Du 24 au 25 décembre 2022, le PNDS Tarraya a organisé son 8ème congrès ordinaire. Des assises qui se sont tenues à Niamey dans un climat délétère avec des frictions évitées de justesse et des revendications. La configuration du comité exécutif national l’indique clairement : la vieillerie refuse de céder la place à la nouvelle génération. Mais, les revendications viennent surtout de la coordination PNDS de Malbaza qui demande la réintégration de leur ancien camarade, fils du territoire, Amadou Djoudoud, dans le parti. Amadou Djoudoud, le grand frère de l’actuel ministre des finances, serait exclu du PNDS en septembre 2020 sur instruction de l’ancien président Issoufou Mahamadou. Dans une correspondance adressée au congrès, plusieurs coordinations du PNDS de Malbaza exigent la réhabilitation politique du sieur Amadou Djoudoud. Les différentes structures du PNDS de Malbaza refusent, d’observer et d’accepter la mise à l’écart de leur camarade. Elles (les structures) menacent de quitter le parti si le bureau politique ne prend pas en compte leur revendication. Foumakoye Gado et ses camarades vont-ils accepter de réintégrer Djoudoud dans le parti ? Avec cette correspondance adressée au CEN, la situation commence donc à se compliquer pour Foumakoye dans la région de Tahoua. Une région considérée comme étant le fief incontestable du parti avec ses pratiques mafieuses de bourrage d’urnes. Déjà, le président du PNDS se heurte à des difficultés qui risquent de précipiter l’effritement de la coordination de Tahoua. Surtout qu’Amadou Djoudoud est un homme politique, semble-t-il, qui jouit d’une estime considérable dans la zone de Malbaza. Alors, si les militants roses de Malbaza exigent sa réintégration, c’est qu’il est d’une utilité incontournable pour la survie du PNDS à Malbaza.
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PNDS Tarraya : Dans les coulisses du congrès
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- Catégorie : Politique