La question mérite d’être posée. D’autant que, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative de la République a, par arrêt n°42 /22/ Cont, annulé la décision de refus du préfet de Say de reprendre les élections du maire ainsi que celle du bureau. Ce qui pourrait signifier que tout acte posé par le maire et le bureau est nul et de nul effet. Aujourd’hui, le maire et le bureau se trouvent dans une situation d’irrégularité. Le refus de reprendre les élections pourrait être considéré comme une rébellion contre la loi. Pour dire contre une décision de justice. C’est dans cette situation de refus d’obtempérer à l’arrêt n°42/22/Cont que le maire de Say serait en train de prendre des décisions qui jurent d’avec une bonne gestion de la cité. Aux dires de certaines sources, le maire serait en train de plonger la commune dans une magouille indescriptible. Suite à un appel de recrutement d’agents recenseurs, le maire de Say aurait excellé dans la magouille. Dans le cadre du recensement administratif des populations de la commune urbaine de Say, un appel à candidature aurait été lancé. Cet appel à candidature excluait, selon toujours nos sources, les élèves et les fonctionnaires de l’Etat. Mais, à la surprise générale, ce sont eux qui se seraient retrouvés sur la liste des candidats retenus pour le recensement administratif. Vivement que le Président de la République, Magistrat Suprême, face respecter les décisions de justice.

A.S