Economie

La Direction Générale des Impôts (DGI), a procédé hier matin à l’hôtel de ville de Niamey, au lancement de la campagne de sensibilisation sur les impôts fonciers. L’objectif visé à travers cette campagne organisée en collaboration avec les collectivités territoriales est de promouvoir le civisme fiscal en matière du foncier. C’est le directeur général des impôts, M. Mahamane Mal Ousmane qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Il s’agit plus spécifiquement d’amener la cible à comprendre les différents impôts fonciers et leurs enjeux, à assurer des plaidoyers pour la réussite du recensement, à encourager les assujettis à l’accomplissement spontané des devoirs fiscaux, et à promouvoir le civisme fiscal. Lors du lancement, le président du Conseil de ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari Moumouni, a dans son intervention souligné que c’est la première qu’une campagne de ce genre est initiée pour permettre aux citoyens de mieux appréhender les tenants et les aboutissants des impôts liés au foncier. «Le Conseil de ville avait été édifié la semaine dernière sur ces questions et nous avons pris l’engagement de regrouper les leaders d’opinion de la Ville de Niamey», a-t-il rappelé.

Le député maire a instamment demandé aux participants d’aider la DGI à recouvrer les impôts fonciers dus à l’Etat partout où ils existent. «On peut le faire de plusieurs manières», a-t-il estimé.

Pour sa part, le directeur général des Impôts, M. Mahamane Mal Ousmane, a dans ses propos liminaires précisé que l’impôt n’est pas seulement l’affaire de la DGI, mais l’affaire de tous. Il a rappelé qu’il y a, au demeurant, un contrat social entre l’État et le contribuable. Aussi a-t-il ajouté, le contribuable doit s’acquitter de ses obligations fiscales que ce soit de manière spontanée, ou suite à une relance de relation fiscale, et en retour l’Etat lui assure toutes les fonctions régaliennes, et même toutes les fonctions économiques et sociales, qu’il a l’habitude de faire. «Je voudrai rappeler à chacun d’entre vous le contrat social qui existe entre nous. On lève les impôts pour construire un pays, on lève les impôts pour couvrir des charges publiques, on lève les impôts pour assurer tout simplement l’existence de l’Etat et de nos collectivités. Voilà le fondement de l’impôt. Et l’impôt est la première source de financement de l’Etat. Aujourd’hui tous les Etats modernes utilisent les impôts pour se financer», a-t-il déclaré

Le directeur général des Impôts, a expliqué que la capacité des Etats à assurer le service public de qualité dépend en grande partie de sa capacité aussi à mobiliser d’abord ses ressources internes. «Même ceux qui prêtent de l’argent à l’Etat, ils le prêtent en fonction de ses capacités de remboursement», a-t-il précisé. M. Mahamane Mal Ousmane d’ajouter que le souhait de l’institution en charge de l’impôt est que chacun puisse volontairement s’acquitter de ce devoir. «On ne peut pas faire le gendarme derrière chacun pour dire vous devez payer les impôts, sinon ça ne marche pas, ça va être compliqué, aucune administration ne peut poursuivre tout le monde. C’est pour cela que nous avons mis l’accent sur la sensibilisation. Et pour sensibiliser, il n’y a pas mieux que les leaders d’opinions, pour que ce message soit porté le plus loin possible», a-t-il estimé.

 Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), M. Abdou Djerma Lawan a procédé hier au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, au lancement d’une formation pour des jeunes. Il s’agit à travers cette formation qui sera assurée par le cabinet Excellium Consulting, d’outiller les jeunes formés, pour leur donner les compétences nécessaires, afin de leur permettre d’entreprendre des activités génératrices de revenus. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence du ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid.   

Sept modules sont inscrits au programme de cette formation: Marketing, un marché vous attend ; Comment je démarre mon activité ; Entreprise et Famille et la tenue des comptes ; Dynamiques Commerciales ; Formation sur le Business Model ; Module de Culture Entrepreneuriale et Module de Développement personnel. 

Les jeunes qui seront formés à cette occasion sont, selon le directeur général du FAFPA,  déjà formés par ladite institution dans divers domaines professionnel et industriel. Aussi, ils seront outillés, à la création des activités génératrices de revenus ou micro entreprises et seront par la même occasion encouragés et accompagnés à s’installer à leur compte, pour créer leur propre entreprise. Ils seront également aidés à devenir des Entrepreneurs, en développant leurs compétences entrepreneuriales latentes, afin qu’ils puissent planifier la création d’une petite entreprise et à prendre conscience de leur apport dans le développement de l’économie locale. En initiant cette formation, le FAFPA, a dit son premier responsable, entend comme toutes les fois par le passé, apporter sa modeste contribution au désœuvrement des jeunes, à la lutte contre la pauvreté et les multiples maux, qui minent notre jeunesse. Cette formation sera, a-t-il ajouté, conduite à travers deux zones d’interventions : la zone A, qui est composée des régions d’Agadez, de Diffa, de Tahoua et de Zinder et la zone B formée par les régions de Dosso, Niamey Maradi et Tillabéri. 16 formateurs sont mobilisés et répartis en 08 équipes qui interviendront successivement dans les deux zones et de manière simultanée.

La formation sera centrée sur l’approche GERME, a fait savoir M. Abdou Djerma Lawan. Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) contribue également à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’enseignement et de formation professionnels et techniques (EFPT), notamment dans les domaines de la formation professionnelle, de l’orientation, de l’accompagnement et de l’insertion professionnelle et accompagne désormais, les bénéficiaires de ces formations dans leurs parcours d’insertion, en fonction de leurs projets professionnels, a souligné le directeur général. Aussi,  plusieurs initiatives sont mises en œuvre dans ce cadre, il s’agit notamment de : l’information et orientation des bénéficiaires des formations ; facilitation d’accès à un emploi salarié ; facilitation de création d’Activités Génératrices de Revenue (AGR) ou de micros entreprises et le Suivi post formation.

Malgré les multiples efforts déployés par l’Etat et ses partenaires le tissu économique du pays reste encore fragile du fait des aléas climatiques, structurels avec l’étroitesse du marché intérieur a déploré le président du Conseil d’Administration du Cabinet Excellium Consulting, M. Aboubacar Oumar. Aussi, le problème de chômage et de sous-emploi des jeunes se pose avec acuité. Cette question d’insertion des jeunes à travers une politique de formation entrepreneuriale permettra l’émergence des jeunes entrepreneurs capables de créer et piloter les Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries. C’est donc un élément clé de nouvelles stratégies qui visent à jeter les bases d’une véritable relance économique de notre pays. C’est pourquoi, a-t-il souligné, le cabinet se propose dans le cadre de cette activité de déployer des techniques de formation basées sur l’approche GERME et de pratique partenariale à travers une partie introductive sur la  notion GERME.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Les travaux de l’atelier national de lancement du processus d’élaboration du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022- 2026 ont débuté hier matin à Niamey. Organisé par le ministère du Plan, cet atelier de deux jours vise à opérationnaliser la Déclaration de politique générale du gouvernement et le Programme de renaissance Acte 3 dont le crédo est «consolider et avancer». C’est le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou qui a présidé la cérémonie de lancement en présence du représentant de la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies à Niamey et directrice du bureau des PTF, M. Attaher Maiga, de la représentante de la Banque Mondiale, Mme Joëlle Dehasse, des participants et plusieurs invités.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre du Plan M. Abdou Rabiou a rappelé que le Niger dispose de longues expériences en planification. Cela s'est renforcé par les dispositions de la Constitution du 25 Novembre 2010 qui stipule, à son article 146 que «l'action de l'État en matière de politiques de développement économique et social est soutenue par une vision stratégique». Dans ce cadre, a poursuivi le ministre, le Niger s'est doté d'une Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI) Niger 2035, dont le PDES 2017-2021 est la première déclinaison. «Cette option traduit incontestablement la volonté du gouvernement de concilier les impératifs de la gestion économique et financière axée sur la recherche des solutions aux préoccupations de court terme, avec ceux d'une définition des stratégies cohérentes de développement à long terme mieux aptes à valoriser les ressources naturelles et humaines pour assurer l'épanouissement des générations présentes et futures», a dit le ministre Abdou Rabiou.

Il a en outre relevé que le présent PDES consolide les actions engagées depuis le PDES 2017-2021 sur différents aspects. «Le PDES 2022-2026 s'inscrit dans la poursuite des Objectifs de Développement Durable (ODD), de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine et les autres engagements internationaux auxquels le Niger a souscrit ; La SDDCI Niger 2035 constitue ‘’sa boussole’’ comme elle l'a été pour le PDES 2017-2021. Il s'agira à travers cela, d'assurer une continuité dans les politiques publiques. La démarche sera ascendante et descendante; les régions seront pleinement associées afin de créer les conditions d'une plus grande appropriation de l'architecture générale du système de planification. La transformation structurelle de notre économie sera au centre des piliers de l'émergence du Niger», a expliqué le ministre Abdou Rabiou, précisant que la communication accompagnera tout le processus avant, pendant et après la formulation de ce Plan.

Selon les explications du ministre du Plan, pour conduire le processus de formulation du PDES 2022-2026, une Note d'orientation a été élaborée, enrichie par les différentes instances et examinée par le gouvernement le 5 juillet 2021. Cette note précise la méthodologie qui sera utilisée tout au long du processus. M. Abdou Rabiou a par ailleurs expliqué que la formulation du PDES 2022-2026 s'articule autour de cinq principales phases qui sont : la réalisation d'un diagnostic stratégique (thématique, sectoriel et régional) ; la définition des orientations générales et sectorielles ; l'élaboration du Plan d'Actions Prioritaires (PAP); la rédaction du PDES 2022-2026 et l'adoption et la vulgarisation du PDES. Ces phases sont précédées d'une phase préparatoire et chacune d'entre elles est déclinée en plusieurs étapes. Le ministre du Plan a attiré l’attention des acteurs sur le délai relativement court du processus de formulation de ces documents stratégiques. «En effet, les autorités voudraient disposer d'ici la fin de l'année 2021, de ce cadre stratégique sur lequel reposera l'action gouvernementale», a-t-il conclu.

Selon le représentant de la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies à Niamey, M. Attaher Maiga, depuis l'adoption de l'Agenda 2030 en 2015, le Niger s'est approprié l'ensemble des Objectifs de Développement Durable à travers le Plan de Développement Economique et Social 2017-2021, première déclinaison quinquennale de la vision pour le Niger à l'horizon 2035 articulée dans la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI). Pour M. Attaher Maiga, le PDES traduit l'ambition du Niger d'accélérer les transformations structurelles permettant l'amélioration du bien-être des populations, la consolidation de la sécurité et de la paix, la progression vers une société plus juste et plus équitable et le renforcement de l'Etat de droit. «C'est en réponse au désir de faire advenir ce projet de société que l'appui collectif, concerté et cohérent de l'ensemble des Partenaires Techniques et Financiers s'articule et donne tout son sens à notre présence aujourd'hui», a-t-il dit.

Pour M. Maiga, le PDES du Niger est une formidable opportunité de réengager le partenariat avec l'ensemble des partenaires externes et internes et repenser la coordination sectorielle. «Les axes du nouveau Plan permettront de maximiser l'impact des ressources par un dialogue rapproché avec les partenaires techniques et financiers dans une perspective d'un développement durable et inclusif au Niger au bénéfice des populations», a-t-il relevé.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

13 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

C’est l’arrondissement communal II, plus précisément le quartier Koratégui qui a servi de cadre, le 30 novembre 2022, au lancement officiel des transferts monétaires au profit des 60.681 ménages bénéficiaires. Ce cash transfert pour la résilience concerne 668 villages et quartiers relevant de 39 communes dont 14 urbaines et 25 rurales. La cérémonie a été présidée par le Directeur de Cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou, en présence du Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Niamey M. Guimbé Koché Ragiou, des Maires Communaux, du Coordonnateur National du Projet Filets Sociaux «WadataTalaka», M. Moussa Bouda et du Coordonnateur régional de Niamey de la Cellule Filets Sociaux Idrissa Samna.

Ce deuxième cycle de cash transfert découle des résultats probants enregistrés lors du premier cycle dans l’ensemble du pays. En effet, les transferts du premier cycle ont été  clôturés sous une note de satisfaction totale avec 27.820 ménages touchés dont 1.184 à Niamey avec huit milliards neuf cent dix – neuf millions quatre cent soixante – cinq mille (8.919.465.000 FCFA) à l’échelle nationale dont quatre – vingt – cinq millions trois cent cinquante -cinq mille (85.355.000 FCFA) à Niamey.

Par ailleurs, dans le cadre de la réponse aux inondations, le Projet Filets Sociaux Adaptatifs a distribué un milliard quatre cent quatre– vingt – sept millions cinq cent cinquante mille francs  (1.487.550.000 FCFA) à 13.393 ménages dont sept cent quinze millions sept cent mille à 6.416 ménages de la région de Niamey et en réponse également  aux conséquences socio – économiques de la COVID-19, le Projet a distribué un montant de dix sept milliards quatre – vingt – cinq millions (17.085.000.000 FCFA) à 379.686 ménages dont trois milliards six cent millions six cent trente mille (3.600.630.000 FCFA) à 80.014 ménages de la région de Niamey.

D’après le Secrétaire Général du Gouvernorat de Niamey, ce paiement touchera 20 milles ménages de la région de Niamey dont 4 032 pour la commune I, 4530 ménages pour la commune II, 4530 pour la commune III, 5725 pour la commune IV et 3171 pour la commune.

Procédant au lancement officiel de ce cash transfert, le Directeur de Cabinet du Premier ministre M. Laouali Chaibou a souligné toute l’importance qu’accordent les autorités de la 7ème République à ce projet pour le bien-être des populations nigériennes. «C’est l’occasion ici pour nous d’appeler aux différentes parties prenantes engagées dans cette action à redoubler d’efforts afin que les actions de Filets Sociaux soient intensifiées et étendues à toutes les couches sociales se trouvant dans le besoin», a-t-il déclaré. M. Laouali Chaibou devrait ajouter que, le gouvernement a réservé une place de choix à l’inclusion socioéconomique des populations très pauvres et vulnérables. «Les interventions du Projet Filets Sociaux «WadataTalaka» participe à la matérialisation de cette volonté politique en même temps qu’elle renforce la résilience des populations. La question de la protection sociale occupe une place de choix dans le programme de renaissance acte III du Président de la République. Pour matérialiser cette volonté politique, le gouvernement du Niger a initié la mise en place d’un système des Filets Sociaux afin de faire face à l’extrême pauvreté et l’insécurité alimentaire» a-t-il souligné.

Munis de leurs coupons de paiement, les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude à l’endroit des autorités nigériennes après avoir reçu leur argent, marquant le coup d’envoi de ces opérations tant attendues par les couches vulnérables ciblées par l’Unité de Gestion du Projet au cours d’un long processus inclusif, transparent et participatif défissassant aux critères d’éligibilité.

En ce moment historique pour la Cellule Filets Sociaux et les partenaires techniques qui accompagnent le Gouvernement du Niger dans le domaine de la protection sociale en général et des filets sociaux en particulier, le Coordonnateur National du Projet Filets Sociaux Adaptatifs, M. Moussa Bouda a, dans une interview, exprimé tous ses compliments à l’Unité de Gestion Technique du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II «Wadata Talaka» qui a su conduire le processus de ciblage et d’enregistrement des bénéficiaires de cash transfert pour la résilience avec succès. M. Moussa Bouda a également remercié, au niveau du Gouvernement du Niger, le Groupe de la Banque Mondiale pour ses multiples appuis à l’endroit des populations vulnérables

Notons que pour le second cycle du cash transfert pour la résilience, au total 60.681 ménages seront touchés au niveau des huit (8) régions du pays durant vingt-quatre (24) mois à raison de 15.000 FCFA par ménage et par mois pour un montant total à distribuer de Neuf Milliards Dix Millions Deux Cents Quine Mille (9.010.215.000) francs CFA.

 Seini Seydou Zakari(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Les activités du Fonds National d’Appui aux Petites et moyennes entreprises et industries (FONAP) ont été lancées hier lundi 13 février 2023 à Niamey. Ce fonds national d’appui est un mécanisme d’incitation public pour la promotion et le développement des PME/PMI du Niger. Il a pour mission à travers ces mécanismes d’intervention de réduire les contraintes d’accès aux services financiers, aux marchés et aux compétences rencontrées par les PME/PMI pour mobiliser les ressources nécessaires à leurs activités et leur croissance. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou qui a procédé au lancement des activités dudit fonds.

Le FONAP est un levier par lequel le Niger opérera une transformation profonde de son tissu économique via le financement des petites et moyennes entreprises, des jeunes , des femmes et des populations vulnérables exclues du financement bancaire classique. Il a pour objectifs, de contribuer à la transformation de l’économie nigérienne en soutenant la création de PME et PMI dans les secteurs porteurs de plus-value. Il vise aussi à favoriser l’accès des PME/PMI aux financements bancaires ou autres organismes de crédits à travers notamment les garanties et la bonification, le crédit-bail, le capital-risque. Le FONAP contribue à cet effet au renforcement des capacités techniques et managériales des PME/PMI etc.

En procédant au lancement des activités, le Chef du gouvernement a déclaré que le FONAP est un outil indispensable pour le développement des PME/PMI. En effet, a expliqué le Premier ministre, force est de constater que le potentiel des richesses des PME/PMI n’est pas pleinement libéré au Niger car il fait face à des contraintes multiples. Au titre de ces contraintes, le Premier ministre cite entre autres, un accès limité aux financements, la faiblesse de revenus en lien avec la faiblesse des prix de vente. A cela s’ajoutent le coût élevé de facteur entraînant une faible qualité de produit et service par les entreprises, des taux élevés limitant la compétitivité et par conséquent l’accès à un plus grand nombre aux marchés. On note également comme contraintes, les compétences limitées dans la production de document et les barrières culturelles et sociales en particulier pour les femmes cheffes d’entreprises. C’est  dans la perspective de lever ces contraintes qu’un certain nombre d’instruments à travers plusieurs fonds ont été créés au titre desquels figure le FONAP.

Pour le Chef du gouvernement, cela démontre la volonté du gouvernement d’instaurer un véritable partenariat stratégique entre l’Etat et le secteur privé de nature à permettre un financement pérenne des PME/PMI qui sont à même de créer, de manière durable et soutenue, des richesses et des emplois permanents et décents indispensables pour l’épanouissement économique, social et culturel du Niger.

Le Premier ministre a fait savoir qu’il existe des mesures de soutien aux jeunes entrepreneurs dans la loi de Finance 2023 ; des mesures incitatives pour alléger les charges fiscales aux entreprises avec une réduction du minimum de perception en matière de taxe professionnelle, une exonération fiscale de deux années sur l’impôt synthétique pour les PME/PMI en vue d’encourager leur formalisation et leur permettre l’accès au financement bancaire. Il a également ajouté que des mesures de soutien ont été prises en faveur des entrepreneurs afin qu’ils déploient tout leur talent, leur savoir-faire notamment les modifications relatives à la taxe d’apprentissage qui ont une visée incitative pour les PME/PMI. Il devait par la suite engager le gouvernement à assurer un suivi régulier de tous les dispositifs d’accompagnement de financement qu’il a cités ci-dessus et à créer une synergie en leur sein afin qu’ils atteignent les objectifs qui leur sont assignés.

Auparavant, le ministre des Finances, Dr. Ahmat Jidoud, a précisé que pour cette première partie, le FONAP apportera une garantie à hauteur de 70% du montant de crédits octroyés par les banques soit 7,3 milliards de francs CFA. Par ailleurs a-t-il ajouté, un montant estimé à 278.000.000 FCFA sera aussi mobilisé pour assurer le suivi, l’encadrement et le renforcement des capacités techniques et managériales des 109 PME/PMI.

Après ces interventions, le Secrétaire exécutif du FONAP, M. Issaka Hadi a expliqué que le processus de sélection des entreprises à l’appel à projet du FONAP 2022 a été réalisé suivant des critères rigoureux par un jury composé de 17 membres. Il ressort de cette présentation que ce sont au total 185 dossiers pour un besoin de financement total de 13,58 milliards de FCFA qui ont été envoyés aux banques et systèmes financiers décentralisés. En définitive, 109 dossiers ont été acceptés par les banques pour un besoin de financement total de 10,28 milliards de FCFA.

Il faut par ailleurs souligner que le ministre des Finances a signé plusieurs conventions de partenariats avec les banques. La cérémonie a été sanctionnée par la remise de chèque aux récipiendaires.

 Rahila Tagou(onep)

 

Les activités  du guichet unique du commerce extérieur du Niger ont été lancées, le 14 mai dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie de Niamey. Le Guce-Niger est une plateforme dédiée à la dématérialisation des formalités d’importation et d’exportation. Le GUCE-Niger interconnecte tous les acteurs du commerce extérieur  où qu’ils se trouvent et leur  permet d’effectuer en ligne  toutes les étapes des processus d’importation et d’exportation, y compris le paiement en ligne sur le site guce.gov.ne.

La plateforme Guce-Niger est conçue par Webb Fonataine, un des principaux fournisseurs  de solutions, de facilitation du commerce, alimenté par une technologie de dernière génération, notamment l’intelligence artificielle.

Selon le Directeur général de Webb Fontaine, M. Ali Karimou Alio, la démarche de conception de Guce-Niger s’est voulue participative et  soucieuse des problématiques existantes  relevées par les acteurs du commerce extérieur du Niger  en respectant le cadre règlementaire local. Il a aussi expliqué que le Guce-Niger est un portail interactif des opérations commerciales du Niger. Mieux, a-t-il souligné, il s’agit d’une interface en ligne  permettant l’accomplissement  des formalités relatives au commerce extérieur au Niger depuis la phase de pré-dédouanement jusqu’ au poste d’acheminement sur toute l’étendue du territoire.

M. Ali Karimou Alio a tenu à préciser que le Guce-Niger vient en complémentarité du système existant douanier. Le Guce-Niger communique avec ce dernier afin d’apporter un certain nombre de services complémentaires à tous les acteurs du commerce extérieur. Aussi, a-t-il ajouté, le Guce-Niger permet à l’ensemble des acteurs concernés d’accéder à des services liés au commerce extérieur  par un point d’entrée  unique depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone sans se déplacer. Il a enfin indiqué que le projet Guce-Niger ne se limite pas à un  projet technologique  complexe, il se veut être un outil  d’accompagnement et de gestion du changement. Pour ce faire, il met à la disposition des acteurs un centre d’appel téléphonique et une salle internet accessible à tous.

Le Secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie du Niger (CCIN), M. Ousmane Mahamane a salué l’initiative du guichet unique du commerce extérieur. En effet, a-t-il dit, c’est une action qui s’inscrit dans le cadre de modernisation de tout le processus commercial du pays. La modernisation commerciale c’est également  au niveau mondial, donc pour M. Ousmane Mahamane, notre pays ne peut se mettre en parallèle de la marche mondiale. «Il est donc temps de rejoindre  ce mouvement mondial de modernisation du commerce », a-t-il justifié.

Par Oumar Issoufou(onep)

Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget, M. AhmatJidoud, a présidé le 13 janvier dernier à Niamey, la cérémonie de lancement de la visite sur place au titre du 2ème cycle d’évaluation mutuelle du dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Au cours de cet exercice, les experts vont évaluer la mise en œuvre du cadre juridique et institutionnel du Niger et les résultats produits sur le terrain par ledit dispositif. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, du directeur général du Groupe intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), des Secrétaires généraux des Ministères, du président de la CENTIF-Niger et de plusieurs invités.

L’évaluation mutuelle d’un pays est un processus par lequel les experts évaluateurs d’autres Etats membres examinent et apprécient le niveau de conformité du dispositif juridique et institutionnel mis en place par le pays évalué aux normes du Groupe d’Action Financière(GAFI). Elle permet aussi d’évaluer les résultats obtenus par ce dispositif dans la Lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et prolifération (LBC/FT) et formulerde recommandations pertinentes en vue de remédier aux éventuelles insuffisances et faiblesses constatées.

Dans son mot de bienvenue, le président de la Cellule Nationale de Traitement de l’Information financière (CENTIF), M. Taher Hassane a indiqué que le principal enjeu de l’évaluation mutuelle pour le Niger est de s’assurer que le pays dispose de dispositif LBC/FT répondant aux normes internationales et que ce dispositif ne présente pas des insuffisances stratégiques qui entameraient sa crédibilité vis-à-vis de la communauté internationale. Le rapport issu de ce processus d’évaluation sera publié dans le réseau mondial. «J’exhorte les évaluateurs à intensifier les efforts déployés en matière de prévention, de détection et de répression des crimes de BCL/FT et un renforcement des synergies d’actions en vue d’inscrire notre dispositif dans une dynamique d’amélioration continue», a-t-il déclaré.

D’après le président de la CENTIF, cette évaluation intervient plus d’une décennie après la première évaluation mutuelle du Niger qui a eu lieu en juin 2008. Elle permettra à nouveau de vérifier le niveau de conformité technique et le degré d’efficacité du dispositif national de lutte. «En particulier,nous sommes confortés par le fait que cet exercice devrait notamment, sur la base d’un diagnostic pointu, aboutir à l’identification des maillons faibles de notre dispositif et à la formulation de recommandations pertinentes visant à corriger ces insuffisances et à favoriser par voie de conséquence, le renforcement et la fiabilisation de notre dispositif», a déclaré M. Taher Hassane.

Pour sa part, le Directeur général du Groupe intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), M. Kimelabalou Aba a expliqué l’importance de l’activité avant de préciser que, le Niger est le 9ème pays du Groupe à se soumettre librement à cet exercice. «L’acceptation de votre pays de se soumettre à cet exercice d’évaluation mutuelle traduit la ferme volonté des plus hautes autorités et l’engagement politique de haut niveau de votre pays dans la mise en œuvre des mesures de lutte contre le crime transnational organisé en général et le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en particulier», a-t-il reconnu.

Selon le Directeur général du GIABA, les experts ont déjà entamé un travail de bureau par l’évaluation de la conformité technique aux recommandations duGroupe d’Action Financière (GAFI) qui constitue le premier des deux volets de l’exercice. Celui-ci implique un examen documentaire des cadres légaux et institutionnels du dispositif de LBCFT du Niger. La visite sur place permettra d’évaluer le second volet à savoir l’efficacité du dispositif. M. Kimelabalou Aba a en outre expliqué que, si les rapports des évaluations mutuelles du Ghana, du Sénégal, du Cap-Vert, du Burkina Faso et du Mali ont déjà fait l’objet de discussions et d’adoption formelles par les plénières du GIABA tenues respectivement en mai 2017 à Monrovia au Libéria, en novembre 2018 à Banjul en Gambie, en mai 2019 à Conakry en Guinée et en novembre 2019 à Saly au Sénégal, les rapports d’évaluation mutuelle du Benin, de la Sierra Léone et du Nigeria le seront à leur tour à la prochaine plénière qui se tiendra à Niamey du 10 au 15 mai 2020.

«Il est attendu que le rapport d’évaluation mutuelle du Niger qui sera rédigé à l’issue de la présente visite sur place soit discuté à la plénière du GIABA de novembre 2020 en vue de son adoption formelle. J’espère à cette occasion que, le Niger enverra une délégation forte et diversifiée pour éclairer la communauté du GIABA sur les actions qui sont en train d’être mises en œuvre par les autorités nationales afin que le Niger ne soit pas un refuge de criminels», a dit M. Kimelabalou Aba.

Procédant au lancement des travaux de la visite sur place du 2ème cycle d’évaluation Mutuelle du Niger de LBC/FT, le ministre délégué chargé du Budget, M. AhmatJidoud a indiqué que la lutte contre la criminalité financière est l’une des préoccupations primordiales et permanentes de la communauté internationale en raison de l’impact négatif du phénomène sur la stabilité macroéconomique, singulièrement sur l’intégrité et la stabilité des institutions financières ainsi que sur la bonne gouvernance. En effet a-t-il ajouté, le Niger a dans une première étape renseigné et transmis depuis le 1er août 2019, aux évaluateurs par l’intermédiaire du secrétariat du GIABA, le questionnaire relatif à la conformité technique du dispositif national par rapport aux 40 recommandations du GAFI, accompagné des textes législatifs réglementaires et institutionnels pertinents.

Le ministre AhmatJidoud de souligner que le gouvernement a toujours accordé une haute priorité à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération, comme le témoigne sa volonté manifeste de respecter ses engagements pris dans ce cadre aussi bien à l’échelle internationale que régionale. Le ministre délégué au Budget a ensuite rappelé le processus d’évaluation connu par le Niger. Pour lui le principal enjeu de l’évaluation Mutuelle pour le Niger est d’avoir un dispositif qui répond aux normes internationales. «Les progrès enregistrés depuis la première évaluation de juin 2008 que les experts continuent de vérifier et d’apprécier depuis bientôt six mois, montrent suffisamment la volonté et la détermination du gouvernement à lutter efficacement contre le phénomène», a-t-il dit. Aussi, il a invité les experts à mener le travail en toute objectivité et a assuré de la disponibilité des acteurs au Niger.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

15 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Fondation Tony Elumelu, la plus grande initiative philanthropique africaine dédiée à l’entrepreneuriat, a lancé le 1er janvier à partir de Lagos au Nigeria, l’enregistrement des candidatures en vue de bénéficier d’un appui pour le développement de l’entrepreneuriat en Afrique. À la fin du délai d’enregistrement qui s’étend du 1er janvier au 1er mars 2019, les jeunes entrepreneurs qui seront sélectionnés à travers tous les pays africains vont bénéficier de financements, de formations pour développer leurs activités. Ils rejoindront ainsi les 4.470 entrepreneurs qui ont déjà bénéficié du programme Tony Elumelu Foundation (TEF).

Pour postuler, les entrepreneurs âgés d’au moins 18 ans, résidents légaux ou citoyens d’un pays africains dont l'entreprise à but lucratif est basée sur le Continent, et qui a 0 ou 3 ans d’existence, sont appelés à remplir un formulaire en ligne sur l’adresse TEFConnect - www.tefconnect.com - la plus grande plateforme numérique dédiée aux entrepreneurs africains. Le délai pour postuler et envoyer les candidatures court jusqu’au 1er mars 2019 à minuit. Les candidatures seront jugées en fonction des critères tels que la faisabilité, l’extensibilité et le potentiel de croissance du produit/service; l’opportunité de marché pour l’idée/l’entreprise; compréhension financière, potentiel de leadership et compétences entrepreneuriales.

Les lauréats des années précédentes ont transformé leurs entreprises et leurs communautés en tirant profit des 7 piliers du programme : un capital d’amorçage de 5 000 dollars ; une formation au développement des affaires; un mentorat individuel; un accès à TEFConnect; des rencontres panafricaines; l’adhésion au réseau TEF; et la participation au Forum d’Entreprenariat TEF, la plus grande réunion de l’écosystème africain de l’entreprenariat, qui se tient chaque année à Lagos.

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement des activités du Fonds de Développement de l’Inclusion Financière (FDIF). Organisé par le ministère des Finances et l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur de la finance inclusive, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation  de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SNFI). La mise en place de cet instrument de financement répond au souci de disposer  d’un outil de facilitation des financements des projets  productifs, de  gestion de lignes de crédits , de refinancement, de garantie et de sécurisation des activités agricoles les plus risquées.

Ce Fonds, à travers ses quatre guichets, de prêts et prises de participations, de facilitations, de garanties et d'assistance technique, permettra d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, en particulier rurales, à travers une offre adéquate de produits  et services financiers.

Dans son discours de lancement, le ministre des Finances a indiqué que la problématique de financement au Niger se pose avec beaucoup  d'acuité pour les prestataires des services financiers comme pour les pouvoirs publics et les Organisations Non Gouvernementales.

En effet, a-t-il dit, face aux difficultés quotidiennes déjà rencontrées par les banques, notamment dans la mobilisation de l'épargne intérieure, sont venues se greffer celles liées à la mobilisation des financements extérieurs.

En dépit de l'existence d'un grand nombre d'institutions de micro finance ces dernières années, l'accès aux services financiers des populations reste limité surtout dans les zones rurales, en raison de multiples obstacles qui entravent l'offre, mais aussi la demande de services financiers.

« C'est pour pallier ces difficultés que le Gouvernement a procédé à la création du Fonds de Développement de la Finance Inclusive, par Décret N°2020-514/PRN/MF du 3 juillet 2020 », a assuré M. Ahmat Jidoud.

Selon ses explications, le  FDIF est un instrument de financement du Gouvernement en matière de promotion de l'inclusion financière des populations en zone rurale et milieu urbain défavorisé. C'est un instrument innovant destiné à accompagner les populations vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, dans les filières de production et de transformation des produits agricoles et d'artisanat, en vue de leur permettre de s'affranchir de la pauvreté.

« Avec un budget prévisionnel de départ de plus de 30 milliards de FCFA, le FDIF est destiné à renforcer les capacités financières et techniques des prestataires de services financiers pour leur permettre de satisfaire la demande de financement de ces populations à des coûts supportables », a déclaré M. Ahmat Jidoud.

S’agissant de crédits, le ministre a fait savoir que le FDIF mettra à la disposition des institutions de microfinance des lignes de crédits à des taux préférentiels, dans une fourchette de 12 à 15% au lieu de 23% en moyenne aujourd'hui.

«Le FDIF projette également d'atteindre à l'horizon des quatre prochaines années, plus de 2.000.000 personnes, soit en moyenne 500 000 bénéficiaires chaque année, dont 60% de femmes et de jeunes», a conclu le ministre des Finances.

Le Secrétaire Exécutif du SNFI, Dr. Mahamane Makaou a, dans son discours, évoqué la problématique de l'inclusion financière qui, selon lui, dépasse largement le cadre de microcrédit qui prévalait et qui considérait le pauvre trop pauvre pour épargner et qu'il fallait ainsi injecter des capitaux dans le marché via le microcrédit.

En effet, a-t-il poursuivi, au moins trois raisons principales poussent ces populations à avoir besoin des services financiers. Elles ont tout d'abord besoin d'outils pour leurs transactions au quotidien, pour payer, retirer des espèces ou en déposer. Elles doivent ensuite se protéger contre les risques de la vie, en épargnant, en ayant recours à des produits d'assurance adaptés ou à des prêts d'urgence. Ensuite, elles aspirent à améliorer leur vie en investissant dans l'éducation de leurs enfants, dans leur petite entreprise ou dans leur logement.

« Le microcrédit seul ne couvre pas l'ensemble de ces besoins et doit être complété », a-t-il affirmé. Avant d'indiquer que l'inclusion financière est un passeport vers l'économie formelle, à condition qu'elle soit transparente et juste pour le client et qu'elle repose sur des modèles économiques viables, permettant aux populations de devenir partie prenante de l'économie formelle et ainsi de participer à la création de la richesse nationale.

La représentante des Femmes, Mme Mariama Gambo et le représentant des jeunes M. Zakou Djodjo Hassoumi ont livré, quant à eux, la vision des femmes et des jeunes par rapport à l’inclusion financière. Ils se sont engagés à encadrer les bénéficiaires afin qu’ils soient dignes de confiance, à faire de ce fonds le leur et à travailler sans relâche en vue de saisir et de profiter des opportunités qui leur sont offertes.

Par Aminatou Seydou Harouna(onep)

25 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La ministre déléguée au Budget, Mme Gourouza Magagi Salamatou, a présidé hier matin, au ministère des Finances, le lancement officiel des discussions budgétaires au titre de l’année 2022. Cette rencontre se veut un cadre idéal d’un exercice participatif permettant aux cadres dudit ministère d’échanger sur les questions budgétaires à même de faciliter l’élaboration du projet de budget de l’année prochaine. Elle se tient conformément aux dispositions du décret 2017-429/PRN/MF du 24 mai 2017, déterminant le processus de préparation annuelle du budget de l’Etat.

Le décret du 24 mai 2017 fixe les grandes étapes pour la confection de la loi de finances ; il a permis l’élaboration du Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuel (DPBEO) 2002-2024 ayant servi de référentiel pour la tenue d’un débat d’orientation budgétaire (DOB) avec l’Assemblée Nationale le 28 juin passé. En ouvrant les travaux de ces assises, la ministre déléguée au Budget, Mme Gourouza Magagi Salamatou, a relevé que suite à ce débat d’orientation budgétaire, une lettre circulaire du Premier ministre est venue préciser davantage les orientations du gouvernement en matière de politique budgétaire. Ces orientations, a dit la ministre déléguée, ont été rappelées par le Ministre des  finances dans sa lettre circulaire qui annonçait les enveloppes plafond pour les années 2022, 2023 et 2024 , ainsi que le calendrier de passage des ministères et institutions pour les discussions budgétaires. En effet, ces enveloppes serviront de repères pour une programmation efficiente et efficace des dépenses de l’Etat pour les années à venir. C’est pourquoi, la ministre déléguée reste convaincue que cette rencontre va offrir un meilleur cadre de discussions sur les prévisions budgétaires annuelles afin d’en assurer la cohérence avec les politiques publiques poursuivies à travers le programme de renaissance acte III, déclinées dans la Déclaration de Politique Générale. Mme Gourouza Magagi Salamatou devait aussi souligner que malgré la particularité de cette année 2021, caractérisée par la persistance de la pandémie à coronavirus et l’installation de nouvelles autorités  suite aux élections générales, obligeant celles-ci à travailler dans les délais très contraignants. Et cela, a ajouté la ministre, ‘’ nous ne devrons pas perdre de vue que nous sommes engagés résolument dans une réforme de gestion de nos finances. Cette réforme basée sur les performances des programmes budgétaires, bien que pouvant se révéler complexe et chronophage, doit être poursuivie car c’est la seule chance d’offrir une meilleure prestation de services et d’améliorer l’optimisation des ressources dans le cadre des dépenses publiques’’. Ces discussions budgétaires mettront aussi l’accent sur l’analyse des cadres de performances présentées à travers les documents budgétaires (DPPD 2022-2024 et PAP 2022). Cette démarche vise à mesurer le bénéfice de l’action de l’Etat au profit des populations dans le cadre de la mise en œuvre des politiques publiques.

Par Hassane Daouda(onep)

06 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a patronné hier matin, le lancement officiel des activités du centre de renforcement des capacités du Ministère des Finances (CRC-MF). La création de ce centre offre l’occasion de réfléchir sur les dispositifs normatifs et pédagogiques d’accompagnement des réformes engagées. A travers ce centre, l’objectif principal recherché est de créer un socle de connaissances génériques afin de faire naitre une culture commune au Ministère des Finances et un effet de réseau à travers les actions de renforcement des capacités des cadres et agents, tant au niveau central, déconcentré que décentralisé.

La création de ce centre devrait permettre de mobiliser l’expertise scientifique et technique nécessaire afin de créer une synergie d’actions autour de la formation en finances publiques. En effet, le centre est chargé notamment d’améliorer l'offre de services de renforcement des capacités des agents du ministère des finances, mais aussi de contribuer entre autres à la maitrise de la déontologie requise dans l'exercice des métiers liés aux finances publiques. Il devrait aussi permettre la maitrise des techniques de prévision, de mobilisation et d'optimisation des ressources financières internes et externes et contribuer à l'offre de management contribuant à améliorer la gestion et l'organisation de l'environnement professionnel.

Les bénéficiaires de prestations du Centre sont l'ensemble des agents du Ministère des Finances et les intervenants des structures de l'administration publique, tant au niveau central, déconcentré que décentralisé, impliquées dans la chaine de la dépense publique, la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales, la gestion des finances publiques, pour ne citer que cela.

Dans le mot qu’il a prononcé à cette occasion, le Chef du gouvernement a déclaré que le centre de renforcement des capacités du ministère des finances (CRC-MF) est une réponse du gouvernement au besoin d’outiller les acteurs sur de nouvelles adaptations professionnelles induites par les réformes. C’est un cadre précieux et une occasion appropriée d’échanges, d’apprentissage, de partage d’expériences et de connaissances entre les agents qui œuvrent au fil du temps à la gestion des finances publiques dans un contexte globalisé de réforme. Pour le chef du gouvernement, la création de ce centre intervient dans un contexte national marqué par la recherche d’une croissance économique plus forte et inclusive, nécessitant la poursuite des efforts tendant à assurer une meilleure allocation des ressources budgétaires.

De ce fait, M. Ouhoumoudou Mahamadou dit espérer que les anciens fonctionnaires interviendront efficacement dans l’animation de ce centre, eu égard à l’expérience accumulée dans la gestion administrative, notamment la gestion des finances publiques. Le Premier ministre s’est dit convaincu que les acquis qui y seront produits permettront d'ancrer davantage les résultats et la performance dans le système de gestion du pays et l'impact de ses actions de développement sur le bien-être des laborieuses populations. «Les fruits qui en sortiront pourront être capitalisées et servir de bréviaire pour le pays en quête de compétences pouvant accompagner son développement», a-t-il ajouté.

Auparavant, le ministre des Finances Dr. Ahmat Jidoud a affirmé que la création de ce centre s’inscrit dans l’optique de la réalisation de la mission assignée au Ministère des Finances conformément aux grandes orientations nationales. La création de ce centre, souligne-t-il, constitue un cadre idéal pour mieux informer, former et sensibiliser les collaborateurs à tous les niveaux sur la responsabilité historique qui est la leur, pour la réussite des missions communes.

Après le lancement officiel dudit centre, s’en est suivie la coupure du ruban et une visite guidée de la salle située au rez-de-chaussée de l’immeuble du Ministère des Finances. Lors de cette visite, le Secrétaire général du Ministère a saisi l’opportunité pour présenter au chef du gouvernement le CRC-MF            . De cette présentation, on retient que le centre de renforcement des capacités du Ministère des Finances dispose des organes d’orientation, d’exécution et de suivi qui sont un comité de pilotage et de suivi (CPS), une cellule technique d’exécution (CTE). Les formations dispensées par le centre couvriront un large éventail de sujets relevant des domaines des finances publiques.

Rahila Tagou(onep)

30 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), suite à sa réunion ordinaire du Mercredi 17 Novembre 2021, après analyse de la situation née de la correspondance adressée à la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (H.A.L.C.I.A), le 06 novembre 2021, rend public le communiqué de presse dont la teneur suit :

  • Considérant les spéculations et les interprétations tendancieuses développées par une certaine opinion autour du courrier susmentionné ;
  • Considérant le communiqué de presse en date du 30 août 2019 et le rapport de la H.A.L.C.I.A adressé aux plus hautes autorités de notre pays, relativement aux concours de recrutement direct dits des spécialistes, organisés pour le compte de l'Administration des Douanes en 2018; 
  • Considérant les graves irrégularités et les multiples violations de la loi, constatées par la H.A.L.C.I.A et ayant entrainé l'annulation de ces concours en août 2020 ;
  • Considérant la propension du Ministre actuel des Finances à faire valider ces concours, malgré leur annulation par son prédécesseur.
  • Constatant, d'autre pari que sous forme de représailles à nos campagnes de dénonciation, le Ministre des Finances rechigne à signer le projet d'arrêté portant modalités d'organisation des concours professionnel, empêchant ainsi aux Agents des douanes un droit statutaire.

LE BEN/SNAD

  • S'indigne et s'insurge contre les interprétations malveillantes et tendancieuses de la correspondance du S .N.A .D du 06 novembre 2021 adressée à la HALCIA, tendant à faire un procès d'intention à notre Syndicat sur ses campagnes de dénonciations ;
  • Réaffirme son attachement aux principes de justice et d'équité entre tous les citoyens et que conséquemment, il n'entend cautionner aucune forme de népotisme, quant aux conditions d'accès au Cade des Douanes ;
  • Dit au Ministre des Finances qu'aucune raison objective ne commanderait qu'il « fasse table rase i) de toutes les violations et irrégularités mises en évidence par la HALCIA ;
  • S'interroge sur la valeur des conclusions des investigations d'une institution comme la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilé. (H.A.L.C.I.A), si l'on doit en faire fi
  • Dénonce le blocage délibéré et abusif du Ministre des Finances quant aux actes administratif relevant de sa responsabilité, privant ainsi les Agents du Cadre des Douanes de leur droit à la formation;
  • Tient le Ministre des Finances personnellement responsable des conséquences fâcheuses qu'il engendrerait quant à la stabilité et l'équilibre de l'Administration des Douanes, s'il décide d'ignorer notre présent appel ;
  • Appelle l'ensemble des Agents des Douanes à se tenir prêts pour les mots d'ordre de mobilisation.

Par ailleurs le BENISNAD, suite aux douloureux évènements survenus à Banibangou, à Tillia, à Dan-issa et à Maradi tient à exprimer sa profonde compassion et sa solidarité aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Fait à Niamey le 19 novembre 2021.

Le Secrétaire Général
Hamadou Tiékoura Daouda

L’engouement de femmes nigériennes pour l’entreprenariat n’a jamais été aussi grand comme durant ces dernières années. Dans ce domaine, beaucoup d’entre elles sont des modèles pour la jeune génération. C’est l’exemple de Mme Mayaki Hadiza Amadou Maïga, avec une bonne situation professionnelle, mais qui a fait le choix de se tourner vers l’entreprenariat. Elle est aujourd’hui directrice générale du Centre Social de Formation Hadiline, promotrice du Forum National pour l’Autonomisation des Femmes et des Jeunes et tout récemment directrice exécutive de Transforme Niger (une Association qui regroupe tout ce qui est promotion de l’auto-emploi, de l’entreprenariat des femmes, de l’autonomisation des femmes et des jeunes). 

Créé en novembre 2009, avec ses modestes moyens, Mme Mayaki Hadiza Amadou Maïga, a déployé beaucoup d’efforts pour faire du centre de formation Hadiline ce qu’il est aujourd’hui. Avec 43 employés, un effectif composé de 70% des femmes qui font fonctionner l’entreprise. Guidée par une passion, elle n’a pas fréquenté une école de stylisme, mais elle a eu la chance d’être coachée par le promoteur de Ibou Africa création qui était d’ailleurs son tailleur. Ibou a cru en elle et il lui a tendu la main, il n’a pas vu en elle une concurrente et jusqu’à aujourd’hui quand elle a des difficultés, elle fait appel à lui et il n’hésite pas à l’aider. Pour une femme, gérer un atelier de couture c’était délicat au Niger, parce qu’il y a 13 ans la plupart des employés étaient des hommes, et ça été très difficile au début, explique Mme Mayaki Hadiza. Les trois premières années étaient vraiment difficiles, mais, elle a eu aussi la chance d’avoir autour d’elle, des gens qui ont cru en elle, qui ont fédéré à l’idéal auquel elle aspirait et qui ont su l’aider à pousser la barre très haut quand il le fallait.

Hadiline création, c’est du stylisme dans sa globalité : le vestimentaire (Homme, femme et enfant), la déco intérieur, décoration tout simplement ; travaux manuels et tout ce qui est agro-alimentaire. A ce jour, Hadiline création dépasse les frontières nigériennes, avec 22 trophées nationaux et 19 trophées internationaux. Ainsi, depuis 2015 Mme Mayaki Hadiza s’est donnée pour mission la lutte contre la délinquance juvénile et la mendicité des enfants en ouvrant la porte de son centre aux jeunes (filles et garçons) désœuvrés et aux ex-détenus mineurs pour profiter de la formation gratuite en couture,  travaux manuels et tout ce qui est agro-alimentaire. Récupérer ces derniers en leur donnant une seconde chance dans leur vie, est une grande satisfaction pour elle. Ayant débuté avec 32 apprenants, le centre social de formation Hadiline est aujourd’hui à sa 9ème promotion. Ils sont au total 147 apprenants composés de 75% des filles et 25% des garçons dont des ex-détenus mineurs. En ce moment, a fait savoir la directrice générale de Hadiline création, deux ex détenus possèdent leurs propres ateliers dont l’un depuis 4 ans et l’autre  depuis 3 ans.  La durée de la formation c’est entre 8 et 10 mois, la continuité dépend de la motivation de l’apprenant. Au début, le centre aidait les apprenants en fin de formation à avoir chacun une machine, mais malheureusement, a déploré Mme Mayaki Hadiza, certains au lieu d’ouvrir leurs ateliers, ils revendaient les machines. Pour freiner cette inconscience, depuis 4 ans le centre a décidé de regrouper 4 apprenants qui sont dans le même quartier pour leur donner 3 machines, les encouragent à ouvrir ensemble un atelier et les responsabilise. Le Centre les accompagne également pour une immersion de deux mois quand ils finissent la formation afin de savoir comment gérer un atelier. « Il faut certes entreprendre, mais il faut aussi se fixer des objectifs à atteindre, se battre pour y arriver et il faut que l’Etat soit derrière ces jeunes pour pouvoir les appuyer, les épauler à tenir car, c’est très très difficile », a insisté la directrice générale du centre de formation Hadiline, Mme Mayaki Hadiza Amadou Maïga.

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

ethiopie industrialisation jeunesseSur le continent africain, la croissance démographique surpasse bien souvent la croissance économique. Conséquence, la jeunesse est confrontée au chômage de masse un peu partout. La fondation Mo Ibrahim a publié un rapport dans lequel elle met en exergue ce problème de société qui touche l'Afrique.
«Après observé la situation de 51 pays, la fondation Mo Ibrahim constate que malgré la croissance économique, le chômage reste toujours à un niveau élevé. Même dans les pays qui ont des taux de croissance différents, le taux de chômage des jeunes reste statique. Au Kenya et au Soudan, 22% des jeunes n'ont pas d'emploi. En 2016, le Kenya affichait pourtant une croissance de 6% de son PIB, alors que le Soudan avait une croissance deux fois moins forte, à 3,1%», observe les auteurs de l'étude.  

Plus généralement, sur les dix dernières années la croissance moyenne des pays africains était de 4,5%. Sur la même période, le taux de chômage des jeunes est resté stable. «La forte croissance économique de la dernière décennie n'a pas créé d'emploi», note la fondation Mo Ibrahim. 

Le Conseil d’Emmanuel Macron pour l’Afrique ou le règne du flou« Les téléphones sont interdits ici ! », prévient, à voix basse, Jules-Armand Aniambossou. Le Cercle de l’Union Interallié, rue du Faubourg Saint-Honoré, où le coordinateur du CPA, vêtu d’un costume trois pièces, reçoit Mondafrique sous des lustres clinquants, ne badine pas avec la tranquillité de ses membres. Ironie du sort, cette bâtisse colossale était l’hôtel particulier d’Henri de Rothschild, édifié en 1714. Tout un symbole pour parler du conseil africain de l’ancien banquier de cette vénérable banque d’affaires qu’est Emmanuel Macron. Du neuf avec de l’ancien? Le cercle Interallié reste un surprenant lieu de rendez vous pour ce franco-béninois, ancien énarque de la promotion du chef de l’Etat, sensé incarner l’élan de modernité impulsé par le président sur les dossiers africains.

Trump Administration AfriqueEn près de six mois de gouvernance, la politique africaine de l’administration du président américain Donald reste un total échec selon des experts. Associated Press a rencontré des experts à ce sujet.

Postes diplomatiques vacants, réduction du budget consacré à l’aide et un manque de réflexion stratégique sur de multiples problèmes, y compris les menaces extrémistes en Afrique de l’Est et de l’Ouest et la guerre civile au Soudan du Sud. Les impairs attribués à l’administration Trump sont légions.

Selon Richard Downie, directeur par intérim du programme Afrique au Centre for Strategic and International Studies à Washington, certes, il a toujours été difficile d’attirer l’attention de Washington sur l’Afrique, mais avec le nouveau, il s’agit “d’une page blanche”. La preuve, souligne-t-il, le secrétaire d‘État Rex Tillerson n’a pas encore nommé un secrétaire adjoint chargé des affaires africaines, le premier responsable de la politique africaine.

Union Africaine Les ambassadeurs du groupe africain à l'ONU ont exigé vendredi, dans un communiqué au langage très fort, "rétractation" et "excuses" au président américain Donald Trump, condamnant ses propos "racistes" rapportés la veille sur l'immigration en provenance de "pays de merde".

Après une réunion d’urgence qui a duré quatre heures, le groupe se dit à l’unanimité « extrêmement choqué » et « condamne les remarques scandaleuses, racistes et xénophobes » de Donald Trump « telles que rapportées par les médias ».

Le groupe exige ainsi « rétractation et excuses ». Il se dit « préoccupé par la tendance continue et grandissante de l’administration américaine vis-à-vis de l’Afrique et des personnes d’origine africaine à dénigrer le continent, et les gens de couleur ».

« Pour une fois, on est unis »

Il se dit « solidaire du peuple haïtien et des autres qui ont également été dénigrés » tout en remerciant « les Américains de toutes origines qui ont condamné ces remarques ». « Pour une fois on est unis », a souligné un ambassadeur à l’AFP, sous couvert d’anonymat.

C’est lors d’une réunion sur l’immigration avec des parlementaires à la Maison Blanche que Donald Trump s’est emporté jeudi sur l’immigration en provenance de « pays de merde », des mots qu’il a partiellement contestés.

Japon Afrique SocietesLe Forum de promotion des investissements en Afrique a eu lieu le 6 mars à Paris. Cette initiative des services du commerce extérieur japonnais a réuni près de 150 décideurs français, avec en perspective la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad), qui aura lieu en août prochain à Yokohama.

Pour partir à la conquête commerciale de l’Afrique, le Japon a décidé de passer par l’Europe. C’est tout l’objet du Forum de promotion des investissements en Afrique organisé à Paris, le 6 mars, par la Japan external trade organization (Jetro), qui ont déjà, dans un passé récent, tenu le même genre d’événements en Côte d’Ivoire ou au Nigeria.

En Afrique, les Japonais vont chercher les opportunités d’investissements pour leur secteur privé. À Paris, ils tentent de trouver les partenaires qui vont les aider à les saisir. « L’objectif est de multiplier les expériences comme celle réalisée entre Toyota Tsusho et CFAO en 2012 », explique Katsumi Hirano, le vice-président exécutif de Jetro, qui pour l’occasion a fait le déplacement en France. Il était la veille à Londres, là encore « pour identifier les secteurs sur lesquels les entreprises japonaises et européennes peuvent travailler ensemble en Afrique ».

Eolien AfriqueLe leader mondial de l’industrie éolienne, Vestas, vient de terminer la construction du plus grand parc éolien d’Afrique, au Kenya. Situé sur le Lac Turkana à 550 kilomètres de la capitale Nairobi, il aura une capacité de 310 MW, de quoi fournir de l’électricité à 1 million de foyers.

Google dans le coup

L’annonce de Vestas intervient en avance sur le planning et ce, alors que la compagnie a perdu 5 semaines en raison, cela ne s’invente pas, de vents trop forts. Dans la zone du Great Rift Valley, les courants d’air rapides venus de l’océan Indien s’engouffrent dans un corridor où la compagnie danoise a installé ses turbines de type 850kW V52. Le projet « Lac Turkana a été un grand défi en raison de tous les facteurs supplémentaires liés à un projet de cette taille et à cet emplacement, et je suis donc extrêmement fier que nous ayons installé les 365 turbines en moins d’un an », a déclare Pierre Pretorius, directeur de projet de Vestas, à nos confrère de Recharge. Le parc éolien devrait être connecté au réseau en juin grâce à une ligne haute tension de 400 kV qui courra sur 438 kilomètres.

E Macron politique africaineOn se doutait bien un peu que la politique africaine d’Emmanuel Macron ne serait plus celle de François Hollande. La marginalisation d’un Jean Yves Le Drian très amer aux Affaires Etrangères, cornaqué par un fidèle de l’Elysée comme directeur de cabinet, ainsi que la transformation du ministère de la Défense en un simple ministère des Armées confiée à une proche de Lionel Jospin, Florence Parly, formée … aux finances publiques, montraient clairement qu’il ne s’agissait plus de confier les clés de la politique africaine de la France au général Pugat, chef d’état major particulier de Nicolas sarkozy puis François Hollande,  et aux siens.

Adieu à la Françafrique

Mais ce dimanche 2  Juillet à Bamako, Emmanuel Macron a franchi un pas supplémentaire. On sent désormais le poids de ses conseillers Afrique, de brillants technocrates formés à Bruxelles et à New York aux idées de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme. Sur fond d’une culture anglo saxonne

. Dans le discours qu’il a adressé aux chefs d’Etat du G5 le dimanche 2 juillet à Bamako, Emmanuel Macron a prévenu les présidents présents (Niger, Mali, Mauritanie, Burkina et Tchad) qu’il recherchait des objectifs et des résultats. On est loin du sentimentalisme d’un Hollande expliquant en 2013 au Mali au milieu des soldats qu’il avait vécu « le plus beau jour de sa vie ».

Le marché de bétail de Koira Tégui est un marché qui se situe en plein centre de ce quartier périphérique de la capitale. Ce marché dénommé ‘’lundi-lundi’’ est hebdomadaire contrairement aux autres marchés de bétail de la ville de Niamey qui sont ouverts tous les jours. C’est le lieu où convergent  des vendeurs de bétails, notamment des chèvres, des bœufs, des moutons, des ânes, des chameaux etc. Les acheteurs viennent des autres quartiers et des autres marchés quotidiens de la ville de Niamey, mais aussi de  toutes les contrées du Niger.

Abdou Tawey est commerçant de bétail depuis les années 70 et figure parmi les délégués du marché. Il explique les raisons pour lesquelles le marché de Koira Tégui a pris le nom de ‘’lundi-lundi’’. «Lundi coïncide avec l’arrivée des voyageurs venus de Mangayzé, Sargane, Simiri, bref tout ce qui concerne le département de Ouallam ou de la zone de Zarmaganda en direction de Niamey la capitale soit pour des affaires, visite ou quelque chose du genre. Une fois qu’ils arrivent à Koira tégui, certains voyageurs commerçants préfèrent vendre sur place les animaux que de faire les tours des marchés de la capitale. C’est ainsi que la place est devenue un marché de bétail et a pris le nom ‘’ lundi-lundi’’» a-t-il dit.

«Ce marché existe depuis 20 ans, même si il n’était pas un marché proprement dit. Aujourd’hui, on peut dire qu’il l’est car il y’a la sécurité et les agents de la mairie qui veillent et jouent leur rôle. En effet, les agents de la mairie sont là pour compter le bétail amené et veiller à ceux qu’on paye les taxes par tête de bétail ; soit une somme de 200 FCFA par animal. En même temps, les agents de la mairie procèdent à une vérification pour savoir si l’animal n’est pas déclaré volé. Par conséquent, ils établissent un reçu qui comporte les renseignements du vendeur et de l’acheteur de l’animal. Il est également prévu 200 FCFA pour l’intermédiaire», explique le délégué Abdou Tawey.

D’après ce commerçant, les gens qui fréquentent le marché lundi-lundi viennent de partout, tant les revendeurs que les acheteurs. Il y a des revendeurs aussi qui viennent des autres marchés de la place, et qui s’y rendent pour se  ravitaillement. Le prix des animaux dans ce marché varie en fonction de leur embonpoint. Par exemple, les chèvres sont vendues de 20.000 FCFA à 75.000 FCFA ; les moutons se vendent de 30.000 FCFA à 200.000 FCFA ; les vaches se vendent de 75.000 FCFA à 1.000.000 FCFA. Tout dépend aussi de la période, car le prix du bétail varie aussi en fonction des périodes. «En cas de mévente, les vendeurs d’animaux sont obligés de retourner chez eux avec leur bétail, ou bien de prendre la direction des autres marchés quotidiens», a précisé M. Abdou Tawey.

Les prix pratiqués sur le marché lundi-lundi rencontre très souvent l’agrément de la clientèle qui se frotte les mains. «C’est la première fois que je suis venu dans ce marché pour payer un mouton et un bœuf pour le baptême de mon enfant. Je trouve les prix abordables par rapport aux autres marchés que j’ai eu à visiter avant de venir ici», confie Yayé, un client rencontré dans le marché. Il n’y a pas que les clients qui se frottent les mains. Les transporteurs de bétail aussi semblent se satisfaire des bonnes affaires qu’ils réalisent dans le marché. «Le business est rentable dans ce marché de lundi-lundi. Je reçois des contrats de transport de bœuf et le prix varie de 5000 à 10.000 FCFA par tête de bétail. Quant aux moutons, c’est une question de rentabilité. Pour accepter le transport, il faut que les moutons soient au nombre de trois ou quatre», explique Samaila, un conducteur de moto-tricycle, habitué du marché de bétail de Koira-Tagui.

Moumouni Idrissa Abdoul-Aziz (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Chaque jour, de grandes pirogues déchargent leurs cargaisons de courge (citrouille) au débarcadère sis à la descente du pont Kennedy du côté de la rive droite du fleuve Niger à Niamey. Les abords du pont constituent ainsi un véritable épicentre où viennent s’approvisionner les commerçants des différents marchés de la capitale. Produites dans plusieurs zones notamment dans la région, les courges sont acheminées par voie fluviale à Niamey.

Le débarcadère situé légèrement à droite non loin du poste de la Gendarmerie est transformé en une sorte de marché de gros. Les vendeurs, acheteurs, piroguiers et transporteurs se ruent chaque matin en cette période de froid vers ce place. C’est un marché qui s’anime tous les jours et 24/24. Les piroguiers viennent chaque jour décharger les courges. Aussitôt les cargaisons déchargées, les grossistes venus des différents marchés environnants pour se ravitailler se ruent sur la marchandise.

Ali Adamou est un vendeur grossiste au niveau du marché de citrouilles, depuis l’époque de la Conférence Nationale Souveraine en 1991. «Je me rendais dans le Canton de Falmey plus précisément aux villages de Karrey Copto et Kardji-bangou se trouvant dans la région de Dosso. Souvent je vais jusqu’à un village du nom de Kardji en territoire béninois pour me ravitailler. Au moment de la saison sèche, la citrouille devient chère et elle nous provient de la région de Zinder par des camionneurs», explique-t-il.

«Le prix varie en fonction du climat et de la distance. Par exemple à cette période-là, la citrouille est moins chère. Elle se vend par filet dénommé ‘’Gassou’’ en langue Zarma qui veut dire calebasse en français. La calebasse contient 100 citrouilles en raison de 50.000 FCFA sans prendre en compte les frais de transport par pirogue qui varient de 22.000 FCFA à 25.000 FCFA. Cette différence de prix s’explique en fonction de la distance du lieu d’approvisionnement, car les villages où nous nous ravitaillons sont éloignés les uns des autres. La marge bénéficiaire varie de 75.000 Fr à 100.000 FCFA  lorsque nous arrivons à écouler», détaille Ali Adamou.

Oumarou Hima producteur de la citrouille et piroguier explique le cycle de production de la culture des courges. «La culture de la citrouille se fait par la semence de graines, généralement trois graines par trou. Le cycle de production dure en moyenne trois (3) mois et au plus grand tard quatre (4) mois. Une seule plante de citrouille peut donner de cinq (5) à une vingtaine d’unités de courges. La citrouille est une plante rampante comme le haricot», explique-t-il. «Comme je suis riverain du fleuve, je transporte ma production à l’aide de ma pirogue. Je dispose d’une pirogue qui fait environ 15 mètres de longueur et 2,5 mètres de largeur. Je navigue grâce à deux moteurs et d’une motopompe qui sert à exfiltrer l’eau qui pénètre dans la pirogue. La pirogue peut prendre une dizaine de filets de citrouilles», ajoute M. Oumarou Hima.

Le marché de courges fait aussi la joie d’autres acteurs comme Nassirou Idé, un conducteur de camion, spécialisé dans le transport des courges. «Je suis conducteur de camion, et je viens chaque matin chercher des contrats de transport pour les acheteurs qui viennent s’approvisionner icien procurer. Par jour, je peux faire jusqu’à 5 tours en raison de 5.000 F par tour », a-t-il  précisé.

Communément appelée «Kabewa» en haoussa et «Labtanda» en Zarma, la courge est une plante de la famille des cucurbitacées. Elle est utilisée, de différentes manières, comme ingrédient dans la cuisine.

Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

 
Niger Airlines AfriqueLa Commission de l’Union africaine (UA) a lancé dimanche à Addis-Abeba, en Éthiopie, le Marché unique africain du transport aérien (SAATM, Single African Air Transport Market).
Selon un communiqué de presse transmis à l’AIP par Agence 35°Nord, SAATM a été lancé à l’occasion du Sommet de l’UA.
SAATM est le premier projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA et vise à créer un marché unique et unifié du transport aérien en Afrique, à libéraliser l’aviation civile sur le continent et à faire avancer le programme d’intégration économique de l’Afrique.
En amont de ce lancement, Mme Amani Abou-Zeid, Commissaire chargée des Infrastructures et de l’Energie au sein de la Commission de l’UA, a souligné que l’industrie aéronautique soutient actuellement huit millions d’emplois en Afrique.
« Le lancement du marché unique va stimuler les opportunités de promotion du commerce, les investissements transfrontaliers dans les industries de production et de services, y compris le tourisme, aboutissant ainsi à la création de 300 000 emplois directs supplémentaires et deux millions d’emplois indirects, une contribution importante à l’intégration et à la croissance socio-économique du continent », a déclaré la commissaire.
L’Agence du NEPAD, qui est en passe de devenir l’Agence de développement de l’Union africaine, joue un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 avec une attention particulière pour le développement du commerce et des infrastructures.
À ce jour, 23 pays africains sur 55 ont souscrit au Marché Unique du Transport Aérien Africain tandis que 44 pays africains ont signé la Décision de Yamoussoukro de 1999.
Cma
29 janvier 2018
Source : https://abidjan.net/
 
 
Union Africaine.01Tous les 25 mai, le monde célèbre la journée internationale de l’Afrique. Ce jour commémore l’anniversaire de la signature des accords de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union africaine (UA), le 25 mai 1963.
 Chaque année, le 25 mai, le monde entier mais aussi les différents pays du continent africain célèbrent la Journée de l’Afrique. La façon de célébrer cette journée est libre et ouverte à une large interprétation. Au Zimbabwe, le 25 mai est un jour férié, alors que dans l’ancien port esclavagiste du Sénégal, sur l’île Goree, un nouveau mouvement surnommé « Africains Rising », réclamait la paix, la dignité et la justice pour les Africains sur le continent et la diaspora.

Ailleurs, il y a des concerts et des cérémonies pour marquer ce jour. La fête de l’Afrique est également célébrée par des Africains à l’étranger et les communautés de la diaspora de différentes nationalités se réunissent dans des espaces culturels et échangent des recettes traditionnelles.

«Le Niger est le précurseur de ce projet de zone monétaire unique (ZMU) et aurait pu jouer un rôle de leader du moins sur le plan intellectuel si les dirigeants de la période post Conférence Nationale avaient eu le courage et la perspicacité de leurs prédécesseurs pour aborder les sujets qui fâchent : la monnaie et les mines.»le 19 juin 2021 à Accra, au cours de la 59ème session, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a décidé du report de l’avènement de la monnaie unique de la CEDEAO à l’horizon…. 2027 ! Cette nouvelle annonce intervient après plusieurs péripéties et reports depuis 1980 jusqu’à ce 16 janvier 2020 où le Conseil de Convergence de la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest a fustigé l’annonce du Chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron au motif qu’elle « n’est pas conforme avec la Décision de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO d’adopter l’ECO comme nom d’une monnaie unique indépendante de la CEDEAO ». Ce nième report montre la difficulté de réalisation de ce projet qui fait l’unanimité au sein des opinions publiques africaines chauffées à blanc par tous les débats houleux et passionnés sur le franc CFA. Les principaux animateurs les plus médiatisés de cette controverse sont Kémi Séba, le révolté, porte-parole autoproclamé des critiques radicaux et Kako Nabupko, le modéré, représentant l’aile réformatrice et proche de l’establishment de l’UMOA récemment désigné Commissaire de l’UEMOA pour le Togo. C’est dans ce contexte que nous avons jugé utile de remettre à la disposition des lecteurs, cette interview de l’économiste Youssouf MAYAKI ; un véritable éclairage sur la question qui s’avère prémonitoire. Pour rappel, cet entretien est déjà paru dans le journal L’Actualité numéro 486 du 14 janvier 2019.

Youssouf Mayaki, Ph.D. Economiste, spécialiste en monnaie et finance, a récemment accordé une interview exclusive au studio ‘Kalangou’ ayant un réseau de plus de trente radios relais. Dans cet entretien, il aborde de long en large la question de la zone monétaire unique.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO se sont réunis récemment à Accra pour décider de la création d’une monnaie unique à l’horizon 2021 qu’en pensez-vous ?

Espérons que cette fois sera la bonne. Parce que je ne sais plus à combien de reports nous sommes depuis le début des années 1990 où j’étais membre du Comité des Experts de la CEDEAO pour la création d’une zone monétaire unique (ZMU).

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une union monétaire ?

Il y a beaucoup d’avantages. Mais aussi des inconvénients. Parmi les avantages, il y a la réduction de l’incertitude concernant les fluctuations de taux de change entre les monnaies nationales ; la possibilité pour chaque pays d’utiliser les réserves communes comme coussin pour absorber les chocs externes ; et la réalisation d’économies substantielles car sont éliminés les coûts de transaction, d’information et de négociation associés à l’existence de plusieurs monnaies. Ceux-ci avec d’autres concourent à la longue à une intégration économique et donc une augmentation du commerce international des biens, services et facteurs. D’où finalement une augmentation du bien-être des résidents des pays membres de l’union. Mais l’appartenance à une union monétaire implique la perte d’autonomie dans la conduite de la politique monétaire. Une détérioration possible de l’arbitrage inflation-chômage et un accroissement des disparités régionales. A ces coûts économiques s’ajoutent pour certains peuples des complications d’ordre psychologique : la monnaie étant perçue comme un attribut de la souveraineté nationale.

Quand on met les avantages et les inconvénients dans une même balance, lequel va peser le plus ?

Les économistes arrivent à démontrer que nonobstant ces inconvénients il y a un avantage net à être dans une union monétaire avec une monnaie unique. L’union faisant la force selon l’adage populaire. Pourtant, on dénombre peu d’unions monétaires véritables dans le monde avec une banque centrale émettant une monnaie commune. En réalité, la difficulté vient du fait que les avantages sont potentiels alors que les coûts, eux, sont effectifs. Par exemple la perte de politiques monétaire et fiscale est évidente alors que l’augmentation des échanges va dépendre d’autres facteurs. Il est très difficile d’évaluer ce genre de situation : des avantages aléatoires versus des inconvénients certains.

Que deviendra le franc CFA ?

Il mourra de sa belle mort. Comme les autres monnaies domestiques des autres pays. Car, il s’agit bel et bien d’une union monétaire avec monnaie unique et non monnaie commune. Dans ce cas, les pays abandonnent leurs signes monétaires respectifs alors que dans le second cas, chacun garde sa monnaie mais tous reconnaissent un signe monétaire pour les transactions.

Justement, est-ce que le Nigeria et le Ghana vont facilement abandonner leur monnaie ?

Habitués à gérer leur monnaie, il est vrai qu’il ne sera pas aisé pour eux de déléguer cette prérogative à d’autres fût-ce une institution supranationale incarnant l’intérêt de tous. Sans compter le problème du fétichisme de la monnaie qui consiste à attribuer à la monnaie des vertus miraculeuses mais surtout d’en faire un attribut de la souveraineté nationale. Il faut savoir que la priorité des priorités pour les autorités d’un pays nouvellement indépendant c’est de lui pourvoir un drapeau, un hymne et……une monnaie. C’est pour cela qu’à mon avis les débats passionnés sur le franc CFA sont surannés puisqu’au niveau de la CEDEAO on est dans une phase de recherche d’une solution alternative plus optimale et non de faire un bilan critique  de la Zone Franc. D’ailleurs dans le genre, il est difficile de faire mieux que l’économiste Joseph Tchundjang Pouemi auteur de ‘Monnaie, Servitude et Liberté : la répression monétaire de l’Afrique’.

Quelle est l’attitude des pays qui sont en avance dans l’intégration monétaire comme le Niger ?

C’est difficile à dire. D’un côté, ils ont toutes les raisons d’être enthousiastes puisqu’eux connaissent mieux les contraintes et avantages de la coopération monétaire. De l’autre, ils appréhendent la perspective d’accueillir de nouveaux pour des raisons de pouvoir et de redistribution des cartes. Bref, on est là en pleine géopolitique des aires monétaires.

Quelle doit être la place du Niger dans le concert des pays membres de la CEDEAO quant à l’élaboration et la mise en place de cette monnaie unique ?

Le Niger devrait occuper une place importante dans l’histoire monétaire de la Zone Franc et la construction monétaire de l’Afrique. Vous serez surpris d’apprendre que le Niger a été à l’avant-garde de la réflexion sur les réformes de la Zone Franc et l’intégration monétaire en Afrique. Il y a quelques semaines le célèbre économiste Samir Amin révéla sur RFI qu’en 1969 le Président Diori Hamani lui avait demandé de réfléchir sur les réformes à apporter au sein de la Zone Franc. Mais, dit-il cela a été mal interprété par les autorités françaises de l’époque qui ont réagi violemment. Pompidou n’a pas pu dissimuler son irritation lors d’une visite officielle au Togo en 1973 quand le Président Gnassingbé Eyadéma a soulevé, lui aussi, la question. C’est ce genre de comportement qui rend suspecte cette coopération et contribue à polluer le débat sur le franc CFA. Loin d’être intimidé, le Président Diori Hamani fit appel à l’expertise canadienne et c’est dans ce cadre que son ami le Premier ministre canadien Pierre Elliot-Trudeau lui envoya un des meilleurs économistes canadiens et plus tard du monde. Et c’est en tant que Conseiller du Président Diori Hamani que le Professeur Rodrigue Tremblay, mon futur Directeur de thèse,  suggéra à ce dernier de créer la BOAD afin de recycler les réserves détenues sur le marché financier français par nos pays dans le financement du développement. Puis il organisa, en 1972, un colloque historique à l’Université de Montréal sur le thème ‘Afrique et Intégration monétaire’ qui réunit les meilleurs spécialistes du monde et parmi lesquels Robert Mundell, Professeur à l’Université de Chicago, le fief du monétarisme, inventeur de la théorie des zones monétaires optimales avec son fameux article devenu incontournable : ‘A Theory of Optimum Currency Areas’ et futur Prix Nobel. Ceci pour dire que le Niger est le précurseur de ce projet de zone monétaire unique (ZMU) et aurait pu jouer un rôle de leader du moins sur le plan intellectuel si les dirigeants de la période post Conférence Nationale avaient eu le courage et la perspicacité de leurs prédécesseurs pour aborder les sujets qui fâchent : la monnaie et les mines. 

Quels sont les enjeux de cette monnaie unique pour les pays membres de l’UMOA ?

Les enjeux sont énormes et incertains. En effet, il faut régler le problème de leadership. Nous avons la chance que le pays qui peut jouer ce rôle n’a pas de concurrent dans la zone mais en plus il peut assurer même au niveau du continent. C’est le Nigeria. Et tout ce qui se fait en Afrique sans ce pays est voué à l’échec.

Maintenant, il faut que les gens soient de bonne foi. On a comme l’impression que, loin d’être un catalyseur dans le processus d’intégration monétaire, l’UMOA est en réalité un frein. Une union monétaire ne peut fonctionner à long terme sans union politique selon le principe énoncé par Milton Friedman, le chef de file de l’école de Chicago et Prix Nobel. Peut-être que c’est ce qui inquiète certains dirigeants africains qui, pourtant, «acceptent» le leadership de l’ancienne puissance coloniale pour des raisons historiques. Il reviendra à chacun des pays de faire prévaloir son orientation en matière de politique monétaire qui sera prise en compte en fonction de son poids économique, de la pertinence de ses arguments et du brio avec lesquels ils sont présentés.

Quel est votre mot de la fin ?

Je voudrai terminer cet entretien par une digression, si vous permettez, qui en vaut la peine : rendre hommage aux Chefs d’Etat Diori Hamani, Seyni Kountché et Ali Seybou, grands patriotes nigériens et véritables hommes d’Etat, tous disparus aujourd’hui (Qu’Allah le Tout Puissant les accueille dans son Paradis éternel) pour leur contribution décisive dans le maintien de la paix sociale, la sauvegarde de l’unité nationale, la lutte contre le sous-développement et pour une croissance économique équitablement repartie. Aux Grands Hommes, la patrie [doit être] reconnaissante. Ma modeste personne plus que quiconque pour avoir bénéficié de leur politique de formation et de valorisation d’une élite capable de défendre les intérêts du Niger et de l’Afrique partout dans le monde. Dans ce registre, le premier m’a envoyé étudier en France avec une bourse d’excellence de la CEE ; le deuxième m’a permis de continuer au Canada avec un financement exceptionnel de l’ACDI ;  et enfin le troisième m’a immédiatement confié des responsabilités dans ma spécialité (Monnaie et Finances) au ministère des Finances et désigné comme expert pour le projet de zone monétaire unique des pays membres de la CEDEAO en 1990. Ceci en dehors de tout discours démagogique sur l’adéquation profil/poste ou la méritocratie et toutes autres considérations oiseuses. « Sanô ban » ! Comme diraient mes cousins sonrhai…

Transcrit par Maharou Habou

 

Le Conseil des Ministres tenu le Jeudi 4 Novembre a entendu plusieurs communications relatives notamment à des accords de prêts ou de financements signés entre notre pays et les bailleurs de fonds. Crédit ou don, cela ne nous trompe plus; il s’agit d’argent que le pays va rembourser d’une manière ou d’une autre. Donc, de l’endettement en perspective sur la masse de la dette déjà existante. Souvenez-vous au début du règne du président Issoufou Mahamadou; de gigantesques prêts avaient été signés dont la plupart sont acquis et même consommés; il reste les échéances de paiement dont les générations à venir vont porter le poids durant des années. Et dire que ce sont ces prêts qui ont été dilapidés par les sbires du président Issoufou Mahamadou! Pauvre Niger.

Pour l’heure, on a l’impression que le Président Bazoum Mohamed veut aussi en faire son issue de sortie. En effet, face aux peaux de bananes que les inconditionnels de l’ex président Issoufou sont en train de lui poser, n’aurait-il pas choisi lui aussi de se tourner vers l’aide extérieure en termes de crédits? Tout le monde sait déjà que les caisses de l’État sont en souffrance face aux actions de sabotages des partisans du président Issoufou. L’argent ne circule plus comme avant et le Président Bazoum tarde à mettre en oeuvre plusieurs des réformes prévues, notamment au niveau du système éducatif. Outre les atermoiements consécutifs au refus des agents attachés à Issoufou d’obtempérer à ses choix, le Président Bazoum fait face à une sécheresse financière sans précédent. Que ne ferait-il pas alors pour contourner les traîtres et se procurer l’argent nécessaire à la mise en oeuvre de son programme? Le singe ressemble à l’homme et le Conseil des ministres du 4 Novembre semble répondre à ce sujet. Tenez! Au Ministère des Affaires étrangères, un crédit de 44 800 000 Euros et un don (Retenez-le, Payable s’il vous plait) d’un montant de 37 100 000 DTS viennent d’être adoptés. Au Ministère des finances, un nouvel accord est annoncé et signé avec le FMI pour un accès à 278,5 millions de dollars. Comme on le voit, ce n’est que le début du chambardement car qui vole un oeuf volera un boeuf. Ces deux exemples illustrent la nouvelle option que semble avoir pris les autorités au plus haut degré. Nous savons d’ores et déjà qu’il y a certains avocats défenseurs qui vont remplir les colonnes pour nous faire comprendre que nos pays ont toujours tourné avec des dettes. Certes; cependant, le mal réside dans le fait que ces prêts sont dilapidés. L’effet est double : d’un côté, aucun investissement sérieux, sans réalisation qui serve le commun des mortels; juste des actions qui profitent aux amis sous formes de surfacturations. De l’autre des paiements échelonnés de façon impitoyable par les bailleurs de fonds. Les générations à venir sont placées face au fait accompli; payer des dettes qui n’ont absolument pas profité au pays.

Kaillo

 

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Kristalina Georgieva a déclaré le 1er janvier 2023 sur la chaîne américaine CBS que l'année en cours sera "plus difficile" que la précédente. Selon elle, il est prévu que "un tiers des économies soient en récession cette année". Ces propos viennent confirmer les prévisions du FMI de octobre 2022, selon lesquelles plus d'un tiers de l'économie mondiale se contractera et qu'il y a 25% de chances que le PIB mondial augmente de moins de 2% en 2023, ce qui, selon les experts de Bretton Woods, correspond à une récession.

En général, les pays d'Afrique subsaharienne devraient enregistrer un taux de croissance moyen de 3,7%. Cependant, une dizaine d'entre eux afficheront des taux de croissance nettement supérieurs à cette moyenne. Ces croissances seront tirées par les secteurs agricoles, bénéficiant dans la plupart de l'Afrique subsaharienne d'une pluviométrie abondante en 2022, de la bonne tenue des cours du pétrole et de certains minéraux, de l'impact des politiques d'investissement dans les infrastructures de base, etc.

L'Afrique de l'Ouest domine le top 10 des pays d'Afrique subsaharienne qui réaliseront les meilleurs taux de croissance économique en 2023, avec 6 représentants. Le Sénégal devrait remporter la palme avec une croissance prévue de 8,11%. Outre la bonne tenue du secteur agricole grâce aux politiques de soutien aux agriculteurs et à une bonne pluviométrie, la mise en place d'infrastructures de base, ou encore la dynamique du secteur des services, la bonne croissance de l'économie sénégalaise devrait s'expliquer par le démarrage de l'exploitation du gaz.

Le Niger arrive en seconde place avec une projection de croissance de 7,29%. À l'instar du Sénégal, en plus de l'impact d'une bonne pluviométrie, cette croissance devrait être tirée par la forte hausse de la production de pétrole du pays, qui devrait passer de 20 000 à 100 000 barils/jour.

Aïssa Altiné 

Les 10 meilleurs taux de croissance prévus en Afrique subsaharienne en 2023

Rang Pays Croissance du PIB prévue
1er Sénégal 8,11 %
2e Niger 7,29 %
3e RD Congo 6,72 %
4e Rwanda 6,70 %
5e Côte d’Ivoire 6,45 %
6e Bénin 6,23 %
7e Togo 6,20 %
8e Gambie 5,98 %
9e Ouganda 5,90 %
10e Soudan du Sud 5,61 %

 

Le Nigeria accorde la libre circulation aux Africains : C'est une décision chargée de symbole. À partir de janvier 2020, le Nigeria va automatiquement octroyer un visa à tous les Africains souhaitant le visiter.C'est une décision chargée de symbole. À partir de janvier 2020, le Nigeria va automatiquement octroyer un visa à tous les Africains souhaitant le visiter. « Nous avons déjà pris la décision stratégique de faire tomber les barrières qui ont entravé la libre circulation de notre peuple à l'intérieur du continent en introduisant la délivrance de visas au point d'entrée au Nigeria à toutes les personnes détenant un passeport africain à compter de janvier 2020. » C'est ce qu'a déclaré mercredi le président Muhammadu Buhari au Forum d'Assouan « pour une paix et un développement durables en Afrique », qui s'est tenu en Égypte.
Les promesses de Buhari

La nouvelle a son importance quand on connaît les tracasseries administratives que pose l'entrée au Nigeria pour les ressortissants africains hors de la zone Cedeao. En effet, ceux qui appartiennent à cet espace (soit 350 millions de personnes) peuvent déjà en principe se rendre au Nigeria sans visa. Actuellement, les autres visiteurs de nombreux pays africains doivent demander des visas dans leur pays d'origine, qui sont délivrés à l'arrivée.

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Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, l'annonce intervient dans un contexte de fermeture continue des frontières terrestres du Nigeria avec tous ses voisins, ce qui a affecté le commerce et la libre circulation des personnes au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Le président Buhari est régulièrement taxé de « protectionniste ». Mais, selon lui, cette mesure n'a été prise que pour endiguer la contrebande de produits comme l'essence et le riz. In fine, la décision doit relancer la production locale, notamment dans le domaine alimentaire.

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Un pays entre ouverture et fermeture

Beaucoup de citoyens restent sceptiques face à cette annonce, alors que le site web des services de l'immigration nigériane indique déjà que le visa peut être obtenu sur place par les visiteurs africains. Il semble que l'information n'a pas été bien diffusée, alors que l'assouplissement des restrictions de voyage des Africains sur le continent est un objectif politique de l'Union africaine. En 2019, les Africains n'avaient pas besoin de visa pour voyager dans un quart des autres pays africains, contre 20 % en 2016 selon l'indice d'ouverture des visas pour l'Afrique. Actuellement, le Nigeria est classé 30e sur l'indice d'ouverture des visas africains. Pour cet internaute, le président n'est pas à une contradiction près. « Frontières fermées, visa ouvert », lâche-t-il dans un tweet.

Un autre internaute plus virulent dénonce une hypocrisie « de la plus haute importance. Dites-lui d'ouvrir les frontières fermées s'il est vraiment un panafricain comme il tente de se faire passer ». Un autre de rappeler que les frontières terrestres ne sont pas fermées à la circulation des populations en particulier celles en provenance de la zone Cedeao. « L'essence de la fermeture des frontières est de freiner la contrebande. Tout le monde peut toujours importer des articles via les ports et aéroports du Nigeria », tente de calmer Usman sur Twitter.

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La pression pour résorber ce problème de libre circulation est énorme, l'année dernière, l'homme le plus riche d'Afrique, Aliko Dangote, s'est plaint d'avoir besoin de 38 visas pour voyager sur le continent avec son passeport nigérian ! Mais le Nigeria n'est pas un cas isolé. L'Afrique du Sud prévoit par exemple de créer une nouvelle autorité de gestion des frontières en 2020, dans le but de freiner l'entrée des sans-papiers dans le pays. Et c'est un engagement que l'ANC, au pouvoir, a pris lors des dernières élections générales, alors que le pays a connu une nouvelle vague d'attaques contre des ressortissants d'autres pays africains. Non loin de là, la frontière entre le Rwanda et l'Ouganda est fermée depuis mars après que le président rwandais Paul Kagame a accusé son homologue ougandais Yoweri Museveni d'avoir tenté de déstabiliser son gouvernement. Le président Museveni a nié ces faits et divers efforts diplomatiques pour rouvrir la frontière ont échoué, tout comme les efforts pour amener le Nigeria à rouvrir sa frontière avec ses voisins n'ont pas abouti. Et cela malgré le fait que tous les pays sont signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec), un plan de l'UA adopté en 2018 pour faire de l'Afrique la plus grande zone de libre-échange du monde.

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Par Le Point Afrique

16 décembre 2019
Source : https://www.lepoint.fr/afrique/

Nigeria plus grand port d AfriqueLes travaux du plus grand port en eau profonde du continent (plus de 16,5 mètres) viennent d'être lancés. Ce hub maritime construit sur 90 hectares sera situé dans la zone franche de Lekki, à 60 km au sud-est de Lagos, la capitale économique. Un chantier de 1,5 milliard de dollars confié à la China Harbour Engineering Company (CHEC) dont la réalisation devrait être opérationnelle en 2019.
Avec cette nouvelle construction, le Nigeria prendra la première place de l'offre portuaire africaine en distançant les grands ports des pays voisins, comme Lomé, Accra, Abidjan ou Cotonou.

Un port en eau profonde permet – comme son nom l'indique – d'accueillir des navires à fort tirant d'eau (distance verticale entre la ligne de flottaison et le bas de la quille) comme des super-pétroliers ou de gros porte-conteneurs. Il s'ajoute à d'autres ports existants qu'il désengorge.

2,7 millions de conteneurs par an
Au sud-est du Nigeria, plusieurs projets de cet acabit sont prévus pour réduire la pression sur Lagos dont les ports, Apapa et Tincan Island, sont engorgés. Ils sont aussi limités à un tirant d’eau de 10 mètres. 

Le nouveau port de Lekki assurera la gestion de 2,7 millions de conteneurs par an.

 

Lire la vidéoHLe Nigeria lance la construction du plus grand port d'Afrique
 
 ILe Nigeria lance la construction du plus grand port d'AfriqueMaquette animée du futur port en eau profonde de Lekki au sud-est de Lagos (Nigeria). Vidéo mise en ligne en mars 2012.

 A l'heure qu'il est, le Nigeria – 190 millions d'habitants – gère déjà à lui seul plus du quart du trafic de conteneurs en Afrique de l’Ouest.

Les ports de Lagos représentent 60% des importations maritimes du pays et génèrent près de 70% de ses revenus douaniers (2,2 milliards d’euros en 2017).Infrastructures portuaires vieillissantes

Mais une durée de déchargement trop longue et des pratiques douanières souvent frauduleuses ainsi que des infrastructures et une gestion portuaire vieillissantes provoquent régulièrement un détournement du flux des marchandises au profit des pays voisins.

Une perte dont se passeraient les autorités portuaires nigérianes qui sont également aux prises avec la grogne des transporteurs souvent bloqués dans le quartier vétuste du port d'Apapa, à cause du mauvais état des routes.

Carrefour de correspondances

Début février 2018, ils ont menacé de faire une grève d'ampleur. Des pourparlers ont finalement évité le mouvement.

C'est dire si le Lekki Deap Sea Port, son nom local, est attendu. En outre, il permettra au pays de jouer le rôle de carrefour de correspondances vers les pays de la région qui n'ont pas de façade maritime.

16 février 2018
Source : http://geopolis.francetvinfo.fr/l

Le Nigeria lance le premier TGV d’Afrique de l’OuestIl relie Abuja à Kaduna au nord du pays et aura nécessité cinq ans de travaux et un prêt de 849 millions de dollars contracté auprès d’une banque chinoise. Par ces investissements, le Nigeria veut faire du rail un moteur de l'économie du pays.

À Kaduna, dans la région nord du Nigeria, le quartier de Rigasa est en pleine métamorphose. Depuis un an et demie, une nouvelle gare ferroviaire est sortie de terre. Elle a révolutionné la vie des habitants de la région.

À l’heure de pointe, ils sont des dizaines à embarquer dans des trains flambants neufs en direction de la capitale économique Abuja. Dans les wagons tout confort, l’équipage est aux petits soins avec les voyageurs : climatisation, écran télé et un bar dans le wagon VIP. Un changement radical pour les passagers. Le prix du billet de train est aussi moins élevé que par la route : 2 200 francs CFA en classe éco contre 3 500 en classe VIP.

Déjà plus de 200 000 voyageurs

En deux heures, le train parcourt 200 km. C’est deux fois plus que les trains nigérians classiques. C’est aussi le premier train à grande vitesse d’Afrique subsaharienne.

Lancé en juillet 2016, il fait le trajet aller-retour deux fois par jour. La ligne a déjà transporté plus de 200 000 voyageurs. Mais la meilleure garantie de ce train par rapport à la route reste la garantie de la sécurité.

Le Nigeria peu favorable à l’intégration du Maroc au sein de la CEDEAOGeoffrey Onyeama, ministre des Affaires étrangères du Nigéria, souhaite que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO - ECOWAS) étudie dans ledétail les implications de l’admission du Maroc à rejoindre l’organisation. La demande du Maroc a été acceptée sur le principe par les dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest lors d’un sommet le 4 juin dernier qui se tenait dans la capitale libérienne, Monrovia.

"Le principe, bien sûr, est celui de la non-hostilité envers le Maroc", a déclaré Geoffrey Onyeama lors d’une interview à Abuja, le 20 juillet. "Il n’y a pas d’inimitié qui signifierait une réponse négative immédiate et automatique à une telle demande. Cette demande doit cependant être examinée un peu plus, ainsi que toute ses ramifications techniques. "

Plusieurs groupes de pression nigérians, dont une organisation d’ambassadeurs à la retraite, exercent une pression sur le gouvernement nigérian pour rejeter la demande du Maroc en raison du conflit historique qui oppose le Maroc à l’Algérie sur le Sahara occidental. Le Nigeria fait partie des pays qui reconnaissent le Sahara Occidental comme une nation indépendante, alors que le Maroc considère qu’il s’agit d’une partie de son territoire.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé hier matin à Niamey, une table ronde avec les opérateurs économiques Nigériens. Cette rencontre d’échanges et de partage d’expérience, modérée par le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada, a été placée sous le thème «Implication des opérateurs économiques nationaux et financement des investissements productifs» au Niger. Plusieurs membres du gouvernement présents surplace ont apportés des réponses aux inquiétudes soulevées par les investisseurs nigériens.

La rencontre a débuté par le partage de deux (2) expériences personnelles d’investissements dans le secteur laitier, et celui de la production du ciment ainsi que la présentation du pôle agro-alimentaire du Président de la République. Pour les opérateurs économiques du Niger, le Niger regorge de potentialités humaines et économiques, ce qui permet aux acteurs de se projeter dans l’avenir pour développer le pays. Les investisseurs locaux ont souligné, exemples à l’appui, qu’il est possible pour les Nigériens de réussir dans tous les secteurs économiques, aussi complexes qu’ils soient.

Malgré les opportunités réelles qui se présentent, les investisseurs Nigériens ont incriminé la fiscalité, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, les problèmes fonciers, la cherté de l’énergie et sa disponibilité spatio-temporelle, l’état des infrastructures publiques et le manque de financements des banques locales dans plusieurs secteurs, comme les principaux facteurs qui handicapent les entreprises au Niger et entravent leurs bon développement. Ils proposent au Gouvernement d’améliorer davantage l’écosystème et appellent à un véritable «état d’urgence économique» inclusif afin d’accélérer la transformation du secteur économique, tout en plaidant pour la création d’un cadre d’échanges directs permanent avec les plus hautes autorités du pays.

A la fin de la table ronde, le Premier ministre, SE. Ouhoumoudou Mahamadou s’est félicité des échanges et a assuré les opérateurs économiques que la priorité de son Gouvernement est de moderniser le pays. Cette modernisation, a-t-il précisé, repose sur deux (2) piliers principaux que sont «la modernisation du monde rural et la promotion du secteur privé à travers l’exploitation des potentialités économiques de notre pays». Des mesures de protections, a également ajouté Chef du Gouvernement, sont pensées pour permettre à l’Industrie nigérienne de décoller véritablement face à des concurrences venues d’ailleurs.

Le Chef du gouvernement a expliqué aux opérateurs économiques que, les mesures fiscales et économiques que le Gouvernement prend ont pour seule finalité de mieux les accompagner. «L’objectif global, dit-il, est la transformation de notre économie et nous savons que nous ne pouvons compter que, sur le secteur privé pour pouvoir transformer cette économie», a-t-il soutenu. SE. Ouhoumoudou Mahamadou s’est également dit confiant que, progressivement, les opérateurs économiques comprendront le bien fondé des mesures prises et sur lesquelles certains d’entre eux portent aujourd’hui des critiques.

Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Issoufou-Emissaire-President-sud-africain-Cyril-Ramaphosa.jpg"Nous sommes ici pour transmettre le message du Président de la République de l'Afrique du Sud par rapport aux événements récents qui s’y sont produits et au cours desquels plusieurs de nos compatriotes africains ont perdu la vie », a déclaré l’Emissaire du Président Cyril Ramaphosa.

M. Jeffrey Radebe a également voulu rappeler qu’à la suite de ces douloureux et regrettables événements, "le Président Cyril Ramaphosa a dit, dans un message spécial, que ce qui s’est passé en Afrique du Sud ne représente pas les valeurs de l'Afrique du Sud. Et cela ne va pas ternir les projets que nous sommes en train de mener par rapport à l'Agenda 2063 pour l'Afrique et pour nous tous", a-t-il poursuivi.

Le diplomate sud-africain a ajouté que "c'est pourquoi le Président a fermement condamné ces actes et a instruit qui de droit pour que les investigations soient menées afin que ceux qui ont perpétré ces actes soient identifiés et punis conformément à la loi".

"Et bien qu’il n’y a pas des Nigériens qui ont été affectés par les événements, le Président nous a instruit pour transmettre ce message parce que le Président de la République Issoufou Mahamadou est le président en exercice de la CEDEAO et aussi le vice-président de l'Union Africaine et champion de la Zone de libre-échange continentale que nous voulions tous’’, a-t-il précisé.

M. Jeffrey Radebe a ensuite indiqué qu’il a saisi l’occasion pour évoquer les relations bilatérales qui existent entre l'Afrique du Sud et le Niger et par rapport auxquelles "le Président Ramaphosa est très satisfait surtout eu égard aux perspectives heureuses qui se dessinent", le Président Ramaphosa ayant instruit le chargé des affaires internationales de son pays pour que ces accords soient conclus en marge des événements des Nations Unies qui se tiendront la semaine prochaine.

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a souligné samedi que l'Égypte soutient pleinement les efforts déployés afin de promouvoir l'intégration économique de l'Afrique.Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a souligné samedi que l'Égypte soutient pleinement les efforts déployés afin de promouvoir l'intégration économique de l'Afrique.

Le président égyptien a également déclaré que son pays souhaite que l'on réussisse à parvenir à une solution pacifique aux conflits en Afrique pendant la présidence égyptienne de l'Union africaine (UA).

M. Al-Sissi a fait ces remarques pendant une conférence de presse commune avec son homologue mozambicain, Filipe Nyusi, suite à leurs discussions dans la capitale, Le Caire.

Parallèlement, M. Al-Sissi a présenté ses condoléances aux familles des victimes des cyclones qui ont frappé le centre du Mozambique, a rapporté l'agence de presse égyptienne officielle, MENA.

Il a également indiqué que l'Égypte soutient les efforts de reconstruction déployés depuis les cyclones dans les régions affectées du pays africain.

Le président égyptien a loué les efforts déployés par le gouvernement mozambicain pour atténuer les impacts des ouragans, et a insisté sur le fait qu'il est favorable à un renforcement de la coopération et de la coordination entre les deux pays.

Les discussions de samedi entre les deux dirigeants ont porté sur l'amélioration des relations bilatérales dans les domaines de la politique, de l'économie, de la défense et de la sécurité, et sur plusieurs questions régionales et internationales, a dit M. Al-Sissi.

Les deux pays sont déterminés à développer les relations bilatérales en stimulant le commerce et l'investissement et en échangeant les savoir-faire, a-t-il dit.

24 juin 2019
Source :

Le président érythréen en EthiopieIsaias Afeworki a entamé samedi une visite historique en Ethiopie pour soutenir le processus de paix entre les deux voisins d'Afrique de l'Est, qui ont mis fin à vingt ans de guerre, la semaine dernière.

Le chef de l'Etat érythréen a été accueilli par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à son arrivée à Addis Abeba, pour une visite officielle de trois jours.

Son déplacement a lieu cinq jours seulement après que M. Abiy a lui-même quitté l'Erythrée au terme d'une visite à Asmara, la capitale érythréenne.

Le nouveau Premier ministre éthiopien était allé soutenir une initiative de paix lancée par son gouvernement.

Entre 1998 et 2000, l'Éthiopie et l'Érythrée se sont livré une guerre qui a fait quelque 80.000 morts, à la suite d'un désaccord sur leur frontière commune.

L'Ethiopie a longtemps rejeté une décision prise en 2002 par une commission soutenue par l'ONU sur le tracé de la frontière.

En juin dernier, son Premier ministre a annoncé la volonté de l'Éthiopie d'appliquer un accord de paix signé en 2000, sur la démarcation de la frontière.

Addis Abeba accepte aussi de matérialiser les conclusions d'une commission internationale indépendante sur le tracé de la frontière.

Selon les médias éthiopiens, Isaias Afeworki doit assister, durant sa visite, à la réouverture de l'ambassade d'Érythrée à Addis Abeba.

Le Royaume-Uni veut devenir le premier investisseur occidental en Afrique La Première ministre britannique Theresa May a indiqué mardi qu'elle souhaitait faire de son pays l'investisseur occidental numéro 1 en Afrique pour compenser les pertes économiques attendues du Brexit, lors d'une visite en Afrique du Sud.

"Je peux annoncer aujourd'hui une nouvelle ambition. D'ici 2022, je veux que le Royaume-Uni devienne le premier investisseur des pays du G7 en Afrique", a déclaré Mme May lors d'un discours prononcé dans la ville du Cap (sud-ouest).

Le G7 rassemble les plus grandes économies de la planète, à l'exception de la Chine.

"Je souhaite des économies africaines fortes avec lesquelles les entreprises britanniques peuvent faire des affaires de façon libre et équitable", a insisté la dirigeante devant un parterre d'hommes d'affaires sud-africains et britanniques.

Depuis la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne (UE), lors du référendum de juin 2016, Londres multiplie les contacts diplomatiques pour préparer les accords commerciaux qui viendront se substituer à ceux de Bruxelles.

Les 30 Jeunes Entrepreneurs Africains les plus prometteurs en 2018Les jeunes entrepreneurs africains ne cessent de faire bouger les choses. Ils prennent plus de risques que jamais et montent des entreprises phénoménales qui s’attellent à résoudre les difficultés auxquelles ils sont confrontés et créent des emplois dans le processus.

Pour la septième année consécutive, ce classement annuel des 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs met sur le devant de la scène quelques uns des jeunes talents et innovateurs les plus exceptionnels du monde professionnel africain actuel. Ces trente noms ont été sélectionnés parmi plus de 650 nominations envoyées par email, étudiées par une petite équipe et approuvées par un panel de juges experts, pour veiller à ce qu’ils méritent leur place dans ce classement.

Dans les milieux variés de l’immobilier, des services financiers, de l’industrie, des médias, de la technologie, des technologies vertes, de l’agriculture et de la mode, les 30 jeunes entrepreneurs africains sélectionnés sont impatients de faire changer les choses sur ce continent. Ensemble, ils représentent l’élite entrepreneuriale, innovatrice et intellectuelle de leur génération. Certains des noms ci-après ont déjà figuré à ce classement dans le passé, mais la majorité d’entre eux sont nouveaux.

Voici donc la promotion 2018 du Classement des 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs (non ordonné), qui transforment l’Afrique aujourd’hui.

Temitope Ogunsemo, Nigeria

Fondateur de Krystal Digital

Né au Nigeria il y a 33 ans, Temitope Ogunsemo est le fondateur de Krystal Digital, une entreprise de technologie de l’éducation en pleine expansion, spécialisée dans la création, la mise au point et le déploiement d’applications logicielles personnalisées et axées sur le service pour les institutions pédagogiques du Nigeria. L’entreprise est fondée en 2010 à Lagos, et son produit phare est MySkool Portal, une application internet pour le système de gestion des données des écoles, qui stocke et archive ces données et a été adopté par plus de 50 lycées publics dans le pays, avec plus de 65 000 utilisateurs étudiants actifs. Krystal Digital compte désormais plus de 150 employés et un chiffre d’affaire annuel de plus de 3 millions de dollars (2,4 millions d’euros).

Nthabiseng Mosia, Afrique du Sud

Fondateur de Easy Solar

À 28 ans, Nthabiseng Mosia est le co-fondateur et directeur financier (ainsi que directeur marketing) de Azimuth, plus connue sous le nom de Easy Solar. Cette entreprise commerciale a une mission sociale : elle cherche à rendre l’énergie propre moins chère pour les communautés d’Afrique de l’Ouest qui ne bénéficient pas du réseau national. Elle distribue et finance des appareils de grande qualité fonctionnant à l’énergie solaire et restant abordables, grâce à un système de location avec option d ‘achat qui fonctionne avec une technologie de « Pay as you go », où l’utilisateur paie en fonction de son utilisation. Ce modèle opérationnel est soutenu par une marque de confiance qui s’est construite sur un excellent service client et un réseau d’agents locaux prêts à tous les efforts, pour être sûrs que l’énergie solaire soit disponible pour une large gamme de clients mal desservis par le réseau. Easy Solar est actuellement présent en Sierra Leone, où plus de 87 % des 7 millions d’habitants vivent sans électricité. Dans les zones rurales, seul 1 % de la population à accès à cette énergie. Depuis le lancement de ses opérations en 2016, l’entreprise a fourni de l’électricité à plus de 40 000 personnes dans le pays. Elle compte 35 employés et 40 agents, avec des points de vente dans 8 des 16 districts de Sierra Leone. Aujourd’hui, Easy Solar a levé plus de 2 millions de dollars (1,6 million d’euros) auprès d’investisseurs comme Acumen, Gaia Impact Fund, Cordaid, le Fonds d’aide aux entreprises africaines, MasterCard et le Fonds SIMA.

Oluwatobi Ajayi, Nigeria

Co-fondateur de Jetvan

Oluwatobi Ajayi, 30 ans, est le co-fondateur et PDG de Jetvan Automobiles Limited, le plus grand vendeur de Mercedes-Benz Sprinter du Nigeria. Il a commencé sa carrière chez Mercedes-Benz Nigeria, où il est devenu directeur de département (vans industriels) à 24 ans. En 2015, il a rassemblé un groupe d’investisseurs et a fondé Jetvan, qui vend plus de 500 véhicules par an.

Paul Kihiko, Kenya

Fondateur de Wing It Nairobi

Du haut de ses trente ans, Paul Kihiko est le fondateur de Wing It Nairobi, le premier et le seul service de restauration rapide qui ne serve que des ailes de poulet. Leur premier restaurant au centre commercial Galleria au Kenya a connu un grand succès, avec un chiffre d’affaire annuel à 6 chiffres. L’année dernière, Wing It a levé 75 000 $ (61 000 €) auprès de deux investisseurs pour une part minoritaire dans l’édition kenyane de Dragon’s Den. Ils doivent ouvrir un nouveau restaurant cette année.

Abubakar Sadiq Mohammed Falalu, Nigeria

Fondateur de Falgates

Abubakar Sadiq Mohammed Falalu, 27 ans, est le fondateur de Falgates, une entreprise qui cultive et transforme du riz. Elle possède un moulin à riz d’une capacité de 15 tonnes par jour, et une culture de riz qui emploie plus de 180 personnes dans l’État du Kaduna, au nord du Nigeria. En 2017, son chiffre d’affaires atteignait 400 000 $ (325 000 €)

Etop Ikpe, Nigeria

Fondateur de Cars45

Cars45, fondée par Etop Itke, est la plus importante entreprise de vente et de mise aux enchères d’automobiles du Nigeria. En mai dernier, elle a levé plus de 5 millions de dollars (4 millions d’euros) pour des Series A de Frontier Cars Group. Etop Ikpe est un entrepreneur expérimenté, qui a travaillé dans les domaines du transport, de l’automobile, des technologies de communication mobile et du marketing. Il était auparavant le directeur commercial de Konga, l’une des plus grandes plates-formes d’e-commerce du pays, et avant cela il était le Président et co-directeur général de DealDey, le concurrent de Groupon en Afrique de l’Ouest.

Obinna Okwodu, Nigeria

Fondateur de Fibre

Obinna Okwodu, 27 ans, est diplômé du MIT et un ancien analyste de Morgan Stanley Investment Bank. Il est aussi le fondateur de Fibre, une start-up de location de propriétés à Lagos qui permet aux locataires de la classe moyenne de payer mensuellement leur loyer. Louer des propriétés résidentielles à Lagos, au Nigeria, pourrait ne pas être évident. En effet, non seulement les maisons y sont surévaluées, mais les propriétaires demandent généralement aux locataires potentiels de payer les deux premières années de loyer d’avance. Fibre grandit donc rapidement et gagne en popularité auprès des nombreux foyers de classe moyenne de Lagos.

Gossy Ukanwoke, Nigeria

Fondateur de Edutech et de BAU Executive Education

Entrepreneur dans l’éducation, Gossy Ukanwoke, 30 ans, est le fondateur de BAU Executive Education, qui propose des programmes de formation des cadres aux professionnels, aux cadres et aux étudiants qui cherchent à développer leur compétences commerciales ou managériales, à la fois en ligne et en présentiel. Sa société de portefeuille, BAU R&D, vient de finir des investissements dans deux universités traditionnelles du Nigeria. Il est aussi le président de EduTech Nigeria, une entreprise de technologie qui travaille avec les universités pour automatiser en ligne le parcours des étudiants, de l’inscription au diplôme, en aidant les universités africaines traditionnelles à faire passer leurs diplômes présentiels en ligne avec la mise en œuvre des meilleures technologies, gestions de processus, recrutements, admissions et conseils.

Rahma Bajun, Tanzanie

Fondateur de MnM CLothing Line

Âgée de 29 ans, Rahma Bajun est la fondatrice et directrice artistique de MnM Clothing Line, une marque de vêtements populaire en Afrique centrale présente en Tanzanie et qui propose des vêtements, portefeuilles et autres accessoires pour hommes et femmes à des prix abordables, conçus dans le tissu populaire Kitenge d’Afrique de l’Est. L’entreprise compte 7 employés à temps plein et vend ses produits dans toute l’Afrique de l’Est.

Idris Sultan, Tanzanie

Fondateur de Sultan By Foremen

Idris Sultan, Tanzanien de 25 ans, a gagné l’émission de télé-réalité Big Brother Africa en 2014 et a ainsi remporté un prix de 300 000 $ (244 000 €). Il a fait bon usage de cet argent. En 2017, il a fondé Sultan By Foremen, une marque de chaussures qui est devenue très populaire chez les jeunes citadins de Tanzanie. La jeune entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 200 000 £ (163 000 €) en 2017.

Anerlisa Muigai, Kenya

Fondatrice de Nero

Anerlisa Muigai, fille de la célèbre industrielle kenyane de l’alcool Tabitha Karanja, part sur sa propre voie. À 30 ans, elle est la fondatrice de Nero, une entreprise de boisson qui produit et vend la marque à succès Executive Still Water à travers le pays.

Fahad Awadh, Tanzanie

Fondateur de XYTZ Agro-Processing

Fahad Awadh, 30 ans, est le fondateur de XYTZ Agro-Processing, une entreprise de transformation de noix de cajou, qui apporte de la valeur à l’échelle locale tout en créant des emplois et en augmentant les revenus des agriculteurs et de la communauté dans son ensemble. Le site de transformation phare de l’entreprise est celui de Zanzibar, avec une capacité de 2 500 tonnes par an. L’année dernière, XYTZ Agro-Processing a levé 500 000 $ (407 000 €) d’investissements auprès du Fonds d’aide aux entreprises africaines pour construire un nouveau site de traitement à Mwtara, au Sud-Est du pays.

Jean Bosco Nzeyimana, Rwanda

Fondateur de Habona Ltd

Jean Bosco est le fondateur et PDG de Habona Limited, une entreprise qui fournit des services intégrés de traitement des déchets et les transforme en combustibles abordables et verts, comme du biogaz ou des briquettes de biomasse. Elle est également en train de se diversifier dans l’installation et le maintien de sites de centrales d’énergie verte, qui vont du solaire à l’éolien en passant par la biomasse et l’hydraulique, mais aussi dans l’agriculture écologique.

Patricia Majule, Tanzanie

Fondatrice de Unique Favors

Patricia Majule, 24 ans, est la directrice et fondatrice de Unique Favors TZ, une entreprise qui met au point et fabrique localement des fournitures pour soirées personnalisées, des cadeaux et des box pour des soirées informelles et d’entreprise dans toute la Tanzanie. Elle a fondé son entreprise en 2014, quand elle a remarqué que de nombreux tanzaniens importaient leurs fournitures de l’étranger. Elle a fait grandir sa société progressivement et emploie aujourd’hui dix personnes.

Ricky Rapa Thomson, Ouganda

Fondateur de SafeBoda

Ricky Rapa Thomson est un entrepreneur ougandais de 29 ans, co-fondateur de SafeBoda, le « Uber » ougandais des taxis motos. Il a été un des piliers de la croissance de SafeBoda, qui rassemble aujourd’hui une communauté de plus de 1 000 chauffeurs qui ont accepté la technologie qui allait avec l’appli SafeBoda.

Doreen Estazia Noni, Tanzanie

Fondatrice de 102.5 Lake FM

Doreen Estazia Noni est la fondatrice de Eskado Bird, une marque tanzanienne de vêtement et de mode, qui produit des accessoires inspirés du tissu Kitenge typique de l’Afrique de l’Est. Elle est aussi la propriétaire de 102.5 FM, une radio communautaire commerciale à Mwanza, en Tanzanie.

Ronke Bamisedun, Nigeria

Fondatrice de BWL Agency

Ronke Bamisedun, 30 ans, est la fondatrice de BWL Agency, une agence de relation publique leader sur le marché et basée à Lagos, au Nigeria. BWL Agency a conseillé des multinationales comme Pandora, Moet Henessy, Pernod Ricard et Universal Music Group, ainsi que de nombreuses organisations non gouvernementales. Il s’agit aussi de la seule filiale de Grayling au Nigeria.

Mostafa Kandil, Mahmoud Nouh, Ahmed Sabbah, Égypte

Co-fondateur de Jetvan

Ces Égyptiens, qui ont tous moins de 27 ans, ont fondé Swvl, un système de transports public de qualité, qui fournit un service de bus dans toute la banlieue du Caire. Il permet aux usagers de partager un trajet dans un van ou un bus lors des heures de pointe du matin ou de l’après-midi pour un tarif fixe, sans variations de prix. Grâce une application mobile, on peut réserver un trajet pour un montant abordable. L’année dernière, l’application de réservation de trajets Careem, basée à Dubhai, a investi 500 000 $ (407 000 €) dans Swvl pour en posséder une part minoritaire. Swvl, lancé en mars 2017, compte déjà une équipe de plus de 30 personnes et 100 000 trajets par mois au Caire et à Alexandrie.

Rodrique Msechu, Tanzanie

Fondateur de Anza Strategy

Après avoir travaillé au bureau de Business France à Nairobi, Rodrique Msechu est retourné en Tanzanie en 2016 pour fonder Anza Strategy, avec une mission et une vision on ne peut plus claires : encourager les avancées économiques en favorisant la participation et la responsabilisation des Africains porteurs de changements. La société fournit des conseils commerciaux et a collaboré avec plus de trente entreprises venant de quatre continents pour des études de marché et des stratégie d’entrée en Tanzanie.

June Syowia, Kenya

Fondatrice de Beiless Group

À seulement 22 ans, June Syowia dirige Beiless Group, une agence de marketing « expérientiel et numérique » qui grandit rapidement et a pris en charge des campagnes marketing pour plus de 50 marques kenyanes populaires ces deux derniers mois. La jeune entrepreneuse a reçu le Prix pour étudiant entrepreneur 2017 du Kenya.

Ibrahima Ben Aziz Konate, Côte d’Ivoire

Fondateur de Poultry d’Or

Ibrahima Ben Aziz Konate, 23 ans, est le fondateur de Poultry d’Or, une entreprise qui produit et distribue des volailles fraîches et d’autres produits agricoles. Les animaux sont abattus, nettoyés, préparés et livrés dans la même journée. L’entreprise s’est spécialisée dans la production et la distribution de produits alimentaires agricoles et espère vendre des poulets à des prix compétitifs directement aux consommateurs. Le jeune fondateur a déjà remporté le prestigieux prix Anzisha 2017.

Nasir Yammama, Nigeria

Fondateur de Verdant Agri Tech

Nasir Yammama est le fondateur de Verdant, une entreprise de chaîne de valeur agro-technologique qui vise à soutenir les agriculteurs pour améliorer leur production grâce aux téléphones mobiles. L’entreprise propose en effet sur mobile des extensions agricoles, des informations sur les marchés, du soutien à la gestion, et un accès aux services financiers pour petits agriculteurs.

Simbarashe Mhuriro, Zimbabwe

Fondateur de Oxygen Private Energy Limited

Simbarashe Mhuriro, 32 ans, est le fondateur et directeur de Oxygen Energy Private Limited, un producteur d’énergie indépendant qui développe les énergies renouvelables et s’est spécialisé dans les centrales de taille industrielle et les projets pour toits terrasses. En 2017, le Fonds africain pour les énergies renouvelables, géré par la Banque africaine de développement (AfDB), a approuvé une subvention de 965 000 $ (780 000 €) pour Oxygen Energy Private Limited afin de soutenir la préparation d’un projet solvable pour l’installation de panneaux solaires produisant 20 MW, sur les toits de bâtiments du Old Mutual Property Group, le plus grand groupe de gestion d’investissements dans l’immobilier du Zimbabwe. Une fois le projet achevé, il fournira une alimentation compétitive et fiable à des centaines de petites et moyennes entreprises à travers le pays.

Abdellah Mallek, Algérie

Fondateur de Sylabs

Cet entrepreneur algérien de 28 ans a fondé l’un des premiers incubateurs de start-up d’Algérie, appelé Sylabs. Il s’agit d’un espace de co-working, de création, et d’un incubateur de talents situé dans le centre-ville d’Alger, qui mêle art, technologie et entreprenariat propres aux start-up pour encourager la créativité et le développement des talents.

Gloria Michelle Otieno Muka, Kenya

Fondatrice de Recours Four Kenya Consultants Limited

En 2013, Gloria Michelle Otieno Muka, 31 ans, a fondé Recours Four Kenya Consultants Limited (R4Kenya), une entreprise de services professionnels de ressources humaines en pleine expansion située à Nairobi, au Kenya. Elle a fait démarrer son entreprise avec 2 000 $ (1600 €) provenant de ses économies et, en quatre ans, celle-ci est devenue une société au chiffre d’affaire de 400 000 $ annuels (325 000 €) avec plus de 15 employés. Recours Four Kenya propose des services de RH professionnels en consultance, recrutement, formation, tests psychométriques et externalisation de personnel. Elle compte parmi ses clients le groupe de la Banque mondiale, le conseil national des examens du Kenya, USAID, GlaxoSmithKline et Sportpesa.

Brigitha Faustin, Tanzanie

Fondatrice de OBRI Company

Brigitha Faustin, 31 ans, est la fondatrice et directrice de OBRI Company, une entreprise agro-industrielle dont les principales activités comprennent la production et la mise en bouteille d’huiles comestibles de la marque OBRI. Cette entreprise a le statut d’entreprise sociale coopérative. Sous cette forme, OBRI a donné plus d’autonomie à plus de 230 agriculteurs tanzaniens locaux, organisés en coopératives, en leur ouvrant des marchés durables pour leurs produits. Les huiles culinaires de OBRI sont vendues au détail dans tout le pays.

Harold Okwa, Nigeria

Fondateur de Jetseta

Harold Okwa est un entrepreneur nigérian de 30 ans, fondateur de Vestates, une agence immobilière de luxe basée à Abuja. Il a également fondé Jetseta une entreprise qui propose un accès simplifié et abordable à des services de transport aérien et de navettes en hélicoptère, au moyen d’une application mobile qui connecte directement les voyageurs aux compagnies aériennes avec des tarifs attractifs dans le monde entier, en direct.

Rajiv Mehta, Kenya

Fondateur de Tangerine Investments

Rajiv Mehta; 32 ans; est le fondateur de Tangerine Investments, une entreprise de publicité qui utilise les véhicules de transports publics, les poubelles et les lampadaires pour mettre en avant les produits de ses clients dans tout le Kenya. Fondée en 2008, l’entreprise a notamment travaillé pour Kenya Airways, Pizza Inn, Subway et Coca-Cola HP. Elle enregistrait en 2017 un chiffre d’affaires de plus d’un million de dollars (814 000 €).

05 mai 2018
Source : https://www.forbes.fr/

Macron relation France AfriquePour Macron, qui hérite d’une guerre au Sahel, il sera ardu de renouveler la politique africaine de la France.«Je veux écrire une nouvelle page de notre relation avec l’Afrique», avait déclaré Emmanuel Macron à Jeune Afrique fin avril. C’est devenu une coutume immuable de la Ve République : tout candidat à l’élection présidentielle se doit de proclamer sa volonté de renouveler la politique africaine et de rompre avec l’hydre de la «Françafrique», qui continue de polluer les relations entre Paris et ses anciennes colonies. Jusqu’à présent, les vœux pieux de ses prédécesseurs ont été suivis de «révisions déchirantes», qui ont surtout conduit au maintien du statu quo, au nom d’une stabilité à court terme. Pour Macron, le défi est d’autant plus complexe qu’il hérite d’une situation de guerre : celle menée au Sahel par les soldats français de la force Barkhane, lancée en 2014 dans le prolongement de l’opération Serval au Mali. C’est d’ailleurs dans ce pays que le Président doit se rendre d’ici la fin de la semaine (vendredi, selon le JDD), pour une visite aux soldats français engagés dans le cadre de Barkhane.

M. Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif du NEPAD, Agence de Développement de l'Union africaine.M. Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif du NEPADLa question des migrations pèse sur le débat politique en Europe. Dans de nombreux pays, ce sujet est utilisé par des dirigeants populistes qui attisent les craintes éprouvées par une partie de la population face aux changements économiques et de société.

Dans le débat public qui faire rage, on entend rarement des voix africaines. Celle d’Ibrahim Assane Mayaki se veut à la fois réaliste et constructive, donc apaisante. Ancien premier ministre du Niger (1997-2000), il est la cheville ouvrière du NEPAD ( Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), une institution créée en 2001 et qui vient d’être transformée en Agence de développement de l’Union africaine.

Pour lui, l’Europe et l’Afrique sont deux continents qui seront étroitement liés au XXI° siècle, et leurs évolutions doivent être envisagées ensemble, dans une démarche de codéveloppement. Je l’ai rencontré à l’occasion de la sortie de son livre, L’Afrique à l’heure des choix, au Café de la Paix.

« L’immigration circulaire, un accélérateur de la croissance »

« Il faut d’abord souligner la dimension positive de l’immigration », précise Ibrahim Assane Mayaki. « Certains mouvement migratoires, notamment l’immigration circulaire, avec des va-et-vient entre pays de départ et pays d’accueil, peuvent constituer un accélérateur de la croissance dans les pays en développement, notamment par les transferts d’argent des migrants ».

« La force de travail va là où elle trouve à s’employer »

 » Le dernier rapport de la Cnuced le souligne : les migrations intra-africaines sont plus importantes que celles qui partent à l’extérieur du continent, et elles ont contribuent à la création d’activités, donc d’emplois, et à des échanges d’expérience. Les migrations répondent à un besoin de meilleure allocation des ressources : la force de travail se déplace là où elle peut trouver à s’employer. Entraver ce mouvement au sein du continent africain, c’est courir le risque de voir des populations pauvres rester captives d’un cercle vicieux d’appauvrissement, et les zones les plus dynamiques privées de la force de travail qui leur permettraient d’atteindre leur plein potentiel ».

« La migration, propice à un épanouissement personnel »

« Cela dit, dans la migration, il y a plus qu’un raisonnement économique. Il y a aussi l’attraction vers des espaces perçus comme plus propices à un épanouissement personnel. Un peu comme la migration européenne vers l’Amérique du nord ou l’Australie au XIX° siècle. Il faut regarder les choses en face : il y aura toujours des migrations. C’est un problème commun que partagent l’Afrique et l’Europe. Mais c’est aussi une opportunité sur laquelle nous devons travailler ensemble ».

« Deux continents très complémentaires »

« L’Europe ne doit pas s’enfermer dans la répression des migrants. Elle doit veiller à conserver l’Afrique comme une opportunité économique, un marché potentiel, et accompagner le développement de ce continent voisin. La démographie est bien sûr un facteur crucial. La population va doubler en 30 ans en Afrique, pour atteindre 2 milliards d’habitants en 2050. Aujourd’hui, l’âge médian y est de 19 ans. En Europe, il est de 44 ans. Ces deux continents sont très complémentaires. Ils sont faits pour s’entendre, dès lors qu’ils parviennent à gérer de façon commune les migrations et le développement ».

« Adopter une approche multisectorielle »

« Les Européens ont notamment acquis, avec l’Union européenne, une grande expérience de gestion de la complexité en matière économique. En Afrique, une des leçons des 50 dernières années, depuis les indépendances, c’est que les pouvoirs publics ont trop raisonné en termes macro-économiques et sectoriels. Nous devons adopter une approche beaucoup plus fine et multisectorielle. Par exemple : le développement de l’économie rurale pose la question de l’accès à l’énergie, à l’irrigation, aux intrants, à un marché, aux infrastructures de transport, mais aussi à la formation, à la santé…. Pour y parvenir, nous avons besoin d’innovation institutionnelle ».

« Créer 300 millions d’emplois « 

« Autre bilan : ces dernières années, il y a eu de grandes réussites en Afrique. Parmi les dix économiques qui ont le plus progressé dans les monde, six ou sept sont africaines. Mais en même temps, parmi les dix économies les plus inégalitaires du monde, six ou sept sont africaines. La croissance n’a pas été assez inclusive et le défi démographique n’a pas été relevé. Or d’ici 2050, il faut créer 300 millions d’emplois pour tous les jeunes qui vont arriver. Sinon ce sera la poudrière »!

« Privilégier la société civile »

« Les politiques publiques doivent permettre la transition démographique mais aussi la transition économique favorisant l’industrialisation du continent et le développement de grandes infrastructures de transport et numérique. Mais il faut aussi privilégier les acteurs non-étatiques, la société civile, les entrepreneurs sur le terrain.  Car le développement passera par l’initiative privée, autant que par la définition de grandes politiques ».

« Renforcer l’échelon local »

« Cela nécessite un renforcement de l’échelon local et l’élaboration de nouvelles formes de citoyenneté au niveau local. Voter tous les cinq ans et subir tout le reste du temps, ce n’est pas vraiment la démocratie. Aujourd’hui, dans les démocraties formelles, les niveaux de consensus sont très faibles. Il faut développer des modes de fonctionnement plus inclusifs, qui organisent l’expression des opinions contradictoires en vue de résoudre les conflits potentiels et de construire un consensus ».

« S’appuyer sur les PME »

« Pour créer des emplois, pour lancer le processus d’industrialisation, il faudra s’appuyer sur le tissu des petites et moyennes entreprises, qui jouent un rôle croissant dans l’investissement productif. L’Union européenne peut être en soutien dans toutes ces approches et une stratégie globale a déjà été amorcée lors des sommets Union africaine-Union européenne. Un exemple d’instrument d’action très concret est la revitalisation des centres de formation professionnelle. L’Europe pourrait investir sur ce maillon de la chaine de l’emploi, qui permet de mettre en adéquation la main d’œuvre et les besoins des PME ».

« L’aide publique au développement n’existera plus dans dix ans »

« L’aide publique au développement n’y suffira pas. D’ailleurs, on peut penser qu’elle n’existera plus dans dix ans. Elle est d’ores et déjà de moins en moins destinée  à des enjeux de santé ou d’éducation et de plus en plus aux questions de sécurité et de migration. Ce n’est plus l’aide classique à laquelle on était habitué. C’est une forme d’aide qui est, d’une certaine manière, dénaturée par rapport aux années 1980-90. En revanche, au G7 ou au G20, on évoque beaucoup le rôle du secteur privé et les partenariats public-privé ».

« Coconstruction »

« Les Européens doivent faire entrer leurs entreprises dans une logique de coconstruction des politiques de développement avec les Africains, tout en gérant positivement les migrations qui contribuent, elles aussi, au développement des pays d’origine. Il faut arrêter de raisonner en termes de  barrières car toutes les barrières sont franchissables ».

« En Europe, le leadership n’a pas atteint la taille critique »

« Malheureusement, il y a une absence de leadership en Europe en faveur d’une approche de coconstruction puissante et concertée. Disons que le leadership existant n’a pas atteint la taille critique pour faire prévaloir ses vues. Certes le couple franco-allemand continue de peser, mais la Grande-Bretagne s’en va, l’Italie est ingouvernable depuis dix ans, la Grèce est tout juste convalescente, la Turquie ne sait plus si elle est européenne ou pas, et les populismes prospèrent un peu partout. Face aux populismes, l’Europe a besoin de mettre de l’ordre dans sa maison pour pouvoir mener une politique africaine, et poursuivre une stratégie globale qui prépare l’avenir de nos deux continents ».

18 juin 2018
Source : http://paris-international.blogs.la-croix.com/

Mamoudou-Gazibo-Olivier-MbabiaLe professeur Mamoudou Gazibo et le chercheur Olivier MbabiaL’Observatoire pour l’émergence en Afrique (OBEMA), un think tank d’experts africains, a rendu public la première édition de son « index de l’émergence en Afrique » qui classe les pays africains selon une approche méthodologique nouvelle et adaptée aux réalités du continent.

En effet, selon le professeur Mamoudou Gazibo et le chercheur Olivier Mbabia, respectivement coordonnateur et coordonnateur adjoint de l’OBEMA, et concepteurs de cet index, il n’existe pas de conceptualisation claire et adaptée à l’Afrique de la notion d’émergence. Et ce, en dépit de l’agitation constatée sur le continent concernant cette question. Notant, par la même occasion, que sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à se hisser au rang d’émergent.

Toujours selon les concepteurs de cet index, cette frénésie observée sur le continent concernant l’émergence reste, en fait, sous-tendue par l’idée de bonds économiques, tout en s’inspirant implicitement de la trajectoire des États développementaux asiatiques.

A ce propos, les tentatives de définition de l’émergence dépendent, jusqu’à présent, d’approches différentes sur le sujet. Celles-ci tenant principalement, d’une part, des considérations de l’émergence du point de vue de la finance internationale d’où l’expression « marché émergent ». Et d’autre part, des considérations visant à appréhender l’impact du phénomène de l’émergence sur la recomposition des équilibres géoéconomiques et géopolitiques internationaux. Ceci, dans la mesure où les pays émergents (en parlant surtout des BRICS) s’affirment sur la scène internationale aux dépens des puissances issues des vagues de développement antérieures.

Ainsi, « l’Index de l’émergence en Afrique 2017 » tente de corriger ces manques en adoptant une approche fondée sur les facteurs aussi bien universels en matière de développement, que spécifiques à la réalité africaine d’aujourd’hui.

Bebe Afrique DeveloppementAprès la sortie du Président macron établissant un lien entre le boom démocratique en Afrique et les difficultés de stabilisation financière des économies africaines, c’est au tour des parlementaires d’Afrique de l’Ouest de marteler leur volonté de limiter les naissances.

Ou le président Français a révélé trop vite, pour des questions de leadership, un scoop qu’il appartenait aux Africains d’étaler au grand jour, ou ces parlementaires ont fait du suivisme avec le risque de renforcer l’idée communément ancrée dans les esprits, de l’Africain irresponsable et peu déterminé.

Toujours est-il qu’agiter la question du taux de fécondité comme solution à la lutte contre la pauvreté, près de deux siècles après l’économiste britannique Thomas Robert Malthus, traduit un aveu d’échec des stratégies de développement. En effet, la théorie de cet économiste est critiquable pour plusieurs raisons :

Tout d’abord, parce que l’idée que la progression démographique est plus rapide que l’augmentation des ressources, et entraîne une paupérisation de la population est discutable. Malthus n’avait pas les rudiments pour mesurer l’étendue des ressources. Ensuite, contrairement au 18e siècle, aujourd’huices dernières ne se limitent plus uniquement aux aspects matériels et naturels mais relèvent aussi de potentiels en termes d’innovations industrielles, de productivité agricole et de nouvelles technologies.

Souleymane Sidibe SongonLa Fédération des promoteurs immobiliers d’Afrique de l’Ouest (FPIAO) a décidé, samedi, de la mise en place d’un Fonds de garantie pour l’appui aux crédits acquéreurs visant à garantir leur insolvabilité auprès des banques.
Cette décision a été prise à l’issue de la deuxième réunion du Comité directeur de cette Fédération tenue à Abidjan après celle de Bamako en février dernier qui avait abordé les questions foncières.
La densité de la population ainsi que les besoins récurrents en logements sociaux constatés par les promoteurs immobiliers d’Afrique de l’Ouest, ont milité en faveur de cette décision.

Les Tchadiens non grata aux USA : Déby ne mérite vraiment pas ça ! Cet homme est vraiment fou et dangereux. Non seulement pour son propre peuple mais aussi pour la planète entière.
Quand, à la surprise générale, le candidat républicain a été élu 45e président des Etats-Unis il y a bientôt un an, nombreux sont les observateurs qui pensaient que la réalité de l’exercice du pouvoir le rattraperait rapidement, qu’il ne pourrait pas tenir les promesses parfois folles faites à ses électeurs.

Pourtant, chaque jour que Dieu fait, il faut que le forcené de la Maison-Blanche conserve une de ses outrances, à savoir sa propension à prendre des mesures totalement loufoques dont il est le seul à avoir le secret. A peine installé dans le Bureau ovale, Donald Trump sortait déjà sa « liste noire », longue de six pays, comme par hasard tous arabo-musulmans, dont les ressortissants étaient interdits d’accès au territoire américain : Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen.

Lettre aux maires pour renommer des rues en hommage aux soldats Africains et des Outre merLors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël, le chef de l’État a appelé à renommer des rues en hommage aux soldats Africains et Antillais de l’Armée française qui ont participé à la Libération. Des responsables associatifs, intellectuels et personnalités publient une lettre ouverte aux Maires de France et des Outre-mer afin qu’ils s’engagent dans ce sens

Communiqué de presse
« Ils ont fait l’honneur et la grandeur de la France. Et pourtant qui d'entre nous se souvient aujourd’hui de leurs noms, de leurs visages ? » a questionné le chef de l’État lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence à Saint-Raphaël dans le Var, le jeudi 15 août 2019. Plusieurs responsables associatifs, personnalités publiques, journalistes, médecins et universitaires pour la mémoire des Tirailleurs Africains et des Outre-mer emmenés par le professeur Marcel Lourel, commandant de réserve citoyenne à Lille s’interrogent : « Pourquoi les Tirailleurs Africains et des Outre-mer sont-ils les grands oubliés de l’Histoire ? Plus de 400 000 d’entre eux ont versé le prix sang au cours des deux Grandes guerres… Aujourd’hui, Emmanuel Macron appelle à renommer des rues pour leur rendre hommage. Une décision apaisée et de bon sens. À quelques mois des élections municipales, on adresse une lettre ouverte aux maires de France et des Outre-mer, souhaitant que leur audace triomphe sur l’oubli et le qu’en-dira-t-on. ». Ajoutons qu’ils entendent interpeller les 577 députés français de l’Assemblée nationale afin que des concertations locales puissent se tenir dans chaque circonscription. »

Weah President LiberiaLe président de la commission électorale libérienne a communiqué jeudi soir les premiers résultats de l'élection présidentielle du 26 décembre. L'ancien footballeur l'emporte largement face au vice-président, Joseph Boakai.

La troisième fois a été la bonne pour George Weah. Alors que 98,1 % des bulletins ont été dépouillés, ce jeudi 28 décembre dans la soirée, l’ancienne star du football a déjà recueilli 61,5 % des voix, contre 38,5 % des voix, selon la commission électorale (NEC). Le taux de participation est lui de 56 %, en baisse par rapport au premier tour où il s’élevait à 75,2 %.

Dès l’annonce de cette large victoire, des cris de joie ont retenti dans les rues de Monrovia, la capitale, qui est un des bastions du nouveau président. Ce gamin élevé dans les bidonvilles, devenu le seul Africain à avoir gagné un Ballon d’Or, récompense suprême du football, avait déjà essayé à deux reprises d’entrer à Mansion House, le palais présidentiel libérien. En 2005, alors qu’il concourait pour le poste de président, et en 2011, alors qu’il souhaitait devenir vice-président, il avait échoué face à Ellen Johnson Sirleaf.

« L’espoir est immense »

Raillé pour sa mauvaise maîtrise de l’anglais et des codes de la politique, il a, pendant une décennie, travaillé son réseau et son image, notamment en obtenant un diplôme aux États-Unis et en se faisant élire sénateur en 2014. Durant toute cette campagne, il a affiché son optimisme et sa confiance en sa victoire. « C’est avec une profonde émotion que je remercie les libériens de m’avoir donné leurs votes aujourd’hui. L’espoir est immense », écrivait-il par exemple sur Twitter à la sortie des bureaux de vote le 26 décembre.

Incroyable, en 2022, le gouvernement d’Ouhoumoudou projette de mobiliser et de dépenser selon ses prévisions une somme de 2.888 milliards de francs CFA. C’est ce budget colossal, qui est soumis à l’appréciation des parlementaires, 90 jours durant, avant de donner feu vert au gouvernement dans son exercice de mobilisation et de dépense publique. D’après le gouvernement, la présente loi de finances pour l’année prochaine, se caractérise par un élargissement de l’assiette fiscale, à travers l’institution de nouvelles taxes pour les petites et micro-entreprises. Ces nouvelles taxes voulues par le gouvernement, vont certainement peser très lourdes sur un marché déjà trop taxé et qui tend vers la mourante. Toute chose qui va directement à l’encontre des bonnes pratiques et préférences de nos petites et moyennes entreprises. Selon toujours le gouvernement qui l’a adopté en conseil des ministres, le projet de loi de finances pour l’exercice 2022, intervient dans un contexte marqué par des défis sanitaires et sécuritaires ; la variabilité des cours mondiaux des matières premières, ou encore, les aléas climatiques et leurs impacts négatifs sur la dernière saison pluvieuse qui nécessite un appui conséquent en vivre notamment aux populations vulnérables du pays. Mais ce projet de loi, faut-il le souligner, coopère directement aux orientations du Programme de la renaissance et les priorités et choix stratégiques définis par le gouvernement, notamment dans le Plan de développement économique et social en cours, et le Programme économique et financier également en cours d’exécution notamment avec le Fonds monétaire international. Pour rappel, le projet de loi de finances pour l’année 2022, table un budget annuel en recettes et en dépenses équilibré à 2.888 milliards de Francs CFA, répartis inéquitablement entre les différents services et institutions de l’Etat. C’est ainsi que la Présidence de la République se retrouve gracieusement avec une enveloppe de 214, 221 milliards de francs CFA. La Primature quant à elle, se retrouve avec 114,264 milliards, pendant que la Représentation nationale bénéficie à elle seule, 21 milliards de francs CFA. Les autres départements ministériels, tels que, celui de la défense nationale ; de l’intérieur et de la décentralisation, ou encore, le ministère de la santé publique, bénéficient respectivement de 151 milliards ; 114 milliards et 127 milliards de francs CFA. Ensuite, l’Enseignement supérieur, 67 milliards, Education nationale, 262, 504 milliards, 137,272 milliards pour le Ministère du Pétrole ; 89,183 milliards pour le Ministère de l’agriculture et 21,209 milliards celui de l’élevage. Le ministère de l’Équipement se retrouve avec 226,964 milliards, et 101,593 milliards pour le ministère des Finances. Le Ministère des affaires étrangères reçoit 18,606 milliards et 19, 249 milliards de francs CFA pour le Ministère de la Justice. Pendant ce temps le CSC ; la Cour constitionnelle ; la CNDH ainsi que le Cabinet de Médiateur de la République et la Cour de Cassation, bénéficient respectivement de 752, 175 millions ; 729,484 millions ; 377,199 millions FCFA ; 359, 342 millions et 454,758 millions de francs CFA. Enfin, la Cour d’Etat: 324, 519 millions ; CESOC, 1,437 milliards et 873,697 millions de francs CFA pour la Cour des comptes.

Salifou Hachimou

Le Gouvernement s’apprête à lancer une « offensive massive », si ce n’est déjà, contre la fraude des hydrocarbures sur toute l’étendue du territoire. C’est ce qui ressort d’une réunion autour du Président de la République, le mercredi 20 octobre. Selon les chiffres qui circulent, l’état nigérien perdrait entre 40 à 50 milliards de CFA par an, à cause de la fraude des hydrocarbures, désignée comme une véritable « menace pour la SONIDEP », selon le ministre des finances Ahmed Djidoud, préoccupé ces derniers temps à chercher l’argent partout…

« Opérations coups de poings » !

D’ores et déjà, annonce-t-il, une batterie de mesures sera mise en place : « Identification des sources d’approvisionnement », « opérations coups de poings au niveau des Douanes et des autres FDS », « application stricte des sanctions », entre autre. Des gros muscles et de la grosse artillerie en perspective. Ainsi dit, de Dosso à Diffa en passant par Tahoua, Agadez, Maradi, Zinder et dans toutes les villes « roulant au carburant fraudé », l’on s’interroge sur le bien-fondé, de ce qui est désormais perçu, comme une « nouvelle épreuve » que le gouvernement veut imposer au pays. Quelle est la plu value économique et politique de cette action ? A qui profitera-t-elle réellement, se demandent en effet nombre de commentateurs ?

Point besoin d’être économiste, pour comprendre que « le commerce du carburant », constitue  actuellement l’une des dorsales de la résilience économique des nigériens ! Rappelons que la structure de notre économie, tout comme celle des autres pays africains, est faite d’un assemblage souvent concurrentiel entre l’économie moderne dite formelle, avec ses règles d’accès et sa fiscalité et de l’autre, l’économie endogène, dite informelle, basée sur l’esprit du libre-échange, la production et le commerce des produits manufacturiers et agro sylvo pastoraux, l’artisanat et les mines artisanales, l’immigration et aujourd’hui la « vente du carburant ». Pas de chiffres précis cependant sur cette économie informelle, qui représenterait au bas mot, plus de 60% de l’économie nationale, selon plusieurs estimations. Selon tous « les experts », elle serait d’ailleurs le principal moteur de croissance de l’économie nationale. Soit !

« Une hérésie inqualifiable »

Mieux, au-delà de son caractère « frauduleux », le commerce du carburant représente aujourd’hui et pratiquement le « dernier gros employeur » de l’économie nationale. C’est en effet, c’est la principale activité vers laquelle se sont tournés des milliers de jeunes nigériens, après que leurs boutiques aient été détruites, les routes de l’immigration fermées, le métier de passeur interdit, le transit commercial arrêté et les sites aurifères concédés à des multinationales étrangères. Au bas mot, c’est plus d’un million de nigériens qui vivent directement ou indirectement de ce commerce et c’est l’ensemble de la population nigérienne, mis à part celle de Niamey, qui profite de cette « opportunité ». Car il ne faut pas l’oublier, c’est l’incapacité du gouvernement à ramener le prix du litre d’essence à sa juste valeur (au Nigéria le litre coute 190 francs, un peu moins en Algérie et en Libye, contre 540 francs au Niger) pour des raisons qui n’ont rien d’économique, qui a ouvert cette brèche que le jeune Djidoud trouve certainement monumentale.

Ainsi, en assurant régulièrement du carburant bon marché de Nobi à Tesker, en créant des milliers de petits emplois, ce « bizness frauduleux », contribue plus que tous les projets de développement, à accroitre la mobilité des acteurs économiques et à assurer la disponibilité des produits de première consommation à un prix raisonnable. Ce qui en soit est un facteur de croissance de l’économie nationale. Vouloir arrêter ce système d’un coup, parce qu’on a besoin d’argent, en usant en plus de la menace et de la violence, est une « hérésie inqualifiable » pour « un gouvernement qui cherche à s’asseoir », concluent nombre de commentateurs. Sans compter que l’opération va immédiatement entrainer une inflation des prix du transport et des produits de première nécessité et, priver des milliers de jeunes de leurs emplois et de leurs revenus. Un vrai danger pour la sécurité nationale, en somme !

A qui profite le crime

« C’est un complot » s’insurge une « pro Bazoum » qui ne comprend pas, quelle mouche a bien pu piquer « son » président. Après la pilule de la « facture certifiée » qui passe très mal avec les « grands opérateurs économiques », voilà qu’il veut « s’attaquer aux petits qui cherchent à manger ». « On dirait que quelqu’un veut le pousser à dilapider son capital de sympathie… On voit bien que mon président est insuffisamment briffé là-dessus », se désole notre interlocutrice. En effet, avant lui, tous les gouvernements qui se sont succédé depuis la 5ème république, ont fait le même diagnostic sur la fraude du carburant, mais se sont toujours ravisés au moment de prendre « les mesures radicales », sans doute plus par pragmatisme et par humanisme, que par manque de courage.

Car la question principale ici, pour chaque gouvernant faisant face à la problématique est non « comment faire », mais « à qui profite réellement cette opération ? Si le gouvernement cherche à récupérer 50 milliards, en créant un million de chômeurs, la plu value économique de l’opération est pour le moins contestable, selon tous les commentateurs. Dans la réalité des choses, ce sont plutôt les acteurs qui tiennent la pompe qui seront en effet les principaux bénéficiaires de cette opération, plus que l’Etat qui en est l’initiateur. Ils gagneraient sans doute en quadruple ou en quintuple, par rapport à ce que gagnerait concrètement le pays. Parmi ces acteurs, il y’a la française TOTAL et les autres… ! Suivez mon regard !

Le Souffle de Maradi

La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF-Niger) poursuit ses activités de renforcement des capacités des acteurs de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Hier mercredi 22 décembre 2021, l’institution a organisé à Niamey, un atelier à l’attention des officiers de Police Judiciaire (OPJ). L’objectif est d’outiller ces agents dans le domaine pour parfaire leur efficacité. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par M. Niandou Daouda, Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Le rapport d’Evaluation Mutuelle du Niger a fait ressortir les principales insuffisances du dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, tant sur le plan de conformité technique que sur l’efficacité. Il ressort du rapport que la pratique des enquêtes sur  blanchiment des capitaux et financement du terrorisme s’avère récente et non encore généralisée. «Au regard de ces constats, la CENTIF a décidé de développer un programme d’activités sur la base des insuffisances identifiées dans le rapport d’évaluation Mutuelle de notre pays», a déclaré le président de la CENTIF, M. Taher Hassane dans son mot de bienvenue à l’ouverture des travaux de l’atelier. Il faut préciser que l’objectif de ces ateliers de formation qu’organise la CENTIF-Niger est de parvenir à former et sensibiliser une masse critique d’acteurs y compris ceux de la société civile, de manière à susciter l’adhésion de tous les acteurs au processus de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

A l’issue de l’atelier, les participants comprendront les phénomènes du blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, connaitront les instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et maîtriseront les techniques d’enquête etc. Le président de la CENTIF a saisi l’occasion pour témoigner sa profonde gratitude et ses remerciements aux autorités nationales pour l’attention qu’elles accordent aux activités de la CENTIF en mettant les moyens matériels et financiers conséquents à sa disposition avant de remercier les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans la mise en œuvre desdites activités.

En ouvrant les travaux de l’atelier, le Secrétaire Général du Ministère en charge de l’Intérieur a rappelé que la lutte contre la criminalité financière est l’une des plus hautes priorités de la communauté internationale en raison de l’impact négatif du phénomène sur la stabilité

macroéconomique, singulièrement sur l’intégrité et la stabilité des institutions financières ainsi que sur la bonne gouvernance. Selon M. Niandou Daouda un consensus international est établi pour considérer ce fléau comme une source importante d’instabilité des marchés financiers, mais également un facteur permanent de perturbation de l’ordre public et d’insécurité dans le monde. «Le Niger s’est inscrit dans cette dynamique mondiale de lutte contre la criminalité financière en mettant en place un dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme crédible. Ce dispositif a fait l’objet d’une évaluation mutuelle des Etats membres du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)», a-t-il expliqué.

Il faut noter que la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF-Niger) est une cellule de renseignements financiers de type administratif placée sou l’autorité du Ministère des Finances. Elle chargée de recevoir, d’analyser, d’enrichir et traiter les déclarations de soupçons provenant des personnes assujetties afin d’établir la nature, l’origine ou la destination délictueuse des transactions ou opérations financières. Elle est dotée de l’autonomie financière et d’un pouvoir de décision autonome sur les matières relevant de sa compétence.

Seini Seydou Zakaria

23 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Dans le cadre de la mise en œuvre des actions de promotion de la coopération et de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération (LBC/FT/P, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF-Niger) poursuit ses activités de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte. Hier, l’institution a organisé avec le concours de l’Union Européenne à Niamey, un atelier à l’attention des autorités d’enquête. L’objectif de cette formation est que les participants disposent de compétences nécessaires pour ouvrir systématiquement et diligenter des enquêtes parallèles dès lors qu'une infraction sous-jacente ait été détectée. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par M. Niandou Daouda, Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation en présence du président du CENTIF-Niger, M. Taher Hassane et d’un représentant de l’Union Européenne.

Dans son allocution d’ouverture des travaux, M. Niandou Daouda, a tout d’abord rappelé que, le Rapport d'Evaluation Mutuelle du Niger adopté en 2021 par les instances du GIABA avait fait ressortir les principales insuffisances du dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, tant sur le plan de la conformité technique que sur celui de l'efficacité. Selon lui, au titre de ces principales insuffisances, il a été relevé notamment la faible spécialisation des Autorités d'Enquête et de Poursuite (AEP) en la matière.

En outre, il ressort de ce Rapport que, « la pratique des enquêtes pour blanchiment des capitaux et financement du terrorisme s'avère récente et non encore généralisée. Et que cette situation affecte négativement l'efficacité de notre Dispositif National de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme », a-t-il déclaré.

Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a par ailleurs appelé les participants qu’au regard de ces constats, les participants à cet atelier devraient être en mesure, à l’issue de la formation, comprendre les phénomènes de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme; connaître les instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme; maîtriser les techniques d'enquête en matière de LBC/FT et les enquêtes parallèles ; connaître le cadre de coopération nationale et internationale. Il a en outre salué l’initiative et encourage la CENTIF à continuer sans relâche dans cette voie.

Auparavant, le président de la structure chargée de renseignements financiers de type administratif, placée sous la tutelle du Ministère des Finances, M. Taher Hassane, a dans son mot de bienvenue informé que la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) est aussi chargée de recevoir, d'analyser, d'enrichir et de traiter les déclarations de soupçons provenant des personnes assujetties afin d'établir la nature, l'origine ou la destination délictueuse des transactions ou opérations financières.

Selon lui, les structures respectives prenant part à cette formation en leur qualité d'autorité d'enquête et de poursuite pénale (AEPP), ont un rôle primordial à jouer dans le cadre du renforcement de l'efficacité du volet répressif du Dispositif National de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Sur ce dernier volet a-t-il ajouté, la CENTIF s'est résolument engagée à redynamiser les activités de renforcement des capacités de tous les acteurs impliqués dans la LBC/FT afin que la lutte contre ces fléaux soit davantage couronnée de succès. « Nous sommes convaincus que la mise en œuvre des activités de renforcement des capacités de tous les acteurs permettra au Dispositif National de LBC/FT d'être plus dynamique et engranger plus de résultats. Nous avons programmé une série d'ateliers de formation qui va intéresser non seulement des acteurs du niveau central mais aussi ceux du niveau déconcentré. Il est aussi prévu une mission circulaire dans toutes les régions, afin de sensibiliser et de former les acteurs installés en région », a affirmé M. Taher Hassane.

Il a enfin témoigné sa profonde gratitude et adressé ses sincères remerciements à l'Union Européenne pour non seulement avoir bien voulu financé le présent l’atelier, mais aussi pour toutes les sollicitudes à leur égard.

Par Seini Seydou Zakaria(onep)

La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) organise depuis, hier, à Niamey, une session de formation sur la Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) au Niger aux huissiers de justice et commissaires-priseurs dans le domaine. Durant trois jours, les participants vont s’approprier des instruments juridiques nationaux et internationaux et connaître leurs obligations légales et réglementaires de LBC/FT. La cérémonie a été présidée par le conseiller du ministre de la Justice, M. Chaïbou Mamane en présence du secrétaire général du Ministère des Finances, du président de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), M. Taher Hassan et du président de la Chambre Nationale des Huissiers de Justices, Me. Chalaré.

Cette formation organisée au profit des huissiers de justice-commissaires priseurs répond aux recommandations du rapport d’évaluation mutuelle du Niger qui a fait ressortir les principales insuffisances du dispositif national. Parmi les insuffisances figure l’absence de programmes ou dispositif interne au sein des entreprises et professions non financières. Au regard de la situation, la CENTIF a décidé d'anticiper la mise en œuvre des recommandations du Rapport d'Evaluation Mutuelle du Niger avant sa publication dans le réseau mondial, en organisant des ateliers nationaux de renforcement des capacités des professions juridiques libérales et des professionnels du chiffre. Cette catégorie constitue, après le secteur financier, la deuxième grande catégorie de personnes assujetties aux obligations de LBC/FT, prescrite dans la Loi N° 2016-33 du 31 octobre 2016 relative à la LBC/FT.

En procédant à l’ouverture des travaux, le conseiller du ministre de la justice, M. Chaïbou Mamane a indiqué qu’à l'issue de cette formation, les professionnels du droit et du chiffre devraient être en mesure de comprendre les phénomènes de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme, connaitre les instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de LBC/FT, connaître leurs obligations légales et réglementaires en la matière, s'approprier les résultats de l'ENR.

M. Chaïbou Mamane a ensuite expliqué que les actions de formation qui seront mises en œuvre par la CENTIF ne suffiront pas pour garantir l'efficacité de leurs mesures de vigilance. En effet, a-t-il poursuivi, leurs obligations légales et réglementaires qui leur seront présentées au cours de cette session, « il vous appartient, en vos qualités de dirigeants de vos cabinets ou offices, d'assurer la formation et la sensibilisation régulières de vos personnels en matière de LBC/FT. Ceci devrait permettre d'internaliser la culture de LBC/FT au sein de vos entreprises et de renforcer régulièrement les capacités de vos personnels en matière de prévention et de détection de BC/FT. Ces formations et sensibilisations régulières de vos personnels sont également indispensables pour faire face à l'ingéniosité des criminels financiers, qui créent continuellement de nouvelles méthodes et techniques de BC/FT, avec pour seul but de pouvoir contourner vos dispositifs internes de LBC/FT que vous mettrez en place », a-t-il expliqué.

Auparavant, le président de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), M. Taher Hassan a expliqué que leurs activités de renforcement des capacités ont été ralenties les deux dernières années, 2019 et 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. A la faveur du ralentissement de la circulation du virus, « la CENTIF a programmé une série d'ateliers de formation, sur fonds propres, dont celle-ci est la première activité de renforcement des capacités de tous les acteurs impliqués dans la lutte. Il est également prévu une mission circulaire dans toutes les régions, afin de sensibiliser et de former les acteurs qui s'y trouvent », a-t-il dit avant de souligner l’objectif visé à travers toutes ces activités.

Il s’agit selon lui de parvenir à former et sensibiliser une masse critique d'acteurs, y compris ceux de la société civile, de manière à susciter l'adhésion de tous les acteurs au processus de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. 

Par Seini Seydou Zakaria(onep)

03 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

ALa lutte contre le paludisme connaîtra peut-être sous peu une réelle avancée au Burkina Faso, voire dans la sous-région. C’est du moins la lueur d’espoir qui apparait à travers les résultats d’une étude sur les capacités du champignon transgénique à lutter contre le paludisme, récemment rendue publique par une équipe de scientifiques conduite par Dr Abdoulaye Diabaté, chercheur entomologiste, à l’Institut de recherches en science de la santé (IRS,) au Burkina Faso.

Dans une interview qu’il a récemment accordée à nos confrères du quotidien national burkinabé, Sidwaya, Dr Abdoulaye Diabaté explique que les recherches portent sur un champignon de type Metarhizium pingsheaense, qu’ils ont génétiquement modifié en vue d’améliorer sa virulence vis-à-vis des moustiques, vecteurs du paludisme. « Du fait de la modification, ce champignon produit désormais une puissante neurotoxine d’une araignée d’Australie qui est fatale aux moustiques. Le champignon libère cette neurotoxine dans l’hémolymphe du moustique, conduisant à une mort certaine et relativement plus rapide que le champignon non modifié. En comparaison, le champignon modifié tue 99% des moustiques en moins de cinq jours au laboratoire, alors que le champignon non modifié ne tue à peine que 50% des moustiques et ce au-delà de 2 semaines », souligne-t-il.

Comme l’explique Dr Diabaté, les champignons sont des ennemis naturels du moustique. Le Metarhizium pingshaense en l’occurrence, infecte spécifiquement les moustiques. « Toutefois, il faut d’une part, une grande dose de spores de ce champignon pour tuer le moustique. Mais d’autre part, le champignon tue les moustiques qu’au bout de deux semaines en moyenne. « La durée de vie extrinsèque du Plasmodium falciparum (le parasite du paludisme) chez le moustique étant d’environ 12 jours, il est clair que ce champignon aura une efficacité très limitée dans le contrôle de la maladie. Car, le moustique a le temps de transmettre le parasite à l’homme avant que le champignon ne le tue. Nous avons donc adopté une approche génétique pour accroître la virulence de ce champignon vis-à-vis du moustique.

Comme l’assure le chercheur, « les études au laboratoire, en phase 1 de l’efficacité de ce champignon transgénique sur les moustiques de laboratoire ont été concluantes. Mais aucune étude sur l’efficacité de ce champignon transgénique contre les moustiques dans les conditions proches du terrain n’avait jamais encore été réalisée ». L’étude, confie-t-il, est réalisée sur des populations d’Anopheles gambiae collectés sur le terrain et élevés en laboratoire. « Différents tissus en coton sont utilisés pour l’imprégnation avec la souche Metarhizium pingshaense génétiquement modifiée et la souche Metarhizium pingshaense non modifiée (sauvage). Ensuite, les différents tissus imprégnés sont testés dans les cases expérimentales. Les moustiques sont lâchés dans ces cases chaque jour au coucher du soleil et recaptures, le lendemain matin après contact avec les tissus imprégnés. Ces moustiques sont ensuite mis en observation pour le suivi de la mortalité », explique Dr Abdoulaye Diabaté.

Macky Sall : « Le temps de l’Afrique, c’est maintenant » « Le progrès en Afrique » est le thème retenu pour ce forum de Dakar. Le président Sénégalais, Macky Sall a plaidé véritablement en faveur du continent africain. Il invite les africains à penser autrement pour prétendre au progrès.

« Nous devons en effet nous donner les moyens de transformer positivement et durablement notre système productif » a dit le chef de l’Etat Sénégal, en marge du forum sur l’investissement qui se déroule dans la capitale Sénégalaise. Après l’Ethiopie en 2015, la chine en 2016, c’est le Sénégal qui accueille l’événement.

Macky Sall préconise un nouvel état d’esprit qui traduit une réelle volonté de rompre avec les idées et pratiques habituelles établies. « Les pouvoirs publics africains doivent également marquer la rupture. En tant qu’inspirateurs des politiques publiques, si elle n’évolue pas dans le sens de l’innovation et de transparence dans les procédures, tout ce que nous disons restera un vœu sans concrétisation » a-t-il soutenu.

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a plaidé, mardi à Abidjan, pour le développement des infrastructures ferroviaires en Afrique, un moyen selon lui de soutenir l’émergence des pays africains.

“Nous ne pouvons pas nous développer sans les chemins de fer’’, a estimé le président Sall, qui présentait une communication à la deuxième Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA), ouverte mardi dans la capitale économique ivoirienne.

“Si la conférence d’Abidjan a une recommandation à faire, c’est de continuer à porter le plaidoyer pour le développement du chemin de fer en Afrique’’, a exhorté le président Sall selon qui ’’on ne peut pas se développer sans chemin de fer’’.

Mahaman Laouan Gaya APPO 01M. Mahaman Laouan Gaya, Secrétaire Général de l'Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO)Monsieur le Secrétaire Général, Présentez à nos lecteurs l’organisation dont vous êtes le premier responsable.
Il faut d’abord préciser que l'ancienne Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA), aujourd’hui APPO est une organisation intergouvernementale africaine créée le 27 Janvier 1987 à Lagos au Nigeria, pour servir de plateforme de coopération et d'harmonisation des efforts, de collaboration, de partage des connaissances et de compétences entre les pays africains producteurs de pétrole. Son siège statutaire est Brazzaville au Congo. Forte de 18 Pays Membres, elle représente près de 99% de la production de pétrole en Afrique et pèse pour au moins 13% de la production mondiale.

Une de ses importantes missions est la promotion des initiatives communes (projets, infrastructures) en matière de politiques et de stratégies de gestion sur toute la chaîne de valeur de l'industrie pétrolière, pour ainsi permettre à ses Pays Membres, de tirer meilleurs profits des activités de cette ressource non renouvelable. Après plus d’un quart de siècle d’existence, il a été reconnu que malgré quelques avancées, l’organisation ne répondait pas aux attentes des Pays Membres et pire, elle s’était inscrite dans une fatale médiocrité et un total anonymat. Les observateurs se demandaient sans cesse à quoi elle servait.

La longue léthargie dans laquelle elle végétait depuis des années a aussi eu pour conséquences un très faible niveau, voire une absence totale de coopération entre les Pays Membres dans le secteur pétrolier, un manque de maîtrise des activités sur toute la chaîne de valeurs de l’industrie pétrolière en Afrique ; ce qui entre autres n’a pas permis d’asseoir une expertise africaine pointue et confirmée, un manque total de visibilité de l’Association aux plans national, régional et international et une absence très remarquée dans les grands centres de décisions internationaux.

Malversation financière au ministère de la Défense nationale : Que retenir de la gestion de ce dossier sulfureux ?

Le premier enseignement, à tirer de ce dossier, c’est la révélation de la face cachée des dirigeants de la 7ème République à l’endroit de ses partenaires. Dès son arrivée au pouvoir, et malgré le soutien de ses partenaires traditionnels dans la lutte contre le terrorisme, le régime sous couvert des faussaires semble leur avoir camouflé ses relations avec les sociétés russes. Cette action lui a permis également de faire main basse sur les ressources financières du Ministère de la Défense à travers des marchés négociés par entente directe, mais aussi par le truchement de sociétés offshores, de surfacturations, de faux et usages de faux, de trafic d’armes. C’est pourquoi, il a fait fi de la négociation directe d’Etat à Etat surtout dans un domaine aussi sensible comme celui de la défense.

Le deuxième enseignement est celui du mur de silence érigé par le régime pour obstruer la manifestation de la vérité et remettre l’Etat dans ses droits. A date de la publication de cette enquête, toutes les personnes et leurs complices incriminés dans ce rapport vaquent normalement à leurs occupations. Pourtant ils ont reconnus lesdits faits et ont pris l’engagement de rembourser les montants indûment perçus et fournir dans certains cas la partie de matériel non livrée. Ces engagements non encore honorés d’ailleurs ne devraient pas les soustraire d’une poursuite pénale au regard de l’extrême gravité des faits.

Sollicité par ICIJ sur cet état de fait, Mr Maman Sayabou Issa, Procureur de la République, évoque « le système juridique nigérien », qui garantie selon lui « la représentation des personnes incriminées ». Sur la question de savoir ce qu’il en est des faux et usages de faux à l’actif des personnes accusées, il soutient qu’ils « sont là-dessus ». Pourtant, nombreux sont les Nigériens qui disposent de garantie de représentation mais qui croupissent en prison. A l’image de trois (3) acteurs associatifs qui disposent tous d’une garantie de représentation mais qui sont gardés en prison. Leur seul tort justement est d’avoir appelé les Nigériens à sortir dans la rue pour exiger justice par rapport au détournement des fonds du Ministère de la Défense Nationale.

Autre enseignement à tirer de ce dossier, c’est l’obstacle érigé par les mis en cause pour que s’éteigne ce dossier. Au cours de nos recherches, nous avons reçu plusieurs témoignages que nous n’avons pas pu confronter avec les personnes impliquées dans ce labyrinthe.

S’agissant de la livraison des fusils AK47, nos sources rapportent que le fournisseur savait dès le départ que c’est un vieux stock qu’il lui a été présenté. Mais malgré cela, il a fait fi de cette alerte, pour livrer des fusils défectueux à l’armée nigérienne. Celleci les aurait peints avant de les exhiber lors du défilé marquant la fête tournante du 18 décembre 2019 à Tillabéry.

A propos des munitions défectueuses, les informations que nous n’avions pas pu confronter avec les personnes en cause dans ce dossier rapportent que des munitions d’aviation auraient été larguées sans exploser, ce qui arrangerait les groupes armés terroristes qui pourraient les récupérer pour fabriquer des Engins Explosifs Improvisés (IED). D’autres témoignages rapportent que si l’aviation des forces armées nigériennes était intervenue dans l’espace de moins d’une heure, les tragédies survenues à Inatès et Chinagodar ou des centaines de soldats ont perdu la vie aurait pu être évitées.

Nous n’avions pas pu faire de rapprochement avec la personne mise en cause et signataire des END-User ou des armes destinées au Niger auraient pris une autre destination en direction des pays voisins dont certains sous embargo. Ce qui, si confirmation, s’apparente à un trafic d’armes à l’actif des autorités nigériennes. Plusieurs sources rapportent que des pots de vin, immeubles et autres biens matériels auraient été partagés entre les principaux intervenants dans ce dossier.

« Le Gouvernement a débloqué l’argent nécessaire pour assurer de bonnes conditions de vie pour eux, que cet argent, ces moyens ne sont jamais arrivés à destination. Il y a des fusils et des munitions achetés mais sur le terrain, certaines cartouches de mauvaises qualité ne détonnaient pas et donc inactives, ce sont les soldats eux-mêmes qui me l’ont dit. Cela a été même dit à l’Assemblée Nationale. L’ancien chef d’État-major l’a dit aux députés », avait affirmé l’actuel Ministre nigérien de la Défense devant ses partisans.

Rien que pour cela, les fournisseurs et les fonctionnaires de l’Etat qui leur ont passé les commandes doivent rendre compte. En attendant le rapport 2011 à 2016 où, selon nos sources, plus de 80 milliards se seraient encore évaporés.

Dossier : journalistes d’investigation (ICIJ) – un réseau indépendant de journalistes basé à Washington – et la Cellule Nobert Zongo pour le j o u r n a l i s m e d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO)


Lira aussi :  Malversation financière au ministère de la Défense nationale Les responsabilités au sommet de l’Etat


Le décret n°2013-570/PRN/PM du 20 décembre 2013 portant modalités de passations particulières de passation de ces marchés de travaux, d’équipements, de fournitures et de services concernant les besoins de défense et de sécurité nationales, prévoit deux types de contrôle sur ces marchés publics.

Selon l’article 71 de ce décret, sans préjudice de contrôles qui peuvent être effectués par l’Inspection Générale d’Etat, les marchés objet du présent Décret donnent lieu à un contrôle à posteriori semestriel exercé par l’Inspecteur Général des Armées ou son équivalent pour les autres corps. Le décret précise clairement que le second contrôle est assorti d’un rapport détaillé confidentiel adressé au Président de la République et au Premier ministre. Au regard de la découverte tardive de ses malversations, l’on peut avancer ici que la responsabilité politique du Président et de son Premier Ministre pourraient être engagées. La responsabilité du Premier Ministre est aussi engagée selon le même décret (n°2013-570/PRN/PM du 20 décembre 2013) en son article 23 qui dit « La personne responsable du Marché requiert à cet effet l’avis de non objection du Premier Ministre ; cet avis est donné en référence à la liste et à la nomenclature établies et, éventuellement, du plan annuel de passation des marchés ». Les Ministres de la Défense qui se sont succédé à ce poste voient leurs responsabilités engagées en vertu de l’article 27 du décret précité qui dit que : « Selon le cas, la personne responsable du marché est : soit le (la) Ministre chargé(e) de la Défense Nationale ; soit le (la) Ministre chargé(e) de l’Intérieur et de la Santé Publique ; soit le (la) Secrétaire Général(e) de la Présidence soit les Ministres en charge des Douanes ou des Eaux et Forêts ». Ici il s’agit des anciens Ministres de la Défense Mahamadou Karidjo, et Kalla Moutari.

La responsabilité du Secrétaire Général du Ministère de la Défense est aussi engagée en vertu de l’article 28 du décret n°2013-570/PRN/PM du 20 décembre 2013, qui dit que « La personne responsable du marché est assistée d’une commission spéciale de négociation dont elle nomme le président suivant la nature de la commande. La commission spéciale comprend en outre trois (3) experts choisis en raison de leur compétence avérée dans le domaine objet du marché ou en matière de négociation dont nécessairement un représentant du service bénéficiaire. La commission désigne en son sein un secrétaire de séance». Ce poste a été occupé par les généraux Ibrahim Wally Karingama et Djibo Tahirou.

En vertu de ce décret, à travers ses articles 36, 37, et 71, la responsabilité du Directeur Général des marchés, celle du Contrôleur Financier, celle des Inspecteurs Généraux des Armées et des anciens Chefs d’Etat Majors des armées qui se ont succédés est également engagée.

Dossier : journalistes d’investigation (ICIJ) – un réseau indépendant de journalistes basé à Washington – et la Cellule Nobert Zongo pour le j o u r n a l i s m e d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO)

En deux années de fonction d’argentier national, le bilan économique du Ministère des Finances d’Ahmat Jidoud reste catastrophique. En effet, au regard de sa haute compétence technocratique en matière économique et financière, on attendait beaucoup de lui, en termes de profondes réformes structurelles pour propulser l’économie nationale dans une autre dimension. L’on croyait qu’en étudiant l’économie libérale dans ces hautes écoles, en ayant travaillé dans le temple mondial du libéralisme économique, à savoir le FMI, qu’il serait l’homme de la situation pour arracher l’économie nigérienne des griffes étouffantes et mortifères de l’étatisme, en favorisant le développement du secteur privé par une politique publique incitative pour l’esprit d’entreprendre.

Bien au contraire, sous son magistère, l’économie nationale bat des ailes, du fait sans doute de la forte pression fiscale exercée sur les acteurs économiques qui ne savent plus à quels saints se vouer. Si l’introduction de la facture électronique certifiée peut être un moyen efficace de réduire l’évasion fiscale, et par conséquent, d’accroître significativement les recettes fiscales de l’Etat, l’on ne saurait, en revanche, contester le fait que cette forte tension fiscale a un impact négatif sur la santé des entreprises. Surtout lorsque l’on connaît la part importante de l’informel dans l’économie nationale. Aujourd’hui, même les numéros d’identification fiscale (NIF) de la catégorie P sont assujettis à l’utilisation de la facture électronique certifiée, alors que la modicité de leur chiffre d’affaires devrait conduire à les en exempter. Du coup, depuis quelques temps, l’économie nigérienne ne tourne plus, faute d’oxygénation fiscale et d’articulation de politiques publiques incitatives en faveur du secteur privé capable de créer de la richesse nationale. Le résultat in fine, c’est que les caisses de l’Etat sont bondées de liquidités, mais les entreprises contribuables meurent à petit feu, et à terme, les recettes fiscales s’évanouiraient avec elles. Mais, pour l’instant, grâce à ce butin fiscal, on peut arroser la clientèle politique par le biais de marchés publics faramineux et souvent surfacturés. Cependant, sur les 25 millions de Nigériens, combien peuvent-ils prétendre à ces marchés publics ? Une poignée sans doute !

Voilà, sans doute, où la gestion paternaliste du régime de la renaissance a conduit le Niger avec le maintien d’un ministre des Finances hors-sol qui, imbu de sa personne (critiqué, un jour, par un citoyen, il n’avait pas hésité à publier sur les réseaux sociaux son CV), est incapable de comprendre cette évidence niaise que ‘’trop d’impôt tue l’impôt’’ ! Mais, du reste, Monsieur Jidoud, c’est bien d’avoir un CV, brillantissime soit-il ! Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre de François Mitterrand entre 1992 et 1993, un cheminot de formation, avait été un grand ministre des Finances en France qui ferraillait même en économie et en finances publiques avec des personnalités politiques de renom dans cette matière comme le centriste Raymond Barre, économiste de formation. Pourtant, ce socialiste pur jus n’avait jamais mis les pieds dans une faculté d’économie, mais s’était formé par le militantisme syndical et politique. A la limite, certains observateurs estiment qu’Ahmat Jidoud ne serait-là que pour saboter le régime de Bazoum, car jugé trop proche de l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou ! L’on se souvient d’ailleurs, l’an dernier, de ses vacances princières sur un site balnéaire en Europe grâce à une photo prise, probablement, à son insu et publiée sur les réseaux sociaux de la place. Aujourd’hui, après deux années, la moisson économique se révèle famélique pour ce quinquennat pour lequel beaucoup de citoyens avaient nourri de grands espoirs après les deux quinquennats désastreux précédents.

Selon certains observateurs de la politique dans notre pays qui doutent de la sincérité du ministre Jidoud à aider le président Mohamed Bazoum pour un bon assainissement des finances publiques, d’après ces observateurs Ahmat Jidoud ne travaille pas dans le sens de la réussites du Président de la République, car ils disent qu’il est trop proche de l’ancien président Issoufou Mahamadou Ces observateurs voient un acte de sabotage en lui, toujours selon eux. ‘’Trop d’impôt tue l’impôt’’

Vivement donc que le Président Bazoum envisage de procéder à quelques réajustements dans l’équipe gouvernementale actuelle, dont les têtes de gondole ne seraient que le ministre des Finances, celui du Plan et celui du Commerce pour manque de résultats tangibles ! Simple avis !

Adamou Maiga

Le gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a présidé le mercredi 19 janvier dernier, une réunion de sensibilisation sur le recensement général des entreprises qui sera conduit par l’Institut National de la Statistique (INS).

A l’ouverture de la rencontre de sensibilisation, le gouverneur de la région de Maradi a rappelé que conformément à la loi 2004-11 du 30 mars, modifiée et  complétée par la loi 2014-66 du 05 novembre, l’Institut National de la statistique (INS) a pour mandat de coordonner la production des données statistiques de notre pays. «La présente réunion de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la réalisation en 2022 du premier recensement général des entreprises au Niger» a-t-il précisé. Pour M. Chaibou Aboubacar, l’objectif poursuivi est de contribuer à améliorer la fiabilité et la qualité des données statistiques produites par le système statistique national et l’Institut national de la statistique. «Il s’agit aussi de mettre en place un répertoire national des institutions sans but lucratif au service des ménages et une base de données sur le secteur informel afin d’améliorer la qualité des données économiques» a ajouté le gouverneur de Maradi.

Pour le Directeur régional de l’Institut National de la Statistique de Maradi, M. Sani Ali, cette réunion vise à sensibiliser les opérateurs économiques, les autorités régionales et les représentants des différentes couches socio-professionnelles du prochain recensement général des entreprises. Il a précisé que toutes les catégories d’entreprises sont concernées par ce recensement afin de permettre à l’Etat de disposer de toutes les données dans ce domaine. Toutefois, le Directeur Régional de l’INS Maradi a été on ne peut plus claire. «Ce recensement n’a aucun rapport avec les impôts. Aucune information sur les entreprises ne sera livrée séparément. L’INS ne fournit que des informations globales sur l’ensemble des entreprises» a-t-il rassuré. Il a aussi indiqué que cette opération qui est au stade de sensibilisation, passera au stade de la cartographie pour enfin aboutir au recensement proprement dit. Le Directeur Régional de l’INS Maradi attend la coopération de tous pour la bonne conduite de cette opération.

Tiémogo Amadou  ANP ONEP Maradi

24 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

La Société Nigérienne de Banque (SONIBANK) continue ses actions philanthropes à l’endroit des populations nigériennes. C’est ainsi qu’elle vient de mettre à la disposition du Centre de Santé Intégré (CSI) de Burja (commune 3) de Maradi, un bloc de maternité, ce mardi 6 septembre 2022. Construit pour une valeur de 30 millions de FCFA, cet ouvrage est constitué d’un bâtiment de quatre (04) pièces entièrement équipées (tables d’accouchement, matelas, mobilier de bureau, etc.).

La SONIBANK n’est pas à son coup d’essai puisqu’en 2015, elle a fait don de produits pharmaceutiques au CSI de Gaweye de Niamey ; elle a créé un château d’eau au Centre de la mère et de l’enfant de la ville de Dosso en 2018 ; elle a assuré la rénovation de la maternité et de l’hôpital régional de la ville de Gaya en 2019 ; elle a fait don de produits pharmaceutiques à la Maternité Centrale Issaka Gazobi en 2021 et la rénovation du bloc de néonatologie de la même structure en 2022 et le don d’une ambulance entièrement équipée au centre de santé de Diffa en 2022.

Prenant la parole à cette cérémonie de donation, le Directeur Général Adjoint a indiqué « qu’en offrant ce geste, la SONIBANK est convaincue de l’importance de cette action de solidarité, ainsi que de son impact sur l’amélioration de la santé de la population », a déclaré M. Lagha Abdelfattah.

Il a rappelé que la SONIBANK est créée le 1er septembre 1990 avec le concours de l’Etat du Niger, de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), de la Société Tunisienne de Banque (STB), de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Artisanat du Niger (CCIAN) et des Privés Nigériens. Pour lui, après une trentaine d’années d’existence, la SONIBANK est devenue une des principales banques au Niger, avec une importante participation au financement de l’économie nationale. « Elle est dotée d’un réseau commercial composé de 18 agences et d’un bureau au Niger et d’une succursale à Cotonou au Bénin inaugurée le 23 mars 2018 » devait-il préciser.

Il a indiqué que, leur stratégie est fondée sur des principes de bonne gouvernance, et l’un des axes majeurs sur lequel ils s’appuient est la responsabilité sociétale et environnementale. Il a rassuré que sa banque poursuivra l’accompagnement de plusieurs projets sociaux dans le cadre de son programme de responsabilité sociétale et de mécénat dans des domaines d’intervention variés à savoir la santé, le sport, la culture, l’action sociale, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.

Pour sa part, le Secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Maradi, M. Ousmane Kouré Jackou a indiqué qu’aujourd’hui c’est un grand jour car il s’agit de la réception de don d’un édifice qui est d’une très grande utilité dans la vie de nos communautés. « Il l’est aussi pour les autorités qui font de la question de la santé une question primordiale. A ce titre, M. le Directeur Général Adjoint, vous ne pouvez pas mesurer  combien nous sommes contents » a-t-il dit.

Il a rappelé que la santé tout comme la sécurité et l’éducation sont des axes par rapport auxquels le Président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum prête beaucoup d’attention et fait de ces questions, une priorité. Il a enfin réitéré ses remerciements à la SONIBANK au nom de toute la population de Maradi et rassuré de la parfaite utilisation de ce bâtiment.Une opération de plantation d’arbres s’en est suivie dans la cour où toutes les autorités présentes à cette cérémonie ont planté leur arbre.

Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre des Finances, Dr Ahamat Jidoud, a présidé, le mardi 30 novembre 2021 à l’hôtel de ville de Maradi, une réunion de sensibilisation sur la facture certifiée. Il était accompagné du Directeur Général des Impôts, du Directeur général des Douanes, et de plusieurs autres techniciens centraux. En sa qualité de capitale économique du Niger, Maradi a été légitimement choisie pour accueillir la cérémonie de lancement de cette opération de sensibilisation d’envergure nationale qui amènera l’équipe de la DGI dans tous les chefs-lieux des régions du Niger.

La facture certifiée est une facture émise et transmise via un système électronique de facturation homologué par la Direction Générale des Impôts (DGI). Cette

réforme consistant à l’instituer l’obligation pour les personnes assujetties d’utiliser des systèmes Electroniques Certifiée de facturation pour émettre des factures certifiée vise à sécuriser la TVA payée par les consommateurs; à accompagner la bonne gouvernance des entreprises; à assainir le jeu de la concurrence entre contribuables et à améliorer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale.

Cette réforme a un double avantage aussi bien pour les entreprises que pour les consommateurs. Pour les entreprises, elle permet ainsi la conformité de la facture des entreprises à la législation commerciale et l’évitement des sanctions prévues à cet effet pour les cas de non-conformité; l’absence d’erreurs de calcul pour les contribuables qui utilisent des facturiers ou des cahiers de ventes; la disponibilité des statistiques de ventes réalisées. Cette réforme permet aux consommateurs d’avoir l’assurance de détenir des preuves d’acquisition licite des biens achetés notamment les biens d’équipement ; l’assurance du renversement de la TVA supportée par le consommateur au trésor public et la jouissance paisible du droit des consommateurs.

Dans son intervention à la cérémonie de lancement de cette campagne, le Gouverneur de la Région de Maradi, M Chaibou Aboubacar a indiqué que la réforme de la facture certifiée permet de renforcer le contrôle afin de s’assurer que les impôts et taxes collectées par les opérateurs économiques, au nom de l’Etat, font effectivement l’objet de reversement au niveau des services de la Direction Générale des Impôts. Il a ajouté que cette réforme vise à promouvoir le civisme fiscal afin d’améliorer les finances de l’Etat et des collectivités territoriales.

Procédant au lancement de la campagne, le ministre des Finances a indiqué que la présence de la délégation à Maradi s’inscrit dans le cadre d’une grande mission de sensibilisation, d’échanges et de vulgarisation des réformes engagées au sein des régies financières. «Plus précisément, il s’agira pour nous d’échanger avec les contribuables sur la réforme de la facture certifiée qui s’intègre dans le cadre des réformes globales relatives à l’élargissement et la maîtrise de l’assiette fiscale, pour une mobilisation optimale des ressources internes, portées par la Direction Générale des Impôts» a –t-il précisé.

M. Ahamat Jidoud a rappelé que le programme de la renaissance acte II a défini plusieurs priorités qui nécessitent la mobilisation de moyens financiers conséquents, dont notamment l’éducation, la sécurité et la bonne gouvernance. Pour la mise en œuvre de la politique gouvernementale, le Ministère des Finances entend s’appuyer sur le levier de la mobilisation des ressources internes conformément à la Déclaration de la Politique Générale du Gouvernement qui précise : «En matière de financement, l’accent sera d’abord mis sur la mobilisation des ressources internes. A ce titre, les actions porteront principalement sur le renforcement de l’information des services par le parachèvement du système informatique de suivi des impôts et des contribuables; la promotion de la justice fiscale par le renforcement des dispositifs d’imposition suivant les capacités contributives; l’élargissement de l’assiette fiscale par la mise en œuvre de mesures systématisant la présentation de documents attestant de la régularité de la situation fiscale et l’imposition des niches fiscales; l’exploitation optimale du potentiel des technologies de l’information pour s’assurer de la maitrise du renseignement fiscal; et la modernisation de l’administration fiscale, la simplification des procédures et la clarification des fois».

Parmi les impôts ciblés par les réformes, la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) se positionne comme étant le facteur clef du succès. Le ministre Jidoud fait constater que depuis son instauration en 1986, la TVA n’a toujours pas répondu aux attentes des recettes qui lui sont assignées, malgré sa position de principal impôt sur la  consommation. «La réforme n’est ni une nouvelle pression fiscale, ni un nouvel impôt. La DGI a pris toutes les dispositions nécessaires pour vous accompagner dans cette migration technologique mutuellement bénéfique. Le législateur a prévu un amortissement accéléré sur un an des machine SECeF», devait-il conclure.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

02 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

A l’instar des deux précédentes semaines, la situation des prix des produits céréaliers, évolue encore dans le sens de la baisse de la semaine du mercredi 24 au Mardi 30 Août 2022. En effet en dehors du prix moyen national du riz importé qui est resté inchangé par rapport à son niveau de la semaine passée, les prix moyens de toutes les céréales (mil, sorgho, maïs) ont décru de 2% chacun. Cette situation peut s’expliquer par la poursuite du soutien de l’Etat et de ses partenaires à certaines localités à travers la vente à prix modéré et les distributions gratuites ciblées d’une part et d’autre part, du fait de la présence du nouveau mil local dans certains ménages et du nouveau mil du Nigeria sur certains marchés.

comparé à la même période de l’année passée (2021), le prix du maïs a enregistré une baisse notable de 7%, celui du sorgho 1% et pour le mil et le riz, leurs prix moyens ont accusé des hausses annuelles de 4% et 3% respectivement. En comparaison à la moyenne des cinq dernières années (2017/2021) à la même période, les prix moyens de ces produits, affichent les variations suivantes : +18% pour le mil, +15% pour le sorgho, +16% pour le maïs et toujours +8% pour le riz importé.

Le mil

Le prix moyen du sac de 100kg de mil qui se situe au cours de cette semaine à 29.215 FCFA, a connu une baisse de 2% par rapport à son niveau de la semaine passée qui lui, était à 29.852 FCFA. Cela, en raison de la poursuite de la vente à prix modéré réduisant la demande sur les marchés et l’apparition de la nouvelle récolte dans certaines localités.

Par rapport à la même période de 2021 et à la moyenne des cinq dernières années (2017/ 2021), le prix moyen national actuel affiche des hausses de 4% et 18% respectivement.

Au niveau national, le prix le plus bas (18 000 FCFA) est encore observé sur le marché de Gaya, tandis que le prix le plus élevé (37.500FCFA) est toujours collecté sur le marché de Gothèye.

Sur les marchés de la capitale Niamey, le prix moyen du sac de mil de 100 Kg affiche une invariance, comparé à la semaine passée. Le prix du sac de 100 kg se vend entre 30.000 et 32 000 FCFA selon les marchés.

Le Sorgho

Le prix moyen du sac de 100 kg du sorgho a baissé de 2%, en passant de 27 126 FCFA la semaine passée à 26 319 FCFA cette semaine. Cela est dû à la baisse de la demande du produit sur certains marchés suivis, baisse liée non seulement à la vente à prix modéré et aux distributions gratuites mais aussi à la disponibilité du nouveau mil. Comparé à l’année précédente (2021), le prix moyen du sorgho affiche une baisse négligeable de 1% et à la moyenne de cinq dernières années (2017/ 2021), une hausse de 15%.

Au plan national, le prix du sac le plus bas (19.584 FCFA), est enregistré sur le marché de N’Guigmi, pendant que le prix le plus élevé (37.500 FCFA), est observé sur le marché de Gothèye.

Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de sorgho a enregistré une baisse de 1%, comparativement à la semaine antérieure. Le sac d’environ 100kg s’obtient entre 26.000 FCFA et 28.000 FCFA selon les marchés.

Le maïs

Cette semaine, le prix moyen national du maïs accuse aussi une légère baisse de 2% par rapport à son niveau de la semaine précédente, à cause de l’amélioration de l’offre sur les marchés, face à une demande relativement constante.

Le prix moyen national du sac d’environ 100kg est à 26.135 FCFA contre 26.554 FCFA la semaine écoulée. Comparé à la même période de l’année 2021, le prix moyen de cette spéculation affiche une baisse de 1% et par rapport à la moyenne quinquennale (2017/2021), une hausse de 16%.

Au niveau national, le prix du sac de 100 kg le plus bas 20.000 FCFA est collecté sur le marché de Say et le prix le plus élevé 35.000 FCFA est encore relevé sur le marché de Karofane.

A Niamey, le prix moyen de cette céréale est resté sans changement par rapport à son niveau de la semaine passée. Il varie de 22.000 à 24.000 FCFA selon les marchés de la capitale.

Le riz importé

La présente semaine non plus, n’a pas enregistré de changement significatif du prix moyen national du sac du riz importé, du fait toujours, de l’équilibre observé entre son offre et sa demande.

Le prix moyen national de sac de 50 Kg s’établit à 22.834FCFA cette semaine contre 22.921FCFA la semaine précédente. Comparé à l’année passée (2021) à la même période, le prix du sac de 50 kg est en hausse de 3% ; comparativement à la moyenne quinquennale (2017/2021) cette hausse est de 8%.

Au niveau national, les prix du sac de 50 Kg varient de 20.000 FCFA sur les marchés de Doutchi et Abala à 26.000 FCFA sur ceux de Tanout et Iférouane.

A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé est resté sans changement comparé à son niveau de la semaine précédente. Il est à 23.000 FCFA sur presque tous les marchés suivis de la capitale.

(Source : SIMA)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Depuis près de trois ans la devanture du siège du Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA-Niger)  vibre au rythme d’un petit marché hebdomadaire. Loin d’être un marché fourre-tout, un marché du tout-venant,  ce marché qui s’anime tous les samedis devant le RECA en plein cœur de la capitale, est un endroit qui regorge des marchandises uniquement biologiques,  où une large gamme des produits alimentaires issus d’une agriculture biologique est offerte à la clientèle. Il s’agit d’un marché des produits maraichers ou fruitiers frais ou transformés localement par les coopératives et/ou  groupements des producteurs ou transformateurs.

Un marché hebdomadaire, c’est presque de l’inédit dans les villes surtout à Niamey où tous les jours sont jour de marché. Mais, le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger qui a eu cette initiative voulait rapprocher les producteurs et transformateurs de la clientèle à la recherche des produits alimentaires sains et naturels sans intrants ou fertilisants chimiques. C’est surtout pour répondre à la demande de plus en plus pressante d’une catégorie de clients eux-mêmes de plus en plus exigeants d’aliments biologiques, sans intrants ni apport chimiques. C’est cela que leur propose le RECA depuis près de trois  à leur grande satisfaction.

 Ce samedi 29 avril 2023, il était environ 11h, devant le siège du RECA Niger où régnait une petite animation. Les stands des produits avaient pris possession des lieux. L’endroit était relativement calme avec une ambiance différente de marché ordinaire que nous connaissons. Et pourtant, c’est un vrai marché. Il n’y a certes  pas une ruée à grands pas, mais cela ne semble pas inquiéter les vendeurs. Car, ils savent que c’est petit à petit que la clientèle arrive  au rendez-vous du samedi et investit les lieux dans l’espoir de remplir le panier de la ménagère. Ce qui sans doute fait le bonheur des hommes et femmes qui n’attendent que ça. Mieux, le marché est devenu un lieu où une familiarité s’est installée entre les acheteurs et les vendeurs, puisqu’on remarque cela à travers des échanges plein de courtoisie et gratitude.

Au fur et mesure que le temps passe, les lieux s’animent de plus belle. En véhicules, à pied, en famille ou seul, les clients se font de plus en plus nombreux lorsque le soleil arrive au zénith et ce jusqu’au petit soir.  Parmi ce beau monde Il y a des nigériens mais aussi et surtout des expatriés qui ont goûté aux délices de produits bios et qui savent qu’il y a le bio « Made in Niger » au RECA tous les samedis. Et ils trouvent entière satisfaction. Les fruits et légumes qui y sont exposés sont des produits fraichement récoltés ou cueillis dans les vergers, fermes ou même des petites exploitations familiales de Niamey et alentours. Dans ce marché « RECA » on y trouve de l’oignon, des laitues, concombre, piment frais, poivron, tomate, citron, aubergine, maïs frais  ou encore de la papaye, de la mangue, du melon, toutes sortes de feuilles culinaire, thérapeutique ou  aromatique.

Quant aux produits issus de la transformation, la gamme est encore plus variée. Nos talentueux transformateurs livrent à la clientèle  plusieurs sortes d’aliments faits à base de céréales et autres légumineuses (mil, sorgho, le maïs, le voandzou,  l’arachide, le fonio, le sésame) sous formes de pâtes alimentaires, farines, couscous, de chips, les épices et autres friandises riches en nutriments. Les clients n’en cachent pas leur satisfaction à l’image de cet expatrié blanc que nous prénommons Laurent. Lui, il dit être un habitué de ce coin bio de Niamey qui lui donne entière satisfaction depuis plus de deux ans qu’il l’a découvert. Ce samedi 29 avril, comme tous les autres samedis, aux alentours de 11h Laurent a déjà fini sa course, ces deux sacs remplis qu’il ouvre fièrement pour  montrer le contenu. Dans l’un des sacs en tissu, on  identifie clairement  de la papaye, du melon, des oignons avec feuille, de la tomate, de l’aubergine.  Dans le second, Laurent emporte avec lui quelques bouteilles de jus de bissap rouge et blanc, du pain de singe pour sa consommation de la semaine, confie-t-il. Cet habitué du marché bio du RECA disait avoir devancé son épouse qui, elle, viendra compléter le menu de la semaine.

Quelques mètres plus loin, devant le stand de la Dame Azara, une femme originaire du Tagazar,  un autre client arrive, un expatrié blanc aussi.  Appelons le Jean. Il gare son véhicule en bordure du trottoir. Azara l’accueille avec tout le sourire et surtout avec une familiarité et  une amabilité  singulières.  Azara s’exclame « je suis contente que tu  sois venu aujourd’hui. La dernière fois, on m’a dit tu n’as pas pu retrouver l’endroit.   Pourtant le point de repère est là,  la pharmacie du Point D », pointant du doigt le lieu cité. L’homme acquiesce « ah oui, c’est vrai j’ai fait plusieurs tours sans me retrouver ».   Il pointe tout droit sur le stand de la dame, pique quelques sachets des produits transformés qu’il enfouit dans son sac, sans marchander, connaissant certainement les prix. Il avance au prochain stand où sont exposés des produits maraichers et des fruits pour se ravitailler. Là, il a dû attendre. Les clients étant déjà nombreux et affairés dans le choix des produits. Aux alentours de midi, les clients ont littéralement pris d’assaut la devanture du RECA au point où certains ont dû partir loin pour garer les voitures. L’ambiance était belle. La satisfaction se lisait sur le visage des uns et des autres. Nombreux sont les clients qui fréquentent le stand avec les membres de leurs familles, les amis et collègues de travail pour leur ravitaillement hebdomadaire  en produits frais et de bonne qualité.

Par Zabeirou Moussa(onep)

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Mme Fakira Nababa, assistante exécutive de la boutique NIGERI'ELLES, met en avant un produit fabriqué au Niger

Depuis plus d'une décennie, le marché nigérien est inondé de divers produits alimentaires importés. Chaque jour, ces produits se multiplient sur nos étals et trouvent un écho favorable auprès des consommateurs. Ce phénomène n'est pas dû à un goût prononcé pour les produits étrangers, mais plutôt à notre incapacité à produire suffisamment localement. Ainsi, la consommation de ces produits importés s'impose par nécessité.

Les risques sanitaires associés à la consommation aveugle

Cependant, cette situation soulève des inquiétudes quant à l'origine réelle et à la composition de ces produits. Nous les consommons sans nous poser de questions, ignorant les potentiels dangers pour notre santé. Comme le dit l'adage, "votre santé dépend de ce que vous mangez". Il est essentiel de prendre conscience que ce que nous consommons régulièrement peut être à l'origine de divers problèmes de santé.

Étant donné que nous ne disposons d'aucun moyen de contrôle sur la qualité de ces produits homologués par les autorités compétentes du pays, nous sommes contraints de les consommer aveuglément. Cette situation repose sur la fausse logique selon laquelle "tout ce qui ne tue pas engraisse". Cependant, même si certains produits semblent inoffensifs, ils peuvent constituer un danger pour notre santé à long terme. Un exemple est donné par les boissons gazeuses, qui sont progressivement remplacées par des alternatives naturelles considérées comme moins dangereuses, voire inoffensives.

Le manque de transparence des autorités sanitaires

Pour pallier notre incapacité à contrôler ces produits, il est crucial de faire confiance aux experts du domaine, en particulier à l'autorité compétente en la matière. Parmi ces autorités, nous pouvons citer la Police Sanitaire et le lanspex. Cependant, depuis leur mise en place en 2014, aucune communication publique n'a été faite concernant un rapport général ou annuel de leurs activités. Par conséquent, ces autorités ne peuvent pas garantir la sécurité de tous les produits qui inondent nos marchés. Des rumeurs circulent selon lesquelles des pots-de-vin seraient versés par les grossistes ou les importateurs afin d'obtenir l'homologation de leurs produits auprès des services compétents.

La nécessité d'une enquête approfondie pour protéger la santé des consommateurs

Si ces allégations s'avèrent vraies, il devient impératif que les journalistes, la société civile et tous les défenseurs des droits de l'homme mènent une enquête sérieuse. Notre santé est en jeu et il est de notre devoir de garantir la qualité et la sécurité des produits que nous consommons. En conclusion, il est crucial de souligner que de nombreux produits locaux peuvent également présenter des problèmes de qualité.

Amadou. I

 

En raison de la forte demande des produits de base en cette période de ramadan, considérée comme une période de prix sensibles notamment avec la loi de l’offre et de la demande, les produits horticoles de base suivis ont vu leurs prix s’envoler passant du simple au double pour certains au cours de la semaine du 22 au 28 mars 2023. Il s’agit : de l’orange (+18%), de la tomate fraiche (+17%), le chou pommé (+9%), le citron (+8%), la courge (+3%), la banane (+3%), et la datte (+2%). Néanmoins, une baisse est ressentie sur le prix du poivron frais qui se négocie à (-5%) sur son prix moyen et la pomme de terre à (-4%) cette semaine. C’est ce que relève le Bulletin hebdomadaire N°536, volet fruits et légumes publié par le Système d’information sur les marchés agricoles (SIMA).

 

omparés à la même semaine de l’année passée, ces prix sont en hausse pour l’orange (+25%), la banane (+11%), la datte (+23%), le chou pommé (+17%), la tomate fraiche (+10%) et la courge (+3%), tandis que le citron (-4%), le poivron frais (-4%) et la pomme de terre (-7%) ont baissé.

La banane

Vue la forte demande de la banane sur les marchés, son prix moyen présente une hausse 3% par rapport à la semaine passée. Il se situe à 807 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (683FCFA) est enregistré sur le marché de Bonkanèye tandis que le prix le plus élevé (1.000FCFA/Kg) est collecté à Agadez et Zinder. Par rapport à la même semaine de l’année passée (2022), le prix de la banane a haussé de 11%.

La datte

Au cours de cette semaine, la datte affiche une hausse de 2% sur son prix par rapport à la semaine écoulée, du fait de la pression de Ramadan. Il se situe moyennement à 743FCFA/Kg. Le prix de la datte le plus bas (600FCFA/Kg), est collecté à Zinder et le plus élevé (850 FCFA/kg) est relevé à Dosso. Par rapport à la même période de l’année passée, le prix de la datte affiche une hausse de 23%.

Le citron

L’augmentation de la demande du citron en cette période continue d’impacter son prix. Une hausse de 8% a ainsi, été observée sur son prix par rapport à son niveau de la semaine écoulée. Il se situe à 1.014 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (577FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Tahoua et le plus élevé (2.222FCFA/Kg) est relevé à Zinder. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du citron a baissé de 4%.

L’Orange

L’offre de l’orange est en repli cette semaine. Ceci a induit une augmentation de 18% de son prix moyen qui se situe à 427 FCFA/Kg. Le prix de l’orange le plus bas (177 FCFA/Kg), est collecté sur le marché de Zinder et le prix le plus élevé (1.000 FCFA/kg) est relevé à Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de l’orange a haussé de 25%.

Le chou pommé

Le prix moyen du citron qui se situe actuellement à 258 FCFA/Kg affiche une hausse de 9%. Ceci découle de la faible disponibilité du produit sur les marchés suivis, face à une demande accrue. Les prix moyens du chou pommé oscillent, à l’image de la semaine écoulée, entre 103 FCFA/Kg sur le marché de Dosso et 1.250 FCFA/Kg sur celui d’Agadez. Au regard de l’an dernier, le prix du chou pommé a haussé de 17%.

La courge

Compare à la dernière semaine, le prix de la courge présente une hausse de 3% sur son prix moyen qui se situe à 192FCFA/KG. Le prix le plus bas (125 FCFA/Kg) est pratiqué sur le marché de Dosso et le plus élevé (286FCFA/Kg), enregistré à Maradi. Par rapport à la même période de l’année antérieure, le prix de la courge a haussé de 3%.

Le poivron

Cette semaine, la disponibilité du poivron frais sur le marché a orienté son évolution à une baisse de 5% de son prix moyen qui se situe à 635 FCFA/Kg. Le prix le plus bas du poivron frais (400FCFA/Kg) est enregistré sur les marchés de Djamagué, Katako et Wadata et le plus élevé (1.500FCFA/Kg), est relevé sur le marché d’Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du poivron frais a baissé de 4%.

La pomme de terre

Le prix moyen de la pomme de terre se négocie cette semaine à 367FCFA/KG, soit une baisse de 4% par rapport à son niveau de la semaine écoulée. Le prix le plus bas (367FCFA/Kg) est pratiqué sur les marchés de Bonkanèye, Harobanda, Katako, Wadata et Dosso, tandis que le plus élevé (566FCFA/Kg), est relevé à Diffa. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de la pomme de terre est en baisse de 7%.

La tomate fraiche

A l’instar des nombreux produits de base suivis, la tomate fraiche n’a pas échappé à la flambée de prix de cette semaine. Cela a entrainé une forte augmentation de 17% de son prix moyen qui se situe à 431 FCFA/Kg. Le prix minimum (161FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Tillabéri et le maximum (1.250 FCFA/Kg), sur celui d’Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de la tomate fraîche a connu une hausse de 10%.

 SIMA

Source : http://www.lesahel.org

 

 

Au cours de la Semaine N°33 du Mercredi 10 au Mardi 16 Août 2022, la tendance des prix des produits horticoles est baissière, avec une baisse notable de 10% pour la tomate fraiche, 7% pour le poivron frais, 4% pour la courge et le chou pommé et 2% pour l’orange. Néanmoins l’on a noté une hausse de 3% pour la datte, 1% pour le citron et une importante hausse de 18% pour la pomme de terre. Le prix de la banane est quant à lui, resté au stable. Par rapport à la même période de l’année antérieure (2021), la tendance des prix des produits horticoles suivis est mitigée et se présente des baisses de : (-20%) pour la courge, (- 16%) pour le chou pommé, (-12%) pour la tomate fraiche, (-6%) pour le citron et (-2%) pour la banane ; et des hausses de 24% pour la pomme de terre, 8% pour le poivrons frais, 7% pour la datte et 6% pour l’orange.

Banane

Cette semaine, le prix moyen de la banane est resté inchangé du fait de la stabilité de « l‘offre et de la demande » du produit sur les marchés. Il se situe à 785 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (624FCFA) est enregistré sur le marché de Zinder, tandis que le prix le plus élevé (1.000FCFA/Kg) est collecté à Agadez et Tahoua. Par rapport à la même semaine de l’année passée (2021), le prix de la banane a baissé de 2%.

Datte

Le prix moyen national de la datte accuse cette semaine, une hausse de 3% par rapport à son niveau de la semaine dernière, du fait de la baisse de l’offre du produit sur les marchés suivis. Il se situe à 644 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (500FCFA/Kg) est collecté à Tahoua et le plus élevé (850 FCFA/kg) est relevé à Dosso. Par rapport à la même période de l’année passée, le prix de la datte affiche une hausse de 7%.

Citron

La baisse de la demande du citron sur les marchés suivis en cette période, justifie la hausse de 1% de son prix moyen qui se situe à 418 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (240FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Zinder et le plus élevé (750FCFA/Kg) est relevé à Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du citron a baissé de 6%.

Orange

Le prix moyen national de l’orange est en baisse de 2% par rapport à son niveau de la semaine écoulée du fait de la hausse de l’offre du produit sur les marchés suivis. Il se situe à 422 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (200 FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Diffa tandis que, le plus élevé (1.000FCFA/kg) est relevé à Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de l’orange a haussé de 6%.

Analyse des niveaux de prix des légumes

Chou pommé

Cette semaine, le prix moyen national du chou pommé 449 FCFA/kg, a connu une baisse de 4% par rapport à son niveau de la semaine passée, du fait de la hausse de son offre sur les marchés suivis. Les prix moyens du chou pommé oscillent, à l’image de la semaine écoulée, entre 188 FCFA/Kg sur le marché de Zinder et 1.000 FCFA/Kg sur celui d’Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du chou pommé a baissé de 16%.

Courge

Le prix moyen national de la courge se situant à 211 FCFA/Kg, a baissé de 4% par rapport à son niveau de la semaine passée, en raison de la hausse de l’offre du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas (90 FCFA/Kg) est pratiqué sur le marché de Zinder et le plus élevé (500FCFA/Kg), est enregistré à Agadez. Par rapport à la même période de l’année antérieure, le prix de la courge a baissé de 20%.

Pomme de terre

La baisse de l’offre de la pomme de terre a induit une augmentation de 18% de son prix moyen, qui s’établit à 613FCFA/Kg. Le prix le plus bas (400FCFA/Kg) est pratiqué sur le marché de Maradi tandis que le plus élevé (900FCFA/Kg) est relevé à Tillabéry. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de la pomme de terre est en hausse de 18%.

Tomate fraiche

Cette semaine le prix moyen national de la tomate fraîche est en baisse de 10% par rapport à son niveau de la semaine passée, à cause du relèvement de l’offre du produit sur les marchés. Il se situe actuellement à 609FCFA/Kg. Le prix minimum (259FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Tillabéry et le maximum (1.250 FCFA/Kg), sur celui d’Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année précédente, le prix de la tomate fraîche connait une baisse de 12%.

Poivron frais

L’abondance de l’offre du poivron frais sur les marchés suivis en cette période, justifie la baisse de 7% de son prix moyen national situé à 918FCFA/Kg. Le prix le plus bas du poivron frais (455 FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Zinder et le plus élevé (1.250FCFA/Kg), est relevé sur les marchés de Dosso et Tahoua. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du poivron frais a haussé de 8%.

(Source : Bulletin hebdomadaire N°516 volet «fruits et légumes» du SIMA)
Source : http://www.lesahel.org 

Au cours de la semaine du 1er au février, la situation des prix des céréales sur les marchés agricoles suivis, affiche à l’inattendu une tendance baissière, selon le bulletin hebdomadaire n°688 publié par le Système d’information sur les marchés agricoles (SIMA). En effet à l’exception du prix moyen du riz importé qui est resté inchangé, ceux du reste de céréales (mil, sorgho, mais) sont respectivement à des niveaux plus bas de 2%, 1% et 2% en comparaison d’avec leurs niveaux d’il y’a une semaine.

Cette situation, précise la même source, pourrait s’expliquer d’une part, par la perte de la valeur du naira du Nigeria voisin qui est devenue un regain d’intérêt pour les consommateurs des marchés frontaliers et d’autre part par la régularité de l’offre et la demande du riz importé sur les marchés suivis.

Comparé à la même période de l’année passée (2022), seul le prix moyen du riz importé est en légère hausse de 1%, les prix moyens de toutes les autres céréales (mil, sorgho, mais) ont substantiellement diminué de l’ordre de 9%, 9% et 10% respectivement. Comparés à la moyenne des cinq dernières années (2018/2023) à la même période, les prix moyens des produits présentent les variations suivantes : +12% pour le mil, +15% pour le maïs, +14 pour le sorgho et toujours +8% pour le riz importé.

LE MIL

 Cette semaine, le prix moyen du sac de mil d’environ 100 Kg est en baisse de 2% par rapport à son niveau de la semaine passée. Etabli précédemment à 25.602 FCFA il est descendu à 25.126. Cela résulte du bouleversement de la valeur du naira qui a positivement impacté les prix du produit sur certains marchés suivis.

Par rapport à la même période de 2022 le prix moyen national actuel affiche une baisse de 9% et à la moyenne des cinq dernières années (2018/ 2022), une hausse de 12%. Au niveau national, le prix le plus bas (17.600FCFA) est observé sur le marché de N’Guigmi tandis que le prix le plus élevé (38.000FCFA) est collecté sur le marché d’Iférouane. Sur les marchés de la capitale Niamey, le prix moyen du sac de 100 Kg de mil est resté stable, comparé à la semaine passée. Il se négocie entre 25.500 et 27.000 FCFA selon les marchés.

LE SORGHO

Tout comme le prix moyen du mil, celui du sac d’environ 100 Kg de sorgho accuse aussi une baisse dont 1% par rapport à la semaine passée. De 23.110 FCFA il est à 22.955FCFA. Cette situation est liée l’amélioration de l’offre du produit sur les marchés suivis.

Comparé à l’année précédente (2022) et à la moyenne des cinq dernières années (2018/ 2022), le prix moyen du sorgho affiche respectivement une baisse de 9% et une hausse de 14%. Au plan national, le prix du sac le plus bas (15.568 FCFA), est enregistré sur le marché de Guidan Roumdji pendant que le prix le plus élevé (35.385FCFA) est observé sur le marché d’Arlit.

Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de sorgho a légèrement baissé de 1% comparativement à la semaine passée. Il s’obtient entre 22.000 FCFA et 25.000 FCFA selon les marchés.

LE MAïS

A l’instar des prix moyens des céréales locales celui du sac d’environ 100 Kg de maïs accuse aussi une baisse. Il a accusé (-2%) comparativement à la semaine passée, en raison de la chute de la valeur du naira très fréquente sur les marchés de la zone frontalière avec le Nigeria. De 24.881 FCFA précédemment, il est à 24.302 FCFA cette semaine.

Comparé à la même période de l’année 2022 et par rapport à la moyenne quinquennale (2018/2022), le prix moyen de cette spéculation présente respectivement une baisse de 10% et une hausse de 15%. Au niveau national, le prix du sac de 100 kg le plus bas 17.600 FCFA est collecté sur le marché de N’Guigmi et le plus élevé 38.000 FCFA est relevé sur le marché d’Iférouane. A Niamey, le prix moyen de cette céréale est en baisse de 4% par rapport à son niveau de la semaine passée. Il varie de 19.000 à 20.000 FCFA selon les marchés.

LE RIZ IMPORTE

Cette semaine tout comme les précédentes, du fait toujours de l’équilibre continu entre son offre et sa demande sur les différents marchés suivis, le prix moyen national du sac de 50kg du riz importé reste sans changement. Etabli à 22.972FCFA précédemment, il est à seulement 22.858FCFA cette semaine.

Comparé à l’année passée (2022) à la même période et à la moyenne quinquennale (2018/2022), le prix du sac de 50 kg est en hausse de 1% et 8% respectivement. Au niveau national, le prix du sac le moins cher (20.000) FCFA, est toujours pratiqué sur les marchés de Doutchi et Abala tandis que le plus cher (26.000) FCFA, est collecté sur ceux de Tanout, Iférouane et Kourni.

A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé est à un niveau plus bas de 3% comparé à la semaine précédente. Il se vend à 22.000 FCFA sur tous les marchés suivis.

SIMA

Source : http://www.lesahel.org

 

La saison favorable à la production locale semble bien confirmée avec une abondante récolte maraîchère approvisionnant suffisamment les rayons. Ainsi, une baisse presque générale des prix sur les marchés suivis a été affichée au cours de la semaine du 16 au 22 novembre dernier. Selon le bulletin hebdomadaire N° 525 Volet ‘’Fruits et légumes’’ du Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA), la baisse des prix se présente comme suit : poivron frais (-11%), courge (-5%), citron (-4%), pomme de terre (4%), chou pommé (-3%), orange (-3%), datte (-2%), et banane (-1%). Toutefois, l’offre en tomate fraîche affiche un recul en accusant une hausse de 9% sur son prix.

u regard de l’an dernier, le citron (+18%), la pomme de terre (+16%), le chou pommé (+16%) la datte (+11%), et la banane (+7%) ont renchérit tandis que le poivron frais (-21%), la courge (-13%), la tomate fraiche (-2%) et l’orange (-1%), sont eux en baisse.

La banane

Le prix moyen national de la banane est en baisse de 1% cette semaine, du fait de l’amélioration de son offre. Son prix moyen national se situe à 805 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (633FCFA) est enregistré sur le marché de Katako, tandis que le prix le plus élevé (1.100FCFA/Kg) est collecté à Zinder. Par rapport à la même semaine de l’année passée (2021), le prix de la banane a haussé de 7%.

Le citron

Cette semaine, la forte disponibilité du citron sur les marchés suivis, a entrainé une baisse de 4% de son prix par rapport à son niveau de la semaine écoulée. Il se situe à 475 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (215FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Zinder et le plus élevé (1000FCFA/Kg) est relevé à Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du citron a haussé de 18%.

Les dattes

Par rapport à la semaine écoulée, l’offre de la datte est en baisse de 2% Cette semaine. Elle se situe à 739FCFA/Kg. Le prix de la datte le plus bas (580FCFA/Kg), est collecté à Diffa et le plus élevé (900 FCFA/kg) est relevé à Dosso. Par rapport à la même période de l’année passée, le prix de la datte affiche une hausse de 11%.

L’orange

Le prix moyen national de l’orange affiche une baisse de 3% par rapport à son prix de la semaine écoulée. Il se situe à 383FCFA/Kg. Le prix le plus bas (159 FCFA/Kg), est collecté sur le marché de Zinder tandis que, le plus élevé (1.000FCFA/kg) est relevé à Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de l’orange a baissé de 1%.

Le chou pommé

L’abondance de l’offre du chou pommé a poussé son prix à une baisse de 3% sur son prix moyen par rapport à la semaine écoulée. Il se situe à 416FCFA/KG. Le prix le plus bas du chou pommé (225FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Dosso et le plus élevé (1500 FCFA/Kg) sur celui d’Agadez.Comparé à l’an dernier, le prix du chou pommé a haussé de 16%.

La courge

Comparé à la semaine dernière, l’offre de la courge a été satisfaisante sur les marchés suivis. Son prix moyen a ainsi son évolué vers une baisse de (-5%) et s’établit 157FCFA/Kg. Le prix le plus bas (71 FCFA/Kg) est pratiqué sur le marché de Tillabéry et le plus élevé (261FCFA/Kg), enregistré à Maradi. Par rapport à la même période de l’année antérieure, le prix de la courge a baissé de 13%.

Le poivron frais

L’offre du poivron frais étant en abondance, son prix moyen national situé à 871FCFA/Kg cette semaine, accuse une baisse de 11%. Le prix le plus bas du poivron frais (328FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Zinder et le plus élevé (1.500FCFA/Kg), est relevé sur les marchés d’Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du poivron frais a baissé de 2%.

La pomme de terre

Cette semaine, l’offre de la pomme de terre s’ajustant bien à la demande, accuse une baisse de 4% de son prix par rapport à son niveau de la semaine écoulée. Ce prix se situe à 619FCFA/Kg. Le prix le plus bas (400FCFA/Kg) est pratiqué sur le marché de Zinder, tandis que le plus élevé (750FCFA/Kg), est relevé à Agadez et Tillabéry. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de la pomme de terre est en hausse de 16%.

La tomate fraiche

L’offre de la tomate fraiche s’étant améliorée cette semaine, elle fait afficher une baisse de 2% de son prix moyen national qui se situe à 494 FCFA/Kg. Le prix minimum (167FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Tillabéry et le maximum (1250 FCFA/Kg), sur celui d’Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année précédente, le prix de la tomate fraîche a connu une baisse de 2%.

Source : Bulletin hebdo N°525

Source : http://www.lesahel.org

Décidément, même à l’intérieur des frontières nationales, les entreprises nigériennes peinent à tenir la dragée haute aux entreprises étrangères dans la conquête des marchés et autres contrats de prestation de services. C’est le cas des forces américaines stationnées au Niger, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, qui jettent très souvent leur dévolu sur les sociétés étrangères, au détriment, bien entendu, des entreprises locales. Ainsi, il n’est pas rare de voir des sociétés comme AUSTABILITY, MOMENTUM, PAE, MACKJI ou autres, décrocher des marchés ou des contrats de prestation de services, au nez et à la barbe des entreprises nigériennes. Parfois, les entreprises nigériennes sont snobées par ces forces étrangères qui se croient en territoire conquis, en violation flagrante des dispositions de notre Code du travail ou de celui des investissements. Pourtant, s’il y a une nation au monde qui fait toujours la part belle à ses ressortissants dans l’accès aux commandes publiques, ce sont bien les Etats-Unis d’Amérique, avec leur slogan chauvin de ‘’American first’’ (priorité aux U.S.A). Repoussant sans doute trop loin les limites de l’unilatéralisme qui est leur doctrine géopolitique dans le monde, le pays de l’Oncle Sam ignore souvent la réciprocité qui doit présider aux relations internationales. C’est un abus de position dominante qui consiste à ne prendre en compte que leurs seuls intérêts, politiques, commerciaux ou géostratégiques. Même dans un pays pauvre comme le Niger, cette condescendance et cet égoïsme primaire caractérisent la diplomatie américaine. Mais, s’il en est ainsi, c’est que, quelque part, les pouvoirs publics nationaux ne se montrent guère fermes et courageux vis-à-vis de ces pratiques inamicales. En effet, il faudrait que les hautes autorités politiques nigériennes revoient leur approche de la coopération bilatérale avec les Etats-Unis d’Amérique afin que les entreprises nationales ne soient plus exclues de l’accès aux marchés et autres contrats de prestation de services émis par ces forces américaines stationnées au Niger. C’est pourquoi, très souvent, les Etats du tiers-monde apprécient mieux le partenariat avec la Chine pour le pragmatisme du ‘’gagnant-gagnant’’ qui caractérise sa coopération bilatérale avec ces pays en développement. Vivement que cela change au Niger ! Affaire à suivre !

SD

Mohammed VI AfriqueL’important discours prononcé le dimanche 20 août par le Roi du Maroc Mohammed VI, à l’occasion du 64e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple, a permis au souverain de détailler la stratégie africaine du Maroc. Pour le souverain, l’Afrique représente "l’avenir qui commence aujourd’hui".

L’avenir passera par l’Afrique. C’est très précisément ce qu’a affirmé le roi Mohammed VI dans son discours marquant le 64e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple le dimanche 20 août 2017. Pour le roi, la Révolution du roi et du peuple, à l’origine de l’indépendance marocaine, est aussi le "catalyseur d’une prise de conscience aigüe et d’une foi accrue dans la communauté de destin qui unit le Maroc à son continent".

Une vision historique de l’engagement marocain en Afrique

"C’est, donc, sans surprise que le Maroc, imprégné de la symbolique et des valeurs inhérentes à cette glorieuse Révolution, adopta, dès son indépendance, des positions fermes à l’avantage de l’Afrique, et prit des initiatives concrètes en sa faveur", a dit le roi Mohammed VI. Il en veut pour preuve, la participation, en 1960, à la première opération de maintien de la paix au Congo, la tenue, la même année, à Tanger, de la première réunion de la Commission de développement de l’Afrique et, la création inédite, au sein du Gouvernement de 1961, d’un ministère pour les affaires africaines ayant pour mission de soutenir les mouvements de libération. Sans oublier la tenue, en 1961, de la Conférence de Casablanca, qui posa les premiers jalons pour l’avènement, en 1963, de l’Organisation de l’Unité africaine.

Depuis quelques temps, avec l’ampleur de la tricherie observée dans la vente des hydrocarbures, le Niger a opté pour le marquage des produits. A cet effet, un contrat a été signé avec une société qui ne semble pas avoir un siège à Niamey. Cette société est un groupement de bureau de Veritas GSIT et SICPA .SA. Elle a pour objectif de combattre la fraude des hydrocarbures à travers le marquage. Une fraude devenue de plus en plus grandissante avec le reversement des produits destinés à l’exportation, la contrebande, l’adultération et autres fléaux. Mais depuis la signature du contrat la société n’aurait rien fait de concret sur le terrain. Elle évoluerait dans le tâtonnement. Selon des sources dignes de foi, depuis le mois de février 2021, avec le changement des structures des prix, sur chaque litre de carburant vendu neuf (9) francs CFA seraient affectés à la société. Ce qui suscite des interrogations au sein de l’opinion. Car, selon nos sources, la société n’aurait pas commencé à faire le marquage sur les produits. Les Nigériens se posent donc des questions sur la destination de l’argent. Est –il versé dans les comptes de Veritas ? C’est à la SONIDEP, aujourd’hui, de répondre à ces préoccupations des Nigériens. Au quel cas, le ministère des finances qui avait signé le contrat avec la société en janvier 2019 est interpellé. D’autant que l’affaire commence à faire grincer des dents au sein de l’opinion publique. Une affaire qui ressemble à celle de Mukuri et Salif Diallo pour le contrôle des flux téléphoniques qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive au Niger. En tout cas, pour beaucoup de Nigériens ce contrat de marquage ressemble à une arnaque.

A suivre !

Le sable et le gravier, ces deux matériaux indispensables pour la construction de l’habitat connaissent une constante et même vertigineuse hausse de prix à Niamey. Selon les exploitants  de sable et  gravier, les prix de ces deux principaux intrants pour la fabrique du béton pourraient connaitre d’autres changements en fonction de l’augmentation du prix du gasoil et des taxes de la mairie. Le prix d’un chargement de camion de sable va maintenant de 35.000 à 70.000 FCFA contrairement aux mois  passés où les prix étaient entre 30.000 et 40000 FCFA. Pour les graviers, le prix du chargement est aujourd’hui entre 50.000 et 200.000 FCFA alors qu’il était les mois précédents entre 40.000 et 95.000 FCFA.

Dans la commune 1 plus précisément sur la voie du CEG 25, les points de vente de sable et gravier prolifèrent donnant lieu à un business qui prend de plus en plus de l’ampleur. Abdoul Nasser Moussa exploitant du sable et gravier explique les raisons de l’augmentation du prix. « Nous sommes obligés d’augmenter les prix, compte tenu des taxes de la mairie et l’augmentation du prix du gasoil. Avant on payait à 12.000 FCFA les 25 litres de gasoil et maintenant le prix a atteint 15.000 FCFA soit une différence de 3000 FCFA. Ce qui explique à notre niveau cette augmentation sur le prix du sable et du gravier. Le prix du chargement varie selon la distance », a-t-il ajouté.

Le chargement du sable blanc est à 70.000 FCFA, pour le sable rouge c’est 35.000 FCFA ; le gravier à 200.0000 FCFA ; les cailloux noirs à 125.000 FCFA ; ceux qui sont concassés à 350.000 FCFA, a précisé Abdoul Nasser Moussa.

Zakari Ayouba chauffeur de gros camion de transport de sable et revendeur qui achète la matière sur les sites d’extraction de Karma, Bangoula, Boubon, Saguia se plaint de l’augmentation du prix du gasoil et des taxes. « En réalité, c’est à cause des taxes et du prix du gasoil qu’on est obligé d’augmenter les prix du voyage de sable et gravier. Actuellement nous n’avons pas assez de bénéfice sur le chargement vendu. Les temps sont difficiles ; ça ne nous suffit pas à subvenir à nos besoins, c’est pourquoi le chargement de 30.000 FCFA est passé à 35.000 voire 40.000 FCFA et celui de 50.000FCFA à 75000 FCFA », a-t-il souligné.

En effet, selon Zakari Ayouba, le coût de la main d’œuvre pour le chargement est de 5000 FCFA ; il y a la collecte de la taxe pour le compte de la commune. Après le chargement du sable, le chauffeur verse en espèces, un montant de 1000 FCFA pour la taxe carrière, puis il revend le chargement du sable à 30000 voire 35000 FCFA aux demandeurs et les propriétaires de camions perçoivent en moyenne 400.000 FCFA par semaine.

Hammadou Zada,  un des membres du syndicat des exploitants de sable, a indiqué que ces prix pourraient connaitre d’autres changements en fonction des taxes et du prix du gasoil. « Nous sommes obligés de faire face à des taxes exigées par les  agents de la mairie vis-à-vis des exploitants du sable. En effet, les exploitants payent des taxes lourdes qui varient entre 50.000 et 70.000 FCFA par mois soit une somme de 800.000 à 900.000 FCFA par an », affirme-t-il.

Face à cette hausse des prix du sable et du gravier, les revendeurs lancent un appel à la mairie pour une solution à l’avantage de tous.

Par Souley Moutari(onep)

Source : http://lesahel.org/

Maurice Lévy aux jeunes entrepreneurs africains: l’avenir du monde se joue en AfriqueLa tech africaine est l’avenir du monde ! Voilà le credo de Maurice Lévy, l'ancien patron du numéro trois mondial de la publicité, Publicis, est l'initiateur du salon VivaTech qui a fermé ses portes samedi 26 mai à Paris. Un salon dédié aux nouvelles technologies et aux entreprises du secteur du numérique. Cette année VivaTech avait invité une centaine de jeunes pousses africaines dans divers domaines, santé, énergie, finance. Maurice Lévy répond à RFI.

RFI : Vivatech a accordé cette année une grande place à la tech africaine puisque vous aviez invité une centaine d’entreprises du continent. Selon l’avenir de la technologie se joue-t-il en Afrique ?

Maurice Lévy : C’est l’avenir du monde qui se joue en Afrique et pas seulement l’avenir de la technologie ! L’avenir de la technologie se joue dans les endroits où il y a le plus de moyens, c’est-à-dire la Chine, les Etats-Unis et avec un peu de chance, l’Europe. Et la technologie peut aider l’Afrique à être cette vitrine du futur. Mais moi ce qui m’a importé, et m’a intéressé en invitant l’Afrique et ses startups, ce n’était pas tellement de montrer qu’elles pouvaient être l’avenir mais de montrer que dans le présent, il y a différentes faces de l’Afrique. J’ai voulu que l’Afrique soit présente avec ce qu’il y a de plus vibrant : sa jeunesse, ses startups, ses innovateurs, ses entrepreneurs. Je ne suis pas encore content, parce que ce que nous avons vu n’est qu’un petit échantillon. L’Afrique a beaucoup plus de startups, elle a beaucoup plus de talent et d’ambition et je pense qu’elle aurait être beaucoup plus présente ! Il faut donc qu’on l’aide mais pas avec des aides, pas avec des subventions, cela n’a pas d’intérêt. Il faut l’aider à entreprendre…

Apparemment, le détournement de deniers publics et privés et la corruption semblent avoir la vie dure au Niger. Chaque jour, c’est une nouvelle affaire de détournement qui fait surface. Selon des sources crédibles, une partie des fonds communs destinés à l’éducation des enfants nigériens aurait été détournée par des fonctionnaires véreux et sans scrupules tapis dans les circuits des ministères de l’enseignement professionnel et celui de l’enseignement primaire de l’époque. C’est la somme d’un milliard et demi (1 5 000 000) FCFA qui aurait été mise à sac par des individus sans moralité. Une situation qui fâche les partenaires techniques et financiers. Des partenaires qui exigent à ce que justice soit rendue et le remboursement de la somme avant toute reprise de la coopération dans le domaine de l’éducation au Niger.

Ce détournement massif de l’argent affecté par des partenaires étrangers à l’éducation est un acte gravissime qui mérite d’être sanctionné. Dans cette forfaiture inqualifiable, seraient cités des responsables des ministères de l’enseignement primaire et de celui de la formation professionnelle du temps du régime d’Issoufou Mahamadou. Un régime dont les animateurs ont ruiné le pays jusqu’à piller les ressources destinées à l’éducation des fils du pays. Ces ressources, frauduleusement soustraites, sont issues des impôts payés par des contribuables européens. Cette affaire qui insulte l’honneur, la crédibilité et la dignité du Niger, nous rappelle l’affaire dite ‘’ affaire BEMA ‘’. Une sale affaire dans laquelle des ministres ont été mis en accusation et emprisonnés. Les Nigériens s’attendent, également, à ce que justice leur soit rendue dans cette honteuse affaire qui ternit l’image de notre pays.

A suivre !

A.S

Un rapport d’audit interne au centre EMS de NigerPoste ne laisse aucune chance au directeur général et ses affidés de pouvoir justifier leur mauvaise gestion des différents services de la société. Ils en seront tout simplement incapables, avec un rapport d’audit si accablant. Selon le rapport, c’est un véritable désordre qui est organisé à dessein dans la comptabilité. Du reste, le centre tient, selon le rapport, une comptabilité hybride. Une situation qui fait observer un mélange d’éléments de la comptabilité générale et de la comptabilité postale. Les factures sont établies dans un capharnaüm total. A l’appui, on peut relever, par exemple, que les factures de la société SUMMA sont établies par le représentant de CONITRAF et transmises à EMS pour enregistrement. A ce niveau, le rapport fait remarquer que les mêmes factures sont reproduites et portent le même numéro. Pour l’heure, on se garde d’avancer des chiffres. Pour dire que les dégâts causés sont énormes, auxquels s’ajoutent le népotisme et le favoritisme. Le rapport met également à nu un flou artistique entretenu à dessein par le premier responsable du NigerPoste. Dans ce flou, tout semble indiquer que Logistics Poste est un patrimoine personnel. Le rapport d’audit a démantelé toutes les techniques utilisées par certains ripoux de NigerPoste et ses démembrements pour s’accaparer de l’argent de l’Etat. L’on se demande toujours combien le contrat signé avec la société turque SUMMA a apporté à NigerPoste, donc à l’Etat du Niger.

A suivre !

En célébrant, ce 28 mai 2019, le 44ième anniversaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le devoir de mémoire et de reconnaissance nous invite à saluer le rôle de toutes celles et de tous ceux qui ont œuvré à faire de notre Communauté économique, plus qu’une réalité, un bel exemple de solidarité.

C’est aussi une occasion, pour nous, de jeter un regard sur le chemin parcouru et de réaffirmer notre détermination à relever les défis présents et à exploiter les perspectives d’avenir.

Le 28 mai 1975 à Lagos, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest voyait le jour avec la signature de son Traité constitutif par les Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Ce résultat était l’aboutissement de plusieurs années de concertations menées par les pionniers qui ont porté sur les fonts baptismaux notre communauté régionale.

Si les objectifs initiaux étaient essentiellement économiques, la révision du Traité, intervenue le 24 juillet 1993, s’est traduite par le renforcement du rôle de la CEDEAO, notamment en matière de coopération dans les domaines politique, de paix et de sécurité dans notre région.

En effet, les Chefs d’État et de Gouvernement ont reconnu la nécessité de relever, ensemble, tous les défis et de mettre en commun les ressources de leurs pays dans le respect de leurs diversités, de manière à pouvoir assurer la stabilité dans la région, l’expansion rapide et optimale de la production ainsi que l’amélioration du bien-être des populations.

Nous devons garder en mémoire la voie ainsi tracée et nous en servir en permanence, à l’image des successeurs des pères fondateurs, comme d’une boussole qui doit guider nos actions et nous permettre d’évaluer notre progression. Au cours des dernières années, cela a permis à notre région de continuer à réaliser des progrès importants.

Migrants en Algérie : L’Algérie est un pays de transit pour beaucoup de migrants désireux de rejoindre l’Europe. La plupart de ces exilés subsahariens entrent par le sud du pays via le Mali et le Niger et continuent leur route vers le Maroc dans l’espoir d’atteindre l’Espagne. Mais leur route s’arrête généralement en Algérie, où les autorités les renvoient dans le désert, à la frontière avec le Niger.  

Refoulements dans le désert

Et depuis plusieurs mois, les autorités algériennes accélèrent ces renvois. Fin décembre 2016, plus de 1 500 personnes ont été arrêtées à Alger et relâchées vers Agadez, au Niger, avant d’être expulsées dans leur pays d’origine. Ces renvois massifs font généralement suite à des altercations entre habitants algériens et migrants. Selon le chercheur et spécialiste des migrations Ali Bensaad, "le pouvoir renvoie en masse les migrants par peur de l’exaspération de sa population".

>> À lire sur InfoMigrants : Que deviennent au Niger les migrants expulsés d’Algérie? 

Dernier renvoi en date, vendredi 22 septembre. Ce jour-là, des centaines de migrants ont été arrêtés dans la rue, chez eux ou sur leur lieu de travail et emmenés dans la ville de Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie. Selon RFI, "les forces de l’ordre leur ont alors annoncé qu’ils allaient ‘dans le désert’, sans leur expliquer où ils seraient relâchés".

"Les migrants ne dérangent les autorités que lorsqu’ils sont dans le nord de l’Algérie, là où se concentre la population, là où les tensions peuvent être attisées", précise encore le spécialiste Ali Bensaad. "S’ils sont dans le sud, ils sont moins visibles donc ils ne gênent personne". Au contraire, dans la région désertique du sud du pays, les migrants participent à l’économie locale : ils travaillent généralement - pour un maigre salaire - dans l’agriculture ou sur des chantiers, des secteurs boudés par les algériens.

La Nigérienne de la semaine : Mme N’Zi Fati Hassane, cadre à l’Agence du NEPADFati N'Zi Hassane est directrice du programme Compétences et emploi pour les jeunes de l'AUDA-NEPAD.

Vue d'Europe, la migration africaine représente une crise de grande ampleur et déclenche de dangereuses tourmentes politiques. Pourtant, vue d'Afrique, elle reste une question d'abord et avant tout africaine. En effet, une part écrasante - 80%- des migrants africains restent sur le continent.

Peu le savent dans l'hémisphère Nord, mais l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Kenya et l'Éthiopie sont les principaux pays d'accueil en Afrique et reçoivent largement plus de migrants que n'importe quel pays européen. Ils jouent un rôle de pôles d'attraction sous-régionaux, voire continentaux, en raison de leur dynamisme économique.

Les flux migratoires en Afrique ne sont d'ailleurs pas nécessairement perçus comme un « problème », même si xénophobie et populisme peuvent se manifester, comme on le constate en Afrique du Sud de manière sporadique. Ainsi, d'importantes communautés guinéenne, malienne et cap-verdienne vivent en paix au Sénégal depuis des décennies. Le Maroc a été reconnu par nombre d'États subsahariens pour sa politique de régularisation des migrants, lancée en 2014. Sur un total estimé par les autorités de 35 000 réfugiés et sans-papiers, 28 000 ont soumis un dossier et 25 000 ont été régularisés.

Ancienne, régulière, la mobilité intra-africaine fait même l'objet d'un traitement largement positif sur le continent. Ainsi, le politologue camerounais Achille Mbembe articule depuis plusieurs années sa réflexion autour du « mouvement » des personnes et la notion « d'afropolitanisme ». « La pensée qui vient sera, de nécessité, une pensée du passage, de la traversée et de la circulation », écrivait-il ainsi en 2016 dans son essai Politique de l'inimitié (La Découverte, Paris).

Ministère des Finances : Du Tazartché à l’ARSM ?

L’ARSM, c’est l’Autorité de régulation du secteur des micros finances. Dans ce service, le premier responsable semble vouloir faire du Tazartché, cette posture qui consiste à vouloir, coûte que coûte, rester à son poste. Même après avoir fait ses trente (30) ans de service et atteint l’âge de la retraite. Le Tazartché, c’est cette continuité hors du délai légal. Un comportement politique combattu en son temps par presque l’ensemble de la classe politique et les couches socio professionnelles du Niger. Car contraire à la loi fondamentale et aux conventions auxquelles le pays a librement souscrit. Alors, malgré toute l’irrégularité qui le caractérise, le Tazartché semble aujourd’hui faire école au ministère des finances. Selon des sources crédibles internes à ce ministère régalien, le Directeur de l’Autorité de régulation du secteur des micros finances qui aurait fait valoir ses droits à la retraite le 31 décembre 2020, serait sur le point, contre toute attente, de signer un contrat de travail dans l’optique de s’incruster à son poste.

Une situation qui risque de faire obstruction aux jeunes diplômés prêts à servir l’Etat avec abnégation et loyauté. D’ailleurs selon nos sources, le sieur Maïnassara aurait eu déjà l’aval du ministre des finances. Cela se passe, pendant que des milliers des jeunes nigériens sortis des prestigieuses universités et écoles des sciences économiques, de gestion et des finances, formés à grands frais par l’Etat, continuent d’errer, sans perspective et sans emploi, dans les rues de la capitale. Une pratique qui met à nu la fausseté de la rhétorique d’emplois des jeunes soutenue depuis 2011 par les gouvernants et leurs affidés. Du reste, en un mot comme en mille, le sieur Maïnassara se doit de céder la place à la nouvelle génération des jeunes initiés aux théories de l’Economie moderne. Au nom de la décence et des textes de la fonction publique qui ont institué l’âge de la retraite. Et surtout, pouvoir se faire une place de choix dans la cour des retraités très respectés, qui ont quitté au temps convenu avec honneur et dont les noms continuent à marquer la fonction publique nigérienne. Quant à l’heureux retraité du Niger, en l’occurrence le ministre des finances, il se doit de promouvoir la nouvelle génération d’économistes dans l’administration financière Nigérienne. Car, c’est petit à petit, sans doute, que l’oiseau fait son nid. Surtout, pour éviter des situations de frustration et de conflit générationnel au sein de son ministère.

A.S

En prélude à l’organisation du premier recensement général des entreprises au Niger (ReGEN-2022), l’Institut National de la Statistique multiplie les réunions de sensibilisation des acteurs. C’est dans ce cadre que le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a présidé le samedi 29 janvier dernier, une réunion de sensibilisation des autorités administratives et coutumières. La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général sortant de la région de Dosso, M. Assoumana Amadou, du deuxième vice-maire de la commune et du sultan de Dosso.

L’objectif général poursuivi à travers la réalisation de ce premier Recensement général des Entreprises au Niger (ReGEN2022), est de contribuer à améliorer la fiabilité et la qualité des données produites par le Système Statistique National (SSN) et l’Institut National de la Statistique.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le gouverneur de la région de Dosso a indiqué que la production des données statistiques fiables et de qualité fait partie des priorités inscrites dans le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum. Cette préoccupation a-t-il notifié a été clairement exprimée par le Premier ministre Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou dans la Déclaration de Politique Générale.

Pour M. Albachir Aboubacar la pertinence et l’efficacité des politiques et programmes par rapport à la réponse aux besoins des entreprises au Niger sont considérablement liées à la disponibilité de données exhaustives, fiables, de qualité et actualisées recueillies auprès de l’ensemble des entreprises du Niger. Le recensement général des entreprises, a-t-il dit constitue l’opération privilégiée de collecte de données statistiques destinée à fournir des informations fiables, exhaustives, actualisées et désagrégées au plus fin niveau.

Il s’agira ainsi d’avoir une meilleure connaissance de la structure de l’économie nationale et de disposer d’une cartographie complète et à jour des unités économiques du Niger et identifier les disparités économiques régionales et sectorielles. C’est au regard de cette fonction importante du recensement des entreprises et aux attentes du gouvernement, a souligné le gouverneur de Dosso, que l’INS avec l’assistance de la banque Mondiale a ainsi entrepris l’organisation du premier Recensement général des Entreprises du Niger en 2022 (ReGEN 2022).

Parlant de la sensibilisation, le gouverneur de Dosso a indiqué qu’elle vise à renforcer la prise de conscience des acteurs économiques sur leur implication et leur participation au développement économique et financier, d’améliorer la régularité et la qualité des données collectées auprès des entreprises, de disposer d’une base de données actualisées, fiables et de qualité sur les unités économiques du Niger, de disposer d’un répertoire des entreprises et d’asseoir un répertoire des institutions sans but lucratif aux services des ménages. Il s’agit également de mettre en place une base de données sur le secteur informel afin d’améliorer la qualité des données, sources nécessaires à l’amélioration des comptes nationaux. En outre, devait préciser le gouverneur de Dosso, les données collectées seront nécessaires et utiles pour le suivi et l’évaluation des politiques, programmes et projets de promotion du secteur productif.

M. Albachir Aboubacar a exprimé sa reconnaissance et ses encouragements à l’INS pour toutes les initiatives prises visant la mise à disposition des utilisateurs des données de qualité et a sollicité l’implication de tous les participants en vue d’atteindre les résultats escomptés. Les participants ont ensuite posé plusieurs questions d’éclaircissements auxquelles les cadres de l’INS ont apporté  des réponses appropriées.

Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/

Pourquoi l’Etat ne harcèle pas ceux qui ont détourné les ressources publiques, y compris celles destinées à l’armement des Forces armées nationales, en temps de guerre ? Grave question qui mérite une réponse, particulièrement ces derniers jours où l’on voit des agents portant des jaquettes frappées d’un dossard Halcia aux coins des rues, en compagnie de la police et/ou de la gendarmerie. Ils procéderaient à des vérifications afin d’obliger les automobilistes non en règle de se munir des papiers exigés. Une tendance qui s’ajoute à la surveillance des examens et concours professionnels dans lesquels la Halcia s’est investie ces dernières années. Si une telle extension de ses missions n’est pas en soi une si mauvaise chose, les Nigériens attendent, en revanche, plus de fermeté vis-à-vis des délinquants en col blanc qui ont saigné les finances publiques. En juin 2021, la Halcia a animé un point de presse au cours duquel elle a révélé aux Nigériens que plus de 234 milliards de francs CFA de droits n’ont pas été versés à l’Etat par des personnes physiques ou morales. Ce montant, a indiqué l’ancien président de la Halcia, Aboudramane Gousmane, est issu des opérations du contrôle des recettes internes de l’Etat, menées par la Halcia, les directions générales des impôts et de la douane. Avec 157 milliards d’impayés, les grandes entreprises sont les plus grands récalcitrants de la classe. Viennent ensuite les moyennes entreprises avec un montant de 67 milliards. Les 10 autres milliards devaient provenir d’autres recettes. Avec un tel niveau de rébellion fiscale, on se demande bien qui paie alors les impôts au Niger, surtout lorsqu’on sait, par le biais de la Halcia, toujours, que certaines sociétés totalisent à elles-seules, plus de 40 milliards de droits non versés.

Ces révélations de la Halcia, on le sait, sur la base des scandales de détournements de fonds publics, ne sont que la face visible de l’Iceberg. Pourquoi l’Etat harcèle automobilistes et autres citoyens à se conformer aux lois et règlements alors que les délinquants financiers sont épargnés de toute reddition des comptes ? Des affaires scabreuses dans lesquelles l’Etat a été spolié de ses ressources, il y en a à la pelle. Les fonds de l’armée détournés au ministère de la Défense, les 200 milliards de l’uraniumgate, ceux engloutis dans l’acquisition de l’avion présidentiel, l’achat d’engrais à la Caima, dans les cadeaux fiscaux… donnent une idée de la gouvernance financière qui a prévalu sous Issoufou Mahamadou, amis surtout des montants faramineux que l’Etat pourrait engranger au bout d’une opération coup de poing rendue plus que jamais nécessaire au regard de la tension de trésorerie observée. Les Nigériens auraient préféré voir la Halcia et la justice portées sur ces dossiers susceptibles de rapporter à l’Etat ce qui lui a été pris plutôt que de se disperser dans des opérations perçues par l’opinion nationale comme étant destinées à noyer le poisson.

Selon Transparency international, le Niger est le 8e pays le plus corrompu d’Afrique de l’Ouest. Cette image est-elle exacte ? Rien n’est moins sûr. Le sentiment général est qu’en 10 ans, sous la gestion d’Issoufou Mahamadou, la corruption et les infractions assimilées ont fait évaporer sans doute des milliers de milliards de francs CFA qui auraient pu servir à financer l’éducation, la santé, l’hydraulique, etc. Les conditions de vie des Nigériens, bien en deçà de la moyenne africaine, ont régulièrement fait classer le pays au dernier rang de l’Indice de développement humain (Idh). Les services sociaux de base sont en cause et le taux d’alphabétisation en est le noeud gordien. Avec un taux démographique jugé des plus élevés, le Niger a connu, sous Issoufou, c’està- dire avec le boom pétrolier, un net recul dans la gouvernance. Tout, absolument, a été mis en l’envers. Les contre-valeurs ont remplacé les valeurs, les délinquants financiers font juger et condamner ceux qui les dénoncent et les gouvernants chantent, malgré tout, les vertus de la bonne gouvernance et d’une justice saine.

Laboukoye

La dématérialisation des recouvrements des recettes internes s’accélèrent à la Direction Générale des Impôts (DGI). Le jeudi 11 mai dernier  le Directeur Général des Impôts, Mal Ousmane, et le Directeur Général de la Police Nationale, le Commissaire Général de Police, Oumarou Moussa, ont procédé au lancement de l’opération «machine électronique à timbrer». Cette innovation initiée par les plus hautes autorités, permet de sécuriser les recettes fiscales et d’améliorer le service offert aux contribuables.

Pour ce lancement, les deux Directeurs généraux ont visité le Commissariat central et la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), pour constater l’utilisation effective des machines à timbrer. Au total, trente-trois (33) machines sont installées dans l’ensemble des services de la Police à Niamey et à l’intérieur du pays, et c’est le commissariat de police de Gaya qui a été récemment doté de la fameuse machine à timbrer. Cette évolution, selon le Directeur général des impôts, a eu lieu dans tous les pays ;  c’est pourquoi le Niger, après la conduite de tests techniques pour s’assurer de la bonne marche des machines, veut vulgariser leur utilisation dans le pays.

M. Mal Ousmane a énuméré plusieurs avantages que le timbre électronique procure pour les utilisateurs, l’économie et l’Etat. Ce timbre prometteurs, a-t-il affirmé, renforce la transparence et garantit la sécurité des actes civils et judiciaires que les entreprises sont amenées à poser au quotidien. Il facilite et améliore également les services offerts aux citoyens et leur garantit la disponibilité de leurs timbres. «Avec le timbre électronique, non seulement la quantité du timbre sort, mais aussi et surtout les références du service de police qui a donné le timbre», insiste le directeur général des impôts.

Pour l’Etat, a souligné M. Mal Ousmane, le timbre électronique permet de sécuriser les recettes fiscales et de lutter contre les circuits parallèles de distribution de timbres qui se sont développés grâce à la difficulté de les maitriser. «Aujourd’hui, nous avons, sur plusieurs années, plus de 4 milliards de stocks de timbres fiscaux non apurés» à cause de ces circuits parallèles», a relevé le patron des impôts. Il annonce la poursuite de l’opération «dans les autres commissariats de police de l’intérieur du pays, en concertation avec la Direction Générale de la Police Nationale» avec notamment l’utilisation parallèle des 2 séries de timbres.

«Nous sommes deux (2) administrations publiques, deux (2) services du public, deux (2) service de la sécurité aussi, a rappelé Mal Ousmane, parce que là c’est la sécurité publique mais aussi une mission de recouvrement des recettes qui viennent s’adjoindre et, en cela je pense que c’est une bonne chose pour notre pays» a-t-il dit. Il a reconnu que le déploiement de la machine à timbrer sur l’ensemble du territoire va prendre un peu plus de temps, sur plusieurs exercices. «Ça va être progressif. On va s’assurer que la machine électronique est partout et disponible dans tous les tribunaux, dans tous les commissariats de police, dans tous les services de l’Etat, et même dans les cabinets», a affirmé le Directeur Général des impôts, M. Mal Ousmane.

 Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

MOOV Africa a-t-elle vraiment une idée de l’importance de la communication et du respect de ses partenaires pour une entreprise ? Rien n’est moins sûr. Certains de ses partenaires en ont fait les frais. De façon unilatérale, et au mépris de ses bailleurs (ceux qui louent à MOOV leurs terrains abritant les pylônes de l’entreprise), la société a décidé, désormais a-t-elle fait savoir, de payer ses loyers par transfert d’argent FLOOZ. Et comme la logique néocoloniale n’est pas seulement propre aux États, MOOV a décidé, royalement, que 2% du montant revenant au bailleur sera prélevé pour assurer ce transfert. Une «loi» martiale qu’elle essaie d’imposer à des partenaires pour lesquelles MOOV n’a visiblement aucun respect. Comprenez bien la ruse de MOOV dans cette affaire. Par cette magie de passepasse, elle s’arroge les 2% prélevés puisque le service FLOOZ n’est rien d’autre qu’une de leurs prestations.

Une vraie arnaque !

Outre que le bailleur ne quémande pas cet argent, ce que MOOV semble oublier — c’est un contrat en bonne et due forme qui en fixe le montant — il est regrettable de constater qu’une firme qui fait dans la communication puisse manquer de tact à ce point. Au risque, donc, de ne pas respecter l’échéance de paiement arrivée à terme — en a-t-elle cure ? — MOOV attend, tranquillement, que ses partenaires, qui ont probablement faim, fléchissent et acceptent naturellement son diktat : se laisser dépouiller sans broncher. Mal lui en a pris, car selon des informations recueillies auprès de certains bailleurs, il n’est pas exclu de voir MOOV tomber dans une crise dans les prochaines semaines. Une concertation entre bailleurs est en train de prendre forme, avec en perspective une déclaration publique et des menaces de rupture de contrat.

Laboukoye

Situé dans un couloir, ‘’Namouno’’ est un ‘’petit marché’’ de condiments et de vivres qui s’ouvre chaque mardi. L’ouverture de ce marché remonte à plusieurs années. En effet, les premières occupantes du marché étaient des femmes venues du Burkina Faso notamment du village Namouno. La marchandise phare de ce marché à l’époque était le fameux Soumbala ‘’Namouno’’. Aujourd’hui, ce marché continue d’être animé par des femmes du Burkina auxquelles se sont jointes quelques nigériennes.  Outre le fameux soumbala, on retrouve également plusieurs autres variétés de marchandises dans ce marché comme la farine de Maïs, le riz, le miel, le beurre de karité, le tamarin, le gombo sec, la poudre de feuilles de baobab pour ne citer que cela.

A l’entrée du marché, la première chose qui accueille les clients est l’odeur forte, peu agréable, du soumbala.  Presque toutes les femmes ont ce produit sur leur plateau de marchandises. En effet, c’est une cohorte de femmes qui s’active à vendre leurs marchandises dans ce marché presque caché.  Le riz blanc, la farine de maïs d’une blancheur éclatante sont aussi captivant que l’odeur du soumbala. Divers produits sont exposés dans ce marché et vendus uniquement par des femmes.

Assise dans un couloir du marché, sur un vieux seau de peinture, Amina, croquant sa noix de cola appelle les clients à venir payer du soumbala, du gombo sec et des boules de tamarin. La sexagénaire d’un sourire franc et accueillant a confié que cela fait des années qu’elle vient vendre ces marchandises dans ce marché. « Nous amenons beaucoup de produits dans ce marché selon la période de disponibilité ».

Amina vend la tasse de gombo à 1900 FCFA, la boule de tamarin frais à 50 FCFA et le soumbala Namouno en sachet de 500 et 1000FCFA.

Elle fait partie de ces femmes qui prônent l’autonomisation de la femme. C’est ainsi que chaque mardi, elle quitte son village pour venir à Namouno, vendre divers pour se faire un peu d’argent afin de subvenir à ses besoins et contribuer ainsi à l’épanouissement de sa famille.

Elle a précisé qu’outre les produits cités ci-dessus, elle amène aussi du beurre de karité quand c’est la période, des pintades, des œufs et aussi des fruits de saison. 

Amina est entourée par d’autres femmes qui ont aussi des produits à vendre.  Non loin de l’étalage de Amina, une autre vendeuse (ayant voulu gardé l’anonymat), d’un ton enjoué a également confié qu’elle vient chaque mardi vendre du riz (soit 1200 FCFA la tasse) dans ce marché.  Et ce riz a fait savoir la bonne dame a été moissonné, vanné par ses soins.

Le marché Namouno aussi petit qu’il soit est un véritable pôle d’attraction où beaucoup de femmes vont pour se ravitailler soit en soumbala, en farine de maïs, en miel, en karité… les produits sont purement locaux et travaillés dans des conditions purement traditionnelles. Les prix ne sont point fixes et sont à discuter seul celui du miel qui se vend à 2000 FCFA le bidon de 50cl, 1000 FCFA la bouteille moyenne de whisky et 500 FCFA la petite bouteille de whisky et 250 FCFA la bouteille d’aromatique. L’important pour ces dames, c’est d’écouler leur marchandise avant la fin de la journée et ne pas rentrer bredouille chez elles.

Le seul problème du marché reste l’emplacement car situé à côté de la gare même du village Namouno et où des camions gros porteurs déchargent des marchandises provenant des pays voisins.  

Par Rahila Tagou(onep) et Omar Abdou(onep)

Agriculture Nepad AfriqueDe nouvelles stratégies pour la transformation de l'agriculture sur le continent africain sont en cours d'élaboration par le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, a-t-on appris d'un responsable de l'organisation ce jeudi. Cette dernière veut aider les pays à relever les défis de développement auxquels le secteur agricole fait face.

Les multiples défis du secteur agricole en Afrique sont au cœur des préoccupations du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). A en croire Diran Makinde, conseiller principal du NEPAD pour l'industrialisation, la science, la technologie et l'innovation, l'organisation est en train d'élaborer de nouvelles stratégies pour aider à transformer l'agriculture du continent, ceci, pour répondre aux défis de développement auxquels fait face le secteur agricole en Afrique subsaharienne. « Les stratégies devraient contribuer à l'amélioration de la science, la technologie et l'innovation commerciale pour la transformation agricole rurale », a déclaré Makinde ce jeudi 02 novembre 2017 en marge d'un symposium sur la bio économie régionale à Kigali. Selon le responsable, il est prévu dans ces stratégies, la promotion d'une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs en mettant en place un environnement de soutien où les startups, les innovations et les idées innovantes des universités sont encouragés pour desservir les communautés et soutenir les entreprises. L'expert a ainsi exhorté les dirigeants du continent à multiplier leurs efforts pour développer des stratégies locales qui traitent des défis avec des compétences africaines traditionnelles disponibles. « Les questions relatives à la réglementation et à l'éthique, à l'éducation et à la sensibilisation devraient être abordées à travers des stratégies de développement claires pour préparer les jeunes à leur futur rôle de décideurs », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, Diran Makinde a encouragé les travaux sur la prospection technologique, les exigences réglementaires et éthiques, lesquels selon lui, sont important pour jouir des technologies émergentes pour le développement économique et la durabilité environnementale.

New York : du haut de la tribune des Nations Unies, Alpha Condé livre un discours panafricaniste historique et retentissantLes  travaux de l’Assemblée générale ordinaire des Nations Unies se sont officiellement ouverts ce mardi  19 septembre, à New York, siège de l’institution. Ayant pour thème central : «Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur une planète préservée », cette 72ème session connaît la participation d’une centaine de Chefs d’Etat et de gouvernement du monde  entier. Au nombre de cette ribambelle de dirigeants présents à cette grande messe diplomatique mondiale, il y a le président guinéen et président en exercice de l’Union Africaine, Alpha Condé qui, du haut de la tribune  de cette Assemblée  générale, a prononcé un discours  »historique et très engagé ».

S’adressant donc à ses pairs, le chef de l’Etat guinéen a rappelé avec force le réveil du continent africain et la ferme détermination de celui-ci de s’affranchir de tout tutorat, d’où qu’il vienne et quelle que soit sa forme, dans son combat pour le développement, la justice et la bonne gouvernance.

Devant les chefs d’Etat, de gouvernement et les têtes couronnées de la planète, le locataire du palais Sékhoutoureya a mis l’accent sur l’impérieuse nécessité de bâtir un nouvel ordre mondial dans le cadre des coopérations bi et multilatérales entre le reste du monde et l’Afrique et qui tiennent compte des valeurs politiques et morales d’un partenariat équilibré et équitable.

  L’Afrique ne doit plus rester en marge des décisions qui la concernent, défend le président Alpha Condé avant de plaider en faveur d’une réforme en profondeur de l’ONU qui ne reflète plus, a-t-il dénoncé, les réalités actuelles du monde.

Les épices, communément appelé «yaji» en langue haussa et zarma, sont des éléments incontournables dans la préparation et l’assaisonnement des différents mets dont raffolent les Nigériens. Partout sur les marchés de la capitale en cette saison pluvieuse, on constate une inflation qui tire les prix vers le haut. Cette situation, plombe le panier de la ménagère et alourdit les dépenses de la famille.

Sur le marché, il y a deux types d’épices : les épices fraiches et les épices séchées. Parmi les épices sèches, on y trouve plusieurs variétés : poivre noir, rouge, blanc, noix de muscade, fausse muscade, coriandre, cannelle, cardamome, étoile d’anis, koranfle, curcuma, gingembre, ail, al kaimoune, dan Alger, dan Agadez, feuilles de thym, etc. Les épices fraiches se constituent de persil et céleri, l’ail, ciboulette, basilique, poivron, piment vert, etc. Toutes ces épices proviennent non seulement de l’intérieur du pays comme Maradi et Agadez mais aussi de l’extérieur. «Certains produits nous viennent du Maroc, d’Algérie, du Nigéria et de bien d’autres pays», confie Mahmidou Son Allah Hello, revendeur au marché Dolé de Niamey (le nouveau site du marché Djamagué).

Relativement aux prix de ces produits, M. Mahmidou a souligné qu’il y’ a des épices en sacs de 50kg et de 100kg, dont les prix sont compris entre 55.000 fcfa et 275.000 fcfa. Il y’a aussi des épices qui viennent en cartons de 10kg  comme la cannelle qui coute 55.000 francs cfa. Selon M. Mahmidou, la vente sur le marché se fait en détaille. Expliquant les prix actuel de ces produits sur le marché, M. Mahmidou a souligné que l’unité de cannelle est à 100f. Le kilo de poivre quant à lui est à 4.000f au lieu de 3.500f, il y’a quelques semaines. Le tangolo (la mesure) de la fausse muscade est à 900f au lieu de 700f. Pour al kaimoune, le sac de 100kg coûte 235.000 fcfa et la tasse à 6000f. Le sac de «dan Alger» coute 52.000fcfa au lieu de 50.000 fcfa il y’a quelques semaines et la mesure est à 1.200f. Le sac de «dan Agadez» coûte 160.000 fcfa et la tasse 2.500fcfa. Quant au sac de gingembre de 50kg, il est à 55.000 fcfa, le sac du clou de girofle de 50 kg à 275.000 fcfa et la tasse de coriandre est à 2.000 francs cfa.

 M. Mahmidou souligne que le commerce des épices est très difficile. «De fois nous faisons des bénéfices mais il y’a aussi des moments où nous nous contentons juste de recouvrer le prix d’achat. La plupart de nos clients préfèrent payer ces épices en mélange de 100 à 500fcfa, d’où cette difficulté», ajoute-il.

M. Nazirou Kadiri, un autre revendeur d’épices du marché Dolé de Niamey, a expliqué que la cherté des épices en ce moment se justifie par la rareté des produits en cette période. «C’est en cette période que la production est faite. Donc la récolte n’étant pas prête, il va falloir attendre novembre et décembre pour voir les prix baisser. Maintenant, ce sont les anciens stocks qui sont en vente. Nous les payons très chers aussi et pour faire un peu de bénéfice nous les vendons chers. Vous comprenez, alors la cherté ne dépend pas de notre volonté», déclare-t-il.

Malika et Salamatou, clientes de Nazirou que nous avions rencontrées au marché, ont déploré le fait que ces produits soient chers en cette période. «Maintenant nous trouvons les épices chers et dans tous les marché de la capitale c’est la même situation. Quand on demande un mélange d’épices communément appelé ‘’yaji marga marga’’ on nous dit qu’il y en a seulement à partir de 250 fcfa. Nous comprenons cette situation, car c’est la période qui fait hausser les prix de ces épices», explique Malika. En attendant les récoltes, les femmes continuerons à acheter chers les épices afin de rendre plus assaisonné les plats pour le bien des foyers.

Mariama Mai Moussa(onep)

06 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Conseil de ville de Niamey a tenu, le 03 Juillet dernier, sa première session extraordinaire au titre de l’année 2021. Il s’agissait pour le Conseil de délibérer sur la signature d’un protocole d’accord entre la ville de Niamey et le consortium YMMY FINANCE HOLDING, un groupe marocain œuvrant entre autres dans le domaine des BTP. Ce protocole d’accord porte sur plusieurs projets notamment celui de Niamey smart city-river Marina, la réalisation des lampadaires solaires au Niger, d’un complexe agroindustriel intégré et d’un nouveau pôle industriel.

Avant la signature du protocole d’accord, le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire, Oumarou Dogari a saisi les membres du Conseil afin de débattre sur les projets devant intervenir sur le territoire de la Ville de Niamey et pour qu’ensemble ils décident de la suite à donner quant à leur mise en œuvre. Aussi M. Oumarou Dogari a eu à présenter sommairement les différents projets que compte réaliser le groupe YMMY à Niamey. Ces projets sont repartis en cinq grands axes.

«Pour le premier axe, il s’agit de la réalisation du complexe agroindustriel intégré à filières d’élevage-abattage et de transformation et distribution de produits dans la ville de Niamey à réaliser en partenariat public-privé. Quant au second, il s’agit de la réalisation de lampadaires solaires au Niger en deux phases», a-t-il dit. Aussi, a-t-il ajouté, la première phase est le financement, la fourniture, l’installation, la mise en service et la maintenance de 20.000 lampadaires solaires. La deuxième phase quant à elle se résume au financement, l’installation et l’exploitation d’unités industrielles de fabrication de lampadaires solaires, de panneaux solaires et d’équipements solaires.

Au niveau du troisième axe, il est question de réaliser le projet du nouveau pôle industriel de Niamey et pour le quatrième, il s’agit de la réalisation du projet de la ville nouvelle de Niamey consistant à la réalisation et la commercialisation de 36.960 logements sociaux et d’un centre commercial. Enfin le cinquième axe porte sur le projet Niamey Smart-City-River Marina à réaliser en régime de partenariat public-privé. «J’invite le Conseil à une prise en compte des intérêts de la Ville de Niamey et des contraintes juridiques en vue de parer à tout désagrément pour l’institution que nous dirigeons, relativement à ces projets», a déclaré le président du Conseil de ville de Niamey.

M. Oumarou Dogari a rappelé que les cinq projets, objet de la session extraordinaire boosteront significativement le quotidien de ses concitoyens, s’ils venaient, par bonheur, à être concrétisés. «Le devenir de ces projets dépendra alors de l’appréciation de la tutelle puisque les domaines d’intervention de ceux-ci font partis des actes requérant l’approbation préalable de l’autorité de tutelle, de par leur nature, leur objet», a expliqué le député maire M. Oumarou Dogari. «Mon bonheur est immense car, nous avons travaillé ensemble sans tergiversation aucune, en ayant toujours en ligne de mire l’intérêt de la population», a-t-il conclu.

Ibrahim Maïga(onep)

06 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Gaweye, ce gigantesque établissement hôtelier nigérien au pied d’argile va bientôt retrouver son lustre d’antan et se relever de ses ruines.
Dans un délai de 24 mois, ce complexe hôtelier grand standing, rudement éprouvé par le poids du temps, sera entièrement relooké pour afficher aux yeux des visiteurs et des Niaméens, qui restent encore nostalgiques de ses années de splendeur, des façades plus luxuriantes.
Le gouvernement en a décidé ainsi et les responsables de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS) ont été assez perspicaces en trouvant le partenaire stratégique à la hauteur de l’enjeu. C’esst en effet le groupe hôtelier Bravia qui sera en charge des travaux de rénovation et de l’exploitation dudit hôtel dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé rondement négocié.

L’acte a été solennellement officialisé, ce vendredi 14 avril 2023 au siège de l’ANPIPS, à travers la signature de la convention par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid, et le promoteur du projet de rénovation et d’extension de l’Hôtel Gawèye, également Président Directeur Général du Groupe Bravia, M. Prakash Lalchandanin. C’était sous le regard enchanté du Directeur général de l’ANPIPS, M. Noufou Insa, du Directeur général de l’Hôtel Gaweye, Monsieur GARBA, ainsi que des délégués du personnel de l’hôtel et des représentants de leur syndicat. Tout ce beau monde était présent pour assister à l’acte annonciateur de la renaissance du Gaweye.

L’espoir de revoir l’Hôtel Gaweye sous une face plutôt radieuse est d’autant plus permis que c’est une envelope de plus de 24 milliards de FCFA qui sera injectée dans les travaux de rénovation.

Le jeu valant la chandelle, un peu plus tôt dans la matinée de cette même journée de vendredi, le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, reçevait le PDG du Groupe Bravia, promoteur du Projet de rénovation et d’extension de cet hôtel, M. Prakash Lalchandanin, en compagnie du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid, et du Directeur général de l’ANPIPS, M. Noufou Insa.

A cette occasion, le DG de l’ANPIPS a annoncé qu’une fois renovée, l’Hôtel Gawèye, disposera, en plus de ses 200 chambres standard et 8 suites présidentielles, d’un grand espace qui sera aménagé sur deux hectares du côté fleuve Niger jusqu’à l’esplanade du Palais des Congrès. Mieux, un bateau-restaurant sera mis en place pour les circuits sur le fleuve Niger”, a souligné M. Insa. Il a enfin précisé que les travaux démarreront très bientôt et dureront 24 mois. Avec cette signature de convention calquée sur un modèle novateur et inclusif, c’est une bouffée d’oxygène qui vient renforcer les béquilles fragiles de cet établissement hôtelier qui met fin à la longue et pénible valse des firmes internationales qui avaient manifesté ces dernières années leurs ambitions de s’offrir GAWEYE. Clap de terminus, ouf!

Par Assane SOUMANA (Correspondant de Confidentiel Afrique à Niamey)

Source : http://confidentielafrique.com/investissement/niger-lindien-bravia-va-relifter-lhotel-gaweye-de-ses-ruines/ 

Nigeria/Opération ‘’Deep Punch 2’’ Les combattants de Boko Haram traqués jusque dans leurs derniers retranchementsEn cours depuis quelques jours, l'opération militaire régionale baptisée "Deep Punch 2" est bien parie pour débarrasser le Nigeria de la gangrène du terrorisme. En effet, les soldats du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun, déployés dans cette offensive de grande envergure continuent de traquer les différentes factions du groupe terroriste Boko Haram jusque dans leurs derniers retranchements.

es forces armées engagées dans cette vaste opération de ratissage des combattants de Boko Haram n’entendent visiblement concéder aucun espace de repli aux groupes terroristes. Aussi, tandis que qu’une partie du contingent de la force multinationale est lancée aux trousses du ténébreux Abubakar Shekau et sa bande jusqu’aux confins de la forêt de Sambisa, un autre détachement accule Mamman Nur, le chef de l’autre faction ayant fait allégeance à Al­Qaida en Afrique du Nord, et ses hommes tapis dans la ré­gion du lac Tchad.

Les premiers résultats de l’opération ‘’Deep Punch2’’ sont plutôt réconfortants. En effet, selon les termes d’un communiqué rendu public, mardi dernier, par le porte-parole de l’armée nigériane, le général de brigade Sani Kukasheka Usman, a annoncé que, dans la région du Lac Tchad, les forces armées ont neutralisé 107 combattants de Boko Haram, alors que des centaines d'autres insurgés ont été forcés de se rendre. En plus, les forces armées ont saisi plusieurs armes de différents calibres et des munitions. L'armée a également indiqué avoir perdu trois de ses élé­ments et un garde civil venu en soutien aux militaires.

Selon le général Sani K. Usman, « les forces dé­ ployées dans l’opération ‘’Lafiya Dolé’’ ont réalisé d’énormes progrès dans la cadre de l’opération Deep Punch 2 en cours dans différents secteurs. Les soldats ont déjà neutralisé 50 combattants de Boko Haram, et capturé plusieurs armes de grand calibre et des munitions, surtout dans la grande zone du Lac Tchad ».

L’Education, du primaire au supérieur, on le sait, est au coeur du programme de la Renaissance Acte III que conduit Bazoum Mohamed depuis qu’il est arrivé au pouvoir. On sait, pour ne parler ici que du niveau supérieur, que des actions d’envergure avaient été menées pour les universités, en partant du recrutement d’enseignants-chercheurs à la dotation de certaines universités de tentes marocaines pour servir d’amphithéâtres afin de pallier rapidement, au regard du délai rapide de leur construction, le problème d’infrastructures qui se pose. Même si, une des tentes n’a pas pu tenir face aux intempéries, l’on sait qu’à l’université de Niamey, l’infrastructure résiste toujours et sert aux enseignements. Dans le programme de la Renaissance acte III, le président de la République poursuit un programme ambitieux mais, à l’allure où vont les choses, l’on ne peut que se poser quelques questions sur la manière dont certains aspects des investissements consentis aux universités publiques sont en train d’être gérés par la tutelle et le ministère des Finances. En effet, dans un article d’Ismael AÏDARA qu’on peut lire sur le site de Confidentiel Afrique et intitulé « Niger : La société BUILDERS de l’entrepreneur malien Ibrahima DIAWARA va édifier 4 gigantesques infrastructures universitaires pour un coût global de 110 milliards de FCFA » et que le marché a été attribué à cette seule société, sans mise en concurrence et notamment à une entreprisse d’un pays avec lequel les autorités nigériennes sont en difficulté relationnelle. Faut-il soupçonner, derrière ce choix, quelques intérêts de la part des facilitateurs nigériens ? On lit que « Quatre universités de dernière génération seront construites respectivement dans la région de Niamey, Tahoua, Maradi et Zinder [par] Builders, la compagnie du Tycoon malien, Ibrahima DIAWARA […] retenue par l’État du Niger pour la réalisation de ces infrastructures. Le coût global des investissements est estimé à 110 milliards de FCFA. Et à une seule société sans mise en concurrence !

Mais qui est Builders ?

Sur le site de Confidentiel Afrique, l’on peut un peu apprendre de cette société que l’on dit être présente dans beaucoup de pays de la sous-région mais que l’on présente quand même comme une société malienne. Ainsi lit-on que « La société BUILDERS, fruit d’une fusion BTP et infrastructures, filiale IBI Group, propriété du jeune entrepreneur malien, monte en puissance. Elle est désormais en piste dans les gravats des 4 futures universités haut standing qui vont sortir de terre à Niamey, Maradi, Tahoua, Zinder. Une grande marque de confiance de l’État du Niger envers BUILDERS, qui a jeté son dévolu sur l’expertise africaine ». Mais l’on n’apprend rien de ce qui rend crédible la société, car on ne renvoie à rien de ce que la société, ailleurs, a réalisé d’extraordinaire et de visible qui convaincrait sur son expertise dans le domaine des BTP. On apprend seulement que « BUILDERS va réaliser avec ses partenaires stratégiques les 04 universités du pays, temples du savoir, afin de relever les plateaux d’enseignements de niveau supérieur ». Qui sont ces partenaires stratégiques ? L’expression est d’autant faite de confusion que l’on ne peut croire à son expertise supposée car Builders, lui-même, ne travaille qu’avec des « partenaires stratégiques » indéfinis. Dès lors, cette affaire semble bien louche pour ne pas donner du crédit aux choix qui sont en train d’être faits par les deux ministères.

Aussi, alors que le journal en ligne estime que « C’est l’un des chantiers titanesques du Président Mohamed BAZOUM pour sa mandature en cours [pour lequel] le Conseil des Ministres, réuni vendredi 22 juin 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous sa présidence et en sa qualité de Président du Conseil des Ministres, a attribué le marché de ces ouvrages à BUILDERS SA ». Mais, a-t-on donné toutes les garanties au président nigérien instigateur de ces projets pour qu’il s’assure du choix et de certains autres aspects du dossier ? Pourtant, il semble qu’il y a trop à redire sur ce marché.

Comment ne pas s’en méfier quand Confidentiel Afrique célèbre Builders comme « Une success-story qui prendra de l’amplitude au Niger avec ces chantiers universitaires de dernière génération et qui transformeront le visage du secteur éducatif, en proie à plusieurs dysfonctionnements. BUILDERS entre dans la cour des grands constructeurs d’ouvrages haut de gamme, sans complexe de ce que l’on trouve de mieux à l’Occident, en Asie ». Faut-il donc croire que c’est seulement avec les milliards du Niger que la société malienne, enfin, « entre dans la cour des grands » ? On ne donne aucune preuve de ce qui la fait rentrer dans la cour des grands sinon que de bénéficier de ces gros chantiers qui lui donnent tant de milliards nigériens dont des complices pourraient se partager des dessous de table.

Mais revenons sur le montage du dossier…

Il faut rappeler que, pour une première fois, la démarche qui attribuait le marché à Builders avait été décriée par la presse et la dénonciation, à l’époque, avait dissuadé à rompre le contrat. Mais, alors qu’on avait cru que c’était pour de bon, voilà que le dossier refait surface avec les mêmes acteurs. Selon nos sources, pour épauler la société dans l’exécution du marché, on devra, selon nos sources, l’aider à avoir accès à des crédits avec des banques, de l’UEMOA en l’occurrence. La démarche existe, apprend- on, et elle est tout à fait légale et normale, mais, quand on s’entête à retourner auprès de la même société pour tenter d’exécuter le marché en « entente directe », l’on ne peut que se poser mille et une questions. C’est intrigant et Bazoum lui-même devrait s’en préoccuper au nom de la bonne gouvernance qu’il voudrait prôner!

Depuis quelques jours, le Ministère de l’Enseignement Supérieur est en train de « réchauffer » le dossier, initiant des termes de références pour reprendre le même projet de construction d’infrastructures universitaires et le confier à la même société malienne. Il s’agit de deux dossiers de termes de références, l’un traitant de la « Réalisation d’études de faisabilité » dans le cadre de la construction d’infrastructures universitaires dans les centres de Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder en lot unique, marché négocié par entente directe sans mise en concurrence avec l’Entreprise BUILDERS. S.A pour un délai d’exécution de trente-six mois pour Trois milliards huit cents quarante-neuf millions deux-cents-trente-sept mille cinq-cents (3 849 237 500), imputés au budget national.

Grand chantier…

Il faut reconnaitre que le chantier est très important pour changer le visage de très vieillottes infrastructures, très dépassées de nos universités, mais faut-il croire au sérieux de cette entreprise quand, pour bien d’autres chantiers, l’on s’est souvent localement contenté de sociétés sur le territoire national, notamment SUMA, présente déjà dans le pays et ayant quand même fait ses preuves ? Quand on considère l’importance du marché constitué d’un lot unique composé de : pour l’Université de Maradi d’un amphithéâtre de 1000 places, d’un amphithéâtre de 500 places, d’une cité dortoirs de 600 lits, de deux laboratoires et d’un restaurant de 500 couverts avec annexes ; pour l’Université Abdou Moumouni de Niamey, d’un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places, de deux cités dortoirs de 600 lits, d’un laboratoire et d’un restaurant de 500 couverts avec ; pour l’Université de Tahoua un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places, une cité dortoirs de 600 lits, de deux laboratoires, et d’un restaurant de 500 couverts avec annexes ; pour l’Université de Zinder d’un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places, d’une cité dortoirs de 600 lits, de deux laboratoires et d’un restaurant avec 500 couverts avec annexes.

Mise à l’épreuve à l’université de Niamey…

C’est avec l’Université de Niamey que le chantier commence visiblement, avec un premier marché qui devra être exécuté dans les mêmes conditions pour les « Travaux de construction d’infrastructures à l’Université Abdou Moumouni de Niamey » d’un budget de Trente-un milliards huit-cent millions (31 800 000 000) F pour un délai d’exécution de trente six (36) mois. Builders, peut-elle exécuter tous les chantiers des quatre universités et sur quelle période? Est-on, dès lors, par un tel choix, pressé de régler le problème d’infrastructures des universités et surtout quand, selon nos sources, on précise que l’entreprise ne peut pas sous-traiter le marché, ou même une partie du marché. Dès lors, pourquoi ne pas aller à un appel d’offre – international s’il le faut au regard de l’importance du projet – en scindant le marché en plusieurs lots? N’est-ce pas Monsieur le Président?

Pourtant, certaines expertises laissent croire que ce montant est bien surestimé pour équivaloir ce que, de tels ouvrages pourraient coûter en réalité. Pour celles-ci, ce qu’il faut pour construire ces différentes structures pour l’Université de Niamey ne peuvent guère dépasser les 17 milliards au lieu des trente-un visiblement arrangés par des gens qui, vraisemblablement, attendent le retour de la manivelle. Comprenne qui pourra. Dès lors, au regard de l’insistance à vouloir coûte que coûte octroyer le marché pour une première fois qui a avorté et une deuxième qui est en marche à Builders S.A., peut-on vraiment être rassuré de la régularité des conditions dans lesquelles le marché est en train d’être exécuté ? Voudra-t-on enrichir quelqu’un ainsi que le PNDS, pendant dix ans, sous Issoufou l’avait fait ? Certains, peuvent- ils ne pas vouloir aider Bazoum Mohamed à réussir son mandat pour vouloir profiter de telles pratiques malsaines et desquelles, le nouveau président, a quand même promis de se départir pour promouvoir une bonne gouvernance ? Peuvent-ils en avoir tellement l’audace au point de braver sa parole donnée et une justice à laquelle, il demandait, il n’y a pas si longtemps, de savoir jouer désormais son rôle au seul service du peuple ? Peut-on encore penser qu’il y ait des Nigériens qui peuvent croire qu’ils peuvent tout oser sans rien craindre, ni de Bazoum ni de la Justice ? Sur qui alors, peuvent-ils compter pour continuer à prospérer dans l’inconduite politique ? Sur Issoufou ? Sur Bazoum ?

Le Président, avant que ce marché ne continue, doit le faire auditer car si tant est que le gap est si important entre le coût réel et le coût trafiqué et arrêté, alors il faut sévir car la différence pourrait aider Bazoum à faire d’autres réalisations au profit d’une école qu’il met au centre de sa gouvernance. Et il n’y a pas d’autres voies : ce n’est qu’en promouvant la bonne gouvernance et la lutte contre l’impunité qu’il pourra s’en sortir… Et avancer.

Mairiga

 

Orange Niger devient Zamani Telecom : La réussite d’une ambition africaine

Mené par deux investisseurs africains talentueux, Mohamed Rissa, Président du groupe Rimbo, et Moctar Thiam, Président du groupe Envol Afrique, Zamani Com SAS a acquis en novembre 2019 l’intégralité de la participation détenue par le groupe Orange dans la société Orange Niger SA pour en devenir l’actionnaire unique. La nouvelle marque née de cette acquisition se nomme désormais Zamani telecom et la nouvelle dénomination de la société devient Zamani Telecom Niger S.A. Le nom « Zamani », à la fois simple et de connotation positive, a été choisi parce qu’il incarne des valeurs de proximité. Dans nos langues locales, « Zamani » signifie « changement, nouveauté, branché ».

Une identité visuelle moderne, chaleureuse et pétillante

Cette rupture, qu'il faut lire également comme un nouvel élan résolument tourné vers l'avenir et en har­monie avec les désirs, les besoins et la diversité des clients au Niger et ailleurs, s'accompagne par l'adoption de nouvelles couleurs : jaune pour le désert et l'amitié, magenta pour l'énergie et la chaleur, bleu pour l'assurance et l'esprit frais.

Cap sur la performance pour chacun des nigériens (parlé de la 4G+)

Le Directeur Général M. Souleymane Diallo l’affirme : « Nous allons offrir à chaque nigérien et à tous nos clients, des produits et services innovants, de qualité, et au juste prix. En nous appuyant sur le meilleur de la technologie, grâce à des investissements de plus de 40 milliards réalisés cette année, nous allons nous efforcer de toucher les populations nigériennes dans les zones les plus reculées, leur apportant, à tous et a toutes, des solutions adaptées qui contribueront à l'amélioration de leur bien-être au quotidien ».

Toujours selon le directeur général, Zamani Telecom Niger S.A., fidèle à sa promesse d’être toujours aux côtés de ses clients, grâce à sa technologie 4G+ qui fait d’elle le premier réseau 4G+ au Niger.

La 4G+ de Zamani Telecom permettra d’accompagner la montée en puissance des besoins des entreprises en offres de mobilité et de qualité supérieure. Les professionnels, au bureau, à la maison ou en déplacement, pourront envoyer des emails avec des pièces jointes volumineuses, organiser des vidéo conférences avec des partenaires à l’étranger.

La 4G+ nous permettra de consolider nos acquis avec Orange et surtout de recruter de nouveaux clients avec l’arrivée de la nouvelle marque et ainsi offrir à nos clients et au reste de la population nigérienne une expérience jamais inégalée de la technologie 4G+, elle contribuera au développement économique et social du Niger, grâce aux perspectives offertes en matière de e-commerce, e-santé ou e-éducation notamment.

Zamani Telecom continuera à fournir la meilleure expérience 4G+ du Niger et entend quotidiennement améliorer la qualité de ce service pour la plus grande satisfaction de ses clients. D’ailleurs, la couverture 3G+ sera étendue sous peu à 100% de la couverture réseau

Une marque tournée vers l’humain

Operateur global de télécommunications, Zamani Telecom place le client, les communautés, et les entreprises, au cœur de sa stratégie afin de leur apporter des solutions digitales innovantes dans un langage simple et direct, et leur faire vivre une expérience client inoubliable. Tout cela est possible grâce à l’engagement sans faille de nos 360 collaborateurs et de notre réseau de vente indirect de plus de 22 000 boutiques réparties sur tout le territoire national. En tant qu’opérateur digital de référence, Zamani telecom NIGER S.A. met également à la disposition de ses clients des outils de communication digitale dont le nouveau site web www.zamanitelecom.com et la nouvelle application MyZamani permettant à tout un chacun de gérer son compte et son activité encore plus facilement.

Contacts presse :
Roni Alhassan : +227 90232409
Sani ATTE BOEYI : +227 90232336

 

 

6e forum des Affaires UE Afrique A AbidjanEn prélude au 5eme Sommet Union Africaine, Union européenne, s’est ouvert ce lundi 27 novembre 2017 à Abidjan le 6eme Forum des Affaires UE-Afrique en présence du vice-président de la République de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, autour du thème ‘’ Investir dans la création d’emplois pour les jeunes’’.

Ce Forum qui rassemble des Représentants des secteurs public et privé des deux continents fait partie de la stratégie conjointe UE-Afrique relativement aux politiques en rapport avec la transformation structurelle des économies africaines basées sur l’industrialisation.

Avec la perspective d’enregistrer l’arrivée sur le marché de l’emploi de 450 millions de jeunes Africains à l’horizon 2050, la question de la création d’emploi s’impose comme une préoccupation majeure pour laquelle l’Union Européenne et les Etats Africains doivent s’accorder sur des stratégies afin d’offrir aux jeunes des emplois décents, a insisté le vice président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

Le ministre du Commerce, M. Alkache  Alhada, a présidé, le mercredi 9 mars 2022, la cérémonie d'ouverture de l'Assemblée générale élective de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Niger (CCIN) à la salle des conférences de l'hôtel de Ville de Tahoua.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le ministre du Commerce a exprimé sa compassion aux membres de la CCIN, aux civils et militaires décédés tout en remerciant les autorités régionales pour leur accueil. « Ma présence à vos côtés est la manifestation solennelle de toute l'attention que le Gouvernement porte au secteur privé » a déclaré le ministre du Commerce. C'est pourquoi le Gouvernement continue à investir dans ce secteur pour l'amélioration du climat des affaires et la promotion des  Petites et Moyennes Entreprises (PME) ainsi que des actions tendant à la mise à niveau des entreprises, la mise en œuvre de la Zone de libre échanges continentale (Zlecaf), a-t-il ajouté.

En matière des PME, le Gouvernement va faciliter l'accès au crédit, en matière de protection des PME, il sera créé des tribunaux de commerce dans toutes les régions dans le cadre administratif et réglementaire a-t-il annoncé. Le ministre Alkache a également beaucoup insisté sur la valorisation des produits locaux et leur exportation à l'étranger. Il a révélé que l'essor économique viendra de tous notamment du Programme de Renaissance Acte 3, du Programme de Développement Economique et Social du Niger. Il a ensuite expliqué que la compagnie consulaire est un partenaire privilégié de l'État tout en saluant l'engagement de son Président, les membres régionaux et le Président d'honneur.

Le ministre du Commerce a aussi exprimé son optimisme dans la continuité des actions afin d'adopter des mesures de renforcement des capacités eu égard à l'évolution de la technologie. Il a tenu à féliciter tous les acteurs pour leurs efforts dans les actions de développement. Le ministre a attiré l'attention des commerçants sur les prix des produits dans les marchés à la veille du mois béni de Ramadan. Le Gouvernement a déjà commencé la vente à prix modérés des céréales pour maintenir les prix des céréales et les résultats sont très positifs a-t-il poursuivi. Il a par la suite annoncé que le dialogue continue entre les ministères sectoriels et  les commerçants en vue de trouver un accord. Les défis sont immenses, a-t-il indiqué, avant d'inviter les consulaires à la mobilisation pour la consolidation des acquis tout en rassurant les consulaires la décision de l'Assemblée Générale qui sera appliquée par le Gouvernement avant de leur souhaiter plein succès aux travaux.

Auparavant, le Gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa, le président de la chambre de commerce et d'industrie du Niger, M. Sidi Mohamed Moussa, et le président régional de la CCIN de Tahoua, M. Na-Allah Abouba, ont tour à tour pris la parole pour saluer la tenue à Tahoua de cette Assemblée générale élective de la CCIN, pour exprimer leur gratitude à la CCIN, pour dresser le bilan des réalisations menées du président de la CCIN au cours de son mandat 2018-2022.

La cérémonie a également été marquée par la projection d'un film institutionnel de la CCIN et la remise officielle au ministre du Commerce et au président d'honneur de la CCIN d'un livre sur l'histoire de la CCIN et les grands hommes qui ont animé l'économie du Niger de 1960 à nos jours.

(ANP)

ONEP

L’Institut National de la Statistique (INS) a organisé hier au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey un atelier de dissémination des résultats de l'Enquête Nationale sur la Fécondité et la Mortalité des Enfants de moins de cinq (5) ans (ENAFEME Niger 2021). L'objectif de cette enquête est de disposer de données statistiques actualisées, désagrégées, fiables et de qualité, sur la fécondité, la mortalité des enfants de moins de cinq (5) ans et sur leurs principaux déterminants, afin d'évaluer les progrès accomplis par le Niger, par rapport aux niveaux de certains indicateurs sociodémographiques, et à ses engagements mondiaux et nationaux, sur certaines thématiques majeures. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le secrétaire général du Ministère du Plan, M. Saadou Bokoye.

Dans le cadre de cette enquête financée par la Banque Mondiale, I'INS a mis en place avec l'appui technique du Bureau d'Etudes international, un dispositif de contrôle qualité qui reposait, essentiellement, sur une supervision rapprochée des équipes de terrain et sur des éditions secondaires des données, a expliqué le secrétaire général du Ministère du Plan. Ce dispositif a permis de disposer de données statistiques de qualité dont les résultats préliminaires ont déjà été validés par le Comité de Pilotage, le 10 septembre 2021 et les résultats définitifs le 18 mai 2022.

En effet, a souligné M. Saadou Bokoye, les résultats définitifs de l'ENAFEME Niger 2021 indiquent qu'entre 2012 et 2021, la fécondité des femmes nigériennes a baissé, de manière significative. Aussi, l'Indice Synthétique de Fécondité (ISF), ou nombre moyen d'enfants par femme, est passé de 7,6 enfants en moyenne par femme en 2012, à 6.2 enfants en moyenne par femme en 2021 ; la moitié des femmes nigériennes âgées de 25 à 49 ans, ont eu leur mariage avant l'âge de 16,6 ans contre 15,7 ans en 2012, soit un recul de près d'un (1) an de l'âge médian au premier mariage. Il faut aussi noter qu'il a été observé, selon les résultats définitifs de I'ENAFEME Niger 2021, une légère baisse du quotient de mortalité des enfants de moins de cinq (5) ans qui est passé de 127 pour mille en 2012 à 123 pour mille, en 2021 et une forte hausse du taux de mortalité des enfants de moins d'un (1) an, entre 2012 et 2021. Celle-ci est passée de 51 pour mille à 73 pour mille sur la même période. Les résultats définitifs de l'ENAFEME Niger 2021 font également ressortir une légère baisse de l'utilisation de la contraception moderne, qui est passée de 12.2% en 2012 à 10% en 2021.

Quant au taux de couverture des vaccins recommandés pour les enfants de 12-23 mois, il a baissé de manière significative entre 2012 et 2021, passant de 52% en 2012 à 33% en 2021. En ce qui concerne les soins prénataux, en 2021, presque quatre (4) femmes sur dix (10) ont effectué, au moins, les quatre (4) visites prénatales recommandées. Cette proportion était de 33% en 2012. Il ressort, également, des principaux résultats définitifs de I'ENAFEME Niger 2021, une nette amélioration des conditions d'accouchement des femmes. En effet, 44% des naissances ont été assistées par un prestataire formé en 2021, contre 29% en 2012.

Grâce à cette enquête, le Niger dispose, a dit le représentant du Cabinet UTICA, M. Mohamed Tayab, de données démographiques sanitaires fiables que le pays et la communauté internationale vont pouvoir utiliser sans réserve. Cependant, a-t-il suggéré,  des séminaires de dissémination ciblés au niveau national et régional doivent être organisés et des analyses supplémentaires sur des thèmes très précis doivent être  entreprises pour permettre aux responsables des programmes des populations et de santé de fonder leurs décisions sur des bases statistiques solides.     

Pour sa part, le directeur général de l’Institut National de la Statistique, M. Sani Oumarou a précisé que la collecte des données de l’ENAFEM 2021 a porté sur des échantillons de milliers de ménages, de femmes et d’hommes. Et pour disposer de données de qualité, les différentes équipes, mobilisées sur le terrain, ont bénéficié de l’assistance d’équipes de supervision, et du niveau central. Elles ont aussi reçu l’appui des différentes autorités politiques, administratives et coutumières régionales, départementales, communales et locales. Cette enquête a ainsi permis,  la mise à jour et l’actualisation des indicateurs sur la scolarisation et l’alphabétisation des populations nigériennes, et sur les conditions de vie des ménages nigériens, avec  des indicateurs sur l’accès à l’eau salubre et aux conditions d’habitat.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), organise du 17 au 18 novembre 2022 à Niamey, l’atelier de validation des rapports d’évaluation sectorielle des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme au Niger. Il s’agit de mettre à l’appréciation des participants les résultats des rapports de sept évaluations sectorielles des risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme dans le secteur des Organismes à But Non Lucratif, de Professions de droit et des chiffres, des transports, de l’immobilier entre autres. C’est le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Abdoul Laye Issoufou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises

Dans son intervention le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Abdoul Laye Issoufou a souligné l’importance de  ces rapports soumis à l’appréciation des participants, qui, a-t-il dit, favoriseront une meilleure compréhension des risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme auxquel sont exposés les secteurs identifiés. Ces études ont concerné sept secteurs, à savoir : les banques et établissements de crédit, les transports, les transferts d’argent, les personnes morales et constructions juridiques, les professions du droit et du chiffre, les organismes à but non lucratif et l’immobilier. Les résultats de ces évaluations sectorielles devraient permettre aux autorités de contrôle et de régulation de ces secteurs de mettre en place des dispositifs de surveillance de leurs assujettis respectifs selon une approche basée sur les risques (ABR), a fait savoir le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances. Les assujettis de ces secteurs devaient également prendre en compte ces résultats dans leurs propres évaluations internes des risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme auxquels ils sont exposés. Il a enfin exhorté les participants à des échanges fructueux et constructifs devant permettre d’améliorer la qualité des documents soumis à leur appréciation.         

Pour sa part, le président de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières, M. Taher Hassane a rappelé que son institution a conduit ces trois dernières années deux importantes évaluations nationales que sont l’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme adoptée par le Gouvernement par le décret N° 2019-401/PRN/MF du 26 juillet 2019 et l’évaluation nationale des risques de financement du terrorisme qui a concerné 14 secteurs, adoptée par arrêté N°0434/MF/CENTIF du 28 juillet 2022, en plus de l’étude stratégique conduite dans le secteur des sociétés de transfert d’argent. Les documents qui seront examinés sont, selon M. Taher Hassane, les fruits des travaux conduits par des experts nationaux sous la supervision de la CENTIF. Il a en outre mis cette occasion à profit pour remercier l’Union Européenne qui a accompagné son institution dans la réalisation de plusieurs activités dont la conduite de cet important chantier.

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a présidé, hier dans la salle Seydou Sidibé de l’immeuble du Ministère des Finances, la cérémonie d’ouverture de la 14ème Journée de diffusion des comptes extérieurs du Niger au titre de l’année 2020. Cette Journée co-organisée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et le Ministère des Finances, vise à donner un éclat particulier à la diffusion des comptes extérieurs, eu égard à l'importance de la balance des paiements comme instrument pour l'analyse et la formulation des politiques économiques.

Les comptes extérieurs offrent un résumé sommaire de l'économie nationale, faisant ressortir les secteurs les plus dynamiques à l'exportation au cours d’une période considérée, mais aussi les moins performants, justifiant une attention particulière des autorités économiques et monétaires, a indiqué le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud. A cet égard, a-t-il relevé, l'analyse des soldes caractéristiques de la balance des paiements permet une bonne appréciation du profil de nos échanges économiques avec l'extérieur. Au cours de l'année 2020, l'évolution des échanges extérieurs du Niger avec le reste du monde s'est ressentie du contexte de la pandémie de la Covid-19. D’après le ministre des Finances, le solde global de la balance des paiements du Niger est ressorti déficitaire de 80,0 milliards, après un résultat excédentaire de 317,9 milliards enregistré en 2019. Cette évolution est, a expliqué le ministre des Finances est imputable principalement à la dégradation du compte financier et à celui du revenu secondaire, conjugué à une détérioration de la balance des biens et services.

La situation des comptes extérieurs nigériens en 2020 reflète, pour l'essentiel, la chute des investissements directs étrangers et des investissements de portefeuille, après la dynamique amorcée dans le cadre notamment de la Conférence de l'Union Africaine au Niger. En outre, a précisé M. Ahmat Jidoud, la baisse des transferts publics et privés, particulièrement les aides budgétaires et les réceptions des ONG, a accentué cette tendance. Ainsi, le profil des comptes extérieurs du Niger demeure caractérisé par un solde des transactions courantes déficitaire, dont la principale cause reste le déficit commercial. «A cet égard, le caractère structurel de ce déficit courant et la faiblesse de nos exportations nous interpellent sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures d'envergure, destinées à améliorer sensiblement l'appareil productif du Niger et renforcer la compétitivité des entreprises orientées vers l'exportation», a déclaré le ministre des Finances. A cet effet, a-t-il estimé, la poursuite des réformes engagées par le Gouvernement, notamment dans le cadre de l'optimisation des opportunités offertes par l'opérationnalisation de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), et la mise en œuvre de la stratégie de diversification des filières productives contenue dans le Programme de Renaissance Acte III contribueront à atteindre cet objectif.

Pour sa part, le directeur national de la BCEAO, M. Maman Laouan Karim a dans son mot introductif souligné l’objectif de cette journée, instituée par les autorités de la BCEAO dans les huit Etats membres de l’UEMOA, qui est de faire une large diffusion des comptes extérieurs, dans un cadre formalisé et harmonisé de ladite Union. Elle permet également de mettre en place un espace d’échanges et de réflexions sur les problèmes et les opportunités économiques reflétés dans le profil des comptes extérieurs et leur évolution. Ainsi, les analyses et contributions recueillies dans le cadre de cette rencontre seront a-t-il indiqué, relayées en vue d'étoffer l'arsenal de recommandations visant au renforcement des mesures de politique économique. Le directeur national de la BCEAO a relevé la nécessité de disposer de statistiques fiables, pour s'assurer de la justesse des mesures prises par les autorités concernées. Il a, enfin demandé aux producteurs de données que sont les chefs d'entreprise et tous les autres partenaires d’être pleinement convaincus que la qualité des informations fournies, à travers les questionnaires qui leur sont administrés, conditionne non seulement une meilleure connaissance du paysage économique, mais également la pertinence des décisions prises pour améliorer l'environnement économique dans lequel ils évoluent.

Aïchatou Hamma  Wakasso(Onep)

La 1ère réunion du Comité National de suivi de la mise en œuvre (CNSMO) de la Stratégie Régionale d’Inclusion Financière (SNFI) dans l’UEMOA consacrée à l’installation officielle des groupes de travail sur l’inclusion financière s’est tenue hier, dans la salle Saidou Sidibé du Ministère des Finances. C’est le directeur national de la BCEAO, M. Maman Laouan Karim qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Le directeur national de la BCEAO a d’abord rappelé l‘importance qu’accordent les Autorités de l’Union et celles de la BCEAO, dans la réalisation des objectifs de la Stratégie Régionale d’Inclusion Financière, adoptée par le Conseil des Ministres de l’UEMOA en sa session du 24 juin 2016. Cela dans l’objectif de créer toutes les conditions permettant la réduction de la pauvreté, en favorisant l’accès permanent des populations vulnérables à une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés, à coûts abordables. Les groupes cibles sont les populations vivant en zone rurale, les petites et moyennes entreprises, les femmes et les jeunes. Cette Stratégie a été déclinée en cinq axes prioritaires dont deux de ces axes font l’object de cette rencontre, a fait savoir M. Maman Laouan Karim. Il s’agit de l’axe N°4, qui prévoit de « renforcer l’éducation financière et la protection du client de services financiers ». A cet effet, il a été créé par arrêté n°036 du 27 janvier 2022 du Ministre des Finances, un groupe de travail sur l’éducation financière dont Le Bureau Exécutif National de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (BEN/CDTN), réuni en session extraordinaire, mercredi 1er juin 2022, a rendu publique une déclaration sur la situation sécuritaire qui prévaut au Niger particulièrement dans la région de Tillabéri. Dans cette déclaration lue  par le 2ème Secrétaire Général adjoint du BEN/CDTN, M. Moutari Malam Idi, la centrale syndicale, rend hommage aux vaillants Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) qui œuvrent pour garantir la sécurité des populations et de leurs biens et à la défense de l’intégrité du territoire national. La mission principale est la coordination des actions d’éducation financière au niveau national. Il devra également contribuer à l’élaboration d’un Programme National d’Education Financière, a expliqué le directeur national de la BCEAO. Ce groupe de travail s’attèlera, a-t-il souligné, à l’analyse des données d’inclusion financière, avec comme principales missions de faciliter le dialogue, la coordination et l’échange d’informations entre l’ensemble des parties prenantes intervenant dans la collecte et l’utilisation des données d’inclusion financière. Ces échanges vont, selon M. Maman Laouan Karim, permettre aux membres desdits comités de se pencher sur élaboration et l’adoption des chronogrammes respectifs, en vue de lancer pleinement les activités qui leur sont assignées.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)    

 

L’Ordre National des Experts Comptables et des Comptables Agréés du Niger (ONECCA) organise depuis hier à Niamey, la deuxième session des journées techniques du diplôme d’Expertise Comptable et Financière (DECOFI) de l’UEMOA au titre de l’année 2020. C’est le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Abdou Rafa qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises.

Les participants seront entretenus pendant les cinq jours qui dureront ces assises par des formateurs expérimentés sur des thèmes variés dont entre autres : l’exercice de l’audit et gestion des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) ; la détection des fraudes et des opérations de blanchiment et financement du terrorisme; l’organisation et gestion du cabinet et contrôle qualité et la démarche à adopter pour faire un audit fiscal et social dans le cadre de la réalisation de leurs missions de conseil et d’audit.

L’insuffisance des professionnels comptables en quantité et en qualité dans la sous-région accentuée par l’absence d’une institution de formation de 3ème cycle en comptabilité dans la zone UEMOA a conduit selon le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Abdou Rafa ladite commission à instituer un système coordonné de formation, d’examen et de stage professionnel, conduisant à  l’obtention du Diplôme d’Expertise Comptable et Financière (DECOFI), commun aux Etats de la sous-région à travers le règlement N°03/2020/CM/UEMOA du 26 juin 2020. Il s’agit a ajouté M. Abdou Rafa d’un ensemble de dispositifs permettant de former des professionnels comptables, de haut niveau et de qualité, en référence aux standards internationaux en la matière. L’organisation et la gestion du cursus conduisant au DECOFI, sont a-t-il indiqué assurées par la Commission Régionale pour la Formation des Experts Comptables et Financiers (CREFECF). Le Secrétariat Permanent du DECOFI, créé en 2009, assure en effet la gestion pédagogique au cursus qui comprend un Diplôme d’Etudes Supérieures en Comptabilité et Gestion Financière (DESCOGEF) et le DECOFI. Ces trois (3) diplômes ont été agréés par le CAMES qui assure la présidence des Jury respectifs, a expliqué le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances. Quand au cursus du DECOFI a-t-il poursuivi, il comprend quatre étapes fondamentales : l’entrée, la formation théorique et technique approfondie, le stage professionnel et l’examen final.

Le stage professionnel explique M. Abdou Rafa, dure trois ans et est effectué au sein d’un cabinet d’Expertise Comptable inscrit dans l’ordre d’un pays membre de l’UEMOA. Au cours de ce stage, le candidat à l’expertise comptable participe, non seulement aux activités professionnelles du cabinet, mais aussi aux journées techniques d’appui professionnel qu’organise le Secrétariat Permanent du DECOFI, en collaboration avec les ordres nationaux. Ces journées visent à redynamiser le métier dans les pays membres de l’UEMOA et permettre aux participants d’appréhender les défis qui les attendent dans le cadre de leurs activités professionnelles et d’aborder l’examen final en toute sérénité. Elles sont depuis leur début organisées en présentiel trois fois par an mais le contexte particulier de cette année qui se caractérise par la crise de la COVID-19 a conduit bon nombre d’institutions à adopter des changements dans leur organisation technologique en les obligeant à travailler et à s’engager virtuellement, a indiqué M. Abdou Rafa. C’est dans cette dynamique a-t-il précisé que les présentes journées sont organisées en ligne pour s’adapter au contexte actuel et expérimenter cette approche pour non seulement préserver l’état sanitaire des stagiaires, mais aussi leur atténuer le coup de cette formation.

Ces journées marquent a indiqué le secrétaire permanent du DECOFI, M. Bachir WADE, la continuité pédagogique dans la formation du Diplôme d’Expertise Comptable et constituent chez les stagiaires un moment d’échanges avec des ainés aguerris qui vont partager leurs expériences, explorer des questions d’actualité et partager les matériels pédagogiques correspondant à l’état de la législation du moment.

Pour sa part, le président de l’Ordre National des Experts Comptables et des Comptables Agréés, M. Mamadou Malam Gaidam a constaté avec satisfaction la présence massive des experts comptables stagiaires à cette 2ème session des journées techniques 2020 du DECOFI-UEMOA. Ils sont plus de 120 stagiaires inscrits dont environ 85% vont suivre cette formation à distance, a-t-il souligné. Les modules administrés lors de ces journées techniques permettront aux participants d’acquérir des nouvelles expériences et les guideront dans leurs activités professionnelles a estimé M. Mamadou Malam Gaidam, président ONECCA.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

22 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le ministre du plan Dr Abdou Rabiou représentant le ministre des finances a procédé lunid dernier à l’ouverture des travaux de la 9ème réunion  du comité régional de pilotage du programme de transition fiscale de l’UEMOA. Cette rencontre de trois jours porte sur les réformes communautaires en matière de fiscalité et va permettre de porter une appréciation rigoureuse sur la mise en œuvre du programme par les Etats membres. Il s’agira donc pour les participants de faire le point de l’enracinement de la transition fiscale dans l’Union. Aux côtés du ministre du plan, il y avait le commissaire du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure M. Mahamadou Gado.

Dans son mot introductif, Dr. Abdou Rabiou a souligné l’importance des réformes fiscales qui a-t-il dit, constituent un pilier important des politiques économiques et communautaires auquel les Etats membres accordent beaucoup d’intérêt. En effet, l’Union a mis en place un dispositif de surveillance multilatérale dans le but de renforcer la viabilité macroéconomique dans l’Union et assurer la convergence des économies nationales. Dans ce cadre, a indiqué Dr. Abdou Rabiou, des indicateurs ont été définis et certains sont basés sur les performances des administrations nationales en charge de la collecte des recettes fiscales, compte tenu du rôle si important que lesdites structures jouent dans l’atteinte des objectifs en matière de convergence.

C’est également dans cette dynamique de convergence que le programme de transition fiscale a été mis en place dans l’optique d’améliorer les performances de la fiscalité intérieure des Etats membres et de collecter suffisamment de ressources internes  pour financer les programmes de développement en faveur des populations. La transition fiscale a déclaré le ministre du plan, constitue donc un chemin privilégié pour assurer l’autonomie du financement du développement des Etats. Il a ainsi assuré les participants que le gouvernement de la République du Niger adhère pleinement au processus de transition fiscale en cours dans l’espace communautaire et ne ménagera aucun effort pour accompagner les réformes engagées par la commission pour bâtir un marché commun résilient. Intervenant, le  commissaire du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure M. Mahamadou Gado a rappelé que  sur les 5 objectifs principaux assignés à l’Union par ses textes fondateurs, il y en a 2 qui guident particulièrement leurs actions. Il s’agit des objectifs visant à assurer la convergence des performances et des politiques économiques des Etats membres par l’institution d’une procédure de surveillance multilatérale et celui visant à harmoniser , dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement du marché commun , les législations des Etats membres et particulièrement le régime de la fiscalité.  C’est donc forte de ces objectifs essentiels que la commission a engagé une multitude de réformes qui impactent divers domaines de la vie économique et sociales des Etats membres. La décision de mise en place d’une fiscalité de développement a été prise par les autorités de l’Union en vue de la collecte optimale des recettes fiscales.

Rahila Tagou

27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Ville de Niamey a organisé hier, en collaboration avec les investisseurs tunisiens, un forum d’investissement Tunisie-Niger. Cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le député maire, président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni a réuni des opérateurs économiques nigériens et tunisiens ainsi que des professionnels d’aménagement et de bâtiment pour partager leurs expertises relatives au service de développement de ce secteur. Il s’agit aussi de favoriser les opportunités pour le lancement d’un nouveau projet. Ont pris part à cette cérémonie le ministre de l’Urbanisme, celui de l’Equipement, le représentant des investisseurs tunisiens et plusieurs invités.

Selon le député maire, président du Conseil de Ville de Niamey, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni investir à Niamey est un événement important qui sera inscrit en lettre d’or dans les annales de l’histoire de la nature urbaine de la ville. En effet, cette rencontre est un véritable jalon pour la réalisation du projet d’aménagement des berges du fleuve Niger pour une ville toute nouvelle, a relevé le maire, président du conseil de ville de Niamey. Ce forum fait suite à la visite effectuée par le député maire Oumarou Dogari Moumouni à Tunis sur invitation de la société Albuhaira Invest. Il s’agit ainsi de créer les conditions idoines pour une transposition du grand projet du Lac-Nord de Tunis au niveau des berges du fleuve Niger afin de hisser l’image de la capitale Niamey au diapason de celle des villes sub-sahariennes qui avancent. «Au-delà du caractère esthétique que procurera la concrétisation d’un tel projet à Niamey, il permettra sans conteste de lutter contre le phénomène récurrent des inondations du fleuve Niger et offrira un cadre de vie et de travail convivial en passant par la résolution du besoin d’hébergement et de service», a-t-il expliqué.

Aussi, le président du Conseil de Ville de Niamey, devrait précisé que la présence des membres du gouvernement à cet événement atteste si besoin est, de l’intérêt qu’accordent les autorités du Niger en particulier, S.E. Mohamed Bazoum pour la modernisation de la ville de Niamey. Le député maire Oumarou Dogari Moumouni a en outre invité tous les acteurs à apporter leur contribution pour la réalisation d’un modèle architectural diversifié de lotissement et présentant une morphologie complexe et un caractère environnemental exceptionnel. Ce modèle sera, a-t-il expliqué, un lotissement intelligent en lien avec la mobilité, la surveillance, la gestion de déchets solides et liquides et produira des bâtiments emblématiques.

Auparavant, le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Maï Zoumbou Laoual Amadou a indiqué que la Ville de Niamey vit dans un contexte d’urbanisation galopante où celle-ci abrite plus de 60% de citadins au Niger. Il est donc plus que nécessaire de mieux maitriser et accompagner son expansion rapide pour aspirer à un développement spatial, économique et social harmonieux et durable. Cela passe par des stratégies et actions à y réaliser dans une vision à long terme, à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’outil de planification urbaine conséquent. Le ministre Maï Zoumbou a exprimé ses atteintes par rapport aux partenaires. Ces attentes sont entre autres  la concrétisation de leur programme d’aménagement des berges du fleuve de Niamey avec la Ville de Niamey et la prise des dispositions dans les limites de leur compétence technique et de leur capacité de financement pour accompagner le gouvernement dans la réalisation de son ambitieux programme de rénovation du centre-ville de la capitale.

Pour sa part, le directeur général de la société Albuhaira Invest, M. Mohamed Ridha TRABESLSI, a saisi cette occasion pour partager l’expérience de sa société avec leurs frères nigériens dans une perspective de réflechir par rapport à la transposition possible sur les berges du fleuve Niger. M. Mohamed Ridha TRABESLSI a aussi fait un bref aperçu sur le pari qui a été gagné par sa société dans le projet de Lac-Nord de Tunis notamment en termes environnemental, urbanistique, économique et social, et ce grâce à un modèle de partenariat réussi fondé sur des bases de confiance qui se poursuit depuis près de 40 ans

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier au Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, l’ouverture du Forum national sur la perspective transversale des dynamiques entrepreneuriales, organisé par l’ONG Jeunesse-Action et Leadership (JAL) en partenariat avec le Ministère de l’Industrie et de l’Entreprenariat  des Jeunes. Cette initiative des jeunes et pour les jeunes est un cadre d’échanges et de réflexions sur l’entreprenariat des jeunes, la problématique de l’emploi et de la participation de ces derniers aux actions de développement local.

Pour promouvoir l’emploi et l’auto-emploi des jeunes, le Gouvernement a créé, selon le Premier ministre, un Ministère en charge de l’Enseignement Professionnel et Technique avec un accent particulier sur la formation professionnelle et technique afin de donner aux jeunes les qualifications nécessaires pour embrasser un métier soit à travers un emploi salarié, l’auto emploi ou la création des Petites et Moyennes Entreprises (PME). C’est également dans cet esprit que le Ministère en charge de l’Entreprenariat des jeunes et les structures d’accompagnement au titre desquelles, le Fonds National d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries (PMI), plus connu sous la dénomination de FONAP ont été créés. Les PME/PMI représentent en effet 90% des entreprises formelles et génèrent à peu près 60% des emplois formels et sont les plus souvent, créées par des jeunes qui ont de très faibles capacités de financement et d’accès au crédit bancaire en plus de faibles capacités managériales, a dit le Chef du Gouvernement. C’est pour pallier ces difficultés, a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou,  que le Fonds National d’Appui a été créé autour des objectifs de contribuer à la transformation de l’économie nigérienne en soutenant la création des PME/PMI dans des secteurs porteurs, rechercher et mobiliser les ressources pour le financement direct et indirect de ces dernières, favoriser leur accès aux financements bancaires ou autres organismes de crédits à travers notamment les garanties, la bonification, le crédit–bail, le capital-risque, contribuer au renforcement de leurs capacités techniques et managériales.

En effet, a souligné le Premier ministre, ce mécanisme de financement intègre les très nombreuses start-ups, fruits de l'ingéniosité et de la créativité de nos jeunes, en favorisant leur développement pour diversifier les offres de services aux populations. Aussi, l'accompagnement technique leur permettra de consolider les acquis afin d'assurer la pérennité et le développement des entreprises qu'ils ont créées. Pour accompagner les projets en faveur des jeunes, le Gouvernement s'est aussi doté d'une Stratégie Nationale de Promotion de l'Entrepreneuriat des Jeunes du Niger 2020-2029, a-t-il fait savoir. Cette Stratégie, portée par le Ministère en charge de l'Entreprenariat des jeunes et qui constitue un cadre fédérateur des actions économiques en direction de la jeunesse, a pour vision de « Développer l'entrepreneuriat pour créer massivement de l'emploi aux jeunes afin de faire du Niger un pays émergent bâti sur une économie résiliente et moderne ». Le présent forum est donc une opportunité supplémentaire pour élargir la réflexion sur la place que les jeunes doivent tenir dans le développement de notre pays. Cette approche innovante mise en œuvre par l'ONG Jeunesse-Action-Leadership, revêt une grande importance car il s'agit d'une initiative des jeunes pour la promotion des jeunes soutenue par la contribution de compétences multisectorielles tant universitaires, de la société civile, du secteur privé que de l'administration publique aussi bien au niveau national qu'international, a-t-il apprécié. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement,  M. Ouhoumoudou Mahamadou a en outre réitéré l’engagement du Gouvernement à examiner avec diligence les conclusions qui en seront issues.

Auparavant, le président de l’ONG Jeunesse-Action et Leadership, M. Tcherno Ali Diallo a indiqué que ce forum se veut un espace où seront discutés les voies et moyens pour faire de l’entreprenariat et de l’auto emploi, la réponse au défi de l’emploi des jeunes, au défi de l’émigration des jeunes et au défi de la sécurité dans le contexte actuel. Il a aussi souligné que donner une réponse idoine à la demande d’emplois, doit passer par l’industrialisation du Niger comme condition préalable à une transformation structurelle permettant d’entraîner le développement des autres secteurs de production.

 Quant au secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Niamey, M. Rabiou Gimba, il a promis au nom des habitants de Niamey, de faire tout pour que les recommandations qui seront issues de ce forum puissent être appliquées afin de permettre à ladite région de s’inscrire dans une reprise économique résiliente et durable après la COVID-19.

 

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Ouverture hier de la 33ème réunion plénière de la Commission Technique du GIABA : Mobilisation tout azimut pour lutter contre la criminalité financière

Le ministre délégué  au Budget, M. Ahmat Jidoud, a présidé hier par visioconférence la cérémonie d’ouverture de la 33ème réunion plénière de la Commission Technique du GIABA.

Dans le discours qu’il a prononcé, il a d’abord rappelé que l’année 2020 est marquée  par une crise profonde engendrée par la pandémie de la COVID-19 ayant ébranlé nos économies. Il a à cet effet mentionné que, selon les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) du mois d’Avril, le produit intérieur brut en termes réels de la CEDEAO devrait se contracter  de 1,6%, contre un taux de croissance de 3,1% en 2019. Pour contenir cette pandémie, les Etats  ont mis en œuvre  des programmes d’urgences comprenant des mesures préventives, telles que la fermeture des frontières, ainsi que la suspension  des rencontres nationales et internationales. Ces mesures nécessaires, précise-t-il, ont empêché l’organisation des sessions des instances du GIABA qui devraient se tenir à Niamey  au cours du mois de mai 2020.

Le ministre délégué au Budget a noté que le Secrétariat du GIABA, soucieux de poursuivre résolument sa mission  que lui ont assigné les autorités de l’espace CEDEAO, a pris l’initiative d’exploiter  les opportunités qu’offrent les technologies de l’Information et de la Communication, en organisant  des rencontres virtuelles. D’après lui, ces rencontres permettent au secrétariat du GIABA d’effectuer  un suivi rapproché des activités  en matière  de lutte contre le blanchiment  des capitaux  et le financement du terrorisme au sein des Etats membres.

M. Ahmat Jidoud a rappelé que la lutte contre la criminalité financière est l’une des préoccupations primordiales et permanentes de la communauté  internationale, en raison de l’impact négatif engendrant ce phénomène sur la stabilité macroéconomique, singulièrement sur l’intégrité et la stabilité des institutions financières  ainsi que sur la bonne gouvernance. Il devait ajouter que l’ingéniosité  de ces criminels financiers exige une vigilance  toujours accrue afin de les empêcher  de profiter du contexte de la pandémie de la COVID-19 pour inventer de nouvelles méthodes de blanchiment des capitaux et de financement  du terrorisme. En outre, il a indiqué que le Niger a décidé  d’inscrire son Dispositif National de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme dans une dynamique d’amélioration continue, à travers notamment la mise en œuvre des réformes permettant de l’adapter  en tenant compte des nouvelles techniques et tendances de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme issus des travaux de recherche régionaux et internationaux. Le ministre délégué au Budget a informé l’assistance de l’entrée de notre pays dans le processus  du deuxième cycle d’évaluation mutuelle des Etats membres dont la visite s’est déroulée du 13 au 29 Janvier 2020. Il a également confié que le gouvernement accorde un intérêt particulier  à cet exercice, qui s’est traduit par l’adoption cette année d’une série de réformes visant à renforcer le Dispositif national, à travers des textes qui, pour les uns,  comblent des vides juridiques et, pour les autres , consolident les prérogatives de la CENTIF et du Comité National de Coordination des Actions relatives  à la lutte contre le Blanchiment des Capitaux, le Financement du Terrorisme et de la Prolifération  des armes de destruction massive (CNCA-LB/FT). «Dans ce contexte  de menace terroriste permanente, je ne saurais terminer  mes propos sans souligner l’importance de la coopération entre nos Etats membres dans notre combat commun contre la criminalité financière, devenue transfrontalière », a déclaré le ministre délégué au Budget avant de notifier que cela passe nécessairement par une mutualisation des efforts des Etats membres et une intensification des échanges d’informations au niveau de l’espace communautaire.

Par Laouali Souleymane(onep)

 28 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/