Politique

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani a présidé, hier à Niamey, l’ouverture de la session ordinaire du mois de décembre. Le projet d’ordre du jour de cette session comporte cinq (5) points dont  l’examen et adoption du procès verbal de la session ordinaire du mois de novembre 2021 ,  information sur le CSC, l’examen et l’adoption des rapports des missions de contrôle de conformité technique des médias, l’examen et l’adoption des rapports des commissions d’instructions et les questions diverses.

Dans le discours d’ouverture des travaux, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a rappelé qu’en novembre 2021, le CSC a déployé quatre (4) missions sur l’ensemble du territoire national afin de procéder au contrôle de conformité technique des médias. Il s’agissait pour le CSC, conformément à ses attributions de contrôler le respect strict des normes et conditions techniques de fonctionnement des médias bénéficiaires d’une autorisation d’exploitation d’un service de radiodiffusion sonore ou de télévision mais également des autres obligations contenues dans les cahiers de charges des médias audiovisuels, telles que définies par l’article 14 de la loi n°2018-23 portant sur la communication audiovisuelle. «Ces normes se rapportent au respect des grilles de programmes, la tenue de cahiers d’antenne, le respect des balises de signalisation, des paratonnerres, des tailles d’antennes, des rayons de couverture, entre autres», a-t-il expliqué.

Par ailleurs, Dr Kabir Sani a ajouté qu’à l’issue de ces missions, une centaine de médias ont été contrôlés et de nombreuses défaillances ont été décelées. «Nous allons également au cours de cette session, examiner et adopter les différents rapports qui ont été produits et prendre les mesures appropriées pour que les différents manquements constatés soient le plus rapidement corrigés», a-t-il précisé.

Outre les rapports des missions de contrôle de conformité technique des médias effectués en début novembre sur toute l’étendue du territoire national, «nous allons examiner et adopter les rapports des commissions d’instructions. Il s’agit des rapports de la commission d’éthique, déontologie et carte de presse et de la commission suivi des cahiers de charges, accès équitable et publicité», a-t-il conclu.

Yacine Hassane(onep)

28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 

Le nouveau président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Salifou Labo Bouché, a présidé le lundi 17 avril 2023, la session ordinaire de ladite institution au titre du mois d’avril 2023. Les points inscrits à l’ordre du jour sont : informations sur le CSC, examen et adoption du projet de délibération portant règlement intérieur du Conseil, examen et adoption du projet de délibération portant composition, attributions et fonctionnement des commissions d’instruction, examen et adoption du projet de délibération déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC et questions diverses.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le nouveau président du Conseil Supérieur de la Communication, a rappelé les réformes apportées par le CSC sur certains textes qui sont déjà dans le circuit d’adoption. Il s’agit notamment du projet de loi déterminant les principes fondamentaux de la liberté de presse et de l’accès à l’information publique et aux documents administratifs, du projet de loi organique portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC, du projet de loi sur la presse électronique, du projet de loi déterminant le statut des médias d’Etat, du projet de loi déterminant le statut et le mode de financement des radios et télévisions communautaires et associatives, du projet de décret déterminant les conditions d’exercice du correspondant de presse et celles d’accréditation des organes de presse étrangers au Niger, du projet de décret régissant la publicité au Niger, et du projet de décret définissant les modalités d’application de l’ordonnance n°2012-22 du 23 février 2011 portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs.

Par rapport aux défis qui se posent à la presse nigérienne, le président du CSC a insisté particulièrement sur le problème récurrent des entreprises de presse privées. Aussi, a-t-il ajouté, celles-ci ne parviennent pas à se hisser, comme dans les autres pays de la sous-région, au rang de véritables entreprises productrices de contenus compétitifs et créatrices d’emplois bien rémunérés. «Je souhaite qu’au cours de notre quinquennat, nous poursuivions la réflexion, le plus vite possible, pour promouvoir de véritables entreprises de presse qui n’auront rien à envier à celles que nous voyons ailleurs», a-t-il souhaité.

Dans la sous-région, le fonds d’aide à la presse, a rappelé le président est de 1 milliard 400 millions au titre de l’année 2021 au Sénégal, 1,016 milliards de FCFA pour la subvention en faveur des entreprises de presse privée en République de Côte d’Ivoire. Les moyens mis à la disposition sont insuffisants pour soutenir 14 télévisions privées, 78 radios privées et une quarantaine d’organes indépendants de presse écrite. «En tant qu’autorité de régulation, nous ferons le plaidoyer nécessaire pour le rehaussement de l’enveloppe allouée aux entreprises de presse privées», a-t-il rassuré.

Selon M. Salifou Labo Bouché, c’est en application des dispositions pertinentes de la loi n°2012-34 du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC et ses textes subséquents que sont inscrits à l’ordre du jour de la présente session les projets de délibérations. Le président du CSC a par ailleurs exhorté les participants à examiner avec toute l’attention requise les points inscrits à l’ordre du jour afin d’y apporter les amendements susceptibles de les rendre plus efficaces dans un contexte régional et international caractérisé par des défis sécuritaires complexes.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture de la session ordinaire du mois de janvier 2023. Le projet d’ordre du jour de cette session comporte cinq points à savoir l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de décembre 2022, l’information sur le CSC, l’examen et adoption du rapport public 2021 du CSC, l’examen et l’adoption des travaux des commissions et enfin les questions diverses.

Al’entame de ses propos, le président du Conseil Supérieur de la Communication a souligné que l’examen et l’adoption du rapport public 2021 qui était inscrit à l’ordre du jour de la session ordinaire de décembre 2022 n’a pas pu être traité en raison d’un certain nombre d’insuffisances qu’il fallait corriger. La plénière avait alors décidé de renvoyer le projet à cette session. «Aussi, conformément aux dispositions de l’article 42 de la loi n° 2012-34 du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication et les textes modificatifs subséquents, ce point est inscrit en priorité au cours de la présente session», a-t-il ajouté.

Dr Kabirou Sani devait par la suite rappeler que la production des rapports d’activités est une obligation de la loi. En effet, l’article 50 de loi n°2012-34 du 07 juin 2012 dispose «le Conseil Supérieur de la Communication rend compte annuellement de ses activités au Président de la République, au président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre. Il rend publics ses rapports d’activités», a-t-il déclaré.

C’est donc pour satisfaire à cette exigence, a indiqué Kabirou Sani, que le rapport d’activités 2021 a été inscrit en réexamen à l’ordre du jour de cette session. Pour le président du CSC, ce projet de rapport a été élaboré par les rapporteurs du Conseil supérieur de la communication. Il comporte les activités de régulation des médias, le renforcement de capacités des membres et personnel du CSC, le renforcement des capacités des journalistes, la coopération et le réseautage, la gestion des ressources financières, et enfin les difficultés et recommandations.

Ce rapport, le quatrième du genre consécutif, résume l’ensemble des activités de régulation menées par le CSC au cours de l’année 2021. C’est pourquoi, Dr Kabirou Sani a invité les participants à un examen rigoureux dudit rapport et surtout de formuler des recommandations en vue de rendre plus efficace l’activité de régulations des médias.

Le président du CSC, les a enfin exhortés à examiner, avec la plus grande attention dans le respect strict des attributions et du champ de compétence, tous les autres points inscrits à l’ordre du jour de cette session.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a tenu, le jeudi 25 août 2022 à Niamey, sa session ordinaire au titre du mois d’août. Cette session comporte à son ordre du jour cinq (5) points majeurs, il s’agit de l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session du mois de juillet 2022 ; des informations sur le CSC ; l’examen et l’adoption du rapport de la commission suivi des cahiers des charges, accès équitable et publicité ; l’examen et l’adoption du rapport de la commission éthique, déontologie et carte de presse, et enfin questions diverses.

A l’ouverture des travaux, le président du CSC, Dr Kabirou Sani a indiqué que cette session intervient dans un contexte dramatique après un accident tragique ayant coûté la vie à des jeunes en partance pour Diffa, parmi lesquels, des journalistes de la radio Alternative. Dr. Kabirou Sani a saisi cette occasion pour adresser, au nom de l’institution qu’il préside, ses condoléances émues aux familles des victimes et à l’association Alternative Espaces Citoyens. Par ailleurs, le président du CSC a ajouté que la session se tient à un moment où le Niger a enregistré des dégâts causés par les inondations avec des morts d’hommes et l’effondrement de plusieurs milliers de maisons. A toutes ces familles éprouvées, le CSC par la voix de son président, présente ses condoléances les plus attristées.

Cette session, a-t-il poursuivi, se tient également au moment où le Niger s’apprête à accueillir à Niamey, la réunion des experts juristes des instances de régulation des médias des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée. «Cette rencontre d’échanges qui se tiendra les 30 et 31 août 2022, vise l’harmonisation des redevances des fréquences radioélectriques, exploitées notamment par les médias audiovisuels et les bouquets», a souligné Dr Kabirou Sani.

Revenant sur le troisième point inscrit à l’ordre du jour de cette session, le président du CSC a demandé à la plénière du Conseil d’examiner minutieusement les différents rapports qui seront présentés par les commissions en toute responsabilité et avec toute la rigueur requise. «La commission Ethique, Déontologie et Carte de Presse, dont le rapport est inscrit à l’ordre du jour de la présente session, faut-il le rappeler, veille, entre autres, au respect de la charte des journalistes professionnels déposés auprès du Conseil Supérieur de la Communication ; relève tout manquement à la déontologie ; donne un avis motivé pour la délivrance et le retrait de la carte de presse de journaliste professionnel ; auditionne les responsables des organes de presse ou les journalistes ayant fait l’objet de plainte ou de saisine d’office du CSC», a-t-il souligné.

Quant à la commission Suivi des Cahiers de Charges, Accès équitable et Publicité, Dr Kabirou Sani a rappelé qu’elle a pour charge de proposer à la plénière les modalités d’accès équitable et effectif aux médias d’Etat ; de veiller au respect des cahiers de charges des médias ; de dresser des rapports détaillés et formuler des recommandations à la plénière et proposer des sanctions motivées en cas de manquements à l’éthique et à la déontologie.

«Ces deux commissions qui constituent la cheville ouvrière de notre Institution, ont préparé leurs rapports, en collaboration avec les directions techniques du CSC et ce sont, ces rapports qui sont soumis à l’appréciation de la plénière», a conclu Dr. Kabirou Sani.

Assad Hamadou (Stagiaire)
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csc mai 2017Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a présidé, hier matin, dans la salle des réunions de l’Institution, la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire du CSC au titre du mois de mai 2017. Sept (7) points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session.

Il s’agit de l’examen et adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois d'avril 2017; informations sur la vie et le fonctionnement du CSC pendant l'intersession; modalités de tenue de l'audience publique pour le retrait des fréquences radioélectriques en cessation d'exploitation ; examen et adoption de l'annuaire des médias, des journalistes et des organisations socioprofessionnelles des médias ; examen et adoption du projet de délibération portant Charte sur l'amélioration de l'image de la femme dans les médias au Niger; examen et adoption des Rapports du Conseil de Presse et questions diverses.

La session ordinaire au titre du mois de septembre 2019 du Conseil Supérieur de la Communication a débuté hier matin dans la salle de réunion de ladite institution. Le projet d'ordre du jour de cette session ordinaire, comporte six (6) points à savoir, examen et adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois d'août 2019, informations sur le CSC, examen et adoption en seconde lecture de la Délibération fixant les montants des redevances pour l'exploitation d'un service de   radiodiffusion ou de télévision nationale et internationale, examen et adoption des travaux de la Commission Ethique, Déontologie et Cartes de presse, examen et adoption des travaux de la Commission de suivi des cahiers de charges, Accès Equitable et Publicité et questions diverses. C’est le président du CSC, Dr. Kabir Sani qui a présidé l’ouverture de la session.

Le président du CSC a, à cette occasion, rappelé que la réinscription de la délibération fixant les montants des redevances pour l'exploitation d’un service de radiodiffusion ou de télévision nationale et internationale se justifie par les exigences de la Loi n° 2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC modifiée et complétée par la loi n°2018-31 du 16 mai 2018. En effet, l’article 48(nouveau) de cette Loi dispose que « le Conseil Supérieur de la Communication fixe par délibération : le montant de redevance pour l’exploitation d’un service de radiodiffusion ou de télévision nationale et internationale, le montant de redevance sur la production et la diffusion par voie de presse. Les modalités de recouvrement de ces redevances sont fixées par décret pris en conseil des ministres » a rappelé le président du CSC.

Dr. Kabir Sani a, ensuite, précisé qu’en réponse à cette exigence légale, il a été adopté une délibération fixant les montants des redevances pour l'exploitation d'un service de radiodiffusion ou de télévision nationale et internationale. « A l'épreuve des faits, nous avions découvert qu'elle comporte beaucoup d'insuffisances. Nous avions alors décidé de nous nourrir des expériences des Instances de régulation des médias membres du Réseau des Instances Africaines de Régulation de Communication (RIARC) et du Réseau Francophone de Régulation des Médias (REFRAM) qui nous ont devancés dans ce domaine. Nous avons à présent un nouveau projet de texte fixant les montants des redevances pour l'exploitation d'un service de radiodiffusion ou de télévision nationale et internationale inscrit en seconde lecture à l'agenda de notre session», a-t-il ajouté.

Le président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Abdourahamane Ousmane, a présidé hier matin, l’ouverture de la session ordinaire du CSC, au titre du mois de Mars 2017. Au cours de cette session, les participants débattront de six points inscrits à l’ordre du jour dont la mise en place d'un Groupe de Travail chargé d'examiner les dossiers de demandes de fréquences de radiodiffusion.

La session procédera également à l’examen et l’adoption du procès verbal de la session ordinaire de Février 2017. Les autres points inscrits à l’ordre du jour des travaux sont : informations sur le CSC, examen et adoption du rapport d'activités du CSC au titre de l'année 2016 la mise en place d'un Groupe de Travail chargé d'examiner les dossiers de demandes de fréquences de radiodiffusion ; examen et adoption des rapports du Conseil de presse et questions diverses.

Bazoum Mohamed, en accédant au pouvoir dans les conditions que l’on sait, pour avoir occupé certaines responsabilités – et non des moindres dans les précédents gouvernements – savait bien les problèmes du pays et surtout tout ce que les nigériens peuvent attendre d’une alternance, et même celle dont il se flatte, farfelue soit-elle, pour se réconcilier avec une démocratie mise à sac par leur socialisme immonde, peu digne des idéaux dont il se réclame. Il promit alors qu’il luttera sans faiblesse contre l’impunité, avertissant que chacun répondra désormais de ses actes et pouvait même faire croire à aucune interférence dans la gestion des ennuis judiciaires des uns et des autres, car, confessait-il, plus personne ne sera d’un secours pour un autre, et que chacun, face à sa responsabilité, devra s’assumer. Les Nigériens, en entendant un tel discours, même par les rancunes qu’ils peuvent encore avoir contre un système qui les brimait, pouvaient se retrouver dans cette parole neuve, croyant qu’un vent nouveau commençait à souffler sur leur démocratie violentée, et qu’enfin, un socialiste vrai arrivait et qu’il était possible de croire à sa parole, à ses promesses de changement, à la lutte promise contre les délinquants à col blanc qui infestent le système dont il héritait de son mentor Issoufou Mahamadou, l’homme qui s’en fout des critiques, avançant les yeux fermés, même dans l’erreur et la gaffe.

Mais voici plus d’une année que Bazoum Mohamed commande, plus d’une année qu’il marche sans avancer, notamment sur un tel aspect de sa gestion sur lequel les Nigériens l’attendent pour mieux apprécier qu’il soit décider ou non à amorcer un nouveau cap, et réhabiliter le socialisme dont des errements ont détruit l’image dans le pays. L’homme avait cru qu’en sacrfiant un agneau, ce Ibou Karadjé dont on a abusé de la naïveté politique, de la jeunesse et du désir de grimper dans la hiérarchie politique et dans l’élite économique que fabriquait le système, et même un ministre en fonction qui paie ainsi par Dieu pour en vouloir à tant d’autres personnes sur l’échiquier sans qu’on ne puisse comprendre ses animosités débordantes, les nigériens pouvaient lâcher du lest, pour ne pas trop lui demander sur le dossier de l’impunité, laissant toujours à son ombre, les bandits d’Etat à gros poils qui l’entourent, et travaillent avec lui pour perpétuer le même mal. Pourtant, tout le monde sait, autour de Mahamadou Issoufou, et dans certains secteurs, les hommes et les femmes qui ont abusé de leur position, pour voler et piller, pour s’enrichir et spolier l’Etat. Bazoum, comme certains l’ont cru dès au départ, ne peut rien contre ces gens, car ce sont, peuvent prétendre ces détracteurs, ces gens qui l’ont porté au pouvoir, braquant une élection et trafiquant des résultats électoraux. Pour leur gangstérisme, ils attendent de lui, une gratitude et une «impunité méritée» et l’homme en ayant conscience de ce devoir, est devenu dubitatif, frileux à porter l’entièreté de son pouvoir arrangé, car grignoté par les gloutonneries insatiables d’un autre qui cherche à le priver de ses prérogatives constitutionnelles.

Alors qu’un nouveau bruit vient réveiller les Nigériens sur le fait que le problème est à la racine, que la malgouvernance est dans l’ADN même du socialisme nigérien, et que celle-ci fait partie désormais des traditions établies dans la conception même que les socialistes nigériens ont du pouvoir, n’ayant qu’une vision mercantiliste de la gestion de l’Etat pour s’en aliéner aussi gravement, l’on est étonné d’apprendre que celui qu’on chassait de son poste après les révélations sur sa nouvelle fortune suspecte trouvait un nouveau point de chute que lui fait un autre conseil des ministres. Comme quoi, les hommes du sérail, comme il en était ainsi depuis Issoufou, ne sont pas punissables. Peuvent-ils en avoir conscience, du moins la garantie, pour continuer à commettre les mêmes fautes ? Bazoum, est le continuum de Issoufou Mahamadou: il est incapable d’assainir et de sévir contre le mal qui gangrène le pays, son administration et son armée.

L’on ne peut que constater l’impuissance du magistrat suprême à honorer sa parole, à sévir dans les rangs de ceux qui peuvent jurer d’avoir «fabriqué» son destin politique, disant à ceux qui veulent les entendre qu’ils sont ceux qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui à la tête du Niger. Depuis quelques jours, par les gâteries d’enfants choyés, l’on apprend la vie de princes émiratis que mènent certains enfants, qui peuvent dans leurs fantaisies, distribuer de l’argent et des voitures à des camarades et à des copines, révélant par ses ostentations, le niveau de vie d’un père insolemment friqué. La maison garnie d’argent a dû faire comprendre à l’enfant qu‘il pouvait aussi s’en servir à loisir quand, on l’imagine, le père fortuné, pourrait ne pas avoir une maîtrise de la comptabilité de son immense patrimoine. L’affaire fit grand bruit dans le pays, mobilisant l’opinion nationale qui n’arrêtait pas de spéculer sur le fait divers, chacun allant de ses fantaisies pour dire ce qu’il comprend de l’affaire qui vient s’ajouter aux frasques du régime des camarades. Par une première réaction du pouvoir en place le gouvernement décida, il y a une semaine, de sanctionner, en décidant de relever le Haut commandant et son adjoint de leur poste. On pouvait croire qu’enfin le Philosophe sortait de sa léthargie pour «frapper fort» et montrer qu’il n’a pas renoncé à sa promesse faite au 2 avril 2021 devant l’ensemble des Nigériens et donc qu’il n’oubliait pas.

Mais que ne fut pas l’étonnement des Nigériens, une semaine plus tard, d’apprendre, par un autre conseil des ministres, la re-nomination du même homme comme conseiller en matière de sécurité du ministre de l’Intérieur. Comme quoi, Bazoum Mohamed, sur un tel registre, ne devrait pas être très différents de son prédécesseur qui, peut-on s’en souvenir, chaque fois qu’il est contraint de renvoyer un de ses hommes au cœur de scandales, trouve les moyens aussitôt de le recaser quelque part. Ainsi, la sanction devenait une occasion de promouvoir la pègre, montrant ainsi que celui qui dirige ne se gêne outre mesure des gaffes de ses collaborateurs, gaffes qu’il peut même comprendre et protéger pour leur éviter d’aller devant le juge et surtout en prison. Bazoum Mohamed, continuité oblige, se place dans le même registre, car un tel homme, ne devrait pas mériter la nouvelle nomination fantaisiste et insultante à l’endroit des Nigériens, tant que la Justice ne se saisisse pas de l’affaire pour l’en laver de tout soupçon avant que, les tuteurs politiques ne le reprennent pour le remployer. Quel message, Bazoum Mohamed, peut-il envoyer aux Nigériens, par cette nomination qui a montré que le PNDS reste ce qu’il a toujours été et qu’il peut ne jamais saisir les leçons de ses déboires pour changer dans sa manière de gérer l’Etat.

Bazoum, otage de son système…

Certains, et on peut l’entendre sur les réseaux sociaux, l’avaient dit : Bazoum ne pourra rien changé, du moins sur le chantier de la lutte vigoureuse contre l’impunité, et ce malgré son discours brillant à ce propos. Il n’a aucune force pour s’y attaquer, car otage du système qui l’a généré pour n’en être que le produit avachi.

L’on ne peut que croire à l’impuissance de Bazoum Mohamed à prendre le pouvoir qu’un autre lui a concédé dans les conditions que l’on sait, jouant à l’équilibriste pour plaire à ses «bienfaiteurs » qui attendent lui impunité et protection, et les Nigériens vis-à-vis desquels, il peut faire preuve d’une certaine mollesse pour ne pas trop heurter les sensibilités et porter leurs relations dans les mêmes tensions, surtout que les Nigériens, n’en déplaisent à la Cour de la CEDEAO et à Mahamane Ousmane, disent toujours ne pas le reconnaître.

Pourtant en perpétuant les mêmes injustices, Bazoum ne fait que s’affaiblir davantage car perdant ainsi en crédibilité aux yeux des Nigériens qui attachent du prix à la lutte contre la corruption et les détournements devenus légion dans le système que les socialistes mettaient en place en 2011. Peut-il continuer à protéger toute la horde de délinquants à col blanc qui peuplent son système qui semble dépendre plus d’un autre que de lui-même ?

Bazoum, en réalité, est à plaindre quand, il ne peut plus assumer «son» pouvoir, obligé de le partager, peut-être aussi de le céder, pour éviter la confrontation avec un camp de son système, qui le nargue, et l’humilie surtout lorsque, marchant ensemble, Issoufou et Foumakoye, jouant presque au Souké et Siriki, se plaisent, à le défier sur le terrain, partant en héros pour faire croire qu’ils auraient la réalité et la légitimité du pouvoir et notamment que c’est eux que le peuple pouvait mieux aimer pour s’autoriser ces parades ostentatoires et gênantes dans une République.

Le jeu est clair : si Bazoum ne se décide pas à prendre son pouvoir, ceux qui, de son camp, la lui disputent, finiront par le lui reprendre.

Terrible démocratie nigérienne…

A.I

Un protocole d'accord a été signé le vendredi 23 Juillet à Niamey entre le Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). C’est le président du CESOC, M. Malam Ligari Maïrou et le représentant résident adjoint du PNUD, M. Eloi Kouadio qui ont apposé leurs signatures sur les documents de l’accord. Cette signature fait suite aux consultations entre les deux institutions qui se sont accordées sur des points d'intérêt commun, à savoir le développement durable, l'éradication de la pauvreté, l’autonomisation des femmes, la bonne gouvernance et l'Etat de droit. Cet accord sera le point de départ d'une coopération que les deux partenaires souhaitent fructueuse pour l'intérêt du peuple nigérien.

Selon le président du CESOC, cet accord s'inscrit dans le cadre de l’ambition commune des deux institutions de soutenir le programme de M. Mohamed Bazoum Président de la République, Chef de l'Etat, tel que décliné dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement. Au regard de l’engagement du PNUD à soutenir le Niger, M. Malam Ligari Maïrou s’est dit convaincu que cette initiative commune permettra de renforcer les capacités du CESOC pour émettre des avis pertinents au Président de la République et à l'Assemblée Nationale dans les domaines économique, social et culturel, tout en souhaitant que ce partenariat s'inscrive dans la durée.

Pour sa part, le représentant résident adjoint du PNUD a rappelé que les deux institutions travaillent déjà en partenariat depuis un certain nombre d'années sans une base formelle consacrée. M. Eloi Kouadio a ajouté que le CESOC et le PNUD contribuent tous les deux à enrichir les débats et les plaidoyers sur les politiques de développement à travers notamment la diffusion et la vulgarisation de l'indice du développement humain au Niger. Pour le représentant résident adjoint du PNUD, la signature de ce protocole d'accord permettra de renforcer cette collaboration et au-delà de renforcer les capacités institutionnelles du CESOC dans les domaines nécessitant un appui tels qu’explicitement identifiés par la convention.

Plus précisément, «des appuis spécifiques en renforcement des capacités en matière de recherche et développement mais aussi d'échanges d'informations seront apportés sur des questions relatives au développement économique et social ainsi qu'à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication par le biais d’une digitalisation opportune et ciblée», a-t-il précisé. Le représentant résident adjoint du PNUD a déclaré aussi que le PNUD est disposé à travailler avec le CESOC pour contribuer à atténuer les effets de cette pandémie sur l’Etat, les ménages et les entreprises ainsi qu’à reconstruire une économie verte et résiliente au Niger. M. Eloi Kouadio a réitéré l'engagement de l’institution à poursuivre son partenariat avec le CESOC afin de contribuer à relever les défis socioéconomiques du moment et poser ainsi aux cotés du CESOC les jalons d'un développement durable au Niger tel qu'envisagé dans la vision du Chef de l'Etat et décliné dans la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre.

Mamane Abdoulaye(onep)

26 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou et le directeur général du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), M. Michael Spindelegger ont procédé hier après-midi à une signature d’un accord de siège entre le gouvernement du Niger et l’ICMPD. Il s’agit à travers cet acte de définir le statut, les privilèges et immunités nécessaires au fonctionnement de l'ICMPD et à l'accomplissement de la mission de ses employés au Niger.

Peu avant la signature de cet accord, le ministre d'Etat a rappelé que l'Etat nigérien a souscrit à plusieurs engagements bilatéraux, régionaux et internationaux avec divers partenaires au développement pour une meilleure gestion de la question migratoire. Le Niger et le Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD), précise-t-il, sont des partenaires de longue date dans le domaine de la gouvernance de la migration. « Cette coopération s'est progressivement développée depuis 2013, avec la mise en œuvre de certains programmes et projets dans le cadre de la gestion de la migration, notamment sur le plan régional. Je fonde l'espoir que la signature de cet accord inaugurera une étape nouvelle et décisive dans la consolidation des relations entre nos deux Parties, dans un esprit de partenariat et de confiance mutuelle, et permettra au Centre, tout en répondant aux aspirations de l'Etat nigérien dans la mise en œuvre de sa politique migratoire, d'accroître sa capacité opérationnelle au Niger », a déclaré le ministre d'Etat.

Par ailleurs, le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou a notifié que le Niger, compte tenu de sa position géographique, est soumis à une pression migratoire sans précédent. Il est devenu à la fois un pays de transit pour de milliers de migrants, de diverses nationalités, souhaitant regagner la Libye, l'Algérie ou l'Europe, et dans une certaine mesure un pays de destination, et une voie de retour pour des milliers de rapatriés. « Les conflits et crises sécuritaires qui sévissent dans la région ont fait du Niger un pays de destination pour de nombreux réfugiés et demandeurs d'asile. Ce phénomène migratoire souvent associé à des activités illégales comme le trafic illicite de migrants, le trafic des armes, de la drogue et la traite de personnes, s'est imposé dans les débats et a fait l'objet de préoccupations des Autorités nigériennes. Ce qui a amené le Gouvernement du Niger à chercher des solutions pour y faire face à travers l'adoption d'une série de mesures législatives et règlementaires. On peut noter, entre autres, l'adoption de la loi 2015-36 du 26 mai 2015 relative au trafic illicite de migrants, l'adoption de la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI Niger 2035), l'élaboration du Programme pour la Prévention et la lutte contre la migration irrégulière », a mentionné M. Hassoumi Massoudou.

Auparavant, le directeur général du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD)M. Michael Spindelegger a rassuré les autorités nigériennes de la volonté de son institution à s’investir véritablement au Niger. « C’est notre premier projet au Niger. C’est un début. Nous allons commencer avec ce premier projet, une fois que nous connaitrons mieux le Niger et ses contraintes, nous allons mettre en œuvre d’autres projets, obtenir beaucoup de financements en vue de coopérer et d’être présent au Niger », explique le directeur général du l’ICMPD.       

A noter que le Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires est une structure active dans différents domaines touchant, entre autres, à la gestion de la migration. Cette organisation internationale a pour objectif principal de favoriser des solutions factuelles, innovantes, et efficaces aux défis de la migration.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et le Directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), M. Mohamed Moussa ont procédé, hier après-midi à Niamey, à la signature d’un accord de siège entre le Niger et l’ASECNA. La signature de cet Accord vise régler, les questions relatives à l’établissement de la représentation de l’ASECNA, du Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA), aussi que de l’Ecole Africaine de la Météorologie de l’Aviation Civile (EAMAC).

Ainsi, la signature de cet accord permettra d’assurer les services publics nécessaires à l’ASECNA dans l’accomplissement de ses missions ; d’accorder le bénéfice des différents services publics hospitaliers et de définir le statut juridique de l’organisation. Elle permet aussi de protéger son siège et ses communications, et de prévoir à l’ASECNA des immunités, privilèges et facilités.

C’est pourquoi, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a expliqué, lors de la signature que, la conclusion de cet accord permettra également d’installer et de viabiliser ces structures. Elle illustre aussi la cohésion entre les Etats membres, sur une question primordiale relative à la sécurité de la navigation aérienne, la météorologie et l’aviation civile et la nécessité de se concentrer sur les objectifs à atteindre dans ce domaine. Il a par ailleurs rappelé que le Niger est un Etat fondateur de l’ASECNA depuis sa création le 12 décembre 1959 et signataire de la convention de Dakar de 2010. «Le Niger a toujours joué sa partition dans le fonctionnement et la réalisation des objectifs de cette organisation d’intégration africaine, au service de la sécurité du transport aérien», a-t-il précisé.

Pour le ministre d’Etat, l’excellence de la coopération entre le Niger et cette institution s’est traduite par l’élection de «nos compatriotes M. Ousman Oubandawaki (1999-2004) et M. Mohamed Moussa (2017 à aujourd’hui)» en qualité de Directeurs généraux de l’ASECNA et surtout la décision historique de juin 1962 des ministres africains en charge de l’aviation civile, ayant autorisé la construction à Niamey au Niger, de l’Ecole Africaine de la Météorologie et d’Aviation Civile (EAMAC). A cela, il faut ajouter l’inauguration le 18 décembre 2022 par le Président de la République du CRNA à Niamey s’inscrit dans le cadre de la consolidation de cette coopération. «Cet ouvrage d’une importance technologique et stratégique a coûté à I’ASECNA près de 4 milliards de FCFA. Il contribue à l’amélioration de la qualité des services rendus aux usagers», a déclaré le ministre, ajoutant que ce centre a un caractère international et joue un rôle multinational permettant la gestion du trafic aérien de la région en termes d’informations de vol FIR Niamey, espace confié par l’OACI à l’Etat du Niger.

Pour sa part, le Directeur général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa a déclaré que cet accord révisé vient ainsi renforcer les relations de coopération entre l’ASECNA et le Niger. Il vient ensuite renforcer le statut diplomatique de l’Agence auprès des autres Etats. «En effet, ce statut diplomatique est essentiellement commandé suite à la conférence des ministres de l’ASECNA, instance suprême conformément à la convention, de faire des agents de l’ASECNA des fonctionnaires internationaux. Ceci parce que les services que nous rendons sont d’ordre internationaux», a déclaré M. Mohamed Moussa. Le DG de l’ASECNA d’ajouter que le Niger ne gère pas que l’espace nigérien, il gère l’espace aérien de plusieurs autres pays. «Ce statut diplomatique conféré aujourd’hui par cet accord de siège vient renforcer la capacité de l’ASECNA à assurer la continuité de l’espace public de sécurité aérienne», a ajouté M. Mohamed Moussa. Selon le DG de l’ASECNA, le CRNA de Niamey est capable de contrôler toute l’Afrique. «C’est donc un rôle majeur que le Niger joue dans cette mission de sécurisation des avions qui sont dans les espaces aériens africains d’environ 17 millions de km2 d’espaces appartenant à nos Etats membres, mais également au total 25 millions de km2 que nous gérons pour d’autres pays n’ayant pas la capacité d’assurer la sécurité de leurs espaces aériens», a–t-il détaille.

Oumar Issoufou (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Le Président de la Commission de la CEDEAO, S.E. Monsieur Jean-Claude Kassi Brou et le Directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Nigéria, Monsieur Xavier Muron en présence de l’Ambassadrice de France auprès du Nigéria et de la CEDEAO, S.E. Madame Emmanuelle Blatmann, ont signé, ce mardi 7 décembre 2021 à Abuja, au Nigeria, un accord de subvention pour un financement complémentaire d’une phase intérimaire de l’appui au programme de stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Ce nouveau financement est la suite d’une phase pilote financée par l’Union européenne à hauteur de 56 millions d’euros (dont 31,9 M€ délégués à l’AFD) en appui à la stratégie régionale de stockage de la CEDEAO. Adoptée en 2012, cette stratégie combine les stocks de proximité, les stocks nationaux et d’une Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA) permettant de faire jouer la solidarité régionale en cas de crise alimentaire majeure dans la région.

D’une durée de 3 ans et d’un montant de 8 millions d’euros, ce nouvel appui de l’AFD auprès de la CEDEAO vise à accroître la capacité de la région à gérer les crises alimentaires, nutritionnelles et pastorales dont les causes se diversifient. Accroître cette capacité de gestion des crises implique de consolider, à court terme, les acquis de la mise en œuvre de la première phase de la RRSA et de bâtir un partenariat multilatéral autour du système régional de stockage sur les moyens et longs termes.

«La CEDEAO se réjouit du nouvel appui financier de l’AFD en faveur de cet instrument de solidarité régional, dont la pertinence et l’efficacité ont été démontrés lors de la première phase. Ce nouveau financement permettra notamment à la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire de monter en puissance afin de jouer pleinement son rôle de 1ère ligne de défense en cas de choc affectant la capacité des populations à se nourrir. Cette nouvelle phase sera aussi l’opportunité de construire un partenariat multi-acteurs de financement pour assurer la durabilité de notre système de stockage de sécurité alimentaire», a dit le Président de la Commission de la CEDEAO.

La maitrise d’ouvrage de ce nouveau projet est assurée par la Commission de la CEDEAO, via son Département de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau. Les activités du projet seront menées dans l’ensemble des quinze (15) États membres de la CEDEAO, ainsi que deux (2) États membres du Cilss (Tchad et Mauritanie) impliqués dans la mise en œuvre de la phase pilote.

«Le partenariat que l’AFD entretient depuis 2011 avec la Commission de la CEDEAO en appui à la mise en œuvre de sa politique agricole régionale, l’ECOWAP, est exemplaire. Nous sommes convaincus que ce nouvel appui contribuera à la pérennité du système de stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et permettra de mobiliser d’autres partenaires du développement pour renforcer encore la résilience aux différents chocs affectant la sécurité alimentaire dans la région», a expliqué le Directeur de l’AFD du Nigeria. Tout en saluant la profondeur du partenariat AFD – CEDEAO, l’Ambassadrice de France auprès du Nigeria et de la CEDEAO, a précisé que la France compte pleinement poursuivre son rôle de partenaire stratégique dans la région en appuyant des projets contribuant au renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi qu’à la lutte contre les effets liés au changement climatique.

Cette nouvelle phase va appeler des adaptations du cadre règlementaire de la RRSA, la conception de mécanismes financiers innovants, et la mobilisation accrue de la communauté internationale en appui à la stratégie de la région sur le stockage. Elle va également nécessiter l’adaptation des instruments de réponses aux crises à déclenchement rapide et aux nouveaux facteurs de risque comme les crises sanitaires de type Ebola ou à portée plus globale comme la pandémie actuelle de la Covid-19.

La mission de la CEDEAO est de promouvoir la coopération et l'intégration dans la perspective d’améliorer le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d'accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les Etats Membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain. Dans le domaine de l’agriculture, la CEDEAO travaille, à travers sa politique agricole (ECOWAP), à assurer la sécurité alimentaire et procurer des revenus décents à ses citoyens.

Source : Direction de la Communication Commission de la CEDEAO

09 décembre 2021
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Environ 100 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement de l’Inclusion Financière (PADEF).

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et le ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg, M. FRANZ FAYOT ont procédé hier matin, dans la salle de réunions du Ministère des Affaires Etrangères, à la signature du protocole d’accord relatif au financement du Projet d’Appui au Développement de l’Inclusion Financière au Niger (PADEF). Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et des membres de la délégation luxembourgeoise.

Selon le ministre d’Etat en charge Affaires étrangères, cette signature est la concrétisation des résultats de leurs échanges lors de la rencontre du 19 mai 2021 à Luxembourg. M. Hassoumi Massoudou de rappeler que la signature le 12 juillet 1995 d’un accord-cadre de coopération et la création d’une commission de partenariat entre les deux pays en décembre 2022, a déterminé et mis en place un cadre institutionnel et structuré à la satisfaction de deux parties. Il a aussi relevé que la Coopération Nigéro-luxembourgeoise s’inscrit dans le cadre des priorités définies par le gouvernement nigérien à travers des appuis dans des domaines aussi divers que l’eau et l’assainissement, l’éducation, l’agriculture et la sécurité alimentaire, la gouvernance, le genre et la santé, l’environnement et le changement climatique.

Cette coopération, a ajouté le ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, est mise en œuvre à travers notamment le Programme Indicatif de Coopération (PIC) dont le dernier (PIC IV) a été signé le 19 mai 2021 à l’occasion de la visite au Luxembourg du Président de la République Mohamed Bazoum. Ce nouveau PIC doté d’un budget de plus de 144 millions d’Euros, soit environ 100 milliards de FCFA offre, selon M. Hassoumi Massoudou, un outil de plus pour consolider davantage cette coopération qui fait déjà de Luxembourg l’un des principaux partenaires bilatéraux du Niger. Cela, sans oublier sa contribution au Fonds commun de donateurs, avec la signature, le 13 décembre 2021 d’un protocole d’accord destiné à financer le dispositif national de prévention et de gestion de catastrophes naturelles pour un budget d’un million d’Euro soit 655 millions de FCFA.

Ainsi, a expliqué le ministre d’Etat, le financement du PADEF témoigne éloquemment de l’excellence de cette coopération et de l’engagement résolu du Grand-Duché à accompagner le Niger dans la réalisation de ces objectifs de développement. Doté d’une enveloppe de 15 millions d’euros soit environ 10 milliards de FCFA, le Projet d’Appui au Développement et l’Inclusion Financière au  Niger (PADIF-Niger) vise à appuyer la mise en œuvre de la stratégie du Niger relative à l’inclusion financière et à favoriser l’accès de populations vulnérables aux sources de financement en cohérence avec le Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN). M. Hassoumi Massoudou a également souligné toute la pertinence et l’importance que revêt ce projet de coopération qui contribuera de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes. Il a enfin relevé avec satisfaction l’augmentation du budget qui passe de 115 millions d’euros pour le PIC III à plus de 144 millions d’euros soit environ 100 milliards de FCFA pour le nouveau programme.

Auparavant, le ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire du Grand-DUCHE de Luxembourg, M. FRANZ FAYOT a indiqué que le développement du capital humain à travers l’éducation, la formation professionnelle, l’autonomisation, l’insertion socioéconomique et l’accès au crédit forme un autre champ d’action de la Coopération luxembourgeoise. «Nous continuerons également à contribuer au renforcement de la gouvernance en particulier en renforçant les administrations publiques pour les mettre en mesure de fournir des services sociaux de base nécessaires», a-t-il fait savoir. La chaine de dépense publique est en outre renforcée dans le but d’améliorer la gestion de fonds souverains dans le secteur d’intervention de la Coopération Luxembourgeoise. M. FRANZ FAYOT s’est réjoui de cette signature du premier accord pour le programme de la Coopération Luxembourgeoise pour le secteur de la finance inclusive au Niger. «C‘est en effet, un domaine clé pour favoriser la croissance durable et inclusive. Il s’agit là du plus grand engagement du Luxembourg en faveur de la finance inclusive dans ce pays partenaire», a précisé le ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’Action Humanitaire.

Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)

Le ministre des Finances, Dr. Ahmat Jidoud assurant l’intérim du ministre du Plan et le directeur général du Fonds de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) M. Abdulkameed Alkhalifa ont procédé hier matin à la signature d’un accord de financement partiel du projet de développement de centrales solaires et d’amélioration de l’accès à l’électricité au Niger (Rana). Cet accord de financement, pour un montant de 25 millions de dollars soit environ 16,7 milliards de francs CFA porte à quatre le nombre des projets et programmes du portefeuille actif du Fonds de l’OPEP pour un engagement global de 70 millions de dollars, soit près de 43 milliards de FCFA.

Peu après la signature de l’accord et l’échange de document, le ministre du Plan par intérim a déclaré que l’objectif de développement du projet ‘’Rana’’, d’un coût global d’environ 98 milliards de FCFA, est d’accroitre la production d’électricité de source renouvelable et d’améliorer l’accès durable des populations nigériennes à une énergie propre. A cet effet, les principales activités prévues dans le cadre de sa mise en œuvre sont la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 20 MWc à Maradi, la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 10 MWc à Dosso. On note également, l’hybridation de la centrale de 10MWc de Diffa, la construction d’une mini-centrale solaire photovoltaïque (448 KWc) à stockage, la réalisation de 111.864 branchements avec compteurs à prépaiement sur le réseau et de 1.877 branchements sur les mini-réseaux.


Le ministre du Plan par intérim devait ajouter que la signature de cet accord est un début de la mobilisation de l’annonce de 200 millions de dollars, soit 120 milliards de francs CFA, faite par le Fonds de l’OPEP lors de la table ronde sur le financement du PDES 2022-2026 tenue les 05 et 06 décembre 2022 à Paris. Le projet Rana constitue un puissant levier pour le développement économique et social ; une des premières priorités des plus hautes autorités déclinées dans l’Axe 3 «Transformation structurelle de l’économie» du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026. Le ministre Ahmat Jidoud a assuré que toutes les dispositions seront prises par le gouvernement afin de garantir une bonne exécution et l’atteinte des objectifs de développement assignés à ce projet.
Pour sa part le directeur général du Fonds de l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole (OPEP), M. Abdulkameed Alkhalifa s’est réjoui de voir que ce projet profitera à environ 750.000 personnes. M. Abdulkameed Alkhalifa espère que des résultats satisfaisants vont éclore de ce projet et engendrer des profits au pays. Il convient de préciser que trois projets soutenus par le Fonds OPEP viennent de clôturer en 2022.

Rahila Tagou(onep)

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Un accord relatif à la deuxième phase du Programme d'Appui aux Collectivités Territoriales dans les régions de Dosso et Maradi a été signé, hier dans l’après-midi à Niamey, entre le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et la Cheffe de la Coopération Suisse au Niger, Mme Hanna Capeder.

Lors de cette  signature, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a dit que le Financement du Programme d'Appui aux Collectivités Territoriales (Phase Il), d'un montant total de quinze millions francs suisses (15 000 000 CHF), soit environ huit milliards cinq cent cinquante millions de Francs CFA (8. 550.000.000 FCFA), témoigne éloquemment de l'excellence de cette coopération et de l'engagement résolu de la Confédération Suisse à accompagner le Niger dans la réalisation de ses objectifs de développement, tels que définis dans le Programme de la Renaissance Acte 3 du Président de la République, Chef de l'Etat et dans la Déclaration de Politique Générale du gouvernement du Niger.

Notant que la première phase du « Programme d'Appui aux Collectivités Territoriales dans les Régions de Dosso et Maradi» (PACT I), s'est déroulée entre 2015 et 2020 avec un budget de 17 millions de francs suisses, M. Hassoumi Massoudou a indiqué que les gouvernements du Niger et de la Confédération Suisse, parce que désireux de poursuivre le renforcement de leur coopération dans ce domaine s'engageront dans une seconde phase, afin de poursuivre leurs efforts dans le financement du PACT dans les régions de Dosso et de Maradi, zone originelle d'intervention. Il a expliqué que le Programme d'Appui aux Collectivités Territoriales dans les régions de Dosso et de Maradi (phase Il), vise notamment à créer des collectivités territoriales performantes capables de fournir des prestations à leurs administrés et de justifier leurs actions portant sur une implication citoyenne, etc.

Soulignant que le Niger est un pays prioritaire de la coopération internationale de la Suisse, le ministre d’Etat, a rappelé l'engagement, depuis 2009 de la Division Sécurité Humaine (DSH) suisse en faveur de la politique de paix au Niger et le classement du Niger au 3ème rang des pays africains et 10ème à l'échelle internationale des pays de concentration de l'aide au développement de la Suisse. « Le Niger a également été privilégié dans l'agenda des plus hauts responsables fédéraux suisses, à travers des visites officielles effectuées au Niger par des Conseillers fédéraux, chefs du Département Fédéral des Affaires Etrangères, des Conseillers de la défense et de la sécurité », a-t-il ajouté

L’occasion était aussi bonne pour M. Hassoumi Massoudou, les réalisations faites au Niger dans le cadre de la coopération avec la Suisse de 2010 à 2021 à travers des projets et programmes dans les secteurs du développement rural et de la sécurité alimentaire, de l'éducation de base et de formation professionnelle, de la gouvernance locale et de la décentralisation.

Pour sa part, la Cheffe de la Coopération Suisse au Niger, Mme Hanna Capeder a salué la bonne collaboration entre nos deux deux pays. Elle a par la suite exprimé l’engagement de son pays à accompagner le Niger pour faire face aux défis de la décentralisation notamment le transfert de compétence et les ressources aux collectivités territoriales. Mme Hanna Capeder a  dit que son pays continuera à soutenir les collectivités surtout en ce qui concerne le renforcement des collectivités territoriales pour qu’elles puissent assurer des services de qualité aux populations à travers le PACT II.

Par Mamane Abdoulaye(onep)

13 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Une signature d’un accord-cadre de coopération a regroupé, le jeudi 19 janvier 2023 à Niamey, les responsables du Fonds de Solidarité Africain (FSA) et ceux du Bureau d’ONU-Femmes au Niger. Cet accord vise essentiellement la facilitation et l’augmentation de l’accès pour les femmes aux sources de financement auprès des institutions bancaires et financières à travers la création des lignes de crédit, les garanties, le refinancement et l’encadrement. C’est le directeur général du Fonds de Solidarité Africain, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo et la Représentante résidente d’ONU-Femmes au Niger, Mme Rachelle Djangone Mian qui ont apposé leurs signatures en présence des témoins de la formalisation de la décision conjointe FSA-Bureau ONU-Femmes au Niger.

A l’issue de cette signature, le directeur général du Fonds de Solidarité Africain, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo a assuré du succès de ce projet commun entre le FSA et ONU-Femmes Niger, au regard de la mobilisation des acteurs qui marquent leur attachement à l’amélioration des conditions des femmes, plus particulièrement des femmes du Niger. «Nous souhaitons que dans un élan collectif, nous mettions en synergie nos ressources pour contribuer à résoudre ce problème, en vue de promouvoir les activités génératrices de revenus initiées par les femmes du Niger», a-t-il espéré.

Le directeur général du Fonds de Solidarité Africain a souligné que l’autonomisation des femmes, alimente des économies florissantes en entrainant des gains de productivité et de croissance. «La synergie d’action que le FSA a retenu de développer avec ONU-Femmes, Bureau du Niger, en étroite collaboration avec l’ensemble des banques du Niger vise à proposer des solutions concrètes pour l’amélioration de l’accès des femmes du Niger aux ressources de financement et à renforcer la résilience économique des ménages du Niger. Ce, en parfaite adéquation avec la politique du gouvernement du Niger, qui a adopté, en 2015, une stratégie nationale sur l’autonomisation économique des femmes du Niger», a-t-il déclaré.

Abondant dans le même sens, la Représentante résidente de ONU-Femme au Niger a souligné que cet accord marque l’aboutissement d’un processus entamé dans le dernier carré de l’année 2022 et le début de matérialisation d’un engagement martelé par les deux institutions au profit des femmes et jeunes entrepreneures du Niger. «Il vise principalement la facilitation et l’augmentation de leur accès aux sources de financement auprès des institutions bancaires et financières à travers la création des lignes de crédit, les garanties, le refinancement et l’encadrement. Cette initiative permettra également de rendre plus compétitive les entreprises féminines ou celles dirigées par les femmes, élargissant et renforçant ainsi leurs capacités de candidature et de soumission aux marchés et d’exécution de ceux-ci conformément aux exigences en la matière», a-t-elle expliqué.

D’après Mme Rachelle Djangone Mian, cet accord, qui se veut pour ONU-Femmes/Niger stratégique dans l’exercice de son mandat au Niger, va créer les conditions faisant des femmes et jeunes entrepreneures des actrices de l’industrialisation du Niger avec la mise en place des écosystèmes endogènes permettant de développer des partenariats et alliances innovantes capables de stimuler la croissance accélérée des entreprises féminines et celles dirigées par des femmes.

  Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Massoudou Hassoumi et Mme Isobel Coleman Vice-Administratrice de l’USAID Chargée des Politiques et Programmes ont procédé, hier dans l’après-midi, à Niamey, à la signature du accord conjoint pour le renforcement de la coopération entre le Niger et l’UASID. Ainsi, l’USAID rehausse sa contribution totale d’assistance au Niger d’environ 600 000 000 dollars US, soit 411.839.280.000 FCFA. Cette contribution vise a assisté le gouvernement dans la mise en œuvre de son Plan de Développement Économique et Social du Niger 2022-2026 dans les domaines prioritaires pour les communautés.

Après la signature dudit accord, les deux personnalités, M. Massoudou Hassoumi et Mme Isobel Coleman, n’ont pas manqué d’exprimer leur entière satisfaction pour l’excellence et le dynamisme de la coopération entre les Etats Unis d’Amérique et le Niger à travers l’USAID. Ils ont également salué toutes les avancées remarquable enregistrées dans la mise en œuvre des différents accords pour le bien être des communautés nigériennes. « Grâce à la mise en œuvre de cet Accord, le Niger a bénéficié du financement de divers programmes dans les secteurs de la bonne gouvernance, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’assistance humanitaire, de l’éducation et de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles. Il me plait de rappeler que nous avons procédé le 27 septembre 2022 à la signature des amendements N° 28 et N° 29. L’amendement N°28 à l’Accord d’assistance du 18 juillet 2013 d’un montant de 58.202.167,00 dollars US soit environ 40 milliards de francs CFA, faisant passer le montant global d’assistance à 406 .847.588, 49 dollars US soit environ 280 milliards de Francs CFA depuis 2013. L’Amendement N° 29 de l’Accord d’assistance prolonge de deux ans la durée de l’Accord qui arrivait à expiration en septembre 2022 jusqu’au 30 septembre 2024, ce qui permettrait une augmentation de la contribution totale de l’assistance de I’USAID de 406.847.588, 49 dollars US, à 600 000 000 dollars US, soit 411.839.280.000 FCFA », a déclaré le Chef de la diplomatie Nigérienne dans son intervention.

C’est pourquoi, au nom du gouvernement et du peuple nigériens, le Ministre d’Etat a témoigné toute la reconnaissance du Niger pour les différents appuis du Gouvernement américain à travers USAID. Les interventions de l’USAID, a expliqué le Ministre d’Etat, s’alignent sur dans la droite ligne des priorités des plus Hautes Autorités du Niger, notamment le Plan de Développement Économique et Social du Niger 2022-2026. Ces appuis visent principalement à accroitre la résilience des populations vulnérables au sahel, « en apportant une réponse à l’insécurité alimentaire, aggravée par la combinaison de la pandémie de COVID 19, le changement climatique, les conflits prolongés induisant des crises humanitaires, ainsi que la flambée des prix alimentaires mondiaux», ajoute-t-il.

Pour sa part, l’Administrateur Adjoint de P’USAID Chargée des Politiques et des Programmes, Mme Isobel Coleman, qui séjourne au Niger dans le cadre d’une mission de travail, a réitéré l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre ces efforts en vue de renforcer cette coopération entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique qui date de 1961. 

« L’USAID est heureuse d’accroître son soutien au Niger, d’autant plus que les habitants de ce grand pays ressentent les impacts de multiples crises. Ils ressentent les impacts dans leurs communautés, leurs maisons et leurs portefeuilles. Nous avons récemment engagé un financement pour le Niger d’un montant total de 58 millions de dollars pour répondre à l’insécurité alimentaire, aggravée par la combinaison de la pandémie de COVID-19, des chocs climatiques, des conflits prolongés et des crises humanitaires et des prix alimentaires mondiaux supérieurs à la moyenne. L’année dernière, l’USAID a investi plus de 200 millions de dollars au Niger pour répondre aux besoins d’aide humanitaire et de développement du pays, et ce financement supplémentaire continuera à répondre aux besoins des plus vulnérables », a-t-elle exprimé.

Au cours de ce séjour en terre nigérienne, elle a eu des rencontres avec les femmes et les leaders de la société civile. Elle a aussi assisté au lancement de l’initiative Girl Engage de l’USAID au Niger. Cette initiative vise à augmenter l’accès à l’éducation des jeunes filles, un objectif que nous partageons et qui aidera à combattre les chocs démographiques auxquels votre pays est confronté.

Son agenda prévoit ainsi, un déplacement à Maradi et à Kollo dans les jours à venir où elle sera de près imprégnée du travail que l’USAID réalise ensemble avec le peuple nigérien et pour discuter de la gouvernance et de l’engagement des jeunes. « Ce voyage sera l’occasion de souligner la façon dont l’USAID et nos partenaires collaborent à travers l’intersection du développement, de l’aide humanitaire et de la consolidation de la paix, en particulier dans les zones touchées par les conflits », a-t-elle indiqué.

Ainsi, poursuit-elle, la nouvelle stratégie quinquennale de l’USAID au Niger est axée sur l’accompagnement du peuple et du gouvernement du Niger pour progresser vers un Niger plus inclusif, pacifique et résilient tout en améliorant le bien-être économique et social de ses communautés. Avec le lancement de cette nouvelle stratégie, l’USAID a l’intention d’investir jusqu’à 400 millions de dollars, sous réserve de la disponibilité des fonds, au cours des cinq prochaines années, y compris des fonds supplémentaires d’aide humanitaire.

« L’USAID commencera bientôt à négocier son prochain accord d’assistance avec le Niger, qui couvrira les cinq prochaines années. Nous sommes impatients d’approfondir le partenariat USAID-Niger, conformément à nos accords bilatéraux historiques. Nous espérons également voir le Niger en tant que leader démocratique dans le Sahel renforcé sur le long terme », a conclu Mme Isobel Coleman.

Par Ali Maman(onep)

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou et le Vice-président Afrique Savannah Energy, M. Yacine Wafy ont co-présidé hier matin à Niamey, une cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente entre l’Etat du Niger et la compagnie Savannah Energy pour la construction de deux centrales électriques solaires de 50 MW extensible chacune à 100 MW dans les régions de Zinder et de Maradi. Ces centrales solaires seront implantées dans un rayon de 20 Km autour de la ville de Maradi et un rayon de 20 Km autour de la ville de Zinder. Cet accord a été signé sous le regard de l’ambassadrice du Royaume-Uni au Niger, SE Catherine Inglehearn.

Cet accord, le deuxième du genre, marque l’intérêt qu’accorde cette société à accompagner le Niger pays dans sa recherche de l’indépendance énergétique. Une indépendance qui soutiendra le développement socioéconomique du pays en rendant l’énergie accessible aux ménages et surtout aux entreprises.

A l’issue de la signature de ce mémorandum d’entente, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou s’est réjoui de participer à cette cérémonie. «La  Société Savannah est devenue l’un de nos partenaires privés le plus important. Il y a un peu plus d’un an, Savannah a signé un accord de réalisation d’une centrale éolienne, l’une des plus importantes d’une capacité de 250 MW dans la région de Tahoua», a souligné le ministre d’Etat.

M. Ibrahim Yacoubou a assuré qu’à la fin de ce projet le Niger aura des infrastructures les plus structurantes dans le domaine de l’énergie notamment les énergies renouvelables. «C’est une société à laquelle nous avons confiance, capable de faire des choses importantes dans ce secteur. Sa contribution est à saluer. Ce geste est une invite à toutes les sociétés étrangères et aux secteurs privés nigériens d’investir dans le secteur de l’énergie», a-t-il déclaré.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies renouvelables a dit que le Niger a des défis importants à relever dans le secteur. L’un de ces défis est de sortir progressivement d’une grande dépendance à l’extérieur. Cela n’est possible qu’à travers la construction des capacités nationales propres. Le ministre d’Etat a assuré que le gouvernement à travers son département ministériel s’attèle à relever ce défis en investissant dans l’électrification rurale du Niger.

Quant au Vice-président Afrique de Savannah Energy, M. Yacine Wafy, il a expliqué que Savannah était au départ une société qui intervient dans le domaine pétrolier mais qui évolue aujourd’hui dans la fourniture d’énergie éolienne. Il a ajouté qu’en termes d’investissement, les projets en cours au Niger atteignent 450 millions de dollars. Par ailleurs, le Vice-président Afrique de Savannah Energy, a réaffirmé l’engagement de cette société à continuer à accompagner le gouvernement du Niger dans sa politique d’intensification des ressources énergétiques, tout en invitant les autres sociétés de soutenir le Niger dans cette dynamique.

Abondant dans le même sens, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Niger, SE Catherine Inglehearn a assuré que la Société Savannah continuera à faire des investissements importants pour la relance du développement socioéconomique du Niger. «Ces investissements sont  la preuve de la volonté du Royaume-Uni à accompagner le Niger et cela confirme l’intérêt qu’accorde la Société Savannah pour le Niger», a-t-elle conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

USN-Gouvernement-SignatureA l’issue d’une série d’échanges et de discussions entamés par le gouvernement et l’Union des Scolaires Nigériens (USN) pour tenter de ramener la stabilité au sein de l’école nigérienne suite événements du 10 avril 2017, les deux parties ont convenu d’un accord qui a été dûment paraphé par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou et le Secrétaire général du comité directeur de l’USN M. Soumana Sambo Housseini. La signature de l’accord est intervenue vendredi dernier, dans la salle de réunions de la Primature en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement S.E Brigi Rafini ; des membres du gouvernement ; des représentants de toutes les sections syndicales des élèves et étudiants du Niger ; des grands témoins composés des leaders religieux ; des représentants de la Commission nationale des droits humains (CNDH). (Lire ci-dessous l’intégralité du protocole d’accord).

Communiqué final Gouvernement-USN

L'an 2017 et le jeudi vingt avril, ont eu lieu dans la salle des banquets du Cabinet du Premier Ministre, les négociations entre le Gouvernement et l'USN sous la présidence de Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Suite au dépôt du préavis de grève de 24 heures de la coalition des syndicats du secteur des transports, le gouvernement soucieux de la préservation d’un climat social apaisé avec ses partenaires sociaux, a entrepris vendredi dernier, des  négociations avec la coalition des syndicats du secteur des transports. Menées sous l’égide du ministre des Transports M. Oumarou Malam Alma, ces négociations ont abouti  le même jour à la signature d’un protocole d’accord dûment signé par l’ensemble des parties prenantes aux discussions. Par conséquent, la coalition des syndicats du secteur des transports a décidé de lever son mot d’ordre de grève prévu ce lundi 22 août 2022, sur toute l’étendue du territoire national.

Les négociations entre les deux parties ont été menées dans un climat de sérénité et de convivialité, toute chose qui a d’ailleurs permis l’aboutissement heureux des discussions.  En effet, ces négociations ont porté sur dix sept (17) points majeurs constituant la plateforme revendicative de la coalition des syndicats du secteur des transports. Comme il fallait si entendre,  l’un des points phares de la revendication  de la coalition est le rejet de l’augmentation du prix du litre du gasoil à la pompe et la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe. Il existe aussi d’autres points non moins importants aux yeux de la coalition. Sans être exhaustif, on peut citer entre autres : la diminution des postes de contrôle sur les différents corridors à l’intérieur et aux différentes frontières de notre pays ; l’arrêt de toutes tracasseries policières dans les centres urbains ainsi que sur les routes nationales ; la mise en place d’un dispositif de lutte contre le transport clandestin ; l’accélération du processus du renouvellement du parc automobile ; la gestion saine de transport des matériaux et matériels qui intégreront les syndicats concernés par le transport des marchandises ; instruire officiellement le CNUT pour l’observance stricte des quotas 1/3 et 2/3 aux différents ports et l’implication des autorités dans la définition des tarifs des transports de marchandises ; l’instauration d’une freinte de route pour le transport de jet Al comme le fait la SONIDEP et la force Barkhane ; la réduction de toutes les taxes fiscales et redevances imposées aux transporteurs ; la multiplication des guichets de recouvrement des cotisations de la caisse nationale de sécurité sociale et définir un moratoire sur les délais de rigueur de recouvrement des cotisations de la CNSS et de la DGI ; l’audit du fonds COVID alloué aux transporteurs et de la gestion du don des taxis iraniens mis à la disposition de la mairie centrale ; la réactualisation du cadre de concertation entre le Ministère des Transports et partenaires sociaux du secteur etc.

Après les discussions autour des points inscrits à l’ordre du jour, les deux parties ont convenu de la mise en place immédiate d’un comité chargé d’examiner la question relative au premier point des négociations et de faire des propositions des mesures d’accompagnement en vue d’atténuer l’impact économique de l’augmentation du prix du gasoil à la pompe ; la prise en compte par le gouvernement de la réduction des postes de contrôle sur les différents axes routiers qui ont d’ores et déjà trouvé satisfaction ; l’engagement du gouvernement à éradiquer le phénomène du transport clandestin sous toutes ses formes ; le gouvernement donne le feu vert à la coalition de dénoncer les abus et les tracasseries constatés sur les différents axes routiers et dans les centres urbains ;  le gouvernement s’engage à accélérer le processus du renouvellement du parc automobile ; par rapport à la réduction des taxes et redevances sur le transport, le Ministre des Transports a demandé à la coalition des syndicats de relever toutes les taxes et redevances doublement perçues afin qu’il puisse transmettre au gouvernement la question ; le Ministre des Transports s’engage à réactualiser le cadre permanent de concertation avec les partenaires sociaux etc.

En réagissant peu après la signature du protocole d’accord, le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma s’est dit ému des résultats auxquels ils sont parvenus. En effet, l’objectif du gouvernement est de chercher à faire avancer le Niger. Pour y arriver, le ministre des Transports estime que le combat du gouvernement et l’ensemble des partenaires sociaux est de chercher à développer le Niger ; d’améliorer les conditions de vie des Nigériens. L’augmentation du prix du gasoil à la pompe qui était la base du mouvement est une décision prise dans un seul et unique but de préserver l’équilibre global. «Si cette mesure n’était pas prise, je crois que tout le monde peut témoigner,  nous aurions eu rencontré d’énormes problèmes dans les autres secteurs notamment au niveau de nos secteurs vitaux que sont l’électricité ; le transport dans la mesure où on serait rentré dans une économie de fraude, dans une économie souterraine », a expliqué le ministre des Transports avant de préciser qu’un Etat organisé ne saurait respecter cela ; un Etat doit à un moment prendre ses responsabilités, mais écouter  les uns et les autres. Par ailleurs, il faut retenir qu’au sortir des discussions, des engagements ont été pris de par et d’autre.

Pour le gouvernement, le ministre des Transports a rassuré les partenaires sociaux que, les préoccupations contenues dans le document seront transmises au Premier ministre et au Président de la République. «Les réponses que j’aurai au niveau du gouvernement, je vous les apporterai parce qu’on se réunira dans le cadre du comité de dialogue qui sera mis en place sans plus tarder. Tant qu’il n’y a pas un cadre de dialogue, il arrive qu’il y ait  de dérapages et de malentendus », a  conclu le ministre Oumarou Malam Alma.

Hassane Daouda(onep)  

 

Le Ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara et le Bureau exécutif national du Syndicat unique de la santé et de l’action sociale (BEN SUSAS), ont signé hier matin, un protocole d’accord relatif à la plateforme revendicative issue du congrès de Maradi. L’objectif de cet acte est de parvenir à un renforcement du dialogue à travers un climat de  confiance et de sérénité qui a prévalu tout au long des discussions. Et cela dans l’intêrêt général des deux parties.

Dans son allocution à cette occasion, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a souligné que la cérémonie de ce protocole d’accord finalise le processus de négociation qui, était entamé depuis des mois. Dr Illiassou Idi Mainassara a indiqué que la signature engage les deux parties notamment le gouvernement et le BEN/SUSAS. En ce qui concerne ledit ministère, il a notifié que les discussions vont continuer sur certains points. Aussi, a-t-il ajouté, il y a deux catégories de points, à savoir les points que le ministère de la Santé peut directement prendre en charge, et d’autres qui vont faire l’objet d’échanges dans le cadre du comité interministériel de négociation qui a toujours aidé à régler les différents problèmes. Le ministre de la Santé publique a remercié les grands acteurs qui ont toujours pris des dispositions pour créer un climat pour que les négociations se passent dans le respect mutuel et aussi dans la franchise.

Auparavant, le secrétaire général de la CDTN, M. Idrissa Djibrilla, a précisé que les moyens pacifiques que disposent une organisation syndicale pour régler les problèmes est la négociation. Dans ce cas précis, la négociation est privilégiée au niveau du ministère en charge de la Santé. Pour que la négociation puisse aboutir, il faut également une bonne prédisposition et un engagement des deux parties, et c’est qui illustre selon lui la signature du protocole d’accord. M. Idrissa Djibrilla souhaite après cette signature que les deux parties continuent à garder les contacts pour le suivi et la mise en œuvre de l’accord. Pour le SG de la CDTN, le secteur de la santé est stratégique. «C’est un secteur dans lequel il est important de privilégier les négociations, l’entente, et de travailler en synergie pour régler les problèmes qui se posent aux travailleurs», a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du BEN SUSAS, M. Ibro Kané a déclaré que les deux parties ont convenu sur vingt-six points dont entre autres, ceux sur le recrutement progressif de tous les contractuels sans concours ayant quatre ans et plus sans interruption d’activité sur le terrain, en fonction de leur ancienneté, avec l’implication du SUSAS à tous les niveaux ; le recrutement progressif de tous les contractuels sans concours des EPA et des EPIC, ayant quatre ans et plus sans interruption d’activité sur le terrain, en fonction de leur  ancienneté, avec l’implication du SUSAS à tous les niveaux ; l’harmonisation de manière équitable de la grille salariale de la santé et de l’action sociale ; l’adoption et l’application des normes et standards en collaboration avec les partenaires sociaux ; le paiement équitable et régulier des frais liés à la gratuité des soins ; l’affectation à la demande de l’agent après trois ans de service effectif ; l’octroi d’une prime spéciale de motivation des zones de conflit armé à tous les agents travaillants dans lesdits zones ; l’affectation des contractuels au même titre que les fonctionnaires ; l’octroi des indemnités aux contractuels en fonction de leurs catégories ; la création des ordres professionnels dans les autres corps de la santé ; le processus de création des ENSP au niveau de toutes les régions ; l’ouverture des master notamment en ophtalmologie, en biologie, échographie, et en ORL ; l’accélération de la mise en solde des agents nouvellement recrutés ; le remboursement des arriérés des pécules des contractuels et le remboursement des incidences financières des fonctionnaires.

Farida Ibrahim Assoumane(Onep)

Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Mainassara, et la Représentante de l’OMS au Niger, Mme Anya Blanche-Philomène Melanga ont signé le vendredi 29 avril 2022 à Niamey, un protocole d’accord relatif à la mise en œuvre du projet de «Renforcement et utilisation des groupes de riposte aux situations d'urgence», connu sous son acronyme anglais « SURGE ». Ce protocole d'accord d'un montant de deux millions de dollars couvrira deux années, c'est-à-dire 2022 et 2023. SURGE a pour objectif d'apporter une aide au renforcement, à l'intégration de la préparation et de la réponse aux situations d'urgence dans les pays.

Le Projet a pour objectifs spécifiques de mettre en place au niveau

national des cadres de ressources humaines multidisciplinaires locales formées, d’améliorer les capacités de préparation et de coordination de la réponse aux niveaux national et infranational, de renforcer les infrastructures existantes pour une réponse d'urgence rapide et efficace aux niveaux régional, national et infranational. Ce projet est une importante opportunité pour le renforcement du Centre d'Opérations d'Urgence de Santé Publique (COUSP) récemment mis en place par le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Selon le ministre en charge de la Santé, une mission de I'OMS a séjourné au Niger en février 2022 afin de présenter le projet SURGE aux parties prenantes et chercher à comprendre le contexte du pays, à identifier les forces, les lacunes et les opportunités à exploiter pour accélérer les progrès vers la sécurité sanitaire et discuter du plan de déploiement dudit projet. «Suite aux différentes rencontres avec les autorités et les séances de travail technique, une feuille de route a été élaborée pour la première année», a-t-il précisé. Par ailleurs, le ministre Illiassou Idi Mainassara a rappelé que la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a accentué la nécessité de renforcer la capacité des pays à prévenir et à détecter les urgences de santé publique à s'y préparer et à y faire face. «Suite aux recommandations cruciales formulées au niveau mondial et pour aider à traduire celles-ci en actions concrètes, le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique a décidé de financer des projets phares destinés à renforcer la capacité de tous les États membres à se préparer aux situations d'urgence de santé publique, à les détecter et à y riposter», a-t-il déclaré.

Pour sa part, la Représentante de l’OMS, a dit que la signature d'un mémorandum de collaboration entre le ministère en charge de la Santé et l’OMS vise à matérialiser l'engagement des deux parties à œuvrer de commun accord pour soulager la souffrance des populations nigériennes victimes de ces différentes catastrophes.

La Représentante de l’OMS a expliqué que quatre piliers majeurs avaient été constitués pour permettre la mobilisation des ressources et répondre aux urgences de santé publique dans les 24 à 48 heures suivant leur apparition. «Les quatre piliers sont le développement des ressources humaines pour garantir la disponibilité d'un personnel de santé multidisciplinaire dédié, formé et prêt à être déployé aux niveaux national et infranational, la préparation et la coordination de la riposte pour améliorer la planification et la cohésion des actions des ministères, des institutions partenaires et des organisations de la société civile, les opérations et le soutien logistique pour assurer le déploiement rapide et efficace des fournitures d'urgence et des ressources humaines, ainsi que l'achat, le transport et la distribution des fournitures aux niveaux national et infranational et la communication sur les risques et la mobilisation communautaire pour s'assurer que les informations sur les menaces pour la santé publique sont transmises à toutes les parties concernées de manière transparente et en temps voulu, et que les communautés soient consultées, impliquées et informées sur la manière de réduire leurs risques et de mieux se protéger», a-t-elle précisé.

Mme Anya Blanche-Philomène Melanga a rappelé que pour guider les actions de différentes parties prenantes, une feuille de route comprenant 24 activités critiques avait été élaborée avec un chronogramme couvrant la période de mars à avril 2022. «Pour la concrétisation et le démarrage de ce projet, l'OMS met à la disposition du gouvernement un montant initial d'un million de dollars américains, huit (8) véhicules 4x4 et des équipements, médicaments et consommables médicaux d'une valeur de près de 250 000 dollars américains vont être mis à la disposition de cette équipe multidisciplinaire afin de la doter de capacité de réponse dans les 24 à 48 heures suivant la déclaration d'un événement sanitaire», a-t-elle conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

Signature d’une convention de transport relative à la construction et à l’exploitation du pipeline Niger-Bénin : Ce pipeline de 2000 Km permettra de passer de 20.000 à 100.000 barils/jourLe Niger aura bientôt son premier pipeline international de transport du pétrole qui reliera les champs pétroliers d’Agadem à la côte atlantique à travers le territoire béninois. La convention à la construction et à l’exploitation du pipeline Niger-Bénin a été signée, hier 15 septembre 2019 à Niamey au cabinet du Premier ministre, entre le ministre du Pétrole, M Foumakoye Gado et le président du conseil d’administration de la China National Oil and Gas exploration and development coorporation (CNODC), M Wang Zhong Cai au cours d’une cérémonie parrainée par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M Brigi Rafini. Elle prévoit la construction, avec démarrage immédiat des travaux, du pipeline Niger-Bénin, long de plus de 2000 km avec pour destination la côte maritime atlantique pour l’acheminement du pétrole brut nigérien vers le marché international.

La signature de la convention intervient à quelques jours du lancement de la phase II d’exploitation du pétrole nigérien dans le bloc d’Agadem. Dans son propos préliminaire le ministre du Pétrole a mis en exergue la volonté des deux parties à faire aboutir ce processus pour doter le Niger d’un pipeline. Pour arriver à cette date mémorable de l’histoire pétrolière du Niger, du temps a été mis, des négociations ardues ont été menées. Le processus a été relativement long et a duré près de cinq (5) ans, a-t-il révélé. Il a été également mûrement négocié, âprement discuté entre les parties nigériennes et chinoises avant d’aboutir enfin à la signature de cette importante convention qui ouvre la voie au Niger pour entrer véritablement dans une nouvelle phase, celle de pays producteur et exportateur.

Ce pipeline, une fois réalisé, va permettre en effet au Niger de multiplier par 5 sa production journalière du pétrole, pour passer de 20 000 barils/jour à 100 000 barils/jour dès la fin des travaux en 2021. Le ministre du pétrole a annoncé que les travaux de construction du pîpeline seront lancés en même temps à partir de la localité de Boulélé que les travaux de lancement de la phase II du bloc d’Agadem.

Le directeur général des Relations bilatérales au Ministère des Affaires Etrangères M. Tchiroma Boukar Ari Maï Tanimoune et le chef de la Division Afrique de l’Ouest au Ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du développement Dr Christoph Kohlmeyer ont procédé, hier au Ministère des Affaires étrangères, à la signature d’un contrat de coopération entre les deux pays. A travers ce contrat, l’Allemagne accorde une enveloppe de 115,5 millions d’euros sur une période de trois ans dans le cadre de coopération au développement en vue de financer des projets sur la sécurité alimentaire, la croissance démographique et la lutte contre l’immigration irrégulière dans notre pays. Cette signature intervient après deux jours d’intenses travaux entre les deux parties.

En procédant à la signature du contrat, le directeur général des Relations Bilatérales au Ministères des Affaires Etrangères du Niger a indiqué que, durant deux jours de travaux, ils ont passé en revue les différents projets de coopération avec la République Fédérale d’Allemagne. « Nous avons jeté les bases de la poursuite de cette coopération dans des programmes prioritaires et envisagé quelques projets susceptibles d’être continués, notamment sur la migration qui constitue un souci permanent pour les deux pays. Ceci a fait que la République Fédérale d’Allemagne a décidé d’augmenter des enveloppes pour soutenir les efforts de notre pays dans ces domaines », a expliqué M. Tchiroma Boukar Ari Maï Tanimoune avant de préciser que cette aide s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris en 2016 par la Chancelière allemande, Angela Merkel lors de sa dernière visite à Niamey.

Le directeur général du Fonds de solidarité Africain (FSA) a paraphé, hier 28 juillet 2021 à Niamey, siège dudit Fonds, une convention de collaboration avec l’ancien Premier ministre guinéen, M. Kabiné Komara, en qualité de consultant, pour accompagner son Plan de développement stratégique à moyen terme (PDSMT) 2021-2025 dénommé «Plan New Frontier 2025». Ancien du département import-export de la banque africaine Afreximbank qu’il a eu à diriger pendant 14 ans, personnalité emblématique dans les milieux africains de la finance et du développement, l’ancien premier ministre Komara apportera son expertise dans la réalisation d’un certain nombre d’objectifs poursuivis à travers le plan quinquennal ambitieux, afin de porter l’institution au rang qui devrait être le sien dans l’écosystème financier africain et international.

 

La mise en œuvre du Plan New Frontier 2025 vise à faire renouer le Fonds de solidarité africain avec le rôle premier qui lui a été dévolu lors de sa création en 1976, celui d’être catalyseur de développement économique et un contributeur essentiel à la réduction de la pauvreté sur le continent. Pour le Directeur Général du FSA, c’est un cap réaliste dont les jalons ont été posés dans l’exécution du plan stratégique précèdent. «A la faveur de la mise en œuvre très satisfaisante du PDSMT 2016-2020, l’institution s’est stabilisée, la confiance en son sein est revenue, les textes réglementaires ont fait l’objet de relecture et d’adaptation aux besoins du marché. La qualité de la signature et par conséquent la crédibilité du Fonds a été rétablie. Les relations de coopération avec les banques régionales de développement et les banques commerciales se sont rétablies. La notation financière AA+ avec perspective ascendante et la certification ISO 9001 version 2015 donnent à suffisance la preuve qu’aujourd’hui les bases sur lesquelles le nouveau Plan est édifié sont solides», a expliqué le Directeur du Fonds, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo, à l’issue de la signature de la convention.

Le Plan New Frontier 2025 vient donc réaffirmer la volonté du FSA à s’ériger en une institution panafricaine de référence forte et innovante au service de la transformation structurelle des économies des Etats membres. A cet effet, les conditions sont réunies, avec l’appui des personnalités de grande compétence et à l’engagement prononcé pour l’émergence africaine, en occurrence Kabiné Komara, ainsi que Lionel Zinsou et Donald Kaberruka. Ces derniers ont, en effet, accompagné l’élaboration de ce plan stratégique et apporteront leurs concours dans sa mise en œuvre.

Comme chantiers dans le cadre desquels Kabiné Komara apportera son expertise, le directeur général du FSA a cité entre autres l’adhésion de tous les autres pays africains non encore membres du Fonds (32 pays visés à l’horizon 2025); l’arrimage politique et technique du FSA à l’Union Africaine et par conséquent son implication dans la mise en œuvre de l’agenda UA 2063; l’entrée de la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le capital du Fonds, ainsi que l’entrée des actionnaires de catégorie B; la création d’un lien politique avec l’organisation du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du FSA; la collaboration avec Afreximbank ; l’implication dans la mise en œuvre de la ZLECAf et l’apurement des arriérés dus par les Etats membres au titre du capital et du Fonds Spécial de Bonification.

L’ancien premier ministre guinéen s’est dit honoré d’être choisi parmi ceux qui vont hisser  haut le FSA ainsi que ses ambitions à travers le continent. «Avec la mission qui vient de m’être assignée, j’espère pouvoir nous mettre rapidement à la tâche pour que cette institution puisse bénéficier du peu de réseau de relation que j’ai», a-t-il dit.

Le FSA compte aujourd’hui 14 pays dont le Niger. Il a pour mission de participer au développement économique et à la lutte contre la pauvreté dans les Etats membres en facilitant le financement des projets d’investissement.

 Ismaël Chékaré(onep)

29 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

La République du Mali, celle du Niger et la République du Tchad ont signé, hier, mardi 9 mai 2017, au Niger, dans la salle de Banquet de la Primature, une Coopération Judiciaire. C’est sont les ministres en charge de la Justice de ces trois pays, Maitre Mamadou Ismaël Konaté du Mali, M. Marou Amadou du Niger et Pr Ahamat Mahamat Hassan du Tchad, qui ont procédé à la signature de la convention. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur du Niger M. Ibrahim Yacoubou, de l’ambassadeur de la République du Tchad au Niger et des experts des trois pays.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de la Justice Garde des Sceaux de la République du Niger M. Marou Amadou, a salué les efforts des Experts des trois pays qui ont travaillé deux ans durant sur l'identification des besoins et des domaines de coopération judiciaire intéressant les trois pays respectifs.  Cet Accord de Coopération Judiciaire, a indiqué le ministre Marou Amadou, aura pour vocation à régir toutes les préoccupations communes, en matière d'entraide et d'échange d'informations entre les services judiciaires, d'enquête, de poursuite, d'instruction, voire de jugements entre le Mali, le Niger et le Tchad.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou, et l’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, SE Denisa-Elena Ionete, ont procédé, hier dans l’après-midi à Niamey, à la signature d’une convention de financement qui porte sur le programme d’appui budgétaire sous forme de contrat pour la Résilience et la Construction de l’Appareil de l’Etat (SRBC). En effet, après les trois autres conventions de financement entrant dans le cadre du Plan d’Action Annuel (PAA-2021) pour un montant global de 105 millions d’Euros, soit l’équivalent de 70 milliards de FCFA, signées le 25 mai dernier, ce 4ème accord pour un montant de 195 millions d’Euros, soit 130 milliards de FCFA, intervient pour appuyer les efforts déployés par le Gouvernement nigérien en matière de transparence dans la gestion des finances publiques et des reformes sectorielles, mais aussi pour améliorer la gouvernance.

Selon le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, le programme que s’engage à financer l’Union Européenne, à travers la présente convention a été formulé sur la base des priorités de notre pays, et vise à soutenir le Gouvernement nigérien dans ses efforts en vue d’éradiquer la pauvreté et réduire les inégalités. Il s’agira notamment, de renforcer la gouvernance et la redevabilité institutionnelle et financière y compris dans la gestion et la prévention des défis migratoires, des crises et des chocs ; de faciliter davantage l’accès plus équitable et plus efficace au système éducatif et à la formation professionnelle, en particulier pour les femmes et les jeunes ; et de promouvoir une croissance économique inclusive et la création d’emplois, a-t-il expliqué.

Ainsi, le montant alloué à l’appui budgétaire (104.297.163.000 FCFA) « va contribuer d’une part à conforter la stabilité macro-économique menacée par l’impact des problèmes sécuritaires sur l’investissement, la croissance, et d’autre part à accroitre la viabilité de la dette et les finances publiques en général », a précisé le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou. Quant au montant alloué sous forme d’appui £complémentaire (23.614.452.000 FCFA), il servira, a indiqué le ministre, à soutenir en même temps le renforcement des capacités de l’Etat en vue de mener à terme les réformes sectorielles identifiées, et à apporter un appui plus transversal sur des sujets clés, pour l’efficacité de l’action gouvernementale et l’atteinte des résultats du programme. Pour le ministre des Affaires Etrangères c’est une grande contribution qui traduit « l’engagement sans faille de l’Union Européenne en faveur de notre pays pour le bien-être social de nos populations ».

Pour l’ambassadeur Denisa-Elena Ionete, le Programme Contrat relatif à la résilience et construction de l’État (SRBC) de l’instrument de financement « l’Europe dans le monde » Global Europe fait partie du premier volet du programme bilatéral 2022-2024 signé antérieurement par le ministre nigérien des Affaires Etrangères, M. Hassoumi Massoudou et la Commissaire Urpilainen, il y a quelques semaines. Cette convention renforce davantage l’excellente coopération entre l’Union Européenne et la République du Niger. « Cela me donne l’occasion de renouveler ici, et alors que le pays fait face effectivement à de nombreux défis, tant socio-économiques que sécuritaires, la volonté et la détermination de l’Union européenne de se tenir aux côtés de la République du Niger, et d’œuvrer ensemble dans un esprit de partenariat, et de responsabilité partagée », a déclaré l’ambassadeur de l’UE SE Denisa-Elena Ionete. Elle ajoute qu’en effet, l’appui budgétaire-don de l’UE  « soutient et catalyse les réformes du gouvernement, à travers le transfert de liquidités au trésor sur base de l’accomplissement des indicateurs de performance ciblant des réformes, sous tendues par des mesures d’accompagnement visant le renforcement des capacités des institutions nationales et des services du Gouvernement, et par un dialogue politique régulier et constructif, le tout dans une approche de redevabilité mutuelle ».

A l’en croire, l’argent transféré au trésor sera utilisé selon les procédures nationales et les plans de trésorerie et d’exécution budgétaire du gouvernement. « C’est la façon la plus efficace d’utiliser et renforcer les systèmes et procédures nationales. Cela permet aussi de réduire les coûts de transaction et de se focaliser sur les réformes essentielles», a soutenu l’ambassadeur de l’UE.

 Ismaël Chékaré(onep)

 

Signature de convention de financement du projet d’appui au renforcement de la résilience et à la cohésion communautaire dans le département de Torodi (région de Téra) : Renforcer la stabilité dans les localités nigériennes et frontalières avec le BurkinaLe président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), le Général de Brigade Mahamadou Abou Tarka et SE. Cat Evans, Ambassadeur du Royaume Uni, de Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord au Niger, ont signé hier après-midi à Niamey, une convention de financement de 358 millions de FCFA pour « le projet d’appui au renforcement de la résilience et à la cohésion communautaire dans le département de Torodi (région de Téra). Ce financement constitue la première intervention du ‘’Sahel Conflict, Stability and Security Fund’’ (CSSF) du Royaume Uni, de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord au Niger.

Dans son allocution à cette occasion, le président de la HACP s’est réjoui de voir le Royaume Uni aux cotés des Etats du Sahel dans la lutte contre le terrorisme qui, selon lui, comporte plusieurs dimensions. «L’une des dimensions de ce combat est le renforcement de la présence de l’Etat et l’engagement des services publics auprès des communautés impactées par les activités du terrorisme afin de leur apporter un appui économique et satisfaire les besoins essentiels de ces populations en terme de services sociaux de base. C’est à cette dimension que répond le projet intitulé projet ‘’d’appui au renforcement de la résilience et à la cohésion communautaire dans le département de Torodi (région de Téra)’’» a-t-il expliqué. En effet, ce projet va contribuer, selon lui, à la mise en œuvre d’activités à Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) pour réhabiliter ou construire certaines infrastructures, et également, pour distribuer des revenus aux populations sous forme de Cash for Work.

Aussi, le Général Mahamadou Abou Tarka a tenu à préciser que ce financement permettra de promouvoir des activités génératrices de revenus (AGR) afin de contribuer à renforcer la résilience des communautés face aux chaos sécuritaires. Ce projet prévoit aussi la réalisation d’infrastructures hydrauliques pastorales. «Dans le cadre du renforcement de la présence de l’Etat, le projet va aussi permettre d’organiser des activités civilo-militaires pour renforcer la collaboration entre FDS et la population», a-t-il souligné. «Dans le cadre de cette intervention de la Grande Bretagne, Torodi et Makolandi seront les bénéficiaires de ce projet. Le président de HACP d’annoncer que le processus d’identification des activités sera conduit par la HACP sur la base des Plans de Développement Communaux (PDC), en concertation avec les élus locaux, les chefs coutumiers, les services techniques communaux ou départementaux et un certain nombre d’ONG locales, nationales ou internationales présentes dans les zones d’intervention. Enfin, Général Mahamadou Abou Tarka a, au nom des autorités et des populations bénéficiaires, remercier le Royaume Uni pour tous les appuis qu’il apporte à l’Etat du Niger pour la stabilité et le bien être des populations.

L’Agence Française  de Développement (AFD) et l’ONG Action Contre la Faim ont procédé, hier matin à Niamey, à la signature d’une convention de financement pour le projet d’appui aux femmes de Diffa «Kamua Barka». D'une durée de 3 ans avec une enveloppe budgétaire de 8.000.000 EUROS soit 5,2 milliards de FCFA, le projet d’appui aux femmes de Diffa  «Kamua Barka»  est  mis en œuvre en consortium avec l’ONG Action Contre la Faim et deux ONGs nationales, à savoir I'ONG DIKO et Agir Plus.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoul Karim a indiqué que le projet «Kamua Barka» vise à contribuer au renforcement de la résilience des femmes et des adolescentes dans la Région de Diffa et plus particulièrement dans les départements de Mainé Soroa et Chétimari, affectés par une crise multidimensionnelle en améliorant localement leur protection et en favorisant leur autonomisation socio-économique. «Dans ce projet, c'est presque 15.500 bénéficiaires directs qui sont visés, dont 14.700 femmes et 800 époux», a-t-il souligné.  Par ailleurs, M. Hachimou Abdoul Karim a salué l'implication de deux ONG nationales dans la mise en œuvre du  projet Kamua Barka. «Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant s'engage à soutenir ce projet pour favoriser l'autonomisation et la résilience des femmes de la région de Diffa», a-t-il rassuré.

Pour sa part, l’ambassadeur de France au Niger, SE. Alexandre Garcia a souligné que le projet «Kamua Barka»  matérialise une nouvelle approche envers les organisations de la société civile. «Au Niger, La France mène des actions de renforcement de capacités au profit des organisations de la société civile. Grâce au projet PISCCA de l’ambassade de France, 35 associations nigériennes ont été soutenues pour une enveloppe de 2,5 millions d’Euro depuis 2017», a-t-il ajouté. SE. Alexandre Garcia a enfin remercié les autorités nigériennes pour leur disponibilité et la qualité de leur collaboration avec les ONG internationales et nationales pour apporter de l’aide de soulagement  et d’espoir aux populations en zone de crise. «La France à travers ces multiples appuis aux populations du Niger spécifiquement celles en zones de crise réaffirme sa volonté d’apporter un soutien ferme constant et conséquent au gouvernement du Niger dans sa détermination à améliorer les conditions des femmes et des populations nigériennes en général », a-t-il indiqué.

Auparavant, la Directrice Pays Adjointe de l’Action Contre de la Faim (ACF), Claudia Giglio a précisé que Kamua Barka est un projet d'appui au renforcement socioéconomique des femmes et adolescentes de la région de Diffa, précisément dans les communes de Chétimari et Mainé-Soroa. «De manière spécifique, ce projet fera une part belle aux approches novatrices dans l'employabilité des femmes, leur représentativité ainsi que le renforcement des capacités des organisations de la société civile», a-t-il relevé. Claudia Giglio a aussi affirmé que  la présente cérémonie de signature intervient au moment où les festivités commémoratives de la Journée internationale des droits des femmes se poursuivent à travers le pays. «Une occasion pour cette couche vulnérable de faire entendre ses revendications afin d'améliorer leurs situations», a-t-elle dit.

De son coté, le gouverneur de la région de Diffa, M. Issa Lemine, a salué l’avènement du projet «Kamua Barka» qui cible une couche importante de la société notamment les femmes. «Pour ce qui est de la région de Diffa, nous pouvons dire que Boko Haram agit beaucoup plus  contre les femmes que contre toutes les autres couches», a-t-il ajouté. M. Issa Lemine a, par la suite, remercié l’AFD pour les multiples efforts en faveur de la population de Diffa. «Je souhaite que ce projet puisse atteindre les objectifs visés particulièrement les femmes en améliorant leurs conditions de vie pour leur réinsertion sociale afin qu’elles puissent retrouver une vie normale», a espéré le  gouverneur de la région de Diffa.

Yacine Hassane(onep) et Indatou Harouna (stagiaire)

Le premier président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou NAREY et le chef d’équipe du Programme d’Appui pour la Gouvernance Démocratique (PAGOD), M. Salissou Moussa ont procédé, hier matin à Niamey, à la signature d’une convention. Cette convention est relative à l’appui que le Programme d'Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) va apporter à la Cour dans le cadre du renforcement des capacités des partis politiques dans l’élaboration et la production de leurs comptes annuels et les comptes des élections. Cette cérémonie s’est déroulée dans la salle de réunion de la Cour des Comptes.

Pour le premier président de la Cour des Comptes, cet acte consacre la concrétisation de la ferme volonté du PAGOD à soutenir la gouvernance dans notre pays. A travers cette convention, a souligné Pr Oumarou NAREY, le PAGOD met à la disposition de la Cour des Comptes les moyens lui permettant de renforcer les capacités des partis politiques qui, selon la loi organique sur la Cour des Comptes, sont tenus de présenter leurs comptes annuels au plus tard le 31 mars de chaque année pour vérification. Celle-ci, porte sur la régularité et la sincérité des comptes. En outre, a précisé Pr Oumarou NAREY, les partis politiques doivent présenter les comptes des élections dans les mêmes conditions que les comptes annuels, conformément à l'ordonnance n° 2010-84 du 16 décembre 2010 portant Charte des partis politiques, qui dispose que «Tout parti politique doit tenir une comptabilité de type privé et un inventaire de ses biens meubles et immeubles».

 Pour y arriver, a fait savoir le premier président de la Cour des Comptes, le PAGOD a prévu dans son effet 1, d'œuvrer aux côtés de la Cour des Comptes au renforcement des capacités des partis politiques, à travers l'organisation d'une série de sessions de formation destinées aux trésoriers et leurs adjoints des bureaux nationaux des partis politiques légalement reconnus, soit deux (2) représentants par parti politique.

Selon le chef d’équipe PAGOD, M. Salissou Moussa cet appui s’inscrit dans le cadre de leur programme de renforcement de dialogue politique ainsi que des Institutions de la République afin de leur permettre d’offrir des services publics de qualité. Il a en outre réaffirmé la disponibilité de son institution à rester aux côtés de la Cour des Comptes afin de lui apporter l’appui nécessaire pour l’accomplissement de sa mission.

A noter que le PAGOD est financé par la Coopération suisse et mis en œuvre par son mandataire, le Consortium GFA/SWISSAID représenté par GFA Consulting Group. 

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

La Radio régionale RJS, créée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avec l’appui de l’Union européenne et le soutien des Etats du G-5 Sahel, a obtenu son autorisation d’émettre au Niger, suite à la signature de convention de son établissement, intervenue hier matin à Niamey, avec le Conseil supérieur de la communication (CSC), en présence du ministre de la communication.

C’est l’ambassadeur Désiré Nyaruhirira, conseiller spécial, diplomatique et politique de la Secrétaire générale de l’OIF, qui a fait le déplacement de Niamey, pour signer cette convention avec le président du CSC, Dr. Sani Kabir. La Radio régionale des pays du G-5 Sahel, voulue par l’OIF, « avec, par et pour les jeunes », a son siège à Ouagadougou et a déjà ses fréquences nationales au Burkina, au Mali et au Tchad, depuis quelques mois. Après Niamey, le processus d’établissement s’étendra à la Mauritanie.

Selon l’ambassadeur Désiré Nyaruhirira, les jeunes de 15 à 35 ans constituent la cible principale de la Radio Jeunesse Sahel. Un Comité consultatif de la radio exclusivement composé de 17 jeunes de la région du G5 Sahel, dont 4 jeunes nigériennes et nigériens est mis en place depuis octobre dernier. « RJS vise à travers ses émissions à favoriser le vivre ensemble et une vision constructive de l'avenir en offrant aux jeunes à la fois un sens d'appropriation de leur avenir, le reflet de leur réalité et un contenu authentique, crédible, fiable et inspirant », a-t-il indiqué. Sa ligne éditoriale adoptée avec le concours de 1000 jeunes de la région consultés en juin et juillet derniers puis dans le cadre d'un atelier tenu à Nouakchott en septembre 2020 avec les Conseils nationaux de la jeunesse du G5 Sahel ainsi que le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, prône l'indépendance et la neutralité de ses programmes, apprend-on. La radio émettra, en effet, avec un programme régional commun aux 5 pays du G5 Sahel et des décrochages nationaux. Elle diffusera ses programmes en français, en arabe, en haoussa, peulh, bambara et mooré. Radio Jeunesse Sahel diffusera avec une stratégie en hertzien, satellitaire et numérique. « Le projet est désormais très avancé », se félicite le représentant de l’OIF.

Les autorités nigériennes ont d'ores et déjà identifié des locaux visant à abriter le siège national de RJS. Et par la signature de la présente convention, le CSC vient de donner l’autorisation à la radio régionale, tout en mettant à sa disposition une fréquence. SE Désiré Nyaruhirira annonce que la station de Niamey sera opérationnelle dans les tous prochains mois. « C'est un grand pari qui est fait et nous allons le gagner ensemble avec la jeunesse, conformément à la devise de cette radio faite avec, par et pour les jeunes », a soutenu le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions, M. Zada Mahamadou qui lance à l'endroit des jeunes un appel à la mobilisation autour de RJS et des idéaux qui l'entourent, afin de gagner le pari du développement.

Pour le président du CSC, cette radio sera un canal d’unification de la jeunesse du sahel qui partage un certain nombre de défis et réalités. « Elle va contribuer à raffermir la paix et la quiétude sociale », estimeDr. Sani Kabir. Il a ensuite assuré avoir la fréquence pour RJS-Niger.

Il faut noter que cette cérémonie de signature formelle d’autorisation à la Radio régionale, s’est déroulée en présence des responsables des médias publics et des cadres du ministère de la communication.  

Le 29 septembre prochain, avec le comité consultatif de la radio et l'implication du Conseil National de la Jeunesse, une caravane nationale de sensibilisation sera déployée au Niger. Le lendemain, à Ouagadougou, les acteurs tiendront le 1er comité de pilotage du projet avec l'ensemble des parties impliquées. Cela dans la perspective de la mise en ondes de la radio très prochainement avec l'aide des autorités.

Par Ismaël Chékaré(onep)

24 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Hassoumi Michel SapinDu 13 au 14 avril dernier, le ministre des Finances M. Massoudou Hassoumi a pris part, à Abidjan en Côte d'ivoire, à la réunion des ministres des Finances de la Zone Franc. En marge de cette réunion, le ministre des Finances Massoudou Hassoumi, son homologue français en charge des Finances M. Michel Sapin, ainsi que le Directeur Afrique de l'Agence française de développement (AFD), ont procédé à la signature d'une convention portant sur l'aide budgétaire française 2017 d'un montant de 10millions d'euros, sois 6,6milliards de francs CFA au profit de notre pays.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, le Représentant résident adjoint du PNUD, M. Eloi Kouadio-IV et la représentante de l’ambassade des USA au Niger, Mme Jennifer L. Shockley ont procédé, hier à Niamey, à la signature d’une convention relative au Projet d’Appui aux Services Pénitentiaires du Niger. Selon cet accord, les interventions de ce projet ciblent trois établissements pénitentiaires à savoir Niamey, Kollo et Koutoukalé, comme phase pilote destinée à mettre en œuvre des mesures d'amélioration des conditions de détention avec comme perspective l'extension du projet à l'ensemble des établissements pénitentiaires confrontés pour la plupart d'entre eux à des taux de suroccupation importants.

A cette occasion, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a remercié le PNUD et INL (International Narcotics and Law Enfoncement Affairs), dont le soutien a permis la formulation de ce projet et la mobilisation des ressources nécessaires à sa mise en œuvre. M. Ikta Abdoulaye Mohamed a aussi salué leur engagement à accompagner la réforme pénitentiaire dans ses aspects relatifs aux questions de transition et d'opérationnalisation du corps pénitentiaire spécialisé.

Pour le ministre de la Justice, Garde des Sceaux le lancement de ce projet marque, à n'en point douter, un tournant dans la formalisation de la réforme de la gestion des services pénitentiaires que le gouvernement du Niger a amorcée. «Cette réforme entamée depuis 2017, s'est traduite par l'adoption de plusieurs textes de lois fixant les principes fondamentaux du régime pénitentiaire et créant un corps spécialisé doté d'un statut autonome ayant vocation à administrer dans une perspective de moyen terme, les établissements pénitentiaires», a ajouté M. Ikta Abdoulaye Mohamed.

Selon le ministre en charge de la Justice, dans ce contexte de réformes, un projet d'appui aux services pénitentiaires constitue une opportunité pour son département ministériel qui s'est engagé dans un processus de modernisation et d'humanisation de son système carcéral. M. Ikta Abdoulaye Mohamed a fait remarquer que le système carcéral nigérien est confronté à un défi de saturation de ses infrastructures, qui nécessite de prendre des mesures urgentes et importantes en vue de sa mise en conformité avec les règles nationales et internationales.

Pour sa part, la représentante de l’ambassadeur des USA au Niger, Mme Jennifer L. Shockley, s’est réjouie de ce partenariat entre l’ambassade des USA et le PNUD. «L’Ambassade des États-Unis et l’INL, en coopération avec le PNUD, se réjouissent de poursuivre leur travail important avec leurs partenaires nigériens. Nous sommes honorés d'aider la nouvelle administration pénale à se développer et à renforcer ses capacités. Dans un paysage caractérisé par des défis complexes, ces efforts conjoints renforcent la sécurité et créent un avenir meilleur pour le Niger», a-t-elle déclaré.

Quant au représentant résident adjoint du PNUD, il a estimé que les trois axes de mise en œuvre du projet pilote, permettront aux parties prenantes d'obtenir des résultats visibles et de poser ainsi, les bases d'une gestion plus efficace du système pénitentiaire en optimisant les ressources (humaines et financières), les moyens techniques et technologiques et, en mutualisant les intelligences et les compétences. Pour M. Eloi Kouadio-IV,  l’efficacité de cette gestion du système pénitentiaire passe d'abord par la mise en place d’une stratégie de transition claire entre le Ministère de l'Intérieur qui a assuré jusqu'ici l'administration des prisons à travers la Garde Nationale du Niger, et le Ministre de la Justice. «Former et déployer le nouveau corps d'administration pénitentiaire constitue la seconde étape de ce processus. Ces fonctionnaires seront la clé de voûte de la réforme du système de gestion des prisons. C'est pourquoi, nous nous engageons, à travers ce projet, à accompagner, avec l'appui financier et technique de notre partenaire INL, l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger pour renforcer leur formation et les doter de l'équipement approprié», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

Une signature de trois conventions de financement a lieu hier matin dans la salle de banquet de la Primature, entre le gouvernement du Niger et l’Agence française de développement. Cette signature s’inscrit dans le cadre de la poursuite du partenariat en matière de financement du développement du Niger. Elle vient en appui à deux secteurs prioritaires qui sont l’éducation et l’environnement. C’est au total 17, 8 millions d’euros, soit 11,7 milliards de FCFA qui seront injectés dans ces deux secteurs prioritaires. Les documents de ces trois conventions ont été paraphés par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche PHD Mamoudou Djibo, le Secrétaire général du Ministère des Finances Dr Maman Boukari, le Directeur général de l’agence française de développement M. Rémy Rioux et l’ambassadeur de France au Niger SE. Alexandre Garcia.

La première convention porte sur une subvention de 10 millions d’euros soit 6,6 milliards de FCFA accordée à l’Etat par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Ces ressources, déléguées à l’AFD contribueront au financement du projet d’appui à la professionnalisation de l’enseignement supérieur (PAPES) qui, sera mis en œuvre à travers trois composantes.

La composante 1 dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, vise à assurer la professionnalisation de l’enseignement supérieur grâce à une amélioration de la qualité de l’offre de formation courtes et professionnalisantes, répondant aux besoins prioritaires pour le développement du pays. La composante 2 dont la maitrise d’ouvrage est assurée par l’Université Abdou Moumouni concerne la création d’une plateforme technico-pédagogique en agroalimentaire sous forme de groupement d’intérêt public (GIP). Cela afin de professionnaliser et développer ce secteur porteur en s’adressant à la fois aux milieux académiques et socioprofessionnels à travers la formation initiale et continue ainsi que l’innovation et l’incubation de porteurs de projets, en particulier les femmes entrepreneures du secteur. Enfin la composante 3 sera dédiée à la coordination et au pilotage du projet ainsi qu’au renforcement des capacités du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

La seconde convention, portant également sur le secteur éducatif, est une subvention de 2,8 millions de dollars canadiens soit, 2,5 milliards de FCFA. Il s’agit d’un financement qui contribuera à la mise en œuvre du Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle sur la période 2022-2023. Il vise à réduire les disparités dans l’accès et l’achèvement de l’éducation et de la formation, à assurer la maitrise des compétences fondamentales par les élèves dès le primaire et à appuyer la diversification des parcours. Il s’agit aussi d’améliorer la gestion et le pilotage du système éducatif axé sur l’efficience et la redevabilité au niveau central, déconcentré et décentralisé.

Enfin la troisième convention, d’un montant de 4 millions d’euros  soit 2,6 milliards de FCFA, porte sur le secteur de l’environnement. Il s’agit d’un cofinancement, sous forme de subvention accordée par l’AFD à hauteur de 3 millions d’euros et le fonds français pour l’environnement mondial pour 1 million d’euros. Ces ressources sont destinées au financement du projet Bois Energie Sahel (BES) dont l’objectif général est d’améliorer les conditions d’accès à l’énergie de cuisson des populations des principaux centres urbains du Niger grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois d’énergie et la promotion de technologies performantes de cuisson domestique, permettant le maintien et l’accroissement du carbone forestier et la conservation des écosystèmes forestiers.

Relativement à la deuxième convention signée, le directeur général de l’AFD a ajouté qu’il s’agit d’un très beau projet qui vise à créer une micro usine au centre de l’Université Abdou Moumouni pour faire le lien entre le monde de

la recherche dans les énergies renouvelables, les minerais, l’agroalimentaire et le monde de l’entreprise. «C’est toujours un défis de lier la recherche et le secteur privé», a estimé M. Rémy Rioux annonçant qu’il sera installé un équipement sur le campus pour multiplier et diffuser l’innovation dans le tissu économique.

La signature de ces trois conventions ont été fortement salué par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui a adressé ces remerciements aux autorités françaises et au Partenariat mondial pour l’éducation ainsi qu’au ministère canadien des Affaires Etrangères, du commerce et du développement pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour renforcer la résilience du système éducatif des pays à faible revenu en général et celui du Niger en particulier.

Notons qu’en amont à cette signature de conventions, il a été projeté un film pour montrer au directeur général de l’AFD, comment les fonds alloués par l’Agence sont utilisés. Ce film a notamment montré des enfants très impliqués dans l’apprentissage et qui le font dans des conditions souples avec le matériel nécessaire acquis sur le financement de l’AFD.

 Rahila Tagou(onep)

ONEP

Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, Chargé du Budget M. Ahmat Jihoud et l’Ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia, ont procédé, le mercredi 7 octobre dernier à Niamey, à la signature de deux conventions de financement entre le Niger et la France, d’un montant global de 18 millions d'euros, soit 11,7 milliards de FCFA. Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du président de la Haute Autorité à la consolidation de la Paix (HACP), le Colonel-Major Mahamadou Abou Tarka et du Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) au Niger, M. Jean-Christophe Maurin.

Par la première convention, d’un montant de 13 millions d’Euros (8,5 milliards de FCFA), la France à travers l’Agence française de développement (AFD), renouvelle son soutien aux actions du Fonds Commun Santé (FCS) ainsi que son engagement en faveur du renforcement des systèmes de santé. L’objectif principal de cette convention est d'améliorer la santé et le bien-être social des populations nigériennes et répondre à l'urgence sanitaire liée à la COVID-19. La deuxième convention quant à elle appuiera le développement économique du Kawar, à hauteur de 5 millions d’Euros (3,2 milliards de FCFA). Ce projet a pour but de contribuer à la stabilité et à la paix dans le département de Bilma, en offrant des perspectives d’avenir positives à la jeunesse. 

Dans son intervention, M. Ahmat Jihoud a rappelé l’ampleur exceptionnelle de la pandémie à coronavirus, ayant occasionné des réajustements et réaménagements budgétaires significatifs dans la plupart des pays de la planète. «En dépit de cette crise, la France, à travers l'Agence Française de Développement, a maintenu le même élan de solidarité en faveur de notre pays, traduction de la qualité des excellentes relations d'amitié qui ont toujours caractérisé la coopération entre nos deux pays. En effet, l'engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme et en faveur de la sécurité alimentaire et de l'éducation sont, entre autres, les preuves tangibles de la vitalité de cette coopération dont la qualité et les performances ne sont plus à démontrer», a-t-il reconnu.

Quant au diplomate français, il a souligné que la France est heureuse de renouveler son soutien aux actions du Fonds Commun Santé dont elle est membre depuis sa création et renouvèle ici son engagement en faveur du renforcement des systèmes de santé. «L'AFD a contribué au Fonds Commun Santé à hauteur de 42 millions d'euros en 3 phases. La première convention de 15 millions d'euros a été signée en 2006 et la deuxième de 14 millions d'euros en 2012. Cette troisième contribution porte sur la période 2020-2024 pour un montant total de 13 millions d'euros», a-t-il précisé. Selon M. Alexandre Garcia, la situation sanitaire du Niger reste préoccupante malgré les progrès accomplis dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile ces dernières années. A cette situation sanitaire fragile, a poursuivi le diplomate français, s'ajoute, depuis le mois de mars 2020, l'épidémie de la Covid-19. Le pays a réagi rapidement et s'est organisé en instaurant des mesures d'urgence effectives. «Je tiens ici à vous féliciter pour la gestion de cette crise. L'expérience acquise par le Fonds Commun Santé et son agilité ont permis d'élaborer une réponse rapide et concertée à la crise de la Covid-19 au Niger. Les financements des bailleurs ont pu être mobilisés rapidement et nous pouvons aussi nous en féliciter», a-t-il déclaré.

Pour M. Garcia, ce nouvel appui de 13 millions d'euros au Fonds Commun Santé traduit parfaitement les ambitions de la France de soutenir les efforts du gouvernement nigérien dans la gestion de la crise de la Covid-19 tout en renforçant ses interventions dans un pays déjà soumis à de nombreuses pressions sécuritaires et sanitaires. Selon le diplomate, dès la signature de cette convention, le France procèdera à un versement de 3 millions d'euros pour financer des activités identifiées par le Fonds Commun Santé et ses partenaires dans le plan de réponse et de riposte à l'épidémie de Covid-19.

Concernant la 2ème convention, portant sur le financement du Projet d’Appui au Développement du Kawar (PADEK), il faut noter que la zone du Kawar, qui vit essentiellement de ses relations économiques avec le Tchad et la Libye, sera appuyée par la France, pour promouvoir la cohésion sociale, notamment par le développement du dialogue social et l’engagement citoyen des jeunes. La zone présentant un potentiel important en matière de maraîchage, ledit Projet appuiera le développement d’une agriculture locale et pérenne d’un point de vue économique. Une attention particulière sera également portée à la question du genre, par la promotion de l’entreprenariat des femmes. «La mise en œuvre de ce projet contribuera, de manière générale, à renforcer la stabilité et la paix dans le département de Bilma, en offrant aux jeunes des perspectives d'avenir positives. De manière spécifique, le PADEK vise la promotion de la cohésion sociale dans la zone par le développement du dialogue social ; l'engagement citoyen des jeunes et l'amélioration des opportunités et perspectives économiques des jeunes de la région», a déclaré le ministre délégué. Il a ajouté que le PADEK accordera une place de choix au développement du sport et de la culture à travers la création d'infrastructures et l'organisation d'événements culturels et sportifs. En plus des sources de revenus durables, le projet contribuera à l'autosuffisance alimentaire par la valorisation du potentiel maraîcher de la région.

 «Le PADEK, fruit du travail et de la collaboration entre la Haute Autorité à la consolidation de la Paix et l’AFD, permet à la France d'appuyer le Niger jusque dans ses contrées le plus reculées, pour promouvoir la cohésion sociale du pays, notamment par le développement du dialogue social et l'engagement citoyen des jeunes», a déclaré, de son côté M. Alexandre Garcia.

 

Mahamadou Diallo(onep)

12 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou a procédé hier matin avec le Chef suppléant de coopération Suisse M. Basilio Ghisletta, à la signature de l’accord relatif au Programme d’appui à la gouvernance démocratique (PAGOD) entre le Niger et la confédération Suisse. Cet appui de la confédération helvétique faut-il le noter, financé à hauteur de huit millions sept cent mille francs suisses (8.700.000) environ quatre milliards neuf cent cinquante-neuf millions FCFA (4.959.000.000), vient opportunément en appui aux efforts du Niger dans le cadre du renforcement de la démocratie, cela après l’alternance démocratique suite aux élections du 21 Février 2021. 

Le programme PAGOD a ainsi pour objectif d’améliorer la participation politique au Niger avec une gouvernance inclusive de tous les acteurs politiques et une paix sociale renforcée.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a loué la coopération existant entre le Niger et la Suisse qui, a-t-il précisé, couvre tous les secteurs vitaux et est directement appréciée par les populations. Cela notamment dans le domaine prioritaire de l’éducation où la Suisse a toujours appuyé le Niger à travers divers projets et programmes comme celui de l’Appui à la qualité de l’éducation (PAQUE 2014-2019) qui vise à améliorer la qualité de l’éducation primaire formelle initiale et continue des instituteurs ; le suivi et l’encadrement des services techniques et l’introduction des langues nationales dans l’enseignement.

De ce fait, a dit le ministre d’Etat, la présente cérémonie traduit encore la volonté des autorités Suisses à soutenir le Niger dans son combat pour la construction d’un pays émergent. Pour M. Hassoumi Massoudou, la mise en œuvre effective de l’accord contribuera sans aucun doute à la réalisation des principaux objectifs de promotion de la bonne gouvernance que s’est fixé le Niger.

Illustrant les différents appuis apporté par la Confédération Suisse à la République du Niger, le ministre Massoudou a mentionné certaines réalisations qui vont dans le sens de la lutte contre la pauvreté et conséquemment pour l’amélioration des conditions de vie des populations comme le programme hydraulique rurale, appui au secteur eau et assainissement (PHRASEA) phase 1 et 2, l’accord d’un montant de 7,5 millions de franc suisses soit environ 4,5 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du programme d’appui aux organisations paysannes (PAOP) , phase 4 , l’appui au dispositif national de prévention et de gestion des catastrophes et crises alimentaires (DNPGCCA), le programme d’appui à la production et à la valorisation des cultures irriguées (PAPI) développé dans les régions de Dosso et de que Maradi, etc.

Il a fait savoir suite à l’afflux important des réfugiés maliens au Niger, la Suisse a contribué à la protection et à l’assistance humanitaire de ces personnes ainsi que des populations nigériennes vulnérables qui ont dû faire face à cet afflux et partager des ressources naturelles déjà insuffisantes. Le ministre d’Etat a enfin assuré le diplomate Suisse que la partie nigérienne ne ménagera aucun effort pour donner pleine vie à ce partenariat et répondre aux attentes de toutes les parties prenantes.

Pour sa part le Chef suppléant de coopération Suisse M. Basilio Ghisletta a réitéré l’engagement de la Suisse à appuyer le Niger dans son combat pour l’émergence.

Rahila Tagou(onep)

08 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et l’ambassadeur de la Confédération Suisse, SE Nicolas Lang ont procédé hier après-midi au Ministère des Affaires Etrangères, à la Signature de l’Accord relatif au Programme Rural-Appui au Secteur Eau et Assainissement, (PHRASEA Phase III) entre la République du Niger et la Confédération Suisse. Ce programme, aligné au Programme National PROSEHA pour la période 2016-2030, permettra de renforcer les capacités en vue de faciliter l’accès à l’eau potable et la possibilité d’avoir une hygiène personnelle suffisante. Il  permettra d’améliorer l’état de santé des populations dans les régions de Dosso et Maradi.

A vec un budget de 18,7 millions de CHF, soit plus de 11 milliards de FCFA pour la période allant d’octobre 2022 au 31 décembre 2026, cette phase 3 vient prouver l’engagement de la Suisse dans le secteur de l’hydraulique et assure le Gouvernement du Niger et les acteurs du secteur eau, hygiène et assainissement qu’elle va continuer à être un acteur sur lequel le Niger peut compter dans l’atteinte de l’ODD N°6. Ce concours aura par ailleurs une incidence positive sur la situation économique des ménages et contribuera à la réduction des risques liés aux maladies comme le Choléra.

A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, a souligné qu’en dépit des efforts importants fournis par l’Etat et ses partenaires, les populations nigériennes sont encore confrontées à un problème d’eau notamment en zone rurale. «C’est pourquoi le Gouvernement du Niger s’est engagé, à l’instar des autres pays du monde à atteindre à l’horizon 2030, les Objectifs du Développement Durable (ODD), notamment l’ODD N° 6 qui vise à assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous» a-t-il déclaré précisant de cet ODD cadre parfaitement avec les priorités définies par le Gouvernement dans le cadre du PDES 2022-2026.

Par ailleurs, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a rappelé que le Niger dispose d’un important potentiel halieutique estimé à 400.000 ha de plan d’eau douce et des eaux souterraines estimées à 2.5 milliards de m³. «La mobilisation d’investissements suffisants permettra de remédier considérablement aux défis liés à l’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement de base. C’est dans cette optique que la Confédération Suisse, notre partenaire au développement depuis 1978, œuvre inlassablement à accompagner notre pays, à travers la mise en œuvre de plusieurs projets comme celui du PHRASEA dont la signature de sa phase III, facilitera l’accès à l’eau et à l’assainissement ainsi que l’utilisation productive de l’eau dans les régions ciblées», a-t-il déclaré.

Auparavant, l’ambassadeur de la Confédération Suisse, SEM Nicolas Lang a dit que cette troisième phase de PHRASEA qui va durer quatre ans jusqu’à la fin 2026, se repose sur les acquis des phases une et deux et va être une phase de consolidation, de pérennisation et de renforcement de la maitrise d’ouvrage des collectivités territoriales décentralisées dans le secteur de l’hydraulique. «De plus, la phase III va consolider les acquis dans les départements de la phase 2 et faire une extension dans deux nouveaux départements où l’accès à l’eau est plus difficile et réaliser des puits pastoraux dans les zones du Niger où les besoins se font sentir. Finalement le programme a prévu d’investir plus dans la mise en œuvre du plan de gestion des ressources en eau (PANGIRE)», a-t-il déclaré.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Accord tripartite de Cooperation PoliciereLes responsables des services de Police du Niger, de la France et de l'Espagne ont  paraphé lundi dernier  un accord tripartite de coopération sécuritaire destiné à combattre la migration clandestine et les trafics qui y sont associés. Cette importante cérémonie s’est déroulée en présence du ministre d’Etat en charge de  l'Intérieur et de la Sécurité Publique, M. Bazoum Mohamed, et de  ses homologues français M. Bruno Le Roux et espagnol M. Juan Ignacio Zoido, venus ensemble à Niamey dans le cadre d'une visite axée sur la coopération sécuritaire. Les directeurs généraux de la Police Nationale du Niger, de la France et de l’Espagne, respectivement Souley Aboucar, Jean-Marc Falcone et German Lopez Iglesias, ont conjointement signé le document, marquant ainsi l’engagement de leurs pays respectifs à conjuguer les efforts en matière de coopération policière.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et la directrice de l’Agence Française de Développement (AFD), Mme Cyntia Mela ont procédé mardi 21 mars 2023 à Niamey, à la signature de l’avenant à la convention relative au statut de la Caisse centrale de coopération économique en République du Niger du 15 décembre 1980 devenue aujourd’hui AFD. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, le ministre de la Jeunesse et du Sport, Sekou Doro Adamou, l’ambassadeur de France en République du Niger, SE Sylvain Itté.

A l’issue de la signature de cet avenant, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération s’est réjoui de l’excellence et du dynamisme sans cesse grandissant, de la coopération entre la République du Niger et la République française. M. Hassoumi Massoudou a ajouté que la France est un partenaire bilatéral important du Niger tant en volume du portefeuille de l’aide publique au développement en croissance et qui a atteint un niveau au point où elle est considérée comme le partenaire bilatéral clef pour le Niger qu’en terme de diversité et d’innovation. «Nos relations sont aujourd’hui le reflet du niveau d’engagement et de la volonté politique de nos Chefs d’Etat respectifs, qui donnent tout leur sens à l’exemplarité et la spécificité de la coopération franco-nigérienne», a déclaré le ministre d’Etat.

Selon le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, la France à travers l’AFD participe au financement du développement de l’économie nigérienne. C’est ainsi qu’il a salué la pertinence de l’aide au développement et des appuis budgétaires au Niger à travers différents projets et programmes. Par ailleurs, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a réitéré au nom des plus hautes autorités du Niger, sa profonde gratitude aux autorités françaises et à l’AFD pour leur appui constant à l’égard du Niger.

De leurs côtés, l’ambassadeur de France au Niger, SE Sylvain Itté et le directeur régional de l’AFD se sont réjouis de participer à la signature de cet accord de siège qui matérialise de manière concrète l’engagement encore un peu plus de la France à l’endroit Niger. Et le directeur régional de l’AFD a ajouté que cette agence est la traduction d’un partenariat historique solide concret et opérationnel dans plusieurs secteurs notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, la gouvernance dans le but d’appuyer la politique du développement du Niger.

 Mamane Abdoulaye(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, a présidé, mercredi dernier, la cérémonie de signature de l’avenant au programme d’Appui Budgétaire à la Justice, Sécurité Intérieure et Gestion des Frontières au Niger par l’Union Européenne. C’était en présence de SE. Raul Mateus Paula, Ambassadeur de l’Union Européenne  au Niger et de SE. Marco Prencipe Ambassadeur d’Italie au Niger.

En prenant la parole à cette occasion, le ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, a d’abord remercié le gouvernement italien pour son engagement aux côtés de notre pays face aux défis que nous traversons. Il s’agit entre autres du défi sécuritaire avec la situation qui prévaut à la frontière avec la Libye, au Nord Mali, dans le bassin du Lac Tchad avec Boko Haram.

Le ministre des Finances a noté que « ce défi nous l’avons gagné, mais nous continuons à rester vigilant, à nous battre tous les jours  pour que jamais il n’y ait des groupes armés qui s’installent sur notre territoire. C’est ainsi que la situation s’est nettement améliorée dans la région du Lac Tchad ; à la frontière de la Libye, il y a un verrou qui s’est installé et qui est très efficace ; sur la frontière avec le Mali, les efforts continuent et nous pensons en arriver à bout. Mais cela nécessite des ressources financières importantes ».

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur p.i., M. Marou Amadou et l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Niger avec résidence en Côte d’Ivoire, SE Kuramitsu Hideaki ont procédé, hier matin à Niamey, à la signature de l'Echange de Notes portant sur un appui du gouvernement japonais à celui du Niger relativement au Programme de Développement Economique et Social (PDES). D'une valeur de trois cent millions de Yens japonais, soit un milliard cinq cent millions (1.500.000.000) FCFA, ce don non remboursable est destiné à l’exécution du Programme de Développement Economique et Social (PDES).

Dans son intervention au cours de cette cérémonie, l’ambassadeur du Japon au Niger a indiqué que ce projet vise d’une part à améliorer les capacités opérationnelles du Niger dans le domaine de la sécurité et d’autre part à accroître la sécurité dans les zones intérieures sensibles par le renforcement des équipements mis à la disposition des autorités locales. «Le présent projet permettra précisément le renforcement des capacités de mobilité de la Police nationale, notamment par la fourniture des moyens roulants aux agents de police dans les zones cibles du projet», a déclaré M. Hideaki. Le diplomate japonais a ajouté que malgré certains progrès, le contexte sécuritaire actuel de la région, caractérisé par une menace terroriste toujours existante, demeure une entrave au développement et impose des actions intégrales afin de relever ces nombreux défis.

Le présent projet, indique M. Hideaki, s’inscrit dans cette optique en vue d’appuyer les efforts du Gouvernement du Niger dans le domaine de la sécurité. «Participant à l’Alliance Sahel comme pays observateur en juin 2019, le Japon a renforcé ses engagements à contribuer davantage à la paix et la stabilité dans la région du Sahel. Il a également participé officiellement à la Coalition pour le Sahel en décembre 2020», a-t-il rappelé. M. Kuramitsu Hideaki, a aussi rappelé que le Japon a organisé la Conférence spéciale consacrée à ce sujet en marge de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7), qui a eu lieu en août 2019, où il a lancé une initiative baptisée NAPSA (Nouvelle Approche pour la Paix et la Stabilité en Afrique. Le diplomate a déclaré que le Japon soutiendra les initiatives de l’Afrique en faveur de la paix et la stabilité.

«La position géopolitique du Niger, étant au centre de la région du Sahel, nécessite un renforcement des capacités de l’Etat à lutter contre le terrorisme, facteur essentiel pour parvenir à la paix et la stabilité de la région», a noté le diplomate japonais. C’est dans cette logique, estime-t-il, que le japon a décidé d’octroyer ce don comme illustration concrète du renforcement de la coopération vis-à-vis du Niger. Le Japon entend continuer davantage la coopération dans le domaine. S.E Kuramitsu Hideaki a salué la bonne tenue du premier tour des élections présidentielles du 27 décembre et souhaité que le 2ème tour prévu le 21 février, se déroule aussi de façon transparente et équitable. «Je tiens à réaffirmer l’engagement du Gouvernement du Japon à apporter son soutien afin de poursuivre les efforts du Gouvernement du Niger pour surmonter les différents défis et assurer la paix et la stabilité dans la région du Sahel», a dit M. Hideaki.

Pour sa part, le ministre en charge des Affaires étrangères p.i. Marou Amadou a indiqué que ce don vise à accompagner les efforts du gouvernement, à travers l'acquisition de moyens logistiques pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Sécurité Intérieure engagées dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée. M. Marou Amadou a rappelé que l’expansion des groupes terroristes dans la sous-région, notamment, dans certains pays limitrophes de notre pays ,a été favorisée par la déliquescence de l’Etat libyen en 2011. Selon lui, l’étendue et la position géographique du Niger le place au cœur des foyers de tensions et de trafics internationaux de tous genres qui sont en soi un facteur d’instabilité. «En plus de cette situation, la porosité des frontières nationales exposent le Niger à des attaques terroristes sur plusieurs fronts avec des dommages considérables, comme en témoignent l’attaque du village de Toumour et celles des villages de Tchombagou et de Zaroumadarey, avec les tristes bilans qu’on connait», a-t-il rappelé.

C’est dire combien ce don vient, selon le ministre Marou Amadou, opportunément renforcer les efforts du Gouvernement du Niger dans la mise en œuvre du Programme de la Renaissance, à travers sa stratégie pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, inscrite dans le PDES 2017-2021. Le ministre en charge des Affaires étrangères a ensuite loué la coopération Nigéro-japonaise, qui couvre, selon lui, l’essentiel des secteurs vitaux pour le pays et sa population. M. Marou Amadou a aussi cité les récentes et importantes réalisations faites par le Japon dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes. Il s’agit de don de 500 millions FCFA, destinés à la lutte contre les maladies infectieuses, à l’amélioration du système sanitaire et médical et à la fourniture d’équipements médicaux nécessaires pour faire face à la pandémie de la Covid-19. Il y a aussi le don de 2 milliards FCFA destinés à l’acquisition de riz afin d’améliorer la balance de paiement du Niger, affecté par l’importation du riz et de combler le déficit alimentaire.

Mahamadou Diallo(onep)

26 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et l’ambassadeur de la France au Niger, SE Alexandre Garcia ont procédé hier après midi à Niamey, à la signature d’une convention de financement entre l'Etat du Niger et l'Agence Française de Développement (AFD) pour le projet pilote d'opérationnalisation du Nexus Urgence Développement dans la zone des trois frontières. Cette convention porte sur un financement de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards FCFA au profit des communes frontalières des régions de Tahoua et de Tillabéri. La maîtrise d'ouvrage de ce projet sera assurée par le Haut-commissariat à l’Initiative 3N.

Pour le Gouvernement du Niger, il s'agit d'un financement qui contribuera à la mise en œuvre des axes 1 et 4 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement qui décline les priorités du Programme de Renaissance Acte III. L'objectif global du projet est de développer une démarche pilote de mise en œuvre de l'approche Nexus dans dix (10) communes de la zone des 3 frontières pour un développement durable et résilient basé sur un leadership renforcé des communes.

De manière spécifique, il s'agira d’appuyer les communes concernées et les acteurs locaux dans la délivrance d'interventions structurantes de développement sensibles aux fragilités et promouvoir la participation des femmes et des jeunes à la vie économique. Il s’agit aussi de renforcer les mécanismes locaux d'analyse des risques, de veille et de réponses aux chocs par la responsabilisation des communes dans leur planification et leur coordination et enfin de soutenir les mécanismes de gouvernance et l'élaboration des outils pour promouvoir une démarche structurée d'identification, de mise en œuvre, de coordination et de suivi des interventions à court, moyen et long termes dans les zones fragiles.

 Pour le ministre des Finances, le projet pilote d'opérationnalisation du Nexus Urgence Développement revêt un caractère transversal en ce sens qu'il fait référence aux liens entre les actions humanitaires, de développement et de paix. «De ce fait, il contribue à réduire la vulnérabilité globale et le nombre de besoins non satisfaits des personnes les plus vulnérables, à renforcer la gestion des risques, à renforcer les capacités et à s'attaquer aux causes profondes des crises», a-t-il précisé. Selon M. Ahmat Jidoud, la mise en œuvre de ce projet permettra, sans doute, de développer des actions structurantes, notamment dans le cadre de la sécurité alimentaire, la prévention des conflits et le renforcement des capacités des bénéficiaires en matière de maitrise d'ouvrage. «Il contribuera également aux renforcements des capacités d'anticipation et de réponses des populations aux situations d'urgence, particulièrement les crises sécuritaires et climatiques», a-t-il ajouté.

 Abondant dans le même sens, l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia a expliqué que le projet vise à contribuer à un développement durable et résilient des territoires, basé sur un leadership renforcé des communes, dans un contexte marqué par des fragilités multiples, comme l'insécurité et ses conséquences sur les déplacements de population, mais aussi les épidémies ou encore les effets du changement climatique. Grâce à ce financement, les communes et acteurs locaux pourront planifier et coordonner des interventions et des investissements à court, moyen et long termes, qui soient plus sensibles à ces fragilités et intègrent mieux la participation des femmes et des jeunes à la vie économique et à la cohésion sociale.

Évoquant l'ancrage du projet au niveau des communes, l’Ambassadeur  a dit qu’il permet d’une part, d'accompagner le processus de décentralisation engagé par le gouvernement du Niger depuis plusieurs années. D'autre part, «l'ancrage communal offre un cadre pour l'expérimentation du Nexus, approche pour laquelle le Niger a montré une forte volonté politique comme en témoigne, par exemple, la mise en place dès 2018 du Comité Tripartite de Haut Niveau sur le Nexus Urgence- Développement au Niger (CTHN), sous la tutelle de la Primature», a-t-il déclaré. «Le CTHN a bien pour mission de créer les conditions favorables permettant au gouvernement, aux acteurs humanitaires et aux acteurs de développement de travailler ensemble dans la gestion des situations d'urgences à travers une intégration efficace des réponses humanitaires et de développement», a-t-il précisé. En somme ce projet traduit la disponibilité et l'engagement constants des Autorités Françaises à accompagner le Niger dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et le terrorisme.

 Mamane Abdoulaye(onep)

22 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Maïnassara et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) du secteur de la santé ont procédé ce vendredi 24 février 2023, à la signature d’une lettre d’Entente. Cette dernière engage le Niger et ses partenaires en vue de contribuer au financement du Fonds Commun Santé (FCS) d’appui à la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) 2022-2026 qui est le seul cadre de référence en matière d’interventions sanitaires au Niger.

Après avoir apposé sa signature sur le document, le ministre en charge de la Santé publique a souligné l’importance de cette lettre d’entente. En effet, elle est un document qui vient matérialiser l’engagement des PTF à contribuer au Fonds Commun Santé. Ainsi malgré les défis actuels, liés à l’insécurité, à la faiblesse de la couverture sanitaire et à la recurrence de certaines épidémies, des améliorations notables ont été enregistrées dans le domaine de la Santé depuis plusieurs années. Il s’agit notamment de la hausse de la couverture sanitaire physique qui est passée de 51, 53% à 54, 43% entre 2019 et 2022. Aussi avec la solidité retrouvée du système de santé, la capacité de riposte du Niger a été des plus performantes ces dernières années. A titre illustratif, on peut citer la réponse efficace apportée à l’épidémie de la COVID-19. Cependant, a deplore M. Idi Illiassou Maïnassara, il est indéniable que des préoccupations demeurent encore sur le niveau de préparation du pays à répondre efficacement en cas de survenance d’une pandémie de cette ampleur ainsi que pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030.

L’une des priorités actuelles du Gouvernement réside dans la capacité des acteurs nationaux à mettre en œuvre des politiques et des stratégies visant le développement social et sanitaire. Au niveau du secteur de la santé, il s’agit de mettre en œuvre le PDSS 2022-2026 adopté en Conseil des Ministres du 23 février 2023 qui traite des défis actuels et futurs du pays à travers ses quatre programmes qui sont l’amélioration de la gouvernance et du financement de la santé ; l’amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des prestations sanitaires et sociales de qualité ; le renforcement de la protection sanitaire et sociale de la population en général et des groupes vulnérables et à besoins spécifiques en particulier et l’amélioration de la maitrise de la fécondité. C’est pourquoi, a soutenu le ministre en charge de la Santé Publique, le Fonds Commun Santé qui a une couverture nationale demeure le véritable outil pour répondre à ces préoccupations avec, en point de mire, la modernisation du secteur de la santé, l’accès des populations aux systèmes de Santé de base et le développement de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU).

Ainsi, avec une contribution en fonds fongible de plus de 10 milliards de francs CFA en moyenne chaque année, les PTF contribuant au Fonds Commun Santé témoignent ainsi de la confiance qu’ils placent au Niger dans ses efforts vers son développement économique et social. Dr Idi Illiassou Maïnassara a, en outre, réitéré l’engagement du Gouvernement à prendre les dispositions idoines pour une utilisation transparente et efficiente des ressources mises à sa disposition pour la réalisation des objectifs en matière de santé. Il a en fin remercié, au nom des plus hautes autorités nigériennes et à son nom propre, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Espagnole de Coopération Internationale et de Développement (AECID), I’UNICEF et le Royaume des Pays Bas pour cet appui en faveur du Secteur de la Santé.

Quant au représentant résident de l’UNICEF au Niger et point focal PTF Fonds Commun Santé, M. Stefano Savi, il a souligné l’objectif de cette lettre qui consiste à améliorer la collaboration, la communication et la coordination des bailleurs entre eux et le Ministère afin de faciliter l’exécution du Plan de Développement Sanitaire et Social. “Cette lettre d’entente ne constitue pas un accord international mais uniquement un document indicatif sur les modalités liées à la mise à disposition des financements par les PTF signataires”, a-t-il précisé. M. Stefano Savi a par ailleurs émis l’espoir de voir en 2023 et 2024, l’accélération de la mise en œuvre des réformes en cours, comme celle de l’amélioration de la planification et du suivi et évaluation ; le renforcement de la redevabilité et la Couverture Sanitaire Universelle.

  Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Ibrah Boukari a présidé mardi dernier la cérémonie de la signature de la nouvelle Convention Collective Interprofessionnelle du Niger. Cette signature est l’aboutissement d’un long processus qui a vu la participation de tous les acteurs. La cérémonie a enregistré la présence des représentants des organisations patronales du Niger et ceux des centrales syndicales. A cette nouvelle convention, le Niger se dote ainsi d’un texte adapté et conforme aux nouvelles exigences du monde du travail.

Cette nouvelle convention collective interprofessionnelle remplace, l’ancien texte qui date de 1972, c’est-à-dire qui est vieux de 50 ans. Il s’agit à travers cette révision de se conformer et de répondre aux nouvelles exigences du moment. Ainsi, un toilettage de certaines dispositions qui sont devenues caduques a été opéré afin de doter le Niger d’un document répondant aux contextes actuels du monde des travailleurs. Il a fallu un long moment de réflexion et d’échange entre les différents acteurs. L’aboutissement de ce travail est la preuve d’une bonne santé du climat social, notamment entre les employeurs et les travailleurs. C’est aussi la preuve de la sérénité d’un dialogue social constructif. La nouvelle convention a été signée par le Conseil du Patronat du Niger, la Fédération des Organisations Patronales du Niger et les cinq centrales syndicales les plus représentatives à savoir la CDTN, la CNT, l’USTN, la CGSL-Niger et l’USPT. Elle a été par la suite paraphée par le Directeur général du Travail avant d’être approuvée par le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale.

Dans son discours à la cérémonie, le ministre Ibrah Boukary a exprimé la joie qui l’anime pour avoir été témoin du dénouement heureux d'un long processus participatif. Le ministre en charge de l’Emploi a, au nom des autorités du pays, adressé ses remerciements à tous les acteurs impliqués dans ce processus. «Le long exercice de sa négociation a été initié par les partenaires sociaux eux-mêmes avec la bénédiction et le soutien des autorités de notre pays, dont S.E le Président de la République qui ne ménage pas ses efforts pour l'instauration de relations professionnelles saines et la promotion d'un dialogue social constructif», a-t-il déclaré.

M.Ibrah Boukary a ensuite précisé que cette nouvelle convention remplace, 50 ans plus tard, la Convention collective interprofessionnelle du 15 décembre 1972, dont les dispositions sont devenues obsolètes, voire caduques. «Cette nouvelle convention dit-il, constituera désormais le fondement des relations professionnelles entre les travailleurs et leurs employeurs». Le ministre en charge de l’Emploi a réitéré l’engagement et la disponibilité de son département ministériel à tout mettre en œuvre pour le respect des dispositions de cette nouvelle convention, conformément aux conventions internationales auxquelles le Niger a souscrit. Après la signature de la nouvelle Convention, le prochain chantier est, selon le ministre, la révision du Code du travail pour laquelle le Ministère attend, de la part des partenaires, une participation active à toutes les étapes du processus de réforme.

Le ministre en charge de l’Emploi a ainsi saisi cette opportunité pour remercier le Bureau International du Travail (BIT) pour les efforts déployés en vue d’accompagner le Niger, à travers le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, les organisations professionnelles d'employeurs et de travailleurs dans toutes leurs activités d'intérêt collectif. «La Convention collective interprofessionnelle édicte de nouvelles conditions de travail pour l'ensemble des travailleurs des entreprises signataires et même au-delà. Il est indubitable que l'application de ces nouvelles dispositions contribuera à renforcer l'engagement des salariés au travail et leur rendement, car de leurs efforts conjugués dépendent la productivité des entreprises, ainsi que leur compétitivité», a-t-il souligné.

Auparavant, plusieurs autres allocutions ont été enregistrées à cette occasion. Il s’agit de celles des représentants des organisations professionnelles et celles des représentants des travailleurs à travers les centrales syndicales les plus représentatives. Tous ces acteurs ont salué le Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale pour l’implication personnelle du ministre et les services de son département ministériel dans ce processus. «Nous osons espérer que la convention collective interprofessionnelle soumise à notre signature fera autant de prouesses. En ce jour solennel du 19 avril 2022 inscrit en lettre d'or dans le registre des relations employeurs/travailleurs, gage d'un meilleur partenariat où le dialogue social en est le maitre mot, nous pouvons prétendre avoir réussi à atteindre les résultats escomptés», a déclaré le représentant de la Fédération des Organisations Patronales du Niger.

«La révision de la convention collective interprofessionnelle est une revendication des centrales syndicales membres de I'ITN, qui estiment que certaines de ses dispositions sont obsolètes, qu'il y a lieu de les revoir en les réadaptant aux textes en vigueur notamment le Code du travail qui a connu deux révisions en 1996 et 2012. Cette révision a pour but de valoriser les relations de travail entre les employeurs et les travailleurs sur des bases saines et équitables en vue d'améliorer les conditions de vie et de travail des employés par le dialogue social», a déclaré pour sa part le représentant de l’ITN.

Ali Maman(onep)

Suite aux obsèques de l’ancien Président de la République française, feu M. Jacques Chirac, le Premier Ministre du Niger, SE. Birgi Rafini s’est rendu hier après midi dans les locaux de l’ambassade de France à Niamey où il a signé le Livre des condoléances ouvert à cet effet. «En ce jour de deuil en France, je voudrais présenter, à la famille éplorée du regretté Jacques Chirac, ancien Président de la République Française, au Gouvernement et au peuple français, les condoléances les plus attristées du Président de la République Issoufou Mahamadou, du Gouvernement et du peuple nigérien. Que son âme repose en paix», a écrit SE. Birgi Rafini.

Onep

1er octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Suite au séisme qui a frappé la République de Türkiye le lundi 6 février 2023 et qui continue d’endeuiller le peuple turc, le 2ème Vice-président du parlement nigérien, le député Jalaoui Alkabouss, s’est rendu le vendredi 10 février 2023, dans les locaux de l’Ambassade de Türkiye à Niamey, où il a signé le livre des condoléances ouvert à cet effet. «A Allah nous appartenons et à lui nous retournons, Gloire et paix à Allah. Le lundi 6 février 2023, la République de Türkiye a été durement frappée par un violent tremblement de terre occasionnant plusieurs dégâts et des milliers de pertes en vie humaine. En cette circonstance douloureuse, au nom du président de l’Assemblée nationale du Niger, au nom de l’ensemble de mes collègues députés et de la représentation nationale tout entière, nous exprimons notre compassion et notre solidarité au peuple frère de la Türkiye dans l’épreuve qu’il traverse en ce moment difficile. Implorons Allah dans son immense miséricorde d’accueillir les âmes des disparus dans le paradis ‘’Firdawss’’. Adressons à l’occasion, nos sincères condoléances à toutes les familles éplorées et au peuple turc en général», a écrit le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Jalaoui Alkabouss dans le livre des condoléances.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

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Les actions de renforcement de la présence de l’Etat dans les zones affectées par l’insécurité se poursuivent avec l’accompagnement des partenaires du Niger. C’est l’esprit et l’objet du partenariat signé, le vendredi 16 décembre dernier à Niamey, entre le projet ‘’Appui à la modernisation de l’Etat pour un service public de qualité sur le territoire’’ (AMESP) et la Direction centrale du Génie militaire. Ce partenariat porte sur la construction de blocs administratifs dans 10 préfectures sélectionnées des régions affectées par l’insécurité à savoir Tillabéri, Diffa et Tahoua. Les travaux financés par l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le projet AMESP seront exécutés par le Génie militaire.

C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MI/D), M. Saidou Halidou et l’Adjoint au Directeur central du Génie militaire, le colonel Abdoulkader Danbaba qui ont apposé leurs signatures sur le document de partenariat en présence du Haut Commissaire à la Modernisation de l’Etat (HCME), des cadres du MI/D, ceux du HCME et du Génie militaire.

Les 10 préfectures bénéficiaires sont Abala, Balléyara, Banibangou, Bankilaré, Gothèye et Torodi (dans la région de Tillabéri) ; Bosso, Goudoumaria et N’Gourti (dans la région de Diffa) et Tassara dans la région de Tahoua. D’après M. Aboubacar Issoufou, Coordonnateur du projet AMESP, le délai d’exécution des travaux est de six (6) mois. Les blocs administratifs qui seront ainsi réalisés abriteront les services de la Préfecture ainsi que les services déconcentrés de l’Etat qui n’ont pas de locaux propres dans ces zones. En effet, les localités ainsi retenues pour bénéficier de ces infrastructures sont pour l’essentiel des anciens Postes Administratifs transformés en préfectures où beaucoup de services déconcentrés n’avaient pas de locaux ou étaient totalement inexistants. Une fois réalisés, ces blocs administratifs permettront aux agents d’être dans les meilleures conditions de travail pour fournir des services de qualité aux citoyens, en même temps qu’ils contribueront à crédibiliser l’Etat aux yeux des citoyens.

Peu après avoir paraphé le document de partenariat, le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a rappelé que le projet AMESP s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de financement signé le 31 octobre 2018 entre le Niger et l’AFD. Ledit projet comporte trois composante à savoir ‘’le renforcement de l’Etat déconcentré pour lui permettre d’exercer un meilleur pilotage des politiques publiques sur le territoire’’ ; ‘’le renforcement de la gouvernance locale par la conception et la mise en œuvre d’un Programme national de services publics ambulants (PNSPA)’’ et enfin ‘’l’appui à la modernisation des institutions publiques pour une amélioration des pratiques’’. «Il convient de noter que les composantes deux et trois connaissent d’ores et déjà un progrès dans leur réalisation», a relevé M. Saidou Halidou avant de préciser que la signature de ce partenariat marque le démarrage de la composante 1 ‘’Renforcement de l’Etat déconcentré’’ qui, dit-il, est au centre des préoccupations du gouvernement conformément au Programme de renaissance Acte III.

Du reste, souligne le Secrétaire général du MI/D, cette action intervient à point nommé au regard du besoin en infrastructures dans ces entités administratives qui sont passés de statut de Postes Administratives à celui de préfectures en 2011. M. Saidou Halidou a adressé, au nom du gouvernement, ses remerciements à l’AFD pour son accompagnement dans la mise en œuvre de ce projet. Il a enfin invité le Génie militaire à faire preuve de diligence en termes de respect des délais contractuels et des cahiers de charges dans l’exécution des travaux.

Siradji Sanda(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara et le Secrétaire général du Syndicat des Médecins Spécialistes (SMES) ont procédé, hier lundi 4 avril 2022, à la signature d’un protocole d’accord dans la salle de réunions du dit Ministère. Ce protocole d’accord est relatif à une plateforme revendicative issue du congrès ordinaire du 23 janvier 2021 organisé par le BEN-SMES. Selon le SG du BEN-SMES, Dr Yaye Ousmane Boubacar, le ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales s'est engagé à satisfaire plusieurs points de la plateforme revendicative de leur structure syndicale.  

Pour rappel, ce protocole d’accord comporte 9 points parmi lesquels il y a la création d'une nouvelle catégorie (A hors échelle) pour les médecins spécialistes ; l'amélioration du plateau technique dans tous les hôpitaux en créant des services spécialisés de pointe ; la formation continue des médecins spécialistes ; l'expertise médicale au remboursement et au paiement des frais ; le respect strict des textes régissant les affectations des agents de santé ; l'adoption des textes issus des résolutions des séminaires organisés à Dosso (2015) et Sadoré (2016) par le Ministère de la Santé Publique sur la règlementation de l'exercice privé des professions de santé ; l'élaboration et l'adoption des textes sur une clé de répartition des ristournes en rapport avec la loi N°2013-25 du 27 mai 2013 et son décret d'application ; l'actualisation du répertoire national des maladies professionnelles et de leur prise en charge par le ministère de tutelle.

Peu après la signature de ce protocole, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a annoncé qu’il a déjà signé un arrêté, créant un comité de suivi de ce protocole. Il a ensuite remercié le BEN-SMES pour son entière disponibilité au dialogue. «J’ai suivi régulièrement toutes les rencontres que vous avez eues pour aboutir à ce protocole Pd’accord. Dans le souci de satisfaire la plateforme revendicative du BEN SMES, je demande au comité de ne pas hésiter de nous saisir. S’il y a quoi que ce soit, il faut nous le signaler. On fera tout pour que ces revendications puissent trouver entièrement satisfaction, par rapport à tous ces engagements que nous avons pris, vous et nous», a déclaré Dr. Idi Illiassou Mainassara avant de réaffirmer sa disponibilité à suivre de bout en bout ce protocole d’accord.

Auparavant, le Secrétaire général du Syndicat des Médecins Spécialistes (SMES) a notifié que la signature de ce document intervient après une série de rencontres et des négociations. «Les deux parties se réjouissent du climat de confiance et de sérénité qui a prévalu tout au long des discussions et se félicitent des résultats auxquels elles sont parvenues», a dit le SG du BEN-SMES, Dr Yaye Ousmane Boubacar.

A noter que cette signature de protocole d’accord a eu lieu en présence de plusieurs témoins, notamment le représentant de la Commission Nationale de Dialogue Social M. Mahaman Mansour Elhadj Daddo.

 

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

Signature de protocole d’accord entre le Niger et la CEDEAO : Le Niger accueillera le Forum des Mines et du Pétrole ECOMOF en octobre 2020Une cérémonie consacrée à la signature d’un protocole d’accord entre le Niger et la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour l’Organisation du Forum des Mines et du Pétrole ECOMOF 2020 a eu lieu hier matin à Niamey. L’évènement d’envergure sous régionale vise à fournir une plateforme unique aux principaux acteurs des secteurs minier et pétrolier de la Communauté pour qu’ils s’engagent en permanence dans un dialogue inclusif et participatif sur la manière de renforcer cette industrie. Une occasion également de coopérer, de faire une évaluation complète et de définir certaines perspectives de développement connexes. Pour officialiser cette cérémonie importante pour le Niger, le ministre d’Etat, ministre du Pétrole et également le ministre leader de l’ECOMOF 2020 et le Commissaire des Mines et de l’Energie, M. Sediko Douka ont procédé à la signature de ce protocole d’accord en présence du ministre des Mines, M. Hassane Barazé Moussa et la ministre Déléguée chargée de l’Intégration africaine Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga et des Commissaires de la CEDEAO.

«L'Afrique de l'Ouest est dotée d'abondantes ressources géologiques. Nonobstant toutes ces ressources, la sous-région n'a pas su tirer un maximum de profit dans le cadre du développement des pays membres de la CEDEAO. Cela a poussé la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement à instituer l'organisation du forum des Mines et du Pétrole tous les deux ans » a rappelé le ministre d’Etat, ministre du Pétrole M Foumakoye Gado. Ce forum, dit-il, constitue une plateforme biennale de coopération pour faire la promotion et le développement du secteur géo-extractif dans l'espace CEDEAO. L'ECOMOF vise également à mettre en évidence le développement des technologies et un dialogue continu et inclusif pour le développement du secteur. C'est aussi une occasion de coopérer et de définir certaines perspectives de développement connexes.

Le Gouvernement du Niger et ses partenaires sociaux, notamment le Collectif des Syndicats Nationaux des Transporteurs des Marchandises et l’Organisation des Consommateurs du Niger ont signé hier après-midi, à la Primature un protocole d’accord relativement à la hausse du prix du gasoil. Il s’agit à travers cet acte de trouver une solution appropriée aux éventuelles spéculations sur les prix des produits de première nécessité et de protéger les consommateurs. 

Pour aboutir à la signature de cet accord, un comité multisectoriel avait été créé. En effet, ce comité consensuel, participatif, consultatif et inclusif a initié plusieurs rencontres tant qu’au niveau du Premier ministre, Chef du Gouvernement qu’à la Présidence de la République autour du Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum. 

A l’issue des rencontres, un document dit ‘’Protocole d’Accord’’ entre le Gouvernement du Niger et le Collectif des Syndicats Nationaux des Transporteurs des Marchandises et l’Organisation des Consommateurs du Niger’’ a été élaboré en présence des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger.  Ce document est articulé autour de trois axes stratégiques, notamment les engagements permanents du Gouvernement pour atténuer toutes situations difficiles liées à la hausse du prix du gasoil ; des mesures

particulières destinées aux transporteurs et aux consommateurs et des rappels des engagements des parties prenantes afin de protéger les consommateurs.

Peu avant la signature de ce protocole, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Ibrahim Yacoubou, membre dudit Comité a salué les efforts de l’Etat dans la recherche des solutions au contexte actuel. «Depuis une semaine au cabinet du Premier ministre et trois jours autour du Président de la République, l’ensemble des acteurs concernés ont été conviés à des discussions au cours desquelles ils ont été écoutés et les raisons de cette hausse leur ont été avancées. A l’issue de ces rounds de discussions, l’ensemble des partenaires et acteurs ont compris et estimé que cette mesure est nécessaire pour préserver le cadre économique de notre pays» a déclaré M. Ibrahim Yacoubou.

Par ailleurs, le ministre d’Etat s’est appesanti sur le contexte et les raisons ayant conduit le Gouvernement à ‘’ajuster’’ le prix du gasoil. Parmi ces raisons, il y a le contexte international actuel, la situation du pays et de la nécessité de garantir son approvisionnement en produits pétroliers, la préservation des institutions pétrolières, etc. «En effet, depuis le 1er août dernier, le Gouvernement a pris la mesure stratégique et nécessaire de rehausser le prix du gasoil à la pompe dans notre pays. C’est en raison de toutes ces considérations citées dans le document, que le Gouvernement a pris cette mesure. Et aussitôt, le Président de la République, Chef de l’Etat a mis en place un comité interministériel, chargé de discuter avec tous les partenaires techniques et sociaux concernés. L’objectif est de préserver le pouvoir d’achat des Nigériens, de faire en sorte que l’impact de cette mesure soit amoindri le plus vite possible. Nous nous sommes convenus d’un certain nombre de points qui vont être mis en œuvre en vue de garantir la préservation du pouvoir d’achat des Nigériens et de créer les conditions nécessaires pour l’approvisionnement régulier de notre pays en produits pétroliers. L’enjeu ici, c’est de faire en sorte que tous les acteurs concernés puissent être écoutés», a expliqué le ministre d’Etat Ibrahim Yacoubou.

Notons que tous les acteurs concernés par la question ont pris part à la signature de ce protocole d’accord qui, entre en vigueur à compter de la date de sa signature, c’est-à-dire ce mardi 9 août 2022 et dont nous publions l’intégralité.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

Le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le PRODEC d’une part, et les structures privés bénéficiaires opérant dans la formation professionnelle d’autre  part, ont signé le vendredi 25 novembre 2022 à Niamey, un protocole d’accord. D’une enveloppe de 277 millions de francs CFA, cette signature de convention vise à accorder le financement à vingt-neuf (29) projets de formation professionnelle, dans le cadre de la mise en œuvre du fonds d’appui au secteur privé de la formation professionnelle, du projet de développement des compétences pour la croissance (PRODEC) phase 2.

La question de l’employabilité et l’insertion des jeunes au Niger, est selon la Secrétaire générale du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Mme Absatou Daddy, d’une importance capitale pour le gouvernement du Niger. Elle constitue, à ce titre, l’un des axes du plan de développement économique et social en cours de mise en œuvre.

Elle a en outre précisé que le gouvernement du Niger à travers le ministère en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, conduit des projets visant à améliorer l’offre et la qualité de la formation professionnelle aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. C’est dans cette optique, a-t-elle rappelé qu’en 2021, le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a mis en place, avec l’appui financier de la Banque Mondiale à travers le PRODEC, un fonds compétitif de soutien au secteur privé de la formation professionnelle de plus de deux (2) milliards de francs CFA, qui a nécessité deux appels à candidature.

Le premier appel à candidature a-dit la Secrétaire générale de l’enseignement technique, avait été lancé en mars 2021, et à l’issue du processus de sélection, 16 structures ont été sélectionnées pour bénéficier du fonds compétitif d’appui aux structures privées. Le second appel à candidature phase 2 ; cinquante une (51) structures dont 29 groupements féminins de formation et 22 centres privés ont été sélectionnés pour  bénéficier du fonds compétitif d’appui aux structures privés.

La Secrétaire générale du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a indiqué que les vingt-neuf (29) structures privées de formation professionnelle sélectionnées sont reparties géographiquement. Il s’agit de deux (2) à Agadez dont un (1) à Arlit, un (1) à Diffa, un (1) à Dosso, dix (10) à Maradi, quatre (4) à Tahoua dont un (1) à Konni, cinq (5) à Zinder, et six (6) à Niamey.

Pour sa part, l’assistant au coordinateur PRODEC, M. Bako Yahaya, a dans son intervention souligné que le projet de développement des compétences pour la croissance (PRODEC), vise à satisfaire la demande en compétence dans les secteurs à fort potentiel de croissance de l’économie nationale. C’est dans cette optique, a-t-il ajouté que le PRODEC accompagne les structures intervenant dans les filières porteuses, pourvoyeuses d’emplois, notamment l’agro-industrie, le BTP, les métiers de cuirs et peaux, l’hôtellerie et la restauration. 

M. Bako Yahaya a souligné que le PRODEC à travers ses agences d’exécution que sont la chambre de commerce et d’industrie du Niger, l’ANPE et le FAFPA, contribue à améliorer l’accès des jeunes à l’apprentissage des métiers à l’emploi et à l’entreprenariat. A travers ces différentes composantes, de 2014 à ce jour, sur une cible de 31. 360 jeunes à toucher, 31. 345 jeunes bénéficiaires directs ont été accompagnés par le PRODEC dans toutes les régions du Niger, soit un taux de réalisation de plus de 99% dont 37% sont des filles.

L’assistant au coordinateur PRODEC, M. Bako Yahaya a enfin fait savoir que la rencontre s’inscrit dans le cadre de la composante 1 du PRODEC, à savoir l’amélioration de l’efficacité de la formation formelle. Elle est structurée en deux sous-composantes notamment : la sous-composante 1.1 dénommée : approche axée sur la demande de la formation professionnelle formelle ;  et la sous composante 1.2 qui vise l’amélioration du passage de l’école au monde du travail. 

Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou et l’ambassadeur d’Italie au Niger, SE. Emilia Gatto ont procédé hier soir, à la signature des deux accords à Niamey. Il s’agit du Projet d'électrification rurale photovoltaïque au Niger (Départements de Keita et Illéla) doté d'une subvention de 3 millions d'Euro soit 1.967.871.000 FCFA et du Projet d'Aménagement d'une retenue d'eau pour la régulation de la SIRBA doté d’un financement  de 2.850.797 d'Euro, soit 1.867.272.035 FCFA.

Après la signature et l’échange des documents entre les deux parties, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangère et de la coopération a précisé que le premier Projet d'électrification rurale photovoltaïque au Niger (Départements de Keita et Illéla) d’un montant de 3 millions d'Euro soit 1.967.871.000 FCFA a pour objectif général de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales du Niger par l'accès aux services énergétiques modernes. «Ce projet vise spécifiquement à valoriser les ressources énergétiques nationales par l'installation des systèmes photovoltaïques ou hybrides dans les départements de Keita et Illéla (Région de Tahoua)», a-t-il indiqué.

Pour ce qui est du deuxième Projet d'aménagement d'une retenue d'eau pour la régulation de la Sirba, d'un montant  de 2.850.797 d'Euro, soit 1.867.272.035 FCFA, il a, selon le ministre Hassoumi Massoudou, pour but d’améliorer la prévention des inondations, en atténuant les effets d'ensablement et en favorisant la production, et la sécurité alimentaire à travers l'accroissement de la production agricole. «Ce projet vise, de manière spécifique, à réaliser la réglementation de la Sirba à des fins de prévention des inondations et à la production hydro-agricole», a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Hassoumi Massoudou a précisé que les objectifs assignés à ces deux projets cadrent parfaitement avec la politique du gouvernement et le Plan du développement économique et social (PDES) du Niger dans ses volets de sécurité alimentaire, infrastructurel, environnemental et de bonne gouvernance. «La signature de ces accords me réconforte davantage en ce qu'elle vient renforcer le dynamisme de la coopération nigéro-italienne vieille des premières années de l'indépendance de notre pays. Ce qui prouve une fois encore que le Niger figure toujours parmi les pays africains de très forte concentration d'aide publique au développement de l'Italie», s’est-il réjoui. Le ministre d’Etat, M. Hassoumi Massoudou a remercié les autorités italiennes, pour les appuis multiples et multiformes à l’endroit du Niger.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Italie au Niger, SE. Emilia Gatto a salué la coopération entre la République d’Italie et la République du Niger. «Cette signature est la conclusion d’un processus qui a commencé depuis quelque temps pour la finalisation de deux projets qui sont dans deux secteurs très importants notamment l’électrification rurale et la régulation du flux de la Sirba», a-t-elle conclu. 

 

 Yacine  Hassane(onep)

Le ministre du Commerce M. Alkache Alhada et le Directeur Régional de UK Export Finance, chef de la délégation du Département au Commerce International du Royaume de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord M. Steve GRAY ont procédé vendredi 17 mars 2023, à la signature du mémorandum d’entente sur la promotion de l’investissement et le Commerce.

Ce mémorandum d’entente permettra de favoriser le commerce et l’investissement entre les deux pays ; de contribuer à l’accroissement de la coopération en matière de commerce et d’investissements sous forme de financement, de garantie, d’assurance et de commerce de contrepartie afin de développer toutes les transactions ; de mettre en place une ligne de crédit entre les deux parties qui facilitera le financement de projets prioritaires publics et privés identifiés dans le Plan de développement économique et social (PDES 2022-2026).

Dans ses propos liminaires, le ministre du Commerce a d’abord réitéré ses souhaits de bienvenue à l’ensemble des membres de cette mission qui se situe dans le cadre du renforcement des bonnes relations que le Niger entretient avec le Royaume Uni depuis plusieurs années. M. Alkache Alhada a, par la suite, rappelé qu’en octobre 2022, il avait eu l’honneur de conduire la délégation ministérielle du Niger comprenant des opérateurs économiques nigériens au premier forum sur le commerce et l’investissement en Afrique francophone, occidentale et centrale à Londres, organisé par le «Developing Market Associates» en collaboration avec le Ministère du Commerce International (DIT) du Royaume-Uni et de UK Export Finance (UKEF). Lors de ce forum, a-t-il expliqué, la délégation nigérienne avait eu un entretien avec des responsables d’UK Export Finance qui ont assuré de l’engagement de leur institution à accompagner le Niger dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Ainsi, des échanges se sont poursuivis durant la Table Ronde de Paris sur le financement du PDES 2022-2026, en décembre 2022. Aussi, UK Export Finance a réitéré son engagement à œuvrer ensemble avec le Gouvernement ainsi qu’avec le secteur privé nigérien à la lumière des opportunités qu’offre le PDES 2022-2026 qui, cadrent parfaitement avec leurs  domaines d’intervention. A travers cette signature, UK Export Finance vient de répondre à ses engagements et au-delà, la ferme volonté des autorités du Royaume-Uni à renforcer la coopération bilatérale déjà fructueuse. M. Alkache Alhada a en outre remercié l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Niger SE Catherine Inglehearn pour son engagement personnel et sa détermination constante qui ont permis l’organisation de cette cérémonie.

Pour sa part, l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Niger, SE Catherine Inglehearn s’est réjouie de cette signature du mémorandum d’entente qui, a-t-elle estimé, sera le début de l’engagement fort entre le Royaume-Uni et la République du Niger à créer ainsi, un cadre d’échange pour la facilitation de financement pour le développement focalisé surtout sur les projets prioritaires qui se trouvent dans le PDES.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

 

Le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara, et la Représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la santé au Niger, Dr Aniya Blanche, ont signé hier matin à Niamey, le plan d’action biennal 2022-2023 qui constitue l’instrument de mise en œuvre de l’appui de l’Organisation mondiale de la santé au programme national de la santé du pays.

Après l’échange des documents signés, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, a d’abord souligné l’importance d’un tel accord pour le Niger. Selon lui, ces plans biennaux sont des instruments clés issus de la stratégie de coopération pour guider la collaboration de l’OMS à moyen terme avec un pays.

Dr Idi Illiassou Mainassara a indiqué que le biennal 2022-2023, est le premier de la stratégie de coopération 2022-2026 de l’OMS avec le Niger, la quatrième génération de la stratégie de coopération de l’OMS avec le pays. Cette stratégie a été élaborée avec la pleine participation des parties prenantes et s’est inspirée de l’expérience acquise ainsi que des progrès enregistrés dans la mise en œuvre des trois précédentes stratégies, des documents de politiques et des stratégies nationales de développement de même que les documents programmatiques de l’OMS.

Pour le ministre de la Santé publique, le biennal 2022-2023, d’un montant de 13,627, 009 dollars US, couvre plusieurs domaines dont la couverture sanitaire universelle, les urgences sanitaires, la santé et le bien-être, un meilleur support institutionnel, l’éradication de la poliomyélite, les réponses aux crises et les programmes spéciaux. «Tous ces domaines cadrent avec la vision des  autorités de la 7ème république», a-t-il a précisé. Dr Idi Illiassou Mainassara a, enfin, assuré que son département ministériel mettra tout en œuvre pour l’atteinte des résultats assignés à ce biennal.

Pour sa part, la représentante-résidente de l’OMS au Niger a souligné que les grands axes de ce plan biennal sont alignés avec le plan quinquennal élaboré par l’OMS. «Nous allons travailler avec la partie nationale étroitement, pour que ça soit ainsi, également avec les agents du Système des Nations Unies et les partenaires pour nous assurer qu’on a cet alignement», a déclaré Dr Aniya Blanche.

Elle a en outre indiqué qu’en ce qui concerne la stratégie ‘’une seule santé’’ tous les ministères qui interviennent dans la gestion des épidémies sont impliquées notamment le ministère de l’environnement, et celui de l’élevage. «Nous travaillons avec plusieurs ministères, et nous allons également changer dans le plan, la façon dont nous présentons les choses. C’est dire que le plan n’est pas seulement de grandes lignes, mais nous avons un objectif, et cela se décline au sein de l’OMS à travers le Plan dénommé ‘’le triple milliard’’ qui a été adopté par les Etats membres. Dans ce ‘’triple milliard’’ il y a la couverture sanitaire universelle, la gestion des urgences et également le déterminant de la santé», a-conclu Dr Aniya Blanche.

Farida Ibrahim Assoumane(stagiaire)

Une cérémonie consacrée à la signature du Protocole d'Accord entre le gouvernement de la République Populaire de Chine et le gouvernement de la République du Niger relativement à l'envoi par la Chine d'une mission médicale au Niger a eu lieu, vendredi dernier, à Niamey. Suite à cette signature, le gouvernement chinois enverra les 19ème et 20ème missions médicales chinoises au Niger qui serviront à l'Hôpital général de Référence de Niamey financé par la Chine. C’est le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur M. Ibrahim Yacoubou et SE Zhang Lijun, Ambassadeur de Chine au Niger qui ont apposé leurs signatures sur les documents du protocole d'accord relatif à l'envoi de ces missions médicales au Niger.

Après avoir paraphé les documents, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur M. Ibrahim Yacoubou a salué l’exemplarité de la coopération qui lie le Niger et la Chine. « Cette convention est importante car elle marque une étape importante dans l’opérationnalisation de l’Hôpital général de Référence de Niamey ; cet hôpital est le symbole de cette coopération car il est le plus important de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il soutenu avant de renouveler toute sa reconnaissance à la Chine. Le ministre Ibrahim Yacoubou a réaffirmé l’engagement du gouvernement nigérien à consolider et amplifier ces relations avec la Chine car, a-t-il souligné, elle est un partenaire majeur qui apporte le secours nécessaire au Niger dans les situations humanitaires d’urgences. La signature de ce protocole d’accord était vivement attendue par le peuple nigérien car elle consacre l’opérationnalisation de ce grand centre de référence et améliorera les conditions de santé des populations.

Le Ministre de l’Intérieur M. Hamadou Adamou Souley a présidé, le mardi 21 mars 2023, à Niamey, la cérémonie de signature d’un protocole d’accord avec le Gouvernement français dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Kariya». D’un montant de 15 millions d’euros, ce projet consistera à la construction des Centres de Secours et l’acquisition de matériels roulants pour leur fonctionnement. La cérémonie de signature de ce protocole d’accord s’est déroulée en présence du Ministre des Finances M. Ahmat Jidoud, de la Directrice de l’AFD au Niger,  Cynthia Mela, du DGPN, du DGPC et du Directeur Général d’Expertise France M. Jérémie Pellet.

Ce projet est l’aboutissement d’un processus laborieux, soigneusement élaboré et cela de manière participative et concerté entre les services de la protection civile nigérienne et le partenaire, notamment Expertise France et l’AFD. Il sera mis en œuvre dans les régions de Maradi, Zinder et Niamey. Ce financement va permettre de construire 11 Centres de Secours et l’acquisition de 70 matériels roulants (ambulances, véhicules de liaison, véhicules incendie, etc.) au profit desdits centres.

Selon le Communiqué de Presse de l’Ambassade de France au Niger, relatif à ce projet, le montant s’élève à 15 millions d’euros, soit environ 9,85 milliards de francs CFA sur une durée de 49 mois. Le projet est financé par le Gouvernement français à travers l’Agence Française de Développement, sous forme de subvention à la République du Niger dans le cadre de l’Initiative MINKA Sahel. «Ce projet bénéficie également d’une expertise technique financée par la Direction de Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD) du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères français (MEAE)», a précisé le communiqué. Le projet sera mis en œuvre par Expertise France, Agence française de coopération technique en appui à la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC).

Le Communiqué de presse a précisé que la Protection Civile (PC) constitue un levier particulièrement pertinent pour répondre aux enjeux liés au renforcement de la résilience des populations face à des risques de plus en plus nombreux et diversifiés. «En tant que principal pilier de la réponse aux catastrophes et aux aléas du quotidien, la Protection Civile nigérienne incarne un Etat «protecteur» qui remplit une mission de services publics au bénéfice des populations, indépendamment de leur statut (populations hôtes, déplacées, ou réfugiées)», a précisé le Communiqué de Presse.

Ainsi, peu après la signature dudit protocole, le Ministre de l’Intérieur et le Directeur d’Expertise France se sont réjoui de l’aboutissement de ce processus et ont tous souhaité la bonne exécution du projet, qui contribuera également entre autres, à une meilleure accessibilité des numéros d’urgence, une réduction des temps d’intervention des services d’incendie et de secours, une couverture opérationnelle améliorée dans les différentes régions d’intervention. Le projet prendra en compte, un renforcement de la résilience des populations, sensibilisées aux risques (y compris climatiques) et formées aux gestes qui sauvent. Les deux personnalités ont aussi réitéré l’engagement de leurs services respectifs à veiller à la bonne exécution de toutes les activités du projet dans le respect des délais contractuels.

Ali Maman(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou et l’ambassadeur de Chine M. Jiang Feng ont signé le vendredi 3 décembre 2021, un accord intergouvernemental sur la coopération économique et technique entre le Niger et la Chine. Cet accord est relatif à un don d’une valeur de neuf milliards quatre-vingt deux millions (9.082.000.000) F CFA destinés à financer des projets structurants au bénéfice des populations nigériennes.

Après l’échange des documents signés, le ministre d’Etat, des Affaires étrangères et de la coopération a souligné l’importance d’un tel accord pour le pays. «Ce don vient opportunément renforcer les efforts du gouvernement du Niger dans la mise en œuvre du programme du Président de la République du Niger», a déclaré M. Hassoumi Massoudou. Pour le ministre d’Etat, cet appui vient confirmer la volonté des plus hautes autorités chinoises, conformément à leurs engagements faisant de la coopération sino-africaine une coopération fructueuse, dynamique, répondant aux aspirations des populations africaines.

Il a, à cet effet, indiqué que l’expérience de la coopération sino-nigérienne empreinte d’amitié et de solidarité et qui se manifeste dans tous les secteurs prioritaires du gouvernement, est un gage d’un meilleur avenir de coopération entre les deux pays. Aussi, le don vient s’ajouter à la liste impressionnante de nombreuses actions des autorités chinoises envers le Niger et son peuple. Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération a enfin rassuré que le gouvernement du Niger mettra tout en œuvre et cela pour une utilisation judicieuse de ces ressources et pour le succès des projets qui seront sélectionnés d’accord partie dans l’intérêt des populations nigériennes.

Pour sa part, l’ambassadeur de Chine au Niger, M. Jiang Feng a notifié que cet accord est signé juste après la huitième conférence ministériel du FOCAC qui s’est tenue à Dakar. Au cours de cette conférence dit-il, la Chine et l’Afrique ont élaboré un plan d’actions pour les trois ans à venir et même au delà. Le diplomate chinois a, en outre, rappelé que lors de l’ouverture de la conférence, neuf programmes de coopération ont été évoqués couvrant plusieurs domaines dont la santé, la réduction de la pauvreté et l’agriculture, le commerce, l’investissement, l’innovation numérique, le développement vert, l’échange culturel et humain, le renforcement des capacités, la paix et la sécurité.

L’ambassadeur de Chine a souligné que cette conférence témoigne de la volonté, la détermination et l’aspiration de la Chine et de l’Afrique pour une coopération plus profonde et plus élargie, une coopération de qualité. Il a enfin indiqué que la Chine et le Niger sont étroitement liés par une amitié profonde et sincère et par une coopération très fructueuse.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a présidé hier après-midi dans la Salle des Banquets de la Primature, la cérémonie de signature de la Lettre d’endossement du Plan de Transition Sectoriel de l’Education et de la Formation (PTSEF) pour la période 2020-2022, et le cadre Partenarial qui l’accompagne. C’était en présence des membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation et de la formation, ainsi que des organisations de la Société Civile active en éducation.

La cérémonie a été marquée d’abord par la signature de la lettre d’endossement du PTSEF par les partenaires techniques et financiers, et ensuite celle du cadre partenarial par les membres du gouvernement, les partenaires techniques et financiers, ainsi que le cadre des organisations de la Société Civile active en éducation.

Intervenant à cette occasion, le Premier ministre, SE Brigi Rafini Chef du gouvernement a loué les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires dans le domaine de l’éducation de 2013 à 2014 ayant permis d’enregistrer des progrès dans ce secteur stratégique. En effet, il a noté que le parcours effectué a été évalué, et c’est pourquoi, il a été jugé nécessaire d’élaborer et d’adopter un Plan Sectoriel de l’Education et de la Formation. SE Brigi Rafini a indiqué que le PTSEF 2020-2022 a été élaboré et adopté de manière participative et inclusive. Après avoir été adopté par le comité de pilotage, le PTSEF, a été également adopté par le Conseil des ministres. Le Premier ministre a dit avoir identifié des correctifs depuis la mise en œuvre du PSEF, sur lesquels le gouvernement et ses partenaires vont s’atteler, pour que le PTSEF puisse s’appliquer convenablement.

A l’issue de la signature des deux documents, le Chef du gouvernement a remercié les partenaires techniques et financiers pour le soutien qu’ils viennent de renouveler à travers la signature de la lettre d’endossement du PTSEF répondant ainsi à la demande du Partenariat Mondial pour l’Education. SE. Brigi Rafini a également remercié les organisations de la Société Civile active en éducation pour leur soutien avant de leur demander de continuer à œuvrer aux côtés du gouvernement pour le développement de ce secteur vital pour le pays. Le Chef du gouvernement s’est félicité du travail abattu par la Cellule d’Appui à la Mise en Œuvre et de Suivi (CAMOS).

La salle de réunion de la Primature a servi de cadre, hier après midi, pour la signature de deux (2) protocoles d’accord entre le gouvernement et le Syndicat des Médecins Spécialistes (SMES) d’une part et d’autre part avec le Syndicat des Pharmaciens, Médecins, Chirurgiens et Dentistes (SYMPHAMED). La partie gouvernementale composée du ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, celui de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary, le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou et la ministre déléguée auprès du ministre des Finances, chargée du Budget, Mme Tchousso Rahamatou Oumarou Tchiani et les Secrétaires généraux du SMES, M. Yayé Ousmane Boubacar et du SYMPHAMED, M. Illa Alhassane, ont tous apposé leurs signatures sur les documents d’accords.

Pour le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary, qui tirait la synthèse des travaux, après cinq (5) rounds, les parties prenantes sont parvenus à deux accords sur les deux (2) points de revendication pour le Syndicat des Médecins Spécialistes et sur les quatre (4) points revendicatifs du Syndicat des Pharmaciens, Médecins, Chirurgiens et Dentistes. «Les différents rounds de négociations se sont déroulés dans un climat de convivialité, de compréhension, de respect mutuel et surtout dans un esprit de  responsabilité et de réalisme, qui ont permis d’avoir ces résultats combien importants pour toutes les deux parties. Au nom du gouvernement, nous remercions l’ensemble des acteurs, qui se sont mobilisés pour nous permettre d’aboutir à ces résultats», s’est réjoui le ministre Ibrah Boukary.

Pour sa part, le Secrétaire général du Bureau Exécutif National (BEN) du SMES, M. Yayé Ousmane Boubacar a noté que, c’est suite au congrès ordinaire de son syndicat tenu le 23 janvier 2021 à Niamey, que ledit syndicat avait revendiqué la création d’une nouvelle catégorie hors échelle pour les médecins spécialistes. Lors des rounds, les deux parties ont convenu de mutualiser le plaidoyer pour l’adoption de cette catégorie. «Par rapport au deuxième point de revendication relatif au recrutement direct des médecins spécialistes à la fonction publique, les deux parties se sont accordées à mutualiser le plaidoyer en vue de l’adoption des deux projets de textes y relatifs dans les meilleurs délais», a précisé le syndicaliste.

Quant au SG du BEN/SYMPHAMED, M. Illa Alhassane, il a rappelé que, son syndicat a posé quatre points de revendication à savoir ; l’adoption d’un statut autonome pour les pharmaciens, médecins et chirurgiens-dentistes ; le recrutement à la fonction publique de tous les pharmaciens, médecins et chirurgiens-dentistes ; le règlement des incidences financières, des arriérés de bourses et le paiement des bourses à terme échu ; le rehaussement des indemnités des pharmaciens, médecins et chirurgiens-dentistes, compte tenu du contexte d’insécurité, de la covid-19 et de la cherté de la vie. «Toutes ces revendications ont été prise en compte par le gouvernement et l’essentiel de celles-ci sont en voie d’être satisfaites, tandis que d’autres dépendent de la disponibilité de la trésorerie nationale et seront à terme, elles aussi, satisfaites», a noté M. Alhassane.

Les deux responsables syndicaux se sont eux aussi réjouis du bon climat qui a prévalu lors des négociations avec le comité chargé de les conduire. Ils ont aussi exprimé le besoin de voir toutes ces revendications satisfaites et ont appelé le gouvernement à respecter ses engagements dans l’intérêt de leurs militants.

Enfin, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary pris l’engagement que, le gouvernement et le comité feront tous pour la satisfaction totale des points des revendications relatifs audits protocoles d’accord signés avec les deux syndicats.

Mahamadou Diallo(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

On est bien de la sensation causée par le saut de la première femme parachutiste au cours des années 1970. Aujourd’hui les femmes nigériennes ont envahi pratiquement tous les corps des FDS, y compris l’armée de l’air ; notamment avec la promotion en 2015 du Lieutenant Ouma Laouali qui a réussi sa formation aux Etats Unis, au poste de pilote de l’un des deux CESNA livrés à l’armée.

De nombreuses nigériennes ont été recrutées ces dernières années dans la police et la garde nationale où elles comptent des officiers de haut rang. Cette évolution n’a pas manqué de créer des émulations. Au point qu’aux tests de recrutement des prytanées militaires, chaque année on note de plus en plus de candidatures féminines.

Ce signe des temps qui n’était pas du goût de certains esprits conservateurs, est des plus admis par la grande majorité de nos concitoyens. Juste retour des choses car, non seulement on ne peut pas exclure 52% de la population de certaines fonctions, mais qui plus est, les femmes nigériennes ont montré depuis longtemps qu’elles pouvaient être l’égal des hommes dans différents domaines.

Ibrichek.

02 octobre 2017
Source : La Nation

Simple reforme ou manifestation d’une tension de trésorerie ?C’est par la lettre Numéro 0919/MF/DGT/CP en date du 27 juillet 2017 que le Ministre des finances intimait aux Directeurs Généraux de clôturer tous les comptes des entités publiques dans les banques commerciales puis de procéder au transfert de leurs soldes créditeurs au Compte Unique de Trésor « CUT ». Pour le Ministre des Finances cette décision ne vise qu’un seul objectif, celui de se conformer à un engagement pris par l’Etat du Niger de rationaliser la gestion des finances publiques. Notons enfin, que ces établissements publics doivent se conformer à la décision d’ici 31 juillet 2017. Cette décision n’est pas sans soulever des inquiétudes au niveau des établissements publics au vue de la tension de trésorerie qui est perceptible. Au niveau des citoyens cela soulève également des polémiques.

(Nous y reviendrons)

Le mouvement des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie (FESPa), a organisé hier 18 octobre 2023, un Sit-in à la devanture de la représentation permanente de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sis au quartier plateau pour manifester son mécontentement et exiger la levée des sanctions iniques et inhumaines imposée au Niger par les Chefs d’Etat de cette organisation. Ce grand rassemblement des femmes a vu la participation du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) représenté par le Colonel Major Abdourahamane Amadou, le Colonel Sidi Mohamed et le Colonel Ibro Amadou.

Ces femmes brandissaient des drapeaux du Niger, du Mali et du Burkina Faso en main, ou accrochés à leurs foulards pour certaines d’entre elles. Elles ont manifesté au rythme des multiples chansons composées en l’honneur des forces de défense et de sécurité et du Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Ce grand sit-in qui a rassemblé toutes les associations des femmes notamment les épouses et les veuves des militaires, unies comme une seule femme autour du mouvement des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie pour appuyer les actions du CNSP et démontrer la détermination des femmes à se placer aujourd’hui au-devant du combat citoyen face aux forces impérialistes qui menacent la quiétude du peuple.

Présents sur les lieux, les représentants du CNSP ont tenu à encourager les femmes dans la lutte qu’elles mènent pour la souveraineté. Ils ont également appelé les femmes à poursuivre leurs actions, tout en restant vigilantes et attentives et à ouvrir l’œil face aux ennemies internes qui chercheront à saper cet élan amorcé par le Niger.

Auparavant, la présidente des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie (FESPa), Mme Maria Amadou, a lu une déclaration dans laquelle, elle fustige et dénonce les décisions de la CEDEAO et de l’UEMOA qui ont failli à leur devoir et déshonoré la mémoire des pères fondateurs de ces institutions qui les avaient créées dans le but de favoriser la vie en communauté, de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens, de promouvoir et de soutenir le développement et au final de contribuer au bien-être des populations des pays respectifs.

Ce comportement laisse, se demande-t-elle, à penser que les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA auraient parié sur le sacrifice des Nigériens. « Sinon, comment pouvait-il en être autrement lorsqu’on sait que les premiers à en pâtir sont les populations civiles ? Est-il besoin de rappeler que les enfants, les femmes, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap seront les plus dramatiquement impactés ? Aujourd’hui, la crise humanitaire qu’ont provoquée ces sanctions est sans précédent », ajoute-t-elle. Les hôpitaux privés d’électricité, les produits et matériels vitaux bloqués, les denrées alimentaires bloquées, mettant en danger la vie déjà fragile et fragilisée de millions d’enfants, de femmes et de vieilles personnes. « N’eut été la résilience des Nigériens, la prompte et agissante fraternité des Etats frères tels que le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Mali et la clairvoyance des autorités du CNSP, des millions de Nigériens ploieraient encore sous l’insoutenable poids des sanctions inhumaines unilatéralement prises par ces institutions », souligne-t-elle.

Par ailleurs, la présidente a salué la résilience, la détermination et l’engagement ferme des Nigériens à mener à bon port le projet de refondation de notre pays le Niger tel que prévu par le CNSP. Tout en martelant énergiquement que cette présence massive des femmes, ici, ne consiste pas à quémander l’indulgence de la CEDEAO et de l’UEMOA, mais en tant que citoyennes, elles ont exigé la levée immédiate de ces sanctions illégales.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Mouvement Afrique sans frontières (MaSaF), un regroupement des ressortissants des 15 pays membres de la CEDEAO, a organisé, hier mercredi 08 novembre 2023 devant la représentation de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey, un sit-in pour exiger la levée des sanctions injustement imposées au Niger par cette institution communautaire de l’Afrique de l’Ouest.

Ils sont des milliers de manifestants, hommes et femmes de tous les âges, qui se sont massivement regroupés devant la représentation de la CEDEAO à Niamey pour dire «non aux sanctions imposées au Niger».

Prenant la parole à cette occasion, Me Lirwana Abdourahamane, représentant de ce mouvement, a déclaré que «le Mouvement Afrique sans frontières exige sans condition la levée immédiate et sans condition des sanctions illégales, inhumaines et anti-démocratiques prises par la CEDEAO à l’encontre du peuple Nigérien».

«Notre plaidoyer se veut pacifique, mais résolument engagé pour défendre le peuple Nigérien souverain, devant les juridictions internationales en cas de refus de la CEDEAO de ne pas se conformer aux textes fondamentaux de son organisation, de la charte des Nations Unies et de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples», a indiqué Me Lirwana Abdourahamane relevant que «il n’y a que des ressortissants de l’ensemble des pays de la CEDEAO, réunis comme une seule personne, pour exiger la levée immédiate et sans condition de ces sanctions dont les morts se comptent déjà par dizaines dans les maternités, hôpitaux et centres de santé du Niger, les dommages et intérêts socio-économiques, environnementaux au Niger ainsi que dans les pays limitrophes du Niger ».

«La CEDEAO, créée en 1975 avait pour objectif l’intégration économique des pays membres et la libre circulation des personnes et des biens dans cet espace. Aujourd’hui, 48 ans après sa création, la CEDEAO est au bord de l’implosion à cause des dernières décisions des Chefs d’Etats, plutôt dictées par un agenda extérieur à la CEDEAO, au lieu d’écouter la CEDEAO des peuples ici présente», a poursuivi Me Lirwana pour qui «depuis le 26 juillet 2023, avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie au sommet de l’Etat du Niger, avec le soutien massif de l’ensemble des Nigériens, le Niger vit une nouvelle ère de son histoire politique, une démocratie réelle (pouvoir par le peuple et pour le peuple) en cours de construction ».

Le représentant du Mouvement MaSaf a également rappelé que «de nombreuses manifestations ont été organisées par la société civile dans toutes les capitales africaines et dans le reste du monde avec une participation active de la diaspora, pour exiger la fin de ces sanctions». Mieux, a-t-il souligné, «une Alliance des Etats du Sahel a été scellée entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, pour faire face à toute agression militaire dont le but est de déstabiliser l’ensemble de la région».

M. Ibrahim zataka, un member de ce movement soutient qu’il est «venu apporter» son soutien à «la société civile qui a organisé ce meeting pour contester et contraindre la CEDEAO, ou du moins les différents présidents de la CEDEAO hostiles au Niger, à lever les mesures illégales, illégitimes et cyniques prises contre le peuple Nigérien»/

«Nous sommes très heureux de constater que la communauté africaine ou du moins les ressortissants des pays membres de la CEDEAO sont là présents avec nous, ce qui nous réconforte dans notre action» a-t-il relevé avant d’appeler «le peuple Nigérien à se mobiliser davantage, à rester debout, parce que la lutte est longue, elle ne se fera pas vraiment en restant à la maison».

Il a également exhorté le peuple Nigérien à «sortir massivement, puisque que vous voyez les étrangers même sont là, pour nous soutenir, donc il n’y a aucune raison que les Nigériens restent chez eux entrain de faire autre chose».

Ibrahim Zataka a enfin espéré «ce plaidoyer recevra une réponse favorable, qui annoncera la levée des sanctions , le remboursement des dommages et intérêts subis pour que vive en paix et en harmonie la CEDEAO».

(ANP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

 Image d'illustration Image d'illustration Selon une source bien informée, suite à la fermeture du site aurifère de Tamou, dans le département de Say, une patrouille mixte qui sillonne la zone a été constituée. Cette patrouille mixte est composée de gendarmes, de policiers, de gardes nationaux et de forestiers du département de Say. Au cours des patrouilles, il arrive parfois que cette force mixe tombe sur un ou quelques orpailleurs tricheurs qui continuent à creuser. Ils sont généralement dépouillés de leurs biens : des sacs remplis de sable. La vente de ces sacs saisis aurait rapporté une dizaine de millions. Les forces de défense et de sécurité n’auraient pas vu la couleur de l’argent. Elles auraient pu recevoir des ristournes. Nous y reviendrons prochainement plus en détail.
11 novembre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

Site de récupération des terres de Tchirofondou dans le département de Say : Un bel exemple de réussite Dans le cadre de l’atelier régional sur le Renforcement de la Résilience à travers l’Innovation, la Communication et les Services sur les Connaissances (BRICKS) qui s’est tenu à Niamey du 17 au 21 juillet 2017, les participants venus des 12 pays du programme Sahel et Afrique de l’Ouest en appui à l’Initiative de la Grande Muraille Verte ont effectué une visite de terrain dans le département de Say, région Tillabéry. Cette visite leur a permis de découvrir le site de récupération des terres de Tchirofondou.

D’une superficie de 30 ha, le site de Tchirofondou était jadis un terrain complètement dénudé ou rien ne poussait. Aujourd’hui, avec l’intervention du Programme d’Actions Communautaires (PAC3), conjuguée aux efforts des populations dans cette zone, le site est verdoyant. L’espoir renaît petit à petit sur un espace qui n’avait auparavant aucune importance pour les populations et les animaux. Les activités de récupération ont débuté avec la construction des ouvrages en septembre 2014, suivie de la plantation de gommier et l’ensemencement des herbacées avec la participation des hommes et des femmes. Après un peu plus de deux années d’exploitation, la terre a retrouvé sa fertilité. En effet, la phase test du site a commencé en 2015 même si la campagne n’a pas répondu aux attentes des exploitants. Il a fallu la campagne d’hivernage 2016 pour voir un début de changement. C’est ainsi que le site avait produit une importante quantité de fourrage qui a fait l’objet d’une exploitation rationnelle par le comité de gestion.

Situation à l’ANDP/Zaman Lahiya : L’ancien Ministre Ali Seini Gado écrit au Président Moussa  Moumouni DjermakoyeLes militants de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP/Zaman Lahiya) ne sont pas contents de la façon dont leur parti est géré. C’est ce que l’ancien Ministre Ali Seini Gado a essayé de faire comprendre au Président du parti Moussa Moumouni Djermakoye.

A travers une correspondance, en date du mercredi 23 août 2017, couchée sur trois (3) feuillets de rame A4, Ali Seini Gado, membre du bureau politique national de l’ANDP/Zaman Lahiya s’est adressé au Président du Parti. Après avoir rappelé les efforts consentis par les militants sous la houlette de feu Adamou Moumouni Djermakoye pour faire triompher les idéaux de Zaman Lahiya et en faire un parti de masse, l’ancien prétendant à la succession du Père-Fondateur est allé tout de suite à l’essentiel, c’est-à-dire à l’objet de sa correspondance en ces termes : « Après la disparition de cet illustre fils du Niger (feu Adamou Moumouni Djermakoye), la formation politique, qu’il a créée et animée, vit depuis dans une crise chronique de gouvernance. » Pour corroborer ses dires l’expéditeur de la correspondance pose la question suivante : « (…), aujourd’hui, neuf ans après la mort de l’Homme de Consensus, où en est le parti ? ». Aussi qu’il pose la question, aussitôt qu’il donne la réponse : « La situation du Parti est particulièrement préoccupante. A titre d’illustration, l’ANDP/Zaman Lahiya, en état de déliquescence a cessé d’être audible, depuis belle lurette, sur les grandes préoccupations nationales, sous régionales voire internationales d’une part et toutes les structures du Parti dans leur totalité végètent dans un dysfonctionnement sans précédent, d’autre part. »

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, a pris part le 28 janvier dernier, au Sommet extraordinaire virtuel des Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation politique au Burkina Faso convoqué par le Président en exercice de la CEDEAO, le président ghanéen Nana Akufo-Addo.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum, a pris part le 28 janvier dernier, au Sommet extraordinaire virtuel des Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation politique au Burkina Faso convoqué par le Président en exercice de la CEDEAO, le président ghanéen Nana Akufo-Addo.

Communiqué final du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement sur la Situation au Burkina Faso

1.. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté

économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en session extraordinaire, par visioconférence, le 28 janvier 2022, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence.

2.. Cette session extraordinaire a été convoquée à l’effet d’examiner les évolutions politiques au Burkina Faso, suite au coup d’Etat survenu dans ce pays le 24 janvier 2022, qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu de S.E.M. Roch Marc Christian Kaboré.

3.. Etaient présents à ce Sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ci après, ou leurs représentants dûment mandatés :

● S.E.M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ;

● S.E.M. Jose Maria NEVES, Président de la République du Cabo Verde ;

● S.E.M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;

● S.E.M. Adama BARROW, Président de la République de Gambie ;

● S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ;

● S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau ;

● S.E.M. George Manneh WEAH, Président de la République du Liberia;

● S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République fédérale du Nigeria ;

● S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ;

● S.E.M. Julius Maada BIO, Président de la République de Sierra Leone ;

● S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise ;

● S.E.M. Sidiki Kaba, Ministre des Forces Armées, République du Sénégal.

4.. Ont également assisté à cette Session :

● S.E.M. Moussa Faki, Président de la Commission de l’Union Africaine ;

● S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO;

● S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) ;● S.E.M. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA.

5.. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris note du mémorandum relatif à la situation politique au Burkina Faso, présenté par S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO. La Conférence a salué la qualité du rapport et pris note des recommandations qui y sont formulées.

6.. La Conférence condamne fermement ce coup d’Etat et exprime sa profonde préoccupation face à la résurgence des putschs militaires dans la région, suite à ceux perpétrés au Mali le 18 août 2020, en Guinée, le 5 septembre 2021 et au Burkina Faso, le 24 janvier 2022. Le coup de force au Burkina Faso a été effectué en faisant en sorte d’obtenir sous la contrainte la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré.

7.. La Conférence réaffirme son engagement total en faveur du principe de la tolérance zéro pour l’accession au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels, tel qu’édicté dans le Protocole additionnel de 2001 de la CEDEAO, relatif à la Démocratie et la Bonne gouvernance. Par ailleurs, la Conférence :

a. exige la libération immédiate et la protection du Président Roch Marc Christian Kaboré et de tous les autres détenus politiques ;

b. décide de suspendre le Burkina de toutes les Institutions de la CEDEAO ;

c. exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel par les militaires, en les engageant à se conformer à l’esprit républicain et s’en tenir à leur rôle de préservation de l’intégrité territoriale du pays ;

d. charge le Comité des Chefs d’Etat-major (CCEM) de déployer sans délai une mission au Burkina Faso pour mener des consultations avec les dirigeants militaires et faire l’évaluation de la situation sécuritaire dans le pays en vue de soumettre un rapport à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;

e. charge également la Commission d’organiser le déploiement au Burkina Faso, le 31 janvier 2022, d’une mission ministérielle de la CEDEAO dirigée par la Présidente du Conseil des ministres pour évaluer la situation politique et soumettre un rapport à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Le Représentant Spécial des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel, ainsi que l’Union Africaine participeront à cette mission.

8. La Conférence a suivi un compte rendu sur les dernières évolutions de la situation politique au Mali et en Guinée.

9. La Conférence invite la Commission à finaliser les travaux en cours portant sur la révision du Protocole sur la Démocratie et la Bonne gouvernance.

10. Elle décide de convoquer un Sommet extraordinaire le 3 février 2022, à Accra, Ghana, pour faire le point de la situation au Burkina, en Guinée et au Mali.

11. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour le leadership exemplaire dont il a fait preuve en vue d’assurer la réussite de ce Sommet.

Fait le 28 janvier 2022

LA CONFERENCE

31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, président de l’association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA), a adressé le  27 juillet dernier une correspondance à son collègue Médiateur du Mali, M. Baba Akhib Haidara.

Dans cette correspondance, le Médiateur de la République du Niger souligne que le Mali traverse une période difficile qui survient dans un contexte de double crise sanitaire et sécuritaire aigüe. « En ces circonstances décisives, pour l’avenir de notre pays frère, je voudrais, à mon nom et au nom de l’ensemble de mes collègues membres de l’AMP-UEMOA, vous témoigner notre solidarité agissante » a ajouté Me Ali Sirfi Maiga. Le président de l’AMP-UEMOA a formulé le vœu  que cette épreuve soit vite dépassée, pour laisser place à la paix, à la concorde nationale et à un vivre ensemble harmonieux et durable, tant au Mali qu’au sein de la sous-région.

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, président de l’association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA), a adressé le  27 juillet dernier une correspondance à son collègue Médiateur du Mali, M. Baba Akhib Haidara.

Dans cette correspondance, le Médiateur de la République du Niger souligne que le Mali traverse une période difficile qui survient dans un contexte de double crise sanitaire et sécuritaire aigüe. « En ces circonstances décisives, pour l’avenir de notre pays frère, je voudrais, à mon nom et au nom de l’ensemble de mes collègues membres de l’AMP-UEMOA, vous témoigner notre solidarité agissante » a ajouté Me Ali Sirfi Maiga. Le président de l’AMP-UEMOA a formulé le vœu  que cette épreuve soit vite dépassée, pour laisser place à la paix, à la concorde nationale et à un vivre ensemble harmonieux et durable, tant au Mali qu’au sein de la sous-région.

Dans sa réponse à cette correspondance, le Médiateur du Mali, M. Baba Akhib Haidara, a tenu à exprimer tous ses remerciements pour ce témoignage de solidarité à l’endroit du peuple frère du Mali. Il a indiqué que ce geste de solidarité à l’endroit du Mali, est un beau témoignage de la coopération au sein de l’AMP-UEMOA, et un rappel de rester unis et solidaires comme l’a illustré la mobilisation de la communauté internationale pour une sortie de crise heureuse.

Oumarou Moussa  (onep)

 

1er septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Un peu plus d’un an après l’investiture de Mohamed Bazoum comme nouveau Président de la République, les Nigériens ont toujours le sentiment que l’ancien président Issoufou continue à faire de l’ombre à son successeur. En termes clairs, ils ont comme l’impression que le Niger a deux présidents, au regard du comportement de l’ancien qui refuse de s’effacer et laisser le nouveau exercer la plénitude de ses fonctions. Il y a eu beaucoup des faits qui confortent les Nigériens qui pensent cela. A de nombreuses rencontres où Mohamed Bazoum a représenté le Niger, Issoufou Mahamadou s’était affiché de manière à gêner la présence de son successeur. Même s’il a été invité à titre privé à ces rencontres, l’homme pouvait passer inaperçu et laisser son successeur s’affirmer comme le nouveau représentant légal du Niger à tous les grands foras internationaux. Au niveau national, pendant des mois, c’était des éléments de la Garde présidentielle qui assuraient la garde de l’ancien président Issoufou Mahamadou, alors qu’aucun ancien président n’a eu ce privilège. Mais c’est surtout la visite récemment effectuée par Issoufou Mahamadou dans la région de Maradi qui a convaincu même les plus sceptiques que l’ex-président continue de peser dans la gestion du pouvoir. Accompagné par des officiels, dont au moins un ministre, l’homme a été accueilli comme une personnalité assumant des hautes fonctions de l’Etat, avec la présence à l’aéroport de Maradi de tous les officiels régionaux. Si un tel accueil avait été réservé à l’ancien président de la République Mahamane ou même à l’ancien Chef d’Etat Salou Djibo, le Gouverneur et tous les responsables régionaux, des forces de défense et de sécurité allaient être limogés de leurs postes et peut-être mêmes convoqués à Niamey pour être interrogés sur les liens qu’ils pourraient avoir avec l’une ou l’autre des deux personnalités.

Le président Mohamed Bazoum suit sans doute avec tous les Nigériens tous ces actes que pose son mentor. La question que bon nombre d’observateurs se posent est de savoir s’il est d’accord avec ces actes, autrement il en est complice ou bien s’il les digère mal, auquel cas il en est victime. Selon l’avocat nigérien Maître Bachir basé en France, Mohamed Bazoum est dans la deuxième situation. «Outre l’indépendance de la justice, il y a une nécessité absolue pour les Nigériens de veiller à garantir l’indépendance du président de la République afin de protéger ce qu’il reste de l’honorabilité de la fonction. Rien ne peut justifier qu’un ancien chef de l’Etat mobilise, dans le cadre d’un déplacement privé, tout un gouvernement gracieusement payé par le contribuable pour travailler au développement de ce pays», at- il écrit sur sa page Facebook au lendemain du déplacement de l’ex-président Issoufou dans la région de Maradi ?

Salifou Hamidou

 

Comme vous le savez, la nouvelle fait actuellement le tour des réseaux sociaux de la place, à savoir l’arrestation de quatre de nos compatriotes qui auraient été en possession de grosses quantités d’amphétamines connus sous le nom de Tramadol, en terre saoudienne. Ce sont des substances de synthèse sympathicomimétiques aux effets anorexigènes et psychoanaleptiques qui ne sont autorisées que sous prescription médicale. Il n’en fallait pas plus pour que nos ‘’procureurs nationaux’’ aillent vite en besogne en livrant, à l’avance, dans une délectation d’un sadisme à l’état pur, la sentence du jugement de ces quatre pauvres femmes, à savoir la peine capitale. Pire, ils vont jusqu’à fixer le jour de la décapitation de ces quatre femmes, pour le vendredi 14 avril dernier. Diable, quel odieux crime ces femmes auraient-elles ainsi commis pour mériter la potence saoudienne ? Ne méritent-elles plutôt de la compassion nationale au lieu de cette aversion injustifiée de la part de citoyens nigériens, comme s’il s’agissait d’individus ayant commis un crime abominable ? Car, à ce que l’on sache, il ne s’agirait pas d’une affaire de drogues dures qui pourraient tomber sous le coup de grosses condamnations pénales, mais bien de ce que l’on appelle, couramment, les drogues dites ‘’douces’’. Mieux, au regard même de la charia islamique en l’honneur dans le royaume des Saoud, les peines capitales concernent plus les infractions terroristes, la fornication (lapidation), le meurtre et les actions de déstabilisation contre le royaume. Or, nos compatriotes n’ont commis aucune de ces infractions passibles de la peine de mort. Mieux, dans un communiqué rendu public par le Ministère des Affaires étrangères du Niger, le jeudi 13 avril 2023, nous apprenions que nos quatre compatriotes étaient bel et bien en vie et étaient dans l’attente de leur jugement.

Comme on le voit, le jugement n’avait même pas eu lieu que les spéculations sur leur exécution allaient bon train, en se partageant d’images montrant un homme enturbanné en train de décapiter des personnes, au milieu d’une foule en extase. Vérifications faites, ces vidéos étaient de purs montages faits par d’individus à la recherche du buzz médiatique.

Soyons fiers et dignes d’être Nigériens et bannissons cette propension à trouver satisfaction dans le malheur de notre prochain, car nul n’est parfait en ce bas- monde !

Adamou Maiga

Suite à la décision du gouvernement nigérien de la fermeture des postes des attachés de presse dans les ambassades, le ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, selon des sources diplomatiques, met la pression sur les ambassadeurs pour le retour rapide des attachés de presse. A cet effet, il semble décidé à travers des multiples correspondances envoyées aux représentations diplomatiques du Niger. Cela, en violation des dispositions qui interdisent le retour au pays des familles des fonctionnaires diplomatiques en pleine année scolaire. Du reste, il semble royalement ignorer ces dispositions. Le 27 janvier 2022, Hassoumi Massaoudou aurait écrit une lettre aux chefs des missions diplomatiques pour les instruire de mettre un terme au travail des attachés de presse, avec établissement d’attestations de cessation de service. Alors même que les ambassades nigériennes à l’étranger n’ont manifestement pas les moyens financiers pour faire revenir les attachés de presse non désirés. En tout cas, jusqu’à cette date, le Trésor n’aurait pas débloqué les moyens nécessaires pour leur retour au pays. Selon toujours nos sources, le ministre Massaoudou aurait demandé aux ambassadeurs de prendre possession les bureaux des attachés de presse et de leur interdire tout accès dans les ambassades. Ont-ils été déchus de leur qualité de citoyen nigérien ?

Dans cette situation, la responsabilité du gouvernement est engagée. Car, pour que ces travailleurs nigériens puissent rentrer au bercail, il faut nécessairement des moyens financiers. Et aujourd’hui, ce sont ces moyens qui font défaut. De Pékin à Abuja, en passant par Bruxelles, Paris et Addis Abeba, les attachés de presse des ambassades nigériennes sont, aujourd’hui, dans une situation inconfortable qui leur ôte toute fierté.

Un fait inédit qui se passe dans la diplomatie nigérienne et un acharnement injustifié du ministre Massaoudou. Et pendant ce temps, il négociait le gouvernement ivoirien pour faire accepter son beau-fils comme ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire, afin qu’il puisse rejoindre sa fille qui réside à Abidjan entant que fonctionnaire de la Banque africaine de développement (BAD)

A.Soumana

Ces dernières années, la saison  des pluies, qui est source d’espoir pour le monde rural, est malheureusement entachée de phénomènes exceptionnels se traduisant par des inondations, avec leur cortège de morts, de blessés et de dégâts matériels énormes. Cette année encore, la saison pluvieuse n’a pas dérogé à la règle.

Selon un bilan établi par les services de la Direction Générale de la Protection Civile, à la date du 21 juillet 2022, il a été enregistré 17 cas de décès (10 par effondrement de maisons et 7 par noyade), 24 blessés, 3. 584 maisons effondrées, 3.876 ménages touchés pour 31.397 personnes sinistrées. Le bétail et les vivres n’ont pas été non plus épargnés. En effet, le bilan fait ressortir 513 têtes de bétail emportées, 135 greniers endommagés et 6,1 tonnes de vivres perdues dans les inondations.

Pour les pertes en vie humaine, la région de Maradi a été la plus touchée avec 7 cas de décès enregistrés suite à l’effondrement de maisons, et onze blessés. Elle est secondée par la région de Zinder où il a été déploré six(6) cas de morts par noyade, un (01) par effondrement de maison, et un (1) blessé.

Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 2.208 maisons effondrées, 1.994 ménages touchés avec 16.157 personnes sinistrées, 414 têtes de bétail emportées et 80 murs effondrés. La région de Maradi vient en seconde position avec 660 maisons effondrées, 517 ménages touchés pour 4.858 personnes sinistrées. La région de Diffa, elle compte 528 maisons effondrées et 3.760 personnes sinistrées.

Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont concerné les régions de Maradi (6 départements, 11 communes et 30 villages touchés) ; de Zinder (5 départements, 13 communes et 62 villages) ; Tahoua (3 départements, 4 communes et 13 villages ou quartiers), Diffa (3 départements, 3 communes et 14 villages) ; Dosso, avec un(1) département, 4 communes et 13 villages ; et Tillabéri, avec un (01) département, une( 01) commune et 5 villages ou quartiers impactés.  On notera que les régions d’Agadez et de Niamey n’ont encore enregistré aucun cas déclaré d’inondation. 

 (Source : Direction Générale de la Protection Civile)

Assane Soumana(onep)

 

 

Le triste décompte des dégâts occasionnés par les inondations se poursuit au niveau des services de la Direction Générale de la Protection Civile. A la date du 23 août 2022, le bilan établi fait ressortir 53 cas de décès dont 33 par effondrement de maisons et 20 par noyade, 74 blessés, 9.496 maisons effondrées, 10.310 ménages touchés pour 87.764 personnes sinistrées.

Par rapport à la dernière situation qui remonte au 21 août 2022, l’on note une évolution notable au niveau des régions de Maradi avec 3 cas de décès supplémentaires, de Zinder et de Tahoua avec 2 décès de plus pour chacune. Ainsi, au total la région de Maradi déplore le plus grand nombre de victimes avec 17 cas de perte en vie humaine, suivie de celle de Zinder avec 16 cas et de Tahoua avec 9 cas.

Concernant les dommages occasionnés au niveau du bétail et des vivres, ils se chiffrent à 629 têtes de bétail emportées, 144 greniers endommagés et 13,875 tonnes de vivres perdues dans les inondations.

Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 5.002 maisons effondrées, 4.698 ménages touchés pour 39.106 personnes sinistrées, 491 têtes de bétail emportées et 157 murs effondrés. La région de Diffa vient en seconde position avec 2.149 maisons effondrées, 2.050 ménages touchés pour 155.470 personnes sinistrées. La région de Maradi, elle, compte 1.123 maisons effondrées, 1.141 ménages sinistrés pour un total de 10.802 personnes sinistrées.

Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont touché au total 33 départements (ou villes), 73 communes et 412 villages ou quartiers. Elles ont concerné les régions de Maradi (avec 8 départements, 20 communes et 86 villages touchés); de Zinder (7 départements, 25 communes et 194 villages) ; Tahoua (5 départements, 9 communes et 29 villages ou quartiers); Diffa (4 départements, 4 communes et 52 villages) ; Dosso, avec 4 départements, 8 communes et 33 villages ; et Tillabéri, avec 3 départements , 4 communes et 12 villages ou quartiers impactés.

Quant à la région de Niamey, elle a connu ses premières inondations ayant touché deux arrondissements communaux, avec 4 villages ou quartiers impactés.  Il en est de même pour la région d’Agadez qui a enregistré l’inondation dans une commune faisant 54 ménages touchés et 368 personnes sinistrées.

Assane Soumana(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Les services de la Direction Générale de la Protection Civile suivent de près l’évolution de la situation des inondations causées par les pluies, au titre de la saison en cours.  C’est ainsi que, selon le dernier bilan établi, à la date du 27 juillet 2022, il a été enregistré 21 cas de décès (11 par effondrement de maisons et 10 par noyade), 27 blessés, 5. 537 maisons effondrées, 5.835 ménages touchés pour 48.843 personnes sinistrées. Les dommages occasionnés au niveau du bétail et des vivres, le bilan fait ressortir 608 têtes de bétail emportées, 138 greniers endommagés et 6,1 tonnes de vivres perdues dans les inondations.

Pour les pertes en vie humaine, la région de Zinder a été la plus touchée avec 10 cas de décès enregistrés dont 8 par noyade, 2 par effondrement de maison, et un (1) blessé. Elle est secondée par la région de Maradi où, il  a été déploré  7 cas de décès enregistrés suite à l’effondrement de maisons, et 12 blessés.

Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 3.510 maisons effondrées, 3.307 ménages touchés avec 28.620 personnes sinistrées, 482 têtes de bétail emportées et 127 murs effondrés. La région de Diffa vient en seconde position avec 1.125 maisons effondrées, 1.030 ménages touchés pour 7.589 personnes sinistrées. La région de Maradi, elle, compte 697 maisons effondrées, 585 ménages sinistrés pour un total de 5.532 personnes sinistrées.

Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont concerné les régions de Maradi (6 départements, 11 communes et 36 villages touchés) ; de Zinder (6 départements, 20 communes et 115 villages) ; Diffa (4 départements, 4 communes et 27 villages) ; Tahoua (3 départements, 5 communes et 17 villages ou quartiers) ; Dosso, avec 02 départements, 5 communes et 16 villages ; et Tillabéri, avec un (01) département, une( 01) commune et 5 villages ou quartiers impactés. 

Il faut noter que les régions d’Agadez et de Niamey n’ont encore enregistré aucun cas déclaré de dégât causé par les inondations. 

Assane Soumana(onep)

 (Source : Direction Générale de la Protection Civile)

Situation des médias privés sous la transition en cours : Les acteurs souhaitent l’accompagnement du CNSP pour une sortie de crise

Depuis les évènements du 26 juillet dernier, les médias tant publics que privés font face à des défis considérables liés aux arrêts des activités commerciales qui permettent leur survie. Il s’agit notamment des couvertures médiatiques des ateliers, séminaires de formations et autres évènements. Comment ces medias parviennent-ils à tenir après le coup d’Etat intervenu le 26 juillet 2023 au Niger ? « Très difficilement » ! Répondent bon nombre d’acteurs qui accusent le manque d’accompagnement à ce secteur jouant un rôle central dans la lutte de libération du peuple souverain du Niger.

Il n’est un secret pour personne, bien avant le coup d’Etat, la situation au niveau des medias privés est assez dérisoire voir pitoyable car ces medias privées vivaient dans des conditions de vie très précaires plongeant ainsi certains dans plusieurs mois d’arriérés de salaire pour d’autre au-delà. Certes, il y a l’accompagnement de l’Etat à travers le fond d’aide à la presse mais depuis des années ce fond est attribué aux medias de manière indirecte, c’est-à-dire le media exprime ses besoins en termes de matériel et le conseil supérieur de la communication achète le matériel et le mettre à la disposition dudit media et même quand le fond est attribué en nature, c’était une enveloppe très dérisoire qui ne permettait pas de répondre aux vraies attentes de ces medias.

En effet, pour une entreprise de presse surtout privée, l’un des moyens de survie ce sont les couvertures médiatiques et avec les sanctions cyniques inhumaines et iniques de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CDEAO) imposées au Niger, beaucoup de partenaires ont dû suspendre leur financement pour des couvertures médiatiques et reportages que pourraient éventuellement couvrir les organes de presse.

« Les spots publicitaires se font de plus en plus rare, et quand vous faites des activités le recouvrement devient difficile du fait que vous trouvez beaucoup de clients qui disent qu’ils ont un seuil limité à la banque en matière de payement. Ce qui fait que vous pouvez sortir toute une journée et sans faire des recettes. Si par exemple avant on peut avoir 100.000 F de recette, maintenant c’est à peine que nous recouvrons 10.000 F » a expliqué Abedel-kader Hamadou, directeur commercial de la radio et télévision privée Bonferey. « Nous vivons une situation financière plus que difficile surtout pour une entreprise de presse privée, nous faisons face à des charge énormes telles que l’électricité, le carburant pour alimenter le groupe électrogène, des charges liées aux salaires et bien d’autres dépensent pour le bon fonctionnement de la boite » a-t-il-ajouté.

Face à cette insuffisance voire quasi-absence de couvertures médiatiques doublée d’une crise financière et économique, beaucoup de medias accusent aujourd’hui plusieurs mois d’arriérés de salaires et d’autres font face à des menaces de fermeture. Malgré cette batterie de défis à laquelle est confronté le secteur, les journalistes continuent d’exercer convenablement leur noble mission d’informer sainement tout en accompagnant les actions salvatrices du Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du vaillant peuple dans sa marche vers sa vrai souveraineté. C’est pourquoi, le Collectif des Organisations Socioprofessionnelles des Medias et Journalistes (COS/MJ) appellent le CNSP à avoir un oeil regardant sur la situation dans laquelle végètent les medias privés.

« On a vu le CNSP est entrain de rencontrer toutes les couches socioprofessionnelles pour s’imprégner des difficultés que rencontre ces différents secteurs mais aussi voir quelle solution y a apporté. Mais dans cet élan, malheureusement jusque-là, on n’a pas vu le tour de la presse. La dernière fois on a vu les artistes ont été reçu, ce qui est une bonne chose… et beaucoup d’autres secteurs ont été reçu et la presse attend toujours d’être reçu pour également parler de ses problèmes parce qu’aujourd’hui tout le monde sait l’importance du travail énorme de la presse public comme privé au tour de ce noble combat pour la sauvegarde de la patrie par ce que toutes les actions qui ont été faites, c’est par les canaux de la presse qu’elles ont été relayées donc c’est la presse qui fait échos de tout ce qui se passe. Je pense à ce niveau qu’il y a véritablement de raisons à s’inquiéter et nous estimons que très rapidement des mesures seront prises par les autorités compétentes » a indiqué Moudi Moussa, membre du Collectif des Organisations Socioprofessionnelles des Medias et Journalistes (COS/MJ).

De l’avis du Réseau des Radios et Télévision Indépendantes du Niger (RRTIN), des procédures ont été d’ores et déjà entamées en vue de rencontré le régime militaire dans le but de lui présenter ses doléances et obtenir une sortie de crise. « Déjà avant l’avènement des autorités militaires nous avons engagé des discussions avec l’ancien régime qui avait demandé de mettre un comité sur place pour faire un travail que nous avons d’ailleurs fini. Et comme le travail est déjà fait, nous allons rencontrer le CNSP et lui présenter nos doléances pour une sortie de crise parce que aujourd’hui sans l’accompagnent de l’Etat nous ne pouvons pas nous en sortir alors que nous faisons du service public. Et il y a plusieurs choses que nous allons proposer qui vont non seulement avec les intérêts du gouvernement mais aussi des medias privés » a conclu Ismael Alhassane Abdoulaye, SG RRTIN.

C’est dire que les autorités de transitions devraient veiller à ce que les medias fassent convenablement leur travail, en toute sécurité mais aussi et surtout faire en sorte que les journalistes soient protégés dans l’exercice de leur noble mission d’information du public. Et comme le dit l’adage, les medias constituent le quatrième pouvoir. 

Hannatou Daouda

Vaste décor impressionnant des tentes symétriques sur un terrain sablonneux propre, le site Gamou paraît attrayant, mais ses occupants ne semblent pas vivre «de joie» dans cet espace où ils ont été accueillis au moment où ils n’avaient pas d’habitations suite au inondations. C’est le silence total dans la cour. Pas de mouvements, ni d’enfants jouant dans la cour. Pourtant les ménages qui habitent le site ont des enfants. 

Le site Gamou est un site transitoire pour les victimes d’inondations de l’arrondissement communal Niamey V qui l’occupaient depuis octobre 2020. Ce site comme celui de l’hippodrome qui a accueilli les sinistrés du quartier Saga de la commune 4 de Niamey, avaient servi de cadre pour assurer une assistance alimentaire et médicale dans l’immédiat pour les populations victimes d’inondations.

Le site transitoire de Gamou qui est un domaine militaire d’une superficie de 19 hectares abrite quelque 935 ménages sinistrés, soit une population estimée à 7.389 personnes. Tous ces habitants viennent des zones inondées de la Commune V, victime des inondations qui ont occasionné l’effondrement de plusieurs habitations et la submersion des maisons et des rizières pendant la saison pluvieuse 2020. L’accès au site pour tout visiteur est réglementé. La sécurité est assurée et les services sociaux de base sont disponibles : fourniture en eau, école et dispensaire.

Au petit matin sous l’ombre des tentes des femmes au visage anxieux regroupées par affinité discutent. Au centre de leurs discussions, où aller après avoir quitté le site? Sur le nouveau site dont elles disent entendre le nom ou dans leurs anciens espaces inondés au risque de revivre le même calvaire? Les sinistrés sont inquiets parce qu’ils ont été informés par l’administration du site «de se tenir prêts car le déménagement peut avoir lieu à tout moment».

Fati Boubacar parle de son séjour sur le site avec amertume. Tête baissée sur ses crochets, elle fait le tricotage tout en parlant de son activité. «Je fais du tricotage pour gagner de quoi faire bouillir la marmite car, l’assistance alimentaire (les 25 kg de riz pour 4 personnes) reçue il y a longtemps ne peut satisfaire leurs besoins alimentaires», dit-elle d’une voix à peine audible. Fati raconte que son mari est parti en exode et elle vit seule avec ses enfants, qui fréquentent l’école au centre-ville. Elle a toutes les difficultés pour subvenir convenablement aux dépenses liées à la scolarité de ses enfants. «La vie sur ce site est d’autant plus compliquée la nuit où il fait totalement sombre et frais», renchérit Hadiza Amadou qui se désole de l’abri qui ne les protège pas contre le froid. D’après ces deux témoins, beaucoup de femmes sont exaspérées de vivre sur ce site transitoire mais elles affirment également être pessimistes quant au nouveau site dont elles ont entendu parler et dont la viabilisation demeure un souci pour elles. 

Si certains sinistrés se soucient de la viabilisation des parcelles promises par l’État, d’autres souhaitent se voir octroyer un espace quel que soit la superficie et ils vont se débrouiller pour se mettre à l’abri. Ces personnes ne veulent plus vivre les souffrances des inondations. C’est le cas de Souleymane Soumana qui dit attendre impatiemment le terrain à occuper. Il prévoit d’y construire un hangar dans l’immédiat pour mettre sa famille à l’abri et être loin des inondations pour toujours. Pour Boubacar Gado âgé de 86 ans, peu importe la distance, il souhaite, juste  que la promesse des parcelles se concrétise pour aller s’installer sur le terrain qui lui sera affecté.  

Les parcelles à octroyer aux victimes des inondations de la Ville de Niamey sont disponibles, selon l’administrateur du site Gamou, Colonel Garantché

1754 parcelles de 250 m2 chacune sont disponibles selon le colonel Boubacar Soumana Garantché, responsable en charge des sinistrés. «Ces parcelles qui se trouvent sur un site situé dans l’arrondissement communal Niamey V  sont en cours de de viabilisation», précise M. Garantché.

Les principaux concernés, c’est  à dire les victimes des inondations, disent qu’ils ont juste entendu parler de la promesse des parcelles et d’autres commodités à réaliser mais ils se disent pessimistes quant à l’aboutissement de cette promesse.  Selon  eux ce n’est pas la première fois que des promesses de parcelles leur ont été faites, sans suite. C’est justement pour cette raison qu’ils disent que certains d’entre eux ont regagné leurs anciennes habitations dans des zones inondables où ils ont déjà commencé à reconstruire des maisons en banco ou en ciment pour les plus nantis.

Pour leur part, les délégués des sinistrés, par la voix de leur président, M. Adamou Sibiri Namata, soutiennent que les parcelles sont disponibles, mais ils sont sans aucune idée quant à la date de l’attribution. 

 Issoufou A. Oumar

09 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les contributions des bonnes volontés continuent de parvenir au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie (FSSP). D’après le récapitulatif établi par le Comité de gestion dudit fonds, les contributions enregistrées à la date du 21 octobre 2021, s’élèvent à quelque 150.166.000 FCFA. Ces appuis qui proviennent des sociétés et entreprises, des opérateurs économiques, des citoyens ordinaires ainsi que des Nigériens de la diaspora sont constitués de contributions en espèces, en nature ainsi que des chèques.

Source : Cellule com/FSSP

Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Niger traverse sans doute une situation de gouvernance insolite. Au pouvoir depuis une décennie entière, soit deux mandats consécutifs d ’Issoufou Mahamadou et une continuité assurée avec Bazoum Mohamed, le Pnds Tarayya est curieusement l’objet de dissensions internes feutrées et dans certains cas, carrément exposées au grand jour. Les réactions inappropriées et décousues de certains militants et dirigeants du parti ne sont pas que de simples réponses justifiées. Elles traduisent dans bien des cas un malaise qui s’installe progressivement que Bazoum Mohamed prend en mains les rênes du pouvoir.

En fait de pouvoir, Bazoum Mohamed ne semble jouer que les chrysanthèmes. Le pouvoir réel est toujours entre les mains de son mentor et prédécesseur, Issoufou Mahamadou, dont les principaux gardiens du temple ont toujours pignon sur rue. Et c’est probablement pour l’enfoncer une fois pour toutes dans le crâne de ceux qui, contexte et démarche nouveaux obligent, ont cru l’ancien président enterré, que Issoufou a dû mettre les pendules à l’heure.

Bazoum Mohamed, que certains ont déjà vu dans un rôle de rectification en cours, a dû se plier aux exigences de son mentor en confirmant à leurs postes de responsabilité deux ténors du pouvoir issoufien. Les généraux Tchiani, chef de corps de la Garde présidentielle, et Chékou Koré, patron de la Direction générale de la documentation des services …(Dgdse), ont été récemment maintenus à leurs postes par le Président Bazoum Mohamed.

Bazoum Mohamed a rétabli, bien avant la célébration de ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat, la vérité sur ses desseins de gouvernance

La confirmation des deux généraux piliers du régime est un message fort du locataire actuel du palais présidentiel. Un message à la fois pour les militants du Pnds qui ont besoin d’être rassurés et tous ceux qui espèrent voir Bazoum entreprendre d’audacieuses mesures, notamment, à l’encontre des auteurs de corruption et de détournements des deniers publics. En même temps qu’elle rassure les premiers sur les desseins prêtés à Bazoum, la confirmation des deux généraux est un acte destiné à décourager les ardeurs des Nigériens qui espèrent voir Bazoum Mohamed dans un rôle de rectification « C’est un acte sans aucune ambiguïté », a commenté un internaute. Bazoum Mohamed a rétabli, bien avant la célébration de ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat, la vérité sur ses desseins de gouvernance.

Est-ce justement cette peur bleue qui a fait réagir Kalla Moutari et consorts ?

Pourtant, malgré tout, l ’ e n t o u r a g e d’Issoufou panique. En plus des militants de base qui s’égosillent à longueur de journée pour défendre l’hypothèse d’un Bazoum Mohamed fidèle, jusqu’aux bouts, aux moeurs du régime, inspirées et entretenus par son prédécesseur, de gros bonnets, à l’instar de Kalla Moutari, ancien ministre de la Défense nationale et de Sani Iro, ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale participent activement au débat sur les orientations présentes et futures de la gouvernance sous Bazoum. Il est vrai que depuis qu’il a amorcé un certain nombre de changements constatés, en particulier lorsqu’il a décidé du retour des déplacés dans leurs localités, Bazoum Mohamed inspire plutôt, sinon la peur, du moins, des interrogations. Des interrogations légitimes sur ce qu’il pourrait entreprendre de faire à propos des innombrables dossiers de malversations financières. Est-ce justement cette peur bleue qui a fait réagir Kalla Moutari et consorts ? Ce n’est pas impossible.

L’absolution totale pour les auteurs de malversations financières ?

La conservation du pouvoir et de ses principaux leviers, matérialisée avec le maintien à leurs postes des généraux Tchiani et Koré, est peut-être de nature à rassurer autour d’Issoufou Mahamadou. C’est une garantie sérieuse que le chef de l’Etat n’entreprendra rien contre eux. Selon des sources bien informées, leur confirmation a été arrachée de hautes discussions. Le compromis, aussi boiteux qu’il soit, permet pour le moment de sauver les meubles. Mais, ça ne saurait durer dans la mesure où les Nigériens attendent fermement le Président Bazoum qui a promis une lutte sans merci contre la corruption. Or, à moins de leur accorder l’absolution totale, ce dernier se retrouvera rapidement dans la position délicate du nouveau protecteur des prédateurs que les Nigériens attendent de voir derrière les barreaux.

YAOU

En Afrique, au Sahel et particulièrement au Niger, on ne cessera jamais de parler du coup d’état du Général Tiani. Intervenu dans un contexte marqué par de restrictions répétées des libertés publiques ainsi que du manque de justice et d’équité, défaut capital de l’ancien régime, ce coup d’état continue de raviver une haine spacieuse dans les coeurs de certains nigériens contre l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou à qui il est reproché, à tort ou à raison, la paternité du coup d’état acté du 26 juillet 2023.

Ces nigériens éprouvent dans leurs âmes, un sentiment de détestation, d’hostilité et d’exécration très forte à l’égard de l’autorité morale du PNSD Tarayya. Ils manifestent partout où ils se trouvent, leur souhait, celui de le voir traduit urgemment en justice puis déféré dans une prison pour tout le mal qu’il a commis au peuple nigérien depuis son arrivée au pouvoir en 2011. Cette haine, ample, est curieusement manifestée sur Facebook et Twiter par certains de ses partisans qui lui reprochent d’être le principal cerveau du coup d’état du Général Tiani.

De par leurs écrits, ils signent et persistent à juger Issoufou Mahamadou plus comme un mal aimé que comme un ancien président de la République le plus détesté de la planète. Son prix MO Ibrahim a fait l’objet de vives polémiques puisque ses deux mandats étaient marqués par une haine profonde d’une grande partie de la société envers lui, compte tenu de certains actes qu’il a commis et qui resterons gravés dans la mémoire des nigériens. Du jamais vu sur le continent africain.

On peut citer comme actes, l’endettement du pays, la division plurielle des nigériens et de la classe politique en particulier, la signature des accords de défense avec le pays colonisateur qui ne tiennent pas compte des intérêts nationaux, la banalisation de l’administration, le détournement des espaces publics, la protection des intérêts français au détriment des intérêts nationaux, l’insécurité de toute sorte, la restriction des libertés publiques ainsi que le manque de justice et d’équité pour ne citer que ceux-là. En son temps, les citoyens ne pouvaient plus faire valoir leurs droits de se faire entendre comme le prévoit la constitution afin de s’organiser pour contester les massacres de nos forces de défense et de sécurité tout comme les injustices dont ils faisaient régulièrement l’objet. Pour un simple vocal ou confrontation objective des chiffres avancés par le régime déchu sur un sujet brûlant, les auteurs sont gracieusement déférés dans une prison du pays pour y passer des mois sans que l’affaire ne soit jugée. Cet enfer n’a malheureusement épargné aucune couche sociale du pays.

Pour atteindre un résultat propre à lui, Issoufou Mahamadou est capable de croiser le ciel et la terre. L’homme est ainsi connu pour sa ruse depuis la conférence nationale souveraine. Comment va-t-il se défendre devant un partisan de Bazoum Mohamed pour avoir dit une chose hier et dire son contraire aujourd’hui ? Laissonsles gérer leur problème politique. De nos jours, Issoufou Mahamadou est au plus bas niveau de sa popularité depuis la création de son parti le PNDS Tarayya en témoigne son baromètre de popularité consulté minutieusement cette semaine par la Rédaction. Ce sont de nombreux cas d’abus qui ont amené les populations à la haine contre lui ce dernier temps. Dans les marches de soutien au CNSP organisées partout dans le pays, les manifestants brandissent publiquement ses photos sous forme d’un délinquant financier détenu dans une prison, ce qui naturellement détermine leur voeu. Ce sentiment de haine envers Issoufou Mahamadou, doit être pris au sérieux par les autorités militaires chargées de nous garantir la paix et la stabilité dans le pays pour la simple raison du fait qu’il peut conduire à des comportements ou actes odieux. L’Histoire doit rester un tribunal pour juger les actes, mais très loin de la méchanceté gratuite, la torture et autres humiliations répétées le plus souvent exagérées.

Salifou Hachimou


Le Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a réaffirmé le 21 août sa position d'une solution diplomatique à la situation politique au Niger.

Le parlement communautaire l'a fait savoir à l'issue d'une réunion de consultation ayant regroupé une commission ad hoc du Parlement communautaire avec le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray à Abuja, le 21 août 2023.

Cette réunion s'inscrit dans le cadre d'une approche de règlement diplomatique de la CEDEAO visant à trouver une solution à l'amiable au dilemme du Niger.

Au terme de cette réunion, Ali Ndume, membre de la délégation nigériane auprès du Parlement de la CEDEAO, a indiqué devant la presse que ''la position du Parlement sur la manière de gérer l'impasse dans la République du Niger reste inchangée'' et s'appuie sur ''les graves implications d'une intervention militaire au Niger'', tout en insistant sur ''le fait qu'il n'y a pas d'alternative à une solution diplomatique''.

Notons qu'après le dernier sommet des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO, les autorités militaires du Niger ont accordé, le 9 août 2023, une audience à l'ancien gouverneur de la Banque centrale nigériane, Sanusi Lamido Sanusi, à Niamey. 

Depuis, davantage de voies diplomatiques se sont ouvertes entre le CNSP (instance dirigeante du Niger) et la CEDEAO.

Le plus important est la délégation conduite par l'ancien chef de l'État nigérian, le général Abdulsalami Abubakar, accompagné du sultan de Sokoto, Muhammadu Sa'ad Abubakar III. Ils ont été reçus samedi dernier par les membres du CNSP à Niamey.

Ali Ndume a, à cette occasion, rappelé que le 12 août, le Parlement a tenu une réunion virtuelle sur la situation en République du Niger, au cours de laquelle la plupart de ses membres ont opté pour la solution diplomatique contre la décision de la conférence des chefs d'État.

L’effort actuel au Niger n’est pas le premier du genre. L'enchaînement des interventions du Parlement a conduit au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest riche en uranium en 2011. 

Le Parlement, par ses nombreux impacts depuis sa création en 1993, a prouvé que les voix et la volonté du peuple sont l'oxygène qui soutient la démocratie, note-t-on.

Source : http://www.anp.ne/

Les populations du village de Gamkalley (Niamey) se sont réunies, dans l’après-midi de la journée du jeudi 3 août à la devanture de l’école Gamkalley 1, pour exprimer leur soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Cette déclaration qui drainé du monde témoignant ainsi l’attachement des populations à la souveraineté du Niger.

Il s’agit aussi à travers cette sortie de dénoncer le chapelet de sanctions prises par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suite aux évènements survenus le 26 juillet 2023. Des sanctions qualifiées d’inhumaines et dirigées contre le peuple souverain du Niger, selon, Lamine Garba Djibo, Secrétaire général du comité de soutien au CNSP de Gamkalley.

« Nous, populations de Gamkalley rappelons à la CEDEAO que nous sommes un peuple indépendant et souverain. La violation de nos frontières par les forces armées étrangères n’est pas uniquement une déclaration de guerre au CNSP, mais au vaillant peuple nigérien qui est déterminé à servir de bouclier à son armée », déclarent les auteurs de la déclaration par la voix du Secrétaire général du comité de soutien au CNSP. Pour eux, l’âge de la colonisation est plus que jamais révolu et tout complot contre le peuple nigérien sera voué à l’échec.

En outre, le comité de soutien au CNSP a exprimé aux nouvelles autorités le soutien des vaillantes populations de Gamkalley dans la défense de la patrie. Le comité a demandé au CNSP de ne pas se laisser distraire par les forces obscurantistes, de traiter les rebelles internes et externes d’une main de fer, mais surtout de nouer des relations avec tous les pays soucieux d’avoir un partenariat gagnant-gagnant avec le Niger et de revoir les contrats léonins qui lient le Niger et certains partenaires occidentaux en vue de diversifier les partenariats surtout militaires et économiques.

Enfin, le comité a exhorté le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie à trouver une alternative à la dépendance énergétique du Niger vis-à-vis du Nigeria pour se libérer du chantage dont fait l’objet le Niger.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Depuis hier, des informations font état du refus des autorités Nigériennes de recevoir la mission conjointe de médiation de la CEDEAO, des Nations Unies et de l’Union Africaine. Dans cette lettre N°010740/MAEC/C/SG en date du 07 Août 2023, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération apporte des éclairages sur cet état de fait. Il s’agit plutôt d’un report. (Lire, ci-dessous l’intégralité de la lettre).

«Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République du Niger présente ses compliments à la Représentation Résidente de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey, et a l’honneur d’accuser réception de sa Note N° 62/ECW/PRENE/RR-8-2023 en date du 06 Août 2023, relative à l’armée à Niamey le 08 Août 2023, par vol Spécial affrété par les Nations Unies, d’une mission conjointe de la CEDEAO, des Nations Unies et de l’Union Africaine.

Le Ministère voudrait rappeler que suite aux sanctions édictées par la CEDEAO elle- même, au terme de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements, le 30 Juillet 2023, les frontières terrestres et aériennes du Niger avec les Etats membres étant fermées, l’organisation d’une telle mission par vol spécial requiert un examen particulier des autorités nigériennes, incluant une exemption spéciale qui n’est pas invoquée dans cette note de la Représentation Résidente.

Tout en réitérant leur disponibilité à engager des discussions avec les délégations ou émissaires concernant la situation au Niger, comme indiqué à la mission conduite par l’ancien Président du Nigéria, le GI (er) Abdulsalami Abubakar, le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la CEDEAO, ne permet pas d’accueillir ladite délégation dans la sérénité et la sécurité requises.

Au regard de ce qui précède et de la nécessité de convenir au préalable, avec les autorités nigériennes, des dates, contours et programme desdites visites, le report de la mission annoncée le 08 Août 2023 à Niamey s’avère nécessaire, tout comme la révision de certains aspects du programme, dont les rencontres avec certaines personnalités qui ne peuvent avoir lieu pour des raisons évidentes de sécurité, dans cette atmosphère de menace d’agression contre le Niger.

Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République du Niger prie la Représentation Résidente de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey de bien vouloir communiquer les observations ci-dessus à la Commission de la CEDEAO et, saisit cette occasion pour lui renouveler les assurances de sa haute considération.

REPRESENTATION RESIDENTE DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (CEDEAO) A NIAMEY

Niamey, le 07 AOUT 2023 ».

Source : https://www.lesahel.org 

Depuis l’accession à la magistrature suprême du pays de Mohamed Bazoum, l’on note une certaine normalisation de la vie politique nationale.

En effet, passés les violences post-électorales de mars 2021 et les recours juridictionnels du candidat Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji, progressivement, la vie politique nigérienne est entrée dans une sorte d’accalmie, mieux d’apaisement. On n’entendait plus des voix discordantes dans cette symphonie générale jouée par le nouveau Maître d’orchestre, Mohamed Bazoum, qui avait plus à craindre du côté de sa famille politique que de celui de l’opposition politique. Pourtant, ce n’étaient point les occasions qui manquaient à l’opposition politique pour faire entendre sa voix, car la situation sociale, économique et sécuritaire du pays aurait pu être un motif valable pour chercher à en découdre avec le pouvoir en place.

Les seuls nuages noirs dans ce ciel politique dégagé étaient venus du front social et d’une partie de la Société civile. Mais, à ce niveau également, très vite, les pendules furent remises à l’heure, puisque l’émiettement des forces syndicales n’avait pas permis de réaliser une sorte d’union sacrée pour faire plier le gouvernement.

Voilà, en fait, le tableau idyllique qu’offre de l’extérieur la démocratie nigérienne, un tableau sans doute en trompe-l’oeil, lorsque l’on analyse la situation de l’intérieur ! En réalité, cette impression d’apaisement politique cacherait une autre réalité, celle d’une opposition en panne d’inspiration et surtout en proie à une sorte de résignation, de reddition, qui ne sait plus quoi faire pour remobiliser les citoyens sans doute lassés et profondément déçus du manque de convictions politiques et d’esprit de sacrifice de la part de la classe politique, en général. L’opposant politique emblématique, l’Autorité Morale du Lumana/FA, Hama Amadou, aurait probablement fait le deuil de ses prétentions politiques, faute d’alternative pour lui de livrer un combat politique dans lequel il ne disposait pas d’armes égales d’avec l’adversaire. Quant à Mahamane Ousmane, il est, depuis ses revers judiciaires, perdu dans la circulation. Il faut dire que le personnage n’était pas réputé pour ce genre de lutte, car l’opportunisme politique avait longtemps constitué son moyen favori pour parvenir à ses fins. Or, toute lutte dans la vie, quelle qu’elle soit, nécessite d’avoir à sa tête un leadership charismatique pour soulever l’adhésion des masses. Sans des personnages charismatiques comme Condorcet, Robespierre, Saint-Just, Marat, Sieyès et autres grandes figures révolutionnaires, le printemps révolutionnaire français de 1789 n’aurait jamais réussi à emporter l’adhésion des masses populaires. Toutes choses qui manquent, cruellement, aujourd’hui, à l’opposition nigérienne pour renaître de ses cendres !

Adamou Maiga

Sur instruction du Président de la République, Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum, une délégation d’autorités comprenant le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Daouda Takoubakoye, le ministre de l’Intérieur, M. Hamadou Adamou Souley et les responsables des forces de défense et de sécurité, s’est rendue, le 6 août dernier, à Mangaïzé dans la commune rurale de Tonditchiwindi, département de Ouallam pour procéder au coup d’envoi de l’opération, «retour volontaire des populations déplacées» de Zaroum-Darey qui avaient trouvé refuge à Mangaïzé depuis 2019, suite aux exactions répétées des groupes armés terroristes.

Cette opération qui fait suite à celle ayant concerné les populations des villages de Tingara et de Siwili a concerné 120 ménages soit 840 personnes de Zaroum-Darey qui vont retourner sur leur terre natale. Ces populations vont retourner chez eux avec l’appui de l’État en produits alimentaires et non alimentaires. Ce retour s’effectue en pleine saison des pluies. A cet effet, le ministre de l’Intérieur les a rassurés de la mise à leur disposition de semences le plutôt que possible qui leur permettent de produire. Aussi, pour que tout cela  soit possible, le ministre de l’Intérieur a rappelé aux populations que, les forces de défense et de sécurité vont assurer leur sécurité. Selon lui, nul besoin de faire recours à l’auto-défense.

Dans un langage franc et sur un ton rassembleur, le ministre Hamadou Souley Adamou a appelé les populations à une coexistence pacifique entre les différentes ethnies comme c’était le cas depuis belle lurette au Niger. «Vous êtes tous des Nigériens, cohabitez paisiblement avec un esprit de

fraternité, bannissez l’ethnocentrisme, tel est le souhait des autorités», a dit le ministre de l’Intérieur. Au terme de son adresse à la population, en langue locale, faut-il le préciser, le ministre de l’Intérieur a réitéré l’appel du Chef de l’État à l’endroit des jeunes qui ont pris les armes contre leurs propres frères, de les déposer. M. Hamadou Souley Adamou a ainsi demandé aux populations de lancer et transmettre cet appel à leurs parents ou proches qui sont dans cette situation, qu’ils soient à l’intérieur du pays ou à l’extérieur.

Satisfaction des autorités locales par rapport au retour progressif de l’accalmie ayant permis le retour des populations dans leur terroir d’attache

Ainsi, les leaders religieux de la localité ont demandé aux populations, individuellement de multiplier les prières pour le retour définitif de la paix d’une part et de cultiver l’esprit de tolérance qui améliore le vivre ensemble d’autre part. Pour Mme Saoudé Abdoulaye, représentante des femmes du village de Zaroum-Darey, c’est un grand jour pour toutes les femmes du village de retourner à la maison. «Ça fait des années que nous cohabitons avec les populations de Mangaïzé qui nous ont beaucoup soutenus. C’est le lieu de leur témoigner toute notre reconnaissance. Nous remercions également les autorités pour les efforts déployés qui nous ont motivé à retourner chez nous», a témoigné Mme Saoudé Abdoulaye.

Pour sa part, le maire de la commune rurale de Tonditchiwindi, M. Karidjo Ahmadou a rappelé que depuis le forum sur la paix tenu en  mars 2022 à Mangaïzé, la situation sécuritaire s’améliore. Ce qui a permis le retour des populations dans leurs villages. Aujourd’hui, c’est les habitants de Zaroum-Darey qui retournent à la maison. «Nous sommes contents de cela. C’est une fierté  et, au nom des populations de la commune rurale de Tonditchiwindi, nous adressons nos remerciements au Président de la République qui s’est investi pour la restauration de la paix et de la quiétude sociale avec comme résultat tangible le retour des populations déplacées», a relevé le maire de la commune rurale de Tonditchiwindi.

Les habitants de Tingara, un autre village victime des attaques terroristes étaient retournés chez eux depuis un certain temps. Ce retour peut servir de modèle pour les habitants de Zaroum-Darey qui vont aussi regagner le bercail pour s’adonner à leurs activités socio-économiques.

En effet, selon le représentant du chef de village de Tingara I M. Yacouba Djingara, depuis leur retour, les habitants vaquent à leurs occupations, à savoir les travaux champêtres et l’élevage. «La paix et la quiétude sont de retour à Tingara et nous remercions les autorités pour ce travail remarquable. Notre cas peut-être un modèle pour les habitants de Zaroum-Darey qui vont retourner chez eux», a témoigné M. Yacouba Djingara.

M. Abdou Idé, Chef de village de Mangaïzé a quant à lui souligné que la paix s’installe progressivement dans la zone. Ce qui favorise le retour des populations chez elles.  «Il y’a quelques temps, notre quiétude était fortement perturbée dans cette zone. Mais la situation se stabilise de plus en plus grâce à l’État et à l’implication personnelle du Chef de l’État SE. Mohamed Bazoum. Pendant la crise, notre village a accueilli les populations d’au moins 15 villages durement affectés par l’insécurité. Nous avons vécu avec ces populations dans un esprit de solidarité. En ce moment, il ne reste pas, plus de 3 villages dont les habitants ne sont pas retournés», a précisé le chef de village de Mangaïzé.

Les habitants du village de Zaroum-Darey sont contents de ce retour au bercail. Ils ont en effet bénéficié de l’appui de l’État qui, selon le ministre de l’Intérieur va les sécuriser et continuer à leur apporter des vivres. Toutefois, les populations de Zaroum-Darey, par la voix du représentant du chef de village, demandent aux autorités de renforcer la sécurité à travers l’installation d’un camp militaire. Ils sollicitent aussi la construction d’une mini addiction d’eau potable (APE), la création d’un centre médical et d’un site maraîcher. Les populations souhaitent également la réouverture et la réorganisation du marché ; la réouverture de l’école avec une cantine scolaire. Enfin, les habitants de Zaroum-Darey souhaitent l’intensification des activités génératrices de revenus dans la zone.

Oumar Issoufou(onep), Envoyé spécial

 

 

Le président du comité d’organisation du forum de Tillabéri sur la sécurité, la paix, la cohésion sociale et le développement durable, M. Moussa Harouna a remis, le 22 avril dernier au président de la Commission nationale des droits humains (CNDH), M. Maty Elhadj Moussa, le rapport contenant les recommandations formulées lors dudit forum qui s’est tenu du 26 au 27 mars 2022 à Tillabéri. La cérémonie s’est déroulée au siège de la CNDH en présence des membres de l’Union Tillabéri.

 Pour rappel, le forum a regroupé toutes les composantes de la région de Tillabéri. Il s’agit des administrateurs, des hommes politiques, des membres d’organisations de la société civile, des chefs traditionnels et leaders religieux ainsi que des responsables des forces de défense et de sécurité.

Selon le président du comité d’organisation du forum, M. Moussa Harouna, la CNDH est un acteur important qui pourrait les accompagner pour que les recommandations formulées soient appliquées. Il s’agit des recommandations à l’endroit du gouvernement, de la population, de la classe politique mais aussi sur le rôle de la chefferie traditionnelle. «Le comportement des acteurs politiques a fait que beaucoup d’anomalies dans la recherche de la paix ont été constatées. Il a été ainsi recommandé à l’endroit de la classe politique de se démarquer de leur appartenance politique pour voir l’intérêt général du Niger et plus spécifiquement l’intérêt des populations de la région de Tillabéri», a déclaré M. Moussa Harouna.

Peu après avoir reçu le rapport, le président de la CNDH, M. Maty Elhadj Moussa a félicité les membres du comité d’organisation du forum pour l’intérêt porté sur la CNDH en décidant de venir partager les préoccupations majeures du Niger et singulièrement celles de la région de Tillabéri en matière de stabilité sociale et de sécurité. Il a ainsi déploré la situation délétère de la sécurité qui prévaut dans cette région. «La région de Tillabéri de manière singulière connait depuis un certain temps un extrémisme si violent, si cruel et si inhumain. Cela sort de l’ordinaire de ce que nous avons connu depuis qu’on est né sur cette terre. Nous avions vécu dans un cadre pacifique, les communautés vivaient en bonne symbiose. Aujourd’hui, subitement nous nous retrouvons dans une insécurité sans précédent», a déploré le président de la CNDH.

M. Maty Elhadj Moussa a, par conséquent, rassuré les membres du comité d’organisation du forum de Tillabéri que la commission examinera le rapport afin d’identifier la partition que la CNDH peut jouer pour que les conditions soient créées afin ce forum ne soit pas, un forum de plus. «Le forum doit produire des résultats qui permettent de stabiliser la zone», a-t-il précisé.

Oumar Issoufou(onep)

Les bonnes volontés continuent de se mobiliser pour éviter une confrontation armée directe entre pays ouest-africains. Hier matin, l’honorable Muhammad Sanusi II, 14ème Emir de Kano, au Nigeria, et Grand Kalife de la Tidjaniyya-sufi au Nigeria et en Afrique, a atterri à Niamey pour proposer ses bons offices pour une sortie de crise pacifique. Il a été accueilli à l’aéroport International Diori Hamani par le Colonel Ibro Amadou Bacharou, Chef d’Etat-major particulier du Chef de l’Etat.

Après l’accueil avec les honneurs dus à son rang, l’honorable Muhammad Sanusi II s’est rendu au Palais de la Présidence où il s’est entretenu avec le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. ll était accompagné du Sultan de Zinder, l’honorable Aboubacar Sanda. L’hôte des autorités nigériennes a souligné le caractère personnel de la médiation qu’il propose. « Je suis venu à mon nom propre, comme je l’ai souligné, et non au nom d’un gouvernement », a-t-il insisté.

Le chef religieux a regretté les tensions actuelles entre son pays et le Niger et qui préoccupent l’ensemble des citoyens des deux pays. Il a expliqué que les leaders religieux et d’opinion, ainsi que les chefs traditionnels ne peuvent se permettre de rester silencieux face à la tournure que prennent les relations nigéro-nigérianes. « Nous espérons que notre venue à Niamey va permettre d’ouvrir un dialogue véritable entre le Niger et le Nigeria », a-t-il dit.

L’honorable Muhammad Sanusi II s’est réjoui de la convivialité qui a prévalu lors des échanges avec le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. « Nous avons reçu une bonne appréciation de sa part. Nous allons retourner au Nigeria et nous allons informer le Président du message en notre possession et qui est le premier de ce genre entre Chefs d’Etat », a-t-il indiqué. L’honorable Muhammad Sanusi II a exprimé sa reconnaissance d’avoir été accueilli malgré la ténacité de la tension et a appelé l’ensemble de la Oumma islamique à «prier pour qu’Allah nous amène la Paix et qu’il prévienne tout conflit entre le Niger et le Nigeria en particulier, et entre pays africains en général».

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Suite aux événements récemment survenus au Niger, l’Unité d’actions syndicales du Niger (UAS-Niger) composée de l’Alliance des Travailleurs du Niger (ATN), de la Convergence des Travailleurs du Niger (CTN), du Collectif des Syndicats des Commerçants et Agent de Transit et de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN) ont signé, le mercredi 2 août 2023, une déclaration conjointe au siège de la confédération générale des syndicats libres du Niger (CGSL). Dans cette déclaration, l’unité d’actions syndicales du Niger a fustigé et condamné avec véhémence les actions antisociales, regretté l’instrumentalisation de la CEDEAO par la France et enfin salué la décision digne et courageuse des pays frères.

Réunie en session extraordinaire, l’Unité d’Actions Syndicales du Niger à travers le Secrétaire général du CGSL, président du trimestre M. Abdou Saidou Moumouni a, dans son allocution condamné et fustigé les sanctions anti sociales prises par l’UEMOA à l’encontre du peuple nigérien lors du sommet spécial de ladite organisation couplée à celui de la CEDEAO au Nigéria. « L’UAS regrette l’instrumentalisation de la CEDEAO par la France à des fins criminelles. Sinon comment comprendre l’ultimatum d’une semaine donné par la CEDEAO assorti de menaces y compris une intervention militaire », a dit le Secrétaire général.

Par ailleurs, l’unité d’actions syndicales du Niger a rappelé à la CEDEAO et ses «sbires» que l’ensemble du peuple Nigérien est debout derrière son armée et tient à saluer la décision digne, courageuse, fraternelle et panafricaniste des pays frères du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée-Conakry de nous accompagner dans cette épreuve et également les positions responsables des pays frères de l’Algérie et de la Mauritanie vis-à-vis des décisions de la CEDEAO.

L’organisation a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de négocier des accords de défense gagnant-gagnant avec tout partenaire capable de nous aider à équiper davantage les Forces de Défenses et de Sécurité afin qu’elles puissent défendre convenablement l’intégrité de notre territoire.

L’unité d’actions syndicales du Niger a recommandé au CNSP d’anticiper des mesures urgentes d’accompagnement à l’endroit de la population en général et des travailleurs en particulier afin de les rendre résilients aux épreuves éventuelles, de traduire tous les auteurs et complices des détournements des biens publics devant les tribunaux afin de mettre l’Etat dans ses droits. L’UAS-NIGER a enfin invité l’ensemble des Nigériens en général et les travailleurs en particulier à se mobiliser autour du CNSP et à se tenir prêts de jour comme de nuit et de façon permanente afin de répondre avec promptitude aux multiples facettes de l’ennemi.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Le mercredi 11 octobre dernier, le Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Education Citoyenne (MOJEDEC), s’est réuni en session extraordinaire pour analyser l’évolution de la situation en cours au Niger, deux mois et demi après la prise du Pouvoir d’Etat par les militaires et l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. A l’issue de cette réunion une déclaration a été lue par M. Abouzeidi Sanoussi Abdoul Aziz, Directeur exécutif du mouvement.

Dans cette déclaration, le MOJEDEC a demandé à la CEDEAO de « surseoir définitivement à son option d’intervention militaire contre le Niger car elle porte en elle le risque de remise en cause de la cohésion entre les peuples Ouest africains, de l’effondrement sécuritaire du Sahel et d’une grande partie des Etats membres de la CEDEAO ».

Le MOJEDEC demande aussi au CNSP de créer les conditions nécessaires pour une transition apaisée et de redoubler d’efforts dans le but d’assurer la lutte contre les groupes criminels ou terroristes ainsi que la sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Dans la même dynamique, il invite les nouvelles autorités à prendre toutes les dispositions utiles pour décrisper le climat socio- politique national et d’impliquer les acteurs politiques dans « la recherche de solutions de sortie de crise en vue de faciliter le retour rapide à l’ordre constitutionnel ».

Le Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Education Citoyenne invite, dans sa déclaration, le CNSP et le gouvernement de transition « à veiller à ce que les leaders d’opinions et les citoyens s’abstiennent de tout acte ou propos pouvant porter atteinte à l’unité nationale, à la cohésion sociale ou à instaurer la haine et l’anarchie dans notre pays ». Il exhorte également la population nigérienne à plus de vigilance, de solidarité, d’entraide et de cohésion pour faire face aux défis actuels.

Le communiqué dénonce « les sanctions iniques » prises contre le Niger et qui impactent négativement son peuple et invite les Chefs d’Etats de la CEDEAO à revoir leur position pour lever lesdites sanctions. Il demande par ailleurs au CNSP d’engager des négociations avec l’organisation ouest-africaine en faisant recours à l’ensemble des compétences locales et internationales pouvant faciliter cette médiation. Enfin, le MOJEDEC « apporte son soutien indéfectible à nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité dans leur lutte quotidienne contre les forces du mal et présente par la même occasion ses condoléances les plus attristées au peuple nigérien, aux familles des victimes civiles ainsi qu’aux familles des militaires tombés sur le champ d’honneur ».

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Les femmes musulmanes issues des Fédération des Femmes, des groupements et des associations et ONG religieuses, se sont fortement mobilisées le samedi 28 octobre dernier à Niamey pour accompagner les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) avec des prières. En soutien à la sauvegarde de la Patrie dans ces pays que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les femmes musulmanes ont échangé sur les thèmes de « La patience dans les épreuves » et de « L’amour de la Patrie ».

La rencontre, qui a eu lieu au Centre Mahatma Gandhi, a débuté par des prières récitées en faveur de la paix, de la prospérité et de la protection des peuples de l’Alliance des Etats du Sahel et de leurs biens, avant que les participantes n’échangent sur le premier thème de leur agenda, à savoir «la patience dans les épreuves ». Sur ce point précis, la conférencière, Malama Biba, a invité les femmes musulmanes ainsi que les trois pays de l’AES « à être patients dans ces moments difficiles car la patience finit toujours par être bénéfique pour les patients ».

Sur le thème de « l’amour de la Patrie », Malama Aicha Djermakoy a déclaré que la situation que traversent les pays de l’Alliance des Etats du Sahel « est une épreuve que Dieu nous envoie pour tester le degré de notre amour pour notre patrie ». Elle a indiqué que la solution en pareilles circonstances est de se remettre à Dieu en multipliant les invocations. Malama Aicha Djermakoy a également invité les populations de l’AES à aimer leurs patries et à s’aimer les uns et les autres. Selon elle, la patience envers son prochain et l’entraide doivent être de rigueur dans ces trois pays.

«Le vrai croyant est celui qui aime son pays. Le vrai patriote est celui qui aime sa Patrie et qui est toujours prêt à la soutenir et à la défendre, en temps de bonheur comme en tant de douleur. Nous sommes des femmes musulmanes, nous aimons notre patrie, nous sommes prêtes à défendre cette patrie et nous ne reculerons jamais jusqu’à la victoire finale », a clamé Malama Aicha Djermakoy. Par ces propos emprunts de connotations religieuses, elle appelle les femmes musulmanes à se mettre à la disposition de leurs Nations et participer aux combats qui sont menés, conformément à la foi musulmane.

Mme Mahamadou Mariam Soumana, Secrétaire Générale de la Fédération des femmes musulmanes, a expliqué que l’organisation de ce grand prêche vise à sensibiliser les femmes musulmanes sur la situation sociopolitique que traversent les pays de l’Alliance. « Nos ennemis vont tout faire pour nous déstabiliser et nous n’avons de recours que vers notre Seigneur et nous avons confiance en Dieu. Nous allons multiplier les prières pour que le Tout-Puissant nous aide dans ces moments difficiles. L’indépendance ne se gagne pas dans la douceur et avec beaucoup de patience, nous sortirons vainqueurs de cette situation », a-t-elle conclu.

Pour marquer son adhésion à cette initiative noble, le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a dépêché sur place une importante délégation conduite par le ministre de la Jeunesse, des sports, des arts et de la culture, le Colonel-major Abdourahamane Amadou. La délégation a remercié les femmes musulmanes et les a encouragées dans la voie pieuse qu’elles ont choisie. « Nous vous encourageons dans vos rassemblements, dans votre soutien, dans vos prières et vos encouragements, et ensemble nous gagnerons ce combat. J’invite toutes les femmes musulmanes à multiplier les douaous et à faire preuve de patience car le plus dur reste à venir mais, In Sha Allah, à la fin de cette épreuve tout le monde sera dans de bonnes conditions. C’est ensemble qu’on construira ce pays », a déclaré le Colonel Ibro Amadou Bacharou, Chef d’Etat-major particulier du Président du CNSP et membre de la délégation.

Assad Hamadou (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Kalla Ankouraou Min AELe ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, M Kalla AnkouraouLe ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, M Kalla Ankouraou, a présidé une rencontre, hier à l’auditorium Sani Bako, avec les membres du corps diplomatique accrédités au Niger. Entouré du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumière et religieuses et le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le ministre Kalla Ankouraou a invité les diplomates pour essentiellement les informer sur la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays.

29 avril 2018
Source : http://lesahel.org/

Le samedi 2 octobre, cela faisait six mois jour pour jour que Mohamed Bazoum a été investi comme nouveau Président de la République du Niger, succédant ainsi à Issoufou Mahamadou qui venait de boucler ses deux mandats constitutionnels. Cependant et même si le monde entier a salué son «courage» de s’en aller sans chercher à triturer la Constitution, l’ancien Président reste toujours accroché au pouvoir.

Tous les Nigériens et même les observateurs étrangers attentifs à ce qui se passe au Niger sont unanimes sur le fait que de la prestation de serment de Mohamed Bazoum à ce jour, l’ancien Président Issoufou Mahamadou n’a pas véritablement quitté le pouvoir. Contrairement aux autres anciens Présidents qui circulent presque seuls et vivent dans des maisons privées, lui est escorté par un imposant dispositif de sécurité et réside dans une résidence publique ellemême très sécurisée. A tort ou à raison, certains analystes estiment que l’ancien Président influence même certaines décisions de son successeur, notamment dans les nominations où certaines personnalités jugées proches de lui sont soient maintenues soit promues à des fonctions stratégiques. Les Nigériens qui ont applaudi les premiers discours de Mohamed Bazoum commencent à se rendre compte que l’homme n’a plus la même vivacité qu’il avait avant quand, à chacune de ses sorties, il exposait les différents maux dont souffre le Niger et promettait de les traiter sans faiblesse. Avec les dernières nominations opérées aux postes de gouverneurs des régions et d’ambassadeurs, les Nigériens ont eu le sentiment que l’ombre de l’ancien Président Issoufou Mahamadou continue de planer sur le pouvoir de Mohamed Bazoum. Si la tendance actuelle se maintient, il sera difficile, sinon même impossible, pour le nouveau Président de mettre en oeuvre les engagements qu’il a pris devant Dieu et devant les Nigériens le 2 avril dernier quand il prêtait serment avec la main droite posée sur le Saint Coran. L’un de ces engagements est la lutte contre la corruption et l’impunité quand il déclarait : «…Le deuxième grand problème de notre gouvernance réside dans la prévalence de pratiques de concussion et de corruption au sein de l’administration La corruption prend diverses formes: pots-de-vin, surfacturations, dépenses inopportunes, commandes fictives, commandes partiellement livrées, etc. De telles pratiques ont cours malgré tous les dispositifs administratifs et juridiques mis en place pour les prévenir et les punir...». Et Mohamed Bazoum, la voix pleine d’émotion, de poursuivre en ces termes : «C’est pourquoi la meilleure façon de lutter contre la corruption est de sévir contre ceux qui s’en rendent coupables. Mon credo sera de miser principalement sur la pédagogie de l’exemple en ne tolérant d’aucune façon le principe de l’impunité. Ainsi, Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que porte la corruption au développement du pays. Elle constitue par ailleurs une grave source de discrédit pour un régime et comme telle, elle est un grand facteur d’insécurité ». Pour en avoir été un acteur clé, le nouveau Président de la République est sans doute au courant de toutes les affaires de corruption et autres infractions assimilées qui ont émaillé les dix années de gouvernance de son prédécesseur. Aujourd’hui qu’il assume les fonctions de magistrat suprême il a sans doute eu accès à beaucoup d’autres dossiers auxquels il n’avait pas accès avant. C’est dire qu’à l’heure actuelle, Mohamed Bazoum doit avoir jusqu’à la liste de toutes les personnes mises en cause dans telle ou telle affaire de corruption. Toute la question est de savoir quand est-ce qu’il pourra se libérer de la tutelle de son prédécesseur et avoir les coudées vraiment franches pour mener son combat contre la corruption et l’impunité.

AI

Les travaux de la sixième réunion des comités techniques du projet CEDEAO-Union Européenne sur les armes légères ont débuté, hier à l'hôtel Gaweye de Niamey. La cérémonie d’ouverture de cette réunion a été présidée par le président de la Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites ( CNCCAI ) au Niger, le général Youssoufa Mamadou Maiga en présence du représentant du PNUD, M. Frédéric Ampiah, par ailleurs coordinateur Régional du programme, du représentant de la Commission Paix et sécurité de la CEDEAO, M. Joseph Ahoba en même temps directeur de gestion des armes légères et petits calibres ainsi que les représentants des commissions des Etats de la sous région.

Cette Sixième réunion des comités techniques est une rencontre préparatoire avant la réunion politique qui sera plus stratégique, et qui se tiendra le 09 novembre 2017. En prenant la parole à l’ouverture de la réunion, le président de la Commission nationale pour la collecte et le contrôle des armes illicites a exprimé d'abord ses salutations à l'endroit des délégations venues des différents pays de la CEDEAO. Selon, lui leur présence à la réunion de Niamey illustre leur engagement dans le cadre de la solidarité et la lutte commune pour la sécurité des populations de la zone. Le Général Youssoufa Mamadou Maiga a encouragé les participants et leur a souhaité beaucoup de succès dans leurs travaux, espérant que les documents issus de cette sixième réunion du comité technique seront à la hauteur des attentes.

L’avenir des peuples de la sous région Ouest africaine est en train de dessiner à travers deux acteurs : les militaires qui ne semblent pas très bien appréciés tant sur le plan national qu’international et les activistes des organisations de la Société Civile qui, eux aussi, présentent souvent un bicéphalisme qui ne présage rien de bon. Qu’en est-il de la situation réelle de ces acteurs au Niger ? Lequel d’entre eux sera le porte-flambeau de la révolution nigérienne, à l’image de celle du peuple du Mali ? Nous planchons sur la révolte noble et légitime du peuple malien vis-à-vis des abus commis de longue date par la France dans ce pays avant de voir clair dans la situation qui prévaut au Burkina Faso.

Pour les premiers acteurs, à savoir les militaires, nos propos restent sommaires car leur intervention est souvent synonyme d’énigmes à plusieurs niveaux. Elle est mal perçue tant à l’interne qu’à l’externe, elle suscite et engendre des sanctions à l’international et donne l’occasion, aux officiers véreux de saccager les maigres ressources du trésor Public. A vrai dire, même si elle est souhaitable (Le coup d’Etat de Salou Djibo a été fortement applaudi par tous), l’irruption des militaires sur le terrain politique laisse à désirer. De plus, elle reste très hypothétique dans le contexte actuel nigérien. En effet, par des pratiques ségrégationnistes basées sur des considérations très dangereuses et préjudiciables à la cohésion nationale, les autorités au pouvoir ont semé une forte zizanie au sein de la famille militaire. Encore, la gestion de la crise sécuritaire a fortement diminué et fragilisé notre armée.

De nos jours, l’option la plus salutaire face au désordre de gouvernance reste celle qui viendrait des acteurs de la Société civile. Nous excluons volontairement les acteurs politiques car aujourd’hui, il ne faut absolument rien espérer du côté de l’opposition politique. Presque une année s’est écoulée après l’usurpation de la victoire de la CAP21-20, ACC, FDR et Alliés par le pouvoir illégitime en place.

Qu’est-ce qui s’est passé depuis lors ? Quel acte concret l’opposition politique a-t-elle posé pour contraindre les usurpateurs à reconsidérer leur position ? Rien si ce n’est des va-et-vient inutiles entre Niamey et Abuja.

Ceci dit, face à la sourde oreille des autorités quant aux cris incessants du peuple qui réclame une meilleure gouvernance, seuls les acteurs sérieux de la société civile peuvent interagir de façon efficace. Il ne s’agit nullement de mener des actions subversives contre le pouvoir en place. L’issue serait que la Société Civile passe par des voies légitimes et autorisées pour balayer ces incapables rompus dans l’arnaque, la corruption et la dilapidation des ressources du pays. A ce niveau aussi, il faudrait un énorme travail à la base pour décanter la composante de ces organisations. En effet, dans ses manoeuvres sournoises d’endoctrinement et d’achat des consciences, le pouvoir en place à réussi à mettre sous sa coupe une grande partie des organisations de la société civile. Nominations intempestives et inappropriées des acteurs, des responsables des structures des OSC à des postes indus, octroi de subventions à certaines ONG de gré à gré, les subterfuges employés sont nombreux que le pouvoir a utilisés pour endormir certains responsables des OSC. Certains d’entre eux sont même devenus plus royalistes que le roi. On les entend chaque jour qui livre une guéguerre sans merci à l’opposition ou même à leurs camarades agissant dans l’orthodoxie qui ont refusé de se noyer dans les malversations qui leur ont été miroitées. Plus zélés que les militants même des formations politiques, certains acteurs des OSC déploient une énergie incompréhensible sur les réseaux sociaux ou sur les médias de la place à caresser le pouvoir. C’est dire que, même si actions il faut attendre, elles ne viendront jamais de certains acteurs des OSC endoctrinées par le pouvoir ; nous sommes au Niger ; on se sait.

Malgré ce contexte lamentable servi par les OSC, il y en a quand même qui n’oeuvre véritablement sous aucune contrainte, sans aucun endoctrinement, en toute liberté. Ces acteurs jouent juste leur rôle de contrôle citoyen de l’action publique et de défense des intérêts matériels et moraux de leurs militants ; allusion est ici faite en direction de certains syndicats et regroupements corporatistes qui travaillent fi sabil-lillah, au respect de leurs prérogatives et de leurs agendas. D’ores et déjà, il faut ici exclure au niveau des corporations, l’Intersyndicale qui, comme on le sait est entièrement alignée au pouvoir. L’élan attendu viendrait peut-être ou très certainement d’une nouvelle Union, celle qui a réuni en dernier les syndicats et acteurs évoluant dans le secteur de l’éducation. Comme on le sait, les syndicats évoluant dans le secteur éducatif représentent une force sûre et certaine depuis la nuit des temps à cause de leurs forces de mobilisation inestimables. C’est en connaissance de cause que tous les régimes qui se sont succédé au Niger ont fait des pieds et des mains pour s’attirer la sympathie des syndicats des enseignants. C’est le cas avec le PNDS qui a fait du SNEN sa chasse gardée. Personne n’ignore le rôle déterminant que le SNEN a joué tant dans la victoire du Pnds que dans sa gouvernance : mobilisation des militants en campagne et passivité maladive durant le règne du PNDS ; pas de contestations sérieuses.

Pour l’heure, il semble bien que les enseignants ont fini par comprendre l’utilisation qui a été faite d’eux. Surtout, la création de syndicats multiples dans le même secteur a été un handicap sérieux qui a fragilisé le mouvement des enseignants. Est-ce à dire que les uns et les autres ont enfin compris la manoeuvre dilatoire du politique qui a motivé en encouragé la fragmentation des forces des enseignants par la création de petits syndicats ? Dans tous les cas, cette ère semble être révolue car au courant de la semaine, les différents syndicats des enseignants se sont réunis et ont décidé d’agir désormais ensemble, dans la cohésion. «Si on touche à un seul enseignant, nous allons tous réagir ensemble», a déclaré leur porte-parole. La volonté est réelle et elle est affichée et clamée haut et fort.

C’est une gage de renouveau ou même de renaissance syndicale. Attention ! Il y a lieu de surveiller les agissements de l’ITN. C’est bien la pieuvre du pouvoir, celle qu’il utilise pour endoctriner les centrales syndicales. D’ailleurs, le SNEN reste le socle sur lequel repose l’ITN. Si jamais cette nouvelle Union se désolidarise de l’intersyndicale, le peuple nigérien peut s’assurer d’avoir trouvé le sésame ouvre-toi qui manque au pays. Il reste juste que cette structure s’émancipe et qu’elle pioche qui il faut parmi les organisations de la Société civile et le tour est joué. D’ores et déjà, cette union est en grève de soixante-douze heures depuis le vendredi 29 janvier dernier pour, entre autres, réclamer le paiement régulier des contractuels à termes échus. Ceci dit, le nouvel air de révolution qui souffle sur les pays de l’ouest-africain peut, au Niger, s’appuyer sur les acteurs sérieux des OSC. Pour recomposer le paysage de ces OSC, l’occasion est bellement offerte par les syndicats des enseignants. Qui pourraient se joindre aux autres acteurs connus pour leur probité. Un front élargi de contestation pourrait par des actions choisies contraindre les autorités politiques à prendre des décisions de gouvernance beaucoup plus orthodoxes que la pagaille qu’ils sont en train d’orchestrer.

L’homme qui pourrait profiter de cette occasion est certainement le Président de la République Bazoum Mohamed qui se retrouve aujourd’hui en perte de légitimité et même de réelles prérogatives de gouvernance. Supplanté toujours par l’ex président Issoufou Mahamadou, Bazoum pourrait bien s’appuyer sur une société civile crédible pour contraindre à Issoufou à s’éloigner des affaires du pays. Le Niger a besoin d’un réel changement.

Kaillo

Société civile : où sont les agresseurs de Nouhou Arzika ?« Amally » (le dromadaire !) ainsi que l’a surnommé un ancien chef d’Etat que l’intéressé lui-même apprécie, n’est pas prêt d’oublier le traitement particulièrement corsé qu’il a subi dans la matinée du 29 octobre 2017, dans les environs de la place Toumo, alors qu’il discutait des détails de la manifestation que lui-même et ses autres camarades de société civile projetait d’organiser. En effet, Nouhou fut surpris d’être pris en « sandwich » par des individus enragés et ne voulant rien comprendre. Ne sachant pas à qui il avait manifestement en face, Nouhou conformément à son tempérament chercha alors à insister pour voir plus clair. Rien n’y fit ! Sauf l’agressivité manifeste de ceux d’en face qui semblent attendre une belle occasion pour régler ses comptes à Nouhou. Mais lui-même dans les envolées verbales qu’on lui reconnait ne semblait pas voir la réalité d’en face : Les gens qu’il avait en face n’étaient pas raisonnables. Mieux, ils voulaient agir vite….

Ali Idrissa Societe Civile AfricaineLa coalition publiez ce que vous payez, ou " l'initiative pour la transparence dans les industries extractives " section Afrique de l'ouest, a tenu une réunion à Livingston. Cette dernière avait pour objectif de designer un représentant au groupe de travail de la CEDEAO. C'est notre compatriote Ali Idrissa Nani, coordonnateur exécutif du ROTAB Niger qui a été élu. C'est le fruit du combat que mène l'homme depuis plusieurs années dans le cadre de la transparence budgétaire, mais aussi la lutte au sein de la société civile nigérienne dans laquelle il n'est pas à présenter. Pour rappel la coalition publiez ce que vous payez ou " l'initiative pour la transparence dans les industries extractives " est une campagne lancée en 2002 pour rendre transparentes les sommes versées pour l'accès aux contrats pétroliers. Il s'agit d'un consortium regroupant plusieurs ONG dont entre autres : Global Witness(GB) ; Transparency International ; Oxfam France-Agir ici. Elle consiste à ce que les entreprises publient ce qu'elles versent aux États des pays dont elles exploitent les ressources naturelles. Ce qui pourrait contribuer à réduire les détournements des fonds. Cette exigence de transparence la rapproche des principes du commerce équitable. Quand on connait la conviction de l'activiste Ali Idrissa dans cette voie de transparence, à travers les combats qu'il a mené, notamment, au moment des négociations entre Areva et l'État du Niger.

Societe Civile Niger 06C’est peut-être le bon moment de se le rappeler. Notre pays le Niger vit aujourd’hui dans sa 7ème REPUBLIQUE. En termes de « sprint constitutionnel », aucune nation au monde n’a réussi autant de performances en seulement 50 ans. A l’évidence des « tristes performances » auxquelles la « Société Civile » y a incontestablement contribué.

Pour l’essentiel, cette « inflation républicaine », hormis ses causes exogènes évidentes, est le résultat des « comportements prédateurs » de « politiciens sans scrupule », de « militaires véreux » et d’une « société civile immature ». Ensemble, ils ont formé le « trio infernal » qui a précipité notre pays, de république en république, les unes plus « Gondwana » que les autres.

Société d’Etat : Qu’est ce qui se passe à Niger Poste ?

Niger Poste est une société d’Etat qui, jadis, a fait la fierté du Niger. Aujourd’hui, cette société est tombée en décadence du fait de sa gestion calamiteuse et archaïque. Mais, les responsables ne veulent pas du tout que la presse en parle. Du reste, les responsables de cette société veulent à tout prix empêcher aux journalistes du journal Le Courrier d’écrire sur la réalité de la situation que traverse Niger Poste. En tout cas, les articles écrits sur la mauvaise gestion de Niger Poste, révélée par un audit interne mené par les sieurs Garba Tahirou auditeur, Mamane Issoufou et Siradji Tata, semblent irriter le directeur général de NigerPoste au point de porter plainte contre le journal Le Courrier. Par ordre de mission n°48/ Niger Poste /CG-A/ 2018, en date du 26 décembre 2018, un audit a été mené au centre E.M.S de NigerPoste. Cet audit a mis à nu des anomalies graves qui heurtent la morale. Et Idrissa Souleymane Kane, directeur général de Niger Poste, ne veut pas qu’on en pipe un mot. Il ignore, peut être, que Le Courrier est un journal d’investigation.

Et pour comprendre ce qui se passe dans la société qu’il dirige, des journalistes, rompus à la tâche tâche, ont mené des investigations. Des investigations qui ont fait objet de deux publications dans les colonnes du journal. Suite à ces publications, Idrissa Souleymane avait tenu une réunion pour vouloir se renseigner sur celui qui serait le mouchard au niveau de Niger Poste et dégager des stratégies de représailles contre le journal. En plus, le lundi 26 juillet 2021, un semblant de rapport d’audit dit complémentaire a été fait et agrafé au premier rapport. Dans ce rapport complémentaire, il aurait été indiqué que les 48 millions de FCFA que le chef du centre EMS n’avait pas justifiés ont été payés.

Cette situation nous pousse à poser quelques questions à Idrissa Souleymane Kane, directeur général de NigerPoste.

Pourquoi c’est le CONITRAF qui établit et fait le recouvrement des factures de Niger Poste ? Qui estce qui perçoit 10 millions de FCFA sans pièces justificatives ? Où est passé l’argent issu des factures recouvrées par CONITRAF ?

En attendant notre rendez-vous du 27 aout 2021devant le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey 3, il se doit de répondre à ces questions.

A suivre !

A.S

La gestion de l’exploitation de l’eau, dans un pays sahélien comme le nôtre où la ressource en eau est très précieuse car devenue par sa géographie violentée, une denrée rare et très insuffisante tant en quantité qu’en qualité, pose un réel problème de choix politique pour les gouvernants. Depuis la création de la SEEN (société d’exploitation des eaux du Niger), les avis étaient divisés quant à la décision de l’époque de retirer sa gestion de la responsabilité de l’Etat pour la confier à un privé, et pire à un privé étranger, Veolia en occurrence. Mais, le contrat d’affermage qui lie la société française à l’Etat du Niger arrivait à échéance, et l’occasion était belle pour dresser un bilan de quelques années de gestion des Eaux du Niger. L’occasion était alors indiquée pour les pouvoirs publics de poser le débat pour années de gestion par Veolia et pouvoir juger de la nécessité autant que de l’opportunité de renouveler le contrat ou de le résilier.

Assemblée Nationale…

L’Assemblée Nationale s’était saisie du sujet et avait, en séance publique, animé un débat pendant lequel, les députés de tous les bords pouvaient reconnaitre le peu d’efforts en investissements consentis par Veolia pour élargir le réseau et rendre disponible pour les populations, l’eau potable. Ils étaient nombreux à relever une insatisfaction par rapport aux services de la SEEN, demandant pour cela au gouvernement de reprendre la gestion de la société surtout quand on sait que les infrastructures relèvent de la responsabilité et de l’effort de l’Etat qui a consenti de gros investissements à travers la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN). Pourquoi donc, pour seulement mesurer et vendre, après que l’Etat ait accepté de faire le plus dur – mettre en place les infrastructures nécessaires pour le traitement et le transport de l’eau – il donne à un autre, la responsabilité de la vente de l’eau ? Ce débat, à l’Assemblée Nationale, avait beaucoup intéressé les Nigériens, surtout qu’en plus de telles considérations, les députés nationaux peuvent noter que l’ambition à faire porter par la société est de faire en sorte que l’eau soit presque partout disponible dans le pays, pour une majorité de Nigériens, en tout cas.

Mais certains analystes restaient sceptiques quant à la sincérité d’un tel débat et se demandent à juste titre, si ce n’est pas juste une instrumentalisation pour s’en servir à reprendre la société pour régler des comptes à un homme qui est devenu au fil des jours, l’opposant déclaré du régime et qui ne rate aucune occasion pour charger la Renaissance acte III. On sait que l’Opposition d’Omar Hamidou dit Ladan Tchiana dérange et il y a de quoi, car l’homme n’est pas de la trempe de ceux que l’on peut affamer pour se servir de leur vulnérabilité pour le prendre à l’appât d’une promesse de nomination ou de quelques marchés à lui miroiter. L’homme dont il est question a une vie bien construite qui ne tient pas à ses frivolités de la vie politique sous les tropiques. On peut d’ailleurs voir comment, sur les réseaux sociaux, la meute d’insulteurs est mise à ses trousses pour l’y traquer, le visant d’insanités immondes qu’on ne dit pas en politique et notamment quand on a de la bonne moralité.

Mais qu’on ait fait ce choix pour l’intérêt du Niger et des Nigériens ou pour faire mal à un adversaire politique, il reste que l’homme – et on l’a dit très haut – ne vit pas de ses actions, fussent-elles importantes au niveau de la SEEN. Les Nigériens du reste, le savent. Même après l’annonce de la résiliation du contrat avec Veolia qui ramène la SEEN au statut de société d’Etat, il reste que le débat continue, des Nigériens, pour une raison ou une autre, continuant à spéculer sur le choix du gouvernement.

Controverse

La controverse continue donc et Ladan Tchiana, lui-même, sur sa page Facebook, l’a dit clairement dit : ce choix ne vise que sa personne car ainsi, peut-on le croire, ses adversaires pourraient croire avoir trouvé là le moyen de le faire chanter et de toucher à sa faiblesse pour l’agenouiller afin qu’il rompe avec la radicalité de son combat politique qui continue à défier la nouvelle autorité qu’il accable d’illégitimité. Et depuis quelques jours, après que ce choix ait été opéré, bien d’observateurs ont cru voir là un moyen de représailles pour faire mal à un adversaire coriace, incorruptible quand on sait la sécurité financière dont il peut se prévaloir pour ne pas être du lot de ces intestins fragiles qui succombent au moindre piège qui les asservit.

Mais le gouvernement a fait son choix, personne n’y peut rien et Ladan Tchiana, tout en disposant de son investissement dans le capital de la société où il détient plus de 20% des actions, sait que même là, il a une autre fortune que personne ne peut lui arracher.

Processus d’étatisation en marche….

Le processus de migration du statut de la SEEN est donc acté depuis la prise de cette décision. D’ores et déjà, l’on apprend qu’un comité composé de structures concernées sur la mutation envisagée serait en train d’être mise sur pied pour réfléchir sur le changement de statut de la nouvelle société d’Etat qui devra être l’héritière de la SEEN, désormais enterrée. Selon nos sources, des correspondances ont été envoyées à des structures pour la désignation de leurs représentants devant siéger au comité. Ce comité aura pour charge de réfléchir sur un certain nombre d’aspects qui relèvent de la nouvelle vision de la société à recréer en lieu et place de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN). Au regard des ambitions qu’on voudrait assigner à la nouvelle société, le comité discutera notamment sur la nouvelle dénomination de la société et de son orientation, avec, on l’imagine, le cahier des charges qu’il faudra lui élaborer pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés.

Dans la perspective de cette reprise, et afin de rendre possible cette reprise de la société par l’Etat du Niger, le Niger aurait déjà remboursé quelques 11 milliards de factures impayées à travers la SPEN par une compensation entre les deux sociétés, libérant on l’imagine, l’actionnaire principal qu’est Veolia. Mais le tout n’est pas de reprendre la société, de l’arracher à l’emprise du privé, mais de savoir y réussir deux choses. Et là est tout le défi pour lequel, un jour ou l’autre, ceux qui ont fait ce choix répondront.

Défi…

La gouvernance prochaine de la nouvelle société est le challenge le plus difficile à atteindre quand on sait que les socialistes nigériens, ne peuvent pas avoir la rigueur requise, notamment en ce qui relève de la gestion et du recrutement du personnel. On sait comment les effectifs du personnel de certaines sociétés d’Etat, notamment la SONIDEP, ont explosé du fait de recrutements partisans et claniques qui ne répondent à aucun souci rigueur et d’efficacité, ceux qui l’ont fait n’ayant agi que pour servir une clientèle politique de la proximité clanique. Il va sans dire, même lorsque ce n’est plus Issoufou qui est en principe aux commandes de l’Etat, la nouvelle société n’échappera pas à la même politisation et à la même vision clanique de l’entreprise en création. Toutes choses qui ne peuvent qu’entraver la bonne marche de la société.

L’autre défi, non moins important concerne la gestion financière de l’entreprise. Il faut s’attendre dès la mise en place des nouvelles équipes et de leurs dirigeants qui sortiront forcément du PNDS, la grille salariale qui va être adoptée pour le confort de la hiérarchie qui pourrait s’octroyer des avantages faramineux et pour s’éviter des remous au sein du prolétariat de la nouvelle société, on n’oubliera pas de le contenter avec quelques primes qui pourraient faire la différence avec ce qu’il aura connu sous le régime de la SEEN.

C’est dire que le plus dur reste à faire. En faisant partir Veolia, le gouvernement doit convaincre qu’il ne s’est trompé de choix et que l’étatisation de la société serait le meilleur choix pour exploiter et commercialiser les eaux du Niger pour le grand bonheur des Nigériens. Mais l’on se pose à juste titre la question de savoir si son choix donnera plus de résultats pour distribuer plus largement l’eau potable afin que plus de Nigériens y aient accès mais en la rendant plus accessible par une tarification qui n’en fera plus un luxe mais une source vitale que l’Etat a la responsabilité constitutionnelle de rendre disponible pour tous. Et les Nigériens attendent la Renaissance au tournant…

Alpha

Soldats américains tués au Niger : la mission devait « capturer mort ou vif » un dirigeant jihadiste, selon ABC Des éléments de l'embuscade ayant causé la mort de quatre militaires américains au Niger contredisent la version officielle, selon un récit publié jeudi par la chaîne américaine ABC. Le média cite des sources nigériennes et des services de renseignement américain.

L’opération des 3 et 4 octobre de l’équipe américano-nigérienne a été présentée par le chef d’état-major Joe Dunford comme une « patrouille de reconnaissance ». Mais selon des témoignages de hauts-gradés nigériens recueillis par ABC, c’était en fait une mission destinée à « capturer mort ou vif » un dirigeant jihadiste lié aux groupes État islamique et Al-Qaïda et identifié comme Dandou.

L’objectif de la mission a « changé »

Selon des sources des services de renseignement, la mission initiale était bien une patrouille ordinaire. Mais elle a été modifiée en cours de route, rallongeant la présence des soldats américains dans la zone, où ils sont restés plus de 24 heures.

« Ils devaient faire l’aller-retour dans la journée », a indiqué un responsable des services de renseignement américain cité par la chaîne. « Mais ils sont restés là-bas tellement longtemps pour une mission qui a changé, qu’ils ont été remarqués, surveillés et finalement attaqués. »

02 novembre 2017
Source : http://www.jeuneafrique.com/

Donald Yamamoto secretaire d Etat americain aux Affaires africainesPour Donald Yamamoto (ici en 2011), secrétaire d'Etat américain aux Affaires africaines, après la mort de soldats américains au Niger, il n'est pas question que Washington se désengage de la bande sahélienne. © CHIP SOMODEVILLA/Getty/AFPPlus d’un mois après une embuscade qui a coûté la vie à quatre soldats américains au Niger, Washington réaffirme son engagement sur le continent. A deux jours d’une importante rencontre à Washington entre le département d’État américain et les ministres des Affaires étrangères de 37 pays africains, le département d'État a évoqué l'incident. Selon Donald Yamamoto, en charge des dossiers Afrique au département d’État, les Etats-Unis sont là pour soutenir les pays africains.

Rappelons que la mort de ces soldats lors d’une embuscade près de la frontière malienne avait suscité une polémique. Officiellement, ils faisaient partie d’une simple patrouille de reconnaissance, mais certains évoquent une mission de combat.

«  Concernant le Niger, l’incident fait le sujet d’une enquête du département de la Défense, ainsi que du gouvernement du Niger et de plusieurs autres Etats, nous explique Donald Yamamoto, du département d’État. Mais ce qu'il faut retenir, c’est ce que font les Etats Unis sur le terrain. Et une fois de plus, je veux réitérer que notre priorité est de former les troupes au Niger, tout comme en Ethiopie ou d’autres pays africains.

Nous avons formé plus de 300 000 soldats africains, provenant de plus de 26 pays. Et près de 100 000 participent aujourd’hui ou ont participé à des missions de maintien de la paix.

L’Afrique doit assurer les coûts de sa propre sécurité. Et dans ce contexte, nos militaires, mais aussi nos diplomates sont là pour aider chaque pays... Il s’agit d’évaluer et répondre au besoin sécuritaire de chacun. »

Des enquêteurs américains se sont rendus dimanche dernier dans le village où a lieu l’embuscade du 4 octobre. Les conclusions de cette enquête devraient être publiées en janvier.

Dans des moments de crise, l'humanité trouve parfois son éclat le plus lumineux. C'est le cas actuellement au Niger, où l'élan de solidarité africaine envers la population confrontée à des sanctions internationales sans précédent a démontré une fois de plus la force de l'unité du continent.

Depuis les événements du 26 juillet 2023 au Niger, les réseaux sociaux, autrefois accusés de diviser, ont servi de plateforme pour une solidarité africaine sans précédent. Face aux allégations mensongères et aux sanctions injustes imposées par certaines instances internationales, la toile s'est rapidement animée d'un flot de réactions en faveur du peuple nigérien. Rarement une cause a suscité une telle vague de soutien et de dénonciation des injustices infligées à une population innocente.

Ce mouvement transcende les frontières et les barrières linguistiques, illustrant l'unité de l'Afrique face à l'adversité. Des citoyens de tout le continent, des leaders d'opinion, des personnalités publiques et même des gouvernements ont exprimé leur indignation devant le sort réservé aux Nigériens. Des campagnes en ligne, des pétitions et des messages de solidarité ont inondé les plateformes numériques, montrant que l'esprit la solidarité africaine continue de briller dans les cœurs de chacun.

Pourtant, cette crise révèle aussi les limites de l'ingérence extérieure et de l'application aveugle de sanctions. L'appel est clair : il est temps pour l'opinion internationale de réexaminer la gestion des affaires internes de chaque nation. La diplomatie doit prévaloir sur les mesures punitives, et la solidarité doit l'emporter sur l'isolement. Les sanctions économiques, bien qu'intentionnées pour cibler des régimes, affectent inévitablement les citoyens ordinaires.

L'histoire nous enseigne que les solutions durables naissent du dialogue et de la compréhension mutuelle. Le Niger nous rappelle que les nations africaines doivent être les maîtres de leur destinée. Les voix du peuple nigérien qui endurent cette épreuve avec dignité doivent être entendues.

En conclusion, la crise nigérienne est un appel à l'action pour une réflexion profonde sur notre rôle en tant que membres d'une communauté mondiale. Elle met en lumière les valeurs intemporelles de l'unité, de la solidarité et de la compassion africaines. Aujourd'hui, nous sommes témoins d'une lueur d'espoir qui émane du Niger, rappelant au monde que, face à l'adversité, l'Afrique reste unie et solidaire, prête à transcender les obstacles pour un avenir meilleur.

Boubé Guédé (Nigerdiaspora)