Le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar participé, hier dans l’après midi par visioconférence, à la 3ème réunion virtuelle des ministres des Affaires Etrangères des pays membres du G 5 Sahel, organisée par Coalition internationale pour le Sahel. La réunion présidée par le haut représentant de la Coalition pour le Sahel, M. Djimé Adoum vise essentiellement à dresser un état des lieux de la mise en œuvre des engagements contenus dans la feuille de route de N’Djamena de février 2021.
En introduisant cette réunion, le Haut le représentant de la Coalition pour le Sahel, M. Djimé Adoum a estimé que les pays membres du G 5 Sahel doivent redoubler d’efforts dans la lutte contre le terrorisme, avec la perspective de la reconfiguration des Forces françaises sur le terrain. Il a aussi insisté sur la mise en œuvre des quatre (4) piliers majeurs contenus dans la feuille de route de N’Djamena qui a été adoptée le 19 mars 2021.
Pour sa part, le ministre délégué, chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar a rappelé que la feuille de route avait fixé des jalons clairs pour chacun des quatre piliers de la Coalition internationale pour le Sahel, en vue notamment d’assurer la redevabilité mutuelle des acteurs, à travers la mise en place de dispositifs de suivi. Au Niger, ce dispositif est présidé par le Premier ministre au regard de l’importance accordée au respect des engagements contenus dans la feuille de route. D’ores et déjà, a dit le ministre Youssouf, un état des lieux des différents projets s’inscrivant dans le pilier 3 de la Coalition pour le sahel a été fait par des équipes techniques, sous la présidence de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP).
Par ailleurs, l’opération «Taanli» lancée le 10 juin 2021, qui a réuni les forces nigériennes et burkinabè et qui s’est soldée par la neutralisation de plusieurs centaines de terroristes dans la zone dite des «trois frontières», est un exemple d’actions concrètes à pérenniser, d’autant plus qu’elle entre dans le cadre de l’opérationnalisation du pilier 1 de la Coalition Sahel. En outre, la montée en puissance de la Task Force européenne Takuba, symbolisée par des missions d’accompagnement sur le terrain ainsi que la ré-articulation du dispositif militaire français dans la région, actée officiellement lors de la 5ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats du G 5 Sahel du 9 juillet 2021, peuvent grandement contribuer, à terme, à l’atteinte des objectifs du pilier 2, c’est-à-dire l’autonomisation et l’appropriation stratégique de la lutte contre le terrorisme par les armées sahéliennes; «à condition, toutefois que dans le même temps, certaines capacités «rares» tels que l’appui aérien et le renseignement électromagnétique soient maintenues et consolidées au profit de nos armées», a relevé le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine.
M. Youssouf Mohamed Elmouctar devait aussi souligner que le Niger enregistre des avancées significatives dans le cadre de l’opérationnalisation du pilier 3 de la Coalition pour le Sahel dont entre autres, la réinstallation des déplacés internes du canton d’Anzourou en mai 2021, dans la région de Tillabéri et celle d’environ 5.935 personnes ressortissantes de la localité de Baroua (Région de Diffa). Ce programme pilote concerne aussi 19 autres villages environnants et visera aussi à terme le rapatriement d’environ 130.000 déplacés de la région de Diffa vers l’Etat de Borno au Nigeria. Le ministre délégué a exhorté les partenaires bilatéraux et multilatéraux à financer les projets de développement prévus dans le cadre de la réalisation du pilier 4 avant de souhaiter que la maitrise d’ouvrages des projets entrant dans la mise en œuvre des piliers 3 et 4 de la Coalition pour le Sahel soit assurée par des entités publiques.
Au cours de cette réunion, les commissaires de la CEDEAO ont fait des exposés détaillés sur la situation au Mali et au Tchad.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, était, le samedi 23 Septembre dernier, à la tribune de la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York (USA). Dans son adresse devant l’immense assistance, le ministre Ibrahim Yacoubou a d’abord abordé les défis auxquels fait face notre pays le Niger en matière de développement. « Le Niger est conscient que chaque pays est responsable de son propre développement et chaque peuple, de son propre destin », a dit le Chef de la diplomatie nigérienne avant de souligner le devoir de solidarité qui incombe aux Nations les plus nanties vis-à-vis des pays les plus vulnérables. M. Ibrahim Yacoubou a également attiré l’attention de la communauté internationale sur des préoccupations relatives au contexte sécuritaire dans la sous-région sahélienne qui constitue une entrave réelle aux efforts de développement de nos pays. (Lire-ci-dessous l’intégralité de l’allocution du ministre en Charge des Affaires Etrangères).
«Mesdames, Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire Général,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi avant tout propos d’adresser au Président de la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Monsieur Miroslav Lajcak mes sincères félicitations, ainsi que tous mes vœux de réussite. Je voudrais aussi féliciter le nouveau Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Antonio Guterres, et lui souhaiter plein succès dans sa mission. Le Niger l’assure de tout son soutien.
Monsieur le Président
La présente session se tient dans un contexte particulier marqué par la dégradation de la situation sécuritaire pour certains d’entre nous, et tout récemment, par les destructions occasionnées par les cyclones dans d’autres Etats membres.
Le Chef de délégation du Comité International de la Croix-Rouge, M. François Moreillon a présenté hier mercredi 11 Août 2021, ses lettres d’accréditation au Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi.
Lancement officiel des activités du projet Gouvernance Résiliente «Jagoranci» de l’USAID : Renforcer le contrat social entre l'État et les citoyens et améliorer la résilience des communautés
Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada a procédé hier matin au lancement officiel du projet Gouvernance Résiliente au Niger dénommé «Jagoranci» qui veut dire à la fois gouvernance et leadership en langue haoussa. Ce projet qui vient en appui aux efforts du gouvernement a pour but de renforcer le contrat social entre l'État et les citoyens et d'améliorer la résilience des citoyens, des ménages et des communautés. Mis en œuvre par Counterpart International en consortium avec ses cinq partenaires dont : deux internationaux DAI Global et VIAMO et trois nationaux que sont Alternative Espace Citoyens, le Réseau d'Appui aux Initiatives Locales, et Initiative Knowledge Research Technical Advisory (IKRA), ce projet est financé par le gouvernement américain par l'entremise de l'Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID) pour un montant de 19.799.587 dollars soit 10.938.400,000 FCFA.
Dans son discours de lancement, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué que le projet Jagoranci renforcera la capacité des communes à agir comme des pôles résilients pour un développement local inclusif. De façon spécifique, a-t-il précisé, ‘’Jagoranci’’ améliorera la compréhension des responsables locaux de leurs responsabilités en matière de gouvernance communale pour résoudre les défis locaux, renforcera la capacité des communes à remplir leurs fonctions clés, et enfin promouvra la sensibilisation et l'initiative des citoyens pour relever les défis partagés.
«Comme vous pouvez le constatez, le projet ‘’Jagoranci’’ s'aligne parfaitement sur les orientations et les priorités du document cadre de politique nationale de décentralisation et le Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021 à son Axe 4 Amélioration de la Gouvernance, paix et Sécurité», a fait remarquer M. Alkache Alhada. Aussi, a-t-il ajouté, le projet contribuera à l'atteinte des objectifs du Programme 8 (Consolidation de l'efficacité et de la transparence des Institutions), et du sous-programme 8.2: Renforcement de la gouvernance des collectivités territoriales (Soutenir le développement local et communautaire durable).
Le projet Jagoranci apportera un appui à trois régions du Niger à savoir Maradi, Tillabéri et Zinder pour un ensemble de dix-neuf communes soit une cible de 10.567 citoyens et élus. Ces appuis multiformes, faut-il le noter, permettront d'accompagner les acteurs clés de la gouvernance locale et de la décentralisation au Niger.
Ainsi, avec 85% de nouveaux élus et 90% des nouveaux membres des exécutifs des collectivités et la récente mise en œuvre des exécutifs de l'Association des Municipalités et de l'Association des régions du Niger, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation s’est dit convaincu que ‘’Jagoranci’’ a un terreau fertile pour accompagner les collectivités à construire et renforcer un développement endogène inclusif, planifié et coordonné. M. Alkache Alhada a rassuré l'USAID et CounterPart international de la disponibilité des autorités administratives et des Services Techniques déconcentrés à tous les niveaux pour l'accompagnement et l'appui conseil aux collectivités territoriales dans la mise en œuvre de ce projet. Il a aussi exhorté tous les directeurs centraux, régionaux, départementaux et communaux, ainsi que les acteurs des collectivités territoriales à s'impliquer pleinement dans la mise en œuvre des différentes activités, seul gage de la réussite de ces interventions.
Le Chef de projet, M. Ousmane Kabélé Camara a pour sa part ajouté que le projet Jagoranci est un projet d’appui au renforcement de la gouvernance locale faisant partie de l’initiative RISE 2 au Niger. Il a fondé l'espoir que le projet Jagoranci soit un modèle de collaboration multi-acteurs et d'adaptation et de mise à l'échelle des bonnes pratiques et expériences afin de contribuer de manière efficiente et efficace à l'amélioration de la gouvernance locale et la résilience des communautés. M Camara a enfin réaffirmé l’engagement de CounterPart International à œuvrer aux côtés du ministère pour appuyer la mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation et les priorités du gouvernement en matière de gouvernance locale.
Présent au lancement du projet, l’ambassadeur des Etats Unis, SE Eric P. Whitaker a souligné l’importance de la gouvernance qui, a–t-il dit, s'inscrit dans l'approche régionale de l'USAID pour renforcer la résilience au Sahel. En effet pour Eric P. Whitaker, les activités de gouvernance sont complémentaires aux autres activités de développement de l'USAID et renforceront le contrat social entre l'État du Niger et ses citoyens.
Le nouveau Représentant du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés, M. Emmanuel Gignac, a présenté ses lettres d’accréditation au ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou. C’était lors d’une cérémonie solennelle tenue le vendredi 14 février dernier au sein du ministère des Affaires étrangères.
Le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a présidé, hier dans l’après-midi, dans le jardin de son département ministériel, la cérémonie de remise de distinction à SE. Steen Sonne Anderson Ambassadeur du Royaume du Danemark au Niger avec Résidence à Ouagadougou. Il est au terme de sa mission diplomatique auprès du Niger. A cette occasion et au nom du Gouvernement nigérien, le diplomate danois a été distingué, par le Chef de la diplomatie nigérienne, en qualité de Commandeur dans l’Ordre du Mérite du Niger. Cette cérémonie a enregistré la présence des membres du Gouvernement, des membres du Corps diplomatique, les cadres du Ministère des Affaires Etrangères et le personnel de l’Ambassade du Danemark à Niamey.
Avant de décerner cette distinction au récipiendaire, le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a saisi l’opportunité pour rappeler les liens de coopération et d’amitié qui lient le Niger au Danemark. Il a ainsi rendu un hommage au diplomate danois pour avoir contribué, tout au long de sa mission au renforcement de ces liens entre les deux pays. « La présente cérémonie traduit la haute appréciation que le Gouvernement et le peuple nigériens ont, des très bons et loyaux services que vous avez rendus au bénéfice de notre pays, et à la coopération nigéro-danoise tout au long de votre mission », a souligné le Ministre d’Etat, avant de transmettre à Steen Sonne Anderson la gratitude des autorités nigériennes à celles du Danemark.
En ce qui concerne cette coopération dont les premiers actes remontent à 1974, avec la signature d'un accord de prêt d'un montant de 15 millions de Couronnes danoises, le Ministre d’Etat a précisé qu’elle s’est renforcée et développée significativement au fils des années pour le grand bonheur du peuple nigérien, à travers l’Accord-cadre de coopération de juillet 2008.
« A partir de cette période, notre coopération a atteint un niveau très élevé en termes d'engagements
financiers, marquée par une confiance mutuelle approfondie, un dialogue politique régulier et une coopération active couvrant essentiellement le secteur rural, notamment l'hydraulique, l'agriculture, la gestion des ressources naturelles, la bonne gouvernance, etc. (…) Dans cet élan, le Danemark et le Niger ont conclu un Programme de coopération pour la période 2017-2022, qui s'appuie sur trois thématiques. Ces dernières ont déterminé le portefeuille complet de la coopération bilatérale, qui s'inscrit parfaitement dans les priorités du Gouvernement nigérien», a déclaré le Ministre d’Etat.
Il s'agit d'abord, a précisé le Ministre, du Programme thématique Gouvernance « démocratique, stabilité et gestion de la migration », mis en valeur avec la participation de certaines organisations internationales, organisations non gouvernementales et structures indépendantes à travers un appui d'une enveloppe de 22 millions d'euros soit 18 Milliards FCFA. Ensuite s'en suit, a ajouté le Ministre, le programme thématique « Eau et assainissement » par le biais d'une coopération déléguée avec le Luxembourg, qui est soutenu par une enveloppe à hauteur de 26 millions d'euros soit 17 Milliards en FCFA. Enfin, il y a le Programme thématique « Promotion de l'Emploi et Croissance Économique dans l'Agriculture » qui est en cours depuis 2014 et estimé à 26 millions d'euros soit 19 Milliards FCFA à travers deux accords de coopération déléguée avec respectivement la coopération suisse et la Banque mondiale. A ces trois programmes thématiques, vient s’ajouter, le Programme Régional Sahel Paix et stabilisation dont l'intérêt n'est plus à démontrer, au regard des défis sécuritaires et humanitaires qui sont les nôtres.
« En effet, face à l'aggravation de l'insécurité dans la zone sahélienne, le Danemark, à l'instar de bien d'autres pays amis, intervient également à l'effort de lutte contre le terrorisme au Sahel. Depuis 2019 on note sa participation active aux cotés de l'opération Barkhane avec une contribution en personnel militaire et en matériel notamment, y compris à travers ses forces d'opérations spéciales dans le cadre de la Task Force Takuba. Votre pays compte parmi les partenaires privilégiés du Niger qui soutiennent les efforts du gouvernement dans le processus de notre développement économique et social. Plusieurs projets et programmes initiés à travers cette coopération sont orientés vers des secteurs vitaux du développement du pays », a noté le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.
En recevant cette distinction, le diplomate danois, n’a pas caché sa reconnaissance aux autorités nigériennes. Au nom du gouvernement et du peuple danois, il s’est réjoui de cet honneur qui lui a été fait par les autorités nigériennes. Il a saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement et la disponibilité de son pays à poursuivre les efforts pour le renforcement et le développement de cette coopération et des liens d’amitiés qui existent entre les deux pays
M. Steen Sonne Anderson a souligné que les visites de haut niveau qu’effectuent les responsables des deux pays respectifs au Danemark et au Niger constituent l’un des points forts pour maintenir le dialogue et explorer d’autres domaines de coopération. Il a remercié également, les membres du corps diplomatique près de la République du Niger pour leur collaboration et le personnel de l’Ambassade du Danemark pour leur disponibilité.
Le ministère en charge des Affaires Etrangères a organisé vendredi 26 novembre, au sein dudit Ministère, une cérémonie de distinction à l’honneur de l’ambassadeur des d’Etats-Unis d’Amérique en fin de mission au Niger, M. Eric P. Whitaker, qui a été élevé au grade du Commandeur dans l’Ordre de mérite du Niger. Cette cérémonie présidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a été marquée par la présence des membres du gouvernement, du doyen du corps diplomatique, des ambassadeurs et consuls généraux et les représentants des organisations internationales.
Cette cérémonie organisée à l’honneur de l’ambassadeur des USA marque l’appréciation des plus hautes autorités nigériennes à l’endroit de ce diplomate pour l’œuvre accomplie et riche, depuis sa prise de fonction le 26 janvier 2018 en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique au Niger. A cette occasion, le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération a rappelé que la République du Niger et les USA entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération qui remontent aux lendemains de l’indépendance du Niger. «Au cours de votre séjour au Niger, vous avez en effet œuvré inlassablement et avec efficacité, pour impulser une nouvelle dynamique aux relations d’amitié et de coopération entre le Niger et les USA», a ajouté M. Hassoumi Massoudou.
Dans le domaine du renforcement de la démocratie, le ministre d’Etat a salué l’accompagnement des USA à notre pays dans la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit à travers notamment le Projet USAID sur l’assistance électorale par la contribution de 4,7 millions de dollars US depuis 2018.
S’agissant du renforcement de la capacité opérationnelle des Forces de défense et de sécurité, le ministre Hassoumi Massoudou a reconnu que durant le mandat l’ambassadeur Eric P. Whitaker, les USA sont devenus un allié de taille en augmentant sensiblement leur assistance au Niger dans le domaine de la formation, notamment d’unités des forces spéciales en renseignements, en assistance financière, en logistique et matériel, en partenariat opérationnel avec les forces armées du Niger pour faire face à la montée de l’insécurité et au terrorisme dans la région du Sahel.
En ce qui concerne le domaine du développement, le ministre Hassoumi Massoudou a souligné entre autres acquis l’élargissement du champ de cette coopération dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’éducation et de l’humanitaire. Il a fait constater que sous l’impulsion de l’ambassadeur sortant, des nouveaux acquis de coopération ont été enregistrés parmi lesquels on peut retenir l’entrée en vigueur en 2018 de l’Accord signé le 29 Juillet 2016 entre le gouvernement du Niger et celui américain par le biais du Millenium Challenge Corporation. Suite à l’entrée en vigueur de cet accord «mon pays a bénéficié d’un contrat quinquennal de 437 millions de dollars US, finançant plusieurs projets et programmes qui contribuent à la baisse significative de la pauvreté par une croissance des revenues ainsi qu’une utilisation durable des ressources naturelles», a-t-il déclaré.
Dans ses mots d’au revoir, l’ambassadeur des USA au Niger, Mr Eric P. Whitaker a rassuré que les USA continueront de travailler avec le Niger et tous les partenaires du Niger pour trouver des solutions inclusives et équitables aux problèmes de sécurité ici et dans la région. «Notre bureau régional de sécurité gère l'un des programmes d'assistance antiterroriste les plus solides au monde», a-t-il dit. «Nous avons également apporté notre appui à la sécurité à travers la formation des éléments de la Garde Nationale, de la gendarmerie et des unités de la police nationale à Niamey ainsi que dans plusieurs autres régions du Niger. Notre partenariat en matière de sécurité est un aspect clé de notre relation dans nos efforts d'éradication du terrorisme partout au Sahel», a rappelé l’ambassadeur des USA au Niger.
Le ministre des Affaires étrangère, de la coopération, de l’intégration Africaine et des Nigériens à l’extérieur, M. Kalla Ankouraou a présidé, hier après-midi, au Palais des congrès de Niamey, une conférence diplomatique placée sous le thème, «le Niger au conseil de sécurité de l’ONU». La conférence a enregistré la présence des membres du gouvernement et du corps diplomatique, des organisations internationales et d’anciens ambassadeurs du Niger à l’ONU. L’objectif de cette rencontre est de partager avec l’ensemble du corps diplomatique les actions que mène le Niger pendant sa Présidence au Conseil de sécurité de l’ONU.
«Quarante ans après son premier passage au Conseil de Sécurité, le Niger accède de nouveau à la qualité de membre de cette auguste institution depuis le 1er janvier 2020 en qualité de membre non-permanent pour la période 2020-2021», s’est réjoui le chef de la diplomatie nigérienne, M. Kalla Ankouraou tout en réitérant ses remerciements à tous les pays qui ont contribué par leur soutien et leur vote, à cette élection consacrée par 191 pays sur 193. « Il convient de souligner que ce résultat est le produit de l’action menée au plus haut niveau de l’Etat par le Président de la République, S.E.M. Issoufou Mahamadou qui a fait de notre diplomatie un axe majeur de sa politique en déployant des efforts soutenus tout au long de ses deux mandats », a déclaré M. Kalla Ankouroua.
Le ministre des Affaires Etrangères a ensuite décliné lors de cette conférence les préoccupations majeures qui sont autour de 4 axes, à savoir, « le terrorisme et l’insécurité dans la région Sahélo-saharienne et la région du Lac Tchad, la crise humanitaire, les crises africaines et le recours privilégié aux mécanismes de règlement des différends prévus par l’Union Africaine ; l’impact des changements climatiques, les défis migratoires et la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de petit calibre ». Pour obtenir des résultats tangibles, a expliqué le ministre Kalla Ankouraou, deux principaux leviers ont été retenus : « La concertation sur les principales questions africaines y compris les préoccupations sous régionales comme celles émanant de la CEDEAO et du G5 Sahel, qui sont des organisations essentielles dans l’approfondissement de l’intégration sous régionale, la stabilité et le développement de l’Afrique ; la préservation de la gouvernance multilatérale à laquelle notre pays, membre de plusieurs organisations internationales est fortement attaché comme outil essentiel dans la résolution des conflits et les crises dans le monde ».
La participation du Niger aux activités du Conseil lui confère des responsabilités mondiales de premier plan, qu’il exerce au nom de l’ensemble du continent africain, pour cette année 2020, avec la Tunisie et l’Afrique du Sud. Et c’est pour mener à bien cette lourde mission que, a indiqué M. Kalla Ankouraou, « nous avons créé ici au Niger, une Cellule Centrale d’Appui à la Mission Permanente du Niger auprès des Nations Unies, tout en renforçant, de façon substantielle, les effectifs de notre Représentation Permanente à New-York. La Cellule comprend douze (12) experts pluridisciplinaires de très Haut niveau dont le rôle, complémentaire, est, entre autres, d’élaborer une feuille de route pour un mandat réussi, de veiller à sa mise en œuvre, de mener des réflexions sur tout sujet de préoccupation internationale en vue de renforcer les capacités d’initiative des autorités compétentes. Quatorze (14) autres experts ont été mis à la disposition de notre Mission Permanente à New-York pour renforcer le personnel diplomatique ». Le Niger est de ce fait, d’après le chef de la diplomatie, un décideur à part entière au sein du Conseil de Sécurité. Il assure l’animation et la coordination du groupe des trois pays membres africains du Conseil (l’Afrique du Sud, le Niger et la Tunisie) et Saint-Vincent et les Grenadines, appartenant à la région des Caraïbes, constitué pour défendre leurs intérêts communs au sein du Conseil.
Le ministre Kalla Ankouraou a également saisi l’opportunité de cette conférence pour faire le sommaire des activités afin de marquer l’évènement de la Présidence du Niger. Ainsi, pour tenir compte des préoccupations actuelles du monde, la présidence nigérienne du Conseil de sécurité organisera un débat présidentiel le 24 Septembre 2020, dont le thème est «La Gouvernance Mondiale Post-COVID19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale».
Le premier débat ouvert du Conseil de sécurité s’est tenu le 8 septembre 2020 sur la « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)». En outre, le 10 septembre passé, le Niger a présidé un autre débat du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés avec pour thème «Enfants et conflits armés : les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l’enfant » ; un autre débat sera organisé le 17 septembre sur le thème « Maintien de la paix et de la sécurité internationales : effets humanitaires de la dégradation de l’environnement, paix et sécurité ». Une exposition est également prévue, le 17 septembre, dans le hall du Palais des Congrès sur l’action des Nations Unies en matière de paix et de sécurité internationale et le rôle du Niger dans les opérations de maintien de paix. Une conférence à l’attention du grand public sera aussi organisée le 19 septembre sur les 3 piliers des Nations Unies, à savoir le maintien de la paix, le développement et les droits humains.
Issoufou A. Oumar(onep)
17 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le ministre d'État, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a reçu, hier matin au sein dudit Ministère, les copies figurées de la lettre d’accréditation du nouveau Représentant résident du Fonds des Nations-Unies pour l'Enfance (Unicef), M. Stefano Savi. Cette prise de fonction marque l’engagement de l’Unicef à continuer de soutenir le Gouvernement du Niger dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’enfant dans notre pays.
Selon une note de l’Unicef, d’importantes avancées ont été enregistrées au cours des dernières années en faveur des droits de l'enfant malgré les urgences récurrentes et simultanées auxquelles le pays est confronté. A ce sujet, l’Unicef marque son engagement d’être au côté du Gouvernement pour accélérer ces efforts, tout en saluant l’engagement personnel du Président de la République à placer l'éducation des enfants au premier rang des priorités du Niger.
D’après ce communiqué, le Niger est un pays plein de potentiel. Le pays possède la population la plus jeune au monde. Il est impératif de maximiser les opportunités pour cette population et d'investir dans le capital humain, composé majoritairement d'enfants et de jeunes. C'est de cette façon que « nous pouvons transformer l'avenir du pays, des familles et des générations dont les rêves n'ont d'égal que la volonté qu'elles ont de les réaliser » précise la note. La même source indique que l’Unicef continuera, en amont à concentrer ses efforts pour appuyer le Gouvernement à créer un environnement politique national et législatif favorisant les droits des enfants, et en aval à prioriser les zones où les populations les plus vulnérables et désavantagées sont moins bien desservies par les services sociaux essentiels.
Notons que l’Italien Stefano Savi est un professionnel du développement international et un fervent défenseur des droits des enfants avec plus de 25 ans d'expériences avec les agences des Nations Unies et les organisations internationales, avec un accent sur la gestion des programmes de pays et une expérience approfondie dans une variété de domaines dont notamment la réponse aux urgences humanitaires. M. Savi a sert l’Unicef depuis plus de 19 ans.
Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi a piloté les programmes de l’Unicef en Afghanistan (depuis 2017), au Bengladesh (en 2016) et en Haïti (2012-2015). Il a également a été chef du Bureau de zone de Balouchistan, de Quetta de l’Unicef au Pakistan (2010-2012). Depuis 2003, M. Savi a fourni son assistance technique à l’Unicef dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l'enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka. Aussi, avant de rejoindre l’Unicef, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de directeur général, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et avec COOPI en République Démocratique de Congo. M. Savi, qui est titulaire d'un Master en Coopération et Développement de l'Université de Pavia (Italie) a concentré ses études pendant trois années en psychomotricité et trois années en éducation physique et en pédagogie.
Dans les jardins du ministère des Affaires Etrangères, le mardi 30 novembre dernier, s’est déroulé la cérémonie de distinction de l’ambassadeur d’Egypte en fin de mission au Niger. Pour avoir loyalement servi et redynamisé la coopération bilatérale entre son pays et le Niger, SE Nabil Mohamed Elshafey Mekky est élevé au prestigieux grade de Commandeur dans l’Ordre du Mérite du Niger. Il quitte le Niger après quatre ans de service bien rempli. La cérémonie de distinction a été présidée par M. Youssouf Mohamed Elmouctar, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine.
Avant de procéder à la décoration du diplomate, le ministre délégué Youssouf Mohamed Elmouctar a indiqué que la cérémonie de distinction est un moment empreint d'une grande solennité qui exprime officiellement « la marque de reconnaissance des plus Hautes Autorités du Niger pour le travail remarquable et plein d'enthousiasme et d'ardeur » que le diplomate égyptien a assuré en qualité d'Ambassadeur de la République Arabe d'Egypte au Niger. Il l’a remercié pour ses contributions « riches et inestimables » en faveur de la consolidation et du renforcement des relations d'amitié, de fraternité et de solidarité que les deux pays entretiennent.
M. Youssouf Mohamed Elmouctar a rappelé que la coopération entre la République du Niger et celle d'Egypte remonte aux années 1960 avec la signature des premiers accords bilatéraux dans les secteurs du commerce et de l’appui technique et était symbolisée par la construction de l’immeuble « EL NASR» qui constitue en son temps le plus haut bâtiment au Niger. Au fil des années, a souligné le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, cette coopération s'est diversifiée avec la signature, par les deux pays, de plusieurs accords bilatéraux parmi lesquels, la création en décembre 1983 de la Grande Commission Mixte de Coopération Nigéro-Egyptienne.
Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine a souligné que tout au long de son séjour au Niger, SE Nabil Mohamed Elshafey Mekky a affiché, en plus de sa disponibilité permanente, le caractère d'une personne humble, courtoise et a réussi à établir des relations de confiance tant avec ses collègues chefs des missions diplomatiques, qu'avec les hauts fonctionnaires de l’administration centrale. « En quittant le Niger, je garderai de vous le souvenir d'un diplomate professionnel, engagé et déterminé dont l'ouverture d'esprit a apporté un plus au renforcement de la Coopération Nigéro-Egyptienne », a-t-il dit, et de nourrir l'espoir que son séjour en terre nigérienne lui a été agréable et que les connaissances qu’il a eues des réalités du Niger et de son peuple, feront de lui « notre ambassadeur » auprès de son pays et du reste du monde.
Le diplomate égyptien a remercié les autorités nigériennes pour l’avoir élevé au grade de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger. Il a avoué que les quatre années passées au Niger lui ont permis non seulement de connaitre le Niger, mais aussi « toute la région et toutes les dynamiques qui gouvernent la vie et les politiques de cette région ». SE Nabil Mohamed Elshafey Mekky a aussi rappelé que les relations entre son pays et le Niger sont anciennes et a affiché son optimisme sur l’intensification de la coopération entre les deux pays dans un futur proche. Il dit quitter avec le souvenir de la bonne organisation du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine par le Niger et au cours duquel la ZLECAF a été lancée. « Ça a été un très grand honneur pour nous de participer à cet événement. C'était aussi la première fois que le Président égyptien visitait le Niger », a-t-il conclu.
Son Excellence Ado Elhadji Abou, a présenté, le 6 avril dernier, les lettres de créances l’accréditant en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger auprès de la République Portugaise.
A l’issue de la cérémonie qui s’est déroulée au Palais présidentiel, le Président portugais Marcelo Rebelo De Souza a tenu à saluer le leadership, les efforts et la détermination du Président de la République Issoufou Mahamadou, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel et a mentionné, dans cet ordre, la contribution du Portugal à la stabilisation du Mali.
Il a également souligné le rôle essentiel du Niger, dans le cadre de la lutte contre la migration illégale et réaffirmé le soutien de son pays à la coopération qui se développe dans ce domaine. Cela, à travers l’Union Européenne, pour accompagner cette volonté des autorités nigériennes de faire face à ce phénomène, tant en ce qui concerne les aspects matériels et techniques, que le nécessaire appui en matière de développement économique et social.
En marge de la visite d’Etat du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, en Australie, l’Ambassadeur du Niger en Australie, SEM. Ali Illiassou, a présenté, le vendredi 13 octobre 2017, ses lettres de créance au Gouverneur Général du Commonwealth australien, Sa Majesté Peter Cosgrove, en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaires du Niger en Australie avec résidence à New-Delhi, en Inde.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigé riens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a procédé vendredi dernier, à l’auditorium Sani Bako, au lancement des activités du Comité chargé de l’élaboration d’un document de politique extérieure en République du Niger. Ont pris part à cette cérémonie, les représentants du corps diplomatique, ceux des organisations internationales et plusieurs autres invités.
Dans son allocution prononcée à cet effet, le ministre en charge des Affaires Etrangères M. Ibrahim Yacoubou a souligné l’importance de la diplomatie qui, a-t-il dit, constitue un volet déterminant de l’activité gouvernementale dans notre pays. Sa conduite s’inspire d’une politique construite autour de principes cohérents et de moyens appropriés qui lui permettent d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés, a-t-il relevé. C’est pour approfondir cette démarche que le gouvernement a décidé de donner encore plus de contenu et de visibilité à sa politique extérieure en se dotant d’un document approprié, a expliqué le ministre en charge des Affaires Etrangères, avant de rappeler les attentes du gouvernement vis-à-vis des membres du comité chargé de son élaboration. "La diplomatie de notre pays s’ouvre de plus en plus et devient active et notre carte diplomatique s’est enrichie de nouveaux Etats qui étaient hors de nos cadres habituellement de coopération », a déclaré le ministre en charge des Affaires Etrangères.
Par ailleurs, souligne-t-il, la crise qui sévit au Sahel a placé le Niger au cœur du dispositif diplomatique sous régional, mais il est devenu aussi un acteur incontournable dans le traitement de certaines questions d’importance mondiale au regard des pays qu’elle concerne, de par sa position stratégique et de par la confiance qu’il a acquise dans le concert des Nations. Cela est d’autant plus vrai en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme au Sahel et la gestion des flux migratoires vers ’Europe qui sont devenus des sujets de préoccupations internationales, bien au delà de notre continent. Dans cette dynamique, a précisé M. Ibrahim Yacoubou, il importe nécessairement de doter notre pays d’un document qui met en forme sa politique extérieure, qui prendra le soin d’indiquer des sources d’inspiration, ses ambitions, ses moyens, ainsi que les stratégies envisagées pour donner à cette politique plus d’efficacité et de visibilité.
L’ambassadeur du Niger accrédité en France, SE Ado Elh Abou, a rencontré, au cours du week-end dernier, l’ensemble des représentants des partis politiques implantés dans l’Hexagone. Au centre de la réunion, les préparatifs de l’enrôlement biométrique de la diaspora et du dispositif envisagé pour les opérations de vote pour les prochaines échéances électorales nigériennes.
Cette réunion a permis à l’ambassadeur Ado d’informer les participants sur le schéma structurel et organisationnel, à mettre en place et décidé par la Commission Electorale Nationale Indépendante, pour cet enrôlement et les prochains votes. Il s’agit, tout d’abord, des Commissions administratives, qui auront pour charges, l’enrôlement biométrique de nos compatriotes à l’extérieur et dans le cas d’espèce, de ceux vivant en Europe.
Ces commissions (par pays) comprendront notamment un représentant de l’ambassade, Président de la Commission, un agent consulaire chargé de l’état civil, assurant le secrétariat de la commission, un représentant par parti politique légalement reconnu et représenté en France, un représentant de l’association locale des nigériens résidant en France.
Parallèlement, il sera mis en place des brigades ou comités de vigilance qui auront à mener leurs activités, en étroite collaboration avec les membres des commissions administratives, pour appuyer l’ensemble des opérations et soutenir leur bon déroulement.
C’est à partir d’aujourd’hui, 1er septembre 2020, que notre pays, le Niger assurera la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU et cela jusqu’à la fin de mois. Il s’agit là d’une très grande responsabilité et d’un défi énorme à relever. Pour mener à bien cette mission, ô combien importante, toute la diplomatie nigérienne et particulièrement la Représentation du Niger à l’ONU est mobilisée.
Au cours de ce mandat, l’instance onusienne sous la présidence du Niger organisera un débat présidentiel don’t le theme est « La Gouvernance Mondiale Post-COVID19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale » ; un débat ouvert du Conseil de sécurité sur la « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)»; un débat du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés «Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l'enfant », et un débat du Conseil de Sécurité « Maintien de la paix et de la sécurité internationale : Effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et paix et sécurité ».
Le premier débat va intervenir à un moment où le monde est durement affecté d’une part, par la persistance de l’épidémie du coronavirus (COVID-19) et ses incidences dans les domaines économique, social et politique, et d’autre part, par la progression de nouveaux défis sécuritaires qui menacent dangereusement la paix et la sécurité internationales.
L’objectif de cette réunion est de discuter davantage des besoins de refonte de la gouvernance mondiale pour renforcer la convergence vers la paix et la sécurité mondiale durables. La pandémie actuelle a mis à jour les points faibles du système actuel et nous donne une occasion unique de refonder un nouvel ordre mondial, ancré dans les idéaux de solidarité économique, d'équité et de responsabilité, de coopération régionale accrue et de réformes de la gouvernance mondiale, qui favorise la participation égalitaire des Nations et qui protègent les plus vulnérables de nos communautés. La réunion se déroulera sous la forme d’un débat au sommet du Conseil de Sécurité et sera présidé par Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger.
Le second débat ouvert du Conseil de sécurité axé sur le theme: « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)». Il a pour objectif de dresser un état des lieux de la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la francophonie; évaluer l’importance du multilinguisme dans la conduite des opérations de maintien de la paix, et sa mise en œuvre effective; et identifier les marges de progression pour renforcer la coopération entre les deux institutions, dans les domaines de la prévention des conflits, du maintien de la paix, et de sa consolidation.
Le troisième débat du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés«Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l'enfant vise entre autres de faire l’état de la mise en œuvre de la résolution 1998 (2011), en prévision de la commémoration du dixième anniversaire de ladite résolution et en marge de la première Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques. Le thème proposé est: «Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l’enfant».
Une attention particulière sera accordée aux attaques contre les écoles dans la région du Sahel Central où les groupes terroristes et les groupes armés non-étatiques s’attaquent de plus en plus aux écoles, selon le dernier rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés (Résolution: A/74/845–S/2020/525).
Le quatrième débat du Conseil de Sécurité portera sur le theme: « Maintien de la paix et de la sécurité internationale: Effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et paix et sécurité ».
La réunion va donner l'occasion aux membres du Conseil de sécurité d'aborder les liens entre les effets humanitaire de la dégradation de l'environnement, y compris la désertification et l'érosion des sols, et les conflits armés et leurs résolutions. En outre, les discussions porteront sur les conséquences de la destruction de l'environnement naturel dans les conflits armés et sur les mesures à prendre par les Nations Unies et les États membres pour lutter contre ces effets. L’événement sera un débat virtuel ouvert de haut niveau et sera présidé par le ministre des affaires étrangères du Niger.
(Source: Cellule Communication du Conseil de Sécurité de l’ONU-Niger)
Le 20 mars 1970, 26 pays, partiellement ou entièrement de langue française portèrent aux fonts baptismaux, à Niamey, l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT). La Coopération culturelle était alors le noyau dur de l'initiative des pères fondateurs à l’origine de cette belle initiative.
A l’issue de plusieurs mutations, l’ACCT, deviendra en 2005 l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Au diapason de l'évolution mondiale en matière de pluralisme politique et d'émergence d'organisations de la société civile de défense de droits humains, ce changement d’appellation ira de pair avec l’élargissement de ses compétences et l’amélioration de son mode de fonctionnement. C’est ainsi que l’OIF s’occupera désormais des questions de paix, de démocratie, des droits de l’homme, de développement durable, de technologies numériques, en plus de la culture et de l’éducation.
C’est donc avec un réel plaisir que nous accueillons aujourd’hui Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l’OIF dont le dynamisme et l’engagement donnent encore plus de pertinence et d’actualité au rôle de cette Institution. La brillante présentation qu’elle vient de nous faire, de même que celle de Madame Bintou Keita, Sous-Secrétaire Générale, sont la preuve s’il en était besoin de la complémentarité qui existe entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Je voudrais aussi saluer la participation à ce débat de S.E.M. Zohrab Mnatsakanyan, Ministre des Affaires Etrangères de l’Arménie, Président de la Conférence des Ministres de l’OIF. Je voudrais me féliciter de l’heureuse coïncidence de ce débat avec l’utilisation pour la première fois de la plateforme d’interprétation qui permet le retour du multilinguisme au sein du Conseil.
Il convient de le souligner, la coopération entre les Nations Unies et les Organisations régionales et sous-régionales, en matière de paix et sécurité, trouve son fondement dans le chapitre VIII de la Charte de l’ONU qui consacre le principe de subsidiarité et des avantages comparatifs entre organisations partenaires.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la Francophonie, notamment sur l’importance des mécanismes d’alerte précoce et de prévention des conflits, du maintien de la paix, de la consolidation de la paix et du soutien aux réseaux de femmes et de jeunes impliqués dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Deux domaines illustrent de façon éloquente, la complémentarité qui existe entre les deux Institutions.
Il s’agit en premier lieu, de la diplomatie préventive que mène l’OIF pour anticiper les risques de crises, à travers la veille et l’échange d’informations avec les partenaires internationaux ; faciliter le dialogue à travers la médiation et les bons offices ; soutenir la mise en œuvre d’accords politiques et de paix ; réformer ou renforcer les institutions nationales en période de transition, y compris en soutenant la gouvernance démocratique des systèmes de sécurité.
Il s’agit en second lieu, d’accompagner les processus électoraux pour la sortie de crises et la consolidation de la démocratie, contribuant ainsi à l’établissement d’un environnement stable et apaisé, dans l’espace des 88 pays membres et de promouvoir des processus électoraux libres, crédibles et transparents, à travers des dispositifs juridiques, institutionnels et techniques.
Ce faisant, l’OIF participe à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable des Nations Unies, notamment la cible qui vise la mise en place d’institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux. La coopération que dé veloppe l’Organisation internationale de la Francophonie avec les Nations Unies, dans le domaine du maintien de la paix, trouve son fondement dans la Charte de l’Organisation, adoptée en 1997, lors du Sommet de Hanoï.
La Charte, en disposant que « la francophonie, consciente des liens que crée entre ses membres le partage de la langue française, souhaite les utiliser au service de la paix », a invité les Etats francophones à s’investir dans les questions relatives à l’instauration, au maintien et au renforcement de la paix et de la sécurité internationales.
Ainsi, la question de la participation des pays francophones aux opérations de paix des Nations Unies, posée de manière spécifique depuis les années 2000, s’articule autour de deux problématiques : d’une part, la hausse significative du nombre d’opérations de paix menées dans les pays francophones et, d’autre part, le volume relativement faible des effectifs déployés par les Etats francophones, pour contribuer à ces opérations.
A cet effet, la Francophonie, en étroite coopération avec le Département des opérations de paix des Nations Unies, mène des actions de plaidoyer auprès de ses membres et accompagne au plan politique et technique, la montée en puissance des capacités francophones de maintien de la paix ; promeut le multilinguisme, notamment l’usage du français, dans les Opérations de paix ; contribue à la diffusion des normes et procédures onusiennes en français, y compris les procédures de recrutement, afin de promouvoir les candidatures de personnels francophones au sein des Opérations de paix, notamment des femmes.
Par ailleurs, en ce qui concerne la consolidation de la paix, l’Organisation internationale de la Francophonie joue un rôle majeur, en ce sens qu’elle contribue à la prévention et à la gestion des conflits et qu’à l’accompagnement des transitions.
A ce propos, elle poursuit une double finalité : celle sécuritaire, en renforçant la paix, par la mise en œuvre de dispositifs de prévention et de gestion des conflits, et le soutien aux acteurs nationaux dans leurs efforts d’intériorisation des mécanismes de résolution pacifique des différends et une finalité politique, en promouvant l’approche de prévention des crises, propre à la Francophonie, de même qu’en concrétisant l’engagement de la Francophonie dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, aux côtés des acteurs nationaux et multilatéraux, en vue de garantir la stabilité dans son espace.
A cet effet, elle contribue à l’atteinte des Objectifs de développement durable des Nations Unies, à savoir la cible, qui consiste à appuyer les institutions nationales chargées de renforcer les moyens de prévenir la violence et de lutter contre le terrorisme et la criminalité, en particulier dans les pays en développement.
Il y a lieu de rappeler que, l’Organisation Internationale de la Francophonie est pionnière, en matière d’implication des femmes et des jeunes dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
Conformément à l’Accord-cadre du 12 mai 2012, l’OIF et ONU-Femmes, ont jugé indispensable d’instaurer un dialogue institutionnel entre les gouvernements, les partenaires et les acteurs au sein de leurs réseaux et organes respectifs, en vue de promouvoir l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes au sein des Etats et gouvernements, membres de la Francophonie.
Cette coopération a permis l’organisation, à Abidjan, en 2016, du séminaire international pour la promotion de la participation des femmes aux processus de paix, dont les recommandations furent, entre autres, l’investissement et le soutien pour la formation des femmes en matière de prévention des crises et de diplomatie préventive ; la formation et l’apport d’un soutien technique et financier aux organisations de femmes afin qu’elles participent à la négociation des accords de paix et leur suivi ; le renforcement du rôle des femmes dans les parlements, à travers des formations sur les techniques de prévention et de gestion des conflits ; l’intégration des femmes dans le développement et la mise en œuvre de programmes sur la prévention et la réponse à la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme.
Par ailleurs, en application de la résolution 2250 (2015) des Nations Unies sur l’agenda jeunesse, paix et sécurité, l’OIF a lancé l’appel à initiatives francophones « Jeunes, Paix et Sécurité ».
Au plan stratégique, cet appel vise à mobiliser, sur les cinq continents que couvre l’espace francophone, la jeunesse francophone en appui à la dimension prévention de cette résolution. De manière spécifique, il consiste, entre autres, à renforcer la résilience de la jeunesse francophone et à consacrer son rôle d’agent de changement et de promotion de la paix ; favoriser le développement et valoriser des organisations de jeunes de la société civile francophone, travaillant sur les questions de jeunesse et de paix.
Je voudrais pour conclure, réitérer l’attachement du Niger aux principes et idéaux incarnés par l’OIF et saluer le rôle éminemment positif joué par Madame la Secrétaire Générale et les autres instances de la Francophonie, dans la promotion et la protection de ces idéaux de paix, de défense des droits de l’homme, de promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie. Face à tant de réalisations et d’acquis, comment ne pas rendre un hommage appuyé aux Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle que sont les Présidents, Diori Hamani du Niger, Habib Bourguiba de la Tunisie, Léopold Sédar Senghor du Sénégal et Prince Norodom Sianouk du Cambodge, grâce à la vision et à la clairvoyance desquels, nous avons hérité de cet outil de coopération et de solidarité entre les peuples.
Je vous remercie ! ».
09 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le Niger est le 10ème pays africain à honorer son engagement par rapport au Traité. En effet, au cours d’une cérémonie qui s'est déroulée le jeudi 12 août 2021 au siège de l'Union Africaine à Addis-Abeba, l'Ambassadeur du Niger, Représentant permanent auprès de l'UA et de la CEA, SEM Zakariaou Adam Maiga, a saisi l'occasion pour déposer officiellement les documents de ratification du Traité portant création de l'Agence Africaine de Médicaments à l’UA (AMA).
Par ce traité qui a été adopté le 11 février 2019 à Addis-Abeba en Éthiopie, et le Niger s'est engagé formellement à ratifier le document. C’est donc une promesse qui a été tenue le jeudi 12 août 2021 où, après l'adoption dudit Traité par le Conseil des ministres le 17 juin 2021 suivie de sa ratification par l'Assemblée nationale en sa séance plénière du 29 juin 2021, le Niger a officiellement déposé les documents portant création de l'AMA au siège de l'Union Africaine.
L'objectif principal de ce Traité est de garantir la santé et la sûreté des populations africaines à travers des produits médicaux sûrs et efficaces sur le continent en proie à de nombreuses difficultés d'approvisionnement en médicaments, et au phénomène des produits pharmaceutiques contrefaits et de mauvaise qualité.
En déposant les documents de ratification de Traité, l'Ambassadeur Zakariaou Adam Maiga, s'est réjoui du fait que le Niger est le 10ème pays africain à honorer son engagement pour ce Traité d'une importance capitale pour l'Afrique. Un acte hautement salué par le Représentant du Bureau du Conseil juridique de la Commission de l'Union Africaine, M. Mohamed Salem, qui a réceptionné les documents de ratification de l'AMA.
A noter que le traité portant création de l'Agence Africaine du Médicament est l'aboutissement d'un long processus initié en Janvier 2005 à Abuja au Nigeria, lors du sommet de l'UA qui, par sa cinquante-cinquième décision, avait demandé à la Commission de l'UA d'élaborer un plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique, en vue d'améliorer l'accès des populations africaines à des produits médicaux et aux technologies sanitaires de bonne qualité, sans risques et très efficaces.
De par ses objectifs et les dispositifs qu'il prévoit, ce Traité correspond parfaitement aux objectifs de la Politique Nationale de Santé et du Plan de Développement Sanitaire (2017-2021) du de notre pays. Le Niger a, auparavant déjà signé le présent traité depuis le 9 février 2020. Le Traité portant création de l'Agence Africaine de Médicaments (AMA), qui est soumis à ratification ou l'adhésion des États membres de l'UA, entrera en vigueur trente jours après le dépôt du quinzième instrument de ratification.
Abdoulaye Tiemogo /AP/Ambassade du Niger à Addis-Abeba.
L'ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger, M. Eric P. Whitaker, a rendu une visite de courtoisie, hier mercredi 21 juillet 2021, à l’Association Islamique du Niger (AIN). Sur place, le diplomate américain a été accueilli par son président Cheikh Djibril Karanta par ailleurs Imam de la Mosquée de Grandes Prières de Niamey.
Cette visite du diplomate américain au siège de l’AIN s'inscrit dans le cadre de l’initiative prise, depuis quelques années, par l’ambassade américaine d’aller à la rencontre de la faîtière des associations islamiques du Niger, pour présenter, au nom du gouvernement américain, des vœux chaleureux de bonne fête.
A la fin de la visite, l'ambassadeur des USA a confié avoir saisi cette opportunité pour, non seulement, adresser des vœux chaleureux aux musulmans du Niger qui ont célébré, le mardi 20 juillet la fête de Tabaski, mais aussi pour dire que ‘‘la liberté de religion est un Droit Humain universel et profond que les Etats-Unis soutiennent à l’échelle mondiale. «Cette fête de Tabaski est un moment de méditation et de prière où tous les musulmans du monde entier, y compris les 3 millions de musulmans pratiquants aux Etats-Unis se réunissent dans un esprit de paix et de compassion avec leurs familles et leurs amis», a souligné le diplomate américain. «Nous croyons que la foi joue un rôle essentiel dans chaque société. Nous avons vu comment des gens de foi et de conscience jouent un rôle inestimable dans nos communautés», a ajouté SE. Eric P. Whitaker.
Selon, le diplomate américain, il n’y a pas de place pour le terrorisme dans l’Islam et les Etats-Unis travaillent avec le Niger pour former et équiper les Forces de Défense et de Sécurité afin de permettre au Niger de faire face aux menaces impies de ces terroristes sans foi ni loi. Pour Eric P. Whitaker, les personnes de conscience et de foi donnent également aux gens «la force de résister aux individus égarés qui utilisent la religion pour blesser ou rabaisser les autres», soulignant que «la foi et la conscience motivent les gens à participer aux débats publics, à promouvoir la paix, la tolérance et la justice, à aider les pauvres et à consacrer leur vie à une vocation plus élevée». L’ambassadeur américain a ensuite émis l’espoir que "la journée de Tabaski apportera joie, prospérité et paix à la communauté musulmane du Niger", qu’il a invitée à poursuivre le dialogue interreligieux.
De passage à Paris (France) en provenance de Rome en Italie, le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, Hassoumi Massoudou a rencontré le vendredi 2 juillet dernier, le personnel de l'ambassade en poste à Paris. Le fonctionnement de l’ambassade et les multiples sollicitations dont elle fait l’objet étaient au centre de cette réunion d’échange.
A cette occasion, l'ambassadeur Ado Elhadj Abou s'est réjoui de cette visite et a tenu à remercier le ministre d'Etat avant de lui souhaiter la bienvenue. Ainsi après la séance de présentation, Ado Elhadj Abou a évoqué quelques aspects liés à la délivrance des passeports aux ressortissants nigériens et la question des cotisations patronales pour le personnel de sécurité sur place. Il a également évoqué les relations que l'ambassade entretient avec la diaspora et le Comité des Nigériens de France (CONIF).
En prenant la parole, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères a tout d'abord félicité le personnel pour les efforts déployés pour la bonne marche de la représentation diplomatique qui est beaucoup sollicitée compte tenu de sa position stratégique. C'est pourquoi il a exhorté les uns et les autres à être présents là où il faut pour représenter dignement le pays. Le ministre d'état Hassoumi Massoudou a également évoqué les questions d'évaluation qui deviennent contraignantes pour le Niger et a insisté sur la courtoisie et l'accueil vis à vis de la diaspora et des compatriotes demandeurs de documents administratifs.
Par rapport aux préoccupations soulevées et aux multiples sollicitations dont l'ambassade fait l'objet, le ministre d’Etat en charge des affaires étrangères s'est engagé à créer les conditions pour un renforcement de capacité devant lui permettre de mener à bien sa mission.
Rabi Bako Attachée de presse/Ambassade du Niger à Paris.
Une diplomatie de développement résolument orientée vers la mobilisation des ressources et un engagement plus prononcé en faveur d’une solidarité africaine et internationale. C’est le constat qui se dégage de la toute première participation du Président de la République, SE Mohamed Bazoum au sommet sur le financement des économies africaines, le 18 mai dernier à Paris (France). Une participation remarquée du nouveau Chef de l’Etat nigérien qui s’est fait entendre à travers un plaidoyer pour que les pays riches opèrent « une réallocation de DTS qu'ils ne vont pas' utiliser en faveur des pays pauvres et cela, dans le but d'accroitre leurs capacités de mobilisation des ressources auprès du FMI ». Il a également formulé les vœux de mobiliser 400 milliards de dollars pour les économies africaines pour faire face en partie aux effets économiques de la pandémie de la COVID 19. La rencontre de Paris donne ainsi suffisamment une idée de ce à quoi s’attèlera la politique extérieure du Niger pour le présent quinquennat. Une diplomatie, domaine réservé du Président de la République, qui sera conduite « de main de maitre » par son Chef, le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi qui a déjà l’avantage et la confiance du Chef de l’Etat et l’atout de connaitre la situation de la défense et de la sécurité, deux portefeuilles qu’il a tenus dans les précédents gouvernements. Oui un atout, puisque la politique extérieure et de coopération de notre pays se jouera en toile de fond sur non seulement la mobilisation des ressources extérieures pour le financement économique et social mais aussi le soutien au domaine de la défense et de la sécurité. Le 19 mai dernier, le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a lui aussi donné le ton au débat du Conseil de Sécurité sur la paix et la sécurité internationale en appelant à une reforme indispensable dudit Conseil pour une pleine représentation de l’Afrique avec au moins deux sièges permanents et un statut unique pour tous les membres permanents notamment au niveau du droit de veto. Sur le même chapitre diplomatie sécuritaire, le Président de la République SE M. Mohamed Bazoum participait, par visioconférence, au débat présidentiel du même Conseil de Sécurité de l’ONU sur le thème « Enfants et conflits armés. La participation du Chef de l’Etat à cette conférence était cruciale eu égard à l’expérience du Niger dans la gestion des crises sécuritaires qui secouent le pays mais aussi parce que le Président de la République Mohamed Bazoum s’est engagé, depuis son élection à la tête du pays, à assurer à tous les enfants nigériens un avenir éducatif digne de ce nom à travers l’école.
A travers sa personne tout comme à travers son ministre des Affaires Etrangères ou d’autres démembrements de l’administration diplomatique, le Président Mohamed Bazoum a tenu à prendre part et à exercer ses prérogatives sur la scène internationale malgré le contexte limitant de la pandémie de Covid 19. Au niveau régional, à travers la CEDEAO, le leadership de notre pays s’est exercé par la vive voix du Niger dans la transition malienne, et sur le plan économique au niveau de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine. Ainsi lors du Sommet extraordinaire des Chefs d'Etats et de Gouvernement de la CEDEAO sur le Mali, à Accra (Ghana), la présence de notre pays était déterminante à travers la personne du Chef de l'Etat, SE Mohamed Bazoum pour déterminer la voie à suivre au Mali suite à l'arrestation, la détention, puis la démission du Président de la transition et de son Premier ministre le 26 mai 2021. Le Niger est en effet partie prenante et médiateur dans la gestion du dossier transition au Mali, pays avec lequel il partage plus que jamais un destin sous régional commun. Toutes les décisions prises dans le processus de transition malienne ont été marquées par l’inestimable contribution de notre pays et le Chef de l’Etat a continué d’ailleurs, hors sommet de la CEDEAO, à rencontrer les acteurs du processus qu’il a reçus au Niger. La diplomatie sécuritaire, c’est aussi le G5 Sahel. Le 23 avril 2021, ses pairs Chefs d’Etat membres ont nommé le Président Mohamed Bazoum, Facilitateur dans le dossier transition politique au Tchad, suite à la disparition subite du Président Idriss Déby Itno. Une autre grande responsabilité dont notre pays, à cause de sa position charnière au Sahel-Sahara, se trouve investi. C’est ainsi que sur cette question tchadienne, notre pays prenait part, au plus haut niveau, le 26 mai 2021 au Sommet de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) pour faire le point sur la transition tchadienne mais aussi aborder certaines questions concernant la paix, la sécurité et le développement au Tchad en particulier et dans le Bassin du lac Tchad en général.
Sur le plan coopération bilatérale, le nouveau Président du Niger n’a pas dérogé à la tradition en réservant sa première visite officielle d’amitié à Abuja au Nigeria, le 19 avril 2021. Avec son homologue nigérian Muhammadu Buhari, ils ont eu des entretiens fructueux dans tous les domaines de la coopération et l’état des relations entre les deux peuples brassant les meilleures relations au monde le long de plus de 1500 km de frontières.
La deuxième visite bilatérale était quant à elle consacrée, un mois plus tard par le Président de la République, au Grand-Duché de Luxembourg. Ce pays de l’Europe est un grand ami du Niger. La coopération entre les deux pays remonte au 12 juillet 1995, avec la signature d’un accord-cadre de coopération, suivie de trois programmes indicatifs de coopération (PIC), exécutés au profit des populations nigériennes. Depuis lors, la coopération nigéro-luxembourgeoise se porte à merveilles. Sur le plan bilatéral, l’Allemagne et la France, deux grands partenaires du Niger ont constitué la 3ème destination du Président de la République Mohamed Bazoum qui était à Berlin et à Paris du 7 au 9 juillet 2021.
Au niveau ministériel, le Niger a aussi marqué sa présence diplomatique dans des rencontres d’importance comme la Coopération au « Forum diplomatique d’Antalya », en Turquie, du 18 au 20 juin 2021, sur le thème « Diplomatie innovatrice : nouvelle ère, nouvelles approches ». Le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a brillamment participé au panel de discussion sur la perception du terrorisme dans le monde et les moyens de lutte contre ce phénomène. Sur le même thème de la diplomatie sécuritaire, le ministre d’Etat était également du 28 au 29 juin à Rome en Italie, à la réunion ministérielle de la Coalition globale anti-daesh. Bref, excusez du peu, c’est là quelques actions sur le plan extérieur depuis l’arrivée du Président Mohamed Bazoum à la tête de l’Etat, actions auxquelles il faut ajouter la mobilisation concrète des ressources extérieures à travers plusieurs importantes conventions de prêts et financements des partenaires bi et multilatéraux. Comme le disait le Premier ministre SE M. Ouhoumoudou Mahamadou dans sa DPG, « En ce qui concerne la mobilisation des ressources extérieures, l’accent sera mis sur l’amélioration des capacités
d’absorption de l’économie et le renforcement de la coopération au développement ». Du reste le Premier ministre a lui aussi joint l’acte à la parole en rencontrant à plusieurs reprises les partenaires membres du Corps diplomatique accrédités dans notre pays et les différents partenaires financiers et bailleurs des fonds des projets de développement pour définir, redéfinir, orienter et concrétiser leurs différentes politiques de coopération et d’intervention dans notre pays.
La 11ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération Bénino-Nigérienne s’est tenue à Cotonou, du 22 et 23 novembre dernier. Cette réunion s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de fraternité et de coopération entre les deux pays. Elle a permis de passer en revue l'état de la coopération entre le Bénin et le Niger en vue de trouver, dans un esprit de consensus, les approches de solutions aux préoccupations des Parties qui, si elles n’étaient pas résolues, pourraient constituer des obstacles au renforcement et à la dynamisation des relations bilatérales. La délégation à cette session a été conduite par le ministre délégué en charge de l’Intégration africaine et des Nigériens à l'Extérieur M. YOUSSOUF MOHAMED Almouctar.
Cette 11ème session a été précédée par celle des experts, co-présidée par M. Eack Jean-Maric ZINSOU, directeur de l'Afrique et du Moyen-Orient au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Bénin et Elhadji NAGARI Abdouramane, directeur général des Relations Bilatérales au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger qui s'est tenue les 22 et 23 novembre. Les conclusions de ces travaux ont fait l'objet d'un rapport général.
Au cours des travaux de la session ministérielle, le ministre YOUSSOUF MOHAMED Almouctar et Aurelien A. AGBENONCI, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Bénin se sont félicités de la qualité des liens d'amitié et de solidarité qui unissent les deux pays. Ils ont réaffirmé leur volonté réciproque de continuer à approfondir la coopération bilatérale comme souhaité par les deux Chefs d'Etat qui entretiennent d'excellentes relations de fraternité.
S’agissant de la question de la transhumance, les parties ont clairement exprimé leur souhait de poursuivre les discussions et de tenir dans les meilleurs délais une rencontre bilatérale au plus haut niveau pour trouver des solutions appropriées à la situation. En ce qui concerne les questions économiques et commerciales, les experts ont débattu des problèmes découlant de la gestion de l'utilisation du corridor Bénin-Niger notamment, la question du retrait envisagé par le Port autonome de Cotonou des concessions portuaires accordées au Niger par le Bénin, le transfert des titres de propriété des parcelles acquises par le Conseil Nigérien des Utilisateurs de Transports Publics à Cotonou et les coûts de passage au port de Cotonou et dans le corridor Cotonou-Niamey.
Après avoir dressé l'état des lieux du projet de construction du pipeline Niger-Bénin dont les travaux connaissent un léger ralentissement dû à la pandémie de la COVID-19, les deux parties ont fait un plaidoyer en faveur de la rapide opérationnalisation des postes de contrôles juxtaposés de Malanville à la frontière entre les deux pays ainsi que la mise en œuvre effective des accords signés entre le Bénin et le Niger en matière de service aérien direct entre les deux pays.
Relativement au dédommagement des ressortissants béninois au Niger suite aux manifestations de janvier 2015, à la situation des Béninois incarcérés au Niger et des Nigériens poursuivis au Bénin pour faits de terrorisme, les deux parties ont noté que ces sujets demeurent en cours de traitement au niveau des administrations compétentes des deux pays.
A la clôture des travaux, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Bénin a fait part de sa profonde gratitude au Gouvernement Nigérien pour avoir accepté que cette session se tienne à Cotonou, ainsi que sa disponibilité à œuvrer pour la consolidation des relations de fraternité et de bon voisinage. Notons que les deux délégations ont convenu de tenir à Niamey la 12ème Session de la Commission mixte de coopération Bénino-Nigérienne aux dates qui seront fixées par voie diplomatique.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a représenté le Niger, le mardi 4 juillet 2023 à Luxembourg, aux travaux de la 15ème Commission de partenariat entre la République du Niger et le Grand-Duché du Luxembourg. Cette réunion, qui s’est déroulée dans la convivialité et la bonne humeur entre les délégations des deux pays, a été une fois de plus l’occasion de consolider les relations de grande amitié entre nos deux pays. Après une entrevue entre les deux ministres chargés de la coopération, il a été fait un état des lieux des différents projets et actions mis en œuvre par le Luxembourg au Niger.
A l’ouverture des travaux, qui ont été co-présidés par le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou et le ministre luxembourgeois en charge de la Coopération et de l’Action Humanitaire, le chef de la diplomatie nigérienne a d’abord adressé ses vifs et sincères remerciements aux autorités luxembourgeoises pour l’accueil chaleureux qui leur a été réservé, lui et la délégation qui l’accompagne. «La création d’une Commission de partenariat entre nos deux pays en décembre 2002 est l’une des plus belles réalisations de notre coopération, car elle nous permet de procéder à une évaluation de l’exécution des programmes de coopération», a-t-il lancé.
Le ministre d’Etat a rappelé que cette coopération est mise en œuvre à travers, notamment, un programme intitulé ‘’Programme Indicatif de Coopération (PIC)’’ multi-annuels dont le premier (PIC I 2003–2007) doté d’une enveloppe financière de 20 millions d’euros, soit 13.100.000.000 FCFA sur cinq ans, a été signé le 25 mars 2003 au Luxembourg. Quant au second ‘’Programme Indicatif de Coopération’’ (PIC II 2008 – 2012 puis 2013-2015), ilcouvrait initialement la période 2008–2012, mais a été prolongé sur la période 2013-2015 avec une enveloppe indicative de 70 millions d’euros, soit 45.850.000.000 FCFA.
Le troisième ‘’Programme Indicatif de Coopération’’ (PIC III 2016 – 2021), a été signé le 26 septembre 2015, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unis à New York, avec une enveloppe financière indicative de près de 114 millions d’euros, soit 74.670.000.000 FCFA soit presque le double de la somme allouée au précédent programme au cours de la période 2016-2021, témoignant déjà de l’engagement croissant du Grand-Duché du Luxembourg. La quatrième phase, objet de la présente réunion porte sur le PIC IV d’un montant de 144.250.000 euros, soit près de 100 milliards de FCFA, couvre la période 2022-2026. Ce 4ème Programme Indicatif de Coopération, a indiqué le ministre d’Etat, ‘’contribue de manière significative au Développement du capital humain à travers un soutien dans la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation et de la formation professionnelle, ainsi que de la politique du Genre et de la politique nationale de la population’’.
Comme l’a précisé M. Hassoumi Massoudou, le PIC IV est composé de plusieurs Programmes dont le Programme Eau et Assainissement ; le Programme d’appui au Fonds Commun Sectoriel Education ; le Programme d’appui au Développement de l’Emploi et de l’Employabilité ; le Programme d’appui à la Gestion des Finances Publiques ; le Programme relatif aux Finances Inclusives, ainsi que le Programme sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (appui au Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires). Le PIC IV, a-t-il ajouté, participe également à la Gouvernance inclusive basée sur la transparence, la redevabilité, des institutions plus efficaces et des finances équilibrées. «Il est fort appréciable de relever que ces engagements du Luxembourg dans le cadre du PIC IV, s’alignent parfaitement avec la politique de notre gouvernement en ce qu’ils placent le développement du capital humain, le renforcement de la gouvernance inclusive, l’éradication de la pauvreté au centre des priorités», a précisé le ministre d’Etat.
Après avoir émis l’espoir que les échanges entre les deux parties leur permettront de convenir des futurs engagements et des éventuelles orientations à la coopération entre les deux pays, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou s’est dit convaincu que les résultats de cette Commission de Partenariat seront de nature à consolider davantage les relations qu’entretiennent nos deux pays.
A l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire des relations diplomatiques russo-nigériennes, l’ambassade de la Fédération de Russie en République du Niger a organisé le jeudi 17 févier à Niamey, une réception. Cette cérémonie présidée par l’ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Niger, S.E. Igor Gromyko, a été marquée par la présence de plusieurs personnalités dont le premier Vice-président de l’Assemblée nationale, le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, les chefs des missions diplomatiques, postes consulaires et représentants des organisations internationales accréditées au Niger et d’autres invités.
Le 17 févier 2022 marque ainsi 50 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et le Niger. « Un demi-siècle de coopération entre nos pays fondé sur le respect et la compréhension mutuels. Un dialogue politique basé sur le respect mutuel est maintenu entre Moscou et Niamey. Le Président de la République à l'époque Issoufou Mahamadou avait rencontré à plusieurs reprises les Présidents russe Dimitri Medvedev (en 2011 lors du sommet du Groupe des Huit à Deauville) et Vladimir Poutine (2019 lors du sommet Russie-Afrique à Sotchi)», a dit l’ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Niger. S.E. Igor Gromyko a ajouté que des contacts productifs ont été établis au niveau diplomatique. Il y a des consultations entre les ministères des Affaires étrangères. En 2020 et 2021, des réunions de travail ont eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères du Niger et le Ministre des Affaires étrangères de la Russie.
À la veille de la rentrée du Niger au Conseil de Sécurité de l’ONU en 2020 en tant que membre non permanent, «des consultations ont eu lieu à Niamey avec la participation du Directeur du Département des organisations internationales du Ministère des affaires étrangères de la Russie. La Russie et le Niger ont signé plusieurs accords de coopération dans les domaines militaire, économique, commercial, culturel, sportif et scientifique. Un accord bilatéral sur l'exemption des visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service a été signé il y a quelques jours», a-t-il rappelé.
Selon l’ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Niger, sur la base de ces accords, des centaines des spécialistes nigériens ont été formés dans des Universités soviétiques et russes. «Nous continuons à octroyer chaque année 12 quotas pour leur formation dans notre pays. Les athlètes Nigériens participent souvent aux compétitions et aux championnats organisés en Russie : l'Universiade mondiale à Kazan, le championnat du monde de sambo à Saint Petersbourg, la Coupe du monde de Sambo Sportif et de combat à Moscou, le championnat du monde de taekwondo à Moscou, et autres», a-t-il rappelé ajoutant que cette liste n'est pas exhaustive et ne reflète pas entièrement le niveau des contacts existants entre la Russie et le Niger.
S.E. Igor Gromyko, a noté que ces dernières années, les autorités de la Fédération de Russie ont pris une décision stratégique d'approfondir la coopération avec les pays du continent Africain. «Elle affectera toutes les sphères de notre interaction et, en premier lieu, la sphère économique. En octobre 2019, le Sommet Russie-Afrique et le Forum économique ont eu lieu à Sotchi à l'initiative de Vladimir Poutine. À la suite de quoi l'Association pour la coopération économique avec les pays d'Afrique a été créée», a-t-il dit. Selon S.E. Igor Gromyko, un deuxième Sommet Russie-Afrique est prévu pour cette année, avec la Russie comme pays hôte. «Nous sommes prêts à renforcer davantage notre partenariat mutuellement bénéfique avec le Niger dans l'intérêt des peuples de nos pays », a conclu l’ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Niger.
A l'occasion du 60e anniversaire de la proclamation de notre République, l'Ambassadeur du Niger à Bruxelles au près du Royaume de Belgique, Ousmane Alassane Abba et le personnel de l'Ambassade, souhaitent les meilleurs voeux de santé, de bonheur, de prospérité, au Président de la République, chef de L'État Issoufou Mahamadou et sa famille, au Président de l Assemblée Nationale Ousseini Tinni, et au Premier Ministre chef du gouvernement Brigi Rafini ainsi qu'aux élus nationaux et aux membres du gouvernement. La fête de la République célébrée cette année dans la capitale du Damagaram, est le symbole de notre liberté, l'unité, l'égalité et la paix ainsi que la solidarité, la fraternité humaine et la cohésion sociale. Bonne fête de la République au peuple nigérien
Saadi Sanda, Attachée de presse Ambassade du Niger à Bruxelles
Membre de la délégation ayant accompagné le Président de la République lors de la grande messe de la 77ème Assemblée Générale de l’ONU, à New York, aux Etats Unis d’Amérique, le ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a représenté le Niger dans plusieurs réunions et autres rencontres bilatérales avec des personnalités du monde diplomatique.
Le ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a conduit la délégation nigérienne ayant pris part à la réunion extraordinaire de la CEDEAO tenue à New York, en marge des travaux de la 77ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU.
M. Massoudou Hassoumi a également participé à plusieurs réunions ministérielles, dont celle ayant regroupé les pays du G77 et la Chine autour du thème: « Faire face aux crises alimentaire, énergétique et financière, et les voies vers la réalisation des objectifs de développement durable »; la réunion ministérielle des pays en développement sans littoral sur le thème: «Accélérer la mise en œuvre du Programme d’action de Vienne au lendemain de la pandémie de Covid 19 et créer un élan vers la troisième conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral »;et la réunion ministérielle sur la mobilisation internationale en soutien au développement et à la sécurité au Sahel et dans le Golfe de Guinée
Au chapitre des rencontres bilatétales, le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a eu des échanges, le lundi 19 septembre 2022, avec son homologue du Royaume des Pays-Bas, M. Wokpe Hoestra. Le mardi 20 septembre 2022, le ministre d’Etat a rencontré, tour à tour, le Secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats Internationaux de la République Française, Mme. Chrysoula Zacharopoulou, le ministre des Affaires Etrangères du Portugal, M. Joao Gomes Cravinho, et le ministre des Affaires Etrangères du Royaume du Danemark, M. Jeppe Kofod.
Le jour suivant, le mercredi 21 septembre 2022, le ministre d’Etat a eu une rencontre bilatérale avec le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale de la Libye, Mme. Najla El Mangoush.
Pour toutes ces rencontres, les discussions ont porté sur le renforcement des relations bilatérales entre le Niger et ces différents pays, mais également sur la situation politique, sécuritaire et humanitaire au Sahel et dans la sous-région oust-africaine, ainsi que sur les voies et moyens de raffermir notre coopération dans les instances du multilatéralisme tel que l’ONU.
L’Ambassadeur du Niger à Bruxelles SE. Idé Alhassane a été présenté au comité des Ambassadeurs de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), lors de sa 932ème session tenue le 20 octobre 2020 par Visio conférence dans la capitale de l’Europe.
Il s’agissait au cours de cette réunion de présenter les nouveaux ambassadeurs prenant part pour la 1ère fois à cette réunion, à savoir SE. Mme Hirut Zemene Kassa de la République Fédérale démocratique d’Ethiopie et SE. Idé Alassane de la République du Niger. Celui-ci a, dans son adresse confirmé son entière disponibilité à collaborer étroitement avec ses homologues des autres pays membres de l’OEACP, et à participer activement dans les différentes délibérations du comité. SE. Idé Alhassane a ensuite rappelé le passage du groupe ACP en Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, l’arrivée du nouveau Secrétaire général et l’évolution des négociations de l’Accord post-Cotonou.
Le diplomate a réitéré l’adhésion totale du Niger aux idéaux nobles de cette organisation dont il vient de signer l’accord de sa création, avec de multiples défis communs à relever, notamment la promotion du multilatéralisme ; le renforcement de la coopération intra/OEACP ; la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ainsi que l’accroissement du développement économique et social.
L’ambassadeur du Niger a par ailleurs fait cas de l’instauration dans notre pays, durant ces deux quinquennats du Président de la République SE. Issoufou Mahamadou, d’une gouvernance démocratique, politique et économique porteuse d’espoir. Un engagement ayant permis à notre pays d’atteindre entre autres la préservation de l’intégrité territoriale, une économie dynamique, la réduction de la pauvreté, et enfin la consolidation et la stabilisation des institutions démocratiques.
Enfin, l’ambassadeur du Niger à Bruxelles a souligné le renforcement de la crédibilité du Niger et la confiance des partenaires sur le plan diplomatique, avant d’informer ses homologues de l’organisation en décembre prochain des élections générales à l’occasion desquelles le Président Issoufou a décidé de ne pas briguer un troisième mandat, conformément à la Constitution du pays.
Par Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger à Bruxelles
Deux nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger étaient à la Présidence de la République le vendredi 26 janvier dernier où ils ont remis leurs lettres de créance au Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou. Ainsi, le Chef de l’Etat a reçu les lettres de créance de créance de SE Eric.P.Whithaker en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique(USA) au Niger, puis celles de SE. Nabil Mekky en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Arabie d’Egypte auprès de la République du Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, ainsi que les membres du cabinet du Président de la République
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum a reçu vendredi 20 janvier 2023 au Palais de la Présidence, les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger. La remise desdites lettres de créance a obéi à la traditionnelle cérémonie protocolaire. Elle s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, du directeur de cabinet du Président de la République et du Chef d’Etat-Major particulier du Président de la République.
Les quatre nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger sont SE. Younoussa Barazi Maiga, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali auprès de la République du Niger avec résidence à Niamey, SE.Ethimios Georges Costopoulos, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Grèce auprès de la République du Niger avec résidence à Dakar (Sénégal), SE. François Lafreniere, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada auprès de la République du Niger avec résidence à Bamako (Mali) et SE. Koti Rigmor Elianne Skjeie, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Norvège auprès de la République du Niger avec résidence à Bamako (Mali).
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a reçu, le mardi 3 mai 2023, au cours d’une cérémonie solennelle, les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger.
C’est l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Tchad auprès de la République du Niger avec résidence à Niamey, SE Abdoulaye Abdelkarim qui a présenté en premier lieu ses lettres de créance au Président de la République. Ce fut successivement le tour de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Danemark auprès de la République du Niger avec résidence à Ouagadougou (Burkina Faso), SE Kristian KIRKEGAARD Edengar ; de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Suède auprès de la République du Niger avec résidence à Bamako (Mali) SE Mme Kristina KÜHNEL et enfin SE Nicola Lang, ambassadeur extraordinaire de la Confédération Suisse auprès de la République du Niger, avec comme résidence Abuja au Nigéria de transmettre au Chef de l’Etat les documents par lesquels ils sont accrédités au Niger.
Le 24 juin 2021, j’ai eu le plaisir de présider un évènement historique, en préparation depuis 61 ans : l’inauguration à Niamey du nouveau bâtiment, durable et ultramoderne de notre Ambassade à Niamey.
En 1960, les États-Unis ont été l’un des premiers pays à reconnaître le Niger comme un pays souverain. Au cours de ces premières années, nous occupions un bâtiment au centre-ville, mais depuis 50 ans, nous avons une Ambassade sur ce terrain de 11 ares à Koira Kano. Il est alors indispensable pour nous de promouvoir notre approche 4D de Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense, afin de construire avec les Nigériens, une nation prospère, libre et sécurisée.
Alors que nous sommes ici depuis 61 ans, notre magnifique nouveau bâtiment est la preuve que nous sommes là pour rester. Il reflète les nombreux paysages et cultures du Niger. Avec un budget de 288 millions de dollars américains et un impact de 53 millions de dollars américains sur l’économie locale, la nouvelle Ambassade représente le meilleur de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction américaines. Les architectes, les designers et les constructeurs ont soigneusement examiné les matériaux et les couleurs pour s’assurer qu’ils se fondent avec le contenu et la culture nigérienne. Sur les 1700 personnes qui ont travaillé à la construction de ce bâtiment, 1500 sont des Nigériens. En tant que tel, ce bâtiment est un symbole de notre engagement soutenu et durable envers le peuple nigérien.
La durabilité est une priorité. Pour être un bon gardien de l’environnement et un bon voisin dans la ville de Niamey, la nouvelle Ambassade met en œuvre plusieurs stratégies de développement durable. La première est notre utilisation de l’énergie solaire ;la vaste gamme de panneaux solaires fabriqués aux États-Unis fournira environ 45 % de l’électricité du bâtiment. Les systèmes solaires produisent également de l’eau chaude pour le bâtiment. De plus, en utilisant les eaux usées traitées et en aménageant les sols, l’eau nécessaire à l’irrigation sera réduite d’environ 87 %. Au total, nous prévoyons réduire nos coûts énergétiques de 65 %.
Mais comment notre travail à l’intérieur du nouveau bâtiment profite-t-il à la vie des Nigériens et prouve-t-il que nous sommes là pour rester ?
Depuis 2012, nous avons dépensé plus de 500 millions de dollars pour former et équiper les Forces de Défense et de Sécurité du Niger afin qu’elles puissent mieux faire face aux défis de sécurité tels que les organisations extrémistes violentes et haineuses. Nous travaillons dans un large éventail de domaines, notamment le renforcement des capacités aéronautiques, l’aide antiterroriste, la professionnalisation des forces, les opérations de maintien de la paix, les techniques de lutte contre les engins explosifs improvisés et l’intégration d’un plus grand nombre de femmes dans les professions de la sécurité.
Depuis 2018, le Millenium Challenge Compact (MCC), un partenariat quinquennal de 437 millions de dollars avec le Niger, a œuvré pour améliorer la vie des Nigériens en réhabilitant des infrastructures d’irrigation sur des milliers d’hectares et quelque 300 kilomètres de tronçons routiers importants pour élargir l’accès au marché, en particulier à l’intérieur du pays. Au cours des trois dernières années, ce programme a lancé des réformes qui amélioreront l’accès à d’importants intrants agricoles comme les engrais et les services vétérinaires, entretenir les ressources en eau souterraine et le réseau routier national – tous ces éléments auront un impact positif sur les moyens de subsistance des Nigériens ruraux.
L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) investit près de 200 millions de dollars chaque année pour promouvoir la bonne gouvernance et améliorer l’agriculture et la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation, ainsi que pour veiller à ce que les femmes et les jeunes aient de meilleures possibilités économiques et que les filles déscolarisées aient une seconde chance d’accéder à l’éducation.
Nous entretenons et exploitons également un réseau dynamique d’Espaces Américains dans tout le Niger. Le plus notable parmi eux est le Centre Culturel Américain et la Bibliothèque Rosa Parks à Niamey. À l’origine au quartier Plateau, le Centre est maintenant localisé à l’intérieur du nouveau bâtiment de l’Ambassade, et est ouvert maintenant pour les visiteurs. Les Nigériens peuvent profiter de l’internet gratuit et des collections de livres et des ressources sur les études aux États-Unis.
Notre nouveau bâtiment et tout notre travail prouvent que nous sommes là pour rester. Au sein de l’Ambassade, les diplomates américains et leurs collègues nigériens travaillent ensemble avec les représentants du gouvernement nigérien, les professionnels de la sécurité, les responsables de la société civile, les étudiants et les citoyens nigériens afin de bâtir ensemble un Niger stable, prospère et sécurisé. Un Niger que nous reconnaîtrons tous, comme l’affirme ma conviction que «Le Niger se lève !».
Dans un geste de solidarité diplomatique à un moment crucial, Kathleen FitzGibbon, le nouvel ambassadeur des États-Unis au Niger, a fait son entrée à Niamey ce samedi 19 août. Selon un communiqué émis par le Département d’État des États-Unis, cette mission diplomatique spéciale vise à appuyer les efforts en cours pour résoudre la crise politique au Niger.
Le secrétaire d’État Antony J. Blinken a personnellement chargé l’ambassadeur FitzGibbon de diriger la mission diplomatique américaine au Niger dans ce moment critique. Son expérience avérée en Afrique de l’Ouest fait d'elle un choix avisé pour guider les initiatives du gouvernement américain visant à soutenir la communauté américaine tout en préservant les acquis démocratiques du Niger.
La déclaration officielle du Département d’État indique que, bien que l'ambassadeur FitzGibbon ne présentera pas encore officiellement ses lettres de créance en raison de la situation politique actuelle, sa présence témoigne de l'engagement continu des États-Unis envers le Niger. Les États-Unis réaffirment que cette initiative ne modifie pas leur position politique mais vise plutôt à fournir une direction de haut niveau à leur mission en ces temps complexes.
La mission diplomatique de l'ambassadeur FitzGibbon sera de plaider pour une solution pacifique et diplomatique qui préserve l'ordre constitutionnel du Niger.
Kathleen FitzGibbon, officier supérieur du service extérieur et ambassadeur auprès de la République du Niger, apporte avec elle une solide expérience diplomatique. Avant sa nomination, elle a occupé le poste de chef de mission adjoint de l'ambassade des États-Unis à Abuja, au Nigeria. Sa maîtrise du français est un atout précieux dans cette mission diplomatique complexe et exigeante, souligne le département d'État américain.
Hier, 7 juin 2021, s’est ouvert à Niamey un atelier de formation au profit d’une vingtaine de jeunes diplomates nigériens nouvellement recrutés au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Cette initiative, fruit de la coopération nigéro-belge qui a mobilisé principalement deux éminents ambassadeurs avec le partenariat de l’institut EGMONT, consiste à imprégner, 4 jours durant, les participants sur le métier de diplomate. L’ouverture de la formation a été présidée la secrétaire générale du ministère des affaires étrangères et de la coopération, Mme Diallo Awa Djibo en présence de l’ambassadeur du royaume de la Belgique au Niger.
Procédant à l’ouverture des travaux Mme Diallo Awa Djibo a d’abord rappelé tout l’intérêt qu’accorde l’Etat du Niger au développement du capital humain à travers notamment la formation et l’éducation. «Aucun pays au monde ne peut se développer sans des ressources humaines de qualité et pour tous ceux qui ont suivi le discours d’investiture de SE Mohamed Bazoum, président de la République élu, il a mentionné la nécessité de renforcer l’administration publique, d’accentuer les efforts en formes d’éducation et de formation», a-t-elle déclaré.
Ainsi, au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, département de l’interaction entre notre pays et ses partenaires, cet atelier est une initiative louable d’autant qu’il vient éclarer les lanternes de jeunes diplomates qui sont à leur premier pas dans le métier.
Il s’agit en effet, de 20 diplomates sur un groupe 37 jeunes intégrés récemment, à l’issue d’un concours . «En diplomatie l’expérience fait tout, l’expérience ne peut se nourrir que d’un potentiel de formation et d’une volonté de travailler et de bien faire, de constamment se remettre en cause et de constamment apprendre», a dit la SG du ministère des Affaires Etrangères.
Au cœur du programme de cette formation figure le modèle de la coopération nigéro-belge dont les 50 ans de coopération de qualité ont été célébrés la semaine dernière. «Les deux ambassadeurs qui sont les formateurs, je dois dire que ce sont des gens qui ont des expériences de longue date et très utiles. Le fait qu’ils soient venus ici partager leurs connaissances avec vous renforce l’amitié Belgo-nigérienne», a affirmé l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, SE Guy Sevrin. Face aux jeunes diplomates, il a expliqué que le métier fait déménager d’un pays à un autre, qu’il leur faudrait chaque fois apprendre à s’adapter et à se faire des réseaux et contacts. «Ce qu’un diplomate doit faire ou ne doit pas faire et comment il doit le faire, je pense que vous avez tous des pré-requis dans cette expérience, mais nos deux ambassadeurs peuvent ajouter leurs expériences personnelles enrichissantes», a lancé SE Guy Sevrin à l’endroit des jeunes diplomates nigériens.
Ismaël Chékaré et Abdoulaye Rabiou Dan Sono (Stagiaire)
Le Premier ministre, Chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, hier après-midi, l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, SE Mme Myriam Bacquelaine, en fin de mission. Au cours de ces échanges, les deux personnalités ont discuté des relations de coopération qu’entretiennent les deux pays, une coopération dynamique mutuellement avantageuse, vieille de plus de 50 ans et dont les autorités des deux pays expriment leur engagement à la renforcer davantage dans l’intérêt de deux peuples.
La nouvelle Représentante résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) auprès de la République du Niger, Dr Anya Blanche, a présenté sa lettre d’accréditation à M. Kalla Ankouraou, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur. Cette cérémonie s’est déroulée hier 5 mars 2020 dans la salle des réunions dudit ministère.
La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, chargée de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur , Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga, a reçu, jeudi dernier, les lettres d'accréditation du Représentant résident du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Niger, M. Sory Ibrahim Ouane.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a reçu hier matin, les lettres d’accréditation de Mme MIAN DJANGONE RACHELLE ANNE-MARIE, en qualité de représentante résidente d’ONUFEMMES auprès de la République du Niger.
Le ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères a par la suite reçu les lettres d’accréditation de M. Eric RWABIDADI, en qualité de représentant et Directeur Pays, Division Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) auprès de la République du Niger Résident à Niamey.
Peu après cette cérémonie protocolaire le Chef de la Diplomatie nigérienne a eu un tête à tête avec les représentants de ces deux organismes internationaux.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’extérieur M. Ibrahim Yacoubou a reçu hier matin, à son cabinet les lettres de créances à travers lesquelles le Gouverneur Général du Canada accrédite son Excellence Marc André Fredette en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada auprès de la République du Niger. Par la même occasion, le diplomate canadien a remis au ministre des Affaires Etrangères les lettres de rappel de son prédécesseur.
Une cérémonie de présentation des lettres de créance s’est déroulée le vendredi 4 mars 2022 au Palais de la Présidence de la République. A cette occasion, six (6) nouveaux ambassadeurs accrédités par leurs pays ont présenté leurs lettres de créance au Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum.
Il s’agit respectivement de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Norvège auprès de la République du Niger, avec résidence à Bamako (Mali), SEM Vegar Sundsbo Brynilsdsen ; de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Grand-Duché de Luxembourg auprès de la République du Niger avec résidence à Dakar (Sénégal), SEM Georges Ternes ; de Mon Seigneur Michael Francis Crotty, en qualité de Nonce Apostolique du Saint-Siège, auprès de la République du Niger, avec résidence à Ouagadougou (Burkina-Faso) ; de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Brésil auprès de la République du Niger, avec résidence à Cotonou (Bénin), SE. Mme Regina Celia Deoliveira ; de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Tchèque auprès de la République du Niger, avec résidence à Abuja (Nigéria), SEM Zdenek Krejci et enfin l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Bolivarienne de Venezuela, auprès de la République du Niger, avec résidence à Cotonou (Bénin), SE. Mme Belén Teresa Orsini PIC.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et des membres du Cabinet du Président de la République.
A l'occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l'indépendance de la République fédérale du Nigeria, l'Ambassadeur de ce pays au Niger, SE Muhammad Sani Usman, a offert une réception, vendredi 1er octobre 2021, à l'Ambassade à Niamey. Plusieurs responsables des institutions de la République, des membres du gouvernement, des députés nationaux ainsi que plusieurs diplomates accrédités dans notre pays et une forte délégation des ressortissants nigérians vivant au Niger ont pris part à la cérémonie dans la joie et la convivialité. M. Usman a d’abord rappelé le processus historique et l’importance de cette indépendance pour son pays, avant d’évoquer les relations de coopération qui unissent le Niger et le Nigeria, partageant une frontière de près de 1.500 km.
C’est par les hymnes nationaux des deux pays qu’a débuté cette célébration. Dans son intervention, le diplomate nigérian a évoqué les étapes qui ont conduit à l’accession à l’indépendance du Nigéria. Il a aussi rendu un hommage à ceux qui se sont sacrifiés pour cette cause. Le 1er octobre 1960, Elhadj Aboubacar Tafawa Balewa, Premier ministre de l’époque au Nigeria, a reçu les instruments constitutionnels symbolisant l’indépendance du Nigeria vis-à-vis de la Grande Bretagne, accédant ainsi au statut légitime d’Etat souverain et indépendant, a rappelé SE Muhammad Sani Usman. «61 ans plus tard, la jeune nation qui a commencé avec une population d’environ 45 millions de personnes, est passée à plus de 200 millions d’habitants. Le Nigeria est actuellement le pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 250 groupes ethniques, plus de 500 langues locales et trois religions prédominantes à savoir : l’Islam, le christianisme et le culte traditionnel», a indiqué le diplomate nigérian.
«Même si notre population et notre diversité sont nos atouts majeurs, ils constituent aussi l’un des obstacles à notre développement et notre progrès» a ajouté M. Usman, précisant que la divergence sur le plan religieux, culturel, ethnique et politique entre Nigérians a exacerbé les griefs préexistants et mis à rudes épreuves la cohésion sociale. Illustrant ses propos, le diplomate a rappelé la guerre civile de 1967 à 1970. Il s’est quand même, réjoui de constater la détermination du Nigeria de rester une entité indivisible qui est demeurée inébranlable. «C’est ce qui justifie la reconduction du slogan "Mieux Vivre Ensemble" pour célébrer ces 61 ans d’indépendance», a-t-il estimé. SE Muhammad Sani Usman, a lancé un appel à ses concitoyens pour cultiver l’unité, la coexistence pacifique et le patriotisme. «Nous devons nous focaliser sur le fait que nous sommes d’abord des Nigérians, avant de nous identifier à nos différents groupes ethniques», a-t-il suggéré.
Le diplomate a, par la suite, exhorté ses concitoyens à travailler pour la grandeur du pays, avec les compétences, la fierté et dévouement, ‘‘des qualités pour lesquelles les Nigérians sont connus dans le monde entier’’. «La bonne gouvernance et le développement économique ne peuvent prospérer que dans un environnement de paix et de sécurité. Le changement souhaité par tous ne peut être réalisé que si nous sommes unis dans un but, en tant qu’individus et en tant que nation», a-t-il estimé.
Abordant la question des relations bilatérales, SE Muhammad Sani Usman a indiqué que le Nigeria apprécie les relations fraternelles et de voisinage qui le lient au Niger et s’est engagé à continuer à promouvoir la coopération et le partenariat, en restant fidèle aux engagements bilatéraux. «Je note avec fierté que notre culture et notre patrimoine communs ainsi que le développement socio-économique et politique parallèle et la vision patriotique de nos dirigeants ont considérablement contribué à façonner notre relation unique», a-t-il indiqué. M. Usman a enfin décliné son vœu de voir que ‘‘notre amitié et notre collaboration soient portées à un niveau supérieur, qui nous permettrait de résoudre nos problèmes communs tout en nous concertant sur nos objectifs de développement durable".
C’est dans une ambiance conviviale, de dégustation de mets intercontinentaux que le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a présidé le jeudi 25 mai dernier dans les jardins du Ministère, les célébrations de la journée de l’Afrique. Les membres du Gouvernement, les chefs des missions diplomatiques, postes consulaires et les représentants des organisations internationales ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie par leur présence. La Journée de l’Afrique est célébrée sur le Continent africain ainsi que sur les autres continents du monde où des missions diplomatiques africaines sont présentes.
« C’est l’occasion de rendre hommage aux pères fondateurs de notre organisation commune qui avaient pris conscience d'unir leur force et leur énergie, pour mieux défendre les intérêts des Africains. En effet, l'Agenda 2063 adopté par les Chefs et de Gouvernement de l'Union Africaine engage nos Etats, à la promotion de cette vision dynamique pour la réalisation d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, qui peuvent représenter une force dynamique sur la scène internationale» a déclaré dans ses propos introductifs le ministre M. Ibrahim Yacoubou. Il a rappelé que la lutte pour la libération du continent a été menée par l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) créée le 25 mai 1963. Le ministre en charge des Affaires étrangères a indiqué également que les Chefs d'Etat et de Gouvernement africains doivent œuvrer pour traduire leurs actions dans la production et pour rendre les populations capables d'assurer leur développement. Ce qui va alors se manifester par l'autonomisation réelle des jeunes et des vieux.
A l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de la fête Nationale de la République du Tchad, l’ambassadeur du Tchad au Niger, SE. Ousmane Sougui Koko a offert une réception, le jeudi 11 Août 2022 à Niamey. Plusieurs responsables des institutions de la République, des membres du gouvernement, ainsi que plusieurs diplomates accrédités dans notre pays et la communauté tchadienne vivant au Niger ont pris part à la cérémonie commémorative dans la joie et la convivialité.
C’est avec les hymnes nationaux de la République du Niger et celle du Tchad, que la cérémonie a débuté. Dans l’allocution qu’il prononcée, l’ambassadeur du Tchad au Niger a rappelé que son pays en tant que pays laïc, a été proclamé République en 1958. Il accéda à son indépendance, le 11 Août 1960, sous NGARTA TOMBALBAYE. Le Tchad a connu jusqu’à la mort brutale du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, le 20 Avril 2021, cinq (5) Présidents de la République. « Cette mort tragique au front des suites des attaques des groupes armés venus de la Libye, créant un vide juridique consécutif au désistement officiel du Président de l’Assemblée Nationale, a conduit le Conseil Militaire de Transition, dirigé par le Général d’Armée MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a assuré le bon fonctionnement des Institutions Républicaines et préserver la paix », a affirmé le diplomate tchadien.
SE. Ousmane Sougui Kokoa a par ailleurs souligné l’importance de cette fête de la République du Tchad. « En effet, pour le Tchad, le 11 Août est une date qui rappelle, les multiples sacrifices consentis par nos héros pour cette accession à la Souveraineté Internationale tant, les défis à relever demeurent encore présents surtout, en cette période de transition où, les autorités s’évertuent pour la refonte d’un Tchad juste et équitable à travers l’organisation d’un Dialogue National Inclusif et Souverain. L’organisation de cet dialogue constitue une priorité pour les autorités de transition au rang desquelles, le Président du Conseil Militaire de Transition, le Général d’Armée MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO », a-t-il précisé.
SE. Ousmane Sougui Koko devait par la suite relever que le Tchad est membre fondateur de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA) ; CEN-SAD, ainsi que plusieurs autres Organisations Internationales, Régionales et sous-Régionales. « Depuis la mort brutale du Feu Maréchal IDRISS DEBY ITNO, le Tchad, acteur majeur de la sécurité sous-régionale, n’a pas dérogé à ses engagements internationaux en faveur de la lutte contre le terrorisme, le maintien de la paix et de la sécurité au Sahel et partout ailleurs », a-t-il rappelé.
Par ailleurs, l’ambassadeur du Tchad au Niger a indiqué que le contexte politique, social et culturel du Tchad a connu des mutations durant ces dernières années. Sur le plan politique, les autorités de transition conjuguent leurs efforts pour relever les défis liés à cette période par la mise sur pied d’abord, de tous les organes transitionnels (Gouvernement de Transition, Conseil National de Transition). « La décrispation du climat politique, les consultations avec les différentes classes politiques et l’ensemble de la société civile. De même que l’ouverture, le 13 Mars 2022, sous la médiation du Qatar, des pourparlers de Doha. Ces pourparlers conduits par le ministre des Affaires Etrangères du Tchad, l’Ambassadeur CHERIF MAHAMAT ZENE ont débouché sur la signature, le 08 Août 2022, en présence des Représentants de l’UA, de l’OIF, de l’OCI, des Nations Unies, et bien d’autres à un accord de paix pour la participation des 43 mouvements politico militaires au Dialogue National Inclusif et Souverain du 20 Août 2022 » s’est réjoui SE. Ousmane Sougui Koko.
Sur le plan social, la volonté et l’engagement des autorités de transition pour un retour à l’ordre constitutionnel, dans un délai de dix huit (18) mois, ont été clairement précisés dès le début de cette période, entrainant de facto les appuis de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, du G5 Sahel, de la France, des Etats-Unis d’Amérique et de bien d’autres puissances étrangères.
Sur le plan de la coopération, le diplomate Tchadien a précisé que le Tchad entretient de bonnes relations de coopération avec le Niger dans plusieurs domaines. Il s’agit de l’éducation, la Santé, la Science, les échanges commerciaux, la Sécurité et la lutte contre les menaces transnationales, le Transport, le Pétrole, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication etc.
« Ces relations bilatérales remontent à la nuit des temps et se solidifient comme en témoigne, les dernières visites officielles de quarante huit (48) heures à N’Djamena, de S.E. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger. Une visite de travail et d’amitié au cours de laquelle, plusieurs accords de coopération ont été signés dont le plus marquant est relatif à la sécurité », a conclu le diplomate tchadien.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a décerné, hier après-midi, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, la médaille de Commandeur dans l’Ordre du Mérite du Niger à l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger, SE José Luis Pardo. Cette distinction témoigne de la reconnaissance pour l'engagement constant et la disponibilité dont il a fait montre dans l'œuvre de consolidation des relations bilatérales nigéro-espagnoles et de la diversification de leurs domaines d'interventions durant son séjour au Niger. La cérémonie de cette remise de distinction, qui s’est déroulée au Ministère des Affaires Etrangères, a été marquée par la présence du Doyen du Corps diplomatique, des Ambassadeurs et Consuls généraux, des Représentants des Organisations Internationales, des cadres du Ministère des Affaires étrangères et des invités.
Avant de remettre la distinction à l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger, SE José Luis Pardo, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a rappelé que les actions que le Niger et le Royaume d'Espagne développent ensemble concernent des axes prioritaires de coopération notamment la santé, le genre, l'action humanitaire, le social, l'immigration, l'agriculture, la sécurité alimentaire et la formation. « Outre les appuis par le biais des Organisations Internationales, les ONGs et l'assistance humanitaire d'urgence, le Royaume d'Espagne met actuellement en œuvre des projets à travers la coopération bilatérale directe pour environ 8 millions d'Euros », a-t-il ajouté.
Après quatre ans de mandat passé en qualité d'ambassadeur du Grand Duché de Luxembourg auprès de la République du Niger, SE. Martine Schommer est au terme de sa mission et quitte le Niger pour rejoindre un nouveau poste en France. A l’occasion de son départ, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga a donné, mercredi dernier dans l’après-midi, une réception pour lui rendre un grand hommage. Au cours de cette cérémonie, SE. Martine Schommer a été faite au nom du Président de la République Commandeur dans l'Ordre du Mérite du Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, du Corps diplomatique, des représentants des organisations internationales et de plusieurs invités.
En procédant à la décoration, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga a indiqué que cette cérémonie constitue une occasion de saluer la précieuse contribution du Luxembourg aux efforts de développement du Niger et de témoigner la reconnaissance des autorités nigériennes, pour le rôle combien important joué par Mme Martine Schommer, pour la consolidation de la coopération entre les deux pays. Elle a rappelé que, les relations de coopération entre le Niger et le Luxembourg remontent aux années 90, et se sont renforcées avec la signature de l'Accord Cadre de Coopération de juillet 1995 et de l'Accord de décembre 2002, créant la Commission de Partenariat.
La Représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Mme Diana Louise Ofwona en fin de mission au Niger, a reçu hier en fin d’après-midi, des autorités du Niger une distinction. C’est le ministre de la justice, garde des sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed assurant l’intérim du ministre d’Etat, des affaires étrangères et de la coopération qui a présidé la cérémonie organisée à cette occasion en présence de plusieurs personnalités œuvrant dans le domaine humanitaire, des représentants du corps diplomatique, etc.
C’est en reconnaissance de ses efforts menés aux cotés des autorités nigériennes dans le cadre de l’amélioration du bien-être des populations, que le Gouvernement du Niger a décidé de décerner une distinction à Mme Diana Louise Ofwona. A travers cette distinction, la représentante résidente du PNUD Mme Diana Louise Ofwona est élevée au grade d’Officier dans l’Ordre du Mérite du Niger.
Le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine par intérim, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a précisé que cette cérémonie organisée en l’honneur de Mme Diana Louise Ofwona est le témoignage de la haute appréciation qui existe entre la République du Niger et le Programme des Nations Unies pour le Développement.
Ainsi, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a salué toutes les actions du PNUD qui ont accompagné les efforts des Autorités de la 7ème République, dans le cadre de : la formulation et la mise en œuvre des Programmes de Développement Economique et Social, PDES, y compris le soutien à la préparation et l’organisation de la table ronde des bailleurs de Fonds ; la poursuite des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies ; la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit ; la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilisation dans les régions affectées par les conflits ; la protection de l’environnement et le changement climatique, etc. «Sous votre impulsion, le PNUD a joué un rôle de premier plan dans la mobilisation des ressources auprès des autres partenaires afin de soutenir certains projets du gouvernement entrant dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables au plan national et dans les zones ciblées », a salué le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine par intérim.
C’est avec une émotion vive et un sentiment de joie que la représentante résidente du PNUD au Niger, Mme Diana Louise Ofwona a accepté cette distinction méritoire qui honore son institution et son séjour au Niger. « J’accepte cette décoration avec beaucoup d’émotion et un sens profond de l’honneur qui m’est fait et souhaite exprimer, à travers vous, Monsieur le Ministre d’Etat, par intérim ma sincère gratitude, en premier rang, à SE. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, pour cette distinction. Je partage humblement cette décoration avec l’Administrateur du PNUD, M. Achim Steiner, avec la Directrice Régionale du PNUD pour l’Afrique, Mme Ahunna Eziakonwa, qui m’ont confié cette lourde responsabilité de diriger le bureau du PNUD au Niger », a notifié Mme Diana Louise Ofwona avant de saluer tous les partenaires du PNUD.
Pour rappel, la représentante résidente du PNUD en fin de mission a pris fonction au Niger en avril 2019, pour entamer un second séjour de mission, le premier étant, de 2004 à 2006, en tant que Représentante résidente adjointe du PNUD au Niger. Pendant ce deuxième séjour au Niger de Mme Diana Louise Ofwona, le portefeuille financier du PNUD qui était de 23 millions de dollars de fonds propre en 2019, est passé à près de 44,2 millions de dollars en 2022.
Le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi a présidé, hier dans l’après-midi, dans le jardin de son ministère, la cérémonie de décoration du Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Luxembourg au Niger. M. Éric Dietz a été élevé au grade d’officier dans l’ordre du mérite du Niger par le Chef de la diplomatie nigérienne. C’était en présence de plusieurs membres du Gouvernement, des membres du corps diplomatique accrédités au Niger, des cadres et hauts fonctionnaires du Ministère des Affaires Étrangères et du personnel de l’Ambassade de Luxembourg au Niger.
Dans le discours qu’il a prononcé peu avant la décoration, le Chef de la diplomatie nigérienne a salué les qualités relationnelles et diplomatiques M. Éric Dietz qui est en fin de mission diplomatique au Niger après un séjour de 6 ans. M. Eric Dietz a été un diplomate exemplaire, courtois dont les qualités ont fortement contribué au raffermissement des liens de coopération et d’amitié entre le Niger et le Royaume du Grand-duché de Luxembourg. Le Royaume du Grand-Duché de Luxembourg compte, aujourd’hui, parmi les partenaires privilégiés du Niger « qui soutiennent les efforts du gouvernement dans le processus de son développement, économique et social. A cet effet, plusieurs projets et programmes, sont mis en œuvre à travers les Programmes Indicatifs de Coopération (PIC), le quatrième (IV) PIC (2022-2026) en cours étant doté d’un budget de 144 millions d’Euros, et orienté vers des secteurs vitaux de développement tels que l’Eau et l’Assainissement, l’Education, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire ; la Gouvernance, le genre et la santé l’environnement et le changement climatique », a souligné le ministre d’Etat. Ces relations s’étendent sur plusieurs domaines et axes de développement économique et social. Ainsi, à titre illustratif, le Luxembourg est le chef de fils des partenaires européens en matière d’éducation, d’autonomisation des jeunes et surtout des jeunes filles. Aussi, dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité, le Luxembourg accorde des appuis au Niger, notamment à la mission Eucap-Sahel-Niger, qui bénéficie d’un appui de 500 000 Euros pour la mise en œuvre de deux projets de formation des forces de sécurité intérieure à Niamey, de renforcement des capacités de gestion de crise sanitaire et de fourniture d’ambulances aux régions du Niger. « Il est également important de noter la signature le 10 février 2022 de la convention du financement d’un montant d’environ 10 milliards de Francs CFA pour la mise œuvre du Projet d’Appui au Développement de l’Inclusion Financière (PADIF) entre notre pays et le Gouvernement Luxembourgeois. Aussi, dans le cadre des situations d’urgence et humanitaire, le Luxembourg a toujours appuyé le Niger, à travers le Dispositif National de Prévention et de Gestion de Crises Alimentaires, les Agences des Nations Unies et les Organisations Non Gouvernementales, ce fut aussi le cas, à travers le décaissement par ce pays d’un montant de trois (3) millions d’Euros dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 », a indiqué le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou.
En recevant cette importante distinction, le diplomate luxembourgeois a saisi l’occasion pour exprimer toute sa reconnaissance à la République du Niger, au gouvernement et au peuple nigérien pour cet honneur.
« Je suis très ému au moment d’accepter cette décoration en mon propre nom et au nom de l’amitié qui nous lie. Je tiens sincèrement à remercier SEM Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger à l’entremise du ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération de me faire le grand honneur de me nommer officier de la République du Niger. Ce fut un plaisir d’avoir été le premier représentant du Luxembourg en poste diplomatique au Niger. La République du Niger et le Grand-Duché entretiennent des liens privilégiés qui ont fait du Niger un pays partenaire prioritaire de la Coopération luxembourgeoise », a-t-il déclaré.
Il a aussi profité de ce moment solennel pour réitérer l’engagement de son pays à poursuivre cette coopération avec le Niger dans le seul but de contribuer à améliorer la résilience des populations vulnérables.
Le Luxembourg a officiellement ouvert les portes de sa représentation diplomatique au Niger, à Niamey en 2016 ; en 2020 le Bureau de Coopération devient l’Ambassade.
Ces relations ont été renforcées et raffermies grâce aux visites de hauts niveaux des autorités des deux pays au Niger et à Luxembourg. Une coopération Niger-Luxembourg couronnée par d’importants résultats à la grande satisfaction de tous. « Je tiens particulièrement à souligner les principaux résultats atteints dont la mise en place d’une desserte en Eau Potable pour plus de 500 000 personnes ; la formation et l’insertion professionnelle de plus de 10 000 jeunes dans les filières agricoles ; la construction de plus de 3000 abris d’urgence au profit des populations sinistrées », a-t-il cité. Ces résultats s’étendent également dans les autres domaines tels que l’éducation, l’hydraulique, la sécurité et dans le domaine humanitaire.
Le chargé d’Affaires de l’Ambassade de Luxembourg au Niger quitte avec les sentiments d’avoir accompli ses missions avec succès et tout en gardant des bons souvenirs de ce beau pays avec qui il est désormais lié par les liens de mariage.
Le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman a présidé le vendredi 16 juillet dernier, dans les jardins du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, une cérémonie de distinction du Représentant et Directeur Pays du PAM au Niger, M. Sory Ibrahim Ouane, qui a, au nom du Président de la République du Niger, été élevé au grade d’Officier dans l’Ordre de Mérite du Niger. Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie, notamment des membres du Gouvernement, des représentants du Corps diplomatique et ceux du système des Nations Unies, pour souhaiter bon vent à M. Sory Ibrahim Ouane dans ses nouvelles fonctions de «Conseiller Senior» du Secrétaire Exécutif de l'Agence de développement de l'Union Africaine, avec résidence à Johannesburg.
Pour le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, la remise de distinction à M. Sory Ibrahim Ouane symbolise la reconnaissance officielle à un grand partenaire et ami du Niger. M. Maman Ibrahim Mahaman a précisé que durant son séjour au Niger, M. Ouane n’a ménagé aucun effort pour accomplir le mandat du PAM dans la recherche du bien-être des populations du Niger. «Vous avez su travailler en parfaite collaboration avec l'administration nigérienne et en synergie avec les autres acteurs partenaires et les ONG, notamment les collectivités. Votre disponibilité et vos qualités humaines ont beaucoup contribué à l'atteinte des résultats appréciables enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de coopération Niger- PAM», a témoigné le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.
M. Maman Ibrahim Mahaman a cité quelques résultats illustratifs enregistrés par le Programme Alimentaire Mondial au Niger durant ces dernières années. Il a souligné notamment le Plan Stratégique Pays du PAM pour la période 2020-2024 d'un coût global révisé de plus de 660 milliards de FCFA ; la revue de la stratégie faim Zéro pour le Niger. «Tous ces résultats ont pu être obtenus grâce notamment aux efforts et à l'engagement du personnel du Bureau Pays du PAM/ Niger, sous le leadership de M Sory Ibrahim Ouane», a estimé le ministre de l’Aménagement du Territoire avant d’exprimer de vive voix, la gratitude et la reconnaissance des plus hautes autorités nigériennes et du peuple du Niger à M. Ouane pour les services rendus à la Nation.
Très revigoré, pour l’honneur fait à sa personne, le Représentant et Directeur Pays du PAM au Niger M. Sory Ibrahim Ouane a rendu un vibrant hommage au gouvernement du Niger pour son soutien et son accompagnement sans faille. «Au peuple nigérien, je redis ma fierté pour son engagement très fort, pour sa résilience, son dynamisme exemplaire mais aussi et surtout pour son hospitalité. A nos partenaires techniques et financiers, nos collègues humanitaires du SNU et des ONGs, sans lesquels nos réalisations n'auraient pas été possibles, je réitère ma gratitude et ma sincère reconnaissance», a déclaré M. Sory Ibrahim Ouane.
Le Représentant et Directeur Pays du PAM au Niger a saisi l’occasion pour expliquer le contexte dans lequel il s’est installé pour une deuxième fois au Niger et les actions phares réalisées par son institution au Niger. «Notre plus grande satisfaction réside dans ce que j'ai appelé ‘’les visages du PAM’’, c'est-à-dire le sourire de ces familles, fières de leur évolution et de leur confiance renouvelée en l'avenir. Ces nombreuses personnes - vulnérables mais pas oubliées - ces réfugiés nigérians, tchadiens ou maliens, victimes de violence... Et encore celles de ces garçons et de ces filles à qui nous permettons de poursuivre leur scolarité grâce aux cantines scolaires. Ces jeunes qui représentent l'avenir et portent en eux l'espoir de toute une nation, résiliente et volontaire, et bien décidée à construire un Niger sans faim. Je suis fier, je dirai même, je suis très fier d'avoir contribué, avec mon équipe à cet effort national», s’est réjoui le Représentant et Directeur Pays sortant du PAM au Niger avant de notifier qu’il quitte le Niger avec le souvenir vivace d'une part, des défis relevés, et d'autre part, des succès célébrés, pour un mieux-être du peuple nigérien.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a présidé le 25 Juin dans les jardins du Ministère, une cérémonie de distinction de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Italie au Niger, SE Marco Prencipe. Au cours de cette cérémonie, le diplomate Italien en fin de mission a été élevé, au nom du Président de la République, au grade de Commandeur dans l’ordre de mérite du Niger.
Ce geste à l’endroit du diplomate Italien est une preuve de la reconnaissance par les plus hautes Autorités du Niger, du travail remarquable, plein d’enthousiasme et d’ardeur qu’il a accompli en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Italie au Niger. En effet, dès sa prise de fonction le 17 octobre 2018 et durant tout son séjour, M. Marco Prencipe a su travailler sans cesse à la consolidation et à la redynamisation des relations entre nos deux pays. Lors de cette cérémonie, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a rappelé que la République du Niger et la République d’Italie entretiennent des relations d’amitié et de coopération qui remontent aux lendemains de l’indépendance du Niger. «Cette coopération a pris ses marques notamment dans les années 1980, à travers la mise en œuvre du célèbre Programme de Développement de l’Ader-Doutchi-Maggia, communément connu sous le nom du Projet Keita, dédié à l’Environnement et au développement durable, domaine dont l’Italie est le chef de file», a-t-il ajouté.
Selon le ministre Hassoumi Massoudou, ces relations n’ont de cesse de s’accroitre, avec l’extension de la coopération à des domaines aussi divers que la sécurité alimentaire, la santé, le genre et l’autonomisation des femmes, la bonne gouvernance, l’éducation, la formation professionnelle, les infrastructures. «Par ailleurs, depuis quelques années, en raison de la dégradation de la situation sécuritaire dans la bande Sahélo-Saharienne, la coopération italienne s’est également élargie à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, avec, notamment, la dotation de nos Forces dedéfense et de sécurité en matériels et divers équipements, en infrastructures mais aussi le renforcement de leurs capacités à travers divers stages et formation dans les centres de perfectionnement tant au Niger qu’en Italie», a-t-il reconnu.
Dans le même élan, la coopération italienne appuie le Niger dans la lutte contre l’immigration clandestine. A titre illustratif, le ministre d’Etat chargé des Affaires Etrangères a cité le financement à hauteur de 1.500.000 euros, de la mise en œuvre du projet nigérien relatif à la réduction des effets négatifs de la migration des femmes et des jeunes en investissant dans leurs capacités productives. «L’Italie a également contribué à la réalisation de divers programmes relatifs à l’autonomisation des femmes et à la formation des cadres de la santé. Au plan institutionnel, la même dynamique peut être relevée. En effet, depuis l’ouverture de l’Ambassade d’Italie à Niamey en 2017, l’on a assisté à une densification des échanges respectifs, à travers les visites de haut niveau», a-t-il ajouté. A cet égard, M. Hassoumi Massoudou a noté que de 2018 à ce jour, le Niger a eu l’honneur de recevoir la visite de trois ministres des Affaires Etrangères italiens et celle de SE Guiseppe Conte, Président du Conseil des Ministres, Chef de gouvernement italien. «Ce qui témoigne, une fois de plus, de l’excellence et du dynamisme de la coopération qui existe entre le Niger et l’Italie», a-t-il déclaré.
Exprimant sa reconnaissance à l’endroit des autorités nigérienne, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Italie au Niger s’est dit heureux d’avoir aujourd’hui l’opportunité de partager ce moment inoubliable avec d’autres témoins. SE Marco Prencipe a ensuite remercié le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, Chef de l’Etat, de lui avoir décerné cette distinction. Selon lui, le Niger est un pays clé pour la coopération italienne qui intervient dans de nombreux domaines grâce à un dialogue constant avec les autorités locales. «Aujourd’hui, le Niger est le principal bénéficiaire du Fonds italien pour les migrations et l’un des principaux de notre aide au développement. Le Fonds pour la migration a alloué 93 millions d’euros au pays depuis 2017, tandis que la coopération italienne a des projets en cours pour une valeur d’environ 61 millions d’euros», a dit SE Marco Prencipe. Il a réaffirmé l’engagement de son pays à continuer d’apporter son soutien au Niger pour la poursuite des objectifs de développement durable. Mamane Abdoulaye(onep)
Le ministère des Affaires Etrangères a servi de cadre pour la tenue de la cérémonie de distinction de l’Ambassadeur de la République du Tchad au Niger. SE Mahamat Nour Mallaye, en fin de mission dans notre pays, a été fait Commandeur dans l’ordre du mérite du Niger par le ministre en charge des Affaires Etrangères, M. Kalla Ankouraou, en présence des membres du gouvernement, du Corps diplomatique, des agents dudit ministère et de plusieurs autres invités. Dans son allocution, M. Kalla Ankouraou à témoigné, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, et du peuple nigérien, sa reconnaissance pour l’engagement constant et la disponibilité dont l’ambassadeur sortant a fait montre dans l’œuvre de consolidation des relations bilatérales nigéro-tchadiennes et dans la gestion du corps diplomatique accrédité au Niger. Le ministre Kalla Ankouraou a par ailleurs assuré le diplomate tchadien de la disponibilité du gouvernement du Niger à consolider davantage les relations bilatérales entre les deux pays et à poursuivre les actions que ces derniers ont engagées ensemble. « Soyez assuré que vous laissez au Niger le souvenir d’un diplomate déterminé et discret, dont la courtoisie et la simplicité ont contribué au raffermissement des liens de fraternité, d’amitié et de coopération entre le Niger et le Tchad. Aussi, je voudrais vous souhaiter des succès encore plus éclatants dans vos futures fonctions », a déclaré le ministre. Réagissant à cette intervention et à la distinction, SE Mahamat Nour Mallaye a rendu un vibrant hommage au Président Issoufou Mahamadou pour l’honneur fait à sa ‘‘modeste personne’’ de recevoir cette décoration. Il a ensuite indiqué que le Niger et le Tchad sont deux pays voisins et frères, liés par l’histoire, la géographie, la culture, et désireux d’entretenir des relations pérennes sur la base de la confiance mutuelle, de la solidarité et des intérêts réciproques. Dans cet esprit, a-t-il rappelé, des accords bilatéraux ont été signés à N’djamena en 1976 puis à Niamey en 1977.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou a présidé le 19 juillet 2021, la cérémonie de remise de distinction à SE. Guy Sevrin, ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger en fin de mission, qui a été élevé au grade de commandeur dans l’ordre de mérite du Niger. Cette cérémonie s’est déroulée dans les jardins du ministère des Affaires Etrangères en présence des ambassadeurs, des représentants des Organisations Internationales.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que cette cérémonie de remise de distinction traduit la haute appréciation que le gouvernement et le peuple nigérien ont des très bons et loyaux services que SE. Guy Sevrin a rendus au bénéfice des vaillantes populations, tout au long de son mission au Niger. «Je voudrais ici vous exprimer, au nom de son Excellence, M. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et au nom du gouvernement, toute notre reconnaissance à vous-même, aux autorités de votre pays et à l’ensemble de vos collaborateurs pour votre contribution hautement appréciable au renforcement des liens de coopération et d’amitié qui unissent nos deux pays», a dit M. Hassoumi Massoudou s’adressant à l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger.
M. Hassoumi Massoudou a rappelé que la coopération entre le Niger et la Belgique est vieille de 50 ans, remontant au 10 mai 1971 avec la signature à Bruxelles de la convention générale de coopération technique entre les deux pays. «Depuis, elle n’a eu de cesse de se développer, pour le plus grand bonheur de nos vaillantes populations. Elle s’est particulièrement développée après la signature, le 26 mars 2003 à Bruxelles, de la convention générale de coopération consacrant l’orientation de cette coopération vers une approche programmatique du Programme indicatif de coopération pluriannuel», a-t-il ajouté.
Par la suite, le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la Coopération a souligné que la tenue de la 13ème session de la commission mixte de coopération le 22 juin 2016 a été l’occasion d’approuver le Programme Indicatif de Coopération (PIC III), cadre de référence de la coopération entre nos deux pays pour la période 2017-2020. «Doté d’une enveloppe de 52 millions d’euros destinés au financement de deux secteurs prioritaires de la coopération gouvernementale belge au Niger que sont la santé d’une part et l’élevage et la sécurité alimentaire d’autre part, le PIC III a été prolongé jusqu’en 2021», a-t-il annoncé.
Par ailleurs, il a relevé que le Royaume de Belgique intervient également à travers la coopération déléguée au Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) notamment par le financement du projet sur l’émancipation de la jeune fille, dans le cadre de la santé et de la reproduction. «C’est pourquoi, il me convient aussi de saluer le travail remarquable accompli dans le cadre de la coopération non gouvernementale dans le secteur de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’éducation, du genre et du renforcement des capacités», a déclaré M. Hassoumi Massoudou.
Le ministre d’Etat a précisé que depuis quelques années, face à l’aggravation de l’insécurité dans la zone sahélienne, la Belgique, contribue également à l’effort de lutte contre le terrorisme au Sahel particulièrement à partir de 2017, avec le lancement du projet «Assistance militaire» belge au Niger, base de l’opération new Nero. «Outre la dotation de nos forces de Défense et de sécurité (FDS) en matériels et équipement militaires indispensables à l’accomplissement de leur mission, la Belgique a contribué à la formation d’environ 1.500 FDS», a-t-il indiqué. Sur le plan multilatéral, la Belgique participe également à la mutualisation des efforts de lutte contre le térrorisme à travers sa contribution à la Force Takuba, au G5 Sahel et à la mission de formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM-Mali), qui est désormais élargie au Niger. M. Hassoumi Massoudou a aussi évoqué d’autres actions qui illustrent le dynamisme de la coopération entre les deux pays.
De son côté, l’ambassadeur du Royaume de Belgique, SE. Guy Sevrin a exprimé sa profonde reconnaissance pour cette haute distinction. «C’est un grand honneur pour moi, pour la Belgique et pour tous les Belges. A travers vous M. le ministre, je remercie le Président de la République pour m’avoir fait ce grand honneur», a-t-il dit. SE. Guy Sevrin a rappelé que le Niger et la Belgique sont des amis de longue date. «Nous venons tout récemment de fêter 50 ans de coopération entre nos deux pays. La cérémonie s’est déroulée dans votre bâtiment avec une belle exposition de nos réalisations au Niger», a-t-il indiqué. «Nous sommes maintenant en train d’élaborer un nouveau portefeuille de coopération pour les années à venir avec un budget qui dépasse les 50 millions d’euros. A ce jour le Niger est notre plus grand partenaire au Sahel et son importance ne cesse de croitre», a souligné SE. Guy Sevrin.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou a présidé le jeudi 4 Août 2022, dans l’après-midi, la cérémonie de remise de distinction à la cheffe de délégation de l’Union européenne (UE) Mme Denisa Elena Ionete, en fin de mission au Niger. Au cours de ces quatre années d’intenses activités au service de la coopération entre l’Union Européenne et le Niger, la diplomate européenne a su impulser et œuvrer inlassablement au renforcement des liens privilégiés entre l’UE et le Niger. Ainsi, tout au long de sa mission, elle s’est personnellement engagée avec un sens élevé du devoir et d’un attachement sans commune mesure pour le développement du Niger.
Pour le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, la volonté de Mme Denisa-Elena Ionete d’imprimer une nouvelle dynamique dans ces relations s’est manifestée par des visites des personnalités de haut rang de l’Union Européenne au Niger durant son séjour. Il a, à titre illustratif, cité parmi les plus récentes, celles de Jutta Urpilainen ; Commissaire de l’Union Européenne en charge des partenaires internationaux pour la période du 29 au 30 mars 2022 ; de Ylva Johanson, Commissaire aux Affaires Intérieures et de la Migration, le 15 Février 2022.
M. Hassoumi Massoudou a aussi relevé, les appuis multiformes que l’Union Européenne apporte à l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes. Cela, à travers le cadre programmatique de coopération pluriannuel aligné sur les priorités de développement et qui cible plusieurs domaines prioritaires de développement économique et social du pays contenues dans la déclaration de politique générale du gouvernement du Niger et les axes stratégiques du PDES 2022-2026. Les actions menées ou en cours d’exécution concernent des domaines aussi variés que la promotion de la démocratie, l’appui au cycle électoral et au dialogue politique, la gouvernance, les droits de l’homme, la consolidation de la paix, la sécurité alimentaire ; la lutte contre le terrorisme à travers Eucap Sahel Niger et les initiatives pour la stabilisation et le soutien des populations dans les zones affectées par les conflits. A ce niveau, il a notifié que les ressources financières allouées au Niger n’ont fait que s’accroitre d’un programme à un autre.
Ainsi, le chef de la diplomatie nigérienne espère qu’avec la réussite éclatante de sa mission au Niger, Mme Denisa-Elena Ionete va continuer d’être l’avocate engagée et déterminée du partenariat entre l’Union Européenne-Niger et fidèle interprète auprès des institutions de l’U.E.
Peu après avoir reçu sa distinction de Commandeur de l’ordre de mérite du Niger, la Cheffe de délégation de l’Union Européenne a, dans avec une voix dominée par l’émotion, exprimé sa gratitude pour cette distinction qui, l’honore et reflète l’appréciation pour le travail fait par la diplomatie européenne et pour l’engagement de l’UE au Niger. Mme Denisa-Elena Ionete a ensuite soutenu que ces quatre dernières années ont été marquées par un élargissement mais aussi un approfondissement du partenariat entre l’UE et le Niger où l’UE déploie tous les instruments et mécanismes d’actions externes existants dans la «panoplie» de l’UE. , La cheffe de délégation de l’UE a également ajouté qu’il est déployé de nouveaux instruments, nouvellement créés pour le cadre multiannuel financier 2021-2027 afin de mieux répondre aux défis et menaces dont le Niger compte parmi les tous premiers bénéficiaires.
Le 2 janvier dernier, les nouveaux membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies parmi lesquels, notre pays, ont pris officiellement leurs sièges au sein de cette instance onusienne. Au cours de la cérémonie dite «des drapeaux» qui a eu lieu au siège des Nations Unies à New York, le Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies, SE. Abdou Abarry a fait une déclaration dans laquelle, il a annoncé les priorités du mandat de notre pays au sein dudit Conseil. (Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration de l’ambassadeur Abdou Abarry)
«Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs Représentants Permanents,
Mesdames Messieurs,
Je voudrai tout d'abord remercier le Kazakhstan, initiateur, depuis 2017 de cette cérémonie protocolaire d'installation de drapeaux, qui symbolise le début du mandat des membres non permanents au Conseil de sécurité, pour une durée de deux ans.
Mesdames Messieurs,
Le 07 juin dernier, l'Assemblée générale, à travers un vote massif de 191 voix sur 193, a bien voulu accorder sa confiance au Niger pour siéger comme membre non permanent au Conseil de sécurité.
Ce vote est le témoignage, de la confiance que la communautéinternationale place aux autorités nigériennes et, en premier lieu à Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République qui, depuis son élection en 2011, n'a ménagé aucun effort pour, être le défenseur engagé des causes importantes pour le Niger, l'Afrique et la communauté internationale.
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankourao, a reçu mardi dans l’après-midi, les meilleurs vœux du nouvel an du personnel de l’administration diplomatique et consulaire. Plus qu’un simple rituel de rencontre, la cérémonie a servi de cadre pour la secrétaire générale du ministère, Mme Amina Diallo de dresser le bilan des activités ayant marqué l’année 2019, et d’aborder les perspectives de la nouvelle année. Au cours de la cérémonie, M. Kalla Ankourao a décoré, Mme Bazindre Amina Djibo, ancienne ambassadeur. Ainsi, Mme Bazindre Amina Djibo est faite, au nom du Président de la République, commandeur dans l’ordre du mérite du Niger. Aussi, des témoignages de satisfaction ont été décernés successivement à Aboubacar Abdou, à Dr Dagra Mamadou et à Hadari Illo pour leur inestimable contribution à la réussite du programme de formation, de la promotion 2018-2019 de la section diplomatie niveau 3 de l’Ecole Nationale d’Administration.
À l’entame de ses propos, Mme Amina Diallo a tenu à présenter les meilleurs vœux du nouvel au ministre Kalla Ankourao. «L’honneur m’échoit de vous présenter, monsieur le ministre au nom de tout le personnel de l’administration diplomatique et consulaire ainsi qu’à votre famille, nos vœux les meilleurs de santé, de bonheur et de prospérité» a-t-elle souhaité. Mme Amina Diallo a ensuite exprimé leur soutien et encouragement à leurs collègues, et ceux officiant dans les missions diplomatiques et consulaires qui s’adonnent, avec dévouement, abnégation à la mise en œuvre de la diplomatie nigérienne, la promotion des intérêts nationaux à l’extérieur, la protection, et la défense des intérêts des nigériens vivant à l’étranger. «Nos encouragements vont également à l’endroit de l’équipe permanente à New-York et plus spécialement celle chargée en œuvre du mandat de notre pays au conseil de sécurité. Une lourde responsabilité et un insigne honneur, nous reviennent, tant à Niamey qu’à New-York, d’assurer avec brio et professionnalisme le deuxième passage du Niger au conseil de sécurité. Nous assurons, monsieur le ministre de notre volonté et de notre contribution à faire en sorte que le Niger soit un des membres les plus actifs parmi les A3 du conseil de sécurité» a dit la Secrétaire générale, Mme Amina Dialllo.
Aussi elle a évoqué, dans son allocution, la situation sécuritaire de notre pays avec les attaques de terroristes et bandits armés sur plusieurs fronts. Mme Amina Diallo a déploré les actes barbares commis contre les populations et les forces de sécurité tout en saluant la mémoire des vaillants soldats tombés sur le champ d’honneur.
Le Centre Culturel Américain (CCA) a depuis le mois d’Août dernier, un nouveau directeur du nom de M. Stephen E. Dreikorn. Ce dernier a été présenté lors d’une cérémonie organisée par le centre le 25 septembre dernier. M. Stephen E. Dreikorn occupe désormais le poste du Directeur de la diplomatie publique de l'Ambassade des Etats-Unis au Niger en remplacement de Mme Cynthia Faby, affectée au Soudan. Une occasion pour M. Stephen E. Dreikorn d’apprécier positivement les relations de coopération entre son pays et le Niger tout en soutenant la promotion des liens étroits entre eux.
Le nouveau Directeur des affaires publiques de l’ambassadeur des USA au Niger, M. Stephen E. Dreikorn a indiqué que l'étendue de la relation nigéro-américaine et la profondeur de la coopération sont les deux raisons principales qui l’ont incité à travailler au Niger, et avec le peuple nigérien. Il a ajouté que la liste des domaines dans lesquels les États-Unis interagissent avec le Niger est presque illimitée. « Beaucoup de Nigériens connaissent notre coopération en matière de sécurité et le domaine militaire, mais notre relation avec le Niger va bien au-delà de ces domaines », a-t-il rappelé.
Evoquant les actions en faveur de la presse, M. Stephen E. Dreikorn s’est exprimé en ces termes « nous travaillons en étroite collaboration avec les journalistes afin de les doter d'outils nécessaires pour une presse libre. Nous travaillons côte à côte avec des éducateurs et des étudiants pour leur donner des opportunités de maitriser l'anglais américain et d’étudier aux États-Unis ». Il a par la suite rappelé que de 1960 à ce jour, plus de 500 Nigériens sont allés aux États-Unis dans le cadre de programmes d'échanges officiels. S’agissant des actions humanitaires, il a dit que les USA ont fourni aussi une large gamme d'assistance au développement et d'aide humanitaire. Il a précisé que les USA ont dépensé plus de 12 millions de dollars pour lutter contre le coronavirus au Niger.
Par ailleurs, le directeur de la diplomatie publique de l'Ambassade des Etats-Unis au Niger a rappelé que les USA ont également investi plus de 400 millions de dollars dans le programme quinquennal de productivité agricole du Millennium Challenge Corporation Compact afin d'améliorer l'accès à l'eau pour les cultures et le bétail.
Concernant les actions en faveur de la promotion du genre, M. Stephen E. Dreikorn a rappelé que les USA ont aidé des centaines de femmes entrepreneures et de journalistes à travers des formations et la promotion du football et basketball pour des centaines de filles et leurs entraîneurs. « Nous avons permis à nos anciennes participantes aux programmes d'échanges d'encadrer et de soutenir la prochaine génération de femmes entrepreneures nigériennes grâce à notre programme de micro-subventions qui s'appelle « Pay It Forward», a-t-il dit.
Mamane Abdoulaye(onep)
30 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a été fait Officier de la Légion d'Honneur Française, le jeudi 2 février dernier, par l'ambassadeur de la France au Niger, M. Marcel Escure.
Au cours d'une sympathique réception à laquelle ont assisté plusieurs personnalités dont, notamment les ministres nigériens des Finances, M. Hassoumi Massoudou ; de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, et de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, M. Escure a loué les qualités de diplomate de M. Ibrahim Yacoubou, lui témoignant en particulier la grande estime dans laquelle le tient son pays, la France.
La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga a procédé hier dans l'après-midi à la remise d'une distinction à SE. Ali Morsi El Halawani, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Egypte au Niger en fin de mission dans le pays. Au cours de la cérémonie qui s'est déroulée dans les jardins du Ministère, le diplomate égyptien a été élevé au grade de Commandeur de l'Ordre du Mérite du Niger. Etaient présents les représentants du corps diplomatique et des Organisations Internationales accrédités au Niger ainsi que plusieurs autres invités. Dans son allocution, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, a dit que tout au long de son séjour de deux années, SE. Ali Morsi El Halawani, a fait montre d'un engagement constant et de disponibilité dans l'œuvre de consolidation des relations bilatérales nigéro-Egyptiennes et de la diversification de leurs domaines d'intervention. Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga a, au nom du Président de la République, Chef de l'Etat SE. Issoufou Mahamadou, à celui du gouvernement et du peuple nigérien, salué les efforts du diplomate égyptien. Les relations que le Niger et la République Arabe d'Egypte entretiennent, concernent plusieurs secteurs de coopération notamment l'agriculture, la santé, la culture, le commerce et la formation, a-t-elle relevé.
Au terme de sa mission au Niger, l’ambassadeur de France auprès de la République du Niger, SE. Alexandre Garcia a été élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre de Mérite du Niger. Il a reçu sa distinction, des mains du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, le jeudi 9 septembre 2022 dans les jardins dudit Ministère.
Lors de cette cérémonie, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a rappelé l’excellente relation de coopération entre le Niger et la France. Des relations qui se sont renforcées davantage ces dernières années. D’après M. Hassoumi Massoudou, pendant ces quatre dernières années, l’ambassadeur de France auprès de la République du Niger, a été témoin privilégié de l’évolution économique et sociopolitique du Niger, notamment cette étape importante dans la vie de nos institutions, lorsque le Niger amorçait sa transition démocratique avec l’élection d’un Président de la République démocratiquement élu qui, pour la première fois, succédant à un autre élu dans les mêmes circonstances. «Vous avez également été, sans doute, un observateur avisé et bienveillant de la volonté du peuple Nigérien de construire laborieusement des institutions démocratiques fortes», a-t-il ajouté.
Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Alexandre Garcia a impulsé un nouveau souffle à cette diplomatie. «Durant ces quatre années de votre mission, grâce à votre investissement personnel, à votre sens élevé du devoir et de votre attachement à nos valeurs communes héritées de notre histoire, vous avez su impulser un nouveau souffle à cette coopération entre nos deux pays», a déclaré M. Hassoumi Massoudou. Il a salué cette volonté d’imprimer une nouvelle dynamique dans ces relations qui s’est manifestée par des visites des personnalités de haut rang de la France au Niger et vice versa.
Témoignant aussi de l’excellente coopération franco nigérienne axée sur le lien entre la sécurité et le développement, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a souligné les multiples interventions de l’AFD à travers la réalisation de 20 projets qui, s’élèvent à plus 200 milliards de FCFA, l’aide alimentaire à hauteur de cinq milliards pour répondre aux contingences et enfin l’élargissement du réseau électrique dans les zones rurales pour un coût de 30 milliards de FCFA.
Abondant dans le même sens, l’ambassadeur de France auprès de la République du Niger, SE. Alexandre Garcia, a dit que les contacts sont ainsi quasi permanents et de grande qualité entre nos deux Chefs d’Etat. Il s’est réjoui de constater que cette relation dense et de qualité entre les deux pays touche divers domaines dont la formation et la recherche, civile, militaire à travers la lutte contre le terrorisme, la culture et l’économique. Par ailleurs, M. Alexandre Garcia a exprimé sa reconnaisse aux autorités du Niger pour cette marque de considération.
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, a procédé hier en fin d’après-midi dans les jardins du Ministère, à la remise de distinction à SE. Seyed Gholamreza Mir Mahamad Meigoni, Ambassadeur de la République Islamique d’Iran en fin de mission au Niger. Au cours de la cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités et de nombreux diplomates accrédités au Niger, le diplomate Iranien a reçu la médaille de Commandeur dans l’ordre du mérite du Niger.
Dans son allocution, le Ministre des Affaires Etrangères, M. Kalla Ankoraou, a indiqué que M. Seyed Gholamreza Mir Mahamad Meigoni a, au cours de son séjour au Niger, œuvré inlassablement avec sérieux, efficacité et dévouement pour donner un nouveau visage à la coopération nigéro-iranienne. « Vous avez servi honorablement les relations entre les deux pays, avec la marque spéciale que vous avez su imprimée à vos démarches pour être aux côtés de ceux qui ont la charge de relever les immenses défis du redressement économique et social du Niger dont vous êtes un témoin » a dit me ministre des Affaires étrangères au diplomate iranien.
L’ambassadeur de France au Niger, M Alexandre Garcia a remis, le 12 septembre 2022, les insignes de Commandeur de la Légion d’honneur à M. Ado Elhadji Abou ancien ambassadeur du Niger et Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. La cérémonie de remise de ces insignes s’est déroulée à la Résidence de France à Niamey en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, du ministre de l’Equipement M. Moctar Gado Sabo, du ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar, des parlementaires, des chefs de missions diplomatiques et internationales et de plusieurs invités.
Lors de cette cérémonie, l’ambassadeur de France au Niger s’est félicité de la présence, à la Résidence de France, de tous ces invités pour rendre hommage au remarquable engagement au service de la diplomatie du Niger et de la précieuse contribution que, M. Ado Elhadji Abou a apporté à la qualité de la relation entre la France et le Niger.
SE. Alexandre Garcia a rappelé que l’ordre de la Légion d’honneur a été institué le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte récompensant les mérites des personnalités ayant contribué au rayonnement de la France ainsi que des valeurs défendus et promus à travers le monde. «Cette cérémonie est l’occasion de réaffirmer la force du lien franco-nigérien, auquel vous avez tant contribué. C’est pour cela que, la République française a souhaité récompenser les mérites pour l’attachement indéniable aux valeurs française et vous confère toute légitimité pour recevoir cette haute distinction honorifique, en vous élevant au rang de Commandeur dans l’ordre de la Légion d’honneur» a t’il dit.
Titulaire d’une maîtrise d’économie générale de l’Université de Lomé et diplômé de l’Institut des relations internationales du Cameroun, M. Ado Elhadji Abou a fait ses premiers pas dans l’univers feutré de la diplomatie en administration centrale, au sein de la Direction Europe, Division Europe méridionale et Péninsule ibérique. Son premier poste à l’étranger est la Côte d’Ivoire où, il a servi de 1992 à 1997, en qualité de premier Secrétaire à l’Ambassade du Niger à Abidjan. Plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de Chef de la Division des Nations Unies et Conférences internationales de 1998 à 2001. Il a participé aux 54ème, 55ème et 56ème sessions de l’Assemblée générale de l’ONU, promu Directeur du Moyen Orient et des Pays Arabes, il a aussi participé aux sommets de l’Organisation de la Coopération Islamique.
Il fut nommé en 2005 Conseiller diplomatique auprès du président Mamadou Tandja. Il a ensuite occupé de 2009 à 2011, le poste de Secrétaire général adjoint au sein du cabinet de la Présidence de la République, ministre-Conseiller à l’Ambassade du Niger à Bruxelles puis à Abuja, avant d’être nommé en 2013 ambassadeur auprès de la Confédération Suisse, du Liechtenstein et de l’Autriche. Représentant permanent du Niger auprès de l’Office des Nations Unies et des Organisations internationales à Genève et à Vienne.
M. Ado Elhadji Abou fut ensuite ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès de la République Française, du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal, Représentant auprès de l’Organisation internationale de la francophonie de 2015 à 2021. Il fut nommé en février 2022 Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Peu après avoir reçu ses insignes, M. Ado Elhadji Abou s’est dit fier, reconnaissant et honoré de partager cette joie avec l’ensemble des invités et tous ceux qui l’ont accompagné et soutenu dans l’accomplissement de sa mission en France. Il a aussi adressé sa profonde gratitude aux plus hautes autorités françaises pour cette marque de considération et cette appréciation. «J’ai pu accomplir la part des missions qu’il m’a été possible de réaliser, sachant que l’ambition de tout chef de mission diplomatique, est de faire ce qu’il peut le plus et le mieux, pour contribuer à raffermir et à développer les relations d’amitié et à élargir les champs d’action de la coopération, dans l’intérêt des deux pays», a ajouté M. Ado Elhadji
A la fin de cette cérémonie un témoignage de satisfaction a été décerné à M. Ado Elhadji Abou en guise de remerciement pour toutes ces années de loyaux services rendus.
Dans le cadre de l'enrôlement biométrique de la diaspora nigérienne, la CENI a demandé aux Missions diplomatiques et consulaires de mettre en place les Commissions Administratives (CA) et les brigades de vigilance chargées d'assurer le bon déroulement des opérations.
Ces commissions administratives et brigades sont installées au niveau de chaque Centre d'Enrôlement et de vote (CEV) du pays concerné et sont composées ainsi qu'il suit :
Un représentant de l'autorité coutumière locale ou assimilée (en l'occurrence l'Ambassade) ;
Un représentant des partis politiques de la majorité, dûment mandaté ;
Un représentant des partis politiques de l'opposition, dûment mandaté ;
Un représentant des partis politiques non affilés, dûment mandaté ;
Un représentant de l'association locale des nigériens à l'extérieur (en l'occurrence le Haut Conseil des Nigériens de Belgique).
Les opérations d'enrôlement devant débuter dans la première semaine du mois d'Avril 2020, l'Ambassade appelle instamment toutes les structures concernées, à lui faire parvenir dans les meilleurs délais, les noms de leurs représentants respectifs dûment mandatés.
Une réunion générale de validation sera convoquée à l'ambassade dès réception des mandats des personnes désignées pour siéger dans ces deux structures.
Il convient de noter que les listes des membres de ces deux (2) structures (CA et Brigades) seront transmises à la CENI en vue de leur nomination par arrêté du Président de la CENI, conformément au Code électoral.
Du 30 janvier au 1er février 2023, une délégation gouvernementale du Royaume des Pays Bas conduite par la ministre du Commerce Extérieur et de la Coopération Mme Liesje Schreinemacher et comprenant son collègue en charge des Migrations M. Eric Van Der Burg ainsi que de hauts fonctionnaires, a effectué une mission de travail au Niger. Dans la matinée du mercredi 1er fevrier, une séance de travail a regroupé la délégation néerlandaise et la partie nigérienne conduite par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou. Au cours de cette séance de travail, les deux parties se sont félicitées de l’excellence de la coopération qui les unit. En effet, les interventions de la coopération néerlandaise au Niger se concentrent sur des secteurs prioritaires du gouvernement nigérien notamment le développement, la sécurité et les questions de migration. Selon le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, les Pays Bas ont apporté, au cours de la période 2019-2022, un appui s’élevant à plus de 164 millions d’Euros (107 milliards FCFA), soit en moyenne 41 millions d’Euros par an.
(Lire ci-dessous, le communiqué de presse conjoint publié à l’issue de cette séance de travail).
1. Le 1er février 2023, S.E.M Hassoumi Massoudou, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération du Niger, a eu une rencontre avec S.E. Mme Liesje Schreinemacher et S.E.M Eric van der Burg, respectivement Ministre du Commerce Extérieur et de la Coopération au Développement et Ministre des Migrations des Pays-Bas en visite de travail au Niger.
2. Au cours de leurs échanges, les trois ministres se sont félicités de l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays, qui se manifeste par l’appui multiforme des Pays-Bas au Niger et ont convenu d’explorer des voies pouvant mener ces relations à des hauteurs plus élevées. Les trois ministres ont abordé des questions d’intérêt commun pour le Niger et les Pays-Bas, telles que la dynamique actuelle au Sahel et les défis multidimensionnels auxquels le Niger est confronté actuellement. Ils ont également fait un tour d’horizon des questions régionales et internationales qui interpellent la communauté internationale.
3. Les deux parties ont rappelé qu’au cours des dernières années, le Niger et les Pays-Bas, partenaires de confiance, se sont engagés ensemble dans la région du Sahel pour relever les défis dans les domaines de la coopération au développement, de la sécurité et des migrations irrégulières. Une coopération étroite a été mise en place dans les domaines du développement économique, de la sécurité alimentaire et de la gestion de l’eau, de la santé, et de la gouvernance et de l’accès à la justice, avec une attention particulière pour la condition des femmes et les perspectives pour la jeunesse.
4. Les trois Ministres ont convenu de consolider le partenariat nigéro-néerlandais en renforçant la coopération bilatérale selon les principes de cordialité des relations diplomatiques, de solidarité, d’égalité et de partage des responsabilités. Leurs efforts conjoints viseront le progrès social, le développement économique, la sécurité et la stabilité ainsi que les migrations.
5. Les deux ministres néerlandais ont ensuite été reçus par S.E.M Hamadou Adamou Souley et S.E.M Mohamed Ikta Abdoulaye, respectivement Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux du Niger. Au cours de ces deux réunions de travail, les ministres ont discuté en profondeur des questions relatives à la sécurité intérieure, la justice, et la migration.
6. Ils ont reconnu que le Niger et les Pays-Bas ont uni leurs efforts contre les causes profondes de l’instabilité et de la migration clandestine en renforçant les capacités de la gestion des frontières et en luttant contre la criminalité transfrontalière organisée. Les Pays-Bas reconnaissent les défis auxquels le Niger est confronté en matière de trafic de migrants, allant de l’aide apportée à l’évacuation de personnes en Libye à la garantie d’un retour digne pour les migrants clandestins, en passant par la sécurisation de ses frontières.
7. Les Ministres ont échangé sur les questions migratoires et sur leur impact sur la stabilité régionale et internationale. Ils ont réaffirmé l’importance d’une coopération et d’une solidarité internationale renforcée et d’un dialogue productif entre pays d’origine, de destination et de transit, en rappelant les conclusions du Sommet Europe – Afrique de la Valette.
8. Les ministres se sont résolument engagés à intensifier leurs efforts communs pour résoudre ces problèmes conformément aux objectifs du Pacte mondial sur les migrations. Cette coopération renforcée vient s’ajouter à l’excellente collaboration du Niger et des Pays-Bas dans le cadre de structures internationales telles que le Dialogue euro-africain sur la migration et le développement (Processus de Rabat) et les efforts au niveau de l’Union européenne comme l’initiative d’Équipe Europe sur les routes migratoires de la Méditerranée centrale et occidentale.
9. Les ministres ont aussi décidé de participer à un partenariat de coopération en matière de migration qui recouvre des thèmes d’intérêt commun tels que le trafic et la traite des êtres humains, la sécurité et la gestion des frontières, la protection des migrants et le retour volontaire vers leur pays d’origine des migrants présents au Niger. Dans cette optique, ils ont convenu de définir une feuille de route conjointe dans les meilleurs délais possibles.
10. Afin de garantir une approche intégrale prend en compte tout le spectre des relations bilatérales et en assurer un suivi, il a été prévu de tenir alternativement au Niger et aux Pays-Bas des consultations bilatérales régulières de haut niveau sur la coopération au développement, la sécurité et les migrations.
Source : Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopératon
Suite à l'attentat horrible qui a frappé Mogadiscio le 14 octobre 2017 et occasionné plus de 300 morts et de centaines blessés, le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur présente, au nom du Président de la République du Niger, du Gouvernement et du peuple nigérien ses condoléances émues aux Gouvernement, au peuple somalien, aux familles des personnes décédées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.
Le Niger dénonce et condamne fermement cet acte ignoble et lâche et qui ne saurait avoir aucune justification politique ou religieuse. Le Niger reste solidaire au peuple somalien et à tous les Etats dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale.
Le Niger en rappelant les dispositions des Résolutions des Nations Unies 2317 (2016) et 2316 (2016), interpelle à nouveau la communauté internationale, singulièrement les pays voisins, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, la Ligue des Etats Arabes et l'Organisation de la Coopération Islamique dans le sens de mesures fortes de soutien au Gouvernement fédéral somalien dans ses efforts de réhabilitation de l'Etat et de consolidation de la sécurité publique par la neutralisation des groupes terroristes tel que les Al Shabab.
Le Gouvernement de la République du Niger engage à nouveau tous les Etats membres des Nations-Unies à renforcer un partenariat international efficace et déterminé contre le terrorisme.
Suite aux récentes évolutions diplomatiques dans la région du Golfe, le Gouvernement de la République du Niger décide du rappel pour consultation de l'Ambassadeur du Niger auprès de l'Etat du Qatar.
Le Gouvernement de la République du Niger exprime sa solidarité à l'Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis, au Bahreïn et à l'Egypte.
Le Gouvernement de la République du Niger appelle les pays concernés à poursuivre le dialogue en vue d'un règlement rapide de cette crise.
SEM Ibrahim Harouna, Consul Honoraire du Niger au GabonLe Consulat Honoraire du Niger au Gabon, au nom du Gouvernement de la République du Niger, exprime sa profonde indignation et condamne avec la dernière énergie l’agression lâche et ignoble de deux ressortissants Danois par un sujet Nigérien, le samedi 16 décembre 2017 à Libreville. Cet acte honteux et injustifiable, qui n’engage que son auteur, ne correspond ni à l’image des Nigériens, ni à leurs valeurs sociales et religieuses. Le Consulat Honoraire du Niger au Gabon assure les autorités gabonaises de toute sa disponibilité à une totale collaboration dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte à cet effet. Enfin, le Consulat Honoraire du Niger au Gabon exprime toute sa solidarité et ses vœux de prompt rétablissement aux victimes. Fait à Libreville, le 17 décembre 2017
Le Gouvernement du Niger vient de prendre connaissance, avec stupéfaction et indignation, des propos d’un journaliste d’un média étranger affirmant que les autorités compétentes nigériennes seraient en train de mener des pourparlers secrets pour renouer les relations diplomatiques du Niger avec Israël.
Le Gouvernement tient à apporter un ferme démenti à ces assertions sans aucun fondement et réaffirme son appartenance à la Oummah islamique et en particulier à l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) dont il accueille la 47ème Session de la Conférence des Ministres des Affaires Etrangères à Niamey en novembre 2020.
Le Gouvernement du Niger rappelle également son attachement aux positions qu’il a toujours défendues vis-à-vis du conflit israélo-palestinien, principalement celles du Comité AL QODS AL SHRIF dont il est membre depuis sa création en 1975.
La République du Niger a appris avec préoccupation la décision du gouvernement des Etats Unis d'Amérique de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme Capitale de l'Etat d'Israël et le transfèrement de son Ambassade de Tel Aviv à Jérusalem.
Le Ministère des Affaires Etrangères du Niger rappelle à cet égard les pertinentes Résolutions adoptées sur la question Israélo Palestinienne notamment les Résolutions 465, 476, et 478 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et les efforts dans ce cadre en vue de parvenir à une paix juste et équilibrée dans cette partie du monde.
Le Niger, Etat membre de l'Organisation de Coopération Islamique (OCI) et membre du comité d'Alqods-Al-charif déplore cette décision unilatérale qui n'est pas de nature à favoriser la résolution juste du conflit Israélo - Palestinien et la paix tant souhaitée par la Communauté Internationale.
Le Niger rappelle et fait siennes les pertinentes résolutions de l'Union Africaine, et de l'Organisation de la Coopération Islamique et réaffirme son attachement au consensus international pour une solution à deux Etats, seule susceptible de permettre l'avènement d'une paix juste au Moyen Orient.
Le gouvernement du Niger a appris avec consternation les révélations au sujet de la vente aux enchères de migrants africains présents sur le territoire de l'Etat de Libye comme esclaves. Le gouvernement fortement indigné par ces pratiques avilissantes, condamne sans réserve de tels actes qui rappellent les heures sombres de l'histoire de l'hunanité. Le gouvernement du Niger réprouve toute forme d'atteinte à la dignité, à l'intégrité et à l'honneur de la personne humaine où qu'elle se trouve. Le Niger en appelle au gouvernement de l'Etat de Libye et à la communauté internationale à prendre toutes dispositions nécessaires et urgentes en vue de faire cesser cette odieuse activité et les invite à rechercher et à poursuivre en justice les auteurs de ces agissements. Le gouvernement du Niger réaffirme son engagement ferme et constant de lutter contre le trafic d'êtres humains conformément à sa politique et à ses obligations internationales souverainement souscrites. D'ores et déjà. notre Représentation Diplomatique à Tripoli ainsi que les Hautes Autorités Libyennes viennent d'être saisies en vue de notre protestation et de la demande du Niger à faire toute la lumière sur ces pratiques innommables.
Le Gouvernement de la République du Niger a suivi avec attention le référendum du 1er octobre 2017 sur l'indépendance de la Communauté Autonome de Catalogne et les évolutions politiques judiciaires subséquentes.
Le Gouvernement de la République du Niger partage le point de vue du Gouvernement Espagnol sur le respect de la légalité et des régies démocratiques, dans toutes les formes de manifestations ou de revendications.
Il réaffirme son soutien au Gouvernement Espagnol dans sa détermination à préserver l'unité de son territoire et de son peuple mais aussi sa volonté de faire respecter la légalité et l'ordre constitutionnel.
Le Gouvernement de la République du Niger réitère sa confiance au Gouvernement Espagnol quant à sa capacité à régler cette situation sur la base des dispositions constitutionnelles et d'un attachement à la paix sociale.
Des langues n’ont pas attendu longtemps pour se délier et dénoncer les magouilles qui auraient émaillé l’organisation du concours d’entrée à la fonction pour le compte du ministère des Affaires étrangères. Malgré les précautions prises et la présence de la HALCIA dans l’organisation, des sources internes aux Affaires étrangères sont formelles : le concours aurait été entaché d’irrégularité. Elles (les sources) affirment que des fonctionnaires du ministère, impliqués dans l’organisation du concours, n’auraient pas manqué de donner les corrigés des sujets à certains candidats dont leurs propres enfants. Du reste, les sujets auraient été traités en amont et remis à certains candidats qui n’auraient fait que recopier. Sur la liste des favorisés figurerait l’enfant d’un haut cadre des Affaires étrangères qui occuperait un poste stratégique au sein du ministère. En complicité avec un autre cadre du ministère de la fonction publique, ils auraient utilisé ce procédé pour faire admettre leurs enfants. Ce qui semble indiquer que le feuilleton du concours du ministère des Affaires étrangères ne serait pas encore au dernier épisode. Car la HALCIA doit impérativement investiguer autour de cette affaire considérée comme une insulte à la nation toute entière. Pour rappel, pour l’organisation de ce concours, il y avait eu un tiraillement entre le ministère de la Fonction publique et celui des Affaires étrangères jusqu’ à détériorer le climat entre les deux ministres. Il est donc, aujourd’hui, d’une obligation absolue pour l’autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées d’enquêter autour de cette affaire de concours du ministère des Affaires étrangères dans laquelle des agents de l’Etat patronnent leurs enfants, créant ainsi faisant une rupture d’égalité sans précédent entre les nigériens.
Dans le cadre de la visite qu’elle effectue au Niger, du 27 au 29 juin, la secrétaire d’État française, auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou, a eu une séance de travail, hier à Niamey, avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou. A l’issue des échanges qui ont lieu, notamment, en présence de quelques membres du gouvernement en charge des secteurs principaux concernés par la coopération au développement, les deux personnalités ont animé une conférence de presse à travers laquelle ils ont expliqué les perspectives pour la consolidation et le renforcement d’un « partenariat exemplaire » entre la République du Niger et la République de France.
C’est un premier déplacement en terre Africaine que consacre Chrysoula Zacharopoulou au Niger, depuis sa nomination au poste de secrétaire d’Etat en mai dernier, afin d’approfondir le partenariat avec son pays, la France, en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire, de renforcement des capacités de production agricole durable et en matière d’éducation, notamment des filles. Au cours des échanges lors de ladite séance de travail, les deux parties ont fait le tour d’horizon de cette coopération bilatérale, ainsi que les sujets régionaux.
Cette visite intervient dans un contexte régional critique où le Niger multiplie les efforts pour être plus résilient face à la menace terroriste, celle de la crise alimentaire liée aux facteurs climatiques et à la guerre en Ukraine. « Le fait que la ministre française vienne nous rendre visite pendant cette période là est un signe important et évident d’amitié que nous apprécions à sa juste valeur », a déclaré le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou dans son mot introductif de la conférence de presse. Il a affirmé que les échanges qu’ils viennent d’avoir sur la coopération entre la France et Niger sont fructueux. La revue qui en est faite montre qu’au Niger, la France est de loin un partenaire bilatéral de premier rang. « Il faut le dire, c’est le premier », a indiqué le chef de la diplomatie nigérienne. « Dans la coopération multilatérale aussi, notamment auprès de l’Union Européenne, au niveau de la Banque Mondiale, et au Fonds Monétaire International, quand nous avons des difficultés, nous savons pouvoir compter sur la France », a mentionné le ministre d’Etat.
Il faut noter que rien qu’à travers l’Agence Française de développement (AFD) c’est un engagement d’une enveloppe d’environ 276 milliards FCFA qui est en cours au Niger, sans compter l’appui budgétaire annuel et autres contributions. « La présence française n’est pas que sécuritaire. Sécuritaire, c’est important, puisque c’est notre premier partenaire dans la lutte antiterroriste qui est arrivé à entrainer d’autres à notre côté, pour vaincre le terrorisme », se réjouit le ministre d’Etat, M. Hassoumi Massoudou qui salue l’engagement de la France à consolider et renforcer le partenariat avec le Niger, un engagement manifeste que traduit la visite de la secrétaire d’Etat, Chrysoula Zacharopoulou.
Pour un « partenariat d’égal-égal »
« Je suis très heureuse et très honorée d’être à Niamey pour mon premier déplacement sur le continent africain, depuis ma nomination en tant que secrétaire d’Etat », a indiqué Mme Chrysoula Zacharopoulou. Cette visite, a-t-elle dit, témoigne de la force des liens d’amitié, de confiance entre nos deux pays, mais aussi de l’ampleur et de l’urgence des défis communs. Ce qui s’inscrit dans le cadre du rôle qui lui a été confié par les autorités françaises ; de « faire vivre et d’amplifier » le partenariat entre le Niger et la France et plus largement entre nos deux continents. « Une relation de respect, une relation d’écoute, un partenariat d’égal-égal, qui commence ici à Niamey, à travers les échanges que nous avons eus et qui se prolongeront », a précisé la secrétaire d’État française auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux. Mme Chrysoula Zacharopoulou affirme, de ce fait, s’être engagée sur une base régulière. « Les enjeux qui sont devant exigent de l’action, de la détermination et de la constance », a-t-elle souligné avant de saluer le « volontarisme » des autorités du Niger qui sont aujourd’hui courageusement engagées sur tous les fronts : face au terrorisme, face à la pandémie de la covid-19, dans la lutte contre les effets du changement climatique, et dans le redressement de l’éducation. « Depuis mon arrivée à Niamey (le 27 juin), j’ai pu constater que ce sont toutes les composantes de la société nigérienne qui sont engagées face à ces défis », a soutenu la secrétaire d’Etat. C’est une belle énergie, dit-elle, sur laquelle s’appuiera le partenariat dont les trois priorités sont la sécurité alimentaire, la lutte contre les effets du changement climatique et l’éducation.
Mais comme évoqué lors de la séance de travail avec la partie nigérienne, la réponse face à la menace de la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine et au changement climatique est aussi dans la souveraineté alimentaire africaine en général. Raison pour laquelle, en perspective dans les volets sécurité alimentaire et climat de la coopération bilatérale franco-nigérienne il est question du renforcement de la production agricole et du financement du projet de la grande muraille verte au Niger. Quant à l’éducation de la jeune fille, lors de la visite du Président Macron à Niamey, les autorités des deux pays en ont fait une priorité commune.
Vaincre le terrorisme au Niger, la crédibilité des régimes démocratiques dans la région
La bonne gouvernance, la démocratie, gages de stabilité politique, constituent un credo permanent pour les autorités, la société civile, un combat de tous les citoyens nigériens. « Nous avons souffert pour arriver à cette démocratie, à ce niveau. Et nous comptons sur les acquis pour pérenniser cette démocratie. Il faut que les libertés puisent continuer, il faut que les élections démocratiques et les alternances démocratiques continuent, il faut surtout que le développement suive. Et les forces démocratiques qui sont au pouvoir aujourd’hui sont déterminées pour que l’expérience démocratique perdure », dixit le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou répondant aux questions de la presse.
« L’amélioration des conditions de vie de nos populations est un combat essentiel pour la démocratie », a déclaré le ministre d’Etat qui ne sous-estime pas non plus le défi autant crucial qu’est la lutte contre le terrorisme. Pour le Chef de la diplomatie nigérienne vaincre le terrorisme est la plus belle manière de démontrer que le régime démocratique est mieux en toute circonstance. « Voilà pourquoi nous faisons appel à des pays démocratiques et non à des mercenaires pour combattre le terrorisme. Et après le débat favorable à l’Assemblée un consensus suffisant existe aujourd’hui pour qu’ils puissent nous accompagner, accompagner notre armée dans sa montée en puissance », a souligné M. Hassoumi Massoudou.
La secrétaire d’Etat française s’accorde avec le paradigme défendu le ministre Hassoumi Massoudou et a ajouté que « la bataille contre le terrorisme est un combat non seulement de la région du Sahel mais aussi une bataille internationale, globale. C’est pourquoi la sécurité et le développement sont au cœur de l’approche commune ».
Concernant « l’urgence climatique », ainsi que la crise alimentaire qu’elle accentue d’une part, Mme Chrysoula Zacharopoulou a assuré qu’à son retour en France, elle discutera sur les possibilités d’augmenter plus le budget et demandera aussi l’appui de l’UE. « C’est très important, il y’a une crise immédiate, il faut qu’on donne de réponse et penser à l’année prochaine en même temps », a estimé la secrétaire d’Etat.
Le ministre des affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’extérieur et son hiomologue de la coopération et de l’action humanitaire, qui détient également le porte feuille de l’économie du Grand-Duché de Luxembourg ont eu une réunion de travail par visioconférence, le 28 septembre dernier. La réunion présidée par le ministre Kalla Ankourao et son homologue Frantz Fayot, à laquelle prenaient part également l’ambassadeur du Luxembourg et le chargé d’affaires de l’ambassade à Niamey a porté essentiellement sur la prolongation du programme indicatif de coopération 3ème phase (PIC 3) que les ministres ont approuvée.
Le Grand-Duché de Luxembourg est un partenaire de longue date du Niger avec lequel il entretient une coopération bilatérale fructueuse dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment du développement rural, de l’hydraulique et de l’assainissement, de la santé, de l’environnement, ou encore de la gouvernance et du changement climatique, de l’environnement auxquels s’ajoutent d’autres actions spécifiques. La réunion ministérielle virtuelle entre les deux ministres et leurs délégations respectives a permis de faire le point du PIC3 et de statuer sur sa prolongation pour une année supplémentaire jusqu’au 31 décembre 2021. Cette prolongation est assortie d’une rallonge budgétaire de 16,8 millions d’Euros soit 11milliards de francs FCFA pour couvrir ladite période.
Le ministre Kalla Ankourao, en ouvrant les travaux, a qualifié la rallonge d’une décision salutaire du Grand-Duché en faveur des populations nigériennes vulnérables qui en sont les bénéficiaires dans les différents domaines d’intervention de la coopération luxembourgeoise. Louant la qualité de cette coopération, le ministre nigérien a indiqué que le Luxembourg est un grand ami du Niger intervenant dans divers domaines dont les contours sont précisés dans les Programmes Indicatifs de Coopération( PIC) mis en œuvre pour une durée initiale de 5 ans par ce pays pour soutenir les efforts du Niger. Ce PIC 3 en cours depuis septembre 2015 couvre la période 2016-2020 et est doté initialement de 67 millions d’euros avant d’être revu à la hausse pour atteindre 85,5 millions en 2017 faisant de facto du Niger le Premier pays en Afrique bénéficiaire de la coopération luxembourgeoise a dit le ministre Kalla Ankourao. La prolongation d’une année du PIC avec une enveloppe s’élevant à plus de 100 millions d’euros matérialise le dynamisme de la coopération bilatérale a souligné le ministre des affaires étrangères, mais cela traduit le souci des deux parties de bien préparer la 4ème phase dudit PIC.
Le ministre luxembourgeois a saisi l’occasion pour adresser sa compassion aux populations nigériennes victimes des inondations et a rappelé que son pays a contribué, à travers la Croix Rouge Nigérienne et la Croix Rouge Luxembourgeoise, à hauteur de 250 000 euros pour venir en aide aux sinistrés. Parlant de la COVID 19, il a salué les efforts du gouvernement du Niger et les mesures courageuses prises pour faire face à la pandémie. Son pays a-t-il dit, a apporté un appui aux autorités sanitaires à hauteur de 1,7 millions d’euros. Il en était d’ailleurs le premier pays européen à soutenir le Niger dans le cadre de la lutte contre cette pandémie a souligné, M Frantz Fayot tout en réitérant l’engagement de son pays à poursuivre sa coopération avec le Niger et à accompagner le gouvernement dans la recherche du mieux-être des populations.
Zabeirou Moussa(onep)
30 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a reçu, hier matin à son cabinet, les copies figurées des lettres de créance de Son Excellence Mme Louise Irene Aubin, en qualité d’ambassadeur, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies auprès de la République du Niger
Une rencontre de consultations intergouvernementales entre la République du Niger et la République Fédérale d’Allemagne sur la coopération au développement s’est tenue , hier matin, dans la salle de banquet de la primature. C’était l’occasion pour les membres des deux délégations d’échanger sur les priorités gouvernementales du Niger et de repérer les voies et moyens pour optimiser davantage la mise en œuvre de l’engagement nigéro-allemand dans l’objectif de préparer les négociations intergouvernementales de l’année 2023.
Ces consultations coïncident avec la célébration, cette année, du soixantième anniversaire de la coopération bilatérale au développement entre le Niger et l’Allemagne, ce qui leur confère un caractère et une importance toutes particulières. Elle marque et symbolise également la solidité des liens historiques qui unissent nos deux pays.
À l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou a indiqué que, désormais, les priorités de la coopération allemande au Niger porteront sur les thèmes suivants : « Paix et cohésion sociétale », qui prend en compte l’ancien pôle prioritaire sur la « Bonne gouvernance et la décentralisation » auquel vient s’ajouter « la construction de la paix et la prévention des crises » ; «un seul monde sans faim », qui prend en compte l’ancien pôle prioritaire sur la « sécurité alimentaire et l’Agriculture productive », auquel est adjoint la protection des sols.
En plus de ces pôles prioritaires, a ajouté M. Ado Elhadj Abou, la République Fédérale d’Allemagne finance à travers la KFW et la GIZ certains programmes hors pôles prioritaires dans le secteur de la santé reproductive, l’éducation primaire, la migration, l’emploi et le développement.
M. Ado Elhadj Abou a en outre annoncé qu’au titre du programme de coopération 2022-2026, le Gouvernement allemand a approuvé une nouvelle tranche qui s’élève à environ 69,79 millions d’euros dont 49,6 millions d’euros au titre de la coopération financière et 20,19 millions au titre de la coopération technique. Il a par ailleurs souligné que la coopération entre les deux pays a connu un nouvel dynamisme à partir de 2012 comme en atteste la tenue régulière des dialogues politiques et les visites officielles au sommet de l’État entre le Niger et l’Allemagne.
Pour sa part, Dr Evita Schmieg, chef de délégation de la coopération allemande, elle a relevé que l’objectif du Gouvernement fédéral allemand consiste à soutenir le Niger dans la mise en œuvre de son Plan de Développement Économique et Social (PDES), sur la base des principes de la Déclaration de Paris et du Programme d’action d’Accra. De ce fait, a-t-elle soutenu, ces consultations intergouvernementales vont permettre de prendre en considération les grandes orientations politiques que se fixe le gouvernement nigérien dans le cadre de ce plan de développement pour que l’Allemagne apporte sa contribution à la mise en œuvre de ce dernier.
«Nous avons suivi avec un grand intérêt les propos tenus par le Président de la République Mohamed Bazoum lors de sa rencontre avec le Chancelier allemand, M. Olaf Scholz, dans lesquels il réaffirme très clairement l’éducation de la jeune fille comme un des objectifs primordiaux de son gouvernement », a dit la Chef de délégation de la coopération allemande. Elle a ainsi déclaré : « Nous partageons cette priorité du gouvernent nigérien, nous avons d’ores et déjà pris en considération en amont par l’ouverture prochaine d’un nouveau programme axé sur la promotion de l’éducation de la jeune fille».
Au terme des discussions, le Secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou a déclaré que les échanges ont été fructueux et ouverts. En effet, a-t-il fait savoir, les échanges ont permis d’apprécier les progrès de même que les obstacles de la coopération entre les deux pays.
La rencontre a aussi permis d’avoir un bref aperçu des priorités et les changements initiés par le nouveau gouvernement allemand. Elle a aussi permis d’avoir un bref aperçu sur les reformes et les priorités fondamentales dégagées par le gouvernement du Niger, a-t-il poursuivi. M. Ado Elhadj Abou s’est enfin réjoui des résultats issus de la rencontre et a exprimé la satisfaction du gouvernement nigérien.
Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou, et son homologue de l’Algérie, M. Ahmed Attaf, ont passé en revue la coopération bilatérale. La rencontre qui s’est déroulée hier en fin d’après-midi à Niamey s’inscrit dans le cadre de la visite de travail d’une délégation algérienne au Niger.
Dans son mot introductif, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou s’est félicité « de l’excellence, du dynamisme et surtout de la diversité » de la coopération nigéro-algérienne qui « couvre les domaines politique, économique et commercial, culturel, scientifique, social, agricole, sanitaire, judiciaire, touristique, énergétique, pétrolier, sécuritaire et militaire ». La présence du ministre algérien des affaires étrangères au Niger, a-t-il dit, permet de passer en revue les engagements pris de part et d’autre dans les différents domaines d’intérêts communs et d’élucider ensemble les forces, les faiblesses et les perspectives pour « hisser l’étendard de la coopération nigéro-algérienne ».
« La convergence de vue affichée entre leurs excellences Messieurs Abdel Majid Tebboune et Mohamed Bazoum, sur les questions bilatérales et régionales est une source d’inspiration dans notre combat quotidien pour rendre les relations nigéro-algériennes plus solides », a déclaré M. Hassoumi Massoudou. Pour marquer son soutien et sa solidarité à l’Algérie, a-t-il poursuivi, le Niger accède favorablement à la demande de soutien aux candidatures algériennes au niveau des instances régionales et internationales. « C’est le lieu, a-t-il dit, de réitérer le soutien du Niger à la candidature algérienne pour la vice-présidence de la Commission de l’Union Africaine ».
Pour sa part, le ministre algérien des affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, a rappelé que les relations entre l’Algérie et le Niger sont anciennes et solidement enracinées dans un passé fait de luttes communes pour la libération, la sécurité et la prospérité du continent africain. « Nous nous retrouvons au plus haut niveau, le panel sur la sécurité au Sahel, sur la zone franche africaine et l’industrialisation africaine à travers le Président de la République du Niger lui-même. Cela témoigne on ne peut plus clairement cet engagement, je dirai ce militantisme nigérien, pour tout ce qui concerne la libération, la sécurité et l’intégration africaine », a-t-il indiqué.
M Ahmed Attaf a plaidé pour que le commerce entre les deux pays s’améliore pour atteindre une autre dimension digne de la qualité des relations qui existent entre le Niger et l’Algérie. « Je crois que nous devons nous donner comme priorité absolue de faire en sorte que les instruments nécessaires, les cadres juridiques et économiques, soient mis en place pour hisser ce niveau de commerce entre nos deux pays à des niveaux qui soient autres que ceux que nous connaissons actuellement », a-t-il estimé. Il a annoncé la décision des autorités algériennes d’établir une succursale de la société algérienne des foires et exportations à Niamey et d’ouvrir aussi une succursale bancaire pour soutenir le développement des relations commerciales.
Le ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Espagne, SE. Albares Jose Manuel a entamé, hier 11 janvier 2023, une visite de travail de 48 heures au Niger. Au premier jour de son déplacement, le ministre espagnole et son homologue nigérien, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, ont procédé à la signature de l’accord du cadre d’association pays 2023-2027. Doté d’un budget initial et flexible d’environ 40 milliards, ce cadre de coopération permet de renforcer la coopération bilatérale, déjà très fructueuse, entre les deux pays.
Avant de procéder à sa signature, le ministre d’Etat, des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a indiqué que ce nouveau Cadre d’Association Pays Niger-Espagne 2023-2027 qui s’inscrit dans la nouvelle stratégie commune de coopération au développement, est le résultat d’une évaluation positive du cadre d’Association pays 2014-2016 et prorogé jusqu’à 2022. Doté d’une enveloppe prévisionnelle estimée à 60.000.000 d’Euros, soit environ 40 milliards de francs CFA, a expliqué le ministre d’Etat nigérien, ce nouveau cadre ciblera des domaines prioritaires de développement économique et social du Niger qui vont de l’éducation à la formation professionnelle, aux services sociaux de base, en passant par la santé, l’emploi des jeunes, la stabilisation et le développement des zones fragiles, l’agriculture et l’irrigation.
M. Hassoumi Massoudou a souligné que le Niger et l’Espagne entretiennent des échanges réguliers sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, avec une convergence de vue sur l’ensemble des sujets majeurs dans le cadre de la volonté commune des deux pays de promouvoir la paix et la sécurité internationale. «Cette visite, a-t-il dit, est aussi l’occasion de rappeler, pour s’en féliciter, le concours précieux de l’Espagne dans le cadre de la formation des Forces de sécurité à travers la mission GARSI, et le soutien constant aux initiatives multiples et importantes, dans le cadre de l’Union Européenne et des Institutions Internationales de Développement».
Le ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Espagne s’est aussi félicité de la convergence des points de vue entre son pays et le Niger, autant sur l’analyse de la relation bilatérale que sur la situation régionale au Sahel, en Afrique occidentale, et de la qualité des échanges bilatéraux. Il a déclaré que le cadre d’association pays pour les années 2023-2027 a pour but d’encadrer les relations bilatérales de coopération dans les années à venir, de lui donner un nouvel élan et de mieux adapter les interventions à la réalité actuelle. La redynamisation de la coopération espagnole au Niger intervient dans un contexte de dynamisme intérieur qui a poussé le ministre espagnol à remercier les autorités nigériennes pour «le formidable travail qu’elles font dans une région fort complexe et très tendue».
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a eu, hier matin à son cabinet, une réunion de travail avec une délégation du gouvernement Néerlandais comprenant la ministre du Commerce Extérieur et de la Coopération, Mme Liesje Schreinemacher et son homologue en charge des Migrations, M. Eric Van Der Burg en visite au Niger. C’était en présence de l’ambassadeur des Pays-Bas au Niger et des cadres du Ministère.
Dans ses propos liminaires, le ministre d’Etat M. Hassoumi Massoudou s’est réjoui de l’excellence des relations entre les deux pays et du dynamisme sans cesse grandissant de cette coopération entre le Niger et les Pays-Bas. Il faudrait en effet relever que le Niger fait partie des quinze (15) pays de concentration de l’aide publique au développement des Pays-Bas. «L’ouverture, le 31 octobre 2018, du Bureau Diplomatique du Royaume des Pays-Bas à Niamey et sa transformation en Ambassade sont des signaux évidents de la redynamisation de la coopération entre les deux pays», a soutenu M. Hassoumi Massoudou.
Pour le ministre d’Etat, cette visite de travail au Niger, illustre également l’excellence de la coopération qui existe entre les deux pays et l’engagement constant des deux pays à l’approfondir davantage. M. Hassoumi Massoudou devait également saluer la pertinence de l’aide au développement des Pays-Bas à travers les projets et programmes au Niger. «Le montant de l’aide néerlandaise au Niger au cours de la période 2019-2022 s’élève à plus de 164 millions d’Euros soit 107 milliards FCFA, donc en moyenne 41 millions d’Euros par an», a-t-il fait remarquer.
Notons que les Pays-Bas interviennent au Niger dans différents domaines, notamment la sécurité et la promotion de l’Etat de droit, la gestion de l’eau, la sécurité alimentaire, l’employabilité et l’emploi des jeunes, la santé sexuelle et reproductive etc. Les Pays-Bas entretiennent donc une coopération très appréciable avec le Niger, et qui permet de renforcer sa stabilité à long terme, en ciblant trois grands volets : la sécurité, le développement, et la migration. Le ministre d’Etat a toutefois relevé que les défis sécuritaires restent encore importants, malgré la relative accalmie observée depuis quelques temps sur les différents fronts du pays, grâce aux appuis des partenaires en termes d’équipements et de formation, et qui permettent aux FDS de monter en puissance et de contenir la menace.
Dans le domaine de la migration, le Niger et les Pays-Bas combinent leurs forces pour combattre la migration irrégulière et le trafic d’êtres humains, à travers l’assistance et l’accueil des migrants retournés ou expulsés vers le Niger, et pour les aider à rentrer dans leur pays d’origine. En reconnaissant que les défis du Niger sont multidimensionnels, le ministre d’Etat a indiqué que les Pays-Bas visent une approche intégrée, en étroit partenariat avec le Niger mais aussi, en cohérence avec d’autres efforts européens. M. Hassoumi Massoudou a enfin remercié, au nom du Gouvernement et du peuple nigérien, le peuple néerlandais pour l’appui remarquable accordé au Niger dans les secteurs clés ci-dessus mentionnés. Il a enfin félicité les Pays-Bas pour la qualité de ce partenariat qui lie les deux pays.
Pour sa part, Mme Liesje Schreinemacher, ministre du Commerce Extérieur et de la Coopération néerlandaise, tout en saluant l’excellente relation que les Pays-Bas entretiennent avec le Niger. Elle a réaffirmé que l’Ambassade est disposée à travailler avec le Niger sur le développement, la migration et la sécurité pour maintenir un Niger prospère et pacifique.
Quant au ministre des Migrations des Pays-Bas, M. Eric Van Der Burg, il a souligné l’importance pour son pays de rencontrer les autorités du Niger et surtout de discuter des questions de migration, de traite d’êtres humains et aussi des questions de terrorisme et des trafics de drogue qui financent le terrorisme international et la criminalité transnationale organisée. «Il s’agit là d’un triangle dont nous devons tous nous occuper et combattre» a-t-il soutenu.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou a reçu hier mercredi 8 février 2023 dans la matinée, à son cabinet le Secrétaire d’Etat chargé des Relations Économiques Internationales de la République hellénique M. Kostas Fragogiannis.
Au cours de leurs échanges, les deux personnalités ont fait un tour d’horizon de la Coopération bilatérale nigéro grecque. Ils ont par ailleurs évoqué la question sécuritaire au Niger ; dans le Sahel et dans le monde entier de façon générale. Le Secrétaire d’Etat chargé des Relations Économiques Internationales de la République hellénique s’est particulièrement réjoui de la gestion sécuritaire du Niger dans un environnement régional troublé par des tensions sécuritaires et politiques.
Il faut en outre préciser que le Secrétaire d’Etat grec chargé des Relations Économiques Internationales M. Kostas Fragogiannis séjourne à Niamey dans le cadre du premier business forum Union Européenne-Niger.
La rencontre d’échanges entre le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou et le Secrétaire d’Etat grec chargé des Relations Économiques Internationales M. Kostas Fragogiannis s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la Grèce au Niger, SE. Efthymios Georges Gostopoulos.
L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger auprès de la République d’Indonésie, avec résidence à New Delhi (Inde) a présenté, le 20 novembre dernier à Jakarta, ses lettres de créances au président indonésien Joko Widodo. La cérémonie s’est déroulée dans la tradition diplomatique consacrée à cet effet. A son arrivée au palais de la présidence l’ambassadeur Ado Léko a d’abord reçu les honneurs militaires avant de présenter ses lettres de créances au président Indonésien.
Notons que l’Indonésie est le pays qui compte le plus grand nombre de musulmans au monde. Selon des statistiques de 2010, plus de 87% des 262 787 403 habitants sont musulmans.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a eu, hier à son cabinet, une rencontre d’échanges avec le ministre britannique du Développement et de l’Afrique, M. Andrew Mitchell. Les deux personnalités ont échangé sur des questions ayant trait aux bonnes relations qu’entretiennent les deux pays.
Dans ses propos liminaires, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a salué le dynamisme croissant de la coopération entre la République du Niger et le Royaume-Uni, qui cheminent depuis quelques temps, dans une coopération bilatérale renforcée, comme en attestent l’ouverture de l’Ambassade britannique à Niamey en 2019 et la nomination d’un ambassadeur résident au Niger en 2020 ainsi que les missions effectuées alternativement par les hautes autorités et les responsables des deux pays. «Votre première visite au Niger et dans la région du Sahel, depuis votre nomination en octobre 2022, illustre également l’excellence de la coopération qui existe entre nos deux pays et l’engagement constant des deux pays à l’approfondir davantage », a déclaré M. Hassoumi Massoudou.
Le ministre d’Etat a souligné que si par le passé, l’engagement du Royaume-Uni au Niger était plus perçu à travers les organisations internationales et multilatérales, ce soutien aux efforts de développement du Niger s’exprime désormais plus directement. À titre illustratif, il a relevé que pour la période 2021-2022, le concours du Royaume-Uni s’élève à 80 millions de Livres sterling soit environ 59 milliards de FCFA couvrant l’aide humanitaire, la sécurité et la stabilisation dans les zones de conflits ; l’amélioration de l’accès à l’éducation et aux services de la santé reproductive et la gestion de la migration.
M. Hassoumi Massoudou a ajouté que les deux pays développent plusieurs initiatives pour promouvoir les investissements, à travers les actions de UK Finance. A cet effet, dit-il, «le Niger est ouvert et reste favorable à la promotion et à la présence d’investisseurs et entreprises britanniques au Niger. Et nous espérons que les dernières rencontres, à savoir la Table Ronde sur le PDES à Paris, et le Business Forum des 7 et 8 février 2023 ont permis d’avoir des indications sur le climat des affaires au Niger et les opportunités d’investissement», a-t-il déclaré. Il a ajouté que les défis dans les domaines de la sécurité, le changement climatique, la migration restent encore importants dans la région du Sahel et méritent la conjugaison des efforts de tous les partenaires, pour y répondre efficacement.
Le ministre d’Etat a enfin remercié le Gouvernement britannique pour l’appui constant au Niger, dans des secteurs prioritaires définis par le gouvernement nigérien. Il a aussi exprimé sa reconnaissance à l’endroit des autorités britanniques pour les facilités accordées à travers le British Council, avec l’organisation des cours d’anglais au bénéfice des cadres du Ministère des Affaires Etrangères. «Nous espérons que ce programme se poursuivra car notre objectif est que tout le personnel diplomatique puisse maitriser l’Anglais, langue principale de travail dans les institutions internationales », a-t-il conclu.
Quant au ministre du Développement et de l’Afrique du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, M. Andrew Mitchell, il a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre les actions de soutien en termes de sécurité et de développement au Niger.
La coopération bilatérale entre le Niger et le Royaume Uni continue de se développer à un rythme soutenu depuis deux ans. Le lundi 8 novembre dernier en fin d’après-midi, la secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères et l’ambassadeur britannique au Niger ont conjointement procédé au lancement de la formation de soixante (60) jeunes diplomates nigériens en langue anglaise. Cette formation dispensée par le «Bristish Council» basé à Dakar permettra de rehausser le niveau de compétence en anglais de chaque participant. Des attestations de niveau seront décernées à la fin de la formation, aux plus méritants des apprenants qui auront réussi à leur examen de fin de formation.
A la cérémonie de lancement de la série de formations, la secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Diallo Amina Djibo, a indiqué que la formation des 60 jeunes diplomates s’inscrit dans le cadre de la «très dynamique» coopération qui existe entre le Niger et le Royaume Uni et vient en soutien à la mise en œuvre des activités de la diplomatie nigérienne. Il s'agit, a-t-elle précisé, d'une formation en anglais, une langue de travail qu’elle juge «très importante» dans le système international.
Mme Diallo Amina Djibo a souligné l’importance pour son ministère de former ses cadres dans toutes les thématiques en général, et dans le domaine des langues en particulier. «Tout bon diplomate doit posséder un nombre important de langues dont la langue anglaise qui est très utilisée au sein des instances internationales», soutient-elle. Elle a remercié l’ambassade du Royaume Uni au Niger et a rappelé que les deux parties ont laborieusement travaillé pour s’accorder sur la formation. «Ce qui est important à retenir, c'est que le niveau de participation soit très intense», a-t-elle affirmé devant la concrétisation de ce projet commun.
Pour sa part, l’ambassadeur britannique au Niger, SE Catherine Inglehearn, a déclaré que la langue anglaise constitue un outil indispensable pour tout ceux qui travaillent et aspirent à une carrière dans la diplomatie et les affaires internationales. Elle dit espérer que cette formation «contribuera à renforcer les liens étroits entre notre ambassade et le ministère ainsi qu'à consolider davantage les relations entre le Royaume Uni et le Niger». Elle a aussi exprimé sa satisfaction au lancement de la série de formations qui permettront d’améliorer l'accès des participants à plusieurs opportunités dans le monde.
SE Catherine Inglehearn a relevé que la communication est un outil essentiel pour les diplomates. «De nos jours, , la langue anglaise est une langue internationale. C'est la langue internationale des affaires dans presque tous les domaines de travail et tout autour du monde», dit-elle. Elle a réaffirmé le soutien de sa représentation diplomatique à tous ceux qui fournissent un effort pour parler cette langue. Le plus important, a-t-elle estimé, c'est de communiquer et de se faire comprendre et ce, même si la grammaire n'est pas parfaite. «Ce n'est que par la pratique qu'on se perfectionne», a conclu la diplomate britannique en poste au Niger.
La secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères et de la coopération et l’ambassadeur du Royaume Uni et certains des apprenants ont visité la salle de cours aménagée au sein du ministère à cet effet.
Suite à un test de niveau, les apprenants sont répartis en 3 groupes de 20 jeunes diplomates. Les cours se dérouleront selon le format hebdomadaire de 2X2h et s’étaleront sur 5 mois.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et le ministre des affaires étrangères Ibrahim Yacoubou, ont signé mercredi dernier à Niamey un accord à travers lequel ce pays européens appuiera onze organisations paysannes. Un appui qui permettra d’aider près de 330'000 producteurs nigériens qui en bénéficieront.
La cérémonie de la signature a eu lieu avec le ministre des Affaires étrangères du Niger Ibrahim Yacouba. Selon site Swissinfos, Berne va contribuer à hauteur de 7'500'000 francs à ce projet d'appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, selon le bureau de la DDC au Niger. La Suisse soutient depuis une quinzaine d'années les organisations paysannes faîtières du Niger.
Lors de cette visite prévue sur deux jours, Mme Sommaruga s'est aussi entretenue avec le président nigérien Mahamadou Issoufou. Elle a également rencontré le ministre de la Justice Marou Amadou. Pendant son séjour, la conseillère fédérale a visité un site de formation agricole à Harikanassou, dans la région de Dosso
L’ambassadeur de la République du Niger auprès du Royaume de Belgique, du Royaume des Pays-Bas, du Grand-Duché de Luxembourg et Représentant Permanent de l’Union Européenne, poursuit ses présentations de lettres l’accréditant auprès des différentes institutions et pays de sa juridiction.
Ainsi, après avoir été reçu, tour à tour, par le Roi Philippe des Belges, la présidente de la Commission Européenne, Ursula Von Der Leyan, ce fut au tour du président du Conseil Européen, M. Charles Michel, de recevoir, le samedi 12 septembre 2020, le nouvel ambassadeur du Niger, SEM. Idé Alhassane, qui lui a présenté ses lettres de créance. M. Charles Michel, faut-il le préciser, assure la représentation extérieure de l’Union Européenne au niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement.
Les deux hommes ont dans un premier temps échangé sur la pandémie de la Covid-19, ses conséquences socio-économiques et la situation sécuritaire et politique au Niger et dans la sous-région. A ce sujet, le Président du Conseil Européen a salué le leadership du Président de la République, S.E.M. Issoufou Mahamadou, en lui adressant ses vives félicitations pour sa brillante présidence à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO.
Charles Michel et S.E.M Idé Alhassane ont aussi évoqué le processus électoral en cours au Niger, avec l’organisation, en décembre prochain, des élections générales. Il a également été question, au cours de ces échanges, des relations bilatérales entre notre pays et l’institution européenne. Le président du Conseil européen a mis à profit cet entretien pour réitérer son engagement pour le renforcement de la coopération entre son institution et notre pays, qui dit-il, ne fait qu’enregistrer de résultats satisfaisants depuis l’accession à la magistrature suprême du Président Issoufou Mahamadou. Le dernier point abordé au cours de l’entretien a concerné les inondations causées par la crue du fleuve, et les fortes précipitations enregistrées ces dernières semaines. A ce propos, S.E.M Idé Alassane a souligné les efforts mobilisés par les autorités de la 7ème République en vue d’apporter l’aide et assistance de l’Etat aux sinistrées, sur l’ensemble du territoire national. Il a également saisi cette occasion pour lancer un appel pressant aux bonnes volontés et à la communauté internationale pour accompagner le Niger dans cette épreuve.
L’Ambassadeur Idé Alhassane était accompagné du premier conseiller de l’Ambassade, M. Leko Maman Bachir.
Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger à Bruxelles
17 septembre 2020 Source : http://ambaniger-bruxelles.be/
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, et le ministre Grec des Affaires Etrangères, M. Nikos Dendias, en visite de travail à Niamey, ont procédé, hier dans les locaux dudit Ministère, à la signature du Protocole d’Entente relatif aux consultations politiques et du Mémorandum d’Entente, relatif à la coopération en matière de formation diplomatique, entre le Niger et la République Hellénique (Grèce). Ces deux (2) documents d’Entente ont été paraphés en présence de l’ambassadeur de la Grèce au Niger, M. Efthy Mios-Georges Costopoulos.
Dans ses propos liminaires après la signature du protocole, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a indiqué que cette cérémonie témoigne de la volonté des deux parties de donner toujours plus de contenu à leur coopération et pose les jalons d’une redynamisation de celle-ci, dans différents domaines. «Le Protocole d’Entente relatif aux consultations politiques entre nos deux pays vise à renforcer les relations amicales, le dialogue et la coopération. Ce cadre bilatéral de consultation, permettra également d’examiner, d’élargir et de renforcer davantage la coopération bilatérale ainsi que pour échanger des informations et des points de vue sur des questions politiques, économiques, culturelles et aussi régionales et internationales d’intérêt commun», a précisé M. Hassoumi Massoudou.
Quant au Mémorandum d’Entente relatif à la coopération en matière de formation diplomatique entre les deux Ministères, il vise, selon le ministre d’Etat, l’établissement et la consolidation de la coopération mutuelle en matière de formation des diplomates des Ministères des Affaires Etrangères, à travers le renforcement des capacités des diplomates des deux pays, les échanges d’informations, de documentation et aussi d’échanges d’Experts entre le Niger et la Grèce. «J’ose espérer que la présente cérémonie de signature de ces deux Accords marque, sans nul doute, la relance de cette coopération avec une nouvelle dynamique plus prometteuse d’actions susceptibles de hisser notre coopération au niveau de nos ambitions, au bénéfice de nos deux peuples», a souhaité M. Massoudou. Il a ensuite assuré que la partie nigérienne ne ménagera aucun effort ou moyen pour donner pleine vie à ce partenariat.
Prenant la parole à son tour, le Chef de la diplomatie grecque, s’est dit honoré de l’accueil qui lui a été réservé au Niger. «Suite à cette visite, en plus de la signature des Accords d’Entente entre mon pays et le Niger, nous aurons aussi des entretiens qui porteront sur les relations bilatérales, la coopération au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), sur le développement dans la région du Sahel, ainsi que sur une série de défis régionaux, tels que la question des migrations/réfugiés et le terrorisme», a précisé M. Dendias. Notons que cette visite marque la toute première visite d’un ministre grec des Affaires étrangères au Niger.
En visite de travail au Niger, à la tête d’une forte délégation, le ministre des affaires étrangères de la République Arabe d’Egypte, M. Sameh Shoukry a eu un tête-à-tête, hier mercredi 21 avril, avec son homologue nigérien, M. Hassoumi Massoudou. La rencontre s’est déroulée en fin d’après-midi au ministère des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, en présence de plusieurs cadres dudit ministère et des membres de la délégation égyptienne.
Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, SE Hassoumi Massoudou, et le Secrétaire Exécutif du CIP G5-Sahel, M. Karamoko Jean Marie Traoré, ont procédé hier en fin d’après-midi à la signature de l’accord établissant à Niamey au Niger, le siège régional permanent du Comité Interparlementaire (CIP) G5 Sahel. Par cette signature, l’Etat garantit l’indépendance de l’institution sous régionale de coopération et de ses fonctionnaires, consolide plusieurs droits reconnus aux fonctionnaires des institutions internationales et leur personnel local.
Après la signature et l’échange des documents, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a rappelé qu’en décidant d’implanter il y’a quatre ans le siège du CIP G5 Sahel à Niamey, les Chefs d’Etat et de Gouvernement conféraient à leur choix une grande portée symbolique. Cette signature, a-t-il indiqué, consacre l’engagement, l’importance et le crédit accordé par les autorités nigériennes aux organes du G5 Sahel qui est au service des populations de l’espace commun actuellement en proie à des menaces sécuritaires complexes et préoccupantes. C’est aussi, a-t-il ajouté, la preuve de la volonté manifeste du Gouvernement nigérien et de la détermination du parlement nigérien de mettre en œuvre les décisions historiques de création de cette structure interparlementaire du G5 Sahel le 17 juillet 2018 à Niamey lors du 1er sommet interparlementaire organisé par l’Assemblée Nationale du Niger.
SE Hasoumi Massoudou a précisé que l’accord de siège à pour but de garantir l’indépendance du CIP G5-Sahel, des fonctionnaires et du personnel local du Sécrétariat Exécutif, de consolider les facilités, les privilèges et les immunités, ainsi que les meilleures conditions de travail et de séjour indispensables des missions statutaires du comité interparlementaire du G5 Sahel ». Il s’est dit confiant que l’acquisition de ce nouveau siège est le point de départ d’un nouveau partenariat plus consolidé entre d’une part, les parlements des pays membres du G5 Sahel, et d’autre part entre le comité et les institutions parlementaires des pays partenaires.
Le Chef de la diplomatie nigérienne a affirmé que le CIP G5-Sahel a fait le choix d’une vision noble qui s’inscrit dans la droite ligne des efforts politiques et diplomatiques constants déployés par le Gouvernement du Niger, en parfaite symbiose avec la représentation nationale, en vue d’accompagner les actions du G5 Sahel et le Secrétariat Exécutif du G5 Sahel. « Fort de l’intérêt que le Gouvernement Nigérien attache à vos différentes actions au profit des populations et à la promotion d’une gouvernance démocratique pérenne dans notre espace commun, j’ai très bon espoir que cet accord vous offre un cadre juridique adéquat pour un meilleur fonctionnement de notre organisation en parfaite conformité avec les statuts du CIP adoptés le 13 juillet 2018 », a-t-il dit.
De son côté, le Sécrétaire exécutif du CIP G5-Sahel a indiqué que la signature de l’accord de siège intervient à un moment où le CIP G5-Sahel amorce ses missions concrètes de terrain et qui exigent d’agir dans un cadre juridique et réglementaire approprié au niveau national et sous régional. M. Karamoko Jean Marie Traoré a renouvelé ses remerciements et sa reconnaissance à l’endroit des autorités nigériennes pour « ce nouveau pas décisif que nous venons de franchir ». Par ailleurs, le SE du CIJ G5-Sahel a sollicité le Ministre d’Etat Hassoumi Massoudou pour l’appuyer et l’accompagner dans la suite de la structuration et le positionnement du CIP G5-Sahel.
L'ambassadeur du Niger à Paris SE.. Ado Elhadj Abou a reçu, le mercredi 9 juin 2021 dans les locaux de l’ambassade, le nouvel ambassadeur du Tchad à Paris S.E Kedallah Younouss Hamidi. Une visite de courtoisie qui a permis aux deux diplomates d'échanger sur les liens séculaires de fraternité qui existent entre le Tchad et le Niger, et de parler aussi de la coopération entre les deux pays, en particulier sur la situation au Tchad et dans le Sahel en général. A cette occasion, l'ambassadeur du Tchad S.E. Kedallah Younouss Hamidi a relevé, pour saluer, les efforts consentis et le rôle combien important que joue le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum dans la médiation au Tchad. Au terme des échanges, les deux chancelleries ont réitéré leur volonté d'œuvrer ensemble et de se soutenir mutuellement dans l'intérêt des deux pays.
Suite au décès de la Reine Elizabeth II survenu le 08 septembre 2022, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangèreset de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, s’est rendu, hier matin, dans les locaux de l’Ambassade du Royaume-Uni à Niamey où, il a signé le livre descondoléances ouvert à cet effet.
«Cette figure exceptionnelle était l’incarnation universelle de la dignité et de la sagesse. La reine était aimée de tous à travers le monde. Mes condoléances émues à la famille royale et aux citoyens du Royaume», a écrit le ministre Hassoumi Massoudou. En effet, il ne peut pas en être autrement quand on sait que, le Niger et le Royaume-Uni entretiennent d’excellents rapports de coopération matérialisés dans divers domaines. En cette douloureuse circonstance, le Niger tout entier présente ses condoléances à la famille royale à travers le déplacement du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération à l’Ambassade du Royaume-Uni au Niger et la signature symbolique du livre de condoléances.
Cette signature s’est déroulée en présence du Secrétaire Général du ministère des Affaires Etrangères M. Ado Elhadji Abou et de la Chargée d’Affaires de l’Ambassade du Royaume-Uni au Niger Mme Hannah Riley.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a procédé, mercredi dernier, à la décoration, au nom du Président de la République et du Gouvernement, de l’ambassadeur de la République de l’Inde près le Niger en fin de mission dans notre pays. Arrivé en 2015, SE Rakshpaul Singh Malholtra prend ainsi congé du Niger après avoir apporté sa contribution dans le renforcement des liens de coopération nigéro-indienne.
C’est en reconnaissance à ses énormes efforts que le Président de la République lui décerne la médaille du Commandeur dans l’ordre de mérite du Niger. Une médaille que le ministre Ibrahim Yacoubou lui a personnellement enroulée autour du cou devant ses collègues du corps diplomatique, son épouse et ses collaborateurs ainsi que les collaborateurs du ministre. L’ambassadeur Malholtra est un diplomate chevronné et respecté qui jouit aussi de la confiance de l’ensemble du corps diplomatique qui a répondu à l’invitation pour assister à ces instants d’émotion qu’est la cérémonie de décoration.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, s’est entretenu, le jeudi 31 mars dernier à Niamey, avec le ministre danois de la Coopération au développement, M. Flemming Moller Mortensen, en visite de travail au Niger. Les deux personnalités ont eu, en effet, au cours d’un déjeuner de travail, des échanges conviviaux sur les perspectives du renforcement de la coopération entre la République du Niger et le Royaume du Danemark, à travers notamment la création d’une commission mixte, et les possibilités de son élargissement au domaine de l’éducation qui constitue l’une des priorités majeures des autorités nigériennes.
Dans son mot introductif, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération a rappelé que les relations de coopération entre le Niger et le Danemark existent depuis 1974. Régie jusqu’aujourd’hui par un accord-cadre de coopération signé en 2008, elle a été bénéfique pour le Niger qui a eu beaucoup d’aides de la part du Danemark, notamment dans le secteur de l’eau. D’où la présence, à cette rencontre, du ministre en charge de l’Hydraulique. Le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a mentionné que le Danemark intervient aussi dans le domaine de l’agriculture, de la gestion des ressources naturelles, de la sécurité alimentaire et de la bonne gouvernance. Dans la région Sahel en général, le Danemark est membre de la force Takouba qui intervient dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
En effet, cette coopération est marquée, récemment, par les consultations intergouvernementales du 3 février 2022. Et cette visite de travail et d’amitié du ministre danois de la Coopération au développement témoigne, à plus d’un titre, de la vitalité des relations bilatérales nigéro-danoises. Cependant, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères a exprimé à son hôte son souhait pour la création d’une Commission mixte entre les deux pays, afin de consolider et développer davantage la coopération. «La création d’une commission mixte, je pense que c’est l’évolution de notre relation», a-t-il ajouté. Selon le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi, les autorités nigériennes souhaitent l’élargissement de la coopération danoise aux domaines qui sont aujourd’hui leurs priorités. Il a cité notamment le secteur de l’éducation.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires, M. Hassoumi Massoudou, a plaidé pour un renouvellement de l’engagement militaire du Royaume du Danemark, à travers Takouba. «Dans sa nouvelle formule nous serions heureux de vous accueillir, d’accepter et d’encourager l’effort que vous faites dans le Sahel avec nos forces armées pour combattre le terrorisme qui est aujourd’hui un fléau mondial», a-t-il dit.
Le ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi a pris part, le mercredi 1er mars 2023, à un diner offert par la Coordinatrice du Système des Nations Unies Mme Louise Aubin à l’occasion de la visite de la Vice-Secrétaire Générale des Nations Unies, Mme Amina Mohamed, qui séjournait dans notre dans le cadre du 9ème Forum Régional Africain sur le Développement Durable.
Plusieurs personnalités étaient présentes à ce diner dont la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, les Coordonnateurs résidents et les chefs d’agences du système des Nations Unies en l’Afrique.
Dans l’intervention qu’il a faite à l’occasion, le ministre d’Etat s’est tout d’abord réjoui de partager ce moment de convivialité avec les partenaires du Système des Nations Unies avant d’affirmer toute sa joie pour le Niger d’accueillir la 9ème session du Forum Régional Africain sur le Développement Durable. «Le Niger est honoré de l’accueillir et reste disponible pour en accueillir d’autres, pour non seulement retrouver la famille du Système des Nations Unies, mais aussi afin que nos invités puissent continuer d’apprécier notre engagement et notre détermination à relever les grands défis qui se posent à nous», a-t-il poursuivi.
M. Massoudou Hassoumi a aussi salué la collaboration entre le Système des Nations Unies et le Niger. «Je voudrai, ici, témoigner de la collaboration remarquable entre le Niger et le Système des Nations Unies. En effet, l’appui des Nations Unies n’a jamais fait défaut dans l’accompagnement du Gouvernement nigérien, comme témoigne d’ailleurs la contribution efficace à la préparation et à l’organisation de la table ronde pour le financement du Plan de Développement Economique et Social 2022-2026, tenue à Paris du 05 au 06 décembre dernier», a-t-il rappelé. Le ministre d’état a enfin remercié l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Niger, dans la mise en œuvre des objectifs de Développement Durable et ses plans de développement.
Le AFRICA AMERICA INSTITUTE (AAI) a remis le « Distinguished Alumna Award for Education and Diplomacy» à S.E. Professeur Hassana Alidou Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire du Niger aux Etats-Unis. Cette cérémonie s’est déroulée, le 25 septembre 2018 au cours d’un diner de gala à New York. Le prix d’Alumna distingué est décerné chaque année à un diplômé d’un des programmes d’éducation et de formation d’AAI, qui a apporté une contribution significative à leur pays ou dans leur domaine.
Ainsi, chaque année, on affiche la liste des lauréats et le prix est discerné en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies lors du gala annuel de l’AAI. Ce Gala qui est l’un des événements les plus importants de la ville de New York pendant cette période célèbre les personnalités qui ont œuvré dans leur domaine au rayonnement de la coopération américano-africaine. Depuis le lancement du prix annuel en 1984, AAI a rendu hommage aux personnes qui s’emploient à remplir leur mission africaine et la coopération avec les États-Unis. Dès sa nomination en qualité d’ambassadrice de la République du Niger auprès des États-Unis, sous l’administration Obama en 2015, Son Excellence Professeur Hassana Alidou s’est très engagée activement dans le développement des relations nigéro américaines. Elle a reçu plusieurs témoignages d’excellence par plusieurs organisations américaines.
Aussi sous, l’impulsion du Président de la République, Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou, Mme Hassana Alidou s’est fortement impliquée dans l’élaboration et la finalisation du Compact du MCC pour un montant record de 437 millions de dollars américains et la visibilité du Niger. Elle suit pas à pas et avec une attention soutenue, l’exécution de ce programme, S.E. Alidou a un PhD. en linguistique et Diplôme d’Etudes Approfondies en Genre et Développement International de l’Université de l’Illinois. Avec l’aide du Thomas Jefferson Fellowship, financé par le gouvernement américain, elle a obtenu son doctorat en linguistique en 1997. Elle est Professeur Titulaire d’université des Etats-Unis d’Amérique. Elle a aussi enseigné en 1994 au Département de linguistique d’où elle reçu la formation universitaire initiale et Maitrise avec tableau d’honneur en 1987.
L’ambassadeur Hassana Alidou a travaillé sur divers projets éducatifs en Afrique, principalement axés sur la question de la qualité de l’éducation et la promotion des langues africaines comme langues d’enseignement et développement socio-économique dans les contextes de bilinguisme de convivialité avec les langues officielles telles que le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais langues héritées de la période coloniale. Elle a également occupé divers postes en tant que professeur assistant à la Texas A & M University et professeur titulaire à la Alliant International University de San Diego, directrice régionale de l’UNESCO au Nigéria, Chargée de cours à Sussex University pour le cours de recyclage des spécialistes de l’Education de la Banque mondiale, Coordinatrice de Programme de la fondation allemande pour le développement international dans les pays du Sahel, Consultante de l’UNICEF, NORAD, SNV et le ministère de l’Éducation du Burkina Faso, ETC.
En prélude aux 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre et pour marquer le soutien du Royaume Uni aux femmes et aux filles du Niger, SE Catherine Inglehearm, Ambassadeur du Royaume Uni à Niamey a organisé le 23 novembre une soirée de réseautage à l’Hôtel Radisson Blu de Niamey. Plusieurs ambassadeurs accrédités au Niger, des femmes membres du Gouvernement, des responsables des organisations internationales et plusieurs activistes intervenant dans la lutte contre les violences faites aux femmes ont fait le déplacement.
Du 25 novembre au 10 décembre de chaque année a eu lieu la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Une campagne lancée par l’ONU femmes pour mobiliser la société civile, les activistes et les gouvernements pour aborder les questions des violences et amplifier l’impact de lutte contre des pratiques néfastes.
Dans son speech à cette occasion, l’ambassadeur du Royaume Uni a expliqué que le but de cette rencontre est d’échanger entre acteurs sur la nécessité d’aborder la question des violences faites aux filles et aux femmes afin de leur assurer protection et sécurité. Pour SE Catherine Inglehearm, les 16 jours d’activisme, est une belle occasion de parler des différents maux qui minent la vie des femmes et des filles, notamment des questions de violences. Ces sujets liés aux violences faites aux filles et aux femmes ont été longuement discutés lors du sommet de l’Union Africaine tenu tout récemment à Niamey. A cet effet, elle a salué fortement l’engagement du Président de la République à lutter contre ce fléau et surtout à promouvoir l’éducation de la jeune fille. C’est un sommet qui a réuni des grands décideurs et des appels concrets à l’action ont été lancés, des messages forts pour la protection de la jeune fille ont été véhiculés.
Présente à ce diner de réseautage, la Sous Secrétaire Générale de l’ONU et Directrice Exécutive Adjointe de l’UNFPA, Mme Diène Keita a, dans une brève intervention pleine d’émotions, appelé l’ensemble des acteurs à se sentir concernés par cette lutte. «Chaque jour dans le monde des femmes sont violentées, elles subissent plusieurs formes de violence notamment les viols exercés sur les jeunes filles et femmes à l’exemple de M’Mah Sylla décédée suite à des viols répétés suivis de plusieurs interventions chirurgicales dans son pays, la Guinée Conakry», a expliqué Mme Diène Keita. Elle s’est désolée de voir l’ampleur que prennent ces pratiques horribles. C’est pourquoi, elle demande l’engagement de tous pour mettre fin à celles-ci. «Cette question doit être l’affaire de tous, nous devons nous impliquer pleinement», a martelé Mme Diène Keita.
Mme Mariama Moussa, Coordinatrice de l’ONG SOS-Femmes et Enfants victimes des violences familiales (FEVVF) a expliqué qu’au Niger, plusieurs études ont clairement montré qu’il existe des violences au niveau de la sphère familiale, de la sphère privée, sur les lieux de travail, dans les milieux d’apprentissage. Elle a ajouté qu’avec l’appui des partenaires techniques et financiers d’énormes efforts ont été consentis pour combattre ce fléau à travers les actions menées en matière de prévention, de protection et de prise en charge des victimes. Avec les 16 jours d’activisme, les organisations féminines qui s’intéressent à la question envisagent plusieurs initiatives avec comme objectifs d’intensifier la mobilisation des différentes couches sociales pour que les femmes vivent en paix, en harmonie et sans discrimination aucune au Niger.
«Cette année, nous comptons organiser plusieurs activités dont entre autres des visites au niveau des établissements scolaires. Ainsi, l’ONG sillonnera des écoles et instituts de la capitale pour mener des campagnes de sensibilisation pour un changement de comportement, informer les élèves et étudiants sur les différentes voie de recours en cas de violences, pour qu’ils puissent mieux appréhender les mécanismes des violences et leurs actions sur les victimes. Nous comptons également diffuser des messages radiophoniques sur les VBG et bien d’autres activités parallèles», a souligné Mme Mariama Moussa.
La présidente de l’Association des Jeunes filles pour la Santé de la Reproduction (AJFSR), Mme Kadiatou Abdoulaye Idani a précisé que les 16 jours d’activisme, est une campagne mondiale basée sur le genre. C’est la couleur orange qui symbolise la campagne. ‘’Oranger le monde, mettre fin aux pratiques néfastes’’. Au Niger, l’ensemble des célébrations qui vont se dérouler seront en lien étroit avec les sujets abordés au cours du sommet des filles africaines tenu du 6 au 18 novembre dernier. «En tant qu’organisation qui intervient sur ces questions, nous allons nous aligner nos actions dans la droite ligne de la lutte contre ces pratiques néfastes. Déjà nous disposons de feuilles de routes, de plans d’actions dans ce sens. Nous allons juste essayer de renforcer ces programmes en allant vers les populations surtout les jeunes filles pour non seulement échanger avec eux mais aussi les informer et les sensibiliser sur ces questions afin d’impacter cette couche vulnérable. Les partenaires techniques et financiers nous accompagnent pour ces genres d’initiatives», a-t-elle relevé.
Le nouvel ambassadeur de Belgique au Niger, SE Sevrin Guy, a remis dans l’après-midi du vendredi 18 octobre dernier, ses Lettres de Créance au Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou. M. Sevrin Guy représente le Royaume de Belgique au Niger, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire.
La cérémonie s’est déroulée au Palais de la Présidence, en présence du ministre-Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou et du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou.
La Première ministre britannique, Theresa May L’un des faits marquants qu’on peut retenir de la tournée africaine de la Première ministre britannique est l’annonce faite depuis Pretoria, de l’ouverture prochaine d’une ambassade à Niamey (Niger) et aussi à N’Djamena au Tchad. L’ouverture de ces deux ambassades vise à « combattre l’instabilité dans l’une des régions les plus instables du continent » selon les mots de Mme Theresa May que cite l’AFP.
La cheffe du gouvernement britannique a, par la même occasion annoncé le renforcement des effectifs de l’ambassade britannique à Bamako (Mali). A travers ces mesures, il s’agit pour le pays de Theresa May de « renforcer son soutien aux efforts déployés par les pays africains pour lutter contre les facteurs sous-jacents de l'instabilité et des conflits», selon un communiqué du Ministère britannique des Affaires étrangères cité l’AFP. Cette expansion du réseau diplomatique britannique doit permettre aussi de "réduire les menaces potentielles posées à la sécurité britannique et européenne", selon la même source.
Du reste comme l’a si souvent rappelé le Chef de l’Etat nigérien SE. Issoufou Mahamadou, les conséquences des défis qui se posent actuellement au Sahel, sont loin de s’arrêter uniquement à la région du Sahel. C’est visiblement ce qu’ont compris un certain nombre de pays de l’autre côté de la méditerranée. C’est du moins ce que laisse entendre le secrétaire d’État britannique pour l'Afrique. « Nous ne devons pas permettre que l'instabilité au Sahel, exacerbée par les conflits régionaux, continue de freiner le développement et de s'étendre au reste de l'Afrique ou à l'Europe», a déclaré M. Harriett Baldwin.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, SEM. Hassoumi Massoudou, a reçu, hier, les copies figurées des lettres de créance de nouveaux diplomates accrédités au Niger. C’est ainsi que, dans la matinée, le ministre a reçu les copies figurées des lettres de créance de Mgr Michael Francis Crotty en qualité de Nonce apostolique du Vatican auprès de la République du Niger, avec résidence à Ouagadougou (Burkina Faso).
En fin d'après-midi, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a reçu les copies figurées des lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger. Il s'agit, successivement, de SEM Regina Celia Deoliveira, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Brésil auprès de la République du Niger avec résidence à Cotonou (Bénin) ; de SEM Zdenek Krejci, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Tchèque auprès de la République du Niger avec résidence à Abuja (Nigeria) ; de SEM. Belén Teresa Orsini Pic, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Bolivarienne de Venezuela auprès de la République du Niger avec résidence à Cotonou (Bénin) ; et enfin de SE Georges Ternes, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Grand-Duché de Luxembourg auprès de la République du Niger avec résidence à Dakar (Sénégal).
Une cérémonie de présentation des copies figurées des lettres de créance s’est déroulée hier soir au Ministère des affaires Etrangères et de la Coopération. Au cours de cette cérémonie, deux ambassadeurs ont présenté les copies figurées de leurs lettres de créance au ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou. Il s’agit respectivement de SEM. François Lafreniere, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada, auprès de la République du Niger avec résidence à Bamako (Mali) et de SE. Mme Koti Rigmor Elianne Skjeie, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire de la Norvège auprès de la République du Niger avec résidence à Bamako (Mali).
Dans la matinée du mardi 22 juin 2021, l’ambassadeur du Niger et son homologue du Turkménistan ont signé à New-York, au nom de leurs gouvernements respectifs, le communiqué sur l’établissement des relations diplomatiques entre la République du Turkménistan et la République du Niger. Au cours de cette cérémonie, la Représentante permanente du Turkménistan à l’ONU, Dr. Alksoltan T. Ataeva, a indiqué qu’elle connait bien le Niger pour y avoir déjà séjourné, en 1988, dans le cadre d’une visite qui lui a permis de découvrir le Niger profond à travers un voyage, par la route, jusqu’à Diffa.
Le Turkménistan, également appelé Turkménie, est un pays d’Asie centrale, entouré de l’Afghanistan au sud-est, de l’Iran au sud, de la mer Caspienne et de l’Azerbaïdjan à l’ouest, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan au nord. Le pays s’étend sur une superficie de 488.100 km2 et compte une population estimée à 5.942.089 d’habitants.
Le Turkménistan dispose de 9,3% des réserves de gaz prouvées au monde, 4ème derrière l’Iran, la Russie et le Qatar. Le pétrole représente 60% des exportations de ce pays qui occupe la 10èmeplace de la production mondiale de coton.
Son taux de croissance, qui dépassait les 10% entre 2011 et 2014, a diminué en 2015 et 2016, pour atteindre respectivement 6,5 et 6,2%, en raison de la baisse des cours internationaux des hydrocarbures, du ralentissement de l’économie chinoise et, dans une moindre mesure, de la crise russe.
Le Turkménistan a fait le choix de la neutralité permanente, reconnue par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 1995. Achgabat est membre associé de la Communauté des Etats indépendants (CEI) mais n’adhère pas aux organisations régionales sous tutelle russe et sino-russe (Organisation de coopération de Shanghai, Organisation du Traité de Sécurité collective). Le pays organise périodiquement de grands événements : conférence mondiale sur les transports durables sous l’égide du SGNU en novembre 2016 et en novembre 2017, forum de la Charte internationale de l’énergie les 28-29 novembre, Jeux asiatiques d‘arts martiaux et de sports en salle du 17 au 27 septembre 2017, sommet de la CEI à Achgabat, prévu à Achgabat le 11 octobre 2019.
Sur le plan politique, le Président du Turkménistan cumule les fonctions de chef de l’Etat, de chef du gouvernement, de commandant en chef de l’armée et de président du parti au pouvoir. Les élections législatives du 15 décembre 2013 ont constitué les premières élections bipartites opposant le parti officiel, le parti démocratique du Turkménistan, au parti des Industriels et des Entrepreneurs. En septembre 2016, une réforme de la Constitution a étendu la durée du mandat du chef de l’Etat de cinq à sept ans et supprimé la limite d’âge des candidats pour se présenter à l’élection présidentielle.
(Cellule de communication du Conseil de Sécurité/Niger)
Nommé lors du Conseil des ministers du 12 Décembre 2021, Dr Kiari Liman-Tinguiri, est arrivé à Washington DC le 02 février 2022. Les lettres par lesquelles SE Mohamed
Bazoum, Président de la République l’accrédite en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger aux USA ont été acceptées à S.E Joe Biden 46ème Président des Etats Unis, par une déclaration publique de la Maison Blanche en date du 19 Avril 2022. II a ensuite été reçu en audience le 13 juin 2022 par le Président Joe Biden lors d’une cérémonie solennelle organisée dans le bureau oval.
Le Président des Etats Unis a demandé à l’Ambassadeur de transmettre au Président Mohamed Bazoum, l’assurance de sa grande amitié et du désir du gouvernement américain d’approfondir l’amitié entre nos deux pays. Cette cérémonie est la dernière étape du protocole d’accréditation des ambassadeurs arrivés lors de la pandémie du COVID-19.
Dans le cadre du réajustement de la carte diplomatique de notre pays en Europe, décidée en 2018 et sa mise en application l’année dernière, la compétence juridictionnelle de l’ambassade du Niger en France a été étendue, à trois autres pays, à savoir Malte, le Saint-Siège et Monaco.
C’est pour concrétiser cette décision que l’Ambassadeur Ado Elh. Abou s’est rendu du 1er au 3 mars dernier, dans la principauté de Monaco, (après le Vatican en décembre dernier), pour présenter les lettres qui l’accréditent, en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, de la République du Niger, auprès du Prince Souverain de Monaco, Albert II.
La cérémonie s’est déroulée, le lundi 2 mars dernier dans la plus pure tradition protocolaire monégasque, au Palais de Monte-Carlo. L’ambassadeur Ado Elh. Abou est, ainsi, le premier diplomate nigérien, à présenter ses lettres d’accréditation, es qualité à Monaco qui compte plus de 123 pays qui y ont, leurs représentations diplomatiques ou consulaires.
La concrétisation de l’implantation de cette ambassade va, pour ainsi dire, booster la coopération entre notre pays et la Principauté ; une coopération qui a démarré ses actions dans les années 2000, pour s’approfondir, avec la signature d’un accord cadre- sectoriel de santé, en 2008. Elle été axée
autour des objectifs du millénaire pour le développement, alignée sur les priorités de développement du Niger, visant les enjeux sociaux les plus pressants, du moment. La stratégie d’intervention de la coopération monégasque avec notre pays, pour sa part a ciblé majoritairement la santé, la sécurité alimentaire et l’insertion socio-économique des populations les plus vulnérables.
L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Suède auprès de la République du Niger, avec résidence à Bamako (Mali), SE Diana Janse a présenté, dans l’après-midi d’hier 18 novembre 2020, les copies figurées de ses lettres de créance au ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou. La cérémonie de présentation s’est déroulée au cabinet du ministre des Affaires Etrangères, en présence de ses proches collaborateurs. Peu après la présentation des copies figurées des lettres de créance, le ministre en charge des Affaires Etrangères a eu un entretien avec la diplomate suédoise. SE Diana Janse représente son pays au niveau de trois pays de la sous-région : Niger, Mali et Burkina Faso.
L’Ambassadeur du Niger accrédité en République du Ghana, SEM. Alhousseini Mohamed, a été reçu, le lundi 25 août 2020, par le Secrétaire Général de la Zone de Libre Echanges Continentale Africaine (ZLECAf), M. Wamkele Mene. Cet entretien s’est déroulé en prélude à une mission que M. Wamkele Mene a entrepris d’effectuer au Niger, quelques jours seulement après l’inauguration des locaux de la ZLECAf à Accra, au Ghana.
Image d'illustrationL’ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du niger auprès de la République du Kenya, SE Zakariaou Adam Maïga a présenté, le 5 décembre 2018 au Président Uhuru Kenyata, ses lettres de créance en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger auprès de la République du Kenya. A cette occasion, le Président Uhuru Kenyata a salué le leadership du Président de la république issoufou Mahamadou, Président du G5 sahel et ses efforts pour la restauration et la culture de la paix. Il a également félicité le Président issoufou Mahamadou, pour les progrès accomplis, en sa qualité de champion pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Se Uhuru Kenyata a demandé à l’ambassadeur Zakariaou Adam Maïga de transmettre, au Président de la république issoufou Mahamadou, sa totale disponibilité et son souhait de voir les relations bilatérales Nigéro-Kenyanes se développer et se renforcer davantage. Rainatou Garba MAe/C/IA/Ne/DIDOC/AD