Avec un accoutrement qui frise le comique et la récrimination, l’homme qui a une triste réputation dans le nomadisme politique ressemble, aujourd’hui, à quelqu’un qui est trahi par sa conscience. Issoufou Issaka, c’est de lui qu’il s’agit, semble extérioriser, à travers un habillement baroque, son complexe et sa culpabilité d’homme politique errant. La trahison politique, c’est son identité de définition. Il serait considéré, dans certains milieux, comme étant le tristement célèbre caméléon politique de toute l’histoire de l’Humanité. Ancien ministre de l’Hydraulique, la presse nationale l’avait surnommé Cahuzac. Jérôme Cahuzac avait menti dans sa déclaration de biens et pire, pour échapper au fisc français dont il était le patron, a placé sa fortune en Suisse alors qu’il était ministre délégué chargé du Budget. Le « prototype du salop », dira de lui Jean Luc Mélenchon. Ce qui avait provoqué sa déchéance politique. Le Cahuzac national avait lui, aussi, menti dans sa déclaration des biens. En dissimilant certains de ses immeubles bâtis à Niamey et Tera. Une entorse à la loi que condamne l’article 79 de la Constitution qui stipule que : « Toute déclaration des biens inexacte ou mensongère expose son auteur à des poursuites du chef de faux conformément aux dispositions du Code Pénal ». En 2020, pensant avoir une assise politique, il propose ses services de mercenariat politique à l’ancien régime pour déstabiliser le Lumana Africa. Pour la réalisation de ce projet politique démoniaque, ciel et terre lui auraient été promis dont le poste de premier ministre du Niger. Face à l’échec, il est réduit en simple guignol militant du PNDS. Apparemment, voyant la fin de sa course politique venir, il se met dans des accoutrements qui indiquent le complexe et la culpabilité politiques. Surtout que, Bazoum Mohamed, le président actuel du Niger a toujours eu peu d’égard pour les traitres politiques. A suivre !
Ali Soumana