Meeting des suppôts de Bazoum à Tillabéry et Dosso Les ‘’ foyandis ‘’ de la honte

Jamais dans l’histoire politique du Niger, un leader n’a été confronté à un échec aussi cuisant que Seini Oumarou dans son Tillabéry natal. Le foyandi qu’ils (Seini Oumarou, Marou Kaboyé et Saadou Saidou) ont organisé à l’Occasion de l’arrivée de leur maitre politique à Tillabéry n’était que l’expression de la honte. Incapables de mobiliser la population de Tillabéry pour une allégeance à leur guide, ils ont préféré partager leur honte avec quelques militants égarés. L’endroit choisi pour organiser leur foyandi de la honte était la tribune officielle. Un endroit exigu choisi pour masquer le refus des braves fils et filles de la région du fleuve à vendre leur fierté pour des billets de banque de provenance douteuse. Au foyandi, les griots étaient plus nombreux que les militants du MNSD, Jamahuriya et Farila. Constatant le refus de la population de Tillabéry à vendre sa dignité, Seini Oumarou était entré en transe avec une colère indescriptible. Sans retenue, il a traité la population de Tillabéry et les leaders de la CAP 20-21 de tous les maux d’Israël. Pour plaire à Bazoum Mohamed et essayer d’effacer l’humiliation subie, Seini Oumarou s’était donné le plaisir de charger Hama Amadou et Salou Djibo. Dans un speech plein de haine et d’avilissement politique, il n’avait pas manqué de mots pour faire sourire son maitre politique.

Peu avant le foyandi ou rassemblement de la honte, la dame de fer du MNSD avait fait le déplacement sur Tillabéry pour distribuer des pagnes à l’effigie du parti. Ce qui n’a pas empêché la population de leur infliger ce qu’ils méritent : l’échec et l’humiliation. Un sanglant échec qui a fait rougir leur guide qui n’a pas pu se contenir.

Pour parer à une autre situation qui pourrait provoquer une crise cardiaque, Bazoum Mohamed et ses suppôts ont décidé d’aller à Dosso avec leurs supporteurs à partir de Niamey. A cet effet, des compagnies de transports ont été mises à contribution pour acheminer les figurants. Malgré tout, le rendez-vous de Dosso n’était pas à la hauteur de l’attente. Le mercredi 9 février 2021, la population de Dosso a, une fois de plus, montré son attachement à la patrie et aux valeurs républicaines. En refusant de s’aliéner pour des billets de banque. À Dosso, c’était également la honte. La population à tourné le dos aux vendus politiques locaux que sont Moussa Barazé et Mounkaila Issa. Eux qui auraient préféré l’argent sale au détriment de la sécurité du pays. Selon une source interne à l’ANDP, le mercredi 9 février 2021 était un mercredi noir pour Bazoum Mohamed et sa suite. Car les vendus locaux n’ont pas pu leur donner satisfaction et l’espoir de pouvoir rêver. Cela malgré tous les moyens mis à leur disposition. Le comble à Dosso, c’était surtout l’intervention du tristement célèbre général à la retraite. Mounkaila Issa, dans ses élucubrations politiques, n’a rien trouvé à dire que de raconter des bobards d’un vendeur d’illusions. Il semble oublier qu’il doit sa nomination au poste de Haut commandant à Salou Djibo. C’est normal, dira l’autre. Avec la richesse qu’il a amassée lorsqu’il était à la tête de la gendarmerie. Selon des sources proches de la gendarmerie, notre général a fait de l’accumulation primitive et accélérée de capitaux à ce poste. (Nous y reviendrons). C’est ce qui explique, selon nos sources, son impuissance devant Bazoum Mohamed et son mentor. En tout état de cause, Mounkaila Issa doit savoir qu’il faut toujours remuer la langue avant de parler.

Laboukoye