Selon des sources crédibles internes au PNDS Tarayya, des grands ténors et argentiers du parti seraient sur le point de prendre une décision de quitter le navire. Les Raisons avancées sont, entre autres, l'injustice et la catégorisation des militants instaurées comme mode de gouvernance au sein du parti. Selon nos sources, ils seraient nombreux les militants, et pas des moindres, qui ne se retrouvent plus dans le nouvel establishment du PNDS. Pour les uns, c'est une véritable dictature que vivent aujourd'hui les militants au sein du PNDS. Pour d'autres, les responsables du parti n'auraient aucune ambition pour le Niger. Leur seul et unique objectif, c'est la caporalisation du pays et ses biens pour des fins inavouées. Ce sont pour toutes ces raisons qui froissent la dignité et l'orgueil que ces grands cadres et argentiers du parti s'apprêteraient à suspendre leur militantisme.
A cet effet, nos sources indiquent qu'ils seraient en train de s'organiser pour rompre le silence. Certainement, c'est le jour du grand déballage qui s'annonce. Peutêtre, c'est ce qui fait courir le poulain du président dans tous les sens, un homme politique atypique qui risque de voir sa situation compliquée en exponentiel. Surtout avec le délibéré attendu le 03 décembre 2020 à Diffa, et aussi le grand déballage, en perspective, sur la gestion du pays qui aura à situer la responsabilité collective et individuelle des actuels princes au pouvoir et ce, pour l'Histoire. Le ciel s'obscurcit davantage au dessus de la tête de Bazoum Mohamed. En tout cas, ces cadres du parti auraient décidé de faire le sacrifice au nom de l'intérêt suprême de notre pays. Un pays et ses fils auprès desquels ils comptent demander pardon. Cela, pour le tort commis au Niger à travers beaucoup de choses, aux dires de nos sources. Des choses indignes dans une République. Si l'information s'avère, ces cadres du PNDS rendront un grand service à notre pays. Ils marqueront, également, leur temps avec honneur et gloire. C'est dire que la route vers le palais présidentiel se rétrécit donc chaque jour qui passe pour Bazoum Mohamed.
A.S