Le Premier vice-président de l’Assemblée Nationale a également mis cette occasion à profit pour rappeler aux Commissaires leur lourde mission durant ces quatre (4) prochaines années de leur mandat, qui est de former, sensibiliser, éduquer, mais aussi d’enquêter, investiguer et prendre position sur des questions intéressant la vie de la nation au sujet des Droits Humains et de leur éventuelle violation aussi bien par les personnes privées que par l’Etat, car étant parfois la cible des plaintes en matière de droit de l’Homme. Il leur a aussi rappelé leur lourde responsabilité de conseiller le Gouvernement, le Parlement et diverses autres autorités à travers leurs avis, recommandations, propositions et rapports.

La CNDH, en tant qu’élément de l’appareil de l’Etat, explique M. Iro Sani, a un rôle  fondement juridique constitutionnel et des responsabilités légales particulières. Elle se doit donc tout au long de sa démarche, d’avoir une stricte vocation d’Objectivité, d’Impartialité et de Neutralité aussi bien dans ses prises de position que dans la recherche des faits et non de plaider en faveur d’une partie ou de l’autre. Elle se doit également tout en gardant son indépendance et en se conformant aux principes généraux de la justice et de l’état de droit, de montrer de manière efficace sa capacité de s’acquitter de son rôle d’interface entre la société civile et le Gouvernement et d’assurer l’existence d’un champ neutre de rencontre et d’un lieu de convergence pour les droits de l’homme en favorisant le dialogue et en facilitant la coopération entre les parties prenantes.

Le premier vice-président de l’Assemblée Nationale a en outre exhorté les membres de cette institution à travailler et à rester constamment dans ce cadre juridique bien défini en veillant à se maintenir au-dessus de la politique partisane.  Ce qui est un point important pour leur indépendance, leur crédibilité et renferme tout le sens et la quintessence de leur mandat et surtout de leur serment de Commissaire aux Droits de l’Homme, prêté  devant la plénière de l’Assemblée   Nationale.

Ce point est également important, souligne M. Iro Sani, si les commissaires tiennent à conserver les positions acquises et maintenir la CNDH au Statut « A », pour les cinq (5) prochaines années à venir, lors de son examen par ses paires devant l’instance des Nations-Unies. Il a enfin réaffirmé, au nom du Président de l’Assemblée Nationale SEM. Ousseïni Tinni, la ferme volonté de son Institution d’appuyer et accompagner la CNDH, afin qu’elle puisse valablement remplir les missions qui lui sont assignées par la Loi.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

23 juin 2017 
Source : http://lesahel.org/