Ce système désastreux dit ‘’renaissance’’ est un système vicieux entretenu par des réseaux politiques mafieux. Jalonné, depuis sa mise en place en 2011, par des scandales de tout genre. Depuis donc son arrivée au pouvoir, la renaissance a détruit tous les compartiments de l’Etat par leur politisation à outrance. L’administration et l’école publiques sont fortement politisées. Seuls les militants égarés et les affidés des princes peuvent y accéder et prétendre à un poste de responsabilité. C’est dans cette politisation de l’administration que des postes stratégiques de l’Etat ont été confiés à des détenteurs avérés de faux diplômes. A cette situation de gangstérisme de l’Etat se sont greffés le clientélisme, le népotisme et le favoritisme. Et l’opinion publique n’a pas oublié toutes les affaires sombres de recrutement à la fonction publique qui avaient éclaboussé des hauts responsables de l’Etat. Sous le règne de la renaissance, on assiste à l’instauration d’une oligarchie qui fait main basse sur les ressources publiques, en procédant au pillage systématique des biens de l’Etat et la surfacturation des marchés publics. Une mauvaise gouvernance qui a mis le pays dans une situation de délinquance et d’appauvrissement continus. Depuis l’installation du système actuel, le Niger est, chaque année, dernier de la planète. Tous les secteurs sociaux de base sont en lambeaux : une école publique qui n’est que de nom, un système sanitaire délabré avec des centres santé devenus des véritables mouroirs, l’eau potable devenue une denrée rare. La renaissance a mis en péril tous les intérêts stratégiques du pays et travesti les valeurs sociales et morales. Le vol, le mensonge et la délation sont valorisés devant la justice du roi. C’est-à-dire, une justice sélective à double vitesse où les innocents et les vertueux sont condamnés à la place des délinquants.
De 2011 à ce jour, ce sont uniquement les opposants et ceux considérés comme mal pensants qui sont traqués et envoyés en prison. Bakary Saidou, Ali Téra et beaucoup d’autres personnes croupissent toujours en prison sans jugement. Ils payent les frais de leur militantisme et leur fidélité au parti de Hama Amadou. Egalement, des militaires arrêtés et accusés de coup d’Etat croupissent depuis des années dans les geôles de la renaissance. Pendant ce temps, des détourneurs de deniers publics, les détenteurs avérés de faux diplômes et les trafiquants de drogue circulent librement et narguent les Nigériens. Sans parler des scandales dans lesquels sont empêtrés les sbires du régime. Des scandales qui restent, à ce jour, impunis. Jamais dans l’histoire de l’humanité, un pays n’a été aussi saccagé par certains de ses fils que le Niger qu’ils ont fini par mettre sur cale. Le prêt Eximbank de Chine, les rails de Bolloré qui font dérailler le pays et la société SUMMA sont des exemples qui illustrent bien cette vision archaïque et gloutonne de gestion de pouvoir développée au sommet de l’Etat.
Le pays est totalement livré à l’extérieur. D’ailleurs, selon des sources crédibles, des hommes politiques nigériens seraient actionnaires de SUMMA. Une société à laquelle la gestion de l’Aéroport Diori Hamani a été cédée pour 30 ans. En ce qui concerne les ressources minières, les retombées ne profiteraient qu’à une poignée d’individus appartenant à la noblesse au pouvoir. Ainsi, les retombées issues de l’exploitation du pétrole, de l’or et de l’uranium sont devenues des véritables cauchemars pour les Nigériens. Elles ne profitent qu’aux princes et à leurs laudateurs. Quant aux textes de la République, ils sont quotidiennement violés et piétinés. Pour dire que, depuis 2011, rien ne profite aux citoyens nigériens. Le peuple vit dans une situation de désespoir et de dénuement total. Alors, pour relever le pays, il faut nécessairement un sursaut patriotique pour stopper net la renaissance et ses partisans dans leur élan d’annexion politique du Niger. Pour ce faire, le peuple dans son ensemble doit sortir massivement et avec détermination le 21 février 2011 pour voter contre le candidat de l’imposture. Et ce défi doit être relevé au nom de l’intérêt du Niger et de sa souveraineté.
AS