On est bien de la sensation causée par le saut de la première femme parachutiste au cours des années 1970. Aujourd’hui les femmes nigériennes ont envahi pratiquement tous les corps des FDS, y compris l’armée de l’air ; notamment avec la promotion en 2015 du Lieutenant Ouma Laouali qui a réussi sa formation aux Etats Unis, au poste de pilote de l’un des deux CESNA livrés à l’armée.
De nombreuses nigériennes ont été recrutées ces dernières années dans la police et la garde nationale où elles comptent des officiers de haut rang. Cette évolution n’a pas manqué de créer des émulations. Au point qu’aux tests de recrutement des prytanées militaires, chaque année on note de plus en plus de candidatures féminines.
Ce signe des temps qui n’était pas du goût de certains esprits conservateurs, est des plus admis par la grande majorité de nos concitoyens. Juste retour des choses car, non seulement on ne peut pas exclure 52% de la population de certaines fonctions, mais qui plus est, les femmes nigériennes ont montré depuis longtemps qu’elles pouvaient être l’égal des hommes dans différents domaines.
Ibrichek.
02 octobre 2017
Source : La Nation