Ces investissements vont permettre le développement du champ pétrolier, c'est-à-dire la préparation à l’exploitation de 112 gisements destinés à l’export à travers la réalisation de 430 forages ; la construction d’un nouveau centre de collecte et de traitement à Koulélé d’une capacité de traitement 90.000 barils/Jour. C’est dire que ce projet d’oléoduc impactera positivement la marche du Niger vers l’émergence économique et sociale.

En effet, le secteur pétrolier représente déjà un fort levier de croissance au Niger. A titre illustratif, de 2011 à 2018, il a représenté en moyenne 4% du PIB ; 19% des recettes fiscales et 16% des exportations. A terme, avec la mise en œuvre de cette nouvelle phase, le secteur pétrolier sera le principal levier de l’économie nigérienne. Il représentera ainsi, à l’horizon 2022, quelque 24% du PIB ; 45% des recettes fiscales ; 68% des exportations et 8 à 12% des emplois salariés formels au Niger.

En outre, un des atouts de la construction de ce pipeline d’exportation du brut réside également dans les opportunités et les conditions favorables qu’il offre pour d’autres investissements sur les blocs pétroliers du Niger, devenus alors plus attractifs permettant ainsi de booster l’exploration, d’augmenter les réserves et d’accroître les niveaux de production. Ce qui veut dire qu’on peut alors espérer dans quelques années bien au-delà de 100.000 barils/Jour.

Hassane Daouda

17 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/