Les participants ont reçu plusieurs explications dans un débat franc, sans langue de bois. C’est ainsi qu’un responsable religieux a déploré l’enrôlement des jeunes dans les groupes terroristes comme alternative à la misère et au chômage, qu’il juge non fondé en islam. La religion Islamique, dit-il, est fondée sur la paix et ceux qui s’adonnent à cette pratique du terrorisme n’ont rien à voir avec la religion de la paix.
Les débats ont été passionnants et participatifs. Les représentantes des associations féminines ont déploré dans leurs interventions, la délinquance juvénile dans la région de Niamey, le comportement de certains jeunes qui s’adonnent à la consommation de la drogue. Elles ont plaidé auprès des députés pour qu’ils appellent le gouvernement à multiplier les initiatives de lutte contre le chômage à Niamey.
A ce sujet, le président de la CAGI, M. Souley Dioffo a souligné que, l’amélioration des conditions de vie des populations a toujours été une préoccupation constante des plus hautes autorités du pays et leurs partenaires techniques et financiers. Il a indiqué que des initiatives sont élaborées dans le programme de renaissance I et II ou encore dans le document de la Politique nationale de la jeunesse au Niger. « Toutes ces politiques participent de l’amélioration du niveau de vie des populations et l’amorce des dynamiques nationales de développement économique », a-t-il indiqué.
M. Souley Dioffo a beaucoup apprécié la participation des uns et des autres au cours des débats très fructueux. « Il est indéniable que le combat pour la paix et la sécurité dans la région de Niamey ou au Niger en général nécessite l’inclusion de tout le monde pour l’amélioration du niveau de vie des populations et aussi pour son développement économique», a-t-il conclu.
l Seini Seydou Zakaria
23 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/