Politique
Créée le 7 décembre 2018 et reconnue en 2020 par les autorités, l’association des héritiers pour l’appui à l’agenda 2063 (AHA) a organisé une conférence publique à l’EMIG. «Rallye régional des héritiers pour l’appui à la politique nationale de la jeunesse», tel était le thème sur lequel portait ladite conférence. Cette conférence est la quatrième du genre qu’organise ladite association.
l’AHA est un outil de soutien à la réalisation des objectifs de l’agenda de l’UA 2063. L’agenda 2063 a pour but de conduire les pays africains à développer des réflexions fructueuses quant aux conditions du développement du continent africain. Il est également un véritable guide panafricain pour le développement de l’Afrique.
«AHA est une association de jeunes nigériens qui a bien voulu s’organiser afin d’accompagner l’Etat du Niger dans l’atteinte de la Politique nationale de la jeunesse», a indiqué le président de ladite association M. Hassan Gordé Oumarou. Il a aussi expliqué qu’au cours de cette conférence plusieurs points ont été abordés, à savoir l’intégration africaine, son aspect politique et économique. «Cette conférence concerne notamment les écoles professionnelles, les instituts et les universités publiques du Niger», a-t-il ajouté.
Pour le SG de l’EMIG M. Younoussa Ibrahim, cette conférence servira d’éclairage aux futurs techniciens supérieurs de l’EMIG quant aux missions qui les attendent et à leur implication dans la gestion des tâches qui sont les leurs surtout concernant le développement du pays et du continent africain.
Ce Rallye ne compte pas s’arrêter à Niamey, il fera également le tour du Niger afin d’amener la jeunesse nigérienne à être un relais digne du nom.
Ibrahim Maïga(onep)
19 juillet 2021
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Le parti Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farilla), a tenu le 27 septembre 2020 au Palais du 29 juillet de Niamey son premier congrès constitutif couplé à l'investiture de son candidat aux élections présidentielles 2020-2021. A l’issue des assises, les délégués venus de toutes les régions du pays ont choisi à l’unanimité M. Alma Oumarou, président du parti et l’ont investi candidat aux prochaines élections présidentielles de 2020-2021 au Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs responsables des partis politiques du Niger et de nombreux militants et sympathisants du tout nouveau parti sur l’échiquier politique du Niger.
Le Parti RPP Farilla est très jeune avec six mois d'existence. Mais vu la mobilisation des militants, c’est un grand parti. « Notre parti est animé par des femmes et des hommes d'expérience, compétents, connus partout, ici et ailleurs dans le monde, tous porteurs d'un idéal pour le Niger avec un sens aigu de l'intérêt général, de l'intérêt supérieur de l'Etat », a déclaré le président Alma Oumarou.
Le congrès de RPP Farilla intervient au moment où tous les partis politiques sont en train de désigner leurs candidats aux prochaines élections générales. « En tant que Parti nouvellement créé, nous avons aussi le devoir de nous positionner, non seulement pour montrer notre force et notre représentativité, mais également pour conquérir notre place sur l'échiquier national », a-t-il souligné.
Dans les résolutions issues des travaux, les congressistes ont investi M. Alma Oumarou candidat aux prochaines élections présidentielles. Selon le candidat du parti, leur formation politique a pour finalité la construction d'un Niger prospère, respectueux des valeurs fondamentales de la République et la promotion d'une société paisible. Il vise l'union de toutes les énergies autour d'un même idéal, qui est le développement socioéconomique et culturel du pays, avec la pleine conscience de la nécessité de renforcer le respect de la souveraineté du peuple nigérien et des règles démocratiques pour faire face aux défis multiformes qui assaillent notre pays. « Le RPP FARILLA est un parti de rassemblement, de cohésion et d'unité de toutes les filles et les fils du Niger, rassemblement pour le Niger d'abord, rassemblement pour le Niger ensuite, et rassemblement pour le Niger toujours, sans distinction aucune. Notre parti est une formation politique de paix vue comme conséquence du rassemblement avec les piliers suivants ; le respect de l’Etat de droit la bonne gouvernance, le respect des règles démocratiques », a-t-il soutenu.
Le président du parti a promis qu’ils vont œuvrer inlassablement pour une vie dans la dignité pour toutes les populations nigériennes. « Forts de cette vision, nous nous sommes attelés à mettre en place les organes de gestion de notre parti à tous les niveaux, afin de lui permettre de répondre aux attentes et préoccupations de ses militantes et militants et au-delà à toute la population nigérienne. C'est le lieu de remercier tous les points focaux, qui n'ont ménagé aucun effort pour apporter leur appui à la réussite de notre congrès », a dit M. Alma Oumarou.
Le parti affirme son appartenance à la Mouvance pour la Renaissance du Niger. Il soutient les actions menées par le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou. « Nous le félicitons vivement et tenons à lui dire du haut de cette tribune notre attachement à la démocratie et aux valeurs républicaines, qu'il a incarnées pendant toute la période couvrant ces deux mandats en tant que Président de la République », a martelé M. Alma Oumarou, avant de définir les grandes lignes de leur projet de société à l’assistance.
Il a exhorté les militants de garder la cohésion, dont ils ont toujours fait montre, de maintenir leur unité, car elle seule fait leur force et leur capacité à répondre aux défis qui les assaillent. «Nous avons en effet un grand défi à relever, celui de montrer à la face du monde, que nous avions eu raison de créer notre parti, celui de nous positionner en tant que force politique, en tant que Parti leader sur la scène politique nationale et de participer ainsi sans ambages à l'œuvre de construction nationale », a-t-il indiqué avant d’appeler les nigériens à adhérer aux idéaux de leur formation politique.
Seini Seydou Zakaria(onep)
30 septembre 2020
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Le Conseil des ministres s’est réuni, hier mercredi 16 septembre 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE.
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret modifiant et complétant l’ordonnance n°2010-039 du 24 juin 2010, portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), dénommé «Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) du Niger».
Au Niger, la production agricole est devenue de plus en plus dépendante des aléas climatiques et les sols sont de moins en moins fertiles. Les terres agricoles perdent en moyenne 377 000 tonnes d’éléments nutritifs qui ne sont pas compensés par manque de disponibilité d’engrais et d’accessibilité à ce produit.
En effet, l’analyse de la performance du système des engrais a mis en évidence des insuffisances dont, notamment, le coût élevé de l’importation et de la distribution des engrais, les prix trop élevés en dépit de la subvention et la livraison des engrais en retard et en quantités insuffisantes.
Pour atteindre les objectifs de l’Initiative 3N, le Gouvernement s’est engagé à conduire une réforme du secteur des engrais surtout dans la perspective de la mise en œuvre de l’important programme MCA-Niger.
En effet, toutes les initiatives qui ont pour but la modernisation de l’agriculture, ne sauraient porter leurs fruits, sans une réforme probante du système des engrais. La réforme envisagée vise à améliorer sensiblement la disponibilité et l’accessibilité des engrais à la hauteur des besoins de l’agriculture nigérienne.
C’est dans ce cadre que le secteur privé s’est organisé et a mis en place l’Association Nigérienne des Importateurs et Distributeurs d’Engrais (ANIDE).
Dès lors, il est apparu nécessaire, dans le cadre de la réforme, que la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles du Niger » (CAIMA) se désengage de l’achat et de la vente des engrais au profit du secteur privé.
Le présent projet de décret est pris pour satisfaire cette nécessité et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
II.AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi portant loi de finances au titre de l’année budgétaire 2021.
Le projet de loi de finances au titre de l’année budgétaire 2021 est établi en conformité avec les dispositions de la loi n° 2012-09 du 26 mars 2012 portant loi organique relative aux lois de finances en tenant compte de l’évolution récente de l’économie nationale et des perspectives au titre de l’année 2020.
Ce projet de loi prend en compte les orientations du Programme de Renaissance et les choix stratégiques définis par le Gouvernement, notamment dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) et le Programme Economique et Financier (PEF 2017-2020) conclu avec le Fonds Monétaire International.
Le budget de l’Etat pour l’exercice 2021 intervient dans un contexte marqué par des défis liés à la sécurité impliquant de fortes pressions sur les ressources, à la crise sanitaire induite par la COVID-19 et ses impacts socio économiques et financiers, à la volatilité des cours mondiaux des matières premières ainsi qu’aux aléas climatiques.
Sur le plan économique, on note une régression de la croissance due à la pandémie liée à la COVID-19 tant sur le plan national, régional qu’international.
Ainsi, au plan national, les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions budgétaires 2021 sont notamment l’organisation des élections générales et l’installation des nouvelles autorités, la maitrise de la pandémie de la COVID-19 et la reprise des activités économiques, le raffermissement de la stabilité sociopolitique et sécuritaire et la poursuite de la mise en œuvre de l’initiative 3N, du MCC et des travaux du barrage de Kandadji.
Le projet de budget général de l’Etat pour l’exercice 2021 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à un montant de 2 644,54 milliards de FCFA contre 2 422,33 milliards de FCFA en 2020, soit une hausse de 222,21 milliards de FCFA en valeur absolue, correspondant à 9,17% en valeur relative.
Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
III. MESURES NOMINATIVES.
- Le Conseil des ministres a examiné et adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RENAISSANCE CULTURELLE, DES ARTS ET DE LA MODERNISATION SOCIALE
- Il est mis fin aux fonctions du président du conseil d’administration et du directeur général du Palais des Congrès exercées respectivement par Monsieur Maurice Joseph Baudin et Moumouni Amadou Beidari.
Cette mesure entre dans le cadre de la reforme ayant conduit à la création de l’Agence Nigérienne de l’Economie de Conférence (ANEC) et à l’abrogation de l’ordonnance n° 88-29 du 19 mai 1988, portant création du Palais des Congrès par la loi n° 2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories des établissements publics.
- COMMUNICATION :
Le Conseil des ministres a entendu une (01) communication du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage relative à l’attribution d’un marché public passé par Appel d’Offres restreint pour la fourniture au profit de la CAIMA de cinquante mille (50 000) tonnes d’engrais en trois (03) lots répartis comme suit :
Lot n°1 : Ce lot, composé d’engrais Urée, d’un montant de quatre milliards sept cent trente millions (4 730 000 000) de francs CFA hors taxes, a pour attributaire la Société NOTORE CHEMICAL INDUSTRIES PLC RIVERS STATE NIGERIA, avec un délai de livraison de cent vingt (120) jours.
Lot n°2 : Ce lot, composé d’engrais NPK et DAP, d’un montant de huit milliards cinq cent millions (8 500 000 000) de francs CFA hors taxes, a pour attributaire la Société WAFCI SA Abidjan Côte d’Ivoire, avec un délai de livraison de cent vingt (120) jours.
Lot n°3 : Ce lot, composé d’engrais biologiques OPF, d’un montant de deux milliards six cent quatre-vingt-dix-sept millions sept cent cinquante-quatre mille trois cent cinquante-quatre (2 697 754 354) francs CFA hors taxes, a pour attributaire la Société INDO MULTI TRADE LINK LLP, AHMEDABAD 328 415 GUJARAT INDE, avec un délai de livraison de cent vingt (120) jours.
Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors Taxe sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
ONEP
17 septembre 2020
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Le Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre de consultation avec les acteurs économiques et financiers. L’objectif est de connaitre leurs attentes vis-à-vis du CESOC et de relever leurs préoccupations majeures susceptibles de faire l'objet d'études pour proposition d'avis ou de loi à adresser au Président de la République et ou à l'Assemblée nationale.
Cette démarche du conseil s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique de travail instaurée par cette institution à travers notamment l’instauration d’un cadre formel et permanent de consultation avec les différents acteurs de la vie publique nationale. Plusieurs personnalités ont pris part à la rencontre dont des membres du gouvernement, les représentants des partenaires techniques et financiers et ceux des structures et organisations socioprofessionnelles.
D’après le président du Conseil économique social et culturel, M. Maïrou Malam Ligari, cette rencontre porte sur trois axes qui sont déclinés dans la Déclaration de Politique Générale du gouvernement et du programme de Renaissance III. Il s’agit des «Infrastructures économiques, l’exploitation des potentialités économiques et de la solidarité et l’inclusion socio-économique des catégories en situation de vulnérabilité». Le président du CESOC a précisé que cette rencontre consultative consiste à participer de manière continue à l'amélioration du dispositif administratif, juridique et institutionnel, afin de l'adapter aux exigences du moment, le rendre toujours plus fluide et propice au climat des affaires et à l'épanouissement de l’économie de manière générale.
M. Maïrou Malam Ligari a auparavant souligné que les organisations socioprofessionnelles sont représentées au sein du CESOC par des conseillers désignés démocratiquement par leurs corporations. «C'est entre autres pour cette raison essentielle qu'il nous parait opportun d'établir un cadre de dialogue avec tous les acteurs afin de permettre de cerner à tous les niveaux les missions dévolues aux conseillers du CESOC. Leur efficacité reste tributaire de votre soutien à leur endroit. Ils pourront ainsi porter et défendre légitimement vos préoccupations et vos recommandations lors des sessions statutaires du Conseil et au besoin à travers les autres mécanismes de fonctionnement de l'institution», a-t-il déclaré. Il a aussi rappelé que le CESOC est, de par sa composition, une assemblée consultative et participative regroupant l'ensemble des forces vives de la nation et à ce titre la loi en fait une force de proposition légale et légitime. C'est pourquoi, a précisé M. Maïrou Malam Ligari, «il demeure un impératif pour nous d'être une institution forte à la hauteur des missions qui nous sont dévolues par la constitution, des attentes placées en nous par le Président de la République et des aspirations profondes de nos populations». Ceci parce que, a-t-il ajouté, «nous sommes une interface entre le Président de la République, l'Assemblée Nationale et le Peuple Nigérien».
Notons qu’il ressort de la synthèse de cette rencontre, des préoccupations majeures susceptibles de faire l'objet d'un avis ou d'une proposition de loi à l'adresse du Président de la République et du président de l'Assemblée nationale. Aussi, le CESOC s'engage à s'approprier toutes les préoccupations relatées par les acteurs pour les inscrire dans l'agenda des sessions du conseil. Les participants ont relevé un véritable cri de cœur des opérateurs économiques pour sauver le climat des affaires qui souffre de plusieurs maux dont «la concurrence déloyale avec l'informel, le manque d'infrastructures industrielles, le coût de l'énergie et sa disponibilité, l’absence d'infrastructures routières, le coût de la communication élevé; la difficulté de la circulation au niveau communautaire, la lourde fiscalité pour les entreprises, l’attractivité relative du code d'investissement comparé celui des pays voisins».
Enfin des propositions sont formulées à l’issue de cette rencontre. Il s’agit d’œuvrer pour une véritable volonté politique ; de renforcer les capacités des entreprises pour éviter la fuite des capitaux ; de transformer le potentiel existant en cash à travers le financement des entreprises par l’actionnariat populaire ; de mener des études sérieuses de faisabilité des projets ; de changer de mentalité pour consommer le ‘’made in Niger’’ d'abord ; de favoriser l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans le secteur de l'agriculture, de l'élevage et de l'artisanat ; de faire le plaidoyer en faveur de la décentralisation qui a du mal à avancer au Niger, d’institutionnaliser l'évaluation.
Oumar Issoufou(onep)
1er septembre 2021
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Le Conseil Supérieur de la Communication a organisé le 31 décembre 2020 à la Maison de presse de Niamey une rencontre d’échanges avec les jeunes pour des élections apaisées au Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du Président de CSC, Malam Issa Nassirou et de plusieurs jeunes venus pour la circonstance.
L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les jeunes sur la culture de la paix et de la tolérance par les jeunes à travers les médias , de promouvoir les débats démocratiques des jeunes dans les medias , de sensibiliser les jeunes sur le rôle qu’ils doivent jouer dans le développement économique, social et politique au Niger à travers les médias, de sensibiliser les jeunes sur le rôle des médias en faveur des élections apaisés et enfin d’initier des actions de sensibilisation pour un changement de comportement chez les jeunes à travers les médias.
À cette occasion, le conseiller Technique du Président de CSC, M. Ismael Laoual Sallaou a d’abord rappelé la mission du Conseil Supérieur de la Communication dans le cadre du processus électoral en cours, qui est de garantir l’accès équitable des medias aux candidats et partis politiques. « Le CSC a pris un certain nombre de texte qui concernent la participation citoyenne et politique des jeunes pour les élections apaisées au Niger dans le cadre du projet média Sahel », a-t-il relevé.
Aussi, le conseiller Technique du Président de CSC a souligné que dans le cadre du projet Media sahel, le CSC a initié des rencontres avec les jeunes dans toutes les régions du Niger. « Au cours de cette rencontre nous avons rappelé à ces jeunes leur rôle dans le cadre de participation citoyen et du processus électoral à travers l’usage qu’ils font des medias et les réseaux sociaux dans le cadre de l’expression de leurs opinons. Nous avons attiré l’attention des jeunes sur le bon usage de ces médias, sur ce qui est proscrit par la loi et sur ce qui est autorisé par la loi ; nous les avons conseillés de développer en tant que jeune, un certain nombre de valeur qui sont liées à l’état de droit, à la démocratie, à la paix et à la tolérance », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, M. Ismael Laoual Sallaou a indiqué que les jeunes ont également droit à l’accès à l’information en tant que droit consacré par la constitution, aux medias, à l’animation de la vie publique et ils doivent le faire en toute responsabilité en faisant recours toujours aux moyens légaux consacrés par la loi dans leur activité. « Dans toutes les régions ou nous avons été les jeunes ont été très réceptifs aux messages qui leur sont véhiculés, et ils ont promis de relayer au niveau de toutes les structures les différents messages », a-t-il conclu.
Notons que dans le cadre des élections générales de 2020-2021 au Niger et pour permettre une participation citoyenne active et massive des jeunes afin d’avoir des élections transparentes et apaisées, gage de paix et de stabilité pour un développement durable, le CSC avec l’appui financier du projet media Sahel organise des ateliers régionaux de formation des jeunes pour les inciter à participer massivement et de façon responsable au processus électoral en cours au Niger.
Yacine Hassane(onep)
04 janvier 2021
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Le Niger est un pays du Sahel où vivent ensemble et en symbiose plusieurs ethnies aux solides liens fraternels. Cette riche diversité ethnolinguistique fait de lui un véritable havre de paix. Cependant, au Niger comme dans d’autres pays africains, existent des coutumes bénéfiques et d’autres qui sont néfastes, surtout pour les populations féminines. Parmi ces mauvaises habitudes, on peut citer entre autres les violences conjugales et les mutilations génitales féminines, dont sont victimes beaucoup de femmes.
Conscient de cette problématique, l’institut PANOS Afrique de l’ouest a initié un atelier de formation à l’endroit des organisations de la société civile féminine et les organisations de défense des droits humain, du 5 au 13 septembre 2017 à Niamey. Cet atelier qui se déroule sous la bannière du slogan « Femmes occupez les médias » a pour objectif selon le représentant de l’institut PANOS Afrique de l’ouest au Niger, M. Seydou Ardji « de former les membres des organisations de la société civile féminine et les organisations de défense de droits humains, relativement à la procédure qu’elles doivent utiliser au niveau des médias pour leurs actions d’assistance à propos précisément les violences faites aux femmes et les mutilations génitales féminines » .
Procédant à l’ouverture de cet atelier, le président du conseil supérieur de la communication, M. Abdourahmane Ousmane a indexé la violence, dont font l’objet les femmes, en ces termes : « la forme de violence la plus présente est donc celle qui a lieu au sein du ménage ; c’est-à-dire une violence conjugale. L’occasion est aussi belle pour évoquer d’autres formes de violences qui ont cours dans notre société ; notamment les mutilations génitales féminines le mariage forcé, le mariage des enfants et bien d’autres violences à caractère culturel et économique ».
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Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République d’Italie, M. Luigi Di Maio effectue depuis hier une visite de travail au Niger. Hier matin, M. Di Maio a pris part à une rencontre conjointe qui a été présidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou dans la grande salle du Ministère avant de procéder à la signature de la Déclaration Conjointe et de l’Accord-Cadre de coopération au Développement. C’était en présence du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada.
A cette occasion, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a rappelé que les partenariats qui existent entre le Niger et l’Italie depuis l’indépendance du Niger notamment dans les domaines de l’environnement et le développement durable, de l’agriculture, de la lutte contre la désertification et la restauration de terre dégradées, la santé, l’éducation et la formation professionnelle, la sécurité alimentaire, le genre et l’autonomisation des femmes, la bonne gouvernance et les infrastructures. Selon M. Hassoumi Massoudou, cette coopération s’est élargie ces dernières années à d’autres domaines stratégiques comme la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière et l’immigration clandestine.
Le ministre d’Etat a par ailleurs indiqué qu’avec la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone sahélienne, la coopération entre le Niger et l’Italie a connu une synergie opérationnelle en matière de lutte contre l’immigration clandestine, le terrorisme et le trafic de tous genres. M. Hassoumi Masoudou a précisé que cette coopération a été renforcée avec la signature notamment de l’accord de coopération en matière de défense qui a été signé à Rome le 26 septembre 2017 ; l’accord sur le projet ZARESE signé entre la République du Niger et celle d’Italie le 08 avril 2019 relatif à la lutte contre le trafic et le terrorisme ; le Mémorandum d’Entente pour le Renforcement de la coopération policière dans le domaine de la lutte contre l’immigration clandestine et les trafics illicites ; l’échange de notes entre le gouvernement de la République du Niger et celui de la République d’Italie relatif à la présence temporaire des militaires italiens sur le terrorisme de la République du Niger du 15 octobre 2020. «Cela se traduit notamment en plus de partage de renseignements absolument capital dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, mais aussi par la formation et la dotation de nos forces de défense et de sécurité en moyens matériels en vue de renforcer leurs capacités opérationnelles», a précisé le ministre Massoudou.
Pour sa part, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République d’Italie, M. Luigi Di Maio a noté que cette signature de la Déclaration Conjointe et de l’Accord-Cadre de coopération au Développement est le meilleur témoignage de la volonté italienne d’approfondir les rapports bilatéraux. Selon lui, le Niger est un point de repère fondamental non seulement pour l’Italie, mais également pour l’Europe dans une région qui est frappée par de nombreuses instabilités. «L’ouverture de l’ambassade de l’Italie ici au Niger en 2017 nous a permis d’ouvrir de parcours pour faire face aux défis qui nous sont communs. Nos relations doivent donc s’intensifier parce que c’est à travers vous que nous devons apprendre à lire la dynamique de cette région», a déclaré le ministre italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale. Il a, à cet effet, réaffirmé la volonté de son pays de continuer à investir dans des projets concernant les communautés locales pour aider les personnes les plus vulnérables à affronter les difficultés aggravées par la situation de la pandémie. M. Luigi Di Maio a mis à profit cette occasion pour inviter officiellement son homologue nigérien à participer aux trois forums internationaux à Rome consacrés à la lutte contre le terrorisme, le changement climatique et les investissements pouvant favoriser la croissance économique. Le ministre italien a, enfin apprécié la qualité du travail abattu par les militaires italiens ayant permis de former 5000 militaires nigériens dans la lutte contre le terrorisme.
Cette rencontre a en outre été sanctionnée par une déclaration conjointe.
A travers cette déclaration, les deux pays se sont entre autres engagés à intensifier le dialogue mutuel en matière de coopération migratoire dans le but de continuer à lutter contre le trafic des migrants et de réduire le flux irrégulier en transit notamment en ce qui concerne la route de la méditerranée centrale ; à promouvoir la protection et la sauvegarde des migrants vulnérables en transit et des réfugiés au Niger ainsi que l’assistance en faveur des communautés d’accueil et leur développement ; à promouvoir la coopération en matière de contrôle des frontières et du territoire notamment en ce qui concerne la lutte au trafic des migrants. Les deux pays s’engagent aussi à soutenir pleinement les organisations du Système des Nations Unies opérant au Niger en particulier pour les activités destinées aux migrants et aux réfugiés.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
03 juin 2021
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Le Niger se détermine dans le domaine des infrastructures ferroviaires. Si le chantier de construction du chemin de fer censé relier Niamey à Cotonou via Dosso et Parakou semble en arrêt, le temps d'une procédure judiciaire ponctuée de médiations entre les différentes parties prenantes du projet, la coopération nigéro-nigériane fait bien avancer son dossier de liaison ferroviaire.
Au Niger, il n'y a pas qu'un seul projet de chemin de fer. Il y a, bien évidemment, celui connu communément sous le nom de " rails de Bolloré " dont le chantier n'a plus bougé depuis la finition du tronçon Niamey-Dosso. Mais il y a aussi cet autre projet méconnu jusque-là du grand public qui ambitionne de relier Kano (Nigéria) à Maradi (Niger). Pour l'heure, le dossier relatif à cette liaison ferroviaire, fruit de la coopé- ration nigéro-nigériane avance normalement. C'est ce qui est ressorti de la bouche du Secrétaire Général de la Commission de ladite coopération, l'ambassadeur Abdeljalil Abubakar Souleymane le 24 avril dernier à Maradi participant à la cérémonie de remise des travaux de rechargement d'environ 90 kilomètres de pistes rurales reliant le pays d'Issoufou Mahamadou à celui de Buhari Muhammadu. Selon Son Excellence Abdeljalil cité par l'agence Ecofin sur son site d'informations, les études de faisabilité de la section nigériane du projet ferroviaire commun entre les deux pays sont achevées et la phase de construction proprement dite ne va pas tarder. Dans ce projet ferroviaire, il est prévu la réalisation de la liaison Kano-Dayi-Katsina-Jibiya-Niamey, de quoi renforcer davantage les échanges économiques entre le Niger et le Nigeria.
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Le Niger, à travers le ministère de la Santé publique et de la Population et des Affaires sociales, a donné à la République de Côte d’Ivoire, 100.000 doses du vaccin Astrazeneca, contre le virus de la Covid-19 sous forme de prêt. La remise des doses a eu lieu le dimanche 30 mai 2021, à l’Escadrille de Niamey. Les documents attestant cette opération ont été remis par le directeur des immunisations au Ministère en charge de la Santé Dr Abdoul Nasser à M. Victor Akessé, Consul Honoraire de la Côte d’Ivoire au Niger.
A cette occasion, Dr Abdoul Nasser a indiqué que le Niger a décidé de donner, sous forme de prêt, ces 100.000 doses de vaccin Astrazeneca à la demande des frères Ivoiriens. «Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, notre pays a eu à recevoir deux (2) types de vaccins. Il s’agit de 400.000 doses de vaccins Sinopharm et 380.200 doses de vaccin Astrazeneca. Ce qui lui a permis de vacciner plus de 170.000 personnes. Cette vaccination se poursuit dans les 8 régions du pays, au niveau des départements. Au quotidien, les agents de santé poursuivent leur tâche de vaccination, même dans les localités les plus éloignées», a souligné le directeur des Immunisations.
Selon Dr Abdoul Nasser, ce prêt de 100.000 doses offert à la Côte d’Ivoire provient du stock de vaccins dont le Niger a bénéficié dans le cadre de la facilité Covax. «Il y a encore des pays qui n’ont pas eu cet appui international. C’est dans le cadre de la solidarité, que le Niger octroie ce crédit de vaccin. Ces doses, qui sont accompagnées des consommables (seringues et boîtes de sécurité), nous seront naturellement et intégralement restituées, au moment venu, pour que nous poursuivons nos séances de vaccination», a-t-il précisé.
Peu après avoir reçu ces doses, M. Victor Akessé a rappelé que le Niger et la Côte d’Ivoire sont des pays frères et amis. Malheureusement, a-t-il rappelé, il y a une semaine, des évènements malheureux ont opposé des Ivoiriens aux Nigériens vivant en Côte d’Ivoire. «C’est un acte regrettable et condamnable. Je reviens de la Côte d’Ivoire, la situation s’est apaisée. Le gouvernement ivoirien a pris toutes les dispositions pour sécuriser les Nigériens y vivant et leurs biens. La ministre d’Etat ivoirienne a d’ailleurs dit plus jamais ça !», a-t-il déclaré. «Voilà qu’aujourd’hui le Niger nous fait crédit de 100.000 doses de vaccins contre la Covid-19 pour vacciner les Ivoiriens. C’est vous dire les liens solides d’amitié et de fraternité qui lient ces deux pays et cela depuis des lustres. Et je pense que nous allons continuer à vivre ensemble indéfiniment», a souhaité le Consul honoraire de Côte d’Ivoire au Niger. M. Akessé a vivement remercié les autorités nigériennes et les responsables du ministère de la Santé publique pour cette marque de solidarité.
Recevant les documents officiels de cette offre des mains du Consul Honoraire, la représentante du gouvernement ivoirien, Dr Desquith Aka, a aussi remercié le gouvernement et le ministère en charge de la santé, pour la promptitude et la disponibilité de cette offre. «Avec ce crédit de 100.000 doses, nous allons pouvoir poursuivre, sans interruption, la vaccination en Côte d’Ivoire. Cela nous permettra de lutter, plus efficacement contre cette pandémie. Nous comptons, dès que possible, restituer toutes ces doses au Niger», a promis Dr Aka.
Mahamadou Diallo(onep)
1er juin 2021
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A peine réinstallé dans son fauteuil de président par intérim attitré du Moden Lumana FA par une décision de justice rendue la semaine dernière, Oumarou Noma a cru devoir animer un point de presse, dimanche 9 août dernier, au siège du bureau politique national du parti. Un siège qu’il a cessé de fréquenter depuis un an, de crainte d’être pris à partie par des militants du parti. Comme ce fut le cas la dernière fois, lorsqu’il a tenté d’animer un point de presse en juillet 2019, suiteà l’ordonnance de référé du 26 juillet 2019 lui reconnaissant le statut de président intérimaire du parti. C’est le chaud d’abord, ensuite le froid, le message de la réconciliation. Décryptage d’un discours truffé de sous-entendus, d’énigmes.
Les pendules de Noma
Les . du contenu du message du président intérimaire, Oumarou Noma, à l’endroit des militants du parti Lumana, ont consisté à faire le procès de certains cadres du parti, qu’il a qualifiés de ‘’groupuscule d’individus’’, en les accusant de s’adonner à une ‘’entreprise de sape’’ des fondements de Lumana. ‘’Ceux qui connaissent mieux ces individus les décrivent comme des personnes ayant développé leur égoïsme à l’extrême. Des individus qui mettent toujours leur intérêt personnel au dessus de tout. L’intérêt général pour eux, il n’a aucune signification. La vie politique ou la vie politique tout court ne peut se concevoir sans eux. Ils préfèrent le suicide collectif à la préservation de la vie des autres’’, a martelé Noma. Nul besoin de se triturer les méninges pour chercher à savoir de qui il s’agit, ces propos de Noma vise en sourdine l’aile de Soumana Sanda en conflit ouvert avec celui de Seyni Yacouba dit Méréda qui le soutient dans son combat.
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Le jeudi 10 octobre 2019, le Conseil national de dialogue politique (CNDP) s’est réuni en session ordinaire, en l’absence de l’opposition dont les deux fronts constitutifs boycottent toujours le processus électoral en cours pour non-conformité aux normes établies depuis plus d’un . de siècle et qui garantissent des élections libres, transparentes et acceptées de tous. La veille, au soir, des sources crédibles ont signalé la présence surprenante du Premier ministre, Brigi Rafini, dans les modestes locaux du Secrétariat permanent du CNDP. Le temps, relativement long, durant lequel il a été l’hôte de Yahaya Garba, secrétaire permanent du CNDP, a intrigué plus d’un. Dans ces bureaux discrets du CNDP se passent en réalité des choses sérieuses. Brigi Rafini est à la manoeuvre. Dans la plus grande discrétion, il travaille à plein régime pour essayer de recoller les morceaux brisés de ce qui fait la maturité et la force de la classe politique nigérienne. Ce soir où il a migré de ses bureaux pour se refugier au secrétariat permanent du CNDP, le Premier ministre travaillait à chercher, en parfaite symbiose avec d’autres acteurs politiques majeurs, les voies et moyens d’une décrispation de la vie politique nationale. Nuitamment, le président du CNDP reçoit donc des personnalités politiques diverses. Des partis d’opposition aux non-affiliés, Brigi Rafini reçoit, écoute, consulte et note soigneusement les préoccupations des uns et des autres. Un ballet diplomatique pour lequel il a consacré près de trois heures d’horloge.
Exorciser le mal rampant
Selon des sources politiques crédibles qui ont confié les toute premières informations au Courrier depuis près d’un mois, le contact est rétabli entre le pouvoir et l’opposition, notamment, en vue d’une détente politique à même de favoriser l’alternance démocratique, dans la paix et la quiétude sociale. Or, pour favoriser une telle alternance à la tête de l’État, il faut préalablement apaiser les esprits, rapprocher les uns et les autres et créer, sur la base d’une démarche consensuelle, un code électoral et une commission électorale nationale indépendante. Ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui. La situation politique au Niger fait peur. Elle fait craindre le pire d’autant plus que face à la sérénité, feinte ou réelle, du pouvoir se dresse une détermination de l’opposition à se battre, s’il le faut, en empêchant la tenue d’élections non inclusives et transparentes.
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Comme dans tous les autres sports, individuel ou de combat, le cyclisme fait la promotion des femmes. En effet, soutenu par l'Union Cycliste Internationale (UCI) à travers sa branche solidarité UCI, la Fédération Nigérienne du Cyclisme a initié un programme de développement de cette discipline à la base, particulièrement à l’attention des jeunes filles. Depuis juillet 2021, la Fédération Nigérienne du Cyclisme à travers sa direction technique organise des séances d’entrainement avec une vingtaine de jeunes filles agées de 12 à 16 ans. Aujourd’hui, la fédération se réjouit des résultats obtenus à travers cette initiative.
Le dimanche 20 février 2022, la Fédération a organisé des séances d’entrainement au stade général Seyni Kountché de Niamey. Très tôt le matin, aux environs de 7 heures, les jeunes filles, les encadreurs, les entraineurs et les techniciens du vélo se sont retrouvés dans l’antre du SGSK pour le rendez-vous de la semaine. Très motivées et animées d’une grande envie d’apprendre le vélo, les jeunes filles se sont mises à l’épreuve. Il s’agit dans un premier temps d’apprendre à ces jeunes filles, les principales notions et les gestes techniques en cyclisme, la maîtrise du vélo, la position sur le vélo, les virages, les changements de vitesses, le freinage. «Il s'agit des notions de base pour tous les débutants», a indiqué M. Zakari Djibo, président de la Fédération Nigérienne du Cyclisme qui a assisté et supervisé toutes les séances.
Le président de la fédération a saisi cette occasion pour expliquer les objectifs de cette initiative et remercier l’Union Cycliste Internationale pour son accompagnement. «Cette activité rentre dans le cadre du programme du développement du cyclisme féminin. L’objectif de ce programme est de promouvoir et contribuer à l’autonomisation des femmes à travers le sport. C’est pourquoi, notre fédération a bénéficié du soutien de l’UCI dans le cadre de cette initiative qui consiste à l'encadrement à travers des entraînements pour des filles dont l'âge est compris entre 12 et 16 ans », a-t-il expliqué.
C'est la direction technique de la fédération qui organise les séances sous le contrôle, la supervision et l'encadrement des entraîneurs et des mécaniciens du vélo. Pour cette première phase, les séances d’entrainement se déroulent au stade général Seyni Kountché de Niamey, mais les techniciens comptent commencer des sorties sur certaines artères de la ville de Niamey et sur les sorties de la ville afin de donner plus d’entrainement et de tester le niveau d’apprentissage de ces jeunes filles.
Le président de la Fédération Nigérienne du Cyclisme a souligné que l’initiative a débuté depuis juillet 2021. Au début, les séances se déroulaient tous les dimanches. Mais à partir de janvier 2022, les exercices sont programmés tous les mercredis dans les après-midis et les dimanches dans les matinées. Pour une durée d’environ deux heures de temps par séance, ces jeunes filles suivent plusieurs exercices et pratiquent avec succès d’où la satisfaction de la fédération. «Nous sommes très satisfaits du niveau d'apprentissage de ces jeunes filles. Elles ont beaucoup progressé. Elles sont très motivées, elles nous montrent des signes de motivation et d’envie d'apprendre et d'aller plus loin dans ce sport. La Fédération Nigérienne du Cyclisme ambitionne à travers cette initiative d'organiser des compétitions au niveau local et de participer à des compétitions au niveau national, régional, africain et pourquoi pas international », a-t-il dit.
Mais, pour atteindre ces objectifs, la fédération a besoin du concours de tout le monde : le gouvernement, les sociétés d'État, les ONGs et les partenaires du sport. Déjà, pour encourager l’initiative, l'Union Cycliste Internationale à travers sa branche solidarité UCI a doté la Fédération Nigérienne du Cyclisme d'un important lot de matériels composés uniquement de vélos. Ce matériel composé de 10 vélos de cyclisme sur route et 20 vélos de BMX ont été réceptionnés le lundi 14 février 2022.
Ali Maman (Onep)
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Le président du Conseil de Ville de Zinder, M. Abdoul Rahim Balarabé a présidé, le Jeudi 7 avril dernier dans la matinée, la cérémonie de clôture de la première Session ordinaire du Conseil de ville au titre de l’année 2022. La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Zinder M. Laouali Amadou Madougou.
Au cours des deux jours qu’a duré la session, les conseillers municipaux se sont penchés sur plusieurs questions se rapportant notamment à la mobilisation des ressources internes, l’examen et l’adoption des procès verbaux des sessions des Arrondissements communaux, la participation de la Ville de Zinder au capital du grand marché Dolé, l’examen et l’adoption du compte administratif et du compte de fin d’exercice du budget de l’année écoulée.
L’inscription de ce dernier point obéit à une obligation du Code général des collectivités territoriales en référence à ses articles 270 et 272 qui stipulent que ‘’la comptabilité des collectivités territoriales donne lieu à l’élaboration d’un compte administratif par l’ordonnateur et un compte de gestion par les receveurs’’. En outre, l’article 212 en son deuxième alinéa, rappelle-t-on, stipule que ‘’le compte administratif établi par l’ordonnateur est adopté par délibération du Conseil de la collectivité après la clôture de l’exercice auquel il se rapporte‘’.
Pour le président du Conseil de Ville de Zinder, la tenue régulière des sessions constitue le baromètre permettant d’évaluer la vitalité du Conseil et par la même occasion la bonne marche de l’institution.
Dans son intervention, le Gouverneur de la Région de Zinder a appelé les conseillers à œuvrer ensemble pour l’intérêt commun dans la construction de la Ville de Zinder. «Vous devrez vous investir autour des débats francs et constructifs pour valider tous les points inscrits à l’ordre du jour de cette session pour assurer le bon fonctionnement de votre institution» leur a-t-il suggéré.
M. Laouali Amadou Madougou a enfin demandé aux participants à cette Session de multiplier la sensibilisation et les prêches autour de la question de la mendicité qui prend des proportions inquiétantes.
Sido YacoubaANP-ONEP/Zinder
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a effectué, hier lundi 2 novembre 2020 dans l’après-midi, une visite de quelques heures à Tuiré, à 125 km à l’Est de Ouagadougou, où il a présenté, au nom du gouvernement et du peuple nigériens, ses condoléances au Président du Burkina Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, ainsi qu’à sa famille, suite au décès de son père, M. Charles Bila Kaboré.
Le Chef de l’Etat s’est incliné devant le cercueil, a dit une Fatiha et a signé le livre de condoléances. M. Charles Bila Kaboré est décédé le mardi 27 octobre 2020 à l’âge de 90 ans. Une messe en la Chapelle de Tuiré, son village natal, suivie de l’inhumation au cimetière familial auront lieu ce mardi 3 novembre 2020.
Administrateur civil de son état, M. Charles Bila Kaboré, est récipiendaire de nombreuses distinctions honorifiques aussi bien au Burkina Faso qu’à l’étranger. Il a en effet occupé de très hautes fonctions dans son pays et au niveau international. Il fut notamment ministre des Finances, ministre de la Santé et Vice-Gouverneur de la BCEAO, avant de faire valoir ses droits à la retraite en 1985.
A son arrivée à l’Aéroport International de Ouagadougou, le Président de la République a été accueilli à la passerelle de l’avion présidentiel par le Premier Ministre du Burkina Faso, SEM Christophe Marie Joseph Dabiré. Le Chef de l’Etat a ensuite été salué par les officiels burkinabé notamment le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, M. Cherif Sy et le Ministre des Affaires Etrangères M. Alpha Barry. Peu après, le Président de la République a eu un entretien en tête-à-tête avec le Premier Ministre du Faso.
A noter que le Président Issoufou Mahamadou a été rejoint à l’Aéroport International de Ouagadougou par le Président de la République de la Guinée Bissau, SEM Umaro Sissoco Embalo.
Les deux hommes d’Etat ont effectué ensemble, à bord d’un hélicoptère, le déplacement de Tuiré où ils ont présenté leurs condoléances à leur homologue du Burkina Faso et à sa famille.
Le Chef de l’Etat, qui était accompagné dans ce déplacement de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, a regagné Niamey le même jour dans la soirée.
Abdourahmane Alilou AP/PRN
03 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Conformément aux dispositions des articles 98 de la Constitution du 25 novembre 2010 et 117 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, les députés Maman Rabiou Maïna et Ibrahim Halifa Abdourahamane ont interpellé la Ministre de l'Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le samedi 27 novembre 2021, pour éclairer la représentation nationale et l'opinion publique sur «la persistance des incendies des aires de pâturage et des dégâts importants ainsi occasionnés». La Commissaire du Gouvernement a répondu aux préoccupations des députés articulées autour des points suivants :
1. La situation générale des incendies et des feux de brousse sur l'ensemble du territoire national au cours de cette année ;
- Les causes réelles des feux de brousse;
- La stratégie nationale mise en œuvre et son efficacité pour lutter contre les feux de brousse;
- Les allocations budgétaires et appuis des partenaires financiers pour sécuriser les espaces pastoraux sur l'ensemble du territoire national;
- Les impacts des feux de brousse sur l'environnement;
- Le rapport entre les changements climatiques et la recrudescence des feux de brousse;
- Les options prévues pour réduire les risques des feux de brousse ;
- Les dispositions prises par le Gouvernement pour faire face aux déficits fourragers de cette année.
Après les réponses appropriées apportées par la Ministre aux questions suscitées par les députés et les débats qui s'en sont suivis, l'Assemblée Nationale est convaincue que la protection des espaces pastoraux et la prévention contre la recrudescence des feux de brousse sur l'ensemble du territoire national passent inéluctablement par des actions concertées entre le Gouvernement et les différents acteurs impliqués dans la préservation de l'environnement.
A l'issue des débats et des éclaircissements complémentaires donnés par la Commissaire du Gouvernement, il est apparu clairement que
les incendies et feux de brousse interviennent le plus souvent en début de froid et détruisent de grandes superficies de forêts et de pâturage engendrant parfois à des pertes en vies humaines;
- les causes des feux de brousse sont pour l'essentiel d'origine humaine ;
- les feux de brousse constituent un véritable fléau singulièrement en zone pastorale et dans les aires protégées ;
- les conséquences induites par les feux de brousse et les incendies sont d'ordre écologique et socio-économique ;
- la stratégie envisagée pour endiguer les feux de brousse doit être préventive à travers des actions de sensibilisation, de réalisation des bandes pares feux, etc.;
- l'allocation budgétaire dans le sous-secteur adéquate de l'environnement;
- les conséquences des changements climatiques sur l'environnement;
- le renouement avec l'expérience des bandes précoces à réaliser au moment où l'herbe est encore verte;
- les mesures idoines pour faire face au déficit fourrager.
Au regard de toutes les préoccupations relevées ci-dessus, l'Assemblée Nationale formule les recommandations ci-après :
- Prendre les dispositions idoines pour pallier les difficultés récurrentes rencontrées dans le sous-secteur de l'environnement;
- Mettre en œuvre un «programme d'Aménagement Pastoral et Sécurisation de l'Économie Pastorale» conformément aux textes en vigueur
- Intensifier des campagnes de sensibilisation et d'information sur les conséquences néfastes des feux de brousse
- Inscrire des opérations bandes pares feux dans les plans de développement communaux et les schémas d'aménagement des espaces ruraux ;
- Allouer des allocations conséquentes au sous-secteur de l'environnement
- Mettre en place des comités de sécurisation des réserves fourragères et de gestion des feux de brousse sur l'ensemble du territoire national;
- Responsabiliser et motiver les populations regroupées en brigade d'intervention pour lutter contre les feux de brousse et doter les comités villageois en moyens adéquats;
- Mettre en place un mécanisme d'alerte et de riposte au plan local pour prévenir les feux de brousse;
- Anticiper les opérations bandes pares feux et de lutte contre les feux de brousse avant la fin des récoltes et libérer à temps les ressources financières nécessaires aux opérations sur le terrain;
- Coordonner toutes les activités et actions des projets et programmes intervenant dans le domaine de la sécurisation des espaces pastoraux et de la lutte contre les feux de brousse au Niger;
- Mettre à la disposition des éleveurs, des aliments pour bétail en quantité suffisante et à un prix abordable pour préserver le cheptel;
- Encourager les opérations d'ouverture des bandes pares feux ;
- Mettre en place des services de protection civile dans les zones essentiellement pastorales
- Transférer effectivement des compétences et des ressources financières aux collectivités territoriales pour leur permettre de lutter efficacement contre les feux de brousse;
- Impliquer le Ministère en charge de l'Environnement pour le contrôle et le suivi de la réalisation des bandes pare-feu par certaines ONG ;
- Organiser des fora régionaux qui déboucheront sur un forum national pour l'élaboration de stratégies locales dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse.
16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Syndicat National du Personnel de l’Information Statistique (SYNPIS), a rendu publique hier matin, à Niamey une déclaration pour «informer l’opinion nationale et internationale sur la situation du fonctionnement de l’Institut et appeler les militants à défendre l’intérêt de leur service». C’était en présence de M. Idrissa Djibrilla, Secrétaire Général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), centrale syndicale d’affiliation du SYNPIS.
Dans cette déclaration lue par M. Mamane Achoura Salha, Secrétaire Général du Bureau Exécutif National, le Syndicat National du Personnel de l’Information Statistique (BEN/SYNPIS), a rappelé que depuis la tenue de son 5ème congrès ordinaire du SYNPIS tenu à Dosso en octobre 2019, il a transmis officiellement au Directeur Général de l’INS sa plateforme. «Malheureusement, déplore le syndicat, le Directeur Général a, dans ses stratégies, toujours évité le syndicat pour discuter des vraies préoccupations des agents». «C’est pourquoi, il met en place chaque fois un comité de négociation qui n’a aucun pouvoir de décision. Malgré l’échec de tous les comités mis en place, le BEN/SYNPIS a néanmoins, accepté de négocier. Sur tous les points qui ont fait l’objet de discussion au cours de la rencontre le 19 Mai 2020 entre le BEN/SYNPIS et le comité de négociation à savoir la prise en charge sanitaire des agents, la mise en œuvre transparente du plan de formation et l’assainissement de l’environnement de travail des agents, aucun point n’a été satisfait», selon le BEN/SYNPIS).
«Le 21 aout 2020, s’est tenue une rencontre tripartite entre le BEN/CDTN, le BEN/SYNPIS et la Direction Générale de l’INS sous la Présidence de la Secrétaire Générale de l’INS sur la situation sociale qui prévaut à l’INS. Lors de cette rencontre l’administration de l’INS a pris des engagements par rapports à cinq (5) points de revendication du BEN/SYNPIS ayant fait l’objet de discussion», a rappelé leSecrétaire Général du BEN/SYNPIS.
A travers sa déclaration, le BENSYNPIS exige le respect du décret n°2004 -264/PRN/MEF du 14 septembre 2004 portant statut, attribution et fonctionnement de l’INS ; une réorganisation pour améliorer les conditions de vie et de travail des agents conformément aux résultats de Gestion Centralisée du système Statistique National (SSN) ; une Inspection Générale par rapport à l’invalidation des données de l’Enquête Démographiques et de santé (EDS) 2017 du Niger par le Ministère de la Santé publique et les partenaires techniques et financiers ; la fin de la désignation à outrance des agents enquêteurs et l’organisation des tests de recrutement conformément à la loi n°2012-45 du 25 septembre 2012 portant code du travail de la République du Niger, et l’implication de tous les agents de l’INS dans les différentes enquêtes ; etc.
Par la même occasion, la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) a réaffirmé son soutien au SYNPIS.
Farida Ibrahim Assoumane
28 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Bureau politique du Parti nigérien pour la démocratie et le développement (PNDD Nazary-Lassabou) s’est réuni, le samedi 31 2020, à Niamey à l’effet d’examiner la situation sociopolitique du pays. A l’issue de cette réunion, le Bureau exécutif dudit parti a rendu public une déclaration sur quatre points à savoir la situation sécuritaire, celle sanitaire, les infrastructures et le processus électoral. La déclaration a été lue par le président du parti M. Zakary Abass.
Au plan sécuritaire, le PNDD se félicite des efforts déployés par les autorités de la 7ème République afin d’équiper les forces de défense de sécurité. Le parti salue aussi du dynamisme des FDS et appelle au président de la République de veiller à l’épanouissement des vaillants soldats tombés sur le champ d’honneur.
Au plan sanitaire, le PNDD félicite tous les acteurs de la santé pour leur courage et la mise à disposition des médicaments aux personnes atteintes de la Covid 19. Le parti a par la même occasion adressé ses encouragements au ministre de la Santé publique pour la prise en charge du dossier de cette pandémie.
Sur le plan des infrastructures, le bureau politique national du PNDD se félicite des multiples actions menées par le Président de la République, notamment le démarrage des chantiers des routes Dosso – Bella II ; Doutchi- konni- Tsernaoua et Doutchi- Bagaroua- Tébaram. Dans le même ordre d’idées, le BPN du RNDD a adressé ses encouragements au Comité d’organisation de la fête tournante du 18 décembre 2020 Diffa Ngla’a dirigé par M. Abdou Lawan Marouma qui, souligne la déclaration ne ménage aucun effort pour la réussite de l’événement.
Enfin sur le BPN du PNDD dit constater l’évolution positive du processus électoral au Niger et lance à cet effet, un vibrant appel à toute la classe politique nationale à accompagner la CENI pour un bon déroulement des opérations électorales.
Siradji Sanda(onep)
09 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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L’agence belge de développement (Enabel), a organisé, hier à son siège de Niamey, un déjeuner de presse. Cette rencontre vise à partager le contenu du nouveau programme de coopération bilatérale entre la Belgique et le Niger pour la période 2022-2026. Pour rappel, ce programme de coopération est composé d’un portefeuille pays et d’un portefeuille climat, s’alignant sur les stratégies de développement du Niger. Il ambitionne de soutenir des objectifs sectoriels essentiels au Niger que sont : l’apprentissage scolaire, l’état de santé, l’état nutritionnel, le système de protection sociale, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Il accorde aussi une attention particulière aux droits des femmes, à la digitalisation, à la préservation des ressources naturelles et au climat.
Il s’est donc agi pour la Représentante résidente de l’Agence belge de développement et des managers des différents projets de faire une série de présentations des objectifs visés à travers ces projets ainsi que des résultats attendus. Les participants ont également eu droit à une projection sur la rénovation et l’équipement des hôpitaux de Gaya, de Gotheye et de Damagaram Takaya réalisée sur financement de la coopération à travers l’agence belge de développement.
Les différentes présentations ont surtout porté sur le développement agropastoral et l’entrepreneuriat des jeunes (REEL Mahita) la protection sociale en santé et enfin l’éducation.
En ce qui concerne le projet de renforcement de l’entrepreneuriat en élevage (REEL-Mahita) avec un budget de 15. 600.000 euros, le manager dudit projet M. Kader Niaone a fait savoir qu’il vise à contribuer à une meilleure sécurité alimentaire, résilience et revenus des populations du Niger. Le projet concernera deux régions (Dosso et Tahoua) et une petite incursion à Tillabéri. Selon lui, 3 objectifs sont assignés à ce projet à savoir la création d’emploi et de valeur à travers la professionnalisation des acteurs, l’accompagnement des jeunes dans un parcours d’insertion professionnelle et entrepreneuriale et enfin le renforcement d’un environnement favorable au développement des systèmes alimentaires durables.
Par la suite, le manager du projet ‘’protection sociale en santé‘’ ou projet d’appui au système de santé –PASS sutura M. Vincent Pardo a également intervenu pour partager des informations pertinentes quant aux objectifs visés par ce projet. D’un budget de 14.500.000 euros, le projet vise la protection sociale effective pour tous, grâce à un accès inclusif à des services de santé de qualité y compris la promotion de la planification familiale, de la santé reproductive et la prévention des violences sexuelles basées sur le genre (et les droits humains y afférents).
Enfin, la dernière présentation a porté sur le projet ‘’éducation‘’. A cette occasion, M. Michel Monluc a édifié les journalistes sur les résultats attendus à travers ce projet dénommé ‘’Saraounia 2’’. Selon lui, il s’agit d’un projet qui privilégie l’expérimentation souhaitée par le ministère de l’Education nationale à travers une approche scolaire globale apprenante par l’implication des communautés, des parents, des leaders et des responsables mandatés pour construire et développer une école plus sûre, protectrice et stimulante. En d’autres termes, le projet Saraounia 2 vise l’amélioration de l’équité et de la qualité de l’apprentissage pour les élèves.
Rahila Tagou(onep)
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En marge du 2ème Forum de Paris sur la paix et la sécurité qui s’est tenu du 11 au 13 novembre 2019 dans la capitale française, Mme Brigitte Macron et la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou ont coprésidé un déjeuner de travail, le 12 novembre dernier au palais de l’Elysée à Paris. Ce déjeuner de travail qui a regroupé autour d’une même table, les Premières Dames du Mali, du Tchad, du Cameroun, du Liberia, de la RD Congo et de la Guinée équatoriale a consisté en un échange d’expérience sur diverses questions qui préoccupent les Premières Dames et au-delà, les pays concernés.
Au cours ces échanges conviviaux, la Première Dame Dr Lalla Malika, présidente de la fondation Tattali Iyali a insisté sur ce qu’elle a qualifié de « un défi d’une actualité brûlante » à savoir la scolarisation de la jeune fille. « La question se pose en termes à la fois de jouissance d’un droit humain fondamental pour les filles qui est le droit à l’éducation, mais aussi de développement du capital humain dans nos pays où les femmes représentent plus de la moitié de la population », a-t-elle souligné.
Pour la présidente de la fondation Tattali Iyali, ce déjeuner témoigne de l’engagement et de la détermination des Premières Dames à inverser la tendance, et à restaurer le droit de nombre de filles à qui l’on dénie le droit à l’éducation. « L’éducation des filles est intimement liée à leur santé et à leur bien-être. Il faut que les jeunes filles soient en capacité de développer leur plein potentiel et d’être actrices du développement de leurs communautés et de leurs pays », soutient Dr Lalla Malika Issoufou, précisant la scolarisation de la jeune permet de lutter contre certaines pratiques néfastes comme les mariages précoces et ou forcés et leurs corollaires (grossesses précoces, fistules obstétricales, etc.).
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Le Président de la République, Issoufou Mahamadou a quitté Niamey ce vendredi, à destination de New Delhi, en Inde, où il participera au Sommet sur les Energies Solaires prévu du 10 au 11 Mars 2018.
Dans ce déplacement, le Chef de l’Etat est accompagné de son Directeur de Cabinet, le Ministre Mahamadou Ouhoumoudou, de la Ministre de l’Energie, Mme Amina Moumouni, et de la Ministre Déléguée auprès du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga.
SML/AMC/ANP/MARS 2018
09 mars 2018
Source : http://www.anp.ne/
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La 2ème réunion des experts du Cadre Transitoire Opérationnel de la Commission Climat pour la Région du Sahel se tient, depuis hier à Niamey au siège de ladite Institution. L’objectif de cette rencontre est de contribuer au suivi de la mise en œuvre de la feuille de route du processus de l’opérationnalisation du Secrétariat Permanent de la Commission Climat pour la Région du Sahel. Les activités régionales de ce cadre ont été officiellement lancées en octobre 2020 pour faire suite aux orientations de la 1ère Conférence des Chefs d’Etat et du Gouvernement.
Cette première Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission climat pour la région du Sahel s’est tenue le 25 février 2019 à Niamey. Ce fut une rencontre au cours de laquelle les pays membres ont convenu de la création d’un Secrétariat Permanent qui devrait être chargé au niveau opérationnel de la coordination et du suivi de la mise en œuvre du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS-2018-2030) et de son programme prioritaire pour catalyser les investissements climat au Sahel. C’est pourquoi un Cadre Transitoire Opérationnel (CTO) de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) a été créé par Décret n°2019-561/PRN du 04 octobre 2019.
Selon les explications données par le coordonnateur du CTO-CCRS, M. Issifi Boureima au cours de cette deuxième rencontre, des experts régionaux vont examiner la mise en œuvre des activités du plaidoyer et de mobilisation des partenaires techniques et financiers ; l’état de la mise en œuvre des conventions de partenariat du CTO-CCRS avec les différents partenaires ; les activités d’élaboration et de suivi des projets ; identifier et examiner les mécanismes du fonctionnement du Secrétariat Permanent de la CCRS, préparer l’organisation en juillet 2021 à Niamey de la 5ème réunion du GTC des experts de la CCRS qui permettra le renouvellement du mandat du GTC arrivé à terme ; préparer l’organisation du forum régional des acteurs non étatiques de la CCRS en juillet 2021 à Niamey qui regroupera les acteurs de la société civile, du secteur privé et des collectivités territoriales des 17 pays membres de la CCRS et préparer la participation de la CCRS à la 26ème Conférence des Parties (COP26) à la CCNUCC qui sera organisée en novembre 2021 à Glasgow au Royaume Uni.
Pour M. Mahamat Gueillet Hemchi du Tchad, il s’agit de faire le point sur les activités qui ont été arrêtées, de passer en revue la mise en œuvre de convention avec les partenaires et de se pencher sur les termes de référence de consultations nationales qui devaient être lancées dans le cadre de cette commission. Ce qui sera débattu essentiellement sera dans le sens des arrangements qui ont été faits dans le cadre de Secrétariat Permanent de la Commission au niveau de la sous-région, mettre l’accent sur le renforcement des capacités au niveau du recrutement du personnel ; les avancées significatives qui ont été réalisées dans ce sens. Pour M. Lankondé du Burkina Faso, il s’agit aussi de faire le point sur l’état d’avancement des activités du cadre transitoire opérationnel notamment, de revoir l’état de mise en œuvre des conventions avec les différents partenaires techniques et financiers, de voir l’état de mobilisation des ressources et de faire le point sur l’état de mise en œuvre de différents projets et programmes prioritaires d’investissement, de revoir le terme de référence de l’organisation des ateliers nationaux et régionaux et de voir les mécanismes de fonctionnement du Secrétariat permanent du cadre transitoire opérationnel.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
08 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis l’annonce de la tenue très prochaine d’un dialogue inclusif, les Nigériens de tout bord politique disent apprécier cette initiative. Ils la jugent d’ailleurs salutaire pour l’entente et la cohésion entre les fils d’une même nation puisque condamnés à un même destin, condamnés à vivre ensemble, avec comme seul et unique devoir de regarder dans la même direction pour le raffermissent de la cohésion sociale et de l’unité nationale. Une obligation pour la classe politique qui doit mettre tout en oeuvre pour la décontraction du climat sociopolitique dans notre pays. À cet effet, il est du devoir du président de la République, chef de l’État — c’est notre avis — de s’adresser à la nation pour rassurer ses concitoyens de sa ferme volonté à accompagner et à soutenir le dialogue inclusif. Ce qui va donner à ce dialogue un fort ancrage et une adhésion totale des Nigériens. Ainsi abordés, les conclusions de cette concertation nationale serviront sans doute de socle pour une réconciliation de tous les fils du pays. Dans ce message à la nation, le président de la République doit lancer un appel à tous les Nigériens, sans distinction de coloration politique, de quelque condition sociale qu’ils soient, à soutenir les forces de défense et de sécurité dans leur combat quotidien contre l’insécurité. Ce message servira d’acte fort qui va montrer aux Nigériens son souci pour une cohésion nationale et son désir d’un Niger de paix. Acte fort qui servira aussi, à la fois, de gage et de caution pour une réconciliation de la classe politique et, audelà, des Nigériens. Cela est d’autant plus vrai que ce message retentira partout et pour tous les temps. Il aura, ainsi, marqué l’Histoire.
De même qu’il rendra un grand service à la mémoire du père fondateur de l’ANDP Zaman Lahiya, feu Adamou Moumouni Djermakoye. Ce sera pour la classe politique nigérienne, et particulièrement pour le Président Issoufou, son compagnon politique de lutte contre le Tazartché, une façon de célébrer ce grand défenseur devant l’éternel de la cohésion nationale, de l’unité nationale et du consensus sur les grands enjeux nationaux. Dans tous les cas, l’Histoire retiendra ce que chacun aura dit et fait, face à une responsabilité qui n’autorise aucune tergiversation, ni atermoiement.
Ali Soumana
09 novembre 2019
Source : Le Courrier
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Le dialogue politique voulu par la classe politique nigérienne autour du processus électoral n’a pas encore débuté que l’on relève quelque couac. Selon le Front pour la restauration de la démocratie et de défense de la République (Frddr), le Premier ministre va vite en besogne. En se précipitant pour signer un arrêté portant création du cadre du dialogue politique, Brigi Rafini a brûlé, selon l’opposition, des étapes importantes, piétinant du coup les principes de la concertation mutuelle, gage du consensus recherché par la classe politique. La petite mise au point amicale du Frddr au président du Conseil national de dialogue politique (Cndp) n’enlève rien à la volonté des parties d’aller vers ce dialogue politique inclusif. Cependant, si ce voeu de rechercher le consensus autour du processus électoral afin d’éviter au Niger les affres des crises liées à des élections contestées est partagé, proclamé et même chanté à certains égards, il reste que les acteurs n’ont pas toujours conscience de la plénitude de leurs responsabilités et de leurs capacités de faire aboutir ce dialogue politique.
Abondant dans le sens de l’appel du président du Mnsd Nassara et président de l’Alliance pour la République (APR) à l’endroit de la presse qu’il a conviée à accompagner le dialogue politique qui s’amorce, Le Courrier a décidé, dès cette semaine, de consacrer ses colonnes à une monographie des enjeux, en mettant chaque acteur face à ses responsabilités. Le jeu en vaut la chandelle dans la mesure où, à quelques 14 mois des élections locales, la situation est assez critique pour ne pas dire que la classe politique nigérienne joue son avenir. Il ne s’agit ni de tergiverser car il n’y a guère plus de temps pour le faire, ni de louvoyer parce que, face au mur, il n’y a plus rien à faire que d’admettre la réalité et d’y faire face. Autant dire que le Niger a besoin, de la part de ses enfants, de sursaut patriotique.
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La cérémonie de remise des 334 motopompes par le Projet de Gestion de Risques, de Catastrophe et du Développement Urbain (PGRC-DU) a été présidée par le Gouverneur de la région de Diffa, dans les locaux de la Mairie le 17 septembre dernier en présence des autorités municipales, coutumières, de la représentante régionale du PGRC-DU, Mme Nouhou Diallo Balkissa, des responsables régionaux, départementaux et communaux.
En marge de cette cérémonie, la représentante du PGRC-DU de Diffa a indiqué que cette cérémonie de remise de ces 334 motopompes par le Projet de Gestion de Risques, de Catastrophes et du Développement d’une valeur de plus de 95 millions FCFA s’inscrit dans le cadre du Programme d’Urgence intérimaire 2019-2020 du Président de la République afin d’accroitre la production agricole de Diffa. Elle a ajouté que c’est la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Issoufou Mahamadou qui est traduite en acte pour soutenir les producteurs de la région conformément à l’esprit de son discours devant la population de Diffa lors de sa visite le 9 novembre 2019. Le PGRC-DU a pour mission d’améliorer la résilience au Niger aux risques naturels des inondations sur les sites ciblés du Projet et au renforcement des capacités du gouvernement à répondre rapidement et efficacement en situation de crise ou d’urgence éligible. « Je voudrais rappeler qu’en 2019, suite au débordement des eaux de la Koumadougou, les producteurs ont enregistré des dégâts énormes, ce qui a suscité l’intervention de l’Etat pour soulager cette population en détresse à travers l’instauration d’un programme d’urgence », a-t-elle rappelé.
Elle a souligné que ce don a été remis au premier responsable de la région qui n’a pas manqué de saluer les efforts inlassables du PGRC-DU dans sa mission d’apporter une réponse efficace aux questions humanitaires. Abordant quelques réalisations déjà effectuées dans la région , Mme Nouhou Diallo Balkissa a noté que le PGRC-DU a construit 43 points d’adduction en Eau Potable (AEP), 9 pompes à motricité humaine (PMH), des latrines publiques et des dispositifs de lavage des mains, des puits cimentés, la construction de 3 casernes des Sapeurs-Pompiers à Diffa, Mainé-Soroa et N’guigmi , l’acquisition de deux ambulances mises à la disposition de la DRSP pour résorber les questions d’urgence, la construction des infrastructures scolaires dont 9 classes en plaques écologiques équipées, 15 classes en matériaux définitifs , la réhabilitation du District Sanitaire de Mainé-Soroa, des travaux de récupérations de terre à Mainé Soroa, Chétimari, Diffa , l’acquisition des machines de transformation de déchets pour un renforcement de l’hygiène et de l’assainissement dans la région, le financement des études du tronçon Mainé-Gaidam et de la digue de Diffa. Parlant du Programme 2020 la représentante régionale du PGRC-DU a souligné certaines activités en cours de réalisation dont la construction de 500 latrines familiales dans la région, de Kits d’analyse d’eau. En conclusion, Mme Nouhou Balkissa a évoqué l’élaboration et la diffusion du Schéma Régional d’Aménagement du Territoire pour la région de Diffa par le PGRC-DU, ainsi qu’un appui pour la mise à jour du Plan de Développement Communal (PDC) 2016 des communes de Gueskérou, Chétimari et N’Nguigmi.
Mato Adamou
ONEP DIFFA
23 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La direction régionale du Pétrole de Diffa a désormais ces propres locaux. La cérémonie d’inauguration desdits locaux ainsi que de 5 salles de cours de l’université de Diffa s’est tenue le 14 octobre dernier sous les auspices du Directeur de cabinet du ministère du Pétrole, M. Mahamadou Abara, en présence du Secrétaire général du Ministère du Pétrole, du Secrétaire général du Gouvernorat, du Recteur de l’Université, du Directeur de l’Evaluation, du suivi des Investissements Pétroliers, du Directeur Adjoint de la CNPC, du Directeur régional du Pétrole et de plusieurs invités.
A cette occasion, le Directeur de cabinet du ministre du Pétrole a remercié les autorités régionales pour leur forte implication dans l’organisation de la cérémonie. Aussi, M. Mahamadou Abara a rappelé que cette réalisation s’inscrit dans le cadre des accords du contrat avec la CNPC concernent la construction des Directions régionales du Pétrole de Diffa, de Zinder de et Tillabery. Il a souligné que ces investissements vont contribuer efficacement à l’amélioration des conditions de travail des agents pour accroitre les rendements professionnels vis-à-vis des usagers. Parlant des salles de cours, le directeur de cabinet du ministre du Pétrole a noté que ces investissements vont permettre à l’Université de renforcer ses capacités d’accueil et d’améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage. M. Mahamadou Abara a félicité les entreprises pour la qualité des travaux réalisés dans un délai raisonnable.
Quant au Secrétaire général du Gouvernorat de Diffa, il s’est réjoui de la réalisation de ces infrastructures à Diffa. M. Yahaya Godi a noté que ce geste constitue un soutien précieux et significatif pour l’Université de Diffa afin qu’elle assure non seulement sa mission d’enseignement et de recherche mais aussi le développement de la région.
Pour sa part, le Directeur Adjoint de la CNPC a manifesté sa fierté en ce jour solennel consacrant l’inauguration de ces infrastructures. M. Hassane Louché a rappelé que ces investissements réalisés par son Institution rentrent dans le cadre des accords de contrat signés entre la CNPC et l’Etat à travers le Ministère du Pétrole avant de saluer les entreprises pour la qualité des travaux réalisés dans le délai requis.
Le Recteur de l’Université de Diffa a, lui, souligné que la présente cérémonie de remise des clés de 5 salles de cours constitue un rendez-vous historique pour son institution. Pr Ali Mahamane a remercié la CNPC pour ce premier geste qui va beaucoup aider à résorber les besoins en salles de cours de l’Université. Le Recteur a tenu aussi à remercier le Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa à travers son président M. Abdou Lawan Marouma pour avoir accordé à l’Université de Diffa, la construction d’un amphithéâtre de 600 places dont les travaux sont suffisamment avancés.
Mato Adamou ONEP Diffa
20 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Au cours d’une cérémonie qui a eu lieu le samedi 12 Février 2022 à la Résidence officielle, le Gouverneur de la région de Diffa a décerné des témoignages de satisfaction au Secrétaire général M. Yahaya Godi et son adjoint M. Soumaila Abdou, tous les deux en fin de mission au gouvernorat de ladite région. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives, municipales et coutumières, des directeurs régionaux, des responsables politiques, des opérateurs économiques, des responsables des organisations des femmes, des jeunes et de plusieurs invités.
Dans son mot de bienvenue, le Doyen des directeurs régionaux M. Boukar kazelma a souligné que cette cérémonie est un symbole très fort des bonnes relations professionnelles qui ont existé entre les autorités sortantes et l’ensemble des directeurs régionaux. Parlant des qualités des ces Secrétaires Généraux, il a souligné que M. Yahaya Godi et son adjoint M. Soumaila Abdou ont rempli leurs missions car ils ont fait preuve d’un sens élevé de responsabilité, de patience, de courage et surtout de constante disponibilité. M. Boukar Kazelma de préciser que ses collègues ont eu à apprécier de manière directe ou indirecte les qualités humaines de ces responsables régionaux. M. Boukar Kazelma a, au nom des directeurs régionaux, souhaité bonne fin de mission aux deux secrétaires généraux sortants et plein succès à ceux qui viennent de faire leur entrée. Il s’agit de M. Hambaly Bouweye et Daouda Bardé.
Peu avant de remettre les témoignages officiels de satisfaction aux deux récipiendaires, le Gouverneur de la région de Diffa a rappelé que ces deux responsables sont des travailleurs aguerris, patients, disponibles et très ouverts au dialogue. «Ces qualités m’ont permis de créer un cadre de travail optimal et surtout très convivial durant leur mission au service de la région», a déclaré M. Issa Lemine. «C’est en vertu des éminents et loyaux services rendus à la région que je leur décerne ces témoignages officiels de satisfaction au nom de la Région», a-t-il ajouté.
Auparavant, le président du Conseil Régional et le Recteur de l’Université de Diffa ont pris la parole pour magnifier les qualités humaines de ces deux responsables administratifs en fin de mission.
Après avoir reçu, les témoignages officiels de satisfaction, les récipiendaires ont tenu à saluer et remercier 1er responsable de la Région. Ils ont souligné qu’à leur prise de fonction, le Gouverneur les a bien accueillis avant de créer les conditions d’une franche et efficiente collaboration. «Nous gardons de vous le souvenir d’un responsable digne, rigoureux, travailleur et déterminé», ont-ils conclu.
Mato Adamou ONEP Diffa
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Dans le cadre de la célébration du 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger ou Diffa N’Glaa, le Comité d’Organisation de l’événement s’est rendu le 30 octobre à Diffa, au niveau des différents chantiers prévus à cette occasion. Dans l’ensemble, ces travaux avancent normalement car la plupart des chantiers ont été exécutés à plus 50% et la résidence présidentielle est à un taux de réalisation de 92%.
Pour rappel ce programme prévu sur une période de trois ans compte réaliser plusieurs infrastructures. Il est subdivisé en 4 volets essentiels. Le premier volet, c’est la réalisation des infrastructures de voiries et d’assainissement, la construction des hébergements pour les hautes personnalités et l’ensemble des invités, la réalisation des infrastructures administratives et les services sociaux de base, la réalisation des infrastructures sportives et culturelles, des espaces verts et l’aménagement des ronds-points. Ce programme a prévu aussi la construction d’une centaine de villas avec l’appui des ressortissants de Diffa, les sociétés d’Etat et bien d’autres partenaires qui veulent contribuer à la modernisation de cette ville.
Ainsi au cours de la journée du 30 octobre, les membres du comité Diffa N’Glaa ont parcouru plusieurs chantiers dont celui de la place des martyres où un monument est en cours de construction. A la date de cette visite ledit monument est réalisé à plus 50% et le chantier emploie plusieurs dizaines des jeunes. Aucun problème majeur n’a été signalé pour le moment. Non loin de là, la délégation a pu constater la réhabilitation du palais du Chef de canton de la Komadougou. La fin des travaux est prévue vers le 20 novembre avec un taux actuel d’exécution de près de 85%. Près de là, se tiennent aussi les travaux de rénovation de la grande mosquée. Outre sa rénovation, une salle de prière est prévue pour les femmes, des blocs de latrine et la clôture. La réception est prévue incessamment, dans environ une semaine selon les explications recueillies sur place.
Notons que les travaux d’extension de l’aéroport sont également en cours avec un taux de réalisation de près 70%. Il s’agit notamment du salon présidentiel et des postes de contrôle et la fin desdits travaux est prévue le 30 novembre. La délégation du comité Diffa N’Glaa s’est rendue aussi au stade régional de Diffa, qui est en cours de rénovation notamment sa tribune et la construction des bureaux. L’objectif c’est de le conformer au standard avec une piste d’athéisme. Le terrassement est à 80% et l’évolution générale des travaux est à 60%. Il y aussi des circuits d’évacuation des eaux ainsi que des travaux d’aménagement. La station régionale de l’ORTN ne fait pas exception à cette dynamique car les travaux de rénovation de ce service est en cours. A cela s’ajoute la construction d’une case de passage, une salle de presse et une cafétéria avec un taux d’exécution général de 53%.
Quant à la MJC, les travaux de rénovation sont à un taux d’exécution de 67,5%. Il y aura des bâtiments administratifs, la nouvelle salle de conférence, l’aménagement interne et externe et la réalisation de la bibliothèque. Au niveau de la résidence présidentielle avec sa salle de banquet, des bâtiments annexes, des aménagements internes et externes, le taux d’avancement des travaux est à près de 92%.
Par ailleurs, cette délégation a aussi visité la tribune officielle avec ses 1500 places. Elle comprend aussi plusieurs bureaux dont un salon présidentiel et ministériel, deux guérites. Elle est selon ces concepteurs une des meilleures en termes d’innovation. La réception est prévue vers le 20 novembre en tenant compte de travaux supplémentaires. La visite s’est achevée au niveau du portique d’entrée de la Commune urbaine de Diffa, haut de 9 m ; le taux de réalisation est de 60%. Le comité a par ailleurs visité la cité Diffa N’Glaa qui comprend près de 165 villas. Ce complexe est en cours de construction avec le concours de plusieurs sociétés d’Etat et privées ainsi que d’autres volontaires engagés dans la dynamique de la modernisation de la ville de Diffa. D’ores et déjà, 27 villas ont déjà été réceptionnées le président du comité Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma.
Mamane Abdoulaye,Envoyé spécial(onep)
02 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Monsieur le Haut Représentant du Président de la République,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République;
Monsieur le Grand chancelier des ordres nationaux,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales,
Honorables collègues Députés,
Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,
Monsieur le Président du Conseil de Ville de Niamey
Honorables Chefs traditionnels et Chef religieux,
Mesdames et Messieurs,
Par la grâce d'Allah, le Tout puissant, VOICI que s'achève cette première session ordinaire de l'Assemblée nationale au titre de la présente législature. Pour la majorité d'entre nous, ce fut la période des premiers pas, la période des découvertes des arcanes du travail parlementaire…
Pour autant, cette période aura été fort fructueuse s'agissant notamment du contrôle de l'action gouvernementale. Mais, il faudrait sans doute rappeler qu'elle nous a d'abord permis de parachever la mise en place de nos organes et instances. Ainsi en est-il de la Haute Cour de Justice, institution auprès de l'Assemblée nationale, dont le constituant a demandé l'installation dès la première session ordinaire de chaque législature, comme pour rappeler à chacun la place éminente que cette Cour occupe dans l'architecture institutionnelle de notre pays.
Elle représente, en effet, cette volonté réaffirmée de notre pays de faire du Niger un véritable Etat de droit où aucun citoyen ne saurait se soustraire à la rigueur de la loi. En rendant justiciables les plus hauts responsables de l'Etat, le constituant rappelle à chacun l'intangible égalité des citoyens en République. La Haute Cour de Justice, c'est également cette invitation générale à la vigilance afin que l'action de tous les acteurs publics de premier plan demeure conforme à l'éthique et à la vertu, piliers de la Démocratie. C'est donc une juridiction importante que nous venons de mettre en place, qui rassure le citoyen de base tout en rappelant aux dirigeants qu'ils restent comptables de leurs actions devant la loi. Je voudrais, à cet égard, féliciter ceux qui ont aujourd'hui la charge d'en conduire la destinée tout en les invitant au discernement et à la responsabilité.
S'agissant de l'autre agenda de notre installation, la constitution des groupes d'amitié et des équipes devant nous représenter au sein des organisations interparlementaires, nous y avons passé le temps qu'il fallait en raison de l'importance du sujet. En effet, pour tout ce qui concerne ces organisations, une attention soutenue est requise en raison de l'impérieux besoin de représentativité dont nos délégués doivent faire montre afin que l'image de notre pays soit toujours préservée à l'étranger, dans la dignité et dans l'honneur.
«Ce fut un important rendez-vous républicain dont le premier mérite a été de rappeler à nos concitoyens le choix fait par le Niger d'une architecture institutionnelle basée sur un équilibre stable des pouvoirs publics», déclare M. Seini Oumarou
C'est dire donc, Chers collègues délégués, que nous attendons beaucoup de vous en termes de représentation de grande qualité. Mais, nous souhaitons surtout que vous contribuiez à améliorer le fonctionnement des institutions interparlementaires. Il s'agira de travailler avec d'autres bonnes volontés à en faire de vrais outils d'une diplomatie parlementaire utile et efficace. Il faudrait éviter que leurs assises aussi fastidieuses pour les participants qu'onéreuses pour notre budget ne servent qu'à produire résolutions et recommandations qui n'obligent personne. Il faut user de tous les moyens qu'offre la diplomatie pour accroitre les compétences et attributions de celles de ces organisations qui font office de parlements supra nationaux. C'est notamment le cas du Parlement Panafricain qui devra, à brève échéance, devenir l'outil de contrôle démocratique de l'Union Africaine comme le prévoit le Protocole de Malabo actuellement en cours de ratification.
Quant au Parlement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'ouest dont j'ai été récemment l'hôte, il s'agira pour nous tous d'en accompagner la mutation pour en faire un parlement communautaire doté de toutes les prérogatives qui en feront le témoin actif des populations dans la mise en œuvre des chantiers d'intégration de la sous-région. Mais, il faudrait, au préalable, que le processus devant conduire à l'élection de ses membres au suffrage universel aboutisse le plus tôt possible ...
Pour ce qui est du Comité Interparlementaire du G5-Sahel, je demande instamment à nos délégués de s'engager, avec le reste de leurs collègues, à en faire un outil de veille, de conseil et d'information pour le G5-Sahel, afin que se crée une synergie d'actions indispensable à l'efficacité des programmes de développement et de sécurité dans la zone sahélienne. Il faut surtout l'aider à combler le retard qu'il a pris sur son agenda en raison du contexte qui prévaut actuellement dans certains des pays membres. En l'occurrence, il faudrait, aussi rapidement que possible, donner un contenu au partenariat qu'il a conclu avec l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
Chers collègues, s'agissant des Groupes d'amitié, la Représentation nationale vous donne mission d'en faire un soutien utile et efficace à l'amélioration de la qualité des relations bilatérales entre le Niger et chacun des pays concernés. En effet, la diplomatie parlementaire ne saurait se concevoir en dehors de la diplomatie classique dont elle ne peut être que l'auxiliaire!
Distingués invités, au Plan législatif, la moisson de cette session aura été assez modeste, sans doute en raison du contexte d'installation de toutes les institutions de l'Etat après les élections générales. Tout de même, une quinzaine de projets de texte ont été adoptés pendant que deux propositions de loi étaient déposées et soumises à l'avis préalable du Gouvernement. En matière de contrôle de l'action Gouvernementale, nombre de nos collègues se sont essayés, avec bonheur, aux questions d'actualité, l'instrument de contrôle parlementaire le plus pédagogique en cela qu'il permet au Gouvernement de partager avec le grand public le quotidien de ses activités.
Cependant, s'agissant du contrôle de l'action gouvernementale, le point d'orgue de la session aura été la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Ce fut un important rendez-vous républicain dont le premier mérite a été de rappeler à nos concitoyens le choix fait par le Niger d'une architecture institutionnelle basée sur un équilibre stable des pouvoirs publics. Ainsi, le Chef du Gouvernement, responsable devant l'Assemblée nationale, se doit de recueillir son assentiment sur l'orientation qu'il entend donner à la mission que le Président de la République lui a confiée.
L'autre grand mérite de la DPG était d'avoir permis aux députés de conduire un riche débat autour des différents axes de cette orientation en débouchant, assez souvent, sur des propositions concrètes de correctifs à même d'améliorer la gestion de tel ou tel secteur de la vie nationale. Ce débat, par le vote final qui l'a sanctionné, a surtout permis aux députés d'entrer réellement dans leur prérogative de contrôle de l'action gouvernementale; ils ont pu mesurer la portée de cette prérogative et surtout le devoir de responsabilité qui l'encadre. C'était également pour eux l'occasion d'appréhender la situation réelle dans laquelle se trouve notre pays en ses potentialités comme en ses défis qui demeurent fort nombreux.
Le premier de ces défis autour duquel de nombreux députés se sont focalisés est assurément la question sécuritaire. A ce sujet, tout en reconnaissant et saluant les sacrifices que consentent tous les jours les Forces de Défense et de Sécurité pour préserver la paix des Nigériens, les députés ont suggéré au Gouvernement de multiplier les initiatives et stratégies pour répondre aux mutations dont l'hydre terroriste est désormais coutumière. Ils souhaitent surtout que l'état d'urgence qu'il leur ait régulièrement demandé de renouveler soit encore plus efficace et surtout qu'il entrave le moins possible les activités économiques des zones concernées.
Monsieur le Chef du Gouvernement, s'agissant de la sécurité, vous avez pu mesurer que sur le fond de la question, notamment la sauvegarde de l'intégrité territoriale de notre pays, les députés, dans leur ensemble sont solidaires de l'action que vous projetez de conduire. Il en est ainsi car tous les députés et, au-delà, l'ensemble de nos compatriotes savent qu'il s'agit là d'une question existentielle qui transcende les clivages politiques et toutes les contradictions de la vie en commun.
Monsieur le Chef du Gouvernement, pour entretenir cette cohésion et son corollaire qui est l'Unité nationale, au nom de la Représentation nationale, Je vous demande instamment de mettre à contribution toutes les forces politiques et les élites socioprofessionnelles de notre pays. Persuadez tous les organes et instances non partisans de vous aider à parvenir à un consensus minimal qui nous permette de transcender momentanément nos contradictions et divergences afin qu'il n'y ait aucune dissonance dans la recherche de solution aux problèmes que nous pose le fait terroriste. L'Assemblée nationale, qui est habituée à trouver en son sein l'unanimité quand la situation l'exige pourra, au besoin, vous prêter main forte.
Distingués invités, l'autre aspect de la DPG ayant retenu l'attention des députés est assurément celui relatif aux secteurs sociaux de base. Il en est ainsi car toute la problématique de nos efforts de développement se conjuguent en termes d'amélioration de l'offre sociale dont les éléments dépendent les uns des autres. Ainsi, pour améliorer l'état sanitaire général, il faudrait passer par une meilleure qualité de l'hydraulique, de l'assainissement et également par un saut qualitatif en matière d'éducation. Pour entretenir ce cercle vertueux, il est impératif d'améliorer les allocations budgétaires au profit de chacun des secteurs concernés qui restent tous prioritaires.
Pour autant, celui de l'Education semble les préoccuper au plus haut point en raison de la situation qu'il connaît depuis longtemps. Les députés et avec eux, beaucoup de nos compatriotes, estiment que les résultats en la matière sont sans commune mesure avec les sacrifices que l'Etat et les parents d'élèves consentent chaque année.
Tout comme ces députés, Monsieur le Chef du Gouvernement, je vous demande de conduire, avec la célérité qui convient les réformes à même de redonner à notre système éducatif sa fierté d'antan. Il faudrait qu'il puisse produire l'élite capable d'encadrer le développement de notre pays et les travailleurs qualifiés pour transformer nos potentialités en vraie richesse économique.
Nous savons tous que ces réformes ne seront pas aisées à conduire tant l'état des lieux est préoccupant et les pesanteurs très nombreuses. C'est pourquoi la Représentation nationale souhaite qu'un large consensus en la matière soit trouvé au niveau national afin que le Gouvernement puisse avoir les coudées franches lui permettant de faire aboutir les profonds changements que nous attendons au niveau de tous les ordres d'enseignement. Aussi, se félicite-t-elle des premiers contacts que le Président de la République, SEM MOHAMED BAZOUM, a pris avec les centrales syndicales et la société civile pour apaiser le climat social. De même, la Représentation nationale salue et soutient le projet du Président de la République de créer des internats pour jeunes filles avec la vocation, non seulement d'améliorer le niveau d'apprentissage, mais aussi de contribuer à retarder l'âge du mariage afin d'agir sur notre démographie qui représente un autre défi pour le Niger.
Ce défi, pour le relever et parvenir au vrai dividende démographique, il faut des solutions objectives comme la prolongation de la durée d'étude de la jeune fille. En effet, les méthodes basées sur la sensibilisation que nous avions mises en œuvre depuis plus de trois décennies s'étant révélées inopérantes, il faudrait changer d'approche notamment en milieu rural où l'économie est conditionnée par la force physique. Il faudrait sans doute s'appuyer sur le machinisme agricole et sur l'électrification rurale qui pourraient transformer le travail et la vie quotidienne des femmes. En effet, à travers l'histoire humaine, plus que par la persuasion et la législation, c'est par la transformation des conditions objectives de vie des citoyens à la base que la démographie a été maîtrisée.
Monsieur le Chef du Gouvernement, je ne voudrais pas prolonger outre mesure la séance consacrée à la DPG mais, je me dois ici de vous rappeler les points saillants ayant recueilli l'assentiment général des députés. C'est notamment le cas de la Bonne Gouvernance, qui, malgré les progrès engrangés ces derniers années, reste encore une demande pressante de nos concitoyens. Ils souhaitent, en effet, que la politique économique et les actions de développement soient toujours en cohérence avec la volonté d'aller de l'avant de notre pays. Pour ce faire, il faudrait qu'en toutes circonstances les exigences de l'Etat de droit soit respectées dans leur plénitude avec responsabilité et dans la transparence. En conséquence le Gouvernement se doit de donner à tous le mot d'ordre de la lutte contre les anti-valeurs. C’est particulièrement le cas de la corruption, de l'impunité et du clientélisme.
Nous en sommes tous conscients, si nous voulons donner à notre pays les moyens de son émergence à travers la mise en valeur de nos richesses, il faut que l'éthique républicaine soit de rigueur. La corruption a un coût aussi bien moral qu'économique; c'est une pesanteur insupportable pour les finances publiques, une contre pédagogie pour notre ordre social que nous voulons baser sur le mérite et l'effort personnel. Il faut donc travailler à l'annihiler au risque de tout compromettre y compris les valeurs qui fondent nos religions. Quant à l'impunité, c'est le premier ennemi de l'Etat de droit: si l'élite ne paie pas ses dettes à la société, il est injuste de poursuivre le citoyen de base pour des peccadilles! Là également, c'est toute une chaîne de valeur qui menace de se rompre. Pour ce qui est du clientélisme, il faudrait sans doute rappeler à la classe politique dans son ensemble, qu'avant le militant, il y a tous les autres citoyens qui, de par la loi, ont droit au même traitement ...
Distingués invités Mesdames et Messieurs, avec la DPG, l'autre point important de notre ordre du jour a été le Débat d'Orientation Budgétaire, rendez-vous annuel classique clôturant chacune des premières sessions ordinaires de l'Assemblée nationale.
Pour ce qui est de ce débat, en dépit de la nouveauté qu'il représente pour la grande majorité de nos collègues, les échanges furent à la hauteur des attentes parce que préparés par d'assidus travaux en commission. Le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle 2022-2024 qui en a constitué le soubassement, malgré son caractère assez technique, a été examiné dans tous ses détails avec l'appui des spécialistes de la question qui, bien auparavant, en avaient préparé les députés à l'occasion d'une journée parlementaire d'information. Les députés en ont assimilé les dispositions d'autant plus facilement qu'elles découlent de la DPG à laquelle ils avaient réservé un vote favorable massif.
Ce débat a d'abord permis aux députés de comprendre la situation actuelle de l'économie nigérienne ainsi que les perspectives qui peuvent en découler notamment pour nos finances publiques. Ils se sont ainsi réjouis d'apprendre que ces perspectives sont favorables pour la période qui s'ouvre grâce notamment au projet d'exportation du pétrole brut !
Le débat leur a ensuite permis de mieux se préparer à examiner, en septembre prochain, le projet de loi de finances de l'année 2022, en accord avec l'esprit de la loi organique en matière de lois de finances.
Cependant, tout en se réjouissant de constater, pour l'année en cours et l'année prochaine, que l'impact de la crise de la Covid 19 sera moins négatif qu'au cours de la période précédente, les députés ont particulièrement insisté sur la nécessité de prendre les mesures relativement aux conditions de la stabilité macroéconomique par la maîtrise de l'insécurité, notamment.
Dans cet ordre d'idée, ils encouragent vivement le Gouvernement à poursuivre la réforme des finances publiques notamment en repensant notre fiscalité afin d'en améliorer le rendement. Quant à la dépense publique, ils souhaitent qu'elle soit davantage maîtrisée et de meilleure qualité. Les députés ont également insisté sur la nécessité de poursuivre la maîtrise de tous les processus de mise en valeur des ressources du sous-sol et sur les réformes des secteurs productifs comme l'agriculture.
Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
S'agissant justement de l'Agriculture, au moment où nous clôturons cette session, démarre progressivement la saison des pluies. Et, comme de coutume, le monde rural, avec une certaine fébrilité, scrute le ciel et interroge la météorologie avec l'espoir que la pluie soit abondante et bien répartie dans le temps et l'espace. Mais, nous le savons tous, la pluie ne représente que l'un des facteurs de bonne campagne agricole. La disponibilité des intrants et la qualité des semences en représentent d'autres. C'est dire alors que le Gouvernement se doit d'être mis à contribution s'agissant notamment de la disponibilité et de l'accessibilité des engrais. A cet égard, la Représentation nationale lui demande de prendre les dispositions les plus appropriées pour que les attentes des paysans soient comblées et qu'en la matière il n'y ait pas de recul par rapport aux dernières années où les prix étaient connus à l'avance et l'approvisionnement assuré dans les contrées les plus reculées.
Elle souhaite également que soient anticipées toutes les mesures de protections des cultures afin de réduire l'angoisse des paysans qui, à chaque étape du cycle végétatif, vivent dans la crainte d'invasion d'ennemis de toutes formes et origines.
Toujours en rapport avec la saison des pluies, les députés en appellent au Gouvernement, à ses démembrements et aux populations concernées pour prévenir les risques d'inondation. Que ceux qui occupent des zones inondables ou qui vivent dans des habitats précaires s'attellent volontairement à se reloger ailleurs ou qu'ils soient persuadés à le faire par la puissance publique! Nous nous devons, en effet d'éviter les spectacles pitoyables auxquels nous avions assistés ces dernières années. Cela n'est souhaitable ni pour la dignité humaine, ni pour l'image de notre pays.
Distingués invités, Mesdames et Messieurs, Nous clôturons également cette session pendant que se préparent les examens et concours sanctionnant l'année académique et scolaire 2020-2021. Puisse cette période se dérouler dans la sérénité et la joie des apprenants et des familles, puisse le Gouvernement tenir son pari d'évaluation des acquis sans taches!
C'est le souhait de la Représentation nationale dans son ensemble qui demande à tous les acteurs concernés de créer les conditions permettant d'annihiler définitivement la fraude aux examens. Ces conditions doivent surtout reposer sur une implacable répression de tous ceux qui s'en rendraient coupables. En effet, faut-il le rappeler, la tricherie et la fraude aux examens, outre la violation de l'éthique et de la morale, constituent un grave danger pour la société. Tolérer la fraude aux examens, c'est, à terme, faire courir à la société le risque de banalisation de la lâcheté et de la malhonnêteté, c'est accepter que des secteurs stratégiques et vitaux comme la Santé, l'Education ou les Travaux publics soient infestés d'agents dangereux parce que médiocres et sans moralité; c'est tout simplement compromettre cette relève dont notre pays a tant besoin pour préparer l'émergence qui est désormais à notre portée. C'est dire donc qu'en la matière, toute forme d'impunité est coupable.
Distingués invités, chers collègues, comment évoquer le contexte actuel sans parler de l'acte courageux que vient de poser le Président de la République SEM MOHAMED BAZOUM en se rendant à BAROUA, bravant insécurité et intempéries. Cette visite augure des lendemains meilleurs pour les populations qui viennent de retrouver, après six ans d'errance, leur milieu naturel. La Représentation nationale fonde l'espoir que le Gouvernement prendra toutes les dispositions sécuritaires et socioéconomiques pour pérenniser à jamais ce retour des populations en redoublant de vigilance à tous les niveaux. Cette visite a aussi eu le mérite de rehausser le moral de notre armée qui d'ailleurs, comme je l'ai dit tantôt, vient d'engranger coup sur coup plusieurs victoires face à l'ennemi.
Monsieur le Chef du Gouvernement, Chers collègues, avant de clore mon propos, je voudrais, très cordialement remercier tous nos invités pour l'amitié qu'ils nous font d'honorer la présente cérémonie. Plus particulièrement, que le corps diplomatique et les Représentants des organisations internationales sachent que nous apprécions leur courtois et discret accompagnement à toutes nos activités publiques. Leur présence parmi nous est le vivant témoignage de la considération et de l'amitié qu'ils ont pour notre pays.
Quant à vous, chers collègues, je me dois de vous rappeler que clôture de session n'est pas synonyme de vacances ! C'est à présent que votre troisième mission, celle de la représentation, commence. Allez, par les villages et les champs, à la rencontre de nos concitoyens leur restituer ce que nous faisons à Niamey en leurs noms. Soyez aussi à leur écoute, peut-être que de vos contacts jailliront les idées qui, plus tard, se transformeront en règles de droit à travers des propositions de loi. Profitez également de la saison pour contribuer à l'accroissement de la production agricole en mettant en valeur vos propres champs !
Pour finir, je voudrais souhaiter que la campagne agricole que j'ai évoquée tantôt comble les attentes du monde rural et de l'économie nationale. Avec ce souhait des plus sincères, distingués invités, chers collègues, je déclare close cette première session ordinaire de l'année 2021 en remerciant nos partenaires du Gouvernement pour leur assiduité à nos travaux, le personnel administratif pour son dévouement, les forces de sécurité et la presse pour la compétence avec laquelle elle a relayé nos débats.
Vive la République,
Vive le Niger,
Je vous remercie de votre aimable attention.
07 juillet 2021
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- Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions de la République,
- Mesdames et Messieurs les Députés,
- Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
- Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,
- Madame la Directrice Exécutive Adjointe du Fonds des Nations Unies pour la Population,
- Madame la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger,
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Agences du Système des Nations Unies au Niger,
- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants du Corps Diplomatique,
- Honorables Chefs traditionnels,
- Distingués leaders religieux,
- Chers experts internationaux, chefs religieux et traditionnels venus de l’Indonésie, de l’université Al Azhar, du Tchad et du Sénégal,
- Chers Invités,
Je suis heureux de prendre la parole en cette importante rencontre d’échanges autour du thème de ce symposium intitulé : mobilisation des leaders traditionnels autour de la transition démographique au Niger : les leaders traditionnels comme Agents de changement.
Le Niger comme vous le savez, se caractérise par un taux de croissance démographique de plus de 3% par an, une population dont la moitié est âgée de moins de 15 ans et qui double tous les 18 ans. C’est donc à juste titre que les différentes thématiques que vous aborderez aujourd’hui notamment sur le mariage des enfants, la scolarisation des filles vont nécessiter une forte implication des leaders traditionnels qui doivent accompagner et soutenir les politiques publiques allant dans le sens des efforts pour la capture du dividende démographique.
Mesdames et Messieurs
Le poids démographique, il faut le dire, nous empêche de renforcer le développement de notre capital humain en assurant l’accès de nos compatriotes aux services sociaux (éducation, santé...) et en facilitant l’accès de chacun à un emploi décent. Tenant compte de cette situation, je relevais dans mon discours d’investiture, que notre plus grand défi réside dans les faiblesses de notre système éducatif parce que le faible taux de scolarisation et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents d'enfants et de jeunes, de réelles chances d'éducation. La pression démographique qui s’exerce sur notre système éducatif est aussi nourrie par le mariage précoce des filles. Au Niger, près de huit filles sur dix se marient (77%) avant 18 ans et se retrouvent ainsi, pour l’essentiel, hors du système éducatif.
Une telle situation concourt à entretenir notre élan démographique et à freiner notre capacité à prendre convenablement en charge les besoins des populations. Ce symposium est aussi une occasion pour moi de vous écouter et de vous entendre. Avec cet auditoire de haute facture, j’espère que nous allons partager les bonnes, voire les meilleures pratiques au niveau national et international sur la thématique de la transition démographique qui est au cœur des politiques publiques au Niger. Depuis la période précoloniale et jusqu’à nos jours, la chefferie traditionnelle reste un témoignage vibrant de l’ancrage de l’autorité coutumière dans nos terroirs et l’expression la plus achevée de la décentralisation à l’Africaine.
Ce symposium doit donc être l’occasion de méditer ensemble sur les actions urgentes à entreprendre et la contribution des chefs traditionnels dans la réalisation de la transition démographique et du renforcement de la cohésion sociale. Ce symposium permettra je l’espère, de sentir l’impérative nécessité de permettre aux femmes de mieux maîtriser leur vie génésique dans l’intérêt exclusif des enfants et de leur propre bien-être. Car comme je le disais dans un de mes précédents discours «plus nous faisons d'enfants, moins nous sommes capables de les éduquer ; et moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteurs dans notre contexte socio -économique de retard de développement et de croissance».
Honorables chefs traditionnels,
Toutes les recherches sur l’expérience des différents pays montrent que les retombées positives de l’éducation des filles sont plus significatives pour elles-mêmes, pour leurs familles, pour leurs communautés et pour leurs pays, lorsque les filles terminent au moins le premier cycle du secondaire. C’est pourquoi, s’agissant de la scolarisation et du maintien des filles à l’école jusqu’à la fin du collège, l’Etat construira et assurera le fonctionnement, sur ressources propres, mais aussi avec les moyens qu’il mobilisera auprès de ses Partenaires Techniques et Financiers, autant d’internats pour jeunes filles et aussi rapidement que possible. II faudra bien sûr couvrir d’abord les zones de chaque région où la scolarisation des jeunes filles est faible, les distances vers les collèges d’enseignement secondaire longues, les abandons en cours de scolarisation plus fréquents etc. en un mot là où les besoins sont les plus pressants.
Je voudrais insister ici qu’une offre même massive de bâtiment, d’équipement et une affectation de personnel ne pourra améliorer l’éducation de nos filles que si elles fréquentent effectivement ces infrastructures. Je veux pouvoir compter sur vous pour mobiliser vos communautés, afin qu’elles autorisent leurs filles à profiter de ces internats. Notre but est qu’aucune fille ne renonce à fréquenter le collège, faute d’hébergement. Personne ne peut mieux que vous rassurer les parents et les mobiliser à s’approprier ce qui est fait pour leurs enfants, pour nos enfants.
Honorables chefs
Un internat construit en matériaux modernes, aussi beau soit-il, reste d’abord et avant tout un hébergement. Gardiens de nos traditions, vous connaissez mieux que quiconque combien celles-ci sont riches de modalités d’accueil, d’hébergement et de protection du voyageur, des personnes déplacées, des familles en détresse ou simplement en visite. Ces trésors de notre culture, nous pouvons, vous pouvez d’ores et déjà les utiliser pour lever l’obstacle que peut constituer l’hébergement pour une fille qui doit fréquenter un collège dans un village qui n’est pas le sien.
Je voudrais pouvoir compter sur votre engagement de chef traditionnel pour organiser, parrainer, ou soutenir toutes les formes d’hébergement qui peuvent permettre à une jeune fille d’un autre village de fréquenter un collège. L’état et ses PTF rechercheront les voies et moyens pour vous aider à cet effet, partout où un internat formel n’est pas viable ou n’est pas encore justifiable, par exemple à cause du nombre de filles à accueillir. Sous votre protection, les jeunes filles seront à l’abri des risques qui font hésiter les parents. Un père qui sait que sa fille est la protégée du Chef est assurément plus confiant pour la laisser fréquenter un collège.
Comme vous le voyez, votre rôle dans cet effort national est grand, votre responsabilité irremplaçable. Je sais, vous connaissant, que l’Etat peut compter sur vous pour le bien de nos enfants et de nos communautés.
Honorables Chefs traditionnels, Chers Invités,
Permettez-moi de remercier tous les partenaires techniques et financiers et particulièrement le FNUAP pour ce soutien incommensurable à l’organisation de ce symposium des chefferies traditionnelles sur la transition démographique et d’exprimer ma gratitude à la chefferie traditionnelle qui a accompli un travail appréciable.
Madame la Directrice adjointe du FNUAP, je voudrais exprimer ma satisfaction de l’appui de votre agence pour le modèle innovant et structurant du développement à la base que vous soutenez au Niger.
Sur ces mots je vous remercie de votre aimable attention et déclare ouvert le symposium.
22 novembre 2021
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En dix ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance, le Niger a enregistré des résultats importants dans le domaine économique. Pendant les dix années écoulés, le taux de croissance annuel moyen est estimé à 5,8% ; le taux de réalisation des ressources internes est évalué à 85, 6% ; celui des ressources extérieures à 110,6% ; 38.139 entreprises ont été créées ; 103 agréments au code des investissements accordés…. grâce aux multiples actions entreprises dans le cadre du programme de Renaissance du Niger initié par le Président Issoufou Mahamadou. Selon le document sur ‘’l’analyse de la situation économique du Niger de 2011 à 2019’’, pendant cette période, beaucoup d’initiatives ont été prises et plusieurs réformes mises en œuvre. L’accent a été « essentiellement mis sur la poursuite des investissements dans les infrastructures, les industries extractives et les services, ainsi que sur les réformes structurelles, notamment en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires et le développement de l’agriculture.
De cette analyse, il ressort également que « le secteur primaire demeure le principal contributeur à l’économie mais la contribution du secteur secondaire connait aussi une amélioration ». Ainsi, le secteur primaire a contribué à la croissance économique à hauteur de 2,3 points de pourcentage en moyenne sur la période 2011-2019. Sa performance repose essentiellement sur l’Agriculture (6,4% en moyenne sur la période) qui a bénéficié notamment des effets positifs de la mise en œuvre de l’initiative 3N, des investissements dans le cadre du MCC (Millenium Challenge Corporation), précise le document qui ajoute « qu’en termes de poids, les secteurs primaire et tertiaire sont restés relativement stables en affichant respectivement une moyenne de 38,1% et 37% sur la période 2011-2019 ». Quant au secteur secondaire, il a enregistré selon la même source, une progression moyenne de 8% et sa contribution à la croissance a fluctué en moyenne de 1,36 point de pourcentage sur la période.
Pendant la période 2011-2019 « l’accumulation du capital a significativement augmenté du fait du développement des infrastructures publiques et des investissements privés ». Une autre situation qui a avantagé l’économie nigérienne. Concrètement, en valeur nominale, l’indicateur de Formation Brute du Capital Fixe (FBCF) est passé de 1131,5 milliards de FCFA en 2010 à 2150,2 milliards en 2019. « En pourcentage de la richesse créée, il s’est établi en moyenne à 36,22% du PIB sur la période 2011-2019 », révèle le document qui explique que « pour améliorer la formation brute du capital fixe, en moyenne annuelle, environ 1500 milliards de FCFA (dont 1000 milliards portés par le secteur privé soutenu par les IDE) ont été investis pour soutenir le développement des infrastructures ».
L’inflation maitrisée
Si l’économie nigérienne a enregistré une croissance ces dernières années, c’est parce que beaucoup de conditions favorables ont été créés. Plus concrètement, « la création de la richesse durant les années de mise en œuvre du Programme de Renaissance s’est déroulée dans un contexte d’inflation maîtrisée », affirme la même source. Le taux d’inflation a en effet affiché une moyenne de 2% sur la période 2011-2019. Quant au niveau annuel de l’inflation, il est demeuré en dessous de la norme communautaire de 3%. Au nombre des mesures prises par le Gouvernement dans ce cadre, le document souligne « notamment la vente des céréales à prix modéré, la stabilité des prix des hydrocarbures depuis 2012 et la distribution gratuite de vivres aux populations vulnérables exposées à la forte insécurité alimentaire » qui « ont permis de contenir les prix à un niveau modéré ».
Dans le cadre budgétaire, grâce aux efforts entrepris, les recettes fiscales ont, en moyenne annuelle, progressé de 8,1% depuis 2011. En valeur nominale, les recettes fiscales sont passées de 361,8 milliards en 2010 à 806 milliards de FCFA en 2019, soit une augmentation de 444,2 milliards. La mise en œuvre des réformes structurelles dans le cadre de l’assainissement des finances publiques, a contribué à donner à la mobilisation des recettes fiscales un nouveau dynamisme, notamment à partir de 2018 indique le document qui précise « qu’après 4 ans de mise en œuvre, le cumul des recettes fiscales mobilisées correspond à 77,8% du total des prévisions des 5 ans du Programme de Renaissance II (5.002,74 milliards) ».
Les efforts réalisés en matière de mobilisation des recettes fiscales ont également permis d’améliorer le taux de pression fiscale qui est passé de 12,8% en 2010 à 15,6% en 2019.
La mobilisation a été significative en ce qui concerne les ressources extérieures. Le montant annuel mobilisé est estimé à 643 milliards FCFA. Le document impute cette performance en matière de mobilisation des ressources extérieures au renforcement du suivi des projets du portefeuille à travers le renforcement des relations de proximité avec les PTF à gestion directe, les revues annuelles des portefeuilles des principaux bailleurs de fonds et le paiement régulier du service de la dette par le Trésor public pour prévenir les suspensions de décaissement.
Pour ce qui est des crédits à l’économie, ils sont évalués à 1.014 milliards de FCFA en 2020 contre 404 milliards de FCFA en 2011, selon la CAPEG.
Situation budgétaire satisfaisante
Les dépenses publiques ont aussi connu une tendance haussière et affichent une moyenne de +8,9% sur la période. En somme, selon l’analyse de la situation économique du Niger, la mise en œuvre du Programme de Renaissance a été également marquée par une situation budgétaire globalement satisfaisante. Ainsi, grâce à la maitrise du déficit budgétaire, la dette publique a progressé selon un rythme modéré. Dans ce cadre, un énorme effort d’apurement des arriérés intérieurs a été réalisé par le Gouvernement en 2018, année au cours de laquelle, cent neuf (109) milliards, tout paiement confondu, ont été payés aux opérateurs économiques.
D’autres réformes et mesures engagées ont porté sur « l’informatisation des régies financières, la réforme de la fonction publique, la réforme et la rationalisation des établissements publics, un recours accru aux PPP excluant les contributions financières et garanties publiques, une meilleure transparence des finances publiques ainsi que la bancarisation des paiements publics et l’inclusion financière selon le Président Issoufou Mahamadou dans un de ses messages à la Nation. Par rapport à l’amélioration du climat des affaires, le Président Issoufou Mahamadou a clairement affirmé que « l’ambition du Gouvernement est de faire du secteur privé, national et étranger, un puissant moteur de la croissance économique ».
S’agissant du secteur privé, l’accent a été surtout mis sur l’amélioration du climat des affaires, le développement industriel, le développement du secteur touristique et artisanal ainsi qu’à l’entreprenariat des jeunes. Ainsi, dans le cadre de l’amélioration des affaires, les réformes entreprises sur la période 2011-2019, ont permis au Niger de gagner 42 rangs dans le classement mondial Doing Business, indique le document. L’assainissement du climat des affaires a également contribué à l’augmentation du nombre d’entreprises au Niger. Au total pendant les dix ans de mise en œuvre du programme de renaissance, 38.139 entreprises ont été créées. Et 103 agréments au code des investissements ont été accordés.
Dans le secteur privé, « un intérêt particulier a été accordé à l’amélioration du dispositif institutionnel et à la promotion de l’entreprenariat des jeunes à travers le renforcement des capacités », selon le document. Il précise que les jeunes ont bénéficié d’appuis spécifiques pour accompagner leurs initiatives entrepreneuriales. « Un autre vecteur de promotion du secteur privé est la facilitation de l’accès au financement à travers la promotion de la bancarisation ».
Dans le domaine industriel, la mise en œuvre du mécanisme du Guichet Unique du Code des Investissements a contribué à la promotion de l’investissement industriel. Concrètement selon le document, les réalisations du secteur ont également porté sur la promotion de la propriété industrielle, la mise à niveau des entreprises, la normalisation ainsi que la promotion de la qualité et de la métrologie.
Par Idé Fatouma
02 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Plusieurs jeunes de Niamey se sont mobilisés le samedi 3 juillet dernier, pour contribuer à l’amélioration de l’offre de sang dans les services de santé de la capitale. La quarantaine de donneurs ont répondu à l’appel de l’Association des jeunes solidaires du Niger (AJSN) qui se donne pour objectif de participer à la valorisation de la culture nigérienne et de réunir les filles et fils du Niger autour des valeurs qui fondent la République.
Après l’accomplissement de son geste, le président de l’association des jeunes solidaires du Niger (AJSN), M. Abdourhamane Hamadou Harouna a lancé un appel à la population et particulièrement aux jeunes de s’acquitter de l’acte salutaire que constitue le don de sang en vue d’aider ceux qui sont malades et qui ont le plus besoin. «Donner son sang, dit-il, c’est sauver une vie. C’est un geste de solidarité».
Souleymane Yahaya(onep)
07 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En cause : un constat de détournement de deniers publics à l’ARTP ! Certains fonctionnaires et agents de l’Etat ou alors de certains services publics se croient tout permis. Même le droit d’empocher l’indu et de mettre leur côté une bonne partie de l’argent public qu’ils avaient sous contrôle lors de leur passage à la tête de certains services. Puis, après acte, ils se la coule douce et tentent de paraître comme des fonctionnaires plutôt intègres et vertueux. L’exemple type de ce type de personnages nous est fourni par les sieurs Ousseini Tini (actuel président de l’Assemblée nationale et ancien cadre de l’ARTP), son actuel vice-président Iro Sani et le sieur Issifi Sadou, actuel ministre de l’entreprenariat des jeunes. Tous trois étaient en fonction à l’ARTP et sont désormais pointés du doigt après un audit interne réalisée par Abdoulkarim Mossi (vous vous en souvenez, le monsieur de la commission d’investigation de la dernière transition !). En effet, l’audit interne au sein de l’ARTP a révélé de très grosses incohérences. Elles sont notamment financières et sont fortement assimilables à un détournement de deniers publics grandeur nature. Mais de quoi s’agit-il ?
Les personnes citées, sachant leur départ de l’ARTP plutôt très probable au lendemain de la proclamation des résultats des dernières élections, ne sont pas passées par un long chemin pour s’en mettre pleines les poches. Le détour emprunté fut d’une grande simplicité : Etant membres de droit à l’ARTP et pratiquement surs de leurs qualifications en qualité de députés nationaux selon l’arrêt N°012/CC/ ME du 16 mars 2016, ils s’étaient activés à modifier à la douce la décision N°10/CNRTP/ARTP/ 13 du 22c octobre 3013, consacrée au « manuel des ressources humaines de l’ARTP ». Après modification, ils ont alors concocté la décision N°2012-70 du 21 Décembre 2012, portant création et fonctionnement de l’ARTP, qui elle-même fut complété par la Loi N° 2015 du 25 mars 2015 en son paragraphe 1, au point D relatif aux primes, titre 6, portant sur les rémunérations et autres avantages des 7 membres de l’ARTP.
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La 2ème phase du Programme d’Appui aux Collectivités Territoriales (PACT2) des régions de Dosso et Maradi a été officiellement lancée hier matin à Dosso. La cérémonie a été placée sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Seydou Halidou en présence des autorités administratives de Dosso et de nombreux invités. Financée par la coopération suisse avec comme mandataire le Laboratoire Citoyennetés, la première phase du PACT a été lancée le 28 janvier 2016 à Maradi avec comme objectif de renforcer le dispositif d’accompagnement des collectivités territoriales des régions de Dosso et Maradi.
Dans le discours de lancement de cette 2ème phase du PACT, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a rappelé que c’est dans un contexte national caractérisé par une grande pauvreté et une faible capacité de gouvernance locale que la confédération suisse à travers la DDC a décidé d’accompagner le processus de décentralisation en cours au Niger à travers la mise en œuvre du Programme d’Appui aux Collectivités territoriales dans les régions de Dosso et Maradi. La finalité de cette deuxième phase de ce programme, a souligné M. Seydou Halidou, se veut aussi volontariste que la précédente en ce qu’elle préconise de faire en sorte que les conditions de vie des populations s’améliorent et les régions se développent économiquement grâce à des citoyens impliqués, une bonne gouvernance locale et l’animation du développement économique régional par les conseils régionaux.
Couvrant l’ensemble des communes et conseils régionaux de Dosso et de Maradi, avec un financement d’un montant de neuf (9) milliards de francs CFA sur la période 2121-2025, le PACT 2 se donne pour ambition de «faire de ces deux régions des modèles en matière de gouvernance locale et de développement économique régional.
Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation s’est réjoui de ce que cette ambition affichée du programme aussi bien que la finalité déclinée par cette 2ème phase du PACT sont en parfaite cohérence avec les priorités du programme de renaissance acte 3 du Président de la République Mohamed Bazoum. De même, ils s’intègrent harmonieusement dans les perspectives définies par la Déclaration de politique générale du gouvernement adoptée le 26 mai 2021par l’Assemblée nationale qui prévoit entre autres de «s’atteler à restaurer la crédibilité et l’efficacité des collectivités territoriales pour une transformation structurelle à la base». M. Seydou Halidou a invité les maires des communes et les présidents des conseils régionaux à plus d’initiatives et de rigueur afin d’être à la hauteur des enjeux de la mise en œuvre du PACT 2.
Auparavant, dans leur discours de bienvenue, le Vice maire de Dosso et le préfet du département de Dosso ont rassuré la coopération suisse et le Laboratoire Citoyennetés de la disponibilité des autorités administratives et des services techniques déconcentrés pour l’accompagnement et l’appui-conseil aux collectivités territoriales dans la mise en œuvre du PACT. Pour sa part, la représentante de la Coopération suisse, Mme Zina Omar Mamane Chaffar s’est réjouie de prendre part au lancement de cette 2ème phase du programme. Les résultats enregistrés pendant la première phase, a-t-elle souligné, ont conforté la coopération suisse.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
28 juillet 2021
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Dosso abrite depuis le lundi 16 août un atelier de développement des programmes opérationnels des ministères et institutions dans le cadre du processus d’élaboration des plans d’actions 2021-2025 de l’Initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens). Il s’agit en fait d’une retraite pour le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N et ses partenaires.
Cet atelier qui durera cinq jours est organisé par le Haut-Commissariat à l’initiative 3N et le Projet de Contrat de Réforme Sectorielle pour la Sécurité alimentaire et Nutritionnelle et Développement Agricole Durable (SANAD) sur financement de l’union Européenne. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le conseiller technique au Haut-Commissariat à l’Initiative 3N M Idrissa Chipkaou assurant l’intérim du Secrétaire général de l’Initiative 3N.
L’Initiative 3N, a souligné M. Idrissa Chipkaou, est mise en œuvre par des institutions qui sont les maîtres d’ouvrages de l’initiative tels que les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Environnement, du Commerce, le Haut Commissariat étant le coordonnateur pour suivre, évaluer et impulser des réformes.
Parlant de l’enjeu de l’Initiative 3N pour développer les axes stratégiques, M. Idrissa Chipkaou a précisé que c’est à travers ses différences actions que l’Initiative 3N arrive à améliorer toutes ses interventions. «Nous sommes au niveau du pilotage mais les acteurs principaux maîtres d’ouvrages sont représentés par les ministères et certaines institutions telles que le Dispositif national de prévention de gestion des crises alimentaires», a indiqué le conseiller technique du Haut Commissaire à l’Initiative 3N. Tous ces principaux acteurs, a-t-il, notifié réfléchissent sur les voies et moyens pour l’amélioration de toutes les actions qu’ils entreprennent dans le cadre de l’Initiative 3N.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
18 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dosso a abrité, du 24 au 25, un atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur le cadre juridique et à la gouvernance des industries extractives. Organisé par le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB) avec l’appui de la coopération suisse à travers le Programme d’appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), cet atelier vise à sensibiliser les parlementaires sur la gouvernance de nos ressources nationales qui sont aujourd’hui exploitées à savoir le pétrole et l’uranium.
Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou a indiqué que la formation des parlementaires est d’une importance capitale dans l’accomplissement de leur rôle de propositions des lois et de contrôle de l’action gouvernementale particulièrement dans le domaine extractif. En effet a précisé M. Assoumana Amadou, en tant que représentants du peuple, les députés sont sans nul doute la voix des sans voix dans la mise en œuvre des actions de politiques publiques de développement au Niger et ailleurs. Cependant, a fait savoir le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, cette action de contrôle et de régulation ne peut s’accomplir véritablement sans une connaissance parfaite du cadre juridique de la gouvernance de secteur extractif qui apporte des revenus conséquents au budget de l’Etat et celui des collectivités territoriales afin de mieux aider les décideurs politiques à assurer pleinement leur mission. M. Assoumana Amadou a espéré que les acquis de cette formation aideront davantage les parlementaires à accomplir cette exaltante mission pour le bonheur du peuple nigérien.
Auparavant, le coordonnateur du Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse budgétaire (ROTAB) M. Ali Idrissa a souligné qu’avec le réseau des Parlementaires pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire et le ROTAB, c’est toute une histoire car, c’est le premier réseau parlementaire en Afrique qui a été créé et ce n’est qu’après que les autres pays se le sont approprié. Pour illustrer ses propos, le coordonnateur national du ROTAB a évoqué plusieurs missions de terrain, des visites à l’intérieur du pays sur des sites miniers qui ont abouti souvent à des interpellations de ministres avec comme avantages pour les populations le versement par le gouvernement nigérien de redevances aux communes.
Le rôle du ROTAB en tant structure de la société civile qui s’est spécialisée sur les questions de gouvernance, a notifié M. Ali Idrissa, c’est de pouvoir alerter ceux qui ont le pouvoir de faire les choses c'est-à-dire le gouvernement et les parlementaires. Le coordonnateur du ROTAB a saisi l’opportunité pour annoncer que le prix de l’uranium a grimpé de 18 dollars pour arriver aujourd’hui à 40 dollars. Cependant, a-t-il fait remarquer, si nous ne prenons pas garde, nous ne profiterons pas de cette manne parce que les compagnies sont venues faire des affaires chez nous et elles le feront jusqu’au bout tant que nous ne fassions pas faire profiter les populations. Ces ressources naturelles a souligné M. Ali Idrissa disparaîtront un jour et laisseront seulement désolation aux populations. Il a, de ce fait, espéré que les représentants de la nation ne contribueront pas à faire en sorte que cette malédiction de ressources observée dans certains pays puisse être maintenue chez nous. Le ROTAB renouvelle sa disponibilité à accompagner les parlementaires nigériens dans leur noble mission, a-t-il dit.
Le président du Réseau des Parlementaires pour la transparence dans les industries extractives M. Magagi Issaka a souhaité qu’au sortir de cette formation, les représentants de la nation puissent faire face aux différentes sollicitations de la population.
Le représentant du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) M. Salou Djéka a, pour sa part, présenté sa structure financée par la coopération suisse au Niger et mis en œuvre par le Consortium consulting group-SWISSAID. Son objectif est de renforcer le processus démocratique au Niger en vue de consolider la paix et la stabilité. A travers cet atelier, a indiqué le M. Salou Djéka, le PAGOD veut également favoriser la création d’un cadre d’échanges mutuels d’information entre les parlementaires, les experts et les organisations de la société civile sur tous les aspects techniques et juridiques liés à la gestion rationnelle des ressources naturelles dont ils sont garants.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
28 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La campagne agricole d’hivernage 2020 a démarré au cours de la 3ème décade du mois d’avril tout comme en 2019. Cette année, c’est 45 villages qui avaient commencé à semer dont 41 villages dans le département de Gaya et 4 villages pour le département de Dosso. Par la suite les semis se sont échelonnés au cours du mois de mai et juin. A la date du 10 juillet, il y avait 1809 villages qui avaient semé, selon le directeur régional de l’agriculture de Dosso M. Mahaman Salissou Baoua Yacouba. Il n’y avait, à la même date, que 22 villages qui n’avaient pas semé dans les départements de Loga et Dogondoutchi. Ces 22 villages n’ont semé qu’au cours de la 2ème décade de juillet. Ce qui fait qu’au bout de la 2ème décade de juillet, les 1831 villages de la région de Dosso avaient semé.
D’autre part, des villages ont procédé à des semis partiels sinon les semis des légumineuses ont continué. Ainsi, à la date du 31 juillet, les 1831 villages de la région avaient totalement semé. En terme de préparatifs de la campagne, la région a reçu de la part de l’Etat et des partenaires des semences d’urgence à hauteur de 1817 tonnes toutes catégories confondues (maïs, sorgho, niébé, arachide) et placées dans les différentes zones déficitaires et ont fait l’objet de distribution auprès des producteurs.
En ce qui concerne les engrais, la région avait démarré avec 708 tonnes a indiqué le directeur régional de l’agriculture de Dosso. Il y avait un reliquat de stock de la CAIMA de l’année passée et des appuis des projets. En ce qui concerne les pesticides, la région disposait de 8105 litres de pesticide et 418 litres fournis par les partenaires ce qui correspondait à une capacité d’intervention de 8450 ha. Il faut noter que la commune rurale de Dankassari a payé 400 litres de pesticide. A cela j’ajoute 10 litres et 8 litres respectivement achetés par Islamic relief et la Croix Rouge. Par ailleurs, une série de formations ont été organisées pour renforcer les capacités des producteurs.
Les stades des cultures les plus avancées à l’heure actuelle vont de la grenaison dans le département de Gaya avec 2% à la levée 21% dans la région. On peut rencontrer aussi des stades de levée avancée qui dominent avec 43% et le tallage. Les autres stades vont de la montaison à la nouaison qu’on rencontre un peu partout dans la région. Par rapport à la situation phytosanitaire, elle est caractérisée par un début d’infestation d’insectes floricoles à Gaya et des attaques de chenilles dans le département de Falmey. Au total, 105 ha ont été infestés par ces ennemis de culture et qui ont fait l’objet de traitement. Actuellement, la région dispose de plus de 7.000 litres de pesticides pour faire face aux éventualités.
Parlant des difficultés dans le démarrage de la campagne M. Mahaman Salissou Baoua a notifié que la région a connu des vents violents qui ont nui aux jeunes pousses de culture par endroits. Il y a aussi les faibles pluies qui ont entrainé par endroits la sécheresse dans différents départements. Ce qui a engendré des ressemis un peu partout.
La situation alimentaire quant à elle est caractérisée globalement par une hausse de prix à l’exception de ceux de l’arachide et du wandzou. Ainis le mil connait une hausse de prix de l’ordre de 49% ; pour le sorgho, la variation est de plus de 24% et autour de 28% pour le maïs. «Malgré les efforts de l’Etat en ce qui concerne la vente de céréales à prix modérés, on constate cette hausse des prix mais l’on espère qu’avec la continuation de ces appuis et la vente des céréales, les prix vont baisser», souligne M. Mahaman Salissou Baoua.
En terme de perspectives, le directeur régional de l’agriculture de Dosso espère que les pluies cette année vont continuer jusqu’en fin septembre voir octobre. Il faut songer dès à présent a-t- il dit à la culture irriguée qui a déjà commencé avec les différentes programmations en cours. Les différentes formations vont aussi suivre. «C’est surtout les conseils qu’il faut prodiguer aux producteurs notamment ceux relatifs à l’utilisation des engrais compte tenu de l’abondance des pluies. Il faut aussi veiller à la surveillance phytosanitaire des cultures ; il s’agit aussi de faire attention et d’approcher les agents de l’agriculture ou des mairies pour signaler les différentes anomalies qu’ils auraient à constater», rappelle M. Mahaman Salissou Baoua.
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Depuis le mercredi 26 juillet dernier, la tension ne fait que montée dans la capitale du Niger et dans tout le reste du pays suite au coup d’Etat mené par le Général de Brigade, Tchiani Abdouramane. Face à cette situation, la CEDEAO et ses alliés, notamment la France ont décidé de prendre des mesures correctionnelles contre les nouvelles autorités nigériennes s’ils ne libèrent pas l’ancien président Bazoum Mohamed. Plus de dix (10) sanctions ont été déjà prises contre le peuple nigérien. Il s’agit principalement de la fermeture des frontières terrestres et aériennes du Niger avec les pays de l’UEMOA, la suspension de toutes les transactions commerciales et financières y compris celles portant sur les produits pétroliers, l’électricité et d’autres biens et services, le gel des avoirs du Niger au niveau de la BCEAO et dans les banques commerciales des pays de l’UEMOA. Trop de sanctions pour un pays qui ne demande que la liberté de son peuple. Un pays déjà enclavé, sans accès à la mer se voit éloigné de ses voisins par la CEDEOA.
Ce syndicat comme beaucoup de gens l’appellent affectueusement, n’a pas pris en compte le bien-être du peuple nigérien. Ces mesures prendront effet dans une semaine, délai requis pour permettre aux nouvelles autorités nigériennes de rétablir l’ordre constitutionnel. Il est également est prévu une intervention militaire en cas de non obtempération de la part des nouveaux dirigeants. En agissant de cette manière, il est clair que la CEDEAO ne défend pas l’intérêt des peuples. L’autre facette de ce sommet de la honte, c’est que c’est le président Tchadien, Mahamat Idris Deby qui est désigné comme étant le principal émissaire auprès des autorités nigériennes alors même que ce dernier préside dans son pays sur la base de violations des textes républicains. Pas de soucis pour les nouvelles autorités nigériennes. En effet, les pays du BRICS, notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont également annoncé officiellement leur volonté de soutenir inconditionnellement et de façons illimitées les nouvelles autorités tout comme les autorités de transition basées au Mali et au Burkina Faso.
Garba. I. Zacari
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Bloquée à Téra, au Niger, comme cela a été le cas à Kaya, au Burkina Faso, l’armée française n’a pas hésité à faire usage de gaz lacrymogène parachuté par avion et de tirs à balles réelles, tuant deux manifestants et blessé 18 autres, dont 11 grièvement. Un d’entre eux a depuis lors succombé à ses blessures. Tous les témoignages concordent : c’est bien l’armée française qui a tiré et tué. Et le communiqué officiel du gouvernement nigérien, signé du ministre de l’Intérieur Alkache Alhada, est sans ambiguïté. « Dans la matinée de ce samedi 27 novembre 2021, le convoi de la force française Barkane, sous escorte de la Gendarmerie nationale, en route pour le Mali, a été bloqué par des manifestants très violents à Téra, région de Tillabéri, où elle a passé la nuit. Dans sa tentative de se dégager, elle a fait usage de la force, malheureusement, on déplore la mort de deux personnes et 18 blessés, dont 11 graves », a signé celui qui est désormais l’ancien ministre de l’Intérieur. Car, 48 heures après le drame, clairement imputé à l’armée française, y compris par de nombreux témoignages, le Président nigérien, Bazoum Mohamed, n’a pas cru bon de faire autre chose que de procéder à un remaniement technique de son gouvernement. Le ministre de l’Intérieur ne sera pas sanctionné comme s’y attendent les Nigériens. On le déplace de ce poste à celui du Commerce, jugé moins problématique. Aucune sanction véritable.
Ce remaniement technique de son gouvernement, rapporte-t-on, a une histoire. Selon de nombreuses sources, c’est le ministre de la Justice qui a, suite au drame de Téra, déposé sa démission. Pour sauver la face, Bazoum Mohamed s’est précipité à faire ce jeu de chaises musicales ressenti au sein de l’opinion nationale nigérienne comme une insulte. Une insulte aux morts et une insulte à l’ensemble du peuple nigérien, meurtri et désabusé.
Ayant clamé, haut et fort, qu’il n’est nullement soumis à la France, 48 heures seulement avant le drame de Téra, le Président Bazoum a désormais de quoi le faire taire. Pour longtemps. Face à cet acte grave posé par son allié français, Bazoum Mohamed n’a manifestement aucun moyen de sauvegarder son image de marque aux yeux de ses compatriotes et de l’opinion internationale. Il ne peut ni sanctionner de l’intérieur, ni entreprendre des représailles vis-à-vis de la France. C’est un coup dur pour celui qui commence à peine à gagner les cœurs de ses compatriotes. La déception est grande. Et selon toute vraisemblance, la hache de guerre, longtemps enterrée par les organisations de la société civile, va être bientôt déterrée. Le 5 décembre prochain, à l’initiative de TLP (Tournons la page), une marche, suivie de meeting est projetée pour réclamer le départ des forces militaires étrangères du Niger.
YAOU
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Le samedi 07 octobre dernier, après une réunion de concertation entre les membres du Gouvernement, le Conseiller à la Présidence, Président du Comité d’organisation de ZINDER SABOUA, M. Mansour Hadj Dodo et les cadres de la région de Zinder, dans l’après-midi ; le Ministre des Domaines et de l’Habitat, Maman Waziri s’était rendu dans la commune rurale Sassoumbroum, dans le département de Magariya.
Cette visite a surpris plus d’un, car elle intervient juste quelques jours après l’élection du nouveau maire de ladite commune rurale. Pour rappel, depuis plus d’un an, une inspection a décélé un détournement de fonds de la vente à prix modéré par l’ancien maire, Nazir Sanoussi en fuite. Suite à cette absence prolongée du maire, conformement à l’article 70 du CGCT, le Préfet du département de Magariya, Ibrahim Saley par la lettre n°89/P/MAG/2017, a convoqué une session extraordinaire du coseil communal le mercredi 29 août 2017, avec ordre du jour amendement et adoption du PV de la session du lundi 12 au jeudi 15 juin 2017 et l’élection d’un nouveau maire et son adjoint.
Mais, sans aucune raison valable notifiée par écrit aux conseillers de la commune rurale de Sassoumbroum, cette session a été reportée à une date ultérieure. Il a fallu le 02 octobre 2017, par lettre n°104/P/MAG que le Préfet a convoqué la session extraordinaire le mercredi 04 octobre 2017 avec cette fois-si pour ordre du jour amendement et adoption du PV de la session du lundi 12 au jeudi 15 juin 2017 et l’élection d’un nouveau maire. Pour ce report en violation flagrante de la loi sur les collectivités ? Certaines indiscretions parlent de l’immixtion du Ministre Maman Waziri, qui selon certains de ses proches qu’ils ne sont pas prêts pour l’élection du maire. Y-a-t-il une disposition de la loi qui autorise cela ?
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A l’approche du 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, les déclarations d’alliance se poursuivent. Le vendredi 5 février 2021, le candidat du parti Renouveau Démocratique et Républicain (RDR-Tchandji), M. Mahamane Ousmane arrivé 2ème à l’issue du 1er tour de la présidentielle du 27 décembre dernier a eu le soutien de plusieurs partis politiques et candidats indépendants. Il s’agit du MPN-Kishin Kassa ; du CRDD-Diyauci ; du RJC-Niger Ta Matassa ; du PNP Fahimta ; du PRDD-Tashin Kassa ; du PPAN-Ifrikiya ; de la Ligue panafricaine-UMOJA ; du MLP-Gamssoua ; du PRE-Alhoudou houdou et du candidat indépendant Amadou Saidou Issoufou, tous membres du Front Patriotique qui ont décidé, à travers une déclaration, d’apporter leur soutien à Mahamane Ousmane. Les principaux leaders de l’opposition y compris le candidat Mahamane Ousmane ont honoré de leur présence la déclaration du Front patriotique.
Pour les membres de ce Front, le choix de Mahamane Ousmane va permettre au Niger de retrouver «le chemin de la dignité, de la sécurité, de l’unité et de la souveraineté nationale ainsi que le progrès économique». Après avoir dit prendre acte des résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle, les partis politiques membres du Front Patriotique, ont ainsi dénoncé le rejet de la requête, auprès de la Cour Constitutionnelle introduite par le MPN-Kishin Kassa, parti de Ibrahim Yacoubou, pour demander à celle-ci «le rétablissement de la probité et l’intégrité des résultats du vote des citoyens nigériens». Aussi les partis membres du Front patriotique ont lancé un appel à leurs militants et au-delà au peuple Nigérien à sortir massivement le 21 février prochain pour voter Mahamane Ousmane. Cette adhésion à la candidature du président du RDR-Tchanji est, selon la déclaration, la suite logique de leur engagement pris ensemble avec les partis membres de la CAP 20-21. Le Front Patriotique a, par la suite, salué ce qu’il a appelé les prises de positions courageuses de plus en plus nombreuses de beaucoup d’acteurs sociaux et politiques et de citoyens ordinaires.
La Coalition CAP 20-21 suit la trace du Front Patriotique, à travers une déclaration
Le samedi 6 février 2021, c’est au tour de la coalition CAP 20-21 et ses alliés de soutenir, à travers une déclaration rendue publique, le candidat Mahamane Ousmane, pour le second tour. Il s’agit de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN) ; de l’Alliance Nigérienne pour le panafricanisme ; du candidat indépendant Amadou Saidou ; du Congrès pour la République, la Démocratie et le Développement (CRDD DIYAUCI) ; du DARAJA ; du Groupement Politique Gayya Zabbé ; de la Ligue Panafricaine UMOJA ; du MDND KOKARI ; du MLP GAMSOUA ; du MOPAD GAMZAKI ; du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN LUMANA AFRICA) ; du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et la République (MPDR-ALFAIDA) ; du Mouvement Patriotique Nigérien (MPN KISHIN KASSA) ; du Mouvement des Intègres pour un Niger Emergent (Moumouney) ; de l’Organisation Révolutionnaire pour la Démocratie Nouvelle (PRDD- TASHIN KASSA) ; du PNP FAHIMTA ; du PPAN IFRIKIYA ; du Rassemblement des Citoyens pour un Niger Nouveau (RACIN-HADIN KAY) ; du RJC-Niger TA MATASSA ; du Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV NI’IMA) ; du Renouveau Démocratique-JIMIRI ; de l’UDFP SAWABA ; de l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP-AMINTCHI) ; de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR-TABBAT) et de l’Union des Nigériens Indépendants (UNI).
C’est donc une trentaine des partis politiques membres de la CAP 20-21 et alliés qui ont décliné les raisons de leur choix du candidat Mahamane Ousmane, soutien focalisé sur le programme de ce dernier, selon la Coalition. «En effet, ce programme vise à rompre définitivement, avec la face noire de la gouvernance au Niger. Une gouvernance désastreuse dont le résultat a été de reléguer le Niger, dix (10) années consécutives, dernier dans le classement de l’Indice de Développement Humain du PNUD, traduisant le mieux l’état de notre misère », indique la déclaration. Soutenir la candidature de Mahamane Ousmane, selon la Coalition, est la seule voie pour faire du Niger un pays réconcilié avec lui-même, un havre de paix et de prospérité à l’horizon 2026. Avec Mahamane Ousmane comme président de la République du Niger, la CAP 20-21 et alliés ambitionnent, d’après la déclaration, de redonner l’espoir au Niger et aux Nigériens, de valoriser la Femme et de promouvoir la jeunesse nigérienne.
Pour atteindre ces objectifs, les membres de la coalition CAP 20-21 se disent déterminés à relever les défis qui se dressent devant eux. Ces défis sont entre autres : «mettre fin à la mal gouvernance, à la dilapidation des deniers publics, à l’insécurité généralisée et banalisée, à la corruption, aux passe-droits, aux injustices,...». Enfin, les partis membres du Front patriotique ont lancé un appel à leurs militants et au-delà au peuple Nigérien à sortir massivement le 21 février prochain pour voter le candidat du RDR-Tchanji, Mahamane Ousmane.
Mahamadou Diallo(onep)
08 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis la proclamation des résultats provisoires du 2ème tour de l’élection présidentielle qui a vu l’élection de M. Bazoum Mohamed avec 55,75% des suffrages, des messages de félicitations fusent d’un peu partout. Ils émanent des Chefs d’Etat en exercice et d’autres hautes personnalités.
Les derniers en date sont ceux de SE. Allassane Dramane Ouattara, président de Côte d’Ivoire ; de SE. Roch-Marc Christian Kaboré, président du Faso ; du Maréchal du Tchad SE. Idriss Déby Itno, président du Tchad ; SE. Evariste Ndayishimye, président de la République du Burundi ; de M J. Peter Pham, ancien Envoyé Spécial des Etats Unis pour le Sahel ; de M. Celou Dalein Diallo, opposant historique en Guinée.
A travers leurs messages respectifs, ces personnalités ont félicité M. Bazoum Mohamed pour son élection en vue d’assurer la fonction de futur Président de la République du Niger. Les Chefs d’Etats ont aussi exprimé «leur entière disponibilité à œuvrer avec le président Bazoum pour la consolidation des liens fraternels et d’excellentes relations de coopération et d’amitié qui unissent le Niger et leurs pays respectifs.
L’ancien Envoyé Spécial des Etats Unis pour le Sahel a tenu à souligner que «ce sera la toute première transition d’un président élu à un autre président élu dans l’histoire du Niger».
Pour sa part, l’opposant guinéen Celou Dalein Diallo a félicité le président Bazoum Mohamed, avant de rendre un vibrant hommage au Président Issoufou Mahamadou qui, souligne-t-il, « a eu l’humilité de respecter la Constitution de son pays dans une Afrique où parjures et tripatouillages de Constitution, s’éterniser au pouvoir sont légions».
Siradji Sanda
1er mars 2021
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Dans le cadre de sa coopération avec le Niger, l'Union Européenne (UE) a signé une convention de financement pour la mise en œuvre du Projet ‘‘Appui en vue d’un processus électoral crédible, inclusif, et transparent au Niger’’, afin de renforcer le cadre démocratique et en particulier le processus électoral au Niger. D’un montant global de 4,5 millions d’euros, cet appui a pour objectif le renforcement des acteurs intervenant dans le processus électoral et des élections inclusives et apaisées.
Le lancement officiel de l’appui de l’Union Européenne s’est déroulé, le jeudi 24 septembre 2020, lors d’une cérémonie au Radisson Blu de Niamey. Placée sous le parrainage du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Affaires Religieuses et Coutumières, cette cérémonie a enregistré la présence notamment des présidents d’Institutions de la République, des Représentants du corps diplomatique, ceux des organisations internationales , des Partenaires Techniques et Financiers, des représentants des Agences des Nations Unies, des partis politiques, des médias, des responsables d’organisations de la société civile et de plusieurs autres invités. Les deux institutions d’appui à la démocratie impliquée dans le processus électoral, à savoir le Conseil Supérieur de la Communication et la CENI étaient représentées par leurs premiers responsables, M. Kabir Sani et Maitre Issaka Souna. Intervenant au nom du ministre de l’Intérieur, le conseil technique Rabiou Saliou a, au nom du gouvernement nigérien, remercié l’Union Européenne pour toutes les actions qu’elle mène et qui concourent à accompagner le processus électoral au Niger. « Cet appui aux différentes institutions en charge de l’organisation et l’accompagnement du processus électoral est la manifestation éclatante de l’intérêt de l’Union européenne pour renforcer la crédibilité des élections au Niger mais aussi et surtout renforcer la crédibilité des institutions qui en seront issues », a-t-il souligné. Intervenant à son tour, le Président de la CENI, Me Issaka Souna, a rappelé la genèse de l’évolution du processus électoral qui a démarré depuis plusieurs mois avec l’enrôlement biométrique des électeurs, l’élaboration et la confection de la liste électorale qui a été auditée par l’OIF, et sa remise au ministère en charge des questions électorales. Un processus qui se déroule bien, selon le président de la CENI, malgré les défis auxquels la Commission fait face notamment l’insécurité et la pandémie du Covid-19. Dans son intervention, Me Issaka Souna a particulièrement tenu à saluer les efforts de l’Union européenne pour cette importante contribution qui vient s’ajouter aux énormes efforts financiers consentis par le Gouvernement du Niger. L’Union européenne apporte un appui au renforcement des capacités techniques et opérationnelles de la CENI et du Conseil Supérieur de la Communication à travers le projet mis en œuvre par l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA). Tout en remerciant l’UE pour ce geste, le président de la CENI a invité les autres partenaires à se joindre à cette dynamique. « La CENI continue inexorablement de jouer son rôle et je réitère notre engagement à organiser des élections transparentes, justes et apaisées », a assuré Me Issaka Souna.
L’UE aux côtés du Niger pour un processus électoral réussi et gage d’institutions crédibles
Dans l’allocution qu’elle a prononcée au cours de la cérémonie officielle de lancement, l’Ambassadeur de l’Union européenne au Niger, Dr. Denisa-Elena Ionete, a indiqué « qu’en tant que partenaire historique du Niger, nous témoignons chaque jour l’importance du chemin qui mène les nigériennes et nigériens devant les urnes pour élire leurs représentants à tous les niveaux. Ainsi, ils exprimeront leur engagement pour écrire de nouvelles pages de l’histoire du pays et consolider ses fondements démocratiques. En effet, l’investiture, suite à des élections crédibles, des grandes institutions- institution présidentielle, Assemblée nationale, ainsi que des élus locaux - dans le plein respect des dispositions constitutionnelles et des lois du Niger, sera un succès de taille pour le pays, et elle est sans doute l’aspiration de ses citoyens ». Selon la cheffe de la Délégation de l’UE au Niger, « l’Union européenne accompagne et soutient le processus électoral en cours au Niger de la façon la plus appropriée afin que celles-ci rencontrent les aspirations des citoyens ». Après les différentes interventions, les représentants des organisations en charge de la mise en œuvre du Projet ‘‘Appui en vue d’un processus électoral crédible, inclusif, et transparent au Niger’’, ont fait à l’assistance une brève présentation des deux composantes du projet notamment les objectifs visés ainsi que les résultats attendus. notons que, les autres axes de l’appui de l’UE au processus électoral portent notamment sur la mise en place de mécanismes, mesures de prévention et d’atténuation de la violence électorale (mis en œuvre par WANEP), l’observation électorale nationale (par la société civile nigérienne) et les initiatives, d’information professionnelle pour une plus grande participation citoyenne, notamment celle des femmes et des filles (par le studio Kalangou de la Fondation Hirondelle).
Mahamadou Diallo(onep)
29 septembre 2020
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La campagne pour les élections locales bat son plein depuis plusieurs jours. A Niamey, les signes les plus frappants sont les banderoles aux couleurs des multiples partis qui ornent les rues de la ville. Parallèlement les partis politiques diffusent des messages sur les ondes des médias audiovisuels et dans les colonnes des journaux. Quelques meetings sporadiques sont animés ça et là. Question de galvaniser les jeunes des fadas et autres clubs politiques de quartier qui par ailleurs ne se privent pas de thé, de Chicha et de musique.
Pourtant, les élections locales sont des élections de proximité où les candidats aux suffrages doivent aller écouter les préoccupations et les attentes des communautés ; leur exposer leurs programmes et particulièrement les solutions qu’ils comptent, une fois élus, apporter aux préoccupations ainsi soulevées.
Malheureusement, il faut le souligner, l’on note très peu de débats autour des programmes des candidats aux locales. Pour s’en rendre compte, il suffit de parcourir les messages que les partis politiques diffusent dans les médias. L’on se retrouve dans des généralités du type ‘’faire la promotion de la femme et des jeunes’’; ‘’la scolarisation des filles’’; ‘’la lutte contre la corruption’’; ‘’l’industrialisation’’; ‘’le développement de l’agriculture’’. Dans cet exercice, les grands comme les petits, les vieux comme les nouveaux partis s’en mêlent les pinceaux. Très peu de candidats ou de partis proposent des programmes spécifiques aux contextes locaux.
En effet, puisqu’il s’agit d’élections locales, il va falloir que les candidats et leurs partis soient plus concrets, plus précis sur ce qu’ils proposent aux communautés. Celles-là se doivent aussi d’être plus exigeantes pour ne pas se laisser berner par des promesses évasives qui n’envisagent aucune solution aux préoccupations locales. Un puits, une piste, une école, une case de santé, une adduction d’eau potable, un marché, un service vétérinaire, un atelier, l’équipement d’un groupement féminin, une structure de micro-finance, un dépôt d’engrais, un magasin de vente de vivre, etc., tels sont entre autres préoccupations des communautés pour lesquelles on ne trouve de propositions concrètes et chiffrées dans les discours des candidats aux locales.
Siradji Sanda
09 décembre 2020
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Hier 13 décembre 2020, jour des élections locales, les Nigériens et Nigériennes en âge de voter étaient sortis massivement pour le choix des conseillers qui les représenteront à la tête des collectivités décentralisées. Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a voté au bureau 001 de Niamey, sis à l’Hôtel de Ville de Niamey en compagnie du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Issaka Souna, de plusieurs membres du gouvernement parmi lesquels le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Alkache Alhada et de plusieurs personnalités.
Au sortir du bureau de vote, le Chef de l’Etat a félicité la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour la tenue de ces scrutins. Il a également salué le sens de responsabilité des partis politiques qui ont mené leurs campagnes dans un esprit d’apaisement. «C’était un pari difficile à tenir mais, la CENI l’a tenu. Je voudrais l’en féliciter», a déclaré le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou. La bonne organisation de ces scrutins, rassure aisément quant à l’autre défi du 27 décembre prochain pour les élections législatives couplées à la présidentielle 1er tour et éventuellement pour un second tour de l’élection présidentielle en début de l’année 2021.
Après avoir accompli son devoir citoyen, en cette matinée de dimanche, le Chef de l’Etat en a appelé aux électeurs à sortir voter massivement et dans le calme et la sérénité. «Je félicite tous les partis politiques qui ont mené une campagne électorale apaisée. Et je leur demande de maintenir cette conduite tout au long de la campagne des élections législatives et présidentielle. Le président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a saisi l’occasion pour réitérer ses attentes vis-à-vis de CENI et de toutes les institutions chargées des élections, «pour qu’elles assurent la transparence et la sincérité de tous les scrutins».
D’après le répertoire national des bureaux de vote 2020, au total 7.446.556 électeurs sont régulièrement inscrits sur les listes électorales. Ils effectueront leurs votes dans 25.978 bureaux de vote repartis dans les 266 communes que compte le pays.
Ismaël Chékaré
14 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Plus les élections présidentielles de 2021 s’approchent à grands pas, plus les choses se clarifient par rapport aux intentions prêtées à l’ancien Général de corps d’armée Djibo Salou d’être dans la course au fauteuil que va céder le président Issoufou Mahamadou. Le samedi dernier, l’ancien chef de la junte militaire du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie a fait sa toute première apparition publique aux côtés de ses partisans du parti «Paix-Justice-Progrès» que de nombreux analystes présentent comme son parti qui va parrainer sa candidature. C’était au cours d’une manifestation organisée à l’Académie des arts martiaux de Niamey. Sur les images diffusées par des chaines de télévisions, on voyait l’ancien Général Djibo Salou afficher un sourire serein, bien que la salle n’était pas si archi-comble. Pour des analystes de la chose politique, l’homme doit avoir des fortes assurances pour espérer bousculer tout ce que le Niger compte comme potentiels candidats afin d’’accéder à la magistrature suprême. Et ces analystes estiment que l’ancien Général ne va sans doute pas simplement compter sur le fait qu’il a renversé l’ancien président Tandja Mamadou pour espérer conquérir les coeurs des Nigériens dont l’admiration pour l’ancien Chef de l’Etat est connue de tous.
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La cérémonie officielle de l’installation de la Commission du Grand défilé civil et militaire dans le cadre de la célébration de la fête tournante 2020 ou Diffa N’Glaa, s’est déroulée le mardi 25 août dernier dans la salle de réunions du Gouvernorat de Diffa. Cette cérémonie était placée sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de la Défense Nationale, président de la Commission du Grand défilé civil et militaire (CGDCM) le Général de Brigade Didili Amadou.
L’on notait à cette occasion, la présence des députés nationaux Mamadou Boulou et Moustapha Malam Kimé, du Secrétaire général adjoint du Ministère de la Jeunesse, M. Abdou Kongui, du Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre, le Général de Brigade Seydou Badjé, du Gouverneur de la région de Diffa M. Issa Lemine, du Secrétaire général du Gouvernorat, du Commandant de la Zone de Défense N°5, du Représentant du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa M. Karougana Boukar, du préfet , du maire, de l’honorable Chef de Canton de la Komadougou, des responsables des Forces de défense et de sécurité, ceux du Bureau des anciens combattants, des représentants de la Chefferie traditionnelle, des Directeurs Régionaux, des responsables des structures des jeunes et des femmes et de plusieurs invités.
Dans le discours d’installation, le président de la Commission du Grand défilé civil et militaire a tout d’abord rappelé l’historique du défilé avant de s’appesantir sur l’importance de la Commission, sa composition et sa mission. Aussi, le Général de Brigade Didili Amadou a invité les membres à s’impliquer fortement dans l’organisation de ce Grand défilé civil et militaire qui aura lieu cette année dans la prestigieuse Cité du Manga. «Je sais compter sur l’engagement, le don de soi, le sérieux, le dynamisme et le patriotisme de chaque membre pour réussir notre mission, celle d’organiser un grand défilé qui sera gravé dans la mémoire collective comme une bonne saison de pluies fait date dans le Sahel» a-t-il conclu.
Auparavant, le maire de la commune urbaine de Diffa a souhaité la chaleureuse bienvenue dans le Manga à tous les participants à cette cérémonie. M. Malam Brah Mamadou s’est réjoui du choix de son entité administrative pour abriter la présente cérémonie avant de souhaiter courage et plein succès aux membres de la Commission.
Quant au Gouverneur de Diffa, il a salué l’initiative de mettre cette Commission en place dès maintenant avant de demander à tous les membres de prêter main forte pour la réussite de cette activité. M. Issa Lémine a souligné que le Grand défilé constitue un événement phare des festivités marquant la fête de la République. «C’est pour cela qu’il faut prendre des dispositions pour une préparation conséquente de l’événement», a-t-il conclu.
Mato Adamou ONEP Diffa
31 août 2020
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Les élections partielles de Maradi c’est bientôt, mais aujourd’hui la question que le peuple Nigérien se pose est de savoir avec quel fichier électoral ? La réponse est : c’est avec le même fichier qui a servi au PNDS d’avoir soixante quinze (75) députés, et c’est le même qui a permis à Issoufou Mahamadou d’être élu à plus de 92% des suffrages.
Mais pourtant quant il s’est agi des élections municipales et locales, ce gouvernement, avec ces mêmes acteurs, avait dit que ce fichier n’est pas bon du tout. Il faut le réviser. À notre connaissance cette révision n’a jamais eu lieu. Qu’est-ce qui se passe Messieurs les Principes du Niger ?
Ils savaient très bien que si jamais ces élections locales et municipales avaient eu lieu, le PNDS-Tarayya n’aura même pas une commune sur les 266 que compte notre pays. Pourtant aujourd’hui ils font semblant d’organiser ces élections partielles de Maradi, sinon en réalité le gouvernement n’a pas les fonds nécessaires, c’est-à-dire la somme de 1,800 milliards dans les caisses de l’Etat aujourd’hui.
Selon une source bien informée, le parti de Sanoussi Jackou, le PNA Al’Ounma est le 1er à déposer le dossier de son candidat depuis la semaine passée. Le dossier du PNDSTarayya, dont le candidat est du département de Maiyahi sera déposé ce mardi suivi des autres dossiers de l’opposition aussi.
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Organisé à l’initiative du Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité (CNESS), avec l’appui financier de la Coopération Allemande, et le soutien technique et pédagogique du Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées (DCAF), le séminaire de formation des hauts cadres civils et militaires sur la gouvernance et la Réforme du Secteur de la Sécurité (G-RSS), a clos ses travaux, hier, à l’Hôtel Bravia de Niamey.
Durant les trois jours de travaux, les participants composés d’officiers des différents corps des forces de défense et de sécurité, des représentants d’institutions de l’Etat, des médias et des acteurs de la société civile, ont suivi avec un réel intérêt les sessions de formation axées sur plusieurs thèmes dont, entre autres, les principes de la gouvernance démocratique dans le processus de Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) ; les processus de développement de politiques de sécurité –situation au Niger ; l’élaboration des politiques nationales de sécurité ; le rôle des acteurs extérieurs aux forces de défense et de sécurité dans le processus global de la Réforme du Secteur de la Sécurité; le rôle de la gouvernance et la Réforme du Secteur de la Sécurité dans les contextes de conflit ou de crise sécuritaires ; les questions de genre dans la modernisation du secteur de la sécurité, etc. Ces modules ont été soutenus par des exercices pratiques en travaux de groupe.
Au cours de toutes ces sessions, animées avec tact par le Général Bernard Belondrade et M. Ibrahim Massaoudou, les deux experts du Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées (DCAF), les participants ont eu l’opportunité d’approfondir leurs connaissances sur les différents aspects de la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité. La vivacité des échanges qui ont dit suffisamment sur la pertinence des thèmes ainsi que sur l’intérêt qu’ils suscitent auprès des participants.
C’est dire toute la satisfaction, aussi bien des participants que des formateurs, eux-mêmes. C’est du moins ce qui est apparu à la clôture des travaux avec les sincères remerciements des participants à l’endroit du CNESS et des formateurs, par la voix de leur représentant le Colonel Major Ali Mahamadou Issa, ainsi que de l’intervention du Général Bernard Belondrade qui a tenu à souligner la qualité des échanges.
Assane Soumana(onep)
24 septembre 2020
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Après 48 h de mission de travail au Niger, le Premier ministre de la Guinée Bissau, SE Nuno Gomes Nabiam a quitté Niamey hier au environ de 14h 30mn, heure locale. C’est le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, M. Kalla Ankouraou qui l’a accompagné jusqu’à la passerelle de l’avion, à l’Aéroport International Diori Hamani.
A la tête d’une forte délégation, le Premier ministre de la Guinée Bissau a, au cours de son séjour à Niamey, échangé avec les plus hautes autorités sur des questions d’intérêt commun. Cette visite vient davantage renforcer les liens fraternels qui existent entre le Niger et la Guinée Bissau. Pour le Premier ministre SE Nuno Gomes Nabiam cette visite vise aussi à s’inspirer de l’expérience du Niger en matière de construction d’infrastructures. Le Premier ministre Bissau guinéen a mis à profit son séjour pour visiter certaines infrastructures construites récemment. D’ailleurs, lors de ses différents échanges avec les autorités, SE Nuno Gomes Nabiam a confié qu’une commission mixte Niger/Guinée Bissau sera mise en place et se penchera sur cette question de partage d’expérience.
Mamane Abdoulaye(onep)
21 octobre 2020
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Les travaux de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) tenue à Niamey le 27 et 28 novembre ont pris fin samedi dernier. La conférence des ministres dont la cérémonie d’ouverture a été parrainée par le Président de la République Issoufou Mahamadou a porté sur le thème «Unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement». Elle s’est déroulée dans de bonnes conditions et a pris fin sur une note de satisfaction générale. Et pour cause, certains participants, dont le Secrétaire général sortant de l’OCI, ont tenu à souligner le succès éclatant de cette 47ème session du Conseil des ministres a permis de prendre d’importantes décisions dont la désignation du Niger à la présidence de la conférence des ministres, la nomination du nouveau Secrétaire général et du nouveau Secrétaire général adjoint du groupe Afrique mais aussi et surtout l’adoption de la déclaration dite «Déclaration de Niamey».
Pour la tenue de cette conférence des ministres de l’OCI, le Niger a réussi à réunir 54 pays participants à Niamey en dépit du contexte de la covid-19 qui, depuis près d’une année bouleverse la quasi-totalité des agendas internationaux. Après les deux jours des travaux, les pays membres étaient appelés à désigner un nouveau Secrétaire général pour conduire aux destinées de l’organisation pour une durée de cinq ans. A l’unanimité, le candidat présenté par la République du Tchad, l’ambassadeur Hissène Brahim Taha a été plébiscité et l’annonce en a été officiellement faite par le ministre des Affaires étrangères du Niger M Kalla Ankourao sous les applaudissements de la plénière. Désormais élu, le haut diplomate tchadien qui succédera ainsi au saoudien Dr Yussef Bin Al Utheimin à partir du 17 novembre 2021 a prêté serment séance tenante devant la conférence des ministres.
Quant au poste du Secrétaire général adjoint pour le groupe africain, c’est le camerounais Dr Ahmad Kawessa Sangando qui a été élu pour un mandat qui coure jusqu’en juin 2024. Comme son prédécesseur à la tribune, le nouveau le représentant des pays africains au sein de l’OCI a prêté serment dans la foulée. Le président de la Conférence des ministres a félicité les deux Secrétaires généraux et a exhorté les Etats membres à les soutenir dans l’accomplissement de leur mission, tout en demandant au Secrétaire général en exercice de mettre en œuvre la résolution portant nomination du SGA/groupe africain. Les deux nouveaux promus ont promis de servir l’organisation avec honnêteté, sincérité et loyauté.
Dans son propos clôturant la session, le ministre en charge des Affaires étrangères du Niger, hôte de la conférence des ministres dont il est désormais président pour une année a dit sa satisfaction du déroulement de ladite session assurant que le Niger est heureux d’avoir abrité cette rencontre dans les conditions acceptables que tous les participants s’accordent à reconnaitre. Le ministre Kalla Ankouraou n’a pas caché sa satisfaction également quant à la qualité des interventions et des documents mis à la disposition des ministres en ce sens qu’ils leur ont facilité la tâche. S’exprimant sur le thème, le ministre des affaires a souligné que les instances de l’OCI ont eu raison de retenir un thème d’une si brûlante actualité qu’est le terrorisme. Les intervenants ont tous relevé que le «mal principal dans le monde entier, c’est le terrorisme et qu’il faut une mobilisation générale pour le vaincre et qu’un seul pays ne peut pas vaincre le terrorisme». Pour le ministre Kalla, c’est une prise de conscience qui est extrêmement importante pour l’avenir.
Il a par ailleurs noté que les intervenants ont souligné que la paix est indispensable au développement mais que le développement est aussi indispensable pour bloquer le terrorisme et que l’unité, la paix et la tolérance sont les éléments les plus souhaités par la Oummah islamique. Au sortir de cette conférence ayant porté essentiellement sur le terrorisme, le ministre des affaires a dit penser que «plus rien se sera comme avant» car, la prise de conscience est extrêmement importante si l’on veut résoudre les problèmes et contraintes qui contrarient les efforts de développement des Nations qui doivent tout faire pour conserver leur unité si tant est vrai qu’elles veulent assurer le rayonnement et le respect de l’Islam. «Le rendez-vous de Niamey a été d’une grande utilité» a estimé le ministre Kalla Ankouraou promettant que les Etats vont s’atteler à la tâche, à mettre en œuvre les résolutions et à poursuivre la nouvelle dynamique de la garantie de l’unité et de la tolérance au sein du monde islamique. Il a assuré ses pairs que les résolutions et résultats obtenus à Niamey répondent aux attentes du Niger tout en se disant certain qu’ils répondent aussi aux attentes de toutes les délégations qu’il a remerciées pour leur participation, mais aussi pour les efforts en faveur de la compréhension mutuelle, la tolérance et pour un débat sain tout au long des travaux.
Zabeirou Moussa
30 novembre 2020
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Au terme de sa visite d’Etat en Australie, qui l’a conduit tour à tour à Perth la ville des compagnies minières, Canberra la capitale administrative de la fédération d’Australie, puis à Sydney, la capitale économique de ce vaste pays du continent océanique, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a quitté, hier, Sydney, en destination de Djakarta en Indonésie. Cette visite, la première d’un Chef d’Etat de notre pays en Australie, augure des lendemains meilleurs pour le développement d’une coopération bilatérale agissante entre nos deux pays. C’est du moins la quintessence de ce qui est ressorti des rencontres et échanges que le Président Issoufou Mahamadou a eus avec les différentes autorités australiennes.
Vendredi matin, avant de quitter Canberra, centre névralgique du pouvoir, le Chef de l’Etat était l’hôte du Gouverneur Général du Commonwealth australien, Sir Peter Cosgrove, qui l’a chaleureusement accueilli en son palais. Le Gouverneur général, pour ceux qui ne le savent est la plus haute autorité de l’Australie en tant que représentant de Sa Majesté Elisabeth II, Reine d’Angleterre. En effet, son pouvoir ne se limite pas qu’à celui d’une simple représentation. En plus de son rôle honorifique, le Gouverneur Général possède un véritable rôle institutionnel. Aussi, il est représenté dans chaque État de l'Australie, il est représenté par un gouverneur dont le rôle est de vérifier les procédures du gouvernement de l'État.
C’est donc cette notoriété incarnée par Sir Peter Cosgrove, ancien haut officier et Chef d’Etat-major de l’armée australienne, qui a largement ouvert, vendredi dernier, les portes de son Palais, mais aussi de toute l’Australie, au Niger et à son peuple, à travers le Président de la République et la délégation qui l’accompagne.
Pour la circonstance, aucun détail n’a été négligé pour donner à cette rencontre entre les deux dirigeants toute la marque et les ingrédients de la solennité et du hautement officiel. A l’entrée du Palais, un groupe de personnes, tout de blanc vêtus, étaient là pour acclamer et saluer le Chef de l’Etat. A l’intérieur, le personnel ne savait plus où donner de la tête, pour accueillir l’illustre invité du Gouverneur et sa délégation. Mieux, la fanfare militaire et des détachements de différents corps de l’armée étaient déjà sur pieds habillés d’impeccables tenues de parade officielle.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, dans l’après-midi d’hier mardi 28 décembre 2021,de retour de Dubaï,aux Emirats Arabes Unis, où il a pris part à l’Exposition Universelle Dubaï 2020. A sa descente d’avion à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Président de la République a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.
La veille lundi 27 décembre, à Dubaï, le Chef de l’Etat a présidé la célébration de la Journée du Niger organisée dans le cadre de l’exposition Dubaï 2020. Au Pavillon Niger où, toute la journée durant, les stands présentaient exclusivement des produits de notre pays, SEM Mohamed Bazoum a été accueilli à son arrivée sur les lieux par le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale des Émirats Arabes Unis, Sheikh Shakhboot Nayan Al Nayan, avec qui il a eu ensuite un entretien en tête à tête. Le Chef de l’Etat a également accordé des entretiens à plusieurs personnalités parmi lesquelles des groupes d’investisseurs.
L’ouverture de l’exposition a été notamment marquée par le discours prononcé par le Président Mohamed Bazoum. S’en est suivie la phase des visites des stands marquée par l’affluence des visiteurs très impressionnés par la richesse et la diversité des produits nigériens.
Il faut rappeler que le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de la Première Dame Hadjia Hadidja Bazoum ; Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, Ministre des mines ; de M. Mahamane Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, et du directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani.
Assane Soumana
29 décembre 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier dans l’après-midi, de retour de Tahoua où il a effectué une visite de travail de trois jours. Au cours de son séjour, le Chef de l’Etat a effectué plusieurs visites dans différentes localités de la région, notamment celles touchées par la crise sécuritaire, dont Tilia, Tébaram et Bagaroua. Dans toutes ces localités, le Président de la République a eu des échanges très enrichissants avec les populations sur des thèmes ayant trait à la sécurité, à la cohésion nationale, aux infrastructures et au développement local.
Avant de quitter la région de Tahoua, le Président Mohamed Bazoum était, hier, l’hôte des populations de Tsernaoua et environs qui se sont fortement mobilisées pour lui réserver un accueil enthousiaste. Auparavant, le Président de la République était, le mardi 18 janvier 2022, dans la commune de Tebaram (département de Tahoua). Il s’agissait pour le Président Mohamed Bazoum de se rendre sur place pour témoigner, aux habitants de cette localité durement éprouvés par les attaques des bandits armés, sa solidarité, son soutien, et l'engagement de la nation à leurs côtés.
C'est un accueil chaleureux et convivial qui a été réservé au Président de la République par les populations de Tebaram. Dans son intervention le Président Mohamed Bazoum a tout d'abord tenu à remercier les populations de la commune de Tebaram, plus particulièrement les femmes fortement mobilisées pour lui réserver un accueil des grands jours.
Le Chef de l’Etat a également exprimé toute sa joie d'être à Tebaram ‘’en ce moment difficile où vous faites face à des problèmes d'insécurité’’, tout en évoquant la récente attaque au cours de laquelle les assaillants ont saccagé des infrastructures sociales telles que la mairie, les ambulances du Centre de santé, et saboté des réseaux de téléphonie mobile.‘’Nous sommes au courant de toutes les exactions et intimidations commises par ces terroristes dans les zones rurales, et cela a provoqué le déplacement massif de la population et la fermeture des écoles’’, a indiqué le Chef de l'État devant les populations de Tebaram.
‘’C'est un devoir pour moi de venir vous voir, pour vous rappeler que la nation ne vous a pas oubliées. (…). Je suis venu moi-même devant vous pour vous écouter. J’ai écouté le Maire et la Préfète en ce qui concerne la situation sécuritaire dans la commune de Tebaram’’, a lancé SEM. Mohamed Bazoum. Il a ensuite annoncé que ‘’des mesures idoines seront prises pour lutter contre l'insécurité, et cela, dans un bref délai. Nous allons amener des soldats’’.
Le Président de la République a promis de ‘’prendre à bras le corps les doléances de la population de Tebaram, notamment les besoins en internat, la reprise des travaux de construction de routes et la réouverture de certaines écoles fermées’’. Il a aussi réitéré son appel aux terroristes consistant à faire ‘’leur propre examen de conscience, quant à la plus-value qu'ils ont à gagner dans cette guerre’’. ‘’Nous voulons la cohésion sociale et non la guerre’’, a déclaré le Chef de l'État.
Evoquant la mauvaise campagne agricole enregistrée cette année dans le pays et le problème de pâturage, le Président de la République a assuré que ‘’toutes les dispositions sont prises pour endiguer tous ces problèmes évoqués’’. Le Chef de l'État fait la promesse aux populations de Tebaram ‘’que toutes les préoccupations soulevées seront prises en compte dans la recherche des solutions adéquates. Peu après son intervention, le Chef de l'État a visité les locaux de la mairie de Tebaram.
Notons qu'auparavant, la préfète du département de Tahoua, Mme Nana Aïchatou Miko et le maire de la commune de Tebaram, M. Bori Nagari, ont tour à tour pris la parole pour souhaiter la chaleureuse bienvenue au Président de la République et à la délégation qui l'accompagne, tout en se félicitant de cette initiative du Chef de l’Etat de visiter les localités victimes des attaques terroristes. Ils ont, par la suite, présenté chacun son entité administrative avant de soumettre au Chef de l'État les doléances des populations.
En revenant de Tebaram, le Président de la République a marqué un arrêt à Bagaroua pour présenter ses salutations à la population de cette localité. Là également, c'est un accueil chaleureux et convivial qui a été réservé au Président de la République.
Le Maire de la commune de Bagaroua, M. Mahamadou Assoumane, a saisi cette occasion pour présenter au Chef de l'État les doléances de sa commune.
Il faut souligner que la délégation présidentielle a visité le chantier de construction du tronçon Tébaram-Bagaroua (route bitumée Tahoua-Inkarkadan-Tébaram–Sanam, reliant directement l’axe Niamey-Tahoua, tout en se raccordant à la route Doutchi-Dogon Kiria-Tébaram. Il se dégage du constat que les travaux avancent normalement.
Le Président de la République s’est également arrêté à Bambeye et à Illéla où la population est sortie massivement l’ovationner tout au long de l’artère principale de la ville.
Assane Soumana(Onep) (Source : ANP)
20 janvier 2022
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Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes M. Laouan Magagi a achevé, mercredi 19 août dernier, sa visite de travail de trois jours dans la Région de Zinder. Cette visite a permis au ministre Magagi de constater les dégâts enregistrés suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues au niveau de seize Communes touchées par les inondations.
C’est ainsi que du 16 Mai au 14 Août dernier les inondations ont entrainé le décès de 14 personnes faisant 16.424 sinistrés, la perte de plusieurs dizaines de têtes de bétail, et d’importants dégâts matériels au niveau des logements et des services publics.
En outre, 1426 maisons se sont effondrées, 432 ha de champs ont inondés et quatre mosquées détruites par les eaux selon le Ministre Laouan Magagi qui indique par ailleurs que les besoins en assistance globale sont estimés à 118.800 kg de céréales.
Face à cette situation désastreuse, le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a déclaré que le gouvernement va, avec l’appui des partenaires au développement, s’investir pour apporter des solutions urgentes aux préoccupations des sinistrés.
En 2019, le bilan des inondations, a-t-il rappelé, faisait état de 14 décès, 80.534 personnes sinistrées, 344,40 ha inondés et 3273 kg de vivres emportés par les eaux de pluies.
Sido Yacouba et Haouaou Ibrahim Dan Zagui ASCN, ANP-ONEP/Zinder
24 août 2020
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Les multiples actions entreprises par la fondation Tattali Iyali de la Première Dame Dr Malika Issoufou Mahamadou cadrent parfaitement avec les objectifs du Programme de la Renaissance à travers ses axes relatifs au développement social et à l’accès à l’eau potable. Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri, Zinder, toutes les régions du Niger portent aujourd’hui les empreintes des nombreuses réalisations de la Fondation Tattali Iyali créée en octobre 2011 par la Première Dame du Niger, Dr Malika Issoufou Mahamadou. Déterminée à apporter sa contribution dans la mise en œuvre du Programme de la Renaissance du Niger initié par le Président de la République, Dr Malika Issoufou Mahamadou s’est mise pleinement au service des populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants du Niger. Pour cela, elle ne ménage ni son temps, ni son énergie pour aller défendre leur cause dans les grandes rencontres sous régionales, régionales et internationales. Tout comme elle n’hésite pas à porter main forte aux femmes maraîchères dans leurs exploitations agricoles, à aller visiter des personnes vulnérables et leur distribuer des repas, à offrir des machines à coudre et autres matériels de couture aux femmes afin qu’elles exercent des activités génératrices de revenus. Docteur Malika Issoufou n’hésite pas aussi un seul instant en cas de nécessité à porter sa blouse pour intervenir aux côtés d’autres médecins dans une salle d’opération.
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La réunion des experts en vue de mieux peaufiner les documents cadres qui serviront au Forum des PREMIERES DAMES de la CEDEAO a débuté ce matin au Palais des Congrès de Niamey. Les travaux se poursuivront demain, avant que les experts ne laissent la place à la réunion ministérielle prévue mercredi 4 octobre 2017.
La grande réunion, co-organisée par la CEDEAO, la République du Niger et la Fondation « Tattali Iyali de la Première Dame du Niger, Son Excellence Dr Malika ISSOUFOU, débutera ses travaux, le 5 octobre prochain. Placé sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat, ISSOUFOU Mahamadou en présence de Madame Ellen Johnson SIRLEAF, Présidente de la République du Libéria et invitée d’honneur de cet événement, Monsieur Marcel de SOUZA, Président de la Commission de la CEDEAO, ce forum a pour objectif global de renforcer l’engagement politique des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO autour des solutions opérationnelles à mettre en oeuvre dans les 15 pays membres sur l’ensemble des trois thèmes proposés pour cette rencontre régionale d’une part ; mais aussi de faire des Premières Dames de la CEDEAO, des Ambassadrices visibles et dédiées pour chacune des thématiques majeures en matière de Genre et enfance dans l'Espace Ouest Africaine.
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L’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED), en partenariat avec la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA), a organisé hier matin à la Maison de la presse, un forum national sur l’accès à l’information pour une gouvernance transparente et responsable au Niger. L’objectif de cette rencontre est d’accompagner les pouvoirs publics, les organisations de la société civile (OSC) et les médias à mieux utiliser l’ordonnance portant Charte d’accès à l’information publique et documents administratifs. C’est le représentant du ministre de la Communication, chargé des relations avec les Institutions, M. Ali Seydou qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit forum.
Le représentant du ministre de la communication, M. Ali Seydou a souligné que la charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs consacrée par l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 2011 tire son fondement de l’article 31 de la constitution qui stipule que «toute personne a le droit d’être informée et d’accéder à l’information détenue par les services publics dans les conditions définies par la loi». M. Ali Seydou a ensuite rappelé que les autorités de la 7ème République ont mis en exergue toute l’importance capitale qu’elles accordent à la liberté de la presse dont l’accès à l’information demeure un des piliers fondamentaux. Il a en plus indiqué que le forum servira également de plateforme pour le lancement du manuel pour les journalistes sur l’accès à l’information au Niger.
Le représentant du Médiateur de la république, M. Moustapha Kadi a rappelé que l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 2011 portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs reconnait en son article 28 que «le Médiateur de la république est l’institution chargée de veiller au respect du droit d’accès des citoyens à l’information publique».
Pour sa part, le président de l’observatoire nigérien indépendant des médias pour l’éthique et la déontologie (ONIMED) M. Mamane Jaharou a indiqué que la rencontre se tient à un moment où la question d’accès à l’information publique et aux documents administratifs est plus que d’actualité. L’accès à l’information publique et aux documents administratifs garantira la transparence, la redevabilité et la gouvernance démocratique saine. «Si les pouvoirs publics sont condamnés pour leur refus de livrer l’information publique, il n’en demeure pas moins que les journalistes ont leur rôle à jouer pour faciliter l’effectivité de l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 201, partant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs», a dit M. Jaharou
Aussi, a-t-il ajouté, beaucoup de demandeurs de l’information publique négligent voire ignorent les procédures contenues dans cette ordonnance, laquelle pourtant règlemente le droit d’accès à l’information. M. Mamane Jaharou a rappelé qu’au Niger, l’accès à l’information publique est recadré par l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 2011 portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs. Elle a été renforcée par la loi n°2011-18 du 08 aout 2011 instituant un Médiateur de la république, modifiée et complètée par la loi n°2013-30 du 17 juin 2013.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
11 août 2021
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Le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement M. Waziri Maman a présidé hier matin, dans la salle de réunion de l’Hôtel de ville de Niamey, la cérémonie d’ouverture du 1er Forum National sur la planification urbaine. Organisé par la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, dans le souci de doter Niamey d’un outil de gestion adapté à ses réalités, cette rencontre a pour thème: «La planification urbaine à Niamey, état des lieux et analyse des outils : limites, complémentarités et supplémentarités». Les objectifs spécifiques assignés à ce forum sont de connaitre la forme et le fond des outils de planification, de ressortir les limites des outils de planification urbaine existants, de proposer des améliorations d’adaptations des outils supplémentaires. La cérémonie s’est déroulée présence du Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey M. Mouctar Mamoudou.
Ce forum a réuni les acteurs de la planification urbaine publique et privée, des services centraux déconcentrés, des partenaires techniques et financiers qui échangeront sur trois (3) thématiques à savoir : états des lieux des outils de planification urbaine ; limites des outils de planification existants et perspectives ; nouveaux outils de planification urbaine.
A l’ouverture des travaux, le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement M. Waziri Maman a d’abord indiqué que ce forum est très important pour les autorités. Il répond selon lui, aux préoccupations du gouvernement qui actuellement a pour objectif de doter chaque chef-lieu de région, à commencer par Niamey, qui est une ville particulière, d’un schéma directeur. Par la suite, il a expliqué que ce forum vient à point nommé et surtout que la ville de Niamey, après avoir appris l’élaboration du schéma directeur de Dosso et de Maradi, a promis aussi un schéma de cohérences urbaines au niveau de Niamey. «Nous attendons d’ici la fin de l’année, comme nous l’ont promis les autorités de la Ville, que Niamey ait son plan de cohérence urbaine pour que nous puissions maîtriser l’expansion anarchique de la ville Niamey» a souhaité le Ministre.
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Le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou a pris part vendredi après-midi, au nom du Président de la République, au Forum sur la Promotion de l’Investissement en Afrique dans le contexte de la période post Covid19. Ce Forum est organisé par deux institutions américaines qui font la promotion des investissements dans le domaine du développement. Il s’agit notamment de la Société de Financement du Développement International (DFC) et d’Atlantic Council.
Dans son intervention au forum, M. Ouhoumoudou Mahamadou a, au nom du Président de la République, Champion de la ZLECAF, évoqué les opportunités offertes par l’Afrique en matière d’investissement.
Il a par la suite souligné que la pandémie de la covid19 a eu des répercussions tant sur le plan sanitaire qu’économique au niveau des pays africains. En effet, a-t- il indiqué, c’est surtout sur le plan économique qu’il y a eu d’importantes répercussions. Car a expliqué le Ministre-Directeur de Cabinet, pour la première fois depuis 25 ans, l’Afrique est en récession. Et, a fait savoir M. Ouhoumoudou Mahamadou pour sortir de cette récession, il est important qu’un programme de redressement soit mis en place. «C’est ce que nous avons élaboré au niveau des pays africains ; des programmes de relance post covid qui couvrent à la fois le domaine sanitaire mais aussi le domaine économique», a-t-il précisé.
Cependant a-t-il souligné, sur le plan sanitaire, l’Afrique a démontré sa forte résilience et sa forte préparation par rapport à la covid 19. Et c’est cette forte préparation notamment l’anticipation avant l’arrivée de la pandémie, qui a permis à l’Afrique de connaitre un désastre moins sévère que ce qui a été connu de par le monde. Aussi a ajouté M. Ouhoumoudou Mahamadou, l’Afrique s’est également inscrite sur des plateformes d’approvisionnement en produits pharmaceutiques. Ce qui a permis au continent de s’en sortir par rapport à la covid et d’avoir ces résultats connus.
Par contre, a-t-il déclaré, c’est sur le plan économique qu’il faut préparer la relance. Car la covid a créé une situation de renforcement de la pauvreté, du chômage et de sous-emploi. De ce fait, il faut que l’Afrique puisse sortir de cette situation. Et cela d’autant plus que l’Afrique est en retard par rapport aux objectifs de développement durable notamment en matière de lutte contre la pauvreté. Ainsi a-t-il affirmé, pour pouvoir sortir de cette situation l’Afrique a élaboré des plans de redressement qui cadrent avec la vision 20–63 du continent (qui est une vision d’intégration de développement économique qui permet à l’Afrique de sortir de ce qui a toujours été connu du continent à savoir un continent pourvoyeur de matières premières). Cette vision que les Etats africains ont élaborée a-t-il précisé, est une vision qui repose sur l’ensemble des secteurs et qui permettra à l’Afrique d’avoir une croissance rapide d’où l’importance d’attirer les investisseurs.
«Nous avons élaboré au niveau des pays africains ; des programmes de relance post covid qui couvrent à la fois le domaine sanitaire mais aussi le domaine économique», déclare M. Ouhoumoudou Mahamadou
«De ce fait, vous constaterez d’ores et déjà qu’il y a un engouement des autres pays à investir en Afrique, c’est le cas du continent asiatique, Chine, Japon, Europe, Russie. Bien évidemment il serait important que l’Amérique également contribue à cet investissement en Afrique», a-t-il -ajouté. En effet, l’Afrique dispose d’un potentiel extrêmement important en matières premières, en ressources agricoles et en ressources minières. Et ce potentiel peut être mis en valeur pour développer l’industrie, les infrastructures afin de faire de l’Afrique, un continent qui va émerger suite à cette pandémie de la covid.
Il a, à cet effet annoncé qu’une foire commerciale africaine aura lieu à Kigali en mars 2021. A cette occasion, tous les investisseurs africains seront regroupés ainsi que toutes les entreprises africaines performantes et si possible des entreprises américaines participeront à cette foire commerciale. Aussi, m. Ouhoumoudou a rappelé que le Président du Niger est le champion de la Zlecaf, un projet phare de l’UA qui a fait beaucoup de progrès. Grâce à la Zlecaf l’Afrique va devenir un marché unique intégré de 1 milliard 200 millions d’habitants avec la suppression des barrières douanières, artificielles entre les Etats. Ce qui, a-t-il conclu, permettra de développer les échanges qui vont démarrer dans le cadre de la Zlecaf dès le mois de janvier 2021. «Evidemment l’échange de marchandises ; de services est donc également une bonne opportunité pour les investisseurs américains», a-t-il dit.
Rahila Tagou(onep)
19 octobre 2020
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Le ministre des Finances, M Ahmat Jidoud et la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba ont co-présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’inauguration de la Maison de l’Uranium sur la route de l’aéroport. Cette cérémonie d'inauguration symbolise plus d'un demi-siècle de partenariat entre la Société Areva (devenue Orano aujourd'hui) et l'Etat du Niger dans le cadre de l'exploitation de l'uranium. Cet immeuble est le fruit de l’accord du 26 mai 2014 intitulé, «Accord de Partenariat Stratégique» (APS), entièrement financé par la société ORANO pour un coût global de près de 10 milliards de FCFA. Il s'agit d'un immeuble de trois (3) niveaux couvrant une surface de 4300 m² et bâti sur un terrain d'une superficie de 10 822 m².
Ce bâtiment qui répond aux normes modernes, contribue non seulement à l'embellissement de la ville de Niamey, toute chose entrant dans la droite ligne de la politique de modernisation des villes prônée par les autorités et vient aussi renforcer le parc immobilier de l'Etat à travers son intégration dans son patrimoine.
A cette occasion, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a rappelé que l’Etat du Niger et AREVA SA avaient conclu le 26 mai 2014 un accord intitulé «Accord de Partenariat Stratégique» (APS) sur la mise en valeur des gisements d'Uranium (Cominak, Somair, Imouraren). Ledit Accord, complété par dix protocoles d'applications datés du 29 octobre 2014, fixait un ensemble d'engagements réciproques et indissociables de l'Etat du Niger et d'AREVA S.A. «Parmi ces engagements figurait le protocole d'Application n°3 à l'APS en vertu duquel AREVA S.A. Orano consentait à contribuer, sur une base non remboursable, au financement de la construction d'un bâtiment à Niamey devant servir de siège aux Sociétés minières, à concurrence d'une somme totale, tous frais, impôts et taxes de quelque nature que ce soit compris, de 10.000.000 d'Euros, soit six milliards cinq cent cinquante-neuf millions cinq cent soixante-dix mille (6 559 570 000) FCFA», a-t-il expliqué.
Ainsi dans le cadre de la réalisation de cette infrastructure, l’Etat du Niger avait, selon le ministre Ahmat Jidoud, créé en novembre 2015, la «Société IMMEUBLE URANIUM», à qui Orano Mining avait versé l'intégralité de la contribution sus indiquée, en mars 2016. «Pour sa part, la Société IMMEUBLE URANIUM, en sa qualité de Maître d'ouvrage, a confié la réalisation du chantier à SOGEA-SATOM (entreprise de travaux), au Cabinet GNI (Assistance à Maitre d'ouvrage) et à l'Entreprise A.A.I. (Architecte)», a-t-il ajouté.
Toutefois, du fait de l'épuisement du financement initial, les travaux ont été arrêtés en décembre 2018, à un état d'avancement physique de 90%. Ce qui a, selon le ministre Jidoud, nécessité une contribution financière complémentaire d'Orano Mining de 2.958 568.557 FCFA. «La construction de l'immeuble de l'uranium aura ainsi coûté près de 10 milliards de FCFA, entièrement financé par la société ORANO», a-t-il précisé.
Par ailleurs, le ministre des Finances a noté qu’au terme de cet accord de partenariat, l'Etat du Niger devient propriétaire de l'ouvrage construit, et le met en bail au profit des sociétés minières selon des modalités convenues. La réception provisoire des travaux est intervenue en juillet 2021. «Les sociétés minières du groupe Orano et la SOPAMIN ont ainsi aménagé en septembre et octobre 2021, après des contrats de bail signés avec mon département ministériel», a rappelé M. Ahmat Jidoud.
Auparavant, le directeur général d’Orano, M. Nicolas MAES a dit que la construction de cette Maison de l'uranium vise bien évidemment à améliorer les conditions de travail des collaborateurs de l'ensemble des sociétés hébergées mais ‘’marque également notre volonté de continuer de faire rayonner notre histoire avec le Niger sur le long terme’’. «Nous avons tous en tête la fermeture de la COMINAK. Cette fermeture, douloureuse a bien des égards mais inéluctable, ne marque en rien une fin entre le groupe Orano et la République du Niger. Bien au contraire, nous sommes mobilisés pour assurer la continuité. Prolonger la vie de la mine de SOMAIR, réaliser les travaux de recherche et développement sur le site d'IMOURAREN pour rendre son exploitation attractive, et bien évidemment assurer le réaménagement de la mine de COMINAK en conformité avec la loi et les standards internationaux : voilà les engagements que nous prenons pour la période qui s'ouvre», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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En marge des festivités de la Cure Salée, le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a inauguré, le samedi 18 septembre dans l’après- midi à Agadez, le pont de la Telwa sur la route Tahoua-Agadez-Arlit. Le financement de ce pont a été assuré par le Budget National à hauteur de 6 milliards 015 millions 749 milles 249 FCFA.
La réalisation de cette infrastructure sur le Kori Telwa, l'un des plus importants et puissants des 28 bassins versants de la région d’Agadez, était très attendue par les populations de la région surtout qu’elle permet de relier l’essentiel des zones d’exploitation minière du Niger au reste pays. Le kori Telwa a une largeur qui varie de 1200 ml (mètres linéaires) à 1500ml par endroit.
On se souvient que le lancement des travaux de construction du pont de Telwa a été présidé, le 12 février 2020, par le ministre de l’Equipement de l’époque. Les travaux de construction du pont de la Telwa, un ouvrage de franchissement de 160 mètres linéaires de long, ont été réalisés par la société China first highway engineering company (CFHEC). Il faut rappeler que c’est à la suite de l’effondrement en 2017 de l’ancien ouvrage sur le kori Telwa que l’Etat avait décidé de construire une infrastructure digne de ce nom.
L'ouvrage avait qui cédé avait été réalisé à grands frais en 2013 pour remplacer l'ancien endommagé suite aux précipitations du 15 aout 2012. Tout a été mis en œuvre à l'époque pour réaliser une infrastructure à la hauteur des aspirations légitimes des usagers. Mais l'effondrement de l'ouvrage de Telwa a prouvé la nécessité de construire un nouvel ouvrage plus performant.
Rappelons que l'ouvrage de Telwa fut reconstruit par le Ministère de l'Equipement à travers la direction régionale de l'Equipement d'Agadez sur financement GERTA (Groupement d'Entretien de la Route Tahoua-Arlit) et de la Caisse Autonome de Financement et de l'Entretien Routier (CAFER). Les travaux avaient été exécutés par l'Enterprise MAHAMOUD/BTP.
Abdoulaye Harouna, ANP-ONEP/Agadez
20 septembre 2021
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Le siège du secrétariat régional de l’Agence de Régulation des Marchés publics (ARMP) de Dosso a officiellement été inauguré hier mardi au cours d’une cérémonie solennelle. Placée sous le haut patronage du gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar, cette cérémonie s’est déroulée en présence de la présidente du Conseil National de Régulation Mme Souleymane Gambo, des autorités administratives et coutumières, des cadres régionaux, des représentants des différentes associations socioprofessionnelles et de nombreux invités.
Financé sur fonds propre de l’ARMP pour un coût global de près de 180 millions de francs CFA, le bâtiment est la concrétisation de l’ambition de l’ARMP de doter les secrétariats régionaux d’installations modernes et définitives depuis leur création en 2019 afin de les rendre pleinement opérationnels. Aménagé sur un terrain de 2500m3, le bâtiment comprend un bloc administratif constitué d’un ensemble de six pièces, un bloc logement destiné au Secrétaire régional et des annexes.
Intervenant au cours de la cérémonie, le secrétaire exécutif de l’ARMP M Allassane Ibrahim a salué l’expertise avérée des principaux intervenants en particulier le ministère en charge de la construction qui a apporté son assistance technique à l’ARMP dans toutes les phases de la mise en œuvre du projet. M. Allassane Ibrahim a évoqué la
vocation principale des secrétariats régionaux qui est de servir d’interface avec l’ensemble des acteurs de la commande publique au niveau régional. Ceci a-t-il expliqué justifie la délégation permanente qui leur a été accordée pour la délivrance des services à partir de 2020, l’attestation de non exclusion, le paiement de la redevance de régulation, l’appui-conseil etc.
La présidente du Conseil National de Régulation Mme Souleymane Gambo a pour sa part mis l’accent sur l’importance des secrétariats régionaux. Forte de son expérience en matière de régulation des marchés publics a-t-elle indiqué, l’ARMP se tourne vers l’avenir avec la déconcentration et la modernisation de son service afin de conforter ses relations avec les acteurs de la commande publique à tous les niveaux. Cette action, a précisé Mme Souleymane Gambo est concrétisée par la construction des secrétariats régionaux.
La présidente du Conseil National de Régulation s’est ensuite appesantie sur les missions principales de l’ARMP créée par l’ordonnance n°2002-007 du 18 décembre 2002 dans le cadre de la réforme des marchés publics. Les efforts déployés et les moyens consentis a souligné Mme Souleymane Gambo ont permis de hisser l’ARMP au rang des organes de régulation des marchés publics de référence dans la sous-région. Pour rappel, l’ARMP a reçu deux pays de la sous-région dans le cadre des échanges d’expériences en 2021 et 2022. «C‘est assurément, a-t-elle notifié, une fierté pour notre pays et cela nous donne les raisons d’espérer quant au renforcement de la performance de notre système de la commande publique».
Dans son discours inaugural, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar a félicité les responsables de l’Agence de Régulation des Marchés Publics pour cette initiative louable et leurs efforts constants au service de la bonne gouvernance dans le domaine des marchés publics. La réalisation de ce nouveau siège a reconnu le gouverneur de Dosso, traduit la volonté de l’ARMP d’accompagner les acteurs de la commande publique de la région et d’assurer une meilleure qualité des services rendus aux usagers. Il a par la même occasion invité les responsables de l’ARMP à mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités des collectivités, gage de tout développement à la base.
Le gouverneur de Dosso a invité l’ensemble des acteurs intervenant dans le système des marchés publics à faire de l’intérêt général une priorité, car, a-t-il dit seule cette démarche vertueuse pourra impacter positivement le
quotidien de nos vaillantes populations. M. Albachir Aboubacar a fondé l’espoir que l’implantation des Secrétariats régionaux de l’ARMP contribuera à l’atteinte de ce noble objectif. Il a de ce fait réitéré l’engagement des autorités de la région à apporter un soutien indéfectible pour une intégration réussie au niveau de la région de Dosso.
Après la coupure du ruban, le gouverneur de Dosso et tous les invités ont visité les différents bureaux du siège du secrétariat régional de l’ARMP de Dosso.
Mahamane Amadou ONEP/Dosso
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La Direction de la Surveillance du Territoire (DST) vient d’être dotée d’un nouveau siège, fruit de la coopération entre l’Etat du Niger et les Etats-Unis d’Amérique. C’est le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada qui a procédé hier matin à l’inauguration de cette infrastructure en présence de plusieurs personnalités militaires et civiles ainsi que des partenaires techniques et financiers.
La construction de ce siège a été financée par le Bureau International de Lutte contre la Drogue et de l’Application des Lois (INL) du Département d’Etat Américain à travers le projet Haské DST « Renforcer les capacités de la Police aux Frontières du Niger, au niveau central ». Ce programme est mis en œuvre par l’Organisation International pour les migrations (OIM).
Le nouveau siège de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) situé sis au Boulevard de la Grande Prière a été financé à hauteur de 2, 9 millions de dollars US. Il est constitué de cinq bâtiments à savoir un bâtiment dédié à l’accueil et à l’orientation du public, un bâtiment pour l’accueil et le traitement des demandes de titres et de documents de voyages et de séjours, un bâtiment administratif principal accueillant l’ensemble des services, un bâtiment annexe logeant les services opérationnels, et une salle de formation. Il y a plus de 60 bureaux équipés, une salle de réunion, une salle de formation à l’utilisation des systèmes d’enregistrements automatisés des données PISCES et MIDAS, un centre d’archivage, une salle radio, et deux salles abritant les serveurs informatiques de la direction, et un parking.
Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada, a indiqué que la construction de ce nouveau siège de la DST s’inscrit dans le cadre du projet Haské et vise à répondre à plusieurs défis auxquels fait face la DST. Ce nouveau siège permettra à la DST de remplir plus efficacement et dans les meilleures conditions ses missions dont entre autres le contrôle aux frontières des étrangers ; le contrôle de flux migratoire ainsi que la lutte contre la migration irrégulière notamment le trafic illicite des migrants, la traite des personnes ; et la fraude documentaire, la délivrance des titres et documents de voyage et de séjours. M. Alkache Alhada a affirmé qu’il s’agit aussi d’améliorer les capacités d’accueil, d’orientation, de conseil afin de répondre efficacement aux demandes des usagers.
M. Alkache Alhada a parlé également de l’opérationnalité de la DST, l’étendue de notre pays, l’éloignement des points de contrôle frontalier et l’insuffisance de la coordination entre les services déconcentrés et ceux du niveau central, qui constituent de difficultés majeures en matière de sécurisation de notre territoire.
Pour sa part, l’Envoyé Spécial des Etats-Unis pour le Sahel, Dr J. Peter Pham, a indiqué que le but de leur engagement diplomatique au Sahel est d’aider les gouvernements à lutter contre les facteurs de l’insécurité, à contenir la propagation de la violence et à promouvoir la bonne gouvernance en vue d’aider à stabiliser la région. Il a soutenu que l’inauguration du siège de la DST, aidera le Niger à faire face aux défis croissants de la criminalité, du trafic d’êtres humains, de la drogue et du terrorisme.
Quant à l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, SE Eric P. Whitaker, a déclaré qu’au cours de deux dernières années, le projet Haské DST s’est forcé d’améliorer la gestion de la sécurité frontalière du Niger afin d’enrayer la criminalité transfrontalière, le trafic et le terrorisme. La DST joue un rôle essentiel pour relever ces défis en tant qu’institution clé chargée de faciliter la gestion des migrations et de sécuriser les frontières du Niger, a ajouté SE Eric P. Whitaker.
L’ambassadrice adjointe de la République Fédérale d’Allemagne au Niger, Mme Christine s’est félicitée d’avoir contribué à l’équipement du nouveau siège de la DST. De même que l’Ambassadrice adjointe du Royaume Uni au Niger qui a exprimé sa satisfaction d’avoir investi dans le cadre de l’équipement du siège de la DST en vue de créer un cadre de travail approprié au personnel pour accomplir sa mission.
La Cheffe de mission de l’OIM au Niger, Mme Barbara Raïs a rappelé quant à elle que son institution à travers l’unité de gestion des frontières œuvre depuis 2015 aux côtés de l’Etat du Niger pour renforcer les capacités des organes, structures et forces de défenses et de sécurités en charge de la gestion des frontières. Elle a indiqué que pour le Niger qui dispose de près de 5.600 kilomètres des frontières internationales et une trentaine de postes de police frontaliers à sécuriser au quotidien, il est essentiel d’avoir une gestion intégrée des frontières et une coordination efficace entre tous les services compétents.
A cette occasion, le Directeur général adjoint de la Police Nationale le Commissaire Général de Police, Oumarou Moussa, a rappelé que la Police Nationale a bénéficié d’une loi de programmation pour la période 2008-2012, financement du budget national. Cela a permis de renforcer sensiblement les capacités de la Police Nationale en termes de formation de ressources humaines, d’infrastructures, de logistiques et de matériels techniques afin de garantir le bon accomplissement des missions de la Police Nationale par la réduction des charges administratives des agents actifs et les tâches non prioritaires de l’ensemble des agents, la garantie de la sécurité de proximité, le renforcement des capacités d’investigation, le renforcement de la lutte contre la menace terroriste et la criminalité organisée, la protection efficace des frontières, l’extension et le renforcement des unités chargées du maintien et de rétablissement de l’ordre public. Après avoir parlé du plan de développement de la police nationale 2016-2021, il a relevé que le gouvernement du Niger recrute et forme chaque année 1.374 nouveaux policiers tous grades confondus qui viennent étoffer l’effectif de la police nationale.
Le Directeur de Surveillance du Territoire le Commissaire Divisionnaire, Alfa Abdourahamane a souligné également que le projet Haské appuie la DST dans les domaines tels que la réforme du cadre juridique organisant la Direction et fixant ses attributions ; l’appui à la communication de la DST ; l’interconnexion des systèmes d’informations PISCES et MIDAS ; le renforcement de la coopération régionale entre les polices aux frontières du G5 Sahel.
Laouali Souleymane(onep)
16 septembre 2020
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Le ministre de l’Equipement Kadi Abdoullaye a procédé le mercredi 14 octobre dernier au lancement des travaux de réhabilitation de la route Diffa– N’guigmi-frontière -Tchad. Il a également lancé les travaux d’aménagement et de bitumage de la route Mainé Soroa-Gaidam. La cérémonie s’est déroulée en présence de la présidente de la Haute Cour de Justice, Mme Ali Mariama Elhadji Ibrahim, du Directeur de cabinet du ministère du Pétrole, Mahamadou Abara, du président du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, du Gouverneur de la région de Diffa, des préfets et des maires, de l’honorable Chef de canton de la Koumadougou, des cadres centraux des Ministères du Pétrole et de l’Equipement et de plusieurs invités. L’on notait également une présence massive de la population locale.
Procédant au lancement des travaux, le Ministre Kadi Abdoullaye a transmis à cette population du Manga venue en grand nombre, les salutations fraternelles de SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat. Aussi, le ministre de l’Equipement a salué la forte mobilisation des invités à cette importante cérémonie qui apporte du baume au cœur de la population avec la reprise des travaux de la route Diffa-N’Guigmi- Frontière Tchad. «L’Etat ne pouvant pas accepter de voir la réalisation de cette route s’estomper, c’est pour cela que le Président de la République nous a instruit de prendre toutes les dispositions idoines pour la reprise de ces travaux.
Le ministre de l’Equipement a ensuite souligné que les travaux ont été confiés à trois entreprises. Ainsi l’Entreprise Générale du Bâtiment et Travaux Publics (E.G.B.T.P) exécutera les travaux résiduels du Lot 1 comportant une Tranche Ferme (allant du PK63+5OO au PK1O3+5OO) et une Tranche dite optionnelle (allant du PK1O3+5OO au PK137) pour un délai de 24 mois. Quant à l’Entreprise WAZIR, elle est responsable de l’exécution des travaux résiduels du Lot 2 allant du PK137 au PK137+5OO, pour un délai de 24 mois aussi. Enfin l’Entreprise BARKA est chargée de l’exécution des travaux du Lot 3 comprenant l’aménagement et le bitumage de la route Mainé-Soroa-Guaidam (8 km). Ladite entreprise est aussi chargée de l’exécution des travaux des voieries urbaines dans les villes de Diffa, de N’Guigmi et de Mainé-Soroa. D’ores et déjà, les travaux concernant les voieries de la ville de Diffa sont à un taux d’exécution qui approche les 100%.
Pour sa part, le Directeur de cabinet du ministre du Pétrole Mahamadou Abara a noté que ce projet financé à 100% par la CNPC suivant le contrat de partage de production pétrolière vise entre autres objectifs, le désenclavement externe en direction de la République sœur du Tchad ; le désenclavement des zones de production agro-pastorale ; l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base ; la stimulation et la facilitation des échanges économiques et commerciaux ; la facilitation de la mobilité des personnes et du transport des marchandises.
Aussi Mahamadou Abara de dire cette route appelée «Route de l’Unité», sera en effet un trait d’union entre deux Etats (le Niger et le Tchad) et entre deux communautés (CEDEAO et CEMAC) ayant une histoire et une culture commune. Elle permettra surtout de perpétuer une tradition séculaire dans cette zone, marquée par des voyages caravaniers depuis la nuit des temps, auxquels se substitueront du bitume et de l’acier. «C’est donc un grand poumon économique de notre pays qui sera davantage oxygéné avec cette route qui facilitera l’écoulement des produits agro-sylvo-pastorales», a conclu M. Abara.
Auparavant, Gouverneur de la région de Diffa M. Issa Lemine a, dans son discours de bienvenue, estimé que la présence massive à cette cérémonie de la population du Manga dénote de son adhésion au Programme de la Renaissance, cher au Président de la République. Pour M. Issa Lemine, la reprise des travaux sur cet axe combien important pour la vaillante population de Diffa et pour les Nigériens en général en est une parfaite illustration de l’engagement de SE. Issoufou Mahamadou à assurer aux Nigériens une grande mobilité des personnes et des biens à travers un développement optimal des infrastructures de transport.
Notons que la délégation ministérielle s’est rendue à Mainé-Soroa pour lancer les travaux d’aménagement et du bitumage de la route Mainé-Soroa-Gaidam.
Mato Adamou,ONEP/Diffa
19 octobre 2020
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Le Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Diori Dourahamane a présidé le mardi 15 mars 2022, dans la salle de réunions du gouvernorat de la région, un atelier de concertation multi-acteurs sur le système alimentaire. Le thème de cet atelier est ‘’Construire un système alimentaire durable et sensible à la nutrition qui met durablement les Nigériennes et les Nigériens à l’abri de la faim et de la malnutrition et leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus’’.
L’objectif visé à travers cet atelier est d’engager les différentes parties prenantes notamment le gouvernement, les partenaires au développement et les producteurs de la région de Tillabéri afin d’actionner les principaux leviers vers les systèmes alimentaires durables diversifiés, sains équitables et protecteurs de l’environnement.
«Pour accélérer la transformation de ces systèmes alimentaires à l’horizon 2030, le Niger a opté de construire sur l’existant en faisant converger tous ses efforts dans le cadre de la stratégie de l’initiative 3N et de ses plans quinquennaux», a notifié le Gouverneur de la région. Pour, M. Diori Dourahamane, la réussite de ces transformations pour une alimentation saine au Niger nécessitera une mobilisation de ressources foncières conséquentes tant publiques que des partenaires techniques et financiers. «Cette réussite nécessitera aussi la participation de coalitions diverses en vue de mettre en œuvre des investissements encore plus nombreux mais mieux ciblés et de meilleure qualité», a-t-il précisé.
Le Conseiller Technique du Haut Commissariat à l’I3N, M. Boukari Abdou Razak a souligné que l’évaluation faite de l’initiative 3N a montré qu’il y a encore des insuffisances sur le plan nutritionnel sur lequel l’Etat et ses partenaires doivent mettre le paquet. D’où cette notion de système holistique qui consiste à voir les systèmes alimentaires dans leur intégralité. «Et c’est une démarche internationale à laquelle le Niger a souscrit et le Président de la République Mohamed Bazoum a nommé le Haut-commissaire à l’Initiative 3N comme étant le Coordonnateur national de cette stratégie-là», a déclaré le conseiller technique du HC/I3N.
M. Boukari Abdou Razak a souligné que plusieurs sommets de haut niveau ont eu lieu et ont permis au Niger d’avoir ces engagements, de tracer les sept voies qui permettront de mieux réussir sa transformation agricole, la transformation de produits agricoles pour assurer le bien-être de la population nigérienne. «Ceci a fait l’objet des documents qui ont été produits à l’échelle nationale et dont nous sommes là pour les internaliser», a-t-il ajouté.
Durant deux jours, les participants à cet atelier ont suivi des communications du Conseiller technique du Haut-commissaire 3N sur la feuille de route que le gouvernement a adoptée sur le système alimentaire intitulé ‘’Construire un système alimentaire durable et sensible à la nutrition qui met durablement les Nigériennes et les Nigériens à l’abri de la faim et de la malnutrition et leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus’’.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP – Tillabéri
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Inondations : 425 ménages sinistrés de l’école aéroport IV soutenus par la fondation Tattali-Iyali
La fondation Tattali-Iyali de la Première Dame, Dr Lala Malika Issoufou en partenariat avec la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance/Bureau du Niger a fait un don, le 2 octobre dernier, de 425 kits de vivres correspondant au nombre des ménages sinistrés relogés dans l’école primaire aéroport IV dans l’arrondissement communale IV. A travers cette action qui entre dans le cadre de la caravane humanitaire au profit des sinistrés d’inondations, il s’agit pour la fondation Tattali-Iyali de soulager les souffrances de cette couche vulnérable de la population touchée par cette catastrophe naturelle.
Chaque kit est composé d’un sac de riz, d’un paquet de pates alimentaires, d’un bidon d’huile de 5 litres et d’une natte. Ainsi ce sont 425 familles qui ont pu bénéficier de ce geste de solidarité qui intervient à un moment où ces sinistrés ont tant besoin de cette assistance. Très émus par ce geste, les bénéficiaires ont vivement remercié la Première Dame, Dr Lala Malika Issoufou Mahamadou ainsi que le directeur pays de la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance, au Niger présents sur place.
Appréciant à sa juste valeur ce geste de solidarité de la Première Dame Dr Lala Malika, le gouverneur de la région de Niamey, a dit que la fondation Tattali-Iyali de s’est toujours préoccupée du bien-être de la famille surtout dans des situation de détresse. «Il a y a deux semaines, j’étais avec la Première Dame, Dr Lala Malika à l’école primaire Nordiré, arrondissement V, où elle a distribué près de 500 kits aux familles des sinistrés, trois tonnelets de 2000 litres chacun avec une citerne pour assurer le ravitaillement quotidien en eau et des kits de désinfection des latrines. Ce 2 octobre, elle est venue à l’école primaire aéroport IV pour apporter assistance à près de 425 ménages provenant dudit quartier et de Saga suite aux inondations du mois d’Août dernier», a témoigné M. Issaka Hassane Karanta.
Evoquant les récentes actions menées par Dr Lala Malika, le gouverneur de Niamey a cité sa visite au Centre National de Lutte Contre le Cancer (CNLC). Selon M. Issaka Hassane Karanta, par perspicacité, la Première Dame, Dr Lala Malika a décidé que ce centre soit opérationnel incessamment. Il a ajouté que des actions sont en cours pour permettre l’atteinte de cet objectif.
Abondant dans le même sens, le Directeur pays de la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance, M. Moustapha Youssef a exprimé toute sa compassion envers la famille du parrain de sa fondation à savoir l’Emir du Royaume koweitien décédé il y a seulement quelques jours tout en demandant à la population nigérienne de prier pour le repos de l’âme de l’illustre disparu. M. Moustapha Youssef a par la suite affirmé que cette action témoigne une fois de plus le lien étroit qui existe entre les deux fondations assurant que ce partenariat se poursuivra au-delà du soutien de la caravane humanitaire au profit des sinistrés d’inondations. «Nous serons toujours ensemble aux cotés de la fondation Tattali-Iyali. Incha’Allah, dans les jours à venir d’autres actions seront faites aux profits de la population nécessiteuse» a annoncé le directeur pays de la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance. Saluant ce bon partenariat qui unit ces deux fondations, il a rappelé que ces relations nouées il ya de cela plusieurs années s’inscrivent dans une logique durable. M. Moustapha Youssef a précisé que les actions entre les deux fondations s’inscrivent aussi dans un cadre formel du moment où elles ont signé un partenariat dans ce sens.
Mamane Abdoulaye(onep)
05 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Pour mieux répondre aux défis causés par les inondations de cette année qui touchent une grande partie du territoire, le Gouvernement du Niger a initié des rencontres avec les institutions qui sont à mesure d’apporter leur aide dans la prise en charge des sinistrés. Le vendredi 11 septembre, le ministre de l’action humanitaire, M. Laouan Magagi, s’est entretenu dans ce sens avec les Directeurs des entreprises et sociétés des secteurs publics et privés. A la suite de cette rencontre tenue en présence des ministres de l’hydraulique et du commerce, les Directeurs entreprises et sociétés ont reconduit par acclamation le Directeur Général de la Nigelec à la tête de leur comité de soutien aux victimes de catastrophes.
A l’ouverture des échanges, le ministre de l’action humanitaire, M. Laouan Magagi, a rappelé que depuis 2012, le Niger a connu de grandes inondations qui ont amené le gouvernement à prendre des décisions qui permettent aujourd’hui de réduire les risques de catastrophe. « En 2012 nous étions à la côte 620 cm qui est la côte d’alerte rouge du fleuve Niger et en 2019 nous avons atteint 638 cm, soit 18 cm au-dessus de la côte alerte rouge. Malheureusement cette année nous avons atteint la côte 700 cm, soit 80cm de plus que la côte d’alerte rouge », a-t-il expliqué, tout en précisant que ces inondations interviennent en moyenne une année sur deux.
Cette année, les inondations ont touché les 8 régions du Niger d’où l’urgence pour le Gouvernement, selon le ministre de l’action humanitaire, de réunir rapidement les conditions pour venir en aide aux populations sinistrées et de bénéficier du soutien des directeurs des sociétés publiques et privées. « Nous avons plus de 350.000 personnes sinistrées cette année. Il y’a des pertes sur les aménagements hydro-agricoles. Plus de 3.000 hectares de cultures irriguées et plus de 6.000 hectares de cultures pluviales sont hypothéquées à cause de ces inondations », a indiqué le Ministre de l’action humanitaire.
Le Directeur Général de la Protection Civile au Niger a animé un exposé à l’attention des directeurs des sociétés sur le plan intégré de réponse contre les inondations. Ce plan a été élaboré sur instruction de Son Excellence le Président de la République. Il contient des mesures urgentes à mettre en œuvre pour venir en aide aux sinistrés et des mesures structurelles qui permettront de mieux gérer et mieux prévenir ces inondations dans un proche avenir. Cet exposé succinct qui a permis de constater que la ville de Niamey qui bénéficie d’une large couverture médiatique sur les inondations, occupe la quatrième place du pays devant les régions de Maradi, Tahoua et Niamey.
A la fin de la rencontre, le Directeur Général de la SOPAMIN, M. Hama Zada, a confié à la presse que chacun des directeurs a compris la gravité de la situation et le devoir personnel et sociétal de réagir rapidement. « Il est vrai que la situation à laquelle nous faisons face en ce moment est une première en termes de dévastation, il est aussi vrai que nous avons acquis de l’expérience dans le passé en mettant en place un comité qui, depuis des années, a bien travaillé dans l’urgence et avec efficacité », a-t-il dit. Aussi, le comité de soutien aux victimes de catastrophes qui avait été mis en place par les directeurs et présidé par le Directeur Général de la Nigelec a été reconduit.
Le Directeur Général de la SOPAMIN a affirmé que tous les signaux sont au rouge et qu’il y a plusieurs fronts sur lesquels il faut se battre simultanément. « C’est pourquoi je pense qu’il faut rester serein, aller vite mais bien pour que de façon raisonnable et efficace, nous puissions faire quelque chose pour soulager les peines des populations en détresse », a-t-il ajouté. M. Hama Zada a enfin indiqué que la reconduction du comité de soutien aux victimes de catastrophes permet de gagner en temps et d’éviter les hésitations dues aux réalités de gestion interne propre à chaque société.
Pour l’heure, la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), a déjà acheté pour 250 millions de francs CFA, de matériels qui arriveront au Niger dans la semaine. Ce matériel de haute technologie permettra vers la fin de la semaine, de produire 300.000 litres d’eau potable par jour. A la fin de la crise des inondations, assure la SEEN, le matériel restera au Niger pour répondre à d’éventuelles crises qui nécessiteront la production rapide d’eau potable.
Souleymane Yahaya(onep)
14 septembre 2020
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Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou a procédé hier, dans l’après-midi, à la Maison de la Presse, à l’installation officielle de quatre (4) comités. Il s’agit en l’occurrence du comité ad hoc chargé de mener des réflexions par rapport à la convention collective et trois autres comités relatifs à l’Agence Nationale de Diffusion (AND) et qui portent respectivement sur le transfert du personnel de l’ORTN à l’AND ; à l’élaboration des textes devant encadrer l’agence nationale de diffusion et le comité chargé de la question de la viabilité des structures sous tutelle. La cérémonie d’installation de ces différents comités s’est déroulée en présence des cadres centraux du ministère de la Communication et des responsables des médias publics et privés.
En installant le comité chargé de réfléchir sur la convention collective, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions a rappelé que le processus a été relancé de manière officielle à l’issue d’une rencontre entre les responsables de la Maison de la Presse et le Premier ministre, Chef du gouvernement. Cette réunion a abouti à la conclusion suivante : il n’y a pas d’obstacle à ce que les négociations reprennent afin que la convention collective soit appliquée au Niger. Dans la même lancée, un arrêté datant du 4 Août 2021 a été signé par le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions. Il porte essentiellement sur un certain nombre de points majeurs. Il s’agit de se focaliser sur les réflexions autour du toilettage de la version 2012 de la convention collective ; la vulgarisation du document en question ; la grille salariale et la signature du document.
En outre, le même arrêté précise que les frais de fonctionnement du comité seront à la charge par l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN) et de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). Après la signature du document de la convention collective, un moratoire d’un an est prévu pour permettre aux employeurs et employés, ainsi qu’à leurs organes de s’adapter progressivement au processus de mise en œuvre des dispositions du document, tout en poursuivant les discussions avec les autorités compétentes sectorielles sur les préoccupations majeures soulevées par les promoteurs.
Concernant les trois autres comités, il a été relevé que chaque comité dispose d’un mois pour remettre son rapport de travail. Les présidents des comités ont suggéré que les autres membres des comités soient désignés afin que le travail puisse se réaliser dans le délai imparti. Pour sa part, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou a exhorté les membres de chaque comité à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que les résultats soient à la hauteur des attentes.
Hassane Daouda(onep)
11 août 2021
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a procédé hier matin, à l’installation officielle du comité chargé de la relecture et de l’adaptation du code pénal et du code de procédure pénale. Comme le prévoit l’article 2 de l’arrêté qui le crée, ce comité est chargé de procéder à une relecture générale sur le fond et la forme du code pénal et du code de procédure pénale. A ce titre, le comité a pour tâche de relever toute incohérence ou inadaptation contenues dans ces textes et y remédier, corriger toutes les fautes grammaticales, d’orthographe ou de style dans le code pénal et le code de procédure pénale. Il a également pour tâche d’intégrer dans le code pénal et le code de procédure pénale toutes les modifications contenues dans les lois éparses, d’intégrer dans le code pénal et le code de procédure les dispositions pertinentes des instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux auxquels le Niger est partie et enfin de proposer toute modification utile de ces textes.
Le comité faut-il le noter a une composition pluraliste comprenant des représentants d’institutions de la République, des départements ministériels et de la société civile. Aussi, il est inclusif et participatif et est doté d’une ligne d’appel gratuit (le numéro 115), d’une adresse email (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), d’un site web (www.justice.gouv.ne). Ainsi, tout citoyen qui le désire pourra donner son avis par rapport aux réformes engagées.
Lors de l’installation du comité, le ministre de la Justice M. Ikta Abdoulaye Mohamed a précisé que de nombreuses dispositions contenues dans le code pénal et le code de procédure pénale n’ont jamais été appliquées ou ne l’ont été que très rarement. A cela s’ajoutent aussi de nombreuses fautes d’orthographe, de style ou de syntaxe constatées. Et les modifications successives (soit 18 fois chacun), n’ont pas non plus permis de réduire le taux de délinquance, ni de prévenir efficacement la récidive ou de réduire la surpopulation carcérale qui grève considérablement le budget du ministère de la Justice. Ainsi, l’un des objectifs visés à travers cette réforme est de punir plus efficacement en adaptant la peine à la gravité de chaque infraction et à la personnalité de chaque délinquant. Il s’agit aussi, de renforcer les droits et garanties des auteurs d’infractions et des victimes notamment pendant les 4 étapes de la procédure pénale à savoir l’enquête préliminaire, l’instruction, le jugement et l’exécution de la peine.
En effet a expliqué M. Ikta Abdoulaye Mohamed, les magistrats aspirent à disposer d’un appareil judiciaire reposant sur des textes mieux adaptés à leur mission, afin de se dégager de certaines critiques dont ils font l’objet à tort ou à raison. De ce fait, les réformes engagées, concerneront prioritairement les dispositions dont l’application pratique pose problèmes ou qui présentent des insuffisances. D’après le ministre de la Justice, la réforme vise surtout la réduction de la population carcérale car l’emprisonnement devrait être non pas le 1er mais le dernier recours du juge. A titre illustratif, il a fait savoir qu’en fin janvier 2022, les établissements pénitentiaires abritaient 10.926 détenus dont 6.674 attendaient leur jugement. La seule maison d’arrêt de Niamey avec une capacité d’accueil de 445 places, comptait à la même date, 1888 détenus dont 1530 prévenus. Cette situation a soutenu le ministre, doit interpeller la conscience et surtout celle des magistrats chargés de placer en détention.
Présent à la cérémonie, le Chef de mission adjoint de Eucap Sahel Niger, M. Jean Lacasse a affirmé que la mission Eucap Sahel Niger va continuer à soutenir le ministère de la Justice dans les réformes engagées pour moderniser le système judiciaire du Niger, pour le rendre plus fiable, plus efficace et plus accessible aux justiciables. Et pour les deux prochaines années, a annoncé M. Jean Lacasse, un accent particulier sera mis sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. Aussi, des projets concrets et porteurs seront développés pour soutenir les pôles judiciaires spécialisés et les services spécialisés de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.
RahilaTagou(Onep)
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Le Secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie du Niger (CCIN), M. Ousmane Mahaman, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie officielle de l’installation du jury de l’édition 2019 de la compétition des plans d’affaires du Niger. C’était en présence du Secrétaire général du ministère de l’Entrepreneuriat des jeunes, celui du ministère en charge de la Formation professionnelle et technique et du coordonnateur du Projet de développement des compétences pour la croissance (PRODEC).
Le travail de ce jury, composé d’une équipe pluridisciplinaire de dix (10) membres investis par la CCIN, consiste à l’évaluation des plans d’affaires afin de procéder à la sélection des meilleurs projets d’entrepreneuriat. Ces membres du jury sont issus de diverses structures, dans la logique de veiller à la crédibilité des projets dans leurs dimensions essentielles telles que la rentabilité, la viabilité et l’impact social d’emplois, conformément aux objectifs assignés à cette compétition. Il s’agit notamment, des encadreurs universitaires ; des financier-banquiers ; des cadres de la Maison de l’entreprise ; des membres de l’organisation des professionnels de l’industrie du Niger et ceux de la fédération des organisations professionnelles.
Lors de cette cérémonie d’installation du jury, le Secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie du Niger a tenu à exhorter les membres dudit jury au respect des principes de transparence, d’équité et de déontologie. «Je voudrais attirer votre attention, même si cela est une évidence pour tous, que l’acceptation du mandat implique de votre part un engagement à consacrer le temps nécessaire à l’étude des dossiers, à demander toutes informations complémentaires considérées utiles, à énoncer librement sa conviction avant toute décision et à participer activement aux travaux du comité », a dit M. Ousmane Mahaman aux membres du jury. Il leur a demandé aussi de faire preuve de la plus grande discrétion dans toutes les questions relatives à l’évaluation des plans d’affaires et de manier toutes les informations confidentielles et sensibles avec prudence.
La compétition des plans d’affaires, rappelle M. Ousmane Mahaman, obéit à un processus comportant deux étapes principales avant l’organisation proprement dite. Il s’agit de l’organisation des sessions de formation en entrepreneuriat et de l’accompagnement à la finalisation des plans d’affaires des jeunes. C’est un concours, destiné aux jeunes diplômés de niveau moyen et supérieur, qui entre dans le cadre du financement additionnel de la sous-composante 2.3 du PRODEC mise en œuvre par la CCIN et visant à offrir une alternative crédible au financement du démarrage et du développement des meilleurs projets. D’ores et déjà, « au cours de l’année 2019, la CCIN a formé en entrepreneuriat 1500 jeunes diplômés de niveau supérieur et ceux de l’enseignement professionnel et technique de niveau moyen », a relevé le Secrétaire Général de la chambre de commerce et d’industrie. Et selon les explications M. Ousmane Mahaman, c’est parmi eux que 250 jeunes sont actuellement dans une phase d’accompagnement pour la finalisation de leurs plans d’affaires, en vue de l’édition 2019 qui compte primer 150 projets.
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Les représentants des différents départements techniques et des agences spécialisées regroupés au sein du Comité Interdépartemental sur l'Environnement de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont tenu leur cinquième réunion pour la finalisation du projet de Stratégie Régionale Climat (SRC). La réunion s’est déroulée du 05 au 06 avril 2022 à Abuja (Nigeria) avec pour objectif principal de recueillir les dernières observations et contributions de l’ensemble des Départements de la Commission de CEDEAO afin de finaliser le projet de Stratégie Régionale Climat.
Cette rencontre a été l’aboutissement d’un processus inclusif et participatif engagé depuis le début de l’année 2021 par la Commission de la CEDEAO, avec l'appui technique et financier du projet GCCA+ Afrique de l'Ouest financé par l'Union Européenne et exécuté par Expertise France.
La réunion a été présidée par M. KOFFI Yao Bernard, Chef de la Division Environnement et Changement Climatique et a réuni le staff des Départements en charge des secteurs suivants : Agriculture, Énergie, Environnement, Macro-économie, Commerce, Finance, Transport, Affaires Humanitaires et Ressources en Eau.
Les discussions engagées au cours des séances plénières ont permis de réviser et de s'accorder sur le contenu issu des contributions recueillies au cours des quatre réunions précédentes dudit Comité Interdépartemental. Ainsi, la vision, l’objectif général, les objectifs ont été affinés dans un premier temps. Puis des reformulations et ajustements ont été apportés aux actions proposées dans le plan d'actions portant sur les différents secteurs tels que l'Agriculture, l'Énergie, le Transport, les Ressources en Eau, les Services climatologiques et Risques des catastrophes, le Commerce, l'Industrie, la Santé et les Zones côtières.
Le projet de stratégie régionale climat devra permettre à la Commission de la CEDEAO de consolider et de mettre en cohérence son cadre d’intervention pour la lutte contre les changements climatiques dans la région en tenant compte à la fois des dimensions d’adaptation et d’atténuation des effets et impacts des changements climatiques en lien avec l’Accord de Paris et l’Agenda 2030.
La prise en compte de ces observations devrait permettre d'obtenir un projet de document de Stratégie Régionale Climat amélioré qui sera soumis aux États membres au cours d'une réunion régionale de validation prévue en mode hybride les 26 et 27 avril 2022 pour les experts et le 29 avril 2022 pour le Comité Technique Ministériel Spécialisé sur les Changements Climatiques.
Source : Département de la CommunicationCommission de la CEDEAO
ONEP
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S'il y a un homme que les Nigériens ont l’impatience, non par méchanceté, de voir trainé devant les tribunaux pour répondre de dix années de cynismes politiques et de cruautés humaines, de gabegie et d’injustice, c’est bien Issoufou Mahamadou, l’ex président de la République qui a réussi, en dix ans, par se mettre tout un peuple sur son dos, devenant de loin le dirigeant le plus impopulaire que le Niger ait connu depuis 1960 qu’il accédait à son indépendance. C’est à travers un article de Francis Sahel du Monde Afrique du 23 septembre 2023, intitulé « Uraniumgate, les dérives de l’ex-président Issoufou » que l’on découvre l’autre face cachée de l’homme qui a réussi à tromper tout le monde sur sa personne. Alors que les Nigériens le huent et le rejettent, la France et certains partenaires, malgré l’irréfutabilité des allégations portées contre sa gestion, continuaient à le décrire comme un modèle, donnant de lui l’image d’un acteur politique incomparable et ce jusqu’à ce que, par le coup d’Etat du 26 juillet 2023, enfin, Emmanuel Macron découvre la nature complexe de son champion. Pour comprendre comment l’homme a pu tromper tant d’autres mondes, selon Francis Sahel, il faut interroger les stratégies développées par le socialiste nigérien qui a « À coup de campagnes de communication chèrement payées, dont une partie essentielle assurée par l’agence Image 7 de la communicante Anne Meaux, l’amie de Anne Lauvergeon, elle-même proche de Mahamadou Issoufou, l’ex-président [a réussi] à vendre [de lui] à l’étranger la figure d’un homme politique intègre et irréprochable au point où certains de ses compatriotes se demandent souvent si leurs interlocuteurs étrangers leur parlent bien de la même personnalité. Derrière la façade et l’affichage, l’ex-président a été l’artisan d’une répression implacable contre ses opposants ». Il n’est donc pas surprenant de constater, selon le même article : « Alors que sa bonne gouvernance est célébrée à l’étranger, [que] l’ex-président [ait] laissé en héritage un clientélisme d’Etat, de lourds dossiers de corruption et de détournement de deniers publics, dont le plus emblématique porte sur un préjudice de près de 78 milliards (environ 117 millions d’euros) au détriment du ministère nigérien de la Défense, connue aussi sous le nom de « MDN gate ». Uranium gate, MDN gate et bien d’autres affaires ont été laissées en héritage par l’ex-président qui a eu le génie de projeter une toute autre image de lui à l’étranger ». Issoufou ne pouvait donc pas être l’homme dont il a faussement donné l’image au monde au point de croire que, sous nos tropiques, il serait incomparable et unique.
Une image abimée…
C’est dans un autre article, une semaine plus tôt que le même journaliste, à travers « Niger : l’ex-président Issoufou indésirable en France », publié le 19 septembre 2023, que Francis Sahel rend compte de la grave déchéance de l’ancien président nigérien hier adulé par la France et certains partenaires. En effet, de cette image artificiellement construite, il n’en reste plus rien, car tout autour de l’homme s’est effondré comme un château de cartes. On apprend ainsi que « l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou est en grande perte de vitesse à l’international : il n’aura pas de tribune à l’Assemblée générale des Nations unies et plusieurs chefs d’Etat ouest-africains refusent désormais de le prendre au téléphone ». Il est donc devenu un paria, fui par ses pairs dont aucun ne voudrait aujourd’hui commercer avec lui car ils le rendent responsable, à tort ou à raison, de ce qui est arrivé au Niger depuis la nuit du 26 juillet dernier. Comment pouvaient-ils penser, eux qui avaient cru que « Lauréat du prix Mo Ibrahim pour la bonne gouvernance en 2021, président du Panel de haut niveau des Nations unies, membre du Comité scientifique de l’Université Al- Azhar du Caire, médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso, Champion pour la Zone de libreéchange économique continentale (ZLECAF) : l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou[qui] avait un boulevard devant lui, après son départ du pouvoir, pour réussir une carrière internationale [, puisse aujourd’hui dégringoler de son piédestal ?] Certains [pourtant] lui prédisaient même [souligne- t-il] le destin de succéder un jour à Antonio Guterres à la tête des Nations unies. L’ex-président Issoufou travaillait lui-même à asseoir sa stature internationale, en parcourant le monde entier pour prendre part à des conférences internationales, à coups d’affrètements de jets privés ».
Pourtant les vanités de l’homme qui manque gravement d’humilité auraient pu aider le monde qu’il trompait à son propos à comprendre qu’il ne joue que sur le paraitre au lieu de l’être. Pour avoir dirigé le Niger, l’homme ne pouvait plus accepter de vivre modestement. Et pourtant, il n’a été que le président du pays qui, durant son magistère, dix ans durant, avait été invariablement classé dernier de la planète, montrant ainsi qu’il ne faisait rien bouger dans son pays sinon que de le piller pour ses rêves de gloire éternelle. Comment ce président qui s’achète un avion présidentiel « France-au-revoir » à prix d’or pour y installer, pour ses excès d’orgueil, un lit comme si avec tant de défis qu’il avait à affronter il pouvait avoir la conscience tranquille pour dormir dans les airs, peut-il s’offrir ces extravagances de prince pétrodollar ? En effet, ainsi qu’on l’apprend sous la plume de Francis Sahel, « Depuis son départ du pouvoir, en avril 2021, huit fois sur dix, Issoufou n’a pas pris de vol commercial. Il adore les vols spéciaux, comme du temps où il régnait sur le Niger ». L’homme a eu des milliards, s’inscrivant dans la High-class pour ne plus voyager comme un citoyen ordinaire. On comprend que pendant que le président en exercice garde la garde présidentielle, lui, comme pour défier son prédécesseur, retient avec lui une partie pour continuer à cultiver ce culte de la personnalité et maintenir un certain mythe autour de sa personne qui a obligé certains de ses fans à le vénérer.
Fin du mythe Issoufou… Bâtie sur du faux, l’image de l’ancien président a vite dégringolé. Isolé, aujourd’hui l’homme ne peut oser aucune sortie. Avec les Nigériens, déjà, ça ne va pas et, depuis des jours, avec l’extérieur, c’est aussi le grand divorce. Personne ne parle de lui en bien. Les échos qui viennent du pays, dans les différentes manifestations de soutien au CNSP, montrent bien que l’homme n’est pas aimé des Nigérien. L’annonce de son soutien calculé en préparation a tout de suite provoqué des cris d’indignation qui ont dû contraindre les autorités à se priver d’un tel soutien-problématique. En tout cas, ça va mal pour l’image d’Issoufou Mahamadou. Selon Le Monde Afrique « L’agenda international de l’ex-président nigérien s’est progressivement dégarni : plus de conférence internationale, plus de voyage à l’étranger en jet privé depuis plus de 50 jours ». Son étoile s’assombrit : l’homme n’a eu que ce qu’il mérite, disent ses détracteurs. On apprend même par le même journal que « Selon une source nigérienne, le side-event sur le Sahel auquel il devait participer a été retiré du programme officiel [de la dernière Assemblée Générale des Nations- Unies]. Alors que sa présence aux grandes rencontres, en sa qualité d’ancien chef d’état ayant favorisé une alternance pacifique dans son pays était implorée, Mahamadou Issoufou sent désormais le souffre […] », les uns et les autres pouvant enfin se rendre compte qu’il manigançait cette parodie d’alternance pour son propre agenda, et non pour la promotion de la démocratie dans le pays.
Un homme qui s’est compromis…
Issoufou Mahamadou n’était pas un homme riche. C’est normal car il n’a été, comme beaucoup d’autres nigériens, qu’un salarié même s’il avait travaillé chez Areva. C’est normal aussi parce qu’il n’est pas issu d’une famille connue pour être des richissimes du pays. Il était humble et venait de milieux modestes. Peut-être que de telles origines justifiaient ses choix idéologiques vite prostituées par les fanfaronnades qu’il pouvait avoir par ses relents bourgeois. Il était devenu difficile de voir en lui le socialiste. Aujourd’hui, on peut croire qu’au-delà du Niger, l’homme peut avoir des soucis à se faire quant à la probabilité de dossiers judiciaires que la justice française pourrait montrer contre lui surtout qu’il n’est plus en odeur de sainteté avec les autorités françaises qui ont fini par se dégoûter de sa personne. Comme les Bongo et autres dirigeants africains, en d’autres temps, en bon terme avec la France tant qu’elle peut se servir d’eux, mais qui ont fini par avoir des ennuis judiciaires avec la justice de l’Hexagone, l’ancien président nigérien, pour sa fortune amassée illégalement et dont parle la presse française, pourrait aussi avoir à en répondre de sorte que, désormais, pour vivre, le meilleur endroit pour lui, pourrait être « l’enfer » du Niger car les voyages qu’il aime tant sont désormais à hauts risques pour lui. Comment peut-il avoir confiance à ces relations qui se brouillent avec le monde occidental qu’il a servi avec abnégation pour espérer de sa part les mêmes protections ? « Il n’en attendait pas tant lui qui venait d’acheter un pied-à-terre dans le 15ème arrondissement de Paris, justement pour passer du temps dans la capitale française et revoir « ses amis français ». Désormais, Issoufou laisse plutôt à Paris l’image de celui qui a trahi Bazoum, mais surtout de celui par qui sont arrivés tous les malheurs de la France au Niger ». Issoufou a donc en France, à Pâris, un luxueux appartement qu’il n’a pourtant pas déclaré dans la liste de ses biens transmis à la Cour des Comptes. L’homme, on le découvre, s’est enrichi, vachement. De manière illicite. Il n’est donc pas exclu que les médias français comme dans le cas des « Congo hold-up », dans les prochains jours, parlent aussi de « Niger Hold-up » pour révéler à l’opinion les graves crimes d’un régime qui s’est pourtant fait passer pour le meilleur. On apprend d’ailleurs davantage sur l’étendue de sa fortune dans l’article du 23 septembre 2023. Francis Sahel annonce qu’ « En attendant les développements judiciaires en France mais aussi aux Etats-Unis où la justice s’est aussi saisie de cette affaire, les Nigériens commencent déjà à voir plus clair sur l’origine de l’enrichissement éclair de leur ex-président. Entre appartement luxueux acheté dans le 15ème arrondissement de Paris, voitures de luxe, villas avec héliport en construction sur les rives du fleuve Niger à Niamey, comptes en banque garnis en France, au Niger, en Afrique du Sud et à Dubaï, Mahamadou Issoufou a bâti en dix années au pouvoir (2011-2021) une fortune estimée au bas mot entre 10 et 15 millions d’euros ». C’est sans doute pourquoi les Nigériens tiennent à ce qu’il soit jugé car au pays aussi, on s’est, si ce n’est par des prêtenoms et autres sociétés-écrans, rendu compte de l’immensité de ce qu’il a érigé comme domaines qui constituent sa fortune. La CoLDEFF, un jour, viendra dresser la liste de cette fortune insolente qui insulte le socialisme qu’il prétendait porter sur l’échiquier politique nigérien. /p>
Dans la marginalité…
Issoufou, découvert dans un tel jeu qui trahit ses promesses et son socialisme, n’est plus que l’objet de rejet de la part des Nigériens mais aussi du monde extérieur qui finit par lever le masque qui le protège. Personne ne veut plus de l’homme. Les réseaux sociaux ont abondamment distillé les rejets dont il est désormais l’objet dans le pays. Ailleurs, c’est pire : selon Francis Sahel, « Plusieurs chefs d’Etat ouest-africains, dont l’Ivoirien Alassane Ouattara, ont refusé de prendre au téléphone Mahamadou Issoufou après une remontée d’informations et des recoupements, y compris auprès de son prédécesseur, sur son rôle ambigu dans les événements du 26 juillet » et ce, même si pour beaucoup d’observateurs nigériens, il ne joue qu’à donner cette impression de complicité de sa part avec Tiani pour ainsi ruiner le capital de confiance que le nouvel homme fort du Niger a auprès du peuple nigérien dont il veut le séparer pour l’affaiblir et espérer ainsi se venger de lui et de ce qu’il considère, alors qu’il sait le faire mieux qu’un autre, comme une trahison à son endroit. Ses pairs ne sont pas seuls à le mettre en quarantaine. Lui-même a fini par comprendre que tout a pourri autour de lui. On apprend d’ailleurs que « L’homme d’affaires anglo-soudanais Mo Ibrahim fondateur du prix qui porte son nom serait également très remonté contre l’ex-président nigérien, son lauréat 2021 », précisant que « Malgré de nombreuses démarches, il n’avait pas réussi à entrer en contact avec Mahamadou Issoufou peu après le coup d’Etat ».
Grand perdant…
Les rêves de grandeur d’Issoufou s’écroulent. Tout ce à quoi il avait cru pour renaitre politiquement s’affaisse. Un monde s’effondre autour de lui. Ainsi, note Le Monde Afrique « […] l’ex-président Issoufou apparait d’ores et déjà comme le grand perdant de cette aventure militaire sur le terrain politique. Sa crédibilité internationale a en effet été totalement ruinée et sa place dans le jeu politique nigérien réduite à néant. Lui qui avait jusqu’ici la stature d’autorité morale du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) […] ». En voulant tout gagner on perd tout, avertissait La Fontaine dans ses Fables. Le président français qui, dépité par ce qui se passe au Niger, parle de « trahison politique », tout en étant celui « […] qui le tenait en grande estime, n’a plus parlé au téléphone avec l’exprésident nigérien depuis qu’il a découvert le rôle trouble qui a pu être le sien dans le coup d’Etat contre Bazoum. Macron « a fait le coeur ». De l’Elysée au Quai d’Orsay, en passant par le ministère des Armées, la côte de Mahamadou Issoufou a complètement dévissé pour tomber à zéro »./p>
De la compromission…
Il n’y a donc pas que ces fortunes, ces appartements luxueux parisiens, ces immeubles de haute gamme en bordure du fleuve, presque balnéaires, et tant d’autres domaines qui font douter d’Issoufou et de son socialisme «frelaté», de pacotille. Dans son article « Uranium gate, les dérives de l’ex-président Issoufou » du23 septembre 2023, Francis Sahel fait découvrir d’autres faits qui compromettent davantage l’ex-président nigérien. On apprend en effet, que« Le nom de l’ex-président nigérien apparait par deux fois sur la liste des personnes qui ont touché des rétro-commissions lors de l’achat en 2011 par Orano de 2500 tonnes d’uranium à la Société des patrimoines des mines du Niger (SOPAMIN) ». Démasqué « Sous le nom de code de T3, [selon le même article] l’ex-président a bénéficié d’un premier versement de 2,6 millions de dollars virés sur le compte d’une banque de Dubai. Les enquêteurs américains et français soupçonnent également Mahamadou Issoufou d’avoir été le destinataire, toujours sous le nom de code mystérieux de T3, d’un second versement de 800.000 euros virés sur un compte domicilié dans une banque genevoise. Au total, l’ancien président nigérien, dont les relations d’amitié avec Anne Lauvergeon sont notoirement connues, aurait touché pas moins de 3,4 millions de dollars ». C’est à croire que le socialiste ne venait pas pour construire un pays mais pour faire des affaires et se construire un empire que le CNSP devra rapidement démanteler pour remettre l’Etat dans ses droits partout où, par de tels actes, il aura été spolié. Pire, annonce Sahel, « les retombées financières de la transaction, qui rattrape aujourd’hui l’ex-président Issoufou et avec lui son directeur de l’époque, n’avait pas été inscrite au budget de l’Etat nigérien. Une partie des sommes qui aurait pu revenir au Niger est donc finalement allée sous forme de rétro commissions versées à des personnalités, dont l’ex-président ». Et les Nigériens peuvent enfin comprendre pourquoi Hassoumi Massaoudou s’agite à plaire dans cette affaire du coup d’Etat à la France dont la Justice ne peut s’en prendre à Issoufou, désormais persona non grata en France, sans demander des compte à son ancien directeur de cabinet aussi trempé dans le même dossier. La justice ne peut donc pas s’en prendre à l’ancien président sans associer judiciairement Hassoumi Massoudou qui avait été au coeur de la transaction. Comment cela aurait-il être possible quand on apprend qu’« Une autre partie aurait été versée sur le compte de la SOPAMIN domicilié dans une banque parisienne et sur lequel l’ancien directeur de cabinet du président Issoufou et [ancien] ministre nigérien des Affaires étrangères [en fuite] avait la signature » ?
Issoufou, l’homme aux mille et un dossiers…
Issoufou Mahamadou, en vérité, est un gaffeur caché. Il se sert de ses hommes liges pour mener sa prédation qui lui a permis, usant de corruption et de détournement, à constituer l’insolente fortune sur laquelle il trône aujourd’hui et dont personne, à l’heure actuelle, ne peut déterminer l’étendue. Il ne faut pas oublier que son enfant, envoyé pour gérer le pétrole nigérien, a aussi fait son job à côté de Papa, que les mamans aussi – qui est con ? – ne chômaient pas dans le wassosso, aspirant aussi, comme mères-courage aux mêmes extravagances. On apprend de Francis Sahel qu’ « Outre l’uranium gate, différents milieux de la société civile nigérienne soutiennent que la signature de gré à gré, dans le cadre du Sommet de l’UA organisé en juillet 2019 à Niamey, de partenariats publics-privés (PPP) avec la Turquie pour la rénovation de l’aéroport international Diori Hamani (152 millions d’euros), l’Hôtel Radisson Blu (37 millions d’euros), l’Hôtel des finances (37 millions d’euros), ont pu alimenter l’origine de la fortune colossale de Mahamadou Issoufou. Depuis son départ de la tête de l’Etat, l’exprésident, devenu, entre autres, médiateur de la CEDEAO au Burkina Faso, président du panel onusien sur le Sahel, mène grand train, voyageant presque exclusivement sur des vols affrétés pour des conférences en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis et dans le Golfe. De Bruxelles à Paris et Washington, en passant par Abidjan et Dakar, partout où il passe, les ambassadeurs du Niger sont sommés de mettre à sa disposition un véhicule «digne de son rang». En clair, leur propre véhicule de fonction ». Le peuple regarde le CNSP et attend que les actes suivent la parole.
La COLDEFF a du pain sur la planche.
Mairiga
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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a organisé hier dans ses locaux en collaboration avec le Rassemblement des acteurs pour la Promotion et le Respect du Droit International Humanitaire et des droits de l’Homme (RASAPRES-DIH-DH) et le soutien du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), une journée commémorative de l’anniversaire des conventions de Genève du 12 août 1949. C’est le président de la CNDH, Pr Khalid Ikhiri qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette manifestation.
L’objectif assigné à cette journée de discussion est d’analyser les points du Droit International Humanitaire qui font face à des défis et qui mériteraient des adaptations.
Soixante-dix ans après leur adoption, ces conventions dites de Genève, aident à la limitation et à la prévention de la souffrance des hommes et des femmes pendant les conflits armés, a indiqué le président de la CNDH, Pr Khalid Ikhiri. Ces instruments a-t-il rappelé, sont d’une importance capitale pour son institution. Ils constituent en effet la pierre angulaire du Droit International Humanitaire. Ratifiées par 195 Etats dont le Niger, les conventions de Genève sont selon Pr Khalid Ikhiri quasiment applicables partout dans le Monde. Elles sont relatives aux conflits armés, mais elles ne portent pas sur la conduite de la guerre elle-même. «Elles protègent les personnes qui ne participent pas ou qui ne participent plus à la guerre à savoir : les civils, les membres du personnel sanitaire, les blessés et les prisonniers de guerre», a-t-il expliqué. Cependant, déplore Pr Khalid Ikhiri, depuis quelques années ces conventions font face à plusieurs défis liés notamment au développement du terrorisme qui invite inévitablement à repenser la notion même du conflit armé et les ripostes des Etats au terrorisme qui ont vu apparaître des pratiques opposées aux principes des droits des combattants prisonniers, faisant ainsi naître la nécessité d’un débat plus large sur l’actualisation desdites conventions.
A travers le monde, en Afrique et dans la sous-région notamment au Sahel, les exemples font légion, où les actes posés par les terroristes et les Etats ne font aucune distinction entre les personnes civiles et les combattants. C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres que la CNDH et le RASAPRES, ont décidé de commémorer l’anniversaire des Conventions de Genève par la présentation de plusieurs communications en lien avec la mise en œuvre du Droit International Humanitaire (DIH) au Niger et les défis posés par les conflits armés contemporains.
Auparavent, le conseiller juridique CICR, M. Romaric FERRARO a indiqué qu’il y a de très nombreux points communs entre le DIH et le DH qui en fait sont complémentaires. En effet souligne-t-il, la CNDH et le Comité International de la Croix Rouge ont un objectif et une finalité commune qui est celle de la protection des personnes les plus vulnérables, chacun dans la limite de son mandat et de ces attributions.
Pour sa part, le président du RASAPRES-DIH-DH, M. Alfred E. Goubadjé a souligné l’importance de cette commémoration du 71ème anniversaire des conventions de Genève du 12 août 1949, qui a-t-il rappelé intervient dans un contexte marqué par la multiplication des attaques terroristes tant dans notre pays, dans la sous-région que dans les pays occidentaux. Une situation qui a-t-il soutenu interpelle tous les acteurs impliqués à multiplier leurs efforts dans le plaidoyer et la diffusion du DIH ou mieux repenser d’autres stratégies à même de leur permettre de relever les défis. «Certes, un grand pas a été franchi mais beaucoup d’efforts reste encore à fournir en vue du respect strict des règles du droit international humanitaire sur les différents théâtres des hostilités», reconnait M. Alfred E. Goubadjé.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
27 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2017 dite session budgétaire se poursuivent activement à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Hier, le quatrième vice-président de l’Assemblée nationale, honorable Idi Souley a présidé la session d’une journée d’information sur les activités de l'Agence nationale pour l'organisation de la 33ème session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l'Union africaine (Agence UA 2019) à Niamey. Au cours de cette journée, le Directeur général de l’Agence, M. Mohamed Saidil Moctar a présenté un exposé sur les activités de cette structure. Cette session s’est déroulée en présence du président du comité d’organisation de l’UA 2019, le ministre directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Directeur général de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence de l’Union Africaine Niger 2019 (UA 2019) M. Mohamed Saidil Moctar a présenté d’abord ladite agence avant d’expliquer les objectifs de la rencontre avec les parlementaires. Cette journée parlementaire dit-il vise à demander non seulement leur appui, mais aussi celui de l’ensemble des Nigériens pour une meilleure organisation de l’événement. En présentant les résultats de leurs activités et l’évaluation des besoins, il ressort que le Niger a les capacités d’accueillir le sommet de 2019 à Niamey. Le Directeur général a ensuite rappelé que, pour l’organisation d’un tel évènement, il est nécessaire d’avoir plusieurs niveaux, à savoir la création d'une agence ; la mise en place d'un comité ; les moyens techniques et financiers ; l'implication de tous les ministres ; les réunions périodiques avec le Président de la République etc. « Si les parlementaires adhérent à cette politique, on peut dire que la réussite est une garantie », a-t-il déclaré, avant de souligner que l'organisation de cet évènement est l'engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, vis à vis de ses paires lors de la 25ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Ainsi, il est jugé nécessaire la mise en place d’une structure qui sera conduite par des gens capables et aguerris à leurs tâches.
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A l’occasion de la Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information, la Maison de la Presse a organisé hier au Palais du 29 juillet avec l’appui du Projet SHIGA-USAID et du médiateur de la République une journée portes ouvertes. Cette première édition a pour thème : «le droit d’accès à l’information en temps de crise et sur les avantages d’avoir des garanties constitutionnelles, statutaires et/ou politiques pour l’accès du public à l’information pour sauver des vies, renforcer la confiance et aider à la formulation de politiques durables au travers et au-delà de la crise de la COVID-19.»
Dans l’allocution prononcée à cette occasion, le médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga a souligné l’importance de ce thème qui, a-t-il dit met en évidence le rôle clé de l’accès à l’information pour sauver des vies et atténuer l’impact des crises telles que la pandémie actuelle. Ça permet aussi aux citoyens d’être sensibilisés et de suivre les réponses à la crise, telles que les mesures barrières, les règles de confinement, les règlements de voyage et de scolarité, les tests de dépistage du virus, les fournitures du matériel médical et les aides économiques ou les plans de relance. L’accès à l’information contribue selon Me Ali Sirfi Maïga à renforcer la cohésion sociale et à réduire la propagation des rumeurs et de la désinformation. Il a en effet appelé les institutions à faire preuve de leadership et renforcer la confiance en temps de crise, en divulguant de manière proactive et complète des informations, y compris des statistiques pertinentes. Cette divulgation a ajouté le médiateur de la République doit également inclure des efforts pour fournir des informations dans les langues locales et dans des formats accessibles. « Cette redynamisation souhaitée de la communication, doit permettre aux citoyens d’accéder, aux informations relatives à la pandémie, notamment les mesures de prévention, le mécanisme de traitement dans les hôpitaux, ainsi que les statistiques nationales et internationales et forger en nous, l’émergence d’une communication spécialisée pour le temps de crise, une communication qui accompagne, en tout temps le patient, et qui encadre, constamment le citoyen en ce qui concerne la prévention », a estimé le médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga.
Auparavant, le président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna a rappelé l’article 31 de la Constitution qui stipule que toute personne a le droit d’être informée et d’accéder à l’information détenue par le service public dans les conditions déterminées par la loi. Il a rappelé que depuis 2011, le Niger a adopté une ordonnance portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs qui désigne les règles générales d’accès à l’information publique et aux documents administratifs. L’information publique est communicable de plein droit aux personnes qui en font la requête dans les conditions prévues par ladite ordonnance a-t-il affirmé. Aussi a souligné M. Ibrahim Harouna, l’accès universel à l’information est la pierre angulaire de société du savoir à la fois saine et inclusive.
Selon la représentante de la directrice de l’USAID, Mme Grace Lang le droit à l’information concourt et conditionne la réalisation des autres droits. En accédant à l’information budgétaire les citoyens peuvent, a expliqué Mme Grace Lang, par exemple apprécier le niveau d’investissement dans les secteurs de l’éducation et de la santé et mener un plaidoyer pour l’amélioration de ces secteurs vitaux et formuler des propositions susceptibles de faire avancer les politiques publiques. « C’est dire que le contrôle citoyen de l’action publique ne peut se dérouler que dans un contexte où l’accès à l’information est garanti par des lois qui offrent de voies de recours en cas de refus par l’administration de satisfaire la demande du public », a précisé la représentante de la directrice de l’USAID, Mme Grace Lang.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
29 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le monde a célébré hier 23 mai, la journée internationale de lutte contre la fistule génitale féminine sous le thème «Les droits des femmes sont des droits humains ! Nous devons éliminer la fistule obstétricale maintenant !». A la veille de cette célébration, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a livré un message dans lequel il a rappelé les actions accomplies par le Niger pour restaurer la dignité de ces femmes meurtries. Dr Idi Illiassou Mainassara a aussi salué l’action du personnel de santé et de l’ensemble des parties prenantes qui interviennent dans la lutte contre cette affection.
Dans son message, le ministre en charge de la Santé publique a rappelé que plusieurs facteurs à risque favorisent la survenue de la fistule obstétricale au Niger. Il cite l'âge moyen du premier mariage d'une femme nigérienne qui est de 15,1 ans, l'Indice Synthétique de fécondité
estimé à 7,6 enfants par femme avec des maternités très rapprochées et un taux d'accouchement assisté par un personnel qualifié de 30% car «plus de deux femmes sur trois accouchent en dehors des structures de santé, s'exposant à des risques de mortalité maternelle ou des invalidités comme la fistule génitale». Pour combattre ce fléau, poursuit Dr Idi Illiassou Mainassara, le Niger a souscrit aux différents engagements internationaux et régionaux en matière d'éradication de la fistule et particulièrement depuis 2003 à la campagne mondiale d'éradication de la fistule.
Le ministre de la Santé publique a énuméré plusieurs mesures prises et actions menées par le Niger pour lutter contre la fistule génitale féminine telles que la création d'un Réseau National pour l'Eradication de la Fistule obstétricale et d’un Centre national de référence des fistules obstétricales accrédité
auprès de la Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens depuis 2012, de même que la gratuité de la consultation prénatale et des soins aux enfants de Zéro à cinq ans, la gratuité des prestations liées aux césariennes. Entre la multiplication des centres de prise en charge, la formation des agents de santé et la réinsertion socioéconomique des femmes qui ont souffert de la fistule obstétricale, il indique que «l’espoir est encore permis» au Niger.
Cependant, reconnait Dr Idi Illiassou Mainassara, malgré les progrès enregistrés par le pays dans la promotion de la santé maternelle, ce fléau touche encore entre 700 à 756 femmes par an. D’où son appel pour davantage d'efforts en vu d’arriver à éradiquer la fistule génitale féminine qui peut être évitée et traitée. «Pour éliminer voire éradiquer la fistule génitale féminine dans notre pays, il est nécessaire que toutes les femmes et jeunes filles aient accès à des services de santé de la reproduction de qualité et que toute la population ait accès à l'information nécessaire, notamment sur les dangers des mariages précoces, des grossesses précoces et des maternités rapprochées», ajoute-t-il.
Dr Idi Illiassou Mainassara salue «l'action louable des personnels de santé et de toutes les parties prenantes qui œuvrent inlassablement dans la lutte contre cette affection» et réaffirme la volonté et l'engagement du gouvernement et du Président Mohamed Bazoum «à investir dans le développement humain et à soutenir toutes les initiatives de promotion de la santé de la reproduction en particulier». Il demande enfin à l’ensemble des parties prenantes dans la lutte contre la futile au Niger, d’œuvrer ensemble afin de donner «Espoir, guérison et dignité pour tous».
Souleymane Yahaya(onep)
24 mai 2021
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La Première Dame, Mme Bazoum Hadjia Hadiza Mabrouk, marraine de la lutte contre la fistule obstétricale au Niger a procédé le vendredi dernier au lancement de la cérémonie commémorative de la journée internationale de lutte contre la fistule obstétricale au Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale (CNRFO). Le thème retenu pour cette édition est «les droits des femmes sont des droits humains ; nous devons éliminer la fistule obstétricale maintenant». Plusieurs personnalités ont pris part à la cérémonie qui s’est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara.
A cette occasion, la Première Dame qu’accompagne le ministre en charge de la Santé Publique a procédé d’abord au lancement du camp de chirurgie réparatrice de la fistule avant de visiter le stand des produits confectionnés par les femmes victimes de la fistule obstétricale. Mme Bazoum Hadjia Mabrouk a par la suite procédé à la réception d’un atelier de couture destiné aux femmes fistuleuses qui est offert par l’ONG CODECO. La Première Dame a mis à profit cette occasion pour remettre une importante quantité de vivres, de produits de soins corporels et des pagnes aux femmes victimes de la fistule.
Dans son adresse, la Première Dame Mme Bazoum Hadjia Hadiza Mabrouk a indiqué que la célébration de cette journée vise entre autres à rappeler que des femmes et des filles sont victimes de la fistule obstétricale et souffrent dans leur vie. A cet effet, elle a noté que selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 2 millions des femmes et des filles souffrent de la fistule dans les pays en développement et ce sont presque 100.000 nouveaux cas qui sont enregistrés chaque année dans le monde. Parlant des causes de la fistule obstétricale, elle a souligné que l’affection survient toujours à la suite d’un accouchement long et difficile en l’absence d’un personnel de santé qualifié et de soins obstétricaux d’urgence comme la césarienne. En plus de la perte permanente des urines et/ou des matières fécales, la fistule a aussi des conséquences psychologiques pour la femme du fait de la stigmatisation, de l’isolement du rejet familial et communautaire. «Ces attitudes sont pourtant contraires aux valeurs de solidarité, de compassion et d’entraide», a notifié la Première Dame.
Mme Bazoum Hadjia Hadiza Mabrouk a mentionné que les femmes et les filles pauvres souvent illettrées et ayant un accès limité aux services de santé sont les plus affectées par cette maladie. «Pourtant, nous savons comment la prévenir, en respectant les droits des filles et des femmes à un meilleur accès aux soins et services en santé de la reproduction» a-t-elle déclaré. La Première Dame a réaffirmé sa volonté de soutenir toutes les initiatives de promotion de la santé de reproduction en général et de lutte et de lutte contre la fistule obstétricale en particulier.
Auparavant, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a relevé les efforts et les actions louables entrepris par le Niger dans le cadre du respect du droit des filles et des femmes en faveur de la lutte contre la fistule génitale. Dr Idi Illiassou Maïnassara a rendu un hommage mérité l’ancienne première dame Dr Lalla Malika Issoufou qui a œuvré pour la lutte contre la fistule Obstétricale à travers la Fondation Tatali Iyali. Dr Idi Illiassou Mainassara a indiqué que grâce aux efforts de plaidoyer qu’elle a menés, il a été mobilisé un million 281 milles 700 dollars pour la réhabilitation et l’extension du Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale.
Quant au représentant de l’UNFPA au Niger, M. Ismaila Mbengue, il a déclaré que dans le contexte actuel de la COVID-19, il est important de donner une attention particulière à la prise en charge des femmes victimes des fistules génitales Féminines. Il a, à cet effet, noté qu’en réponse à l’impact de la COVID-19 sur les services de santé maternelle, l’UNFPA, l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive, en collaboration avec d’autres agences comme l’OMS, l’UNICEF ou ONU Femmes, restera engagée dans ses programmes de protection du personnel de santé maternelle, de fourniture de soins de maternité sûrs et efficaces aux femmes et à leurs bébés.
Laouali Souleymane(onep)
31 mai 2021
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A l’instar du reste de la communauté internationale, le Niger commémore aujourd’hui 13 octobre, la journée internationale de prévention des catastrophes, sous le thème «Augmenter nettement, d’ici à 2020, le nombre de pays dotés de stratégies nationales et locales de réduction des risques de catastrophes». A cette occasion, le Directeur de Cabinet du Premier ministre, M. Hamadou Adamou Souley a livré un message dans lequel il s’est penché entre autres sur les efforts consentis par le Niger pour réduire les risques de catastrophes.
Dans le message qu’il a livré, M. Hamadou Adamou Souley a d’abord indiqué que l’édition de cette année met l’accent sur l’objectif ‘’E’’ de la campagne «Sendai sept», un objectif consistant à augmenter, avant fin 2020, le nombre de pays dotés de stratégies de réduction des risques de catastrophes. D’après lui, il est impératif pour les Etats de disposer de telles stratégies pour une anticipation sur les risques de catastrophes et une meilleure planification des réponses surtout que ces dernières décennies, les impacts économiques et sociaux des catastrophes ont augmenté à la fois en termes de fréquence et d’ampleur à l’échelle mondiale.
En effet, sur le plan mondial, le rapport du Bureau des Nations Unies pour la Prévention des Catastrophes souligne qu’en 2015, les pertes et dommages dus aux catastrophes à travers le monde ont été estimés à près de 67 milliards de dollars avec plus de 98 millions de personnes affectées. Pour ce qui est du Niger, selon la base nationale de données DESINVENTAR, les pertes économiques dues aux catastrophes sont évaluées à 51 milliards FCFA par an. M. Hamadou Adamou Souley a par ailleurs mentionné que de 1973 à 2019, il a été enregistré plus de 25.000 cartes de données sur les catastrophes de diverses natures, soit en moyenne 557 enregistrements par an.
En outre, il a rappelé que l’année 2020 a été marquée par 3 chocs majeurs à savoir le choc sécuritaire lié aux actions des groupes terroristes et criminels ; le choc sanitaire lié à la pandémie de la COVID-19 et enfin le choc climatique lié à une vague d’inondations sans précédent, un phénomène exacerbé par la variabilité et le changement climatiques. Au total, précise-t-il, 112 communes dans 46 départements ont été affectées par les inondations à des niveaux variables dans les huit régions du Niger, tandis qu’il a été enregistré 69 pertes en vies humaines, 342.263 sinistrées, près de 35.000 habitations détruites, 7.000 hectares de cultures perdues et une importante quantité de biens matériels et d’infrastructures endommagés. Concernant le coût de prise en charge et de réhabilitation des infrastructures, il est estimé à plus de 371 milliards de Francs CFA.
Par ailleurs, le directeur de Cabinet du Premier ministre a ajouté que ces dommages ont été minimisés grâce à l'esprit d’anticipation et la proactivité du gouvernement. C’est consciente de la fréquence et de l’ampleur des catastrophes que la communauté internationale a élaboré et mis en œuvre la Stratégie Internationale de Prévention de Catastrophes au cours de la décennie 1990-2000, a-t-il souligné. «Cette stratégie, précise-t-il, a subi deux mises à jour en 2005, et récemment en mars 2015. Cette dernière version dénommée «le cadre Sendai» couvre la période 2015-2030 avec 4 priorités et 7 objectifs», a dit M. Hamadou Adamou Souley. Il a rappelé que la campagne Sendai 7, lancée en 2016, par le Secrétaire Général de l’ONU, fait la promotion d’un de ces 7 objectifs chaque année à l’occasion de la célébration de la journée Internationale de Prévention des Catastrophes.
Aussi, le Directeur de cabinet du Premier ministre a noté que les catastrophes liées aux perturbations climatiques et leurs conséquences fâcheuses sur la vie des populations seront plus intenses au cours des prochaines années comme l’indique le Groupe intergouvernemental d’Expert sur le climat (GIEC). C’est pour toutes ces raisons, estime-t-il que le Niger s’active à se doter d’un cadre stratégique de réduction des risques de catastrophes. M. Hamadou Adamou Souley a, à cet effet invité la Plateforme Nationale à dérouler sans tarder son agenda en organisant les ateliers régionaux d’enrichissement de la Stratégie nationale de réduction des risques des catastrophes assortie d’un plan d’actions. Ces ateliers régionaux doivent être suivis, au plan national, de l’atelier de validation. «Une fois adoptée, cette stratégie doit servir d’outil d’aide à la décision pertinent pour le gouvernement», a dit M. Hamadou Adamou Souley.
Laouali Souleymane(onep)
13 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’instar du reste de la Communauté internationale, le Niger célèbre aujourd’hui, la journée mondiale de l’accréditation. A cette occasion le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a livré hier après-midi un message dans lequel il a relevé l’importance de l’accréditation sur le plan socioéconomique.
Dans son message, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a d’abord souligné que le thème choisi cette année qui est «l’accréditation supporte la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD)», s’inscrit dans la droite ligne de l’agenda 2030 pour le développement durable adopté en septembre 2015 et dont le Niger est signataire. M. Gado Sabo Moctar a précisé que l’agenda 2030 engage tous les pays à œuvrer de concert pour les populations ; la prospérité ; la planète, la paix et dans un cadre de partenariat mondial. Il a noté que le Niger est fortement impliqué dans la mise en œuvre des ODD. Le ministre a indiqué que l’accréditation permet de démontrer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité (OEC) à savoir les organismes de certification, organismes d’inspection et les laboratoires d’analyse, d’essai et d’étalonnage. Elle fournit une plate-forme de confiance pour la définition, le développement et la vérification des exigences relatives aux produits et services contribuant ainsi à garantir et à démontrer que ceux-ci répondent aux exigences spécifiées.
L’accréditation est une preuve de confiance qu’un laboratoire fournit des résultats qui sont techniquement valables et acceptés entre les différents pays à travers notamment les accords de reconnaissances mutuelles entre les organismes d’accréditations. En outre, M. Gado Sabo Moctar a notifié que le monde s’investit à fournir aux populations des aliments sains, sûrs en vue d’améliorer leur état de santé grâce aux organismes de certification, aux organismes d’inspection et aux laboratoires accrédités. Il a également mentionné que l’accréditation permet de créer les bases techniques et opérationnelles qui sont essentielles pour la santé et le bien-être des populations, avant de préciser qu’elle soutient de façon significative les conditions permettant d’atteindre les objectifs de nos Etat dans les domaines comme le commerce transfrontalier, la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire des aliments, la santé et la protection de l’environnement ainsi que le développement industriel et d’infrastructures.
D’après lui, ce soutien est le fruit d’évaluation de la compétence des organismes d’évaluation de la conformité par rapport à des référentiels internationaux comme les normes sur le système de management de la qualité , de la sécurité des denrées alimentaires, de l’environnement, etc. Par ailleurs, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a mentionné que dans le cadre des échanges commerciaux, l’accréditation est désormais reconnue à l’international comme l’un des modes de preuve les plus fiables pour démontrer que les produits échangés respectent les normes. Il a déclaré que le protocole relatif à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) recommande le recours aux organismes d’évaluation de la conformité accrédités en tant qu’outil de facilitation des échanges entre les Etats. Il est attendu pour faciliter l’acceptation des marchandises d’un pays à un autre, que ces dernières soient accompagnées d’attestation de conformité délivrées par des organismes d’évaluation, les organismes d’inspection ou les organismes de certification.
Laouali Souleymane Abdoulaye Rabiou Dan Sono (Stagiaire)
09 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Comme beaucoup de pays à travers le monde, le Niger célèbre, ce jour 16 octobre, la Journée mondiale de l’alimentation (JMA). Le thème retenu, pour cette édition 2017, est « Changeons l’avenir de la migration, investissons dans la sécurité alimentaire et le développement ». A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a livré un message dans lequel, il a souligné la pertinence du thème avant d’évoquer les efforts consentis par le gouvernement pour l’amélioration de la sécurité alimentaire au Niger et surtout pour l’atteinte de l’objectif ‘’faim zéro d’ici 2020’’.
Pour le ministre Albadé, cette célébration a un cachet particulier en ce sens qu’elle intervient en fin d’une campagne d’hivernage qui semble globalement répondre aux fortes attentes des populations, parce qu’elle est ‘’une campagne potentiellement excédentaire sur le plan pluviométrique et de la production agro-sylvo-pastorale’’. Toutefois, estime le ministre d’Etat, aussi excédentaire soit-elle, la production issue de la campagne d’hivernage ne peut, à elle seule, permettre l’atteinte de l’objectif faim zéro d’ici 2020. ‘’C’est à cet effet d’ailleurs qu’est prévue la généralisation et l’intensification des cultures irriguées sur l’ensemble du territoire national dans le cadre de l’Initiative 3N conçue et mise en œuvre par le gouvernement sous la clairvoyante impulsion de SE Issoufou Mahamadou, Président de la République, chef de l’Etat’’ a-t-il précisé.
Revenant sur la pertinence du thème de cette année, le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture a évoqué les statistiques de la FAO, selon lesquelles la question de la sécurité alimentaire et de la nutrition touche 815millions de personnes en 2017 dans le monde, soit 38 millions de plus qu’en 2016. C’est donc conscient des liens étroits entre les conflits, la pauvreté rurale et le changement climatique d’une part et les migrations de détresse d’autre part, que le gouvernement a, selon le ministre d’Etat, pris un certain nombre de mesures dans le cadre du Programme de la Renaissance Acte II. Il s’agit entre autres de la généralisation des cultures irriguées avec la subvention des intrants nécessaires ; l’achat de la production à prix rémunérateurs ; la vente de vivres à prix modérés ; la promotion de l’entreprenariat des jeunes ; la création des centres de formation et de réinsertion des jeunes ; le cash for work ; le food for work ; le cash transfert ; la création de services sociaux de base, etc
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La communauté Internationale célèbre ce jour 22 mars la Journée mondiale de l’eau. Célébrée chaque année depuis son institutionnalisation en 1993, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), cette journée est placée, pour cette édition 2021, sous le thème "La valorisation de l'eau". A cette occasion le ministre Porte-Parole du gouvernement, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement par intérim, M. Zakaria Abdourahaman, a livré un message dans lequel, il est revenu sur les objectifs de cette journée en lien avec la politique gouvernementale.
Comme l’a souligné le ministre Zakaria Abdourahaman, l’édition de cette année est mise à profit par les Etats, les organisations internationales et les différents acteurs pour rappeler l’importance du geste essentiel et vital qui est celui du lavage des mains à l’eau et au savon en vue notamment de ralentir la propagation des maladies liées à l’eau, y compris le Coronavirus.
Parlant du thème retenu, il a expliqué qu’il s’agit «d'une adaptation de la principale promesse du Programme de développement durable à l'horizon 2030». Pour le ministre Porte parole du gouvernement, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement p.i, l’objectif visé à travers ce thème est «de permettre de mieux comprendre comment l’eau est appréciée par différentes personnes dans différents contextes, afin que nous puissions sauvegarder cette précieuse ressource au profit de tous». «La valeur de l’eau dépasse largement son prix, car elle a une valeur incalculable et complexe, que ce soit pour notre foyer, notre culture, notre santé, notre éducation, notre économie, notre sécurité ou l’intégrité de notre environnement naturel», a précisé M. Zakaria Abdourahaman.
Le ministre Porte parole du gouvernement, d’ajouter que l’eau a encore de plus de valeur en ces temps caractérisés par le développement économique et l’augmentation dans un contexte des changements climatiques. Citant, les statistiques officielles, le ministre Zakaria a noté qu’aujourd’hui environ 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et 4,2 milliards de personnes vivent sans accès à des installations sanitaires adéquates dans le monde. Ces chiffres pourront atteindre 4,4milliards de personnes avec un accès limité à cette denrée d’ici 2050 si des dispositions idoines ne sont pas prises.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement p.i a ensuite brossé la situation du Niger en général et les efforts déployés de 2011 à 2020 dans le domaine de l’eau potable au Niger à travers le Programme de renaissance initié par le Président Issoufou Mahamadou. D’après M. Zakaria Abdourahaman, 22.374 nouveaux équivalents points d’eau modernes ont été réalisés et mis en service en matière d’hydraulique rurale. Ce qui, précise-t-il, a permis de faire évoluer le taux de couverture géographique de 68,60 en 2015 à 72,39% en fin 2020. En milieu urbain, poursuit-t-il, 117.213 branchements sociaux et 1.864 bornes fontaines publiques ont réalisés. Ce qui a permis de faire passer le taux de desserte à l’eau potable de 73,75% en 2010 à 99% en 2020. «Ces investissements ont coûté environ 800 milliards de Franc CFA», souligne le ministre Zakaria.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement p.i a lancé, au nom des plus hautes autorités de la 7ème République, un appel pressant à ses concitoyens et à toute la communauté internationale, pour qu’ils prennent davantage conscience des conséquences négatives d’un mauvais accès à l’eau potable et d’une mauvaise protection des ressources en eau. Il a adressé, ses remerciements aux partenaires au développement, tout en leur demandant de continuer à soutenir les efforts du Gouvernement, en investissant davantage dans les infrastructures hydrauliques au profit de la population.
Siradji Sanda
22 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré hier matin la Journée Mondiale de la Jeunesse. Le thème de l’édition 2020 est : «L’engagement des jeunes pour une action mondiale». C’est le ministre de l’Entreprenariat des Jeunes M. Boureima Souleymane qui a présidé la cérémonie de lancement des activités commémoratives au Gouvernorat de Niamey. La célébration de cette journée est couplée au lancement d’un projet dénommé ‘’Include’’ qui, sera mis en œuvre par le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et financé par OXFAM pour un montant de 85.758 Euros soit 56.253.560F CFA.
La Journée Internationale de Jeunesse, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1999 est commémorée afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les problèmes de la jeunesse. Au cours de cette journée, caractérisée par une forte mobilisation des structures des jeunes, plusieurs activités ont été organisées à savoir des animations culturelles, une conférence débat sur ‘’L’engagement de la jeune fille dans la vie associative : enjeux, défis et perspectives’’.
Procédant au lancement des activités, le Ministre de l’Entreprenariat des Jeunes a soutenu que dans le cadre de la recherche des solutions aux défis et menaces pressants, le Gouvernement du Niger a mis en place un plan de contingence d’urgence comprenant tous les secteurs de l’économie nigérienne. «C’est pour vous dire que les autorités de la 7ème République, ne ménageront aucun effort en vu de soutenir la jeunesse et en faire d’elle le véritable fer de lance du développement économique de notre pays» a dit le ministre M. Boureima Souleymane avant d’expliquer que le projet Include va permettre aux autorités de réactualiser la politique nationale de la jeunesse.
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Célébrée le 11 juillet dernier, la Journée Mondiale de la Population, édition 2021 a insisté sur l’importance de la santé de la reproduction dans la recherche de solution à la problématique de la population. D’où le thème retenu cette année qui est «Les droits et les choix sont la réponse : Qu'il s'agisse d'un baby-boom ou d'un effondrement, la solution consiste à donner la priorité à la santé reproductive et aux droits de tous». Dans le message qu’il a livré à l’occasion de cette journée le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales Dr Idi Illassou Mainassara a rappelé les objectifs de cette journée ainsi que la situation des questions de populations au Niger.
La célébration de cette journée vise d’une part à informer et sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale sur les questions de population et développement et d’autre part à diffuser largement les messages relatifs au thème central retenu afin de susciter une mobilisation sociale effective pour un changement de comportement des populations. «C’est aussi l’occasion de rappeler que les questions de population sont au cœur de la lutte contre la pauvreté et la promotion du développement durable», a-t-il ajouté, insistant sur la réalité de la problématique populations et développement au Niger. Citant les projections de l’Institut National de la Statistique (INS), Dr Idi Illassou Mainassara, a relevé que la population du Niger est estimée à plus de 24.112.753 habitants au 1er juillet 2021. «La population de notre pays enregistre le plus fort taux d’accroissement démographique au monde : 3,9%, avec un faible taux de prévalence contraceptive qui est de 12,2% et un indice synthétique de fécondité de 7,6 enfants par femme (ENISED 2015)», a-t-il précisé.
Une telle situation entrevoit, selon le ministre, un doublement de la population tous les 18 ans engendrant ainsi des conséquences sur les performances économiques et les efforts du gouvernement pour répondre aux besoins des secteurs sociaux de base. C’est pourquoi, le gouvernement a adopté la Politique Nationale de Population le 23 Août 2019 par décret N°2019-466PRN/ MPO avec pour objectif la capture du dividende démographique. Le ministre en charge de la population a ensuite souligné les efforts déployés par le gouvernement dans la prise en charge de la problématique populations-développement. Il s’agit, au plan institutionnel et réglementaire, de l’adoption et la ratification de la plupart des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’enfant et de la femme durant les vingt (20) dernières années, de la Loi N°2006-16 du 21 juin 2006 sur la santé de la reproduction ; le vote d’une nouvelle loi instituant le système des quotas aux postes de décision électifs et nominatifs au gouvernement et dans l’administration d’État, sans oublier la Constitution de la 7ème République (25 novembre 2010).
Dans le domaine des politiques publiques, le Niger a également élaboré plusieurs documents stratégiques, afin de renforcer la lutte contre le mariage précoce, la grossesse des enfants et la promotion du genre et la lutte contre les inégalités basées sur le genre. Il s’agit entre autres du document de Politique Nationale Genre et son Plan d’actions 2018-2022 ; de la Stratégie Nationale de lutte contre le mariage des enfants ; du plan stratégique pour la prévention des grossesses chez les adolescentes ; de la stratégie nationale pour l’élimination de la fistule génitale féminine avec son plan d’action pluriannuel budgétisé et du Plan National de Repositionnement de la Planification familiale 2013-2020 et son plan d’action budgétisé.
Enfin dans le domaine des interventions à base communautaire, on note entre autre action, la signature d’un arrêté conjoint entre le Ministère de la Santé Publique, le Ministère de la Population et des Affaires Sociales en partenariat avec l’Association des Chefs Traditionnels au Niger, afin de positionner ces autorités coutumières en tant que agents de changement dans leur société en faveur de l’abandon du mariage des enfants. Il ya aussi la mise à l’échelle du Programme «illimi» dont l’objectif est de retarder le mariage des enfants et de diminuer le taux de fécondité des adolescents et la mise en œuvre de l’initiative «Ecole de maris», dont l’objectif est d’impliquer les hommes dans la promotion de la santé et de favoriser un changement de comportement au niveau communautaire est renforcé.
Il faut enfin noter avec le ministre de la Santé publique, que la célébration de cette journée a été mise à profit pour mener des actions de sensibilisation sur l’impact de la pandémie en lien avec la fourniture des services de santé de la reproduction.
Siradji Sanda(onep)
12 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Assemblée Nationale du Niger a tenu le 20 mai 2021, une Journée Parlementaire sur la planification et la budgétisation sensibles au Genre. La journée parlementaire a été organisée à l’initiative du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, dans le cadre du programme Spotlight, une Initiative globale financée par l’Union européenne et mise en œuvre par le Système des Nations Unies au Niger.
La Journée Parlementaire sur la Planification et la Budgétisation Sensibles au Genre s’inscrit dans un contexte de transition démocratique marquée par une augmentation significative de femmes siégeant à l’Assemblée Nationale du Niger. Le Parlement du Niger compte désormais 30,2% de femmes, ce qui correspond au minimum recommandé par la communauté internationale et en ligne avec la loi nationale sur les quotas.
Financé par l’Union européenne, l’Initiative Spotlight au Niger viseentre autres, au renforcement des structures et des mécanismes mis en place par le Gouvernement éliminer les violences faites aux femmes et aux filles. Au Niger comme dans la plupart des pays, les principaux défis liés à la question du Genre dans les politiques publiquesse situent au niveau de la capacité de Planification et de Budgétisation des programmes qui signifie dans d’autres termes, la prise en compte systématique des besoins et intérêts des femmes et des hommes dans une approche d’équité de tous les programmes et à tous les niveaux : national, sectoriel et local.
Soixante-treize députés ont assisté à a la session parlementaireprésidée par l’honorable Adiza Seyni, deuxième Vice-présidente, en présence de son excellence MadameAllahoury Aminata Zourkaleini, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, de Monsieur Gwilym Jones, représentant Madamel’Ambassadeur de l’Union européenne au Niger et de Monsieur Aboubacry Tall, représentant Madame la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger.
Prenant la parole, Monsieur Aboubacry Tall, représentant de Mme Louise Aubin, Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger, a relevé que «cette journée Parlementaire axée sur la Planification et la Budgétisation sensible au Genre, mérite toute une félicitation du Ministère de la Promotion de la Femme et de Protection de l’enfant ainsi que l’Assemblée Nationale. C’est une occasion non seulement de plaidoyer mais de responsabilisation en tant que la voix des peuples pour contribuer significativement dans la lutte contre les inégalités sociales».
Il a précisé que c’est dans une perspective de recherche de solutions durables que le Niger a affiché sa volonté politique de bénéficier du programme Spotlight entièrement financé par l’Union européenne en partenariat avec les Nations Unies pour mettre fin à toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles. «Ce programme de 8,9 milliards de FCFA pour la première phase (2019-2020) est exécuté par l’UNICEF, l’UNFPA, le PNUDet ONU Femmes avec l’appui de la Société Civile et avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant pour l’ancrage institutionnelle au niveau de l’État».
Pour Monsieur Gwilym Jones, représentant Son Excellence Dr Denisa-Elena IONETE, Ambassadeur de l’Union européenne au Niger, «le genre est une question d’adhésion, d’engagement individuel et collectif, mais aussi tout simplement de bon sens. Il va au-delà de la question des quotas et des feuilles de routes qui sont, certes, importants. L’égalité entre les femmes et les hommes, est une nécessité pour relever les défis socio-économiques actuels du Niger, garantir la justice sociale et parvenir à un développement inclusif, à une meilleure cohésion sociale et une paix durable. La prospérité d’une nation repose sur tout son peuple, les femmes et les hommes».
Monsieur Jones a précisé que «pour l’Union européenne le dialogue avec le Niger sur les questions de l’égalité des genres est et demeurera une priorité centrale».
Son Excellence Madame Allahoury Aminata Zourkaleini, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, a quant à elle, indiqué que la planification est le processus par lequel le gouvernement projette ses principales actions à moyen et long terme, pour la réalisation de tous les droits humains de ses citoyens. Le budget national est la traduction financière de ces plans. Il contient la provision financière nécessaire à la réalisation des politiques et programmes issus des plans nationaux. En tant que représentants du peuple, les députés, par le biais du contrôle parlementaire doivent s’assurer que la Planification et la Budgétisation subséquente intègrent les besoins spécifiques et différentiés des femmes et des hommes, des garçons et des filles. Elle a exhorté les députés à :
- Exercer une vigilance particulière sur les plans et les budgets qui leur sont soumis afin de prendre en compte tous les citoyens et assurer un financement adéquat des politiques de promotion de la femme et du genre.
- Participer à toutes les initiatives de renforcement institutionnel et de renforcement des capacités pour mieux assumer leur rôle à travers le contrôle parlementaire pour une planification et une budgétisation sensible au genre.
Dans son discours solennel d’ouverture l’honorable Adiza Seyni, deuxième Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale et Présidente de la plénière a déclaré que «La Constitution du Niger établit que chaque député.e est un représentant.e de la Nation (…) les député.es représentent toutes les composantes de la société et disposent des pouvoirs et des moyens nécessaires pour exprimer la volonté du peuple, grâce à leurs fonctions législatives et de contrôle. Ces élu.es ont donc le devoir de garantir les droits et les libertés du peuple, ainsi que d’assurer la paix civile et un développement harmonieux».
Elle a précisé que «les décisions prises à l’Assemblée Nationale permettent de réaliser les droits reconnus aux femmes et aux hommes par les normes nationales et internationales. Il s’agit représentent d’un levier pour la réduction des disparités entre les groupes sociaux, en l’occurrence entre les femmes et les hommes par l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que par l’élimination de toutes les formes de violences à leur égard. Ainsi, l’Assemblée Nationale du Niger, par sa fonction fondamentale de contrôle, demande des comptes au Gouvernement au nom du peuple, au nom des femmes et des filles afin que les politiques et les programmes soient efficaces et répondent aux besoins et aux attentes des citoyen.nes».
Il s’agit de s’assurer que la politique et l’action du Gouvernement soient aussi efficaces qu’adaptées aux attentes des populations, que chaque citoyen - femme comme homme -.soit pris en compte dans les orientations que donne l’Assemblée Nationale au Gouvernement, et dans tous les domaines, et particulièrement en matière de Planification et de Budgétisation des programmes.
Pour la deuxième vice-présidente, la Journée parlementaire sur la Planification et la Budgétisation sensibles au genre devrait permettre «à chacun.e des élu.es ici present.es et aux fonctionnaires parlementaires, de prendre conscience de l’importance d’accorder une attention soutenue à l’intégration d’une perspective de genre dans le processus national de Planification et de Budgétisation».
Après l’ouverture solennelle, les travaux se sont poursuivis par des présentations sur le «Contrôle parlementaire sensible au genre», par Madame Marie Pascaline Menono Assistante Technique Genre ,et sur la Planification et la Budgétisation Sensibles au Genre , par Madame Mahamane Saratou Lalo Directrice du Renforcement de l’Environnement Institutionnel de la Promotion de la Femme et du Genre au MPF/PE.
Au cours des débats en plénière qui ont suivi ces communications, les députés ont réitéré leur volonté de travailler pour la prise en compte des besoins spécifiques femmes et des hommes dans le processus d’adoption des plans et des budgets nationaux. Ils ont aussi insisté sur la nécessité, voir l’urgence de soutenir les mesures favorisant l’augmentation de la proportion de femmes dans les mandats électoraux et les fonctions électives, tout en respectant les valeurs traditionnelles chères au Niger.
La Présidente a renvoyé l’adoption de la recommandation pour unePlanification et une Budgétisation sensibles au Genre à la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale. Rendez-vous a été pris pour les sessions de formations et de renforcement des capacités des députés, ainsi que pour la mise à disposition de l’Assemblée Nationale d’outils en Planification et Budgétisation sensibles au Genre.
Rahila Tagou(onep)
31 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable député Mahamadou Liman Elhadji Ali a présidé hier matin à l’Assemblée Nationale, l’ouverture des travaux d’une journée parlementaire sur les systèmes de coopération entre la République du Niger et l’Union Européenne. Cette initiative de l’Union Européenne vise à éclairer les élus nationaux sur les systèmes de Coopération entre notre pays et l’UE.
A l’ouverture des travaux, le 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale a rappelé qu’à l’instar de certains pays Afrique Caraïbes Pacifique (ACP), la coopération entre le Niger et l'Union Européenne date de plus de quarante (40) ans et tire son fondement de plusieurs accords notamment la Convention de Yaoundé, la Convention de Lomé et l'Accord de Cotonou qui arrive à son terme en février 2020.
Evoquant le contexte sécuritaire de notre pays, le député Mahamadou Liman Elhadji Ali a ajouté qu’au regard des défis majeurs auxquels fait face courageusement le Niger, à savoir la lutte contre le terrorisme au Sahel et l’immigration clandestine « l'Assemblée Nationale fonde l'espoir, comme à l'accoutumée, de voir l'Aide Communautaire au Développement provenant du Fonds Européen de Développement (FED), du Budget Communautaire et de la Banque Européenne de l'Investissement, se renforcer davantage au profit du Niger dans le cadre du futur partenariat dont les discussions sont déjà engagées ».
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Au ministère de la jeunesse et des Sport trône un jeune ministre sans envergure et d’un niveau tout à fait discutable. Sa jeunesse, faut-il le dire et le reconnaitre, n’est pas en elle-même une tare, au contraire, l’on pouvait se réjouir que dans un pays où de vieux loups ont pris la politique en otage, l’on ne pouvait qu’être heureux, à voir des jeunes avancer sur les marches de la politique, pour réussir et montrer, parce que comme l’a enseigné La Fontaine dans ses fables, « la valeur n’atteint point le nombre des années » et que l’on ne pouvait continuer à cultiver ce mythe des « vieilles marmites qui feraient les bonnes sauces », marginalisant des compétences et anéantissant des intelligences auxquelles on refuse de donner la chance de s’affirmer, de s’exprimer et de faire valoir leur savoir-faire et leurs talents. On aurait donc aimé que le jeune ministre Kassoum, défende une jeunesse nigérienne qui, jusqu’ici, n’a eu de rôle que d’être instrumentalisée et d’être utilisée pour permettre aux « Loups » de préserver leurs positions et leur suprématie. Hélas, Kassoum Moctar ne convainc pas et pire, il ne donne qu’une image qui ne fait que peu de publicité à une jeunesse qui aspire légitimement à jouer aussi les grands rôles et à quitter les périphéries qu’on lui réserve pour être au coeur de l’action et de la décision dans un pays où les Aînés ont trahi. Au lieu d’apporter de la fraîcheur à l’action publique, rodé aux mêmes pratiques éhontées apprises sans doute à l’ombre des « Loups » avec lesquels il a évolué et fait ses premières armes en politique, l’homme de Ingantchi ne fait que perpétuer les mêmes tares proscrites par la jeunesse qui aspire à inventer une nouvelle société africaine plus responsable.
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Le nouvel Ambassadeur de la République populaire de Chine au Niger, M. Jiang Feng a visité, dans la matinée de ce vendredi 10 Septembre 2021, l’Agence Nigérienne de presse (ANP) où les échanges ont porté sur comment renforcer les relations de coopération d’échanges de presse et d’informations entre les deux pays.
A son arrivée dans les locaux de l’ANP, M. Jiang Feng a été accueilli par le Directeur Général de l’ANP M. Dalatou Malam Mamane accompagné du Directeur de la Rédaction, M. Abdouramane Chegou et la cheffe des services financiers de l’ANP, Mme Bouchara Illiassou.
M. Jiang Feng s’est dit ‘’heureux d’être à l’ANP, une Agence avec qui l’Agence Chine Nouvelle entretient de bonnes relations.’’. ‘’Je suis là aussi pour renforcer les relations de coopération d’échanges de presse et d’information , la raison qui fait que je viens ici pour échanger avec vous pour voir les possibilités de renforcer la coopération d’échange de presse et d’information entre nos deux pays’’ a déclaré le diplomate chinois pour qui l’ANP a établi ‘’de bonnes relations en échanges d’informations avec l’agence chine nouvelle depuis 20 ans, c’est très important de faire des échanges d'information entre deux institutions’’.‘’Je suis très content de votre publication de mon article sur les origines de la COVID-19. Ainsi vous faites entendre la voie de la raison’’ a rappelé M. jiang
Abordant la coopération entre son pays et le Niger, le diplomate chinois a fait, au cours de son entrevue avec les responsables de l’ANP, un bref rappel des différentes réalisations faites par son pays au Niger dans le cadre de cette coopération.‘’Nous avons construit deux ponts sur le fleuve Niger, l’Hôpital Général de Référence et nous avons aussi commencé déjà la 2ème étape de la coopération pétrolière avec le Niger’’, a-t-il cité.‘’Notre coopération est tangible et concrète, c’est une coopération au bonheur de nos deux peuples, le Niger est un vaste pays, un pays en voie de développement, qui possède de potentiel énorme, son peuple est travailleur et un pays qui a une stabilité politique’’ a soutenu l’Ambassadeur chinois.
Il a, à cette occasion, souligné que ‘’le Niger pratique une politique extérieure de bon voisinage’’ avant de reconnaître que ‘’le Niger a beaucoup d’initiatives pour une stabilité dans la sous-région, d’où la chine lui présente toutes ses félicitations et ses remerciements, le Niger a choisi la bonne voie pour aboutir à des résultats tangibles’’.‘’Je ne ménage aucun effort pour promouvoir les bonnes relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays au service de nos deux peuples’’ a-t-il rassuré.
En prenant la parole au cours de cette entrevue, le Directeur Général de l’ANP, M. Dalatou Malam Mamane a surtout remercié l’Ambassadeur de la chine pour son déplacement jusqu’au siège de l’Agence, ‘’une première pour un Ambassadeur, pas n’importe lequel, un Ambassadeur de Chine qui lui a rendu honneur’’.‘’Cette visite renforce davantage la coopération entre la Chine et le Niger en général, entre l’Ambassade du Chine au Niger et l’ANP, mais aussi entre l’ANP et l’Agence de presse Chine nouvelle’’ a –t-il indiqué.‘’L’Ambassade de Chine a beaucoup fait pour mon Agence et je suis très reconnaissant pour votre accompagnement’’ a rappelé le Directeur Général de l’ANP.
Au terme donc des échanges, le nouvel Ambassadeur de Chine au Niger, Jiang Feng a rassuré le Directeur Général de son soutien sans faille et d’être entièrement à sa disposition pour tout ce dont il a besoin en termes de matériels de travail, de visites de travail et d’amitié en Chine après la pandémie de covid19 qui seront organisées pour davantage ‘’renforcer cette coopération’’.
Cette visite a été sanctionnée par une remise de cadeaux symboliques au Directeur Général de l’ANP et une photo de famille.
(Source : ANP)
13 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Suite à une réunion en session extraordinaire, l’Association des Nigériens Etudiants et Stagiaires au Royaume Chérifien a fait une déclaration suivie d’un point de presse au bureau de l’Ambassade au Maroc, où elle a dénoncé le calvaire que vit les étudiants et stagiaires dans ledit Royaume par la faute de l’ambassadeur selon ANEM dans sa déclaration. Nous vous livrons la teneur de cette déclaration et le point de presse tenu à l’Ambassade du Niger au Maroc.
- Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine portant reconnaissance juridique de l’USN ; -Vu l’article n°14 portant reconnaissance des Sections Extérieures ;
- Considérant l’insouciance et la démagogie de l’ambassadeur en l’occurrence le Sieur Salissou Ada ;
- Considérant l’incapacité récidiviste de l’ambassadeur à répondre aux justes et légitimes revendications de l’ANEM auxquelles il n’a trouvé d’autres réponses que de nous dire d’aller faire ce que l’on veut ;
- démontrant ainsi son intouchabilité, son arrogance et son mépris caractérisé ;
- Considérant l’indisponibilité notoire de l’ambassadeur à l’Ambassade qui a du mal à faire un mois plein au Royaume à son poste et déserte son poste de plusieurs mois parfois ;
- Considérant la non implication de l’ambassadeur pour la réalisation du vol prévu pour le 23 juillet ;
- Vu l’insistance de l’ambassadeur à forcer le rapatriement des camarades payant leur propre transport avec l’Agence Satguru Travels pour ainsi boycotter l’Agence Expert Tour Services partenaire initial des étudiants et dont les démarches et les négociations datent du 24 juin ;
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Le Niger est une démocratie bizarre. Ne pouvant ancré dans les comportements et dans les valeurs la culture démocratique, l’on semble croire que la libre création de partis politiques par des hommes qui n’ont souvent aucune vision, aucune éthique politique à proposer, aucun modèle de gestion à poursuivre, pourrait servir de critère d’appréciation de la démocratie pour y lire son dynamisme et sa vitalité ? En trois décennies de processus démocratique, avec ses hauts et ses bas, l’on peut aujourd’hui relever toute la déception des populations de ce pourquoi, au début de la décennie 90, l’on les avait fait beaucoup rêver. En fait la démocratie ne changea rien sinon que d’avoir permis la floraison de de partis et d’associations, devenus pour les uns et les autres, des moyens de promotion personnelle.
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Le Niger est un pays qui aspire au développement. Et aucune évolution ne peut se faire sans un système éducatif performant qui assure un encadrement de qualité aux élèves. Notre pays comme bien d’autres d’Afrique et du monde recèle des intelligences qui ne demandent qu’à s’exprimer, pour peu qu’on les mette dans les conditions appropriées d’études et d’apprentissage.
Consciente de cette réalité indéniable et pour renforcer cette dynamique, la Fondation GURI vie Meilleure a pris le ferme engagement et ce depuis l’avènement de la 7ème République de faire de l’école nigérienne un vivier d’encadrement de jeunes talents Nigériens susceptibles d’assurer, à l’avenir le développement de notre Nation.
C’est pourquoi, la Fondation Guri Vie Meilleure continue encore d’honorer ses engagements en primant chaque année les trois premiers de chaque niveau du primaire, du collège, de l’école professionnelle et du lycée, provenant de chaque région. Cette 7ème édition n’a pas dérogé à la règle car l’Académie des arts martiaux, archicomble d’un public jeune, avait accueilli cette fête annuelle des scolaires qui a vu récompenser les élèves, leurs encadreurs et bien d’autres acteurs de l’école.
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La ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, a rencontré, ce matin, les membres du Comité chargé de réfléchir sur le redressement de l'Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC), qu'elle a tenu à féliciter pour la qualité du rapport qu’il vient de lui soumettre.
Au cours de cette rencontre, la ministre a fait part de sa totale satisfaction quant aux conclusions et recommandations dudit rapport, exprimant l'espoir qu'elles contribueront à accompagner l'IFTIC dans la recherche des voies et moyens pour redorer le blason de l'établissement ses lettres de noblesse. Un comité de suivi de la mise en œuvre de ces recommandations sera rapidement mis en place. Les membres du comité ont fait part à la Ministre de leur gratitude pour la confiance placée en eux et l'ont félicitée pour cette initiative avant de lui réitérer leur disponibilité à l'accompagner dans sa haute mission. Ils ont également encouragé la Ministre à poursuivre sur cette voie en vue d'atteindre les objectifs fixés par le Cahier des charges de son Département.
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Ouhoumoudou Mahamadou, a procédé, hier dans l’après midi, au lancement conjoint du plan de réponse humanitaire et du plan de soutien 2022, lors d’une cérémonie qui s’est tenue au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Les membres du gouvernement, ceux du corps et missions diplomatiques, des représentants du Système des Nations Unies, ceux des PTF, des représentants des Ongs et plusieurs invités étaient présents à la cérémonie. Plusieurs interventions et une conférence de presse étaient au menu de l’activité.
Dans son allocution de lancement, Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que le Plan de réponse humanitaire pour l’année 2022 a été développé dans des circonstances exceptionnellement difficiles pour le Niger, au regard du contexte de forte insécurité alimentaire et nutritionnelle. «Selon toute vraisemblance, du fait du déficit céréalier enregistré, la situation des ménages vulnérables devait se dégrader fortement d’ici la période de soudure avec un amenuisement précoce des stocks alimentaires conjugué à une forte hausse de prix des denrées sur le marché», a indiqué le Chef du gouvernement. Il a ajouté que cette situation est d’ores et déjà aggravée par la détérioration de la situation sécuritaire dans les région de Tillabéri, Tahoua, Diffa, sud Maradi et dans le bassin du Lac Tchad, qui impacte négativement les programmes de développement, l’accès aux services sociaux de base, l’assistance aux populations et l’accès humanitaire de manière générale.
Selon le Premier ministre, à l’issue d’une évaluation, rapide de la campagne agricole, le gouvernement a recueilli les préoccupations des populations et planifié les interventions les plus urgentes dans la cadre d’un Plan d’Urgence couvrant la période de novembre 2021 à mars 2022. «Ce plan d’urgence d’un budget de 160.340.179.645 FCFA et d’une cible de 2.578.384 personnes a permis de mettre en œuvre des actions multisectorielle précoces d’atténuation et de réponses», a-t-il précisé. Le Chef du gouvernement a indiqué que dans la continuité du Plan d’Urgence, et sur la base de l’analyse de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire, le Plan de Soutien 2022 aux populations vulnérables prévoit de cibler 2.578.384 personnes nécessitant une assistance alimentaire immédiate de janvier à mai 2022. Cette cible sera portée à 3.637.983 personnes pour la période de juin à août 2022.
Aussi, le plan de soutien s’adressera également à 1.360.783 personnes chroniquement vulnérables bénéficiaires des filets sociaux pluriannuels, aux personnes impactées par d’autres situations d’urgence, telles que les réfugiés, les déplacées internes ou récemment retournées dans leur terroir d’origine, mais aussi les élèves du primaire et du secondaire dans les zones vulnérables ou encore les victimes d’autres chocs et catastrophes qui pourraient advenir. Il concernera en plus 2.393.810 enfants qui devront bénéficier d’un appui nutritionnel curatif ou préventif. «Ce plan de soutien émane de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, inspirée du programme de Renaissance III, qui, en son axe 7, relatif à la solidarité nationale et l’inclusion socio-économique a mis un accent particulier sur l’assistance aux populations vulnérables et aux victimes des risques et catastrophes. Il émane également de la stratégie du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires, qui a pour objectif global de contribuer à l’amélioration de la résilience et au relèvement précoce des populations vulnérables à travers l’anticipation, l’atténuation et la gestion de l’insécurité alimentaire, pastorale et nutritionnelle», a déclaré Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Premier ministre a, par ailleurs, exhorté tous les partenaires à s’inscrire dans cette stratégie pour assurer la continuité pédagogique à tous ces enfants en situation de décrochage à cause de la situation d’insécurité. «Il importe aussi de ne pas perdre de vue, les défis majeurs à relever pour la réussite de la mise en œuvre de ce Plan de soutien, au titre desquels le défi de mobilisation à temps des fonds, en adéquation avec les planifications opérationnelles et les mécanismes de financement, qu’ils soient nationaux ou autres, ainsi que celui du renforcement de la synergie entre l’Etat et ses partenaires, à travers les actions et les mécanismes de coordination au niveau national mais également au niveau déconcentré», a-t-il suggéré. Le Chef du gouvernement a aussi rappelé que le Plan de Réponse humanitaire et le Plan de Soutien, sont des outils de planification stratégique et de mobilisation des ressources nécessaires élaborés pour assister les personnes dans le besoin. «La complémentarité de ces deux Plans, commande de veiller à différents niveaux, au renforcement de la coordination des réponses sur le terrain, de la synergie des interventions entre les acteurs étatiques et partenaires humanitaires, mais surtout de déceler à temps les alertes et les gaps dans les réponses», a-t-il estimé.
«Au vu de la situation préoccupante qui s’annonce, je voudrais, au nom du Gouvernement, lancer un appel à la solidarité internationale pour venir en aide au Niger dans ses efforts de soutien aux populations vulnérables, victimes des crises multidimensionnelles : alimentaires, nutritionnelles, pastorales, sanitaires et sécuritaires», a lancé le Chef du gouvernement. Il a ensuite demandé aux partenaires plus d’engagement et de mobilisation des ressources financières, matérielles et techniques conséquentes aux côtés du Niger à la hauteur des
besoins actuels. «Le Gouvernement réaffirme solennellement sa ferme volonté de poursuivre, avec encore plus de détermination et de persévérance, sa disponibilité à renforcer et à faire fructifier ce partenariat riche et exemplaire au services de nos populations», a-t-il rassuré.
Enfin, S.E Ouhoumoudou Mahamadou, a saisi l’occasion pour féliciter, remercier et exprimer toute sa gratitude, au nom du Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum, du gouvernement et du peuple Nigérien, les acteurs humanitaires, tous les acteurs et partenaires techniques du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires et tous ceux, qui de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration de ces deux documents stratégiques.
Mahamadou Diallo(onep)
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Une cérémonie consacrée au lancement de la campagne de plaidoyer sur les enjeux de l’actualisation du cadre juridique national protégeant les femmes et les jeunes filles des violences dans le cadre du programme Spotlight Niger s’est déroulée le vendredi 3 septembre à Agadez. Cette rencontre organisée par le cabinet du Médiateur de la République vise à contribuer à l’amélioration du cadre légal et réglementaire et son application effective avec les conventions internationales ratifiées en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Elle permet également d’examiner le cadre législatif et règlementaire existant confronté aux réalités vécues des communautés.
La conduite de cette mission par le Médiateur de la République et/ou son représentant se justifie par le fait qu’il peut être saisi ou s’autosaisir des questions de défense des droits de l’enfant et des personnes vulnérables dont les femmes surtout dans le contexte où le Niger a signé et ratifié des instruments juridiques régionaux et universels qui protègent la femme et l’enfant, notamment la Charte africaine des droits de l’homme et la Convention internationale relative aux Droits de l’enfant(CDE).
Dans son discours, le Secrétaire général du gouvernorat d’Agadez M. Attaher Adam a déclaré que l’atteinte d’un développement durable n’est possible que dans une approche égalitaire des droits des hommes et des femmes. Pour ce faire, les sociétés doivent au préalable extirper de leurs usages et coutumes les violences faites aux femmes et aux jeunes filles qui représentent une frange importante de la population et remarquable par sa vulnérabilité socioéconomique et culturelle.
En effet dira M. Attaher, aujourd’hui encore cette tranche de la population fait face au Niger à de graves problèmes de violation de ses droits fondamentaux; conséquence d’une part, de certaines pratiques culturelles qui persistent et d’autre part d’un cadre juridique et institutionnel de protection balbutiant face aux pesanteurs socioculturelles. L’un des défis majeurs du développement durable réside, alors, dans la pleine reconnaissance des droits de la femme dans tous les domaines de la vie et dans la lutte contre les violences à son égard, qu’elles soient, physiques, morales ou économiques.
La première étape pour relever ces défis est de fortifier le cadre juridique protégeant cette catégorie de la population afin de le rendre plus protecteur. Ainsi, dans les situations où la loi est absente, le législateur doit être appelé à légiférer ; dans les situations où la loi balbutie elle doit être plus rigide, car dit-on «dura lex sed lex» autrement dit ‘’la loi est dure, mais c’est la loi’’. L’amélioration du cadre juridique reste un préalable pour gagner cette croisade contre les violences envers les femmes et les filles. Même s’il faut le reconnaître qu’au Niger, la question des violences faites aux femmes et aux filles est sortie de l’ombre, depuis quelques années, en grande partie, grâce à l’action des organisations œuvrant dans le domaine à travers les campagnes d’information et de sensibilisation, la bataille est loin d’être finie.
La représentante du Médiateur de la République Mme Adize Ousseini a indiqué pour sa part que «nous avons le devoir de continuer à agir pour lever les obstacles qui freinent la pleine participation de la femme et de la jeune fille au développement socio-économique de sa société». Cette campagne de sensibilisation, a-t-elle ajouté, vise à mobiliser les pouvoirs publics, la société civile, les parents, les communautés, les partenaires et les médias afin de s’assurer que tout en grandissant les filles et les femmes doivent bénéficier d’une éducation de qualité, les atouts et les compétences de vie nécessaires à leur protection et à leur autonomie. Enfin Mme Adize Ousseini s’est déclaré convaincue qu’au sortir de la rencontre d’Agadez, les participants parviendront à formuler des recommandations fortes afin de consolider les droits des femmes et des jeunes filles.
La représentante du Médiateur de la République a par ailleurs remercié le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dont l’appui technique et financier a permis l’organisation de cette campagne de plaidoyer sur les enjeux de l’actualisation du cadre juridique national protégeant les femmes et les jeunes filles des violences dans le cadre du programme Spotlight Niger.
Abdoulaye Harouna, ANP-ONEP/Agadez
06 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a procédé le jeudi 6 janvier 2022, au lancement de la 2ème phase des activités du Projet d’appui au renforcement de l’administration territoriale (PARAT), dans la région de Tillabéri, couplée à la formation des préfets sur leurs rôles et missions.
Dans son discours, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a notifié que, ce projet qui poursuit le même objectif de renforcement des capacités de l’administration territoriale dans sa fonction régalienne de sécurisation des personnes et des biens et l’accès à une justice équitable, s’inscrit dans la cohérence des orientations nationales et des conclusions du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de N’Djamena ainsi que des partenaires de la coalition pour le Sahel tenu du 15 au 17 février 2021. Le ministre a rappelé l’importance d’assurer d’une part, la présence forte de l’Etat à travers un redéploiement de l’administration et ses services sociaux de base pour un service public de qualité et d’autre part, de renforcer la résilience des communautés face à l’insécurité qui persiste dans nos localités. Il a enfin remercié l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Niger dans sa quête de paix et de stabilité.
Le Président de la Haute Autorité à la consolidation de la paix, le Général Abou Tarka, pour sa part a, après avoir brièvement cité les grands axes autour desquels s’organise le travail de sa structure, indiqué que, le premier axe du travail de la HACP est l’appui à l’administration territoriale, à la justice et aux forces de défense et de sécurit. «Plusieurs programmes contribuent à la mise en œuvre de cet axe notamment le PARAT qui couvre les 13 départements de la région de Tillabéri», a-t-il expliqué. «Il a été exécuté pendant un an et nous sommes aujourd’hui réunis pour tirer les leçons de cette expérience qui est en passe d’être renouvelée pour une autre année. L’idée derrière le projet est d’appuyer les Conseils départementaux de sécurité à s’ouvrir, une fois par mois, à l’occasion des réunions extraordinaires, aux représentants de la population que sont les maires élus et les chefs traditionnels», a-t-il soutenu.
«C’est une manière de prendre la température du département, d’écouter les préoccupations des populations et d’impliquer la hiérarchie coutumière des chefs de villages, de tribus, de groupements et de cantons dans la réflexion pour trouver la meilleure manière d’impliquer la population dans la sécurité », a indiqué le Général Abou Tarka. Il a, au nom des populations bénéficiaires, remercié l’Ambassade de France et la Directrice de l’Agence Française de Développement (AFD).
Quant au Conseiller de la Coopération et action culturelle de l’Ambassade de France, M. Luc Fabre, il a félicité et remercié les autorités pour les efforts déjà consentis en vue d’opérationnaliser cette initiative.
Le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Dourahamane Diori et le Maire et de la Commune urbaine M. Moussa Douma, ont auparavant pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux invités.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
11 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Organisation Non Gouvernementale ONU-FEMMES a procédé le 7 octobre dernier à Niamey en collaboration avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant au lancement de la 1ère édition d’une série d’échanges autour de la promotion et de la protection des droits des femmes. Il s’agit de permettre à l’ensemble des parties prenantes de débattre et de trouver des solutions pour réduire durablement les inégalités de sexe, dans un contexte marqué par plusieurs défis notamment de développement, de paix et de sécurité. Cette rencontre présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim a enregistré la présence des représentes des Organisations féminines, celles et ceux des médias et des leaders religieux et coutumiers.
Les participants et participantes ont été entretenus par d’éminents conférenciers et conférencières sur des thèmes riches et variés tels que : le cadre juridique et institutionnel sur la participation des femmes à la vie politique au Niger ; les enjeux et défis de la participation des femmes dans le cycle électoral et l’accompagnement et coaching des femmes qui aspirent à être candidates. Ainsi, après une demi-journée d’échanges, il ressort que les femmes sont confrontées à des nombreux obstacles sur la voie de la participation à la vie politique. Ces obstacles ont pour noms des pratiques, comportements et stéréotypes sexistes discriminatoires, le faible niveau d’éducation, le manque d’accès aux soins de santé et la pauvreté. Des entraves structurelles causées par des lois discriminatoires, des pratiques sociales, des perceptions et préjugés qui réduisent leurs possibilités de voter ou de se porter candidates à un mandat politique. Les femmes sont plus utilisées pour battre des campagnes électorales au profit des hommes ; elles sont marginalisées aux instances décisionnelles des parties politiques.
Pour aider les femmes candidates à surmonter autant que possible ces difficultés il faut leur apporter un soutien multiforme qui doit s’effectuer à plusieurs niveaux (institutionnels, associatifs et familiaux). Le meilleur encadrement dont elles ont besoin se trouve dans la protection de ce qu’elles ont de précieux au monde (leur vie privée, leur famille, leur foyer). Les femmes nigériennes candidates à des postes électifs ont besoin d’une sérieuse et solide protection juridique. Il s’agirait également pour l’Etat du Niger de prendre des mesures législatives pour prévenir et lutter contre les différentes formes de violences notamment les agressions verbales, le harcèlement, les diffamations etc. Il est aussi question de veiller au respect des règles par tous les partenaires et paradoxalement par les partenaires du même bord politique que ces dernières. Au niveau familial, les époux, l’entourage familial et la société dans son ensemble doivent faire preuve d’une grande indulgence par rapport aux fréquentes absences pour cause de réunions et autres activités de militantisme politique.
Dans son intervention, le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a salué cette initiative qui, a-t-il dit, vient à point nommé quand on sait que le Niger va procéder à l’organisation des élections locales le 13 décembres 2020 et le premier tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives le 27 décembre 2020. En effet a indiqué M. Hachimou Abdoulkarim l’enrôlement très remarqué des femmes sur le Fichier National Biométrique (4.093.291 femmes sur 7.446.556 électeurs soit près de 55%) démontre que ces dernières sont très mobilisées dans ce processus électoral. Le Niger, a-t-il souligné, fait partie des pays où les femmes sont faiblement représentées aux emplois publics de l’Etat avec 16% de représentation à l’Assemblée Nationale et 15% au Gouvernement, et cela malgré, l’engagement des Autorités à faire de la promotion de la femme et l’équité de genre leur cheval de bataille.
Pour la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Khardiata Lo Ndiaye la participation politique des femmes, au même titre que les hommes, est une exigence de justice sociale mais davantage, une nécessité absolue pour des systèmes qui se veulent démocratiques. Toute démocratie digne de ce nom, a a-t-elle ajouté, doit pouvoir s’incarner par des Institutions étatiques qui représentent et sont l’image des citoyens et citoyennes qui composent le pays. «Il est de plus en plus clairement établi que le leadership des femmes dans le processus de prise de décisions politiques, les améliore. Lorsqu’elles participent, les femmes démontrent un leadership politique qui dépasse les clivages et ce, même dans les environnements politiques les plus complexes, quand les circonstances l’exigent notamment en ce qui concerne la défense des droits constitutionnels, les lois relatives à l’égalité des sexes, les réformes électorales et le maintien de la cohésion sociale», a dit Mme Khardiata Lo Ndiaye.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
13 octobre 2020
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La ministre de la Promotion de la Femme et de Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a procédé, hier au Palais des Congrès de Niamey, au lancement des activités commémoratives de la Journée de l’Enfant Africain. L’éclat de cette cérémonie a été rehaussé par la présence des autres membres du Gouvernement, du représentant résident de l’UNICEF, du gouverneur de la région de Niamey et d’autres acteurs engagés pour la cause de l’enfant.
S’adressant à l’assistance, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a indiqué qu’une évaluation de la mise en œuvre de l’Agenda pour la période 2016-2020 a montré que plusieurs défis restent à relever dans les domaines de la santé, l’éducation, de la protection des droits, du travail des enfants, de la participation des enfants… C’est pourquoi, a-t-elle estimé, il faut dégager des actions phares dont la réalisation permettra au Niger d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2040, gage de l’atteinte de l’objectif de construction d’un Niger digne des enfants. « Jadis habituées à vivre dans l’harmonie et la tranquillité, les communautés de certaines régions de notre pays vivent dans des cauchemars d’exactions perpétrées par des individus sans foi, ni loi, dont le seul objectif est tuer et semer la terreur », a déclaré Mme Allahoury Aminata Zourkaleini.
Pour la commémoration de cette journée dédiée à l’enfant africain, des activités sont programmées., Il s’agit notamment de l’organisation d’un panel, une session à laquelle les enfants seront face aux honorables députés pour discuter de certains sujets. A l’issue de toutes ces activités, une feuille de route sera élaborée pour suivre la mise en œuvre des engagements pris pour la résolution de certains problèmes identifiés a annoncé la ministre.
Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a en fin remercié les partenaires qui, dans les situations de paix comme dans les urgences, continuent à soutenir le gouvernement et les populations nigériennes et les a, par la même occasion, encouragés à renforcer et à maintenir ces appuis, surtout pour accompagner les efforts des familles à protéger leurs enfants dans ces situations difficiles.
Pour sa part, le représentant résidant de l’UNICEF au Niger, M. Aboubacry Tall a relevé quelques progrès enregistrés au cours de ces dernières années dans les domaines notamment de lutte contre le mariage des enfants, la promotion de la scolarisation des filles, dans les secteurs de la santé, de l’eau, hygiène et assainissement et de la protection des enfants. Il s’est en outre félicité de l’engagement personnel du Président de la République Mohamed Bazoum dans l’éducation des enfants. Ce sont là, a-t-il soutenu, des signaux forts qui démontrent encore une fois la volonté du Niger d’accélérer les efforts visant à promouvoir et réaliser les droits de tous les enfants du Niger. M. Aboubacry Tall a aussi réaffirmé l’engagement indéfectible de l’UNICEF à respecter et protéger les droits et principes énoncés dans la Charte et à identifier et prendre des mesures concrètes et réalisables à l’égard de son application complète, pour un Niger et une Afrique réellement dignes des enfants.
Le représentant de la Société Civile active sur les Droits de l’Enfant, M. Sidikou Moussa, a lancé un appel au gouvernement pour une harmonisation du cadre législatif nigérien afin d’avoir une définition consensuelle de l’Enfant et faciliter la tâche aux acteurs intervenant dans le domaine de la protection aux risques de rater leur cible ; d’identifier avec l’appui de ses partenaires les domaines de préoccupations et les mesures d’urgences nécessaires devant être prises dans une considération de stratégie efficace conformément aux directives de l’Agenda 2040 qui est une politique panafricaine visant à garantir à tous les enfants une enfance heureuse.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
17 juin 2021
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C’est dans l’enceinte du Centre International des Conférences Mahatma Ghandhi de Niamey, que la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza Mabrouk a parrainé hier 8 mars, le lancement des activités de la Journée Internationale de la Femme, édition 2022. Le thème de cette année est «parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation économique de toutes les femmes et de toutes les filles dans le cadre des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophes». C’est la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant Mme Allahoury Aminata qui a lancé officiellement les activités en présence d’un parterre d’invités notamment des membres du Gouvernement, des députées nationales, des épouses des hautes personnalités, et plusieurs responsables d’associations et de structures féminines du pays réunies autour de la Coordination des Organisations et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN).
Ces femmes vêtues en pagne du 8 mars sont venues des quatre coins de la capitale pour fêter cette journée mémorable. Arborant leurs uniformes, elles étaient là pour bien commémorer cette merveilleuse journée mettant en avant la lutte pour les droits de femmes. Une journée obtenue suite à l’investissement et l’engagement des femmes, dans le but de revendiquer leurs droits. L’aboutissement de cette lutte a valu la proclamation par l’Assemblée Générale des Nations Unies, du 8 mars comme Journée Internationale de la Femme, à l’occasion de la décennie de la Femme en 1975. Le thème consacré à la Journée du 8 mars 2022 est d’actualité et illustre la reconnaissance de la contribution importante des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive pour trouver des réponses aux changements climatiques afin de les atténuer en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour tous.
En lançant officiellement les activités, la Ministre de Promotion et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata a annoncé une kyrielle d’actions qui seront menées par son département pour promouvoir les droits des femmes au Niger. Selon la ministre, le thème de l’édition 2022 est un thème prioritaire de la 66ème session de la Commission de la condition de la femme qui se tiendra du 14 au 25 mars 2022 à New York. En prélude à cet important forum mondial, a-t-elle dit, le Ministère a procédé à une revue des stratégies mises en œuvre pour assurer l’autonomisation des femmes et des filles vivant au Niger. Un accent est mis sur les efforts du Gouvernement et les interventions des partenaires techniques et financiers à travers les stratégies et initiatives mises en œuvre et qui ont donné des résultats probants. Le Niger présentera les forces, les faiblesses et les perspectives en matière de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes et des filles au cours des tables rondes ministérielles et débats interactifs qui seront organisés à l’occasion de la 66ème Assemblée Générale de la condition de la femme à New York. «A cet effet, mon département ministériel a jugé utile de partager la synthèse du document du Niger qui sera présentée à travers les douze (12) domaines prioritaires dans les différents fadas des Filles», a déclaré Mme Allahoury Aminata.
Au cours de cette cérémonie, les Femmes artistes ont également célébré la femme par des créations musicales et artistiques en proposant une sélection de chansons dédiées à la femme. Il s’agit du groupe Sogha avec des chansons phares comme ‘’Mata’’ et bien d’autres. La slameuse Nourath a percé les cœurs avec des mots, des paroles, des déclamations rendant hommage à la femme. Des titres évocateurs pleins de sens et de messages.
A l’issue du lancement officiel de cette journée, la Première Dame et sa délégation ont eu droit à une visite guidée des stands, des fadas des filles autour des douze (12) domaines prioritaires en vue de porter ces initiatives à l’échelle à travers une mobilisation de ressources conséquentes.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a procédé, hier matin au Palais des Congrès de Niamey, au lancement du Processus d’élaboration du Schéma National de l’Aménagement du Territoire (SNAT). Les principaux objectifs assignés au SNAT sont l’atténuation des disparités inter et intra régionales entre le milieu urbain et le milieu rural ; la répartition harmonieuse de la population et l’atténuation de l’exode rural en veillant à l’équilibre des rapports entre les villes et les campagnes ; le désenclavement du pays par le développement du transport routier, aérien, fluvial et ferroviaire ainsi que l’amélioration de la couverture du pays en matière de télécommunication, de télévision, de téléphone et de radios rurales.
Pour y parvenir, le Programme propose de réaliser huit (8) Schémas régionaux d’aménagement du territoire, des plans urbains de référence pour les chefs-lieux de région et certains centres secondaires dynamiques, des schémas directeurs d’urbanisme et d’assainissement de tous les chefs-lieux de région et encourage la mise en œuvre des plans de développement communaux. C’est dans ce cadre que le Niger envisage de se doter d’un schéma national d’aménagement du territoire (SNAT).
Dans son intervention, M.Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que le lancement dudit schéma, une idée chère au Président de la République Mohamed Bazoum, vise à matérialiser la politique de l’aménagement du territoire, une politique perçue comme une harmonisation des politiques de développement local contenues dans le programme de Renaissance Acte III. Pour le Premier ministre, le schéma national d’aménagement du territoire est l’outil principal de mise en œuvre de la politique nationale d’aménagement du territoire. «Il a vocation à traduire l’engagement du gouvernement à fixer les conditions d’un développement durable, spécialement équilibré de notre pays. Il permettra aussi de favoriser une coordination efficace, à la fois dans le temps et dans l’espace, des actions structurantes que l’Etat, les collectivités territoriales et le secteur privé seront amenés à entreprendre afin d’assurer une utilisation optimale du territoire et de ses ressources à long terme», a ajouté M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Déclinant l’objectif poursuivi, le Chef du gouvernement a souligné qu’il s’agit de disposer d’une vision prospective et globale pour favoriser une meilleure intégration du territoire, une plus grande cohérence spatiale du développement qui résorbe les disparités inter et intra régionales en vue d’une exploitation rationnelle des potentialités économiques nationales. Le Plan de Développement Economique et Social (PDES), de la période 2022-2026, qui sera élaboré pour opérationnaliser la Déclaration de Politique Générale (DPG), déclinera les investissements prévus pour chacune des huit (8) régions du pays, en vue de contribuer aux efforts d’aménagement du territoire, a-t-il précisé.
Quant au ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman il a indiqué que le schéma national de l’aménagement du territoire est une composante de la politique globale de l’aménagement du territoire. Il a déclaré que le démarrage de cette activité s’inscrit dans le cadre du renouveau de l’aménagement du territoire impulsé par les autorités de la 7ème République et soutenu par la Commission de l’UEMOA. «Ce renouveau se traduit par la volonté du Président de la République et de son gouvernement, exprimée dans la déclaration de Politique Générale de faire de l’aménagement du territoire un véritable outil de planification», a précisé le ministre. Lors de son élaboration, le SNAT prendra les orientations de tous les ministères sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers notamment le Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER) de l’UEMOA. M. Mahaman Ibrahim Maman a ensuite promis que son département ministériel s’activera, avec la participation active de tous les acteurs concernés, à l’organisation d’une table ronde de mobilisation des ressources nécessaires à la conduite de ce processus d’élaboration dudit schéma.
Pour sa part le Représentant de la Commission de l’UEMOA au Niger, M. Issouf Omar Maiga a salué les efforts du gouvernement de la République du Niger de se doter de ce schéma. «Le lancement du processus d’élaboration du SNAT du Niger ouvre une nouvelle ère pour l’aménagement du territoire dans le pays», s’est-il réjoui avant de promettre le soutien de l’UEMOA pour la réalisation de ce projet. «Ce qui illustre notre engagement à soutenir le développement des outils de planification des Etats membres, conformément aux orientations du schéma de développement de l’espace régional», a souligné le Représentant de la Commission de l’UEMOA au Niger.
Mahamadou Diallo(onep)
24 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara a présidé, le samedi 3 octobre dernier à l’hôtel Bravia de Niamey, la cérémonie de lancement du Projet Lafia. Lafia, qui veut dire santé en langue haoussa, est un projet initié et coordonné par Dr Djibrine Mariama dite Mayra. A travers son magazine ce projet ambitionne de diffuser des contenus fiables, crédibles qui font la promotion de la science. Son objectif principal est de vulgariser les connaissances dans le domaine de la santé et du bien-être.
A travers son magazine (en ligne et sur papier) Lafia traitera des thématiques sur la santé et le bien-être ; la recherche médicale, la communication; le plaidoyer pour un meilleur accès au droit à la santé notamment pour les femmes, les enfants, et les personnes en situation de handicap; la sensibilisation, la vulgarisation des politiques publiques, les normes, les mesures et les bonnes pratiques relatives à la santé. En un mot Lafia magazine entend servir de canal pour nos chercheurs et universitaires pour partager les résultats de leurs recherches. Ce magazine entend aussi contribuer à l’effort de sensibilisation publique pour le respect des mesures barrières de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.
Ainsi, dans le discours qu’il a prononcé au nom du Premier Ministre parrain de ladite activité, Dr Idi Illiassou Maïnassara a présenté tous les encouragements et les félicitations du Gouvernement aux initiateurs de ce projet. Contexte oblige, le Ministre de la Santé a insisté sur cette pandémie de la COVID 19, qui a entrainé des conséquences humaines, sociales et économiques. Selon les données de l’OMS, a-t-il dit, la situation épidémiologique à la date de 28 septembre 2020 fait état de de plus 32,7 millions des cas notifiés et 991.000 décès à travers le monde. «En Afrique à la même date il a été notifié 1.172.342 cas avec 25.481 décès. Dans l’espace CEDEAO la situation au 2 octobre 2020 se présente comme suit : 176.681 cas confirmés ; 158.833 guéris et 2.620 décès. Au Niger à la date du 2 octobre 2020, un cumul de 1.198 cas, 1.115 guéris et 69 décès a été notifié », a souligné le ministre de la Santé publique. Dr Idi Illiassou Mainassara s’est félicité de l’évolution favorable dans la lutte contre cette pandémie en Afrique en général et au Niger en particulier. Il a tout cependant invité la population à poursuivre l’effort dans le respect strict des mesures barrières afin de stopper la propagation de ce virus dans notre pays. «La situation actuelle nous appelle à plus de vigilance et au respect de toutes les mesures en vigueur dont celles du port des bavettes, le lavage des mains et la distanciation physique. Cela se justifie d’autant plus face au relâchement de ces mesures surtout le port de bavette», a-t-il dit.
Pour sa part, Dr Djibrine Mariama, promotrice de cette initiative, a présenté toute sa compassion aux centaines et milliers de victimes de la pandémie à Coronavirus tant au Niger que dans le monde. La promotrice du Magazine Lafia a souligné la rude épreuve à laquelle cette pandémie a mis le système de santé à travers le monde. Face à ce type de maladie, la seule alternative qui vaille, c’est informer les citoyens sur les mesures à observer, pour se mettre à l’abri de la maladie. C’est dans ce sens que le Projet «LAFIA», entend apporter substantiellement sa contribution», a-t-elle dit. C’est pourquoi elle a notifié que le thème du lancement du projet «LAFIA» au Niger est «Ensemble, poursuivons les efforts de riposte contre la pandémie à coronavirus».
«Dans ce contexte de fake news, la contribution de Magazine LAFIA, sera, sans doute importante en matière de traitement de l’information de type sanitaire. Car La diffusion d’informations fausses coûte des vies. Elle nuit à la santé physique et mentale des individus, accroît la stigmatisation, menace de précieux acquis en matière de santé et conduit à un non-respect des mesures de santé publique, réduisant par là-même leur efficacité et compromettant la capacité des pays à enrayer la pandémie», a-t-elle poursuivi.
A cette occasion un panel a été organisé et animé par trois personnalités, à savoir le Ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara qui a fait sa communication sur «le bilan et perspectives de la riposte contre la COVID 19 au Niger», Pr Madi Nayama qui a entretenu l’assistance sur le thème «Prévalence et stratégie de lutte contre les cancers féminins au Niger» et enfin M. Ibrahim Guimba Saidou Directeur Général de l’ANSI qui a fait sa communication sur le thème «l’utilisation des nouvelles technologies pour améliorer l’accès au droit à la santé».
Ali Maman(onep)
05 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger est confronté à des crises diverses exacerbées par des chocs climatiques, épidémiologiques et surtout sécuritaires qui perturbent la fourniture des services sociaux essentiels aux personnes vulnérables. En 2022, plus 3,6 millions de personnes qui représentent environ 15% de la population nigérienne auront besoin d’une assistance humanitaire. C’est pour venir en aide à ces populations vulnérables ciblées que le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires, a élaboré et lancé conjointement, le 15 février 2022, le plan de réponse humanitaire et le plan de soutien 2022. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou, qui a présidé la cérémonie du lancement de ces deux plans en présence des membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique, des représentants du Système des Nations Unies, ceux des PTF, des représentants des Ongs et plusieurs invités.
Le plan de Réponse humanitaire et le plan de soutien sont des outils de planification stratégique et de mobilisation des ressources nécessaires, élaborés pour assister les personnes dans le besoin.
Cette année, le Niger traverse l’une des crises alimentaires les plus graves de ces vingt dernières années. La situation nutritionnelle est tout aussi préoccupante avec une prévalence de la malnutrition chronique de 45,1%, supérieure au seuil de 30 pour cent. Le Plan de réponse humanitaire 2022 cible 2,3 millions de personnes pour une aide humanitaire urgente. La communauté humanitaire recherche 552,6 millions de dollars américains pour fournir l’assistance multisectorielle. «Je crois pouvoir dire sans risque que le dévouement et la qualité de la collaboration des autorités au niveau central et déconcentré assurent la bonne conduite des opérations humanitaires au Niger», a déclaré Mme Louise Aubin, la Coordinatrice du Système des Nations Unies (SNU) au Niger.
Les interventions du Plan de Réponse Humanitaire seront complémentaires aux activités prévues dans le cadre du Plan de Soutien du Gouvernement d’un budget de 279.254.989.581 FCFA pour une cible d’environ 6.491.692 personnes. Les personnes ciblées incluent les populations déplacées internes, les communautés hôtes et les réfugiés ainsi que les victimes des inondations.
Quant au plan d’urgence, son budget est estimé à 160.340.179.645 FCFA et vise une cible de 2.578.384 personnes. Pour Mme Louise Aubin, «le lancement de ces deux plans intervient dans un contexte particulier marqué par une multitude de crises qui assaillaient les pays du G5 Sahel Central, dont le Niger. La paupérisation accrue par l’inflation, les effets du changement climatique dont les inondations saisonnières et les sécheresses sévères, et la pandémie de la Covid-19 ont exacerbé les vulnérabilités et entrainé une augmentation des besoins humanitaires», a-t-elle ajouté.
Pour sa part, l’Ambassadrice Chef de Délégation de l’Union Européenne au Niger, chef de file des partenaires financiers du Dispositif National de Gestion et de Prévention des crises alimentaires (DNPGCA), Mme Denisa Elena Ionette, a réaffirmé l’engagement des partenaires techniques et financiers à ‘’continuer à soutenir le gouvernement du Niger. «Nous continuons d’encourager, d’apprécier et de soutenir le leadership du gouvernement», a-t-elle rassuré.
Peu après le lancement, le ministre en charge de la Gestion des catastrophes et de l’Action Humanitaire, M. Laouan Magagi, la Coordinatrice du SNU au Niger et l’Ambassadrice de l’Union Européenne ont, conjointement, animé un point de presse, au cours duquel, ils ont apporté des éclaircissements sur des questions relatives aux défis de l’éducation, à la coordination des actions entre le gouvernement et la communauté humanitaire ; à l’approche Nexus humanitaire et à la fluidité du décaissement des fonds.
Pour rappel, en 2021, environ 1,4 million de personnes ont bénéficié d’une assistance humanitaire au Niger, dans le cadre du Plan de Réponse Humanitaire grâce à l’appui des donateurs.
Mahamadou Diallo(Onep)
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A l’initiative du gouvernement nigérien à travers le HC3N et de certains organismes du système des nations unies, avec le financement du gouvernement canadien, un projet conjoint, s’inscrivant dans le cadre de la promotion de l’éducation des jeunes filles dans les zones affectées par les conflits, a été officiellement lancé hier à Niamey. Ce projet « Breaking Barriers to Girls Education » (BBGE) qui signifie « Briser les barrières qui freinent l’éducation des jeunes filles », mis en œuvre désormais au Niger par le PAM, l’UNFPA et l’UNICEF, pour deux années, sur un budget de 8.384.454 USD, interviendra dans les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéri.
Le projet se préoccupe, en effet, des conditions importantes de maintien à l’école de la jeune fille en particulier que sont entre autres: la santé, l’hygiène, la nutrition et la protection, surtout dans les zones fragilisées par les conflits. Pour le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, ce projet induira un changement social et de comportement durable, un développement de capital humain performant, l’ouverture de la porte d’entrée au développement. Cela, explique-t-il, en faveur des résultats déjà obtenus avec la mise en œuvre du projet pilote « Atteindre les adolescents pour briser le cycle intergénérationnel de la malnutrition » (mis en œuvre au niveau de 24 écoles à cantines et 6 collèges dans la région de Zinder, entre 2012 et 2015). C’est dire que l’école constitue le meilleur cadre institutionnel d’entrée et de partenariats favorables aux interventions directes et ou sensibles à la nutrition. Raison pour laquelle d’ailleurs, «dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale de la sécurité nutritionnelle, le lien ‘’éducation nutrition’’ a constitué un des principaux axes et, l’école, identifiée comme la porte d’entrée des interventions nutritionnelles à impact prouvé », a indiqué M. Ali Béty.
«Ce projet conjoint s’aligne sur le plan cadre des Nation Unies pour le développement durable au Niger (UNDAF/UNSDCF), du Plan de Transition du Secteur de l’Education (PTSEF 2020- 2022) et le programme intégré de sécurité alimentaire et nutritionnelle _Pro _résilience (2019_2021) dont l’objectif stratégique 2 vise à promouvoir l’éducation de la jeune fille », a soutenu M. Sory Ouane, Directeur Pays du Programme Alimentaire Mondial, chef de file des représentants des agences du système des nations unies en charge de la mise en œuvre dudit projet. « Au total 94.450 bénéficiaires dont 19.562 adolescentes, de jeunes garçons, les communautés, parents et enseignants sont ciblés. Le projet est basé sur une approche holistique et multisectorielle dans les domaines de l’éducation, la nutrition, le WASH, la santé sexuelle et reproductive et la protection. En outre, il adresse une réponse conjointe et adéquate permettant d’assurer un environnement qui protège les enfants et en particulier les jeunes filles contre les mariages et grossesses précoces; ainsi que les violences basées sur les genres », précise M. Sory Ouane.
Pour le chef de file des représentants des agences du système des nations unies, cela cadre aussi parfaitement avec le plan stratégique pays du PAM (CSP 2020-2024), qui ambitionne la mise à l’échelle de son programme de résilience, à travers une approche intégrée multisectorielle s’appuyant sur les communes de convergence.
«Nous ne saurons atteindre ces résultats sans une forte implication et appropriation par les bénéficiaires, les communautés, les autorités locales, régionales et nationales de cette belle initiative », a dit le Directeur Pays de PAM, rassuré par la mise en place d’un comité de pilotage regroupant les chefs d’agence et les représentants des ministères techniques impliqués, sous la présidence du HC3N. Le comité de pilotage assure donc l’instance décisionnelle du projet en se penchant sur les aspects stratégiques. L’instance oriente et valide les propositions du comité technique qui constitue un pôle opérationnel, chargé du suivi et de la mise en œuvre du projet.
Ismaël Chékaré et Rachida Hassane (Stagiaire)
24 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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