Politique
La mesure interdisant la vente du carburant, (essence, pétrole lampant , gasoil) dans toutes les localités du Nigéria qui sont situées à 20 km des frontières terrestres du Nigéria, vient s'ajouter à la mesure portant fermeture des frontières , est plus préjudiciable aux populations de la République fédérale du Nigéria qu 'aux populations des pays voisins avec le Nigéria, visées.
En effet, selon un sénateur du Nigéria, qui sait de quoi il parle, dont nous partageons l'analyse très pertinente, la dite mesure ne peut empêcher la fraude du carburant et autres de prospérer, elle va plus tôt créer des problèmes sociaux à coût très élevé, à près de cinquante millions des honnêtes citoyens nigérians qui habitent dans les localités frontalières sur un rayon de 20 km des frontières terrestres avec les pays voisins. Entre autres, des localités du Nigéria comme , Illela, Araba voisines avec Birni N'Konni, Kamba voisine de Gaya, Gibia voisine de Maradi, Gaidem voisine de Maine- Soroa, Batchaka voisine de Dogondoutchi , Sabo Birni, voisine de Madaoua , Adarey , Baboura , qui font frontière avec Magaria , ect, la liste des villages et villes frontalièrs qui souffriront de cette mesure est très longue , difficile à énumérer.
Pour leurs besoins en carburant les habitants des villes ou villages situés à 20 kilomètres des frontières terrestres devront faire le déplacement à l'intérieur du pays pour s'approvisionner en carburant.
La problématique qui se pose, les citoyens pourraient être tentés de stocker leurs besoins en quantité suffisante dans les magasins des domiciles, ce qui représente un danger pour la population.
Un sénateur de Gibia a estimé à près de 50 millions des citoyens nigérians qui seraient affectés par l'interdiction de vente de carburant sur un rayon de vingt kilomètres des frontières.
Les mesures protectionnistes quand elles sont mal analysées, mal ficelées, donnent plus tôt des résultats inverses à ceux attendus.
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Comment souhaitez-vous vous présenter aux internautes de Nigerdiaspora?
Je me présente au nom de Mahamane Moutari ABDOU BAOUA, je suis étudiant doctorant, chercheur et éditeur des sites internet.
Quel a été votre parcours académique ?
J'ai passé mes études primaires et secondaires dans la ville de Maradi. J'ai eu mon Brevet d'Etude Professionnel (BEP) en 2007 et mon Bac Professionnel en 2008) en Informatique de Gestion (I.G) au Lycée D'Enseignement Professionnel Issa Béri de Niamey. J'ai obtenu ma licenceen Sciences Economiques à l’Université Akdeniz d’Antalya / Turquie en 2014. En 2016, j'ai complété mon master en économie à l'Université Selçuk de Konya / Turquie. Je suis actuellement Etudiant doctorant en Economie (en année de thèse) dans la même université.
Qu'est-ce qui vous a poussé vers les études en économie et informatique ?
Depuis mes études secondaires, j’avais l’ambition de faire ma carrière dans le monde universitaire en tant qu’enseignant-chercheur. Car j’ai découvert l’importance de l’enseignement supérieur dans l’épanouissement des secteurs économiques d’un pays. En effet,après mon BAC en Informatique de Gestion, j’ai voulu continuer dans le département Maths-Informatique, mais le Bac Pro ne m’en permettant pas, je me suis orienté vers le département de l’économie à l’UAM. L’obtention de la Bourse Turque m’a permis d’avoir ma licence et le master en Economie tout en avançant vers cette ambition de devenir enseignant-chercheur. Mais, j’ai aussi continué à renforcer mes connaissances en Informatique, notamment dans le domaine de gestion de base des données, conception webet graphique.Etant donné que la connaissance informatique est indispensable dans tous les secteurs d’activité, j’ai décidé de combiner les deux (Informatique et Economie). Donc je suis Economiste-Informaticien de formation dont l’ambition est d’utiliser les technologies informatiques pour mener des recherches et accumuler des connaissances dans le domaine scientifique, notamment en économie, dans le but de les transmettre aux générations futures.
Parlez-nous de vos expériences professionnelles nationales et internationales.
Mes expériences professionnelles commencent depuis 2006 avec des stages au sein des sociétés comme Nouvelle Imprimerie du Niger Maradi (2006) en tant qu’informaticien ; l’usine COMINAK (2007)en tant que comptable et à la Direction Régionale de la Formation Professionnelle de Niamey (2008) en tant qu’informaticien. L’expérience professionnelle qui a le plus marqué ma vie est le stage d’un mois que j’ai passé à la COMINAK. Car il m’a permis de découvrir la réalité administrative et économique de mon pays. Une fois en Turquie en 2010, j’ai eu des expériences syndicales dans l’Union des Etudiants Nigériens en Turquie (2010-2013), Union des Etudiants Africains à Antalya (AFROTALYA) – 2011-2013. Jusque-là, je donne de l’importance à la vie associative et au bénévolat. En 2014, j’ai été retenu pour le programme de recherche scientifique du Conseil de la Recherche Scientifique et Technologique de Turquie (Tübitak) qui m’a permis de faire des publications scientifiques sur le Niger et les régions Africaines. Depuis 2016,j’occupe le poste de Directeur Régional des Exportations (Afrique) dans la société Turque Motus Company Inc.Je suis aussi Consultant TIC au sein de l’Ambassade du Niger en Turquie depuis 2014, où je fournis des conseils et assistances informatiques. Je suis un Freelancer sur le web où je fournis mes services tels que la conception web et graphique, la traduction et le « Business Consulting ».
Quels enseignements avez-vous tirés de votre expérience professionnelle ?
Toutes ces expériences m’ont appris combien de fois c’est important d’avoir une ambition, car celle-ci guide la personne vers le chemin qui lui convient le mieux. Elles m’ont aussi permis de voir la vie de l’être Humain comme étant un processus d’apprentissage continuel, de réflexion, d’essai et d’exécution. On ne finit jamais d’apprendre dans la vie, l’apprentissage et la connaissance permettent à l’Homme de s’améliorer au fur et à mesure. Dans la vie, l’homme n’a pas de choix que d’être optimiste et de continuer à suivre ses ambitions malgré les obstacles. L’homme ne doit pas se limiter lui-même, il doit toujours penser à être meilleur et à donner le meilleur. Il faut aussi avoir l’esprit critique dans la recherche de la connaissance, sinon vous risquerez d’accumuler des connaissances erronées. Mais, il faut aussi être ouvert aux critiques pour éviter certaines erreurs expérimentales dans la vie.
Quelles difficultés et éléments facilitateurs avez-vous rencontrés en tant que "cadre Nigérien"en Turquie ?
Au début de mes études en Turquie, j’ai rencontré des difficultés liées à la langue et à la culture. Mais après avoir réglé le problème lié à la langue, j’ai pu surmonter aussi celui lié à la culture. En ce qui concerne les éléments facilitateurs, elles sont constituées par la rencontre avec des personnes exceptionnelles qui m’ont permis de découvrir le monde d’affaire turc. Et ceci a été possible grâce au fait que j’ai bien maitrisé la langue turque. Ce que j’ai appris au Niger aussi m’a facilité certaines choses ici en Turquie,tel que la bonne maitrise des mathématiques, l’Anglais et l’informatique.
Quel rôle a joué le Niger dans votre parcours?
Le Niger est le moteur principal de ma réussite et je pense que, grâce à mon pays, je vais réussir à accomplir beaucoup des choses Incha-Allah. Grâce au système éducatif nigérien qui fournit l’enseignement primaire et secondaire gratuitement, j’ai pu atteindre le niveau supérieur actuel. Depuis la terminale jusqu’à aujourd’hui, j’ai étudié en tant que boursier de l’Etat. Apres mon succès au BAC Professionnel série « Informatique de gestion », j’ai réussi le prix d’excellence de la part de l’Etat nigérien. Ce prix m’a permis d’accéder à beaucoup de programmes de bourse dont celui de la bourse turque. Je peux affirmer sans crainte que si demain je réussi à accomplir quelque chose d’exceptionnel, ça sera grâce à mon pays.
Quelles valeurs vous ont guidé ?
La première valeur qui m’a guidé c’est l’amour de la PATRIE. Cependant, l’essence de cette valeur c’est la confiance en soi et l’optimisme. En général, les nigériens ont une valeur qui les distingue des autres à l’extérieur, c’est « l’éducation familiale ». Au Niger, nos parents font tout pour s’assurer que nous soyons bien éduqués. Et, j’ai eu la chance d’être bien éduqué par mes parents et ceci m’a guidé dans mon parcours scolaire et professionnel.
Que pensez-vous de l'avancée de " votre secteur" au Niger et dans la sous-région?
En ce qui concerne le domaine universitaire et celui de recherche, le Niger n’a pas une place au niveau international. Cette situation est la même pour la sous-région. En effet, les enseignants-chercheurs ne s’orientent pas à la vraie question pour développer le secteur de l’enseignement supérieur et de recherche. La carrière d’un académicien ne se limite pas seulement à enseigner une matière donnée, mais de mener des recherches dans un domaine donné, de les publier dans une revue de haute qualité et de l’enseigner aux générations futures. Nos chercheurs se focalisent le plus souvent beaucoup plus sur le titre que sur l’objectif de la recherche. Et, c’est pour ça que nos enseignants-chercheurs ne figurent pas parmi les chercheurs scientifiquesau niveau international. Les enseignants dans les universités ne sont pas ouverts aux nouvelles technologies, ils préfèrent utiliser les anciennes méthodologies que d’approfondir et de mettre à jours leurs connaissances.
En ce qui concerne les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC), elles ne sont pas bien comprises au Niger. Selon la plupart des nigériens, apprendre les NTICs veut dire apprendre Microsoft Offices et Windows, bref apprendre à saisir sur l’ordinateur. Or, les NTICs font références aux techniques de l'informatique, de l'audiovisuel, des multimédias, d'Internet et des télécommunications.Ce vide est causé par le fait que le département de l’informatique n’est pas suffisamment présent dans le milieu universitaire.Il est important de multiplier le nombre d’informaticiens qui maitrisent les outils informatiques dans notre pays. Je constate qu’il y a des entreprises qui fournissent les solutions Web au Niger et les entrepreneurs de ce secteur sont à encourager.
Avez-vous des solutions, des projets ou plans pour le développement de "votre secteur" au Niger?
En tant qu’économiste de formation, je suis convaincu que le développement d’un pays comme le Niger est lié au secteur agricole et, dans ce sens, j’ai des projets de création d’entreprises de production et de transformation agricole. Ces projets concernent la préparation des plans d’affaire qui vont servir à convaincre les détenteurs des capitaux au Niger d’investir dans ce secteur jusqu’ici traditionnel.
La solution aux problèmes du secteur de l’enseignement supérieur au Niger consiste à la mise en place et/ou la mise en exécution d’un Conseil National de l’Enseignement Supérieur. Ce conseil supervisera et régulera toutes les activités des universités publiques et privées. Ce conseil doit mesurer et confirmer les performances des enseignants-chercheurs en matière des recherches scientifiques.
Quels conseils donnez-vous aux jeunes Nigériennes et Nigériens qui voient en vous un modèle?
Dans la vie, il faut avoir une passion, il faut s’attacher à quelque chose de très important. Et je pense qu’il n’ya pas une chose plus importante que « La Patrie ». La jeunesse Nigérienne ne sera consciente que lorsqu’elle aura l’amour de la patrie. Vous ne pouvez pas aimer votre pays si vous ne le connaissez pas et vous ne pouvez pas faire quelque chose pour votre pays si vous ne l’aimez pas. Prononcer publiquement que vous êtes patriote ne veut pas dire que vous aimez votre pays, mais plutôt si vous représentez votre pays avec fierté et dignité et si vous respectez ses loi et règlements : là vous êtes un vrai patriote.
La jeunesse nigérienne, qui représente plus de 65% de la population du Niger, passe son temps à faire des débats qui tournent autour des critiques et des problèmes du pays. La plupart des jeunes veulent occuper une place dans la fonction publique ou bien occuper un poste clé, au lieu de prendre un risque et créer une entreprise pour faire parti des créateurs de la valeur ajoutée qui contribuera au PIB de notre pays. J’appelle les jeunes à être leaders dans toutes leurs actions et d’arrêter de faire des critiques de gauche à droite. Vous n’avez pas besoin de faire de la politique pour être un leader d’une action de développement. Un leader c’est la personne qui agit à chaque fois que c’est nécessaire. Soyez leader en faisant quelque chose et non pas en devenant quelqu’un ; car l’homme meurt mais ses actions restent.
Je vous laisse le mot de la fin.
Merci beaucoup pour cette occasion que vous m’avez accordée. Les nigériens sont connus pour leur esprit de paix, quiétude et tolérance sociale. Il vous suffit de regarder autour de vous pour voir l’importance d’avoir un pays stable et en paix. J’aimerai finir en disant ceci. « Le vrai patriote, c’est celui qui fait le mieux son travail.»
Mahamane Moutari ABDOU BAOUA
Réalisée par Boubacar Guédé
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Le nouveau Ministre des Affaires Étrangères, Monsieur Bakary Yaou Sangaré, a présidé une réunion de prise de contact avec les cadres et conseillers de son ministère le 16 août 2023. Cette réunion inaugurale s'est tenue à huis clos et visait à renforcer les liens internes, définir les orientations et discuter des sujets de coopération internationale et de protection des citoyens nigériens à l'étranger. Le Ministre a souligné l'importance du travail d'équipe et de l'échange d'idées pour atteindre les objectifs diplomatiques du pays. Cette réunion marque le début d'une nouvelle ère pour la diplomatie nigérienne sous la direction du Ministre Bakary Yaou Sangaré.
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SE. Bola Asiwaju Ahmed Adekunle Tinubu, élu à la présidence de la République Fédérale du Nigeria sous la bannière de l’All Progressives Congress (APC) à la suite du scrutin de février dernier, a été officiellement investi dans ses fonctions hier lundi à Abuja. L’événement a eu lieu au cours d’une cérémonie solennelle dite Presidential Inauguration Day, qui a lieu tous les quatre ans (la durée du mandat). Celle de ce lundi s’est tenue à Eagle Square, au centre de la capitale du Nigeria, en présence de nombreux chefs d’Etat, au rang desquels le Président Mohamed Bazoum.
Ancien Gouverneur de Lagos, le nouveau président du Nigeria a été investi avec son Vice-Président, SE. Kashim Shettima, lui-même ancien Gouverneur (Borno) et Sénateur. SE. Bola Ahmed Tinubu succède à SEM Muhammadu Buhari, qui a présidé aux destinées du Nigeria durant deux mandats, entamés en 2015.
A la veille de sa passation des charges, le Président Buhari a adressé un message d’adieu à ses compatriotes, dans lequel il a défendu son bilan de huit ans, pointant notamment les avancées en matière électorale et les mesures économiques, toutes choses qui rendent le Nigeria désormais plus fort.
Lundi, après l’arrivée à Eagle Square des Invités et des Présidents et Vice-Présidents sortants et entrants de la plus grande démocratie africaine (94 millions d’électeurs), la cérémonie d’investiture a débuté avec l’hymne national du Nigeria, suivi de la fatiha musulmane et des vœux chrétiens. Puis le Président de la Cour suprême du Nigeria, Honorable Juge Olukayode Ariwoola, a invité à prêter leur serment, l’un après l’autre, le Vice-Président et le Président, respectivement SEM Kashim Shettima et SEM Bola Ahmed Tinubu. Chacune des deux personnalités avait son épouse à ses côtés.
Le rituel de passation des pouvoirs de président et de commandant en chef des Forces armées a ensuite été passé entre les présidents sortant et entrant. Clou de ce rituel : la remise au nouveau président, d’un drapeau national par le président sortant, qui signifie le début d’une nouvelle ère pour la Nation nigériane. La remise des symboles a été suivie d’une revue de troupes au sol par le nouveau commandant en chef, et d’une démonstration militaire aérienne de la Nigerian Air Force.
Un spectacle de chants et danses traditionnels de différentes contrées du Nigeria a été offert au public en intermède, avant l’Inauguration speech (Discours d’investiture) du nouveau chef d’Etat, axé sur sa vision d’un «Nigeria Better Together» (le Nigeria meilleur, ensemble).
L’histoire retiendra que ce lundi 29 mai 2023, devant son peuple, ses pairs africains venus nombreux, et lors d’une cérémonie grandiose dont la fin a été marquée par une salve de coups de canon, le Président Bola Ahmed Tinubu du Nigeria a pris fonctions pour un mandat de quatre ans.
Après avoir pris part à cet événement, le Président Mohamed Bazoum a regagné Niamey hier dans l’après-midi. Il a été salué à son arrivée par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Le Chef de l’Etat était accompagné au cours de cette mission une importante délégation composée du Général Oumara MAI MANGA, Grand Chancelier des Ordres Nationaux ; M. Hassoumi MASSAOUDOU, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Mahamane Sani MAHAMADOU, Ministre du Pétrole ; Youssouf Mohamed ELMOUCTAR, Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine ; M. Ibrahim SANI ABANI, Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Alat MOGASKIA, Ambassadeur du Niger auprès de la République Fédérale du Nigeria.
(Service de presse de la Présidence de la République)
Source : http://lesahel.org/
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A la veille de la célébration de son 60ème, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix 2020. Ce très prestigieux prix attribué à cet organisme créé en 1961 vient donc de couronner 59 années de travail accompli au service des populations vulnérables des quatre coins du monde dont le Niger où il s’est installé en 1968. A cette occasion heureuse, le représentant et Directeur-pays du PAM, M Sory Ouane a animé une conférence de presse.
Lors de son face-à-face avec la presse nigérienne, il s’est agi pour le premier responsable du PAM au Niger d’évoquer entre autres le Prix Nobel attribué à l’institution mais aussi les multiples opérations que cet organisme met en œuvre pour «sauver des vies, changer les vies» dans notre pays. Le Prix Nobel de la Paix 2020 est attribué au PAM «pour ses efforts de lutte contre la faim, pour sa contribution à l’amélioration des conditions de paix dans les zones touchées par les conflits et pour avoir joué un rôle moteur dans les efforts visant à empêcher l’utilisation de la faim comme arme de guerre et de conflit», a-t-il dit, citant le comité Nobel qui justifiait son choix pour cet organisme. Le lien entre la faim et les conflits est évident, selon le Directeur-pays du PAM qui a souligné que 800 millions de personnes ont faim dans le monde et 10 des 13 grandes crises alimentaires mondiales sont causées par des conflits. Il est aussi établi que les conflits et l’insécurité cumulés aux chocs climatiques et aux difficultés économiques sont les principaux facteurs de la faim.
Dans de nombreuses zones d’intervention du PAM, les personnes assistées ont, dit-il, fui les conflits et ont été forcées d’abandonner tout: terres, maisons, biens et autres moyens d’existence. «En définitif, la faim est à la fois une cause et une conséquence des conflits» a indiqué M Sory Ouane tout en soulignant que «sans paix et sans stabilité, on ne peut pas atteindre l’objectif Faim Zéro». Selon lui, l’attribution du Prix Nobel au PAM replace la question de la faim au centre de l’attention mondiale et que l’assistance alimentaire sauve des vies des personnes victimes des conflits et des catastrophes naturelles et reste un outil vital de promotion du développement et de la stabilité. Le PAM à travers ses actions œuvre pour la paix et travaille en première ligne des conflits et catastrophes depuis plus de cinq décennies. Il sauve des vies dans les situations d’urgence, redonne l’espoir aux millions de victimes des conflits dans le monde. Au Niger, c’est 52 années de travail accompli aux côtés des autorités et d’autres partenaires pour lutter essentiellement contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle année après année, renforcer la résilience des populations face aux chocs notamment climatiques menaçant les capacités agricoles et les moyens de subsistance.
Sur ce dernier point, le Directeur pays a précisé que le PAM a, depuis 2018, mis beaucoup plus d’accents sur des interventions intégrées de résilience couvrant la création d’actifs productifs, la nutrition intégrée, les cantines scolaires et le renforcement des capacités. Illustrant son propos, M Ouane a mentionné que 650.000 personnes ciblées reparties sur 270 sites ont été assistées, environ 55.000 ha de terres agricoles, pastorales et sylvo-pastorales ont été réhabilités en plus de 396.176 enfants et femmes enceintes et allaitantes qui ont bénéficié du traitement et de la prévention de la malnutrition aigüe modérée. Dans le secteur éducatif, c’est un total de 127.000 enfants de 820 cantines scolaires qui ont été assistés, 150.000 d’entre eux ont reçu des rations alimentaires sèches de trois mois à partir du mois d’avril pour cause de la Covid 19. En outre, 5000 tonnes de mil et 3000 autres de niébé ont été achetées auprès des organisations de producteurs pour un coût total de 3,5 millions dollars selon le Directeur-pays du PAM.
Des actions multiples du PAM au Niger, il faut aussi souligner le service de transport aérien humanitaire des Nations Unies UNHAS géré par le PAM depuis douze ans pour faciliter l’accès aux bénéficiaires et aux sites de mise en œuvre des projets, transporter les marchandises légères et évacuer le personnel humanitaire. L’attribution du Prix Nobel de la Paix 2020, est pour M. Ouane l’acte de célébration du partenariat grâce auquel, le «PAM aujourd’hui hissé sur le toit du monde», un partenariat multi acteur sans lequel rien ne serait possible dit le directeur-pays. Les personnels du PAM sont honorés par cette haute distinction mondiale qui sonne comme la reconnaissance de nombreuses années de travail et de sacrifices des hommes et des femmes qui l’animent, parfois au péril de leur vie pour réaliser le noble dessein d’apporter de l’aide alimentaire à des millions de personnes. «Il ne peut y avoir de paix durable lorsque les enfants, les hommes et les femmes ont faim. Et, en sauvant des vies en temps de crise, en changeant des vies en temps de paix, le PAM rend un service inestimable à l’humanité», a martelé le Directeur-pays du PAM au Niger, non sans inviter les personnels à aller plus haut et plus loin dans leur combat contre la faim.
Zabeirou Moussa(onep)
14 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Kemi Seba, une éminente figure du panafricanisme, a fait son entrée à Niamey le lundi 25 septembre 2023, où il prendra part à l’anniversaire du la commémoration de l'événement historique où Sékou Touré et Djibo Bakary ont courageusement prononcé le "NON" lors du référendum du général de Gaulle le 28 septembre 1958.
Cet événement significatif est organisé par le Mouvement Urgence Panafricaniste du Niger, qui bénéficie du soutien de la société civile et d'artistes engagés. Il se déroule dans un contexte où le Niger, depuis l'avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie le 26 juillet, s'est pleinement engagé dans la lutte pour la souveraineté nationale.
Le programme de commémoration prévoit un ensemble d'activités, notamment une conférence de presse et un grand meeting qui se tiendront ce jeudi 28 septembre.. L'arrivée de Kemi Seba à Niamey atteste de l'importance de cette commémoration, et elle suscite un vif intérêt dans les cercles panafricanistes. Cette manifestation vise à rappeler l'engagement des panafricanistes pour la souveraineté et à encourager la mobilisation pour une véritable indépendance de l’Afrique.
Nigerdiaspora
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Le pari du général Salou Djibo, ancien patron de la compagnie d’appui et auteur du coup d’Etat qui a renversé Tandja Mamadou, et ancien chef de l’Etat, va mal. Alors que le parti, à sa création faisait grand bruit, des rumeurs le présentant favori pour les élections de 2021, juste après les deux mandats d’Issoufou Mahamadou l’on a vu des foules se bousculer à partir à l’aventure. Beaucoup d’observateurs, redoutaient une érosion dans certains partis politiques, face à l’engouement que suscitait le nouveau parti, s’inquiétant pour certains partis, notamment le MNSD et le Moden Fa Lumana, sur les platebandes desquelles le nouveau parti semble ratisser. Une telle posture annoncée, en a fait un parti très côté vers lequel beaucoup de Nigériens, pour la plupart des opportunistes, se bousculaient, chacun voulant se faire voir et reconnaitre proche de l’ancien président. Son premier test électoral a été fait lors des dernières élections du pays et la moisson a été plutôt maigre, très décevante, loin des espérances. Comme dirait l’autre, la souris a accouché d’une souris. Le score du jeune parti du Général était pourtant prévisible quand on considère les conditions de sa création et les bases sur lesquelles le parti s’est structuré.
Mais d’abord avant les élections…
Depuis que certains on vu Issoufou aligner et soutenir un cadre dans son parti, ceux qui rêvaient d’un pacte qui redonnerait le pouvoir à l’ancien putschiste sur un plateau d’argent, ont fini par déchanter et comprendre que leur champion, en fait, avait été grugé et qu’on ne pouvait plus compter sur un retour de la manivelle pour lui remettre entre les mains, par gratitude, un pouvoir que le PNDS, en 2011, recevait des mains du Général qui avait eu tort de trop croire à une amitié accidentelle, artificiellement créée par des hommes qui voulaient juste abuser de sa verdeur politique. Depuis cette époque, beaucoup de ses militantes et militants, avaient commencé à s’éloigner de son aventure, conscients qu’il n’avait aucune chance d’émerger au milieu de dinosaures quand son parti, lui, à l’occasion de ces compétitions électorales, ne faisait que son baptême de feu. Dans les structures qui se mettaient en place, souvent jusqu’au niveau de la diaspora, les hommes et les femmes qui se bousculaient pour investir les instances dirigeantes du parti, commençaient à s’en aller, convaincus que le pacte révélé ne devrait plus fonctionner car quelque peu Puis, une autre situation est venue décourager davantage les militants.
Elections et résultats squelettiques…
Le Général ne semble pas s’être préparé pour son aventure car, comme dans beaucoup de partis politiques, on n’entend que le même refrain : « on n’a pas les moyens ». Et beaucoup d’acteurs politiques avisés se demandent s’il est possible, sous nos tropiques, dans un contexte d’ignorance et de pauvreté, de faire de la vraie démocratie avec seulement le débat d’idées, dans l’élégance intellectuelle des contradictions ? La réponse est sans doute non quand, même le face-à-face des deuxièmes tours, nos intellectuels ne peuvent être à mesure de nous en donner l’opportunité pour apprécier ce qu’ils peuvent valoir dans le débat d’idées et mieux connaitre la vision qu’ils ont pour le pays et pour la démocratie. Le manque de moyens, quand d’autres, sur les mêmes espaces disputés, partaient avec des millions souvent des milliards, que peuvent certains hommes peu lotis financièrement pour se faire entendre parmi les leurs qui luttent pour la survie ? Tout ne se fait pas avec de l’argent, il est vrai, mais il faut un minimum pour affronter sur le terrain d’autres qui ont l’arrogance de la prodigalité pour ameuter des électeurs, et détourner leur conscience. On doit sans doute relativiser quand on sait qu’à la dernière élection, l’Opposition, avec seulement le « coeur », avait réussi le miracle à mobiliser les Nigériens qui n’aspiraient alors qu’à un changement, un idéal pour lequel, ils donnaient tout, accompagnant des leaders, non sans frénésie dans leur reconquête de l’électorat même si par la suite, cet engagement, certains de ceux qui l’avaient incité ont fini par le trahir.
Quand, au sortir des élections le parti de Salou Djibo ne peut même pas atteindre les 2% de l’électorat, l’on aura compris qu’il est impossible de miser sur un tel parti et cette autre situation est venue davantage rajouter aux déceptions des militants dont beaucoup, dès la proclamation des résultats, désertèrent le parti, annonçant avec fracas leur démission du parti, toute chose que des déclarations du parti minimiser l’hémorragie ne purent éviter l’érosion et tous les jours qui passent, le parti ne fait que se vider de son petit monde, devenant au fil des jours un truc triste comme peau de chagrin.
C’est dans cette situation que l’on apprend le départ d’un des grands lieutenants du Général, et proche du président du PJP Doubara, Seyni Idé, ancien militaire lui aussi qui annonce, sans doute face au manque de lisibilité de la posture de l’opposition, son départ du parti, regagnant les prairies roses. La nouvelle a fait un choc dans l’opinion avec des hommes qui se demandent, finalement, où peuton, dans ce vaste Niger, trouver de grands hommes, capables de rester eux-mêmes, de vivre dans la dignité, de croire à ce qu’ils font et à ce qu’ils disent. Tout le monde peut se rappeler d’un audio de l’ancien responsable de la Ville de Niamey qui demandait au Général Galou Djibo qu’il tentait ainsi de récupérer pour n’avoir confiance qu’à lui seul de faire attention à tous ceux qui sont autour de lui car, tous, peut-il rassurer, ne venaient que pour l’argent et indirectement, voudrait qu’il compte plus sur lui qui, imagine-t-on, ne voudrait pas d’argent même lorsqu’il vient faire de la politique.
Une défection pour quelle garantie ?
Il est évident que si Bazoum Mohamed ne consent pas à changer, à réadapter sa gouvernance pour qu’elle réponde aux aspirations légitimes des Nigériens, et donc à s’entourer de cadres intègres et travailleurs, personne ne peut avoir raison de partir. D’abord, parce qu’il y a tellement d’alliés, souvent non servis encore, il y a du bouchon atour de la gamelle rose, un certain encombrement qui ne peut permettre d’être servi dans l’urgence surtout quand on vient par un autre, discret dans le parti, et sans doute peu influent depuis qu’il quittait son ANDP. Faut-il donc croire que le Colonel à la retraite Seyni Idé, s’est rassuré de la fiabilité de son choix avant de prendre sa décision car à quoi cela peut-il servir si l’on doit partir juste pour se compromettre auprès des siens, et aller jouer aux figurants, en complément d’effectifs quand, dans le fait, on ne peut souvent jamais faire recours à vos compétences, n’ayant de rôle qu’à meubler les foules de certaines déclarations comme c’est le cas de certains acteurs de l’opposition partis plus tôt, aujourd’hui trop tristes car ils n’ont jamais eu encore, les gros morceaux viandés qu’ils espéraient de l’aventure.
Dans de telles conditions que reste-t-il à Salou Djibo à jouer en politique ?
La carrière politique de Salopu Djibo semble définitivement compromise et quand, regardant autour de lui, il ne peut voir qu’un grand vide, sans doute qu’il se rend compte que son monde s’effondre et qu’il est difficile de renaitre de cette expérience malheureuse surtout quand on sait qu’il manque cruellement de talents politiques pour espérer émerger sur l’échiquier. Pourquoi peut-il avoir quitté son métier de soldat de valeur qui lui va bien pour un métier qui n’est pas fait pour lui. Chaque homme doit être fait pour quelque chose et il va sans dire que Salou est mieux fait pour l’armée que la politique. Mais alors l’avait-on fait tant rêver d’un come-back en politique alors que pour son héroïsme, il aurait pu s’en limiter à cela pour construire un mythe sur le soldat qu’il est et qui a montré, à midi pile, de quoi il peut être capable pour décider de restaurer une démocratie menacée par les visées tazartchistes et monarchistes d’un homme qui avait tort de croire qu’il peut tout imposer aux Nigériens.
Aujourd’hui, son parti ne vit que par la seule voix de Hamma Hamadou, technocrate émérite et Secrétaire Général du parti qui joue à l’opposant, portant un discours qui accable la gouvernance actuelle. L’homme, tout le monde le sait, respectable dans son domaine, est un bel esprit. C’est peut-être la seule perle qui lui reste dans le parti. Dommage qu’un tel homme n’ait pas un cadre politique viable et propice pour s’affirmer.
Gobandy
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Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) tenait ce samedi 24 décembre 2022 au Palais du 29 juillet, son huitième Congrès ordinaire, qui coïncidait avec le trente-deuxième anniversaire de la création du parti. Cette cérémonie, qui s'étalait sur deux jours, a été organisée en présence d'environ 4 000 participants venus de différentes régions du pays, ainsi que de partis politiques alliés et amis de la sous-région et du monde entier.
Dans son discours inaugural, le Président par intérim du Comité exécutif national, Foumakoye Gado, a remercié sincèrement les camarades représentants des partis amis venus de l'extérieur, soulignant que leur présence rehaussait l'éclat de ces assises. Il a également rendu un hommage mérité aux leaders des partis membres du Mouvement pour la Renaissance du Niger (MRN), de l'Alliance Pour la République (APR) et à tous les autres sympathisants.
Foumakoye Gado a surtout félicité les camarades des structures du parti pour les victoires remportées lors des élections de 2021. Il a déclaré: "Ces élections consacrent la montée en puissance du parti, qui se classe premier dans 7 régions sur 8, avec 79 députés sur 166, soit 47,5%, loin devant le deuxième parti qui compte 19 députés, soit 11,4%". Il a rappelé que cette situation était un réel motif de fierté pour les camarades militants et a ajouté: "Nous la devons à votre exceptionnelle résilience, votre rage de vaincre encore et encore, et votre discipline, ciment de notre unité. Si cette performance prouve que le parti est sur sa trajectoire ascendante, l'escalade n'est cependant pas achevée, car nous ne sommes pas encore parvenus au sommet de la pyramide. Je reste convaincu que cela est à votre portée et que vous releverez ce défi très prochainement".
Les assises de ce huitième congrès coïncidaient avec le trente-deuxième anniversaire de la création du PNDS Tarayya. Porté sur les fonts baptismaux le 23 décembre 1990 au Lycée Alhéri de Niamey, le parti a entamé une "belle épopée de la longue marche du PNDS Tarayya pour la conquête du pouvoir démocratique qui sera couronnée de succès aux élections présidentielles d'avril 2011. Ce fut 20 ans d'un travail acharné et constant.
Le 1er Comité Exécutif National Provisoire (CEN/P) mis en place le 24 Décembre 1990 était composé comme suit :
. Secrétaire Général : Mahamadou Issoufou
. Premier Secrétaire Général Adjoint : Foumakoye Gado
. Deuxième Secrétaire Général Adjoint : Bazoum Mohamed
. Secrétaire à l’organisation : Kané Souleymane
. Premier Secrétaire Adjoint à l’organisation : Karidjo Mahamadou
. Deuxième Secrétaire Adjoint à l’organisation : Nouhou Sani
. Secrétaire aux relations extérieures : Katambé Issoufou
. Secrétaire Adjoint aux relations extérieures : Oumarou Inoussa
. Secrétaire à la jeunesse : Harouna Mahamadou
. Secrétaire Adjoint à la jeunesse : Abdou Ibo
. Secrétaire aux affaires économiques et sociales : Goubé Gaoh Moussa
. Secrétaire Adjoint aux affaires économiques et sociales : Abdo Hassan Maman
. Secrétaire aux affaires culturelles : Kelessi Inoussa
. Secrétaire Adjoint aux affaires culturelles : Moudour Badroum
. Secrétaire à l’information et à la propagande : Massaoudou Hassoumi
. Secrétaire Adjoint à l’information et à la propagande : Ibrahim Laouali
. Trésorier Général : Waziri Maman
. Trésorier Adjoint : Marthé Daouda
Le premier congrès ordinaire statutaire du parti a eu lieu en décembre 1993 à Niamey.
Boube Boureima avec l'ANP
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Le malheur des uns fait le bonheur des autres, a-t-on coutume de dire. La crise de leadership qui secoue l’ANDP Zaman Lahiya fait aujourd’hui le bonheur de Zarimi Talkawa dans la région de Dosso. En tout cas, selon des sources politiques, ce parti récemment créé par des jeunes issus de tous les horizons de notre pays gagne l’assentiment de beaucoup de militants et sympathisants d’autres partis qui épousent ses idéaux. Idéaux de paix et de justice qui sont le leitmotiv de cette jeune formation politique. Ce parti qui fait du travail et le progrès le socle de son projet de société connait aujourd’hui une ascension rayonnante avec l’adhésion massive des militants et cadres de l’ANDP et d’autres partis à ses idéaux. Il devient de plus en plus une force politique sûre qui rassure. Dirigé par un jeune intellectuel entreprenant toujours à l’écoute des populations, le parti Zarimi est une force politique crédible qui compte désormais.
29 octobre 2018
Source : Le Courrier
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Le petit Ibou Karadje et les huit milliards détournés empêchent le sommeil à certaines personnalités
Qui aurait imaginé que la gestion du seul volet transport de la Présidence de la République aurait permis un détournement de huit (8) milliards de francs CFA ? Pourtant c’est arrivé avec le Petit Ibou de Karadjé, un jeune homme taciturne méconnu du public jusqu’à l’éclatement de cette affaire hautement rocambolesque. Le petit est certes d’une intelligence remarquable en matière de détournement car il n’est pas à son premier coup ; en effet il aurait déjà été trempé dans des malversations avec Airtel Niger où il se serait taillé un capital important. Atterri à la présidence on ne sait par quelle osmose, le voilà qui récidive, en mettant cette fois-ci les bouchées doubles. Très vite, le petit a voulu grandir et s’installer à la haute marche. Des aménagements réalisés pour sauver la population de Karadjé de la menace des inondations ; une mosquée mémorable comme sortie de terre ; des investissements colossaux pour briller dans une campagne électorale inédite ; la prise en charge d’une garde composée d’haltérophiles ; des cadeaux aux parents amis et connaissances… ce sont toutes ces extravagances qui ont attiré l’attention sur ce jeune homme. Néanmoins, aussi intelligent qu’il soit, le petit Ibou ne saurait à lui seul imaginer tous les artifices mis en place pour détourner huit milliards de francs. Dans le sillage, il y a très certainement des personnes expérimentées en la matière qui ont encadré les forfaits commis par le petit politicien. Et c’est bien à ce niveau que plusieurs interrogations se posent. Qui sont ces experts en comptabilité qui ont sournoisement agi sous le couvert du petit qui, selon toute vraisemblance, à briller dans l’imitation des signatures. Il y a aussi ces cachets dupliqués qui lui ont permis de légitimer toutes ses opérations. Tout a été savamment monté de telle sorte que personne de l’extérieur n’a pu se rendre compte de la supercherie. Alors convenez-en avec nous que le petit Ibou n’est absolument pas seul. Il n’a jamais été seul ni dans la fabrication des pièces, ni dans le management de l’argent détourné. En faisant un petit calcul, nous nous rendons compte que même s’il y avait cent (Cent) personnes impliquées dans cette magouille, chacune aurait bénéficié de quatre-vingt (80) millions. Ce sont des sommes faramineuses dans le pays le plus pauvre du monde. Combien de préoccupations auraient été solutionnées avec cet argent ? Les gens sont tout simplement terribles.
Dans tous les cas, le petit Ibou connait très bien toutes les personnes avec lesquelles il a eu à traiter. Il est encore en vie et il peut bien parler. De plus, le Président de la République vient d’ordonner à la justice de se pencher sur cette affaire. Qu’est-ce qu’on attend alors pour interpeller toutes les personnes citées par le petit ? D’ores et déjà, plusieurs personnes relevant du Trésor National et du Ministère des Finances ont été interpellées. Ce sont pour la plupart des collaborateurs administratifs, ceux par qui les papiers passent pour contrôle et vérification. A ce niveau, tout peut paraitre clair car une fois que le papier présente toutes les complicité présumée de certains acteurs politiques de haut rang. Convenez avec nous qu’il y a suffisamment de gens informés et qui savent très bien que les signatures ne sont nullement celles des légitimes responsables. Ces personnes sont les vraies complices, les coupables au premier plan. Et, parmi elles, on cite plusieurs noms autour de l’ex président Issoufou Mahamadou. On va même plus loin en remontant le processus par lequel le petit a obtenu sa nomination à la comptabilité de la Présidence. A ce niveau, on cite aussi des noms de hautes personnalités qui ont favorisé son recrutement aux services de la Présidence. Celles-là sont alors les vraies profiteuses de l’argent détourné. Là aussi, le petit Ibou les connait très bien. L’un dans l’autre, le dossier Ibou Karadjé se révèle de jour en jour facile à traiter. Surtout que le Président de la République vient de donner feu-vert à la justice pour travailler sans aucune entrave. Attention ! S’il y a des facilités en amont, il y a aussi d’énormes difficultés en aval. En effet, du fait qu’il y ait parmi les présumés complices des personnes très proches du Président Issoufou Mahamadou et de certains caciques du parti rose, la chose redevient compliquée. On le sait aujourd’hui, tout le monde dans ce parti n’a ni le courage, ni la droiture du Président Bazoum Mohamed. Pendant dix années de gouvernance, il s’est créé signatures requises, on appose son ok pour que le processus continue. Ceci dit, il est facile pour ce genre de cadres de se disculper. Un fonctionnaire peut bien laisser passer une correspondance si elle présente toutes les ampliations requises et c’est l’échappatoire pour beaucoup qui se retrouveraient dans cette situation. La grande énigme, celle dont on ne veut pas évoquer, reste la complicité présumée de certains acteurs politiques de haut rang. Convenez avec nous qu’il y a suffisamment de gens informés et qui savent très bien que les signatures ne sont nullement celles des légitimes responsables. Ces personnes sont les vraies complices, les coupables au premier plan. Et, parmi elles, on cite plusieurs noms autour de l’ex président Issoufou Mahamadou. On va même plus loin en remontant le processus par lequel le petit a obtenu sa nomination à la comptabilité de la Présidence. A ce niveau, on cite aussi des noms de hautes personnalités qui ont favorisé son recrutement aux services de la Présidence. Celles-là sont alors les vraies profiteuses de l’argent détourné. Là aussi, le petit Ibou les connait très bien.
L’un dans l’autre, le dossier Ibou Karadjé se révèle de jour en jour facile à traiter. Surtout que le Président de la République vient de donner feu-vert à la justice pour travailler sans aucune entrave. Attention ! S’il y a des facilités en amont, il y a aussi d’énormes difficultés en aval. En effet, du fait qu’il y ait parmi les présumés complices des personnes très proches du Président Issoufou Mahamadou et de certains caciques du parti rose, la chose redevient compliquée. On le sait aujourd’hui, tout le monde dans ce parti n’a ni le courage, ni la droiture du Président Bazoum Mohamed. Pendant dix années de gouvernance, il s’est créé une chasse gardée d’individus mesquins et détourneurs en diable. Rien que les malversations au ministère de la défense en disent long sur la taille des supercheries enregistrées pendant le règne du président Issoufou. Une génération de prédateurs sans vergogne a vu le jour. Ces individus ne reculent face à rien pour se renflouer les poches. C’est ainsi qu’ils ont détourné allégrement l’argent destiné à mettre nos soldats dans les conditions de combattre l’ennemi. Des centaines de jeunes nigériens sont tombés sur les champs de bataille non pas qu’ils soient incompétents, mais parce qu’ils ont été victimes de la cupidité de ceux qui ont détourné l’argent destiné à leur acheter le matériel qu’il faut pour tenir tête à l’ennemi. De telles personnes seraient déjà passées au poteau dans des pays qui se respectent. Non ; nous sommes au Niger, le pays de tout est possible. Ce sont donc ce genre d’individus qui sont aussi trempés dans l’affaire Ibou. Et comme par le passé, ils continueront toujours à courir ; à se pavaner dans de grosses cylindrées tout en narguant le peuple qu’ils ont spolié. Ces individus véreux sont aussi dangereux. Pour ce faire, il urge de mettre le petit Ibou à l’abri. On doit contrôler l’identité des personnes qui vont et viennent autour de lui. On ne le sent pas peut-être ; cependant, la vie du petit même peut être menacée
Mallam
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Jeremy Bentham dans sa théorie sur l’utilitarisme prône la maximisation du bien-être collectif résumée par la maxime, "le plus grand bonheur du plus grand nombre". Convaincu cette fois-ci que son bonheur est à portée de main, que ses préoccupations seront véritablement au centre des actions publiques, l’écrasante majorité du Peuple a adoubé, au-delà de toute attente, les nouvelles autorités.
De Tillabéri à N’guigmi, de Gaya à Dao Timi en passant par Niamey, les manifestations et les déclarations de soutien au CNSP s’organisent, sans contrainte. Si pour un Pouvoir les conditions d’appréciation de la légitimité sont le consentement, la confiance et la reconnaissance, ceux-ci conférés au CNSP par le Peuple sont bien réunis. C’est dire donc que le Peuple convient d’avec la citation attribuée à Napoléon selon laquelle : « celui qui sauve sa patrie ne viole aucune loi. »
Cette adhésion du fragment majoritaire du Peuple trouve notamment son fondement dans l’espérance d’un futur prospère partagé et équitable ainsi que dans la quête d’une plus grande souveraineté nationale. Pourtant, cette légitimité semble avoir besoin symboliquement d’être incarnée par une prestation de serment.
Pourquoi, Comment et Quand doit-elle être réalisée ?
Pourquoi le Chef de l’État doit-il prêter serment ?
L’incarnation de la légitimité passe par la prestation de serment, qui apparaît comme la prise d’un engagement solennel afin d’œuvrer au service du bien commun. Une sorte de contrat passé avec le Peuple !!
Or le Général Tiani, Chef de l’État est doublement légitime, sur le plan national et sur le plan international.
Sur le plan national, l’adoubement constaté à tous les niveaux des composantes sociales, qui ont joué leurs partitions, n’a pas trop besoin de traîner dans la rue aussi longtemps, reste juste à le ramasser par les nouvelles autorités, sous forme de légitimité incarnée.
Sur le plan international, la plainte déposée devant la Cour de Justice de la CEDEAO par le sieur Bazoum consacrera la légitimation du CNSP comme autorités de la République du Niger, par constat soit de la démission du plaignant soit de son état d’impeachment, incapable de jouer le rôle de Chef de l’État puisque victime de sa propre turpitude.
Dans ces conditions, la mise en rapport entre le Général Tiani et le Peuple souverain dans son ensemble, le tissage de lien avec le Chef de l’Etat ne sauraient perdurer. La formule sera à prévoir. Peut-être dans la Charte de transition ?
Comment prévoir le serment ?
L’ordonnance régissant les pouvoirs publics pendant la période de transition faisant office de Charte de la Transition devrait être la base juridique.
Une révision des dispositions de l’article 7 pour insérer la formule du serment à prêter par le Chef de l’État sur le livre saint de sa confession aurait dû être la solution. Cependant, force est de constater que l’ordonnance se caractérise par sa rigidité puisque l’on ne peut se fonder sur une disposition existante pour la modifier.
Ne faudrait-il pas alors l’abroger et la remplacer par une nouvelle prévoyant explicitement le serment ?
Symboliquement, à partir du serment prêté, le rite fera porter sur les épaules du Chef de l’Etat, les lourdes charges et responsabilités de l’ère nouvelle, porteuse de défis et d’espoir pour le Niger, qui s’ouvre.
Quand et devant quelle instance ?
Les assises du Dialogue national inclusif, qui regrouperont les forces vives de la nation, constitueront le lieu idéal pour se livrer à cet acte solennel. Au besoin, prévoir leur élargissement par les anciens Présidents et Chefs de l’Etat, les anciens Présidents de l’Assemblée nationale et les anciens Premiers ministres, les chefs religieux, les chefs coutumiers, les associations des femmes, des jeunes et celles des droits de l’Homme. Bref, les représentants de toutes les composantes sociales ; une sorte de Niger en miniature.
Sur le pan pratique, la cérémonie sera officiée par le Président des assises du Dialogue national inclusif, l’Association islamique, l’Archevêque de Niamey et l’Association des chefs traditionnels.
La prestation de serment serait le premier point à inscrire à l’ordre du jour du programme du Dialogue national inclusif.
Abdourahamane Oumarou LY
Contribution web.
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Sous l'impulsion des associations islamiques du Niger, le peuple nigérien s'est uni dans un élan patriotique sans précédent ce vendredi 4 août 2023 à 16 heures. C'est dans un émouvant rassemblement que les fidèles se sont prosternés pour accomplir une prière collective exceptionnelle, connue sous le nom de 'Al Qunut', une prière spécialement dédiée aux moments de crise.
Au cœur de la capitale Niamey, une marée humaine a convergé vers la Mosquée des Grandes Prières, affectueusement surnommée Mosquée Kadhafi, pour cet acte de foi qui transcende les frontières sociales. Hommes, femmes, jeunes et aînés, venus des quartiers les plus éloignés, ont répondu avec ferveur à l'appel des associations islamiques. Qu'importe le moyen de locomotion choisi, qu'il s'agisse de véhicules, de motos, de tricycles ou de simples pas, tous avaient un but commun : répondre à l'appel sacré. Des groupes d'amis, des familles entières, des âmes solitaires, tous se sont rassemblés pour ne pas laisser passer ce moment historique. Les artères de la ville étaient en effervescence, vibrant aux couleurs de la foi et de l'unité.
Ponctuellement à 16 heures 10 minutes, comme convenu, la communion a commencé avec la prière de Asr. Puis, l'Imam a entamé la prière spéciale Al Qunut, une supplication fervente à Allah pour préserver le Niger de toutes les menaces qui le guettent, qu'elles soient multiples ou de sources diverses. Les prières se sont élevées vers le Tout-Puissant Allah, implorant Sa protection sur le territoire, la souveraineté du pays et la sécurité de ses habitants. Dans un élan solennel et vibrant, les fidèles ont exprimé leur soutien indéfectible aux autorités en place et aux Forces de défense et de sécurité, les exhortant à veiller sur le bien-être et la quiétude du pays.
Ainsi, dans une atmosphère empreinte de dévotion, l'office religieux s'est poursuivi avec la lecture pieuse du Saint Coran et des invocations inspirées par une profonde volonté de bénir le Niger. Les voix des oulémas, se sont élevées en chœur pour demander la grâce divine, afin que descende sur le Niger la bénédiction d'Allah. Ils ont prié pour que la paix et la sécurité s'installent enfin de manière pérenne dans notre noble pays, pour que l'unité, la solidarité et la fraternité guident chaque pas du peuple nigérien.
En ce jour mémorable, les cœurs étaient remplis de piété et de fierté envers la patrie. Que vive le Niger, sous le regard bienveillant d'Allah, dans la paix, la prospérité et l'harmonie éternelle.
AMine
Nigerdiaspora avec l'ONEP
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Peuple, qui es-tu ?
La souveraineté nationale appartient au Peuple, telle est la formule contenue dans bon nombre de constitutions dans le monde. Les évènements du 26 juillet 2023 au Niger donnent l’occasion de s’interroger sur le véritable sens à attribuer à cet aphorisme, particulièrement au terme « Peuple », abondamment employé dans les différents discours et littératures du moment. Que n’avait- on pas entendu : « le vrai Peuple », « le Peuple debout », « le grand Peuple », « la volonté du Peuple » ? Chaque locuteur mentionnant le Peuple dans le sens de légitimer ou justifier l’action entreprise ou projetée.
Le Peuple est le facteur de la démocratie, d’où ce fameux principe énoncé par le Président Abraham Lincoln, « le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple »
Si l’identité et l’usage du concept Peuple (I) apparaissent peu évidents, aucun doute n’entoure le fait que le Peuple est la source du pouvoir (II).
- Le « Peuple » est un terme polysémique.
On peut l’aborder sur le plan politique, philosophique ou juridique. Sans s’attarder sur les considérations doctrinales, il convient de se référer à la définition de la Cour constitutionnelle du Niger intervenue dans le contexte du Tazartché en 2009. Ses tenants justifièrent leur acte par la demande du Peuple, qui sollicita la prolongation du mandat du Président de la République ; les opposants, de leur côté soutinrent que le Peuple ne saurait se ramener à un groupuscule d’individus. Saisie, la Cour constitutionnelle dans l’avis n° 02/CC du 25 mai 2009 considéra que : « le Peuple doit être compris au sens de l’ensemble des citoyens que sont les personnes rattachées à l’Etat par la nationalité. Le Peuple est unique et ne peut exercer sa souveraineté qu’en corps. Il est donc insusceptible de subdivision et c’est cette indivisibilité que consacre le second alinéa de l’article 5 précité. Elle en conclut qu’« aucun individu ou groupe de personnes, encadré ou non par des partis politiques, syndicats ou autres associations ne saurait s’identifier au Peuple dans le cadre de l’exercice de la souveraineté nationale. »
Tel que défini, l’on peut aisément se rendre compte que le Peuple, qui est l’ensemble des citoyens, est utilisé de manière abusive et impropre dans le langage commun. Aussi, une partie ou un fragment du Peuple sont-ils pris pour désigner le tout, c’est-à-dire tout le Peuple. Lorsque l’on soutient que le Peuple consent ou s’oppose, référence est faite à une partie du Peuple. Dans ce sens, même dans les démocraties les plus unanimistes, le Peuple ne s’accorde pas sur tout. Les simulacres d’élections dans l’ex Union Soviétique, les anciennes démocraties populaires de l’Europe de l’Est, organisées sans compétition, l’attestaient éloquemment ; les résultats n’atteignaient jamais les 100%.
Au vu de ce qui précède, dans les expressions introductives, telles le "vrai Peuple” ou la "volonté du Peuple”, il est plus judicieux de parler de majorité du Peuple ou de la partie la plus nombreuse du Peuple ou simplement d’une partie du Peuple, qui, sans équivoque, constitue la source du pouvoir.
- Le Peuple constitue la source du pouvoir
Dans la théorie de la souveraineté populaire de Jean-Jacques Rousseau, le pouvoir appartient au Peuple, qui est la source du pouvoir démocratique lequel trouve sa légitimité dans les citoyens, qui peuvent s’exprimer directement, ou à travers ses représentants.
La question à se poser consiste à savoir si le Peuple peut légitimer un coup d’État ?
Il ressort du lexique des termes juridiques (édition 2017-2018) que la légitimité est la « qualité d’un pouvoir d’être conforme aux aspirations des gouvernés (notamment sur son origine et sa forme), ce qui lui vaut l’assentiment général et l’obéissance spontanée. La légitimité n’est pas immuable. »
Le dernier bout de phrase mérite toute notre attention. En effet, il est permis d’en déduire que la légitimité nécessite un ajustement permanent, afin d’assurer au maximum la parfaite concordance entre l’exercice du pouvoir et les aspirations du Peuple. Le meilleur moyen d’assurer la légitimité, gage de la prévention contre les ruptures démocratiques, reste le respect des principes de bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques.
Lorsque leur mise en œuvre n’est pas ou plus assurée par le gouvernement démocratiquement élu, cet accident politique de parcours, qu’est le coup d’État, trouvera bien des souteneurs au sein du Peuple. Du reste, Pierre Rosanvallon met en garde que « l’élection à elle seule ne garantit pas qu’un tel gouvernement soit au service du Peuple, ni qu’il y reste ». Si l’écrasante majorité des citoyens prend fait et cause pour la suspension des institutions démocratiques, que le changement va dans le sens souhaité par eux, il y a bien là un problème.
N’est-ce pas là, la preuve de la légitimation ? Inversement, il y aurait échec si la grande partie du Peuple se lève et s’insurge contre la rupture, comme ce fut le cas en Turquie lors des évènements de 2014 lorsque le régime de M. Erdogan fut l’objet d’une tentative de coup d’État. Il suffit d’un appel diffusé pour sonner la mobilisation générale d’une grande partie du Peuple, qui descendit dans la rue à mains nues pour faire échec à l’œuvre entreprise par les mutins pourtant lourdement armés. La légitimité a sauvé la légalité. Par contre, si le Peuple, au lieu de sauver la légalité, apporte massivement son assentiment, la preuve de légitimation est établie.
Convenons avec De Phocylide de Milet que : « le Peuple, le feu et l’eau sont des forces indomptables. »
Les manifestations grandioses et spontanées de soutien des 27 août et 2 septembre 2023 à Niamey, et dans de nombreuses localités du pays, en faveur des nouvelles autorités, de mémoire de Nigérien, n’avaient jamais drainé autant de monde. Les organisateurs, de simples citoyens issus de la société civile, se débrouillaient avec les moyens du bord, contrastant d’avec les financements colossaux engloutis dans les rassemblements de la classe politique déchue, qui avait fait de l’argent l’unique source de la légitimité.
Cependant, le vernis de légitimité octroyé par le Peuple ne saurait constituer un blanc-seing ; la satisfaction de la volonté générale et du bien-être des populations devraient en être le corollaire. Le changement ne serait pas salvateur, si le pays ne se relevait pas, grâce à des actions de moralisation, de la situation de décadence morale et éthique dans laquelle il végète du fait de la gestion égocentrique de la classe politique.
En définitive, si le Peuple souverain, au lieu de sauver la légitimité démocratique, issue des élections, adhère à une entreprise autre, il est dans son bon droit. Aussi, ne revient-il pas à une puissance étrangère ou à une organisation internationale de connaître mieux que lui son bonheur. Ces dernières, en décidant unilatéralement de décerner un satisfecit de légitimité, de surcroît selon des critères propres à elles et au cas par cas, se substituent au Peuple. Comme pour proclamer définitivement l’autorité suprême du Peuple, Jean Marie Adiaffi ne disait-il pas que le « Peuple n’a besoin de personne, il se suffit à lui-même. »
Tout de même, répétons-le : la souveraineté nationale appartient au Peuple.
Abdourahamane Oumarou LY
Contribution Web.
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Les fréquentes et tranchées interventions du ministre des Affaires étrangères du Niger sur la situation malienne méritent vraiment qu’on s’y penche. Que peuvent apporter ces sorties qui agacent au plus haut point les autorités de Bamako ? Que gagne Jean Yves Le Drian ? Quels bénéfices pour Hassoumi Massaoudou ? De toute évidence, l’actuel ministre Français des Affaires étrangères est, des responsables français, le plus engagé dans la crise malienne. Il serait, pense les observateurs, l’alpha et l’oméga de cette crise. Il était, alors ministre de la Défense, l’artisan de l’intervention de son pays au Mali. Une intervention dont la base légale serait un accord avec le président Diacounda Traoré, président d’une transition pas plus légitime que celle des colonels. La légitimité étant une présidence issue d’élections. Le ‘’Duc de Bretagne’’, alors ministre socialiste, parviendra, à l’issue d’élections, à imposer un camarade de l’International socialiste, Ibrahim Boubacar Keita. Le retour de l’ascenseur, devant la gloutonnerie du Breton qui voulait tous les marchés pour ses hommes, amis, sera de courte durée. Le président Keita finira par être exacerbé par le comportement de Le Drian. Le divorce interviendra et on connaît la suite. Incapables de se rendre compte que les époques ont changé, le ministre français et son gouvernement continueront à réfléchir comme si on était au début des indépendances. Ils s’enliseront au Mali. Et dans les dossiers relatifs à la corruption, l’octroi du marché de la fabrication des passeports maliens concernerait des proches de Le Drian. Ce marché qui était exécuté par une société canadienne sera, sans appel d’offres, donné à une société française au double ou même triple de son prix. D’où la nécessité d’étouffer le Mali. Et d’où le besoin d’alliés d’autant qu’aussi bien en Europe qu’aux Etats- Unis, des voix commencent à douter de l’agenda de la France. On comprend dès lors la cour assidue aux responsables des pays de la sous région. Au cours de la dernière sortie du ministre nigérien, Le Drian a, à la limite, flatté Massaoudou. Il est présenté comme un ministre appartenant à un pays où il y a eu une transmission de pouvoir d’un président élu à un autre. Comme si c’est la première fois en Afrique. Au Bénin voisin, Soglo a transmis le pouvoir à Kérékou qui, au terme de ses deux mandats, l’a transmis à Yayi Boni qui son tour, après les deux mandats légaux, a permis une alternance. Donc, il n’y a pas à fouetter un chat. Mais ses flatteries ont déroulées les propos de Massaoudou. Il aurait pu tout de même se dire que ‘’tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute’’. C’est attribué à La Fontaine. Voila ce que gagne Le Drian. Et Massaoudou alors ? Avoir la faveur du Duc. Ce n’est pas aussi mauvais que ça. Le soutien du lobby Breton et les Francs Maçons comptera beaucoup dans une carrière politique. On se rappelle que Hassoumi Massaoudou, alors ministre des Finances, aurait eu des velléités de se présenter aux dernières élections présidentielles.
Ou tout au moins imposer des primaires à son parti. Ce qui aurait probablement irrité le président Issoufou Mahamadou qui avait unilatéralement choisi Bazoum. Massaoudou a été éjecté, sans égards, de son poste de ministre des Finances. Il est dans l’ordre normal des choses qu’il prenne son destin en mains en se cherchant des mentors. Les prochaines présidentielles, c’est dans quatre ans. Il faut, comme le dit encore La Fontaine, ‘’partir à point’’. Surtout que la succession du parti reste encore ouverte. Et celui qui sera président du parti en sera le candidat aux prochaines élections. Un soutien de Le Drian pèsera dans la balance. Le soutien à la politique française au Mali est le prix à payer. En vaut-il la peine ? Peut-être oui, peut-être non. Les allusions du Premier ministre malien, en réponse à Massaoudou, permettraient elles d’en douter ? Quel message Choguel Maiga a voulu t-il livrer en revenant sur Firhoun ? Un résistant à la pénétration coloniale qui aurait été trahi par des Africains. Il n’insinue pas que notre ministre soit sur cette voie ? A moins que ce soit une affaire entre deux chinois…
Modibo
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NB : Notre article peut paraître rébarbatif parce que comportant beaucoup de termes très scientifiques (et indigestes). Ce sont les noms de minéraux et de métaux (que les puissances étrangères veulent coûte que coûte s’en approprier et qui sont abondamment présents dans notre sous-sol (sans que cela n’éveille notre attention) et qui sont susceptibles de nous être pillés par tous les moyens possibles. L’essentiel est que vous compreniez que ces (nos) matières premières minérales (aux noms compliqués) sont aujourd’hui très indispensables et très recherchées par les occidentaux pour leur développement économique et social. I-De la course aux richesses extractives des pays de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’ La crise actuelle du capitalisme occidental a exacerbé la boulimie et un déferlement vers les ressources extractives stratégiques des pays africains, particulièrement ceux de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’. Parler des ressources extractives (mines, pétrole et gaz) dans le Sahel africain, en relation avec les réalités géopolitiques mondiales, reviendrait d’une part à examiner la place que tiennent ces richesses du sous-sol dans la géographie et l’économie de la sous-région et d’autre part à rendre compte des réalités géopolitiques, avant de rechercher les liens ou corrélations entre les deux. En effet, notre sous-région est en proie depuis un peu plus d’une décennie, à une ruée des puissances étrangères sous diverses formes, en particulier par des interventions militaires dans les zones identifiées riches en ressources minières (métaux rares et stratégiques) et énergétiques (pétrole, gaz, uranium, hydrogène,…), au nom d’objectifs ‘’humanitaires‘’ ou d’une prétendue ‘’lutte contre le terrorisme islamiste‘’. Cette doctrine satanique a été élaborée par l’impérialisme occidental et tragiquement mise en oeuvre en Libye (meurtre de Kadhafi et déchirement du pays) en 2011 par la France sarkozienne sous couvert de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Le but exact de l’intervention des avions militaires français n’était nullement la protection de la population libyenne (la France n’affiche d’ailleurs que mépris et dédain vis-à-vis de ce peuple) ou d’une quelconque restauration de la démocratie, mais plutôt un moyen d’assurer la mainmise des entreprises occidentales sur les ressources naturelles extractives et énergétiques du pays et au-delà des pays du Sahel, voire ceux de la côte occidentale africaine. Depuis, la zone ouest-africaine n’a connu aucun moment de stabilité : Coups d’Etat au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, insécurité et tentative de balkanisation du Mali, insécurité au Niger, au Burkina Faso, etc… Les poches de conflits se multiplient dans la région et s’étendirent même vers les pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo,…) sur fond de menaces d’ingérence étrangère. Ces conflits en Afrique de l’Ouest couplés à la guerre russo-ukrainienne (qui a paralysé l’Europe de l’Ouest de son approvisionnement en hydrocarbures à partir de la Russie) a créé un besoin accru en ressources énergétiques et minières stratégiques notamment les ‘’métaux rares‘’ dans les pays développés. Faut-il le rappeler, en 2010, à la suite d’un différend territorial entre la Chine et le Japon concernant les îles Senkaku, la Chine, gros pourvoyeur de ‘’terres rares‘’ a alors décrété un embargo sur leur exportation vers le Japon, et aussi décliner cet embargo en quotas d’exportation vers les autres pays du monde, notamment l’Europe Occidentale. Cela a fortement pénalisé l’industrie high-tech dans tous ces pays et cette pénurie a entraîné une forte hausse des prix de ces minerais stratégiques et critiques dans le monde. C’est alors que l’Union Européenne a renforcé son plan d’action d’approvisionnement en ces produits avec l’établissement de la première liste européenne des matières premières extractives dites ‘’critiques‘’. L’enjeu était donc de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et cela doit passer par la prise de parts dans des mines, la création de stocks stratégiques et aussi l’identification et la sécurisation des gisements se trouvant dans des pays ‘’sous tutelle‘’ et ignorant que de telles richesses sont enfouies dans leurs soussols et qu’elles peuvent leur être stratégiquement et économiquement importantes. En Afrique de l’Ouest en général et dans la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’ en particulier, connues pour être l’une des régions les plus pauvres au monde, les richesses du sous-sol, ne manquent pas, et les ressources énergétiques (pétrole, gaz, uranium, hydrogène,…) et ressources minières (minerais stratégiques et critiques,…) présentes sont autant de bonnes raisons qui font de la région ‘’un espace de convoitises‘’ qui ‘’attise les appétits des grands groupes internationaux‘’, comme l’a anticipé le journal ‘’l’Humanité ‘’ du 10 janvier 2011. Au vu du potentiel en ressources extractives exceptionnellement très abondant et diversifié, les experts disent de cette zone un ‘’scandale géologique‘’ ; mais d’aucuns envisageant même de considérer toute la partie subsaharienne du continent africain comme un ‘’scandale géologique‘’. Hier, comme aujourd’hui, l’environnement extractif ouest-africain est envahi, entre autres par les majors français Orano (premier producteur mondial d’uranium, ex-Areva, ex-Cogema), Total Energy (hydrocarbures), les américaines ConocoPhilips (hydrocarbures), Anglo- American,AngloGold Ashanti,BHP Billiton, Rio Tinto (mines), la chinoise CNCP (pétrole) et d’autres juniors canadiennes, américaines, australiennes, anglaises, de très tristes réputations, et/ou engluées dans de nombreux scandales politico-financiers et du reste très peu recommandables (au nombre desquelles, Savannah Energy PLC (pétrole et énergie solaire), Petro- Tim (pétrole), les minières Goviex, Geovic Mining Corp, Rand gold Resources, Resolut Mining, Semafo, Etruscan, l’espagnole Rio Norcea Recursos, qui vient de faire une entrée ‘’triomphale‘’ au Niger,…). Ces juniors minières qui vendent du bluff aux gouvernements africains peu regardants sont pour l’essentiel des ‘’one penny stock‘’ des pays développés (les ‘’one penny stock‘’ sont des actions ordinaires de petites entreprises minières (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) peu crédibles qui se négocient à moins d’un dollar par action à la Toronto Stock Exchange. Il faut noter que les bourses de valeurs mobilières de Toronto, Vancouver et Calgary au Canada sont trop complaisantes pour la cotation des petites compagnies minières débutantes et qui font généralement leurs premières expériences dans l’exploration minière en Afrique subsaharienne. Ces juniors minières sans moyens conséquents, parfois sans personnel, ni bureaux, appartenant à des actionnaires anonymes, immatriculées dans des paradis fiscaux, parviennent, avec forces promesses et mises en scène, à convaincre des gouvernements africains de leur confier des concessions minières très stratégiques. Une fois le contrat (attribué en Conseil des ministres) en poche, ces sociétés se précipitent sur les bourses de valeurs susmentionnées, pour valoriser leurs titres africains et en échappant, de plus, à toute obligation fiscale, juridique, environnementale, sociale ou sanitaire et empocher des plus-values confortables avant même qu’un seul coup de pioche ne soit (peutêtre ne le sera jamais) donné dans le pays ainsi arnaqué. Aussi, aucun penny (pour ne pas dire FCFA) ne sera investi en dehors peut-être de quelques 1 ou 2 millions de dollars de ‘’dessous de table‘’, nécessaires pour l’accélération du processus de signature d’octroi de permis. Les places canadiennes (avec les bourses de valeurs de Toronto et de Vancouver) sont pour l’industrie extractive mondiale, exactement ce que sont Genève et Zurich (Suisse) pour l’industrie bancaire et les finances en matière d’évasions fiscales, de blanchiment de capitaux et de secrets bancaires. Au cours de ces trente (30) dernières années, le Canada s’est progressivement révélé un redoutable paradis réglementaire, juridique et fiscal de l’industrie minière mondiale. Nombreuses sont ces sociétés qui écument le continent africain. Nous avons encore en mémoire plus de 150 permis de recherches minières (toutes substances confondues) distribués à la va-vite dans les zones du Liptako-Gourma, Sud Maradi, Air, Djado et dans le bassin de Tim Mersoi, à 42 sociétés (fictives pour certaines) originaires de 12 pays dans les années 1995-96 et qui finalement se sont avérés comme un feu de paille. Que sont devenus les 154 permis de recherches minières gracieusement attribués par le gouvernement du Niger d’alors et où sont passé les sociétés bénéficiaires de ces permis ? C’est le lieu de souligner le cas d’une de ces juniors qui a encore pignon sur rue en Afrique : c’est la sulfureuse Savannah Energy PLC qui était, il y a quelques jours seulement au centre d’une mafia pétrolière qui a mis à mal les relations diplomatiques entre le Cameroun et le Tchad. En effet, dans un communiqué en date du 23 Avril 2023, la présidence de la République du Tchad s’est indignée du différent qui s’est créé entre le Cameroun et le Tchad, autour de la question d’une prétendue acquisition des actifs de l’ex ESSO Tchad par la nébuleuse Savannah Energy PLC ; et N’Djamena d’accuser Yaoundé de soutenir une prise de contrôle illégale de ses actifs pétroliers sur son territoire. Depuis une dizaine d’années, le nombre de compagnies minières nordaméricaines et ouest-européennes (majors et juniors) qui opèrent en Afrique est en très forte hausse. Au plus grand jour de cette situation, est apparue la rivalité franco-étatsunienne qui s’active dans le Sahel en prise avec toutes sortes de fléaux savamment créés et entretenus (trafic de drogue, terrorisme, …) et qui servent d’alibi pour légitimer la stratégie sécuritaire et l’installation de bases militaires. Les citoyens burkinabés, maliens et nigériens doivent se mettre en tête que la persistance de l’insécurité, de la violence et de la présence des forces militaires étrangères sur leurs territoires n’ont d’autres explications que l’appétit dévorant, la sécurisation des approvisionnements en ressources énergétiques et minérales déjà en exploitation (l’uranium du Niger, l’or du Mali et du Burkina Faso,…) et les tentatives des puissances étrangères de mettre la main sur les très stratégiques ressources non encore exploitées (des accords léonins de recherches minières récemment signés dans certains pays). Le niveau de développement de certaines technologies de pointe durant la période coloniale et post-coloniale, n’avait pas alors permis l’exploitation de ces ressources, mais aujourd’hui le contexte international (géostratégique et technologique) l’en exige, et les pays occidentaux font feu de tout bois pour mettre la main sur ces ressources. Le niveau de prise de conscience et la lutte de la jeunesse africaine semblent contrecarrer les velléités de l’impérialisme occidental. Comme le dit ironiquement un dicton bien de chez nous ’’yaw, idon bakawyé sun budé’’ ou encore ’’hunkuna, kawyé izé moo féri’’, (autrement : ’’le nègre a à présent compris ! ; et rien ne sera plus jamais comme avant’’) ; la page du pillage en règle des ressources du sous-sol des pays sahéliens par les puissances prédatrices occidentales semble désormais en voie d’être définitivement fermée (malgré la persistance de signatures de conventions et contrats miniers léonins dans certains pays).
II-Du caractère stratégique des ressources extractives de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières ‘’ Nombre de ressources extractives et énergétiques et de minerais stratégiques utilisés dans la fabrication de milliers de produits dans les pays développés du Nord sont extraits du sous-sol africain. L’Afrique possède à elle seule plus de soixante (60) types de minerais différents, soit 1/3 des réserves mondiales, tous minerais confondus. Selon la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), le continent détient 78% des réserves mondiales de diamant, 28% de celles de manganèse, et autres abondantes réserves de bauxite, de cuivre, de lithium, d’uranium, etc…. On note également qu’à l’échelle mondiale, il est estimé que le continent africain participe, dans une large proportion, aux réserves et à la production de plusieurs substances minérales, dont entre autres 90% des réserves de platinoïdes, 80% de coltan, 74% de chrome, 70% du tantale, 60% de cobalt, 40% des réserves aurifères et près de 13% des réserves de pétrole (même si les statistiques occidentales tendent à sous-estimer le potentiel en hydrocarbures du continent noir). C’est entre autres le long de l’équateur en RD Congo (où certaines substances minérales n’existent nulle part ailleurs sur terre que là), la zone nord-est de la RD Congo et la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’. Du fait de l’étendue de leurs territoires et leur quasi-virginité géologique, ces zones (RD Congo et Sahel) disposent de sous-sols immensément riches, avec une très forte probabilité de détenir qualitativement et quantitativement autant, voire plus de matières premières minérales que toute autre région du monde. Notons que tous les gisements de minerais connus, qu’ils soient d’origines magmatique, sédimentaire et métamorphique sont présents dans le sous-sol des pays africains. Même s’il n’existe pas de classification géologique parfaitement définie des métaux, ces derniers peuvent être regroupés en quatre (4) grandes catégories (et tous, exceptionnellement abondants en Afrique) : 1 - Les métaux de base : aluminium, chrome, cuivre, étain, fer, magnésium, manganèse, plomb, nickel, titane, zinc ; 2 - Les métaux précieux : argent, iridium, or, osmium, palladium, platine, rhodium, ruthénium ; 3 - Les métaux de l’énergie nucléaire que sont les actinides : plutonium, thorium, uranium ; 4 - Les métaux de spécialité : tous les autres métaux (‘’terres rares‘’ entre autres). Outre les trois (3) groupes de métaux ci-dessus énumérés et très présents dans le sous-sol des pays du Sahel, il y a le groupe des très recherchés minéraux dits critiques et/ou stratégiques (‘’terres rares‘’ entre autres) qui sont des matières premières pour lesquelles un risque pèse sur la chaîne d’approvisionnement, soit parce que celles-ci sont concentrées dans un très petit nombre de pays, soit parce que la stabilité politique des pays fournisseurs est limitée, alors qu’elles présentent un intérêt économique ou industriel fort pour les pays demandeurs. Le sous-sol de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’ (particulièrement dans le Liptako-Gourma) regorgerait de ces ‘’terres rares‘’ (qui sont un ensemble de 17 métaux aux propriétés voisines, chimiquement assez réactifs et disposant de propriétés électromagnétiques les rendant indispensables pour la haute technologie : ce sont le scandium, l’yttrium et les 15 métaux de la famille des lanthanides (lanthane, césium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, et lutécium). Précisons que les ‘’terres rares‘’ (‘’rare earth‘’) font partie des métaux dits ‘’verts‘’ de la transition énergétique destinés à la fabrication des super-aimants des générateurs des éoliennes et des luminophores (substances qui, lorsqu’elles subissent une excitation, émettent de la lumière).
A suivre
Par M. Mahaman Laouan Gaya,
ancien Ministre,
ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Producteurs de pétrole Africains (APPO)
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Le PM Ouhoumoudou sur la sellette ? Ces derniers temps, selon certaines sources, ce n’est pas la grande entente qui régnerait entre le Président Bazoum et son Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Il semblerait que le Président Mohamed Bazoum ne trouverait pas son PM assez engagé dans la lutte contre la corruption et pour l’instauration d’une gouvernance saine et efficace. Du côté de la Présidence, il paraîtrait que l’on n’aurait pas bien apprécié la récente prestation du Chef du gouvernement à l’Assemblée Nationale, suite à l’interpellation du député de l’opposition, Omar Hamidou Tchiana, dit ‘’Ladan’’, à propos des communications sur les marchés publics en Conseil des Ministres. Les réponses données par Ouhoumoudou à cette occasion n’ont guère fait mouche, bien au contraire, elles ont, en quelque sorte, fragilisé la volonté présidentielle d’instituer une gouvernance propre et transparente au Niger. Depuis, le gouvernement a rétropédalé pour revenir à l’esprit et à la lettre du décret de 2016 régissant le Code des marchés publics au Niger, qui fixe le seuil du montant des marchés publics soumis à l’obligation d’indiquer certains renseignements, tels que le montant, l’objet, le mode de passation, le nom de l’adjudicataire provisoire et le délai d’exécution du marché public attribué.
En outre, en deux années de gestion, le bilan d’Ouhoumoudou Mahamadou paraît bien famélique, la copie présentée par ce dernier n’obtient pas plus la note passable. Les chiffres livrés lors de cette interpellation ne reflètent guère la réalité dans le pays et relèvent davantage de l’anecdote que d’une analyse approfondie de la situation socioéconomique actuelle du Niger. En réalité, dès le départ, l’on savait pertinemment que la nomination d’Ouhoumoudou Mahamadou au poste de Premier ministre était un choix imposé au Président Mohamed Bazoum par son ancien mentor politique, Issoufou Mahamadou, dans ses calculs sordides d’avoir une certaine mainmise sur la conduite des affaires publiques. Car, il n’y avait jamais eu de complicité entre le Président Bazoum et Ouhoumoudou Mahamadou, nécessaire, en général, dans un régime semi-présidentiel.
Pour remplacer Ouhoumoudou, on parle de plus en plus de Hassoumi Massaoudou, l’actuel Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères. Cependant, l’ancien banni aurait le handicap de ne pas avoir la caution de l’ex-président Issoufou Mahamadou. Quant au Président Bazoum Mohamed, aurait-il seulement oublié la petite ‘’rébellion’’ de Massaoudou contre sa désignation pour être le candidat du PNDS-Tarayya à l’élection présidentielle de 2021 ? En dehors de ces deux faits, Massaoudou représente, incontestablement, le profil idéal pour le poste de PM.
Affaire à suivre !
Aliou Badara
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Selon des sources dignes de fois, tout le laisse croire, au vu de certains actes d'insubordination de la part de son premier collaborateur, le Directeur de Cabinet en personne. Il est comme tous les deux autres Directeurs de cabinet qui l'ont précédé, imposés au Premier ministre pour être en quelque sorte des tours de contrôle du programme politique du Président de la République. Au moment où il est question de remaniement ministériel pour donner un nouveau souffle à une Renaissance en panne (a-t-elle véritablement démarré depuis le début de son accession au pouvoir ?), le comportement du Directeur de cabinet à l'égard du Premier ministre semble plus que suspect. En effet, celui-ci refuserait, depuis quelques semaines d'obtempérer aux instructions à lui données par son supérieur, bloquant ainsi une partie des activités du cabinet mais aussi des services rattachés.
Cette semaine encore, il se serait manifesté en portant l'estocade à Brigi Rafini en prenant le contre-pied de son développement au cours d'une réunion du cabinet et des services rattachés, réunion qui tentait de faire le point sur la marche des choses pour examiner les réussites et les insuffisances.
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Dans notre livraison de la semaine passée, nous avons évoqué le confinement politique de Bazoum Mohamed, président du PNDS et candidat investi pour la présidentielle. C’est le droit de certains de préférer demeurer dans le déni de la réalité, mais quand le soleil se montre, on ne peut pas le cacher avec la paume de la main. Investi candidat, oui. Mais, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Au contraire, elles semblent même se compliquer, elles se corsent. Sa candidature est de plus en plus contestée, et ce, de manière ouverte. Le parti est au bord de l’implosion. Situation bien prévisible, d’autant plus pénible que l’homme ne dispose pas d’une base politique consistante dont il peut se prévaloir. En plus le bouillant secrétaire général, Hassoumi Massoudou, qui s’est fait taper sur les doigts, il y a un an, et qui a fait son comeback comme ministre d’Etat à la présidence d’autres font leur entrée en scène. Au PNDS, chacun peut espérer l’onction du parti. Les grands ténors sont tous égaux dans une impopularité légendaire. Des sources politiques proches du parti, parlent de Kalla Moutari, ancien ministre de la défense. Celui-là même qui a été emporté par le scandale du ministère de la défense où un audit a révélé des détournements massifs, des surfacturations ou des commandes non livrées, et portant sur des centaines de milliards. Dégagé du gouvernement, tout autant que le secrétaire général du ministère, le chef d’Etat-major général des Forces armées nigériennes, ainsi que l’inspecteur des services, relevés tous de leurs fonctions, à la suite de la même affaire, Kalla n’a pourtant pas dit son dernier mot. Bien au contraire.
On se rappelle qu’après son débarquement manu militari du gouvernement, Kalla Moutari a fait un tour chez lui à Maradi. Au cours d’une de ces rencontres avec des responsables locaux du parti, on retrouve dans ses propos des indices d’ambition présidentielle qu’il ne cache point. D’autres sont embuscade. Toujours est-il que même ceux des grands militants du PNDS qui ne seraient pas candidats ne sont pas très mobilisés autour de la candidature de Bazoum à la présidentielle. Ceci montre à quel point le pourrissement interne du PNDS a atteint son paroxysme. Les camarades goûteront au calice des situations de dissensions internes qu’ils ont contribué à créer dans les autres partis. Il n’y a pas longtemps, ils se délectaient du concassage des partis politiques de l’opposition, et même alliés, en encourageant les dissidences à l’interne. Et le même Bazoum théorisait tout ça, comme à son habitude, en nous servant la discipline, la gestion démocratique exemplaire de leur parti, la solidité des idéaux du parti, et le leadership des responsables. Ainsi que leur force. Aujourd’hui, tout cela s’est envolé. Chacun se cherche, en taclant l’autre de manière qu’il ne se relève plus. Aujourd’hui, les choses prennent une autre tournure, empirant la situation. Chaque jour que Dieu fait enregistre la démission de grands ténors du PNDS. On peut citer Idi Ango Ousmane, ancien DG de la SONIDEP et aussi de la Caisse de dépôts et de consignations, Adou Raouf Dodo, actuel maire de la ville de Tahoua, et Diabiri Hassoumi, ancien député au Titre du PNDS. Et la saignée va continuer les jours qui s’annoncent. La déconfiture est irréversible. Bazoum et ses quelques partisans se dégonflent. Voilà pourquoi il faut respecter les partis politiques, des organisations reconnues et consacrées par la Constitution. Au-delà, tout organisme, vivant ou social, contient en son sein ses propres éléments fossoyeurs. Les camarades le savent pour avoir lu Marx.
Bisso
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Le climat est plus que tendu entre le clan du président Mohamed Bazoum et celui dit de l’ancien président qui tirerait les ficelles au sein du PNDS Tarraya. Le parti semble s’orienter inéluctablement vers un éclatement irrémédiable. En tout cas, selon une source interne au parti, la méfiance serait grande entre les ténors du parti. Le contrôle de la formation politique et la volonté du Président Bazoum Mohamed à mener un combat hardi contre l’impunité seraient à l’origine de cette crise qui est en train de couver. Et dont la maturité risque d’être à terme avant l’heure.
Selon notre source,il est fréquent ces derniers temps de voir des responsables du parti s’insulter à travers des SMS et d’autres canaux de communication. Selon la même source, décidés de freiner Bazoum au bout de son premier mandat, les partisans de l’ancien président seraient en train de baliser voire miner le terrain politique contre une quelconque velléité d’un second mandat par Bazoum.
A cet effet, ils auraient déjà commencé à prendre langue avec certains responsables régionaux pour empêcher une mainmise de Bazoum Mohamed sur le PNDS. Pour eux, aux dires de notre source, c’est à l’ancien président de décider de qui doit être le premier responsable du parti. Une situation qui empoisonne l’atmosphère au sein du PNDS et qui obscurcit le ciel sur la tête de Bazoum. Comme motif, l’on parle de l’exclusion de certains grands thuriféraires de l’ancien président dans la gestion du pays. Le mécontentement serait à son comble dans son camp. Surtout avec, récemment, les nominations à la tête des gouvernorats au cours desquelles certains affidés de Issoufou ont été évincés de leurs postes. Du reste, Bazoum Mohamed serait déterminé à en découdre avec le système bancal et corrompu laissé par l’ancien président. Un système basé sur l’affairisme, le népotisme et une justice à double vitesse. Selon notre source, Bazoum Mohamed aurait compris que les Nigériens vont toujours continuer à détester le système maléfique instauré par son prédécesseur. Il faut donc redresser la barre pour tourner sa page à travers un toilettage complet de l’administration nigérienne, qui a été fortement politisée. C’est ce qui expliquerait les dernières nominations dans le système judiciaire. Des nominations applaudies par les Nigériens, épris de paix et de justice sociale.
Cette situation sème la panique chez Issoufou Mahamadou et ses thuriféraires qui commencent, de plus en plus, à exécrer l’arrivée de Bazoum à la tête du pays. En tout cas, selon une source proche du Président Bazoum, les récentes nominations dans le système judicaire seraient en train de provoquer un tangage chez les affidés et les inconditionnels de l’ancien président. Une donne qui écorne gravement l’esprit de camaraderie et instaure un climat de méfiance entre les militants du PNDS. Devant notamment le constat que Bazoum est déterminé à asseoir une gouvernance totalement opposée à celle de Mahamadou Issoufou, qui a compromis les intérêts du pays et a détruit toutes les valeurs morales qui faisaient la fierté de notre pays.
Ali Soumana
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Le congrès d’investiture du président du parti d’Amin- Amen, Omar Hamidou Tchiana, le samedi 29 août 2020, a été l’occasion saisie par le chef de file de l’opposition politique, Hama Amadou, de faire une rentrée politique tonitruante. Invité à prendre la parole, le président du Moden Fa Lumana Africa a pratiquement volé la vedette au désormais candidat investi d’Amin-Amen. Dans un discours fortement applaudi par des milliers de personnes massées dans une salle du palais du 29 juillet remplie et surchauffée, Hama Amadou a abordé toutes les questions de l’heure. Le processus électoral et les tendances affichées par une volonté inébranlable du Pnds d’imposer les règles de jeu à sa guise a particulièrement retenu l’attention de l’orateur du jour. « Le Pnds Tarayya, a-t-il dit, ne peut nous imposer son candidat comme président de la République », tout comme « il ne peut pas violer, au vu et au su de tout le monde, violer les lois de la République, violer le code électoral qu’il a lui-même conçu sans que personne ne dise quoi que ce soit, Mohamed Bazoum se balader à travers le Niger tout seul, distribuant des milliards ». Les couleurs sont lancées et l’opposition au régime actuel prendra sans doute sa forme dans les prochains jours.
L’appel de Hama Amadou aux Nigériens pour un combat sans merci contre le régime actuel
L’appel lancé par le chef de file de l’opposition à l’endroit des Nigériens de tous bords politiques, des organisations de la société civile ou des associations, vise à créer la synergie nationale pour faire face à la volonté du pouvoir en place d’imposer un processus électoral répondant à ses desideratas. Hama Amadou a surtout expliqué qu’il y a, au regard du mal que les Nigériens, dans leur ensemble, subissent, un impératif à se lever, tous ensemble, pour mettre un terme à la situation qui prévaut actuellement au Niger. Une situation qui risque d’empirer, les tendances affichées dans la conduite du processus électoral étant loin de rassurer.
Pour le moment, on n’en sait pas plus sur le mouvement qui vient de naître. Ni l’appellation qui lui sera donnée, ni ses objectifs, encore moins le directoire.
Cet appel de Hama Amadou a-t-il été entendu ? On peut le croire. Le lendemain de cette rentrée politique du chef de file de l’opposition que l’on doit à Amen-Amin et à son président qui lui ont offert l’espace et l’opportunité, un mouvement réunissant partis politiques et organisations de la société civile dans une nouvelle dynamique de lutte contre la mauvaise gouvernance au Niger. S’il est vrai que la gestation de ce mouvement ne s’est pas faite du jour au lendemain, il reste qu’elle a sans doute été boostée par l’adresse de Hama Amadou au congrès d’Amen-Amin. Pour le moment, on n’en sait pas plus sur le mouvement qui vient de naître. Ni l’appellation qui lui sera donnée, ni ses objectifs, encore moins le directoire.
Après le ca du Mali, il sera difficile, voire hasardeux de vouloir empêcher les Nigériens de manifester dans la rue leurs désaccords vis-à-vis de la malgouvernance et de la conduite du processus électoral actuel.
Le combat politique, à quelques trois mois des élections locales, va, donc, connaître un tournant décisif. La décision, unilatérale, du pouvoir en place de renoncer aux cartes d’électeurs biométriques et d’opter pour des cartes qu’ils disent sécurisées, est de nature à précipiter un conflit pressenti de longue date. Mohamed Bazoum est en campagne électorale, distribuant beaucoup d’argent que l’on estime à coups de milliards de francs CFA. Les chefs traditionnels sont particulièrement visés dans cette distribution systématique de sommes d’argent. Cet état de faits risque d’envenimer la situation, le mouvement naissant ne pouvant comprendre et accepter qu’on lui interdise de manifester. Ce qui a prévalu au Mali voisin est encore dans l’esprit des Nigériens et il sera difficile, voire hasardeux de vouloir les empêcher de manifester dans la rue leurs désaccords vis-à-vis de la malgouvernance et de la conduite du processus électoral actuel.
L’exclusion d’Ousmane Idi Ango et d’autres militants, prononcée après leur démission
Pendant ce temps, le Pnds Tarayya se déchire. En proie à des soubresauts internes qui ont poussé l’ancien directeur général de la Société nigérienne d’exportation de produits pétroliers (Sondidep), Ousmane Idi Ango, à la démission. Il n’est pas seul. Il a décidé de s’en aller en même temps que tous ses soutiens, notamment à Malbaza où il est tout de même considéré comme le plus grand mastodonte politique. Il serait parti pour le Pjp Doubara du général Djibo Salou, l’ancien chef de la junte militaire qui a fait tomber le Président Mamadou Tanja. Suite à ce départ fracassant d’Ousmane Idi Ango, le Comité exécutif du Pnds Taraya s’est réuni, hier, dimanche 30 août 2020 à l’effet d’examiner la situation ainsi créée. Et à l’issue de ladite réunion, des informations ont fait état de l’exclusion de l’intéressé, d’Amadou Djidout, le grand-frère du ministre délégué au Budget ainsi que de 18 autres camarades de Malbaza pour atteinte à la cohésion du parti. Après leur démission rendue publique.
Des centaines de militants quittent le Pnds Tarayya au profit d’autres partis politiques
L’affaire s’arrêtera-t-elle à ce stade ? Rien n’est moins sûr. Selon des sources crédibles, le cas Ousmane Idi Ango risque de faire boule de neige et entraîner d’autres leaders régionaux dans la même dynamique.
Outre le refus de se reconnaître à travers la candidature de Mohamed Bazoum, d’autres questions de positionnement pourraient faire imploser le Pnds Tarayya. En attendant, ces sont des centaines de militants qui, de Dogueraoua, Konni, Malbaza ou encore Gidan Ider, quittent le parti de Mohamed Bazoum au profit du Moden Fa Luman Africa de Hama Amadou, de Kishin Kassa d’Ibrahim Yacoubou ou encore du Pjp Doubara de Djibo Salou.
Doudou Amadou
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Le parti PNDS-Tarayya a récemment fait face à une défaite électorale qui a suscité des réflexions franches de la part de ses membres à l'égard de ses dirigeants. Lors d'une réunion tenue au siège du parti le dimanche dernier, une atmosphère chargée d'électricité régnait dans la salle, témoignant d'une profonde déception. Il est rapporté que les militants présents n'ont pas mâché leurs mots pour exprimer leurs vérités aux responsables du parti. Selon nos sources politiques, certains d'entre eux ont vivement critiqué la direction du parti, l'accusant d'avoir favorisé l'injustice et le favoritisme, qui seraient devenus les principales causes de la situation difficile actuelle du PNDS. Selon ces mêmes sources, la défaite subie lors des élections partielles ne serait que le prélude à une débâcle imminente et à l'effondrement du parti. Il est donc impératif de demander des comptes aux principaux responsables du parti pour cette situation. Avec cette perspective sombre qui se profile pour le PNDS, le parti politique émergent Hamzari Himma pourrait très certainement se positionner comme une alternative à Bazoum Mohamed pour son second mandat.
LBKY
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Le PNDS, à l’épreuve du pouvoir Le PNDS est l’un de ses partis politiques que le vent de La Baule avait charrié sur le Niger démocratique et il aura joué, faut-il le reconnaître, un grand rôle dans l’animation politique du pays, dans la contradiction démocratique. Personne ne peut d’ailleurs nier la puissance de sa parole qui avait forcé l’admiration tant par les «vérités» qu’elle professe que par l’intransigeance qui le caractérise. Et la force léonine qu’on voulait incarner, donnait toute sa splendeur à l’image ainsi cultivée de ce parti qui se classait à Gauche de l’échiquier, faisant alors siennes certaines valeurs fondatrices d’un choix doctrinaire qui le rapproche du peuple et de ses préoccupations réelles. Qui pouvait d’ailleurs nier ce rôle prépondérant qu’avait joué le parti de Mahamadou Issoufou et de Bazoum Mohamed dans l’enracinement de la démocratie ? Leur combat jusqu’au-boutiste, mené âprement, aura montré pour les Nigériens qu’ils avaient une estime surdimensionnée d’eux-mêmes, à croire que sans eux le Niger ne sera pas ou en tout cas qu’ils étaient indispensables, disons aussi incontournables pour gérer le pays avec rigueur et efficience. C’est pour avoir si bien joué sur ces a priori que l’on avait cru à cette formation politique qui ne devait finalement avoir de force que dans le verbe, dans les discours orageux et démagogiques, pour ainsi donner force à des préjugés qui lui sont favorables. Mieux d’ailleurs, le parti socialiste voulait en même temps donner l’image d’une formation solide ayant résisté à tous les aléas de la politique, conservant son unicité, sa cohésion quand celle des autres s’érode au fil des âges et des chocs politiques qui traversent l’échiquier.
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Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS/Tarayya) vit, probablement, les heures les plus cruciales de son existence trentenaire. En effet, comme vous le savez, la Constitution l’oblige, un président de la république ne peut pas être chef de parti politique, et par conséquent, le parti rose devra se trouver, dans les mois à venir, un nouveau leader. Il en avait déjà été ainsi, lorsqu’Issoufou Mahamadou avait été porté à la tête du pays, avec Mohamed Bazoum comme président par intérim, dans un premier temps, puis président attitré du parti, après le congrès de décembre 2013, à Niamey. Si à l’époque la passation du témoin n’avait guère guère de difficultés particulières au sein du parti, du fait sans doute de la forte cohésion qui semblait dominer dans l’évolution du parti, de nos jours, la situation est toute autre. Car, l’actuel président par intérim du PNDS/Tarayya, Foumakoye Gado, est loin d’incarner le profil du candidat idéal pour présider aux destinées de sa famille politique. Le personnage paraît en dessous des qualités requises pour diriger et mener des hommes et des femmes vers la réalisation d’objectifs communs. Sec comme l’arbre du Ténéré, la mine toujours confite, le regard repoussant, il ne dégage vraiment pas cet enthousiasme naturel et cette chaleur humaine qui caractérisent tant les leaders politiques de l’Histoire. Par contre, s’il y avait un domaine d’excellence pour lui, ce serait sans doute celui de l’obéissance au Chef, en l’occurrence, Issoufou Mahamadou. On raconte méchamment que si Issoufou Mahamadou lui intimait l’ordre de se jeter du Pont-Kennedy vers le fleuve Niger, il s’y exécuterait sans sourciller, pourvu que cela fît le bonheur du Chef ! Il en est ainsi de certains hommes qui ne sont guère destinés à jouer les premiers rôles dans la vie. En cinéma, on les appelle des figurants dont la présence est indifférente au scénario proposé. En politique, on les nomme les seconds couteaux. Foumakoye Gado en est certainement un ! Jusque-là, personne, au Niger, ne lui connaissait d’autres ambitions que celles d’être toujours au service d’Issoufou Mahamadou, son horizon indépassable dans la vie. Aujourd’hui, s’il nourrit l’ambition de s’emparer de la présidence du parti rose, on peut supposer que cela n’est point de sa volonté propre, mais de celle de son gourou personnel qui souhaite toujours garder une mainmise sur la gestion du parti. Au PNDS/Tarayya, il n’y a qu’une seule volonté invincible, à savoir celle d’Issoufou Mahamadou. A vrai dire, s’il y avait, au Niger, une formation politique très personnalisée, ce serait incontestablement le PNDS/Tarayya, régenté d’une main de fer par celui que ses partisans surnommaient ‘’Zaki’’ (le lion). La démocratie n’était qu’apparente dans le fonctionnement du parti, car le charisme naturel du Chef l’a fait plus ressembler à une secte qu’à un véritable parti politique moderne ouvert au débat critique. Issoufou Mahamadou avait beau se revendiquer un démocrate, un partisan de la force des arguments et non de l’argument de la force, il n’en demeure pas moins, dans la réalité des choses, que le personnage fonctionnait souvent aux antipodes des méthodes démocratiques. A cet égard, il est le seul homme politique, au Niger, a avoir réussi à mater toutes les tentatives de rébellion au sein de son parti, durant de nombreuses années. Vous l’aurez sans doute remarqué, le PNDS/Tarayya est le seul parti politique majeur du Niger post-Conférence nationale a avoir gardé une unité interne face aux différentes épreuves de l’adversité politique, pendant que la CDS/Rahama volait en éclats, le MNSD-Nassara se scissiparisait et l’ANDP/Zaman Lahiya se rabougrissait. Si cela avait pu arriver, le parti le devait surtout à la forte personnification qui caractérisait si particulièrement le fonctionnement des instances dirigeantes du parti, soumises à une discipline de fer digne des régimes totalitaires. En homme politique de réseaux, Issoufou Mahamadou avait certainement une longueur d’avance sur ses adversaires politiques internes qui se contentaient du jeu classique de la politique. Lui, le natif de Dandadji avait très tôt, au Niger, compris que pour prétendre commander aux hommes, il fallait se montrer aussi rusé, fourbe et surtout savoir dissimuler le côté sombre des choses, le tout, non pas au service d’un destin collectif, mais bien pour l’accomplissement d’une ambition personnelle.
Comme on le voit, aujourd’hui, le PNDS/Tarayya semble être, sans doute, à la croisée des chemins. Son leader historique l’avait personnalisé pour atteindre ses objectifs politiques. En cela, son destin risquerait de ressembler au sort courant que connaissent tous les partis politiques bâtis sur ce socle mouvant de la personnification du pouvoir, à savoir ne pas survivre au chef charismatique. Il en avait été ainsi, en France, de l’Union des Démocrates pour la République (UDR), un parti politique d’inspiration gaulliste qui n’avait pas pu survivre à son leader historique, ‘’l’homme du 18 juin 40’’ ! Aujourd’hui, Issoufou Mahamadou ne peut plus diriger le PNDS/Tarayya ; Mohamed Bazoum non plus. Mais, qui alors ? Mystère et boule de gomme ! Une interrogation à mille balles, peut-être !
En réalité, ce que l’on découvre, de nos jours, dans le destin présent du PNDS/Tarayya, c’est le manque de relève politique crédible, surtout l’absence criarde de renouvellement générationnel au sein du parti qui semble toujours dominer par un système gérontocratique assumé. En effet, le parti apparaît immuable dans ses instances dirigeantes. Or, pendant longtemps, un certain mythe avait été construit autour du PNDS-Tarayya, qui le faisait pour un parti progressiste et d’intellectuels. Mais, à l’analyse approfondie des choses, l’on pourrait être effaré de découvrir un parti politique fermé, très fermé même, dont les prétendus cadres que l’on lui attribuait n’étaient que de simples diplômés sans grandes expériences professionnelles. Les onze ans de règne rose auront permis de déceler cette contradiction fondamentale, et d’admettre que ce parti politique n’aura pas toujours été ce rose symbolisant l’avenir. Aujourd’hui, on peut rendre un vibrant hommage au MNSD-Nassara pour avoir été ce parti véritable de cadres hautement compétents, consciencieux et dévoués, issus des quatre coins du pays et mus uniquement par le sentiment d’appartenance à une nation commune ! Ces grands commis de l’Etat, dont le Niger de la renaissance est aujourd’hui orphelin, avaient donné la pleine mesure de leurs capacités de concepteurs des plans de développement socioéconomique du Niger contemporain, en sculptant le visage du Niger moderne. Ils ne s’étaient jamais gargarisés (la modestie des savants oblige) du titre de ‘’illimi’’ dont aimaient s’affubler des ‘’Tarayyiste’’ complexés et surtout revanchards. Parti conservateur par excellence, le PNDS/Tarayya n’a guère fait la promotion du renouvellement générationnel nécessaire à la survie du parti, et cela se constate, car il n’y a pas ce que l’on appelle, souvent, les jeunes loups du parti susceptibles de prendre la relève des séniors, un jour. En dehors, peut-être, de l’actuel Ministre du pétrole, Mahamadou Sani Issoufou, qui a la faveur d’être le ‘’fils de papa’’.
Le congrès ordinaire de décembre 2022 s’annonce, d’ores et déjà, crucial pour l’avenir du parti rose. Une chose demeure cependant certaine, c’est que Foumakoye Gado n’a guère les épaules assez larges pour succéder à Mohamed Bazoum à la tête du PNDS/Tarayya. Quant au jeune Abba Issoufou Mahamadou, c’est peut-être prématuré pendant que les ‘’vieux loups’’ sont encore actifs. En ce qui concerne Hassoumi Massaoudou, l’actuel Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, il aurait perdu la confiance du manitou Issoufou Mahamadou, depuis sa tentative de rébellion pour briguer l’investiture du parti pour la présidentielle de 2021. Les options qui restent ne sont point nombreuses et viables pour le parti. A moins qu’il ne s’agisse d’un come-back d’Issoufou Mahamadou lui-même. Là, c’est une autre !
Sanda
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Après la manifestation du 29 octobre dernier, les organisations de la société civile opposées à la loi des finances 2018 ont-elles des difficultés à harmoniser leurs points de vue pour poursuivre la lutte ensemble ? Il y a, en tout cas, des signes qui autorisent à le penser. Il y a quelques jours, une partie de ces organisations s’étaient retrouvées au siège du Mouvement patriotique pour une citoyenneté responsable (MPCR) de Nouhou Mahamadou Arzika. Selon le président de l’Association de défense des droits des consommateurs (ADDC-WADATA), Mahamane Nouri, qui s’est exprimé sur les médias, leur rencontre visait à faire des propositions d’amendements à la loi des finances. Il a précisé qu’ils ont été approchés par la Commission des affaires économiques et du budget de l’Assemblée nationale. Une deuxième partie de la société civile opposée à la loi des finances s’est, elle, retrouvée au siège de la Confédération nigérienne de travail (CNT) pour, non seulement, tirer le bilan de la manifestation du 29 octobre, mais aussi et surtout réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte contre la loi des finances. Au sein de ce groupe, on retrouve, entre autres, le Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (ROTAB-NIGER) de M. Ali Idrissa et des structures syndicales. Les organisations membres de ce deuxième groupe ont aussi fustigé l’arrestation des trois responsables de l’Association de défense des consommateurs des technologies de l’information et de la communication et de l’énergie (ACTICE), ainsi que la dissolution de cette association. D’autres organisations comme l’association Alternative Espaces Citoyens (AEC) de Moussa Tchangari, pourtant engagées dans la lutte contre la loi des finances, ne sont manifestées ni dans le premier ni dans le second groupe. Du coup, les observateurs se demandent ce qui a pu se passer pour que les différentes organisations de la société civile, qui avaient promis de se battre ensemble pour stopper les mesures antisociales contenues dans la nouvelle loi des finances, décident d’aller en rangs dispersés juste après la manifestation du 29 octobre dernier. Il est vrai que cette manifestation n’a pas respecté l’itinéraire convenu par les différentes organisations et qu’elle a finalement donné lieu à des actes de violence. Il est aussi vrai qu’un des principaux acteurs du mouvement, en l’occurrence Nouhou Mahamadou Arzika, avait été pris à partie par des manifestants incontrôlés.
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Le Niger tendrait-il vers un conflit électoral inévitable ? Récusée par l’opposition politique et une bonne partie de l’opinion nationale nigérienne en raison de l’appartenance de la plupart de ses membres au Pnds Tarayya qui garde également la haute main sur la direction de l’informatique et du fichier électoral biométrique Difeb), la Commission électorale nationale indépendante (CENI) semble ignorer royalement les accusations qui sont portées contre elle. Des accusations étayées, malheureusement pour elle, de preuves et de faits intangibles. Il n’y a pas une seule étape du processus électoral qui ait été menée dans le respect des règles établies ; Les audiences foraines, les enrôlements, la campagne électorale illégale de Mohamed Bazoum et à présent l’audit du fichier électoral. Tout le processus a été émaillé de frictions. Mais, ni les protestations, ni les contestations, encore moins les déclarations de principe, n’ont suffi à arrêter la Ceni et ceux qui l’instrumentalisent dans la volonté d’organiser les élections suivant leur volonté et leurs desiderata. Le vendredi 11 septembre 2020, Me Souna Issaka et son équipe ont posé l’ultime acte qui parachève leur mission. Ils ont, au palais des congrès de Niamey, procédé à la remise des conclusions de l’audit du fichier électoral. Un audit sur lequel pèsent des doutes sérieux quant à son effectivité et à sa fiabilité. Pour l’opposition et les non affiliés, il n’y a pas de doute, le pouvoir en place est décidé à engager les Nigériens dans un bras de fer, une confrontation, pour défendre leurs suffrages et empêcher, comme l’a déclaré le chef de file de l’opposition, qu’on leur impose des gens qu’ils n’ont pas élus. À ce forcing pour conserver le pouvoir, les Nigériens s’organisent pour empêcher toute élection sur des bases frauduleuses en se donnant la main dans le cadre de fronts de regroupements entre partis politiques de l’opposition, des non affiliés et des organisations de la société civile.
A.DOUDOU
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Sous l'égide de la chef de la diplomatie française, Catherine Colonna, le tout premier avion de rapatriement affrété par les autorités françaises à destination du Niger a pris son envol le mardi 1er août 2023 depuis l'aéroport international Diori Hamani de Niamey. Une opération d'envergure destinée à secourir ses citoyens en détresse.
À bord de l'Airbus A330, spécialement affrété pour cette mission cruciale, se trouvaient pas moins de 262 personnes. Ces ressortissants français, en proie aux soubresauts politiques de la région, attendaient avec impatience leur rapatriement vers la métropole.
L'arrivée de l'appareil à l'aéroport de Paris était prévue au cours du début de nuit, selon les informations divulguées par Mme Catherine, illustrant ainsi l'engagement sans faille du gouvernement français à sauver ses citoyens pris au piège de la crise nigérienne.
Outre les citoyens français, on dénombrait également quelques ressortissants européens qui allaient être évacués dans ce premier contingent.
Espérons que cette mission d'évacuation soit le début d'un processus visant à rétablir la confiance et à construire un partenariat solide entre la France et le Niger, basé sur le respect mutuel et la coopération fructueuse. Avec la volonté des deux nations de travailler ensemble, il est envisageable que des temps meilleurs attendent à l'horizon, où la solidarité et l'entente prévaudront dans l'intérêt de leurs peuples respectifs et de la stabilité régionale.
Nigerdiaspora
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Le Premier ministre de la République du Niger, M. Ali Lamine Mahamane Zeine, a effectué une visite de travail de 24 heures en République de Guinée Équatoriale le lundi 28 août 2023, marquant ainsi une étape significative dans les relations diplomatiques entre les deux nations.
À Malabo, le Premier ministre s'est entretenu en privé avec son Excellence le Président de la République de Guinée Équatoriale, M. Théodoro Obiang N'GUEMA. Au cœur de leurs discussions se trouvaient les relations bilatérales et l'amitié profonde qui lie les deux pays.
Dans un geste symbolique de solidarité et de cordialité, le Premier ministre Lamine Mahamane Ali Zeine a également remis au Président Théodoro Obiang N'GUEMA un message personnel du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le général de brigade Tiani ABDOURAMANE.
Après cette audience, les deux délégations ont engagé des discussions approfondies visant à renforcer davantage les liens bilatéraux et l'amitié entre les deux nations. Il convient de souligner que ces relations bilatérales sont entièrement axées sur la promotion du bien-être des populations du Niger et de la Guinée Équatoriale, qui aspirent à vivre en paix et à jouir d'une stabilité sociale.
Il est à noter que, lors de son voyage vers Malabo, le Premier ministre Ali Lamine Mahamane Zeine a effectué une escale technique à N'Djamena, au Tchad, où il a eu l'occasion de s'entretenir à l'Aéroport International HASSAN DJAMOUS avec son homologue tchadien, M. SALHEY Kibzabo.
Lors de cet entretien, les deux dirigeants ont passé en revue les solides relations d'amitié et de bon voisinage qui unissent le Niger et le Tchad. Ces deux nations frères partagent une frontière de plus de 1500 kilomètres, et leurs populations vivent en harmonie tout au long du bassin du lac Tchad.
Le Premier ministre Lamine Zeine était accompagné lors de ce déplacement par des membres de haut rang, notamment le Ministre d'État, Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d'Armée Salifou Mody, le Chef d'État-major des Armées, le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou, ainsi que le Colonel ABARCHI Ousmane, tous membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.
Cette visite diplomatique a renforcé les liens historiques entre le Niger, la Guinée Équatoriale et le Tchad, ouvrant ainsi la voie à une coopération accrue et à une stabilité régionale.
Nigerdiaspora
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Dans le cadre de la visite dans notre pays de la Vice-Secrétaire Générale des Nations-Unies, Mme Amina Mohammed, le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, a présidé, dans l’après-midi du mercredi 11 novembre, une séance de travail, par visio-conférence. Cette séance a permis à des membres du gouvernement et à la Vice-Secrétaire Générale des Nations-Unies, assistée de sa délégation, d’échanger sur divers sujets d’actualité. L’objectif de cette séance est de présenter aux représentants du Système des Nations Unies, la situation socio-économique et politique du Niger, au lendemain des inondations dans un contexte de la Covid-19, à la veille des élections que compte organiser notre pays et dans la situation d’insécurité que connaissent certaines localités nigériennes. Après le mot introductif de S.E Brigi Rafini, Mme Amina Mohammed a pris la parole pour se réjouir de cette séance de travail. Par la suite, plusieurs membres du gouvernement ont pris la parole pour exposer la situation de leurs secteurs. Les échanges entre les deux parties ont permis de constater les efforts que le Niger a consentis dans de nombreux secteurs et les défis qui restent à relever. Dans son intervention, le Premier ministre a situé le contexte dans lequel Mme Mohammed et sa délégation effectuent cette mission au Niger, qui entre dans le cadre du dialogue politique permanent entre les Nations-Unies et le Niger. « Votre visite au Niger intervient dans un contexte marqué par trois évènement majeurs, à savoir la pandémie de la Covid-19, les inondations et les élections (locales, législatives et présidentielle) prévues le mois prochain, a souligné Brigi Rafini. Elle intervient également, a-t-il ajouté, à un moment où le gouvernement du Niger mène une lutte sans répit contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. « Tous ces facteurs ont une influence immédiate sur la réalisation des Objectifs de Développement du Niger, notamment l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) », a-t-il estimé. Le Chef du gouvernement a rappelé que depuis l'apparition du 1er cas de la COVID en mars 2020, au Niger, d'importantes mesures ont été prises par le Gouvernement pour gérer la pandémie tant sur le plan sanitaire que sur les plans économique et social. Ce qui a permis de contenir la circulation du virus.
Actuellement, il est enregistré une évolution stable de la pandémie. « Un Plan global de réponse a été élaboré pour faire face aux impacts socio-économiques et sanitaires induits par cette pandémie. A cette date, le Gouvernement a mobilisé à peu près 997 milliards de FCFA auprès des partenaires du Niger sous forme d'appuis budgétaires, de nouveaux projets, de restructuration des projets en cours et d'allègement de la dette. Selon le Premier ministre, pendant que le Gouvernement s'active à gérer la COVID-19, le Niger a connu de graves inondations qui ont causé des pertes en vies humaines, détruit des habitations et des infrastructures publiques. A la date du 20 octobre 2020, il est dénombré 73 pertes en vies humaines, plus de 632.000 personnes sinistrées, plus de 50.000 maisons effondrées, plusieurs milliers d'hectares d'aires de cultures et de têtes de bétails ensevelis ou emportés. Ces .inondations, selon S.E Brigi Rafini, illustrent bien les effets des changements et variabilités climatiques. Pour y faire face, le Gouvernement a engagé plusieurs chantiers dont la mise en œuvre du Plan d'Action de l'Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) pour la période 2016-2020 qui prévoit la restauration de 213.000 hectares de terres dégradées chaque année. Il a ajouté que dans le cadre de la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat, le Niger a élaboré et adopté sa Contribution Déterminée au Niveau national qui a pour objectifs d'assurer la sécurité alimentaire, de lutter contre la pauvreté, de contribuer à la réduction des émissions mondiales de Gaz à effet de Serre, de promouvoir la gestion rationnelle des ressources naturelles, une stratégie de développement sobre en carbone et la croissance verte, de renforcer la résilience des populations et des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux. Evoquant la question sécuritaire, le Chef du gouvernement a indiqué qu’elle impacte fortement les efforts de développement du Niger. « Le Niger consacre annuellement 17% de ses ressources budgétaires à la lutte contre la terrorisme et la sécurisation du pays pour une cible initiale de 10% », a-t-il précisé. Il a regretté que depuis quelques mois, on constate une recrudescence d’attaques meurtrières notamment dans les régions des trois frontières (Niger, Burkina, Mali). Même si, selon le Premier ministre, la situation sécuritaire s’est significativement améliorée ces derniers mois, dans la région du Lac Tchad, des attaques sporadiques sont enregistrées du fait du groupe terroriste Boko Haram. « En dehors de ces zones d’insécurité, autour du Niger, nous enregistrons aussi des menaces liées aux groupes terroristes installés en Libye », a regretté le Premier ministre. Cependant, malgré ce climat sécuritaire préoccupant, S.E Brigi Rafini souligne que le Niger reste stable. Et grâce à la vision du Président de la République et aux capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité, la sécurité des personnes et de leurs biens est assurée sur l’ensemble du territoire national. Par rapport aux questions électorales, le Chef du gouvernement a indiqué que, pour renforcer la stabilité des institutions, le Niger va organiser, en décembre prochain, une série d’élections (locales, législatives et présidentielles). « La Commission Electorale Nationale Indépendante est à pied d’œuvre pour l’organisation d’élections libres et transparentes. Elle continue à dérouler normalement son agenda. Pour l’heure, aucun problème n’est à signaler. Pour sa part, le gouvernement veille à la mobilisation des moyens nécessaires à la tenue correcte de ces différents scrutins, conformément aux orientations du Président de la République », a rassuré le Premier ministre. « Comme vous le savez déjà, le Président de la République Issoufou Mahamadou passera le témoin, en avril prochain, à un Président démocratiquement élu. Comme il a fait le serment, il quittera le pouvoir au terme de son 2ème et dernier mandat constitutionnel », a rappelé le Premier ministre. Evoquant la question du développement, le Chef du gouvernement a indiqué que, dans le cadre de l’opérationnalisation de la Stratégie de Développement Durable et de la Croissance Inclusive (SDDCI-Niger 2035), le gouvernement met en œuvre le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021. Ce plan s’aligne aux ODD et à l’agenda 2063 de l’Union Africaine. « Chaque année, nous faisons un suivi rapproché de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable. S.E Brigi Rafini a ensuite relevé que des progrès particulièrement importants ont été enregistrés par notre pays même si, dans certains cas, beaucoup reste à faire. Il a ensuite souligné que les différents indicateurs sont assez expressifs des résultats que le Niger a obtenus. « C'est ainsi que grâce à la mise en œuvre de l'Initiative 3N, le taux de pauvreté a reculé. On note également une baisse significative des taux de mortalité infanto-juvénile et maternelle en raison de la politique de gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans », a-t-il estimé. Selon lui, dans le domaine de l'éducation, le Niger a enregistré une hausse importante des effectifs scolaires dans les différents
ordres d'enseignement même si nous avons encore en face le défi de la qualité, des disparités entre les milieux urbain et rural et entre les sexes. « Nous avons également réalisé des avancées dans le domaine de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement même si nous déplorons l'insuffisance de financements qui a impacté l'évolution des indicateurs. Grâce au Programme de modernisation des villes initié par le Président de la République, tous les chefs-lieux de régions et certaines villes secondaires sont dotés d'infrastructures et d'équipements urbains qui favorisent le bien-être des populations », s’est-il réjouit. En plus, indique le Premier ministre, des efforts soutenus ont aussi été enregistrés dans le domaine de la gouvernance et de la mobilisation des ressources internes en vue de financer le développement. « Le Gouvernement met un point d'honneur à donner à la femme toute sa place dans la société. C'est dans cet esprit que la loi instituant le système de quota a été rehaussée de 15 à 25% pour les postes électifs et de 25 à 30% pour les postes de nomination », a-t-il rappelé. A l'occasion des prochaines consultations électorales, a-t-il ajouté, des campagnes d'information et de sensibilisation sont organisées pour promouvoir la participation politique des femmes. Aussi, un cadre de concertation sur l'autonomisation des femmes et des filles est mis en place en vue de créer une réelle synergie dans les interventions des différents acteurs. « A terme, nous envisageons d'institutionnaliser la Planification et la Budgétisation Sensible au Genre au Niger », a annoncé S.E Brigi Rafini. Pour tout résumer, des progrès significatifs ont été enregistrés dans divers domaines, le Premier ministre a noté que sur le chemin de la réalisation des Objectifs de Développement Durable, des efforts restent à déployer pour relever des défis importants. La poursuite de l'accompagnement du Système des Nations-Unies nous sera d'un apport déterminant pour le succès de nos actions », a conclu le Chef du gouvernement.
Par Mahamadou Diallo(onep)
13 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Profitant de son intervention à l’occasion du Débat général de la 77ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, le Premier Ministre du Mali, le Colonel Abdoulaye MAIGA s’en est pris au président Nigérien Mohamed Bazoum. Il cite dans « (….) la seconde raison qui relève de l’identité de M. Bazoum, [que ce dernier serait un] étranger qui se réclame du Niger, [précisant sinon insistant que] M. Bazoum n’est pas un nigérien, [et que] son comportement [le] réconforte totalement dans [son] constat…. ». D’autres, en ont eu pour le compte, comme le Secrétaire Général de l’Institution onusienne, a fortiori les autorités françaises avec lesquelles, depuis de longs mois, le Mali gère des relations très difficiles. Ces phrases ont enflammé la toile nigérienne et déclenché un véritable tollé.
Les avis sont divers et partagés. Pour les uns, c’est le Niger qui est doigté à travers son Président, pour d’autres, ces propos, sont xénophobes et ne méritent pas d’être proférés par un dirigeant d’un pays frère et ami. Alors que les contradictions se déchainent, d’autres insidieusement, trouvent le moyen et le prétexte de raviver le débat très houleux à la veille des élections présidentielles sur la nationalité de Bazoum Mohamed.
Nous relevons ici quelques réactions. Aux lecteurs d’en juger…
Kalla Mountari, Ex ministre de la Défense nationale : La junte malienne est d'une arrogance et d'une vulgarité sans jamais pareilles. Elle insulte, choque et provoque. Les nigériens ont été insultés. Le président nigérien a été insulté avec une vulgarité qui dénote l’irrespect et l'irresponsabilité caractéristiques de cette junte.
Samira Sabou, Journaliste : Correctif ! NON! Le premier ministre Malien, le colonel Abdoulaye Maïga n'a pas insulté Bazoum Mohamed. En effet, quel mal il y a d'être ressortissant d'un pays quelconque de la planète ? En revanche il a insulté 24 millions de Nigériens, qui ont ''accepté'' durant presque deux ans d'être gouverné par Bazoum.
Par ricochet, le premier ministre Malien, le colonel Abdoulaye Maïga, a également insulté 1,4 milliards d'africains et il a souillé au passage la tribune des peuples du monde, la tribune des Nations Unies.
Il est effectivement déplorable qu'un diplomate ressortissant d'un pays membre de l'Union Africaine puisse tenir des propos xénophobes à l'endroit d'un autre africain à l'assemblée des Nations Unies.
Pour nous l’Afrique a besoin de fraternité, d’union dans la paix.
Aïssa Altiné, Nigerdiaspora
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A la tête d’une importante délégation, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Brigi Rafini, a effectué le vendredi 21 Août dernier, une visite à Kouré, localité située à une soixantaine de kilomètres de Niamey. Marquer la solidarité et apporter le soutien du Gouvernement aux populations éprouvées de cette localité par l'attaque terroriste survenue le dimanche 9 Août 2020, tel est le principal objectif de cette sortie du Premier ministre. Cette attaque, rappelle-t-on, a coûté la vie à six (6) humanitaires français de l'Ong ACTED et à leurs deux compagnons nigériens, dont le président de l'Association des Guides Touristiques pour les girafes de Kouré. Au cours de sa visite, SE Brigi Rafini a présidé, toujours à Kouré, le 1er dialogue de haut niveau sur la problématique de l'accès humanitaire au Niger. Des échanges fructueux et des recommandations pertinentes ont marqué cette rencontre.
Accompagné des Ministres en charge de l'Intérieur, de la Défense Nationale, du Tourisme et de l'Action Humanitaire, ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité, le Premier Ministre a été accueilli à son arrivée à Kouré par le Gouverneur de la Région de Tillabéry, M. Tidjani Katiella, entouré des autorités locales de Kouré. La délégation s’est ensuite rendue au village de Kouré, pour une visite de courtoisie au Chef de Canton, Amirou Mohamed Sidikou. Une fatiha a été dite pour le repos des âmes des disparus à la mosquée de vendredi de la localité. Le Chef du gouvernement a ensuite rendu une visite à la famille d’une des victimes, le défunt Kadri Abdou, de son vivant président de l’association des guides du site des girafes de Kouré, pour présenter, de vive voix, les condoléances du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou et celles du Gouvernement.
Enfin, la forte délégation s'est rendue sur les lieux du drame, à l'entrée de la zone des dernières girafes de l'Afrique de l'Ouest pour constater les dégâts causés par l'attaque ignoble. Sur place, la délégation a reçu d'amples explications sur les circonstances du crime crapuleux qui a été commis, il y a un peu moins de deux semaines. SE. Brigi Rafini a dit toute son amertume et la désolation du Gouvernement, avant de rassurer que des dispositions sécuritaires sont prises pour éviter ce genre de drame. Selon le Chef du Gouvernement, cette "barbarie qui s’est abattue sur les humanitaires français et leurs accompagnateurs nigériens est difficile à supporter, le Président de la République Issoufou Mahamadou en a été beaucoup affligé". «C’est lui qui nous a demandé d’entreprendre toutes les actions de nature à créer les conditions d’un redémarrage des activités touristiques de Kouré», a ajouté le Premier ministre.
«Venir à Kouré, moins de deux semaines après l'assassinat lâche et barbare contre les humanitaires français et leurs accompagnateurs nigériens, est à mon sens un signal fort (...) de notre ferme détermination à ne pas courber l'échine devant les forces du mal», a martelé SE. Brigi Rafini, assurant que le gouvernement a «tout mis en œuvre afin que les auteurs et complices de cette attaque ignoble soient identifiés et châtiés». «Je voudrais à nouveau m'incliner devant la mémoire de ces humanitaires et de leurs accompagnateurs, victimes de la folie meurtrière des individus sans foi ni loi et prier pour le repos éternel de leurs âmes», a déclaré le Premier ministre Brigi Rafini lors d'une cérémonie organisée au cœur de la zone des girafes. «Nous sommes profondément tristes après la mort de notre collègue et des sept travailleurs de l’ONG ACTED, nous sommes tous des frères parce que nous vivons grâce aux girafes», a expliqué, quant à lui, M. Ousseini Idrissa, un des guides de la réserve des girafes.
Un dialogue de haut niveau pour évoquer la question de l'accès humanitaire au Niger
Après cette série de visites, le Premier ministre a dirigé, toujours à Kouré le 1er dialogue de haut niveau sur la problématique de l'accès humanitaire au Niger. Cette rencontre qui vise à promouvoir les actions humanitaires, dans un cadre sécurisé et de confiance, au profit des populations nigériennes, a vu la participation de tous les acteurs, dont des membres du gouvernement, des représentants de la centaine d'ONG internationales qui interviennent au Niger, ceux de l’Ambassade de France au Niger, ainsi que des responsables civils et militaires nigériens.
De nombreux participants sont intervenus, qui pour faire des constats, qui pour solliciter, encore plus l’accompagnement des Autorités pour une plus grande sécurisation et qui pour faire des propositions, des suggestions et autres recommandations. A l’issue des échanges, le Premier Ministre, Brigi Rafini, a estimé que, les discussions ont permis de contextualiser cette notion de l’accès humanitaire par rapport à la situation du Niger. «Nous sommes convenus d’un certain nombre de mécanismes et de mesures que nous allons mettre en œuvre pour que l’accès humanitaire soit effectif afin que les populations nigériennes qui sont dans le besoin soient secourues, protégées et assistées», a dit le Premier Ministre. « Les humanitaires sont des volontaires, ce sont des personnes qui se sont données pour protéger les autres. Mais pour atteindre cet objectif, il faut qu’ils soient, eux aussi, protégés », a fait remarquer le Chef du Gouvernement, précisant que le seul but de ce dialogue est de protéger et assister les populations nigériennes. Il a indiqué que la communauté humanitaire fait un investissement inestimable, avant de saluer son accompagnement dans la mise en œuvre des politiques du Niger en la matière. Il a surtout noté que "le Gouvernement du Niger a mis un point d'honneur pour que l'espace d'intervention des humanitaires soit sécurisé", soulignant toutefois qu'il faut aujourd'hui tenir compte du contexte sécuritaire. Dans ce sens, a-t-il révélé, le Niger, avec l'appui de la France, est en train de réfléchir sur l'élaboration d'une Résolution sur la protection des humanitaires à soumettre à la sanction des Nations Unies. SE. Brigi Rafini a, ensuite, rappelé que le Niger dispose déjà d'un cadre de coordination civilo-militaire qui permet une meilleure collaboration entre les humanitaires et les forces de sécurité. Le Premier ministre a aussi insisté sur la nécessité de continuer à travailler sur le triptyque paix-développement-humanitaire pour l'efficacité des actions humanitaires, insistant pour qu'il y ait une meilleure coordination avec les humanitaires en ce qu'elle peut permettre au Gouvernement du Niger de mieux rationaliser ses ressources, mais surtout de mieux protéger les humanitaires.
Quant au Coordonnateur Humanitaire par intérim, M. Attaher Maïga, il a, pour sa part, salué la symbolique de cette journée, tout en regrettant que rien ne peut justifier l'assassinat des humanitaires, ces personnes qui ont choisi de servir des populations dans le besoin. Aussi, a-t-il voulu réitérer l'engagement de la Communauté Humanitaire à poursuivre ses activités au Niger, appelant toutes les parties à jouer leur rôle. M. Maïga a ensuite tenu à féliciter le Gouvernement du Niger pour son leadership dans la promotion de l'action humanitaire, avant de faire un plaidoyer à son endroit. Selon lui, la Communauté Humanitaire, formée par quelques 173 organisations opérant au Niger, souhaite du Gouvernement qu'il replace le déplacement des humanitaires au cœur de la protection sécuritaire, tout comme il devait de partager ses activités d'assistance civile. La Communauté Humanitaire a notamment souhaité qu'un dispositif de sécurisation de l'axe Niamey-Dosso soit validé par le Gouvernement du Niger.
Mahamadou Diallo(Envoyé Spécial)
24 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, les membres du gouvernement et du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ont rencontré dans cet après-midi du vendredi 18 août 2023 au cabinet du premier ministre, une délégation des Nations Unies dépêchée par le Secrétaire générale de l’ONU, M. Antonio Guterres. La délégation était conduite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Leonardo Simao, accompagné de la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louis Aubin.
À sa sortie d’audience, le Représentant spécial du Secrétaire générale des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Leonardo Simao a indiqué que ce déplacement pour rencontrer le Premier ministre et son équipe s’inscrit dans le cadre des rapports entre les Nations Unis et le Niger pour trouver des voies pratiques de sorties de crise. « Il fallait d’abord écouter leurs points de vue de façon à étudier ensemble une voie pour que le pays puisse le plus rapidement possible retrouver la normalité constitutionnelle », a-t-il expliqué.
À l’issue de cet échange avec le gouvernement et les membres du CNSP, M. Leonardo s’est dit convaincu qu’avec le dialogue et beaucoup d’implication, une solution solution sera trouvéeàla situation. « Il n’y a pas un problème sans solution. Il faut être persistant, il faut travailler et croire à la bonne foi des uns et des autres pour trouver un chemin pratique vers la normalité du pays », a-t-il confié.
Hamissou Yahaya et Mamoudou Illiassou (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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Le samedi 14 octobre 2023, dans l'après-midi, le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a tenu une réunion avec l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Niger, le Dr Zaid Muklid Alharbi. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont échangé des discussions importantes et ont probablement discuté de sujets liés à la coopération entre les deux pays, ainsi que d'autres questions diplomatiques et politiques..
Cette réunion témoigne d'une validation explicite de l'Arabie saoudite envers le gouvernement de transition dirigé par Ali Mahaman Lamine Zeine, et par extension, c'est aussi une reconnaissance et un soutien au peuple nigérien dans son ensemble.
Nigerdiaspora
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Le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine s’est entretenu dans la matinée de ce jeudi 21 septembre 2023 à son cabinet avec le Chargé d’Affaires de l’ambassade de Belgique au Niger M. Éric Maeyer.
Aucune déclaration a été faite au sortir de la rencontre entre les personnalités.
Cette rencontre illustre la solidité des relations diplomatiques entre le Niger et la Belgique.
À l'issue de cette réunion, aucune déclaration n'a été faite.
Nigerdiaspora
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Bazoum Mohamed, assurant l’intérim du Premier ministre, a reçu hier après midi en audience le ministre algérien en charge de la Formation Professionnelle, du Pétrole et du Travail, Pr Dada Moussa Belkhir. Le ministre Dada Moussa Belkhir a effectué une visite de travail de deux jours au Niger dans le cadre du renforcement de la coopération nigéro-algérienne dans le domaine de la formation professionnelle et technique.
Onep
07 novembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Toronto, la capitale de l'Etat de l'Ontario, au Canada, abrite depuis le 30 octobre dernier le 11ème forum économique international des Amériques. Ayant pour thème "redéfinir ou repenser la globalisation ", cette édition du forum international économique des Amériques regroupe les grandes multinationales ainsi que les porteurs de projets structurant pour les Amériques et le reste du monde.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a prononcé un discours devant le parterre des hommes et femmes d'affaires du continent américain. Dans son adresse très applaudie, SEM. Brigi Rafini, qui soulignait la pertinence du thème de cette 11ème édition dudit forum, a dit qu’il est temps de repenser la globalisation pour permettre à chacun de tirer le meilleur profit pour un monde plus juste et plus solidaire.
Le Chef du gouvernement a souligné que, malgré le contexte sous-régional difficile, le Niger est stable et dispose d’institutions solides et démocratiques. Le Niger est le 4ème exportateur mondial de l'uranium et renferme d'autres potentialités énergétique et pétrolière et minière.
« Cependant, la diversification ne profite pas au Niger qui est classé parmi les pays les plus pauvres de la planète. Il nous faut donc une globalisation à visage humain pour arrêter la perpétuation du clivage entre les riches et les pauvres », a martelé Brigi Rafini, tout en soulignant que le problème de l'immigration est un élément de cette disparité entre le Nord et le sud.
«L'Afrique est un continent d'avenir et le Niger à fait d'énormes progrès pour une meilleure participation à l'effort de l'édification d'une communauté internationale juste et solidaire», a dit le Premier ministre.
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier matin, au centre international des conférences Mahatma Ghandi de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 52ème session du Conseil des Ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Prennent part aux travaux des ministres de la justice et ceux en charge des finances des pays membres, ainsi que des experts, des acteurs judiciaires et des partenaires techniques et financiers. Les participants abordent, à la présente session, des questions d’une grande importance pour l’Organisation, notamment sa situation financière et le fonctionnement de ses institutions, en l’occurrence la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) et l'Ecole Régionale Supérieure de Magistrature (ERSUMA).
Dans son discours solennel d’ouverture des travaux de la session, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou admet que la situation financière de l’Organisation judiciaire commune aux 17 pays dont le Niger assure la présidence cette année n'est pas des plus reluisantes et des efforts doivent être faits par les Etats pour l'améliorer et permettre à l'organisation de disposer de budget pour accomplir ses missions et apprécier la qualité de sa gouvernance. En ces temps de difficultés financières des Etats, il invite aussi l'OHADA à explorer d'autres mécanismes de financement et à privilégier les modes de financement innovants.
Concernant le mécanisme judiciaire de l’organisation, « le processus de renouvellement du personnel judiciaire a été lancé dans un contexte marqué par des difficultés de fonctionnement interne mais celles-ci doivent être surmontées au plus vite pour ramener la sérénité et la confiance entre la Cour et les justiciables », indique le Premier Ministre.
SE Ouhoumoudou Mahamadou invite l’institution OHADA à se ressaisir et à rendre justice en s'appropriant ses propres règles de fonctionnement.« Si le juge a pour mission d'appliquer la loi, il doit d'abord la connaître. Une des qualités premières d'un juge, c'est donc la connaissance de la règle de droit », a-t-il dit, tout en soulignant la nécessité de privilégier le critère de compétence dans le recrutement des juges de la CCJA. Ainsi fait, l'efficacité du système juridique commun garantira plus de qualité et de rapidité aux décisions judiciaires.
« Nous devons nous atteler donc à construire dans nos Etats des systèmes judiciaires capables de répondre aux besoins de justice de nos concitoyens et assurer la sécurité juridique et judiciaire des investissements dont nos pays ont besoin pour leur développement », a-t-il poursuivi.
M. Ouhoumoudou Mahamadou dit mesurer les enjeux et la portée de la responsabilité du Niger à présider la conférence des Chefs d’Etat et le conseil des ministres de l’OHADA, dans un contexte marqué par les défis multiples de sécurité et de développement auxquels sont confrontés les Etats membres. « Je veillerai personnellement à ce que le Gouvernement du Niger mène toutes les actions de nature à renforcer au plan opérationnel l'OHADA ».
« Avoir un droit uniforme et une Cour de Cassation unique pour dix-sept (17) pays est un fait unique à l'échelle régionale africaine et même mondiale », dixit le chef du gouvernement
Par ailleurs, a-t-il ajouté l'élargissement de l'espace OHADA aux pays qui le souhaitent, soutenu par une volonté politique forte, dans la perspective de l'opérationnalisation de la ZLECAF, constitue une opportunité pour renforcer les économies de nos pays fragilisées par leur non compétitivité face à la puissance économique des multinationales qui usent de tous les moyens et artifices juridiques pour asseoir leur domination sur nos économies ».
Faisant cas de la politique nationale en la matière, le premier ministre indique que parmi les cinq (5) volets du Programme de Renaissance III, dont le credo est «Consolider et Avancer », figure en bonne place « la gouvernance juridique et judiciaire ». « Notre conviction est que de la qualité de cette gouvernance dépendent le renforcement de nos économies et leur attractivité », déclare SE Ouhoumoudou Mahamadou.
Il réitère la disponibilité du gouvernement du Niger à accompagner le processus d'intégration juridique et économique pour une OHADA plus forte et capable de soutenir le développement de la Zone de Libre Echange Continental de l'Afrique.
D’ores et déjà, « avec la révision du Traité intervenue en 2008, l'OHADA désormais au centre de développements économiques, accueillait trois nouveaux Etats membres, portant de ce fait le nombre de pays membres à 17 à savoir: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, le Congo, la Cote d'Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad et le Togo », ajoute le ministre de la justice, garde des sceaux du Niger, président du Conseil des Ministres de l’OHADA, M. Ikta Abdoulaye Mohamed.
Pour atteindre l'idéal d'émergence, a estimé le président du conseil des ministres de l’OHADA, il est indispensable de se doter d'institutions fortes. « Cela passe par la nécessité de concilier les impératifs de sécurité et de justice, de la technique et de l'éthique; c'est à ce prix que le droit des affaires réalisera tous ses objectifs », a-t-il martelé.
Selon le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed, l'œuvre accomplie dans le processus de construction de l’organisation est immense mais elle reste toujours susceptible d'amélioration; elle doit se consolider et se renforcer avec l'adhésion de nouveaux membres si nous voulons réaliser l'intégration économique et la zone de libre échange continentale nous en offre l'opportunité.
Pour le Secrétaire permanent de l’OHADA, Pr Emmanuel Sibidi Darankoum, la présidence du Niger à la tête de l’organisation suscite une note d'espoir, tant sont nombreux et importants les chantiers ouverts. Il cite entre autres le processus d'élection de cinq nouveaux juges à la CCJA et de recrutement du personnel d'encadrement dans les deux autres institutions; la modernisation du registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM); l'achèvement des opérations de déploiement afin que toute l'information pertinente sur les acteurs économiques de l'espace OHADA et l'état de leurs sûretés soit rendue disponible en temps réel. Le Secrétaire permanent pense, enfin, aux différents chantiers normatifs qui pourraient, sous l'impulsion de la présidence nigérienne de l'OHADA, être conduits à leur terme ou, à tout le moins, être portés à un stade décisif.
Par Ismael Chékaré(onep)
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Vers la restauration d’un environnement favorable à la reprise des activités socioéconomiques dans les régions affectées par l’insécurité.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier après-midi, la première réunion du comité stratégique du programme ‘’Interventions au Soutien à la Sécurité et la Stabilisation au Niger’’ (I3SNiger). A travers cette réunion, il s’agit de passer en revue le programme I3S et de dégager des recommandations et des orientations pour une meilleure mise en œuvre sur le terrain des 3 composantes du programme à savoir : ‘’le Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation du Niger (SOSESTA)’’; ‘’le Renforcement de la confiance des populations, de la présence de l'État et des capacités sécuritaires au Niger (RENFORCES Niger)’’; ‘’Construisons demain’’ «Mu Guina Gobé».
Face à la détérioration croissante du contexte sécuritaire et des réalités socio-économiques dans les régions de Tillabéri et de Tahoua, l'Union européenne (UE) a décidé, en concertation avec l'État du Niger, de lancer le programme I3S Niger. L'objectif est de soutenir les efforts de l'État du Niger pour relever les défis liés au maintien de la sécurité, au retour de l'administration civile et des services publics, et à la restauration d'un environnement serein, propice à la reprise des activités socio-économiques (scolaires, sanitaires, pastorales, agricoles, commerciales) dans les villages affectés.
A cet effet, l'Union européenne a mobilisé, par le biais de son Instrument Contribuant à la Stabilité et à la Paix (ICSP), d'importantes ressources et 3 partenaires techniques à savoir Enabel, Expertise-France et Search For Ground spécialisés à la fois dans les problèmes de sécurité, de développement et de consolidation de la paix.
À l’ouverture des travaux, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que le Niger continue, à l'instar des autres pays du Sahel, de subir les effets conjugués des attaques des Groupes Armés Terroristes, des actions des groupes criminels, mais aussi du changement climatique. «C'est conscient de tous ces défis que le Niger multiplie les initiatives dans la recherche de partenaires capables de l'aider à faire face à ces menaces et à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens», a-t-il relevé. Le Chef du gouvernement a aussi souligné que le programme d'Interventions au Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation du Niger (I3S Niger) de l'Union européenne vient en appui aux efforts du Niger et partage la même vision que le gouvernement dans ses efforts pour rétablir un climat sécuritaire propice à la relance des activités socio-économiques dans les zones d'insécurité. Il a ainsi rassuré que le gouvernement du Niger à travers les ministères de la Défense Nationale, de l'Intérieur et la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix honorera ses engagements dans le cadre de la mise en œuvre des trois composantes du programme.
Pour sa part, l’ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union européenne au Niger, Dr Denisa Elena IONETE a saisi l’occasion pour renouveler l’attachement de l’Union européenne pour un partenariat efficace qui répond aux priorités nationales et qui est bénéfique aux populations en ce qui concerne la restauration de la paix et de la quiétude sociale dans les régions de Tahoua et de Tillabéri. Elle a également précisé que cette initiative multisectorielle vise à soutenir et aussi appuyer la coordination des actions au profit des autorités civiles, des forces de défense et de sécurité et de communautés. Mieux, il s’agit selon Dr Denisa Elena IONETE de soutenir les autorités nigériennes dans la conduite des actions de stabilisation à long terme et durable des communes frontalières du nord Tillabéri et de Tahoua.
Oumar Issoufou(onep)
11 janvier 2022
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, le mercredi dernier dans la salle des Banquets de la Primature, la réunion entrant dans le cadre de la 1ère Session de la Commission mixte de concertation Etat-Donateurs du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires. L’objectif principal de cette rencontre est de susciter une mobilisation générale, cohérente et agissante face aux défis multiples qui assaillent le Niger. (Lire l’intégralité du discours prononcé par le Chef du Gouvernement à l’ouverture de la rencontre).
A l’issue de la rencontre, le Chef du gouvernement s’est félicité de l’intérêt manifesté par les partenaires à accompagner le Niger pour surmonter les chocs auxquels le pays est confronté. Il a par ailleurs évoqué les aides dont ils ont besoin en urgence pour atténuer les souffrances des personnes concernées. Pour ce qui est des urgences, il a noté que la première urgence est celle qui consiste à accompagner les populations déplacées ayant accepté de regagner volontairement les localités d’origine. D’après lui, cet engouement est lié aux efforts que le gouvernement est en train de déployer pour assurer la sécurité des personnes et des biens. SE Ouhoumoudou Mahamadou a également ajouté la confiance que les populations accordent aux Forces de Défense et de Sécurité qui sont à pied d’œuvre pour assurer leur sécurité. « Nous ne devons pas le décevoir. Nous allons tout faire pour les accompagner suivant le principe nexus urgence, paix et développement », a-t-il estimé. Ce principe consiste à accompagner les populations en matière alimentaire, d’infrastructures sociales et économiques. Il a souligné, à cet effet, l’engagement de l’Etat à déployer les moyens nécessaires à accompagner ces populations, surtout avec l’approche de la saison d’hivernage où les populations ont besoin de retourner dans leurs villages pour effectuer des travaux champêtres.
Parlant de la période de soudures, il a relevé la hausse du nombre des personnes à assister à travers la distribution gratuite ciblée des vivres, la vente à prix modéré. Le Chef du gouvernement a par ailleurs relevé l’augmentation des prix observés sur les marchés dépassant la moyenne des augmentations qui ont été connues et enregistrées les cinq dernières années. Sur un tout autre plan, SE Ouhoumoudou Mahamadou a évoqué la diminution de l’intervention des partenaires dans le fonds commun qui est un fonds permettant d’acquérir directement des produits dont le gouvernement a besoin auprès des producteurs et dans un court délai. Il a à cet effet exhorté les partenaires à contribuer en priorité dans le fonds commun de donateurs. En outre, il a été également observé la dégradation de la situation de malnutrition aux années passées au cours desquelles des progrès ont été enregistrés. Le taux de malnutrition au Niger est passé à 12%, ce qui remet en cause les efforts consentis par l’Etat afin d’améliorer la situation de malnutrition par le passé, a-t-il déclaré. Le Chef du gouvernement a également demandé l’accompagnement des partenaires pour un redressement rapide de la situation.
Auparavant, la Cheffe de Délégation de l’Union Européenne, représentant les partenaires du Dispositif National de Prévention, de Gestion des Crises Alimentaires, Mme Denisa-Elena Ionete, après avoir parlé de la situation nutritionnelle actuelle a demandé la dynamisation des mécanismes de coordination nécessaire qui sont déjà en place pour apporter des réponses adéquates pouvant permettre d’améliorer les conditions des populations vulnérables à travers entre autres des opérations des distributions gratuites ciblées de la cellule crise alimentaire, le transfert d’argent, etc. Tout en relevant l’importance d’accélérer la mise à disposition et la délivrance des vivres nécessaires aux populations, elle souligné la nécessité de poursuivre le travail de la mise en œuvre de la feuille de route pour la reprise graduelle par l’Etat de financement des partenaires humanitaires en ce qui concerne la prise en charge intégrée de la malnutrition.
Pour sa part la Coordinatrice Humanitaire du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, elle a salué l’engagement du gouvernement visant à assurer le retour volontaire des familles déplacées du pays vers leurs localités d’origine conformément à ses obligations en vertu de la convention de Kampala et de la loi du Niger de 2018. Selon elle, l’impératif premier d’une véritable solution pour des personnes déplacées, est de corriger les raisons qui sont à l’origine à leur déplacement.
Par Laouali Souleymane(onep)
25 juin 2021
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a présidé, jeudi dernier, la réunion de synthèse de la mission conjointe entre le Gouvernement et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) impliqués dans la réalisation du Programme du Barrage de Kandadji. Il s’agissait au cours de cette réunion, de faire le point de quatre (4) jours d’intenses travaux ayant porté sur l’évolution de ce gigantesque programme, ainsi que sur les perspectives de sa concrétisation.
La mission conjointe devait permettre une mise à niveau d’informations de tous les partenaires impliqués dans l’exécution du programme de Kandadji. Les points placés au centre de cette mission sont relatifs à l’état d’avancement de toutes les activités réalisées et l’évaluation du travail restant. L’accomplissement des travaux repose essentiellement sur deux (2) phases, à savoir la Part 1 et la Part 2. Ainsi, la mission s’est également penchée sur les conséquences relatives à la mise en œuvre de la Part 2, ce d’autant plus que la mise en œuvre de la Part 1 est entièrement finalisée et a été exécutée avec succès.
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Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahamane a reçu, hier dans la matinée l’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng.
À l’issue de cette audience l’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Niger a déclaré avoir eu des échanges très amicaux et très fructueux avec le Premier ministre. Il a en outre souligné que le Premier ministre attache une très grande importance à la coopération dans le domaine pétrolier entre la Chine et le Niger. « Comme tout le monde le sait, le premier novembre 2023 a eu lieu la cérémonie de la mise en production de la phase 2 du bloc d’Agadem », a rappelé SE Jiang Feng. Le diplomate chinois a par ailleurs souligné que la Chine attache aussi une grande importance à cette coopération. « Je pense que c’est un projet emblématique au Niger et même en Afrique. La Chine est déterminée à poursuivre sa coopération dans plusieurs domaines, y compris celui du pétrole pour accompagner le Niger à passer cette période difficile. Je pense que nous devons travailler ensemble au service du peuple », a-t-il conclu. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré, du ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, M. Mahaman Moustapha Barké Bako et du ministre directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar.
Quelques instants plus tard, le Premier ministre s’est ensuite entretenu avec le Représentant Résident de la Banque mondiale au Niger, M. Han Fraeters.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini a reçu, hier matin, en audience, Dr Ionete Dénisa-Eléna, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger. La rencontre qui s’est déroulée au Cabinet du Premier ministre a porté sur tous les aspects de la coopération entre le Niger et l’Union Européenne mais aussi sur ses perspectives.
A la sortie de l’entrevue, la diplomate européenne, s’est réjouie des échanges qu’elle a eus avec le Premier Ministre. Dr Ionete Dénisa-Eléna a souligné que la rencontre lui a permis de passer en revue plusieurs aspects de la coopération qui lie le Niger à l’institution qu’elle représente au Niger. L’occasion a aussi permis aux deux personnalités de discuter sur comment améliorer ces relations. La Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne a expliqué que les échanges ont principalement porté sur l’appui de l’Union européenne aux élections au Niger, l’appui budgétaire avec des décaissements en cours, au profit de l’amélioration des conditions des filles et des femmes à travers la scolarisation de la jeune fille et la prévention des violences faites aux femmes. Dr Ionete Dénisa-Eléna a souligné aussi que la rencontre a permis d’évoquer l’efficacité de la contribution et des appuis de l’Union Européenne au Niger. « Le Niger est un partenaire exemplaire pour l’Union Européenne. Nous mesurons bien aussi que l’Union Européenne est un partenaire pour le Niger. Nous essayons de mieux parfaire ces relations », a-t-elle dit, tout en annonçant des belles perspectives pour cette coopération.
Ali Maman(onep)
25 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Pr Robert Dussey a effectué, hier jeudi 14 décembre 2023, une mission à Niamey. Il a été reçu par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances M. Ali Mahaman Lamine Zeine pour une séance de travail.
A sa sortie d’audience, Pr Robert Dussey a indiqué que son entrevue avec le Premier ministre fait suite au sommet ordinaire de la CEDEAO qui a désigné, son excellence le Président Faure Gnassingbé et le Président de la Sierra Leone Julius Maada Bio comme médiateurs pour aider à la sortie de crise au Niger.
« Nous sommes là pour rencontrer le Premier ministre de la transition. Nous devrions venir normalement avec mon homologue de la Sierra Léone, mais une contrainte l’a empêché de faire le déplacement sur Niamey. Nous avons eu une séance de travail très enrichissante avec le Premier ministre et notre homologue des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur du Niger. Nous avions travaillé et convenu du contenu de la période de transition, ce qui est une avancée », a-t-il dit.
« Avec notre homologue de la Sierra Léone, nous nous sommes dit que nous reviendrons probablement en début janvier pour discuter de la finalisation de ce contenu précisément du chronogramme de la transition qui est attendu. Nous allons d’ores et déjà présenter aux Chefs d’Etats médiateurs et à la Commission de la CEDEAO ce que nous avons convenu ensemble », a conclu le Professeur Robert Dussey.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a rencontré hier matin à son Cabinet, une délégation de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) conduite par son Secrétaire général, M. Idrissa Djibrilla. Selon le responsable syndical, la rencontre a permis de discuter de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre les deux parties le 23 janvier 2023.
«A cet effet, nous avons passé en revue les différents points d’accord, nous avons informé des difficultés que nous avons remarquées et fait nos recommandations dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord», a confié Idrissa Djibrilla. Il s’est félicité de la réponse donnée par le Premier ministre aux préoccupations de la confédération syndicale, préoccupations qui tournent autour du régime indemnitaire des agents de l’Etat, le paiement des incidences financières liées aux avancements, reclassements et rappels de salaires et la prise d’une Loi pour le départ à la retraite.
«Nous pensons qu’au vue de cette rencontre, les choses vont mieux bouger davantage parce que, faut-il le dire, dans le cadre de l’application du protocole d’accord, des efforts ont été faits de part et d’autre et cette rencontre va donner plus d’impulsion pour que les différents autres points soient mieux appliqués dans un bref délai», a indiqué le Secrétaire général de la CDTN, M. Idrissa Djibrilla.
Souleymane Yahaya(onep)
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Dans le cadre du plaidoyer en faveur de la lutte contre la COVID-19, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu, dans l’après-midi du mercredi 4 août, le consortium des partenaires techniques et financiers de la facilité COVAX. Lors de cette rencontre, le Chef du gouvernement a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur promptitude dans le cadre de la gestion de la COVID-19 et leur a demandé de continuer à accompagner le gouvernement.
À l’issue de la rencontre, les différents partenaires se sont exprimés sur la situation de la vaccination contre la COVID-19 au Niger. Ainsi, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Niger, SE. Eric P. Whitaker, a indiqué qu’un accès mondial équitable à des vaccins sûrs et efficaces est essentiel pour mettre fin à la pandémie de la COVID-19. «Afin de sauver des vies dans le monde, de relancer l'économie mondiale et d'arrêter la menace de nouvelles variantes, autant de personnes que possible doivent être vaccinées, le plus rapidement possible », a souligné le diplomate américain. Il a ajouté que le gouvernement américain, par l'intermédiaire de l'USAID, soutient le travail du Ministère de la Santé pour garantir que le Niger puisse distribuer ces vaccins de manière sûre et efficace. « Nous applaudissons les efforts du gouvernement nigérien pour rendre ce vaccin disponible et accessible et nous encourageons tout le monde à chercher le vaccin dans leur centre de santé local», a-t-il ajouté.
Quant à la coordonnatrice résidente des Nations Unies, Mme Louise Aubain, elle a souligné que le Niger peut compter sur les Nations Unies, les États membres constituants mais aussi sur les multiples agences présentes au Niger. « La confiance de nos partenaires et des multiples États des Nations Unies à travers leurs dons de vaccins et d’appuis au Niger grandit et il est important de continuer dans cette ligne », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, la Représentante de l’OMS au Niger, Mme Anya Blanche, a fait savoir que les différents partenaires présents à la rencontre ont exprimé leur disponibilité à continuer à appuyer le gouvernement du Niger pour la mise en œuvre des activités de vaccination et aussi à poursuivre la donation en vaccins pour que le Niger puisse atteindre les cibles identifiées. Selon la Représentante de l’OMS, outre la vaccination contre la COVID-19, il y’a également la question de s’assurer que les autres activités de santé, relatives aux vaccinations, sont mises en œuvre.
L’ambassadrice, Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne, Dr Denisa Elena IONETE a noté que la vaccination est un acte important qui permettra de maitriser l’épidémie et sans oublier l’intensification des mesures de prévention. «Nous partageons l’observation qu’il convient d’intensifier ces activités de vaccination vu le risque du variant Delta. Nous apprécions également la responsabilité avec laquelle les autorités prennent cette menace et appellent les populations à se faire vacciner », a dit la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne. Elle a aussi précisé que l’Union Européenne et ses États membres sont les contributeurs les plus importants du mécanisme COVAX tant sur le financement des vaccins que sur plus de 200 millions de doses que les États membres vont également partager.
Pour rappel, en mars 2021, le Niger a bénéficié d’une première allocation de 355.000 doses du vaccin d’Astra Zeneca dans le cadre de la facilité COVAX ; de 25.000 doses de l’Inde et de 400.000 doses de Sinopharm dans le cadre de la coopération avec la Chine. Ce qui a permis de vacciner plus de 450.000 personnes. En juillet 2021, le gouvernement américain à travers la facilité COVAX a octroyé au Niger 302. 400 doses du vaccin Johnson and Johnson. Toujours dans le cadre de la facilité COVAX, 1.867. 750 doses de vaccins sont annoncées dont 859. 950 doses de Pfizer 753.800 doses de Sinopharm et 254.000 doses d’Astra Zeneca.
Par Oumar Issoufou(onep)
06 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Hier mercredi 7 juillet 2021, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a rencontré les Secrétaires généraux des cinq (5) centrales syndicales les plus représentatives, à savoir la CDTN, (Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger) la CNT, (Confédération Nigérienne du Travail), la CGSL-Niger, (Confédération Générale des Syndicats Libres du Niger), l’USTN, (Union des Syndicats des Travailleurs du Niger) et l’USPT (Union Syndicale Progressiste des Travailleurs). Cette rencontre qui s’est déroulée à la demande desdites centrales s’est tenue en présence de la ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale mais aussi du directeur de cabinet du Premier ministre, ainsi que des collaborateurs des deux ministres.
On se rappelle que les cinq centrales syndicales les plus représentatives et deux syndicats non affiliés, le Syndicat des Pharmaciens, Médecins et Chirurgiens-Dentistes (SYNPHAMED) et le Syndicat des Médecins Spécialistes (SMES) ont, suite à une déclaration rendue publique le 21 juin 2021, demandé une rencontre avec le Premier ministre. «Cette rencontre a comme point de discussion, le déroulement actuel du processus de révision du statut général de la fonction publique de l’Etat ainsi qu’un point sur les divers», a indiqué, à la sortie de la réunion, M. Idrissa Djibrilla, S.G de la CDTN qui précise que cette rencontre s’est finalement tenue après deux reports. «Lors de cette rencontre nous avons fait cas de cette révision et de la procédure qui aurait dû être une procédure participative et qui prend en compte les préoccupations des organisations syndicales. Nous lui avons décliné le contenu de cette déclaration du 21 juin. Nous avons longuement échangé avec le Premier ministre qui a reconnu que nous avons parfaitement raison d’être préoccupés par cette loi et que la procédure doit être ouverte et participative», a précisé le syndicaliste.
«Aussi, S.E Ouhoumoudou Mahamadou a pris l’engagement de créer un cadre, sous forme d’un atelier, afin que les centrales syndicales se retrouvent avec le consultant recruté dans le cadre de cette révision pour que nous apportions nos observations et pour aussi savoir les raisons qui ont motivé cette révision, mais aussi pour que nous puissions apporter nos propositions, en termes de modifications dudit statut», a ajouté le SG de la CDTN. Concernant les divers, a-t-il poursuivi, «nous avons évoqué la question de la reprise des négociations avec le Comité interministériel. En effet, depuis que nous avons transmis nos cahiers de doléances, le 1er mai dernier, il n’y a pas eu de rencontre de discussion avec les partenaires sociaux que nous sommes. Là aussi un engagement a été pris par le Chef du gouvernement de créer les conditions pour une reprise des discussions avec le Comité interministériel», a confié M. Idrissa Djibrilla.
En conclusion, M. Idrissa a noté que des engagements ont été pris pour ‘‘rectifier le tir’’, concernant le processus de révision du statut général de la Fonction publique de l’Etat. «Nous souhaitons que ces engagements soient tenus, ainsi que sur la reprise des discussions avec le Comité Interministériel», a souhaité le SG de la CDTN.
Mahamadou Diallo
08 juillet 2021
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Le Premier ministre M. Lamine Zeine Ali Mahaman a rencontré, hier matin dans la salle des banquets de la Primature, les responsables de toutes les structures rattachées à son Cabinet. Il s’agit notamment des responsables des autorités de régulation, les directeurs des programmes, les responsables des structures spécialisées dans le cadre de la gestion des programmes du gouvernement. L’objectif est d’échanger pour avancer et atteindre les objectifs qui leurs sont assignés.
Au cours de cette rencontre, les responsables des différentes structures ont, tour à tour, pris la parole pour se présenter au Premier ministre et ont brièvement présenté leur structure.
Après ces différentes présentations, le Premier ministre M. Lamine Zeine Ali Mahaman a qualifié ces structures de ‘’niches de compétences, d’expériences et d’expertises’’. Il dit avoir l’intime conviction que toutes ces structures ont eu à faire leurs preuves qui jusqu’à aujourd’hui ont dû servir fièrement le pays. « Mon rôle, a-t-il expliqué, pour la période pour laquelle il est sensé intervenir est de travailler avec ceux que je trouve disponibles et sur ce qui est positif et largement partagé de tous », a-t-il déclaré.
M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a ensuite souligné que le Chef de l’Etat lui a donné deux orientations simples. Il s’agit de voir « comment est-ce que dans ce contexte particulier nous allons pouvoir gérer au mieux les ressources nationales ? Et comment utiliser ces ressources dans les dépenses publiques, car l’objectif est d’être à mesure de les utiliser avec parcimonie dans le cadre des priorités qui sont fixées pour chacun d’entre nous », a-t-il relevé.
M. Lamine Zeine a, par ailleurs, rappelé la situation difficile que traverse le pays. « Il s’agira pour nous de tout faire pour protéger ce que nous avons de plus cher c’est-à-dire l’intégrité de notre territoire, la santé et la vie de nos populations. Cela est notre première priorité », a-t-il soutenu. Le Premier ministre a indiqué que la deuxième priorité est de savoir comment mobiliser les ressources à l’interne.
« Quand on regarde le degré du financement extérieur sur notre loi de finances, il est évident que l’on va avoir des difficultés, si rien n’est fait pour lever les sanctions de la CEDEAO qui, dans le fond, ne devraient pas arriver à ce niveau » a-t-il déclaré.
Ainsi, a affirmé M. Lamine Zeine, l’effort qui est fait actuellement et qui constitue la troisième priorité des autorités du CNSP, c’est d’aller vers la plupart des pays que compose la CEDEAO et même ceux qui n’en sont pas membres, de mettre en avant la nécessaire démarche de parler, de trouver une solution pour que très rapidement les populations ne puissent pas continuer à souffrir.
Enfin, Le Premier Ministre a assuré qu’une fois qu’une bonne collaboration établie entre le cabinet et toutes les structures, il est certain qu’ils feront, ensemble, la différence. « On a des ressources, on peut avoir des résultats concrets sur le terrain. Il suffit simplement de resserrer les choses et de titiller les partenaires », a-t-il estimé.
Aminatou Seydou Harouna Moumouni Amadou Yacouba (Stagiaire)
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Brigi Rafini a rencontré, hier après-midi, les représentants du corps diplomatique accrédités au Niger. Il s’est agi pour le Chef du gouvernement d’informer et d’échanger avec les diplomates de la situation sociopolitique qui prévaut au Niger à l’issue de la proclamation des résultats globaux provisoires du 2ème tour de l’élection présidentielle par la CENI.
A cet effet, le Premier ministre a de prime abord transmis les salutations du Président de la République, Chef de l’Etat au nom duquel cette rencontre a été convoquée. S E Brigi Rafini a rappelé les objectifs du Chef de l’Etat depuis sa réélection à la tête du pays consistant à l’issue de son dernier mandat de laisser un Niger uni, un pays doté des institutions très fortes, un Niger ayant atteint la plupart des objectifs assignés dans son programme de renaissance.
Le Chef du gouvernement a aussi rappelé que le Président de la République a exprimé les vœux d’organiser à la fin de son mandat des élections propres, honnêtes et crédibles. Il a indiqué que le gouvernement et les différents acteurs se sont attelés pour que tout se déroule convenablement. En outre, le Chef du gouvernement a parlé du processus ayant conduit à l’élaboration et à l’adoption du code électoral ainsi que la situation ayant caractérisé la mise en place de la CENI et la participation des différentes parties prenantes au sein de ladite institution. Il a par ailleurs noté que la CENI a travaillé en toute transparence jusqu’à la proclamation des résultats globaux provisoires du 2ème Tour de l’élection présidentielle.
Le Premier ministre a évoqué les incidents survenus à Niamey, Dosso, et un peu à Zinder. Il a aussi abordé la persistance de la résistance résiduelle à Niamey. « Nous sommes en train de nous acheminer vers la fin de cet épisode malheureux où l’homme de la rue tend à obtempérer à certains mots d’ordre » a-t-il déclaré. Il a également évoqué la tenue des propos par certaines personnalités qui sont susceptibles de déstabiliser la quiétude sociale. Le Premier ministre a déploré les dégâts occasionnés par des manifestants touchant des biens publics et privés. Par ailleurs, il a souligné que les responsabilités sont en train d’être situées et les auteurs seront traduits devant les juridictions. Face à ces comportements inadmissibles, c’est la loi qui sera appliquée dans toute sa rigueur a-t-il notifié.
Sur un tout autre plan, le Chef du gouvernement a demandé aux uns et autres de soutenir les efforts du gouvernement pour que la situation soit contenue. Il a confié que le gouvernement est disposé au dialogue pour que la sérénité revienne le plutôt possible.
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Alkache Alhada, a parlé entre autres des dégâts occasionnés par les manifestants. Il a notifié que le candidat ayant perdu a choisi d’exercer un recours devant la juridiction compétente, tandis que les personnes qui l’accompagnent ont opté pour l’incitation à la violence. Il est à cet effet, revenu sur des propos incitant à la violence, tenus par des personnalités politiques du pays avant les élections. M. Alkache Alhada a fait cas de personnes arrêtées, tandis que d’autres sont recherchées.
Par Laouali Souleymane
26 février 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a rencontré hier après-midi les représentants du corps diplomatique accrédités dans notre pays et ceux des institutions internationales dans le cadre de la gestion des inondations qui sont en train d’engendrer d’énormes dégâts matériels ainsi que des pertes en vies humaines au Niger.
Au cours de la rencontre, le Chef du gouvernement a tiré la sonnette d’alarme en appelant les partenaires à apporter leur soutien au Niger en vue d’atténuer les souffrances des populations sinistrées. En effet, il est important d’agir pour répondre aux besoins les plus urgents des populations sinistrées sur l’ensemble du territoire national à travers entre autres actions le relogement, l’assistance en alimentation, en matériels non alimentaires, etc.
D’après le Chef du gouvernement, la situation que traverse notre pays demande la solidarité des partenaires. Il a rappelé les efforts déployés par le gouvernement pour assister les populations sinistrées, mais compte tenu de l’ampleur de la situation, le soutien des partenaires s’avère nécessaire. Il a noté que le Niger qui est confronté au défi sécuritaire, fait face également aux défis dus aux inondations et la pandémie de la COVID-19. C’est pourquoi, il a réitéré l’appel du Président de la République et celui du gouvernement vis-à-vis des partenaires pour qu’ils soutiennent les efforts de l’Etat face à cette épreuve alarmante.
A cet effet, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a fait le point de la situation qui prévaut sur l’ensemble du pays à la date d’hier matin ainsi que les travaux réalisés par le gouvernement pour porter assistance aux populations sinistrées et les actions à mener en vue d’apporter des solutions durables au problème des inondations qui paralysent les efforts de développement de l’Etat et de ses partenaires.
Il a rappelé que les inondations de l’année 2020 sont exceptionnelles au regard de l’ampleur de la situation sur le terrain. Il a par ailleurs noté que la côte d’alerte n’a jamais atteint 700 cm. Or, la côte d’alerte rouge est à 620 cm. Selon lui, suite aux inondations de 2012, le gouvernement, de concert avec ses partenaires, a pris des initiatives visant à apporter des réponses appropriées au phénomène des inondations. C’est dans ce cadre qu’en 2016, des travaux de digues ont été réalisés au niveau du fleuve Niger.
Présentant le bilan de la situation à la date d’hier matin, M. Laouan Magagi a souligné que plus de 32.000 maisons se sont effondrées, tandis que 2.262 cases sont tombées. Précisons que 40.976 ménages sinistrés totalisent 350.915 personnes sinistrées. A ceux-là s’ajoutent plus de 4.000 champs inondés totalisant 6.943 hectares, ainsi que 3.082 hectares de cultures irriguées se trouvant autour des cours d’eau, hypothéqués. Face à la gravité de la situation, il a rappelé que le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a effectué deux visites notamment à la rive droite et à Saga afin de constater de visu l’ampleur de la situation sur le terrain.
Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a mentionné que deux réunions se sont tenues sous la présidence du Président de la République consistant à peaufiner des actions concrètes pour apporter des solutions à la situation. A l’issue de ces réunions, des instructions ont été données au gouvernement pour régler les questions d’urgence, et chercher des moyens à court terme pour trouver des solutions durables, a-t-il indiqué.
Parlant des mesures qui devraient être prises, il a mentionné entre autres le relogement des ménages sinistrés sur l’ensemble du territoire national, y compris la réquisition des maisons ou les logements qui sont disponibles dans toutes les villes ; la soumission des requêtes à des partenaires pour qu’ils viennent en appui au gouvernement ; l’appui en pirogues concernant les zones qui sont dans les îles ; le déclenchement du mécanisme de réponse d’urgence dont dispose plusieurs partenaires notamment le mécanisme de réponse immédiate de la Banque Mondiale, le mécanisme du Système des Nations Unies ; le transfert monétaire à travers les filets sociaux. Il a aussi mentionné les actions de sensibilisation et de communication pour un changement de comportement du fait que les populations qui étaient exposées aux inondations après avoir été relogées, quelques années plus tard ont regagné leurs anciennes maisons.
Par ailleurs, M. Laouan Magagi a déclaré qu’à moyen et long termes, il est nécessaire de s’attaquer aux causes profondes des inondations parmi lesquelles le désensablement du fleuve Niger et de ses affluents, la réaffectation de certaines terres du bord du fleuve et qui sont inondables, à d’autres vocations, il y a aussi les programmes écologiques qui sont en cours ou terminés, le barrage de Kandadji, etc.
Pour sa part, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Gado Sabo Moctar, il a abordé la question relative au manque d’eau potable dans certaines localités suite au dysfonctionnement des infrastructures impactées par les inondations. D’ores et déjà, il a indiqué que la Fondation Veolia s’est engagée à déployer trois unités mobiles de traitement d’eaux pouvant alimenter près de 15.000 personnes. Ces usines de traitement dit-il seront très bientôt acheminées au Niger
Retenons que le Directeur Général de la Protection Civile qui est le rapporteur du comité en charge de la gestion des inondations a présenté un exposé à travers lequel il a fait le point des efforts consentis par l’Etat, les actions à entreprendre, ainsi que les besoins des populations, etc.
Quant aux partenaires, ils ont exprimé leur solidarité vis-à-vis des populations nigériennes avant de s’engager à rendre compte à leurs hiérarchies pour que des suites soient données à la requête du gouvernement du Niger. La coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger a dit être instruite par sa hiérarchie de prendre attache avec le gouvernement nigérien afin de s’accorder sur la proposition du financement qui sera effectué.
Laouali Souleymane(onep)
11 septembre 2020
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini, a rencontré hier après midi, les responsables des sociétés de transport du Niger. Le problème de l’impraticabilité des axes routiers Tahoua-Agadez-Arlit ; Agadez-Zinder ; de Dosso-Gaya et Doutchi-Konni ; l’amélioration des conditions de travail des transporteurs voyageurs et la sécurité des passagers étaient au centre de ces échanges. Le Premier ministre était entouré, au cours de cette rencontre des ministres en charge des Transports ; du Commerce et de l’Equipement.
Il est bien connu que la détérioration des routes bitumées sus citées cause d’énormes difficultés aux transporteurs. Cette impraticabilité des voies engendre aussi plusieurs accidents de la route avec malheureusement des pertes en vies humaines et des coûts pour les compagnies de transport. C’est donc pour discuter et trouver des solutions à cette situation que les membres de l’Organisation Patronale des Gares Modernes du Niger (OPGM) ont souhaité rencontrer le Chef du gouvernement. Estimant que cette procédure est la meilleure, ils ont déposé une lettre au cabinet du Premier ministre en lui faisant part de leur intention de suspendre la desserte par les bus de toutes les compagnies des transports à partir d’octobre prochaine des axes Tahoua-Agadez-Arlit.
Au cours de cette rencontre, le Premier ministre, Chef du gouvernement leurs a proposé des solutions rapides pour bien mener leurs activités sans discontinuer. « Le Chef du gouvernement nous a rassuré que la semaine prochaine un comité mis en place effectuera le déplacement sur ces axes afin de trouver des solutions qui vont certainement satisfaire nos préoccupations », a déclaré, à leur sortie d’audience, M. Hamidou Infi Almoustapha, Trésorier général de l’Organisation Patronale des Gares Modernes du Niger.
Les responsables de l’Organisation Patronale des Gares Modernes du Niger (OPGM) ont déploré l’impraticabilité de certains axes qui sont à la base de l’amortissement prématuré de leur logistique. « Il y a des voies qu’on peut mener deux à trois jours sans atteindre la destination. Nous avons émis le vœu de trouver sur ces axes des pistes, des bretelles, de déviation et sur certaines routes de faire le colmatage en attendant des solutions définitives», a conclu M. Hamidou Infi Almoustapha.
l Seini Seydou Zakaria
18 septembre 2019
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini a rencontré, vendredi 26 mars dernier dans la salle de Banquet, les différents responsables des services rattachés à son Cabinet. Cette rencontre un peu spéciale était un moment de se pardonner, de se dire au revoir et d’apprécier les efforts accomplis par l’équipe au service du Niger.
Au cours de cette rencontre, les responsables des services rattachés sont revenus surtout sur la personnalité du Chef du gouvernement, son attachement au travail bien fait, la quête du résultat, le partage d’expérience à la fois sur le plan travail que dans la vie quotidienne. Une vraie école de la vie pour certains qui leur servira dans le futur tout en souhaitant de revivre une expérience pareille.
En réponse, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini a dit que cette séance de travail est une rencontre spéciale, car, c’est la dernière fois qu’ils se réunissent mais ce n’est pas la fin de relations entre lui et ses collaborateurs. «Nous avons, en dix ans, constitué une équipe, j’aillais dire une famille», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre Brigi Rafini a dit que l’équipe de son cabinet a été très stable. «Il n’y a pas eu beaucoup de changement. Mes appréciations ont été très favorables quant aux résultats ou comportement des uns et des autres», a-t-il confié. Dans l’ensemble, le Chef du gouvernement a dit avoir retenu que chacun a mis du sien de manière loyale et avec dévouement. «Si nous avons eu du succès dans notre mission, c’est parce que nous avons eu le soutien exceptionnel et constant du Président de la République», a-t-il reconnu, tout en réitérant sa gratitude vis-à-vis du Président de la République qui, à plusieurs reprises, lui a renouvelé sa confiance.
Grâce au soutien du Président Issoufou, l’équipe de la Primature a pu apporter sa contribution à la construction du Niger. Le Premier ministre a par la suite demandé à ses collaborateurs de traduire en un rapport bilan ce qui a été capitalisé comme résultat. Exprimant sa reconnaissance à ses collaborateurs, le Chef du gouvernement a dit aussi avoir appris beaucoup d’eux. «Je sors bien enrichi à travers les différentes sensibilités rencontrées et les différents échanges. On s’est enrichi mutuellement», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye
30 mars 2021
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Le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, a rencontré, hier, une délégation des responsables des centrales syndicales membres de la confédération syndicale Internationale pour l’Afrique (CSI Afrique). Il s’agissait pour les partenaires sociaux des centrales syndicales que sont la CDTN, la CNT et l’USTN d’aller faire le point des activités du Projet Comité d’Analyse et de Recherche Syndicale du Niger (CARES-Niger) mis en œuvre au Niger avec pour objectif de « soutenir l’action syndicale en matière économique et sociale pour faire du travail décent une réalité en Afrique »
A l’issue de cette rencontre qui intervient à la veille du congrès de la CSI-Afrique à Abuja, le secrétaire général de la CDTN, parlant au nom de ses pairs, a indiqué que les centrales affiliées à cette association, ont décidé de partager avec le Chef du gouvernement les résultats du projet exécuté au Niger avec l’appui de la CSI. M Djibrilla Idrissa a indiqué que le projet a porté essentiellement sur trois thématiques et c’est en présence du ministre du travail, de l’emploi et de la protection sociale et du ministre délégué au budget qu’ils sont allés faire le point au chef du gouvernement.
Il a confié qu’ils sont sortis satisfaits de cette rencontre qui a été l’objet d’échanges entre le gouvernement et les organisations syndicales affiliées à la CSI Afrique. Le coordonnateur a, de son côté, expliqué que le projet CARES vise à renforcer les capacités d’action des organisations syndicales. Le travail d’experts et chercheurs a consisté à conduire certaines études par rapport aux préoccupations des travailleurs, a précisé M Moussa Adamou.
Etant donné que les préoccupations sont liées au budget de l’Etat, il a indiqué qu’il est tout à fait normal que l’existence de ce projet soit porté à la connaissance de l’Etat d’une part et de partager avec le Chef du gouvernement les résultats auxquels ils ont abouti à la fin de trois années de recherche. Ils se sont d’ailleurs réjouis d’avoir eu une oreille attentive à la démarche de plaidoyer et surtout que le Premier ministre a même pris un certain nombre d’engagements pour désormais associer les organisations syndicales dans le cadre de la prise de certaines décisions relatives au monde du travail afin de prévenir les conflits sociaux à travers des concertations en amont.
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Après la réunion du Conseil des ministres du vendredi 26 mars dernier, le Premier ministre, Chef de gouvernement, M. Brigi Rafini, accompagné par tous les membres du gouvernement a, au nom du Président de la République, visité le chantier du nouveau Palais présidentiel en cours de réalisation dont le taux d’exécution est de 73%.
«Ce chantier du nouveau complexe présidentiel est un grand projet du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou dans sa vision pour léguer aux générations actuelles et futures des réalisations qui sont fiables et qui sont dignes d’intérêt pour notre pays», a déclaré le Premier ministre à la fin de la visite.
«Désormais, nous aurons un palais présidentiel nigérien construit sur les fonds nigériens avec toute la conception qui est à notre goût parceque jusque-là, pendant les 60 ans, la Présidence est restée dans les bâtiments qui sont un héritage colonial mais nettement insuffisants et exigus, qui ne permettent pas de prendre en compte les besoin réels de la plus haute institution de notre pays», a relevé M. Brigi Rafini.
«Vous voyez, le Président de la République est en train de partir et il a conçu un chantier qui va au delà de son mandat, nous sommes à 73% de l’exécution du Projet. Donc les nouvelles autorités auront la charge de poursuivre et de finaliser ce projet qui va être une réalisation pour le Niger de manière définitive», s’est réjoui le Chef de gouvernement.
Le Premier ministre Brigi Rafini a enfin saisi cette occasion pour féliciter le Président de la République pour sa vision clairvoyante qui permet de construire le pays. «Il a toujours mis en tête, dans ses priorités que le Niger doit disposer d’institutions démocratiques fortes ; la Présidence est la première institution et il faudrait qu’elle ait cette image de standing qui permet au Niger de disposer d’un outil performant, digne, selon les normes internationales», a indiqué M Brigi Rafini.
Yacine Hassane
29 mars 2021
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Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahamane a effectué, très tôt dans la matinée du lundi 20 novembre 2023, une visite inopinée au niveau du garage administratif sis à la zone industrielle. L’objectif de ce déplacement est de s’enquérir du fonctionnement de cette entité administrative.
À son arrivée sur les lieux, le Premier ministre a constaté la présence des responsables du garage administratif à leur poste de travail, une marque de ponctualité saluée par M. Lamine Zeine Ali Mahaman. Accompagné par le directeur général du garage administratif, le Capitaine Yakou Roro, le Premier ministre a ensuite visité les ateliers, le parc automobile et le garage. À ce stade de la visite, il a reçu d’amples explications sur les problèmes et les besoins de cette entité administrative.
Sur place, le Premier ministre Lamine Zeine Ali Mahamane a instruit le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, M. Moumouni Boubacar Saidou, de prendre en charge les besoins exprimés par le directeur général du garage administratif. Une visite réconfortante qui vient à point nommé selon le Capitaine Yakou Roro qui a expliqué qu’il était dans la perspective de déposer des doléances au Ministère de l’Économie et des Finances.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Le vieux quartier de Goudel à Niamey, a reçu le samedi 22 août dernier, la visite du Premier ministre, Chef du Gouvernement, S.E Brigi Rafini. La délégation du Chef du gouvernement a d’abord visité le chantier du 3ème pont de la ville de Niamey. Elle s’est ensuite rendue au niveau de la place du marché dudit quartier. Le premier ministre a ensuite pris part à une rencontre d’échanges avec les sages et les jeunes de ce quartier, dans le cadre du dialogue intergénérationnel, au niveau de la radio communautaire de Goudel. Etablir un dialogue sincère et constructif entre les jeunes et les Autorités, est le but de cette rencontre. Rappels historiques, témoignages des jeunes sur l’emploi et sur les métiers tabous, plaidoyers, propositions et engagements, ont ponctués les échanges.
Le Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini et sa délégation, qui comprenait notamment des membres du gouvernement et le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, ont d’abord visité le chantier du 3ème pont de la ville de Niamey. Le Premier ministre a suivi, avec intérêt, la présentation du plan d’exécution de ce projet. D’une longueur de 3,6 Kms, le Pont Général Seyni Kountché, renforcera la fluidité de la circulation entre les deux rives du fleuve Niger. Face à cette infrastructure, le président du Comité de dialogue de Goudel, M. Amadou Alzouma, n’a pas caché sa satisfaction et sa reconnaissance, à l’endroit des Autorités de la 7ème République. S’adressant au Chef du gouvernement, M Alzouma a réitéré les remerciements des populations au gouvernement et au Président de la République, S.E Issoufou Mahamadou. «Nos remerciements vont également au Ministère de l’Equipement. Car depuis 2017, nous travaillons ensemble notamment par rapport aux questions d’expropriation et de dédommagements. Ce qui montre que ce Ministère se tient aux côtés des populations et qu’il veut les accompagner», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre Brigi Rafini a ensuite donné des instructions fermes pour que le relogement des habitants affectés par la construction du pont, soit exécuté de manière effective et définitive. La délégation s’est ensuite rendue chez le défunt Boubacar Garba, chauffeur du véhicule de l’excursion de Kouré, une des 8 victimes de l’attaque terroriste qui a eu lieu le 9 août dernier, à une soixantaine de kilomètres de Niamey, pour présenter les condoléances du gouvernement à sa famille.
Pour être plus en contact avec la population de Goudel, le Chef du gouvernement, à la tête de la délégation, a parcouru quelques kilomètres, à pied, pour se rendre au niveau du marché de ce quartier afin de constater son état, après l’incendie qui l’a détruit, il y a quelques mois. Appelé localement ‘‘Dounia’’ et d’accès difficile, la mare du quartier de Goudel a aussi été visitée par le Chef du gouvernement et sa délégation. Le marathon de la délégation gouvernementale s’est arrêté au niveau de la radio communautaire du quartier. Lieu où SE. Brigi Rafini a participé au dialogue intergénérationnel, une rencontre d’échanges avec les sages, les jeunes de ce quartier et les autorités, comprenant notamment le Ministre de la Jeunesse et des Sports, celui de l’Entreprenariat des jeunes, le ministre porte-parole du gouvernement, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey et de plusieurs autres invités.
Cette rencontre a été initiée par un regroupement des jeunes de Goudel appelé ‘‘Association Tchébéro’’, en collaboration avec le Conseil National de la Jeunesse, avec l’appui de la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG), sous le thème ‘‘Dialogue intergénérationnel de haut niveau’’. Au-delà de ce thème général, les participants ont échangé surtout sur la thématique de ‘‘métiers tabous : Ecoute, proactivité et persévérance. La rencontre a donc permis de sensibiliser les jeunes à aller au-delà des préjugés qui entourent certains métiers tels la coiffure, la cordonnerie, la restauration, la pêche, la soudure, la cuisine, etc. Ces métiers sont généralement considérés comme des "sots métiers" réservés à des classes sociales bien déterminées. A travers cette rencontre, il s’agit spécifiquement de faire comprendre aux jeunes que tout métier qui n’est pas interdit par la religion musulmane est légal et légitime, tant qu’il procure des revenus permettant aux jeunes de se prendre en charge.
Dans son intervention introductive, SE. Brigi Rafini a indiqué que «cette rencontre d’échanges vise à écouter les préoccupations de la population de Goudel et plus particulièrement celles de la jeunesse. Elle vise également à rétablir un dialogue sincère entre la jeunesse et les autorités en vue de lever les préjugés qui pèsent sur la jeunesse de Goudel». Parmi ces préoccupations, les jeunes de Goudel ont cité la reconstruction du marché du quartier ravagé par un incendie, il y a quelques mois, la nécessité pour la jeunesse de disposer d’un local pour abriter ‘‘la Maison du scolaire’’, où les jeunes vont apprendre des métiers ; la dotation du quartier en infrastructures adéquates comme celles qu’offre le programme ‘‘Niamey Nyala’’. Des jeunes femmes et hommes ont, par la suite, pris la parole, à tour de rôle, pour livrer des témoignages, souvent poignants, sur leurs vécus. Des témoignages de jeunes, ayant évolué dans ces ‘‘métiers dits tabous’’, ont été portés à la connaissance des participants pour dire tout simplement qu’il n’existe pas de sot métier tant que cela procure de revenus décents à celui qui l’exerce.
Brigi Rafini rassure les jeunes de Goudel de la prise en compte de leurs préoccupations par le Gouvernement
Au terme de ces discussions, le Premier Ministre Brigi Rafini a rassuré les populations de Goudel que leurs préoccupations seront prises en compte, et a, sur place, instruit le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Kassoum Moctar et le Délégué Spécial de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, pour étudier ces doléances et trouver des solutions, au plus vite. Tirant les conclusions de ce dialogue intergénérationnel, le Premier ministre a déclaré que les discussions ont été très riches et très fructueuses. «Nous avons pris bonne note de tous les commentaires et suggestions qui ont été faits par les jeunes. J’ai noté avec beaucoup de plaisir que les jeunes ont bel et bien compris que cette question de métiers tabous est une question déjà résolue à leur niveau et qu’ils sont déjà en avance par rapport à bien d‘autres jeunes de notre pays. Nous les encourageons à poursuivre sur cette voie mais aussi à promouvoir ce genre de cadre d’échanges, dans l’intérêt de notre cher pays. De notre part, sous l’impulsion du Président de la République, nous ferons le pas nécessaire pour que Goudel commence à être un Goudel nouveau, moderne, à l’image des autres quartiers de Niamey», a-t-il conclu.
Notons qu’auparavant, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, Mouctar Mamoudou, le chef de quartier de Goudel, Moussa Garba Maazou et l’Imam du quartier Cheick Abass ont tour à tour pris la parole pour situer le contexte de cette rencontre, rappeler l’historique du village de Goudel et pour, enfin, inciter les jeunes à s’adonner à tout travail qui n’est pas prohibé par la religion musulmane. La cérémonie a pris fin par une remise de témoignage au Président de l’Association ‘‘Tchébéro’’ et une photo de famille.
Mahamadou Diallo(onep)
24 août 2020
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le 5 mai dernier, la première réunion du Comité de Supervision du Dispositif National de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives au Niger, au titre de l’année 2023.
Il s’agit d’examiner l’état de mise en œuvre de l’Initiative au Niger dans l’optique de la validation en cours. Lors de la réunion, le Premier ministre a officiellement reçu le rapport ITIE 2020.
Cet exercice est particulièrement important car l’ITIE est avant tout un instrument pour juger la qualité de la gouvernance du secteur extractif d’un pays. Ce qui constitue, par extension, un indicateur pour la qualité de la gouvernance en général, a indiqué le Chef du gouvernement. « L’amélioration de la transparence et de la redevabilité dans le secteur extractif figure en bonne place dans le Programme de Renaissance acte III du Président de la République », a -t-il dit
Onep
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SEM Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce mercredi 26 avril 2023, la Cérémonie Officielle d'ouverture du Business Forum Niger-Chine au CIC Mahatma Gandhi de Niamey.
La Chine et le Niger entretiennent une coopération solide et fructueuse. Plusieurs projets d'envergure sont réalisés ou en cours de réalisation par la Chine, ce qui fait de ce pays ami, le plus grand investisseur dans notre pays .
Au nombre de ces grands projets, la construction du pipeline Niger-Bénin par l’entreprise chinoise CNPC, qui transformera le Niger en exportateur du pétrole.
Politiquement stable, le Niger offre un énorme potentiel de développement et de nombreuses opportunités pour les investisseurs chinois.
DIC/CABPM
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Le Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a récemment renforcé les liens diplomatiques du Niger en accueillant d'illustres personnalités. Le vendredi 8 décembre, son cabinet a été le lieu privilégié de rencontres significatives avec l'ambassadeur des États-Unis d'Amérique au Niger, Son Excellence Kathleen FitzGibbon, ainsi qu'avec l'Ambassadeur de la Fédération de Russie au Niger, résidant à Bamako, SEM Igor Gromyko.
Ces rencontres témoignent de l'engagement du gouvernement nigérien à maintenir des relations solides avec des acteurs clés du monde. La visite de l'ambassadeur américain souligne le soutien continu des États-Unis au Niger, tandis que l'entretien avec l'ambassadeur russe met en avant l'importance des liens entre les deux nations.
Au terme de ces audiences diplomatiques, aucune déclaration formelle n'a été faite devant la presse. Cependant, le caractère discret de ces rencontres ne fait que renforcer leur signification diplomatique, laissant présager des développements futurs dans les relations internationales du Niger. Ces échanges confirment également le rôle stratégique du Niger sur la scène mondiale, renforçant ainsi sa position en tant qu'acteur majeur dans le dialogue diplomatique international.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Le Premier Ministre de la transition du Niger, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, a rencontré ce lundi 6 novembre 2023 le Représentant Résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Niger, M. Rasmane Ouedraogo, dans son bureau en début de matinée.
À l'issue de leur discussion, aucune déclaration n'a été faite à la presse. Il est important de noter que le Fonds Monétaire International est un partenaire essentiel du Niger, ayant contribué au financement de nombreux programmes et projets dans divers secteurs.
Nigerdiaspora
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Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Mahaman Lamine Zeine s’est entretenu, hier mardi 19 décembre 2023, à son cabinet avec le Directeur général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), M. Mohamed Moussa.
Onep
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Le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, s’est entretenu hier matin avec la Ministre Française de la Défense, Mme Florence Parly. Les échanges entre les deux personnalités ont notamment porté sur les conséquences économiques et sanitaires engendrées par la pandémie du Coronavirus et les inondations, mais aussi sur les opérations menées conjointement par les Forces de Défense et de Sécurité de la France aux côtés de celles du Niger et du Mali.
A sa sortie d’audience, la ministre française de la Défense s’est dit heureuse de ce dialogue étroit qui existe entre le Niger et la France et qui repose sur la franchise et la confiance. Mme Florence Parly a ensuite salué, la mobilisation des Nigériens ainsi que les réponses qui ont été apportées par les autorités dans la gestion des conséquences engendrées par la Covid19 et les inondations causées par le fleuve Niger. A cet effet, elle a affirmé avoir rappelé au Président le soutien infaillible de la France au Niger. Mme Florence Parly a également souligné le rôle déterminant qu’a eu le Niger et le Président Issoufou Mahamadou dans la gestion de la crise politique au Mali, en tant que président de la CEDEAO. Pour elle, la nomination des nouvelles autorités au Mali ouvre la voie à la mise en place d’une transition politique civile dont les autorités auront la responsabilité d’organiser des élections générales, transparentes et démocratiques.
Rappelant l’attaque de Kouré, qui a couté la vie le 9 Aout dernier à deux Nigériens et à six Français, Mme Parly a affirmé que cet évènement a profondément ému la France. Et à ce titre, elle a remercié le Niger et particulièrement les forces de défenses et de sécurité pour leur réactivité à la suite de l’attaque mais aussi pour leur soutien pendant l’enquête. «Je voudrais également saluer la coopération judiciaire qui existe entre nos deux pays. La France est consciente des efforts qui sont fournis par l’ensemble des acteurs pour stabiliser le pays», a ajouté Mme Florence Parly
Aussi, a rappelé la ministre française de la Défense, la France et le Niger sont unis dans ce long combat que représente la lutte contre le terrorisme. En effet, a-t- elle déclaré, la menace terroriste est toujours présente au Sahel et les groupes terroristes restent actifs. A cet égard, elle a salué l’engagement et la bravoure dont font preuve les Forces de Défense et de Sécurité au sein des opérations qui sont menées au niveau national et au sein de la Force conjointe du G5 Sahel. «Nous ne pouvons pas être partout, mais face à nos troupes l’ennemie se défile. Et j’ai une pensée pour tous les soldats qui combattent ensemble dans la bande sahélo saharienne», a déclaré Mme Florence Parly. Elle a indiqué que les pays du G5 Sahel ainsi que la France, avec leurs alliés et les partenaires internationaux, avaient décidé de la mise en place d’un nouveau cadre de coordination, la coalition internationale pour le Sahel afin de mieux répondre à la crise sécuritaire dans cette zone. Et cette coordination accrue entre les forces armées du Niger et la force barkhane a permis une meilleure appréhension de la menace et de nombreuses victoires sur les groupes armés terroristes, en particulier dans la zone des trois frontières.
Sur le terrain, a-t-elle expliqué, cela s’est traduit par un partenariat opérationnel jusqu’ici inégalé. Ainsi, 3000 soldats (français, nigériens, maliens), dont plus d’un tiers sont nigériens ont mené ces dernières semaines une opération d’ampleur dans la zone des trois frontières. Ils ont travaillé de façon pleinement intégrée aussi bien sur le terrain qu’au sein des chaines de commandement en traquant les groupes armés dans leurs zones sanctuaires. «Nous entendons poursuivre cet élan positif en favorisant l’implication de tous les pays membres de la coalition. Et cela à travers un engagement renforcé des nombreuses forces multinationales qui sont présentes au Sahel, telles que la force TAKOUBA, l’EUTN, la MINUSMA ainsi que d’une participation accrue au secrétariat de la coalition qui sera prochainement installé à Bruxelles», a fait savoir la Ministre française de la défense.
Aussi a-t- elle ajouté, la réponse conjointe ne peut et ne doit être vue au regard du seul prisme sécuritaire. La France développe cette approche globale depuis longtemps au Sahel. Et, la structuration de la coalition, a-t-elle indiqué, vise à aider les partenaires sahéliens à appréhender l’ensemble de ces défis en appuyant le retour des armées sur leur emprise, le retour de l’Etat et de la gouvernance dans les régions disputées mais également en apportant des perspectives économiques et de développement. «Nos armées travaillent de concert avec le secteur du développement pour faire émerger des perspectives au profit des populations. Le développement tout comme l’action sécuritaire nécessite du temps. Face à ces défis nous nous adoptons et nous continuerons de nous adopter», a confié la ministre française de la Défense.
Enfin, a-t-elle conclu «la France n’a pas d’agenda caché, il s’agit en effet d’un défi de sécurité commun, auquel nos populations aspirent. Nous agissons sur le terrain et c’est notre préoccupation essentielle. C’est en agissant de manière coordonnée, concertée et solidaire que nous serons à même de surmonter ensemble les défis sécuritaires qui pèsent aujourd’hui sur le Sahel».
Notons qu’auparavant Mme Florence Parly et sa délégation ont eu une réunion avec le ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé en présence des hauts responsables des FDS Nigériennes.
Rahila Tagou(onep)
03 novembre 2020
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Le général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et Chef de l'État, a effectué une double visite de travail au Mali et au Burkina Faso le jeudi 23 novembre 2023. Accompagné d'une délégation importante comprenant des membres du CNSP et du gouvernement, le Chef de l'État a été chaleureusement accueilli à Bamako et à Ouagadougou par ses homologues, le colonel Assimi Goïta, Chef de l'État du Mali, et le capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l'État du Burkina Faso.
Lors de cette première sortie à l'étranger, le Président du CNSP était accompagné du général de Corps d'Armée Salifou Mody, ministre d'État et ministre de la Défense Nationale ; du colonel-major Abdourahamane Amadou, ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture ; de M. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur ; de Dr Soumana Boubacar, ministre Directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l'État ; de Mme Soufiane Aghaichata Guichène, ministre de l'Artisanat et du Tourisme ; de l'ambassadeur Adani Illo, Conseiller diplomatique du Président du CNSP ; de M. Abdou Adamou, Ambassadeur du Niger au Mali ; et de Mme Ibrahim Saa Sayadi, Consule générale du Niger au Burkina Faso.
Il est à noter que le Chef de l'État est retourné à Niamey hier soir après sa visite de travail de 24 heures.
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Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, a atterri hier, lundi 17 juillet 2023, à Cotonou pour entamer une visite d'amitié et de travail de 24 heures. Accompagné de M. Hassoumi Massoudou, ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, ainsi que de M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République. Cette visite d'une journée témoigne de la volonté commune des dirigeants nigériens et béninois de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération mutuellement bénéfique.
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Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum a donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement et de bitumage de plusieurs voies à Niamey, la capitale du pays, ce mardi 25 juillet 2023, au cours d’une cérémonie.
Ces travaux comportent deux (2) grands projets.
Le premier projet, financé sur le budget national à hauteur d’environ 10 milliards, sera conduit par l’entreprise Chinoise CGC INT, tandis que le contrôle est assuré par le groupement GERMS-AGEIM.
Il comprend l’aménagement et le bitumage de la corniche Gamkallé de l’échangeur place des Martyrs jusqu’à l’avenue de l’Afrique en passant par l’Abattoir de Niamey sur un linéaire de 2,7 km.
Ce projet intègre aussi la construction de deux bretelles d’échange de trafic dont l’une est un pont à poutres type trompette. Il est prévu la construction de 2 quais pour pirogues, des parcours sportifs et des espaces à aménager.
Il y a aussi les travaux d’aménagement de voies express pour les sorties de Niamey et la construction d’une rocade péri-urbaine.
Ce dernier sous-projet, comporte trois composantes, dont la première est l’aménagement du rond-point de l’aéroport international « Diori Hamani » au poste de péage de la sortie vers Dosso sur un linéaire de 10 km en deux sections, dont l’une est en 2x3 voies et l’autre en 2x2 voies.
La deuxième composante concerne l’Aménagement de la sortie route Niamey-Filingué (RN25) en partant de l’intersection du Boulevard « Tanimoune » sur un linéaire de 6,5 kilomètres.
La troisième composante concerne l’aménagement d’une rocade péri urbaine, en partant de la route Niamey-Kollo pour relier la sortie Say en passant par les sorties Niamey-Dosso, Niamey-Filingué, Niamey-Ouallam, Niamey-Tillabéri et Niamey-Torodi.
Cette cérémonie a également été consacrée au lancement de deux sections de cette rocade. Il s'agit des tronçons sortie Kollo -sortie Dosso et sortie Dosso-sortie Filingué.
Le deuxième projet consacre les travaux de réhabilitation de la route Niamey Nyala et le canal Gountou Yéna.
Ils seront exécutés par l’entreprise SOGEA SATOM pour une durée de 24 mois, sous la supervision et le contrôle du Bureau d’Etudes GERMS Consulting.
Le coût global du projet est de 50 837 704 599 FCFA hors taxes et hors droits de douanes, financés par la BOAD et l’Etat du Niger. Le linéaire total en développé du projet est d’environ 60 km.
Après avoir lancé officiellement les travaux, le Président Mohamed Bazoum s’est réjoui que son engagement se concrétise.
« Nous avons pris l’engagement de moderniser nos villes, de rendre la mobilité plus facile dans nos villes, de faire en sorte que les citoyens s’épanouissent notamment dans leur déplacement », déclare le Chef de l’Etat, avant de faire remarquer que « ces artères notamment celles où nous sommes et celles de l’aéroport sont connues pour leur caractère totalement inapproprié ».
« Aujourd’hui, elles révèlent d’un autre âge et aujourd’hui la ville a grandi et les exigences de mobilités sont devenues totalement autres que celles qui prévalaient lorsqu’on les avait construites », poursuit le Chef de l’Exécutif nigérien.
Ces routes « seront réalisées de façon à être en adéquation avec les exigences de la ville de Niamey », assure-t-il.
Intervenant à son tour, le ministre de l’équipement, M. Gado Sabo Moctar indique que « ces chantiers qui vont se dérouler en pleine agglomération auront sans doute des impacts divers sur les populations riveraines », avant de lancer « un appel pressant à tous pour une meilleure collaboration afin de faciliter leur mise en œuvre ».
La construction de ces travaux, souligne-t-on, est financée par l’Etat du Niger et la banque ouest-africaine de développement (BOAD).
« La réalisation de ces deux (2) projets permettra de fluidifier la circulation grâce aux aménagements qui seront réalisés envers les différents pôles économiques de la ville, notamment la zone industrielle et le grand marché grâce au rocade », affirme quant à lui le vice-Président de la BOAD.
« Cela contribuera donc à l’amélioration des conditions de circulation des usagers dans la ville de Niamey, et particulièrement dans les communes 3, 4 et la zone de l’aéroport », ajoute M. Moustapha Ben Barka.
MSB/AS/ANP 0129 Juillet 2023
Source : http://www.anp.ne/
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Le Président Bazoum Mohamed face à la presse Ouest Africaine
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La photo est scandaleuse à bien des égards. Mais elle ne semble pas gêner Bazoum Mohamed qui n’a pas cessé de se revendiquer président de tous les Nigériens. Un titre qui exige de l’intéressé une tenue et une conduite exemplaire. Il doit inspirer confiance à tous les Nigériens en observant une stricte neutralité et une équidistance vis-à-vis de ses compatriotes et des partis politiques. Ce titre et ces privilèges qui y sont liés, Bazoum Mohamed les a si réclamés qu’il ne rate, pratiquement, pas une occasion avec une composante quelconque de la société sans l’évoquer. Il veut être perçu comme tel, pas comme un président au service d’un parti politique et/ou de ses partisans. Mais, son navire vient de prendre de l’eau chez Joe Biden. En déplacement aux Etats Unis dans le cadre d’une visite de travail qu’il a entamé le 7 décembre passé, le Président Bazoum Mohamed a étalé son parti pris en recevant en audience la délégation Pnds Tarayya des Etats Unis d’Amérique. Une audience sanctionnée par une photo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Habillés aux couleurs du parti rose, les membres de la délégation reçus encadrent un président tout sourire aux lèvres, manifestement fier d’avoir eu cette rencontre partisane. Cet acte viole notamment l’article 46 de la constitution qui dispose que « le président de la République est au-dessus des partis politiques ». C’est une image forte. Après son serment, le président de la République doit s’interdire toute image, tout message qui prête à équivoque. Accepter de prendre une photo avec des militants du Pnds Tarayya qui arbore, de façon ostentatoire, les couleurs de leur parti, est un message fort qui est adressé aux Nigériens : c’est d’abord le Pnds Tarayya.
Ce n’est pas le bureau des Nigériens résidant aux Etats Unis qu’il reçoit, mais plutôt la délégation du Pnds Tarayya. Le président de la République n’a, donc, rien à dire aux Nigériens dans leur ensemble, mais il a quelque chose à partager avec ses partisans. Pour de nombreux observateurs, le choix de Bazoum Mohamed est clair : c’est la primauté du parti sur le Niger. En se donnant ainsi en spectacle, Bazoum Mohamed exprime ainsi son insouciance vis-à-vis de ses obligations constitutionnelles. Non seulement, l’esprit partisan est manifeste, mais Bazoum Mohamed semble également le revendiquer sans gêne.
Publiée alors que le Secrétaire aux…des Nations Unies séjourne au Niger pour s’enquérir de la situation de la démocratie et de l’État de droit, cette photo de Bazoum Mohamed avec des partisans est une bourde monumentale ou tout au moins l’expression d’une assurance d’avoir la communauté internationale dans la poche. Sur la photo, le sourire, grandement consenti, traduit tout.
Doudou Amadou
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Le Président de la République, Mohamed Bazoum, a présidé une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) au palais de la présidence en début de matinée de ce mardi 17 janvier 2023. Cette réunion a réuni le Premier Ministre et des membres du Gouvernement, ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). En tant qu'organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité est chargé de donner son avis éclairé au Président de la République sur des questions relatives à la sécurité, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et toutes autres questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
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Huit mois presque après son arrivée au pouvoir, le président nigérien Mohamed Bazoum tente de construire avec la France un rapport de forces autre que celui qu’il a hérité de son prédécesseur Mahamadou Issoufou dont les vues étaient systématiquement alignées derrière Paris.
"Le Président Bazoum avait qualifié l’opération militaire française Barkhane « d’échec relatif »."
« S’agissant des militaires français, j’ai exigé des autorités françaises qu’elles ouvrent une enquête en vue de sanctionner ceux qui ont été coupables d’actes répréhensibles ». Les mots choisis et le ton employé vendredi dernier à la télévision nationale par le président nigérien Mohamed Bazoum ont eu un effet de surprise dans l’opinion de son pays et bien au-delà.
Allié, mais pas vassal
Ce n’est pas la première fois depuis son investiture en avril dernier que le nouveau président nigérien ne prend pas de gant pour évoquer les relations entre son pays et la France. Chose totalement impensable sous son prédécesseur Mahamadou Issoufou. Dans un entretien accordé, qui plus est, à France/RFI, soupçonnés à tort ou à raison d’être les voix de la France, Bazoum avait qualifié l’opération militaire française Barkhane « d’échec relatif ».
« Nous aurions souhaité dans le cadre de la coopération avec l’armée française avoir de meilleurs résultats que nous n’en avons. Cet échec relatif, c’est notre échec à tous, l’échec de l’ensemble de la coalition », avait-il estimé.
Lui, c’est lui, moi, c’est moi
A Paris, dans l’enceinte même de l’Elysée, au coeur du pouvoir français, le président Bazoum a estimé en juillet dernier, après un sommet extraordinaire virtuel du G5 Sahel, qu’il n’appartenait pas à la France de se battre au Sahel et que « les soldats français n’avaient pas vocation à venir mourir au Sahel ».
Parlant d’Emmanuel Macron, le président nigérien s’est prévalu en octobre dernier, dans un entretien à Jeune-Afrique, d’avoir déconseillé à son homologue français, pourtant toujours sûr de lui-même, de ne pas » sur communiquer sur le Mali ». Cette posture « d’allié mais pas vassal » est diversement accueillie dans l’opinion nigérienne.
Les uns y voyant un coup de communication alors que d’autres y trouvent une réelle volonté de sortir de l’attitude de « béni oui-oui » qui a longtemps prévalu dans les relations entre le Niger et la France. Macron et son ministère des Affaires étrangères ne juraient d’ailleurs ces dernières années au Sahel que par l’ex-président Issoufou, paré de leur part de toutes les vertus imaginables. Même si la réalité du contexte nigérien laissait voir tout le contraire.
Le test de l’uranium
La volonté de rééquilibrer les relations avec la France, portée par le nouveau président nigérien, crée de nouvelles attentes dans l’opinion publique de son pays. Une bonne partie de la classe politique et de la société civile attend de voir comment le pouvoir actuel va s’y prendre lors des négociations à venir sur l’uranium.
Avant de quitter le pouvoir, le président Issoufou, qui avait travaillé dans une autre vie pour Areva (devenue Orano), avait conclu avec son ancien employeur les conditions de la fermeture de la mine d’uranium de la COMINAK, une des deux filiales d’Orano au Niger. Des ONG et des syndicats continuent de considérer que le Niger a été lésé dans les conditions financières et dans le suivi environnemental de la fermeture de la mine. Pour ne pas se fâcher avec la France, le régime du président Issoufou n’avait pas non plus retiré le permis d’Imouraren accordé à Orano en 2009, sous la présidence de Nicolas Sarkozy qui était spécialement à Niamey pour plaider la cause du géant français du nucléaire auprès de son homologue nigérien de l’époque Mamadou Tandja.
Censé produire 5000 tonnes d’uranium chaque année, Imouraren n’a toujours pas été mise en exploitation, Orano invoquant le mauvais cours de l’uranium sur le marché mondial. Il y a toutefois une bonne nouvelle pour l’uranium nigérien : le président Macron a annoncé en novembre dernier la relance par la France de la filière nucléaire avec la construction de nouvelles centrales. Ce qui suppose plus d’uranium acheté par la France au Niger. Ce qui suppose également de nouvelles négociations entre France et Niger sur l’achat et la production d’uranium. La volonté de rééquilibrer les relations franco-nigériennes du président Bazoum s’affichera-t-elle lors de ces négociations. Les Nigériens attendent de voir.
21 décembre 2021
Source : https://mondafrique.com/
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L’information est de plus en plus persistante et il n’y a pas, à ce jour, le moindre démenti de la part de l’intéressé et de son parti politique, le Mpn Kishin kassa. Ibrahim Yacoubou, ce n’est plus une perspective mais un fait, est en train de fausser compagnie à Mahamane Ousmane et consorts, fatigué par les épreuves de la vie d’opposant. Les observateurs ont relevé plein d’indices probants. D’abord, ni Yacoubou ni son parti n’a cru devoir apporter un démenti aux rumeurs qui l’annoncent partant de l’opposition à la prochaine session parlementaire (elle est ouverte depuis le …2022). Djibo Salou, le tombeur de Mamadou Tanja, lui, a immédiatement réagi en faisant publier un démenti de son parti. D’autres actes ont suivi. Non seulement le Mpn Kishin Kassa a intégré le groupe parlementaire parlementaire du Mpr Jamhuriya d’Albadé Abouba, mais Ibrahim Yacoubou a également quitté le groupe wattsapp des leaders de l’opposition.
C’est Albadé Abouba qui, dit-on, a assuré les bons offices pour ces retrouvailles entre anciens camarades qui s’étaient quittés en queue de poisson. L’ancien colonel des douanes revient ainsi sur ses pas, vers ses anciennes amours, grâce à l’intermédiation d’Albadé Abouba. Une convergence d’intérêts a mutuellement rapproché les deux hommes. Ibrahim Yacoubou est dit financièrement fauché et prêt à tout pour mettre un terme à cette vie à laquelle il n’est ni préparé, ni habitué. Ancien colonel des douanes à qui, dit-on, Issoufou Mahamadou a fait miroiter un avenir radieux en politique au point de démissionner de la douane, Ibrahim Yacoubou a connu des difficultés depuis qu’il a été, un jour d’août 2015, exclu du parti rose pour atteinte à l’unité et à la cohésion du parti, fractionnisme et rébellion, dissidence OPA basée sur l’usage de l’argent et l’instrumentalisation d’arguments indécents. Quant à Albadé Abouba, il court, depuis le 2 avril 2021, date de l’investiture de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat, derrière une promesse qui lui a été faite dans le cadre des marchandages d’avant-second tour de l’élection présidentielle. Albadé Abouba tient au poste de président du Sénat promis par Bazoum Mohamed et ne s’accorde aucun répit pour le concrétiser.
Des arrangements politiciens éloignés des préoccupations populaires Seulement, le Sénat promis à Albadé reste à créer. Problème : il n’est pas prévu dans la Constitution. Il faut, donc, modifier la Constitution afin d’y insérer la création d’une deuxième chambre du parlement et y installer le président du Mpr Jamhuriya. Pour cela, il faut disposer d’un 4/5 des voix de l’Assemblée nationale. Il faut tout faire pour éviter un référendum, hautement coûteux et sans aucune assurance d’y sortir gagnant. Pour ces 4/5, il faut au pouvoir les six (06) sièges du Mpn Kishin Kassa auxquels il faut ajouter, juste, deux autres que le pouvoir, selon des sources bien informées, pense pouvoir trouver facilement à travers deux procédures déjà étudiées : le débauchage et/ou les élections législatives de la diaspora. En attendant, la redistribution des postes ministériels et autres strapontins va permettre d’installer l’ancien-nouveau venu sous les lambris du pouvoir. Selon les mêmes sources, c’est d’ailleurs ces micmacs politiques qui retarderaient le remaniement gouvernemental attendu à cet effet. Et du coup, cela bloque aussi le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale dont la configuration change avec le départ de Kishin Kassa de l’opposition.
Albadé Abouba et Ibrahim Yacoubou oeuvrent, les yeux fermés, à l’aboutissement de leurs desseins. Quant au bénéficiaire principal, Bazoum Mohamed, il ne peut que se frotter les mains d’avoir réussi à fragiliser davantage l’opposition. Les conséquences pour le Niger ? L’Etat va devoir casquer pour un Sénat à la plus-value plus que douteuse. Dans un pays à la trésorerie tendue et confrontée à une insécurité alimentaire touchant plus de huit millions de Nigériens et un terrorisme qui a tué toute vie dans des proportions étendues du Niger, il y a sans doute beaucoup à dire sur ces préoccupations politiciennes.
Yaou
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Depuis plusieurs années, les autorités nigériennes ont initié des programmes qui consistent à doter les chefs lieux des régions en infrastructures et équipements urbains. A ces efforts de l’Etat, s’ajoutent des multiples appuis des ONGs et partenaires au développement. C’est ainsi que, le président de l’Assemblée nationale, M. Seyni Oumarou a procédé, le mercredi 21 décembre 2022, à la pose de la première pierre pour la construction d’une cité à Dayibéri, commune urbaine de Tillabéri.
Financé à hauteur de 380.000.000F CFA par l’ONG CARE and Social Development Organisation, cette cité dénommée ‘’Village de Qatar’’ est composée de 50 logements sociaux, une école primaire de 6 classes, un forage avec panneau solaire, un atelier d’apprentissage, une mosquée et un centre de santé. Le terrain d’une superficie de 2 hectares sur lequel la cité sera construite à été gracieusement offert par le président de l’Assemblée nationale, M. Seyni Oumarou pour faciliter la réalisation de ce projet.
Pour le Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Yayé Arouna, cette cérémonie est exceptionnelle car elle est un point essentiel dans le processus de réalisation d’un projet important. La réalisation de ce projet, estime-t-il, va renforcer les dispositifs mis en place par le Gouvernement afin de donner des réponses aux difficultés que traversent les populations nigériennes en particulier celles de la région de Tillabéri. «C’est la première fois que nous assistons à un tel événement qui va consacrer la mise à la disposition des populations de Tillabéri d’une infrastructure composé de 50 logements sociaux et d’autres infrastructures sociaux de base. Nous devrons nous en féliciter et saluer cette ONG pour ses efforts et pour cette initiative extrêmement importante», a déclaré M. Yayé Arouna
Il a ensuite invité les autres acteurs de la région, acteurs politiques, société civile, etc., à s’investir pour que la région soit épargnée de certaines difficultés. «Toutes ces réalisations sont à l’actif du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum qui ne ménage aucun effort pour mettre les Nigériens à l’abri de certains besoin», a déclaré le Gouverneur de la région de Tillabéri avant de remercier le président de l’Assemblée nationale pour les efforts qu’il ne cesse d’apporter pour le bien être des populations nigériennes.
Auparavant, le Maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma a notifié que cette initiative salutaire contribuera à améliorer significativement les conditions de vies des bénéficiaires. Le logement est l’un des équipements sociaux les plus indispensables pour l’homme car ce gite suffit pour ses besoins qui sont un abri pour sa famille, une protection contre les intempéries. Cependant, dit-il l’homme moyen s’y trouve dépourvu car il est difficile de l’acquérir. Cet homme moyen mène sa vie dans un état de concentration occasionnant un manque d’hygiène consécutif à la surcharge des concessions. «C’est pour pallier à cette situation Excellence que vous avez eu l’initiative à travers vos partenaires de poser cet acte social qui est la construction de ces logements sociaux. Parallèlement à son aspect social, ce programme de construction embellira la ville de Tillabéri vu les équipements qui y seront construits. La population de la commune urbaine de Tillabéri à travers ma voix vous demande d’être son porte-parole auprès de l’ONG porteur de ce projet pour lui transmettre toute sa reconnaissance pour cette œuvre sociale et formulons les vœux que ces actions soient diversifiées dans la commune», a conclu M. Moussa Douma.
Abdoul-Aziz Ibrahim ONEP Tillabéri
Source : http://www.lesahel.org
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Le Président de l’Assemblée Nationale, SE. Seini Oumarou a reçu hier en début d’après-midi le nouvel ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne auprès de la République du Niger, SE. Salvador Pinto Da Franca. Cette audience a été l’occasion pour les deux personnalités d’échanger sur diverses questions qui lient l’Union Européenne et l’Assemblée Nationale du Niger.
A sa sortie d’audience, le Chef de la délégation de l’Union Européenne auprès de la République du Niger, SE. Salvador Pinto Da Franca a précisé que cette rencontre avec le président de l’Assemblée nationale rentre dans le cadre de ses visites de courtoisie et de prise de contact avec les autorités nigériennes. « Ceci fait partie de mes visites de courtoisies et de prise de contact avec les autorités du Niger, mais aussi pour préparer des visites parlementaires, parce qu’au sens large la diplomatie parlementaires, ce sont les représentants des peuples qui se parlent entre eux dans divers pays. Nos relations avec le Niger sont très proches et s’intensifient chaque fois plus. Donc il était utile de prendre contact avec M. le président de l’Assemblée pour préparer justement ces visites qui viendront et les divers sujets qui nous lient notamment les programmes de soutien qu’on a à l’intention de l’Assemblée du Niger », a déclaré SE. Salvador Pinto Da Franca.
Notons que SE. Salvador Pinto Da Franca a présenté ses lettres de créance en qualité d’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne au Président de la République du Niger, SE. Mohamed Bazoum, le 7 octobre dernier.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a reçu hier en audience à une délégation de membres d’organisations internationales arabes et islamiques exerçant dans le domaine humanitaire au Niger, conduite par M. Suibgui Mohamed Tahar, Directeur Pays de Qatar Charity. A leur sortie d’audience, le chef de la délégation a indiqué qu’ils sont venus voir le président de l’Assemblée nationale pour discuter de la rénovation de la Maternité Issaka Gazobi qui sera prise en compte dans leurs programmes.
Cette audience intervient après la visite des organisations internationales arabes et islamiques exerçant au Niger à la Maternité Issaka Gazobi. «Notre visite entre dans le cadre de notre volonté de contribuer au financement du projet de rénovation du centre hospitalier qui traverse plusieurs difficultés dont l’exiguïté des locaux», a déclaré M. Suibgui Mohamed Tahar. Il précise que les
organisations internationales arabes et islamiques exerçant au Niger sont en train de réfléchir sur le dossier à constituer pour trouver les infrastructures et équipements médicaux de dernière génération afin d’améliorer les conditions de travail des agents et assurer une qualité d’accueil aux patientes. «Dans ce dossier, nous allons justifier le besoin et approcher nos principaux bailleurs de fonds. Nous sommes plusieurs ONGs et chacune a son canevas. Incha Allah, nous allons aboutir à des résultats concluants», a-t-il assuré.
Il faut noter que cette audience s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale, M. Moumouni Harouna Lamido et de la présidente du Réseau des Femmes Parlementaires du Niger, Dr Rabi Maïtournam.
Seini Seydou Zakaria
29 décembre 2021
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Le Président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a reçu en audience, hier à son cabinet, le Secrétaire Exécutif du comité Interparlementaire (CIP) du G5 Sahel, M. Karamoko Jean Marie Traoré. A sa sortie d’audience, M. Karamoko Jean Marie Traoré a déclaré qu’il a renouvelé ses félicitations à M. Seini Oumarou pour son élection à la tête du parlement nigérien. Il lui a également fait le point de l’actualité au niveau du Comité Interparlementaire (CIP) G5 Sahel.
Le Secrétaire Exécutif du comité Interparlementaire G5 Sahel a en outre expliqué que l’institution qu’il dirige est née avec l’imputabilité à 90% de l’engagement du Niger, à travers l’organisation du sommet interparlementaire en 2018. «C’est de là que tout est parti. Cet élan s’est maintenu jusqu’à la mise en place du Secrétariat Exécutif qui est basé à Niamey. Et en tant que Secrétaire Exécutif, il est normal pour nous de venir lui faire le point de ce qui a été fait et lui présenter le calendrier des actions à venir et surtout prendre de ses conseils», a déclaré M. Karamoko.
Il faut noter que l’audience s’est déroulée en présence de M. Lamido Moumouni Harouna, Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée Nationale.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 avril 2021
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Dans le cadre de l’organisation des élections législatives partielles de la diaspora, prévue pour le 18 juin prochain, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Me Issaka Souna a rencontré, hier matin, les présidents des commissions électorales déconcentrées. Il s’agit de 17 personnes choisies sur 337 éligibles pour conduire les élections des 5 députés de la diaspora ou la 9ème région.
Au cours de cette journée d’échanges, plusieurs présentations ont été faites, notamment sur le cadre légal des élections, sur la CENI et les orientations possibles pour la diaspora, sur les dispositions sécuritaires, sur la gestion des commissions électorales déconcentrées en particulier dans un cadre extérieur et également sur les bonnes pratiques et sur la remontée des résultats. Partager avec les participants les différentes attentes de l’extérieur, les spécificités de vote de l’extérieur, la nature diplomatique et professionnelle de leur responsabilité et leur devoir d’exécuter les élections dans la transparence et le respect des droits.
Le président de la CENI a précisé que ces cinq (5) députés devraient être élus en même temps que les autres députés de l’intérieur du pays mais en raison de l’indisponibilité de la liste électorale biométrique, due à la cessation de l’opération à cause de la COVID 19, ces élections partielles n’ont pas pu se tenir. « C’est pratiquement à mi-mandat, mais vaut mieux tard que jamais. C’est pour cela que nous avons voulu achever cette opération avec l’accord des différents partenaires, gouvernement, partis politiques, société civile » a-t-il ajouté.
Il s’agit, en effet, de déployer 17 présidents de commission électorale pour conduire les différentes opérations électorales, dans 15 pays choisis, de la meilleure façon possible. « Il est attendu d’eux, à l’intérieur des différents pays, de montrer une certaine image de notre pays. Il s’agit majoritairement de magistrats, d’avocats à qui nous voulons confier la responsabilité d’assurer ces élections. Ce sont aussi des compétences que nous voulons déployer et démontrer. Il faut que leurs comportements reflètent leurs connaissances et rassure les différents partis politiques en compétition. Il faut que les électeurs soient ravis du service public d’élection qui leur sera offert » a souligné le président de la CENI.
Me Issaka Souna est, par ailleurs, revenu sur les difficultés de choisir 17 personnes sur plus de 300 candidatures qui avaient animé les précédents scrutins. «Cela n’a pas été simple, il fallait tenir compte des spécificités, des difficultés attendues, du genre etc. Ce qui nous a amenés à faire un choix équilibré» a-t-il dit, tout en précisant que ceux qui n’ont pas été choisis n’ont pour autant pas démérité.
Il a, enfin, espéré qu’au sortir de cette réunion tous les participants soient prêts à embarquer pour la clôture des scrutions du cycle électoral qui passe par l’organisation de ces élections partielles des 5 députés de la diaspora. Me Issaka Souna devait également lancer un appel à l’endroit des partis politiques pour apaiser les passions de leurs militants afin de faciliter le bon déroulement des élections.
Par Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
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En marge de la reprise des travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2017 de l’Assemblée nationale, dite session budgétaire, le président de la commission des Finances et du budget du parlement du Niger, M. Adamou Namata a expliqué que la présentation solennelle du budget est prévue par la loi organique, portant loi de finance 2012. Il a décliné le processus de vote de cette loi de finances. Selon lui, le jour de l’ouverture de la session ordinaire, le Ministère des Finances doit déposer le projet de loi de l’année.
« C’est ce qui fut fait. Mais même déposé, ce budget ne peut être discuté qu’après la présentation solennelle sans détails et sans débat. Ensuite, le budget est discuté au niveau des sept commissions permanentes de l’Assemblée nationale, mais la commission centrale est celle des finances et du budget. Les commissions planchent là-dessus pendant un mois où elles peuvent écouter toute institution devant bénéficier de fonds publics, les associations socioprofessionnelles, de la société civile, toutes peuvent nous saisir par écrit. Déjà nous avons sept lettres parvenues à ce sujet. Nous allons tous les jours discuter du budget en présence des représentants du Ministère des Finances. Nous écoutons les avis et recensons les propositions pertinentes de toutes les structures concernées pour améliorer notre rapport général de travail », a expliqué le président Adamou Namata.
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Monsieur le président, quelle est la situation de l’enrôlement biométrique et de l’affichage des fiches au niveau des différents centres ?
L’enrôlement et l’affichage sont en bonne voie. L’enrôlement est achevé ; l’affichage se poursuit, il est quasiment épuisé. Dans quelques jours, on aura récolté la totalité des réclamations issues de l’affichage dans les différentes zones du pays. Cet affichage, nos équipes prendront en compte le produit du nettoyage et nous pourrons disposer de ce que nous appelons une liste électorale finale. Cette liste électorale finale aura bien sûr besoin d’être réexaminée pour nous assurer que tout est en ordre avant sa publication. Sur ce point, permettez-moi de vous préciser que l’affichage est un exercice de recompte des informations qui se poursuit encore. Donc, il n’est pas achevé, les différentes commissions administratives ont amené leurs résultats qui sont en train d’être traités pour la deuxième zone. Il faut que l’ensemble des commissions administratives de l’ensemble du pays soient revues pour qu’on puisse conclure que le tableau dynamique de l’affichage est clôturé. Pour l’instant, nous sommes en train de passer en revue les dernières commissions administratives.
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Le Président de la République, Chef de l'État, SE Mohamed Bazoum, a pris part, hier jeudi 25 novembre 2021 à Margou Béné, commune urbaine de Birni N'Gaouré, dans la région de Dosso, à la clôture des travaux de la deuxième édition de la Semaine du Paysan. Cet événement organisé par la Plateforme Paysanne du Niger est un cadre de réflexion, d'échange, de dialogue et de concertation entre producteurs agricoles, éleveurs, chercheurs, cadres et techniciens des services en charge du monde rural, etc. Cette présence du Chef de l’Etat à ce grand rendez-vous du monde rural a été hautement appréciée par les paysans, en sens qu’elle atteste d’une volonté politique réelle d’apporter l’accompagnement indispensable aux acteurs du secteur agricole.
A cette occasion, les organisateurs de l'événement ont présenté au Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, les résultats et les conclusions des trois jours des travaux de cette deuxième édition de la semaine du paysan. Ces conclusions déclinées sous forme de recommandations s'articulent autour de plusieurs axes stratégiques visant à améliorer le secteur de l'Agriculture au Niger.
Séance tenante, le Président de la République SE Mohamed Bazoum a pris des engagements forts et des promesses fermes pour une meilleure prise en compte des souhaits et recommandations exprimées dans les conclusions. Ces engagements concernent essentiellement, la promotion de l'agriculture par l'irrigation, la modernisation et le financement du secteur de l'Agriculture à travers un fonds de garantie et de bonification des intérêts sur le crédit, l'accompagnement en engrais, la valorisation et la promotion des cultures de contre saison, la mise en œuvre des plans d'urgence pour accompagner les communautés, le démarrage des ventes à prix modérés avant la date habituelle (au plus tard février 2022), l'accompagnement des éleveurs à travers des distributions d’aliments bétail, la disponibilité des semences, la dynamisation des projets visant à accompagner les paysans, les questions liées aux changement climatique, la prise en compte de la question relative à la loi foncière, etc.
"Notre pays a suffisamment de ressources. Une étude récente a démontré que les zones de Dogondoutchi, Gaya en passant par Margou, Boboy en allant jusqu'à Fillingué, etc. disposent de plus de deux millions d'hectares, favorables aux cultures de contre saison. Et dans ces mêmes localités, il y a près de 6 milliards de Km3 d'eau de 4 à 40 mètres de profondeur. Si nous arrivons à accompagner les paysans pour exploiter toutes ces potentialités, les défis seront relevés. Donc l'Etat est prêt pour mettre trois fonds, à savoir le Fonds de Garantie, le Fonds de bonification des intérêts sur le crédit et le Fonds de Prévoyance et d'Atténuation des Calamités pour accompagner et moderniser la production agricole au Niger », a déclaré le Président de la République. Il a ensuite félicité et encouragé les organisateurs de cette semaine à poursuivre les efforts de partage d'expériences afin de contribuer au développement de notre pays.
Le Président de la République a visité la totalité des stands installés au niveau de la maison du Paysan de Margou pour s’enquérir des efforts des vaillants producteurs et les encourager. Par la même occasion, le Président de la République a procédé au dévoilement de la plaque inaugurale de la Maison du Paysan de Margou consacrant le baptême de ladite dénommée ''Maison de paysan Dr Wandeyba Bontorou'', un acteur majeur qui a contribué à la création de la maison des paysans pour avoir assuré les fonctions de Haut-commissaire à l'Initiative 3N.
Auparavant, le ministre de l’Agriculture M. Alambedji Abba Issa, a indiqué que la semaine du paysan qui fait suite à l’Université paysanne se tient dans un contexte particulier, avec la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2021 qui n’a pas répondu aux attentes des populations rurales. Selon lui, les résultats provisoires des bilans céréaliers et fourragers de la campagne de 2021 est lourdement déficitaire mettant en situation d’insécurité alimentaire plusieurs millions de des citoyens et des têtes des cheptels. « Sur la base de ces résultats déficitaires, vous avez instruit le Premier Ministre de formuler sans délais, un plan d’urgence comprenant toutes les actions nécessaires pour prévenir les effets néfastes qui ne manqueront pas de résulter de cette insécurité alimentaire et nutritionnelle », a salué M. Alambedji Abba Issa.
Pour le président de la Plateforme paysanne, M. Djibo Bagna, la présence du Président de la République à cette rencontre des paysans, et celle de son Premier Ministre pour l'ouverture des travaux est une marque de reconnaissance et du respect de la haute autorité de l'État envers les paysans. M. Djibo Bagna a témoigné qu'ils ont bénéficié de l'accompagnement des services techniques publics chargés des activités agro-sylvo-pastorales dans le cadre de l'organisation de la deuxième édition de la semaine du paysan. « Excellence Monsieur le Président, dans nos traditions, la présence de l'autorité donne l'espoir au peuple, c'est pour cette raison que nous souhaitons l'institutionnalisation de la semaine du paysan » souhaite le président de la plateforme paysanne avant d’annoncer que la 3ème édition aura lieu en 2022 à Maradi.
Lors de la cérémonie, les organisateurs de ladite semaine ont présenté au Chef de l'État, les conclusions des trois jours d'échange, de réflexion, de dialogue, de concertation, etc. entre les membres des délégués de 265 communes et les représentants des services publics à Margou Béné.
Il ressort des conclusions que : l’amélioration et le renforcement de l'accès aux financements agricoles est une nécessité à la BAGRI et du FISAN ; la disponibilité, l'accessibilité et l’amélioration de l'offre des intrants à travers l’augmentation de la subvention publique pour l’achat des engrais, les aliments pour bétail, les aliments pour l'aquaculture ; le renforcement du contrôle de la qualité des intrants par des services publics, la mise en place du fonds commun des engrais, etc. «Les producteurs et leur organisation engagés dans la production de l'engrais organique sollicitent en même temps un accompagnement soutenu et une subvention de cet engrais. Nous encourageons fortement l'initiative de l'Etat à créer deux usines de mélange des engrais et la création d'une usine pour l'exploitation du phosphate. Sur le changement climatique : l'accélération du changement climatique et les différents programmes publics pour l'atténuation, nous engage à soutenir le renforcement des initiatives et technologies approprié à nos capacités économiques. Le renforcement de partenariat multi acteur est un défi à relever, etc. Nous demandons notre implication dans les négociations des programmes publics pour la mobilisation des fonds climat-carbone. La nécessité d'apporter une attention particulière et de promouvoir l'aquaculture qui peut agir positivement sur la nutrition, la pauvreté et la création d'emplois. L'adoption rapide des différents décrets d'application qui facilitent la mise en œuvre de la politique foncière. Dans le cadre des contraintes que rencontrent les éleveurs dans le cadre de la transhumance transfrontalière et l'insécurité, nous souhaitons la réorganisation de la transhumance et la dotation du secteur des moyens conséquents pour la création des infrastructures d'accueil et la promotion de la production fourragère à travers l'irrigation. Sur la sécurité, les organisations des producteurs ruraux soutiennent et encouragent l'Etat dans ses innombrables efforts pour la sécurité des personnes et leur bien. Les producteurs ont rassuré leur disponibilité à contribuer à une paix durable, etc. » recommandent les conclusions des travaux de la semaine du paysan.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim, envoyé spécial
26 novembre 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a participé, hier matin à la Présidence de la République aux obsèques de Sanoussi Tambary Jackou, rappelé à Dieu à l’âge de 82 ans, le lundi 18 Juillet 2022, des suites de maladie à l’Hôpital Général de Référence de Niamey. C’est l’ancien Premier ministre, Dr Hamid Alghabid, qui a lu l’oraison funèbre.
Devant la famille éplorée, les proches et amis ainsi que les personnalités présentes, notamment le Chef de l’Etat, le Premier ministre, le 1er Vice-Président de l’Assemblée nationale, le Haut-représentant du Président de la République, les membres du gouvernement, les députés, les présidents des institutions, des ambassadeurs et représentants diplomatiques, Dr Hamid Alghabit, ami de longue date de Sanoussi, a rappelé quelques-unes des qualités de l’homme ainsi que ce qu’il a laissé comme héritage aux Nigériens, surtout à la jeune génération.
Peu après l’arrivée du Président de la République ainsi que d’autres personnalités puis l’installation de la dépouille devant l’assistance, Dr Hamid Alghabid s’est exprimé en ces termes : « Cher Sanoussi Tambary Jackou, les plus hautes personnalités du Niger, tes amis de la Conférence nationale, tes collègues enseignants chercheurs du supérieur, tes anciens étudiants, tes parents, amis et connaissances, sont tous là autour de toi pour manifester à toi, à ta famille et à la République, le respect, la sympathie, l’honorabilité et la reconnaissance qu’ils ont à ton égard », a-t-il déclaré.
Sur le plan cursus scolaire, Dr Hamid Alghabit a rappelé que Sanoussi a fréquenté l’école nomade et médersa de Mailafia de 1948 à 1954 où il obtient son Certificat d’études primaires et élémentaires, puis il fréquenta le collège classique et moderne de Niamey de 1954 à 1959, le Lycée de Cocody de 1959 à 1961 et obtient son BAC C en Juin 1961. Comme études supérieures, Sanoussi a fréquenté la Faculté des Sciences économiques à Dijon en France, la faculté de droit et des sciences économiques à Tunis en Tunisie et la faculté de droit et des sciences économiques à Paris.
S’agissant des diplômes obtenus, l’ancien Premier ministre a cité entre autres la maitrise en Economie et Diplôme d’Etudes Supérieures (DES) en Economie, le Diplôme de 3ème Cycle en Sciences Economiques et Sociales à l’Institut d’Etudes pour le Développement Economique et Social de l’Université de Paris et le Certificat Spécial de 3ème Cycle de Droit et d’Economie d’Afrique de l’Institut Africaniste de Paris.
Relativement aux activités professionnelles, Dr Hamid Alghabid a noté que Sanoussi a été fonctionnaire au Ministère du Plan à Niamey, Enseignant à la Faculté d’Agronomie de Niamey, Enseignant à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques à Niamey et Secrétaire général de la Commission mixte Niger-Nigéria en 1975-1976 avant l’interruption de ses activités professionnelles de mars 1976 à novembre 1987. Il a repris ses activités professionnelles en 1988 en tant qu’enseignant chercheur à l’Institut de recherches en sciences humaines (IRSH) puis enseignant à la Faculté de droit et des Sciences économiques de Niamey et la retraite professionnelle en 1997.
Quant aux activités politiques, l’ancien Premier ministre a confié que Sanoussi a été membre fondateur du parti de la Convention démocratique et sociale (CDS-Rahama) ; il démissionne en1996 et fonde le Parti Nigérien pour l’Autogestion. Il fut membre du Haut Conseil de la République (1991-1993), député à l’Assemblée nationale du Niger, 1ervice-président de l’Assemblée nationale, ministre d’Etat chargé de la Coopération, Conseiller spécial avec rang de ministre du Président de la République du Niger d’avril 2011 à avril 2021 et Conseiller spécial transversal du Président de la République du Niger de mai 2021 jusqu’à sa mort. « Tes dernières volontés étaient que les Nigériens cultivent à tout prix le pardon, l’unité nationale et la paix. Il en sera ainsi, mon cher Sanoussi par la grâce de Dieu », a lancé l’orateur.
A propos des publications, Dr Alghabid a aussi cité entre autres écrits : Intégration économiques et sédentarisation des populations nomades : cas du Niger, Affaires constitutionnelles et organisation des pouvoirs publics au Niger : 1945-2010, Démocratie sinusoïdale et partis politiques au Niger de 1945 à nos jours, Résistances, révoltes et rébellions et l’Assainissement en question au Niger de 1960 à nos jours. Né vers 1940 à Kornaka (Maradi), Sanoussi est époux de Françoise. Il est père de cinq filles : Rakiatou Christelle, Hadiza, Maimouna, Safiatou et Nafi. Il eut 22 petits fils et petites filles et sept arrières petits fils. Il a été aussi fondateur du journal ‘’La Roue de l’histoire’’, le journal ‘’L’arbre à Palabres’’, fondateur et directeur de publication du journal « Le sens de l’histoire ».
La cérémonie a pris fin avec une fatia lue par le président de l’Association Islamique du Niger. C’est ainsi que le Président de la République s’est recueilli devant la dépouille en compagnie d’autres personnalités avant de présenter ses condoléances aux familles et proches du défunt. Le défunt a été enterré, hier, dans sa ville natale de Kornaka.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Mohamed Bazoum, a participé hier matin par visioconférence, au 12ème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Autorité du Bassin du Niger (ABN). Au cours de cette rencontre virtuelle, plusieurs résolutions présentées par le sommet extraordinaire du conseil des ministres du 27 mai dernier à Abuja ont été adoptées par les Chefs d'État présents à ce sommet. Parmi ces résolutions, l'accélération de la mise en œuvre de la feuille de route du Secrétariat Exécutif de l'ABN, la construction du siège de l'ABN, la validation du plan opérationnel des activités de l'ABN, l'adoption du règlement intérieur du Secrétariat Exécutif et des Conseils des Ministres de l'ABN, etc.
Lors de l'ouverture de ce sommet, le président sortant du sommet des Chefs d'État et de Gouvernement de l'ABN, SE. Muhammad Buhari, a rappelé que plus de 160 millions d'âmes tirent leur subsistance dans le fleuve Niger, à travers l'agriculture, la pêche, etc. "Il est donc, nécessaire de ne pas trop négliger ce joyau au bénéfice de la population et pour le développement économique de la région'', a déclaré le président sortant du sommet des chefs d'État et de Gouvernement avant de se réjouir de passer le témoin au nouveau Président de l'institution.
Pour montrer la gravité et le degré de la menace du fleuve Niger, un film documentaire a été projeté aux participants qui l’ont visionné avec beaucoup d'intérêt. Ce documentaire tourné sur le long du fleuve Niger, notamment, au Mali, au Niger, etc. montre à suffisance la situation critique et agonisante du fleuve Niger. L'état du fleuve Niger pose beaucoup de préoccupations. Les Chefs d'États ont ensuite poursuivi les travaux de ce 12ème sommet à huis clos.
A l'issue du sommet, le ministre de l'hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a précisé que deux points importants ont été abordés durant le huis clos, la désignation du Président du sommet de l'autorité du Bassin du Niger pour le mandat à venir et celle du Secrétaire Exécutif de la dite institution. C'est ainsi que les Chefs d'État ont, à l’unanimité, désigné Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso, comme Président du Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement. ‘‘Les Chefs d'État ont aussi discuté de la désignation du secrétaire exécutif de notre organisation. A ce niveau, compte tenu de certaines prédispositions, les Chefs d'État ont renvoyé cette question au prochain Sommet pour statuer sur la question, en vue de permettre dans un premier temps au Secrétariat Exécutif de régler certaines questions d'ordre réglementaire au sein même de l'organisation qui va permettre désormais d’avoir régulièrement un secrétaire exécutif de façon rotative entre les pays'', a expliqué le ministre en charge de l'hydraulique.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
04 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier mardi 3 novembre 2020 à Dosso, au lancement des travaux de réhabilitation de la route Dosso- Bella II longue de 83 kms. La réalisation de ce tronçon est financée dans le cadre du programme Compact, signé entre le Niger et les Etats-Unis d’Amérique. Les travaux ont un coût estimé à près de 100 millions de dollars américains, soit 32 milliards de FCFA et financés par le Millennium Challenge Corporation (MCC). Ils dureront 20 mois et seront exécutés par l'entreprise SOGEA Satom. La cérémonie de lancement des travaux s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseïni Tinni, des députés nationaux, du Haut Représentant du Président de la République, des présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, des membres du Corps diplomatique dont l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger, des responsables du MCA-Niger, des représentants des Organisations Internationales, du Gouverneur de la région de Dosso, des chefs traditionnels de la région, ainsi que de nombreux invités. Après le lancement officiel proprement dit des travaux de réhabilitation de cette importante infrastructure, le Président Issoufou Mahamadou, qui répondait à la presse, a salué la qualité de la coopération qui existe entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique. «C’est une coopération multiforme qui intervient dans des secteurs sont prioritaires pour le peuple nigérien (sécurité, infrastructures, Initiative 3N, développement du capital humain dont l’éducation et la santé). La cérémonie d’aujourd’hui est une illustration du dynamisme de cette coopération », a déclaré SE. Issoufou Mahamadou. Les travaux de réhabilitation du tronçon Dosso-Bella II sont financés par le Programme Compact qui lie le Niger aux Etats Unis d’Amérique. «C’est un programme structurant, important d’un montant de 250 milliards de FCFA et qui va permettre de financer l’Initiative 3N avec le développement de l’irrigation mais aussi les infrastructures comme la route Margou- Gaya (le dossier d’appel d’offres est en cours de préparation) », a expliqué le Chef de l’Etat. Pour le Président Issoufou, cette relation forte qui existe entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique notamment à travers le programme Compact est une manière de reconnaitre les efforts que fait le Niger dans le domaine de la bonne gouvernance. Selon le Chef de l’Etat ces efforts sont reconnus à telle enseigne que l’USAID, dont le bureau était absent au Niger (de 1995 à 2019), a décidé de revenir au Niger. «C’est une indication supplémentaire de la reconnaissance de l’effort de gouvernance. Il y a beaucoup de choses qui restent à faire dans ce secteur, mais il y a des efforts qui sont faits et qui sont reconnus par nos partenaires », a indiqué le Chef de l’Etat. «Il y a un projet qui me tient beaucoup à coeur. C’est le projet du chemin de fer, lié à celui du port sec prévu à Dosso», a-t-il affirmé, précisant que «ces projets ont été un peu bloqués pour des raisons indépendantes de notre volonté». «Mais dans nos discussions avec les Etats Unis d’Amérique et dans la perspective d’un Compact régional, j’ai suggéré, que le Compact régional concernera le Bénin, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. J’ai ainsi proposé qu’il soit tenu compte de la boucle ferroviaire et donc du projet de chemin de fer qui est cher aux Nigériens en général et aux dossolais en particulier. C’est pour dire aux populations de Dosso qu’on n’oublie pas ce projet», a insisté le Chef de l’Etat Dans son allocution, le président du Conseil d’Administration (PCA) du MCA-Niger, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a d’abord rendu un vibrant hommage au Président de la République, Chef de l’Etat qui a bien voulu accepter de patronner cette cérémonie, en dépit de son emploi de temps chargé. Il a ensuite adressé ses remerciements aux populations de Dosso pour leur mobilisation massive, ainsi qu’aux partenaires du Millennium Challenge Corporation (MCC) qui ont bien voulu financer ce grand chantier. Rappelant que le MCC et le Gouvernement du Niger ont procédé le 4 Août 2018, au lancement officiel du Programme Compact du Niger, à Margou, (région de Dosso), M. Ouhoumoudou Mahamadou a précisé que “le Compact est un accord de financement quinquennal sous forme d’un don de 437 millions de dollars, soit plus de 250 milliards de FCFA destiné à promouvoir la croissance économique et à réduire la pauvreté”. Il a ensuite ajouté que le programme compact du Millenium Challenge Account du Niger est “le symbole du dynamisme de la coopération multiforme entre les Etats-Unis d’Amérique et le Niger, coopération qui se renforce comme en témoigne le retour l’Agence USAID au Niger près de 25 ans après son départ ainsi que l’appui de plus en plus renforcé de l’USADF, United States African Development Foundation, qui accompagne nos producteurs dans leurs activités grâce à des opportunités de financement”.
Soulignant que “la route de développement passe par le développement des routes”, M. Ouhoumoudou Mahamadou a expliqué que c’est fort de cette vérité que le Président de la République a fait du développement des infrastructures un des huit axes prioritaires du programme de renaissance. «Je voudrais aussi exprimer le souhait que cette voie qui constitue l’aorte de la circulation routière de notre pays fasse l’objet d’une attention particulière dans les programmes d’entretien routier », a-t-il conclu.
Quant au Directeur général de MCA-Niger, M. Badamassi Anou, il a rappelé que le 5 août dernier, le Président de la République Issoufou Mahamadou avait donné le coup d’envoi du Compact, qui inclut la réhabilitation de 307 Kms de routes dans la région de Dosso. «Nous sommes aujourd’hui rassemblés pour maquer le démarrage effectif des travaux de la RN7, précisément la réhabilitation de 83 kms entre Dosso et Bella II, connectant avec la section Bella II-Gaya-Frontière du Bénin, en finalisation. Ce faisant, le Compact vient parachever la RN7 dans tout son parcours vers le Bénin», a-t-il indiqué. «Ce jour est spécial car il est porteur d’espoir pour les vaillantes populations de ces zones dans leurs quêtes de meilleures opportunités économiques», a ajouté M. Anou, précisant qu’au terme de ces travaux, des ouvrages et des traversées seront reconstruits aux standards requis d’efficacité et de sécurité. «La RN7 sera élargie avec une base en grave bitume et une couche de roulement en béton bitumeux à module élevé (BEM). Les traversées des agglomérations seront éclairées et les passages piétons matérialisés et pavés», at- il souligné. Selon le DG de MCA-Niger, une fois rénovée, la RN7 supportera un trafic hautement intense, que les spécialistes projettent à environ 1.000 camions par jour. Cela équivaudrait à 42 camions par heure ou 2 camions toutes les 3 minutes. «Aujourd’hui, un poids lourd met 10 heures entre Bella II et Dosso, ce même camion mettra moins de 2 heures après cette rénovation», s’est réjoui M. Anou.
Ces travaux, note-t-on, sont financés entièrement par le Millennuim Challenge Account (MCA Niger) du Programme d’aide du Gouvernement américain à travers le Millenium Challenge Corporation (MCC). Le MCC et le gouvernement du Niger ont lancé officiellement, le 4 août 2018 à Margou, région de Dosso, le Programme Compact du Niger, un accord de financement quinquennal sous forme d’un don de 437 millions de dollars, soit plus de 250 milliards de FCFA, destiné à promouvoir la croissance économique et à réduire la pauvreté, rappelle-t-on.
Mahamadou Diallo, (Envoyé Spécial)
04 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier dimanche 12 décembre 2021, en début de soirée, de retour d’Abuja, au Nigeria, où il a pris part aux travaux du 60ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Plusieurs interventions ont été enregistrées lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, parmi lesquelles celles du Président de la République du Ghana, S.E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, du Président de la République Fédérale du Nigéria, S.E.M. Muhamadu Buhari, ainsi que celle du Président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean- Claude Brou.
Tous les intervenants ont évoqué les divers défis auxquels fait face la sous-région ouest africaine, notamment les défis sécuritaires, politiques, économiques, sanitaires et climatiques. Sur le plan sécuritaire, ils ont vivement condamné les attaques terroristes répétées dans la zone des trois frontières, au Mali, au Burkina Faso et au Niger. En matière de santé, ils ont relevé la persistance de la pandémie de COVID-19 et ses impacts négatifs sur l’économie et le mode de vie des populations, tout en déplorant l’apparition d’un nouveau variant OMICRON.
Dans le domaine économique, le président de la Commission de la CEDEAO a salué la résilience des économies ouest africaines, d’autant qu’en dépit de la pandémie de COVID- 19, notre espace communautaire ayant enregistré un taux de croissance de 4%, faisant ainsi de l’Afrique de l’ouest la 2ème économie du continent. Sur les questions politiques, les différents intervenants se sont réjouis de la bonne tenue des élections présidentielles en Gambie et au Cap Vert, avant d’exprimer leurs préoccupations vis-à-vis de la situation au Mali et en Guinée. C’est ainsi que sur le plan sécuritaire, ils ont souhaité une plus grande coordination de toutes les actions.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, des Prix d’Excellence de la CEDEAO, édition 2020, ont été attribués à plusieurs lauréats pour leur contribution à la promotion de la paix, de la démocratie, de la stabilité, de l’intégration, de la science, des arts et du cinéma. A ce titre, dans le volet des arts et du cinéma, c’est l’artiste ivoirienne Loukou Akissi Delphine, plus connue sous le nom de Akissi Delta, réalisatrice des séries ‘’Ma famille’’ et Ma grande Famille’’, qui a été distinguée, tandis que Wêrê Wêrê Liking de la ‘’Villa Kiyi’’, a été honorée au niveau des lettres et des arts dramatiques.
Assane Soumana(onep)(Sources: Agences)
13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, le vendredi 25 mars 2022, dans la soirée, en provenance d'Accra, au Ghana, où il a pris part au Sommet Extraordinaire de la CEDEAO sur la situation politique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Il faut retenir qu’à l’issue de cette conférence, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO ont pris des résolutions relatives aux situations politiques au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. C’est ainsi que pour le Mali, la conférence, tout en maintenant les sanctions prises le 9 janvier 2022, engage les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition. Pour ce qui est de la Guinée, la Conférence demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022, au risque d’exposer le pays à des sanctions économiques et financières. Idem pour le cas du Burkina Faso, où la Conférence, après avoir réitéré sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 et exigé la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian Kaboré, demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. (Lire en page 3, l’intégralité du Communiqué final issu de la Conférence).
Communiqué final issu de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO tenue, le 25 mars 2022 à Accra, au Ghana : La Conférence accorde une période complémentaire de 12 à 16 mois aux autorités de la Transition au Mali, et demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022, en Guinée et au Burkina Faso
1. La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session extraordinaire, le 25 mars 2022 à Accra, en République du Ghana, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence.
- Cette session extraordinaire a été convoquée dans le but d’examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis le dernier Sommet extraordinaire tenu le 3 février 2022.
- Étaient présents à cette Session, les Chefs d’État et de Gouvernement ci-après, ou leurs représentants dûment mandatés : S.E.M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ; S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau ; S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ; S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ; S.E. Dr. Isatou TOURAY, Vice-Présidente de la République de Gambie;
H.E. Yemi OSINBAJO, Vice-Président, République Fédérale du Nigeria; S.E.M. Rui Alberto de Figueiredo SOARES, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régional, République du Cabo Verde ; S.E.M. Fidèle SARASSORO, Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République de Côte d’Ivoire ; S.E.M. Simfeitcheou PRE, Ministre Conseiller Spécial du Président de la République Togolaise ; S.E.M. Al-Hassan CONTEH, Ambassadeur du Libéria auprès de la République Fédérale du Nigéria et Représentant Permanent auprès de la CEDEAO; S.E. Madame Francess Virgina ANDERSON, Ambassadeur de la République de Sierra Leone auprès de la République du Ghana.
- Ont également assisté à cette session : S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO au Mali, ancien Président de la République Fédérale du Nigeria ; S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO ; S.E.M. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA ; Monsieur El Ghassim WANE, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Chef de la MINUSMA ; Monsieur James AJI, Conseiller Politique, représentant S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
- Les Chefs d’État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN sur la situation au Mali ainsi que les rapports des missions ministérielles en Guinée et au Burkina Faso présentés par S.E. Mme Shirley AYORKOR BOTCHWEY, Ministre des Affaires étrangères du Ghana et Présidente du Conseil des Ministres de la CEDEAO.
- Ils ont également examiné les memoranda sur les situations politique et sécuritaire au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, présentés par S.E.M. Jean-Claude KASSI-BROU, Président de la Commission de la CEDEAO.
- La Conférence a salué la qualité des rapports présentés et les recommandations qui y sont formulées.
En ce qui concerne la situation sociopolitique du Mali
- La Conférence note que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader au Mali avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles.
- Elle note que, lors de la dernière mission du Médiateur de la CEDEAO du 18 au 20 mars 2022, les Autorités de la Transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés.
- Par ailleurs, la Conférence note que, compte tenu de la conjoncture politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de parvenir à un accord sur le chronogramme afin d’éviter la dégradation de la situation du pays.
- La Conférence regrette l’indisponibilité du Président de la Transition à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au Sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle au Mali.
- La Conférence salue les efforts consentis par le Médiateur de la CEDEAO en vue d’obtenir un chronogramme consensuel devant aboutir à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union Africaine.
- Au regard de ce qui précède, la Conférence engage les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l’organisations de l’élection présidentielle. Ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La Conférence décide de l’envoi du Médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les Autorités de la Transition sur le chronogramme.
- La Conférence décide en outre de :
- maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022 ;
- poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions ;
- inviter les partenaires à accroître le soutien humanitaire au Mali.
- La Conférence exprime sa vive préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et engage les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle réitère son appel aux Etats membres et à la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
En ce qui concerne la situation sociopolitique en Guinée
- La Conférence exprime sa forte préoccupation par rapport à l’absence de visibilité sur la transition. En effet, la Conférence note que le délai de six mois fixé par la CEDEAO pour la tenue des élections n’a pas été respecté. En outre, le chronogramme de la transition n’est toujours pas disponible, les priorités ne sont pas définies et peu de progrès ont été réalisés dans le processus. De même, la situation sociopolitique se dégrade du fait de l’insuffisance de dialogue entre le gouvernement et les acteurs politiques et la société civile.
- En conséquence, la Conférence :
- demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur ;
- demande au gouvernement de renforcer l’inclusivité et le dialogue avec les acteurs politiques et la société civile dans la gestion de la Transition en vue de réduire les tensions dans le pays et assurer une transition apaisée ;
- Invite les autorités de la Transition à respecter les dispositions légales et réglementaires dans le processus de récupération des biens présumés appartenir à l’État.
- Au vu de la crispation sociopolitique et de la nécessité urgente de faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes, la Conférence réaffirme la décision de nommer un Facilitateur pour la Guinée.
Concernant la situation sociopolitique au Burkina Faso
- La Conférence a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien Président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat et ce malgré plusieurs demandes pour sa libération sans condition.
La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire.
- De même, la Conférence reste très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition.
- A cet égard et conformément au Communiqué du Sommet Extraordinaire du 3 février 2022, la Conférence :
- réitère sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 ;
- exige la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian KABORE ;
- décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel ;
- demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur
- appelle la Communauté Internationale à renforcer son appui humanitaire en faveur du Burkina Faso.
- Par ailleurs, la Conférence décide de nommer un Médiateur pour le Burkina Faso pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une transition réussie.
- La Conférence engage les Autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle appelle les États membres et la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
- Enfin, la Conférence appelle l’Union Africaine, les Nations Unies et tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à continuer de soutenir les mesures de la CEDEAO au Mali, en Guinée et au Burkina Faso afin de maintenir la paix et la stabilité dans la Région.
- A la fin des délibérations, les Chefs d’État et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership qui a conduit au succès du présent Sommet.
Fait à Accra, le 25 mars 2022 La Conférence
ONEP
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Le Président de la République, Chef de l'État, SEM Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en fin d’après-midi, de retour d’Abuja au Nigeria, où il a pris part à un Sommet extraordinaire de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT). Ce sommet a été rehaussé également par la présence des Chefs d’Etat de la République Fédérale du Nigéria, de la Centrafrique, du Soudan, du Tchad, du Président du Conseil Présidentiel de Libye, et d’un ministre d’Etat à la présidence de la République du Cameroun.
Selon le communiqué final issu du sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont passé en revue la situation au Tchad, suite aux attaques d'un groupe de mercenaires ayant entraîné la disparition du Maréchal Idriss Déby Itno, feu Président de la République du Tchad. « Par ailleurs, ils se sont penchés sur les conséquences sur la paix, la sécurité et le développement au Tchad en particulier, et dans la région du Lac Tchad et au Sahel en général », indique le communiqué.
« Au cours de la séance à huis-clos, le Secrétaire exécutif de la CBLT a présenté un exposé sur la situation au Tchad, suivi de l’intervention détaillé du Président du Conseil Militaire de Transition du Tchad. A l’issue de ces interventions, les Chefs d’État et de Gouvernement ont procédé à des échanges », souligne la même source.
Ainsi, poursuit le communiqué, au terme de ces échanges, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission du bassin du Lac Tchad ont, entre autres, ‘’salué les immenses efforts déployés par le défunt Président du Tchad, le Maréchal Idriss Déby Itno, dans la lutte contre le terrorisme et les autres activités criminelles transfrontalières dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel’’.
De même, ils ont ‘’fermement condamné l'attaque des mercenaires contre l'intégrité territoriale d'un pays membre, ayant entraîné la mort du Président de la République du Tchad, le Maréchal Idriss Déby Itno’’. Aussi, ont-ils présenté leurs condoléances les plus émues au Gouvernement et au Peuple de la République du Tchad pour la perte irremplaçable du Maréchal Idriss Déby Itno et ont observé une minute de silence en sa mémoire.
Le communiqué poursuit en soulignant que les Chefs d’Etat et de gouvernement ont pris note de la gravité de la menace que représentent de telles attaques pour la stabilité du Tchad et pour la paix, la sécurité et la stabilité régionales, telle que présentée par le Secrétaire exécutif de la CBLT, dans son exposé de la situation au Tchad, et développé par la suite par le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Déby, Président du Conseil Militaire de Transition. De même, ils ‘’ont pris note par ailleurs de la mise en place, par le Conseil Militaire de Transition (CMT), d'un gouvernement civil inclusif de 40 membres dirigé par un Premier Ministre, Chef du Gouvernement issu de l’opposition’’.
Prenant note de la durée de dix-huit mois de transition annoncée et exhorté le Conseil Militaire de Transition à s'engager activement dans le processus de réconciliation nationale et de dialogue en impliquant l’ensemble des parties prenantes tchadiennes en vue de la tenue d’élections libres et équitables dans les meilleurs délais, les Chefs d’Etat demandent à tous les Tchadiens de saisir cette occasion que leur offre le tout nouveau Ministère de la Réconciliation
Nationale et du Dialogue et d’accorder la priorité au dialogue dans le règlement de leurs différends. A cet titre, ils ont invité la communauté internationale à soutenir le processus de transition au Tchad en vue d’un retour à la normalité constitutionnelle dans le délai de dix-huit mois annoncés.
D’autre part, le sommet a noté avec inquiétude que « la situation en Libye est intimement liée à la détérioration de la situation sécuritaire non seulement au Tchad mais aussi dans le Bassin du Lac Tchad et au Sahel en général, d’où la nécessité pour la communauté internationale pour accompagner le Tchad dans sa lutte contre les mercenaires et les terroristes ». A cet effet, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CBLT exhortent la communauté internationale à mettre en place un programme global de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de réinsertion de tous combattants étrangers expulsés de Libye.
Sur le plan de la lutte contre le terrorisme, le Sommet a salué les efforts de la Force Multinationale Mixte et appellent à plus de collaboration entre les pays contributeurs de troupes en vue de l’optimisation des potentialités de la Force. « En outre, les Chefs d'État et de Gouvernement ont salué les efforts déployés jusqu’ici par les pays membres de la CBLT pour faire face aux défis sécuritaires dans le bassin du lac Tchad. Ils ont réaffirmé leur attachement à la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement dans la région », indique la même source.
Enfin, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont « réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme. A cette fin, ils ont décidé d’accroître leur soutien à la Commission du Bassin du Lac Tchad et à la Force Multinationale Mixte pour leur permettre de s'acquitter convenablement de leurs missions », conclut le communiqué final.
Assane Soumana(onep)
26 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en début de soirée, de retour d’Accra, au Ghana, où il a participé au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de l’UEMOA sur la situation politique au Mali.
Selon les conclusions issues du double Sommet de l’UEMOA et de la CEDEAO, énoncées à travers un communiqué final, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont entériné les décisions prises par l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l’encontre de l’Etat malien. C’est ainsi qu’ils ont décidé du gel des avoirs de la République du Mali au sein de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de la fermeture des frontières entre le Mali et les États membres de la CEDEAO, de la suspension de toutes transactions avec le Mali, à l’exception des produits médicaux et ceux de première nécessité, mais aussi du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres de l’organisation communautaire du Mali, sans compter d’autres sanctions concernant l’aide financière.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances ; M. Youssef Mohamed Elmoctar, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Chargé de l’Intégration africaine, M. Takoubakoye Daouda, Directeur de cabinet Adjoint du Président de la République.
Assane Soumana(onep)
10 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l'État, SE Mohamed Bazoum, a pris part hier au Grand Palais Éphémère, à Paris, aux travaux du Sommet sur le financement des économies africaines. On y notait la présence d’une trentaine de chefs d’État et de Gouvernement africains ainsi que des dirigeants d’organisations internationales.
Ouvert par le Président français Emmanuel Macron, ce sommet international consacré à la relance économique de l'Afrique, a pour ambition de mobiliser au moins 100 milliards de dollars pour que le continent puisse se relever de la pandémie, mais aussi lutter contre le terrorisme. Ce "sommet de l'urgence et de l'ambition" vise à combler au moins en partie le "besoin de financement de l'Afrique d'ici 2025, estimé à 285 milliards de dollars", a notamment déclaré M. Emmanuel Macron. Aussi, pour éviter d'alourdir le fardeau de la dette, le président français a proposé "une nouvelle donne" qui doit passer à la fois par la mobilisation de l'investissement privé et le recours à un instrument financier peu utilisé, les droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international.
Dans une interview qu’il a accordée au journal ‘’Echos’’, en marge du sommet, le Président Mohamed Bazoum s’est félicité de cette initiative prise par le Président Emmanuel Macron de convoquer ce Sommet, SEM. Mohamed Bazoum a indiqué que ‘’s'il l'a fait, c'est parce qu'il a conscience des enjeux importants pour l'Afrique face notamment à la pandémie de Covid-19 ».
Cependant, a estimé le Chef de l’Etat, la nouvelle allocation prévue par le FMI à 650 milliards de dollars, dont 34 milliards pour l'Afrique est suffisante que ‘’les besoins de financement de l'Afrique sont abyssaux, notamment en ce qui concerne les infrastructures. « Si l'on parvenait à mobiliser 400 milliards de dollars pour les économies africaines, cela permettrait de faire face en partie aux effets économiques de la pandémie mais pas de régler tous les problèmes. Nous plaidons pour que les pays riches opèrent une réallocation de DTS qu'ils ne vont pas utiliser en faveur de nos pays », a souligné le Président Mohamed Bazoum.
Dans la matinée, de ce mardi 18 mai 2021, le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Moahamed Bazoum, a reçu en audience à Paris, le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), S.E Moussa Faki.
La veille, lundi, le Président Mohamed Bazoum a pris part, en compagnie de son épouse Hadja Hadiza Bazoum, à un dîner de travail offert par le Président de la République Française, M. Emmanuel Macron à l’Elysée.
Assane Souman(onep)
(Sources : Présidence de la République du Niger et journal ‘’Echos’’)
19 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Invité d’honneur du forum organisé par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a pris part, par visioconférence à partir de Niamey, à l’ouverture du colloque qui a réuni hier à Paris, des hommes d’affaires essentiellement français et quelques délégations de haut niveau des acteurs économiques africains sur le thème : l’Afrique entre défis et opportunité. Répondant aux questions de Nicolas Beytout, président fondateur de l’Opinion (quotidien français partenaire du présent colloque), après avoir décrié « l’effet de loupe » des médias sur le phénomène du terrorisme bien que limité sur les frontières avec certains pays voisins, le Président de la République a présenté les opportunités d’investissement dans les énergies renouvelables et fossiles et dans le secteur de l’agriculture et l’élevage au Niger.
Etant un pays francophone, proche plus de la France que de tout autre partenaire de par la culture qui devait faciliter les échanges, le Niger a aujourd’hui plus d’investisseurs turcs et chinois. Dans son intervention, dans un format d’interview avec le patron du journal Opinion, le président Mohamed Bazoum a relevé que « de façon générale il y’a une certaine désaffection des entreprises européennes vis-vis du continent africain, ou à tout le moins, une absence de la volonté que nous aurions voulu noter de leur part ». Le Chef de l’Etat trouve qu’en effet, les entreprises européennes et françaises en particulier ne tirent pas suffisamment profit du facteur de « voisinage ». Ceci, explique SE Mohamed Bazoum, du fait de l’effet de loupe causé par les médias en insistant sur le phénomène du terrorisme et de toutes les formes de violence que traverse le continent africain, donnant ainsi l’image figée d’un continent instable, peu sûr, et que les pays du Sahel, à fortiori, sont des pays condamnés, alors que « la réalité est toute autre », indique le président Bazoum.
Le Niger qui est au centre du Sahel, la région la plus affectée par les violences sur le continent, « le terrorisme est un phénomène qui se situe dans les marges de notre territoire, sur les frontières avec certains pays voisins, précisément dans la zone des trois frontières et dans le lit du lac Tchad », déclare le Chef de l’Etat. Loin de sous-estimer la situation sécuritaire, mais le Niger c’est 1.267.000 km2, rappelle le président Bazoum. « Dans tout le reste du pays, la vie se passe normalement », a-t-il poursuivi.
Il y’a donc beaucoup d’opportunités aujourd’hui, à cause du capital humain surtout sur lequel les autorités mettent un accent particulier ces dernières années, à travers notamment la formation et l’éducation. Et « nous sommes un pays qui est en train d’assainir le climat des affaires, qui est en train de procéder à beaucoup de simplification, notamment dans le code des investissements, dans le code général des impôts », a déclaré le Chef de l’Etat. SE Bazoum Mohamed rassure, en effet, quant à la ferme volonté des autorités à veiller contre les facteurs susceptibles de gêner les affaires, ainsi que les intérêts qui puissent être tirés des investissements qui sont faits dans notre pays. Pour toutes ces raisons, il considère d’ailleurs qu’il y’a « une grande opportunité aujourd’hui d’investir dans un pays stable, avec des institutions démocratiques solides, dans un Etat de droit ».
Le Président de la République a ensuite expliqué que le redéploiement de la force Barkhane et Takouba au Niger devait aussi rassurer les investisseurs européens, même si pour le moment les autorités n’ont pas fini de signer le protocole. « Ils ne sont pas d’abord arrivés du déménagement du Mali (…), c’est peut être pour le mois de septembre. La France fait déjà beaucoup d’efforts et consent beaucoup de sacrifice dans le combat contre le terrorisme au Sahel », reconnait le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum qui apprécie positivement l’apport de la présence militaire française dans la région.
Le Chef de l’Etat a souligné que des entreprises d’autres pays comme la Chine et la Turquie investissent aisément sans préjugés dans notre pays, et cela leur réussit, dit-il, avant de déplorer le regard pessimiste des investisseurs français vis-à-vis du Niger, alors que le rapprochement à travers la langue devait favoriser les échanges plus qu’avec n’importe quel autre pays. « Le continent africain, le Niger notamment dispose d’un potentiel de croissance économique très fort. Et si un départ est pris, il y’en a qui sont en retard et un jour ils en sentiront les effets. C’est notre conviction, et c’est bien dommage », dixit SE Bazoum Mohamed.
Aujourd’hui, le secteur des énergies qui est beaucoup plus promoteur au Niger, avec un potentiel important. Dans le domaine de l’agriculture et élevage aussi l’Etat nourrit l’ambition de moderniser les chaines de valeurs, à travers le programme des pôles agro-industriels. « Il est, en effet, tout à fait nécessaire, urgent même, que les entreprises européennes s’intéressent à l’agriculture dans les pays comme le Niger. Nous sommes un pays qui est relativement proche de l’Europe, dans une position de centralité de l’Afrique»
« Nous restons un pays minier, dans tous les sens du terme, très riche. L’uranium doit revenir à l’ordre du jour… »
Nous ne sommes pas, de façon quasi-idéologique, d’accord avec cette alternative placée entre les énergies renouvelables et les énergies fossiles. « L’uranium a été victime de procès de type plus politique que rationnel. Et aujourd’hui ce qui se passe en Europe commande qu’on ait une autre approche de l’usage qu’on fait de l’énergie fait à partir de l’uranium (…). Nous avons aussi du Charbon. Ce qui se passe en Ukraine remet à l’ordre du jour toutes ces questions », estime le Président de la République SE Bazoum Mohamed qui n’exclut pas la possibilité de « relancer » les exploitations des matières aux énergies fossiles dans la mesure où des investisseurs seraient intéressés. Sinon, « ce sera des énergies que nous pourrons produire un autre jour lorsque nous disposerons de nos propres capitaux à investir dans ce domaine », espère le Chef de l’Etat. SE Bazoum Mohamed a martelé que « l’uranium doit revenir à l’ordre du jour dans la production de l’énergie dans le monde »
Parlant du capital humain, le président Mohamed Bazoum a relevé que le Niger a beaucoup souffert de la déficience de son système éducatif. Et « Nous avons compris que le phénomène de l’inflation démographique auquel nous sommes confronté est en partie lié à cette déficience. Nous sommes en train de promouvoir des reformes dans ce système de façon à conférer plus de qualité à ce système afin d’avoir des résultats aussi qualitatifs que quantitatifs dont nous avons besoin », a-t-il dit. Les reformes portent notamment sur les curricula, sur la base du diagnostic qui est fait. Un autre aspect majeur des réformes consiste à créer les conditions du maintien de la jeune fille à l’école, à travers notamment des internats dans les collèges ruraux.
Par Ismaël Chékaré (onep)
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Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou a reçu hier après-midi, l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Niger avec résidence en Côte d’Ivoire, SE Hideaki Kuramitsu. L’entretien entre le Chef de l’Etat et le diplomate japonais a notamment porté sur la coopération existant entre les deux pays mais également sur les projets en cours de réalisation au Niger.
Au sortir de l’audience, l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Niger avec résidence en Côte d’Ivoire, SE Hideaki Kuramitsu a indiqué que l’objet de sa visite, cette fois-ci, est la signature d’un échange de notes portant sur le financement du Programme de Développement Economique et Social, avec le ministre des Affaires Etrangères. Il va également participer à une cérémonie officielle relativement au programme ‘’école pour tous’’. Auparavant a souligné le diplomate japonais, il a eu à s’entretenir avec plusieurs personnalités sur des questions relatives à la coopération entre le Niger et le Japon.
L’Ambassadeur du Japon a relevé que le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou a salué la coopération entre les deux pays tout en indiquant qu’elle doit continuer et cela dans d’autres domaines comme la Santé Publique.
Rahila Tagou(onep)
26 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En marge du 7ème Sommet du G5 Sahel à N’Djamena, au Tchad, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu, hier lundi 15 février 2021 dans l’après-midi, le Ministre d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale des Emirats Arabes Unis (EAU), Son Altesse Sheikh Shakhbout Bin Nahyan Al-Nahyan.
A sa sortie d’audience, Son Altesse Sheikh Shakhbout a indiqué avoir évoqué avec le Chef de l’Etat la coopération entre le Niger et les Emirats Arabes Unis et la sécurité dans la sous-région sahélienne.
Le Ministre d’Etat émirati a remercié le Chef de l’Etat qui a bien voulu le recevoir, ce qui témoigne de l’importance qu’accorde SEM Issoufou Mahamadou à la coopération entre les deux pays, a-t-il dit. Les deux personnalités ont souligné la nécessité « d’améliorer, de favoriser » cette coopération, et « d’examiner d’autres opportunités » dans le même sens, a-t-il affirmé.
En ce qui concerne la sécurité, il a assuré que « les Emirats Arabes Unis vont être aux côtés des pays du G5 Sahel, pour les accompagner, les aider à lutter contre le terrorisme.»
Son Altesse Sheikh Shakhbout a représenté son pays, en tant qu’invité, à la 7ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, ouverte lundi après-midi et close le même jour dans la soirée.
Abdourahmane Alilou, AP/PRN
16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Peu après son arrivée à Brazzaville, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a rencontré, le jeudi 15 avril 2021, dans la soirée, la communauté nigérienne vivant au Congo pour l’informer de la vie de la nation notamment les priorités contenues dans le Programme de Renaissance Acte III, qui sera mis en œuvre au cours de son quinquennat.
Le Chef de l’Etat a expliqué aux représentants des Nigériens venus de différentes régions du Congo et aux fonctionnaires internationaux nigériens travaillant dans ce pays, le contenu de ce programme, mettant un accent particulier sur la sécurité, l’éducation et la gouvernance.
Face à la menace terroriste et aux crimes organisés, le Président Mohamed Bazoum a assuré ses compatriotes que les autorités s’organisent de façon à sécuriser davantage les populations nigériennes.
Evoquant les questions liées à l’éducation, SEM Mohamed Bazoum s’est appesanti sur la scolarisation notamment celle des jeunes filles, expliquant les avantages attendus de sa ferme détermination à créer des internats pour les filles dans les zones rurales. Il s’agit, entre autres, de créer les conditions (internat, bonne formation des maitres, bonnes infrastructures…) pour garder longtemps l’enfant à l’école, ce qui évitera, entre autres, la déperdition scolaire et le mariage précoce de la jeune fille.
La bonne gouvernance, gage de développement social, culturel, économique et politique du Niger, a été un autre point important développé par le Président de la République lors de cette rencontre fraternelle. Le Chef de l’Etat a par ailleurs apprécié le comportement des Nigériens vivant au Congo et les a encouragés à continuer à respecter les lois et règlements de ce pays.
Edifiés et contents d’être les premiers Nigériens à l’extérieur à rencontrer le Président de la République à l’occasion de sa première sortie, depuis son investiture le 2 avril dernier, les Nigériens vivant au Congo ont vivement remercié SEM Mohamed Bazoum pour les avoir informés du travail qu’il tient à abattre pour la bonne marche du Niger.
Le porte-parole des fonctionnaires internationaux nigériens vivant au Congo, M. Ibrahim Bagarama, Directeur Général ECOBANK Congo, a indiqué, à la fin de la rencontre, qu’ils ont été «très honorés d’être reçus par SEM le Président de la République et ont profité pour lui présenter leurs vœux de réussite dans ses nouvelles fonctions.». «Nous avons également passé en revue un certain nombre de points. Le Président de la République s’est appesanti sur des secteurs majeurs qui lui tiennent particulièrement à cœur et qui reflètent les préoccupations des populations nigériennes à savoir l’éduction nationale et le combat contre la mauvaise gouvernance», a-t-il dit.
Evoquant la vie des Nigériens au Congo, M. Bagarama a dit que «généralement, tout se passe bien ici. Nous nous efforçons autant que faire se peut d’être conformes à la règlementation et aux lois en vigueur dans le pays. Nous vivons en parfaite symbiose aussi bien entre les fonctionnaires internationaux qu’avec nos autres frères Nigériens qui sont dans d’autres secteurs d’activités», a-t-il affirmé.
Abdourahmane Alilou AP/PRN
19 avril 2021
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En marge de la récente visite de travail et d’amitié qu’il a effectuée à Abuja, au Nigéria, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a rencontré, le lundi19 avril 2021 en fin d’après-midi, la communauté nigérienne vivant au Nigeria, en présence de l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Niger au Nigeria, M. Alat Mogaskia.
Devant les représentants des nigériens venus de différentes régions du Nigeria et les fonctionnaires internationaux nigériens travaillant dans ce pays, le Président de la République a évoqué les questions d’actualité au Niger notamment les priorités contenues dans le Programme de Renaissance Acte III, qui sera mis en œuvre de 2021 à 2026.
Le Chef de l’Etat a rappelé que les dernières élections au Niger se sont bien déroulées, avant d’assurer les nigériens à l’extérieur, qui n’avaient pas exercé leur droit civique lors de ces élections, qu’ils seront enregistrés, le moment venu, et éliront leurs cinq représentants à l’Assemblée Nationale.
SEM Mohamed Bazoum a insisté sur certaines de ses priorités notamment la sécurité, l’éducation, la gouvernance, la santé, l’agriculture, l’élevage et les infrastructures.En ce qui concerne l’insécurité, notamment dans le Bassin du Lac Tchad et la Zone des Trois Frontières (Mali, Burkina Faso et Niger), le Président de la République a demandé à ses compatriotes d’implorer Allah (SWT), le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, pour qu’il ramène la paix et la quiétude dans le pays.
Les nigériens vivant au Nigéria ont d’abord félicité le Président de la Républiquepour sa brillante élection avant de le remercié pour les avoir rencontrés en vue de les entretenir de la vie de la Nation. C’est ainsi que les fonctionnaires internationaux ont saisi l’occasion pour informer le Chef de l’Etat de la création de leur amicale qui va, entre autres, accompagner le Niger dans sa marche vers le développement. Celle-ci a d’ores et déjà mené des activités sociales notamment les dons en faveur de certaines catégories de nigériens (veuves des militaires tombés sur le champ d’honneur, orphelinats, malades dans les formations sanitaires).
SEM Mohamed Bazoum était accompagné, dans ce déplacement, de M. MassoudouHassoumi, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. AlkassoumIndatou, Ministre de la Défense Nationale, M. Mahamane Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.
Abdrahamane Alilou, AP/PRN
22 avril 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a rencontré samedi, 15 avril 2017, le Comité Directeur (CD) de l’Union des Scolaires Nigériens (USN).
A l’issue de la rencontre qui s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, le Secrétaire Général du CD de l’USN, M. Soumana Housseini Sambo a indiqué à la presse que des engagements ont été pris pour renouer le dialogue entre l’USN et le Gouvernement du Niger.
Le Président de la République a donné « des instructions fermes » pour la réouverture du campus universitaire, a dit M. Sambo, ajoutant que des décisions importantes seront prises dans les prochains jours pour « sanctionner les responsables de la forfaiture vis-à-vis de notre organisation».
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Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a assisté, hier matin dans la cour du palais présidentiel, à la cérémonie officielle de levée du corps de l’ancienne présidente de la Cour Constitutionnelle, Mme Khadîdja Abdoulaye Diori né Ly. Étaient présents à cette cérémonie les présidents des Institutions de la République, plusieurs membres du gouvernement, les responsables des hautes juridictions, les représentants du corps diplomatique, les membres de la famille de la défunte ainsi que plusieurs invités. Dans l’oraison funèbre qu’il a lu à cette occasion, le président de la Cour des Comptes Pr. Narey Oumarou a rendu hommage à la femme émérite, travailleuse acharnée et intègre qu’était Mme Khadîdja Abdoulaye Diori.
Pr. Narey Oumarou a salué la femme généreuse et pleine de compassion qu’était la défunte. «Ta famille, tes amis, tes anciens collègues, ceux qui t’ont connue et appréciée dans ta vie familiale et professionnelle, tout le monde est là, toutes ces personnes t’appellent affectueusement Kadja ; nous sommes tous là pour te dire adieu et te rendre un dernier hommage». Pour le président de la Cour des Comptes, la défunte Mme Khadîdja Abdoulaye Diori né Ly, laisse derrière elle deux registres importants : le premier, relatif à sa vie familiale et à ses relations sociales et le second portant sur sa vie professionnelle.
Mme Khadîdja Abdoulaye Diori est née, le 5 mars 1952 à Niamey. Après avoir effectué des études primaires entre 1959 et 1965 à l’école mission catholique de Niamey, elle y obtient son certificat d’études primaires élémentaires avant d’accéder au lycée national de Niamey en 1965. Cependant, après l’affectation de son papa comme sous-préfet de Zinder ; elle fréquente le CEG de Zinder avant de revenir à Niamey pour poursuivre ces études au collège Mariama où elle passe avec succès le BEPC. Son humanisme, son grand cœur et son altruisme l’ont orientée vers le domaine de la santé. C’est ainsi qu’elle intègre en 1970, l’école nationale de santé publique de Niamey où elle en sort en 1973 avec le diplôme d’état de sage-femme. Ainsi, pendant 7 ans, Mme Khadîdja Abdoulaye Diori, assiste des milliers de femmes ayant mis au monde plusieurs enfants.
Toutefois, désireuse de continuer ces études supérieures, elle s’inscrit en 1980 au cours du soir. Et cela malgré, une vie professionnelle intense et l’éducation de ces enfants, afin de passer l’examen du baccalauréat comme candidate libre. Elle obtient brillamment son diplôme en 1980. Ce qui, l’amène à intégrer la première promotion de la faculté des sciences économiques et juridiques de l’Université de Niamey aujourd’hui dénommé ‘’Université Abdou Moumouni’’, où elle obtient la licence en 1984, puis la maitrise S-science juridique, option droit public en 1985. Très attachée à l’approfondissement de ses connaissances en droit public, elle décroche en 1990, un diplôme d’études supérieur spécialisée (DESS) en droit de la santé à la prestigieuse Université de sceaux à Paris. 4 ans après, elle se spécialise dans le domaine du travail gouvernemental et parlementaire à l’UAP de Paris, ce qui d’ailleurs l’a inspirée dans le choix de thème de sa thèse de doctorat en droit public. Celle-ci l’a conduite en 2005 à obtenir le titre de docteur en droit public avec la mention très honorable et les félicitations du jury à l’université Jean Monnaie de Paris.
Très proche des préoccupations des ses concitoyens, Mme Khadîdja Abdoulaye Ly s’est toujours surpassée pour leur bien-être. Généreuse, elle a toujours apporté son aide sans compter le luxe et le confort qui n’ont jamais été une préoccupation pour sa personne.
Et sur le plan professionnel ses collègues attestent qu’en s’en allant, elle leur laisse le souvenir d’une personne généreuse pour qui le sens du partage est un réflexe. «Tu faisais beaucoup avec si peu. Comment oublier cette personne appréciée, fidèle et généreuse qui faisait siens les problèmes et préoccupations de ces collègues jusqu’à leur résolution. Tu as su rester digne, ce qui t’a valu le respect de tous. Tu étais juste, un chef attentionné ayant le souci de mettre ses collègues et tous les autres agents dans les meilleures conditions de travail», a soutenu M. Narey Oumarou.
En effet a-t-il poursuivi, «pour certains d’entre nous d’ici et d’ailleurs, tu étais une simple connaissance, une amie, une collègue pour d’autres une parente, une sœur belle-sœur, mais tu as toujours été fidèle à ton poste, positive, optimiste devant l’éternel, toujours tournée vers les autres à l’écoute, c’est vraiment Kadja mai Moutané. Pour preuve, lors des audiences que tu présidais ton souci était que chacun exprimât son point de vue en l’appuyant par des arguments bien solides pour trouver solution à chaque question juridique posée. Bien entendu lorsque sept membres de la cour ayant des qualifications juridiques différentes étaient en débat, il te revenait en tant que président de séance la lourde tâche de faire la synthèse, tâche ardue mais que tu accomplissais avec brio car ton soucis premier était de placer l’intérêt du pays au-dessus de tout».
«Lors de ce débat ; il arrivait parfois que tu sois mise en minorité mais tu l’acceptais sans difficulté et de gaité de cœur avec cette formule qui t’est propre : «je ne suis pas convaincue mais je m’incline», rappelle le président de la Cour des Comptes. Une sage attitude que Mme Ly a observée au sein de la Cour constitutionnelle de 2006 à 2019. Mme Mme Khadîdja Abdoulaye Diori était de 2006 à 2009, conseiller à la Cour constitutionnelle, désignée par les associations de défense des droits de l’homme et de la démocratie ; de 2010 à 2013 conseiller au sein du Conseil constitutionnel de transition, désignée à nouveau par les associations ; 2013 à 2019, personnalité désignée par le Président de la République, élue présidente de la cour constitutionnelle par ses pairs.
Durant toutes ces années de services consacrés exclusivement à l’exercice de ses fonctions, de conseiller d’abord, puis de président, Mme Khadîdja Abdoulaye Diori s’est dévouée. Travailleuse acharnée, rigoureuse, voire perfectionniste, elle a sans doute laissé à tous ses collègues qui ont eu la chance et le bonheur de la côtoyer le souvenir d’une dame intègre et droite toujours perfectionniste. «Tu laisses certes un vide immense derrière toi, mais ta mémoire sera toujours gravée dans nos cœurs», a déclaré Pr Narey Oumarou.
Rahila Tagou(onep)
16 décembre 2020
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, est attendu, aujourd’hui, lundi 17 janvier 2022, dans la région de Tahoua où il séjournera jusqu’au mercredi 19 Janvier, dans le cadre d’une visite de travail. Comme l’explique le document émanant des services de Communication de la Présidence de la République, ce déplacement en profondeur est la traduction d’une série de prise de contacts entreprise par le Chef de l’Etat pour marquer sa proximité, son empathie et pour apporter des solutions concrètes aux populations durement affectées par des défis multiformes.
Ainsi, après Diffa en juillet 2021 suite au retour des populations de Baroua, Maradi en août 2021 sur approche développementale, et Tillabéry en septembre 2021, pour la résilience de l’Anzourou, le Président Mohamed Bazoum entreprend cette visite de 72 heures dans la région de Tahoua dans la droite ligne de ces campagnes qu’il a initiées en vue de marquer la solidarité de la Nation avec les populations touchées par la crise sécuritaire ambiante. Au cours de cette visite, des échanges avec les habitants de la région s’articuleront autour des thématiques prioritaires comme la sécurité, la cohésion nationale et le vivre-ensemble, la dotation en infrastructures et le développement au niveau des sept villes-étapes inscrits au programme de cette visite présidentielle.
«Toutes ces questions découlent de la volonté et de la détermination du Chef de l’Etat pour assurer la paix et la sécurité ainsi que la mise en place des projets de développement structurants afin de revitaliser la région », souligne la fiche de presse.
La même source précise que «cette visite de terrain de 72 heures dans la région de Tahoua répond à cette exigence de proximité et d’écoute initiée par le Président de la République dès son accession à la magistrature suprême. Elle s’accompagne en même temps des réponses concrètes à apporter aux populations qui prennent la parole en toute liberté. Au cours des sept étapes qui constituent l’essentiel de ce déplacement, de Tilia à Malbaza en passant par Tébaram, Tahoua, Illéla, Bangui et Madaoua, le Chef de l’Etat délivrera le message fort de cohésion nationale, de sécurité et de développement».
Quant à l’étape de Tilia, elle porte l’empreinte d’un symbole quand on se rappelle que, le 21 mars 2021, la commune (autour des villages de Bakorat, Intazayène) a subi l’agression barbare de l’Etat Islamique ayant occasionné une centaine de victimes. « Tout comme à Tébaram (à 200 km à l’ouest de Tahoua), le Président de la République sera porteur, dans ces villes proches de la frontière malienne, d’un message de rassemblement, du vivre-ensemble et de la sécurité. Cette localité a été également la cible d’une attaque provoquant des dégâts matériels, le 6 janvier dernier», indique la fiche de presse.
D’autre part, rappelle le même document, la région de Tahoua a bénéficié d’importantes infrastructures routières avec l’inauguration le 21 octobre 2020 de la route Bagaroua-Illéla et des bretelles PK10 Dandaji-Dangona (135 km au total) ; il est à noter le lancement le 4 novembre 2020, de l’aménagement et du bitumage de la Route Dogon Doutchi-Dogonkiria-Bagaroua-Tébaram ou celles PK70-Kao Tchintabaraden et Tahoua-Abalak. Par ailleurs le tronçon Madaoua-Bouza-Keita-Tamaské, long de 140 km a été inauguré en février 2020, couplée à celle du lancement des travaux de réhabilitation et de bitumage des routes Tamaské-Tahoua (35 km) et Tamaské-Mararaba (30 km). Le Chef de l’Etat développera cette thématique de désenclavement, grâce aux infrastructures routières, qui concourent à la circulation des personnes et des biens.
Dans toutes ces localités, la question du développement sera à l’ordre du jour concomitamment à la sécurité et aux infrastructures. Le commerce et les échanges sont l’apanage de Madaoua et Bangui (située à 3 km de la frontière nigériane). Il sera aussi question de sécurité transfrontalière car cette dernière a notamment accueilli des déplacés en provenance des villages voisins du Nigéria. Cette région d’essence agricole, bien drainée par un réseau hydrographique est aussi propice aux projets structurants.
La stratégie de développement mise en place dans la région de Malbaza a montré l’engagement des autorités à faire de cette ville industrielle un exemple économique appelé à se diversifier : une centrale solaire de 21 000 panneaux solaires pour un coût de 16 milliards de francs CFA a été installée en novembre 2018. Dotée d'une capacité de production de 7 mégawatts elle devrait fournir de l'électricité à plus de 30 000 foyers dans les départements de Madaoua, Malbaza et Konni. Le mix énergétique devra profiter à la nouvelle cimenterie inaugurée en mars 2019 et qui produira à terme 650 000 tonnes pour un investissement de 50 milliards. Enfin, le Président de la République SEM. Mohamed Bazoum est déterminé à poursuivre cette politique de modernisation par les infrastructures.
(Source : Services de Communication de la Présidence de la République)
Assane Soumana(ONEP)
17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, poursuit son séjour à Washington, aux Etats Unis d’Amérique, où il participe, avec une cinquantaine d’autres Chefs d’Etat, au deuxième Sommet des Dirigeants USA/Afrique.
En marge du 2ème Sommet des Chefs d’Etat USA-Afrique, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier mardi 12 décembre 2022, une délégation du Millenium Challenge Corporation conduite par sa directrice générale, Mme Alice Albright.
Il ressort de cette séance de travail que, le ministre d’État, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a procédé à la signature du 1er Compact Régional Niger-Bénin, pour un montant global de 500 millions de dollars, dont plus de 300 Millions de dollars pour le Niger. Ce 1er Compact Régional se concentrera essentiellement sur l’amélioration du réseau routier de l’axe Cotonou-Niamey.
Pour sa part, dans le cadre des activités de la Fondation Noor, la Première Dame, Mme Khadija Bazoum, a eu un déjeuner de travail à l’université John Hopkins Blomberg de Baltimore sur des questions liées à la santé de la reproduction, avant d’animer un panel sur le même sujet avec les étudiants de ladite université.
Cellule de Communication de la Présidence de la République
Source : http://www.lesahel.org
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Dans le cadre du Sommet USA-Afrique, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a eu une séance de travail, hier, avec le Secrétaire américain à la Défense, M. Lloyd James Austin III, et le Secrétaire d’Etat, M. Antony Blinken.
Le Secrétaire à la Défense américain, M. Lloyd James Austin, s’est dit très édifié par la pertinence des propos du Président Bazoum sur la corrélation entre le terrorisme et le changement climatique qui a impacté les zones pastorales en amenuisant considérablement les aires de pâturages du fait de la raréfaction des eaux de pluie, ce qui a comme conséquence une vulnérabilité des populations de ces zones, face à l’appel du terrorisme.
Il a également été question de démocratie et de bonne gouvernance et le Niger a été particulièrement cité en exemple comme étant une jeune démocratie avec des institutions solides, ce qui est une des causes de sa résilience face au terrorisme dans un contexte régionale marqué par l’instabilité politique et l’insécurité sur 4 de nos frontières.
D’autre part, sur invitation de Mme Nancy Pelosi, 52ème présidente de la Chambre des Représentants des États-Unis, le Président Mohamed Bazoum a participé, au Capitol, à un dîner de travail.
Le Président Bazoum a ensuite co-animé, avec ses homologues de la Somalie et du Mozambique, un panel de discussions sur le thème ‘’Paix, Sécurité et Gouvernance’’. La situation sécuritaire au Sahel ainsi que la coopération militaire entre les pays étaient les principaux axes des discussions.
Le Président Bazoum a également exposé l’expérience du Niger et l’importance d’une institution comme la haute autorité à la consolidation de la Paix dans le dispositif stratégique de lutte contre le terrorisme.»Sur le terrain qui est impacté par les agissements des groupes terroristes, à nos frontières, nous avons mis en place une institution chargée de créer les conditions d’un dialogue entre les communautés», a-t-il confié.
Cellule de Communication de la Présidence de la République
Source : http://www.lesahel.org
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Après Diffa, la semaine dernière, où il est allé faire une évaluation de la situation sécuritaire, le Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum entame, aujourd’hui jeudi 30 juin, une visite de travail de 48 h à Agadez.
Dans la capitale de l’Aïr, le Chef de l’État présidera le forum de la paix et de la cohésion sociale et une rencontre intercommunautaire axée sur les questions de Paix-Sécurité-Stabilité. Aborder cette thématique avec toutes les couches socioprofessionnelles est une tradition pour le Chef de l’Etat qui demeure attentif à la consolidation de la paix et au vivre-ensemble communautaire. En effet, le Chef de l’État cultive le rapprochement des populations et la convergence des esprits pour faire du Niger un havre de paix dans la tolérance et la solidarité.
Au cours de ce forum à Agadez, le Président de la République évoquera également la question des migrants originaires d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de la Corne de l’Afrique puisque la cité de l’Aïr a la particularité d’être un hub des routes migratoires vers l’Afrique du Nord et l’Europe. Ceci, parce que la maitrise de ces mouvements de masse pourrait être un important facteur de paix et de stabilité dans cette région sahélienne et maghrébine en proie à des courants extrémistes.
Le Chef de l’État a initié et encouragé les forums sur la Paix, la Sécurité et la Cohésion en rapport avec le développement durable. En tant que garant de l’unité nationale, le Président de la République se devait de lancer un appel comme à Banibangou, le 6 novembre 2021, pour que nos concitoyens ne cèdent pas à l’émotion afin de préserver la cohésion sociale.
Les autorités administratives de la région d’Agadez saluent la tenue de ce forum qui vise à consolider les acquis en matière de paix et de sécurité. Il s’agit aussi de rassembler les nigériens derrière l’intérêt général du pays face aux menaces sécuritaires des groupes armés étrangers. La population d’Agadez attend aussi des solutions concrètes et leur mise en pratique à l’issue de ce forum de haut niveau.
« Depuis un certain temps notre région est menacée par l’infiltration de groupes étrangers armés venus des pays voisins. Cela nous a beaucoup inquiétés», a indiqué M. Mohamed Anacko, président du conseil régional d’Agadez. Il a cependant précisé que ce ne sont pas des terroristes mais des individus qui sont dans le trafic de drogue, d’armes, etc. Il a expliqué que le groupe qui s’infiltre dans un territoire suppose une connexion locale. Pour M. Anacko, il faut que les communautés rurales dans ces espaces comprennent que l’intérêt du pays doit primer sur tout. « C’est pour cela que le Président de la République a pensé à venir à Agadez pour rencontrer ces communautés afin d’échanger avec elles sans langue de bois », a-t-il relevé.
Pour le maire de la commune urbaine d’Agadez, M. Touraoua Abdourahamane, la tenue de ce forum en présence du Chef de l’État n’est pas fortuite. En effet, la région d’Agadez est un carrefour entre l’Afrique subsaharienne et l’Afrique du Nord. « Il faudra de ce fait, encourager, renforcer et consolider l’acquis sécuritaire au vu des situations actuelles qui sévissent au niveau de nos frontières. Il faudra aussi appeler les différentes communautés à plus de solidarité et de compréhension afin de consolider les acquis de paix et de sécurité dans la région d’Agadez », a souligné le maire de la commune urbaine d’Agadez, M. Touraoua Abdourahamane.
M. Mohamed Aboubacar, un habitant de la ville d’Agadez, témoigne : « nous attendons des résultats qui seront mis en pratiques à l’issue de ce forum. Nous souhaitons également à ce que tous les engagements qui seront pris soient mis en œuvre ».
Le président du conseil communal de la jeunesse d’Agadez, M. Wadel Boubacar, a souhaité qu’une solution soit trouvée pour le manque d’emplois des jeunes de la région d’Agadez à l’issue de ce forum. « Il y a eu plusieurs rencontres du genre qui n’ont pas donné de fruits. Cette fois, nous pensons que nos attentes seront au rendez-vous à l’issue de ce forum de haut niveau», a-t-il affirmé.
Frontalière avec la Libye et l’Algérie, la région d’Agadez est aujourd’hui sous diverses menaces dont les trafics de tout genre. On assiste aussi ces derniers temps à des saisies d’armes et de munitions par les forces de défense et de sécurité dans cette zone du pays.
Oumar Issoufou(onep), Envoyé Spécial
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Le Président de la République inaugure l’immeuble de l’Hôtel des Finances : Encore une autre promesse tenue, honneur et fierté pour les Nigériens
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé hier matin, à l’inauguration de l’immeuble de l’hôtel des Finances du Niger. Il s’agit de ce superbe bâtiment d’une superficie de 22.700 m2, sis derrière le Palais de justice et en face de la BSIC, s’élevant splendidement du haut de ses 17 étages dans le ciel, en plein cœur de Niamey. Ce joyau est d’autant plus un motif de fierté nationale qu’il a été entièrement construit sur fonds propres de l’Etat du Niger pour un coût global de 25 milliards de FCFA.
Les travaux de construction ont été exécutés par l’entreprise turque SUMA, sur une durée de 21 mois, à compter du jeudi 14 février 2019, date du lancement officiel des travaux de construction par le président Issoufou Mahamadou. Après la réalisation de ce chef d’œuvre, on peut clamer haut et fort que le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, est un grand bâtisseur, un homme de parole. Grâce à sa généreuse vision de réunifier, de moderniser et de développer le Niger, le Président Issoufou a rendu la ville de Niamey coquette et splendide. Chose promise, chose faite, pour SE. Issoufou Mahamadou, les promesses décidément sont sacrées.
Pourtant, l’inauguration de cette grande infrastructure qu’est l’Hôtel des Finances s’est déroulée dans une certaine simplicité. Ainsi, peu après la coupure du ruban inaugural, le Président de la République a saisi l’occasion pour édifier les Nigériens sur la mise en œuvre du vaste et ambitieux Programme de Renaissance.
« Je ne peux que me réjouir d’avoir présidé la cérémonie d’inauguration de cette infrastructure destinée aux agents des régies financières du Ministère des Finances. Cette infrastructure a un double objectif : d’abord donner un cadre de travail optimal aux agents des régies financières, ensuite contribuer à la modernisation de la ville de Niamey. Vous savez que dans le cadre du Programme de Renaissance, j’ai fixé une mission très claire aux régies financières. Cette mission consiste à mobiliser les ressources internes et à améliorer l’efficacité des dépenses, pour réaliser les promesses que j’ai faites au peuple nigérien, pour assurer et financer la sécurité des Nigériens, pour consolider nos institutions, pour réaliser des routes, des infrastructures énergétiques, de télécommunications., pour nourrir les nigériens avec l’Initiative 3N, pour développer le capital humain du pays à travers l’éducation et la santé, pour créer les conditions de l’accès à l’eau pour les populations, et surtout créer des emplois pour les jeunes. Je pense que cette mission a été accomplie par les agents du Ministère des Finances avec honneur, parce que les recettes fiscales du pays, en 10 ans, ont été doublées. Nous sommes partis d’un niveau de recette de 360 milliards environ en 2010-2011 ; aujourd’hui, nous sommes à près de 800 milliards de mobilisation des ressources internes. Donc, je saisis la présente occasion pour saluer, féliciter et encourager les agents du Ministère des Finances pour les performances réalisées en termes de mobilisation des ressources internes, et en termes aussi de l’amélioration de l’efficacité de la dépense, même s’il y a encore et toujours des insuffisances. Mais, la tâche n’est pas finie, la tâche est importante, parce que notre objectif, c’est d’atteindre un taux de pression fiscale de 20%. On est encore loin de cela, et je pense que ce cadre de travail permettra aux agents du Ministère des Finances de poursuivre l’effort, afin de réaliser cet objectif de pression fiscale de 20%. Alors, cette infrastructure je l’ai dit, va contribuer à la modernisation de la ville de Niamey. Elle vient s’ajouter à d’autres réalisations. Et comme nous sommes à l’heure du bilan, je me permets de rappeler les autres réalisations, que nous avons faites au bénéfice de la ville de Niamey. Nous avons d’abord, premièrement, l’échangeur Diori Hamani ; deuxièmement, le troisième pont qui est le pont Général Seyni Kountché, qui sera bientôt inauguré ; en troisième position, il y a l’échangeur du rond-point des martyrs, en 4ème il y a l’échangeur Mali Béro, 5 la modernisation de l’aéroport Diori Hamani de Niamey, 6 la voie expresse, 7 le Boulevard Tanimoune, 8 la route passant de la zone des ambassades jusqu’à Goudel, 9 l’aménagement de la vallée du Gountou Yéna, 10 la construction des infrastructures hôtelières, etc. Je ne vais pas citer tous les hôtels qui ont été réalisés, mais il y a l’hôtel Radisson Blu qui est une grande fierté pour les Nigériens et qui donne un cadre très favorable à l’accueil de nos étrangers : 11 le palais de congrès Mahatma Gandhi, 12 l’Hôpital de Référence de Niamey, 13 la centrale thermique de Gorou Banda, 14 la centrale thermique de Goudel qui a une capacité aussi importante que celle de Gorou Banda, qui fera plus de 80 MW et qu’on va inaugurer très bientôt, 15 le mémorial des martyrs dont on a posé la première pierre hier, et d’ici la fin de l’année, nous allons lancer la Maison de la culture Boubou Hama. Ensuite, d’ici le début de l’année prochaine, nous allons lancer les travaux du 4ème échangeur (l’échangeur Ali Seybou), parce que ma promesse, c’était de faire 4 échangeurs à Niamey. Nous allons effectivement lancer les travaux de l’échangeur Ali Seybou, en début de l’année 2021, au rond point 6ème. Alors, avec l’Hôtel des Finances que nous venons d’inaugurer, c’est 20 infrastructures structurantes qui sont réalisées au bénéfice de la ville de Niamey. Jamais Niamey n’a connu de transformation en peu de temps. Niamey a changé de visage, on peut se féliciter de cela, et au-delà de Niamey, c’est le Niger tout entier qui a changé de visage, qui est en train de se transformer et le moment viendra où on fera un bilan détaillé de 10 ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance», a souligné le Président de la République.
Auparavant, le ministre des Finances, M. Mahamadou Diop, a rappelé que la cérémonie d’inauguration de ce bâtiment fera date parmi les grands événements en matière de construction et d’acquisition d’immeuble publique dans notre pays. « Car, dans l’histoire récente du patrimoine public au Niger, celle-ci marque une rupture avec le passé et ouvre une aire nouvelle, celle qui consiste à doter les services publics
d’infrastructures modernes répondant aux standards internationaux. La construction de cet édifice est le fruit de la vision, de la volonté et de l’engagement des plus hautes autorités de notre pays, traduits par le Programme de Renaissance acte 2 de SE. le Président de la République, déclinés dans la déclaration de politique générale de SE. le Premier Ministre et dans le Programme de Modernisation des villes du Plan de Développement Economique et Social PDES 2017-2021. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que le ministère des Finances dispose d’un cadre moderne propice à un travail de qualité », a témoigné le ministre des Finances. Il a ensuite annoncé que le Président de la République a décidé de baptiser la salle de conférence de l’immeuble ‘’Salle Saidou Sidibé’’, du nom de l’ancien ministre des Finances, feu Saidou Sidibé.
Présent à cette cérémonie d’inauguration, le représentant de l’entreprise turque SUMA, M. Fatih Bora, se dit très fier de la réussite de ce projet phare du Président Issoufou qui est devenu une réalité. Selon lui, SUMA a travaillé 24/24 et 7j/7 pour terminer les travaux de construction dans les délais impartis.
Notons que l’immeuble est doté de plus de 600 bureaux, une dizaine de salles de réunion, d’un Center sports et de loisirs, des salles des machines, d’une salle pilote, d’une salle d’archivage, d’un auditorium, d’un espace ouvert de réception, d’une bibliothèque, de deux parkings, dont l’un fermé pouvant accueillir plus de 90 véhicules. Ainsi, on peut sans risque de se tromper dire que cet immeuble moderne et intelligent de 75 mètres de hauteur est le plus grand édifice de Niamey, un joyau que les Nigériens en général et les niaméens en particulier, peuvent visiter et contempler avec une réelle fierté.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim Souley
16 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum, a procédé, le 3 août 2021, à l’inauguration de la route Zinder Tanout au cours d’une cérémonie s’est déroulée à l’entrée de la ville de Zinder. Longue de 138 km, cette route dont les travaux ont été lancés le 26 décembre 2018, a été réhabilitée sur le financement de l’Union Européenne à travers le 11ème FED (Fonds Européen de Développement). D’un coût total d’environ 34 milliards de francs CFA, hors taxe, pour un délai contractuel de 48 mois, les travaux ont été entièrement exécutés par deux entreprises, la SOGEA-SATOM et l’EGBTP. Le contrôle et la surveillance des travaux ont été assurés par le Groupement AIC Progetti et Art & Génie.
Avec la réhabilitation de cette route, c’est un calvaire de plusieurs décennies qui a trouvé une solution et c’est un engagement de plus que les autorités de la 7ème République viennent d’honorer. C’est pourquoi, dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de l’Equipement, M Hamadou Adamou Souley a, au nom des plus hautes autorités nigériennes et à celui des populations nigériennes, salué et remercié l’Union Européenne pour son soutien constant au Niger. « Les actions d’assistance technique de l’Union Européenne dans le secteur des transports ont permis de matérialiser les réformes engagées avec la création des différentes structures de gestion et de maintenance du réseau routier, notamment : l’Agence de Maîtrise d’Ouvrage Délégué des Travaux de l’Entretien Routier (MODER), la Cellule d’Audit Courant de l’Entretien Routier (CACER) et l’Agence Nigérienne de Sécurité Routière (ANISER), ainsi que la création d’un fonds Routier de deuxième génération FER (Fonds d’Entretien Routier). Toutes ces actions du 11ème FED s’inscrivent dans le cadre du Programme Indicatif National (PIN) avec un complément régional qui a comme objectif global le désenclavement des régions affectées par l’insécurité et le risque de conflit », a-t-il dit.
La réhabilitation de cette route, a souligné le Ministre de l’Equipement, revêt une importance capitale sur le plan socio-économique pour les populations des localités desservies notamment sur les échanges commerciaux et sur l’amélioration de leurs conditions de vie. Cela s’est traduit par la réalisation des travaux connexes, notamment 30 km de pistes rurales pour relier les villages proches du projet, 408 candélabres de type solaires installés dans les traversées des agglomérations, six (6) forages hydrauliques exécutés rétrocédés aux populations, 2478 ml de mur de clôture pour protéger les infrastructures publiques, 2180 arbres d’alignement plantés, 1200 emplois créés et 79,2 h de dunes fixées. « Cette route constitue un maillon important de la Route Transsaharienne et joue un rôle de premier plan dans les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb et ceux au sud du Sahara. Elle contribue aussi au désenclavement des zones de production agro-pastorales, à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, à la stimulation et facilitation des échanges économiques et commerciaux entre le Nord et le Sud de notre pays. Elle facilite en outre la mobilité des personnes et des biens tout en contribuant au renforcement de la sécurité intérieure », a expliqué le ministre de l’Equipement.
Prenant la parole à cette mémorable occasion, la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, SE. Denisa Elena Ionete s’est tout d’abord réjouie des qualités et de la bonne santé des liens de coopération que son institution entretient avec le Niger de longue date. Elle a saisi cette opportunité pour réitérer aux autorités nigériennes la disponibilité de l’union Européenne à poursuivre son accompagnement au Niger pour l’amélioration des conditions de vie des populations, la sécurité et le développement socio-économique du pays. Elle a souligné que cette route est le corridor primordial pour le désenclavement du Niger pour le développement socio-économique et pour l’accélération de l’ambitieux vœu de la Zone de la Libre Echange Continentale. SE. Denisa Elena Ionete a aussi relevé toute l’importance de cette route désormais qui facilite à la population l’accès aux services sociaux de base et aux services publics. Elle permet de promouvoir la gouvernance inclusive de la région.
Auparavant, le gouverneur de la Région de Zinder, M. Issa Moussa, a prononcé une allocution de bienvenue, au nom de la population de son entité administrative. Il a, au nom de cette même population, remercié le Président de la République pour avoir accepté d’inaugurer cette route symbole de la continuité dans la mise en œuvre du programme de la Renaissance du Niger porté par les autorité de la 7ème République et qui est à son acte III. Le gouverneur Issa Moussa a souligné toute la joie et l’immense plaisir de la population de la Région de Zinder pour cet acte hautement important pour l’amélioration des échanges et le développement du transport dans cette Région.
Ali Maman envoyé spécial(onep)
05 août 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé hier matin à l’inauguration du pont Djibo Bakary. Situé à une soixantaine de Km de Niamey dans le département de Gothèye, ce pont d’une longueur de 640 mètres assure la liaison de part et d'autre du fleuve, de la route transsaharienne au corridor ouest, Niamey-Téra-Frontière Burkina Faso. En effet, la réalisation de ce joyau marque la fin du calvaire lié à la mobilité des populations. Le coût global de la construction de ce pont s’élève à 13 milliards de francs CFA (HT-HD). C’est l'entreprise CGC international qui a exécuté ce bel ouvrage.
Etaient présents à la cérémonie d’inauguration, le président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseini Tinni, le Premier ministre Brigi Rafini, le représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Nouridine Kan-Dia, le ministre de l’équipement, M. Kadi Abdoulaye, le Gouverneur de la Région de Tillabéry, M. Ibrahim Katiala, de nombreux chefs traditionnels et coutumiers, les représentants du corps diplomatique, les membres de la famille de feu Djibo Bakary, etc.
Durant et après la cérémonie d’inauguration, les populations environnantes sorties en masse pour la circonstance sont enthousiastes et curieuses de voir l’artisan du programme de Renaissance. Pour exprimer cette joie et se comporter en vrai ‘’Maiga’’, le Chef de canton de Dargol, Alhaji Boureima Hama Gaydou, a offert au Président de la République un cheval de race ‘’Frison Arabe’’ très bien harnaché.
Peu après la rupture symbolique du ruban, marquant l’inauguration de ce joyau, le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou a visité de fond en comble tous les compartiments de ce pont, qui constitue un motif de satisfaction pour toute la communauté.
Au cours de la visite, le Chef de l’Etat a rappelé d’où est née l’idée de la réalisation de ce chef-d’œuvre. « Permettez-moi de rappeler un souvenir. Il y a quelques années, j’étais en tournée politique dans la région de Tillabéri. Et un jour, je devrais aller à Téra, j’étais venu ici à Farié, il fallait prendre le bac. J’ai vu quelle perte de temps, quel calvaire cela impliquait ! Et c’est le jour-là que j’ai pris la décision, si jamais Dieu me donnait le pouvoir, de réaliser cette infrastructure, (le pont) pour unir les deux rives du fleuve, pour que cesse le calvaire. Et vous savez que l’intérêt socio-économique d’une telle infrastructure n’est plus à démontrer. Cette infrastructure a un intérêt, non seulement au plan national et même au plan international, parce qu’il nous lie aux autres pays voisins. Ce pont, comme cela a été dit, portera le nom d’un homme illustre, d’un grand homme qui a marqué l’histoire du Niger, qui a marqué l’histoire de l’Afrique, j’ai nommé Djibo Bakary. Ce bâtisseur a beaucoup fait pour le Niger et pour l’Afrique. Dans quelques semaines, on va aussi, je l’espère, inaugurer le troisième pont de Niamey qui portera le nom du Général Seyni Kountché. D’ici le début de l’année prochaine, j’ai l’intention de lancer les travaux du quatrième échangeur qui portera le nom d’Ali Seybou. Rappelez-vous, j’ai déjà inauguré l’échangeur qui porte le nom Diori Hamani. Tous ces baptêmes ont pour objectif d’assumer notre histoire, et jeter les ponts justement, entre les générations. Et c’est ce que je souhaite pour tous les nigériens, qu’on cesse de construire des murs entre nous, qui nous séparent. Mais qu’on jette les ponts entre nous, des ponts entre les cœurs, afin de consolider notre unité, afin de consolider l’unité nationale, afin de construire notre pays, dans la solidarité entre les différentes générations», a déclaré le Président de la Réplique SE. Issoufou Mahamadou.
Présent à cette cérémonie d’inauguration, le représentant de la Banque Africaine de Développement a précisé que son institution est fière et heureuse d’avoir financé le pont Djibo Bakary. Les responsables de la BAD sont fiers d’avoir le nom de leur banque associé à celui d’une grande figure historique nigérienne qui a joué un rôle important pour l’indépendance du Niger.
Selon le représentant de la Banque Africaine de Développement, leur invitation à cette inauguration constitue assurément un témoignage éloquent de la qualité du partenariat entre le Niger et le Groupe de la Banque Africaine de Développement. « Nous voudrions particulièrement relever ici que ce partenariat entre la République du Niger et le Groupe de la BAD s’est singulièrement et significativement intensifié au cours de la dernière décennie, sous votre magistère et votre remarquable leadership, Excellence M. le Président de la République. En effet, sous cette période, le niveau des engagements de la BAD au Niger a quadruplé pour représenter environ aujourd’hui 1,2 milliard de dollars, dont 45% dans le secteur des infrastructures. Ce financement a permis à la BAD de contribuer de manière significative à la réalisation des grands projets transformateurs, notamment le programme phare de Kandaji et la route transsaharienne (la RTS), dont le pont Djibo Bakary constitue une composante essentielle», a indiqué le représentant de la Banque Africaine de Développement.
Pour rappel, le projet de construction de ce pont, qui porte désormais le nom du feu Djibo Bakary, a été lancé le 16 mai 2015, pour une durée de 46 mois. Cependant, il a fallu le 3 juin 2016 pour que les travaux commencent. Ainsi, dans le cadre de la construction du pont Djibo Bakary, de nombreuses actions ont été menées sur le plan environnemental et social dont la construction d’un marché rural à Farié, la construction des blocs de 4 salles de classe y compris des bureaux, magasins, latrines et points d’eau aux écoles de Farié Haoussa et Medersa de Farié, la construction de 2310 mètres linéaires de mur de clôture pour les divers aménagements connexes sus-indiqués et le cimetière de Farié.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley Envoyé spécial(onep)
13 novembre 2020
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a rencontré, hier matin, au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, les ambassadeurs, les chefs des missions diplomatiques et les représentants des organisations internationales accrédités au Niger pour discuter avec eux sur la question des populations déplacées des régions de Tahoua et de Diffa fuyant les exactions du groupe terroriste Boko Haram. Cela en prélude à la visite de terrain qu’il compte entreprendre dans la région de Diffa. Il s’agissait aussi d’échanger au sujet de l’accompagnement pour les services de base pour le retour des populations déplacées ou réfugiées mais aussi de l’appui dans le redémarrage des activités économiques. La rencontre s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou et des membres du gouvernement.
«Cette opération que nous avons entamée est très importante au regard de ses enjeux. Nous y accordons de l’intérêt. Nous souhaiterions votre accompagnement. Ces populations déplacées et refugiées dans la région de Diffa sont près de 300.000 personnes. Ce mouvement des populations est provoqué par les exactions des organisations terroristes. Pour ceux qui se sont rendus dans la région de Diffa, en quittant la ville de Maïné Soroua pour aller à Nguigmi, sur tout le long de la route nationale N°1, vous avez de part et d’autres de la route des camps de refugiés. Ce sont des populations qui ont vécu jusqu’à présent des conditions très difficiles et qui ont besoin de l’assistance du Gouvernement et du Système humanitaire international. Nous nous imposons pour qu’ils puissent disposer de services de base en termes de soin, de disponibilité des écoles, de l’eau de la nourriture», a dit le Président Mohamed Bazoum à l’entame des échanges.
Le Chef de l’Etat a ensuite relevé que pour les populations qui sont venues du Nigeria, leurs enfants n’ont pas le même système scolaire, cela parce que la langue d’enseignement au Niger est le français. Ce qui constitue un grand problème pour ces derniers. Il a salué les actions des organismes humanitaires internationaux pour leur réponse face à la crise. «Je me rappelle, en 2016 de la grande attaque de Bosso qui avait fait naître un grand mouvement des personnes pour se retrouver sur le long de la RN1. Mais grâce à votre grande mobilisation et l’efficacité de votre intervention, nous avons pu stabiliser la situation», a ajouté le Chef de l’Etat, avant d’indiquer que depuis lors, les choses sont devenues encore dures parce que les services de base ne fonctionnaient plus comme avant.
Le Président de la République a fait l’exposé de toute la situation, jusqu’à évoquer le système de kidnapping développé surtout par des jeunes enfants. Aujourd’hui, a-t-il affirmé, l’Etat a pris la décision de ramener les populations dans leurs villages respectifs en assurant des bonnes conditions de retour et de sécurité aux populations déplacées. Il a relevé aussi l’enthousiasme et la joie des populations pour l’initiative de l’Etat de les ramener dans leurs villages. «Cette opération a commencé par la ville de Baroua. En ce moment nous avons ramené plus de 100.000 personnes en quatre jours avec beaucoup d’émotions. Elles disent que, nous leur avons rendu un grand service pour leur avoir permis de retourner dans leurs maisons», a déclaré le Président Bazoum.
Pour le Chef de l’Etat, si l’opération de Baroua réussit, tous les autres villages vont s’en suivre parce qu’il y a un réél engouement au sein de la population. «Nous avons promis aux populations qu’elles vont vivre moins précaires. L’Etat assurera la sécurité et les services sociaux de base. Nous allons ensemble avec vous les partenaires mener ce travail, c’est pourquoi, je vous ai personnellement invités à être à nos côtés pour relever ce défi», a-t-il soutenu.
Concernant sa visite qu’il va très prochainement effectuer, le Chef de l’Etat a donné rendez-vous au Gouverneur de l’Etat de Borno, SE Babagana Zulum dont la plupart des réfugiés viennent de son Etat pour qu’ils discutent ensemble du programme de retour des Nigérians. «Le Gouverneur de Borno est très dynamique et méthodique. Nous avons constaté qu’il a pu ramener beaucoup de populations déplacées en construisant des bâtiments, en créant des infrastructures sociales etc. Il a replanté des villages des zones plus dangereuses du côté du lit de Lac Tchad. La discussion se fera à trois avec l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)», a précisé le Président de la République avant d’insister sur le soutien et l’assistance des partenaires afin de relever le défi.
Le Président de la République a aussi évoqué la situation des populations déplacées de Tahoua, où le gouvernement a demandé de démanteler le camp de Intikar qui, le Chef de l’Etat, n’est pas un camp, mais une Zone d’Accueil pour les Réfugiés (ZAR). Ce qui est un nouveau concept de l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ce sont des dispositifs mis en place pour les populations nomades qui se déplacent avec leurs animaux. «Nous avons décidé de fermer la ZAR de Tazelit qui est occupée par des populations locales de la zone où souvent les terroristes recrutent des jeunes qui se retrouvent dans ces ZAR», a-t-il amplement expliqué.
En ce qui concerne les partenaires présents dans la salle, la coordinatrice du Système des Nations Unies, Mme Louise Aubin a apprécié l’analyse et la lecture faite par le Chef de l’Etat sur la situation de retour des populations déplacées des deux régions. La diplomate onusienne a ensuite évoqué la question de la planification du programme d’accompagnement et d’installations des infrastructures dans certaines zones de retour.
Pour sa part, l’Ambassadeur de la République de Turquie au Niger, SE. Mustapha Ari Turker a quant à lui souhaité une correspondance de la part du Ministère des Affaires Etrangères, une note verbale circulaire précisant les besoins urgents. Cela va faciliter à leur Gouvernement de faire rapidement une évaluation pour répondre promptement à la sollicitation.
Les préoccupations des deux intervenants ont reçu une large explication de la part de SE Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, résolument engagé pour trouver des vraies solutions à la situation des populations déplacées.
Seini Seydou Zakaria(onep)
23 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou Mahamadou, est arrivé, dans la soirée du samedi 21 septembre 2019 à New York, aux États-Unis, où il prendra part à la 74ème Session Ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies. La communauté nigérienne vivant aux Etats Unis a réservé un accueil fraternel et chaleureux au Président de la République, à son arrivée à l’hôtel.
En marge de cette session, ouverte le 17 septembre dernier, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, et son homologue du Burkina Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, Président du G5 Sahel ont co-présidé une réunion consultative des Chefs d'État et de Gouvernement, dimanche après-midi, 22 septembre 2019, à New York.
Cette rencontre qui s’est tenue à la veille du Sommet Action Climat (Sommet des Nations Unies sur le Climat) prévu ce lundi 23 septembre 2019, a pour objectif de «continuer à mobiliser l’attention de la communauté internationale sur la région du Sahel. »
Elle a servi ainsi de cadre pouvant permettre de «contribuer à une mobilisation des différents acteurs pour une meilleure synergie d’actions climatiques et cela, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) », indique un document de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CRRS)
La réunion est également l’occasion de faire le point sur les progrès accomplis jusqu'à présent dans tous les domaines d'action du Sommet Action Climat, et d'identifier et d'élaborer des propositions, conformément au Plan d’Investissement, ajoute la même source. Il s’est agi également d’obtenir une pleine adhésion des partenaires à la feuille de route du processus post table ronde à l’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Région du Sahel.
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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a quitté Niamey, hier dimanche 31 octobre 2021, à destination de Glasgow, au Royaume Uni, où il participera au Sommet des Leaders Mondiaux prévu les 1er et 02 novembre 2021, en marge de la 26ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur la Lutte contre le Changement Climatique (COP-26).
Comme l’explique la Fiche de presse émanant du service de presse de la Présidence de la République, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) est un événement majeur qui réunit des dirigeants de tous les pays du monde afin de convenir de la manière d'intensifier l'action au niveau mondial pour résoudre la crise climatique. « Il y a près de 30 ans, les dirigeants mondiaux se sont réunis pour la première fois pour lutter collectivement contre le changement climatique. Les Nations unies ont invité les pays à signer une convention sur le climat par laquelle chacun s'engagerait à réduire les émissions de gaz à effet de serre », souligne la même source.
L’importance cruciale de la COP-26 n’est plus à démontrer. En effet, rappelle la fiche de presse de la Présidence de la République citant le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en août 2021, le monde n’est pas sur la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C voire 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l’ère préindustrielle, objectif à long terme de l’Accord de Paris. « Pour inverser cette tendance, les scientifiques soulignent la nécessité de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre au cours des dix années à venir. D’ici la COP26, les pays doivent annoncer leurs nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
Parlant des acquis de l’expérience depuis la COP 21, la même source rappelle que c’est le 12 décembre 2015, lors de la COP21, que l’Accord de Paris a été adopté. Cet Accord fixe l’objectif de maintenir le réchauffement planétaire sous la limite des 2°C et si possible 1,5°C, par rapport à l’ère préindustrielle.
La COP26 doit répondre à quatre enjeux principaux. D’abord, rehausser l’ambition climatique. A ce titre, les États qui ne se sont pas encore engagés doivent annoncer leur nouvelle ambition climatique, via la mise à jour des contributions déterminées au niveau national et la publication de stratégies de long terme à horizon 2050.
Le second enjeu porte sur la finalisation des règles d’application de l’Accord de Paris. Il se trouve que l’article 6 de l’Accord de Paris prévoit des mécanismes autorisant les pays à échanger des réductions d’émissions afin d’atteindre leur CDN. Une décision de la communauté internationale doit être prise pour que ces mécanismes deviennent opérationnels.
Le troisième enjeu, c’est de mobiliser la finance climat. « Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars en faveur des pays en développement pour chaque année de 2020 à 2025. Mais le compte n’y est pas, et des différents persistent sur le financement climat », précise la fiche de presse.
Quant au quatrième enjeu, celui de renforcer l’Agenda de l’action, il s’inscrit dans la droite ligne de l’Accord de Paris qui encourage les États à coopérer avec les acteurs non-étatiques au sein d’un « agenda de l’action » rassemblant de multiples initiatives par grands secteurs d’activité, comme l’alliance solaire internationale.
Il faut préciser que le Chef de l'Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de, M. Massoudou Hassoumi, ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; Dr Alambedji Abba Issa, ministre de l’Agriculture ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l'Energie et des Energies Renouvelables ; Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, Ministre de l'Environnement et de la Lutte Contre la Désertification ; M. Oumar Moussa, Directeur de Cabinet Adjoint en Second du Président de la République.
(Source : Service de presse de la Présidence)
Assane Soumana
1er novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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