Les engagements pris ont, pour l’essentiel, été tenus pour la plupart des ministères a-t-il indiqué avant de souligner qu’un calendrier des réformes a été convenu de concert avec les partenaires sociaux. D’ores et déjà, une matrice inventoriant toutes les réformes a été mise à la disposition des ministères du secteur éducatif. Ces réformes font une place de choix à la qualité de l’éducation qui est considérée comme la question essentielle pour l’ensemble des acteurs a dit le chef du gouvernement qui a tenu à préciser que c’est elle qui a conduit à l’élaboration d’une feuille de route unifiée du préscolaire à l’Université. Il a annoncé que le gouvernement a lancé le chantier de la mise en place d’un fonds commun sectoriel tout en affirmant que le comité de pilotage doit être informé de l’évolution du processus.

S’agissant du coût du programme pour l’année 2017, le Premier ministre a indiqué que la revue conjointe a «proposé au comité de pilotage de statuer sur une programmation budgétaire de 309,298 milliards de francs CFA dont 214,481 milliards du budget national et 74,361millirads annoncés par les PTF. Le Chef du gouvernement s’est dit convaincu que l’examen des différents points par les membres du comité de pilotage va renforcer les efforts communs en faveur du droit à l’éducation de qualité au Niger. Tout en remerciant les partenaires techniques et financiers ayant déjà annoncé leurs contributions, le président du comité de pilotage a invité les autres à leur emboiter le pas. Enfin, M. Brigi Rafini a exprimé ses remerciements et sa gratitude au chef de file des PTF du secteur de l’éducation et de la formation et son adjoint sortant et souhaité la bienvenue et une bonne collaboration à ceux qui leur ont succédé.

Prenant la parole à son tour, le nouveau chef de file des PTF, l’ambassadeur Raul Mateus Paula, s’est dit heureux de reprendre le flambeau de l’AFD et de la coopération suisse avant d’affirmer que son mandat s’inscrit dans le cadre partenarial entre les PTF et le gouvernement signé en 2013 conformément aux principes de la déclaration de Paris. Il a apprécié le travail réalisé par ses prédécesseurs en faveur de l’éducation qui est aujourd’hui « l’enjeu majeur du développement du Niger» car elle joue un rôle dans l’éradication de la pauvreté, la promotion d’une croissance durable et inclusive.

Zabeirou Moussa (ONEP)

16 mai 2017
Source : http://lesahel.org/