L’ambassadeur du Niger en Ethiopie a relevé qu’après huit (8) années de mise en œuvre, l’Initiative 3N a permis de doubler la production agricole du Niger, qui est passée de 3.554.795 tonnes en 2011 à 6.061.789 tonnes en 2018, mettant ainsi fin au cycle de famine qui rime avec mauvaise pluviométrie.
En outre, le gouvernement a fait du développement du capital humain, l’une de ses priorités. D’importants investissements ont ainsi été faits dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’alphabétisation, de l’accès aux soins et services de santé de qualité y compris la santé de la reproduction. Aussi, pour offrir des opportunités d’emploi aux jeunes, le gouvernement a élaboré des politiques d’encouragement à la création d’entreprises et d’attraction des investisseurs Africains et internationaux. « Le soutien apporté au Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises (CIPMEN), l'accompagnement des jeunes porteurs de projets, l'appui au renforcement de l'environnement entrepreneurial et le développement des plateformes d'échanges des bonnes pratiques sont des témoignages éloquents de l’intérêt que le gouvernement porte à la jeunesse», a estimé, SE Zakariyaou Adam Maïga.
Aussi, pour promouvoir les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le Niger a créé NIGER TELECOM ainsi que l’Agence pour la Société de l’Information (ANSI), cela pour permettre une accélération de la transformation du pays dans les domaines de l’information et de la communication. « A ce titre, le Niger se félicite de l’opérationnalisation de la Banque de Technologie pour les PMA et fonde l’espoir que cet instrument va permettre à nos pays de combler leur retard numérique, dans leur quête d’un développement durable », a déclaré SE Zakariyaou Adam Maïga.
Cependant, constate l’ambassadeur Zakariyaou Adam Maïga malgré les efforts déployés les PMA, force est de constater que beaucoup de défis structurels et autres contraintes comme le climat d’insécurité, la stagnation des flux commerciaux et des investissements et les conséquences des changements climatiques, freinent le bond qualitatif dont ont besoin les PMA pour accéder à la graduation. « C’est pourquoi, je lance un appel à nos partenaires au développement à honorer leurs engagements souscrits dans le cadre des différents cadres bilatéraux et multilatéraux que sont le Programme d’Action d’Addis Abeba (PAAA) sur le financement du développement, le Programme d’Action d’Istanbul (PAI), l’Accord de Paris et l’Agenda 2030, particulièrement en ce qui concerne l’Aide Publique au Développement (APD), le transfert de technologie à des termes concessionnels, l’aide au commerce et les renforcements des capacités, pour ne citer que ceux-là » a déclaré Zakariyaou Adam Maïga
Siradji Sanda Sources : MAE/C/IA/NE
30 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/