Politique

Comme à l’accoutumée à l’occasion de la commémoration de la fête de l’Indépendance ou fête de l’arbre, célébrée chaque 3 août, un détachement militaire comprenant la musique principale des Forces Armées Nigérienne (FAN), de la Garde Nationale du Niger (GNN) et de deux sections du Groupement d’Instruction (GI) de Tondibiah, a procédé, dans la nuit du 2 août dernier, à la traditionnelle retraite aux flambeaux. C’est ainsi que le détachement militaire s’est rendu aux résidences des hautes personnalités du pays pour leur rendre les honneurs et leur souhaiter bonne fête de l’Indépendance.

A cet effet, un détachement militaire composé la musique principale des Forces Armées Nigérienne (FAN), de la Garde Nationale du Niger (GNN) et de deux sections du Groupement d’Instruction de Tondibiah, conduit par le Lieutenant Abdoulaye Amadou Oumarou, a rendu, dans la nuit du mardi 2 août 2022, les honneurs à plusieurs autorités du Pays. Au cours de cette retraite aux flambeaux, au rythme de la musique et les brins de feu éclairés par des flambeaux, que tenaient les hommes de rangs, les militaires ont sillonné les artères de la ville de Niamey, pour se rendre dans plusieurs résidences des personnalités, afin de leur rendre les honneurs. Les personnalités visitées sont sorties, accompagnées de leurs familles pour accueillir leurs hôtes du jour et pour admirer et apprécier le défilé lumineux et musical. Cette retraite aux flambeaux entre dans le cadre des festivités marquant le 62ème anniversaire de la fête de l’Indépendance couplée à la Fête Nationale de l’Arbre.

Mahamadou Diallo(onep)

A l’occasion de la commémoration du 64ème anniversaire de la proclamation de la République, le 18 décembre 2022, un détachement militaire comprenant la musique principale des Forces Armées Nigériennes (FAN), de la Garde Nationale du Niger (GNN) et deux sections du Groupement d’Instruction (GI) de Tondibiah, a procédé, dans la nuit du 17 décembre dernier, à la traditionnelle retraite aux flambeaux.

C’est ainsi que le détachement militaire conduit par le Lieutenant, Abarchi Laouali s’est rendu aux résidences des hautes personnalités du pays pour leur rendre les honneurs militaires et leur souhaiter bonne fête de la République. Au cours de cette retraite aux flambeaux au rythme de la musique militaire et les fétus éclairés par des flambeaux, le détachement militaires s’est rendu à la résidences du Présidence de la République, celles du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, Chef du gouvernement, du ministre de la Défense Nationale, celui de l’Intérieur afin de leur rendre les honneurs. Les personnalités visitées sont sorties pour accueillir les militaires et apprécier le défilé lumineux et musical.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Un détachement militaire composé de la musique principale des Forces Armées nigériennes, de la Garde Nationale du Niger et de deux sections du Groupement d’Instruction de Tondibiah a rendu les honneurs dans la nuit du jeudi 17 décembre 2020 au Président de la République, SE Issoufou Mahamadou. Il s’agit de la traditionnelle retraite aux flambeaux à l’occasion du 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger. Le détachement conduit par le sous-lieutenant Abdoul Razack Garba Idé s’est d’abord rendu à la résidence du Chef de l’Etat où il lui a rendu les honneurs, entouré pour la circonstance des membres de sa famille. Par la suite le détachement s’est rendus à la résidence du Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni ; celles du Premier ministre, SE Brigi Rafini ; du ministre de la Défense, M. Issoufou Katambé, et enfin chez le ministre de l’Intérieur,  de la Sécurité Publique, de la décentralisation et des affaires  coutumières et religieuses, M. Alkache Alhada.



Yacine Hassane(onep)

22 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

La Division Q des Toastmasters a organisé une retraite mentorat, le dimanche 08 janvier 2023 sur les berges du fleuve Niger à Léléhi, un village situé à une vingtaine de km de Niamey dans la commune rurale de Youri. Cette rencontre consacrée au partage d’expériences et d’activités ludiques a regroupé une soixantaine de membres (mentors et mentorés) sur les 200 que comptent les 12 clubs de la Division. Une première réussie pour booster la dynamique au sein des 12 clubs de la division.

Cette retraite a offert un cadre d’apprentissage à travers les partages d’expériences. «C’est un cadre dans lequel nous n’avons pas d’enseignants, ni d’enseignés. Les membres se rencontrent au moins 2 fois par mois pour pouvoir améliorer leur communication et parfaire leur leadership à travers des jeux de rôle, à travers ce qu’on appelle en anglais learn by doing, c’est apprendre en faisant et recevoir des évaluations à travers les pairs», a confié M. Amadou Djibo Gazibo, directeur de la Division Q, avant de rappeler les 4 piliers fondamentaux du Toastmasters qui sont « l’évaluation des  prestations de nos membres par nous-mêmes , le mentorat, la flexibilité et le partage d’expériences ». La retraite de Léléhi a porté sur le mentorat. «A chaque fois qu’un membre adhère, on lui assigne un mentor qui doit le suivre dans ses premiers moments pendant 6 mois qu’on peut renouveler une fois. Le mentor est chargé de lui parler du programme toastmaster, de l’aider à élaborer ses discours, à jouer ses rôles et à élaborer ses projets parce qu’on a des petits projets que nous pilotons», a expliqué M. Amadou Djibo Gazibo.

La retraite de Léléhi a aussi permis aux participants de pratiquer des jeux distractifs, des jeux de renforcement de la cohésion des membres basé sur les valeurs du toastmaster qui sont le respect, l’intégrité, le service aux autres et l’excellence. «Nous sommes à mi-mandat parce que nous sommes liés à l’année fiscale américaine qui démarre le premier juillet et qui se termine le 30 Janvier.  C’est le début du second mandat. Bientôt, nous allons renouveler nos instances. C’est également une occasion pour revoir nos objectifs», a expliqué le directeur de la Division Q, tout satisfait de ces moments d’échanges.

Pour le Directeur de la Division Q, le monde a besoin de leaders, l’Afrique a besoin de leaders, le Niger à besoin de leaders, surtout dans le contexte actuel où les sociétés sont en train de se déstructurer. «Il faut des leaders pour ramener les choses en l’état. Nous avons besoin de former des leaders et c’est cette chance que le toastmaster offre au public nigérien», a-t-il estimé.

Le Toastmaster est un cadre où les gens, quels que soient leurs grades, leur rang social acceptent de se faire évaluer dans l’humilité. C’est ainsi que cette activité de la Division Q a regroupé des personnes de divers métiers et rangs comme des professeurs agrégés, des directeurs généraux de sociétés, des architectes, des avocats, etc. C’est pourquoi, le directeur de la Division Q appelle la communauté nigérienne à intégrer les 12 clubs pour se former et améliorer sa communication. Le Niger compte aujourd’hui 13 clubs et il faut un minimum de 20 membres ayant au moins 18 ans pour créer un club toastmaster.

Le directeur de la Division Q est revenu sur une idée qui taraude l’esprit de beaucoup de personnes pour qui le Toastmaster est une secte. «C’est quelque chose qui vient souvent. Et ce n’est pas uniquement pour le toastmaster. Celui qui le dit n’est pas sûr de sa propre religion parce qu’à mon âge, si quelqu’un peut m’attirer vers une secte, je dis qu’il aura du boulot à faire. Pour notre cas au toastmaster, je tiens mes séances dans un endroit public. C’est strictement interdit de le faire dans un endroit fermé. J’arbore fièrement mon épinglette «Je suis toastmaster», j’invite des gens, j’invite la presse, je fais des soirées de gala au nom de toastmaster», a expliqué Amadou Djibo Gazibo, toastmaster.

 Siradji Sanda(onep)
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Le premier vice-président de l’Assemblé nationale, M. Kalla Ankourao a présidé, hier, la première réunion du comité de pilotage du plan stratégique 2022-2032 de l’Assemblée nationale, élaboré dans le cadre du partenariat entre le projet Inter Pares et le parlement nigérien. La rencontre s’est déroulée en présence de la Cheffe d’équipe gouvernance à la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Eva Atanassova, du Directeur du programme Inter Pares, M. Jonathan Murphy et de Mme Marie Batbie, consultante d’INTER PARS.

A l’ouverture des travaux, le premier vice-président a expliqué que, c’est à la demande du parlement Nigériens que l’Union Européenne a accepté d’engager un processus pour définir le cadre d’une coopération plus approfondie concernant les domaines parlementaires. Par la suite des consultations et des activités ont eu lieu entre les deux parties. La présente rencontre a regroupé une forte délégation européenne, représentée par la spécialiste de la gouvernance et la petite cellule qui est mise en place par l’Union Européenne et celle du Niger. Le parlement nigérien, a-t-il dit, tire un profit sur le plan matériel, notamment dans l’amélioration des infrastructures, des équipements relatifs au plan du travail parlementaire. A ce sujet, la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale, sera fortement appuyée en ce qui concerne le contrôle de l’action gouvernementale en termes de l’exécution du budget. «Le projet Inter Pares va également appuyer le personnel de l’Assemblée nationale afin de rehausser son niveau de prestations en renforçant ses capacités et l’amélioration de leurs conditions de vie», a déclaré le premier vice-président de l’institution.

La Cheffe d’équipe gouvernance à la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Eva Atanassova a fait une brève présentation du projet INTER PARES, qui selon elle, est une initiative mondiale de l’Union Européenne qui vise à travailler avec les parlementaires des pays partenaires pour la consolidation de la démocratie représentative et inclusive. L’initiative contribue aussi au renforcement des capacités et des fonctions législatives, représentatives, budgétaires, administratives et de surveillance des parlements partenaires. «Actuellement, INTER PARES a 15 partenariats avec des parlements du monde entier, dont le Niger. La caractéristique importante d’INTER PARES est que, l’initiative met en place les différents types d’échanges et d’activités de pair-à-pair sur la base d’un ou de plusieurs partenariats avec les parlements des États membres de l’Union Européenne qui fournissent leur expertise», a-t-elle souligné.

Mme Eva Atanassova devait ensuite rappeler que, le partenariat avec l’Assemblée nationale du Niger a démarré en juin 2021 par des échanges entre les deux délégations. Depuis lors, le dialogue et le travail se sont intensifiés pour aboutir à la formulation des 4 priorités de collaboration qui sont le renforcement des capacités administratives dont l’appui à la préparation du Plan stratégique et le plan d’action de l’Assemblée nationale; le soutien aux parlementaires à travers le renforcement du leadership des femmes et les approches de genre; le soutien technique à la Commission des Finances et du Budget et le renforcement des capacités et des mécanismes de contrôle. «Depuis un an, l’équipe d’INTER PARES travaille avec l’Assemblée nationale pour avancer dans la réalisation de ces priorités», a-t-elle conclu.

Seini Seydou Zakaria et Nafissa Yahaya (Stagiaire)

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a présidé hier une réunion des acteurs du secteur de la santé sur la Couverture de Santé Universelle (CSU). Outre le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, plusieurs membres du gouvernement ont participé à cette réunion dont le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Mainassara. Les échanges autour du Chef de l’Etat ont porté sur l’état des lieux de la Couverture de Santé Universelle (CSU). Pour les acteurs du secteur de la santé, il s’agit précisément de faire le point, d’en dégager les défis et les perspectives sur cette préoccupation combien importante aux yeux du Président Mohamed Bazoum, pour que les Nigériens puissent jouir des avantages liés à cet engagement auquel le pays a librement souscrit.

Al’issue de cette réunion, le Directeur des Etudes et de la Programmation au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Assoumana Hadja Malam Bacharou, a rappelé que depuis son accession à la Magistrature Suprême, le Président de la République a entrepris des échanges avec des acteurs sociaux sur un certain nombre de questions qui le préoccupent. «Aujourd’hui, il était question de revoir le dispositif au Niger en matière de Couverture de Santé Universelle. En effet, le Niger à l’instar des autres pays africains a souscrit à cet engagement dans le cadre de l’Agenda 2030 pour lequel un certain nombre d’objectifs de développement durable doivent être atteints», a-t-il déclaré ajoutant que la Couverture-santé universelle va permettre à chaque citoyen d’avoir accès à des soins de qualité (toutes les catégories de soins curatifs, préventifs, promotionnels et ré-adaptatifs), sans pour autant que cela ne puisse lui porter préjudice en matière financière. La CSU est un grand challenge que les pays ont pris comme engagement. «Aujourd’hui, le Président de la République a convoqué cette réunion de concertation autour de lui dans le but de savoir un peu plus sur cette question notamment le progrès enregistré ainsi que le défi à relever», a-t-il déclaré.

M. Assoumana Hadja Malam Bacharou, a indiqué que beaucoup de Ministères sectoriels sont impliqués dans cette question ; d’où la présence de plusieurs membres de gouvernement concernés. S’appuyant sur les progrès enregistrés, le Directeur des Etudes et de la Programmation au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné que la réunion a retenu la nécessité de renforcer le cadre existant notamment tout le dispositif en matière de couverture de santé universelle au Niger à travers la protection des couches les plus vulnérables notamment les femmes et les enfants.

Par ailleurs, M. Assoumana Hadja Malam Bacharou, a rappelé qu’il y a des expériences très prometteuses, citant l’expérience du District Sanitaire de Gaya que le Chef de l’Etat a lui-même constaté lors de sa récente visite dans la localité en Juillet 2022. «Ce département est en train de mettre en œuvre une sorte d’assurance maladie départementale ; une expérience qu’il a demandé aux autres régions de s’en inspirer», a-t-il précisé. Le Directeur des Etudes et de la Programmation au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, s’est félicité de constater que cette question a le soutien des plus hautes autorités. «On se félicite du fort engagement de l’Etat dans ce domaine. Cela y va de l’intérêt des populations dont nous avons le devoir de contribuer à la protection de leur santé », a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

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Le Président de la République Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a présidé hier matin à son cabinet, une réunion des ministres en charge des secteurs de l’Education et de la formation professionnelle. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire 2021-2022 et s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement.

Au sortir de la réunion le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Phd Mamoudou Djibo a indiqué que le Président de la République voulait, à travers cette rencontre, s’enquérir personnellement du niveau de préparation de la rentrée scolaire au niveau de toutes les institutions d’enseignement et de formation. Cela compte tenu de la place spéciale et particulièrement prioritaire de l’éducation dans le programme du Chef de l’Etat et surtout compte tenu des engagements qu’il a pris relativement à ce secteur. Selon Phd Mamoudou Djibo, les discussions ont aussi porté sur les textes qui éventuellement ont été pris ou qui restent à prendre sur le niveau de préparation avec les enseignants et sur les besoins non encore satisfaits, les besoins d’infrastructures, les besoins en paiement des bourses et allocations, etc. «En gros, tout ce qui doit être fait pour assurer la reprise régulière, la poursuite de la régularité de l’année scolaire et académique et l’effectivité de la présence des enseignants requis avec les profils appropriés» a-t-il soutenu.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a, par ailleurs, indiqué que des instructions ont été données sur des décisions importantes à prendre. «Nous avons été instruits et dans une semaine, nous allons revenir faire le point de ce qui a été exécuté et pour évaluer le point de l’exécution des instructions données afin que l’année scolaire 2021-2022 soit une année réussie en termes d’apaisement et de quiétude sociale et en terme d’efficacité et de performance du système» a conclu Phd Mamoudou Djibo.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

14 septembre 2021
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La réunion annuelle des cadres du Ministère de la Communication a débuté hier lundi 6 février 2023 à Maradi. Placée sous le thème «Réformes et modernisation des organes de presse publics : Enjeux et perspectives», cette réunion regroupe autour du Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, les cadres du Ministère, les responsables des organes de presse de l’Etat, ceux des structures sous tutelle dudit ministère ainsi que les responsables des services techniques.

Il s’agit au cours de cette rencontre de réfléchir et échanger sur la place de la communication dans la mise en œuvre du programme de renaissance acte III ; échanger sur le rôle de chaque structure sur la mise en œuvre dudit programme ; tirer partie des bonnes pratiques dans le domaine de la communication et enfin, de promouvoir des synergies entre les structures sous-tutelle et l’administration du Ministère de la Communication pour booster le secteur.

Dans son discours d’ouverture de cette rencontre, le Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamane Lawaly Dan Dano a indiqué que ces grandes retrouvailles qui se veulent annuelles et permanentes constituent «un cadre d’échange d’expériences, de suivi et d’évaluation de nos activités, nous permettant de faire la situation de leur mise en œuvre tout en capitalisant ce qui a pu marcher et en réorientant ce qui doit l’être en vue de faciliter l’atteinte des résultats». Il a relevé que le thème choisi pour la rencontre de Maradi n’est pas fortuit et interpelle sur le rôle éminent que les organes de presse de l’Etat sont appelés à jouer dans un contexte spécifique du secteur. «Dans le cadre de cette contribution et conformément à l’axe 2 de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, chacune des structures sous tutelle doit présenter une communication sur les actions entreprises et à entreprendre dans son domaine en lien avec la thématique retenue» a-t-il dit.

M. Mahamane Lawaly Dan Dano a précisé que ces présentations seront complétées par l’administration centrale. Le Ministre a invité les participants à suivre attentivement les différentes communications qui seront faites et à y apporter de précieuses contributions à travers des échanges constructifs susceptibles d’apporter une plus-value. «Voudrais-je vous rappeler s’il en est besoin toute l’importance que le gouvernement accorde à la communication et l’espoir qu’un tel regroupement suscite pour le renforcement de la contribution du Ministère à la matérialisation des objectifs du gouvernement contenus dans la DPG en vue de l’atteinte des objectifs poursuivis par la politique de la communication» a dit le ministre. Il a assuré qu’aucun effort ne sera ménagé pour que la communication joue encore plus et mieux son véritable rôle de vecteur de développement. Aussi, a-t-il ajouté,  toutes les recommandations qui seront formulées par la rencontre, aussi bien dans le domaine des réformes que dans celui de la modernisation des organes de presse publics, d’information et de diffusion seront examinées avec la plus grande attention et la diligence requise.

Auparavant, le Gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a reconnu que le thème retenu revêt une importance capitale, car estime-t-il, ce secteur de par son caractère transversal, accompagne tous les domaines de développement social, économique et  culturel. «Il assure la visibilité de l’action gouvernementale  et des actions menées également au niveau de nos régions» a-t-il ajouté. Le gouverneur a par ailleurs souligné que grâce aux organes de presse de l’Etat, les Nigériens suivent au quotidien les évènements qui se déroulent de Téra à N’Gourti et de Bilma à Gaya. «Autant dire que c’est grâce à leur magie, que les Nigériens sont informés, sensibilisés, éduqués», a-t-il estimé. M. Chaibou Aboubacar a reconnu que les conclusions de cette rencontre, une fois mises en œuvre, permettront d’assurer la visibilité  de toutes les actions que mènent les autorités politiques au niveau régional et national et au-delà.

Aussitôt après le lancement de ces travaux, le ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, a procédé à l’inauguration de la Radio communautaire de Tibiri dénommée «Taratchi». Il a souhaité à la population un bon usage de cette radio qui, à coup sûr, apportera un plus sur le plan socio-économique et jouera un rôle dans la lutte contre certaines formes de délinquance.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

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En marge des travaux de la 74ème session de l’AG des Nations Unies, les ministres des Affaires étrangères des pays les moins avancés (PMA), ont tenu, le 26 septembre 2019 à New York, leur réunion annuelle. Le ministre en charge des Affaires étrangères a été représenté au cours de cette réunion par l’ambassadeur du Niger en Ethiopie, SE Zakariyaou Adam Maïga. Cette réunion est l’occasion pour les ministres de faire le point des progrès réalisés dans leurs pays respectifs suivant un certain nombre d’agendas internationaux tels que le Programme d’Action d’Istanbul (PAI), le Programme d’Action d’Addis Abeba (PAAA), mais aussi les initiatives propres à chaque pays.

Dans son allocution au cours de la réunion, le représentant du ministre des Affaires étrangères a rappelé le constat général issu du Forum Politique de Haut Niveau tenu sous les auspices de l’Assemblée Générale des Nations Unies. « Le constat général est qu’il nous faut plus d’ambition et de détermination pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés dans l’Agenda 2030 pour le Développement durable. Ce constat est d’autant plus vrai pour les pays en situation particulière comme ceux membres de notre groupe», a déclaré SE Zakariyaou Adam Maïga précisant que le rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur la mise en œuvre du Programme d’Action d’Istanbul fait ressortir qu’en dépit des progrès réalisés par les Pays les Moins Avancés (PMA), ces derniers restent toujours en proie à des vulnérabilités structurelles pour maintenir l’élan de ce progrès de leur croissance économique.

L’ambassadeur du Niger en Ethiopie a ensuite évoqué les actions engagées par le Gouvernement du Niger dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action d’Istanbul (PAI). Ces actions ont été intégrées dans les axes stratégiques du Plan de Développement Economique et Social (PDES-Niger 2017-2021). Il cite entre autres, l’initiative 3N qui vise la transformation du Secteur rural à travers notamment l’accroissement de la production agropastorale pour garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. «La mise en œuvre de cette initiative a permis au Niger de diversifier et d’augmenter sa production agricole et de relever les revenus des populations vivant en milieu rural à travers le développement des chaines de valeurs agricoles », a déclaré le représentant du ministre des Affaires étrangères.

Une réunion bilan des missions de plaidoyer de la Task Force sur le schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO dans les Etats membres a été initiée hier à l’hôtel Ténéré de Niamey. Cette rencontre a regroupé les membres de la Task Force, ceux de la commission de la CEDEAO, de l’UEMOA et les représentants de l’USAID, de l’UE et de la GIZ.

A l’ouverture de cette rencontre le président de la Task Force, le général de corps d’armée Salou Djibo de dire en substance « les attentes sont nombreuses et multiformes de la part de nos braves populations qui n’aspirent qu’à profiter et jouir pleinement et sans entrave aucune de la libre circulation des personnes et des biens, le droit de résidence et d’établissement, que leur confèrent les textes communautaires de la CEDEAO. La Task Force vous a fait venir, vous de la commission de la CEDEAO, vous de la commission de l’UEMOA, vous des structures ressources de la Task Force, vous des donateurs, pour qu’ensemble nous puissions mutualiser nos expériences, nos imaginations, nos compétences pour arrêter de commun accord des actions fortes, audacieuses, innovants pour lever durablement les barrières au commerce intra régional ».

Intervenant à son tour le commissaire de la CEDEAO chargé du commerce, des douanes et de la libre circulation ,Laouali Chaibou s’adressant au président de la Task Force, dira « vous avez gagné plusieurs batailles et nous sommes résolument convaincus que ce nouveau front qui vous est confié et aux autres membres de la Task Force ,vous saurez ensemble trouver la stratégie adéquate pour réduire considérablement l’ampleur des obstacles à la libres circulation des personnes et des biens ».

Par la suite, prenant la paroles à son tour la ministre déléguée aux affaires étrangères Salamatou Balla Goga se prononça par ce qui suit « la tache vous revient, au cours de cette réunion, de procéder à un examen détaillé de toutes les difficultés qui retardent la réalisation d’une sous-région ouest-africaine débarrassée des tracasseries, la non-application intégrale des textes communautaires, la persistance d’un nombre élevé de postes de contrôle sur les corridors et la perception illicite ».

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a présidé hier la réunion bimensuelle du comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de Nouakchott. La réunion s’est tenue dans la salle de réunions du Conseil des ministres en présence des personnalités civiles et militaires chargées de sa mise en œuvre qui fait suite aux recommandations du sommet de Peau.

A la fin de la réunion, l’ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia, a expliqué que les membres du comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de Nouakchott ont fait le point, comme à l’accoutumée, sur les opérations en cours. Il a indiqué que le Chef d’Etat-Major des Armées du Niger et le Commandant de la force Barkhane ont fait un bilan très positif des opérations qui sont menées, notamment la dernière opération en cours qui mobilise plus de 3.000 hommes sur le terrain, essentiellement des Nigériens, appuyés par des alliés de la force Barkhane, de l’armée malienne, ainsi que d’autres alliés.

On retient des interventions des deux chefs militaires, selon M. Alexandre Garcia, l’existence d’un niveau exceptionnel de partenariat entre l’Armée Nigérienne, l’Armée Française et les autres alliés. «C’est vraiment une fraternité d’armes qui s’est mise en place et le bilan est extrêmement positif. Les résultats sont concrets, le moral est très bon et on espère que cette opération qui va s’étaler sur plusieurs semaines, permettra d’obtenir de très bons résultats», a confié le diplomate français.

Sous la Présidence du Chef de l’Etat, la réunion bimensuelle du comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de Nouakchott a aussi abordé plusieurs sujets dans une ambiance constructive et positive à l’exemple des questions de développement. Dans ce dernier domaine, l’ambassadeur de France au Niger annonce que l’Agence Française de Développement (AFD) apportera au Niger un soutien financier de 4 millions d’euros en faveur du regroupement des élèves des écoles détruites dans la crise du terrorisme. «La France va mettre des moyens pour aider le Niger à ré-scolariser, le plus rapidement possible, les enfants de ces zones en crise», a-t-il conclu.

 Souleymane Yahaya(onep)

15 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety, par ailleurs PCA du Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN) a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la réunion cadre de concertation des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) du Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle. Au cours de cette réunion, les participants auront à faire le point sur les principales réalisations dudit fonds ainsi que les perspectives pour la phase suivante. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence du Directeur général du FISAN, M. Assadeck Mohamed et la Cheffe Secteur Développement Rural à la Délégation de l’Union Européenne en République du Niger.

A l’ouverture des travaux, le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, a dit que le financement du secteur agro sylvo- pastorale au Niger a toujours constitué l’une des principales préoccupations des plus Hautes Autorités. « C’est pourquoi, l’importance du FISAN a été déclinée dans l’axe 4 du Programme de Renaissance acte III et la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement », a-t-il ajouté.

Citant ladite déclaration, M. Ali Bety a dit que pour susciter une pleine implication de la population active, en particulier les jeunes et faire du monde rural le levier de création d’emplois, le Gouvernement s’activera à réorganiser la chaine de financement. « Pour ce faire, les institutions de micro finance adossée aux maisons du paysan seront opérationnalisées. Les facilités offertes à travers le FISAN seront largement étendues pour créer la proximité de financement des microprojets au profit des producteurs », a-t-il déclaré.

Le Haut-commissaire à l’Initiative 3 N, a rappelé que le FISAN a pour objectif d’accroitre et d’optimiser le financement des investissements publics et privés dans le domaine du développement agricole durable en déployant des services financiers et non financiers adaptés au profit des acteurs des chaines de valeurs agricoles y compris les jeunes hommes et femmes engagés dans l’entreprenariat rural.

M. Ali Bety a souligné que le FISAN intervient à travers des facilités qui favorisent l’émergence d’une offre de financement agricole qui se veut durable avec une couverture équilibrée du territoire et des pratiques de financement cohérentes, efficaces et efficientes. « A cet effet, depuis sa création en 2017 et surtout la mise en place de l’équipe de management en 2019, plusieurs réalisations ont été enregistrées à travers le financement de 1 125 sous projets toutes catégories confondues au profit de 10 200 bénéficiaires », a-t-il relevé.

Selon M. Ali Bety, ces réalisations physiques ont été possibles grâce à un effort de mobilisation des ressources financières estimées à 7 350 000 000 F CFA dont 3 832 000 000 F CFA au titre du Trésor, de 2 320 000 000 F CFA au titre des PTF et 1 200 000 000 F CFA au titre des Institutions Financières.

De son côté, la Cheffe Secteur Développement Rural à la Délégation de l’Union Européenne en République du Niger, Mme Magdalena PRUNA a réaffirmé le souhait  des PTF d’accompagner le FISAN sur son chemin. Cette structure, a-t-elle indiqué, va jouer un rôle capital, notamment dans le développement des Pôles Agro-Industriels, qui visent entre autres à accroître durablement la disponibilité des produits agricoles, et à renforcer les capacités des jeunes dans l’agriculture, l’agroalimentaire et l’entrepreneuriat agro-industriel.

Par Mamane Abdoulaye(onep)

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Réunion Consultative dimanche après-midi à New York de la Commission Climat pour la Région du Sahel : Le Chef de l’Etat appelle à une conjugaison des efforts face aux multiples défis sécuritaires et climatiques qui assaillent la région du SahelLe Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, a dans un discours d’ouverture de la Réunion Consultative de cette commission, dans l’après-midi du dimanche 22 septembre 2019 à New York, souligné que celle-ci est «d’une importance capitale au regard des immenses et multiples défis auxquels notre région continue de faire face».

Cette réunion s’est tenue en marge du Sommet Action Climat des Nations Unies qui sests ouverte hier, 23 septembre 2019, rappelle-t-on. Elle s’est déroulée en présence notamment du Président du Burkina Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, Président du G5 Sahel, co-président de cette rencontre, des représentants des pays africains et européens et des responsables des organisations africaines et internationales.

Dans ce discours, le Chef de l’Etat a souligné qu’au Niger, il a été démontré une perte d’environ cent mille (100 000) hectares de terres arables chaque année. «Face à cette situation, depuis 2011, le Gouvernement a élaboré l’initiative 3N, ‘’les nigériens nourrissent les nigériens’’. D’importants efforts ont été accomplis, dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative afin de mitiger ce phénomène de déperdition de terres», a-t-il indiqué.

SEM Issoufou Mahamadou a affirmé «qu’il est toujours possible d’inverser la tendance face à ces défis». «Mais cela nécessite la conjugaison des efforts adaptés et durables et une action collective ainsi qu’un accompagnement soutenu de nos partenaires», a-t-il insisté. «Aux défis climatiques, s’ajoutent d’autres questions émergentes par exemple d’ordre sécuritaire, notamment, le terrorisme, le grand banditisme, tant dans la partie continentale sahélo-Saharienne, que sur nos eaux maritimes» a poursuivi le Président de la République. «Face à tous ces défis sécuritaires et de développement, notre Région tente d’apporter des réponses appropriées», a-t-il dit.

Le secrétaire général du ministère de l’hydraulique, M. Moussa Mamane a présidé, hier matin, l’ouverture de la réunion consacrée à l’arbitrage national sur la programmation ascendante (2023-2025) dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Cette rencontre consiste à soumettre à l’arbitrage  du niveau national, la programmation ascendante 2023-2025 issue des différents processus, en vue de sa validation.

A l’ouverture des travaux, M. Moussa Mamane a souligné l’importance que les autorités accordent à l’accès aux services d’eau potable et aux infrastructures d’assainissement des populations. Selon lui, cet engagement des autorités est traduit  dans le programme de renaissance acte 3 notamment par : le rehaussement de l’allocation du budget national au secteur de l’eau et de l’assainissement de 3% à 7% ; la réalisation de 30.000 équivalents points d’eau modernes en milieu villageois et 5000 équivalents points d’eau modernes en milieu pastoral, pour atteindre un taux d’accès théorique de 55% en fin 2025. A cela s’ajoute l’implication et la responsabilisation des acteurs dans la gestion du service public de l’eau

et de l’assainissement conformément aux différents documents de stratégie de développement, l’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement pour assurer un accès de tous aux latrines et aux édicules publics décents. Et, en fin , par l’opérationnalisation du plan d’actions national de gestion intégrée des ressources en Eau par la mise en place des agences de l’eau dans huit (8) sous bassins. 

Pour atteindre les objectifs fixés conformément aux engagements ci-dessus, la programmation des investissements, a indiqué le secrétaire général  du ministère de l’hydraulique,  doit désormais respecter les besoins réels en ayant à l’esprit la réduction des disparités intra et inter régionales et communales. D’où a-t-il expliqué, l’intérêt de la programmation ascendante qui consiste à relever à la base les besoins réels suite aux arbitrages communaux, départementaux et régionaux.

Il a donc exhorté les acteurs chargés de la mise en œuvre de cet outil à plus d’ingéniosité et de rigueur dans la conduite des actions qui seront retenues au titre de la programmation triennale 2023-2025.

Rahila Tagou(onep)

Réunion d’information du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa : «110 jours avant le jour J, les travaux sont à des taux d’exécution variant de 25 à 55 %», selon Abdou Lawan MaroumaLe siège national du Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa a servi de cadre, hier jeudi 13 août 2020, pour la tenue d’une réunion d’informations et d’échanges de ses membres. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cette réunion, dirigée par le président dudit Comité, M. Abdou Lawan Marouma, dont les informations sur l’état d’avancement des travaux de manière générale ; l’état d’avancement des commissions spécialisées et un point sur les divers. Ont pris part à cette réunion les présidents des 19 Commissions dudit Comité ou leurs représentants, mises en place dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre 2020, coïncidant avec le 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger ou Diffa-N’Glaa. Ainsi, au cours de cette réunion, il a été procédé à la présentation des différents volets de la modernisation de la ville de Diffa. Selon le président du Comité, le programme se décline comme pour les programmes passés sous 4 volets essentiels. Le premier volet, c’est la réalisation des infrastructures de voiries et d’assainissement, le programme de construction des hébergements pour les hautes personnalités et l’ensemble des invités, la réalisation des infrastructures administratives et des services sociaux de base, la réalisation des infrastructures sportives et culturelles, des espaces verts et aménager les ronds-points. Il y a aussi la contribution des ressortissants de la région de Diffa qui doit permettre la construction de 100 villas, un hôtel, un marché moderne, une boulangerie, une banque, une mosquée et une pharmacie. Abordant le premier point, M. Marouma a indiqué qu’il rentre de Diffa il y a seulement trois jours et qu’il a pu évaluer, sur place, l’état d’avancement des divers travaux qui sont entrepris dans le cadre de Diffa-N’Glaa. « Au total, 18 infrastructures ont été identifiées pour être réalisées, à Diffa, pour un montant de 18 milliards de FCFA. Selon le cas, les taux d’exécution de ces travaux varient de 25 à 55% et cela à 110 jours du jour J, c’est-à-dire du 18 décembre 2020 », a-t-il précisé. M. Marouma a ajouté que malgré le retard pris pour le démarrage de certaines infrastructures, comme les voiries, l’essentiel de celles-ci, qui sont indispensables pour une bonne tenue de Diffa N’Glaa, sera disponible avant le jour J. « En effet, nous avons convenu avec les entreprises qui s’occupent de ces chantiers que l’accent sera mis sur certains axes incontournables pour une bonne fête du 18 décembre, quitte à ce que les autres axes et les autres infrastructures à réaliser suivent bien après la fête », a indiqué M. Marouma. Par la suite, plusieurs présidents des Commissions Spécialisées ou leurs représentants ont, tour à tour, pris la parole pour informer et expliquer aux participants les niveaux d’exécution de leurs cahiers de charge.

La première réunion du comité technique national du programme d’appui aux composantes légales et prévôtales de la force conjointe pour un meilleur fonctionnement de la justice militaire dans le pays du G5 sahel dit programme ACLEP-G5 s’est tenue hier matin à Niamey. Ce programme a pour objectif principal de contribuer à renforcer la lutte contre l’impunité et renforcer les capacités de judiciarisation de la force conjointe du G5 Sahel afin de lutter contre les groupes armés terroristes et criminels organisés dans le respect de l’Etat de droit, des droits humains et du droit international humanitaire. La réunion s’est déroulée en présence du coordinateur, point focal G5 sahel, M. Iro Souley, de la représentante expertise France et cheffe du projet, Mlle Stephanie Delgado Martin et une représentante de l’Union Européenne, Mme Jamila El Assaidi.

A  l’ouverture des travaux, le coordinateur, point focal G5 Sahel, M. Iro Souley a rappelé que la force conjointe a été mise en place pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé international dans un contexte marqué par une dégradation croissante du contexte sécuritaire dans la sous-région. Il s’agissait à travers la force conjointe de contribue à rétablir l’autorité des Etats dans leurs territoires, favoriser de développement socio-économique de la région sahélienne et de faciliter les opérations humanitaires. « Le succès des opérations militaires de la force conjointe est cependant tributaire de la conformité de ses activités avec les règles d’engagement ainsi qu’au respect des lois en vigueur dans chacun des pays du G5 sahel, notamment du point de vue du code pénal et en matière de justice militaire», a souligné M. Iro Souley. C’est dans cette perspective, a-t-il ajouté que, la force conjointe s’est dotée d’une composante police lui permettant de garantir, lorsque le cas se présente, une suite judiciaire aux opérations militaires et de traduire en justice les personnes interpellées et soupçonnées de terrorismes, de criminalité organisée ou d’avoir commis d’autres infractions.

Auparavant, la représentante d’Expertise France, cheffe du projet a tout d’abord remercié l’Union Européenne et le G5 Sahel pour la confiance placée en sa structure pour la mise en œuvre de ce projet. «Le projet nous a permis d’avancer très rapidement et de devenir très efficace avec la préparation de cette réunion. Je tiens à vous remercier pour cette sérénité qui est la preuve de votre engagement et de votre confiance en nous ainsi que de la pertinence de notre projet», a déclaré Mlle Stephanie Delgado Martin.

Elle a ensuite notifié que plusieurs activités sont prévues dans le cadre de ce programme parmi lesquelles certaines seront conduites au niveau régional et d’autres au niveau national. Ainsi «ce comité technique national a pour but d’examiner, de discuter et au besoin de rectifier la feuille de route concernant les activités précisément pour le Niger au profit de la force conjointe du G5 sahel»,a-t-elle indiqué, ajoutant que deux semaines plus tôt un 1er comité technique s’est tenu au Tchad. Le Burkina Faso tiendra le sien la semaine prochaine suivi de celui de la Mauritanie la semaine d’après. Et la 1ère réunion du comité de pilotage régional sera probablement organisée en Nouakchott en début octobre.

Pour sa part la représentante de l’Union Européenne, Mme Jamila El Assaidi a souligné que l’Union Européenne apporte divers appuis au profit des institutions du G5 Sahel. «À travers les différents projets, l’Union Européenne vise à appuyer la mise en œuvre des ‘’Engagements politiques de N’Djamena’’ endossés par les Chefs d’Etat du G5 Sahel lors du Sommet du 16 février 2021», a-t-elle déclaré. Ces engagements, précise-t-elle, sont articulés autour de quatre piliers qui sont la lutte contre le terrorisme ; le renforcement des capacités de défense et de sécurité intérieure des Etats du G5 Sahel ; le retour de l’Etat et les actions de développement.

Toutefois, la représentante de l’UE a estimé que, la lutte contre les groupes armés terroristes et les groupes criminels organisés ne peut aboutir sans le soutien et la coopération des populations, qui pour cela doivent voir dans la Force conjointe un instrument qui les protège et qui contribue à créer les conditions nécessaires pour leur développement et épanouissement économique et social.

Nafissa Yahaya(Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, a présidé hier dans l’après-midi, à sa résidence, la réunion périodique de concertation entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers sur le plan de réponse globale à la pandémie à coronavirus ou COVID-19. Outre les membres du gouvernement, on note également la présence à cette réunion de l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne, Dr. Denisa Elena Ionete, ainsi que la coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Khardiata Lô N'Diaye. Il a été surtout question, au cours de cette réunion, de discuter sur trois points essentiels. Il s’agit de faire l’état de la réponse aux inondations ; l’état de la mise en œuvre du plan de réponse sur la pandémie à coronavirus et les perspectives et enfin divers.

A l’issue de la réunion de concertation, l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne, Dr. Denisa Elena Ionete, a détaillé ce qui a été convenu entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. Par rapport à la question des inondations qui était une grande inquiétude pour le gouvernement il y a de cela 4 à 5 semaines, les parties se sont réjouies de la mobilisation des autorités nationales, des communautés et des partenaires internationaux avec comme résultat la relocalisation d’une bonne partie des populations sinistrées. Celles ont pu bénéficier des vivres et matériels nécessaires pour garantir leur subsistance. «Certes, beaucoup de travail reste encore à faire, mais force est de constater qu’un excellent travail a été fait notamment le relogement des populations sinistrées sur différents sites identifiés et aménagés à cet effet par les autorités nationales avec l’appui techniques et financement des partenaires. Bien sûr, il reste encore de soucis que le gouvernement a d’ailleurs exprimés clairement. Ces soucis sont relatifs à une éventuelle crue tardive et l’orientation vers l’avenir en tirant les leçons. Quel est le degré  de réutilisation  des zones inondées ?  Quel est le futur risque à être à nouveau inondé ? Telles sont entre autres des questions que le gouvernement se pose. Bref, c’est un vaste chantier que le gouvernement anticipe en étroite collaboration avec les partenaires techniques et financiers qui ont déjà offert l’expertise technique par rapport au plan d’avenir centré sur gestion des effets des inondations», a précisé l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne.

S’agissant du second point relatif à l’état du plan réponse à la pandémie à coronavirus, la réunion a fait le point de l’avancement tant sur les actions de mise en œuvre que sur le financement dans les quatre piliers déjà identifiés au cours des réunions précédentes à savoir la réponse sanitaire, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; les aspects touchants la relance macro-économique et la protection sociale. En effet, de toute la richesse des éléments de la discussion, l’Ambassadeur, Chef de délégation de l’Union Européenne a insisté sur les aspects qui concernent l’évaluation du plan de réponse et surtout au développement du plan de relance. Celui-ci est extrêmement important dans la mesure où il permet de choisir les meilleures mesures pour assurer une bonne croissance économique et inclusive. A ce niveau, le secteur agricole demeure le maillon incontournable pour la croissance économique et la sécurité nutritionnelle des enfants.

En divers, il a été évoqué un événement qui a eu lieu, il y a de cela quelques jours, en l’occurrence la table ronde du Sahel Central. Cette dernière était une conférence internationale organisée par quatre (4) partenaires, à savoir le gouvernement de l’Allemagne ; du Danemark; l’Union Européenne et les Nations Unies. Cette table ronde, a dit Dr. Denisa Elena Ionete, a permis surtout de faire entendre des engagements des pays du Sahel Central et des partenaires au développement avec des engagements sur le plan de l’action et sur le plan financier. «Cette conférence a eu un succès favorable sur le plan financier avec des annonces de l’ordre de 2000 milliards de FCFA.  Ce sont des financements qui couvrent une période relativement courte, soit de 2020-2021. Ce montant indique clairement le sens de l’urgence d’agir vite et bien pour que la situation humanitaire, sécuritaire et le développement puissent aller ensemble», a conclu l’Ambassadeur, chef de délégation de l’Union Européenne.

Hassane Daouda(onep)

23 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le jeudi 2 novembre 2023, une réunion importante a eu lieu au ministère des Finances et de l'Économie, où le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Finances, M. Moumouni Boubacar Saidou, a rencontré le Représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI) pour le Niger, M. Rasmane Ouedraogo. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont participé à des échanges constructifs. Des cadres du ministère des Finances et de l'Économie étaient également présents, ajoutant ainsi à l'importance et à la pertinence de cette réunion.

Nigerdiaspora

Le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Laoual Amadou Maizoumbou, a pris part à la réunion de haut niveau consacrée à l’évaluation de la mise en œuvre du Nouveau programme pour les villes (NPV) qui s’est tenue le 28 avril 2022 à New York aux Etats Unis d’Amérique. Dans son intervention à la réunion, le ministre Maizoumbou a réaffirmé l’alignement du Niger à la déclaration faite par le Représentant Permanent du Malawi au nom du Groupe Africain.

Le ministre de l’Urbanisme et du Logement a ensuite formulé, au nom du Niger, quelques observations en vu de relever les défis auxquels le pays fait face dans le cadre du développement urbain et de l’habitat. Ces défis se résument en quatre points essentiels. Il s’agit d’abord du fort taux de croissance démographique. En effet, le Niger a un indice de fécondité synthétique de 6,2 enfants par femme qui induit une croissance rapide de sa population qui est passée de 3,5 millions d’habitants dans les années 1960 à plus de 24 millions aujourd’hui. La conséquence de cet état de fait est la pression sur les terres agricoles ainsi que les déplacements des populations rurales vers les zones urbaines, provocant ainsi une accélération très rapide de l’urbanisation.

Le second défi du Niger est, selon le ministre Maizoumbou, le faible taux de couverture des centres urbains en outils de planification urbaine. «Ce constat a amené le Président de la République SE. Mohamed Bazoum à prévoir dans son programme politique «Programme de la Renaissance Acte III», l’élaboration et/ou la réactualisation de tous les documents d’urbanisme, la mise en œuvre de programmes opérationnels à titre pédagogique d’éducation urbaine et la gestion urbaine citoyenne», a-t-il souligné. De même, a précisé le ministre, la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement du 26 mai 2021 a, entre autres, retenu la réalisation ou l’actualisation de schémas de planification urbaine ainsi que la priorisation de la coordination et de la synergie des différents acteurs. «Mon Département Ministériel s’attelle activement à la mise en œuvre de ces orientations», a précisé M. Maizoumbou. 

Le 3ème défi relevé par le ministre de l’Urbanisme est lié au phénomène d’insécurité créé par divers groupes malveillants. Ce phénomène provoque aussi le déplacement des populations de leurs zones d’habitat. «Il est suivi de très près par les plus hautes autorités du Niger», a confié le ministre Maizoumbo assurant que l’Etat a entrepris plusieurs actions en collaboration avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux pour y faire face.

Enfin, le quatrième défi évoqué par le ministre est la récurrence du phénomène des inondations en relation avec le changement climatique et plusieurs autres contraintes. Ces inondations dévastent des milliers d’hectares de champs, d’aires de pâturages et de jardins et engendrent l’effondrement de plusieurs milliers de maisons. «Une première réponse à cette situation est en instance de mise en œuvre dans le cadre du Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle financé par la Banque Mondiale», devait-il précisé.

Cependant, a précisé le ministre de l’Urbanisme et du Logement, la couverture de nos villes en services sociaux de base et la fourniture de logements convenables sont en deçà des besoins, cela malgré les importants efforts déployés par les autorités du Niger pour la mise en œuvre du Programme pour l’Habitat. «Cet écart, dû à la capacité limitée de financement de l’Etat et des

collectivités locales et au fort taux d’accroissement naturel (3,9%), est malheureusement source d’énormes inégalités vécues par nos concitoyens», a ajouté le ministre Maizoumbou. Il a enfin réaffirmé la détermination du Niger à faire face à ces défis à travers notamment la validation et l’adoption du document de Politique Nationale de Développement Urbain d’une part et en tissant des partenariats nécessaires pour élaborer l’essentiel des documents de planification des centres urbains durant le quinquennat en cours.

Par Siradji Sanda(onep)

 

Réunion de haut niveau de l'Organisation des Premières Dames d'Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), à New York (Etats Unis) : La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou met en exergue les actions de la Fondation Guri Vie Meilleure Après avoir pris une part active au Forum mondial sur la nutrition infantile, à Montréal, au Canada, au cours duquel elle a plaidé en faveur d’une nutrition infantile abondante et de qualité, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou se trouve depuis lundi à New York, aux Etats Unis d’Amérique, pour honorer de sa présence la réunion de haut niveau de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS) qui se tient en marge de la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Mardi dernier, la Première Dame a pris la parole au cours d’un panel pour édifier l’assistance sur les actions menées par sa fondation Guri Vie Meilleure dans le domaine de la lutte contre le sida, l’immigration clandestine et le dividende démographique.

Au cours de cette réunion de haut niveau sur le partenariat mondial pour tirer profit du dividende démographique en Afrique, les participants ont planché sur deux panels. Le panel 1 est intitulé « mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : assurer des services de santé adaptés aux jeunes où ils sont nécessaires » et le panel 2 porte sur la « Mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : mettre fin au SIDA d’ici à 2030. ». Dans sa contribution au panel 2, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a exposé les réalités de notre pays et les réalisations de la Fondation Guri Vie Meilleure qu'elle préside pour accompagner le gouvernement afin d’être au rendez vous de 2030 dans le cadre la lutte contre le sida en exploitant le dividende démographique.

Issoufou COP 23 02Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a pris part mercredi, 15 novembre 2017, à Bonn, à la Réunion de Haut Niveau de la 23ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

Dans une allocution en présence notamment de Son Excellence Frank Bainimarama, Premier ministre des îles Fidji, dont le pays dirige les présentes assises, de Madame la Chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays abrite cette conférence sur le climat, et de nombreux dirigeants du monde entier, le Chef de l’Etat a noté que malgré «l’énorme espoir suscité par l’Accord de Paris, sa mise en œuvre effective demeure un défi persistant».

En effet, il est à déplorer que l’équilibre entre l’adaptation et l’atténuation, la définition de mécanismes clairs et performants pour le financement des politiques climatiques des pays en développement, le transfert de technologie et la transparence de l'appui, constituent encore des préoccupations majeures pour l’Afrique, a dit SEM Issoufou Mahamadou.

Pour le Président Issoufou Mahamadou, la mise en œuvre de l’Accord de Paris est d’autant plus cruciale pour les pays du Sahel, que les effets des changements climatiques se font durement ressentir sur les écosystèmes et sur les conditions de vie des populations.

Après avoir souligné que «le Niger souscrit à la position commune africaine et à celle des pays les moins avancés relativement aux préoccupations susmentionnées», le Président de la République a lancé «un appel aux pays riches pour plus d’engagement et d’effort dans la définition de mécanismes justes et efficaces pour la mise en œuvre effective de l’Accord de Paris.»

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin à son cabinet, une réunion de haut niveau avec la délégation du Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Diagana Ousmane, en visite de travail au Niger depuis le 29 Mai dernier. Il s’est agi pour les deux délégations de passer en revue le partenariat qui lie la République du Niger à la Banque Mondiale, afin d’envisager des perspectives pour l’amélioration de ladite coopération. La réunion qui s’est tenue notamment en présence de plusieurs membres du gouvernement a été marquée par la signature des accords de financement de trois projets socio-économiques à hauteur de 200,75 milliards de FCFA.

La signature de ces accords de financement témoigne de la bonne santé de la coopération entre le Niger et la Banque Mondiale ainsi que de la volonté partagée des parties prenantes à renforcer leur partenariat. A l’ouverture de la réunion, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui de la qualité de cette coopération et du leadership du Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Diagana Ousmane qui honore le Niger par sa première visite post confinement. «La Banque Mondiale est devenue le principal bailleur de fonds du Niger, avec au moins 30 projets en activité et un portefeuille de plus de 3 milliards de dollars», a déclaré le Chef du Gouvernement.

Au cours de la réunion, le Gouvernement nigérien et la forte délégation de la Banque Mondiale ont fait le point de leur coopération avant de concorder les priorités, suite à la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement pour la mise en œuvre du programme de renaissance acte III du Président Bazoum.

A l’issue de la réunion, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, le ministre des Finances, M. Ahmet Jidoud ont signé, au nom du Niger, les documents portant accords de financement des projets avec le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Au terme de ces accords, le projet de l’amélioration de la connectivité dans le Nord Est du Niger, qui consiste à la réhabilitation de la route Tanout-Tiguidit et l’entretien périodique pendant 10 ans de la route Zinder-Agadez sera ainsi financé par la Banque mondiale à hauteur 96,25 milliards de FCFA (crédit guichet IDA ordinaire 52,5 millions de dollars US, crédit guichet IDA SUW de 70 millions de dollars US et un Don de 52,5 millions de dollars US). Celui de Filets

sociaux adaptatifs aura un financement supplémentaire de 130 millions de dollars US (sous forme de crédit IDA de 50 millions de dollars US, de Don IDA de 50 millions US et d’un Don Multi-donateurs de 30 millions de dollars) soit 71,5 milliards de FCFA. Le troisième financement d’environ 33 milliards de FCFA (30 millions de dollars US de crédit et 30 millions de dollars US de Don) est additionnel pour la phase 2 du Projet d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS).

«Ces projets s’inscrivent parfaitement dans le cadre du programme de Renaissance. La Banque Mondiale marque effectivement son attachement à la réalisation des projets de développement durable dans notre pays», a dit le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, peu avant la signature des documents de conventions.

Par la même occasion, la directrice des opérations de la Banque Mondiale de la région, couvrant le Niger, basée à Bamako, Mme Soukeyna Kane en fin de mission a été élevée au grade d’Officier dans l’Ordre de Mérite du Niger, par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, en reconnaissance à sa bonne collaboration pour le dynamisme de la coopération Niger-Banque Mondiale.

Ismaël Chékaré(onep)

02 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Issoufou depart Cop23 BonnLe Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey, hier mardi 14 Novembre 207, dans la matinée, à destination de Bonn, en Allemagne où il participe à la Réunion de Haut Niveau sur le Climat-COP23, qui se tiendra du 15 au 16 Novembre 2017.

A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Président Issoufou a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement ainsi que plusieurs autres personnalités civiles et militaires, avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini.

Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Mahamadou Ouhoumoudou, ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République ; M. Almoustapha Garba, ministre de l’Environnement et du Développement Durable ; Mme Amina Moumouni, ministre de l’Energie ; Mme Lamido Salamatou Bala Goga, ministre déléguée à l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.

Onep

15 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l'Etat,  SE. Mohamed Bazoum, a pris part hier après-midi, par visioconférence à une réunion de haut niveau, organisée par le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest en collaboration avec l'Union Européenne et le réseau mondial contre les crises alimentaires. Placée sous le thème: «Crises alimentaires et nutritionnelles dans les régions du Sahel et du Lac Tchad : Agir maintenant et mieux se mobiliser à l'avenir au Sahel et en Afrique de l'Ouest», cette réunion de haut niveau vise à renforcer le plaidoyer et la mobilisation des ressources en faveur de la paix, la satisfaction des besoins immédiats et la résilience des populations. De manière spécifique, cette rencontre consiste à mobiliser une assistance alimentaire et nutritionnelle d'urgence au profit des populations les plus menacées.

En procédant à l'ouverture des travaux, le Président du Comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’UEMOA, SE. Mohamed Bazoum s'est félicité de la tenue de cette rencontre. En effet, selon le Chef de l'Etat, cette concertation permettra le renforcement du plaidoyer et la mobilisation des ressources en faveur de la paix et de la réponse aux besoins immédiats et de résilience des populations.

Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a rappelé que la campagne agricole 2021 au Sahel et en Afrique de l'Ouest s’est soldée par un déficit céréalier important dans plusieurs pays. Par conséquent la prochaine période de soudure en Afrique de l'Ouest et au Sahel s'annonce difficile, avec une augmentation spectaculaire du nombre de personnes qui auront besoin d'une aide alimentaire et nutritionnelle d'urgence. Pour le cas précis du Niger, près de 4.402.000 personnes seront en insécurité alimentaire sévère pendant la période de soudure (Juillet-Août) soit environ 20% de la population totale et le taux global de malnutrition aiguë sera de 12,5 % et celui de la malnutrition sévère de 2,7%, dépassant les seuils d'urgence fixés par l'OMS qui sont respectivement de 10% et 2%. C'est dans un tel contexte, ajoute le Chef de l'Etat, que le Niger doit également prendre en charge plus de personnes déplacées à l'intérieur du pays et près de 250 000 réfugiés.

C’est pourquoi, le président Mohamed Bazoum a tenu à tirer la sonnette d'alarme. «Il est donc urgent d'agir pour éviter la crise alimentaire qui s'annonce. Je lance un appel aux pays sahéliens et de l'Afrique de l'Ouest, à nos organisations sous-régionales (UEMOA, CEDEAO, CILSS) et à la communauté internationale pour augmenter de manière significative et urgente leur financement».

A noter que plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre virtuelle, notamment le chef de la diplomatie européenne, SE. Josep Borrell, le Secrétaire général de l'OCDE, SE. Mathias Cormann, etc. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le président Mohamed Bazoum)

 

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 


 

Discours prononcé par le Président de la République à la Réunion de haut niveau sur les «Crises alimentaires et nutritionnelles dans les régions du Sahel et du Lac Tchad» : «Je lance un appel aux pays sahéliens et de l’Afrique de l’Ouest, à nos organisations sous-régionales et à la communauté internationale pour augmenter de manière significative et urgente leur financement», déclare SE. Mohamed Bazoum

  

«Honorables invités,

Je voudrais de prime abord, remercier le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, l’Union Européenne et le réseau mondial contre les crises alimentaires pour m’avoir invité à participer à cette réunion de haut niveau. C’est pour moi un grand plaisir de prendre la parole à l’occasion de cette rencontre pour évoquer avec vous l’importante question des crises alimentaires et nutritionnelles dans les régions du Sahel et du Lac Tchad mais surtout, pour envisager avec vous les actions idoines à mettre en œuvre pour y faire face de façon immédiate et y remédier sur le long terme.

 

Mesdames et Messieurs ;

Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, la saison pluvieuse 2021 a été marquée par des poches de sécheresse de 10 à 15 jours en juin et juillet qui ont eu un impact négatif sur le développement des cultures dans de nombreuses parties de la région (Nigeria, Niger, Burkina Faso, Cameroun, et Mali) et un arrêt brusque des précipitations en fin août-début septembre, ce qui avec les infestations parasitaires a compromis les récoltes. En outre, les inondations observées au cours du mois d’août ont également compromis les semis tardifs dans plusieurs zones du Sahel notamment dans le nord-est du Nigeria. Enfin, dans les zones en proie à l’insécurité, l’inaccessibilité aux champs et les destructions des récoltes ont aggravé la situation. C’est ainsi que selon les résultats du Cadre Harmonisé, les baisses de production par rapport à l’an dernier seraient de l’ordre de 36 pour cent pour le Niger, 18 pour cent pour la Mauritanie, 6 pour cent pour le Mali, et 6 pour cent pour le Tchad.

Sur le plan pastoral, l’hivernage 2021 a été bien moins productif que celui de l’année 2020 qui avait été marquée par des productions exceptionnelles en biomasse dans la plupart des pays de la bande sahélienne. Les déficits fourragers importants au Niger, en Mauritanie et au Nord-Ouest du Mali annoncent une soudure pastorale précoce et plus longue que durant l’année écoulée. Il faut noter aussi que les ménages pastoraux en plus de l’inaccessibilité aux pâturages dans certaines zones du fait de l’insécurité, font face au pillage du bétail, à la hausse des prix des céréales avec des termes de l’échange qui ne leur sont pas favorables, aux prix élevés des aliments bétail et à la fermeture des marchés à bétail dans plusieurs localités.

 

Mesdames et Messieurs,

La prochaine période de soudure en Afrique de l’Ouest et au Sahel s’annonce difficile, avec une augmentation spectaculaire du nombre de personnes qui auront besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence. En effet comme indiqué dans les termes de référence de cette rencontre, près de 34 millions de personnes seront menacées par la faim et la malnutrition si des mesures appropriées ne sont pas prises d’ici la soudure 2022. Ce chiffre est trois fois plus élevé que les estimations d’il y a quatre ans.

Cette situation est exacerbée par la persistance de l’insécurité et des conflits armés qui continuent d’entrainer des mouvements massifs des populations dans la région. A la date du 31 octobre 2021, 2 136 818 personnes déplacées sont enregistrées dans le Sahel central et le Liptako-Gourma, et 5 417 841 personnes déplacées dans le bassin du Lac Tchad (IOM, Octobre 2021) ce qui affecte davantage l’accès aux moyens de subsistance, aux services sociaux de base (écoles, santé et eau), à la transhumance, au commerce et aux autres activités vitales.

 

Mesdames et Messieurs

Pour être plus précis, au Niger par exemple, on estime que 4 402 000 personnes seront en insécurité alimentaire sévère pendant la période de soudure (Juillet-Août) soit environ 20% de la population totale et le taux global de malnutrition aiguë sera de 12,5 % et celui de la malnutrition sévère de 2,7%, dépassant les seuils d’urgence fixés par l’OMS qui sont respectivement de 10% et 2%. C’est dans un tel contexte que le Niger, doit également prendre en charge plus de personnes déplacées à l’intérieur du pays et près de 250 000 réfugiés. De même, au Mali, 7,5 millions de personnes, soit un tiers de la population, ont besoin d’une aide humanitaire. La situation en Mauritanie est tout aussi alarmante, avec une augmentation des personnes en insécurité alimentaire estimée à 661 000 personnes en 2022, soit 15% de la population.

 

Mesdames et Messieurs

Il est donc urgent d’agir pour éviter la crise alimentaire qui s’annonce. Je lance un appel aux pays sahéliens et de l’Afrique de l’Ouest, à nos organisations sous régionales (UMEOA, CEDEAO et CILSS) et à la communauté internationale pour augmenter de manière significative et urgente leur financement. En effet, il est urgent de disposer des ressources nécessaires pour assurer une réponse rapide et efficace qui sauve des vies et protège les moyens de subsistance des personnes les plus vulnérables, en englobant les réponses en matière d’alimentation, de moyens de subsistance, de nutrition et de santé.

Je lance cet appel avec d’autant plus d’inquiétudes que je constate que malgré l’accroissement des besoins dans la région, les financements des plans de réponse humanitaire sont en constante baisse depuis 2012 et que tous les pays concernés terminent l’année 2021 en ayant financé à peine la moitié de leurs plans de réponse humanitaire. Le plan de réponse 2021 du Niger par exemple, n’était financé qu’à 42% à la fin de l’année.

 

Mesdames et Messieurs

Les personnes en situation de crise ont à la fois des besoins conjoncturels d’assistance humanitaire et des besoins structurels de développement.

Les crises prolongées ont exacerbé les besoins humanitaires et impacté négativement les gains du développement. Aussi, au-delà des interventions d’urgence, est-il impératif que les pays sahéliens, ainsi que la communauté internationale, renforcent leur soutien aux efforts de développement avec notamment des financements multi-annuels et flexibles, afin de s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région. Cela devrait se refléter dans la contribution des partenaires, laquelle doit se baser sur les priorités nationales, ainsi que l’engagement dans des initiatives conjointes, en donnant la priorité à une approche pluriannuelle, multisectorielle et adaptée au contexte. A cet effet, il me plait de souligner les efforts en cours à travers la mise en œuvre de la feuille de route de l’Alliance Globale pour la Résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l’Ouest qui ont permis dans plusieurs pays dont le Niger avec la Stratégie de l’Initiative 3N, de mettre en cohérence les politiques et les stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelles et de la résilience.

 

Mesdames et Messieurs

Les catastrophes causées par les aléas naturels et les conflits représentent une menace importante pour le développement durable et la paix. Par ailleurs, Il a été démontré que, dans les situations de crises, l’approche séquentielle n’est pas une solution appropriée, et que les actions humanitaires, combinées aux actions de développement sont plus efficaces. Ainsi dans le contexte des conflits et de crises prolongées que connait le Sahel, l’approche Nexus qui lie l’aide humanitaire, le développement et la consolidation de la paix est pertinente. En effet, cette approche permet d’assurer la cohérence, la complémentarité et la collaboration à tous les niveaux de l’interface action humanitaire-développement-paix afin de réduire à la fois les besoins, les vulnérabilités et les risques mais aussi de s’attaquer aux facteurs et aux causes sous-jacentes de conflit sur le long terme.

 

Mesdames et Messieurs

Avant de terminer, je voudrais constater avec vous que la complémentarité et la synergie des actions prennent forme. Il s’agit maintenant, et tous ensemble, de nous engager résolument dans l’action. A cet égard, je me félicite de la tenue de la présente concertation qui permettra le nécessaire renforcement du plaidoyer et l’indispensable mobilisation des ressources en faveur de la paix et de la réponse aux besoins immédiats et de résilience des populations. Pour ma part, je puis vous assurer de mon entière disponibilité à vous accompagner dans cette entreprise salutaire. 

Je vous remercie de votre aimable attention.

ONEP

Les Médiateurs des pays membres de l’UEMOA se sont réunis lundi dernier au Parc du W. Les hôtes du Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maïga, ont débattu de plusieurs questions portées à l’ordre du jour de leur rencontre. Il s’agit principalement de la situation financière de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’espace UEMOA ; des missions confiées à certains membres de l’association ; des missions confiées à des experts sur la définition d’un cadre d’harmonisation des différentes législations au niveau des pays ; et de la situation de l’Association elle-même. Cette réunion s’est déroulée en présence du représentant de l’UEMOA, M. Serigne M’Backé Sougou, du gouverneur de la région de Tillabéri, M. Ibrahim Tidjani Katiella et du préfet sortant de Say, M. Mamane Aouali Bouro.

En ouvrant les travaux de cette réunion, le président de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA, Me Badara Cissé, a vivement remercié les plus hautes autorités nigériennes pour l’accueil hospitalier qui leur a été réservé.

L’Equipe de Gestion de Crises (EGeC) à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey s’est réunie hier matin, à Niamey, sous la présidence du ministre chargé de l’Aviation Civile, M. Oumarou Malam Alma, président du comité. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté N057/MT/MISPD/ACR/MDN/SGDL/ANAC du 25 juin 2019 mis en place pour faire face aux situations de crises et à toutes situations de nature à compromettre la sécurité des vols.

Deux points sont inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre. Il s’agit des actes de vandalisme et de sabotage des installations et la gestion de la vidéo surveillance. Ces deux points constituent des problèmes cruciaux nécessitant l’attention de l’EGeC afin qu’au sortir de cette réunion des décisions et des recommandations fortes soient prises.

Au cours de cette rencontre, un exposé détaillé sur les difficultés qui assaillent la sécurité des vols sera présenté et des discussions seront faites afin que l’EGeC puisse statuer conformément à ses missions.

Notons que ce comité, créé le 25 juin 2019 est composé du ministre chargé de l’Aviation civile, président du comité, du Directeur général  de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Niger(ANAC) ; du Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air ; du Directeur général de la Direction de Sécurité Extérieure ; du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, du Directeur général des Douanes ; du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger ; du Directeur général de la Police Nationale ; du Directeur général de la Protection Civile ; du Directeur général du Protocole d’Etat , du Procureur de la République ; du Secrétaire général du Conseil Supérieur de la Communication ; du Directeur général de la Santé Publique  et du Directeur général de la société en charge de la gestion de l’Aéroport international Diori Hamani.

Au regard de la qualité des membres qui composent ce comité, il n’y a aucun doute que sur la pertinence des propositions qui seront faites en vue de renforcer la sécurité des installations aéroportuaires dans un environnement caractérisé par des défis multiples et multiformes.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Niamey abritera les 29 et 30 octobre 2019, la réunion régionale Afrique de l’Internationale Socialiste des Femmes (ISF) dont notre compatriote Mme Ousseini Hadizatou Yacouba assure la vice-présidence. La réunion de Niamey sera la tribune offerte aux Organisations de la Société Civile pour échanger avec les femmes socialistes sur plusieurs thématiques. Ainsi les participants auront droit à des communications qui seront faites par des expertes. Les principaux thèmes sont : « la participation des femmes aux processus des prises de décision : enjeux pour les socio-démocrates en vue d’un monde 50/50 » ; « Femmes et gestion des conflits et des processus de paix et de sécurité » et « Femmes et gestion foncière en Afrique ».

En Afrique, force est de constater que la participation de la femme à la vie politique de nos pays n’est pas véritablement ancrée dans les mœurs. Les femmes sont sous représentées dans les instances dirigeantes alors qu’elles représentent plus de la moitié de la population. Il est donc légitime de reconnaitre que cela constitue un goulot d’étranglement non seulement pour fonder un monde juste et stable mais surtout pour atteindre les objectifs de développement tant prônés par les Etats ainsi que par les organisations et organismes internationaux et certaines conventions telles que la résolution 66/130 des Nations Unies relatives à la participation de la femme à la vie politique. Au cours de leurs assises, les leaders socialistes seront donc édifiés sur la situation dans le monde, et les perspectives et les enjeux d’un monde 50/50 leur seront déclinés. Les bonnes pratiques seront partagées, des réflexions des leaders socialistes pour la campagne 50/50 seront lancées. Il y aura en outre, des communications sur les stratégies des OSC et aussi sur les défis inhérents aux lois sur le quota.

La réunion de Niamey sera également l’occasion pour les femmes de l’ISF de plancher sur le problème lié aux conflits, à la paix et la sécurité, étant donné que les femmes sont très souvent, avec les enfants, des victimes des conflits qui endeuillent des pays et sèment la désolation dans nos sociétés. Elles représentent environ ¾ des victimes collatérales des conflits. Les femmes suivront des communications qui tenteront de trouver davantage des pistes pour permettre aux femmes, plutôt que d’être victimes des conflits, d’être les actrices principales de leur résolution et de leur prévention. Il sera aussi abordé la résolution 1325 de l’ONU, les engagements des Etats, les mécanismes de gestion inclusive des conflits. Des expériences positives sur la gestion des conflits seront partagées et des perspectives seront dégagées.

Après deux jours d’intenses travaux caractérisés des débats fructueux, la réunion régionale Afrique de l’Internationale Socialiste des Femmes a pris fin dans l’après au Palais des Congrès de Niamey. Ouverts par le président du comité exécutif national du PNDS Tarayya, M Bazoum Mohamed, les travaux ont porté sur le thème «la participation des femmes aux processus décisionnels : défis pour un monde 50/50 ».

A l’issue de leurs assises faites de plusieurs communications sur les différents sous-thèmes et agrémentées par des débats enrichissants et pertinents, les femmes socialistes d’Afrique ont adopté une déclaration dite «Déclaration de Niamey». La présidente de l’organisation des femmes Tarayya OFT, Mme Ousseini GarbaHadizatou Yacouba a exprimé toute sa joie pour le bon déroulement des travaux ainsi que pour les échanges ayant porté sur des questions d’importance capitale pour la femme ayant abouti à l’adoption par l’Internationale Siocailiste des Femmes de la déclaration de Niamey. Dans cette déclaration l’ISF a souligné les différents obstacles et défis auxquels font face les femmes dans nos pays. Evoquant la question de la participation aux instances de décisions, l’ISF a déploré certaines entraves d’ordre culturel, institutionnel et/ou réglementaire à l’émergence des femmes et à leur participation effective dans la gestion politique des Etats. La déclaration a indiqué que l’ISF travaille avec les membres de l’Internationale Socialiste pour rendre effective la parité. S’agissant de la femme et la gestion des conflits, l’ISF a souligné l’augmentation fulgurante des conflitset ses conséquences sur les femmes et les filles, tout insistant sur le fait que la participation des femmes est un besoin urgent. La déclaration a indiqué que «l’inclusion des femmes dans les négociations de paix améliore la durabilité et la qualité de la paix », tel que l’a suggéré une recherche. Les droits fonciers des femmes est également un élément essentiel de création d’égalité entre les sexes, puisque touchant directement aux droits à l’autonomisation économique des femmes a souligné la déclaration de Niamey.

Le ministre togolais de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux Soins Pr. Moustafa Mijiyawa a présidé, le mardi dernier par visioconférence, la réunion des ministres en charge de la santé, de la sécurité et des transports terrestres de l’UEMOA. La réunion s’est penchée sur l’ouverture des frontières terrestres au sein de l’espace.

Après la validation du projet de l’ordre du jour, il a été examiné le rapport élaboré par les experts, qui se sont réunis durant deux jours pour préparer cette réunion. Il s’est agi au cours de la session d’analyser la situation de la pandémie de Covid-19 au sein de l’UEMOA ; de discuter des contraintes rendant difficiles la réouverture des frontières terrestres et proposer des solutions ; de valider le projet de protocole de réouverture des frontières terrestres de l’Union qui a été soumis à l’assistance et enfin de convenir d’un chronogramme de mise en œuvre des mesures préconisées.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins du Togo a d’abord rappelé que la pandémie à la Covid-19 a conduit de nombreux pays à prendre des mesures visant à en endiguer la propagation. A cet effet, des pays ont procédé à la fermeture des frontières pour atténuer la propagation de la pandémie. Certes, la fermeture des frontières a sans nul doute limité le nombre de cas importés, mais elle a entrainé d’importantes conséquences socio-économiques, corrélées à la durée de sa mise en œuvre. «Il convenait de faire la balance entre les bénéfices sanitaires attendus et l’impact négatif socio-économique vécu. De cette démarche a résulté l’autorisation de la circulation des marchandises et celle de la réouverture progressive des frontières aériennes par de nombreux pays à partir du mois d’août 2020» a déclaré Pr. Moustafa Mijiyawa.

Le ministre togolais a par ailleurs rappelé qu’à la date du Mardi 28 Septembre 2021, seules les frontières terrestres restent fermées, entravant la libre circulation des populations. D’après lui, la fermeture des frontières a engendré la multiplication des voies de passages clandestines en raison de la porosité des frontières. «Il paraît ainsi raisonnable d’envisager la réouverture de ces frontières sous certaines conditions à examiner, afin de trouver un équilibre entre les impératifs sanitaires et les impératifs socio-économiques» a souligné Pr. Moustafa Mijiyawa.

Auparavant, le président de la Commission de l’UEMOA, M. Abdoulaye Diop a noté que les autorités des pays membres de l’UEMOA, prenant cependant toute la mesure de l’impact socioéconomique négatif de ces fermetures de frontières et tenant compte des leçons apprises des premiers mois de la pandémie, ont rapidement décidé de la réouverture des frontières aériennes entre ses pays, assortie d’un ensemble de mesures de précaution sanitaire. Il a cependant relevé que plus d’un an après la réouverture des frontières aériennes, la plupart des frontières terrestres de l’Union restent encore fermées. Cette situation, précise-t-il, prive la très grande majorité des concitoyens de l’usage d’un des droits fondamentaux consacrés par le Traité constitutif de notre Union : celui de circuler librement entre les Etats membres.

«Bien que les urgences d’ordre sanitaire fassent partie des motifs prévus par le Traité pour restreindre la liberté de circulation, il appartient aux décideurs que nous sommes de veiller à limiter cette restriction dans le temps. Il est également important que les citoyens ne perçoivent pas de différence de traitement entre eux, uniquement basée sur le mode de transport auquel ils ont accès», a estimé M. Abdoulaye Diop. C’est pour répondre à cette préoccupation forte que le Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, SE Rock Marc Christian KABORE a instruit la Commission à l’effet de lui formuler, dans les meilleurs délais, en concertation avec les ministres, des propositions concrètes pour permettre la réouverture des frontières terrestres encore fermées entre les pays. Une fois adoptées, ces propositions seront transmises aux Chefs de l’Etat par le Président de la Conférence de l’espace communautaire.

Laouali Souleymane

30 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Moustapha Cisse Lo Cedeao Niger 01Le président du parlement du Parlement de la CEDEAO, M. Moustapha Cissé Lo, est arrivé à Niamey, hier en fin d’après-midi. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le président de l’Assemblée nationale SE. Ousseini Tinni, puis salué par les membres du bureau de l’Assemblée nationale et ceux du groupe national CEDEAO. Les deux personnalités ont ensuite eu un entretien en tête à tête au salon d’honneur de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey.

A Niamey, le président du parlement de la CEDEAO participera aux travaux de la réunion délocalisée de la Commission Mixte Droits de l’homme, Protection de l’Enfant et des couches vulnérables du parlement de la CEDEAO qui se débutent ce matin même et ce jusqu’au 7 octobre prochain, avec pour thème principal ‘’Harmonisation des politiques Genre au niveau de l’espace de la CEDEAO’’. L’ouverture de ladite réunion a lieu ce matin à 9 heures à l’Hôtel Soluxe.

Siradji Sanda(onep)

03 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/

 

Les membres du gouvernement de Transition continuent de s’installer et de prendre en main la gestion courante du pays. Hier matin, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Brigade Mohamed Toumba a échangé avec les principaux cadres de son département ministériel ainsi que des directions et services qui lui sont rattachés. La rencontre a permis au ministre de décliner les grandes orientations du CNSP pour le Ministère de l’Intérieur et d’appeler les cadres à un sursaut patriotique.

Dès sa prise de parole après la présentation nominale de l’ensemble des cadres présents et des fonctions qu’ils occupent, le Général de Brigade Mohamed Toumba a insisté sur le rôle vital que joue le Ministère de l’Intérieur dans le système de gouvernance au Niger. Ce Ministère, a-t-il dit, est le cœur de l’Etat. D’où le rejet ferme de tout comportement partisan au sein des services et l’insistance soutenue sur la productivité attendue des cadres et de leurs subordonnés.

Pour illustrer la grandeur de la tâche qui attend le Ministère de l’Intérieur, le Général de Brigade Mohamed Toumba est largement revenu, en présence du Commandement et des officiers supérieurs de la Garde Nationale du Niger et de la Police Nationale, rattachées toutes les deux au Ministère de l’Intérieur, sur les principales questions sécuritaires qui ont poussé les Forces de Défense et Sécurité du Niger à prendre le pouvoir d’Etat, le 26 juillet dernier.
« Le Niger, a-t-il dit, était parti dans une situation irréversible d’encerclement par les groupes armés », a-t-il souligné. Il a en outre salué les résultats obtenus dans le secteur sécuritaire qui, fait-il savoir, est l’œuvre de l’ensemble des Nigériens.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a également demandé aux cadres de son Ministère de travailler durement pour le seul intérêt du Niger et aussi d’accompagner positivement leurs subordonnés dans l’accomplissement de leurs différentes tâches. La jeunesse nigérienne, a-t-il poursuivi, est désormais très attentive à la gestion courante du pays qu’elle veut libre et indépendant. « Toutes les propositions doivent venir de vous (…) ça va vraiment travailler pour que ce pays ait les fondements solides », a déclaré le Général de Brigade Mohamed Toumba.

Le dernier point sur lequel s’est penché le nouveau ministre de l’Intérieur est relatif à la bonne utilisation du matériel mis à la disposition des fonctionnaires du Ministère pour leur permettre de bien remplir leur mission.
« Essayons d’utiliser le matériel qu’on a, à bon escient en l’entretenant selon les recommandations. Cela va nous permettre d’accomplir convenablement nos missions », a-t-il indiqué. Il a ainsi instruit les cadres du Ministère pour une utilisation « résiliente » du matériel, tout en leur rappelant que le temps où le Niger doit tendre la main à l’extérieur est désormais révolu.

A l’ouverture de la rencontre, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, M. Seydou Halidou, a fait l’historique de ce Ministère chargé d’histoire. Le Ministère de l’Intérieur « est animé par un personnel dont l’effectif notoirement réduit et vieillissant s’avère insuffisant eu égard à l’ampleur des missions du Ministère ». Il a rappelé que le dernier recrutement de personnel date de 2008. « Mais, … si nous n’avons pas la faveur de la quantité numérique de nos agents, nous avons l’avantage de la qualité car notre personnel est reconnu pour son ardeur au travail et son sérieux dans le traitement des dossiers », s’est-il félicité.

 Souleymane Yahaya (onep)

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Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des catastrophes, représentant le Premier ministre, M. Laouan Magagi a présidé vendredi 28 octobre 2022 à la Primature, une réunion de  restitution de la mission de la Coopération Suisse à travers le Pr Walter Kaelin, spécialiste des solutions durables lors de déplacements forcés des populations à l’intérieur de leur pays. Cette réunion de restitution a regroupé les membres du gouvernement, la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger, par ailleurs Coordonnatrice Humanitaire, Mme Louise Irène Aubin, les cadres des Ministères concernés ainsi que les partenaires techniques et financiers.

A l’issue de ces échanges, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des catastrophes, a déclaré que les différents points débattus au cours de cette réunion ont permis aux acteurs présents de comprendre clairement que la meilleure chose à faire, c’est de prévenir le déplacement forcé interne. «Cela nécessite un certain nombre d’actions qui vont être répertoriées dans la stratégie que le gouvernement nigérien va mettre en place à travers les experts et l’accompagnement des partenaires», a-t-il souligné.

Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes de notifier qu’en cas de déplacement forcé, des solutions durables ont été envisagées selon les cas de figure. «Il ya  lieu de réfléchir d’abord au retour des populations lorsque la situation au niveau des villages d’origine est favorable et que la quiétude s’installe. Ainsi, de manière volontaire surtout lorsque le rapport de force est en faveur du gouvernement et que la situation de sécurité est assez garantie, ce genre de déplacement est envisagé. Dans ces conditions, le gouvernement peut même organiser un retour volontaire des populations», a-t-il expliqué.

Le représentant du Premier ministre d’ajouter que le Niger a l’habitude de mettre en œuvre cette question d’intégration locale qui est une situation dans laquelle les populations déplacées se retrouvent dans une autre partie du territoire. «Le gouvernement peut créer les conditions pour qu’elles vivent mieux là où elles se trouvent. Cela ne leur empêche pas après un certain nombre d’années, et surtout lorsque la situation de sécurisation et de stabilisation sont réunies de retourner dans leur localité», a-t-il précisé.

D’après le ministre Laouan Magagi, le Niger avait expérimenté cette intégration locale à l’occasion des différentes crises que le pays a vécues faisant référence aux années 1970-1973 et 1985. «Le Niger a connu des famines où une bonne partie des populations se sont déplacées à un autre endroit du pays et vivent définitivement sur ces lieux», a-t-il rappelé. Selon lui, le Niger est propice à cela sans oublier qu’il ya aussi la possibilité de la relocalisation de la population dans une autre partie du territoire. «Cette situation pourrait arriver lorsque les conditions de durabilité sont remplies. Nous attendons le rapport détaillé du Pr Walter Kaelin qui va permettre au comité d’experts de se mettre au travail avec le concours des partenaires pour élaborer la stratégie nationale en matière de solutions durables mises en place», a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye (onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier dans l’après-midi, une réunion sur le suivi du plan d’actions de relèvement des sinistrés de la ville de Niamey au titre de l’année 2020. La présente rencontre qui a regroupé autour du chef du gouvernement les responsables des ministères sectoriels concernés par la question, notamment le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, le gouverneur de la Région de Niamey et le député-maire, président du Conseil de ville de Niamey, vise à faire le point de l’état d’avancement des activités réalisées dans la perspective de prendre les décisions qui s’imposent. Il s’agit de façon spécifique pour le gouvernement de reloger définitivement les sinistrés de l’année 2020.

En introduisant cette réunion, le Premier ministre a précisé que le gouvernement a pris l’engagement de reloger définitivement les sinistrés 2020, après leur recasement temporaire sur le site du camp Gamou et celui de  l’hippodrome de Niamey. En effet, le site qui abritera sous peu les sinistrés est connu. C’est la ‘’Cité enseignants chercheurs’’ située dans l’arrondissement communal Niamey 5. « Nous allons maintenant faire le suivi des décisions que nous avons prises à cet effet. Ainsi, lors du dernier conseil des ministres qui a examiné la situation, il avait été convenu que la question de l’attribution des parcelles soit ramenée au niveau de la communauté urbaine de Niamey.  Ensuite, il a été aussi conclu que le projet PGRC/DU en rapport avec le ministère de l’Action Humanitaire se charge de l’installation de ces populations sinistrées sur le site identifié. Nous allons prendre des décisions au cours de cette réunion parce que nous sommes en 2021 et que d’autres situations d’inondation s’annoncent. Nous ne voudrons pas donc ajouter à ce sinistre d’autres. C’est dire qu’il nous faut prendre les décisions appropriées afin que le relogement soit accéléré. De plus, le camp Gamou est un site qui appartient à un autre propriétaire. Celui-ci  veut justement ce site sur lequel il planifie d’autres activités. C’est pourquoi, il est urgent que les populations qui occupent cet espace soient déplacées et relogées  sur un autre site. Je voudrai que les uns et les autres apportent des contributions de qualité et que nos propositions soient conformes à l’urgence de la question’’, a souhaité le Chef du gouvernement.

Après une présentation détaillée du site par l’administrateur et les échanges qui se sont suivis, la réunion a abouti à un certain nombre de décisions. Selon le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, on dénombre sur le site du camp Gamou un total de 940 ménages sinistréset 700 ménages au niveau de l’hippodrome de Niamey. La réunion a décidé que les 940 ménages du site du camp Gamou auxquels on additionne les 32 ménages du site de l’hippodrome, 972 ménages qui seront relogés  sur le site ‘’Cité enseignants chercheurs ‘’d’ici la fin du mois d’Août.  Sur ce site d’accueil, le gouvernement avec l’appui de la ville de Niamey a obtenu et borné 1754 parcelles dont 972 sont déjàprêtes. Les attributions de ces parcelles disponibles, a dit le ministre Laouan Magagi, seront faites à partir du lundi 23 Août 2021. Et dès le lendemain, le déplacement va débuter du Camp Gamou vers le site ‘’Cité enseignants chercheurs‘’. Ce site d’accueil des sinistrésest aménagé. L’eau est disponible. Quant à l’électricité, elle est à quelques centaines de mètres. Il a été demandé à la Nigelec de prolonger l’extension du réseauélectrique jusqu’au site en question. Nous pensons que d’ici le 31 Août, ces 972 ménages seront relogés dans des abris plutôt que des maisons dans la mesure oules parcelles vont leur appartenir à titre définitif. Chaque ménage qui sera en possession de l’acte de cession va bénéficier des matériaux notamment les tentes en bâches ; des latrine et l’accès à l’eau à travers les foragesmis en place en attendant que la SEEN et la Nigelec puissent réaliser leurs travaux sur le site. En plus, il a été demandé aussi au projet  ANPERqui s’occupe de l’électricité rurale de pouvoir équiper les 972 ménages en kits solaires en attendant  l’installation du courant électrique. La ville de Niamey a pris l’engagement d’aider le site dans le cadre de l’assainissement et de l’accès au transport urbain. C’est dire que dès le lendemain de leur déplacement, les taxis et les « faba-faba » vont pouvoir desservir ce nouveau quartier qui est en train de voir le jour’’, a conclu le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes.

Hassane Daouda(onep)

20 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier après-midi, la réunion de synthèse des missions effectuées par des ministres dans le cadre de l’évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2021. La mission d’évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique est un exercice auquel des membres du gouvernement sont déployés à la tête de fortes délégations sur l’ensemble du territoire pour collecter des données qui serviront de bases en vue d’orienter ses actions.  Les résultats issus de la synthèse vont sûrement orienter le choix du gouvernement dans l’élaboration de plans de riposte de soutien, et d’urgence pour assister les populations affectées. A cet effet, le Chef du gouvernement a passé la parole aux membres du gouvernement ayant sillonné les régions du pays pour  présenter les résultats de leurs missions.

Il ressort des différentes présentations que les résultats de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique révèlent des disparités d’une localité à une autre, une inégale répartition des pluies dans le temps et dans l’espace, avec des arrêts précoces des pluviométries ayant occasionné entre autres des déficits céréaliers, fourragers. Il a été également relevé des attaques des ennemis des cultures par endroit, de feu de brousse, etc. Notons aussi la hausse des prix des produits céréaliers, malgré leur disponibilité sur les marchés. Certes, le gouvernement a investi des moyens pour assister les populations, mais force est de constater que les résultats enregistrés nécessitent davantage l’intervention de l’Etat à travers les recommandations formulées par les différentes missions.

 Tirant la synthèse de ce qui a été dit par les différents intervenants ayant conduit à des échanges riches et fructueux,  le Chef du gouvernement a parlé de la nécessité d’élaborer un plan d’urgence compte tenu de la situation en attendant l’élaboration du plan global qui interviendra  au mois de janvier. D’après lui, le plan d’urgence peut couvrir les mois de novembre et décembre. Il a noté que l’évaluation de la campagne fait ressortir l’irrégularité des pluies, l’insécurité dans certaines zones, des inondations dans d’autres, des attaques des ennemis des cultures, la production agricole n’a pas répondu aux attentes du gouvernement.  En outre, il a indiqué que la production agricole de cette année est déficitaire contrairement à celle de l’année dernière. Face à cette situation, SE Ouhoumoudou Mahamadou a évoqué les zones qui méritent une intervention d’urgence. Le gouvernement, précise-t-il, va se préparer dans le cadre d’un plan d’urgence. Il a par ailleurs indiqué que le plan d’urgence comprend des volets d’action immédiate d’aide aux populations, mais aussi de soutien d’aide aux populations, d’action au soutien de production de cultures irriguées.

Compte tenu de l’urgence, le Chef du gouvernement a souligné que le plan sera rapidement élaboré en vue de couvrir dés maintenant jusqu’au mois de Janvier avant l’élaboration du plan global. Il a demandé aux techniciens de s’atteler à l’élaboration du plan d’urgence  afin de le soumettre à l’appréciation du gouvernement dans un délai d’une semaine. Le Premier ministre s’est félicité du travail remarquable abattu par les missions ministérielles.

Par Laouali Souleymane(onep)

12 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le député maire, président du conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari, a rencontré hier matin, dans les locaux de ladite institution, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, M. Herman Nicolaï. L’objectif de cette rencontre est de créer des relations de coopération décentralisée entre la ville de Niamey et les villes allemandes.

Lors de la rencontre, l’ambassadeur de la république fédérale d’Allemagne, M. Herman Nicolaï, a déclaré qu’en tant que citoyen de la ville de Niamey, il a jugé utile de venir visiter le maire de la ville de Niamey. «  Je vis, je travaille  à Niamey depuis quatre ans, c’est normal de rendre un grand honneur au député maire », a-t-il indiqué.

L’Allemagne, a-t-il dit, est un pays décentralisé.  Dans sa coopération avec le Niger, ces deux grands axes, a-t-il ajouté sont l’agriculture et la décentralisation. « En tant que pays très décentralisé, nous voulons partager nos expériences de décentralisation avec nos partenaires et voir ce que nous pourrons apporter à nos partenaires internationaux. C’est dans ce contexte, qu’on a échangé sur les expériences de la décentralisation, et de l’apport du soutien que l’Allemagne peut aussi apporter à la ville de Niamey », a-t-il soutenu.

L’ambassadeur de la République fédérale de l’Allemagne a en outre souligné qu’il y a des projets surtout dans le secteur de l’éducation. « Ici à Niamey, des écoles sont bâties et construites avec le soutien de l’Allemagne », a-t-il rappelé. « Nous avons beaucoup échangé sur la question de jumelage entre communes au Niger,  plus précisément avec le conseil de ville de Niamey. Tous les deux, nous avons fouillé dans nos dossiers, nous n’avons pas trouvé qu’il y avait eu l’inter- jumelage dans le passé. Je pense que ce sera une bonne idée, d’entamer ce projet avec la ville de Niamey », a affirmé M. Herman Nicolaï. 

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)  
Source : http://www.lesahel.org

Le député maire, président du conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari, a rencontré hier matin, dans les locaux de ladite institution, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, M. Herman Nicolaï. L’objectif de cette rencontre est de créer des relations de coopération décentralisée entre la ville de Niamey et les villes allemandes.

Lors de la rencontre, l’ambassadeur de la république fédérale d’Allemagne, M. Herman Nicolaï, a déclaré qu’en tant que citoyen de la ville de Niamey, il a jugé utile de venir visiter le maire de la ville de Niamey. «  Je vis, je travaille  à Niamey depuis quatre ans, c’est normal de rendre un grand honneur au député maire », a-t-il indiqué.

L’Allemagne, a-t-il dit, est un pays décentralisé.  Dans sa coopération avec le Niger, ces deux grands axes, a-t-il ajouté sont l’agriculture et la décentralisation. « En tant que pays très décentralisé, nous voulons partager nos expériences de décentralisation avec nos partenaires et voir ce que nous pourrons apporter à nos partenaires internationaux. C’est dans ce contexte, qu’on a échangé sur les expériences de la décentralisation, et de l’apport du soutien que l’Allemagne peut aussi apporter à la ville de Niamey », a-t-il soutenu.

L’ambassadeur de la République fédérale de l’Allemagne a en outre souligné qu’il y a des projets surtout dans le secteur de l’éducation. « Ici à Niamey, des écoles sont bâties et construites avec le soutien de l’Allemagne », a-t-il rappelé. « Nous avons beaucoup échangé sur la question de jumelage entre communes au Niger,  plus précisément avec le conseil de ville de Niamey. Tous les deux, nous avons fouillé dans nos dossiers, nous n’avons pas trouvé qu’il y avait eu l’inter- jumelage dans le passé. Je pense que ce sera une bonne idée, d’entamer ce projet avec la ville de Niamey », a affirmé M. Herman Nicolaï. 

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)  

Source : http://www.lesahel.org

 

Le premier ministre Chef du Gouvernement, SEM  Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience, hier matin à son cabinet, une délégation de la Banque Mondiale conduite par son  Président, M. David Malpass en visite de travail au Niger.  Le Premier ministre,  a par la suite, présidé une réunion de travail élargie aux membres du gouvernement, notamment le ministre de la Défense Nationale, celui de la Justice, le ministre des Affaires Etrangères et lcelui de l’Action humanitaire. Il a été question des sujets de développement et des questions sécuritaires au Niger et au Sahel en général, notamment la lutte contre le terrorisme et les crimes organisés.

 Dans son mot introductif, le Premier ministre, Chef du Gouvernement SEM. Ouhoumoudou  a indiqué que la lutte contre le terrorisme et le crime organisé est une lutte  multiforme qui a plusieurs aspects. Il s’agit de l’aspect de la lutte elle-même, l’aspect de la prévention, l’aspect judiciaire, le traitement des dossiers des personnes arrêtées dans le cadre du terrorisme, l’aspect reconstruction, l’aspect d’appui humanitaire et l’aspect coopération  internationale à travers l’appui à la formation, à l’équipement  et à l’entrainement des troupes. Selon le Premier ministre, pour combattre le terrorisme, il faut une supériorité militaire, un renforcement des moyens aériens de renseignement et d’attaques. Il a remercié le président du groupe de la Banque mondiale pour ses préoccupations sur les questions sécuritaires du Niger. Avant de reconnaitre qu’il n’y a pas de développement sans sécurité.

Pour sa part le Président du Groupe de la Banque Mondiale, M. David Malpass, a félicité le Niger pour ses efforts dans le cadre de la stabilisation de la paix.  Il a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à appuyer les efforts du gouvernement à travers un appui économique. « Je voudrai m’intéresser aux détails portant sur les questions sécuritaires notamment la formation des troupes de Forces de Défense et de Sécurité et comment se passe cette formation, à savoir quelle est la coordination que le Niger mène avec les pays voisins dans le cadre de leurs efforts de lutte ». Pour M. David Malpass les réunions bilatérales sont très importantes dans la lutte contre le terrorisme notamment les réunions avec les voisins, et la coordination du groupe.

Par Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) M. Mairou Malam Ligari a tenu, hier matin dans la salle de réunions de son institution, une session de travail avec la nouvelle représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Niger, Mme Nicole Kouassi. C’était en présence du Vice-président de l’institution et des membres du nouveau bureau du CESOC.

Au terme de cette rencontre, la nouvelle représentante résidente du PNUD a dit être venue rencontrer un de ses partenaires très important pour discuter des voies et d’un cadre de partenariat. Mme Nicole Kouassi a rappelé qu’un partenariat a déjà été signé entre le PNUD et le CESOC en juillet 2021. Au cours de cette session, il était question de revoir ce partenariat et de discuter des domaines de collaboration en plus de ce partenariat. Cependant, a-t-elle dit, le PNUD s’est assuré d’abord que le CESOC joue pleinement son rôle vis à vis de la Présidence de la République du Niger, vis-à-vis de l’Assemblée nationale mais également vis-à-vis de la population.

Mme Nicole Kouassi a indiqué avoir discuté également des domaines de préoccupation notamment la mise en œuvre des objectifs de développement au niveau du Niger, leur localisation au niveau des plans régionaux et plans décentralisés. Les deux parties ont également, discuté des indicateurs de développement notamment la perception des populations vis-à-vis de ces indicateurs qui, sont en général sous les indicateurs de l’indice de développement humain. «Nous avons abordé des partenariats potentiels notamment pour un rapport national de développement humain, et enfin de grandes thématiques nationales de développement en l’occurrence le changement climatique, le climat et le rôle des collectivités dans leur rapport pour l’avancée de l’adaptation au changement climatique» a-t-elle précisé.

La représentante résidente du PNUD a par ailleurs remercié le président du CESOC pour ces échanges. «Nous pensons que le partenariat va être fructueux sur la base, non seulement du nouveau cadre de coopération du PNUD qui débute en 2023 mais également sur la base du plan stratégique du CESOC qui est en vigueur et qui va permettre de développer un plan d’action précis pour 2023 avec probablement une lettre d’accord de partenariat» a expliqué Mme Nicole Kouassi.

Le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari a, quant à lui, indiqué que le CESOC a déjà élaboré des termes de protocoles d’accord avec le PNUD et il espère l’opérationnaliser. Selon M. Mairou Malam Ligari, la nouvelle représentante a eu l’occasion de partager, avec le bureau du CESOC, les points qui sont préoccupants pour qu’ils soient pris en compte dans la révision du protocole. «La nouvelle représentante a manifesté tout son intérêt pour accompagner le CESOC afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle» a-t-il ajouté avant de rappeler que le CESOC est une assemblée participative qui est composée de l’ensemble des forces vives de la Nation, «Nous sommes le pays en miniature et nous sommes en mesure d’assurer cette mission tant que des partenaires tels que le PNUD arrivent à nous accompagner», a conclu le président du CESOC.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier, en fin de matinée à son cabinet, une réunion de travail, en présence de quelques membres du gouvernement, avec une délégation béninoise conduite par le ministre d’Etat, chargé du Développement et de la Coordination de l’action  gouvernementale, M. Abdoulaye Bio Tchané accompagné du ministre d’Etat, chargé de l’Economie et des Finances, M. Romuald Wadagni et du ministre des Affaires Etrangères, M. Aurélien Agbenonci. Il était question, au cours de cette réunion, de discuter des sujets de coopération entre le Niger et le Bénin.

Dans son mot introductif, le Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé les bonnes relations diplomatiques, économiques, culturelles et sociales que le Niger entretient avec le Bénin, deux pays frères liés par l’histoire et la géographie. «En effet, nous partageons beaucoup de choses en commun. Cette intégration va se renforcer avec la construction du pipeline qui va relier le site d’Agadem au port de Cotonou. Elle va se renforcer par le programme régional que nous appelons compact régional sur financement du gouvernement américain dont l’objectif est de faciliter les transits et transports sur le corridor Bénin-Niger» a-t-il déclaré. Pour le Chef de gouvernement du Niger,  cette réunion est une occasion pour parler de certaines questions relatives à ce corridor et de convenir d’une date de la réunion de la Commission mixte Nigéro-Béninoise et pour laquelle, a-t-il ajouté, les deux parties auront le temps de discuter des aspects relatifs à la coopération culturelle, économique et sociale.

Le Ministre d’Etat, chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale M. Abdoulaye Bio Tchané a quant à lui, réitéré leur souhait d’approfondir les relations amicales, fraternelles, géographiques et historiques. «Notre souhait est de traduire à travers les instruments que nous avons, la qualité de ces relations pour une meilleure intégration des économies de nos peuples» a-t-il déclaré. M. Bio Tchané a rappelé que lors de la visite du Président de la République du Niger au Bénin, il a été convenu de renforcer cette coopération. Il a ajouté que beaucoup de décisions ont été prises, et qui sont en train d’être mises en œuvre dans le domaine économique, commercial et sécuritaire.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar et le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes, M. Mamoudou Moctar ont eu une session de travail, hier Jeudi 6 Octobre 2022, dans la salle des réunions du Ministère de l’Equipement. Cette réunion élargie aux collaborateurs des deux personnalités a porté sur le rapport de la mission d’évaluation des travaux des fêtes tournantes. M. Moctar Mamoudou est venu partager son rapport avec ledit ministère afin de recevoir et prendre en compte leurs différentes observations et orientations.   

 Ainsi, après environ une heure d’échanges, à la sortie de la rencontre le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes a tenu à expliquer à la presse les objectifs de la réunion mais aussi ceux de la mission qu’il a effectuée dans toutes les régions du Niger. « C’est une rencontre de travail qui fait suite à la tournée dans les différentes villes que nous avons effectuée. Il s’agit de plusieurs tournées qui nous ont permis de faire la situation dans les différentes villes en termes de travaux dans le cadre des fêtes tournantes. Il y’a des travaux qui sont pris en charge par le ministère de l’équipement, d’autres par le ministère du domaine et d’autres par les comités des fêtes tournantes », a-t-il indiqué. Il s’agit, a-t-il ajouté, de faire toute la situation au Ministre, c’est-à-dire d’échanger sur le travail qui a été fait « afin que nous puissions prendre en compte leurs observations, dans un premier temps et dans un second temps aussi, de définir les perspectives ».

Parlant des perspectives il a souligné que c’est d’abord dans un premier temps de voir comment finir les travaux non terminés ? Comment rénover certaines réalisations et de définir des perspectives pour la poursuite des travaux engagés mais aussi des perspectives visant à moderniser davantage nos villes.

M. Moctar Mamoudou a saisi cette opportunité pour rendre hommage au gouvernement du Niger, pour le programme de renaissance acte 1 et 2 qui ont été conduits par l’ancien président de la République du Niger, M. Mahamadou Issoufou, « qui a permis aujourd’hui de doter toutes nos villes d’équipements et d’infrastructures structurants. Qui a fait un travail pertinent dans la diminution des disparités qui existent entre les villes. Aujourd’hui vous comparez le Niger à tous les pays de la sous-région Ouest Africaines il est difficile de trouver des villes si équilibrées », a-t-il dit. Dans d’autres pays, a-t-il précisé, après la capitale et peut-être la seconde ville, il est difficile de trouver d’autres villes dotées d’équipements et d’infrastructures pouvant faire de ce territoire des vraies villes. « Au Niger ce n’est pas le cas. Vous partez dans n’importe quelle ville vous sentez véritablement dans une ville. Cela est à l’actif des plus hautes autorités actuelles de notre pays. Le Président de la République accorde une attention particulière pour consolider ces réalisations, les pérenniser et poursuivre cette dynamique de développement des villes et de les moderniser », a dit le Directeur Général de l’AMV.

Parlant de l’AMV, il a noté que son objectif c’est de créer un meilleur cadre de collaboration et d’échange entre les différents acteurs, créer les conditions pour qu’ils se parlent. « L’Agence est une structure qui accompagne, qui aide à la décision et qui appuie techniquement. Nous avons la capacité d’accompagner tous les acteurs et créer les meilleures synergies pour que nous prenions en charge la destinée de nos villes », a-t-il déclaré.

Se prononçant sur le constat global de la mission, il a indiqué qu’il y’a eu des réalisations. « Je ne dirai pas qu’il n’y a pas des corrections que nous devons apporter. Il y’a bien sûr des succès, il y’a bien sûr d’échecs. Le plus important pour nous c’est de capitaliser sur les succès, de corriger les échecs et de créer une dynamique qui va renforcer davantage sur la base des succès et sur tout ce que nous avons eu à mal faire pour qu’on puisse éviter de répéter les erreurs », a-t-il souligné, tout en ajoutant que c’est pourquoi c’est indispensable d’échanger avec tout le monde.

Il a précisé que lors de cette tournée la mission a rencontré tous les acteurs clés à savoir les maires, les gouverneurs et les acteurs du premier cercle de la prise en charge de la destinée de nos villes. « Nous sommes sur la bonne voie puisque nous avons eu de l’écoute, nous avons eu de l’attention, mieux nous avons eu de la volonté et de l’enthousiasme de ces acteurs à aller dans le sens que nous avons défini ensemble pour que nos villes émergent davantage et que le Niger puisse être un modèle de pays qui a pu amorcer et réussir le développement urbain », a-t-il déclaré.

Par Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministre de la Justice, Dr Boubakar Hassane, entouré de ses proches collaborateurs, a eu, lundi dernier, une session de travail avec le représentant de l’organisation Internationale de Droit du Développement ou International Development  Law Organisation (IDLO) au Niger, M Al Housseinou Moctar. Au Niger, ladite organisation est présente essentiellement dans les régions de Dosso, de Tahoua et de Tillabéri et intervient  dans le cadre du «programme d’appui intégré aux systèmes de justice pénale du Niger, du Mali et du Burkina Fasso » avec deux axes principaux : renforcer la chaîne pénale et contribuer à un meilleur accès à la justice.

A l’entame de la rencontre avec le ministre de la Justice, le représentant de IDLO au Niger a tenu à exprimer ses remerciements au nouveau ministre de la Justice tout en se réjouissant de la rapidité avec laquelle il a été reçu. Pour lui, cela dénote de l'intérêt particulier accordé par le ministre à cette organisation et à son programme. M Al Housseinou MOCTAR n’a pas manqué de féliciter le tout nouveau ministre de la Justice et lui souhaiter bonne chance et plein de succès dans cette lourde mais exaltante mission à lui confiée au sein du gouvernement.

Le Représentant de IDLO a ensuite tenu aussi à rappeler l'objet de sa visite qui, dit-il, s'inscrit dans le cadre du renforcement des actions de la justice. Il a précisé que le programme d'intervention que développe l’organisation au Niger porte sur cinq (5) ans pour un budget global de 18 millions d'euros. Financé par le Royaume des Pays-Bas, ce programme compte accorder une importance particulière au genre. Pour le moment, trois (3) partenaires sont identifiés à savoir le Ministère de la Justice qui est l'autorité de tutelle, l'Agence Nationale d'Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ) et la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). «Pour atteindre les objectifs fixés par son cahier de charges, IDLO, tout en affirmant sa totale disponibilité à travailler dans la transparence, souhaite l'appui du Ministère», a requis M Al Housseinou.

Organisation intergouvernementale, IDLO compte à ce jour trente-sept (37) États membres. Et son représentant a dit espérer très prochainement l’adhésion de l'Etat du Niger à cette Organisation Internationale. Selon lui, elle est la seule Organisation internationale dans le monde qui est dédiée au renforcement de l’état de droit et de la justice. «D'ores et déjà ce pays (Niger) est lié à IDLO par un accord de partenariat avec le ministère de la justice et un accord de siège avec le gouvernement du Niger», a indiqué son représentant et c’est cela qui justifie le cadre légal d'intervention de toutes ses activités. Au regard de cet accord, quelques activités ont été menées pour renforcer la justice nigérienne.

Pour mieux affiner cette coopération, trois (3) arrêtés attendent d'être signés par le ministre de la Justice dont un sur la mise en place du comité national de pilotage du programme, le deuxième sur la création d'un comité technique restreint et le troisième sur la création d'un cadre de concertation multi acteurs de la chaîne pénale dans les trois (3) régions d'intervention, avec Tillabéry comme phase pilote. Ce cadre, qui s'inspire de l'exemple malien et qui est aujourd’hui une réussite avec des impacts positifs, réunit en son sein plusieurs acteurs dont des représentants de la société civile.

Al Housseinou Moctar a informé le ministre qu’IDLO compte, en effet, organiser une cérémonie officielle de lancement du programme le 24 mai 2021. Mais il a précisé que cette date est modulable en fonction de l'agenda du ministre de la Justice à qui il a été réservé l'honneur de présider la cérémonie de lancement. Comptant sur la disponibilité d’aider à améliorer le fonctionnement de la justice dans ces trois zones d'intervention, le représentant de IDLO a demandé l'appui des services techniques et des juridictions concernées. Il a réaffirmé également son engagement à soutenir les démembrements régionaux de la chaîne pénale.

A son tour, le ministre de la Justice, Dr Hassan Boubakar, a tenu à remercier cette organisation pour ses remarquables efforts à accompagner la justice. Il a félicité cette bonne coopération déjà installée qui s'inscrit dans la droite ligne du programme du gouvernement et la vision du Président de la République. Il a pris bonne note de toutes les demandes formulées et a promis de visiter les nouveaux locaux d’IDLO après leur installation définitive. Concernant les textes en cours d'élaboration notamment les arrêtés sollicités, le ministre de la Justice a, d'ores et déjà, instruit les services techniques compétents pour assurer l'aboutissement de leurs signatures dans les meilleurs délais. Enfin, Dr Hassan Boubakar a assuré de sa détermination à accompagner la mise en œuvre de ce programme en précisant que tous les services techniques seront mis à pied d'œuvre pour l’atteinte des objectifs.

Zabeirou Moussa

22 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Réunion de travail sur la crise migratoire, à Paris (France) : Le Président Issoufou Mahamadou a pris part aux travaux Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a pris part, hier lundi 28 août 2017, dans l’après-midi au Palais de l’Elysée à Paris, aux côtés du Président français SEM Emmanuel Macron et de six autres dirigeants africains et européens, à une réunion de travail sur le contrôle et la gestion maîtrisée des flux migratoires en provenance d'Afrique.

Coté Afrique, outre le Président Issoufou Mahamadou, le Président français a ainsi convié à cette rencontre le Président tchadien, SEM. Idriss Déby Itno, et le Chef du Gouvernement d'entente nationale libyen, SEM. Fayez AL-Sarraj.

Ces trois pays sont directement concernés par cette question.

Pour l'Europe, étaient présents à cette réunion, la Chancelière allemande Angela Merkel, les Chefs de Gouvernement italien et espagnol Paolo Gentiloni et Mariano Rajoy, et la Haute Représentante de l'Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité Federica Mogherini.

Ce mini-sommet de Chefs d'Etat et de Gouvernement européens et africains, convoqué par la France, a permis aux participants d’examiner les efforts et de les conjuguer face à la crise migratoire.

Le 25 juin 2021 s’est tenue, par vidéoconférence, la réunion des ministres sectoriels des pays membres de l’UEMOA pour la validation du projet de décision portant adoption du schéma organisationnel type d’institutionnalisation du Genre dans les ministères et les institutions des Etats membres de l’UEMOA. Les travaux de cette réunion ont été présidés par la ministre togolaise en charge du Genre, Mme Adjovi Lolonyo Anakoma-Apedoh. La réunion a enregistré la participation de plusieurs ministres des pays membres de l’UEMOA, celle de M. Mahamadou Gado, Commissaire en charge du Département des Politiques Economiques et de la Fiscalité intérieure, représentant le Commissaire en charge du Développement Humain de la Commission de l’UEMOA

Plusieurs points ont été inscrits à l’ordre du jour dont entre autres : la présentation du projet de décision, le rapport de la réunion des experts sectoriels, l’examen et adoption du projet de décision et enfin l’examen et l’adoption du rapport de la réunion des Ministres.

Dans son discours d’ouverture des travaux, Mme Adjovi Lolonyo Anakoma-Apedoh, ministre de l'Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l'Alphabétisation du Togo, dont le pays assure la présidence en exercice de l’UEMOA, a expliqué la nécessité d’institutionnaliser l'approche Genre au sein des institutions dans les pays de l’espace. «Il est nécessaire de revoir nos priorités, nos valeurs, nos méthodologies et même notre façon de travailler. L’un des principaux points à réviser dans nos méthodes d’intervention est de favoriser le changement organisationnel en vue d'assurer et de promouvoir l'égalité entre les sexes», a-t-elle dit. Elle a, au nom de ses collègues, félicité et encouragé la commission de l’UEMOA, notamment la Direction du Genre pour toutes les initiatives qu’elle entreprend par rapport aux questions genre. Elle l’a exhortée à poursuivre ses chantiers en matière de réduction des inégalités entre les sexes. 

Cette rencontre de haut niveau pose un jalon pour l’intégration du genre dans l’ensemble des politiques publiques des Etats membres de l’UEMOA. C’est pourquoi, la mMinistre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a, au nom des plus hautes autorités nigériennes, salué toutes les initiatives de la Commission de l’UEMOA par rapport à la problématique genre. Elle a saisi l’opportunité pour exprimer la disponibilité et le soutien du Niger pour toutes les initiatives tendant à promouvoir les questions genre. Elle a rappelé aussi, pour s’en convaincre, toutes les actions et politiques élaborées et mises en œuvre par le Niger sur la question genre. Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a enfin exhorté aussi l’ensemble des acteurs à poursuivre les efforts déjà faits dans ce domaine.

Auparavant, M. Mahamadou Gado, représentant de la Commission de l’UEMOA a, au nom de M. Abdoulaye DIOP, président de la Commission de l’UEMOA, salué la présence effective des ministres à cette importante réunion malgré leurs agendas très chargés. «Face à la faiblesse des mécanismes existants, la Commission a entrepris, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Genre, de doter les Etats membres d’un mécanisme institutionnel favorisant l'institutionnalisation du genre», a-t-il déclaré. Il a rappelé le caractère participatif du processus qui a impliqué les Etats membres de l'Union et a renouvelé sa gratitude aux différents ministres pour leur disponibilité et leur accompagnement constants, dans la mise en œuvre de la Stratégie Genre, gage d’un développement harmonieux et équitable dans l’espace UEMOA.

La réunion a formulé deux importantes recommandations visant à favoriser une implémentation réussie du schéma organisationnel type. Les participants ont ainsi recommandé de procéder à l’adaptation du STIG selon les spécificités de chaque pays et enfin, permettre à l’UEMOA d’harmoniser et de suivre la gestion du développement dans les Etats  membres, notamment le  système de planification, la gestion de l’information statistique.

 Ali Maman(onep)

05 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire et académique 2022-2023, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Kassoum Moctar a rencontré, le vendredi 9 septembre, 2022, les cadres centraux de son Ministère, les directeurs régionaux et les chefs d’antennes du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage. L’objectif de cette réunion est de faire le bilan de l’année 2021-2022 et définir des nouvelles perspectives en matière d’apprentissage.

Dans ses propos liminaires, le ministre Kassoum Moctar a indiqué que, cette rencontre porte sur deux raisons essentielles. La première, a-t-il dit, vise à exprimer les encouragements du Gouvernement et du Ministère pour les résultats enregistrés au cours des examens de fin d’année dans le domaine de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. «Le taux de réussite, était autour de 60 à 70%. Cela est encourageant» s’est-il réjouit.

Cependant, a-t-il relevé, les différents acteurs doivent redoubler d’efforts et pour cela il faudra dresser un bilan sans complaisance des difficultés rencontrées au cours de l’année écoulée pour permettre au Ministère d’apporter les corrections nécessaires en vue de l’atteinte des objectifs fixés.

S’agissant de la deuxième raison, M. Kassoum Moctar a rappelé que, le Président de la République attache un intérêt particulier à ce sous-secteur. A cet effet, le Gouvernement a engagé un vaste chantier de réforme dans le sous-secteur en privilégiant l’apprentissage. «Nous devons former des jeunes capables de répondre aux besoins de notre économie», a expliqué  le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. «Vous êtes les piliers de la réforme que mène le Gouvernement dans notre sous-secteur. Vous devez avoir conscience de la lourde responsabilité qui pèse sur vous pour accomplir la mission qui est la nôtre ; celle de doter notre pays des compétences techniques et professionnelles indispensables à son développement socioéconomique», a-t-il ajouté.

Le ministre Kassoum Moctar attend de cette rencontre des perspectives qui vont permettre de voir très rapidement et dans les meilleurs délais les résultats des réformes engagées.

Aminatou Seydou(onep) Harouna

Source : http://www.lesahel.org/

C’est sous le thème «Contribution du secteur de la communication à l’atteinte des objectifs du Programme de la Renaissance Acte III du Président de la République son Excellence Mohamed Bazoum» que s’est ouverte hier à Dosso, la rencontre annuelle des cadres du Ministère de la Communication et des structures sous tutelle. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions, M. Zada Mahamadou en présence des autorités administratives, des responsables centraux du Ministère et de nombreux invités.

Il s’agira au cours de ce rendez-vous annuel des cadres du ministère de la Communication de réfléchir et d’échanger sur la place de la communication dans la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte III. Ainsi, l’Office de Radiodiffusion télévision du Niger (l’ORTN), l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), doivent présenter chacun en ce qui le concerne une communication sur les actions entreprises dans le domaine de la modernisation de leurs équipements, leur contribution à l’attente du Programme de Renaissance Acte III initié par le  Président de la République, les défis auxquels ils sont confrontés ainsi que leurs perspectives.

L’agence Nigérienne de diffusion s’appesantira elle sur les actions réalisées dans le cadre de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), celles à entreprendre dans le cadre de la résorption des zones d’ombre et ses perspectives. Quant à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC), il focalisera sa présentation sur les actions entreprises pour moderniser ses équipements techniques, les défis à relever dans le domaine de la formation et les perspectives pour en améliorer la qualité. L’administration centrale, elle présentera deux communications dont l’une portera sur l’amélioration de l’environnement juridique et professionnel des secteurs des médias et l’autre sur la visibilité des institutions républicaines.

A l’ouverture des travaux, le ministre de la Communication, chargé des institutions a indiqué que le thème de la présente rencontre interpelle et rappelle à tous les acteurs de la communication, le rôle éminent qu’ils sont appelés à jouer, particulièrement dans un contexte spécifique de l’évolution du secteur. Le ministre M. Zada Mahamadou s’est beaucoup appesanti sur l’importance que le gouvernement accorde à la communication et l’espoir qu’un tel regroupement suscite pour le renforcement de la contribution du ministère à la matérialisation des objectifs communs du gouvernement contenus dans la Déclaration de Politique Générale en vue de l’atteinte des objectifs poursuivis par la Politique Nationale de Communication pour le Développement (PNCD), stratégie sectorielle du ministère de la Communication.

«Notre Pays a enregistré ces dix dernières années des progrès remarquables en matière de communication. Pour maintenir le cap, le gouvernement poursuivra la création d’infrastructures de communication, la formation des acteurs et les appuis multiformes aussi bien aux médias publics que privés», a souligné M. Zada Mahamadou. Il a, de ce fait, réaffirmé la volonté du gouvernement à ne ménager aucun effort pour que la communication joue encore plus et mieux son véritable rôle de vecteur de développement. Le ministre de la Communication, chargé de relations avec les institutions a rassuré les participants à la rencontre que les propositions qu’ils formuleront, seront examinées avec la plus grande attention et avec la diligence requise. M. Zada Mahamadou a, au passage, évoqué la question de la convention collective de la presse signée le 29 novembre 2021 sous l’égide du gouvernement entre les employeurs et les travailleurs des entreprises de presse en vue d’améliorer l’environnement. «C’est, a-t-il notifié, une lueur d’espoir qui s’ouvre désormais pour le monde de la presse que les différents acteurs sont appelés à entretenir et à consolider».

Auparavant, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar s’est réjoui du choix porté sur sa région pour abriter la présente réunion. Le secteur de la communication a-t-il indiqué de par son caractère transversal accompagne tous les domaines de développement social, économique et culturel. Il assure la visibilité de l’action gouvernementale et des actions menées également au niveau des régions. La région de Dosso a souligné M. Albachir Aboubacar fonde beaucoup d’espoirs sur cette rencontre annuelle des cadres du ministère de la Communication et attend avec l’attention et la diligence requises les différentes recommandations et conclusions qui en découleront et qui une fois mises en œuvre permettront d’assurer la visibilité de toutes les actions que mènent les autorités et au-delà, celle du Niger.

Le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions a mis à profit son séjour à Dosso pour visiter la station régionale ORTN, le bureau régional ANP et le faisceau hertzien pour s’enquérir de leur fonctionnement.

 Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, se trouve depuis hier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il prend part aux travaux de la réunion des Chefs d’État et de Gouvernement pour soutenir une 20ème reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20).  Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de : M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de -la Coopération ; M. Rabiou Abdou, ministre du Plan ; M. Alkache Alhada, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur du Cabinet du Président de la République ; M. Moussa Aloua, Ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire.

Cette rencontre d’Abidjan, qui a été rehaussée par la présence de plus d’une vingtaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent africain, a été sanctionnée par la  ‘’Déclaration d’Abidjan’’, devant constituer un cadre de référence pour la priorisation des interventions du Groupe de la Banque Mondiale au cours des années à venir. Sur le point relatif aux évolutions économiques et sociales récentes et aux défis liés à la relance COVID-19, la Déclaration a d’abord noté que l’Afrique Sub-Saharienne (ASS) a connu en 2020 la contreperformance économique la plus importante jamais enregistrée depuis plusieurs décennies, en raison de la crise mondiale due à la pandémie de la COVID-19. « Le taux de croissance économique de la région s’est établi à -1.9% en 2020 selon le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du Fonds Monétaire International contre 3.6% initialement prévu. La pandémie a fortement affecté les indicateurs sociaux et a freiné les progrès entamés dans la marche vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) de 2030 ainsi que ceux de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. L’emploi a reculé́ d’environ 8.5% en 2020, et plus de 32 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté́ », souligne la déclaration.

Entre autres contraintes ayant lourdement pesé sur les pays du continent, la Déclaration d’Abidjan souligne qu’en plus de la pandémie de la COVID-19, et ses impacts économiques, sanitaires, et humanitaires, s’ajoutent la crise sécuritaire subie par plusieurs pays d’Afrique Sub-Saharienne, son risque d’expansion et la nécessité pour les États d’y consacrer des ressources importantes souvent au détriment d’autres dépenses de développement. S’y ajoutent également les contraintes budgétaires et de trésorerie qui se sont accentuées pour les pays de la région, entrainant un accroissement de notre endettement notamment non concessionnel. « Alors que les capacités de mobilisation de recettes fiscales ont été confrontées à la fermeture de nombreuses entreprises ou à la baisse drastique d’activités, les investissements directs étrangers se sont amenuisés et les dépenses immédiates pour faire face à la crise sont devenues plus importantes », déplore la même source.

Devant cet état de fait, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont dégagé des priorités pour une meilleure reprise en Afrique. Aussi, ont-ils estimé que « c’est donc le moment d’AGIR et les ressources de l’IDA doivent nous permettre de relancer nos économies ainsi que le processus de développement pour aider nos populations à se remettre de l’impact de la COVID-19, repenser collectivement nos approches de développement et nous concentrer sur les obstacles les plus critiques qui empêchent une reprise verte, résiliente et plus inclusive ».

Une autre priorité c’est celle d’investir dans le capital humain et le protéger seront essentiels pour reconstruire une économie à productivité élevée, inclusive et plus résiliente. « Cela implique l’amélioration des systèmes sanitaires, éducatifs, ainsi que l’insertion socio-professionnelle des jeunes par la qualité de la formation professionnelle et de l’enseignement technique. Notre devoir est de protéger nos populations des chocs futurs par des filets de sécurité robustes et adaptables, ainsi que des systèmes de prestation de services résilients », indique la Déclaration.

Les autres priorités portent sur la promotion de la création d’emplois par le développement du secteur privé, acteur clé de la transformation de nos secteurs économiques stratégiques, et la relance économique, tout en soulignant que ‘’les questions liées à la sécurité, à la fragilité et à la paix soient considérées comme des préalables à une relance économique durable’’.

Ainsi, tenant compte de tous ces points évoqués, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays d’Afrique réitèrent l’appel qu’ils ont lancé lors du Sommet sur le financement de l’Afrique à Paris du 18 mai 2021, pour un soutien accru au continent en vue de mieux se reconstruire après la crise découlant de la pandémie de COVID-19. De même, ils exhortent les donateurs de l’IDA à soutenir une reconstitution ambitieuse et importante des ressources de l’IDA20 pour une mobilisation d’au moins 100 milliards USD d’ici la fin de l’année 2021, afin d’atteindre les objectifs énoncés dans la présente déclaration.

D’autre part, ils se sont engagés à améliorer significativement la capacité d’absorption, par nos pays, des ressources pour une exécution diligente des projets et programmes, mais aussi à poursuivre les efforts de mobilisation des recettes fiscales, et à utiliser de façon transparente et efficiente les ressources mobilisées, tout en renforçant la gouvernance.

Par Assane Soumana

16 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

En prélude à la réunion des ministres des pays membres du G5 Sahel prévue ce 22 septembre, une réunion des Chefs d’Etats-majors généraux des armées dudit Espace s’est tenue hier matin à Niamey. Cette session qui fait suite à celle  de Ndjamena a pour but de définir la nouvelle configuration de la force conjointe qui doit tenir compte de la nouvelle situation à savoir le retrait du Mali. La réunion de Niamey est l’occasion pour les participants de se pencher sur l’orientation stratégique et la ré-articulation des dispositifs de la force conjointe du G5 Sahel conformément aux missions assignées à ladite force. L’ouverture des travaux placée sous la présidence du premier adjoint du Chef d’Etat-major général des Armée de la République du Tchad, le général de division, Gninguengar Mandjita s’est déroulé en présence des Chefs d’Etat-major des armées des pays membres ou leurs représentants, du général, Commandant de la Force Conjointe du G5 Sahel, du Chef de département Défense et Sécurité, du directeur du Collège de Défense et des officiers experts du G5 Sahel.

Au cours de cette journée, les Chefs d’états-majors généraux des Armées des pays de l’Espace ainsi que d’autres responsables de G5 Sahel ont échangé sur le relevé des conclusions de la réunion des experts. Ils ont également suivi une présentation de la situation sécuritaire, celle du projet du budget 2022-2023 du collège de défense du G5 Sahel avant de mener des réflexions sur la nécessité de l’orientation stratégique et la ré-articulation des dispositifs de la force conjointe. Peu avant l’ouverture de cette réunion, une minute de silence a été observée à la mémoire des soldats qui sont tombés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée dans cet espace commun.

A l’ouverture des travaux, le premier adjoint du Chef d’Etat-major général des Armée de la République du Tchad, le général de division, Gninguengar Mandjita a exprimé sa gratitude aux autorités nigériennes et particulièrement au Chef d’Etat-major des Armées Nigériennes pour l’accueil très chaleureux réservé à toutes les délégations et les dispositions idoines prises pour la tenue de cette réunion dans de très bonnes conditions, malgré le délai très court de sa convocation.

Le général de division, Gninguengar Mandjita est ensuite revenu sur le contexte de la tenue de la  réunion. «En effet, depuis la décision du Mali de quitter toutes les instances du G5 Sahel y compris la Force conjointe, notre organisation communautaire, notre force conjointe est sujette au questionnement, surtout que, le Mali était le centre décisionnel de notre dispositif sécuritaire communautaire», a-t-il déclaré. Ainsi, la réunion du comité de défense et de sécurité, tenue par visioconférence le 23 Juin 2022, a débouchée sur la délocalisation provisoire du Poste de Commandement Interarmées de Théâtre (PCIAT) à Ndjamena au Tchad. «Nous avons jugé nécessaire d’organiser promptement une session du comité de défense et de sécurité en vue de définir la nouvelle configuration de la force conjointe qui doit tenir compte de cette nouvelle donne», a-t-il rappelé. «Ainsi, après la présentation de la situation sécuritaire dans l’espace communautaire et nous appuyant sur les acquis de la force, nous devrions analyser la situation avec lucidité afin de proposer des schémas concrets. Nos experts ont travaillé sans relâche afin de nous proposer des formats à valider avec leurs avantages, leurs inconvénients et des risques éventuels. A nous de faire un choix judicieux et cohérent», a dit premier adjoint du Chef d’Etat-major général des Armée de la République du Tchad.

Dans son mot de bienvenue, le Chef d’Etat-major des Armées du Niger, le Général de Division Salifou Modi a insisté sur les défis que le retrait du Mali pose à la force conjointe G5 Sahel. «Après le retrait des frères du Mali des instances du G5 Sahel, il y avait effectivement urgence de se concerter, de réarticuler nos dispositifs et continuer les efforts communs de lutte contre les menaces transfrontalières de notre espèce commun», a-t-il déclaré. Le Général de Division Salifou Modi a souhaité que, les propositions issues des travaux et les réflexions de la réunion des experts en la matière et celles des ministres en charge de la Défense Nationale des pays membres soient concluantes.

Notons que, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad répartis sur 5.097.338 km. Le 15 mai 2022, le Mali annonce quitter l’organisation.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la réunion des Chefs de Sécurité de l’Afrique de l’Ouest. Une rencontre qui se tient dans le cadre de la 17ème Assemblée Générale annuelle du Comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest à Niamey. Au cours de leur réunion, les responsables de sécurité des 15 pays membres de la CEDEAO auront à échanger sur plusieurs questions notamment les défis sécuritaires liés aux trafics de tout genre et le terrorisme. Les cadres de la sécurité de l’espace échangeront pour analyser la situation, explorer les voies et moyens pour faire face à toutes les menaces. L’on note la présence, à cette cérémonie, du Secrétaire Général d’Interpol, du Représentant Résident de la Commission de la CEDEAO et plusieurs autres personnalités dont le Gouverneur de la Région de Niamey.

Dans le discours d’ouverture de ladite réunion, le ministre de l’Intérieur a salué le choix du thème de cette réunion dont le but est de mettre en commun les expériences des uns et des autres pour trouver les meilleures stratégies, au regard des défis sécuritaires croissants auxquels notre sous-région ouest-africaine est confrontée. Ces défis ont pour noms terrorisme, cybercriminalité, traite des êtres humains et tant d’autres criminalités transfrontalières. «Ces défis sont une menace majeure pour nos Etats. Ils sont une menace pour la paix, la sécurité, la cohésion nationale et la stabilité internationale. La prévention des actions terroristes est l’une des priorités de nos services de sécurité. C’est pourquoi, la présente rencontre devait constituer une opportunité supplémentaire pour prospecter d’autres voies et moyens afin de faire face à ces nouvelles menaces», a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Cette réunion va particulièrement se pencher sur l’atteinte de plusieurs objectifs notamment ceux de soutenir les efforts des Etats membres dans le cadre de la coopération et autres initiatives de lutte contre l’insécurité dans la sous-région ; améliorer la coopération entre les services de sécurité des Etats de l’Afrique de l’Ouest ; renforcer l’efficacité des services de sécurité dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la criminalité transfrontalière ; définir une stratégie sous régionale en la matière ; identifier l’émergence des nouvelles formes de criminalité. «Nous n’avons point de répit car le terrorisme sape la réalisation de la démocratie, du développement et de la pleine jouissance des droits humains. C’est pourquoi, c’est un impératif de le combattre de façon coordonnée et sans faiblesse. Votre rencontre est une occasion pour mener des réflexions sur le phénomène et dégager de nouvelles approches harmonisées et plus adaptées aux contingences du moment et aux défis de plus en plus complexes que nous impose notre environnement sécuritaire», a-t-il soutenu.

Pour sa part, M. N’Dri Guillaume Gnamien, Représentant résident de la Commission de la CEDEAO au Niger a, au nom de l’Ambassadeur Abdel-Fatau Musa, Commissaire Chargé des Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la Commission de la CEDEAO, exprimé la reconnaissance du président de la Commission de la CEDEAO, aux autorités de la République du Niger pour avoir accepté la tenue de cette importante rencontre à Niamey. Il a loué les efforts et le travail remarquable des services de sécurité de l’Afrique de l’Ouest dans l’accomplissement de leur mission. M. N’Dri a souligné que le Comité des Chefs des Services de Sécurité a été mis en place dans le but de répondre à l’approche intégrée de sécurité de la CEDEAO. Cette rencontre de Niamey, a-t-il dit, vise à traiter de la question de la lutte contre la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogue, d’armes légères, des êtres humains, mais également la cybercriminalité, le blanchiment d’argent ainsi que le lien existant entre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme.

Auparavant, le Directeur Général de la Police Nationale du Niger, le Commissaire Général de Police Oumarou Moussa a souhaité la bienvenue à l’ensemble des délégations qui ont fait le déplacement de Niamey. Il a saisi cette opportunité pour remercier la CEDEAO et Interpol pour leur soutien aux services de sécurité dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité dans notre espace sous régional.

 Ali Maman(onep)

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Les travaux de la réunion des Directeurs généraux du Droit d’auteur des Etats Membres de la CEDEAO sur la copie privée et la reproduction par reprographie ont débuté hier matin au Palais de congrès de Niamey. Cette réunion organisée par le département en charge de l’Education, Science et Culture de la Commission de la CEDEAO a pour objectif principal de définir une stratégie régionale de mise en œuvre pratique de la copie privée dans les Etats membres, à travers une réflexion régionale. C’est le Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Mallam Issa, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du Commissaire Education, Science et Culture de la CEDEAO, Pr Abdoulaye Maga, du président de l’Observatoire Régional de la Propriété Intellectuelle (ORPIC) et des Directeurs Généraux des sociétés de gestion collective des droits d’auteur des Etats membres de la CEDEAO.

De façon spécifique, cette réunion vise à faire la situation de la mise en œuvre de la copie privée dans les Etats membres de la CEDEAO afin de déceler les atouts et les blocages concernant ce processus ; à avoir une meilleure compréhension des dispositions du Tarif Extérieur Commun (TEC ) de la CEDEAO en lien avec l’application de la copie privée ; à valider les termes de références pour le recrutement d’un consultant chargé de proposer un texte régional pour l’applicabilité de la copie privée dans les Etats membres de la CEDEAO.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale s’est félicité du choix porté sur le Niger pour abriter la présente réunion. « Ce choix témoigne aussi de l’engagement soutenu des autorités et des acteurs culturels nigériens, engagement qui a permis l’édification d’un environnement culturel national favorable aux créateurs et aux entreprises culturelles », a ajouté le ministre Assoumana Mallam Issa.

En prélude à la 39ème session du Conseil des ministres de l’organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) qui se tiendra à Niamey, les experts de cette organisation sont en travaux depuis hier matin. Ils s’entretiennent sur l’exercice écoulé dont le Niger assure la présidence, et réfléchissent sur les recommandations à soumettre aux ministres du pétrole des 18 Etats membres. C’est le Directeur de cabinet du Ministre du pétrole, M. Mahamadou Abara, qui a procédé à l’ouverture des travaux.

A cette occasion, le Directeur de Cabinet du Ministre du Pétrole a souligné l’importance de cette réunion hybride du conseil exécutif de l’APPO qui regroupe à la fois des délégués présents physiquement et par visioconférence. «Vos assises de ce jour constituent une étape importante d’examen des rapports de fin d’exercice du Secrétariat de l’APPO et certainement de l’état d’avancement du démarrage effectif des activités de la Société africaine d’investissement en énergie (AEICORP)», a souligné M. Mahamadou Abara.

le Directeur de Cabinet du Ministre du Pétrole a ensuite rappelé qu’à l’issue des travaux, plusieurs propositions d’amendements seront soumises au Conseil des ministres de l’APPO sur certains documents statutaires, sur le programme de travail 2021 du Secrétariat de l’APPO avec le budget y afférent, et sur les stratégies pour la mobilisation du capital d’amorçage des activités de la Société africaine d’investissement en énergie. «Le Conseil des ministre de l’APPO attend avec impatience le résumé de vos décisions et recommandations de ce jour», a-t-il conclu.

Selon la pratique au sein de l’organisation, a expliqué M. Bakary Traoré, Chef de cabinet du Secrétaire général de l’APPO, il est important «de se retrouver dans le pays du Président en exercice pour faire un point des activités de l’année qui vient de s’écouler». Il s’agit notamment, a-t-il poursuivi, de «regarder les dossiers techniques du Secrétariat de l’APPO, de faire le bilan des activités, et ensuite de formuler des recommandations au Conseil des ministres qui est l’organe suprême de l’APPO et qui tiendra sa 39ème session à Niamey».

Selon M. Bakary Traoré, l’objet l’organisation des producteurs de pétrole africains est «de promouvoir la coopération et la collaboration dans le domaine du pétrole entre les pays membres, de promouvoir les initiatives communes pour le développement du secteur des hydrocarbures pour le bonheur des populations». Elle regroupe 18 pays membres dont 15 actifs et a son siège à Brazzaville au Congo.

 Souleymane Yahaya

18 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Dans le cadre du processus d’établissement d’un accord bilatéral en matière de migration de main-d’œuvre, les experts du Niger et de la Libye ont tenu hier matin une réunion. Cette rencontre faut-il le noter rentre dans le cadre du parachèvement d’un processus engagé depuis Octobre 2019. Ainsi, durant trois jours, les participants auront à se pencher sur les documents supports de la réunion à savoir le projet d’accord bilatéral et le plan de mise en œuvre afin de les examiner, les peaufiner et les valider. C’est le secrétaire général du ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Abdoul Razak Dan Rani qui a procédé à l’ouverture des travaux en présence du secrétaire général du ministère de l’Emploi de la Libye, M. Ali Amhimid et de la Cheffe de la délégation de l’OIM Niger, Mme Barbara.

Dans son mot d’ouverture, M. Abdoul Razak Dan Rani a relevé qu’il est une évidence que de par les enjeux et les défis qui l’entourent, le phénomène migratoire doit à plus d’un titre attirer l’attention des autorités étatiques pour une prise en charge de la question suivant une approche concertée, dynamique et rationnelle. Selon lui, il est unanimement admis qu’une migration de main d’œuvre bien gérée, offre un énorme potentiel aux gouvernements, aux communautés, aux migrants eux-mêmes et aux autres parties prenantes dans les pays d’origine et de destination.

Ce faisant, le développement de la coopération en matière de main-d’œuvre constitue aujourd’hui, pour les Etats, un moyen efficace de tirer profit et d’optimiser les avantages de la migration professionnelle, d’où l’intérêt et la nécessité d’intégrer cette dimension dans les stratégies nationales de développement, compte tenu des opportunités liées.

En effet, a expliqué le Secrétaire Général du ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, dans les pays d’origine, la migration de main d’œuvre peut atténuer la pression due au chômage et contribuer au développement grâce à la canalisation des fonds rapatriés, au transfert de savoir-faire, et à la création de réseaux d’affaires. Dans les pays de destination qui font face à des pénuries de main-d’œuvre, l’immigration de travail bien ordonnée peut compenser les pénuries de main-d’œuvre faciliter la mobilité et accroitre le stock de capital humain.

Il reste cependant, a nuancé, M. Abdoul Razak Dan Rani, que l’optimisation des avantages de la migration de main d’œuvre à la fois pour le pays d’origine pour celui de destination et pour les migrants eux-mêmes requiert des politiques et stratégies efficaces et un encadrement juridique approprié.

En fin, il espère que les discussions et échanges qui animeront les travaux, avec la facilitation et l’encadrement des experts de l’OIM permettront de tracer la voie pour la mise en place d’un cadre de coopération mutuellement bénéfique entre les deux pays.

Le secrétaire du ministère de l’Emploi de la Libye a pour sa part confié qu’il s’agit de la deuxième réunion qu’ils tiennent dans ce cadre. En effet a-t-il dit, la question de la migration dérange beaucoup les deux pays car cela favorise la propagation de la criminalité. Il est donc impératif que les deux pays fournissent beaucoup d’efforts afin de trouver des solutions idoines face à cela.

La cheffe de la délégation de l’OIM a quant elle, affirmé que l’élaboration et la signature éventuelle de cet accord bilatéral de travail constitue donc un important processus qui va répondre aux objectifs du pacte mondial, en particulier les objectifs 5, 6 et 23 et aidera les gouvernements du Niger et la Libye à mieux suivre l’évolution  de la dynamique migratoire entre les deux pays. 

Rahila Tagou(onep)

17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Après une journée d’échanges sur la situation sécuritaire au niveau du Niger et du Bénin, la réunion qui a regroupé les ministres de la Défense Nationale des deux pays a pris fin hier après-midi, par la signature d’un accord de coopération militaire. Cet accord signé par le ministre Alkassoum Indattou pour le Niger et le ministre Nouatin Fortuné Alain pour le Bénin, rapprochera davantage les deux pays en termes de gestion sécuritaire et leur permettra de mieux coordonner leurs actions dans le cadre de la lutte contre le phénomène du terrorisme qui les touche. 

Ces échanges interviennent à un moment où les deux pays voisins font face à la montée du terrorisme avec des attaques des  deux côtés et surtout au niveau de la zone de trois frontières. Les deux pays entretiennent déjà de bonnes relations de coopération économiques et sécuritaires. Cet accord est venu en quelque sorte formaliser le cadre de coopération militaire entre le Niger et le Bénin.

A l’issue de ces échanges, le ministre de la défense nationale du Niger, M. Alkassoum Indattou a salué la délégation Béninoise conduite par le ministre en charge de la Défense du Bénin M. Nouatin Fortuné Alain pour cette marque d’intérêt qu’accorde ce pays à la coopération militaire avec le Niger. Selon lui,  le Bénin est la voie par laquelle l’essentiel des exportations et des importations du Niger passent. « Ce qui est aux yeux de nos autorités quelque chose d’irremplaçable. Mieux le pipeline que le  Niger est en train de construire passera aussi par le Bénin. Ce qui voudrait dire que les deux pays sont liés à la fois géographiquement et économiquement », a expliqué le ministre de la Défense Nationale du Niger.

Relativement à la situation sécuritaire, le ministre Alkassoum Indattou a rappelé que le Niger fait face aux attaques terroristes il y a une dizaine d’années. « Ce qui a provoqué des pertes en vie humaine à la fois dans le rang de nos Forces de défense et de sécurité et dans la population civile. Malgré les difficultés, le Niger est devenu un modèle, une source d’inspiration pour les autres pays confrontés par ce phénomène. Ce qui a permis au Niger de jouer le rôle d’acteur influençant dans le combat contre le phénomène », a-t-il relevé.

« Si aujourd’hui le Bénin a besoin de l’appui dans ce domaine, le Niger est disposé à aider ce pays frère. Si le Burkina-Faso aussi a besoin de notre soutien, le Niger est aussi prêt à le soutenir. Le Niger est prêt à accompagner les autres pays pour renforcer leur résilience », a fait savoir le ministre Indattou. Par ailleurs, il a dit que ce geste fait partie des actions qui renforcent aussi la coopération régionale pour une lutte efficace contre l’ennemi commun.

De son côté, le Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense nationale du Bénin a dit que la signature de cet accord marque une ère de coopération sur le plan défense et de sécurité entre nos deux pays. « Cette coopération existait mais elle n’était pas formelle car le Niger n’a jamais hésité quand il s’agit d’apporter son appui sur tous le plan à notre système de défense et de sécurité. Mais il est nécessaire que cette relation soit formalisée. Ce qui permettra d’une part d’échanger des renseignements et d’envisager des opérations conjointes entre les deux pays pour empêcher l’avancée du terrorisme dans nos territoires », a-t-il déclaré.

Le ministre Nouatin Fortuné Alain a fait remarquer que de tous les pays sahéliens qui ont été impactés par ce fléau de terrorisme, l’on remarque que la meilleure résilience vient du côté du Niger. « Le Bénin veut tirer profit de l’expérience du Niger, partager notre vision pour renforcer la sécurité entre les deux pays surtout au niveau du parc de W », a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)    

 

Le président du parlement de la CEDEAO, SE Sidie Mohamed Tunis, est à Niamey hier où il participera aux travaux de la réunion des ministres des Affaires Etrangères et de la Coopération des pays membres de l’organisation, prévue dans la capitale nigérienne du 04 au 05 septembre 2020. A son arrivée, SE Sidie Mohamed Tunis a été accueilli à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey par le 3ème Vice-président du parlement nigérien, l’honorable Ayouba Hassane Farmo et salué par les députés membres du parlement de la CEDEAO.

ONEP

1er septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le processus d’intégration économique et financière des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (A.E.S) prend de plus en plus forme et s’accélère même. En effet, après les experts des pays et organisations de l’A.E.S, les ministres en charge de l’Economie et des Finances se sont réunis le 25 novembre dernier à Bamako. Le Niger a été représenté à cette réunion par le ministre délégué auprès du Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances, chargé des Finances, M. Boubacar Saidou Moumouni.

Pour le ministre Boubacar Saidou Moumouni, la tenue de cette rencontre traduit la volonté des trois chef d’Etats des pays membres de l’AES d’assurer le développement économique dans l’espace commun. Il a souligné le contexte difficile que vivent les trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) du fait notamment des sanctions injustes et illégales à eux imposées par les organisations régionales dévoyées aujourd’hui de leurs objectifs véritables. « Toutefois, l’engagement total et la capacité de résilience de nos populations permettront à nos pays de surmonter cette phase décisive de leur histoire », a-t-il estimé. Déplorant encore la situation desdits pays 63 ans après leur accession à la souveraineté internationale, le ministre délégué a souligné que le choix qui se présente à eux est très clair : celui « d’engager des actions vigoureuses tendant à briser les chaines de la dépendance ou périr ».

« Nous sommes convaincus que la création de l’AES nous permettra d’atteindre cet objectif de souveraineté. Le Gouvernement du Niger auquel j’appartiens, a fait ce choix de suivre le sens de l’histoire. Plus que jamais, les Nigériens sont déterminés à conquérir et renforcer la vraie souveraineté nationale. Cette attitude est issue du pragmatisme qui a toujours été à la base des décisions politiques majeures prises par notre pays », a-t-il déclaré. Il rappelle à titre illustratif, l’attitude courageuse du Président Diori Hamani, lors de la guerre civile du Biafra qui a fait plus d’un million de morts au Nigéria entre 1967 et 1970, avec la complicité avérée des puissances coloniales. Il a également évoqué le cas des Présidents Seyni Kountché et Ibrahim Baré Mainassara pour les rôles joués dans l’animation de certaines organisations d’intégration régionale et la promotion de la coopération Sud-Sud. Il a enfin rappelé les actions courageuses entreprises par le Président Tanja Mahamadou, pour aboutir à la diversification du partenariat dans le domaine de l’exploitation des matières premières notamment l’uranium et le pétrole.

Pour le ministre délégué aux Finances, les résultats et les recommandations forts enrichissants auxquels sont parvenus les Experts des trois pays constituent des leviers importants pour lancer les bases des discussions qui vont aboutir à des reformes structurantes dans l’espace AES. C’est pourquoi, il a estimé que la réunion des ministres doit émettre des signaux forts pour rassurer les populations de l’espace commun, dont les attentes à ce propos sont pressantes et légitimes. Ces signaux doivent porter sur quatre points essentiels. Il s’agit selon le ministre délégué de la mise en place rapide d’une administration légère, dotée d’un budget conséquent pour financer les opérations de lutte coordonnées contre le terrorisme, les escortes conjointes pour la sécurisation des corridors de désenclavement, d’approvisionnement et des sites d’extraction de nos richesses minières ; la réalisation d’une étude rapide sur la zone « franc » qui dégagerait tous les scénarii possibles. « Cette étude sera menée par les universitaires de nos trois pays de l’AES et le financement sera assuré par l’administration légère évoquée ci-dessus », a-t-il précisé. Il y a en outre la tenue, dorénavant, d’une rencontre de concertation des trois pays de l’AES avant toute réunion de la BCEAO, de l’UEMOA, de la CEDEAO et des autres organismes internationaux pour harmoniser leurs positions respectives et la tenue rapide d’un sommet des Chefs d’Etat pour entériner les décisions importantes auxquelles nous sommes parvenus.

Rappelons qu’avant les ministres, les experts des pays membres de l’AES se sont réunis du 23 au 24 novembre dans la capitale malienne. Cette réunion qui a regroupé les experts dans les domaines, de la sécurité intérieure, des transports, des douanes, de l’énergie, des mines, du commerce, des industries, de l’économie et des finances a pour objectif d’échanger et de créer une synergie d’action entre les pays membres sur l’accélération du processus d’intégration économique et financière au sein de l’Alliance. De manière spécifiques, les experts ont entre autres, procédé à une évaluation des forces, des faiblesses, des opportunités et menaces qui se présentent à l’AES. Ils ont également évalué les potentialités économiques des pays (ressources humaines, minières, etc.) ; le poids de l’AES dans l’UEMOA et la CEDEAO. Les experts ont par ailleurs identifié les contraintes et difficultés économiques majeures auxquelles sont confrontées les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ; analysé les problèmes de financement des économies des pays de l’AES. Ils ont ensuite identifié les solutions spécifiques et endogènes ; identifié et analysé les solutions aux entraves à la libre circulation et à la sécurisation des biens et des personnes à l’intérieur tout en assurant un meilleur contrôle aux frontières extérieures de l’AES. Les experts de l’AES ont par ailleurs défini des stratégies pour sécuriser l’approvisionnement des pays de l’AES en produits importés tout en minimisant les coûts ; défini une stratégie de création des unités industrielles. Ils ont enfin élaboré une feuille de route pour la réalisation des actions majeures retenues.

Siradji Sanda (ONEP)

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La réunion interministérielle portant sur une déclaration quadrilatérale pour une convergence du cadre légal du transport routier, du transit et de la libéralisation des services de transports dans la mise en œuvre de la ZLECAF a ouvert hier matin ses travaux à Niamey. Regroupant le Niger, le Bénin, le Burkina Faso, et le Togo, elle  fait suite à la réunion préparatoire des experts. Elle vise à engager résolument ces pays à poursuivre et à renforcer le processus de convergence du cadre légal  pour une grande fluidité des transactions commerciales entre ces Etats.

Le ministre du commerce du Niger M. Alkache Alhada a soutenu que le développement du commerce, à travers l’amélioration du transport, du transit et de la facilitation des échanges doit occuper une place de choix dans les priorités de leurs pays respectifs. Pour le ministre du commerce du Niger, seule une réelle convergence réglementaire permettra aux acteurs du commerce et des transports d’opérer dans des conditions harmonisées facilitant la mise en œuvre d’une concurrence équitable. « A mon humble avis, cela doit constituer pour nous un impératif pour réaliser les objectifs poursuivis dans le cadre de l’intégration régionale  et de la ZLECAF » a-t-il martelé.

Le ministre du commerce a rappelé qu’en amont de cette réunion, les experts des 4 pays  ont échangé, 2 jours durant, sur les problématiques liées au transport, au transit et à la facilitation des échanges afin d’élaborer un projet de déclaration consensuelle et commune soumise à leur appréciation. A cet effet, il a invité l’ensemble des chefs de délégation à apposer leurs signatures sur ladite déclaration proposée par les experts qui, a-t-il dit, fera date dans le processus d’harmonisation et d’application effective des conventions et accords qui lient les Etats dans le processus d’intégration régionale condition sine qua non de développement économique et social.

Les travaux de cette réunion ont été marqués par une présentation  des objectifs et l’état d’avancement du projet de facilitation des transports, des transits et des échanges en Afrique de l’Ouest. Aux termes des échanges, les ministres du commerce et ceux en charge du transport routier du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo ont adopté et signé la déclaration quadrilatérale de convergence du cadre légal du transport routier dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAF.  Cette déclaration pose les jalons d’initiatives complémentaires, à savoir la mise en place d’une garantie douanière commune pour faciliter le transit et la libéralisation progressive du secteur des transports. Elle comprend aussi une feuille de route détaillée pour la mise en œuvre coordonnée d’actions au niveau national dans chacun des quatre pays bénéficiaires, ainsi qu’un calendrier pour la mise en œuvre de stratégie de convergence.

En outre, il a été identifié une série de réunions ministérielles ultérieures pour assurer la mise en œuvre de la feuille de route à partir de Décembre 2023.

Par Rahila Tagou (ONEP)

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Une réunion des ministres en charge de la Jeunesse des pays membres de la communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) s’est tenue le vendredi 10 février 2023 à Niamey. Organisée par le Secrétariat exécutif de la CEN-SAD, la présente rencontre est une étape majeure dans le processus d’adoption du programme régional jeunesse de la grande muraille verte initié par ladite organisation communautaire. Elle va permettre d’adopter le document de l’étude de faisabilité de ce programme régional, de mieux faire ressortir et partager ses enjeux avant son approbation par les instances de la CEN-SAD et la mise en place du dispositif de mise en œuvre dans les différents pays. L’ouverture de cette réunion a été présidée par le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Le programme jeunesse CEN-SAD, vise à mobiliser les jeunes pour qu’ils soient acteurs résolus de la sécurité, de la consolidation de la paix, de la lutte contre la pauvreté et du rétablissement des équilibres écologiques dans l’espace sahélo-saharien. A travers ce programme, la CEN-SAD ambitionne de travailler avec les gouvernements et toutes les catégories d’acteurs pour apporter une valeur ajoutée appréciable aux efforts de paix et de développement des pays en valorisant les talents, la vitalité et les capacités de la jeunesse. Ce programme repose sur le triptyque Education à la citoyenneté-Entrepreneuriat vert et Gestion durable des terres.

En effet, note-t-on, l’éducation à la citoyenneté qui en constitue le socle, visera à forger chez les jeunes une bonne personnalité, à développer le sens des vertus et des valeurs utiles aux jeunes eux-mêmes et à la société. L’entrepreneuriat vert offrira des opportunités d’emplois et de revenus aux jeunes, tout en participant à la conservation du capital foncier et à l’amélioration du cadre de vie. Et, la gestion durable des terres et des systèmes agro-sylvo pastoraux permettra une meilleure gestion des ressources naturelles, une efficacité accrue dans la lutte contre la désertification, le changement climatique et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

A l’entame de la réunion, le chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui de constater que le programme régional jeunesse de la CEN-SAD soit une réponse adaptée et concrète qui permettra de créer des emplois verts, procurer des revenus aux jeunes, renforcer les économies locales, restaurer les écosystèmes, toutes choses qui favorisent la lutte contre la pauvreté et le développement durable.

Selon le Premier ministre, le Niger, dont plus de 70% de la population est composée de jeunes de moins de 25 ans, ne peut que marquer un fort intérêt à ce programme qui s’inscrit dans la durée. «Notre jeunesse très inventive, pétrie de talent apportera sans aucun doute une valeur ajoutée à la mise en œuvre de ce programme» a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou.

«En tant que gouvernants, nous gagnerons davantage en associant les jeunes à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques sectorielles. C’est en associant les jeunes que nous pourrons gagner le pari de la paix et de la sécurité, de la cohésion sociale, de la lutte contre la pauvreté et pour le développement, du rétablissement des équilibres écologiques, à travers une gestion durable des terres, etc.», a-t-il estimé. Pour le chef du gouvernement, cette rencontre qui regroupe les ministres les plus concernés permettra de donner un coup d’accélérateur pour que dans un délai proche, ce programme connaisse un début d’exécution au grand bénéfice des pays membres de la CEN-SAD et de leur jeunesse. C’est pourquoi, il a invité les participants à un examen minutieux du document de l’étude de faisabilité du programme régional. Aussi, le Premier ministre a souligné la nécessité de partager ce document avec les jeunes. Car, leur adhésion est la clé du succès du programme de même que l’appropriation par les Etats qui sont appelés à accompagner la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs qui lui sont fixés.

Auparavant, le secrétaire exécutif de la CEN-SAD M. Brigi Rafini a précisé que conformément aux termes de la lettre de mission assignée à la CEN-SAD, le Secrétariat exécutif a initié, avec l’aide des Etats membres et de certains partenaires extérieurs, un vaste programme dédié à la jeunesse de l’espace Sahélo-Saharien. Ce programme à caractère régional est bâti autour d’une vision et d’une ambition. «La vision est celle de notre futur préférable, celle de la construction d’une Afrique que nous voulons en lien avec l’Agenda 2063 de l’Union Africaine pour un continent intégré, prospère et en paix. L’ambition est celle de la mobilisation massive de la jeunesse pour qu’elle joue pleinement son rôle de vecteur de changement et de transformation positive pour un meilleur devenir des nations confrontées aux défis» a expliqué M. Brigi Rafini.

Pour sa part le ministre de la Jeunesse et du Sport du Niger, M. Sékou Doro Adamou a soutenu que ce projet vient à point nommé pour les pays de la CEN-SAD, qui ont dans leur quasi-totalité, une explosion de la population. De ce fait, a-t-il dit, en validant ce programme, les Etats seront dotés d’un document leur permettant de faire face aux défis auxquels les jeunes sont confrontés.

 Rahila Tagou(onep)

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Réunion des ministres en charge du Genre de l'Espace CEDEAO : Volonté de mutualiser les efforts pour le respect du droit des couches vulnérables Après la réunion des experts tenue du 2 et 3 octobre, c'est au tour des ministres en charge du Genre des pays membres de la CEDEAO de se retrouver hier matin à l'hôtel Gawèye de Niamey en prélude au Forum des Premières dames qui se tient ce Jeudi 5 octobre. Cette réunion ministérielle vise à examiner les résultats des travaux des experts avant de les soumettre au Forum des Premières dames pour leur adoption. C'est le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, M. Albadé Abouba assurant l'intérim du Premier ministre qui a présidé l'ouverture de cette réunion.
Ces assises ont regroupé une quinzaine de ministres en charge de Genre et huit (8) ministres en charge de Santé ou leurs représentants. Dans son intervention, le ministre d'Etat Albadé Abouba, s'est réjoui de la présence des participants témoignant sans nul doute de l'intérêt qu'ils apportent au bien-être de la femme dans l'Espace communautaire mais aussi pour de l'amélioration de ses conditions de vie à travers des actions pertinentes et concertées. Les thématiques retenues par la Commission de la CEDEAO pour cette rencontre sont la réponse des Premières dames pour l'Eradication de la Fistule Obstétricale en Afrique de l'Ouest ; le Cadre Stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l'Enfant (SPE), répondre et prévenir les violences, les abus et l'exploitation; la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et l'impact des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les Femmes et Jeunes en Afrique de l'Ouest.

 Tidjani Abdoulkadri

Le président du MNSD-Nassara Seini Oumarou a, dans une correspondance, invité les membres du Bureau politique national à une réunion ce jeudi 10 septembre 2020. Deux points sont inscrits à l'ordre du jour. La mise en oeuvre de la résolution n°2 du congrès extraordinaire qui est relative à l'amendement des textes fondamentaux et celle de la résolution n°3 qui a trait aux sanctions disciplinaires. Ce second point de l'ordre du jour de la réunion traitera, sans doute, du cas de l'ancien Secrétaire général du parti Tidjani Abdoulkadri et de ses sbires. D'ailleurs, selon des sources proches du parti, le Bureau politique national se penchera sur le dossier de Tidjani qui est, depuis quelques temps, en rébellion contre les instances du MNSD-Nassara. Selon nos sources, le Bureau politique prendra ses responsabilités pour l'exclure du parti. Ce qui mettra fin à ses agissements, contraires à la discipline du parti, et qui s'apparentent au mercenariat politique. Son exclusion du MNSD va donc instruire son départ du gouvernement. Un poste ministériel qu'il occupe au nom du parti. Est-il prêt à partir ? Nul n'a besoin de cogiter pour comprendre que les carottes sont cuites pour Tidjani et certains de ses thuriféraires.

A.S

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le vendredi 20 janvier à son cabinet, la réunion du cadre de concertation de dialogue public-privé. Ce cadre vise à promouvoir le dialogue public-privé afin de contribuer à la recherche de solutions appropriées aux problèmes du secteur privé. Le Chef du gouvernement a saisi cette occasion pour inviter une fois de plus les investisseurs locaux à investir davantage au Niger à l’instar de leurs homologues étrangers afin de participer à une croissance inclusive du pays. Cette rencontre regroupant les ministères sectoriels et les entrepreneurs a été marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, des présidents des chambres consulaires, les présidents des organisations patronales et d’autres membres dudit cadre de concertation.

Créé par le Gouvernement, ce cadre est une instance inclusive de concertation public-privé. A ce jour, tous les organes du cadre ont été mis en place. Il a pour principales missions d’instaurer un climat de confiance mutuel entre le gouvernement et le secteur privé, de conduire la consultation à priori sur toute décision importante du gouvernement dont la mise en œuvre est susceptible d’affecter de façon substantielle le déroulement harmonieux des activités économiques, d’impulser la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires.

Dans ses propos liminaires, le Premier ministre a rappelé que le gouvernement a déjà mis en œuvre des réformes importantes pour stimuler les investissements en l’occurrence la réforme des impôts, la digitalisation des recettes fiscales, la création du guichet unique pour le commerce extérieur, l’inclusion financière, le fonds d’appui ainsi que divers projets d’infrastructures dans le domaine du transport, de l’énergie et du commerce. «Du fait de sa gouvernance, notre pays jouit d’une grande considération et d’une crédibilité internationale. Le Président de la République, Chef de l’Etat le rappelait dans son discours de vœux de nouvel an aux corps constitués en précisant que le Niger n’a jamais été aussi attractif, ni aussi bien connu. La preuve a été administrée notamment à travers la réussite exceptionnelle de la table ronde relative au financement du PDES 2022-2026», s’est réjoui le Premier ministre.

Et le Chef du gouvernement d’annoncer que l’Union Européenne a choisi notre pays pour l’organisation d’un évènement important dans le domaine des affaires. Il s’agit du Business Forum Niger-Union Européenne qui réunira, du 7 au 8 Févier 2023 à Niamey, des décideurs et hommes d’affaires nigériens et européens pour échanger sur les opportunités offertes par notre pays dans les domaines variés des affaires comme l’énergie, les mines et l’agriculture. «Cet optimisme ne doit pas cacher la persistance de certaines pratiques décriées par tous. Il existe encore des pesanteurs administratives et fiscales qui sont des freins à la promotion des investissements. Il nous appartient d’en parler», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a assuré que le gouvernement mobilisera tous les moyens nécessaires au développement du pays. «Les défis sont nombreux, mais mon gouvernement va mobiliser tous les moyens pour soutenir la paix et le développement économique. Le Niger est dans une trajectoire de croissance la plus importante de notre Union. Le taux de croissance de 7% enregistré en 2022 ainsi que les perspectives d’une croissance à deux chiffres en 2023 et 2024 en sont la preuve», a-t-il fait savoir. «Certes nous avons de bonnes perspectives de croissance économique mais la croissance à elle seule n’est ni la signification de l’amélioration des revenus et conditions de vie des populations, ni la signification de la réduction de la pauvreté. Pour qu’il en soit ainsi il nous faut une croissance inclusive, c’est-à-dire partagée par tous les secteurs d’activités», a expliqué le Premier ministre. «Il nous faut pour cela lever tous les obstacles au développement des affaires et permettre à nos opérateurs économiques d’être plus entreprenants et d’investir dans tous les secteurs d’activités, seuls ou en association avec les investisseurs étrangers», a-t-il déclaré.

Le Chef du gouvernement a souligné la nécessité de lever les obstacles et mettre en place des mécanismes de promotion pour encourager les jeunes et les femmes porteurs d’idée de projet à réaliser leur rêve, c’est-à-dire de créer leur entreprise et devenir patron ou patronne tout court. «Notre pays dispose de potentialités économiques et commerciales énormes, mais que valent ces potentialités si elles ne sont pas exploitées. Un gisement minier non exploité restera un simple caillou, un produit non transformé restera une matière première. Nous avons donc le devoir de travailler en synergie dans le cadre de mécanisme de dialogue public-privé pour formuler toutes les recommandations pertinentes en direction du gouvernement pour améliorer le climat des affaires et promouvoir les investissements en vue d’une croissance inclusive», a-t-il souligné.

 Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org

La salle de banquet du cabinet du Premier ministre a servi de cadre hier pour la tenue de la réunion du cadre de concertation Justice et Droits de l’Homme (CCJ-DH). Il s’agit d’une réunion annuelle qui regroupe tous les acteurs intervenant dans le domaine de la Justice et des Droits de l’Homme autour du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou et le chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la justice en l’occurrence l’ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia. Chaque année c’est sous la co-présidence du ministre de la Justice et du Chef de file des PTF que se tient ladite rencontre.

Le cadre de concertation est une tribune où tous les acteurs étatiques, les institutions de la République, les organismes internationaux, les ONG se réunissent pour parler des questions de la Justice et des Droits de l’Homme. L’objectif étant d’échanger afin de faire le point des avancées enregistrées, des défis, préoccupations et contraintes en matière de Justice et des Droits de l’Homme au Niger. Des échanges assortis des recommandations pour une meilleure efficacité de la Justice, une effectivité de la jouissance des droits humains et un ancrage de l’état de droit. Pour la session 2019, les membres du cadre de concertation avaient sur leur table deux points essentiels à discuter : l’un portant sur le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la précédente réunion du CCJ-DH de novembre 2018 et l’autre portant sur les réformes judiciaires et pénitentiaires en cours au Niger.

En ouvrant les travaux de la rencontre, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a réitéré l’importance que revêt ce cadre avec les PTF pour le Niger en ce sens, explique-t-il, qu’il donne l’occasion à tous les acteurs de se retrouver chaque année pour échanger sur les préoccupations communes et s’informer mutuellement des initiatives engagées de part et d’autre pour une meilleure coordination des interventions. Le thème central de cette session est axé sur les réformes judiciaires et pénitentiaires engagées par le Ministère de la Justice dans sa quête de modernisation de l’appareil judiciaire et de l’humanisation de l’univers carcéral. Pour le Garde des Sceaux, le milieu carcéral, avec environ 10.000 pensionnaires en moyenne par an, pris entièrement en charge par l’Etat, est aujourd’hui caractérisé par une surpopulation ; la récidive et un taux moyen d’occupation d’espace carcéral de 100%.

Face à cet état de fait, les réformes judiciaires et pénitentiaires d’envergure entamées ces dernières années par le gouvernement trouvent toute leur justification. Touchant à tous les aspects, les réformes portent entre autres sur l’organisation et la compétence des juridictions, avec des nouvelles juridictions, et des juridictions spécialisées créées, sur le régime pénitentiaire la création d’un corps pénitentiaire spécialisé, sur l’extension du travail d’intérêt général aux détenus majeurs. Le ministre a reconnu qu’il s’agit là des chantiers importants ouverts et dont la réalisation nécessite le soutien des partenaires afin d’obtenir des résultats à la hauteur des ambitions de modernisation des services judiciaires et d’humanisation du système carcéral qui sont au cœur de la problématique de l’Etat de droit et des droits humains. Pour lui, les réformes sont nécessaires à plus d’un titre en ce sens qu’elles aident à lutter contre l’oisiveté des détenus qui, a des conséquences sur la santé des détenus, un coût économique pour l’Etat qui supporte à 100% les charges carcérales. « On est donc loin des réalités d’autres pays de la sous-région où la production pénitentiaire couvre au moins 40% des besoins d’entretien des détenus» a souligné le ministre.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a présidé hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la réunion du cadre de concertation des acteurs intervenants dans le secteur de l’Energie au Niger. Ce cadre a été mis en place en septembre 2019 en vue de promouvoir les meilleures conditions de partenariat et du dialogue avec et entre les partenaires au développement qui interviennent dans le secteur de l’énergie au Niger.  

L’accès des nigériens à l’électricité constitue selon le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables, l’un des défis majeurs du développement de notre pays qui, dans son document de politique nationale de l’électricité fait de l’électrification le moteur du développement durable. Cependant, a déploré M. Ibrahim Yacoubou, malgré les efforts réalisés cet accès reste un défi important, car, la consommation finale totale d’énergie est dominée par la biomasse à hauteur de 76%, le taux d’accès de ménage est à moins de 20% sur le plan national et que ce taux est à moins de 5% dans le monde rural où vivent plus de 80% de la population nigérienne. En effet, a-t-il souligné, seulement 1237 localités sont électrifiées sur plus de 12000, de même, qu’à l’intérieur de ce taux existe des disparités entre les régions et que le mixte énergétique reste marqué par la prédominance de l’énergie importée et une très faible proportion de la part des renouvelables. « Nous sommes en situation de pauvreté énergétique et nous sommes déterminés à en sortir en augmentant significativement et rapidement le taux de l’accès à l’électricité pour les consommateurs actuels et futurs et pour le besoin actuel et futur de notre économie comme prévu par le gouvernement à travers la stratégie nationale d’accès à l’électricité », a déclaré le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables. 

La volonté politique qui a conduit à la création d’un Ministère destiné à l’énergie et des énergies renouvelables et le soutien important des partenaires sont, a-t-il dit, des atouts pour avancer, progresser et réaliser de bons qualitatifs que nécessite la réalisation de leur objectif de porter le taux d’accès à l’énergie à 80% d’ici 2035. Il est donc de la responsabilité de toutes et de tous de créer les conditions objectives pour que le projet se réalise à temps, dans les règles de l’art, au maximum de l’efficacité possible et dans le respect de normes socio environnementales. Au demeurant, chaque pays doit être capable d’assurer totalement et permanemment la couverture intégrale de ses besoins énergétiques, ce n’est pas une option mais un chemin obligatoire par lequel passe le développement économique et social des Nations, a affirmé M Ibrahim Yacoubou. « Nous devons continuer à fournir des efforts pour avoir une vision de croissance durable, à la hauteur des défis et de potentialités économiques énormes de notre pays », a-t-il suggéré.

Le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables a, en outre salué et félicité le travail remarquable que mènent les Sociétés, les Agences et les Partenaires du secteur de l’énergie au Niger pour accroître considérablement et au quotidien l’accès des nigériens à l’électricité, l’amélioration de la qualité du service et cela en milieu urbain et rural. Pour réaliser ces objectifs, a-t-il expliqué, il faut entre autres :  mobiliser davantage l’Etat à financer le secteur ; lever toutes les contraintes du secteur de l’énergie ; accélérer l’accès à l’électricité pour libérer le potentiel de développement du monde rural ; augmenter et diversifier l’approvisionnement en électricité et les interconnexions régionales ; concevoir et mettre en œuvre les réformes les plus pertinentes permettant d’assurer la performance et l’équilibre financier du secteur ; renforcer les capacités du Ministère et des sociétés sous tutelles pour qu’ils assurent le plein leadership et un management de qualité du secteur et rendre concret l’accès universel à l’énergie pour toutes et pour tous, partout dans notre pays. Toutes ces tâches sont, a soutenu M. Ibrahim Yacoubou, nécessaires et ne pourront se faire qu’à la libre condition d’un engagement constant de l’Etat, et la poursuite de ces appuis formidables qu’apportent les partenaires du secteur de l’énergie. Le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables a en fin apprécié à sa juste valeur l’engagement des partenaires et a promis de faire tout pour que cela produise des résultats concrets pour les Nigériens et pour le Niger.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep) 

Les violences enregistrées ces derniers temps dans le milieu scolaire deviennent problématique à tous les niveaux de responsabilité. Les cas les plus récents, sont l’assassinat d’un enseignant à l’école Guidan Alami, département de Bouza et la descente musclée d’un groupe de femmes dans l’enceinte de l’école primaire Zaria I (région de Maradi) pour tabasser et violenter une dizaine d’enseignantes y compris la directrice d’école. Et les exemples de ces actes de violence sont légion !

La multitude de types de violences commises en milieu scolaire sont révélateurs de la profondeur du mal qui gangrène le système éducatif nigérien. Il traduit un certain relâchement des valeurs basées sur la discipline et le respect particulièrement vis-à-vis de l’enseignant qui était jadis comme un père. En effet, la problématique de violences en milieu scolaire nécessite une grande réflexion. Ainsi, pour éradiquer ces violences en milieu scolaire, le Cadre de Concertation sur l’Education Nationale s’est réuni le vendredi 3 juin 2022 dernier sous la présidence du ministre de l’éducation nationale, Pr Ibrahim Natatou à l’INDRAP afin d’échanger avec la communauté éducative sur la problématique de ce fléau.

Lors de cette réunion, des cadres centraux du ministère de l’Education nationale, des représentants de l’association nationale des parents d’élèves et d’étudiants, des membres des structures syndicales du secteur de l’éducation, des associations actives dans le domaine de l’éducation et des représentants des élèves, ont largement échangé sur la recrudescence des actes de violences en milieu scolaire dont ceux ayant abouti à la mort d’un enseignant à l’école Guidan Alami dans le département de Bouza. Ainsi, le cadre de concertation sur l’éducation nationale a saisi l’occasion pour présenter ses condoléances les plus émues à la famille du défunt et sa compassion à toutes les personnes victimes de violences au sein des autres établissements scolaires. Aussi, soucieux de créer un environnement scolaire sûr et protecteur, le cadre de concertation appelle les acteurs de l’école à une coéducation constructive au service du bien être des élèves et des enseignants indispensable à la sérénité du climat scolaire et à la qualité des enseignements apprentissages.

A l’issue de la réunion plusieurs recommandations ont été formulées pour mettre fin définitivement à toute forme de violence en milieu scolaire. Ainsi, le cadre de concertation a recommandé à court terme, notamment de renforcer l’enseignement de la morale à l’école primaire ; de sensibiliser les élèves et les enseignants sur le respect des règlements intérieurs à tous les niveaux ; de sensibiliser les autorités coutumières et les communautés sur la problématique de la violence en milieu scolaire ; de respecter l’âge scolaire lors du recrutement et dans la poursuite de la scolarisation ; de créer dans chaque établissement un comité de veille qui se chargera de contrôler le respect des normes de conduite et de sécurité ; de prendre un acte pour la dynamisation de l’enseignement de l’éducation civique et morale au collège et au lycée.

A moyen et long terme, le cadre de concertation recommande de revaloriser la fonction enseignante ; de mettre en place des règlements intérieurs plus rigoureux dans les établissements scolaires et d’instituer une lettre d’engagement pour le respect de toutes les dispositions de ces règlements intérieurs par les parents d’élèves ; de responsabiliser les parents et les communautés quant à la gestion des établissements scolaires, etc.

Le cadre de concertation a lancé un vibrant appel à l’endroit de toute la communauté éducative nationale, notamment les élèves, les parents d’élèves, les enseignants, les encadreurs pédagogiques et les administrateurs scolaires pour un changement radical de comportement en faisant preuve de plus de vigilance, de responsabilité et de tolérance pour une culture de la paix dans le milieu scolaire.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a dirigé hier matin, dans la salle de réunions de la Primature, les travaux de la première réunion du Cadre de Concertation sur la Décentralisation (CCD) au titre de l’année 2023. Cette rencontre a été l’occasion de faire un bilan à mi-parcours des activités réalisées depuis les dernières assises du cadre tenues en novembre 2022. C’était en présence des membres du Gouvernement, de la Cheffe de la coopération Suisse au Niger, Mme Pia Hänni, Cheffe de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la décentralisation et du Chef de mission adjoint de l’Ambassade d’Allemagne au Niger, M. Dietmer Bock.

Institué en janvier 2014 par un arrêté du ministère de l’Intérieur, le CCD regroupe l’Etat, les partenaires techniques et financiers, les élus locaux à travers leurs faitières et les institutions nationales d’accompagnement des collectivités territoriales (ANFICT et CFGCT). II se veut être un cadre stratégique de dialogue et d’échanges sur les avancées de la réforme de la décentralisation, les contraintes et les défis afin de formuler ensemble des recommandations devant permettre de consolider et d’approfondir la décentralisation, et le développement des collectivités territoriales au Niger.

Dans ses propos liminaires, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley s’est réjoui des progrès réalisés dans la mise en œuvre effective des engagements pris lors de la précédente réunion du Cadre de Concertation. Il a par la suite salué les efforts soutenus qui sont faits par le Gouvernement pour donner plus de lisibilité aux réformes majeures engagées dans les domaines de la mise en œuvre des reformes des finances locales, par l’amélioration du cadre juridique et méthodologique de la décentralisation financière ; du renforcement des capacités des collectivités par des missions d’appui-conseil de proximité ; de la dynamisation des structures en charge du processus de transferts des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales ; le processus d’évaluation et la mise à jour de certains documents stratégiques de mise en œuvre de la décentralisation comme la Stratégie Nationale de formation des acteurs, le Plan de transfert des compétences et des ressources.

M. Hamadou Adamou Souley a, en outre, noté que de nombreuses autres actions majeures sont en cours de finalisation comme l’amélioration des capacités d’actions de la Direction Générale de la Décentralisation et des Collectivités Territoriales à travers sa dotation en ressources humaines et matérielles suffisantes. «Des réflexions sont également engagées pour trouver la meilleure stratégie de soutien aux collectivités territoriales impactées par l’insécurité pour leur permettre d’assurer un minimum de fonctionnement au profit des populations», a-t-il annoncé avant d’affirmer que le Gouvernement suit avec une attention particulière les efforts que fournissent les partenaires pour appuyer les Collectivités Territoriales et les populations impactées par l’insécurité et d’assurer l’engagement du Gouvernement à tout mettre en œuvre pour faire aboutir toutes les réformes engagées dans le domaine de la décentralisation.

Pour la Cheffe de la coopération Suisse au Niger, Mme Pia Hänni, la tenue régulière des sessions du CCD depuis 2022 marque le respect des engagements pris aussi bien du côté des partenaires que de l’Etat, afin d’assurer des échanges réguliers autour du processus de décentralisation. La Cheffe de file des partenaires Techniques et Financiers du Secteur de la Décentralisation a rappelé quelques avancées enregistrées à différentes échelles notamment sur le cadre légal et institutionnel ; au niveau des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers. «Il convient de noter des positions de plus en plus concertées du côté des partenaires et un engagement de plus en plus renforcé en soutien aux efforts de l’Etat», a-t-elle relevé. Au vue de toutes ces avancées, Mme Pia Hänni a félicité l’Etat du Niger pour ses efforts tout en saluant l’annonce du Séminaire gouvernemental qui sera, selon elle, une occasion pour relancer et redynamiser la réforme de la décentralisation au Niger.

«En tant que partenaires techniques et financiers, nous avons constaté que le narratif sur les capacités des collectivités territoriales retient certains acteurs dans leurs efforts de faire avancer la décentralisation au Niger même si par ailleurs, ce narratif peut être justifié sur certains aspects. Il est évident que pour la gestion des fonds publics il faut un minimum de compétences. Cependant, pour assurer le bon fonctionnement des collectivités, les communes et régions ont besoin des ressources humaines, techniques et financières» a dit la cheffe de file des partenaires techniques et financiers du Secteur de la décentralisation, avant d’assurer de la disponibilités des partenaires à rester aux côtés du gouvernement pour «accompagner l’Etat dans l’avancement concrète de cette réforme importante de la décentralisation qui reste un vecteur clé pour les prestations des services aux populations, pour le développement local, pour la cohésion sociale et pour le renforcement du contrat social entre l’Etat et les populations».

Aminatou Seydou Harouna (ONEP)

 Source : http://lesahel.org/

 

Une réunion du conseil national de dialogue politique s’est tenue mardi 25 août dernier sur convocation du Premier ministre Brigi Rafini. Il s’est agi au cours de ladite réunion qui a regroupé les partis membres de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN), la coalition politique du principal parti au pouvoir, ceux de l’alliance pour la République (MPR) de Seïni Oumarou et ceux des partis non affiliés, de faire le point sur l’évolution des travaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et débattre de la question du respect du quota qui a connu une sensible amélioration des taux sous cette deuxième mandature du président Issoufou. A l’issue de la rencontre, Brigi Rafini s’est prêté aux questions de la presse articulées essentiellement autour de la tenue effective des élections et les modalités de leur organisation. A la question de savoir si les élections se tiendront aux dates indiquées avec tous les difficultés auxquelles se trouvent confrontée la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Premier ministre a répondu ceci en substance : ‘’Les élections auront absolument lieu aux dates indiquées dans un cadre apaisé, transparent et inclusif, selon la volonté de tout le monde’’. ‘’Nous ne voyons pas pour le moment un obstacle qui puisse empêcher leur tenue’’, a ajouté Brigi Rafini. Par rapport à une question relative au mode de scrutin qui fait l’objet de vive contestation notamment par les partis non affiliés, le PM a déclaré que tous les modes de scrutin ont leurs avantages et leurs inconvénients. ‘’C’est un débat d’actualité. Il n’y a pas un mode de scrutin parfait, ils sont tous perfectibles. Pour le moment, nous en avons un qui est consacré par nos textes législatifs et nous faisons avec celui là. Certains modes de scrutin ont déjà été expérimentés et nous les avons abandonnés. Donc l’expérience continue. Un jour Nous sommes très loyaux vis-à-vis de nos textes. A ce stade là, il nous paraît difficile de remettre en cause les acquis. Nous sommes à la veille des élections, il faut que les gens se préparent loyalement pour les affronter’’, a-t-il martelé. De bout en bout, dans les réponses qu’il a données à la presse, Brigi Rafini a versé dans la démagogie. Concernant la tenue des élections, il dit qu’il n’y a pas d’obstacles qui puissent l’empêcher. Il n’a pas entièrement tort de soutenir cette assertion. A partir du moment le régime de la renaissance a balisé le terrain pour organiser lesdites élections à sa propre convenance. Par conséquent, la garantie d’apaisement de transparence et d’inclusivité dont il a promis ne sert qu’à amuser la galerie. Où résident la transparence et l’inclusivité quand le processus est en train d’être conduit sans la participation de l’opposition politique ?
Tawèye

Le représentant du secrétaire exécutif par intérim de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-gourma (ALG), M. Tahirou Mamane a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 2ème réunion du comité technique et du comité du programme régional conjoint d’appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la région du Liptako-gourma. L’objectif de cette rencontre est de rendre compte de l’état de mise en œuvre du programme de la première réunion du comité de pilotage et discuter sur les perspectives.

A l’entame de son discours, le secrétaire exécutif par intérim, M.Tahirou Mamane a indiqué que le programme conjoint de coopération transfrontalière dans la région du Liptako-gourma, qui a une durée de trois ans, est financé entièrement par l’agence suédoise pour le développement international pour les deux premières années. Il est mis en œuvre dans un contexte particulièrement difficile en raison de la situation d’insécurité sans précédent qui prévaut dans la région du Liptako-gourma du fait ‘’de l’activisme des groupes armés terroristes et d’extrémistes violents, de la persistance de la criminalité transfrontalière organisée et la résurgence des conflits locaux’’.

 A cette situation, poursuit-t-il, est venue s’ajouter la crise sanitaire mondiale liée à l’apparition de la maladie à coronavirus avec comme conséquence la prise par les Etats membres de mesures restrictives à la liberté de circulation des personnes à l’intérieur et à l’extérieur avec la fermeture des frontières aériennes et terrestres ainsi que l’imposition de toute une batterie de mesures barrières. M. Tahirou Mamane a souligné que la mise en œuvre du programme est un véritable challenge pour toutes les parties prenantes du point de vue de sa coordination car, dit-il c’est la première fois que les acteurs de développement, de la sécurité et de l’humanitaire œuvrent dans le cadre d’un programme unique sachant que chacun dans son domaine de compétence développe des modes opératoires qui lui sont propres.

Le représentant du secrétaire exécutif par intérim de l’ALG a affirmé que le dispositif de la gouvernance notamment le comité d’experts techniques et le comité de pilotage qui servent dans le cadre de la reddition des comptes et d’échanges doit permettre de surmonter ces difficultés.

Pour sa part, le chef programme de coordination Régional du PNUD pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale, M. Ismaël Dodo a notifié que le premier projet conjoint appuie des activités dans le cadre international des Nations unies intégré et de la Stratégie pour le Sahel. L’objectif de ce programme est d’aboutir à un résultat conjoint dans les domaines d’intervention de l’éducation, de la santé, de la résilience, de la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et aussi pour le changement de qualité. «Si on peut changer ou transformer les choses dans la région du Sahel, c’est le Liptako-gourma qui sera bénéficiaire en termes de commerce transfrontalier, de création d’emploi pour les jeunes (…). Ce qui permettra d’assurer la cohésion sociale et la consolidation de la paix dans la zone de Liptako-gourma», dit M. Ismaël Dodo.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

06 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le directeur général de la Police Nationale du Mali, M. Moussa Ag Infai, président du comité de Défense et Sécurité dans le format sécurité, a présidé hier matin, au Palais des Congrès de Niamey, la réunion du comité de Défense et Sécurité dans le format sécurité. Cette réunion s’inscrit dans le cadre logique des recommandations de la dernière réunion du comité Défense et Sécurité des pays membres du G5 Sahel et de la France, tenue à Nouakchott en Mauritanie les 3 et 4 novembre 2016. C’est aussi une occasion pour les participants de discuter du défi sécuritaire pour faire des propositions, recommandations et stratégies permettant de faire face à cette menace.

Pendant deux jours, les participants feront le point sur ce que le comité a pu faire jusqu’ici afin de relever le défi auquel notre espace fait face. Le comité de Défense et Sécurité format sécurité aura aussi à examiner le compte-rendu sur le processus d’opérationnalisation de la plateforme de coopération en matière de sécurité, l’état d’avancement des projets Sécurité des pays de G5 Sahel, et enfin les échanges porteront sur la question de frontières et coopération transfrontalière des pays de G5 Sahel.

Le comité de haut niveau de suivi de la mise en œuvre du plan de soutien 2022 s'est réuni hier après-midi au Cabinet du Premier ministre sous la présidence de S.E.M. Ouhoumoudou Mahamadou, Chef du Gouvernement. Cette rencontre, qui intervient à un moment critique de la campagne agricole 2022, vise à faire le bilan de mise en œuvre  du Plan d'urgence et apprécier le niveau d'exécution du plan de soutien 2022. Les échanges entre les acteurs concernés ont relevé la nécessité de mobiliser et mettre à disposition les ressources nécessaires à temps et surtout de renforcer la coordination entre les différents acteurs du comité.

En présidant l’ouverture de la réunion, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que des résultats de l'analyse « Cadre Harmonisé » de mars 2022 font ressortir que 4,4 millions de personnes sont en insécurité alimentaire sévère et auront besoin d'une assistance alimentaire pendant la période de soudure qui a commencé le mois dernier pour s’étendre jusqu’au mois de septembre prochain. Pour faire face à cette situation, le Chef du Gouvernement a indiqué que le Gouvernement a adopté un Plan d'urgence pour la période allant de novembre 2021 à mars 2022 d'un budget de 160 milliards de francs CFA, suivi et complété par un Plan de soutien 2022 doté d’un budget d’environ 295 milliards de francs CFA.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ces plans de réponses, et pour encourager la coordination entre les acteurs, le Premier ministre a mis en place un comité de haut niveau composé des ministères sectoriels et des partenaires techniques et financiers de l’Etat du Niger. Ce comité, a expliqué le Chef du gouvernement, a pour mission « d’assurer le suivi des activités sur le terrain, faire périodiquement le point sur la mise en œuvre des réponses, identifier les difficultés rencontrées et proposer des mesures correctives ». D’où la convocation de la réunion d’hier qui intervient dans un moment critique de la campagne agricole 2022 marquée par une hausse constante des prix des engrais sur les marchés internationaux.

Les techniciens du gouvernement chargés du suivi des activités de ces différents plans ont présenté deux exposés portant sur la mise en œuvre du Plan d’urgence 2022 et du Plan de soutien 2022, et sur celle du Plan d’urgence humanitaire 2022. Les présentations ont été suivies par des échanges enrichissants entre les acteurs, ce qui a permis et à la partie gouvernementale et aux PTF d’apprécier positivement les dernières données recueillies sur la mise en œuvre de ces plans et de formuler des recommandations.

En tirant la synthèse de ces échanges, SEM Ouhoumoudou Mahamadou a relevé l’importance de renforcer la coordination qui existe déjà entre les différents acteurs et la nécessité de conduire des visites terrain pour mesurer les appréciations des populations bénéficiaires sur les différentes interventions réalisées. L’approfondissement des rapports à mi-parcours présentés grâce à la mise en relief des résultats obtenus plutôt que les sommes mobilisées et la mobilisation de financements en faveur du volet « nutrition », a poursuivi le Premier ministre, doivent demeurer parmi les priorités en vue d’améliorer l’impact des plans 2022 sur les populations vulnérables. 

SEM Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué qu’en 2022, l’Etat et ses partenaires « ont atteint des résultats positifs et très intéressants » dans la mise en œuvre du Plan d’urgence 2022, du Plan de soutien 2022 et du Plan d’urgence humanitaire. Il a assuré que la flambée des prix des engrais est une préoccupation pour le gouvernement et a renouvelé « les appréciations du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum, ainsi que celles du Gouvernement à l'ensemble des Partenaires Techniques et Financiers pour leur précieux accompagnement dans notre combat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».

Pour rappel, la campagne agropastorale 2021 a été globalement déficitaire aussi bien au plan agricole que pastoral. Elle est caractérisée par un déficit de production céréalière de 37% par rapport à l'année 2020, selon les données officielles disponibles, et de 40,5 % par rapport aux besoins des populations. Le bilan fourrager est lui déficitaire de 46% des besoins du cheptel. En plus de cela, 6.430 villages agricoles étaient déficitaires, soit environ 50% des villages agricoles de l’ensemble du pays, accompagné d’une situation nutritionnelle difficile avec un taux de prévalence de la malnutrition aigüe globale de l’ordre de 12,5% au-dessus du seuil d'alerte et l’estimation de la prévalence de la malnutrition chronique à 43,5%.

Cette situation, a précisé le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou,  « s'est aggravée avec la détérioration de la situation sécuritaire dans la région de Tillabéri, le nord Tahoua, le sud Maradi et la région de Diffa », entrainant des déplacements des populations et la perturbation des activités productives.

Par Souleymane Yahaya

 

Le comité de haut niveau de suivi de la mise en œuvre du pla de soutien 2022 s’est réuni hier après-midi au Cabinet du Premier ministre sous la présidence de S.E.M. Ouhoumoudou Mahamadou, Chef du Gouvernement. Cette rencontre, qui intervient à un moment critique de la campagne agricole 2022, vise à faire le bilan de mise en œuvre  du Plan d’urgence et apprécier le niveau d’exécution du plan de soutien 2022. Les échanges entre les acteurs concernés ont relevé la nécessité de mobiliser et mettre à disposition les ressources nécessaires à temps et surtout de renforcer la coordination entre les différents acteurs du comité.

En présidant l’ouverture de la réunion, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que des résultats de l’analyse « Cadre Harmonisé » de mars 2022 font ressortir que 4,4 millions de personnes sont en insécurité alimentaire sévère et auront besoin d’une assistance alimentaire pendant la période de soudure qui a commencé le mois dernier pour s’étendre jusqu’au mois de septembre prochain. Pour faire face à cette situation, le Chef du Gouvernement a indiqué que le Gouvernement a adopté un Plan d’urgence pour la période allant de novembre 2021 à mars 2022 d’un budget de 160 milliards de francs CFA, suivi et complété par un Plan de soutien 2022 doté d’un budget d’environ 295 milliards de francs CFA.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ces plans de réponses, et pour encourager la coordination entre les acteurs, le Premier ministre a mis en place un comité de haut niveau composé des ministères sectoriels et des partenaires techniques et financiers de l’Etat du Niger. Ce comité, a expliqué le Chef du gouvernement, a pour mission « d’assurer le suivi des activités sur le terrain, faire périodiquement le point sur la mise en œuvre des réponses, identifier les difficultés rencontrées et proposer des mesures correctives ». D’où la convocation de la réunion d’hier qui intervient dans un moment critique de la campagne agricole 2022 marquée par une hausse constante des prix des engrais sur les marchés internationaux.

Les techniciens du gouvernement chargés du suivi des activités de ces différents plans ont présenté deux exposés portant sur la mise en œuvre du Plan d’urgence 2022 et du Plan de soutien 2022, et sur celle du Plan d’urgence humanitaire 2022. Les présentations ont été suivies par des échanges enrichissants entre les acteurs, ce qui a permis et à la partie gouvernementale et aux PTF d’apprécier positivement les dernières données recueillies sur la mise en œuvre de ces plans et de formuler des recommandations.

En tirant la synthèse de ces échanges, SEM Ouhoumoudou Mahamadou a relevé l’importance de renforcer la coordination qui existe déjà entre les différents acteurs et la nécessité de conduire des visites terrain pour mesurer les appréciations des populations bénéficiaires sur les différentes interventions réalisées. L’approfondissement des rapports à mi-parcours présentés grâce à la mise en relief des résultats obtenus plutôt que les sommes mobilisées et la mobilisation de financements en faveur du volet

« nutrition », a poursuivi le Premier ministre, doivent demeurer parmi les priorités en vue d’améliorer l’impact des plans 2022 sur les populations vulnérables. 

SEM Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué qu’en 2022, l’Etat et ses partenaires « ont atteint des résultats positifs et très intéressants » dans la mise en œuvre du Plan d’urgence 2022, du Plan de soutien 2022 et du Plan d’urgence humanitaire. Il a assuré que la flambée des prix des engrais est une préoccupation pour le gouvernement et a renouvelé « les appréciations du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum, ainsi que celles du Gouvernement à l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers pour leur précieux accompagnement dans notre combat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».

Pour rappel, la campagne agropastorale 2021 a été globalement déficitaire aussi bien au plan agricole que pastoral. Elle est caractérisée par un déficit de production céréalière de 37% par rapport à l’année 2020, selon les données officielles disponibles, et de 40,5 % par rapport aux besoins des populations. Le bilan fourrager est lui déficitaire de 46% des besoins du cheptel. En plus de cela, 6.430 villages agricoles étaient déficitaires, soit environ 50% des villages agricoles de l’ensemble du pays, accompagné d’une situation nutritionnelle difficile avec un taux de prévalence de la malnutrition aigüe globale de l’ordre de 12,5% au-dessus du seuil d’alerte et l’estimation de la prévalence de la malnutrition chronique à 43,5%.

Cette situation, a précisé le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, 

« s’est aggravée avec la détérioration de la situation sécuritaire dans la région de Tillabéri, le nord Tahoua, le sud Maradi et la région de Diffa », entrainant des déplacements des populations et la perturbation des activités productives.

Par Souleymane Yahaya(onep)

 Il y a quelques jours, le 16 juin 2023 pour être plus précis, se tenaient à Niamey les assises de la rencontre du Comité Afrique de l’International Socialiste. L’événement passa presque inaperçu car, contrairement à ce que l’on a l’habitude de voir chaque fois que les socialistes ont à organiser un événement, il n’eut que très peu de tapage sur la tenue de cette rencontre politique. Pourquoi, le PNDS choisissait de tenir cette réunion presque dans la discrétion, ne pouvant plus aller dans cette activité politique avec les mêmes ostentations ? Peut-être sont-ils inquiets par les sujets dont devra débattre la réunion à savoir le thème central de la rencontre de Niamey, qu’ils n’assistent à un grand déballage sur leur gestion de la démocratie : « Consolider la démocratie et renforcer les capacités des Etats dans la région africaine ». Comment peut-on consolider une démocratie qui n’existe pas ? Le comité Afrique de l’International Socialiste peut-il franchement parler de démocratie – la vraie – sans offusquer les socialistes qui le reçoivent au Niger ? Peut-il ne pas savoir le dévoiement de la démocratie dans le pays depuis qu’Issoufou arrivait au pouvoir, manigançant une alternance qui n’en est pas une, juste pour tromper une communauté internationale dont le régime avait besoin des flatteries même hypocrites pour se pavaner dans le monde comme un modèle de succès démocratique ? Malheureusement pour celui-là car, même avec le fameux Prix Mo marchandé pour s’auréoler d’une couronne de pacotille, l’on a vu que, si ce n’est pour une France qui a créé le fantôme démocratique qu’elle célèbre dans le pays, personne ne croit au fait que la démocratie au Niger, depuis que le PNDS arrivait au pouvoir, serait un modèle pour le continent. C’est le PNDS, peu confiant en lui-même, qui organisait les pires élections qu’on n’ait jamais eues dans le pays ? L’Internationale Socialiste ne peut donc pas venir faire l’éloge d’une démocratie qui n’en est pas une. De quelle démocratie vient-on parler au Niger ?

D’ailleurs, quel état de la démocratie les socialistes nigériens peuvent-ils présenter à leurs frères socialistes d’Afrique surtout quand il leur revient de rédiger le rapport à leur présenter ? Quel crédit peut avoir un tel document pour donner une réelle radioscopie de la démocratie nigérienne ? On apprend en effet que la réunion devra examiner les différents rapports des partis membres sur les situations nationales dans leurs pays respectifs et les contributions sur le thème général de la rencontre. Pour les Nigériens, tout ce que dira le rapport, surtout quand on sait que c’est un Foumakoye Gado qui devra conduire la réflexion, ne rapportera rien de vrai sur l’état de la santé de notre démocratie. Comme le PNDS l’a déjà fait, mettant en avant une alternance qu’il aurait réussie pour justifier que la démocratie dans le pays se porte mieux, l’on devra lire dans un tel document des contre-vérités sur une démocratie que les camarades ont pourtant malmenée et détruite depuis qu’ils arrivaient au pouvoir en avril 2011. Le PNDS du Niger ne peut donc rien apporter comme idées nouvelles qui promeuvent les valeurs de démocratie. Si le PNDS n’a pas donné beaucoup de visibilité sur l’événement, c’est sans doute dans l’appréhension que des Nigériens, notamment la société civile et les journalistes, ne viennent pas contrarier en face de ses hôtes, la réalité trafiquée qu’ils leur servent pour parler de la démocratie dans le pays. D’ailleurs, quand le président du comité Afrique, Dr. Bokary Treta, dit dans son discours d’ouverture que le « Niger, sous la conduite du PNDS-Tarraya, et singulièrement des présidents Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum, constitue pour [eux] désormais un modèle, une école et une référence », on se rend compte que dans la même veine de la France, l’Internationale Socialiste venait promouvoir le même mensonge sur la démocratie nigérienne. Pire, de la même façon que le PNDS ne sait pas faire de la démocratie, l’on se rend compte qu’il ne sait non plus faire du socialisme qui ne lui sert que de vernis pour se couvrir de couleur parodiée, travestie, délavée, s’habillant d’un rose terni. Aussi, suffitil de savoir condamner des coups d’Etat, plus parce qu’on en a peur, conscient justement de sa mauvaise gouvernance, que par la foi que l’on peut avoir en la démocratie et en ses valeurs, pour faire croire qu’on est un bon démocrate ? Lorsque les socialistes nigériens, très prompts à condamner l’irruption des soldats dans l’arène politique, se dressent contre les transitions militaires que l’on a autour de nous, l’on sait que c’est pour d’une part faire plaisir à leurs partenaires extérieurs qui les présentent au monde comme des modèles et d’autres part pour prendre des garde-fous qui les préservent de coups de force qu’ils redoutent tant et ce parce qu’ils ont conscience de ne pas gouverner dans la droiture et dans la justice. En vérité, ils ont plus peur pour euxmêmes que pour la démocratie et ceux qui, comme eux, à l’image de Condé, d’IBK, gèrent mal et en sont victimes. Quel leadership peut prétendre le président du comité Afrique que le Niger ait acquis, quand, souvent dans certaines médiations dans la sous-région, l’ancien président Issoufou, désigné pour conduire des médiations, est récusé comme médiateur ? Depuis quand ne peut-il plus parler du Burkina Faso dont le dossier lui a été confié ? Aussi, quand il parle de gouvernance économique, peut-il n’avoir jamais entendu parler des scandales et crimes économiques que l’on dénonçait sous Issoufou ?

Un socialisme trahi

En vérité, le PNDS ne fait pas du socialisme. Il se sert juste des beautés d’une idéologie pour se donner une identité politique afin d’escroquer les consciences autour des valeurs du socialisme, mais tout en sachant qu’il ne fera pas de socialisme parce qu’il n’y a jamais cru. Comment croire que ces hommes sont venus promouvoir un socialisme dans le pays quand, par leurs choix politiques iniques, ils ont plutôt réussi à paupériser les populations, à cultiver la misère sociale, à promouvoir le culte de la personnalité, oubliant leurs modestes origines, à détruire le socle de la cohésion sociale si chère à ceux qui ont dirigé le pays avant eux ? Où est le socialisme quand des hommes et des femmes, souvent avec leurs enfants, ont passé tout le temps à s’enrichir, ramassant par un certain gangstérisme politique de nombreux milliards, spoliant l’Etat ? Comment ces hommes sans humilité peuvent-ils être des socialistes ? Vantards à toiser Dieu, ils oubliaient qu’ils ne sont que de terribles mortels. Ils pouvaient même dessiner leur règne sur plus de trois décennies !

Au Niger, il y a un PNDS-Tarraya, mais il n’y a pas de socialisme. Il serait sans doute faux de dire qu’il n’y a pas de socialistes au PNDS mais tel que le parti a géré le pays, volant et pillant, détruisant la démocratie et toutes les valeurs cultivées jusqu’ici, l’on ne peut croire que ce parti, dans sa gouvernance ait pu promouvoir les valeurs portées par le socialisme.

Le PNDS est d’une hybridité choquante qui brouille son identité politique. Il n’est ni l’un ni l’autre. Politiquement.

Mairiga

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier après-midi, la deuxième réunion du Comité de Pilotage du Suivi de la Mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption et les infractions assimilées au Niger. L’objectif de cette réunion qui réunit autour du Premier ministre, le président de la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et les membres du gouvernement membres du Comité National de Pilotage, est d’assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions de la première session du COPIL-SNLC et d’examiner les nouveaux points inscrits à son ordre du jour dont le suivi de la mise en œuvre de la stratégie et son plan d’action et éventuellement leur relecture.

La lutte contre la corruption est une nécessité impérieuse parce qu’il s’agit d’assurer le développement, la paix et la sécurité de la communauté, a dit le Premier ministre Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou à l’ouverture des travaux de cette réunion. En effet, a-t-il poursuivi, la lutte contre la corruption constitue un déterminant indispensable pour toute action de développement. Elle doit se mesurer à travers la transparence, la redevabilité et l’efficacité dans la gestion des affaires et la dispensation des services publics de qualité.

Au Niger, a rappelé le Chef du Gouvernement, la volonté de combattre la corruption s’est traduite par diverses mesures dont la constitutionnalisation de l’indépendance du système judiciaire ; la création du Pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière, le renforcement des institutions publiques de contrôle et d’inspection ; la mise en place d’un système de régulation des marchés publics ; la création et l’opérationnalisation d’une ligne verte au Ministère de la Justice. Aussi, a relevé le Premier ministre, c’est pour mieux affirmer cette volonté, que la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a été créée en 2012 par décret.

Ainsi, après l’adoption de la loi n°2016-044 du 06 décembre 2016 ayant renforcé les prérogatives de la HALCIA, la stratégie nationale de lutte contre la corruption adoptée par décret n°2018-007/PRN du 05 janvier 2018 est venue conforter la HALCIA dans ses missions de prévention et de lutte contre la corruption.

Selon le Chef du gouvernement, le premier plan quinquennal de cette stratégie étant arrivé à son terme, il y a lieu d’évaluer les résultats et d’élaborer un nouveau plan d’action tenant compte des leçons apprises. «C’est le rôle dévolu au Comité de Pilotage, conformément aux dispositions de l’Arrêté n°0108/PM du 05 Août 2019 déterminant les missions, la composition et le fonctionnement du Conseil d’Orientation et de Pilotage de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption» a ajouté le Premier ministre. M. Ouhoumoudou Mahamadou a par ailleurs exhorté les participants à un examen sans complaisance du rapport qui sera présenté pour que des recommandations pertinentes soient prises afin d’apporter une contribution à la bonne gouvernance au Niger.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, M. Moussa Attah Assoumane, a présidé, hier matin à Niamey, la réunion de partage des résultats atteints par l’Assistance Technique Internationale (ATI no1) du Projet de Capacités et de Performances du Secteur Public pour la Prestation de Services (PCDS). L’ATI no 1, «Développement et mise en œuvre des outils de gestion et de pilotage des ressources humaines de l’État» est exécutée depuis septembre 2018 par un consortium dirigé par la firme tunisienne Arabsoft.

La présente rencontre est aussi l’occasion, a dit M. Moussa Attah Assoumane, de présenter les grandes lignes d’une feuille de route proposée par l’ATI, en vue de continuer à avancer sur les différents chantiers grâce à l’expertise capitalisée par les gestionnaires nationaux tout au long de la mission de l’ATI.  Le secrétaire général du ministère de la fonction publique et de la réforme administrative,  s’est aussi félicité qu’à travers les activités et les outils développés par l’ATI, les gestionnaires RH disposeront dorénavant d’une meilleure maitrise des procédures et processus de gestion, et aussi des circuits de signatures et de visas de tous les actes de gestion RH.

Entre autres résultats atteints, M. Moussa Attah Assoumane a cité le développement d’un nouveau dispositif d’évaluation de la performance individuelle des agents de l’État, accompagné d’un dispositif de gestion au mérite; d’une démarche de gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences (GPEEC) et l’accompagnement de certains ministères pour préparer des plans d’action RH; une stratégie de déploiement–redéploiement des agents avec un accent particulier sur les secteurs ‘’éducation et santé’’; un audit de la table de la solde 2020 et une démarche de gestion prévisionnelle des coûts RH; un recueil de textes programmatiques et une base documentaires de tous les textes juridiques en lien avec la GRH de l’État; les guides de procédures de gestion de la carrière et de la paie des agents publics; un vaste programme de transfert des compétences au profit des gestionnaires RH de l’administration publique, soit quelques 782 acteurs dont 231 femmes. 

Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative a en outre précisé que le chantier relatif à «l’évaluation de la performance individuelle dans agents de l’État », nécessaire à une mise en œuvre réelle de la réforme budget-programme, et celui relatif au «déploiement et redéploiement des agents» pour appuyer les efforts du gouvernement et de ses partenaires a accéléré le transfert des compétences et des ressources vers les collectivités territoriales.

Oumar Issoufou(onep)

17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Réunion du comité de pilotage de l’Initiative pour la Gouvernance Sécuritaire (SGI Niger) : Le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou exprime sa satisfaction quant aux progrès réalisés par le comitéLes membres du comité de pilotage de l’Initiative pour la Gouvernance Sécuritaire (SGI) Niger ont tenu, hier au cabinet du Premier ministre, la sixième réunion sous la co-présidence du ministre d’Etat, ministre à la Présidence, M Hassoumi Massoudou, et l’ambassadeur des Etats Unis au Niger, SE Eric P Whitaker. La cérémonie d’ouverture de la réunion s’est déroulée en présence du coordonnateur SGI Niger, M Joseph Stafford, du point focal SGI Niger, le Général Iro Oumarou, et des officiers généraux et supérieurs responsables des FDS.

La SGI Niger est un programme régional de coopération intervenant dans les domaines de la sécurité, de la défense et de la Justice financé par le gouvernement américain. Elle a été lancée au Niger en novembre 2015 et depuis lors, le comité de pilotage mis à cet effet a régulièrement tenu ses réunions pour faire le point des résultats enregistrés conformément aux objectifs qui lui sont assignés.

En ouvrant les travaux de ladite réunion, le ministre d’Etat à la Présidence a souligné toute l’importance de la SGI en tant qu’initiative pour le renforcement des structures institutionnelles, l’amélioration de l’efficacité des actions des FDS nigériennes et le renforcement de la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité et de la Justice. M Hassoumi Massoudou a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés depuis la dernière réunion du comité de pilotage tenue en novembre 2018 à travers, notamment la validation des documents que sont le Directive de planification stratégique, la Doctrine logistique conjointe et la Politique de réforme dans la gestion des ressources humaines.

Le ministre d’Etat à la Présidence a salué le professionnalisme des participants nigériens et leur intérêt tout particulier aux ateliers dont ils ont fait montre au cours de l’année. Pour lui, les progrès de la SGI sont les résultats de l’engagement et du travail acharné durant cette année, des progrès dont ils doivent s’approprier les résultats. La réunion du comité de pilotage est donc le lieu pour faire le point des avancées enregistrées et les apprécier à leur juste valeur a indiqué le ministre d’Etat.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses a présidé, hier jeudi dans la salle de banquet du cabinet du premier ministre, la 6ème réunion du comité de pilotage de la mission Eucap-Sahel Niger. Les membres du gouvernement, l’Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne au Niger, la cheffe de la mission Eucap-Sahel Niger ainsi que tous les membres du comité de pilotage issus des ministères et structures concernés par le domaine d’intervention d’Eucap-Sahel Niger s’étaient réunis autour du ministre d’Etat, M. Mohamed Bazoum, président dudit comité.

Deuxième du genre à se tenir au cours de cette année 2017, la réunion avait plusieurs points essentiels inscrits à son ordre du jour. Ainsi, les membres du comité avaient eu à se prononcer sur les recommandations de la réunion précédente du 24 février, dresser le bilan des activités réalisées dans l’entre-temps et échanger sur les perspectives. En outre, parmi ces points à l’ordre du jour figuraient quatre communications.

Les membres ont suivi une communication portant sur l’état d’avancement du processus d’élaboration de la stratégie nationale de sécurité intérieure, une présentation de la version corrigée du projet de décret portant statut harmonisé particulier des formateurs, la communication sur la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière et son plan d’action. Les deux dernières communications ont porté sur l’appui aux pays membres du G5 Sahel et sur la régionalisation de la politique de sécurité et de défense commune de l’Union Européenne (PSDC). Dans sa note introductive, le ministre d’Etat a rappelé l’importance de la mission Eucap-Sahel pour notre pays notamment en matière de lutte contre la migration irrégulière, de sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Le ministre Mohamed Bazoum a loué les importants appuis apportés à notre pays par la mission depuis qu’elle y était installée.

La première réunion du comité de Pilotage du Programme de Réformes de Gestion des Finances Publiques au titre de l’année 2023 s’est tenue, le mardi 27 juin 2023 dans les locaux du Ministère des Finances. Présidée par le Secrétaire Général dudit Ministère, Dr Boukari Mamane, cette réunion a pour objet d’adopter le Plan d’Actions Prioritaires 2023- 2025 dudit  Programme et le rapport annuel de mise en œuvre au titre de l’année 2022.

Dans ses propos liminaires, le Secrétaire général du Ministère des Finances a rappelé l’objectif global de la stratégie de réformes de gestion des finances publiques du Niger qui est «d’établir un système de gestion des finances publiques performant et transparent, orienté vers les résultats et conforme aux standards internationaux, notamment aux critères recommandés par le Secrétariat du PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability)».

Le Plan d’Actions Prioritaires du PGRFP 5 pour la période 2023-2025, a précisé Dr Boukari Mamane, se résume en quatre (04) axes stratégiques déclinés en neuf (9) programmes. «Pour sa mise en œuvre, 219 activités ont été programmées au titre de l’année 2023 » a dit le SG du Ministère des Finances. D’après Dr Boukari Mamane, la mise en œuvre de ces activités repose sur un certain nombre de facteurs auxquels les autorités devront prêter une attention particulière. «Il s’agira de mettre en place les conditions permettant un portage politique actif à travers le comité national de pilotage de la réforme ; la formation et la communication sur les réformes afin d’en assurer l’appropriation par tous les acteurs ; une adhésion totale des Partenaires Techniques et Financiers à travers des rapports périodiques réguliers bien documentés et un cadre de dialogue dynamique», a-t-il précisé.

Le SG du Ministère des Finances a souligné que la mise en œuvre du PGRFP 5 est intervenue dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, climatiques, démographiques et sanitaires qui ont eu une influence sur les choix publics, notamment en matière de priorités et d’affectation des ressources , a-t-il ajouté. «Cependant, malgré les défis et les contraintes du contexte, la mise en œuvre dudit Programme a enregistré des résultats satisfaisants» a-t-il soutenu.

Ainsi en matière de mobilisation des ressources internes, Dr Boukari Mamane a souligné que l’accent a été mis sur l’amélioration de la qualité de service aux usagers et la modernisation du système fiscal. «Ces mesures ont permis d’améliorer significativement le recouvrement des recettes fiscales, avec un total d’environ 1.868,7 milliards de FCFA mobilisés en deux ans de mise en œuvre du Programme de réformes» a-t-il noté. En ce qui concerne la mobilisation des ressources externes, le SG du Ministère des Finances a relevé que d’importantes activités ont été réalisées, notamment l’organisation de la table ronde pour le financement du PDES 2022- 2026 du 05 au 06 décembre 2022, l’opérationnalisation du système national intégré de suivi et d’évaluation des programmes et projets, le suivi permanent des annonces de financement issues de la table ronde pour le financement du PDES 2022-2026. «En termes de ressources extérieures, des accords totalisant 2.641,1 milliards ont été signés et 1.209,3 milliards décaissés au cours de deux années de mise en œuvre du PGRFP 5», a souligné Dr Boukari Mamane.

Le Secrétaire général du Ministère des Finances a, en outre, évoqué les réalisations concernant l’élargissement de la réforme des finances publiques et les  réalisations  qui concernent la gouvernance de la réforme des finances publiques et qui portent sur la poursuite de l’interconnexion des structures déconcentrées du Ministère à Niamey ; la mise en place des dispositifs d’échanges de données entre le système informatique douanier du Niger et ceux des pays de la sous-région ; le suivi des activités d’évaluation du système de gestion des finances publiques par la méthodologie PEFA.

Aminatou Seydou Harouna (ONEP)

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La réunion du comité de pilotage du Programme sectoriel pour l’éducation et la formation (PSEF) s’est tenue à Niamey sous la présidence du Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini, président du Comité de pilotage. Il avait à ses côtés les ministres du secteur éducatif, les partenaires techniques et financiers. Le Chef du gouvernement a salué la présence effective de tous les membres à la session qui sera mise à profit pour faire un examen des différents documents soumis à leur appréciation, notamment le rapport de mise en œuvre de la programmation 2016 du PSEF et la planification 2017. Les membres ont eu à évaluer les efforts et les résultats obtenus, à identifier les contraintes et les mécanismes pour y remédier.

L’éducation est la priorité du gouvernement et c’est d’ailleurs pourquoi, il a, selon le Premier ministre, maintenu à leur niveau le plus important la part des ressources publiques allouée à ce secteur et cela malgré toutes les contraintes, les défis sécuritaires ou encore la conjoncture financière. Cela a permis d’améliorer les principaux indicateurs « même s’ils ont été adossés à l’évolution du taux de croissance démographique qui oscille autour de 3,9% » a ajouté le chef du gouvernement. En outre, des efforts importants ont été consentis pour garantir les droits à l’éducation aux réfugiés et stabiliser la fréquentation scolaire dans les zones de déficit fourrager ayant contraint les populations à se déplacer. Evoquant la situation de la programmation 2016 du PSEF, M. Brigi Rafini a souligné un taux de réalisation de 86,04% avec une mention particulière au niveau des collectivités territoriales.

Le ministre délégué à l’Elevage, M. Ali Gonki a présidé, hier dans l’après-midi, à Niamey, l’ouverture des travaux de la réunion du comité de pilotage multisectoriel des programmes stratégiques du plan d’action 2016-2020 de l’Initiative 3N. Cette réunion qui se tient en prélude à la revue annuelle conjointe du sous-secteur de l’agriculture et de l’élevage, est une véritable plateforme d’échanges entre les différents acteurs et partenaires de mise en œuvre des programmes stratégiques 1, 3 et 4 du plan d’action 2016-2020 de l’initiative 3N. La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant des Partenaires Techniques et Financiers du sous secteur de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Attaher Maïga, ainsi que plusieurs cadres centraux du Ministère et des partenaires du domaine.

Le sous-secteur de l’agriculture et de l’élevage regorge d’énormes potentialités qui, mieux exploitées et valorisées permettront à notre pays de s’éloigner du spectre de la faim et de la pauvreté. En ouvrant les travaux de cette réunion, le ministre délégué à l’Elevage a précisé que l’agriculture et l’élevage ont des solutions à apporter du fait d’un potentiel réel dont l’exploitation optimale permettra d’apporter des réponses adéquates aux défis alimentaires et nutritionnels du XXIème siècle. C’est la raison pour laquelle le Président Issoufou Mahamadou a, dès le début de son premier mandat, lancé la politique agricole dénommée l’Initiative 3N. En effet, la mise en œuvre  du plan d’action 2011-2015 de l’initiative 3N a produit des progrès remarquables. Ces derniers ont motivé le gouvernement à initier le 2ème plan d’action 2016-2020 qui est structuré autour de douze (12) programmes stratégiques.

Ce plan d’action, a dit le ministre délégué à l’Elevage, accorde une priorité à la question de la maitrise de l’eau, de la Maison du Paysan, des chaines de valeurs agricole et d’élevage, de la  gestion intégrée et durable des ressources naturelles et de la prévention et la prise en charge de la malnutrition. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage est responsable de trois programmes stratégiques (PS) que sont : le PS 1 (mobilisation des eaux pour les producteurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques) ; le PS 3 (développement des filières et chaines de valeur agricoles) et le PS 4 (développement des filières et chaines de valeur de l’élevage). M. Ali Gonki devait rappeler aux partenaires quelques grandes actions réalisées dans le cadre du plan d’action 2016-2020. Il s’agit d’actions innovantes et porteuses qui sont relatives entre autres à la mobilisation des eaux, à la Maison du Paysan et au développement des filières et chaines de valeur agricoles et d’élevage.

C’est pourquoi, il est prévu au cours de cette rencontre de faire une présentation détaillée du bilan de mise en œuvre des programmes stratégiques 1, 3 et 4 en 2019 et le cumul de 2016-2020 ; une analyse du cadre organisationnel des parties prenantes à la  mise en œuvre des activités résultant des Programmes stratégiques et une analyse des expériences pertinentes et initiatives probantes. De façon globale, malgré le contexte sécuritaire ayant fragilisé la mise en œuvre des activités sur les ressources propres, les taux de réalisation financière par rapport au plan d’action sont respectivement de 9,54 % pour le PS 1 ; de 39,48% pour le PS et de 78,55 % pour le PS 4 pour la période 2016-2020. Ainsi, la disparité entre programmes stratégiques est selon le ministre Ali Gonki, la résultante du démarrage tardif du barrage de Kandadji, la faible mise en œuvre du contrat plan avec l’ONAHA pour le PS 1, la faible prise en compte de la contribution des acteurs non étatiques pour le PS 3.

Le représentant des partenaires techniques et financiers, M. Attaher Maïga, par ailleurs représentant de la FAO au Niger a souligné que grâce à ces trois programmes stratégiques fondés sur l’initiative 3N, les partenaires techniques et financiers ont assisté au cours de la période 2016-2020, à une mobilisation appréciables des ressources humaines et financières pour la transformation du monde rural en général et en particulier dans la contribution à la mobilisation des eaux pour les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques et le développement des filières et chaines de valeurs agricoles et de l’élevage. En outre les résultats obtenus dans la mise en œuvre du plan d’action 2016- 2020 de l’initiative 3N montrent que les efforts entrepris sont à poursuivre et à renforcer pour l’atteinte de l’objectif de l’initiative 3N et celui de développement durable N°2 visant l’éradication de la faim à l’horizon 2030. Par ailleurs, M. Attaher Maïga a rassuré le gouvernement que les partenaires techniques et financiers  restent pleinement disposés à l’accompagner dans toutes ses entreprises visant la modernisation de l’agriculture en général, dont la mise en œuvre effective des principales reformes en cours, notamment sur l’approvisionnement en intrant et le secteur foncier, mais aussi l’inclusion des femmes ; la promotion des nouvelles technologies de l’information et la communication dans l’agriculture.

Hassane Daouda(onep)

14 octobre 2020

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Les professionnels de Défense et Sécurité des pays du G5 Sahel continuent de multiplier les rencontres et réunions de concertation en vue d’apprécier la situation sécuritaire dans cet espace en proie au terrorisme. En effet, la présente réunion du comité Défense et Sécurité qui se tient à Niamey et à laquelle participent les Chefs d’Etat-Major des Armées (CEMA) et les Chefs d’Etat-Major Général des Armées (CEMGA) des pays concernés, le Chef d’Etat-Major des Armées de la République française et le Commandant de la Force Barkhane, s’inscrit dans le même registre. Cette rencontre, qui a été présidée hier matin par le Général de Division Didier Dacko, Chef d’Etat-Major Général des Armées maliennes, vise essentiellement à faire d’une part le point des opérations militaires conjointes transfrontalières, et d’autre part à statuer sur l’état d’avancement des différents projets relevant du pilier Défense et Sécurité du G5 Sahel et, en particulier, l’opérationnalisation du Collège Sahélien de Sécurité (CSS).

La réunion du comité Défense et Sécurité des pays membres du G5 Sahel à Niamey sera opportunément mise à profit par les responsables des Forces de Défense et de Sécurité afin d’évaluer les efforts en cours pour mettre en œuvre les décisions des ministres de la Défense et de la Sécurité réunis à Bamako le 6 février 2017.

Le Président de la République Mohamed Bazoum, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS)  a participé hier par visioconférence, a une réunion du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques. Pendant cette réunion qui s’est tenue en présence de la ministre de l’Environnement, le Chef de l’Etat, par ailleurs président de la Commission climat pour le Sahel, a partagé les actions entreprises par cette commission et le Niger et a exhorté l’ensemble des pays africains à un sursaut politique en faveur de la prise en charge effective de la question des changements climatiques dans les programmes gouvernementaux.

Dans son allocution, le Président de la République a affirmé que la réunion du comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques est une bonne opportunité pour promouvoir la position commune africaine sur les changements climatiques dans les négociations au niveau global. Conscient de l’importance des enjeux climatiques sur le continent africain et conformément aux recommandations de la 28ème session de la conférence de l’Union Africaine de janvier 2017, poursuit-il, le Niger a pris toutes les dispositions pour accélérer le processus d’opérationnalisation de la commission climat pour la région Sahel.

Le President Mohamed Bazoum a expliqué que, grâce à l’engagement des plus hautes autorités du Niger, notamment celui de son prédécesseur, le Président Issoufou Mahamadou qui a conduit et parrainé les consultations pour l’opérationnalisation effective du dispositif institutionnel de ladite Commission, la région du Sahel dispose d’un cadre qui permettra davantage de synergies dans la mise en œuvre de l’accord de Paris. «Je voudrais ici lancer un appel aux pays membres de la commission et aux partenaires pour leur précieux appui afin de parachever l’opérationnalisation de la commission afin qu’elle joue véritablement le rôle que nous attendons d’elle, celui de la coordination effective de la lutte contre les changements climatiques dans la région du Sahel», dit-il. 

Souleymane Yahaya(onep)

09 juin 2021
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Réunion du comité interministériel d’orientation  de ‘’Diffa N’Glaa’’ : Le comité est satisfait de l’état d’avancement des travaux, selon le ministre d’État, Foumakoye Gado 

Le ministre d’État, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé le 25 novembre dernier, à l’auditorium Sani Bako du ministère des Affaires étrangères, une réunion du comité interministériel d’orientation du programme ‘’ Diffa N’Glaa’’ afin de passer en revue les préparatifs de la fête et faire l’état d’avancement des travaux.

Pour rappel, le programme d’investissement a été adopté par le comité interministériel d’orientation le 10 janvier 2020. Selon M. Abdou Lawan Marouma, président du comité d’organisation,  le coût total des actions prioritaires programmées pour l’année 2020 est estimé à un montant prévisionnel de dix-sept milliards neuf cent quatre-vingt-seize millions trois cent soixante-quinze mille (17.996.375.000) F cfa, y compris le fonctionnement des commissions spécialisées.

A l’issue de la réunion, le ministre d’État, M. Foumakoye Gado a fait le point des points examinés. En ce qui concerne l’avancement des travaux, selon le ministre d’État, pour l’essentiel, « on peut dire que le comité de préparation sera prêt pour la date du 18 décembre parce que les infrastructures essentielles  seront livrées au plus tard le 14 décembre». Il s’agit entre autres infrastructures,  a cité le ministre d’État Foumakoye Gado, « la nouvelle case présidentielle 95%;  la tribune officielle de 1500 places assises 95%; le salon d’honneur et l’aérogare de l’aéroport 90%; le stade régional 90%; et l’essentiel de la voirie, de l’aéroport jusqu’à la tribune officielle, qui est de 14 km sera achevée. Et le reste des infrastructures sont à un taux d’exécution de moins 90%, dont le pavillon  VIP à l’hôpital et la banque de sang sont à 60% et  la maison de la culture à 69%». M. Foumakoye Gado a par ailleurs rassuré que la construction de certaines infrastructures va se poursuivre après  les festivités. « Le comité interministériel est satisfait de l’état d’avancement des travaux, mais il a insisté sur le respect des dates de réception. Le comité a également insisté pour que le reste du financement soit débloqué à temps au profit des différentes commissions», a dit le ministre d’État, M. Foumakoye Gado. Concernant le chronogramme des activités, M. Foumakoye Gado a indiqué que, suite aux discussions, il est prévu de l’adapter au contexte sécuritaire de la région.

Par Issoufou A. Oumar

27 novembre 2020

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Le comité interministériel d’orientation des fêtes tournantes du 18 décembre a tenu sa réunion le 15 juillet dernier dans la salle des banquets de la Primature. La session dont l’ordre du jour était la validation du compte rendu de la réunion du 27 mai ; la présentation des présidents des comités des fêtes tournantes du 18 décembre de Zinder, de Tillabery, et de Diffa ; la présentation des résultats de la mission de vérification du programme Agadez Sokni ; la présentation de l’état d’avancement du programme Tahoua Sakola, a été présidée par le ministre d’Etat, ministre des transports M. Omar Hamidou Tchiana.

Les fêtes tournantes du 18 décembre dont les festivités au titre national sont organisées depuis quelques années au niveau d’un chef lieu de région du Niger, ont été instituées également en un programme consistant à doter les capitales régionales d’infrastructures en vue d’améliorer le cadre de vie des populations. Dans cette perspective un comité interministériel d’orientation de ces fêtes tournantes du 18 décembre a été mis en place et tient périodiquement ses sessions sous la présidence du Premier ministre ou en cas d’empêchement d’un membre du gouvernement. Lors de sa réunion du 15 juillet, le comité interministériel d’orientation de ces fêtes tournantes a adopté le compte rendu de la réunion du 27 mai. Aussi, le rapport de la mission de vérification des experts concernant l’exécution du programme Agadez Sokni initié à l’occasion de la fête du 18 décembre 2016 a fait aussi l’objet de discussion lors de cette réunion. Et, l’état d’avancement des travaux lancés il y a quelques mois dans le cadre du programme Tahoua Sakola qui s’inscrit dans la célébration de la fête tournante du 18 décembre 2017, a été également présenté.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini a présidé, le jeudi 20 aout dernier au Palais des Congrès de Niamey, la réunion du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie de la COVID-19. Après le point de l’évolution de la pandémie au Niger, ainsi que de la mise en œuvre des mesures de ripostes, les réflexions ont, au cours de cette session,  porté notamment sur l’application stricte des directives au niveau des aéroports et les paramètres de la levée de l’interdiction des sports collectifs.

Dans une présentation qu’il a faite lors de cette réunion, le ministre de la Santé publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara a souligné qu’à la date du 19 aout 2020, l’évolution de la pandémie de la COVID-19 est encore favorable et se caractérise par un coefficient de transmissibilité de 0,225. Sur le plan riposte, 15.262 personnes ont été confinées dont 15.200 sorties de l’isolement et les 62 restantes sont en auto confinement à Niamey. Par rapport aux sites réquisitionnés à cet effet par l’Etat, il a été fait admettre 1.388 personnes qui sont aussi à la date du 19 aout, toutes sorties. Ainsi, explique le ministre Idi Illiassou Mainassara, une réflexion est engagée sur la préservation des dispositifs de confinement (ceux du site du stade Général Seyni Kountché en particulier), en prélude à la réouverture prochaine des frontières terrestres.

Après l’ouverture des vols, au niveau de l’aéroport, du 1er au 18 aout, 5.858 passagers ont atterri au niveau de Niamey, pour lesquels 512 tests rapides et 360 tests à la PCR ont été réalisés. Le nombre de tests réalisés sur d’autres sites dédiés aux diplomates et officiels, en ce qui concerne ceux qui quittent, est de 2.747 personnes. Il y’a là, quelques difficultés liées à l’application des directives relatives à l’ouverture des frontières. «C’est surtout l’embarquement des passagers, par les compagnies, sans tests PCR ou avec tests PCR non valides. Il y’a aussi quelques cas de refus de certains voyageurs à faire le test PCR à l’arrivée», a relevé le ministre de la Santé publique. Dr. Idi Illiassou Mainassara estime qu’il faut, à cet égard, des sanctions applicables.

Pour ce qui est des émigrants et saisonniers nigériens et autres dérogations spéciales qui rentrent au pays par voie terrestre, malgré la fermeture des frontières, le ministre note que 9.174 personnes sont arrivées du 1er au 18 aout 2020, parmi lesquelles 25 cas positifs de la COVID-19 détectés. «Globalement sur un total de 11.577 tests réalisés, 1.167 cas confirmés positifs de la COVID-19 ont été enregistrés au Niger dont 1.082 sortis guéris, 69 décès déplorés et 16 patients sous traitement, au 18 aout 2020», a-t-il indiqué. 

Etant asymptomatiques, les 16 patients restant de la COVID-19 poursuivent leur traitement chez eux. «A la date d’hier (18 août), aucun patient de la COVID-19 ne reste à l’hôpital de référence de Niamey», a déclaré le ministre de la Santé publique, avant de prévenir que la vigilance doit être toujours de mise. «Le virus circule encore, surtout que les frontières terrestres ne sont pas rouvertes», prévient Dr. Idi Illiassou Mainassara. Il faut noter que depuis plus d’un mois, aucun décès lié à la COVID-19 n’a été déploré au Niger. La barre est maintenue à 69 décès (à la date du 21 août 2020). Ce qui explique par ailleurs, une parfaite maitrise de la prise charge par le personnel de santé.

 

Ismaël Chékaré(onep)

24 août 2020
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Réunion du comité interministériel de lutte contre la pandémie à coronavirus : D’importants moyens mobilisés pour maintenir la maitrise de la situationLe Premier ministre, Chef du gouvernement S.E Brigi Rafini a présidé, hier dans l’après-midi au Palais des Congrès, la réunion périodique du comité interministériel de lutte contre la pandémie à coronavirus. Au total, cinq points (5) sont inscrits à l’agenda de cette réunion. Il s’agit entre autres, de l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire ; les préparatifs liés à la réouverture des frontières aériennes ;  l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre de la prévention et du contrôle de la pandémie à coronavirus ou COVID-19 ; l’état de la mobilisation des ressources financières et enfin les recommandations.

Comme à l’accoutumée, le comité interministériel a donné la parole au ministre de la Santé Publique pour qu’il puisse faire une présentation de la situation de la pandémie à coronavirus. Il ressort de la communication du ministre de la Santé Publique Dr. Idi Illiassou Mainassara qu’à la date du 23 juillet 2020,  l’évolution est toujours favorable parce que le R 0 (le nombre de personnes qu’une personne  infectée peut contaminer) était à 0,226.  Par rapport à la stratégie de la riposte, il faut relever que c’est toujours le dépistage à travers les alertes ;  le dépistage des cas contacts ; les voyageurs ; les migrants etc. En ce qui concerne le confinement, à la date du 23 juillet, c’est au total 14.174 personnes qui sont confinées dont 13.573 personnes sont sorties et actuellement 601 personnes sont confinées. Quant au site de Séno, le ministre de la Santé Publique a précisé qu’il est fonctionnel. Les installations d’eau et électricité sont achevées depuis le 19 juillet 2020. En effet, la première vague de 200 saisonniers qui seront pris en charge par l’Etat du Niger, a dit Dr. Idi Illiassou Mainassara, est programmée pour le 27 juillet. Les fonds sont déjà mis à la disposition du ministère de l’Action Humanitaire.

 

La date du 26 janvier 2022 retenue pour le début des négociations sur les points des doléances des travailleurs.

Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la protection sociale Dr Ibrahim Boukary a présidé, hier après-midi dans la salle de banquets de la primature, la réunion du comité interministériel de négociation avec les centrales syndicales les plus représentatives. Cette rencontre a examiné plusieurs points inscrits à son ordre du jour. Il s'agit entre autres, de la lecture et l'amendement du compte rendu de la dernière réunion dudit comité qui remonte au 15 octobre 2020 ; l'examen des points inscrits dans la plateforme revendicative des centrales syndicales présentée le 1er mai 2021 à l'occasion de la fête des travailleurs ; l'examen et l'adoption d'un nouveau calendrier de travail ; etc. Cette réunion a vu ainsi la participation de plusieurs membres du gouvernement, des cadres du ministère de l'Emploi, du travail et la protection sociale et des secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives.

A l’ouverture de cette réunion, le ministre de l'Emploi, du travail et de la protection sociale a, au nom du gouvernement, exprimé sa satisfaction pour la reprise des travaux dudit comité en vue de relancer le dialogue et les négociations avec les partenaires sociaux. Dr Ibrahim Boukary a salué les travailleurs pour leur élan de compréhension et pour avoir contribué à la création d'un climat social apaisé au Niger. Il a réitéré l'engagement et la disponibilité du gouvernement à poursuivre le dialogue avec les centrales syndicales les plus représentatives en vue d'asseoir un climat apaisé dans le pays qui fait déjà face à d'autres défis, notamment l’insécurité, mais aussi pour trouver des solutions acceptables par tous par rapport aux points des doléances. Le ministre en charge de l’Emploi a ainsi invité les secrétaires généraux des différentes centrales syndicales à plus de disponibilité et de compréhension. «Il est indéniable que le dialogue social constitue le moyen le plus approprié pour instaurer la paix sociale, indispensable pour accroître la productivité et garantir le développement économique et social de tout pays. C'est pourquoi je me félicite du partenariat sincère qui existe dans les rapports avec les partenaires sociaux et je saisis cette occasion pour vous en féliciter», a déclaré Dr Ibrahim Boukary.

Cette réunion a été aussi l'occasion pour les différentes parties pour faire la revue de l'exécution des protocoles d'accord signés avec les centrales syndicales de travailleurs et apporter les réponses du Gouvernement aux préoccupations des travailleurs contenues dans les cahiers de doléances remis au gouvernement à l'occasion de la fête du 1er mai 2021, dans la perspective de la conclusion d'un nouveau protocole d'accord avec les centrales représentatives. Ainsi, la date du 26 janvier 2022 a été retenue de commun accord par les différentes parties pour la prochaine réunion qui marquera le début des négociations sur les points des doléances des travailleurs.

Il convient de rappeler que le Comité Interministériel de Négociation avec les Partenaires Sociaux a été créé par arrêté n°0054/PM du 12 février 2014, modifiant et complétant l'arrêté n°0206/PM du 26 août 2011, portant création, attributions et composition d'un Comité Interministériel de Négociation avec les Partenaires Sociaux. Ce Comité a pour entre autres missions d'assurer l'information régulière des partenaires sociaux en vue d'une meilleure compréhension des programmes et actions du Gouvernement ; de prévenir et, le cas échéant, régler les conflits ; de discuter des plateformes revendicatives des travailleurs, de négocier et de conclure des accords avec les partenaires sociaux ; de veiller au respect des accords signés avec les partenaires sociaux et d'en assurer le suivi régulier.

Ali Maman(Onep)

13 janvier 2022
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Réunion du Comité interministériel de Tillabéry Tchandalo à la Primature : La plupart des infrastructures terminées et prêtes, selon un rapport présentéLe Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE Brigi Rafini a présidé, le vendredi 6 décembre 2019, dans l’après-midi, la réunion du comité interministériel d’organisation de la fête tournante de 18 décembre, Tillabéry Tchandalo. Cette réunion, qui s’est tenue à 12 jours de l’événement, a pour objectif d’évaluer l’avancement des travaux d’infrastructures entrant dans le cadre du programme Tillabéry Tchandalo et le niveau des préparatifs d’accueil des participants. La réunion s’est déroulée en présence de plusieurs membres du Gouvernement et des personnalités membres du comité.

A l’ouverture des travaux de cette réunion, le Chef du Gouvernement a souligné que ladite réunion a pour but d’évaluer le niveau d’avancement des travaux et des préparatifs de cette fête, mais aussi d’identifier les difficultés, si elles existent en vue de leur trouver des solutions.

Dans le rapport qu’ils ont présenté sur le niveau d’avancement des travaux d’infrastructures (construction ou réhabilitation), le Coordonnateur du programme Tillabéry Tchandalo M. Hama Souley et son assistant ont donné la substance sur l’avancement des travaux et des préparatifs de la fête d’une manière générale. Globalement, le bilan a été jugé très satisfaisant. La plupart des infrastructures routières, celles d’accueil d’activités et d’hébergement sont terminées et prêtes. Toutes les autres infrastructures nécessaires seront terminées avant le jour-j, d’où la satisfaction du Chef du Gouvernement.

A titre indicatif la villa présidentielle, (composée du bâtiment principal, de la salle des banquets, de bâtiments annexes, la clôture et le local technique), est à un taux global de 94,5% à la date de la présentation du rapport. La tribune officielle est à un taux global de 94,5% aussi et sera livrée avant dans le délai. Les villas ministérielles sont à un taux global d’exécution de 75%, certaines sont complétement terminées et équipées. Les travaux de construction de l’aéroport de Tillabéry ont un niveau d’exécution satisfaisant. L’infrastructure sera prête pour la fête et le premier essai est prévu le 10 décembre avec l’armée de l’air. La réhabilitation du stade régional, de la Maison des Culture et de plusieurs autres infrastructures, est à un niveau très satisfaisant.

Cette réunion a permis aussi de donner des orientations au Comité pour avancer dans les préparatifs.

Ali Maman (onep)

09 décembre 2019
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a présidé hier matin à Niamey, la réunion du comité interministériel sur la lutte contre la Covid-19. Il ressort de cette réunion la réactivation de la chaine de prévention, de lutte et de prise en charge, la décentralisation de la prise en charge de cette pandémie. Il a été aussi question du besoin en structures de confinement notamment le village chinois, la nécessité d’accroitre la capacité des différents centres sanitaires pour répondre au besoin de confinement. Cette réunion s’est déroulée en présence des membres dudit comité et des partenaires soutenant le Niger.

A l’issue de cette importante réunion, le Premier ministre a fait remarquer qu’il y a un changement qui est en train de s’opérer en ce moment avec l’arrivée de la saison fraiche et avec les cas qui sont de plus en plus enregistrés aussi bien à Niamey qu’en région. Selon le Chef du gouvernement, on a l’impression qu’il y a un certain regain de cette pandémie ; et qu’il y a lieu de s’inscrire dans une perspective à long terme pour envisager le traitement de cette maladie. Pour le Premier ministre, il faut désormais la considérer comme quelque chose qui relève de notre quotidien et l’intégrer dans notre répertoire de maladies que «nous connaissons et que nous devons prendre en charge au même titre que les autres maladies». Il a ajouté que cette nouvelle perspective «nous demande de revisiter notre stratégie de lutte contre la pandémie».

SE. Brigi Rafini a reconnu qu’à la première phase à partir du début de l’année 2020 beaucoup d’efforts ont été mis dans la prévention pour éviter la propagation. Il a estimé qu’il y a eu du succès mais le virus peut évoluer. «Nous devons de nous inscrire dans une logique un peu différente», a-t-il préconisé. Dans cette optique, le Premier ministre a souligné aussi la nécessité d’envisager une stratégie rapidement, concertée avec les autres pays de la CEDEAO, l’UEMOA voire du monde entier pour avoir une nouvelle perception de cette maladie. Pour le Chef du gouvernement, on ne doit pas voir cette maladie comme un petit évènement qui va disparaitre du jour au lendemain. «Cela nous demande  d’adapter nos moyens de lutte pour les inscrire dans une perspective à long terme», a-t-il ajouté.

Une des mesures qui a été conséquemment envisagée au cours de cette réunion, «c’est de décentraliser totalement la prise en charge». Le Premier ministre a  dit que dans toutes les formations sanitaires doivent aller vers la prise en charge de tous les cas de Covid à tous les niveaux, en région ou au niveau central. «Il faut que toutes nos formations sanitaires soient désormais équipées pour diagnostiquer et traiter les cas Covid», a-t-il  dit.

«Nous ne sous-estimons pas ce regain avec les nouveaux cas enregistrés qui font monter notre R0. Il est bon qu’on fasse une évaluation pour voir en urgence ce dont nous avons besoin, qui s’avère impérieux pour prévoir les moyens nécessaires afin de faire face à ce que certains ont qualifié une deuxième vague», a précisé le Chef du gouvernement. Mais, SE. Brigi Rafini a estimé qu’on n’en est pas encore là. «Nous devons attendre les spécialistes de la question le temps de suivre et de conclure sur ce qu’il y a lieu de retenir», a-t-il ajouté. Le Premier ministre a aussi indiqué qu’il y a nécessité de revoir «notre plan global de lutte contre la Covid». «Il faut le réactualiser en fonction des évolutions que nous avons enregistrées de notre expérience, capitalisée au cours de ces derniers mois», a-t-il estimé.

Le Chef du gouvernement a également dit qu’il y a aussi nécessité de retourner chez les partenaires pour mobiliser le financement. Il a rappelé que beaucoup d’annonces ont été faites dont certaines sont concrétisées et d’autres pas. Relativement à l’aspect communication, le Premier ministre a estimé qu’on doit avoir une communication plus adaptée et permanente pour que «nous soyons en phase avec les évolutions de cette maladie». SE. Brigi Rafini a indiqué que les mesures barrières restent en vigueur, il ne s’agit de serrer ou de desserrer. «Il y a encore un temps d’observation qui reste pour voir s’il y a véritablement des nouvelles mesures y compris pour le confinement pour statuer là-dessus. Je pense qu’il y a une prudence à observer», a-t-il déclaré.

A propos du confinement et l’auto confinement, le Premier ministre a aussi fait remarquer des difficultés en matière de prise en charge. «Nous allons persévérer dans la prévention. Il faudrait que tous les acteurs redoublent d’efforts pour qu’on puisse remobiliser l’ensemble de la chaine pour continuer à exiger la mise en œuvre des mesures barrières. Nous devons nous acheminer vers l’application stricte de l’obligation du port du masque notamment au niveau des services publics, des écoles particulièrement au niveau des services de santé», a-t-il insisté. Relativement à l’impact socioéconomique de cette pandémie, le Chef du gouvernement a dit que les mesures prises ont eu des effets négatifs perceptibles et très avérés sur «nos recettes fiscales et non fiscales sur l’économie en général». Selon lui, nous devons continuer à prendre des mesures pour la sauvegarde de nos intérêts économiques.

Auparavant, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a dans son exposé apporté des précisions sur la situation de la Pandémie de la Covid-19. Il ressort qu’à la date du 18 novembre au Niger, la situation de recrudescence des cas se présente comme suit. Le R0=0,182 est à actualiser. Relativement aux stratégies de la riposte, l’on peut noter que le nombre total de confinés est de 15.829, le nombre total cas sortis est 15.512 et le total cas en cours d’auto-confinement est de 317. Pour ce qui est du traçage des cas contacts, l’on remarque du 1er au 16 novembre 2020, sur un total de 20 cas positifs, 185 contacts identifiés dont 13 cas sont positifs parmi lesquels un agent de santé. En termes de stratégie de prise en charge, l’on note au total 40.796 tests réalisés au 17 novembre 2020, l’on a enregistré 1.327 cas confirmés, 1.150 guéries, 70 décès, 107 patients actifs sous traitement, 10 hospitalisés à l’Hôpital Général de Référence (HGR) et 21 au centre de prise en charge d’Agadez. Toutefois, il n’ya aucun cas en réanimation.

En ce qui concerne les défis et les difficultés notamment pour tester-tracer et confirmer, le ministre de la Santé publique a évoqué le dépistage de tous les cas contacts et groupes à risques principalement les voyageurs (en cours), les migrants de tous les centres de l'OIM (à Niamey et à Agadez ainsi que les retournés des pays voisins du nord avec le GeneXpert et ou PCR et ou TDR antigénique, la création de centres de prélèvement accessibles au niveau des communes (réflexions en cours avant le 20/11/2020), l’ouverture des centres de confinement hôtelier, l’isolement pour traitement des cas asymptomatiques, l’ouverture de tous les centres de traitement et la relance des activités des centres des régions, la mobilisation des ressources humaines et matérielles au niveau des comités et de toutes les commissions.

Au sujet de la situation des voyageurs, il faut noter que du 1er août au 16 novembre 2020, il y a eu 134 cas positifs voyageurs demandeurs de PCR départ, une recrudescence des cas depuis la semaine passée avec la notification des cas de l'OIM), une contamination au niveau communautaire en novembre, 13 cas positifs sur 185 contacts des voyageurs, la recrudescence des cas positifs parmi les demandeurs de PCR principalement à Niamey depuis début novembre 2020 et des foyers de cas positifs au niveau des centres de OIM (Niamey et Agadez).

Mamane Abdoulaye

19 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Des membres du comité ministériel de pilotage, des responsables et partenaires techniques et financiers de la SDS Sahel Niger se sont réunis le mardi 27 septembre 2022 dans la salle des Banquets de la Primature afin d’échanger sur la Stratégie pour le Développement et la Sécurité dans les zones Sahélo-Sahariennes du Niger, SDS Sahel Niger. Au cours de cette rencontre les participants ont axé les réflexions sur les différents projets, les réalisations, les défis, les perspectives relative à la SDS Sahel Niger.

 A l’ouverture de la session, le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, président dudit comité, M. Agali Abdoul-Kader, ainsi que le secrétaire exécutif de la SDS Sahel Niger, M. Laoualy Ada ont salué les efforts des participants pour l’intérêt qu’ils accordent non seulement à la réussite du présent comité de pilotage, mais surtout à la redynamisation de la SDS-Sahel Niger.

En effet, M. Agali Abdoul-Kader a rappelé que la SDS-Sahel traverse aujourd’hui une forme de léthargie dont il faut la sortir afin de favoriser l’atteinte de ses objectifs. «L’objectif majeur du principe de la création en 2012 de cette importe institution était précisément de créer les conditions d’un développement durable des zones sahélo-sahariennes déjà fragilisées par des aléas climatiques sévères récurrents auxquels s’est ajoutée dès 2011, suite à la guerre en Libye, une insécurité généralisée et dévastatrice», a-t-il souligné. Cet objectif de la SDS est structuré en axes importants qui sont autant de grands défis déclinés comme priorités du Gouvernement, à savoir le renforcement de la sécurité des personnes et des biens ; l’amélioration de l’accès des populations aux opportunités économiques ; l’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base, et le renforcement de la gouvernance locale et communautaire.

Dix ans après la création de cette institution, M. Agali Abdoul-Kader a notifié que des résultats tangibles ont été atteints notamment dans le domaine des infrastructures hospitalières et des pistes rurales ainsi que des contributions intellectuelles et stratégiques à la formulation des projets, des stratégies régionales et des réflexions sur divers dossiers en lien avec la sécurité et le développement. «Je voudrais également évoquer des projets très importants qui sont en cours (au nombre de trois) sous le label de la SDS Sahel Niger. Je note cependant que l’implication escomptée de la SDS dans la mise en œuvre de ces projets n’est pas assez claire et effective, ce qui ne permet pas à la SDS d’en tirer un gain en termes d’expérience, de renforcement de capacité et de ressources pour son fonctionnement» déplore le président du comité ministériel de pilotage de la SDS Sahel Niger.

Pour M. Agali Abdoul-Kader, l’espoir suscité à la création de la SDS Sahel Niger a été rembruni par le dysfonctionnement dans le mode de gouvernance et le manque des financements escomptés pour la mise en œuvre des actions de développement. Malgré les succès ci-évoqués, dit-t-il, force est de reconnaître que, les résultats sont globalement mitigés. «Aussi, j’ose espérer que le présent comité de pilotage sera le point de déclic d’un nouveau départ qui, je l’espère et le souhaite vivement, permettra à la SDS Sahel Niger de retrouver ses ambitions fondatrices initiales et mettra en œuvre des projets structurants au bénéfice des populations nigériennes» a déclaré M. Agali Abdoul-Kader avant d’inviter les parties prenantes à une réflexion soutenue pour mobiliser les financements nécessaires à la poursuite de la mission assignée à la SDS par les plus hautes autorités du Niger.

Notons que, le Comité Multisectoriel de Pilotage est l’organe d’orientation de la SDS- Sahel Niger. Il a pour principales missions d’adopter les plans d’actions, les programmes annuels d’activités et les rapports annuels de performance ; d’examiner les rapports d’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie et les rapports du contrôleur interne; d’entreprendre un plaidoyer pour promouvoir et mobiliser le partenariat technique et financier pour une mise en œuvre efficace de la stratégie ; de formuler des recommandations et prendre toutes les mesures idoines pour améliorer les performances dans la mise en œuvre de ladite stratégie.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

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Le comité régional de la gestion de l’épidémie de la COVID 19 de Tillabéri s’est réuni le mardi 29 Décembre 2020 sous la présidence du gouverneur de la région Ibrahim Tidjani Katiela, président du dit comité. Il s’est agi au cours de cette réunion de faire le point de la situation de la COVID 19 au niveau de la région depuis le début de la 2e vague de cette maladie le 12 Décembre 2020.

 Cette réunion du comité régional de gestion de l’épidémie de la maladie à  coronavirus a permis aux autorités administratives locales, aux forces de défense et de sécurité, aux agents de santé et autres acteurs d’échanger et de partager des informations sur la situation épidémiologique de la COVID 19 au niveau de la région. Il ressort de la situation présentée au cours de la réunion qu’a la date du 12 du décembre 2020 date du début de la 2ème vague de cette maladie au niveau de la région de Tillabéri quelques 396 cas suspects ont été enregistrés. Le Nombre d’examens effectués est de 396. Le nombre de cas positifs s’élève à 239 parmi lesquels 35 agents de santé toutes catégories confondues. Au district sanitaire, l’on note 158 cas, tandis qu’au CHR de Tillabéri l’on a enregistré 80 cas et un (1) cas au District sanitaire d’Abala. A cela s’ajoutent 22 cas hospitalisés actuellement et 154 cas traités en ambulatoire. 176 personnes sont guéries et 14 décès dont 8 communautaires au niveau de la région.

A l’ouverture de la rencontre, le gouverneur de Tillabéri M. Ibrahim Tidjani Katiela a indiqué que la situation de la COVID 19 prend dans la région une proportion inquiétante.

De ce fait la mobilisation de l’ensemble des acteurs est aujourd’hui plus que nécessaire. «Après Niamey, la région de Tillabéri constitue le 2e épicentre de cette 2e vague de la maladie où l’on enregistre chaque jour un nombre important de cas» a déclaré M. M. Ibrahim Tidjani Katiela tout en saluant le courage et l’abnégation des agents de santé. Le gouverneur de Tillabéri n’a pas manqué de rappeler que c’est du respect des mesures barrières que dépendra la réussite de la lutte contre la COVID 19. C’est donc pour maitriser cette situation et limiter la propagation de la maladie que le ministère de la Santé publique à dépêché une équipe en renfort aux équipes en place à Tillabéri. Le gouverneur de la région a tenu à féliciter cette équipe et à l’encourager pour l’accomplissement de sa mission avec professionnalisme.

Les actions entreprises ainsi que les difficultés rencontrées dans l’exécution des différentes mesures de lutte, les forces et les faiblesses ont été aussi passé au peigne fin au cours de cette réunion du comité régional de gestion de la COVID 19.

Zakari Mamane, ONEP/Tillabéri

31 décembre 2020
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Le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou a présidé hier matin au Stade Général Seyni Kountché de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la réunion du comité de cadrage de la Politique Nationale du Sport. C’était en présence des membres du comité technique mis en place pour la circonstance et des anciens ministres en charge de la Jeunesse et du Sport, et des personnes ressources.

Le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou a demandé au président du comité technique de procéder à la présentation des termes des références techniques qui constituent pour son département ministériel une priorité absolue. Selon lui, la Politique Nationale du Sport du Niger dont le processus a été enclenché, doit refléter une nouvelle approche faisant place au leadership partagé, à la concertation et à la responsabilisation de tous les intervenants  en vue d’accroitre la participation de l’excellence, la rationalisation des ressources et l’harmonie des actions. Il a à cet effet parlé des stratégies à adopter visant à améliorer le fonctionnement du secteur sportif national afin de le rendre plus efficace.

La rencontre fut l’occasion pour le président du comité technique, M. Guéro Mahamadou de faire le point sur le processus. A cet effet, il a rappelé le mobile ayant suscité la réaction du gouvernement à travers le Ministère de la Jeunesse et du Sport de créer les conditions pour que le sport nigérien soit une référence dans le monde. La participation des sportifs aux grandes messes internationales doit rimer avec des résultats plausibles visant à redorer l’image du pays.

Certes, le Niger a accueilli des événements d’envergure internationale montrant la volonté du pays à faire du sport un ambassadeur incontestable à savoir les 5ème jeux de la Francophonie en 2005, les jeux de la CEN-SAD en 2009, les CAN-U17 et U-20, etc, mais les résultats enregistrés par les athlètes du pays sont loin des attentes des autorités. C’est dans ce cadre que le ministère de la Jeunesse et du Sport cherche à apporter des solutions à travers l’élaboration d’une Politique Nationale du Sport qui servira de tremplin pour le fonctionnement du sport au Niger et contribuer à l’amélioration des prestations des sportifs. Il ressort de la présentation, les démarches qui sont entreprises par le comité pour aboutir à l’élaboration du document.

Laouali Souleymane

11 novembre 2021
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Le secrétaire général du ministère de la Poste et des nouvelles technologies de l’information, M. Boubacar I. Oumarou a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la réunion du Comité Télécoms/TIC du G5-Sahel. Au cours de cette rencontre de trois jours, les participants venus des 5 pays membres du G5-Sahel vont examiner des questions relatives à l’état de mise en œuvre, dans chaque pays, de la résolution portant suppression des frais d’itinérance au sein du G5-Sahel ; l’actualisation de la feuille de route qui conduit le processus du free-roaming et la révision du programme d’investissements prioritaires pour tenir compte du nouveau projet. Etaient présents à la cérémonie d’ouverture, le président du Comité Télécom/TIC du G5-Sahel et président de l’ARCEP du Burkina Faso, M. Tontama Charles Millogo, la présidente du CN/ARCEP Niger, Mme Béty Aichatou Oumani, etc.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de la Poste et des nouvelles technologies de l’information a rappelé quelques missions du G5-Sahel notamment celles de garantir le développement et la sécurité dans les pays membres, d’améliorer les conditions de vie des populations, de promouvoir un développement régional inclusif et durable. Ainsi, pour atteindre ces objectifs, le G5-Sahel a créé le Comité Télécoms/TIC pour appuyer le secrétariat exécutif dans la conception et le suivi des réalisations des projets de télécommunication et TIC. «C’est suite aux travaux de la 4ème session ordinaire du 29 octobre 2018 tenue à Niamey que le conseil des ministres du G5-Sahel a adopté le texte relatif à la résolution portant suppression des frais d’itinérance au sein de l’espace du G5-Sahel, sujet qui figure en bonne place dans l’agenda de cette présente rencontre» a expliqué M. Boubacar Oumarou.

Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de la Poste et des nouvelles technologies de l’information a précisé que cette réunion se tient à un moment où l’espace du G5-Sahel est confronté à des défis sécuritaires considérables, avec des attaques terroristes répétées dans des villes et des campagnes. M. Boubacar I. Oumarou a souligné que certains de ces actes terroristes sont souvent facilités par l’usage des Télécoms/TIC, tandis que d’autres ont été rendus possibles parce qu’il manquait d’infrastructures de Télécom ou parce que ces infrastructures ont été préalablement détruites. «C’est pourquoi, il devient urgent de mettre en œuvre des mécanismes de coopération pour lutter efficacement contre ce fléau qui gangrène notre sous-région», a déclaré le secrétaire général du ministère de la Poste et des nouvelles technologies de l’information.

Le président du Comité Télécom/TIC du G5-Sahel et président de l’ARCEP du Burkina Faso, M. Tontama Charles Millogo a salué et félicité le secrétariat exécutif du G5-Sahel et l’ensemble des membres du Comité Télécoms/TIC du G5-Sahel pour les efforts consentis. En effet, M. Tontama Charles Millogo a rappelé que lors d’une réunion en décembre 2019 à N’Djamena, les membres du Comité Télécoms/TIC du G5-Sahel avaient prévu de se retrouver à Nouakchott au courant de juin 2020, mais malheureusement, la survenue de la COVID-19 a empêché cette rencontre. «Nonobstant cela, une vidéo conférence a été organisée en décembre 2020 et a été mise à profit pour faire le point de la feuille de route et cela nous a permis ainsi de maintenir les contacts et assurer le suivi de nos activités et recommandations» a signalé le président du Comité Télécom/TIC du G5-Sahel avant de notifier que le comité qu’il dirige a enregistré des avancées notables.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

03 juin 2021
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La ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a présidé hier la réunion du conseil consultatif de la fonction publique sur l’avant-projet de loi modifiant et complétant la loi n°2007 26 du 23 juillet 2007, portant Statut Général de la Fonction Publique de l’État. Ce processus vise à permettre à l’Etat de se doter d’un cadre législatif et règlementaire en vue de préparer la Fonction Publique à s’adapter à l’évolution du contexte national et international. L’ouverture de la réunion s’est tenue en présence de la Directrice du cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou, des cadres du ministère et de plusieurs participants.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du partage et des réflexions de la charte Africaine de la fonction publique sur les principes et les valeurs du service public. A l’ouverture de la réunion, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a rappelé que, la mission dudit Ministère est la mise en œuvre de la politique du gouvernement, en matière de gestion des ressources humaines de l’État. A ce titre, il assure la gestion des ressources humaines sur la base des textes législatifs et réglementaires en vigueur, notamment la loi n°2007 26 du 23 juillet 2007, portant Statut Général de la Fonction Publique de l’État (SGFP), et son décret d’application n°2008-244/PRN/MFP/T du 31 juillet 2008. Mme Daoura Hadizatou Kafougou a par ailleurs souligné que, la mise en œuvre de ces deux textes de base depuis quinze (15) ans a révélé plusieurs insuffisances et des difficultés d’application de certaines de leurs dispositions, notamment celles relatives à l’accès aux emplois de la Fonction Publique, au changement de cadre et des positions statutaires, au droit à la formation professionnelle en vue d’accéder à des corps et grades supérieurs, au caractère dualiste du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat.

C’est pourquoi, le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a conduit des réflexions en vue d’une révision du Statut Général de la Fonction Publique de l’État, cela pour mieux prendre en compte toutes ces préoccupations et intégrer les orientations de la Charte Africaine de la Fonction Publique sur les principes et les valeurs du service public et de l’administration. «La présente réunion du conseil consultatif de la Fonction Publique s’inscrit dans le cadre du partage de ces réflexions. Aussi, l’objectif de ce processus est de permettre à l’État de se doter d’un cadre législatif et réglementaire en vue de préparer la Fonction Publique à s’adapter à l’évolution du contexte national et international caractérisé par nouvelles exigences en des termes d’efficacité et d’efficience dans la conduite des politiques publiques pour satisfaire au mieux les attentes légitimes des usagers du service public» a-t-elle indiqué.

Il faut noter que, le Statut Général de la Fonction Publique de l’État constitue un outil de gestion et de promotion d’une bonne gouvernance permettant de répondre aux engagements des autorités dans le Programme de renaissance Acte III. Au regard de la qualité et de l’expertise avérées des participants à cette rencontre, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative s’est dit confiante que, le document sera examiné avec rigueur et responsabilité et que, des conclusions pertinentes sortiront de ces travaux. Elle a enfin assuré que, ces conclusions seront soumises à l’examen du Gouvernement.

Rachida Abdou Ibrahim et Souleymane Hama Amadou (Stagiaires)

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Le Conseil d’Administration de la Confédération Générale du Patronat du Niger (CGPN) a tenu sa session hier jeudi 14 septembre 2023 à Niamey. Il s’est agi  pour les participants de discuter sur l’efficacité énergétique et les innovations dans la loi des finances 2023.

A l’ouverture de cette session, le Premier vice-président de la Confédération Générale du Patronat du Niger M. Assoumi Tahirou n’a évoqué que les énormes difficultés qu’éprouvent les entreprises dues aux sanctions injustes et illégales qu’imposent la CEDEAO et l’UEMOA. Des sanctions allant de la fermeture des frontières en passant par la suspension des transactions commerciales et financières rendant quasi impossible la circulation des biens et des personnes.

Il a appelé les participants à une prise de conscience pour chercher les voies et moyens en vue de booster l’économie nationale et s’inscrire pour la prospérité des entreprises. « L’heure n’est plus à la quête des marchés publics et autres bons de commandes dans les conditions illégales, mais nous devons aller résolument vers la production et la transformation de nos produits locaux », a-t-il souligné.

M. Assoumi Tahirou a toutefois rappelé le défi auquel le Niger fait face aujourd’hui. C’est celui, selon lui, de trouver un équilibre pour la satisfaction des besoins de nos populations. « Il s’agit, entre autres de trouver les mécanismes idoines permettant de rendre nos entreprises plus participatives et plus compétitives par rapport aux actions de développement de notre pays », a-t-il dit.

Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)

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En prélude au 17ème sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique  et de la session extraordinaire sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), les travaux  de la réunion du Conseil Exécutif des ministres des Affaires Etrangères de l’Union Africaine se sont ouverts, hier matin au Centre International de Conférence Mahamat Ghandi de Niamey.  A l’ordre du jour de cette réunion il est prévu, en ce qui concerne le sommet sur l’industrialisation,  l’examen du rapport de la réunion conjointe des ministres de l’Industrie et des ministres de l’Économie ; l’examen des Projets de Décisions et du Projet de Déclaration du Sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique.

S’agissant de la ZLECAF, le conseil aura à examiner le  Rapport de  Wamkele Mene, Secrétaire général du Secrétariat de la ZLECAf ; à examiner le projet de rapport de la première session extraordinaire du Conseil des ministres du Commerce; à Lancer des outils opérationnels additionnels de la ZLECAF ; à examiner le projet de décision de la session extraordinaire sur la ZLECAf.

C’est la ministre des Affaires Etrangères du Sénégal,  Mme Aissatta Tall Sall,  présidente du Conseil Exécutif de l’Union Africaine qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette réunion en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères du Niger, M. Hassoumi Massoudou, du Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat et de plusieurs participants.

A l’ouverture des travaux de cette réunion, la  ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Mme Aissatta Tall Sall, a indiqué qu’en se proposant d’examiner la problématique de l’industrialisation et de la diversification économique de l’Afrique, les Chefs d’Etats et de gouvernement réaffirment leur volonté à trouver des solutions viables pour le devenir des économies et des Etats de l’Union Africaine. En effet, a-t-elle ajouté, cette décision importante comporte une haute portée stratégique car  « le but visé dans le processus d’industrialisation et de transformation productive de nos pays est bien l’amélioration de nos capacités à tirer parti des nombreuses ressources humaines  naturelles dont regorgent notre continent » a-t-elle fait savoir. Avec seulement 1,8% de contribution à  la valeur ajouté  manufacturée mondiale et de 10,5% de taux d’industrialisation au moment où en Asie de l’EST ce taux est de 25%, l’Afrique a énormément de progrès à faire dans ce domaine pour son émergence économique et son développement économique et social. 

Mme Aissatta Tall Sall a souligné que l’industrialisation de l’Afrique peut débloquer le potentiel de croissance inclusive du continent en élargissant l’accès aux opportunités économiques ainsi créé à toutes les tranches des populations notamment aux femmes et aux jeunes. Idem pour le secteur privé qui est également un levier essentiel dans ce processus grâce à l’innovation dans des domaines à fort potentiel tel que l’agriculture, l’agro-industrie, la santé, l’éducation, l’infrastructure et surtout l’énergie qui demeure un enjeu crucial dans le contexte de crise actuelle. 

S’agissant de la ZLECAf, elle a estimé que sa consolidation nécessite un engagement de toutes les parties prenantes pour accélérer la transformation productive de l’Afrique dans l’optique de réaliser la vision et les aspirations de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre  des Affaires Etrangères  et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a indiqué que, la programmation pour la tenue le même jour, du sommet sur l’industrialisation et la session sur la ZLECAF est une approche qui permet de mettre de bout en bout les deux maillons de la chaine, pour l’objectif de développement économique du continent que sont la production industrielle et le marché commun.

Selon le ministre d’Etat, « l’industrialisation et la diversification économique sont par conséquent un héritage économique durable que nous devons léguer à la jeune génération, car c’est une solution face aux défis du moment, en particulier ceux relatifs à l’insécurité », a-t-il affirmé. La Zone de libre-échange continentale africaine, comporte un énorme potentiel de développement, mais qui n’irait pas sans une industrialisation et une diversification économique, pour alimenter les échanges interafricains.  Notant que la qualité de leur délibération et recommandations contribuera sans doute au succès du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique et de la Session extraordinaire sur la ZLECAF, il a exhorté les participants à faire preuve d’un plus grand engagement en faveur du continent pour favoriser une meilleure production des richesses, mais également un cadre optimal de leur distribution.

Auparavant, le président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, a précisé les attentes du continent à l’issue de ces assises qui  sont d’une part, une production des biens manufacturés, des biens diversifiés  et d’autre part un renforcement des échanges commerciaux interafricains qui devra faciliter la pleine et totale opérationnalisation de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine.

« C’est au prisme de ces considérations d’ordre stratégique que se confirme la pertinence de la thématique de cette 17ème  session dont la présente session est le segment préparatoire décisif. Industrialisation et diversification économiques tels sont les deux pôles complémentaires d’un même objectif à la réalisation duquel nous devrions tous nous atteler » a dit le président de la commission de l’Union Africaine.

Selon M. Faki, le chemin parcouru pour l’opérationnalisation de la ZLECAF, bien qu’appréciable, met en relief des défis majeurs qui continuent de parsemer le chemin du futur, ces défis d’ordre structurels portent sur les conditions sine qua non d’un fonctionnement optimal de la ZLECAF. « L’enjeu est de taille, c’est de pouvoir renforcer les échanges entre les pays du continent  plus ouverts sur l’extérieur  par des accords déjà signé », a-t-il soutenu.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Réunion du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) : Examen de l’évolution du processus électoral et de la révision à la hausse du système de quota Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, président du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) a présidé, le 10 octobre dernier, dans la salle de banquet de la Primature, la réunion de ladite institution. Cette réunion qui a regroupé les représentants de deux (2) blocs, (la Majorité et les Non affiliés) sur les trois (3) que compte le CNDP, comportait à son ordre du jour quatre points à savoir l’adoption du compte rendu de la réunion précédente en date du 5 octobre 2019 ; des informations sur l’évolution du processus électoral ; l’avis sur le système de quota dans les fonctions électives, au gouvernement et dans l’administration et divers. L’opposition étant absente à cette réunion, les deux blocs présents ont adopté le compte rendu de la réunion précédente et ont suivi avec intérêt l’exposé fait par le président de la CENI, Me. Issaka Sounna sur l’évolution du processus électoral. Quant au troisième point, c’est la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako qui a fait une présentation détaillée sur le projet de loi visant la hausse du quota à 30% pour les postes nominatifs et 25% pour les postes électifs.

Devant les représentants des deux blocs (Majorité et Non Affiliés), le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me. Issaka Sounna a donné les éléments constitutifs de l’évolution du processus électoral. Son exposé était axé sur trois points essentiels en l’occurrence les audiences foraines ; l’enrôlement biométrique et enfin les défis et les solutions. S’agissant des audiences foraines, le président de la CENI a précisé qu’elles représentent une réponse à l’insuffisance du fichier de l’identification nationale mais en même temps un atout qui permettra au plus grand nombre possible des Nigériens d’avoir une pièce d’identité. Ainsi, la loi fait obligation aux citoyens d’être détenteurs d’une pièce d’identité dès l’âge de 15 ans. Ce qui n’est pas le cas pour la grande majorité de Nigériens, a soutenu Me. Issaka Sounna, soulignant que le code électoral énumère de façon exhaustive à son article 40, les pièces qu’il faut présenter pour être au fichier électoral biométrique institué par la loi organique du 14 Août 2017 portant code électoral.

A la veille du lancement de l’enrôlement des Nigériens de l’extérieur sur le fichier Electoral, le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) au Niger s’est réuni vendredi dernier, autour du Premier ministre, Chef du gouvernement, président du CNDP, M. Ouhoumoudou Mahamadou, dans la salle de réunions de la Primature, afin de procéder à l’installation officielle du Comité Ad ‘hoc chargé de réfléchir sur le décret portant création du CNDP et de son règlement intérieur. Cette étape importante pour le renforcement de la démocratie dans le pays, appelée de tous depuis quelques années, a rencontré l’approbation unanime de l’ensemble des acteurs politiques.

Avant de procéder à l’installation officielle du Comité ad ‘hoc, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a tenu à rappeler le rôle important que joue le Conseil National de Dialogue Politique dans la consolidation de la paix et la stabilité des institutions de la République. Il a souligné le rôle de cadre permanent de prévention et de règlement des conflits politiques mais aussi, de concertation autour des questions d’intérêt national entre les partis politiques et le Gouvernement que remplit le CNDP, qui est composé des partis issus de la majorité au pouvoir, de l’opposition politique et des groupes des partis non-affiliés.

Le Chef du Gouvernement s’est particulièrement réjoui de la présence effective des membres du CNDP gage, selon lui, de leur attachement à la culture de la concertation et du dialogue. «En effet, notre processus démocratique gagnerait davantage en efficience lorsque la concertation et le dialogue qui sont des modalités de la démocratie, sont au cœur de l’action quotidienne des acteurs de la vie publique», a-t-il indiqué. M. Ouhoumoudou Mahamadou a, par ailleurs, assuré les membres du Comité ad ‘hoc de son soutien pendant la durée de leur mission qui est de cinq (5) jours.

Les chefs de file des partis de la majorité parlementaire et de l’opposition politique ont, au nom de leurs coalitions respectives, insisté sur la nécessité de donner un cadre plus formel au Conseil National de Dialogue Politique à travers son institutionnalisation par un décret et sa dotation avec un règlement intérieur lisible. La création du comité ad ‘hoc afin de réexaminer les textes organiques du CNDP a été entérinée lors de sa session du 9 septembre dernier. Un travail a été fait dans un précédent comité technique tripartite en 2019 et dont le travail a été stoppé net par la suspension de la participation d’une des composantes du CNDP.

Le représentant des partis membres de la majorité, M. Foumakoye Gado, a exhorté les membres du comité ad ‘hoc à «bien tirer» les leçons de l’existence du CNDP et les problèmes qu’il a rencontrés afin d’apporter les amendements nécessaires à sa redynamisation dans la perspective de lui insuffler «un nouveau souffle». Il a rappelé l’épineux problème de la représentation des partis non-affiliés qui siègent actuellement au sein du CNDP avec deux (2) groupes différents contre un seul pour les partis de la majorité et de l’opposition politique. «Il faut qu’on puisse définitivement à travers cette révision, trouver une solution à cette question», a insisté M. Foumakoye Gado.

Intervenant juste après son collègue de la majorité, le leader de l’opposition politique, M. Tahirou Seydou, a insisté sur l’obligation faite aux membres du Comité ad ‘hoc, et même aux membres du CNDP dans sa composition actuelle, de faire preuve d’un sursaut patriotique pour l’intérêt unique de la Nation. «J’ose espérer que, les membres de la commission vont aller jusqu’au bout dans leur travail. Nous sommes disposés, nous à l’opposition, à travailler ensemble pour l’intérêt de notre pays, et non pour l’intérêt de quelqu’un», a-t-il martelé. M. Tahirou Seydou espère ainsi faire mentir les pronostics qui prédisent déjà un échec du comité et exhorte avec insistance ses membres à honorer leurs engagements à produire un travail de qualité dont le pays a tant besoin pour consolider le jeu démocratique.

L’engagement de l’Etat et du Gouvernement réitéré

Dans son allocution, le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du CNDP a déclaré que, le Conseil National du Dialogue Politique a fait ses preuves, particulièrement à l’occasion des processus électoraux à travers des réflexions sur le cadre juridique et organisationnel des élections, mais aussi sur le suivi du déroulement des différents scrutins. «Ce travail a significativement contribué à aplanir certaines divergences au niveau de la classe politique et à réduire les risques de conflits postélectoraux», a-t-il poursuivi. Le Chef du Gouvernement a appelé à consolider cet acquis précieux qu’est le CNDP et qui fait école sur le continent africain ‘‘pour conforter notre processus démocratique’’.

L’engagement des autorités en faveur d’un dialogue politique constructif a été réitéré par le Premier ministre qui, à plusieurs reprises, a salué l’unanimité autour de la réforme du Conseil National de Dialogue Politique au Niger. Il a rappelé l’engagement du Président de la République, SE Mohamed Bazoum à faire du dialogue ‘‘un élément déterminant pour une Gouvernance vertueuse’’ et à ‘‘promouvoir une atmosphère saine et apaisée dans le débat public, notamment par un dialogue permanent entre les partis politiques, les medias et la société civile’’.

Cet engagement du Chef de l’Etat a été ensuite repris par le Chef du Gouvernement dans sa Déclaration de Politique Générale dans laquelle il confirmait l’ambition de la majorité parlementairede faire du Niger un Etat démocratique, stable et fort, en mesure d’assurer la sécurité des personnes et des biens et de garantir les libertés individuelles et collective. Selon Ouhoumoudou Mahamadou, les partis politiques ont le devoir d’accompagner cette forte volonté du Président de la République et du Gouvernement, car, l’objectif final de tous demeure la victoire du Niger.

A la fin du travail du Comité ad ‘hoc chargé de réfléchir sur le décret portant création du CNDP et son règlement intérieur, la composition du Conseil et ses attributions devraient être définies ‘‘sans ambiguïté’’ dans son texte fondateur qui est le décret portant sa création. De même, a précisé le Chef du Gouvernement, «le règlement intérieur qui sera revisité doit être précis sur les définitions des notions de Majorité, Opposition et Non-affilié, sur les modalités de fonctionnement ainsi que sur les questions de discipline, de quorum, de l’unanimité, de consensus et de réserve», a conclu le président du CNDP.

Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) a présidé dans l’après-midi du mardi 26 août 2020, les travaux de la réunion dudit conseil au Palais des Congrès de Niamey. La rencontre qui a regroupé, les partis de la majorité et les non affiliés s’est déroulée en présence des grands témoins comme les leaders d’opinion et religieux du pays. L’ordre du jour comporte les points essentiels suivants à savoir le compte rendu sommaire de la précédente réunion du 3 juillet 2020; le mode du scrutin et du système électoral nigérien et en divers, le projet de décret portant modalité d’application de la loi sur le quota.

Il ressort des échanges de cette rencontre que le processus électoral constituant le premier point des discussions comporte l’audit du fichier, la carte électorale et l’enrôlement biométrique de la diaspora. Selon le Premier ministre le fichier sera audité avant le dépôt du fichier électoral à l’autorité chargée de ses questions. «Les organismes chargés de mener le travail sont déjà à pied d’œuvre pour cet audit», a-t-il rassuré

En ce qui concerne, la carte électorale, la préoccupation essentielle soulevée est celle des votes multiples et de la fraude d’une manière générale. Les partis politiques ont souligné que sans la puce et le dispositif de lecture de cette dernière, le vote multiple est inévitable. C’est pourquoi les formations politiques ont exprimé la nécessité de mettre en place une réflexion au niveau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour trouver les mécanismes afin d’éviter les votes multiples.

Relativement à l’enrôlement biométrique de la diaspora, le Premier ministre a affirmé que la CENI s’active pour l’entreprendre dès qu’il sera possible.

«A l’impossible, nul n’est tenu. La diaspora a le droit de participer aux élections quand c’est possible. Cela fait partie des préoccupations des autorités de la 7ème République. Mais comme, il y a une contrainte qui plane, il faut savoir que si les conditions le permettent, nous allons le faire, au cas contraire, il faut une autre échéance. Tout de même, nous pensons que pour les législatives c’est possible, mais pour les présidentielles ça parait une grosse difficulté», a expliqué SE. Brigi Rafini.

Tirant les conclusions de la rencontre, le Premier ministre s’est dit satisfait des débats qui ont éclairé l’assistance sur le processus. Le président du CNDP devait ajouter qu’avec la volonté des uns et des autres, le processus sera conduit jusqu’à son terme dans un cadre apaisé, transparent et inclusif. Il a aussi insisté avec certitude que les élections auront bel et bien lieu sans aucun obstacle avec le mode de scrutin en vigueur au Niger avant d’appeler les Nigériens à se préparer loyalement à participer aux prochaines échéances électorales.

Enfin le président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) a notifié qu’un des acquis de la rencontre est la loi sur le quota et du genre. «Les observations et avis des formations politiques présentes, sur le projet de décret consacrant l’application de cette loi n’ont pas fait d’objection. Ils étaient tous favorables pour que ce décret soit rapidement adopté afin qu’ils constituent leurs listes», a conclu SE. Brigi Rafini.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

27 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Réunion du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) : Le choix du président et du vice-président de la CENI à l'ordre du jourLe Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) s'est réuni, samedi dernier à Niamey, sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, par ailleurs président du CNDP. À l'ordre du jour de cette réunion, le choix du président et du vice-président de la CENI sur la base de la liste des candidats proposée par le comité technique mis en place à cet effet. La réunion s'est déroulée en présence du Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses ; des grands témoins et des représentants des partis politiques de la majorité et des non-alignés, mais en l'absence des partis membres de l'opposition qui continuent de boycotter cette instance.
Après avoir rappelé l'ordre du jour de la réunion, le Président du CNDP, SEM. Brigi Rafini, a donné la parole au comité technique qui a travaillé sur les dossiers de candidature au niveau des deux postes (Président et vice-président de la CENI). Le Président du Comité a ainsi informé la réunion sur le processus de sélection des candidatures conformément aux textes réglementaires qui régissent le fonctionnement du comité. Il a souligné que le comité a eu à travailler sur 13 dossiers pour le poste du président de la CENI et 27 dossiers pour le poste du vice-président de la CENI.
Le président du comité a souligné que leur travail a consisté à sélectionner, sur la base des critères définis par les textes, trois noms au niveau de chaque poste. Ce sont donc ces trois noms pour chaque poste que le comité a présenté au CNDP, qui à son tour, va proposer, après avis ses choix au Président de la République qui aura le dernier mot.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris. (Lire ci-dessous une première partie des décisions issues du Conseil Supérieur de la Magistrature)

Décret portant nomination d’Avocats Généraux à la Cour de Cassation

Le Président de la République décrète :

Article premier : Sont nommés avocats généraux à la Cour de Cassation, les magistrats dont les noms suivent:

Madame Abdourahmane Amina Moussa, magistrat du grade exceptionnel 3ème  échelon, matricule 65107/K, précédemment à l’Administration Centrale:

Monsieur Moutari Abdou, magistrat du grade exceptionnel 2ème échelon, matricule 61164/K, précédemment en service à la Haute Cour de Justice;

Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 3: Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’exécution du présent décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Décret portant nomination d’un Avocat Général à la Cour des Comptes

Le Président de la République, sur proposition du ministre de la Justice, Garde des Sceaux décrète :

Article premier : Monsieur Ousmane Gourouza Magagi, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 68 756/X, de retour de détachement est nommé avocat général à la Cour des Comptes;

Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Décret portant nominations et affectations de magistrats du Parquet

Le Président de la République, sur proposition du ministre de la justice, hors du Conseil Supérieur de la Magistrature décrète :

Article premier : Les magistrats du parquet dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après

COUR D’APPEL DE NIAMEY

Article 2 : Monsieur Salissou Chaibou, magistrat du 1er grade 2er échelon, matricule 71128/Y, précédemment Directeur Général des Affaires Judiciaires et des Sceaux au ministère de la Justice, est nommé Procureur général près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Abani Ahmed Mohamed appelé à d’autres fonctions:

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY

Article 3 : Madame Yacouba Halimatou Moumouni Alou, magistrat du 3ème grade 6 échelon, matricule 80451/U précédemment à l’administration centrale est nommé Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey

COUR D’APPEL DE TAHOUA

Article 4 : Monsieur Abdoul Moumouni Hamidou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, précédemment Premier substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua est nommé Procureur Général près ladite Cour, poste vacant;

COUR D’APPEL DE ZINDER

Article 5: Monsieur Hama Iliassou, magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 78719/S, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé Substitut général près la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant;

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA

Article 6 : Monsieur Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 79403/W, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur El Hadji Abou Issa appelé à d’autres fonctions:

Article 7 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 8 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Décret portant nominations de conseillers au Conseil d’Etat

Le Président de la République, sur Proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ; Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ; décrète :

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :

Article 2 : Monsieur Hassane Djibo, magistrat du grade exceptionnel, 3ème échelon, matricule 61153/G , précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller en service ordinaire au Conseil d’Etat ;

Article 3 : Monsieur Moussa Ibrahim Waziri , magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 72558/F, précédemment inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires ,est nommé conseiller en service ordinaire au Conseil d’Etat .

Décret portant nomination d’un conseiller à la Cour des Comptes

Le Président de la République, après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature décrète :

Article1er : Monsieur Abani Ahmed Mohamed, magistrat du 1ergrade 2èmeéchelon, matricule 72554/B, précédemment procureur général près la Cour d’Appel est nommé conseiller à la Cour des Comptes.

Décret portant nominations et affectations de magistrats aux Pôles Judiciaires Spécialisés de la Cour d’Appel de Niamey

Le Président de la République,  sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ; après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ; décrète :

Article premier : Les magistrats du parquet dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :

COUR D’APPEL DE NIAMEY

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY

CHAMBRE DE CONTROLE

Article 2 : Monsieur Abdoulaye Idé, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 76792/B, est nommé président de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 3 : Monsieur Chégou Molli, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77174/G, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 4 : Monsieur Abani Harouna Aboubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77178/L est nommé membre de la Chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 5 : Monsieur Karimou Moutari, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77286/R, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 6 : Monsieur Yayé Hassane, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

CHAMBRE DE JUGEMENT

Article 7 : Monsieur Issoufou Yacouba, magistrat, du 2ème grade 4èmematricule 77173/F, est nommé président de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 8 : Monsieur Amadou Djibo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 78308 /N est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 9 : Monsieur Tahirou Soumana, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79306/N, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 10 : Madame Hamadou Maimouna Abouba, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79312/T est nommé membre de la Chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseillère à ladite Cour ;

Article 11 : Monsieur Maman Sani Gandou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79294/ est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 12 : Monsieur Salifou Ali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79423/A est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 13 : Monsieur Mamane Hamidine Abou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 78309/P est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à, ladite Cour ;

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY 

CHAMBRE DE CONTROLE

Article 14 : Monsieur Hassane Madigouh, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77190/G est nommé président de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 15 : Monsieur Manirou Maman, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 77189/P, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseillers à ladite Cour ;

Article 16 : Monsieur Saidou Seyni, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79303/S est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 17 : Monsieur Elhadji Amadou Barham, magistrat du 2ème grade 2ème   échelon, matricule 79413/Y, est nommé de la chambre de contrôle du pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée de la cour d’appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite poste vacant ;

Article 18 : Monsieur Sadou Karidio Djibo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79302/S est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

CHAMBRE DE JUGEMENT

Article 19 : Monsieur Sally Boukari Ibrahim, magistrat du 1er grade 2ème échelon matricule 72555/C, est nommé président de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de vice-président de ladite Cour ;

Article 20 : Monsieur Maman Harissou Boubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77179/M est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 21 : Monsieur Abdou Malam Moussa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77176/J est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 22 : Madame Ahmadou Idrissa Zara Massi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79313/U est nommée membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseillère à ladite Cour.

Décret Portant nominations de magistrats aux juridictions commerciales

Le Président de la République décrète :

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent reçoivent les nominations et affections suivantes :

CHAMBRE COMMERCIALE DE  LA COUR D’APPEL DE NIAMEY

Article 2 : Monsieur Alio Daouda, magistrat du 1er Grade 2ème échelon, matricule 71127/X, est président de la Chambre Commerciale de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de premier président de ladite Cour ;

Article 3 : Monsieur Abdoulye Idé, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 76792/B, est nommé membre de la Chambre Commerciale de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de président de ladite Cour ;

Article 4 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77171/D,  est nommé membre de la chambre commerciale de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 5 : Monsieur Amadou Arbi, magistrat du 2ème grade 2èmeéchelon, matricule 77284/N est nommé membre de la chambre commerciale de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

TRIBUNAL DE COMMERCE DE NIAMEY

Article 6 : Monsieur Ali Gali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80 463/Y, précédemment président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I est nommé juge au Tribunal de Commerce de Niamey, poste vacant ;

Article 6 : Monsieur Almou Gondah Abdourahamane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148481/K précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Tillabéri est juge au Tribunal de Commerce de Niamey, poste vacant;

Article 7 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 8 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Lire aussi  : 


ONEP

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris. (Lire, ci-dessous, la suite du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège)

COUR D’APPEL DE NIAMEY (Suite)

Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I

Article 46: Monsieur Amadou Djibo Mamoudou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80471/Y, précédemment président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I en remplacement de Monsieur Ali Gali appelé à d’autres fonctions ;

Article 47: Monsieur Illa Moumouni, magistrat du 3èmegrade 3ème échelon, matricule 139427/V, précédemment juge au Tribunal de grande instance de hors classe de Niamey, est nommé juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I , poste vacant ;

Tribunal D’Arrondissement Communal Niamey II

Article48: Monsieur Nani Soly Aboubacar Sidikou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97819/P précédemment juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II en remplacement de Madame Assoumane Fatouma née Mamoudou Sadou appelée à d’autres fonctions ;

Article 49 : Monsieur Chaibou Ibrahim, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100383/U, précédemment juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’arrondissement communal Niamey II en remplacement de Madame Ibrahim Fatimata Nouhou Mahaman appelée à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III

Article 50: Monsieur Moussa Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117066/H, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III,poste vacant ;

Article 51 : Madame Chabi Nana Fatchima, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161116/L, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommée en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III en remplacement de Monsieur Zabeirou Moussa appelé à d’autres fonctions ;

Article 52 : Monsieur Mahamadou Abdourahamane Housseini, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161126/N, précédemment juge au Tribunal de Grande instance Hors Classe de Niamey, est nommé substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III en remplacement de Monsieur Inoussa Bazanfaré appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV

Article 53: Monsieur Sani Harouna, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule100376/V, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV est nommé président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Mahamane Moutari Gonda appelé à d’autres fonctions ;

Article 54 : Monsieur Halilou Mansour, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117064/F, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Say, est nommé juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement communal Niamey IV en remplacement de Monsieur Sani Harouna appelé à d’autres fonctions ;

Article 55 : Monsieur Mahaman Souley Zabeirou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule117069/L, précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance de Kollo est nommé Procureur de la République Délégué au Tribunal d’arrondissement communal Niamey IV en remplacement de Madame Moctar Oumarou Ibrahim Maimouna appelée à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V

Article 56: Monsieur Seyni Djafara, magistrat du 3ème 6ème échelon, matricule 100371/P, précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Tahoua est nommé président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V en remplacement de Monsieur Amadou Djibo Mamoudou appelé à d’autres fonctions ;

Article 57: Madame Amadou Oumarou Amina, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139431/R, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey, est nommée juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V en remplacement de Madame Ibrahim Saharatou Mounkaila appelée à d’autres fonctions ;

Article 58: Monsieur Mahaman Bachir Rabiou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117063/E précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé Procureur Délégué au Tribunal d’arrondissement communal Niamey V en remplacement de Madame Idrissa Djibo Maiga Rakiétou appelée à d’autres fonctions ;

Tribunal de Grande Instance de Dosso

Article 59 : Monsieur Goumbi Daouda, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79416/B, précédemment juge d’instruction du 3ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Sani Issoufou Abdoul Kadri appelé à d’autres fonctions ;

Article 60: Monsieur Laouali Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117079/G, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé en cette même qualité au1er cabinet dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Ali Moumouni Moussa appelé à d’autres fonctions ;

Article 61: Madame Mai Ali Fatoumata, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139426/U précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommée juge d’instruction du 2ème cabinet audit tribunal en remplacement de Monsieur Laouali Sani appelé à d’autres fonctions ;

Article 62 : Monsieur Baba Ould Ahmed Hammad, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148434/N précédemment juge au Tribunal de grande instance de Dosso, est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Madame Mai Ali Fatoumata appelée à d’autres fonctions ;

Article 63 : Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161141/M, précédemment substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’arrondissement communal Niamey III, est nommé juge au Tribunal de grande instance de Dosso en remplacement de Monsieur Baba Ould Ahmed Hammad appelé à d’autres fonctions ;

Article 64: Monsieur Aboubacar Ousmane Mahaman Noura, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148486/R, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dosso, est nommé juge audit Tribunal en remplacement de Monsieur Ibinou Kassoum appelé à d’autres fonctions ;

Article 65 : Monsieur Issaka Sidibé Issoufou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117083/J, précédemment juge d’instance au tribunal de Madarounfa est nommé juge au tribunal de grande instance de Dosso ;

Article 66 : Monsieur Tankari Dambo Yahaya, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117085/L, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de grande instance d’Agadez est nommé Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dosso en remplacement de Monsieur Moussa Algoumat Alhassane appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Boboye

Article 67 : Monsieur Saidou Bachir, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130081/Précédemment juge au tribunal de grande instance de Konni est nommé juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Konni, est nommé juge d’instance au tribunal d’instance de Boboye en remplacement de Monsieur Maman Ibrah Mahamadou Nourou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Dogondoutchi

Article 68_ : Monsieur Mamoudou Seydou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97976/D, précédemment Juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal de Doutchi en remplacement de Monsieur Oumarou Boubacar appelé à d’autres fonctions ;

Article 69 : Monsieur Laoual Malam Yacouba Moutari, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117076/K précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Doutchi en remplacement de Monsieur Maman Laminou, appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Falmey

Article 70 : Monsieur Seyni Issoufou Yacouba, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97829/S, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Falmey en remplacement de Monsieur Abdoulaye Souleymane, appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Loga

Article 71 : Monsieur Adam Marka Mahaman Moustapha, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 130072/E, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Loga en remplacement de Monsieur Bozari Halidou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal de Grande Instance de Tillabéri

Article 72: Monsieur Elhadji Abou Issa, magistrat du 2ème grade 2ème échelon,  matricule 79409/C précédemment Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diffa, est nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Tillabéri en remplacement de Monsieur Salissou Mamane appelé à d’autres fonctions ;

Article 73: Monsieur Ibrahim Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97964/Z, précédemment Président du Tribunal d’instance de Magaria, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Tillabéri en remplacement de Elhadji Sahabi Assoumana appelé à d’autres fonctions ;

Article 74 : Monsieur Arbi Diori Hamadou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117073/G, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Mirriah est nommé juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Tillabéri en remplacement de Madame Issa Halimatou Amadou appelée à d’autres fonctions ;

Article 75 : Monsieur Garba Issa, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 13935/V précédemment juge au Tribunal de grande instance de Maradi est nommé juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Tillabéri en remplacement de Monsieur Almou Gondah Abdourahamane appelé à d’autres fonctions ;

Article 76 : Monsieur Kiari Chégou Abagi, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148480/J, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tahoua, est nommé juge au Tribunal de grande instance de Tillabéri en remplacement de Monsieur Issaka Sidikou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Filingué

Article 77 : Monsieur Oumarou Mainassara, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97826/N, précédemment président du Tribunal d’instance d’Aguié est nommé président du Tribunal d’Instance de Filingué en remplacement de Monsieur Garba Maman Kabirou appelé à d’autres fonctions ;

Article 78 : Monsieur Inoussa Bazamfaré, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, précédemment substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Filingué en remplacement de Monsieur Seybou Moussa Harouna appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Kollo

Article 79 : Monsieur Garba Hamidine Dahirou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon matricule 139438/Y, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Kollo en remplacement de Monsieur Mahaman Souley Zabeirou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Ouallam

Article 80 : Monsieur Ali Moussa Moumouni, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100392/V, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé président du Tribunal d’Instance de Ouallam en remplacement de Monsieur Mahamadou Mourtala appelé à d’autres fonctions ;

Article 81 : Monsieur Rabiou Balla Nouredine, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 130068/J précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance de Tchirozérine est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Ouallam en remplacement de Monsieur Idrissa Mahamadou Abass appelé à d’autres fonctions

Tribunal d’Instance de Say

Article 82: Monsieur Gonda Mahamane Moutari, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117063/E précédemment président du Tribunal d’arrondissement communal Niamey IV est nommé président du Tribunal d’Instance de Say en remplacement de Monsieur Maman Ali Ali appelé à d’autres fonctions ;

Article 82 : Monsieur Badjo Seyni Khaled, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130075/H, précédemment juge d’instance de Madaoua, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Say en remplacement de Monsieur Halilou Mansour appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Téra

Article 83 : Monsieur Issaka Sidikou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100375/U, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéri est nommé Procureur Délégué près le Tribunal d’Instance de Téra en remplacement de Monsieur Wakasso Hassan appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Torodi

Article 84 : Monsieur Harouna Hamidou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon matricule 80473/A précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Madaoua est nommé Président du Tribunal d’instance de Torodi en remplacement de Monsieur Illiassou Mahamadou appelé à d’autres fonctions.

ONEP

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris. (Lire, ci-dessous, la suite et fin du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège)

COUR D’APPEL DE TAHOUA

Articl e 85 : Monsieur Boubacar Oumarou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79315/W, précédemment président du Tribunal d’instance de Doutchi est nommé Conseiller à la cour d’appel de Tahoua ;

Article 86 : Monsieur Barakou Sabane Salifou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79417/C, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance d’Arlit est nommé conseiller à la cour d’appel de Tahoua ;

Article 87 : Monsieur Nouhou Soumaila Abdourahamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79420/X précédemment conseiller à la cour d’appel de Niamey est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Tahoua ;

Article 88 : Monsieur Mamadou Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79316/X, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua ;

Article 89 : Monsieur Sani Abdoul Kadri Issoufou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79395/N, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua ;

Article 90 : Monsieur Modi Adamou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79405/Y précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Konni est nommé conseiller à la cour d’appel de Tahoua ;

Article 91: Monsieur Oumar Sidi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé 1er substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Abdoulmoumouni Hamidou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal de Grande Instance de Tahoua

Article 92 : Monsieur Sani Ousseini, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79408/A, précédemment juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé Président du Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Soumana Tahirou appelé à d’autres fonctions ;

Article 93 : Monsieur Oumarou Hamissou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79397/R, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Maradi est nommé Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Hama Illiassou appelé à d’autres fonctions ; 

Article 94 : Monsieur Rabo Mahamane Mourtala, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117068/K, précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance d’Agadez, est nommé juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Hato Ailal Amadou appelé à d’autres fonctions ;

Article 95: Monsieur Mahamadou Boubacar Bello, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130078/L précédemment juge au Tribunal de grande instance de Tahoua est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Monsieur Djafara Seyni appelé à d’autres fonctions ;

Article 96 : Monsieur Issa Amadou Mahaman Badamassi, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139433/T, précédemment juge d’instance de Tchintabaraden, est nommé juge au Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Mahamadou Boubacar Bello appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance d’Abalak

Article 97 : Monsieur Amadou Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 5ème échelon matricule 117072/F, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé président du Tribunal d’Instance d’Abalak ;

Article 98 : Monsieur Hamadou Hamani Hantarou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161129/S, précédemment juge au Tribunal de grande instance de Konni est nommé juge d’instance au tribunal d’instance de d’Abalak en remplacement de monsieur Rabiou Abdou Kassimou, appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance d’Iléla

Article 99 ; Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130076/J, précédemment juge d’instance de Matamèye est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance d’Illéla en remplacement de Monsieur Maman Salmon Kanta appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Keita

Article 100 : Monsieur Idi Ibrahim, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97830/J, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Diffa, est nommé président du Tribunal d’Instance de Keita en remplacement de Monsieur Yacouba Mohamed appelé à d’autres fonctions ;

Article 101: Monsieur Abouzeidi Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130064/E précédemment juge d’instance de Guidan Roumdji est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Keita en remplacement de Monsieur Bagna Abdoul Nasser Abdourahmane appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Tchintabaraden

Article 102: Monsieur Hassan Wakasso, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80468/D précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Téra est nommé Président du Tribunal d’Instance de Tchintabaraden en remplacement de Monsieur Idrissa Mamoudou appelé à d’autres fonctions ;

Article 103 : Monsieur Nahantchi Baoua Salha, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148487/S précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Instance de Konni est nommé juge d’instance au tribunal d’instance de Tchintabaraden, en remplacement de Monsieur Issa Amadou Maman Badamassi appelé à d’autres fonctions ;

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE KONNI

Article 104 : Monsieur Gogé Lawan, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79403/W, précédemment conseiller à la cour d’appel de Niamey est nommé président du Tribunal de grande instance de Konni en remplacement de Monsieur Maman Hamidine Abou, appelé à d’autres fonctions ;

Article 105: Monsieur Miko Idi, magistrat du 2ème grade 1er échelon matricule 97812/G, précédemment Procureur de la République près le Tribunal d’Instance d’Arlit est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Konni en remplacement de Monsieur Modi Adamou appelé à d’autres fonctions ;

Article 106 : Monsieur Karimoun Saloufou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117082/H précédemment à l’administration centrale est nommé juge d’instruction au tribunal de grande instance de Konni en remplacement de monsieur Mohamed Najim Allamayafa Ababa , appelé à d’autres fonction ;

Article 107 : Monsieur Abdou Koundo Yacoubou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148489/U, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Maradi est nommé juge des mineurs au Tribunal de grande instance Konni en remplacement de Monsieur Saidou Bac appelé à d’autres fonctions ;

Article108 : Monsieur Maman Waziri, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97969/E, précédemment président du Tribunal d’Instance de Gouré est nommé procureur de la République près le tribunal de grande instance de Konni en remplacement de monsieur Ibrahim Mahamadou , appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Bouza

Article109: Monsieur Harou Issoufou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80460/V, précédemment président du Tribunal d’Instance d’Iférouane, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bouza en remplacement de Monsieur Garba Chaibou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Madaoua

Article 110 : Monsieur Idi Daouda Ali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé président du Tribunal d’Instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Zakari Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;

Article111 : Monsieur Boukar Abatcha Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139430/P précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Zinder est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Badjo Seyni Khaled appelé à d’autres fonctions ;

Article 112 : Monsieur Ibinou Kassoum, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100373/S, précédemment juge au Tribunal de grande de Dosso, est nommé Procureur de la

République Délégué près le Tribunal d’instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Harouna Hamidou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal de Grande Instance d’Agadez

Article 113 : Monsieur Illiassou Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79418/D, précédemment président du tribunal d’instance de Torodi est nommé président du tribunal de grande instance d’Agadez, en remplacement de monsieur Moussa Abdoul Kadri, appelé à d’autres fonctions;

Article 114 : Monsieur Boukari Souley Abdoul Azizou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100387/Y, précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance d’Arlit , est nommé juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, en remplacement de Monsieur Tankari Dambo Yahaya appelé à d’autres fonctions ;

Article 115: Monsieur Rabiou Kassimou Abdou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule précédemment juge d’instance d’Abalak est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Adam Marka Mahaman Moustapha appelé à d’autres fonctions;

Article 116 : Monsieur Boucar Bacha Diop, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130073/F, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Rabo Mahamdou Mourtala, appelé à d’autres fonctions:

Tribunal d’Instance d’Iférouane

Article 117: Monsieur Sidi Salam Moctar, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100391/U, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Mayahi est nommé président du Tribunal d’Instance d’Iférouane en remplacement de Monsieur Harou Issoufou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Tchirozérine

Article118: Monsieur Abdou Elhadji Ousmane, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 74234/G, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance d’Arlit est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tchirozérine en remplacement de Monsieur Rabiou Balla Nouredine appelé àd’autres fonctions ;

Tribunal de Grande Instance d’Arlit

Article 119: Monsieur Idrissa Mamoudou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79387/N précédemment président du Tribunal d’Instance de Tchintabaraden est nommé président du Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Elhadji Amadou Barham appelé à d’autres fonctions ;

Article 120 : Monsieur Abdou Also, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97828/R, précédemment président du Tribunal d’instance de Mayahi est nommé vice-président du Tribunal de grande instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Barakou Sabane Salifou appelé à d’autres fonctions ;

Article 121 : Monsieur Saidou Sahabi, magistrat du 3ème grade 1er échelon précédemment juge au Tribunal de grande instance d’Arlit est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Monsieur Oumane Elhadji Abdou appelé à d’autres fonctions ;

Article 122 : Monsieur Zakari Yacouba Mamane Sani, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97973/A, précédemment Président du Tribunal d’instance de Guidan Roumdji est nommé Procureur de la République près le Tribunal de grande instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Miko Idi appelé à d’autres fonctions ;

COUR D’APPEL DE ZINDER

Article 123 : Monsieur Douma Hamidou Moussa, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 72556/D, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé vice-président de la cour d’appel de Zinder en remplacement de Monsieur Ousmane Souleymane appelé à d’autres fonctions ;

Article 124: Monsieur Harouna Laouali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78313/K précédemment conseiller à la Cour d’appel de Tahoua est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Yayé Hassane appelé à d’autres fonctions ;

Article 125 : Monsieur Salissou Mamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79310/R précédemment président du Tribunal de grande instance de Tillabéri est nommé conseiller à la Cour d’appel de Zinder en remplacement de Monsieur Seyni Saidou appelé à d’autres fonctions ;

Article 126 : Monsieur Moussa Abdoul Kadri, magistrat du 2ème grade 3ème échelon , matricule 79305/U, précédemment président du tribunal de grande instance d’Agadez est nommé conseiller à la cour d’appel de Zinder, poste vacant ;

Article 127 : Monsieur Yacouba Issaka, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79419/E précédemment président du Tribunal d’instance de Mirriah est nommé conseiller à la cour d’appel de Zinder, poste vacant ; 

Article 128 : Monsieur Ousmane Souleymane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74260/D précédemment vice-président de la cour d’appel de Zinder est nommé Procureur général près ladite cour poste vacant ;

Tribunal de Grande Instance de Zinder

Article 128 : Monsieur Hato Ailal Amadou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117065/G, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet du Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé en cette même au tribunal de grande instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Abarimi Moustapha, appelé à d’autres fonctions;

Article 129 : Monsieur Soumana Sakari Abdou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139428/W, précédemment juge au tribunal de grande instance de Zinder, est nommé juge d’instruction du deuxième dudit tribunal, appelé à en remplacement de Monsieur Souley Laouali Harouna ;

Article 130 : Monsieur Lawali Tabaraou, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139425/T, précédemment juge au Tribunal de grande instance de Zinder est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Monsieur Boukar Abatchia Abdoul Kader appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Magaria

Article 131 : Monsieur Issaka Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S, précédemment Procureur Délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria est nommé Président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Ibrahim Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;

Article 132: Monsieur Idi Mahaman Aminou, magistrat du 3ème grade 1eréchelon, matricule 161145/S précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé juge d’instance au Tribunal d’instance de Magaria en remplacement de Monsieur Alzouma Ibrahim Yacouba appelé à d’autres fonctions ;

Article 133 : Monsieur Elhadj Yahaya Salha, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100385/W précédemment juge au Tribunal d’instance de Gouré est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’instance de Magaria en remplacement de Monsieur Issaka Mahamadou appelé à d’autres fonctions ; 

Tribunal d’Instance de Gouré

Article 134 : Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi ,magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80472/Z, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Gouré en remplacement de Monsieur Wazir Maman appelé à d’autres fonctions ;

Article 135 : Monsieur Elhadji Issa Saidou, magistrat du 3ème grade 5èmeéchelon, matricule 11708/F, précédemment juge d’instance de Dakoro est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Gouré en remplacement de Monsieur El Hadji Yahaya Salha appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Mirriah

Article 136 : Monsieur Abarimi Moustapha, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100386/X précédemment juge d’instruction du 1er cabinet du Tribunal de grande instance de Zinder est nommé président du Tribunal d’instance de Mirriah en remplacement de Monsieur Yacouba Issaka appelé à d’autres fonctions ;

Article 137: Monsieur Moussa Algoumat Alhassane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148479/S précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dosso est nommé juge d’instance de Mirriah en remplacement de Monsieur Arbi Diori Hamadou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Matamèye

Article 138 : Monsieur Maman Kanta Salmon, magistrat du 3èmegrade 4ème échelon, matricule 139439/Z, précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance d’Illéla est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Matamèye en remplacement de Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Belbédji

Article 139:Monsieur Alzouma Yacouba Abdoulaye, magistrat du 3ème grade 6ème échelon matricule 100381/S, précédemment juge d’instance de Magaria est nommé président du tribunal d’instance de Belbedji, création ;

Article 140:Monsieur Amadou Moustapha Mohamed, magistrat du 3ème grade5èmeéchelon, matricule 130063/D, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé juge d’instance au Tribunal d’instance de Belbéji, création ;

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA

Article 141 : Monsieur Garba Mamane Kabirou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97821/H, précédemment président du Tribunal d’instance de Filingué est nommé vice-président du Tribunal de grande instance de Diffa en remplacement de Monsieur Idi Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE MARADI

Article 142 : Monsieur Mourtala Mahamadou magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 97818/N, précédemment Président du Tribunal d’instance de Ouallam est nommé vice-président du tribunal de grande instance de Maradi en remplacement de Monsieur Oumarou Hamissou, appelé à d’autres fonctions ;

Article143 : Madame Ibrahim Mounkaila Saharatou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117078/M, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’arrondissement communal Niamey V est nommée juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Idi Daouda Ali appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Dakoro

Article 144 : Monsieur Laouali Souley Harouna, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117424/S précédemment juge d’instruction du 2èmecabinet du Tribunal de grande instance de Zinder est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dakoro en remplacement de Monsieur El Hadji Issa Saidou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Guidan-Roumdji

Article 145 : Monsieur Daouda Hamadou, magistrat du 3ème grade 6èmeéchelon, matricule 80454/X, précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Guidan Roumdji en remplacement de Monsieur Zakari Yacouba Mamane Sani appelé à d’autres fonctions ;

Article 146 : Monsieur Moussa Seybou Harouna magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 130071/D, précédemment juge d’instance de Filingué est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Guidan Roumdji en remplacement de Monsieur Abouzeidi Sani appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Madarounfa

Article 147 : Monsieur Yacouba Kona Boubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161144/R, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Madarounfa en remplacement de Monsieur Sidibé Issaka Issoufou appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Mayahi

Article 148 : Monsieur Ibrahim Hama Morou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80458/B, précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé Président du Tribunal d’Instance de Mayahi en remplacement de Monsieur Abdou Also appelé à d’autres fonctions ;

Article 149 : Monsieur Ado Sarkin Faoua, magistrat du 3ème grade 2èmeéchelon, matricule 148482/L précédemment juge au Tribunal de grande instance de Konni est nommé juge d’instance de Mayahi en remplacement de Monsieur Sidi Salam Moctar appelé à d’autres fonctions ; 

Tribunal d’instance d’Aguié

Article 150 : Monsieur Ali Soffo Issaka, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 89458/P, précédemment Premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé président d’instance au Tribunal d’Instance d’Aguié en remplacement de Monsieur Oumarou Mainassara appelé à d’autres fonctions ;

Tribunal d’Instance de Tessaoua

Article 151 : Monsieur Boubacar Amadou Souleymane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80461/N, précédemment Premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi appelé à d’autres fonctions ;

Article 152: Monsieur Moustapha Ousmane, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130079/N précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Maradi est nommé juge d’instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Boukar Bacha Diop appelé à d’autres fonctions ;

Article 153 : Monsieur Bozari Halidou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130065/F précédemment juge d’instance de Loga, est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Ibrahim Hama Morou appelé à d’autres fonctions.

Article 154 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 155 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris.

(Lire, ci-dessous, la 2ème partie des décisions issues du Conseil Supérieur de la Magistrature du 4 août dernier)

Décret portant nomination du président de la Chambre de Contrôle du Tribunal Militaire

Le Président de la République, sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, décrète :Article premier : Monsieur Aboubacar Harouna Abani, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77178/L conseiller à la Cour d’Appel de Niamey est nommé président de la Chambre de Contrôle de l’Instruction du Tribunal Militaire en remplacement de Monsieur Ibro Aboubacar appelé à d’autres fonctions;

Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Décret mettant des magistrats à la disposition de l’Administration Centrale du Ministère de la Justice

Le Président de la République, après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, décrète :

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent sont mis à la disposition de l’administration centrale du Ministère de la Justice.

Article 2 : Monsieur Djibrillou Manzo, magistrat du grade exceptionnel ,3ème échelon, matricule 59167/R, précédemment inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires ;

Article 3 : Monsieur Mahamane Hassan, magistrat du 1er grade ,2ème échelon, matricule 65111/F, précédemment inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires ;

Article 4: Monsieur Ayouba Hassane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74262/F, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 5 : Monsieur Ibro Aboubacar, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74265/J, précédemment conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 6 : Monsieur Alichina Maman Sani, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78315/M, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 7 : Monsieur Abdou Idi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 77188/N,précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 8 : Madame Djibo Amina Issaka, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79415/A, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;

Article 9 : Monsieur Garba Chaibou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule97820/G, précédemment président du Tribunal d’Instance de Bouza ;

Article 10 : Monsieur Yacouba Mohamed, magistrat du 2ème grade 2ème échelon,matricule 97832/L, précédemment président du Tribunal d’Instance de Keita ;

Article 11 : Monsieur Abdourahamani Boureima, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97963/Y, précédemment président du Tribunal d’Instance d’Abalack

Article 12 : Monsieur El Hadji Alou Abdoulaye, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79402/V, précédemment 1er substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi ;

Article 13 : Monsieur Ballama El Hadji Abdou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161769/B  nouvellement intégré ;

Article 14: Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Décret portant nominations et affectations des magistrats du siège

Le Président de la République, sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ; après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ; décrète

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :

COUR D’APPEL DE NIAMEY

Article 2 : Monsieur Mahaman Harissou Moussa Boubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77179/M, de retour de détachement est nommé conseillerà la Cour d’Appel de Niamey;

Article 3 : Monsieur Abdou Malam Moussa, magistrat de 2ème grade 3ème échelon, matricule 77176/J, précédemment 1er vice-président du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’appel de Niamey en remplacement de Monsieur Abdou Idi appelé à d’autres fonctions ;

Article 4 : Monsieur Amadou Arbi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 77284/N précédemment conseiller à la cour d’appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la cour d’appel de Niamey, poste vacant ; 

Article 5 : Monsieur Mamane Hamidine Abou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78309/P, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 6 : Monsieur Moussa Harouna, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78325/F, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 7: Monsieur Yayé Hassan, magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 77221/X, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé en cette même qualité à la cour d’appel de Niamey, poste vacant ;

Article 8 : Monsieur Seyni Saidou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79303/S, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé en cette même qualité à la cour d’appel de Niamey ;

Article 9 : Madame Hamadou Maimouna Abouba, magistrat du 2ème grade 2èmeéchelon, matricule 79312/T, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 10 : Monsieur Maman Sani Gandou, magistrat du 2ème grade, 2èmeéchelon, matricule 79294/H, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 11 : Madame Ahmadou Zara Massi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79313/U, de retour de détachement est nommée conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 12 : Monsieur Sadou Karidjo Djibo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79304/T, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 13 : Monsieur Tahirou Soumana, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79418/D, précédemment président du Tribunal de grande instance de Tahoua est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;

Article 14 : Elhadji Sahabi Assoumana, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79424/B, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Tillabéri est nommé conseiller à la cour d’appel de Niamey, poste vacant.

Article 15 : Elhadji Amadou Barham, magistrat du 2èmegrade 2ème échelon, matricule 79413/Y, précédemment président du tribunal de grande instance d’Arlit, est nommé conseiller à la cour d’appel de Niamey, poste vacant ;

 Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey

Article 16 : Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78318/R, précédemment 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé 1er vice-président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Abdou Malam Moussa appelé à d’autres fonctions ;

Article17 : Monsieur Souley Yacouba, magistrat du 2ème grade 1er échelon matricule 79301/P, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ibrahim Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;

Article 18 : Monsieur Zakari Ibrahim, magistrat 3ème grade6ème échelon, matricule 97968/D, précédemment président du Tribunal d’instance de Madaoua est nommé juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Madame Hammadou Maimouna Abouba, appelée à d’autres fonctions ;

Article 19 : Madame Issa Halimatou Amadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80445/W précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Tillabéri est nommée juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Aboubacar Assoumana appelé à d’autres fonctions ;

Article 20 : Madame Assoumane née Fatouma Sadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80462/X, précédemment présidente du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommée juge d’instruction du 3ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Goumbi Daouda appelé à d’autres fonctions ;

Article 21 : Monsieur Mamane Laminou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117061/C, précédemment Juge d’Instance de Doutchi est nommé juge d’instruction du 4ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Adji Adam appelé à d’autres fonctions ;

Article 22: Monsieur Maman Ibrah Mahamadou Nourou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130062/C précédemment juge d’instance de Boboye est nommé juge d’instruction du 5ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ali Issa Djibo appelé à d’autres fonctions ;

Article 23 : Monsieur Dicko Abdourahmane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 79415/A, précédemment Premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;

Article 24 : Monsieur Abdoulaye Souleymane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S précédemment président du Tribunal d’instance de Falmey est nommé juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;

Article 25 : Monsieur Bagna Abdourahmane Abdoul Nasser, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100389/A, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Keita est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 26 : Monsieur Mahamadou Idrissa Abass, magistrat du 3ème grade 6ème échelon matricule 117075/J précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance de Ouallam est nommé substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;

Article 27 : Madame Idrissa Djibo Sidia Maiga Rakiétou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117084/K précédemment Procureure de la République Déléguée près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 28: Madame Moctar Oumarou Ibrahim Maimouna, magistrat du 3ème grade4èmeéchelon, matricule 139434/U, précédemment Procureure de la République Déléguée près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;

Article 29: Madame Ibrahim Fatoumata Nouhou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130077/K, précédemment Procureure de la République Déléguée près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II,est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 30 : Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97975/C, précédemment juge au Pôle Economique et Financier au Tribunal de Grande Instance de Niamey est nommé 1er Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Boubacar Amadou Souleymane appelée à d’autres fonctions;

Article 31 : Madame Abdourahamane Nafissatou Youssouf Wassididen, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161149/W, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéri est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée

Article 32 : Monsieur Souley Yacouba, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79301/P est président de la chambre correctionnelle du pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée cumulativement avec ses fonctions de deuxième vice-président du tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;

Article 33 : Monsieur Adji Adam, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100370/N est nommé juge d’instruction du 1er cabinet du pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;

Article 34 : Monsieur Ali Issa Djibo, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100382/T est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet du pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;

Article 35 : Monsieur Soumana Younoussi, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130067/H est juge d’instruction du 3ème cabinet du pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;

Article 36. Monsieur Dicko Abdourahamane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97823/K est nommé juge au pôle spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;

Article 37 : Monsieur Bagna Abdourahamane Abdoul Nasser, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100389/A, est nommé juge au pôle spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;

Article 38 : Madame Konaté Maimouna Kouloungou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130061/B est nommée juge au pôle spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;

Article 39 : Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97975/C est nommé Substitut du Procureur de la République près le pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée cumulativement avec ses fonctions du premier substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Niamey;

Pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière

Article 40 : Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, 1er vice-président du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, est nommé président de la chambre correctionnelle du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière ;

Article 41 : Monsieur Assoumana Aboubacar, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80474/B, est nommé juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière ;

Article 42 : Monsieur Mamane Ali Ali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80465/A précédemment président du Tribunal d’instance de Say est nommé juge d’instruction du 2ème Cabinet d’instruction du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière, en remplacement de monsieur Hamadou Daouda, appelé à d’autres fonctions;

Article 43 : Mohamed Najim Allamayafa Ababa, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117077/L, précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Konni, est nommé juge du 3ème cabinet d’instruction du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, création ;

Article 44 : Monsieur Saley Ouali Ibrahim, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79421/Y est nommé juge au pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière cumulativement avec ses fonctions de juge au tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;

Article 45 : Monsieur Abdoulaye Souleymane magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S est nommé juge au pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière cumulativement avec ses fonctions de juge au tribunal de grande instance hors classe de Niamey;

(A suivre)

 

zLe ministère des Affaires Etrangères, en partenariat avec l’Union Européenne (UE), a organisé hier après-midi à l’Hôtel Bravia une réunion du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne. Cette réunion a été marquée par la présence du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Kalla Ankouraou, de l’ambassadeur de l’Union Européenne en République du Niger, SE Mme Denisa-Elena IONETE, du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Mohamed Bazoum, du ministre de l'Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Mohamed Ben Omar, du ministre délégué au Budget, M. Ahmed Jidoud, du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, ainsi que plusieurs autres acteurs accompagnant le Niger dans ce processus.

Mamane Abdoulaye

04 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/