Selon lui, « La biométrie n’est rien d’autre qu’on veut s’assurer que les agents sont recensés singulièrement. Elle est une technologie qui permet d’identifier une personne par ses empreintes digitales ».
Un processus a été mis en place par la Banque mondiale en vue de recruter des firmes pour l’opération avec une firme étrangère, ‘’SUPERTECH’’ « et dont la partie nigérienne a été intimement associée. La firme est au Niger depuis mai 2019, et le lancement réel a été lancé le 19 juin 2019 par le Ministre des Finances, avec un délai de quatre mois pour l’installation des équipements ».
« La phase pilote étant déjà épuisée, on est de plein pied dans la phase d’enrôlement, démarrée le 28 octobre 2019 au niveau de la ville de Niamey parce que la capitale concentre un plus de 50% des effectifs » , poursuit le chargé de programme du PCDS.
Une cinquantaine de kit sont déployés dans les établissements administratifs un peu partout dans la ville de Niamey pour bien mener à bien l’enrôlement des agents.
A cette date, note t-il, « à peu près 8.000 personnes ont déjà été enregistrées et on prévoit la cadence originale de 40 enrôlements par kit ».
En dehors de mettre l’Etat dans ses droits à travers ce recensement biométrique, souligne M. Abdourazakhe Abani, « il y a l’aspect du système informatisé dénommé Système Intégré des Ressources Humaines (SIRH) dont la partie centrale gestion carrière sera au ministère de la Fonction Publique, la partie centrale gestion de la paie sera au ministère des Finances, mais des accès seront donnés à chaque DRH, à partir de son ministère, pouvoir faire tous les actes de gestion de carrière possible ».
Le ministère des Finances a eu un appui de la Banque mondiale pour financer ce travail avec un cachet le plus indépendant dans sa gestion.
Cette opération, au-delà du fait qu’elle s’inscrit dans le chantier de la modernisation de la gestion des ressources humaines de l’Etat, « elle est aussi une contribution importante en budget programme. Dorénavant, l’activité de l’exécution budgétaire des ministères n’est plus faite comme avant, mais bâtie sur des programmes avec des indicateurs des résultats » , a conclu le chargé de programme avant de répondre à un certain nombre de questions des journalistes.
SML/CA/ANP- 0068 Novembre 2019
17 novembre 2019
Source : http://www.anp.ne