L’affaire fait le buzz sur les réseaux sociaux. La proposition de loi courageusement introduite par la députée du Cpr Ingantchi, l’honorable dame Djounbie Harouna Maty, pour voir l’Etat réprimer tous actes impudiques ou contre-nature sur une personne de même sexe, a été retirée par l’intéressée. Dans une lettre qui circule sur les réseaux sociaux et que la bonne dame a déposée au bureau du président de l’Assemblée nationale, hier, 21 décembre, la dame Djoubie a souligné qu’elle retirait sa proposition de loi en attendant d’approcher le comité national chargé des réformes du Code pénal et permettre aux différents groupes parlementaires d’étudier et d’amender ladite proposition de loi ». Une explication qui n’a pas convaincu grandmonde. Les Nigériens y voient plutôt la pression de mains extérieures, le retrait de cette proposition de loi intervenant après tant d’actes et de faits qui ne sont pas anodins dans ce que certains appellent la marche subtile du lobby homosexuel au Niger.

Récemment, c’est une pub, sous forme de sketch abordant sous les meilleures coutures, le phénomène homosexuel, qui est passée, comme lettre à la poste, sur Télé Sahel. Qui est derrière ce sketch qui promeut la tolérance vis-àvis du phénomène homosexuel ? Auparavant, c’est une marche des homosexuels dans les rues de Niamey qui a avorté au dernier moment. Et ce n’est ni les autorités de la ville de Niamey ni celles du ministère de l’Intérieur qui ont porté la voix du gouvernement pour protester contre ce coup porté à une des valeurs cardinales du peuple nigérien, mais plutôt le président de l’Association islamique du Niger qui a expliqué les positions du gouvernement et son intention de ne jamais accepter une telle marche. Qui peut avoir intérêt à voir cette proposition de loi retirée et renvoyée aux calendes grecques avec une hypothétique révision du Code pénal ? La Constitution nigérienne n’est-elle pas assez claire sur la composition et la nature de la famille ? Comme le dit cet ancien magistrat, sans aucun doute, la gouvernance du Pnds Tarayya n’a pas seulement livré le pays aux forces extérieures mais a également vendu aux mêmes forces, l’âme du pays.

Laboukoye