Selon lui, trois axes stratégiques sont privilégiés pour atteindre cet objectif, à savoir l’amélioration de l'orientation stratégique, du cadre institutionnel de gouvernance et des mécanismes de coordination pour la gestion efficace des espaces frontaliers au Niger, l’atténuation des possibilités de corruption dans les zones frontalières et la promotion de la migration légale à travers des services d'Etat améliorés et de sensibilisation, le développement des zones frontalières et l’amélioration de la coopération transfrontalière entre le Niger et ses pays voisins (notamment entre le Niger et l'Algérie, le Bénin, le Burkina Faso et le Nigeria). Il a ajouté que la durée de la phase actuelle est de 18 mois. Les activités ont commencé en juin 2017 et s'achèveront en Décembre 2018 avec un budget de 7 millions d'Euros, soit 4,5 milliards de FCFA. Les interventions du Projet concernent quatre (4) régions, à savoir Tillabéry, Dosso, Tahoua et Agadès, pour 35 communes frontalières.

Evoquant les partenaires principaux du projet, il a cité la Commission Nationale des Frontières (CNF), la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), l’Association Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC), Section Transparency International Niger, la Commission Mixte Nigéro-Nigériane (CMNN). Par ailleurs, il s’est réjoui que plusieurs activités ont été réalisées et d'autres sont en cours en collaboration avec les partenaires.

Mamane Abdoulaye(onep)

29 septembre 2017
Source : http://lesahel.org/