Politique

Nouvelles révélations sur l'achat d'armes par le Niger : Bazoum Mohamed était au courant des irrégularités des End User

La page du scandale des détournements massifs des fonds de l'armée est certainement loin d'avoir été tournée. Face à d'autres préoccupations, celles liées aux élections générales de fin de mandat, entre autres, les Nigériens ont quelque peu baissé la garde pour exiger que lumière soit faite sur l'affaire et que les responsables, au sommet de l'État, soient châtiés. Cependant, à l'extérieur du Niger où l'affaire a fait grand bruit et intéressé la presse internationale, des enquêtes sont menées en vue de déterminer l'ampleur et le niveau d'implication de certaines autorités nigériennes. Un consortium de journalistes d'investigation d'Afrique et d'Europe continue ainsi à creuser. Leur sujet d'enquête porte essentiellement sur les "End User" ou utilisateurs finaux dans des transactions d'armes dont le Niger a été au centre.

Pour le consortium, le soupçon d'un trafic international d'armes au profit de forces armées non autorisées à en acquérir par des voies régulières est fort

Sur la brèche depuis la publication du rapport d'enquête interne, le consortium est en train d'aider à faire lever un coin de voile sur ces End User. Pour le consortium, le soupçon d'un trafic international d'armes au profit de forces armées non autorisées à en acquérir par des voies régulières est fort. Pas uniquement pour la presse, mais également pour une entreprise ukrainienne du nom de " Spets Techno Export ". Cette entreprise ukrainienne, spécialisée dans la production et la commercialisation de produits et services militaires, est restée dans l'embarras, malgré sa volonté d'être édifiée par rapport la pratique des "End User" pour le compte du Niger. Selon le consortium, durant des mois, elle a tenté de rencontrer des autorités nigériennes, dont le ministre de l'intérieur de l'époque, Bazoum Mohamed, en vue de leur relever un certain nombre d'incongruités et d'échanger avec lui sur la question en sa qualité de ministre de l'Intérieur. En vain. Pour quel "paria" le Niger a-t-il acheté des armes ?

Des lettres de l'entreprise ukrainienne à Bazoum restées sans réponses

Selon toujours le consortium de journalistes, dans une lettre en date du 20 juillet 2016 et adressée à Bazoum Mohamed, Spets Techno Export a tenu à lui rappeler qu'elle a demandé une audience, à Niamey, à sa convenance, mais qu'elle est restée sans réponse. Le souci de Spets Techno Export est simple, déterminer avec précision celui qui est qualifié, selon la législation nigérienne, à agir dans les transactions liées à l'achat d'armes. À l'appui de sa requête, l'entreprise ukrainienne indique avoir relevé des irrégularités dans la transaction d'armes vers le Niger. Et comme pour donner à Bazoum la nature des irrégularités constatées dans les transactions d'armes en direction du Niger, Spets Techno Export a souligné que les End User sont délivrés aux entreprises situées en zones franches. Pourquoi les autorités nigériennes ont fait recours à des entreprises situées en zone franche alors que l'État est habilité à agir en son nom comme bon lui semble ?

Bazoum était au courant des irrégularités liées aux End User très tôt

L'entreprise ukrainienne a bien insisté sur sa volonté à rencontrer Bazoum à une date qu'il lui conviendrait de lui fixer. Il s'agit pour elle de rencontrer le ministre de l'Intérieur de l'époque en vue d'une meilleure explication et compréhension adéquate des irrégularités constatées. Elle restera sur sa fin. Pourquoi Bazoum n'a pas répondu à l'entreprise ukrainienne ? Si on a cru Bazoum très éloigné de ce scandale, les lettres du 13 mai et du 20 juillet 2016 indiquent toutefois qu'il était, au moins, au courant des irrégularités liées aux End User très tôt.

Laboukoye

Le Haut-Commissariat à l’initiative 3N a organisé, hier matin à Niamey, un atelier de lancement du processus de mise à jour de la cartographie des interventions et des intervenants dans le domaine de la nutrition au Niger. Cet outil montre le paysage des interventions à impact prouvé sur l’amélioration de l’état nutritionnel des groupes vulnérables non seulement en termes de couverture, de répartition sur le territoire national mais aussi en termes de complétude du paquet d’activités défini dans les politiques de promotion de la nutrition. C’est le Secrétaire Général Adjoint du Haut-Commissariat à l’initiative 3N, M. Paraiso Vincent Moussa qui  a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Selon le Secrétaire Général Adjoint du Haut-Commissariat à l’initiative 3N, le Haut-commissariat a procédé à la mise à jour de la cartographie des interventions et des intervenants en 2014 et 2018 en vue de rendre plus visible l’impact des interventions de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et du Développement Agricole Durable (SAN/DAD) sur l’état nutritionnel des Nigériens. Cette réforme a été initiée en collaboration avec l’initiative UN REACH, initiative conjointe FAO-UNICEF-PAM-OMS et le FIDA. «Il s’agit d’un outil qui nous permet, de visu, de présager et ou de justifier l’impact des interventions prioritaires mises en œuvre au Niger», a ajouté M. Paraiso Vincent Moussa.

Pour le Secrétaire général adjoint du Haut-Commissariat à l’I3N, la mise en œuvre de ces interventions dites «à impact prouvé» sous formes d’un paquet d’activités, définies dans la PNSN sur la base des connaissances les plus actuelles en nutrition, prenant en compte les aspects sensibles et spécifiques ainsi que la gouvernance du domaine SANAD, permet de réduire significativement les taux des différentes formes de malnutrition de manière durable. Cependant, pour atteindre ce résultat, une couverture géographique d’au moins 75% est nécessaire.

M. Paraiso Vincent Moussa a par ailleurs évoqué les résultats de l’enquête nationale de nutrition 2022 conduite par l’INS qui donnent une situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans, peu reluisante, stagnante ou en détérioration malgré les efforts de l’Etat et de ses partenaires. «Le rapport de la cartographie conduite en 2018 qui nous sera présenté nous édifiera sur le paquet des interventions, leur nature et leur couverture, ainsi que sur le déploiement des intervenants sur le terrain. Il est pour nous, non seulement une référence de base pour la mise à l’échelle des interventions prioritaires, mais aussi un outil d’aide à la décision à tous les niveaux. En effet, il nous orientera sans nul doute sur les différents GAP à combler, en termes de complétude du paquet, et en termes de zones non suffisamment couvertes des interventions clés», a-t-il dit avant d’appeler tous les acteurs à se servir de cet outil pour recadrer leurs interventions.

Pour l’Assistant au représentant de la FAO au Niger, Chargé du Programme M. Djibo Banaou, le présent exercice d’actualisation de la cartographie des actions et des acteurs de la nutrition est le troisième pour le Niger. Il intervient dans un contexte où le pays a plus que jamais besoin de redoubler les efforts pour faire face aux défis persistants de la lutte contre la malnutrition dans toutes ses formes avec un accent à mettre sur la prévention de la malnutrition chronique tout en maintenant un bon niveau de couverture des interventions curatives. «Dans le contexte actuel de raréfaction de ressources, il est plus qu’important d’avoir une meilleure compréhension du paysage des acteurs et des interventions de la nutrition afin d’établir une priorisation des actions synergiques conformément au besoin et avec un rapport coût-efficacité des interventions positives», a conclu M. Djibo Banaou.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 Communiqué de décès : M. Amadou Ousmane, Journaliste-écrivain, survenu à Niamey le 16 octobre 2018Le mardi 16 octobre dernier, la grande famille de la presse nationale a perdu un de ses dignes fils en la personne de Amadou Ousmane. Le lendemain, une foule immense composée des confrères de la presse publique et privée, des parents, amis et connaissances de l’illustre disparu, a tenu à l’accompagner à sa dernière demeure. Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a marqué de sa présence la cérémonie de levée de corps qui a eu lieu à la morgue de l’hôpital national de Niamey. Par ce geste, le Président de la République honore ainsi toute la presse nationale, et lui rend un hommage mérité. Quoi de plus normal quand on connait le profond attachement du Chef de l’Etat à la liberté de la presse. Premier Chef d’Etat à avoir signé les engagements de la Table de la montagne, Issoufou Mahamadou, est convaincu de l’émergence d’une presse responsable dans notre pays. Reconnaissant les mérites du journaliste modèle que fut Amadou Ousmane, il a signé le 15 janvier 2018 un décret le nommant au grade de Commandeur dans l’Ordre national à titre exceptionnel. A cela vient s’ajouter un hommage prévu à l’occasion de la célébration de la Fête du 18 décembre 2018 à Zinder.

Onep

19 octobre 2018
Source : http://lesahel.org/

Le Chef de la mission d’observation de la CEDEAO, l’ancien vice-président nigérian, M. Namadi Sambo s’est rendu dans plusieurs bureaux de vote, ce dimanche 27 décembre à Niamey, afin de constater de visu le déroulement des scrutins présidentiel et législatif.

A la tête de sa délégation, le chef des observateurs électoraux de la CEDEAO s’est rendu dans plusieurs bureaux de vote de l’école Mara, située au quartier plateau, dans le 1er arrondissement communal de la capitale. Puis, la délégation s’est conduite au complexe scolaire secondaire (CES) Yantalla.

Dans ces deux centres, le Chef de la mission de la CEDEAO et sa délégation se sont entretenus avec les membres des bureaux et les électeurs.

A la fin série de visites, le chef de la mission de l’organisation ouest-africaine tire un bilan satisfaisant.

‘’Nous avons effectivement visité deux lieux, et nous avons été impressionnés par ce que nous avons vu. Tout était en place, les choses se déroulent normalement’’ a déclaré M. Namadi Sambo.

‘’Nos gardons l’espoir que ces élections se tiennent dans des conditions apaisées et qu’elles soient conclues de résultats satisfaisants’’ a souhaité M. Sambo qui a, aussi, constaté que ‘’en certains endroits, il y avait des personnes handicapées qui avaient également la possibilité de  faire ces opérations’’.

L’émissaire de la CEDEAO s’est dit  impressionné par ‘’la présence des représentants des partis politiques (délégués, ndlr), qui ont eu des endroits aménagés pour assister et témoigner directement de ce qui se passe dans le bureau de vote’’ a fait savoir l’ancien dirigeant nigérian.

‘’Parmi les membres de bureaux que nous avons visités, il y a effectivement des femmes qui étaient des présidentes de bureau. Ce sont elles qui mènent ces différentes opérations dans ces bureaux en tant que femmes’’ s’est réjoui l’observateur électoral en chef de la CEDEAO.

‘’Je lance un appel au vaillant peuple du Niger de sortir voter massivement, et que ces élections puissent se tenir dans la paix et se terminer avec satisfaction’’ a-t-il conclu.

Rappelons que ces élections au Niger ont mobilisé des observateurs de la CEDEAO, de l’Union Africaine, et de plusieurs structures nationales et internationales.

MSB/AS/ANP 0172 décembre 2020

27 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne

L’ONG internationale, l’Observatoire Mondial de la Bonne Gouvernance (OMBG), dispose désormais de sa représentation dans notre pays. En effet, notre compatriote Halimatou Abdou Mounkaila vient d’être promue, le 25 juin 2021, par le président de ladite organisation mondiale au poste de Représentante Pays de l’OMBG au Niger.

L’Observatoire, qui est très connu pour son engagement en faveur de la promotion et l’enracinement de la bonne gouvernance dans tous les pays du monde, a établi son siège à Cotonou, au Bénin.

L’Observatoire Mondial de la Bonne Gouvernance s’est fixé plusieurs objectifs dont la promotion de la bonne gouvernance dans tous les pays du monde ; la motivation des personnes physiques ou morales en phase avec la bonne gouvernance par des mesures incitatives ; la décoration des promoteurs des secteurs public et privé, cela après enquête rigoureuse et par ordre de mérite ; la formation du personnel des organismes publics et privés sur des thématiques portant sur la bonne gouvernance, etc.

Dans la poursuite de ces nobles objectifs, l’OMBG a amorcé un processus d’installation de ses représentations dans tous les pays, notamment ceux qui s’illustrent par des actions remarquables dans le domaine de la bonne gouvernance. C’est ainsi que, de sa création à nos jours, l’Observatoire Mondial de la Bonne Gouvernance dispose d’une représentation dans plusieurs pays du monde, parmi lesquels des pays connus comme tant de grande démocratie, dont les Etats Unis d’Amérique, le Canada, etc. En Afrique, l’Observatoire est présent dans plusieurs pays comme le Ghana, le Bénin, le Togo, et le Niger, depuis la nomination de notre compatriote au poste de Représentante Pays au Niger.

 Assane Soumana

08 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Obtempéré à la requête des faucons du PNDS le Président accepte la démission de son conseiller en communication Waziri Idrissa : Jusqu’à quand Bazoum va-t-il éviter le clash avec Issoufou ?

Depuis quelque temps, des sources politiques diverses indiquent que l’ancien président, Issoufou Mahamadou, est l’objet d’une jalousie maladive à l’endroit de son successeur, Bazoum Mohamed. Une jalousie maladive qui le rend aigri et coléreux, ne comprenant pas pourquoi et comment, en si peu de temps, l’homme qu’il considère comme son avatar a pu s’arroger le soutien populaire. C’est plus qu’il ne pouvait supporter. Les multiples comparaisons faites par les Nigériens de tous bords confondus entre lui et son successeur l’ont continuellement irrité. Il n’est pas le seul à être irrité par cette comparaison inévitable mais qui semble le blesser profondément. Ses proches et autres thuriféraires auxquels se sont progressivement greffés les nombreux mécontents qui regrettent les pratiques des 10 ans d’Issoufou ont régulièrement soufflé sur les braises d’un feu qu’ils attendent de voir brûler et consumer cette nouvelle façon de gouverner. Et de fil à aiguille, les récriminations se sont transformées en ressentiments, puis en désir de reprendre les choses en mains. Bazoum est en pleines dérives et il faut impérativement le recadrer, voire l’arrêter, entend-on dans certains salons feutrés et auprès de quelques militants déroutés

Le Pnds aurait-il perdu son âme pour que les tentatives de rectification et de civilisation de la gouvernance entreprise par Bazoum Mohamed irritent tant autour d’Issoufou ?

L’affaire Ibou Karadjé est restée en travers de la gorge des faucons du Pnds Tarayya

Au fur et à mesure que l’irritation gagne les coeurs déçus autour d’Issoufou, Bazoum, lui, commence à croire en ses chances de se réconcilier avec ses compatriotes. Le 11 juillet 2021, les faucons du parti rose sont montés au créneau. Dans une déclaration du Comité exécutif national, ils ont subtilement transmis à Bazoum Mohamed un message d’avertissement. La toute première alerte publique. Elle ne va pas servir à grand-chose. Au contraire, elle a boosté les critiques acerbes contre une gouvernance que les Nigériens pensent être en train d’être enterrée par Bazoum. Sa promesse de mener une lutte sans merci contre la corruption et les infractions assimilées inquiète plus que tout. L’affaire Ibou Karadjé, qui a abouti à l’interpellation, puis à l’incarcération d’un grand nombre de cadres du Pnds nichés à des postes de responsabilité divers sur la chaîne de dépenses, va envenimer davantage la situation. Les barons du Pnds essaient d’étouffer l’affaire, en convaincant Ibou Karadjé de se passer de citer certains noms. Rien n’y fait. Toutes les tentatives pour l’amener à gommer de sa première déposition les noms de personnalités proches de l’ancien président n’ont pas été fructueuses. Un membre influent du Pnds, vice-président au titre d’une région, a notamment effectué le déplacement de la police judiciaire afin de convaincre Ibou Karadjé d’accéder à la requête de signer un nouveau procès-verbal nettoyé. Il a bien rencontré l’intéressé pendant une quinzaine de minutes, mais la mission n’a pas été couronnée de succès.

Waziri Idrissa, un bouc émissaire qui annonce de grands orages

Cette affaire Ibou Karadja a fait déborder le vase. Selon des sources politiques diverses, les relations entre Bazoum Mohamed et son prédécesseur et bienfaiteur ont pris un sérieux coup. Les discours de Bazoum qui magnifient Issoufou cachent mal la discorde qui s’installe entre les deux hommes. Pour le camp de l’ancien président, il faut non seulement recadrer sévèrement Bazoum afin qu’il n’oublie pas comment il a été fait, mais il faut aussi sévir autour de lui afin que nul n’oublie que le pouvoir de faire et de défaire est ailleurs. Le camp Issoufou vouliat frapper fort de façon à faire savoir, une fois pour toutes, que Bazoum est un faire-valoir. Son conseiller en communication, Waziri Idrissa est pris à parti. Dans le collimateur des faucons du pouvoir, il est indexé comme étant l’initiateur de la campagne de comparaison entre Issoufou et Bazoum. En représailles, ce dernier est alors contraint de se séparer d’avec son collaborateur. Et selon de nombreuses sources, Bazoum a obtempéré à cette requête des faucons en demandant à Waziri Idrissa sa démission. Selon de nombreuses sources, c’est chose faite. Pour de nombreux Nigériens, c’est la preuve qu’il n’y a pas de pouvoir bicéphale à Niamey, Issoufou demeurant l’unique maître à bord du bateau.

Le Président Bazoum est-il en mesure d’éviter le clash avec son prédécesseur ?

Être contraint de faire démissionner son conseiller en communication est un coup dur pour Bazoum Mohamed qui étale ainsi ses limites. Un internaute a ainsi écrit en guise de commentaire ce mot : « Moi, la principale information que je tire de cette affaire est que Bazoum est juste un président pacotille ; il n’a aucun levier de pouvoir ». Un jugement sans doute sévère mais qui traduit le niveau de déception des Nigériens. Si certains font remarquer, avec une pointe de plaisir non dissimulé, que l’histoire leur a donné amplement raison. Dès le départ, c’est la frange de Nigériens convaincus que Bazoum ne saurait devenir le président dont ils rêvent. En revanche, d’autres se demandent jusqu’à quand Bazoum Mohamed va-t-il accepter d’éviter le clash avec Issoufou. Pour ces derniers, il est établi que Bazoum fait de son mieux pour éviter tout clash avec Issoufou. Il est si attaché au respect de la parole donnée. Cependant, des proches indiquent qu’il n’est toutefois pas prêt à encaisser continuellement. « Aujourd’hui, c’est Waziri Idrissa, demain ça va être qui ? », s’interroge, un partisan de Bazoum. Ce qui est certain, c’est que les façons de faire de Bazoum font grincer des dents au sein du Pnds Tarayya où il est méchamment jugé. A-t-il déjà capitulé avec l’affaire Waziri ou va-t-il finir par dire « ça suffit ».

Dans les semaines à venir, les Nigériens seront définitivement fixés sur cette question. L’affaire Ibou Karadjé porte en elle les germes de l’épilogue. Soit, Bazoum va jusqu’au bout de sa logique de combattre sans faiblesse la corruption, soit il est recadré et remis à sa place par les faucons du Pnds Tarayya qui, selon des sources fiables, ne comptent lui faire aucun cadeau à ce propos.

Yaou

Toutes les voies menant aux marchés de Katako, Dar es Salam, Grand marché, et le marché de wadata de Niamey sont complètement envahies par des vendeurs ambulants qui s’installent jusque sur le goudron. Cette situation provoque souvent des accidents, une perte de temps pour les automobilistes et même pour les piétons. La population et surtout les usagers se demandent pourquoi les autorités municipales et les responsables des marchés laissant l’anarchie perdurer.

Les voies autour du Grand marché et celle dite expresse sont très difficiles à emprunter du fait de cette occupation anarchique. En effet, du rond point Maourey jusqu’au carrefour de l’église, la voie est obstruée par les marchands ambulants et même des étalages. Adamou Magaji, un usager de la route ne comprend pas pourquoi des vendeurs ambulants s’installent sur le goudron parce que non seulement ils créent les conditions pour la survenue des accidents de la circulation, mais bloquent aussi le passage pour les autres usagers. «Ils s’installent n’importe où et n’importe comment. Ils empêchent ainsi aux usagers de bien garer ou de passer; sans oublier la perte de temps et de carburant», déplore Adamou Magaji qui appelle les autorités compétentes à agir. «Trop c’est trop, c’est de mal en pire. La route est faite pour circuler dessus pas pour s’arrêter vendre des produits», lance-t-il.

«Depuis que ces vendeurs ont commencé à vendre leurs produits sur la route nous sommes toujours en conflit avec tout le monde, avec les vendeurs qui sont la source des embouteillages, nos clients qui désirent qu’on les dépose n’importe où, et les voitures personnelles qui klaxonnent dès que nous nous arrêtons pour prendre ou pour déposer un client», se plaint Omar Moumouni, un taximan. Il confie qu’un jour il a juste demandé à un vendeur de bien ranger son pousse-pousse pour qu’il puisse «serrer» et déposer une cliente mais celui-ci a répondu méchamment en affirmant ‘’que le Niger c’est pour tout le monde’’.

Le taximan se demande si les routes sont faites pour les véhicules ou pour les vendeurs. «C’est vrai, c’est le marché mais la route est spécialement faite pour les véhicules. Je ne suis pas contre ces vendeurs. Comme moi, ils cherchent à gagner leurs vies mais la voie n’est pas l’endroit idéal ; ils ne sont pas à la bonne place», estime-t-il. Ce taximan décrie le désordre en pointant du doigt les commerçants ambulants. «Nous sommes nombreux à éviter d’emprunter ces voies du marché. Nous préférons ainsi déposer les clients à coté, car nous ne voulons pas y aller à cause des blocages», confie Omar le taximan qui demande à l’Etat, plus précisément à la mairie de prendre des dispositions pour que le blocage autour des marchés cesse. Selon lui, cette pagaille a pris de l’ampleur parce que la mairie a laissé faire. «C’est elle seule qui peut tout arranger. Nous payons les vignettes mais la route est toujours impraticable», ajoute cet usager.

D’aucuns se demandent d’ailleurs, si cette dénonciation suscite une quelconque réaction car cette situation perdure et les solutions idoines ne sont toujours pas envisagées. Ce laisser-aller encourage, de toute évidence, les commerçants et autres vendeurs ambulants dans leur propension à transformer la moindre portion d’espace public en commerces. Une telle situation ne se voit pas seulement aux alentours des marchés. Un peu partout dans les différents quartiers, les ruelles et les moindres espaces publics sont grignotés. Des boutiques et des baraques sont construites de manière anarchique donnant ainsi aux rues de la capitale, l’allure de celles d’un gros village.

Assad Hamadou(Onep)

 

Alors que l’année 2022 tire à sa fin, le moment nous est opportun pour retourner en arrière et regarder objectivement dans le rétroviseur les actions salvatrices de certains hommes politiques qui nécessitent d’être rappelées et appréciées à leurs justes valeurs. Des hommes politiques pour lesquels les motifs de satisfaction sont énormes et utiles pour la démocratie en ce 21ème siècle.

En principe, c’est un devoir pour tout citoyen honnête et respectueux de la démocratie, de reconnaitre les efforts de ces hommes politiques loin de toute considération politique, ethnique, régionaliste religieuse, souvent risquées dans un contexte marqué par de multiples violations de notre loi fondamentale.
Ces hommes politiques dits de l’année, se sont fait distingués pour avoir résisté à l’achat de conscience, à la prostitution politique dans un régime ou seuls les billets de banque orientent les actions et les incitatives. Un système politique au sein duquel, l’honneur et la dignité sont strictement légués au second rang. Mais à qui revient cette année ce merveilleux trophée que beaucoup d’hommespolitiques attendaient impatiemment ? Indiscutablement, à M. Omar Hamidou dit Ladan Tchana. Ancien ministre du transport sous la gouvernance d’Issoufou Mahamadou, Omar Hamidou Ladan Tchana, préside depuis des années le parti Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin) qu’il a lui-même créé après avoir quitté le parti de Hama Amadou. En effet, depuis l’arrivée au pouvoir de Bazoum Mohamed, Omar Hamidou Ladan Tchana est le seul homme politique capable de critiquer objectivement et sans crainte la gouvernance actuelle du pays. Cette opposition constructive du député Ladan Tchana, a beaucoup réveillé Bazoum Mohamed du sommeil dans lequel il est plongé.

Aujourd’hui, en dehors du président de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin), aucun homme politique, qu’il soit de la majorité, des non affiliés ou de l’opposition, n’est en mesure de se prononcer sur les tares qui caractérisent depuis 2011, la gouvernance des socialistes (corruption, marché de gré à gré, favoritisme, dilapidation des biens publics).

L’avantage d’Omar Hamidou Ladan Tchana, c’est qu’il connait les points faibles des gouvernants actuels. Chaque sortie médiatique de cet ancien ministre du transport, mobilise aussitôt, la presse favorable au régime actuel, les internautes du parti dans le but d’apporter un démenti sur les propos qu’il a tenus. Pourtant, tout ce que Ladan Tchana publie sur les réseaux sociaux et ou diffuse par voie de presse, est loin d’être faut. Vraisemblablement, tout le combat de l’opposition politique nigérienne, se résume aux actions de l’incorruptible député Omar Hamidou Ladan Tchana. A l’hémicycle tout comme au sein du Conseil National de Dialogue Politique, l’opposition nigérienne excepté Ladan Tchana, ne vit plus. Il est l’unique homme politique encombrant qui garde la tête haute, capable d’aborder certains sujets qui fâchent et dont le parti n’a pas fait encore l’objet de concassage habituel des renaissants.

L’autre fait marquant, c’est que, jusqu’à preuve de contraire, aucun militant de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin) n’a envi de migrer vers la MRN ou vers une autre formation politique. Rien de surprenant lorsque les militants d’une formation politique n’ont ni faim ni soif. Mais le problème de l’opposition nigérienne est tellement profond au point ou les paroles de certains leaders, Ladan Tchana excepté, ne sont plus écoutées et exécutées. Cette résistance politique a permis aux initiateurs et membres de la cellule de débauchage des militants opposants de comprendre que le PNDS ne peut pas avoir à ses côtés tous les nigériens malgré ses billets de banque. C’est pour toutes ses raisons évoquées, que le trophée du meilleur politicien de l’année est attribué au président de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin) M. Omar Hamidou Ladan Tchana.

La Rédaction du Journal Actualité

Les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont observé, debout lundi, une minute de silence à la mémoire des 89 soldats tués le 9 janvier dans l'attaque du camp militaire de Chinégodar, dans l'ouest du Niger.

Le Conseil de sécurité "condamne fermement" cette attaque, a déclaré le président en exercice de cette instance en janvier, l'ambassadeur du Vietnam, Dang Dinh Quy. "Le Niger et l'Afrique de l'Ouest ont besoin de vous tous" dans le combat contre les extrémistes, a souligné pour sa part à ses partenaires l'ambassadeur du Niger, Abdou Abarry, dont le pays est membre non permanent du Conseil de sécurité depuis le 1er janvier.

Cette déclaration survient alors que les Etats-Unis veulent réduire leur présence militaire en Afrique. L'armée américaine compte en Afrique quelque 7.000 soldats des forces spéciales, notamment dans l'est pour des interventions en Somalie, et dans l'ouest, où ils contribuent à la lutte contre l'expansion du jihadisme.

Elle intervient aussi alors que la France a réuni lundi cinq pays de la région Sahel pour renforcer la légitimité contestée des militaires français déployés sur place et mobiliser ses alliés européens.

(Source: AFP)

15 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le village historique de Baroua offre un visage défiguré ce 2 juillet 2021. Ce village a été déserté par ses habitants depuis le 30 octobre 2015, suite à des exactions répétées de la secte terroriste Boko Haram. Ils ont trouvé refuge dans le village de Kablewa. Grâce à une décision de l’Etat consistant à organiser une vaste opération inédite de retour des déplacés dans leurs villages respectifs, les populations de Baroua ont été  réinstallées le 20 juin 2021. Le retour des déplacés internes de ce village constitue la phase pilote d’une vaste opération qui s’étendra progressivement dans toute la région de Diffa. Cette opération sera achevée d’ici la fin de l’année 2021 et cela conformément à la planification établie par les autorités.

En effet, l’une des caractéristiques du village de Baroua, c’est qu’il se situe à 135 Km à l’extrême Est de la ville de Diffa et à 4 km du Lac Tchad, la frontière nigériane. Son éloignement et son accès difficile sont autant des facteurs ayant contribué à son occupation par les éléments de Boko Haram.

Les toits de l’essentiel des maisons construites en banco sont défaits. Les maisons et les murs complètement effondrés ; les tôles volées par des bandits pour lesquels l’occasion fait le larron ; les infrastructures des secteurs sociaux de base telles que l’éducation ; la santé ; l’hydraulique etc, sont sérieusement endommagées. Bref, le village offre aux visiteurs un paysage pitoyable où tout est à reconstruire pour les populations de Baroua qui étaient contraintes de l’abandonner pour sauver leurs âmes. Les dégâts   perpétrés dans le village de Baroua sont incalculables. La folie de l’espèce humaine était tout simplement à son paroxysme à Baroua pendant six (6) longues années. Les classes de l’école primaire et le dispensaire construits en matériaux définitifs n’ont guère résisté à l’instinct bestial des terroristes de Boko Haram. Le forage du village a été aussi saccagé. Les images de l’historique village de Baroua sont pathétiques et expriment la tristesse et la désolation des populations devant les ruines de leurs abris. Mais, tout cela est désormais de l’histoire. Aujourd’hui avec le retour des habitants de ce village, c’est une nouvelle vie qui recommence ; un nouvel espoir qui se dessine à l’horizon. L’avenir semble permis car avec la patrouille des Forces terrestres, combinée au vecteur aérien permettra aux populations réinstallées de Baroua, ainsi que d’autres villages environnants de scruter le futur avec sérénité. La reconstruction de la vie des habitants pourrait être facilitée avec la fréquentation par ces derniers du lac Tchad qui constitue d’ailleurs l’une de leurs principales activités économiques.

La joie d’un retour au village natal après six (6) ans de vie en tant que déplacés internes

L’enthousiasme et le sourire  se lisent sur les visages des uns et des autres dans le village de Baroua.  Ce sourire, ils l’ont retrouvé depuis le 20 juin 2021 lorsqu’ils embarquaient dans  des camions à partir du site des déplacés internes pour le retour à la terre natale. Ce 2 juillet 2021, la joie des 1437 ménages réinstallés en deux vagues vient d’être renouvelée avec la visite officielle du Président de la République, initiateur de l’opération de rapatriement volontaire des déplacés internes. Assise depuis 10 heures du matin au lieu d’accueil du Président de la République, Mme Sahara Toumani a préféré la bousculade des  jeunes femmes et filles en pareille circonstance que de  se faire raconter cet événement de portée historique. La septuagénaire exulte de joie lorsqu’elle voit et entend le président  de la République parler en langue nationale. ‘’ Grâce à la courageuse décision prise par le Chef de l’Etat, nous voilà aujourd’hui dans notre village natal. Nous n’avons plus peur d’y rester parce que les Forces de défense et de sécurité sont à  nos côtés pour traquer tout mouvement suspect. Nous allons leur faciliter leur  tâche de sécurisation des personnes et de leurs biens.  Nos enfants vont désormais s’adonner aux activités socio-économiques pour reconstruire notre vie qui a été perturbée par les terroristes.  Aujourd’hui, je n’ai point les mots pour remercier le Président Bazoum pour ce geste qui nous a donné de l’espoir. C’est un homme de parole et seul Dieu peut le récompenser pour tout ce qu’il vient de faire à notre endroit’’, a expliqué Mme Sahara Toumani. Accostée aussi dans la foule d’accueil, la jeune Binta Gambo affiche une mine d’euphorie.  ‘’Tous les habitants de notre village étaient contraints de quitter sous la menace terroriste des éléments de Boko Haram. Nous sommes revenus au village sous escorte militaire. L’Etat a tenu  ses engagements. Il ne reste plus qu’à reconstruire nos infrastructures sociales telles que les classes de l’école primaire qui date de 1956 ; le dispensaire ; le forage et les lieux de culte. Il a été mis à la disposition de chaque ménage des kits alimentaires.  Quant à la sécurité, c’est le travail des Forces de défense et de sécurité. Nous n’avons aucun doute qu’elles sauront relever le défi avec les moyens qui seront mis à leur disposition’’, a expliqué Binta Gambo. En abondant dans le même sens, M. Kiari Mohamed, natif du village de Baroua ne dit pas autre chose que le contrôle de la sécurité soit pérenne pour que chaque habitant puisse vaquer à ses occupations. ‘’ Certes, aujourd’hui, nos maisons ne sont pas habitables au regard du degré de destruction qu’elles ont subi de la part du groupe terroriste Boko Haram. A cette destruction est venue s’ajouter la détérioration de celles-ci liées aux différentes précipitations pendant six (6) ans d’absence. Nous avons besoin d’un accompagnement aussi bien de la part de l’Etat que de ses partenaires humanitaires. Si tout va bien, les activités liées à la pêche et à l’agriculture nous permettront de nous relever définitivement. Nous demandons simplement  que le lac Tchad soit sécurisé’’, a dit M. Kiari Mohamed.

Par Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)

12 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Haut Représentant du Président de la République, SE. Foumakoye Gado, a parrainé, le jeudi 11 août 2022, dans la commune rurale de Yékoua, dans le département de Magaria (région de Zinder), une cérémonie consacrée au lancement officiel du versement des subventions aux jeunes filles et garçons âgés de 15 à 25 ans bénéficiaires de la formation de la composante 1 du Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJEP). Cette cérémonie a été présidée par le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibra Boukari, en présence du Gouverneur de la région de Zinder, M. Mahamane Laouali Madougou, du 1er Vice-président du Conseil Régional, des députés nationaux, du préfet de Magaria, du Coordonnateur du PEJEP, du maire de la commune de Yékoua, des chefs coutumiers du département de Magaria et de nombreux invités.

L’objectif global visé par le PEJEP en octroyant la subvention aux bénéficiaires de la formation est de leur permettre la création et le développement des Activités Génératrices de Revenus (AGR) afin qu’ils puissent contribuer au développement de leurs communautés. Dans son allocution de lancement, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibra Boukari a dit  que de nos jours, la jeunesse représente pour toute nation un énorme potentiel de croissance économique et de développement. Il est donc normal que son département ministériel via le Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJEP) consacre une attention particulière à la jeunesse en proie au chômage et à la pauvreté.

Poursuivant son discours, le ministre de l’Emploi a indiqué que le programme de gouvernance de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’État sert de fondement aux politiques de développement économique et social. Il vise comme objectif essentiel l’amélioration des conditions de vie des populations afin d’assurer l’émergence de notre pays dans le concert des nations. Pour atteindre l’objectif du développement à la base, des stratégies ont été identifiées dans les axes 1, 3, 4 et 7 de la Déclaration de Politique Générale de SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Ces axes portent respectivement sur la sécurité et la quiétude sociale, la modernisation du monde rural, le développement du capital humain puis la solidarité et l’inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité.

Avant de conclure son allocution, le ministre de l’Emploi, Dr Ibra Boukari s’est réjoui de la présence et la disponibilité de SE. Foumakoye Gado, Haut Représentant du Président de la République qui a accepté de parrainer la cérémonie de versement des subventions aux bénéficiaires de la composante 1 du PEJEP.

« Votre présence traduit de manière éloquente tout l’intérêt que vous accordez à la construction de l’avenir de notre jeunesse. Pour cette raison, vous avez accepté à faire le déplacement de Yékoua, malgré un agenda de travail chargé. Je saisis cette occasion pour vous adresser mes vifs remerciements, ainsi que ceux des personnalités ici présentes », a dit le ministre Dr Ibra Boukari.

Notons que, l’objectif général du Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJEP) est d’accroître les activités génératrices de revenus des jeunes filles et garçons âgés de 15 à 25 ans vivants dans certaines zones rurales et peri-urbaines pauvres ou exposées au risque d’insécurité. Les activités du PEJEP couvrent les huit régions du Niger. À l’issue de leur formation, les jeunes

bénéficiaires reçoivent une subvention individuelle en espèces ou en kit, destinée à leur permettre de surmonter l’obstacle du capital. La subvention vise à faciliter la création ou l’expansion des micro-entreprises.

Moctar Gazobi, Attaché de Presse du HRPR

Dans une démonstration de leur engagement continu dans la lutte contre les groupes armés terroristes, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont mené une opération d'envergure du 6 au 28 mai 2023. Sous le nom de code HARBIN ZUMA, signifiant "attaquer le nid des abeilles" en langue haoussa, cette opération a été réalisée en étroite coordination avec les partenaires nigérians.

L'objectif principal de l'opération était de neutraliser les terroristes qui s'étaient retranchés dans leur bastion d'Aregé, au Nigéria. Cependant, les ambitions de cette mission étaient encore plus vastes. Il s'agissait également de maintenir la pression sur l'État islamique en Afrique de l'Ouest (EIAO) et d'éliminer toute présence des groupes armés terroristes dans une zone stratégique délimitée par les villes de BOSSO, BAGA, GOUDOUMBALI et GASHIGAR. Les forces ont également poursuivi l'objectif crucial de couper toutes les voies d'approvisionnement des groupes terroristes, réduisant ainsi la menace dans la région.

La réussite de l'opération HARBIN ZUMA a été rendue possible grâce à une coordination étroite entre les forces aériennes et terrestres des deux pays. Cette collaboration sans faille a permis de localiser l'ennemi et de lui infliger d'importantes pertes. Les résultats de l'opération sont indéniables et témoignent du courage et de la vaillance des unités engagées sur le terrain.

Du côté des FDS, nous déplorons la perte de deux soldats, tandis que trois autres ont été légèrement blessés. De plus, un véhicule a été endommagé au cours des affrontements. Cependant, ces sacrifices sont largement compensés par les pertes infligées aux groupes terroristes.

Côté ennemi, les chiffres parlent d'eux-mêmes : 55 terroristes neutralisés, parmi lesquels figurent plusieurs hauts responsables militaires tels que Fiya Abouzeid, Qaid Abou Oumama et Qaid Malam Moustapha. En outre, plusieurs leaders religieux affiliés aux groupes terroristes ont été éliminés, bien que leurs identités restent encore à être confirmées. Les frappes ont également entraîné la destruction de 13 véhicules, 13 motos et cinq véhicules piégés.

L'opération HARBIN ZUMA marque une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme et renforce la sécurité des populations locales. Les FDS demeurent engagées à protéger les citoyens et à poursuivre leurs efforts pour éradiquer les menaces terroristes dans la région.

Cette victoire témoigne de la détermination inébranlable des FDS dans leur mission de défense et de sécurité, et souligne l'importance de la coopération internationale pour faire face aux défis complexes posés par le terrorisme.

Nigerdiaspora avec l'Anp

Les projets de textes juridiques pour l'opérationnalisation de l'Autorité régionale de la concurrence de la CEDEAO ont été présentés lundi 6 décembre 2021, au Parlement de la CEDEAO par une équipe de l'ERCA dirigée par le Directeur exécutif Dr Simeon Koffi et comprenant le responsable principal de programme, Affaires juridiques, enquêtes, conformité et application de la loi, Dr Yaouza Ouro-Sama.

La présentation a été faite à la Commission mixte du Parlement composée de membres du Commerce, des Douanes et de la Libre circulation ainsi que des Affaires juridiques et des Droits de l'Homme, en application des dispositions de l'article 9.1b de l'Acte additionnel A/SA.1/12 /16 du 17 décembre 2016 portant Renforcement des pouvoirs du Parlement de la CEDEAO, qui prescrit la saisine obligatoire du Parlement lors de l'adoption ou de la révision du Traité ou de l'une de ses annexes.

Lors de la séance d'ouverture, le vice-président de la commission mixte, Honorable Steven Zargo, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, a rappelé que la commission est composée de deux commissions du Parlement, à savoir la commission du commerce, des douanes et de la libre circulation d'une part , et la commission des questions juridiques et des droits de l'homme d'autre part.

Suite à la présentation des projets de textes relatifs aux douanes par le Directeur des Douanes de la Commission de la CEDEAO, l'ERCA a présenté à la Commission Paritaire le projet d'Acte Additionnel modifiant le Loi portant création, attributions et fonctionnement de l'ERCA, le projet de règlement relatif aux pouvoirs et à la composition du Conseil de l'ERCA, le projet de règlement relatif aux procédures de l'ERCA, le projet de règlement relatif au règlement intérieur des fusions et acquisitions ainsi que le projet de Règlement arrêtant les règles en matière de clémence et d'immunité en matière de concurrence.

Par la suite, les Honorables Parlementaires ont posé un certain nombre de questions pour clarifier des points relatifs au fonctionnement de l'ERCA, à la notification préalable des fusions et acquisitions, aux définitions et finalités des projets de textes, au retard de la mise en place de l'ERCA, à ses pouvoirs de sanction, référence et auto-référence, etc.

Après les éclaircissements nécessaires apportés par l'équipe de l'ERCA, le Comité Mixte a invité l'ERCA à entamer ses présentations dans les meilleurs délais et a donné un avis favorable à l'adoption des 5 projets de textes par le Conseil des Ministres de la CEDEAO et la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement.

Il est rappelé que cette présentation fait suite à la validation des projets de textes par la réunion des Ministres du Commerce des Etats membres de la CEDEAO tenue le 25 novembre 2021 à Lomé, Togo, et en prélude à leur examen par la 86ème Session Ordinaire du le Conseil des ministres et la 60e session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement qui se tiendront respectivement les 9 et 10 décembre et 12 décembre 2021 à Abuja, République fédérale du Nigéria.

Source : Direction de la Communication Commission de la CEDEAO

09 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Bibliothèque Nationale du Niger (BN), a organisé hier matin à Niamey, un atelier de sensibilisation sur le dépôt légal au Niger. Cette rencontre a pour objectif de d’informer et de sensibiliser les acteurs sur les dispositions prises en ce qui concerne le dépôt légal. C’est le Conseiller technique du ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat M. Dan Inna Yéya qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Dans ses propos liminaires, le conseiller technique du ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat a rappelé que la bibliothèque nationale a été créée par l’ordonnance n°2009-24 du 3 novembre 2009, portant loi d’orientation relative à la culture, et ses statuts approuvés par décret n°2018-107/PRN/MRC/A/MS du 9 février 2018. Elle a pour mission de collecter, cataloguer, conserver, et exploiter la production nationale des documents soumis au dépôt légal et les publications officielles étrangères acquises dans le cadre des échanges internationaux.

Selon M. Dan Inna Yéya, d’autres missions lui sont aussi dévolues notamment la charge de porter une attention particulière aux lecteurs et chercheurs, la formation des consultations à distance grâce aux technologies de l’information et de la communication, et la conduite des programmes de recherche sur le patrimoine.

La bibliothèque nationale, a-t-il souligné, comme l’ont comprise les autorités de la 7ème République, demeure un instrument essentiel de la politique culturelle du pays. «Aussi, est-il heureux d’apprécier la pertinence du thème de l’atelier qui porte sur le dépôt légal qui constitue le socle de notre patrimoine culturel», a précisé M. Dan Inna Yéya. Le Conseiller technique du ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat a, enfin, assuré que cet atelier sera un moment d’échange entre professionnels du secteur et une occasion de clarifier certains aspects juridiques. Il permettra d’asseoir les fondements de création et de développement de la bibliothèque nationale.

Pour sa part, le directeur général de la Bibliothèque nationale M. Edouard Lompo a, dans son intervention, affirmé que la Bibliothèque nationale vient de s’installer officiellement, c’est-à-dire qu’elle est maintenant effective. «On peut recevoir des gens» a-t-il dit. Il a ajouté que cet atelier est la première activité sur le dépôt légal, avec comme objectif principal de regrouper tout ce qu’il y a comme patrimoine notamment la littérature, la chanson, le cinéma. «Tous les éléments culturels doivent être dans cette bâtisse. Voilà pourquoi nous sommes en train de sensibiliser, d’informer les acteurs culturels qu’il y a des dispositions qui peuvent être prises pour que leurs œuvres soient protégées et qu’elles passent à la prospérité», a-t-il précisé «L’attente c’est déjà que les gens viennent à la bibliothèque nationale pour faire le dépôt de leurs œuvres et aussi que les gens sachent qu’il y a une place au niveau de la bibliothèque et ils peuvent venir travailler ici», a conclu le directeur de la bibliothèque, M. Edouard Lompo.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Chers amis,
La question de l’usage de supports électroniques dans nos futurs scrutins électoraux et le probable différé de l’enrôlement des électeurs de la diaspora défraient la chronique, actuellement.
Je me permets d’en partager avec vous mon opinion personnelle.

1- Sur la question de la biométrie, la plupart des intervenants réduisent le débat à la seule carte électorale.
Donnons-nous la peine de consulter le code électoral, particulièrement en ses articles 36, 37, 46 et 56.

Que dit-il ?

  • Art. 36, alinéa 1er : « Il est institué en République du Niger un Fichier Electoral Biométrique (FEB)… » ;

  • Art. 37, alinéa 1er : « Le fichier électoral est unique et national. Il est le produit de l’ensemble des listes des régions, des ambassades et/ou des consulats… Les listes électorales des différentes circonscriptions sont centralisées dans un fichier national dit fichier électoral ; le fichier électoral s’intègre dans un dispositif biométrique permettant l’émission des cartes d’électeurs. » ;

  • Art. 46, alinéa 2 : « …Avant sa remise officielle, le fichier peut être audité, après consultation des partis politiques, sans compromettre le processus électoral… » ;

  • Art. 56, alinéa 1er : « L’inscription sur la Liste électorale biométrique (LEB) donne droit à la délivrance d’une carte d’électeur biométrique dont le format et les mentions sont fixés par acte règlementaire du Président de la CENI, après délibération de la plénière… »


Qu’ai-je compris des responsables de la CENI, en réponse à nos questions répétées aux dernières sessions du CNDP, relativement à l’emploi de la biométrie dans le processus électoral en cours ?

  • La carte biométrique à puce coûte trop cher ; les électeurs disposeraient d’une carte électorale sécurisée et non d’une carte électorale biométrique ;
  • Le vote n’est ni électronique ni biométrique mais bien manuel, et il n’y aura pas de terminaux de lecture des cartes d’électeur à la disposition des agents électoraux dans les bureaux de vote.

Qu’entend-on ailleurs ?
Le FEB est bien intégré au niveau régional pour le dédoublonner mais pas au niveau national.

Qu’avons-nous à dire ?
Le personnel politique et le Législateur ont préféré l’usage de la biométrie à d’autres moyens dans notre processus électoral pour éliminer, à tout le moins, pour limiter la fraude électorale, les votes multiples par des électeurs.

Le drame du Niger, c’est que notre service public électoral, la CENI, pour des raisons comptables, disons-le, pour de banals motifs de coûts budgétaires, a choisi de nous priver du moyen déterminé par la loi électorale (la carte électorale biométrique) ainsi que des supports de lecture de la CEB. Ils ont ainsi maladroitement préféré l’économie budgétaire à la garantie de nous protéger des menaces sur la transparence et l’intégrité du processus électoral.

À tous ceux qui pensent que c’est une polémique inutile, je leur demande : à quoi vous sert votre Ferrari lorsqu’elle est immobilisée au garage ?

Que ce soit clair : pour moi, l’emploi de la biométrie dans notre processus électoral pouvait et devait être un progrès pour le pays même si, actuellement, je crois savoir que seuls une quinzaine de pays dans le monde utiliseraient la biométrie dans leurs enjeux électoraux. Un pays comme la France, par exemple, n’utilise pas la biométrie dans son processus électoral.

Il est vrai que l’identification des citoyens y est si facile et transparente et que les citoyens si confiants dans leur administration publique qu’ils n’ont pas besoin d’un organisme indépendant comme la CENI pour garantir la transparence, l’intégrité et la crédibilité de leurs processus électoraux. L’administration du ministère de l’Intérieur suffit pour ça.

Revenons à notre sujet et à notre cas :

La carte électorale a beau être « sécurisée », « sécurisée biométrique » ou « biométrique » ou je ne sais quoi d’autre expression maligne, à puce ou à code barre, à quoi servirait-elle si les agents électoraux ne disposent pas d’équipements pour en vérifier l’authenticité dans les bureaux de vote ?

Mon point de vue est que, clairement, tout titulaire de carte, fraudeur, peut alors, si l’on n’y prend garde, faire usage de sa carte dans des bureaux de vote situés dans plus d’une région, sur des listes manuelles additives, dans le scrutin présidentiel à circonscription nationale. Nous serions alors en plein dans le syndrome de la Ferrari au garage.

2- Pour ce qui est du 2e sujet, l’enrôlement différé sine die des électeurs de la Diaspora aux motifs de la pandémie COVID-19 :
Que nous dit-on ?

Croyez-nous sur parole, on a été explorer dans tous les pays où des centres d’enrôlement et de vote ont été prévus. Mais, après avoir programmé l’enrôlement des électeurs de la région Diaspora avec ceux des régions de Niamey, Maradi, Zinder et Diffa, en raison de la COVID-19, tous les pays d’accueil concernés de nos concitoyens ont fermé leurs frontières et la Cour constitutionnelle a jugé que la CENI est en face d’un cas de force majeure. Qu’il faut être raisonnable et accepter qu’ils soient enrôlés et intégrés plus tard au FEB qui est programmé pour être remis au président de la CENI le 02 septembre 2020. Que, dans tous les cas, quand ce sera confortable, ils vont organiser des élections partielles pour désigner les 5 députés de la Diaspora.

Que disons-nous ?
La CENI et la Cour constitutionnelle, dans leurs formations actuelles, sont là depuis des années. La CENI nous a dit avoir reçu du Gouvernement les moyens de son action.

Pourquoi n’ont-ils pas pu programmer à temps l’identification des électeurs ?

Pourquoi, au début de la pandémie COVID-19, a-t-on préféré programmer l’enrôlement des électeurs de la Diaspora dans la dernière phase ?

Pourquoi n’a-t-on toujours pas utilisé nos câbles diplomatiques, notre réseau diplomatique dont on vante tant les performances pour accueillir les missions d’enrôlement des électeurs ou utiliser nos missions diplomatiques et nos postes consulaires à cet effet, ne serait-ce qu’en zone CEDEAO où plusieurs pays sont dans un processus électoral où les frontières sont actuellement ouvertes ?

À ceux qui nous disent, vous n’êtes pas raisonnables, il ne s’agit que de quelques centaines voire quelques de milliers de gens et vous devez accepter que le virus circule encore, j’oppose le fait qu’il s’agit d’un droit constitutionnel mais aussi bien d’un enjeu électoral pour les partis politiques et, au moins dans 4 pays de la CEDEAO avec une forte diaspora nigérienne, des élections vont se faire d’ici la fin 2020 et le processus d’identification des électeurs y suit son cours.

Mais, ce qu’il faut comprendre, c’est que, alors que la loi électorale prescrit que le FEB est unique et national, sans l’enrôlement des électeurs de la Diaspora, le FEB sera amputé de la région entière Diaspora -affectant son caractère national- et ses électeurs seront privés de leur droit de participer à la désignation du tout prochain président de la République, le 27 décembre 2020. L’élection présidentielle est l’élection majeure dans notre pays, parce que le président de la République, qu’on le veuille ou non, est la clef voûte de notre vie politique, de la vie publique.

Quand on sait que tout n’a pas été essayé pour leur permettre de jouir de leur droit légitime et quelle est la contribution de la Diaspora à la vie de nos populations en milieu rural, c’est juste impensable, absurde à tous égards.

Rappelons-nous, par ailleurs, que plusieurs législatives partielles étaient attendues, depuis des années, pour diverses raisons,dans notre pays. Elles n’ont pas été organisées au seul motif que l’État n’a pas d’argent. Sauf à être naïf, comment peut-on raisonnablement faire confiance à quelqu’un qui n’a pas honoré son premier crédit ?

Si des solutions consensuelles ne sont pas opportunément trouvées à ces défis électoraux, il y a fort à craindre que nous ne soyons confrontés à des conflits électoraux et/ou post-électoraux aux conséquences imprévisibles sur notre vie en commun. Je ne le souhaite pas.

Ressaisissons-nous et que Dieu veille sur notre pays et son peuple ! Amine

Par Hamma Hamadou

L’accalmie générale sur le champ politique déroute et les grands orages que la crise augurait se sont dissipés. Alors que les élections se terminaient sur un contentieux qu’une crise politique que l’on a trainée depuis des années a exacerbée, l’on était loin de s’imaginer que le climat politique pouvait s’apaiser aussi facilement, tant les divergences étaient fortes, les positions presque irréconciliables. L’Opposition, dans ses premières déclarations, disait ne pas reconnaitre les résultats annoncés et dit ne jamais reconnaitre la victoire annoncée que la Cour Constitutionnelle pouvait par la suite entériner pour installer sur le trône disputé, à la suite d’une cérémonie faste et grandiose, au coeur des malaises, le nouveau roi. Cette position avait d’ailleurs, quelques trois mois après, été réitérée mais sur fond d’une fissure visible au sein d’une opposition désormais incapable de parler d’une seule voix et surtout incapable de sauvegarder son unité pour être unie dans le combat qu’elle annonçait pour faire respecter ce qui serait pour elle la vérité sortie des urnes et que l’on a fini par trafiquer. C’est depuis l’annonce de la victoire que le parti annoncé victorieux de la présidentielle avait mis en marche sa stratégie, celle qu’il sait mieux faire au monde, c’est-à-dire travailler à semer le doute et la méfiance chez ses adversaires afin, justement, de les diviser. C’est dans cette optique qu’un certain discours cajoleur avait été déployé et il présentait Ousmane, le candidat de l’Opposition, à la différence de ses partenaires et notamment du Moden Fa Lumana, comme un homme sage et pondéré. Et profitant d’un tel discours, on lui fit un appel du pied, lui promettant d’accéder à toutes ses demandes et il apprit par la même occasion, qu’il est le « grand frère » à qui le frère junior ne saurait rien refuser. C’est peut-être tentant.

Des incohérences d’un combat politique…

L’on se souvient que la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle – d’abord annoncée pour un après-midi puis reportée pour le soir – avait été suivie d’émeutes dans la ville qui prirent les allures d’une guérilla urbaine non sans avoir effrayé un régime qui se sait fragile. Les colères qui couvaient depuis des années finirent par éclater. On peut d’ailleurs se souvenir que nombre de chancelleries et autres organismes, inquiets de ce que la situation pourrait dégénérer, avaient, pour des jours, interdit à leurs employés de sortir et les ont fortement conseillés de rester chez eux. Niamey surtout avait connu un branle-bas qui pouvait faire comprendre aux observateurs de la scène politique la profondeur des malaises dans le pays car ces turbulences n’ont jamais été coordonnées, car spontanées. La violence des manifestations en dit long sur la gravité du contexte politique. Personne ne voulait assumer cette grande cohue et pour éteindre le feu, le système Issoufou encore en fonction, pouvait, à la place du Juge et ce à la suite d’une sortie médiatique inopportune du ministre de l’Intérieur qui cache mal les connivences entre l’exécutif et le judiciaire, désigner des coupables qui furent alors conduits en prison dans l’indifférence totale de responsables politiques qui affichèrent alors un profil bas, abandonnant et des militants et des responsables politiques de haut rang poussés dans le traquenard du système Issoufou finissant. Mais plus qu’un autre, c’est surtout une déclaration de la même opposition qui vient démentir une manifestation prévue un vendredi, manifestation ayant apeuré tout le pays qui a profondément déçu bien de milieux de l’opposition. Depuis ce que d’aucuns considèrent comme une sortie inopportune, bien de militants et de sympathisants de l’Opposition, avaient été déçus et perdaient espoir quant à l’aboutissement du combat que leurs responsables annonçaient avec frénésie. Dès lors, les analystes avertis avaient compris qu’il ne pourrait être que très difficile pour cette opposition d’accorder ses violons, pour convaincre et mobiliser ses troupes gagnées par un certain scepticisme.

Pourquoi donc cette opposition avait-elle peur de s’assumer et de porter courageusement son combat pour se faire respecter ? Faut-il croire que justement, certains voulaient incarner la bonhommie dont on les créditait pour les pousser à se démarquer du comportement des ceux qui seraient, de l’avis de leurs adversaires, des extrémistes ? Tant il est vrai que personne ne comprenait ces incohérences qui frisent la peur de la part de gens qui avaient crié sur tous les toits qu’ils n’accepteront jamais les résultats qu’on leur fait avaler comme une couleuvre.

Bombe à retardement…

Alors que l’on était dans l’expectative avec une opposition qui ne sait plus sur quel pied elle doit danser, quelques trois mois après, l’on entend, le candidat du changement que bien d’autres partis déçus ont fini par abandonner dans son combat, vint faire une autre déclaration, dans laquelle, non sans décevoir encore une fois, il prétend encore ne pas reconnaitre la victoire du président qui gouverne depuis trois mois, s’accrochant au fantôme qui lui sert de gilet de sauvetage, à savoir la saisine par ses conseils, de la Cour de justice de la CEDEAO à laquelle, pourtant, les Africains ont fini par ne plus croire depuis des années. Après plus de trois mois de son investiture et de sa prise de fonction pour prendre les pleins pouvoirs, il n’est que chimérique de croire que les Juges de la CEDEAO, même lorsque les motifs invoqués pour soutenir la contestation sont notoires et irréfutables, puissent donner une suite à la requête afin d’invalider le scrutin entaché d’irrégularités ou, ainsi qu’il peut l’espérer, reprendre le pouvoir à l’autre pour le lui remettre. C’est un scénario impossible, somme toute rocambolesque, et qu’on n’a presque jamais vu dans les plus vieilles démocraties. Faut-il croire que cette déclaration n’est commandée que parce que le candidat Ousmane se serait rendu compte que par la conduite qui a été la sienne, le large front qui s’était constitué autour de lui et de sa candidature, est en train de s’effriter, laissant un grand désert autour de lui et de son aventure.

Comment comprendre que c’est seulement après trois mois qu’il revient pour faire une déclaration dans laquelle il peut demander la « libération sans condition » de tous ceux qui ont été arrêtés et emprisonnés à la suite de la contestation postélectorale ? Son hibernation pendant cette longue période pour ne resurgir qu’après trois mois ne peut donc convaincre personne à sa victoire et à son combat.

C’est à croire que cette opposition n’existe plus. En tout cas elle s’est émiettée et même lorsque le principal parti de l’Opposition, le Moden fa Lumana de Hama Amadou, n’a pas officiellement annoncé de divorce avec le candidat qu’il a soutenu pour lui donner une victoire à portée de main, il reste que par certains silences, l’on ne peut que douter de la solidité de l’alliance.

Et la question que tout le monde se pose aujourd’hui est de savoir si cette opposition peut encore resurgir pour reprendre le flambeau de la lutte.

Des signes qui militent en sa faveur et en la faveur de son combat politique…

Les contradictions que l’on peut voir au sein du pouvoir et du PNDS, montrent bien que les ardeurs peuvent se réveiller et que l’Opposition pourrait reprendre le flambeau de la lutte mais une telle perspective reste peu plausible. D’ailleurs, si certains caciques du parti plus attachés à l’ancien président jouent au trouble-fête pour contrarier sa gouvernance, pour nombre d’observateurs, la lune de miel avec le sérail du président sortant, ne saurait durer pour ne donner de choix à Bazoum Mohamed pour sortir de ce cancan que de songer à reconfigurer le paysage politique pour échapper à l’influence de l’autre et travailler à avoir une majorité qu’il pourrait mieux contrôler. Il a les cartes en main car c’est lui qui décide aujourd’hui pour savoir s’inspirer de l’actuel président congolais aujourd’hui libéré de l’influence de son prédécesseur.

Il n’est donc pas évident que l’Opposition à Bazoum garde sa force de frappe dès lors qu’elle risque de perdre bien de ses composantes aujourd’hui désespérer du combat pour lequel Ousmane aura montré peu d’intérêt. Et les rangs s’effritent.

Bazoum peut dès lors sourire d’avoir l’opposition la plus squelettique. Mais la suite dépendra de la conduite future de son pouvoir.

Peut-il savoir capitaliser cet acquis majeur ?

ISAK

 

La question mérite d’être posée d’autant que le président Ousmane disait «Le Tazartché n’a pas passé, le hold-up déguisé ne passera pas dans un point de presse qu’il a animé depuis Zinder», ou le candidat au second tour de l’élection présidentielle du 21 février Mahamane Ousmane a revendiqué le victoire, rejetant les résultats globaux provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui donnant son challenger, Bazoum Mohamed, vainqueur. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée samedi 27 février 2021, depuis sa ville natale de Zinder, Mahamane Ousmane est largement revenu sur les conditions dans lesquelles les élections se sont passées dans certaines localités du Niger où Bazoum Mohamed a fait le plein des voix. Il a indiqué que les voix de ces localités ont été obtenues de manière frauduleuse et ne peuvent donc être prises en compte dans les votes comptabilisés par la CENI. Avec un langage on ne peut plus clair, Mahamane Ousmane a déclaré que ses partisans et lui ne se laisseront pas faire, ajoutant qu’ils utiliseront toutes les voies légales pour faire triompher la vérité. Accusant le pouvoir en place de vouloir confisquer le choix populaire, il a fait cette mise en garde : «Le Tazartché n’a pas passé, le hold-up déguisé ne passera pas».

Aujourd’hui, le Peuple Nigérien Souverain se pose la question de savoir quelle est la position réelle de l’opposition ? Quelle est la vraie position du président Mahamane Ousmane ? Le grand peuple Nigérien était sorti massivement du premier tour au second tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 et 21 février 2021 pour accorder son suffrage au candidat Mahamane Ousmane pour une Alternance politique. Après tous les points de presses animés par ce dernier et les déclarations faites par CAP20-21, ACC, FCR et Alliés, que reste-t-il à ce peuple? Où en est-on concrètement Monsieur le président du RDRTchanji ?

Ça fait aujourd’hui deux (2) mois, ce 2 juin 2021, que le président Mohamed Bazoum a été investi dans ses fonctions de président de la République du Niger. L’opposition est complètement effacée de la scène politique. On ne sent même pas une opposition dans le pays après tout ce qui a été dit et fait.

Ce même peuple et un grand nombre d’observateurs se demandent si l’opposition auriez eu un deal avec le président Bazoum Mohamed ?

Sinon pourquoi cette léthargie profonde de la part, de CAP 20- 21, ACC, FCR et Alliés ?

Quel est la sort de Hama Amadou, le chef de file de l’opposition, Moumouni Boureima dit Tchanga, Abdou Maman Lokoko, Tahirou Seydou Mayaki qui ont été arrêtés sur la base des fausses accusations du ministre de l’Intérieur Alkache Alhada et plus de trois cent autres (300) tous dans les différentes maisons d’arrêt.

Selon des sources bien informées, il parait que l’opposition aurait fait une trêve à cause du mois de jeûne. Ce mois béni de l’islam est fini, Qu’attentez l’opposition? Si toutefois aucune réaction n’est faite d’ici peu, l’opposition pensez réellement que ce même peuple serait avec, lui le soutiendra prochainement. Le peuple nigérien veut la vérité, il veut voir clair. Le peuple nigérien souverain attend de voir le président Mahamane Ousmane et la Coalition pour une Alternance Politique CAP 20-21, ACC, FCR et Alliés pour un vrai combat politique ou dire clairement qu’il soutient Mohamed Bazoum et travailler ensemble pour l’intérét du pays et libèrer tous les prisonniers politique. Ça lui fait deux (2) mois jour pour jour que Bazoum Mohamed a été investi en tant que président de la République, en sachant très bien qu’il a été imposé à son parti le Pnds-Tarayya et au Peuple Souverain Nigérien par le président sortant Issoufou Mahamadou.

Mallam.

Nous avons voulu dire que l’opposition est en rangs serrés, en ordre de bataille, pour qu’il n’y ait pas de hold-up électoral. C’est une étape de plus pour sauver notre pays des différentes crises, pour en tout cas éviter d’aggraver la fragilité de notre pays. Nous ne nous battons pas pour avoir des strapontins. Nous nous battons pour que l’on respecte la loi et que ce soit elle qui régisse les règles du jeu », déclarait et se réjouissait Mariama Gamatié, présidente du parti Rassemblement des citoyens pour un Niger Nouveau (RACINN HADIN’KAY) et première femme candidate à une élection présidentielle au Niger, peu après la création de la CAP21, en septembre 2020. Quel enthousiasme pour la création de la Coalition Politique pour une Alternance (CAP21) qui regroupait les quatre principaux fronts de l’opposition que sont le Front pour la Démocratie et la République (FDR), le Front de l’Opposition Indépendante (FOI), le Front Patriotique (FPI et le Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) ! C’était alors l’époque de l’union sacrée de l’opposition, avant que les ambitions personnelles ne viennent prendre le pas sur les desseins collectifs, avant que les uns et les autres ne succombent aux sirènes du ventre plus qu’aux exigences de la conscience morale. Ils étaient dix-huit formations politiques à former cette coalition comprenant les principaux partis de l’opposition de l’époque, qui avait pour but essentiel d’instaurer une véritable alternance politique au Niger afin de mettre fin au régime de la renaissance du Niger. Aujourd’hui, deux après la formation de cette coalition, qu’en reste-t-il exactement, aussi bien quantitativement que qualitativement ?

Pourtant, les fondateurs de la CAP21 avaient juré, la main sur le coeur, un engagement total pour imposer coûte que coûte une alternance pacifique au régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou, afin de concrétiser cette grande aspiration populaire. Ils avaient promis de rester ensemble mobilisés jusqu’à l’atteinte de l’objectif final, à savoir la conquête du pouvoir suprême. Pour cela, ils avaient conquis la confiance de certains citoyens, principalement les démocrates nigériens, les vrais démocrates dans l’âme, pour débarrasser le Niger contemporain de ce vampire politique que représentait le régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou. A vrai dire, à cette époque, l’opposition politique paraissait plus audible dans l’opinion publique nationale qu’un régime atone, miné par la corruption et les injustices sociales, incarné par le ‘’Guri système’’. C’était alors un régime qui sortait ébranlé de plusieurs scandales politico-financiers monstrueux, sans que toute la lumière soit faite sur toutes ces scabreuses affaires ayant émaillé la gestion d’Issoufou Mahamadou et de son gouvernement. De l’affaire ‘’Africard’’, en passant par ‘’l’uranium gate’’ des 200 milliards de francs CFA, pour finir sur celle du Ministère de la Défense Nationale (MDN), partout de la fumée noire et crasse se dégageait du moteur du régime de la renaissance. En fait, Issoufou Mahamadou venait d’échouer, cela ne faisant plus l’ombre d’un doute et le constat en était devenu plus évident à plusieurs égards, car aucun de ses grands pris devant Dieu et devant les hommes n’a été tenu. En effet, tout son règne n’a été que la recherche effrénée et la consécration d’un pouvoir personnel, juste pour assouvir ses pulsions mégalomaniaques mortifères, loin, très loin même des promesses mirifiques, lunaires dont il était devenu, au Niger, le plus grand spécialiste, ‘’l’homme de statistiques tronquées’’, de ‘’chiffres manipulés’’ pour se forger ou se délivrer des certificats d’autosatisfaction personnelle que la réalité contredit souvent.

Voilà l’adversaire politique que la CAP21 devait affronter, aussi bien dans les urnes, que partout où cela s’avérerait nécessaire et utile, un adversaire affaibli, agonisant, impopulaire dans le pays pour la mal-gouvernance ayant caractérisé sa gestion des affaires publiques ! Quelle aubaine ! Seul, sans l’aide de personne, le régime de la renaissance s’était autodétruit, ayant trahi tous les principes auxquels il prétendait aspirer !
Alors, tous les espoirs furent braqués sur la CAP21 pour porter cette aspiration fondamentale d’en finir, une fois pour toutes, avec ce régime décadent de la renaissance d’Issoufou Mahamadou.

Hélas, deux ans après, rien de cette grande espérance transformée, aujourd’hui, en nostalgie du passé, l’acte officiel du décès de la CAP21 se trouve, probablement, au siège du parti Alliance du Mouvement pour l’émergence du Niger (AMEN-AMIN), au quartier Terminus, dans les tiroirs du président de ce parti, Omar Hamidou Tchiana, alias Ladan Tchiana ! En effet, de tout ce grand monde de la CAP21, il ne reste que le ‘’Muezzin de Kollo’’ pour mener le combat, depuis la reddition du candidat de l’opposition à l’élection présidentielle du 21 février 2021, Mahamane Ousmane, résigné après ses divers revers judiciaires pour contester l’élection de Mohamed Bazoum, le 23 mars 2021. Quant aux autres ténors de la CAP21, suivez mon regard, ils n’ont pas pu résister à l’épreuve de la lutte et ont vite rendu les armes contre des strapontins ministériels et autres places au banquet funeste de la renaissance Acte III. Rien d’étonnant dans l’attitude actuelle de certains hommes politiques nigériens, car l’inconstance politique est l’une de leurs caractéristiques essentielles. Malheureusement, tout le mal actuel du Niger contemporain proviendrait de cette incapacité individuelle de porter, d’incarner une espérance collective, de ne se soucier que de ses propres intérêts. Ils sont souvent en proie à l’immédiateté de la victoire, pressés qu’ils sont de goûter très vite aux fruits des grandes luttes de la vie qu’ils croient faciles, sans aucune projection sur le devenir des choses, en rechignant à la souffrance inhérente à toute quête humaine. Or, comme le disait si justement Confucius, le grand maître du taoïsme chinois, ‘’La précipitation ruine les grands desseins’’. Ainsi, ils sont prêts à tourner la veste, à négocier un virage périlleux à 300 km/h, que même le plus téméraire des pilotes de Formule 1 ne tenterait, pour renier tout ce qu’ils avaient dit et laissé entendre auparavant. Une expression Djerma illustre à merveille cette inconséquence politique, ‘’Hansi yéri ana yéro han’’ (‘’Le chien a ravalé son vomissement précédent’’). En termes plus prosaïques, après avoir diabolisé à l’extrême l’adversaire, on est prêt à le rejoindre, en passant sous silence tous les points de désaccord avec lui dans le passé, alors que rien, strictement rien, n’a changé dans ce que l’on dénonçait dans sa gestion.

Quid, alors, dans tout cela, des honnêtes citoyens qui avaient cru à la sincérité du discours politique et aux convictions authentiques de leurs auteurs ? Visiblement, on s’en fiche éperdument et tant pis pour eux s’ils ont, naïvement, pris des vessies pour des lanternes ! Il en est ainsi, malheureusement, au Niger, des combats citoyens (politique ou associatif) qui ne sont pas souvent portés par de desseins collectifs, mais bien déterminés par des mobiles personnels, qui sont contradictoires et divers. La CAP21 en fait désormais partie et on peut deviner, aujourd’hui, toute la tristesse de Mariama Gamatié, elle qui s’était démontrée si enthousiaste au moment de la création de cette alliance politique et nous partageons sa douleur sincère avec l’ensemble des démocrates nigériens ! C’est triste ! C’est lamentable ! Mais comme le disait notre grand ami et aîné, Sanoussi Tambari Jackou (STJ) (Paix à son âme !), la roue de l’Histoire tourne inexorablement pour faire aux hommes la leçon des événements qui se produisent dans leur existence !
Dan Malam

 

« L’adversité grandit ceux qu’elle n’abat point », cette maxime convient à merveille pour parler d’Omar Hamidou Tchiana. Le leader de l’Alliance des mouvements pour l’émergence du Niger (AMEN-AMIN) ne cesse d’essuyer des attaques mesquines venant de la camarilla tarrayiste. Depuis des années, les petites mains au service de la Renaissance plongent dans les égouts espérant trouver quelques boules puantes à même d’indisposer Omar Tchiana. Dans leur tentative malveillante de jeter l’opprobre sur l’ancien ministre d’État aux Transports, les nervis au service du régime en place, s’enfoncent de jour en jour dans leurs basses oeuvres. Ces petits esprits qui gagnent leur misérable croûte quotidienne en cirant les pompes de Bazoum et compagnie, ont eu l’idée ridicule de ventiler sur les réseaux sociaux une correspondance datant du 21 octobre 2016. Ce document adressé à Omar Tchiana (alors ministre des Transports) fait cas d’un « appui financier » à la candidature du Niger pour briguer la Direction générale de l’ASECNA. Dans cette lettre, on y apprend que la Régie d’Assistance en Escale (RAE) a signé un chèque de 100 millions FCFA pour aider le candidat du Niger à mener sa campagne de façon convenable.L’esprit crapuleux (un conseiller du premier ministre) qui se cache dernière cette publicationa tente d’insinuer que le député Omar Tchiana se serait rendu coupable de malversation dans la gestion de ce fonds. Il en faut beaucoup plus qu’une manigance de bas étage pour souiller l’image et la réputation de Tchiana. Ce dernier, dans une réplique bien sentie, a répondu à ses pourfendeurs biberonnés à l’idéologie mafieuse du PNDSTarraya.

« Ce montant a été utilisé dans le cadre exclusif de cette campagne qui a couvert les 18 pays membres de l’ASECNA dont certains ont été visités à plusieurs reprises […] Ce montant n’a pas suffi […] Il a fallu le concours d’autres institutions, du candidat, et ma CONTRIBUTION PERSONNELLE DE PLUS DE DIX (10) MILLIONS FCFA »,écrit Ladan Tchiana. Et d’ajouter : « Jerépète à Mohamed Bazoum de dire à ses sbires qu’ils chercheront en vain un dossier de malversation me concernant et que réchauffer un document, qui avait déjà été publié en 2017 par un journal de la place à la demande d’un baron du PNDS-Tarraya, ne peut me salir. » L’irréductible opposant n’a pas manqué d’avertir ses adversaires sans foi ni loi : « Je vous conseille de ne pas ouvrir la saison des boules puantes, car je vous assure en la matière, même si je n’en suis pas adepte, je ne suis pas non moins dépourvu de dossiers explosifs. »À bon entendeur salut.

Sidi Maïga

Plus de six ans, aujourd’hui, de l’éclatement de cette affaire criminelle, Le journal Le Courrier découvre au bout d’une enquête, minutieuse, menée avec professionnalisme des nouvelles pièces du puzzle. Un document qui éclabousse l’ancienne première dame Malika Issoufou à travers sa fondation Tatali Iyali. Dans le document c’est le sort des 10 000 tonnes restantes qui a été scellé et jeté dans l’escarcelle de la fondation Tatali et de l’ONG Al Noor Globaux. Par lettre N° 00550/Dircab/PM/ CCA/SCC en date du 24 mars 2016, le directeur de Cabinet du premier ministre, Gado Mahamadou informe l’ambassadeur de Pakistan au Niger que la fondation Tatali Iyali et Al Noor recevront une quantité du don du fait de leur contribution dans le cadre des actions alimentaires salvatrices en faveur des populations nigériennes vulnérables. Ainsi, Tatali Iyali et Al Noor ont « basmatisé » les 10 000 Tonnes des 15 000 T don de la République islamique de Pakistan destiné au peuple nigérien. Au bout donc de cette enquête, l’opinion interpelle les députés pour qu’ils prennent en charge l’affaire. Cela, au nom de l’intérêt du peuple nigérien qu’ils prétendent représenter...

EN 2016 avec des villages déplacés ; des écoles fermées à Maradi, Tahoua et Zinder ; des élèves obligés d’abandonner l’école, ce sont là les effets dévastateurs de la sécheresse comme cela se passe au Niger et dans le vaste Sahel. Selon Ocha, ce sont 33 000 enfants d’éleveurs, dont 17 169 à Zinder et 12 043 à Tahoua, qui avaient abandonné l’école pour suivre leurs parents à la recherche de zones de pâturage favorables. Les repas gratuits, distribués à environ 6 800 élèves présents dans les salles de classe traduisaient un drame plus grand. Car, il n’y avait pas que le pâturage qui manquait. Le grain, aussi, manquait cruellement. C’est dans cette situation, synonyme de détresse humaine, que des individus, nichés au coeur du pouvoir — un pouvoir noyé dans une pourriture sans égal — exploitaient à leurs fins personnelles.

L’insécurité alimentaire donnait ainsi lieu à un marché florissant qui alimentait, non pas les magasins de l’OPVN [Ndlr : Office des produits vivriers du Niger], mais les comptes bancaires d’individus véreux. Leur aubaine, c’est de voir des milliers, voire des millions de Nigériens condamnés à l’errance, en proie à la faim et à la soif. C’est de ça qu’ils se repaissent, tels des vautours et des charognards. Tant pis si cela doit coûter la vie à des Nigériens pour lesquels la saison agricole a été particulièrement désastreuse désastreuse. Les partenaires extérieurs, toujours prompts à voler au secours des populations en proie à l’insécurité alimentaire, débloquent souvent des milliards pour sauver des vies humaines. C’est le cas de la République islamique du Pakistan qui a consenti au Niger, en pleine période de soudure où la situation alimentaire de millions de Nigériens est des plus précaires, 15 000 tonnes de riz Basmati. Le Niger en prend officiellement le contrôle par le biais du directeur général de l’OPVN de l’époque, Alassane Souleymane au nom duquel les 15 000 tonnes de riz basmati ont été consignées au port de Cotonou. Un don béni pour une population qui paie, à chaque fois, un lourd tribut à la sécheresse et à l’insécurité alimentaire consécutive. Mais, là avait commencé une autre histoire. Une histoire douloureuse et répugnante comme celles de ces 200 milliards de la Sopamin. Ce riz, destiné à sauver des milliers de personnes tenaillées par la faim, ne parviendra jamais à destination dans son intégralité. Une bonne partie, précisément 5 000 tonnes, passe à la trappe. Ils ont été vendus à Cotonou et le produit de la vente a atterri, comme les 200 milliards de la Sopamin et bien d’autres milliards, quelque part, dans des comptes bancaires privés.

Les 15 000 tonnes de super riz basmati, sous emballage de 50 kg, don du peuple de la République islamique du Pakistan au peuple de la République du Niger, sont arrivées au port de Cotonou, le 14 février 2016 et déchargées. Le bateau qui les avait convoyées, M.V. Moleson, est reparti dès le 28 février 2016 et le riz, stocké dans deux magasins loués au port de Cotonou. Sur les 15 000 tonnes de riz pakistanais, des nigériens disposant sans doute d’un permis à tout faire, avaient décidé de se faire de l’argent sur le dos des populations nigériennes en détresse. Ces nigériens se sont rapidement employés à faire disparaître les 5 000 tonnes. Dans ce trading frauduleux, pour parler comme Hassoumi Massoudou, ils feront appel à une société dénommée MZK traders dont le directeur général est un certain Khalid Mehmood Khan. Probablement un Pakistanais. C’est ce dernier qui agira pour le compte du gouvernement du Niger à qui il est affublé une boîte postale, 13003, qui appartient, en vérité, à un certain Soumana Souna Soufiane, domicilié à Talladjé Est. C’est du moins l’adresse qu’il a donnée à l’ouverture de la boîte postale. Conclu le 4 mai 2016, l’accord prend fin le 5 mai du même mois. C’est ce que dit l’article 6 dudit accord. De quoi faire pâlir de jalousie Djoggol midi. En 24 heures, les 5 000 tonnes de riz offerts par le Pakistan pour venir en aide aux populations nigériennes en proie à l’insécurité alimentaire ont été vendues.

À l’article 2 de l’accord signé entre, d’une part, l’acheteur sur lequel il y a un total mystère, d’autre part, le vendeur, Khalid Mehmood Khan agissant pour le compte de l’État du Niger, il est bien spécifié que les 5 000 tonnes de riz que l’acheteur s’engage à acheter sont prélevées dans le don pakistanais. Vendu en raison de 230 000 FCFA la tonne, le tonnage en cause a procuré aux voyous qui ont agi à travers MZK traders de Khalid Mehmood Khan la rondelette somme de 1 150 000 000 FCFA.

Les dessous de la vente frauduleuse et la répartition des produits du trading

Djoggol midi ne ferait pas mieux que les voyous qui ont fait main basse sur le don pakistanais. Tout s’est passé entre le 4 et le 5 mai 2016. En l’espace de 24 heures, les 5 000 tonnes ont été vendues, l’acheteur a payé par virement bancaire et a produit les preuves de son paiement et les intermédiaires ont empoché leurs commissions. L’article 5 de l’accord de vente mentionne d’ailleurs que l’acheteur paiera la totalité du montant au moment de la signature qui intervient en même temps que la réception par celui-ci, des documents originaux de la marchandise. Payés par virement bancaire dans les comptes de la banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (Bsic) de Cotonou, les 1 150 000 000 FCFA ont été virés, pour une bonne partie, dans le compte bancaire n° 020695010111 Bsic appartenant à un certain Sita Mahamadoul Kaïrou. Ce sont précisément 737 500 000 FCFA qui ont été virés sur ce compte tandis qu’Abdul Qayyum Khalid Mahmoud Khan, l’intermédiaire qui a vendu les 5 000 tonnes pour les voyous en agissant pour le compte de l’État du Niger, se voit arrosé d’un chèque de 150 millions. Il reste toujours 637 500 000 FCFA qui n’apparaissent nulle part sur les documents en possession du Courrier. Une fiche présentant les montants soustraits du milliard de francs CFA restant après le désintéressement de Khalid Mahmoud Khan fait bien état de deux autres parts : l’une, de 24 500 000 FCFCA ; l’autre, de 38 000 000 FCFA. Seulement, ça ne fait pas le compte. Ces deux montants déduits du prix de vente, il reste toujours 200 millions de francs CFA qui se sont évaporés dans la nature…rose.

Après les centaines de milliards détournés, les tonnes de vivres

En 2017, ce sont près de deux millions de personnes (1,9 million), qui étaient en insécurité alimentaire. Chaque année, les organisations humanitaires estiment à plusieurs millions, les Nigériens qui tombent sous le coup d’une insécurité alimentaire ; une situation exacerbée, depuis le début des exactions de la secte Boko Haram, par l’arrivée massive de plus des refugiés et retournés du Nigeria. Sans parler de ceux du Mali, dans le nord de Tillabéry. La situation était tellement critique qu’une mission du Conseil de sécurité des Nations Unies, conduite par le Représentant du Royaume Uni aux Nations Unies, avait effectué une visite de 48 heures au Niger. Cette mission avait relevé que plus de 340 000 personnes vivant dans la région de Diffa, soit près d’une personne sur deux, ont besoin d’assistance humanitaire. Pour parer à la situation, 140 millions de dollars, soit 50% des fonds recherchés pour l’ensemble du pays, étaient requis pour répondre aux besoins humanitaires les plus pressants de plus de 326 000 personnes ciblées dans la même région.

«Il est urgent, notait un communiqué rendu public par Ocha Niger, à l’issue de la mission, d’agir ici et maintenant pour, non seulement, soutenir les opérations humanitaires, mais aussi et surtout bâtir la résilience des populations…afin de restaurer l’espoir et construire un avenir meilleur pour Diffa, le Niger et le bassin du lac Tchad ». Un vain appel puisque ceux qui ont vendu les 5 000 tonnes du don pakistanais ne croyaient ni au Niger ni à l’idéal humanitaire grâce auquel des millions de Nigériens doivent leur survie. La situation humanitaire de nombreux Nigériens vivant en milieu rural est presque toujours préoccupante. Sans une assistance alimentaire conséquente pendant la période de soudure, leur situation alimentaire risque de tourner au drame. Quant à l’alimentation animale, elle est préoccupante presque partout. Elle est même critique dans plusieurs régions du pays. Peut-on, donc, admettre que des individus mettent en péril des millions de personnes et se la couler douce ?

Le début et la fin …

En 2016, si les véritables auteurs, commanditaires et complices de cet acte hautement criminel à l’endroit des populations nigériennes n’étaient pas tous connus, il était toutefois facile de les identifier rapidement. Le directeur général de l’OPVN à l’époque des faits , au nom duquel les 15 000 tonnes de riz ont été acheminées au port de Cotonou et Sita Mouhamadoul Kaïrou dans le compte duquel les 737 500 000 FCFA ont été virés, offraient de belles pistes pour une enquête. Plus de six ans, aujourd’hui, de l’éclatement de cette affaire criminelle, Le Courrier découvre au bout d’une enquête, minutieuse, menée avec professionnalisme des nouvelles pièces du puzzle. Un document qui éclabousse l’ancienne première dame Malika Issoufou à travers sa fondation Tatali Iyali. Dans le document c’est le sort des 10 000 tonnes restantes qui a été scellé et jeté dans l’escarcelle de la fondation Tatali et de l’ONG Al Noor Globaux. Par lettre par lettre N° 00550/Dircab/PM/ CCA/SCC en date du 24 mars 2016, le directeur de Cabinet du premier ministre, Gado Mahamadou informe l’ambassadeur de Pakistan au Niger pour l’informer que la fondation Tatali Iyali et Al Noor recevront une quantité du don du fait de leur contribution dans le cadre des actions alimentaires salvatrices en faveur des populations nigériennes vulnérables. Ainsi, Tatali Iyali et Al Noor ont « basmatisé » les 10 000 Tonnes des 15 000 T don de la République islamique de Pakistan destiné au peuple nigérien. Au bout donc de cette enquête, l’opinion interpelle les députés pour qu’ils prennent en charge l’affaire. Cela, au nom de l’intérêt du peuple nigérien qu’ils prétendent représenter.

Laboukoye

Organisation de la Coopération Islamique : Mieux connaitre l’OCI à travers ses principaux organes

Pour son fonctionnement l’OCI dispose de plusieurs organes dont les principaux organes sont le Sommet Islamique, le Conseil des ministres des Affaires Etrangères, et le Secrétariat Général. S’y ajoutent également les plusieurs autres institutions et organes spécialisés.

Le Sommet Islamique qui est  composé des Souverains et Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres, est l’instance suprême de l’organisation. Il  délibère, prend les décisions politiques et apporte des conseils sur toutes les questions relatives à la réalisation des objectifs énoncés dans la Charte et examine les autres questions d’intérêt commun pour les Etats Membres et pour la Oummah. Il se réunit une fois tous les deux ans dans l’un des Etats membres.  La préparation de l’ordre du jour et toutes les dispositions requises pour la convocation du Sommet sont assurés par le Conseil des Ministres des Affaires étrangères avec l’assistance du Secrétariat Général. Des sessions extraordinaires se tiennent, lorsque les intérêts des Etats membres l’exigent, en vue d’examiner les questions d’importance vitale pour la Oummah et de coordonner en conséquence la politique de l’Organisation. Une session extraordinaire peut se tenir sur recommandation du Conseil des Ministres des Affaires étrangères, ou à l’initiative d’un Etat membre ou du Secrétaire général, sous réserve d’obtenir l’approbation de la majorité simple des Etats membres.

Quant au Conseil des Ministres des Affaires Etrangères, il se réunit une fois par an dans l’un des Etats Membres. Une session extraordinaire du Conseil des Ministres des Affaires étrangères peut se tenir à l’initiative de tout Etat membre ou du Secrétaire général, sous réserve de l’approbation de la majorité simple des Etats membres. Le Conseil des Ministres des Affaires étrangères peut recommander la convocation d’autres réunions ministérielles sectorielles afin d’examiner des questions spécifiques qui interpellent la Oummah. Ces réunions soumettent leurs rapports au Sommet Islamique et au Conseil des ministres des Affaires étrangères. Ce dernier examine les voies et moyens de mettre en œuvre la politique générale de l’organisation à travers  notamment l’adoption de décisions et résolutions sur des questions d’intérêt commun relatives à la réalisation des objectifs et de la politique générale de l’Organisation; le suivi de l’évolution du processus de mise en œuvre des décisions et résolutions adoptées par les sessions antérieures du Sommet et du Conseil des Ministres des Affaires étrangères ; l’examen et l’appréciation de programme de budget et autres rapports financiers et administratifs du Secrétariat général et des organes subsidiaires ; l’examen de toute question affectant un ou plusieurs Etats membres, chaque fois qu’une demande est formulée à cet effet par l’Etat Membre concerné, en vue de prendre les mesures appropriées, etc.

Quant au  Secrétariat général, qui siège  à Djeddah en Arabie Saoudite, il  comprend un Secrétaire général qui est le premier responsable administratif de l’organisation et le personnel requis. Le Secrétaire général est élu par le Conseil des Ministres des  Affaires étrangères pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Le Secrétaire général est élu parmi les citoyens des Etats membres conformément aux principes de la répartition géographique équitable, de la rotation et de l’égalité des chances pour tous les Etats membres et en tenant dûment compte des critères de compétence, d’intégrité et d’expérience.

Il a, entre autres, pour responsabilité d’attirer l’attention des organes compétents de l’organisation sur toute affaire qui, à son avis, pourrait servir les objectifs de l’organisation, ou leur porter préjudice ; d’assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions, résolutions et recommandations du Sommet islamique, du Conseil des Ministres des Affaires étrangères et des autres réunions ministérielles ; de faire  parvenir aux membres les notes et documents de travail par les voies appropriées, dans le cadre de la mise en œuvre des décisions, résolutions et recommandations du Sommet islamique et du Conseil des ministres des Affaires étrangères ; de coordonner et harmoniser l’action des organes pertinents de l’organisation; d’élaborer le programme et le budget du Secrétariat général ; et d’œuvrer à promouvoir la communication entre les Etats membres et à faciliter les consultations et échanges de vues ainsi que la diffusion des informations revêtant un intérêt pour ces Etats.

Enfin, le Secrétariat général prépare les sessions du Sommet islamique et du Conseil des Ministres des Affaires étrangères en étroite collaboration avec le pays hôte, pour tout ce qui a trait aux questions administratives et organisationnelles.

Par Oumarou Moussa (Source : OCI)

27 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Au Niger, l’organisation des concours de la fonction publique n’a connu autant de contestations qu’au cours de ces dernières années notamment, sous la bannière du PNDS-TARRAYA. Le constat est pathétique car, autrefois il était difficile voire impossible d’organiser des concours précisément ceux de la fonction publique, dans des conditions n’étant pas conformes aux textes en vigueur. Ils étaient faits dans la transparence et évidemment, les admis ne pouvaient qu’être que les personnes ayant mérité l’admission. Aujourd’hui par contre, les réelles motivations de lancement des concours ne sont d’une part, pas objectives et d’autre part, les conditions dans lesquelles ces derniers se déroulent ne sont pas conformes aux textes en vigueur ; justement parce qu’ils ne se font pas dans la transparence. Concernant les réels motivations de lancement desdits concours, l’on se doit d’en douter parce que ces derniers temps, les concours comme nous l’avons souligné sont organisés sur des bases subjectives. Raison d’ailleurs pour lesquelles, l’organisation de la plupart d’entre eux qui ont été faits sous la bannière de Tarraya n’ont pas connu de lendemain meilleur. Ce, parce qu’ils sont le plus souvent contestés voire même annulés. Et souvent, après même que les admis aient observé une année de stage probatoire ; tel le cas du concours de la fonction publique au compte du Ministère des finances, celui du Ministère de la santé, de la douane et que sais-je encore. S’agissant de la transparence qui leur fait défaut, celui de la douane en est un cas palpable car, malgré toutes les contestations en la matière qui ont conduit à son annulation, l’on apprend que certains candidats qui se trouveraient parmi les admis occupent déjà fonction. Quel paradoxe et d’ailleurs quelle injustice flagrante. Le choque en est qu’il existe même des institutions censées lutter contre ces dérives bien même qu’elles s’occasionnent. Il est important de noter aussi un autre problème en la matière qui est le retard qu’accuse la concrétisation de l’organisation desdits concours. Comme exemple, nous pouvons nous inspirer du concours de la fonction publique au nom du Ministère de ladite fonction lancé en 2019 mais dont, le déroulement n’a eu lieu qu’un an après notamment, en 2020. Quant à la délibération des résultats, il a fallu attendre l’an 2021 et pour qu’en la même année les admis puissent prendre fonction. Vous conviendrez ici avec moi, que le retard cité ci-haut n’est plus à démontrer. Rappelons de ce fait, que c’est de ce même retard dont souffre le lancement du concours de la fonction publique pour le recrutement de 27 agents au compte du CSC.

Ce concours faut-il le rappeler, était censé se tenir le 27 octobre 2021. Jour pour jour, aujourd’hui nous sommes le 17 novembre 2022 ; pratiquement un an sans suite juste après avoir fait ressortir à travers un communiqué que ledit concours était reporté à une date ultérieure. Sans que des raisons valables ne soient données quant au report, comme cela est devenu coutume chez nous depuis une décennie. Certains observateurs sont allés jusqu’à se demander si, ce concours n’avait pas été lancé par nos autorités dans l’intention de rafler du pognon. Pire encore, bien même que le déroulement dudit concours peine à se matérialiser, d’autres ont été lancés pour ne citer que le cas du recrutement direct des 831 agents à la fonction publique pour le compte du Ministère des finances. Pour l’instant, l’on se demande, si lesdits concours connaitront le même sort que celui lancé au nom du CSC. Bref, il est important de rappeler que du fait du manque de sérieux constaté dans l’organisation des concours de la fonction publique surtout ces dernières années, nombreux sont les dignes fils et intellectuels du pays qui n’osent même pas s’aventurer à concourir. Ils n’ont en effet pas tort du moment où ils savent d’avance les bases sur lesquelles reposent l’organisation de ces concours. Au-delà, ils savent que ces concours sont pour la plupart organisés par nos autorités afin de faire place aux leurs. Si l’organisation des concours ne reposent pas sur la transparence et le sérieux, que peut-on alors espérer avoir comme cadres de l’administration surtout en cette ère de compétitivité. Car, nous avons besoin de cadres compétents, à même de relever le défi et non de représenter le défi à relever. En somme, à quand la matérialisation du concours de la fonction de la publique au nom du CSC ?

Amadou. I

Organisation des élections au Niger : Le compte à rebours a commencé pour la CENI Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Issaka Sounna, était face à la presse le samedi 25 Juillet 2020 pour une conférence de presse. C’était dans une des salles de commissions du palais des congrès de Niamey, en présence de ses plus proches collaborateurs. L’objectif visé à travers cette sortie médiatique de Maitre Issaka Sounna est de partager avec la presse nationale et internationale, les dernières informations sur le chronogramme de la CENI et les modalités de sa mise en œuvre.

Dans sa note introductive, Me Issaka Sounna a indiqué qu’en dépit de la situation sécuritaire et sanitaire, les opérations pour l’élaboration du fichier électoral national biométrique se déroulent relativement bien. La CENI dispose désormais d’un chronogramme pour ses activités après réajustement du calendrier des élections et avec la fin de l’enrôlement biométrique le 7 juin dernier. Le fichier sera officiellement remis au ministre en charge des élections le 3 septembre prochain. Le président de la CENI a aussi rassuré l’opinion publique nationale et internationale que son institution a pris toutes les dispositions pour conduire le processus électoral à bon port et dans des conditions de transparence et d’équité.

Pour mieux réussir ce pari, la CENI a procédé à un réajustement du calendrier des élections respectant bien les délais constitutionnels. Ainsi les élections locales auront lieu le 13 décembre 2020, tandis que les élections générales, à savoir premier tour de la présidentielle couplé aux législatives auront lieu le 27 décembre 2020 et le deuxième tour de la présidentielle le 21 février 2021.

S’adressant aux partis politiques, le président de la Commission électorale nationale indépendante a indiqué qu’ils auront à préparer les compétitions à venir dans le respect des lois et règlements encadrant ces compétitions. «La pluralité et la diversité des candidatures, la préparation des dossiers constituent pour eux un défi majeur. Les partis politiques sont donc condamnés à travailler de concert et dans la bonne harmonie comme partenaires pour relever les défis que constituent ces élections majeures », a-t-il déclaré. Me Souna a ensuite indiqué qu’il serait important de prendre les mesures idoines et pertinentes permettant de gérer, au mieux, l’environnement sécuritaire et sanitaire.

Vous le savez sans doute, depuis l’avènement de la Septième (7e) République, la question du Hadj reste l’un des points faibles du régime politique actuel qui entretient des liens très étroits avec l’homme d’affaires nigérian à la réputation sulfureuse, Tahiru Mangal, PDG actuel de la compagnie aérienne ‘’Max Air’’. Or, avant l’arrivée au Niger de cette compagnie aérienne, le Hadj se passait dans de conditions relativement meilleures que dans celles d’aujourd’hui.

En fait, dès le départ, le diagnostic de la situation du Hadj au Niger était simple : le Hadj est très tributaire du transport aérien, un secteur peu développé dans le pays. Il est évident que pour pouvoir réussir une bonne organisation de ce rite important d’islam à 99% de la population nigérienne, il faut avant tout disposer d’avions pour transporter les pèlerins. Ensuite, ces aéronefs doivent satisfaire à certaines normes internationales en matière de sûreté aérienne, édictées par les instances régulatrices internationales de l’aviation. Malheureusement, le Niger contemporain ne dispose pas, au plan national, de compagnies aériennes satisfaisant aux critères établis souvent dans le Dossier d’Appel d’Offres (DAO) du Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oummra (COHO). Avant l’avènement du COHO, lorsque les choses se passaient au niveau du ministère des Transports, les compagnies aériennes nationales signaient des contrats d’affrètement avec des grandes compagnies qui acceptaient de mettre à leur disposition les avions répondant aux caractéristiques techniques contenues dans le DAO élaboré par la Direction nationale de l’Aviation Civile de l’époque.

C’était-là, en réalité, une politique d’aider les compagnies aériennes nationales afin qu’un jour, elles puissent, elles aussi, disposer de flottes propres pour pouvoir opérer seules. L’autre voie de régler la question du Hadj au Niger, c’était «également de créer une compagnie aérienne nationale. En effet, c’est une lapalissade, partout au monde où le Hadj s’effectue normalement, il existe d’abord une compagnie aérienne nationale bien solide capable d’acheminer les pèlerins sur les lieux sacrés de l’Islam. Au Niger, au début du régime de la renaissance, plus exactement en 2012, il a été créé une compagnie aérienne dénommée ‘’Niger Airways’’. Parmi les impératifs ayant présidé à cette création, il y avait la question cruciale du Hadj, en plus du désenclavement aérien du pays, d’une manière générale, auquel cette compagnie nationale devait contribuer. ‘’ Niger Airways’’ naquit ainsi, dans cette grande espérance que tout se normaliserait avec une compagnie nationale. Mais, c’était sans oublier que l’on avait affaire à un régime politique d’une nature singulière qui se sera spécialisé dans la création d’institutions en lesquelles, curieusement, il n’a aucune foi. En effet, s’il y avait au monde, un seul régime capable de montrer de la frénésie dans la mise en place de structures inutiles, ce serait sans doute le régime politique actuel qui aura placé ses intérêts personnels au-dessus de ceux de la nation nigérienne. La conséquence directe, c’est que ‘’Niger Airways’’ sera demeurée uniquement sur le papier, puisque ne disposant pas de flotte pour mériter une telle appellation bien contrôlée. Ce serait sans doute très gentil de comparer cela à un plan architectural de construction d’une maison, car plan ne vaut réalisation ! En plus de dix ans d’existence, ‘’Niger Airways’’ aura mené une vie triste et malheureuse, car exprès, on fit tout pour ouvrir la voie à la prise d’otage du Hadj au Niger par Tahiru ‘’Mangal’’. Ainsi, grâce à ses soutiens politiques au plus haut sommet de l’Etat, il parvint à tisser ses nasses tentaculaires sur tout le secteur de cette activité très lucrative, au demeurant. Personne ne lui résiste au Niger, car il peut faire défaire les Commissaires au Hadj ou les ministres des Transports qui iraient à l’encontre de ses intérêts. Il paraîtrait que les différents Commissaires au Hadj trembleraient lorsqu’ils avaient affaire à lui au téléphone. Il traiterait ses affaires au plus haut sommet de l’Etat. Alors, les compagnies aériennes nationales, qui sont justement nationales, qui emploient de la main d’oeuvre locale et payent leurs impôts régulièrement, peuvent mourir avec la complicité manifeste des pouvoirs publics actuels. Finalement, même ‘’Niger Airways’’ finira par être asservie aux intérêts économiques de cet homme d’affaires du Nigeria, au terme du rachat des actions que détenait l’Etat du Niger dans le capital de cette compagnie, par le PDG de ‘’Max Air’’ ! Quel acte antipatriotique ! Voilà, de façon succincte, comment l’on en est arrivé-là, c’està- dire le chaos actuel qui caractérise, chaque année, l’organisation matérielle du Hadj au Niger, depuis l’avènement du régime de la renaissance ! Pour être l’homme de main de cette basse entreprise, qui mieux que le sulfureux Aboubacar Sani, dit ‘’Zilly’’, cet enseignant qui aura troqué la craie pour le business, anciennement proche de Hamid Alghabit, lorsque celui-ci était le Secrétaire Exécutif de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), et qu’il n’hésita pas à abandonner pour aller atterrir dans les bras d’un certain Issoufou Mahamadou ? Celui-là même qui se glorifierait en privé d’avoir à son tableau de chasse des personnalités politiques comme Hama Amadou, ou d’opérateurs économiques comme un certain feu Zakou Djibo (Paix à son âme !), alias ‘’Zakaï’’, chez qui il venait pourtant prendre souvent le café, le matin. Ou encore du jeune Directeur Général de ‘’Air Niamey’’, un certain Ibrahim Diori, le fils d’Abdoulaye Diori, président du PPN/RDA, qu’il pourchasserait d’une dent mortelle depuis des années, du fait que ce personnage aurait refusé de courber l’échine devant son Dieu ‘’Mangal’’ ! Voilà, sans doute, comment le Hadj aura été pris en otage par ce vampire qui dîne souvent au banquet funeste du Comte Dracula, en son château de Bran, dans l’actuelle Roumanie ! ‘’Mangal’’ est en territoire conquis au Niger, personne n’oserait se trouver sur sa route. A un moment, l’on avait espéré que l’arrivée au pouvoir de Mohamed Bazoum, réputé pour son angélisme en matière d’affaires, réduirait l’influence de ‘’Mangal’’ au Niger. Cependant, l’on aurait, semble-t-il, trop oublié ou perdu de vue le fait que ‘’Mangal’’ et le Pnds-Tarayya, en général, c’est une histoire d’amour qui n’est pas sur le point de se terminer avec un président de la République aux couleurs roses, fût-il s’appelé Mohamed Bazoum ! Parmi les dossiers prioritaires contenus dans le document de passation du pouvoir entre Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum, on pourrait soupçonner que la question du Hadj y occupe un rang prioritaire.

Décidément, le régime de la renaissance rime toujours avec affairisme !

Adamou Maiga

C’est un truisme de dire que l’organisation par notre pays en juillet 2019 de la 33e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) couplés au lancement de la Zone de libre-échange continental africain (Zlecaf) a englouti plusieurs centaines de milliards de francs de nos francs pour transformer le visage de la capitale et ses alentours. De nouvelles infrastructures routières, de nouveaux hôtels de haut standing ont poussé de terre, des centres de conférence et des places publics ont été aménagées ici et là dans la ville, etc., parallèlement aux travaux de rénovation des infrastructures déjà existantes, pour agrémenter le séjour de nos hôtes de 48 heures. Le volet formation de personnel dans les domaines de l’hébergement et de la restauration, de l’accueil, a aussi eu sa part de budget. L’argent a été dépensé à gogo par les organisateurs de l’événement, en l’absence de tout contrôle de l’effectivité des prestations en ce qui concerne notamment le volet formation. Devant la pression du temps, personne n’avait le temps de contrôler en ce moment. Ce qui a constitué un terreau favorable pour certains membres de l’organisation pour se faire plein la poche. Comme l’atteste ce détournement financier massif perpétré au niveau du Centre nigérien de promotion du tourisme (CNPT) décelé par la Halcia et la justice, notamment le pôle économique et financier de l’institution. L’information a été révélée par notre confrère ‘’L’Enquêteur’’ qui a suivi le procès sur l’affaire tenu le 23 février dernier dans la salle d’audience du pôle économique et financier.

De quoi s’agit-il ?

Selon notre confrère, le CNPT a bénéficié, courant 2019, d’un appui financier estimé à 400.000.000 de francs du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle (FAFPA) pour assurer la formation de plus de 1800 agents dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme, en prélude au sommet. Aussitôt la convention de partenariat signée entre les deux structures, un premier décaissement de 320 millions de francs (80%) a été mis à la disposition du CNPT à travers son compte logé au Trésor. Pour prétendre au reliquat de la subvention (20%), la CNPT devrait déposer un rapport financier prouvant que l’argent encaissé a été bien dépensé avec des pièces justificatives en bonne et due forme. Malheureusement, plus de 3 ans après la tenue de l’événement, le rapport n’est toujours pas disponible, mettant la FAFPA dans l’embarras. Devant la forte pression du partenaire, le DG du CNPT, Souleymane Anafi, a pu réunir des pièces justificatives des dépenses effectuées relativement à la formation des 1868 hôteliers qu’il a transmises au directeur de la FAFPA. Mais vérifications faites, lesdites pièces ne correspondent qu’à de dépenses de 112,2 millions sur les 320 millions de francs virés sur le compte du CNPT. Où est passé alors le restant de l’argent ? Les investigations de la Halcia ont permis de découvrir le pot aux roses, un détournement présumé portant sur 207 millions de francs. Bien évidemment, les deux responsables mis en cause dans cette affaire de détournement sont le DG Anafi et son comptable Ali Seyni. L’établissement de fausses factures, de listes fictives de participants et de formateurs, et la surfacturation etc., ont été la stratégie déployée par les deux responsables de la CNPT pour dissiper l’argent. Devant la barre, les mis en cause n’ont pas nié les faits de détournement. Durant tout le procès, chacun d’entre eux a tenté de charger l’autre pour se sortir d’affaire, ils se sont mutuellement accusés sans aucune preuve matérielle. Les témoins appelés à la barre ont aussi raconté leurs parts de vérité, qui tendent à accabler davantage les deux prévenus. Voilà qui est pour cette affaire concernant le volet formation. Le DG de la CNPT et son comptable se sont vraiment sucrés, se disant certainement que l’affaire ne va pas éclater un jour. Au regard de ce cas grave de détournement de deniers publics, des investigations tous azimuts doivent être menées concernant les autres volets comme, par exemple, celui du transport. On se rappelle qu’à l’occasion de l’événement, certains partenaires et pays amis ont fait des dons de véhicules de luxe flambant neuf pour le transport des hôtes. Il y en avait même des minibus. Où sont passés ces moyens roulants qui doivent normalement être reversés dans le patrimoine de l’Etat après l’événement ? Pour sûr, on ne les voit plus dans la circulation à Niamey dès que les lampions du sommet se sont éteints.

Tawèye

Dans un arrêté N°0036/D/M/ PCVN/SG du 28 janvier 2022, le président du Conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari interdit le 31e anniversaire du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (Pnds-Tarayya) qui était prévu se tenir le dimanche 31 Janvier à Niamey. Ce meeting entrant dans le cadre de la commémoration du 31e anniversaire dudit parti a été interdit «…pour des raisons d’état d’urgence sanitaire, risque d’infiltration et risque de trouble à l’ordre public, en application de l’article 22 de l’ordonnance 2010- 84 du 16 décembre 2010, portant Charte des partis politiques.». On ne peut plus clair, la cause est légitime et l’enjeu en vaut la taille. Il reste que cette décision soulève quand même quelques interrogations chez le commun des mortels qui n’arrivent pas à se situer sur la santé réelle de la collaboration entre le patron de la ville de Niamey et le pouvoir de Bazoum Mohamed qui, une tautologie, est quand même le Président du Niger au nom justement du Pnds- Tarayya. C’est bien le meeting anniversaire du parti au pouvoir que vient d’annuler l’honorable Oumarou Moumouni Dogari qui joue à un jeu mitigé que l’on n’arrive pas à décrypter à sa juste valeur. Soit.

Rappelons que les relations entre le Pnds-Tarayya et l’honorable Dogari ont pris un tournant décisif lors des joutes politiques qui ont opposé Tandja Mamadou aux forces de la CFDR qui combattaient son Tazartché illégitime. A cette période, la toute première structure mise en place par l’opposition (Dans laquelle siégeaient le Pnds- Tarayya et le LUMNA FA) était le Front pour la Défense de la Démocratie (FDD) dont le bureau régional de Niamey était présidé par Dogari. Les deux formations politique se sont donc retrouvées côte à côte, pour ne pas dire ensemble, derrière un même idéal qui consistait à barrer la route aux ambitions démesurées du président Tandja Mamadou qui s’était octroyé un bonus illégitime de trois années. L’occasion a ainsi profité aux hommes du Pnds-Tarayya et du LUMANA FA de sympathiser et même de nouer de vraies relations amicales. Dogari et certaines pontes du Pnds-Tarayya se retrouvaient même autour des mêmes tables pour partager un verre de thés.

Après la victoire de la CFDR, les deux partis précités se sont encore retrouvés au sein d’une même mouvance qui a remporté les élections présidentielles et porté Mahamadou Issoufou au pouvoir. Bien avant, le ralliement de LUMANA FA au Pnds- Tarayya a fait couler beaucoup d’encre. Cette alliance était non seulement improbable, mais elle semait le doute dans l’esprit d’une grande majorité des militants des deux formations politiques. Pour beaucoup de nigériens, cette alliance avait été rendue possible grâce justement au plaidoyer de certains militants ayant séjourné aux côtés des pontes du PNDS, en l’occurrence Oumarou Dogari, Soumana Sanda et Seyni. Au fait, dans le temps, au moment de la cohabitation au sein de la CFDR, l’autorité morale du Parti, Hama Amadou était en exil et ; même à son retour, il avait été réticent quant à une telle alliance. Ce sont ces principaux lieutenants, Dogari en tête qui lui avaient imposé une telle conduite. Le vin tiré fut bu et le PNDS s’était retrouvé à gérer le pouvoir ensemble avec le LUMANA-FA. La suite vous la connaissez ; retenons juste que le président du Conseil de la Ville de Niamey était devenu en ce temps un grand ami du Pnds-Tarayya. Ceci dit, aux dernières élections présidentielles, les amis d’antan se sont retrouvés cette fois-ci dans une position d’extrême belligérance. Le LUMANA-FA à l’opposition et le Pnds-Tarayya à la mouvance présidentielle. L’on connait bien le degré de l’animosité qui a caractérisé leurs relations non seulement durant la campagne électorale qu’après la proclamation des résultats. Tout compte fait, chacun est aujourd’hui à la place que Dieu lui a octroyée. Néanmoins, le très chanceux Dogari s’est retrouvé à la tête du Conseil de Ville de Niamey pour un 2e passage, encore appelé à gérer au sein du pouvoir du Pnds- Tarayya. Rappelons-nous encore les tous premiers jours de la gérance de Dogari. Ses tous premiers actes avaient franchement donné le tournis à ses propres militants. Du reste, certaines décisions qu’ils avaient prises concernant l’annulation de certaines manifestations de l’opposition et des OSC avaient fait douter ses propres proches quant à la réalité de sa nouvelle position. Ses camarades des partis de l’opposition, conduite légitimement par sa propre formation politique le LUMANA-FA, ne comprenaient plus les agissements de l’homme Dogari.

En effet, comment peut-il signer des actes qui interdisent des manifestations organisées par un bord auquel appartient sa propre formation politique ? Aujourd’hui encore, au LUMNA-FA tout comme au sein de la CAP20-21, on approche avec prudence l’homme, tant son comportement s’apparente-t-il souvent à un jeu de deux poids deux mesures. En clair, l’on ne se demandait plus si l’homme n’est pas en train de basculer dans l’autre camp, au vu des avantages faramineux que lui octroie sa nouvelle fonction. De plus, les autorités du Pnds-Tarayya à tous les niveaux ne manifestaient aucune résistance quant aux actes de gouvernance qu’il posait. C’était comme si le Pnds-Tarayya lui donnait carte blanche et lui, par reconnaissance, jouait le jeu en interdisant systématiquement les projets de manifestations tant de l’opposition que de certaines Organisations de la société civile non acquises au pouvoir. Ce sont des réalités qui ont eu cours au moins deux ou trois fois durant l’exercice de la gérance de Dogari à la tête du Conseil de Ville de Niamey. Un seul bémol avait un tant soit peu opposé la communauté urbaine de Niamey aux autorités du ministère de l’intérieur ; c’était la question de nomination des secrétaires généraux des municipalités/ là aussi, il parait que c’était le Président de la République lui-même qui avait haussé le ton pour que les décisions de Dogari soient respectées et entérinées. Souvenez-vous que dans le temps on avait même vu une sorte d’opération de charme du pouvoir vers les militants de LUMANA-FA de Niamey. Au fait le PNDS est à présent réellement que la Communauté Urbaine de Niamey est une chasse gardée de LUMANA-FA et d’aucuns avaient imaginé que le parti au pouvoir entreprendrait de récupérer ce fief, justement par l’intermédiaire de Dogari.

Dans le temps et aujourd’hui encore, le singe ressemble à l’homme. Conséquence ?

Les agissements de Dogari seraient étroitement surveillés par sa formation politique.

C’est dans ce contexte combien énigmatique que l’honorable Oumarou Moumouni Dogari vient de nous servir encore et encore une autre énigme. A quoi rime l’interdiction du meeting du parti au pouvoir, son présumé ami intime avec lequel il reste en odeur de sainteté jusque-là ? Surtout que parallèlement, une autre manifestation annoncée plus gigantesque et tumultueuse, plus risquée sur tous les aspects, vient d’être autorisée : la marche des forces vives de la nation. Franchement, cet événement suscite des interrogations monstres. A quoi joue Dogari ? Pourquoi décide-t-il subitement de tourner le dos à ses amis du Pnds- Tarayya ? Certes, la décision est tout à fait légitime au vu des arguments avancés. Cependant, il s’agit quand même de Dogari et du PNDS ; deux acteurs qui ont témoigné jusque-là de relations sans faute. A moins que l’homme n’ait ouvert les yeux et l’esprit pour enfin reconnaître qu’il est hautement redevable tant au LUMANA FA qu’à son autorité morale Hama Amadou. Si tel est le cas, il faut saluer le courage de l’homme.

Kaillo

Avant que la télévision ne de vienne vraiment un instrument de communication de masse, la lecture était un important moyen de distraction. Elle était aussi, avant l’arrivée d’Internet, l’un des moyens d’acquisition de connaissances. Il y en avait pour tous les âges : de la littérature de tous les continents et dans tous les domaines pour les plus grands ; de la littérature rose des collections Arlequin pour adolescentes et adolescents ; et des bandes dessinées pour les plus jeunes. C’est dans cette catégorie qu’on retrouve deux oeuvres qui décrivent des situations ressemblant à celles de Oumarou Noma, Issoufou Issaka et Seyni Yacouba dit Mereda : les Mousquetaires et les pieds nickelés. La première oeuvre est de Alexandre Dumas. Elle est intitulée les Trois Mousquetaires et a été publiée au milieu du 19ème siècle. Athos, Porthos et Aramis sont, avec D’Artagnan, des fidèles du roi Louis XIII dont le règne fut dominé par les intrigues du Cardinal de Richelieu. Les mousquetaires s’opposeront à ce dernier et remporteront des victoires.

Tout comme Athos, Porthos et Aramis ont juré fidélité à Louis XIII, Noma, Issaka et Yacouba ont juré fidélité à Hama Amadou. Mais ces derniers n’étant pas des gentils hommes, ils ont vite montré leur vrai visage. C’est Noma qui dégainera le premier sa lame pour entailler Hama Amadou. Le premier référé qui a permis à la justice de prononcer la déchéance de ce dernier. Depuis, les tentatives de déstabilisation du parti Lumana n’ont pas cessé. Depuis sa victoire après la décision de la Cour d’Appel, il montrera deux visages. Un semblant de réconciliation et un travail de sape. Après avoir décidé unilatéralement la suspension de plus d’une centaine de membres du bureau politique, il portera son coup fourré en se désolidarisant de l’appartenance du parti à la Coalition pour l’Alternance politique (CAP 20- 21). Inexplicable pour le premier parti de l’opposition. C’est à partir de ce moment que les membres du bureau politique se rendront compte définitivement qu’une réconciliation devenait difficile, voire impossible. Et même la tenue du congrès, pourtant convoqué pour le 19 septembre 2020, risque d’échouer d’autant que des préalables pourtant statutaires, ne semblent pas être le souci du président par intérim et ses amis. Une conférence nationale fait des préalables. C’est pourquoi une partie du bureau politique — les deux tiers — assignera Noma devant les tribunaux. La sentence, connue le vendredi 11 septembre 2020, intimera à Noma la convocation de la Conférence. Cette décision, Noma et ses amis ne l’ont pas vue venir. Quelques heures avant ladite décision, les trois étaient à la mosquée du vendredi du quartier terminus où ils ont échangé avec notre confrère du Courrier, Ali Soumana, très critique, trouvent-ils, à leur égard. Depuis, Noma, Issaka et Yacouba sont devenus les Pieds Nickelés de la politique nigérienne. C’est aussi une bande dessinée de Louis Forton qui met en scène « trois petits filous, à la fois escrocs, hâbleurs et indolents. » Il s’agit de Croquignol, de Filochard et de Ribouldingue. Aucune intention d’assimiler les trois pieds nickelés nigériens à de petits filous, escrocs ou hâbleurs indolents. Le premier épisode est paru en 1908. On les qualifie de « ceux qui ne sont pas portés sur le travail » et évoluent dans des « aventures où ils ont rarement le dessus. » Enfin, contrairement aux gentils hommes qui ont pour devise « un pour tous, tous pour un », les chemins des trois pieds nickelés nigériens risquent de se séparer. Déjà, l’on parle du départ de Issoufou Issaka pour le PNDS.

Modibo

Après la nomination, le vendredi dernier, de l’avocat Issaka Sounna au poste de président de la Commission électorale nationale indé- pendante (CENI) par le président de la République, le porte-parole de l’Alliance pour la Paix et la République (APR), M. Ousseini Salatou, s’était répandu sur certains médias pour, non seulement apprécier cette nomination, mais aussi soutenir l’hypothèse qu’avec la non-conformation de M. Idé Daouda, le poste de viceprésident pourrait revenir au constitutionnaliste Amadou Hassane Boubacar dont ils avaient soutenu la candidature. Avec beaucoup d’assurance, Ousseini Salatou a expliqué à qui voulait l’écouter qu’eux de l’APR croient au pré- sident Issoufou Mahamadou et qu’ils sont convaincus qu’il portera son choix sur le constitutionnaliste pour le poste de vice-président de la CENI. C’est donc une véritable douche froide que le président Issoufou Mahamadou vient d’administrer aux partis membres de l’APR – avec le Mouvement national pour la société de développement (MNSD-NASSARA) en tête – qui avaient bruyamment quitté l’opposition pour rejoindre les rangs du pouvoir, au lendemain des élections présidentielles et législatives de février et mars 2016 dont ils avaient pourtant contesté les résultats. Ousseini Salatou se retrouve ainsi coincé dans ses petits souliers. Non seulement les représentants du PNDS-TARAYYA à la réunion du CNDP ne leur ont manqué la moindre preuve de leur reconnaissance au «soutien» qu’ils disent apporter au pouvoir, mais en plus le président Issoufou Mahamadou lui-même ne semble avoir aucune considération pour le MNSD-NASSARA et tous ces petits partis qui gravitent autour de lui au sein de l’APR. Les analystes politiques ne trouvent d’ailleurs aucune surprise à ce que les choses se passent ainsi pour le parti de Seïni Oumarou et ses alliés. Comment des partis politiques, qui ont publiquement contesté la légitimité d’un pouvoir peuvent-ils s’attendre à un respect et une considération de la part de ce pouvoir, même après lui avoir fait allégeance ? Il vaut mieux pour les partis de l’APR de continuer à profiter en silence des subsides qui leur sont accordés que de vouloir à exiger quoi que ce soit de la part de leurs partenaires dont certains organes de presse les qualifient ouvertement des opportunistes.

Dan Lamso 

14 octobre 2017 
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

Le président de l'Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni a accordé hier une audience à l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Niger avec résidence à Bamako, SE. Alexey Doulian.

A sa sortie d’audience, le diplomate russe déclare avoir évoqué avec le président du parlement nigérien, la question de la coopération dans le domaine des échanges interparlementaires, plus spécifiquement, la prochaine réunion de l’Union interparlementaire qui se tiendra du 14 au 18 octobre prochain en Russie et dont la délégation du Niger sera conduite par le président de l’Assemblée nationale.

Du 27 février au 02 Mars 2023, Niamey abrite la 9ème session  du Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRAD). Organisé conjointement par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), le gouvernement du Niger, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, la Banque Africaine de Développement et d’autres entités du Système des Nations Unies, cet événement a pour thème «Accélérer la reprise inclusive et verte après de multiples crises et la mise en œuvre intégrée et intégrale de l’Agenda 2030 pour le développement durable et de l’Agenda 2063». Au cours de la session, un examen approfondi sera entrepris sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de cinq (5) objectifs de développement durable sélectionnés, à savoir les objectifs 6 (eau potable et assainissement) ; 7 (énergie abordable et propre); 9 (industrie, innovation et infrastructure); 11 (villes et communautés durables) ; et 17 (partenariats pour les objectifs) et les objectifs correspondants de l’Agenda 2063. C’est le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce forum qui s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, Chef du gouvernement, de la vice-secrétaire générale des Nations Unies, des membres du gouvernement ainsi que de plusieurs invités.

Dans le discours d’ouverture de cette 9ème session du FRAD, le Président de la République a souligné que cette session du Forum Régional intervient à un moment crucial pour le continent africain qui est confronté à de multiples problèmes, aussi complexes les uns que les autres notamment les problèmes liés à l’accès à l’eau, à l’énergie propre, aux nouvelles technologies, aux difficultés d’accès aux financements durables pour faire face aux effets néfastes du changement climatique etc. Ces problèmes a-t-il ajouté, se posent dans un contexte marqué par une croissance démographique élevée provoquant des crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes.

Pour le Président Mohamed Bazoum, l’accélération de la reprise inclusive et verte requiert des efforts collectifs et bien pensés, aussi bien de la part des États membres, des entités des Nations Unies, des organisations régionales, des différents partenaires de développement que des acteurs de la société civile et du secteur privé. C’est pourquoi, le Forum Régional Africain sur le Développement Durable constitue une plateforme pour le partage d’expériences, de bonnes pratiques et de leçons apprises dans les efforts de mise en œuvre des deux agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine. A cet effet, le Chef de l’Etat attend de cette rencontre de Niamey, en s’appuyant sur les acquis des sessions précédentes, des messages clairs, des orientations et les mesures nécessaires pour favoriser la mise en œuvre des deux agendas précités, dans notre région.

Le Président Mohamed Bazoum, a en outre relevé les différentes évaluations dans l’atteinte des ODD qui ont montré que des performances ont été réalisées dans certains domaines par plusieurs pays africains. Cependant, a-t-il noté, au rythme actuel, d’ici à 2030, l’Afrique ne saurait atteindre toutes les cibles des objectifs de développement durable. D’où la nécessité, selon lui, d’œuvrer pour accroitre et accélérer les progrès, surtout au regard de certaines contraintes telles que l’insécurité et les impacts des changements climatiques susceptibles de remettre en cause les acquis jusqu’ici obtenus. Il a relevé certains défis qui entravent la réalisation du développement durable en Afrique parmi lesquels la question du financement.

C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a invité ce forum à des réflexions approfondies qui s’imposent au contexte de l’Afrique pour des solutions innovantes et durables, à même d’améliorer l’accès aux fonds nécessaires pour faire face à ce fléau planétaire, et pour lequel l’Afrique n’est pas le premier coupable. «Nous avons besoin de progrès dans ces domaines pour tendre vers cette Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène mondiale. Une Afrique qui évolue dans un monde juste, équitable, tolérant, ouvert et socialement inclusif, dans lequel les besoins des plus vulnérables sont satisfaits », a-t-il dit.

Le Président de la République a par ailleurs insisté sur la problématique des villes et communautés durables dans le contexte de l’Afrique, où les inondations et d’autres calamités naturelles provoquent, chaque année, des pertes en vies humaines, le déplacement massif des populations appelées refugiés climatiques et la dégradation des infrastructures. «Face à cette situation, il est urgent et crucial pour notre région de se doter rapidement de nouveaux outils et de définir de nouvelles approches qui renforcent les administrations locales et les communautés ainsi que leurs capacités à faire face à de nouveaux problèmes et à mieux protéger nos villes», a préconisé SE. Mohamed Bazoum. Au Chef de l’Etat d’ajouter que «dans mon pays, je mets un accent particulier sur le développement du capital humain, car je suis convaincu que sans ressources humaines de qualité, les énormes potentialités énergétiques et minières de notre continent ne sauraient être efficacement et rationnellement valorisées pour son développement».

Il a, à cet effet, exhorté le forum à une réflexion approfondie afin de tirer parti des nouveaux outils, des technologies innovantes disponibles notamment par le biais de partenariats renforcés avec le secteur privé, le monde universitaire, les Organisations non gouvernementales, la société civile et d’autres parties prenantes, afin de construire des structures nationales de production solides, durables et résilientes. SE Mohamed Bazoum devait enfin  insister sur la question de l’eau, dont la gestion saine et durable est essentielle pour atteindre l’ODD y relatif. Cela passe notamment par la mise en place de programmes stratégiques et intégrateurs, au regard du contexte mondial marqué par de fortes compétitions en la matière.

Auparavant, le Secrétaire Exécutif par intérim de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), M. Antonio Pedro a indiqué que cette rencontre constitue une relance de l’accélération pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable  de l’agenda 2030. Il a réaffirmé l’engagement de la CEA pour une relance verte et inclusive fondée sur les chaines de valeurs durables.

Pour la présidente sortante de la 8ème session du FRAD, Mme Adalgisa Barbosa Vaz, Secrétaire d’Etat au développement des entreprises de Cap Vert, cette rencontre offre une occasion unique de transformer le continent en un lieu prospère inclusif et résilient où les populations vivront en harmonie avec nos écosystèmes riches et diversifiés pour le bénéfice des générations actuelles dans le futur. «De par son capital naturel et sa capacité de résilience, l’Afrique peut tracer son chemin vers une prospérité partagée et durable tout en répondant aux défis auxquels le continent fait face. Cela passe par des solutions innovantes et durables qui offrent à nos pays des réponses rapides pour attaquer le cercle vicieux des problèmes de liquidité, de la réduction de la marge de manœuvre budgétaire et du surendettement d’un nombre croissant des pays de la Région», a-t-elle déclaré.

Pour Mme Adalgisa Barbosa Vaz, le thème de ce forum est avant tout un appel au rassemblement pour assurer la pleine réalisation des Objectifs de Développement Durable dans le cadre de cette décennie d’actions en cours. Cela implique une opportunité et une marge de manœuvre considérable pour consolider les réalisations et intensifier le travail entamé pendant le mandat du bureau sortant. Mme Adalgisa Barbosa Vaz a de ce fait invité le nouveau bureau à intensifier ses efforts sur certaines priorités dont le développement et le renforcement des mécanismes de financement innovants pour une relance inclusive verte et résiliente, la promotion de l’action climatique et le développement durable ; la mise en place de la grande muraille bleu sur l’ensemble des mers et océans du continent et l’augmentation des investissements dans la biodiversité durable et la gestion des terres ; l’accélération de la mise en œuvre des ODD de l’agenda 2063 conformément à la décennie d’actions avec un accent particulier sur les questions de vulnérabilité des petits états insulaires en développement ; enfin le renforcement de la capacité notamment des jeunes et des femmes à tirer parti de la numérisation, de la science, de la technologie et de l’innovation pour des entreprises et des industries vertes créatrices d’emplois.

 Aminatou Seydou  Harouna(onep)

 

L’Institut National de la statistique (INS) a organisé hier à Niamey, un atelier d’enrichissement des rapports thématiques et de l’Etude Exemplar du COUNTDOWN 2030. Il s’agit de présenter les résultats des analyses thématiques et ladite étude en vue d’améliorer leur qualité. C’est la Directrice générale de l’INS Mme Takoubakoye Aminata Boureima qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre

Les participants auront au cours de ces échanges qui marque le lancement des activités du COUNTDOWN 2030/Niger, droit à la présentation des rapports d’analyse des thématiques dont entre autres celles sur la mortalité néonatale ; la santé reproductive et planification familiale ; la qualité des soins maternels et du nouveau-né ; les défis nutritionnels au Niger ; l’étude exemplar ; la couverture et l’équité des interventions de santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.

Cette rencontre intervient selon Mme Takoubakoye Aminata Boureima, à un moment où il y a eu déjà une réflexion profonde sur ces questions. Il s’agit pour les chercheurs du Niger et ceux des autres pays d’approfondir, à travers ces échanges, leurs réflexions en vue d’apporter leurs contributions afin de doter l’institution d’un riche document qu’elle va proposer au gouvernement. «C’est une chance pour le Niger d’être parmi les pays bénéficiaires de ce programme», a estimé la DG de l’INS. Elle a rappelé le COUNTDOWN 2030 est un consortium
d’experts provenant d’institutions universitaires mondiales, régionales et nationales en collaboration avec plusieurs Agences de Nations Unies. Il suit, depuis 2005, l’évolution réalisée dans les interventions vitales sur la santé reproductive, maternelle, du nouveau-né et de l’enfant.

Depuis 2015, l’effort de COUNTDOWN s’est réaffirmé en conformité avec la stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents 2016-2030. Aussi, il s’inscrit dans le cadre des Objectifs de Développement Durable auxquels notre pays a souscrit. En effet, a relevé Mme Takoubakoye Aminata Boureima, au cours des deux dernières décennies plusieurs pays dont le Niger, ont observé une réduction rapide de la mortalité maternelle et néonatale. C’est pourquoi, a-t-elle fait savoir, dans le cadre de ce Programme, le Niger a deux volets notamment : un volet d’étude Exemplar et un volet analyse thématique sur la santé reproductive, maternelle, du nouveau-né et de l’enfant ainsi que les questions de nutrition.

Mme Takoubakoye Aminata Boureima a, en outre, exprimée ses atteintes qui, a-t-elle dit, consistent à aller au-delà de ce qui est connu dans toutes les littératures, dans toutes les analyses, mais de voir sous un autre angle d’autres déterminants qui permettent d’agir pour avoir des changements rapides. La DG de l’INS a enfin adressé ses remerciements aux partenaires, en particulier APRHRC à travers COUNTDOWN 2030, l’université John Hopkins, les Agences du Système des Nations Unies, le Ministère de la Santé et l’ensemble des analystes qui ont apporté leur appui technique et financier dans l’aboutissement de ces études.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Dispositif de mise en Œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (DN/ITIE) a organisé hier au Complexe Arc-en-ciel de Niamey, un atelier de formation sur la Norme ITIE au profit des membres de la Cour des Comptes. C’est le directeur de cabinet du Premier Ministre et président du groupe multipartite de concertation, Elhadji Laoualy Chaïbou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces échanges, en présence du premier président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou NAREY et le secrétaire exécutif du DN/ITIE.

L’objectif recherché à travers cette formation de deux jours est de : mieux impliquer les institutions gouvernementales dans la mise en œuvre de l’ITIE afin de les renforcer pour améliorer la transparence et la bonne gouvernance du secteur qui sont des conditions essentielles pour soutenir le développement socioéconomique du Niger.

Cette session viendra selon le président du groupe multipartite de concertation, Elhadji Laoualy Chaïbou, renforcer les capacités des membres de la Cour des Comptes dans l’appréciation des informations relatives aux industries extractives. De par ses attributions, a-t-il rappelé, la Cour des Comptes exerce une triple fonction : elle assure à la fois un contrôle juridictionnel, non juridictionnel et une fonction consultative. C’est donc l’institution la mieux placée pour certifier la déclaration des différentes entités de l’Etat.

C’est dans ce cadre, a indiqué le président du groupe multipartite de concertation, que le Dispositif National de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives a proposé à la Cour des Comptes un projet d’accord de partenariat. Ainsi, pour mieux appréhender les aspects liés à ce partenariat, il a été convenu de renforcer les capacités des membres de la Cour sur les exigences de la norme ITIE. Ce qui va permettre, a-t-il expliqué,  aux participants d’avoir une bonne compréhension du processus ITIE, de sa mise en œuvre au Niger et des exigences de la norme ; d’identifier les aspects de la norme qui entre dans le prorogative de la Cour des Comptes ; leur fournir des informations nécessaires pour apprécier le projet de protocole de partenariat avec l’ITIE ; leur donner des exemples des bonnes pratiques en matière de certification de déclarations des institutions de l’Etat, a soutenu Elhadji Laouali Chaïbou. Ces formations destinées aux parties prenantes ont, a-t-il précisé, été programmées dans le plan d’actions du dispositif national de l’ITIE Niger.

Selon le secrétaire exécutif du Dispositif National pour la Transparence des Industries Extractives (DN/ITIE), M. Abdoul-Karim Aksar, cette formation a été inscrite dans le Plan de Travail de l’Institution depuis 2020. Il a aussi souligné l’importance de cette formation qui, a-t-il dit, permettra d’atteindre plusieurs objectifs dont : la bonne compréhension du processus ITIE et de sa mise en œuvre ainsi que des exigences de la norme de la part des vérificateurs de la Cour des Comptes.

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)


Source : http://www.lesahel.org

Le Groupe International Anti-Blanchiment d’Argent (GIABA), en partenariat avec le Centre National de Traitement de l’information Financière CENTIF organise depuis le mercredi 19 juillet 2023 à Niamey, un atelier régional de sensibilisation des organisations de la société civile des pays membres de la CEDEAO, sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme LBC/FT. L’ouverture de l’atelier a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère des Finances M. Mamane Boukari, en présence du représentant du Directeur Général du GIABA M. Timothy-Melaye, et du président du Centre National de Traitement de l’information Financière (CENTIF) M. Ibrahim Bania.

Durant trois jours de formation, les participants vont pouvoir renforcer leurs capacités et identifier les risques de financement du terrorisme dans les Organisations de la société civile et Organisations Non gouvernementales.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère des Finances M. Mamane Boukari, a rappelé que le Niger s’est inscrit dans cette dynamique mondiale de lutte contre la criminalité financière, en mettant en place un Dispositif National de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) crédible. M. Mamane Boukari a par ailleurs précisé que le choix des organisations Non gouvernementales (ONG) se justifie par le niveau relativement élevé du risque d’abus d’utilisation aux fins de Financement du Terrorisme auquel sont exposées singulièrement les ONG au Niger.

Pour sa part, le représentant du Directeur Général du GIABA M. Timothy-Melaye a souligné que cette rencontre a entre autres objectifs de sensibiliser les OSC sur les risques et les conséquences du BC/FT dans la sous-région ; de renforcer les capacités des acteurs des OSC dans la LBC/FT ; de porter le message de plaidoyer du GIABA afin d’influencer la mise en œuvre effective des dispositifs de LBC/FT aux niveaux national et régional ; d’identifier une stratégie efficace en vue d’ériger et/ou renforcer un réseau solide d’OSC ouest africaines engagées dans la LBC/FT.

« L’un des axes stratégiques du GIABA depuis 2011 est la promotion de partenariats stratégiques avec le secteur privé, la société civile et les autres acteurs clés. Pour permettre aux citoyens de prendre des mesures appropriées contre le BC/FT, il est crucial de poursuivre la sensibilisation des OSC sur le BC/FT et ses infractions sous-jacentes. Leur implication collective est déterminante dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », a indiqué M. Timothy-Melaye.

C’est donc conscient des effets néfastes du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme que le GIABA, en sa qualité d’organisme réglementaire et opérationnel, a élaboré une approche collaborative avec tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la criminalité internationale. Pour M. Timothy-Melaye cette coopération renforce la prise de conscience des effets du BC/FT par les organisations de la société civile et permet aux citoyens de prendre des dispositions préventives contre ce fléau.  Dans cette lutte, la société civile constitue un canal privilégié de plaidoyer et l’épine dorsale du changement. L’utilisation de la plateforme des Organisations de la Société Civile (OSC), permettra d’assurer une participation active des populations contre la menace du BC/FT. « C’est dans ce contexte que le GIABA a institutionnalisé un programme régional qui permet de sensibiliser les acteurs des OSC sur des questions émergentes de la LBC/FT afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans cette lutte », a-t-il notifié.

Quant à M. Ibrahim Bania, président de la CENTIF, il a souligné que la criminalité financière est une énorme source d’instabilité macro-économique et de fragilisation des institutions, qui sont préjudiciables à la croissance et au progrès social. « Le financement du terrorisme, en étant le socle des attentats terroristes, est pour sa part, une énorme source de tension sécuritaire, des pertes en vies humaines causées et facilite l’instauration d’un climat défavorable à l’activité économique et à l’investissement, qui freine considérablement la croissance et le progrès social », a-t-il conclu.

Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

L’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) organise, du 16 au 17 mai 2023 à Niamey, un atelier de lancement de l’étude relative aux impacts du développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sur la gouvernance et les droits humains au Niger et au Burkina Faso. Il s’agit à travers cette rencontre de présenter les conclusions auxquelles les experts sont parvenus et de voir avec les décideurs, une fois qu’ils prendront connaissance de ce rapport, ce qu’ils pourront faire en termes d’impact juridique pour que les gens puissent connaitre leurs droits et devoirs digitaux.

Dans son mot introductif, le représentant de l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) au Niger, M. Maïriga Ibrahim a fait une brève présentation de l’IDDH qui, a-t-il dit, est une institution qui s’occupe des questions de promotion et de protection des Droits de l’Homme, à travers la formation en matière des droits de l’homme, et travaille avec les Forces de sécurité intérieures à savoir la Garde, la Police et la Gendarmerie. L’institut travaille également en étroite collaboration avec le Ministère de la Justice, la Commission Nationale des Droits Humains et les Organisations de la Société civile. Il est présent dans trois pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Aussi, a-t-il fait savoir, l’Institut Danois des Droits de l’Homme accompagne des études sur des thématiques spécifiques qui constituent une préoccupation dans les différents domaines de travail. C’est ainsi qu’il a eu à mener des études dans le domaine minier sur les questions des droits de l’homme. L’institut a également réalisé avec la CNDH un certain nombre d’études relatives à la question  du pâturage au Niger.

Pour sa part, le président du Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), M. Y. Olivier SOME a indiqué que, cette rencontre fait suite à une étude qui a été menée avec l’appui de l’IDDH sur l’Impact de l’usage de la Technologie sur la gouvernance démocratique au Burkina Faso. Il a aussi souligné l’objectif de cet atelier qui est de présenter les conclusions auxquelles les experts sont parvenus et voir avec les décideurs, une fois qu’ils prendront connaissance de ce rapport, ce qu’ils pourront faire en termes d’impact juridique pour que les gens puissent connaitre leurs droits et devoirs digitaux et en même temps que l’Etat, à travers les textes, puisse leur permettre de s’exprimer à travers les TIC.

Parlant des résultats attendus, M. Y. Olivier SOME a émis le souhait qu’au sortir de cette rencontre tous les acteurs puissent s’approprier des problématiques qui seront soulevées, et œuvrer avec l’accompagnement des partenaires, de l’Etat et de toutes les institutions afin que l’usage des TIC soit une réalité et que son impact sur la gouvernance démocratique soit moins  négatif.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Niamey abrite du 27 juin au 1er juillet, un atelier sur la revue des Projets 2021-2025 et Définition de Normes minimales de Sécurité et de Qualité de Service. Organisé par la Conférence des Postes des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CPEAO) en collaboration avec Niger Poste,  cet atelier a pour objectif principal d'évaluer et de sélectionner les projets prioritaires à réaliser au cours de la période 2021-2025. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée hier matin, au palais des congrès,  par  le ministre de la Poste et des Nouvelles  Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé en présence de la Présidente du Conseil national de régulation des communications électroniques et de la poste du Niger, du Secrétaire Exécutif de la CPEAO et du Directeur général de Niger Poste.  

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ ouverture des travaux, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information a rappelé que la CPEAO a été créée le 13 Avril 2012 à Grand Bassam, en Côte d'Ivoire avec pour vision de mettre la poste au cœur de la construction de l'espace ouest africain, en vue de faire reconnaitre l'infrastructure postale comme un support essentiel du développement économique et social et l'intégrer aux priorités nationales et sous-régionales.

« Le gouvernement du Niger a adopté en juillet 2019 la politique sectorielle postale avec son plan intégral de développement postal (PIDEP) dont le montant est estimé à 29 milliards sur la période 2019-2028. La vision, à travers cette politique est de faire du secteur postal : un secteur performant et dynamique qui facilite les échanges et l'inclusion financière tout en contribuant à la réalisation des objectifs de la stratégie de développement durable et de croissance inclusive, SDDCI 2035 », a-t-il expliqué.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette politique, selon M. Hassane Barazé  plusieurs actions ont été menées dont entre autres l'élaboration d'une loi postale qui tient compte de l'évolution juridique, institutionnelle, économique et technologique;  le renforcement de la régulation du secteur postal ; la réforme de l'opérateur désigné et le renforcement des capacités des acteurs. « Le présent atelier se tient dans un contexte mondial marqué par les effets particulièrement pernicieux de la pandémie de la Covid-19 sur la société et sur nos économies. En plus des pertes immédiates en vies humaines, elle a aussi induit un recul à l'accès aux services postaux », a-t-il relevé.

Selon M. Hassane Barazé, le secteur postal est désormais lié à la croissance et à la réussite du commerce électronique. Cependant, si nous voulons en tirer parti, nous devons mettre en œuvre les stratégies, la technologie et les cultures de travail nécessaires pour assurer cette réussite. « Notre secteur postal subit également une forte concurrence, souvent, déloyale et les conséquences de l'insécurité qui nous a été imposée par les forces du mal », a-t-il ajouté.

De son côté, la Présidente de l’ARCEP, Mme Bety Aichatou Oumani  a salué à juste titre l’organisation de cet atelier.  « C’est un réel plaisir pour l’ARCEP d’être associée à la tenue de cet atelier sur la revue des projets 2021-2025 et la définition des normes minimales de sécurité et de qualité des services que notre organisation commune, la CPEAO a bien voulu organiser au Niger. Le Niger est membre fondateur de la CPEAO depuis 2012 à Grand Bassam et il a pleinement soutenu la CPEAO dans son fonctionnement en payant régulièrement sa contribution et aussi en aidant à mobiliser celle des autres membres », a-t-elle souligné.

Comme l’a rappelé  Mme Bety Aichatou Oumani,  le Niger a également organisé en 2016 le conseil d’admission, le conseil des ministres et il a aussi présidé  pendant deux ans le conseil d’administration et quatre ans le conseil des ministres des pays membres de la CPEAO. « Le bon fonctionnement de cette institution grâce aux instruments juridiques et aux projets qu'elle porte est un gage supplémentaire d'un développement harmonieux du secteur postal sous-régional que nous avons le devoir de réguler mais aussi accompagner car notre rôle de régulation a pour vocation de faire en sorte que nos pays disposent d'un secteur postal dynamique et prospère », a-t-elle affirmé.

En Afrique, selon la Présidente de l’ARCEP, l'amélioration de l'efficacité opérationnelle et le développement du commerce électronique et l'inclusion financière constituent les priorités sur lesquelles devraient se concentrer nos efforts.  « A l’issue des travaux de cet atelier, il nous revient, nous Postes de l'espace CEDEAO, de répondre à ces exigences, au cours de la réflexion commune que nous allons mener lors des travaux de l'atelier », a-t-elle expliqué. « Dans cet exercice, nous devons nous convaincre de la capacité de nos postes à se mettre au cœur de nos économies nationales, en constituant notamment une infrastructure essentielle permettant aux acteurs économiques d'attendre toutes les populations, y compris les personnes exclues du système d'information formel et de l'accès aux nouvelles technologies », a proposé la Présidente de l’ARCEP.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de CPEAO, M. Adama Diouf a précisé que  le développement fulgurant noté dans les technologies de l’information et de la communication a entrainé d’importantes évolutions, des besoins des populations de nos pays qui deviennent de plus en plus exigeantes en termes de demande des services postaux. En effet, la progression continue du commerce électronique et la digitalisation irréversible des

services ont bouleversé de façon considérable les habitudes de consommations des populations qui demandent des services simples, rapides et innovants. « Face à cette situation nous devons repenser et réinventer les métiers du secteur postal pour encourager, accompagner nos Etats à la mise en œuvre de politique sociale et économique destinée aux couches vulnérables et aux populations vivants dans les zones rurales», a-t-il relevé.

Auparavant, le directeur général de Niger Poste, M. Idrissa Kane a souligné que les projets qui feront l’objet de revue  au cours du présent atelier sont en phase avec des innovations en cours au niveau du Niger Poste dans les domaines du courrier, du commerce et l’inclusion financière. « A titre illustratif, on peut citer le suivi de tracking des envois postaux nationaux et internationaux, la mise en place des CDS, l’interconnexion de tous les bureaux des postes, la création de la plateforme e-commerce etc. », a-t-il indiqué.

 

Yacine Hassane(onep)

Le Conseil d’Etat organise un atelier de renforcement des capacités de son personnel sur l’utilisation des outils des technologies de l’information et de la communication (TIC) bureautiques. La cérémonie d’ouverture de cette session présidée par le premier président du Conseil d’Etat, M. Nouhou Hamani Mounkaïla s’est déroulée hier 27 février 2023 à Niamey, en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, celui de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, du directeur général de l’ANSI et de plusieurs autres invités.

L’objectif assigné à cette rencontre qui durera quatre (4) jours et qui est structurée en deux groupes est d’amener les bénéficiaires à tirer le maximum de profit du dispositif mis en place par le Conseil d’Etat en matière d’informatique.

A l’ouverture de la session, le premier président du Conseil d’Etat a d’abord rappelé que son institution s’est engagée dans un processus de renforcement des capacités de son personnel afin de réaliser sa vision de justice, cette justice qui a besoin de plus de célérité, d’efficacité, de lisibilité et d’accessibilité. «Nous sommes conscients que la digitalisation de nos méthodes de travail et de nos procédures n’est plus une option mais une exigence de notre temps», a-t-il dit. En effet, en plus de l’oralité et de l’écrit qui la caractérisent, la procédure judiciaire doit désormais compter sur le numérique qui offre un champ de potentialités illimitées.

En effet, a souligné M. Nouhou Hamani Mounkaïla, la nature transversale de la question des Technologies de l’Information et de la Communication oblige les acteurs impliqués à une synergie d’actions. Le Conseil d’Etat dispose du minimum d’équipement, d’une connexion internet et d’une messagerie professionnelle et adhère à toute politique visant à la modernisation des Institutions par le numérique. Aussi, pour soulager tout le monde, les greffiers comme les usagers du service, une plateforme de gestion électronique des documents y sera adossée. Le premier président du Conseil d’Etat a enfin invité les bénéficiaires à une participation active et assidue à l’issue de laquelle ils soumettront des recommandations pertinentes que le Conseil d’Etat examinera avec attention.

 Aïchatou Hamma  Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada a procédé hier aux Palais des Congrès de Niamey, à l’ouverture des travaux de la première rencontre de la plateforme du dialogue transfrontalier du renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les Zones frontalières du Niger et du Tchad (RECOSOC). Il s’agit de créer à travers cet atelier qui durera deux jours, un cadre de discussion et d’échanges des acteurs locaux autour des problématiques transfrontalières afin de permettre aux populations des deux pays de mener des actions pour améliorer leur vivre ensemble et leurs conditions de vie.

Ce projet est en effet financé par l’Union Européenne à travers le Programme de Développement d’Urgence (PDU). Il est mis en œuvre dans les deux pays par un consortium d’une trentaine d’ONG nationales et internationales dont OXFAM assure le lead.

Dans son allocution le gouverneur de la région d’Agadez M. Magagi Maman Dada a indiqué que l’action proposée par ce projet est en phase avec les politiques publiques et les programmes prioritaires du gouvernement en matière de stabilisation à travers des activités de renforcement des moyens d’existence, de cohésion sociale, de développement d’Activités Génératrice de Revenus (AGR), d’Association Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC), de sensibilisations sur les pratiques familiales essentielles, le changement climatique et les Violences Basées sur le Genre. Aussi, à travers son approche, RECOSOC prenant en compte la sensibilité aux conflits, le genre et la collaboration des Services Techniques,  a œuvré pour une mise en œuvre efficiente du Projet en dépit de diverses difficultés, notamment sécuritaires. Cette rencontre, a fait savoir M. Magagi Maman Dada, illustre à suffisance ce souci constant du projet à bâtir et adapter toutes ces activités aux réalités du contexte. Ainsi, elle rentre dans le cadre de l’accompagnement de l’intégration sous-régionale pour des actions transfrontalières concertées de développement, de cohésion sociale et de consolidation de la paix.

Auparavant, le Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne, M. Géza Strammer a souligné que  l’objectif de ce programme est de soutenir les efforts des Etats à relever les défis liés à l’accès des couches vulnérables à la protection sociale, aux services sociaux de base, au retour de l’administration civile, au renforcement des moyens d’existence des populations agricoles et pastorales pour construire la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle mais aussi la cohésion sociale et la consolidation de la paix. Ce programme s’inscrit pleinement dans l’appui global de l’Union Européenne à la stabilisation et  vient en complément d’autres efforts dans le domaine.M. Géza STRAMMER s’est réjoui de la tenue de cet atelier pour la création d’une plateforme afin d’assurer le dialogue transfrontalier inter-acteur pour faciliter et promouvoir les échanges et le retour d’expérience en faveur des politiques de développement inclusif, durable et équitable. Il a en outre réitéré l’engagement et la disponibilité de son institutionà continuer à travailler ensemble avec les autorités nigériennes et tchadiennes dans un esprit de coopération et de solidarité, de redevabilité mutuelle et de partenariat respectueux de valeurs endogènes cohérentes avec les normes internationales des droits de l’homme.

Pour sa part, la directrice de Programme OXFAM Niger, Mme Ramatou KANE a indiqué que le projet «RECOSOC» prévoit la création d’un cadre de dialogue transfrontalier entre le Niger et le Tchad afin de discuter des problématiques partagées de part et d’autre de la frontière. Il s’agit de développer les capacités des acteurs à construire la paix et à soutenir les populations vulnérables, à façonner leurs propres possibilités de participer et de construire la paix.

Quant au préfet du département du Kanem et chef de la délégation tchadienne, M. Brahim Alifa Ali, il a exprimé toute sa reconnaissance à la délégation de l’Union Européenne,  et salué les efforts des autorités des deux pays pour garantir la paix et le vivre ensemble des concitoyens.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Du 28 au 30 mars 2023, Niamey abrite les travaux de la 17ème Assemblée Générale du Comité des chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest. Organisé conjointement par la commission paix et sécurité de la CEDEAO et le gouvernement du Niger, cet événement est placé sous le thème «La police face au terrorisme en Afrique de l’Ouest». C’est une opportunité aux chefs de Police des Etats membres de la CEDEAO de discuter, d’échanger des informations et d’examiner les progrès réalisés dans la lutte contre la criminalité en général et  la criminalité transnationale organisée en particulier. C’est le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley qui a procédé à l’ouverture des travaux de cette session au centre international de conférences Mahatma Gandhi, en présence du président de la Commission de la CEDEAO, du secrétaire général d’Interpol France, des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest et de plusieurs participants.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué que les présentes assises se tiennent à un moment crucial et décisif pour notre sous-région en raison particulièrement de la recrudescence sans précédent des menaces diverses sur le plan sécuritaire. «Ces menaces se traduisent notamment par l’activisme des groupes terroristes et des bandes criminelles dans la zone sahélo-saharienne et la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée et le long des côtes ouest- africaines», a-t-il relevé. M. Hamadou Adamou Souley a ajouté que face à ces menaces, nos Etats ont décidé de renforcer leur coopération policière, en développant une plus grande synergie d’actions à travers des réponses vigoureuses et concertées.

«Au regard des défis sécuritaires qui sont aujourd’hui les nôtres, le Comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest, en tant que plateforme d’analyse et d’échanges, est appelé à jouer un rôle déterminant dans le processus de proposition de solutions à ces défis.

En effet, vos réflexions doivent permettre d’envisager des solutions plus opérationnelles pour venir à bout des différentes formes de criminalité transnationale organisée qui font le lit à la pauvreté et plombent le développement socio-économique de nos Etats. Vous devez tenir compte des préoccupations liées à la porosité de nos frontières, au caractère transnational de la criminalité tant au Sahel que dans le Golfe de Guinée, au mode opératoire des groupes terroristes et criminels, aux différentes formes de défis en lien avec les trafics d’êtres humains, de drogues, d’armes, la cybercriminalité, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme», a-t-il souligné.

Auparavant, le Représentant du président de la Commission de la CEDEAO, M. Gnamien Guillaume N’Dri a expliqué que l’Assemblée générale annuelle de la CCPAO est également un forum qui permet de faire le point sur les mesures prises, le mécanisme existant, les efforts déployés et les défis rencontrés par la CEDEAO dans la lutte contre la criminalité. «Les enseignements tirés de vos expériences diverses et des situations sécuritaires particulières de vos pays vous permettront d’apprendre et de trouver collectivement des solutions pragmatiques pour faire face aux menaces de l’insécurité», a-t-il précisé. 

Pour sa part, le Directeur général de la Police nationale du Niger, le Commissaire général Oumarou Moussa a rappelé que cette rencontre statutaire de leur organisation commune, qui devrait se tenir il y a plus de deux ans de cela à Niamey, n’a pu avoir lieu du fait des contraintes liées à la COVID-19. «Aujourd’hui que ces contraintes sont levées, nous nous réjouissons que la CEDEAO ait accepté que le Niger, abrite la présente rencontre», a-t-il ajouté.  Le directeur général de la police nationale a souligné que le comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest est l’un des meilleurs cadres pour soutenir les efforts de coopération et autres initiatives de lutte contre l’insécurité dans la sous-région. Son objectif est entre autres d’améliorer la coopération entre les services de police des Etats de l’Afrique de l’Ouest,  de renforcer leur efficacité dans le domaine de la prévention et de lutte contre la criminalité transfrontalière, en définissant une stratégie sous régionale et en identifiant l’émergence des nouvelles formes de criminalité.

Yacine Hassane(onep)  
Source : http://www.lesahel.org

 

Clôture de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 La première session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 a ouvert ses travaux, hier, à Niamey. La cérémonie d’ouverture de ladite session s’est déroulée à l’hémicycle place de la Concertation sous les auspices de SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale et en présence du Premier ministre, M. Brigi Rafini, des président des institutions de la République, des membres du gouvernement et plusieurs personnalités et invités.

D’après le décret portant ouverture de cette session extraordinaire, l’Assemblée nationale aura à traiter une douzaine de points soumis à elle par le gouvernement. Ces points portent entre autres sur le débat d’Orientation Budgétaire (DOB); un projet de loi portant première rectification de la loi de finances pour l’année 2017 ; une proposition de loi relative à la modification de la Constitution ; un projet de loi organique portant Code électoral du Niger ainsi plusieurs autres projets de loi en vue d’autoriser le gouvernement à ratifier des conventions et accords de financement et ou de prêt.

Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a présidé hier matin, à l’hémicycle, Place de la Concertation à Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2021. Cette session des lois va durer 90 jours. Dans son allocution d’ouverture des travaux, le président de l’institution a promis qu’il posera des actes qui ont pour finalité, la paix et la sérénité, indispensables à la poursuite résolue du chantier législatif ouvert par ses devanciers. Pour SE Seini Oumarou, ce chantier a pour ambition de renforcer les armes juridiques de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit afin que le système démocratique devienne irréversible. La cérémonie s’est déroulée en présence du nouveau Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, d’une forte délégation des députés de la CEDEAO, des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger et de plusieurs invités. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours du président de l’Assemblée nationale).

 

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République;

Excellences Mesdames et Messieurs les

Ambassadeurs et Représentants des

Organisations internationales;

Honorables collègues Députés;

Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du GS Sahel;

Honorables Chefs traditionnels et Chefs religieux,

Mesdames et Messieurs, distingués invités;

De prime abord, je voudrais vous demander d'observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme, civiles et militaires.

 

A présent, permettez-moi de rendre grâce à Dieu, le tout puissant, le miséricordieux, maître du temps et des circonstances, qui nous permet de vivre ces moments historiques où une législature prend le relai d'une autre dans le respect des textes que les Nigériens se sont librement donnés pour organiser leur vécu et conduire leur destinée!

Distingués invités comprenez que nous ne puissions cacher notre joie de voir cette troisième législature de la VIIème République prendre son envol dans la sérénité, comme il sied dans un Etat de droit où les institutions vivent leurs vies propres, au-delà des contingences personnelles.

Cette cérémonie revêt donc pour nous l'aspect particulier de la célébration de la République et de la Démocratie. C'est pourquoi, distingués invités, je voudrais, très cordialement vous remercier de vous y être associés. Je vois dans votre présence avec nous comme le vibrant témoignage de votre respect pour notre pays et ses institutions, comme un ferme soutien dans notre lutte de tous les jours pour faire du Niger une démocratie vivante respectueuse de toutes les libertés, respectueuse de l'homme et de tous ses droits.

Merci donc aux plus hauts responsables des institutions de la République, aux dépositaires de nos valeurs sociales et religieuses ainsi qu'au corps diplomatique d'être à nos côté comme à leurs habitudes.

Je voudrais également, Chers collègues, Distingués invités, m'acquitter de l'agréable devoir de remercier, au nom de notre pays, les éminentes personnalités venues de très loin nous faire l'honneur de leur présence parmi nous, aujourd'hui. A tous je dis bienvenus en terre sahélienne du Niger!

Chers amis, nous ressentons la présence de chacun d'entre vous comme une franche réaffirmation de la qualité des liens d'amitié et de fraternité qui unissent vos pays ou institutions au Niger. Mais, au-delà de nos relations bilatérales respectives, votre présence à Niamey n'est-elle pas également le signe éclatant du caractère irréversible de l'intégration de notre sous-région, étape essentielle du chemin menant à la véritable unité africaine? Honorables députés de la CEDEAO, représentant le Président du Parlement communautaire empêché, je n'ai donc pas besoin de vous dire que vous êtes chez-vous, vous le savez déjà !

Et vous honorables députés nigérians, je sais que vous êtes ici en raison du caractère ferme et sacré des liens multiformes qui unissent le Niger et le Nigéria, il me semble, que nos deux institutions parlementaires se doivent de se connaître davantage, afin qu'ensemble elles contribuent à insuffler un dynamisme nouveau aux relations politiques et économiques qu'entretiennent nos deux pays. Soyez donc les bienvenus à Niamey où nombre de vos compatriotes vivent et travaillent avec leurs frères nigériens dont ils partagent langues et cultures.

 

Distingués invités, la présente législature se distingue par l'arrivée remarquable à l'hémicycle de nombreuses femmes. Je les en félicite vivement car chacun connait les innombrables difficultés qu'elles ont dû braver pour être élues.

Chers collègues, je n'ai pas assez de mots pour vous remercier, à nouveau, pour la confiance que vous avez placée en moi en me confiant la direction de nos débats pour ces cinq prochaines années. Je ne pourrai vous manifester mon humble reconnaissance qu'avec les actes que je serai appelé à poser. Ces actes; je vous le promets, auront toujours pour finalité la paix et la sérénité indispensables à la poursuite résolue· du chantier législatif ouvert par nos devanciers. Ce chantier, comme vous le savez, a pour première ambition de renforcer les armes juridiques de la bonne gouvernance et de l'Etat de droit dans notre pays afin, qu'à jamais, le système démocratique y devienne irréversible. Dans cette optique, chers collègues, nous devons nous efforcer de faire corps avec nos compatriotes de toutes les couches socioprofessionnelles. Il nous appartiendra d'aller à eux, de les écouter, de leur restituer ce que nous faisons en leur nom. A la suite de la législature précédente, je vous inviterai à multiplier les missions de terrain pour être en phase avec les réalités quotidiennes de notre pays, pour mieux appréhender les aspirations de nos compatriotes et rechercher avec eux les voies les meilleures pour les satisfaire.

En matière de contrôle parlementaire, le défi consistera à faire toujours plus utile, à donner plus de vivacité à notre démocratie à travers des relations suivies avec les membres du Gouvernement. Il s'agira de respecter l'esprit de notre constitution qui rend le Gouvernement comptable devant l'Assemblée nationale. Il ne s'agira pas pour nous d'adopter une attitude purement inquisitoire mais plutôt de nous servir des moyens de contrôle les plus pédagogiques de rappeler régulièrement les membres du Gouvernement leurs devoirs de promotion de la bonne gouvernance.

En matière législative, nous devons nous donner la mission de préparer les mutations socioéconomiques qui s'annoncent dans notre pays.

 

Comme vous le savez, ces mutations ont opportunément été mises en chantier par la mandature qui vient de s'achever sous le magistère remarquable du Président ISSOUFOU MAHAMADOU à qui, au nom de la Représentation nationale, je rends le vibrant hommage qu'il mérite pour s'être dévoué corps et âme à sa tâche de trouver le meilleur pour notre pays et surtout pour le grand mérite qu'il a eu d'avoir respecté la Constitution. En effet, on ne cessera jamais de le rappeler, c'est pour la toute première fois, au Niger, qu'un président élu succède à un autre président démocratiquement élu. Je souhaite vivement au Président sortant, SEM ISSOUFOU MAHAMADOU, de poursuivre, par d'autres moyens, son sacerdoce au profit du Niger.

Distingués invités, vous le savez bien, la bonne Gouvernance ne dépend pas uniquement des actions du pouvoir en place. Il s'agit d'une œuvre collective qui dépend autant du citoyen de base que de tous les corps organisés qu'ils soient politiques, associatifs ou même religieux.

Mais, en la matière, il faut le dire, le rôle de la majorité et de l'opposition est des plus prépondérants. Il revient à chacune des parties de jouer la partition qui est la sienne, dans le respect des institutions et des textes fondamentaux de la

République. Par-dessus tout, le plus grand défi est de ramener la politique à sa dimension primordiale qui est d'agir pour créer les conditions d'épanouissement du plus grand nombre et du progrès économique et social de notre pays.

Il faudrait également que les agitations politiques restent fixées aux périodes consacrées par les textes. Lorsque les élections sont terminées, il faut en tourner la page et se mettre au service du pays, chacun avec les capacités et les outils juridiques qui sont les siens. En un mot, il s'agit pour toutes les forces sociales et politiques de se retrouver autour de l'essentiel qui est la cohésion nationale et le développement économique et social. Il ne s'agit pas, ce faisant, de cultiver la pensée unique ou de renoncer aux principes démocratiques; il s'agit plutôt de tenir compte du contexte actuel dans lequel se trouve notre pays.

Ce contexte c'est d'abord le fait terroriste qui s'impose à nous et menace de perdurer et pire, de prendre une tournure encore plus dangereuse en cherchant à opposer les communautés entre elles.

Nous sommes tous interpellés, plus particulièrement l'élite politique qui ne doit avoir de cesse de prôner l'unité et la cohésion de toutes les composantes de la Nation. Dans cette occurrence les contradictions entre majorité et opposition ne peuvent que passer au second plan. En effet, lorsque la guerre sournoise que nous mène le terrorisme international se transforme en massacres gratuits d'innocentes populations, l'heure n'est plus aux joutes oratoires ou à la négation de l'adversaire politique. Il n'y pas d'alternative à l'union sacrée pour rassurer nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité. Ces forces qui ont payé un lourd tribut pour la préservation de notre quiétude, méritent respect et considération de la part de tous les Nigériens. C'est le lieu pour la Représentation nationale de les féliciter pour leur remarquable engagement patriotique. Il faut que chacun de leurs éléments, sur les différents théâtres d'opération, sache qu'il a derrière lui un pays soudé et conscient des dangers qu'il encoure. Il faut qu'il sache que son sacrifice est apprécié à sa juste valeur par tout le pays, sans aucune réserve.

Ensuite, au-delà de l'agression terroriste, il faudra relever tous ces défis qui se déclinent en termes de lutte pour la souveraineté alimentaire, en termes de combats contre le changement climatique avec l'avancée inexorable du désert, en termes de pesanteurs sociales, en termes d'efforts pour bénéficier d'un dividende démographique, en termes d'équipement conséquent du pays, en termes de la préservation de la santé publique dans un contexte marqué par l'apparition de dangereuses pandémies. Je me répète, face à tous ces défis, la politique devra être un atout et non un boulet. Ce serait le cas si chacun des acteurs politiques se donne la mission de rassembler les Nigériens.

A cet égard, distingués invités, la Représentation nationale, tout en félicitant chaleureusement le président MOHAMED BAZOUM pour sa brillante élection à la magistrature suprême, l'encourage et le soutient dans sa volonté de rassembler tous les acteurs politiques autour du projet de concorde nationale comme lui-même l'a solennellement proclamé lors de sa prestation de serment. Puisse- t-il trouver portes et cœurs ouverts afin que personne ne se sente écarté de l'œuvre commune de construction nationale. Pour tous les autres engagements que le président de la République a pris devant la Nation et la Communauté internationale, la Représentation nationale souhaite instamment que le Tout puissant l'aide à les tenir pour le salut de notre pays et pour l'épanouissement de tous ses enfants.

Quant à nos compatriotes, je voudrais à l'orée de cette législature, leur demander d'être encore plus engagés dans la bataille du développement; d'être à l'avant-garde de la lutte pour la préservation de la démocratie et de l'Etat de droit tout en combattant le sectarisme et la division. Je voudrais surtout pouvoir compter sur eux pour continuer à défendre les valeurs de la citoyenneté. Mon souhait est qu'en la matière chacun de nos compatriotes puisse être le bon exemple pour les autres, le citoyen modèle soucieux de la préservation du bien public. Si nous voulons changer notre pays en mieux, ce ne sera que lorsque chacun d'entre nous le voudra et qu'il y contribue de façon consciente, volontariste, et désintéressée.

 

Comme je l'ai dit tantôt, Mes chers compatriotes,

la Représentation nationale sera à vos côtés, en ville comme en zone rurale, pour vous écouter et étudier avec vous la nature des changements sociétaux indispensables au progrès de notre pays. Avec la décennie qui vient de s'écouler, le niveau de conscience citoyenne a suffisamment évolué pour que chacun de nos compatriotes comprenne et accepte les transformations individuelles et collectives qui nous permettent de faire face à tous les défis que le président de la République a pertinemment soulevés à l'occasion de sa prestation de serment.

Acceptons de bonne 'grâce les solutions qui nous seront proposées en matière de maîtrise démographique comme en matière de préservation des deniers publics à travers la lutte implacable contre l'impunité et la corruption.

Après tout, s'il appartient aux dirigeants d'en montrer l'exemple, le changement véritable est toujours l'œuvre des populations. Une société ne peut secréter les utiles mutations indispensables à sa transformation que lorsque le plus grand nombre le désire et travaille consciemment à cela!

La fin des mariages précoces, l'amélioration de l'accès et la qualité de l'enseignement, le respect de l'ordre et de la discipline, la fin de l'incivisme fiscal, ne resteront que de vœux pieux tant que le plus grand nombre de citoyens n'en aura pas intériorisé le bien fondé.

Le changement est donc plus en nous que du côté de l'autorité; et si nous voulons voir autrui changer, commençons par le faire nous-mêmes d'abord. C'est la condition première pour que tous les projets que déclinent les plus hautes autorités de l'Etat deviennent ces réalités qui conduiront le Niger à l'émergence. Les potentialités que j'ai évoquées plus haut ne deviendront de véritables richesses économiques qu'à ce prix-là.

Chers collègues, j'en viens à présent à l'ordre du jour de notre session.

Celui-ci sera d'abord consacré à la finalisation de notre installation avec la mise en place de tous les organes et instances indispensables au fonctionnement de notre institution. Il s'agira notamment de l'élection des bureaux des commissions générales permanentes, de la mise en place des réseaux parlementaires et des groupes d'amitié pour promouvoir la diplomatie parlementaire.

Ensuite, comme il se doit, nous nous consacrerons à l'examen et à la ratification de toutes les ordonnances prises par le Gouvernement dans le cadre de la loi d'habilité votée par l'Assemblée nationale à la fin de la précédente session budgétaire.

Après, l'ordre du jour dépendra de l'agenda gouvernemental; nous nous ferons le devoir d'examiner et de voter tous les projets et propositions de loi qui nous seront transmis en cours de session.

L'autre partie de notre ordre du jour sera constituée de la mise en œuvre des mécanismes de contrôle de l'action gouvernementale. Il vous est loisible, chers collègues d'user de chacun des mécanismes de contrôle que les textes fondamentaux mettent à votre disposition. N'hésitez surtout pas à le faire, il en va de la vitalité de notre démocratie. Ne craignez pas de déranger les ministres, c'est la règle du jeu. Ils y souscriront fort volontiers car c'est l'occasion pour eux de donner visibilité et transparence à leurs actions au

service du pays.

Distingués collègues, nous consacrerons également une partie du temps de la session aux premiers contacts avec les citoyens de base à travers les missions de terrain. Ce sera l'occasion de leur décliner notre approche commune de la législature qui démarre. Nos prédécesseurs ont été les précurseurs de ces missions de terrain; je leur en sais gré car, tout comme eux, je suis convaincu que l'Assemblée nationale ne doit pas être une citadelle fermée sur elle-même mais, plutôt une institution ouverte sur le souverain primaire, le peuple nigérien dont nous détenons le mandat pour organiser la société et préparer l'avenir de nos enfants.

Tout en rendant hommage à la législature passée et à son Président, l'honorable OUSSEINI TINNI, je vous invite, chers collègues à vous engager à faire mieux que celle-ci, je vous invite à innover toujours avec plus de hardiesse afin que l'Assemblée nationale, nourrie des aspirations légitimes de nos concitoyens et de leur volonté de progrès, devienne la vitrine de la démocratie nigérienne, le temple de la loi juste, accessible et rationnelle.

Au regard de la composition actuelle de notre Chambre, faite d'aussi éminentes personnalités qui jouissent d'excellentes renommées en maints et maints domaines, je suis sûr.que nous y parviendrons. Comme je suis également sûr, chers collègues, que vous contribuerez à améliorer la qualité de l'action gouvernementale grâce à la pertinence du contrôle parlementaire que vous mettriez en œuvre. Avec cette conviction et le souhait.que notre législature sera des plus exemplaires, je déclare ouverte la première session ordinaire de l'Assemblée nationale au titre de l'année 2021.

Vive la République

Vive le Niger

Je vous remercie.

08 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ouverture de la 1ere table ronde de l’Alliance Sahel sur l’accélération de l’accès à l’électricité au Niger : Mobiliser les partenaires et les fonds pour connecter un plus grand nombre de ménages aux réseaux électriques

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a présidé hier après-midi, par visioconférence, la cérémonie d’ouverture de la 1ere table ronde de l’Alliance Sahel sur l’accélération de l’accès à l’électricité au Niger. Cette table ronde s’inscrit dans la perspective de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030. L’implication de l'Alliance Sahel, à laquelle s'associent ses partenaires, à savoir; la France, l'Allemagne, l'Union  Européenne, la Banque: Mondiale, le Programme des Nations Unies pour le Développement et la Banque Africaine de Développement, constitue une opportunité pour le Niger, en vue d'amorcer la mise en œuvre de sa stratégie d'accès à l’électricité.

Pour le Chef du gouvernement, cette table ronde a une forte signification pour le Niger car l’accès à l’électricité, qui est une des conditions du développement global, reste encore un défi. C’est pourquoi, a indiqué SE Brigi Rafini, le gouvernement a fait de l’électrification «le moteur du développement durable». «Cette ambition est inscrite dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (Niger 2030) parce qu’elle correspond aux besoins de développement du pays, à nos engagements en matière d’accès aux services sociaux de base en particulier pour les populations rurales et de réduction de la pauvreté», a déclaré SE Brigi Rafini qui devait ajouter que, c’est pourquoi, le Président de la République, Chef de l'Etat, Issoufou Mahamadou, a réservé une place de choix à l'accès à l'électricité dans le Programme de Renaissance. «Cet engagement, nous le tenons aussi grâce à l’accompagnement de nos partenaires et au secteur privé que je remercie infiniment», a-t-il dit.

Les efforts fournis par le Niger en matière d’électrification, a indiqué SE Brigi Rafini, restent fort appréciables, notamment avec l’impulsion donnée par le programme de renaissance visant l’objectif d’électrifier 1.500 villages sur la décennie 2011- 2021. Cette opération est, selon le Premier ministre, en cours. D’après le rapport de diagnostic sur l’accès à l’énergie s’appuyant sur le cadre multi-niveaux de la Banque Mondiale publié en juin dernier que cite SE. Brigi Rafini, il ressort qu’en 2018, 19,5% des ménages nigériens ont accès à l’électricité dont 15,8% par le réseau national, soit 4 ménages sur 5, et 3,7% principalement grâce à des solutions solaires hors réseau. Cependant, «il apparait aussi clairement de fortes disparités entre les zones  urbaines et les zones rurales car près de 50% des ménages urbains ont accès à l’électricité par le réseau national, contre seulement 7% des ménages ruraux. C'est donc pour s'attaquer à cette problématique, qui constitue une entrave majeure au développement et au bien-être des populations, que le Gouvernement s'est engagé résolument dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d'accès à l'électricité», a souligné le Premier ministre.

Aussi, a-t-il précisé, la planification des investissements et leur programmation notamment en phase initiale de mise en œuvre de la Stratégie Nationale, restent en cohérence avec les objectifs d'accès accru à l'électricité de l'Alliance Sahel, suivant une approche multi-services contribuant à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement durable. «Notre engagement conjoint est crucial pour le succès de la Stratégie Nationale. Il requiert notamment la coopération et la Coordination des partenaires. A cet effet et en vue de lancer la Roue vertueuse de l'accès à l'électricité au Niger, il est requis un financement à hauteur d'environ 650 Milliards FCFA. Les investissements projetés concernent les extensions et le renforcement des réseaux interconnectés ; le développement de mini-réseaux y compris l'hybridation, ainsi que le recours aux solutions individuelles d'accès», a expliqué le Chef du gouvernement qui précise qu’il s’agit à travers ces initiatives, de doubler l’accès à l’échéance 2025. Mieux, a-t-il poursuivi, «ils sont d'autant plus indispensables pour la croissance économique et le développement du capital humain, notamment en zones rurales dans la mesure où ils concernent les pôles de développement et intègrent également la prise en charge des frais de branchement qui ne constitueront plus un blocage pour le raccordement des ménages».

Oumar Issoufou(onep)

05 novembre 2020

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La 29ème Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) a été ouverte hier matin à l’hémicycle de l’Assemblée nationale du Niger. Au cours de cette réunion de 72 heures, les présidents d’Assemblées nationales des pays membres de l’APF vont aborder trois thématiques cruciales pour le continent africain. Il s’agit notamment de la question relative aux défis de la gouvernance démocratique et de la sécurité en Afrique francophone, la question de la sécurité alimentaire à l’épreuve des crises  politiques, sociales et économiques et enfin, la protection des écosystèmes forestiers et la lutte contre la désertification en Afrique.

L’assemblée régionale est une instance centrale de l’Assemblée des Parlementaires  de la Francophonie  qui  permet aux sections (soit 88 sections) d’aborder des sujets et des problématiques les touchant directement. De plus, elle est l’occasion pour les membres de déterminer leurs priorités, d’aborder conjointement les problématiques et de présenter lors d’une réunion statutaire les résultats de ces réflexions.

En procédant à l’ouverture des travaux, le Président de l’Assemblée nationale du Niger, SE. Seini Oumarou a salué la pertinence des trois thèmes principaux retenus qui selon lui s’inscrivent parfaitement dans le contexte des pays membres de l’APF. Pour le président du parlement nigérien, cette rencontre va permettre de réfléchir autour des sujets de grande préoccupation pour le continent comme la question de la migration, de la violence. Le Président de l’Assemblée Nationale du Niger a estimé que l’APF pourrait, par un système de plaidoyer, aider la communauté internationale à mieux prendre en charge la problématique migratoire dont l’un des enjeux est la restauration de la dignité de l’homme africain. Au-delà de l’APF a-t-il ajouté, la francophonie dans son ensemble devrait aider les pays à soigner le mal à la racine en s’attaquant aux causes objectives qui engendrent les migrations clandestines. 

Abondant dans le même sens, le président de l’APF M. Francis André Drouin a souligné l’importance de faire un débat de fond sur les trois principaux thèmes retenus. Les défis de la gouvernance démocratique et de la sécurité en Afrique francophone a soutenu M. Francis André Drouin est un thème d’une importance capitale  non seulement pour la francophonie mais aussi pour l’ensemble des Etats dans le monde. Aussi, la question de la paix et de la sécurité constitue une préoccupation majeure de la francophonie. En effet, certains Etats continuent d’être confrontés à des situations de conflit qui portent atteinte à leur stabilité et à leur unité nationale. A ce niveau, il a salué l’alternance démocratique du Niger.

«Le deuxième thème de notre ordre du jour est également essentiel, la question de la sécurité alimentaire à l’épreuve des crises politiques sociales et économiques demeure essentielle afin que nos Etats assurent à nos populations un système alimentaire de qualité efficient et durable», a-t-il dit. Concernant le thème relatif à la protection des écosystèmes forestiers et la lutte contre la désertification en Afrique, le président de l’APF a déclaré que ce thème retient particulièrement son attention. Selon lui, les changements climatiques sont considérés comme l’une des menaces les plus graves posées au développement avec des impacts sur la biodiversité, l’économie et les modes de vie des populations les plus fragiles des régions. M. Francis André Drouin a annoncé que l’APF va proposer aux parlements francophones un corpus législatif avec l’ambition de rehausser l’action climatique des pays de notre espace pour ce qui concerne la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. M. Francis André Drouin s’est dit persuadé que les débats et les réflexions qui se feront durant ces assises pourront guider les gouvernements respectifs à mettre en place une bonne gestion des écosystèmes forestiers  qui, deviendront de véritable  facteur de développement.

Le vice-président de l’APF M. Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée Nationale du Gabon ainsi que le secrétaire général parlementaire de l’APF M. Bruno Fuchs  ont également intervenu à l’ouverture de cette 29ème Assemblée régionale pour souligner le rôle importance de la francophonie parlementaire dans la résolution des différents enjeux.

Rahila Tagou (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

 

Le président du Conseil Economique, Social et Culturel, M. Maïrou Malam Ligari, a présidé, hier au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi, la cérémonie d'ouverture de la 2ème session ordinaire de l’institution au titre de l'année 2021. Au cours de cette session, des thèmes innovants seront soumis à la réflexion des conseillers. Il s'agit, entre autres de l'actionnariat populaire comme un des leviers du financement du développement de notre économie ; et de l'élaboration d'un outil de planification et de la réforme des textes juridiques organisant le CESOC. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du premier vice-président de l’Assemblée nationale, des présidents des institutions de la République, du président du Conseil Economique et Social (CES) du Bénin, M. Tabé GBIAN, du vice-président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC) du Mali, M. Amadou Sanoussy DAFE, de Son Altesse, Dr Elhaj Bashir Albishir Bukar, Emir de Matchina au Nigeria, également président de l'Association des Chefs Traditionnels Unis d'Afrique, des députés nationaux, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, ainsi que de plusieurs invités.

En prononçant l'allocution d'ouverture de la session, le président du CESOC a dit qu'elle intervient dans un contexte national et international bien marqué. Selon lui, le Niger consent d'énormes efforts pour contrer la persistance des actions terroristes. « Notre pays s'en sort mieux. C'est le lieu ici de saluer les efforts des plus hautes autorités, au premier rang desquelles S.E.M Mohamed Bazoum, Président de la République Chef de l'Etat, pour la gestion pragmatique et efficace du dossier sécuritaire. C'est le lieu aussi de rendre un vibrant hommage à nos forces de défense et de sécurité qui remplissent vaillamment leurs missions régaliennes avec honneur, dignité et professionnalisme. Le soutien, les appuis multiples et multiformes des partenaires apportés dans la lutte contre le terrorisme est également à saluer », a déclaré M. Maïrou Malam Ligari.

Evoquant la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique en cours en attendant son évaluation effective par les services compétents, les résultats affichent déjà des poches déficitaires dans certaines zones du pays. Mais selon lui, l’exécutif a promptement réagi pour parer à d'éventuelles crises alimentaires qui pourraient naître du déficit de la production en déclenchant un plan de soutien aux populations vulnérables notamment l'opération de vente à prix modéré de céréales, la distribution gratuite des vivres, les opérations « Cash et Food for Work » et l'appui au renforcement de la culture de contre saison.

S'agissant de la bonne gouvernance, la protection des deniers publics occupe une place centrale dans le programme de Renaissance Acte III. Toutes les mesures prises sur l'utilisation rationnelle et efficace des ressources publiques, combinées à la lutte engagée contre les mauvaises pratiques sont assez éloquentes sur la fermeté du président de la République à changer les mauvaises pratiques. Il a aussi évoqué le volet éducation, la lutte contre la pandémie du COVID 19 etc. Le président du CESOC rappelé que depuis sa prise de fonction à la tête de l’institution, le 29 avril 2021, il s’est fait le devoir, avec le soutien du bureau, de mener des actions et d'initier des reformes. « Nous nous sommes fixé pour objectif, entre autres, de faire du CESOC une véritable plateforme d'échanges constructifs et participatifs entre les acteurs des pouvoirs publics et de la société civile », a-t-il indiqué.  Auparavant, Son Altesse, Dr Elhaj Bashir Albishir Bukar, Emir de Matchina au Nigeria, le vice-président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC) du Mali, M. Amadou Sanoussy DAFE et le président du Conseil Economique et Social (CES) du Bénin, M. Tabé GBIAN ont successivement pris la parole pour parler de la mission et de l’importance de leurs institutions dans les pays. Ils ont également évoqué les défis communs auxquels font face les pays, les apports de solutions de leurs institutions. Ils ont enfin réitéré la constante disponibilité de leurs institutions à œuvrer aux côtés des institutions sœurs dans toutes les initiatives allant dans le sens du développement au bénéfice des populations.

Seini Seydou Zakaria

26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La ministre de l’Energie, Dr Amadou Aïssata a procédé hier à Niamey, à l’ouverture de la 34ème session du Conseil d’Administration de la Société Mainstream Energy Solutions Limited. C’était en présence du ministre Porte-Parole du Gouvernement, de la présidente du Conseil d’Administration et du directeur général de la NIGELEC, des Administrateurs de Mainstream, du gouverneur de la région de Niamey et des chefs coutumiers et religieux.

Dans son intervention, la ministre en charge de l’Energie, Dr Amadou Aïssata a d’abord rappelé que la coopération dans le domaine de l’énergie électrique entre la République du Niger et la République Fédérale du Nigeria est un exemple de coopération sud-sud réussie. En effet, a-t-elle indiqué, c’est à la faveur de la construction des barrages de KAINJI et JEBBA sur le fleuve Niger que les gouvernements de deux pays ont signé depuis 1972 un accord à travers lequel le gouvernement de la République Fédérale du Nigeria consent à céder à la République du Niger l’Energie électrique à travers la signature d’un accord dont le dernier renouvellement est intervenu en 2007 pour une durée de 20 ans. «La mise en œuvre pratique de cet accord a été déléguée aux Société Nationales d’Electricité des deux pays à savoir la NIGELEC pour le Niger et pour le Nigeria successivement la NDA, la NEPA et la PHCN dont la privatisation a donnée naissance à plusieurs compagnies notamment Mainstream Energy Solutions Limited», a expliqué la ministre en charge de l’Energie.

A l’entame de ce processus de privatisation qui prévoit la mise en concession des barrages de KAINJI et JEBBA à travers un appel d’offres, les promoteurs de la société Mainstream alors candidat pour postuler à cette mise en concession se sont rapprochés des autorités de la République du Niger pour solliciter leur participation à ce processus à leur côté a expliqué Dr Amadou Aïssata. C’est ainsi a-t-elle fait savoir, que la NIGELEC a été désignée comme partenaire qui représentera le Niger au sein de Mainstream. À cet effet une prise de participation représentant environ 5% du capital de Mainstream a été accordée à la NIGELEC. Ce qui lui vaut de siéger au Conseil d’Administration de ladite société. Mainstream et NIGELEC sont selon la ministre en charge de l’Energie deux sociétés sœurs et interdépendantes. La NIGELEC est copropriétaire de Mainstream et cette dernière est le principal fournisseur d’énergie électrique à la NIGELEC.

Dr Amadou Aïssata a en outre salué la qualité de la relation entre ces deux sociétés qui se traduit par beaucoup d’avantages pour la NIGELEC et au-delà pour le Niger dont notamment le prix de cession de l’énergie électrique, l’amélioration de la quantité et de la qualité de la fourniture de l’énergie électrique à la NIGELEC en dédiant au Niger un transformateur 330/132KV de 150 MVA à Birnin Kebbi et en rendant plus prompte les actions de maintenance sur les ouvrages de transport. Cette opportunité a été saisie par la ministre en charge de l’Energie pour remercier, au nom des plus hautes autorités du Niger, la société Mainstream pour la solidarité dont elle a fait preuve à l’endroit des populations nigériennes sinistrées des inondations, à travers un don de 150 tonnes de riz, 30 tonnes de farine de maïs enrichie, 25 tonnes de sel, 300 bidons d’huile de 5 litres chacun et 6000 moustiquaires, le tout pour une valeur de 130 Millions de FCFA.

Pour sa part, le Chairman de Mainstream Energy Solutions Limited, le colonel Sani Bello a aussi fait un bref historique de la relation entre les deux pays et les deux sociétés. Ce Conseil d’Administrationqui est à sa 34ème session se tient, a-t-il précisé, pour la toute première fois sur le territoire nigérien. «Mainstream compte augmenter, la capacité de production de l’énergie, ce qui va permettre au Niger de profiter davantage. Dans les prochaines années  le Niger sera beaucoup plus éclairé», a assuré le colonel Sani Bello. «La relation entre le Niger et le Nigeria a non seulement permis à Mainstream d’être une société  nationale au Nigeria mais aussi une société  panafricaine», a-t-il apprécié. Cependant a déploré le Chairman de Mainstream Energy Solutions Limited, la survenue de la pandémie à coronavirus a freiné ces derniers temps les activités de ladite société et a limité les rencontres du Conseil d’Administration.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

21 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Sahel Niger 217 Ouverture AlbadeLe Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM Brigi Rafini a présidé, hier, au Palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture de la 3ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage ‘’Sahel-Niger 2017’’. Le thème retenu pour cette édition est : ‘’La promotion de l’investissement agricole durable à travers l’initiative 3 N’’. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, des diplomates accrédités au Niger, des représentants des institutions nationales et internationales et  de plusieurs invités.

La 4ème session ordinaire du Conseil de Ville de Niamey au titre de l’année 2022, s’est ouverte hier matin. Au cours de la présente session, les membres du conseil vont s’appesantir sur l’examen et adoption du projet de budget 2023 de la ville de Niamey, l’examen et adoption des budgets de fonctionnement des Arrondissements Communaux à annexer au budget de la Ville de Niamey et l’acceptation de fonds du projet ‘‘Emploi et Employabilité des jeunes et des femmes’’, de l’Agence Luxembourgeoise pour la coopération au développement.

Quatre jours durant, les membres du Conseil vont se donner à fond pour monter un budget réaliste et réalisable qui se collera aux directives de planification et d’aménagement décidées au début du mandat du Conseil à travers le document cadre consacrant la politique de développement de la Ville de Niamey. Les discussions vont ainsi principalement s’articuler autour des questions budgétaires, ceci parce que le budget constitue l’acte par lequel est prévu et autorisé pour l’année 2023, l’ensemble des ressources et des charges de la Collectivité Territoriale et sera le guide de l’exécutif tout au long de cette année dans le cadre des réalisations devant concourir à l’amélioration des conditions de vie des concitoyens.

À l’ouverture de la session, le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire Oumarou Moumouni Dogari a invité les membres du conseil à affiner le travail technique fait pour monter un budget qui reflètera les ambitions de développement de la ville, tout en gardant à l’esprit le principe de la sincérité budgétaire de façon à éviter le recours au remaniement budgétaire, à moins de cas de charges exceptionnelles ou de ressources en faveur de la ville. Pour le président du Conseil de Ville de Niamey, l’année 2023 étant une des années charnières dans leur gouvernance.

«Nous avons apporté une nouvelle animation au niveau de l’administration, particulièrement au niveau de la chaîne de la fiscalité pour rompre certaines accointances et routines», a déclaré le député maire. M. Oumarou Moumouni Dogari. a ensuite indiqué qu’il est attendu de l’administration, plus d’engagement et de détermination pour une amélioration des ressources de la collectivité territoriale qui est la condition sine qua non pour la réalisation des services attendus par la population. Il a aussi réitéré son appel à l’endroit de la population de Niamey à être davantage dans la prédisposition de s’acquitter des impôts et redevances pour que la Ville puisse disposer des moyens lui permettant de répondre en retour aux préoccupations multiformes de cette dernière.

Quant au gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, il a souligné que l’examen de ces différentes thématiques par le conseil délibérant vient à point nommé car il cadre parfaitement avec les ambitions des autorités dont le Président de la République, notamment l’atteinte des objectifs du développement socioéconomique durable. Il a par ailleurs félicité et encouragé l’exécutif du Conseil de Ville de Niamey et l’a exhorté à plus d’initiatives conformément à l’article 104 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).

 Oumar Issoufou(onep)

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La 53ème session du Conseil des ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaire (OHADA) a ouvert ses travaux hier matin à Niamey. C’est le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou qui a présidé la cérémonie officielle d’ouverture de la session au centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey. L’objectif de la session qui durera deux jours est d’avoir une OHADA qui s’adapte au contexte en perpétuelle évolution, forte et dynamique. La réunion s’est ouverte en présence des ministres en charge de la Justice et des Finances de 17 pays membre de l’organisation, du Secrétaire permanent de l’institution ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers.

Dans ses propos liminaires, le Premier ministre, a rappelé que le traité instituant l’OHADA aura bientôt 30 ans. L’occasion est opportune pour saluer le chemin parcouru grâce aux efforts conjugués des institutions de l’OHADA telles que, le Secrétariat Permanent, la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage, l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature, mais aussi du soutien des Etats Parties et des Partenaires Techniques et Financiers. «C’est aussi le moment d’engager une réflexion globale sur les défis auxquels fait face notre Organisation», a estimé M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Parmi, ces défis, les plus préoccupants sont, selon le Chef du gouvernement, celui de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour l’aboutissement des ambitions contenues dans le Traité ; la mise en cohérence des normes OHADA avec celles des autres Organisations sous-régionales et régionales qui opèrent dans le même espace où les rapports sont, quelque fois, entravés par la barrière linguistique. «C’est pourquoi, il urge pour l’OHADA de mettre en place un dispositif permettant de traduire systématiquement ses textes et ses décisions dans les principales langues de travail de l’Union Africaine. Plus l’OHADA est connue, mieux son élargissement sera facilité», a-t-il souligné.

Dans la même optique, ajoute le Premier ministre, l’avènement de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) pose avec acuité la nécessité et l’urgence des règles juridiques qui doivent venir au secours des règles économiques. «Il me plait aussi de rappeler qu’en novembre dernier, les Chefs d’Etat et de Gouvernement, ont, à l’issue du Sommet sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique, décidé d’accélérer le processus d’industrialisation du continent. A cet effet, ils ont désigné le Président de la République du Niger, Champion de l’industrialisation en Afrique. C’est dire que le chantier de l’industrialisation et de la diversification économique inclusives et durables est déjà ouvert», a-t-il précisé.

Plusieurs projets de textes : Actes Uniformes et Règlements à l’agenda des travaux

Selon le ministre de la Justice, Garde des sceaux, M. Ikta Abdoulaye, au stade actuel de l’audit, les premières conclusions du rapport préliminaire sont disponibles et les auditeurs qui en ont été chargés, ont été mobilisés pour présenter au Conseil, la quintessence de ce premier rapport. Le président du Conseil des ministres de l’OHADA a en outre annoncé qu’au niveau normatif, plusieurs projets d’Actes Uniformes ont été élaborés pour renforcer le cadre juridique de l’organisation et seront soumis à l’appréciation du Conseil. «Nous sommes convaincus que c’est de celui-ci que dépend l’intégration juridique», a assuré M. Ikta Abdoulaye.

Parmi les projets de textes ainsi élaborés on peut citer le Projet d’Acte uniforme relatif à la comptabilité des entités à but non lucratif ; le Projet de Règlement portant création, organisation et fonctionnement de la Commission de Normalisation de la Profession Comptable de l’OHADA (CNPC- OHADA). «D’autres projets de textes non moins importants, sont en cours d’élaboration à savoir le Projet d’Acte uniforme portant révision de l’Acte Uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution ; le Statut des Juges et le Projet d’Acte uniforme sur le droit international privé», a-t-il dit.

Le président du Conseil des ministres a, en outre, reconnu que malgré les avancées indéniables enregistrées, l’OHADA doit faire face à de nombreux défis parmi lesquels celui de la santé de l’organisation qui n’est pas des plus reluisantes avec le PACI qui prend fin cette année et les difficultés de recouvrement des cotisations des Etats. En outre, les parties doivent poursuivre la réflexion sur la problématique de la place et du rôle que l’OHADA est appelée à jouer avec l’avènement de la ZLECAf.

Pour sa part le Secrétaire permanent OHADA, M. Sibidi Emmanuel Darankoun a indiqué que, l’année 2022 a été, pour l’OHADA, une année particulièrement active. En effet, les douze derniers mois ont été jalonnés de nombreuses activités à travers lesquelles l’organisation a poursuivi sa longue marche vers l’atteinte des objectifs que les pères fondateurs lui ont assignés. «La Cour Commune de Justice et (CCJA) a sereinement poursuivi ses activités judiciaires, consultatives et arbitrales. La redynamisation de son centre régional d’arbitrage est, d’ailleurs, au centre d’une réflexion dont les résultats alimenteront les échanges au cours des travaux de la présente session. De son côté, l’ERSUMA a poursuivi ses activités de formation et de recherche, en les intensifiant et en les délocalisant fréquemment», a détaillé M. Darankoun.

A cela, il a ajouté l’organisation, courant novembre 2022, de la deuxième édition du Forum International des Professionnels du Droit et du Chiffre (FIPROD) qui a été un événement majeur contribuant au rayonnement de l’OHADA au-delà du cadre de ses États membres actuels. L’élaboration d’un Statut pour les Juges de la CCJA, a dit M. Emmanuel Darankoum la révision du Manuel des procédures administratives, financières et comptables de l’OHADA ou encore l’élaboration d’une législation commune aux États membres dans le domaine des transactions électroniques ont également connu des développements significatifs. Mais, estime le Secrétaire permanent de l’OHADA, les travaux les plus avancés concernent, sans aucun doute, l’élaboration d’un système comptable propre aux entités à but non lucratif. «Ici, les travaux préparatoires, auxquels ont été intimement associés les professionnels du chiffre à travers la Commission de Normalisation Comptable de l’OHADA (CNC- OHADA) ainsi que les Ordres professionnels comptables des États membres, ont permis d’établir un projet d’Acte uniforme et un référentiel comptable consensuels. Après l’avis émis par la CCJA, le projet est désormais mûr pour l’adoption. Aussi figure- t-il à l’ordre du jour des travaux de la présente session», a-t-il conclu.

 Nafissa Yahaya(onep)

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Le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et président du comité de pilotage du Projet «Intégration de la résilience climatique dans la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs écoles des producteurs (GCP/NER/043/LDF), M. Boubacar Goubé Illiassou a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture de la 6ème réunion ordinaire dudit projet. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des représentants de la FAO et de l’Union Européenne au Niger.

Le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et président du comité a souligné l’importance de la présente session qui se tient à un moment déterminant de la vie du projet, celui de la présentation du bilan global. Le projet est en effet à sa dernière année de mise en œuvre. Ainsi a relevé M. Boubacar Goube Illiassou, le projet a produit des résultats indéniables dans certains domaines notamment : la promotion de l’approche champs écoles agropastoraux désormais adoptée par le gouvernement du Niger pour renforcer les capacités d’adaptation au changement climatique du secteur agro-sylvo-pastoral ; l’actualisation conséquente du guide national des champs écoles agropastoraux ; la génération d’une expertise nationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine des champs écoles et d’adaptation au changement climatique.

A cela il faut ajouter la promotion de l’auto encadrement dans les champs écoles, formule moins coûteuse mais très efficace avec la formation de plus de 200 facilitateurs locaux ; la mise en place de 767 champs écoles agro pastoraux où, environ de 21.142 producteurs et productrices ont reçu un renforcement de leurs capacités sur des pratiques, technologies ou innovations à même de développer leur résilience face au changement climatique ; la production d’une base de données dynamique des champs écoles. Il faut noter aussi l’articulation des activités champs écoles avec le micro crédit, responsable d’un réel dynamisme des groupes CEAP et facilitant les adoptions des technologies/innovations grâce à l’accès aux intrants ; un taux d’adoption satisfaisant des technologies et innovations de l’ordre de 72%, qui témoigne si besoin est, de la pertinence des réponses apportées aux préoccupations des producteurs ruraux.

Pour le président du comité de pilotage, des résultats probants sont certes enregistrés, mais, de nombreuses contreperformances sont cependant à signaler. Elles portent entre autres sur l’intégration des stratégies d’adaptation au changement climatique dans les politiques, programmes et planifications des secteurs agro-sylvo-pastoraux et s’expliqueraient par une insuffisance du personnel dès le démarrage des activités du projet. D’autres faits marquants comme le retard dans la signature des partenariats, l’insécurité dans la sous-région Ouest Africaine et l’avènement de la pandémie de la COVID-19.

Selon le représentant adjoint de la FAO, M. Luc Genot, les participants à la session vont faire le point sur la mise en œuvre des recommandations et décisions prises par la cinquième réunion du comité de pilotage. Ils examineront aussi le bilan général des réalisations du projet de janvier 2015 à mars 2021 afin de le valider. Ils vont également examiner les conclusions et recommandations de l’évaluation finale du

projet et formuler des propositions et recommandations pertinentes allant dans le sens de la capitalisation et dissémination de ces résultats probants. M. Luc Genot a enfin réitéré l’engagement de la FAO à soutenir les efforts du Gouvernement du Niger dans sa politique d’intégration de la résilience climatique dans les systèmes de production agro-sylvo-pastorale.

Aïchatou Hamma Wakasso

10 mars 2021
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Niamey, la capitale nigérienne, accueille du 3 au 4 juillet 2023, la 7ème réunion des Directeurs Généraux et Directeurs de Protection Civile des pays d’Afrique membres de l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC). Placée sous le thème, «Une protection civile sans frontière pour une Afrique plus résiliente : la Plateforme Afrique», la rencontre s’appesantira sur la création de la plateforme régionale africaine. C’est le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence de plusieurs personnalités.

La plateforme qui sera ainsi mise en place s’appuiera sur trois entités notamment, un dispositif de collecte et de partage des données et d’informations sur les risques de catastrophes, un dispositif de renforcement des capacités des acteurs de protection civile et enfin, un dispositif communautaire des moyens de réponse à savoir le matériel d’intervention et les intervenants.

A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a souligné que le thème de la présente rencontre porte sur la mise en œuvre de la Stratégie Régionale de l’Organisation Internationale de la Protection Civile pour l’Afrique par le biais du Bureau régional et de trois autres entités que sont : le Centre Régional des Opérations d’urgence, l’Ecole Régionale et l’Entrepôt Régional.

Pour le ministre Hamadou Adamou Souley, cette Stratégie doit permettre de disposer de tous les instruments pour que les structures soient pleinement opérationnelles. «Je fais allusion ici aux dispositifs de collecte et de partage des informations sur les risques de catastrophes, de renforcement des capacités des différents acteurs de la protection civile et de réponse à travers un personnel rompu et des matériels adaptés», a-t-il dit.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a ensuite fait savoir que cette Stratégie pour l’Afrique conforte bien la politique du Niger dans le domaine de la protection des personnes, des biens et de l’environnement contre les risques de catastrophes de toutes origines, qui sont, par ailleurs, la raison d’être de la protection civile. Pour le ministre Hamadou Adamou Souley, il est impératif pour «nos Etats de disposer de mécanismes de riposte efficaces en cas de situations d’urgence». Mieux, renchérit le ministre l’Intérieur et de la Décentralisation, il est tout aussi impératif de renforcer la coopération inter-Etats pour bien mutualiser les ressources car les catastrophes ont un caractère transnational.

Selon Mme Mariatou N. Yap, Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC), la présente réunion est l’occasion d’envisager la mise en œuvre de ces trois dispositifs dans un contexte mondial particulier marqué par la recrudescence des situations d’urgence et la rareté des ressources. «Dans cet environnement, les pays à revenus limités sont les plus vulnérables et nécessitent beaucoup plus d’accompagnement, aussi bien au niveau opérationnel qu’institutionnel», a-t-elle précisé.  L’OIPC, Organisation intergouvernementale créée en 1931, a pour objectif, entre autres, d’encourager et assurer l’échange d’informations, d’expertises ainsi que d’assistances techniques entre les différents pays en matière de protection civile.

Pour sa part, le Colonel-major Boubacar Bako, Directeur général de la Protection Civile du Niger a souligné que depuis plusieurs décennies, le Niger fait face aux conséquences des changements climatiques qui se traduisent par la récurrence de phénomènes extrêmes comme les sécheresses et les inondations. Ce qui a amené les autorités à prendre des mesures afin d’outiller le pays de cadres juridique et institutionnel solides permettant une gestion interministérielle des situations de catastrophes. «Ces réformes ont aussi consacré la modernisation de la protection civile, (collecte des données en ligne par kobo, la création et la modernisation de la capacité d’alerte) et l’utilisation des technologies de surveillance intelligente et drones dans l’évaluation des catastrophes, a- t-il indiqué. Le DG de la Protection civile a aussi noté que ces mesures se concrétisent, entre autres, par la création du Centre Opérationnel de Veille et de Conduite de Crise (COVACC) à travers la loi N°2017-006 du 31 mars 2017 déterminant les principes fondamentaux de l’organisation de la protection civile. Le COVACC est un outil interministériel de coordination opérationnelle dans le cadre de la gestion des catastrophes. «Aussi, en application du décret N°2018-538 du 27 juillet 2018 portant code d’alerte national et de ses arrêtés d’application, le COVACC initie des messages d’alerte à l’endroit de la population à travers les chaines de radio-télévision publiques et privées, les radios communautaires et les compagnies de téléphonie mobile», a ajouté le Colonel-major Boubacar Bako.

Oumar Issoufou (ONEP)

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Du 4 au 7 octobre 2021, le Niger accueille, pour la 1ère fois, la conférence annuelle de l’Association des Barreaux Africains. C’est le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, qui a présidé la cérémonie de lancement de cette activité. C’était en présence des trois anciens Chefs d’Etats africains à savoir Goodluck E. Jonathan du Nigeria, Ernest Bai Koroma de la Sierra-Leone et Issoufou Mahamadou du Niger, tous choisis pour avoir passé, démocratiquement le témoin à un civil à la tête de leurs Etats. Etaient aussi présents à cette cérémonie le président de l’Assemblée nationale, S.E. Seyni Oumarou, le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le Président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Dogari, les responsables du barreau africain et de l’UEMOA, ceux du barreau de France, ainsi que les corps constitués.

Placée sous le thème ‘‘La bonne gouvernance comme facteur d’atténuation des crises et conflits en Afrique. Rôle et contribution des barreaux’’, cette conférence enregistre la participation des centaines d’avocats, de magistrats, d’huissiers, de notaires et de greffiers de plusieurs pays africains. Des allocutions, dont celle du Président de la République, SE Mohamed Bazoum, des distinctions et de nombreux panels sont au menu de cette activité.

Dans son mot de bienvenue, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Niger, Me Oumarou Boubacar, a indiqué que le Niger accueille pour la toute 1ère fois, cette importante activité grâce au ‘‘soutien indéfectible’’ des autorités politiques et administratives nationales, qu’il a tenu à vivement remercier. Brossant le tableau que vit, tous les jours, l’Afrique et notamment la sous-région et qui justifient la raison du choix et l’enjeu du thème de cette conférence, Me Boubacar a évoqué les attaques criminelles et terroristes au Sahel, celles de Boko Haram dans le Lac Tchad, celles en Afrique de l’Est avec leurs lots de familles endeuillées ou déplacées, etc. «L’Afrique est-elle un continent maudit ? Cette question, nous rappelant la triste réalité de notre continent, est posée par les médias nationaux et internationaux, au regard des défis qui sont si nombreux qu’on peut légitimement se demander s’il y a encore de petites raisons d’espérer», s’est inquiété l’intervenant.

Selon lui, l’Afrique assiste aussi impuissante au dévoiement, à la perversion de la démocratie par des Chefs d’Etat qui pensent qu’il n’y a plus de vie après le palais présidentiel et qui se permettent de triturer la constitution, compromettant ainsi toute chance d’alternance démocratique au pouvoir. «Nous sommes aussi témoins de changement de pouvoir par des coups de force et des assassinats politiques. Nous vivons les impacts sévères des changements climatiques qui font des milliers de victimes, sans compter les inondations qui font des milliers de sans-abris et de démunis, ainsi que les sècheresses qui engendrent des famines, provoquant de nombreuses victimes, dont des enfants malnutris», a déploré Me Boubacar. Poursuivant son réquisitoire, le Bâtonnier a ajouté qu’il est à déplorer, partout sur le continent, le manque de perspectives pour une jeunesse désœuvrée et dépitée, poussée à l’ultime voyage parsemé d’embuches et de danger, à la recherche d’horizons plus cléments. «Nous reprochons aux gouvernements de maintenir les travailleurs dans une situation de précarité sociale, les obligeant parfois à violer l’éthique professionnelle et la loi, pour se maintenir à flot, alors que certains profitent des avantages indus. Nous condamnons aussi l’exploitation des jeunes enfants, surtout les jeunes filles, obligés d’abandonner l’école pour des travaux souvent au-delà de leurs capacités et dont ils ne profitent même pas des retombées financières».

Le Bâtonnier a ajouté qu’en Afrique on assiste aussi à la mise sous tutelle du pouvoir judiciaire, utilisé pour des règlements de comptes politiques ou pour museler les droits des défenseurs des droits de l’homme et la presse. «Je ne puis égrainer tous les maux qui assaillent le continent africain et dont la principale cause réside dans la mal gouvernance. Cette triste situation que je viens de décrire doit interpeller chaque africain et chaque africaine. C’est pourquoi l’Association des Barreaux d’Afrique, dont l’un des objectifs est de promouvoir l’Etat de droit a choisi le thème de cette conférence afin de susciter des échanges entre les avocats et les professionnels du droit sur la nécessité de promouvoir la bonne gouvernance sur le continent», a indiqué Me Boubacar. Pour le bâtonnier, la solution à tous les maux et les multiples défis du continent passe nécessairement par l’instauration d’une culture de la bonne gouvernance. «La mise en place des Institutions démocratiques doit s’accompagner d’une application équitable et universelle de la règle du droit. Les gouvernants doivent alors donner un repère et un modèle aux citoyens car, selon un proverbe français : ‘‘Les gouvernements sont les premiers gardiens de la morale des peuples», a estimé Me Boubacar.

Des messages de bonne volonté ont ensuite été livrés par le ministre nigérien de la Justice, Dr Boubacar Hassane, le Chef de mission EUCAP-Sahel Niger, Antje Pittelkau, le Président de l’Association du Barreau Africain, M. Hannibal Uwaifo et l’ancien Président du Nigeria, Dr Goodluck Ebele Jonathan. Des prix de leadership ont été attribués par le barreau africain aux anciens Présidents : Goodluck Jonathan (Nigéria), Ernest Koroma (Sierra Leone), Ellen Johnson-Sirleaf (Libéria) et Mahamadou Issoufou (Niger), ainsi qu’à Dr Abdul Samad Rabiu (Nigéria) et Juge Nevanathem Pillay (Afrique du Sud). Par ailleurs, 13 témoignages de satisfaction et d’encouragements ont été décernés à d’autres personnalités du Niger et d’autres nations.

(Lire l’intégralité de l’allucution de Président de la République ci-dessous)

Mahamadou Diallo(onep)

 

Allocution de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence annuelle de l’Association des Barreaux Africains : «Le gouvernement nigérien reste à votre écoute pour toutes les dispositions utiles à prendre pour la réussite de vos programmes pour la paix et la bonne gouvernance en Afrique»

 

Leur présence parmi nous témoigne de leur attachement à la démocratie et à la justice dans nos pays et à son corollaire, la promotion de la bonne gouvernance. Je note que la présente édition de votre conférence se penchera sur le thème de la bonne gouvernance comme facteur d’atténuation des conflits armés en Afrique et notamment sur le rôle et la contribution des Barreaux dans la bonne gouvernance. C’est assurément un sujet important dont les conclusions contribueront, je n’en doute pas, à l’adoption de politiques publiques marquées au sceau de la bonne gouvernance.

Mesdames et Messieurs,

La solution aux différentes crises qui obèrent les efforts de développement économique et social de nos Etats passe par l’instauration de démocraties solides, dynamiques, fondées sur des textes non malléables à souhait. La bonne gouvernance qui est une exigence démocratique nous commande d’œuvrer inlassablement pour le renforcement des institutions républicaines.

Les carences en matière de gouvernance sont génératrices de crises et conflits. Or, la bonne gouvernance c’est avant tout une justice pour tous, rendue dans la célérité, l’efficacité, la transparence et l’équité. C’est conscient de cette réalité que j’ai inscrit au cœur de mon engagement politique la lutte contre l’impunité et la corruption comme moyens de renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit au Niger. Dans notre démarche, les barreaux jouent un rôle important dans l’édification de l’Etat de droit à travers le renforcement de l’appareil judiciaire, dans toutes ses composantes. C’est pourquoi, lors de ma rencontre récente avec les avocats, je leur ai indiqué toute l’importance que j’accorde à leurs activités pour combattre la corruption, l’impunité et le déni de justice, afin de contribuer au renforcement de l’Etat de droit.

A l’heure où certains pays africains sont confrontés à l’insécurité, au terrorisme et aux violations des droits humains même inaliénables, une réflexion approfondie des professionnels est opportune et mérite d’être saluée et encouragée. C’est le sens de ma présence à vos côtés ce matin. Je ne doute point que vos échanges déboucheront sur des mesures et recommandations pour la prévention et la gestion des crises en Afrique.

Je saisis l’occasion de vos présentes assises pour exhorter fortement les juges, les avocats, les huissiers, les greffiers, bref tous les acteurs et animateurs de l’appareil judiciaire au Niger et en Afrique, au respect scrupuleux des textes et procédures et à résister aux tentations et autres dérives qui déshonorent leurs différentes professions. A cet égard, je partage cette réflexion du grand penseur chinois, Confucius qui disait:

«L’homme de bien situe la justice au-dessus de tout. Un homme de bien qui a la bravoure, mais qui ignore la justice sera un rebelle. L’homme médiocre qui a la bravoure mais qui ignore la justice, sera un brigand.».

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Après 60 ans d’indépendance, le Niger a vécu sa première alternance démocratique avec une passation pacifique de pouvoir entre deux Présidents de la République élus au suffrage universel.

Jusqu’au 2 avril passé, cette perspective qui semblait si naturelle dans d’autres pays, relevait encore de la gageure pour le Niger. Fort opportunément, le Niger s’est engagé, sous les impulsions clairvoyantes notamment du Président Issoufou Mahamadou, dans le sens d’une démocratie véritable, fondée sur l’alternance, avec des institutions fortes et fonctionnelles.

C’est assurément pour saluer ses conviction politiques et son attachement exemplaire aux valeurs de la démocratie, qu’il a été retenu lauréat 2020 du Prix MO IBRAHIM de la bonne gouvernance.

Aussi, j’approuve et salue la décision du Comité Exécutif de votre Association de distinguer des anciens Chefs d’Etat africains pour leur leadership en matière de bonne gouvernance, à l’occasion de cette conférence. Je félicite vivement les nominés que sont les Présidents Ernest BaïKoroma, Goodluck Jonathan et Issoufou Mahamadou.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Les thèmes qui seront abordés au cours de cette conférence, notamment ceux relatifs à l’accès à la justice, aux irrégularités électorales, à la lutte contre le terrorisme, aux défis de l’immigration illégale et à la criminalité transnationale organisée sont très importants. En effet, ils touchent à des questions essentielles qui figurent au rang des priorités de mon programme politique. Je serai par conséquent attentif aux conclusions de votre conférence. Le gouvernement nigérien reste à votre écoute pour toutes les dispositions utiles à prendre pour la réussite de vos programmes pour la paix et la bonne gouvernance en Afrique.

Je déclare ouverts les travaux de la conférence annuelle de l’Association des Barreaux Africains, en félicitant le Comité Exécutif et tous les autres organisateurs.

Je vous remercie de votre attention.

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier à Niamey, l’ouverture la Conférence Internationale sur le Renforcement du Système de Santé et la Promotion de la Vaccination. Il s’agit à travers cette rencontre qui se tient  quatre (4) ans après celle tenue au Kenya, de poursuivre le plaidoyer sur l’amélioration du système de santé, et en particulier la lutte contre les maladies évitables par la vaccination. 

La Conférence de Niamey poursuit selon le Premier ministre, un double objectif : d’une part, procéder au partage d’expériences autour du renforcement des systèmes de santé en faveur de la promotion de la vaccination, et d’autre part, susciter, au niveau de nos pays, un nouvel élan qui permettra de parvenir à une vision commune et une description claire des rôles et responsabilités des acteurs et partenaires dans les politiques et programmes de vaccination.  « Notre conviction est que les programmes de lutte contre les maladies évitables par la vaccination pilotés de manière équitable et rationnelle peuvent contribuer significativement au développement socio-économique harmonieux de nos communautés », a ajouté M. Ouhoumoudou Mahamadou. Car, a soutenu le Chef du Gouvernement l’iniquité dans l’offre de soins de santé en général, et de la vaccination en particulier, accroit l’injustice et la pauvreté qui, elles-mêmes, freinent l’équilibre et le développement de la société. C’est tenant compte de cela que son Gouvernement a fait l’option de promouvoir la santé à travers la vaccination pour tous et notamment les enfants de moins de 5 ans, et d’engager d’autres initiatives comme la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes ou encore la protection sociale en santé.

 

Le Premier ministre a aussi rappelé que le financement des systèmes de santé est une condition nécessaire non seulement pour assurer leurs performances mais aussi permettre un meilleur accès à tous sans considération de leurs conditions sociales ou économiques. « Nous avons la ferme conviction que la vaccination permet de sauver des vies à très faible coût », a affirmé le Chef du Gouvernement. C’est ainsi, a-t-il fait savoir, que le Gouvernement a décidé de renforcer l’offre des services de vaccination à toutes les communautés en faisant en sorte que toutes les cibles soient touchées avec des vaccins de qualité, partout où elles se trouvent sur le territoire national, un des moyens pertinents pour freiner la résurgence des maladies évitables par la vaccination, et les risques sur les enfants. En effet, a souligné M. Ouhoumoudou Mahamadou, le devoir des plus hautes autorités est de protéger les enfants contre toutes les maladies évitables par la vaccination qui fait partie intégrante du droit humain à la santé.  « Notre pays a fait des progrès énormes dans ce sens en élargissant la gamme de maladies pour lesquelles nous devons protéger nos enfants passant de 7 maladies à 14 en moins de 10 ans,  nous avons les moyens d’accomplir ce devoir pour ne pas hypothéquer l’avenir de nos communautés car les enfants constituent l’avenir », a affirmé M. Ouhoumoudou Mahamadou. Est-il encore nécessaire de rappeler qu’un enfant à jour, dans ses vaccinations, est protégé contre la plupart des maladies comme la tuberculose, la poliomyélite, la coqueluche, l’hépatite B, les diarrhées infantiles.

 La présente Conférence se tient, a expliqué le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à un moment où la pandémie de la Covid-19 a dévoilé la faiblesse et la fragilité de nos systèmes de santé. Elle sera donc une opportunité pour une évaluation rigoureuse et une meilleure programmation en tenant compte du contexte actuel caractérisé par la nécessité d’une gestion efficace de la double crise sanitaire et sécuritaire, et l’apparition de maladies émergentes. Le Premier ministre a en fin fondé l’espoir qu’il y ait des expertises multisectorielles et multidisciplinaires des participants, au cours de cette Conférence, pour permettre de renforcer les systèmes de santé et assurer le Gouvernement que les programmes de vaccination s’adaptent à la problématique de la gestion des enfants « zéro dose » et incomplètement ou insuffisamment vaccinés.

 

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Le festival ‘’Rayons d'Afrique’’ a débuté le vendredi 29 octobre dernier à l’Espace Soleil d’Afrique de Niamey. Durant trois jours, des festivaliers venus de plusieurs pays d’Afrique assistent à plusieurs activités, notamment une résidence d'artistes plasticiens pour une formation et création, des conférences sur le développement humain, une soirée de Networking, c'est-à-dire une mise en relation des entrepreneurs, des foires et expositions de promotion de produits de transformation locale, une soirée culturelle, tremplin africain pour artistes en herbe et en point d'orgue une soirée de Gala. 

C’est le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat par intérim, M. Sekou Doro Adamou qui a présidé la cérémonie de lancement dudit festival en présence de Mme Ouhoumoudou Hadiza la représentante de la Première Dame du Niger  marraine du festival, de la promotrice du festival, Mme Sani Fatouma Morou, etc. 

Dans son discours d’ouverture M. Sekou Doro Adamou a témoigné sa gratitude à la Première Dame Hadiza Bazoum, Présidente de la Fondation Nour, qui a bien voulu rehausser l'éclat de la cérémonie, en acceptant de la parrainer. Ainsi, il a rappelé que le festival Rayons d'Afrique, est un cadre idoine de création et de partage d’expérience entre artiste et leaders modèles de réussite. « Je voudrais relever pour m'en réjouir que le festival Rayons d'Afrique revêt un double impact pour mon département ministériel, car il permet non seulement le renforcement des capacités des artistes plasticiens, dessinateurs et photographes mais aussi leur offre une occasion d'exposer leurs produits », a notifié M. Sekou Doro Adamou.

Pour la représentante de la Première Dame, ce festival constitue une véritable occasion du donner et du recevoir. Selon elle, le festival ‘’Rayons d'Afrique’’ est à la fois une vitrine pour l'artisanat d'art nigérien et un cadre de partage d'expérience, à travers des activités phares. « La Fondation Nour accorde un intérêt tout particulier à ce festival. En effet, la Fondation Nour, que j'ai l'honneur de représenter poursuit entre autres objectifs la promotion de l'égalité des chances, l'autonomisation des jeunes et le renforcement de la résilience des communautés. Du reste, cet engagement est en parfaite cohérence avec celui de Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum , Président de la République, Chef de l'Etat qui a promis un Programme de sauvegarde du Patrimoine Culturel et un Programme de développement de la créativité au peuple nigérien. La fondation NOUR adhère entièrement à l'objectif ultime de ce festival, qui est de contribuer à construire l'esprit créatif africain à travers des femmes et des jeunes mieux formés et engagés pour induire le nécessaire changement de comportements », a déclaré la représentante de la représentante de la Première Dame, Mme Ouhoumoudou Hadiza.

Très revigorée pour la réussite de la deuxième édition de l’évènement, la promotrice du festival, Mme Sani Fatouma Morou a invité les festivaliers à la découverte et à la lecture esthétique des productions. « Vous allez découvrir des œuvres animées par une indéniable énergie créatrice, des œuvres capables de vous faire succomber à la magie des couleurs, des œuvres que vous regarderez avec les yeux brillants d'une profonde émotion, forte, souvent incontrôlable, à vous faire vibrer ou chavirer. Vous aurez tout loisir de les observer, de les analyser, de les approprier selon votre imaginaire », a-t-elle assuré.

Lors de l’ouverture du festival, le public a visité les stands d’exposition des produits artisanaux et des œuvres artistique. Par la même occasion des artistes comme Idi Sarki du Niger, Dicko et Fils du Burkina Faso, etc. ont galvanisé l’assistance à travers leurs prestations.

Abdoul-Aziz Ibrahim et Haoua Atta     

1er novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La deuxième réunion du Groupe Multipartite de Concertation (GMC) du Dispositif National de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) au Niger au titre de l’exercice 2023 s’est tenue, hier mardi 26 décembre 2023, à la Primature. C’est le directeur de cabinet du Premier ministre, président du GMC, M. Laouali Chaïbou qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.

Les réflexions au cours de cette rencontre ont planché sur l’état de la mise en œuvre de l’ITIE ; l’examen et l’adoption des termes de référence et règlement intérieur du GMC ; la mise en place des commissions thématiques et divers.

Suite aux évènements du 26 juillet 2023, le Conseil d’Administration de l’ITIE International a, le 9 octobre 2023, décidé de placer le Niger « sous surveillance active pour une période se terminant le 9 janvier 2024 pour suivre de près l’engagement du Niger envers les Principes et Exigences de l’ITIE et ses progrès en matière de respect de celles-ci. S’il devient évident que des aspects importants des principes et exigences de l’ITIE ne sont pas respectés à la fin de la période de suivi, le Conseil d’Administration envisagera de suspendre le Niger conformément à l’article 8.2 de la section 1 de la partie 2 de la norme ITIE 2023 ».

Pour préserver les progrès réalisés et démontrer le respect des principes et exigences de l’ITIE, le Secrétariat Exécutif a, selon le président du GMC, préparé une feuille de route qui s’articule autour des points suivants : réaffirmer l’engagement de l’Etat à mettre en œuvre l’ITIE à travers une correspondance adressée à la présidente du Conseil d’Administration de l’ITIE International ; reconstituer le collège des représentants de l’Etat en tenant compte de la nouvelle architecture gouvernementale et la suspension et/ou la suppression de certaines institutions; organiser immédiatement la réunion du nouveau GMC pour examiner la situation de la mise en œuvre afin d’identifier les défis et dégager les perspectives.

Ainsi, le Premier ministre a, par lettre n°078 du 20 novembre 2023 adressée à la Présidente du Conseil d’Administration de l’ITIE International, réaffirmé l’engagement du Niger à poursuivre la mise en œuvre de l’Initiative. Il a ensuite signé l’arrêté n°0200 du 05 décembre 2023, fixant la composition du Groupe Multipartite de Concertation. « Cet arrêté a pris en compte les observations du comité de validation de l’ITIE International relative à la participation des représentants du Gouvernement aux sessions et activités du GMC », a expliqué M. Laouali Chaïbou. Il appartient désormais aux membres réunis au sein du GMC, a-t-il soutenu, d’identifier les défis et dégager les perspectives pour d’une part, capitaliser les progrès réalisés et d’autre part, dégager des pistes pour améliorer la mise en œuvre.

Selon le secrétaire exécutif de l’ITIE, M. Abdoul-karim Aksar, le Niger comme le Gabon a été mis sous surveillance active par décision du Conseil d’Administration de l’ITIE International. Cette surveillance implique un suivi régulier des actions et déclarations du gouvernement et des parties prenantes relatives aux Industries extractives et à l’espace civique. A ceux-là, s’ajoutent les publications d’informations reçues de certains organismes internationaux. Ces publications et informations sont vérifiées par des appels aux parties prenantes membres ou non du GMC. « A l’issue de cette période de surveillance notre pays doit faire preuve de son engagement à mettre en œuvre l’ITIE à travers l’existence, entre autres, d’un groupe fonctionnel », a précisé le secrétaire exécutif.

Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org

Le président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, a présidé hier, l’ouverture des travaux de la deuxième session extraordinaire au titre de l'année 2017. Cette session sera consacrée au projet de loi organique portant Code Electoral précédemment livré avec certaines insuffisances retourné par la Cour Constitutionnelle et le projet de loi portant Code Pétrolier au Niger. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Premier ministre, SE. Brigi Rafini, des présidents des institutions de la République, des membres du Gouvernement et ceux du Corps Diplomatique accrédités au Niger.

(Lire ci-dessous intégralité du discours du président de l’Assemblée Nationale).

Peu après la cérémonie d’ouverture, SE Ousseini Tinni a présidé la conférence des présidents dans la salle habituelle des séances. Au cours de cette conférence, les parlementaires ont procédé à l’examen et à l’adoption de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de cette deuxième session extraordinaire au titre de l’année 2017.

Ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil National du Travail au titre de l’année 2019 : Les élections professionnelles et les logements sociaux au centre de la rencontreLe Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, a présidé hier, dans la salle des banquets, la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil National du Travail, au titre de l’année 2019. Cette rencontre a réuni les membres du gouvernement, les représentants des organisations professionnelles des employeurs et les représentants des organisations professionnelles des travailleurs

En prenant la parole, le Premier Ministre Brigi Rafini a d’abord mentionné que la présente session se tient au lendemain de la proclamation des résultats des élections professionnelles. Ce scrutin, explique le Chef du Gouvernement, le tout premier du genre, a permis de mieux apprécier le poids réel de chaque Centrale Syndicale, c’est-à dire sa représentativité sur l’échiquier social de notre pays. Il était, a précisé SE. Brigi Rafini, la seule condition pour déterminer démocratiquement les Centrales qui doivent avoir désormais à se prononcer et à entretenir des relations dans le cadre du dialogue social avec le gouvernement. Le Premier Ministre a à cet effet félicité, au nom du Président de la République et du gouvernement, l’ensemble des acteurs qui ont été mobilisés pour la tenue de ce scrutin, qui s’est déroulé dans la sérénité et la transparence.

Le Chef du Gouvernement a également salué le fair-Play des Centrales Syndicales qui ont accepté jusqu’au bout les règles du jeu démocratique et en conséquence les résultats des urnes. "Nous avons pour cette deuxième session essentiellement deux points inscrits à l’ordre du jour, notamment la question de la redynamisation du dialogue social pour lequel nous devons réexaminer notre feuille de route et la question des logements sociaux pour lesquels une présentation vous sera faite d’un programme de construction des logements sociaux de l’Etat sur l’ensemble du territoire et pour lesquels nous allons recueillir vos observations et vos appréciations», a souligné le Premier Ministre.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a procédé hier à Niamey, à l’ouverture d’un séminaire de formation des juges d’instructions. Cette rencontre de trois jours initiée par la Cour de Cassation en partenariat avec le projet ADALCI sur financement de l’USAID permettra aux magistrats d’avoir une compréhension commune des thèmes d’actualité et des textes qu’ils appliquent au quotidien.

Les participants plancheront au cours de cette formation, sur des thématiques aussi importantes que variées, notamment la présentation générale de l’instruction préparatoire, l’administration des cabinets d’instruction préparatoire, l’administration des cabinets d’instruction, la détention préventive et surtout le contrôle de cette dernière, la surveillance et la clôture de l’instruction préparatoire et le contrôle par la chambre d’accusation.

Dans son allocution, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a d’abord indiqué que la fonction de juge exige une compétence professionnelle irréprochable, une mise à jour constante et un dépassement de soi, toutes qualités requises pour administrer une bonne justice. Le magistrat doit, ce faisant, bénéficier de formation continue telle que prévue par l’article 19 du statut de la magistrature. En effet, a-t-il souligné, la formation est un soutien indispensable à l’exercice de fonctions juridictionnelles, car, elle participe à une justice de qualité et accompagne les pratiques professionnelles des magistrats en leur permettant de renforcer leurs compétences techniques et de se spécialiser tout au long de leur vie professionnelle. Cependant, a précisé, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, la jeunesse de l’Ecole de Formation Judiciaire et les contraintes budgétaires n’ont pas permis de satisfaire à cette exigence légale.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a aussi rappelé que le juge d’instruction est un magistrat du siège du tribunal chargé de procéder à l’instruction préparatoire et faire suite au réquisitoire introductif l’ayant saisi. C’est en réalité le gardien des libertés. C’est pourquoi, a-t-il fait savoir, la Cour de Cassation, a dans le cadre de cette première activité de formation, choisi le juge d’instruction en raison du rôle qu’il joue dans la sauvegarde des libertés individuelles.

Auparavant, la représentante de l’USAID, Mme ASTA ZINBO a souligné l’importance du projet ADALCI, qui, a-t-elle dit, a été conçu pour améliorer l’accès à la Justice pour les Nigériens et aussi le respect des droits humains qui est une priorité non seulement pour les Nigériens mais aussi pour le gouvernement des Etats Unis. En effet, a-t-elle souligné, ADALCI fournit aux personnes et aux comités des outils dont ils ont besoin pour faire valoir le droit. Mme ASTA ZINBO a également expliqué les trois axes principaux dudit projet qui sont : la résolution des conflits par des mécanismes coutumiers, le renforcement des mécanismes de justice formelle pour que les populations dans les zones touchées par la violence et l’extrémisme violent soient habilitées à accéder au système de justice formelle pour résoudre leur différend et faire valoir leur droit et aussi de travailler avec les organisations de la société civile.

Selon le directeur du programme ADALCI, M. Daniel DORROVOL JEC, ce séminaire qui s’intègre dans le deuxième objectif du projet a pour ambition de rénover la pratique de l’instruction, de la moderniser, pour assurer un meilleur suivi des affaires en cours. «Ce séminaire est en effet centré sur la pratique et les procédures de l’instruction, au sens large, mais aussi les actes des juges d’instruction, leur statut et leurs activités, leur interaction avec les autres acteurs importants de l’instruction, tels que les Officiers de Police Judiciaire, les greffiers, les avocats et les parties civiles», a-t-il expliqué.

Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)

26 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Ouverture de la formation des personnels des medias du Niger à Beijing en Chine : Raffermir les compétences pour une bonne coopération médiatique Sino-nigérienne Les travaux du séminaire de formation destiné aux professionnels des médias publics et privés et des hauts fonctionnaires du Ministère des Affaires Etrangères nigériens ont débuté hier à Pékin, la capitale chinoise. Cette formation est organisée par l'Institut des Recherches et des Formations de l'Administration d'Etat, de la Radio, du Film et de la Télévision (SAPPRFT) et financée par le Ministère du Commerce de la République Populaire de Chine.
Durant trois semaines, les participants découvriront la Chine afin de pouvoir mieux parler d'elle, élargir le champ d'échanges de programmes entre médias chinois et nigériens et découvrir et comprendre l'évolution des médias chinois et leur adaptation aux technologies de l'information et de la communication. La cérémonie d'ouverture a été présidée par Mme Liu Ying, vice présidente de l'Institut des Recherches et des Formations en présence de Mme Zhou Jihong, directrice générale adjointe du département de la coopération internationale de l'Institut et de M. Souley Cissé Oumarou, Chef de la délégation nigérienne. Ce séminaire qui se tient du 06 au 26 septembre 2017, compte ouvrir la voie pour une bonne coopération entre les médias chinois et nigériens qui, du reste permettra aux deux pays de poursuivre les échanges en matière des programmes par exemple pour la radio et la télévision ainsi que le développement numérique de moyens et d'initiatives.
Dans son allocution d'ouverture, Mme Liu Ying a indiqué que son institut avait entrepris une série d'activités et de rencontres avec les médias africains dans le cadre du développement de leur relation. Selon elle, l'amitié entre son pays et l'Afrique a une longue histoire. Mais la reprise diplomatique entre la Chine et le Niger remontait à 1996. Elle s'est très vite
renouée par un important développement. « Depuis 2005, notre institution, avec l'aide du Ministère du Commerce de la République Populaire de Chine, essaie de développer des relations entre les médias d'Afrique et ceux de la Chine. Près de 3000 délégués de 143 pays sont formés dont 1000 africains parmi lesquels, 42 nigériens ont séjourné en 2017 dans notre institut», a déclaré Mme Liu Ying. Elle devait ajouter que la coopération médiatique entre le Niger et la Chine doit être promue, parce qu'elle a donné des résultats satisfaisants. Plusieurs émissions de la radio et de la télévision chinoises sont diffusées sur les chaines de certains organes de presse au Niger. « A travers ce séminaire, nous pouvons dire que de bases solides sont posées pour aller de l'avant », a-t-elle déclaré.

Les nouveaux Commissaires de la Commission Nationale des Droits Humains ont tenu, vendredi dernier, dans la salle de réunion de ladite Institution, leur première réunion en vue de satisfaire aux exigences de l’article 61alinéa 1er de la Loi Organique 2012-44 déterminant la Composition, l’Organisation, les Attributions et le Fonctionnement de la CNDH qui stipule que : « la première réunion de la Commission est convoquée par le Président de l’Assemblée Nationale ». C’est le premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Iro Sani, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises en présence des membres de la Commission

Dans son allocution, le premier vice-président de l’Assemblée Nationale M. Iro Sani a d’abord salué la belle performance de la CNDH, suite à son accréditation au statut « A » le 23 mars 2017, par l’Alliance Globale des Institutions Nationales pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme. Ce qui selon M. Iro Sani témoigne véritablement de la vitalité de notre démocratie et de la force des Institutions de la République, qui sont là, des vœux chers au Président Issoufou Mahamadou.

Le parlement des jeunes du Niger a ouvert les travaux de sa première session au titre de l’année 2021 à Maradi. Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture de ces travaux. Durant cette session, des thèmes relatifs à la santé, à l’emploi, à la démocratie, aux droits de l’enfant, au civisme et à la bonne gouvernance seront développés. La cérémonie d’ouverture a été placée sous le haut patronage du 1er Vice président de l’Assemblée nationale M. Kalla Ankouraou

Dans son discours à cette occasion, le premier Vice-président de l’Assemblée Nationale a développé plusieurs thèmes. Ainsi, concernant l’hivernage, il a indiqué que cette année des pluies diluviennes ont causé des dégâts importants et fait de nombreuses victimes. C’est pourquoi M. Kalla Ankouraou a demandé une fatiha pour le repos des âmes de ceux qui ont perdu leur vie et de compatir avec les sinistrés. Il a aussi demandé aux députés juniors de profiter des grandes vacances pour assister leurs parents dans les travaux champêtres afin de contribuer significativement à l’autosuffisance alimentaire qui occupe une place de choix dans le programme de renaissance acte II du Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum.

Les menaces de groupes terroristes dans notre pays ont constitué le deuxième point de l’intervention du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale. «C’est pour mieux assurer la sécurité des populations que le gouvernement a pris diverses mesures dont l’instauration de l’état d’urgence et l’intensification de la présence militaire dans les zones concernées» a-t-il dit. M. Kalla Ankouraou a soutenu que cette lutte qui se déroule sous la forme asymétrique sera longue, mais la victoire est certaine. Pour ce qui est de l’insécurité et du banditisme qui sévissent aux frontières sud de la région de Maradi, il a reconnu que les autorités administratives et coutumières prennent des initiatives audacieuses pour soutenir et accompagner l’opération «Farawta Bishia» avec des succès éclatants. Le 1er Vice président de l’Assemblée nationale a demandé aux populations une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour dénoncer tout individu suspect ou tout acte malveillant dont elles ont connaissance.

La présidente du Parlement des Jeunes, Mlle Rimana Youssouf Hassane Mayaki a soutenu que cette session s’ouvre au moment où les examens de fin d’année livrent leurs résultats. «Ces dernier son hélas des plus déplorables tant en ce qui concerne le taux d’admission qu’en ce qui concerne les fraudes et autres mauvaises pratiques révélées» a-t-elle dit. «Notre partition à nous jeunes, poursuit-elle, est de convaincre que seul le travail paye et qu’il n’y a en effet aucune fierté à tirer de la tricherie». «C’est pourquoi nous saluons l’effort d’assainissement en cours tout en plaidant pour plus d’investissement en tout genre dans ce domaine qui nous concerne tous». Elle a invité les jeunes parlementaires à suivre, avec l’attention requise, les enseignements à tirer de leurs différentes visites auprès des autorités traditionnelles et les visites guidées au niveau des structures socio- économiques de la région.

Pour sa part, le président du Réseau Parlementaire des Jeunes et la Protection de l’Enfant, l’honorable Amadou Massalatchi a reconnu que la tenue des sessions du Parlement des jeunes en région offre une occasion à ces derniers de mieux découvrir leur propre pays, surtout dans sa diversité. Il a soutenu que la philosophie derrière l’initiative ‘’Parlement des jeunes’’ est de contribuer à former une jeunesse responsable devant ses droits et ses devoirs, capable de faire face au défi d’une relève avertie dans l’œuvre de construction d’une nation, éprise de paix.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le directeur général des impôts, M. Mal Ousmane Mahamane, président entrant du comité paritaire conjoint de concertation DGI-CCIN a procédé, le mercredi 17 mai 2023 dans la salle de réunions Saidou Sidibé du Ministère des Finances, au lancement des assises de la première session dudit comité, au titre de l’année 2023. Le lancement de cette première session s’est déroulée en présence des membres du comité paritaire conjoint composé des responsables de la  DGI et ceux de la Chambre de Commerce, et d’Industrie du Niger. La présente session a pour objectif d’assurer une veille pour la prévention des situations pouvant entrainer des difficultés dans l’application des dispositions fiscales.

Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette assise. Il s’agit entre autres de l’adoption du rapport d’activités 2022 ; d’une  communication sur la généralisation de la facture certifiée ; de la communication sur la disponibilité du E-SECEF et E-SISIC ; de l’amendement et l’adoption du projet de modification de la liste des membres du comité paritaire ; de l’amendement et adoption du projet de modification du plan d’action 2023 et divers.

Dans ses propos liminaires, le président sortant du comité paritaire conjoint de concertation DGI-CCIN, M. Moussa Sidi Mohamed a souhaité un excellent mandat au président entrant. Il a par ailleurs souligné que les opérateurs économiques nigériens ont de la chance à travers la création de ce cadre d’échange unique qui n’existe nulle part en Afrique. «Moi, j’ai l’opportunité souvent d’aller discuter ou de voyager, de voir certains membres de la sous-région ou au niveau africain, beaucoup de gens nous envient pour ce cadre que nous avons, parce que vous avez des pays où ces rencontres ne sont même pas possibles. Nous avons créé une confiance entre nous, il est donc extrêmement important de soutenir ce cadre d’échange», a-t-il indiqué.

M. Moussa Sidi Mohamed a en outre ajouté que ce comité est né de la volonté politique du gouvernement, et du besoin exprimé par les acteurs économiques, pour formaliser, renforcer et étendre le cadre de dialogue moins formel qui existe déjà entre la Direction générale des Impôts et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, sous l’égide du Ministère des Finances et qui se limite strictement aux nouvelles mesures contenues dans les lois de finances. C’est pourquoi le dialogue entre les deux parties doit être maintenu.

Quant au directeur général des Impôts, président entrant du comité paritaire de concertation M. Mal Ousmane Mahamane, il s’est réjoui du bilan satisfaisant de l’exercice de l’année 2022. Il a aussi soulevé l’importance de ce jeune comité pour les deux administrations qui désormais peuvent discuter des problèmes qui les concernent sans aucune barrière. «En effet, le dialogue est plus que nécessaire entre l’administration fiscale et les opérateurs économiques. Pour pouvoir pérenniser ce dialogue, il fallait un cadre de concertation» a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le directeur général des Impôts a relevé que l’ouverture d’esprit du gouvernement aux préoccupations des acteurs économiques nigériens a porté ses fruits. «La preuve, c’est  qu’on a eu beaucoup d’échanges lors de l’élaboration de la loi des finances 2023. L’apport de ce cadre a été très déterminant parce qu’il a permis d’être ensemble à chaque fois, pour discuter, débattre et lever les contraintes liées à la réforme de la facture certifiée» a conclu M. Mal Ousmane Mahamane.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Le président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), M. Ousmane Issoufou Oubandawaki a procédé hier dans la salle de réunion de ladite institution, à l’ouverture des travaux de la première session ordinaire du Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN), au titre de l’année 2020. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du Ministère en charge de l’Intérieur, du conseiller du Premier Ministre et des membres du Comité.

Les membres du Comité auront à traiter  au cours de trois jours que dureront les travaux de la session, des sujets relatifs à la radioactivité, la radioprotection, la sécurité nucléaire; la stratégie de sécurité nucléaire et l’élaboration d’un plan de développement des capacités.                

Le  président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), M. Ousmane  Issoufou Oubandawaki a rappelé que la première session ordinaire du Comité Technique et Scientifique Consultatif au titre de l’année 2020 qui avait regroupé une soixantaine d’experts nationaux de haut niveau, spécialistes d’applications pacifiques de l’Energie Nucléaire s’est tenue du 18 au 20 août 2020. Une session à l’issue de laquelle les participants ont reconnu  de manière unanime que la mise en œuvre réussie des sciences et techniques nucléaires dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’élevage, des mines, de l’énergie, de l’hydraulique et de l’environnement pourrait permettre à notre pays d’enregistrer une prodigieuse avancée sur le plan économique et social. Cette avancée aura naturellement, a-t-il indiqué, une incidence positive sur le niveau de notre Indice de Développement Humain (IDH) qu’elle contribuera substantiellement à améliorer. Le Niger, a affirmé le président de la HANEA peut et doit donc réussir cette mise en œuvre. Pour ce faire poursuit, M. Ousmane Issoufou Oubandawaki il faudra augmenter quantitativement et qualitativement les ressources humaines ainsi que les équipements et installations nécessaires. La HANEA compte a-t-il fait savoir sur le soutien du Président de la République Issoufou Mahamadou qui, en créant l’institution en 2013, lui a assigné la mission de concrétiser ce grand projet national, sur le soutien de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), l’OTICE et des partenaires bilatéraux.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

26 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Ouverture de la réunion délocalisée de la Commission mixte du parlement de la CEDEAO : L'harmonisation des politiques ''Genre'' dans l'espace CEDEAO thème retenu Une réunion délocalisée de la Commission mixte des parlements de la CEDEAO sur Genre, Promotion de la Femme et Protection Sociale, Droits de l'Homme, Protection de l'Enfant et des Couches vulnérables se tient depuis, hier à Niamey. Cette réunion qui va durer cinq jours, et dont le thème est « l’harmonisation des politiques genre dans l'espace CEDEAO » entre dans le cadre des activités ordinaires du Parlement de l’espace communautaire.

Durant les cinq jours de travaux, deux commissions permanentes du Parlement de la CEDEAO à savoir, la commission genre, promotion de la femme et protection sociale et la commission Droits de l’homme, protection de l’enfant et des couches vulnérables composées d’une vingtaine de membres vont débattre sur les sujets inscrits à l’ordre du jour de la réunion. Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni qui procédait à l’ouverture des travaux a souligné, la pertinence du thème dans le contexte actuel de la sous-région et du monde. En effet, a-t-il dit, loin d'être un fait de mode, se réunir pour aborder la problématique "Genre" est aujourd'hui des plus opportuns en raison de tous les bénéfices attachés à ce paradigme. Pour sa part, le président du parlement de la CEDEAO, SE. Moustapha Cissé Lo, a félicité et remercié vivement le Président de la République, le Gouvernement et le Peuple Nigérien pour tous les efforts qu'ils ne cessent de consentir en vue de ramener la paix et la stabilité au Niger et dans la sous-région, mais aussi pour l’adoption et la transposition des directives communautaires dans la législation nationale.

Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a présidé hier, mardi 28 février 2023 à l’hémicycle, la cérémonie d’ouverture des travaux de la première réunion délocalisée de la Commission mixte du parlement de la CEDEAO au titre de l’année 2023, sous le thème ; « Les télécommunications comme outil d’intégration économique : la nécessité de parvenir à une itinérance homogène dans les Etats membres».

Dans son intervention, le président de l’Assemblée nationale a souligné l’importance des systèmes de communication au moyen des nouvelles technologies qui constituent de véritables mesures d’accompagnement de tous les efforts de développement et surtout des vecteurs, par excellence de l’intégration de notre espace. «Si nous voulons tirer le meilleur parti de l’économie numérique au sein de notre communauté, nous nous devons d’éviter que l’espace et les frontières ne deviennent pas des freins à la libre communication. Il faudrait que les Administrations comme les opérateurs économiques puissent assurer la permanence de leurs communications d’une localité à une autre et veiller à ce qu’un système efficace d’itinérance soit assuré d’abord, dans chacun de nos pays et ensuite à travers nos frontières», a estimé le président de l’Assemblée nationale.

Aussi, à l’intérieur des pays, le système doit pouvoir permettre à tout utilisateur d’accéder, en tout lieu, au réseau téléphonique même si l’opérateur auquel il est abonné n’est pas accessible. Au niveau intercommunautaire, a soutenu le président de l’Assemblée nationale, le système d’itinérance se doit d’être continue, fiable et sans coût additionnel, à l’image des pratiques en cours dans d’autres communautés économiques. L’objectif étant de faire en sorte que les télécommunications assurent, dans les meilleures conditions possibles, le rôle d’accompagnement de la vie économique, sociale et culturelle afin de mieux accélérer l’intégration véritable de notre espace. M. Seini Oumarou a par ailleurs encouragé les participants à aborder le sujet avec toute la sérénité requise afin que la problématique concernée soit prise en charge aussi bien par la commission mixte que par les autres instances communautaires compétentes.

Pour sa part, le représentant du président de la Commission de la CEDEAO, M. Douka Sédiko, a souligné les actions entreprises par l’institution communautaire en collaboration avec l’UEMOA en vue de créer un environnement favorable au développement du secteur des Télécommunications/TIC. Il s’agit de développer un nouveau cadre juridique et règlementaire devant gouverner le secteur de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest dont l’adoption et la mise en œuvre aboutira à l’harmonisation des règlementations applicables dans chaque Etat membre, créant ainsi les conditions favorables à davantage d’investissements dans le secteur. L’institution par le biais de l’Unité de Préparation et de Développement des Projets (PPDU), entreprend également la préparation du projet de câble sous-marin Amilcar Cabral qui vise à fournir une redondance dans la connectivité internationale aux Etats membres qui ne disposent que d’une seule station d’atterrissement des câbles sous-marin, ainsi qu’à augmenter la bande passante internationale disponible pour les utilisateurs d’internet dans six pays à savoir le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Sierra Léone et le Libéria.

Quant au président du parlement de la CEDEAO, Dr Sidie Mohamed Tunis, il a souligné que cette rencontre doit permettre aux membres de la commission mixte d’identifier les obstacles à la réalisation d’un tarif uniforme de l’itinérance des communications et de formuler, à l’intention des autorités compétentes, des recommandations dont la mise en œuvre devrait contribuer au progrès de la Communauté.

Selon la Co-présidente de la Commission mixte du parlement de la CEDEAO, l’honorable AGBANDAO Kounou Nahou, les télécommunications offrent d’énormes avantages en termes de productivité, d’efficacité et de communication. Cependant, les Etats et les Institutions devraient s’engager à utiliser la législation et l’application des ressources comme un moyen d’harmonisation et de recherche de solutions durables aux tarifs onéreux des télécommunications et des technologies de l’information. Cela permettra, a-t-elle fait savoir, aux Etats de continuer à œuvrer pour protéger leurs citoyens et leurs entreprises.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Les travaux de la réunion des experts sur le financement de l’entretien routier dans l’espace CEDEAO se sont ouverts hier à Niamey. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui met en évidence l’importance de la route en tant que facteur de développement économique et social et de rapprochement entre les peuples a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement, M. Aliou Amine.

A cette occasion, le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement a souligné la grande importance que les pouvoirs publics accordent au développement et à la bonne gestion des infrastructures de transport dans les pays de la CEDEAO. En effet, le désenclavement des pays, le développement de leurs économies, de leur commerce intérieur et extérieur ainsi que du niveau de vie de leurs populations en dépendent. C’est ainsi qu’au Niger, a souligné M. Aliou Amine, dans la lettre de politique sectorielle de 1997, l’accent a été mis dans les réformes structurelles afin d’améliorer le cadre d’intervention dans le secteur des transports, dont notamment la privatisation de l’exécution de l’entretien routier, la suppression des monopoles de transports (marchandises et voyageurs) et la création d’une Caisse pour le Financement de l’Entretien Routier (CAFER). «Voilà donc quelques années que nos Etats membres tentent de mettre en œuvre des politiques et stratégies avec les résultats dont les causes probables identifiées à travers des études réalisées, méritent une analyse approfondie afin de proposer des solutions durables», a estimé M. Aliou Amine.

Dans ce contexte, a-t-il fait savoir, le Niger, allant dans le sens des dispositions prises au niveau communautaire, a pris d’importantes mesures à travers des textes règlementaires et législatifs pour accompagner cette initiative, dont la dernière mesure est l’adoption de la loi 2017-37 du 22 mai 2017 portant sur la création d’un établissement public de financement dénommé Fonds d’Entretien Routier (FER). A cela s’ajoute la réalisation des réformes du secteur de l’entretien routier ayant abouti à la création de l’Agence de Maitrise d’Ouvrage Délégué (AMODER) ; la création de la Cellule d’audit Courant de l’Entretien Routier (CACER) ; la création de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER). Toutes ces réformes prouvent à l’évidence tout l’intérêt que le gouvernement attache à la préservation et à la protection du patrimoine routier.

En effet, a précisé le Secrétaire général, ce patrimoine routier national, constitué à grands frais d’investissements et d’énormes sacrifices consentis par l’Etat, nécessite également les ressources pour son entretien. Cette préoccupation qui est partagée par tous les pays de la zone CEDEAO, a toujours été au centre de plusieurs réunions des ministres en charge des Infrastructures et des Transports des Etats membres. M. Aliou Amine a en outre rappelé les principes directeurs qui sous-tendent la stratégie régionale qui sont entre autres, la poursuite de l’harmonisation des systèmes institutionnels préconisant l’utilisation des meilleures pratiques en matière d’entretien routier ; l’amélioration de la couverture du financement des travaux d’entretien routier ; l’amélioration de la programmation des travaux d’entretien routier et la gestion de la circulation routière ainsi que la mise en place de dispositions institutionnelles et règlementaires pour la comptabilité de l’entretien routier et la transparence concernant les spécifications techniques des travaux d’entretien routier.

Pour sa part, le directeur des Transports de la CEDEAO, M. Chris Appiah a rappelé que cet atelier est le dernier effort pour produire le cadre régional qui guidera uniformément les Etats membres de la CEDEAO dans l’objectif de mobiliser des fonds adéquats pour améliorer l’entretien des routes. Ce qui jouerait un rôle important dans la réduction des coûts d’entretien des véhicules et, par conséquent, des coûts de transport dans la région. Cela permettra également de réduire le nombre d’accidents de la route dans l’espace communautaire.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

La réunion des ministres en charge de l’Entretien Routier des Etats membres de la CEDEAO s’est tenue le vendredi 28 avril 2023 à Niamey. Cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar a servi de cadre régional qui guidera les Etats membres de la CEDEAO dans l’objectif de mobiliser des fonds adéquats pour améliorer l’état des routes. Ce qui jouerait un rôle important dans la réduction des coûts d’entretien des véhicules et, par conséquent, des coûts de transport dans l’espace communautaire.
Selon le ministre en charge de l’Equipement, la Stratégie Nationale des Transports du Niger 2017-2025 met l’accent sur les réformes structurelles du secteur des transports, notamment l’externalisation de l’exécution de l’entretien routier et la création d’un Fonds d’Entretien Routier (FER) de deuxième génération. Ainsi, à l’issue de ce réforme, les principales structures qui constituent le dispositif de pilotage de l’entretien routier au Niger le Ministère de l’Equipement en charge de la planification et la programmation des travaux d’entretien ; le Fonds d’Entretien Routier (FER) en charge du financement du programme de l’entretien routier ; l’Agence de Maitrise d’Ouvrage de l’Entretien Routier (AMODER), chargée de l’exécution dudit programme ; la Cellule d’Audit Courant de l’Entretien Routier (CACER) et l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER). En ce qui concerne l’espace CEDEAO, a rappelé M. Gado Sabo Moctar, depuis quelques années, les Etats membres avec l’appui des partenaires au développement et la Commission tentent de mettre en œuvre des politiques et stratégies en vue d’améliorer l’efficacité et l’efficience du système de transport. C’est dans ce cadre que les experts se sont penchés durant deux jours sur les rapports de l’étude sur la stratégie de financement de l’entretien routier dans la zone CEDEAO et de son plan d’actions pour formuler les meilleures propositions en vue de l’amélioration du financement de l’entretien routier dans notre zone. Aussi, l’évaluation de la situation actuelle sur la base des études réalisées, a permis de proposer des solutions durables pour le financement de l’entretien du réseau communautaire. Le ministre de l’Equipement a par ailleurs salué cette initiative de la Commission de la CEDEAO qui est un pas important dans la prise en charge de cette problématique dont les principes directeurs ont été clairement définis par la Commission. Au cours de cette assise, a indiqué le Commissaire aux Infrastructures, à l’Energie et à la Digitalisation de la Commission de la CEDEAO M. Sédikou Douka, trois textes communautaires seront soumis pour examen. Il s’agit du rapport de diagnostic : Etude sur le financement de l’entretien routier dans la région de la CEDEAO ; Stratégie de financement de l’entretien routier dans la région de la CEDEAO, avec un plan d’action et un cadre de suivi et évaluation; Projet d’Acte additionnel sur le financement de l’entretien routier. Les textes sur le financement de l’entretien, la politique de la sécurité routière et l’Acte additionnel sur la charge à l’essieu sont des éléments essentiels pour assurer une durabilité de nos routes et réduire le nombre d’accidents de la route dans la région.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani, a présidé hier matin, l’ouverture de la session de ladite institution au titre du mois de mars 2022. Le projet d’ordre du jour comporte cinq points à savoir l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de février 2022, informations sur le CSC, l’examen et l’adoption du rapport public 2020 du CSC, examen et adoption des rapports des travaux des commissions et enfin les questions diverses.

A l’ouverture de la session, le président du CSC s’est appesanti sur le point relatif à l’examen et l’adoption du rapport public en 2020 du CSC. En effet, la loi N°2012-34 du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication et les textes modificatifs subséquents impose, la production d'un rapport d’activités chaque année, a expliqué Dr Sani Kabir. C’est donc pour consacrer à cette obligation légale que le rapport d’activités 2020 a été inscrit à l’ordre du jour de cette session.

Elaboré par les rapporteurs du Conseil supérieur de la communication, ce projet de rapport public a fait savoir Dr. Sani Kabir, comporte six parties. La première partie porte sur les activités de régulation des médias, la seconde sur le renforcement des capacités et la troisième sur les publications, la quatrième partie porte notamment sur la coopération et le réseautage, la cinquième sur la gestion des ressources humaines, financières et matérielles et enfin la sixième sur les difficultés rencontrées et les recommandations.

Par conséquent, le président du Conseil supérieur de la communication a invité les conseillers à un examen minutieux de ce rapport qui donnera un aperçu du travail effectué au titre de l’année 2020, des difficultés rencontrées et des recommandations pour améliorer l’environnement de la régulation des médias.

En plus de l’examen et l’adoption du rapport public 2020, la session se penchera aussi sur l’examen et l’adoption des rapports des commissions d’instruction.

 

Rahila Tagou(onep)

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin, la session de ladite institution au titre du mois de février 2022. Les points inscrits à l’ordre jour sont : examen et adoption du procès-verbal de la session du mois de janvier 2022, Information sur le CSC ; examen de la demande d’avis du gouvernement sur le projet de loi portant révision des articles 159, 161 et 162 de la Constitution du 25 novembre 2010 et le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique 2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication ; examen et adoption du projet de délibération portant adoption de la charte des journalistes professionnels du Niger ; examen et adoption des rapports des commissions d’instructions et questions diverses.

Procédant à l’ouverture des travaux, le président du Conseil Supérieur de la Communication a insisté sur le point relatif à l’examen de la demande d’avis du gouvernement sur le projet de loi portant révision des articles 159, 161 et 162 de la Constitution du 25 novembre 2010 et le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique 2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication. Cette demande, selon lui, est faite conformément aux dispositions de l’article 9, alinéa 3 de la loi n°2012-34 du 07 juin 2012 susvisée, qui dispose que «le Conseil Supérieur de la Communication est consulté par les pouvoirs exécutifs et législatifs avant toute prise de décision dans les matières relevant de sa compétence, en particulier les textes relatifs au secteur de la communication.»

Ainsi, indique Dr Kabirou Sani, depuis bientôt dix ans de mise en œuvre de la loi 2012-34 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC, d’importantes insuffisances ont été décelées entravant souvent l’efficacité de la régulation des médias. Il s’agit notamment de la forte et fulgurante percée des réseaux sociaux au Niger et l’avènement de la TNT qui constituent des évolutions digitales majeures qui nécessitent des réformes profondes des textes du régulateur. Le président du CSC a, en outre, souligné que les textes actuels sont muets sur l’imbrication du digital et des médias traditionnels. Ce qui ne permet pas une régulation prompte et efficace des médias notamment la procédure des traitements des plaintes étant lourde pendant que l’information circule à la vitesse de l’éclair. «Il y a une nécessité de reformer les textes du CSC pour une régulation prompte et efficace», a estimé Dr Kabirou Sani.

Aussi, notifie le président du CSC, les conseillers auront au cours de la présente session à examiner et adopter la nouvelle charte des journalistes professionnels, dont ils en sont les gardiens et dépositaires. Outre l’examen de la demande d’avis du gouvernement sur le projet de loi portant révision des articles 159, 161 et 162 de la constitution du 25 novembre 2010 et le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique 2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du conseil supérieur de la communication et l’examen et l’adoption de la charte des journalistes professionnels du Niger, la session va aussi examiner et adopter les rapports des commissions d’instruction.

Farida Ibrahim Assoumane (Onep)

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a débuté hier matin sa session ordinaire au titre du mois d’Août 2020. La cérémonie d’ouverture présidée par Sani Kabir, président du CSC, s’est déroulée au siège de l’institution. Six points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session. Il s’agit entre autres de l’examen et adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de juillet 2020 , de l’information sur le CSC, de l’examen et adoption des travaux de la Commission Ethique, Déontologie et Carte de Presse , de l’examen et adoption  des travaux de la commission suivi des cahiers de charge, accès équitable et publicité, de la restitution des travaux du consultant chargé de l’élaboration du plan de formation des journalistes et question diverses.

En procédant à l’ouverture des travaux, le président du CSC, Dr Sani Kabir, a précisé qu’il y a quelques mois, le CSC a procédé à la répartition du fonds d’aide à la presse au titre de l’année 2018, conformément à la loi N°2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la communication (CSC) modifiée et complétée par la loi n°2018-31 du 16 mai 2018. « Selon les dispositions de l’article 10 (nouveau) de cette loi, ce fonds, indirect, est destiné à la formation des journalistes et à l’acquisition des équipements pour les entreprises de presse privées », a-t-il souligné.  Le président du CSC a précisé que pour  satisfaire à ces exigences liées à la formation des journalistes,  le Conseil Supérieur de la Communication a lancé un avis d’appel d’offres pour le recrutement d’un consultant national chargé d’élaborer un plan de formation au profit des journalistes conformément à l’article10 (nouveau) de la loi N°2012-34 du 07 juin 2012 susvisée et aux articles 8 al.1er et 7 al.3 de la  délibération  n°0020/CSC du 31 mai 2019  déterminant les conditions d’éligibilité d’aide à  la presse et les modalités de son attribution . « Suite à l’appel d’offres public, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a confié au bureau d’études et conseils en Afrique (BECAF) la mission d’élaborer le plan triennal (2020-2022) de formation des journalistes nigériens du secteur privé», a-t-il expliqué.

Pour  Dr Sani Kabir, l’élaboration du plan de formation des journalistes des organes de  presse et des freelances permettra aussi et surtout d’identifier les besoins en formation des journalistes, d’élaborer un plan détaillé de formation au profit des journalistes, d’identifier les centres et structures de formation, d’élaborer un plan opérationnel annuel, d’élaborer des outils de suivi et d’évaluation sur trois (3) ans. Le bureau d’études recruté pour ce travail a couvert le territoire national, notamment les huit (8) chefs-lieux des régions administratives du Niger (Agadez, Dosso, Diffa, Niamey, Tahoua, Tillabéry, et Zinder) et certains départements (Gaya, Doutchi, Konni, Madaoua, Arlit, Tessaoua, Téra, Torodi, Magaria). « Un délai de quarante-cinq (45) jours a été accordé pour la réalisation de la mission qui a été menée suivant une approche concertée entre le CSC et BECAF », a-t-il déclaré. Aussi,  le président du CSC a ajouté que la restitution des travaux du consultant chargé de mener cette étude nous permettra de connaitre les besoins exprimés par les journalistes privés du Niger mais aussi d’apporter éventuellement les observations et amendements nécessaires pouvant permettre au consultant de finaliser le rapport attendu de lui.

Outre la restitution des travaux du consultant chargé de l’élaboration du plan de formation des journalistes,  cette session procédera à l’examen et l’adoption du  rapport des travaux de la commission Ethique, Déontologie et carte de presse et celui de la commission cahier de charges accès équitable et publicité.

Par Yacine Hassane(onep) et Mourtala  Alhassane (stagiaire)

28 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Plusieurs points à l’agenda des travaux dont l’examen du rapport relatif à la révision du projet de loi sur les médias électroniques.

Le président du Conseil Supérieur de la communication (CSC), Dr Kabir Sani a présidé hier matin, l’ouverture de la session de ladite institution au titre du mois de janvier 2022. Les points inscrits à l’ordre du jour sont l’examen et adoption du procès verbal de la session du mois de décembre 2021, information sur le CSC, le projet de délibération modifiant et complétant la délibération N°04/CSC du 04 juillet 2018 portant composition, attribution et fonctionnement des commissions d’instruction, l’examen et adoption du projet de délibération modifiant et complétant la délibération n°010/CSC du 08 octobre 2018, fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement du conseil de publicité, l’examen et adoption du rapport du groupe de travail chargé de la révision du projet de loi sur les médias électroniques et celui du statut et mode de financement des médias communautaires et associatifs, l’examen et adoption des rapports des commissions d’instruction et questions diverses.

A l’ouverture des assises, le président du Conseil supérieur de la communication a, de prime abord, insisté sur le point relatif à l’examen et l’adoption du rapport du groupe de travail chargé de la révision du projet de loi sur la presse électronique et celui du statut et mode de financement des médias communautaires et associatifs. A cet effet, a-t-il poursuivi, «au cours de la session ordinaire du mois d’octobre 2021, le projet de délibération mettant en place un groupe de travail chargé de la révision de ces deux projets de textes a été examiné et adopté».

En effet, aux termes de l’article 157 de la Constitution de 25 novembre 2010, a-t-il dit «le Conseil supérieur de la communication a pour mission d’assurer et de garantir la liberté et l’indépendance des moyens de communication audiovisuelle, de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi». Le président du Conseil supérieur de la communication a notifié qu’avec le développement des TIC, ces dernières années, il est à noter une forte présence des médias en ligne dans le secteur de la communication au Niger. «Aussi, ajoute-t-il, ces sites fonctionnent dans un vide juridique, sans encadrement et sans pouvoir pour le CSC d’en surveiller les contenus, dans la mesure où le Niger ne dispose pas de cadre réglementaire pour une telle régulation».

Dr Kabir Sani a, en outre, indiqué que l’absence de règlementation dans ce domaine constitue un obstacle pour le CSC qui enregistre, depuis 2016, une forte demande d’autorisation de création des organes de presse en ligne et des plaintes sur des manquements constatés sur certains médias électroniques.

Le président du CSC a souligné qu’après l’examen et l’adoption du rapport du groupe de travail chargé de la révision du projet de loi sur la presse électronique et celui du statut et mode de financement des médias communautaires et associatifs, la session examinera le projet de délibération modifiant et complétant la délibération N°04/CSC du 04 juillet 2018 portant composition, attribution et fonctionnement des commissions d’instruction et le projet de délibération modifiant et complétant la délibération n°010/CSC du 08 octobre 2018, fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement du conseil de publicité.

Dr Kabir Sani a enfin déclaré qu’après trois ans de mise en œuvre de la délibération relative au conseil de publicité, il est apparu des insuffisances qu’il faille corriger afin de rendre plus efficace le conseil de publicité. Aujourd’hui, avec la signature de la convention collective, le conseil de publicité doit être un outil d’accompagnement de ce processus afin que les promoteurs des médias bénéficient davantage de la publicité par voie de presse.

Farida Ibrahim Assoumane(Onep)

25 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Les travaux de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) au titre du mois de juillet ont commencé hier matin. C’est le président du CSC M. Abdourahmane Ousmane qui en a présidé la cérémonie d’ouverture. Six (6) points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session. Il s’agit de l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de juin 2017 ; informations sur le Conseil ; examen et validation du guide sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs ; mise en place d’un groupe de travail chargé de préparer les audiences publiques pour le retrait des fréquences en cessation d’exploitation ; examen des rapports du conseil de presse et des questions diverses.

Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, le président du CSC M. Abdourahmane Ousmane s’est appesanti sur celui relatif à l’examen et à la validation du guide sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs. Selon le président du CSC, ce guide a été élaboré par un consultant indépendant commis par le CSC, dans le cadre de la mise en œuvre du projet "promouvoir l’accès à l’information et aux medias publics", financé par la fondation Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), basée à Dakar au Sénégal. « De nos jours l’importance du droit à l’information n’est plus à démontrer. En effet de nombreux pays ont adopté des législations pour le consacrer. Selon les statistiques en la matière, dès septembre 2016, 105 pays à travers le monde on voté des lois garantissant le droit d’accès à l’information. En Afrique, au titre de la même année, 18 pays disposent d’une telle législation, tandis que 16 autres ont élaboré des projets de loi qui sont dans le circuit d’adoption », a souligné le président du CSC

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture de la session de ladite institution au titre du mois de décembre 2022. Cinq (5) points sont inscrits à l’ordre du jour à savoir, l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de novembre 2022, des informations sur le CSC, l’examen et l’adoption du rapport public 2021 du CSC, l’examen et l’adoption des travaux des commissions, et questions diverses.

A  l’ouverture des travaux, le président du Conseil supérieur de la communication a rappelé que la loi N°2012-34du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication et les textes modificatifs subséquents imposent, à ladite institution, la production d’un rapport d’activités chaque année. L’article 50 de cette loi dispose que «le Conseil Supérieur de la Communication rend compte annuellement de ses activités au Président de République, au président de l’Assemblée nationale, et au Premier ministre. Il rend publics ses rapports d’activités».

C’est donc pour consacrer, a-t-il dit, à cette obligation légale que le rapport d’activités 2021 a été inscrit à l’ordre du jour de la session. Elaborés par les rapporteurs du CSC, ce projet de rapport public comporte les activités de régulation des médias, le renforcement de capacités des membres et personnel du CSC, le renforcement des capacités des journalistes, la coopération et le réseautage, la gestion des ressources financières, et enfin les difficultés et recommandations.

D’après Dr Kabirou Sani, ce rapport, le quatrième du genre consécutif produit par le CSC, résume l’ensemble des activités de régulation menées par le Conseil. C’est pourquoi, il invite les participants à un examen minutieux de ce rapport qui donne un aperçu du travail abattu par ladite institution au cours de l’année 2021 et surtout de formuler des recommandations en vue de rendre plus efficace l’activité de régulation des médias.

Le président du Conseil Supérieur de la Communication a, enfin, exhorté les participants à examiner tous les autres points inscrits à l’ordre du jour de cette session, avec la plus grande attention, dans le respect strict de leurs attributions et de leur champ de compétence.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a présidé, hier, dans la salle de réunion de son institution, la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire au titre du mois d’avril 2017. Cette cérémonie se tient au lendemain des manifestations estudiantines du 10 avril dernier, au cours desquelles la mort d’un étudiant et de nombreux blessés ont été enregistrés et un journaliste de la télévision privée Canal 3 publiquement agressé par des éléments des Forces de l’ordre dans l’exercice de son métier.

Sept points sont à l’ordre de ces assises à savoir l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire de mars 2017 ; information sur le CSC ; l’examen et l’adoption du rapport du Groupe de Travail chargé d’examiner les dossiers de demandes de fréquences de radiodiffusion ; l’examen du projet de convention portant culture médiatique pour l’amélioration de l’image de la femme au Niger ; la mise en place d’un groupe de travail chargé de l’élaboration de trois projets de textes sur le financement des radios communautaires ; l’accréditation des correspondants de presse étrangère et la loi spéciale sur la presse électronique ; l’examen des rapports du Conseil de Presse et questions diverses

CSC 08 2017Les travaux de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) au titre du mois d'Août 2017 ont débuté hier au siège de l'Institution à Niamey. C'est le président du CSC, M. Abdourahamane Ousmane, qui a présidé l'ouverture de cette session, en présence des conseillers et du personnel administratif et technique du Conseil.
L'agenda de cette session est articulé autour des six points, notamment l'examen et l'adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de juillet 2017 ; l'examen et l'adoption du rapport du groupe de travail chargé de préparer l'audience publique de retrait des fréquences en cessation d'exploitation ; et la validation du projet de rapport de l'étude d'audience des télévisions nigériennes. Dan son intervention à l'ouverture des travaux, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a insisté sur le point relatif à la validation du projet du rapport de l'étude d'audience des télévisions nigériennes.
M. Abdourahamane Ousmane a rappelé que l'étude en question a été commanditée par le CSC et concerne quatorze télévisions publiques et privées basées à Niamey. L'objectif visé à travers cette étude est de mesurer les audiences de ces télévisions et les préférences programmatiques des téléspectateurs.
Le président du CSC a expliqué qu'il s'agit à travers cette étude de dresser le profil des téléspectateurs des télévisions de Niamey ; d'identifier les attentes des téléspectateurs à l'égard des chaines de télévision en terme de contenu ; et de comprendre le comportement médiatique des téléspectateurs.

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani, a présidé hier matin, la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois de mai 2021. Au cours de cette session, les conseillers sont appelés à examiner et adopter plusieurs points inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit notamment de l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois d’avril 2021, des informations sur le CSC, de l’examen et l’adoption des rapports des commissions d’instructions, de l’examen et l’adoption du rapport général des élections 2020-2021, et enfin les questions diverses. Notons qu’en marge de cette cérémonie, le CSC et l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC), ont procédé à la signature d’une convention relative à la formation des journalistes.

Dans son intervention le président du CSC, Dr Kabir Sani, a insisté sur le point relatif à l’examen et l’adoption du rapport général des élections 2020-2021. Aussi a-t-il rappelé, un groupe de travail a été mis en place le 7 avril 2021, avec pour mission de consolider les différents rapports d’étape pour produire un rapport général sur les élections régionales et municipales, législatives et présidentielles 2020-2021. «Ce groupe de travail a pris en compte les observations et amendements du Conseil et a produit le rapport général, qui sera examiné et adopté au cours de cette session», a-t-il dit. Ce rapport, précise le président du CSC, couvre à la fois la préparation et le suivi des scrutins pour les élections municipales et régionales du 13 décembre 2020, des législatives couplées à la présidentielle 1er tour du 27 décembre 2020 et de l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021. Une fois examiné et adopté le présent rapport sera mis à la disposition à la disposition du public.

Par rapport au fonds d’aide à la presse, M. Kabirou Sani a annoncé aux conseillers le lancement de l’appel à candidature pour ce fonds au titre des années 2019 et 2020. Il a ainsi, informé les médias désirant bénéficier de ce fonds qui ont déjà déposé leurs dossiers que le groupe de travail créé à cet effet va bientôt les examiner. M. Kabirou Sani a souligné que l’enveloppe prévue permettra de former vingt (20) journalistes et assimilés en formations diplomantes dont le montant s’élève à trente-neuf millions cinquante mille (39.050.000) F CFA TTC. Pour assurer cette formation l’’IFTIC apportera son appui technique à l’organisation de plusieurs ateliers thématiques au profit de cent (100) journalistes et assimilés pour un cout total de 19.686.135 F CFA.

En outre, trois médias internationaux ont été identifiés pour recevoir six (6) journalistes stagiaires toujours dans le cadre du fonds d’aide 2018. Au total, 64.756.135 FCFA sont affectés à la formation des journalistes au titre du fonds d’aide à la presse 2018. Le directeur général de l’IFTIC, M. Amadou Sahadou Illiassou s’est dit satisfait de la signature de cette convention avec le CSC, qui dit-il constitue l’aboutissement d’un long processus mais laborieux et méthodique. Ce processus a-t-il dit a commencé avec des entretiens avec le bureau d’étude commis pour non seulement identifier les besoins en formation des journalistes et autres acteurs de la communication, mais également identifier les meilleurs centres de formation. M. Amadou Sahadou Illiassou a rendu hommage au président du CSC qui a eu l’initiative de mettre un accent particulier à la formation des journalistes et de façon générale à la formation des ressources humaines.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

25 mai 2021
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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a débuté, hier mercredi 30 novembre 2022, sa session ordinaire au titre dudit mois. Le projet d’ordre du jour de la présente session porte sur cinq (5) points à savoir : l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois d’octobre 2022 ; les informations sur le CSC ; la mise en place du Groupe de Travail chargé de la répartition du fonds d’aide à la presse 2021 et 2022 ; l’examen et adoption des rapports des commissions ; et les questions diverses.

Plantant le décor, le président, Dr Sani Kabir a tout d’abord noté que, la présente session intervient en ce jour solennel de commémoration de la 9ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de Presse, instituée par les autorités de la 7ème République en souvenir à la signature de la Déclaration de la Montagne de la Table. A cette occasion, le président du CSC a adressé, à tous les professionnels de la presse, ses sincères félicitations. «Je constate avec fierté et satisfaction que les professionnels des médias nigériens se sont appropriés cette journée et profitent chaque année pour dresser les avancées enregistrées et les obstacles rencontrés dans l’exercice de la liberté de presse au Niger», a-t-il affirmé. Dr Sani Kabir a ensuite souligné que beaucoup d’efforts ont été fournis par le Gouvernement pour non seulement sauver les acquis mais aussi pour les renforcer.

Aujourd’hui avec les réformes hardies entreprises dans le secteur de la communication et de la presse, le Niger dispose de l’un des meilleurs cadres juridiques et institutionnels d’expression. Le dernier acte en date du Gouvernement, est la révision de la loi portant répression de la cybercriminalité pour soustraire les peines d’emprisonnement relativement aux délits de diffamation et d’insulte. «Le CSC, gardien de la liberté de presse et de l’indépendance des médias, ne peut que se réjouir de cette avancée fort significative. Il faut toutefois déplorer les comportements déviants de certains acteurs des médias qui continuent encore à ramer à contrecourant de l’histoire, en diffamant allègrement, en propageant de fausses nouvelles et surtout en contribuant à troubler l’ordre public dans un contexte sécuritaire délétère. J’appelle ces acteurs des médias à faire preuve de responsabilité et de professionnalisme en bannissant ces comportements qui entachent malheureusement la profession », a-t-il indiqué.

Le président du CSC a aussi salué les organisations socioprofessionnelles qui, font un travail remarquable dans la promotion de la liberté de presse et qui œuvrent inlassablement dans le renforcement des capacités des journalistes et des médias. Dans cette dynamique, le CSC pour sa part, se basant sur les observations et recommandations des organisations professionnelles des médias, a orienté ses actions sur le renforcement des capacités des journalistes. Il s’agit à titre illustratif des formations in situ dispensées à des journalistes et animateurs, des formations diplômantes dans le cadre du Fonds d’aide à la presse à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) ; des stages ; des renforcements de capacités des journalistes en période de conflits ; des journées de promotion de la paix et de la cohésion sociale, sans compter l’appui matériel apporté aux médias dans le cadre du Fonds d’aide à la presse. « Je puis vous assurer que ce soutien se poursuivra, l’objectif étant de déboucher sur la professionnalisation effective de nos journalistes», a-t-il promis.

«Lors de cette session, nous procéderons, entre autres, à la mise en place en place du Groupe de Travail chargé de la répartition du Fonds d’aide à la presse 2021 et 2022, ainsi que l’examen et l’adoption des rapports des commissions d’instructions», a-t-il annoncé.

Mahamadou Diallo(onep)

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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane a présidé, hier à Niamey, l’ouverture de la session ordinaire du Conseil au titre du mois de juin 2017. C’était en présence des membres du Cabinet, du personnel administratif et technique et des membres de ladite institution.

Le projet d'ordre du jour de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication, au titre du mois de juin 2017 comporte les points suivants: examen et adoption du Procès-verbal de la session ordinaire du mois de mai 2017 ;   information sur le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) ; examen et adoption du rapport du Groupe de Travail chargé de l'élaboration de trois avant-projets de textes ; examen des rapports du conseil de presse. En ouvrant les travaux de la session, le président du CSC a singulièrement mis l’accent sur l'examen du rapport du Groupe de Travail chargé de l'élaboration des trois (3) avant-projets de textes que sont : l'avant-projet de loi sur la presse électronique, l'avant-projet de loi   sur le financement des médias communautaires et associatifs, et l'avant-projet de décret déterminant les conditions d'exercice du correspondant de presse et les modalités d'accréditation des organes de presse étrangers. Ce groupe de travail a été installé le 22 mai dernier et a travaillé durant dix (10) jours.

Dans le cadre de l’évaluation des enjeux liés à la migration de transit en République du Niger, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et la Commission de la CEDEAO ont organisé, hier aux Palais des Congrès de Niamey, une table ronde. Il s’agit à travers cette rencontre de haut niveau, qui durera deux jours, d’examiner les ‘’tendances et les défis’’ liés à la migration de transit des citoyens de la CEDEAO au Niger. C’est le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises, en présence de la Commissaire au Développement humain et aux Affaires Sociales de la CEDEAO et le représentant résident de ladite Commission au Niger

La question de la migration irrégulière est selon le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes préoccupante. Elle devient de plus en plus récurrente et impacte négativement notre espace. Il s’agit, a expliqué M. Laouan Magagi, des bras valides qui, dans l’oisiveté prennent le risque de brader le désert et la mer pour se retrouver ailleurs, sans aucun papier. Ces jeunes, une fois dans leurs pays d’accueil font face à des séreux problèmes. Il est donc nécessaire, a-t-il suggéré, de trouver une solution durable à ce fléau. Cela doit, selon le ministre en charge de l’Action Humanitaire partir de ce que les pays membres de la CEDEAO peuvent faire comme échange sud-sud. «La coopération sud-sud doit être renforcée pour permettre aux jeunes intellectuels africains de rester mettre de leurs expertises aux services de leurs pays respectifs», a-t-il souligné.

Pour le ministre, cela est possible si et seulement si, en plus de leur cohésion, les pays de la CEDEAO ont l’accompagnement de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie. Le Niger étant un pays plus de transit que de départ, a pris des dispositions afin de réduire cette migration irrégulière. Il s’agit notamment de la loi 2015-36 pour sanctionner les personnes qui s’adonnent au transport illicite des migrants. «Mais, cette mesure n’est pas sans conséquence, car ceux qui ont abandonné l’activité sont laissés à eux mêmes, il n’y a pas eu des compensations», a déploré le ministre Laouan Magagi. «La migration n’est pas un mal en soit, lorsqu’elle est régulière», a estimé le ministre en charge de l’Action Humanitaire, M. Laouan Magagi

Pour sa part, la Commissaire au Développement humain et aux Affaires Sociales de la CEDEAO, Pr Fatou Sow SARR a indiqué que la migration irrégulière et son impact négatif ont infligé des douleurs profondes et continuent d’être une question épineuse. «Les informations qui parviennent, concernant les difficultés que rencontrent les frères et sœurs qui tentent de quitter la région pour d’autres cieux, en particulier pour l’Europe, sont particulièrement inquiétantes», a-t-elle déploré, précisant que, la frange de la population la plus exposée à ce phénomène est celle des jeunes. «Une situation d’autant plus inquiétante que ce sont eux qui constituent les forces vives de nos Etats», a soutenu la Commissaire de la CEDEAO.

Pr Fatou Sow SARR a aussi souligné que beaucoup de candidats perdent la vie au cours du voyage. Certains tombent dans les mains de trafiquants de personnes et sont vendues comme esclaves ou enrôlés dans des groupes terroristes, tandis que d’autres sont victimes de prélèvements d’organes à des fins commerciales. «Il nous faut à tout prix, par la mutualisation de nos efforts, mettre fin à cette tendance regrettable», a déclaré la Commissaire au Développement humain et aux Affaires Sociales de la CEDEAO.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

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Le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukari, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la coordination nationale de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN). L’objectif visé pour ces assises est de fixer les dates, le lieu et le thème du 5ème congrès confédéral de la CDTN, mais aussi d’adopter le budget dudit congrès.

Le ministre de l’emploi, du travail et de la protection sociale, Dr Ibrah Boukari, a rappelé à cette occasion que les autorités de la 7ème république accordent une importance capitale au dialogue social. Ce qu’illustre, a-t-il ajouté sa présence à ces assises. Dr Ibrah Boukari, a souligné que la présente coordination nationale ordinaire qui dure 48 heures s’inscrit dans le respect des textes statutaires, notamment l’article 13 des statuts qui dispose que le congrès confédéral se tient tous les quatre ans et que la date, le lieu et les thèmes sont arrêtés lors de la dernière coordination nationale. 

Pour sa part, le secrétaire général de la confédération démocratique des travailleurs du Niger, M. Idrissa Djibrilla, a rappelé que la cérémonie de la coordination nationale, est une exigence des dispositions statutaires et règlementaire de la confédération, notamment l’article 15 des statuts qui stipule que ‘’le congrès confédéral  ordinaire se tient tous les quatre ans à la majorité des deux tiers de ses membres. La date, le lieu et le thème sont arrêtés par la coordination nationale et communiqués au moins trois mois à l’avance par le BEN aux structures’’.

M. Idrissa Djibrilla a fait savoir qu’ils mettront à profit les deux jours de travaux pour débattre d’autres questions non moins importantes, et cela afin de faire une évaluation objective de quelques-unes des activités menées pour renforcer l’identité et le leadership de la CDTN.

Il a en plus exhorté les membres à des débats circonscrits, objectifs, réalistes et réalisables pour permettre au bureau exécutif national de mettre à profit les trois prochains mois, afin de programmer et d’exécuter les différentes étapes du processus devant conduire à l’organisation du prochain congrès confédéral ordinaire dans les délais prescrits par les textes fondamentaux et dans de bonnes conditions.

M. Idrissa Djibrilla a enfin invité les délégués à plus d’assiduité et d’attention afin que sortent des travaux de cette coordination nationale des résolutions et des recommandations pertinentes.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Ouverture des négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux : Créer les conditions d’un apaisement du front socialLe gouvernement et les partenaires sociaux retrouvent la table des négociations. C’est en effet hier 9 novembre au cabinet du Premier ministre que le ministre du Travail, de l’emploi et de la protection sociale, président du comité interministériel des négociations avec les partenaires a relancé le cycle des pourparlers. Le ministre Ben Omar Mohamed, qui était accompagné de ses collègues membres du gouvernement et du comité interministériel des négociations avec les partenaires sociaux, a rencontré d’abord les centrales syndicales regroupées au sein de la convergence des travailleurs du Niger (CTN).

L’ouverture de ces négociations répond à l’esprit de l’arrêté 054 du Premier ministre de 2014 créant ledit comité qui a pour but de créer les conditions d’un apaisement du front social et de prévention de conflits avec les partenaires sociaux à travers l’instauration d’une culture de dialogue social régulier. Il faut souligner qu’outre les membres qui le composent dont plusieurs ministres, le comité interministériel est doté d’un secrétariat permanent.

Dans son propos liminaire, le ministre de l’emploi, du travail et de la protection sociale a rappelé à ses interlocuteurs certaines dispositions de cet arrêté et réitéré la volonté du gouvernement de travailler en parfaite harmonie avec les partenaires pour affronter en toute responsabilité les revendications. Au Niger, a-t-il dit, les treize (13) centrales syndicales réunies au sein de la Convergence des travailleurs du Niger (CTN) et l’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) ont toutes remis un certain nombre de doléances au gouvernement.

Le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, M. Ibrahim Souley a présidé mardi dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier bilan du projet PHEOC. Il s’agit à travers cette rencontre de partager les résultats de deux années de mise en œuvre y compris les difficultés rencontrées et d’explorer les futures actions possibles en vue de renforcer les acquis.

A  l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a dans son intervention rappelé que l’un des défis majeurs auxquels le système de santé fait toujours face est celui d’une gestion des données de santé de qualité, permettant une prise de décision basée sur les évidences. Pour relever ce défi, a-t-il fait savoir, le PDES 2022-2026 et les documents d’orientation connexes ont défini des actions qui visent entre autre à digitaliser la gestion du système d’information sanitaire du pays et à renforcer les capacités des acteurs de lutte contre les maladies prioritaires pour une meilleure utilisation des outils digitaux mis en place.

Il a en plus souligné que la stratégie nationale E-santé 2019-2023 a prévu le renforcement et l’extension du SNIS dans le projet 121. C’est dans cette perspective, a-t-il ajouté, que bluesquare a été mandaté par le Secrétariat général du Ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales pour conduire une intervention d’appui au renforcement du système de santé. M. Ibrahim Souley, a précisé que la mission qui était confiée à bluesquare dans ce cadre impliquait plusieurs directions et comportait quatre axes principaux. Il s’agit notamment du renforcement et de la fiabilisation de la carte sanitaire, le renforcement des géo-registres et référentiels géographiques, l’intégration de données en vue de la production de tableaux de bord opérationnels et stratégiques (dans le domaine de la santé maternelle et infantile et de la lutte contre le paludisme), et l’appui aux systèmes d’information de riposte au covid19.

Le Secrétaire général du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales, s’est réjoui de cette collaboration renforcée avec bluesquare et la fondation Bill et Melinda Gates.

Quant au représentant pays du bluesquare, M. Rodrigue Sohouenou, il a précisé que l’une des raisons d’être de bluesquare est d’aider les acteurs pour orienter au mieux les ressources mondiales vers là où on en a plus besoin. Cette mission qui lui a été confiée par le Ministère de la Santé, a-t-il dit, avait pour but d’aider au renforcement du système de santé nigérien, et ceci, à partir d’une utilisation plus optimale de la gestion des données sanitaires, grâce à l’usage de la technologie numérique. M. Rodrigue Sohouenou a indiqué que bluesquare a travaillé de manière itérative dans un contexte multi acteurs conformément aux champs d’application du projet, impliquant le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), la direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), la direction de la surveillance et de la riposte aux épidémies (DSRE), et la direction des statistiques (DS). L’assistance technique, a-t-il dit, s’est élargie aux équipes en charge de la production de référentiel géographiques et la direction de la santé communautaire. Cette collaboration multi actrice, a selon lui, produit des résultats non négligeables à l’actif des interlocuteurs de ces structures partenaires.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Les travaux du 5ème comité de pilotage du Fonds Régional pour la Stabilisation dans les Régions du Bassin du Lac Tchad et du Liptako Gourma guichet Niamey, ont débuté hier à Niamey. Les acteurs impliqués vont au cours de cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, réfléchir sur la mise en œuvre des facilités de stabilisation, définir les leçons apprises dans l’expérience de Diffa et déterminer une voie commune à suivre pour soutenir le Niger dans sa lutte contre l’extrémisme violent et l’insécurité.

Cette journée de travail sera aussi consacrée à l’examen de la situation sécuritaire, aux activités et perspectives dans les trois régions concernées ainsi qu’à l’examen du rapport d’activités 2021 dans la région de Diffa et les propositions des localités pour la deuxième phase.

Selon le ministre en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, le Fonds Régional pour la Stabilisation dans la Région du Liptako Gourma est mis en œuvre dans les trois Etats membres à savoir : le Burkina Faso, le Mali  et le Niger. M. Hamadou Adamou Souley a salué cette initiative qui se propose de s’attaquer à des zones affectées par la vulnérabilité des communautés aux infiltrations continues et aux attaques des Groupes Armés Terroristes ; le relèvement des zones affectées par la crise, les zones où les communautés ont abandonné leurs terroirs. Il a aussi expliqué que la stabilisation accélérée consiste à une phase de sécurisation des zones cibles de mise en œuvre, et le Niger a dans cette  optique, mis en place la Stratégie Nationale de Proximité qui consiste au recrutement des Forces de Sécurité Intérieure dans les terroirs des régions couvertes par cette initiative.

Le ministre en charge de l’Intérieur a également loué les efforts consentis par les partenaires au développement qui viennent de mettre à la disposition de notre pays des moyens logistiques et des équipements de protections individuelles. M. Hamadou Adamou Souley d’ajouter que le souci constant de son département ministériel dans la mise en œuvre du programme de Stabilisation Accélérée au Niger, est la création d’une unité de coordination pour le suivi et l’évaluation des activités mises en œuvre. Il a en outre invité tous les organismes internationaux œuvrant dans le programme de développement d’urgence à adhérer à cette approche.

Pour accompagner la réinstallation des communautés déplacées et les efforts déjà déployés par l’Etat du Niger, le Programme a mis selon  laécoordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise AUBIN, l’accent sur le soutien au moyen de subsistance de communautés. Des écoles, centres de santé, marchés, forages et commissariats ont été construits pour renforcer la présence de l’Etat et assurer l’effectivité des services publics. Au cours de cette période, l’approche de la stabilisation a permis d’accélérer une transition de la fragilité vers certains redressements en vue d’un développement durable.

En effet, a expliqué Mme Louise AUBIN, les activités de stabilisation contribuent au sentiment de protection des communautés, facilitent le retour des personnes déplacées et offrent des alternatives à l’enrôlement dans des organisations extrémistes violentes par ces activités génératrices de revenu. «Pour que la stabilisation continue à contribuer aux objectifs d’une transformation durable au Niger, il est nécessaire de consacrer une mobilisation accrue des ressources, ce qui servira à briser le cycle de violence opportuniste qui trouve racine dans la pauvreté», a estimé la coordinatrice des Nations Unies au Niger. Aussi, cette deuxième phase est appelée à renforcer les acquis de la mise en œuvre de la première. «Il s’agira donc de relever le défi de la consolidation d’un contrat véritablement social en renforçant la sécurité, l’Etat de droit et le respect de droits humains pour un accès à des moyens de subsistance dans les régions surtout sélectionnées par l’Etat du Niger», a ajouté la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise AUBIN.

 

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Le conseil d’administration de la Confédération Générale du Patronat du Niger a tenu sa 4ème session au titre de l’année 2023 hier, mardi 7 novembre 2023, à Niamey. Il s’agit pour les membres dudit conseil de porter des réflexions sur le thème « Assurer le développement des entreprises et surtout sécuriser les entreprises du secteur privé ». C’est le président de la confédération générale du patronat du Niger M. Adolphe Sagbo qui a présidé l’ouverture des travaux.

À cette occasion, le président de la confédération générale du patronat du Niger, président dudit conseil d’administration, a d’abord indiqué que le choix du thème de la 4ème session du conseil d’administration au titre de l’année 2023 n’est pas fortuit. Ce thème est d’actualité, parce qu’il n’est pas facile de créer une entreprise, il n’est pas donné aussi à tout le monde de pouvoir créer une entreprise.

« Nous aurions voulu être dans les bureaux mais, nous avons choisi de créer une entreprise, ça veut dire que nous avons mis nos destins entre nos propres mains. La sécurisation du secteur privé, c’est protéger l’entreprise, la voir se développer, et l’État devait protéger les entreprises contre les multinationales pour pouvoir les développer et voir développer des champions avec lesquels le pouvoir devait travailler, qui pouvaient créer de l’emploi et faire développer l’économie nationale ; c’est cela la sécurisation du secteur privé », a ajouté M. Adolphe Sagbo.

Selon le président de la confédération générale du patronat du Niger, le secteur privé sécurisé suppose le développement de l’entreprise et le développement du pays. « Nous aurons voulu que ce soit ainsi mais, malheureusement nous n’avons pas été protégés et c’est pourquoi, je vous appelle à réfléchir sur ce thème et à trouver des solutions que nous pourrons proposer aux décideurs de notre pays », a-t-il conclu.

Rabiou Dogo Abdoul Razak (ONEP)

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Le 2ème congrès ordinaire du Syndicat National des Agents de l’Administration du Pétrole (SNAAP)  s’est ouvert Mercredi  à Zinder sous la présidence du gouverneur de la région M. Issa Moussa avec comme thème central ‘’Impact de la COVID-19 sur les activités pétrolières au Niger’’. Les militants du SNAAP mettront à profit ces assises pour examiner le rapport moral et financier du BEN SNAAP, amender les textes fondamentaux du syndicat avant de procéder à l’élection des nouveaux membres du BEN SNAAP.

Pour le gouverneur de Zinder, le ‘’secteur pétrolier constitue l’un des secteurs prioritaires sur lesquels repose la politique du gouvernement en matière de mobilisation des ressources internes contribuant au développement socio-économique du Niger’’. Avec l’exploitation du bloc pétrolier d’Agadem et la construction de la raffinerie de Zinder, le Niger est entré, a-t-il dit, dans une ère pétrolière et sera bientôt exportateur du pétrole brut avec la construction en cours du Pipeline export Bénin. M. Issa Moussa a rassuré les militants du SNAAP de la disponibilité des plus hautes autorités du Niger à’’ accompagner toute action qu’ils entreprendront pour accroitre la prospérité et la croissance économique du pays.’’

Le directeur régional du pétrole M. Abdourahamane Laouali Na-Malka a déclaré que le secteur pétrolier a contribué depuis 2012 à un accroissement significatif du taux de croissance économique. Ce dernier connaitra une envolée spectaculaire avec bientôt la mise en exploitation des champs pétroliers supplémentaires du bloc Agadem destinés à l’exportation du pétrole brut vers le port de Semé au Bénin. De manière globale, ce projet de pipeline export, a-t-il indiqué, aura des effets positifs et toutes ces perspectives ont été possibles grâce a une politique soutenue et engagée de l’Etat du Niger. Pour le directeur régional du pétrole, le thème de ce 2ème Congrès ‘’permettra sans nul doute aux différents participants de mieux appréhender les défis auxquels sont confrontés le secteur pétrolier en général et les agents du Ministère en charge des hydrocarbures en particulier notamment dans le cadre de leur mission de surveillance administrative et du contrôle technique depuis l’avènement de cette crise sanitaire inédite de la COVID 19.

Pour sa part, le secrétaire général du SNAAP, M. Idrissa Saley Hamidou s’est réjoui d’avoir accompli son mandat de trois ans où tous les ‘’engagements pris ont été respectés’’. Ces engagements, a-t-il précisé, s’articulent autour du respect strict des statuts et règlement intérieur de son organisation, l’établissement d’un cadre d’échanges permanent avec l’Administration, la création d’une relation d’écoute avec la base notamment par le renforcement du rôle des sections régionales et centrales, la création d’une synergie d’action avec d’autres syndicats et au sein de la Centrale Syndicale CDTN, la mise en œuvre des résolutions et recommandations issus du 1er congrès constitutif du SNAAP et la conduite d’un syndicalisme efficace et efficient. Il a émis le vœu de voir l’administration du pétrole procéder à l’adoption d’un régime indemnitaire aux agents du Ministère en charge des hydrocarbures, la dotation en équipement de contrôle technique et moyens roulants et enfin l’élaboration rapide et la mise en œuvre d’un plan de formation efficace et en adéquation avec les défis à relever.

Pour le secrétaire général de la CDTN, M. Idrissa Djibrilla, le monde du travail en général et le secteur pétrolier en particulier n’est pas épargné par les implications socio –économiques de la crise sanitaire car, soutient-il, «tous les aspects de l’employabilité, de la formation à la protection sociale en passant par l’insertion professionnelle et la gestion de la carrière sont fortement ébranlés à l’échelle planétaire». En effet, poursuit le SG de la CDTN, depuis l’apparition de cette maladie au Niger et malgré les différentes mesures prises par le gouvernement, le pays a connu plusieurs cas et malheureusement beaucoup de décès. «Dès lors que cette pandémie continue de se propager, il est essentiel que les communautés en général et particulièrement les travailleurs prennent des mesures visant à éviter la transmission du virus et à réduire les impacts de cette dernière», a insisté M. Idrissa Djibrilla.

Sido Yacouba et Haouaou Ibrahim Dan Zagui (ASCN) ANP-ONEP/Zinder

27 mai 2021
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Les assises du sixième congrès ordinaire de l’Organisation des Femmes Tarayya (OFT), ont débuté le 20 mai à Niamey sous le thème « La femme face aux nouveaux défis éducatifs et à l’amélioration du capital humain au Niger ». En plus de ce thème d’actualité qui cadre avec les priorités du Programme de renaissance acte 3 du Président de la République et de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, les assises de Niamey sont annonciatrices de l’alternance au sommet de cette structure féminine politique dirigée pendant plus de deux décennies par Mme Ousseini Hadizatou.

Le Président du Comité exécutif National du PNDS Tarayya, M. Foumakoye Gado, a salué le choix « judicieux » du thème du congrès et a estimé qu’il faut « des femmes bien éduquées, bien pensantes, des femmes socialement et économiquement bien intégrées » pour assurer l’harmonie au sein de leur Parti. Il a également loué le rôle de pionnières joué par les femmes du parti dans la mise en place des organisations de masse, la sensibilisation, la mobilisation et la formation des femmes, et dans « la lutte pour réclamer une plus grande représentativité des femmes en matière d’élections, de nominations et de présence dans les instances de décisions de la vie de la Nation ».

La présidente sortante du Bureau exécutif national de l’OFT, Mme Ousseini Hadizatou, a annoncé son choix, après plus de deux décennies à la tête de cette organisation de masse, de laisser la place à la nouvelle garde pour continuer l’œuvre de renforcement du PNDS Tarayya et de ses instances. Elle a rendu hommage aux femmes qui ont dirigé l’OFT et celles qui la dirigent aujourd’hui aux niveaux national et régional. « Ces femmes ont développé l’OFT de village en village », a-t-elle dit. Par ailleurs, La présidente sortante du BEN OFT s’est félicitée de la mobilisation à l’échelle internationale des partenaires de l’organisation et du parti réunis dans l’international socialiste.


A l’ouverture du congrès, la Présidente régionale Niamey de l’OJT, Mme Diarra Fatimata Ly, a souligné la concordance du thème avec les objectifs du Programme de renaissance acte 3 du Président de la République Mohamed Bazoum. Elle a ensuite énuméré les principales réalisations faites par les autoritees actuelles dans le secteur de l’éducation, thème principal des assises.
Les assises du 6ème congrès ordinaire de l’Organisation des femmes Tarayya (OFT) vont prendre fin le 21 mai 2023, avec l’élection des nouveaux membres du BEN.
Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le réseau Initiative International pour l’Équité, section du Niger,  en collaboration avec la section nigériane, a organisé un forum restreint des experts sur les coups d’États en Afrique de l’Ouest. Il s’agit, au cours de ce forum, d’échanger sur les causes, les conséquences des interventions des armées dans les affaires politiques et les perspectives pour le Niger. Au cours de cette initiative qui vient à point nommé de débattre profondément avec les experts, les acteurs de la société civile, les hommes politiques, les médias et les universitaires sur la question de savoir qu’est ce qui est à l’origine de ces coups d’États dans les États de l’Afrique de l’Ouest.

En effet, selon, le coordinateur pays Equity International Initiative, M. Kadri Hima, ce forum se déroule dans un moment crucial de l’histoire de notre pays qui s’amorce depuis l’avènement des nouvelles autorités à la tête du Niger. « Ces évènements s’inscrivent à 100% dans notre dynamique. Notre initiative, c’est de faire en sorte qu’il y’ait la paix, la stabilité, la dignité et la souveraineté des peuples africains en général et du peuple nigérien en particulier », a-t-il indiqué.

Ainsi, d’après le coordinateur pays, l’objectif recherché est de montrer aux peuples africains la réalité de ce qui se passe au Niger car, dit-il, au Nigeria et un peu partout ailleurs, des médias font l’apologie de la position de la CEDEAO, la position du président Nigérian et la position du reliquat de chefs d’États de l’Afrique de l’Ouest comme les présidents du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Bénin qui n’ont aucune leçon de démocratie à donner au Niger, précise-t-il. « Nous devons réveiller l’opinion publique africaine et même internationale par rapport au soutien que le peuple nigérien, la société civile du Nigeria apporte sans faille aux nouvelles autorités de la transition. Aujourd’hui, nous avons avec nous, la branche Equity International Initiative « EII » du Nigeria. Ils sont là avec nous dès l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) », a-t-il ajouté.

Ainsi, grâce à la large diffusion via les réseaux sociaux et les médias classiques, le peuple nigérien a eu droit à l’empathie et au soutien des autres peuples africains, notamment ceux de la CEDEAO après l’annonce des sanctions inhumaines contre le Niger et son peuple. Face à ce diktat, la population nigériane n’est pas restée en marge et a montré son indignation. « La branche EII nigériane a mené d’importantes activités de soutien et de mobilisation de l’opinion publique nigériane par rapport aux mesures impopulaires et illégales de la CEDEAO et par rapport à la position malveillante du président du Nigeria ainsi que par rapport à l’ingérence tous azimuts de la France dans les affaires internes des pays africains francophones en général et du Niger en particulier », a-t-il conclu.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a présidé hier matin, à Niamey, l’ouverture du forum inaugural sur l’engagement du secteur privé dans l’initiative de la grande muraille verte. Organisé conjointement par la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) et Futures agribusiness (FABRIG) en partenariat avec l’agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV) et la Great Wall of Africa Foundation (GGWOA), ce forum est placé sous le thème ‘’Créer des marchés et restaurer les terres au Sahel pour les populations et la planète’’. Il  a réuni à son sein des acteurs de la chaine de valeurs coopératives, groupements de producteurs, banques agricoles, investisseurs et jeunes entrepreneurs. Ce forum a pour objectif de permettre, aux participants de s’engager dans des réseaux d’affaires approfondis, d’examiner des projets prêts à être mis en œuvre, de présenter des solutions et des entreprises innovantes et de conclure diverses transactions commerciales.

Comme résultats, il est attendu de ce forum la présentation, la valorisation et la promotion des espèces et produits naturels de la Grande Muraille Verte (biodiversité végétale et animale, produits forestiers ligneux et non ligneux etc..) à valeur économique et leurs chaines de valeurs. Il est aussi question de l’identification et la structuration des Start-up sur les produits et services de la Grande Muraille Verte en vue de leur promotion auprès des investisseurs, la création des pôles économiques avec des marchés intégrés qui vont stimuler le développement des chaînes de valeur. A ceux-là s’ajoutent la stimulation des opportunités pour les chaînes de valeur agricoles, forestières et d’élevage en tant que moteur d’une croissance inclusive ; l’alignement aux programmes phares de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine notamment de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et le déploiement de la surveillance et des outils de formation pour les acteurs de la Grande Muraille Verte.

Il est également attendu de ce forum, l’identification des axes de coopération décentralisée locale, Sud-Sud et Nord-Sud dans la production, la valorisation, la transformation et la commercialisation de ressources naturelles et dans le développement économique local et l’intégration économique. Enfin, on note la promotion dans le cadre des Partenariats Publics Privés (PPP) des offres de services et de développement d’infrastructures d’énergies renouvelables, d’ouvrages hydrauliques, et d’infrastructures socio-économiques prioritaires (santé, éducation, eau et assainissement et voies de communication etc..).

Pour l’ancien Président de la République, M. Issoufou Mahamadou, Champion de la grande muraille verte, ce forum  revêt une importance capitale pour les onze (11) Etats de l’APGMV. Soulignant que la grande muraille verte est un des projets phares de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, M. Issoufou Mahamadou estime que ce projet est tout aussi prioritaire que la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). Pour le Champion de la Grande Muraille Verte, les résultats attendus de ce forum peuvent contribuer à sortir les pays de la GMV de la situation à laquelle, ils sont confrontés, situation caractérisée par des défis multiples notamment l’insécurité alimentaire, le défi humanitaire et le défi migratoire.

Le champion de la grande muraille verte a salué l’adoption par les autorités nigériennes d’un texte de loi portant création d’une assurance agricole indicielle mettant les producteurs à l’abri des catastrophes. Il a aussi apprécié le travail de l’entreprise agroalimentaire africaine FAGRIB, qui, à la tête d’un partenariat international, s’est engagée à soutenir la Grande Muraille Verte après avoir testé et mis en œuvre son modèle optimisé d’agroforesterie et de commercialisation dans tout le Sahel. Appelé African Regenerative Carbon Stewardship (ARCS), ce partenariat a pour mission de libérer la puissance de captage et de stockage du carbone naturel, de créer la prospérité, d’améliorer la productivité, et de restaurer le capital naturel. L’ancien Président de la République du Niger et président de la FIM a lancé un appel à investir dans l’initiative grande muraille verte.

Quant à la présidente de la fondation de la grande muraille verte, Mme Ramatoulaye Diallo, elle a relevé l’importance de la mise en œuvre des objectifs de la grande muraille verte et de son apport pour les Etats membres. En effet, l’action du secteur privé est un bon complément à celle des Etats et des partenaires. Le secteur privé peut aider les pays du Sahel à atteindre les objectifs de leurs contributions déterminées au niveau national.

Il faut préciser que les partenaires de la grande muraille verte ont exprimé leur engagement à soutenir les Etats membres dans l’atteinte des objectifs assignés à ce programme. Il s’agit notamment du Système des Nations Unies, de la Délégation de l’Union Européenne, de la coordination régionale pour l’Afrique, du Fonds mondial pour l’environnement. L’ouverture de ce forum a été marquée par une cérémonie de plantations d’arbre au sein du centre international des conférences Mahatma Gandhi.

Dans le discours d’ouverture du Forum, le Président de la République Mohamed Bazoum s’est réjoui de la clairvoyance de la Fondation Issoufou Mahamadou et de ses partenaires, qui ont initié le présent Forum international en vue de discuter de ce que pourrait être la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours)

Rahila Tagou (ONEP)

 

«Je me réjouis de la clairvoyance de la Fondation Issoufou Mahamadou et de ses partenaires, qui ont initié le présent Forum international», déclare le Président Mohamed Bazoum

 

• Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale

• Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la Fondation Issoufou Mahamadou, Champion de la Grande Muraille Verte ;

• Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

• Excellence Monsieur le Haut Représentant du Président de la République ;

• Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

• Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement ;

• Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey ;

• Monsieur Ibrahima Sow, Coordonnateur Afrique du Fonds pour l’Environnement Mondial ;

• Monsieur le représentant du Secrétariat de la Convention des Nations sur la Lutte Contre la Désertification ;

• Mesdames et messieurs les membres du corps diplomatique et représentants des organisations bi et multilatérales de coopération ;

• Monsieur le Secrétaire Exécutif de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte ;

• Monsieur le représentant de la Fondation Africaine pour la Grande Muraille Verte ;

• Mesdames et messieurs, distingués invités.

Je voudrais saisir cette opportunité si belle pour rendre un hommage appuyé aux pionniers de l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel, initiative dont l’ambition porte sur la restauration des paysages à grande échelle en vue de lutter contre la désertification, de réduire la pauvreté et les migrations économiques, et de renforcer la résilience aux effets du changement climatique.

L’initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel, approuvée par les pays africains du Sahel et mise en œuvre sous l’égide de la Commission de l’Union africaine et de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte (APGMV), constitue une opportunité d’investissements durables dans plusieurs secteurs, comprenant la restauration des paysages, la sécurité alimentaire, l’accès aux énergies renouvelables et à l’eau, la promotion d’emplois verts et le développement des chaines de valeur.

Elle se présente comme un programme intégrateur et transformateur, visant à prendre en charge les défis de la désertification, de l’insécurité alimentaire, du changement climatique, de la pauvreté, de la perte de la biodiversité, ainsi que les défis sécuritaires et migratoires dans les pays concernés. Cette initiative, novatrice de par son approche, intégrant les urgences Climat/Sécurité et Développement, se présente comme l’une des solutions pertinentes face aux priorités des zones fragiles du Sahel.

Mesdames et messieurs,

Cette initiative pour novatrice et pertinente qu’elle soit n’en est pas moins confrontée à des problèmes vitaux quant à sa mise en œuvre. La table ronde tenue à Paris à ce sujet le 11 janvier 2021 a mis en évidence ces difficultés et préconisé des solutions visant notamment l’implication du secteur privé comme acteur supplémentaire majeur dans la lutte contre les effets du changement climatique. C’est donc à juste titre que je me réjouis de la clairvoyance de la Fondation Issoufou Mahamadou et de ses partenaires, qui ont initié le présent Forum international en vue de discuter de ce que pourrait être la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte.

«La restauration des paysages peut offrir au secteur privé (…) des possibilités réelles d’investissement»

En effet, la restauration des paysages peut offrir au secteur privé, moyennant un environnement institutionnel et juridique favorable, des possibilités réelles d’investissement dans les Petites et Moyennes Entreprises agricoles, dans les chaînes de valeur alimentaires et des produits forestiers non ligneux, les cultures à haute valeur ajoutée, et les nouveaux marchés tels que les marchés du carbone.

L’initiative de la Grande Muraille Verte, avec son approche holistique, se prête justement à des investissements combinant la restauration des moyens de subsistance des communautés et la résilience des écosystèmes, tout en en créant des opportunités économiques, même si, je le sais bien, ces genres d’investissements ne sont pas dépourvus de risques, particulièrement au Sahel. En évoquant ces risques, je voudrais vous exhorter à orienter votre réflexion dans le sens des assurances à donner aux investisseurs privés qui peuvent nourrir des appréhensions légitimes à cet égard.

En ce qui concerne l’expérience de mon pays en la matière, je m’en voudrais de ne pas souligner, toute la joie que je ressens de voir des acteurs privés braver ces risques en s’engageant de plus en plus dans des investissements conséquents dans les domaines des productions agrosylvopastorales et halieutiques, soutenant ainsi la vision définie par le gouvernement pour le développement de notre pays. C’est justement pour encourager la participation du secteur privé à l’effort national de restauration des paysages et de valorisation durable des potentialités qu’offre le secteur rural que nous avons mis en place l’unité de coordination des programmes des Pôles Agro industriels.

Mesdames et messieurs,

Je voudrais vous exprimer toute ma satisfaction de voir que l’agenda de vos travaux s’articule autour de thématiques dont le traitement adéquat permettra notamment de renforcer les approches fondées sur le marché dans le cadre de la nouvelle stratégie de la Grande Muraille Verte et stimuler les opportunités pour les chaînes de valeur agricoles, forestières et d’élevage en tant que moteurs d’une croissance inclusive. Je puis vous assurer que je me ferais le devoir de porter les messages clés du Forum de Niamey, auprès de mes Pairs et de nos institutions partenaires, en vue de renforcer la mobilisation de financements provenant de sources diverses, y compris privées, pour la mise en œuvre de cette initiative, chère à nos Etats.

Je voudrais exprimer ma gratitude au Président Issoufou, Champion de la Grande Muraille Verte pour ses efforts remarquables en vue de la mobilisation et la diversification des financements en faveur de cette initiative. Je termine en formulant le vœu que ce Forum de Niamey apporte un souffle nouveau et réel dans la mise en œuvre de notre Initiative. Et je déclare ouvert le Forum Inaugural sur l’engagement du secteur privé dans la Grande Muraille Verte.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Source : http://lesahel.org/

 

Le Réseau des Parlementaires de la CEDEAO sur l’Egalité de Genre et les Investissements dans l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire organise du 15 au 16 novembre 2022 avec l’appui de la FAO, un forum parlementaire pour le renforcement des capacités et le dialogue multi-acteurs sur le thème : « Accélérer les progrès vers la Faim Zéro par l’élaboration de législations politiques et plans d’investissement qui contribuent à l’égalité de genre et à l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole ». C’est le premier vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankourao, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises.

Ces deux jours d’échanges de haut niveau dans un contexte de crise alimentaire, sanitaire et climatique permettront selon le premier vice-président de l’Assemblée national de porter une attention particulière sur le genre et les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. En ouvrant ce cadre d’échanges, les parlementaires nigériens veulent, a indiqué l’honorable Kalla Ankourao, apporter une contribution tangible ; celle de veiller à développer les systèmes agroalimentaires efficients, inclusifs, résilients et durables. Aussi, a-t-il souligné, les parlementaires, disposent d’une opportunité privilégiée, leur permettant d’interagir avec le gouvernement pour renforcer les cadres juridiques existants en vue d’un meilleur accès aux facteurs de production dont la terre. Ils ont également le devoir de contribuer aux côtés de l’Exécutif pour dynamiser la productivité, combler le fossé des disparités et impulser des réformes qui renforcent l’autonomie des femmes et des hommes dans le secteur agropastoral au Niger. Pour ce faire, les parlementaires doivent, a soutenu le premier vice-président de l’Assemblée nationale, faire preuve d’une disponibilité plus accrue aux côtés de tous les partenaires au développement pour une Faim Zéro dans notre pays.

Auparavant, le président du Réseau des parlementaires de la CEDEAO pour le Genre et les Investissements en agriculture et la sécurité alimentaire, M. Tacko Ndiaye qui a intervenu par vidéo-conférence à partir de Dakar, a après avoir fait une brève présentation du réseau, salué le dynamisme et l’engagement sans faille de l’Assemblée nationale du Niger vers la voie de l’égalité en genre et l’autonomisation des femmes dans les systèmes agroalimentaires.     

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, M. Alambédji Abba Issa a affirmé que la femme reste et demeure un acteur clé pour améliorer la sécurité alimentaire, tant au sein des exploitations familiales, des chaines de valeur que pour la gestion des stocks et la préparation des repas. Aussi, a-t-il fait savoir, la production personnelle des femmes et ses activités génératrices de revenus qui en découlent sont déterminantes pour assurer la sécurité alimentaire et contribuer à une  nutrition des ménages pendant la saison sèche et la période de soudure. Cependant, a déploré le ministre en charge de l’Agriculture, les fortes inégalités continuent d’empêcher les femmes de réaliser leur potentiel, notamment, en termes d’accès aux ressources, y compris la terre, les intrants et les finances rurales, aux connaissances, aux opportunités et aux marchés.

Selon le représentant de la FAO au Niger par intérim, M. Luc Genot, les parlementaires jouent un rôle crucial dans la création d’un environnement favorable à la transformation des systèmes alimentaires et dans la promotion d’une gouvernance inclusive et sensible au genre et des opérations des chaînes de valeur. Il s’agit, a-t-il souligné, de protéger le droit à l’alimentation pour tous, de règlementer les différentes parties prenantes, Institutions et processus impliqués dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire, et de faciliter l’accès équitable à des régimes alimentaires sains et durables pour tous.

Quant à la représentante d’ONU Femmes, Mme Mian Djangoné Rachelle, elle a relevé que la cible 5.a relative au Droit et à l’accès aux ressources, exhorte les Etats à entreprendre des réformes visant à donner aux femmes les mêmes droits aux ressources économiques, ainsi qu’à l’accès à la propriété et au contrôle des terres et d’autres formes de propriété, aux services financiers, à l’héritage et aux ressources naturelles, dans le respect du droit interne. L’atteinte de cette cible implique, a estimé la représentante d’ONU Femme, une conjugaison des efforts de la FAO et de l’ONU Femmes en particulier et de toutes les agences des Nations Unies en général, en collaboration avec l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a parrainé hier dans la matinée au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, l’ouverture du 1er forum d’investissement Chine-Niger conjointement organisé par le Ministère du Commerce et l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Niger. Ce forum constitue une plateforme d’échange, de communication et de partenariat pour les partenaires économiques des deux pays. La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, de l’ambassadeur de Chine au Niger, SE Jiang Feng, du Secrétaire général de la Chambre de commerce de Chine, du Chef de la délégation de la China Africa Business Council, du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, d’une forte délégation composée d’hommes d’affaires chinois, des représentants du secteur privé du Niger et de plusieurs invités.

Ce Forum sur l’Investissement Chine-Niger vise principalement à présenter à la délégation de la China Africa Business Council les principaux atouts de notre pays en matière d’investissements notamment dans les secteurs de l’agriculture, des mines, de l’industrie, de l’industrie manufacturière et de l’agro-industrie et les facilités offertes pour s’installer et développer des affaires au Niger.

Il faut rappeler que la République Populaire de Chine et le Niger entretiennent des relations de coopération depuis les années 70, avec la signature en juillet 1974 du premier Accord de Coopération Economique et Technique. Cette coopération s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique Chine-Afrique dénommé ‘’Forum sur la Coopération Sino-Africaine’’ qui a été institué en 2000 à Beijing. Dès lors, le Niger et la Chine ont travaillé ensemble pour mener une coopération fructueuse dans divers domaines notamment les infrastructures, le commerce, la santé et la sécurité. Pour rappel, en 2021, lors de la 8ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération Sino-Africaine qui s’est tenue à Dakar au Sénégal, le Président de la République Populaire de Chine a indiqué que son pays s’attèlera avec les pays africains à mettre en œuvre neuf (09) programmes sur la période allant de 2022 à 2024. Il s’agit des programmes pour la santé ; la réduction de la pauvreté et l’agriculture ; la promotion du commerce ; la promotion de l’investissement ; l’innovation numérique et le développement vert ; le renforcement des capacités ; les échanges humains et culturels et enfin la paix et la sécurité.

Dans son allocution d’ouverture des travaux du forum, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada s’est félicité du niveau élevé de l’exécution des projets retenus dans la mise en œuvre de ces neuf programmes. Il a entre autres cité l’augmentation de 4,5 millions de tonnes pour la production pétrolière au bloc d’Agadem ; la construction de l’Oléoduc Niger-Benin d’une longueur de 1950 km pour exporter le pétrole brut nigérien ; la construction d’une cimenterie à Badaguichiri (Tahoua) par la China Africa Building Materials Niger ; la construction d’une route bitumée desservant l’Hôpital Général de Référence de Niamey ; la rénovation du stade Général Seyni Kountché de Niamey. Pour le ministre Alkache, le forum de Niamey répondant au 4ème point des programmes constitue une réponse des autorités chinoises à l’appel lancé en décembre 2022 à Paris lors de la Table Ronde du Niger sur le PDES 2022-2026 par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum à l’endroit de l’ensemble des investisseurs pour accompagner le Niger dans le cadre du financement et de la mise en œuvre du PDES. «Nous souhaitons vivement qu’au sortir de ce forum qui constitue une plateforme de rencontre d’affaires entre le secteur privé nigérien et chinois que de nouveaux partenariats soient noués avec le secteur privé nigérien», a déclaré le ministre du Commerce.

Pour sa part, l’ambassadeur de Chine au Niger, SE Jiang Feng a orienté son intervention sur la coopération entre les deux pays et l’organisation d’un tel forum qui s’inscrit dans le sillage des dispositions prises au 20ème Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) en octobre 2022. Elle vise également la concrétisation des acquis de la 8ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (Focac) tenue en fin 2021, où le Président chinois Xi Jinping et les dirigeants africains ont fixé le cap de la coopération sino-africaine à l’ère nouvelle. L’objectif est de contribuer à l’ambition de la Stratégie de Développement durable et de Croissance inclusive Niger 2035 à travers plus de partenariats gagnant-gagnant.

Auparavant, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, M. Moussa Sidi Mohamed et le Secrétaire général de la Chambre de commerce de Chine, chef de la délégation de la China Africa Business Council ont dans leurs interventions témoigné l’importance et la priorité qu’accordent les plus hautes autorités du pays à promouvoir davantage la coopération déjà dynamique qui lie les deux pays dans le domaine commercial. Au cours de la cérémonie, un accord de partenariat accord a été signé entre les deux présidents des Chambres de Commerce des deux pays. Ensuite des panels ont suivi, présentés successivement par le ministre des Finances du Niger, la ministre des Mines, la ministre de l’Industrie, le directeur général de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS) et le coordinateur du Pôle Agroindustriel.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani a présidé hier matin à Niamey la réunion de la session de ladite institution du mois d’octobre 2021. Les points inscrits à l’ordre du jour sont :Examen et adoption du procès-verbal de la session de septembre 2021, informations sur le CSC, examen et adoption des travaux de la commission éthique, déontologie et carte de presse, examen et adoption des travaux de la commission suivie des cahiers de charge, accès équitable et publicité, examen et adoption du projet de délibération mettant en place un groupe de travail chargé de la révision du projet de loi sur la presse électronique et du projet de loi sur le statut et financement des radios et télévisions associatives ou communautaires et questions diverses.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le président du conseil supérieur de la communication, Dr Kabir Sani a insisté sur le point relatif à l’examen et l’adoption du projet de délibération mettant en place un groupe de travail chargé de la révision du projet de loi sur la presse électronique et du projet de loi sur le statut et financement des radios et télévisions associatives ou communautaires.

Il a, à cet effet, indiqué que le CSC a pris l’initiative de mettre en place ce groupe de travail, conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi n°2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du conseil supérieur de la communication qui stipule que « le conseil supérieur de la communication peut formuler à l’attention des pouvoirs exécutif et législatif, des propositions, des avis et des recommandations sur les questions relevant de sa compétence. Le conseil supérieur de la communication délibère sur toutes les questions intéressant la communication, notamment la qualité des activités des médias des secteurs public et privé de la communication ».

Le président du conseil supérieur de la communication a en outre souligné que le CSC envisage d’élaborer des avant-projets de deux textes relatifs à la communication à savoir la loi sur les conditions de création, d’installation et d’exploitation des medias en ligne et celle relative au statut et financement des radios communautaires ou associatives au Niger et de mener un plaidoyer pour leur adoption.

Selon Dr Kabir Sani, le développement des tics a entrainé, ces dernières années, une forte présence des médias en ligne dans le secteur de la communication. Aussi, ajoute-t-il, ces sites fonctionnent dans un vide juridique,  sans possibilité pour le CSC d’en surveiller les contenus, dans la mesure où le Niger ne dispose pas de cadre règlementaire pour une telle régulation. L’absence de réglementation dans ce domaine, dit-il, se pose avec acuité puisque le CSC enregistre depuis 2016 une forte demande d’autorisation de création des organes de presse en ligne.

Il a aussi précisé que par rapport aux radios communautaires, média par excellence de proximité, sur les deux cent deux (202) radios communautaires répertoriées, trente (30) ne fonctionnent pas pour diverses raisons. Celles qui opèrent connaissent d’énormes difficultés de gestion faute de moyens financiers pour un fonctionnement adéquat et pour la prise en charge des ressources humaines.

Dr Kabir Sani a enfin notifié que vu le rôle important que les radios communautaires jouent dans l’information de proximité des communautés, il est important de créer les conditions réglementaires de leur viabilité. Le plaidoyer envisagé par le CSC pour l’adoption de ces textes vise à combler ce vide juridique constaté dans le domaine de la communication.

Par Farida Ibrahim Assoumane

29 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ouverture hier matin de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2019 : ‘’L’enjeu, le seul enjeu est la prise en main véritable de notre destin par la formation de citoyens compétents et conscients de leur responsabilité’’, La 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2019 a été ouverte hier matin à Niamey. C’est le président de ladite institution SE. Ousseini Tinni qui a présidé la cérémonie solennelle à l’hémicycle Place de la Concertation, en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini ; des présidents des institutions de la République ; des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, des autorités administratives et coutumières de la région de Niamey ainsi que de plusieurs invités. Dans le discours officiel d’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale a jeté un regard global sur la situation socioéconomique du pays. SE. Ousseini Tinni a, entre autres, parlé de la loi de Finances 2020 ; des grands projets mis en œuvre dans le pays mais aussi les grands défis qui se posent au Niger et au-delà à la sous région et au continent : élections ; gouvernance ; intégration ; sécurité ; lutte contre le terrorisme, etc. Il a enfin appelé les élus nationaux à travailler avec assiduité et efficacité sur les différents projets de textes qui leurs soumis. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la session).

Les travaux de la 3ème édition de la Conférence africaine pour la promotion de la paix en Afrique ont débuté le mardi 17 janvier 2023 à Nouakchott (République Islamique de Mauritanie). L’ouverture de cette rencontre internationale dédiée à la paix s’est déroulée sous les auspices des Présidents mauritanien, Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani et nigérian Muhammadu Buhari. On note également la présence des délégations venues de plusieurs pays, des représentants de gouvernements, des oulémas, des représentants d’organisations internationales ainsi que des organisations d’associations actives dans le domaine de la paix sur le continent. Le Président de la République Mohamed Bazoum a prononcé un discours par visioconférence dans lequel, il a salué la pertinence d’une telle initiative en particulier dans le contexte actuel de la région du Sahel. Le Chef de l’Etat a notamment souligné le rôle central et décisif des oulémas dans le combat que mènent les gouvernements pour lutter contre le terrorisme, l’extrémisme violent et pour le développement des pays du Sahel. Il a ensuite rappelé les fondements de la doctrine de la religion musulmane qui font de cette religion, une religion de paix. SE. Mohamed Bazoum a appelé les jeunes en général à s’en inspirer. (Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat)

Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie,

Excellence Monsieur Muhammaddu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria,

Vénérable Cheikh Abdoullah Ibn Beyyah,

Mesdames et Messieurs,

A l’entame de mon propos, deux marques de reconnaissance s’imposent :

D’abord, mes remerciements vont tout naturellement à mon frère Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie pour avoir pérennisé cette tribune si féconde, ce Davos de la tolérance qui fait converger chaque année à Nouakchott les oulémas de toute l’Afrique, pour célébrer et entretenir les vertus du dialogue, de la concertation et de l’acceptation pacifique de la différence religieuse.

Ma gratitude va ensuite tout aussi spontanément au vénérable Cheikh Abdoullah Ibn Beyyah, à l’origine de cette belle initiative, d’offrir cette occasion de se parler, de s’exprimer, de débattre, aux oulémas, aux jeunes, aux influenceurs et aux décideurs politiques en Afrique.

Il y a un an, j’ai pris part avec intérêt, en présentiel, à Nouakchott, à la seconde édition de la Conférence Africaine pour la Paix. J’ai alors été agréablement surpris de découvrir cette assemblée respectable d’éminents savants religieux, si portés à la tolérance, si ouverts d’esprits, si enclins au dialogue, si fermement attachés à la paix entre les hommes. J’ai été enthousiasmé par nos échanges d’alors. C’est aussi pourquoi, j’ai été ravi de recevoir l’invitation d’être parmi vous cette année encore, fût-ce à distance, à cause d’impérieux engagements antérieurs. J’ai tenu à vous adresser ce message pour maintenir nos liens et vous assurer qu’il en sera toujours ainsi, car nous menons des actions fondamentalement convergentes.

En fait, je suis également sensible à l’esprit de votre Conférence, notre Conférence assurément, car je suis venu à la politique, puis au pouvoir, par une profonde conviction et une ferme volonté ; et je dirige un pays subissant de plein fouet la violence terroriste. Je suis d’abord venu à la politique par l’idée que le militantisme pacifique est la seule voie légitime pour influer sur les affaires de la Cité. J’ai ensuite toujours agi en politique, puis exercé le pouvoir, animé par une volonté, celle du dialogue, de la concertation et du progrès par les compromis successifs. Je préside enfin aux destinées d’un pays, le Niger, que l’incontournable géographie a placé au cœur du Sahel, dans l’œil du cyclone terroriste. Nous faisons face à la menace terroriste, à chacune de nos frontières : au nord, à l’ouest, au sud et à l’est.

Je rends ici un hommage mérité à nos forces armées et de sécurité pour le courage, la bravoure et l’abnégation avec lesquels elles se battent sans répit, sur tous ces fronts depuis tant d’années. Je me dois aussi de saluer l’exemplarité de nos religieux qui ont empêché l’extrémisme de s’incruster dans notre paisible société.

Le Niger a toujours été une terre d’hospitalité et de tolérance. Je continuerai inlassablement de soutenir les approches basées sur le dialogue et la réconciliation au Niger, comme partout ailleurs dans notre Sahel et plus généralement dans notre continent africain.

Notre situation, au Niger, s’améliore lentement mais sûrement. Nous avons pu imposer à nos ennemis un tel rapport de force qu’ils sont désormais obligés de se confiner dans des activités criminelles vulgaires, très préjudiciables aux populations. Mais dans l’ensemble de notre sous-région, force est de reconnaître que la situation ne s’améliore point, bien au contraire. C’est pourquoi je considère que les progrès que nous avons réalisés pour importants qu’ils soient n’en demeurent pas moins relatifs et précaires dans la mesure où le Niger est tout sauf un isolat eu égard à la centralité de sa position géographique.

Cette lucidité ne doit pas pour autant nous faire peur, mais plutôt amplifier notre mobilisation, raffermir notre moral et nous donner plus encore de raisons légitimes de nous battre. Nous avons ici deux grandes batailles à emporter, pour être assurés de gagner cette guerre. La bataille militaire est la plus visible, la plus concrète, la plus mesurable.

Conscients de la mesure du défi à relever, nous nous sommes engagés, très tôt, aux côtés de nos frères dans la sous-région, dont la Mauritanie, à nous organiser au sein du G5 Sahel pour mener un autre Jihad, le vrai, pour contrecarrer une entreprise criminelle visant à souiller la réputation de notre sainte et miséricordieuse religion pour assurer à nos concitoyens un climat favorable afin de mener et gagner paisiblement la vraie guerre qui vaille, celle contre l’ignorance, la pauvreté qui en découle et l’instabilité.

Mais une autre bataille, celle de la doctrine religieuse, celle plus généralement des idées politico-religieuses, est tout aussi importante à mener et à emporter. Car au fond, si nous devrions gagner seulement le combat par les armes, notre victoire pourrait n’être que provisoire. Pour rendre nos victoires militaires durables, pour les élever au rang de conquêtes politiques stratégiques, nous devons impérativement leur donner une base solide, celle d’une société équilibrée où l’extrémisme ne pourrait prospérer.

Le rôle des oulémas est donc bien central et décisif dans ce combat de survie et de développement que mènent nos pays face à la violence terroriste. Je milite pour une meilleure synergie, un rapprochement au sein de nos sociétés, pour moins de divisions, moins d’antagonismes et de conflits et pour plus de fraternité, de convivialité et de dialogue. C’est la condition sine qua non de notre décollage.

Je perçois dans le contexte actuel de nos sociétés des comportements qui expriment comme une demande de religion : soit nous donnons une offre compétitive et attractive, soit d’autres entraîneront nos concitoyens vers des horizons d’impasse. J’ai longuement discouru, l’année dernière, sur notre refus de laisser notre sainte religion, l’Islam, se faire prendre en otage et se faire défigurer par des groupuscules obscurantistes éloignés des besoins essentiels de nos populations. La paix est la base, la condition indispensable du développement.

Vous avez choisi, avec une grande pertinence, de mettre la présente édition de la Conférence sous le thème «Sommet des jeunes faiseurs de paix africains». Quelle belle perspective et heureuse promesse que de mobiliser nos jeunes pour être des faiseurs de paix face à tant de jeunes terroristes, faiseurs de guerre.

A cette occasion, j’aimerais porter ici des messages à nos jeunes, à nos oulémas, à nos imams, à nos enseignants dans les écoles coraniques, à nos prédicateurs…Ce sont en fait des conseils venant d’un Président démocratiquement élu, qui s’impose de rester démocrate, qui a toujours vécu en Afrique, qui y est né , y a étudié, y a travaillé, qui ne s’en est jamais lassé, qui en connaît donc minutieusement les ressorts, les défis et les potentiels.

Deux priorités me semblent décisives pour notre devenir collectif :

1- Investir massivement dans l’éducation : pour vaincre l’ignorance, élever une digue contre l’extrémisme, donner des compétences et des savoir-faire, permettre aux gens de vivre dignement de leur labeur, améliorer la productivité et le rendement économique, donner à chaque individu l’occasion de se réaliser et aux pays les chances d’émerger … rien de tout cela ne serait possible que si nous accordions durablement la priorité à notre école et plus généralement à notre système éducatif et de formation professionnelle.

Au Niger, je me bats plus précisément encore pour faire baisser la perdition scolaire, parmi les jeunes filles en les gardant plus longtemps à l’école, pour faire reculer l’âge de leur mariage et par voie de conséquence améliorer nos agrégats démographiques et économiques. Ce combat là, chers oulémas, mérite votre soutien, pour le rendre plus acceptable au sein de nos sociétés. C’est là le moyen le plus sûr de réguler notre société, pour la rendre plus forte et plus juste. La solution passe notamment par un programme de mise à disposition de systèmes d’internats scolaires où les familles rurales pourront envoyer leurs filles étudier, là où l’Etat leur offre la sécurité, le gîte et le couvert.

2- Endiguer l’extrémisme et la propension à la radicalisation : comme je l’expliquais tantôt, il y va de notre paix aujourd’hui et surtout de notre quiétude durable pour demain. C’est en diffusant la bonne compréhension de l’Islam qui est la vôtre, chers oulémas, que nous donnerons à nos sociétés les vaccins efficaces contre le risque de l’extrémisme et du sectarisme.

Aux gouvernements, nos actions auront toujours besoin de votre accompagnement car la société, nos concitoyens, vous reconnaissent une irremplaçable légitimité quant à l’interprétation du message Divin. Dire ce qui est religieusement licite ou illicite est votre apanage : c’est une lourde responsabilité et certainement pas un privilège.

Vous pouvez et vous devez agir au quotidien, dans chaque Mosquée, dans chaque école coranique, dans chaque prêche, pour délégitimer le discours radical, disqualifier le propos extrémiste, déconstruire les postulats sectaires, réfuter les fatwas illégitimes, dénoncer les impostures doctrinales, disqualifier les usurpateurs du rôle de leader religieux.

Au pouvoir, nous vous tendons la main pour donner à nos concitoyens la paix des armes et des cœurs, la sérénité des esprits. Là où les terroristes et leurs inspirateurs radicaux font valoir l’intransigeance sectaire, nous devons faire prospérer la culture des dialogues et des réconciliations. Le Prophète de l’Islam Mohamed Sala Allahou aleyhi wa salam n’a-t-il pas dit, en substance, dans l’un de ses célèbres et authentiques Hadith que : «à chaque fois que j’ai eu à choisir entre deux options, j’en ai toujours choisi la plus aisée pour les musulmans».

L’Islam est une religion de la modération, pas celle du maximalisme. Allah nous le dit aussi, sur le mode impératif: «La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Réponds donc au mal qui t’est fait par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.»

Si nous arrivons à inculquer ces deux démarches, d’éducation et de tolérance, dans la tête des jeunes africains, si nous nous rappelons en permanence qu’il y a toujours des alternatives à l’extrémisme, à la violence… nous prouverons alors que l’espérance est toujours vivante parmi nous et que l’avenir nous appartient. C’est cette volonté de se battre aujourd’hui qui rend possible cet espoir d’avenir. Je fais mien le slogan de votre Conférence et je vous invite à faire ensemble la paix en Afrique.

Merci pour votre aimable attention.

 Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a présidé hier matin, à l’hémicycle, Place de la Concertation à Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session des lois de l’Assemblée nationale. Durant 90 jours, les parlementaires procéderont à l’examen et à l’adoption des lois générales qui contribueront à renforcer l’architecture du droit positif national pour renforcer le dispositif institutionnel tel que prévu par la loi.

Dans son allocution d’ouverture des travaux, le président de l’institution a annoncé qu’il figure dans l’ordre du jour de cette première session, une révision de la constitution et du code de procédure pénale ainsi que l’examen du code minier et deux propositions de loi ayant recueilli l’avis du gouvernement. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des représentants du corps diplomatique accrédité au Niger et de plusieurs invités. De même, l’Assemblée nationale procédera à la révision de son règlement intérieur afin de le débarrasser de certaines scories qui ont pu gêner le déroulement des précédentes sessions.

Le président du parlement a souligné l’importance des contacts directs avec les populations. M. Seini Oumarou a, de ce fait, encouragé les commissions permanentes à établir leurs programmes de visite sous des thématiques en rapport avec les compétences qui sont les siennes et surtout avec l’objectif d’écouter les citoyens de base pour recueillir leurs avis sur les grandes problématiques de l’heure comme la souveraineté alimentaire, la menace terroriste ou le grand banditisme. «En la matière, je souhaite que nous fassions mieux que la précédente année où des questions d’agenda n’ont pas permis à toutes les commissions de conduire à bien leurs différents programmes d’immersion au sein des couches populaires», a-t-il déclaré.

Le président de l’Assemblée nationale a aussi évoqué le contexte mondial actuel. «Nous ouvrons cette session pendant que, du lointain, nous parviennent des échos d’un violent orage qui a récemment éclaté dans une partie du monde avec laquelle l’Afrique a toujours entretenu des relations fort suivies», a-t-il déclaré. Il a estimé que nos pays doivent anticiper sur les conséquences économiques que cette crise ne manquera pas de générer.

M. Seini Oumarou a salué les efforts que déploie le Président de la République pour améliorer les moyens de lutte contre les terroristes et surtout pour fédérer toutes les énergies afin qu’il n’y ait aucune voix discordante s’agissant de la sécurité nationale. «J’en appelle aux populations des zones concernées afin qu’elles collaborent davantage avec les forces de l’ordre pour démasquer les bandits armés et leurs complices. C’est la seule voie nous permettant de venir à bout de ce phénomène socialement plus pernicieux que le vrai terrorisme», a-t-il lancé.

Relativement au démarrage précoce de la période de soudure, le président de l’Assemblée nationale a salué les mesures de soutien prises par le gouvernement. La lutte contre la mendicité, la situation sanitaire, la question de l’éducation, la hausse des prix des denrées alimentaires, le dialogue avec les opérateurs économiques sur les questions fiscales sont d’autres thématiques évoquées par le président de l’Assemblée nationale. Pour ce qui est spécifiquement de la question de l’éducation, SE. Seini Oumarou a appelé à ‘’une trêve sociale de longue durée’’ par tous les acteurs de l’Ecole, «le temps de trouver des solutions pérennes à tous les problèmes qui entravent son développement, le temps de concevoir et de mettre en œuvre une véritable réforme du système éducatif avec notamment l’usage, à grande échelle, de nos langues nationales, à tous les niveaux d’enseignement».

Seini Seydou Zakaria et Nafissa Yahaya (Stagiaire)
ONEP

La 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022 dite session budgétaire a été ouverte, hier à Niamey. Cette session sera consacrée à l’examen et au vote du projet de loi des finances se rapportant à l’exercice budgétaire 2023. C’est le président de ladite institution, SE. Seini Oumarou qui a présidé la cérémonie solennelle à l’hémicycle place de la concertation, en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, du Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5/Sahel, des autorités administratives et coutumières de la région de Niamey ainsi que de plusieurs invités.
La cérémonie solennelle a commencé avec l’exécution de l’hymne national ‘’la Nigérienne’’ suivie de l’appel nominal des députés conformément aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Dans son allocution officielle d’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale a tout d’abord adressé ses hommages à l’assistance. En ce qui concerne cette session budgétaire, le président Seini Oumarou, a indiqué que, l’examen et le vote de la loi de finances sont l’une des plus importantes prérogatives des parlementaires. C’est donc l’occasion de l’exercer dans toute sa plénitude avec pour seul souci la satisfaction du devoir accompli pour le pays et pour les concitoyens. Cependant a-t-il poursuivi, comme le prévoient les textes fondamentaux de l’Assemblée nationale, avant l’examen de la loi des finances, les députés doivent d’abord examiner le projet de loi de règlement relatif à la gestion de l’année 2020.

Ainsi, pendant que le projet 2020 est retenu à leur ordre du jour, celui se rapportant à la gestion 2021 est déjà déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale. Cela est le signe évident d’une volonté manifeste d’aller toujours vers plus de rationalité et de transparence dans la gestion des finances publiques, d’agir dans le respect de l’obligation de redevabilité dans la gestion des affaires publiques.
«Pour ce qui est du projet de loi de finances 2023, dont nous connaissons déjà la tendance générale à la suite du Débat d’Orientation Budgétaire tenu en juin dernier, il nous revient d’en faire une analyse critique afin de prendre les décisions qui nous paraissent les plus pertinentes au regard du contexte qui est aujourd’hui celui de notre pays et de notre économie», a-t-il fait savoir. Le président de l’Assemblée nationale a en outre appelé ses collègues de procéder à une analyse de la première partie du projet qui leur est soumis, «je souhaite instamment que vous commenciez d’abord par une évaluation lucide et critique des réalisations de l’exercice en cours. La qualité du budget que nous aurons à adopter dépend de ce travail préalable. Il nous faut cerner, par nous-mêmes le niveau potentiel des recettes mobilisables. Il est, en effet, hasardeux de bâtir un budget sur des recettes incertaines et devoir ainsi entamer la régulation des dépenses aussitôt le budget adopté», a-t-il insisté.

Un arbitrage équitable entre les dépenses de fonctionnement et d’investissement des secteurs de l’éducation et du monde rural

En ce qui concerne la fiscalité qui selon lui, pilier central de ces recettes, SE. Seini Oumarou a souhaité que, la réforme en cours se poursuive afin que, l’on puisse tendre vers l’objectif attendu de pression fiscale de 20% du Produit Intérieur Brut. S’agissant de la dette publique, il serait fort souhaitable a estimé le président du parlement, que toutes les arcanes en soient découverts aux députés au cours des débats en commission. Pour ce qui est des mesures fiscales dérogatoires, «comme par le passé, la Représentation nationale en demande la réduction drastique afin qu’elles n’annulent pas les effets des différentes mesures engagées pour améliorer le niveau des recettes internes», a souligné le président de l’Assemblée nationale.
S.E Seini Oumarou a précisé que, pour ce qui est des dépenses, il a insisté sur la nécessité d’en poursuivre l’amélioration de la qualité en veillant notamment à la rationalité des allocations budgétaires. «Je sais que le gouvernement est soucieux du respect de l’ordre des priorités établi, mais, il n’en demeure pas moins que certains des choix se doivent d’être évalués à l’occasion de l’exécution des dépenses se rapportant au secteur concerné. Il en est ainsi de l’éducation nationale qui reste toujours un sujet de grandes préoccupations malgré la part la plus importante du budget qui lui est consacrée. Il faudrait sans doute opérer un arbitrage équitable entre les dépenses de fonctionnement et d’investissement dudit secteur et d’autres comme le monde rural où il devient de plus en plus évident qu’un arbitrage en faveur de l’approvisionnement en engrais s’impose face la dégradation généralisée des sols dans toutes nos régions», a-t-il plaidé.
Le président de l’Assemblée nationale a aussi évoqué la situation d’augmentation généralisée des prix dont l’origine tient à plusieurs facteurs dont la perturbation de la paix en Europe n’est pas le moindre. Il a demandé que le gouvernement puisse trouver des mesures d’accompagnement pour alléger la facture des ménages les plus vulnérables, en attendant les résultats prometteurs de la campagne agricole actuelle.
D’autre part, par la voie de son président, l’Assemblée nationale a déploré et condamné les propos tenus récemment par le Premier ministre par intérim du Mali, à la tribune des Nations Unies. «Je veux le réaffirmer ici ; le peuple nigérien souverain a choisi en toute responsabilité ses dirigeants à travers des élections démocratiques. Tout mépris à l’égard de ceux-ci doit être forcement compris comme un mépris à l’égard de tous les nigérien», a souligné, SE. M Seini Oumarou
«Ne l’oublions pas, les Peuples Nigériens et Maliens sont unis par des relations séculaires, faites de fraternité et de liens tissés par l’Histoire et la Géographie. C’est pourquoi nous demandons à tous nos dirigeants, en particulier ceux de l’Afrique de l’ouest, d’avoir de la mesure dans toutes les prises de position engageant l’avenir de nos pays. Nos populations ne demandent qu’à vivre en symbiose et notre continent, l’Afrique, ne peut se développer sans la solidarité et l’entente mutuelle entre toutes les nations», a souligné SE. Seini Oumarou, estimant que les diatribes et les invectives à visées essentiellement polémistes ou politiciennes doivent céder la place à la recherche du consensus dynamique autour des questions vitales de sécurité et de développement économique et social.

Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org/

Ouverture session budgétaire du parlement au titre de 2017 Le PAN appelle au respect de la fonction du PRC’est désormais devenu une habitude dans les discours du Président de l’Assemblée Nationale qu’au-delà de l’ordre du jour qu’il s’appesantisse sur des thèmes d’actualité. Dans son allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture de la session budgétaire au titre de l’année 2017, le vendredi 6 octobre dernier, Son Excellence Ousseini Tinni a longuement disserté sur la haute fonction du Président de la République et l’impérieuse nécessité de la mettre à l’abri de toute désacralisation.
L’appel à l’ordre du Président du parlement nigérien n’est pas fortuit. Il découle du constat largement partagé ces derniers temps qu’il y a une forte tendance à la désacralisation des institutions de la République, de surcroît celle de la haute fonction du Président de la République. En avril dernier, le Chef de l’Etat, dans un entretien accordé à la télévision nationale « Télé Sahel », répondant à une question relative aux attaques virulentes dont il fait l’objet de la part de l’opposition politique et d’une certaine société civile déclarait : « Je pense que la meilleure façon, je dirais, de se consoler de la méchanceté de certaines personnes, c’est de s’efforcer à faire du bien. Moi, je m’efforce de faire du bien. Et c’est la meilleure façon de contrecarrer la méchanceté de certaines personnes ». Pour autant faut-il fermer les yeux sur cette propension à la banalisation des institutions républicaines ? Nombreux sont les citoyens qui sont sidérés de voir les qualificatifs irrespectueux et le traitement indigne dont font l’objet les responsables des institutions prestigieuses sur les réseaux sociaux. Le Président du parlement nigérien partage ce point de vue. Nous vous livrons, in-extenso, son analyse sur le sujet partagée dans son allocution du vendredi 6 octobre 2017 : « Qu’il s’agisse de la presse ou des réseaux sociaux, sachons raison garder et travaillons à maintenir les équilibres indispensables à la survie du système ! Dans cet ordre d’idée, je voudrais, avec vous, distingués invités, déplorer la trop grande propension des acteurs politiques et sociaux à vouloir impliquer le Président de la République dans les faits et débats les plus anodins, souvent avec force outrance de langage. Cela ne sert pas notre démocratie ; bien au contraire ! Il ne faut pas se tromper d’adversaire ! Le Président de la République est une institution à part entière ! Faut-il le rappeler, il n’est ni Chef de Gouvernement, ni Chef de parti, c’est la clef de voute de notre architecture institutionnelle, c’est le dernier recours, l’arbitre suprême, garant de l’unité et de la cohésion nationales.

Ouverture, ce matin, du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, à Niamey : Concertation sur l’impasse politique en Guinée BissauLes travaux d’un Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO s’ouvrent ce vendredi matin à Niamey, sous la présidence de SEM. Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la CEDEAO. Il s’agira principalement de se pencher sur la situation d’impasse politique qui règne depuis quelques jours en Guinée Bissau après le limogeage et le remplacement, par le Président José Mario Vaz, du Premier ministre Aristide Gomes qui a refusé de partir, fort du soutien de la CEDEAO, de l’Union Africaine et de l’ONU. Une situation qui vient ainsi plomber le processus électoral en cours dans le pays, les élections présidentielles étant prévues pour se dérouler le 24 novembre prochain.

Il faut rappeler qu’en prélude à ce Sommet extraordinaire de Niamey, le comité ministériel de suivi de la CEDEAO pour la Guinée-Bissau a effectué, le 3 novembre dernier, une mission d'évaluation de la situation politique du pays. Cette mission conduite par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M Kalla Ankourao, a rencontré successivement le Chef de l'Etat, SEM. José Mario Vaz, le Premier Ministre Aristides Gomes, le Président de la Commission Nationale des Elections (CNE) et les cinq partenaires internationaux de la Guinée-Bissau. Comme le souligne le communiqué de presse rendu public par la mission, à toutes ces rencontres, le comité ministériel a rappelé la teneur et les positions clairement affirmées de la CEDEAO.

Ouverture, hier à Dakar, du Sommet extraordinaire de l’UEMOA en présence du Président Issoufou Mahamadou : Vers l’institution d’un Fonds Régional de Sécurité pour le financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaireLa Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s’est ouverte, hier mardi 3 décembre 2019, à Dakar, au Sénégal, sous la présidence du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Dramane Ouattara, Président en exercice de l’Union.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment des Chefs d’Etat des pays membres de l’Union dont le Président de la République SEM Issoufou Mahamadou et le Président de la République du Sénégal, hôte du Sommet, SEM Macky Sall. Ce Sommet d’une journée s’est penché notamment sur les modalités pratiques de mobilisation du fonds destiné à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.

La dirigeants de la CEDEAO, rappelle-t-on, ont décidé, lors d’un Sommet le 13 septembre 2019 sur la Sécurité à Ouagadougou, au Burkina Faso, de mobiliser des ressources internes à hauteur de 1 milliard de dollars, soit 500 milliards de FCA, pour le financement de la sécurité dans l’espace communautaire.

Il s’est agi, au cours de ce Sommet de Dakar, d’instituer un Fonds Régional de Sécurité en vue de mobiliser des ressources au titre de contribution pour le compte des Etats membres de l’UEMOA au financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.Ce sommet va notamment analyser les propositions faites lors d’une réunion le 3 octobre 2019 à Dakar des responsables des pays membres de l’UEMOA pour le financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace UEMOA.

Du 30 octobre au 1er novembre, se tiennent à Niamey, les consultations intergouvernementales entre le Niger et l’Allemagne. Organisées par le Ministère en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération et l’Ambassade d’Allemagne au Niger, ses assises regroupent des experts allemands et des membres de l’Administration nigérienne. Elles s’inscrivent dans la cadre de la préparation des prochaines négociations intergouvernementales, prévues en Allemagne courant 2020. Au cours de leurs travaux, les participants auront à se pencher sur plusieurs axes de la coopération Nigéro-Allemande, parmi lesquels la décentralisation et la bonne gouvernance ; l’agriculture, le développement et la sécurité alimentaire ; l’éducation primaire, la santé de la reproduction et la planification familiale ; la migration, jeunesse et emploi. Plusieurs allocutions étaient au programme de la cérémonie d’ouverture, dirigée par la Secrétaire général dudit Ministère Mme Amina Djibo Diallo.

C’est d’abord l’ambassadeur allemand au Niger, SE. Hermann Nicolaï, qui a pris la parole pour louer la coopération ‘‘très ancienne’’, entre le Niger et son pays. « Nous étions le premier pays à reconnaître l’indépendance du Niger. Nous étions aussi un des premiers pays à travailler dans le cadre de la coopération au développement. Ce qui fait que, dans le domaine de la coopération, l’Allemagne se présente comme un partenaire important pour le Niger », a indiqué le diplomate allemand. Il a relevé que l’un des grands défis qui s’impose au Niger est le défi sécuritaire. « Ce défi n’est pas un problème relatif au Niger. Le Niger a su résoudre ce type de problème dans les années 90, et cela de manière excellente et exemplaire. Ce qui doit inspirer d’autres pays de la région, pour en faire de même », a-t-il suggéré. Selon le diplomate allemand, le défi sécuritaire actuel qui s’impose au Niger vient de l’extérieur.

La Table ronde sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026) a ouvert ses travaux hier matin à Paris en France, avec comme slogan «Niger, Terre d’accueil et d’opportunités». C’est le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui a présidé l’ouverture de cette rencontre organisée par le gouvernement nigérien. Dans son discours, le Chef de l’Etat a souligné que, le PDES 2022-2026 est une traduction opérationnelle des priorités du Gouvernement en matière de développement économique, social, culturel et environnemental. Ce plan ambitionne de réaliser un taux de croissance économique annuel moyen de 9,3%, un taux d’inflation inférieur à 3% et un déficit budgétaire global contenu à moins de 3%. «J’invite par conséquent tous les investisseurs à venir au Niger, partager avec nous, la croissance dont le PDES 2022-2026 est porteur. Des opportunités certaines d’investissement existent dans les domaines miniers et pétroliers, dans celui des infrastructures notamment ferroviaire, énergétique et des télécommunications, dans le domaine agro-pastoral et agro-industriel, ainsi que dans le domaine de l’hôtellerie et des logements sociaux», a déclaré le Président Bazoum.

(Lire ci dessous l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat)

 

Discours du Président de la République à l’ouverture de la Table ronde sur le financement du Plan du Développement Economique et Social (PDES 2022-2026)

«J’invite tous les investisseurs à venir au Niger, partager avec nous, la croissance dont le PDES 2022-2026 est porteur», déclare SE. Mohamed Bazoum

Je tiens, avant tout propos, à adresser mes vifs et fraternels remerciements à toutes les personnalités qui ont bien voulu nous faire honneur par leur présence à cette Table Ronde sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026.Je suis très sensible à cette marque d’attention et d’amitié que vous manifestez ainsi à l’endroit de mon pays, le Niger, et de son peuple.

Je tiens également à exprimer mes sentiments de gratitude aux Autorités françaises pour le soutien constant de la France à l’endroit du Niger dans sa quête de développement. Le choix de Paris pour abriter la présente table ronde témoigne de la qualité exceptionnelle des relations qui existent entre nos deux pays.

Je tiens enfin à renouveler mes remerciements aux dirigeants des organisations et institutions partenaires du développement du Niger, aux opérateurs du secteur privé, aux représentants de la société civile et à tous les amis du Niger, ici présents, pour l’intérêt et le soutien qu’ils portent au développement économique et social de notre pays.

Mesdames et Messieurs,

Comme vous vous en souvenez, nous avions présenté en décembre 2017, ici même à Paris, le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021.Je suis heureux de vous informer, aujourd’hui, que la mise en œuvre de ce Plan a été un succès, en dépit des divers chocs qui ont marqué cette période.

Ce succès, nous le devons au soutien et à l’amitié de tous nos partenaires, qui ont bien voulu accompagner le Niger dans son combat pour la résilience et le développement.

Ce succès nous le devons aussi, et surtout, au courage du peuple Nigérien. En effet, dans la mise en œuvre du PDES 2017-2021, nous avons dû affronter quatre (4) principaux chocs : le choc sécuritaire, le choc sanitaire lié à la Covid 19, la baisse des prix de nos principaux produits d’exportation (uranium et pétrole), et les effets du changement climatique. A ces chocs, s’ajoute le défi structurel de la démographie au Niger dont la complexité est bien connue.

Mesdames et Messieurs,

Comme je le disais tantôt, la mise en œuvre du PDES 2017-2021 a été un succès et notre économie a fait preuve de résilience sur la période. Ainsi, le cadre macroéconomique est resté stable et robuste et a permis de maintenir une croissance soutenue avec un taux moyen de 4,6%. L’inflation est restée faible à 1,4%, en deçà de la norme Communautaire de 3%. Le déficit budgétaire global s’est situé à 4,4% du PIB en moyenne sur la période, tiré notamment par les dépenses de sécurité et de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Mesdames et Messieurs,

Pour cette Table Ronde dont le slogan est «Niger, Terre d’accueil et d’opportunités», notre pays a l’honneur de vous présenter le PDES 2022-2026, dont la formulation a suivi un processus totalement participatif et inclusif. Ce Plan, qui est conforme aux engagements régionaux et internationaux auxquels le Niger a souscrit, est une traduction opérationnelle des priorités du Gouvernement en matière de développement économique, social, culturel et environnemental. Il ambitionne de réaliser un taux de croissance économique annuel moyen de 9,3%, un taux d’inflation inférieur à 3% et un déficit budgétaire global contenu à moins de 3%. Ces prévisions se fondent sur des hypothèses émises sur l’exploitation des différents potentiels agro-sylvo-pastoraux, halieutiques, miniers et pétroliers dont dispose le Niger et l’évolution probable du contexte régional et international.

La croissance sera durable et inclusive afin qu’elle profite à toutes les couches socioéconomiques, notamment les plus défavorisées. Notre ambition est de ramener le taux de pauvreté de 43% en 2022 à 35,4% en 2026. Pour ce faire, le Gouvernement mettra en œuvre plusieurs stratégies visant la transformation structurelle de notre économie, avec un accent particulier sur le développement des chaines de valeurs agro-sylvo- pastorales, halieutiques, minières et pétrolières. Ainsi, des actions concrètes et des réformes structurelles profondes seront entreprises dans chacun des domaines concernés.

En soutien du développement des chaines de valeurs, d’autres actions sont nécessaires pour promouvoir l’accès permanent et efficient à l’énergie, notamment en milieu rural, ainsi que le développement des infrastructures économiques et des services. Toutes ces actions ne peuvent se réaliser sans la contribution d’un secteur privé dynamique. A cet égard, le Gouvernement veille à l’amélioration du climat des affaires, la promotion des PME et de l’entreprenariat des jeunes, le développement du système financier et la facilitation de l’accès aux crédits.

Mesdames et Messieurs,

Pour impulser et accompagner la transformation structurelle de notre économie, nous avons fortement besoin d’un capital humain de qualité. C’est pourquoi, j’attache du prix à un accès équitable aux services sociaux de base (éducation, santé, eau, emploi et protection sociale). Je veillerai particulièrement à la réduction des inégalités de genre, au renforcement des capacités des femmes et des filles, à la capture du dividende démographique notamment à travers la scolarisation de la jeune fille et son maintien dans le système éducatif, la formation professionnelle et technique surtout des femmes et des jeunes ainsi que leur accès aux emplois et aux responsabilités à tous les niveaux.

Mesdames et Messieurs,

La transformation structurelle de l’économie et le développement du capital humain ne peuvent se réaliser sans la paix et la sécurité. A cet égard, le Gouvernement se donne comme priorités d’assurer une bonne gouvernance sécuritaire, politique, juridique et judiciaire, économique, administrative et locale. C’est dire qu’aucun effort ne sera épargné pour garantir la paix, la sécurité, la justice et les droits de l’homme ainsi que l’efficacité des interventions de l’Etat et de ses partenaires en vue d’impulser de nouvelles dynamiques économiques et sociales.

Mesdames et Messieurs,

Les ressources financières nécessaires à la réalisation de toutes les actions prioritaires retenues dans le PDES 2022-2026 sont estimées à 29,62 milliards d’euros, soit environ 30 milliards de dollars américains. Ce montant est composé de 13,35 milliards d’euros de dépenses publiques sur ressources propres de l’Etat,10,28 milliards d’euros attendus des PTF et 5,99 milliards d’euros du secteur privé.

Je fonde l’espoir que la présente table ronde nous permettra de mobiliser les montants attendus des PTF et du secteur privé. J’invite par conséquent tous les investisseurs à venir au Niger, partager avec nous, la croissance dont le PDES 2022-2026 est porteur. Des opportunités certaines d’investissement existent dans les domaines miniers et pétroliers, dans celui des infrastructures notamment ferroviaire, énergétique et des télécommunications, dans le domaine agro-pastoral et agro-industriel, ainsi que dans le domaine de l’hôtellerie et des logements sociaux.

Au total, en mobilisant suffisamment de ressources avec les partenaires institutionnels et le secteur privé, en complément de l’effort de l’Etat, nous créerons les conditions de la diversification et de la modernisation de l’économie du Niger, du développement du capital humain, de la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la sécurité.

Notre peuple, si courageux et si résilient, mérite bien de tels résultats. En renouvelant mes sincères remerciements à tous ceux qui nous ont fait l’honneur de leur présence, je déclare ouverts les travaux de la Table Ronde sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026.

Vive le Niger,

Vive la coopération internationale.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Source : http://www.lesahel.org

 

Moussa Moumouni Djermakoye CESOCLe président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Moussa Moumouni Djermakoye, a présidé hier au Palais des Congrès de Niamey, l’ouverture de la 1ère session ordinaire de l’institution au titre de l'année 2015. Au cours de cette cession, les conseillers se pencheront sur plusieurs questions d'intérêt national. La cérémonie d'ouverture s’est déroulée en présence des présidents des Institutions de la République, des députés nationaux, des membres du Gouvernement, des ambassadeurs et représentants des Organisations Internationales et Agences de Coopération, et de plusieurs invités.

Le Président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier dans l’après midi, en provenance d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il a pris part à la cérémonie d’ouverture de la 15ème Conférence des Parties de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sècheresse (CNLCD-UNCCD) dite COP-15.

Placé sous le thème «Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », la COP 15, rappelle-t-on, est un appel à l'action où l’accent est mis sur la durabilité des terres, pour les générations présentes et futures. Il s’agit précisément d’aboutir à des décisions portant sur des actions concrètes contre la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes pour la biodiversité et les populations.

Dans son discours à l’Ouverture de cette Conférence, le Chef de l’Etat a insisté sur la persistance du phénomène de désertification ainsi que ses répercussions sur la vie des populations Niger. S.E Mohamed Bazoum a aussi souligné les efforts déployés par le pays et a appelé à une mutualisation des efforts pour faire face à ce fléau.

Il faut rappeler que, dimanche, peu après son arrivée dans la capitale ivoirienne, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a tenu une séance de travail avec le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification, M. Ibrahima Thiaw.

«Nous avons reçu beaucoup de directives données par le Président de la République, et des discussions pour faire comprendre au monde que la dégradation des terres est une perte économique dans le monde, que les sécheresses ont des conséquences très graves sur la vie des éleveurs et des agriculteurs ainsi que sur l’économie, car toutes les années de sècheresse sont des années de perte économique dans un pays. Le Président de la République a donné des directives très claires et a partagé avec nous les expériences qui sont menées au Niger et ailleurs dans le monde », a confié M. Ibrahima Thiaw. Ce dernier a souligné le rôle attendu des pays du Sahel, qui dans le cadre du CILSS, disposent d’une longue expérience dans le domaine, soutenue par l'expertise reconnue du Centre régional de recherche AGRHYMET basé à Niamey.

 

(Lire ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé le Président Mohamed Bazoum à l’ouverture de la COP 15)

 

 Discours du Président de la République, à l’ouverture de la COP 15, Abidjan 2022 : «Mon pays se propose de planter 500 millions d’arbres chaque année et de restaurer 1 million d’hectares de terres dégradées»

 

Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire ;

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et des Délégations ici présentes ;

Monsieur le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification ;

Mesdames et Messieurs en vos titres, grades et qualités.

Permettez-moi, tout d’abord, de remercier très sincèrement Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, ainsi que le peuple ivoirien pour l’accueil empreint de chaleur et de générosité qu’ils nous ont réservée. 

Mesdames et Messieurs, Nous sommes réunis ici pour échanger sur les défis énormes auxquels est confrontée notre humanité. Ces défis ont pour noms : changements climatiques, désertifications et appauvrissements des terres arables, pénurie et insécurité alimentaire, flux internes et externes de migrations liées aux changements climatiques et aux insécurités sociopolitiques, et surgissements violents de conflits armés de type terroriste notamment, liés aux paupérisations occasionnés par les sécheresses, raréfactions des terres cultivables et perte progressive de la biodiversité, etc.

Les principales causes de l’aggravation tragique de ces fléaux demeurent la désertification continue et la dégradation des terres arables affectant gravement notre planète. La détérioration des écosystèmes à l’ère de l’anthropocène accentue les famines, les malnutritions, les déplacements de populations : elle engendre des tensions sociales et communautaires produisant de l’anomie sociale.

Mesdames, messieurs, l’économie de mon pays repose en très grande partie sur le secteur rural : 80% de la population nigérienne vit de l’agriculture dont les rendements baissent d’année en année, du fait de la dégradation des terres et du changement climatique. Il nous faut donc concentrer nos actions dans la restauration, l’entretien, le réaménagement, la gestion durable et solidaire des terres arables afin de renforcer notre résilience aux changements climatiques, sécuriser nos ressources en biodiversité, améliorer notre sécurité alimentaire, générer des revenus et des emplois au profit du monde rural, et ainsi, permettre de combattre efficacement les migrations irrégulières et le terrorisme.

Les actions de remise en état de nos biotopes et de nos écosystèmes dégradés demeurent essentielles pour stabiliser les communautés vulnérables. Mon pays, le Niger, subit de plein fouet ces modifications écosystémiques du fait de l’intrication holistique des causes et des effets en matière écologique.

En effet, le Niger, situé au cœur de la région du Sahel, zone au ¾ désertique, est exposé à des cycles violents autant qu’imprévisibles de sécheresses et d’inondations meurtrières inopinées.

C’est pourquoi nous mettons l’adaptation au changement climatique au cœur de nos priorités : notre attention et nos efforts portent sur la gestion durable des terres, sur notre Contribution Déterminée au niveau National (CDN), révisée et adoptée par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.

Mesdames, messieurs,

Afin de rallier les communautés, surtout rurales, à cet élan de restauration des terres, l’évaluation systématique des biens et des services environnementaux de nos écosystèmes restaurés est requise pour les rendre plus lisibles dans notre économie nationale. Il s’agit aussi d’encourager le développement des chaînes de valeur y afférentes, de favoriser la création d’entreprises rurales permettant la restauration des écosystèmes détériorés ainsi que la promotion des produits forestiers non ligneux.

Dans cette optique, mon pays a initié certaines mesures. Il me plait d’en mentionner quelques-unes : l’organisation régulière, d’un Concours National de Lutte Contre la désertification primant les meilleurs producteurs ruraux ; la promotion de la Régénération Naturelle Assistée, pratique à travers laquelle plusieurs institutions scientifiques de renom, ont salué nos efforts. Depuis 2011 nos services sont engagés dans la restauration annuelle de 213 000 hectares de terre, pour combler la perte annuelle de terres arables estimée à 100 000 hectares.

Mesdames et Messieurs,

Le thème central de la COP15 à savoir «Terre. Vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », appelle donc de notre de part à plus d’engagement et de prise de conscience, pour adopter des modes de production et de consommation solidaires et durables afin de léguer aux générations futures des terres fécondes, productives et porteuses de vie.

Mon vœu le plus ardent est de voir le présent Sommet proposer des solutions outillées en vue de donner plus de sens et de contenus opérationnels à la «Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030» adoptée par les Nations Unies.

L’Initiative de la Grande Muraille Verte, à cet égard est une opportunité pour contribuer efficacement à la réalisation des ambitions de la «Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030» et de la Table Ronde de Paris de janvier 2021.

A cet effet, j’encourage fortement la mutualisation des efforts de l’Agence de la Grande Muraille Verte et de la Commission Climat pour la région du Sahel, que le Niger a l’honneur de présider, dans le cadre de la lutte contre la désertification, le changement climatique et de préservation de la biodiversité.

Pour matérialiser ces ambitions, mon pays se propose de planter 500 millions d’arbres chaque année et de restaurer 1 million d’hectares de terres dégradées, en vue de séquestrer 2,5 millions de tonnes Equivalent carbone.

Pour terminer, je voudrais demander aux Partenaires Techniques et Financiers de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, d’accompagner nos Etats dans la formulation de projets bancables et de mobiliser les 19 milliards de dollars annoncés lors du Sommet de la Planète, tenu en janvier 2021, à Paris.

Je vous remercie pour votre aimable attention

ONEP

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin, l’ouverture de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois de novembre 2020. Les points inscrit à l’ordre du jour sont l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session du mois d’octobre 2020, informations sur le Conseil Supérieur de la Communication, l’examen et l’adoption des rapports de mission de contrôle de conformité, l’examen et l’adoption des travaux des commissions d’instruction, et questions diverses.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le président du Conseil Supérieur de la Communication a d’abord rappelé que dans quelques semaines voire quelques jours, le pays va s’engager dans les campagnes électorales pour les élections municipales et régionales, législatives et présidentielle premier et deuxième tours. A cet effet,  a-t-il dit, «le Conseil Supérieur de la Communication a adopté des textes spécifiques sur la couverture médiatique de cette campagne, conformément à sa mission de garantir l’accès égal des candidats et équitable des partis politiques et groupement des partis politiques aux médias publics et d’assurer la pluralité d’opinion et l’équilibre de l’information au niveau des médias privés». Ces textes, a-t-il poursuivi, régissant l’accès aux médias au cours de cette période, ont fait l’objet d’une large vulgarisation auprès des acteurs politiques.

Dr Kabirou Sani a en outre indiqué que, dans le cadre de l’exécution de son programme électoral, le CSC va incessamment procéder à une séance publique de tirage au sort pour déterminer l’ordre d’enregistrement, de montage et de diffusion des messages des candidats et partis politiques au niveau des médias publics. «Le CSC, dans le cadre de l’organisation de ces échéances électorales, s’est inscrit très tôt, dans une dynamique inclusive afin de permettre aux médias de satisfaire d’une part aux exigences du droit du public à l’information et d’autre part de respect scrupuleux des différentes décisions qu’il a édictées dans le cadre de la couverture médiatique des campagnes électorales», a-t-il déclaré

Pour Dr Kabirou Sani, le Conseil Supérieur de la Communication à une lourde mission au cours de ces périodes de campagne électorale. Il doit en particulier veiller au respect strict d’un certain nombre de normes en vue d’élections libres, transparentes et apaisées. «J’en appelle donc à la responsabilité individuelle et collective de tous les acteurs politiques, des journalistes, des acteurs de la société civile dans ce processus afin de contribuer à l’organisation d’élections libres, démocratiques et crédibles dans un climat politique et social apaisé», a-t-il lancé. Le président du CSC a aussi appelé, les acteurs politiques aux respects des dispositions du code électoral, relatives à l’interdiction de la propagande à caractère religieux, au langage de la haine, à la diffamation, aux insultes, toute chose qui ne saurait avoir droit de citer  sur les médias publics et privés. Dr Kabirou Sani a exhorté les journalistes à faire preuve de responsabilité sociale dans le traitement de l’information relative aux campagnes électorales, particulièrement dans le contexte de production abondante de discours propagandistes. Il a enfin, insisté sur le troisième point inscrit à l’ordre du jour de la présente session, notamment les rapports de mission de contrôle de conformité.

Farida Ibrahim Assoumane


26 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/