Economie

La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Alahoury Aminata a présidé, samedi 31 juillet dernier, à Niamey, la cérémonie officielle de célébration de la journée commémorative des femmes Panafricaines, organisée en partenariat avec le Secrétariat exécutif régional de l’organisation panafricaine des femmes pour l’Afrique de l’Ouest et l’ONG CounterPart International, sous le thème «inclusion financière des femmes: défis et opportunités».

La Journée Panafricaine des Femmes est célébrée chaque 31 juillet pour commémorer la première conférence panafricaine des femmes qui s’est tenue à Dar Es Salam en 1962, date à laquelle, l’Organisation Panafricaine des Femmes « OPF » a été créée. Et ce, dans le but de promouvoir les droits fondamentaux et l’autonomisation des femmes. Lors de la célébration de l’événement un film de 8 minutes sur la journée à travers le continent, a été projeté aux participantes. Ladite journée, rappelle en effet, «la contribution des femmes dans la libération de l’Afrique du colonialisme et la reconnaissance du rôle essentiel que continuent de jouer les femmes dans le développement du continent », a expliqué la secrétaire exécutive régionale de l’OPF en Afrique de l’Ouest, Mme Hassane Maimouna. Elle a indiqué que la pandémie de la Covid-19 qui impacte les économies à travers le monde depuis deux ans, a touché beaucoup plus les femmes africaines évoluant le plus souvent dans le secteur informel.

Parlant des idéaux de l’Union Africaine pour la promotion et l’autonomisation de la femme, Mme Hassane Maimouna a évoqué la ferme volonté de l’organisation à améliorer sensiblement l’accès des femmes aux secteurs financiers et économiques, à accroitre les opportunités pour les femmes et les jeunes filles entrepreneures africaines et à renforcer leur inclusion au travail. 

Présidant la cérémonie de l’ouverture de la journée, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a d’abord exprimé sa gratitude à l’Organisation Panafricaine des Femmes pour avoir confié la prestigieuse responsabilité du secrétariat exécutif régional pour l’Afrique de l’Ouest à notre pays. Elle a ensuite indiqué que l’objectif de la célébration de la journée panafricaine des femmes est de promouvoir l’inclusion économique et financière des femmes, de mieux faire connaitre les progrès et les difficultés des femmes africaines ainsi que les opportunités qui s’offrent à elles. Pour la ministre Allahoury Aminata, il y’a lieu de promouvoir davantage la participation de la femme africaine «à tous les niveaux de prise de décision et au développement de l’Afrique».

Pour rappel, l’Organisation Panafricaine des Femmes est une institution qui a 59 ans aujourd’hui, avec siège à Johannesburg depuis 2008. L’organisation œuvre pour l’intérêt de la femme africaine et la transformation des conditions de vie des femmes pauvres, vulnérables et marginalisées, à travers diverses interventions et politiques auprès de l’Union Africaine et d’autres instances.

Le thème de cette édition de célébration de la Journée Panafricaine des femmes «cadre parfaitement avec la vision de SE Mohamed Bazoum, président de la République, Chef de l’Etat, à travers son programme de renaissance acte III, et traduite dans la déclaration de la Politique Générale du gouvernement », a dit la ministre de la promotion de la femme Allahoury Aminata. «Cette vision qui prône l’autonomisation des femmes et protection des filles est clairement exprimée dans le document de la politique nationale du genre et la stratégie nationale d’autonomisation économique des femmes », a-t-elle ajouté. Selon la ministre, plusieurs actions ont été entreprises relativement à l’accès des femmes aux infrastructures sociales et financières telles que les microfinances, les centres d’éducation et les centres de santé etc. Cet accès porte également sur les moyens de production, notamment aux équipements et à la formation technique.

« Au nom de CounterPart, je suis ravie d’être à ma première fête de la femme panafricaine depuis les 25 ans que j’habite en Afrique de l’Ouest. C’est un honneur pour nous d’avoir cette opportunité de collaborer avec le ministère pour appuyer cette journée», a affirmé la cheffe de mission de l’ONG, Mme Elisabeth Côté. Elle a souligné que CounterPart International a travaillé beaucoup avec des femmes au Niger, sur le leadership féminin notamment. « Les femmes ont une grande porte de succès, avec les microcrédits et certaines institutions financières de par leur réputation. Mais cette réputation semble ne pas être véritablement à la hauteur. L’accès aux crédits est très important», a-t-elle relevé, disant que les institutions bancaires ont les possibilités de soutenir la sécurité financière des femmes, en appuyant leurs investissements.

La présente journée devait permettre aux participantes (en grande partie des responsables d’organisations féminines,) de mieux cerner les défis et les opportunités de l’inclusion économique et financière des femmes au Niger, à travers trois panels prévus. Il est attendu à l’issue des échanges, des recommandations pertinentes pour améliorer les conditions d’une meilleure inclusion des femmes.

Ismaël Chékaré(onep)

02 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 

 La ministre des Mines, Mme Ousseini Hadiza Yacouba a présidé hier matin à Maradi, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de sensibilisation, d’information et de communication sur les dispositions législatives, réglementaires et les bonnes pratiques en matière d’exploitation artisanale de l’or et des carrières.

Selon le Secrétaire général du Ministère des Mines, M. Hama Abdou, la région de Maradi a connu un regain d’activités d’orpaillage au cours du dernier semestre de cette année. «Ces activités qui ne sont pas conduites dans les normes, ont engendré des accidents avec des pertes en vie humaine. Face à cette situation, un comité a été mandaté pour réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre en vue d’une meilleure organisation de l’activité», a-t-il dit. Cet atelier s’inscrit justement dans ce cadre pour analyser les fruits des réflexions faites par ce comité qui a travaillé un mois durant et fait des propositions. Le Secrétaire général du Ministère des Mines a énuméré les différentes actions posées depuis l’accident survenu sur le site de Kandamao. Il s’agit entre autres de la décision de fermeture immédiate du site prise par le Conseil des ministres, la prise des actes au niveau régional relativement à la fermeture du site d’extraction, la sécurisation du site. 

Le gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar, a indiqué que depuis le mois de juillet, la commune de Dan Issa est devenue une zone d’attraction avec l’apparition de l’or. Il a indiqué que le site actuel de Kandamao qui a suscité  un espoir auprès de toutes les populations de Katsina et du Gobir est peuplé d’environ 30.000 personnes et exploité de manière anarchique. «C’est dans ces conditions qu’est intervenu le malheureux accident du 7 novembre ayant occasionné des pertes en vie humaine» a-t-il précisé. Après la fermeture du site, suite à ce drame, et l’analyse de la situation, le gouvernement envisage la réorganisation de l’exploitation de l’or sur ces sites, a-t-il ajouté.

La Ministre des Mines, Mme  Ousseini Hadiza Yacouba pour sa part a estimé que la fermeture du site de Kandamao constitue un tournant décisif dans la réorganisation des exploitations artisanales de l’or et des carrières dans la région de Maradi. Elle a reconnu que l’activité d’orpaillage occupe depuis plusieurs années des milliers de nos compatriotes. Mais, du fait de l’informel que caractérise ce secteur, l’Etat ne dispose d’aucune statistique fiable notamment sur les quantités d’or produites et commercialisées. Elle a indiqué que l’organisation de cet atelier est la preuve de la détermination du gouvernement à traduire dans les faits, l’importance qu’il accorde à la lutte contre la pauvreté en général et à la promotion du secteur minier en particulier.

Madame Ousseini Hadiza Yacouba a indiqué que le Gouvernement est décidé à accompagner l’orpaillage avec l’assistance des partenaires au développement en vue de créer les conditions favorables à son développement et à l’amélioration de son impact sur l’économie nationale. «Il s’agit pour le gouvernement de repenser à la fois son organisation et les conditions de son exercice tout en sauvegardant les intérêts de tous les acteurs», a-t-elle averti. Aussi, la ministre des Mines a rappelé aux participants que leurs réflexions doivent prendre en compte l’épineuse question de l’ouverture des carrières de matériaux de construction. «La région de Maradi et les arrondissements de Maradi connaissent des exploitations anarchiques des carrières dont certaines menacent dangereusement les infrastructures routières et autres édifices publics et privés», regrette-t-elle. La ministre des Mines a fondé l’espoir qu’à l’issue de ces travaux, le gouvernement disposera d’un document stratégique sur les exploitations des mines artisanales de l’or et des carrières dans la région de Maradi.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

30 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Serge Nicolas NZII – Dans le train de nuit reliant Genève et Zurich vendredi dernier, nos deux voisins étaient deux fonctionnaires du BIT. L’un Canadien et l’autre un Mauricien. La discussion que nous eûmes porta sur la capacité des pays africains à conjuguer leurs forces pour réaliser des projets communs afin de se prendre en main et s’auto-suffire dans différents domaines. Notre position est très tranchée sur cette question.

Des exemples pertinents existent pour que l’intégration économique et politique soit une réalité, mais on a l’impression que nos malheureux pays africains travaillent à s’affaiblir eux mêmes. Comment est-il possible que deux capitales africaines comme Kinshasa et Brazzaville distantes de 4km, n’ont jamais pu se mettre d’accord pour construire un pont pour favoriser leurs échanges ?

Comment expliquer que depuis les indépendances, nos pays n’ont rien fait pour prolonger le chemin de fer de Dakar à Niamey, de Ouagadougou vers Niamey, ce qui était le but voulu par le colonisateur quand il engageait les travaux de construction.

 

La directrice générale de la BIA-Niger, Mme Nana Aissa Ango et le directeur général de la Maternité Issaka Gazobi, Pr Madi Nayama ont procédé le vendredi 31 décembre 2021 à la Signature d’accord de partenariat entre BIA-Niger et la maternité Issaka Gazobi relativement à la construction du deuxième bloc opératoire au sein de la Maternité Issaka Gazobi. A travers cette signature d’accord de partenariat, BIA-Niger s'engage à financer les travaux de construction dudit bloc pour un coût global de 25.000.000 FCFA afin d’améliorer la qualité de prise en charge des patients. Cette signature d’accord s’est déroulée dans l’enceinte de la maternité en présence du ministre en charge de la Santé publique, de la 2ème Vice présidente de l’Assemblée nationale ainsi que des représentants de deux parties.

Ce deuxième bloc comprend entre autres deux salles d'opération, une salle de réveil, une salle de linge propre, une salle de stérilisation du matériel et des linges ainsi  que des bureaux. Cette infrastructure permettra d'améliorer la prise en charge des patientes, des nouveau-nés et surtout améliorer les conditions de travail du personnel. L'acquisition d'un 2ème bloc opératoire par la Maternité Issaka Gazobi de Niamey, permettra d'améliorer le pronostic maternel et périnatal, de réduire de façon drastique la souffrance des patientes en attente d’une opération programmée ou d'urgence, de motiver davantage le personnel en diversifiant les techniques opératoires, et de mieux enseigner la Santé de la Reproduction, une mission importante pour cette maternité de référence nationale.

 

Lors de cette signature, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr. Idi Illiassou Maïnassara a rappelé que depuis plusieurs années, la BIA intervient de façon régulière dans l’amélioration de la santé de la population nigérienne. A titre illustratif, il a cité entre autres l’appui de la BIA-Niger apporté à la Ville de Niamey en 2018 en matériels de nettoyage et en poubelles dans le cadre de l’assainissement pour un coût de 30 millions de francs CFA. En 2020, la BIA avait construit un hall de repos pour les femmes malades à la maternité Poudrière. A cela s’ajoute la participation de la BIA à la lutte contre la COVID-19 à hauteur de 65 millions de francs CFA.

Tout en saluant ce geste de la BIA-Niger, le ministre en charge de la Santé publique a dit que cette convention, d’un montant de 25.000.000 Francs CFA qui vient d’être signée confirme l’engagement de la BIA-Niger à finaliser la construction du deuxième bloc opératoire de la maternité Issaka Gazobi au profit de la mère et de l’enfant au Niger. Pour Dr Idi Illiassou Mainassara, cette contribution de la BIA vient renforcer les efforts de l’Etat et des autres partenaires dans le cadre du combat inlassable mené contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile. «Ce précieux appui au secteur de la santé qui cadre avec les priorités pour le gouvernement est la parfaite illustration des bonnes relations qui existent, si heureusement entre la BIA et le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales», a-t-il ajouté.

Auparavant, la directrice générale de la BIA-Niger, Mme Nana Aissa Ango a expliqué que l’engagement citoyen de cette banque s'articule autour de quatre (4) axes d'intervention à savoir le social, l’entreprenariat, l'environnement et la culture. Cela afin de mieux innover et faire émerger les bases d'une économie responsable. C'est pourquoi, «conscient du caractère combien important de sa mission BIA Niger a décidé d’apporter sa contribution à l'amélioration des conditions de vie des femmes en finalisant la construction du 2ème bloc opératoire de la Maternité Issaka Gazobi qui est le centre de référence en matière de maternité au Niger», a-t-elle précisé.

Selon Mme Nana Aissa Ango la stratégie de développement de la BIA-Niger est fondée sur des principes de bonne gouvernance, de gestion performante et sécurisée mais aussi la responsabilité sociétale des entreprises. A cet effet, la directrice générale de la BIA-Niger a rappelé que la BIA Niger participe depuis 2018 au financement de plusieurs projets structurants au Niger. En 2019, «elle a apporté son appui dans le cadre de l'organisation du 33ème sommet des Chefs d'Etat de l'Union africaine, en dotant la Ville de Niamey d'un lot de 2400 articles de nettoyage et d'assainissement composé de 200 poubelles amovibles ainsi que divers kits de nettoyage pour un montant de 30 millions de FCFA et en 2020 elle a contribué à améliorer l’accueil des malades de la Maternité Poudrière II à travers la construction d'un édifice d'accueil et des latrines pour un montant de 20.000.000 FCFA», a ajouté la DG BIA-Niger.

Par ailleurs, Mme Nana Aissa Ango a rassuré la population que la BIA maintiendra sa part de responsabilité dans la laborieuse œuvre de construction nationale, de l'amélioration du bien-être de nos populations, en s'inscrivant fermement dans la politique des plus hautes autorités du Niger.

Dans son mot de bienvenue, le directeur général de la maternité Issaka Gazobi Pr Madi Nayama s’est réjoui de ce soutien de la BIA qui, a répondu favorablement à une demande formulée par la maternité. «Cette requête formulée se matérialise ce jour par la signature de cet accord. Les travaux de construction du 2ème bloc opératoire de la maternité Issaka Gazobi sont entièrement pris en charge gratuitement par la BIA-Niger», a-t-il précisé. Pr Madi Nayama a ensuite annoncé que les responsables de cette maternité ont eu la promesse et l'engagement ferme des autorités politiques de notre pays pour une délocalisation de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey sur un nouveau site. «Mais en attente de cette délocalisation, la Maternité Issaka Gazobi de Niamey, doit être rénovée pour jouer pleinement ses missions de soins, d'enseignement et de recherches en matière de santé de la reproduction», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Pr Madi Nayama a exprimé ses remerciements à l’endroit de BIA-Niger ainsi que ses partenaires pour cette action de bonté sociale et humaine en direction de la Maternité Issaka Gazobi et de la population du Niger. Saisissant cette occasion, le directeur général de la maternité Issaka Gazobi a invité les bonnes volontés de continuer à accompagner la Maternité Issaka Gazobi dans ses nobles missions.

Présente à la cérémonie, la 2ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale, présidente d’honneur du Réseau des Femmes Parlementaires du Niger (RFPN), la députée Hadiza Seyni Djermakoye, a rappelé les actions menées par les femmes parlementaires pour rétablir la vérité notamment en ce qui concerne la situation de la maternité Issaka Gazobi dont les capacités d’accueil sont aujourd’hui largement dépassées. Mme Hadiza Seyni Djermakoye a exhorté les partenaires de continuer à accompagner ce centre de référence dans sa mission au service de la santé. Elle a aussi invité les bonnes volontés à contribuer à la rénovation de la Maternité Issaka Gazobi afin d’améliorer la qualité de prise en charge des femmes et des enfants.

Mamane Abdoulaye(onep)

03 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/  

 

Le Directeur Général du Fonds de Solidarité Africain (FSA), M. Ahmadou Abdoulaye Diallo, et le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), M. Serge Ekue, ont conjointement signé, hier matin, une convention de garantie entre les deux organisations. Cette cérémonie consacre la formalisation d’une intervention en garantie du FSA en faveur de la BOAD relative au projet de construction et d’exploitation de la ‘’Tour Entente’’, un immeuble à usage locatif à Abidjan décidé par la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Conseil de l’Entente tenue à Niamey le 11 juillet 2016. Notons que la « Tour Entente » sera construite en vingt-quatre (24) mois et comportera 30 niveaux dont 5 niveaux de sous-sol et nécessitera au total des ressources financières de presque quarante-neuf (49) milliards de FCFA.

Le Directeur Général du Fonds, de Solidarité Africain a, de prime abord fait, dans  un bref aperçu sur le bilan de la relation existante entre le FSA et la BOAD. Ainsi, a-t-il indiqué, à la date du 12 Août, le Fonds de Solidarité Africain est intervenu trente une  (31) fois en faveur de la BOAD sous forme de garantie  pour faciliter le financement de projets, tous créateurs d’emplois et grands contributeurs à la formation des PIB de tous les  Etats membres de l’UEMOA à l’exception d’un seul.

Et le montant total des garanties octroyées, a confié le directeur général du FSA, est d’environ soixante un (61) milliards de FCFA pour une mobilisation de financements de cent soixante–huit (168) milliards de FCFA. Ce bilan, a reconnu M. Ahmadou Abdoulaye Diallo, est assurément éloquent. Mais a-t-il précisé, il est possible de faire d’avantage et mieux. Il a à cet effet appelé la BOAD à mettre en synergie leurs instruments financiers à travers la formalisation de plans d’actions pour contribuer au développement des secteurs créateurs de richesse et d’emplois durables, à savoir l’agriculture, l’industrie, etc.

Le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement a, à son tour  rappelé que la conférence a retenu la BOAD  pour l’arrangement et la structuration du financement. La banque a naturellement accepté d’intervenir à hauteur de 15 milliards de francs CFA à travers un prêt à la société SGTE SA, et a sollicité le FSA pour la couvrir sous forme de garantie, à hauteur de 50% soit 7,5 milliards. Cet accompagnement du FSA, a-t- il dit, va faciliter le décaissement des fonds de la BOAD pour la réalisation du projet de la ‘’tour entente ‘’. Tout en soulignant qu’on ne peut pas parler de développement sans décaissement.

Relativement au projet objet de la signature de la convention de garantie, il a expliqué qu’il s’agit d’un projet de construction d’un grand immeuble à usage de bureaux et centre commercial. En effet, ce projet, a-t-il précisé, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de modernisation et de revalorisation de la commune du plateau mise en place par les autorités ivoiriennes. Cela, a-t-il dit, confirme la détermination du FSA et de la BOAD à contribuer davantage au développement économique de leur espace communautaire, leur bien commun.

Par Rahila Tagou(onep)

13 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Selon le Bulletin hebdomadaire N°650 Volet Céréales, réalisé par le Système d’Informations sur les Marchés Agricoles (SIMA), tout comme la semaine passée, la situation des prix sur les marchés céréaliers au cours de la Semaine N°15 du mercredi 06 au mardi 12 Avril 2022, était restée relativement constante pour la plupart des céréales. En effet, les prix moyens de toutes les céréales suivies sont restés constants par rapport à leurs niveaux de la semaine précédente, excepté le sorgho dont le prix moyen connait une baisse négligeable de 2%.

 Cette constance des prix peut s’expliquer par côté par la régularité de l’offre face à la pression de la demande des produits sur les marchés suivis à cause de la campagne nationale de vente à prix modéré des céréales et la distribution gratuite ciblée aux ménages vulnérables initiées par l’Etat et ses partenaires dans plusieurs localités.

Toutefois, comparés à la même période de l’année passée (2021), les prix moyens de toutes les céréales suivies ont connu des hausses : 17% pour le mil, 19% pour le sorgho, 18% pour le maïs et 2% pour le riz importé. Comparés aussi à la moyenne des cinq dernières années (2017/2021) à la même période, les prix moyens de ces produits, affichent les variations suivantes : +25% pour le mil, +37% pour le sorgho, +34% pour le maïs et +16% pour le riz importé.

Le mil

Cette semaine, le prix moyen du sac de mil d’environ 100 Kg reste sans changement par rapport à son niveau de la semaine précédente du fait de la mise sur le marché continue de cette céréale fortement demandée pendant cette période de Ramadan1. Le prix moyen national du sac de cette céréale est à 29 147 contre 29 111 FCFA précédemment. En glissement annuel, le prix du sac de 100 kg affiche une hausse de 17%. Comparé à la moyenne quinquennale (2017/2021), ce prix moyen est en hausse de 25%.

Au niveau national, le prix le plus bas (25 000FCFA) est relevé sur le marché de Gaya, tandis que le prix le plus élevé (37 500FCFA) est pratiqué toujours à Gothèye. Niamey, le prix moyen du sac de 100 Kg de cette céréale reste constant comparé à son niveau de la semaine antérieure. Ces prix varient entre 30 000 FCFA à Bonkaneye et Katako et 31 000 FCFA à Harobanda, Wadata et Dole. 

Le sorgho

Contrairement au prix du mil, cette semaine, le prix moyen national du sac de sorgho d’environ 100 Kg affiche une légère baisse de 2% comparativement à son niveau de la semaine passée. Le prix moyen national du sac de cette céréale s’établit actuellement à 26 392 contre 26 853 FCFA la semaine passée. Par rapport à la même période de l’année passée et à la moyenne quinquennale (2017/ 2021), le prix moyen du sorgho affiche des hausses notoires de 19% et 37% respectivement.

Au plan national, le prix du sac le plus bas (19 200 FCFA) est enregistré sur le marché de Diffa et le plus élevé (40 000 FCFA). Sur le marché d’Arlit. Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de cette céréale a connu une baisse de 5%, en variation hebdomadaire et variable selon les marchés. Le sac de 100 kg s’obtient à 25 000 FCFA sur le marché de Katako pendant qu’il se vend au Marché Dolé à 27 000 FCFA.

Le Maïs

A l’image du prix moyen national du mil, le prix moyen du sac d’environ 100 Kg de maïs est resté constant cette semaine comparativement à la semaine précédente du fait de l’équilibre entre son offre et sa demande sur les marchés suivis. Il s’établit à 27 995 FCFA cette semaine contre 28 062 FCFA la semaine écoulée. Comparé à l’année passée (2021) à la même période, et à la moyenne quinquennale (2017/2021), le prix du sac de 100kg est en hausse de 18% et 34% respectivement.

Au niveau national, les prix du sac de 100 kg ont varié entre 21 000FCFA sur le marché de Dioundou, et 34 000 FCFA sur les marchés d’Arlit, Mirriah et Filingué. Sur les marchés de la Ville de Niamey, le prix moyen du sac de 100kg a baissé de 3% comparativement à son niveau de la semaine passée. Il est à 26 800 FCFA en moyen et variable selon les marchés. Il est à 25 000 FCFA sur le marché de Bonkanèye, 27 000 FCFA sur le marché de Katako et 28 500 FCFA sur les autres marchés suivis de la capitale.

Le Riz importé

Comparé à son niveau de la semaine passée, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé n’a pas enregistré de changement important au cours de cette semaine, en raison de la régularité de son importation et la constance des consommateurs. Son niveau de prix varie très rarement. Le prix moyen national de sac de 50 Kg s’établit à 22 402FCFA contre 22 682 FCFA la semaine précédente. Comparé à l’année passée (2021) à la même période, le prix du sac de 50 kg est en légère hausse de 2%. Aussi, comparé à la moyenne quinquennale (2017/2021), ce prix moyen est en hausse de 16%.

Au niveau national, les prix du sac de 50 Kg oscillent entre 20 000 FCFA sur les marchés de Doutchi, Tessaoua, d’Ayorou, Abala et Karofane et 26 000 FCFA sur le marché de Tanout. A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé demeure constant comparé à son niveau de la semaine précédente. Il est à 22 000 FCFA sur tous les marchés suivis de la capitale. 

  Prix des fruits et légumes sur les marchés : Hausse majoritaire des prix des produits horticoles

Selon le Bulletin hebdomadaire N°499 Volet « Fruits et Légumes » réalisé par le Système d’Informations sur les Marchés Agricoles (SIMA), tout comme la semaine écoulée, la situation des prix des fruits et légumes au cours de la Semaine N°15 du mercredi 06 au mardi 12 Avril 2022 a été aussi marquée par une hausse de la majorité des prix des produits horticoles suivis. En effet, à l’exception du citron et de la datte qui ont respectivement baissé de 12% et 1%, les autres produits suivis ont tous haussé : banane 14%, pomme de terre 14%, orange 8%, chou pommé 6%, tomate fraiche 4%. Quant au poivron frais, son prix est resté inchangé. Par rapport à la même période de l’année passée (2021), la plupart des prix produits horticoles suivis comme la tomate fraiche (83%), la pomme de terre (51%), le poivron frais (42%), l’orange (28%), le citron (25%), le chou pommé (22%), la courge 20% sont à la hausse tandis que la datte (7%) et la banane (4%) sont à la baisse. Pour les semaines à venir, avec la forte demande liée au Ramadan, l’on assistera au renchérissement des prix des produits qui redeviendront à la normale aussitôt après la fête.

Analyse des niveaux de prix des fruitsBanane

Le prix moyen de la banane (853FCFA/Kg), affiche une hausse de (14%) par rapport à son niveau de la semaine passée du fait de la forte demande du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas (750 FCFA) est enregistré sur les marchés de Djamagué et Tillabéry tandis que le prix le plus élevé (1111FCFA/Kg) est collecté à Dosso. Par rapport à la même semaine de l’année passée 2021, le prix de la banane est en baisse de 4%.

Datte

Le prix moyen de la datte a connu une baisse de 1% par rapport à son niveau de la semaine dernière du fait, de l’amélioration de l’offre du produit sur certains marchés suivis. Il se situe à 612 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (500 FCFA/Kg) est collecté à Agadez et le plus élevé (800 FCFA/kg) est relevé à Maradi. Par rapport à la même période de l’année passée, le prix de la datte affiche une baisse de 7%.

Citron

Le prix moyen du citron 1081 FCFA/Kg, a connu une baisse de 12% par rapport à son niveau de la semaine écoulée, du fait de l’augmentation de l’offre du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas (218 FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Maradi et le plus élevé (2000FCFA/Kg) est relevé à Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du citron connait une hausse de 25%.

Orange

Le prix moyen de l’orange a haussé de 13% par rapport à son niveau de la semaine passée du fait de la forte demande du produit sur les marchés. Il se situe actuellement à 478 FCFA/kg. Le prix le plus bas (129 FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Zinder tandis que, le plus élevé (1000 FCFA/kg) est relevé à Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de l’orange présente une hausse de 28%.

Analyse des niveaux de prix des légumes

Chou pommé

Le prix moyen du chou pommé qui est de 200 FCFA/KG cette semaine, a connu une hausse de 6% par rapport à son niveau la semaine passée en raison de l’augmentation de la demande du produit sur les marchés suivis. Les prix moyens oscillent, à l’image de la semaine écoulée, entre (71 FCFA/Kg) sur le marché de Zinder et (400 FCFA/Kg) sur celui d’Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du chou pommé a connu une hausse de 22%.

Poivron frais

Le prix moyen du poivron frais situé actuellement à 742 FCFA/Kg, reste constant par rapport à la semaine passée, à cause de la stabilité entre l’offre et la demande du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas (429 FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Zinder et le plus élevé (1597 FCFA/Kg), est relevé sur le marché de Diffa. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du poivron frais a haussé de 42%.

Courge

Le prix moyen de la courge se situant à 211FCFA/Kg, a connu une hausse de 8% par rapport à son niveau de la semaine passée, du fait de la diminution de l’offre du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas 158 FCFA/Kg) est pratiqué sur le marché de Tillabéry et le plus élevé (349 FCFA/Kg) enregistré à Diffa. Par rapport à la même période de l’année antérieure, le prix de la courge est en hausse de 20%.

Pomme de terre

Le prix moyen de la pomme de terre a affiché une hausse de 14% par rapport à son niveau de la semaine écoulée, du fait de la supériorité de la demande du produit sur les marchés. Il se situe actuellement à 484 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (350 FCFA/Kg) est pratiqué sur les marchés de Katako et Wadata tandis que le plus élevé (785 FCFA/Kg) est relevé à Diffa. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de la pomme de terre est en hausse notable de 51%.

Tomate fraîche

Le prix moyen de la tomate fraîche affiche une hausse de 4% par rapport à son niveau de la semaine passée à cause de l’augmentation de la demande du produit sur les marchés suivis. Il se situe actuellement à 339FCFA/Kg. Le prix minimum (107FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Zinder et le maximum (1000 FCFA/Kg), sur celui d’Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année précédente, le prix de la tomate fraîche est en hausse importante 83%.

(Source : SIMA)

ONEP

La Caisse Autonome des Retraites du Niger (CARENI) est un établissement Public à caractère social, créé par la loi Nº2012-69 du 31 décembre 2012, et régi par la loi n°2003-33 du Aout 2003. Elle est placée sous la tutelle technique du Ministère de la Fonction Publique et de la réforme Administrative et sous la tutelle Financière du Ministère des Finances.

La CARENI a pour mission de concéder, de liquider et de payer la pension aux fonctionnaires régit par le statut général de la Fonction Publique de l'Etat admis à faire valoir leur droit à la retraite d'office ou à la demande; aux personnels régis par les statuts autonomes admis à faire valoir droit à la retraite d'office ou à la demande aux fonctionnaires des établissements publics n'ayant pas un caractère industriel ou commercial admis à faire valoir leur droit à la retraite d'office ou à la demande ainsi qu’aux ayants droits des fonctionnaires et agents des forces de défense et de sécurité (FDS) décédés en activité ou déjà à la retraire.

A ce jour, la CARENI compte une Direction Générale et une Direction Régionale à Niamey ainsi que de deux antennes régionales notamment à Maradi et à Tahoua. L'antenne régionale de Maradi couvre les régions de Maradi, Zinder et Diffa et l'Antenne régionale de Tahoua couvre les régions de Tahoua et d'Agadez. L'objectif principal de la CARENI est la recherche de l'amélioration de la gestion administrative et financière de la pension favorisant de meilleures conditions de vie aux retraités et aux ayants causes.

Pour ce faire, la CARENI gère six (6) branches de sécurité sociales à savoir la nouvelle pension ; la pension de réversion ; le capital décès ; le remboursement des 6% des cotisations ; le recouvrement des cotisations FNR et le renouvellement du livret de pension. Il faut noter que les pensionnés de toutes catégories confondues et leurs ayants cause ont droit à une prise en charge médicale à hauteur de 90% dans les hôpitaux publics. Les prises en charge médicales peuvent être établies à la Direction générale de la CARENI notamment au service des Affaires sociales ainsi qu’au niveau des antennes régionales à Tahoua et à Maradi.

Pour une meilleure prise en charge à la retraite, la CARENI recommande aux fonctionnaires et aux agents des forces de défense et de sécurité de prendre les dispositions pratiques suivantes en vue de faciliter leur passage à la retraite. A cet effet, ils doivent notamment :

  •  Etre en possession de toutes les pièces administratives entrant du début à la fin de leur carrière professionnelle;
  •  Disposer de leurs actes d'Etat Civil, ceux de leur épouse(s) ou époux ainsi que des enfants mineurs (âgés de moins de 20ans);
  •  Disposer des quittances de versement de leurs cotisations FNR pour les agents en détachements dans les institutions nationales et internationales;
  •  Demander aux banques de reverser au Trésor National le trop perçu sur salaire pour éviter tout traitement ne favorisant pas le retraité;
  •  Constituer leurs dossiers de pension pendant les congés libéraux afin qu'ils soient déposés à temps pour permettre un traitement dans de meilleurs délais.

Rahila Tagou(Onep) Source : CARENI

13 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

L‘Institut National de la Statistique (INS) a organisé le dimanche 30 janvier dernier une réunion d’information et de sensibilisation des opérateurs économiques de la région de Zinder sur le Recensement général des entreprises au Niger, (REGEN). La réunion a été présidée par le Secrétaire Général de la Chambre de Commerce de Zinder, M. Hamada Ado.

Cette rencontre d’une journée a pour objectif essentiel de renforcer la prise de conscience des acteurs économiques sur leur implication et leur participation au développement économique et financier du Niger, d’améliorer la régularité et la qualité des données collectées auprès des entreprises, de disposer d’une base de données actualisée, fiable et de qualité sur les unités économiques du Niger, de disposer d’un répertoire des entreprises faibles et d’asseoir un recensement des institutions sans but lucratif aux services des ménages.

Pour le Secrétaire général de la Chambre de Commerce, M. Hamada Ado cette ‘’opération constitue une source importante de données socio-économiques qui permettront de disposer de façon exhaustive, des données sur le poids et les caractéristiques des unités industrielles, aussi bien modernes qu’informelles, pour ainsi contribuer à mieux comprendre la dynamique de l’économie du pays.’’ Ce recensement a-t-il insisté est un ‘’instrument précieux pour l’élaboration des programmes de promotion du secteur productif.’’

Le plan de communication mis en place par l’INS, faut-il le préciser, prévoit d’organiser en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Niger des réunions d’information et de sensibilisation des chefs d’entreprise par branche d’activité pour leur expliquer l’importance et l’utilité des statistiques d’entreprise en vue d’instaurer un climat de confiance entre l’Institut National de la Statistique et les chefs d’entreprise.

Pour la réussite de ce recensement des entreprises, l’INS a décidé d’impliquer en plus de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) et les opérateurs influents des différentes régions, les autorités administratives et coutumières dont l’apport dans les opérations de collecte des données est d’une importance capitale, ajoute la même source. M. Hamada Ado a, enfin, demandé la franche collaboration des chefs d’entreprise du secteur formel et informel ainsi que celle de toute la population de la région de Zinder pour la réussite de cette grande opération d’envergure nationale.

Le Directeur régional de la Statistique de Zinder a, dans son intervention, exhorté les participants à s’impliquer pleinement dans cette vaste opération qui va concourir à la relance significative des activités socio économiques du Niger.

Les opérateurs économiques ont émis le vœu de voir l’Etat procéder à la baisse des taxes et autres impôts jugés astronomiques dans l’optique de promouvoir la création et la promotion des entreprises au Niger.

Sido YacoubaANP-ONEP/Zinder

1er février 2022
Source : http://www.lesahel.org/

Le Syndicat National des Agents des Magasins et Aires de Dédouanement (SNAMAD) a tenu, le samedi 10 juillet 2021,  son  deuxième congrès ordinaire le dans la salle de réunion du CCOG de Niamey. Ce congrès, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Maman Ousmane, est placé sous le thème «les agents des magasins sous Douanes dans le contexte de la covid 19».

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger a précisé que ce congrès se tient à un moment où cette pandémie sans frontière n’épargne aucun secteur de l’économie. «Il vous appartiendra de saisir cette occasion pour mieux vous outiller afin que vous contribuiez à votre manière à la lutte contre la pandémie», a-t-il souligné.

Aussi, M. Maman Ousmane a expliqué que  les assises du 2ème congrès du SNAMAD se tiennent à un moment où la prise en main de la gestion des magasins et Aires de Dédouanement par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger se conforte au fil du temps, conforment à l’engagement pris dans le cadre de la Convention de concession de gestion, à elle confiée par l’Etat du Niger. A cet effet, le SG de la CCIN a rappelé les efforts déployés par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger dans le cadre du renforcement de l’efficacité dans la gestion de ces infrastructures au niveau social et au niveau des investissements.

Pour sa part, le Secrétaire général du SNAMAD, M. Abdourahaman Dodo a indiqué que cette instance marque la fin du mandat du Bureau Exécutif National du SNAMAD issu des assises de son dernier congrès tenu en 2017 à Zinder. «En cette circonstance, c’est pour nous un devoir de faire le bilan exhaustif de nos activités au cours de la période écoulée», a-t-il dit. M. Abdourahaman Dodo a indiqué que le BEN SNAMAD comme toute organisation syndicale, s’est attelé à la défense des intérêts matériels et moraux de ses militantes et militants et à la préservation des acquis ainsi que l’atteste la décision d’attribution des avantages alloués aux agents de la DEGMAD. «Nous prenons solennellement le ferme engagement de déployer tous les efforts nécessaires pour une optimisation des recettes générées par nos unités de gestion. Comme par le passé, nous allons continuer la lutte pour un meilleur épanouissement de l’agent des Magasins sous Douanes, pour le respect de son travail tout court», a-t-il indiqué.

Quant au Secrétaire général de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT) centrale d’affiliation du SNAMAD M. Sako Mamadou, il a félicité le SNAMAD pour la tenue des présentes assises qui, estime-t-il, dénote de sa vivacité et aussi de la démocratie interne. «Le SNAMAD est un syndicat fort au sein de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT) car, le SNAMAD participe pleinement à toute les activités de la confédération et s’acquitte également de ses cotisations», s’est réjoui M. Sako Mamadou.

 Yacine Hassane(onep)

13 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), M. Idrissa Alichina Kourgueni, a présidé, le jeudi 23 septembre dernier à Niamey, l’ouverture des travaux de la 2ème réunion du Comité de pilotage du Recensement général des entreprises du Niger (ReGEN) 2021. Cette réunion est consacrée à l'information des membres du Comité de pilotage sur l'état d'avancement des activités du ReGEN, à l'examen et à la validation du plan de communication par les membres dudit comité. 

Selon le DG de l’Institut national de la statistique, le Niger envisage d'organiser, cette année avec l'appui financier de la Banque Mondiale, le premier Recensement Général des Entreprises. Cette importante opération est une source de données socioéconomiques qui permettra de disposer, de façon exhaustive, de données sur le poids et les caractéristiques des unités économiques, aussi bien modernes qu'informelles, pour ainsi contribuer à mieux comprendre la dynamique de l'économie de notre pays. Le ReGEN constitue aussi un instrument précieux pour l'élaboration des programmes de promotion du secteur productif.

Pour le bon déroulement de cette activité, il a été mis en place un comité de pilotage chargé de donner des orientations sur les activités du recensement général des entreprises du Niger. Les réunions de ce comité de pilotage sont organisées pour fournir des orientations au Comité Technique de Coordination et de Suivi des activités du ReGEN.

En ce qui concerne la cible, l’unité sera donc l’établissement qui est défini comme étant une unité sise en un lieu géographique bien distinct dans lequel ou à partir duquel sont exercées des activités de production, de vente ou de service. Ainsi donc, l’établissement peut être une usine, un magasin, un bureau.

Compte tenu de l’importance de cette action, les acteurs ont souligné l’importance de la sensibilisation des concernés eux mêmes pour qu’ils sachent qu’il ne s’agit pas pour l’INS de les exposer à la fiscalité, la nécessité d’une implication des médias, des relais institutionnels et des chefs d’entreprise. Selon les projections de l’Institut national de la statistique, près de 275.344 entreprises pourront être enregistrées au cours de cette campagne de collecte de données sur les entreprises du Niger.

 Mamane Abdoulaye(onep)

28 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

frique : la révolution numérique est en marche En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-172504-afrique-la-revolution-numerique-est-en-marche-2105794.php#3YJ9OOHMMz15rL1k.99Dès 2014, Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire avait prévenu ses compatriotes : "L’Afrique a raté la seconde révolution industrielle, elle n’a pas le droit de rater la troisième ?" Et il semble bien avoir été entendu.

Pour Jean-Michel Huet, associé BearingPoint, l'Afrique se prépare à une transformation digitale sans précédent. Et celle-ci devrait concerner aussi bien les États que les entreprises et les citoyens.

L'auteur du livre "Le digital en Afrique" prévoit cinq "étapes majeures" du développement de la capacité africaine de produire, stocker et échanger de l'information. Le premier saut, qui a déjà commencé, est celui du développement des télécoms. Alors qu'elle a traditionnellement affiché un faible taux de pénétration des accès téléphoniques, l'Afrique devrait se rattraper sans passer par la ligne fixe.

Deuxième saut, celui du paiement par mobile. Il est en train de se mettre en place plus vite qu'en Europe ou en Amérique, et ce alors que les pays africains restent peu bancarisés. Troisième saut : le e-commerce, un secteur auquel le continent africain offre une toute nouvelle voie de développement. "Les sites à succès tel Jumia sont plus des places de marché ne gérant pas leur stock", s'enthousiasme M. Huet. Il évoque un modèle qui "s'adapte à la spécificité locale" tout en permettant d'enrichir le catalogue.

Les travaux de l’atelier de validation du Plan de Développement Economique et Social 2022-2026 ont débuté hier matin à Niamey.  Organisé par le ministère du Plan, cet atelier a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité du document de PDES 2022 2026. De façon spécifique, il s’agira de partager, d’enrichir et de valider le document du PDES 2022 2026 par les principaux acteurs, du niveau national et régional. C’est le Secrétaire Général du Ministère du Plan, M. Saadou Bakoye qui  a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

 Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général du ministère a rappelé le processus de formulation du PDES 2022-2026, lancé lors d'un atelier organisé les 12 et 13 juillet 2021 à Niamey, dans une démarche participative et inclusive et ayant impliqué tous les acteurs clés de la vie socioéconomique du Niger, y compris les représentants des régions et de la Diaspora.  A l’issue dudit atelier, a-t-il ajouté,  cinq (5) comités avaient été mis en place, à savoir: le comité de la Modernisation du monde rural; du Capital humain; des Infrastructures et Secteur Privé; de Gouvernance et d’analyses régionales, en vue de conduire les travaux du processus de formulation du PDES.

Ces comités, a expliqué, M. Saadou Bakoye, ont élaboré leurs rapports d'analyses diagnostiques qui ont fait l'objet d'atelier d'enrichissement, en décembre 2021. Ensuite il y a eu la formulation des propositions d'orientations stratégiques examinées lors d'un autre atelier en février 2022.  « Depuis lors, les parties prenantes ont organisé plusieurs séances de travail, pour aboutir aux documents soumis à votre l’appréciation», a-t-il souligné.

Ces documents comprennent le rapport d'évaluation du PDES 2017-2021 élaboré par un consortium de cabinets ; les documents du PDES 2022-2026 composés de 4 tomes. « Tome 1: Diagnostic stratégique; tome 2: Orientations stratégiques ; tome 3 : Plan d'Actions Prioritaires (PAP) et Cadre de Mesure des Résultats (CMR) ; le Tome 4 du PDES, sera dédié aux études de faisabilité des principaux projets structurants qui seront identifiés à l'issue des travaux. Il sera élaboré avec le concours d'un Cabinet d'études spécialisé », a indiqué M. Saadou Bakoye. Il a également précisé que « ces documents sont d'une importance capitale pour notre pays, car le PDES constitue le cadre unique de référence en matière d'interventions dans les domaines socioéconomique, culturel et environnemental. C'est pourquoi, nous nous devons de veiller à ce qu'il soit davantage de bonne qualité ».

Saadou Bakoye a, par ailleurs, déclaré que des communications seront présentées, afin de mieux  imprégner  les participants sur les contenus, pour une meilleure appropriation du PDES 2022-2026 et une adhésion massive aux orientations qui y sont définies. 

« Ces communications porteront sur l'évaluation du PDES 2017-2021, les orientations stratégiques du PDES 2022-2026; - le Plan d'Actions Prioritaires (PAP) du PDES 2022-2026 - le Cadre de Mesure des résultats du PDES 2022-2026, - le Dispositif de coordination et de mise en œuvre du PDES 2022-2026 », a affirmé le Secrétaire Général.  Il  a invité les participants à un examen approfondi et rigoureux des différents documents soumis à leur appréciation  en vue de les enrichir et de les valider.

 

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, a présidé hier 12 juillet 2021 au Ministère des Finances, la cérémonie de remise de distinction au Représentant Résident sortant du Fonds Monétaire International au Niger, M. Mehmet Zahid Cangul. Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques au Niger ainsi que des invités de marque, M. Mehmet Zahid Cangul a été fait Commandeur de l’ordre du Mérite de la République du Niger.

Dans l’allocution prononcée à cette occasion, le ministre des Finances Ahmat Jidoud a affirmé qu’il s’agissait pour le gouvernement, à travers cette distinction, d’honorer les actions méritoires, la voie que le représentant sortant a montrée à tous mais aussi l’exemplarité des relations que M. Mehmet Zahid Cangul a contribué à consolider entre le Niger et le Fonds Monétaire International. Après avoir fait le rappel du parcours de cette illustre personnalité, le ministre des Finances a souligné l’importance de l’expérience multiforme qu’a apportée M. Mehmet Zahid Cangul au Niger dans la mise en œuvre du Programme Economique et Financier (2017-2020), conclu avec le FMI. «Je puis le dire, sans hésitation, que vous aviez tenu parole et rempli vos engagement», s’est félicité le ministre des Finances.

Selon le ministre Jidoud, le gouvernement a, après l’adoption par le Conseil d’Administration des conclusions de la 6ème Revue en octobre 2020, achevé la mise en œuvre du Programme 2017-2020 et un nouveau Programme pour la période 2021-2024 est en cours de finalisation. «A ce jour, les réformes des finances publiques entreprises par le gouvernement, notamment celles visant la modernisation des règles fiscales et de la chaîne budgétaire ainsi que la rationalisation des dépenses, la conduite d’une politique d’endettement prudente et l’existence d’un cadre solide de politique économique, matérialisé par le PDES-2017-2021, ont permis d’infléchir la tendance et à s’assurer une trajectoire positive à nos finances publiques et à l’économie nationale, malgré le contexte lié à la pandémie de la COVID-19», a précisé M. Ahmat Jidoud.

«Votre mission au Niger est certes arrivée à son terme, mais je reste convaincu que votre amour pour le Niger ne fera que s’agrandir et que vous resterez pour toujours un ambassadeur pour notre pays», a déclaré le ministre des Finances avant de procéder à la remise de la médaille à M. Mehmet Zahid Cangul.

Peu après avoir reçu sa distinction, le Représentant Résident sortant du FMI au Niger s’est dit comblé par les mots du ministre des Finances ainsi que par cette marque de reconnaissance au terme de son séjour de trois ans au Niger. Il a aussi exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités du Niger. «Même si la route du développement est encore longue, je quitte le Niger satisfait de ce que nous avons pu accomplir ensemble», a dit M. Mehmet Zahid Cangul. Ces accomplissements sont entre autres le renforcement de la mobilisation des recettes intérieures, la mise en place du budget programme malgré un accouchement quelque peu difficile, le compte unique qui devient de plus en plus une réalité, l’environnement des affaires qui s’améliore grâce à un engagement au sommet de l’Etat, et enfin l’engagement du gouvernement à relever le défi démographique, à accroitre la contribution de la femme à la production nationale et surtout l’accent mis par les nouvelles autorités dans l’éducation des jeunes filles.

«En dépit des contraintes de capacités et des chocs sécuritaires et climatiques, la vision tracée par les nouvelles autorités nigériennes et leur détermination à mettre en œuvre les réformes placent le pays sur la bonne voie du développement économique et social», a ajouté le Représentant Résident sortant du FMI. Rappelons que le FMI est une organisation regroupant 189 pays et dont le but est de promouvoir la coopération monétaire mondiale, de garantir la stabilité financière, de faciliter le commerce international, de promouvoir un taux d'emploi et une croissance économique durables et de réduire la pauvreté.

Mahamadou Diallo(onep)

14 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Alors que la période de souscription est prévue pour s’étendre du 16 août au 3 septembre 2021, la plus grande opération d’émission obligataire dans l’histoire de notre pays, dénommée “TPN 6,3% 2021-2031”, a été clôturée par anticipation, le lundi 16 août 2021 aux environs de 15 heures, c’est-à-dire quelques heures seulement après l’ouverture des offres. Mieux, nous apprend ‘’Financial Afrik’’, un site d’information spécialisé en matière de finances en Afrique, l’opération a été sursouscrite à plus de 250% avec un carnet d’ordres affichant 367 milliards de FCFA pour une offre de 150 milliards de FCFA.

De l’avis des spécialistes de la question, c’est assurément une grande prouesse que le Niger a réalisée à travers cette opération lancée par le Trésor Public du Niger par appel public à l’épargne sur le marché financier de l’UEMOA. En effet, selon les explications techniques données à ‘’Financial Afrik’’ par le Directeur général de la Société de Gestion et d'Intermédiation du Niger (SGI-Niger), notre compatriote Djibril Beidari Touré, cet emprunt de 150 milliards de Franc CFA, ‘’a été sursouscrit en à peine une heure d’horloge’’.

Cela atteste de la confiance et de la crédibilité dont jouit le Niger aux yeux des investisseurs. «Avide de papier frais, le marché financier de l’UEMOA exprime ainsi toute sa confiance dans les orientations stratégiques du Niger. Aux fondamentaux de ce pays sahélien, qui fait 23 fois la superficie du Togo, s’ajoutent la qualité du réseau du chef de file de l’opération, SGI Niger, et le professionnalisme des co-chef de file (SGI Togo, CGF Bourse, Africabourse et Coris Bourse) et les autres SGI du syndicat de placement», souligne ’Financial Afrik’’.

Cette opération d’émission lancée par le Niger, qui est libellée sur dix ans avec un taux d’intérêt de 6,3%, a été savamment arrangée par le chef de file, la SGI Niger, sous la direction de M. Djibrilla Beidari Touré. Quant au groupe de placement, il est composé de CGF Bourse, Africa bourse et Coris Bourse.

En termes plus clairs, explique-t-on, l’emprunt obligataire est un instrument financier émis par une personne morale (Etat, collectivité publique, entreprise publique ou privée) qui reçoit en prêt une certaine somme d'argent de la part des souscripteurs des titres. «Les obligations sont des titres financiers assimilables à une dette pour l’entreprise qui émet les titres. Lors d’un emprunt obligataire, l’émetteur et le souscripteur signent un contrat obligataire pour formaliser le prêt qui fixe notamment la maturité et le taux d’intérêt», souligne le Blog d'Investbook.

 Assane Soumana(onep)

18 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

La communauté douanière du Niger a célébré, hier mercredi 26 janvier 2022, la Journée Internationale de la Douane. C’est est une tradition pour les administrations douanières du monde entier de commémorer chaque 26 janvier cette journée en mémoire de la session inaugurale du Conseil de Coopération Douanière (CCD) qui eut lieu le 26 janvier 1953. Cette journée spéciale pour la communauté douanière internationale, est une occasion de réfléchir sur un thème particulier en lien avec l'évolution de l'environnement douanier, mais aussi un moment pour rendre de vibrants hommages aux agents des douanes qui travaillent nuit et jour pour la prospérité des peuples et le bien-être collectif. L’édition de cette année a pour thème «Accélérer la transformation numérique de la douane en développant une culture des données et un écosystème performant».

 Lors de la cérémonie de lancement des activités, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a rappelé que l'édition 2022 de la JID est dédiée à la transformation numérique des douanes à travers le développement d’une culture de données et un écosystème performant. Cette orientation opérée par l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD), n'est pas fortuite quand on sait que la science de données apparait désormais comme une technologie de rupture dans le management des administrations. «La douane est appelée de plus en plus à se moderniser et à se familiariser à la collecte et à l'analyse des données en vue de se forger une culture des données. Cette approche permettra sans aucun doute à cette administration de renforcer davantage et d'évaluer sa stratégie en matière de protection de la société, de facilitation des échanges et de recouvrement de recettes. Il est en effet, clairement établi que les meilleures décisions sont celles qui se fondent sur des données fiables et des analyses quantitatives modernes», a précisé Ahmat Jidoud.

Par ailleurs, le ministre des Finances a notifié que le thème de cette année vise à encourager les membres de l'OMD à aller vers de nouvelles technologies pour piloter l'ensemble de leurs processus opérationnels. «A travers ce thème, il faut également voir l'occasion, pour les douanes, de promouvoir leurs efforts et leurs activités dans ce domaine en termes de progrès et de projets futurs. Pour l'administration des douanes nigériennes, cette journée permettra non seulement de mettre en exergue, les multiples efforts déployés dans l'automatisation de son système opérationnel, mais sera également l'occasion pour cette dernière d'évaluer le progrès réalisé, et d'entrevoir les perspectives en termes de développement de la technologie numérique ainsi que les défis à relever dans le domaine», a-t-il indiqué.

Auparavant, le directeur général adjoint de la Douane, l’Inspecteur Principal des Douanes Abou Oubandaouatché a saisi l’occasion pour mettre en lumière les progrès réalisés par la Douane nigérienne ces dernières années, notamment dans le domaine de la technologie, etc. La Direction Générale des Douanes s'est engagée dans un processus de réformes et dans une dynamique de modernisation visant à faire de la douane nigérienne une administration moderne, efficace au service du développement économique et social du pays. «Conformément à l'axe n°3 de son Plan stratégique 2019 2023, notre administration place le renforcement de son système d'information au cœur de sa stratégie de modernisation. De ce fait, il faudra noter que notre outil principal de travail SYDONIA fonctionne dans sa version la plus améliorée (SYDONIA World) depuis 2016 et une interconnexion est déjà opérationnelle avec les systèmes d'autres pays (Benin, Burkina, Togo, Côte d'Ivoire...) et d'autres institutions au plan local (Impôts). La bancarisation des paiements des opérations douanières est effective depuis 2019», a expliqué le directeur général adjoint de la Douane.

Notons qu’à cette occasion, des certificats de mérite de l’Organisation Mondiale de la Douane ont été décernés à des lauréats essentiellement composés des agents de la Douane et des structures partenaires. Après la cérémonie d’ouverture, un atelier d’échange a été organisé au profit des agents de la Douane sur l’Analyse des données au service d’une douane nigérienne plus performante.

Abdoul-Aziz Ibrahim(Onep)

27 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Les travaux de la 1ère session ordinaire du CESOC au titre de l’année 2022 se poursuivent au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Dans ce cadre le Ministère des Finances a présenté, le 21 mars dernier devant les conseillers de l’institution, une communication sur le thème ‘‘Financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) au Niger’’. C’est une forte délégation conduite par le ministre de tutelle Ahmat Jidoud, qui a répondu à l’invitation du CESOC. Après le mot introductif du ministre des Finances, la parole fut donnée à M. Issaka Haddi, Secrétaire Exécutif du Fonds National d’Appui aux PME (FONAP), pour présenter un exposé sur ledit thème. Des échanges ont par la suite eu lieu entre les Conseillers et les membres de la délégation ministérielle.

Dans son mot introductif, le ministre Ahmat Jidoud a indiqué que le thème choisi pour cette communication occupe une place stratégique dans toutes les actions mises en œuvre par le gouvernement, dans le cadre des différentes réformes macroéconomiques et financières. «La transformation de l’économie, le développement, nécessitent un certain nombre de préalables comme la création de la croissance, l’accès aux crédits, la création d’emploi, la rentabilité des entreprises, l’accès au financement des PME», a-t-il souligné.

Présentant sa communication, le Secrétaire exécutif du FONAP a, d’entrée de jeu, affirmé que la difficulté d’accès au financement par les institutions financières dans la zone UEMOA est considérée, à juste titre, comme un obstacle majeur à la création de nouvelles entreprises et au développement des entreprises déjà en activité. «Aujourd’hui, seule 20% des PME ont accès au prêt bancaire et 87% des start-ups n’ont accès à aucun financement», a déclaré M. Issaka Haddi. Afin d'obtenir des informations précises sur l'origine des obstacles rencontrés par les PME/PMI pour accéder au financement, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a, selon le Secrétaire exécutif du FONAP, réalisé une enquête en 2014 auprès des établissements de crédit de l'UEMOA. Et, selon les résultats de cette enquête, les principales difficultés citées par les établissements de crédit portent sur la faible qualité de l'information les concernant (97,3% des établissements) ; les insuffisances dans la gestion et la gouvernance (87,3%) ; les insuffisances de l'environnement juridique et judiciaire (70,0%) ; le taux de défaut élevé sur les petites et moyennes entreprises (69,1%) et l'insuffisance ou la faiblesse des mécanismes de partage des risques (68,2%).

Faisant l’état des lieux du financement des PME/PMI au Niger, le Secrétaire exécutif du FONAP a souligné que, les systèmes financiers dans les pays de la zone franc, ont été construits sur la base de spécialisation en s’inspirant des lois d’organisation bancaire françaises de 1941 et de 1945. «Les banques nationales de développement, bénéficiaient de lignes de crédits extérieurs pour financer la création et le développement des entreprises généralement publiques ainsi que les infrastructures économiques et sociales nécessaires à tout Etat.

Les banques commerciales n’échapperont pas à la crise. Beaucoup ont fermé, d’autres ont été profondément restructurées. Le secteur financier du Niger a souffert de graves difficultés à la fin des années 80 et dans les années 90. Les banques et les institutions de micro finance sont passées par une crise financière», a déclaré M. Issaka Haddi. Il a ajouté que, la faillite de la BDRN, et de la CNCA, a laissé les banques commerciales seules face aux besoins croissants et diversifiés de financement des entreprises. «Au Niger, à partir de 2000, le nombre de banques et de succursales bancaires a rapidement progressé. Le portefeuille de prêts est concentré sur un petit nombre de diverses grosses entreprises. À la fin de 2021, on compte au Niger 12 banques et 3 Etablissements financiers», a noté M. Haddi.

Par la suite, le Secrétaire Exécutif du FONAP, s’est appesanti sur les problèmes liés aux crédits des PME/PMI du point de vue des Banques et des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). Ces contraintes ont pour noms, l’existence d’un niveau de capitalisation très faible, une vétusté des installations techniques, un taux d’endettement élevé et une rentabilité faible ; l’inexistence de garanties réelles ou de cautions de l’Etat ou d’Institutions financières comme indiquées par la BCEAO dans le cadre de l’instruction n° 94-05 relative à̀ la comptabilisation et au provisionnement des engagements en souffrance; le non-respect par les PME des critères d’éligibilité de la BCEAO liés aux accords de classement des signatures; l’inéligibilité de certains secteurs d’activité au secteur bancaire et financier ; l’exigence de la garantie, souvent citée comme la raison principale d’un rejet de demande de crédit.

Evoquant les problèmes liés aux crédits PME/PMI du point de vue des promoteurs de PME/PMI, l’intervenant indique que les PME jugent les institutions de financement, notamment les banques peu accessibles de par leur mode de fonctionnement. Il y a aussi l’exigence par les banques des états financiers de l’entreprise pour les exercices précédents. Généralement, les entrepreneurs éprouvent d’énormes difficultés à respecter cette condition de la banque parce que beaucoup ne tiennent pas de comptabilité minimale et n’ont pas une organisation comptable. Les PME/PMI trouvent également le coût du financement trop élevé; les coûts cachés qui en définitive pèsent lourdement sur la trésorerie des entreprises qui ont bénéficié de concours bancaires et des SFD. L’exigence par rapport aux formes et sources de financement des PME/PMI en est aussi un autre obstacle.

Toutefois, M. Haddi a souligné que la question de financement des PME/PMI est au centre des préoccupations des autorités du Niger avec la mise en place au niveau national de plusieurs dispositifs de financement dont le Fonds National d'Appui aux PME/PMI (FONAP) ; le Fonds d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises et aux Petites et Moyennes Industries (PME/PMI). Le FONAP a pour mission la promotion et le financement des Petites et Moyennes Entreprises et des Petites et Moyennes Industries (PME/PMI). 

En conclusion, le Secrétaire exécutif du FONAP a indiqué que, le premier obstacle à l’accès au financement réside dans le niveau de rentabilité des activités des PME/PMI. Pour les institutions financières, la décision d’octroyer un crédit dépend avant tout de la viabilité du projet à financer. «L’exigence de la garantie, souvent citée comme la raison principale de rejet de demande de crédit, ne serait pas le déterminant principal, mais répond à la nécessité de se prémunir contre le risque d’insolvabilité lorsque la viabilité du projet n’est pas démontrée. Ce constat confirme l’approche selon laquelle la question de l’amélioration de l’accès au financement des PME/PMI nécessite une intervention conjuguée sur l’offre et la demande. L’absence d’une offre spécifique pour le segment PME explique pour une part la faiblesse des concours bancaires aux PME/PMI. Dans la majorité des cas, les banques ne disposent pas de produits, ni de systèmes d’analyse de risques et d’organisation dédiés à la clientèle PME/PMI», a conclu M. Issaka Haddi. 

Mahamadou Diallo(onep)

Au terme de sa mission de travail au Niger, le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Ousmane Diagana a animé une conférence de presse hier en fin de matinée, au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Au cours de cette conférence, M. Ousmane Diagana, la représentante de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse ainsi que d’autres membres de la délégation ont abordé plusieurs questions relatives à la coopération entre le Niger et la Banque Mondiale et aux réalisations de l’institution au Niger.

Concernant la question liée à la contribution de la Banque Mondiale au Programme Kandadji, le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre à indiqué que les travaux du barrage de Kandadji avancent bien. «Ils ont été retardés à cause de la problématique sécuritaire que cette zone connait et à cause de l’impact de la COVID 19», a-t-il expliqué.

Pour la Banque Mondiale, Kandadji est un programme à la fois de développement local et un programme de contribution au programme économique. M. Ousmane Diagana a souligné que la maitrise de l’eau pour augmenter la production de l’énergie peut renforcer la capacité des agricultures et par conséquent contribuer également à l’amélioration de la productivité dans ce secteur et créer des emplois. Selon M. Diagana, la banque mondiale a été au début du programme de Kandadji à travers les études, elle reste au cours de sa mise en œuvre à travers le financement qu’elle apporte. Le financement intégral du programme de Kandadji tel qu’il a été estimé à ce jour est d’environ 1 milliard 500 millions de dollars US, la Banque Mondiale apporte près de 500 millions de dollars, soit environ 25% du budget.

«Nous avons renforcé notre présence au Niger pour veiller à une supervision régulière des activités qui sont exécutés par le gouvernement du Niger et nous allons continuer en partenariat avec les autres institutions et partenaires bilatéraux qui contribuent à l’exécution du barrage de Kandadji sous la responsabilité du Gouvernement, à faire en sorte que ce programme puisse être terminé dans le délai défini par le gouvernement lui-même», a-t-il conclu.

Répondant à la question relative au capital humain, notamment sur l’autonomisation des femmes et des filles, la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger a indiqué que dans le cadre du partenariat pays avec le Niger, la Banque Mondiale a insisté afin que le genre soit traité de manière transversale dans toutes les opérations. «Dans toutes les opérations que nous finançons, les questions de la participation des femmes et l’amélioration de la parité entre les hommes et les femmes sont prises en compte», a affirmé Mme Joelle Dehasse.  Elle a en effet, cité quelques investissements phares de la Banque Mondiale. Il s’agit entre autres du projet régional Sahel, un projet qui porte sur l’autonomisation de la femme et le dividende démographique et qui se concentre spécifiquement sur le renforcement de l’éducation des filles et des femmes, l’alphabétisation, la sensibilisation des femmes et des hommes sur des questions de santé, l’accès aux services de santé reproductive, le renforcement de capacités pour créer des activités génératrices de revenus. «C’est un projet qui touche à plusieurs aspects de la vie de la jeune fille et de la femme afin de permettre leur autonomisation» a-t-elle dit.

Mme Joelle Dehasse a en outre évoqué le projet d’amélioration des apprentissages pour l’obtention de résultats dans l’éducation (LIRE) qui, a-t-elle dit, est un projet pour améliorer l’apprentissage. Ce projet réserve aussi un volet très important pour promouvoir la scolarisation de la jeune fille. «La Banque Mondiale a appuyé cet volet de manière significative à travers un appui budgétaire très important que nous avons décaissé l’année dernière qui a réservé un axe sur le genre et qui a mis en place des comités de protection d’enfant et pour aider à réduire le mariage de ces derniers. Nous avons aussi dans cet volet un programme pour améliorer l’accès à la santé aux femmes et aux filles et pour les aider à rester à l’école, en particulier les filles mariées et enceintes», a-t-elle fait savoir avant de souligner que tout cela a été possible grâce à une étude demandée par le gouvernement. «A travers cette étude, nous avons constaté qu’en donnant plus d’opportunités aux femmes, dans les dix prochaines années, le PIB pourrait augmenter de 10%», a conclu Mme joelle Dehasse.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

03 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Très bonne nouvelle en ce début d’année 2022. Le Niger sera le champion africain de la croissance en 2022 et 2023, selon le dernier rapport Global Economic Prospects de la Banque Mondiale que citent nos confrères du magasine économique Le360.ma. D’après cette source, le Niger devrait afficher les meilleures performances économiques du continent africain avec un PIB devant croitre de respectivement 6,2% en 2022 et 9,4% en 2023. Notre pays partage cette position de ‘’champions africains de la croissance’’ avec quatre autres pays à savoir, le Rwanda, le Mozambique, le Sénégal, Seychelles et l’Egypte.

Toutefois, les catalyseurs de cette forte croissance varient d’un pays à l’autre. Pour le Niger ce sont les hydrocarbures qui vont tirer la croissance du pays, surtout à partir de 2023 avec l’achèvement de l’oléoduc et la mise en service des exportations de pétrole.

En effet, notre pays est en train de construire un pipeline de 2.000 km reliant Agadem (sud-est du pays) à la côte béninoise de l’océan Atlantique. Un investissement qui va permettre au pays de faire passer sa production de 20.000 barils par jour actuellement à plus de 100.000 barils par jour. Avec la mise en service de ce pipeline, la contribution du secteur des hydrocarbures au PIB sera multipliée par six (6) passant de seulement 4% en 2017, désormais à 24% à l’horizon 2025.

Les autres ingrédients de la forte croissance économiques au Niger, sont le secteur agricole qui, va bénéficier de la réouverture de la frontière avec le Niger. Aussi, l’uranium est l’autre ressource naturelle sur laquelle reposera la croissance du Niger. Le pays est le 4e producteur mondial avec environ 7% de part de marché et dispose de la 6e plus grande réserve d'uranium du monde. La poursuite de la mise en place des grandes infrastructures (barrages hydro-électriques, centrales électriques, routes,…) contribuera aussi à cette croissance grâce notamment aux revenus générés par la hausse et l’exportation des hydrocarbures.

Avec cette forte croissance, la Banque mondiale prévoit aussi une baisse significative du taux de pauvreté qui devrait passer de 41,2% en 2020 à 37% en 2023.

Pour les quatre autres pays cités comme champions africains de la croissance, les locomotives de cette croissance seront les services et la gouvernance pour le Rwanda, l’euphorie autour des découvertes gazières pour le Mozambique ; les infrastructures et l’agriculture puis le gaz et le pétrole pour le Sénégal et le tourisme pour les Seychelles.

Globalement, le continent devrait voir son Produit intérieur brut (PIB) croitre de l’ordre de 3,8 et 3,9% en 2022 et 2023. Un ouf pour tous les pays après la difficile parenthèse 2019-2021 marquée par la pandémie à Covid 19.
(Source : le360.ma)

 Siradji Sanda(Onep)

18 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Titulaire d’un diplôme en Informatique de gestion de base de données, M. Edgard André Maxime Kader, conçoit et fabrique localement des couveuses pour promouvoir l’aviculture (élevage de volailles). Il contribue aussi à la création d’emplois, à la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en appuyant, à sa façon, l’Initiative 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens), chère aux autorités nationales.

C’est la passion pour l’élevage, en particulier celui de la volaille, qui a conduit André Maxime Kader à élever divers types de volailles, à couver leurs œufs et même à fabriquer localement des couveuses, à moindre coûts à partir des objets de récupération (frigidaires, fils électriques, accumulateurs, appareils de chauffage, grillages, carrosseries etc).

« Nos couveuses sont de diverses capacités, allant de 50 à plus de 1.500 œufs de diverses sortes de volailles. La chaleur est fournie par une ou deux ampoules qui sont reliées à un thermostat pour le contrôle de la température. L’humidité est maintenue simplement par deux assiettes remplies d’eau. La ‘‘boite’’ est en contreplaqué épais. Les plateaux peuvent être inclinés manuellement sur deux côtés pour changer la position des œufs », décrit M. Edgard André Maxime Kader, promoteur de FANICOUVE. Depuis 2017, il en a déjà fabriqué une quinzaine et réparé des dizaines de couveuses.

Il produit et élève aussi des poussins, des pintadeaux et des cailleteaux qu’il met en vente à 500 F l’unité. La couveuse est vendue entre 300.000 FCFA, 350.000 CFA, voire plus, selon sa capacité. « Après mes études secondaires au Collège Issa Beri de Niamey, j’ai suivi une formation en Automatisme et Régulation Industrielle,  ce qui m’a permis de travailler, durant 5 ans, dans une entreprise privée. C’est à partir de 2017 que l’idée de créer ma propre entreprise d’élevage de volaille a mûri dans ma tête. Alors, j’ai décidé de me ‘‘jeter à l’eau’’ et donc de réaliser mon rêve et mon idée, en créant la FANICOUVE (Fabrication Nigérienne de Couveuses). Avec son collaborateur Aliou Allasane, Edgard André Maxime Kader, s’est ainsi lancé dans l’aviculture avant de fabriquer, lui-même, sa couveuse semi-automatique, pour avoir des œufs fécondés et de la volaille de chair destinée à la consommation et à la vente. « Après cette 1ère expérience de couveuse semi-automatique, avec un frigo recyclé ; où le retournement indispensable des œufs se fait juste par inclinaison à l'aide d'un support placé en dessous et le maintien des œufs à la température souhaitable, une sorte de régulation automatique, nous avons décidé d’avancer en fabriquant, cette fois, une couveuse entièrement automatisée, avec toutes les fonctionnalités pour avoir un taux de réussite d’éclosion le plus élevé possible », précise M. Kader. Suite à cette nouvelle initiative, l’équipe de FANICOUVE a mis en place, en 2018, une couveuse pouvant prendre en charge, 1.584 œufs, de poule, (de pintade, de canard, caille notamment), qui a été présentée au SAHEL-Niger.

« En début 2019, le Bureau de Régional de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN),  nous a contacté pour un suivi, qui a duré une année et nous ont par la suite orienté vers le Centre Incubateur de l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, pour la réalisation d’un Plan d’Affaires. Suite à un appel à candidature, auquel nous avons postulé avec notre idée de projet sur la fabrication de couveuse ‘‘Made in Niger’’ », explique le promoteur de FANICOUVE. Parmi les dix projets présélection, figure celui de FANICOUVE. Ce qui a permis audit centre d’organiser, en faveur des candidats retenus, un renforcement de capacité en mise en œuvre des projets, en gestion d’entreprise commerciale et dans d’autres domaines sur les différents projets. « En 2021, nous avons postulé, au niveau sous-régional, au concours ‘‘Tremplin Start-up UEMOA’’. Notre Start-up FANICOUVE a ainsi gagné un prix d’encouragement de 5.000.0000 FCFA. Ce montant nous permettra de nous équiper mais aussi de nous former, encore plus, afin que notre entreprise puisse créer de la richesse économique et sociale, de participer à une meilleure structuration de l’économie nationale mais aussi de créer d’emplois au Niger », a souhaité M. Kader. « Depuis que nous sommes devenus formel, nous garantissons nos appareils fabriqués. Ainsi, en fonction de la capacité de la couveuse cette garantie peut aller de 3 mois à un an », précise-t-il. Selon lui, les clients de FANICOUVE, se comptent dans divers et multiples domaines : des entrepreneurs, des commerçants, des ‘‘mordus d’élevage’’, certaines sociétés, des ménages, etc. «Cependant, l’un des défis auxquels nous faisons face c’est le complexe de certains consommateurs, qui ont tendance à sous-estimer tout ce qui est produit localement. Ainsi, ils pensent que nos couveuses ne sont pas aussi performantes. Elles sont aussi, sinon plus que celles qui sont importées, qui elles ne tiennent pas compte, de nos réalités, notamment climatiques, économiques et même sociales. Les couveuses de FANICOUVE, sont les mieux adaptées à notre environnement sahélien et sont pratiques pour toutes espèces de volaille, il y en a même qui peuvent s'alimenter par l'énergie solaire », justifie M. André Maxime Kader. « Mon ambition est de créer une unité de production en partenariat avec les aviculteurs de la région. C’est local, c’est simple, c’est disponible, accessible et moins cher », lance M. Kader.

Mahamadou Diallo(onep)

Elles sont nombreuses les étudiantes qui se lancent dans l’entreprenariat après le cursus académique. Ce le cas de Hadjara Sani Lamine, jeune femme mariée, âgée de 26 ans et titulaire d’une licence en finance d’entreprise et d’un master en finance banque. Pour ne pas rester sans rien faire avec ses diplômes, elle se lança dans la vente de l’encens. Hadjara Sani Lamine vend aussi des épices moulus, (épice orientale, paprika indien, le massala, persil séché, marinade viande ou poulet, des mélanges personnalisés de savon, etc.).

Hadjara Sani a opté pour l’entreprenariat car, elle ne veut pas travailler pour quelqu’un. «Quand vous travaillez pour quelqu’un, vous ne disposez pas de votre temps comme vous voulez et vous n’allez pas avoir une vie de famille comme vous voulez. Vous ne vous organiserez qu’en fonction de ce que votre patron vous demandera de faire. Donc c’est pour cela que j’aime être indépendante. Je me dis qu’en allant vers l’entreprenariat je pourrai vraiment tracer la route parce que je me dis qu’en travaillant pour quelqu’un, vous serez sur le même poste où vous allez faire presque le même boulot. Et ça c’est stressant et ça ne permet pas d’avoir beaucoup d’expérience», explique-t-elle.

La jeune femme a commencé avec la vente de l’encens il y a sept mois. Elle est sur les traces de sa mère, une professionnelle de l’encens. «J’ai appris ce métier avec ma maman. Au début, je ne m’intéresse pas tellement, mais comme j’aime la bonne odeur j’ai commencé à accorder d’intérêt au processus du mélange. J’ai commencé avec les produits parce que je suis une adepte de la bonne odeur. Du coup tout ce qui est encens, parfums et les eaux de parfums me passionnent beaucoup. Ces produits sont des choses qui font partie de la culture de notre ethnie, notamment les ‘’Beriberi’’» dit-t-elle.

Hajara Sani a commencé avec un budget modeste. «J’ai commencé avec une petite somme d’argent 50.000FCFA exactement. Je passais presque un mois sans que je n’arrive à vendre un seul produit. L’entreprenariat n’est pas facile, il faut s’accrocher et avoir des idées de marketing. Aussi, je n’ai pas de boutique ; je dois me faire connaitre, essayer de voir avec les autres personnes qui font la même chose que moi, pour en apprendre», affirme-t-elle.

«Il faut être courageux, patient et endurant. Moi je n’ai pas l’impression d’avoir de l’expérience dans l’entreprenariat parce que ça ne fait pas longtemps que j’ai commencé. Mais quand même, j’ai quelques notions pour savoir que ce n’est pas facile. Il faut se réveiller tôt dans l’entreprenariat, il y a de multiples problèmes, enjeux et obstacles», confie-t-elle.

 Nafissa Yahaya(Onep)

03 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

La première édition de la journée de l’inclusion financière et de l’innovation numérique (JIFIN) s’est tenue le samedi 12 mars dernier à Niamey. Au cours de la rencontre qui a enregistré la présence des représentants de l’Assemblée nationale, du gouvernement, ainsi que des autorités locales, trois prix ont été distribués. Le thème retenu pour cette première édition est «Construire une économie numérique globale au service du développement économique inclusif du Niger».

Dans son discours d’ouverture officielle des travaux, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, a déclaré que l’organisation de cette 1ère édition de la journée de l’inclusion financière et de l’innovation numérique a pour but de rassembler l’ensemble des acteurs de l'écosystème autour d'une thématique majeure visant à accélérer le développement de l'inclusion financière au Niger. Cette première Edition, comme l’a expliqué le ministre des finances, se propose de « faire l'état des lieux de la finance numérique au Niger grâce à une cartographie de services financiers numériques aux populations et dans les administrations publiques», d’où l’espoir qu’il a fondé sur le thème «Construire une économie numérique globale au service du développement économique inclusif du Niger».

M. Ahmat Jidoud a aussi fait savoir que l’usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication a ouvert la voie «à une transformation du paysage de la finance à travers la suppression des barrières physiques, la dématérialisation des services offerts, les paiements à distance, l'utilisation de la biométrie ou de la reconnaissance faciale pour l'identification des populations, ainsi que pour le développement de modèles d'affaires UEMOA». Cette nouvelle économie, a-t-il ajouté, est porteuse de promesse, surtout pour les PME-PMI, les jeunes, les femmes et les producteurs ruraux.

Pour le ministre des Finances qui s’est félicité du sacre de trois initiatives nigériennes de services financiers numériques, les nouvelles technologies de l'information peuvent contribuer de manière significative à réduire la symétrie d'approbation et à fournir un accès fiable à de nouvelles sources de données, permettant ainsi de créer de nouveaux produits et services financiers. «Elles favorisent également la diversification des choix pour les consommateurs et encouragent des concurrences accrues entre un éventail plus large d'acteurs», a-t-il affirmé.

Pour Mme Louise Aubin, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, l’organisation de la première édition de la journée de l'inclusion financière et de l'innovation numérique «est en soi une innovation qui fait le pari de répondre aux défis financiers de toutes les Nigériennes et tous les Nigériens», de même qu’elle contribue à l'atteinte de multiples objectifs. La Coordonnatrice du SNU au Niger est revenue sur les atteintes de l’organisation d’un tel évènement et sur sa contribution à la réalisation de plusieurs ODD. Mme Louise Aubin a déclaré que l’inclusion financière et numérique «c'est notamment la lutte contre la pauvreté, c'est la lutte pour l'égalité entre les genres, c'est le travail décent et la croissance économique, c'est celle de l'industrie, de l'innovation et des infrastructures, et bien entendu de combat pour combattre toutes les inégalités et de les réduire». Elle a aussi exprimé son optimisme que les solutions numériques révolutionneront la manière dont les populations accèdent aux services de bases, mais aussi «acculeront les progrès dans le développement durable et la promesse de ne laisser personne de côté, ce qui supposera de combler le fossé numérique qui sépare les citoyens».

Dans son mot de bienvenue, le gouverneur de Niamey, M. Oudou Ambouka a rappelé que l'inclusion financière «est devenue une priorité majeure que bon nombre de pays considèrent comme un enjeu économique et social qui permet de lutter contre la pauvreté, l'exclusion et les disparités entre les sexes et de favoriser le bien-être économique et social des populations».

A la fin de la cérémonie officielle, trois prix ont été distribués à des solutions innovantes à même de contribuer à l’inclusion financière dans le pays. Il s’agit, par ordre de mérite, de e-tek, e-futur et ACN.

 

 Souleymane Yahaya(onep)

 Lancement de la 1ère édition du Forum Energie Plus, Jeunesse et Entreprenariat : Inciter les jeunes à s’investir dans l’entreprenariat et à développer leur leadership

Le ministre de l’Entreprenariat des Jeunes M. Boureima Souleymane a présidé, le samedi 28 novembre dernier à Niamey, la cérémonie du lancement de la 1ère édition du Forum Energie Plus, Jeunesse et Entreprenariat. A pour thème «Assurer l’avenir de l’Afrique : contribution et rôle des jeunes leaders du continent et source d’énergie pour l’atteinte des objectifs de l’agenda 2063 de l’Union Africaine», ce forum a pour objectif de réfléchir sur les voies à suivre en vue d’assurer l’autonomisation des jeunes africains et d’élargir les possibilités de création d’entreprise pour les jeunes, etc.

Procédant au lancement des travaux, le ministre de l’Entreprenariat des jeunes, M. Boureima Souleymane a précisé, que le thème de ce forum est aujourd’hui d’une actualité brulante au Niger, car il (le thème) traduit plus que jamais la volonté des plus hautes autorités, en l’occurrence, le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou, et le Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini, de faire des secteurs de la jeunesse et de l’entreprenariat, le moteur du développement et de la transformation structurelle de l’économe nationale. Pour cela, M. Boureima Souleymane affirme qu’une classe d’entrepreneurs jeunes, dynamiques et innovants s’avère nécessaire. «Cette thématique nous rappelle l’impératif de l’engagement de chacun et chacune d’entre vous en vue d’accélérer la croissance de nos communautés, d’où la nécessité de la création d’entreprises inclusives. Ce qui signifie que le rayonnement et le développement de notre continent, l’Afrique, passe nécessairement par l’implication et la contribution de tous. Au Niger les autorités de la 7ème République ont très tôt saisi la portée d’une telle démarche. C’est pourquoi, elles ont élaboré le Programme de Renaissance qui comprend en son sein la sensibilisation de la jeunesse sur l’importance et le rôle qu’elle doit jouer pour assurer un avenir radieux à notre pays. Ainsi, le point culminant de cette sensibilisation consiste à doter le Niger d’une jeunesse dynamique, efficace et mieux outillée pour relever les multiples défis auxquels il fait face» a expliqué le ministre de l’Entreprenariat des jeunes.

Auparavant, le promoteur dudit forum, M. Hassane Kangaye Souleymane a indiqué que le forum intervient dans un contexte où le monde a besoin de voir une jeunesse d’action et armée de courage pour affronter les défis et apporter des solutions pour un monde rempli d’espoirs avec l’émergence d’un village planétaire et l’apparition des nouvelles technologies où le développement des connaissances s’impose comme une nécessité. «Notre rencontre a pour but d’éduquer, d’inspirer et de motiver les jeunes afin de prendre beaucoup plus de responsabilité pour assurer l’avenir de notre continent» a déclaré le promoteur du forum Energie Plus. Durant deux jours, les participants ont été formés et informés sur des questions relatives à l’entreprenariat, à l’emploi, au leadership, etc.

Abdoul-Aziz Ibrahim Souley

03 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

 Les 4 leçons d’Aliko Dangote sur ce qui fait fonctionner l’AfriquePrésent au sommet africain du Financial Times le lundi 9 octobre dernier, le magnat nigérian a livré quelques enseignements sur la « méthode Dangote ».
À Londres, le fondateur du groupe Dangote s’est exprimé pendant une trentaine de minutes sur le thème : « What Makes Africa Work ? – A Leader’s View » (« Qu’est-ce qui fait fonctionner l’Afrique ? – Le point de vue d’un leader ». Jeune Afrique a listé les 4 points les plus importants de son intervention.

1 – Il faut intégrer toute la chaîne de valeur

« Nous n’allons pas continuer à tout importer plus longtemps », affirme Dangote. Pour le milliardaire nigérian, la clef de sa réussite est « l’intégration verticale en amont ». Derrière ce terme technique se cache une stratégie industrielle ambitieuse : alors que les raffineries sucrières du groupe Dangote importaient du Brésil du sucre, elles ont développé la culture de canne à sucre au Nigéria afin de s’approvisionner localement.

Cette recette est appliquée dans les autres branches du groupe (sucre, riz ciment, fertilisants) et pourrait constituer la base d’une stratégie de développement des économies africaines, leurs permettant d’atteindre l’autosuffisances dans de nombreux secteurs.

2 – Il faut donner la priorité à l’agriculture

Aliko Dangote s’intéresse désormais à l’agriculture, motivé par le fait que « 98% du lait consommé au Nigéria est importé ». Possédant des rizeries, son groupe a également investi dans la production de riz, avec pour objectif de nourrir non seulement le Nigéria, mais aussi le reste de l’Afrique de l’ouest. Il souligne notamment le risque de dépendre des importations, prévoyant une hausse du coût du fret dans les années à venir.

L’ambassade des Etats-Unis au Niger, en collaboration avec le groupe des femmes émergentes, a organisé le samedi 10 juillet, au centre culturel américain une foire. Celle-ci a pour but de faire la présentation et l’exposition des produits locaux des femmes entrepreneures locales. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur Eric. P. Whitaker et des membres du groupement des femmes émergentes.

Le groupe des femmes émergentes, faut-il souligner, est une communauté de femmes entrepreneures évoluant dans le domaine de l’agroalimentaire. Celles-ci transforment divers plantes locales en produits alimentaires. Elles font de la poudre et la pâte du poivron ; la poudre du gombo et du baobab ; de la mangue séchée et des biscuits de sésame et à base de souchets pour ne citer que ceux-là.

Au cours du lancement de la foire, l’ambassadeur des Etats Unis au Niger a indiqué que la section de la diplomatie publique de l’ambassade des Etats-Unis a créé son premier groupe de femmes entrepreneures notamment, les femmes émergentes en 2017 afin de former et d’encadrer 30 femmes.

«L’ambassade appuie ce programme parce qu’un secteur privé fort est essentiel pour une croissance économique diversifiée et significative. Un secteur privé fort permet la création exponentielle d’emplois au-delà des limites de la planification gouvernementale», a déclaré M. Eric. P. Whitaker.

L’ambassadeur des Etats-Unis a précisé qu’en plus de cette foire de l’entreprenariat, l’ambassade accueillera deux concours «Shart Tank» où les membres du groupe présenteront leurs plans d’affaires devant le jury. «L’ambassade visite également les entreprises afin d’apprendre davantage sur les défis communs pour que nous puissions mieux adapter le programme aux besoins de la propriétaire de l’entreprise», a expliqué M. Eric P. Whitaker. Le diplomate américain a enfin tenu à féliciter M. Yazi Amadou, fondateur de Niger Business Angels Network pour son soutien indéfectible à l’ambassade des Etats-Unis dans la mise en œuvre dudit programme.

Ibrahim Maïga(onep)

13 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ces dernières années, il y’a de plus en plus de femmes entrepreneures. Entreprendre c’est assurer sa propre émancipation et par la même occasion contribuer  au développement du pays. C’est à ce titre que Samira Ben Ousmane directrice exécutive de NigeriElles fait de la promotion de  l’entreprenariat féminin son cheval de bataille.

Alumni du Young African Leaders Initiative (Yali) Mandela Washington Fellowship, Samira est entrepreneure, formatrice et consultante passionnée de l’autonomisation économique et sociale des femmes nigériennes. Convaincue que l’entreprenariat est un levier important pour appuyer l’émancipation des femmes et leur pleine participation au développement de leur communauté, Samira Ben Ousmane a décidé avec des collègues qui partagent la même passion qu’elle, de mettre en place une association qui fait de l’accompagnement pour les femmes entrepreneures et les porteuses de projet au Niger. Son amour du travail et son dynamisme  lui ont valu le premier prix de la femme Nigérienne de l’année 2022, prix décerné par l’Ambassade des Etats Unis au Niger. 

NigériElles est une organisation à caractère associatif qui a été créée  en 2017 dont le siège se trouve au quartier recasement. Selon la Directrice exécutive Samira Ben Ousmane « NigeriElles agit sur le volet formation, accompagnement, suivi et sur la mise en relation avec des potentiels partenaires au niveau  financier et étatique pour  aider les entrepreneures à booster leur entreprise».

Elle raconte que tout a commencé à son retour de voyage des Etats Unis où elle était allée pour le  Yali ;« Je me suis dit pourquoi ne pas créer un cadre au Niger, pour les femmes entrepreneures, afin de  les aider à booster leur créativité, leur ingéniosité parce qu’elles sont créatives les femmes Nigériennes » a-t-elle confié.

 Un cadre d’apprentissage pour les femmes entrepreneures

NigériElles fait de la formation et l’accompagnement des entrepreneures et des porteuses d’idées. Pour la formation, la directrice a expliqué qu’en premier lieu, il y’a un programme incontournable qu’elles doivent suivre, il s’agit du programme de leadership et de développement personnel. « Il faut commencer par un travail de confiance en soi, il faut que la femme prenne conscience et se dise qu’elle aime ce qu’elle  fait, qu’elle veut et peut le faire aussi », a-t-elle martelé.

 Ensuite, selon la jeune dame, il y’a des formations professionnalisantes c’est-à-dire quand la femme décide d’aller dans la transformation agro-alimentaire, à NigeriElles il y’a  un programme d’accompagnement  pour pouvoir perfectionner  son travail.

Cependant, a ajouté Samira Ben Ousmane, à part les formations professionnalisantes, il y’a des séances de suivi de mentorat et la mise en relation avec les partenaires pour que chaque femme ne se sente pas seule.

L’accompagnement se fait en plusieurs étapes. « Pour les  porteuses  d’idées, celles qui ont juste une idée, on leur montre comment  l’entreprise doit  être montée,  on leur dit tous les chalenges, les opportunités et les avantages  de l’entreprenariat et on fait des formations en création  d’entreprise gestion marketing. Nous avons des formateurs qui sont là pour  apprendre aux femmes comment il faut transformer, par exemple, le citron en confiture, comment transformer le riz  etc…», a dit la jeune dame.

Entre autres difficultés, Samira Ben Ousmane estime que l’écosystème entrepreneurial n’est pas du tout favorable et  pas que  pour les femmes mais aussi pour les jeunes. « On a un ministère d’entreprenariat des jeunes, un ministre du commerce, mais on ne sent pas réellement l’aide que l’Etat doit apporter aux structures comme la nôtre, nous avons besoin de plus d’accompagnement, de soutien de l’État et des partenaires techniques comme financiers », a souhaité la directrice exécutive de NigeriElles. Son vœu est que  chaque femme soit autonome,  et ne soit pas réduite à quémander, que ça soit dans les rues ou  au sein du foyer.

Nigerielles possède une boutique 100% produits de l’entreprenariat féminin. Cela constitue une aubaine pour les femmes entrepreneures dont leurs  produits y sont exposés.  Nafissa Omar Farouk est une jeune promotrice de produits cosmétiques. Ses produits sont en vente à NigeriElles, une occasion pour elle de se faire connaitre au grand public. « Avec NigeriElles, on a eu droit à plusieurs formations en terme de gestion, d’hygiène ; en cas d’opportunités NigeriElles fait appel à  nous, pour nous aider à avancer dans nos entreprises ».

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Ecobank Niger et le Bureau exécutif national du Syndicat national des agents des finances (SNAF) s’allient pour fournir des solutions de financement innovantes et compétitives au profit des agents intervenant dans le secteur des finances. La signature de la convention de partenariat s’est déroulée le vendredi 4 février dernier à Niamey. A travers cette action, Ecobank se positionne davantage comme un acteur essentiel du développement au Niger et dans les autres pays qu’elle couvre. Plusieurs salariés se sont mobilisés pour assister à la signature de la convention qu’ils ont élaborée des mois durant, conjointement avec leurs leaders syndicaux et les cadres de ladite banque.

A la cérémonie de signature, M. Barmou Oumarou, secrétaire général du Bureau exécutif national du Syndicat national des agents des finances (SNAF), s’est réjoui des concertations inclusives et des nombreux échanges qui ont permis l’aboutissement du projet de convention. Il a promis que, dans le cadre de la vulgarisation de cette convention de partenariat, son contenu sera mis à la disposition de l’ensemble des structures des agents des finances. A travers cette convention, dit-il, Ecobank «facilitera les opérations bancaires que nos militants seront amenés à effectuer dans ladite banque».

Pour Mme Adji Nafissatou Hama, directrice de la banque des particuliers à Ecobank Niger, sa structure bancaire accorde une attention particulière à la convention de partenariat qu’elle vient de signer avec le SNAF, l’un des syndicats les plus dynamiques du secteur des finances. «L'acte que nous posons aujourd'hui consacre la concrétisation de la volonté sans cesse réaffirmée du groupe Ecobank d'être un acteur majeur de développement de nos Etats», a souligné la directrice de la banque des particuliers à Ecobank Niger. Mme Adji Nafissatou Hama a remercié le BEN SNAF pour sa disponibilité et ses efforts constants qui ont permis la signature de la convention de partenariat.

Représentant le ministère des finances à la signature, M. Mansour Aboubacar s’est dit satisfait de cette initiative commune engagée par l’Ecobank et le SNAF. La sécurisation du personnel, a-t-il expliqué, se traduit aussi par la sécurisation de ses ressources. «Vous avez eu cette idée innovante de sécuriser les ressources qui seront issues d’un laborieux travail grâce à la bancarisation et un traitement de faveur dans les opérations bancaires. Déjà, j’ai remarqué l'implantation récente d'un Gab dans le hall, cela veut dire que les facilités promises commencent à se traduire en actes concrets», a déclaré M. Mansour Aboubacar.

La convention de partenariat entre Ecobank et le BEN SANAF est concrétisée par l’ouverture de comptes et l'accès privilégié des agents des finances aux gammes de produits et services de base de la banque, ainsi qu’à ses produits digitaux et innovants que sont les cartes de retrait, la banque en ligne, l'application mobile. Elle permet aussi aux détenteurs de comptes d’accéder à leurs opérations bancaires en temps réel. Ecobank et le BEN SNAF se sont engagés à œuvrer inlassablement pour un partenariat «riche et fructueux».

 Souleymane Yahaya(Onep)

De nos jours beaucoup des jeunes se lancent dans diverses activités. C’est le cas d’Oumarou Hamadou un jeune entrepreneur spécialisé dans la transformation agro-alimentaire. Marié, âgé de 35 ans, Hamadou a obtenu sa maitrise en sciences agronomiques en 2019. Pour faire bénéficier la population les bienfaits et richesses nutritionnelles des certains produits alimentaires et cosmétiques, il a décidé de créer son entreprise spécialisée dans la transformation et la vente des produits agro-alimentaires. L’entreprise ‘’EOH’’ a été créée en 2020. Déjà le promoteur de cette jeune entreprise a embauché des jeunes qui sont rémunérés.    

L’idée de l’entreprenariat a vu le jour depuis que Oumarou Hamadou était à l’Université Islamique de Say en 2018. «Pendant les congés, nous avons visité une  ferme agricole à GAROU située sur la route de Kiota. On y a passé une semaine. Au retour, on s’est mis à se questionner. Qu’est qu’on doit entreprendre avant de sortir  de l’Université? Cette question nous a beaucoup traversé l’esprit. Et comme on dit : Quand le pourquoi est suffisamment fort, on trouvera toujours l’énergie pour réaliser le comment. Et on a commencé à se fixer des objectifs. En tant qu’agronome, on doit créer une vie que nous aimerions vivre, on doit entreprendre, on devrait comprendre que la terre est la meilleure banque au monde, tu mets une graine, elle te la prolifère», explique le jeune entrepreneur.

Oumarou Hamadou a voulu continuer ses études à l’Université de Niamey  malheureusement il a été bloqué par plusieurs situations difficiles. Après plusieurs années de chômage, il a commencé à chercher de l’aide pour entreprendre.

Un jour Oumarou Hamadou a eu la chance de participer à une formation organisée par le projet FAFPA sur l’extraction d’huile d’arachide. C’était grâce aux cent cinquante mille (150.000) de cette formation qu’il a pu financier l’entreprise. Aujourd’hui il s’en sort très bien, les produits vendus par l’entreprise ‘’EOH’’ sont entre autres, l’huile de neem, l’huile de moringa, l’huile de sésame, l’huile de coco, l’huile de dattier du désert et le jus du moringa, le gâteau du moringa à des prix abordables.

Oumarou Hamadou encourage les jeunes à entreprendre. «Vu le nombre des diplômés qui sortent chaque année, et les difficultés d’accès à la fonction publique,  je pense que les Nigériens (étudiants) doivent créer de l’emploi pas le chercher», a conclu Oumarou Hamadou.

 Nafissa Yahaya (satagiaire)                       

L’Institut National de la Statistique (INS) organise, cette année, avec l'appui financier de la Banque Mondiale, le premier Recensement Général des Entreprises (ReGEN). Cette opération vise à collecter des données socioéconomiques qui permettront de disposer, de façon exhaustive, des statistiques sur le poids et les caractéristiques des unités économiques, aussi bien modernes qu'informelles. L’opération vise également à contribuer à mieux comprendre la dynamique de l'économie de notre pays.

C’est dans ce cadre qu’une réunion de sensibilisation des principaux acteurs a été organisée par l’INS, hier matin, à l’Hôtel Bravia de Niamey. Présidée par M. Sani Oumarou cadre de l’INS représentant la Direction Générale dudit institut, cette rencontre s‘est déroulée en présence des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger et des responsables des différentes structures syndicales et associatives des commerçants et des chefs d’entreprise. Cette première réunion est consacrée aux chefs d'entreprise de la branche Commerce.

Dans leurs mots introductifs à l’ouverture de cette rencontre, M. Sani Oumarou et le représentant de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger ont invité les participants à prendre activement part à cet exercice. La contribution des opérateurs économiques dans la collecte de données pour cette importante opération est plus que nécessaire, «car elle permet à l’INS et ses partenaires de disposer des informations nécessaires», a indiqué M. Sani Oumarou.

Il a souligné que le Recensement Général des Entreprises (ReGEN) est un instrument précieux pour l'élaboration des programmes de promotion du secteur productif. «Pour la réussite de cette opération, il a été prévu, des rencontres d'information et de sensibilisation des opérateurs économiques dans toutes les régions du Niger. L'enjeu est d'adresser aux chefs d'entreprise, une communication bien adaptée aux différentes branches de l'activité économique au Niger et de lever les différents freins à leur collaboration au ReGEN», souligne une fiche de presse de l’INS.

Aussi, précise la même source, la sensibilisation des chefs d'entreprises répond aux trois objectifs spécifiques définis dans le plan de communication : contribuer à améliorer la régularité et la qualité des données collectées auprès des entreprises ; contribuer à renforcer la prise de conscience des acteurs économiques sur leur implication et disposer d'une base de données actualisée, fiable et de qualité sur les unités économiques du Niger.

Pour cela, le plan de communication prévoit d'organiser, en collaboration avec la Chambre de Commerce et d'industrie du Niger, des réunions d'information et de sensibilisation des chefs d'entreprise, par branche d'activités, pour leur expliquer l'importance et l'utilité des statistiques d'entreprise et instaurer un climat de confiance entre l'INS et les chefs d'entreprise. Cette opération concernera ainsi, les entreprises de branches d’activité notamment la fabrication et BTP ; le Commerce et Services. Dans les jours à venir, les chefs d’entreprise des autres secteurs seront invités pour le même exercice.

Ali Maman

19 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Directeur Général des Opérations Financières et des Réformes du Ministère des Finances, M. Amadou Kader a réceptionné hier dans les locaux dudit Ministère, des mains du Chargé de Mission Gouvernance-Justice de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Guillaume Reisacher, un don de matériels informatiques offert par l’Institution. Ce don d'une valeur de 41.670.225 FCFA est composé de 42 ordinateurs de bureau et accessoires, 05 ordinateurs portables, 03 tablettes androïdes Samsung, 10 Imprimantes laser monochrome, 05 Imprimantes multifonctions, 01 imprimante multifonction de grande capacité, 06 scanners des documents, 01 système vidéoprojecteurs, 01 caméscope Canon et 01 télévision HD 43’’ LG a été livré par l’Etablissement BIA, expert dans la fourniture de matériels de qualité.

Ce don de matériels qui entre dans le cadre du Projet d'Appui à la Mobilisation des Ressources Intérieures (PAMRI) est destiné à certaines Directions du Ministère des Finances, notamment, la Direction Générale des Impôts (DGI), la Direction Générale de la Douane (DGD), la Direction Générale du Trésor publique de la Comptabilité (DGTCP) et la Direction Générale des Opérations Financières et des Réformes (DGOFR).

En réceptionnant le don, M. Amadou Kader a indiqué que, la mobilisation des ressources est une priorité du gouvernement. C’est dans ce cadre que l’Agence Française de Développement à travers le Projet d'Appui à la Mobilisation  des Ressources Intérieures (PAMRI) a bien voulu accroître la capacité des régies financières à mobiliser plus de ressources. Il a adressé ses remerciements à l’Agence pour cet accompagnement combien important. «Ces matériels arrivent à un moment opportun où les régies financières sont dans le besoin pour accomplir leur mission. Nous sommes dans un vaste chantier de réformes de la gestion des finances publiques et de mobilisation de ressources. Je remercie au nom du Ministre des Finances, l’Agence Française de Développement (AFD) pour ce don tout en leur assurant que les services en feront bon usage», a-t-il rassuré.

En remettant le matériel informatique, M. Guillaume Reisacher a rappelé que le financement du Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources Intérieures est un accord signé depuis 2019. C’est un montant total de 35 millions d’Euros en don. Selon lui, cet appui financier a permis de financer des activités de renforcement des capacités des directions des régies financières et des reformes, chargées de la mise en œuvre et du suivi des reformes au Ministère des Finances. «Il est important qu’en plus de ces renforcements de capacité que, les agents du Ministère des Finances puissent disposer d’un matériel neuf et efficace pour leur permettre de mener à bien leur mission. Je suis très satisfait du matériel fourni par le prestataire et la tenue de la présente cérémonie. Je souhaite à toutes les équipes un bon usage», a conclu le Chargé de Mission Gouvernance-Justice de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Guillaume Reisacher.  

 

Seini Seydou Zakaria(onep)

 Actualité RSS Actualités Sécurité : Le président sénégalais, hôte du 4ème Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar a rendu hommage aux Forces Armées sénégalaise, ici le 10 novembre.  © Présidence SénégalEt si les pays africains donnaient enfin de la voix pour prendre en charge leur propre sécurité face au terrorisme ? C'est le pari que font certains dirigeants du continent, à commencer par l'hôte du Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar, le sénégalais, Macky Sall.

« Il faut régler le problème militaire d'abord »

Devant un parterre d'autorités politiques et militaires, experts et universitaires, diplomates, représentants d'organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, le président sénégalais Macky Sall a formulé sa position qui affirme d'un que la solution des armes sera celle privilégiée. Et de deux, qu'il faut en plus trouver des solutions économiques pour rendre la lutte efficace et efficiente : « Je ne crois pas que la défense de l'Afrique sera assurée par l'extérieur. Il faut que l'Afrique prenne en charge sa sécurité  », a-t-il affirmé.

Dans la lutte contre le terrorisme la « base doit être assumé par les Africains  », a-t-il ajouté, invitant les Etats africains à verser 0,2 % de leurs importations à l'Union africaine afin de doter l'institution panafricaine d'une force d'intervention rapide. « Il faut qu'il y ait un effort d'équipement des forces de défense et de sécurité. La question vitale de la sécurité mérite que 0,2 % du PIB de nos Etats soit consacré à l'équipement des forces de défense et de sécurité  », a souhaité le président sénégalais. Il a souligné pas moins de quatre défis sécuritaires communs à tous les pays africains, mais aucun d'entre eux pris individuellement, ne peut venir à bout de ce fléau semblent avertir les chefs d'État réunis au Forum de Dakar.

« Le troisième défi porte sur la poursuite sans relâche de l'éducation, de la formation et de l'emploi contre la radicalisation des jeunes. C'est un défi sécuritaire de premier ordre. Le dernier défi est le développement dans l'équité et la justice sociale qui est la condition sine qua non pour la sécurité et la paix du continent », a dit Macky Sall. Poursuivant dans cette idée, le président sénégalais n'a pas hésité a fustiger "la doctrine de maintien de la paix de l'ONU". En effet, il a souligné que le mode classique de maintien de la paix n'est plus adapté : « Chaque pays a une histoire, une expérience et une spécificité qu'il faut tenir en compte dans ces missions onusiennes. Il faut donc se garder des solutions toutes faites. »

Après trois jours d’échanges, les travaux du séminaire de formation sur la facilitation des échanges avec l’entrée en vigueur de la ZLECAf, organisé par le Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics ont pris fin, le mercredi 16 juin à Niamey, sur une note de satisfaction et plusieurs recommandations à l’endroit des acteurs de la chaine du transport. Ces échanges ont permis aussi aux participants de mieux cerner et comprendre les enjeux et implications de la ZLECAf. C’est le directeur général du Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics, M. Mohamed Ikta Abdoulaye, qui a procédé à la clôture des travaux.

Les participants à ce séminaire ont recommandé à l’Etat du Niger d’abord de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin aux interdictions de vente des produits nigériens dans certains pays membres de la CEDEAO ; ensuite de renforcer le secteur privé pour être plus compétitif dans le cadre de la ZLECAf, puis de redynamiser le rôle de veille commerciale des attachés commerciaux dans les ambassades afin de promouvoir les produits nigériens à l'extérieur. A cela s’ajoute la nécessité de continuer à sensibiliser les acteurs du secteur informel qui contribuent à 40% du PIB sur les enjeux stratégiques de la ZLECAf puis de mettre en place des ressources nécessaires, notamment un mécanisme de financement approprié pour la transformation de l'économie nigérienne dans le cadre de la préparation du Niger à l'intégration de la ZLECAf. Ils recommandent de prendre en compte la Stratégie Nationale de transport dans l'élaboration de la stratégie ZLECAf et le document cadre de la promotion du secteur privé.

Par ailleurs, les participants à ce séminaire ont sollicité les autorités d’impliquer régulièrement les acteurs du secteur privé et para public dans les négociations économiques bilatérales, régionales et multilatérales puis d’intégrer l'Autorité de Régulation du Secteur des Transports dans les activités du Comité National de Facilitation des Echanges et d’accélérer le processus de renouvellement du parc automobile du Niger.

Les participants à cette session de formation ont invité le secteur privé de veiller au respect des dispositions règlementaires et conventionnelles de l'UEMOA et de la CEDEAO et en cas d'interdiction d'exportation d'un produit par un pays membre puis d’améliorer le niveau de communication entre le secteur public et le secteur privé puis d’investir dans la production et la transformation des produits locaux enfin d’améliorer la gouvernance des structures en élaborant des plans d'actions, en partageant les informations avec les autres membres et à s'adapter à la modernisation.

L’atelier a exhorté le CNUT de faire un suivi des recommandations formulées à l'occasion de cette rencontre pour qu'elles connaissent une mise en œuvre efficiente et de poursuivre régulièrement la vulgarisation de nouvelles mesures en matière de transport et de commerce international.

Les participants à l’atelier du CNUT ont encouragé la douane à vulgariser le code de la Douane en vigueur, à collaborer avec le CNUT pour anticiper certaines opérations notamment les commandes, à opérationnaliser le cadre d'échange entre les acteurs et la Douane, à rendre performant le système d'escorte car, le Niger est un pays de transit et à informer à temps les acteurs chaque fois qu'il y a des mesures nouvelles et leur accorder le délai de préparation et d'adaptation.

Le directeur général du Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics a reconnu que ce séminaire ne suffit pas pour parfaire le niveau de connaissances des participants des règles de facilitation des échanges : « nous en sommes pleinement conscients au regard de l'immensité des défis à relever dans ce secteur hautement concurrentiel ». C'est pourquoi, il a réitéré son ferme engagement à poursuivre ses efforts de formation et de sensibilisation à l'endroit des Chargeurs et de tous les intervenants de la chaîne des transports.

Les résultats auxquels « vous êtes parvenus vont assurément contribuer à apporter des réponses adéquates aux difficultés liées à vos activités commerciales et vous permettre notamment de minimiser les risques inhérents à la conduite de vos échanges et d'améliorer la compétitivité des exportations et au-delà de l'économie nationale », a dit M. Mohamed Ikta Abdoulaye. A cet effet, le directeur général du CNUT a assuré les participants que leurs recommandations seront examinées avec toute la bienveillance requise. S'agissant des préoccupations qui dépassent « nos compétences, nous nous ferons le devoir de les soumettre aux instances supérieures, notamment les autorités hiérarchiques nationales », a-t-il soutenu.

Mamane Abdoulaye(onep)

21 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’une table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du plan d’actions de la Stratégie Nationale de finance Inclusive révisée (2019-2023). Organisée par le Ministère des Finances, en collaboration avec la Banque mondiale, cette table ronde vise l’amélioration de l’inclusion financière au Niger, à l’horizon des cinq prochaines années, au profit des populations vulnérables, notamment les femmes et les jeunes.

Dans son allocution d’ouverture des travaux, le Premier ministre, a indiqué que c’est parce que le gouvernement est conscient du rôle de l’inclusion financière comme levier du développement économique et social qu’il s’est résolument engagé dans des réformes d’envergure qui concourent à la création d’un écosystème favorable à l’inclusion financière. A cet égard, a-t-il dit, la réglementation nationale a beaucoup évolué en parallèle avec celle communautaire notamment avec la loi 2014-59 du 5 novembre 2014 portant réglementation des systèmes financiers décentralisés qui intègre désormais l’exercice de la finance islamique.

Et relativement à l’accès au service financier, M. Ouhoumoudou Mahamadou a annoncé que des progrès, certes modestes, ont été enregistrés. En effet, a-t-il expliqué, selon l’enquête findex 2017 de la banque mondiale, le pourcentage d’adultes au Niger ayant un compte dans une instruction financière y compris à travers le mobile a plus que doublé en 4 ans passant de 6,7 pour cent en 2014 à 15, 5 pour cent en 2017.

Il reste néanmoins, a reconnu le Premier Ministre, largement en deça des moyens régionaux observables notamment en Afrique sub-saharienne où le taux observé est d’environ 42% et dans la zone UEMOA, il est de 53, 5%.  Ces performances, selon le Chef de gouvernement, sont portées essentiellement par les services financiers via les  téléphones mobiles dont le taux d’utilisation ressort à 12, 04 en 2009 contre 8, 75% en 2018 soit une augmentation de 3, 3 de pourcentage.  Cet apport de la monnaie électronique s’est traduit par une augmentation du nombre de compte de monnaie électronique ouvert qui s’est situé entre 3433000 en 2019 contre 3041000 en 2018 soit une augmentation de 12, 8% ; le nombre de transaction est passé de 24111000 à 14 900.000 en 2019 en baisse de 38, 2%.

De ce fait, a dit le Premier ministre, dans l’effort de sensibilisation et de politique commerciale incitative, il est donc nécessaire d’amener cette clientèle à utiliser activement les services financiers.

M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est dit convaincu que de ces échanges sortiront des propositions pertinentes qui permettront d’apprécier les avantages et les risques mais surtout de nouvelles pistes de solution pour une digitalisation accrue aux risques maitrisés de payement et processus des administrations publiques, des institutions financières et des entreprises privées ainsi que le développement de la micro finance et l’amélioration du financement de l’agriculture au Niger.

Pour sa part, le ministre des finances, Dr Ahmat Jidoud a indiqué que le manque d’accès aux services financiers demeure un obstacle majeur au développement de leurs activités, qui couvrent les secteurs agro-sylvo pastoraux et halieutiques, malgré des perspectives de croissance considérables, en particulier pour l’élevage et ses produits (viande, cuirs et peaux) ainsi que pour l’agriculture. 

De son côté, la Représentante de la Banque Mondiale, Mme Joelle Dehasse, a souligné que par la tenue de cette assise sur l’inclusion financière, le Niger vient de marquer son attachement à un enjeu clé de son développement et vient également de contextualiser la stratégie nationale de Finance Inclusive (SNFI) dans le plan de développement économique et social (PDES).

Par Yacine Hassane(onep)

02 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général adjoint de la région de Tillabéri, M. Abdou Dandada a présidé, le mardi 10 août 2021, la cérémonie d’ouverture d’un atelier régional de consultation pour le protocole sur les  femmes dans le commerce de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine. La cérémonie s’est déroulée dans la salle de conférence de la Croix rouge de Tillabéri.

Organisé par la direction régionale du commerce, de l’industrie et de l’Entrepreneuriat des jeunes sous le financement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de l’Organisation des Nations Unies pour les  femmes (ONUFEMMES), cet atelier initié à l’endroit des femmes commerçantes de la région a pour objectif d’identifier les défis et les potentialités pour le protocole des femmes commerçantes dans la ZLECAf.

«Les pays Africains ont convenu d’un marché libéralisé pour les biens et services à travers la Zone de Libre-échange Continentale Africaine(ZLECAf). C’est une opportunité majeure d’améliorer la compétitivité sur le continent et sur le marché mondial, de stimuler la croissance et la transformation structurelle et de parvenir à un développement socioéconomique durable et inclusif», a indiqué le SG. A, dans un discours prononcé à cette occasion. «Aussi, pour que les femmes ne soient pas en marge de cette opportunité, il est essentiel que les défis auxquels elles sont confrontées soient mis en évidence pour éclairer l’élaboration du protocole sur les femmes dans le commerce», a-t-il précisé.

Abdou Dandada a par ailleurs, fondé l’espoir que cet atelier fournira aux femmes l’occasion d’exprimer leurs besoins et leurs intérêts en matière de commerce dans le contexte de la ZLECAf. «C’est pourquoi l’objectif de ces consultations auxquelles prennent part les femmes et d’autres parties prenantes clés visent à identifier les défis auxquels les femmes sont confrontées et les opportunités et potentialités qui s’offrent à elles lorsqu’elles s’engagent dans le commerce intra-africain». Cela participera sans nul doute à la promotion et à la réalisation du développement socioéconomique durable et inclusif, à l’égalité des sexes et à la transformation structurelle des Etats membres», a-t-il ajouté.

Le SG. A de la région a également souligné que cette préoccupation cadre parfaitement avec le programme de renaissance acte 3 et de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement. Abdou Dandada a enfin remercié le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation des Nations Unies pour les femmes pour leur appui à l’organisation de cet atelier.

Le Maire de la région M. Moussa Douma a auparavant pris la parole pour remercier la direction régionale du Commerce, d’industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes pour cette initiative et le choix porté sur la région pour abriter ses assises.

Plusieurs thématiques ont été développées au cours de cet atelier notamment les secteurs dans lesquels les femmes exportent; le niveau de valeurs ajoutées des exportations ; la question de savoir si, ces dernières sont liées aux chaînes de valeur régionales ; leurs capacités à accéder aux intrants ; les solutions pouvant être déployées pour faciliter l’accès aux intrants ; l’accès aux ressources productives, aux actifs et aux technologies appropriées ; la question de l’infrastructure disponible pour aider ces femmes à s’engager dans le commerce d’exportation, etc.

Mahalmoudou Touré  Maïmouna ANP/ONEP

11 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

D’entrée de jeu, nous tenons à souligner que le but du présent article n’est pas de porter un coup mortel à l’idéal panafricaniste auquel aspirent beaucoup d’Africains de tous les pays et de toutes les époques. L’angle sous lequel l’attribution de ce méga marché public à l’Entreprise Builders SA, une société appartenant à un ressortissant d’un pays voisin, va concerner la procédure de passation même de ce marché d’un montant de plus de trente milliards de francs CFA. Comme vous le savez sans doute, ce marché de construction d’infrastructures pour les universités publiques de Niamey, Maradi, Tahoua et Zinder avait fait l’objet d’un marché par entente directe sans mise en concurrence. Or, chacun le sait, ce type de mode de passation de marchés publics ou de délégation de services publics obéit à de règles et principes stricts liés souvent à la nature particulière de l’objet sur lequel porte ledit marché. C’est souvent le cas, lorsqu’il est question de la détention d’un brevet, d’une licence ou de tous autres droits acquis dans un domaine donné par le bénéficiaire du marché. En l’occurrence, dans le cas de ce marché public de construction d’infrastructures universitaires, on ne voyait pas trop cet aspect particulier de l’objet du marché, au point de vouloir procéder par entente directe et sans mise à concurrence, s’il vous plait ! D’ailleurs, même passé sous ce mode, ce marché avait, dans un premier temps, été invalidé par la Haute Autorité de régulation des marchés publics pour certains vices de forme et de fond commis dans la passation dudit marché. Mais, curieusement, le Gouvernement de Mohamed Bazoum l’a réattribué à Builders SA. Pourquoi cette insistance, cette focalisation sur Builders SA, serait-on tenté de se poser légitimement la question ? N’existe-il pas d’entreprises nigériennes, immatriculées au Niger, employant de la main d’oeuvre locale et payant régulièrement leurs impôts, capables d’exécuter ce genre de marchés ? Sans trop verser dans un chauvinisme désuet, on peut estimer qu’en matière de BTB, le Niger n’est pas mal logé à une meilleure enseigne, car de tous les temps, il a existé de grandes entreprises nationales dans le domaine ayant laissé de traces indélébiles dans le pays, parfois hors de nos frontières. Aujourd’hui encore, il existe de grands groupes de BTP capables de tenir la dragée haute à certains géants mondiaux du secteur. C’est au mépris total de l’expertise nationale que le dévolu a été jeté sur la Société Builders du jeune homme d’affaires malien, Ibrahim Diawara, dont nous saluons au passage l’esprit d’entreprise, en lieu et place des entreprises locales du secteur. Pour se justifier, la Société Builders évoquerait un simple montagne financier avec certaines banques privées, assorti d’un taux de remboursement de 6% qui débutera dans quatre (4) ans pour le Niger. Est-là la raison suffisante pouvant justifier le mode par entente directe de ce marché ? Nous ne le pensons pas, puisque l’Etat du Niger est une garantie financière assez crédible susceptible d’emporter la confiance des banques prêteuses dans cette affaire. Du reste, n’importe quelle entreprise du BTP nigérienne pourrait être sollicitée dans cette affaire, si l’Etat du Niger acceptait de se porter garant de la bonne exécution des engagements contractuels souscrits de part et d’autre des parties à la convention !

En réalité, les raisons de l’attribution de ce marché à la société Builders seraient à rechercher hors du pertinent Code des Marchés Publics et de Délégation de Services Publics du Niger, mais bien dans le clientélisme politique assaisonné à l’affairisme politique au plus haut sommet de l’Etat. Il est paradoxal de constater que pendant que les plus hautes autorités politiques du Niger entretiennent de relations diplomatiques contrastées avec leurs homologues maliennes, l’on note cette connivence dans les affaires entre le régime politique nigérien actuel et cet homme d’affaires malien. A la vérité, dans les bonnes affaires, il n’y a pas bagarre, comme disent nos amis ivoiriens, les bons comptes faisant toujours les bons amis, diton souvent ! On raconte qu’Ibrahim Diawara, qui n’est pas tout à fait sans attaches avec le Niger (une partie de sa famille y a vécu longtemps), est un ami des autorités politiques actuelles du Niger, plus précisément du président Mohamed Bazoum, dont il se susurre qu’il aurait financé une partie de la campagne de ce dernier, en 2021. Il semblerait que le président Bazoum aurait pesé de toute son influence pour que ce gigantesque chantier de constructions d’ouvrages universitaires soit attribué à ‘’l’ami personnel’’. Une façon de renvoyer l’ascenseur à l’africaine, sans doute !

Voilà ce qui expliquerait, peut-être, le choix porté sur Builders SA pour ce marché ! Quid alors du patriotisme économique qui fait la force des grandes nations de la planète ? Sous l’ère de la renaissance, ce concept peut sonner creux chez des gouvernants qui auront érigé l’affairisme au statut de religion d’Etat et qui n’hésitent pas, un seul instant, à sacrifier les intérêts supérieurs de la nation nigérienne pour ceux de leur clan politique. Le Niger contemporain se caractérise justement par l’abandon volontaire par les premiers responsables de l’obligation fondamentale de privilégier, en tous lieux et en toutes circonstances, la cause patriotique. Hélas, sur ce terrain, le régime de la renaissance, en ces Actes I, II et III, détient sans doute le triste record de buts marqués (CSC) contre son camp, du moins contre le camp du Niger. Et au finish, c’est toujours le Niger qui perd et eux qui gagnent ! C’est tout simplement triste de la part d’un régime politique qui prétendait incarner la ‘’renaissance du Niger’’, mais bien au contraire, d’un régime qui oeuvre à son ensevelissement !

Aliou Badara

 

Malgré la disponibilité des fruits et légumes sur les marchés de Niamey, leurs prix connaissent une hausse relative ces derniers temps. Une situation qui s’explique, pendant la période de l’intersaison, où l’essentiel de ces produits sont importés au Niger.

Sur les différents marchés de la capitale, les clients se plaignent de la hausse des prix des produits saisonniers en l’occurrence les fruits et légumes. L’augmentation des prix des fruits et légumes s’explique, selon Issoufou un vendeur des légumes au Petit Marché, par le fait que la plupart de ces produits sont cultivés uniquement pendant la saison froide. «Après cette saison, les commerçants sont obligés d’importer ces produits à partir de certains pays de la sous région et même du Maroc», explique-t-il. Sur le marché, en cette période les prix des légumes comme la tomate, le chou, la pomme de terre, l’oignon ont connu une hausse vertigineuse. Ainsi, le sceau de la tomate se vend 6000 FCFA, alors qu’il coutait pendant la période de production 1500 FCFA, soit une augmentation de 4500 FCFA. Actuellement, la tomate est importée à partir du Nigéria.

Quant au sac de  chou, il est passé de 6500 FCFA à 15.000 FCFA. S’agissant de la pomme de terre, a dit M. Issoufou, le prix est actuellement de 600 FCFA/kilo contre  300 FCFA /kilo pendant la période de production. L’aubergine et le piment frais ont aussi connu dans la foulée une hausse inquiétante pour les consommateurs. Le panier de la ménagère ne fait que subir un coup au regard de la cherté des légumes sur le marché. Le prix du sceau de l’aubergine a plus que triplé passant de 4000 FCFA à 15.000 FCFA. Le prix du sac de piment frais a quant lui quadruplé pour se vendre à 6000 FCFA. Ces produits qui sont indispensables dans l’alimentation de la population ne sont cultivables pour l’essentiel que pendant la période de froid parce que le Niger a un climat très capricieux. La majorité de ces légumes sont importés à partir Bénin, la pomme de terre et la tomate sont importées du Maroc. La carotte et les poivrons proviennent du Nigeria.  

S’agissant des fruits, ils sont aussi chers sur le marché. Selon Amadou, un vendeur de fruits au Petit Marché de Niamey, ce commerce n’est pas une activité dans laquelle on pourrait réaliser de grands projets. Elle permet tout de même à ceux qui s’y adonnent de pouvoir subvenir aux besoins quotidiens de la famille. A la différence des légumes, les fruits ont moins de bénéfice. «Nous achetons les fruits pour répondre à la demande de nos clients. L’ananas, la banane, l’orange, les mangues, la papaye, le melon ; la pastèque etc. sont entre autres les principaux fruits que nous vendons», témoigne M. Amadou.

Aboubacar Sita et  Abdoulaye Dan Sono (Stagiaire)

19 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Pendant l’intersession, les commissions de l’Assemblée Nationale effectuent traditionnellement des visites de terrain dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale. C’est ainsi que le mercredi 11 août 2021, les membres de la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale ont effectué une série de visites à l'Agence Nigérienne de Promotion de l'Electrification (ANPER) et à la Direction Générale de l’Hydraulique. La visite dirigée par l’honorable Issaka Assoumane, président de ladite commission a pour objectif d’aller rencontrer les responsables pour discuter de l’exécution de la mission qui leur a été confiée par l’Etat.

 A l'Agence Nigérienne de Promotion de l'Electrification (ANPER), les députés ont eu une rencontre d’échange avec le Directeur Général, M. Salouhou Hamidine et ses collaborateurs. Les députés ont été édifiés sur le fonctionnement de l’Agence et ses perspectives.  L’ANPER est née de la volonté du gouvernement de rehausser de façon significative le taux d’accès à l’électricité en zone rurale. Elle est chargée de la conception, la mise en œuvre et le suivi des programmes de développement de l’électrification rurale sur toute l’étendue du territoire national. Elle est également chargée de mobiliser les financements nécessaires et de coordonner l’intervention des acteurs pour la promotion et la réalisation des projets d’électrification en milieu rural à moindre coûts, toutes technologies confondues.

Selon le président de la Commission des Finances et du Budget, leur sortie concerne surtout les populations rurales. «Nous sommes allés à l’ANPER qui réalise l’électrification des localités qui sont loin du réseau de la NIGELEC et à l’Hydraulique pour voir la gestion des ouvrages ruraux. Le constat était édifiant au niveau de l’agence qui travaille pour la fourniture de l’électricité aux collectivités qui sont loin du réseau», a-t-il expliqué. M. Issaka Assoumane devait expliquer que d’après une étude de l’ANPER, il ressort que 80% de la population vit dans les zones rurales et moins de 1% de ces dernières ont accès à l’électricité. En outre, le pays dispose d’un des plus faible taux en Afrique et qu’il faut corriger, d’où la création de l’ANPER en 2014. «Le bilan de l’électrification rurale se résume à 66 localités électrifiées, environ 200 localités à court terme à travers des mini-centrales et des kits solaires. A la date actuelle, l’ANPER est seulement à 5% de l’objectif. Le faible taux de la couverture est dû au problème de financement parce que le pays fait face au problème de sécurité et l’effort de l’Etat est orienté vers ce domaine», a déclaré M. Issaka Assoumane.

La délégation parlementaire s’est ensuite rendue, dans l’après-midi, au ministère de l’Hydraulique où ils ont rencontré les responsables de la Direction Générale de l’Hydraulique, de la Société d'Exploitation des Eaux du Niger et de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN). A ce niveau, le point d’intérêt de la rencontre est focalisé sur l’hydraulique villageoise selon le chef de la délégation. M. Issaka Assoumane a souligné que de par le passé, la gestion des points d’eau était assurée par des comités villageois. Cette gestion n’a pas connu de succès et le gouvernement est passé à la gestion déléguée. «Nous voulons savoir le fonctionnement de cette délégation et son évaluation. La réponse des responsables était positive. Ils nous ont certifié que la gestion déléguée a donné plus de satisfaction et de visibilité», a-t-il dit avant de conclure que les parlementaires ont échangé sur le contrat entre la SPEN et l’Etat du Niger et ensuite entre la SEEN et l’Etat du Niger à travers la SPEN.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

17 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

En mission dans à Zinder, le week-end dernier, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou, a effectué plusieurs visites avant de rencontrer les opérateurs économique de la région. Il s’agissait pour le ministre de s’enquérir de la situation des arriérés des recettes de l’opération vente des céréales à prix modéré, initié par les plus hautes autorités de  notre pays en vue de faciliter l’accès aux denrées alimentaires aux couches les plus vulnérables pendant la période de soudure. La finalité de cette démarche est de voir, avec les autorités régionales quelles pourraient être les mesures appropriées à prendre pour permettre à l’Etat de rentrer dans ses droits.

La région de Zinder, faut-il le préciser totalise plus de 80 millions de FCFA d’arriérés. «Nous sommes en année électorale, et les ressources à recouvrer se trouvent dans les mains d’éventuels  candidats, ce qui du reste fait que celles-ci ne sont sécurisées», a déclaré le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé. «Aussi, des efforts particuliers doivent être déployés afin que ces fonds se retrouvent dans les meilleurs délais dans les caisses de l’OPVN avant le démarrage de la campagne électorale», a-t-il précisé.

Le taux de recouvrement de ces arriérés est actuellement de 72 pour cent. «Notre vœu le plus ardent est de voir ce taux avoisiner 96 pour cent dans moins de deux mois», a fait remarquer M. Sadou Seydou qui indique par ailleurs  que la région de Zinder traine 83 Millions de FCFA d’arriérés comptant pour les années 2017, 2018 et 2019.

Il a également mis à profit cette mission à Zinder pour visiter les magasins de l’OPVN pour se rendre compte des stocks et réserves alimentaires nationales de sécurité où, selon le responsable, M. Rabbo Ibrahim, la région totalise plus de 4743,794 tonnes.

Par ailleurs, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé a rencontré les opérateurs économiques de la région pour une réunion d’information et de sensibilisation. Il a été question de les informer sur la ligne de crédit  de 150 Milliards qui a été mise à la disposition du secteur privé par l’Etat nigérien dont 100 Milliards pour les grandes sociétés et 50 Milliards pour les petites et moyennes entreprises.

Le second point abordé par le Ministre Sadou Seydou est relatif à la gestion du grand marché Dollé, une infrastructure marchande qui a été réalisé par l’Etat nigérien avec l’appui des partenaires au développement. Il est actuellement supervisé dans sa gestion par le Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé.

Le Ministre Sadou Seydou qu’accompagne le Gouverneur de la Région de Zinder et les cadres centraux et régionaux de son département ministériel a enfin rendu une visite de courtoisie à l’honorable Sultan du Damagram Elh. Aboubacar Sanda Oumarou où les échanges ont porté sur plusieurs questions d’intérêt national.

Sido Yacouba et Razinatou Ali Moumouni (ASCN), ANP-ONEP/Zinder

26 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le Ministère du Commerce a organisé, avec le soutien du Programme d’Appui à la mise en œuvre de la ZLECAf (GIZ/ZLECAf), un atelier de vulgarisation de l’Accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) au profit des opérateurs économiques à Dosso. L’objectif de cet atelier qui se poursuivra dans les régions de Maradi et de Tahoua est de vulgariser l’accord afin de faciliter son appropriation par toutes les parties prenantes au niveau régional. Au cours des travaux qui dureront deux jours, les thèmes qui seront abordés porteront notamment sur la présentation de l’Accord de la ZLECAf: objectifs, résultats attendus, défis et perspectives pour le Niger, la présentation des protocoles et annexes de l’Accord ainsi que l’état des négociations.

La cérémonie d’ouverture du présent atelier a été présidée par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce M. Abdou Ibrahim en présence du Secrétaire Général sortant du Gouvernorat de la région de Dosso M. Assoumana Amadou, du Coordonnateur National du Programme d’Appui à la mise en œuvre de la ZLECAf (GIZ-ZLECAf) et de plusieurs cadres du Ministère du Commerce.

L’accord de la ZLECAf est l’un des projets phares du premier plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. A ce jour, l’accord a été signé par 54 sur les 55 Etats membres de l’Union Africaine. Aussi, 40 Etats ont ratifié et déposé leurs instruments de ratification auprès de l’UA. Le Niger a ratifié l’accord de la ZLECAf le 8 mai 2018  traduisant ainsi un engagement politique et économique fort en faveur de l’intégration africaine.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux du présent atelier, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce M. Abdou Ibrahim a remercié au nom des plus hautes autorités, les partenaires qui accompagnent le Niger dans le processus de la mise en œuvre de la ZLECAf, en particulier la coopération allemande à travers GIZ-ZLECAf. M. Abdou Ibrahim a fait un rappel historique des négociations ayant conduit à la création de la ZLECAf. «La Zone de Libre Echange Continentale Africaine constitue une opportunité pour atténuer la vulnérabilité des économies africaines dans l’ordre économique mondial», a-t-il notifié. Elle vise a-t-il précisé à créer en Afrique un marché continental des biens et des services pour une population de plus d’un milliard trois cent millions d’habitants et dont le PIB s’élève à environ trois mille milliards de dollars US.

La mise en œuvre de la ZLECAf, a souligné le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce, permettra de mener à bien les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme dans les pays africains conformément à l’agenda 2063. Pour une mise en œuvre efficace et efficiente de cet important accord, il est nécessaire a-t-il dit de le faire connaître par toutes les parties prenantes en particulier le secteur privé.

Auparavant, le Secrétaire Général sortant du gouvernorat de Dosso a, dans son discours de bienvenue, indiqué que la problématique de l’intégration commerciale est une question qui a toujours préoccupé les autorités de notre pays au plus haut sommet de l’Etat à travers la promotion de l’intégration régionale et des échanges intra-africains. M. Assoumana amadou s’est longuement appesanti sur les objectifs de l’Accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine qui est la création d’un marché unique pour les marchandises et les services facilités par la libre circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique, continentale, conformément à la vision panafricaine d’une ‘’Afrique intégrée, prospère et pacifique’’ telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.

Après avoir insisté sur les actions à mettre en œuvre par les Etats membres pour l’atteinte des objectifs de cet accord de la ZLECAf, le Secrétaire Général sortant du Gouvernorat de Dosso a exhorté les participants à l’atelier à suivre les travaux avec assiduité afin de connaître les avantages liés à cet accord et d’en tirer plein profit en tant qu’acteurs du secteur privé.

Mahamane Amadou ONEP/Dosso

07 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Afrique Population JeunesseLe politicien français Jean-Louis Borloo (Union des démocrates et Indépendants) a fait mardi une intervention remarquable sur la chaîne de radio française France Inter, où il était invité pour donner son point de vue sur le second tour des élections françaises prévu ce dimanche.

Borloo a été pendant près de 20 ans maire de la ville française de Valenciennes et il a été ministre dans différents gouvernements français, mais il a dû quitter la politique pour des raisons de santé en 2014.

Ce ne fut pas son avis sur le duel à venir Macron-Le Pen qui a le plus attiré l’attention, mais ses déclarations sur l’Afrique.

Borloo se consacre à l’Afrique depuis un certain temps et il a notamment créé une fondation (Énergies pour l’Afrique)  pour améliorer l’alimentation énergétique sur le continent. Il a déclaré la chose suivante à propos de l’Afrique :

Africa FuturePar son poids démographique et ses perspectives économiques, l'Afrique est devenue incontournable sur la scène internationale, estime Hervé Bourges, homme de média et fin connaisseur du continent, auteur à 84 ans du "Dictionnaire amoureux de l'Afrique".

QUESTION: "L'Afrique n'est pas un continent de seconde zone mais celui de l'avenir", écrivez-vous. Pourquoi ?
REPONSE: L'Afrique aujourd'hui est un monde au coeur du monde. On ne peut pas se passer de l'avenir de l'Afrique. Par sa population - un milliard aujourd'hui, 2,5 milliards en 2050 -, par le fait que ce continent recèle des matières premières que n'ont plus beaucoup de pays et que les grandes puissances s'y précipitent.

Il y a des tas de problèmes qui se posent - y compris dans le domaine des phénomènes migratoires et climatiques - mais l'Afrique va jouer un rôle important au sein du monde, de manière positive ou négative.

Immigration intra AfricaineEn coordination avec plusieurs chercheurs africains et européens, la socio-anthropologue Sylvie Bredeloup tort le cou aux idées reçues sur la migration en Afrique au sein du Laboratoire Mixte International Movida (Mobilités, Voyages, Innovations et Dynamiques dans les Afriques méditerranéenne et subsaharienne) basé à Dakar. L'objectif de ce cénacle afro-européen est de constituer un pôle de pensée qui appelle à repenser la pluralité et la complexité des mouvements migratoires en Afrique en se passant du miroir déformant de l'Europe. Pour La Tribune Afrique, Sylvie Bredeloup, co-responsable du MOVIDA, fait voler en éclats plusieurs clichés véhiculés sur les migrations africaines.

La Tribune Afrique: Dans l'imaginaire collectif, les personnes en migration sont souvent des migrants qui vont en Europe. Vous nous dites que la migration sur le continent est d'abord intra-africaine...

Sylvie Bredeloup: Elle est intra-africaine depuis très longtemps même si dans les imaginaires, on a toujours mis en avant la migration vers l'Europe. Cette migration à l'intérieur du continent se présente en plusieurs pôles. Il y a un pôle autour de la Côte d'Ivoire qui a toujours été un pays très riche et qui a attiré des populations qui viennent du Mali, du Burkina Faso, et de la Guinée voire du Sénégal. Le second s'est construit autour du Nigéria qui a drainé des populations originaires notamment du Ghana, attirée par la rente pétrolière. Et puis, il y a ce troisième pôle autour du Sénégal avec tous les pays voisins comme la Guinée-Bissau, le Cap-Vert pour des raisons historiques. Dakar ayant été la capitale de l'Afrique Occidentale française (AOF), ce qui a joué un rôle important. Le dernier pôle est lui concentré autour de l'Afrique du sud avec les mines d'or, de diamant qui ont attiré énormément de personnes. En plus d'être intra-africaine, la migration est d'abord rurale-rurale, frontalière. Dans les exemples que j'ai cités, on voit comment les personnes qui se déplacent vont dans les pays voisins pour exploiter soit les terres soit les richesses minières ou pétrolières.

afrique francePour retrouver le prestige qu’elle mérite, la France, notre pays, aspire à une véritable révolution dans les cœurs et les esprits. A condition que les programmes proposés par les candidats à l’élection présidentielle redoublent, au second tour plus encore qu’au premier, d’audace et d’imagination.
Avec une population de 67 millions d’habitants, un taux de chômage de près de 10 % de la population active, un PIB de 2 806 milliards d’euros, une croissance non dynamique de 1,2 %, un endettement record de 2 200 milliards d’euros (et 50 milliards d’euros annuels d’intérêts), un taux de prélèvements obligatoires de 47,7 % et une durée du travail limitée à 35 heures, la France peut et doit retrouver son lustre d’antan en ouvrant quatre grandes portes : un engagement fort dans l’écologie et les services numériques ; un accroissement du temps de travail (pas la durée légale) et un renforcement de l’entreprenariat ; une forte promotion de l’innovation et des start-up, un équivalent français de la Silicon Valley ; et enfin un vaste plan de croissance basé sur les débouchés de marché en Afrique.

Aide developpement Afrique 01Echange de dollars contre des dinars au marché noir, à Tunis, en août 2017. Crédits : Zoubeir Souissi/REUTERSPour notre chroniqueur, « l’aide au développement » masque les flux Sud-Nord que sont, entre autres, le service de la dette et la fuite des capitaux.
Le sujet de l’aide au développement est de nouveau sur la table à l’occasion de la publication récente par AidData, un centre de recherche américain, d’un rapport qui fait le bilan de l’aide chinoise au développement dans le monde : sept pays africains sont parmi les dix premiers bénéficiaires de l’aide chinoise.

Lire aussi : « La Chine s’aide plus qu’elle n’aide l’Afrique en lui accordant des milliards de dollars »

L’enjeu est de taille : comme le reconnaissaient les auteurs du rapport « Prêts pour l’Afrique d’aujourd’hui ? », publié il y a peu par l’Institut Montaigne, « l’aide est un levier important de la stratégie d’influence » des grandes puissances. Dès lors, étudier l’ampleur et les conséquences des flux d’aide d’un des principaux bailleurs de fonds, notamment en Afrique, est crucial pour ses concurrents occidentaux.
Que les grands pays usent de ce qu’ils appellent « l’aide au développement » à des fins d’influence est légitime. Que la plupart des dirigeants africains trouvent leur intérêt dans ce système cynique n’est malheureusement pas une surprise. En revanche, que les peuples africains soient si peu mobilisés sur la question des enjeux de l’aide est étonnant.

Les pauvres financent les riches
Les chiffres sont pourtant clairs. En 2016, Global Financial Integrity (GFI), un autre centre de recherche américain, a publié, en partenariat avec l’Ecole d’économie de Norvège, un rapport qui traçait l’ensemble des flux financiers, dans les deux sens, entre pays riches et pays pauvres (aide au développement, investissements directs étrangers, échanges commerciaux, remboursements de dette, transferts des migrants, fuite des capitaux).
En 2012, dernière année où les données étaient disponibles, les pays pauvres avaient reçu environ 1,3 billion de dollars (environ 980 milliards d’euros) des pays dits avancés. Mais la même année, 3,3 billions de dollars émanant des pays pauvres auraient pris la direction des pays riches. En clair, les pays pauvres, l’Afrique en tête, avaient financé les pays développés à hauteur de 2 billions de dollars !

Afrique Usine Monde 2050Pour Mihoub Mezouaghi de l’AFD, l’industrialisation du continent est une priorité. La Chine, les énergies renouvelables et les technologies pourraient y contribuer.

L’Afrique, prochaine puissance industrielle ? La question peut paraître extravagante. Pourtant, certains pays empruntent de nouveaux sentiers d’industrialisation, comme Maurice, le Maroc, l’Ethiopie et la Tanzanie. Plus encore, une nouvelle donne se dessine à long terme. Un proverbe africain ne dit-il pas : « Quand un arbre tombe on l’entend ; quand une forêt pousse, pas un bruit » ?

Lire aussi : La question démographique, épée de Damoclès du développement africain

Dès 2050, plus de 2 milliards de femmes et d’hommes vivront sur le continent, où l’on verra éclore les prochaines mégapoles. L’Afrique de demain inquiète, tant les pressions migratoires, écologiques et sociales seront des plus fortes. Mais le XXIe siècle pourrait aussi voir l’Afrique devenir la prochaine usine du monde, une question qui est au cœur des débats du Forum économique international sur l’Afrique, organisé à Paris le 4 octobre par l’Union africaine (UA), l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique).
Des économies qui se désindustrialisent

Il est souvent suggéré que le dividende démographique, induit par une forte croissance de la population active, entraînera inéluctablement le décollage économique de l’Afrique, à l’instar de la Chine et de l’Inde au cours des dernières décennies. Cependant, malgré une croissance soutenue depuis dix ans, les économies africaines peinent à se diversifier. Cinq produits seulement représentent 60 % des exportations de l’Afrique subsaharienne : le pétrole, le gaz naturel, le fer, l’or et les minerais bitumeux. Plus préoccupant, certaines de ces économies se désindustrialisent. L’industrie manufacturière ne fournit que 6 % des emplois et sa contribution au PIB, en baisse, n’atteint plus que 10 % selon la Banque mondiale. L’Afrique ne pesait que 2 % de l’activité manufacturière mondiale en 2013, contre 3 % en 1970, indiquant sa marginalisation de l’industrie mondiale.

« La jeunesse et la bonne gouvernance doivent être au cœur du partenariat entre le G20 et l’Afrique »Les deux milliardaires Mo Ibrahim, Aliko Dangote et l’ancien président de la BAD Donald Kaberuka plaident pour une alliance entre les pays les plus riches et les « gouvernements africains qui pensent d’abord à leurs citoyens ».

La chancelière allemande, Angela Merkel, mérite d’être félicitée pour avoir mis à l’ordre du jour du prochain sommet du G20, les 7 et 8 juillet à Hambourg, un nouveau partenariat avec l’Afrique. La conférence qu’elle accueille cette semaine à Berlin, à laquelle plusieurs dirigeants africains sont conviés, devrait marquer la première étape de ce nouveau partenariat.

En tant qu’Africains et investisseurs, nous croyons, comme la chancelière, au potentiel des économies émergentes africaines. Mais nous sommes aussi conscients du risque majeur qui existe si nous ne saisissons pas ce potentiel de manière positive. Le continent africain a vu sa population doubler depuis 1985 et celle-ci doublera à nouveau d’ici à 2050, pour atteindre 2,5 milliards d’habitants. Pour absorber cette explosion démographique, 22,5 millions de nouveaux emplois devront être créés chaque année.

Diaspora Africaine transferts de fondsTransformer les transferts de fonds en capitaux structurés dynamiserait la création de richesses et d’emplois sur le continent, expliquent trois experts.
Tribune. Lors de ses voyages en Afrique (Mali, Maroc, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Algérie, puis Tunisie et Sénégal), le président Emmanuel Macron a appelé à une modernisation des relations de la France avec le continent, articulée autour de priorités claires – énergie, infrastructures et éducation notamment – et portée par des dynamiques nouvelles (jeunesse, société civile et secteur privé, entre autres), afin d’optimiser les effets de l’aide publique au développement (APD). Nous ne pouvons que nous féliciter de cette nouvelle ambition, et en particulier de l’importance qu’elle accorde à la diaspora.
Depuis plusieurs années, il y a en effet une véritable prise de conscience du potentiel financier des diasporas vers leurs pays d’origine. Il faut dire que les montants sont colossaux, à échelle systémique et macroéconomique. Selon la Banque mondiale, ces transferts vers l’Afrique subsaharienne ont représenté 33 milliards de dollars en 2016 (environ 31 milliards d’euros à l’époque) et près de 60,5 milliards de dollars pour l’ensemble du continent.

Lire aussi :   Les juteux transferts d’expatriés vers l’Afrique

Cette manne de la diaspora ne cesse de croître, à tel point qu’elle dépasse désormais l’APD. Dans une récente étude, les Nations unies estiment que la diaspora africaine envoie 36 % d’épargne en plus qu’en 2007. En termes de montant reçu, l’Afrique est le troisième récipiendaire, derrière l’Asie et l’Amérique latine. Néanmoins, il y a en Afrique deux fois plus de bénéficiaires qu’en Amérique latine, les « tickets » étant plus petits.

Afrique Chine CooperationL’Histoire dit qu’au XIVe siècle, des flottes maritimes chinoises accostèrent sur les côtes d’Afrique orientale, y développant de premières relations commerciales. Aujourd’hui, les cartes diffusées par l’agence de presse officielle Chine nouvelle font apparaître un seul point africain sur le tracé OBOR, « Une ceinture, une route » : Nairobi. La capitale kenyane doit être reliée à la ville portuaire de Mombasa grâce à une ligne de chemin de fer de 609 kilomètres, financée à 90 % par la banque publique chinoise Exim.

« Qu’on l’appelle Route de la soie ou Route de la Lune, peu importe aux Africains, l’essentiel pour eux est d’en être, et tous ces projets suscitent une grande excitation », indique Carlos Lopes, ancien secrétaire général de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Les dirigeants du Kenya et de l’Ethiopie comptent parmi les vingt-huit chefs d’Etat participant au forum organisé par Pékin, dimanche 14 et lundi 15 mai.

AbiyLe chef d'état-major de l'armée éthiopienne a été abattu quelques heures après une tentative de coup d'État dans l'Amhara, État régional dont le président a également été tué, a déclaré le 23 juin une porte-parole du Premier ministre.

La porte-parole d’Abiy Ahmed, Billene Seyoum, a affirmé à la presse qu’un « commando de tueurs », dirigé par le chef de la sécurité de l’Amhara (nord-ouest), avait fait irruption dans une réunion samedi après-midi, blessant mortellement le président de la région Ambachew Mekonnen et un autre haut responsable.

« Plusieurs heures plus tard, dans ce qui semble avoir été une attaque coordonnée, le chef d’état-major des forces armées éthiopiennes, Seare Mekonnen, a été tué à son domicile par son garde du corps », toujours selon la porte-parole. Un général à la retraite qui lui rendait visite a également été abattu.

Le garde du corps a été arrêté, mais le chef de la sécurité de l’Amhara, Asaminew Tsige, est en fuite, selon d’autres sources. « La situation dans la région d’Amhara est actuellement totalement sous le contrôle du gouvernement fédéral en coopération avec le gouvernement régional », a assuré le bureau du Premier ministre.

« Pas de signes d’une tentative de coup d’État plus large »

« La tentative de coup dans l’État régional d’Amhara est contraire à la Constitution et vise à saborder la paix chèrement acquise dans la région », avait auparavant déclaré dans un communiqué le bureau du Premier ministre.

à lire Abiy Ahmed, l’homme qui va changer l’Éthiopie

Un journaliste présent à Bahir Dar, la capitale régionale, a dit à l’AFP que des coups de feu ont été entendus peu après le coucher du soleil et se sont poursuivis plusieurs heures durant. La fusillade s’est ensuite calmée, a-t-il rapporté.

« Nous ignorons les intentions des attaquants (de l’Amhara). Il ne semble pas qu’il y ait un projet organisé pour renverser le gouvernement régional, mais c’est possible », a déclaré un expert du centre International Crisis Group, William Davison. « Il n’existe pas de signes clairs d’une tentative de coup d’État plus large à Addis », a-t-il affirmé à l’AFP.

Depuis son arrivée au pouvoir en avril 2018 après deux ans de troubles en Éthiopie, le Premier ministre réformateur Abiy Ahmed s’est efforcé de démocratiser le pays.

Il a notamment légalisé des groupes dissidents, amélioré la liberté de la presse et réprimé les atteintes aux droits humains en arrêtant des dizaines de responsables de l’armée et des services de renseignement.

à lire Éthiopie : Abiy Ahmed, la réforme à marche forcée

Il s’est également lancé dans un programme de réformes économiques, et a fait la paix avec l’Érythrée après plus de vingt ans de conflit.

Tensions interethniques récurrentes

Mais il doit faire face à des tensions interethniques récurrentes, généralement liées à la possession des terres et à l’utilisation des ressources, qui dégénèrent souvent en violences dans ce pays de plus de 100 millions d’habitants.

Plus d’un million de personnes ont été déplacées par ces violences interethniques, que les analystes attribuent également à l’affaiblissement du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), le parti au pouvoir autrefois tout-puissant, et à divers groupes qui profitent de la phase actuelle de transition politique pour essayer d’imposer leurs intérêts.

En juin 2018, une attaque à la grenade au cours d’un meeting auquel participait Abiy Ahmed avait fait deux morts. Le procureur général éthiopien avait indiqué qu’un officier de renseignement non identifié était soupçonné de cet attentat.

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«L’Afrique est ouverte aujourd’hui à la Russie»«Les Russes sont attendus dans tous les domaines, mais plus particulièrement dans le domaine du tourisme, des infrastructures et de l’agriculture»: dans une interview à Sputnik, le diplomate sénégalais Souleymane Anta Ndiaye explique que les perspectives sont énormes pour le dialogue russo-africain.

Le dialogue Russie-Afrique vient d'être relancé, voici ce qu'a prouvé le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF 2018), qui a offert à de nombreux pays africains l'occasion de démontrer leur potentiel. Le chef du bureau économique près l'ambassade du Sénégal en Russie, Souleymane Anta Ndiaye, a livré le message de son pays à la Russie dans une interview à Sputnik.

«Le Sénégal est un pays qui a une longue tradition de relations diplomatiques avec la Russie, mais les relations économiques sont presque inexistantes. Moi, ce que je voudrais dire aux hommes d'affaires russes, c'est de venir investir au Sénégal dans le domaine du tourisme, par exemple. Nous avons six cent kilomètres de plages sablonneuses, nous avons le soleil douze mois sur douze et puis nous avons un peuple tolérant, très ouvert, il y a des raisons pour les Russes de venir au Sénégal. Je demande au gouvernement russe d'accompagner tout cela dans le cadre de notre coopération bilatérale», déclare-t-il.

Outre le tourisme, quels autres secteurs de l'économie sénégalaise pourraient éveiller l'intérêt russe? Selon le diplomate, il s'agit notamment de l'agriculture et du domaine des infrastructures:

M. Mahaman Louan Gaya, secrétaire général de l'Organisation des Producteurs de Pétrole AfricainsM. Mahaman Louan Gaya, secrétaire général de l'Organisation des Producteurs de Pétrole AfricainsLa pollution aux hydrocarbures est endémique sur le Continent africain, qui assure 12% de la production pétrolière mondiale. Cette pollution a dégradé les conditions de vie des populations et favorisé des tensions sociales. Pour opérer sans être inquiétés, les pétroliers incriminés ont instauré la mainmise sur la majeure partie de la chaîne de valeur : Le transport et le trading du pétrole brut, l’affrètement, l’importation et la distribution des produits raffinés. Cet état de fait rend difficile tout contrôle des activités de ces pétroliers dont quelques-uns ont été impliqués dans le scandale de la vente de carburant frelaté à ces mêmes pays africains. Dans cette interview accordée à «La Tribune Afrique», Mahaman Louan Gaya, Secrétaire Général de l'Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO), dresse un tableau sans complaisance de la situation.

La Tribune Afrique : Les hydrocarbures ont un impact certain sur l'environnement. En Afrique, cet impact est encore significatif et est à l'origine de scandales et d'actions judiciaires notamment dans le Delta du Niger. Comment évaluez-vous l'ampleur de cette pollution?

Mahaman Laouan Gaya : En effet, c'est bien dommage de constater que l'industrie pétrolière est responsable d'une pollution généralisée de l'environnement et cela bien plus en Afrique que nulle part ailleurs dans le monde. Toutefois, il faut garder à l'esprit que depuis des années les grandes marées (Amoco Cadiz, Prestige, Erika,....) et autres gros accidents pétroliers (Plateforme DeepWater Horizon de BP,...) se sont produits ailleurs qu'en Afrique. Sans donc détenir le triste record mondial de la pollution, l'Afrique a par contre la particularité d'avoir une pollution pétrolière permanente, durable, provoquée et ''entretenue'' par les multinationales pétrolières étrangères présentes souvent depuis l'ère coloniale sur son sol. De façon générale, les effets de la pollution ont lieu sur toute la chaîne de l'industrie pétrolière. Les vibrations sismiques nuisibles aux populations et à la faune sauvage lors de la campagne géophysique, les effets des déversements massifs d'hydrocarbures dans la nature, les ressources aquifères, le rejet des matériaux toxiques, des oxydes de soufre et d'azote, du monoxyde de carbone, du benzène et d'autres gaz à effet de serre durant l'exploitation et le raffinage du pétrole sont malheureusement très courants en Afrique.

Le Projet de Développement des Compétences pour la Croissance est une initiative du gouvernement Nigérien, financée par la Banque Mondiale. Le Ministère en charge de l’enseignement professionnel et technique assure la supervision stratégique et la tutelle du projet.

 Lancé en 2014, le PRODEC a pour objectif de développement, l’amélioration et l’efficacité de la formation professionnelle formelle et des programmes courts de développement des compétences dans les domaines ci-après :

  • Bâtiment et Génie Civil;
  • Hôtellerie et Tourisme,
  • Peaux et Cuirs,
  • Mécatronique;
  • Agriculture et élevage;
  • Mode et couture.

« En termes d’objectif de développement, il a été prévu que le PRODEC  touche 31.360 jeunes, bénéficiaires directs du projet. Aujourd’hui, le projet a touché 32.249 en général. » affirme le Coordonnateur du PRODEC, Dr Aoula Yahaya. Il poursuit en précisant que « de manière globale, c’est 51% de ces 32.000 jeunes touchés qui ont été inséré de manière temporaire ou définitive avec un Contrat à Durée Indéterminé. D’autres ont pu créer leur propre entreprise. »

 

Le PRODEC a été mis en œuvre avec le concours de plusieurs structures étatiques. Il s’agit de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE), de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) et du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (MET/FP)

L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) intervient en qualité d'agence d'exécution en charge de la sous-composante 1.2 du projet.  Dans cette sous-composante, figure la mise en stage des jeunes par l’ANPE au niveau des entreprises.

« Ce sont des jeunes diplômés qui ont besoin d'un premier stage à l'initiation à la vie professionnelle. De 2014 à 2023, dans le cadre du projet, nous avons eu à placer 6.528 stagiaires dans différentes structures. » explique madame Adamou Fatouma Zara, point focal de PRODEC à l’ANPE.

L’ANPE s’est aussi occupée du programme de reconversion professionnelle. Madame Adamou Fatouma Zara, point focal de PRODEC à l’ANPE précise que ce sont des jeunes qui n'arrivaient pas à s'insérer dans leur domaine professionnel initial. « Ils sont reconvertis dans différents domaines pour pouvoir vraiment avoir des activités génératrices de revenir. Sur une cible de 600 au début, nous avons eu à reconvertir 480 jeunes, dont 62 femmes. »  Confirme-t-elle.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) s’est chargée de la mise en œuvre de la composante 2.3, relative à la formation et l’appui à l’entrepreneuriat des jeunes. Dans le cadre de la Compétition de Plan d’Affaires (CPA) et du fonds d’amorçage au profit des jeunes formés en entrepreneuriat, sur 300 jeunes initialement prévus, 706 jeunes ont été primés (144 pour la CPA et 562 pour le fonds d’amorçage)

« L’idée est que ces jeunes soient outillés de telle sorte qu’au bout d’un certain moment, ils puissent devenir des acteurs économiques majeurs qui vont concourir au développement économique du pays. » précise Ali Yacouba A. Kader, pont focal PRODEC à la CCIN.

La compétition de plan d’affaires vise à toucher un maximum de jeunes formés et encadrés par des cabinets recrutés spécifiquement pour cette tâche. «  Au final, nous avons touché plus de 7000 jeunes et plus de 71% ont pu se réinsérer professionnellement. » Conclut le pont focal PRODEC à la CCIN.

 

La formation dans les Sites d’Apprentissage Agricole SAA, l'inscription des jeunes dans des établissements de formation professionnelle dans le cadre de l’apprentissage dual ont été assurées par le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA).

Selon Harouna Elh Oumarou, Directeur Général du FAFPA, les actions menées par le FAFPA sont entre autres : « la mise en œuvre et le suivi des activités rentrant dans le cadre de l’apprentissage dual, la formation à la demande, la reconversion, l’apprentissage agricole sur les sites  d'apprentissage agricole que nous appelons SAA ». A ce jour, sur 3.000 bénéficiaires prévus pour bénéficier de la formation dans les Sites d’Apprentissage Agricole (SAA), 3.054 personnes ont été touchées à ce jour, ce qui équivaut à un pourcentage de 102%.

En termes d’infrastructures à construire dans les Sites d’Apprentissage Agricole (SAA), il est à noter la réalisation de toutes les prévisions, c’est à dire 10 réalisations. « En termes de réalisations, il faut noter que tous les indicateurs ont été satisfaits par le FAFPA dans le cadre de la mise en œuvre du PRODEC. » conclut Harouna Elh Oumarou, Directeur Général du FAFPA.

Le MET/FP est chargé de la mise en œuvre de la composante 1.1 du projet. A ce titre, le Ministère a conduit le processus de la construction et la réhabilitation de 20 Centres de Formation aux Métiers (CFM), 02 Centres de Formation des Jeunes Agriculteurs (CFJA), 01 Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCAN), le Lycée de Dogon Doutchi et le Lycée d’Hôtellerie d’Agadez.

Les structures étatiques partenaires du PRODEC assurent être dans une démarche de pérennisation des actions mises en œuvre.  

Retenons surtout que grâce au PRODEC, le Niger figure désormais au nombre des pays les plus outillés en matière de mise en œuvre de la loi sur la formation professionnelle. Le Coordinateur du projet, le Docteur Aoula Yahaya estime que cette loi a surtout permis de renforcer l’arsenal juridique de la formation professionnelle au Niger.

Les actions du gouvernement nigérien combinées aux efforts des partenaires techniques et financiers visant à accroitre des programmes d'éducation et de formations professionnelles ont eu des impacts considérables. C’est notamment le cas du PRODEC qui en dix (10) ans d’existence a enregistré des résultats remarquables, apportant ainsi des solutions efficaces au problème de l’employabilité des jeunes au Niger.

IC

10ème Edition du forum des agents des douanes de l’espace UEMOA : « Les enjeux de l'analyse des données et de la gestion des risques dans l'espace UEMOA »


Du mercredi 19 au vendredi 21 octobre 2022, Niamey, la capitale du Niger a abrité les assises du 10ème Edition du forum des agents des douanes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Placé sous le thème « Les enjeux de l'analyse des données et de la gestion des risques dans l'espace UEMOA »,  ce forum a été organisé par le Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD) avec l’appui technique et financier de la Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA.

C’est le Secrétaire Général du ministère des finances M. Abdoul Laye Issoufou qui a présidé la cérémonie officielle de lancement des travaux, c’étaient en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles : le  ministre de la Justice garde des sceaux du Niger, son homologue de la communication, chargé des relations avec les instituions, le Secrétaire permanent des fora des agents des douanes des pays de l'UEMOA, le représentant résident de l’UEMOA au Niger, le commissaire en charge du département du marché régional et de la coopération de l’UEMOA, le Directeur Général Adjoint des Douanes du Niger, le Secrétaire Général du Bureau Exécutif du SNAD-Niger ainsi que les agents des douanes de 07 pays membres de l’UEMOA à l’exception du Mali.

C’est le Secrétaire général du Syndicat National des Agents des Douanes du Niger le Commandant Hamadou Daouda Tiékoura qui a pris la parole en premier pour son mot de bienvenue. Le SG du BEN-SNAD, a ainsi souhaité la chaleureuse bienvenue au Niger à toutes les délégations avant de rendre un hommage mérité à tous les initiateurs, grâce à qui le forum a pris aujourd’hui son envol. Un forum qui a tenu sa première édition, ici même à Niamey, à l’initiative du SNAD sous la direction du Colonel Ibrahim  yacouba.  Le Secrétaire général du BEN SNAD qui a ensuite fait un bref rappel du conteste du forum des agents des douanes de l’UEMOA.

Quant au Secrétaire Permanent du Forum, Mathias Kadiogo, lui est revenu sur les résultats satisfaisants qui sont à saluer des éditions tenues jusque-là.

Prenant la parole à cette occasion au nom du président de la commission de l’UEMOA empêché le Commissaire chargé du Département du Marché Régional et de la Coopération, Professeur Filiga Michel Sawadogo, s’est appesanti sur le rôle des agents des Douanes dans l’atteinte des objectifs d’intégration sous-régionale. Pour le commissaire chargé du département du marché régional et de la coopération de l’UEMOA, le choix du thème principal retenu pour ce forum, n'est pas fortuit. « Vous conviendrez avec moi que ce contexte d'insécurité appelle davantage de technicité dans les contrôles afin de concourir à la sûreté et à la sécurité de la chaîne logistique. Il faut contrôler vite et mieux, d'où la nécessité de recourir aux outils modernes comme l'analyse des risques ». Pour ce qui est du deuxième thème «  Les administrations douanières face à l’opérationnalisation de la zone du libre-échange continentale africaine (ZLECAF), le commissaire a interpellé les agents des douanes de l’UEMOA sur l’importance de cette thématique.

Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances, représentant le Ministre empêché, a surtout relevé tous les efforts que les autorités gouvernementales déploient pour faire de l’administration douanière, un levier du développement socio-économique dans le cadre du marché commun et de l’union douanière. Selon Abdoulaye ISSOUFOU, pour avoir réussi à mettre en œuvre plusieurs instruments juridiques et harmoniser d'immenses critères de convergence au sein de l'union, « l'UEMOA s'est placée en tête des regroupements régionaux les plus efficaces en Afrique. Ce meilleur fonctionnement est consécutif à l'engament sans cesse renouvelé des dirigeants de nos Etats respectifs. Il en est ainsi parce que l'intégration sous régionale n'étant pas définitive, nous devons davantage réfléchir et penser en permanence à des stratégies en vue d'améliorer son processus ». Dans ses attentes le Secrétaire Général du ministère des finances espère du forum de formuler des recommandations tendant à renforcer l’union douanière dans  l’espace communautaire.

Après la cérémonie protocolaire les travaux de cette 10ème édition du forum des Agents des douanes de l’UEMOA se sont poursuivis avec la présentation du thème central qu’est :’’ les enjeux de la gestion des risques et l’analyse des données dans le contexte d’insécurité » par Issouf COULIBALY, Expert de l’OMD sur l’analyse des risques à la DGD du Burkina Faso.

La journée du jeudi 20 octobre 2022 deuxième jours du Forum a été marqué par trois principales activités, notamment le développement du deuxième thème autour des administrations douanières face l'opérationnalisation de la ZLECAF qui a été présenté par le. Colonel Balla Moustapha Directeur de la Réglementation et de la Coopération Douanière à la DGD du Niger. La rédaction des résolutions et recommandations issues des deux jours de travaux et une visite du Musée National avec pour objectif de faire découvrir aux participants, le patrimoine zoologique, historique et culturel du Niger.

La troisième et dernière journée de ce forum a été consacrée à l’examen et l’adoption du rapport général. Après, les délégations ont été reçues en audience par le Président de la République, S.E.M. Bazoum Mohamed en présence de son Directeur de Cabinet, du Ministre des Finances et du Directeur Général Adjoint des Douanes. Dans les mots adressés aux participants, le Chef de l’Etat a salué l’esprit du forum et a rassuré qu’il sera à l’avant-garde de l’application des recommandations issues du forum.

En fin d’après-midi de la même journée, le Secrétaire Général du Ministère des Finances, Dr Boukari Mamane, a présidé la cérémonie de clôture en présence de plusieurs invités et des différentes délégations.  Dans son mot, le SG du Ministère des Finances a rassuré du soutien constant des autorités politiques des pays membres aux efforts des administrations douanières dans la poursuite de l’intégration sous-régionale.

Au terme de ces trois jours d’intenses travaux rendez-vous a été pris pour la 11ème édition du forum qui se tiendra en 2023 à Cotonou en République du Bénin.

22 octobre 2022

M.D

CII EXIM BankDu 9 au 10 mars dernier, la capitale indienne New Delhi a abrité le 12ème conclave de la confédération indienne d’industrie (CII) et EXIM Bank d’Inde sur le projet de partenariat Afrique-Inde. La cérémonie de lancement des travaux du conclave auquel le Niger a pris activement part à travers son ministre du commerce M. Seydou Sadou et le ministre délégué au budget M Ahmat Jidoud, a été co-présidée par le président de la République d’Inde, le roi du Swaziland et le prePlus d’une trentaine de pays africains ont envoyé des délégations ministérielles en plus de ceux qui se sont fait représenter par des délégations de haut niveau constituées de responsables politiques, administratifs et d’hommes d’affaires. Il s’est donc agi d’une importante rencontre d’échanges d’expériences qui a regroupé autour des autorités et des industriels indiens 37 pays présents pour parler avec leurs collègues indiens de leurs projets de développement, de leur vision des relations bi et multilatérales et des opportunités d’affaires entre l’Afrique et le sous continent indien.

En prélude à la 12ème édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) qui se tiendra à Niamey du 26 novembre au 5 décembre prochain au palais du 29 Juillet, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid a visité hier matin les locaux de l’agence SAFEM et le Palais du 29 juillet, site d’accueil du Salon. Il s’agit pour le ministre de s’enquérir des conditions de travail du personnel et d’apprécier les préparatifs de l’événement sur le terrain.

A son arrivée au siège de l’Agence SAFEM, le ministre M. Mohamed Hamid a été accueilli par la Directrice générale de l’Agence SAFEM, Mme. Amadou Mairama Ya. Au cours des échanges avec la délégation ministérielle, la DG de l’Agence SAFEM a exposé de façon détaillée, les conditions de travail des agents, les préparatifs de la 12ème édition du Salon.

Quelques instants après, la délégation a mis le cap sur le Palais du 29 juillet, principal site du Salon. Sur les lieux, le ministre a constaté le travail abattu notamment l’emplacement des différents stands qui devraient accueillir les exposants et leurs produits.

Au terme de cette visite, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat n’a pas caché sa satisfaction relativement aux préparatifs de ce grand événement. «Nous sommes très satisfaits de ce que ce nous avons trouvé sur le terrain. Comme vous le savez,  nous sommes à la 12ème  édition, le SAFEM a acquis beaucoup d’expériences dans l’organisation de cet évènement. Donc, pour le moment tout ce passe très bien», a déclaré M. Mohamed Hamid avant d’ajouter que pour l’édition 2021, près 120.000 personnes sont attendues. «C’est une bonne chose pour l’économie du pays et aussi pour l’artisanat féminin. Après ces deux dernières années de COVID-19, c’est une bonne opportunité pour un peu souffler et voir ce que ça va donner», a-t-il estimé.

Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a souligné les attentes du gouvernement pour cette 12ème édition. «Comme résultat, on attend vraiment à ce que les femmes artisanes soient formées puisqu’il ya un volet formation. Elles vont échanger entres elles et avec toutes les artisanes qui vont venir des autres pays. C’est vraiment un cadre de rencontre», a-t-il souligné. M. Mohamed Hamid a appelé la population à la mobilisation pour la réussite de l’événement. «J’invite la population à se mobiliser en masse surtout que cette année, c’est la région d’Agadez qui est la région phare. Donc nous nous attendons à ce qu’ils viennent en masse pour représenter l’artisanat féminin de la région d’Agadez. Nous appelons aussi la population de Niamey à venir visiter les stands et surtout acheter les produits de l’artisanat féminin».

Abdoussalam Kabirou Mouha(onep)

22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Syndicat National des Importateurs, Propriétaires des Parcs Automobiles et Vendeurs des Véhicules d’Occasion du Niger (SYNIPROPAVVON) a tenu le dimanche 14 août dernier à Niamey son 1er congrès ordinaire. Placé sous le thème «Guichet Unique Automobile à l’ère de la mondialisation, enjeux et perspectives», ce congrès a été l’occasion pour les membres de ce syndicat de faire le bilan des actions, de partager les expériences pratiques de leur métier, etc. A l’issue des travaux, le bureau exécutif du SYNIPROPAVVON  a été renouvelé. Ainsi, M. Ibrahim Ila et M. Ibrahim Salifou dit Socrate sont respectivement élus président et Secrétaire Général  dudit syndicat pour un  mandat de 4 ans.

Affilé à l’Union Démocratique des Travailleurs du Niger (UDTN), le SYNIPROPAVVON est une structure syndicale qui a aujourd’hui 4 ans d’existence. A cet âge,  le SYNIPROPAVVON s’est implanté dans les régions d’Agadez, Zinder, Maradi, Tahoua et Niamey. En ouvrant les travaux de ce congrès ordinaire, le représentant du ministre des transports M. Abdou Abdoul-Aziz a précisé que le choix du thème des assises du congrès n’est pas fortuit.  Il est d’une importance capitale en ce sens qu’il porte sur des questions d’actualités notamment, la mobilisation financière. « Toute chose combien importante contenue dans la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, sous la conduite éclairée du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, » a-t-il indiqué.

Ainsi, M. Abdou Abdoul-Aziz a rappelé que, le Gouvernement a pris plusieurs textes législatifs et réglementaires afin de faciliter le travail des importateurs, propriétaires des parcs automobiles et vendeurs des véhicules d’occasion du Niger. Parmi ces textes, il y a la création d’un Guichet Unique Automobiles du Niger (GUAN) ; la transformation des parcs automobiles en entrepôts afin de faciliter le contrôle de la Douane et SONILOGA ; l’accroissement des maisons d’immatriculation des plaques ; l’octroi aux parcs des plaques d’immatriculation temporaire en vue de faciliter aux acteurs  le transit à l’importation ou à l’exportation etc.

Lors de la clôture des travaux, le Secrétaire Général de l’UDTN, M. Abdou Souley a salué les congressistes pour la pertinence des diverses thématiques débattues, en lien avec les bonnes pratiques en matière de  vente des véhicules et de la gestion des entrepôts, l’élaboration du cahier de charge pour les quatre (4) prochaines années, l’adoption des résolutions et recommandations, etc. « L’Union Démocratique des Travailleurs du Niger (UDTN), par ma voix,  s’engage à vous accompagner tout au long du processus de la finalisation du rapport de votre congrès ordinaire, jusqu’au dépôt du rapport final auprès des autorités politiques. Par la même occasion, je vous invite à réfléchir sur le nouveau mode de financement de vos activités syndicales à travers la sensibilisation de vos membres, la formation syndicale, le renforcement des capacités de vos membres sur la connaissance des textes législatifs et réglementaires qui régissent votre profession » a souhaité le SG de l’UDTN.

A la fin des travaux, les participants ont formulé plusieurs résolutions et recommandations, notamment, l’allègement des pièces de la constitution du dossier et de la caution par rapport à la création d’entrepôt ; l’ouverture des représentations du GUAN dans toutes les régions du Niger ; l’implication pleine et entière du SYNIPROPAVVON dans toutes les activités organisées par la tutelle, notamment les ateliers, séminaires, colloques, etc.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

Du 16 au 18 septembre 2021, Niamey accueille le tout premier forum sur les investissements et affaires de la République islamique du Pakistan au Niger. C’est le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou qui a procédé au lancement dudit forum, hier jeudi 16 septembre, en présence d’une forte délégation pakistanaise conduite par le ministre fédéral du Pakistan, M. Pir Noor Ul Har Qadr, des députés nationaux, des membres du gouvernement, ceux du Corps diplomatique, des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, ainsi que de nombreux autres invités. 

A l’ouverture de la rencontre, S.E Ouhoumoudou Mahamadou a tout d’abord loué les bonnes relations de coopération entre le Niger et le Pakistan. Cette coopération concerne jusque-là des domaines comme la santé, l'éducation, la sécurité, la défense et l’agriculture mais avec la tenue de ce forum, elle s’élargira, selon le Chef du gouvernement à l'agro-industrie, l'industrie pharmaceutique, les équipements chirurgicaux, l'habillement, l'artisanat et bien d’autres secteurs. « Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum accorde une attention particulière à l’exploitation de potentialités économiques de notre pays. Il a fait de cette option un des axes majeurs de son Programme de Renaissance Acte III, présenté au peuple nigérien lors de sa campagne politique et lors de son discours d’investiture », a rappelé le premier ministre.

Selon lui, le Chef de l’Etat s’est fixé pour objectif d’améliorer les principaux indicateurs de développement du Niger. « Notre pays regorge d’immenses potentialités d’investissement notamment dans le développement des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales ; la production des produits pharmaceutiques de base ; la mécanisation de l’agriculture ; la production de l’énergie ; l’exploitation des gisements pétroliers et miniers », a vanté le chef du gouvernement. De plus, selon lui, la position géographique unique de Niger, pays charnière entre l’Afrique au sud du Sahara et le Maghreb, lui confère un avantage certain dans la perspective de la zone de libre-échange continental (ZLecaf). « C’est pour cela que le Niger a entrepris un certain nombre de réformes devant permettre une facilitation et une réduction des procédures de création d’entreprises ou la mise en place d’un bureau d’information sur les crédits », a ajouté Ouhoumoudou Mahamadou.

Les autres mesures incitatives, citées par le ministre nigérien en charge du Commerce, M. Gado Sabo, portent sur la facilitation d’accès aux financements, la facilitation des procédures de paiement d’impôts, la modernisation de la procédure douanière, l’adoption de la loi sur le partenariat public-privé, l’adoption d’un code minier et pétrolier ainsi qu’une loi d’élaboration d’un projet de loi sur le cadre juridique et institutionnel de gouvernance de la zone économique spéciale. Quant à l’Ambassadeur de la République du Pakistan au Niger, S.E Ahmed Ali Sirohey, il a demandé à ses confrères investisseurs de saisir l’opportunité pour installer leurs industries au Niger. Le ministre fédéral du Pakistan, chef de la délégation, M. Pir Noor Ul Har Qadri, a lui exprimé la disponibilité de son pays à appuyer le Niger dans tous les domaines, tout en rassurant qu’il y a dans sa délégation des leaders dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de la gestion de l’eau, de la construction et de la riziculture’’.

Le ministre pakistanais a, par la suite, rassuré les opérateurs économiques nigériens qu’ils peuvent bénéficier des politiques simples d’investissements du Pakistan. « Nous avons beaucoup d’opportunités à cause de notre position géographique et stratégique. En plus, je puis annoncer notre disponibilité à partager nos expériences avec le Niger dans la lutte contre la désertification et la pauvreté. La rencontre de cette première journée a ainsi permis aux deux parties de présenter et de vanter les potentialités et les avantages que présentent les deux pays. Des panels, des présentations de nouveaux projets et de reprise de certaines entreprises et sociétés, des opportunités d’investissements et d’affaire et des visites sont au programme de ces trois jours de forum nigéro-pakistanais. Notons que c’est près de 80 investisseurs pakistanais qui prennent part à cette rencontre de Niamey, qui a aussi pour objectif de faire du Niger une porte d’entrée des investisseurs pakistanais en Afrique.

Par Mahamadou Diallo(onep)

17 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les banques et les établissements financiers en partenariat avec l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Niger (APBEF-Niger) ont organisé hier matin à Niamey, la première édition de la journée du banquier. L’objectif de cette journée, c’est de mobiliser les clients qui sont les principaux acteurs à découvrir les produits qu’offrent les banques et établissements financiers. Au cours de cette journée, la Directrice générale de la Banque Internationale pour l’Afrique au Niger (BIA-Niger) également présidente de l’APBEF-Niger, Mme Ango Nana Aissa accompagnée de ses collaborateurs a visité plusieurs banques et autres établissements financiers de la place.

Ce déplacement vise à rencontrer les clients pour leur présenter les gammes de produits que les banques et établissements financiers mettent à leur disposition. C’est aussi une occasion pour encourager les potentiels clients à venir découvrir les banques. Pour les banques et établissements financiers, les clients sont leur raison d’être.

Selon la présidente l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Niger (APBEF-Niger) Mme Ango Nana Aissa, cette première édition est organisée par les banques et établissements financiers sous l’égide de l’Association Professionnelles des Banques et Etablissements Financiers du Niger (APBEF-Niger). «L’objectif, c’est de nous ouvrir davantage aux clients. C’est aussi l’occasion pour aller à la rencontre des clients pour leur expliquer nos offres et propositions», a-t-elle expliqué.

A travers cette journée, les attentes de l’APBEF, consistent selon la directrice générale de la BIA, à mobiliser les clients qui viendront découvrir les offres de banques et institutions financières. Il s’agit ensuite de développer la relation de proximité entre les banques et établissements financiers avec les clients, leur rappeler que les banques sont là pour eux. «Nous sommes des institutions qui sont à la disposition des clients. Ces derniers sont notre raison d’être. Cette journée est l’occasion pour comprendre les besoins de nos clients afin de mieux les satisfaire», a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, Mme Ango Nana Aissa a invité la population à aller vers les banques pour ouvrir leurs comptes afin de relever le taux de bancarisation au Niger. Elle a fait remarquer que le taux de bancarisation au Niger est l’un des plus faibles de la sous-région du fait que les populations ne vont pas spontanément vers les banques. «Or les banques sont entièrement à la disposition des clients. Nous sommes là pour sécuriser leur fortune mais aussi pour financer leurs besoins et projets notamment le besoin en consommation, en immobilier, en investissement et en épanouissement», a-t-elle conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, Dr Maman Boukary , a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la 1ère réunion du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNFI), élargie à tous les acteurs de l’inclusion financière au Niger. Au cours de ces travaux, les participants ont suivi une présentation sur l’état de mise en œuvre de la SNFI à la fin Août 2021, puis sur l’évolution des indicateurs de l’inclusion financière du Niger et dans la zone UEMOA et enfin celle sur l’évaluation de la facture numérique du Niger, à l’aide de l’outil IDES développé par l’UNCDF.

En ce qui concerne  l’état de mise en œuvre de la SNFI à la fin Août 2021, on note que c’est une stratégie qui comporte six axes et une série de 38 objectifs avec un budget prévisionnel de près 40,5 milliards. Plusieurs activités ont été réalisées, entre autres, l’organisation de la 1ère réunion CNSMD, la restitution du réseau MCPEC, l’élaboration de l’outil CAMELI. Au titre de FISAN et ANSI, plusieurs conventions ont été signées. Du côté de la BCEAO, il y a eu le recrutement d’un consultant. Relativement aux groupes du travail pour le Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNC-FI). Ils se répartissent en quatre.

S’agissant du groupe I ou coordination des interventions des PTF, il est chargé de procéder à la cartographie de tous les programmes et projets des PTF intervenant dans le développement de l’inclusion financière au Niger et l’identification des obstacles y afférents. A ce titre, il est chargé entre autres d’assurer la concertation et le suivi des relations avec les partenaires puis de coordonner les interventions pour une meilleure synergie d’action, etc.

Quant au groupe II, réglementations et incitations, il a pour attribution de définir une réglementation adaptée aux politiques financières et les incitations fiscales favorisant la promotion de l’inclusion financière, en faveur des prestataires des services financiers.

En ce qui concerne le groupe III ou innovations et finance numérique, celui-ci a pour attribution de développer les innovations nécessaires pour accélérer le développement de l’inclusion financière au Niger. A ce titre, il est chargé notamment de partager les informations, les connaissances et les expériences, de former les acteurs sur les innovations, les nouvelles approches, ainsi que les conditions de leur mise en œuvre, de contribuer à la promotion des stratégies d’éducation financière, etc.

Il y a aussi le groupe IV ou suivi du marché et des acteurs qui est chargé du suivi du marché et la coordination des intervenants. A ce titre, il est notamment chargé de la définition des caractéristiques du Marché, des  contraintes opérationnelles, de la compréhension et de l’anticipation des besoins, de la cartographie des opportunités et des risques, et des tests et pilotages de produits ensuite de la promotion et la vulgarisation des offres existantes ainsi que le développement des partenariats.

Par Mamane Abdoulaye

1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), en partenariat avec la Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA et l’appui de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) a procédé, le jeudi 17 mars 2022 à Niamey, à la remise officielle des prix du concours ‘‘Tremplin Start-up UEMOA 2022’’, aux différents lauréats nigériens. De dimension nationale et régionale, ce concours se tient simultanément dans les huit (08) États membres de l’UEMOA à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Il a pour objectif de soutenir les efforts de promotion d’un entrepreneuriat moderne et innovant et d’accélérer le développement des startups de l’espace communautaire UEMOA. Plus spécifiquement, le concours vise à identifier, récompenser et accompagner les meilleures startups qui se démarqueront par la qualité de leur activité et de leur impact, ainsi qu’à encourager les efforts des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat. La deuxième édition dudit concours cible les startups qui utilisent l'économie numérique pour contribuer à rendre le secteur agro-industriel plus performant et plus durable. Le secteur agro-industriel fait référence à toute activité de production, conditionnement, transformation et/ou distribution de produits agricoles.

Cette année, ‘‘Tremplin Start-up UEMOA’’ est placé sous le thème ‘‘L’économie numérique au service de l’agro-industrie’’. Au total, trois (3) prix d’encouragements et trois (3) primes d’encouragement ont été gagnés par les lauréats et les structures accompagnantes. Ainsi, trois (3) start-ups ont été couronnées comme lauréats au terme de ce concours avec des prix d’encouragement de 5.000.000 FCFA par lauréats. Il s’agit de la start-up ‘‘NTA’’ (la Nigérienne de Transformation Agricole), portée par Boubacar Hamadou Sanda, qui vient en 3ème position, de la start-up ‘‘FANICOUVE’’ portée par André Maxime Kader qui prend la 2ème position et enfin du Groupe ‘‘Malayka’’ porté par Malikatou Abdou Garba, en haut du podium.

S’agissant des primes d’encouragement pour les structures accompagnatrices, c’est le Centre Incubateur de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey qui a engrangé deux prix (soit 10.000.000 FCFA) et la Maison de l’Entreprise un prix de 5.000.000 FCFA.

Dans son mot introductif, la ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes a salué cette initiative de l’UEMOA. «Au cours de cette cérémonie, nous ne célébrons pas que le talent et l’audace de ces entrepreneurs, nous leur rendons hommage, parce qu’ils créent de la richesse économique et sociale et participent à une meilleure structuration de l’économie nationale», a déclaré la ministre Gourouza Magagi Salamatou.

Pour sa part, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, Moussa Sidi Mohamed a déclaré que la CCIN en tant que structure d’appui, d’encadrement et d’accompagnement entend apporter son assistance technique à l’ensemble des lauréats à travers ses structures spécialisées.

Sur le plan sous régional, les cinq (05) meilleures startups de l’espace UEMOA ont reçu des prix d'Excellence. Ainsi le 1er prix est doté d’une enveloppe de 14.000.000 FCFA ; le 2ème prix 13.000.000 F CFA ; le 3ème prix 12.000.000 F CFA ; le 4ème prix 11.000.000 FCFA et le 5ème prix 10.000.000 FCFA. Par ailleurs, cinq (05) primes d’excellence d’un montant de deux millions (2.000.000) FCFA ont été attribuées chacune pour les Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat ayant soumis le dossier d’un Lauréat d’un Prix d’Excellence. Au plan national, pour les trois (03) meilleures startups de chaque État, un prix d’Encouragement d’un montant de cinq millions (5.000.000) FCFA a été octroyé à chacune d’elles, soit vingt-quatre (24) prix d’Encouragement pour l’ensemble des huit (08) États. Trois (03) primes d’Encouragement

d’un montant d’un million (1.000.000) F CFA ont été attribuées à chacune des Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat, ayant soumis le dossier d’un lauréat.

Mahamadou Diallo(onep)

L’United Nation Capital Development Fund (UNCDF) a organisé le jeudi 19 mai 2022, en partenariat avec le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SE-SNFI), la 2ème réunion du Cadre National sur la Finance Inclusive au Niger. Cette réunion consacrée à l’installation des groupes de travail et adoption du plan d’activités a été présidée par le Secrétaire général du Ministère des Finances, M. Boukari Mamane.

Dans son allocution à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances a d’abord remercié la présence effective des acteurs à cette deuxième réunion du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNC-FI) au titre de l’année 2022. M. Boukari Mamane a ensuite rappelé que le CNC-FI est un cadre de concertation élargi à tous les acteurs de l’Inclusion Financière, dont la mission est d’identifier les obstacles à l’inclusion financière des populations vulnérables du Niger et aussi de proposer des solutions visant à les supprimer.

Cette réunion est consacrée à l’installation officielle des groupes de travail, créés par arrêtés du Ministre des Finances et à l’élaboration et l’adoption de leurs chronogrammes de travail respectifs. «Une fois installés, ces groupes pourront librement travailler sur des thématiques liées à l’inclusion financière dont les résultats nous serviront de guides pour mieux réorienter les politiques d’inclusion financière de notre pays» a indiqué le SG du ministère des finances. M. Boukari Mamane s’est dit  convaincu que grâce à la qualité des profils, pluridisciplinaire, et le ferme engagement des acteurs, des résultats probants sortiront des travaux de ces groupes de travail. Il a assuré que ces résultats, ainsi que les propositions de réformes qui en découleront, seront transmis aux autorités compétentes qui prendront assurément les mesures appropriées.

«La question de l’inclusion financière n’est pas l’apanage de l’appareil du gouvernement mais des secteurs privés et des partenaires car le gouvernement a fait le choix d’ouvrir cette question à tous les secteurs et que chacun amène sa pierre à l’édifice. Il ya lieu ici d’identifier tous les obstacles liés à l’inclusion  pour pouvoir contribuer à atteindre les objectifs», a ajouté le Secrétaire général du Ministère des Finances. M. Boukari Mamane a enfin exprimé ses vœux de réussite, pour les travaux et des recommandations constructives pour notre pays.

Pour sa part M. Olivier Yara, Directeur-pays de l’UNCDF a rappelé que l’organisation qu’il représente est un acteur très important dans la stratégie nationale d’inclusion financière au Niger. C’est dans ce cadre que l’UNCDF a toujours accompagné la stratégie nationale d’inclusion financière dans l’implantation et dans l’élaboration des différentes activités relatives à la stratégie nationale, précise Olivier Yara. Il a enfin souligné que l’UNCDF accompagne la tenue des différents ateliers du cadre national de la concertation sur la finance inclusive. En outre, l’organisation de ces ateliers s’inscrit dans un cadre beaucoup plus global d’un projet appelé ’’DFC résilience‘’ financé par l’Union européenne.

Assad Hamadou et Omar Abdou (Stagiaires)
ONEP

 

L’ONG Search For Common Ground a organisé, le jeudi 9 décembre dernier à Niamey, la 2ème réunion du Comité de Pilotage du Projet «Mu Gina Gobé». Cette activité, organisée avec l’appui de la délégation de l’Union européenne, vise à présenter l’état d’avancement dudit projet aux partenaires étatiques et bénéficier de leurs orientations et recommandations pour l’atteinte optimale des résultats. C’est la représentante de la Haute Autorité à la Consolidation de la paix (HACP), Mme Boukar Yagana Mahamane qui a présidé l’ouverture des travaux de cette réunion en présence de la directrice pays du Search For Common Ground, de la représentante de l’ambassadeur de la délégation de l’Union Européenne, des représentants des forces de sécurité nationale ainsi que de plusieurs invités.

Le Projet «Mu Gina Gobé-construisons Demain» s’adresse prioritairement aux autorités civiles, aux communautés et aux forces de défense et de sécurité. Il vise à jeter les bases d’une stabilisation à long terme des communes frontalières du nord Tillaberi et de Tahoua en contribuant au renforcement de la confiance entre les forces de défense et de sécurité, les autorités et les populations ; au renforcement de la cohésion verticale entre les autorités civiles, coutumières et les populations.

A l’ouverture des travaux, la représentante de la Haute Autorité à la Consolidation de la paix (HACP) a indiqué que dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans certaines régions comme Tillaberi et Tahoua, des approches de prévention et gestion basées sur le dialogue au sein des communautés sont adoptées par la HACP. «Ces approches visent à identifier les causes profondes des crises et des conflits pour s’y attaquer, en apportant des réponses globales aux défis sécuritaires, de gouvernance et de développement qui affectent les communautés, tout en s’appuyant sur les autorités civiles et traditionnelles à la base», a-t-elle expliqué. Mme Boukar Yagana Mahamane a ajouté que dans le cadre la mise en œuvre du projet «Mu Gina Gobé», plusieurs activités sont menées dans le but de contribuer à la stabilisation et l’amélioration des conditions de vie des populations de la région de Tahoua et de Tillabéri à travers la réalisation des micro-projets et la mise en place d’AGR.

Pour sa part, la directrice Pays de l’ONG Search For Common Ground, Mme Abouya Béatrice a rappelé que Search For Common Ground est une organisation internationale spécialisée dans la consolidation de la paix depuis 1982. «Notre mission est de transformer la façon dont le monde gère les conflits, en s’éloignant des approches conflictuelles et tendre vers des approches collaboratives», a-t-elle indiqué. Mme Abouya Béatrice a ajouté que le projet «Mu Gina Gobe» dont l’objectif est de contribuer à la stabilisation des communes transfrontalières dans les régions de Tillaberi et Tahoua est mis en œuvre à travers diverses actions concrètes visant à renforcer la confiance entre les forces de défense et de sécurité, les autorités et les populations à travers la cohésion verticale entre les autorités civiles, coutumières et les populations.  «Depuis le démarrage de ce projet, nous avons fait du chemin aux côtés des communautés et des autorités locales. Nonobstant les nombreux défis multiformes, d’ores et déjà, nous avons à l’actif du projet des réalisations non négligeables», a-t-elle indiqué.

De son côté, la représentante de la Délégation de l’Union Européenne, Mme Jamile El Assaidi a rappelé que le projet «Mu Gina Gobe» s’inscrit dans les objectifs du programme I3SN qui vise à soutenir l’Etat du Niger pour le maintien de la sécurité, du retour de l’administration civile et des services publics, de la restauration d’un environnement serein et de la reprise des activités socio-économiques dans les localités concernées à Tahoua et Tillabéri. «La tenue de cette réunion est une occasion de renouveler l’attachement que l’Union européenne accorde à la restauration de la paix et de la quiétude sociale dans les régions transfrontalières de Tahoua et de Tillabéri», a-t-elle conclu.

Yacine Hassane(onep)

13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le président du Conseil Régional de Tillabéri M. Issoufou Oumarou, a présidé ce lundi 27 novembre 2023, l’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil Régional de Tillabéri au titre de l’année 2023. Au cours de cette session dite budgétaire, les participants vont procéder à l’examen et l’adoption du projet de budget 2024 qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 1.626.306.731 FCFA pour le budget général dont 472.954.120 F CFA et 1.153.352.611 F CFA pour le budget d’investissement. Cette session a constitué un véritable cadre de travail de réflexion participative entre les conseillers régionaux afin de valoriser en termes financiers les orientations des outils de planification.

Dans son discours d’ouverture, le président du Conseil Régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou, a précisé que cette session budgétaire intervient dans un contexte national marqué par l’avènement au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le 26 juillet 2023, avec à sa tête le Général de Brigade, Abdouramane Tiani, Chef de l’Etat. Dès l’entame de la transition, le CNSP et le gouvernement ont fait le choix de maintenir les organes des collectivités territoriales pour poursuivre leurs missions de promotion du développement local.

Selon le président du Conseil Régional de Tillabéri cette décision historique et hautement salutaire de maintenir les organes des collectivités territoriales témoigne, à n’en point douter, de l’engagement des nouvelles autorités à consolider l’enracinement de la démocratie locale et l’ancrage de la décentralisation dans notre pays. M. Issoufou Oumarou devait par ailleurs ajouter que le Niger a amorcé un tournant décisif de son histoire politique à travers l’affirmation de sa souveraineté, et le Conseil Régional de Tillabéri, par essence promoteur du développement économique, social, culturel et scientifique durable de la région, entend jouer pleinement sa partition pour l’amélioration significative de la situation sécuritaire de la région de Tillabéri, gage d’un développement harmonieux. « C’est pour contrer cette dynamique patriotique, que nos partenaires communautaires, en l’occurrence la CEDEAO et l’UEMOA ont infligé des sanctions inhumaines et illégales contre notre pays. C’est le lieu pour moi, d’inviter ces institutions, au nom de nos laborieuses populations, à lever ces sanctions dont elles sont les seules victimes. C’est le lieu pour moi de remercier également l’ensemble des services techniques déconcentrés de l’Etat pour leur appui conseil combien important pour la conduite de programmes et projets de développement. Je saisis cette opportunité qui m’est offerte pour réitérer mes sincères remerciements aux partenaires techniques, financiers et sociaux pour les multiples appuis qu’ils nous ont toujours apportés. A cet instant précis, permettez-moi de présenter, au nom du Conseil régional et au mien propre mes sincères condoléances aux victimes civiles et militaires de cette insécurité » a déclaré le président du Conseil Régional de Tillabéri avant de rendre un hommage mérité aux vaillantes Forces de Défense et de Sécurité, qui sont engagées jour et nuit dans la défense de la mère patrie et la lutte contre l’insécurité dont sont victimes les populations.

Présent à l’ouverture des travaux de cette session, le Gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-Colonel Maïna Boukar a félicité et encouragé le Conseil Régional de Tillabéri et son président pour les actions de développement entreprises au quotidien pour concourir aux côtés de l’Etat à l’amélioration des conditions de vie des populations de la région. Ainsi, le Lieutenant-Colonel Maïna Boukar a exhorté les participants à faire preuve de réalisme et d’objectivité dans leur planification en mettant l’accent sur les services sociaux de base et d’envisager des actions de soutien aux populations afin de renforcer leur résilience. Par la même occasion, le Gouverneur de la région de Tillabéri a rassuré les élus de sa disponibilité totale à accompagner le Conseil Régional de Tillabéri dans ses actions de développement.

Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri

30 ans après son assassinat : Sankara, le mythe qui défie le tempsCe 15 octobre 2017, cela fera trente ans que le père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara, a été assassiné. Sur le plan judiciaire, le dossier a connu quelques avancées, après sa réouverture en janvier 2015, suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a emporté le régime de Blaise Compaoré. Pendant ses 27 ans de règne, l’enfant terrible de Ziniaré avait posé une véritable dalle de plomb sur ce dossier qui n’a pas bougé d’un iota. Mais depuis sa réouverture, d’importants actes d’instruction ont été posés, selon ses avocats, qui ont permis au dossier de connaître des avancées. Ainsi, de nombreuses auditions ont été faites, des inculpations prononcées, et deux personnes font l’objet de procédure d’extradition, en l’occurrence l’ex-président Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, sans oublier l’exhumation des corps à des fins d’autopsie et de tests ADN. C’est donc dire que le dossier avance et que l’espoir est permis.

Thomas Sankara est en passe de prendre une véritable revanche sur l’histoire

Mais pas au point de laisser croire que toute la lumière sera faite sur cette affaire dont les implications semblent aller largement au-delà du Burkina Faso, avec des nations et pas des moindres dont les noms reviennent sans cesse dans les commentaires.

C’est pourquoi, même si l’on peut avoir le sentiment que le dossier titube sur le plan judiciaire, sur un tout autre plan, les idées de  l’homme du 4 août ont refait surface au point qu’il est de nos jours une icône adulée de la jeunesse, au-delà même des frontières de son pays.  Et aujourd’hui, il est question d’ériger un mémorial à sa mémoire, sur les lieux qui l’ont vu tomber sous les balles assassines de tueurs dont on attend toujours de savoir la cause qu’ils servaient. C’est dire si 30 ans après sa mort, Sankara est un mythe qui défie le temps. Et la réalisation de ce mémorial dont le lancement des souscriptions a eu lieu le 2 octobre dernier, sera sans nul doute le couronnement de la perpétuation de la mémoire de l’illustre disparu. Et tout porte à croire que le projet est bien parti pour connaître un succès, car les premiers bilans font état de la bagatelle de plus de 1 milliards de FCFA mobilisés lors de la seule journée de lancement des souscriptions, avec des dons venant de différents horizons, au-delà même des frontières nationales.

Cela dit, trente ans après, le mystère est loin d’être totalement levé sur les événements du 15 octobre 1987, mais on commence à avoir une idée de plus en plus précise de ce qui s’est passé ce jeudi noir. Petit à petit, les langues se délient, et des témoignages de première main sont donnés par des acteurs majeurs tels Alouna Traoré, le seul rescapé de la tuerie du 15 octobre ou encore Yamba Malick Sawadogo qui dit avoir fait partie de l’équipe de prisonniers qui ont enterré le président du Conseil national de la révolution. Mieux, Thomas Sankara est en passe de prendre une véritable revanche sur l’histoire qui l’a véritablement réhabilité et porté au panthéon, au moment où ses bourreaux rasent  les murs quand ils ne sont pas réduits à squatter les catacombes dans l’espoir de se faire oublier. Hyacinthe Kafando par exemple, celui-là même qui, dit-on, bombait la poitrine et se vantait d’avoir tué Sankara, est depuis lors porté disparu. Blaise Compaoré, l’ami, le frère, le confident dont le nom est gravé dans l’histoire comme celui qui a poignardé dans le dos son compagnon d’armes, vit difficilement un  exil forcé chez ses beaux-parents en Eburnie, au point de nourrir, à en croire certaines sources, des velléités de retour au bercail parce que nostalgique de ce pays d’où il a été chassé du pouvoir comme un malpropre, emporté par une insurrection populaire qui lui a réglé son compte en 48 heures.

Ses assassins courent toujours

Mais aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de Téma-Bokin paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. Mais force est de constater que même si ses idées sont toujours célébrées, l’homme n’a apparemment pas encore eu d’héritier politique à sa taille, capable de chausser ses bottes et se hisser à la hauteur des espoirs qu’il avait suscités. D’où cette sorte de paradoxe qui semble quelque peu rédhibitoire pour les ambitions de ceux qui se réclament aujourd’hui de son obédience, mais qui sont pratiquement réduits à jouer les seconds rôles sur un échiquier politique qui devrait pourtant leur être favorable, surtout après l’insurrection populaire d’octobre 2014 sur laquelle a fortement plané l’esprit du père de la révolution d’août 83. Mais ses héritiers politiques n’arrivent pas à parler d’une même voix, quand certains ne donnent pas l’impression de faire de ce legs  un véritable fonds de commerce.

En tout état de cause, trente ans après la mort de Thomas Sankara, ses assassins courent toujours. Mais ses bourreaux étaient certainement loin de s’imaginer qu’un quart de siècle plus tard, le peuple déroulerait le tapis rouge à celui qui passe aujourd’hui à ses yeux comme l’espoir assassiné, au moment précis où eux seraient traités comme des parias de l’histoire.

En tout état de cause, la graine que Sankara a semée semble avoir germé et porté fruit. Celle de la prise de conscience du peuple de sa force et de sa capacité à prendre son destin en main. Aujourd’hui, les Burkinabè peuvent dire qu’ils ont les yeux ouverts, grâce en partie à Thomas Sankara. Mais en dehors de cela, l’on se demande si les valeurs d’intégrité que défendait l’homme du 4 août, ont encore un sens dans un pays où les institutions semblent se disputer la palme d’or de la corruption et où le principe de la « courte échelle » est visiblement devenu le credo de biens des citoyens. Pour que le combat de Thom Sank ne fût pas vain si tant est que les éloges dont il est l’objet ne soient pas empreints d’hypocrisie, il est impératif que ceux qui veulent marcher dans ses pas, se revêtent du manteau de ce qui faisait la distinction de l’homme : son intégrité.

15 octobre 2017
Source : http://lepays.bf/30-ans-apres-assassinat-sankara-mythe-defie-temps/

L’Institut National de la Statistique (INS) a organisé, le vendredi 18 Novembre 2022 à Niamey, une journée porte ouverte à l’occasion de la 32éme édition de la journée africaine de la statistique (JAS) célébré chaque 18 novembre. Pour cette édition, le thème retenu est ; «Renforcer les systèmes de données en modernisant la production et l’utilisation des statistiques agricoles: comment mieux accompagner les politiques et améliorer la résilience de l’agriculture, la nutrition et la sécurité alimentaire en Afrique». Le lancement des activités de cette journée a été placé sous la présidence du Secrétaire général du Ministère du Plan, M. Sadou Bokoye en présence de la directrice générale de l’INS, M. Takoubakoye Aminatou Boureima, ainsi que plusieurs invités dont le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka et la représentante de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Mme Ngoné Diop.

Dans l’esprit de la modernisation et de l’innovation, l’INS a saisi cette occasion pour lancer certains produits dont l’introduction des codes QR pour la diffusion des produits du système statistique national à travers l’E-catalogue de l’INS, le lancement d’un nouveau produit dénommé «des données pour le développement et la décision 4D». L’on note également l’organisation de trois conférences-débat animées par la direction des statistiques du ministère de l’Agriculture et les cadres de l’INS à Niamey et deux autres à Dosso et à Agadez. A cela s’ajoute une émission, questions-réponses sur la statistique pour faire la revue globale des différentes productions statistiques sur la radio nationale ‘’La Voix du sahel’’. Enfin l’INS a retenu comme activité, le lancement des activités de sensibilisation sur le recensement général de la population et de l’habitat synchronisé avec le recensement général de l’agriculture, du cheptel et de l’environnement.

Lors de la célébration de cette journée, le secrétaire général du Ministère du Plan a souligné l’intérêt particulier que les autorités accordent à la statistique notamment à la qualité et à la fiabilité des statistiques produites par le système statistique national. D’après lui, le gouvernement s’est résolument engagé à recentrer le système statistique national et à renforcer ces capacités en matière de production et de diffusion de statistiques fiables. Cet objectif note-on se traduit dans le plan de développement économique et social PDES 2022-2026 qui a fourni les orientations stratégiques pour l’élaboration de la troisième (3éme) stratégie nationale de développement statistique dans SNDS 2022-2026. Cette stratégie a pour objectif de contribuer efficacement à faciliter la prise de décision en matière de résilience de base de développement économique et social du Niger.

Pour sa part, la directrice générale de l’INS a précisé que, le thème de cette journée a été choisi par la CEA afin de sensibiliser les décideurs, les producteurs, les partenaires et utilisateurs de données et le public à l’importance des données et la statistique pour renforcer la résilience et mettre fin à la faim en Afrique. Mme Takoubakoye Aminatou a annoncé que l’INS lance à partir de cette 32éme édition, un concours d’innovation en matière de collecte, traitement, centralisation et diffusion des données statistiques. Ce concours, a-t-elle précisé, s’inscrit dans le cadre de la nouvelle démarche de management qui va être imprimée dans la direction de l’INS et la coordination des activités du système statistique national. Cette démarche vise à libérer la créativité et à valoriser les talents afin de trouver des réponses pertinentes et efficientes pour lever les multiples défis qui se posent au système statistique national. «Les conditions et les délais pour ce concours de l’innovation au sein du système statistique national seront communiqués à travers le site web et les pages de l’INS», a précisé Mme Takoubakoye Aminatou.

La représentante de la CEA a également intervenu pour saluer les efforts fournis par l’INS et annoncé que le plan cadre de coopération des Nations Unies 2022-2027 signé avec le gouvernement du Niger pour l’appuyer dans son agenda de développement ambitionne, en partenariat avec le Niger et sous l’égide du gouvernement, de faire passer le Niger classé deuxième parmi les pays de l’UEMOA en 2020 sur l’indice des capacités statistiques à la première position d’ici 2027.

Après ces différentes interventions, des prix ont été décernés aux lauréats du concours de mathématique que, l’INS organise chaque année à l’occasion de cette journée. Aussi, des témoignages de satisfactions ont été remis aux agents de l’INS appelés à faire valoir leur droit à la retraite. Les invités ont en fin eu droit à une visite guidée de la direction régionale de l’INS où ont été exposés plusieurs produits du système statistique national (SSN).

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Une conférence virtuelle sur le thème ‘’la néo-renaissance : mobiliser les critères environnementaux, sociaux et gouvernances (ESG) pour un avenir durable’’ a eu lieu jeudi 15 avril dernier à Riyad en Arabie Saoudite. Faisant partie d’une série d’activités de l’Institut de la Future Investment Initiative (FII), cet événement en mode virtuel a réuni un groupe d’experts et de décideurs hautement sélectionnés notamment des chefs d’entreprise, des investisseurs et des régulateurs. Cette rencontre a eu lieu sous la présidence de M. Richard Attias, Membre du Conseil d’Administration de FII Institute.

Au cours de ce forum, les discussions ont permis d’avoir des informations importantes sur la manière de stimuler la participation des marchés ESG, ainsi qu'une connaissance approfondie sur le rôle de l'ESG dans les entreprises, le commerce de détail, l'investissement et la politique monétaire à la recherche d'un monde durable. Les organisateurs ont justifié le moment de la rencontre qui, selon eux, a été bien choisi. Il coïncide avec le début de la reprise économique en vue, l'attention se tourne vers le type de reprise et l'avenir que nous devrions viser. «Nous avons maintenant une opportunité sans précédent de construire un avenir durable caractérisé par des croissances. L'ESG prouve déjà son importance et est d'une grande valeur pour les entreprises et les investisseurs, et a le potentiel de définir et de conduire les prochains chapitres de l’économie pour l'humanité  et pour aider  à la réalisation de la néo-renaissance», estiment les organisateurs.

Pour M. Richard Attias, membre du Conseil d’Administration de l’Institut FII "la fiabilité et l'utilité ESG peuvent être plus améliorées en les adaptant aux réalités locales. «L'approche universelle ne fonctionnera pas si nous     voulons évidemment faire de sérieux progrès vers le développement durable», a-t-il précisé.

Pour sa part, le Gouverneur, PIF et président, FII Institute du Royaume d’Arabie Saoudite, M. Yasir Al-Rumayyan, il a évoqué l'Initiative verte saoudienne et Moyen-Orient Initiative qui, dit-il, s’inscrit dans cette logique. Elle vise à réduire les émissions de carbone de 60% et planter 50 milliards d'arbres, complétant les promesses de l'Arabie saoudite au G20 économie circulaire du carbone et récif corallien de protection. «Cela ne veut pas dire que l'ESG n'est pas important dans les pays en développement, ou que nous donnons un laissez-passer gratuit aux entreprises qui opèrent sur des marchés difficiles. Nous devons comprendre les implications excluant ces entreprises des investissements.»- a renchéri Dr Bandar Hajjar Président de la Banque islamique de développement (BID). Le Directeur principal des Sociétés financières africaines et Directeur général, AFC Capital, le Nigérian Ayaan Z. Adam a, de son côté, affirmé que l'argent de la résilience climatique doit arriver en Afrique. «Nous n'avons rien fait pour faire monter le niveau de la mer, nous n’avons pas fait chauffer le globe, mais nous sommes punis», a-t-il renchéri.

Mme Isabelle Millat, Directeur général, responsable des solutions d'investissement durable, la Société Générale basée en France a soutenu que les investisseurs de détail ont un pouvoir énorme s’ils agissent collectivement sur ces marchés. «Ils peuvent choisir des solutions d'investissement axées sur les sociétés cotées qui contribuent au développement durable. Cela envoie un message puissant», a-t-elle estimé. «Pour les investisseurs de détail, l’une des choses les plus importantes doit être une réglementation, créant une taxonomie normalisée sur la manière dont les entreprises divulguent les informations [ESG] que tous les acteurs peuvent avoir accès à des informations et des données cohérentes», a ensuite expliqué Jennifer L.C. Wu Responsable mondial de l'investissement durable, J.P. Morgan, États-Unis.

Noel Quinn Directeur général du groupe, HSBC du Royaume-Uni  pense  à son tour que la crise climatique n'est peut-être pas réversible et c’est pourquoi les banques, les services financiers plus largement,  et aussi les clients ont pris à bord la nécessité de progresser rapidement et rattraper le travail nécessaire autour de la durabilité.

Pour rappel, l’Institut FII est une nouvelle génération de fondation à but non lucratif qui cherche à permettre aux idées les plus brillantes du monde de se matérialiser s’étendre de manière durable. Il travaille sur les problèmes de société les plus urgents de l'humanité. M. Richard Attias s’est bâti une réputation inégalée en conseillant les dirigeants internationaux, les entreprises et les nations sur la manière de renforcer leur influence mondiale, de catalyser les idées et de mobiliser les populations.

Aïssa Abdoulaye Alfary

22 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNCFI) a tenu, le jeudi 25 août dernier, sa troisième réunion à Niamey. Placée sous le thème : que faire pour booster l’usage des services financiers numériques au Niger ?, cette réunion a regroupé les acteurs clés de l’inclusion financière, notamment le Ministère des finances, le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale sur la Finance Inclusive, l’UNCDF (United Nations Capital Développent Fund au Niger), etc.

Pour rappel, cette réunion a pour but de faire le point et de mettre en lumière les résultats des travaux effectués par des groupes de travail sur l’interopérabilité des services financiers numériques et sur l’éducation financière. Au cours des travaux, les participants ont mené des échanges et un débat constructif sur le thème central afin d’enrichir les travaux exposés par lesdits groupes.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère des finances, Dr. Boukari Mamane, a rappelé qu’au cours d’une précédente réunion, tenue le jeudi 19 mai dernier, son département ministériel avait procédé à l’installation des quatre (4) groupes de travail, notamment le groupe de travail sur la coordination des interventions avec les partenaires techniques et financiers (GTCIP) ; le groupe de travail sur les règlementations et incitations (GTRI) ; le groupe de travail sur les innovations et la finance numérique (GTIFN) et enfin le groupe de travail sur le suivi du marché et des acteurs (GTSMA). Ces groupes de travail ont ensuite élaboré leurs chronogrammes de travail, qui ont été adoptés par la plénière. « Lesdits groupes ayant par la suite, chacun en ce qui le concerne, travaillé sur leurs thématiques respectives liées à l’Inclusion Financière, c’est donc par suite logique que nous nous retrouvons ce jour, pour examiner et adopter les travaux effectués depuis lors, au sein du Groupe de Travail sur la Règlementation et les Incitations et du Groupe de Travail sur l’Innovation et la Finance Numérique. Aussi, je puis vous assurer que les résultats et recommandations qui en seraient issus, seront transmis aux autorités compétentes qui prendront assurément les mesures appropriées, aux fins de mieux réorienter les politiques d’Inclusion Financière de notre pays » a rassuré Dr. Boukari Mamane.

Pour sa part, le secrétaire exécutif de la Stratégie Nationale sur la Finance Inclusive, Dr Makaou Mahamane, a salué les efforts des différents groupes ayant permis de faire ressortir les obstacles et les problèmes spécifiques liés à l’inclusion financière.

Le CNCFI est un cadre national de concertation qui opère avec toutes les parties prenantes de l’écosystème de l’inclusion financière afin d’identifier les obstacles à l’Inclusion Financière au Niger et d’y apporter des solutions durables. Sa création a été prévue, à travers l’action n°6.2.1 de l’axe n°6 de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive 2019-2023. Instauré par arrêté du ministère des finances en août 2020, le CNCFI aide le Niger à aborder de manière transversale les problématiques liées à l’inclusion financière et au développement de la finance digitale, afin d’y apporter des réponses socio-économiques concertées.

Le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive a pour rôle de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive. Il travaille à faciliter l’accès de manière durable aux produits et services financiers diversifiés, innovants, de qualité et à coûts abordables aux couches vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les acteurs du secteur rural, etc. Cette offre de services doit s’opérer dans un environnement institutionnel, juridique, économico financier adapté.

A l’issue des travaux de cette 3ème réunion, les participants ont formulé des recommandations dont l’élargissement des parties prenantes ; l’implication des opérateurs de téléphonie mobile dans le processus de mise en œuvre du programme et les activités du cadre ; l’atténuation du processus pour la prise en charge des réclamations, l’opérationnalisation de l’observatoire des institutions financières, etc. 

Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

A l’ occasion de la célébration du 47ème anniversaire de la création de la CEDEAO, le bureau de la représentation de l’organisation au Niger, en collaboration avec les ambassades et consuls des Etats membres et le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger, a organisé le 28 mai à Niamey, une soirée dite d’intégration. Cette célébration de l’anniversaire de l’institution communautaire placée sous le thème « renforcer la résilience et la stabilité régionale » cadre avec la situation de plusieurs pays membres confrontés à des défis sécuritaires, environnementaux, sanitaires et de gouvernance politique. Cette soirée marquée par des animations culturelles, expositions, dégustations gastronomiques, s’est déroulée sous la présidence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed assurant l’intérim de son homologue en charge des Affaires Etrangères.

Pour rappel, la Commission de la CEDEAO a été créée le 28 mai 1975 à Lagos avec des ambitions essentiellement économiques puis avec le temps il y a eu nécessité de la prise en compte d’autres réalités comme le volet politique, la démocratie et la bonne gouvernance, la paix et la sécurité dans la sous-région. Depuis la création, de la CEDEAO, ses institutions travaillent avec les Etats pour apporter aux membres de la communauté l’appui nécessaire pour faire face dans les meilleurs délais aux défis émergeants et préserver les acquis de l’intégration régionale notamment en terme de libre circulation des personnes et des biens et de développement des infrastructures.

Intervenant à cette occasion, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a fait remarquer que le thème retenu pour la célébration du 47ème anniversaire de la CEDEAO « rend parfaitement compte de la nécessité de faire face au contexte des crises multiformes aux conséquences multidimensionnelles dans lesquelles nous nous trouvons aujourd’hui ». Selon le ministre Ikta Abdoualey Mohamed au niveau régional et sous-régional, la situation sécuritaire particulièrement difficile dans laquelle se trouve les pays du Sahel du fait du terrorisme qui  malheureusement est en train de s’étendre au niveau des pays côtiers de notre espace reste préoccupante. « C’est une violence ignoble, inhumaine et sans précédent qui est en train de s’abattre sur nos innocentes populations et à laquelle font face nos pays avec résilience, combativité et une détermination sans faille de vaincre l’ennemie », a-t-il souligLe ministre en charge de la Justice a ajouté que l’un des grands défis à relever par l’organisation communautaire pour réussir son processus d’intégration reste sécuritaire. « Pour se faire, nous avons certes besoin du soutien des partenaires mais aussi de la prise en compte des valeurs fondamentales léguées par nos pionniers en consolidant les acquis engrangés par notre organisation commune », a-t-il relevé.

Parmi ces acquis, le ministre de la Justice a cité la libre circulation des personnes et des biens qui constitue une condition sine qua non de la réussite de toutes les intégrations régionales, la libre circulation des capitaux qui va prendre un nouvel élan avec la création de la monnaie unique de la CEDEAO, l’Union douanière, l’opérationnalisation de la Zelecaf, la mutualisation des moyens pour lutter contre l’insécurité et l’organisation réussie des élections dans certains pays membres dont le Niger. 

Auparavant, la représentante résidente de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest au Niger, Mme Alapini Liliane s’est appesantie sur les sept projets phares d’intégration et de développement communautaire dont la CEDEAO poursuit la mise en œuvre. Elle a cité le projet ‘’Dorsale Nord” qui est une ligne d’interconnexion qui relie le Nigéria, le Niger, le Bénin, le Togo et le Burkina Faso ; les travaux du Forum des mines et du pétrole de la CEDEAO, l’organisation du premier Sommet des start-up d’Afrique de l’Ouest, l’appui de la Commission de la CEDEAO à la mise en place de l’opérationnalisation de 12 centres d’alerte précoce et de réponse sécuritaire dans 12 Etats membres, l’assistance aux populations déplacées ; la mise en œuvre de diverses mesures économiques et financières pour répondre à l’augmentation des besoins induits par la Covid-19, les discussions engagées dans le cadre de l’Union  douanière ont permis aux pays membres d’être prêts pour la mise en œuvre de la ZELECAF.

Evoquant le soutien de la CEDEAO au Niger, Mme Alapini Liliane a rappelé que depuis l’installation de la représentation  dans le pays, il y a eu des appuis  aux élections, l’ouverture et l’accompagnement du centre l’alerte précoce et de réponse sécuritaire, le soutien aux populations déplacées (dons en vivres et infrastructures), le soutien à la lutte contre la pandémie Covid-19, l’organisation d’atelier de sensibilisation en faveur des femmes, des jeunes et des étudiants, l’élaboration et le renforcement de la visibilité de l’institution. 

La représentante résidente de la CEDEAO au Niger a réaffirmé l’engagement de cette organisation à accompagner l’Etat Nigérien dans son effort pour apporter une réponse aux grands défis de la marche vers l’intégration sous-régionales : une communauté de peuples, intégrée dans une région paisible, prospère avec des institutions fortes et respectueuses des libertés fondamentales et œuvrant pour un développement inclusif et durable.

Pour sa part, le président du groupe des ambassadeurs de la CEDEAO, également ambassadeur de la République du Ghana au Niger, SE Jonathan Rexford Magnusen  a au nom du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation, salué la contribution des autorités nigériennes ayant permis la célébration de ce 47ème anniversaire. Selon le président du groupe des ambassadeurs de la CEDEAO, l’atteinte de l’intégration communautaire dépend de notre capacité à surmonter l’héritage colonial qui a créé des barrières linguistiques entre nos pays. SE Jonathan Rexford Magnusen a affirmé qu’il est temps de changer les mentalités et de reconnaitre que le développement communautaire se fera en surmontant les obstacles linguistiques, sociaux et la prise en compte des aspirations de la population à travers l’amélioration de son bien-être et d’avoir toujours à l’esprit si un problème touche l’un cela peut avoir une incidence sur l’autre.

Mamane  Abdoulaye(onep)

 

Le Ministère des Finances, à travers le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SE-SNFI) a organisé, hier à Niamey, la quatrième Réunion du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive au Niger, au titre de l’année 2022 sous le thème «Perspectives de suivi du marché de la finance inclusive au Niger». C’est le Secrétaire général du Ministère des Finances, président dudit Cadre, M. Boukari Mamane qui a présidé l’ouverture des travaux.

Au cours de cette  journée, les participants ont suivi une présentation des travaux du groupe II (GTRI) sous le thème insuffisances liées au développement de la finance islamique et une autre présentation des travaux du groupe IV (GTSMA) sur le thème «Suivi du marché et coordination des acteurs de la SNFI».

Pour rappel, au cours de la précédente réunion, tenue le jeudi 25 août, la plénière a examiné et adopté les remarquables travaux effectués, par le Groupe de travail sur la réglementation et les incitations (GTRI) et par le Groupe de travail sur innovation et la finance numérique (GTIFN), portant respectivement sur les thèmes de «l’Interopérabilité des services financiers numériques» et de «l’Education financière numérique». C’est donc une suite logique que les acteurs de la finance inclusive se sont retrouvés pour suivre et amender les présentations sur lesquelles ont travaillé, les Groupes sur la Réglementation et les incitations (GTRI) et le suivi du marché et des acteurs (GTSMA), portant respectivement les thèmes suivants «insuffisances liées au développement de la finance islamique» et «suivi du marché et coordination des acteurs de la SNFI».

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances, a espéré que ces échanges aboutiront à des recommandations qui seront traduites dans les textes réglementaires dans le but d’améliorer le bien-être des populations et le service financier aux citoyens. M. Boukari Mamane a ensuite souligné les enjeux autour de la finance inclusive au Niger sont nombreux car le pays évolue dans un cadre communautaire. «Il ya une sorte de classification qui se fait entre les pays. Et notre pays est mal placé. L’enjeu pour nous, c’est de pouvoir remonter notre pays dans le classement pour qu’il puisse occuper les premières places au sein de notre espace. L’objectif est de faire en sorte que chaque Nigérien fasse usage d’un service financier qu’il soit bancaire ou numérique surtout aujourd’hui avec la digitalisation. Cela permettra d’améliorer le score de taux d’inclusion financière», a-t-il déclaré.

Le président du CNC-FI s’est dit confiant surtout avec l’implication des jeunes, des responsables des PME et start-up, des responsables de micro finance, des groupements des femmes qui font des activités génératrices de revenus, des responsables des structures du système financier décentralisé. «On peut être optimisme quant aux résultats qu’on pourrait avoir», a-t-il conclu.

Notons que le CNC-FI N°4, est pour l’année 2022, le dernier d’une série de rencontres des acteurs  de l’écosystème financier au Niger, tant du secteur public, du privé que de la société civile. Le Secrétariat Exécutif de la SNFI a pour rôle de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive. Il travaille à faciliter l’accès de manière durable aux produits et services financiers diversifiés, innovants, de qualité et à coûts abordables aux couches vulnérables notamment les femmes, les jeunes et les acteurs du secteur rural. Cette offre de services doit s’opérer  dans un environnement institutionnel, juridique, économico-financier adapté.

 Mamane Abdoulaye(onep)

 

6 des 10 pays à la plus forte croissance en 2018 sont africainsAvec 8,3 % de croissance, le Ghana sera en 2018 en tête des économies les plus dynamiques, suivi de l’Éthiopie, selon les prévisions de la Banque mondiale. La reprise économique se poursuit dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.

1,3 % en 2016, 2,4 % en 2017, et une prévision de 3,2 % en 2018. La reprise économique se poursuit pour l’Afrique subsaharienne selon les prévisions rendues publiques par la Banque mondiale le 10 janvier. Grâce notamment à une hausse du prix des matières premières, le continent retrouve des couleurs après avoir longuement souffert de la crise économique mondiale de 2008.

C’est en Afrique de l’Ouest et en Afrique de l’Est que se trouvent les locomotives du dynamisme africain, montre le site d’informations Quartz Africa dans une infographie. Fait notable et rassurant sur la pérennité des croissances de ces pays, aucune des dix économies d’Afrique subsaharienne les plus vigoureuses n’est productrice d’or noir, hormis le Ghana modeste exportateur. Ce sont les secteurs de l’agriculture et des infrastructures qui sont les moteurs de ces pays.

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a célébré, hier à Dakar au Sénégal, son 60ème anniversaire à travers un symposium sur le thème ‘’les banques centrales dans un contexte en mutation’’. L’événement était à la hauteur des défis qui attendent cette institution et ses semblables dans le contexte actuel marqué par des défis à la fois complexes et nouveaux. Pour ce faire la BCEAO a mobilisé la grosse artillerie pour débattre de ce thème et des thématiques connexes. C’est le Premier ministre du Sénégal, M. Amadou Bâ, représentant le président Macky Sall qui a donné le coup d’envoi des activités au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) en présence notamment du Vice-président de la Côte d’Ivoire, M. Tiemoko Miyelet Koné (ancien gouverneur de la BCEAO), de Dr Yayi Boni, ancien président de la République du Bénin ancien président de la BOAD, du nouveau gouverneur, M. Jean Claude Kassi-Brou, des membres du gouvernement sénégalais, du Directeur du Département Afrique au FMI, du Directeur exécutif de l’Alliance pour l’inclusion financière et de plusieurs invités.

Ce symposium du soixantenaire de la BCEAO a regroupé plus de 150 participants comprenant des gouverneurs ou représentants des Banques centrales de plusieurs pays (Algérie, Comores, France, Haïti, Guinée, Ghana, Maroc, Maurice, Mauritanie, Nigeria, Sierra Leone, Rwanda, Tanzanie, etc.) et surtout des représentants de la crème du secteur financier et économique de la sous-région et à l’international, ceux des institutions régionales d’intégration ainsi que de nombreux anciens responsables de la BCEAO, des chercheurs et même des jeunes scolaires (une fille et un garçon) issus des huit pays membres.

L’ouverture des travaux de ce symposium a commencé par la projection d’un film documentaire sur l’histoire de la BCEAO qui, rappelle la vision et les objectifs qui ont poussé les pays à mettre en place une union monétaire (UMOA) ; il y a aussi les défis et les crises auxquels à fait faire l’institution. L’on retient notamment que la création de cette institution était un pari osé pour les dirigeants d’alors dans le contexte d’après les indépendances. Mais leur vision étant plus forte que les défis, la BCEAO (institut d’émission commun aux Etats membres de l’UMOA) a, au fil des années, adressé tous les défis et su s’imposer comme un exemple de réussite à travers le continent et le monde, en matière de garantie de la stabilité des prix, de la stabilité financière et monétaire, de solidarité, de promotion de l’inclusion financière et de l’intégration économique.

A titre illustratif, l’on retient qu’au 31 mars 2022, quelque 17.284.110 personnes ont bénéficié des services financiers fournis par les institutions de microfinance et le nombre de comptes ouverts a atteint 86 millions dans une région où le taux de bancarisation reste encore faible comparé à d’autres régions.

Dans leurs discours respectifs, le gouverneur de la BCEAO, M. Jean Claude Kassi-Brou ; le Vice-président Ivoirien M. Tiémoko Miyelet Koné et le Premier ministre sénégalais, M. Amadou  Bâ ont tous souligné et salué les progrès enregistrés par la BCEAO ainsi que la contribution de cette institution à la stabilité monétaire et à l’intégration économique dans la région. Cependant, ils ont surtout insisté sur les défis actuels qui se posent à la zone UMOA et à ses Etats membres.

Soulignant que la BCEAO a su toujours relever les différents défis auxquels elle a fait face à différentes époques, le Gouverneur de la BCEAO a rappelé que le symposium du cinquantenaire célébré en 2012, a porté sur des thématiques importantes comme l’intégration monétaire, le système financier internationale, la stabilité macro-économique et le financement des économies. «Les leçons tirées lors de ce symposium de 2012 ont inspiré des réformes entreprises dans le domaine monétaire et financier au cours de la dernière décennie», a déclaré M. Kassi-Brou.

Cependant, le gouverneur de la BCEAO a insisté sur les défis de l’heure et surtout sur l’imprévisibilité de certains événements qui impactent négativement les économies. C’est le cas notamment de la pandémie de la Covid 19, le conflit russo-ukrainien et la situation sécuritaire dans la région du Sahel qui ont des répercussions sur l’économie mondiale dont la vague inflationniste qui s’en est suivie. A cela, il faut ajouter les mutations technologiques qui appellent à toujours plus de créativité. M. Kassi-Brou a exhorté les participants au symposium à s’interroger sur l’implication des nouveaux modes de paiement, la coordination entre les politiques monétaires et budgétaires, le financement sain des économies pour tous les acteurs et la promotion de l’inclusion financière, etc.

Pour sa part, le Vice-président de la Côte d’Ivoire, a souligné l’attachement de son pays à l’institut d’émission commun qu’est la BCEAO. Pour M. Tiémoko Miyelet Koné, ce symposium est aussi synonyme de retrouvailles avec ces anciens collègues. M. Koné a ensuite souligné que cette célébration intervient à un moment crucial où les Etats membres éprouvent le besoin de donner une impulsion aux réformes économiques et financières en vue de maintenir, sur le long terme, la dynamique d’une croissance soutenue, ce dans un contexte international et régional difficile. Le Vice-président de la Cote d’ivoire a ensuite souligné les impacts négatifs des différentes crises sur la croissance soutenue amorcée par les Etats membres. Il a aussi souligné les efforts déployés par le gouverneur de la BCEAO pour maintenir un taux de croissance compatible avec les exigences d’un développement inclusif. «Comme pour la Côte d’Ivoire, l’objectif de parvenir à une transformation structurelle de l’économie est un enjeu stratégique de promotion de développement qui demeure une constante préoccupation pour tous les pays membres», a précisé M. Miyelet Koné.

C’est pourquoi, il est attendu, dit-il, des mutations du système bancaire et financier de l’UMOA afin d’accompagner les évolutions escomptées de nos économies dans un contexte international défavorable à la mobilisation des ressources. D’où la pertinence de ce symposium qui doit s’intéresser aux mutations en cours dont les évolutions technologiques et l’apparition des Fintech, les tensions géostratégiques, les changements climatiques, etc.

Procédant, à l’ouverture du symposium, le Premier ministre du Sénégal a d’abord transmis les salutations du président sénégalais, Macky Sall aux dirigeants de la BCEAO et aux participants. M. Amadou Bâ a souligné la pertinence d’un tel événement qui, dit-il, associe ‘’devoir de mémoire à une réflexion sur l’évolution du rôle et de l’action des banques centrales dans un monde en mutation’’. Il a ensuite rappelé les trois objectifs poursuivis par les Etats membres à travers la création de la BCEAO. Il s’agit d’abord de la monnaie unique émise par une banque centrale et une politique monétaire avec des objectifs partagés. Il y a ensuite la solidarité entre les Etats membres à travers la mise en commun d’une réserve de change et enfin la libre circulation des signes monétaires et le libre transfert entre les Etats membres. Ainsi après avoir rendu un hommage soutenu aux pères fondateurs, le Premier ministre sénégalais a insisté sur l’une des forces de l’UMOA qui est l’application d’un principe cardinal à savoir la solidarité qui, permet d’assister un Etat membre confronté à des difficultés passagères ou à des faiblesses structurelles. Cette démarche a contribué à la résilience commune des économies de la sous-région et à créer les conditions d’une stabilité monétaire.

Toutefois, a ajouté M. Amadou Bâ, la crédibilité et la pérennité d’une union monétaire ne saurait se limiter exclusivement à la stabilité monétaire. «Elle doit aussi favoriser l’émergence d’un espace économique durable», a -t-il précisé avant de souligner les performances économiques de la zone UMOA au cours de ces dernières décennies avec un taux de croissance moyenne d’environ 6% supérieur au taux de 3% pour le reste des pays au sud du Sahara. A cela s’ajoute la maîtrise du taux d’inflation en moyenne à 1% au cours de la même période contre 7% pour le reste de l’Afrique au Sud du Sahara.

Cependant, le Premier ministre sénégalais a souligné l’impact des crises actuelles qui, se traduit par une inflation galopante érodant les pouvoirs d’achat des ménages. «Ces défis doivent être relevés par les banques centrales dont l’une des missions fondamentales est de maintenir la stabilité des prix», a-t-il estimé. A cela, il faut ajouter le financement des économies, la gestion des risques inhérents aux développements technologiques, la mobilisation des financements innovants, l’inclusion financière, etc. «Nos ambitions d’émergence ne pourront être réalisées si une frange encore importante de notre population reste en dehors du circuit financier», a estimé M. Amadou Bâ qui se félicite de constater que l’inclusion financière constitue un axe stratégique de la BCEAO. En effet, le taux d’inclusion a atteint 61% en fin 2021. M. Amadou Bâ a encouragé la banque centrale à poursuivre les innovations financières en tirant profitant des évolutions technologiques. 

Pour rappel, il faut noter que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est l’Institut d’émission commun aux Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Elle a son siège à Dakar au Sénégal. Créée le 12 mai 1962, la BCEAO regroupe aujourd’hui les huit Etats membres de l’UEMOA à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Par Siradji Sanda(onep), Envoyé spécial à Dakar

Source : http://www.lesahel.org

Les travaux de la 6ème session de la Commission mixte de Coopération Economique, Commerciale et Technique entre la République du Niger et la République Populaire de Chine se sont tenus hier par visioconférence en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, et du vice-ministre chinois du Commerce Qian Keming.

La 6ème session de la commission mixte vise à examiner et approuver les recommandations issues des différentes réunions préparatoires des Experts. Ces recommandations concernent l’ensemble des domaines de coopération entre la République du Niger et la République Populaire de Chine dont entre autres l’énergie, le pétrole, la sécurité, le commerce, le transport et l’éducation.

Dans son mot  introductif, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi  Massoudou a d’abord rappelé que la 6ème Session de la Commission mixte de Coopération Economique, Commerciale et Technique entre la République du Niger et  la République Populaire de Chine se tient dans un contexte mondial dominé par la pandémie de COVID-19 et ses conséquences ayant impacté les domaines sanitaire et économique des pays en développement comme le Niger.

La coopération entre la République du Niger et la République Populaire de Chine  datant de 1974 continue d’être consolidée depuis la mise en place de la commission mixte sino-Nigérienne de coopération avec l’objectif d’assurer la complémentarité entre les économies de deux pays, de favoriser les échanges commerciaux et de manière générale d’institutionnaliser et d’organiser la coopération bilatérale dans tous les domaines.

En effet, il a noté que la Chine est le premier investisseur au Niger, ajoutant que la coopération entre les deux pays est l’une des plus dynamiques compte tenu de ses réalisations et de son impact dans la promotion du développement économique et l’émancipation sociale du Niger.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a parlé des éléments à mettre à l’actif des relations séculaires unissant les deux peuples et qui sont davantage améliorées depuis l’instauration du forum sur la coopération sino-africaine(FOCAC). Ce forum s’est fixé comme objectif de renforcer l’amitié et la coopération entre la Chine et les pays africains.

M. Hassoumi Massoudou a par ailleurs indiqué que de nombreux projets structurants et d’importantes réalisations sur le plan socio-économique sont à l’actif de la coopération Sino-Nigérienne avant de mentionner entre autres le deuxième et le troisième pont sur le fleuve Niger, l’hôpital Général de Référence à Niamey, l’exploitation du pétrole et de la raffinerie de pétrole de Zinder (SORAZ) etc.

Auparavant, le vice-ministre du Commerce de la République Populaire de Chine M. Qian Keming a assuré de l’engagement de son pays à œuvrer d’une part pour renforcer les liens de coopération  entre le deux pays et d’autre part de travailler ensemble pour la prospérité des peuples nigérien et chinois. Il a aussi évoqué la situation mondiale dominée par le COVID-19.

Laouali Souleymane et Nafissa Yahaya

28 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Du 14 au 19 août derniers, le cabinet Tact& Dev a organisé la 7ème édition du Tours d’Excellence placée sous le thème du ‘‘Pétrole’’. C’est au total 102 jeunes excellents élèves nigériens qui ont pris part à cette activité, qui leur a permis de bénéficier des formations, des visites, d’échanges et de cadeaux. La clôture de cette édition est intervenue le vendredi 19 août 2022, au Centre de conférence international Mahatma Gandhi, en présence notamment du ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, du Directeur Général de Niger Poste, M. Idrissa Kané, du Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC), M. Mohamed Saidil Moctar, de M. Kader Kaneye, promoteur de l’Université ADU et parrain de la présente édition, ainsi que de nombreux invités.

La cérémonie de clôture de cette 7ème édition a été marquée par plusieurs allocutions. En intervenant a cette occasion, le ministre Ibrahim Natatou a indiqué que par la stimulation qu’il suscite dans les écoles, le Tours d’Excellence fait partie aujourd’hui des baromètres du système éducatif et permet aussi de réfléchir sur des paradigmes d’intérêt majeur, notamment le dépérissement des valeurs. «La promotion de l’excellence fait partie des grandes ambitions que nourrit, pour les enfants nigériens, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, qui, en s’adressant aux lauréats du pris d’Excellence et du Mérite, Edition 2021, déclarait fort opportunément, je cite : ‘‘Mon ambition est de faire en sorte que beaucoup de jeunes nigériens de votre âge soient comme vous…Nous avons donc décidé de soutenir tous les enfants du Niger, même ceux qui sont dans les brousses les plus lointaines, pour leurs offrir  la chance de devenir des personnes pleines, parce qu’elles ont acquis tous ce qu’il faut pour être des personnes comme il se doit.’’», a noté le Pr Natatou. Il a annoncé que c’est dans ce sens que son département ministériel s’active à ouvrir, à compter de la rentrée scolaire 2022-2023, un second Lycée d’Excellence à Tessaoua, après celui de Niamey.

Chercher le savoir et la connaissance, a souligné le ministre, est une recommandation divine. «Cette recommandation est plus que jamais d’actualité et permet de promouvoir  un développement inclusif, qui combat les inégalités sociales et offre aux jeunes des opportunités d’éducation, une Ecole de la Réussite, dans un monde dominé par l’économie du savoir. Il y va de l’avenir même de la Nation», a précisé le ministre en charge de l’Education. «On peut estimer que nourrir un enfant, le loger, le soigner et l’éduquer relève d’un devoir parental. Certes, mais aussi une formidable leçon d’humanité que les parents nous enseigne au quotidien, comme pour rappeler à tous, que nous devons oublier nos egos et savoir raison garder, quand l’avenir de nos enfants, notre espoir pour demain, est en jeu. C’est tout le sens des investissements importants que nous consacrons à l’Education», a lancé le ministre Ibrahim Natatou.

Auparavant, la Directrice du cabinet Tact&Dev et promotrice des Tours d’Excellence, Mme Rabi Arzika, a relevé que l’excellence est cette capacité de n’être que meilleur dans un ou plusieurs domaines». Comme elle l’a expliqué, c’est pour promouvoir cette excellence, que chaque année les meilleurs élèves aux examens de fin d’années, de toutes les régions du Niger, font une visite à Niamey.  «L’aventure a commencé depuis 2015, cela fait alors 7ans que Tact&Dev organise le Tours d’excellence. Grâce à cet événement plusieurs élèves issus de familles modestes et de villages reculés découvrent Niamey la capitale, visitent plusieurs entreprises publiques et privées, bénéficient de formation dans divers domaines ainsi que de nombreux cadeaux», a souligné Mme Rabi. Selon la promotrice, le Tours d’Excellence vise aussi à ‘‘amener les jeunes gens à comprendre qu’un pays se construit par les efforts conjugués de tout un chacun sans distinction aucune. Chacun doit apporter sa pierre à la construction de l’édifice, pour inoculer l’esprit d’entreprise aux jeunes gens afin qu’ils soient des entrepreneurs modèles et des leaders du monde de demain ».

Par la suite, quelques-uns des meilleurs des meilleurs ont témoigné des merveilleuses aventures qu’ils ont vécues durant les 5 jours qu’ont duré cette 7ème Edition du Tours d’Excellence.

Mahamadou Diallo(onep)  

7eme forum sino africain think tanks medias BeijingEn prélude au Forum de coopération sino-africain (FOCAC), qui se tiendra au début du mois de septembre prochain à Beijing, s’est tenue, les 4 et 5 juillet derniers, dans la capitale chinoise, la 7ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think-tanks ayant regroupé plus de 350 participants, dont des experts et des représentants des médias de la Chine et de presque tous les pays africains. Placée sous le thème « la politique de réforme et d'ouverture et les relations sino-africaines », cette rencontre a permis aux participants d’engager une réflexion stratégique visant à développer les relations sino-africaines, au moment où la Chine souffle les bougies du 40ème anniversaire du lancement de la réforme et de l'ouverture sur l'extérieur.

La cérémonie d’ouverture de ce forum, qui a vu la présence du ministre adjoint des Affaires étrangères de la Chine, M. Chen Xiadong, entouré des ambassadeurs de plusieurs pays d’Afrique accrédités en Chine, dont l’ambassadeur de notre pays, SE. Inoussa Moustapha, a permis de donner un ton à l’intensité des débats. En effet, les différentes allocutions ont été très riches aussi bien en renseignements qu’en propositions sur la nouvelle dynamique qu’il convient d’insuffler aux relations sino-africaines.

C’est ainsi que le ministre adjoint des Affaires étrangères de la Chine, M. Chen Xiadong, qui présidait l’ouverture solennelle de la rencontre, après avoir dressé la situation sur les 40 années de coopération, tout aussi fructueuse que solidaire, entre son pays et ceux du continent africain, s’est prêté au jeu de la réflexion en esquissant des propositions et suggestions sur les voies et moyens d’insuffler un souffle nouveau à la coopération entre la Chine et l’Afrique.

Se référant aux orientations données par le Président Xi Jinping dans un discours qu’il a prononcé en avril dernier, M, Chen Xiaodong a indiqué que le partenariat sino-africain, basé sur la sincérité et les intérêts communs, évolue vers une transformation encourageante, l’objectif étant de contribuer davantage au développement durable en Afrique.

 Le Niger enregistre un taux de mise en œuvre de 82,05% contre73,44% en 2020 pour la gouvernance économique et la convergence

Le président de la Commission de l'UEMOA, M. Abdoulaye Diop et le ministre des Finances du Niger, M. Ahmat Jidoud ont co-présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de présentation des résultats de la revue annuelle des réformes, des politiques, des programmes et des projets communautaires de l'UEMOA édition annuelle 2021. Cette cérémonie a vu la présence et la participation de plusieurs membres du gouvernement, des cadres de l'UEMOA et ceux des ministères et institutions concernés.

Dans son intervention à cette occasion, le président de la Commission de l'UEMOA, M. Abdoulaye Diop a salué l'engagement du gouvernement du Niger et son accompagnement pour la bonne marche de l'espace communautaire. «La revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’UEMOA, instituée par Acte additionnel de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement (CCEG) du 24 octobre 2013, est placée sous la présidence des Premiers ministres ou Chefs de gouvernement et sous la tutelle des ministres en charge des Finances. Aujourd’hui, la revue est à sa septième édition et constitue un vecteur essentiel pour l’approfondissement du processus d’intégration économique dans notre espace. Elle permet aux instances exécutives de l’Union d’évaluer le niveau d’atteinte des objectifs poursuivis par le Traité de l’UEMOA», a-t-il indiqué.

Le Président de la commission a salué la qualité et le dynamisme qui ont caractérisé le travail des équipes du Niger et de la Commission de l'UEMOA. «Ce qui nous a permis d’obtenir des résultats de très bonne qualité, en témoigne la pertinence des recommandations formulées dans le mémorandum adopté par consensus», a-t-il dit. M. Abdoulaye Diop a précisé qu'au terme de l’exercice, des recommandations ont été formulées pour l’approfondissement du processus d’intégration.

Pour sa part, le ministre des Finances a salué la tenue de cette revue, qui, a-t-il estimé, "témoigne également de tout l'intérêt que le Niger accorde à l'intégration régionale". Cette revue cadre bien avec les dispositions réglementaires de la Commission de l'UEMOA, notamment les dispositions de l'Acte additionnel n°05/2013 de la conférence des Chefs d'Etat du 24 octobre 2013 et de la décision du Conseil des Ministres du 19 décembre 2013, qui ont assujetti les États membres de l'Union à une revue annuelle des réformes, politiques, des programmes et des projets communautaires conduite par la Commission de l'UEMOA. «Pour satisfaire à cette exigence des plus hautes autorités de l'Union, le Nigeria a accueilli, du 8 au 10 novembre 2021, une délégation de la Commission de l'UEMOA dans le cadre de l'organisation de la revue technique. Les présentes assises rentrent dans la dynamique du parachèvement du processus à travers la phase politique de l'édition 2021 de ladite revue», a expliqué le Ministre des Finances.

Ahmat Jidoud s'est réjoui des résultats obtenus en 2021, malgré un contexte sécuritaire et sanitaire difficile. «Le bilan 2021 fait ressortir un taux moyen de la mise en œuvre des réformes de 81,60% contre 78,56% en 2020, soit une hausse de 3,04 points de pourcentage et un taux de mise en œuvre de 82,05% contre 73,44% en 2020 pour la gouvernance économique et la convergence», a souligné le ministre des Finances. Il a rappelé que la phase politique de la revue consiste, dans un premier temps, à la validation des résultats des travaux de la revue technique lors de cette rencontre. Ensuite, les conclusions des assises seront soumises à l'approbation du Premier ministre, Chef du Gouvernement.

Ali Maman(Onep)

1er février 2022
Source : http://www.lesahel.org/

La huitième édition du sommet mondial des gouvernements a débuté, ce mardi 29 Mars 2022, à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. La délégation nigérienne à cette importante rencontre est conduite par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

 Au cours de cette édition qui s'achève aujourd’hui mercredi 30 mars 2022, les participants se penchent notamment sur le renforcement de la coopération et l'intégration entre les gouvernements, les secteurs public et privé, les pays et les communautés en vue de créer de plus grandes perspectives devant permettre d'améliorer la prospérité mondiale et libérer le véritable potentiel de l'humanité. Huit thèmes dont ceux relatifs à la santé, l'éducation, l'emploi et l'énergie seront développés par des leaders politiques et experts présents à cette rencontre. Ainsi, le Niger prend part activement à plusieurs forums prévus dans le cadre de cette conférence mondiale.

Avant l'ouverture de cette 8ème édition du sommet mondial des gouvernements, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a procédé, dans l'après-midi du lundi 28 mars, au lancement du forum intitulé "Niger business forum" de Dubaï expo 2020. A cette occasion, le Chef du gouvernement a prononcé un discours au cours duquel il a d'abord félicité les autorités émiraties et les organisateurs pour la grande réussite de l'exposition universelle Dubaï 2020 malgré un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Il a ensuite souligné que le Niger business forum donnera aux compagnies et aux agents économiques du monde entier, l'occasion de se mettre à jour et de suivre les récents développements de l'évolution économique et sociale du Niger, de procéder à des échanges et de nouer des partenariats économiques durables.

Il a par ailleurs indiqué que la position géographique du Niger, pays charnière entre le Maghreb et l'Afrique au Sud du Sahara en fait un pays de choix pour tout investisseur qui a une visée continentale. Cet avantage géographique devait-il poursuivre, est renforcé par certains projets intégrateurs dont la route transsaharienne reliant l'Algérie aux pays de la côte atlantique de l'Afrique et traversant le Niger du nord au sud lui donnant l'avantage du double accès aux ports de la Méditerranée et de l'Atlantique.

Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a ajouté que des réformes importantes ont été engagées pour l'amélioration du climat des affaires ayant permis au Niger de faire des avancées significatives sur l'échelle d'évaluation du climat des affaires par la Banque Mondiale sous l'appellation doing business. Vu que la bonne gouvernance politique et économique est fondamentale pour le progrès économique et social et l'amélioration des conditions de vie des citoyens l'ambition des autorités nigériennes, au premier rang desquelles Son Excellence Mohamed Bazoum , Président de la République, est de faire du Niger un État démocratique stable et fort. Sur le plan économique, l'ambition des autorités nigériennes est de consolider la dynamique de la création de la richesse observée ces dernières années en portant le taux de croissance annuel moyen à 8% et en transformant la structure de l'économie.

Au terme de son discours, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a déclaré que le gouvernement et les hommes d'affaires nigériens sont impatients d'accueillir les investisseurs internationaux pour saisir les opportunités d'affaires offertes par le Niger. Plusieurs ministres membres de la délégation sont ensuite intervenus pour donner des détails dans des domaines relatifs à leurs départements ministériels.

Hier mardi, en marge des travaux de la 8ème édition du sommet mondial des gouvernements, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a visité le pavillon nigérien installé dans le cadre de l'Exposition universelle Dubaï 2020; qui a déjà accueilli plus de 361000 visiteurs depuis son installation un véritable motif de satisfaction que le Premier ministre a fortement salué.

 

Mahamadou Saidou, AP/PM

Du 21 au 23 février 2022, la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Afrique de l’Ouest (FECCIAO) organise à Niamey, sa 9ème Assemblée Générale Ordinaire. Cette rencontre placée sous le thème «Rôle des PME dans la croissance des entreprises dans le cadre de la ZLECAf et  à l’ère du Covid-19», a été présidée par le ministre du Commence, M. Alkache Alhada. Ces assises se tiennent conformément aux dispositions de l'Article 10 des Statuts de la Fédération.

Cette 9ème Assemblée Générale Ordinaire qui se tient à Niamey va examiner le rapport d’activités et financier au titre de l'année 2021, le programme d'activités et du budget exercice 2022, l’organisation du Forum Annuel des Affaires ainsi que celle d'un atelier de partage d'expériences sur la mise en œuvre de la ZLECAf et ses opportunités et toute autre activité entrant dans le cadre de sa mission.

A l’ouverture des travaux, le ministre du Commence, M. Alkache Alhada s’est réjoui du fait que la ZLECAf n’est pas un programme isolé mais forme avec les autres programmes de l’UA un tout cohérent dans la perspective de renforcer l’intégration régionale et atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. «Le Niger, avec le programme de renaissance mis en œuvre depuis 2011 s’aligne sur ce même agenda. C’est fort de cet immense engagement que le SG de la ZLECAf a souhaité lors de sa récente visite au Niger de voir le pays continuer à être le leader chargé de promouvoir le processus de la ZLECAf jusqu’à la conclusion de la deuxième phase», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le ministre du Commerce a reconnu que les PME constituent le socle de notre économie nationale avec 80% de l’emploi total et 50% de PIB de toute l’Afrique. A ce titre, la maitrise de leur rôle dans la croissance de l’entreprise doit être un enjeu majeur de nos pays. «Autant dire sans risque de me tromper que le choix de votre thème est opportun et porteur d’espérance. C’est en cela que le gouvernement du Niger adhère entièrement au choix que vous avez fait pour conduire une réflexion approfondie et minutieuse à cet sujet qui aboutera à d’importantes recommandations», a-t-il déclaré.

Auparavant, le président de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Afrique  de l’Ouest, M. Faman Touré a, au nom de sa délégation, exprimé sa gratitude aux autorités Nigériennes pour leur contribution à la bonne organisation de cet échange, tout en soulignant les progrès réalisés par le Niger dans l’amélioration des conditions de vie de populations et surtout le rôle qu’il joue dans la mise en œuvre de la ZLECAf. «Les Chambres de Commerce d’Industrie de la CEDEAO sont disposées à vous soutenir et vous accompagner et mobiliser tous les acteurs du secteur privé pour atteindre vos objectifs du développement économique», a assuré le président de la FECCIA), tout en exprimant sa reconnaissance à la commission de la CEDEAO ainsi qu’à l’UE et aux pays membres pour les reformes et politiques économiques mises en œuvre pour soutenir les PME afin d’assurer leur résilience et adaptation.

Dans son mot de bienvenu, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Sidi Mohamed a dit que le thème choisi constitue la préoccupation essentielle du secteur privé, à savoir l’accompagnement des PME/PMI afin qu’elles soient durables, compétitives et ainsi participer aux mieux au développement et à la croissance économique dans le cadre de la ZLECAf. «La Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger avec le soutien des Autorités a toujours et inlassablement démontré son soutien aux entreprises pour une économie plus compétitive et inclusive. Les Chambres de Commerce et d’Industrie soutiennent l’approche de la finance inclusive car c’est celle-là qui sied à nos réalités financières et économiques, nous comptons de ce fait sur cela afin que nos actions impactent véritablement nos écosystèmes économiques et financières», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye (Onep)

Le Syndicat National des Travailleurs du Commerce  (SYNTRACOM) a tenu, le vendredi 1er avril dernier, son 9ème congrès ordinaire à Tillabéri. L’ouverture des assises a été présidée par le Secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Jariri Mahamane Salissou dans la salle de réunion du Gouvernorat. Ce 9ème congrès du SYNTRACOM a pour thème  ‘’Covid-19 : Défis, enjeux et perspectives dans les entreprises du secteur  du commerce’’.

A l’issue des assises, le congrès a reconduit le SG dudit syndicat, M. Oudou Yaou à son poste et a mis en place un Bureau Exécutif National de 23 membres, 1 conseiller membre du bureau, 4 conseillers hors bureau et 3 commissaires aux comptes.

Le choix du thème des assises de ce 9ème congrès n’est pas fortuit, selon le SG du Gouvernorat de la région de Tillabéri, M. Jariri Mahamane Salissou, car, a-t-il dit, «il cadre avec la politique du pays en matière de lutte contre la pandémie de la Covid-19». «Cette pandémie de la Covid-19 a été un désastre car elle a endeuillé beaucoup de familles mais aussi a eu un impact sérieux sur l’économie nationale, avec la fermeture de nombreuses entreprises entrainant de facto le chômage de beaucoup de travailleurs voire, des licenciements», a-t-il rappelé.

  1. Jariri Mahamane Salissou a enfin rassuré les congressistes que les conclusions auxquelles ils parviendront seront transmises à qui de droit et seront prises en compte par le Gouvernement dans sa politique de lutte contre la Covid-19 mais aussi qu’il entend prendre dans le cadre de mesure d’accompagnement de victime.

Dans son allocution, le SG du SYNTRACOM, M. Oudou Yaou a indiqué que le secteur du commerce, un des piliers de l’économie nationale est, depuis quatre ans, secoué par ces soubresauts du Covid-19. C’est pourquoi, il a demandé à l’Etat, d’accompagner les promoteurs afin de franchir ce cap très difficile pour les entreprises. «Notre lutte est d’amener les pouvoirs publics à adopter des plans stratégiques pour soutenir les entreprises du secteur du commerce», a ajouté, M. Oudou Yaou.

Le SG du SYNTRACOM a enfin souligné que les débats au cours de ces assises ont permis aux congressistes d’explorer toutes les voies et moyens pour asseoir dans les entreprises, des stratégies appropriées et le BEN SYNTRACOM s’engagera dans la sensibilisation, la formation, la définition des objectifs, mais aussi la réflexion sur les mécanismes de coordination, de suivi et évaluation des actions.

Le SG de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT) a, auparavant pris la parole pour exprimer ses encouragements aux populations de ladite région et aux FDS qui se battent jour et nuit pour circonscrire les attaques terroristes.

Ce 9ème congrès du SYNTRACOM a pris fin par une série de résolutions et recommandations notamment, la demande faite à l’endroit des employeurs afin de se conformer aux textes de loi notamment le code du travail qui rend le check off (la coupure à la source) obligatoire et à l’endroit du bureau entrant, afin de se munir d’un siège.

 

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP

lSiege Union Africaine Adis AbebaLe siège de l’Union africaine à Addis-Abeba en 2017. Crédits : ZACHARIAS ABUBEKER/AFP y a un an, les informaticiens du bâtiment, construit en 2012 par les Chinois, ont découvert que l’intégralité du contenu de ses serveurs était transférée à Shanghaï.

Au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, des ascenseurs parlent encore le mandarin et les troncs des palmiers en plastique sont griffés China Development Bank. De nouveaux bâtiments en construction par des sociétés de Pékin ou Hongkong ceinturent la tour de verre moderne offerte en 2012 par la Chine à l’Afrique. C’est là que doit se dérouler, dimanche 28 et lundi 29 janvier, le 30e sommet de l’organisation panafricaine.

Les contrôles sont stricts pour pénétrer dans ce bâtiment où ministres et chefs d’Etat se retrouvent deux fois l’an pour évoquer les grands enjeux du continent. Il y a pourtant une menace sécuritaire invisible ignorée par la plupart des dirigeants et des diplomates, mais qui préoccupe au plus haut point certains hauts responsables de l’UA.

Lire notre portrait de la ville   Addis-Abeba, capitale d’une Afrique qui se rêve unie

En janvier 2017, la petite cellule informatique de l’UA a découvert que ses serveurs étaient étrangement saturés entre minuit et 2 heures du matin. Les bureaux étaient vides, l’activité en sommeil mais les transferts de données atteignaient des sommets. Un informaticien zélé s’est donc penché sur cette anomalie et s’est rendu compte que les données internes de l’UA étaient massivement détournées. Chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise.

« Don de la Chine aux amis de l’Afrique »

Le nouvel immeuble, « don de la Chine aux amis de l’Afrique », a été offert il y a tout juste six ans. Il a été entièrement équipé par les Chinois. Les systèmes informatiques ont été livrés clé en main. Et les ingénieurs chinois ont volontairement laissé deux failles : des portes numériques dérobées (« backdoors ») qui donnent un accès discret à l’intégralité des échanges et des productions internes de l’organisation.

Selon plusieurs sources au sein de l’institution, tous les contenus sensibles ont pu être espionnés par la Chine. Une fuite de données spectaculaire, qui se serait étalée de janvier 2012 à janvier 2017. Contactée, la mission chinoise auprès de l’UA n’a pas donné suite à nos sollicitations.

 
A Addis-Abeba, de nouveaux bâtiments sortent de terre chaque semaine, généralement construits par des Chinois. Crédits : Simon Davis/Department for International Development

« Ça a duré trop longtemps. A la suite de cette découverte, nous avons remercié, sans faire de scandale, les ingénieurs chinois présents à notre siège d’Addis-Abeba pour gérer nos systèmes, confie sous couvert d’anonymat un haut responsable de l’UA. Nous avons pris quelques mesures pour renforcer notre cybersécurité, un concept qui n’est pas encore dans les mœurs des fonctionnaires et des chefs d’Etat. On reste très exposés. »

Depuis, l’UA a acquis ses propres serveurs et a décliné l’offre de la Chine qui se proposait de les configurer. Au rez-de-chaussée de la tour de verre, dans une salle qui passe inaperçue, se trouve un centre de data qui concentre une bonne partie du système d’information de l’organisation. Toutes les communications électroniques sont désormais cryptées et ne passent plus par Ethio Telecom, l’opérateur public de l’Ethiopie, pays réputé pour ses capacités de cybersurveillance et d’espionnage électronique. Désormais, les plus hauts responsables de l’institution disposent de lignes téléphoniques étrangères et d’applications plus sécurisées.

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Lors du 29e sommet de l’UA, en juillet 2017, de nouvelles mesures de sécurité ont été éprouvées. Quatre spécialistes venus d’Algérie, l’un des plus gros contributeurs financiers de l’institution, et des experts en cybersécurité éthiopiens ont inspecté les salles et débusqué des micros placés sous les bureaux et dans les murs. « Rien à faire d’être écouté par les Chinois, lâche le chef de la diplomatie d’une grande puissance africaine. Eux au moins ne nous ont jamais colonisés, ont soutenu les luttes d’indépendance sur le continent et nous aident économiquement aujourd’hui. »

Une nouvelle architecture informatique, indépendante des Chinois, a également été déployée. Comme ce système de vidéoconférence, développé par les équipes informatiques internes et utilisé par les chefs d’Etat, qui fonctionne par câble et non plus par Wi-Fi. Ainsi, les quelques diplomates et chefs d’Etat précautionneux peuvent continuer à utiliser leurs brouilleurs d’ondes sans encombre.

« Les Chinois sont là 27 h/24 »

L’Union africaine se contente de seulement 10 millions de dollars (8 millions d’euros) de budget alloué à l’informatique. A l’exception de la Banque mondiale, qui a payé une partie du nouveau centre de data, les partenaires étrangers ne se montrent guère intéressés pour financer une agence de cybersécurité. « Ça arrange tout le monde que ce soit une passoire, déplore un fonctionnaire déjà présent du temps de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, 1963-2002). On se laisse écouter et on ne dit rien. Les Chinois sont là vingt-sept heures sur vingt-quatre, ont planté plein de micros et d’outils d’espionnage cyber quand ils ont construit cet immeuble. Et ils ne sont pas les seuls ! »

 
Le siège de l’Union africaine à Addis-Abeba en 2017. Crédits : ZACHARIAS ABUBEKER/AFP

Selon les documents extraits par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden, les antennes des services secrets britanniques (GCHQ) n’ont pas épargné l’UA. Entre 2009 et 2010, plusieurs responsables ont ainsi vu leurs appels et leurs courriels interceptés, comme Boubou Niang, alors conseiller spécial du médiateur de l’ONU et de l’UA au Darfour (Soudan).

Certaines puissances occidentales privilégient le renseignement humain à l’UA. A l’instar des services de renseignement français qui, outre leurs dispositifs d’espionnage techniques, ont tenté de convaincre des chefs d’Etat du pré carré francophone de les informer des coulisses de ces sommets. Au point d’avoir tenté de « recruter » ceux qui ont accédé à la présidence tournante de l’UA ou à la tête de la Commission, selon plusieurs d’entre eux, agacés par cette démarche jugée « humiliante ».

L’organisation panafricaine s’est toujours montrée particulièrement attachée à la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, deux principes qui figurent dans l’acte constitutif de l’UA. Toutefois, faute de moyens et de prise de conscience des chefs d’Etat et de la plupart des fonctionnaires, les territoires numériques panafricains restent à la merci des services d’espionnage étrangers.

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« Ici, c’est sécurité “Inch Allah” ! », ironise un haut fonctionnaire. Attribuée à la Chine, l’immense opération d’infiltration des systèmes informatiques, durant cinq longues années, a néanmoins rappelé à certains hauts responsables de l’UA qu’il était peut-être temps, alors que se discute la réforme de l’institution lors de ce sommet de janvier, de sécuriser leur cyberespace.

Par Joan Tilouine (Addis-Abeba, envoyé spécial) et Ghalia Kadiri (Addis-Abeba, envoyée spéciale)

26 janvier 2018
Source : http://www.lemonde.fr/afrique/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’UEMOA s’est entretenu, hier matin à son cabinet, avec le président de l’autorité des marchés financiers de l’Union Monétaire Ouest Africain (UMOA) M. Badanam Patoki. A sa sortie d’audience, M. Badanam Patoki a indiqué qu’il est venu réitérer au président Bazoum, l’engagement de l’autorité des marchés financiers de l’UMOA à mettre en œuvre les réformes et la vision des Chefs d’Etat dans une perspective de développement des marchés financiers dans l’espace communautaire. Aussi, a-t-il ajouté, il s’agit à travers cette audience, de prendre les sages conseils du Président de la République dans la conduite de cette mission et surtout avoir ses orientations sur l’organisation d’un évènement que l’autorité des marchés financiers de l’UMOA a prévu le 19 janvier 2023 à Abidjan dans le cadre du changement des dénominations de l’organe.

En effet, a-t-il rappelé, cet organe s’appelait jadis ‘’Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers’’. Mais la conférence des Chefs d’Etat en 2017 avait souhaité que ce nom soit changé pour mieux traduire sa mission. C’est ainsi que depuis le 1er octobre 2022, cet organe est devenu ‘’Autorité des Marchés Financiers de l’UMOA’’. «Nous sommes donc venus lui rendre compte de la fin de ce processus et de ce changement définitif de nom et recueillir ses orientations dans l’organisation de l’évènement», a déclaré M. Badanam Patoki. Il a par ailleurs ajouté que le Chef de l’Etat leur a prodigué de très utiles conseils qui serviront dans la conduite de leur mission qui vise essentiellement le développement du marché financier régional pour mieux répondre aux besoins des Etats et du secteur privé.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

À qui profite la liquidation de l’Hôtel Gawèye ?

Dans une intervention télévisée qui circule sur les réseaux sociaux, Madame Mamane Roukayatou, employée de l’hôtel Gawèye, interpelle les autorités compétentes par rapport au sort réservé audit hôtel, ce patrimoine national construit par le Général Seyni Kountché dans les années 80. « Nous sommes sortis pour dénoncer notre ras-lebol par rapport à la gestion de l’hôtel Gawèye depuis le début de cette pandémie du Covid-19 dans notre pays », a déclaré la bonne dame. Avec cette pandémie du Covid-19, depuis mars 2019, l’hôtel Gawèye a été le premier site retenu pour le confinement des malades. Tous les premiers confinés ont eu à séjourner dans ledit hôtel, d’où aujourd’hui tous les clients sont déviés à partir de l’aéroport international Diori Hamani, vers d’autres destinations d’après madame Mamane Roukayatou.

Selon toujours madame Roukayatou Mamane, « le ministre de tutelle a passé à l’hôtel pour nous réconforter en disant qu’il n’y a rien de grave, nous pouvons travailler sans aucun problème, car ils sont sains, ce sont vos parents, vos frères. Le Premier ministre lui-même au cours d’un passage dans l’hôtel avait dit la même chose, qu’il n’y a pas de problème, de ne rien craindre, que c’est presque fini, mais jusqu’à présent, aucun kopeck n’a été versé à l’hôtel par rapport à l’hébergement et autres traitements des confinés. L’argent du Covid-19, selon elle, a été carotté par les autorités. Aujourd’hui, ditelle, nous accusons trois mois sans salaire.

Leur cri d’alarme, c’est de sauver ledit hôtel, un patrimoine de l’État construit sur fond propre. Beaucoup d’observateurs se demandent à qui profite la liquidation de ce joyau ? Pourquoi détourner à partir de l’aéroport international Diori Hamani les clients au profit de certains hôtels privés de la place? Selon des indiscrétions, certaines hautes personnalités du pays seraient actionnaires dans ces hôtels privés.

Depuis l’arrivée du Pnds- Tarayya au pouvoir le 7 avril 2011, date à laquelle Issoufou Mahamadou a prêté serment pour son 1er mandat de cinq (5) ans, l’hôtel Gawèye est dans le collimateur des nouvelles autorités. La presse nigérienne a toujours dénoncé la liquidation de certaines sociétés et entreprises d’État dans les seuls intérêts égoïstes des tenants du régime. Des négociations de haut niveau ont eu lieu avec des opérateurs économiques étrangers parmi lesquels figure le groupe Azalaï.

Arouna Y.

Conseil presidentiel pour l Afrique Emmanuel Macron« C’est en Afrique que se joue largement l’avenir du monde. (…) nous devons continuer à apprendre [des pays africains], comme ils peuvent apprendre de nous. Pour nourrir cet échange, je mettrai en place dans les prochaines semaines un Conseil présidentiel pour l’Afrique ; structure inédite, tournée vers les attentes de nos jeunesses. » C’est par ces mots qu’Emmanuel Macron a officialisé, ce mardi 29 août, la création de ce Conseil lors de son discours devant les ambassadeurs français. Le président met ainsi en œuvre une promesse de campagne. 

 (Re)voir les principales déclarations du président devant les ambassadeurs.

Quel est le rôle de ce Conseil ?
Le « CPA » sera rattaché directement au président de la République, et le rencontrera en amont de chacun de ses déplacements en Afrique. 

Ses membres auront ainsi pour mission de faire des propositions au président et de préparer avec lui ses discours importants sur le continent. Le premier exercice du genre est prévu pour son déplacement à Ouagadougou au Burkina Faso en novembre prochain. 

Startups Nigeria AfriqueUne formidable énergie d’entreprendre s’est emparée du continent africain. Du nord au sud, de l’ouest à l’est, on enregistre chaque jour la création de nombreuses startups. A l’origine de cette révolution, une jeunesse qui a décidé de se lancer dans l’auto-emploi, afin de révsoudre le manque d’emploi auquel elle fait face.

Selon une étude du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publiée en 2015, 60 % des jeunes africains interrogés, âgés de 18 à 34 ans, se disent « optimistes quant au potentiel économique de l’entrepreneuriat et croient avoir les compétences et le savoir requis pour créer une entreprise »

Pas étonnant que plus que jamais l’entrepreneuriat jeune est dans l’air du temps en Afrique. Pour redonner du souffle à l’emploi, accompagner la croissance, mais aussi transformer les grandes organisations, la jeunesse africaine a décidé de se prendre en charge en adoptant la posture d’entrepreneur, car être entrepreneur, c’est adopter une nouvelle posture d’employeur en développant de nouveaux réflexes, en s’autorisant de nouvelles audaces, en devenant un acteur économique qui permet à de nombreuses familles de se nourrir, se vêtir, payer la scolarité des enfants grâce à un salaire décent. Pour ceux qui voyaient donc le terme startup galvaudé, la jeunesse africaine répond en y apportant des solutions d’emplois, des innovations en termes de consommation de biens et services.

Transformation economique developpement Afrique AfricaLes ministres des Finances du G20 se sont réunis en Allemagne voici quelques jours pour trouver ensemble des solutions aux principaux défis auxquels l'économie mondiale est confrontée. Ils ont en particulier évoqué le changement climatique, les flux migratoires et les situations d'urgence humanitaire, notamment la famine qui frappe ou menace des pays d'Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.

Je suis sorti de cette réunion conforté par la volonté commune de s'attaquer à des problèmes cruciaux. J'ai pour ma part indiqué les efforts menés par le Groupe de la Banque mondiale pour mobiliser une enveloppe d'au moins 1,6 milliard de dollars au profit des pays touchés par la famine, avec l'objectif d'orienter les fonds vers les populations les plus vulnérables. Cette réunion du G20, présidée par l'Allemagne, a surtout donné la priorité à la croissance et au développement de l'Afrique subsaharienne. Outre la famine qui sévit sur une partie du continent, l'Afrique doit être notre principale préoccupation pour de nombreuses raisons.

La caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est un établissement public à caractère social crée par la loi n°2003-34 du 5 aout 2003 qui abroge et remplace la loi n° 65 -004 du 08 février 1985 portant création d’un établissement public de l’Etat. La Caisse a pour objet de gérer les différentes branches de sécurité sociale. Elle est Instituée en faveur des travailleurs conformément à l’article 2 du code du travail. C’est ainsi qu’elle gère, entre autres, les prestations familiales, les accidents du travail et maladies professionnelles et les pensions (invalidité, vieillesse, décès). Mais, depuis quelques temps, la caisse nationale de sécurité sociale semble s’écarter de ses missions pour l’achat, avec l’argent du contribuable, d’immeubles bâtis et non bâtis. Ainsi, elle aurait acheté beaucoup de domaines dans les huit (8) régions du pays. Souvent contre l’avis de son conseil d’administration. Cela, apparemment, pour accompagner les immobiliers privés dont certains se sont illustrés dans l’escroquerie. Du reste, selon des sources crédibles, entre le premier et le second tour de l’élection présidentielle, la CNSS aurait jeté son dévolu un des immeubles de Seini Yacouba dit Seini Méréda.

Ledit immeuble est situé au quartier Terminus à côté d’ORABANK, sur le grand boulevard allant au rondpoint des armées. Selon nos sources, l’immeuble aurait été évalué à 1. 800.000.000 FCFA par l’expert architecte de Seini Méréda. Une proposition de prix que le conseil d’administration aurait, catégoriquement, rejetée. Car, jugée excessive et insultante. Et, elle aurait demandé de revoir le prix à la baisse. Après plusieurs jours de réflexion, l’acheteur et le vendeur auraient convenu de faire une contre expertise.

C’est ainsi qu’ils auraient convenu sur 900.000.000FCFA. Un montant jugé dérisoire par d’autres experts de la question, aux yeux desquels Seini Méréda aurait, tout simplement, bradé son immeuble. Aussi, dans les coulisses du siège de la caisse nationale, des gens s’étonnent de l’urgence avec laquelle le sieur Méréda voudrait se débarrasser de l’immeuble. Ce qui les pousse à s’interroger sur les vraies raisons de la vente. Après le marché conclu, le directeur général de la CNSS aurait adressé une correspondance au président du conseil d’administration pour lui demander l’autorisation de transfert de crédits. Cette affaire, considérée comme étant le jack pot de l’année pour Seini Méréda, suscite aujourd’hui beaucoup d’interrogations dans des cercles restreints de la caisse nationale de sécurité sociale. D’aucuns pensent que c’est la gratification que le régime donnerait à Seini Méréda pour l’avoir aidé à malmener le parti de Hama Amadou. En tout cas, beaucoup de choses sont dites sur cette affaire qui frise le scandale. Il susurre, partout, que l’eau aurait coulé sous le pont. Cette affaire de Méréda fait suite à une multitude d’affaires sombres qui continuent à rendre peu radieuse la situation de la caisse nationale de sécurité sociale. On se rappelle de cette affaire de construction d’immeuble de plus de 12milliards de FCFA dont les travaux piétinent toujours. En plus, il y a eu cette autre affaire de construction de rond point Maourey qui a fait la joie de l’opérateur économique de Katako. Les affaires à la CNSS, on ne peut pas finir les égrener depuis l’arrivée de Akilou Baringay à la tête de cet établissement. Par ailleurs, à en croire certaines indiscrétions, le directeur général de la CNSS, Ahmed Akilou Baringay, chercherait à rempiler jusqu’à sa retraite prévue pour fin décembre 2021. Des voeux qui pourraient être exhaussés. Car, pour une grande partie de l’opinion nationale, c’est le mentor de Baringay qui détiendrait toujours la réalité du pouvoir au Niger.

Donc qu’Akilou Baringay ne doit pas se faire de soucis. Il pourrait y rester jusqu’à l’éternité.

Issoufou Mahamadou pourrait le maintenir. Parce que, c’est lui qui fait et défait au Niger. Du moins, pour beaucoup d’observateurs, il aurait, jusqu’à présent, les derniers mots dans les prises des décisions.

A.S

Activité de la Direction Générale des Douanes : Une importante conférence-débat pour commémorer la journée internationale de lutte contre la corruption au Niger

C’est le 31 octobre 2003 que l’Assemblée générale (AG) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté la Convention des Nations Unies contre la corruption, et le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption.

La Journée internationale de lutte contre la corruption est ainsi observée le 9 décembre de chaque année, depuis l’adoption en 2003 de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). Cette journée a pour objectif de sensibiliser s’agit le public sur la nécessité de lutter contre la corruption, la corruption étant l’un des plus grands obstacles à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

C’est dans le cadre de la célébration de cette journée que la Direction générale des Douanes (DGD) a organisé ce mercredi 09 décembre 2020, dans l’Amphithéâtre du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD.), une conférence-débat.

Placée sous le parrainage du Directeur général des douanes, cette journée est organisée en collaboration avec plusieurs partenaires de la DGD dont, entres autres, le programme anti-corruption et promotion de l’intégrité (ACPI), l’agence Norvégienne de Développement (NORAD), la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption ANLC/TI, la CNDH et le collège Mariama. L’activité s’est déroulée en présence du vice-président de la HALCIA, de la vice-présidente de la CNDH, du président de l’ANLC/TI, de plusieurs responsables des régies des douanes et des élèves du collège Mariama, mobilisés en grand nombre pour magnifier cette journée.

Parlant de l’engagement de la douane mondiale et de celle du Niger dans la lutte contre la corruption, le Directeur général des Douanes, le colonel Harouna ABDALLAH, a, dans son discours, indiqué que la DGD a adhéré depuis février 2020 au programme Anti-corruption et Promotion de l’intégrité de l’Organisation Mondiale de la Douane (OMD). Selon le colonel Abdallah Harouna, pour faire adhérer le plus grand nombre d’acteurs sociaux à son programme A-CPI, l’OMD a exhorté l’administration des Douanes du Niger à participer activement à l’organisation des activités de la célébration de cette journée internationale de lutte contre la corruption. Pour le Directeur général des douanes du Niger, la lutte contre la corruption est un combat quotidien et surtout de longue haleine. C’est pourquoi le colonel ABDALLAH Harouna, estime que la mobilisation de tous est nécessaire pour combattre ce fléau qui sévit dans tous les couches socioprofessionnelles. « Les générations passées, actuelles et futures sont interpellées pour une synergie des efforts visant l’anéantissement total ou l’atténuation de la corruption. Autrement, elle continuera à plomber notre développement socio-économique », a rappelé le Directeur général des Douanes.

Prenant la parole à cette occasion, le vice-président de la Haute Autorité de lutte contre la corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), Salissou Oubandoma, a d’abord salué cette initiative de la DGD d’organiser cette journée de lutte contre la corruption. Parlant du thème retenu, Salissou Oubandoma a indiqué qu’il est non seulement d’actualité mais aussi en parfaite harmonie avec la vision la stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption. Celle-ci ambitionne d’enraciner de manière durable la culture de la redevabilité, de la transparence et de l’intégrité à tous les niveaux de la gestion des affaires de l’Etat. Pour le vice-président de la HALCIA, le thème de cette journée est un engagement à lutter davantage non seulement contre la corruption mais aussi toutes les formes de pratiques corruptives qui se développent en temps de crise.

Le président de l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, la branche nigérienne de Transparency International, a, quant à lui, indiqué, pour parler toujours du thème retenu, que, dans le contexte de la lutte contre la COVID 19, d’énormes ressources financières ont été mobilisées pour venir en aide aux Etats, surtout à ceux dont les économies ont été affaiblies par la pandémie. Ces ressources peuvent, selon Maman Wada, emprunter d’autres voies et rater leurs objectifs. « La communauté internationale, les Etats, les institutions de lutte contre la corruption sont interpellés pour empêcher les détournements de ces ressources, pour empêcher la corruption et les infractions qui lui sont assimilées et cela pour permettre à toute l’humanité de mieux faire face à la pandémie et ses conséquences », a ajouté le président de l’ANLC/TI.

Plusieurs présentations ont été faites au cours de cette conférence-débat. On peut citer celle du vice-président de la HALCIA sur les activités de l’institution et les résultats obtenus en matière de lutte contre la corruption, et celle du directeur de l’audit et du contrôle interne à la direction Générale des Douanes, le Colonel Amadou Maman DJIMRAOU sur le programme anti-corruption et promotion de l’intégrité de l’Organisation Mondiale des Douanes (A-CPI/OMD) et des expériences des Douanes Nigériennes en matière de renforcement de l’intégrité.

Activité de la Direction Générale des Douanes : Une importante conférence-débat pour commémorer la journée internationale de lutte contre la corruption au Niger


M.D.

Activité Douane Nationale : Décoration et témoignages de satisfaction au Lieutenant Issaka MATCHIPO et ses hommes du bureau des douanes d’Ayorou

Les locaux de la Direction Générale des Douanes ont servi de cadre, le Lundi 02 Août 2021, dans la matinée, pour, la cérémonie de décoration et de remise de témoignages officiels de satisfaction, aux agents du bureau des douanes d'Ayorou. Des agents qui se sont illustrés par leur professionnalisme, à deux reprises, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Une cérémonie qui a été présidée par le Ministre des Finances, Ahmad JIDOUD, en présence du Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances, du Directeur Général des Douanes, du Directeur Régional de Niamey-Tillabéry, des Chefs des Unités de la place et de plusieurs autres invités.

Cette cérémonie vise à encourager les agents en service au bureau des douanes de Ayorou en les décernant des témoignages officiels de satisfaction, pour avoir procéder à des saisies importantes à deux reprises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, a indiqué, le Directeur Général des Douanes, Colonel Harouna ABDALLAH qui a pris la parole en premier pour situer le contexte de la tenue de la présente cérémonie

« les éléments du bureau des douanes de Ayorou ont opéré deux importantes saisies : l’une le 26 juin 2021 composée de cinq tricycles, quarante-deux motos et plusieurs accessoires à bord d’un camion immatriculé au Mali et l’autre intervenue le 17 Juillet 2021, relative à la saisie d’un camion transportant des sacs de riz sous lesquels sont dissimilés 40 moteurs et trente-cinq moteurs » a précisé le Directeur général des douanes. Le colonel Harouna Abdallah a par la suite souhaité que cette journée soit celle d’une émulation pour l’ensemble du personnel du cadre des douanes quand à la défense des intérêts vitaux du Niger. .

Dans son mot à cette occasion, le ministre des Finances, Ahmad JIDOUD, a, après avoir demandé, l’observation d’une minute de prière pour le repos des âmes des FDS tombées sur le Champ d’Honneur le samedi 31 juillet 2021 dans la zone de Torodi, félicité le sous-lieutenant Issaka MATCHIPO et ses hommes du bureau d’Ayorou, pour les différentes saisies opérées en vue de mettre les groupes terroristes hors d’état de nuire. Le ministre Jidoud qui a aussi attirer l’attention de l’ensemble des agents des Douanes au-delà, l’ensemble des Forces de défense et de sécurité, à redoubler d’efforts pour sécuriser notre pays.

Après les discours, place à la cérémonie proprement dite de décoration et de remise des témoignages de satisfaction qui a commencée, par la décoration du contrôleur des douanes, le sous-lieutenant Issaka MATCHIPO. Le chef du bureau des douanes d’Ayorou à qui le ministre des finances a décerné à titre exceptionnel la Médaille d’Honneur de la Douane.

Ensuite, c’est fut le tour de l’ensemble des Agents en service au Bureau d’Ayorou, de recevoir chacun, un témoignage officiel de satisfaction, des mains des différentes personnalités présentes à la cérémonie pour service rendu à la Nation toute entière dans le cadre de sa sécurisation.

Des témoignages de satisfaction, pour ces éléments du bureau des douanes d’Ayorou, qui, dans l’exercice de leur mission, ont fait preuve de professionnalisme, de bravoure et de perspicacité. Un geste de la haute hiérarchie, qui vient ainsi honorer ces hommes, qui, au-delà de leur mission régalienne de mobilisation des ressources œuvrent également à la sécurisation des frontières et à la lutte contre le terrorisme.

Les récipiendaires sont :

  • Le Sous-lieutenant, contrôleur des douanes Issaka MATCHIPO
  • Le sous-lieutenant, Contrôleur des douanes, Abdel-Kader SIDIBE
  • Le sous-lieutenant, contrôleur des douanes Abdou Idrissa Issaka
  • L’agent de Constatation Moussa Labo
  • Le Brigadier-chef des douanes, Issoufou Issa
  • Le Brigadier des douanes Yacouba Hamidou
  • Le Brigadier des douanes Hamidou Saidou SABO
  • Le brigadier Souleymane Mamane ABDOULAYE
  • Le préposé des douanes Abdoul Kader Bawa ABDOU

Moussa. D.

Activité Douane Nationale : Décoration et témoignages de satisfaction au Lieutenant Issaka MATCHIPO et ses hommes du bureau des douanes d’Ayorou

La transparence fiscale que promet la réforme du système de facturation des entreprises, lancée par la direction générale des impôts, fait face à une réticence polémique. La mise en œuvre de la réforme a démarré depuis octobre 2020, laissant ainsi un large délai de 9 mois aux entreprises pour se conformer, avant le 1er septembre 2021. Mais jusque-là, beaucoup de commerçants et d’autres acteurs économiques nigériens concernés sont timides ou plutôt réticents à s’y conformer. Sur plus de 20.000 entreprises, seules quelques 1.200 ont adhéré à la réforme qui ne vise qu’à leur éviter d’être désormais rattrapées sur des fraudes drastiques sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’accumulation des impayés.

Outre la délégation des commerçants qui est partie s’en plaindre auprès des hautes autorités, un consortium de pharmaciens nigériens était à la DGI, le 11 octobre dernier. Ils ont demandé, en effet, un report de la date buttoir  sur un ton de menace de fermer les pharmacies. « Quelle raison valable avanceront-ils à la population ? Qu’ils ne sont pas prêts à se conformer à la loi », s’interroge le coordonnateur de la Réforme de Facture Certifiée à la Direction générale des impôts, M. Zakari Ali Issoufou qui venait juste de sortir d’une réunion avec les pharmaciens. 

Dans l’interview qu’il a bien voulue nous accorder sur la réticence à la réforme de la facture certifiée, le coordonnateur du projet précise que « l’objectif de ce changement, c’est pour sécuriser les recettes fiscales de l’Etat ». La facture certifiée est une forme moderne permettant au fisc d’avoir un œil regardant sur les ventes afin de faire valoir le respect strict des obligations. L’innovation vient simplement renforcer le contrôle quant à l’acquittement de la taxe que beaucoup d’entreprises assujetties ne versent pas, à temps ou pas du tout, au trésor public via la direction des impôts. Alors que la loi soumet les entreprises dont les chiffres dépassent 100 millions  à ce régime. « L’administration fiscale attend souvent 2 ans voire 3 ans pour se rendre compte qu’un contribuable n’a pas versé des milliards de TVA. Et lorsqu’on le redresse, le montant est tellement important que l’entreprise ne peut souvent  pas payer. Or, si l’administration fiscale a les informations du jour au jour, l’on ne peut pas en arriver là », explique M. Zakari Ali Issoufou. 

Entre méfiance à la transparence que promet la réforme et l’incompréhension par rapport à la fiabilité des outils hautement technologiques de facturations, les assujettis doivent se ressaisir quant à leur devoir de s’acquitter des 19% de TVA sur les ventes des services et ou produits. Cette taxe est d’ailleurs supportée par les consommateurs et non à la charge directe des entreprises.

« En début de la réforme, nous avons rencontré les organisations professionnelles des entreprises, notamment la chambre de commerce, pour les entretenir par rapport au tenants et aboutissants de cette réforme.  A l’issue de ces étapes, nous avons constaté que les gens ont très bien compris, puisqu’il s’agit juste d’une réforme de la forme de la facture », se souvient le coordonnateur de la Réforme de Facture Certifiée à la Direction générale des impôts étonné par l’attitude peu civique des entrepreneurs, y compris ceux qui bénéficient des marchés publics.

Par rapport aux plaintes, les pharmaciens ont avancé la spécificité de leur domaine. « Leur activité, selon eux, requiert un certain délai pour qu’ils puissent se conformer. Après nos échanges, ils se sont rendu compte que les logiciels et les machines de facturation qui sont homologués par la DGI peuvent répondre effectivement à leurs besoins. Il n’y a pas de difficulté, en réalité, qui nécessitent pour les pharmaciens d’aller en grève », assure le coordonnateur de la réforme. En ce qui concerne les commerçants, M. Zakari dit ne pas admettre leur cause. En effet, ils mettent en avant le fait que la majorité de leurs membres sont analphabètes et qu’à ce titre, ils ne sauront pas utiliser le dispositif électronique proposé par la DGI. « Nous leur avons fait comprendre que cette réforme concerne les entreprises soumises au régime réel d’imposition, celles qui, bien avant la réforme, sont tenues de produire une comptabilité et de faire des déclarations fiscales à chaque période », a-t-il rappelé, avant de souligner que même si le promoteur est analphabète, son entreprise ne doit pas être à son image. M. Zakari Ali Issoufou estime qu’avec un chiffre d’affaires minimum de 100 millions, l’on est sensé recruter quelques agents qu’il faut pour la gestion.

La TVA ressort au triple d’une année en dix jours de transparence

M. Zakari Ali Issoufou relève que le manque à gagner de l’Etat est énorme en matière de cette taxe. « En 2018, sur toute l’année, la TVA parvenue au Trésor Public était d’un milliard de FCFA. Avec de la transparence, dès le mois de septembre 2021, sur un millier d’utilisateurs du système certifié, nous avons constaté qu’il y’a plus de 5 milliards de TVA facturée enregistrée sur le serveur de la DGI. Au titre du mois d’octobre, à la première décade seulement, nous sommes à plus de 3 milliards FCFA », apprend-on. Dire qu’autant de fonds échappaient au Trésor Public, toutes ces années, l’on est tenté de crier au laxisme de la DGI dans sa responsabilité à collecter ces ressources internes de l’Etat qui a pu laisser surfer un incivisme populaire qui n’a que trop duré.

S’agissant de la disponibilité des outils exigés, ils existent en gamme et diverses variétés, selon les bourses et les particularités des secteurs. « L’administration fiscale n’impose pas un outil unique de facturation. C’est à chaque entreprise de voir l’outil qui lui convient. Il y’a plusieurs logiciels homologués à partir de 250.000 FCFA jusqu’à hauteur de millions. Le prix des machines varie de 300.000F CFA à 500.000FCFA », indique le coordonnateur de la réforme. 

Par Ismaël Chékaré

15 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Le détournement présumé de fonds à la Banque agricole du Niger (BAGRI) a pris des proportions exagérées où le faux aurait été érigé en vrai par une certaine officine politique. À la lumière des faits, il semble apparaître clairement que cette affaire est cousue de fil blanc.

Un rachat annoncé

L’affaire est rendue publique par une cabale médiatique inouïe lancée contre certains cadres de la Banque Agricole du Niger (BAGRI) par une poignée de ‘’cyber activistes’’ dont les liens avec le pouvoir en place sont plus qu’évidents. Tout laisse comprendre que l’opinion nationale (et même internationale) a été conditionnée dans le sens d’accepter toute la littérature tendancieuse produite autour de ce détournement présumé de fonds. En seulement quelques heures, la frontière entre le vrai et le faux a été franchie. C’est justement, selon des sources crédibles, le but recherché par les auteurs de cette machination. Pour détricoter ce tissu de mensonges, des langues se délient pour indiquer qu’il faut remonter aux sources de cette affaire dans laquelle s’entrechoquent des intérêts personnels sur fond de deals entre politiciens nigériens et hommes d’affaires étrangers.

En août 2018, la presse a fait cas d’une information selon laquelle : « La Banque populaire de Mauritanie (BPM) a été sélectionnée pour reprendre la Banque agricole du Niger (BAGRI) suite à l’appel d’offres international lancé par l’État nigérien pour la cession de 70% des parts de BAGRI ». Pour rappel, la BPM est contrôlée par l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, réputé proche de l’ancien président Issoufou Mahamadou. Autre précision de taille, c’est au moment où la BAGRI renaît de ses cendres (après sa mise sous administration provisoire de juillet 2013 à mars 2014) que le régime d’alors a décidé de placer un de ses protégés au sein du staff dirigeant de la banque. C’est un véritable lobbying qui a été fait pour catapulter un certain Maiga au poste de Directeur général adjoint (DGA) de la BAGRI. Ce dernier aurait été précédemment chef service réseau à la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC).

Des flux créditeurs

Le détournement présumé de fonds dont il est ici question, aurait pour soubassement une dénonciation auprès de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) portant sur deux (2) comptes d’épargne ouverts par l’ancien chef d’agence BAGRI-Plateau. Ces deux comptes auraient enregistré des mouvements créditeurs de près de quatre (4) milliards FCFA sur une période allant de 2018 à 2022. À noter que lesdits comptes auraient été ouverts aux noms de M.Z (agent de ménage à la BAGRI) et M.Y (électricien à l’Assemblée nationale). Ces deux personnes seraient respectivement le cousin et l’oncle de l’ancien chef d’agence BAGRI-Plateau. Sommé de s’expliquer sur les mouvements créditeurs constatés sur ces deux comptes, l’ancien responsable de l’agence BAGRI-Plateau aurait déclaré que c’était le moyen qu’il avait trouvé pour surmonter ses difficultés de trésorerie en cas de retraits importants. C’est sur l’ensemble de ces mouvements créditeurs que reposerait la dénonciation auprès de la CENTIF. Et à certains spécialistes du système bancaire de se poser la question de savoir si l’on pourrait parler de ‘’détournement de fonds’’, au sens comptable et juridique du terme ? Cela d’autant qu’à la date d’aujourd’hui, la BAGRI ne s’est plainte d’aucun préjudice financier. Pas un seul client de la banque ne s’est dit victime de quelque tort que ce soit. L’on se demande alors pourquoi est-ce que le Directeur général, le Directeur commercial et le Directeur financier de la BAGRI, sont toujours en détention ?

Contrairement à la fausse information distillée au sein de l’opinion, la banque n’aurait pas perdu près de 4 milliards FCFA. Dans le rapport sur la première édition du forum national des entreprises et établissements publics du Niger (octobre 2022), il est clairement écrit : « Sur la base des indicateurs de performance, seules 5 entreprises ont été performantes sur les 15 analysées ». La BAGRI fait partie de ces entreprises publiques dont les bilans financiers ne sont pas déficitaires. Ce satisfecit des autorités de tutelle n’existerait pas si la BAGRI avait réellement perdu près de 4 milliards FCFA, soit quasiment la moitié de son capital social. Également, si quelque 4.000 millions FCFA ont été sortis des caisses de la BAGRI de manière frauduleuse comme le font croire les ‘’cyber mercenaires’’, la Commission bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) aurait tiré la sonnette d’alarme depuis fort longtemps.

Des intérêts inavouables

Toutes les investigations journalistiques faites pour situer l’auteur de la fameuse dénonciation auprès de la CENTIF mènent vers un grand agent de la banque. Des forts doutes pèsent sur cet agent qui aurait joué un rôle de premier plan dans l’intrigue machiavélique ayant conduit à l’arrestation de plusieurs cadres de la BAGRI. Avant de saisir la CENTIF, l’agent aurait d’abord tenté d’embarquer la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) dans sa combine. Cette félonie n’aurait pas prospéré. Très impliqué dans la reprise de la BAGRI par BPM, Issoufou Mahamadou se serait appuyé sur cet agent pour avoir des yeux (et des oreilles) sur les cadres de la BAGRI hostiles au deal que propose la banque mauritanienne. Malgré tout, et on ne saurait pour quelles raisons, le rachat de la BAGRI par BPM n’avait pas été conclu sous Issoufou Mahamadou. Voilà que ce projet refait surface le 28 décembre 2022 à l’occasion de l’inauguration d’une centrale thermique à Zinder en présence du Président Bazoum Mohamed. Curieusement, peu de temps après cette cérémonie, a débuté un tintamarre médiatique orchestré par des petites mains au service d’un lobby politique. La prétendue affaire BAGRI est ainsi née. Certains observateurs se demandent si ce sont les mêmes intérêts que ceux du temps d’Issoufou Mahamadou qui entrent en jeu dans la cabale dont sont aujourd’hui victimes certains cadres de la BAGRI. Avant la centrale thermique de Zinder, une autre a été inaugurée, le 17 mars 2021, à Goudel (Niamey) par le président Issoufou Mahamadou. Ces deux installations électriques ont étés réalisées par ISTITHMAR West Africa, une entreprise mauritanienne contrôlée par ISTITHMAR Word, une société d’investissements basée à Dubaï. Selon des sources crédibles, Bazoum Mohamed serait proche des dirigeants de ISTITHMAR Word.

Question : la BAGRI serait-elle finalement destinée à être absorbée par ISTITHMAR Word plutôt que par BPM ? Ce qui est sûr, le timing de l’ébruitement de l’affaire suscite des interrogations. Il pousse à l’évidence que dans ce dossier des intérêts inavouables se côtoient à tous les niveaux. Du reste, pendant que les auditions étaient en cours à la Police Judiciaire, au mépris du principe fondamental de la présomption d’innocence, les prévenus ont été « jugés et condamnés » par quelques mercenaires de la plume qui se sont déversés sur les réseaux sociaux. Certains médias internationaux ont été également mis à contribution par les commanditaires de la conspiration. La vitesse ahurissante avec laquelle le Conseil d’Administration s’est réuni pour désigner le directeur général par intérim, en dit long sur les intentions de ceux à qui profite la mise à l’écart de Lawan Mossi et ses compagnons d’infortune.

Des faits qui prouvent le complot tramé contre ces cadres de la BAGRI.

Alpha

S’agirait-il d’un projet illégal et clandestin dont on a affaire à Badaguichiri ? Selon des sources concordantes, un projet de construction d’une gigantesque cimenterie est en cours à Badaguichiri, près d’Illéla. Une cimenterie qui est en train de germer sur plus de 4000 hectares et qui serait capable de produire 3000 tonnes par jour, soit 1 080 000 tonnes par an. Selon les mêmes sources, le projet est l’émanation d’une société chinoise et d’un privé nigérien dont on ne connaît pas grand-chose. Seul un prénom est connu dans cette histoire. Un certain Kano qui fait officie de porteur mais que nos sources disent être un simple écran qui sert à cacher la véritable identité du promoteur. Outre que l’identité du promoteur et de ses associés n’est pas encore connue, on indique que le projet, à ce jour, n’a pas le bénéfice du code des investissements.

Aucune communication n’a été faite en conseil des ministres à ce sujet. Pas plus, d’ailleurs, que le visa du BEEEI (Bureau d’études environnementale et d’évaluation des impacts). Tout est opaque. Même si le profil du promoteur privé nigérien est nettement perceptible. Les engins lourds utilisés, importés de l’extérieur, n’ont fait l’objet d’aucune taxe selon des sources crédibles.

Les travaux, débutés sans que les propriétaires aient été dédommagés, s’accélèrent. Mais les interrogations fusent. Il s’agit manifestement d’un ponte du régime ou au moins du groupe de ceux qui sont exonérés du respect de la légalité. Un nom circule dans les milieux de Badaguirichi. Selon des rumeurs persistantes qui circulent dans la localité, le promoteur est un ponte du régime qui bénéficie de privilèges énormes. Selon toute vraisemblance, et au regard du contexte de corruption et d’impunité, ni la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia), ni aucune autre structure ne peut visiblement fouiner et mettre les choses au point. Pourtant, Badaguichiri, ce n’est pas le bout du monde. Et une enquête pour clarifier les choses et éventuellement remettre l’Etat et les propriétaires terriens dans ses droits n’est pas si difficile.

Un détournement du projet de l’Etat à Kao pour le compte d’intérêts privés

Selon les techniciens de la chose, on peut s’étonner de la rapidité et de la discrétion qui ont entouré ce projet. De nombreuses étapes, complexes, n’ont pas pu être sautées. De toute évidence, elles ont été discrètement faites, sans tambour ni trompette. Outre la faisabilité commerciale et administrative, avec notamment l’obtention de l’agrément, le dédommagement de la population, le déclassement pour cause d’utilité publique, il y a également la faisabilité technique, avec, entre autres, un rapport d’étude d’impact environnemental et social.

Selon des sources politiques crédibles, la cimenterie de Badaguichiri, clandestin et certainement exécuté en violation des normes et règles en vigueur, n’est qu’un détournement de projet. Selon eux, c’est un détournement du projet de l’Etat à Kao. Un projet vieux de plusieurs années qui visait à doter l’Etat du Niger d’une nouvelle cimenterie capable de produire à la hauteur des besoins du marché national un ciment de grande qualité. Des privés nigériens qui ont un laisserpasser pour tout entreprendre, sous le couvert de l’Etat mais pour leurs profits personnels, se sont manifestement substitués à la puissance publique. La preuve, ils ont tout monté dans la clandestinité et exproprié les propriétaires terriens sans se préoccuper de la légalité. Ni le ministre de tutelle, ni Bazoum Mohamed, le président de la République, ne peuvent ignorer l’existence de ce projet. En attendant de connaître l’identité du promoteur, les techniciens chinois, eux, travaillent en toute sérénité, convaincus qu’ils ne risquent pas d’être entravés dans leurs travaux. De l’avis d’un technicien qui a requis l’anonymat, des parlementaires nigériens ont été informés sur ce projet, véritable effacement de l’Etat par des privés nigériens qui utilisent néanmoins les attributs et les pouvoirs de l’Etat pour agir et se servir. C’est, selon la même source, un autre dossier qui met le Président au pied du mur. Même si nombre de Nigériens ne se font plus d’illusion quant à sa capacité à lutter efficacement contre la corruption et les délits assimilés, Bazoum Mohamed, estime-t-il, se fera peut-être, le devoir de sauver les apparences en tapant fort.

Hamani Bouda

Selon certains canaux d’informations et les réseaux sociaux, ce projet ‘’d’hôtel des commissions’’ de l’Assemblée nationale est un vieux projet au cours de la deuxième année du premier mandat de l’ex-président de la République Mahamadou Issoufou, plus précisément en 2012. Aujourd’hui ce projet est ramené devant la scène. Pour certains c’est une occasion de dire, ou de montrer comment Issoufou Mahamadou et des personnes de son clan ont géré les ressources de ce pays. La question qui est sur toutes les lèvres aujourd’hui est de savoir pourquoi l’ex- président Issoufou a-t-il préféré une société étrangère en occurrence SUMMA qu’à une société nigérienne de nom, Mika, appartenant à Mahamadou Abdoul Kadri un jeune opérateur économique et en entrepreneur nigérien BTP? Dont les ouvriers et les manoeuvres et leurs familles sont tous des nigériens et des militants de première heure du PNDS TARAYYA dans la région de Tahoua. Certes le premier montant était de trois (3) milliards de francs Cfa prévu au quartier Lazaret. Selon ces mêmes sources, c’est un projet qui n’a jamais vu le jour. Il parait que l’ancien bureau de l’Assemblée nationale était entré dans le jeu en voulant rehausser le montant à plus de quatorze (14) milliards de nos francs. Toujours selon ces sources, certaines personnes accusent à tort ou à raison en disant que ce marché dont le montant aurait été rehaussé allait beaucoup profité à quelques membres du bureau sortant de l’Assemblée national. Selon toujours nos sources, certains députés qui roulent pour l’ancien Président de la République trouvant la supercherie, aurait décidé de l’annulation pure et simple dudit marché qu’ils trouvent trop cher.

Certains observateurs se demandent si l’ancien président de la République Mahamadou Issoufou pourrait donner des explications par rapport à son choix de la société SUMMA pour la construction de cet ‘’hôtel des députés’’ ?

Selon certains sources, le jeune opérateur en question ne vaut pas mieux que SUMMA. Il serait toujours dans les histoires de pots de vin et de fausses exonérations. Son slogan serait ‘’tchi mou tchi’’. Autrement dit tu manges, je mange. Comme on le voit, l’ancien Président de la République Issoufou Mahamadou et les députés chacun prêche pour sa chapelle et se bat pour ses intérêts pas pour le Niger. Ce qui est dommage.

LB

L’affaire défraie la chronique, depuis quelques jours, et fait couler beaucoup d’encre et de salive à Niamey. Elle est au centre de tous les sujets de causerie dans les salons feutrés. Autant dire qu’elle pousse les Nigériens à s’interroger sur ses contours et ses réelles motivations. Aujourd’hui, des langues se délient et parlent d’intelligence et de collusion contre l’ancien SG du SNAD. En tout cas, l’opinion parle, de plus en plus, d’une cabale dont les instigateurs seraient des douaniers et un ancien ministre. Ils semblent trouver l’occasion avec la bénédiction du marchand des produits pharmaceutiques de contrebande pour lui régler ses comptes. Du reste, pour beaucoup d’observateurs avertis, l’affaire serait un pain béni pour atteindre le dessein inavoué. Selon une source interne à la Douane natio- Affaire de produits vendus à la Douane L’ancien secrétaire général du SNAD nale, Bana Moussa aurait été, toujours, mal apprécié par certains de ses collègues pour sa rigueur dans le travail. Rigueur guidée par le souci constant de faire rentrer l’Etat dans ses droits. Toute chose dont certains de ses camarades abhorrent. Pour notre source, le Colonel Bana serait en train de payer les frais de son engagement pour la lutte contre la fraude douanière. Donc, avec la disparition des magasins des vingt sept (27) cartons de Kold Time appelé ‘’Bon Koga’’, l’alibi serait tout trouvé pour casser son élan. L’importateur des produits Kold Time, semble jouer le jeu.

Fabriqué en Inde et utilisé contre le rhume, le produit Kold Time est vendu par les pharmacies par terre. Selon un vendeur ambulant de ce produit que nous avons approché, le carton de Kold Time est vendu à cent mille (100. 000) FCA sur le marché. Ce qui signifierait que, le prix total des 27 cartons disparus s’élève à deux millions sept cent mille (2.700.000) FCFA. Que représentent deux millions de FCA pour un haut gradé et ancien syndicaliste engagé dans la lutte contre la fraude douanière ?

Et, selon une source policière, un chèque certifié de plus de 20 millions de FCFA aurait été présenté, comme caution, par un proche parent de Colonel Bana. Aujourd’hui, plus d’une semaine, il est en prison. Pendant que les présumés conspirateurs, semblent jubiler avec l’impression d’avoir atteint l’objectif recherché. Mais, ce qui étonne l’opinion, c’est le silence observé par l’administration douanière et le syndicat national des agents de douane (SNAD) par rapport à l’affaire. Un silence qui, aux yeux de beaucoup d’observateurs, ne pourrait pas s’expliquer. En plus, aux Nigériens de s’interroger si le marchand des produits aurait une licence d’importation. En tout état de cause, cette affaire dévoile la cabale qui serait engagée contre certains agents de douane jugés gênants pour la mise à sac des ressources publiques.

Nous y reviendrons !

A.S

 Depuis quelques jours, une scabreuse affaire d’un présumé détournement portant sur plusieurs milliards de francs CFA éclabousse la Banque agricole du Niger (BAGRI). Même si aucune communication officielle n’a encore été faite, l’affaire semble prendre des allures d’un vrai scandale, avec l’arrestation de certains responsables de cette banque. Seulement, il y a quelque chose que les Nigériens ne semblent pas comprendre autour de ce nième scandale financier que connait le Niger depuis l’avènement des socialistes au pouvoir. C’est la toute première fois que ce sont des partisans du pouvoir qui sortent pour parler de cette affaire. C’était d’abord un conseiller du Cabinet du Premier ministre qui s’est répandu sur les réseaux sociaux pour informer l’opinion sur ce qui s’est passé à la BAGRI ; Quelques jours après, un autre du Cabinet du Président de la République a pris le relais en expliquant au détail près comment les milliards de francs CFA ont été détournés. A eux seuls, ces deux partisans du pouvoir ont expliqué comment tout s’est passé et même désigné les coupables, allant ainsi plus vite que la justice qui doit être sur le dossier. C’est quand même rare de voir les partisans du pouvoir en place s’intéresser de si près à un dossier de scandale financier. Ils ont été très silencieux par rapport à beaucoup d’autres scandales, dont celui du Ministère de la Défense nationale, s’ils ne les avaient même pas défendus en s’attaquant à ceux qui les dénoncent. Quoi qu’il en soit, ce qui vient de se passer à la BAGRI ne surprend aucun Nigérien qui connait désormais l’ampleur prise par la corruption et les détournements des deniers publics ces douze (12) dernières années au Niger.

IB

Entourée par un flou jamais égalé dans l’histoire de la gestion des biens publics, la construction de l’Hôtel de Radisson à Niamey sur les cendres de la Direction générale des Douanes fait toujours parler d’elle. Chaque jour dévoile un pan de la tricherie sur laquelle l’Hôtel serait érigé. L’entreprise turque SUMMA est au centre de tous les débats à Niamey. Les Nigériens commencent à s’interroger sur les contours de l’Hôtel Radisson. Selon certains, l’entreprise serait protégée par l’ancien régime.

Y a-t-il une convergence d’intérêts entre l’ancien régime et Summa ?
En tout cas, la question est sur toutes les lèvres à Niamey.

Les Nigériens s’interrogent sur les raisons qui pourraient amener l’ordre ancien d’Issoufou Mahamadou à soutenir vaille que vaille l’entreprise turque SUMMA. Aujourd’hui, seul le président Bazoum Mohamed, dans son désir de mener une lutte hardie contre la corruption et ses formes nuisibles, peut éclairer la lanterne des Nigériens à travers l’instruction d’une enquête minutieuse sur la société et ses multiples connexions. D’autant que des sources s’accordent à dire que des anciens dignitaires du Niger seraient dans le capital de la société turque.

Qui pourraient être ces anciens dignitaires ?

C’est à cette question que l’autorité suprême de l’Etat doit se faire le devoir de répondre à travers l’instruction d’une enquête. Cela pour que les fils et filles du Niger soient davantage en accord avec elle. Car, pour beaucoup de Nigériens les premiers pas de Bazoum au pouvoir montrent à suffisance que c’est l’intérêt du Niger qui compte pour lui. Contrairement à certains qui n’ont pensé qu’à leurs poches.

A.S

Le Code National des Douanes est la loi N° 2018 -19 du 27 avril 2018 applicable en République du Niger. Cette loi n’est pas restée muette sur la question des revendications des objets saisis par la Douane. A tous points de vue, elle (la loi) règle la question en son article 309. D – Revendications des objets saisis Article 309

1 – Les objets saisis ou confisqués ne peuvent être revendiqués par les propriétaires, ni le prix, qu’il soit consigné ou non, réclamé par les créanciers même privilégiés, sauf leur recours contre les auteurs de la fraude.

2- Les délais d’appel de tierce opposition et de vente expirés, toutes répétitions et actions sont non recevables.

Voilà donc, ce que dit le Code des Douanes sur la question. Aux spécialistes de droit d’éclairer la lanterne de l’opinion publique. Du moment où le syndicat des agents et l’administration douanière se terrent, apparemment, dans un silence complice. Le doute est permis. Pourquoi donc, aucun responsable de la Douane, ni le syndicat des agents de douane, n’est sorti de sa tanière pour parler de l’existence de cet article qui semble protéger les douaniers dans l’exercice de leur fonction ? Par manque de communication autour des textes sur la Douane, les douaniers sont laissés au dépourvu. Apparemment, les responsables de la Douane semblent se complaire dans un silence de cimetière. Ils semblent abandonner leur collègue dans une situation qu’il ne mérite pas. En plus, contrairement à la direction générale des Impôts, la direction générale des Douanes vulgarise peu ses textes.

Que vaut alors, aujourd’hui, l’article 309 du Code des Douanes dans cette affaire ?

Cette question s’adresse au SNAD et à l’administration des Douanes. D’autant que beaucoup des nigériens s’interrogent sur leur mutisme. Surtout que, l’opinion pense que Bana Moussa serait victime d’une conspiration dans laquelle le convoyeur des produits contrefaits semble être utilisé.

A.S

frique : un projet de suppression des visas pour doper l’activité économique Le projet de « Schengen africain » favoriserait les échanges commerciaux, l’investissement et le tourisme.Mais il progresse lentement en raison notamment des risques en matière de santé, de sécurité et d’immigration illégale.

Chiche ! Le Qatar a supprimé mercredi d'un trait de plume l'obligation de visas imposée aux ressortissants de 80 Etats. Les 54 pays africains pourraient-ils faire de même afin de relancer leur intégration et créer de la prospérité ?

C'est en tout cas l'objectif que l'Union africaine s'est fixé pour début 2018. Un projet présenté comme un « Schengen africain », même s'il ne s'agit pas de supprimer les contrôles aux frontières comme en Europe mais simplement les obligations de visa. Nul besoin en effet d'expertise sophistiquée pour se rendre compte que l'obligation de visa, par les délais, les coûts et les incertitudes bureaucratiques qu'elle implique, freine le commerce, l'investissement, le tourisme et le marché du travail.

Perte de leur privilège

Mais cette Afrique fluide représente un rêve à pas lents. En juillet 2016, le président du Rwanda, Paul Kagame, brandissait avec son homologue tchadien Idriss Déby le premier passeport panafricain censé permettre de se rendre librement dans tous les pays du continent. Douze mois plus tard, ils en sont quasiment toujours les seuls détenteurs. En effet, les bureaucrates ne sont pas les seuls à redouter la perte de leur privilège de donner ou pas un coup de tampon. Les recettes publiques en souffriraient aussi. Les visas sont un marqueur de souveraineté. Ils sont aussi censés servir de ligne de défense contre les flux migratoires illégaux, les épidémies, les trafics. Des risques considérables en Afrique, qui accueille bien plus de réfugiés que l'Europe et où sévissent les épidémies les plus redoutables de la planète. « Nous n'avons pas actuellement les capacités frontalières, militaires ou sanitaires », souligne Victoria Lukoye, professeur de relations internationales à l'université de Nairobi.

L'Union africaine vise encore plus loin que la suppression des visas. Elle table à l'horizon 2063 sur une liberté de circulation sans aucune restriction, comme aujourd'hui dans son homologue européenne, des personnes et des biens du Cap à Tunis et de Djibouti à Dakar. Un challenge monumental pour un continent qui concentrera alors 40 % de l'humanité. Selon la Banque mondiale, un commerçant africain souhaitant exporter ses produits dans tous les pays du continent peut actuellement avoir besoin de jusqu'à... 1.600 permis, licences et certificats douaniers.

Yves Bourdillon

11 août 2017
Source : https://www.lesechos.fr/

images/Investir-En-Afrique-2018.jpgCoauteur du rapport de l'Institut Montaigne « Prêts pour l'Afrique d'aujourd'hui ? », Jean-Michel Huet se veut afro-réaliste. Voici son analyse du continent. D'ores et déjà, l'Afrique se présente comme le continent de la croissance démographique. D'ici deux générations, sa population aura probablement doublé et plus de la moitié de ses habitants auront moins de 20 ans. En 2035, elle sera le premier ensemble de main-d'œuvre productive du monde. Pour sa croissance économique, elle possède de sérieux atouts avec les matières premières, qu'elle recèle en grande quantité, les investissements des entreprises qui croissent et les bailleurs de fonds toujours à ses côtés**.
Contre l'afro-optimisme de certains et l'afro-pessimisme d'autres

Il faut être afro-réaliste, bousculer certaines idées bien ancrées sur l'Afrique, par exemple que c'est un continent dangereux. Certainement risqué, oui, mais moins que l'Asie face aux catastrophes naturelles. Côté régime politique, on y trouve des pouvoirs autoritaires avec des systèmes judiciaires d'un autre âge, mais la démocratie avance dans un nombre croissant de pays. Restent les sempiternels problèmes financiers autour des monnaies, des délais de paiement et de la corruption. La prise de conscience de leur réalité et l'exigence croissante d'une meilleure gouvernance sont un bon signe. Autrement dit, des handicaps sérieux sont objectivement présents, mais des avantages comparatifs conduisent à les relativiser.

Riziere Agroalimentaire Afrique.NigerPour l'expert Roland Portella, le continent veut et peut devenir le nouvel eldorado des entreprises agroalimentaires et agricoles.
Les revenus des secteurs agricoles et agroalimentaires en Afrique pourraient connaître une croissance de 300 milliards de dollars annuels actuels à plus 1 000 milliards de dollars annuels d'ici une vingtaine d'années, selon plusieurs analyses d'organismes internationaux de développement.

L'importation des produits alimentaires ne baisse pas en Afrique

Les professionnels du domaine signalent que les activités de transformation locale de produits primaires agricoles en produits alimentaires offrent un potentiel important en termes d'emplois ruraux et urbains, de créations de valeurs économiques et sociales. La demande des consommateurs africains en produits alimentaires transformés augmente, en raison d'une « modernisation » des styles de vie et d'une augmentation du pouvoir d'achat de certaines catégories de population. Mais paradoxalement, le continent africain importerait officiellement plus de 50 milliards de dollars de produits alimentaires en 2015 et à l'horizon de 2030 ce chiffre passerait à 120 milliards de dollars. Si l'on ajoute les importations frauduleuses, ces chiffres peuvent doubler.

Afrique : ces femmes à la conquête du pouvoirEn Afrique subsaharienne, la croissance de la représentation féminine dans les institutions d'État est l'une des plus rapides du monde. Elle résulte notamment de l'introduction de quotas paritaires. Alors qu'en 1960 les femmes ne représentaient que 1 % des parlementaires, la moyenne est aujourd'hui de 23,8 % pour l'Afrique subsaharienne (avec des variations nationales importantes) et talonne les 27,5 % des pays européens. Dès lors, la question se pose de savoir si une représentation accrue des femmes en politique implique nécessairement une redéfinition des rapports de genres dans les institutions de pouvoir.

LIRE aussi : Droits des femmes en Afrique : encore un long chemin à parcourir

La cause des femmes occultée par la décolonisation

Si la montée en puissance des femmes politiques africaines gagne en visibilité et en influence, leur histoire n'en reste pas moins tortueuse. Réduites à un statut inférieur pendant la colonisation, confinées au rôle de ménagères et politiquement marginalisées, les femmes sont toutefois demeurées une force électorale aussi crainte que courtisée.

Alors que la fin de la Seconde Guerre mondiale et l'amorce de la décolonisation ravivèrent la lutte pour les droits civiques et politiques des femmes, leur cause fut largement occultée, autant par les régimes coloniaux que par les gouvernements indépendants. L'émancipation des femmes ayant été longtemps subordonnée à des intérêts politiques, les femmes sont restées une masse silencieuse dans l'histoire politique africaine. Centrés sur les « pères » de la nation, le leadership et le pouvoir d'État se déclinent plutôt en termes et en atours masculins, comme en Europe d'ailleurs.

Angela Merkel Afrique 2017Depuis qu'elle a redéfini les contours de sa politique étrangère lors de la conférence sur la sécurité de Munich en 2014, l'Allemagne, quatrième puissance mondiale et locomotive européenne, est plus présente sur la scène internationale et s'implique davantage dans les crises. Et notamment en Afrique. La Bundeswehr n'a cessé de renforcer sa présence au Mali ces derniers mois, les entreprises allemandes ont accru leurs investissements sur le continent, et Berlin resserre ses liens avec certains dirigeants. Elle étoffe donc sa politique africaine. À sa façon.

Prévenante, par la voix de sa chancelière quand, avant de s'envoler en octobre 2016 pour une tournée au Mali, au Niger, et en Éthiopie, celle-ci déclare à ses compatriotes : « La population africaine va doubler d'ici à 2035. (…) Du bien-être de l'Afrique dépendra la façon dont nous allons vivre en Allemagne. » Pragmatique quand, elle se concentre sur les initiatives censées favoriser l'emploi sur le continent. Et constructive quand lui revient la présidence du G20 de 2017 et qu'elle décide de mettre l'Afrique à l'agenda. Jusque-là, lors des grand-messes du G20, seule l'Afrique du Sud, un de ses membres, était de la partie.

Afrique : l’ONU entend soutenir l’industrialisation du continentAntonio Guterres a réaffirmé, le 20 novembre à New York, le ferme engagement pris par son institution d'appuyer l'industrialisation de l'Afrique et l'application d'un accord de libre-échange sur l'ensemble du continent.

Dans son message publié à l'occasion de la Journée de l'industrialisation de l'Afrique 2017, le chef de l'ONU déclarait:« En tant que l'un des principaux moteurs de croissance économique et de création d'emplois, l'industrialisation jouera un rôle crucial dans les activités menées en faveur du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine ».

Pour cette année, la Journée met l'accent sur les liens entre le développement industriel et les progrès de l'Afrique vers la création d'une zone de libre-échange continentale. Selon Antonio Guterres, ces initiatives se renforcent mutuellement et peuvent contribuer, à long terme, à l'avènement de « sociétés solidaires, résilientes, pacifiques et prospères », permettant ainsi de contribuer à la croissance économique du continent et d'éradiquer la pauvreté. « Des investissements stratégiques dans les infrastructures transfrontières permettront d'accroître à la fois le commerce et l'industrie, de même que la promotion des technologies vertes et des solutions à faible émission de carbone », a-t-il ajouté.

Diaspora Africaine Retour BercailOn les appelle les “Repat”, une expression contractée du terme “repatrié”. De plus en plus, ces diplômés africains sont nombreux à retourner sur le continent, qui affiche dans l’ensemble une croissance économique encourageante, rapporte une enquête menée par Inspira Afrika en partenariat avec Avako Group et Africa France.

Ils sont nombreux les jeunes diplômés africains à vouloir se trouver un emploi en Europe, Amérique et autres pays développés, après leurs études, parfois dans leur pays d’origine. Cette tendance, appelée “fuite des cerveaux” faisait craindre un retard de développement pour l’Afrique qui ne pouvait pas compter à 100 % sur ses forces vives.

Mais avec la crise économique et identitaire qui sévit en Europe et stimule des comportement anti-migrants, les choses tendent à changer. Cette diaspora africaine croit en l’avenir de l’Afrique dont certaines mégapoles sont frappées par une croissance économique qui fait même pâlir des puissances occidentales. Et ces diplômés, bercés aux idéaux de la globalisation et du métissage, sont une aubaine pour l’Afrique qui veut relever le défi de l’emploi et de la transition économique.