Toujours lors de ces assises, il a été évoqué l’Etat d’avancement de la procédure relative à la création de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK). En effet, il est question de transformer l’institution qu’est le Haut-Commissariat au Barrage de Kandadji en Etablissement Publique Industriel et Commerciale (EPIC). Il a aussi été évoqué la nécessité d’analyser les conditions d’une meilleure célérité, fluidité et coordination dans le processus d’octroi des autorisations, décaissements et avis émanant de l’ensemble des partenaires du programme du Barrage de Kandadji. En outre, le besoin d’effectuer davantage des missions régulières a été relevé, dans l’optique de trouver plus rapidement des solutions à tous les problèmes.
Un des aspects importants de cette rencontre a été la rencontre avec les Organisations Non Gouvernementales (ONG), les Associations, et le Réseau des Journalistes qui veille sur l’Assainissement, l’Environnement et Hygiène. Ils sont regroupés au sein d’une coordination et ont démontré une volonté d’être davantage impliqués dans la mise en œuvre du Programme de Kandadaji.
Au terme de la présentation des conclusions issues de cette mission conjointe, qui s’est tenu du 3 au 7 avril 2017, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, s’est dit satisfait de toute cette visibilité. « Nous convenons de la grandeur du défis qu’est celle de la mise en œuvre de la Part 2. Il faut l’exécuter avec le maximum de précaution pour en assurer la réussite. Le Gouvernement est très engagé. Nous sommes bien outillés pour avancer de manière décisive et irréversible. Nous devons tous tenir nos engagements», a soutenu SE Brigi Rafini.
Pour sa part, la ministre du Plan, Mme Kané Aichatou Boulama, a noté l’engagement des partenaires à appuyer le Niger pour un fonctionnement efficient de l’Agence du Barrage de Kandadaji. Elle a souligné que les partenaires ont été informés du lancement, en date du 06 février 2017, de la consultation de pré-sélection des entreprises pour la réalisation des travaux de génie civil. Tandis que l’ouverture des offres est prévue pour le 15 mai 2017. « Il est maintenant sujet d’établir un chronogramme bien détaillé pour la Part 2 dont l’étude sera incessamment finalisée, suivra éventuellement une table ronde pour son financement. Sur cet élan, nous pouvons dire que le Programme du Barrage de Kandadji est sur de bonne railles» a précisé la Ministre du Plan, Mme Kané Aichatou Boulama.
Quant au chef de file des Partenaire Techniques et Financiers et représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Mouldi Tahount, il a relevé, lors de son allocution, que les activités avancent à un rythme sûr. En affirmant que la Part 1 du Programme de Kandadji a enregistré le déplacement de plus de cinquante mille (50 000) individus, il a souligné qu’aucun projet en Afrique n’a eu autant de populations à déplacer. «La tâche n’est pas facile. Le sujet qui a dominé toutes nos discutions est le calendrier de la réalisation de la Part 2. A ce titre, les termes de référence y relatifs ont été mis à jour. Ainsi, en septembre 2017 sortira un premier rapport préliminaire permettant d’organiser le financement de ladite Part, à travers notamment la table ronde des bailleurs de fonds. Le financement de la Banque Africaine de Développement qui est de l’ordre de cent vingt (120) millions de dollar est étroitement lié à la validation de cette Part 2. Et, notre objectif est de procéder au décaissement au courant de cette année 2017. Concomitamment, on peut prétendre à un démarrage effectif de Kandadji en 2018», a notamment indiqué M. Mouldi Tahount.
Samira Sabou(onep)
10 avril 2017
Source : http://lesahel.org/