Le ministre d'Etat Albadé Abouba a indiqué que nos pays ont développé des stratégies et politiques pertinentes, dont entre autres l'adoption de Politiques sociales et la mise en œuvre des Programmes et Projets pour investir dans la santé des femmes et prendre en charge les nombreuses injustices socioculturelles néfastes qui menacent la santé et le développement des populations. À ce niveau, il a relevé que la prise en charge de la fistule obstétricale figure parmi les problèmes de santé les plus urgents à résoudre.
Aussi, il y a l'élaboration d'un cadre stratégique pour renforcer le Système de Protection de l'Enfant (SPE) afin de répondre et de prévenir les violences, abus et exploitations et le renforcement du partage d'expérience dans le domaine la lutte contre les Mutilations Génitales Féminins(MGF) incluant une mise en œuvre effective des instruments régionaux engageant tous les Etats.
Il est a attendu de ces discussions et échanges d'une part, l'amendement de la feuille de route sur les trois thématiques qui sont adoptées sur le leadership avisé et mobilisateur des Premières dames à l'issue de leur Forum et d'autre part, la formulation d'un cadre de partenariat entre le centre de la CEDEAO pour le développement du genre et les Premières dames pour soutenir toutes les actions. Dans cette perspective, le Premier ministre par intérim a souligné la pleine adhésion au produit attendu et la disponibilité du gouvernement à assoir des mécanismes appropriés pour faciliter l'opérationnalité des actions prévues. M. Albadé Abouba a par ailleurs rendu un hommage mérité à la commission de la CEDEAO et les partenaires qui accompagnent nos Etats dans ce noble combat pour le bien-être des femmes, des jeunes et des enfants. Pour le ministre d'Etat, l'enjeu est de taille pour notre communauté et il y va de l'intérêt de tous les Etats membres pour que ce fléau soit définitivement éradiqué pour mieux promouvoir un développement inclusif, équilibré et une prospérité partagée.
Présents à cette cérémonie, les partenaires soutenant ce processus, la Commissaire aux Affaires sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO, la ministre de l'Action Sociale, de la Promotion de la Femme et l'Alphabétisation du Togo également présidente de cette réunion des ministres en charge de Genre ont tour à tour salué cette initiative qui œuvre pour le bien-être des couches vulnérable notamment les femmes et les enfants. Ils ont, en outre, souligné la nécessite de mutualiser les efforts pour faire face à ce fléau soutenant qu'il n'y a pas de développement harmonieux sans le respect du droit des femmes et des enfants.
Mamane Abdoulaye(onep)
05 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/