En expliquant la marquette du bâtiment au ministre de l’Intérieur et celui des Domaines et de l’Habitat, le directeur générale de l’Architecture et de la Construction M. Abdoulaye Seydou a souligné que l’ouvrage est construit sur un terrain d’environ 3200 m2 dans le village de la Francophonie. Le bâtiment est constitué de deux niveaux (R+ 1) d’une superficie d’emprise au sol de 807, 66m2. Au Rez-de Chaussée, il y a un hall d’accueil ; deux salles dédiées à l’informatique et le serveur ; dix (10) bureaux dont deux bureaux de directions ; deux secrétariats ; trois magasins de stockage et deux blocs sanitaires. A l’étage, on dénombre un hall d’accueil ; quinze (15) bureaux dont un bureau de directeur général ; deux bureaux de directeur ; deux bureaux pour secrétaires ; deux salles de réunions ; une salle d’archives et deux blocs sanitaires.
Après avoir visité les compartiments de ce chantier, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a félicité l’entreprise chargée de la réalisation des travaux pour avoir consenti d’énormes efforts. ‘’ Il reste simplement après cette visite que nous venons d’effectuer avec mon collègue des Domaines et de l’Habitat à faire en sorte cet ouvrage se termine dans le meilleur délai. Comme vous l’avez vu, l’Etat a fait une grande option conforme aux ambitions qui sont les nôtres de moderniser l’Etat Civil. Ce bâtiment complet sera fonctionnel. Son envergure est à la mesure de ce que sont nos ambitions de modernisation de l’Etat du Niger. On ne peut pas moderniser un Etat si on n’en modernise pas l’Etat Civil. Nous avons besoin de bien connaitre nos citoyens, de bien les identifier afin de leur délivrer les pièces d’Etat Civil dont ils ont besoin pour leur vie. On ne peut plus mener une vie dans l’anonymat comme cela se passe jusqu'à présent. Nous avons été particulièrement marqués par les effets de cette situation qui nous ont beaucoup retardés. Des efforts ont été entrepris dans le recensement ; dans la délivrance des pièces d’Etat civil à la naissance. Toutefois, ces efforts demeurent insuffisants simplement parce que nous n’avons pas mis en place tout le dispositif nécessaire à cet effet. Cela doit se passer par la mise à la disposition des services de l’Etat Civil du ministère de l’Intérieur d’un bâtiment fonctionnel aux normes des exigences de la modernité que nous entrevoyons aujourd’hui. Nous allons nous battre pour que les travaux de ce bâtiment finissent’’, a conclu le ministre Mohamed Bazoum.
Hassane Daouda (ONEP)
07 mai 2017
Source : http://lesahel.org/