3ème édition de la Semaine du Paysan : Environ 4.500 participants attendus à Djirataoua du 17 au 20 novembre prochain
Situé dans le département de Madarounfa (Région de Maradi), la commune rurale de Djirataoua accueillera, du 17 au 20 novembre 2022, la 3ème édition de la Semaine du Paysan. Selon M. Djibo Bagna, président de la Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), qui organise l’évènement, cette rencontre du monde paysan et de tous ses partenaires, se veut un cadre de dialogue franc, direct et sincère entre décideurs politiques, au plus haut niveau, et les productrices et producteurs agricoles du Niger.
En plus de permettre des échanges (enjeux, défis, opportunités, perspectives) entre les différentes composantes du monde paysan, la Semaine du Paysan, offre une opportunité pour réaffirmer aux producteurs et productrices, charpentes du développement rural, la volonté politique des dirigeants d’atteindre l’un des objectifs majeurs du Président de la République, inscrit dans le Programme de Renaissance Acte III. Il s’agit notamment de l’augmentation de la productivité ; la diversification des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques ; le développement des filières agropastorales à haut potentiel et l’agro-industrie avec la création d’une industrie agroalimentaire par région en prélude à l’accès au marché continental dans le cadre de la ZLECAf.
Elle permet aussi, a-t-il poursuivi, de promouvoir un développement durable et un environnement de paix et de quiétude sociale pour les productrices et producteurs. «Cette édition de la Semaine du Paysan, placée sous le parrainage du Président de la République, SE Mohamed Bazoum, accueillera environ 4.500 participants composés de productrices et producteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques. En plus des autorités régionales, communales et locales, il y aura aussi la participation des principaux partenaires techniques et financiers du Niger, ainsi que des participants en provenance d’autres pays d’Afrique de l’ouest comme le Nigeria, le Bénin, le Burkina Faso», a précisé M. Bagna.
Durant les quatre jours, que durera cet événement, plusieurs activités sont inscrites au programme de cette édition dont l’Université Paysanne, les foires- expositions, la Journée politique, des ateliers sur la femme et la jeunesse, des conférences-débats, des visites et réhabilitation des sites de cultures irriguées, comme celui de Djirataoua, ainsi que la promotion des marchés des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques. Selon le président de la Plateforme paysanne du Niger, les participants échangeront ainsi sur divers défis auxquels ils font face et proposeront des pistes de solutions.
Notons que la Semaine du Paysan est fort justifiée, puisque l’Agriculture, de manière globale, constitue le moteur de l’économie nationale avec une contribution de plus de 42% au PIB. Elle contribue à 44% des recettes d’exportation et représente une source d’emplois pour plus de 80% de la population.
Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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3ème édition du forum de "l’Initiative Investissements pour le Futur" à Riyad (Arabie Saoudite) : SEM. Issoufou Mahamadou évoque d’importants sujets dont la ZLECAf, les liens paix-sécurité-développement et le partenariat
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, ainsi que le Président du Nigéria, SEM Muhammadu Buhari, et celui du Kenya, SEM Uhuru Kenyatta, ont participé, hier mercredi 30 octobre 2019, dans l’après-midi à Riyad, à une session plénière sur « les moyens de transformer l’Afrique en la prochaine Success story économique ».
Cette session a été organisée dans la cadre de la troisième édition de ‘’l’Initiative Investissements pour le Futur '', ouverte mardi matin sous la présidence du Prince Héritier saoudien Mohamed Ben Salmane. Le thème de cette session est : «Prochaine étape pour l’Afrique ? Comment les investissements et le commerce vont-ils transformer le continent en la prochaine grande réussite économique ? ».
Devant de nombreux leaders mondiaux des affaires et de la politique, le Président Issoufou Mahamadou, répondant aux questions du modérateur, a évoqué plusieurs importantes questions notamment la ZLECAf, le développement économique et social de l’Afrique, la paix, la stabilité et la Sécurité ainsi que le partenariat entre l’Afrique et le reste du monde.
SEM Issoufou Mahamadou a tenu à rappeler que les pays comme la Côte d’Ivoire et le Ghana avaient le même niveau de développement que la Corée du Sud qui est aujourd’hui la 12ème puissance économique mondiale.
Avec la Chine (2ème puissance économique mondiale), le Japon (3ème), l’Inde (5ème), on parle aujourd’hui du miracle asiatique qui s’explique par l’existence, dans ces pays, des institutions politiques fortes et stables, a-t-il expliqué. Ces pays ont fait des choix stratégiques qui ont porté notamment sur le commerce et les investissements, a souligné le Chef de l’Etat.
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3ème édition du Forum Interparlementaire TIC pour le développement dans l’espace CEDEAO : Installation, hier à Niamey, du Comité scientifique chargé de l’organisation du forum
Le 3ème Vice président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidio a procédé hier matin au sein de ladite institution, à l’installation officielle du comité scientifique chargé de l’organisation de la 3ème édition du Forum Interparlementaire sur la Technologie de l’information et de la communication pour le développement dans l’espace CEDEAO (FITIC 2023). Ce forum sera l’occasion pour les acteurs et spécialistes en TIC d’échanger et de partager les expériences réussies dans le domaine du numérique particulièrement sur les problématiques de développement des infrastructures large bande, l’adoption et la mise en œuvre des cadres législatifs et réglementaires, la gouvernance de l’Internet et la souveraineté numérique.
Le 3ème Vice président de l’Assemblée nationale a rappelé que lors des précédentes éditions du FITIC, organisées en 2017 et 2020 ici même à Niamey, les participants ont décidé de lutter ensemble contre le phénomène de la cybercriminalité qui prend de l’ampleur dans notre espace communautaire à travers la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire harmonisé. «L’adoption de la loi de ratification le 8 décembre 2022 par notre Institution, autorisant ainsi l’adhésion de la République du Niger à la Convention sur la cybercriminalité, signée le 23 novembre 2001 à Budapest par les Etats membres du Conseil de l’Europe, participe de l’engagement de notre pays à coopérer avec les autres nations du monde pour l’éradication de ce phénomène né des usages détournés des technologies numériques», a-t-il ajouté.
M. Zakara Karidio a aussi rappelé que depuis 2020, l’Afrique, dispose d’une Stratégie de transformation numérique qui prévoit d’exploiter les technologies et l’innovation numériques pour transformer les sociétés et les économies africaines afin de promouvoir l’intégration du continent, de générer une croissance économique inclusive, de stimuler la création d’emplois, d’éliminer la fracture numérique et d’éradiquer la pauvreté. C’est donc conscient de ces enjeux que les parlementaires de l’espace CEDEAO vont à nouveau se retrouver au Niger pour la 3ème fois afin d’échanger et partager leurs expériences réussies dans le domaine du numérique particulièrement sur les problématiques de développement des infrastructures large bande, l’adoption et la mise en œuvre des cadres législatifs et réglementaires, la gouvernance de l’Internet et la souveraineté numérique.
«Cette 3ème édition sera placée comme pour les autres éditions sous le Haut patronage du Président de l’Assemblée nationale du Niger et du Président du Parlement de la CEDEAO», a annoncé le 3ème Vice président de l’Assemblée nationale. Il a noté que l’organisation de ce Forum s’inscrit dans une démarche participative et inclusive avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique, comme l’atteste la composition du Comité Scientifique. «Les compétences et qualités que renferme votre comité m’inspirent entièrement confiance pour fonder l’espoir que la mission qui vient de vous être confiée sera pleinement réalisée», a-t-il dit. M. Zakara Karidio a aussi exhorté les députés à faire preuve d’engagement et d’abnégation dans l’accomplissement de cette noble mission afin de permettre à l’Assemblé nationale et partant à notre pays de relever les défis organisationnels qu’imposent les grands évènements.
Par ailleurs, le député Zakara Karidio a, au nom du Président de l’Assemblée nationale, remercié les représentants de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), qui ont bien voulu être présents pour accompagner le Réseau Parlementaire TIC du Niger dans l’organisation de ce Forum interparlementaire de la CEDEAO.
Mamane Abdoulaye(onep)
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3ème édition du Salon de l’étudiant : Offrir aux étudiants une information actualisée sur les filières académiques et économiques, créatrices d’opportunités professionnelles
L’espace Campus France en collaboration avec la société évènementielle AUDENIS a organisé hier soir au centre international des conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la 3ème édition du Salon de l’étudiant. L’objectif de ce Salon est d’informer et guider les lycéens et les étudiants dans leurs aspirations, leurs parcours académiques et professionnels face à un monde moderne qui ne cesse de diversifier et de spécialiser l’offre de formation. C’est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mamoudou Djibo PhD qui a procédé au lancement des activités de ce Salon en présence des représentants d’établissements d’enseignement supérieur du Niger et de la France ainsi que de plusieurs étudiants.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ce Salon participe de l’accompagnement des élèves et des étudiants dans leur orientation, pour découvrir les meilleures formations universitaires qui correspondent à leur projet professionnel. «Ce Salon est aussi une opportunité pour les acteurs pour découvrir les différentes filières d’études et pour rencontrer des professionnels qui peuvent les aider à faire les choix les plus adaptés à leurs projets d’orientation», a-t-il dit.
Par ailleurs, Mamoudou Djibo PhD a souligné que cette initiative répond parfaitement aux orientations du secteur l’enseignement supérieur et de la recherche qui sont définies dans le Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation (PTSEF) 2020-2022 endossé en novembre 2019 par les partenaires techniques et financiers (PTF), qui complète le Programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF) 2014-2024. «Dans son volet consacré à l’Enseignement supérieur et la recherche, le Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation indique trois axes stratégiques qui consistent à créer les conditions minimales d’amélioration de la pertinence de l’enseignement supérieur, à maîtriser l’expansion du système, à diversifier l’offre et à améliorer le pilotage de l’enseignement supérieur.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a aussi évoqué un certain nombre de réformes initiées par le gouvernement au niveau central, des Universités publiques et dans le secteur de l’enseignement supérieur privé.
Pour sa part, l’ambassadeur de France au Niger, M. Silvain Itté a indiqué que l’initiative de ce Salon est prometteuse et porteuse d’avenir car, elle réunit l’ensemble des acteurs et des structures susceptibles d’offrir une information détaillée et actualisée à la jeunesse nigérienne sur les filières académiques et économiques, créatrices d’opportunités professionnelles. «L’organisation de ce Salon participe de cette volonté de mettre à la disposition de la jeunesse nigérienne une palette de dispositifs permettant des choix éclairés, motivés pour se construire un devenir professionnel en adéquation avec les motivations et les rêves de cette jeunesse», a-t-il déclaré.
Selon M. Sylvain Itté, la mobilité internationale est un invariant des standards de qualité. C’est une nécessité à la formation des cadres en Europe aujourd’hui. «Ces expériences à l’étranger apportent une ouverture culturelle indispensable à une insertion professionnelle multiculturelle partagée. Renforcer la relation universitaire Afrique-Europe est une ambition phare de la Présidence Française de l’Union Européenne pour consolider les liens entre nos deux continents. Ce Salon y contribue à sa manière au Niger», a-t-il relevé.
L’ambassadeur de France a salué les réformes engagées par les autorités du Niger dans le cadre de professionnaliser les formations de l’enseignement supérieur avant de renouveler son soutien total au gouvernement dans ces réformes. «Nous sommes à vos côtés avec le projet PAPES (Projet d’Appui à la Professionnalisation de l’Enseignement Supérieur), avec le projet 3EC-SAHEL (Eau, Environnement et Enjeux Climatiques au Sahel) ou encore le FSPI «CDPU» qui renforce le Centre de Didactique et de pédagogie universitaire de l’Université Abdou MOUMOUNI. Renforcer le système de la recherche à l’image des partenariats portés par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ou ceux de l’Institut Pasteur avec le CERMES est un objectif de notre diplomatie scientifique», a assuré SE. Sylvain Itté.
Par Yacine Hassane (ONEP)
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3ème journée de la 43ème édition du Sabre National : Plus que 16 lutteurs invaincus, la région hôte hors course
Les compétitions entrant dans le cadre de la 43ème édition du Sabre National se poursuivent toujours dans l’arène improvisée du stade de la concorde de Diffa. Hier matin, deux rencontres ont été disputées. Il s’agit notamment de l’opposition Zinder-Agadez, suivie de Tillabéri-Tahoua. Dans l’après-midi le public a eu droit à deux autres chocs : Maradi-Dosso et Niamey- Diffa. Le moins qu’on puisse dire que, ces trois premières journées ont été fatales à une soixantaine de lutteurs parmi les quatre-vingt qui ont été alignés samedi dernier à l’entame de la compétition. C’est la preuve que les joutes ont été particulièrement âprès.
La matinée d’hier a débuté avec une fracassante opposition Zinder-Agadez. Au cours de ces combats très disputés, les deux écuries ont laissé des plumes dans l’arène improvisée du stade de la concorde. Zinder qui avait deux invaincus à l’entame, n’a pu sauver que Laouali Dan Tela. Son coéquipier Idi Nabagaoua est tombé sur le redoutable Saley Daouda d’Agadez, qui a mis 4 minutes pour l’envoyer au sol l’éliminant ainsi de la course au Sabre. Du côté d’Agadez, c’est Souleymane Halidou qui a subi un sort similaire face à Magagi Houdou de Zinder. Score final, 5 victoires pour Zinder plus 1 nul, contre 4 victoires pour Agadez plus 1 nul.

La deuxième rencontre Tillabéri-Tahoua a tourné à l’avantage de l’écurie de l’Ader vainqueur par 5 victoires plus 1 nul, contre 4 victoires plus 1 nul pour Tillabéri. Là aussi deux ténors de Tillabéri ont passé à la trappe. Il s’agit de Ali Hamani et de Afizou Hassane. Tahoua perd Ibrahim Cherifaoua, battu par Anass Amadou, désormais seul invaincu de l’écurie de la capitale du fleuve.
La 1ère rencontre de l’après-midi qui a opposé Maradi à Dosso a tenu toutes ses promesses avec des combats palpitants. A la fin Maradi s’impose par 6 victoires contre 4 pour Dosso, mais perd un de ses invaincus à savoir Mamane Bello Illa.
Au cours de la seconde rencontre de l’après-midi, Niamey a battu Diffa sur le score de 6 victoires à 2 et 2 combats nuls. Mais la région hôte est déjà hors course. En effet, ces deux invaincus Daouda Sarki et Mourtala Ibrahim ont mordu le sable devant leurs adversaires de la capitale.
Cette âpreté des oppositions a d’ailleurs marqué de manière indélébile les deux rencontres de dimanche après-midi. En effet, aussi bien entre Diffa et Tillabéri en première heure, qu’entre Agadez et Maradi en seconde heure, les combats ont tenu toutes leurs promesses. La première rencontre s’est soldée par un score nul de 5 victoires partout. On note au passage la victoire de Mansour Issa face à Nouhou Idrissa, lui qui la veille a mordu la poussière devant Noura Hassane de Tahoua, plongeant ainsi tout Diffa dans la consternation. Outre Mansour Issa, Daouda Sarki et Mourtala Ibrahim ont eu le triomphe facile respectivement face à Hadi Abdou et Tsalha Mamane. Une maigre consolation pour la région hôte qui a fondé tous ses espoirs sur l’invincibilité du leader de son écurie, Mansour Issa. Pendant cette rencontre, l’écurie de Tillabéri s’est bien battue en arrachant les points du match nul.

La deuxième rencontre du dimanche après-midi entre Agadez et Maradi a particulièrement été captivante pour le public du stade de la concorde. Cette rencontre qui a débuté par un combat nul entre Chaibou Arji d’Agadez et Sani Abou de Maradi, s’est très vite débridée. En effet, Agadez a aligné coup sur coup trois victoires par l’entremise de Ayouba Hassane, Saley Daouda, et Souleymane Halidou. Maradi a répondu par une brillante prestation de Mamane Bello Illa devant Gardayé Zakar, celle de Dala Abani devant le redoutable Rabiou Abdou Kankoura, celle du virevoltant Aibo Hassane face à Almiyaou Mahamadou, et enfin la victoire à la mi-temps de Moussa Abdoulaye devant Mahmadou Adamou. Au score final, Maradi remporte la partie par 5 victoires plus 2 nuls, contre 3 victoires plus 2 nuls pour Agadez.
Le programme de demain mercredi prévoit : Dans la matinée Maradi-Diffa et Agadez-Tillabéri ; et dans l’après-midi Tahoua-Zinder et Niamey-Dosso.
Oumarou Moussa(onep),Envoyé spécial
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3ème journée du sabre national à Agadez : Plusieurs ténors ont mordu le sable
La troisième journée de la 44ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle s’est disputée hier dans l’antre de l’arène Aboubacar Djibo d’Agadez. Deux rencontres ont marqué cette matinée du 25 décembre 2023 du premier tour des combats de ce championnat. Il s’agit des oppositions Diffa-Maradi et Niamey-Dosso. Dans l’après-midi Tahoua a affronté Tillabéri et Zinder s’est opposé à Agadez.
Les combats entre Diffa et Maradi ont été âprement disputés. Mansour Issa, l’unique invaincu de l’écurie du Manga a une fois de plus fait étalage de sa classe et de sa technicité pour mettre à terre Garba Ado de Maradi en moins de 3 minutes de combat. Du côté de Maradi, Maty Souley en dominant Nouhou Ousmane assure son invincibilité contre Diffa. Il en est de même pour son coéquipier Bello Idi qui s’est facilement débarrassé de Kamilou Lawan de Diffa dès l’entame de la rencontre. Une rencontre qui s’est achevée sur le score de 7 victoires pour Maradi contre 3 pour Diffa.
Cette rencontre a fait place à la palpitante opposition entre Niamey et Dosso. la rencontre a été particulièrement marquée par le combat qui a mis aux prises Abba Ibrahim de Niamey à Issiakou Moussa de Dosso, tous les deux étant sur la liste des invaincus. Après plusieurs minutes de combat acharné, Abba s’essouffle et tombe dans les vannes. Il reprend le combat après un quart d’heure de réanimation par les secouristes, et parvient, ironie du sort, à faire mordre la poussière à Issiakou Moussa de Dosso sur une réserve formulée par son entraineur. Mais Dosso a tôt fait de réagir en faisant appel auprès du Comité ad hoc qui entérine la victoire de Abba après d’intenses minutes de suspens. Dans cette rencontre qui s’est soldée par un nul de 5 victoires partout, Niamey a perdu Tassiou Ibrahim, surpris par le jeune Abbana Issoufou.
On rappelle que dans l’après-midi du dimanche 24 décembre deux rencontres ont animé l’ambiance festive de l’arène Aboubacar Djibo d’Agadez. Il s’agit de l’opposition Agadez-Niamey en première heure ; et du choc entre Maradi et Tahoua. Si en première journée l’écurie d’Agadez a réussi à effectuer une entrée en fanfare en laminant les colosses de Dosso sur le score de 6 victoires contre 4, le retour à la réalité pour l’écurie de l’Aïr, lors de cette seconde journée a été catastrophique. En effet, des six invaincus face à Dosso, il ne reste plus que deux : Laminou Mai Dabba, qui s’est débarassé de Harouna Issoufou en 11 secondes de combat, et Mamane Ibrahim vainqueur de Illia Mamane de Niamey. Ayouba Hassan, Chaibou Arzika, Rabiou Abdou Kankoura, Hassan Adamou, et Soufianou Aboubacar ont tous été balayés par le typhon Niamey sous l’œil médusé d’un public venu nombreux encourager et supporter ses gladiateurs.
La bonne nouvelle pour Agadez, est que le leader de son écurie, Laminou Mai Dabba, triple vainqueur du Sabre national, affiche une grande forme. Ce qui en dit long sur ses intentions dans cette course au Sabre national. A l’issue de cette rencontre, Niamey s’est donc imposé sur le score de 6 victoires plus un nul, contre 3 victoires et un nul pour Agadez. En deuxième heure de cet après-midi du dimanche, le public sportif de l’arène Aboubacar Djibo a suivi la rencontre Maradi- Tahoua. Cette rencontre comme, il fallait s’y attendre, a répondu à toutes ses promesses. Du premier au dixième combat, le public est resté captivé par l’âpreté des débats dans l’aire de lutte. Beaucoup plus inspirés que leurs camarades de l’écurie de l’Ader, les colosses du Katsina se sont imposés sur le score de 6 victoires contre 4 pour Tahoua. Cependant, cette victoire de Maradi a un goût amer de grande désillusion avec la chute de son ténor Moussa Abdoulaye devant le teigneux Zakirou Zakari de Tahoua. En six minutes de combat, Zakirou a réussi de fort belle manière à envoyer au sol ce colosse abonné des dernières phases du championnat. Cette victoire de Zakirou le place désormais sur la liste des plus grands prétendants au Sabre national. Fort, technique et très alerte, Zakirou possède toutes les qualités d’un grand champion. En plus de Zakirou, Tahoua sauve également un autre caïd, Noura Hassane, et conserve ses chances dans la course au sabre.
Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial
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3ème Lettre ouverte relative aux évènements du 26 Juillet 2023 survenus au Niger
« Si nous déployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. » Ces mots ont été prononcés sur les réseaux sociaux par le président de la république française à propos de la situation qui prévaut chez nous au Niger.
Ces mots qui sont d’une portée profonde frisent un crime de lèse-nation. En effet, si pour porter la guerre à un pays, l’accord du parlement du pays déclarant est prépondérant, on se demande comment et pourquoi Macron s’est permis de donner un tel pouvoir de décision à un président africain déchu au détriment de l’assemblée nationale française. Quel mépris à l’égard du peuple français de la part de son président ! Il est difficile de croire que c’est la grande France, la France de Louis XIV, de Charlemagne, de Clovis, de De Gaulle, de Robespierre, de Napoléon, de Molière, de Voltaire, de Victor Hugo, de Montesquieu et j’en passe, qui soit tombée aussi bas pour s’en prendre injustement à l’une de ses anciennes colonies à laquelle elle doit beaucoup et qui pensait qu’elle pouvait attendre d’elle assistance et protection en cas d’agression. L’attitude de la France et des pays de la CEDEAO est ridicule, absurde et immorale à l’égard de notre pays le Niger.
Le projet obsédant de Macron qui consiste à remettre Bazoum dans son fauteuil est plus que suicidaire. Avant de le mettre en exécution, il devra y réfléchir à deux fois. En effet, le Général Tiani et ses compagnons, sachant qu’on ne leur fera pas de cadeau, au premier coup de feu venant d’ailleurs, soutenus par le peuple nigérien, ne se lasseront certainement pas faire. Cela, ne fera l’ombre d’aucun doute. La France aura-t-elle l’intention de reconquérir le Niger et de nous imposer un autre dirigeant ou acceptera-t-elle de reconnaître enfin la légitimité de l’équipe de transition qui, nous sommes sûrs, remportera la victoire parce que soutenue par l’ensemble des citoyens donc du peuple ? Beaucoup d’acteurs qui jouent un rôle important dans cette crise font preuve d’une courte vue des problèmes de la vie. Ils oublient que nous allons tous disparaître mais que nos Etats, eux, resteront tant que le voudra le Créateur. Les générations qui nous remplaceront auront besoin les unes des autres comme nous en ce moment même si une passion malsaine que nous utilisons pour gérer nos rapports dit le contraire. C’est pour dire que le Niger possède une très grande variété de ressources minières dont la France a et aura toujours besoin. La jeunesse consciente qui se bat en ce moment au prix de sa vie tient simplement à faire savoir qu’elle en est la légitime propriétaire et que quiconque voudra les avoir devra désormais y mettre le prix. Et d’un ! De deux, en matière de relations internationales, le Niger utilise et utilisera tant qu’il le jugera utile et jusqu’à la fin des temps la langue française et la France n’y pourra rien. Pour ces raisons indéniables, Macron doit savoir qu’en se préparant à faire la guerre au Niger, il se prépare en même temps à porter un coup de couteau à son pays.
Nos matières premières et la langue française font que la France et le Niger ne se sépareront jamais tant que les rapports s’effectueront d’égal à égal dans le respect mutuel des souverainetés et des intérêts. Macron n’a pas le droit d’empêcher cela entre la France et le Niger futuristes. Et puis, après tout, au lieu de perdre son temps en Afrique à vouloir détruire un pays moins puissant que le sien, pourquoi Macron n’irait-il pas plutôt porter main forte à l’Ukraine avec ses militaires chassés de partout ?
Si en s’acharnant sur nous, le président français fait preuve d’un cynisme exécrable, les présidents des pays de la CEDEAO, eux, sauf leur respect, sont d’une naïveté déconcertante en acceptant d’être complices des velléités de la reconquête de l’Afrique par l’Occident. Au fond, s’il n’est pas interdit de s’informer, on aimerait bien connaître le nom de celui qui a confié au seul président français les fonctions de gardien de la démocratie en Afrique et particulièrement au Niger. En effet, à la fameuse réunion de la Baule, il était question pour les anciennes colonies françaises de respecter le principe démocratique pour prétendre à une aide de la part d’un pays d’Europe. Pourtant, longtemps avant cette réunion, Abraham Lincoln avait dit que « la démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. »
Ni la réunion de la Baule ni la déclaration de Lincoln n’interdisent à un pays de démettre de leurs fonctions les hommes qui gouvernent en son nom si tant est que ceux-ci exercent mal le pouvoir.
Locke John 1632-1704, un philosophe anglais fondateur de l’empirisme et Montesquieu Charles de Secondat 1689-1755, un philosophe français et écrivain auteur de l’Esprit des lois, ces deux hommes célèbres ont relevé que c’est un accord qui existe entre les citoyens et leur gouvernement. Que conformément à la nature de cet accord, dès l’instant où le gouvernement se conduit d’une manière arbitraire, il est donné aux citoyens le droit de le renverser et d’instaurer un nouveau.
Cette loi est divine et c’est elle que notre armée a respectée le 26 Juillet 2023. Alors où se trouve le problème au point de nous empêcher de vivre normalement comme le font la France et ses valets ? Au nom de la morale universelle, nous demandons à la France et à son président de respecter le Niger et son peuple.
Dans cette affaire, sans parti pris, l’ONU doit intervenir et trancher. Expéditeur :
Ada Bouréima
Fonctionnaire à la retraite
Cel : 96.82.96.75 - Niamey
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3ème mandature du Conseil Economique Social et Culturel, 2022-2027 : Le Chef de l’Etat précise ses attentes pour les cinq années à venir
Le Conseil Economique Social et Culturel a tenu, du 24 au 26 février 2023, sa session inaugurale pour la mandature 2022-2027. L’ouverture officielle des assises, placée sous les auspices du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum s’est déroulée, le vendredi 24 février 2023 au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Dans son discours d’installation, le Président de la République a exprimé clairement certaines de ses orientations à cette assemblée consultative constitutionnelle. C’est ainsi que le Chef de l’Etat a invité les membres du CESOC à se pencher particulièrement sur la question de l’éducation qui, est au cœur de ses préoccupations. Elle doit être pour tous un objet d’attention continue. SE. Mohamed Bazoum a ensuite encouragé les 99 conseillers à s’appesantir aussi sur un autre secteur clef notamment le secteur agricole. «Il faut à tout prix développer et articuler les secteurs primaire et secondaire de notre économie si l’on ne veut plus être dépendant du déterminisme aléatoire du climat et de la politique d’importation des denrées alimentaires, comme des engrais et autres fertilisants», a dit le Président de la République.
L’ouverture des travaux a été marquée par la présence de plusieurs personnalités notamment le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Haut représentant du Président de la République, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, les députés nationaux, les présidents des institutions, les membres du gouvernement, les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey, les ambassadeurs et représentants des organisations internationales et d’autres invités de marque comme les présidents de CESOC des pays amis.
En installant cette troisième mandature du Conseil Economique Social et Culturel 2022-2027, le Président Bazoum a félicité le Conseil précédant pour la qualité et la quantité du travail effectué estimant que les réflexions et les concertations que les conseillers auront à mener pendant ce mandat se feront en vue de bâtir un cadre de pensée, d’action, de programmes communs, afin de proposer des solutions efficientes et concrètes aux problèmes rencontrés par les Nigériens dans leur vie de tous les jours. «Le chantier est, comme vous le savez, vaste, énorme, difficile, mais nous avons le devoir de l’affronter dignement et avec un sens de responsabilité à la hauteur de la tâche et des engagements pris devant le peuple», a reconnu le Chef de l’Etat.
Louant l’esprit critique et de dialogue qui prévaut au sein cette assemblée consultative, SE Mohamed Bazoum a dit que notre pays a besoin de cette ouverture d’esprit pour se construire. «Le Niger se construira et se construit dans cette ouverture d’esprit et ce souci de comprendre l’autre, de l’inclure, et dans la co-construction du monde d’aujourd’hui et de demain avec toutes les composantes de notre riche et remarquable diversité», a souligné le Chef de l’Etat.
Le Président de la République a particulièrement insisté sur l’éducation pour laquelle le gouvernement mène un travail de fond pour améliorer les conditions de travail des enseignants et le niveau des élèves, des étudiants, des encadreurs, des formateurs, des enseignants. «Je fais de l’éducation une priorité majeure, parce que je sais que sans le capital humain, une société ne peut pas se développer, s’enrichir, progresser et améliorer son bien-être», a-t-il rappelé. Les autres aspects sur lesquels, le Chef de l’Etat a invité les Conseillers de la République à mener des réflexions approfondies et des recommandations pertinentes sont entre autres, l’agriculture et la maîtrise de l’eau, l’accès à l’énergie et l’industrialisation, le développement des PME, la lutte contre le chômage, la consolidation de la démocratie et le processus de décentralisation, la mise en œuvre des programmes entrant dans le cadre du PDES 2022-2026, etc. «Le rôle du CESOC est aussi de fournir des schémas et des logiques de réalisation de tels projets locaux au niveau des collectivités, instances administratives les plus en prises directes avec le quotidien de la vie des populations», a rappelé le Président Mohamed Bazoum. (Lire l’intégralité du discours du Président de la République sur notre site : www.lesahel.org).
Dans ses propos liminaires, le président du Conseil Economique Social et Culturel, Malam Ligari Mairou a rappelé que cette institution est une assemblée consultative constitutionnelle, dont les supports sont transmis au Président de la République et à l’Assemblée nationale. «A ce titre, le CESOC donne ses avis sur toutes les questions, qui lui sont soumises par le Président de la République et l’Assemblée nationale. Il peut également s’autosaisir, sur toutes questions relevant de ses compétences. Il est compétent, pour examiner les projets et propositions de loi à l’exception de la loi de finances», a-t-il expliqué.
Le CESOC, précise M. Ligari, est un organe de proposition de réforme. En cette qualité, le Conseil a compétence, à conduire des études et des enquêtes, sur toute question d’intérêt national et faire des recommandations de reformes qui s’imposent. «Notre Institution est compétente, pour contribuer à l’évaluation des politiques publiques et la loi l’autorise à auditionner les ministres et les responsables de certaines institutions pour avoir des éclairages permettant de formuler, au besoin, des avis et recommandations à l’endroit des plus hautes autorités de la République», a-t-il déclaré. En tant qu’institution passerelle pour les forces vives de la nation, le CESOC est un instrument de dialogue permanent, dans la recherche des solutions consensuelles, des préoccupations de notre société. «En un mot, le CESOC constitue le cadre institutionnel le mieux élaboré, pour garantir la participation effective et organisée de la société civile au débat et à l’initiative sur le processus de développement dans notre pays», a ajouté le président du CESOC.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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3ème session ordinaire du Conseil Régional de Tillabéri au titre de l’année 2022 : Examen et l’adoption du projet de budget 2023 et le projet du PDR 2022/2026
Les travaux de la 3ème session ordinaire du Conseil régional de Tillabéri ont débuté, hier lundi 26 décembre 2022 à Tillabéri. C’est le président du Conseil régional, M. Issoufou Oumarou qui a présidé l’ouverture des assises. Au cours de cette session dite budgétaire, au titre de l’année 2022, les conseillers régionaux plancheront sur trois points essentiels, notamment l’adoption du projet de procès verbal de la session précédente, l’examen et l’adoption du projet de budget 2023 et l’adoption du projet du Plan de Développement Rural 2022/2026.
Le budget soumis à l’appréciation des participants pour adoption s’élève à 1.976.515.229 francs CFA dont 541.347.552 francs CFA pour le fonctionnement et 1.433.167.677 francs CFA destiné à l’investissement.
A l’ouverture des travaux, le président du conseil régional a déclaré que cette session se tient dans un contexte caractérisé par une amélioration de la sécurité dans la région de Tillabéri malgré la persistance par endroits d’actes de sabotage, de prélèvement d’impôts et d’assassinats ciblés. M. Issoufou Oumarou a exprimé, au nom des populations de Tillabéri, sa gratitude aux plus hautes autorités de notre pays au premier rang desquelles, SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du Gouvernement pour les efforts importants consentis pour le retour d’une paix durable dans la région de Tillabéri. Il leur a demandé de poursuivre ses actions afin que cette paix soit effective.
M. Issoufou Oumarou a ensuite rappelé que la tenue de cette session budgétaire est une exigence légale suivant les dispositions de l’alinéa 2 de l’article 149 du code général des collectivités territoriales, mais aussi un impératif d’organisation et de fonctionnement, traduisant ainsi cette autonomie financière des collectivités territoriales. En effet, c’est conscient de sa mission de concevoir la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d’intérêt communal et régional, que le Conseil régional de Tillabéri s’est attelé à la replanification de son plan de développement régional 2016/2021 aussitôt, le Plan de Développement Economique et Social validé à travers la cérémonie de lancement intervenue le 16 juin 2022.
Ainsi, le Conseil régional de Tillabéri a validé en novembre dernier, le diagnostic de la situation socioéconomique de la région qui a permis de prendre en compte les spécificités de Tillabéri, les disparités intra-régionales mais également les préoccupations des communautés locales. «Ce diagnostic a mis en exergue les principaux problèmes qui assaillent notre région et a amené l’équipe d’élaboration du PDR à identifier quatre axes stratégiques dont la mise en œuvre contribuerait à résoudre ces problèmes et assurer un développement durable de la région. Ces axes sont le développement du capital humain et protection sociale ; la promotion de la gouvernance locale et respect des droits humains, la paix, sécurité et cohésion sociale et la transformation structurelle de l’économie régionale», a déclaré M. Issoufou Oumarou.
En adoptant le projet du plan développement régional soumis à cette session, M. Issoufou Oumarou témoigne que la région de Tillabéri se voit ainsi dotée de 2 documents stratégiques lui permettant de mieux canaliser son processus de développement. Il s’agit du schéma d’aménagement foncier (SAF), adopté le mercredi 30 novembre 2022 en conseil des ministres et le plan de développement régional (PDR). «Je voudrais adresser mes plus vifs remerciements aux autorités administratives et à tous les partenaires qui nous accompagnent dans ce processus en particulier l’Agence Française de développement (AFD à travers le projet d’appui au développement local Kandadji), la Coopération Allemande à travers le PRODEC GIZ, la Banque Mondiale à travers le PCRSS/3 Frontières et l’Organisation Internationale des Migrations (OIM)» a relevé le président du conseil régional.
Auparavant, le Secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Mahamane Salissou Jariri a, au nom du Gouverneur, salué les membres du Conseil Régional pour l’accomplissement des missions assignées à ladite institution. Il a ensuite attiré l’attention des conseillers pour faire de prévisions minutieuses à travers un budget réaliste et d’en tenir compte des leçons tirées de l’exécution du budget 2022 afin de «consolider les acquis et avancer» au profit des populations de la région de Tillabéri et celles du Niger en général.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
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3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix à Niamey : Arrivée, hier, du Président comorien et de la fondatrice de la Fédération pour la Paix Universelle (FPU)
Dans le cadre de la tenue, du 28 au 30 novembre, du 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix, qu’organisent le gouvernement nigérien et la Fédération pour la Paix Universelle (FPU), le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a accueilli, dans l’après-midi d’hier 27 novembre, à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, SEM Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores et Dr Hak Ja Han Moon, fondatrice de la FPU.
Après les honneurs militaires, les deux personnalités ont été respectivement saluées par les membres du gouvernement et ont suivi un instant les prestations culturelles des artistes. Le Chef du gouvernement a eu aussi des entretiens avec les deux personnalités dans le nouveau salon d’honneur de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey. Notons que Niamey accueille, à partir de ce jeudi 28 novembre et cela pendant trois (3) jours, le 3ème Sommet continental sur la paix, la sécurité et le développement durable en Afrique.
Ce sommet, qui sera présidé par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou est placé sous le thème : «Construire une Afrique
Pacifique, Unie et Prospère centrée sur les Valeurs Universelles : Paix, Sécurité, Réconciliation, Interdépendance, Prospérité Mutuelle et Valeurs Universelles », rappelle-t-on. Sont attendus à Niamey des Chefs d’État et de Gouvernement en exercice et anciens, des Premières Dames, ainsi que des présidents de parlements, de sénats, des institutions républicaines, des ministres, des parlementaires, des chefs religieux, des chefs Coutumiers, des femmes et jeunes leaders, des chefs d’entreprises, des activistes de la société civile et des médias.
Mahamadou Diallo(onep)
28 novembre 2019
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3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix Niamey, Capitale de la Paix en Afrique, du 28 au 30 novembre
Image d'illustrationNiamey, la capitale du Niger se prépare à nouveau à abriter un Sommet international. En effet, le 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la paix, la sécurité et le développement Niger 2019, est prévu s’y tenir du 28 au 30 novembre 2019. Placé sous le thème central : ‘‘Construire une Afrique Pacifique, Unie et Prospère, centrée sur les Valeurs Universelles : Paix, Sécurité, Réconciliation, Interdépendance, Prospérité Mutuelle et Valeurs Universelles’’, cet évènement regroupera plus de 2.000 participants dont des Chefs d’État et de Gouvernement en exercice et anciens, des Premières Dames, des experts, des acteurs de la société civile, des médias, ainsi que plusieurs autres invités de diverses couches socioprofessionnelles. Parmi les participants sont aussi attendus des Présidents de Parlements, de Sénats et autres Institutions Républicaines, des Ministres, des parlementaires, des Chefs Religieux et Chefs Coutumiers, des femmes et jeunes leaders, des Chefs d’Entreprises et autres dirigeants de la Société Civile.
Le sommet a pour but de promouvoir le Projet pour une Afrique céleste et contribuera largement à soutenir les efforts des dirigeants africains pour la paix, la sécurité, la réconciliation, le développement humain, la réalisation des idéaux de l’Union africaine et les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, ont indiqué les organisateurs lors d’une rencontre avec la presse, le 21 novembre dernier. Ce Sommet se veut aussi, selon la même source, une tribune pour contribuer à l’accomplissement du rêve de l’Afrique. Le rêve d’une Afrique unie, d’une Afrique paisible, d’une Afrique pacifique, d’une Afrique prospère», a-t-il ajouté. Ce rêve, a poursuivi M. Zinsou, a été exprimé par la fondatrice de la Fondation pour la paix universelle (FPU) lors du premier sommet africain de Dakar en janvier 2018.
Le choix de Niamey pour abriter cette importante rencontre internationale, a-t-il soutenu, résulte du désir de la fondatrice d’accompagner le leadership et surtout la gouvernance dirigée par le Président de la République SE Issoufou Mahamadou, en vue de donner une nouvelle image à ce continent africain, basée sur les valeurs morales. Ce rêve africain est aussi celui de la reconstruction et de la renaissance du continent. Selon Zinsou Paterne, Secrétaire général pour l’Afrique de la Fédération pour la paix universelle (FPU), plusieurs résolutions et des nouvelles recommandations seront attendues à l’issue de ce sommet pour que les efforts des dirigeants africains puissent devenir une réalité substantielle non seulement au profit des populations mais pour la reconstruction d’une image de l’Afrique qui pourra honorer ce continent.
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3ème Sommet des jeunes filles africaines à Niamey : « Culture, Droits Humains et Responsabilité : Accélérer l’élimination des pratiques néfastes », thème retenu
Présidée par le Chef de l’Etat, M. Bazoum Mohamed, la cérémonie d’ouverture de ce sommet a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités nationales, africaines, des Nations Unies et des partenaires au développement.
Organisé par la Commission de l’Union Africaine, ce Sommet, le 3ème du genre regroupe toutes délégations des pays africains composées des jeunes filles, des experts et des ministres et d’autres responsables en charge des questions des femmes et de lutte contre les violences faites à l’égard des femmes et des jeunes filles. C’est un sommet qui se tient tous les trois ans dans un pays membre de l’Union Africaine. Le Sommet de Niamey, qui se déroule du 16 au 18 novembre 2021, se tient après ceux tenus en 2015 à Zambie et en 2018 au Ghana.
L’envoyée spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée des questions de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, Mme Najat Maalla M’Jid félicité le Niger pour la qualité de l’organisation de ce Sommet. Parlant des violences faites aux femmes et aux jeunes filles elle a souligné que dans le monde plus de 30 millions des filles en sont victimes. Pour lutter contre ces violences, elle a évoqué cinq messages clés. « Mettre fin aux pratiques néfastes est une urgence ; mettre fin aux pratiques préjudiciables est possible ; mettre fin aux pratiques néfastes c’est un investissement continue ; mettre fin aux pratiques néfastes, ne fait pas attendre ; les enfants et les filles sont un secteur puissant de développement ». Elle a relevé que dans les pays du Sahel et en Afrique, environ 20 millions des filles soit 7 filles sur 10 sont victimes de mariages précoces. Selon elle, plusieurs facteurs dont la pauvreté, l’insécurité sont à la base de cette situation aux multiples conséquences. L’envoyée spéciale a salué le Président de la République et son programme de gouvernance volet éducation.
Pour sa part, Mme Amira Alphadil commissaire de l’Union africaine en charge de la Santé, des Affaires Humanitaires et de développement a salué également l’engagement du Président Mohamed Bazoum à promouvoir l’éducation de la jeune fille. Elle a exprimé la nécessité d’accélérer la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des jeunes filles et invité les différents acteurs, les partenaires au développement à accorder une attention particulière à la scolarisation de la jeune fille. Mme Amira Alphadil a réitéré l’engagement et la disponibilité de la Commission de l’Union Africaine à accompagner les pays et à prendre toute initiative en vue de soutenir les actions pour lutter contre les violences et les pratiques néfastes contre les filles.
Auparavant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini Ministre de la promotion de la Femme et de la Protection de la Femme a prononcé une allocution de bienvenue. Elle a salué les pays et les différentes délégations pour avoir fait le déplacement de Niamey.
Ali Maman(onep)
17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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40ème session des comités consultatifs interafricains du CAMES : Plusieurs de nos chercheurs promus rdont six professeurs titulaires...
Niamey a abrité les assises de la 40ème session des comités consultatifs interafricains du CAMES du 09 au 18 Juillet 2018. Une session au cours de laquelle, quelques 500 candidatures ont été examinées pour la passation au grade supérieur du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement supérieur. (CAMES). Apres Dix jours d’intenses travaux, la liste des promus a été publiée le 19 Juillet dernier
Le Niger a enregistré des résultats satisfaisants au regard du nombre des candidatures présentées par le comité National piloté par l’ancien recteur de l’UAM Professeur HABIBOU Abarchi.
Ainsi, l’université de Niamey a engrangé : 6 nouveaux Professeurs titulaires, 8 Maîtres de Conférences, un Maître de recherches et 14 -assistants.
L’université de Tahoua a enregistré deux Maitres assistants ; l’université de Zinder : trois maitres Assistants et deux Maitres de conférence ; l’université de Diffa : deux Maitres Assistants.
Parmi les enseignants de l’université de Niamey promus au rang de Professeur titulaire, figure l’enseignant de philosophie de la faculté des lettres et sciences humaines, M. Mounkaila Abdo Serki. Il devient ainsi le premier nigérien à occuper ce titre dans cette discipline.
A cette heureuse occasion, ce dernier n’a pas manqué de manifester sa satisfaction.
« Mon inscription (par le CAMES) sur la liste d’aptitude aux fonctions de Professeur titulaire de philosophie (spécialité : esthétique, philosophie de l’art et de la culture) m’offre l’agréable. occasion de rendre grâce à Dieu et de remercier toutes les bonnes volontés qui ont contribué à ce succès »a t-il écrit sur sa page facebook.
Il a par la suite remercié tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à sa formation de l’école primaire au professorat.
Par ailleurs, le professeur a annoncé que cette promotion n’est que le commencement d’un combat au service de la jeune génération.
« Loin d’être la fin du combat, cette consécration est au contraire le début d’une nouvelle bataille, notamment au service de la jeune génération, future gardienne de la Cité, que nous devons contribuer à préparer pour valablement assumer son rôle » conclut-il.
Dans la foulée, Le professeur Tandina Ousmane Mahamane, ancien doyen de la faculté des lettres et sciences humaines élevé par le CAMES au le titre de chevalier des palmes académiques, la plus grande distinction du CAMES.
En mars denier, pour mémoire, la même distinction a été attribué à sa collègue de la faculté des sciences et techniques, Mme SIDIKOU RAMATOU DJERMAKOYE, à Ouagadougou, elle aussi Professeur titulaire.
Aussi, se rappelle- t- on, le 15 novembre 2017, le professeur Talfi Bachir a honoré le Niger au 18éme concours d’agrégation duCAMEStenuàYaoundé dans la capitale Camerounaise, en devenant le premier professeur Agrégé en droit Privé.
Toutes ces prouesses enregistrées par l’enseignement supérieur de notre pays, vont de pair avec le programme de la renaissance culturelle du Président de République son Excellence ISSOUFOU Mahamadou. Un programme qui lui a valu la plus grande distinction du CAMES.
Omar Moustapha
23 juillet 2018
Source : La Nation
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40ème Session du Conseil des ministres du CAMES : Booster la recherche scientifique en Afrique et à Madagascar
Les travaux de la 40ème Session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) ont débuté le 26 mai à Niamey.
Organisée cette fois-ci à Niamey par le ministère nigérien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la Session ordinaire du CAMES, qui se tient chaque année dans un pays membre de l’institution, donne l’opportunité aux participants de mieux analyser les activités faites et de proposer des programmes adaptés pour mieux booster la recherche scientifique en Afrique d’ici 2030.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou en présence du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Niger PhD Moumoudou Djibo. Etaient également présents le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo et Président en exercice du Conseil du CAMES, M. Muhindo Nzangi Butondo, des Ministres de l’Enseignement supérieur des pays membres du CAMES, des membres du Gouvernement nigérien, le Secrétaire général du CAMES, Pr Souleymane Konaté et plusieurs autres invités.
Aminatou Seydou Harouna(Onep)
Source : http://lesahel.org/
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41ème session de la Conférence générale de l’UNESCO : Le ministre Rabiou Ousman plaide pour l’accompagnement des différents programmes initiés par le Niger dans le domaine de l’éducation, de la formation professionnelle et de la culture
Le Ministre de l’Education nationale, Dr. Rabiou Ousman a participé du 09 au 24 Novembre 2021 à Paris (France) aux travaux de la 41ème session de la Conférence générale de l’UNESCO qui s’est tenue sous la présidence de M. Santiago Irazabal Mourao du Brésil avec à ses côtés Mme Audrey Azouley, Directrice Générale de ladite Organisation. Le ministre Rabiou Ousman a représenté les Ministres en charge de l’Education et de la Formation Professionnelle du Niger à cette conférence.
La conférence générale de l’UNESCO est une rencontre biennale de tous les Pays membres qui se tient généralement à son siège à Paris. Elle est une session de travail au cours de laquelle plusieurs documents sont examinés, amendés et adoptés par les participants. Il s’agit entre autres des documents portant sur le rapport de mise en œuvre du programme-Budget du bienum antérieur et de celui à venir ainsi que l’adoption de plusieurs résolutions sur la vie de l’organisation.
Dans son discours à la tribune de l’UNESCO, le 13 novembre 2021, le ministre de l’Education nationale a souligné les efforts de l’UNESCO au Niger et montré les efforts remarquables que le gouvernement nigérien déploie dans les différents domaines de compétence de l’UNESCO. Il a également souligné que le Niger n’a cessé à travers, ses instruments d’ordre institutionnel, administratif et juridique d’accompagner l’UNESCO dans son noble combat de tous les jours, celui de la construction de la paix à travers le monde par l’Education, la Science, la Culture et la Communication.
En ce qui concerne le domaine de la culture, le ministre Rabiou Ousman a rappelé que celle-ci constitue au Niger le véritable ciment de l’unité des communautés. Ce qui explique entre autres actions, la mise en place d’un cadre d’expression culturelle et civilisationnelle en vue de favoriser le dialogue intercommunautaire appelé «les pratiques et expressions de la parenté à plaisanterie».
Dans le domaine de l’éducation, Rabiou Ousman a déclaré que c’est que convaincues que le capital humain est le seul gage de développement, et qu’il nous faut des hommes et des femmes valeureux et que cela n’est possible qu’à travers une éducation de qualité, que les plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles, le Président Mohamed Mohamed Bazoum a placé la rentrée académique 2021-2022 sous le sceau des grandes réformes découlant des grandes orientations contenues dans son Programme de Renaissance Acte 3 et déclinées dans le document de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Le ministre de l’Education nationale a saisi cette occasion pour remercier également le Bureau Régional multisectoriel pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) basé à Dakar pour son constant accompagnement au Niger et surtout pour la création et le recrutement des cadres nigériens à la tête de quatre programmes.
Dans le domaine de l’Enseignement Supérieur, le ministre Ousman a déclaré que le Niger s’est doté, grâce à l’accompagnement de l’UNESCO à travers le projet Shenzhen, d’une Agence Nationale d’Assurance Qualité dans l’Enseignement Supérieur devenue par la suite, une Direction Générale de l’Assurance Qualité. La continuité de ce projet a permis d’amorcer le renforcement de la formation continue à l’Université Abdou Moumouni de Niamey et d’opérationnaliser la direction générale Assurance Qualité (A/Q), améliorant ainsi la qualité de la gestion et des formations dans toutes les Institutions d’Enseignement Supérieur au Niger.
Dans le domaine de la formation professionnelle et technique, le ministre Rabiou Ousman a souligné que le Niger occupe aujourd’hui une place de choix car, les actions engagées ont consisté à élargir et à diversifier l’offre. Ce qui a permis de faire passer la proportion des apprenants de l’enseignement professionnel et technique de 8% en 2009 à 33,16% en 2020 sur une prévision de 37%. A noter que dans le cadre de l’apprentissage tout au long de la vie, le Niger mobilise des appuis des institutions spécialisées pour accompagner la mise en place d’un cadre de certification.
Dans le domaine de la culture, le ministre de l’Education nationale a annoncé que le Président Bazoum a placé son mandat sous le sceau de la continuité à travers le Programme de la Renaissance culturelle. Il s’agit en effet de se focaliser sur la consolidation de la cellule familiale, la promotion des valeurs sociales positives, le renforcement du rôle de la chefferie traditionnelle dépositaire des valeurs traditionnelles, le renforcement de l’unité nationale et la consolidation de la démocratie et la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel.
En marge des travaux de cette 41ème Session, le ministre Rabiou Ousman eu une série de rencontres notamment avec le ministre de l’Education d’Azerbaïdjan ; la Directrice Générale Adjointe de l’Education de l’UNESCO, Mme Giannini Stéphania ; le Sous-Directeur Général, Priorité Afrique et Relations Extérieures, Monsieur Firmin Edouard Matoko.
Au cours de sa rencontre avec la Directrice Générale Adjointe de l’Education de l’UNESCO, le ministre de l’Education Nationale a exprimé l’impérieuse nécessité d’acquérir des ordinateurs dans le cadre du Projet Imagine Ecole. Dr Ousman Rabiou lui a demandé d’examiner les possibilités de la création d’une antenne ou d’un bureau UNESCO au Niger afin de mieux rapprocher le Niger de l’Organisation dans le domaine relevant de sa compétence.
Avec Monsieur Firmin Edouard Matoko, il a été question de programme d’aide d’urgence.
A l’issue de toutes ces rencontres, le ministre Rabiou Ousman s’est dit satisfait des différents engagements pris par les institutions de l’UNESCO pour accompagner le Niger dans la promotion de son système éducatif. L’UNESCO demande au Niger de soumettre une seconde requête dans le cadre du programme d’urgence suite à l’incendie du jardin d’enfant AFN Maradi.
Moussa Kambeye Garba Responsable Communication du Ministère de l’Education Nationale
25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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42ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle : “Vivre ensemble, nous sommes une famille”, thème de l’édition
Le coup d'envoi de la 42ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle a été donné le vendredi 24 décembre 2021 à l'arène de lutte traditionnelle de Niamey, par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou. Cette édition est placée sous le thème "Vivre ensemble, nous sommes une famille". Un thème plein de sens que le ministre de la Jeunesse et des Sports et les autres intervenants ont largement expliqué dans leurs interventions au cours de cette cérémonie d'ouverture, en vue de sensibiliser et d'attirer l'attention de tous les acteurs sur la nécessité de renforcer l'unité et la cohésion nationale, de cultiver le vivre ensemble et la tolérance, de contribuer à une paix durable dans le pays.
C'est dans une arène de lutte de Niamey complètement toilettée, aménagée et rénovée et dans une ambiance conviviale, riche en animations culturelles, artistiques et musicales que s’est déroulée la cérémonie. Le contexte l'exige, un important dispositif sécuritaire a été mis en place afin d'assurer la sécurité de l'événement. La cérémonie a été marquée par plusieurs allocutions, un défilé des délégations et des autres acteurs de la lutte, notamment les sponsors, les arbitres, les membres de la FENILUTTE, le comité d’organisation, les griots et les “tchali-tchali”.
Du fait de son caractère national, cette messe "sportivo-culturelle" a commencé par la montée des couleurs nationales (le drapeau national) sous la musique principale des armées. L’autre fait marquant de cette cérémonie est la remise en jeu (compétition) du prestigieux sabre. En effet, au cours de ladite cérémonie, le champion en titre M. Ousman Hassan de Tillabéri a remis officiellement le Sabre au Chef de la délégation de Tillabéri qui à son tour l’a remis au Ministre de la Jeunesse et des Sports. Après avoir reçu le sabre, le Ministre Doro l’a exhibé au public, déclarant ainsi l’avoir remis en compétition et que le meilleur gagne.
Dans le discours d’ouverture de cette compétition, le Ministre Sékou Doro a salué l’engagement et l’accompagnement du gouvernement pour avoir donné l’occasion à la population nigérienne de renouer avec la joie que leur donne la lutte traditionnelle à travers les combats et autres spectacles de ce grand événement national. Parlant du thème de l’édition, le Ministre de la jeunesse et des sports, a souligné que son choix dénote, d’une part de l’engagement des autorités à travailler pour le renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale, et d’autre part, il s’agit d’inviter la population en général et les acteurs de la lutte, y compris les spectateurs, à contribuer, chacun à sa façon au renforcement de ce fort lien de fraternité entre les Nigériens.
Ce thème, dit-il, invite l’ensemble des acteurs et la population en général à cultiver, les valeurs telles que la citoyenneté, la paix, la tolérance, la sécurité, l’unité nationale, entre autres. «En tant que dénominateur commun et passion partagée, la lutte établit des ponts entre les communautés, indépendamment de leurs identités culturelles et des appartenances politiques (…). Nous devons être unis et solidaire en tout moment pour un Niger meilleur. Aujourd’hui, plus qu’hier, nous devons être unis et solidaires derrière nos autorités pour relever les défis liés à la sécurité et la pandémie de la covid-19 », a-t-il dit. Il a saisi cette opportunité pour réitérer le soutien de la jeunesse nigérienne à l’endroit des Forces de Défense et de Sécurité, qui souvent au prix du sacrifice ultime protègent l’intégrité du territoire national.
Pour sa part, le Président de la FENILUTTE. M. Ounfana Moussa s’est réjoui de la tenue de cette édition qui marque le démarrage total de toutes les activités de son association. M. Ounfana Moussa a invité les différents acteurs, à conjuguer tous leurs efforts pour une réussite totale de la présente édition, dans la joie, la beauté et l’unité. Il a particulièrement invité les lutteurs à cultiver le fair-play, qui permet de renforcer la cohésion sociale.
Auparavant, le Gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka et le Maire, président du conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari, ont exprimé leur joie pour le choix de la région et de la Ville de Niamey pour abriter cette 42ème édition du Sabre National. Ils ont invité la population de la capitale à venir massivement remplir l’arène tous les jours, dans la discipline afin de contribuer à donner à ce sport roi au Niger toutes sa lettre de noblesse.
Au cours de cette cérémonie, les anciens lutteurs ont décerné deux témoignages officiels de satisfaction dont un à l’ancien Président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou et l’autre au Général à la retraite Maï Manga Oumara, tous deux pour avoir contribué à donner à la lutte traditionnelle toute sa valeur au Niger.
Cette occasion a été saisie par la Fédération Nigérienne du Sport Scolaire pour organiser deux combats, un de troisième place et celui de la finale du championnat scolaire de la lutte organisé ici même à Niamey. Les quatre premiers de ce championnat ont tous reçu des récompenses en espèce et en nature. Le Premier Harouna Souley de l’école Lazaret II a reçu une enveloppe, un vélo, une coupe et le sabre.
Les rencontres de la 42ème édition du sabre national ont débuté le samedi 25 décembre 2021. Ainsi, les 80 lutteurs vont chacun défendre sa région mais aussi se défendre individuellement car au-delà du Sabre il y’a des distinctions individuelles.
Ali Maman(onep)
27 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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42ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle/3ème journée : Plus que 18 lutteurs invaincus, Zinder déjà éliminé de la course
Les compétitions entrant dans le cadre de la 42ème édition du Sabre national se poursuivent à l’arène de lutte traditionnelle de Niamey. Hier lundi 27 décembre 2021, troisième journée a ainsi réservé de grosses surprises, avec les chutes d’autres grands favoris et l’élimination surprise de Zinder à ce stade de compétition. En effet, dans la matinée les combats ont opposé les régions de Tahoua contre Tillabéri et ensuite Maradi contre Zinder. Dans l’après-midi, l’on a assisté aux rencontres Diffa face à Dosso en premier lieu et Agadez face à Niamey en deuxième position. A la fin de cette 3ème journée, il ne reste plus de 18 lutteurs invaincus sur les 80.
Les rencontres de l’après midi se sont déroulées dans une arène archicomble, cela parce que Niamey à croisé le fer avec Agadez. Et le chouchou de la capitale, le talentueux Yacouba Adamou a gagné son combat, avec en prime l’élimination de son adversaire Mahaman Baba d’Agadez jusqu’alors invaincu. Cette rencontre entre Niamey et Agadez s’est le soldée sur le score 6 à 4 en faveur de Niamey. A la chute de Mahaman Baba, Agadez n’a qu’un seul lutteur invaincu à savoir Saley Daouda. Par contre Niamey a conservé ses 5 lutteurs invaincus Yacouba Adamou, Tassiou Ibrahim, Aminou Ibrahim, Abba Ibrahim et Abdoulaye Habibou.
Un peu plus tôt, la région de Diffa a rencontré celle de Dosso, une rencontre qui s’est soldée sur le score 6 victoires à 3 en faveur de Dosso et un match nul. Il faut noter que chacun des invaincus de ces régions a remporté son combat même si l'unique invaincu de Diffa Mansour Issa a réussi à la faveur de deux avertissements qu'a écopé son adversaire pour refus de lutter. Par contre, tous les invaincus de Dosso ont réussi leur combat sans coup férir.
Aux termes de cette troisième journée, 18 lutteurs restent encore invaincus. Il s’agit de Saley Daouda d’Agadez (1) ; Mansour Issa de Diffa (1); Issaka Issaka ; Habibou Moussa ; Abdou Sadou et Issiakou Moussa de Dosso (4) ; Aybo Hassan et Malam Kle Mboa de Maradi (2) ; Yacouba Adamou, Tassiou Ibrahim, Aminou Ibrahim, Abba Ibrahim et Abdoulaye Habibou tous de Niamey (5), Assoumane Bizo, Zakirou Zakari et Abdoulsalami Samaila de Tahoua (3); Ousmane Hassane (champion en titre) et Anass Amadou de Tillabéri (2).
Il faut noter que, dans la matinée, avant le début des rencontres, le comité adoc a passé deux communiqués. Le premier est relatif à la sanction infligée à Dan Tambaye pour combat truqué. Ainsi, le comité adoc s'est saisi de l'affaire et a décidé de lever cette sanction "pour promouvoir la cohésion et l'unité, mais aussi les valeurs de la lutte", ont souligné les membres dudit comité. Le deuxième communiqué lui est relatif à l'acte d'indiscipline qu'a posé le lutteur de Niamey Sabo Abdoulaye. A l’issue du communiqué, le comité a exclu ce lutteur de toutes les compétitions de lutte au Niger et a donné le quitus à la Fédération pour prendre d’autres sanctions après l’analyse approfondie de l’acte posé.
Il rappeler que dans la première rencontre de la matinée, le public a assisté à des combats très chauds. En effet, Tahoua avec 4 invaincus était face à une équipe de Tillabéri qui compte 2 invaincus dont le tenant du titre Ousmane Hassane. Cette rencontre s’est soldée par un score de 6 à 4 en faveur de Tahoua. Ce qu’il faut retenir, c’est la chute de Idi Chaibou Chirgania de Tahoua un des invaincus de cette région. Ce qui a réduit la liste des lutteurs invaincus de cette région à trois, à savoir Assoumane Bizo et Zakirou Zakari, deux jeunes talentueux et espoirs pour cette région et le plus expérimenté d’entre eux Abdoussalami Samaïla, dont les combats ne rassurent pas.
Du côté de Tillabéri, les deux invaincus, Ousmane Hassane et Anass Amadou ont chacun remporté son combat. Si le jeune Anass a remporté son combat face à Lawali Dan Tambaye de Tahoua sans grande difficulté, ce n’est pas le cas pour le champion en titre. En effet, Ousmane Hassane a eu la victoire suite à un avertissement sur son adversaire. Le jeune Ibrahim Cherifawa a donné du fil à retordre à Ousmane Hassane dans cette rencontre. A un moment du combat, le lutteur de Tahoua a complètement déséquilibré Ousmane Hassane. C’est dans la deuxième phase des 5 minutes que le jeune de Tahoua un peu fatigué a écopé d’un avertissement et au terme du temps règlementaire, la victoire a été attribuée à Ousmane Hassane, conformément au code de la lutte au Niger.
La deuxième rencontre quant à elle, a opposé la région de Maradi à celle de Zinder. Une rencontre remportée par Maradi sur un score de 6 à 3 et un match nul. On note la chute de l’unique invaincu et favori de Zinder Lawali Abdou Dan Téla, qui n’a pas résisté à la force et au talent du jeune lutteur de Maradi Aybo Hassane. En effet, il a suffi juste de 2 minutes et 46 secondes pour que Aybo terrasse son adversaire dans un combat de corps à corps. Ainsi, la région de Zinder est éliminée de la course au sabre tandis que Maradi s’en sort avec deux invaincus, Aybo Hassane et Clé M’Boua.
Le programme d’aujourd’hui mardi 28 décembre quatrième journée des compétitions prévoit les rencontres Diffa-Niamey et Tillabéri-Maradi dans la matinée et dans l'après-midi Zinder-Tahoua et Agadez-Dosso.
Ali Maman(onep)
28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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42ème session du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (UA), à Addis Abeba (Ethiopie) : Le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou prend part aux travaux et rencontre plusieurs personnalités
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a pris part, du 15 au 16 février 2023, aux travaux de la 42ème session du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (UA) à Addis Abeba, en Ethiopie.
Au cours de cette session, les ministres des Affaires Étrangères des pays membres de l’UA ont examiné des points relatifs, entre autres, aux projets de décisions, de déclarations et de recommandations à soumettre à l’examen des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union, lors de la 36ème session ordinaire de la Conférence, prévue pour les 18 et 19 février 2023.
Les travaux de la session ont porté également sur l’examen de plusieurs rapports dont ceux relatifs aux activités de l’Organisation et de ses organes, l’opérationnalisation de l’Agence Africaine des Médicaments (AMA), la mise en œuvre des activités de la feuille de route de l’UA pour l’année 2022 axée sur le thème de l’alimentation, mais aussi l’examen de la note d’orientation et de la feuille de route du thème de l’année 2023 intitulé «Accélération de la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF)».
En marge des travaux du Conseil Exécutif, le ministre d’Etat, M. Hassoumi Massoudou, a eu des rencontres bilatérales avec plusieurs personnalités avec lesquelles il a échangé sur des sujets d’intérêts communs et sur les moyens de raffermissement des relations bilatérales.
C’est ainsi qu’il s’est entretenu avec Mme Najla M. A Elmangush, Ministre des Affaires Étrangères de la Libye ; M. Mario Giro, Envoyé Spécial de l’Italie pour l’Afrique ; M. Nabil Ammar, Ministre Tunisien des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger ; M. Takagi Kei, Parlementaire, Vice-Ministre des Affaires Étrangères du Japon.
Hier, jeudi 16 février, le ministre d’Etat s’est entretenu avec M. Mario Giro, Envoyé spécial de l’Italie pour l’Afrique, avec M. Sebatiano Cardi, Chef de la campagne électorale du Comité d’organisation de l’Expo 2030.
Par Aissa Alzouma, AP/MAEC
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43ème Sommet du G7 en Italie : Le Président Issoufou Mahamadou depuis hier à Taormina
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier jeudi 25 mai 2017 dans l’après-midi, à Taormina, Sicile, en Italie, où il participera vendredi au 43ème Sommet du G7. Ce sommet réunira les dirigeants du G7, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon, auxquels s’ajoutent les représentants du FMI, de l'ONU et de l'OCDE, du Niger, de la Tunisie, du Nigeria, du Kenya et de l'Ethiopie.
Il sera axé sur l'économie mondiale, la politique étrangère, la sécurité des citoyens et la viabilité environnementale. La présidence italienne du G7 en 2017 est placée sous le thème "Jeter les bases d'une confiance renouvelée". Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement, de Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, Première Dame, M. Mahamadou Ouhoumoudou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et Mme Lamido Ousseini Salamatou Balla Goga, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
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44ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle Agadez 2023 : Le Gouverneur d’Agadez lance les éliminatoires régionales
Le Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, a procédé le dimanche 12 Novembre dernier, au lancement des éliminatoires régionales pour la sélection des ambassadeurs de la région. A cette occasion, le Gouverneur a insisté sur le sérieux et la rigueur dans le choix des lutteurs afin de doter la région d’une équipe compétitive et disciplinée. La cérémonie s’est déroulée en présence du Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, et de plusieurs personnalités civiles et militaires.
Dans son intervention, le Gouverneur a réitéré la volonté et l’engagement du gouvernement de transition de poursuivre les efforts de consolidation et de renforcement de la paix, de la cohésion sociale et de l’unité nationale. Le Général de Brigade Ibra Boulama Issa a souligné que la lutte est un cadre de cohésion sociale, d’amitié, de brassage et d’échanges fructueux qui permet de raffermir les liens de fraternité entre les filles et les fils du Niger.
Les éditions du Sabre national sont de véritables occasions pour les jeunes nigériens de s’épanouir. « La lutte a de tout temps occupé une place de choix dans la vie sociale de nos populations. C’est son appartenance au patrimoine culturel national qui la différencie de tous les autres sports. Ainsi la lutte est devenue un fait social et un puissant facteur de rapprochement des populations appartenant à des horizons divers. C’est une discipline sportive qui fait la fierté de notre pays et suscite à la fois l’admiration et l’envie d’autres nations », a poursuivi le Gouverneur.

Le Général de Brigade Ibra Boulama Issa a particulièrement insisté sur le choix des ambassadeurs de la région qui doit être basé sur plusieurs critères de qualité. « Aucune complaisance ne sera tolérée dans cette sélection des futurs ambassadeurs de la région », a-t-il prévenu, surtout que la région ambitionne de remporter le Sabre national lors de ces compétitions qu’elle abritera. Le Gouverneur d’Agadez a enfin invité les lutteurs à donner le meilleur d’eux-mêmes, et les spectateurs à cultiver le fair-play. Il a aussi invité l’ensemble des acteurs au respect strict des différentes règles du jeu.
Les compétions pour la sélection des 10 représentants de la région d’Agadez à l’édition 2023 du Sabre National de lutte traditionnel se dérouleront sur 5 jours.
Ali Maman ONEP/Agadez
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47ème anniversaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest : Des avancées enregistrées et des défis à relever
A l’ occasion de la célébration du 47ème anniversaire de la création de la CEDEAO, le bureau de la représentation de l’organisation au Niger, en collaboration avec les ambassades et consuls des Etats membres et le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger, a organisé le 28 mai à Niamey, une soirée dite d’intégration. Cette célébration de l’anniversaire de l’institution communautaire placée sous le thème « renforcer la résilience et la stabilité régionale » cadre avec la situation de plusieurs pays membres confrontés à des défis sécuritaires, environnementaux, sanitaires et de gouvernance politique. Cette soirée marquée par des animations culturelles, expositions, dégustations gastronomiques, s’est déroulée sous la présidence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed assurant l’intérim de son homologue en charge des Affaires Etrangères.
Pour rappel, la Commission de la CEDEAO a été créée le 28 mai 1975 à Lagos avec des ambitions essentiellement économiques puis avec le temps il y a eu nécessité de la prise en compte d’autres réalités comme le volet politique, la démocratie et la bonne gouvernance, la paix et la sécurité dans la sous-région. Depuis la création, de la CEDEAO, ses institutions travaillent avec les Etats pour apporter aux membres de la communauté l’appui nécessaire pour faire face dans les meilleurs délais aux défis émergeants et préserver les acquis de l’intégration régionale notamment en terme de libre circulation des personnes et des biens et de développement des infrastructures.
Intervenant à cette occasion, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a fait remarquer que le thème retenu pour la célébration du 47ème anniversaire de la CEDEAO « rend parfaitement compte de la nécessité de faire face au contexte des crises multiformes aux conséquences multidimensionnelles dans lesquelles nous nous trouvons aujourd’hui ». Selon le ministre Ikta Abdoualey Mohamed au niveau régional et sous-régional, la situation sécuritaire particulièrement difficile dans laquelle se trouve les pays du Sahel du fait du terrorisme qui malheureusement est en train de s’étendre au niveau des pays côtiers de notre espace reste préoccupante. « C’est une violence ignoble, inhumaine et sans précédent qui est en train de s’abattre sur nos innocentes populations et à laquelle font face nos pays avec résilience, combativité et une détermination sans faille de vaincre l’ennemie », a-t-il souligLe ministre en charge de la Justice a ajouté que l’un des grands défis à relever par l’organisation communautaire pour réussir son processus d’intégration reste sécuritaire. « Pour se faire, nous avons certes besoin du soutien des partenaires mais aussi de la prise en compte des valeurs fondamentales léguées par nos pionniers en consolidant les acquis engrangés par notre organisation commune », a-t-il relevé.
Parmi ces acquis, le ministre de la Justice a cité la libre circulation des personnes et des biens qui constitue une condition sine qua non de la réussite de toutes les intégrations régionales, la libre circulation des capitaux qui va prendre un nouvel élan avec la création de la monnaie unique de la CEDEAO, l’Union douanière, l’opérationnalisation de la Zelecaf, la mutualisation des moyens pour lutter contre l’insécurité et l’organisation réussie des élections dans certains pays membres dont le Niger.
Auparavant, la représentante résidente de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest au Niger, Mme Alapini Liliane s’est appesantie sur les sept projets phares d’intégration et de développement communautaire dont la CEDEAO poursuit la mise en œuvre. Elle a cité le projet ‘’Dorsale Nord” qui est une ligne d’interconnexion qui relie le Nigéria, le Niger, le Bénin, le Togo et le Burkina Faso ; les travaux du Forum des mines et du pétrole de la CEDEAO, l’organisation du premier Sommet des start-up d’Afrique de l’Ouest, l’appui de la Commission de la CEDEAO à la mise en place de l’opérationnalisation de 12 centres d’alerte précoce et de réponse sécuritaire dans 12 Etats membres, l’assistance aux populations déplacées ; la mise en œuvre de diverses mesures économiques et financières pour répondre à l’augmentation des besoins induits par la Covid-19, les discussions engagées dans le cadre de l’Union douanière ont permis aux pays membres d’être prêts pour la mise en œuvre de la ZELECAF.
Evoquant le soutien de la CEDEAO au Niger, Mme Alapini Liliane a rappelé que depuis l’installation de la représentation dans le pays, il y a eu des appuis aux élections, l’ouverture et l’accompagnement du centre l’alerte précoce et de réponse sécuritaire, le soutien aux populations déplacées (dons en vivres et infrastructures), le soutien à la lutte contre la pandémie Covid-19, l’organisation d’atelier de sensibilisation en faveur des femmes, des jeunes et des étudiants, l’élaboration et le renforcement de la visibilité de l’institution.
La représentante résidente de la CEDEAO au Niger a réaffirmé l’engagement de cette organisation à accompagner l’Etat Nigérien dans son effort pour apporter une réponse aux grands défis de la marche vers l’intégration sous-régionales : une communauté de peuples, intégrée dans une région paisible, prospère avec des institutions fortes et respectueuses des libertés fondamentales et œuvrant pour un développement inclusif et durable.
Pour sa part, le président du groupe des ambassadeurs de la CEDEAO, également ambassadeur de la République du Ghana au Niger, SE Jonathan Rexford Magnusen a au nom du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation, salué la contribution des autorités nigériennes ayant permis la célébration de ce 47ème anniversaire. Selon le président du groupe des ambassadeurs de la CEDEAO, l’atteinte de l’intégration communautaire dépend de notre capacité à surmonter l’héritage colonial qui a créé des barrières linguistiques entre nos pays. SE Jonathan Rexford Magnusen a affirmé qu’il est temps de changer les mentalités et de reconnaitre que le développement communautaire se fera en surmontant les obstacles linguistiques, sociaux et la prise en compte des aspirations de la population à travers l’amélioration de son bien-être et d’avoir toujours à l’esprit si un problème touche l’un cela peut avoir une incidence sur l’autre.
Mamane Abdoulaye(onep)
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47ème session du Conseil d’Orientation du CNESS au titre de l’année 2021 : La redynamisation du centre et de ses projets au centre des échanges
Le Centre national d’études stratégiques et de sécurité (CNESS) a organisé hier, la 4ème session 2021 de son Conseil d’orientation. Cette session présidée par le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani, par ailleurs Président du Conseil d’orientation du CNESS, a permis de faire le point des activités menées au cours de l’année 2020 et de convenir des orientations et impulsions à donner afin que cette structure réponde mieux aux attentes des décideurs. Plusieurs représentants du Gouvernement et les différents responsables des Universités et grandes écoles publiques ont pris part à cette session du Conseil d’orientation.
Dans son allocution d’ouverture de la session, le Directeur de Cabinet du Président de la République a indiqué que les évolutions et les turbulences d’ordre sécuritaire commandent, aujourd’hui plus que jamais, un suivi interactif à travers des structures d’analyse et de prospective telles que le CNESS que le Niger a opportunément mis en place. Au regard de l’aggravation et de la complexification des menaces, a-t-il dit, la compréhension des contextes et des causes de l’insécurité «est un pré-requis avant la formulation des réponses».
Pour M. Ibrahim Sani Abani, le CNESS est une nécessité pour le décideur et il doit jouer pleinement son rôle de «lanterne» dans le secteur des études stratégiques et de sécurité. En l’établissant, a-t-il déclaré, le Niger s’est résolument engagé dans la voie de l’amélioration de la gouvernance sécuritaire. «Je vous exhorte à vous mobiliser toujours plus, à faire preuve de toujours plus d’esprit d’initiative, à consolider l’esprit d’équipe afin que le Centre national d’études stratégiques et de sécurité s’affirme dans le paysage institutionnel», a lancé le Président du Conseil d’orientation du CNESS.
Le Directeur du CNESS, le Colonel-Major Mahamadou Seidou Magagi, a rappelé que le Centre national d’études stratégiques et de sécurité aura bientôt sept (7) ans, soit l’âge de la maturité pour un centre d’études. Il a précisé que les différentes activités conduites au Niger et à l’extérieur, de même que les différents partenariats signés, ont permis au CNESS d’acquérir une expérience certaine dans l’accomplissement de sa mission. «De plus, a-t-il indiqué, les années d’exercice qui nous ont permis de connaître nos points faibles et nos points forts nous permettent également de faire des propositions pour faire évoluer le centre».
En plus d’examiner les rapports d’activités et le plan d’actions, a expliqué le Colonel-Major Mahamadou Seidou Magagi, la 4ème session du Conseil d’orientation soumettra à l’appréciation des participants les difficultés majeures du CNESS aux fins de leur trouver des solutions. Le but, a-t-il conclu, étant «d’améliorer la structure actuelle dans son organisation et les moyens dont il dispose pour lui permettre de remplir pleinement et convenablement sa mission». Le Colonel-Major Mahamadou Seidou Magagi a aussi exposé, dans son intervention, quelques grandes lignes des accomplissements du Centre national d’études stratégiques et de sécurité.
Dans les grandes réalisations du CNESS, les deux responsables ont cité la Stratégie Nationale de Biodiversité, la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, et l’appui apporté au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération pour la réussite du mandat du Niger au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Dans le domaine de la formation, le Centre national d’études stratégiques et de sécurité a conduit deux formations majeures en 2020. Il s’agit de la formation de trente-huit (38) hauts cadres nigériens provenant de différents départements ministériels et celle des hauts cadres civils et militaires sur la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité.
Souleymane Yahaya(onep)
22 décembre 2021
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48ème anniversaire de la CEDEAO : Le ministre délégué chargé de l’intégration africaine lance les activités de la quinzaine de la CEDEAO
Les activités entrant dans le cadre de la célébration de la quinzaine de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été lancées hier après-midi au siège de la représentation à Niamey. A cet effet, une série d’activités est prévue à Niamey dans le but d’informer le grand public sur les projets et activités mis en œuvre par l’institution communautaire au Niger. Ainsi, du 29 mai au 1er juin 2023, des activités sportives, culturelles et sociales seront organisées pour mettre un accent sur la valorisation du métissage et des échanges culturels entre les peuples ainsi que sur la sensibilisation à une meilleure compréhension du rôle de la CEDEAO au Niger. C’est le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, chargé l’Intégration Africaine M. Youssouf Mohamed Elmouctar qui a procédé au lancement de ces activités.
Pour rappel, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) célèbre chaque 28 Mai la création de l’institution. L’édition de 2023 marque ainsi le 48ème anniversaire de la CEDEAO avec pour thème : «Dans la perspective d’une prospérité partagée ». Hormis l’intention de créer un cadre de brassage culturel et social, la célébration du 48ème anniversaire, constitue pour l’institution une occasion de souligner l’importance d’une CEDEAO de plus en plus cohésive rappelant le rôle crucial que joue l’organisation dans la promotion du développement et de l’intégration des peuples de la sous-région.
En lançant cette quinzaine de la CEDEAO, le ministre délégué a exprimé sa satisfaction à la représentation de la CEDEAO pour avoir l’initiative de célébrer ce 48ème anniversaire sous forme de quinzaine. Pour le ministre Youssouf Mohamed El Mouctar, le thème retenu révèle l’idée selon laquelle les efforts et les actions de la CEDEAO doivent s’inscrire dans l’optique de réussir un développement économique social profitable à l’ensemble des Etats membres de la communauté. D’après lui, il renvoie à l’objectif initial de la création mais également au fait que le développement économique à travers un ambitieux programme d’intégration économique a une valeur essentielle au sein de la communauté CEDEAO à savoir la nécessaire solidarité des Etats membres.
Le ministre délégué a évoqué les défis auxquels les pays membres de la communauté font face. M. Youssouf Mohamed Elmouctar s’est dit convaincu que ces défis peuvent être relevés dans un élan de solidarité agissante et en accordant une place de choix au développement socio-économique des Etats membres.
Pour ce faire, il a invité les Etats à tirer sans complaisance les enseignements de l’expérience de 48 ans de la CEDEAO, ajoutant ensuite qu’il faut nécessairement s’appuyer sur les acquis depuis la création de la CEDEAO le 28 Mai 1975 à aujourd’hui. Parmi les acquis, le ministre délégué a cité entre autres la réussite dans le domaine de la libre circulation des biens et des personnes, la réussite de l’adoption du système fédéral de la banque centrale de la CEDEAO, du choix de l’Eco comme nom de la monnaie future de la CEDEAO. A ceux-là s’ajoute l’organisation d’élections transparentes ayant conduit au pouvoir des Présidents démocratiquement élus.
Le ministre a formulé le vœu que les différentes initiatives prises par la CEDEAO et les Etats membres notamment la révision du protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance ainsi que le passage de la vision 2020 à la vision 2050 pour une CEDEAO des peuples qui puisse créer les conditions d’une consolidation des institutions démocratiques, d’un renforcement de la communauté et d’un véritable bonheur pour les populations totalement en phase avec les instances communautaires.
Pour sa part, le représentant résident de la CEDEAO au Niger M. N’Dri Guillaume Gnamien a précisé que c’est une fête pour les communautés plus qu’une célébration d’un anniversaire d’une organisation. «C’est pour nous le moment de célébrer ce vivre ensemble que nous voulons de plus en plus solide entre les communautés des Etats membres et celles du Niger» a-t-il souligné. M. N’Dri Guillaume a ajouté que les festivités de cet anniversaire doivent servir de plateforme pour permettre aux communautés de s’exprimer, d’échanger des idées novatrices et de participer activement à la définition d’un avenir commun.
Après la cérémonie de lancement des activités de célébration du 48ème anniversaire, le représentant résident de la CEDEAO a animé un point de presse dans lequel il a apporté des précisions sur les différentes activités prévues. A l’issue de ce point de presse, on retient que la grande innovation de la célébration de l’anniversaire de la CEDEAO, est le projet de création du jardin de la CEDEAO en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification. Le jardin de la CEDEAO sera un jardin de 10 hectares composé d’arbres de différentes variétés. Cette initiative est l’occasion pour la CEDEAO de prendre une part active à la protection de l’environnement et de la lutte contre la désertification au Niger.
Rahila Tagou (ONEP)
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4è Journée Culturelle Nigérienne du CONIF : Entre mémoire et culture
4è Journée Culturelle Nigérienne du CONIF : Entre mémoire et culture
La quatrième édition de la Journée Culturelle Nigérienne du Conseil des Nigériens de France (CONIF) aura tenu toutes ses promesses. Eclectisme, qualité étaient au rendez-vous pour cet évènement qui célèbre chaque 24 avril, la Journée de la Concorde au Niger.
Après trois ans d’interruptions pour cause de COVID, la JCN est revenue cette année à Cergy après l’édition de Massy en 2019. L’attente de ce rassemblement était palpable depuis de mois, événement que personne ne veut rater. De nombreux compatriotes et amis du Niger avaient fait le déplacement des quatre coins de la France métropolitaine mais aussi d’autres pays européens (Belgique, Allemagne, Italie, Suisse) pour se retrouver, communier mais aussi nouer de relations dans une atmosphère d’allégresse dans cette fête de l’unité et de la concorde nigériennes. Le CONIF a tenu enfin à associer à cette fête les amis africains et les Congolais de la RDC comme pays-invité.
L’impressionnante salle de spectacle Le Douze de cette cité du Val d’Oise en région parisienne était prise d’assaut dès le matin pour assister au prologue de la Journée avec la traditionnelle conférence. Placée sous le thème « ¨Paix et sécurité au sahel, commençons par la culture ! », les débats animés par Aboubakar Lalo, Vice-Président du CONIF et analyste des questions de sécurité ont été menés par le Professeur André Bourgeot, anthropologue et sociologue, spécialistes des sociétés du Nord Mali et Niger ainsi que de notre compatriote Seidik Abba, journaliste-écrivain, expert sur les problématiques de terrorisme au Sahel. La question de sécurité est devenue prégnante depuis 2012 au Sahel, un sujet de préoccupation transnationale à laquelle nos peuples sont très sensibilisés.
Il est utile de rappeler que les diasporas des pays du G5 Sahel, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Ghana, de la Guinée, du Cap-Vert, du Congo, du Cameroun, d’Algérie et du Maroc ont été conviés à cet évènement aux couleurs panafricaines en plus de réfléchir sur cette thématique qui intéresse à de degrés divers nos pays respectifs.
Après un état de lieux dressé par M. Abba sur la complexité du terrorisme qui sévit depuis 10 ans sous nos latitudes et surtout son acuité dans la « zone des 3 frontières », le conférencier a exposé son point de vue sur les pistes pour juguler la menace qui s’étend progressivement vers les pays du Golfe de Guinée. Le Professeur émérite de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales André Bourgeot a axé son intervention sur les mécanismes sociaux à travers les constances comme l’Islam, les groupes ethniques et les pratiques culturelles qui concourent à atténuer les tensions et voire servir de soubassements à les résoudre.
Les discours institutionnels qui ont suivi cette conférence (très suivie) ont insisté sur la question de la cohésion : l’ambassadrice du Niger en France, SE Mme Aichatou Kané Boulama a centré son message sur l’unité et la solidarité qui doivent prévaloir dans la communauté nigérienne en toutes circonstances ; quant à l’ambassadeur sortant du Tchad SE M. Kedallah Younous Hamidi, il n’a pas caché son admiration, la qualité des relations mais aussi sa proximité avec le Niger au-delà de son émerveillement devant ce gigantesque événement par l’organisation faitière de la Diaspora nigérienne. Les représentants du pays-invité de cette année, la RDC, avec à sa tête le Président de la Plateforme des Congolais de France (PACOF), Jean Butshie s’est dit honoré d’être invité par les Nigériens, une invite à nos autorités à établir et à renforcer les relations officielles entre les deux pays qui partagent quelques points communs. Le président du CONIF Adam Oumarou a terminé son allocution sur le respect des institutions qui doit nous guider dans toutes les actions de la communauté nigérienne établie en France.
Le CONIF a tenu à rendre hommage à des hommes de culture pour leur contribution inestimable à la promotion des valeurs qui fondent nos identités et notre savoir-faire : c’est ainsi que l’ambassadeur Inoussa Ousseini, représentant du Niger à l’UNESCO a été honoré à titre posthume. Cinéaste, diplomate, homme politique, SE M. Inoussa Ousseini a incarné toute cette générosité en accompagnant le CONIF et en distillant sa sagesse dans la transmission du savoir. Un insigne lui été décerné et remis à la famille par l’ambassadrice du Niger à Paris.
Le deuxième hommage sous forme de « CONIF d’or » a été attribué à Lawa Aboubacar, par ailleurs chargé culturel de l’association. Cette distinction récompense l’apport du récipiendaire dans la promotion de la culture nigérienne : danseur et chorégraphe, il est encore connu en France pour avoir lancé, il y a 17 ans, le Festival « Wassa’n Africa » de Launac (près de Toulouse) où de nombreux artistes africains et européens (et de grands noms !) se produisent dans une ambiance champêtre chaque année en début juillet.
Le clou de la Journée Culturelle Nigérienne du CONIF de Cergy a été la prestation des artistes venus spécialement du Niger et du Luxembourg. Après avoir découvert la troupe instrumentale de tambours congolais où les masques rares étaient de sortie, le public a pu admirer les grands noms de la chanson nigérienne qui ne sont plus à présenter : après le slam introductif du « régional de l’étape » Koye, Nourath la Debboslam a enchanté les 800 personnes présentes suivie des sons jazzy et de flutes de Yacouba Moumouni « Denké-Denké » et Jean-Luc autour de leur projet Serendou, métissage musical entre Bretagne et Niger ; la voix chaloupée et romantique de Ali Mastaer alterne avec celle plus évocatrice de Ali Atchibili aux couleurs historiques et mémorielles de « Damagaram » où s’égrènent les Sultans de Zinder et de leurs hauts faits d’arme. Le charismatique guitariste Oumara Moctar dit Bombino (nominé aux Grammy Awards 2019), rejoint aux chœurs par la comédienne et chanteuse Toulou Kiki, a « enjaillé » la foule des inconditionnels venus nombreux des quatre coins de l’Europe. Toutes ces prestations ont été agrémentées par un défilé de costumes nigériens suivi de la présentation de la Miss Niger France 2023 au public.
Le grand styliste Alphadi qui accompagne le CONIF pendant de nombreuses années a mis à disposition des sacs de valeur pour une tombola au cours de l’événement. Le partenaire historique, le Forum des organisations des populations issues des migrations (FORIM) a tenu à travers son équipe technique et ses membres-pays à être présents comme toujours aux activités de l’association.
Cette Journée Culturelle Nigérienne a été également placée sous le thème de la mémoire avec l’ « Exposition Zinder 1900 », mettant en scènes des photos d’époque d’archives des administrateurs coloniaux où le portrait du sultan Ahmadou Dan Bassa côtoie celle des autres dignitaires du palais construit sous Tanimoune et du canon de défense de la ville fortifiée. La mise à l’honneur de Zinder traduit de cette volonté de faire connaitre la grande Histoire, de s’en approprier et d’en faire un élément de fierté à travers cette exposition inaugurée en décembre 2018 lors de « Zinder Sabuwa » et coordonnée par l’historienne du CNRS Camille Lefevre et de l’ancien maire de Zinder III Laminou Issaka Brah. Par ailleurs, une tenue de dignitaire « aljabba » (pièce rare), sertie de filaments dorés et gracieusement prêtée par le Sultan de Zinder a été présentée au public.
Nigerdiaspora, un partenaire d'une valeur inestimable, s'était associé avec enthousiasme à la 4ème Journée Culturelle Nigérienne du CONIF, offrant une promotion remarquable pour cet événement exceptionnel de la diaspora nigérienne.Enfin le public a pu savourer dans une sorte de découverte gastronomique, de plats typiques nigériens (dambou, poulet, agneau marinés) proposés par le traiteur Halima Sanda en guise de déjeuner.
© CONIF 2023
Aboubakar LALO
Lire aussi >>> Archives Nigerdiaspora-Audio / Première Journée Culturelle Nigérienne en France (JCN Paris 2015) : Rassembler la diaspora Nigérienne autour d’un seul idéal, «l’unité et la cohésion du peuple nigérien»
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4ème Anniversaire du CPR INGANCI : Le Conseil politique propose de soutenir Bazoum dès le 1er Tour !
Les instances du parti Congres pour la République (CPR INGANCI) se sont réunies au siège du parti, ce dimanche 10 novembre 2019 pour commémorer le 4ème Anniversaire de la création de cette organisation politique. En présence des membres du Conseil politique, du SEN et du Bureau politique national, le directoire du parti a passé au peigne fin la situation sociopolitique et économique du pays en cette veille des scrutions électoraux de 2020-2021.
En effet, ce 4ème anniversaire de la création du CPR INGANCI que nous célébrons aujourd’hui, se déroule dans un contexte national et international marqué par des défis majeurs, notamment sur les plans sécuritaire, social, politique et économique.
La situation sécuritaire à l’échelle nationale, régionale et internationale demeure très préoccupante eues égards aux multiples attaques terroristes perpétrées çà et là, en dépit de la lutte inlassable menée contre ce fléau à travers le monde. S’agissant particulièrement de notre pays, les attaques terroristes visant nos forces de défense et de sécurité ainsi que les populations civiles, interpellent la conscience collective de tous les nigériens. C’est dire combien il importe de mutualiser nos efforts contre ce phénomène, pour la préservation de la paix, de l’unité nationale et de l’intégrité de notre territoire. Dans cette optique, il est important de rappeler les efforts considérables consentis par le Président de la République et le Gouvernement dans la lutte contre ces forces du mal. Par conséquent, le CPR INGANCI déplore et condamne la persistance des attaques terroristes au Niger, dans les pays voisins et dans le monde tout entier ; se félicite de la mise en place de la force du « G5 SAHEL » et demande à la communauté internationale de lui apporter les soutiens nécessaires à sa mission et enfin félicite et encourage le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Elhadj Issoufou MAHAMADOU, pour les efforts importants qu’il ne cesse de déployer sur les questions sécuritaires au plan national, régional et international.
La situation sociale, au sortir des élections professionnelles ayant permis de déterminer les Centrales Syndicales les plus représentatives, avec lesquelles le Gouvernement discutera désormais des préoccupations des travailleurs, se caractérise par une accalmie générale. Le CPR INGANCI se félicite de cette accalmie et souhaite sa pérennisation. Il félicite le Gouvernement pour la gestion réussie des rentrées scolaire et universitaire et souhaite une très bonne année académique aux élèves, étudiants et enseignants.
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4ème Congrès de la Fédération des Associations et Unions des Jeunes Avocats d’Afrique : Les jeunes avocats africains réunis à Niamey pour parler de la traite des personnes et de la migration
Niamey abrite depuis hier et ce pour quatre jours le 4ème congrès de la fédération africaine des associations et unions des jeunes avocats (FA-UJA). Organisé sous le haut patronage du Président de la République, premier magistrat du Niger, SE Issoufou Mahamadou, et sous le parrainage du ministre de la Justice, garde des Sceaux Marou Amadou, le congrès se tient sous le thème d’actualité « Migrations et traites de personnes ». C’est la grande salle de conférence du palais des congrès qui a servi de cadre pour la cérémonie d’ouverture des assises du congrès. Y étaient présents le Premier président du conseil d’Etat, plusieurs membres du gouvernement ainsi que les membres du barreau et de nombreux invités de la FA-UJA.
Organisation qui compte en son sein les associations et unions de 22 pays africains, la FA-UJA a pour parrain officiel le Président de la République Issoufou Mahamadou. L’annonce solennelle a été faite par le président de la fédération. La rencontre de Niamey a enregistré la participation effective des jeunes avocats d’une quinzaine de pays membres de la fédération.
A l’ouverture de la cérémonie, plusieurs intervenants se sont succédé au podium, à savoir le bâtonnier de l’ordre des avocats du Niger, le président de la conférence des barreaux OHADA, le président de l’association des jeunes avocats du Niger et le président de la fédération africaine des associations et unions des jeunes avocats (FA-UJA) avant le mot d’ouverture du quatrième congrès, prononcé par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
M Marou Amadou a positivement apprécié le choix du thème central du congrès ainsi que les sous thèmes qui seront développés tout au long de cette rencontre des jeunes avocats d’Afrique. Pour lui, c’est la preuve de leur engagement à accompagner les gouvernements de leurs pays dans leurs efforts contre la migration irrégulière et la traite des personnes car, a-t-il dit, ce choix « traduit aussi la volonté des structures que vous représentez de contribuer à la lutte contre la traite et la migration qui dépasse largement les frontières de nos Etats».
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4ème congrès ordinaire de l’Association des Etudiants Musulmans du Niger (AEMN) : Un engagement pour la promotion d’une citoyenneté responsable
L’Association des Etudiants Musulmans du Niger (AEMN) a organisé du 19 au 20 Août dernier, dans l’enceinte de l’Ecole des Mines et de la Géologie(EMIG), son 4ème congrès ordinaire. Cette rencontre placée sous le parrainage du président d’honneur de l’association, a été l’occasion pour débattre sur le thème "la participation de l’AEMN dans la promotion d’une citoyenneté responsable" et d’autres points comme le vivre ensemble, le respect de l’autre et la lutte contre l’extrémisme violent afin de promouvoir un Islam pacifique, ouvert et authentique comme l’a enseigné la tradition prophétique. L’ouverture des travaux de ce congrès s’est déroulée en présence du bureau sortant de l’AEMN, des responsables des associations islamiques, du coordonateur du bureau national de la coordination de l’Organisation des Jeunes Musulmans d’Afrique de l’Ouest (OJEMAO), des responsables universitaires, des congressistes et des invités.
En ouvrant les travaux de ce 4ème congrès ordinaire de l’AEMN, le Conseiller du Premier ministre aux Affaires religieuses, président d’honneur de l’AEMN, Cheikh Boureima Abdou Daouda a salué la pertinence du thème central choisi par l’AEMN à savoir "la participation de l’AEMN dans la promotion d’une citoyenneté responsable". Pour lui, ce congrès constitue une grande occasion pour réfléchir sur les voies et moyens permettant à l’AEMN de participer pleinement à la promotion d’une citoyenneté responsable dans notre pays. La citoyenneté, est, selon les spécialistes musulmans, « l’affiliation ou l’appartenance de l’Homme à un bout de terre donné, l’Homme qui s’installe de façon stable par naissance dans un pays et qui porte sa nationalité et participe à la gouvernance de ce pays, qui est soumis aux lois promulguées par ce pays, qui jouit de façon égale avec les autres citoyens de certains droits et qui est tenu de remplir certains devoirs envers ce pays auquel il appartient ».
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4ème édition du festival international de danse « Rue Dance Niger» : Promouvoir le patrimoine culturel à travers la danse
La 4ème édition du festival international de danse « Rue Dance Niger» a débuté hier après midi à Niamey. La cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre culturelle, s’est déroulée dans l’enceinte du Ministère de la Renaissance Culturelle, des Arts et de Modernisation Sociale. C’est M. Ganda Tahirou, représentant du ministre en charge de la Renaissance Culturelle qui présidé la cérémonie en présence des cadres du Ministère, du Directeur artistique du festival et des participants. Le festival «Rue Dance Niger» est un rendez-vous culturel qui permet aux jeunes d’exprimer leurs talents dans la danse mais aussi de diffuser le message culturelle dans notre pays.
Au cours de la cérémonie de lancement de cet événement culturel, le représentant du ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de Modernisation Sociale, M. Ganda Tahirou a expliqué que la danse peut être un art ou un divertissement, qui exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. Le Festival «Rue Dance Niger», s'inscrit dans ce sens. Il reste un moment privilégié où des danseurs se retrouvent en atelier de formation, pour discuter des questions sensibles liées à leur profession. « Cet événement s'inscrit aussi dans la politique de valorisation du patrimoine culturel de notre pays afin de conforter tous les Nigériens dans leur élan de vivre en harmonie et de faire face au seul défi du progrès », a-t-il indiqué.
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4ème journée de la 43ème édition du Sabre national : Lourde défaite de Diffa face à Maradi, Dosso perd un invaincu face à Niamey
Les combats de lutte traditionnelle entrant dans le cadre de la 43ème édition du Sabre national se poursuivent à l’arène installée dans l’enceinte du Stade de la Concorde de Diffa. Dans la matinée d’hier, l’on a assisté aux confrontations entre Maradi et Diffa, puis entre Agadez et Tillabéri. Dans l’après- midi, Zinder a croisé Tahoua, tandis que le derby opposant Niamey à Dosso a tenu toutes ses promesses. A l’issue de cette 5ème journée, il ne reste plus que 15 lutteurs invaincus : quatre (4) pour Niamey, trois (3) pour Dosso, trois (3) pour Maradi, deux (2) pour Tahoua, un (1) pour Agadez, un (1) pour Tillabéri et un (1) pour Zinder.
La journée d’hier a, une fois encore été impitoyable pour la région hôte. En effet, l’écurie du Manga a été laminée sur le score sans appel d’une (1) seule victoire contre 9 pour l’équipe de Maradi. L’unique victoire de Diffa a été remportée par le très technique lutteur Mansour Issa. Du côté de l’écurie de Katsina, le combat de Aybo Hassan a donné de sueurs froides aux amateurs de la lutte traditionnelle de la région de Maradi. En effet, la région de Diffa a porté réserve suite à une première chute où l’arbitre a accordé la victoire à Aybo Hassan. Le jury a ensuite annulé la décision de l’arbitre et à demandé de reprendre le combat. Mais l’entraîneur de Diffa interjette l’appel auprès de la commission ad’hoc qui, confirme la décision du jury. Le combat a été repris et Aybo fait mordre la poussière à son adversaire. A l’issue de cette confrontation, Maradi sauve ses trois (3) lutteurs invaincus que sont Dala Abani, Aybo Hassane et Moussa Abdoulaye.
Dans la seconde confrontation de la matinée, les écuries de Tillabéri et d’Agadez se sont partagé les points (5 victoires chacune). Elles sauvent chacune leurs invaincus à savoir Anass Amadou (Tillabéri) et Saley Daouda (Agadez).
Dans l’après-midi, la première rencontre a opposé Tahoua à Zinder. Une rencontre qui s’est soldée par la victoire de l’écurie de Tahoua sur le score de 6 victoires à 4 (pour Zinder). Toutefois, les invaincus des deux écuries ont pu échapper. Il s’agit de Moussa Hassane et Abdoul Salam Soumaïla de Tahoua et Laouali Dan Tela de Zinder.
La deuxième rencontre de la soirée a été le choc tant attendu entre Niamey et Dosso qui avaient chacune quatre (4) lutteurs invaincus à l’entame de ce derby. Le public a assisté à des combats palpitants. Dans ce choc entre les gladiateurs, Dosso a perdu un de ses invaincus à savoir Laouali Dan Tambey. Toutefois, les trois autres sont sortis indemnes à savoir le redoutable champion en titre Kadri Abdou dit Issaka Issaka, Ali Seyni et Issiakou Moussa. Quant à Niamey, elle conserve ses quatre invaincus à savoir Sabo Abdoulaye, Yacouba Adamou, Abba Ibrahim et Illia Mamane.
Au programme de la 5ème journée qui se dispute aujourd’hui, il est prévu dans la matinée les rencontres Maradi-Tahoua et Diffa-Zinder dans la matinée, puis Dosso-Tillabéri et Agadez-Niamey dans l’après-midi.
Oumarou Moussa(onep),Envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org
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4ème journée du sabre national Agadez 2023 : La liste des invaincus se réduit de jour en jour
Les compétitions rentrant dans le cadre de la 44ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle se poursuivent sur le sable fin de l’arène Aboubacar Djibo d’Agadez. De 80 lutteurs engagés dans la course au sabre à l’occasion de la 1ère journée, ils ne sont plus qu’une quinzaine aujourd’hui en lice ce matin du 26 décembre. Plus de soixante lutteurs ont donc mordu la poussière dans cette arène en 4 jours de compétition. Mais le plus choquant, est que le « mal » du Sabre national refait surface chaque année presque à la même période. Il s’agit des combats truqués que la FENILUTTES peine à solutionner.
Les combats d’hier ont donné la preuve que cette pratique de combats truqués a encore de beaux jours devant elle. Non seulement elle ternit l’image des lutteurs qui s’y adonnent, mais aussi et surtout elle dénature et falsifie les résultats des différentes rencontres. Elle crée une sorte d’inégalité et consacre la victoire du faux sur le vrai. Toute chose de nature à tuer l’enjeu de la compétition et à perpétuer la médiocrité. Les mauvais résultats enregistrés par le Niger ces dernières années aux différentes compétitions internationales dont le TOLAC, sont la preuve que nous sommes les acteurs de notre propre régression. Car si nous fermons les yeux sur la pratique des combats truqués, nous sacrifions en même temps le mérite sur l’autel de la complaisance, de la cupidité, et de la turpitude. Et cela ne doit pas être éternellement toléré par les structures et institutions qui organisent le Sabre national. Pour revenir aux rencontres d’hier matin qui n’inspirent pas de grands commentaires, Tahoua a battu Agadez sur le score de 7 victoires contre 3, et Maradi a battu Niamey par 5 victoires plus 1 nul contre 4 victoires plus 1 nul pour Niamey. Il est inutile de préciser que chaque région a sauvé ses invaincus.

On rappelle que l’après-midi du lundi 25 décembre 2023 a été cauchemardesque pour la région hôte qui affrontait en deuxième heure la très jeune mais redoutable écurie du Damagaram. Pendant que le public de l’arène Aboubacar Djibo s’attendait à une confirmation du succès de la veille enregistré contre les colosses de Dosso, leurs gladiateurs ont totalement fondu comme du beurre au soleil devant les teigneux lutteurs de Zinder. Un tsunami qui a littéralement emporté l’écurie de l’Aïr totalement rayée de la liste des prétendants pour le Sabre national qu’elle accueille. Tenez ! Les deux lutteurs qui lui sont encore restés en course, ont mordu la poussière devant leur public assommé par ce coup de massue que personne n’a vu venir. Pour l’écurie de l’Aïr, la malédiction a commencé dès le premier combat qui a mis aux prises Mamane Ibrahim invaincu d’Agadez et Mourtala Abdou un autre invaincu de Zinder. Le poulain de Alio Salaou (le coach de Zinder) n’a mis que quelques minutes de combat pour étaler le géant Mamane Ibrahim au sol.

Dès lors la suite s’annonçait particulièrement périlleuse pour Laminou Maidabba désormais esseulé. Mais avec trois sabres nationaux remportés en 2009 à Tahoua, en 2010 à Zinder et en 2012 à Maradi, le public était loin de se douter qu’un Roufai Salissou Goga de Zinder, déjà hors course, pouvait vaincre un triple champion de la trempe de Maidabba. Et c’est pourtant ce qui arriva. La première attaque portée par le jeune Zindérois déséquilibre Maidabba et l’oblige à effectuer deux appuis furtifs (le coude et le genou) au sol avant de se redresser. Mais les arbitres, très attentifs, arrêtent le combat, et déclarent la victoire du lutteur de Zinder. Qui l’eut cru ? Triste épilogue pour Maidabba et toute la région d’Agadez dans la conquête du Sabre de la 44ème édition. Le rêve d’un 4ème sacre s’envole dans le ciel glacial de l’Aïr. Un silence de cimetière envahit aussitôt l’arène Aboubacar Djibo, qui en quelques minutes se vida de son contenu. Cette rencontre s’est finalement soldée sur le score de 6 victoires plus 2 combats nuls pour Zinder, contre 2 victoires plus 2 combats nuls pour Agadez.

L’écurie de Tillabéri qui affrontait en première heure celle de l’Ader avait connu une autre infortune similaire à celle d’Agadez. En effet, au cours de cette rencontre, l’ancien champion Ousmane Hassane (vainqueur du sabre 2020 à Maradi) a été victime du piège que lui a tendu Harouna Mamoudou Ado de Tahoua. En plus d’une élimination prématurée de la course au sabre, « Janvier » n’oubliera certainement pas de sitôt l’humiliation d’une chute d’anthologie que lui a infligée son adversaire du jour. En effet, ce dernier l’a littéralement ceinturé, envoyé dans l’air, avant de le faire tomber à la renverse. Mais contrairement à Agadez, Tillabéri a pu sauver du naufrage collectif, deux de ses vaillants gladiateurs. Il s’agit de Tsalha Mamane qui a battu Zaneidou Tawayé de Tahoua, et de Hafizou Hassane qui s’est débarrassé de Abouzeidi Oumarou Lawal.
Le programme d’aujourd’hui mercredi 27 décembre 2023 prévoit dans la matinée les rencontres Tahoua-Dosso, et Diffa-Agadez ; dans l’après-midi il y aura Tillabéri-Niamey, et Maradi-Zinder.
Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial
Source : https://www.lesahel.org
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4eme Réunion du comité interministériel chargé de négociations avec les partenaires sociaux de l’éducation
Des avancées déjà enregistrées et les échanges se poursuivront pour aboutir à des accords, selon le ministre Mamoudou Djibo.
Le comité interministériel chargé de négocier avec les partenaires sociaux de l’éducation s’est réuni, hier après-midi, dans la salle des banquets de la Primature. C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo qui a présidé la rencontre.
19 points sont inscrits à l’ordre des négociations dont 5 sont abordés à cette date. Selon le ministre Mamoudou Djibo, il y’a eu une avancée bien que, a-t-il relevé, certains points restent à repréciser avant qu’ils ne soient considérés comme des points d’Accord. En effet, a-t-il fait savoir, ce sont des négociations qui prendront le temps qu’il faut.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a rappelé que chacun doit savoir que le Niger est dans une situation sécuritaire qui absorbe beaucoup de ressources. «C’est ainsi que dès la première rencontre j’ai attiré l’attention des partenaires syndicaux pour qu’ils sachent que, certes l’éducation est une priorité, mais il faut d’abord vivre en paix pour penser à l’éducation», a confié-t-il.
Enfin, le ministre Mamoudou Djibo a souligné que les échanges se déroulent bien et les prochaines rencontres permettront d’être au bout des négociations.
Oumar Issoufou
06 janvier 2022
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4ème Salon Africain de l’Irrigation et le Drainage (SAFID) : «Expériences d’irrigation réussies en Afrique de l’Ouest et du Centre: Approches, leçons apprises et perspectives», thème central du salon
Le 4ème Salon Africain de l’Irrigation et le Drainage (SAFID) s’est ouvert, le 29 novembre à Niamey, sous les auspices du ministre de l’Agriculture du Niger, Dr Alambeidji Abba Issa. Organisé par l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID) avec l’appui financier et technique du CILSS, et le financement de la Banque Mondiale, ce Salon constitue une opportunité pour les acteurs de la chaîne de valeur de l’irrigation pour partager leurs expériences respectives.
L’ARID a pour finalité de contribuer à la sécurité alimentaire par la promotion de la mise en valeur durable des terres et des eaux. Ses objectifs spécifiques sont, la promotion des techniques d’aménagements hydroagricoles (Irrigation-drainage) de maîtrise des crues et d’aménagement des rivières en prenant en considération les aspects techniques, agronomiques, économiques, environnementaux et sociaux. Selon Pr. Adamou Mahaman Moustapha, président de l’ARID, cette association contribue à la résolution d’un problème crucial des pays sahéliens et de la sous-région qu’est l’insécurité alimentaire. En effet, a-t-il rapporté, l’Afrique sub-saharienne en général et le Sahel en particulier font partie des régions de la terre qui sont les plus impactées par le changement climatique. «Au Sahel, les phénomènes climatiques extrêmes (inondations, sécheresse, vagues de chaleurs) qui surviennent ont des conséquences sur la vie des populations. Ses effets du climat se font le plus sentir en saison des pluies, ce qui engendre des déficits alimentaires», a-t-il expliqué.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou, a souligné que dans la région du Sahel, les ressources en eau constituent une des plus grandes richesses qui restent fortement sous-exploitées. En effet, a-t-il noté, selon la FAO, la Ressource en Eau Renouvelable Totale annuelle est estimée à 278.650 millions de m3 dans la zone sahélienne. Cependant, sa mobilisation est inférieure à 10%, tandis que moins de 15% des terres arables sont irriguées. Dr Abdoulaye Mohamadou a relevé que ces constats se font pendant que l’agriculture, essentiellement vivrière, occupe dans les pays du CILSS, 78% de la main d’œuvre et contribue pour environ 40% dans le PIB de la zone. D’autre part, «notre région connait une forte démographie et est fréquemment menacée par des crises alimentaires et nutritionnelles liées aux productions agricoles internes erratiques», a-t-il poursuivi.
C’est conscient de ces nombreux enjeux et défis liés à l’eau dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, que le CILSS a pris la résolution de s’engager fermement, dans la maîtrise de l’eau. C’est ainsi que, l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (2iS) portée par le CILSS et ses Etats membres depuis 2013, ambitionne de porter la superficie en maîtrise de l’eau dans le Sahel, à 1.000.000 d’ha dans un proche horizon.
Le ministre de l’Agriculture, Dr Alambeidji Abba Issa a aussi soutenu que la pratique de l’irrigation nécessite la mobilisation de l’eau, l’aménagement des terres, la disponibilité des intrants, la maîtrise par les exploitants des itinéraires de production et des techniques d’irrigation. Il a par ailleurs souligné que le Niger fait partie des pays sahéliens les plus vulnérables au changement et à la variabilité climatiques. A titre illustratif, l’on peut noter qu’une année sur trois connait un déficit pluviométrique et de fortes inondations sont enregistrées deux (2) années sur cinq (5). Il a fait remarquer que, malgré les investissements réalisés et la généralisation de la pratique d’irrigation dans toutes les zones agro-écologiques du pays, beaucoup reste encore à faire dans le domaine. Dr Alambeidji Abba Issa a, de ce fait, estimé que, l’accélération de la construction du barrage de Kandadji avec l’aménagement de 40.000 ha de terres permettra d’accroitre considérablement les superficies irriguées au Niger. En effet, a expliqué le ministre de l’Agriculture, le Niger dispose d’un important potentiel en terres irrigables estimé à près de 11 millions d’hectares dont moins de 10% est actuellement mis en valeur. Ce potentiel est encore plus important lorsqu’on se réfère aux eaux souterraines de moyenne et grande profondeur.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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53ème session du Conseil des ministres de l’OHADA : Le comité des experts s’est réuni à Niamey en prélude au Conseil des ministres
Niamey abrite du 21 au 22 décembre, la 53ème session du conseil des ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (l’OHADA), un instrument intergouvernemental efficace d’intégration juridique qui rassemble 17 Etats membres. En prélude à cette session, le comité des experts s’est réuni à Niamey pour 3 jours à partir du 17 décembre pour se pencher sur les points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre des ministres.
La réunion préparatoire du comité des experts vient clôturer une année d’intenses activités pour redynamiser l’OHADA sous le leadership du Niger qui assure depuis le début de cette année, la présidence de l’Organisation. Au cours de leur conclave, les experts vont se pencher sur les points inscrits à l’ordre de la 53ème session du Conseil des ministres afin de mieux les éclairer la prise des décisions sur des points aussi importants que la présentation de l’étude d’impact économique de l’OHADA, l’adoption du projet de budget 2023 de ses institutions et l’examen du rapport de l’audit de la gestion administrative et de la situation financière de l’organisation.
A la cérémonie d’ouverture des travaux, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, a énuméré les avancées obtenues en un an par l’OHADA sur les plans administratif et normatif, de même que les projets de textes en cours d’élaboration. En dépit de ces notes positives, a déclaré le ministre de la Justice qui assure également la présidence du Conseil des ministres de l’OHADA, l’organisation doit relever de nombreux défis, à commencer par les difficultés de recouvrement des cotisations des Etats membres qui a un impact sur sa santé financière. Mais, le plus grand défi que doit relever l’organisation, a poursuivi le ministre de la Justice, pose la problématique de la place et du rôle qu’elle est appelée à jouer avec l’avènement de la ZLECAF.
La réunion préparatoire des experts doit également se pencher sur le bilan 2022 des activités de l’organisation, l’adoption de l’acte uniforme sur la comptabilité des entités à but non lucratif, la création, l’organisation et le fonctionnement de la Commission de normalisation de la profession comptable de l’OHADA, la réforme du système d’arbitrage au sein de la communauté et le renouvellement et la CNC-OHADA et la création de nouveaux comités. Tous ces points sont inscrits à l’agenda de la 53ème session du Conseil des ministres qui se tiendra à Niamey du 21 au 22 décembre prochain. M. IktaAbdoulaye Mohamed a appelé les experts à mettre l’intérêt de l’organisation au-devant de leurs travaux.
Le Secrétaire permanent de l’OHADA, M. Emmanuel Sibidi Darankoum, a rappelé que les 12 derniers mois ont été jalonnés de nombreuses activités à travers lesquelles l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires a poursuivi ‘’sa longue marche’’ vers l’atteinte des objectifs que ses pères fondateurs lui ont assignés, tout en gardant le cap sur l’avenir. «A ce sujet, nous ne perdons pas de vue que le 17 octobre 2023 marquera le 30ème anniversaire de la signature du traité de Port-Louis qui a donné naissance à l’OHADA. Il s’agira d’un moment majeur de la vie de l’organisation», a précisé le Secrétaire permanent de l’OHADA.
Souleymane Yahaya(onep)
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56ème édition de la Cure Salée : Ingall en pleine ébullition à la veille de l’événement tant attendu
La Cure Salée ou ‘’Festival des Nomades’’ débute officiellement, ce jour 17 septembre à Ingall, une localité située à 160 km à l’ouest de la ville d’Agadez. Cette année, l’événement se présente dans un contexte particulier marqué notamment par l’annonce de la participation du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, et de nombreuses autres personnalités.
La Cure Salée est une fête annuelle qui rassemble de nombreux éleveurs venus de tous les coins du pays et de certains pays voisins. Ils convergent vers les terres salées de la zone d’Ingall. Il est de tradition pour les éleveurs de quitter le sud du pays qui est une zone agricole afin d’éviter les conflits entre éleveurs et agriculteurs en déplaçant le pâturage dans la zone salée d’Ingall. Il est en effet nécessaire pour le bétail - chèvres, moutons, vaches et dromadaires de compléter l’herbe par des apports en sel minéraux : d’où le nom ‘’ Cure Salée’’.
Aussi, les éleveurs conduisent leurs troupeaux à travers un long pâturage dans une transhumance du sud au nord sur une distance de 300 à 400 km pour une durée de 2 à 3 mois. Pendant ce déplacement, les troupeaux convergent vers les sources salées des 3 Teggida de la plaine de l’Ighazer : Tegidda N'Tessoumt, Tegidda n’Adrar, Tegidda n'Tagai. Cette rencontre d’envergure est un moment pour les éleveurs de satisfaire les besoins des animaux mais également de célébrer la grande fête annuelle de la cure salée.
À la veille de cette fête tant attendue, la ville d’Ingall est aminée de jour comme de nuit par des chants et danses de démonstration. L’arrivée des festivaliers a créé une ambiance toute particulière dans la ville. Le site qui devrait abriter les festivités est entouré de tentes qui servent d’abris pour les festivaliers et de points de vente de produits divers. Le décor planté par ces derniers sur le site et aux alentours est impressionnant et attrayant pour tout visiteur. Ajouter à tout cela, leur mode d’habillement qui reflète la culture des nomades Touareg et Wodaabe. la Cure Salée, un cadre d’opportunités
À 48h des festivités, le ministre en charge de l’Elevage, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a effectué une visite sur le site pour constater de visu l’état d’avancement des préparatifs. À l’issue de cette visite, le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri s’est rejoui de la rehabilitation des infrastructures d’acceuil. « Notre ambition est de faire de la Cure Salée une opportunité pour le Niger et les éleveurs en particulier. Au délà des festivités, que cette fête soit un cadre d’échanges et de redynamisation du secteur de l’élevage. Nous attendons une grande mobilisation de la population d’ Ingall en particulier et celle du Niger en général ». Le minstre Tidjani Idrissa Abdoulkadri a salué la présence du Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum à l’édition 2021 de la cure salée.
À la veille des cérémonies, les festivaliers venus nombreux s’activent pour célébrer la fête à travers des séances de démonstration en chants, danses et courses de dromadaires. C’est la joie totale qui se dégage. « C’est une fierté pour nous de prendre part à cette fête. C’est une fête que nous avons héritée de nos ancêtres. C’est egalement un cadre d’échanges et de partage d’expérience.», a dit Daniri Dargoudo, un éleveur prenant part à la fête.
Pour Maigari Boyi, un autre éleveur, la fête de la cure salée est une occasion de nouer des liens avec d’autres éleveurs. « C’est un grand plaisir pour nous de se rencontrer, de se concerter ici. Cette année, Dieu merci, la saison est en train de finir sur de bons signes. Tous les éleveurs sont là. Nous sommes très contents pour l’organisation de cette fête. Surtout que la Cure Salée nous a énormément manqué » se rejouit Maigari Boyi.
Notons qu’il est de tradition de procéder au cours de cette période de transhumance à une campagne de vaccination du cheptel. Il est également prévu des audiences foraines d’etablissement de pieces d’état civil, etc.
Par Oumar Issoufou et Abdoul-Aziz Ibrahim (envoyés spéciaux) (onep)
Lire aussi >>> In ’Gall : La grande fête annuelle des éleveurs nomades du Niger
Comme pendant les années antérieures, ce sont des milliers d’éleveurs, venus d’horizons divers, qui se retrouvent sur les terres salées de In’gall pour cette importante manifestation du monde rural.
La petite palmeraie de In’ Gall, lieu de rassemblement annuel de la Cure Salée ou Tinekert, est située à 160 km au sud-ouest d’Agadez. À mi-chemin entre Agadez et Tahoua, elle se trouve dans la dépression périphérique de la falaise de Tiguidit.
Dans cette zone, le temps a fait son œuvre et sous des climats pluvieux, des alluvions se sont déposés aujourd'hui pour devenir des argiles colorées qui font la beauté de plaines aux horizons infinis. Entre ces reliefs s'étend une immense plaine parsemée d’îlots, avancée des falaises de grès du Tégama, de Tiguidda et de la montagne d'Azuza qui se trouve au-delà de l'Irhazer. Dans l'îlot central, moins élevé, le grès apparait à nu, et les sources, profitant de ces cassures, émergent des creux des rochers de Tiguidda, Gélelé et Azelik. C'est aussi le début de l'ancienne vallée fossile de l'Azawak, qui serpente jusque dans le Dallol Bosso.
In ‘Gall est une terre de contrastes entre les koris, les lits de sable et les plaines où le vent arrache une fine poussière qui souvent tourbillonne en se déplaçant rapidement à la verticale vers le ciel jusqu’à 150 mètres de hauteur. Cette poussière et ce vent caractéristiques des milieux sahariens secouent les arbres avant de s’échouer sur les montagnes environnantes avec moins de violence d’une grande marée ou d’une tempête. À la croisée des grandes routes caravanières, In’ Gall, tel un mirage surgi des grands espaces désertiques, a été bâtie en contrebas de la colline Awalawal. Aujourd’hui, la perle de l’Irhazer wan-n- Agadez tente de donner un sens à son destin.
La ville des Inghallawas ne semble pas oublier un passé qu’on évoque assez souvent comme si le temps s’est arrêté à une époque récente de son apogée. Blottie entre une palmeraie et une ceinture verte, la cité d’In’ Gall se laisse découvrir dans toute sa splendeur et ses mystères. Grâce au florissant commerce caravanier, In’Gall fut une plaque tournante des activités socio-économiques de Tahoua, Agadez d’une part, et Assamaka, Tamanrasset et Arlit d’autre part. Le commerce des dattes, de sel et des produits pastoraux a été florissant à un moment donné de l’histoire.
La ville d’In’ Gall est animée et ses ruelles invitent les visiteurs à la découverte. Comme si le village s'est organisé dans une unité solidaire, pour se protéger des razzias d’une époque révolue, le vieux noyau urbain conserve ses concessions étroitement serrées, ses ruelles étroites qui forment un véritable labyrinthe difficilement accessible aux visiteurs dans les anciens quartiers de Agafaye, Akoubla, Agazirbéré, Tazaikoyo, Iguiwantalak, Bourgou, Langoussoun Bené, Ataram, Téguef Koyo, etc.
Les populations locales parlent le Tasawaq, très spécifique à base de Songhay, Arabe et Tamasheq (Nicolaï). Dans ces contrées où beaucoup de mouvements de population ont eu lieu, le Songhay, ou un proto-songhay, était sans doute une langue véhiculaire, mais peut-être pas seule, car l'Aïr occupé par des Gobirawa et le site de Maranda (falaises de Tiguidit) étaient plus vraisemblablement hausaphones. Des traditions orales Hausa les font même remonter jusqu'au massif de Teleginit, non loin d’Azelik.
Toujours est-il que l'Ighazer paraît être à la fois la limite orientale d'un véhiculaire songhay, et la limite septentrionale d'une influence Hausa, dans un espace-temps qui peut être compris entre le VIè et le XVIèsiècle. Ce pourrait donc être suite à la destruction de Azelik-Takedda que le Tasawaq serait né et devenu une langue vernaculaire pour des populations "réfugiées" à Agadez et Ingall, leur conférant ainsi une identité nouvelle dans une zone d'influence toujours mouvante, au milieu du XVIè siècle.(Michael J. Rueck &Niels Christiansen – 1998 in ‘’Les langues du Songhay septentrional au Mali et au Niger‘’).
Le marché local rassemble de nombreux éleveurs peulhs et touaregs autour de quelques commerçants arabes et haoussas et des populations résidentes. On y trouve de beaux harnachements de chameaux, des tissus indigo qu’affectionnent les Touaregs, des bijoux, des fanfreluches, de selles de méhari confectionnées avec art etc.
En effet, la localité d’In’ Gall est très riche en produits artisanaux notamment la croix d'Ingall ou Tanfuk tan' Azref ( Azref en Tamasheq signifie argent » apparue, vers le milieu du XXè siècle et qui figure de nos jours au nombre des croix des régions touarègues du Niger comme celle d’Agadez ou Teneghelt qui depuis le début du siècle connait une grande notoriété.
Très particulière dans la tradition des Touaregs de l'Aïr et de l'Azawak du Niger la Teneghelt tan’ Agadez dénommée par les européens « croix d'Agadez ».est l'un des plus anciens bijoux parmi ceux connus actuellement et pendant de nombreuses années le seul, à être appelé ainsi et qui a gardé son nom jusqu'à aujourd'hui.
L’artisanat d’art utilitaire, riche et varié a acquit une notoriété pas des moindre au plan national et international et s’impose sur le site de la palmeraie de In’ Gall. Devant la tribune officielle construite en matériaux définitifs, le tendé résonne, frénétique, et les peulhs bororos ou waddabés animent le guéréwol, la grande fête de la beauté, qui donne l’occasion à des mariages bororos.
Pendant la curée salée, la fête ne s'arrête pas aux seuls portes de In’ Gall. Le tendé se fait entendre jusque dans les campements mélancoliques où des crêtes l’on
n’est toujours pas surpris de voir de belles silhouettes des méharées touaregs et peulhs surgir des plaines et des horizons sans fin qui frémissent en mirages où l'on voit se refléter le moindre arbuste ou le chameau de passage, dont les lignes verticales prennent des dimensions sans proportion avec la réalité.
La cure salée, est née de l’expansion des pasteurs touaregs vers le sud nigérien où ils avaient établis des relations multiséculaires et qui chaque année, perpétuent la remontée vers le sud pour revigorer leurs animaux avec la cure dans les pâturages salés de l’Irhazer. Ce grand mouvement de la transhumance pastorale en direction des zones salées est plutôt un mouvement progressif des pasteurs nomades qui s’opère dès les premières pluies et jusqu’à la fin de l’hivernage pour libérer les zones agricoles du sud et exploiter les pâturages du nord.
Le bétail y trouve l’amcheken, plante caractéristique de cette plaine et boit l’eau salée aux sources de Tiguidan Tessoum, de Gélélé, d’Azelik, d’In’abangarit et de Fagoshia.Le secteur de l’élevage constitue la principale activité économique et la source essentielle de revenus des populations de la commune d’In’ Gall, voire du département.
Autrefois, la cure salée était pour les nomades, l’occasion de préparer les transactions avec la Taghlam (caravane de sel), mais surtout de s’entretenir et de traiter avec d’autres caravaniers venus d’horizons nord africains.Des siècles durant le rassemblement des éleveurs avait servi de cadre non seulement de retrouvailles et d’échanges, mais surtout de règlement des conflits.
L’autre richesse de In’ Gall c’est la palmeraie établie sur les terrasses du lit d'un kori (oued) issu de la falaise de grès toute proche. La variété des dattes qui font la notoriété de In’ Gall dénommée El medina appréciées, consistantes et d’un goût sucré a été rapportée de Médine par les Isherifen, qui seraient fondateurs d'In Gall.
In’gall a été créée au milieu du XVIè siècle et la période coloniale à commencé avec l'installation d'un poste administratif par le Lieutenant Jean en septembre 1904. La construction du fort commença en 1917 et servit de fort militaire jusqu'en 1941 avant de devenir successivement école coloniale, école publique à l'indépendance en 1960 .Cette école fut abandonnée vers 1976 et aujourd’hui sert de Musée d’ossements de dinosaures , qui par manque de financement malgré les richesses archéologiques de la région, n'a aucune renommée.
Par Abdoulaye Harouna (onep)
17 septembre 2021
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56ème édition de la Cure Salée à Ingall : Une édition rehaussée par la présence du Président de la République
«La cure salée, vecteur de la consolidation de la paix pour une mobilité durable et un développement des chaines de valeurs», tel est le thème de l’édition 2021 de la Cure Salée appelée aussi festival des nomades ou fête annuelle des éleveurs du Niger qui s’est ouverte le samedi 17 septembre à Ingall. La cérémonie d’ouverture qui est placé sous la présidence du ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul kadri s’est déroulée en présence du Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum.
On notait également la présence des présidents des institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement, des membres du corps diplomatiques et des responsables des organisations internationales accréditées au Niger, ainsi des chefs coutumiers et des délégations de pays voisins.
Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture dont celle du maire de la commune rurale d’Ingall, du représentant des éleveurs, du président du conseil régional d’Agadez, et du gouverneur de la région d’Agadez.
Le représentant des éleveurs, M. Amadou Halilou a indiqué que cet évènement contribue au renforcement de la cohésion sociale, de la coexistence pacifique, de la coopération, de la paix mais aussi de la sécurité entre les communautés, facilitant ainsi une gestion rationnelle et équitable des ressources naturelles. M. Amadou Halilou a aussi salué l’adoption du document de la Politique foncière rurale au Niger ainsi que son plan d’actions le 9 septembre. En effet, ce document de politique foncière est un ensemble de choix et d’orientations stratégiques permettant à l’État de relever les grands défis du développement durable du pays y compris ceux relatifs à la sécurité alimentaire, à la paix sociale, aux changements climatiques, à la préservation de l’environnement. «Nous nous engageons comme par le passé à accompagner la mise en œuvre de cette politique foncière dont nous souhaitons le démarrage effectif dans un bref délai», a dit le représentant des éleveurs.
En outre, M. Amadou Halilou a rappelé que depuis quelques années le Niger s’est engagé à mettre en œuvre plusieurs projets et programmes en lien avec l’élevage et le pastoralisme. Il a enfin souhaité une plus grande implication des éleveurs dans les toutes initiatives concernant le monde rural.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri a salué la présence du Chef de l’État. M. Mohamed Bazoum à l’édition de la Cure Salée de 2021. Cette présence du Chef de l’Etat «témoigne de son profond attachement aux valeurs culturelles de notre pays en général, à l’expression symbolique que représente la Cure Salée en particulier, mais aussi son engagement résolu à soutenir et transformer positivement le sous-secteur de l’élevage», a estimé le ministre en charge de l’Élevage. Il a par ailleurs indiqué que la Cure Salée est un véritable outil de culture de la paix, de renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale dans la sous-région ouest africaine et au-delà pour tout le continent. Aussi, renchérit le ministre en charge de l’Élevage, «la Cure Salée est le lieu où se croisent et se mélangent dans la symbiose les représentants de différentes communautés pastorales dans un esprit de fraternité, de solidarité, d’échange et de partage».
Le ministre en charge de l’Élevage a noté que l’élevage, plus qu’une activité économique, est un mode de vie au Niger et renferme une dimension sociale, culturelle et politique que les Nigériens se doivent de respecter. Ainsi, il a rappelé que l’élevage emploie plus de 87% de la population et 20% vivent exclusivement des activités pastorales. C’est aussi, a-t-il souligné, la composante la plus dynamique de l’économie nationale et porteuse de croissance du secteur primaire avec une contribution des produits animaux de plus de 11% à la constitution du produit intérieur brut ( BIP) et 35 % au BIP agricole, le plaçant au premier rang des recettes totales d’exportation des produits agro-sylvo pastoraux. L’élevage constitue la seconde source de recettes d’exportation du Niger après les industries extractives. «C’est pourquoi, le gouvernement met en œuvre depuis des années un certain nombre d’outils stratégiques dont la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de développement agricole durable; la stratégie de développement durable de l’élevage aux fins de booster le secteur et amorcer une réelle modernisation et transformation de sa pratique sur toute l’étendue du territoire national», a déclaré M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri.
Le ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement a réaffirmé l’accompagnement du gouvernement aux éleveurs dans le domaine de la protection sanitaire des animaux, à travers la mise en œuvre d’un programme annuel de vaccination gratuite du cheptel et aussi dans le domaine de la sécurisation des espaces pastoraux pour assurer une alimentation adéquate des animaux dans un contexte de restriction de la mobilité des animaux imposée par certains pays voisins.
Oumar Issoufou, Envoyé spécial(onep)
20 septembre 2021
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57ème édition de la Cure Salée à Ingall : Paix, cohésion et richesses culturelles
Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE M. Ouhoumoudou Mahamadou a séjourné vendredi et samedi derniers à Ingall, où il a présidé les manifestations entrant dans le cadre de la plus grande rencontre du monde pastoral du Niger, la Cure Salée. Cette fête qui souffle sa 57ème bougie cette année, et dont le thème est «Sécurisation alimentaire du cheptel et cohésion sociale des pasteurs et agropasteurs», s’est tenue en présence de tous les acteurs du monde rural, des éleveurs, des pasteurs, des producteurs, des autorités coutumières venues des horizons divers, et des autorités administratives de la région d’Agadez et d’autres régions de notre pays, ainsi que de la population hôte de la ville d’Ingall fortement mobilisée pour la circonstance.
Dans son allocution d’ouverture de la Cure Salée, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri rappelait que dans la déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou indiquait déjà que l’objectif pour cet axe du programme de la renaissance III est de créer les conditions pour moderniser le secteur agropastoral. En ce qui concerne les productions animales, le gouvernement envisage d’améliorer le mécanisme de sécurisation et de vaccination du cheptel, de rehausser le maillage en point d’eau pastoraux notamment dans les zones difficiles, d’aménager et sécuriser les espaces pastoraux et de réhabiliter les terres pastorales, de promouvoir la recherche zootechnique vétérinaire, et l’amélioration génétique du cheptel, de faciliter l’accès aux aliments bétail et aux intrants zootechniques, et de créer les conditions d’une plus grande implication du secteur privé.
Le ministre de l’Elevage a souligné qu’avec un cheptel estimé à 52 millions de têtes d’animaux toutes espèces confondues, l’élevage demeure encore l’une des activités les plus pratiquées et porteuses de croissance du secteur primaire avec une contribution des productions animales de plus de 11% à la constitution du PIB. «Il constitue la seconde source de recettes d’exportation du Niger après les industries extractives. Cependant, le sous-secteur de l’élevage fait face à plusieurs contraintes pour son développement», a précisé M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri. Parmi ces contraintes, le ministre cite la surexploitation et l’utilisation non durable des ressources foncières et pastorales, et les effets du changement climatique ; le faible potentiel génétique des races animales ou un potentiel sous valorisé ; les investissements et le soutien insuffisant dans le sous-secteur ; le faible niveau d’organisation des acteurs du secteur ; l’accès difficile au service de conseil et aux intrants de production de qualité.
C’est pourquoi le Ministère en charge de l’Elevage s’est résolument engagé à traduire les orientations de la DPG en programmes et actions concrètes dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique sectorielle. Si sur le plan sanitaire des avancées notables ont été enregistrées, a dit le ministre, avec des campagnes de vaccination qui ont été régulièrement tenues et qui ont permis d’atteindre des résultats très encourageants, au plan alimentaire notre élevage demeure confronter à d’énormes difficultés du fait de l’extrême dépendance au pâturage naturel dont la disponibilité est intimement liée à la pluviométrie capricieuse et à des facteurs aggravants comme la pression du front agricole et l’insécurité qui limite les déplacements des troupeaux dans notre espace sahélien.
« La rareté et l’insuffisance des pâturages et des points d’eau non seulement, impacte négativement sur la productivité de notre cheptel, mais aussi est source de conflit entre les communautés pastorales et agropastorales. Ce qui sape la cohésion sociale indispensable aux actions de développement que le gouvernement s’évertue à renforcer», a indiqué M. Tidjani Idrissa AbdoulKadri. Pour régler cette question épineuse de l’alimentation du cheptel de manière durable et efficiente, le ministre a souligné que, des discussions ont été amorcées avec des partenaires privés pour accompagner le secteur dans la promotion des cultures fourragères à grande échelle avec un système d’irrigation de façon à rendre moins aléatoire l’alimentation de notre cheptel.
La cure salée : une manifestation culturelle, un outil de paix
La cure salée est une rencontre annuelle des éleveurs nomades du Niger et des pays voisins ; mais c’est aussi une manifestation culturelle. Elle demeure un véritable outil de culture de la paix, de renforcement de l’unité nationale, et de la cohésion sociale. La cure salée se fonde sur le pastoralisme qui est un mode de vie des populations pastorales et agropastorales. Elle est un vecteur de croissance, de sécurité, de paix, de stabilité et de création d’emploi et contribue à l’amélioration de la sécurité alimentaire. C’est assurément ce que le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada, a tenu à souligner en indiquant que la cure salée reste l’une des activités socioculturelles phares de la région d’Agadez, voire de notre pays. Elle est le creuset des rencontres entre les éleveurs nomades venant des régions de notre pays, mais aussi de l’Algérie, du Mali, du Nigeria, voire du Tchad.
La cure salée est le lieu où se croisent et se mélangent dans la symbiose, les représentants des différentes communautés pastorales dans un esprit de fraternité, de solidarité, d’échange, et de partage mutuel. Elle est donc un véritable outil de culture de paix et de cohésion sociale dans notre sous-région. Des propos que viennent appuyer ceux du président du Conseil Régional d’Agadez, M. Mohamed Anako, qui souligne que, la cure salée joue un rôle important dans la pérennisation et l’équilibre de notre système pastoral, car à travers la transhumance qui la caractérise, elle permet aux éleveurs du sud de libérer les zones agricoles pendant l’hivernage, mais également aux animaux de faire leur propre cure et renforcer ainsi leur immunité naturelle. La cure salée permet aussi de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale à travers les différents échanges et brassages intra et intercommunautaires entre pasteurs venus de divers horizons, et de consolider la paix.
C’est une tribune qui donne à l’Etat et aux partenaires techniques et financiers l’occasion de rencontrer les pasteurs et de discuter avec eux de leurs préoccupations et de la vie de la nation. Parlant du thème de cette année, le président du Conseil Régional d’Agadez souligne que, le gouvernement a lancé un message fort à l’endroit de tous les acteurs qui sont concernés par le pastoralisme et l’agropastoralisme. «Nos communautés font face aujourd’hui aux conséquences des variabilités et changements climatiques. Notre espace fait également face à une situation d’insécurité qui constitue des freins à la mobilité des pasteurs. Tous ces phénomènes nouveaux imposent à tous de développer des stratégies d’adaptation et de capacité de résilience», a dit M. Mohamed Anako.
Les organisations pastorales et paysannes évoquent leur «non implication» dans l’organisation de la cure salée

«Au fil des éditions, les éleveurs et leurs organisations sont de moins en moins impliqués et concertés dans l’organisation de la cure salée, et se retrouvent comme des invités dans leur propre fête. C’est pourquoi les organisations pastorales sont disposées à travailler avec le Ministère en charge de l’Elevage pour une cure salée plus concertée afin que les pasteurs, ainsi que les agropasteurs et leurs organisations retrouvent la place qui est la leur» a indiqué le porte-parole des organisations pastorales. Celui des organisations des agropasteurs, M. Djibo Bagna renchérit sur le même ton en insistant sur leur «non implication» dans les préparatifs et l’organisation de cet événement. Il annonce d’ailleurs la création d’un fond qui sera alimenté par toutes les bonnes volontés ainsi que par leurs organisations, et qui permettra de financer les prochaines éditions de la cure salée.
Cette cérémonie d’ouverture a fait place à une formidable fantasia des chameaux et des ânes richement harnachés. Le Premier ministre a également assisté aux différents concours initiés dans le cadre de cette Cure salée, et qui mettent en scène la maîtrise et la domestication des chameaux, ainsi que la dextérité et l’agilité des pasteurs hommes et femmes venus à ce grand rendez-vous. S.E Ouhoumoudou Mahamadou a aussi effectué une visite des stands des produits pastoraux et agropastoraux, des stands des organisations agropastorales, des stands des Ong et autres projets et programmes qui interviennent dans le secteur de l’élevage. Dans la matinée du samedi, le Chef du gouvernement a procédé au lancement de la caravane zoo sanitaire au centre de vaccination du site de la Cure salée, avant d’assisté au concours de Tendé et à celui de la plus belle femme peulh. Durant son séjour à Ingall, le Premier ministre a rencontré tous les acteurs du monde rural et a recueilli leurs préoccupations.
Oumarou Moussa(onep) Envoyé Spécial
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57ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à Niamey : Arrivée, hier des Présidents ivoirien, sénégalais, bissau-guinéen et gambien
Dans le cadre du 57ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO, dont les travaux se déroulent, aujourd’hui lundi 7 septembre 2020 à Niamey, plusieurs Chefs d’Etat sont arrivés, hier après-midi dans la capitale nigérienne.
C’est ainsi que le Président de la République du Niger, SE Issoufou Mahamadou, s’est rendu à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, où il a successivement accueilli le Président Ivoirien, SE Alassane Ouattara, le Président de la République du Sénégal, SE Macky Sall et le Président bissau-guinéen, SE Umaro Sissoco Embalo.
Auparavant, le Premier Ministre par intérim, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba avait accueilli d’abord le Président gambien, SE Adama Barrow, à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey.
Etaient présents à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey pour l’accueil de ces personnalités, le Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, les présidents des Institutions de la République, le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou ainsi que plusieurs membres du Gouvernement.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley (onep)
07 septembre 2020
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58ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO : Le Prédisent Issoufou Mahamadou félicité par ses pairs pour son «leadership avéré» au niveau national et international
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou a pris part le 23 janvier dernier, par visioconférence, à la 58ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Placé sous la présidence du Président Ghanéen, SE Nana Akufo Addo, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, ce sommet virtuel a examiné et adopté le rapport du Conseil des ministres de cette organisation. Lors de la rencontre, les dirigeants Ouest africains ont longuement débattu des questions sociopolitiques et économiques de l’espace. Les échanges étaient aussi axés sur la situation de la pandémie du coronavirus (covid-19) et la situation sécuritaire dans l’espace CEDEAO.
Dans son message au cours de ce sommet, le Chef de l’Etat est revenu sur les défis qui ont marqué la vie des pays de notre espace communautaire notamment la crise sanitaire liée à la Covid 19 et la crise sécuritaire liée au terrorisme. Toutefois, SE. Issoufou Mahamadou, s’est montré confiant en ce que les pays de la CEDEAO connaîtront la prospérité et la stabilité. Il a, à cet effet, évoqué quelques dynamiques positives comme la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), le processus de la monnaie unique CEDEAO; les élections démocratiques au Niger, etc.
Dans un bref point de presse livré à l’issue de ce sommet virtuel, le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Mamane Boukari a indiqué que les Chefs d’État ont rendu un hommage mérité au Président Issoufou Mahamadou, pour le leadership avéré dont il a fait montre tant dans son pays que dans l’espace régional et aussi à l’international. «Ses pairs lui ont reconnu tout ce qu’il a mené comme impulsions dans la conduite du processus de l’intégration de la sous-région et aussi dans le contient», a dit le Directeur de cabinet adjoint. Aussi, a précisé M. Mamane Boukari, «les dirigeants ouest africains ont félicité le Prédisent Issoufou Mahamadou pour les missions menées. Ils ont, à l’unanimité, reconnu les avancées importantes enregistrées lors de ses gestions sur le plan de l’intégration. Il s’agit notamment de sa Présidence en exercice de la CEDEAO, de son leadership de la Zone de Libre-échange continentale (ZLECAf) et du projet de la monnaie unique de la CEDEAO».
(Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours de SE. Issoufou Mahamadou)
Issoufou A. Oumar
Discours du Président de la République à l’occasion de la 58ème session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO
{xtypo_quote} «C’est avec cette conviction que nos pays, notre région et nos peuples connaitront plus de prospérité et de stabilité et joueront un rôle prépondérant sur l’échiquier africain et mondial, que je vous dis au revoir…», déclare SEM. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
- Excellence Monsieur Nana Addo Akufo, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement ;
- Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
- Monsieur le Président du Conseil des Ministres ;
- Monsieur le Président de la Commission de l’UA ;
- Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO ;
- Mesdames et Messieurs les Ministres ;
- Monsieur le Représentant Spécial du SG des Nations Unies ;
- Monsieur le Président de la Commission de l’UEMOA ;
- Mesdames et Messieurs les Responsables des Institutions de la CEDEAO ;
- Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais, en ce début de l’année 2021, présenter mes vœux les meilleurs de santé, de paix et de prospérité à l’ensemble des Chefs d’Etat et de Gouvernement et aux peuples des pays membres de notre Communauté.
Puisse la nouvelle année nous permettre de faire face avec davantage d’efficacité aux multiples défis que nous connaissons. En effet, l’année 2020 qui vient de s’achever a été une année particulièrement difficile, marquée par la persistance des chocs sécuritaire, climatique et sanitaire avec l’avènement de la pandémie de COVID 19. Cette pandémie a touché notre région fin février 2020 et s’est répandue dans tous les pays membres. Au 31 décembre 2020, la CEDEAO enregistrait 244 251 cas soit 9% des cas en Afrique avec 3 263 décès (1,34%) et 218 607 guéris.
Les autorités de la Communauté se sont mobilisées au plus haut niveau pour prendre des mesures d’urgence sanitaire et économique, fermes et courageuses, en vue de circonscrire la propagation de la pandémie sur le territoire de la CEDEAO.
Outre ses conséquences sanitaires, cette pandémie a eu des répercussions économiques et sociales, avec la baisse drastique des ressources financières de nos pays, l’aggravation des déficits budgétaires, la perte d’emplois, etc. Ainsi, la CEDEAO termine l’année 2020 en récession, avec une croissance de -1,7%. Le déficit budgétaire de la Région représente 5,3% du PIB, et l’inflation s’est globalement élevée à 10,7%, tandis que le ratio d’endettement de la zone atteint 28,1%. Tous ces indicateurs marquent une détérioration importante comparée à l’année 2019.
C’est le lieu de rappeler que nous avons à l’occasion de notre Sommet du 23 avril 2020 consacré à la pandémie, désigné le Président MUHAMMADU BUHARI comme Champion pour coordonner notre action commune. Permettez-moi de lui transmettre mes sincères remerciements pour son leadership et pour le travail remarquable qu’il a accompli dans la coordination de la riposte commune face à la propagation de la pandémie.
Toutefois, la résurgence de la seconde vague de la pandémie constatée depuis quelques semaines dans la plupart de nos pays nous commande à rester sur le pied de guerre, à demeurer vigilants, à maintenir les mesures barrières édictées dans nos pays respectifs, afin d’interrompre la circulation du virus.
En particulier, la CEDEAO doit jouer pleinement son rôle dans la définition des stratégies continentales africaines en matière de recherche et d’acquisition de vaccin. A cet égard, nous devons mener une réflexion approfondie, en rapport avec l’OOAS, notre organisation spécialisée dans ce domaine, sur la stratégie la plus à même de permettre à nos pays de se procurer le vaccin le plus sûr et à des coûts abordables.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
La crise sanitaire liée à la COVID 19 vient s’ajouter à la crise sécuritaire qui secoue le Sahel et le bassin du lac Tchad. Mon pays, le Niger, a connu, comme vous le savez, le 2 janvier dernier, une attaque barbare et lâche des groupes criminels qui a coûté la vie à plus de 100 civils, dans la région de Tillabéri, à la frontière avec le Mali.
Il ne fait aucun doute que le terrorisme est aujourd’hui la plus grande menace sécuritaire à laquelle fait face notre sous-région, justifiant ainsi la pertinence des décisions que nous avons prises à notre Sommet Extraordinaire tenu le 14 septembre 2019 à Ouagadougou, consacré spécialement à cette problématique. C’est pour nous, l’occasion de faire le bilan de la mise en œuvre du Plan d’Actions régional de lutte contre le terrorisme que nous avons adopté à ce Sommet, Plan qui comporte huit (08) axes prioritaires, sur la période 2020-2024.
La lutte contre le terrorisme exige des avancées décisives au plan démocratique et du développement économique et social
La dégradation continue de la situation sécuritaire exige de nous, non seulement une forte solidarité en matière de mobilisation des ressources financières, mais aussi le déclenchement de la force en attente de la CEDEAO. Les pays de notre espace jusqu’ici épargnés doivent anticiper et ne pas attendre que se propage l’incendie car comme dit la sagesse populaire : «Quand la barbe de votre voisin prend feu, mouillez la vôtre». Permettez-moi de remercier le Président Ouattara de m’avoir proposé au côté du Président en exercice de notre organisation, pour la mobilisation des ressources nécessaires à la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs, les contingents de nos pays, qui évoluent au sein de la MINUSMA peuvent être érigés en brigade avec un mandat offensif sur le modèle mis en place au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Naturellement, nous ne devons jamais oublier que la lutte contre le terrorisme exige des avancées décisives au plan démocratique et du développement économique et social.
Excellences,
Mesdames et Messieurs
Depuis le 1er janvier dernier, notre continent a amorcé une phase importante vers son intégration avec l’entrée en vigueur de l’Accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).
Permettez-moi de féliciter la Commission pour avoir transmis à l’UA nos offres tarifaires ; c’est le lieu d’exhorter les autres pays membres de la CEDEAO, qui ne l’ont pas encore fait, de ratifier l’Accord de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine. Notre Organisation commune doit également commander une étude sur les avantages comparatifs de notre région par rapport aux autres régions du continent. Nous devons aussi soutenir avec conviction la mise en œuvre des autres projets de l’agenda 2063 notamment les plans de développement des infrastructures, du développement agricole et industriel du continent.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Sur le plan politique, je félicite la commission et le médiateur, l’ancien Président GoodLuck Jonathan pour le suivi efficace du déroulement de la transition au Mali. Notre Organisation commune a aussi accompagné plusieurs pays membres dans l’organisation d’élections générales au cours de l’année 2020.
S’agissant du Niger, je la remercie de son soutien dans l’organisation de trois scrutins : le scrutin local le 13 décembre 2020, les scrutins présidentiel et législatif, le 27 décembre 2020. Le 21 février prochain se déroulera le 2ème tour de l’élection présidentielle. C’est donc la dernière fois que je prends part à un sommet de la CEDEAO à moins que ne se tienne un sommet extraordinaire avant le 02 avril 2021.
J’ai eu le privilège de travailler avec vous et j’ai bénéficié de votre amitié. Ensemble, nous avons fait avancer le processus d’intégration sous régional. J’ai été particulièrement heureux de vous recevoir au Niger et d’être reçu dans vos pays respectifs. Avec votre soutien, j’ai eu l’honneur d’exercer la présidence de notre organisation pendant un an.
«Nous sommes sur la bonne voie. L’avenir est radieux mais les défis sont nombreux»
Par ailleurs, j’ai eu le privilège de coprésider avec le Président du Ghana la Task Force chargée du programme de la monnaie unique de la CEDEAO. Le Niger approuve les conclusions du Comité Ministériel sur le programme de la monnaie unique notamment relativement au nouveau pacte de convergence.
Le Niger continuera à jouer activement le rôle qui est le sien pour l’atteinte de nos objectifs communs d’intégration. Nous sommes sur la bonne voie. L’avenir est radieux mais les défis sont nombreux.
C’est avec cette conviction que nos pays, notre région et nos peuples connaitront plus de prospérité et de stabilité et joueront un rôle prépondérant sur l’échiquier africain et mondial, que je vous dis au revoir en vous souhaitant beaucoup de succès dans la gestion de vos pays respectifs.
Je vous remercie de votre aimable attention.
25 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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58ème Session Ordinaire du Conseil des Ministres de la région de Liptako-Gourma : Faire de la région un espace apaisé et sécurisé
La 58ème session ordinaire du conseil des ministres de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako Gourma (ALG) s’est tenue dans la matinée du vendredi 16 Septembre 2022 à Niamey. Placé sous le thème «Dynamisation de l’autorité de développement intégré des Etats du Liptako Gourma (ALG), pour la sécurisation et le développement durable dans les Etats membres», cette rencontre a été présidée par le président en exercice du Conseil des Ministres de l’Autorité de Développement Intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), Dr Rabiou Abdou ministre nigérien du Plan. C’était en présence de la Cheffe de la Délégation du Niger, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des mines du Niger, du ministre des mines et de l’énergie et de l’eau du Mali, M. Lamine Seydou Traoré, du ministre déléguée de l’économie et des finances du Burkina Faso, Mme Compaoré Marie Suzanne,des membres du Conseil des Ministres statutaires, du Secrétaire Exécutif par intérim et des Experts statutaires des trois Etats membres de l’ALG( Niger, Mali, Burkina Faso).
Dans son allocution d’ouverture, le président en exercice du Conseil des Ministres de l’Autorité de Développement Intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), Dr Rabiou Abdou a décrit la situation de la Région du Liptako-Gourma qui estconsidérée comme épicentre de la crise sécuritaire et de la violence armée dans la bande sahélo-saharienne. Cette situation a pour conséquences, a dit le ministre, la dégradation des économies locales accentuant la paupérisation et les déplacements massifs de populations, à l’intérieur des Etats. C’est pourquoi, le président en exercice du Conseil des ministres de l’ALG a invité les trois Etats membres à renforcer la coopération et la solidarité pour relever ces défis.
Au cours de cette session, l’examen de 12 documents est inscrit à l’ordre du jour. En effet, outre les documents statutaires habituels, l’examen de 5 documents spécifiques est inscrit à l’Agenda.
En ce qui concerne les documents statutaires habituels, il s’agit ; du rapport d’activités du Secrétariat Exécutif au 31 décembre 2021; du rapport sur l’exécution du budget au 31 décembre 2021; de l’avant-projet de programme d’activités 2022 du Secrétariat Exécutif; de l’avant-projet de budget de fonctionnement, d’équipement et d’investissement – Exercice 2022; de l’avant-projet de Programme Triennal d’Investissements (PTI) 2022-2024; et du rapport du Commissaire aux Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2021.
Quant aux documents spécifiques, il s’agit d’une note sur la situation socio-économique et sécuritaire dans la Région du Liptako-Gourma; un rapport sur les conclusions de l’étude complémentaire sur la mise en place d’un mécanisme de ressources propres de I’ALG; un projet de règlement portant création, attributions, composition et fonctionnement du Cadre de Concertation des Gouverneurs des régions frontalières du Liptako-Gourma; un projet de Règlement portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité des Points Focaux Défense et Sécurité des Etats membres de l’ALG, du Liptako-Gourma ; un projet de Règlement portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité de Pilotage Régional du Projet de Stabilisation de la Région du Liptako-Gourma; une note sur le calcul de l’indemnité de fin de fonction du Secrétaire Exécutif.
Le ministre Rabiou Abdou a, par la suite, expliqué que, pour la préparation de cette 58ème session ordinaire, les Experts des trois Etats respectifs (Niger Mali Burkina Faso) et ceux du Secrétariat Exécutif de l’ALG ont travaillé 4 jours durant sur les différents documents. « Nos Experts qui ont travaillé sur ces documents ont eu à faire leurs observations et formulé des propositions à notre endroit sur chaque dossier examiné. C’est le lieu ici, en mon nom propre et au nom du Conseil des Ministres, de les féliciter pour leur abnégation et pour la qualité du travail réalisé » s’est-il réjoui avant de réitérer ses remerciements à toutes les délégations ainsi qu’aux Partenaires Techniques et Financiers pour leur soutien constant à l’ALG.
Auparavant, La ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, cheffe de la délégation du Niger, s’est réjouie de l’attachement que les uns et les autres vouent à cette organisation en dépit des moments difficiles qu’impose le contexte du moment.
Avec plus de cinquante (50) ans d’existence, a-t-elle dit, l’ALG fait preuve de résilience en montrant qu’elle demeure un instrument privilégié de coopération qui œuvre afin de contribuer au développement des économies de des trois (3) Etats en apportant une valeur ajoutée dans les efforts qu’ils déploient pour relever les défis multiformes auxquels l’Espace commun fait face ces dernières années.
A ce titre, au regard du contexte actuel, la ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a évoqué l’importance de créer des conditions idoines possibles permettant à l’ALG de bien jouer sa partition et mieux contribuerà faire de la région du Liptako-Gourma un espace apaisé et sécurisé, « condition sine qua non pour impulser un développement durable susceptible d’améliorer graduellement les conditions de vie et le bien-être de nos laborieuses populations et parvenir à la stabilité dans nos pays », a conclu la cheffe de la délégation du Niger.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA) à Doha au Qatar : Le Chef de l’Etat préside par visioconférence, l’ouverture d’un panel sur le thème «responsabiliser les start-ups dans les PMA africains»
En sa qualité de Champion de l’Union Africaine pour l’Industrialisation inclusive et durable et la transformation productive, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a, en marge de la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés (PMA), présidé hier par visioconférence, l’ouverture des travaux d’un panel placé sous le thème «Responsabiliser les start-ups dans les PMA africains». Dans son discours, le Chef de l’Etat, a souligné l’importance et le rôle des Start-ups considérées comme le moteur des changements structurels de la croissance économique durable et de la prospérité pour les Pays les Moins Avancés.
(Lire ci-dessous, l’intégrité du discours prononcé par son SE. Mohamed Bazoum).
«Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les partenaires techniques et financiers,
Mesdames et Messieurs, à vos titres, grades et qualités,
En ma qualité de Champion de l’Union Africaine pour l’Industrialisation inclusive et durable et la transformation productive, je souhaite saisir cette opportunité pour féliciter vivement l’ONUDI pour son rôle remarquable dans le lancement de l’Initiative Start-ups pour l’Afrique. Cette initiative a notamment conduit à l’organisation du 1er Sommet des Start-ups d’Afrique de l’Ouest financé par la Commission de la CEDEAO qui s’est tenu du 17 au 22 novembre 2021 à Niamey, en République du Niger. Ce Sommet a enregistré la participation de 55 jeunes Start-up de 12 Etats membres de la CEDEAO qui ont été évalués par un Jury. Dix (10) Start-ups avec des idées/solutions innovantes dans divers domaines ont été sélectionnées et récompensées.
Mesdames et Messieurs,
Les start-ups sont aujourd’hui considérées comme le moteur des changements structurels de la croissance économique durable et de la prospérité. Elles jouent un rôle essentiel dans la génération de nouvelles connaissances, de produits et de services ainsi que dans le développement de nouveaux marchés. Elles ont le potentiel de se développer au-delà des frontières géographiques, ce qui explique le rôle qu’elles jouent dans la stimulation de l’économie d’un pays et dans la facilitation de l’intégration dans la chaîne de valeur mondiale. La technologie numérique a joué un rôle essentiel pour catalyser et cristalliser la croissance des start-ups dans le monde.
Mesdames et Messieurs,
Toutefois dans les pays africains elles sont confrontées à de nombreux obstacles. En effet, elles ont du mal à accéder au capital pour développer leurs activités car elles sont perçues comme des acteurs à haut risque, en raison de leur très jeune âge, de l‘expérience entrepreneuriale limitée de leurs promoteurs et de la faible qualité de leurs services. Leur connaissance limitée des réseaux d’affaires et des marchés, l’inaccessibilité aux opportunités d’investissements, aux formations et aux sources d’information nécessaires constituent également des obstacles que rencontrent les Start-ups dans les écosystèmes de la plupart des PMA africains.
Malgré cela les gouvernements ont promu des mesures incitatives consistant dans des allégements fiscaux et des subventions qui offrent aux Start-ups des chances pour améliorer leurs activités. Pour réaliser la Vision Africaine 2063, la Troisième Décennie du Développement Industriel pour l’Afrique, l’Industrie 4.0 et la Vision 2020 de la CEDEAO sur l’industrialisation durable pour la croissance économique, il est impératif de poursuivre la mise en place, au niveau de tous les pays, de politiques visant à renforcer les activités productrices portées par les start-ups et spécialement par les jeunes entrepreneurs. Cela appelle une «action urgente» et le soutien de l’ONUDI et d’autres institutions techniques et financières pour fournir un soutien technique et financier aux PMA africains afin de renforcer leurs propres écosystèmes d’innovation et de créer ainsi un environnement porteur de croissance économique inclusive.
Mesdames et Messieurs,
J’appelle les gouvernements et les dirigeants africains, les organismes donateurs et les institutions financières à : fournir des allégements fiscaux généreux pour encourager les start-ups à lancer de nouvelles entreprises ; fournir des appuis pour la mise à niveau régulière des start-ups existantes ; créer un accès aux fonds et mettre des subventions à la disposition des start-ups ; accélérer le processus d’inscription des start-ups, le brevetage des licences et créer des marchés favorables à leurs produits ; former les jeunes entrepreneurs, leur fournir des mentors pour les aider à créer/booster leurs propres entreprises innovantes afin de combler le fossé numérique entre les pays développés et les pays en développement ; développer des cadres politiques et juridiques sur les start-ups pour stimuler la demande d’innovation, favoriser l’esprit d’entreprise et accorder d’autres avantages aux entreprises innovantes ; développer une approche intégrée et holistique pour soutenir les structures au service des jeunes qui souhaitent créer et développer des entreprises durables et les aider à améliorer leurs moyens de subsistance ; créer des centres d’innovation et des hubs technologiques pour favoriser les partenariats entre les start-ups, les incubateurs et les investisseurs locaux et étrangers.
Mesdames et Messieurs,
Pour parvenir à un développement industriel inclusif et durable, il est donc nécessaire d’investir dans un secteur privé axé sur la croissance dont les start-ups sont les moteurs à travers l’innovation pour le développement socio-économique. J’appelle donc l’ONUDI, l’Union africaine, la BADEA, le CCI, les communautés économiques régionales, les institutions financières, ainsi que d’autres agences bilatérales et multilatérales à tirer parti de leurs réseaux régionaux et mondiaux et des cadres de coopération, pour promouvoir les initiatives de démarrage, les interventions et les modèles de coopération, en particulier dans les PMA africains. Cela renforcera les liens entre les start-ups africaines, les innovateurs et investisseurs des autres parties du monde. C’est sur cet appel que je déclare ouvert, l’évènement parallèle sur le thème «Responsabiliser les start-ups dans les PMA africains» en marge de la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés.
Je vous remercie de votre aimable attention»
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5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés à Doha au Qatar : Renouveler le partenariat entre les PMA et les partenaires au développement
Du 05 au 09 mars 2023, se tient à Doha au Qatar, la 2ème partie de la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA). Notre pays y est représenté à travers une délégation comprenant le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou, la ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des jeunes, Mme Salamatou Gourouza et de M. Oumar Moussa, Directeur de Cabinet Adjoint en second du Président de la République.
Cette 5ème Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5) mobilisera les engagements de la communauté internationale en faveur de la mise en œuvre du Programme d’action de Doha pour les PMA (2022-2031) adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en avril 2022. Elle offrira l’opportunité d’un partenariat renouvelé entre les PMA et leurs partenaires de développement pour surmonter les défis structurels, éradiquer la pauvreté, atteindre les objectifs de développement convenus au niveau international et permettre la sortie de la catégorie des PMA.
A noter que les pays les moins avancés du monde sont engagés dans une course contre la montre pour atteindre les objectifs de développement durable d’ici à 2030. Les années qui nous séparent de cette date doivent conduire à un nouveau partenariat mondial susceptible de permettre à ces 46 pays de bénéficier de plus grandes opportunités de développement social, économique et environnemental.
La Cinquième Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (LDC5) est l’occasion, une fois par décennie, d’accélérer le développement durable dans les lieux où l’aide internationale est la plus nécessaire et d’exploiter pleinement le potentiel des pays les moins avancés en les aidant à progresser sur la voie de la prospérité. Les six domaines d’intervention clés de la Conférence consiste notamment à Investir dans les personnes, éradiquer la pauvreté et renforcer les capacités ; à tirer parti du pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation ; à appuyer la transformation structurelle en tant que moteur de prospérité ; à développer les échanges commerciaux internationaux des pays les moins avancés et renforcer l’intégration régionale ; à lutter contre le changement climatique, la COVID-19 et renforcer la résilience et à mobiliser des partenariats internationaux pour une sortie durable de la catégorie des PMA.
Service de presse de la Présidence de la République
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5ème congrès confédéral ordinaire de la CDTN : La contribution des organisations syndicales à la promotion de la paix et de la sécurité au Niger au centre des échanges
La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) organise du 20 au 22 septembre 2022 au Palais des Congrès de Niamey, son 5ème Congrès Confédéral Ordinaire, sous le thème «Promotion de la paix et de la sécurité au Niger : contribution des organisations syndicales». Au cours de ces assises, les congressistes se pencheront sur plusieurs questions notamment la présentation et affiliation définitive de nouveaux syndicats, la présentation des rapports moraux et financiers du bureau exécutif national (BEN/CDTN), l’animation des panels sur plusieurs thématiques, le renouvellement du BEN/CDTN, etc.
Etaient présent à l’ouverture de ce congrès, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, des représentants des structures et organisations syndicales nationales et internationales, etc.
Lors de cette cérémonie, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a, au nom du gouvernement, adressé ses salutations et encouragements à tous les acteurs syndicaux de la CDTN. Pour Mme Daoura Hadizatou Kafougou, la tenue d’un congrès confédéral ordinaire constitue un événement majeur pour une organisation syndicale, car elle offre l’occasion aux membres de l’organisation de participer de façon inclusive à la formulation des orientations de celle-ci.
Par ailleurs, la ministre en charge de la Fonction Publique a souligné que le thème choisi par la CDTN est d’actualité et d’importance majeure pour le Gouvernement. En effet, précise-t-elle, ce thème cadre parfaitement avec les préoccupations du moment, car notre pays se trouve depuis quelques années en plein cœur de la zone affectée par l’insécurité sévissant dans l’espace Sahélo-saharien. «Votre 5ème congrès confédéral ordinaire, du fait de certains enjeux, doit examiner de façon rétrospective, les actions accomplies par votre organisation afin de dégager les orientations futures et stratégiques allant dans le sens de l’accomplissement de vos missions», a soutenu la ministre Hadizatou Kafougou.
Auparavant, le Secrétaire général de la CDTN M. Idrissa Djibrila a rappelé que la question des élections professionnelles figurait en bonne posture en termes de défis à relever par la CDTN. A cela s’ajoutent la sauvegarde des acquis, le renforcement du cadre organisationnel à travers la dotation des régions en siège, la formation continue des membres à tous les niveaux, le rehaussement de l’âge de départ à la retraite et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. «Je vous invite à des débats sereins afin qu’au sortir de ces assises jaillissent des textes susceptibles de maintenir la place de leader syndical qu’occupe notre Confédération», a lancé le Secrétaire général de la CDTN aux congressistes.
Notons que la CDTN est la première centrale syndicale, la plus représentative des travailleurs à l’issue des élections professionnelles tenue le 31 juillet 2019. Elle est composée de 54 syndicats affiliés relevant des secteurs public, privé, parapublic et informel.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep) et IndatouHarouna (Stagiaire)
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5ème édition de la journée internationale de sensibilisation sur l’albinisme : Mobilisation pour une meilleure inclusion sociale des personnes atteintes d’albinisme
L’Association Nationale des Albinos du Niger (ANAN) a célébré le vendredi 14 juin dernier, la 5ème édition de la journée internationale de sensibilisation sur l’albinisme. Pour marquer les activités commémoratives de cette journée, l’ANAN en collaboration avec le ministère de la Population, a organisé une rencontre d’échange et de sensibilisation sur l’albinisme au Palais du 29 juillet de Niamey. L’édition de cette année est placée sous le thème: "Toujours aussi fort!" Etaient présents à cette rencontre, la représentante du ministère de la Population, Mme Assane Aissa, la présidente de l’ANAN, Kadidjatou Moumouni et plusieurs invités.
Au cours de cette rencontre qui vise à amener les journalistes à mieux comprendre la thématique de l’albinisme et de contribuer à la sensibilisation pour une meilleure inclusion sociale des personnes atteintes d’albinisme au Niger, les journalistes se sont fortement mobilisés pour répondre à l’appel de l’ANAN. Plusieurs sujets (la stigmatisation, la discrimination, etc.) qui constituent une préoccupation majeure, pour les membres de l’Association Nationale des Albinos du Niger ont été au centre des échanges.
Dans sa communication, lors des échanges, la présidente de l’ANAN Kadidjatou Moumouni, a rappelé le contexte dans lequel leur association a été créée. Les initiateurs de l’association essaient de faire comprendre la situation des personnes atteintes d’albinisme. Selon elle, les difficultés persistent toujours, quant à la promotion et la jouissance des droits humains des personnes atteintes d’albinisme. «Vous prenez l’accès aux services sociaux de bases, tels que la santé, l’éducation, etc. il y a beaucoup de problèmes par rapport à cela. Les personnes atteintes d'albinisme sont victimes de nombreuses formes de discrimination dans le monde. L'albinisme continue d'être profondément mal compris, aussi bien sur le plan social que médical. Sur le plan social, le mariage par exemple, la discrimination est toujours une réalité. A l’heure actuelle, il y a des gens qui ne veulent même pas s’assoir ou manger avec une personne atteinte d’albinisme, alors que nous sommes les mêmes » déplore Kadidjatou Moumouni.
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5ème édition des Jeux de la solidarité islamique à Konya (Turquie) : Notre compatriote, Mahamadou Maharana Amadou décroche la médaille d’or en taekwondo
La 5ème édition des Jeux de la solidarité Islamique se poursuit à Konya en Turquie. Le Niger participe à ces compétitions qui se déroulent du 9 au 18 août. D’ores et déjà, la moisson est bonne pour notre pays qui, a déjà engrangé deux (2) médailles en Taekwondo, une en Or remportée par Mahamadou Maharana Amadou et une en Bronze décrochée par Nourridine Issaka.
Ainsi, l’hymne nationale du Niger a une fois de plus retenti à cette occasion grâce à la médaille en or remportée par le Champion du Monde de sa catégorie, le jeune Mahamadou Maharana Amadou. Le jeune espoir Nourridine Issaka qui a remporté le bronze était, il y’a quelques jours, médaillé de Bronze au Championnat du Monde Cadet et Junior de taekwondo, qui s’est tenu à Sofia en Bulgarie du 27 juillet au 7 Août 2022. Le Niger espère d’autres médailles notamment, en lutte traditionnelle avec Issaka Issaka, en athlétisme, en pétanque.
Les Jeux de la solidarité islamique représentent le deuxième évènement sportif le plus populaire après les Jeux Olympiques en termes de nombre de participants. Prévue en 2021, cette 5ème édition a été reportée à cause de la COVID-19. Elle regroupe près de 6000 athlètes représentant environs 58 pays pour un total de 483 médailles prévues.
Plusieurs disciplines sportives sont aux programmes de ces joutes. Il s’agit du basketball, de la gymnastique aérobie, de la gymnastique artistique, de la gymnastique rythmique, de l’athlétisme, du football, du tennis de table, du tir sportif, du cyclisme, de la lutte, de l’escrime, de l’haltérophile, du judo, du karaté, de la natation, du taekwondo, du handball, du kick boxing, du put chi, du tir turc traditionnel, du volleyball, du tir à l’arc, etc.
Notre pays participe à ces compétitions dans plusieurs disciplines notamment le Taekwondo, la lutte traditionnelle, le judo, la pétanque, le tennis, l’athlétisme, etc.
Cette année le slogan officiel de ces jeux est : «Tous les pays du monde islamique ensemble avec le sport». Il s’agit à travers ce slogan d’encourager le renforcement de la paix et de la fraternité entre les pays à travers le sport. L’emblème de cette 5ème édition est sous forme d’une tulipe, l’un des symboles de la ville de Konya. La Tulipe se compose de deux lettres ″ Elif″ et ″ Kha″, qui sont les lettres du mot ″ Ihvan″ qui signifie en arabe ″Frère″. Une mascotte a été choisie pour les jeux de Konya. Elle représente la figure de l’aigle sur le drapeau de l’empire Seldjoukide, symbole de pouvoir et de force.
Les Jeux de la solidarité islamique sont un événement sportif multinational organisé par la Fédération sportive de la solidarité islamique. Ces jeux ont été créés le 6 mai 1985 à Riyad sous l’égide de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Les premières éditions se sont tenues à La Mecque en 2005 et à Palembang en 2013. La dernière édition s’est tenue à Bakou Azerbaïdjan du 12 au 22 mai 2017.
Il faut noter que le Cameroun a été sélectionné pour abriter la 6ème édition des jeux de solidarité islamique prévue en 2025.
Ali Maman(onep)
Source : Konya2022.com
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- Catégorie : Sport
5ème édition du Salon 100% ‘‘made in Niger’’ jumelée à la 2ème édition de la campagne ‘‘Consommer local’’ dans l’espace l’UEMOA : Mettre en lumière les chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques locales
Du 1er au 3 octobre 2021, s’est tenue au Palais du 29 juillet de Niamey, la 5ème édition du Salon cent pour cent ‘‘made in Niger’’ couplée à la campagne ‘‘Consommer local’’ dans l’espace l’UEMOA. Placée sous le thème ‘‘Promouvoir le consommer local : une contribution à la mise en œuvre réussie de la ZLECAf’’, cette activité co-organisée par le salon ‘‘Made in Niger’’, 2SCALE, l’UEMOA et leurs partenaires a pour objectif d’abord de promouvoir la production et la consommation des produits locaux, d’améliorer leur transformation, voire d’industrialiser ce secteur. C’est le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, M. Gado Sabo Moctar qui a procédé, vendredi 1er octobre dernier, au nom du Premier ministre, à l’ouverture de cette activité.
Les objectifs visés par la campagne ‘‘consommer local’’ et la ZLECAf concernent essentiellement le renforcement de l’intégration économique sous régionale et le développement du commerce intracommunautaire. Ces objectifs cadrent parfaitement avec la vision du gouvernement nigérien, qui consiste à substituer les importations par une offre de produits et services nationaux en quantité et en qualité.
Durant les trois jours du salon, les visiteurs ont eu droit à des séances de dégustation, des expositions-ventes et des panels pour valoriser la production et la consommation des produits locaux. C’est ainsi que des dizaines de stands ont été dressés et animés. Divers produits locaux, déclinés en plusieurs sous-produits sont présentés par les transformatrices et les transformateurs et producteurs locaux, invitant ainsi les visiteurs à découvrir, à déguster et/ou à acheter ces produits locaux et naturels. On y trouve des produits à base de mil, riz, maïs, pomme de terre, lait, moringa, épices, miel, fruits et feuilles de baobab, manioc, etc.
Dans son allocution d’ouverture du salon, le ministre Sabo Moctar a déclaré que «l’ambition de la campagne ‘‘consommons local’’ de cette année est de préparer nos producteurs à occuper pleinement le marché national, mais aussi à réfléchir sur les opportunités d’exposition dans les autres régions de notre continent grâce aux possibilités que nous offre la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf)». Il a ajouté que, durant tout le mois d’octobre, les Etats membres de l’UEMOA sont invités à intensifier les actions de promotion de la consommation de nos produits locaux et ceux de l’espace UEMOA. «Les réflexions, menées au niveau des ministères en charge du Commerce des pays de l’UEMOA, ont mis l’accent sur l’impérieuse nécessité de mettre en place une plateforme de promotion des produits locaux à travers des expositions et des campagnes de sensibilisation sur la qualité, la diversité et disponibilité des produits», a-t-il noté.
Le ministre en charge du Commerce a ensuite fait savoir qu’à l’ occasion de ce mois du ‘’Consommer local’’, plusieurs activités sont prévues afin de valoriser davantage les compétences de nos artisans et producteurs de terroir. Il s’agit entre autres d’approcher les médias pour un partenariat permettant des émissions spéciales sur les produits locaux avec des tarifs préférentiels ; d’encourager en milieu scolaire et à une périodicité à déterminer, le port d’une tenue traditionnelle faite à base de cotonnade ; de sensibiliser les responsables des supermarchés afin qu’ils organisent, au cours du mois d’octobre, une campagne de vente à des prix promotionnels des produits locaux présents dans leurs stocks et un meilleur positionnement de ces produits dans les rayons d’exposition ; d’organiser au cours du mois d’octobre, une mini foire pour valoriser les potentialités nationales et régionales ; d’approcher les administrations et services publics pour privilégier les produits locaux lors des achats de biens destinés à la consommation de masse (militaires, écoles, universités, mines, maisons d’arrêts, rencontres internationales, etc.) et d’impliquer les chambres consulaires, les laboratoires et les services de normalisation et de promotion de la qualité dans les actions de promotion des produits locaux.
Auparavant, la promotrice du Salon Made in Niger, Mme. Rabi Arzika et le Directeur de 2SCALE M. Bachir Issoufa ont lancé un appel pour une prise de conscience générale en matière de “consommer le local”, afin de promouvoir les jeunes pousses industrielles vers un futur porteur. Quant à la Directrice du bureau sous régional pour l’Afrique de l’ouest de la CEA, Mme Ngone Diop, elle a indiqué que la CEA est aux côtés du Niger pour l’appuyer dans sa volonté d’accélérer son développement industriel et la transformation structurelle de son économie. «C’est dans cette perspective que nous avons manifesté notre disponibilité immédiate et totale à soutenir le 100% made in Niger et le lancement de la campagne consommons Nigériens», a-t-elle dit. Par la suite, le Représentant de l’UEMOA et du Représentant de l’Ambassade du Pays-bas au Niger ont intervenu pour encourager cette initiative et pour réaffirmer leur disponibilité pour accompagner et soutenir les initiatives tendant à promouvoir la production et la consommation des produits locaux nigériens.
Pour rappel, lors de leur réunion annuelle tenue le 25 octobre 2019 à Ouagadougou, les ministres en charge du Commerce des Etats membres de l’UEMOA avaient décidé d’adopter à compter de l’année 2020, le mois d’octobre comme «mois du consommer local». Cette décision a pour objectif d’accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l’espace UEMOA, à travers la promotion du savoir-faire national. C’est pour se conformer à cette décision des ministres en charge du Commerce des Etats membres de l’UEMO que les entrepreneurs, initiateurs de ‘‘100% made in Niger’’ ont lancé la campagne ‘‘Consommons les produits Locaux’’. Cette initiative découle du constat qui a été relevé sur la préférence des consommateurs de l’union vis-à-vis des produits importés. En effet, malgré la présence des produits originaires de l’union sur les marchés, les populations ont tendance à porter leur choix sur les produits similaires venus d’autres régions du monde. C’est pour changer cette tendance que ce genre d’activité se tient pendant le mois d’octobre de chaque année.
Mahamadou Diallo
04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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5eme édition du Salon de l’Agriculture de l’Hydraulique et de l’Artisanat : Le Projet Irhazer marque sa présence à l’événement !
Le mardi 19 février 2019, s’est ouvert au Palais des Sports de Niamey, la 5eme édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique et de l’artisanat sous la présence du Premier Ministre Brigi Rafini. En effet, le Niger est un pays agricole et l’agriculture occupe une place de choix au sein de la population nigérienne, car le secteur rural occupe plus de 85% de la population active du pays. Le salon est placé cette année sous le thème « Financement et développement des filières face aux changements climatiques » est l’occasion pour les participants d’exposés au public leurs potentialités.
Ainsi, le projet Irhazer à marqué de sa présence à ce grand rendez-vous annuel de partage et d'exposition de produits et services contribuant au développement du secteur du monde rural. En effet, étant un cadre de promotion des potentialités et des initiatives dans les domaines de l'agriculture, de l'hydraulique et de l'élevage, le projet Irhazer financé par Orano à hauteur de 11,4 milliards de FCFA participe activement au développement agricole de l'Irhazer, du Tamesna et de l'AIR. Il a donné son empreinte sa constance et son rôle dans l'atteinte à de l'objectif faim zéro ; la lutte contre l'insécurité alimentaire et sa contribution à l'initiative 3 N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » du Président de la République Mahamadou Issoufou
Pour rappel, le Projet d'Appui au Développement Agricole de l'Irhazer, du Tamesna et de l'Aïr a été motivé par les résultats de la mise en œuvre pendant deux ans de la phase Pilote du Projet d'Aménagement et de Mise en valeur des Périmètres Irrigués dans la Vallée de l'Irhazer et la Plaine du Tamesna grâce à l'appui financier du groupe Orano (Ex AREVA). L'exécution de ce projet a permis de réaliser un test grandeur-nature des possibilités d'irrigation qu'offre la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna. Les résultats obtenus ont montré qu'il est bien possible d'y pratiquer l'agriculture et que plusieurs modèles de production végétale sont adaptés à la zone. À travers cette nouvelle intervention, il faut espérer susciter la mobilisation d'autres partenaires autour de ce projet qui représente un grand espoir pour les populations. L'objectif général du projet est de contribuer à la sécurité alimentaire durable par le développement de l'agriculture irriguée en y intégrant l'élevage et comme objectifs spécifiques, le projet vise aussi à :
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5ème journée de la 42ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle : Plus que 12 lutteurs encore dans la course
Les combats de la 42ème édition du sabre national de lutte traditionnelle se sont poursuivis hier à l’arène de Niamey avec, au départ 16 lutteurs invaincus. Le favori de la région de Diffa Mansour Issa s’en est bien sorti sans grande difficulté face à Issiakou Moutari de Zinder. Le combat de la matinée de cette 5ème journée a opposé le jeune espoir de l’écurie de Tahoua Assoumane Bizo au célèbre Tassiou Ibrahim de Niamey. Au terme d’un combat plein de suspens, Assoumane l’emporte au bout de 8 minutes et élimine Tassiou de la course au titre. Quant à son frère invaincu Abba Ibrahim, il reste en lice après s’être imposé face un Issiakou Arzika qui jouait pour les points. Après l’élimination du deuxième des quatre lutteurs débout de la région de Niamey, Aminou Ibrahim se venge et met hors course Abdoul Salam Samaila de Tahoua.
Dans l'après-midi l'écurie de Dosso a affronté celle de Maradi. Le premier combat ayant opposé l'un des 4 invaincus de Dosso, à savoir Issiakou Moussa à Mati Souley de Maradi (un éliminé) n'a pas été gobé par le comité ad-hoc des combats truqués, suite à un constat unanime des 6 autres sélections. Le lutteur de Maradi écope alors d'une sanction l'excluant de toute compétition au nom de la FENILUTTTE, pour deux ans à partir de la présente édition.
Kadri Abdou alias Issaka Issaka, triple champion du Sabre national s'est imposé aussi facilement face à Idi Zoguel, et reste parmi les grands favoris de cette édition. Le combat de la journée a été celui qui a mis aux prises le gladiateur de Maradi Aibo Hassan face à Habibou Moussa de Dosso, deux favoris qui font montre de talents et de force. La vedette de Maradi, le géant Aibo a été plus confiant et offensif. Il a fait mordre le sable à son adversaire au bout 1 minute 45 s de combat. Quant à l'autre lutteur debout de Maradi, Clé M'boua, il passe au bénéfice d'un avertissement écopé au courant des 10mn de jeu par Noura Hassan de Dosso. Saadou Abdou a permis à Dosso de sortir de cette journée avec le plus grand nombre de lutteurs encore dans la course au sabre (3 sur les 12 lutteurs encore invaincu).
La deuxième rencontre de l’après midi d’hier, entre la région d'Agadez et celle de Tillaberi, a été de moindre engouement. Les seuls deux invaincus des deux écuries, à savoir Saley Daouda et le tenant du Sabre Ousmane, ont affronté et terrassé sans difficultés des lutteurs éliminés.
La 5ème journée s'est achevée ainsi avec au total 12 lutteurs debout : Agadez 1, Diffa 1, Dosso 3, Maradi 2, Niamey 2, Tahoua 2, Tillaberi 1 et Zinder néant.
Il faut rappeler que dans la matinée, le Comité Ad-hoc des combats truqués a, avant le début des confrontations, livré un message dans lequel il a attiré l’attention des acteurs contre les arrangements en cette phase décisive, pour la beauté de la compétition. En effet, les enjeux ne sont plus les mêmes pour d’une part, des invaincus qui gardent espoir de remporter le prestigieux sabre et des lutteurs éliminés qui ne jouent que pour des points au profit de leurs sélections. «Le sabre est national, c’est le Niger qui gagne», rappelle-t-on. Le comité craint, ainsi que des arrangements selon les enjeux qui sont de fois divers ne compromettent la beauté de notre sport roi. Il souligne que des sanctions en vigueur seront, à cet effet, appliquées avec rigueur.
Ce faisant, Zinder n’ayant aucun lutteur debout s’impose au tableau des résultats sur un score écrasant de 8 victoires sur ses 10 combats de la journée sans barrer la route à l’unique et dernier espoir de la sélection adverse de Diffa. Mansour Issa reste alors débout pour la 6èmejournée (aujourd’hui). Il aura fallu attendre le 7ème combat de la rencontre entre les deux régions pour égayer le public de l’arène de Niamey suite à un arraché spectaculaire de Rabé Oumarou de Zinder qui envoie haut dans les airs Ibrahim Alassane de Diffa, avant de le rabattre plat au sol.
Ensuite, entre la région de Niamey venue dans l’arène ce jour avec 4 lutteurs invaincus et la région de Tahoua portée par deux espoirs, les combats ont été rudes. D’invaincus face à d’autres invaincus (Assoumane Bizo vs Tassiou Ibrahim et Abdoul Salam Samaila vs Aminou Ibrahim) aux éliminés contre des lutteurs debout, les deux sélections ne se sont pas fait des cadeaux. A l’issue de la rencontre, l’écurie de Niamey perd deux de ses quatre invaincus et celle de Tahoua un de ses siens. Au total, trois lutteurs jusqu’alors invaincus ont été éliminés à l’issue des rencontres de la matinée.
Ismaël Chékaré(onep)
30 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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5ème journée du Sabre national de lutte traditionnelle : Plus que 13 lutteurs invaincus, Tillabéri éliminé de la course au sabre
La 43ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle bat son plein à Diffa, la capitale du Manga. Dans la matinée d’hier, l’arène de lutte improvisée installée dans le stade de la Concorde a vu s’affronter dans la matinée, les écuries de Maradi et de Tahoua en première partie, puis celles de Zinder et de Diffa en seconde partie. Dans l’après-midi, a eu lieu les rencontres Dosso-Tillabéri et Agadez-Niamey. Au terme de cette 5ème journée, il ne reste plus que 13 lutteurs invaincus.
La première rencontre de la matinée d’hier a mis aux prises, deux anciens bastions de la lutte traditionnelle au Niger, Maradi de Kantou et Tahoua de Kadadé. Malgré que les deux régions ont perdu le leadership du Sport Roi au Niger, le ‘’Derby du centre’’ reste encore un événement majeur de chaque édition du Sabre national. Celui d’hier n’a pas dérogé à la règle. Les combats ont été des plus palpitants. Mais à la fin c’est la région de l’Ader qui s’en sort le mieux. En effet, non seulement elle a battu le Kastina, mais elle a aussi privé l’écurie de Maradi d’un de ses lutteurs invaincus Dala Abani terrassé par le non moins redoutable Noura Hassane. Le score final est de 6 victoires pour Tahoua, 3 pour Maradi et un combat nul. A noter que l’écurie de l’Ader a conservé ses deux invaincus Noura Hassane et Abdoul Salam Soumaila et Maradi doit désormais se contenter deux ogres encore dans la course au Sabre à savoir Aybo Hassane et Moussa Abdoulaye.

La deuxième rencontre de la matinée, la région hôte Diffa a croisé sa voisine directe Zinder. Même si cette rencontre ne présente pas de très gros enjeux (Diffa étant déjà éliminée), elle a cependant offert au public du stade de la Concorde des combats spectaculaires. En effet, certains lutteurs de la capitale du Damagaram ont utilisé des techniques qui rappellent le style de leur mentor Balla Harouna. La confrontation s’est achevée sur le score de 5 victoires pour Zinder et quatre pour Diffa plus un combat nul.
Dans l’après-midi, la première rencontre a mis aux prises Dosso à Tillabéri. Une rencontre au cours de laquelle, Dosso n’a pas fait de détaille en battant à plate couture la région du fleuve. Mieux encore Dosso a non seulement sauvé ses trois invaincus (Kadri Abdou dit Issaka Issaka ; Ali Seyni et Issiakou Moussa), mais elle a aussi mis hors course Tillabéri. En effet, l’unique invaincu de Tillabéri Anass Amadou n’a pas fait le poids face à Issiakou Moussa, l’un des invaincus de Dosso.
La deuxième rencontre de l’après-midi aopposé Agadez à Niamey. Elle s’est soldée sur le score de 6 victoires pour Niamey et 2 pour Agadez plus deux combats nuls. Il faut toutefois noter que tous les invaincus des deux régions à savoir le seul Saley Daouda d’Agadez, Sabo Ibrahim, Yacouba Adamou, Illia Mamane et Abba Ibrahim de Niamey ont pu conserver leur invincibilité.
Au terme de cette 5ème journées, il ne reste plus que 13 lutteurs dans la course au prestigieux sabre national. Sur les 13, Niamey a quatre (Sabo Ibrahim, Yacouba Adamou, Illia Mamane et Abba Ibrahim), Dosso a trois (Kadri Abdou dit Issaka Issaka ; Ali Seyni et Issiakou Moussa), Maradi compte deux (Aybo Hassane et Moussa Abdoulaye) ; Tahoua a deux (Noura Hassane et Abdoul Salam Soumaila), Agadez a un (Saley Daouda), Zinder un (Laouali Abdou Dan Tela).

Il faut par ailleurs noter que les résultats du concours de la tenue des lutteurs ont été proclamés dans la matinée d’hier. Et c’est la région de Tillabéri qui remporte le 1er prix ; elle est suivie de Diffa (2ème) et d’Agadez (3ème). Un autre concours s’est tenu dans l’après-midi d’hier. Il s’agit du concours de ‘’Kirari’, une sorte de poème que chantent les lutteurs pour se lancer des défis ou vanter leurs prouesses, ou celles de leur équipe ou de leur région.
Au programme de la journée d’aujourd’hui, il est prévu les rencontres Niamey-Maradi, puis
Tillabéri-Zinder dans la matinée. Et dans la soirée, il y aura Diffa–Agadez, puis Dosso–Tahoua. C’est dire que le public de Diffa et les spectateurs et amateurs du sport roi au Niger, auront pour leur passion au cours de cette 6ème journée notamment avec deux gros chocs tant attendus à savoir la rencontre entre Niamey et Maradi d’une part et d’autre part celle qui opposera Dosso à Tahoua. Nul doute que les choses se préciseront à l’issue de cette 6ème journée.
Oumarou Moussa(onep),Envoyé Spécial
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5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) : L’INS à pied d’œuvre pour le déroulement de cette opération
Le Niger s’active dans le processus d’un 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGP/H) en décembre 2022, après un quatrième exercice réalisé en 2012. Le Recensement Général de la Population se définit, selon toutes les définitions standards, «comme l’ensemble d’une opération consistant à recueillir, grouper, évaluer, analyser, publier et diffuser des données se rapportant à tous les habitants et les locaux à usage d’habitation d’un pays à un moment donné». Pour la réussite de cette opération, qui sera conduite par le Ministère du Plan à travers l’Institut National de la Statistique (INS), environ 25 milliards de francs CFA ont été mobilisés par le Niger.
S’inscrivant dans le cadre de l’actualisation des données démographiques et socioéconomiques pour ainsi contribuer à la prise de décisions, le RGP/H est la seule source pouvant fournir des informations fiables sur la population au plan national.
Selon M. Hamidou Amadou, Responsable de l’Unité de la cartographie et du Système d’Information Géographique du bureau central du recensement (BCR) l’INS, ce 5ème RGP/H sera une opération exhaustive qui va concerner l’ensemble de la population à une période donnée, qu’elle soit étrangère ou nationale.
Il a également souligné qu’en ce qui concerne les ressources humaines, l’INS entend mobiliser environ 30.000 agents recenseurs, 7.000 contrôleurs et 2.000 superviseurs, répartis dans les 266 communes que comptent les huit régions du Niger, pour une durée de deux à trois semaines.
Pour ce cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat, le Niger a opté pour un recensement totalement numérique. Cela suppose une utilisation accrue des TICs (Technologies de l’Information et de la Communication) : des tablettes, des GPS, des images satellitaires.
Malgré les énormes moyens qui seront déployés par l’Etat et ses partenaires, cette opération peut être confrontée à d'énormes défis dont entre autres l’insécurité dans certaines régions du Niger, la non maîtrise des outils de collectes des données, le faible niveau d'instruction des agents recenseurs, l’absence et le refus des ménages à se faire recenser et la méconnaissance de la population des différents types de recensement.
Tous ces défis peuvent entraver, la bonne marche, voire l'organisation dudit recensement d'une importance capitale.
Pour donc y faire face, Madame Abdou Halimatou Agent à l’INS, donne quelques pistes que l’INS entend suivre, notamment, l’utilisation de la cartographie censitaire, la sensibilisation de la population par les médias, à travers l’implication du réseau des journalistes pour le développement de la statistique du Niger (RJDSN), la convention de l’INS avec les chefs traditionnels ainsi que les radios communautaires.
En ce qui concerne les zones d’insécurité, l’INS entend utiliser des méthodes scientifiques et techniques pour estimer la population, en tenant compte du dernier recensement général de la population, a expliqué Mme Abdou Halimatou.
Dans son histoire, le Niger a connu quatre RGPH: 1977, 1988, 2001 et 2012.
Cet article est réalisé par le groupe de travail presse écrite et presse en ligne dans le cadre de l’atelier de formation des journalistes sur le 5ème RGPH tenu à Dosso du 5 au 9 décembre 2021.
Sources : RJDSN – INS
15 décembre 2021
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5ème Recensement général de la population et de l’Habitat (RGPH) : L’INS partage la «feuille ménage» du 5ème RGPH avec les principales parties prenantes
L’Institut National de la Statistique (INS) organise du 15 au 16 Février 2023, un atelier de partage et de validation des outils de collecte de données du 5ème recensement général de la population et de l’Habitat (RGPH) prévu pour décembre 2023. Il s’agira au cours de ces travaux, d’identifier et de déterminer les informations à fournir par le RGPH, de contribuer à la conception formelle des outils de collecte notamment la feuille ménage afin de s’assurer de la qualité des données statistiques mais également de produire des données qui répondent aux besoins des principaux utilisateurs. Cet atelier permettra également d’examiner, améliorer et d’amender le questionnaire ménage ou «feuille ménage».
A l’ouverture des travaux, la directrice
générale de l’INS, Mme Takoubakoye Aminatou Boureima a précisé que la présente rencontre se veut participative et incluse. En effet à travers cet atelier, il s’agit pour l’INS de créer un cadre d’échange pour écouter et prendre en compte les besoins en information de tous les utilisateurs et prendre aussi en compte l’évolution du contexte socioculturel, démographique et économique du Niger afin de bien mesurer les dynamiques en cours.
La directrice générale de l’INS a rappelé que les pays en développement doivent réaliser au moins une fois tout les dix ans un recensement général de leur population. Ainsi, pour respecter cette périodicité et pour répondre aux multiples besoins nationaux et internationaux de disposer des données sociodémographiques fiables et actualisées, l’INS envisage avec la décision du gouvernement d’organiser en décembre 2023, le recensement général de la population et de l’Habitat, le dernier datant de 2012. L’objectif général poursuivi à travers la réalisation de ce 5ème recensement est la mise à jour et l’actualisation des données statistiques des principaux indicateurs sociodémographiques notamment le niveau de la croissance démographique.
Mme Takoubakoye Aminatou Boureima devait par la suite souligner qu’à la différence des précédents recensement, le 5ème RGPH sera entièrement numérique c’est-à-dire qu’il sera fait à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC) au niveau de toutes les étapes avec l’utilisation en particulier des tablettes dans la collecte des données sur le terrain et l’utilisation du numérique pour la coordination des différentes équipes.
La directrice générale de l’INS a insisté sur la participation de tous au cours de cet atelier car la démarche du 5ème recensement général est de ne laisser personne de côté. «Nous devons par cette feuille de ménage recueillir toutes les informations de base sur la situation socio économique et démographique du pays pour disposer d’une photographie complète de la situation qui sera approfondie par différentes études et enquêtes thématiques pendant la période intercensitaire c’est-à-dire entre les deux recensements», a expliqué la directrice générale de l’INS.
Il faut par ailleurs noter que la collecte des données de la phase pilote du dénombrement général aura lieu en mars 2023 dans les communes déjà cartographiées (soit 36 communes réparties sur l’ensemble du territoire).
Rahila Tagou(onep)
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5ème rencontre annuelle des cadres de la sécurité publique : Les orientations stratégiques et les mécanismes du contrôle interne au centre des échanges
C’est désormais une tradition établie à la Police Nationale de réunir chaque année les responsables de la sécurité publique dans un cadre d’échange relatif au fonctionnement de l’institution. Cette année, les cadres de la direction de la sécurité publique, venus de toutes les régions du pays et du niveau central, se penchent sur les orientations stratégiques et les mécanismes du contrôle interne. C’est le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou, assurant l’intérim du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des assises, en présence du Directeur général de la Police Nationale et du directeur de la sécurité publique.
A tous égards, la rencontre des responsables de la sécurité publique s’inscrit dans une démarche d’harmonisation et d’amélioration des pratiques faces aux attentes de plus en plus grandes et pressantes des populations, à la mesure de l’ampleur préoccupante des violences liées à l’incivilité, au banditisme et au trafic dans leurs diversités.
A l’ouverture de la réunion, le ministre de l’Intérieur par intérim a renouvelé la confiance du gouvernement nigérien vis-à-vis de la Police Nationale dans sa mission de sécurisation des populations. M. Alkassoum Indatou a tenu, à cet effet, à réaffirmer le ferme engagement du Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Il rassure ainsi, quant à la volonté et la détermination du Gouvernement à garantir aux citoyens la paix, la sécurité et la quiétude, toutes choses dont ils ont légitimement besoin pour vaquer aux tâches de développement.
«La Police Nationale, est une des composantes importantes des Forces de Sécurité Publique. Elle participe, dans le respect de sa spécificité, à la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que la quiétude sociale sur toute l’étendue du territoire national. Et le Président de la République, Chef de l’Etat fait de la sécurité un des axes prioritaires de son Programme de Gouvernance», indique le ministre Alkassoum Indatou.
Le ministre en charge de l’Intérieur par intérim a souligné toute l’importance particulière que les autorités attachent à la sécurité de façon générale et au rôle primordial de la Police Nationale dans le cadre de la préservation de cette sécurité qui reste et demeure, dit-il, «une condition essentielle de stabilité et de développement de notre pays». Parlant des efforts consentis dans ce sens, M. Alkassoum Indatou fait cas de l’élaboration d’une Stratégie Nationale de Sécurité Intérieure dont le plan d’actions est à la deuxième phase dans sa mise en œuvre. Il évoque également l’adoption récente d’une Stratégie Nationale de Sécurité de Proximité. Pour le ministre cette amélioration du cadre institutionnel et organisationnel a favorisé une dynamique de spécialisation et de professionnalisation de la Police qui s’est traduite notamment par la création d’unités spécialisées et la mise en place de Compagnies Mobiles de Contrôle des Frontières (CMCF). «Ces Compagnies Mobiles de Contrôle des Frontières, tout comme les autres unités spécialisées de la Police Nationale, font aujourd’hui la fierté de cette institution et de la population de notre pays en général», a-t-il soutenu.
S’agissant du renforcement des capacités opérationnelles de la Police Nationale, il s’est traduit au cours de ces dernières années, entre autres, par un accroissement remarquable des effectifs, grâce à un effort continu et soutenu de recrutement dans les différents corps de l’institution. «Ainsi en 2021, deux mille (2000) policiers ont été recrutés et formés et actuellement deux mille (2000) autres sont en instance de recrutement. Sur le même registre, du point de vue logistique, bien que beaucoup reste à faire, les capacités de la Police Nationale en terme de mobilité ont été également renforcées avec l’acquisition des moyens roulants (véhicules et motos)», a indiqué le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation par intérim. M. Alkassoum Indatou note, par ailleurs, avec satisfaction que la mise en œuvre résolue de la Loi de Programmation de la Police Nationale dont les effets positifs sont perceptibles au niveau de l’amélioration du cadre et des conditions de vie des agents, s’est également traduite par un élargissement conséquent du maillage territorial des services de police.
Cependant, en dépit de ces efforts méritoires et des résultats élogieux, les menaces qui pèsent hélas sur la sécurité de nos populations restent encore nombreuses et multiformes. Pour les relever, le ministre estime que la Police Nationale doit redoubler les efforts et approfondir les réflexions en la matière. C’est du reste le premier sens à donner aux présentes assises qui s’ouvrent. Durant les six (6) jours de travaux, les participants auront à aborder plusieurs questions en lien avec la sécurité publique, dans une dynamique de partage d’expériences. Il faut noter que cette rencontre des cadres de la sécurité publique est organisée avec l’appui de la mission EUCA Sahel, de l’Institut danois de Droit de l’Homme (IDDH) et du Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève (DCAF).
Ismaël Chékaré(onep)
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5ème réunion ordinaire du comité de pilotage de la mission EUCAP Sahel- Niger : Faire le point des réalisations en matière de coopération sécuritaire entre le Niger, l’UE et les partenaires bilatéraux
La 5ème réunion du Comité de pilotage de la mission Eucap-Sahel Niger, a débuté vendredi dernier dans l’après midi, dans la Salle de conseils de la Primature. L’ouverture des travaux présidée par le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini, s’est déroulée en présence des ministres concernés (Intérieur et Sécurité, Défense nationale, Justice et Affaires étrangères), de l’ambassadeur Chef de Délégation de la Commission de l’Union européenne au Niger, M. Raul Mateus Paula, du chef de la mission Eucap Sahel Niger, des représentants des partenaires techniques et financiers et des pays contributeurs.
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60 ANS D’INDEPENDANCE, neuf (9) Présidents de la République : Quels héritages ? / Regard croisé de deux historiens et politologues(suite)

Le Niger est une république indépendante depuis le 3 Aout 1960. Chez l’homme, 60 ans est l’âge mûr. Celui de la sagesse et du discernement propice à une longue réflexion en vue d’esquisser le bilan d’une vie. A cette occasion et à la veille de l’élection d’un nouveau président de la République (le 10ème), le journal Seeda a sollicité la contribution de deux universitaires nigériens de rang magistral pour nous dresser un état des lieux, une rétrospective des réalisations les plus significatives depuis 1960. Il s’agit respectivement de Mamoudou Djibo PhD de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines spécialiste de l’histoire politique du Niger et Issoufou Yahaya de la Faculté des Sciences de l’éducation historien et politologue.
Lire la première partie de l'interview : 60 ANS D’INDEPENDANCE, neuf (9) Présidents de la République : Quels héritages ? / Regard croisé de deux historiens et politologues (première partie)
Journal Seeda : Suite à un coup d’Etat militaire le président Ibrahim Baré Mainassara accède au pouvoir en 1996 après une expérience cahoteuse de fonctionnement des institutions démocratiques mises en place après la conférence nationale.
PhD M. DJIBO : Le général Ibrahim Baré Mainassara initialement était venu comme arbitre, il s’est laissé gagner par les sirènes et il est allé contre son engagement de ne pas rester. Mais pour l’avoir approcher, sa décision de briguer la présidence est partie du fait que la vieille garde politicienne qu’il avait évincé s’apprêtait à revenir aux affaires. A l’image du feu Djermakoye qui disait à qui nous allons laisser ce pays ? Et le président Baré de leur répondre si vous êtes là je suis là…. Donc c’est pour faire face aux gens qu’il a évincé qui ont reconnu leur échec devant la télévision nationale ; ces gens allaient revenir au pouvoir et le général Baré s’est imposé. Mais Baré a commit un pécher en organisant le holdup électoral qui a décrédibilisé son pouvoir. Ainsi il ne pouvait qu’échouer. Mais son échec ne devait pas conduire à la situation malheureuse par laquelle il a finit. C’était un patriote à l’inverse de beaucoup de gens, Baré aimait sérieusement le Niger.
Pr I. YAHAYA : Qu’est ce qui justifie l’arrivée du président Ibrahim Baré Mainassara au pouvoir ? C’est l’incapacité des politiciens à trouver des solutions politiques aux problèmes politiques. Donc ils se sont rentrés dedans, les politiciens nigériens, d’ailleurs ils ne changent jamais, ils se sont rentrés dedans au point où ça a débouché sur le blocage du fonctionnement régulier des institutions. Et comme vous le savez, les militaires attendent toujours le moment opportun pour venir soit disant mettre fin à la chienlit. Donc le colonel Baré est venu et c’était un peu l’héritier du président KOUNTCHE car il a un sens de nationalisme aigu. Il était aussi un peu internationaliste puisque il a une culture idéologique au-delà de ce qu’on peut trouver au Niger. Idéologiquement il est construit et il est marqué car il a pris sur lui certaines causes internationales. A l’intérieur il a voulu mettre à plat certains écueils mais malheureusement il s’est laissé aller par l’appétit du pouvoir et a voulu légitimer son coup d’Etat en organisant un simulacre d’élection. Donc du Général Baré ce qu’il faut retenir c’est sa témérité, son sens de l’Etat, sa culture idéologique, sa volonté de servir le Niger, mais malheureusement les politiciens ont eu le dessus sur lui et le commandant Wanké de sa garde présidentielle a dirigé un coup d’Etat qui a mis fin à son régime et malheureusement à sa vie.
Journal Seeda : nous en arrivons au président Mamadou TANDJA, pourquoi les nigériens font un lien entre TANDJA et le monde rural ?
Pr Issoufou YAHAYA : Vous savez le président Tandja c’était toujours affiché aussi comme un héritier du président Kountché. Kouncthé c’était le monde rural. Le président Tandja ce n’est pas un grand intellectuel au sens de la formation académique comme on le dit mais il a l’intelligence politique que nombre d’hommes politiques n’ont pas. Le président Tandja c’est un homme qui a le sens de l’intérêt général et le fait d’avoir été militaire l’a beaucoup aidé à comprendre les difficultés du monde rural. Donc il a une conception beaucoup plus égalitaire de la répartition des richesses et des biens du pays. Donc pendant les dix années il y’a eu une stabilité économique et politique. Il a été capable de laisser ses propres ministres répondre à la loi, les dignitaires n’étaient pas au dessus des lois. Il faut lui reconnaitre aussi d’avoir des positions internationales fortes pour défendre l’intérêt et les biens du Niger. S’opposer à AREVA à l’époque, il fallait le faire. Empêcher que le Niger ne devienne un circuit de rodéo pour les occidentaux, il a osé dire non. Il y’a eu des débordements quelques privations de libertés, des journalistes emprisonnés mais d’une manière générale le régime du président TANDJA a été profitable au Niger puisqu’il a revalorisé les ressources nationales. Il a pris des décisions importantes qui ont débouchées sur la production du pétrole. Par ailleurs il a poussé l’outrecuidance jusqu’à casser l’édifice institutionnel, en allant vers la 6ieme république qui a posé beaucoup de problèmes et finalement avec le temps si on voit en côte d’ivoire le président OUATTARA a modifié la constitution pour rester au pouvoir, en Guinée le président CONDE a également fait la même chose alors je pense que le cas du TAZARCHE revient à l’ordre du jour.
PhD M. DJIBO : Le président Mamadou TANDJA est quand même originaire du Conseil Militaire Suprême de Seyni KOUNTCHE qui avait promis qu’aucun nigérien ne mourra de faim tant qu’ils seront au pouvoir. TANDJA avait donc comme principal cheval de bataille la lutte pour l’autosuffisance alimentaire et il voulait utiliser les ressources naturelles pour développer le pays et surtout le monde rural. Pour que cela soit possible il fallait que l’uranium soit payé à sa juste valeur. Il fallait que le pétrole que les français disaient économiquement non rentable soit exploité afin que les nigériens puissent gagner de quoi assurer leur développement. Malheureusement il a commis trois erreurs. Premièrement c’est comme le président Diori il a demandé la revalorisation du prix de l’uranium ce n’est pas acceptable chez les français. Deuxième erreur il a accordé l’exploitation du pétrole aux chinois de même qu’une mine d’uranium celle d’Azélik alors que les conventions interdisaient que cela échappe à la France car c’est le découvreur qui a la priorité pour exploiter. Tandja avait considéré que c’était une ressource nationale. Troisième erreur, Le président Mamadou TANDJA avait voulu poursuivre l’ancien président américain Georges BUSH devant les tribunaux internationaux pour avoir menti sur le Niger et discréditer son image au motif que le Niger aurait vendu de l’uranium à l’Irak qui lui aurait servi de fabriquer des bombes de destructions massives qu’on a jamais découvertes. Cela a été utilisé comme argument pour détruire l’Irak, on a la preuve que c’est des faux documents produits par la CIA pour discréditer le Niger et TANDJA tenait coute que coute à ce que l’honneur du Niger soit lavé et je connais l’équipe qu’il a mise en place pour poursuivre ce dossier. Enfin, et là c’est juste un prétexte car en histoire nous faisons la différence entre la structure et la conjoncture, le Tazartché est devenu un alibi contre lui.
JOURNAL SEEDA : en dehors du monde rural et des ressources naturelles Y a t-il d’autres domaines où TANDJA a laissé des empreintes ?
PhD M. DJIBO : Le président Mamadou TANDJA a laissé beaucoup d’empreintes d’abord de mon point de vu par sa gestion. Ils ont trouvé un pays qui ne payait pas les salaires. Ils ont fait pratiquement 10 ans et demi où y’a jamais eu d’arriérés de salaires et je pense que cela est déjà une prouesse. Par ailleurs il avait restauré les fêtes tournantes du 18 décembre qu’on avait oublié depuis l’époque des semaines de la jeunesse et les festivals de Kountché. Tandja a également osé diversifier les relations du Niger avec d’autres pays notamment la place particulière prise par la république populaire de Chine.
Journal Seeda : Enfin nous en arrivons au cas du président Issoufou MAHAMADOU qui comme le président Tanja a bénéficié aussi de deux mandat pour laisser un héritage.
Pr I.YAHAYA : Vous savez, le président Tandja avait dit en son temps qu’il n’avait pas de compte bancaire ailleurs, ce n’était pas un homme d’argent, certes c’était un homme de pouvoir mais aujourd’hui c’est beaucoup plus des hommes d’argent qui sont au pouvoir que des serviteurs de l’Etat. Je crois que la différence est à ce niveau. Si personne ne paye alors tout est lié. En histoire on peut raisonner par déduction pour combler un vide, logiquement si y’avait pas de lien entre ceux qui ont bénéficié des marchés et ceux qui leurs ont attribué, ils iraient en prison. Il y’a surement une ramification que la justice va peut-être établir un jour.
PhD M. DJIBO : Pour l’instant il est encore au pouvoir alors ce n’est pas de l’histoire c’est de la chronique. Vouloir faire le bilan d’une action en cours n’est pas historiquement fondé. Il a eu deux mandats, Dieu merci deux mandats tranquilles comme Tandja. Y’a pas eu de coup d’Etat y’a juste eu des dénonciations de tentatives de coup d’Etat. Mais nous attendons surtout le président Issoufou sur un de ses principes la lutte contre la corruption. Malheureusement les détournements des deniers publics et surtout l’impunité se sont instaurés et cela est dommage parce que ses ambitions pour le Niger étaient réelles. A Propos de détournent, c’est la justice qui est prompt à s’autosaisir et elle a préféré ne pas s’en saisir mais le temps cours et c’est l’histoire alors tôt ou tard justice se fera. Sinon c’est pas le détournement en lui-même qui est grave c’est ce qui se dit si cela s’avère vrai, que les gens aient commandé de fausses armes et de fausses munitions pour envoyer les enfants des autres sur le front se faire canarder comme des poulets si cela est vrai c’est très grave, c’est criminel et c’est très sale.
Pr I. YAHAYA : Bon vous savez avant d’être président il a été opposant. C’était une opposition de service ou une opposition réelle ? Puisse que quand il était opposant il était reçu chaque mois par le président TANDJA, lui ça fait 10 ans qu’il est au pouvoir il n’a jamais reçu le chef de file de l’opposition. il y’a des questions à se poser sur ce comportement. Puis il a trouvé un pays construit par le président TANDJA entre autres avec beaucoup de ressources et de partenaires. Eh bien toutes ces ressources dont il a hérité quelle destination ont-elles prises ? Pourtant beaucoup de nigériens avaient nourri de manière démesurée l’espoir que le président Issoufou allait changer le Niger. Au bout de dix ans à quelques mois de la fin de son règne on peut faire un bilan. La renaissance elle s’est traduite par quoi ? Des choix politiques, des choix économiques mais est ce que se sont les meilleurs choix pour le Niger ? En quoi s’est traduite la renaissance culturelle ? A mon avis à pas grand chose .Moi personnellement je n’ai pas vu grand chose sinon des choses totalement négatives. C’est une gestion un peu familiale, cela a peut être existé avant mais cette fois on a atteint le summum. Une impunité absolue, parce que vous prenez tous les scandales qui ont été mis sur la table quasiment personne n’a payé. Par exemple le cas du ministère de la défense où des milliards ont pris des destinations, malheureusement c’est le Niger qui a perdu. Donc il y’a eu des détournements considérables des biens de l’Etat. Il y’a aussi des réalisations douteuses. Quand bien même on dit qu’on a fait une route est ce qu’elle a été faite là où il fallait ? Puis combien elle a couté ? Sans compter la surfacturation des ouvrages. Regardez le chemin de fer à quoi il sert ? Il n’a aucun intérêt et il devait être fait là où il devait servir. Regardez aussi au Burkina on a construit une université à 30 milliards, au Niger on utilise 25 milliards pour construire des bureaux. Donc il y’a un manque de vision, c’est mon point de vue personnel, le président Issoufou n’a pas eu la vision d’un homme du 21ieme siècle, parce que si on a négligé l’éducation, si la santé est à deux poids deux mesures. Par ailleurs la justice est aux ordres. Je pense que ce sont dix années de régression démocratique, de régression économique, de régression en termes de choix pour construire un pays. Quand on n’a pas de vision on pense que ce qu’on fait est bien. Pourtant avec le président Issoufou en terme de richesses on a jamais été aussi riche mais ça fait dix ans qu’on est dernier de la planète, comment vous le justifié ? Une étude de l’UEMOA sortit en juillet dernier a dit que le Niger est le pays le plus pauvre de l’UEMOA. Avec tout ce qu’on a avec une vision on serait ailleurs. Il y’a des pays qui ont beaucoup moins et ils s’en sortent nettement mieux. Pire, qu’on soit surendetté et qu’on soit dernier, je pense que les dix ans du président Issoufou n’ont bénéficié qu’à une toute petite poignée de nigériens et son entourage politique.
Vous parlez d’impunité, durant le régime Tandja au moins quelques ministres ont été emprisonnés pour leur implication dans des détournements, comment expliquer que présentement des milliards ont disparus mais personnes ne répond devant les tribunaux ?
Journal Seeda : de Diori à Issoufou, quel est selon vous, le chef d’Etat qui a le mieux su gérer deux des dossiers les plus sensibles, l’Uranium et le contexte sécuritaire ?
PhD M. DJIBO : Vous savez puisque vous parlez de contexte, chaque situation intervient dans un contexte particulier, ce ne sont jamais les mêmes conditions de température et de pression donc sa ne peut pas être les même réalités ni les mêmes situations. Le président Issoufou s’est retrouvé dans une situation où le pays est en guerre sur deux fronts EST et OUEST. Aucun dirigeant nigérien n’a été confronté à une telle situation. Cela compromet toute action de développement et déstabilise aussi bien le pays que le régime. Le président Tandja a connu des rebellions qu’il a su gérer et les rebelles sont rentrés dans les rangs même si il y’a eu des privilèges. Aujourd’hui c’est la guerre et une guerre asymétrique avec des gens qu’on ne voit pas, c’est une nébuleuse, des gens qui ont des agendas qu’on ne connait pas, qui cherchent à se créer des espaces de pouvoir et des espaces économiques que personne ne maitrise. Sans noter la complicité de beaucoup de prétendus amis du Niger l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Burkina de Blaise COMPAORE, la France et même l’Algérie.
Pr Issoufou YAHAYA : De manière indéniable pour moi c’est le président Tandja. A son temps quand le Niger a connu la rébellion il a opté pour faire face frontalement. Ce qui n’était pas à priori la meilleure solution mais à la fin il a pu déboucher sur la paix. Pour moi, il a fait mieux que les autres en matant une rébellion. Concernant l’uranium, le président Diori a essayé il fut renversé. Le président Kountché vers 1985 quand le Niger a commencé à connaitre une morosité économique a même dit qu’il était prêt à vendre l’uranium au diable. Malheureusement sa maladie a gagné du terrain il n’a pas pu faire grand-chose. Mais le président Tandja a été capable de faire venir le président français Nicolas SARKOZY à Niamey. En matière de relations internationales, vous ne pouvez pas concevoir ce que cela représente comme prouesse de montrer qu’on a des positions et qu’on reste sur sa position parce que on a l’avantage d’avoir la matière première. Le président Tandja était conscient que les français voulaient notre uranium et bien s’ils voulaient c’étaient à eux de faire le premier pas. Le président Tandja a revalorisé le prix de l’uranium je pense qu’il faut le lui reconnaitre. Maintenant il est parti sur un coup d’état et tout ce qui a été convenu avec lui a été remis en cause par la transition et le régime qui a suivi. Journal Seeda : Les nigériens ressentent-ils les retombées du Pétrole ?
Pr Issoufou YAHAYA : Quelques nigériens. Vous pouvez demander à Mr Foumakoye GADO il vous dira ce qu’ils ont fait des dix mille milliards parce que il y’a une opacité. Quand ce régime est arrivé au pouvoir tout le monde sait à combien on vendait le litre d’essence, aujourd’hui c’est le même prix. Le nigérien en dépit de toutes les difficultés l’achète. Les retombées n’ont véritablement pas servit le peuple car c’est une richesse nationale mais qui est captée par un groupuscule d’individus qui pensent que le Niger finalement ils l’ont plus ou moins gagné sur un coup de dé à la faveur des élections. Donc pour moi il y’a un partage inégalitaire des richesses et peut être que les nouvelles autorités qui seront issues des prochaines élections vont mieux servir le Niger qu’il n’a été servit ces dix dernières années. Je pense que si on doit faire le bilan de ces dix dernières années, le Niger n’a pas gagné beaucoup mais certains individus ont gagné le jackpot.
Propos recueillis par
Abdoul Karim Alpha GADO
Mahamane Moumouni
Source : SEEDA - Mensuel nigérien d’informations générales
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60e anniversaire de la proclamation de notre République : Les vœux de l'Ambassadeur du Niger à Bruxelles au près du Royaume de Belgique et de son personnel
A l'occasion du 60e anniversaire de la proclamation de notre République, l'Ambassadeur du Niger à Bruxelles au près du Royaume de Belgique, Ousmane Alassane Abba et le personnel de l'Ambassade, souhaitent les meilleurs voeux de santé, de bonheur, de prospérité, au Président de la République, chef de L'État Issoufou Mahamadou et sa famille, au Président de l Assemblée Nationale Ousseini Tinni, et au Premier Ministre chef du gouvernement Brigi Rafini ainsi qu'aux élus nationaux et aux membres du gouvernement.
La fête de la République célébrée cette année dans la capitale du Damagaram, est le symbole de notre liberté, l'unité, l'égalité et la paix ainsi que la solidarité, la fraternité humaine et la cohésion sociale.
Bonne fête de la République au peuple nigérien
Saadi Sanda, Attachée de presse Ambassade du Niger à Bruxelles
20 décembre 2018
Source : http://ambaniger-bruxelles.be/
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60ème anniversaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à Dakar (Sénégal) : Assurer la stabilité monétaire et l’émergence économique dans un monde en mutations
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a célébré, hier à Dakar au Sénégal, son 60ème anniversaire à travers un symposium sur le thème ‘’les banques centrales dans un contexte en mutation’’. L’événement était à la hauteur des défis qui attendent cette institution et ses semblables dans le contexte actuel marqué par des défis à la fois complexes et nouveaux. Pour ce faire la BCEAO a mobilisé la grosse artillerie pour débattre de ce thème et des thématiques connexes. C’est le Premier ministre du Sénégal, M. Amadou Bâ, représentant le président Macky Sall qui a donné le coup d’envoi des activités au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) en présence notamment du Vice-président de la Côte d’Ivoire, M. Tiemoko Miyelet Koné (ancien gouverneur de la BCEAO), de Dr Yayi Boni, ancien président de la République du Bénin ancien président de la BOAD, du nouveau gouverneur, M. Jean Claude Kassi-Brou, des membres du gouvernement sénégalais, du Directeur du Département Afrique au FMI, du Directeur exécutif de l’Alliance pour l’inclusion financière et de plusieurs invités.
Ce symposium du soixantenaire de la BCEAO a regroupé plus de 150 participants comprenant des gouverneurs ou représentants des Banques centrales de plusieurs pays (Algérie, Comores, France, Haïti, Guinée, Ghana, Maroc, Maurice, Mauritanie, Nigeria, Sierra Leone, Rwanda, Tanzanie, etc.) et surtout des représentants de la crème du secteur financier et économique de la sous-région et à l’international, ceux des institutions régionales d’intégration ainsi que de nombreux anciens responsables de la BCEAO, des chercheurs et même des jeunes scolaires (une fille et un garçon) issus des huit pays membres.
L’ouverture des travaux de ce symposium a commencé par la projection d’un film documentaire sur l’histoire de la BCEAO qui, rappelle la vision et les objectifs qui ont poussé les pays à mettre en place une union monétaire (UMOA) ; il y a aussi les défis et les crises auxquels à fait faire l’institution. L’on retient notamment que la création de cette institution était un pari osé pour les dirigeants d’alors dans le contexte d’après les indépendances. Mais leur vision étant plus forte que les défis, la BCEAO (institut d’émission commun aux Etats membres de l’UMOA) a, au fil des années, adressé tous les défis et su s’imposer comme un exemple de réussite à travers le continent et le monde, en matière de garantie de la stabilité des prix, de la stabilité financière et monétaire, de solidarité, de promotion de l’inclusion financière et de l’intégration économique.
A titre illustratif, l’on retient qu’au 31 mars 2022, quelque 17.284.110 personnes ont bénéficié des services financiers fournis par les institutions de microfinance et le nombre de comptes ouverts a atteint 86 millions dans une région où le taux de bancarisation reste encore faible comparé à d’autres régions.
Dans leurs discours respectifs, le gouverneur de la BCEAO, M. Jean Claude Kassi-Brou ; le Vice-président Ivoirien M. Tiémoko Miyelet Koné et le Premier ministre sénégalais, M. Amadou Bâ ont tous souligné et salué les progrès enregistrés par la BCEAO ainsi que la contribution de cette institution à la stabilité monétaire et à l’intégration économique dans la région. Cependant, ils ont surtout insisté sur les défis actuels qui se posent à la zone UMOA et à ses Etats membres.
Soulignant que la BCEAO a su toujours relever les différents défis auxquels elle a fait face à différentes époques, le Gouverneur de la BCEAO a rappelé que le symposium du cinquantenaire célébré en 2012, a porté sur des thématiques importantes comme l’intégration monétaire, le système financier internationale, la stabilité macro-économique et le financement des économies. «Les leçons tirées lors de ce symposium de 2012 ont inspiré des réformes entreprises dans le domaine monétaire et financier au cours de la dernière décennie», a déclaré M. Kassi-Brou.
Cependant, le gouverneur de la BCEAO a insisté sur les défis de l’heure et surtout sur l’imprévisibilité de certains événements qui impactent négativement les économies. C’est le cas notamment de la pandémie de la Covid 19, le conflit russo-ukrainien et la situation sécuritaire dans la région du Sahel qui ont des répercussions sur l’économie mondiale dont la vague inflationniste qui s’en est suivie. A cela, il faut ajouter les mutations technologiques qui appellent à toujours plus de créativité. M. Kassi-Brou a exhorté les participants au symposium à s’interroger sur l’implication des nouveaux modes de paiement, la coordination entre les politiques monétaires et budgétaires, le financement sain des économies pour tous les acteurs et la promotion de l’inclusion financière, etc.
Pour sa part, le Vice-président de la Côte d’Ivoire, a souligné l’attachement de son pays à l’institut d’émission commun qu’est la BCEAO. Pour M. Tiémoko Miyelet Koné, ce symposium est aussi synonyme de retrouvailles avec ces anciens collègues. M. Koné a ensuite souligné que cette célébration intervient à un moment crucial où les Etats membres éprouvent le besoin de donner une impulsion aux réformes économiques et financières en vue de maintenir, sur le long terme, la dynamique d’une croissance soutenue, ce dans un contexte international et régional difficile. Le Vice-président de la Cote d’ivoire a ensuite souligné les impacts négatifs des différentes crises sur la croissance soutenue amorcée par les Etats membres. Il a aussi souligné les efforts déployés par le gouverneur de la BCEAO pour maintenir un taux de croissance compatible avec les exigences d’un développement inclusif. «Comme pour la Côte d’Ivoire, l’objectif de parvenir à une transformation structurelle de l’économie est un enjeu stratégique de promotion de développement qui demeure une constante préoccupation pour tous les pays membres», a précisé M. Miyelet Koné.
C’est pourquoi, il est attendu, dit-il, des mutations du système bancaire et financier de l’UMOA afin d’accompagner les évolutions escomptées de nos économies dans un contexte international défavorable à la mobilisation des ressources. D’où la pertinence de ce symposium qui doit s’intéresser aux mutations en cours dont les évolutions technologiques et l’apparition des Fintech, les tensions géostratégiques, les changements climatiques, etc.
Procédant, à l’ouverture du symposium, le Premier ministre du Sénégal a d’abord transmis les salutations du président sénégalais, Macky Sall aux dirigeants de la BCEAO et aux participants. M. Amadou Bâ a souligné la pertinence d’un tel événement qui, dit-il, associe ‘’devoir de mémoire à une réflexion sur l’évolution du rôle et de l’action des banques centrales dans un monde en mutation’’. Il a ensuite rappelé les trois objectifs poursuivis par les Etats membres à travers la création de la BCEAO. Il s’agit d’abord de la monnaie unique émise par une banque centrale et une politique monétaire avec des objectifs partagés. Il y a ensuite la solidarité entre les Etats membres à travers la mise en commun d’une réserve de change et enfin la libre circulation des signes monétaires et le libre transfert entre les Etats membres. Ainsi après avoir rendu un hommage soutenu aux pères fondateurs, le Premier ministre sénégalais a insisté sur l’une des forces de l’UMOA qui est l’application d’un principe cardinal à savoir la solidarité qui, permet d’assister un Etat membre confronté à des difficultés passagères ou à des faiblesses structurelles. Cette démarche a contribué à la résilience commune des économies de la sous-région et à créer les conditions d’une stabilité monétaire.
Toutefois, a ajouté M. Amadou Bâ, la crédibilité et la pérennité d’une union monétaire ne saurait se limiter exclusivement à la stabilité monétaire. «Elle doit aussi favoriser l’émergence d’un espace économique durable», a -t-il précisé avant de souligner les performances économiques de la zone UMOA au cours de ces dernières décennies avec un taux de croissance moyenne d’environ 6% supérieur au taux de 3% pour le reste des pays au sud du Sahara. A cela s’ajoute la maîtrise du taux d’inflation en moyenne à 1% au cours de la même période contre 7% pour le reste de l’Afrique au Sud du Sahara.
Cependant, le Premier ministre sénégalais a souligné l’impact des crises actuelles qui, se traduit par une inflation galopante érodant les pouvoirs d’achat des ménages. «Ces défis doivent être relevés par les banques centrales dont l’une des missions fondamentales est de maintenir la stabilité des prix», a-t-il estimé. A cela, il faut ajouter le financement des économies, la gestion des risques inhérents aux développements technologiques, la mobilisation des financements innovants, l’inclusion financière, etc. «Nos ambitions d’émergence ne pourront être réalisées si une frange encore importante de notre population reste en dehors du circuit financier», a estimé M. Amadou Bâ qui se félicite de constater que l’inclusion financière constitue un axe stratégique de la BCEAO. En effet, le taux d’inclusion a atteint 61% en fin 2021. M. Amadou Bâ a encouragé la banque centrale à poursuivre les innovations financières en tirant profitant des évolutions technologiques.
Pour rappel, il faut noter que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est l’Institut d’émission commun aux Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Elle a son siège à Dakar au Sénégal. Créée le 12 mai 1962, la BCEAO regroupe aujourd’hui les huit Etats membres de l’UEMOA à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Par Siradji Sanda(onep), Envoyé spécial à Dakar
Source : http://www.lesahel.org
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61ème anniversaire de la proclamation de l’Indépendance du Niger : Le Président Bazoum lance à Zinder, la campagne nationale de reboisement
Le Président de la République, SE. Bazoum Mohamed a lancé, hier à Zinder, la 46ème édition de la fête de l’Arbre qui correspond au 61ème anniversaire de la proclamation de l’Indépendance du Niger. La cérémonie officielle s’est déroulée dans l’enceinte du camp de la Garde Nationale du Niger (GNN) sis à la sortie de la ville sur la route de Tanout. Outre, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, l’on notait à cette occasion, la présence des députés nationaux, des membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique, du président de la Commission de la CEDEAO, des chefs traditionnels, une forte délégation nigériane comprenant des gouverneurs d’Etats fédérés, de sénateurs et de chefs traditionnels. En marge du lancement de cette fête de l’arbre, le Chef de l’Etat a inauguré la route Zinder-Tanout et posé la première pierre pour la construction d’une centrale thermique de 22 mégawatts à Zinder.
A son arrivée au camp de la GNN aux environs de 9h 40, le Président Mohamed Bazoum a reçu les honneurs que lui rendait un détachement des forces de défense et de sécurité. Malgré les exigences liées à l’accès à un camp militaire, les populations du Damagram ont tenu à y être présentes pour saluer le Chef de l’Etat.
Aussitôt après, la cérémonie a commencé par la remise de distinction à plusieurs personnalités nationales et étrangères pour services rendus à la nation nigérienne. Au total, une vingtaine de personnalités ont été décorées par le Chef de l’Etat dans l’Ordre national du mérite, dans l’Ordre du mérite agricole et dans celui des Palmes académiques du Niger. Il s’agit de M. Albadé Abouba, député national élevé au grade de Grand-Croix dans l’ordre national du mérite et du colonel Abou Oubandawaki, directeur général adjoint des douanes et du Professeur Babagana Oumar Zouloum, gouverneur de l’Etat fédéré de Borno au Nigeria, tous faits Grands officiers dans l’ordre du mérite.
Le Chef de l’Etat a décerné la distinction de Commandeur dans l’ordre du mérite à M. Ahmed Roufaï Aboubacar, Directeur général de la documentation et de la sécurité d’Etat du Nigéria ; à M. Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO ; à M. Abdallah Boureima, ancien président de la Commission de l’UEMOA ; au Général de Brigade Salifou Wakasso, Haut commandant de la Gendarmerie Nationale ; au Capitaine Abba Koulouma Jona, Commandant de la 725 compagnie méhariste de Dosso ; au Lieutenant-colonel Hassane Hima, Commandant de la Circonscription de la GNN de Tillabéri ; à l’Inspecteur général de Police Rabiou Daddy Gao, Directeur de la Police judiciaire ; au Colonel-major Bako Boubacar, Directeur général de la Protection civile ; à M. Chétima Katiella Abdou du Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et à M. Yacouba Seybou, Directeur général des Eaux et Forêts de la Lutte contre la Désertification.
Quant à Mme Saadé Laminou, Directrice des moyens généraux de l’Etat au Ministère des Finances et Dr Mahamane Sanoussi Camara, Coordonnateur du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel, ils ont été faits Officiers dans l’ordre du mérite du Niger, tandis que M. Garba Kora Lamine, ancien représentant de l’ASECNA au Niger et le Médecin-colonel Oumarou Mamane, ont été faits Chevaliers dans l’ordre du mérite du Niger.
Enfin, Mme Salamatou Hassane, Ingénieur agronome et le professeur Ag Aria Moussa, ont été faits Chevaliers respectivement dans l’Ordre du Mérite agricole et dans l’Ordre des Palmes académiques du Niger.
Peu après la remise des distinctions, le gouverneur de la région de Zinder a exprimé la joie qui anime les populations du Damagaram de voir leur région accueillir cette édition de la fête de l’arbre et de recevoir le Président de la République et toutes les autres hautes personnalités présentes. La mobilisation exceptionnelle ainsi constatée, estime M. Issa Moussa, «traduit l’attachement des populations aux idéaux qu’incarne le Chef de l’Etat. Elles sont convaincues par les actes de pouvoir que vous avez déjà posés en particulier le retour progressif de la paix et de la sécurité dans les zones affectées par l’insécurité ainsi que l’instauration d’un dialogue avec les acteurs sociaux sur des questions importantes comme l’éducation».
Revenant sur le thème de cette édition de la fête de l’Arbre, le gouverneur de Zinder a d’abord relevé la dégradation progressive de l’environnement dans la région. Mais grâce aux efforts des pouvoirs publics, des services techniques et des partenaires, les populations ont intégré dans leurs activités les actions de protection et de restauration de l’environnement. «Ces gestes font aujourd’hui partie de l’agenda agricole de nos paysans», a déclaré M. Issa Moussa. Le gouverneur de Zinder a par ailleurs indiqué que sa région a produit quelques 395 tonnes de moringa à l’état vert en 2020. Il a invité les populations du Damagaram à planter chacun au moins un arbre et surtout à l’entretenir.
5818 tonnes de moringa produites en 2020 pour une valeur commerciale de 11 milliards de FCFA
Dans le discours de lancement de la campagne de reboisement, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a rappelé que la célébration de la fête de l’arbre traduit la prise de conscience des populations nigériennes relativement au phénomène de la désertification et aux défis environnementaux. La ministre a aussi rappelé la conscience écologique présente chez les populations du Damagaram depuis 1807 et qui s’est traduite par la protection de certaines espèces comme le gao ou le baobab. C’est dire que les espèces forestières ligneuses et non-ligneuses ont toujours contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Cela est d’autant plus vrai pour le moringa pour son intérêt économique, alimentaire et nutritionnel, médicinal et thérapeutique, cosmétique, etc. C’est une plante dont l’apport à la résilience des populations est inestimable. D’après Mme Garama, la production nationale en 2020 s’élève à 5818 tonnes, soit une valeur commerciale de 11 milliards de FCFA.
Devant, l’intérêt économique de cette plante, le gouvernement est en train de prendre des dispositions pour faire des extensions au niveau des principaux sites de production dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder. Et de nouveaux sites seront ouverts dans la région de Tahoua, selon la ministre de l’Environnement, qui annonce également l’organisation dans les mois à venir de la Première semaine du moringa. Mme Garama d’ajouter que chacun peut contribuer à la valorisation de cette culture et à la résilience des populations, cela en plantant le moringa dans nos jardins, nos champs, nos concessions, nos services, nos écoles. A travers les initiatives sur la valorisation du moringa, il s’agit pour le programme de renaissance de faire de cette production «notre filière café, cacao à l’horizon 2026».
Juste après le discours de la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a lancé officiellement la campagne nationale de reboisement édition 2021 en plantant un plan de moringa. Toutes les personnalités présentes sur les lieux ont fait autant. Les plants mis à terre sont essentiellement du moringa et des arbres fruitiers (manguiers, citronniers, orangers, goyaviers, etc.).
Cette cérémonie donne ainsi le coup d’envoi d’une vaste campagne de reboisement. Des millions d’arbres seront plantés dans les villes, villages et hameaux à travers le pays. Il en est ainsi depuis 46 ans au Niger, preuve que la conscience écologique n’est pas une attitude nouvelle au Niger.
Siradji Sanda, Envoyé Spécial(onep)
04 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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61ème session de la Commission de la Condition de la Femme à New York : Mme Elback Zeinabou Tari Bako plaide pour un développement inclusif de l’humanité
A la tête d’une grande délégation composée des représentants de la Présidence de la République du Niger, du Cabinet du Premier ministre, des ministères sectoriels et de la société civile, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, a pris part à la 61ème session de la Commission de la Condition de la Femme qui a eu lieu du 13 au 24 mars à New York aux Etats Unis d’Amérique, sous le thème ‘’Autonomisation de la femme dans un monde de travail en pleine évolution’’.
La ministre a représenté également le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à la conférence sur ‘’L'accès des femmes à l'assainissement et à l'hygiène dans le secteur informel’’. Elle a mis aussi à profit son séjour new yorkais pour rencontrer les Partenaires Techniques et Financiers du Niger.
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61ème Sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à Accra (Ghana) sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso : Levée des sanctions commerciales et financières contre le Mali et accord avec le Burkina Faso sur un calendrier de 24 mois
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier dimanche 03 juillet 2022, en début de soirée, de retour d’Accra (Ghana) où il a participé au 61ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso. Après la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’État se sont retrouvés à huit clos, une séance sanctionnée par d’importantes décisions.
Selon certaines informations concordantes émanant de plusieurs agences de presse, sur le cas précis du Mali, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont validé le nouveau calendrier proposé par la junte d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024 et levé les sanctions commerciales et financières qui affectaient le Mali depuis janvier 2022. «C’est acté ! Nous avons décidé de lever les sanctions économiques et financières contre le Mali», a déclaré à l’AFP un participant au sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sous couvert de l’anonymat. L’information a été confirmée à l’AFP par un responsable de la CEDEAO qui participait aussi au sommet.
Pour le Burkina Faso, les dirigeants de la sous-région sont parvenus à un accord avec le pays des “hommes intègres” sur un calendrier de la transition militaire de 24 mois, à compter du 1er juillet 2022.
D’autre part, les Chefs d’Etats et de gouvernement ont élu le Président Bissau Guinéen, M. Umaro Cissoko Embalo, pour conduire la présidence en exercice de la CEDEAO. Peu après la passation de services avec son prédécesseur, le ghanéen Nana Akufu Addo, le nouveau président en exercice de la CEDEAO a livré ses sentiments à la presse. « C’est un jour historique pour notre pays. La Guinée Bissau fait partie des pays fondateurs de la CEDEAO. Mais, c’est la première fois qu’un pays lusophone est porté à la présidence de cette institution. Cela montre la solidarité de tous les pays parce que c’est un soutien unanime, tous les Chefs d’Etat ont fait confiance au plus jeune président de la sous-région. Cela montre que tout le monde est solidaire avec la Guinée Bissau », a souligné le Président Umaro Cissoko Embalo.
Assane Soumana(onep)
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63ème anniversaire de l’Indépendance de la République Fédérale du Nigéria : Le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani adresse un message de félicitations au Président BOLA AHMED TINUBU
A l’occasion de la commémoration du soixante-troisième anniversaire de l’Indépendance de la République Fédérale du Nigéria, le 1er Octobre 2023, j’ai l’immense plaisir d’adresser à Votre Excellence, au Gouvernement et au peuple frère du Nigéria mes vives et chaleureuses félicitations.
Je voudrais saisir cette opportunité pour réaffirmer ma disponibilité ainsi que celle du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du Gouvernement, à œuvrer de concert avec Votre Excellence et votre Gouvernement, au renforcement et au développement des relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre nos deux pays et nos deux peuples.
Je fonde l’espoir que les Gouvernements de nos deux pays, au destin intimement lié, sauront toujours transcender les situations conjoncturelles qui pourraient nous opposer, pour continuer à préserver la paix entre nos deux nations sœurs et les liens fraternels entre nos populations.
En vous renouvelant ma disponibilité et mes sincères félicitations, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.
Niamey, le 29 Septembre 2023
Le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI
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65ème anniversaire de la Proclamation de la République du Niger : Le Président du CNSP, Chef de l’Etat annonce la tenue prochaine du Forum National Inclusif en vue de définir une feuille de route pour la transition
Le Niger célèbre demain 18 décembre 2023, le 65ème anniversaire de la Proclamation de la République. A cette occasion, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a livré un message à la nation au cours duquel, il a dressé un bilan plutôt mitigé de ce qu’a été la gouvernance du pays en particulier ces dernières décennies. Le Président du CNSP a particulièrement insisté sur la mauvaise gestion caractérisée par le népotisme, la corruption, l’impunité et l’opportunisme, le bradage des ressources naturelles et même la compromission de la souveraineté nationale. La célébration de ce 65ème anniversaire intervient dans un contexte particulier avec notamment le processus de refondation de la République et de lutte pour la souveraineté véritable engagés par le CNSP. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a annoncé la tenue, très prochaine, d’un Forum National Inclusif pour faire le diagnostic de la situation du pays née de la mal gouvernance des régimes passés. Ces assises proposeront des réformes nécessaires pour le futur avec une feuille de route pour la transition et un programme stratégique d’actions pour la refondation de l’Etat. « Le Niger, notre cher pays, nous appartient et c’est à nous de forger son destin In Sha Allah », a déclaré le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. (Lire, ci-dessous, l’intégralité du message du Président du CNSP, Chef de l’Etat).
« Nigériennes, Nigériens, Mes chers Compatriotes,
18 décembre 1958-18 décembre 2023, voilà 65 ans, jour pour jour, que notre pays a accédé au statut de souveraineté internationale avec la proclamation de la République. C’est donc un grand jour que nous devrions honorer avec joie et ferveur car il fut désormais annonciateur d’un statut juridique nouveau consacrant l’entrée de notre pays dans le concert des Nations.
Soixante-cinq (65) ans, c’est certes peu dans la vie d’une Nation, mais le chemin parcouru nous a permis de réaliser de grandes œuvres et d’être confrontés à des défis majeurs dont certains ont trouvé des solutions et d’autres demeurent sans réponses satisfaisantes.
Nigériennes, Nigériens, mes chers Compatriotes,
Sans vouloir verser dans un bilan rétrospectif, force est de reconnaitre que les dernières décennies, en raison d’une mauvaise gouvernance, n’ont pas permis à notre peuple d’asseoir son légitime espoir d’un développement durable dans un espace de paix et de sécurité pour TOUS.
En effet, alors que le système démocratique doit rimer avec la bonne gouvernance et la justice, notre pays a été malheureusement otage des tenants politiques qui ont fait de la politique un fonds de commerce, piétinant allègrement les règles minimales d’éthique et de déontologie consacrées pourtant par les textes de la République.
La justice sélective faite de népotisme, de corruption, d’impunité et d’opportunisme érigée en mode de gestion par excellence, choses somme toute, qui ont favorisé le détournement des deniers publics, le bradage de notre souveraineté et l’effondrement du service public. Cette démission de la gouvernance s’est illustrée par l’incapacité de l’Etat à faire face au défi sécuritaire, d’où sa sous-traitance avec les forces du mal ayant occasionné de nombreux morts et déplacés.
Mes chers Compatriotes,
La célébration du 65ème anniversaire de la proclamation de la République intervient dans un contexte de bouleversements géopolitiques profonds en Afrique de l’Ouest consécutifs aux changements de régimes intervenus dans les pays du Sahel. Cette nouvelle donne accompagnée d’un fort soutien populaire a entrainé non seulement une remise en cause de la gouvernance économique et financière à l’interne mais aussi une remise en cause de notre relation avec l’ancien pays colonisateur, la France.
C’est dans cette optique que nous avons dénoncé certains accords justifiant la présence des troupes françaises au Niger ainsi que des accords léonins. Cette dynamique nous a amenés à bâtir une stratégie globale de défense, de lutte contre le terrorisme et toute agression de quelque forme qu’elle soit. C’est ainsi que grâce aux multiples succès remportés par nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS), nous assistons à la normalisation progressive de la situation sécuritaire.
A titre illustratif, je peux mentionner :
- Le retour des communautés déplacées dans leurs villages ;
- La réouverture de près de deux cents (200) écoles restées fermées pendant plus de deux ans du fait de l’insécurité dans la région de Tillaberi ;
- La sécurisation du corridor de ravitaillement en produits alimentaires et pharmaceutiques et ;
- La reprise des activités socio-économiques dans plusieurs régions du pays au grand bonheur des populations.
C’est le lieu ici de louer l’engagement, l’abnégation et le professionnalisme de nos FDS qui ont permis ces succès éclatants. Je tiens donc à leur rendre un vibrant hommage pour tous les sacrifices consentis pour la défense de l’intégrité du territoire national et la quiétude sociale. Je voudrai surtout témoigner ma sincère compassion à l’endroit des victimes civiles et militaires de la barbarie qui nous est imposée par les Groupes Armés Terroristes (GAT) et leurs sponsors.
Mes chers Compatriotes,
La création de l’Alliance des Etats du Sahel est assurément l’aboutissement de cette démarche dont l’objectif est de faire du Sahel un espace de paix et de prospérité. Notre nouvelle organisation travaillera dans le seul intérêt des Sahéliens et pour une Afrique libre et décomplexée.
Je fais mention spéciale à nos frères du Burkina Faso et du Mali qui ont toujours été à nos côtés dans le combat contre les forces du mal. La matérialisation de cette lutte commune à travers la création de l’Alliance des Etats du Sahel prouve à suffisance que l’idée d’intégration chère à nos devanciers n’était pas un simple rêve pieux. Aujourd’hui avec mes frères Ibrahim Traoré, Assimi Goita, nous sommes déterminés à écrire l’histoire, l’histoire d’une Afrique libre où les Africains vivront une vraie indépendance.
Mes chers Compatriotes,
Au plan National, le changement de régime opéré par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a engendré un élan patriotique sans précèdent, expression des aspirations profondes de nos populations à la dignité et à la souveraineté nationale. Jamais dans l’histoire récente de notre pays, un évènement n’aura reçu une telle adhésion populaire spontanée et massive comme celui du 26 juillet 2023.
Assurément, ce dernier marque une rupture définitive avec l’ordre ancien et le début de l’émergence d’un Niger nouveau fait de justice, de fraternité, de solidarité, d’amour pour la défense de la patrie, de la bonne gouvernance et de la préservation de nos richesses. Ce désir ardent, les populations l’ont traduit dans nos langues nationales en des termes clairs : ZANCEN KASA NE, LAABOU SANNI NO. Permettez-moi à ce stade de saluer la résilience extraordinaire du peuple nigérien. Un peuple fier et déterminé à recouvrer toute sa souveraineté spoliée par des Nigériens véreux et leurs complices.
En décidant de nous imposer des sanctions injustifiées, cyniques, iniques, criminelles, inhumaines et irresponsables, la CEDEAO et l’UEMOA pensaient nous mettre à genoux et nous ramener dans le giron du régime déchu et de la France. Ces organisations régionales ne savaient pas qu’elles avaient en face d’elles un peuple guerrier, descendant de grandes figures historiques qui ont forgé la Nation Nigérienne. Le Niger, notre cher pays, nous appartient et c’est à nous de forger son destin In Sha Allah.
L’heure des tractations et des combines dans les officines est révolue. Vous avez désormais en face de vous un peuple qui a pris son destin en mains. Nous n’acceptons aucun chantage, aucune intimidation, aucun préalable. TOUS UNIS POUR LA SAUVEGARDE DE NOTRE PATRIE !
Nigériennes, Nigériens, Mes chers Compatriotes !
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie s’est engagé à convoquer un Forum National Inclusif pour faire le diagnostic de la situation du pays née de la mal gouvernance des régimes passés. Il proposera des réformes nécessaires pour le futur avec une feuille de route pour la transition et un programme stratégique d’actions pour la refondation de l’Etat.
Ces assises seront bientôt convoquées.
Dans cette lancée, j’ai défini un cadre stratégique de gouvernance pour la transition et élaboré des missions précises pour les membres du Gouvernement que nous allons rendre public dès cette semaine.
Nigériennes, Nigériens, mes chers Compatriotes,
Au plan de la mobilisation sociale et de la sécurité, un compte dénommé Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie « FSSP » a été créé pour la mobilisation des ressources, le financement des appuis au renforcement des capacités des Forces de Défense et de Sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité ainsi que la prise en charge des victimes de ce fléau. Je tiens à remercier le peuple nigérien et le comité de gestion de ce Fonds pour leur engagement dans cette mobilisation.
Au plan de la justice sociale et de la restauration de l’Etat et du peuple dans ses droits, la Commission de Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale (CoLDEFF) est à pied d’œuvre pour instruire tous les dossiers relevant de sa compétence. J’engage ses membres, au demeurant sous serment, à tout mettre en œuvre pour mériter la confiance placée en eux par la Nation.
Pour ma part, je réitère mon engagement, celui du CNSP et du gouvernement, de ne couvrir personne et de prêter mains fortes à cette institution pour surmonter toute entrave ; car le fléau généralisé de la corruption est l’une des causes qui nous ont conduits à prendre nos responsabilités pour mettre fin au régime que vous connaissez.
Nous avons fait le serment de mettre l’Etat dans ses droits. Pas de répit ni de pitié pour ceux qui ont spolié les biens de l’Etat. Nous avons instruit la CoLDEFF à travailler en toute transparence tout en respectant le droit des uns et des autres.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers Compatriotes,
La campagne agricole et pastorale de cette année n’a pas répondu totalement aux attentes de nos laborieuses populations. En pareilles circonstances, l’Etat prend toutes les dispositions pour non seulement entreprendre des activités compensatrices pour les agriculteurs et les éleveurs, mais aussi assurer la disponibilité des produits alimentaires sur l’ensemble du territoire national. Grâce à la coopération multiforme avec certains pays amis, notre pays dispose suffisamment de produits alimentaires accessibles sur le marché et cela en dépit du blocus barbare de la CEDEAO et de l’UEMOA.
Je salue cette marque de solidarité des gouvernements de la Guinée, du Tchad, de l’Algérie, du Maroc, de la Guinée Equatoriale et tous les autres pays amis qui nous ont apportés leur soutien. Une mention spéciale pour la République sœur du Togo qui n’a ménagé aucun effort pour nous soutenir avec engagement et constante disponibilité ainsi que tous les peuples frères qui nous accompagnent en ces moments difficiles.
Pour ma part, je continuerai à faire tout ce qui est possible pour assurer le progrès, la sécurité, le développement et la cohésion sociale dans notre pays. Je sais pouvoir compter sur la contribution et la participation actives de chacune et de chacun de vous pour y parvenir.
Vive la République !
Vive le Niger !
Vive la Sauvegarde de la Patrie !
Je vous remercie. ».
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65ème de l’Indépendance de la République de Guinée : Le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani adresse un message de félicitations au Président de la Transition, Chef de l’Etat de la République de Guinée, le Colonel M
Monsieur le Président.
La commémoration du soixante-cinquième anniversaire de l’Indépendance de la République de Guinée le 02 Octobre 2023, m’offre l’agréable plaisir d’adresser à votre Excellence, au Gouvernement et au peuple frère de la Guinée mes vives et chaleureuses félicitations.
Je voudrais saisir cette occasion pour réaffirmer ma disponibilité à œuvrer de concert avec vous au renforcement et au développement des relations d’amitié, de fraternité, de solidarité et de coopération déjà excellentes entre nos deux pays et nos deux peuples.
Je voudrais également vous exprimer, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du Gouvernement, du peuple nigérien et au mien propre, toute la reconnaissance de mon pays, le Niger, pour le soutien que la République sœur de Guinée lui apporte depuis les événements du 26 juillet 2023. Ces événements marquent un tournant décisif dans la marche résolue du peuple nigérien pour sa dignité et sa souveraineté et nous savons, en ces moments particuliers de l’histoire de notre pays, pouvoir compter sur la Guinée de Sékou Touré et de ses dignes héritiers.
En vous renouvelant mes sincères félicitations et mes meilleurs vœux, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.
Niamey, 29 Septembre 2023
Le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI
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67ème Conférence générale annuelle de l’AIEA : « Le Niger s’est résolument engagé dans un Programme Electronucléaire qui a pour objectif de le doter de l’énergie électronucléaire », déclare M. Salou Mossi, chef de la délégation nigérienne |
« Le Niger s’est résolument engagé dans un Programme Electronucléaire qui a pour objectif de le doter de l’énergie électronucléaire », déclare M. Salou Mossi, chef de la délégation nigérienne.
Les travaux de la 67ème Conférence internationale de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA) se tiennent du 25 au 29 septembre 2023 au Centre international de Vienne (Autriche). La délégation nigérienne à cette instance est conduite par M. Salou Mossi, Secrétaire de la Présidence du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Au cours de cette Conférence générale, des responsables et des représentants de haut rang de ses États Membres examinent toute une série de questions en lien avec le nucléaire. Dans son discours à la tribune de la conférence, le chef de la délégation nigérienne a présenté les progrès enregistrés par le Niger dans le cadre du Programme Cadre National 2022-2027. M. Salou Mossi a par ailleurs souligné l’ambition que nourrit le Niger à travers l’élaboration et la mise en œuvre de son Programme Electronucléaire avant de réitérer la disponibilité du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani et du Gouvernement à renforcer la coopération avec l’AIEA. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcée par M. Salou Mossi).
« Madame la Présidente,
Monsieur le Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA),
Mesdames et Messieurs,
Honorables délégués.
Je voudrais d’abord vous adresser mes chaleureuses félicitations pour votre élection à la présidence de nos travaux. Qu’il me soit ensuite permis de rendre un hommage mérité au bureau sortant pour le succès de la 66ème session et l’organisation de la présente. Dans le même sens, je félicite Monsieur Rafael Mariano Grossi, Directeur Général de l’AIEA pour la qualité et la pertinence du Rapport Général présenté, et pour sa brillante reconduction pour un second mandat.
Madame la Présidente,
L’exemplarité de la coopération entre l’AIEA et mon pays, établie progressivement dans des domaines comme l’énergie électrique, la santé humaine, la sécurité et la défense, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’agriculture, les mines, donne des résultats probants grâce aux divers mécanismes d’assistance technique. La signature du Programme Cadre National 2022-2027 qui définit les domaines prioritaires dans lesquels nous attendons un fort soutien de l’AIEA, et le taux d’exécution du Fonds de coopération technique alloué audit programme, qui s’élève à 74% au 31 août 2023, montrent à suffisance la performance de cette coopération.
Madame la Présidente,
Face à la problématique énergétique de notre pays, caractérisée par un accès limité des populations aux différentes formes d’énergie modernes, malgré ses importantes ressources énergétiques (uranium, pétrole, charbon minéral, soleil, vent et eau d’écoulement), le Niger s’est résolument engagé dans un Programme Electronucléaire, qui a pour objectif de le doter de l’énergie électronucléaire. Ce Programme électronucléaire mis en œuvre par la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) avec l’appui de l’AIEA à travers le NER2006 a été évalué avec succès par une mission INIR de l’AIEA, pour la finalisation de la phase 1. Le deuxième cycle du projet NER2006 pour la période 2024-2025 est en instance d’approbation par le Conseil d’administration de l’AIEA en Novembre 2023.
Madame la Présidente,
Dans le domaine de la Sûreté et de la Sécurité Nucléaires et Radiologiques, notre pays s’est doté d’un Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN) sous la coordination de la HANEA, dans lequel toutes les institutions nationales membres apportent leur contribution, en vue de concevoir, développer et maintenir un régime de sécurité nucléaire durable au Niger. Aussi, l’ARSN qui jouit d’une autonomie de gestion et d’un conseil national, assure la régulation et la règlementation des activités nucléaires et radiologiques afin de garantir la sûreté, et la sécurité des écosystèmes.
Madame la Présidente,
Je voudrais terminer mes propos en vous réitérant la disponibilité du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane TCHIANI et du Gouvernement, à renforcer la coopération avec l’AIEA dans la poursuite de sa mission, à savoir, l’utilisation pacifique des technologies nucléaires pour le développement durable.
Je vous remercie de votre attention ».
Source : https://www.lesahel.org
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68ème Session du Comité Exécutif du Programme du Haut-Commissariat des Refugiés, à Genève (Suisse) : Bazoum Mohamed évoque la situation humanitaire et la migration irrégulière
Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed participe, à Genève en Suisse, aux travaux de la 68ème Session du Comité Exécutif du Programme du Haut-Commissariat des Refugiés. A cette occasion, il livré une communication dans laquelle, il évoque la situation humanitaire au Niger, ainsi que la problématique de la migration irrégulière.
Dans son exposé, le ministre d'Etat Bazoum Mohamed a exprimé la préoccupation du Niger face à cette situation inédite de déplacements forcés de personnes dans le monde, en ayant une pensée particulière pour les populations réfugiés de Birmanie. Il a également tenu à exprimer, la gratitude des plus hautes autorités de la République du Niger pour l'action appréciable, accomplie par les différentes organisations humanitaires présentes sur le territoire du Niger, le HCR notamment. A l'instar de nombreux autres pays du monde, a dit le ministre d'Etat, le Niger fait aujourd'hui face à ce grand défi de déplacement massif de populations en quête de sécurité, de paix ou tout simplement mues par un désir d'un avenir meilleur et d'une vie digne.
«L'amplitude des déplacements forcés auxquels le Niger fait face depuis quelques années, est inédite. Il y a d'abord eu, au début de la décennie, le retour massif, mais peu médiatisé, de nos compatriotes de Côte d'Ivoire puis de la Libye. La crise Libyenne qui est une véritable catastrophe pour les pays de la bande sahélo saharienne va par la suite déstabiliser le Mali et provoquer le déplacement de populations nombreuses dont plus de 60 000 vont se réfugier sur le territoire nigérien. En 2013, avec la montée en puissance de la secte Boko Haram, nous enregistrons les premiers afflux de réfugiés en provenance du Nigeria. Ils sont aujourd'hui 110,000. Les actions de cette organisation terroriste sur le territoire nigérien vont provoquer le déplacement forcé de 130 000 de nos concitoyens vivant dans la région de Diffa», a ajouté M. Bazoum Mohamed. Il a souligné qu'aussi bien sur la zone frontalière avec le nord du Mali ou celle avec le Nord-est du Nigeria, le gouvernement du Niger déploie des efforts considérables sur les plans militaire et financier pour assister et protéger ces déplacés, ainsi que les populations qui les accueillent. « Ces efforts ont eu pour effet de distraire des ressources importantes destinées aux services sociaux de base. C'était là le prix que nous ne pouvons ne pas consentir pour marquer notre solidarité vis-à-vis des populations sœurs en détresse. En cela le Gouvernement honore une tradition de solidarité bien de chez nous et aura été totalement en phase avec les populations d'accueil auxquelles il me plait de rendre un hommage appuyé pour leur grande générosité », a dit le ministre d'Etat. Il a ajouté que les statistiques de l'UNHCR révèlent que la durée moyenne de l'asile d'un réfugié en Afrique est de 17 ans. Au Niger, comme dans de nombreux pays africains, cela représente presque une génération. Selon le ministre d'Etat, ce constat impose d'aborder les choses de manière réaliste et d'accompagner en profondeur l'intégration socio-économique des réfugiés plutôt que de confiner les individus dans des camps dans l'attente hypothétique du retour à la paix.
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6ème anniversaire de la mort du Général Ali Saibou : N’oublions pas « l’homme de la décrispation » !
Feu Général Ali SaibouL’anniversaire de la mort du Général de Brigade Ali Saïbou serait passé inaperçu, n’eut été la vigilance de l’honorable député Abdourahamane Oumarou qui a rappelé la date de la disparition de l’homme de Dingazi Banda. Pourtant, un tel oubli est inadmissible au regard des hautes fonctions (Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Nationales mais également responsable de l’aide aux populations, Président de la République) qu’il a occupé et du rôle qu’il a joué dans l’avènement de la démocratie au Niger. En effet, celui que les Nigériens appellent affectueusement « l’homme de la décrispation » s’est éteint le 31 octobre 2011. Hier seulement ! Dira l’autre pour dire que sa disparition est récente. Du Général Ali Saïbou, que retient-on ? Sa personnalité peut se résumer dans cette description de lui faite en vernaculaire zarma par feu Hima Adamou dit Dama Dama, célèbre journaliste, dramaturge et chroniqueur : « Ali Saibou ya tchetchena no, a banda ga ciraï ama ara ga kwaraï ». Autrement dit son ses traits physiques donnent l’impression d’une personne difficile à aborder alors même qu’il est d’un tempérament agréable. Ce qui lui a valu un autre titre, celui de « Ali, le bon ». Comme illustration de sa bonté, on peut noter sa décision de libérer tous les prisonniers politiques du régime d’exception du Conseil Militaire Suprême (CMS) dont il est membre.
Né en 1940 à Dingazi Banda (département de Ouallam), Ali Saibou succéda au Général Seyni Kountché (mort le 10 novembre 1987) à la tête du Niger. Il quitta ses hautes fonctions de Président de la République le 27 mars 1993 passant le témoin à Mahamane Ousmane, le premier démocratiquement élu. Quels autres faits marquants retenir de son passage à la tête de l’Etat ? Dans l’impossibilité de les narrer tous, nous retiendrons la naissance de la 2ème République adopté par référendum en 1989 et la naissance du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD parti Etat) qui mua en MNSD Nassara à la faveur de l’adoption du multipartisme intégral en 1991.
Oumarou Kané
02 novembre 2017
Source : La Nation
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6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose, à Lyon (France) «Nous avons le devoir de construire un monde digne pour nos enfants, un monde sans maladies, sans paludisme...
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, a participé, hier jeudi 10 octobre 2019, à Lyon, en France, à la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose.
Le Chef de l’Etat a notamment pris la parole lors du Panel intitulé : «Vision et enjeux : Accélérons le Mouvement pour plus d’impact ». Cette discussion de haut niveau avait pour objectif d’identifier les modalités concertées de renforcement de l’impact du Fonds Mondial selon les perspectives des différents partenaires.
Lors de son intervention, le Président Issoufou Mahamadou a d’abord remercié et félicité le Président français, SEM Emmanuel Macron notamment pour l’organisation à Lyon de cette conférence. Le Chef de l’Etat a souligné que le Sida, le Paludisme et la Tuberculose sont les maladies les plus mortelles qu’ait connues l’humanité, ajoutant qu’elles sévissent surtout dans les pays pauvres.
SEM Issoufou Mahamadou a ainsi donné l’exemple du SIDA (deux porteurs sur trois sont africains), de la tuberculose (95 pour cent des décès concernent les pays pauvres et les pays à revenu intermédiaire) et du paludisme (l’essentiel des décès liés à cette maladie concerne l’Afrique). A l’impact humain de ces maladies s’ajoute l’impact économique, a-t-il souligné, indiquant que ces maladies sont à la fois cause et conséquence de la pauvreté.
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6ème Congrès ordinaire du Syndicat National des Agents de l’Hydraulique et de l’Equipement Rural (SNAHER) : Des réflexions autour de l’unité, la paix, la sécurité pour un développement durable du secteur
Le Syndicat National des Agents de l’Hydraulique et de l’Equipement Rural (SNAHER) a tenu, le lundi 24 avril 2023 à Niamey, son sixième congrès ordinaire autour du thème, «la contribution des agents de l’hydraulique et de l’équipement rural pour la cohésion sociale dans un contexte de crise sécuritaire pour un développement durable». C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Moussa Mamane qui a présidé l’ouverture des travaux. A cette occasion, il a relevé que le thème choisi cadre parfaitement avec les orientations des autorités en charge du secteur du développement rural notamment à travers les réalisations des ouvrages hydrauliques et d’assainissement et ceux des équipements ruraux au bénéfice des populations.
Au cours de cette journée, les participants au congrès ont mené des réflexions qui contribueront à l’unité, à la paix et à la culture de la collaboration entre acteurs autour de l’esprit qui a toujours animé le SNAHER à travers l’instauration d’un cadre de synergie d’action pour un développement durable du secteur. Ce congrès a été l’occasion pour les responsables de cette structure de rendre compte des actions menées à travers un bilan critique à partir duquel des perspectives seront dégagées et qui serviront à élaborer la nouvelle feuille de route. Ce cadre d’échange a constitué une sorte de retrouvaille permettant de redynamiser l’organisation.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a souligné l’intérêt du choix du thème en lien avec la sécurité qui coïncide aussi avec le jour de la célébration de la journée de la concorde. «La concorde est le symbole de la paix au Niger, le contexte actuel caractérisé par des problèmes de sécurité dans certaines parties du territoire national qui préoccupent à plus d’un titre, les autorités de la 7ème République en fait un défi pour la protection des Nigériens et de leurs biens pour un Niger stable et prospère», a-t-il ajouté.
Selon M. Moussa Mamane, les assises du 6ème congrès ordinaire qu’organise le SNAHER cadrent parfaitement avec les orientations des autorités en charge du secteur du développement rural. «Ces réalisations sont rendues possibles grâce à la mobilisation des financements de l’Etat, mais également de PTF et ONG du secteur, à la communication et à la concertation entre acteurs», a-t-il déclaré. Il devait par la suite expliquer que la cohésion sociale fait référence à la «capacité de la société à assurer de façon durable le bien-être de tous ses membres, incluant l’accès équitable aux ressources disponibles, le respect de la dignité dans la diversité, l’autonomie personnelle et collective et la participation responsable». Il a aussi ajouté que ce congrès ordinaire est une occasion de renouvellement du Bureau Exécutif National du SNAHER.
Auparavant, le Secrétaire général du BEN/CGSL-Niger, M. Saidou Abdou a souligné la pertinence du thème choisi. Ce qui, selon lui, montre à suffisance le caractère citoyen qui caractérise le fondement de la ligne syndicale du SNAHER et surtout la volonté de cette organisation à trouver des pistes de solutions aux nombreux défis liés à la situation sécuritaire très préoccupante dans de nombreuses zones de notre pays dont l’économie rurale en dépend fortement mais qui hélas a subi un coup dur à cause des assauts répétés des organisations terroristes.
De son côté, le Secrétaire général du BEN/SNAHER, M. Yahouza G. Karidio a assuré que le choix du thème de ce congrès est la traduction de la conviction des membres de cette structure qu’aucun développement durable n’est possible sans la paix, la stabilité, la cohésion sociale entre les fils d’un même pays. Par ailleurs, il a invité les congressistes à des réflexions qui prendront en compte l’amélioration des conditions de vie des agents de l’hydraulique et de l’équipement rural.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://lesahel.org/
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6ème congrès ordinaire du Syndicat National des Travailleurs de l’enseignement de Base (SYNATREB) : « Le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique : enjeux et perspectives », thème du congrès
Le Syndicat National des Travailleurs de l’Enseignement de Base (SYNATREB) a tenu, le jeudi 13 juillet 2023 à Niamey, son 6ème congrès ordinaire autour du thème « le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique : enjeux et perspectives ». C’est le secrétaire général adjoint de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN) M. Omar Touré Hamidou qui a présidé l’ouverture des travaux.
Au cours de cette journée, les discussions ont été centrées sur le recrutement des contractuels à la fonction publique, le bilan du mandat écoulé, l’examen politique du syndicat, l’élaboration du cahier de doléances du mandat futur et la mise en place des organes dirigeants ainsi que les organes de contrôle du SYNATREB. A l’ouverture des travaux le secrétaire général M. Omar Touré Hamidou a expliqué que ces assises, qui se tiennent tous les quatre (4) ans, permettent de faire le bilan du mandat afin de mieux cerner les problèmes auxquels font face les membres de cette structure. Il précise que les travailleurs de l’éducation de base, étant un maillon essentiel de cette chaine que constituent les ressources humaines, conscients de l’importance du laborieux travail battu tout au long du mandat écoulé n’ont cessé de s’organiser pour mieux défendre les intérêts matériels et moraux de la base. « Le thème de votre congrès intitulé : le recrutement des enseignants contractuels enjeux et perspectives dénote avec force votre solidarité à l’endroit de cette masse d’enseignants vivant dans des conditions précaires. Ce qui constitue un défi majeur pour toute structure responsable et un enjeu pour l’Etat » a-t-il dit. Selon M. Omar Touré Hamidou, le SYNATREB s’est imposé comme partenaire incontournable sur l’échiquier national voire international « plusieurs acquis ont été engrangés, même si certaines difficultés, telles que l’iniquité, les frustrations persistent encore au niveau de la tutelle » a-t-il déploré.
Pour sa part, le Secrétaire Général du SYNATREB M. Dioffo Hamidou a souligné que cette instance se tient au moment où l’école Nigérienne sous la houlette du Président Mohamed Bazoum est entrain de connaitre des innovations conformément à son programme dans son volet Education Formation. Ainsi, dit-il « des efforts inestimables sont faits dans tous les domaines :de l’accroissement des capacités d’accueil des établissement scolaires, des centres de formation professionnelle et des universités en passant par la scolarisation de la jeune fille, le développement du capital humain et la gouvernance du système. C’est pourquoi au SYNATREB nous avons décidé d’accompagner le président de la république dans cette initiative de redressement de notre système éducatif » a affirmé M. Dioffo Hamidou. Il a ensuite annoncé que pendant cette journée ils auront à discuter non seulement sur le recrutement des contractuels à la fonction publique mais aussi ils feront le bilan du mandat écoulé, examineront la ligne politique de leur syndicat. Ils élaboreront le cahier de doléances du mandat futur et « enfin nous mettrons en place les organes dirigeants ainsi que les organes de contrôle du SYNATREB » a conclu le secrétaire général du SYNATRB
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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6ème édition du CHAN au Cameroun : Sortie capitale pour le Mena, jeudi prochain à Japoma
L’équipe nationale du Niger, le Mena A’ ou version locaux, est en compétition depuis dimanche dernier à Douala dans le cadre de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2020) qui se joue en 2021 au pays de Samuel Eto’o Fils. Après le match nul de 0 but partout concédé face aux Chevaliers de la Méditerranée de la Libye, le Mena est en train de fourbir ses armes pour affronter jeudi prochain à 20 heures sur la magnifique pelouse du stade de Japoma, les Diables Rouges du Congo.
Depuis son quartier général établi à l’hôtel Akwa Palace au cœur de la capitale économique du Cameroun, le Mena sait qu’il n’a plus droit à l’erreur s’il désire réellement sortir de cette poule, pour continuer son aventure en terre camerounaise. L’entraineur Harouna Doula et ses poulains savent qu’ils vont jouer jeudi prochain leur carte maitresse au cours de cette confrontation contre le Congo. Ils savent qu’il n’y a pas dix mille calculs à faire. Il faut impérativement battre les Diables Rouges pour rejoindre la RD Congo qui trône seule à la tête de ce groupe B depuis son succès 1 but à 0 contre ces mêmes Diables Rouges.
D’ailleurs, à l’issue du match contre les Chevaliers de la Méditerranée, Harouna Doula a prévenu ses adversaires que le Mena est venu à Douala pour aller le plus loin possible dans la compétition. A l’entendre parler, on comprend aisément que le Mena du Niger est venu rivaliser et titiller les plus grands. «Nous allons nous donner les moyens d’y arriver» a-t-il promis. Cette assurance de l’entraineur du Mena se base certainement sur l’expérience de ses joueurs, sur leur talent, et surtout sur leur détermination à vaincre leurs adversaires. Au mois de janvier 2020, à l’occasion du tournoi «TIFOCO» qui s’est déroulé à Kinshasa en prélude à la tenue du CHAN 2020, le Mena a livré une belle prestation contre les Diables Rouges du Congo et contre les Léopards de la RDC. Ce sont donc deux adversaires que les joueurs du Mena connaissent parfaitement. Et c’est pourquoi d’ailleurs ils entendent les affronter avec une bonne dose d’optimisme.
Contre les Chevaliers de la Méditerranée dimanche dernier, l’équipe de Harouna Doula a péché au niveau de la pointe de son attaque. Le Mena a complètement dominé le jeu pendant toute la deuxième mi-temps sans parvenir à inscrire le moindre but. Que d’offensives ratées par les attaquants nigériens Djibril Goumay, Issa Ibrahim et Marou Ibrahim ! Le choix de Moumouni Darenkoum comme meilleur joueur de ce match par la CAF, ne doit pas nous faire perdre de vue que l’attaque du Mena a complètement passé à côté de son sujet pendant ce match : manque de rigueur offensive, hésitation dans les dernières passes, et trop de précipitation ont été les défauts constatés dans la charnière offensive du Mena.
Contre les Diables Rouges du Congo, il faut assurément plus d’adresse devant les buts pour espérer remporter la partie. Harouna Doula est conscient de cela, et il s’attèle à régler sa machine offensive avant la sortie de jeudi prochain à Japoma. Réussira-t-il à dompter des Diables Rouges revanchards après le triste sort qu’ils ont connu face à leurs frères ennemis de la RDC ? Toute la question est là.
Oumarou Moussa, Envoyé spécial
19 janvier 2021
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6ème réunion du groupe de recherche sur le Lac-Tchad (CRLT) : Synergie d’actions pour le développement de la région
La 6ème réunion du groupe de recherche sur le Lac-Tchad (CRLT) de la CBLT a démarré hier à Niamey, ses travaux de validation de la note conceptuelle du 2ème forum international annuel sur le développement de la région du Lac Tchad. C’est le directeur technique de la CBLT et président du groupe de recherche, M. Hycinth Banseka qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.
Au cours de cette réunion qui durera trois (3) jours, les membres du groupe de recherche vont statuer sur les modalités d’organisation du 2ème forum annuel sur le développement de la région du Lac-Tchad prévu en mai prochain à Niamey. Il s’agira aussi de présenter l’état d’avancement de son organisation.
A l’ouverture des travaux, le directeur technique CBLT et président du groupe de recherche sur le Lac-Tchad a d’abord exprimé toute sa gratitude aux Chefs d’Etat et de gouvernement qui ont accepté d’accompagner cette réunion et le comité ad’hoc pour le travail abattu qui a permis aux membres du groupe d’avoir un document de travail qui fait l’objet de validation. M. Hycinth Banseka a, par ailleurs, invité les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour enrichir ce document qui est d’une importance capitale en vue d’une organisation réussie du forum.
Auparavant, le coordonnateur PROLAC-CBLT, M. Alio Abdoulaye a souligné l’objectif du comité ad’hoc qui, a-t-il dit, est d’assurer le suivi et la mise en œuvre de PROLAC et de MCAP au niveau régional ; de guider et conseiller la génération des connaissances et de garantir un dialogue régulier entre les pays et les équipes de mise en œuvre du projet. Ce groupe répond à la nécessité d’assurer dans le processus d’organisation et d’animation des rencontres, la prise en compte des préoccupations et l’avis direct des unités de mise en œuvre du projet au niveau national et la communauté scientifique afin d’éclairer les décisions des instances politiques en mettant des avis motivés et recommandations reposant sur des considérations d’ordre scientifique et basées sur une vision stratégique et prospective de l’avenir du bassin du Lac-Tchad. Ledit comité a aussi pour rôle et responsabilité d’élaborer la note conceptuelle et le plan d’action pour l’organisation du forum annuel et le soumettre au comité régional de coordination pour validation. Il proposera également des thématiques régionales communes de recherche et les bourses pour une synergie d’actions dans la région sur les facteurs de fragilité, de conflit et de violence.
Pour sa part, Mme Nzevyang Carine, spécialiste du développement social de la Banque Mondiale Ndjamena a salué le travail du comité de réflexion qui a été mis en place pour conduire le document cadre de cet important événement. Ce forum se veut, a-t-elle fait savoir, un cadre de dialogue entre différents acteurs tant scientifiques, opérationnels, nationaux et internationaux sur les défis de développement de cette région. Il s’agit également de tirer les leçons de la première édition en vue de définir tout le détail. Mme Nzevyang Carine a en outre renouvelé l’engagement de la Banque Mondiale à accompagner les différents Etats et les différents acteurs pour assurer la relance et le développement de la région du Lac-Tchad.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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6ème session de la Commission Mixte de la Coopération Nigéro-ghanéenne : Les deux parties saluent l’exemplarité de la Coopération
La première session de la Grande Commission de coopération Nigéro-ghanéenne s’est tenue hier au Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération à Niamey. C’est le ministre Délégué auprès du ministère d’État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, chargé de l’intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar et le Vice-ministre des Affaires Étrangères, chargé de l’Intégration Régionale, Politique et Économique du Ghana, M. Kwaku Ampratwum Sarpaong qui ont procédé à l’ouverture des travaux. La tenue de cette réunion bilatérale est une occasion privilégiée et un moment d’échange entre les deux États afin de faire le point sur l’état de leur coopération.
Pour le ministre Délégué chargé de l’Intégration Africaine, la tenue de cette session traduit la volonté des dirigeants et des peuples des deux pays, de consolider les bases des relations d’amitié profonde, de coopération fructueuse et de concertation permanente. «Elle est aussi la preuve éloquente de la qualité de ces relations et l’illustration d’une volonté bien partagée de donner une impulsion nouvelle à notre coopération», a estimé M. Youssouf Mohamed Elmouctar. «Les relations Nigéro-Ghanéennes comme, nous le savons tous, plongent leurs racines dans la nuit des temps, et ont acquis l’élan d’un développement ferme et continu qui les caractérise actuellement, grâce à l’impulsion donnée par SE. Mohamed Bazoum Président de la République du Niger, et son Homologue Nana AKUFO ADDO, Président de la République du Ghana» a-t- il déclaré.
Pour le ministre Elmouctar, cette présente session donne l’occasion de faire le point de la coopération, d’évaluer le chemin parcouru et de définir des nouvelles perspectives et des nouveaux centres d’intérêts communs qu’impose la situation régionale et internationale caractérisée par la montée du terrorisme vers les pays du littoral et le conflit en Ukraine avec son impact sur la chaine d’approvisionnement de nos pays en produits agricoles. Malgré les difficultés qui existent actuellement, la coopération Nigéro-Ghanéenne continuera à réaliser chaque jour, de nouveaux progrès. «Les acquis déjà enregistrés sont encourageants et inspirent la fierté», a-t-il estimé.
Le ministre a rappelé que lors de leurs travaux, les experts des deux parties ont examiné et évalué les accords existants ainsi que des nouveaux accords susceptibles d’être signés dans divers domaines. «Les Experts ont dressé également des pistes de réflexion pour l’établissement d’une coopération sécuritaire et militaire entre nos deux pays dans un contexte préoccupant du terrorisme et du développement de la criminalité transfrontalière dans notre sous-région» a précisé le ministre Elmouctar. Ainsi, cette session ministérielle a procédé à un examen approfondi des résultats des travaux des experts, en vue de les enrichir et de donner des orientations politiques pour la consolidation des acquis.
Auparavant, le Vice-ministre des Affaires Étrangères, chargé de l’Intégration Régionale, Politique et Économique du Ghana M. Kwaku Ampratwum_Sarpaong a souligné que les relations bilatérales entre le Ghana et le Niger sont ancrées dans le panafricanisme, découlant des liens d’amitié étroits entre le Premier président du Ghana, Dr Kwame Nkrumah et le Premier président du Niger Hamani Diori, qui remontent au début des années 1960. «Au fil des années, les deux pays ont fait des efforts pour renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines avec entre autres, la signature de l’accord-cadre général de coopération en 2018 entre nos deux pays» s’est-il réjoui.
Par ailleurs, M. Kwaku Ampratwum_Sarpaong a indiqué que cette session se tient à un moment où les pays font face aux défis économiques qui menacent de compromettre les acquis obtenus. «L’impact négatif de la COVID-19 et les effets de la guerre russo-ukrainienne ont mis en évidence la nécessité de commercer entre nous et de renforcer la coopération intra-africaine dans des domaines tels que le transport, l’énergie et bien d’autres», a-t-il poursuivi. «Dans la perspective de l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), il est impératif que nos deux pays travaillent ensemble pour s’assurer que l’énorme marché des 1,2 milliard d’Africains que constitue la ZLECAF puisse continuer d’accélérer l’intégration économique de l’Afrique. D’où l’importance de la prise en compte des secteurs privés de nos deux pays en vue de travailler ensemble pour profiter de ce marché», a-t-il ajouté.
Abdoussalam Kabirou Mouha et Oumarou Idé Amadou(onep)
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6ème session ordinaire de la Conférence des Plénipotentiaires 2022 (CPL-22) : Le Niger élu membre du Conseil d’Administration de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT)
Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Moussa Hassane Barazé a pris part du 25 au 26 juillet à Alger, à la 6ème session ordinaire de la conférence des plénipotentiaires 2022 (CPL-22) et ses réunions connexes, organisées par l’Union Africaine des Télécommunication (UAT). Il est accompagné dans ce déplacement par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information Diabiri Ounteni Hassane, la Présidente du Conseil de Régulation des Communications Electroniques Mme Aichatou Habibou Oumani Bety, le Conseiller Technique du Ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information, Abdoul Karim Soumaila, le Directeur de la Promotion de l’Economie Numérique M. Maman Lawan Nafiou et le président de la GTM sur la cybercriminalité, M. Abdoul-Azizou Garba.
Cette réunion se tient en prévision de la prochaine conférence des plénipotentiaires de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) prévue en Septembre à Bucarest en Roumanie. Elle a pour objectif l’analyse des états financiers des exercices 2019-2022 de l’UAT, l’adoption du plan stratégique de l’Union pour la période 2022-2026, l’adoption des positions communes africaines pour la plénipotentiaire de l’UIT 2022 et l’élection des membres du Conseil d’Administration ainsi que celle du Secrétaire Général de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT) pour un mandat de quatre (4) ans.
En prélude à la CPL-22, il s’est tenue une conférence préparatoire pour examiner le projet d’ordre du jour de la CPL-22, les rapports 2019-2022 du Conseil d’administration de l’UAT, le projet de résolutions et de décisions de la plénipotentiaire, le rapport intermédiaire de la commission de vérification des pouvoirs et, le projet des positions communes africaines pour la plénipotentiaire 2022 de l’UIT à Bucarest.
Au sortir des travaux de la plénipotentiaire CPL-22, le Niger a été élu membre du conseil de l’UAT, ledit conseil étant constitué de 26 membres. Le Secrétaire Général de l’UAT, Monsieur John Omo, a été reconduit pour un second et dernier mandat de 4 ans.
En marge de cette conférence, le Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa a pris part, le 24 juillet 2022, à la rencontre ministérielle des pays membres du Comité de Liaison de la Dorsale Transsaharienne à Fibre Optique (CLDT-FO) qui regroupe l’Algérie, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigéria. Tous ces pays étaient représentés par leurs ministres en charge de TIC à l’exception du Mali qui était représenté par son Secrétaire Général. Il faut noter la présence des Institutions comme la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA).
L’objectif de cette rencontre était, la signature des Statuts du Comité de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique. Le ministre a, lors de son intervention fait le bilan des avancés du Niger sur le projet de la dorsale Transsaharienne au Niger dont les travaux ont été lancés en octobre 2021 et ce pour une durée de quatorze (14) mois. Il devait ajouter l’importance d’un tel projet pour notre pays. De son intervention, on peut également retenir l’amélioration de la connectivité internationale du pays à l’horizon 2025 à travers les différentes sorties vers l’international, l’émergence d’une économie digitale au Niger à travers le désenclavement numérique du Niger, la réduction du coût élevé des télécommunications/TIC, le développement socio-économique et l’autonomisation des communautés qui conduira à la paix et à l’inclusion sociale et la mise en place d’un data center tiers 3 respectant les standards et normes internationaux afin d’héberger des plateformes pour toutes les applications.
Le ministre a terminé son intervention sur une note d’espoir en ces termes : «Je suis persuadé qu’à l’issue de cette rencontre des ministres, l’espace communautaire sera doté d’instruments devant permettre au secteur des TIC d’être un véritable outil au service du bien-être des populations du Nord et du Sud du Sahara, afin de contribuer à la réalisation de la vision 2063 de l’Union Africaine», a-t-il espéré.
Toujours dans le cadre des activités de la CPL-22, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information en présence de son homologue de l’Algérie Karim Bibi Trikia assisté à la signature d’un mémorandum d’entente entre l’ARCEP-Niger représentée par sa présidente Mme Aichatou Habibou Oumani Bety et l’Autorité de Régulation de la Poste et des Communications Electroniques de l’Algérie (ARPCE-Algérie) représentée par son Président Dr Zineddine Belattar. Cette convention, la première du genre entre les régulateurs des deux pays vise à redynamiser les liens de coopération entre les deux pays frères.
Aminatou Housseini Noma, Chargée de Communication au MP/NTI
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6ème sommet de l’Union Européenne-Union Africaine à Bruxelles, en Belgique
En marge des travaux du sommet, le Président de la République a eu plusieurs rencontres bilatérales.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum a pris part du 17 au 18 février 2022, à Bruxelles, au 6ème sommet de l’Union européenne-Union africaine. L’ouverture des travaux de cette importante réunion a enregistré la participation de plusieurs dizaines de chefs d’Etat des deux continents dans la capitale européenne, en vue de définir ‘’une vision commune à l’horizon 2030’’.
Il faut noter que ce sommet intervient cinq ans après celui d’Abidjan en Côte d’Ivoire, avec pour objectifs de jeter de nouvelles bases d’un partenariat approfondi entre l’Afrique et le vieux continent. Et une enveloppe de 150 milliards d’euros est prévue pour le développement du continent africain.
Les questions sécuritaires, migratoires et commerciales étaient au menu des assises de cette réunion de grande envergure entre les deux parties. Les participants ont assisté à sept tables rondes ayant porté sur les principes fondamentaux d’une alliance dans le respect et l’intérêt mutuels. Entre autres priorités fixées, l’accent a été notamment mis sur le financement de la croissance, les systèmes de santé et productions de vaccins, agriculture et développement durable, éducation, culture et formation professionnelle, migration et mobilité, Soutien au secteur privé et intégration économique, Paix, sécurité et gouvernance, Changement climatique et transition énergétique, numériques et en matière de transports.
Le Président Mohamed Bazoum a participé à la table ronde sur l’éducation, un domaine prioritaire de son Programme de renaissance, Acte3. La fin des travaux du 6ème sommet Union européenne-Union africaine a été sanctionnée par une déclaration finale.
En matière de rencontres bilatérales, il y a lieu de préciser que le Président Mohamed Bazoum s’est entretenu avec le président tunisien, SEM. Kaies Saied, le Premier ministre belge Alexander De Croo, le Chancelier allemand, Olaf Scholz, la Première ministre danoise Mette Frederiksen et la Commissaire au développement et Partenariats internationaux.
Dans la soirée du jeudi 17 février, le Président de la République a également pris part au Musée Royal des Beaux-arts, à un diner offert aux chefs d’Etat ou de gouvernement et les partenaires au développement.
A noter que le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement à Bruxelles d’une forte délégation composée M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances, et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République, ainsi que de SEM. Idé Alhassane, Ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, Représentant permanent de l’Union européenne.
Saadi Sanda/AP/ Ambassade du Niger à Bruxelles
Source : http://ambaniger-bruxelles.be/
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6ème Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, à Accra (Ghana) : La situation au niveau de chacun des trois pays sera examinée lors de son prochain Somme
Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a pris part, le samedi 04 juin 2022 à Accra (Ghana), aux travaux du 6ème Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. On y notait également la présence de neuf autres Chefs d’Etat et de représentants d’autres pays, ainsi que les responsables des organisations régionales et continentales.
Selon le communiqué final issu du sommet, la Conférence prend acte des efforts déployés par le Burkina Faso dans le volet sécuritaire, malgré ses nombreux défis, pour récupérer certaines localités, entraînant ainsi le retour d’une partie des Personnes Déplacées Internes (PDI) et la réouverture de certaines écoles. “A cet égard, la Conférence encourage les Autorités de transition à maintenir la dynamique en vue de renforcer davantage la sécurité dans le pays. Sur le plan humanitaire, la Conférence exprime sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire par rapport à la situation constatée par la précédente mission de la CEDEAO dans le pays en avril 2022. Elle appelle la Communauté internationale pour renforcer son soutien humanitaire au Burkina Faso”, souligne le communiqué.
D’autre part, après s’être félicitée de la décision d’autoriser l’ancien Président Kaboré à rentrer chez lui, l’autorité a insisté pour qu’il soit entièrement libre. En revanche, la Conférence réitère sa préoccupation quant à la durée de la période de transition fixée à 36 mois par les autorités burkinabé telle qu’énoncée dans son Communiqué du 25 mars 2022. En conséquence, l’Autorité, tout en réitérant sa ferme condamnation du coup d’Etat du 24 janvier 2022, a décidé de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les instances de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
S.E.M Mahamadou Issoufou, nommé Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso
A cet, égard, la Conférence a décidé d’examiner la situation au Burkina Faso lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022. En outre, l’Autorité décide de nommer S.E.M Mahamadou Issoufou, ancien Président de la République du Niger, en tant que Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso, pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes.
Sur la Guinée, la Conférence a exprimé sa vive préoccupation face à la dégradation de la situation sociopolitique. En conséquence, l’Autorité exige la finalisation d’un calendrier de transition acceptable ; prie instamment le gouvernement d’établir un cadre approprié pour dialoguer avec les acteurs politiques et ceux de la société civile afin de baisser les tensions sociopolitiques et assurer une transition pacifique ; recommande la poursuite des discussions sur ces deux points, et confirme la désignation de S.E.M Mohamed Ibn Chambas comme Médiateur de la CEDEAO en Guinée. Aussi, la Conférence a-t-elle décidé d’examiner la situation en Guinée lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022.
Sur le Mali, la Conférence a salué les efforts déployés par le Médiateur de la CEDEAO en vue de parvenir à un calendrier acceptable pour assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union africaine. L’Autorité a ensuite demandé au Médiateur au Mali de poursuivre ses efforts et de finaliser les discussions avec les autorités de Transition.
En conséquence, l’autorité a décidé de maintenir les sanctions prononcées le 9 janvier 2022 ; de poursuivre le dialogue en vue de parvenir à un accord pour assurer une levée progressive des sanctions au fur et à mesure que les critères de la transition sont atteints; d’appeler les partenaires à accroître leur soutien humanitaire au Mali (…) et d’examiner la situation au Mali lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022”, indique le communiqué.
Assane Soumana(onep)
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7 mois d’arriérés de salaire à la Mairie centrale de Niamey
C’est à la limite un crime, ce qui se passe actuellement à la Mairie centrale de Niamey, où les agents accusent 7 mois d’arriérés de salaire. C’est une situation intenable que vivent ces chefs de famille qui n’arrivent plus à subvenir aux besoins de leurs familles. Dans certaines familles, il n’y a plus rien à manger, les enfants ne vont plus à l’école, car chassés de leurs établissements pour non paiement des frais de scolarité, l’eau et l’électricité coupées pour des factures impayées. Les parents n’arrivent plus aussi à soigner les enfants et leurs femmes, les divorces se multiplient. Bref, leurs familles sont martyrisées, détruites, divisées et contraintes à la mendicité.
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7° République : Des ministres-rescapés du dernier remaniement : Et pour cause !
Ainsi donc, le Président de la République Issoufou Mahamadou a procédé à un léger remaniement de l’équipe gouvernementale. Il consacre quelques surprises, notamment le départ du ministre des Transports Oumar Hamidou Tchiana (quoiqu’il soit plus juste de dire que Tchiana avait rendu sa démission plutôt avant le communiqué du secrétariat Général du gouvernement), celui du ministre de l’hydraulique, alors que d’autres membres du gouvernement bien que pressentis partants se maintiennent à leurs strapontins. Dans cet ordre, l’on remarque encore et toujours la présence de l’inamovible Premier ministre Briji Rafini, , le stauquo chez le ministre Kassoum Mamane Moctar de la jeunesse et des sports, bien qu’il soit régulièrement la cible à abattre d’un puissant syndicat de monde des sports etc.…Quant au ministre de l’Action humanitaire, Lawan Magagi, il n’en finit pas d’assister au transfert de presque toutes ses prérogatives tantôt du côté de la Primature où trône un certaine Saadatou Salaou Barmou (véritable protégée du Premier ministre, tantôt vers la direction de la protection civile. Du coup Magagi n’est-il pas en droit de se demander ce qui lui reste encore à prouver dans une telle équipe gouvernementale ? En la circonstance de ce léger remaniement ministériel, les téléspectateurs ont pu découvrir la bobine du nouveau Secrétaire Général du Gouvernement (SGG), soit le remplaçant d’un certain Gandou Zakara, même si son regard du jour fut sujet à diverses interprétations….
Pour le cas de Briji Rafini, il semble que l’heure du départ ne soit pas à l’ordre du jour et qu’il faille désormais faire abstraction de toutes les rumeurs véhiculées jusque-là. De même, certains se sont aventurés à annoncer u possible remaniement ministériel aux alentours de décembre 2017, date qu’aurait choisie le Premier ministre lui-même pour se retirer en raison de convenance personnelle. Cette perspective étant l’occasion pour le Président Issoufou Mahamadou de lancer dans le jeu son probable futur successeur à la manière du couple Poutine-Medvedev (en Russie contemporaine). Si par contre le même Issoufou n’est pas dans ce schéma, il optera alors pour des hypothèses autrement plus complexes qui n’arrangent en rien les affaires de sa succession à la conduite du pays. Mais dans un pays normal, disons dans une formation politique bien structurée, une équation de simple remplacement à un poste fut-il celui de chef de l’Etat ne devrait pas poser problème. Du reste, pourquoi le fameux comité exécutif national (CEN) du PNDS-Tareyya s’en retrouve-til coincé et pratiquement inerte ?
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700 camions bloqués après l'effondrement du pont entre Niger et Bénin
Des centaines de camions de marchandises destinées au Niger sont bloqués depuis une semaine au Bénin, le pont sur le fleuve Niger étant coupé après de fortes pluies à Malanville, à la frontière entre les deux pays. Un axe unique, vital pour le Niger, dont le port de Cotonou au Bénin est le point d'exportation. «Nous avons à la date d'avant-hier (8 septembre) 398 camions chargés de marchandises qui sont bloqués» à Malanville, a dit à l'AFP Chaïbou Tchombiano, secrétaire général du Syndicat des commerçants importateurs du Niger.
Mais les camions sont en fait arrêtés à différents endroits en amont et en aval du pont. BBC Afrique donne un total de 732 camions immobilisés.
Le pont qui est la seule voie entre le Niger et le port béninois de Cotonou est devenu impraticable. Il s’est effondré en son milieu, et aucun véhicule, le plus léger soit-il, ne peut passer.
C'est par ce même pont que le «yellow cake», le concentré d'uranium, extrait dans le nord du Niger, transite vers le port de Cotonou pour être expédié en France. «Le trafic est mort et vous pouvez apercevoir des files de camions à perte de vue», a déclaré à l'AFP un résident de Gaya, la ville nigérienne la plus proche du Bénin.
Pour pouvoir acheminer au plus tôt le fret au Niger, les autorités béninoises proposent notamment un détour soit par le Nigeria (frontalier des deux pays), soit par le Burkina Faso. On parle également de la construction d’un autre pont, métallique, en 45 jours sur le fleuve.
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71ème édition du Mawlid à la Zawiya de Cheik Chouaibou de Niamey : « Unité Nationale à travers le message de Mohamed (Saw), messager de Paix » thème de cette édition
Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 septembre 2023, de nombreux fidèles musulmans de la confrérie Tidjaniya se sont réunis à la zawiya de Cheikh Chouaibou sis au quartier 2ème Arrondissement de Niamey pour célébrer dans la joie et la fraternité la fête de Mawlid marquant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PLS).
Cette 71ème édition, placée sous la direction du Khalifa Cheikh Aboubacar Ben Cheikh Chouaibou a pour thème « Unité Nationale à travers le message du Mohamed (Saw), messager de Paix ». À 21h pile, certains fidèles présents à la zawiya de Cheikh Chouaibou se sont attelé à la lecture du saint Coran, tandis que d’autres, rejoignent les lieux. L’endroit grouille déjà de milliers de fidèles venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays comme de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigeria et du Burkina Faso pour chercher la bénédiction de cette nuit. En effet, tout au long de cette nuit, les fidèles ont procédé à la lecture du coran, des hadiths et ont imploré Allah pour la paix, la sécurité et la prospérité pour le pays.
Selon le Secrétaire général du comité d’organisation du Mawlid de la Zawiya, Cheikh Chouaibou, M. Adamou Ibrahim Mourtala la fête de Mawlid est pour les fidèles de la confrérie Tidjaniya un jour pour magnifier leur amour pour le Prophète Mohamed (PSL). « Pendant ce jour, nous jeûnons, nous lisons la nuit, et nous implorons Allah pour la paix, la prospérité et la sécurité pour le Niger. Nous sommes quatre grandes zawiyas. La Zawiya signifie une mosquée qui est différente des autres, c’est une mosquée qui a toujours des activités de lecture du Coran et des invocations », a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Adamou Ibrahim Mourtala a expliqué que le mawlid signifie la naissance de notre prophète Mohamed (PSL). Le mawlid est un vecteur d’amour pour le prophète (PSL). « C’est pourquoi, notre père fondateur de la Zawiya, Cheikh Chouaibou, nous a initié depuis son vivant à célébrer ce genre d’événement pour cette nuit bénie. Après lui, il y a eu le feu Khalifa cheikh Ibrahim qui a pris les commandes depuis près de 16 ans et à son temps, il a marqué de son intelligence et sa connaissance spirituelle en islam, le développement du mawlid de la Zawiya Cheikh Chouaibou », a rappelé M. Adamou Ibrahim Mourtala.
Le Secrétaire général du comité d’organisation du Mawid de la Zawiya Cheikh Chouaibou a enfin appelé les autorités nigériennes à plus d’unité du peuple pour « un Niger meilleur » comme le stipule le thème de la 71ème édition.
Yacine Hassane (ONEP)
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73ème Assemblée générale de l’ONU à New York (Etats-Unis d’Amérique) : Le Chef de l’Etat prend part aux travaux
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey hier 26 septembre dans la matinée, à destination de New York aux Etats Unis où il effectue une visite de travail dans le cadre de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies. A son départ de Niamey, le Président Issoufou Mahamadou a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il a ensuite été accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement Brigi Rafini. Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement par M. Mahamadou Ouhoumoudou, ministre Directeur de cabinet du Président de la République.
Onep
27 septembre 2018
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77ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York, aux USA : Le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a pris part à plusieurs réunions ministérielles et rencontres bilatérales
Membre de la délégation ayant accompagné le Président de la République lors de la grande messe de la 77ème Assemblée Générale de l’ONU, à New York, aux Etats Unis d’Amérique, le ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a représenté le Niger dans plusieurs réunions et autres rencontres bilatérales avec des personnalités du monde diplomatique.
Le ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a conduit la délégation nigérienne ayant pris part à la réunion extraordinaire de la CEDEAO tenue à New York, en marge des travaux de la 77ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU.
M. Massoudou Hassoumi a également participé à plusieurs réunions ministérielles, dont celle ayant regroupé les pays du G77 et la Chine autour du thème: « Faire face aux crises alimentaire, énergétique et financière, et les voies vers la réalisation des objectifs de développement durable »; la réunion ministérielle des pays en développement sans littoral sur le thème: «Accélérer la mise en œuvre du Programme d’action de Vienne au lendemain de la pandémie de Covid 19 et créer un élan vers la troisième conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral »;et la réunion ministérielle sur la mobilisation internationale en soutien au développement et à la sécurité au Sahel et dans le Golfe de Guinée
Au chapitre des rencontres bilatétales, le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a eu des échanges, le lundi 19 septembre 2022, avec son homologue du Royaume des Pays-Bas, M. Wokpe Hoestra. Le mardi 20 septembre 2022, le ministre d’Etat a rencontré, tour à tour, le Secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats Internationaux de la République Française, Mme. Chrysoula Zacharopoulou, le ministre des Affaires Etrangères du Portugal, M. Joao Gomes Cravinho, et le ministre des Affaires Etrangères du Royaume du Danemark, M. Jeppe Kofod.
Le jour suivant, le mercredi 21 septembre 2022, le ministre d’Etat a eu une rencontre bilatérale avec le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale de la Libye, Mme. Najla El Mangoush.
Pour toutes ces rencontres, les discussions ont porté sur le renforcement des relations bilatérales entre le Niger et ces différents pays, mais également sur la situation politique, sécuritaire et humanitaire au Sahel et dans la sous-région oust-africaine, ainsi que sur les voies et moyens de raffermir notre coopération dans les instances du multilatéralisme tel que l’ONU.
Aïssa Alzouma, AP/MAE/C
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77ème Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : Le Président Mohamed Bazoum a quitté Niamey, hier matin, en destination de New-York
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a quitté Niamey, hier matin à destination de New-York aux Etats-Unis d’Amérique, où il prendra part à la 77ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement notamment ; de Mme Khadidja Bazoum, Première Dame ; Mme Ali Mariama, présidente de la Haute Cour de Justice ; M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ibrahim Yacoubou, ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des énergies renouvelables ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole ; Pr Ibrahim Natatou, ministre de l’Education nationale ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République, M. Oumarou Moussa Ibrahim, Directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République.
ONEP
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78ème Session de l’Assemblée Générale de l’ONU : Le ministre Bakary Yaou Sangaré a pris part, hier à New york, au Sommet sur les ODD
Après avoir participé du 15 au 16 septembre dernier au Sommet du G 77+la Chine à La Havane (République de Cuba), le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur poursuit son ‘’périple américain’’. En effet, le ministre Bakary Yaou Sangaré a pris part hier lundi 18 septembre, au siège de l’ONU à New York, au Sommet sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Cet événement se tient dans le cadre de la semaine de Haut niveau de la 78ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il se tient en prélude à l’ouverture du débat général qui s’ouvre ce matin 19 Septembre. Ces assises offrent l’occasion pour les Chefs d’Etat et de Gouvernement de faire le point sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 à un moment où l’humanité fait face à des défis multiples et multiformes.
La délégation du Niger conduite par M. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires Etrangères de la Coopération et des Nigériens l’extérieur participe à ce grand rendez-vous mondial pour réaffirmer la souveraineté du pays dans la droite ligne des nouvelles orientations déclinées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) sous la conduite de son président le Général de brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat.

Au cours de ces assises, le ministre en charge des Affaires étrangères et de la Coopération fera entendre la voix du Niger en particulier sur les événements en cours actuellement avec notamment la mobilisation du peuple nigérien pour le respect de sa dignité, pour la liberté, la souveraineté et l’indépendance du pays vis-à-vis de tout diktat extérieur. Avec ses homologues des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à savoir le Mali et le Burkina Faso, il défendront également la position et les attentes des populations desdits pays sur la situation qui a court dans la région du Sahel.
Siradji Sanda (ONEP)
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7ème art : Le film documentaire ‘’ Marcher sur l’eau ‘’ entre réalité et arnaque
Tatis est un village situé à 75 km d’Abalak dans la région de Tahoua. Dans ce village, vit une communauté de Peulh bororo. Ce village est cruellement confronté à un problème d’eau potable. Pour parer au problème d’eau, les populations de Tatis avaient approché Ariane Kirley qui est une américaine, responsable de l’ONG Amene Imane. Laquelle a approché, à son tour, une maison de production française du nom de Bonne Pioche dont le responsable s’appelle Yves Derando. La maison de production a proposé à Ariane Kirley la réalisation d’un film documentaire sur la vie de la communauté bororo. Et les retombées du film seront utilisées pour la réalisation d’adduction d’eau à Tatis. Le film a été réalisé par Aissa Maiga, une réalisatrice franco malienne. Le film est intitulé ‘’Marcher sur l’eau’’ dont les principales actrices sont Souri Mallam et Oulay. Dans le film, la réalisatrice a fait marcher les acteurs, pieds nus, sur des épines. Un film que la réalisatrice a lié au changement climatique et qui a eu, récemment, une publicité gratuite de la part de RFI (Radio France Internationale).
Lire aussi >>> Documentaire «Marcher sur l’eau» : Quand le combat d’une communauté pour un mieux-être interpelle plus d’un
Depuis Bonne Pioche et Aissa Maiga ont tourné le dos à la population de Tatis qui attend toujours la réalisation du forage. Une véritable arnaque dont ont été victimes les populations Peulh bororo de Tatis qui voient leurs images vendues à l’occident sans contrepartie. Cela malgré, l’engagement signé par Yves Derando de Bonne Pioche. Vivement que les autorités nigériennes prennent cette affaire en charge. Mais, c’est tout de même une honte pour notre pays dont les populations sont obligées de se tourner vers l’extérieur pour la réalisation d’un simple forage. Et voila le résultat de la démission.
A.S
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7ème congrès ordinaire de l’ANDP ZAMAN LAHIYA : Moussa Hassane Barazé investi candidat du parti à l’élection présidentielle de 2020-2021
L’ANDP ZAMAN LAHIYA a tenu le 17 octobre dernier à l’arène de lutte Salma Dan Rani de Dosso, son 7ème congrès ordinaire couplé à l’investiture de son candidat à l’élection présidentielle de 2020. C’était une véritable marée humaine qui a rempli cette arène. A l’issue de ces assises, c’est le président du parti M. Moussa Hassane Barazé, actuel ministre des Mines qui a été investi candidat de l’ANDP à la présidentielle.
C’est dans cette ambiance que le candidat du parti a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous ceux qui ont effectué le déplacement avant de remercier les représentants des partis politiques alliés membres de la mouvance pour la renaissance du Niger (MRN). Tout au long de son intervention, le président de l’ANDP-ZAMAN LAHIYA s’est longuement appesanti sur le consensus dont le parti a fait son crédo depuis sa création en 1992. L’ANDP, a-t-il dit, place toujours le Niger au-dessus de tout. «Aussi, à la veille d’élections générales l’ANDP en appelle à un consensus dans l’organisation d’élections libres, honnêtes et transparentes dans un climat social et politique apaisé», a indiqué M. Moussa Hassane Barazé.
Pour le président de l’ANDP, ce 7ème congrès doit servir de tremplin pour poser les jalons d’un nouveau départ. «Par conséquent, nous devons malgré l’adversité et les ambitions légitimes qui animent chaque camp, chaque parti politique et chaque candidat de gagner les élections, faire preuve de tolérance en s’efforçant ensemble de créer les conditions pour la tenue d’élections démocratiques, transparentes, crédibles et apaisées», a-t-il affirmé. M. Moussa Hassane Barazé a réitéré l’engagement de l’ANDP ZAMAN LAHIYA à prendre part à tous les scrutins.
La fin des travaux de ce 7ème congrès ordinaire de l’ANDP ZAMAN LAHIYA a été sanctionnée par une série de résolutions, de recommandations et motions de remerciement. Le congrès a reconduit M. Moussa Hassane Barazé au poste de président du parti, il a comme Vice-président M. Sani Ousmane dit DanDijé, tandis que le poste de Secrétaire général est revenu à M. Saley Seïdou et M. Hamani Yayé, président d’honneur de l’ANDP ZAMAN LAHIYA.
Dans le discours de clôture qu’il a prononcé, le président du bureau politique national de l’ANDP ZAMAN LAHIYA, M Moussa Hassane Barazé a indiqué que la décision des congressistes d’engager l’ANDP aux compétitions de décembre 2020 est assurément un acte de foi en la vitalité de la formation politique. Elle marque a-t-il précisé le retour de l’ANDP ZAMAN LAHIYA dans la conquête du pouvoir suprême après dix ans d’absence. Etant investi candidat de l’ANDP ZAMAN LAHIYA à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, M. Moussa Hassane Barazé s’est dit conscient de la lourdeur de la tâche et a fait la ferme promesse de tout faire pour mériter cette confiance et honorer la mémoire de l’illustre fondateur de l’ANDP ZAMAN LAHIYA afin que le parti soit parmi les meilleurs et le plus crédible sur la scène politique nigérienne.
Le président de l’ANDP a cependant rappelé aux militants leur part de responsabilité et leur part de défi à relever car a-t-il souligné les élections restent une entreprise collective et doivent être accomplies dans l’unité et la solidarité. Le défi a indiqué M. Moussa Barazé est immense et demande un engagement et une grande capacité de mobilisation pour être capable de faire prospérer l’héritage qui leur a été légué. Le président de l’ANDP a ensuite évoqué le projet de société du parti qui va permettre aux Nigériens de choisir positivement sur le plan économique, culturel et social.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
20 octobre 2020
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7ème Edition de l'Excellence et du Mérite édition 2017 de la Fondation "Guri Vie Meilleure" : Le Président Issoufou Mahamadou reçoit et félicite les scolaires lauréats a Issoufou ouvre les portes de l'informatique aux lauréats
La Présidence de la République a organisé, vendredi dernier, une cérémonie en l'honneur des dizaines de scolaires lauréats de la 7ème édition de l'Excellence et du Mérite 2016-2017. Cette cérémonie, qui a été un grand moment de convivialité entre le Chef de l'Etat et les lauréats, s'est déroulée en présence de la Première Dame Aissata Issoufou, marraine du Prix de l'excellence et du mérite, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement, notamment ceux qui sont en charge de l'Education, de l'Enseignement supérieur et la Formation professionnelle et technique.
Au cours de la cérémonie, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a vivement salué le mérite et l'espoir dont ces jeunes nigériens sont porteurs pour leur pays. Il a rendu hommage au système éducatif nigérien en ce qu'il recèle un potentiel immense qui ne cherche qu'à être exploité. C'est pourquoi il a tenu à saluer les efforts du Gouvernement à travers notamment la récente évaluation des enseignants pour débusquer les enseignants carents et rebâtir une école nigérienne digne de ce nom.
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7ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) Algérie 2023 : Les compétitions ont débuté vendredi dernier
Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui est l’une des plus importantes compétitions de football en Afrique se tient cette année en Algérie. Cette 7ème édition va se dérouler du 13 janvier au 4 février 2023. Dix-huit (18) sélections nationales composées des meilleurs joueurs des championnats nationaux s’affronteront pour la conquête de la dame coupe. Trois semaines de compétitions pour déterminer celui qui va succéder au Maroc, vainqueur de la dernière édition en 2020, et grand absent de ce CHAN pour des raisons extra sportives.
Deux semaines avant le début de la compétition, toutes les dix-huit sélections nationales avaient entamé leur préparation. Des matchs amicaux aux stages d’acclimatation ont été observés dans plusieurs pays qui ont un climat similaire à celui de l’Algérie. Le Mena A’ a effectué sa préparation en Tunisie aux côtés de plusieurs autres équipes qualifiées. Au cours de ce stage, le MENA a livré deux matchs amicaux, un premier match contre les lions A’ du Sénégal, et un deuxième contre les Bareas A’ de Madagascar ; tous se soldés par des scores nuls et vierges (0-0).
Sur l’ensemble des deux rencontres le MENA A’ s’est très bien comporté même si, au niveau de son attaque, l’équipe a encore des difficultés à concrétiser ses occasions. C’est le cas su cours de leur troisième sortie face aux Mourabitounes de la Mauritanie qui ont infligé un score de 2 buts à 0 au Mena. Ces trois matchs de préparation vont permettre à Harouna Doula, le sélectionneur de l’équipe et son staff de trouver la meilleure formule pour affronter le Congo et le Cameroun, leurs deux adversaires de poule.
En effet, le MENA est logé dans la poule E basée à Oran composée du Cameroun et du Congo. Dans cette poule à trois, seul le premier sera qualifié pour le prochain tour (le quart-de final). Le Niger est à sa quatrième participation à la phase finale du CHAN, après le Soudan en 2011 ; le Rwanda en 2016 ; et le Cameroun en 2020. A cette occasion une importante délégation nigérienne, composée des supporteurs de l’équipe nationale est attendue à Oran. Depuis plus d’une semaine, le comité d’organisation et l’administration de la FENIFOOT sont à pied d’œuvre en vue de finaliser toutes les formalités administratives pour permettre à tous ceux qui le souhaitent, d’effectuer le voyage.
L’objectif du MENA A’ à cette compétition, est d’aller le plus loin possible, y compris en finale. Le premier match du MENA A’ est prévu pour le 20 janvier 2023 à 20heures (heure d’Algérie) contre le Congo et le deuxième match sera joué le 24 janvier 2023 à 20 heures contre le Cameroun.
Ali Maman(onep)
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7ème édition du Forum sur le Financement de l’Agriculture, FINAGRI Niger 2022 : Amélioration des revenus des producteurs pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire
Agri Focus en collaboration avec le Haut Commissariat à l’Initiative 3N, a procédé hier matin à Niamey, au lancement de la 7ème édition du forum sur le financement de l’agriculture au Niger (FINAGRI 7). Le thème de cette édition est ‘‘le financement des chaines de valeur et impact sur la transformation des systèmes alimentaires au Niger’’. Comme les précédentes éditions, cette rencontre s’inscrit dans la droite ligne des actions qu’entreprennent les autorités de la 7ème République dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durable au Niger.
Au cours de deux jours d’assises, les participants auront à échanger sur trois panels notamment sur ‘’le financement de l’agriculture : acquis, limites et perspectives’’ ; ‘’le souchet une culture de rente négligée : enjeux et perspectives’’, et ‘’les espèces négligées : quelle valorisation et quel financement pour une meilleure contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger ?’’
A l’ouverture du Forum, le Haut-Commissaire à l’Initiative, M. Ali Béty, a souligné que, la décennie de mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de développement agricole durable, l’initiative 3N, a relevé des progrès encourageant en matière de productions irriguées, pluviales et animales, de protection de l’environnement mais de façon inégale sur l’ensemble du pays et avec d’importants écarts de rendement. Beaucoup d’efforts ont été mis sur la production au détriment des autres maillons des chaines de valeurs qui, pourtant concentrent la plus grande partie des acteurs de l’agroalimentaire.
Pour M. Ali Béty, le FINAGRI vient ainsi renforcer la dynamique à travers les échanges fructueux et le partage d’expériences en matière de financement de l’agriculture. Il constitue un cadre où la stratégie nationale d’achat d’aliment auprès des petits producteurs sera vulgarisée. Aussi, a-t-il fait savoir, la mise en œuvre de cette stratégie constitue un autre mécanisme de financement de l’agriculture sans prêt, ni intérêt puisqu’elle permet aux producteurs d’avoir des revenus valorisant leur travail. Le Haut-commissaire à l’initiative a affirmé que le financement de l’agriculture constitue la partie essentielle de l’accompagnement des initiatives locales par le gouvernement du Niger et les partenaires au développement. C’est pour cela, a-t-il dit, le HC3N, a mis en place le fonds d’investissement pour la sécurité alimentaire ‘’FISAN’’. Ce fonds dispose des facilités et mécanismes d’appui aux acteurs de l’agroalimentaire y compris les petits exploitants agricoles dont les jeunes et les femmes dans la production et la transformation alimentaire à petite et moyenne échelles.
Pour sa part, la coordinatrice d’Agri Focus, Mme Zeinabou Hamani, a dans son intervention fait savoir que l’Agri Focus est une ONG de droit nigérien dont la mission est de mettre l’agri business au service du développement pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Niger. C’est pourquoi, la question du financement de l’agriculture est une thématique centrale dans toutes les activités. Elle a en outre rappelé qu’Agri Focus œuvre depuis 2016 à mettre la question du financement de l’agriculture sur la table dans le but d’amener les différents acteurs vers une convergence d’actions pour plus d’impact. «Le financement des chaines de valeur permettra de répondre au défi de créer l’émergence d’un secteur agricole capable de fournir des revenus décents et durables à tous les niveaux lorsque les conditions sont réunies, cela à travers la création et l’opérationnalisation de mécanismes financiers innovants, pratiques et adaptés aux réalités socioculturelles des nigériens», a-t-elle indiqué.
Mme Zeinabou Hamani a en outre précisé qu’Agri Focus, en collaboration avec ses partenaires notamment l’HC3N, est résolument engagée à faire du financement de l’agriculture une réalité au Niger. «La manière de financer le secteur agricole doit changer pour prendre en charge les dimensions sociales, économiques et environnementales dans une perspective de contribution à la transformation effective des systèmes alimentaires», a-t-elle estimé. La coordinatrice d’Agri Focus a, enfin souligné que, le FINAGRI Niger s’inscrit déjà dans cette logique, en mettant tous les acteurs ensemble, autour d’un objectif commun, le développement de l’agrobusiness au Niger.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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7ème forum sino-africain de think-tanks et des médias, à Beijing (Chine) : Réflexions autour des opportunités et des grandes orientations du partenariat Chine-Afrique
En prélude au Forum de coopération sino-africain (FOCAC), qui se tiendra au début du mois de septembre prochain à Beijing, s’est tenue, les 4 et 5 juillet derniers, dans la capitale chinoise, la 7ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think-tanks ayant regroupé plus de 350 participants, dont des experts et des représentants des médias de la Chine et de presque tous les pays africains. Placée sous le thème « la politique de réforme et d'ouverture et les relations sino-africaines », cette rencontre a permis aux participants d’engager une réflexion stratégique visant à développer les relations sino-africaines, au moment où la Chine souffle les bougies du 40ème anniversaire du lancement de la réforme et de l'ouverture sur l'extérieur.
La cérémonie d’ouverture de ce forum, qui a vu la présence du ministre adjoint des Affaires étrangères de la Chine, M. Chen Xiadong, entouré des ambassadeurs de plusieurs pays d’Afrique accrédités en Chine, dont l’ambassadeur de notre pays, SE. Inoussa Moustapha, a permis de donner un ton à l’intensité des débats. En effet, les différentes allocutions ont été très riches aussi bien en renseignements qu’en propositions sur la nouvelle dynamique qu’il convient d’insuffler aux relations sino-africaines.
C’est ainsi que le ministre adjoint des Affaires étrangères de la Chine, M. Chen Xiadong, qui présidait l’ouverture solennelle de la rencontre, après avoir dressé la situation sur les 40 années de coopération, tout aussi fructueuse que solidaire, entre son pays et ceux du continent africain, s’est prêté au jeu de la réflexion en esquissant des propositions et suggestions sur les voies et moyens d’insuffler un souffle nouveau à la coopération entre la Chine et l’Afrique.
Se référant aux orientations données par le Président Xi Jinping dans un discours qu’il a prononcé en avril dernier, M, Chen Xiaodong a indiqué que le partenariat sino-africain, basé sur la sincérité et les intérêts communs, évolue vers une transformation encourageante, l’objectif étant de contribuer davantage au développement durable en Afrique.
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8e congrès ordinaire du PNDS Tarayya : Foumakoye nouveau président du parti, l’étau se maintient autour de Bazoum
Les lampions du 8 congrès ordinaire du PNDS Tarayya, le parti présidentiel, se sont éteints, dimanche 25 décembre 2022, au Palais des sports à Niamey. Comme il fallait s’y attendre, c’est sans surprise que le président par intérim du parti, Foumakoye Gado, a été désigné à l’unanimité par les congressistes venus des 8 régions du pays et de la diaspora pour prendre officiellement les commandes du PNDS Tarayya. Une quelconque surprise ne pouvait pas être au rendez-vous à partir du moment où la succession a été la présidence du parti a été goupillée en amont par le grand manitou des camarades à savoir Issoufou Mahamadou, qui règne en guide suprême sur la prairie rose. Les analystes politiques qui avaient épilogué sur la probabilité d’enregistrer d’éventuelles autres candidatures surprises, citant même des noms, n’ont pas tenu compte de la donne Issoufou, qui continue non seulement de gérer le parti mais aussi l’Etat en sourdine. C’est désormais l’ère Foumakoye Gado, ce fidèle parmi les fidèles de l’ancien président Issoufou Mahamadou, qui s’ouvre à la tête du PNDS Tarayya et par extension à la tête du pays, le parti rose considérant l’Etat comme sa propriété privée. Il s’installera aux commandes du présidium du Comité exécutif national (CEN) et travaillera avec les caciques du parti pouf veiller à ce que le président Bazoum ne dévie pas d’iota de leur vision patrimoniale de la gestion des affaires publiques. Le président Bazoum Mohamed l’a personnellement avoué à travers un entretien accordé à un média étranger que les décisions importantes sur la conduite des affaires de l’Etat se prennent en concertation avec les ténors du parti. Les engagements qu’il a pris devant le peuple lors de son investiture le 2 avril 2021 de lutter farouchement contre la corruption et l’impunité, le détournement des deniers publics, la concussion, l’exclusion, l’injustice, etc., ne pourront pas être tenus dès lors qu’il n’est pas parvenu à contrôler l’appareil directoire du parti. Le président Bazoum se trouve désormais contraint de ‘’consolider et avancer’’ dans la perpétuation de ces pratiques néfastes dans lesquelles a excellé le régime Issoufou Mahamadou durant la décennie écoulée, lesquelles pratiques ont mis à genoux notre pays au profit de groupes d’intérêts partisans uniquement mus par une boulimie insatiable d’accumulation de fortune. Le nouveau président du parti Foumakoye Gado comme le manitou du parti savent que Bazoum ne pourra désormais rien entreprendre dans le sens de promouvoir la bonne gouvernance parce qu’il reste dans les liens du prisonnier du système et c’est certainement pourquoi dans leurs interventions respectives, ils lui ont jeté des fleurs. Foumakoye, le nouveau président du parti, dira de lui : ‘’Ce congrès se déroule sans la présence d’un camarade historique du parti, j’ai nommé le camarade Bazoum Mohamed aujourd’hui président de la République, qui avait dirigé notre parti de mai 2011 au 2 avril 2021, date de sa prestation de serment comme président de la République’’. Et d’ajouter : S’appuyant sur l’exemple de son prédécesseur, je disais tantôt qu’il n’est pas physiquement dans cette sale, mais je sais qu’il est présent d’esprit’’. Quant à l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, il a d’abord exhorté les cadres et les militants du parti à l’union, avant d’encenser le président Bazoum, qu’il est parvenu à imposer aux Nigériens contre leur volonté. ‘’Restons unis, restons toujours unis et toujours unis pour lutter et nous vaincrons. Il y a 32 ans, le PNDS a été créé dans une salle de classe. En dépit des nombreux handicaps, vous avez fait aujourd’hui le parti le plus puissant de l’histoire démocratique de notre pays’’, a martelé Issoufou. Comme pour montrer que le parti est son affaire personnelle, il poursuit : ‘’J’en avais fait le premier parti de l’histoire politique du Niger, à avoir fait élire deux présidents de la République : Mahamadou Issoufou en 2011 puis en 2016 et Bazoum Mohamed en 2021. Lors de notre rencontre ce jeudi 2 août 1990, le président Bazoum et moi étions loin d’imaginer que le destin a mis en relation durable deux futurs présidents de la République’’. Je suis heureux d’avoir réalisé cette alternance historique avec ce camarade pragmatique, courageux, intègre, brillant, intelligent, cultivé, prêt à tout, patriote engagé, doté d’un esprit d’initiative très développé. En l’élisant président de la République, les Nigériens ont fait le bon choix, le choix de la modernité ; avec lui le Niger continuera sa transformation politique, économique et sociale’’. Rien que des qualificatifs laudateurs pour décrire un président qui peine actuellement à convaincre les Nigériens quant à sa volonté de tenir ses engagements vis-à-vis du peuple après bientôt deux ans de gestion de l’Etat. Comment le pourrait-il quand lui-même accepte sa situation d’otage et s’en accommode ? Le président Bazoum incarne certainement ses valeurs aux yeux des Tarayyistes, mais pas à ceux des Nigériens qui aspirent à une bonne gouvernance démocratique.
O.I
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8e congrès ordinaire du Pnds Tarayya : La consécration de 12 années de gestion scabreuse des affaires de l’État
Tout va à vau-l’eau sous le régime du Pnds Tarayya. Les lois sont piétinées et violées, les deniers publics sont détournés à des fins personnelles, y compris ceux affectés à l’achat d’armements et autres équipements militaires, des milliers de Nigériens, civiles et militaires, sont morts, massacrés par des groupes armés, des milliers d’autres ont été chassés de leurs villages, l’insécurité alimentaire menace régulièrement des millions de Nigériens alors que d’autres, plus nantis et sous la coupole de l’État, détournent, à des fins d’enrichissement personnel, des tonnes de riz gracieusement données au Niger pour assister les victimes, la corruption est devenue un mode de gouvernance, l’impunité est solidement garantie aux auteurs de délits et crimes, pourvu qu’ils soient du Pnds Tarayya, des milliers d’enfants ne vont plus à leurs écoles fermées pour cause d’insécurité, bref le Niger n’est plus, aujourd’hui, qu’un vaste terreau de scandales et de désolations infinis. Cet aperçu est ce qu’il est advenu du Niger, après près de 12 années de gestion scabreuse des affaires de l’État par le Pnds Tarayya.
De l’avis de nombre de Nigériens, le 8e congrès ordinaire que le Pnds Tarayya, le parti d’Issoufou Mahamadou et de Bazoum Mohamed, s’apprête à organiser, du 24 au 25 décembre 2022, est la consécration d’un peu plus d’une décennie dédiée à la corruption, aux détournements des deniers publics et à l’enrichissement personnel, aux trafics de drogue et d’arme, aux passe-droits, à l’injustice, etc. Un congrès qui éclabousse tout au point où les problèmes auxquels le pays est confronté semblent relégués aux calendes grecques. Si le Niger est sur cales, miné notamment par la corruption endémique, les scandales de détournements des deniers publics, le trafic de drogue et l’insécurité, les barons du Pnds Tarayya, eux, ont la tête ailleurs. Leur préoccupation est à mille lieues de celles des populations qui tirent le diable par que la queue pour survivre.
Bien avant l’exacerbation des attaques terroristes (sic !) contre les populations civiles, le pouvoir du Pnds, sois la férule d’Issoufou Mahamadou, a entrepris, en 2018, de démolir les conditions de vie des Nigériens en adoptant des mesures budgétaires antisociales d’une extrême gravité. Tandis qu’il supprimait les exonérations sur des produits de première nécessité, il offrait des cadeaux fiscaux à des sociétés commerciales étrangères. Pendant ce temps, les scandales financiers s’accumulaient. Les acteurs, responsables politiques et hommes d’affaires du Pnds, se livrent presque à une course aux milliards. C’est à qui mettrait la main sur les plus gros magots soutirés à l’État. C’est ainsi que naît, sur un monticule déjà élevé de scandales, l’affaire des ressources budgétaires dédiées à l’armement des Forces armées nigériennes (Fan). Officiellement plus de 70 milliards de francs CFA et des centaines de milliards selon certaines sources qui ont été dissipés pour nourrir les comptes bancaires des auteurs, co-auteurs et complices. Une affaire qui, malgré la gravité des faits et leurs conséquences macabres, a été enterrée sans autre forme de procès. Les concernés ont bénéficié d’un non-lieu. Une histoire rose, comme il y en a tant dans ce pays. Le pire, dit-on, est à venir avec cette gouvernance.
Laboukoye
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8ème congrès du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS- Tarayya) : M. Foumakoye Gado, élu président du parti
Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme, PNDS-Tarayya a tenu son 8ème Congrès ordinaire les 24 et 25 décembre dernier à Niamey. C’est le mythique Palais du 29 juillet, le temple de la démocratie nigérienne qui a abrité les asssises de l’instance suprême du PNDS-Tarayya. Un congrès auquel ont participé quatre mille (4000) militants venus des huit régions du Niger et de la diaspora, et rehaussé par la présence des responsables des partis alliés au niveau national et ceux des partis amis au plan international, notamment membres de l’Internationale Socialiste. Il y a eu aussi et surtout la présence très remarquée à ce 8ème congrès du PNDS Tarayya de l’ancien Président de la République M. Issoufou Mahamadou.
Au palais du 29 juillet en ce jour de froid du 24 décembre 2022, il y avait du monde. A l’intérieur toutes les places assises et les moindres espaces étaient occupés, à l’extérieur des milliers de militants ne pouvant avoir accès à l’enceinte, faute de places disposnibles, ont eu leur lot de consolations à travers les écrans géants installés autour du bâtiment. Les chants à la gloire du PNDS-Tarayya sont entonnés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur par des artistes invités mais aussi des artistes traditionnels pour maintenir la flamme et la ferveur militantes. Les invités nationaux et ceux des pays amis sont installés dans le palais gracieux du 29 juillet décoré aux couleurs roses du parti qui fêtait cumulativement, son 32ème anniversaire. Les services du protocole, de la sécurité rompu et les bénévoles du parti n’ont rien laissé au hasard pour rendre inoubliables ces assises qui ont consacré l’élection du 3ème président de l’histoire du PNDS-Tarayya, consacrant la culture d’alternance à la tête de la plus grande formation politique du Niger.
Les militants sont galvanisés par les chants des artistes, le timing est milimétré. C’est à 9h25 mn que les membres du Comité Exécutif National ont fait leur entrée dans la salle sous les ovations du public. L’ancien Président de la République M. Issoufou Mahamadou redevenu militant de plein droit du PNDS après ses deux mandats à la tête du Niger a fait son entrée à 9h30 mn. A l’annonce de l’arrivée du ‘’Timonier’’, le palais des congrès explose de joie dans un concert d’applaudissements. Par cette entrée Issoufou Mahamadou renoue pour la première fois depuis 12 ans physiquement avec l’ambiance d’un congrès du PNDS. Il a levé les deux bras, poings fermés pour adresser le salut militant à un public chavirant de joie. Cinq minutes plus tard, à 9h35 mn le Président par intérim du CEN a fait son entrée dans le palais du 29 juillet, a peine la fièvre de l’accueil de Issoufou baissée. Foumakoye Gado est accueilli dans une nouvelle clameur et un enthousiasme exceptionnels. Il a fait un tour d’honneur et réjoint le présidium du PNDS-Tarayya sur le podium d’où il a adressé à nouveau le salut aux militants et aux invités.
Dans son allocution, le président par intérim du PNDS-Tarayya a loué le partenariat solide et les relations de son parti et sa diplomatie dynamique matérialisée par la participation massive des partis alliés de la MRN et de l’APR ainsi que d’une vingtaine de partis ou regroupements de partis venus de l’étranger pour assister au congrès. Aux militants, M. Foumakoye Gado a rendu un hommage mérité pour leur engagement dans le parti qui progresse chaque jour et qui engrange des victoires dont celles éclatantes lors des dernières élections. Le président pi du parti a rappelé le chemin parcouru par le PNDS Tarayya, un parti créé dans une petite salle de classe au Collège Alhéri de Niamey, un 23 décembre 1990. Bravant et survivant à toute sorte d’adversité, le parti a connu une progression régulière grâce à un leadership hors du commun de ses fondateurs conduits par Issoufou Mahamadou pour atteindre ma consécration en 2011 avec l’élection de son candidat à la magistrature suprême du Pays.
Mais, Foumakoye Gado, tout en saluant l’engagement, le sacrifice des militants et rendant hommage à Issoufou Mahamadou qui a forgé l’âme du PNDS, prévient que jusque-là, il s’agit de l’ascension, le PNDS-Tarayya veut atteindre le sommet du mont. Parlant du Président de la République Mohamed Bazoum qui a dirigé le parti de 2011 à 2021, le président pi a affirmé qu’il a «géré la famille PNDS en préservant son unité, sa discipline, son élan d’expansion…». Pour lui, même si Mohamed Bazoum est empéché physiquement d’être au congrès, il l’est d’esprit et de vision avec tous les militants. Foumakoye Gado a demandé aux militants de lui rendre un grand hommage pour célébrer cette communion. Il s’en sont alors suivies de longues minutes de standing ovation, dans la salle du Palais du 29 juillet. Le président pi a rendu également hommage aux jeunes et aux femmes qui sont l’âme du PNDS. «J’ai le cœur serré quand je pense à tout ce que vous avez endurés, je suis fier de votre résilience et de votre engagement militant», leur a-t-il lancé.
Se prononçant sur le travail réalisé en moins de deux ans de la magistrature du Président Bazoum, Foumakoye a salué les résultats satsifaisants obtenus dans le domaine sécuritaire, l’engagement personnel du Président en matière de l’éducation et de la gouvernance politique et économique ainsi que dans les domaines d’infrastructures et les industries extractives. Il a promis de vive et ferme voix que le PNDS continuera à soutenir l’action du gouvernement pour dit-il «qu’au terme de ce mandat, nos équipes de campagne détiennent des arguments tangibles et solides pour battre campagne en 2026 en vue d’une victoire certaine». En évoquant la vie du parti, il s’est félicité de la sérénité et de l’unité qui ont caractérisé les assises des bureaux exécutifs fédéraux dans toutes les régions consacrées au renouvellement des bureaux et qui ont consacré, pour la première fois, l’élection d’une femme à la tête d’un bureau exécutif fédéral. Le président pi du PNDS Tarayya a souhaité voir les assises de ce 8ème congrès réussir également. Et pour ce faire, il a dit pouvoir compter sur l’attachement des militants aux valeurs qui les lient pour «administrer une dernière correction aux détracteurs».
L’ancien président Issoufou Mahamadou vivement ovationné par les congressistes
Prenant la parole sous les ovations renouvellées du public, l’ancien Président de la République, le militant de première heure qui a repris sa carte de militant du PNDS-Tarayya n’a pas caché son émotion. S’adressant à ce monde conquis, il dira que les militants lui ont manqué, l’ambiance des congrès aussi et qu’il est heureux de ce retour et surtout de constater que la flamme militante est toujours allumée et de plus et plus vive. Il a salué les militants et leur a demandé avec insistance, tel un leitmotiv, à l’unité pour préserver les acquis de la famille PNDS Tarayya qui s’est patiemment construite grâce à ses valeurs que sont l’unité et la discipline. Un mot qu’il a répété plusieurs fois sous les ovations du public.
Les partis alliés regroupés au sein de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et l’Alliance pour la Paix et la République (APR) ont, par la voix de leurs représentants, souhaité plein succès aux assises du 8ème congrès et salué la solidité de leur alliance avec le PNDS.
Dans son intervention, la secrétaire générale de l’Internationale Sociale qui regroupe des partis de 150 pays a réaffirmé le soutien de son organisation au PNDS-Tarayya. L’ancien Premier ministre de la Centrafrique a, au nom de l’internationale Socialiste d’Afrique, rendu un vibrant hommage à l’ancien président Issoufou Mahamadou pour son engagement en faveur de l’organisation. Il a indiqué que, le PNDS est un parti qui se veut progressiste ayant arraché ses victoires de hautes luttes et insufflé l’ancrage démocratique au Niger en organisant la première alternance à la tête du Pays. Le Parti Communiste Chinois (PCC) a adressé un message de soutien au PNDS, message rendu public par l’ambassadeur de Chine au Niger.
Les travaux du congrès se sont poursuivis jusqu’au 25 décembre 2022. A l’issue de ces assises les délégués du parti ont procédé au renouvellement de son comité central et du Comité Exécutif National en élisant massivement M. Foumakoye Gado au poste de président du parti.
Zabeirou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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8ème édition de la Journée Internationale des Femmes et Filles dans la science : Sensibilisation des femmes et des filles à s’investir dans les domaines scientifique et technologique

Dans le cadre de la commémoration de la 8ème édition de la Journée Internationale des Femmes et Filles dans la science, le Réseau des Femmes en Sciences et Technologies du Niger (RFST/N) en partenariat avec le Programme Servir Afrique de l’Ouest phase 2 de l’USAID, a organisé le samedi 11 février 2023, au Lycée Issa Korombé, une journée de sensibilisation et orientation des jeunes filles dans les Sciences sous le thème «Place active de la Femme et Fille dans les Sciences de l’Eau et de l’Energie». C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo qui a procédé au lancement de ces activités. La cérémonie a été marquée par la présence du ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, du ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, de la présidente dudit réseau et des partenaires accompagnant cette activité.
Le choix du thème se justifie par l’importance de l’eau et de l’énergie dans le développement économique des sociétés et dans leur confort de vie et, par les défis liés à l’accès de l’eau et à l’énergie au Niger. L’objectif visé à travers cet évènement est de sensibiliser en suscitant l’intérêt des femmes et des jeunes filles pour les Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STIM) en général et les sciences et technologies géospatiales en particulier, afin de promouvoir leur accès et leur participation pleine, équitable et active à la science dans ces domaines respectifs. Cette activité est en parfaite cohérence avec la deuxième phase du Programme Servir en Afrique de l’Ouest, un programme conjoint de l’USAID et de la NASA mis en œuvre par l’ICRISAT et ses partenaires dont AGRHYMET CCR-AOS. Le Programme inscrit parmi ses priorités la promotion et l’orientation des jeunes filles vers les sciences spatiales et donc l’utilisation des données d’observation de la terre.
En lançant les activités de cette journée, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche PhD Mamoudou Djibo a rappelé que l’idée de cette journée a émergé d’un contexte mondial caractérisé par un écart entre les genres dans les sciences. «Le constat de cette iniquité peut être perçu à suffisance quand l’on sait qu’à peine 33% des chercheurs sont des femmes. Pire, elles obtiennent moins de financements pour leurs recherches que les hommes et sont moins susceptibles d’être promues dans leurs postes de direction et dans les fonctions scientifiques», a-t-il fait remarquer. De même, selon le ministre Mamoudou Djibo, les femmes représentent 22% des professionnels travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle et 28% des diplômées en ingénierie. «Ces sous-représentations flagrantes limitent notre capacité à favoriser des solutions inclusives et durables aux problèmes modernes et à bâtir une société meilleure pour tous. C’est la prise de conscience de ce déséquilibre sociétal qui a déterminé l’Assemblée Générale des Nations-Unies à adopter la Journée du 11 févier la journée pour promouvoir l’accès et la participation pleine et équilibrée des femmes et des filles à la science, ce domaine de la connaissance qui doit être la chose la mieux partagée», a-t-il ajouté.
Pour le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la commémoration de cette journée doit permettre de rappeler que les femmes et filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée. «Cette année, elle s’est focalisée sur le rôle des femmes et des filles dans la science, au profit des Objectifs de développement durable (ODD) 6 (eau et assainissement), 7 (énergie abordable et propre), 9 industrie innovation et infrastructure), 11 villes et communautés durables) et 17 (partenariats)», a-t-il expliqué.
Abondant dans le même sens, la Directrice du Bureau exécutif du Réseau des Femmes en Sciences et Technologies du Niger, Pr Seini Modi Haoua a rappelé que ce réseau a pour rôle de promouvoir le rôle de la femme dans la vie scientifique et technologique de la nation et au-delà sa pleine participation au redressement du déséquilibre sud-sud et nord-sud. «Il a pour objectif spécifique de sensibiliser les filles, dès le bas-âge, à combattre les stéréotypes sexués, de rassurer les filles et leur prouver qu’elles peuvent parfaitement réussir en Sciences et technologies», a-t-elle précisé.
Quant au représentant du Programme Servir Afrique de l’Ouest et celui de l’AGRYMET, ils ont exprimé leur ferme volonté de continuer à soutenir ce réseau qui incite surtout les jeunes filles à s’intéresser aux sciences. Ils ont noté aussi la nécessité à s’efforcer de familiariser les jeunes filles aux sciences et technologies géospatiales en tant que moteur du renforcement des capacités, contribuant ainsi largement à la mise en œuvre de l’Agenda des Nations Unies pour l’innovation 2030, de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des Objectifs de Développement Durable.
Notons qu’au cours de sa première phase, le programme Servir Afrique de l’Ouest a beaucoup travaillé aux côtés des jeunes en créant des clubs ‘’Servir’’ au sein de plusieurs établissements scolaires dans 4 pays pilotes du Programme (Burkina Faso, Ghana, Niger et Sénégal). L’objectif de ces clubs est d’encourager les filles à embrasser les STIM, à sensibiliser les jeunes de la région d’Afrique de l’Ouest aux problèmes environnementaux mondiaux et à contribuer à une meilleure compréhension scientifique des effets du changement climatique. Un total de 28 clubs avec 6.327 adhérents dont 70% des filles.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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8ème Réunion du Comité Technique de Coordination de la Lutte Antiacridienne dans la Région du Liptako-Gourma (CTCLAA) : Reflexions sur la lutte contre les ennemis de cultures dans l’espace communautaire
Les travaux de la 8ème Réunion du Comité Technique de Coordination de la Lutte Antiacridienne dans la Région du Liptako-Gourma (CTCLAA) ont eu lieu hier matin au Palais des Congrès de Niamey. Le thème de cette réunion est : « Les Fléaux Emergents dans les Etats du Liptako-Gourma : biologie, écologie, capacités de destruction des productions végétales et stratégies de lutte ». L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage M. AlbadéAbouba en présence du Directeur général de l’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma (ALG), M. Oua Saidou, du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigeriens) M. Ali Bety, et de plusieurs membres du Gouvernement
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8èmeCongrès ordinaire PNDS-Tarayya : Le Congrès de l’unité ou la prison
Le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), parti au pouvoir depuis 2011, a tenu son huitième (8ème) congrès ordinaire les 24 et 25 décembre 2022, à Niamey, la capitale. A l’issue de ses travaux, les congressistes ont confirmé, en le portant à la tête du parti, celui qui assurait depuis bientôt deux ans l’intérim de la présidence, Foumakoye Gado. Il est suivi, respectivement, par Hassoumi Massoudou, viceprésident, et Kalla Hankouraou, secrétaire général. Foumakoye Gado succède de la sorte à Bazoum Mohamed, actuel président de la République, luimême ayant succédé à Mahamadou Issoufou, premier secrétaire général puis président du parti. Ils ont tous deux cédé la tête de leur formation politique après des élections insolites qui les ont portés, l’un après l’autre, à la présidence de la République. Le premier, Mahamadou Issoufou, en 2011 puis 2016, année au cours laquelle il a été candidat unique au second tour de la présidentielle, son challenger ayant été embastillé et empêché de battre campagne. Le deuxième, Bazoum Mohamed en 2021, à l’issue d’élections tout aussi contestées par bien de nigériens. Certains des manifestants contre les résultats des élections ont gardé prison pendant longtemps, d’autres s’y trouvent encore.Pendant les deux jours qu’ont duré les travaux de ce congrès, les observateurs ont remarqué l’activisme tout azimut de l’ancien président de la République, Mahamadou Issoufou, qui se démenait comme un beau diable. Son but était d’amener les responsables et militants du parti dit socialiste à l’unité et à la cohésion. Un activisme qui a été finalement payant, puisque son appel semble entendu. Du moins jusqu’ici. Ainsi faisant, les responsables du parti ont apporté un démenti à tous ceux qui misaient sur un éclatement de ce parti, au vu des échos de contradictions internes qui prennent de plus en plus d’ampleur jusqu’à parvenir aux oreilles indiscrètes. Les manières ‘non démocratiques’ par lesquelles leur parti accède au pouvoir d’Etat, la gouvernance politique et économique catastrophique, les multiples scandales financiers révélés tous les jours que Dieu fait, ont fini par avoir raison de l’orgueil et des convictions de départ des militants du PNDS les plus sérieux et les plus imbus des valeurs socialistes et des principes démocratiques. Des voix commencent à s’élever d’abord à l’interne pour dénoncer ces dérives.
Le peuple est totalement ignoré, le pays sombre chaque jour un peu plus dans les abimes. Pendant qu’une infime partie des responsables du parti, au sommet de l’Etat, s’embourgeoise de manière scandaleuse, trahissant le peuple et les valeurs socialistes, ne se préoccupant que leur auto promotion, leurs familles et celle de leurs progénitures. Le 8ème congrès est donc perçu par certains observateurs, en plus de son caractère normal et ordinaire, comme un congrès extraordinaire. Un congrès extraordinaire de sauvetage. Car, il faut recoller les morceaux, faisant croire à tous que chacun dans le parti compte, que personne n’est oublié et qu’il faut davantage s’unir parce qu’en cas de désunion, c’est la mort politique. D’où l’entrée dans la danse de Mahamadou Issoufou qui a usé de tous les moyens, y compris le plagiat, pour arracher une unité forcée. Par des menaces à peine voilées, du genre « l’histoire nous enseigne qu’on est toujours vaincu par sa propre faute et toujours victorieux par la faute de l’adversaire. La plus grave des fautes, c’est la division ». Grand merci au général chinois Sun Tzu, auteur de L’Art de la guerre. Et à Mahamadou Issoufou d’appeler ses camarades à ne jamais oublier cette leçon de l’histoire. Sous peine surement d’une défaite certaine. Mahamadou Issoufou a bien raison de se démener de la sorte, car il sait plus que quiconque ce qu’ils ont fait à tête du pays, et que les nigériens ne sont pas près d’oublier. Certains responsables du parti, dans les rouages de l’Etat, sont devenus immensément riches, à, la vitesse de l’électron, et de façon plus que douteuse. En plus de la prédation systématique des ressources nationales à laquelle se sont adonnés les renaissants, ils ont également procédé de manière tout aussi systématique à une politique d’emprisonnement de toutes les voix discordantes : opposants politiques, journalistes, militaires, acteurs de la société civile…Pendant que l’impunité totale est accordée aux militants roses et à tous les malfrats qui font allégeance à leur pouvoir. Et s’il y a quelqu’un qui a le plus à perdre, c’est bien et avant tout Mahamadou Issoufou. Mais aussi tous qui sont soupçonnés d’être impliqués dans la foultitude de scandales financiers qui ont jalonné et continuent à jalonner la gouvernance de la renaissance. L’unité à laquelle il appelle n’est nullement autour des valeurs socialistes et des principes démocratiques (nous avons la preuve qu’ils n’y ont jamais cru) mais, sans le dire, pour la poursuite de l’impunité et des passe-droits dont bénéficient les socialistes. Et pour sauver leurs peaux. Point barre ! Sa descente dans l’arène, lors du congrès, pour obtenir l’union forcée de ses camarades derrières eux est donc forcée, à la mesure de la façon dont il a géré ce pays et dont ses camarades continuent de le faire. Mais, ils le savent, eux qui se sont fait passer pour des marxistes que « tout organisme contient en lui-même ses propres éléments fossoyeurs ». Et que la hauteur précède toujours la chute.
Bisso
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8èmes Jeux de la Francophonie à Abidjan : Concours de conte : la qualité de la prestation de notre compatriote Aminatou Yaou Alla reconnue par le public
Les cinq finalistes du concours de conte sont connus. Il s'agit des conteurs du Liban, du Congo Brazzaville, du Canada, de la Guinée et de la France. Ces cinq sélectionnés se retrouveront pour la grande finale du concours de conte. C'est à l'issue de quatre jours de compétition au cours desquels 20 pays se sont affrontés, qu'ils ont pu valider leur ticket.
Cependant, la publication des résultats par le jury a suscité quelques grincements de dents au sein du public. « Pour certains, la qualification de la canadienne était totalement inattendue au vu que la qualité de la prestation de la conteuse Aminatou Yaou Alla du Niger », souligne un article publié sur le site Africulturelle, lui-même citant Le journal des jeux. C'est dire que même si notre compatriote, la talentueuse conteuse Aminatou Yaou n'a pas été retenue par le jury pour la seconde phase de la compétition qui donne droit à une médaille, elle peut se consoler de l'appréciation favorable du public qui, lui, la voyait déjà parmi les cinq finalistes.
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8èmes Jeux de la Francophonie, à Abidjan (Côte d’Ivoire) : Notre compatriote Razak René Joli remporte la Médaille d'or du concours de littérature
Le Niger vient de décrocher sa première médaille aux 8èmes jeux de la Francophonie qui battent leur plein depuis à Abidjan. En effet, notre jeune compatriote, le nouvelliste Razak René Joli, a remporté, mardi dernier, la médaille d’or du concours de littérature dans la catégorie Nouvelle, avec son œuvre présentée sous le titre " L'Homme qui donnait des baisers au vent".
Cette médaille d’or du jeune nouvelliste, qui vient compenser les lacunes enregistrées par nos représentants engagés dans les compétitions sportives, servira de déclic pour les autres talents qui représentent le Niger. Par exemple pour le concours ‘’Contes et conteurs’’, notre conteuse Aminatou Yaou Allah a fait un premier passage très remarquable sur la scène de l'auditorium du Palais de la Culture d’Abidjan, avec sa merveilleuse prestation intitulée "Doudou wallé", sous les acclamations du public.
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9 avril 1999 – 09 avril 2020 : Lettre d’outre-tombe du Président Baré au Président Issoufou
Mon frère, J’entends dire que toi et ton gouvernement ne doivent rien au passé. Que vous avez fait renaître le Niger parce qu’avant vous rien ne s’était passé. Pour toi et tes amis, Djibo Bakary, Diori Hamani, Seyni Kountché, Ali Saibou, Mahamane Ousmane et Tanja personne n’a rien fait. C’est toi le messie qui fait renaître le Niger. C’est pourquoi je t’envoie cette missive par l’intermédiaire d’un de mes conseillers. Puisque ben entendu tu nous fais nous retourner dans nos tombes.
Si je dois te rappeler à mon bon souvenir, il te souvient que j’avais pris le pouvoir le 27 janvier 1996en vous renversant toi et ton « ami intime » de toujours, par un coup d’Etat suite au blocage institutionnel dont tu étais, c’est reconnu aujourd’hui, le principal instigateur acteur. Te souviens-tu que ce coup d’Etat était intervenu dans une situation économique caractérisée par la chute des cours de l’uranium amorcée au début des années 80, la dévaluation du franc CFA intervenue en 1994 pendant qu’un membre ton parti et de ton Gouvernement assurait la charge de Ministre des finances. Et souviens toi, la crise de la dette et des déficits publics étaient persistants engendrés par les politiques publiques inappropriées que tu avais initiées. Tu te souviens sans doute que c’était pour une banale histoire de rattachement par le mon frère, le président Ousmane, de la fameuse commission des marchés à la présidence de la République. Avec recul et à regarder de près, est ce que l’histoire ne donne pas raison au président Ousmane puisque les gros marchés qui font débats hier comme en ce moment, sont finalement attribués, de notoriété publique, par la présidence de la République ?
C’est ainsi que mon gouvernement, mis en place dès le 1er février 1996, fut contraint d’adopter des politiques d’austérité avec leurs lots de conséquences désastreuses et impopulaires connues sur le plan social. C’était malheureusement le prix à payer pour assainir l’environnement économique désastreux que tu avais contribué avec ton gouvernement et l’instabilité politique à me léguer afin d’assurer un cadre macroéconomique sain.
C’est dans ce contexte difficile que j’ai dû opérer des choix souvent difficiles qui ont permis fort heureusement à notre pays de sortir de l’ornière.
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932ème session du Comité des ambassadeurs de l’OEACP : L’Ambassadeur du Niger à Bruxelles SE. Idé Alhassane présenté au Comité
L’Ambassadeur du Niger à Bruxelles SE. Idé Alhassane a été présenté au comité des Ambassadeurs de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), lors de sa 932ème session tenue le 20 octobre 2020 par Visio conférence dans la capitale de l’Europe.
Il s’agissait au cours de cette réunion de présenter les nouveaux ambassadeurs prenant part pour la 1ère fois à cette réunion, à savoir SE. Mme Hirut Zemene Kassa de la République Fédérale démocratique d’Ethiopie et SE. Idé Alassane de la République du Niger. Celui-ci a, dans son adresse confirmé son entière disponibilité à collaborer étroitement avec ses homologues des autres pays membres de l’OEACP, et à participer activement dans les différentes délibérations du comité. SE. Idé Alhassane a ensuite rappelé le passage du groupe ACP en Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, l’arrivée du nouveau Secrétaire général et l’évolution des négociations de l’Accord post-Cotonou.
Le diplomate a réitéré l’adhésion totale du Niger aux idéaux nobles de cette organisation dont il vient de signer l’accord de sa création, avec de multiples défis communs à relever, notamment la promotion du multilatéralisme ; le renforcement de la coopération intra/OEACP ; la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ainsi que l’accroissement du développement économique et social.
L’ambassadeur du Niger a par ailleurs fait cas de l’instauration dans notre pays, durant ces deux quinquennats du Président de la République SE. Issoufou Mahamadou, d’une gouvernance démocratique, politique et économique porteuse d’espoir. Un engagement ayant permis à notre pays d’atteindre entre autres la préservation de l’intégrité territoriale, une économie dynamique, la réduction de la pauvreté, et enfin la consolidation et la stabilisation des institutions démocratiques.
Enfin, l’ambassadeur du Niger à Bruxelles a souligné le renforcement de la crédibilité du Niger et la confiance des partenaires sur le plan diplomatique, avant d’informer ses homologues de l’organisation en décembre prochain des élections générales à l’occasion desquelles le Président Issoufou a décidé de ne pas briguer un troisième mandat, conformément à la Constitution du pays.
Par Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger à Bruxelles
23 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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9ème Conférence ministérielle de l’OCI sur la Sécurité alimentaire et le Développement agricole : Plaidoyer du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage sur la situation au Niger
Une délégation du Niger conduite par le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Mahamane Elhadj Ousmane a séjourné du 28 Septembre au 04 octobre 2023 à Doha au Qatar où elle a assisté à la 9ème Conférence ministérielle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur la sécurité alimentaire et le développement agricole. En prenant part à ce grand rendez-vous de la oumma islamique, notre pays compte tirer profit des expériences des autres nations et s’investir résolument dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire, chère au Président de la transition.
Placé sous le thème : ‘’Vers la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 dans les États membres de l’OCI’’, la Conférence ministérielle s’est penchée sur l’état actuel de l’agriculture et de la sécurité alimentaire dans les États membres de l’OCI. Elle s’est également évertuée à identifier les priorités et de convenir de la manière de relever les défis liés au renforcement de la sécurité alimentaire dans les pays de l’OCI.
Il faut souligner qu’à l’ouverture des travaux, les participants se sont évertués à présenter les documents scientifiques sur la stratégie de développement permettant l’atteinte de la souveraineté alimentaire et le commerce des produits halal dans les États membres, l’amendement des recommandations, des résolutions, de la déclaration de Doha et du rapport de la réunion de hauts fonctionnaires. Un processus qui sera suivi au deuxième jour de la validation des documents issus de la réunion des experts. Pour rappel, au cours de la réunion des experts, l’intervention du Niger a porté sur l’importance du potentiel de la nappe phréatique, des terres irrigables, de la jeunesse de la population etc. A travers sa communication, le Niger a par ailleurs présenté des projets sur l’employabilité dans le secteur agricole, le plan intégré Eau Niger, le projet pilote de production de blé, la banque de gènes du blé et l’amélioration génétique du cheptel etc.
La plénière de la sixième session de l’Assemblée générale de l’Organisation Islamique de la Sécurité Alimentaire qui s’est tenue le 3 octobre 2023 à Doha a été marquée par les speechs des ministres dont celui du Niger très fortement applaudi par les illustres participants. Le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a d’abord tenu à édifier les participants sur les changements politiques survenus dans notre pays le 26 Juillet, les priorités du CNSP (Sécurité, Santé, Éducation et Agriculture), dénonçant au passage les sanctions injustes, inhumaines et inédites prises à l’encontre des populations nigériennes.
L’OCI et d’autres partenaires bilatéraux prêts à accompagner le Niger pour la sécurité alimentaire
Abordant les actions multiformes initiées par le Niger pour moderniser l’Agriculture, le ministre a dressé un constat affligeant et loin de refléter le potentiel du pays. Fait frappant, a révélé Mahaman Elhadj Ousmane, au Niger 80 % du riz et du lait consommés sur notre sol sont importés. En assistant justement à ces assises, le Niger a l’opportunité de faire découvrir sa politique agricole robuste, orientée vers l’atteinte de la souveraineté alimentaire. « Cette mission est au cœur des préoccupations du Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie et chef de l’État. Notre objectif principal, c’est d’assurer la souveraineté du Niger, éliminer les menaces extérieures qui pèsent sur notre sécurité, et surtout garantir une souveraineté alimentaire durable », a relevé le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage.
Ainsi face à ces ambitions, l’attente du Niger vis-à-vis de cette conférence est cristalline : « Il s’agit de solliciter un partenariat solide, une collaboration qui nous permettra d’instaurer une politique agricole visionnaire, capable non seulement de consolider notre indépendance alimentaire, mais également de booster la croissance économique de notre pays », devait préciser Mahaman Elhadj Ousmane. Dans cette dynamique, le Niger a présenté à l’Organisation Islamique pour la Sécurité alimentaire des projets phares dans les domaines agro-alimentaires pour non pas des investissements mais aussi un partenariat gagnant et en même temps, s’imposer comme les pionniers d’une révolution agro-industrielle dans la région.
En marge de ses assises, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage Mahaman Elhadj Ousmane s’est rendu dans les locaux de la représentation diplomatique du Niger à Doha ou il s’est entretenu avec l’ambassadeur, son excellence Abdoul karim Soumana. Le ministre Mahaman Elhadj Ousmane a mis également à profit son séjour pour rencontrer et échanger avec des hauts responsables de la BID sur les projets de développement et réitéré une fois de plus l’engagement du Niger pour passer de la notion de l’insécurité alimentaire à la souveraineté alimentaire. Même approche initiée auprès du ministre Pakistanais de l’Agriculture principalement sur le développement de la riziculture et la rénovation des aménagements hydro-agricoles.
Signalons en outre que le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage s’est entretenu avec le nouveau Directeur Général de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire. Là, aussi, il faut relever la prise de contact et l’annonce de la poursuite du partenariat avec cette institution de l’OCI.
Le ministre Mahamane Elhadj Ousmane est accompagné dans ce déplacement de Dr Yahaya Garba Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage et de Dr Ali laouali, Directeur des Études et de la programmation (DEP) dudit ministère.
Amadou Issoufou
CC/MAG/EL
Source : https://www.lesahel.org
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9ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse : Les acteurs du secteur procèdent à un état des lieux des avancées et des défis
Le monde de la presse nigérienne a célébré hier 30 novembre 2022 dans la plus grande solennité la 9ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse. Placé sous le thème : «Responsabilisation en matière de gouvernance ; rôle et responsabilités des medias», cette édition a été une belle occasion pour les acteurs d’échanger sur le rôle éminemment important de service public que jouent les medias dans la promotion, la défense et l’enracinement de la démocratie au Niger. La cérémonie d’ouverture placée sous les auspices du président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a connu la participation pleine et active de la Sous-Secrétaire d’Etat chargée de la diplomatie publique, SE Liz Allen, des responsables des medias publics et privés, des responsables des organisations socioprofessionnelles des medias et d’un parterre d’acteurs de la radio, la télévision, de la presse écrite et la presse en ligne.
Outre la mission d’informer, d’éduquer de sensibiliser et de distraire les masses populaires sur toute question et ou préoccupation d’intérêt communautaire, les medias sont au-devant de la scène pour l’enracinement de la démocratie, la promotion des libertés fondamentales et la défense des droits humains. Une mission qu’ils exercent avec honneur et professionnalisme et ce malgré l’environnement économique très difficile dans lequel ils évoluent. Ils étaient en grand nombre dans la confraternité, à la Maison de la Presse, hommes et femmes exerçant le domaine et les étudiants en journalisme à fêter dans la joie et l’allégresse cette édition. Une journée marquée par des conférences-débats, des cérémonies de remises des prix, des expositions où des supports de communications, des dépliants, des autocollants, des brochures et des articles publicitaires sont exposés pour la circonstance. Ces stands dressés pour rendre visibles les actions des medias publics et privés ont de façon successive reçu la visite des officiels.
Pour rappel, le 30 novembre de chaque année est célébrée cette journée. Instituée par décret N¨2014- 140/PRN/MCRI du 7 mars, cette journée découle de la signature de la Déclaration de la Montagne de la Table par l’ancien Président Issoufou Mahamadou, un acte par lequel il s’est engagé à promouvoir la liberté de la presse par la suppression des peines privatives de libertés pour les journalistes relatives aux délits d’injure et de diffamation.
Lors de cette célébration, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani a salué les efforts entrepris par le Gouvernement pour consolider les acquis si chèrement obtenus par les différents régimes qui se sont succédé. Le président du CSC devait par la suite inviter les acteurs des medias, à plus de professionnalisme, en respectant l’éthique et la déontologie. Dr Kabir Sani les a exhortés à poursuivre les efforts pour l’avènement d’une presse professionnelle et indépendante.
Quant au Secrétaire général du Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Abdoulaye Coulibaly, il a insisté sur l’importance de célébrer cette journée qui, a-t-il dit, vise à sensibiliser les opinions sur l’exercice de cette profession, afin de stimuler les débats. Il a par ailleurs rassuré les responsables de la Maison de presse d’avoir pris bonne note du chapelet de doléances émises. Ces doléances seront transmises au gouvernement qui va les analyser avec toute l’attention et la sérénité requise. Il apportera, le moment venu, des réponses adéquates en vue de l’épanouissement de la presse dans notre pays. Le Gouvernement poursuivra les efforts de renforcement de la liberté de la presse.
M. Abdoulaye Coulibaly a évoqué certains points relatifs à la célébration de cette journée notamment les différents concours organisés et qui concernent toutes les catégories (télévision, radio, presse écrite, presse en ligne). La qualité des œuvres présentées cette année a été unanimement saluée. Il a aussi souligné les progrès enregistrés dans le domaine de la presse avec la signature de la Convention collective. Le Secrétaire général du Ministère de la Communication a expliqué que, le gouvernement prendra attache avec tous les acteurs concernés pour des échanges sur les préoccupations majeures notamment toutes les mesures d’accompagnement. Il a réaffirmé la totale disponibilité du Ministère à œuvrer de concert avec les acteurs des medias pour l’éclosion d’une véritable presse libre au service du peuple.
Présente au Niger dans le cadre d’une mission de travail, la Sous-Secrétaire d’Etat chargée de la diplomatie publique, SE Liz Allen a indiqué que tous les citoyens ont le devoir fondamental de rester informer et de prendre des décisions éclairées sur l’avenir du pays. Elle dit pouvoir compter sur un corps de presse travailleur et responsable qui publie des informations qui protègent et renforcent la liberté de la presse. «Les journalistes qui respectent les normes les plus élevés d’intégrité et d’éthique, qui n’échangent pas de fausses nouvelles, qui acceptent la responsabilité de l’exactitude des reportages, qui sont transparents et impartiaux sont essentiels pour atteindre cet objectif. Nous demeurons comme toujours, un partenaire dans cet effort vital», a-t-elle rassuré. SE Liz Allen a par ailleurs réitéré l’engagement des Etats Unis à poursuivre les solides relations avec la Maison de la presse, les medias et tous les acteurs et groupes qui partagent ces mêmes priorités. Elle a notamment évoqué des initiatives entreprises dans ce sens pour promouvoir et renforcer l’écosystème médiatique du Niger.
Le président de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna a exprimé sa gratitude à l’initiateur principal en l’occurrence l’ancien Président du Niger au regard des multiples effets positifs que cet acte a produit dans l’exercice de la profession et a invité l’actuel Président de la République à aller de l’avant et surtout à jouer sa partition dans le sens d’améliorer les conditions de travail des medias nigériens pour qu’ils deviennent de véritables entreprises de presse. M. Ibrahim Harouna a parlé des appuis aux medias en période de COVID-19 pour atténuer les effets de la crise. Selon le président de la Maison de la presse, les medias attendent toujours ces appuis. Il a en outre soulevé des préoccupations liées à l’exercice du métier notamment pour les medias privés avant d’interpeller le gouvernement à rehausser conséquemment l’enveloppe du Fonds d’aide à la presse. L’autre point essentiel évoqué par le président de la Maison de la presse a été la loi sur la cybercriminalité, qui estime-t-il, entrave souvent l’exercice de la profession. Toute chose qui, selon le président de la Maison de la presse contribue malheureusement à tirer vers le bas le rang du Niger dans le classement mondial de la liberté de la presse par Reporters Sans Frontières.
Le moment tant attendu de cette journée a été incontestablement la remise des prix décernés aux journalistes ayant produit les meilleures œuvres journalistiques lors du concours. C’est ainsi qu’une dizaine de journalistes hommes et femmes ont été primés dans toutes les catégories. Des cadeaux en guise de reconnaissance et du professionnalisme des journalistes pour les travaux présentés. Il y’a eu le prix spécial Mariama Keita, le concours de la Maison de la presse, les prix du concours medias santé maternelle néonatale et infantile organisé par le Ministère de la Communication et UNICEF. Tous ces concours qui concernent les journalistes de l’ensemble du pays et dans toutes les catégories notamment la presse écrite, la presse en ligne, la Télévision et la radio. Le Journaliste Oumar Adamou Issoufou de l’Office national d’Edition et de Presse a reçu le deuxième prix du concours des medias sur la promotion de la santé maternelle, néonatale et infantile, avec son article intitulé «Faible connaissance des signes de dangers pendant la grossesse». Le récipiendaire a reçu un ordinateur de marque HP, un appareil photo et un dictaphone.
Aissa Abdoulaye Alfary(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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9ème Tournoi de Lutte Africaine de la CEDEAO (TOLAC) : Le Sénégal et le Niger se distinguent au tableau des médailles
Après trois jours de compétitions de haut niveau, le 9ème tournoi de lutte africaine de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui opposait une soixantaine de lutteurs issus de dix pays membres de l’organisation régionale, a pris fin le samedi 06 novembre 2021 à Dakar au Sénégal.
A l’issue des combats livrés dans un véritable esprit de fair-play,Les poulains de l’entraineur sénégalais, Ambroise Sarr se sont distingués avec cinq médailles en or dont une pour la victoire en équipe et quatre en individuels.
Les lutteurs sénégalais Moussa Faye (66 kg), Ngor Niakh (76 kg), Anson K. Ndour (86kg) et Modou Faye (100 kg) se sont parés d’or en dominant respectivement Wotna Sangun (Guinée Bissau), Julio Armandou (Guinée Bissau), Ekeremie Ogiomor (Nigeria) et Babacar Mbodji (Gambie). Quant au nigérien Kadri Abdou, il a vaincu facilement en final des 120kg, le lutteur Burkinabè Savané Romaric pour remporter la médialle d’or.
A la fin de ce tournoi 2021 dont les combats ont été de haute facture, les résultats par équipe portent le Sénégal en tête, suivi du Niger en 2ème position, et le Nigéria en 3ème place.
Au classement final le Sénégal pays hôte de cette 9ème édition totalise 5 médailles d’or, le Niger remporte 1 médaille en or, 1 médaille d’argent et 4 médailles en bronze, la Guinée Bissau gagne 2 médailles en argent et le Nigeria suit avec 1 médaille en argent et 1 en bronze. La Gambie et le Burkina Faso, quant à eux se contentent chacun d’une médaille en argent.
Notons que, le Tolac institué par la CEDEAO en 1986, est un tournoi qui, au fil des éditions, a gagné en maturité et en notoriété tout en devenant un agréable cadre sportif et culturel, contribuant au renforcement des liens de solidarité et d'amitié entre ses pays membres, et favorisant l’intégration et le développement durable de l'espace ouest-africain.
Source : Direction de la Communication de la Commission de la CEDEAO
10 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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À Addis-Abeba, le siège de l’Union africaine espionné par Pékin
lLe siège de l’Union africaine à Addis-Abeba en 2017. Crédits : ZACHARIAS ABUBEKER/AFP y a un an, les informaticiens du bâtiment, construit en 2012 par les Chinois, ont découvert que l’intégralité du contenu de ses serveurs était transférée à Shanghaï.
Au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, des ascenseurs parlent encore le mandarin et les troncs des palmiers en plastique sont griffés China Development Bank. De nouveaux bâtiments en construction par des sociétés de Pékin ou Hongkong ceinturent la tour de verre moderne offerte en 2012 par la Chine à l’Afrique. C’est là que doit se dérouler, dimanche 28 et lundi 29 janvier, le 30e sommet de l’organisation panafricaine.
Les contrôles sont stricts pour pénétrer dans ce bâtiment où ministres et chefs d’Etat se retrouvent deux fois l’an pour évoquer les grands enjeux du continent. Il y a pourtant une menace sécuritaire invisible ignorée par la plupart des dirigeants et des diplomates, mais qui préoccupe au plus haut point certains hauts responsables de l’UA.
Lire notre portrait de la ville Addis-Abeba, capitale d’une Afrique qui se rêve unie
En janvier 2017, la petite cellule informatique de l’UA a découvert que ses serveurs étaient étrangement saturés entre minuit et 2 heures du matin. Les bureaux étaient vides, l’activité en sommeil mais les transferts de données atteignaient des sommets. Un informaticien zélé s’est donc penché sur cette anomalie et s’est rendu compte que les données internes de l’UA étaient massivement détournées. Chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise.
« Don de la Chine aux amis de l’Afrique »
Le nouvel immeuble, « don de la Chine aux amis de l’Afrique », a été offert il y a tout juste six ans. Il a été entièrement équipé par les Chinois. Les systèmes informatiques ont été livrés clé en main. Et les ingénieurs chinois ont volontairement laissé deux failles : des portes numériques dérobées (« backdoors ») qui donnent un accès discret à l’intégralité des échanges et des productions internes de l’organisation.
Selon plusieurs sources au sein de l’institution, tous les contenus sensibles ont pu être espionnés par la Chine. Une fuite de données spectaculaire, qui se serait étalée de janvier 2012 à janvier 2017. Contactée, la mission chinoise auprès de l’UA n’a pas donné suite à nos sollicitations.
« Ça a duré trop longtemps. A la suite de cette découverte, nous avons remercié, sans faire de scandale, les ingénieurs chinois présents à notre siège d’Addis-Abeba pour gérer nos systèmes, confie sous couvert d’anonymat un haut responsable de l’UA. Nous avons pris quelques mesures pour renforcer notre cybersécurité, un concept qui n’est pas encore dans les mœurs des fonctionnaires et des chefs d’Etat. On reste très exposés. »
Depuis, l’UA a acquis ses propres serveurs et a décliné l’offre de la Chine qui se proposait de les configurer. Au rez-de-chaussée de la tour de verre, dans une salle qui passe inaperçue, se trouve un centre de data qui concentre une bonne partie du système d’information de l’organisation. Toutes les communications électroniques sont désormais cryptées et ne passent plus par Ethio Telecom, l’opérateur public de l’Ethiopie, pays réputé pour ses capacités de cybersurveillance et d’espionnage électronique. Désormais, les plus hauts responsables de l’institution disposent de lignes téléphoniques étrangères et d’applications plus sécurisées.
Lire aussi : Chefs d’Etat, diplomates, hommes d’affaires, le Who’s who des écoutes britanniques en Afrique
Lors du 29e sommet de l’UA, en juillet 2017, de nouvelles mesures de sécurité ont été éprouvées. Quatre spécialistes venus d’Algérie, l’un des plus gros contributeurs financiers de l’institution, et des experts en cybersécurité éthiopiens ont inspecté les salles et débusqué des micros placés sous les bureaux et dans les murs. « Rien à faire d’être écouté par les Chinois, lâche le chef de la diplomatie d’une grande puissance africaine. Eux au moins ne nous ont jamais colonisés, ont soutenu les luttes d’indépendance sur le continent et nous aident économiquement aujourd’hui. »
Une nouvelle architecture informatique, indépendante des Chinois, a également été déployée. Comme ce système de vidéoconférence, développé par les équipes informatiques internes et utilisé par les chefs d’Etat, qui fonctionne par câble et non plus par Wi-Fi. Ainsi, les quelques diplomates et chefs d’Etat précautionneux peuvent continuer à utiliser leurs brouilleurs d’ondes sans encombre.
« Les Chinois sont là 27 h/24 »
L’Union africaine se contente de seulement 10 millions de dollars (8 millions d’euros) de budget alloué à l’informatique. A l’exception de la Banque mondiale, qui a payé une partie du nouveau centre de data, les partenaires étrangers ne se montrent guère intéressés pour financer une agence de cybersécurité. « Ça arrange tout le monde que ce soit une passoire, déplore un fonctionnaire déjà présent du temps de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, 1963-2002). On se laisse écouter et on ne dit rien. Les Chinois sont là vingt-sept heures sur vingt-quatre, ont planté plein de micros et d’outils d’espionnage cyber quand ils ont construit cet immeuble. Et ils ne sont pas les seuls ! »
Selon les documents extraits par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden, les antennes des services secrets britanniques (GCHQ) n’ont pas épargné l’UA. Entre 2009 et 2010, plusieurs responsables ont ainsi vu leurs appels et leurs courriels interceptés, comme Boubou Niang, alors conseiller spécial du médiateur de l’ONU et de l’UA au Darfour (Soudan).
Certaines puissances occidentales privilégient le renseignement humain à l’UA. A l’instar des services de renseignement français qui, outre leurs dispositifs d’espionnage techniques, ont tenté de convaincre des chefs d’Etat du pré carré francophone de les informer des coulisses de ces sommets. Au point d’avoir tenté de « recruter » ceux qui ont accédé à la présidence tournante de l’UA ou à la tête de la Commission, selon plusieurs d’entre eux, agacés par cette démarche jugée « humiliante ».
L’organisation panafricaine s’est toujours montrée particulièrement attachée à la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, deux principes qui figurent dans l’acte constitutif de l’UA. Toutefois, faute de moyens et de prise de conscience des chefs d’Etat et de la plupart des fonctionnaires, les territoires numériques panafricains restent à la merci des services d’espionnage étrangers.
Lire aussi : Révélation Snowden : l’Afrique et les télécoms sous surveillance massive
« Ici, c’est sécurité “Inch Allah” ! », ironise un haut fonctionnaire. Attribuée à la Chine, l’immense opération d’infiltration des systèmes informatiques, durant cinq longues années, a néanmoins rappelé à certains hauts responsables de l’UA qu’il était peut-être temps, alors que se discute la réforme de l’institution lors de ce sommet de janvier, de sécuriser leur cyberespace.
Par Joan Tilouine (Addis-Abeba, envoyé spécial) et Ghalia Kadiri (Addis-Abeba, envoyée spéciale)
26 janvier 2018
Source : http://www.lemonde.fr/afrique/
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