Pour la présidente du Comité du pilotage du PRODEC, ces séances d'échanges et de partage constituent, une véritable source d'opportunités pour jauger le niveau de réalisation des actions individuelles et collectives menées par les différents acteurs, mais pour prendre surtout à la juste mesure des ambitions qu’ils nourrissent pour la jeunesse nigérienne. Mme Absatou Daddy a ajouté que cette rencontre est d'une importance capitale pour permettre à tous les acteurs impliqués et soucieux de la bonne marche du projet entré en vigueur le 28 octobre 2013, de s'auto-évaluer mais aussi de réfléchir et de trouver de meilleurs outils pour la bonne santé de ce vaste et ambitieux Projet. « Nous disions il y a quelques années qu'il y avait des raisons et le devoir d'espérer...à condition de ne pas relâcher...D'abord, le Programme de Renaissance I, puis le Programme de Renaissance Acte II du Niger initié par SE le Président de la République constituent, à cet égard, le cadre d'expression de nos efforts collectifs pour sortir les jeunes Nigériens, diplômés ou non, scolarisés ou non, des sentiers battus pour leur permettre d'acquérir un emploi, de s'ouvrir aux vertus d'une formation adaptée à leurs besoins ou tout simplement de mettre leur génie créateur au service d'un mieux-être collectif», a-t-elle expliqué.

La présidente du Comité de pilotage du PRODEC a souligné que des efforts constants, ont été consentis ces dix dernières années pour améliorer l'accès à l'enseignement et la formation techniques et professionnels. En effet, les effectifs de l'EFTP ont été multipliés par 15 en 5 ans passant d'environ 8 500 apprenants en 2010 à 187 838 en 2015 tandis que le nombre d'établissements formels sous-tutelle du Ministère des Enseignements professionnels et techniques passait de 15 à plus de 300. Ces efforts concernent aussi bien la formation initiale que continue ainsi que la formation par apprentissage. Mme Absatou Daddy a fait une mention spéciale pour les réalisations faites aux six dernières années. Pour elle, la revue à mi-parcours est une activité charnière qui est incontournable ; car, au-delà de faire une évaluation des actions qui sont menées et des résultats qui sont obtenus, il s'agit surtout de réorienter au besoin les interventions à travers des réglages adéquats afin de se repositionner sur le bon cap.

«Cette revue à mi-parcours est une occasion pour affiner la mise en œuvre du projet tout en appréciant sa contribution aux objectifs de développement de notre pays», a-t-elle ajouté. «Nous devons nous tourner résolument vers une modernisation de l'EFTP à travers une profonde transformation, telle que l'a souligné le Premier Ministre, lors de sa

Déclaration de Politique Générale en 2016. Il nous faudra réfléchir également sur quel format donner à l'assistance technique afin de développer des synergies entre les mécanismes au niveau des différents projets qui appuient et accompagnent le Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques », a précisé la présidente du comité de pilotage du PRODEC pour qui, l'année 2017 est une année-charnière dans la mise en œuvre du Projet. C'est pourquoi, les participants à la revue ont convenu de conjuguer leur efforts autour d'actions concrètes et à effets multiplicateurs, comme l'évaluation de l'état d'avancement du projet et les progrès accomplis ; l'évaluation des progrès réalisés vers   l'atteinte de l'objectif de développement du PRODEC ; l'identification des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet et les propositions de solutions ; la revue des activités fiduciaires et la formulation de recommandations ; l'examen des besoins d'ajustements nécessaires pour   améliorer l'efficacité du projet par rapport à l'atteinte des objectifs et au regard des progrès réalisés.

Mamane Abdoulaye(onep)

05 avril 2017
Source : http://lesahel.org/