Politique
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman, a eu, le jeudi 31 Mars dernier dans l’après-midi, une séance de travail avec le ministre danois de la Coopération au développement M. Flemming Moller Mortensen en visite de travail au Niger. Au cours de cette séance de travail, le ministre Adamou Mahaman a fait un rappel des différentes réalisations faites dans le cadre de la coopération entre le Niger et le Danemark. Il a aussi soumis à l’appréciation du ministre danois, un certain nombre de doléances pouvant contribuer à améliorer les conditions d’accès à l’eau potable au Niger plus précisément dans les régions de Zinder et de Diffa.
Pour ce qui est des réalisations faites dans le cadre de la coopération entre le Niger et le Danemark, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a rappelé les deux grands programmes financés par le Danemark. Le premier, a été réalisé sur la période 2001-2006 dans les régions de Zinder et de Diffa avec une enveloppe globale de plus de 4 milliards de franc cfa. A cela s’est ajoutée une deuxième phase avec un autre programme de 2007 à 2011 toujours dans les régions de Diffa et Zinder avec un financement de plus de 9 milliards. Ce programme a permis de réaliser plusieurs ouvrages et d’améliorer les conditions d’accès à l’eau potable (avec un record de plus de 65.000 personnes touchées en termes d’accès à l’eau potable). Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a par la même occasion confié à la délégation danoise qu’il y a eu la même phase de ce programme toujours dans la région de Zinder avec l’appui de la coopération luxembourgeoise par une enveloppe de plus de 18 milliards de FCFA.
«Depuis 2016, nous sommes sur une phase 2017-2022 dans le cadre du mécanisme commun de financement des actions dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, avec un budget global de plus de 16 milliards Fcfa investi», a déclaré M. Adamou Mahaman. Cela a permis d’améliorer significativement l’accès à l’eau potable sur l’ensemble des régions.
Cependant, pour le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ce qui est important, c’est de rappeler, tout le travail d’échange effectué dans le cadre de l’urgence. En effet le ministre, a précisé que lorsque le Président de la république SEM. Mohamed Bazoum a initié son programme de retour des personnes déplacées dans la région de Diffa, la coopération danoise, est la première qui a accompagné le ministère de l’Hydraulique pour réhabiliter l’ensemble des ouvrages hydrauliques sur les 19 villages. Ce programme a expliqué M. Adamou Mahaman est en cours dans ces villages car il y a des ouvrages qui sont dégradés et qui nécessitent une réhabilitation pour permettre à la population d’avoir accès à l’eau et à l’assainissement.
Pour ce qui est des programmes en cours, Le ministre a souhaité voir dans quelle mesure la coopération danoise peut densifier l’accompagnement du ministère avec des financements complémentaires dans des zones bien spécifiques comme Zinder où le taux d’accès est à 35%. Il s’agit aussi de densifier l’accompagnement qui est déjà en cours pour faire face à toutes ces questions de changement climatique, de résilience en lien avec l’eau.
Pour sa part, le ministre danois de la Coopération au développement a salué les efforts réalisés dans le cadre de l’amélioration de l’accès à l’eau potable. Selon lui, lorsqu’on regarde la situation géographique du Niger à partir du Danemark, on déduit que le Niger a de faibles ressources en eau mais force est de constater que beaucoup d’efforts ont été réalisés. M. Flemming Moller Mortensen a annoncé que le Danemark est en train de préparer un nouveau plan stratégique qui va commencer en 2023. Et dans le cadre de ce plan, il souhaite voir ce que le Danemark et le Niger peuvent faire ensemble pour améliorer la situation de la fourniture en eau potable au Niger.
Rahila Tagou(onep)
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En visite de travail au Niger depuis quelques jours, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les libertés d'association et de manifestation, M. Clément N. VOULE, a eu, hier matin, une séance de travail avec le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou.
Plusieurs sujets relatifs notamment aux libertés d'association et de manifestation, à l'accès des partis politiques et associations aux médias publics, à la convention collective de la presse et autres sujets ont été passés en revue. Aux questions posées par son interlocuteur, le ministre Zada Mahamadou a donné d'amples explications fondées sur les dispositions pertinentes de notre loi fondamentale ainsi que sur nos lois et règlements complémentaires.
Le ministre de la Communication a également souligné la bonne foi et l'engagement sans faille du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, à conduire la gouvernance du Niger dans le respect de ses convictions personnelles de démocrate sincère et son attachement aux conventions et traités internationaux.
En conclusion, M. VOULE s'est dit fortement impressionné par la qualité des échanges qu'il a eus et a remercié le ministre de la Communication pour sa disponibilité spontanée et sa franche collaboration.
(Source: Ministère de la Communication)
16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les populations de la région de Tillabéri organisent du 26 au 27 mars 2022, un Forum pour la sécurité, la cohésion sociale et le développement durable dans la région de Tillabéri. C’est le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley qui a présidé la cérémonie d’ouverture du forum en présence du président de l’Assemblée nationale, des membres du gouvernement, des représentants des organisations internationales et de plusieurs invités venus pour la circonstance.
Ce forum sur la sécurité est, selon le ministre de l’Intérieur, une occasion d’échanges et de réflexions à partir de communications de scientifiques, d’experts, d’hommes de terrain, d’acteurs économiques et de la société civile, ainsi que de décideurs politiques, pour dresser un diagnostic de la situation, et surtout, pour dégager des pistes de solutions.
«Ce forum s’inscrit également dans le prolongement du forum sur le maintien et le renforcement de la cohésion sociale pour les régions de Dosso, Tahoua, Tillabéri et de Niamey qui s’est tenu le 24 novembre dernier avec la particularité qu’il s’agit de mettre à contribution tout ce que la région de Tillabéri compte en termes d’hommes et de femmes de sciences, d’experts en tous genres, de connaisseurs de terroir et de porteurs d’un vrai savoir-faire dans la gestion de notre vivre en commun ancestral», a indiqué M. Hamadou Adamou Souley. «Le pari que nous faisons pour une issue heureuse au bout de cette démarche peut et doit être gagné au bénéfice de nos vaillantes populations», a-t-il ajouté.
Le Ministre de l’Intérieur a formulé le vœu qu’au sortir des assises, qu’une vision plus claire des problématiques analysées des solutions identifiées soient issues, ainsi que des rôles et responsabilités qui incombent à toutes les parties prenantes, chacune en ce qui la concerne, dans la résolution des problèmes auxquels la région de Tillabéri est confrontée.
Après un bref rappel de la situation sécuritaire de la région, le président du Comité d’organisation, M. Harouna Moussa a exprimé sa profonde gratitude à tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de la tenue de ce forum pour la sécurité, la cohésion sociale et le développement durable dans la région de Tillabéri et au-delà pour tout le Niger.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
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Selon le site Forces opérations blog (FOB), le 1er septembre dernier, un A400M Atlas de la 61ème escadre de transport d’Orléans a atterri sur la base avancée de Madama au Niger. C’était la première fois, depuis les phases d’expérimentation effectuées en 2016, que l’appareil réalisait ce type d’atterrissage tactique en conditions opérationnelles dans la bande sahélo-saharienne, indique le site qui affirme que l’A400M a confirmé à cette occasion ses capacités de transport sur terrain sommaire, cette fois ci dans le cadre de l’opération tripartite Mai Boulala menée conjointement au nord-est du Niger par les forces armées nigériennes, tchadiennes, et françaises.
FOB annonce que près de 200 soldats de la Force Barkhane en provenance de Gao au Mali et de N’Djamena au Tchad ont été transportés, ainsi que plusieurs tonnes de fret. Mais selon le site, c’est surtout pour le transport de véhicules de l’avant blindé et d’hélicoptères que l’A400M a démontré une grande plus-value. Le commandant de bord a exprimé sa satisfaction en ces termes : « Grâce à la grande dimension de sa soute, cet avion permet le transport d’engins de grand gabarit sur de grandes distances sans devoir réaliser de démontages et préparation longs et difficiles avant de procéder à l’arrimage pour le vol ».
On apprend à travers cet article qu’un hélicoptère Puma et un hélicoptère Gazelle ont ainsi été acheminés à travers le Sahel tandis qu’un scanner de campagne pour le pôle médical de la plateforme opérationnelle désert avait été livré directement sur Gao. L’avion est arrivé le 30 août en provenance de la base aérienne 123 d’Orléans.
D’après le communiqué de l’Armée de l’air dont s’est procuré FOB, « les capacités de l’ A400M permettent à la Force Barkhane de disposer d’un appareil de transport permettant la projection d’un volume de forces et de matériel à plusieurs milliers de kilomètres de sa base, et de couvrir dans des délais très courts l’ensemble du théâtre d’opération qui s’étend sur un territoire vaste comme l’Europe ».
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Le palais des congrès de Niamey a abrité, hier matin, la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de l’atelier national de validation de la stratégie nationale de proximité (SNP). Ce document, fruit de plusieurs années de travail ardu sur une approche plus inclusive de la sécurité, propose des solutions pratiques et concrètes aux problèmes de sécurité qui affectent les Nigériens. La cérémonie officielle de lancement des activités a été présidée par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, M. Alkache Alhada, en présence du gouverneur de Niamey, de l’ambassadeur des USA au Niger du Haut-commandant de la Garde Nationale du Niger, et de plusieurs partenaires et acteurs de la sécurité intérieure au Niger.
A l’ouverture de l’atelier, le ministre Alkache Alhada a souligné l’importance des travaux qui permettront de s’accorder sur la fiabilité du contenu de la Stratégie nationale de sécurité de proximité, un document, précise-t-il, qui est le fruit d’un long processus de concertation et de consultation avec les communautés locales et leurs parties prenantes. Il rappelle aussi que la validation de cette stratégie se tient dans un contexte où l’attention de la communauté internationale est tournée vers le Sahel en général et en particulièrement vers le Burkina Faso, le Mali et le Niger qui « font face à une situation d’insécurité sans précédent dans l’espace frontalier qu’ils partagent ».
Le ministre de l’intérieur et de la décentralisation a déclaré que malgré les énormes efforts consentis par les autorités, la tendance est à une multiplication des attaques des divers groupes armés avec des modes opératoires nouveaux tendant à mettre à rude épreuve la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les différentes communautés. Il convient de sauvegarder au plus vite cette cohésion sociale si forte et propre au Niger et qui lui a permis de résister face aux assauts terroristes, dit-il. « C’est cela qu’ils cherchent à mettre en cause et nous n’accepterons pas que cela soit mis en cause. C’est cela qui rend justement pertinent la politique de sécurité de proximité que nous voulons mettre en place », insiste le patron des forces de sécurité intérieur du Niger.
Selon le ministre Alkache Alhada, face à l’exacerbation de cette crise, une réaction concertée faisant appel à toutes les parties prenantes et la bonne conjugaison « de nos efforts, de nos moyens et de nos intelligences » s’impose car, la gestion des problèmes sécuritaires n’est plus l’apanage des seules forces de défense et de sécurité. C’est pour cette raison, ajoute -t-il, que l’implication effective des communautés s’avère nécessaire. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger a déclaré que la Stratégie nationale de sécurité de proximité est le résultat d’un travail acharné qui a mis en collaboration des représentants de haut niveau des forces de défense et de sécurité nigériennes, du gouvernement, de l’Assemblée Nationale, de la société civile et des citoyens ordinaires. A sa suite, le vice-président de l’Institut des Etats-Unis pour la paix, M. Joseph Sany, a déclaré que des processus inclusifs et axés sur les citoyens conduisent inévitablement à une gouvernance efficace de la sécurité et à une meilleure sécurité pour les individus et l’Etat. La Stratégie nationale de sécurité de proximité, telle qu’élaborée par les parties prenantes, a pour objectif l’établissement d’une relation de confiance mutuelle et de collaboration entre les FDS et les communautés et la mise en cohérence de l’ensemble des mesures et des moyens appropriées dans le cadre d’une politique de sécurité collaborative pour un environnement sécurisé, unis et prospère.
Souleymane Yahaya
21 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé le 18 juin dernier à son cabinet, les assises d’un séminaire gouvernemental, porté sur 4 thèmes, à savoir : l’approche genre et la promotion de la femme ; l’approche Nexus-Humanitaire-Développement au Niger; la promotion de l’économie des conférences et le foncier rural. C’est le deuxième du genre depuis l’installation du gouvernement. Le premier séminaire s’est tenu le 8 mai 2021 au tour de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Gouvernement et le programme des 100 premiers jours du Président de la République.
En procédant à l’ouverture des travaux, le Chef du gouvernement a présenté les thèmes à discuter lors de ce séminaire, avant de décliner les objectifs attendus sur chaque point.
S’agissant de l’approche genre et la promotion de la femme, le Premier ministre a indiqué qu’il s’agit de sensibiliser les membres du gouvernement sur la Politique Nationale Genre, notamment ses objectifs et ses grandes orientations. Concernant le second thème, a poursuivi le Chef du gouvernement, « il s’agit de rappeler aux membres du gouvernement que depuis la Conférence d’Istanbul en 2016, il y a une nouvelle approche qui a été introduite en matière de gestion de crises humanitaires : C’est l’approche Nexus-Urgence-Développement ». «Dans le cadre de cette approche, il s’agit, non seulement de répondre aux besoins d’urgence des populations, mais aussi de veiller à ce que ces populations soient beaucoup plus résilientes. Et donc, qu’elles ne retombent pas encore dans une situation d’urgence après la première intervention humanitaire », a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou.
En évoquant l’objectif précis du séminaire relatif à ce thème, le Premier ministre a noté qu’il consiste à « sensibiliser les membres du gouvernement sur l’opérationnalisation de cette approche ici au Niger et en particulier sur le rôle que chaque institution, chaque secteur doit jouer dans ce cadre».
Pour ce qui est de la politique de l’économie des conférences, le Chef du gouvernement a tenu a rappeler que le Niger a eu l’honneur d’organiser en 2019 le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur le lancement de la Zone de libre-échange continentale. « Et à la faveur de l’organisation de ce sommet, une agence avait été créée, l’Agence UA 2019, qui avait pour mission de préparer et d’organiser cette conférence », a-t-il souligné. Ensuite, a-t-il déclaré « compte tenu du succès enregistré par cette agence et également compte tenu de toutes les infrastructures économiques réalisées à cette occasion, l’idée est venue de créer une autre agence qui s’appelle l’ANEC, Agence nationale de l’économie des conférences afin que le Niger puisse tirer profit de son expérience d’organisation du sommet Niger UA 2019, mais aussi de toutes ces infrastructures économiques nouvelles dans la ville de Niamey, et qui permettent au Niger de pouvoir organiser des grands événements et des conférences quelle qu’en soit leur importance ».
Par rapport au thème portant sur le foncier rural, M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué qu’il s’agit de discuter autour de l’ambition du pays de se doter d’une politique nationale du foncier rural. En effet, selon le Premier ministre cette ambition est née à la suite des différents séminaires et ateliers qui ont été organisés dans le cadre de l’évaluation de notre politique de code rural. « Il avait été suggéré qu’on aille plutôt vers une véritable politique nationale de foncier rural », a dit le Chef du Gouvernement, tout en précisant qu’un document avait été élaboré et soumis au gouvernement précédent dans le cadre d’un séminaire gouvernemental au cours duquel des observations et des recommandations ont été faites allant dans le sens de l’enrichir à l’occasion d’un autre séminaire. Tel est l’objectif du présent séminaire sur cette question, a relevé le Chef du gouvernement. Il s’agit aussi, selon le Premier ministre, d’examiner le document de cette politique nationale du foncier rural et son plan d’action afin de les adopter et de les soumettre au gouvernement pour approbation.
Oumar Issoufou(onep)
21 juin 2021
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Le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a procédé hier matin au lancement de la campagne d’information et de sensibilisation des autorités administrative et coutumière sur la réalisation de la seconde enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages dans la région de Niamey. Cette enquête, s’inscrit dans le cadre de la production régulière de données pertinentes, fiables et comparables dans le temps et entre les pays de l’UEMOA pour le suivi de la pauvreté et des conditions de vie des ménages. En effet, elle vise à renforcer la disponibilité et l’accessibilité des données sur la pauvreté.
Cette enquête en cours sur l’ensemble du territoire national concerne pour la région de Niamey un échantillon de trente-trois (33) quartiers repartis sur les cinq (5) arrondissements communaux de la région de Niamey.
Procédant au lancement de la campagne d’information et de sensibilisation des autorités administrative et coutumière, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a déclaré que cette importante opération de collecte de données organisée dans tous les Etats membres de l’UEMOA est financée par le Programme d’Harmonisation et de Modernisation des Enquêtes sur les conditions de vie des ménages (PHMECV) de la Commission de l’UEMOA. Ce projet vise à réaliser deux enquêtes composées de deux phases sur les conditions de vie de ménages dans les huit Etats membres.
Au Niger, le projet est piloté par l’Institut National de la Statistique (INS) qui, à l’instar des INS des autres pays membres de l’UEMOA, a réalisé la première enquête en 2018/2019. La seconde enquête qui est en cours de réalisation a commencé au cours de la première semaine du mois de novembre 2021.
Ainsi a dit M. Oudou Ambouka, l’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les autorités administrative et coutumière de la région de Niamey afin d’obtenir leur adhésion et leur collaboration effective ainsi que celle des communautés et des ménages échantillons. «C’est donc un devoir de demander la participation effective de tous et leur soutien aux équipes de collecte qui ont été déployées au niveau de la région» a ajouté le gouverneur de la région de Niamey. Car, il s’agit pour le gouvernement à travers cette enquête d’intensifier les actions afin d’améliorer les conditions de vie de la population et de réduire la pauvreté au Niger.
Rahila Tagou(onep)
16 décembre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a reçu, en audience, dans la matinée du vendredi 15 novembre dernier, une délégation conduite par l’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Niger, Dr Ionette Denisa-Elena. La délégation, de haut niveau, comprenait notamment l’ambassadeur des Etats Unis au Niger, des Représentants de la Banque mondiale, de la FAO et du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA). Aucune déclaration n’été faite au sortir de cette audience.
Dans l’après-midi, le Chef du gouvernement s’est entretenu avec le Représentant de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) au Niger, M. Abdel Kader N’Diaye. A l’issue de cet entretien, M. N’Diaye a indiqué être venu d’abord dans le cadre d’une visite de courtoisie et ensuite, pour informer, le Chef du gouvernement, des différents travaux réalisés par la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières. Il a tenu a rappeler que la BRVM est une institution de l’UEMOA, dont l’objet est de mobiliser des ressources pour les Etats membres, qui le sollicitenten vue de financer certaines réalisations, comme des autoroutes, des ponts etc. « Quand les entreprises ont aussi besoin de l’argent, elles peuvent s’adresser à la Bourse régionale pour avoir des financements beaucoup moins chers », a déclaré Abdel Kader N’Diaye.
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Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a effectué, hier jeudi 3 septembre, une série de visites sur les sites de recasement des sinistrés des inondations, dans certains arrondissements de la ville de Niamey. C’est ainsi qu’à la tête d’une délégation comprenant notamment le Gouverneur de Niamey, M. Issaka Assane Karanta, la représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche, celle de l’Unicef au Niger, Mme Félicité Tchibindat, ainsi que plusieurs cadres dudit ministère, le ministre Maïnassara s’est successivement rendu aux quartiers Gaba Goura, Kirkissoye et Aéroport, avant de réceptionner un don de médicaments de l’OMS et autres produits de santé et de l’hygiène, en faveur de plusieurs régions du Niger.
La première étape de ces visites était l’école primaire du quartier Gaba Goura, ouverte le 29 août dernier, qui accueille 388 personnes sinistrées, réparties dans 65 ménages. Parmi celles-ci, on compte 105 malades dont 13 morts. La seconde visite a conduit la délégation ministérielle au niveau du l’école Kirkissoye II, qui abrite 1.116 sinistrés. L’école Aéroport II, qui a constitué la 3ème étape de cette visite, abrite 1.736 sinistrés, répartis dans 248 ménages. Partout où la délégation est passée, elle a eu droit à des explications de la part des agents de santé intervenant sur les différents sites et des chefs desdits quartiers. Ainsi, selon les intervenants, les différentes maladies auxquelles ces sinistrés font face sont notamment : le paludisme, les affections digestives, la diarrhée, la toux, le rhume et les affections ostéo-articulaires. Même si certains responsables sanitaires des sites ont reconnu la disponibilité des médicaments et des agents de santé, des recommandations ont été émises au ministre, pour une meilleure prise en charge des patients sur les sites. Sur place, le ministre a pris l’engagement que des dispositions seront prises, le plutôt possible, pour répondre à ces recommandations. Le ministre Illiassou et le gouverneur Karanta ont saisi l’occasion pour prodiguer des conseils aux sinistrés sur l’utilisation des moustiquaires, le respect des séances de vaccination et sur l’hygiène et l’assainissement de leur cadre de vie.
Le ministre de la Santé Publique réceptionne un don de plus de 190 millions FCFA
Après ces différentes visites de terrain, la délégation ministérielle s’est rendue, de l’entrepôt de l’OMS, sis au niveau du quartier industriel, où cette Institution onusienne a fait don au Niger de plusieurs lots de médicaments et kits d’urgences sanitaires. Remettant le don au ministre, la représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche, a indiqué que le Niger fait face aux inondations, qui entraînent de graves conséquences pour la vie des populations et leurs moyens de substance, en particulier les plus pauvres, y compris l’exposition aux maladies à potentiel épidémique. « C’est donc avec un immense plaisir d’accompagner le Niger à faire face à cette urgence que l’OMS met aujourd’hui à la disposition du Ministère de la Santé publique, un lot de médicaments et de matériels médicaux, destinés à répondre aux besoins sanitaires d’urgence, y compris les maladies diarrhéiques et le paludisme, d’une valeur de 190.399.388 FCFA », a déclaré Dr Blanche. Selon elle, ce lot de médicaments et de matériels médicaux et composée de 56 modules des médicaments basiques, 156 modules de matériel médical renouvelable basique, 36 modules malaria basiques, 76 modules de médicaments supplémentaires et 3 modules malnutrition aigue sévère basique. « En outre, cette urgence ne nous fait pas oublier le contexte de la pandémie de la Covid-19. C’est pourquoi, nous avons aussi le plaisir d’accompagner le Niger dans la gestion des cas, en octroyant 38 concentrateurs d’oxygène et des équipements de protection individuelle ainsi que 152 thermos flash », a ajouté la représentante de l’OMS. Elle a ensuite remercié le gouvernement du Niger pour ses efforts permanents dans la réponse aux situations d’urgence. Réagissant à la suite des visites et du don de l’OMS, le ministre Idi Illiassou Maïnassara a indiqué avoir effectué ces visites sur instruction du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, pour s’enquérir des conditions de recasement des sinistrés des inondations, qu’a connues Niamey, la capitale. « En plus de la pandémie de la Covid-19, le Niger fait face, depuis le début du mois d’août, à des inondations, ayant entrainé plusieurs dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Pour y faire face, un plan intégré est en cours de préparation dans lequel la prise en charge sanitaire constitue un axe principal. Nous avons trouvé, sur place des agents de santé dévoués à leurs tâches et des populations qui bénéficient gratuitement de tous les soins dont elles ont besoin. Des préoccupations ont été soulevées, aussi bien par les agents de santé que par les sinistrés. Celles-ci trouveront leurs solutions dans les plus brefs délais », a promis le ministre de la Santé Publique. Par rapport au don de l’OMS, le ministre Maïnassara s’est dit réjoui de cet appui et a déclaré que les actions de l’OMS en faveur de notre pays sont très précieuses, tant du point de vue technique, financier, matériel que logistique. « Par cet important don, l’OMS dote le Ministère de la Santé Publique des kits d’urgence permettant de renforcer son dispositif de réponse aux épidémies et d’autres urgences sanitaires », a-t-il estimé. Le ministre Idi Illiassou Maïnassara a, au nom du gouvernement et du peuple nigériens, adressé à l’OMS ses vifs remerciements et a assuré que cet appui sera utilisé à bon escient.
Par Mahamadou Diallo(onep)
04 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a débuté hier matin, sa session ordinaire au titre du mois de septembre 2020. La cérémonie d’ouverture présidée par le président du CSC, Dr Sani Kabir, s’est déroulée dans la salle de réunion de ladite institution. Cinq points étaient inscrits au projet d’ordre du jour de la session. Il s’agit entre autres de l’examen et Adoption du procès-verbal de la session d’août 2020 ; information sur le CSC ; examen et adoption des textes règlementant l’accès des partis politiques, groupements des partis politiques et candidats indépendants aux médias publics et privés aux élections locales, législatives et présidentielles 1er et second tour; examen et adoption des travaux des commissions d’instruction et questions diverses.
En procédant à l’ouverture de la session, le président du CSC, Dr. Kabir Sani a indiqué que le Niger est engagé dans son cycle électoral 2020-2021 depuis plus d’un an. « Le Conseil Supérieur de la Communication, est une des institutions qui doit jouer un rôle important notamment dans l’accès des candidats, des partis politique et des groupements des partis politiques aux medias publics et privés », a-t-il souligné .
Dr Sani Kabir a précisé que pour assurer l’accès équitable des partis politiques aux medias durant cette période, le CSC a élaboré et adopté un programme électoral. Ce programme a-t-il expliqué, prévoit entre autres, le renforcement des capacités techniques du CSC en vue d’assurer le Monitoring des medias au cours de la période électoral, la formation des journalistes et du personnel administratif et technique du CSC, la publication des textes législatifs et règlementaires sur la presse et la communication au Niger, des rencontres de concertation et de vulgarisation des textes avec les partis politiques, les observateurs et les responsables des medias publics et privés.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme électoral, Dr Sani Kabir a fait savoir que, le CSC a mis en place un groupe de travail qui a élaboré des projets de textes réglementant l’accès des partis politiques, groupements des partis politiques et candidats indépendants aux médias publics et privés aux élections locales, législatives et présidentielles 1er et second tour.
Ce groupe de travail, a-t-il poursuivi, a procédé à une révision des textes ayant servi de base à l’accès des partis politiques et candidats aux medias au cours des élections générales de 2015-2016, en prenant en compte les insuffisances relevées dans l’encadrement juridique et institutionnel qui régit notre domaine de compétence.
« Au total, huit projets de textes régissant l’accès des candidats partis politiques et groupement de partis politiques aux médias publics et privés en période électorale ont été élaborés », a déclaré le président du CSC Dr Sani Kabir.
Selon lui, l’objectif visé dans cette démarche est de contribuer à l’organisation d’élections libres, honnêtes et transparentes à travers une régulation équitable et indépendante des médias en période électorale, dans un climat politique et social apaisé.
Enfin, il a exhorté les conseillers à examiner avec la plus grande attention en ayant à l’esprit, rien que la lourde responsabilité qui est la leur en cette période cruciale, les projets de textes régissant l’accès des candidats, partis politiques et groupement de partis politiques aux medias en période électorale inscrits à l’ordre du jour de cette session.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
22 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La session ordinaire au titre du mois de juin 2021, du Conseil Supérieur de la Communication(CSC) a débuté hier. L’ouverture des travaux de cette session a été présidée par Dr Kabir Sani, président du CSC. Le projet d’ordre du jour porte sur cinq points notamment l’examen et adoption du procès-verbal de la session du mois de mai 2021, information sur le CSC, l’examen et adoption du rapport du groupe de travail chargé de la répartition du fonds d’aide à la presse au titre des années 2019-2020, l’examen et adoption des rapports des commissions d’instructions et enfin les questions diverses.
Le président du CSC, Dr Kabir Sani a annoncé qu’au cours de la session, il sera examiné le rapport du groupe de travail chargé de la répartition du fonds d’aide à la presse au titre des années budgétaires 2019 et 2020. Il a d’ailleurs saisi l’occasion pour rappeler aux responsables des médias et entreprises de presse avec lesquels ils ont souvent quelques incompréhensions, le nouveau cadre législatif et réglementaire du CSC relativement à la subvention accordée aux entreprises de presse privées.
En effet a-t-il expliqué, la loi N°2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions et fonctionnement du CSC modifiée et complétée par la loi N°2018-31 du 16 Mai 2018 dispose en son article 10 (nouveau) que : «le Conseil supérieur de communication gère le fonds d’aide à la presse et veille à sa bonne utilisation. Ce fonds est destiné à la formation des journalistes et à l’acquisition des équipements pour les entreprises de presse. Le soutien des entreprises de presse est indirect. En aucun cas, il ne peut concerner le fonctionnement courant de celles-ci….Une délibération du Conseil supérieur de la communication détermine les conditions d’éligibilité au fonds d’aide à la presse et les modalités de son attribution». Ainsi comme on le constate, a dit Dr Kabir Sani, le fonds d’aide à la presse qui pouvait être direct ou indirect dans la précédente loi est devenu indirect depuis 2018. Le CSC ne peut donc déroger à l’application stricte des textes en la matière.
Relativement à l’examen des dossiers de demande des fonds d’aide à la presse privée au titre des années 2019 et 2020, le président CSC a notifié qu’un groupe de travail chargé de sa répartition a été officiellement installé le 7 juin 2021. Dr Kabir Sani a précisé que le CSC a reçu au total, cinquante-deux (52) dossiers des organes audiovisuels et de la presse écrite pour la demande du fonds d’aide à la presse au titre des années 2019 et 2020 dont 26 radios, 14 télévisions et 12 organes de la presse écrite.
Par la suite, le président du CSC a également rappelé que ce groupe de travail était chargé de fixer les barèmes suivant les critères définis aux articles 12 à 19 de la délibération n°0020/CSC du 31 Mai 2019 déterminant les conditions d’éligibilités au fonds d’aide à la presse et les modalités de son attribution, étudier les dossiers de demandes d’aides soumises par les entreprises ou organes de presse, de sélectionner les demandes jugées éligibles, de classer les demandes jugées éligibles par ordre de mérite, de proposer la répartition du fonds selon des quotas entre les catégories de médias.
Après 20 jours de travaux a-t-il précisé, le groupe de travail a déposé son rapport auprès du Président du CSC. Dr Kabir Sani a exhorté les membres du CSC à examiner ledit rapport avec toute l’attention requise en ayant à l’esprit le respect des dispositions de la délibération y relative.
Rahila Tagou(onep)
29 juin 2021
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Le Niger et l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ont finalisé l’installation officielle à Niamey du siège de la Commission régionale de cette organisation pour le Sahel et le Bassin du Lac Tchad. La signature de l’accord de siège s’est déroulée hier matin entre le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et le Directeur des Affaires africaines au département des affaires politiques de l’OCI et chef de la délégation présente au Niger, l’Ambassadeur Boubakar Amadou. L’officialisation de cet accord a permis aux deux parties de rappeler les contributions diverses que le Niger n’a cessé d’apporter pour le rayonnement de ladite Organisation.
Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, la signature de l’accord de siège met en évidence l’exemplarité des relations entre les pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad d’une part, et l’Organisation de la coopération islamique d’autre part. M. Hassoumi Massoudou a ajouté que cette signature vient à point nommé soutenir leurs efforts dans la droite ligne du nexus développement a un moment où ces pays subissent les conséquences induites par les menaces sécuritaires et les défis liés au changement climatique. «En outre, a-t-il souligné, le combat contre les groupes armés terroristes que mènent nos pays n’est pas uniquement un combat pour eux-mêmes, mais concerne l’Afrique et la communauté internationale. C’est pourquoi, il mérite une attention particulière, voire une mobilisation durable de la solidarité régionale et internationale».
Le ministre Massoudou a vivement félicité l’OCI dont le partenariat, a-t-il déclaré, empreint de fraternité et de solidarité, s’est manifesté dans les domaines de l’éducation, de la sécurité alimentaire et dans celui de l’urgence alimentaire. Le Niger, à travers le ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, fonde l’espoir que la coopération entre les pays membres et la mission régionale de l’OCI «répondra aux aspirations des pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad à travers la réalisation de plusieurs projets à même de permettre le plein épanouissement des bénéficiaires». Il a cité comme projets réalisés par l’OCI au Niger, l’Université islamique de Say parrainée par l’OCI, la construction du complexe universitaire des jeunes filles et de l’immeuble WAQF, inaugurés tous les deux cette année à Niamey.
Pour l’ambassadeur Boubakar Adamou, chef de la délégation présente au Niger, la signature de l’accord de siège est d'une importance capitale car elle constitue la dernière étape du processus de mise en place de la mission régionale de l'OCI au Niger pour les pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad. Il a expliqué qu’elle consacre le démarrage officiel des activités de cette mission régionale de l'OCI et marque un tournant décisif dans le renforcement de la présence et des actions de l’Organisation dans ses Etats membres du Sahel et du Bassin du Lac Tchad, deux régions qui sont devenues une priorité absolue pour l’Organisation commune.
M. Boubakar Adamou a déclaré que l’atteinte des objectifs stratégiques assignés à la mission régionale de l’OCI à Niamey requiert le soutien de l'ensemble des Etats membres et des institutions et organes affiliés. «A cet égard, a-t-il poursuivi, je réitère l'appel du Secrétariat général aux Etats membres et Institutions financières de l'OCI à soutenir davantage la mission régionale afin qu'elle puisse contribuer de façon décisive à l'atteinte de ses objectifs ambitieux au bénéfice des populations des Etats membres de l'OCI dans les régions du Sahel et du Bassin du Lac Tchad». Il a aussi sollicité auprès du ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, président du Conseil des ministres des affaires étrangères de l'OCI, son soutien et son plaidoyer pour «un appui des autres Etats membres donateurs à la Mission régionale de l'OCI».
La Signature de l’accord portant création du siège de la mission régionale de l’OCI pour le Sahel et le Bassin du Lac Tchad est, comme l’a souligné le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, l’aboutissement d’un long processus qui a commencé par la signature d’un accord portant création d’un bureau national de l’OCI au Niger le 30 décembre 2008, puis sa transformation en bureau régional pour les pays du Sahel en 2017. En décidant de transformer le bureau humanitaire et de développement de l'Organisation à Niamey en mission régionale de représentation avec des mandats aux plans politique, sécuritaire, humanitaire et social, l'OCI affiche sa volonté et son ambition de mieux contribuer à relever les défis multiformes qui menacent la stabilité et empêchent le développement de ses Etats membres dans les régions du Sahel et du bassin du lac Tchad.
Souleymane Yahaya
29 décembre 2021
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Le projet Plateforme Intégrée de la Sécurité de l'eau au Niger (PISEN) et celui d'amélioration de l'accès des femmes et des filles à des services de santé et de nutrition renforcés dans les zones prioritaires (LAFIA-IYALI) bénéficient d’un financement de la Banque Mondiale pour conduire à bien les objectifs prioritaires visés par ces deux projets. A travers ces financements qui interviennent dans un contexte intérieur et régional marqué par une mauvaise campagne agricole et la menace terroriste, le premier projet obtient 220 milliards de FCFA et le second reçoit 68,7 milliards de FCFA. Les accords de financements ont été signés le vendredi 3 décembre par le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou et la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse.
Après avoir signé les accords de financement, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a affirmé que les objectifs de ces deux projets financés par la Banque Mondiale sont en pleine cohérence avec le Cadre de partenariat pays (CPP) et le Plan de développement économique et social du Niger (PDES). Le ministre du Plan a remercié le groupe de la Banque Mondiale pour son soutien constant au développement économique et social au Niger et l’a assuré que le Gouvernement «prendra toutes les dispositions pour la mise en œuvre réussie de ces deux projets».
La Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse a rappelé les objectifs des deux projets et détaillé avec des chiffres, le nombre de bénéficiaires par secteur. Elle a indiqué que objectif global de ces appuis multiformes de la Banque mondiale est d'améliorer les conditions de vie des populations au Niger. «En vous renouvelant l'engagement de la Banque mondiale à poursuivre son appui au développement économique du Niger, je souhaite une meilleure mise en œuvre de ces importants projets pour le bonheur des laborieuses populations», a assuré la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Niger.
Le premier projet, à savoir le projet de plateforme intégrée de la sécurité de l'eau au Niger (PISEN), a une durée de 7 ans et doté d’une enveloppe de 400 Millions de Dollar US, soit 220 milliards de FCFA. Son objectif de développement est de renforcer la gestion des ressources en eau, d'accroitre l'accès aux services d'eau et d'améliorer la résilience à la variabilité de l'eau induite par le climat dans des zones spécifiques du Niger. Il vise de manière précise à améliorer les revenus des ménages par le renforcement de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance des groupes vulnérables, en particulier ceux qui dépendent des ressources naturelles. Pour atteindre son objectif, le PISEN cible prioritairement dans ses activités, les femmes et les jeunes, en tenant compte de leurs besoins et en promouvant leur participation socioéconomique à l'ensemble du Projet.
Le second projet, à savoir le Projet d'amélioration de l'accès des femmes et des filles à des services de santé et de nutrition renforcés dans les zones prioritaires (LAFIA-IYALI), bénéficie d’une enveloppe globale de 68,7 milliards de FCFA. Il a pour objectif de réduire les retards de croissance grâce à la mise en œuvre de ses activités structurées en quatre composantes. Il s’agit d’augmenter la couverture, l'utilisation et la qualité du paquet intégré Santé de la Reproduction, de soutenir la demande de services de santé et de nutrition, de renforcer la gestion du projet et la capacité institutionnelle, et enfin la contingence d'urgence.
Souleymane Yahaya(onep)
06 décembre 2021
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Trois conventions minières ont été signées hier matin à Niamey entre le Niger et la Société espagnole RIO NARCEA RECURSOS. A travers ces conventions, le gouvernement nigérien accorde ainsi des permis de recherches «BOUNGOU, DIBLIO et NAMAGA» pour lithium et substances connexes dans les départements de Téra et Gothèye (région de Tillabéri), à la société espagnole. C’est la ministre des Mines Mme Ousseini Hadizatou Yacouba et M. Antonio Madrid Ortega, représentant de RIO qui ont signé les documents de convention au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au ministère des Mines.
Par ces conventions RIO NARCEA RECURSOS société s’engage à investir un montant minimum de 3.605.400.000 FCFA pour la réalisation de ses activités, 18.000.000 FCFA par an à titre de contribution au développement local des communes et 18.000.000 FCFA par an pour la contribution au renforcement des capacités des agents de l'administration des mines.
Avec ces permis, une société espagnole fait son entrée au Niger, signe de la diversification des partenaires annoncée dans la Déclaration de politique générale du Gouvernement, a indique la ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, après avoir signé et échangé les documents de convention avec le responsable de RIO NARCEA RECURSOS, Antonio Madrid Ortega. «Un autre aspect de diversification réside dans la nature du minéral, objet des permis octroyés, qui est souvent utilisé dans la fabrication de différents types de verre, de céramiques, de batteries, d'émaux, d'aluminium de première fusion et dans la fabrication de certains alliages», a-t-elle mentionné.
A travers ce projet, la société RIO va créer surtout et avant tout de la croissance inclusive en assumant sa responsabilité sociétale et en offrant des opportunités d'emplois et de revenus aux populations. «Il convient maintenant de concrétiser ces manifestations d'intérêt sous la forme de partenariats solides, durables, sécurisés et profitables pour l'ensemble des parties», a lancé la ministre des Mines. Elle s’est dit persuadée que l'esprit de collaboration va se renforcer entre la société et ses services, particulièrement dans le suivi et sur la question relative à l'impact environnemental qu'engendrent les activités. «Nous vous le devons et j'y veillerai particulièrement», martèle Mme Ousseini Hadizatou Yacouba qui ne doute pas, que le programme de recherche sera réalisé dans les délais requis.
L’accord qui autorise la société RIO NARCEA RECURSOS à effectuer des recherches sur les trois zones (BOUNGOU, DIBLIO et NAMAGA) qui vient d’être signé, lui permettra de mettre à disposition son expérience dans le domaine. «Nous espérons être à la hauteur des attentes et de pouvoir renforcer la collaboration existante entre notre groupe et le Niger. Ceci, à travers les instances compétentes, au bénéfice des deux parties dans le respect du cadre légal et des dispositions établies dans le présent accord» rassure le responsable de RIO NARCEA RECURSOS, M. Antonio Madrid Ortega.
Ismaël Chékaré(onep)
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Le Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa et l’Autorité de Régulation des Communications Electronique et de la Poste (ARCEP) ont procédé hier matin à Niamey à la signature d’une convention. A travers cet acte l’ARCEP s’engage à accompagner le comité d’organisation de la 62ème fête commémorative de la proclamation de la République du Niger qui aura lieu le 18 décembre prochain à Diffa. C’est la présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste, Mme Bety Aichatou Habibou Oumani qui a présidé la cérémonie de la signature de cette convention en présence du président du comité d’organisation Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma, le DG de l’ARCEP, M. Hachimou Hassane et plusieurs invités.
Peu après la signature de cette convention, la présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste, Mme Bety Aichatou Habibou Oumani a rappelé les missions de l’Autorité de Régulation de Télécommunication Electronique et de Poste. « Permettez-moi de rappeler que notre mission principale est de veiller à la régulation des textes réglementaires et législatifs, aussi, de faire respecter toutes les conventions et les termes de licence, les autorisations des opérateurs. Nous sommes orientés par l’Etat pour effectivement veiller au développement de ce secteur, mais de protéger les consommateurs, les opérateurs et l’Etat. C’est dans cette optique que l’ARCEP a toujours œuvré pour accompagner le Gouvernement du Niger dans ces différents projets et plus particulièrement ces projets très ambitieux de rénovations des villes. Nous faisons confiance à ce projet et nous sommes rassurés que, de la même façon que Agadez Sokni, Maradi Kolliya, Dosso Soga, Tahoua Sakola, Zinder Saboua et Tillaberi Tchandalo, Incha Allahou, Diffa N’Glaa sera une réussite…», a déclaré Mme Bety Aichatou Habibou Oumani.
Auparavant le Directeur général de l’ARCEP M. Hachimou Hassane a affirmé leur engagement pour accompagner le comité Diffa N’Glaa. « C’est vraiment un grand plaisir et un honneur pour nous de procéder à cette signature de convention avec le comité Diffa N’Glaa. Comme vous le savez l’ARCEP a toujours soutenu les différents comités qui se sont succédé. Et c’est un bonheur pour nous de partager ce moment avec le comité Diffa N’Glaa. Nous comptons apporter tous les soutiens nécessaires. Vous savez on a programmé notre modeste contribution, notamment avec la construction de la villa qui sera équipée avec des sponsorings et des actions sociales que nous comptons mener pour que la fête soit belle. Pour que Diffa rayonne comme toutes les autres capitales », a dit le Directeur général de l’ARCEP.
Très ému par les efforts consentis par l’ARCEP pour que la fête du 18 décembre soit belle, le président du Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma a déclaré que l’ARCEP a toujours été aux côtés des fêtes tournantes. « Je m’en voudrais de ne pas rappeler tous les efforts fournis par cette institution aux côtés du Gouvernement dans les fêtes tournantes, particulièrement le cas le plus frappant où nous avons vu la contribution de cette institution, c’est à partir de Tahoua Sakola où cette institution a effectivement marqué la fête. Et l’institution et sa présidente se sont investis pour accompagner la fête. Cela s’est poursuivi à travers les autres fêtes et aujourd’hui, Dieu merci, c’est le tour du comité Diffa N’Glaa de bénéficier de l’accompagnement cette institution », a rappelé M. Abdou Lawan Marouma. Et d’ajouter que l’ARCEP est une institution qui a toujours œuvré aux côtés du Gouvernement pour l’accompagner dans tous les projets, notamment ce programme phare des fêtes tournantes initié par le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou en vue de promouvoir la modernisation des capitales régionales. «Diffa aussi grâce à ces investissements massifs sera métamorphosée d’ici quelques semaines et connaitra les mêmes engouements que les autres fêtes passées », a-t-il affirmé.
Notons que, dans le cadre de Diffa N’Glaa, l’ARCEP a construit une villa VIP et un cyber café déjà fonctionnel à Diffa. Ainsi, l’ARCEP, a également pris l’engagement de sponsoriser la fête à travers des actions pour une meilleure réussite de la commémoration de ce 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
23 septembre 2020
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En marge des travaux de la 3ème édition du Forum-exposition des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba et le Directeur Général de la société TEJIA Ressources S.A, M. Abdoul-Aziz Kossoko ont procédé, vendredi 18 février dernier au Centre international des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, à la signature d’une convention minière. Il s’agit de quatre permis de recherche d’uranium et substances connexes dans le Djado (région d’Agadez) accordés à la société minière de droit nigérien.
Les documents de ladite convention paraphés par les deux parties précisent les conditions générales, juridiques, financières, fiscales, économiques, administratives, sociales et environnementales dans lesquelles la société procédera aux recherches. «Nous espérons découvrir des gisements économiques et arriver à l’exploitation de la prochaine mine d’uranium au Niger», a dit le DG de TEJIA Ressources S.A, M. Abdoul Aziz Kossoko. Il affirme que sa société sera à la hauteur de la présente tâche de prospection pour les permis ISERATAGEN, ZELINE 1 et ZELINE 3 » dans le département d’Arlit et TOFOTEKSET dans le département de Tchirozérine.
Selon la ministre des Mines Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, le responsable de la société TEJIA Ressources n’est pas étranger au secteur minier au Niger, notamment dans l’intermédiation minière. « C’est près de 15 ans dans le secteur. Et il bénéficie de certains accompagnements des sociétés financières internationales», a-t-elle soutenu.
En accordant ces permis à une société nigérienne, les autorités donnent un signal fort qui encourage le secteur privé du pays à nourrir des si grandes ambitions pour les opportunités locales, et ne pas laisser le champ libre uniquement aux investisseurs étrangers. «Ce n’est pas compliqué. Quand on s’intéresse à un domaine on se munit juste de toutes les garanties possibles pour réussir. L’essentiel, c’est de faire le premier pas», affirme la ministre des Mines.
«En matière d’uranium, nous avons un potentiel très dense. C’est vrai la COMINAK a fermé. Mais, elle a fermé parce que le potentiel de ses permis est épuisé. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas du potentiel uranifère au Niger. Il est là, il est dense. Maintenant, pour chaque société, cela dépend de l’endroit qu’elle a choisi, pour faire de l’exploration, identifier les paramètres techniques, afin de créer une société d’exploitation», explique Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines.
Ismaël Chékaré
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Le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, et la Directrice des Operations de la Banque mondiale pour le Niger, Mme Clara de Sousa, ont procédé, hier matin, à la signature de l'Accord de Financement du Projet d'accélération de l'accès à l'électricité au Niger (Haské). Le Projet Haské a pour objectif d'accroître l'accès à des services énergétiques modernes au Niger au moyen de solutions d'énergie en réseau, mini réseaux et systèmes solaires individuels, ainsi que de solutions de cuisson propres.
Peu après la signature et l’échange des documents entre les deux parties, la Directrice des Operations de la Banque mondiale pour le Niger, Mme Clara de Sousa a indiqué que ce financement d'un montant total de 317,5 millions de dollars US, soit plus de 180 milliards de francs CFA, comprend un don de 155 millions de dollars US et un crédit du même montant de la Banque mondiale et un don de 7,5 millions de dollars US du Fonds Fiduciaire Multi-donneurs du Programme d'Assistance à la Gestion du Secteur Énergétique (ESMAP) de la Banque mondiale.
Pour Mme Clara de Sousa, ce projet fait partie d'une approche programmatique multi-phase d'un montant de 842,5 millions de dollars, soit l'équivalent de 480 milliards de francs CFA d'ici 2030, qui visent à contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale d'accès à l'électricité. «Tous ces efforts devraient contribuer à transformer le secteur de l'énergie au Niger et donner l'accès à l'électricité à plus de 60% de la population nigérienne d'ici 2030 avec une cible intermédiaire de 40% en 2025», a précisé la Directrice des Operations de la Banque mondiale pour le Niger.
Pour sa part, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a souligné que le projet HASKE, en améliorant le taux d'accès à l'électricité, contribuera à réduire de manière significative les disparités entre le milieu urbain et rural. Le ministre du Plan a aussi noté qu’avec cette nième intervention pour le secteur de l'énergie, la Banque mondiale montre combien l'électrification de l'Afrique figure bien parmi ses priorités. M. Abdou Rabiou a également soutenu que le projet Haské participera résolument à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) pour lesquels, l'accès à l'énergie constitue l’une des conditions indispensables.
Le ministre du Plan a ensuite décliné les différents aspects de la mise en œuvre du projet à travers les principales composantes. Il s’agit du renforcement et l'expansion des réseaux de transmission et de distribution afin d'accroître l'accès aux services électriques raccordés au réseau; le renforcement de l'écosystème pour le développement de mini réseaux alimentés à l'énergie solaire photovoltaïque en milieu rural; l'augmentation de l'accès à l'électricité solaire hors réseau pour les institutions publiques, les ménages et les utilisations productives, ainsi qu'à des solutions de cuisson propres et efficaces. «La cérémonie de signature de cet Accord de financement, qui intervient durant la visite au Niger des Administrateurs de la Banque, témoigne de la vitalité de la coopération entre la Banque et le Niger», s’est enfin réjoui le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou.
Oumar Issoufou(onep)
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La salle de réunion de la direction de Cabinet du Président de la République a servi de cadre, hier mardi 29 juin, pour la signature d’un Mémorandum d'Entente (MOU) sur la Prévention du Trafic Illicite de Substances Nucléaires et d'autres Substances Radioactives. C’est le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani et l'ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger M. Eric P. Whitaker qui ont apposé à leurs signatures sur le document liant la Haute Autorité Nigérienne pour l'Energie Atomique (HANEA) et le Bureau de l'Administration Nationale de la Sécurité Nucléaire du Département de l'Energie des États-Unis pour la Détection et la Dissuasion de la Contrebande Nucléaire pour la Prévention du Trafic Illicite de Substances Nucléaires et autres Substances Radioactives.
Il s'agit du premier Accord de coopération signé par le gouvernement du Niger avec un pays qui traite de la prévention du trafic illicite de substances nucléaires et substances matières radioactives. Cet accord permettra à la HANEA et au Département de l'Énergie des États-Unis de commencer une collaboration technique sur les consultations, la formation et l'équipement pour d'améliorer l'architecture de détection nucléaire de la HANEA dans la détection et l’interdiction des substances nucléaires et autres substances radioactives.
Dans son mot introductif, le directeur de cabinet du Président de la République M. Ibrahim Sani Abani a rassuré que les autorités nigériennes et la HANEA veilleront scrupuleusement au respect et à la mise en œuvre de tout ce qui a été convenu à travers ce Mémorandum d'Entente.
Pour l’ambassadeur des USA au Niger, cet accord est le résultat de plusieurs mois de coordination entre l'administration nationale de la sécurité nucléaire du Département de l'Énergie des États-Unis et la HANEA pour trouver des solutions de coopération afin d'améliorer l'architecture de détection nucléaire du Niger qui donneront au Niger les moyens de protéger ses frontières du trafic illicite de substances radioactives. «Nous pensons que cet accord n'est que le début de notre travail commun dans ce domaine», a déclaré M. Whitaker.
Le diplomate américain a ajouté que la République du Niger et les États-Unis d'Amérique sont membres de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), une agence internationale basée à Vienne, en Autriche, qui cherche à faire progresser la coopération dans le domaine nucléaire et à promouvoir l'utilisation sûre, sécurisée et pacifique des technologies de l'énergie nucléaire. «Le Département de l'Energie des États-Unis est un leader mondial dans l'aide aux pays en développement avec l'amélioration des ressources pour prévenir et décourager le trafic illicite de substances radiologiques afin de réduire la disponibilité de substances radiologiques pour les organisations criminelles ou terroristes. Il assure la protection appropriée des frontières nationales contre le commerce illicite de substances nucléaires ou radiologiques dangereuses», a-t-il souligné.
«Nous reconnaissons que cet accord est le premier du genre pour le Niger. Nous sommes conscients que pendant de nombreuses décennies, le Niger a fourni un produit précieux à la communauté mondiale pour la production d'électricité et continuera de le faire pendant de nombreuses années à venir», a ajouté M. Eric P. Whitaker. En travaillant avec la HANEA et les services de sécurité du Niger, a-t-il dit ‘‘nous espérons fournir les outils qui garantiront que cette marchandise ne peut pas être utilisée pour nuire au peuple nigérien ou ailleurs dans le monde.
La HANEA est une agence nationale indépendante opérant sous la direction de la Présidence de la République du Niger et est chargée de travailler avec les services de la Défense Nationale (FDS) pour prévenir le trafic illicite de matériel radioactif. Elle a pour missions principales la supervision, la coordination et la promotion de toutes les applications nucléaires pacifiques, y compris l'électronucléaire et les radiations ionisantes, en relation avec tous les ministères et autres structures concernées.
Mahamadou Diallo(onep)
30 juin 2021
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La situation des migrants et des refugiés notamment des femmes et des enfants est une préoccupation du Niger. Le conseil des ministres tenu le lundi 28 septembre 2020 a adopté un Projet de décret portant adoption du document de Politique Nationale de la Migration pour la période 2020-2035 et son Plan d’Actions quinquennal. L’objectif général de cette politique est «de contribuer durablement à l’amélioration des conditions de vie des migrants et communautés hôtes ». Cette initiative est à saluer au regard de l’ampleur de la migration et de l’afflux massif des réfugiés fuyant l’insécurité dans leurs pays ainsi que les retours et les rapatriements des nigériens de plusieurs pays. A Niamey, la migration interne qui s’apparente à un exode, a si pris de l’ampleur que l’on a comme l’impression que des villages entiers ont été vidés de leurs habitants. Dans les rues, les grandes artères et les feux de signalisation de la capitale, une partie de ces migrants des femmes et surtout des enfants passent la journée à tendre la main. Sous le couvert de la religion, beaucoup font aujourd’hui de la mendicité un métier qui leur apporte un revenu.
Ali, un petit garçon d’environ sept ans œuvre dans ce sens avec sa mère et une de ses sœurs. Personne parmi eux ne souffre d’un handicap. Ali n’a jamais mis les pieds dans une école. A la question de savoir pourquoi, il ne va pas à l’école, il murmure «je n’ai pas trouvé d’école». En proposant de l’amener dans une école, il dit « à l’année prochaine», puis s’éclipse.
D’autres enfants surtout les filles ont choisi de gagner leur pain à la sueur de leur front, malgré leur âge et les tâches à accomplir. C’est le cas de Hadiza, une élève de douze ans qui a quitté son village natal pour Niamey. Son objectif : travailler et gagner un peu d’argent pour envoyer à sa mère restée au village et payer ses fournitures scolaires. Hadiza vient en effet d’être admise au Certificat de Fin d’Etudes du Premier Degré (CFEPD), et se dit fière de faire le travail domestique, malgré la complexité des tâches. « Chez ma tutrice, nous sommes onze filles d’à peu près le même village ; Mais je suis la plus âgée et d’ailleurs les autres ne fréquentent pas l’école ». Toutes travaillent comme domestique. Niamey enregistre en effet chaque année, une pénurie de femmes de ménage pendant les grandes vacances. Hadiza et ses camarades profitent de cette situation pour trouver facilement du travail pour lequel elles sont généralement payé à dix mille (10.000FCFA) le mois et dit ne rencontrer aucun problème. Sont-elles à la hauteur des tâches à accomplir. Ce qui est sûr, c’est que de plus en plus les voix se lèvent pour dénoncer le travail des enfants au Niger. Ainsi, dans le cadre de la commémoration de la 6ème édition de la Journée Nationale de Mobilisation contre la traite des personnes au Niger, célébrée le 28 septembre de chaque année, le Ministre en charge de la justice a relevé « l’insuffisance de cadre juridique et institutionnel de lutte contre la mendicité et le travail forcé des enfants ». S’agissant de la traite internationale, M. Morou Amadou a indiqué que « les victimes sont transportées clandestinement vers les pays du Nord via le Sahara affrontant toute sorte de danger et subissant des multiples exactions de la part des passeurs. « Elles sont souvent contraintes de fournir divers services dans des restaurants ou bars, dans l’agriculture ou à effectuer des travaux domestiques pénibles et mal rémunérés ou encore à commettre diverses infractions comme, le trafic de drogue, le vol ou la mendicité etc. », a révélé M. Morou Amadou. Il estime que le cas des enfants reste préoccupant aussi bien pour la traite au niveau national qu’international ».
En plus de tous ces facteurs, la prise en charge sanitaire des migrants est également une autre préoccupation surtout pendant cette période de Covid 19. C’est d’ailleurs sur ce sujet important que des journalistes ouest africains ont avec débattu lors d’un webinaire le 24 septembre 2020. Les présentations sur le thème ont été faites par Alexandra LaMarche, Avocat principal pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Refugee’s International et W. Cecil Thiombiano, juriste, analyste des politiques de population et santé.
Au Niger, le Gouvernement «a entrepris de définir une politique nationale de migration fondée sur des valeurs de solidarité, d’accueil et du respect des droits des migrants » indique le conseil des ministres. Pour mettre en œuvre cette politique, le plan d’actions conçu vise trois axes stratégiques qui sont : l’Exploitation des potentialités liées à la migration ; la Protection et assistance aux migrants, aux réfugiés et aux populations d’accueil et la Gestion des flux de la migration.
Fatouma Idé
30 septembre 2020
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a pris part, hier mardi 16 février 2021 dans la matinée, à N’Djamena, au Tchad, au Sommet élargi de la Coalition Sahel (Pays du G5 Sahel, France, Union Africaine, CEDEAO et Partenaires Techniques et Financiers).
Le nouveau Président en exercice du G5 Sahel, le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, a présidé cette conférence en présence des autres Chefs d’Etat du G5 Sahel : SEM Mohammed El-Ghazouani Président de la République Islamique de Mauritanie, SEM Roch Marc Christian Kaboré Président de la République du Faso et SEM Bah N’Daw Président de la Transition du Mali.
Le Haut Représentant de la Coalition pour le Sahel, M. Djimet Adoum a également participé à cette rencontre qui s’est déroulée en format hybride présentiel virtuel.
Hier lundi, le Président Issoufou Mahamadou et ses pairs du G5 Sahel ont participé, toujours dans la capitale tchadienne, à la 7ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, rappelle-t-on.
Abdourahmane Alilou AP/PRN
17 février 2021
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, S.E Brigi Rafini a assisté hier, 2 février 2021 dans l’après-midi par visioconférence, au sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Présidé par le Président ghanéen, S.E Nana AKUFO Addo, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le sommet extraordinaire de cette l’institution d’intégration régionale se tient en prélude au 34ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, prévu pour les 6 et 7 février prochain au siège de l’organisation continentale. Le présent sommet de la CEDEAO a été convoqué pour que l’institution communautaire se penche sur deux questions majeures sur lesquelles le sommet de l’Union Africaine se prononcera. Il s’agit en l’occurrence de l’élection du président de la Commission de l’Union Africaine et celle des membres de la nouvelle commission. Outre le Premier ministre, la ministre déléguée aux Affaires Étrangères, Mme Ataka Zaharatou Aboubacar était aussi présente à l’ouverture de ce sommet extraordinaire de la CEDEAO.
Ce sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest se tient dans le sillage immédiat de la 58ème session ordinaire de la Conférence des Chefs et de Gouvernement de l’Institution. La convocation de ce sommet extraordinaire se justifie par le fait qu’il revient à la CEDEAO d’assurer la présidence de l’organisation continentale qu’est l’Union Africaine au cours de la période 2022-2023. C’est dire qu’il appartient à l’institution communautaire d’indiquer à l’Union Africaine le pays qui assumera cette responsabilité. C’est pourquoi, en ouvrant les travaux de ce sommet extraordinaire de la CEDEAO, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a relevé la nécessité pour les pays membres de la CEDEAO de s’entendre sur les deux questions importantes avant la tenue du sommet de l’Union Africaine. «Nous devons faire montre de certaine solidarité en tant que Région pour que nous ayons une identité de vue au cours de nos échanges à huis clos. «C’est le lieu pour moi de féliciter chacun de vous pour votre participation à ce sommet’’, a déclaré le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Auparavant, le président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean-Claude Kassi Brou a souligné que par rapport à l’élection des membres de la commission de l’Union Africaine, plusieurs Etats membres de la CEDEAO ont des candidats engagés dans le processus. En effet, le comité ministériel chargé de l’harmonisation des candidatures s’est réuni pour délibérer sur ces questions. « Je demeure convaincu que les décisions que vous prendrez au terme de votre délibération permettront à la CEDEAO de sortir plus solidaire et plus forte car, notre communauté saura parler d’une seule et même voix au prochain sommet de l’Union Africaine », a indiqué Jean-Claude Kassi Brou avant de féliciter le Président en exercice de la CEDEAO pour l’impulsion et le dynamisme qu’il apporte à la marche de l’institution commune et ce dans tous les domaines.
Hassane Daouda(onep)
03 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, a effectué, hier dimanche 30 mai 2021, une visite de travail à Accra, au Ghana où il a pris part à un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEDEAO sur la situation au Mali. A son départ de Niamey, hier matin à l’aéroport international Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été salué par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou.
Ce sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) convoqué d’urgence par le président en exercice de la CEDEAO, S.EM. Nana Akufo-Addo, Président du Ghana, est exclusivement consacré aux récentes évolutions politiques au Mali, suite à la prise du pouvoir, le 24 mai 2021, par le vice-président Assimi Goïta, évinçant ainsi le président de la transition, M. Bah N'Daw, et le Premier ministre, M. Moctar Ouane.
L’ouverture de cette Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, qui a été notamment marquée par l’allocution de S.E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président en exercice de la CEDEAO, a été suivie de travaux à huis clos.
Ainsi, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont suivi la présentation rapport sur la situation au Mali présenté par le Médiateur de la CEDEAO au Mali, S.E. Goodluck Ebele Jonathan.
Il faut rappeler que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement du ministre d’Etat chargé des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et du ministre délégué auprès du ministre d'Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l'Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Almouctar.
Assane Soumana(onep) (Source : Présidence de la République du Niger)
31 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a pris part, hier lundi 30 novembre, dans l’après-midi par visioconférence, à un sommet de haut niveau entre les pays du G5-Sahel et l’Union Européenne, sur les problématiques de la sécurité en lien avec le développement au Sahel. Ce sommet qui a réuni des dirigeants des cinq pays membres du G5 Sahel et des représentants de l’UE parmi lesquels le président du Conseil européen et le Haut-représentant chargé de la politique étrangère et de la sécurité de l’UE, a également enregistré la participation du Secrétaire général des Nations Unis et du président de la Commission de l’Union Africaine.
Les principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce sommet sont le suivi des engagements de la déclaration du 28 avril 2020 ; la révision de la stratégie Sahel de l’Union Européenne et l’allègement de la dette, le renforcement de la coopération et des actions en faveur de la sécurité et du développement. Au cours de son intervention, le Chef de l’Etat a d’abord souligné que les capacités techniques et opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se renforcent, avant d’en appeler à la prochaine stratégie de l’Union Européenne d’accompagner les Etats du Sahel dans la mise en œuvre de certaines priorités, allant de la promotion de la bonne gouvernance à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, en passant notamment le développement des infrastructures; de l’agriculture; du capital humain et de la chaine de valeurs. «La stratégie de l’Union Européenne pour le Sahel doit être, bien sûr, alignée sur sa stratégie générale pour l’Afrique, stratégie qui doit tenir compte de l’agenda 2063», a indiqué le Chef de l’Etat.
Sur l’allègement de la dette, au regard des énormes défis de sortie de la crise sécuritaire et celle de la Covid-19 et le défi de la relance de l’économie, auxquels sont confrontés les pays sahéliens, le président de la République a palidé pour une annulation pure et simple de la dette. «Un geste de l’Union Européenne dans ce domaine constituera un signal fort pour les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux qui n’hésiteront pas à lui emboiter le pas», a estimé le Président Issoufou Mahamadou.
(Lire, ci-dessous, l’intégralité de l’intervention du Chef de l’Etat)
Ismaël Chékaré
Intervention du Président de la République au Sommet virtuel G5 sahel-Union Européenne
{xtypo_quote}«Face à la COVID-19 nous devons concevoir un nouveau paradigme permettant notamment de trouver une autre solution au problème de la dette», déclare SE. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Excellence Monsieur Charles Michel Président du conseil Européen,
Excellence Monsieur Mohamed Ould Ghazouani, Président en Exercice du G5-Sahel
Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,
Monsieur le Haut Représentant de l’UE pour les Affaires Étrangères du Sahel
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de féliciter le Président Roch Christian Kaboré pour sa réélection.
Permettez-moi de remercier le Président Charles Michel pour la convocation de la présente visioconférence qui est une suite logique de notre rencontre virtuelle du 28 Avril 2020.
Notre rencontre du 28 Avril 2020 a été conclue sur une déclaration réaffirmant la mise en place d’une coalition pour le Sahel afin d'accroître le soutien international, de renforcer la cohérence et la coordination entre les initiatives préexistantes et fixant les orientations politiques et stratégiques de notre engagement commun autour de 4 piliers: Intensification de la lutte contre le terrorisme, renforcement des capacités militaires des Etats du G5, appui au retour de l'État et des administrations, aide au développement.
Il nous est proposé trois points à considérer pour la présente rencontre : le suivi des engagements de la déclaration du 28 avril 2020, la révision de la stratégie Sahel de l’Union Européenne et l’allègement de la dette.
- Sur le suivi des engagements de la déclaration du 28 avril 2020
Nous devons reconnaitre que les capacités techniques et opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se renforcent :
- Tous les préalables à l’élargissement des activités de formation de EUTM-Mali et EUCAP-Sahel aux autres pays membres du G5 Sahel sont levés. D’autres activités de formation sont conduites dans le cadre de la coopération bilatérale entre les Etats du Sahel et les pays membres de l’Union Européenne.
- Les activités de construction des postes militaires de type nouveau avec Expertise France sont lancées.
- Les premiers éléments de la force TAKUBA sont en place et viennent de participer à l’opération «Bourrasque» conduite récemment conjointement par la Force Barkhane, Takuba, la Force conjointe du G5 Sahel, les FAN, les FAMA, les USA, la MINUSMA. Cette opération a permis d’obtenir d’excellents résultats. Une autre opération permettant de consolider les acquis est en cours. Par ailleurs, nous attendons le contingent de 3.000 hommes promis par l’Union Africaine pour la fin de l’année et nous souhaitons la mise en place d’un financement pérenne pour la force conjointe à l’image par exemple de ce que propose le Secrétaire Général des Nations Unies, le modèle de l’AMISOM.
- Ces opérations permettent le retour de l’Etat dans les zones frontières, le retour et la sécurisation des populations, la délivrance des services sociaux de base : eau, éducation, santé notamment.
- Les projets conduits par l’Alliance Sahel avancent à la satisfaction des populations. La coordination entre Alliance Sahel et les Structures locales a été renforcée. Cependant d’autres besoins non pris en charge dans le programme d’urgence apparaissent et il est souhaité une plus grande flexibilité dans la gestion des programmes de l’Alliance Sahel pour les prendre en compte. C’est le cas pour l’Education et la Santé. Ainsi, il est recommandé le regroupement des écoles et le transfert des élèves dans des centres plus sécurisés ainsi que le développement de la médecine ambulatoire.
- Les dossiers relatifs aux allégations de violation des droits humains ont fait l’objet d’enquête et sont transmis aux juridictions compétentes.
- Sur la révision de la stratégie Sahel de l’Union Européenne
La prochaine stratégie de l’Union Européenne doit permettre d’accompagner les Etats du Sahel dans la mise en œuvre des priorités suivantes :
- La mise en place d’institutions démocratiques fortes, car un des défis du Sahel, c’est la faiblesse de l’Etat. Ces institutions doivent être capables de promouvoir la bonne gouvernance politique et économique,
- La lutte contre le terrorisme et le crime organisé afin d’y restaurer une paix durable. Dans cette perspective, le Niger a décidé de doubler les effectifs de ses forces de défense et de sécurité, de former plusieurs bataillons de forces spéciales et renforcer l’équipement de ces forces.
- Le développement des infrastructures : routes, chemin de fer, énergie, télécommunications.
Ce sont là les externalités nécessaires pour asseoir les bases du développement économique.
- Le développement de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire aux populations et lutter contre la pauvreté qui est rurale et féminine dans la plupart des pays du Sahel. Il s’agit de développer une agriculture intelligente et résiliente face aux effets du changement climatique.
- Le développement du capital humain à travers l’éducation, la formation professionnelle et technique ainsi que la santé ; l’éducation et la santé doivent contribuer à créer les conditions de la transition démographique ainsi qu’à transformer l’actif démographique des pays du sahel en dividende économique.
- Le développement des chaines de valeurs permettant notamment de créer davantage d’emploi afin de mettre fin à la migration clandestine.
Pour accompagner cette stratégie, des ressources financières importantes sont nécessaires. Il faut promouvoir un plan Marshal, notamment amplifier le plan d’investissement extérieur de l’Union Européenne. Les Etats du G5 Sahel devront eux-mêmes mobiliser les ressources internes au moins à hauteur de 20% de leur PIB. L’Union Européenne peut les accompagner dans les réformes nécessaires à la réalisation d’un tel objectif. La stratégie de l’Union Européenne pour le sahel doit être bien sûr alignée sur sa stratégie générale pour l’Afrique, stratégie qui doit tenir compte de l’agenda 2063.
- Sur l’allègement de la dette
La COVID 19 a été un choc terrible pour le monde. Elle a provoqué une crise sans précédent depuis les deux guerres mondiales et la crise de 1929. Or, on s’en souvient, pour redresser l’économie des pays dévastés par ces chocs il a fallu concevoir un nouveau paradigme qui a d’ailleurs permis de régler le problème de la dette par l’inflation. C’était ce qu’on a appelé l’euthanasie des rentiers en Europe. Il ne s’agit pas ici de reprendre une telle solution.
Face à la COVID19 nous devons concevoir un nouveau paradigme permettant notamment de trouver une autre solution au problème de la dette. Pour le Sahel il faut envisager son annulation pure et simple. Un geste de l’Union européenne dans ce domaine constituera un signal fort pour les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux qui n’hésiteront pas à lui emboiter le pas. Dans la perspective de la sortie de la crise du COVID19 et de la relance de leur économie, les États du G5 Sahel ont besoin d’un tel geste. Le Sahel a besoin de soutien de l’Union Européenne pour un accès rapide au vaccin contre la covid19.
Je vous remercie.
1er décembre 2020
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Le label Niger continue d’être célébré sur le plan international comme le prouve la récent Prix du Leadership présidentiel 2020 obtenu par le Président de la République, S.E Issoufou Mahamadou, et le Prix africain de développement dans le domaine du service parlementaire que va recevoir en octobre prochain à Kigali, le Président de l’Assemblée nationale, S.E Ousseini Tinni. Un honneur pour notre pays et son parlement.
Le président de l’Assemblée nationale du Niger a été distingué par le jury du Prix africain de développement (PADEV 2020) comme Grand Prix africain du service parlementaire. S.E Ousseini Tinni a été plébiscité par le jury en raison du fait qu’il a été l’initiateur de la réunion des parlementaires du G5 Sahel, ainsi que de la première édition du Forum interparlementaire sur les TIC placée justement sous son haut-patronage.
Le Président de l’Assemblée nationale recevra en principe son prix en compagnie d’autres lauréats dans d’autres domaines, au cours de la cérémonie solennelle baptisée PADEV Kigali 2020 qui aura lieu au mois d’octobre au Rwanda. La cérémonie rassemblera des autorités politiques et diplomatiques, des operateurs économiques, des représentants d’institutions des finances, la société civile, les décideurs, les médias, etc…
Selon la Fondation 225, le Prix PADEV a été créé en 2006 à Abidjan par des organisations de la société civile de 12 pays africains réunis autour de la Fondation 225 (Burkina Faso) et de SAFAM Com International (Côte d’Ivoire). Leur but commun est de contribuer à booster le développement des pays africains à travers l’instauration d’une culture du travail, du mérite et de l’excellence comme une des valeurs cardinales de la société africaine. Pour y arriver, ils ont choisi la promotion des œuvres des personnes physiques et morales qui excellent dans leurs secteurs d’activité respectifs, afin qu’elles servent de modèles à d’autres. Le prix PADEV se voulant comme l’outil qui permet la mise en lumière de celles-ci. La première édition de la cérémonie de remise de cette distinction à ses lauréats a eu lieu en mai 2007 à l’Hôtel du 2-Février à Lomé au Togo. Depuis, cette cérémonie baptisée ‘’Diner-gala des bâtisseurs africains’’, a eu lieu à Libreville, Ouagadougou, Abidjan, Yamoussoukro, Paris, Conakry, Casablanca.
Garé Amadou, AP/AN
29 septembre 2020
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Le samedi 21 octobre 2017, un groupe de meurtrier s’est lâchement attaqué au Groupement territorial de la gendarmerie d’Ayoro, département de Ouallam, région de Tillabéri. Le bilan est horriblement lourd : 13 gendarmes tués et 5 blessés graves. Dès le lendemain dimanche, le ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed assurant l’intérim de son homologue de la Défense s’est précipité sur les lieux. Tout naturellement, en tant qu’être humain, le ministre Bazoum a été profondément touché par cette tuerie en témoigne les sanglots perceptibles dans sa voix ; en tant que responsable d’Etat, il a également été touché par le manque de moyens de ce Groupement de la gendarmerie. D’ailleurs, il n’est pas le seul puisque selon le commentaire du journaliste de la télévision nationale qui l’accompagne, les assaillants sont armés de : « 14/5, 12/7, des obus et des MG3 ». Puis le journaliste salue la bravoure des gendarmes « malgré le rapport de force manifestement en faveur des assaillants qui se sont préparés conséquemment … » selon ses propres commentaires. Bazoum Mohamed a également relevé cette disparité dans le journal de 20h30 de Télé-sahel avant que cette partie ne soit censurée dans l’édition de 23heures. Nous avons les 2 enregistrements. Voici les quelques mots qui ont été extrait de l’intervention du ministre de l’Intérieur au journal de 23heures de Télé-sahel : « Si le rapport de force, et en nombre d’hommes et surtout en capacité de feu n’était pas si disproportionné, je suis sûr que le résultat aurait été bien différent. ». Qu’y-a-t-il de mal dans ces propos surtout placés dans leur contexte (lire transcription) ? Qui a autorité et intérêt à censurer un ministre d’État de la République sur la chaîne publique ?
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Le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes monsieur Laouan Magagi poursuit ses visites à l’intérieur du pays dans le cadre du suivi de la situation des inondations. Arrivé le 15 août 2020 dans la région de Zinder, le ministre Laouan Magagi effectue ce déplacement sur instruction du gouvernement pour constater de visu les dégâts causés par les fortes pluies enregistrées ces derniers temps sur l’ensemble du territoire et particulièrement dans la région de Zinder. Il est accompagné par le gouverneur de la région de Zinder M. Issa Moussa, du Vice-président du Conseil régional de Zinder, du préfet du département de Damagaram Takaya, du maire de la commune rurale de Damagaram Takaya, des cadres centraux, régionaux et départementaux en charge de la question.
Dans la région de Zinder, le ministre et sa délégation ont entamé les visites par la commune de Damagaram Takaya, une localité située à plus de 70 km au nord-est de la ville de Zinder. La délégation a notamment visité la digue de protection du chef-lieu de la commune. Selon les explications données par le maire de la commune, cette digue a été construite par la mairie en 2011. Elle est située du côté Est de la commune et mesure environ 1 km 5. Elle est régulièrement renforcée chaque année à l’approche de l’hivernage. Malheureusement cette année et cela consécutivement aux fortes précipitations enregistrées dans la zone au début du mois d’août de l’ordre de plus 134 mm, la digue n’a pas pu résister. Elle a cédé sur une distance de cinquante mètres (50m). Grâce aux efforts des bonnes volontés et des bras valides de la commune, la digue a pu être colmatée. Cependant, des champs de cultures ont été inondés auxquels s’ajoutent quelques maisons effondrées, dont celle du Secrétaire général de la préfecture.
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Le président du Conseil Régional de Tahoua M. Sani Nabirni a réceptionné le samedi 12 mars 2022, les travaux de construction des bureaux et mur de clôture du siège du Conseil Régional de Tahoua d'une valeur estimée à plus de 104 millions de francs CFA. Ce joyau est le fruit d'une bonne coopération entre le Niger et l'Allemagne à travers le Programme d'investissement et de Capacitation pour les Collectivités Territoriales pour la Décentralisation et la Bonne Gouvernance (PICCTD/BG).
En réceptionnant le nouveau siège, le président du Conseil Régional de Tahoua a indiqué que "cette cérémonie a pour objet la réception provisoire des travaux de construction du siège du Conseil Régional en vue de rendre le Conseil Régional plus autonome et aussi d'améliorer les conditions de travail de son personnel ‘’. Il a aussi rappelé les différents investissements de cette Coopération en faveur de la région de Tahoua et tous les processus qui ont permis d'aboutir à la réalisation de ce nouveau siège d'une valeur de plus de 233 millions de francs CFA selon la prévision.
Le président du Conseil Régional de Tahoua a tenu à remercier le programme PICCT pour ses appuis, avant de rendre un hommage à la Coopération Nigéro-Allemande. Il a annoncé d'autres travaux notamment la construction d'une salle du Conseil et d'autres travaux d'extension. M. Sani Nabirni s'est réjoui également de la performance de l'entreprise Saddi Ibrahima pour avoir conduit les travaux dans un délai de 5 mois.
La construction de ce bâtiment s'aligne sur la droite ligne des efforts inlassables que ne cessent de fournir les Autorités Nigériennes a-t-il ajouté. Le président du Conseil Régional a au terme de son intervention saisi cette occasion pour féliciter et témoigner toute sa reconnaissance et sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à la réalisation de ce projet. Il a également profité de l’occasion pour lancer un appel aux partenaires, afin de continuer à appuyer la région car ‘’les attentes sont énormes’’ avant de les rassurer que ces investissements seront gérés à bon escient et des dispositions idoines seront prises pour leur entretien.
Pour sa part, le Directeur général de l'ANFICT M. Adam Mossi Bingui a tout d'abord rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de sa Politique Nationale de Décentralisation, l'État du Niger a mis en place un dispositif pérenne d'accompagnement technique et financier des Collectivités Territoriales sous la forme d'un Établissement Public à caractère Administratif dénommé Agence Nationale de Financement des Collectivités Territoriales (ANFICT). Il a précisé que cette Agence a pour principale mission de mobiliser, gérer et repartir les fonds destinés aux collectivités territoriales aux fins d'appui à leur fonctionnement et à la réalisation de leurs investissements sous leur maîtrise d'ouvrage.
C'est dans ce cadre que la Coopération nigéro-allemande a mis à la disposition de l'ANFICT 3 millions d'euros pour des investissements structurants dans les régions de Tahoua, Tillabéri et Agadez a-t-il fait savoir.
En 2017, l'ANFICT signait une convention de financement pour la construction de son siège, cela fait exactement 5 ans et avec des multiples procédures et les exigences du programme PICCT, l'on est abouti à cet important résultat s'est-il réjoui. Il a ensuite annoncé la construction d'une salle de réunion de 250 places, 2 salles de commission de 20 places et d'autres travaux de commodité.
Ce sont près de 300 millions de francs CFA qui seront investis. Enfin, le Directeur général de l'ANFICT a tenu à remercier tous les partenaires techniques et financiers intervenant dans la Décentralisation en général et à la Coopération financière Allemande en particulier pour les multiples appuis financiers et techniques apportés à l'ANFICT et aux Collectivités Territoriales des régions d'Agadez, Tahoua et Tillaberi. Ensuite, le Gouverneur de la région de Tahoua, accompagné du président du Conseil Régional, le Secrétaire général du Gouvernorat de Tahoua et d'autres invités ont effectué une visite guidée des locaux du nouveau siège.
Auparavant, le Directeur général de l'ANFICT a remis les clés du nouveau siège au Gouverneur de la région, Issa Moussa qui par la suite a remis ces clés au président du Conseil Régional de Tahoua.
Source : ANP
ONEP
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La Directrice Exécutive Adjointe du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Mme Diene Keita a visité, hier mercredi 24 novembre 2021, le Centre multifonctionnel de prise en charge holistique des survivantes des violences basées sur le genre (VBG) de Daibéri dans la région de Tillabéri.
Ce centre multifonctionnel est l’un des quatre (4) mis en place dans le cadre de l’Initiative Spotight. Il est constitué d’une infirmerie pour la prise en charge médicale, d’un gestionnaire des cas, d’un psychologue, d’un conseiller juridique et des salles d’hébergements temporaires pour les survivantes afin qu’elles puissent être correctement suivies.
Accompagnée dans ce déplacement par la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini et la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger Mme Louise Aubin, la Directrice Exécutive Adjointe de l’UNFPA a notifié que cette visite entre dans le cadre du projet d’appui à la prise en charge de la femme et de la jeune fille au Niger.
«Le Fonds des Nations Unies pour la population a commencé depuis quelques années à créer des espaces sûrs et à montrer un modèle de développement lié à l’école des maris qui convenait à la société nigérienne et qui permettait d’offrir une prise en charge respectueuse des cultures et traditions tout en étant tourné vers les temps modernes, qui a plu aux différents partenaires. C’est grâce à cela et au financement reçu plus tard de l’Union Européenne suite à l’Accord entre les Nations Unies et de l’Union Européenne que le projet Spotlight a été créé», a déclaré Mme Diene Keita.
«Ce projet est important, parce qu’il ne s’arrête pas au Niger seulement. C’est un projet qui concerne plusieurs pays de la sous-région dans le cadre du renforcement des compétences des femmes et éviter et prévenir les questions des violences basées sur le genre», a-t-elle ajouté soulignant que le projet est aujourd’hui mis en œuvre dans plusieurs pays dont le Niger.
Mme Diene Keita s’est réjouie de voir comment sous l’impulsion de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger les différents acteurs font front commun et travaillent à permettre au Niger d’inclure dans le développement toutes les filles et toutes les personnes vulnérables et prévenir les questions des violences basées sur le genre.
Quant à la ministre de la Promotion de a Femme et de la Protection de l’Enfant, elle a, au nom de l’ensemble de la population nigérienne, particulièrement les femmes et les enfants, témoigné sa reconnaissance pour les appuis multiples et multiformes que ne cesse d’apporter le Système des Nations Unies. Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a par ailleurs indiqué que, «dans la région de Tillabéri où, le contexte d’insécurité exposent davantage les filles et les femmes aux risques et toute forme de violence», affirmant que ce centre offre aux survivantes des VBG, une prise en charge holistique dans les respect des normes de sécurité, de confidentialité et de dignité.
Le Secrétaire général de la région de Tillabéri a, auparavant, pris la parole au nom du gouverneur pour leur souhaiter la bienvenue.
Une opération de plantation d’arbres dans ledit centre a sanctionné cette visite de la Directrice Exécutive Adjointe de l’UNFPA.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiella a présidé, le jeudi 19 août 2021 à la tribune officielle de la ville, le lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire (JMAI), sous le thème : ‘’La course pour l’humanité «Human race», centré sur le changement climatique et son impact sur les plus vulnérables’’. C’était en présence des autorités administratives et coutumières, de l’ensemble de la communauté humanitaire œuvrant dans la région et de plusieurs invités.
A cette occasion, le gouverneur de la région a exprimé sa gratitude aux organisations humanitaires pour les efforts inlassables qu’elles ne cessent de fournir pour accompagner les populations les plus vulnérables de la région «dans des conditions qui peuvent quelque fois s’avérer difficiles» et à travers les différents secteurs où elles interviennent. M. Ibrahim Tidjani Katiella a ensuite rassuré la communauté humanitaire du soutien de l’administration régionale pour faciliter la mise en œuvre des interventions au profit des populations vulnérables de la région.
«Que ce soit pour les interventions d’urgence au profit des déplacés internes dont le nombre atteint 101.144 dans la région, environ 46.000 ressortissants de pays voisins venus se réfugier dans la région et les 3.451 personnes victimes des inondations au cours de cette campagne agricole ou encore de la fourniture de services sociaux essentiels de santé, de nutrition, d’éducation, d’eau et d’assainissement, nous apprécions, à leur juste valeur, l’engagement et le professionnalisme de ces organisations humanitaires », a-t-il a indiqué. Le gouverneur de la région a par ailleurs notifié que la situation sécuritaire est sous contrôle et que les FDS, grâce à leurs opérations de sécurisation et en collaboration avec les forces partenaires, permettent la fourniture sans entrave de l’assistance humanitaire.
Quant au Chef du Bureau OIM/Tillabéri, M. Innocent Mugabo, il a lu le message prononcé par la Coordonnatrice humanitaire pour le pays à cette occasion.
Le Maire de la Commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma a, au nom de la population et du conseil municipal, souhaité la bienvenue aux invités et a remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa commune pour célébrer cette journée.
Lors de cette journée, plusieurs expositions ont été faites à l’exemple du Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) qui a présenté ses 5 secteurs d’activités afin de familiariser les populations avec ses interventions dans la région, leur faire comprendre les impacts de ces activités et avec qui elles sont menées. Il s’agit de, la protection de la sécurité alimentaire; la lutte contre les violences armées ; l’assistance rapide aux mouvements des populations (RRM) ; le projet DIPECHO de renforcement des capacités des autorités à faire face aux catastrophes et aux mouvements des populations et un projet d’assistance aux personnes vulnérables en articles non alimentaires.
Une visite des stands par les autorités a sanctionné cette cérémonie. Pour rappel, cette journée est instaurée par les Nations-Unies en 2008 et rend hommage aux travailleurs humanitaires.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
23 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Conseil régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou, a présidé hier 25 avril 2022, la cérémonie d’ouverture des travaux de la 1ère Session ordinaire du Conseil régional au titre de l’année 2022. Cette session permettra au Conseil régional de faire le tour des différents points inscrits à l’ordre du jour, a savoir l’adoption du procès-verbal de la précédente session, l’examen et l’adoption du Plan d’Investissements Annuel (PIA) 2022 et la présentation de l’Etat de la région.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des secrétaires généraux de la région, du préfet du département de Tillabéri, des directeurs régionaux des services techniques déconcentrés, des responsables des FDS, des autorités coutumières, des représentants des Organisations de la société civile et de plusieurs autres personnalités.
A travers l’allocution qu’il a consacrée à l’ouverture des travaux, le président du Conseil régional a salué l’engagement constant des élus régionaux, toujours disponibles à apporter leur pierre au processus de construction du développement durable de la région de Tillabéri. «Nous devons, chers collègues, continuer de maintenir haute la flamme de notre engagement commun à poursuivre le combat que nous avons décidé de mener ensemble pour relever les défis immenses liés à plusieurs domaines comme la santé, l’éducation, l’eau, les infrastructures, l’agriculture, l’élevage, la paix, la coexistence pacifique, la cohésion sociale, etc… », a laissé entendre M. Issoufou Oumarou.
Il a ensuite souligné que cette session s’ouvre dans un contexte de persistance de l’insécurité et de ses conséquences négatives sur les conditions de vie des populations. Néanmoins, selon le président du Conseil Régional de Tillabéri, cette situation a connu une amélioration très sensible au niveau de la rive gauche de la région grâce aux efforts multiformes déployés par l’Etat. «Cependant, la situation reste préoccupante au niveau de la rive droite», a-t-il déploré.
Par ailleurs, M. Issoufou Oumarou a estimé que cette cession est particulièrement importante au vu des différents points inscrits à l’ordre du jour. «C’est pourquoi, je vous invite à prendre une part active aux échanges sur tous les points qui feront l’objet de notre rencontre afin de contribuer à l’atteinte des objectifs», a indiqué le Président du Conseil Régional de Tillabéri.
Pour sa part, le Secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Djariri Mahamane Salissou, a annoncé que le programme de cette session, comme l’indique le projet d’ordre du jour est bien chargé et porte sur des questions d’intérêt régional. «Aujourd’hui, la région de Tillabéri fait face à plusieurs défis, dont celui sécuritaire, du fait des attaques terroristes, celui alimentaire du fait de la mauvaise campagne agricole 2021 et aussi le défi de développement avec la dégradation de l’environnement économique du fait des attaques terroristes», a-t-il aussi rappelé. «Je vous encourage donc à programmer des investissements porteurs dans une perspective d’amélioration des conditions de vie des populations de la région de Tillabéri», a enfin indiqué M. Djariri Mahamane Salissou.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
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Une délégation des parlementaires et des techniciens de la Commission des Affaires économiques et du Plan de l’Assemblée Nationale a tenu, le jeudi 12 Août 2021, dans la salle de réunion du gouvernorat de la région, une réunion d’information et de sensibilisation des populations. L’objectif de cette mission, ayant réunis autorités administratives et coutumières ainsi que les couches sociales, s’inscrit selon, la présidente de ladite commission, Mme Ali Mariama Elh Ibrahim, dans le cadre du rôle régalien des parlementaires qui, conformément à leurs statuts, doivent effectuer des visites de terrain afin de s’enquérir des situations socio-économique des populations nigériennes d’une part et d’autre part de contrôler l’action gouvernementale dans l’application des lois et la mise en œuvre des programmes et projets financés par l’Etat et ses partenaires.
Au cours de cette mission, les parlementaires ont échangé avec les autorités administratives, les cadres techniques, les chefs traditionnels, les leaders religieux, la société civile et les partenaires techniques et financiers sur les questions d’actualités et les préoccupations de la région. Dans cette optique, la mission a abordé des questions relatives à la situation de la pandémie de la Covid-19, la sécurité ou d’insécurité dans la région de Tillabéri, le déroulement de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique, les problèmes d’inondation et enfin des questions d’infrastructures des transactions économiques entrant dans le cadre du développement de la région en particulier et du pays en générale.
La présidente de ladite commission d’expliquer que cette visite leur permet de constater de visu les différentes réalisations du gouvernement dans la région et de vérifier l’effectivité de la prise en compte des recommandations des missions de la Commission des affaires économiques et du plan de l’année passée. «Les échanges et les visites nous permettront non seulement de rendre compte à la représentation nationale du respect des engagements du gouvernement vis-à-vis de la population de la région de Tillabéri mais aussi et surtout de l’informer des préoccupations du moment afin que les dispositions nécessaires soient prises», a déclaré Mme Ali Mariama Elh Ibrahim.
Ainsi, une série de questions a été posée à l’assistance notamment sur le respect des mesures barrières dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19, les infrastructures sanitaires, la sécurité, l’économie de la région.
Concernant la pandémie de la Covid-19, le directeur régional de la santé publique, Dr. Doudou Souley a indiqué que, «la sensibilisation de la population continue. Mais, pour ce qui est de la vaccination, il y a un peu de difficultés, telles que les intoxications sur les réseaux sociaux». Le DRSP a par la même occasion invité ceux qui ne sont pas vaccinés à le faire. Dr. Doudou Souley a par ailleurs affirmé que «3 Centres de santé intégré (CSI) sont fermés pour cause d’insécurité et 24 autres inaccessibles. A Banibangou, la situation est très critique car, il n’y a aucun moyen pour référer les malades en cas d’attaque», ajoutant que «deux ambulances ont été enlevées par les bandits armés qui opèrent dans la zone». Concernant les infrastructures, le directeur régional de la santé publique a informé de la disponibilité dans la région, de 13 districts sanitaires; d’un Hôpital régional et un centre de santé de la mère et de l’enfant.
Toujours au plan sécuritaire, le directeur régional de la police, Commissaire Adamou Kalfa et le Commandant de la 8ème légion de la Gendarmerie de la région ont tour à tour pris la parole pour évoquer les exactions commises par les groupes armés qui opèrent avec de motos. D’après les deux responsables, les bandits armés exécutent tous ceux qu’ils trouvent sur leur passage, ne faisant pas de distinction entre les femmes et les enfants. Selon les intervenants, l’axe qui préoccupe encore, c’est la zone de Torodi. Une très grande difficulté fait sa particularité, il s’agit de la pose des mines. Tandis que le départements de Téra et de Gothey sont confrontés à des enlèvements. D’après l’assistance, le Parc du W constitue aussi une préoccupation. Selon toujours les intervenants, l’insécurité a d’une manière générale impacté tous les secteurs de la vie, toutes les couches socio-économiques de la région.
Les partenaires ont quant à eux expliqué qu’ils veulent aider mais qu’à cause de cette insécurité ils ont beaucoup de difficulté à y parvenir.
S’agissant de l’économie de la région, un plaidoyer a été fait pour aider les commerçants à travers des prêts bancaires mais surtout d’aider les jeunes désœuvrés de la région afin qu’ils ne soient pas récupérés par les bandits armés.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
16 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Préfet du département de Banibangou a récemment effectué une tournée de 4 jours à l’intérieur de son entité administrative. Plusieurs sujets de l’heure dont la question sécuritaire, le démarrage de la campagne agro-pastorale ainsi que la mise en œuvre du programme de la renaissance du Niger acte II étaient au centre des rencontres de sensibilisation avec les populations des localités visitées.
Aller à la rencontre des populations à la base, s’enquérir de leurs conditions de vie, échanger avec celles-ci sur plusieurs questions touchant au développement du département, tels sont entre autres les objectifs visés par cette mission de prise de contact entreprise par le préfet du département de Banibangou. Cette tournée de prise de contact et de sensibilisation de quatre (4) jours aura ainsi permis au Préfet Amadou Amidou de développer plusieurs thèmes dont la question sécuritaire dans le département, le démarrage de la campagne agro pastorale et la mise en œuvre du programme de la renaissance Acte II devant les populations de l’ensemble des villages de la commune de Banibangou regroupées au niveau d’une vingtaine de centre.
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En mission la semaine dernière dans la région de Tillabéri, le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire, M. Amani Abdou, a effectué, le mardi 22 septembre 2020, une série de visites dans plusieurs localités du département de Tillabéri. Il s’agissait pour le ministre Amani Abdou, qui était à la tête d’une délégation comprenant le Secrétaire Général de la région, la préfète du département de Tillabéri et des cadres centraux du ministère, de s’enquérir des réalisations des ONG au profit des communautés bénéficiaires.
C’est par la Case de santé du village de Sorbon Haoussa (commune de Kourtheye) que le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire a débuté sa série de visites dans le département de Tillabéri. La case de santé de Sorbon Haoussa construite sur fonds propres de l’Etat est réhabilitée en 2017 par l’ONG Plan International à hauteur de plus de 5 millions de francs. Elle répond ainsi à l’objectif de l’amélioration de la santé des communautés bénéficiaires particulièrement les femmes et les enfants. C’est pourquoi, au cours de l’échange avec l’agent de santé sur place, le ministre Amani Abdou s’est attardé sur le niveau de fréquentation et bien d’autres aspects du fonctionnement de cette formation sanitaire.
L’étape suivante a conduit la délégation ministérielle à Sansane Haoussa pour apprécier la mise en œuvre du projet piloté toujours par Plan international et qui vise à promouvoir un cadre scolaire sans violence pour les filles dans les communes de Tillabéri et de Kourtheye. Le ministre Amani Abdou s’est réjoui de constater qu’ici, l’objectif recherché est atteint.
Au village de Tadress qui abrite le site des déplacés internes, le ministre et sa délégation ont échangé avec ces derniers qui bénéficient d’importantes actions de la part de l’Etat et des partenaires. Ces actions ont de manière significative changé leur vie, a affirmé la déléguée de ces déplacés. De la jeune fille bénéficiaire de kit de dignité à celle leader animatrice contre la COVID 19 en passant par les autres témoignages, tout laisse voir que ces actions à l’endroit de déplacés ont porté fruit. Le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire a félicité et encouragé les déplacés, tout en leur demandant de garder le cap, car la COVD 19 existe et le virus circule encore. Le ministre a exhorté l’ONG plan international de poursuivre à apporter tout le soutien à cette communauté pour la réalisation de l’objectif de l’amélioration de leur conditions de vie.
A Daikaina, la population bénéficie de plusieurs projets de l’ONG Dimol dont le renforcement de la résilience des femmes et des jeunes face à l’extrémisme violent dans la région de Tillabéri à travers la réalisation des activités génératrices de revenus. Là aussi, le ministre du développement communautaire et de l’aménagement du territoire a tenu à féliciter l’ONG Dimol pour son accompagnement dans le cadre de la prévention et de lutte contre le mariage des enfants et les unions. C’est après la visite du bureau de l’agence Plan international Tillabéri qu’une séance de travail a regroupé la délégation ministérielle avec l’ensemble des ONG de la place intervenant dans la région. Il s’agissait de partager le bilan national et régional des interventions de ces ONG, mais aussi d’échanger avec les différents acteurs sur le rôle et les obligations des ONG, ainsi que leur accompagnement par les services techniques.
A cette occasion, le Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Ibrahim Tidjani Katiela, a vivement loué les actions des ONG pour leurs interventions bénéfiques au profit des communautés de la région. Aussi, cette rencontre est-elle mise à profit par le gouverneur Ibrahim Tidjani Katiela pour rappeler le respect scrupuleux des consignes sécuritaires relatives au déplacement dans les zones rouges ; l’implication des services techniques dans le suivi des activités des ONG.
Pour sa part, le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire a recommandé aux ONG de respecter les textes qui régissent le secteur car des sanctions peuvent être appliquées. A l’issue de cette séance de travail, le ministre en charge du Développement Communautaire, tout en transmettant ses félicitations et ses encouragements aux ONG pour les résultats satisfaisants enregistrés dans la région, s’est dit satisfait de constater que l’objectif est atteint. M. Amani Abdou a enfin exhorté ces dernières à poursuivre leur accompagnement au profit des communautés bénéficiaires.
Dans le département de Ouallam, le ministre Amani Abdou a présidé le lancement du Projet d’accès à une éducation sûre, de qualité au profit des enfants affectés par la crise sécuritaire et la COVID-19. Avant de procéder à la pose de la 1ère pierre dudit projet, le ministre Amani Abdou a indiqué que le lancement du projet est le point de départ d’une initiative qui vient renforcer les actions des différents acteurs humanitaires de la région de Tillabéri pour contribuer à la promotion d’une éducation sûre de qualité pour les enfants affectés par la crise sécuritaire et la pandémie à COVID 19.
Zakari Maman
ONEP/Tillaberi
05 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Si le président de l’Assemblée Tini Ousseini, et son vice-président Iro Sani ont régulièrement palpé de millions à l’ARTP, cette fois, il semble que c’est au tour d’un PHD qui est impliqué dans cette même logique. Il se raconte que le PHD serait en train de toucher en ce moment et tout seul, trois salaires, trois rémunérations. Nos sources citeraient les mannes suivantes : au niveau de l’ASECNA, à l’université il est professeur, mais aussi à la FENIFOOT où cette structure lui verserait quelque chose de bien consistant. Mais, PHD n’aura rien commis de plus grave que l’actuel président de l’Assemblée Nationale Ousseini Tini ou encore son vice-président Iro Sani. Ils n’ont quitté leur ancienne boîte (l’ARTP), qu’après s’être gratifiés de millions de FCFA comme prime de départ soit pour chacun, le salaire initial multiplié par dix-neuf (19). A cette moisson, il faudra ajouter les avantages liés aux fonctions de président et de vice-président de l’Assemblée nationale. Sauf que le pot aux roses a été récemment découvert lors d‘un audit interne à l’ARTP. Le détournement qui fut découvert n’est pas mince alors même qu’il a profité à des personnes qui jouissent encore d’avantages faramineux. La palme d’or en la matière revient particulièrement à Ousseini Tini, actuel président de l’Assemblée Nationale, qui même pour son poste actuel a dépassé le seuil de simples primes puisqu’il jouit même de fonds politiques qu’on sait octroyés mensuellement. Il n’est d’ailleurs pas exclu que cette affaire n’éclabousse dans les tous prochains jours Tini et son vice-président Iro Sani. Certains analystes n’hésitent même pas à affirmer qu’une procédure de destitution du président de l’Assemblée Nationale se trouve dans les pipe-lines. Dans tous les cas, le truc est béant et ne souffre d’aucune forme de contestation, car comme tous les autres citoyens ordinaires, ceux parmi les responsables en activités qui commettent des impairs devront eux aussi rendre des comptes. En plus, cette affaire est un bon test pour le régime Guri qui ne cesse de marteler qu’il mettra un accent particulier sur la lutte contre corruption et les détournements des deniers publics. Nous osons dire tout simplement, Ma Su Gudu Su Yi Gudu…..
Amadou El Hadj Moussa
19 octobre 2017
Source : L’Actualité
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La Ministre du Plan, Mme Kané Aichatou Boulama a procédé hier, à l’ouverture des travaux d’une retraite stratégique conjointement organisée par le Ministère du Plan et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cette retraite, a pour but de renforcer les relations de partenariat en déterminant des bases solides de collaboration entre les deux parties.
Les relations de partenariat entre le PNUD et le Ministère du Plan concernent toutes les questions de développement. La Ministre du Plan a adressé ses remerciements au PNUD pour les efforts fournis afin d’accompagner le Niger dans l’amélioration des conditions de vie des populations pour un développement durable. Elle a par la suite, de façon spécifique, indiqué qu’à travers cette retraite stratégique, il s’agira de poser le diagnostic du partenariat actuel entre les deux parties. Et cela, en identifiant les forces et les différents goulots d’étranglement afin de trouver des solutions durables. C’est aussi l’occasion d’analyser les nouvelles priorités du Gouvernement en lien avec le PDES et le Document de Programme de Pays (CPD) et enfin de discuter du rôle du PNUD, en tant que partenaire d’appui à la mobilisation et à la consommation des ressources auprès des partenaires techniques et financiers en général et des Agences du Système des Nations Unies en particulier.
Ainsi selon Mme Kané Aichatou Boulama, il est attendu de cette retraite stratégique des résultats concrets notamment en ce qui concerne les orientations de collaboration ; le rôle d’appui et les procédures du PNUD ; les documents stratégiques (PDES et CPD) ; la feuille de route de renforcement de collaboration entre les deux parties ; le dispositif permanent de communication conjointe Ministère du Plan-PNUD et le suivi des recommandations et conclusions de la retraite. Pour atteindre ces résultats, la ministre du Plan a exhorté les participants à suivre avec intérêt les présentations qui seront faites.
Pour la Représentante du PNUD au Niger, Mme Diana Louise Ofwana, il s’agit pour le PNUD de réaffirmer son appui au Ministère du Plan dans la réalisation de ces objectifs mais également, de fixer les bases solides de la collaboration entre les deux parties en vue de renforcer les liens de partenariat, et d’échanger sur les perspectives et les modalités de collaboration à court (2021) et moyen termes. La représentante du PNUD a ensuite félicité la ministre pour sa présentation du rapport national ODD à la 75ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies tout en l’informant de la collaboration future avec son ministère, cela notamment avec la Direction Générale du Plan et de la Prospective aux fins d’éditer et de produire ce rapport national en vue de son lancement officiel.
Mme Diana Louise Ofwana a, à cet effet, affirmé la disponibilité du PNUD à poursuivre ce genre de collaboration technique et financière avec les autres entités du Ministère, (notamment sur la préparation du prochain rapport ODD, la localisation des ODD, l’amélioration de l’Indice de développement humain(IDH) du pays, le suivi de la mise en œuvre du PDES, l’étude d’impact de la COVID19).
Cette retraite stratégique, a-t-elle ajouté permettra également pour la représentante d’obtenir de la ministre des précisions sur les statuts en 2021 des PDES et Plan de relance économique post Covid19 envisagé. Sur les objectifs de développement humain, la représentante du PNUD a encouragé le pays à développer des capacités statistiques nationales pour le suivi des progrès vers l’atteinte des ODD et l’amélioration du score de l’IDH. Cela, tout en dynamisant le fonctionnement du Comité de pilotage de l’IDH mis en place par le Gouvernement sous l’expérience et l’expertise du PNUD dans ces domaines.
Mme Diana Louise Ofwana, a souligné la nécessité de renforcer le processus de coordination de l’appui au développement au Niger notamment sur l’élargissement du mandat des groupes thématiques Covid19. Enfin, elle a rappelé la nécessité d’une collaboration franche et respectueuse des règles et procédures du PNUD, que l’organisation s’engage à partager en permanence avec le Ministère.
Rahila Tagou(onep)
07 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre des activités de la Phase pilote du Fellowship RCLA (Résilience Collaboration, Apprentissage et Adaptation) , des représentants des projets financés par l’USAID, appelés « champions », celui du HC3N, et des facilitateurs se sont réunis du 9 au 12 mai 2022 à Niamey pour une session de formation. Au cours de cette séance de travail, les participants ont pratiqué des exercices avec des outils en lien avec le secteur d’intervention de chaque projet , etc.
Pour rappel, la phase pilote de la Fellowship RCLA est une initiative du projet Sahel Collaboration et Communication (SCC) qui a débuté depuis mars 2022 à Niamey pour une durée de trois mois (mars, avril et mai). En effet, le fellowship RCLA est une communauté de praticiens qui offre une opportunité aux projets financés par l’USAID d’appliquer la RCLA pour l’atteinte d’un impact collectif.
Le but du fellowship est de renforcer la collaboration, l’apprentissage et l’adaption de tous les acteurs qui interviennent pour une meilleure résilience des communautés. Ainsi, le projet SCC entend renforcer l’application de la RCLA dans la mise en œuvre des projets et programmes sous financement USAID..
Lors de cette session de formation, la Directrice du projet SCC dont l’ONG Mercy Corps est le lead ,Alissa Karg Girard, a rappelé que l’idée de son projet est de créer une fellowship, c’est-à-dire une alliance de projets qui vont travailler ensemble pour aider les communautés. D’où le choix de participants qui sont susceptibles d’apporter un changement interne au niveau de leur structure mais également au niveau du réseau de collaboration. « Les acteurs de ces différents projets doivent travailler ensemble. J’encourage cette collaboration qui va permettre de savoir qui fait quoi, où ; dans chaque secteur . J’encourage les acteurs à poursuivre les prochaines étapes pour le bien- être des communautés vulnérables. »
Par ailleurs, Alissa Karg Girard a précisé que cette séance de formation permettra d’outiller et d’équiper les acteurs pour mieux répondre aux besoins des communautés. Selon elle, le portefeuille de l’USAID est composé des projets intervenant dans plusieurs secteurs pour répondre pleinement aux besoins des populations afin qu’elles puissent s’adapter aux chocs et aux stresses. « Les projets financés par l’USAD au Niger visent la résilience et cherchent à aider les populations afin de répondre aux besoins. Comme il y a beaucoup de secteurs d’intervention, chaque Activité, chaque projet doit répondre à un certain nombre de besoins, surtout les besoins des communautés qui sont complexes, notamment l’accès aux services de base à savoir la santé, l’éducation, etc. », a expliqué la cheffe du projet SCC.
Pour sa part, la gestionnaire du Fellowship RCLA Tiphaine Monroe a déclaré que cette première phase pilote Fellowship RCLA de la Résilience, collaboration, apprentissage et adaptation intervient dans un contexte très complexe au Niger en particulier et au Sahel en général. Elle a démontré l’importance de cette initiative qui consiste à avoir des organisations qui peuvent aider les communautés à réagir aux chocs et stresses notamment les catastrophes , les inondations, etc. Ainsi, les échanges seront axés sur des activités de développement pour essayer d’accroitre le bien-être des communautés. « Quand on travaille dans un système complexe où il y a beaucoup de choses qui ont des impacts comme le changement climatique, les inondations, etc. on doit beaucoup travailler sur cet aspect de résilience. On a une approche de RCLA où on collabore ensemble avec nos projets et travaillons sur la collaboration, l’apprentissage et l’adaptation. Mais nous essayons de créer ce changement de paradigme où les gens peuvent bâtir leur travail sous une perspective de résilience. Si nous voulons un changement de paradigme, les partenaires doivent avoir un langage commun et une perception commune de la résilience et de la RCLA » a notifié Tiphaine Monroe.
Pour avoir un impact collectif très fort et le bien-être des communautés, la gestionnaire de la Fellowship RCLA a dévoilé que les acteurs du développement doivent se connaitre et avoir des supports indispensables. « Si toutes ces organisations qui travaillent sur des thématiques différentes : la gouvernance, la sécurité alimentaire, la nutrition, etc. se connaissent , travaillent ensemble, et peuvent se soutenir mutuellement , à mon avis, ils peuvent parvenir à un impact collectif. Nous voulons renforcer les capacités des organisations pour qu’elles puissent amener les communautés à se protéger et à faire face à toutes les difficultés. La fellowship dure trois mois, mais on veut créer ces liens pour que les acteurs puissent rester connectés et s’appuyer même après la Fellowship», estime la gestionnaire de la Fellowship RCLA Tiphaine Monroe.
Des participants (champions) saluent l’initiative ‘’Fellowship RCLA’’
Les participants à la séance de formation apprécient positivement le Fellowship RCLA. M. Abdoulaye Tankari a représenté le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N à cette séance de formation. Pour lui, cette formation est très importante vu le contexte dans lequel nous vivons aujourd’hui par rapport à la résilience. « Dans l’avenir, nous allons adopter les outils et les connaissances dans notre méthodologie de travailler, » a dit le représentant du HC3N.
Pour le représentant du programme Youth Connect /Sa’a Matasa à la formation M. Faroukou O. Mahamadou : « cette ‘’Fellowship RCLA’’ est d’une importance capitale. Nous travaillons dans un contexte d’insécurité et volatile avec beaucoup de crises, notamment alimentaire, sanitaire, etc. du coup, la mise en œuvre de Youth Connect nécessite de voir autour de notre cible et la communauté, quels sont les chocs et les stresses qui peuvent intervenir. Et cela nous oblige à collaborer avec tous les services techniques et ONGs pour essayer d’atteindre nos objectifs, c’est-à-dire offrir et favoriser le bien-être des communautés »
M. Ayi Ekue Kangnivi, coordonnateur agriculture du projet Wadata fait partie des champions de cette cohorte. Selon lui, le ‘’Fellowship RCLA’’ est une approche qui permet de mieux appréhender la mise en œuvre des activités . Sa participation lui permettra d'avoir des connaissances et des ressources sur la collaboration, l'apprentissage et l'adaptation pour une meilleure intervention, afin de renforcer le bien-être des communautés. « Le ‘’Fellowship RCLA’’ permet également d’avoir un meilleur impact. En effet, la collaboration, l'adaptation et l'apprentissage font partie des contrats de notre organisation envers le bailleur l’USAID, qui nous demande de collaborer pour une meilleure mise en œuvre de nos activités. Nous allons essayer de mettre en application tout ce qu'on a appris ici et au-delà, essayer de partager et de créer une dynamique d'application de cette approche au niveau de tous les partenaires avec lesquels nous travaillons pour un meilleur impact au niveau communautaire » a rassuré M. Ayi Ekue Kangnivi.
Notons qu’au cours de cette ‘’Fellowship RCLA’’ plusieurs activités ont été organisées, notamment des réunions en présentiel et virtuelle, au cours desquelles les partenaires ont appris à élaborer des cartographies , à analyser les’ systèmes complexes , les vulnérabilités, etc. Après cette cohorte nationale de Niamey, les régions de Maradi, Tillaberi et Zinder vont également abriter des cohortes sous le même format .
Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Les Etats Unis d’Amérique et le Niger entretiennent des relations bilatérales depuis plusieurs décennies. Ces relations déjà multisectorielles connaissent, ces dernières années, une véritable amélioration en embrassant de nouveaux domaines. Cette diversification des domaines de coopération vient de s’illustrer à nouveau par la signature d’un accord de partenariat entre les deux pays à travers les Forces Armées Nigériennes (FAN) et la Garde Nationale de l’Etat d’Indiana des Etats Unis, hier à l’Etat-Major des Armées.
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Ouverture samedi dernier à Tahoua, des assises du conseil fédéral extraordinaire régional du PNDS Tarayya de Tahoua. Au menu, la restitution des missions de remerciements et la vie du parti. Ils étaient tous là , les ténors membres du bureau exécutif du conseil fédéral PNDS Tarayya au titre de la région de Tahoua, députés nationaux, cadres de commandement élus ou opérateurs économiques à prendre part à cette session extraordinaire. Un rassemblement qui a pris l'allure d’un premier bilan de la gestion partagée du pouvoir par le PNDS Tarayya et ses alliés politiques.
Ce conseil qui fait suite à la réunion tenue le samedi 16 septembre 2017, qui avait pour objectifs de décliner les grandes orientations de la présente rencontre de restitution des missions de remerciements entreprises par les membres du bureau exécutif et la vie du parti. Prenant la parole à cette occasion, le présidant de la fédération régionale Tarayya de Tahoua a de prime abord salué la présence massive des membres ainsi que des représentants des partis amis. Opportunité saisie par Issoufou katambé de revenir sur les principales réalisations socioéconomique au profit des populations de la région de Tahoua ; à mettre à l'actif du second mandat du président de la république chef de l'État Issoufou Mahamadou.
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La ville de Niamey a accueilli le dimanche 2 janvier 2022 dans l’après-midi, les travaux du 1er congrès ordinaire du Front Patriotique pour la Justice et le Développement (FPJD Ihsani) couplés à la célébration de son 3ème anniversaire d’existence. Au terme des travaux, les délégués du parti ont élu à l’unanimité M. Mansour Elhadj Amani, président national de ce jeune parti politique affilié au MPR Jamhuriya. Plusieurs jeunes leaders politiques du Niger et de nombreux jeunes, militants du parti, ont participé au congrès qui a rendu hommage aux Forces de Défense et de Sécurité.
Procédant à la clôture des travaux, le président national du Front Patriotique pour la Justice et le Développement (FPJD Ihsani), M. Mansour Elhadj Amani, est revenu sur le rejet des listes du parti lors des dernières élections et la décision des instances provisoires de s’allier au MPR Jamhuriya dans l’alliance qu’il a scellé avec le PNDS Tarayya pour la conquête réussie du pouvoir. Il a indiqué que la responsabilité de son parti, membre de l’alliance au pouvoir, est «de rappeler au gouvernement de veiller sur la souveraineté nationale du pays, de continuer à lutter contre la corruption et le détournement des biens publics, et d’instaurer la justice sociale au Niger».
Le FPJD Ihsani s’est engagé à trouver des solutions aux problèmes liés au sous-développement permanent du Niger grâce à une démarche citoyenne et a assuré disposer actuellement d’assez de données et de ressources pour déclencher «le processus social pouvant conduire au développement global du Niger». Pour y parvenir, le parti compte sur le dynamisme de la jeunesse nigérienne et appelle les gouvernants à l’intégrer de manière continue et soutenue dans les différents secteurs professionnels, de même qu’à lui assurer l’accessibilité à la propriété privée. Selon le FPJ Ihsani, les piliers de ce succès voulu, résident dans l’amélioration du système éducatif et dans une lutte acharnée contre la corruption à tous les niveaux.
Pendant les travaux du 1er congrès ordinaire couplé à la célébration du 3ème anniversaire de la création du parti, le Front Patriotique pour la Justice et le Développement (FPJD Ihsani) a présenté son programme politique, avec pour vision les élections générales de 2025 et 2026. Ce programme structuré autour de six axes principaux, vise à redynamiser les cultures nigériennes, à définir les systèmes éducatif et politique les plus proches de la réalité nationale et à définir un système de sécurité sociale qui répond aux besoins spécifiques des populations. Le programme politique du FPJD Ihsani vise également à reformer l’administration publique et enfin à concevoir et exécuter des plans d'actions économiques novateurs et porteurs de grandes valeurs ajoutées pour l'émergence du Niger.
Souleymane Yahaya(onep)
04 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Santé publique et des Affaires sociales Dr Idi Illiassou Mainassara a pris part, hier matin par visioconférence, à une réunion de haut niveau sur l’accélérateur linéaire. Cette rencontre organisée par le Bureau de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a été présidée par le Directeur Général de cette institution. Plusieurs personnalités des pays membres de l’AIEA ont pris part à cette réunion. Un des points inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre est le programme de l’acheminement et de l’installation de l’accélérateur linéaire au Niger.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de la Santé publique et des Affaires sociales a tout d’abord transmis les salutations et les remerciements du gouvernement et du peuple nigérien à l’AIEA pour l’appui et l’accompagnement qu’elle ne cesse d’apporter au Niger dans le processus d’acquisition de cette machine de radiothérapie acquise à travers l’AIEA, dans le cadre des projets de coopération. Cette acquisition, dira Dr Idi Illiassou Mainassara, viendra compléter et renforcer le plateau technique du Centre National de Lutte Contre le Cancer (CNLC) et accompagner le Niger à mettre en place un centre de radiothérapie. Le ministre de la Santé publique a aussi rappelé que l’AIEA a contribué à la conception et la construction des bâtiments du centre, participé à l’achat, l’acheminement et l’installation des équipements ainsi qu’à la formation de base et continue du personnel. «En effet, le Registre de Cancer enregistre ces dernières années une recrudescence de cas. D’où la nécessité d’accélérer la mise en fonction effective du Centre. (…) A l'heure actuelle, les activités d'installation et de contrôle des unités de radiothérapie au Cobalt et de Curiethérapies sont achevées et prêtes à démarrer. La prochaine étape, objet de la présente réunion, portera sur le programme de l'acheminement et de l'installation de l'accélérateur linéaire en collaboration avec la BID qui accompagne le Niger dans l'acquisition de cet équipement. Le démarrage des activités de la Radiothérapie Métabolique interviendra plus tard», a indiqué le Ministre de la Santé publique.
Dr Idi Illiassou Mainassara a souligné aussi que la lutte contre les maladies en général et le Cancer en particulier figure parmi les priorités du programme du Mohamed Bazoum, qui ne ménage aucun effort pour l'amélioration des conditions de vie des populations. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, sur instruction personnelle du Président de la République un nombre important du personnel et techniciens de maintenance est en phase d’être envoyé au Maroc pour une formation. Cet engagement des plus hautes autorités nigériennes vise, entre autres, selon le ministre de la Santé publique, à renforcer le centre d’un personnel en quantité et en qualité. Après sa formation, ce personnel spécialisé rejoindra ceux formés de 2010 à 2013 et le complément de personnel (médecins et physiciens) en cours de formation au Maroc. Tous ces efforts du gouvernement avec l’appui de ces partenaires notamment la BAD vise aussi à lutter efficacement contre le Cancer dans notre pays. Le ministre Idi Illiassou Mainassara a souligné que les équipements sont aussi disponibles avec une unité de cobaltothérapie installée avec son simulateur; un gamma Mec-plus pour la curiethérapie installé et un équipement complet de dosimétrie.
«Toutes ces réalisations ont vu le jour grâce aux efforts du gouvernement qui a toujours mis la santé au premier rang de ses priorités et ce avec un accompagnement soutenu, très rapproché de l'AlEA durant tout le parcours. Ces efforts ont été également soutenus et accompagnés par les différents partenaires dont la Fondation Tattali Iyali de l'ancienne Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, alors Marraine de la lutte contre le cancer au Niger qui s'est investie pour la création du Centre de vie pour le séjour des malades durant leur traitement», a-t-il précisé. Le ministre de la Santé publique a aussi salué l'accompagnement de l'UNFPA et de l'ARCEP pour la réalisation de la Maison de vie du CNLC.
Ali Maman(onep)
09 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Des rencontres à haut niveau au programme de la visite.
Du 7 au 9 février 2022, le président de la Confédération Ignazio Cassis effectuera un déplacement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui, pour la première fois de son histoire, a connu en 2021 une transition démocratique du pouvoir. Il sera accompagné de la présidente du Conseil national Irène Kälin. Le président du CICR Peter Maurer se joindra à la délégation suisse au Niger. Pendant son année présidentielle, Ignazio Cassis met l’accent sur une coopération étroite avec le CICR.
Les pays de la région du Sahel, qui est l’une des priorités de la stratégie pour l’Afrique subsaharienne du Conseil fédéral, sont confrontés à de grands défis. La montée de l’extrémisme violent dans les zones frontalières dégrade la situation sécuritaire au Niger également, ce qui aggrave la crise humanitaire – près de 3,7 millions de Nigériens sont tributaires de l’aide humanitaire – et renforce la pauvreté. La population jeune manque de possibilités d’emploi et de formation. Le Niger est non seulement l’un des pays les plus vulnérables du monde, mais aussi le principal pays de transit des flux migratoires en provenance d’Afrique de l’Ouest et à destination de l’Europe.
L’aide humanitaire, l’éducation et la migration sont d’ailleurs les grands thèmes de ce voyage du président de la Confédération Ignazio Cassis. Dans un centre de rééducation d’Agadez, la délégation suisse rencontrera des personnes handicapées, qui ont particulièrement besoin de protection et de soutien dans le contexte fragile dans lequel elles vivent. Ce centre du CICR leur fournit des équipements tels que des fauteuils roulants et les aide à s’intégrer dans la société et la vie professionnelle. Conformément à la stratégie de politique extérieure 2020-2023, la Suisse met à profit le partenariat établi avec le CICR pour protéger des personnes dans le besoin et assurer le respect du droit international humanitaire. La délégation de haut rang emmenée par le président de la Confédération Ignazio Cassis souligne la tradition humanitaire que la Suisse cultive sur l’ensemble du continent.
Dans la ville de Maradi, la délégation visitera un projet de la DDC destiné à réduire l’analphabétisme. Au Niger, près de la moitié des enfants ne sont pas scolarisés.
La visite d’un centre pour migrants figure également au programme. Des migrants et des migrantes dans le besoin peuvent bénéficier de conseils psychologiques et de formations dans ce centre soutenu par la Suisse. L’un des objectifs de la politique suisse en matière de migration est d'aider les populations sur place et de créer des perspectives, notamment pour réduire la pression de la migration irrégulière.
Dans la capitale Niamey, la délégation suisse rencontrera le Président nigérien Mohamed Bazoum. Les discussions porteront essentiellement sur les relations bilatérales entre la Suisse et le Niger, la coopération internationale, des questions régionales, le changement climatique et la situation humanitaire dans la région du Sahel. Le président de la Confédération Ignazio Cassis rencontrera en outre le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le ministre des affaires étrangères Hassoumi Massoudou et d’autres membres du gouvernement. La présidente du Conseil national Irène Kälin aura quant à elle des échanges avec son homologue Seini Oumarou.
(Source: Département Fédéral des Affaires Etrangères- Suisse)
07 février 2022
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La ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a effectué hier matin, une visite dans les services et directions de la Caisse Autonome des Retraités du Niger (CARENI). Cela afin de s’enquérir des conditions dans lesquelles fonctionnent ces services mais aussi pour leur transmettre ses encouragements. C’est ainsi qu’elle a, en compagnie du directeur général de la CARENI, M. Mahamadou Yahaya, d’abord été à la direction régionale de la CARENI située au quartier Maourey puis au niveau du service de paiement des pensions au quartier Nouveau marché et enfin à la direction générale de la CARENI à la rive droite. Notons qu’auparavant, la ministre de la Fonction Publique et de la réforme administrative a visité la direction des archives de son ministère.
De la direction régionale de la CARENI au service de paiement des pensions et à la direction générale, la ministre a visité des services tels que celui du capital décès, du remboursement 6% des cotisations, de la nouvelle pension, de la pension de réversion, du recouvrement des cotisations FNR et enfin du renouvellement du livret de pension. Et dans chacun de ces services, des explications lui ont été données sur les différentes procédures à suivre pour un meilleur traitement des dossiers des retraités.
Mme Daoura Hadizatou Kafougou a saisi cette opportunité pour poser des questions mais aussi pour faire des remarques pertinentes pouvant contribuer à l’amélioration de la qualité des services de la CARENI.
Au terme de la visite, la ministre de la Fonction Publique et de la réforme administrative qui a apprécié la détermination et le dévouement du personnel, a rappelé les raisons de sa visite à la CARENI, soulignant que le Chef de l’Etat et celui du gouvernement attachent du prix à l’amélioration des conditions que l’administration réserve au quotidien aux retraités de la fonction publique. «A ce titre, nous devons faire en sorte qu’aucune négligence de traitement dégradant ne soit observable à leur égard», a-t- elle insisté. En effet, pour Mme Daoura Hadizatou Kafougou, le retraité ne doit pas se sentir comme un exclu ou comme rejeté de la fonction publique après plusieurs années de services rendus à la Nation. A ce titre, elle a relevé comme amélioration des conditions des retraités, la mensualisation des pensions inscrites dans l’acte 3 du Programme de Renaissance de SEM. Mohamed Bazoum qui est en cours d’adoption.
Relativement à la visite effectuée à la direction des archives de son ministère, elle a confié que son département ministériel cherche des voies et moyens pour une meilleure sécurisation et conservation des dossiers de l’ensemble des agents de l’Etat. Cela à travers la numérisation, en un mot l’archivage électronique des dossiers individuels de ces derniers. «Cela constitue un vaste chantier de réforme et de la modernisation de l’administration publique dans le contexte de la globalisation», a précisé Mme Daoura Hadizatou Kafougou. Elle a enfin souligné l’importance de la direction des archives du Ministère de la Fonction Publique et de la réforme administrative qu’elle a qualifié de véritable patrimoine documentaire. A ce niveau, elle a rappelé l’incendie du ministère de la Justice qui a détruit toute la documentation dudit ministère, qui sans les archives de sa direction, aurait été à jamais perdue.
Auparavant le directeur général de la CARENI a intervenu pour partager avec la ministre de la Fonction Publique et de la réforme administrative les différents dossiers qui ont été traités en 2021 par son établissement. A titre indicatif M. Mahamadou Yahaya note que 1747 dossiers de nouvelles pensions ont été traités pour une incidence financière prévisionnelle de 1. 953.283.780 f CFA, 990 dossiers de pension de réversion aux ayants cause des retraités décédés (pour une incidence financière prévisionnelle de 487.911.580 CFA) et 158 dossiers de capital décès (pour une incidence financière prévisionnelle estimée à
- 919.085 CFA).
En termes de recette au trésor public, il a révélé que les services de la CARENI ont traité et liquidé 44 dossiers de validation des services pour une prévision de recette au trésor national de 17.972.760 CFA. A cela s’ajoute 29 dossiers des états de versement pour une recette prévisionnelle estimée à 61.849.856 CFA.
En outre, le directeur général de la CARENI a relevé les contraintes majeures auxquelles l’établissement est confronté. Il s’agit entre autres, de la non adoption du nouveau décret portant organisation du régime des retraités, des fonctionnaires et des personnes régies par les statuts autonomes du Niger et le transfert non effectif de paiement des pensions et personnel relevant de toute la chaine de paiement à la CARENI.
Toutefois, il a confié que la CARENI envisage plusieurs perspectives pour l’année 2022 dont le renforcement de ces antennes régionales de Tahoua et de Maradi, la création des antennes de Zinder et Dosso, la recherche de synchronisation du fichier de gestion des carrières entre la CARENI et les deux ministères de tutelle et enfin, la finalisation du processus d’informatisation de la base de données des prestations et une maitrise des effectifs des pensionnés.
RahilaTagou(Onep)
13 janvier 2022
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La ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Espagne, Mme Arancha Gonzales Laya, en mission au Niger, a effectué, dans l’après-midi du jeudi 08 octobre 2020, une visite à la Maternité Issaka Gazobi de Niamey, un centre spécialisé dans la prise en charge de la mère et de l’enfant, en particulier pour les consultations pré et postnatales. Elle était accompagnée par le directeur de cabinet du ministre de la Santé Publique, M. Ismagail Anar. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Niger et l’Espagne particulièrement dans le domaine de la santé. L’objectif est de constater le fonctionnement et les besoins de cette entité. A son arrivée, la délégation a effectué une visite guidée des différents services sous la conduite du Directeur Général de la Maternité Issaka Gazobi, M. Ibrah Boukary, du Pr Madi Nayama et de plusieurs médecins.
A l’entame de sa visite, la ministre des Affaires étrangères d’Espagne s’est rendue à l’unité d’urgence de la maternité Issaka Gazobi, qui selon le responsable, accueille au maximum 60 cas d’urgence par jours. Il a également expliqué qu’en septembre 2020, ce service a enregistré 951 cas d’urgences. La délégation a également visité la salle de travail. 30 à 50 femmes sont admises en salle de travail par jour et les matériaux de la salle d’accouchement sont très précaires et insuffisants par rapport aux besoins. A l’unité de néonatalogie, qu’elle a visitée, la ministre Arancha Gonzales Laya a rencontré la responsable du service qui lui a fait part des problèmes de cette unité. En effet cette unité ne dispose que de 23 berceaux alors qu’elle se retrouve avec 60 bébés voire plus. C’est pourquoi, les bébés se retrouvent souvent à 4 dans le même berceau. Cette unité à un taux de mortalité d’environ 7%. La visite a continué dans la salle de réanimation, ensuite dans la salle de stabilisation et à l’unité Kangourou qui a une capacité de deux lits et qui accueille souvent jusqu’à 4 lits.
Au terme de la visite, le Professeur Madi Nayama a indiqué que la maternité Issaka Gazobi est au niveau 3 de formation sanitaire en matière de Santé de la Reproduction. Dans ce sens, il a expliqué qu’en 2018, la maternité a enregistrée 6757 accouchements, 7699 en 2019 et 4777 jusqu’au mois de septembre 2020. Aussi, a-t-il ajouté, la maternité étant spécialisée dans les cas d’urgences, 4523 césariennes ont été faites en 2018 ; 4899 en 2019 et 3417 jusqu’au mois de septembre 2020. «S’agissant des consultations de la mère et de l’enfant et plus spécifiquement la mère, dans sa composante obstétricale, gynécologique et cancérologique, la maternité Issaka Gazobi est une maternité de référence avec un taux de létalité obstétricale qui tourne autour de 1,61 et 1,44» a indiqué le Pr Madi Nayama. Pour la consultation cancérologique, il a été enregistré 12.000 consultation en 2018, puis 10.000 en 2019 et 3770 au mois de septembre 2020. Pour les consultations pédiatriques, la maternité enregistre autour de 3584 à 4710 par an. S’agissant des services de planification familiale, le professeur a indiqué que la maternité offre jusqu’à 1418 par an.
Pour sa part, le Directeur de cabinet du Ministre de la santé Publique M. Ismagail Anar a remercié, au nom du ministre de la Santé et de tout le Gouvernement nigérien, la ministre pour la visite. Il a estimé que le principal objectif des autorités est d’arriver à délocaliser la maternité. Pour cela a-t-il dit, le Niger a besoin d’un accompagnement pour y arriver.
Après avoir suivi toutes ces interventions, la ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Espagne a pris connaissance des principales difficultés de cette maternité qui sont l’exiguïté des locaux, l’obsolescence avancée des équipements et appareils (comme ceux de mammographie et de la radiographie qui ne sont plus fonctionnels et un seul échographe) ainsi que le besoin de délocalisation de la maternité. Mme Arancha Gonzales Laya a par ailleurs remercié l’ensemble du personnel pour le travail qu’il fait au quotidien. «L’Espagne est un pays qui s’est engagé dans le domaine de la santé au Niger depuis très longtemps», a dit Mme Arancha Gonzales Laya. Elle a aussi indiqué que la coopération est en train de produire le prochain plan de coopération 2021 - 2025. « Je suis sûre que si la priorité est la santé nous mettrons tous nos efforts dans ce domaine. Et on sera bientôt de retour pour inaugurer les nouveaux locaux», a-t-elle conclu.
Pour rappel, le Niger et le Royaume d’Espagne ont une coopération médicale depuis plusieurs années. Le premier appui remonte à 1993 quand l’Espagne a réhabilité l’ensemble du bâtiment de la maternité Issaka Gazobi.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
12 octobre 2020
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La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tatali Iyali, a effectué une visite le vendredi 23 octobre 2020, à Namaro. A cette occasion, la présidente de la Fondation Tatali Iyali a apporté sa compassion et son soutien à la population sinistrée de cette localité et a procédé au lancement des travaux de la construction des logements sociaux et d’un centre de formation aux métiers destiné aux jeunes filles déscolarisées. Dr Lalla Malika Issoufou était accompagnée au cours de ce déplacement, par plusieurs membres du Gouvernement, des députés nationaux, du Gouverneur et certains préfets de la région de Tillabéri. Toutes les trois cérémonies se sont déroulées en présence du Général des Corps d’Armée, Ancien Chef de l’Etat Salou Djibo, des chefs traditionnels de la région, du maire de la commune rurale de Namaro et de plusieurs hautes personnalités ressortissantes de ladite région.
700 kits alimentaires remis au profit des sinistrés
Au cours de la cérémonie de remise de don, la Première Dame a pris la parole, pour remercier la population de Namaro pour l’accueil réservé à sa délégation. Très émue par la mobilisation, surtout des femmes et des jeunes, la Présidente de la Fondation Tatali Iyali a rendu un grand hommage à cette population qui n’a ménagé aucun effort pour venir lui témoigner sa reconnaissance. «Je suis contente de cet accueil. Qu’Allah vous bénisse et vous récompense. Je suis venue pour vous saluer et vous apporter le soutien de la Fondation Tatali Iyali. Nous sommes de cœur avec vous et à chaque fois que de besoin, il faut compter sur nous», a-t-elle déclaré en langue locale.
D’après la Secrétaire Exécutive de la Fondation Tatali Iyali Mme Sidikou, ce don en vivres est destiné à la population victime des inondations. C’est un don, a-t-elle expliqué, composé d’environ 700 kits constitués chacun d’un sac de riz, d’un bidon d’huile de 5 litres, des paquets de pâtes alimentaires et des moustiquaires. Mme Sidikou a, au nom de la Fondation Tatali Iyali, salué la population pour la mobilisation et l’accueil réservés à la présidente de la Fondation et la Délégation qui l’accompagne.
Pour sa part, le Ministre de l’action Humanitaire et de la Gestion de la Catastrophe, M. Laouan Magagi a saisi l’occasion pour saluer et remercier la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou pour ce geste, mais aussi pour tous les efforts que sa Fondation ne cesse de déployer pour soutenir les populations les plus vulnérables.
M. Laouan Magagi a rappelé les dégâts causés par les pluies cette année sur l’ensemble du pays. «Ce sont environ 70.000 ménages sinistrés et environ 18.000 ha de terres de cultures endommagées par les eaux. Dans la région de Tillabéri ce sont environ 632 familles et 11 aménagements hydro-agricoles qui ont affectés par cette situation», a-t-il dit.
Pour rappel, ce sont environ 400 maisons effondrées, 325 ha de champs inondés, ainsi que 3 aménagements hydro-agricoles qui complètement submergés dans la Commune Rurale de Namaro selon le maire. Au cours de cette cérémonie, le Maire de la Commune Rurale de Namaro a, au nom de sa population, décerné un témoignage officiel de satisfaction à la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, à Dr Amadou Aissata Ministre de l’Energie, à M. Daouda DjiboTakoubakoye, Directeur Général de la Haute Autorité à l’Energie atomique (HANEA) et à Mme Ousmane Fatouma Saley ancienne Directrice Générale de l’IFTIC et conseillère du Directeur Général de l’Office National d’Edition et de presse (ONEP). En leur décernant ces témoignages le Maire a dit que c’est une reconnaissance de la population de la Commune Rurale de Namaro suite aux multiples appuis que ces personnalités lui ont apporté à travers d’innombrables actions de bienfaisance.
‘’Cité Annour’’ : Bientôt 100 logements sociaux à Koria Gourma
Par la suite la Première Dame et la Délégation qui l’accompagne se sont rendues à Koria Gourma où les attendait la population de ce village. Dans ce village, Dr Lalla Malika Issoufou a présidé la cérémonie de pose de la 1ère pierre pour la construction d’une cité de 100 logements sociaux destinés à la population vulnérable victime des inondations. Là aussi, après avoir pris un bain de foule, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou a procédé à la pose de la première pierre de la «Cité Anour» de Koria Gourma.
Il faut noter que cette cité est un don de l’Association d’Appui pour les services Humanitaires (AASH). Cette structure nationale a bénéficié du soutien de Dubai Charity association pour la construction de cette cité. C’est pourquoi, lors de cette cérémonie, le président de cette Association, M. Al Mahmoud Mahamed a remercié la Première Dame et sa délégation pour avoir effectué ce déplacement. Cette cité, a-t-il dit, est composée d’un dispensaire, d’une école, d’un forage, d’une mosquée et des boutiques, le tout au bénéfice de la population sinistrée. M. Al Mahmoud Mahamed a salué cette franche collaboration qui existe entre son association et la Fondation Tatali Iyali, avant de réaffirmer la disponibilité de AASH à accompagner le gouvernement nigérien à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance.
Saisissant cette opportunité, au nom de la Première Dame, la Secrétaire Exécutive de la Fondation Tatali Iyali a souligné que sa fondation et l’Association d’Appui pour les services Humanitaires (AASH) travaillent main dans la main depuis plusieurs années dans le but d’apporter l’assistance nécessaire aux populations vulnérable. «Dans ce cadre, plusieurs actions ont été réalisées dont entre autres, la construction de la cité M’Bama avec 60 logements dans la Commune de Balayara, la cité El Madina avec 30 logements dans la Commune de Liboré, la cité Zalenguey avec 100 logements dans la commune rurale de Bankilaré, la cité à Bangoula avec 50 logement dont l’inauguration interviendra incessamment et enfin la construction d’une autre cité de 107 logement dont les travaux seront lancés très bientôt», a-t-elle dit.
Pose de la 1ère pierre pour la construction d’un centre de formation des femmes au village de Latakabia et visite de site maraîcher
Poursuivant son agenda, la Première Dame était à Latakabia où elle a présidé la cérémonie de la pose de la première pierre pour la construction d’un centre de formation des femmes. A cette occasion, Mme Takoubakoye Aminata Boureima une des initiateurs de ce projet a saisi l’occasion pour informer l’assistance sur le contenu de leur projet. Elle a notifié qu’il s’agit d’un projet initié par les ressortissants dudit village en vue d’améliorer la résilience des femmes, notamment les jeunes filles. Mme Takoubakoye a également profité de l’occasion pour rendre un grand hommage à la Première Dame. Au nom de la population, notamment les femmes de Latakabia, elle a souhaité la bienvenue à la Présidente de la Fondation Tatali Iyali et à la Délégation qui l’accompagne. Le centre de formation aux métiers vise à apporter une contribution pour lutter contre la déscolarisation et promouvoir l’autonomisation des femmes.
A quelque centaine de mettre du site de la construction de ce centre, les mêmes acteurs locaux ont initié l’aménagement d’un site pour les cultures maraichères. C’est un site d’environ 100 ha qui a été réhabilité sur fonds propres des ressortissants de ce village, notamment la famille Takoubakoye, en vue de promouvoir la culture maraichère. Dans ses explications Mme Takoubakoye Aminata Boureima a souligné que ce site maraicher est en complémentarité avec le centre de formation. C’est un site qui vise la culture des produits tels que la tomate, le choux, la salade, le moringa, et bien d’autres arbres fruitiers. Cette initiative, dit-t-elle vise à promouvoir l’autonomisation des femmes à travers la transformation des produits récoltés sur ce site. Dans le cadre de l’Initiative 3N ce site prévoit la pisciculture et l’élevage.
Il faut noter qu’à l’occasion de ce déplacement la Première Dame a rendu visite successivement à l’honorable chef de Canton de Namaro et au Général de Corps d’Armée Salou Djibo dans leurs domiciles respectifs. Dr Lalla Malika Issoufou et les membres de la délégation qui l’accompagne se sont également recueillis sur les tombes des parents de Salou Djibo, ancien chef de l’Etat.
Le Général de Corps d’armée et ancien chef de l’Etat, Salou Djibo et l’Honorable Chef de Canton de Namaro ont chacun offert un bœuf à la première Dame.
Ali Maman, Envoyé spécial(onep)
26 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, Présidente de la Fondation Tattali Iyali a effectué hier une visite au Centre National de Lutte Contre le Cancer (CNLC). Ce déplacement rentre dans le cadre du suivi et du contrôle des travaux d’installation de deux grandes machines qui ont été commandées en vue de rendre ce centre opérationnel. Elle était accompagnée du ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara.
Après la visite guidée des salles et toutes les informations reçues de la part des différents responsables dudit Centre et des experts qui sont venus spécialement pour les travaux, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a exprimé sa fierté de voir son rêve réalisé et cela d’autant plus que ses efforts et sa détermination ont en effet apporté des fruits. Bientôt, la radiothérapie se fera à partir de janvier 2021 au Niger au niveau du Centre National de Lutte contre le Cancer (CNLC), a-t-elle annoncée avec satisfaction. «C’est une longue démarche qui a pris des années, j’ai eu à travailler avec les autres ministres de la santé qui ont précédé Idi
Illiassou Maïnassara sur ce dossier, et aujourd’hui Dieu merci je suis soulagée », a confié la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou. Bientôt tous les malades dépistés positifs du cancer seront orientés au CNLC pour la prise en charge, il n’y aura plus d’évacuation à l’extérieur a-t-elle indiqué. L’opérationnalisation de ce centre va apporter un plus à l’Etat qui investit des milliards dans les évacuations des malades de cancer à l’extérieur, a expliqué Dr Lalla Malika Issoufou.
Ça sera également un ouf de soulagement pour ceux qui n’ont pas les moyens et ceux qui vivent au fond du Niger, à Nguigmi, Bilma et autres régions et départements les plus reculés car, ils pourront venir à Niamey se faire traiter sans aucune difficulté s’est-elle réjouie. En outre, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou projette aussi de construire avec le concours de l’Etat du Niger et des partenaires une maison de vue non loin dudit centre avec les commodités possibles. Elle accueillera les patients qui vont venir de l’intérieur du pays et qui n’ont pas de familles à Niamey. Les patients des autres pays de la sous-région pourraient également venir se traiter au niveau de ce centre de Niamey, a-t-elle suggéré. En effet a précisé la Première Dame, le traitement de cancer est gratuit pour toutes les femmes et les enfants de 0 à 5ans, le Niger est donc l’un des rares pays qui prend en charge la gratuité de soins. « La réalisation du Centre National de Lutte contre le Cancer a certes coûté cher à l’Etat du Niger qui a investi des milliards mais ça vaut le coup », a conclu la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali.
Consciente des dégâts que le cancer ne cesse de causer à l’échelle mondiale en général et en Afrique en particulier, la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou en tant que médecin s’est donnée corps et âme et ce, depuis 2010 pour faire de l’opérationnalisation du Centre National de Lutte contre le Cancer une réalité, a indiqué Dr Idi Illiassou
Maïnassara, ministre de la Santé Publique. Ainsi a-t-il ajouté, la Première Dame a pris son courage à deux mains pour réactiver le dossier de la construction des bâtiments et des équipements dudit centre et a fait des plaidoyers au niveau de l’Etat du Niger et des différents partenaires. Aujourd’hui se réjouit le ministre en charge de la Santé Publique, le Niger sous l’impulsion de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou disposera d’un centre de référence (bien équipé avec un appareil cobalt et un accélérateur linéaire de la dernière génération) de traitement de cancer, le seul en Afrique de l’Ouest.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
1er octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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En visite de travail à Islamabad, au Pakistan, le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Seïni Oumarou, s’est rendu, le mardi 10 août 2021, à Aiwan-e-Sadr, la résidence officielle du Président de la République Islamique du Pakistan, SEM Arif Alvi. Elhadji. Seïni Oumarou est allé transmettre les salutations chaleureuses et fraternelles de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, à son homologue Pakistanais.
SEM Arif Alvi est le Chef de l’État du Pakistan depuis le 9 septembre 2018. Il est la figure représentant l'unité de l’État et ses pouvoirs sont principalement honorifiques et symboliques. Le Président de l’Assemblée Nationale a transmis un message du Président de la République du Niger à son homologue de la République Islamique du Pakistan. Les deux personnalités ont ensuite évoqué le contexte d’insécurité qui mine nos deux pays. Elhadji Seïni Oumarou a parlé des énormes potentialités du Niger, notamment en termes de terres irrigables qui n’attendent qu’un transfert de technologie pour être mises en valeur, tout en situant le cadre de sa visite en terre hospitalière du Pakistan.
SEM Seïni Oumarou a rencontré, après cette visite de courtoisie au Président de la République Islamique du Pakistan, le Ministre des Affaires Etrangères Makhdoom Shah Mehmood Qureshi pour une réunion de travail concernant les relations entre le Pakistan et le Niger. Le Ministre des Affaires étrangères du Pakistan a tenu à saluer la démocratie nigérienne et à remercier les autorités de notre pays pour leur soutien constant.Il a salué la singularité de notre coopération bilatérale qui offre beaucoup d’opportunités aux investisseurs pakistanais.
Le Ministre a explicitement évoqué le problème de visa avec le Niger qui handicape le développement du commerce entre nos deux pays. Il souhaiterait que le Niger ouvre une ambassade à Islamabad pour renforcer les échanges. M. Makhdoom Shah Mehmood Qureshi a rappelé que, sur le plan de l’éducation, le Pakistan a octroyé 100 bourses d’études au Niger. Sur le plan militaire, il a évoqué une large coopération avec notre pays. Le Pakistan souhaite promouvoir davantage la coopération bilatérale dans le domaine commercial par les déplacements réguliers des opérateurs économiques et hommes d’affaires entre nos deux pays.
En prenant la parole, SEM Seini Oumarou a remercié le Ministre des Affaires étrangères et les autorités pakistanaises pour leur accueil empreint de chaleur. Il a tenu à remercier personnellement le Ministre des Affaires Etrangères Makhdoom Shah Mehmood Qureshi pour avoir fait le déplacement de Niamey pour représenter le Président de la République Islamique du Pakistan à l’investiture du Président Mohamed Bazoum. Notre pays a réussi son alternance démocratique consacrée par le passage de témoin d’un Président civil à un autre. Cela a été rendu possible grâce au leadershipdu président sortant, SEM Issoufou Mahamadou, qui a quitté le pouvoir à la fin de son second mandat. «Toutes nos institutions sont aujourd’hui installées. Il ne nous reste plus qu’à travailler», a dit le Président de l’Assemblée Nationale. Il a salué la visite des investisseurs pakistanais qui ont montré un grand intérêt pour les potentialités en matière d’investissement dans notre pays.
Le président de l’Assemblée Nationale du Niger, SEM Seïni Oumarou s’est rendu ensuite, dans l’après-midi, au Centre National de Recherche Agronomique du Pakistan (NARC). Il a été accueilli à son arrivée par M. Syed FAKHAR IMAM, ministre de la sécurité alimentaire nationale et de la recherche du Pakistan et ses collaborateurs. Il s’en est suivi une séance de travail très constructive entre les deux parties. Le Centre national de recherche agricole (NARC), à Islamabad, créé en 1984, est le plus grand centre de recherche du Conseil de recherche agricole du Pakistan (PARC). D'une superficie totale d'environ 1400 hectares, le centre est situé près de Rawal Lake, à la périphérie d'Islamabad. Des installations physiques en termes de champs expérimentaux, laboratoires, serres, banque de gènes, bibliothèque/documentation, auditorium, ateliers de réparation de machines et d'équipements de laboratoire, magasins, auberges, cafétéria, studios audiovisuels, sont également disponibles au NARC. SEM Seïni Oumarou a visité un champ expérimental de rizières exploitées sur le site avant de procéder à la plantation d’un arbre.
(Source : Cellule Communication de l’AN)
11 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le député français Jean Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires Etrangères et de la Coopération de l’Assemblée Nationale Française, effectue depuis hier, une visite de travail au Niger. M. Bourlanges a été reçu en audience, hier en fin de matinée, par le président de l’Assemblée nationale SE. Seini Oumarou.
Dans l’après-midi, le parlementaire français a été reçu par le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Au cours de ces deux entrevues, le président de la Commission des Affaires Etrangères et de la Coopération de l’Assemblée Nationale Française était accompagné de l’Ambassadeur de la République Française au Niger, SE. Alexandre Garcia.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a effectué mercredi matin, 30 septembre 2020, une visite de travail et d’amitié à Bissau, à l’invitation de SEM Umaro Sissoco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau.
Les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête-à-tête sur l’état des relations d’amitié et de coopération existant entre les deux pays, soulignant « la nécessité de les renforcer et de les accroître encore plus, pour le bénéfice mutuel » , indique un communiqué conjoint sanctionnant cette visite.
Au cours d’une réunion bilatérale, les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent africain et dans la sous-région.
Ils ont réaffirmé la nécessité de renforcer le multilatéralisme, en particulier au sein de la CEDEAO, ainsi que la coopération intra-africaine et la coopération sud-sud.
Ils ont également décidé de renforcer la coopération politico-diplomatique, ainsi que la coordination et l’harmonisation de la position des deux pays dans les enceintes internationales.
Le renforcement de la coopération dans les domaines de l’éducation, de la pêche, de la sécurité, des transports, de la santé et d’autres domaines d’intérêt mutuel a été au centre de la réunion bilatérale.
Les présidents Issoufou Mahamadou et Umaro Sissoco Embalo ont entre autres souligné « la nécessité de renforcer la coopération entre les pays de la sous-région en matière de sécurité des frontières et de prévention du trafic d’armes légères, de la criminalité organisée transfrontalière et de la traite des personnes, ainsi que dans la lutte contre les groupes armés, terroristes et immigration clandestine », ajoute le communiqué.
A noter que le Président Issoufou Mahamadou a félicité SEM Umaro Sissoco Embalo « pour les efforts consentis par les autorités nationales et qui ont abouti à la constitution d’un gouvernement inclusif, dont le programme et le budget général d’Etat ont déjà été approuvés par l’Assemblée National Populaire de Guinée Bissau.»
Le Président bissau-guinéen a salué «le rôle unique que joue la République du Niger au sein de la CEDEAO, en tant que pays qui a présidé la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement et se sont félicités pour les réalisations accomplies au cours de cette visite. »
Dans le cadre bilatéral, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur satisfaction face à «l’environnement de confiance et de solidarité qui a toujours caractérisé les relations d’amitié et de solidarité qui existent entre les deux pays. »
A l’issue de sa visite, SEM Issoufou Mahamadou a exprimé sa profonde gratitude à SEM Umaro Sissoco Embalo « pour la chaleureuse hospitalité et l’accueil fraternel qui lui ont été réservés ainsi qu’aux membres de sa délégation.»
A son arrivée à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau, le Président de la République a été accueilli au pied de la passerelle de l’avion présidentiel par son homologue de la Guinée Bissau.
Après l’exécution des hymnes nationaux des deux pays et le passage en revue des troupes, SEM Issoufou Mahamdou a été salué par les officiels civils et militaires bissau guinéens ainsi que par les ressortissants nigériens vivant dans ce pays, veus nombreux.
Peu après son arrivée, le Chef de l’Etat a pris part à une cérémonie de dépôt des gerbes de fleurs au Mausolée d’Amura/ EMGFA (Mausolée Amilcar Cabral.)
Répondant à la presse, le Président de la République salué la mémoire d’Amilcar Cabral, « ce digne fils de l’Afrique dont nous pouvons tous être fiers, qui a contribué à la libération de la Guinée Bissau du colonialisme.»
A son départ de Bissau pour Niamey, le Président de la République a été raccompagné jusqu’à la passerelle de l’avion présidentiel par le Président de la République de la Guinée Bissau.
Le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement, de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
Abdourahmane Alilou AP/PRN
1er octobre 2020
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Le Président de la République SE M. Mohamed Bazoum, a quitté Niamey, hier matin, à destination de la République de Türkiye, où il effectuera, du 10 au 13 mars 2022 une visite de travail et d’amitié s’inscrivant dans le cadre du renforcement de la coopération et des échanges économiques entre les deux pays. Durant son séjour, le Chef de l’Etat assistera au deuxième Forum diplomatique d’Antalya (ADF) et effectuera une visite sur des sites du complexe militaro-industriel turc.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement d’une délégation composée notamment de Madame Hadiza Bazoum, Première Dame de la République du Niger; M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Rhissa Ag Boula, Ministre d’Etat à la Présidence ; M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense Nationale ; M. Mahaman Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables ;
M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République ; Mme Salou DJIBO Adama Gazibo, Ambassadeur du Niger en Türkiye.
Comme le souligne le dossier de presse émanant de la cellule de Communication de la Présidence de la République, le Forum d’Antalya, qui se tiendra du 11 au 13 mars 2022, sera une rencontre de haut niveau qui rassemblera des professionnels de la diplomatie, à savoir des dirigeants politiques, des diplomates, des leaders d'opinion ou des universitaires. Placé sous les auspices du Président Turc, SE. Recep Tayyip Erdoğan, ce forum verra la participation, dans la cité balnéaire d’Antalya, de 2500 participants, dont 12 Chefs d’État, 15 dirigeants, dont trois Chefs de gouvernement, 67 ministres, six vice-ministres et les secrétaires de 44 organisations régionales et internationales, dont le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Entre autres thématiques qui seront abordées au cours des travaux, il y a la gouvernance démocratique, la sécurité énergétique, le développement de l’Afrique, la lutte contre la désinformation, la lutte contre le terrorisme, le changement climatique, etc.
Le Chef de l’Etat mettra à profit ce séjour pour effectuer, aujourd’hui jeudi 10 mars, des visites dans des unités militaro-industrielles sises à Ankara. «Notre pays, dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme, s’est engagé à s’approvisionner en matériels militaires auprès de Türkiye notamment en drones armés de combat TB2, en avions de combat et de formation Hurkus de Turkish Aerospace et des véhicules blindés tactiques de Nurol Makina pour renforcer la capacité opérationnelle de nos forces armées. La tournée s’achèvera par une visite sur le site de Roketsan, un des fleurons de l’armement turc spécialisé en missiles guidés par laser et par satellite», souligne le dossier de presse.
La même source rappelle que la République de Türkiye «est devenue en peu de temps un partenaire privilégié du Niger depuis l’établissement officiel des relations de coopération en 1996 et l’ouverture d’une mission diplomatique le 3 janvier 2012 à Niamey et en retour celle du Niger à Ankara le 8 janvier 2012. Une coopération agissante où des entreprises turques conquièrent des parts de marchés ou en investisseurs de plusieurs centaines de milliards de FCFA dans de domaines aussi variés allant de l’aéroportuaire à l’hôtellerie, des infrastructures administratives à la santé».
Soulignant l’importante de cette visite en Türkiye du Président de la République, SE M. Mohamed Bazoum, la fiche de presse indique qu’elle procède de la volonté du Chef de l’Etat de consolider le solide réseau diplomatique acquis de longue date, à travers sa participation au 2ème Forum d’Antalya. «En effet, ce Forum qui doit se tenir dans un environnement marqué par de vives tensions avec la Russie et l’Ukraine, se veut comme une plateforme pour les acteurs régionaux et mondiaux des sphères de la diplomatie, de la politique et des affaires pour échanger des idées et relever les défis internationaux», rappelle la même source.
S’agissant des visites au niveau des unités militaro-
industrielles turques, le document de la Cellule Communication de la Présidence de la République, rappelle qu’elles s’annoncent prometteuses pour le Niger, sachant qu’elles font suite aux échanges téléphoniques, en novembre 2021, entre les Présidents Mohamed Bazoum et Recep Tayyip Erdogan, finalisés par la déclaration d’intention d’achats de matériels militaires auprès des grandes firmes turques. Cela, espère-t-on doit se traduire notamment par des commandes de drones armés de combat TB2, ces véritables vecteurs de la puissance militaire turque.
«Si la Turquie a d’abord développé des relations économiques avec des pays africains, dont le Niger, sa présence en Afrique revêt désormais un aspect sécuritaire. Le Niger est le 14ème pays à signer un accord d’exportation avec l’entreprise turque », précise la même source, ajoutant que ‘’ces visites qui sont les signes de manifestations d’intérêt et de commandes fermes qui suivent, découlent de la volonté du Président de la République SE M. Mohamed Bazoum de doter l’armée nigérienne des matériels militaires de pointe et de haute technologie qui permettront de lutter efficacement contre le terrorisme».
Il y a lieu de rappeler que la coopération entre le Niger et Türkiye se caractérise par son exemplarité et son pragmatisme. «Les entreprises turques ont honoré plusieurs contrats, dont un de 152 millions d'euros (99,7 milliards de Fcfa) pour moderniser l'aéroport de Niamey, un autre de 50 millions d'euros (32,7 milliards de Fcfa) pour un hôtel de standing ou celui de 38 millions d'euros (24,9 milliards de Fcfa) pour le nouveau siège du ministère de Finances. En 2019, la Turquie avait construit un hôpital de 100 millions d'euros (65,5 milliards de Fcfa) à Maradi. Globalement, ses échanges commerciaux de la Turquie avec le continent africain ont quintuplé entre 2003 et 2020, passant de 5,4 milliards à 25,4 milliards de dollars (15 300 milliards de Fcfa)», conclut le dossier de presse.
Assane Soumana(onep)
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Les membres de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement (CDR/E) multiplient les contacts avec les acteurs du monde rural. C’est ainsi que les parlementaires de cette commission ont visité plusieurs localités dans la région de Dosso préceédemment avant de rencontrer les acteurs de la région de Niamey. Le mercredi 11 août dernier, les membres de la CDR/E conduits par l’honorable député Maizoumbou Hapsatou Djibrilla ont rencontré les acteurs impliqués dans la réforme du secteur d’engrais notamment les responsables de l’Observatoire du Marché des Engrais au Niger (OMEN) et du Comité Technique des Engrais au Niger (COTEN) avant de s’entretenir avec le directeur général de la CAIMA.
Cette initiative, de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement a pour objectif de s’enquérir sur les mesures prises pour l’installation de la campagne agro-sylvo-pastorale 2021-2022, en particulier l’approvisionnement en intrants agricoles ainsi que la situation alimentaire et nutritionnelle et de formuler des recommandations opportunes pour la réussite de ladite campagne. C’est ainsi que les parlementaires ont échangé avec les acteurs de la réforme du secteur d’engrais au Ministère de l’Agriculture. Ces échanges ont regroupé outre les parlementaires, le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, les responsables de l’OMEN, du COTEN et d’autres acteurs impliqués sur la réforme en cours. Notons que ladite reforme a été entreprise depuis 2017 avec l’appui de Millénium Challenge Cooperation (MCC) qui a abouti à un plan de réforme des engrais adopté en janvier 2018. Cette reforme a pour objectif d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité des engrais de qualité aux producteur à des prix abordables à travers un approvisionnement et une distribution assurée par le secteur privé.
Cette initiative du gouvernement vise à améliorer la production agricole à travers une grande utilisation des engrais. L’une des motivations de cette démarche, c’est aussi rehausser le nombre des utilisateurs car il a été remarqué que le Niger est l’un des pays qui utilisent un faible taux d’engrais par hectare (4 à 5 kg) alors que la recommandation d’Abuja prévoit jusqu’à 25 à 50 kg par l’hectare. C’est ainsi que les parlementaires et les acteurs de la reforme ont convenu sur la nécessité de prendre toutes les dispositions nécessaires pour alimenter le fonds commun des engrais et prendre les dispositions qui s’imposent afin de rendre disponible les engrais au cours de cette campagne et de la campagne de culture de contre saison, de continuer à sensibiliser la population sur le processus de la réforme et enfin la nécessité de poursuivre les actions entrant dans le cadre de la subvention des engrais.
Peu après, les parlementaires ont échangé avec le directeur général de la Centrale d’Approvisionnement en intrants et matériels agricoles du Niger (CAIMA). M. Harouna Mahamadou a expliqué aux parlementaires le fonctionnement de cette institution, ses difficultés surtout au cours de cette période transitoire en ce qui concerne les engrais. C’est ainsi qu’il évoqué le décret du 16 Septembre 2020 qui soustrait les engrais des prérogatives de la CAIMA. Selon le directeur général de la CAIMA, actuellement la Centrale se contente d’écouler les stocks déjà commandés qui s’élèvent à 50.000T dont près de la moitié est déjà disponible. Au cours de ces échanges, les deux parties ont remarqué les difficultés d’approvisionnement d’engrais, la nécessité de valoriser nos ressources naturelles en songeant à la production de notre propre engrais.
À l’issue de cette visite, l’honorable député, Zakari Garba, Vice-président de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement a expliqué que cette rencontre avec les acteurs de la filière engrais vise à échanger avec lesdits acteurs notamment sur la réforme en cours. Une réforme qui fait en sorte que c’est le secteur privé qui prend en charge l’approvisionnement en engrais à la place de la CAIMA. Citant les propos de ces acteurs, le Vice-président de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement a dit que ces structures s’activent à trouver une solution à ce problème d’engrais qui se constate actuellement sur le terrain. Toutefois, il a exprimé son inquiétude sur la non-disponibilité ou l’accessibilité de ce produit sur le marché pour les bénéficiaires les plus vulnérables. «L’engrais doit être accessible à tous les producteurs afin d’augmenter la production. Or aujourd’hui, le prix atteint dans certains endroits 23.000 F voire plus. Ce qui n’est pas à la portée des paysans à revenu faible», a déploré l’honorable député Zakari Garba. C’est pourquoi, le Vice-président de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement a dit que les parlementaires continueront à plaider auprès du gouvernement sur l’accessibilité et la disponibilité des engrais pour que ce produit soit abordable aux paysans. Car, a-t-il remarqué «aucun développement n’est possible sans un véritablement accompagnement de l’agriculture».
Mamane Abdoulaye(onep)
17 août 2021
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Le Gouverneur de la région de Zinder Laouali Amadou Madougou a effectué le dimanche 27 mars dernier, une visite de travail à Kantché (70km au Sud de Zinder) où il a rencontré les ressortissants de ce département récemment rapatriés de Dakar au Sénégal où ils se livraient à la mendicité.
Cette première vague de migrants composée de 544 personnes dont 113 femmes qui se réclament ressortissantes de Kantché, Magaria et du Nigeria a été admise et hébergée sur le site du complexe sportif de Matamèye.
Au cours de cette visite, il s’est agi pour le Gouverneur Laouali Amadou Madougou de s’entretenir avec ces rapatriés autour du message des autorités gouvernementales sur les effets néfastes de la migration clandestine.
Pour diminuer d’intensité à ce phénomène d’immigration, l’Etat et ses partenaires au développement ont réalisé plusieurs investissements au profit des populations locales de ce département qui se traduisent par l’aménagement des mares pour la pratique des cultures de décrue et la mise en valeur des terres dégradées.
Le département de Kantché, faut-il le préciser, renferme d’importantes potentialités en terres irrigables qui peuvent être grandement exploitées pour faire face aux besoins des populations. En dépit de cet état de fait, le phénomène de la migration est en train de prendre des proportions inquiétantes, a fait remarquer le gouverneur de la région de Zinder.
«Ce problème n’est pas en fait lié à la pauvreté encore moins à l’insécurité alimentaire», a-t-il expliqué devant les rapatriés. Il s’agit plutôt d’une organisation qui se rapporte au trafic d’enfants, à la traite des personnes, a-t-il expliqué.
«Toutes les personnes qui s’adonnent à ces activités malsaines seront identifiées et répondront de leurs actes devant la loi», a déclaré le Gouverneur de Zinder avant de préciser qu’une enquête sera ouverte pour situer les responsabilités et les organisateurs de ce trafic clandestin subiront les sanctions prévues pour ce type de crime.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Gado Sabo Moctar a effectué, le vendredi 14 août, une visite au niveau des digues de protection notamment celle de Lamordé et Sagia amont et aval. Cette visite intervient à un moment où le niveau du fleuve est en alerte rouge, 634 Cm. Instruit par le Premier ministre, le ministre en charge de l’Hydraulique qu’accompagnent le Gouverneur de la région de Niamey, le Directeur de cabinet du premier du PM, le Secrétaire exécutif de l’ABN ainsi que d’autres acteurs intervenant dans la prévention et la gestion des problèmes liés à l’inondation, a pu constater le niveau du fleuve, et s’est renseigné sur les actions de l’ABN afin de prendre les dispositions qui s’imposent.
Peu avant de visiter les locaux de l’ABN, Rive droite, le ministre et sa délégation se sont rendus au niveau du dispositif servant à mesurer le niveau de l’eau. L’appareil affichait alors 634 cm alors qu’il était à 630 cm le jour précédent. Ce qui, selon les techniciens, témoigne d’une montée sans cesse de l’eau. Ceci traduit également que le niveau d’alerte est rouge. Cette situation montre qu’il y a lieu aussi de sensibiliser la population située sur les sites inondables afin qu’elles quittent ces endroits le plus vite possible pour éviter d’autres victimes car la récente crue du fleuve a causé déjà l’effrontément de plus 800 habitations, quatre morts et un blessés. Sur place le ministre a instruit les techniciens et le gouverneur de faire la situation pour que des actions concrètes se fassent dans un bref délai. Cela pour stabiliser ou retenir l’eau dans lit du fleuve.
La délégation s’est ensuite rendue au niveau de la digue de Lamordé et celle de Saguia. Au niveau de Lamordé, la délégation ministérielle a trouvé que le niveau de la digue est à quelque 0,6M de la surface de l’eau. Les techniciens ont notifié que des actions seront menées dans le cadre gestion de cette digue. Toutefois la délégation a pu aussi remarquer que des clapés sont ouverts au niveau de la digue par certains individus. Ce qui créé des brèches pour l’eau. Ces actes sont de nature à remettre en cause les efforts consentis pour les protéger les riverains. Des instructions sont données pour mettre fin de ces genres d’agissements. A Saguia c’est plutôt une situation clame qui s’observe, même si des actions de renforcement de la digue sont nécessaire pour parer aux éventualités.
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Le ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a effectué hier, une visite à l’Assemblée Nationale et à la Cour Constitutionnelle. Ce déplacement rentre dans le cadre des rencontres d’échanges entre le ministre en charge des Relations avec les Instituions et les responsables des Institutions en vue de mieux assurer le rôle d’interface qu’il joue en sa qualité de Commissaire du Gouvernement, entre l’exécutif et les différentes Institutions.
Au niveau de l’Assemblée Nationale le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions et la délégation qui l’accompagne ont été reçus par le président de l’Assemblée Nationale, M. Elhadji Seyni Oumarou, en présence de son directeur de cabinet, M. Lamido Moumouni Harouna. Le ministre chargé des Relations avec les Institutions a d’abord présenté au président de l’Assemblée Nationale les missions assignées à son département ministériel, et les deux personnalités ont abordé des questions d’intérêt national.
La délégation ministérielle s’est ensuite rendue à la Cour Constitutionnelle où elle a été reçue par le président de ladite Institution, M. Bouba Mahamane, et ses proches collaborateurs. Ainsi, après la visite des locaux, les deux parties se sont retrouvées dans la salle de réunion de la Cour Constitutionnelle où le ministre a eu droit à une présentation de la Cour, ses attributions ainsi que sa composition de la part de son premier responsable. Il est ressorti de cette présentation que la Cour Constitutionnelle statue sur la constitutionnalité des lois, des ordonnances et des traités internationaux, interprète les dispositions de la Constitution ; contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielles et législatives ; elle est juge du contentieux électoral en ces matières et elle proclame les résultats définitifs des scrutins. Elle est composée de sept (7) membres, âgés de quarante (40) ans au moins, installés pour un mandat de six (6) ans non renouvelable. Là aussi, le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano a présenté les missions assignées à son département ministériel.
Au terme de ces visites, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano s’est dit satisfait des échanges qui lui ont permis de recueillir des informations claires sur le fonctionnement de ces deux Institutions et de recevoir surtout des conseils de la part de leurs responsables. Des conseils qui vont lui permettre d’aller de l’avant afin d’accomplir la mission qui lui a été confiée par les autorités.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a effectué, hier matin, une visite inopinée au niveau du Centre Hospitalier Régional (CHR) Poudrière Niamey et dans plusieurs Centres de Santé Intégrés de la capitale. Il s’agit à travers cette sortie de vérifier la gratuité des soins surtout pour les enfants de 0 à 5 ans, la disponibilité des consommables et celle du personnel. Le ministre en charge de la Santé était accompagné par les cadres du ministère et des partenaires du secteur de la santé soutenant la gratuité de soin.
Au cours de cette visite, le ministre en charge de la Santé s’est rendu successivement au CHR, au CSI Madina, Bouboki, Yantala, Gawèye et Gamkalley. Comme l’on peut s’y attendre l’affluence des malades était perceptible notamment celle des enfants et même des adultes. Selon les responsables des centres visités, c’est surtout les enfants dépassant la tranche de 0 à 5 ans qui sont majoritaires. La moyenne des malades admis tourne autour d’une centaine par jour. Les agents de santé sont sur le qui-vive et veillent nuit et jour dans la prise en charge des malades surtout ceux qui ont besoin de transfusion. Avec cette abondance des cas, le ministre en charge de la Santé a instruit l’installation des tentes partout où il est nécessaire avec les commodités requises pour répondre efficacement à cette situation de pic, tout en demandant aux agents de redoubler les efforts dans ce sens. La délégation ministérielle a même proposé aux agents d’être réactifs et anticipatifs dans la gestion des crises de cette nature. Par ailleurs, le ministre Idi Illiassou Maïnassara a remarqué la nécessité de réhabilitation de certains CSI dont celui de Kamkaley.
A l’issue de cette visite, le ministre de la Santé Publique a expliqué que ce déplacement entre dans le cadre des supervisions ordinaires que le ministère organise de temps en temps pour apprécier les activités de soins au niveau de Centres de santé périphériques, la continuité de soin au niveau de ces centres et surtout apprécier la prise en charge des malades touchés par le paludisme en cette période de pic. Selon le ministre en charge de la Santé, cette situation s’explique par l’abondance des pluies dont l’une des conséquences est aussi la flambée des cas des malades atteints de paludisme. Dr Idi Illiassou Maïnassara s’est réjoui toutefois de constater la disponibilité des produits au niveau de tous les centres visités notamment les molécules de lutte contre le paludisme (pour les enfants ou pour adultes, pour la forme simple ou la forme grave).
S’agissant, des formes simples (moins compliquées), le ministre en charge de la Santé a assuré que des comprimés ont été mis à la disposition de tous les centres de santé. Concernant les formes graves, il a dit que des injectables en particulier l’artésunate est aussi disponible. Ces différents produits sont gratuits selon le ministre. Dr Idi Illiassou Maïnassa a indiqué qu’il n’y a aucun forfait à payer pour la prise en charge des enfants âgés de 0 à 5 ans quelle qu’en soit la forme. De même la prise en charge du paludisme est également gratuite pour les malades âgés de plus 5 ans et les adultes. Toutefois, il a relevé, il y a un forfait de 1050 FCFA tout au plus à payer par malade. «Ce déplacement vise aussi à rappeler aux différents responsables de la région et des communes que la prise en charge du paludisme est gratuite», a-t-il insisté.
«Depuis le mois passé le besoin de trois mois pour 72 districts du Niger a été satisfait et nous leur avons demandé de s’adresser aussi directement à l’ONPPC en cas d’éventuel besoin car ce centre et le programme palu gèrent les médicaments antipaludiques», a-t-il rappelé. Cette démarche permettra selon lui, aux CSI d’être approvisionnés de façon régulière. «Ce message est aussi valable pour toutes les régions, c’est-à-dire les directeurs régionaux ont la responsabilité de veiller à l’application de ces mesures et ses protocoles car il ya un protocole de prise en charge du paludisme dont les médicaments concernés sont connus. L’Etat avec l’appui de ses partenaires approvisionne notre pays en médicament qui sont mis gratuitement à la disposition des formations sanitaires», a-t-il déclaré.
Évoquant la question de gestion de la ressource humaine, le ministre de la Santé Publique a constaté que le personnel est relativement suffisant mais qu’il est mal géré. C’est ainsi qu’il a critiqué le repos de 48h après la garde. Au niveau de la fonction publique l’agent n’a le droit de repos de 48h qu’après 40h de travail. C’est pourquoi, il a clairement demandé aux responsables régionaux de corriger ce manquement. Soutenant cette logique, il a précisé qu’au niveau de Niamey, il ya avons 69 CSI avec un effectif total de 968 agents. Ce qui voudrait dire en moyenne que chaque CSI dénombre 14 à 15 agents tandis qu’au niveau rural, le CSI fonctionne avec 2 à 3 agents plus une sage-femme. Dans une perspective de redynamisation de ce secteur, le ministre de la Santé Publique a évoqué la nécessité du contrôle. «Nous voulons redynamiser le contrôle avec l’appui et l’accompagnement des autorités régionales. Ces supervisions seront régulières et continues», a-t-il prévenu.
Dr Idi Illiassou Maïnassara, a dit que les équipes cadres de chaque district doivent descendre de manière inopinée pour suivre de près ce qui se passe au niveau des CSI. «Nous avons l’impression que les gens veulent qu’on fasse toujours la police derrière eux. Or avec une bonne organisation nous pouvons bien assurer le fonctionnement de centres de santé et la continuité de soins», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
06 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini a effectué hier matin, pour la deuxième fois dans la semaine, une visite à la rive droite pour apprécier l’ampleur de la montée des eaux du fleuve. Une situation qui en train de provoquer des inondations dans plusieurs quartiers se trouvant dans les zones classées à risque. En effet, les rizières aux abords du 2ème pont, ainsi que les habitations aux alentours sont littéralement envahies par les eaux. Le Chef du gouvernement est accompagné par le ministre de la Défense Nationale, Pr. Issoufou Katambé ; le Chef d’Etat-major des Armées; le gouverneur de la Région de Niamey; les techniciens de génie et ceux de la protection civile de l’Armée Nigérienne.
Certes, le niveau des eaux du fleuve a baissé à la date d’hier 26 Août 2020. Ce niveau était de 675 cm le 25 Août 2020 dans la matinée avant d’observer une relative baisse dans la soirée, soit 667 cm. Cette baisse relative ne doit nullement faire perdre de vue que la cote d’alerte rouge (620 cm) est largement dépassée. Aussi le niveau d’eau pourrait connaitre une hausse dès qu’il y a des précipitations. C’est dire que la vigilance doit être de mise aussi bien chez les populations riveraines que chez les autorités compétentes. Les dégâts sont déjà énormes à Kirkissoye et à l’écogar de Say. Les populations sinistrées sont à pied d’œuvre pour vider leurs bagages des maisons. Selon certains témoignages, c’est en l’espace de 20 à 30 minutes que les eaux du fleuve ont débordé pour inonder une grande partie du quartier Kirkissoye.
Des bagages en mains pour certains et sur des charrettes pour d’autres, tel est le spectacle désolant chez les populations sinistrées depuis le 25 Août 2020. Celles-ci sont visiblement épuisées par les navettes pour évacuer ce qu’elles peuvent. Elles sont aussi désemparées parce qu’elles ne savent pas où aller. Sur la place, le Premier ministre a donné des instructions pour que la protection civile assiste rapidement ces sinistrés à prendre leurs bagages. D’ores et déjà, quatre sites d’accueil ont été identifiés à Gaweye; Kirkissoye et Neni. A cet effet, les services de la protection civile procéderont à un recensement de tous les sinistrés afin que chaque famille soit relogée. Pour les habitations susceptibles d’être inondées le Premier ministre a conseillé à leurs occupants de libérer ces lieux dangereux pour leur vie.
S’adressant aussi aux populations, le gouverneur de la Région de Niamey leur a réitéré cet appel face à cette menace qui pourrait engendrer des pertes en vie humaine. La situation actuelle de montée des eaux du fleuve recommande une vigilance accrue et une réflexion assez profonde pour définir clairement des pistes de solution durable pour l’avenir.
Hassane Daouda(onep)
27 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini a effectué, hier 13 septembre, une série de visites sur des sites d’inondation. C’est ainsi que le Premier ministre et la délégation qui l’accompagne, composée des membres du gouvernement, des cadres de l’office national des aménagements hydroagricoles, ainsi que des autorités régionales, se sont rendus, successivement, dans les communes de Karma, Liboré, en passant par Saga, N’Dounga et Kollo plus précisément dans le village de Sébéri, pour constater les dégâts causés par la montée des eaux.
Le constat est le même dans toutes les localités visitées. Le débordement du fleuve, a causé la destruction des digues et des infrastructures hydroagricoles, la submersion des rizières, l’effondrement des habitations, etc.
La situation est grave au vu des dégâts constatés, par exemple, sur les périmètres hydroagricoles dans les localités visitées, impactant plus de 6000 exploitants. Ainsi, le Chef du gouvernement a tenu à exprimer, au cours de cette visite, sa compassion à l’endroit des populations sinistrées. Il a aussi annoncé à l’endroit des populations sinistrées que le gouvernement est à leur côté, pour les aider à travers des solutions idoines et immédiates. Par ailleurs, le Chef du gouvernement a lancé un appel à la solidarité national et international en faveur des populations sinistrées. (Nous y reviendrons plus en détail).
Issoufou A. Oumar(onep)
14 septembre 2020
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Pour exprimer leur compassion aux populations sinistrées victimes d’inondations, le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni et les autres membres du bureau de l’institution se sont rendus hier matin successivement au quartier Saga pour constater l’ampleur des dégâts et à l’école aéroport 4 où sont logées certaines familles. A leur arrivée à Saga, la délégation parlementaire a été accueillie par le gouverneur de la région de Niamey, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey et des chefs de quartiers en présence d’une foule composée de plusieurs chefs de ménages. Au quartier aéroport, le bureau de l’assemblée nationale a remis une somme symbolique en espèce de cinq millions (5.000.000) de francs de CFA au gouverneur de la région de Niamey pour accompagner les efforts du gouvernement pour soutenir les populations sinistrées.
Après la visite des parlementaires sur le terrain afin de constater les dégâts causés par la crue du fleuve, le président de l’Assemblée nationale a exprimé sa compassion aux sinistrés. SE. Ousseini Tinni a déclaré que le bureau de l’assemblée a constaté la catastrophe causée par les crues du fleuve Niger.
Il a par ailleurs félicité le gouvernement et les autorités administratives qui ont déjà apporté les soutiens les plus urgents en termes sanitaire, relogement, vêtement et nourriture aux populations sinistrées. Mais, selon lui, au-delà de ces différentes actions, il conviendrait de mettre en place une chaîne de solidarité au niveau national et international. Il a en outre souhaité que dorénavant, des solutions les plus pérennes et durables puissent être trouvées pour répondre aux défis du changement climatique. « Il faudrait que le gouvernent et peut-être même tous les candidats aux élections locales, législatives et nationales puissent présenter des programmes structurants de résilience face à ce changement climatique. Ce sont les seules solutions durables qui peuvent nous permettre de couper le cycle infernal d’inondation et de sécheresse que nous connaissons depuis plusieurs décennies », a-t-il proposé. Le bureau de l’Assemblée nationale a remis un don symbolique d’une somme en espèce de cinq millions de francs CFA (5.000.000) au gouverneur de la région de Niamey pour accompagner les efforts du gouvernement dans l’action humanitaire. En réceptionnant, l’aide des députés nationaux, le gouverneur de la région de Niamey, les a rassurés que la somme ira directement aux bénéficiaires aux noms desquels il a transmis les remerciements des populations victimes d’inondations de la région de Niamey.
Seini Seydou Zakaria(onep)
10 septembre 2020
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou s’est rendu auprès des populations victimes de la montée des eaux ayant provoqué des inondations dans plusieurs quartiers de la capitale. Cette visite qui vient après celles effectuées par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, marque l’intérêt des plus hautes autorités aux préoccupations des populations qui sont aujourd’hui dans la désolation. Le Chef de l’Etat a initié cette visite pour apporter sa compassion aux victimes et souhaiter un bon rétablissement aux blessés. Il a rappelé les actions du gouvernement avec ses partenaires en matière de prévention et de gestion des risques liés aux inondations dans toutes les régions. Pour cette matinée du 31 Août, le Chef de l’Etat est allé notamment aux quartiers Kirkissoye, Saguia, Banga-Bana et Karadjé de la rive droite.
Notons que cette situation de débordement des cours d’eau ou d’inondation n’a épargné presque aucune région du Niger. Ce qui demande une réflexion soutenue non seulement dans le cadre de la prise en charge des urgences mais aussi de la prévention. Comme on peut s’y attendre, cette situation notamment celle de Niamey interpelle toute conscience éprise de sympathie et miséricorde car nombreux sont nos concitoyens qui ont abandonné leurs domiciles pour se retrouver ailleurs notamment dans les classes ou chez leurs proches en attendant une issue favorable.
Lors de cette visite, le Chef de l’Etat a été accueilli par plusieurs responsables à la descente du 2ème pont où il a jeté un coup d’œil au niveau des rizières qui aujourd’hui sont englouties par les eaux. Puis, le Chef de l’Etat s’est rapproché de la population en marquant un arrêt au niveau de Kirkissoye bas. Là aussi, c’est un paysage désolant qui se présente. Les maisons et boutiques sont abandonnées et les rues ou ruelles sont devenues de véritables mares. Le quartier est déserté, un silence règne. Quelques instants après, la délégation présidentielle s’est rendue dans les quartiers Saguia, Banga-Bana, l’ECOGARE de Say puis à l’AGRHYMET.
A l’issue de cette visite, le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, a rappelé que depuis la fin de la dernière décade du mois de Juillet, notre pays a enregistré de fortes très pluies. Ces pluies ont permis l’installation de la campagne agricole, tout en espérant que cela présage des bonnes récoltes pour notre pays cette année. Mais, a-t-il déploré, «ces pluies ont provoquée également des inondations avec des pertes en vies humaines, des blessés, des dégâts matériels notamment des rizières et des champs inondés». Citant le cas particulier de la Ville de Niamey, le Président de la République, a dit qu’il a été enregistré plus de 5.000 maisons effondrées et près 31.000 sinistrés.
«Notre objectif, c’est de construire des villes et villages équilibrés, durables et intelligents», dixit SE. Issoufou Mahamadou
Évoquant les actions du gouvernement pour assurer la prise en charge des population, le Chef de l’Etat a indiqué que celui-ci a réagi très vite et suit quotidiennement la situation. Ainsi il a déclenché le mécanisme de soutien aux populations victimes de ces inondations. Mieux, a-t-il fait remarquer, «le Gouvernement ne se contente pas seulement de réagir, de gérer ; il a fait beaucoup d’efforts de prévention». «Depuis 2012, si je prends le cas de la Ville de Niamey, nous avons fait beaucoup dans le cadre de l’assainissement, dans le domaine de la réalisation des collecteurs des eaux pluviales. Dans le domaine de la réalisation des chaussées drainantes ; nous avons aménagé le Gounti-Yéna. Si le Gountou Yéna n’avait pas été aménagé, il y aurait eu certainement davantage de dégâts», a-t-il rappelé.
«Nous avons aussi au-delà de Niamey, dans toutes les régions du pays, fait intervenir le Projet de gestion des risques de catastrophes et développement urbain (PGRC-DU)», a ajouté le Président de la République. «Tous ces efforts doivent être poursuivis parce que le Gouvernement est conscient du fait que par exemple le fleuve doit être désensablé», a dit le Chef de l’Etat. Aussi, a-t-il souligné, le gouvernement est aussi conscient du fait qu’il faut aménager les affluents du fleuve qui alimentent le lit du fleuve en sable. «Nous sommes conscients aussi qu’il faut aménager les bras morts du fleuve. Tout cela fait partie des efforts de prévention qu’envisage le Gouvernement», a-t-il déclaré. Au-delà de Niamey, le Gouvernement intervient dans toutes les régions. «Notre objectif, c’est de construire des villes et villages équilibrés, durables et intelligents. C’est un peu l’objet autour duquel, le Gouvernement a toujours travaillé et cet objectif doit être poursuivi», a-t-il indiqué. «C’est pour cela que nous allons multiplier les schémas directeurs d’aménagement des villes et village afin que ces villes et villages soient durables, intelligents et équilibrés», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Président Issoufou a saisi cette occasion pour apporter son soutien et sa solidarité envers les victimes, présenter ses condoléances aux familles des personnes décédées et souhaiter un bon rétablissement aux blessés. Il a par la suite salué et félicité, les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont intervenues en particulier à Niamey pour aider les populations dans ces moments de détresse.
Mamane Abdoulaye(onep)
31 août 2020
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Le Député-Maire, président du conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Dogari a rendu visite le 15 juin dernier aux différentes compagnies des sapeurs-pompiers de la capitale. Ces déplacements visent à s’enquérir des conditions dans lesquelles travaillent les sapeurs-pompiers de Niamey, échanger avec les responsables de ces unités et prendre en compte leurs doléances.
C’est à partir de la 81ème compagnie du 8ème groupement que le président du conseil de ville de Niamey a débuté la visite. Le Chef du groupement, le Colonel Sidi Mohamed a évoqué le besoin d’une assistance en matière logistique. Relativement à cette doléance, le Maire a demandé à ses collaborateurs de remettre en marche une ambulance qui serait en panne. Aussi, M. Oumarou Dogari les a dotés de motopompes et d’autres outils de travail qui permettront aux sapeurs-pompiers de mener à bien leur mission. Le Colonel Sidi Mohamad a salué cet appui de la ville de Niamey avant de rappeler que la Mairie et les sapeurs-pompiers entretiennent depuis des lustres une bonne relation.
Pour la suite des déplacements, le Maire et sa délégation se sont rendus au quartier Bassora notamment, à la direction du garage municipal de la ville de Niamey. A ce niveau, les responsables ont fait savoir au Maire qu’ils ont juste besoin de matériels roulants. Le Maire a en retour pris des engagements et rassuré les responsables dudit garage que dans quelques mois les problèmes auxquels ils font face seront résolus. Le président du Conseil de Ville de Niamey s’est rendu aussi au quartier Lazaret notamment à la 83ème compagnie du 8ème groupement où les responsables lui ont signalé des préoccupations concernant le poteau d’incendie et d’assainissement (latrines). Là également le Maire a pris l’engagement de trouver des solutions aux problèmes.
Pour clore ces visites, le Maire et sa délégation se sont rendus à la rive droite notamment, à la 82ème compagnie du 8ème groupement. Les responsables de cette compagnie ont précisé à M. Oumarou Dogari qu’ils ont besoin de latrines, d’ambulances, d’éclairages publics et de poteau d’incendie. Il leur a promis de réhabiliter les latrines et d’en rajouter. Concernant les doléances restantes, le président du Conseil de Ville de Niamey a prévu de mettre d’ici peu, à la disposition de la 82ème compagnie un poteau d’incendie, une ambulance et d’installer des lampadaires.
A la fin de cette tournée, le Capitaine Ousseini Hassane, Commandant du 8ème groupement a indiqué que cette visite sanctionnée par un don de motos-pompes et un ensemble de matériels vient à point nommé. Ce don, a-t-il dit, leur permettra de mener à bien leur mission. Il a également saisi l’occasion pour exprimer la gratitude des sapeurs-pompiers notamment, ceux du 8ème groupement à l’endroit du Président du Conseil de Ville de Niamey pour les efforts inlassables dont il fait preuve. Quant à M. Oumarou Dogari, il a tenu à préciser que cette visite a pour but de féliciter les sapeurs-pompiers pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer en ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes. C’est aussi pour les encourager parce qu’ils ont fait preuve d’efficacité et de promptitude dans le secours aux populations de Niamey notamment, lors des récentes inondations.
Ibrahim Maïga(onep)
17 juin 2021
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Le ministre de l'Equipement, M. Kadi Abdoulaye a effectué, jeudi et lundi derniers, une série de visites respectivement sur les chantiers de route en réfection dans la région de Tillabéri à savoir les tronçons Niamey-Namaro ; Niamey-Baleyara et Niamey-Ouallam. Il s'agit pour M. Kadi Abdoulaye d'aller voir l'état d'avancement des travaux de réhabilitation des ouvrages qui ont cédé suite aux fortes précipitations. Le ministre de l’Equipement était accompagné dans ce déplacement par les cadres techniques centraux et régionaux de son département ministériel ainsi que des autorités administratives et coutumières de la région de Tillabéri.
La première étape de la visite a été consacrée à la route Niamey-Namaro. La délégation s’est rendue au niveau l’ouvrage situé au village de Hondobon à une cinquantaine de kilomètres de Niamey sur la route de Téra, ouvrage endommagé par les pluies tombées au cours de la saison 2016. A son arrivée sur le site de reconstruction de l’ouvrage, le ministre Kadi Abdoulaye a trouvé sur place, que l'équipe technique chargée de réparer l’ouvrage altéré a presque terminé les travaux. La délégation ministérielle est ensuite allée sur le PK15 sur la route de Baleyara qui avait connu le même sort toujours en 2016. Il faut rappeler qu’en 2016, le Niger a enregistré des fortes pluies ayant causé des dégâts sur l’ensemble du pays, particulièrement dans la région de Tillabéri. Face à cette situation, le Ministère de l’Equipement a pris des mesures importantes pour le rétablissement du réseau routier afin de faciliter la circulation aux populations.
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Poursuivant les visites de prise de contact avec les personnels et responsables des structures relevant de sa tutelle, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux s’est rendu à l’agence centrale de gestion, de saisie, de confiscation, de gels, et de recouvrement des avoirs (ACGSCGRA) sise à Niamey le vendredi dernier et à la Cour d’Appel ainsi qu’au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey hier lundi. Comme dans ces trois importantes institutions de l’appareil judiciaire nigérien M Ikta Abdoulaye Mohamed est allé saluer les agents, voir leurs conditions de travail mais aussi et surtout leur faire part de son projet pour la Justice de notre pays et ses attentes vis-à-vis des agents quant à l’exécution des missions qui leur sont confiées.
A l’ACGSCGRA, le ministre a appris que la structure a été créée en 2017 et devenue opérationnelle au cours de l’année 2018 dans le cadre des efforts du Niger dans la lutte contre la criminalité transnationale et la délinquance économique et en matière de finances. A cet effet, elle constitue le bras armé de l’autorité, chargé de mobiliser les ressources liées aux actes judiciaires notamment lors des saisies des biens. Après la visite des locaux de la jeune agence en compagnie du directeur général M Kalla Garba, et ses proches, le ministre s’est longuement entretenu avec les responsables. L’agence qui est un établissement public à caractère administratif sous la double tutelle du ministère de la Justice et celui des Finances a pour mission de valoriser les biens saisis dans le cadre des procédures pénales. Pour ce faire, elle collabore avec d’autres structures nationales comme la Caisse de Dépôt et de Consignation, les douanes, la police, les juridictions nationales, la gendarmerie sur toute l’étendue du territoire national. C’est elle qui organise les ventes des biens saisis pour éviter leur dévalorisation ou dépréciation par les intempéries et assiste à l’opération faite par les soins d’un huissier de Justice.
Le directeur général a expliqué que lorsqu’une affaire pénale portant sur des biens saisis est bouclée, les ressources générées par les ventes sont versées au trésor public tandis que pour les affaires en cours, les numéraires obtenus suite à la vente sont mis à la disposition de la CDC en attendant l’issue de la procédure. Par biens, on entend tout matériel de valeur appartenant aux personnes incriminées. M Kalla Garba a indiqué que l’agence a réalisé un travail remarquable qui a permis à l’Etat d’engranger des ressources importantes en seulement trois années d’exercice. Ce travail a permis aussi de sauvegarder des biens saisis pour avoir évité leur détérioration, donc leur dépréciation a-t-il ajouté. Cependant, derrière ce travail titanesque se cache un certain nombre de problèmes dont celui du sous-effectif a fait remarquer le directeur général de l’ACGSCGRA. Le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed a, lui, dit avoir remarqué une atmosphère saine de travail et promis son engagement et son soutien à l’agence. Toutefois, des explications données par le DG, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a dit avoir compris qu’il y a des failles et faiblesses et qu’il est nécessaire de réécrire les textes régissant l’agence. Pour lui cela aura le mérite d’éviter à l’institution et même à l’Etat certaines situations inconfortables voire préjudiciables.
Dans la matinée d’hier, le ministre s’est rendu à la Cour d’Appel de Niamey, entouré de son staff. Lors de la visite des locaux de cette bâtisse vieille de près de 40 ans, l’état de délabrement avancé n’a pas échappé au ministre, tout comme celui des équipements vétustes et surtout inadaptés au contexte actuel. La liste de griefs aux locaux de cette haute juridiction est longue au point où le Premier Président a préféré remettre au ministre un document de doléances contenant l’essentiel des besoins, faute de pouvoir les énumérer lors d’une visite de quelques minutes. M Alio Daouda a également fait cas d’autres problèmes non contenus dans le document. C’est le cas des juges consulaires qui, sous rémunérés, ne veulent plus assister aux audiences, du manque de groupe électrogène, de connexion Internet, de véhicules de services et/ou fonction ou encore de l’insuffisance des manœuvres. Le Premier Président a surtout évoqué la question de la sécurité des lieux. Et c’est de bonne guerre lorsqu’on sait que la cour traite des dossiers sensibles derrière ces murs très bas facilement franchissables et contigus à une voie principale. Il se pose aussi le problème de l’effectif insuffisant d’agents de sécurité.
Le ministre de la Justice a salué le travail abattu par les 43 magistrats et le Greffe de la Cour et promis que le document sera étudié avec beaucoup d’attention par ses soins et cela point par point. S’agissant de la question des juges consulaires, il a pris l’engagement d’examiner la possibilité d’harmoniser les honoraires avec celui du Tribunal de Commerce. Relativement à la situation générale des locaux de la Cour d’Appel, n’allant pas du dos-de-la cuillère, le ministre a reconnu que les bâtiments dans leur état actuel n’honorent ni la Justice, ni l’Etat du Niger. Il a suggéré de faire appel à une société d’entretien pour assurer l’entretien des locaux. Parlant de la doléance relative à la sécurité, le ministre a promis qu’elle sera renforcée et d’autres mesures suivront. Avant de quitter les lieux, le ministre Ikta a réitéré son engagement à rester en contact permanent et à l’écoute des responsables pour que la Cour d’Appel soit dans la position de bien remplir sa mission dans des conditions de travail digne de son rang.
Le Tribunal de de Grande Instance Hors Classe de Niamey a constitué la dernière étape du périple du ministre de la Justice. Il y a visité de nombreux bureaux dont celui du Président, du Procureur, des vice-présidents, des cabinets d’instruction ou encore des pôles spécialisés (Economique et Antiterrorisme), le greffe, etc. Une réunion de travail a regroupé autour du ministre les responsables du TGI/HC de Niamey. Au cours de cette rencontre, le Président du Tribunal, M Aminou Amadou Koundy, a fait un exposé détaillé dans lequel il a fait ressortir les points forts et les points faibles du TGI/HC de Niamey. On retient que ce tribunal connait une explosion de contentieux avec une moyenne de 3.000 contentieux par an, plus de 45.000 demandes de nationalité et divers autres actes de justice nécessitant beaucoup de moyens humains et matériels. Des véhicules sans chauffeurs, un seul planton, quelques manœuvres, matériels de bureaux délabrés et hors d’usage, locaux vétustes et mal peints, murs fissurés, un espace exigu pour contenir beaucoup d’engins saisis: tels sont entre autres problèmes du TGI/HC de Niamey auxquels s’ajoutent d’autres besoins comme celui de la spécialisation des magistrats des deux pôles ou encore l’allocation budgétaire. L’exposé a été suivi d’une longue discussion ayant permis aux différents acteurs de faire part de leurs préoccupations spécifiques en dehors de celles soulevées par le président du Tribunal. Là également, le ministre a pris l’engagement d’accorder une attention particulière et a instruit ses collaborateurs de prendre les dispositions nécessaires.
Zabeirou Moussa(onep)
21 décembre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, S.E Brigi Rafini, a effectué, samedi 26 septembre dernier des visites au Centre technique de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et sur le chantier des travaux d’aménagement du site de Gamou, sis au 5ème Arrondissement, destiné au relogement des sinistrés des inondations de la Ville de Niamey. Le Premier ministre a fait le déplacement au niveau de la CENI pour constater les travaux en cours de confection du fichier électoral national biométrique et de la carte électorale biométrique, que conduit le Comité du fichier électoral biométrique de la CENI.
Du magasin du stockage des kits, ayant servi à l'enrôlement biométrique des électeurs, à la Salle de laminage des cartes d'électeurs, en passant par le laboratoire et la salle d'impression, le Premier Ministre et président du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), en compagnie du ministre de la Justice, du staff de la CENI, a été édifié sur le laborieux processus de confection de ces deux importants documents électoraux. Tout est mis en œuvre pour produire un fichier électoral fiable et des cartes d'électeurs biométriques infalsifiables, de l'ensemble des plus de 7 millions d'électeurs nigériens inscrits à l'issue de l'opération d'enrôlement biométrique conduite par la CENI. Ce qui explique le satisfecit du Premier Ministre, Brigi Rafini qui, à la fin de sa visite, a salué « le travail titanesque qui est en train d'être fait par la CENI ». Il a surtout apprécié la production sécurisée des listes et des cartes électorales. «Cela m'a tout simplement rassuré. Je sors de cette visite entièrement satisfait de ce que j'ai vu », a-t-il déclaré, tout en souhaitant que la même ferveur se poursuive tout le long du processus électoral. Il a aussi tenu à remercier au nom du Président de la République, la CENI pour cet exploit.
Le Premier Ministre sur le site prévu pour le relogement des sinistrés des inondations
D’une superficie de 19 ha, le chantier des travaux d’aménagement du site de Gamou, destiné au relogement des sinistrés des inondations, du 5ème Arrondissement, a constitué la seconde étape de la sortie du Premier ministre. Ce site compte accueillir un millier de ménages sinistrés de la rive droite du fleuve Niger. S.E Brigi Rafini, s’y est rendu, en compagnie du Président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey et du gouverneur de la région, pour constater l’état d’avancement des travaux en cours, concernant les logements et autres infrastructures sanitaires et éducatives exécutés par le génie militaire et le groupement des sapeurs-pompiers. Il a été présenté à la délégation ministérielle, un prototype de tente devant servir d’habitation à une famille moyenne, avant d’être informé sur les quelques difficultés qui se posent à l’exécution des travaux. Après des longs échanges avec les techniciens, les responsables des travaux, le Chef du gouvernement a donné des instructions fermes et claires pour que les travaux soient conduits avant la date du 15 octobre 2020, prévue pour la rentrée scolaire, l’objectif étant de libérer les classes pour une reprise effective des cours. « On reste à l’écoute et à votre disposition en cas de besoin », a dit S.E Brigi Rafini, à tous ceux qui sont chargés desdits travaux.
Mahamadou Diallo(onep)
28 septembre 2020
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a effectué, hier dans l’après-midi, une série de visites, l’ayant conduit à la Rive droite où les eaux du fleuve menacent d’inonder les zones d’habitation, ainsi qu’au quartier Aéroport, plus précisément à l’école Aéroport 4 où sont abrités des ménages sinistrés de la commune 4 de Niamey. Le Chef du gouvernement était accompagné du ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, du gouverneur de la région de Niamey et du président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey.
A la Rive droite, le Chef du gouvernement est allé s’enquérir de la situation du débordement des eaux du fleuve qui a déjà fait des sinistrés, afin de voir quelles sont les dispositions prises par les services techniques pour limiter les dégâts.
Le Premier ministre a trouvé une situation dramatique, l’inondation ayant conduit à l’interruption de la circulation sur la voie principale de Harobanda (Rive droite), précisément entre le rond-point Harobanda et l’entrée principale du Centre AGRYMET. En effet, il a été enregistré une montée exceptionnelle des eaux du fleuve dont le niveau se situe à 663cm, bien au-delà de la barre de l’alerte rouge. Ainsi, à l’Est du Centre AGRYMET, devant l’ABN, la voie est carrément inaccessible, de l’autre côté des habitations sont englouties laissant des dizaines de ménages sans abris.
Face à la situation, le Premier ministre, SE. Brigi Rafini a donné des instructions en vue d’apporter une assistance d’urgence aux familles sinistrées. Parlaant des solutions pérennes, le Gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta, a d’abord rappelé que les sinistrés, victimes antérieurement d’une situation similaire, ont été délogés de ces endroits inondables. « Certains ont vendu leurs parcelles pour se retrouver ici », a-t-il révélé. Quoi qu’il en soit, face à l’urgence, des sites ont été identifiés pour les recaser », a-t-il rassuré.
Vers le quartier Rond-point, les eaux sont en passe de couper en deux la voie. Une digue improvisée en latérite pour protéger la voie risque elle-même de céder, au niveau du lieu communément appelé Banguisto, le long du mur du centre AGRYMET. Le fleuve a abandonné son lit, les eaux montent vers les habitations des quartiers Kirkissoye et Gawey. A cet effet, une solution intermédiaire de déviation des eaux est envisagée et était en cours d’exécution au passage de la délégation du premier ministre, sous le deuxième pont au bord de la rizière.
« Nous sommes en train de voir comment secourir les populations dont les maisons sont tombées. C’est la première des choses », a dit le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, à l’issue de la visite. Il est ainsi, venu auprès de ces populations à un moment difficile pour non seulement les réconforter, mais surtout les aider à trouver des abris, leur envisager d’assistance en aliments et autres produits de première nécessité. « C’est ce que nous pouvons faire dans l’immédiat. Et nous avons pris cet engagement », a-t-il déclaré.
Mais, sur le plan infrastructures, a déploré le Premier ministre, « nous avons beaucoup à faire encore. Nous dévons faire d’autres efforts pour protéger certaines zones de Niamey des inondations ». Le Premier ministre Brigi Rafini a assuré que les services techniques de l’ONAHA, du Génie Rural et de la Mairie sont à pied d’œuvre pour trouver des solutions idoines urgentes, mais aussi des solutions pérennes. Enfin, le Chef gouvernement a lancé un vibrant appel à l’endroit des populations vivant sur des sites classés inondables de quitter les lieux, évidemment en prenant attache avec les municipalités.
Ismaël Chékaré(onep)
25 août 2020
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Le Ministre, Haut-Commissaire à l’Initiative 3N qu’accompagne le Gouverneur de la région de Zinder, ISSA MOUSSA , s’est rendu le 16 septembre dernier dans le village de Gaounawa ( Commune rurale de Bandé ) pour visiter la Ferme agricole Gaya Gandou, un champ de 12 hectares dont 8 hectares ont été aménagés et exploités à des fins agro- sylvo-pastorales sur toute l’année. Il a comme promoteur Mamane Saguirou, cinéaste de profession.
Grâce au financement du Projet PASEC, le site a été équipé en kits solaires d’irrigation. Les principales cultures développées sont les céréales, les légumineuses, le maraichage et l’arboriculture fruitière notamment.
Au cours de la visite guidée, le responsable du site a donné d’amples explications sur les moyens de production dont le système d’arrosage, le système solaire de pompage avec une dizaine de pompes.
Le moringa est la culture principale développée sur ce site pilote ainsi que d’autres spéculations telles que le manioc, le sésame, le poivron et les pastèques, avec un important potentiel de régénération des espèces arbustes locales .
En ce qui concerne le volet Elevage, des chèvres rousses et des moutons de type Balami sont également élevés sur ce site.
A l’issue de cette visite Ali Betty a déclaré être « fortement impressionné par le travail immense abattu par le jeune prometteur Maman Saguirou qui dispose d’une exploitation intégrée et très diversifiée ».
« Ces initiatives salutaires méritent d’être multipliées à travers le pays », a soutenu le Ministre, Haut-Commissaire à l’Initiative 3N. Au moment où les autorités de la 7ème République veulent relever le défi de faim zéro à l’horizon 2021, ces initiatives sont à encourager parce qu’elles contribuent à l’atteinte de l’initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens).
Auparavant le Ministre, Haut-Commissaire à l’initiative 3N, M. Ali Béty a présidé le 15 septembre dernier à Zinder une réunion d’information sur le Projet d’Appui à la Transformation et à la Valorisation des Produits locaux. Il s’est agi au cours de cette rencontre de valider les pistes d’innovation et de relance des activités du Projet de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture. Ce projet s’inscrit dans l’axe II de la stratégie de l’initiative 3N à travers l’approvisionnement régulier des marchés ruraux et urbains en produits agricoles et agro alimentaires.
Selon le Ministre, Haut Commissaire à l’initiative 3N, la ‘’logique qui sous-tend le projet est le renforcement de la compétitivité des champs de valeurs agricoles ainsi que les capacités des acteurs impliqués dans le développement des échanges de valeur depuis le maillon de la production jusqu'à la transformation, la commercialisation et l’amélioration de l’environnement des champs de valeurs pour l’émergence des pôles de compétitivité dans les régions de Zinder, Diffa et Maradi.’’
Le Gouverneur de Zinder, M. Moussa Issa a indiqué que « la région de Zinder possède de nombreuses potentialités agro- Sylvo-pastorales et halieutiques qui nécessitent d’être valorisées pour atteindre les objectifs que les plus hautes autorités se sont fixés dont entre autres l’objectif faim zéro d’ici 2021.’’
Dans le cadre de mise en œuvre des activités de cette initiative à savoir l’approvisionnement régulier des marchés ruraux et urbains en produits agricoles et agro-alimentaires, plusieurs activités ont été développées par les femmes et les jeunes de la région, a-t-il soutenu.
Sido Yacouba.
Haouaou Ibrahim Dan Zagui ASCN ANP-ONEP Zinder
21 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La deuxième Session ordinaire du Conseil Régional de Zinder au titre de l’année 2020 s’est ouverte Mercredi sous la présidence de M. Moutari Ousmane , Président de cette Institution.Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session relatifs à l’examen et l’adoption du Procès-verbal de la 1ère Session ordinaire tenue en Mai 2020, l’état d’avancement du processus d’élaboration du Schéma d’Aménagement Foncier(SAF) de Zinder, l’état d’avancement du processus de révision du Plan du Développement régional (PDR), l’état de mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire (PDS) dans la région de Zinder et la situation agro-sylvo-pastorale 2020.
En outre, des exposés ont été présentés au Conseil par les directeurs régionaux de l’Agriculture et de la Santé sur la situation des cultures et sur la gestion de la pandémie du coronavirus, sur le transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux Collectivités territoriales dans le domaine de l’Hydraulique avec la gestion des points d’eau pastoraux. «Au titre de la gestion de la pandémie, le Conseil Régional a engagé plus de vingt deux (22) millions de FCFA qui ont été utilisés dans l’achat des bavettes, des gels, des gants, des dispositifs de lavage des mains, de matériel sanitaire de protection au profit des services techniques, des associations de développement, des ong d’une part, et à des actions de caravane de sensibilisation et des formations sur la COVID-19 par des structures associatives, des journalistes et de la société civile», a expliqué le président du Conseil Régional, M. Moutari Ousmane.
Dans le cadre de la gestion de l’épineux problème de la mendicité des femmes et des enfants, le Conseil Régional de Zinder a financé à travers l’ONG ACMEF une étude en vue d’identifier les causes profondes et les conséquences de la mendicité, le profil des mendiants et leurs origines géographiques afin de faire des propositions pour faire face à ce phénomène. Le président du Conseil Régional de Zinder s’est réjoui de constater que le Conseil est solidement ancré dans l’échiquier institutionnel national, avec des liens de coopération solides et apaisés avec les STD, l’Université, les organisations de la Société civile, les notabilités traditionnelles et religieuses ainsi que les partenaires techniques et financiers(PTF).
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Les assises de la deuxième Session Ordinaire du Conseil Régional de la région de Zinder, au titre de l’année 2022 ont débuté, le 4 juillet dernier, sous la présidence de M. Amadou Assane, président dudit conseil.
L’ordre du jour de la session comporte plusieurs points se rapportant à l’examen et l’adoption du procès-verbal de la première session ordinaire tenue en mars dernier, du rapport diagnostic de la ré-planification du plan du développement régional (PDR) 2021-2026 de Zinder, une communication sur le Projet de valorisation de l’élevage pastoral ‘’Bounkassa Kiwo ‘’, une communication de la Direction régionale des Impôts sur certaines réformes et enfin une autre communication de la Direction régionale de l’Education Nationale sur le déroulement de l’année scolaire 2021-2022 ‘’.
Dans son intervention, le président du Conseil Régional a d’entrée de jeu invité les conseillers à participer activement aux débats sur les différentes communications qui leur seront présentées avant de les inviter à ‘’multiplier les prières et les invocations afin que Dieu descende sa bénédiction sur le Niger.’’
M. Amadou Assane a demandé aux élus de la région de ‘’s’investir pleinement pour accompagner le Président de la République, Mohamed Bazoum à relever les grands défis de développement relativement à la paix et la sécurité intérieure du pays.’’
Le Secrétaire général de la Région, M. Harou Maman a pour sa part déclaré que ’’ Si l’Etat a décidé de transférer un certain nombre de compétences aux Collectivités territoriales notamment au Conseil Régional, c’est parce qu’il croit devoir le faire dans l’intérêt bien compris de la population qui a également des attentes légitimes de la part des élus régionaux’’.
Il a saisi l’occasion pour ‘’saluer et remercier le Conseil régional qui a eu l’initiative de construire sur fonds propres une grande salle de réunion d’une capacité de plus de 200 places dotée de toutes les commodités pour permettre aux agents et aux conseillers de travailler dans de bonnes conditions. ‘’ Cette infrastructure qui a été inaugurée lundi a coûté plus de cent (100) millions de FCFA, précise-t-on.
Par ailleurs, le Conseil Régional de Zinder a procédé, le même jour, à une remise d’un don de médicaments à la Direction Régionale de la Santé publique d’une valeur de près de 10 millions de FCFA destiné aux formations sanitaires de la région.
Pour le président du Conseil Régional de Zinder, ce ‘’geste a pour objectif majeur d’appuyer les efforts des autorités gouvernementales à améliorer la qualité des prestations des soins en direction des communautés de base.’’
Son institution, a-t-il relevé, a prévu d’injecter durant l’année 2022 plus de 100 millions de FCFA pour soutenir le secteur de la santé. Le représentant du Directeur Régional de la Santé Publique s’est réjoui de cet appui important accordé aux districts sanitaires de la région de Zinder.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga a eu, dimanche après-midi à Zinder, une séance de travail avec les représentants de différentes couches socioprofessionnelles dans le cadre de la caravane de sensibilisation pour des élections apaisées le 21 février 2021. Cette rencontre a regroupé autour de Me Ali Sirfi Maïga, les chefs traditionnels et de quartier, les représentants des partis politiques, les organisations de la société civile et les organisations des jeunes et des femmes.
Cette mission de sensibilisation qu’entreprend le Médiateur de la République dans les régions de Zinder, de Maradi, de Tahoua, de Dosso, de Tillabéry et de Niamey avec l’appui financier du PNUD et de World Vision vise à donner plus de souffle de vie à la paix, la quiétude sociale et à la coexistence pacifique particulièrement dans le contexte du processus électoral en cours au Niger. Cette campagne inclusive et interactive de sensibilisation est placée sous le thème «Médiation institutionnelle et cohésion, quel rôle pour le Médiateur de la République?»
Pour le Médiateur de la République, cette mission a pour objectifs essentiels d’instaurer le dialogue intercommunautaire en vue d’assister aux élections apaisées au Niger, d’identifier des pistes de promotion de la paix, de la quiétude sociale et de symbiose, de préparer les esprits à accepter pour vrai les résultats sortis des urnes et de promouvoir des comportements exemplaires de tous les citoyens, avant, pendant et après les opérations de vote et appeler à la tolérance, au pardon et à la coexistence pacifique.
La situation actuelle du Niger, a dit Me Ali Sirfi Maîga, se caractérise par trois grandes épreuves qui ont pour noms l’insécurité du fait des attaques terroristes à l’Est et à l’Ouest, les conflits communautaires qui sont signalés un peu partout et les conflits politiques qui sont emblématiques des périodes électorales.
C’est pourquoi, a-t-il fait remarquer, il est nécessaire de prévenir, à la veille de ce scrutin du 21 février, tous les malentendus qui pourraient venir déstabiliser la légendaire harmonie sociale qui caractérise le Niger. Me Ali Sirfi Maîga a exhorté les participants à la rencontre à s’investir pour participer à la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, par un comportement exemplaire et ce, jusqu’à la fin du processus.
A l’endroit de la jeunesse, le Médiateur de la République lui a demandé d’éviter de se comporter ‘’non pas en soldats des hommes politiques, mais de rester des soldats de la nation et promouvoir la paix’’. Me Ali Sirfi Maîga a abordé la question de la Covid 19 où il a recommandé à la population de respecter scrupuleusement les mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
Lors du débat qui s’est instauré à l’issue de cette rencontre, les différents représentants des couches socioprofessionnelles ont pris l’engagement de sensibiliser les uns et les autreschacun en ce qui le concerne pour faire prévaloir les grandes valeurs de paix, de sentiment national et patriotique à l’occasion du 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
11 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Service interrégional de la Police judiciaire de Zinder a démantelé, le lundi 1er février 2021, une bande de malfaiteurs ayant causé la mort d’un agent d’une banque de la ville dans une affaire de vol de moto. Avant leur arrestation, ces jeunes malfaiteurs excellaient dans les agressions à main armée et le vol de motos dans les habitations à travers les régions de Maradi et de Zinder.
Le groupe est composé de dix bandits, dont l’âge varie de 18 ans à 31 ans, tous des repris de la justice, natifs des quartiers Franco et Kara Kara de Zinder. Ils ont été présentés au Gouverneur de Zinder par le directeur Régional de la Police nationale, hier lundi, dans les locaux de la police judiciaire.
Ces malfaiteurs sont en effet responsables de l’assassinat, la semaine dernière, de l’agent de banque Abdoul Rachid Sinni, au quartier Franco de Zinder suivi du vol de sa moto. Les éléments de la police judiciaire ont réussi à récupérer quatre motos volées ainsi que leurs matériels constitués de machettes et diverses armes blanches utilisées dans les vols à main armée. Malheureusement, le cerveau du groupe court encore dans la nature.
Le gouverneur de la région de Zinder a saisi l’occasion pour féliciter et encourager la police nationale pour son efficacité dans la conduite de l’enquête ayant permis de mettre la bande hors d’état de nuire, avant de lancer un appel à la population pour apporter son indispensable collaboration aux forces de défense et de sécurité (FDS) dans l’accomplissement de leur mission de protection et de préservation de la sécurité et de la quiétude sociale au sein de la région.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
03 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) régionale de Zinder, M. Chaibou Moussa a présidé, lundi après-midi, la cérémonie de remise officielle des cartes électorales biométriques aux présidents des CENI des cinq Arrondissements communaux de la Ville de Zinder. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités régionales, des représentants des partis politiques, des acteurs électoraux et ceux de la société civile.
Dans une brève intervention, le président de la CENI régionale a lancé un appel aux différents acteurs pour leur sens de responsabilité notamment aux structures désignées pour la distribution des cartes. A l’endroit de la population, M. Chaibou Moussa a insisté sur la discipline et la sérénité tout au long de l’opération conformément à la riche expérience dont jouit le Niger dans l’organisation des élections générales depuis plusieurs décennies.
«C’est pour la première fois du reste que le Niger s’apprête à organiser des élections sur la base du fichier biométrique préparé de manière laborieuse par la CENI Nationale» a-t-il expliqué tout en invitant les électeurs à se présenter avec leurs récépissés d’enrôlement biométrique pour pouvoir retirer leurs cartes.
Les 55 communes de la région de Zinder entreront aussi bientôt en possession de leurs cartes électorales, soutient-il. Les cartes des dix départements de la région ont été déjà acheminées la semaine dernière. Le Président de la CENI régionale a enfin réaffirmé son engagement à organiser des élections justes et transparentes et recommande aux acteurs du processus électoral d’éviter de tenir certains propos qui sont de nature à saper le processus.
Sido Yacouba
Razinatou Ali Moumouni (ASCN)
ANP-ONEP/Zinder
11 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A-t-on coutume de dire que le mensonge a beau courir, il finira toujours par être rattrapé par la vérité ! Pour notre part, nous dirions que les apparences restent les apparences, seule la réalité tangible imposera sa dure loi sur le cours des événements. Aujourd’hui, après une année de son investiture présidentielle, Mohamed Bazoum ne semble pas encore avoir trouvé ses marques, s’il les avait jamais réellement recherchées, écartelé entre son engagement de mener la haute mission dont il a été investi et sa dette morale envers son mentor politique, Issoufou Mahamadou, auquel il doit beaucoup pour son élection à la magistrature suprême du Niger. De son aveu même, il confessait n’avoir jamais rêvé, un seul jour de sa vie, de conquérir la présidence de la république pour un tas de raisons que tout le monde semblait savoir, à commencer dans sa famille politique, le PNDS-Tarayya, où il était loin de faire l’unanimité au sein du bureau politique du parti.
Au fond de lui-même, il était pleinement conscient de ses limites subjectives et objectives dans la conquête du graal suprême, et ne se faisait, d’ailleurs, d’illusions à ce sujet. Mais, la Providence, maîtresse absolue de la destinée humaine, a fait son oeuvre, écrasant ainsi toutes les pesanteurs humaines pour forger une destinée présidentielle à Mohamed Bazoum. Quant au héros de cette tragi-comédie nigérienne, curieusement, ce n’est pas l’enfant de Tesker lui-même, mais bien celui de Dandadji, à quelques 500 kilomètres de là, Issoufou Mahamadou. En effet, contre vents et marées, contraint par la Constitution de quitter le pouvoir après deux (2) mandats, Issoufou Mahamadou, se rendra l’unique artisan du destin présidentiel de Bazoum, en lui balisant tout le terrain allant de l’investiture du parti rose, en passant par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avec un fichier électoral biaisé, pour finir à la Cour Constitutionnelle pour, dans un premier temps, la validation de la candidature du poulain d’Issoufou, ensuite, dans un second acte, pour la proclamation définitive des résultats de la parodie électorale du 21 février 2021.
Comme, on le voit, ce n’était nullement dans le souci de consacrer, pour la première fois de l’Histoire, une alternance démocratique au pouvoir au Niger que le président sortant, Issoufou Mahamadou, avait oeuvré, mais bien manoeuvré afin d’assurer ses arrières politiques après sa gestion politique désastreuse durant une décennie. En dépit de ses professions de foi par le passé, notamment son pompeux slogan de ‘’la force des arguments et non l’argument de la force’’, Issoufou Mahamadou était loin d’être cet homme politique pondéré, exemplaire en termes de probité morale, de démocrate sincère et de dirigeant désintéressé des clinquants de la mondanité, et qui s’était révélé à la pratique du pouvoir comme un chef de clan, exactement comme dans la Camorra sicilienne ou napolitaine.
Une fois au pouvoir, il avait renié toutes les valeurs et tous les principaux auxquels il prétendait se référer, lorsqu’il quémandait les suffrages du peuple nigérien, en se drapant de vertus d’homme juste, droit, intègre, patriote et surtout républicain. Sous les lambris de la république, il but le calice de l’imposture politique suprême jusqu’à la lie, en inaugurant une gouvernance politique profondément désastreuse pour le pays avec des niveaux de corruption, de détournements de deniers publics et de dénis de justice jamais atteints auparavant. En dépit de l’immense concours financier de la communauté internationale durant les deux (2) quinquennats de son règne, souvent au prix d’endettement public inconsidéré, le régime de la renaissance du Niger n’aura été que celui de ses obsèques, car, aucun des grands projets structurants de développement (Barrage de Kandadji, chemin de fer, routes nationales, modernisation de l’agriculture, défense et sécurité) n’avait été mené à sa réalisation concrète.
La plupart de cette importante manne financière avaient l’objet d’une captation prédatrice par la grande mafia d’Etat installée entre les centres décisionnels du pouvoir et certains milieux d’affaires proches du régime. La conséquence majeure et directe, c’est que d’individus se sont bâti de fortunes colossales sur le dos de l’Etat au moyen du système de rapines instauré par la gouvernance rose, pendant que les finances publiques se trouvent dans une situation catastrophique qui s’accompagne d’une paupérisation rampante des couches sociales moyennes et pauvres. C’est au regard de tout ce sombre tableau qu’Issoufou Mahamadou ne pouvait assurer une véritable alternance politique qui eût semblé risqué pour lui et sa suite pour la succession qu’ils auraient laissée en cas de victoire du clan de l’opposition. C’est pour cette seule et unique raison qu’Issoufou Mahamadou s’était échiné à porter Bazoum au pouvoir, une candidature fragile dont il serait le garant attitré dans une sorte de régence républicaine, le seul gage pour lui de s’assurer un avenir tranquille après le pouvoir.
Aujourd’hui, Mohamed Bazoum payerait chèrement cette dette contractée auprès de son ancien mentor politique, car, sa marge de manoeuvre politique s’encadrerait dans le périmètre circonscrit des volontés de l’ex-président, qui reste toujours trop influent sur l’appareil du parti rose ainsi que sur les instances décisionnelles du pouvoir. De toutes parts, Bazoum serait environné de la grosse machine administrative et politique héritée du régime sortant et l’empêcherait de décider à sa guise. Parfois, il lui arriverait de manifester quelques velléités d’indépendance, comme celle, par exemple, de faire venir au gouvernement un certain Ibrahim Yacoubou de Kinshi kassa. Et la cerise sur le gâteau, le fait d’arracher des attributions du fiston Abba pour les remettre au président de Kinshi Kassa, celui-là même qui ne cessait de pourfendre la gestion politique d’Issoufou Mahamadou ! D’après certaines indiscrétions, l’Ex aurait mal digéré cette décision de Bazoum et préparerait, à cet effet, le plat de la vengeance.
Du côté des alliés, Mohamed Bazoum ne trouverait guère de satisfaction, l’absence d’un pouvoir solide et unifié dans sa source y étant sans doute pour beaucoup. Chacun de ces ministres alliés s’occuperait plus de ses propres intérêts et ceux de sa formation politique d’abord, avant ceux du Niger. En effet, ils savent tous que cette coalition politique, faite de bric-à-brac, ne serait fondée sur aucune nécessité de construire le Niger, mais bien sur la seule idée de partager le gâteau entre alliés électoraux ! Mieux, certains de ces alliés se projetteraient même dans d’agendas politiques futurs, soit à moyen terme, soit à longue échéance pour 2026.
Il en serait ainsi du récent rapprochement entre le MPR Jamhuriya d’Abouba Albadé et le MPN Kinshi Kassa d’Ibrahima Yacoubou, qui, pour selon certains analystes, est un prélude pour une alliance politique pour 2026.
Voilà, de façon succincte, les raisons de la solitude de Bazoum au pouvoir, qui s’y ennuie profondément faute de liberté de manoeuvrer à sa guise, et pour se défouler, de temps à autres, la Journée de la Femme du 13 mai, ou à l’occasion de l’inauguration des chrysanthèmes, il pourrait se transformer en Maître de Cérémonie (MC) pour tenir en haleine son auditoire avec des formules à l’emporte-pièce dont seul le ‘’bazoumisme’’ semble avoir le secret ! C’est-à-dire le verbiage creux et les formules et tournures de style grandiloquentes propres aux salons littéraires et philosophiques !
Avant tout, ne serait-il pas plus excellent dans la rhétorique sophistique propre à la philosophie dont il est le produit intellectuel que dans l’art de gouverner qui serait d’une autre essence ? « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde ; il s’agit maintenant de le transformer », écrivait Karl Max dans ‘’Thèse sur Feuerbach’’ ! Mohamed Bazoum devra-t-il se sentir visé par cette critique marxiste ? Sans doute oui.
Article soumis par Maman Laouali
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Du 31 janvier au 1er février 2022, ‘’la Dynamique des syndicats de l’éducation du Niger’’, une coalition syndicale du secteur de l’éducation, a observé une grève de 48 heures qui a surpris le gouvernement. Au point de le conduire à animer un point de presse pour s’indigner du comportement des syndicats membres de la coalition, estimant que cet arrêt de travail ne se justifiait pas. Et pour cause, les deux parties étaient en négociations avancées autour de la plateforme revendicative de la Dynamique lorsque cette dernière a décidé de lancer son mouvement d’arrêt de travail sans préavis officiel. C’est le cas de le dire, quand le président du comité interministériel chargé des négociations avec les partenaires du secteur de l’éducation, PhD Mamoudou Djibo, déclare que c’est par message WhatsApp que le conseiller spécial du Premier ministre dans le domaine de l’éducation a été informé. Et que c’est celui-ci qui les a saisis pour passer l’information quant à la décision des syndicats d’observer une grève de 48 heures. Le canal choisi pour informer le partenaire gouvernemental est inapproprié, il faut le reconnaître. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Mamoudou Djibo, président du comité interministériel, n’a pas manqué de le souligner, qualifiant cette attitude des responsables de la Dynamique ‘’d’inélégante’’. C’est une critique fondée. Pour une question de simple courtoisie, c’est normalement par écrit adressé au président du comité interministériel que l’information aurait dû être formulée. Pas par le truchement du conseiller spécial du Premier ministre en éducation, qui l’a lui-même reçue par WhatsApp, selon le ministre Mamoudou Djibo. M’enfin, ce qui est fait est fait ! Le plus important à présent, c’est de reprendre rapidement les négociations pour conclure un accord permettant d’éviter à l’école nigérienne une nouvelle crise inutile. Mais là où le président du comité interministériel a péché dans sa communication, c’est le fait d’affirmer péremptoirement que la grève de 48 heures observée par la Dynamique des syndicats de l’éducation du Niger s’inscrit dans ‘’un agenda caché’’. D’autant plus qu’il n’y a pas eu de points de blocage dans le déroulement des négociations qui se sont poursuivies dans la sérénité le dimanche 30 janvier jusqu’aux environs de 21 heures, selon lui. Le ministre a ajouté qu’il sait de quoi il parle pour avoir aussi été syndicaliste du secteur durant la décennie 80. C’est quoi cet ‘’agenda caché’’ dont a parlé PhD Mamoudou Djibo ? Il vise quel objectif ? Est-ce pour déstabiliser l’école nigérienne ? Dans quel intérêt, pour gagner quoi exactement, mettre à mal l’engagement pris par le président Bazoum Mohamed de sortir l’école nigérienne du marasme ?
Le président du comité interministériel aurait dû au moins fournir quelques détails sur cet ‘’agenda caché’’ à l’opinion pour donner un peu plus de crédit à son accusation. Ce n’est pas le cas. Il s’agit donc d’une accusation sans fondement, formulée à la va-vite pour plaire au président Bazoum. Comme on le sait, les renaissants sont réfractaires à toute forme de contestation de leur mode de gestion du pays. La Dynamique des syndicats de l’éducation n’a pas allée en grève sur un simple coup de tête. Il y a certainement un motif derrière le mouvement de 48 heures des enseignants, même si la Dynamique a décidé de ne pas répondre à l’accusation du président du comité interministériel, dans l’espoir d’une reprise du dialogue en vue de faire aboutir rapidement les négociations, pour le plus grand bien de l’école nigérienne. C’est une attitude somme toute responsable. Il ne faut pas raviver les flammes en y déversant l’huile dessus. Parce que le principal trait caractéristique des Tarayyistes au pouvoir, c’est leur manque de retenue, de modération, quand ils ouvrent la bouche pour exprimer leurs opinions sur des négociations internes ou des crises à dimension régionale et même internationale. Ils subodorent des combines partout, des manoeuvres pour chercher à déstabiliser leur régime. Ils considèrent avoir tout le temps raison, c’est l’autre qui est sur le mauvais chemin. Leurs alliés politiques sont aussi obligés d’adopter ce même comportement pour ne pas devoir subir le courroux rose. Pas de déviance vis-à-vis de la ligne. D’autres leaders politiques, avec qui ils ont composé dans un passé récent, sont passés par la même voie avant de déchanter. Nul besoin de citer leurs noms ici. PhD Mamoudou Djibo est sur leur trace, en percevant derrière la grève de 48 heures des enseignants sans préavis officiel ‘’un agenda caché’’. La grève est un moyen de lutte pacifique consacré par des instruments internationaux et nationaux. En quoi peut-elle être perçue comme une manoeuvre inscrite dans ‘’un agenda caché’’.
Chez les renaissants, le discours se résume à la théorie du complot. Ils voient toujours une tentative de déstabilisation de leur régime dans tout mouvement de contestation de leur gestion de l’Etat, qu’il soit politique ou social. Sans aucune preuve.
Tawèye
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Les rumeurs qui ont annoncé le départ de Kishin Kassa de l’opposition pour rejoindre les anciennes amours de son leader se confirment, de plus en plus, pour faire changer la carte politique du Niger. Aujourd’hui, le doute est levé, l’ancien altermondialiste et ancien colonel de douane fait son « retour en zone » politique. Il regagne ses anciennes amours avec le reliquat de militants qui lui restent encore fidèles. On se rappelle que, dans une déclaration qui avait annoncé son limogeage des rangs du PNDS, ses anciens camarades l’avaient taxé d’indiscipliné politique et de s’être enrichi illicitement. Ils se sont interrogés sur la provenance de sa richesse.
Qu’est-ce qui peut expliquer ce virage à 90° ?
Il semble que c’est la situation de sécheresse financière qu’il traverse qui le pousse à s’incliner devant la calebasse de Dambou de Bazoum Mohamed. Car, selon certaines indiscrétions politiques, Ibrahim Yacoubou serait financièrement asséché et ruiné jusqu’ aux ongles. Le diable le tirerait par la queue. Des sources internes au PNDS indiquent qu’il serait logé à Koira Kano par un militant du parti. Une situation de misère qui aurait amené certains de ses camarades politiques, de premières heures, à l’abandonner. D’autres l’auraient abandonné pour son inconstance politique. Il serait considéré comme étant une girouette politique. C’est pourquoi, selon des sources politiques crédibles, au PNDS beaucoup n’auraient pas voulu qu’il soit le bienvenu pour le déjeuner avec le Dambou. Ce qui veut dire que son come back au PNDS risque de désagréger davantage son parti. Un parti qui se trouve dans une situation d’effondrement continu. Par son comportement politique vacillant et aléatoire, Ibrahim Yacouba devient, aujourd’hui, un homme politique alimentaire. Il s’inscrit sur le registre des responsables politiques dont l’objectif est de se gaver. Ibrahim Yacoubou était l’homme de lanière de Mahamadou Issoufou. A cet effet, il a eu à recruter des mercenaires politiques au sein des différentes couches socio- professionnelles dont le rôle était de vilipender et pilonner tous ceux qui avaient une vision politique contraire à celle de son gourou de Dan daji. Son ralliement, son retour à ses racines politiques, ouvre les pages de la Constitution pour une révision. C’est avec ses députés que le pouvoir compte procéder à cette révision pour s’offrir une certaine garantie, voire créer un Sénat pour installer Albadé Abouba. Mais cette question reste hypothétique. Car, pour des analystes politiques, il ne serait pas évident que l’ensemble des partis de la majorité accepte d’aller dans ce sens. Pour eux, les députés n’accepteront pas de voter un texte qui va les reléguer à un rang inférieur. Donc, une mission impossible pour Albadé et son nouvel allié. Du reste, pour des observateurs politiques, l’allié PNDS manquerait d’humanisme politique pour accepter d’offrir un Sénat à Albadé Abouba. Ce qui signifierait qu’il serait fort probable que le PNDS et ses députés le rouent dans la farine. Surtout qu’ils partagent avec Albadé, presque, le même réservoir politique. Donc créer un Sénat au profit d’Albadé et son parti serait perçu au PNDS comme un harakiri politique. En tout état de cause, l’avenir nous éclairera.
Ali Soumana
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" Guerre " de succession au PNDS-Tarayya. Bazoum se prépare, Ouhoumoudou bataille, Brigi manigance et Issoufou n'a pas encore dit son dernier mot. La " guerre " de tranchée, s'il faut l'appeler ainsi, bat son plein dans les entrailles du parti au pouvoir. Issoufou Mahamadou qu'il a porté, par deux fois, à la magistrature suprême ayant fait la profession de foi de n'avoir aucune velléité à outrepasser son dernier mandat constitutionnel, tous les " présidentiables " affûtent leurs armes pour aller à la conquête de l'après-Issoufou. Les clans sont nombreux, la bataille âpre. Analyse …
Bazoum se prépare.
Bazoum Mohamed, le dauphin naturel du président de la République, a qui, est confiée la direction du parti présidentiel depuis le début du premier mandat, pense que son heure a enfin sonné après près de 30 ans de fidélité au parti rose. Ses avantages, il est membre fondateur du parti ; donc, il le connaît par coeur, et il a été de toutes les luttes politiques ayant permis son ascension. Bazoum est dans le pré-carré qui a toujours participé aux choix et décisions du PNDS-Tarayya. Le premier mandat lui a permis de se faire un carnet d'adresse non négligeable avec le portefeuille de ministre des Affaires étrangères. Aujourd'hui, au ministère de l'Intérieur, il est en contact direct avec la chefferie traditionnelle - et donc le Niger profond - qui est sous sa tutelle. De même qu'il est le parrain étatique des partis politiques. De ce point de vue, Bazoum Mohamed a tout ce qu'il lui faut. Tout, sauf ce que lui reprochent ses adversaires internes qui soutiennent qu'il n'a pas de base électorale et qu'à chaque élection, c'est difficilement, que le parti parvient à lui trouver un siège de député. Il faut dire que le président du PNDS a eu la malchance de tomber sur une région - Zinder - dans laquelle, Mahamane Ousmane règne en maître. Qu'à cela ne tienne, un argument non-négligeable plaide en faveur de Bazoum à propos de son manque de base. S'il fallait être populaire pour remporter une élection, le président Issoufou n'aurait jamais eu un second mandat dans ce Niger qui semble lui vouer un désamour patent. Mais quand on veut tuer son chien, on l'accuse de rage.
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Alors que la commission électorale nationale indépendante vient de démarrer la constitution du fichier électoral, l'opposition crie au scandale. Mais le gouvernement assure que cela ne changera rien au processus.
Au Niger, la Commission électorale nationale indépendante a démarré ce mardi 1er octobre, la constitution du fichier électoral en vue des élections générale de 2020. Un processus sans l'opposition qui continue de dénoncer le nouveau code électoral. Le point de discorde est l'article 8 qui disqualifie pour une élection toute personne ayant été condamnée à au moins un an de prison. L'opposition refuse donc de siéger au sein de la Céni.
Mais, ce mercredi sur la DW, le porte-parole du gouvernement, Abdourahaman Zakaria, est clair : le processus électoral se poursuivra avec ou sans l'opposition. "L'article 8 est ainsi, l'opposition est bien représentée dans la comission mais refuse de prendre sa place", estime-t-il. Et d'insister : les réclamations de l'opposition ne changeront rien dans le processus en cours.
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02 octobre 2019
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« Mesdames et Messieurs.
C’est avec un réel plaisir que je préside cette première session de la commission mixte de concertation Etat - donateurs du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires. De prime abord, je voudrais vous transmettre les hautes appréciations du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum pour votre sollicitude et votre dynamique accompagnement dans la mise en œuvre de nos actions de développement et de réponses aux crises alimentaires et catastrophes. Je voudrais inscrire la présente session sous le sceau d’un nouveau départ et d’un nouveau dynamisme dans le cadre de notre coopération pour maintenir et renforcer la coopération déjà fructueuse qui existe entre vos institutions et pays respectifs et le Niger.
Mesdames et Messieurs
Lors de la présentation de la Déclaration de Politique Générale, devant la représentation nationale, je rappelais que notre pays continue de faire face au défi sécuritaire du fait de l’activisme des Groupes Armés Terroristes, des bandits armés et des trafiquants de tous bords qui écument l'espace Sahélo Saharien. La menace est d’autant plus inquiétante que la situation socio-politique et sécuritaire dans certains pays limitrophes est préoccupante.
Notre grand défi aujourd’hui est que nous devrons gérer presque au quotidien les conséquences de cette grande insécurité, notamment les flux des populations déplacées. Des zones entières sont vidées de leur population comme c’est le cas des zones d’Anzourou, Toumour, Zaroumdarey, Tchomabangou, Tillia pour ne citer que celles-ci. A l’évidence ce flux continu des populations rurales vers les zones urbaines et semi urbaines soi-disant plus sûres n’est pas soutenable dans le temps. D’une part le repli des populations donne l’occasion aux groupes armés terroristes d’occuper les espaces délaissés, d’en faire des sanctuaires et de s’y établir durablement.
D’autre part le déplacement des populations, lorsqu’il s’inscrit dans la durée, présente des conséquences sociales graves pour la famille et la communauté. Les enfants en particulier, lorsqu'ils sont élevés dans les camps de réfugiés et déplacés, reçoivent une éducation très pauvre, développent une mentalité d’assisté ou deviennent des cibles faciles pour le crime organisé (trafic de drogue, prostitution, vol, etc.). C’est pourquoi à l’expérience, il s’avère plus raisonnable d’aider les populations qui le désirent à exécuter un retour volontaire dans leurs villages et sites d’origines et d’y mettre les moyens qu’il faut en termes de sécurité, d’aide d’urgence, d’infrastructures économiques et sociales suivant les principes bien établis du nexus urgence, développement et paix cher aux nations unies suite au sommet humanitaire mondial d’Istanbul de 2016.
Comme le savez, Son Excellence Monsieur le Président de la République a marqué sa volonté d’engager des actions tendant à un retour volontaire et sécurisé des populations déplacées dans leurs terroirs d’origine. Il s’agit pour nous d'examiner les voies et moyens de ce retour en ayant à l’esprit la diversité des besoins que cela implique : le déplacement, la réinstallation, l’acquisition de moyens d’existence, la sécurité et la stabilisation sans perdre de vue la réouverture des écoles, des centres de santé, des marchés, mais aussi l’accès aux champs et aux pâturages.
Aussi j’invite les structures concernées et nos partenaires à se pencher sans délai sur la question pour des propositions de solutions durables en recensant les localités concernées et les actions à entreprendre dans le court, moyen et long terme. D’ores et déjà, en plus des populations de l’Anzourou, 5191 ménages totalisant ‘’25955 personnes des localités de Bosso, Kablewa et Gueskerou ont accepté volontairement de rejoindre leurs villages d’origine et le gouvernement a engagé les premières actions d’accompagnement de ces déplacés.
Mesdames et Messieurs
Le lancement officiel conjoint du Plan de Soutien et du Plan de Réponse Humanitaire 2021 a eu lieu le 4 Février dernier. Ce lancement conjoint témoigne de la collaboration et de l’harmonisation des outils qui ont permis l’articulation et les synergies entre le Plan de Réponse Humanitaire et le Plan de Soutien du Gouvernement aux populations vulnérables. Cette harmonisation était nécessaire pour créer davantage une synergie dans l'identification des besoins, des cibles ainsi que leur prise en charge avec plus d’efficacité et d’efficience tout en s’alignant sur les priorités de mon Gouvernement. En effet, les réponses doivent nécessairement être en cohérence avec les besoins réels exprimés par les populations.
Mesdames et Messieurs,
La présente réunion a pour objet principal de susciter une mobilisation générale, cohérente et agissante face aux défis multiples qui nous assaillent. Pour cela nous devons estimer les ressources déjà disponibles, les actions menées ou en cours, mais également analyser, les difficultés rencontrées. Je voudrais rappeler ici que la première évaluation faite en novembre 2020 a identifié pour la période de soudure 2021, environ 1 731 000 personnes en insécurité alimentaire sévère. Aussi, conformément au principe de l’évaluation de la situation alimentaire nationale à travers l’outil régional de Cadre Harmonisé, une deuxième évaluation est intervenue au mois de mars 2021 et a identifié cette fois-ci, environ 2 300 000 personnes en insécurité alimentaire sévère dont 218 000 personnes en situation d’urgence pour lesquelles des dispositions conséquentes ont été initiées.
Du fait de la persistance de l’insécurité civile, il est dénombré plus de 563 000 personnes déplacées forcées résultant principalement de l’activité des groupes armés non étatiques dans le bassin du Lac Tchad, les zones frontalières du Nigeria, dans la région de Tillabéry, principalement dans la zone dite des 3 frontalières du Liptako-gourma et le nord de la région de Tahoua. A cela s’ajoute la persistance de l'impact de la pandémie de la Covid-19 et l’impact des inondations 2020 ayant touché environ 61 263 ménages pour une population de 516 251 personnes sinistrées dans 112 communes et 46 départements.
La situation nutritionnelle quant à elle est marquée par une hausse du taux de malnutrition aigüe au niveau national passant de 10,7% en 2019 à 12,7 en 2020. Pour faire face à ces situations, le Gouvernement a élaboré et validé un Plan de Soutien 2021 d'un montant d’environ 202 milliards de FCFA à l’issue de la réévaluation de la situation alimentaire nutritionnelle et pastorale entérinée par la deuxième rencontre technique d’évaluation du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires, tenue en avril 2021.
Ce Plan de soutien a prévu de toucher la cible de 1 731 303 personnes en insécurité alimentaire sévère ayant besoin d'une assistance alimentaire pendant la période de soudure 2021 ainsi que 231 000 réfugiés (maliens et nigérians) et 310 000 déplacés internes. Dans cette cible, la CCA devra toucher environ 1 000 000 de personnes soit 150 000 ménages vulnérables, pour des besoins en stocks de 45 000 tonnes de céréales et 5000 tonnes de niébé dans le cadre de la diversification de la ration alimentaire en 3 phases de Distribution Gratuite Ciblée. Le reste de la cible devant être couverte par les partenaires. J’invite à présent les parties prenantes concernées à se retrouver pour proposer au gouvernement une feuille de route portant sur la valorisation des achats locaux auprès des petits producteurs et sur une planification et mobilisation des ressources respectant le calendrier dicté par cette modalité de reconstitution de nos stocks d’intervention. Pour répondre à ces besoins d’assistance alimentaire d’urgence pendant cette période de soudure, ce sont environ 8 331 675 000 F CFA que l’Etat a engagé pour l’acquisition des vivres de la DGC 2021. Ces acquisitions permettront de dérouler incessamment la première phase de la DGC, concomitamment à la distribution d'environ 500 tonnes de farines fortifiées à 26.474 enfants de 6 à 23 mois pour prévenir la malnutrition durant la période de soudure dans les régions de Zinder, Tahoua, Maradi, Tillabéry, Dosso et Niamey.
Comme vous pouvez le constater, des ressources additionnelles sont encore nécessaires à mobiliser pour couvrir d’une part les besoins nécessaires à l’acquisition d’un stock conséquent pour faire la deuxième et la troisième phase de la DGC. J’invite, par conséquent, une fois de plus nos partenaires à étudier la possibilité de mobiliser rapidement des ressources permettant de couvrir les besoins ressortant de cette situation d’urgence humanitaire.
25 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’occasion de la Journée Internationale de la jeune fille célébrée le 11 octobre dernier, le Médiateur de la république, Me Ali Sirfi Maiga a rencontré une délégation de jeunes filles conduite par le directeur pays de Plan International, M. Paul Zinsou FAGNON.
Lors de cette rencontre il y a eu une mise en scène dans laquelle une jeune fille jouant le rôle du médiateur recevant les plaintes des parents d’élèves d’une localité dont les écoles sont fermées pour motif d’insécurité empechant ainsi les élèves d’aller à l’école. La jeune fille jouant le rôle du médiateur a en outre reçu les autorités locales dont le gouverneur, le DRESS, la présidente de l’association des femmes et le chef de sécurité de zone. Apres avoir écouté les deux parties séparément, la jeune fille médiateur, les deux parties ont ensemble trouvé une solution qui a consisté à regrouper tous les élèves de la zone dans un grand centre plus sécurisé avec le système de tutorat en attendant le retour de l’accalmie.
« La protection de la jeune fille est un combat que nous menons depuis plusieurs années, c’est un combat auquel nous croyons ici chez le Médiateur de la république. C’est également un combat que nous menons avec courage, conviction et passion. Parce que nous savons que la jeune fille est la femme de demain et la femme est l’âme de la société » a déclaré le Médiateur de la république dans sa brève intervention, tout en félicitant la jeune fille qui a su incarner les valeurs sur lesquelles se fondent l’action du médiateur. En effet, a expliqué Me Ali Sirfi Maiga, l’action du médiateur est guidée par des principes de justice, d’équité sur lesquelles se fondent des valeurs d’indépendance, de partialité, de neutralité, de respect et d’écoute.
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Président du Niger depuis avril 2021, Mohamed Bazoum est l'un des derniers chefs d'Etat au Sahel à ne pas être arrivé au pouvoir par un coup d'Etat. Il est aussi l'un des meilleurs alliés de Paris dans cette région. Il se considère comme soutenu par la France et non soumis à elle dans la lutte contre les djihadistes au Sahel.
Depuis son départ du Mali, l'armée française s'est en partie redéployée au Niger. Comment jugez-vous la collaboration qui s'est mise en place avec vos soldats?
Mohamed Bazoum: Nous menons des opérations à notre frontière avec le Mali qui se passent dans d'excellentes conditions. C'est vrai que nous ne som- mes pas dans un contexte de bel- ligérance très forte, mais le service est assuré de façon tout à fait satisfaisante. Des patrouilles sont menées ensemble, avec l'utilisa tion des moyens des uns et des autres, et, quand nous avons be soin de moyens que nous n'avons pas, en particulier aériens, c'est la France qui nous soutient.
L'efficacité de leur action n'est- elle pas limitée par le fait que vous ne pouvez plus mener des opérations transfronta- lières au Mali, où peuvent se replier les djihadistes?
Oui, bien sûr, mais nous respectons la frontière du Mali. L'idéal aurait été que nous soyons dans des conditions de coopération opérationnelle avec tous nos voisins. C'est ce que nous nous efforçons de faire avec les Burkinabés. Ils ont quelques soucis pour le moment mais, dès qu'ils seront prêts, nous repren drons les opérations conjointes. Ce n'est malheureusement pas le cas pour le moment avec le Mali, avec lequel nous n'avons plus de relations militaires.
Ne craignez-vous pas que le redéploiement de l'armée française au Niger exacerbe le sentiment antifrançais qui s'exprime chez vous comme ailleurs dans la région?
Quand nous éliminons seize terroristes le 11 novembre, en quoi cela pourrait-il provoquer un sentiment contre les Français? Bien au contraire. Nous avons une petite opinion à Niamey, qui s'exprime par moments mais qui ne mobilise guère les foules. En ce qui concerne l'ensemble du Niger, je n'ai pas l'impression d'avoir affaire à un sentiment antifrançais d'envergure. Si c'était le cas, j'aurais été bien plus prudent. J'ai été élu, mon parti fait face à des élections tous les cinq ans, et nous ne ferons jamais rien qui soit de nature à nous mettre en porte-à-faux avec notre opinion.
Vous avez annoncé des négociations avec des groupes djihadistes. La présence de l'armée française au Niger n'hypothèque-t-elle pas ces discussions?
Non, pas du tout. Nous avons la télécommande entre nos mains. Elle n'est pas dans celles de la France. C'est grâce à ces discussions que nous avons une relative accalmie dans la zone d'Abala, dans la région de Tillaberi et dans certains endroits proche de la frontière avec le Burkina Faso. Nous sommes dans une dynamique que nous contrôlons.
Une bonne partie de vos voisins, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, sont aujourd'hui dirigés par des militaires. Vous avez échappé à une tentative de coup d'Etat avant votre prestation de serment. Redoutez- vous un effet domino?
Nous ne le craignons pas, parce que nous avons des situations totalement différentes. La tentative de coup d'Etat au Niger ne pouvait pas se justifier par le fait que nous avons été incapables de faire face à l'insécurité générée par l'existence de groupes terroristes à nos frontières. Les raisons avaient à voir avec l'élection présidentielle. Certains dans l'armée pensaient alors pouvoir usurper le pouvoir par la force, mais je crois que leurs échecs successifs ont fait que dans notre armée, plus personne ne songe à ce genre d'aventure.
Comment analysez-vous le recul des valeurs démocratiques sur le continent africain?
Le continent africain n'est pas un isolat. Il y a aujourd'hui un reflux des valeurs démocratiques et une montée en puissance de forces illibérales aux Etats-Unis, en Europe et à une échelle encore plus importante en Afrique. En Afrique, malheureusement, ce phénomène international coincide aussi, pour certains pays, avec le moment de l'évaluation de l'expérience démocratique, qui a duré à peu près trente années. Il y a eu tant de régimes incompétents qui se réclamaient de la démocratie. Il y a eu tant de pratiques de mauvaise gouvernance que, dans un contexte international marqué par la montée en puissance des idées non démocratiques, des militaires peuvent vouloir venir prendre le pouvoir impunément et mettre les pays dans des situations d'impasse terrible.
Craignez-vous que la guerre en Ukraine détourne les Occidentaux de la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel?
Je n'ai pas cette crainte, parce que je n'ai pas l'impression, à part la France, que les pays occidentaux mettent beaucoup de moyens dans le combat contre le djihadisme en Afrique.
Vous insistez sur la nécessité de développer votre économie comme meilleur moyen de lutter contre la tentation djihadiste. Vous organisez, du 20 au 25 novembre, à Niamey, un sommet de l'Union africaine sur l'industrialisation.Comment faire en sorte que cette ambition se concrétise?
Cela peut être en effet une grand-messe de plus avec beaucoup d'incantations qui ne sont pas suivies d'effets. Cela ne doit pas pour autant nous empêcher de nous réunir sur ce thème. En Afrique. nous devons ouvrir les yeux sur ce qui s'est passé avec le Covid-19 et ce qui est en train de se passer avec la guerre en Ukraine. Nous avons compris que nous sommes dépendants pour trop de choses, même pour notre alimentation alors même que nous avons un potentiel particulièrement important, notamment dans le domaine agricole. Il est urgent que nous réfléchissions ensemble et que nous mettions en œuvre des politiques qui nous permettent justement de ne plus subir les effets de ce qui peut se passer ailleurs.
Selon vous, l'Afrique doit pouvoir utiliser ses richesses en hydrocarbures pour son développement. Est-ce que les pressions des pays du Nord pour réduire le réchauffement climatique pourraient élargir la fracture Nord Sud?
Sur ce débat, nos partenaires des pays développés n'ont pas conscience qu'ils nous font des propositions qui ne sauraient nous convenir. Nous aurions pules écouter si et seulement si le capital nécessaire pour la promotion des énergies renouvelables était à notre portée. On nous dit qu'investir dans les énergies fossiles ne sera pas rentable d'ici à quelques années parce qu'elles vont produire une électricité qui ne sera pas ven- dable. Nous sommes d'accord, mais alors il faut convaincre le secteur privé des pays industriali- sés, les Etats, les banques internationales de développement, de s'entendre pour faire en sorte que nous disposions de capitaux nous permettant d'investir dans les re- nouvelables. Puisque ce n'est pas le cas, nous ne pouvons que recourir aux énergies fossiles.
Nous devons répondre à nos besoins aujourd'hui, pas d'ici à dix ans ou quinze ans. J'ai de grandes ambitions pour mon pays. Je veux investir dans l'éducation, l'agriculture, mais comment le ferais-je si je ne dispose pas du minimum de ressources nécessaires, que je ne peux avoir que si je vends du pétrole?
Je vais vendre du pétrole en 2023 et je vais accroitre les quantités de pétrole que je dois vendre. Tant que c'est la seule ressource que j'ai pour promouvoir le développement de mon pays, j'y aurai recours. Après, Dieu reconnaitra les siens.
PROPOS RECUEILLIS PAR CYRIL BENSIMON "LE MONDE"
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Lorsque les médias parlent du Sahel, c’est pour évoquer la menace terroriste sous toutes ses formes – une menace bien réelle, comme l’ont récemment montré l’attentat à Ouagadougou, le 13 août, ou les attaques contre les Nations unies au Mali, le lendemain. C’est également le cas pour les autorités françaises, qui communiquent abondamment sur le sujet afin de vanter et de justifier le déploiement de l’opération militaire « Barkhane » dans la bande sahélo-saharienne (BSS en langage militaire). Or le sujet central du Sahel n’est pas celui-là.
sur le même sujet Après l’attentat de Ouagadougou, le G5 Sahel promet d’être « uni » face au terrorisme
Le terrorisme, ou plutôt la montée en puissance des groupes armés dans le Sahel, est la conséquence d’une grave crise de gouvernance qui touche toute l’Afrique de l’Ouest. Cette crise de gouvernance se caractérise par une disparition de l’Etat au service des populations, car l’Etat moderne est privatisé par les élites politiques à leur profit. Cette privatisation – Jean-François Bayart parle de patrimonialisation – s’est accélérée ces dernières années pour atteindre un niveau tel que, désormais dans les pays sahéliens, les populations sont livrées à elles-mêmes, plus aucune entité (Etat ou autre) n’étant chargée d’une forme d’intérêt général.
C’est particulièrement le cas au Mali, au Niger et en Mauritanie. Ces Etats ont tous en commun un système politique miné, accaparé par une élite prédatrice dont les méthodes ont non seulement porté l’estocade à ce qu’il restait de l’Etat et de son administration, mais en plus ont fait entrer au cœur même du pouvoir le crime organisé. La conquête du pouvoir et sa conservation ne sont perçues que comme un accès à une manne intarissable.
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Madame Issia va au marché et revient toute furax : « ça ne va pas chéri !!!. Nous sommes dans quel pays ? Tous les prix des denrées ont augmenté. Le panier de la ménagère est-il le cadet des soucis de ces Guristes ? Au Grand Marché, chez Houdou Inoussa où le peuple trouve peu ou prou son compte, là-bas aussi les prix ont grimpé. Le Guri Dai dai, say lokatchi, c’est du vampire in fine. Le coup de gueule de Madame Issia est légitime. Ceux qui vivent honnêtement de leur travail et de leurs salaires, partageront son dé- sarroi existentiel. Nous avons cru à ses camarades socialistes, et regardez de quelle manière inhumaine, ils traitent leurs concitoyens ? Au Niger, nous savons tous que quand le panier de la ménagère va mal, c’est le pays en général qui va Mal. Depuis que Bolloré est au Niger, le mal être, l’existence minimale des Nigériens s’est incommensurablement dégradée. Si on laisse faire, si chacun reste dans son coin à implorer le Ciel, ou à claironner : « Kalla Sourou ! », c’est inéluctablement la mort de chacun et de tous. Le Vrai peuple doit se ré- veiller, le Vrai peuple qui souffre doit arrêter cette descente aux enfers. Un peuple qui ne se lève pas pour défendre sa dignité, pour défendre son droit au bonheur, est un peuple qui a choisi « volontairement » sa propre servitude.
Il y a eu un moment, notamment durant la Renaissance acte I, des cris de cœur ici et là pour fustiger cette réalité du Tayi Tawri que le Président Issoufou Mahamadou a balayé d’un revers de la main. Aujourd’hui, il ne peut plus se voiler la face : son peuple est de plain-pied dans la souffrance de Sisyphe : TAYI TAWRI c’est trop ! Il faut ne peut plus dire qu’il y a un « mieux être » au Niger. Un Président de la République qui méprise les réalités existentielles de son pays, n’est pas digne de gouverner. C’est truisme, qu’au Niger, depuis ces deux Renaissances méphistophéliques, il n’ya que les voleurs et autres trafiquants à la solde du gurisme qui jouissent de leurs biens mal acquis, qui narguent leurs concitoyens, qui envoient leurs enfants à l’étranger pour étudier, qui se font soigner à l’étranger, pendant que nos hôpitaux, nos écoles et Universités sont des conditions déplorables aux antipodes de ce que les intellectuels du XVIIe siècle appellent « La Renaissance ». Le gurisme et son Gourou ont perverti la quintessence à la fois du socialisme et de la Renaissance. Intellectuellement, ce sont des tartufes politiques. Ils ont trahi les idéaux, et trahi leur peuple.
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« Mesdames, Messieurs.
Je voudrais avant tout propos souhaiter la bienvenue aux participants à cette troisième réunion des Ministres africains du Commerce sur la zone de libre-échange continentale. Le Niger et son peuple sont fiers et heureux d’abriter cette importante rencontre consacrée à la promotion du développement économique et social et à l’accélération de l’intégration de notre continent.
Le Président Kwame Nkrumah, un des pères fondateurs de l’organisation de l’unité Africaine, ancêtre de l’Union Africaine actuelle, disait parlant de l’avenir de notre continent : « l’Afrique doit s’unir ou périr ». Chaque fois que je regarde la carte de l’Afrique avec ses 54 Etats, j’ai l’impression de regarder un miroir brisé et je mesure la justesse des propos de ce grand leader Africain.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains ont pris conscience, certes avec un peu de retard, de la nécessité de l’union des Etats du continent, et ont engagé un certain nombre d’initiatives dans ce sens, notamment la transformation institutionnelle de l’organisation de l’unité Africaine en Union Africaine et l’élaboration d’un cadre stratégique de développement à long terme dénommé Agenda 2063. L’Agenda 2063 est une vision à long terme qui fixe les objectifs à atteindre par le continent, en 2063, année du centième anniversaire de la création de l’organisation de l’unité Africaine.
L’Afrique, a en effet besoin d’accélérer la mise en œuvre des engagements de la vision 2063, qui constitue désormais le but commun vers lequel doivent tendre toutes les actions.
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Engendré par l'obstination de Brigi Rafini à attribuer le marché à un groupe nigérian, malgré les conseils avisés de ses collaborateurs qu'attestent des notes et lettres dont le Courrier a copies, et nonobstant un arrêt de la Cour d'Etat, la plus haute juridiction de son pays, le scandale des passeports biométriques n'a pas fini de ruiner le Niger. Après les condamnations successives devant les chambres d'arbitrage de l'Ohada, de Paris et de Columbia, aux Etats Unis, ainsi que la série des saisies-conservatoires puis saisies-ventes des avoirs et biens immobiliers du Niger à travers le monde, l'affaire va se corser davantage en 2017 où Africard, outrée par le comportement inqualifiable des autorités de Niamey, a décidé de procéder à la vente des immeubles saisis.
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«Chers Invités ;
Chers Eleveurs ;
Population d'Ingall ;
Par la grâce de Dieu, nous nous retrouvons, à nouveau, à Ingall, comme il est de coutume, pour la traditionnelle Cure salée. Je voudrais me réjouir de la qualité de l'accueil dont nous avons été l'objet, et saluer cette population d'Ingall si généreuse et si hospitalière ; une générosité et une hospitalité jamais démenties. Générosité et hospitalité légendaires des habitants, auxquelles s'ajoutent les ressources naturelles et touristiques qui font d'Ingall ce grand espace de convergence et de retrouvailles annuelles.
Je voudrais aussi, Population d'Ingall et chers festivaliers, vous transmettre les salutations fraternelles du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, et vous assurer de son soutien et de ses encouragements.
Très attaché aux terroirs et à la préservation de nos valeurs de culture, le Président de la République suit de très près le déroulement de ce grand moment de retrouvailles, ce grand moment de fraternité et de solidarité entre éleveurs venant des quatre coins du Niger et des pays voisins.
En dépit d'une conjoncture particulièrement difficile, le Président de la République poursuit la réalisation de toutes les promesses. A cet égard, Ingall et ses populations peuvent, j'en suis convaincu, attester des changements positifs enregistrés ces 6 dernières années dans leurs conditions de vie.
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« Mesdames et Messieurs ;
Je me réjouis, au nom des populations du Niger, et à mon nom propre, de la participation de tous les acteurs, de toutes ces forces vives, à ce Forum National de promotion des services de la vaccination. Votre présence à nos côtés, ce jour 13 octobre 2022, illustre vos forts engagements multiformes pour l’amélioration de l’état de santé des enfants et des femmes, populations cibles prioritaires de la vaccination.
La mutualisation ferme et conjuguée des efforts du Gouvernement et des Partenaires va, sans nul doute, permettre à notre pays d’atteindre les objectifs de couverture vaccinale et de contrôler voire éliminer les maladies évitables par la vaccination. Ces efforts se traduiront, aussi, par l’atteinte des résultats probants qui permettront de tendre vers les objectifs globaux et des pays africains en matière de vaccination et, également, ceux du Développement Durable (ODD) auxquels notre pays a souscrits.
Ainsi, le Niger est fier de renouveler ses engagements pour un appui accru en faveur des interventions de la vaccination des enfants et des femmes sur toute l’étendue du territoire, en routine comme en campagne de masse, avec le strict respect des normes d’équité.
Tous engagés, conformément à la Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination, entérinée par les Chefs d’État Africains lors du 28ème Sommet de l’Union Africaine de janvier 2017 et du Programme Mondial pour l’Immunisation à l’horizon 2030 (IA 2030), nous devons davantage relever le défi de financement de la vaccination dans un environnement durable soutenu par la solidarité.
Mesdames et Messieurs, chers partenaires
La réussite de ce pari ne pourra se faire sans une forte adhésion, en faveur de la vaccination, de toutes les Parties Prenantes dont les Autorités Administratives, les Élus locaux, la Chefferie Traditionnelle- les Leaders Religieux, le Secteur Privé et les Partenaires.
En effet, nos engagements sans faille permettront que chaque cible de vaccination, au Niger, partout où elle se trouve, quel que soit son âge, son sexe, sa condition sociale et son appartenance communautaire, bénéficie pleinement et sans obstacles des vaccins retenus dans le programme national de vaccination, pour sa santé, son bien-être et pour la protection collective.
Afin d’atteindre ce noble objectif de protection des enfants, le gouvernement nigérien reste mobilisé en faveur de la vaccination dont nous continuerons à rester champions. En effet, depuis Avril 2016, le Niger a été certifié indemne de la circulation du poliovirus sauvage. Aussi, le taux de couverture de DTC3 s’est nettement amélioré au cours des dernières années, passant de 57% en 2007 à 82% en 2021, avec des pics à 85% en 2015 et 2017, pour un objectif national de 90%, selon les estimations conjointes OMS/UNICEF.
Conscients de ces progrès significatifs, nous restons mobilisés pour relever les défis liés aux services de vaccination. A cet effet, je veillerais personnellement au renforcement de la mobilisation des financements multiformes en faveur des vaccins et de leur déploiement sur toute l’étendue de notre territoire.
Mesdames et Messieurs, chers partenaires
De cette tribune, j’exhorte toutes les Parties Prenantes, ici présentes, de mutualiser les efforts afin de garantir un haut engagement de plaidoyer et de financement de la vaccination, notamment pour le renforcement de la disponibilité des vaccins du PEV de routine et de l’introduction de nouveaux vaccins tels que le vaccin contre le paludisme et l’hépatite B à la naissance.
C’est tous ensemble que nous arriverons à offrir une couverture vaccinale équitable aux communautés et ainsi proposer des réponses de haute qualité aux épidémies de maladies évitables par la vaccination.
Je termine, mon propos, en réaffirmant la forte volonté de l’État du Niger à assurer l’offre gratuite des vaccins aux populations cibles de la vaccination de routine.
Vive la population nigérienne,
Vive le Partenariat,
Je vous remercie. ».
Source : http://www.lesahel.org
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A Niamey, c’est le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar qui a procédé au lancement de cette rentrée académique 2022-2023. Ce lancement a permis aux autorités du secteur de l’éducation nationale, ceux de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de s’assurer de la reprise effective des activités scolaires. A travers cet acte, les autorités renvoient ainsi tous les acteurs de l’éducation au travail pour une année académique couronnée de succès.
Ecole Pays Bas 3, première étape pour ce lancement, une école nouvellement construite en matériau définitif. A 7h 30 déjà, tous les enseignants sont sur place. Les portes et les fenêtres des classes flambant neuves sont ouvertes. Et les élèves arrivent de tous les coins du quartier. Il est 8h, aucune cloche ne sonne. Visiblement le gardien de l’école ne l’a pas encore accroché. Le directeur de l’école crie alors à haute voix pour rassembler les élèves présents à l’heure et les enseignants pour monter le drapeau. Aussitôt après, le directeur de l’école primaire Pays Bas 3 renvoie les enfants, bien habillés pour ce grand jour, en classe. A l’intérieur des classes, des lots de fournitures entreposés sur les tables bancs. Ils attendent juste l’arrivée des officiels pour le lancement, comme annoncée.
Quelques minutes plus tard, le cortège des officiels s’introduit dans l’école. Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Kassoum Maman Moctar, l,e Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, le Gouverneur de la région de Niamey, se sont rendus dans une des classes pour le lancement symbolique de la rentrée, distribuant ainsi les fournitures scolaires aux élèves de la dite classe. Par la suite, la délégation s’est successivement rendue au Centre Technique Kalmaharo (CTK) à Gamkalé, au CSP Assifa et au Lycée d’Excellence au quartier Niamey 2000. A chaque étape, c’est le même exercice, des souhaits et des mots d’encouragement.
A la fin de la visite, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a salué la mobilisation des acteurs à tous les niveaux. «Nous avons visité ce matin certains établissements de la capitale de l’enseignement général et de la formation professionnelle et technique, publics et privés pour nous rendre compte de la reprise des cours. Nous avons pu constater effectivement que l’école a repris. Le plus important c’est que, l’administration est là. Partout où nous sommes passés, les enseignants sont là, les élèves également sont présents. Ce qui nous rassure de ce que nous sommes sur la bonne voie de notre combat pour la transformation de notre système éducatif. Dans ce combat, le seul appel que, je lance à tous les acteurs du système éducatif, c’est l’implication des parents, des conseils municipaux et régionaux, des mairies, etc. C’est assez déterminant et très important. Nous invitons tous ces acteurs à s’impliquer davantage aux côtés du Gouvernement. Toutes les conditions sont réunies. Vous avez constaté avec nous la disponibilité des fournitures scolaires en quantité suffisante mises à la disposition des élèves. Nous sommes rassurés que, nous allons encore avoir une très bonne année scolaire» a déclaré M. Kassoum Maman Moctar.
Abdoul-Aziz Ibrahim (onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Une commission de parlementaires va enquêter sur l'affaire dite de l'«Uraniumgate» au Niger. Les députés viennent de donner leur accord ce vendredi matin. Cette commission va enquêter sur une affaire révélée par le journal nigérien Le Courrier. Dans son édition du 16 février, l'hebdomadaire a dénoncé un système de vente circulaire d'uranium entre Areva et le Niger, via des sociétés russes et libanaises qui auraient permis en 2011 à Niamey de gagner des centaines de millions de francs CFA. Une opération qui soulève de nombreuses questions, selon l'opposition.
L'affaire remonte à 2011. Le groupe nucléaire Areva propose alors aux autorités nigériennes de participer à une opération de trading sur le marché de l'uranium. A la clé, la possibilité de gagner de l'argent sans effort, c'est ce qu'explique aujourd'hui Hassoumi Massaoudou qui était directeur de cabinet du président à l'époque. Il dit donc «oui» à la proposition.
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Dans cette interview avec Hama Amadou, ancien Premier ministre et chef de l'opposition au Niger, une série de sujets essentiels ont été abordés, offrant une vue d'ensemble sur la situation politique actuelle du pays .
L'interview a débuté en rappelant les réalisations politiques passées de Hama Amadou, soulignant son rôle majeur dans le pays.
La conversation s'est ensuite tournée vers la situation politique actuelle au Niger, marquée par un coup d'État récent, mettant en lumière les préoccupations de Hama Amadou concernant les conséquences de cet événement.
L'interview a également révélé les opinions de Hama Amadou sur la démocratie, la gouvernance et l'intervention internationale en Afrique. Il a remis en question l'importance des élections démocratiques et critiqué les élections biaisées. Il a évoqué la réaction de la communauté internationale face au coup d'État et la menace de guerre en raison de la situation politique.
La proposition de sortie de crise de l'Algérie a été discutée, tout comme les préoccupations concernant une prolongation du pouvoir militaire. Hama Amadou a insisté sur l'importance de la bonne gouvernance, de la rotation du pouvoir et de l'alternance politique pour éviter les abus de pouvoir.
Enfin, la relation avec la France a été abordée, avec un appel au respect de la souveraineté du Niger et au dialogue. La stabilité au Niger et l'appel à la paix ont également été soulignés, ainsi que la nécessité de réformes constitutionnelles et de mécanismes de contrôle civique.
Cette interview offre un aperçu approfondi de la situation politique et des réflexions de Hama Amadou sur des questions cruciales liées à la démocratie, à la gouvernance et à l'intervention internationale en Afrique, tout en mettant en avant des appels au dialogue, à la réforme politique et à la préservation de la paix.
Nigerdiaspora
Regarder la vidéo complète de l'entretien exclusif avec Hama Amadou
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Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a accordé une interview exclusive à la Radiotélévision du Niger (RTN). Au cours de l'entretien, qui s'est déroulé dans les langues nationales (Hausa et Zarma) ainsi qu'en français, le Chef de l'État a abordé divers sujets nationaux. Il a discuté ouvertement des orientations du CNSP visant à instaurer un nouveau Niger et a également évoqué les manœuvres de certaines puissances, critiquant les actions incohérentes des organisations sous-régionales. Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a fourni des explications franches et sans détour, éclairant ainsi les citoyens nigériens sur les enjeux clés liés à la vie de la Nation.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
Regarder la vidéo complète de l’interview en français
Regarder la vidéo complète de l’interview en Zarma
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Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a effectué des visites hier, le 13 décembre 2023, au sein de deux institutions à Niamey. Il a d'abord visité les anciens locaux du Ministère des Finances, actuellement abritant la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF), avant de se rendre à l'Hôpital National de Niamey. L'objectif du Chef de l'État était de s'informer sur le fonctionnement, les besoins et les attentes de ces institutions cruciales pour la population, tout en prodiguant des conseils.
Au cours de cette visite, malgré le contexte d'un établissement de santé, une certaine effervescence a envahi les agents et la population présente devant l'hôpital. Une foule enthousiaste, dans une liesse populaire extraordinaire, a manifesté son soutien au Chef de l'État et à son gouvernement. Cet élan témoigne d'un soutien inestimable du peuple au Président et à son gouvernement, illustrant de manière indiscutable le lien fort entre le peuple et le CNSP.
Alors que certains organes et individus appellent à l'usurpation du pouvoir par le CNSP, cette sortie est venue démontrer clairement que la population nigérienne soutient massivement le gouvernement du Général Abdourahamane Tiani, ainsi que le CNSP.
Nous vous invitons à regarder ci-dessous la vidéo de l'ovation et de la réaction de la population.
Kio Boureima (Nigerdiaspora)
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Dans une vidéo de la Radio et Télévision du Niger, le journaliste Abdoulaye Tiemogo a rassemblé un panel d'experts comprenant Monsieur Hamma Hamadou Amadou, énarque spécialisé en finance et acteur politique, Monsieur Maina Karté Boukar, enseignant vacataire à l'université Abdou Moumouni de Niamey, Monsieur Issoufou Boubacar Kado Magagi, consultant indépendant en finances publiques et ancien inspecteur général d'État, ainsi que Monsieur Nouhou Boureima, opérateur économique. Ils ont discuté des sanctions imposées par la CEDEAO contre le Niger, explorant les réflexions nécessaires pour atténuer les effets de ces mesures. Quelles stratégies à court et moyen terme peuvent être envisagées pour faire face à ces sanctions ? Comment le CNSP et la population peuvent-ils surmonter cette épreuve ?
Nigerdiaspora
Regardez l'intégralité de la vidéo pour découvrir leurs analyses approfondies.
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Le CNSP appelle la population à la sérénité, au calme, à la vigilance et à un sursaut patriotique pour qu’ensemble à l’unisson nous puissions relever les défis sécuritaires, économiques et sociaux
Nigériennes ;
Nigériens;
Mes chers compatriotes ;
Le mercredi 26 juillet 2023, les Forces de Défense et de Sécurité regroupées au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie – CNSP-, ont mis fin au régime de la VIIème République. L’action du CNSP est motivée par la seule volonté de préserver notre chère patrie face :
D’une part, à la dégradation continue de la situation sécuritaire dans notre pays et cela sans que les autorités déchues ne nous laissent entrevoir une véritable solution de sortie de crise.
D’autre part, la mauvaise gouvernance économique et sociale.
Mes chers compatriotes,
S’agissant de la question sécuritaire j’aimerais d’emblée dire, qu’il y a le discours politicien sur la situation sécuritaire relayé par certains milieux politiques aux niveaux national et international et qui voudrait que tout se passe bien et sous contrôle.
Il y a cependant la dure réalité de l’insécurité au Niger, telle qu’elle est vécue par nos FDS et nos laborieuses populations avec son lot de morts, de déplacés, d’humiliation et de frustration.
Les attaques meurtrières et traumatisantes de Bosso, d’Inatès, de Chinagoder, de l’Anzourou, Bakorat et d’autres encore, nous rappellent à suffisance, dans notre chair et dans notre âme, cette réalité au quotidien.
Aussi, nous nous devons, en toute humilité et en toute sincérité de poser les questions de savoir :
- Si la prise en charge actuelle de la question sécuritaire au Niger a permis de garantir notre sécurité, celle de nos familles, de nos villages et de notre pays?
- Et si nous pouvons continuer ainsi avec la même approche, les mêmes acteurs et les mêmes résultats ?
II appartient à nous tous, chaque nigérienne et chaque nigérien, d’y répondre en ayant à l’esprit sa propre survie et les seuls intérêts du Niger.
Pour le CNSP, nous répondons avec force par la négative.
Non! L’approche sécuritaire actuelle n’a pas permis de sécuriser notre pays en dépit des lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien appréciable et apprécié de nos partenaires extérieurs.
Non ! Les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des Nigériens.
Non! Nous ne pouvons plus continuer avec les mêmes approches jusqu’ici proposées au risque d’assister à la disparition progressive et inéluctable de notre pays.
C’est pourquoi, nous avons décidé d’intervenir et de prendre nos responsabilités, non sans avoir, à plusieurs reprises, tenté, tout en restant dans notre rôle de chef militaire, d’attirer l’attention des plus hautes autorités déchues sur l’incohérence et l’inefficacité de leur gestion politique des questions sécuritaires dans notre pays.
Mes chers compatriotes,
Parlant d’incohérence et d’inefficacité, il faut véritablement s’interroger avec nous sur: - Le sens et la portée d’une politique sécuritaire qui consiste à procéder à la libération extrajudiciaire de plusieurs chefs terroristes sans garantie aucune dans le contexte qui est le nôtre ?
- Sur le sens et la portée du recrutement et du détournement à des fins politiciennes de plusieurs centaines d’éléments FDS en dehors du cadre militaire traditionnel et en les plaçant directement sous la seule autorité des politiques ?
- Sur le sens et la portée de la décision d’un commandant en chef qui ordonne la libération de bandits lourdement armés pris sur un théâtre d’opération militaire au seul motif qu’ils seraient "ses alliés" ?
- Le sens et la portée des propos d’un commandant en chef des armées qui déclare devant le monde entier que ses soldats qui se battent au prix de leurs vies sont « moins forts et moins aguerris » que les terroristes ?
- Le sens et la portée d’une approche sécuritaire de lutte contre le terrorisme qui exclut toute véritable collaboration avec le Burkina Faso et le Mali, alors même que nous partageons avec ses deux pays voisins la zone du Liptako Gourma dans laquelle se concentre aujourd’hui l’essentiel des activités terroristes que nous combattons ?
Mes chers compatriotes,
De toute évidence, les autorités déchues se sont engagées dans une approche qui consiste à mettre en place une sorte de milice pour leurs propres intérêts.
Toute chose qu’aucun patriote sincère ne saurait accepter.
Mes chers compatriotes,
Sur le plan économique et social, l’amélioration de l’état actuel de nos finances publiques et du tissu économique de notre pays, la situation de l’école nigérienne, de la santé de nos populations, la lutte contre le détournement des derniers publics, la lutte contre l’impunité, la corruption sous toutes ses formes, le népotisme et les difficultés auxquelles font face les Nigériens au quotidien, sont autant de défis face auxquels le gouvernement déchu a montré ses limites.
Nigériennes ;
Nigériens;
Mes chers compatriotes.
Pour finir mon propos,
A l’endroit de nos populations, je réitère l’appel du CNSP à la sérénité, au calme, à la vigilance et à un sursaut patriotique pour qu’ensemble à l’unisson nous puissions relever les défis sécuritaires, économiques et sociaux évoqués plus haut.
A l’endroit de la Communauté Internationale, le CNSP réaffirme sa volonté de respecter tous les engagements internationaux souscrits par la République du Niger ainsi que des droits de l’homme.
Aussi, je demande aux partenaires techniques et financiers amis du Niger d’appréhender la situation spécifique de notre pays pour lui apporter tous les soutiens nécessaires afin de lui permettre de relever les défis sus-évoqués.
Enfin, le CNSP, par ma voix, demande aux partenaires et amis du Niger, en cette étape cruciale de la vie de notre pays, de faire confiance à nos Forces de Défense et de Sécurité, garantes de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire et des intérêts supérieurs de notre nation.
En ces temps difficiles que traverse notre patrie, nous savons compter sur votre esprit de patriotisme pour que la nation nigérienne soit sauvegardée.
Vive le CNSP,
Vive le Niger,
Je vous remercie.
Général de Brigade Tiani Abdourahamane
Regardez la vidéo de la Déclaration du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) par le Général de Brigade Tiani Abdourahaman
ONEP
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Dans un entretien exclusif diffusé par la chaîne allemande Deutsche Welle (DW), le nouveau Premier Ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, s'est exprimé sur des questions cruciales concernant la situation post-coup d'État survenu le 26 juillet. L'interview, réalisée au cœur de la capitale Niamey, met en lumière les démarches de médiation entreprises par des chefs religieux nigérians et aborde la controverse entourant les sanctions infligées par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à une population innocente.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
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Le Général Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a accordé une interview le 30 septembre 2023. S'exprimant dans les langues nationales du Niger, il s'est adressé aux citoyens du pays.
Au cours de cet entretien, le Général Abdourahamane Tiani a abordé les problèmes et les préoccupations auxquels le Niger est confronté depuis le 26 juillet 2023.
L'appel du Général Abdourahamane Tiani à l'unité et à l'action a été clair. Il a encouragé les citoyens à se mobiliser pour reconstruire le pays. Dans ses paroles, il a promis justice, équité, défense et sécurité. Cet appel résonne comme un engagement envers un avenir meilleur pour le Niger, mettant l'accent sur des valeurs fondamentales telles que la justice et l'équité, tout en assurant la protection et la sécurité de tous les citoyens.
Ces paroles du Général Abdourahamane Tiani reflètent un moment crucial dans l'histoire du Niger, marquant un nouveau départ vers la réconciliation, la stabilité et le progrès. Les Nigériens sont désormais appelés à se soutenir, à travailler ensemble et à contribuer activement à la construction d'un Niger fort, uni et prospère.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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C’est sans doute le scoop de la semaine, le tube de l’été probablement. En effet, en marge des cérémonies de couronnement du Roi Charles III d’Angleterre, à laquelle le Président Mohamed Bazoum, à l’instar de plusieurs Chefs d’Etat du continent, avait pris part, le dirigeant nigérien avait accordé à la mythique chaîne d’Information dénommée ‘’British Broadcastring Company (BBC), un entretien dont une partie a été diffusée sur les réseaux sociaux. Effectivement, il faudrait rester dans le contexte de l’interview en question pour bien comprendre les paroles du président Bazoum, sans chercher à succomber à des raccourcis simplistes juste pour satisfaire un quelconque fantasme personnel. Alors, il n’en fallait pas plus pour allumer la mèche, comme on dit souvent, sur la portée quelque peu exagérée des propos du premier magistrat du pays. Comme d’habitude, président Bazoum a fait du ‘’Bazoum’’ tout simplement, c’est-à-dire cette franchise exceptionnelle que l’on lui connaît d’ordinaire, qui consiste à ne jamais éluder de répondre à une question qu’on lui pose sur sa présidence. C’est ainsi qu’au détour d’une question posée par le journaliste de la chaîne relative à la déclaration publique sur l’honneur des biens des ministres en fonction, il avait tenté d’expliquer les écarts entre le niveau de son patrimoine personnel et celui de certains de ses ministres par le fait que le temps aurait joué en faveur de certains de ces ministres en place et dans les rouages de l’Etat depuis de nombreuses années. Mais lui-même, n’était-il pas là depuis plus d’une décennie à de hauts postes de responsabilité politique (Affaires Etrangères, Intérieur, Ministre d’Etat à la Présidence, Président du PNDS-Tarayya) ? Argument bidon, sans doute, car ce n’est pas la durée passée dans l’exercice de ces fonctions qui expliquerait l’enrichissement supposé des premiers serviteurs d’Etat. Jacques Chirac avait passé 16 ans à la grande Mairie de Paris (qui employait plus de 40.000 agents, à l’époque) et 12 ans à la Présidence de la république. Mais, lorsqu’il avait quitté ses fonctions officielles, il ne disposait même d’appartement personnel à Paris pour y aménager à titre privé ! Invraisemblable, diriezvous sans doute ! Pourtant, c’était bel et bien vrai et c’était son ami personnel, le milliardaire François Pinault qui avait mis à sa disposition une de ses villas personnelles de la capitale française. La raison en serait alors à être recherchée dans l’état d’esprit même de la gouvernance instituée au Niger, douze ans plus tôt, par le régime de la renaissance dont Mohamed Bazoum est un pur produit, un régime politique profondément corrompu et affairiste. Le président Mohamed Bazoum venait de manquer là une belle occasion de se la boucler, sans conteste, le plus spécialiste de bourdes politiques au Niger. Cependant, le côté sensationnel de cet entretien en langue haoussa pourrait résider dans la stigmatisation politique faite par le président Bazoum Mohamed pour avouer, alors qu’il n’y était point obligé, que sur 50 personnes de gens arrêtées pour des faits de corruption et de détournements de deniers publics, 40 sont du PNDSTarayya. Quel culot de dire cela ! Que fallait-il alors comprendre dans ce coup d’éclat dont seul Mohamed Bazoum a le secret au Niger ? Simple expression d’un aveu d’impuissance, comme l’avions titré, ou sonnerait- il la révolte tant attendue des uns et des autres face à l’establishment actuel du joug duquel il aurait été deux ans durant ?
Cette sortie médiatique du président Bazoum, si elle a eu cet écho retentissant dans le pays, c’est parce qu’elle survenait dans un contexte national dominé par l’affaire dite ‘’Uraniumgate’’ dans laquelle de graves accusations avaient été portées à l’encontre de l’ex-président de la République. Certaines sources avancent que le président Bazoum serait excédé par l’attitude encombrante de son ancien mentor politique qui continuerait à protéger encore certains de ses proches gravement impliqués dans des indélicatesses de gestion. C’est ce qui pourrait expliquer que l’engagement présidentiel d’assainir et de moraliser la vie publique nationale peine à se concrétiser, en dehors de quelques menus fretins pris dans les nasses de la HALCIA et de la Justice. On pourrait assister alors à la fin de cette longue complicité entre le président Mohamed Bazoum et Issoufou Mahamadou, un clash à la Tandja/Hama, prophétisent les plus optimistes des analystes nigériens, ou à la mauritanienne, ou encore à l’angolaise. Car, le pouvoir suprême n’est pas ‘’un banc sur lequel peuvent s’asseoir plusieurs personnes’’, avait dit, un jour, Laurent Gbagbo, au plus fort de la crise ivoirienne des années 2000. Tout est possible dans la quête du graal suprême,même les scénarii les plus inimaginables ! Cependant, ce serait vite aller en besogne que de croire que le président Bazoum serait capable d’une telle audace, quand cela ne ressemblerait pas, à certains égards, à la perfidie contre celui par la volonté duquel une grande partie de son destin présidentiel actuel serait arrivée. Récemment encore, lors d’une tournée à l’intérieur, le président Bazoum aurait réitéré sa fidélité à sa fidélité à Issoufou Mahamadou qui représenterait tout pour lui dans la vie. Rien au monde ne pourrait (même la mort, car leur mémoire respective demeurerait devant l’Histoire) les séparer l’un de l’autre, à part un grand événement apocalyptique de ‘’sauve-qui-peut’’ où l’instinct de conservation individuel prendrait le dessus sur toutes autres considérations. Et pour ce jour terrible, il faut, sans doute, espérer avoir la longévité dont avait bénéficié la communauté du Prophète Noé, aurait lâché l’enfant-prodige de Tesker ! C’est dire que c’est désormais une mission impossible dans ce Niger contemporain, et que tous ceux qui aimeraient rêver encore plus seraient autorisés à poursuivre pour leur plus grand plaisir, ou se réveiller d’un cauchemar qui n’aurait que trop duré pour affronter la réalité en face !
Aliou Badara
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Le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture de la première session ordinaire de la Commission Nationale d'Aménagement du Territoire (CNAT). L’objectif de cette session vise à examiner et à enrichir l'avant-projet de la note Conceptuelle du Schéma National d'Aménagement du Territoire (SNAT).
Dans son discours à cette occasion, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman a rappelé que le 23 juin 2021, à peine trois (3) mois après l'installation du Gouvernement, le Premier ministre, M. Ouhoumoudou
Mahamadou, a procédé à l'installation de la Commission Nationale d'Aménagement du Territoire (CNAT) et au lancement officiel du processus d'élaboration de notre premier Schéma National d'Aménagement du Territoire (SNAT).
« Placé au cœur de l'architecture de la planification du développement de notre pays, le Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) permettra d'offrir entre autres à notre Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI Niger 2035), une assise spatiale concrète et un meilleur cadrage de ses orientations ; à la planification du développement, les moyens de mieux identifier et localiser les programmes d'investissements dans des zones adéquates », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, M. Maman Ibrahim Mahaman a expliqué que le fondement juridique du Schéma National d'Aménagement du Territoire (SNAT) repose d'abord sur notre Constitution qui dispose en son article 146. « Ce fondement est corroboré par l'article 165 de la même Constitution qui indique que l'État veille au développement harmonieux de toutes les collectivités territoriales sur la base de la solidarité nationale, de la justice sociale, des potentialités régionales et de l'équilibre inter régional », a-t-il souligné.
La Commission Nationale d'Aménagement du Territoire (CNAT) est un organe de conception prévu par le cadre juridique dont la mission est d'assister le Ministre chargé de l'Aménagement du Territoire dans la mise en œuvre de la Politique Nationale d'Aménagement du Territoire. A ce titre, a dit le ministre, cette commission est chargée entre autres d'œuvrer à une meilleure connaissance du territoire national à travers la localisation, l'évaluation des ressources et des
potentialités d'une part, l'identification des contraintes naturelles, humaines économiques qui entravent le développement d'autre part ; de dégager les tendances de l'évolution des ressources et de proposer des scénarii d'aménagement du territoire en vue d'un développement durable, harmonieux et équilibré ; d'assurer avec les administrations concernées, le déroulement des travaux de conception et de mise en œuvre des outils ainsi que le suivi et l'évaluation des activités relatives à l'aménagement du territoire ; de formuler des avis et suggestions sur tous les outils techniques d'aménagement du territoire, notamment le Schéma National, les Schémas Régionaux avant leur adoption ; d'approuver les Schémas Inter Régionaux et les Schémas Inter Communaux d'Aménagement du Territoire, le Schéma d'Organisation Fonctionnelle et d'Aménagement, la Directive Territoriale au Gouvernement pour d'Aménagement avant leur soumission adoption et enfin d'examiner et faire des suggestions sur toute question relative à l'aménagement du territoire à soumettre au Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire ou au gouvernement.
Pour sa part, le Représentant de la GIZ, Dr Sani Mamadou Abdou a exprimé l'engagement de ce programme au niveau du Niger à soutenir l'élaboration du Schéma National d'Aménagement du Territoire (SNAT). « La GIZ Niger, à travers le PromAP, se veut proche des politiques et programmes nationaux visant davantage à outiller le pays en instruments indispensables pour son développement », a-t-il indiqué.
Selon Dr Sani Mamadou Abdou, le Schéma National de l'Aménagement du Territoire constitue un outil stratégique d'aide à la décision, aussi bien pour les pouvoirs publics que pour le secteur privé et la société civile. Il définira pour l'avenir, les grandes orientations de développement durable du territoire nigérien ainsi que les principales actions de développement spatial à mettre en œuvre afin d'assurer une utilisation optimale du territoire et de ses ressources. « C'est pour cette importance que la coopération allemande appuie depuis quelques années, les régions de Tillabéri, Tahoua et Agadez, dans leur effort en matière de planification du développement notamment les PDR et les Schémas d'aménagement foncier », a-t-il affirmé.
Yacine Hassane(onep)
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Après avoir abrité les travaux de la 93ème Session ordinaire tenue du 22 au 27 octobre 2018, la capitale nigérienne, a l’insigne honneur de vibrer au rythme des assurances pendant toute la semaine. En effet, la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA), organe de régulation et de supervision de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) organise du 3 au 8 octobre à Niamey, sa 108ème session ordinaire. C’est le Secrétaire général du Ministère des Finances, M. Mamane Boukari qui a présidé hier matin, l’ouverture des travaux.
Au cours de cette session, les délégués venus des pays membres auront à faire l’examen des dossiers de demandes d’agrément et d’extension d’agrément, les auditions des dirigeants des compagnies d’assurance notamment le suivi des décisions et l’état d’exécution des injonctions de la commission, l’examen des rapports de contrôle sur place ainsi que l’étude d’autres dossiers techniques. Une participation active des participants aux travaux permettra aux différents marchés nationaux de tirer profit de ces assises. Au regard de la qualité des acteurs présents et du professionnalisme qui a toujours caractérisé les travaux de la CRCA, les organisateurs de cette session espèrent que, les décisions qui seront issues de ces assises, permettront d’assoir une gestion saine des sociétés d’assurances au grand bonheur des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurances et de capitalisation.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances, a assuré que les Autorités de la 7ème République, sous leadership du Président Mohamed Bazoum, sont résolument engagées dans la promotion et le développement du secteur des assurances pour une plus grande participation des compagnies d’assurances dans le financement de l’économie nationale. «Cette volonté politique de faire du secteur des assurances un levier important du développement économique, est traduite dans le Programme de la Renaissance acte III du Président de la République mais aussi inscrite dans la Déclaration de Politique du Gouvernement dans son volet gouvernance économique et financière», a-t-il déclaré. C’est dire que, les présentes assises de la CRCA s’inscrivent dans la droite ligne des priorités du gouvernement et dans la logique de participation des autorités de contrôles des assurances aux multiples efforts visant le développement du secteur.
Pour le Secrétaire général du Ministère des Finances, l’organisation des assises de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances participe du souci de la régulation et de la prévention des dérives qui constituent une menace pour l’équilibre des entreprises d’assurances et partant de l’intérêt de tous les secteurs du marché, surtout des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurance. Par ailleurs, M. Mamane Boukari a réitéré la ferme volonté du gouvernement de la République du Niger à poursuivre les efforts d’accompagnement des institutions communautaires pour atteindre les objectifs assignés au Traité de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances, dans l’intérêt des populations et économies respectives.
Notons que, la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), Organisation intégrée de l’industrie des assurances, regroupe quatorze (14) pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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’est sous le thème «Cohésion et Unité dans la paix et le retour aux valeurs» que le Mouvement National pour la Société de Développement MNSD-NASSARA a tenu du 18 au 19 mars 2023 à Dosso son 10ème congrès ordinaire. Les militants étaient venus de tous les coins du pays et de la diaspora pour magnifier leur parti politique. Les alliés et l’opposition, étaient aussi venus apporter leur soutien au ‘’grand baobab’’. L’arène de lutte Salma Dan Rani qui a accueilli ce grand rassemblement était archicomble au point où même les forces de l’ordre ont eu du mal à contenir la foule.
C’est dans cette atmosphère de grande mobilisation que le président du MNSD-NASSARA M. Seini Oumarou a pris la parole pour remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement de Dosso et dont la présence a apporté un éclat particulier à l’évènement. Il a ensuite exprimé sa gratitude et celle de tous les militants du MNSD à l’endroit des représentants des partis politiques membres de la mouvance présidentielle et ceux de l’opposition et des partis politiques non affiliés. Une mention spéciale a été faite aux invités de la diaspora venus nombreux honorer de leur présence la présente rencontre. La tenue du 10ème congrès du parti coïncidant avec la commémoration de son 32ème anniversaire a été l’occasion pour Seini Oumarou d’affirmer que c’est l’âge de la maturité, c’est le temps de la pleine responsabilité. Ce congrès se tient a-t-il dit après de longs mois au cours desquels la plupart des structures ont été renouvelées à tous les niveaux et échelons afin de donner au parti un souffle nouveau.
Tout au long de son intervention, le président du MNSD-NASSARA a abordé des questions de l’heure dont la cohésion et l’unité. M. Seini Oumarou a saisi l’opportunité pour saluer la première alternance civile dans un contexte démocratique dans notre pays comme l’ont consacré les scrutins de 2020 et 2021. Le MNSD a pris toutes ses responsabilités lors de ces scrutins de par son pari sur le renforcement de la cohésion, de la stabilité et de l’unité nationale en apportant son soutien à l’élection à la magistrature suprême du Président Bazoum Mohamed lors du 2ème tour de l’élection présidentielle de 2021.
Abordant la question sécuritaire dans notre pays et dans la sous-région, le président du MNSD-NASSARA a indiqué que depuis un certain temps, la menace terroriste et celle des autres forces du mal n’a jamais été aussi présente et pressante dans notre pays et ses voisins. Il faut reconnaître a-t-il dit les efforts que consacrent les pouvoirs publics et les multiples sacrifices que consentent nos vaillantes forces de défense et de sécurité sur le terrain de la lutte contre l’insécurité. M. Seini Oumarou est revenu plus largement dans son intervention sur la nécessité d’un retour aux valeurs fondatrices chères au MNSD-NASSARA. Dans cette perspective il a attiré l’attention du gouvernement sur l’inquiétante dégradation de notre système éducatif qui nécessite comme le Président de la République lui-même l’a relevé lors de son discours d’investiture, une réforme en profondeur.
Sur le plan international, le président du MNSD-NASSARA a évoqué les différentes tensions politiques, les profonds clivages et les grandes mutations internationales socio-économiques et géostratégiques qui ont engendré une crise planétaire. Pour suivre cette marche irréversible M. Seini Oumarou a préconisé de renforcer la solidarité régionale, de parachever les grands projets d’intégration régionale et continentale et de s’engager plus activement dans l’instauration d’une meilleure gouvernance générale et de nos ressources.
Auparavant, le président de la coordination régionale du MNSD-NASSARA de Dosso M. Laouali Amadou Maïzoumbou a remercié tous ceux qui ont effectué le déplacement à ces assises du 10ème congrès du parti. Les représentants de l’APR, de la MRN, de l’Opposition et des non affiliés ont pris la parole pour apporter leur soutien au MNSD-NASSARA.
La fin des travaux a été sanctionnée par plusieurs recommandations et résolutions. Et M. Seini Oumarou a été reconduit président du parti.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org
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A l’instar des autres pays du continent, le Niger a célébré, hier dimanche 21 novembre 2021, la 10ème Journée Africaine de la Sécurité Routière. Dans le cadre de la célébration de cette édition placée au Niger sous le thème de «La vitesse excessive : cause principale des accidents de la route au Niger», le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, a livré un message. Dans cette adresse, le ministre a d’abord présenté, aux noms des plus hautes autorités nationales, ses condoléances aux familles des victimes des accidents de la route, exprimé sa profonde compassion et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a par la suite décliné les tristes statistiques mondiales et nationales des victimes des accidents routiers.
Citant l’OMS, M. Oumarou Malam Alma a indiqué que les accidents de la route ont fait en 2020, environ 1.350.000 tués, 50.000.000 de blessés et une perte économique estimée à 518 milliards $ US, équivalent à 291.116 milliards de FCFA. Il a ajouté que le taux moyen de décès dus aux accidents de la circulation routière à l’échelle mondiale est de 18,2 pour 100. 000 habitants. Ainsi, on enregistre un mort toutes les 24 secondes sur les routes dans le monde. L’Afrique est en tête en termes de victimes d’accidents de la circulation routière avec 26,6 décès pour 100.000 habitants. Evoquant le cas du Niger, le ministre des Transports a regretté que la situation des accidents soit plus préoccupante dans notre pays qui occupe le 21ème rang en Afrique sur 34 pays classés avec 23,6 tués pour 100.000 habitants en 2016.
«En 2020, notre pays a enregistré 7.248 accidents corporels, 1.405 morts, 3.625 blessés graves et 7.558 blessés légers. A cela, il faut ajouter des personnes handicapées à vie et des dégâts matériels considérables», a déploré le ministre. Selon la CEDEAO, a-t-il poursuivi, la perte économique liée à ces accidents pour notre pays est estimée à 237 milliards de FCFA par an, soit l’équivalent de 2% du PIB. Malheureusement, a-t-il regretté, les accidents de la route croissent chaque année. Ainsi, entre 2019 et 2020, le nombre des accidents a augmenté de 10% et celui des morts de 66%. Les principales causes des accidents, selon lui, sont surtout liées aux mauvais comportements humains dans la circulation routière.
Cependant, M. Oumarou Malam Alma a déclaré que les accidents de la route ne sont pas une fatalité. «On peut réduire leur fréquence et leur gravité. Les institutions internationales, régionales et sous régionales s’organisent et développent des stratégies pour apporter des réponses appropriées à cette menace planétaire», a noté l’intervenant, rappelant au passage que les Nations Unies (ONU) ont déclaré 2011-2020 «Décennie Mondiale de la Sécurité Routière». Cette décennie a été reconduite pour la période 2021-2030. Quant à l’Union Africaine (UA), elle a adopté la Charte Africaine sur la Sécurité Routière en 2016. La Commission de la CEDEAO s’est-elle, engagée pour l’élaboration d’une politique et d’une charte communautaires de la sécurité routière dont le processus est dans sa phase finale. Et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a, elle, élaboré un programme communautaire de sécurité routière avec plusieurs directives dont celle instituant un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière en 2009. «Au Niger, le cadre institutionnel et règlementaire a été rénové par la réactualisation du code de la route et la création de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER) en 2014», a-t-il rappelé.
En rapport avec le thème de cette édition pour le Niger, le ministre Alma a reconnu que la vitesse excessive est à la base d’environ 26% des accidents au Niger. «C’est pourquoi, j’en appelle à une allure modérée sur les routes nigériennes afin de réduire la perte en vie humaine qu’elles occasionnent», a lancé le ministre des Transports. M. Oumarou Malam Alma a saisi l’occasion pour présenter ses félicitations et ses encouragements à la Police Nationale, à la Gendarmerie Nationale, aux Sapeurs-Pompiers, aux agents de la santé et du SAMU ‘‘pour tout le travail qu’ils abattent jours et nuits, à travers leurs démembrements dans toutes les régions, pour la sécurité des personnes et des biens sur les routes nigériennes’’.
Notons que cette Journée Africaine de la Sécurité routière a été instituée par l’Union Africaine le 29 janvier 2012. Elle est célébrée le 3ème dimanche du mois de novembre de chaque année, en même temps que la Journée Mondiale du Souvenir des Victimes des Accidents de la Route, pour une prise de conscience sur les accidents en Afrique.
Mahamadou Diallo(onep)
22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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