Elle s’est également félicitée de « la coopération que nous avons bâtie avec votre pays. Depuis l'ouverture des enquêtes de mon Bureau dans la situation au Mali, la Cour a en effet bénéficié d'une coopération pleine et entière des autorités nationales ». Pour illustrer ses propos, elle donne pour exemple l’extradition par le Niger du djihadiste malien M. Ahmad Al Faqi Al Mahdi en septembre 2015. Fatou Bensouda a estimé que « Cette collaboration de très haute qualité nous a valu le succès que nous avons eu dans l'affaire, où M. Al Mahdi a été déclaré coupable et condamné à neuf années de prison pour crime de guerre d'attaque contre les monuments historiques et bâtiments consacrés à la religion dans la belle ville de Tombouctou ».
Alors que de nombreux pays du continent ont exprimé leur intention de se retirer de la CPI, le Niger est de toute évidence dans une dynamique de soutien au traité de Rome qui a permis la création de ladite Cour. Pour preuve, ces mots prononcés par le Président de l’Assemblée nationale Ousseini Tinni, devant la Procureure de la CPI : « Le Niger restant ferme sur ses premiers engagements, partage entièrement la position commune de l'Union africaine sur la CPI, position qui consiste à soutenir cette juridiction, tout en se réservant un devoir de vigilance».
G.A
03 mai 2017
Source : La Nation