Comme pour prouver qu’il est désormais le seul et unique président intérimaire de Lumana, Noma a décliné le contenu le contenu du délibéré du jugement au fond rendu le 5 août pas le tribunal, avant d’énumérer toutes manoeuvres qui ont été posées en amont dans le but l’écarter, avec le concours ‘’d’une main invisible’’. ‘’En vérité, la conférence régionale de Dosso, tenue à Birni N’Gaouré est un plan téléguidé par une main invisible, à l’époque à l’extérieur du pays, qui doit aboutir à la liquidation politique de monsieur Noma Oumarou. En atteste, 6 jours seulement après ce complot de Birni N’Gaouré, c’est à dire le 19 juillet 2019, une lettre ayant pour objet ‘’requête des 2/3 des membres’’ adressée aux membres du bureau politique national est signé pour lui retirer l’intérim’’, a souligné Noma, qui indexe ici le président Hama Amadou, sans le citer nommément. Pour lui donc, c’est une question de légitime défense, le fait qu’il saisisse la justice par rapport au sort qu’on voulait lui réserver. Entre lui et ceux qu’il attaque, qui cherche à saper finalement les fondements du parti ? Mais après avoir vertement critiqué ses anciens camarades, le président intérimaire adopte à la fin de son exposé un ton conciliateur, rassembleur. Il ne faut pas casser la baraque.
La nécessité d’une cohésion
Il introduit cette partie de son discours par ces mots : ‘’Prions pour que cet épisode douloureux de notre existence en tant que parti politique soit le point d’un meilleur départ. Pour cela, nous devons nous pardonner et proscrire à jamais les idées néfastes et mutilantes’’. Pour lui, désormais, seul doit être mis en avant ‘’l’intérêt général. Nous devons avoir un profond respect pour les textes que nous nous sommes librement donnés’’, a-t-il exhorté. Histoire de signifier certainement qu’il connaît mieux les textes du parti que les autres, qu’il présente comme étant des faucons. C’est proprement indécent de sa part.
Tawèye