Le second tour de l’élection présidentielle approche à grands pas. Dans l’attente de la proclamation des résultats globaux définitifs par la Cour constitutionnelle, les tractations pour les alliances électorales vont bon train entre groupes de partis politiques. Dans les deux camps en présence, l’on ne se ménage pas afin de gagner cette élection à grands enjeux. Les partis politiques de l’opposition, en particulier, sont en ordre de bataille. Les leaders politiques sont pratiquement tous les jours en réunion afin d’affiner les stratégies et le tambour de la guerre a déjà résonné pour rappeler tous les cadres volontaires pour servir dans les bureaux de vote à travers tout le Niger. Des communiqués ont été rendus publics et tous les partis politiques de la coalition CAP 20- 21 sont en train d’enregistrer les cadres qui sont prêts à servir les causes du changement. Les gens se font enregistrer par centaines, a appris le Canard en furie. Au total, il faut plus d’une cinquantaine de milliers de cadres pour mailler tout le territoire au prorata du nombre de bureaux de vote.

Ce recrutement de candidats aguerris pour siéger dans les bureaux de vote au second tour change les choses. Au premier tour, les bourrages et braquages d’urnes, les procès- verbaux préfabriqués, ont été permis au candidat Bazoum Mohamed d’engranger des scores fantaisistes que son adversaire, Mahamane Ousmane, attend d’ailleurs de voir la Cour constitutionnelle annuler pour infraction à la loi électorale. Pour éviter qu’un tel scénario se répète, l’opposition a demandé à la Ceni, d’une part, de relever tous les présidents des Ceni décentralisées qui ont été indélicats et/ou défaillants, et la sécurisation par l’armée, des agents et des opérations électoraux tout au La visite de travail et d’amitié du Président Issoufou Mahamadou à Paris a vraisemblablement tourné au vinaigre. Selon des sources bien informées, au cours de la rencontre entre les deux chefs d’État, Emmanuel Macron aurait fait comprendre à son visiteur qu’il est hors de question que le Niger soit un autre foyer de déstabilisation pour les terroristes et autres narcotrafiquants de tous genres qui pullulent Emmanuel Macron Il est hors de question que le Niger soit le 2e foyer du terrorisme au Sahel dans le Sahel. Ce serait pour cette raison que Mahamadou Issoufou a souhaité que Bazoum Mohamed le rejoigne dans la capitale française afin de l’entendre par lui-même. Ce qui est sûr, lors de la rencontre entre les deux présidents, ce qui a été dit est que la France n’est pas prête à accepter que le Niger soit un deuxième foyer pour les terroristes. Macron aurait été clair sur cette question avec Issoufou. Arouna Y. long du processus, c’est-àdire de l’acheminement du matériel électoral jusqu’à la transmission des résultats électoraux.

Doudou Amadou