Pour M. Bio Tchané, « le moment est venu d’agir ensemble pour promouvoir la Planification ». Il est « persuadé, que de ce brassage, jaillira la solution qui nous conduira vers des lendemains meilleurs familiaux afin de capturer le Dividende Démographique. Il faut donc que chaque partie prenante s’exprime et donne son avis.
Le Niger qui prend part à cette rencontre est représenté par une importante délégation composée de responsables du Ministère de la Santé Publique, de la société civile, de leaders religieux et de jeunes. Pour le directeur de la Planification familiale au Ministère de la santé publique, le Niger attend beaucoup de cette 8ème réunion du partenariat de Ouagadougou. « Nous attendons qu’il ait plus d’engagements des partenaires techniques et financiers au cours de cette rencontre pour l’accompagnement. Plus d’engagements également des religieux, des jeunes et des autorités ». Dr Issoufa Harou précise qu’en plus des engagements il faut aussi les financements et espère qu’avec ce partenariat, il y aura le dividende qu’il faut pour booster les différents indicateurs.
Depuis la semaine dernière, les représentants du Niger prennent part à des rencontres des leaders religieux, la société civile et les jeunes. Lundi dernier, le Niger a fait une importante présentation sur le thème ‘’Accélérer le passage à l’échelle de la planification familiale du Post Partum intégré en Afrique de l’Ouest’’. Le directeur de la Planification Familiale a au cours de cette séance de travail présenté les actions entreprises par le Niger dans ce domaine ainsi que les défis et les perspectives.
Parlant dans un autre cadre de la collaboration entre le Niger et le partenariat de Ouagadougou, Dr Issoufa Harou a indiqué que les avantages de notre collaboration avec le Partenariat de Ouagadougou sont énormes. « Grâce à cette collaboration, nous avons eu des financements pour porter certaines stratégies. Nous avons également pu créer une Direction de la Planification familiale au Niger et c’est un des dividendes important de notre relation avec le Partenariat de Ouagadougou. C’est aussi grâce au plaidoyer du Partenariat de Ouagadougou qu’il y a eu l’adoption du décret révisant la loi de la santé de la reproduction au Niger qui prend en compte une stratégie à haut impact comme la délégation des tâches » a-t-il expliqué.
« Par rapport au partenariat post 2020, je pense qu’il est important d’axer les actions vers les jeunes, porte flambeau de ce pays, mais dont les besoins non satisfaits sont énormes. Les jeunes doivent dès maintenant porter ce message parce que la planification familiale est un facteur pour améliorer la santé de la population. C’est aussi un puissant facteur de développement qui peut contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable. Le Niger a ratifié toutes ces grandes stratégies mondiales. Pour être au rendez-vous, il faut être avec les jeunes, mais aussi les religieux, les chefs coutumiers, la société civile, les partenaires techniques et financiers », a ajouté le directeur de la Planification familiale au Ministère de la santé publique.
Fatouma Idé, Envoyée spéciale(onep)
05 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/