Economie

Afrique : les Etats-Unis se posent en alternative à la Chine« Le modèle chinois c’est: vous apportez un contrat, vous signez, et nous, les pays africains, nous devons à la société cinq milliards de dollars », a-t-il développé.

« Il existe un autre modèle qui s’appelle financement en fonds propres (« equity financing »), qui ne creuse pas la dette du pays », a assuré M. Nagy, en tournée en Ouganda, au Rwanda, en RDC avant une prochaine étape au Cameroun.

Ancien diplomate en poste dans plusieurs pays africain, universitaire, M. Nagy s’est livré à cette démonstration en face du Congo-Brazzaville, capitale d’un pays en proie à de lourdes difficultés financières dont une partie de la dette est détenue par la Chine.

Les entreprises américaines « amèneront des jobs, l’emploi, car elles n’apportent pas leurs propres employés pour n’importe quel emploi un tant soit peu qualifié », a-t-il poursuivi.

Les sociétés américaines « emploient des gens sur places, procèdent à des transferts de technologie, elles ne participent pas à la corruption, elles sont très, très attentives à l’environnement », a résumé l’émissaire de Donald Trump.

20 mars 2019
Source: https://afrique.lalibre.be/

Afrique: les universités d'excellence essaiment sur le continentPlusieurs expériences d’enseignement supérieur de très haut niveau sont menées en Afrique pour former l’élite du futur. Ces jeunes leaders peuvent suivre, entre autres, les programmes de la Mandela Rhodes Fondation et de l’African Leadership Academy en Afrique du Sud, ou encore de l’Université Ashesi au Ghana.

Des programmes d’excellence visant à former les leaders africains de demain ont été lancés sur le continent au tournant des années 2000. Par esprit de réconciliation et désir de promouvoir les études auprès des jeunes, Nelson Mandela a été l’un des pionniers, en parrainant en 2002 une initiative du Rhodes Trust. Ce fonds donne alors 10 millions de livres sterling à la Fondation Mandela Rhodes, dotée d’un siège au Cap, l’immeuble Mandela Rhodes, offert par le groupe diamantaire De Beers.

Sous la direction de Shaun Johnson, ancien journaliste et directeur adjoint du groupe de presse Independent Newspapers, avec un conseil d’administration qui comprend l’écrivain Njabulo Ndebele, recteur adjoint de l’Université du Cap, un comité de personnalités différentes sélectionne chaque année depuis 2005 les heureux élus.

La vingtaine d’étudiants retenus sont ensuite entièrement pris en charge pour suivre un programme d’exception d’une seule année. Essentiellement sud-africains, issus de tous les milieux, ces élèves comptent aussi quelques Zimbabwéens. Le programme se veut panafricain, mais reste méconnu hors de l’Afrique australe et anglophone.

Afrique : Pas de développement sans connectivitéDepuis maintenant quelques années, l'Afrique connaît un réel boom entrepreneurial. La génération Y innove, surprend, exporte des idées et se démarque par son usage différent des nouvelles technologies. L'une des principales sources d'inspiration pour cette jeunesse: leur vie quotidienne. Chaque problème africain est une idée d'entreprise.

Imaginez que vous vivez loin de tout, dans le désert, dans des montagnes ou dans un village perdu quelque part entre Rabat et Ouarzazate. Vous avez besoin de médicaments pour vous soigner mais l'acheminement de ce traitement jusqu'à votre lieu de vie nécessite trois à quatre jours. Que feriez-vous? Attendre?

Imaginez à présent si vous pouviez commander ce médicament depuis l'écran de votre salon alimenté par l'énergie solaire, régler la facture depuis votre téléphone mobile et récupérer votre livraison déposée par un drone devant votre porte sous 48h... grâce aux nouvelles technologies, cela est maintenant possible. L'Afrique serait-elle donc en train de récupérer petit à petit son retard dans l'innovation high-tech? Certainement. Mais à sa manière. Et à son rythme.

Passeport africain 01L’Union africaine a fixé à 2018 le délai pour la suppression des exigences de visa pour tous les citoyens africains dans tous les pays africains.

La politique de libre circulation des personnes et de passeport africain a été adoptée par l’Union africaine lors de la 27e session ordinaire tenue à Kigali au Rwanda en juillet 2016.

Les États africains devaient adopter le passeport africain et travailler en étroite collaboration avec la Commission de l’UA pour faciliter sa délivrance au niveau national sur la base des dispositions politiques internationales, continentales et nationales, ainsi que de la conception et des spécifications continentales.

Un rapport récent de l’UA a révélé que les Africains peuvent voyager sans visa dans seulement 22 % des pays africains.

À ce jour, les Seychelles sont le seul pays où les voyages sans visa sont ouverts à tous les Africains – ainsi qu’aux citoyens de tous les pays – comme cela a toujours été le cas.

Néanmoins, un certain nombre de pays ont légèrement assoupli leurs règles en matière de visas.

Afrique: un fonds pour les jeunes agriculteursLe président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, a annoncé la création d'un fonds dédié aux jeunes entrepreneurs agricoles doté de 250.000 dollars, selon un communiqué de la BAD daté de vendredi soir. Lauréat du prix mondial de l'alimentation, M. Adesina s'est engagé à consacrer la dotation financière qui accompagne le prix à la création de ce fonds spécial.

"Je m'engage à consacrer les 250.000 dollars de ma récompense du prix mondial de l'alimentation pour mettre en place un fonds entièrement dédié au financement des jeunes Africains actifs dans l'agriculture pour nourrir l'Afrique", a-t-il déclaré lors de la cérémonie de remise du prix vendredi à Des Moines (Etats-Unis).

"Les grandes réalisations (d'Akinwumi Adesina) ont touché des millions d'agriculteurs et de personnes vivant dans la pauvreté rurale au Nigeria et dans toute l'Afrique", a expliqué le président de la Fondation du prix mondial de l'alimentation, Kenneth Quinn, cité dans le communiqué.

Sous la direction du président Adesina, la BAD oeuvre à l'accélération du développement agricole à travers sa stratégie Nourrir l'Afrique, avec un investissement prévu de 24 milliards de dollars sur les dix prochaines années, selon le communiqué de la BAD. Le prix vient également récompenser le travail qu'Adesina a accompli au cours des deux dernières décennies avec la fondation Rockefeller, l'Alliance pour une révolution verte en Afrique et le ministère de l'Agriculture et du développement rural du Nigeria, indique la BAD.

La carte 2017 de l'ONG américaine Freedom House donnant une indication de l'état de la démocratie dans le monde.Les dix pays les plus démocratiques d’Afrique ne sont pas forcément les mêmes selon les deux index de référence mondiaux publiés chaque année. Pour l’Economist Intelligence Unit (EIU), on ne trouve que six démocraties « défectueuses » en Afrique, alors que l’ONG Freedom House pointe dix pays libres sur le continent, dont les scores n’ont rien à envier à la France, l’Italie ou les Etats-Unis.

L’Afrique, elle, offre un visage contrasté, avec des points sombres marquant les régimes les plus autoritaires de la planète. Ainsi, au même niveau que la Corée du Nord, la Syrie et l’Arabie saoudite, figurent la République démocratique du Congo (RDC), la République de Centrafrique, le Tchad, la Guinée équatoriale et la Guinée-Bissau.

Du coup, sur la carte du monde de Freedom House, qui mesure les degrés de libertés publiques et de droits politiques, dix pays d’Afrique se distinguent comme « libres » (18% du total et seulement 12% de la population au sud du Sahara). Il s’agit dans l’ordre du Cap-Vert (avec un index élevé de 90, similaire à celui de la France, sur une échelle allant de 0 à 100), l’île Maurice (89, aussi bien que l’Italie ou les Etats-Unis), du Ghana (83, au même niveau que Panama), du Bénin (82, comme l’Argentine et la Corée du Sud), Sao Tomé et Principe (81), suivi par le Sénégal, l’Afrique du Sud et la Tunisie (78, un cran en dessous du Brésil), la Namibie (77, le même niveau que l’Inde) et le Botswana (72, à égalité avec le Pérou).

Afrique centrale: la libre circulation des personnes devient une réalitéLa Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac) a "pris acte" mardi de la ratification fin octobre, par tous les Etats membres, de l'accord de 2013 sur la libre circulation des personnes dans la sous-région, mettant fin à des négociations laborieuses entamées il y a plus de quinze ans.

Les chefs d'Etat de la Cémac, réunis en sommet extraordinaire à N'Djamena, ont aussi décidé d'autoriser la Banque de développement des Etats d'Afrique centrale (Bdeac) à débloquer 1,7 milliards de francs CFA pour accompagner l'application de la libre circulation.

La question de la libre circulation est sur la table depuis des années en Afrique centrale: en 1972, l'ancêtre de la Cémac avait déjà acté la libre circulation des personnes, sans qu'elle ne soit appliquée.

En 2000, à la création de la Cémac, l'idée d'un "passeport Cémac" avait été avancée puis décidée, mais il n'a jamais vu le jour.

Les négociations sur la libre circulation, laborieuses, ont depuis continué à chaque sommet de la Communauté, mais elles ont longtemps achoppé en raison des refus de la Guinée équatoriale et du Gabon, pays pétroliers peu peuplés et relativement prospères qui craignaient une immigration massive.

Les six pays de la Cémac (Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad), dont la monnaie commune est le franc CFA, représentent un marché de 30 millions de consommateurs

1er novembre 2017
Source : http://www.bbc.com/afrique/region-41825873

Nelson Mandela livre fin vieUn livre sur la fin de vie de Nelson Mandela a été retiré des librairies, suite à une intense polémique. Le livre intitulé « Les dernières années de Mandela », a été publié le 18 juillet. L'ouvrage a été écrit par Vejay Ramlakan, le chirurgien militaire à la tête de l'équipe médicale qui a suivi Madiba dans les 10 dernières années de sa vie. Au fil des pages, le médecin fait des révélations très intimes sur la fin de vie de Mandela et donne de nombreux détails sur le dossier médical de l'ancien chef de l'Etat. La publication, accusée de contrevenir au secret médical, a été retirée des rayons en début de semaine.

La famille de Nelson Mandela a très peu apprécié la publication du livre évoquant les dernières années du « Père de la Nation ». Sa veuve Graça Machel a menacé de porter plainte pour atteinte au secret médical, soutenue par le chef de clan, Mandla Mandela, qui a dénoncé « un énième abus de l'héritage et du nom (de son grand père) ».

Afrique Resources Naturelles Africa « Quand je regarde l’Afrique, je vois en effet le continent de l’avenir. L’Afrique est en train de connaitre une transformation sans précédent, avec une croissance continue depuis 2000, l’urbanisation et l’essor des classes moyennes, le développement du secteur privé et une jeunesse créative et dynamique. Il y a bien entendu des défis que l’Afrique devra surmonter : la démographie, les pandémies ou le dérèglement climatique qu’elle subit, les inégalités et la faiblesse de la gouvernance. Mais je suis convaincu que l’Afrique surprendra le monde par son dynamisme », a répondu d’Emmanuel Macron. Intéressant !

Les chiffres confortent l’analyse de Macron. Le rapport 2017 du Forum Mo Ibrahim souligne que parmi les 25 pays au taux de croissance le plus élevé entre 2000 et 2014, 10 sont africains.

agriculture afrique nigerdiaspora"Près de 15 ans après l’engagement fait à Maputo en 2003 d’allouer au moins 10 % du budget à l’agriculture, seuls 5 des 54 pays africains ont atteint cet objectif. Dans un rapport publié en janvier dernier, Grain, une ONG internationale, dénonce la volonté des grands groupes agro-industriels de prendre le contrôle de l’alimentation et de l’agriculture dans les pays du Sud, notamment sur le continent africain.

Le rapport de Grain (cliquez ici pour lire le rapport, ndlr) s’inquiète de l’initiative « Grow », lancée en 2009 par le Forum économique mondial et des multinationales qui investissent dans l’agriculture sur le principe du partenariat public-privé. Cette initiative inquiète l’ONG Grain, explique son coordonnateur, Ange David Baimey. « C’est cette nouvelle vision de permettre au secteur privé de pouvoir exercer un rôle assez central au niveau de l’agriculture et on a des inquiétudes à ce niveau parce que cette implication des entreprises et globalement des multinationales a un impact effectivement au niveau des paysans en termes de disponibilité des terres, en termes de disponibilité des semences. C’est vraiment inquiétant. »

Des acteurs des Etablissements publics, Sociétés d'Etat, Sociétés d'Economie mixte, etc. prennent part à un atelier de validation du manuel de procédures de passation des marchés publics spécifiques aux établissements publics, sociétés d'état, sociétés d'économie mixte et sociétés à participation financière publique majoritaire. C’est la directrice de cabinet adjointe en second du premier ministre, Mme Hadari Zeinabou, qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du président du Conseil National de Régulation, M. Fodi Assoumane.

Durant deux jours, les participants à cet atelier vont échanger en vue de procéder à la validation d’un document de référence et stratégique dans le domaine de passation des marchés publics.Ce manuel complète le code des marchés publics en mettant à la disposition des Etablissements publics, Sociétés d'Etat, Sociétés d'Economie mixte et Sociétés à participation financière publique majoritaire les outils appropriés à la passation, à l'exécution et au contrôle des marchés.

Selon Mme Hadari Zeinabou, l'engagement des plus hautes autorités de notre pays à promouvoir une gouvernance de qualité oblige les structures de l'Etat à adopter des normes d'intégrité et de transparence dans la gestion des deniers publics. En tant que démembrements de l'Etat, explique-t-elle, les Etablissements publics, Sociétés d'Etat, Sociétés d'Economie mixte et Sociétés à participation financière publique majoritaire doivent absolument s'inscrire dans cette dynamique vertueuse. « L'examen du manuel de procédures de passation des marchés publics spécifiques aux entités que vous représentez, objet du présent atelier, représente une étape particulièrement importante pour disposer d'un mécanisme règlementaire qui favorise une gestion saine et transparence des ressources publiques », a notifié la directrice de cabinet adjointe en second du premier ministre, avant de saluer le rôle majeur que joue l'Agence de Régulation des Marchés Publics pour promouvoir la bonne gouvernance à travers l'édiction des règles de transparence des procédures de passation des marchés publics.

Pour sa part, le président du Conseil National de Régulation, M. Fodi Assoumane, a déclaré que la réalisation de ce manuel qui sera validé au cours de cet atelier est motivée par la volonté de produire un outil de gestion en phase avec la spécificité de certaines structures. « Evoluant dans un environnement hautement stratégique, ces structures ont besoin d'un manuel adapté à leur mode de fonctionnement. Une fois validé, ce manuel sera un document de référence dans la passation des marchés publics. Son utilisation effective renforcera l'harmonisation des procédures », a dit le président du Conseil National de Régulation. Cependant, il a précisé que l'existence de ce dispositif ne suffit pas sans l'adhésion de tous les acteurs de la chaine de passation des marchés de ces structures. Une fois validé et adopté, ce manuel n'a de valeur que si les acteurs concernés le font vivre et que le retour d'expérience permette de l'améliorer, au besoin.

L'ARMP a pour missions d'assurer la régulation, le suivi et l'évaluation des marchés publics et des délégations de service public. De par ses missions, elle est habilitée à élaborer et diffuser les documents types et manuels de procédures, de proposer au Gouvernement et aux personnes responsables des marchés toute mesure tendant à améliorer le système de passation, d'exécution et de contrôle des marchés publics et des délégations de service public.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

18 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Faim Business Africa AfriqueA l’occasion du G20 Africa Partnership, les 12 et 13 juin 2017 à Berlin, Action contre la Faim, le CCFD-Terre Solidaire et Oxfam France publient un rapport intitulé « Agriculture africaine : l’impasse des pôles de croissance agricoles » qui illustre les dynamiques d’investissement agricole en cours en Afrique. Présentés comme des solutions miracles pour lutter contre la faim, ces partenariats entre pouvoirs publics et entreprises ne semblent en réalité qu’aggraver l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.

Alors que 23% de la population en Afrique Subsaharienne souffre de la faim, pour répondre à cet enjeu, les Etats et les banques de développement promeuvent depuis plusieurs années une approche agricole centrée sur les investissements privés au détriment des agriculteurs familiaux locaux.

Cette dynamique s’incarne dans les « pôles de croissance », ces larges zones agricoles exploitées par des entreprises privées qui bénéficient de réductions fiscales ou d’exonérations douanières. Parallèlement, les agriculteurs qui exploitent les terres concernées sont bien souvent contraints de partir sans indemnisation adéquate ou de travailler pour des salaires de misère.

Alassane Ouattara et son 3ème mandatS'appuyant sur la nouvelle Constitution ivoirienne, le président Alassane Ouattara n'écarte pas la possibilité d'un 3ème mandat en 2020.
Après avoir longtemps entretenu le suspense sur un éventuel 3ème mandat, Alassane Ouattara, le président ivoirien a évoqué son avenir politique à la tête de la Côte d'Ivoire.
Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Jeune Afrique, Alassane Ouattara dont le deuxième mandat s'achève en 2020 n'écarte pas la possibilité de rempiler.

A lire aussi :Cote d'Ivoire : le RDR en congrès vers un parti unifié

"La nouvelle Constitution m'autorise à faire deux mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu'à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d'Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes", a déclaré le président ivoirien, interrogé sur la possibilité de se représenter.
C'est la première fois depuis l'adoption par referendum le 30 Octobre 2016 de la nouvelle Constitution ivoirienne, que M. Ouattara se prononce sur sa volonté ou non de rester à la tête de la Côte d'Ivoire.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Dounia, Hamma Hamadou, économiste éminent et analyste politique renommé du Niger, a exposé sa perspective éclairée sur les répercussions des sanctions économiques imposées au Niger. Au cœur de cet entretien, Hamadou a abordé avec passion et expertise les implications complexes et les défis associés à ces sanctions économiques, tout en fournissant un aperçu fascinant des dynamiques régionales et des stratégies envisagées pour faire face à cette situation.

D'emblée, Hamma Hamadou a pointé du doigt le caractère déconcertant et incompréhensible de ces sanctions, tout en soulignant que le véritable problème réside ailleurs. Dans son argumentaire, il a mis en exergue le caractère contre-productif de telles mesures, arguant que les sanctions économiques peinent à prospérer sur le moyen et long terme dans des économies interconnectées. Il a illustré de manière convaincante comment les sanctions à l'encontre du Niger ont un effet en cascade, touchant non seulement le Niger, mais également ses voisins comme le Bénin, le Nigéria, le Mali et le Burkina Faso. Cette interdépendance économique régionale, selon lui, contrecarre les intentions des sanctions et révèle les liens profonds entre les peuples, transcendant les barrières politiques.

Dans son analyse, Hamadou a utilisé le terme "idiotes" pour qualifier les sanctions, soulignant qu'elles ne tiennent pas compte des réseaux informels de commerce et de transactions qui ont historiquement permis aux populations de contourner les restrictions économiques. Il a évoqué l'existence de liens culturels, sociaux et économiques millénaires entre les pays de la région, soulignant que ces liens ne sont pas facilement brisés par les sanctions.

En outre, Hamma Hamadou a abordé les conséquences possibles des sanctions sur le secteur financier et la confiance des citoyens envers les banques. Il a plaidé en faveur de la nécessité pour les institutions bancaires locales d'adopter une approche proactive et novatrice pour maintenir la confiance des citoyens et atténuer les effets indésirables des sanctions.

En conclusion, Hamma Hamadou s'est montré optimiste quant à la capacité du Niger à surmonter ces défis. Depuis la déclaration de souveraineté du pays en juillet 2023, il a observé un esprit de résilience et de détermination parmi les Nigériens. Il a souligné que, malgré les défis à venir, l'unité et la détermination nationales seront des atouts cruciaux pour préserver les intérêts du pays et maintenir son économie robuste.

L'interview de Hamma Hamadou apporte un éclairage précieux sur les implications complexes des sanctions économiques dans un contexte de mondialisation croissante. Elle met en lumière la valeur des relations régionales et de la souplesse des économies interconnectées, tout en soulignant la nécessité d'une approche innovante pour contrer les effets néfastes de telles sanctions. En fin de compte, l'interview révèle la résilience et la détermination des peuples face à des défis économiques extérieurs, tout en mettant en lumière les voies vers une sortie de crise basée sur la coopération et la solidarité.

Boubé Guédé (Nigerdiaspora)

Hamma Hamadou, un énarque et ancien Inspecteur Principal du Trésor, est une figure éminente au Niger avec plus de 30 ans d'expérience en gestion d'affaires à enjeux. Avec près de 21 années passées dans la direction d'organismes publics au Niger et 8 années à l'étranger, il a occupé des postes de responsabilité de haut niveau au sein de gouvernements et d'entités privées majeures.

Il est recommandé que « quand une femme porte une tenue indécente et se comporte légèrement, il faut la regarder avec tout le mépris, la haine et l’indignation dont vous pourriez faire preuve ». De cette même façon, n’hésitons pas à traiter les gens avec les mots qu’il faut si jamais il s’avère qu’ils se révèlent comme des voleurs, des irresponsables, d’ignobles détourneurs de deniers publics ; un âne est un âne ; pas cet animal aux grandes oreilles ! Kay !!!»

Après la rocambolesque affaire du petit Ibou Karadjé qui n’a pas encore eu tout le dénouement judiciaire escompté, la presse parle d’une autre affaire qui vient d’être mis à nue. Elle concerne un grand militant du PNDS. Tout comme le premier, ce second d’une rare indélicatesse aurait mis à l’ombre ou dilapider huit milliards de francs ! Le Président de la République aurait piqué une colère sans précédent face à cet autre cas qui démontre à n’en point douter le caractère irresponsable et boulimique des hommes qui nous gouvernent. Audelà, cette découverte justifie toutes les allégations portées contre Issoufou Mahamadou et ses proches collaborateurs ; ce ne sont rien d’autres que des voleurs patentés qui ont passé dix années à s’amuser avec l’argent et la conscience du peuple. Ne parlons même pas de confiance car il faut en avoir en soi pour en témoigner vis-à-vis des autres. Véritablement il faut manquer de confiance en soi pour poser de tels actes de bassesse. Comment imaginer qu’un individu détourne même un milliard à plus forte raison huit ? Pour en faire quoi qui lui servirait durant les trois cents ans qu’il va passer sur terre ? Car, un humble personnage qui s’imagine que Dieu pourrait le rappeler à un d’un moment à un autre ne saurait jamais poser de tels actes. Un homme vertueux et respectueux des valeurs humaines ne saurait jamais détourner de telles sommes dans un pays où plus de 80% de population peine à acheter mille francs de cahiers pour ses enfants. Une personne qui se respecte ne saurait jamais dilapider à son seul service et celui des siens de telles sommes dans un pays où des malades meurent faute de 200 francs de paracétamol ! C’est choquant et révoltant à la fois !

Dans un tel contexte, comment voulez- vous que la désobéissance civile ne prévale pas ? On dirait que les gens ne s’aperçoivent pas qu’ils sont en train de créer les artifices mêmes qui vont conduire à leur déchéance. En effet, la roue tourne en matière de pouvoir surtout. Quelle que soit la protection ou la complicité dont vous bénéficiez, un jour elle n’aura plus droit de citer. Ce jour-là, vous devenez fragiles et tous les actes tordus que vous auriez posés seront connus et jugés. Pourquoi cette réflexion a-t-elle déserté le coeur de ces individus qui ont pendant dix années spolié les ressources du pays ? Et, comme le ridicule ne tue pas, ce sont ces mêmes individus qui font des pieds et des mains pour rester ou revenir aux affaires ! Pourquoi ne comprennent-ils pas que les nigériens n’ont plus besoin d’eux ? Pourquoi ne comprennent-ils pas que même leur propre président devenu aujourd’hui celui de tous les nigériens n’a plus besoin d’eux ?

Ceci dit, le Président Bazoum dispose aujourd’hui d’une réelle issue de sortie. Il s’agit du soutien des nigériens de tous les bords qui sont prêts et décidés à l’accompagner dans son combat. Il ne lui reste qu’à identifier les acteurs les plus sérieux pour s’entourer d’individus au comportement orthodoxe. Surtout, il a besoin de gens loyaux qui ne le lâcheraient pas ou ne le trahiraient pas à la première offre. Toute la question réside à ce niveau : qui sont réellement engagés à soutenir le combat du Président Bazoum Mohamed dans son croisade contre les délinquants économiques de l’ère Issoufou Mahamadou ? Cette question revêt une importance capitale pour le Président car nous sommes au Niger et nous connaissons bien les champions de manipulations du couteau à double tranchant. Beaucoup ont l’habitude d’inonder les médias pour lancer des discours et des appels tonitruants. Sur le fait, à l’épreuve des faits, ils s’éclipsent à la première occasion. C’est à croire que cette situation explique même le comportement du Président qui semble hésiter à engager le vrai combat. Car, pour l’heure nous n’avons eu vent que des dossiers dépoussiérés et transmis à la justice. Certes, Ibou Karadjé est mis aux arrêts. Cependant, combien sont-elles les personnes visées qui continuent à circuler librement ? De piètres individus qui se sont enrichis en un rien de temps ; l’on en connait comme pas possible dans ce pays. Dans chaque quartier, on ne manque pas un de ces indélicats qui se sont enrichis illicitement à travers des détournements de deniers publics. Et la justice ne s’en est jamais penchée ou du reste ces gens ne sont nullement inquiétés. Ce mutisme est rebutant pour les nigériens qui attendent que les gens qui ont volé et qui continuent à les narguer soient mis sous les verrous. Le Président Bazoum doit arrêter de tergiverser ; dans ce pays, personne en dehors du président Issoufou Mahamadou ne serait prêt à couvrir un individu qui a pillé huit milliards au Trésor public.

Kaillo

 

Le sieur Jidoud, c’est le ministre des finances actuel du gouvernement dont le nom serait fortement cité avec d’autres personnalités dans l’affaire dite d’Ibou Karadjé. A l’époque des faits, il était ministre délégué au budget. Son nom dans cette scabreuse affaire dite de Ibou Karadjé aurait, selon une source très informée, scandalisé et déçu le président Bazoum Mohamed qui n’aurait pas manqué de le lui dire au cours d’un conseil des ministres. Cet ancien commis de la Banque mondiale, au lieu de chercher à prouver, si cela lui est possible, son innocence dans cette affaire qui ternit son image, provoque le syndicat national des agents des douanes avec un arrêté, à l’antipode du statut autonome des agents des douanes, qui nomme les responsables de certains bureaux de douane. Un arrêté qui brise, à tous points de vue, le plan de carrière des agents des douanes. Car, apparemment, il ya des douaniers qui doivent être toujours dans des bureaux de douane et d’autres à la portion centrale. Une véritable discrimination qui risque d’annihiler tout effort de mobilisation des ressources douanières. En tout cas, selon une source proche du SNAD, c’est la pratique instaurée par Jidoud depuis quelque temps.

Et cette dernière décision nommant des responsables des bureaux semble venir conforter cette source. La décision fait grincer, aujourd’hui, des dents au sein de la Douane. Pour certains, l’arrêté de Jidoud est une forme de récompense aux douaniers bailleurs du parti rose. Des bailleurs avec lesquels il y aurait une certaine complicité. Pour d’autres, c’est une autre affaire qui risque de se greffer à l’affaire Ibou à ses dépens, un énorme risque qui pourrait lui compliquer la situation. En tout état de cause, les Nigériens suivent avec attention l’évolution de l’affaire Ibou Karadjé. Ils suivent l’évolution de cette affaire. Parce qu’ils sont renseignés sur tous ceux qui y sont impliqués.

En somme, avec cette décision nommant des cadres de Douane qui s’ajoute à l’affaire Ibou, Jidoud semble décidé de se jeter au creux de la vague.

A.S

 

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M. Gado Sabo Moctar, a présidé, hier jeudi 20 mai 2021, au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’Assemblée Générale ordinaire de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Niger. Cette activité est une obligation statutaire en vertu du décret N°2016-74/PRN/MC/PSP du 26 Janvier 2016 portant approbation des statuts de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Niger. A cette occasion, les membres examineront trois points soumis à leur appréciation. Il s’agit  du Rapport moral du président, du Rapport financier du Trésorier Général et du Rapport du Commissaire aux comptes exercice 2020. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités et des partenaires de cette institution.

Cette instance a pour objectif de faire le bilan des activités de l'année écoulée, d'approuver les comptes de l'exercice précédent mais aussi de définir des orientations futures. C’est pourquoi, l’ordre du jour de l’Assemblée Générale comporte quatre points soumis à l’examen des participants. Il s’agit de la sensibilisation sur les procédures de domiciliation, d’encaissement et de rapatriement des recettes d’exportation (CNSRRE/BCEAO) ; le rapport moral du président, le rapport financier du trésorier général ; le rapport du commissaire aux comptes et les questions diverses. L’Assemblée Générale ordinaire se tient, conformément aux textes statutaires de l’institution, une fois l'année et de manière alternative dans les huit régions que compte le Niger. Selon toujours les principes qui régissent le fonctionnement de la CCIN, le reste de l'année, c'est la Commission Permanente de la Chambre Consulaire Nationale qui exerce les attributions de l'Assemblée Consulaire Nationale en deux assises. Une telle rencontre aborde des éléments déterminants dans le choix des orientations pour l'accomplissement des missions assignées à l'institution. C'est dire qu'en organisant une Assemblée Générale ordinaire chaque année, la CCIN se conforme d'abord aux textes qui la régissent et crée un cadre d'échanges et de réflexions pour un meilleur encadrement et appui au secteur privé national.

C’est pourquoi, dans son discours d’ouverture des travaux de cette assemblée générale, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a saisi cette occasion pour rappeler le contexte sanitaire lié à la pandémie de la COVID 19, qui a impacté considérablement les économies mondiales. Il a aussi souligné les défis immenses auxquels font face les commerces et les industries à cause de cette crise sanitaire. Le Ministre Gado Sabo Moctar a ainsi saisi cette opportunité pour mentionner les efforts et les engagements des gouvernements en faveur du secteur privé en vue d’aider les acteurs à surmonter les conséquences de la pandémie. « Les défis à relever sont encore immenses ; l’accès aux marchés ; la capacité à respecter les normes techniques et l’accès au financement adéquat pour l’accompagnement du secteur privé. Il revient donc de conjuguer nos efforts pour mobiliser les ressources nécessaires à la consolidation des acquis et à l’émergence économique de notre pays. Pour satisfaire notre ambition toujours plus grande de voir notre économie dans le top du classement mondial, la CCIN doit investir en faisant du secteur privé un levier du développement économique et social de notre pays », a indiqué le Ministre. Ainsi, il a invité les acteurs du secteur privé à œuvrer dans la mise en œuvre de la ZLECAF afin de permettre à notre pays de tirer le maximum d’avantages de ce processus. Le Ministre a rassuré les acteurs du secteur privé quant aux engagement du gouvernement à continuer à déployer les efforts en gardant tout espoir que la COVID 19 serait vaincue et que l’économie soit relancée pour soutenir les entreprises. Aussi, le Ministre Gado Sabo Moctar a, au nom du gouvernement, salué et remercié la chambre du commerce pour avoir soutenu les efforts nationaux dans le cadre de la lutte contre cette terrible maladie. « Dans le cadre de la gestion de la pandémie de la COVID 19, l’Etat du Niger a créé et fixé les modalités de fonctionnement d’un fonds de solidarité pour la lutte contre la pandémie de COVID 19 et la mise en place d’un plan intégré de réponse aux inondations pour un montant de 372 milliard de Francs CFA. A cet effet, je voudrais saluer au passage la contribution de la chambre du CCIN pour non seulement atténuer l’impact de la pandémie sur la vie des entreprises, mais aussi les souffrances des populations sinistrées en vue de placer notre pays sur le chemin de la croissance », a-t-il dit. Le Ministre a aussi salué les différentes reformes initiées dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires dont notre pays tire déjà les effets positifs à la satisfaction de tous.

Pour sa part le Président de la Chambre du Commerce, M. Moussa Sidi Mohamed, a dans le discours qu’il a prononcé présenté un exposé sur les résultats de certaines actions majeures entreprises par la CCIN en tant qu'organisme d'encadrement et de promotion du secteur privé, et force de proposition pour les pouvoirs publics. « L'Assemblée Générale de la CCIN est un évènement annuel majeur de la vie consulaire de l'institution. Elle offre un faisceau d'informations et un panorama complet de la place du secteur privé nigérien dans la dynamique économique nationale », a-t-il dit.

Il a saisi cette opportunité pour présenter son institution, mais aussi pour rappeler les différentes mutations qu’elle a subies, de 1944 à 2016, année à laquelle le volet artisanat a été retiré pour donner naissance aujourd’hui à la CCIN. En citant les missions de la CCIN, il a souligné qu’elles concourent toutes à la promotion du secteur privé à travers plusieurs axes.

Il faut noter qu’auparavant, le Président de la circonscription consulaire régionale de Niamey, M. Illa Hatimi, et le Gouverneur de la Région de Niamey, M. Oudou Ambouka, se sont prononcé ; ils ont respectivement salué la chambre du commerce pour avoir choisi la circonscription et la région de Niamey pour abriter les travaux de cette assise.

Par Ali Maman(onep)

21 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dans son élan de réformes consistant à la digitalisation des procédures fiscales, afin de faire respecter les exigences de transparence du système, la Direction générale des impôts (DGI) a instauré depuis le 1er octobre 2020 la Facture électronique certifiée, conformément à la loi des finances 2020. En effet, à partir du 1er septembre prochain, délai de rigueur, toutes les entreprises assujetties seront tenues de s’y conformer et donc de délivrer à leurs clients des factures certifiées à l’occasion des ventes de biens et de services. Ladite réforme était au centre d’un atelier d’échanges organisé par l’administration fiscale, le samedi 14 août à Niamey, à l’attention de la presse nationale dont le rôle sera capital dans la réussite de l’initiative, à travers notamment l’information et la sensibilisation des contribuables, de la société civile et des populations dans leur diversité.

La séance d’informations et d’échanges vient non seulement fournir aux journalistes participant à l’atelier et à la presse de façon générale des éléments d’information suffisants sur la réforme des factures certifiées mais aussi faire des professionnels des médias des acteurs de veille et des partenaires de la réforme pour la diffusion de bonnes et vraies informations sur le projet. «Il s’agit d’une vision qui passe par la promotion du civisme fiscal, l’écoute, l’information et la sensibilisation en temps réel du contribuable nigérien désormais au cœur de toutes les actions et réformes mises en œuvre par celle-ci», a indiqué le Directeur général des impôts, M. Mahamane Mal Ousmane.

Le Directeur général des Impôts  a ajouté que ce nouveau paradigme qui fera utiliser des Systèmes Electroniques Certifiés de Facturation (SECeF) permettra d’une part d’améliorer la maitrise de l’assiette fiscale.  Il présente d’autre part des avantages pour les droits des consommateurs qui pourront désormais s’assurer, à travers un système d’authentification de la certification des factures, que leurs TVA sont reversées dans les caisses de l’Etat pour ainsi contribuer au développement de notre pays. «La phase opérationnelle de cette réforme a démarré depuis le 1er octobre 2020 avec un nombre réduit de contribuables pour éprouver le dispositif qui fonctionne parfaitement. A ce jour, tout le dispositif légal, organisationnel et technique est en place pour entamer la généralisation de l’obligation d’émission de factures certifiées», a assuré M. Mahamane Mal Ousmane qui invite la presse à être les porte-voix de la DGI et les ambassadeurs de la réforme auprès de tous les acteurs.

Cette réforme est inspirée de la volonté du gouvernement d’améliorer la mobilisation des ressources fiscales à travers notamment le contrôle de la facturation de la TVA par l’utilisation des nouvelles technologies. Elle vise aussi une concurrence plus saine entre les opérateurs économiques et le respect du droit des consommateurs à travers la délivrance des factures certifiées à ceux-ci.

«La réforme des factures certifiées n’est donc ni un nouvel impôt, ni une augmentation des impôts et taxes existants», selon le Directeur général des impôts

La réforme de la facture certifiée n’induit en aucun cas une nouvelle taxe, précise Mahamane Mal Ousmane. Il s’agit, dit-il, d’une facture ordinaire à la différence qu’elle intègre certains éléments de sécurité mis en place par la DGI. Ceci, dans l’optique d’accroître ses capacités en matière de l’assiette de la TVA par rapport aux pratiques de minoration ou de suppression de chiffre d’affaires de certains contribuables et d’autre part par des pratiques de facturation non fiables, erronées et non conformes à la législation commerciale et fiscale observées au niveau des contribuables. Cette réforme autorisée par l’Assemblée Nationale dans le cadre de la loi de Finances 2020 est une solution de plus en plus utilisée par les administrations fiscales dans le monde.

Faisant office de pionniers dans cette solution, les pays d’Europe de l’Est (Serbie, Bulgarie) ont été vite suivis par les pays de l’Afrique de l’Est (Kenya, Éthiopie, Rwanda, Tanzanie) qui ont précédé les pays d’Europe occidentale (Belgique, Italie, Allemagne) qui ont commencé par la mettre en œuvre. Le Niger est le second pays francophone en Afrique à mettre en œuvre cette réforme, après le Bénin. Selon les explications du coordonnateur du projet, les pays qui l’ont mise en œuvre ont connu une augmentation importante des recettes fiscales sans augmenter les taux des impôts grâce à une réduction significative de la fraude sur les ventes de biens et services.

Ce faisant, les assujettis auront désormais à émettre leurs factures aux moyens d’appareils ou logiciels homologués par la DGI et reliés à un serveur central de l’administration fiscale. Quant aux consommateurs, ils pourront vérifier la conformité de chaque facture à l’aide d’une application d’authentification déjà téléchargeable par tous sur Play store.

D’ores et déjà, la Direction Générale des Impôts a publié un communiqué de presse pour rappeler aux entreprises qu’elles ont jusqu’au 31 août 2021 pour se conformer, sous peine des sanctions prévues à l’article 953 du Code Général des Impôts, telle qu’une amende équivalant à dix (10) fois le montant de la Taxe sur la Valeur Ajoutée éludée. En cas de récidive, l’amende est portée au double. Par ailleurs, la facture non certifiée, telle que définie par les dispositions du Code général des impôts (CGI), n’ouvre pas droit à la déduction de la TVA et ne permet pas de justifier une charge au titre de l’impôt sur les Bénéfices (ISB), sauf dérogation prévue par le CGI.

Pour cette phase de généralisation, les contribuables sont tenus donc de faire homologuer leurs logiciels de facturation par la DGI, intégrant son module de contrôle ou d’acquérir les appareils certifiés. Pour faciliter l’accès aux outils, une liste des fournisseurs est disponible sur le site web de la DGI. Les fournisseurs de logiciels doivent aussi se faire homologuer par la Direction Générale des Impôts.

Ismaël Chékaré(onep)

16 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général du Ministère des Finances, M. Mamane Boukari, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de démarrage des travaux sur l’appui à l’élaboration des modèles de prévision des recettes. L’objectif de cette rencontre est d’élaborer des modèles de prévision basés sur l’analyse des données, et  renforcer les capacités opérationnelles des administrations fiscales du Niger en matière de prévision des recettes et de simulation de l’impact des mesures fiscales.

 A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances, a souligné que son département ministériel souscrit avec conviction à la réalisation de l’activité qui est en adéquation avec les orientations et les besoins exprimés dans le programme de gestion des réformes des finances publiques. Le renforcement des capacités en prévision de recettes permettra d’améliorer les indicateurs PEFA du Niger notamment sur la crédibilité budgétaire, le renforcement des arguments lors des discussions avec les partenaires techniques et financiers et la poursuite de la mise à niveau du système de gestion des finances publiques aux normes et standards internationaux.

M. Mamane Boukari a, à cet effet, indiqué que, la mise en œuvre de l’activité se fera avec l’accompagnement d’un consultant international qui travaillera en présentiel et à distance avec un groupe de travail. Le groupe de travail comprend les principaux fournisseurs de données statistiques et économiques. Le consultant international ayant prouvé son expertise dans les pays de la sous-région est mis à la disposition du groupe, et cela pour une durée de six mois.

D’après le Secrétaire général du Ministère des Finances, cet atelier est le premier d’une série de trois sessions d’ateliers à organiser en présence du consultant. L’objectif de ce premier atelier, est selon lui, de jeter les bases des travaux tout en permettant au consultant d’affiner la compréhension des besoins, de procéder à une première collecte de données, de partager l’expérience d’un autre pays de la sous-région, d’entretenir le groupe de travail sur les techniques et méthodes de prévision.

M. Mamane Boukari a enfin assuré que le Ministère des Finances est déterminé à poursuivre les réformes des finances publiques notamment dans le domaine de la mobilisation des ressources intérieures afin d’assurer, de façon durable, le financement des besoins des citoyens.

Pour sa part, le chef de mission du projet d’appui à la mobilisation des ressources intérieures, M. Mahamadou Harou, a relevé que le projet PAMRI, est un projet qui appuie les régies financières pour accroitre la mobilisation des ressources intérieures à travers le renforcement des capacités des régies en termes de formation, de dotation en matériels et outils. Ce projet a-t-il ajouté, entend accompagner les régies à améliorer et augmenter l’assiette fiscale et le taux de pression fiscal au Niger. A l’installation du projet, une étude de faisabilité a précisé que, les régies ont besoin d’être renforcées, pour qu’il n’y ait pas des grands écarts entre les prévisions et les réalisations. Selon M. Mahamadou Harou plusieurs études ont montré qu’il y a des zones à améliorer en termes de prévision de recettes au Niger.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou a présidé, hier matin à Niamey, une rencontre de présentation des résultats et recommandations d’un nouveau mémorandum économique du Niger. L’étude portée par la Banque Mondiale propose, une analyse approfondie de la performance de l'économie nigérienne au cours des 20 dernières années et identifie les principaux défis auxquels le pays sera confronté dans les années à venir ainsi que les voies possibles pour les surmonter.

Le Mémorandum Economique du Niger vise à fournir aux décideurs politiques, des pistes de réflexion et options de réformes pour s'engager résolument sur le chemin d'une croissance économique inclusive, résiliente et durable. Il s'agit de façon non exhaustive des reformes contribuant à la gestion transparente et efficiente des futures ressources pétrolières, des changements institutionnels permettant d'accélérer l'adoption des nouvelles technologies pour soutenir la productivité agricole et l'accès à la finance inclusive ou encore les mesures d'optimisation des mécanismes de prévention des risques climatiques.

La production de ce document intervient dans un contexte où, le Niger, à l'instar de la plupart des pays africains, a connu plusieurs chocs avec des impacts socioéconomiques importants. «En dépit de ces chocs, l'activité économique a été robuste ces 20 dernières années avec un taux de croissance du PIB de 5,2% en moyenne entre 2000 et 2020. Cependant, au moment où l'économie a fait preuve de la forte résilience face à la pandémie de la Covid-19, les chocs climatiques vécus en 2021 ont eu un impact majeur sur la production agricole, la croissance économique et la pauvreté», a indiqué le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou. Au total 5 pistes ont été identifiées pour assurer une croissance durable au Niger. Ils consistent à tirer parti des nouvelles technologies pour améliorer la productivité de l'agriculture commerciale, soutenir l'extension des services et promouvoir l'orientation vers l'exportation; à développer la finance numérique pour soutenir le développement du secteur privé; à gérer les revenus pétroliers de manière transparente et fiscalement responsable; à promouvoir les politiques judicieuses en matière de contenu local et renforcer le cadre de gestion du risque de catastrophe et établir une stratégie de financement dudit risque.

D'ores et déjà, «le nouveau PDES 2022-2026, en cours d'élaboration, intégrera toutes ces dimensions pour accélérer la marche du Niger vers le statut de pays émergent, fondé sur une véritable transformation structurelle de son économie», assure le ministre du Plan.

 Selon le Représentant Résident par intérim de la Banque Mondiale au Niger, M. Pierre Xavier Bonneau, le Niger a affiché des performances économiques dynamiques avec un taux de croissance moyen annuel de 5.5% au cours de la période 2000-2020 et une réduction de l'extrême pauvreté. «Plus récemment, alors que le pays a fait preuve d'une résilience économique certaine face à la pandémie du Covid-19, les chocs climatiques et sécuritaires vécus en 2021 ont eu des effets négatifs sur la production agricole (qui a reculé de 38%) et la croissance économique (qui a été révisée de 2.2 points de pourcentage pour s'établir à moins de 1.5 %)», a-t-il relevé. Ce ralentissement économique a ainsi conduit à une aggravation de la pauvreté. La détérioration de la situation politique régionale et internationale, avec d'une part des sanctions économiques et financières qui touchent plusieurs pays de la sous-région et, d'autre part, la guerre entre la Russie et l'Ukraine, qui est source de grandes incertitudes additionnelles quant aux perspectives économiques du Niger pour 2022 et pour le moyen terme, est susceptible d'exacerber les défis existants tant sur le plan économique, social que sécuritaire, explique le Représentant Résident par intérim de la Banque Mondiale.

Dans ce contexte difficile, «la Banque mondiale reste aux côtés de ses états membres tant sur le plan du soutien financier - et le Niger en est une illustration éclatante - que sur celui tout aussi important, si ce n'est plus, de l'expertise et de l'analyse économique», réitère M. Pierre Xavier Bonneau.

 Ismaël Chékaré(onep)

Le Secrétaire général du Ministère des Finances, Dr. Mamane Boukary a présidé, hier matin, l’ouverture des travaux de l’atelier de dissémination du rapport de la 2ème évaluation selon la méthodologie TADAT (Tax Administration Assessment Tool) de la direction générale des impôts. Pour rappel, le TADAT est un outil développé par les services du Fonds Monétaire International (FMI) pour entre autres identifier les forces et faiblesses relatives à l’administration fiscale et faciliter un point de vue partagé sur l’état de l’administration fiscale entre toutes les parties prenantes. A cela s’ajoute également, le suivi et l’évaluation des progrès de la réforme au moyen d’évaluations répétées tous les deux à trois ans. C’est donc les résultats du rapport cité ci-dessus que les participants auront durant deux jours à examiner minutieusement.

Dans le discours qu’il a prononcé, Dr. Mamane Boukary a déclaré que pour faire face aux nombreux défis socioéconomiques, le ministère des Finances cherche constamment à exploiter les marges de progression en matière de mobilisation des ressources domestiques afin d’asseoir les bases solides du développement durable. Dans ce cadre, a poursuivi le Secrétaire général du ministère des Finances, pour la deuxième fois, la DGI a, en fin d’année 2021, fait l’objet d’un exercice d’évaluation au moyen d’un outil méthodologique qui situe le niveau de maturité des administrations fiscales par rapport aux bonnes pratiques mondialement reconnues.

En termes de mobilisation des recettes, cette évaluation, a soutenu Dr. Mamane Boukary, vise un double objectif premièrement, contribuer à développer et à consolider la culture durable de transparence dans la gestion des finances publiques. Deuxièmement, l’identification des forces permet de capitaliser les bonnes pratiques et celle des faiblesses, de saisir les opportunités de réformes pour mieux s’attaquer aux défaillances identifiées du système fiscal. Pour le Secrétaire général du ministère des Finances, cette évaluation coïncide également avec la fin de la période de mise en œuvre du plan stratégique 2018-2021 de la DGI et l’élaboration d’un nouveau plan couvrant la période 2022-2024 qui sera incessamment adopté. A cet effet, il a félicité le Directeur général des impôts et ses collaborateurs et les a engagés à plus d’abnégation dans le cadre de l’accomplissement de la mission à eux confiées afin que les objectifs de mobilisation des recettes fiscales soient à la hauteur des attentes.

Le Directeur général de la DGI, M. Mahamane Mal Ousmane a précisé que l’évaluation TADAT a commencé pour cette deuxième évaluation autour du 14 novembre 2021 et s’est achevée le 2 décembre 2021. Avant de faire cette évaluation, a-t-il confié, l’équipe des évaluateurs a eu à former une équipe de la DGI sur les techniques de l’évaluation. M. Mahamane Mal Ousmane a d’ailleurs fait savoir qu’un cadre de la DGI a eu 20 sur 20 comme note, lors de l’évaluation.

Ainsi a-t-il expliqué, après trois semaines de travaux intenses, ils ont pu aboutir à un rapport provisoire qui a fait l’objet d’une remise le 2 décembre. Il s’en est suivi une période au cours de laquelle des observations ont été faites pour corriger les éléments du rapport avec lesquels les parties ne seraient pas d’accord. «Nous avons apporté des preuves supplémentaires à l’équipe TADAT et aujourd’hui nous avons un rapport définitif de l’évaluation TADAT», a déclaré le Directeur général des Impôts.

Selon M. Mahamane Mal Ousmane, ce rapport a permis à la DGI, de comprendre non seulement que des efforts ont été fournis par rapport à l’évaluation 2017, mais aussi de comprendre qu’il y-a beaucoup de lacunes à corriger. Le directeur général des impôts a enfin rassuré les participants quant à la prise en compte des remarques faites à son service, et qui sont d’ailleurs consignées dans le rapport.

Le Chef de la délégation de l’Union européenne, présent à l’atelier a également intervenu pour rappeler que l’exercice TADAT n’est pas un audit mais un instrument qui permet d’attirer les partenaires mais aussi pour montrer que le pays est dans une dynamique de progression. La finalité de cette mission, dit-il, permet à l’Etat du Niger et aux partenaires techniques et financiers de disposer d’une méthodologie à partir de laquelle sont mesurés les progrès effectués en matière de l’amélioration de la performance de l’administration fiscale non seulement concernant la mobilisation de recettes mais aussi et surtout en tant qu’administration au service des citoyens. Le chef de la délégation de l’UE s’est réjoui de constater les avancées enregistrées ces dernières années par rapport à l’évaluation de 2017. Il a enfin réaffirmé l’engagement de l’union européenne à accompagner la DGI dans son processus de progression.

Rahila Tagou (Onep)

Le Secrétaire général du Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, M. Illiassou Bako a présidé hier matin au siège du Centre des Incubateurs des Petites et Moyens Entreprises du Niger (CIPMEN), l’ouverture des travaux de l’atelier de formation des consultants nationaux sur la mise à niveau des entreprises. Financée par la Commission de l’UEMOA, cette formation vise à doter le Niger de ressources humaines compétentes aptes à intervenir dans les entreprises en vue de renforcer leurs capacités et de les rendre plus compétitives.

 Dans le discours d’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes a rappelé que depuis mars 2021, le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN) s'est engagé dans la mise en pratique de la mise à niveau groupée des entreprises suite à une formation de 2020. M. Illiassou Bako a précisé que des groupes de consultants sont mobilisés, à titre bénévole, pour la réalisation du quick diagnostic de certaines entreprises avec la participation des experts du BRMN. «Dans une première phase, il s'agit de faire l'état des lieux des entreprises concernées, de ressortir leurs forces et faiblesses, les opportunités et les menaces et de formuler des recommandations qui serviront de base pour l'élaboration des plans de mise à niveau. Dans une seconde phase, des plans de mise à niveau seront élaborés en rapport avec les responsables des entreprises», a rappelé le SG du ministère du commerce et de l’industrie.

M. Illiassou Bako a ajouté ensuite que la validation des rapports de diagnostic et des plans de mise à niveau sera effectuée en atelier qui regroupera, autour du BRMN, l'ensemble des consultants ayant intervenu sur le terrain. La troisième et dernière phase de la formation consistera à la mise en œuvre des plans de mise à niveau. «Dans ce cadre, les consultants nationaux seront déployés une seconde fois sur le terrain afin de s'initier à la fourniture de service d'appui direct sous forme d'assistance technique et cela conformément aux fiches d'actions contenues dans les dossiers des entreprises», a-t-il expliqué.

La formation de cette année se veut pratique. Elle se déroulera dans un cadre d'échanges et de partage d'expériences. «Cette session s'inscrit dans la durée, dans l'objectif de la finaliser au plus tard en octobre 2021. A l'issue cette session de formation, nous sommes convaincus que les objectifs visés seront atteints», a assuré le secrétaire général du ministère du commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, avant de souligner l’engagement de son département ministériel à appuyer et faire la promotion du secteur privé à travers notamment l'accompagnement des entreprises pour lequel les consultants nationaux sont des partenaires incontournables.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

10 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétariat Exécutive de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SE-SNFI) a organisé, hier matin à Niamey, un atelier  de formation sur la cybercriminalité. Ces échanges entre les responsables du SE-SNFI et les associations professionnelles visent à mutualiser les efforts dans la lutte contre sur ce phénomène mondial à travers des stratégies qui s’imposent.

Lors de ces échanges, l’assistant technique du SE-SNFI, M. Souleymane Barmou a dit que la Coopération Luxembourgeoise soutient la mise en œuvre de la stratégie nationale de finance inclusive afin d’accompagner le Plan d’action de la stratégie nationale. Toutefois, il a rappelé le contexte mondial en lien avec le phénomène de cybercriminalité. «Nous sommes dans un système de digitalisation et de transactions financières qui nous obligent à recourir à un certain nombre de dispositions informatiques. Or nous sommes dans un monde où la cybercriminalité est en train de gagner de terrain. Ce qui nous oblige à prendre des dispositions de sécurisation de nos structures», a indiqué M. Souleymane Barmou.

Ces discussions, a-t-il dit, permettent de partager les expériences notamment sur l’environnement de la cybercriminalité, la résilience à la cybercriminalité et les méthodes de lutte contre les cyber-attaques. Par ailleurs, M. Souleymane Barmou a rappelé que le Ministère des Finances à travers le SE-SNFI s’est inscrit dans la démarche de lutter contre la pauvreté en mettant à la disposition des couches vulnérables des ressources financières leur permettant d’exercer des activités génératrices des revenus. «C’est dans cette optique que ledit ministère a adopté la Stratégie nationale d’inclusion financière en décembre 2018», a-t-il ajouté.

Pour sa part, le responsable d’Africa Cybercriminality Ressources Center, M. Jean-Louis Perrier a expliqué que ce programme est financé par la Banque Africaine de développement pour soutenir les institutions financières de l’Afrique. Selon lui, il est important de mobiliser les acteurs financiers centralisés qu’ils soient les opérateurs postaux, les banques pour arriver à améliorer le mécanisme de lutte contre le phénomène de cybercriminalité car les secteurs financiers sont dans l’ensemble les principales cibles des hackers.

M. Jean-Louis Perrier, a aussi souligné la nécessité  de coordonner les actions. «Dans le cadre de la visite de travail du Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg, nous avons eu l’occasion d’échanger avec les institutions financières pour leur expliquer la démarche», a-t-il affirmé. «En Afrique, il y a plusieurs milliers d’institutions financières. Or le projet a une vocation régionale pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne et sectoriel. Autrement il s’intéresse seulement au secteur financier. Nous pensons aller très vite pour apporter des solutions sur la cybercriminalité. Il est aussi vital d’impliquer les autorités locales et les associations des professionnelles dans cette démarche pour faire en sorte que des milliers d’institutions financières à travers l’Afrique soient bien associées à ce travail», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

 

La Haute Autorité de Protection des données à caractère Personnel  (HAPDP) a organisé hier matin à Niamey,  un atelier de formation à l'intention des cadres des banques, des assurances et des autres établissements financiers sur la problématique de protection des données à caractère personnel. Il s’agit pour les participants de discuter notamment des risques ou conséquences sur les clients ou établissements financiers en cas de violation des données à caractère personnel. C’est la présidente de la Haute Autorité de Protection des données à caractère personnel, Mme Sanady Tchimaden Hadatan, qui a présidé l’ouverture des travaux.

Au cours de cette journée, les participants ont discuté sur, entre autres thèmes, la protection des données personnelles notamment l’approche historique, enjeux, perspectives et défis pour le secteur bancaire, puis les aspects techniques de la procédure de conformité, ensuite le cadre juridique et institutionnel du Niger en matière de la protection des données personnelles au Niger enfin les droits protégés, les régimes et les mesures coercitives déroulées par la loi.

A l’ouverture des travaux, la présidente de la Haute Autorité de Protection des données à caractère personnel, Mme Sanady Tchimaden Hadatan, a rappelé que le traitement des données à caractère personnel, désigne une opération relative aux données personnelles. Concrètement, « les traitements des données concernent les données collectées et enregistrées, la structuration et le stockage des informations personnelles, le transfert des données, la rectification des informations confidentielles, la publication des données, la limitation des données sensibles et l'effacement des données traitées. « Le champ d'application est donc large afin de garantir une excellente protection des données personnelles », a-t-elle déclaré.

Expliquant le secret bancaire, Mme Sanady Tchimaden Hadatan a dit que celui-ci désigne l'obligation des banques de ne divulguer aucune information concernant leurs clients à des tiers. « Il est encadré par le code monétaire et financier », a-t-elle précisé. Selon la présidente de la HAPDP, la réglementation bancaire qualifie l'ensemble des réglementations applicables aux établissements de crédit (banques, établissements financiers). « La réglementation bancaire émane de différentes sources mondiales avec les traités internationaux, sous la forme des directives et règlements communautaires et nationaux avec les lois et les décrets », a dit la présidente de la HAPDP.

Elle a également relevé que les données bancaires sont d'une importance capitale pour les entreprises d'aujourd'hui, surtout à l'heure du Big data. Ces données sont remplies d'informations hautement confidentielles dont elles peuvent se servir pour cerner le comportement des clients. Toutefois, « elles ne doivent pas tomber dans les mains de tout individu, et la banque a la grande obligation de les protéger », a-t-elle reconnu.

Soulignant l’impérieuse nécessité de protéger les données à caractère personnel, la présidente de la HAPDP a dit que protéger les données bancaires est devenu un impératif à cette ère, et toutes les banques doivent s'atteler à agir dans ce sens. Elle a aussi ajouté que lorsque les nombreuses données que collecte la banque sont violées, cela peut avoir des conséquences néfastes sur les clients concernés. « C'est l'une des raisons pour lesquelles la Haute autorité à la protection des données à caractère personnel a initié cet atelier de formation des cadres des banques et établissements financiers sur la problématique de protection des données à caractère personnel » a expliqué Mme Sanady Tchimaden Hadatan.

Par ailleurs, Mme Sanady Tchimaden Hadatan a souligné l’importance de mettre en place des mesures de sécurité adéquates en ce qui concerne la collecte, le stockage et la suppression de ces documents afin de garantir la sécurité des données personnelles. « Le secteur bancaire doit donc tout faire pour mettre en place des stratégies de protection efficaces dans le respect des lois et règlementations en vigueur », a-t-elle déclaré. C’est ainsi que la présidente de la Haute autorité de protection des données à caractère personnel, a rappelé que le Niger a mis en vigueur la loi relative à la protection des données à caractère personnel précitée pour obliger les entités et les personnes procédant au traitement d'informations personnelles, à se soumettre à des consignes visant à instaurer une collecte et une exploitation plus transparente et respectueuse du caractère privé de certaines données.

Par Mamane Abdoulaye

30 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

L’Agence de régulation du secteur de la microfinance (ARSM) a organisé hier matin, un atelier sur le thème «l’analyse et l’évaluation du système de contrôle interne des SFD (systèmes financiers décentralisés) du Niger». Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à l’inclusion financière qui a été exécuté de 2018 à 2021. Il a pour objectif d’échanger sur les résultats de l’étude sur l’analyse et l’évaluation du système de contrôle interne des SFD du Niger, menée par le groupement world audit (du Burkina Faso) et le cabinet ACD Expertise (du Niger) en 2021. C’est le Secrétaire général du ministère des Finances qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du Secrétaire exécutif de l’ARSM, M. Kabirou Alzouma et d’un représentant de l’Agence Française de Développement (AFD).

Dans le mot introductif prononcé à cette occasion, le Secrétaire général adjoint du ministère des Finances a souligné l’importance capitale dont revêt le thème de l’atelier pour le secteur de la microfinance. En effet a expliqué M. Abdoul Laye Issoufou, le secteur des systèmes financiers décentralisés rencontre des difficultés pour assurer son développement pérenne. Ainsi, le présent atelier va contribuer à la recherche des solutions adéquates à ces problèmes à travers la mise en place d’un système de contrôle interne efficace et efficient.

Auparavant, le Secrétaire général adjoint du ministère des Finances a fait savoir que les autorités de la 7ème République sont résolument engagées à favoriser l’inclusion financière des braves populations nigériennes, particulièrement les femmes, les jeunes, les ruraux, les PME et les PMI. Selon M. Abdoul Laye Issoufou, l’accès, de manière durable à des produits et services financiers diversifiés, innovants, de qualité et à coût abordable, constitue un puissant levier de développement socio-économique et de réduction de la pauvreté ainsi que des inégalités.

Le Secrétaire général adjoint du ministère des Finances a aussi annoncé que l’opérationnalisation du Fonds de Développement de l’inclusion financière (FDIF) (mis en place en avril 2021), est en cours pour répondre aux besoins des acteurs de la finance inclusive, et en particulier des institutions de microfinance. «Il est déjà intervenu de manière ponctuelle pour le compte de plusieurs SFD et de leur association. Des dispositions sont prises pour qu’il puisse apporter a contribution à l’inclusion financière, à travers quatre guichets», a précisé M. Abdoul Laye Issoufou. Il a par ailleurs souligné que l’Etat a signé une convention de coopération avec le Luxembourg pour appuyer le secteur de la microfinance d’une manière générale, et deux réseaux de SFD.

Quant au Secrétaire exécutif de l’ARSM, il a apporté plus de précision, soulignant que cet atelier est le sixième et dernier réalisé dans le cadre du projet. M. Kabirou Alzouma a ensuite relevé que l’étude réalisée par les deux cabinets cités ci-dessus a fait ressortir non seulement les différents problèmes des contrôles internes qui se posent aux institutions de microfinance au Niger mais a également identifié les principales causes qui font que les SFD n’ont pas de systèmes de contrôle interne efficace. Au vue de tout cela, les deux cabinets ont fait des recommandations pour assurer une efficacité des systèmes de contrôles internes. M. Kabirou Alzouma a souligné l’importance des systèmes de contrôle interne dans le dispositif de fonctionnement des institutions de microfinance. En effet, ces systèmes, permettent de maitriser les différents risques rattachés au métier mais aussi d’avoir un portefeuille de crédit plus saint. «C’est vraiment au cœur du métier des institutions de la microfinance»,  a dit le secrétaire exécutif de l’ARSM.

Selon lui, la finalité de cet atelier est d’engager les participants sur les différentes recommandations faites par les deux cabinets pour une meilleure efficacité des contrôles internes.

 Rahila Tagou(onep)

 

Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes organise, du 17 au 18 novembre à Niamey, la Revue Annuelle Conjointe 2020, du sous-secteur du ‘’commerce et promotion du secteur privé’’. C’est le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M. Gado Sabo Moctar qui a présidé l’ouverture des travaux. Ces échanges portent sur les performances et les contre-performances, les goulots d’étranglement et les recommandations, les perspectives et la mobilisation des partenaires techniques et financiers.

Au cours de cet atelier, trois thématiques majeures identifiées lors de la rencontre tenue le 6 octobre 2021 avec les acteurs non étatiques seront présentées aux participants. Ces thématiques portent sur la promotion de la préférence nationale : enjeux et défis, le financement des PME/PMI à travers des nouveaux mécanismes, l’amélioration du climat des affaires par le renforcement du dialogue public-privé et le développement de la digitalisation.

A l’issue des débats que susciteront ces thématiques, des recommandations pertinentes seront retenues pour être discutées au dialogue politique entre l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers et les acteurs non étatiques du sous-secteur. Ces thématiques cadrent avec les nouveaux défis liés à l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) dont les échanges ont été officiellement lancés le 1er janvier 2021. Le processus de la Revue Annuelle Conjointe 2020 en cours s’achève avec le présent atelier. Placé sous le thème «mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine et nouveaux défis pour les entreprises nigériennes», cet atelier vise à informer sur les performances et les contre-performances, les goulots d’étranglement et les recommandations, les perspectives et la mobilisation des Partenaires Techniques et Financiers.

A l’ouverture des travaux, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a rappelé aux participants que son département ministériel a mis à leur disposition un support qui présente l’état de mise en œuvre des recommandations de la Revue Annuelle Conjointe 2019, le bilan des réalisations physiques et financières de l’ancien Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, le bilan des réalisations des autres acteurs et partenaires et le bilan de mise en œuvre du Programme Stratégique 6 du Plan d’Actions 2016-2020 de l’Initiative 3N, dont le Ministère a la maîtrise d’ouvrage. «Mon département ministériel à l’instar des autres ministères et institutions du secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et développement agricole durable de l’initiative 3N, s’est engagé depuis 2018 dans l’organisation des Revues Annuelles Conjointes, avec l’appui financier de l’Union Européenne, à travers la mise en œuvre du Projet d’Assistance Technique au Contrat de Réformes Sectorielles», a-t-il déclaré.

Le ministre Gado Sabo Moctar a dit qu’à l’issue du dialogue politique, engagé en marge de l’atelier de la Revue Annuelle Conjointe 2019 entre l’Etat du Niger, les Partenaires Techniques et Financiers et les représentants des acteurs non étatiques, un aide-mémoire engageant les parties a été élaboré. Il a précisé que ce document a été signé par les différentes parties il y a quelques jours. Le ministre en charge du Commerce a salué la Banque Mondiale, Cheffe de file des Partenaires Techniques et Financiers, du sous-secteur du commerce et promotion du secteur privé d’avoir cosigné l’aide-mémoire de la Revue Annuelle Conjointe 2019.

Auparavant, le représentant de la Banque Mondiale, Cheffe de file des PTF, M. Louis Akakpo, s’est réjoui de la présence effective du ministre en charge à l’ouverture des travaux de cette revue annuelle conjointe du sous-secteur commerce et secteur privé avant de réitérer l’engagement des partenaires à accompagner le gouvernement du Niger dans cette démarche.

Aïchatou Wakasso

18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Gourouza Magagi Salamatou, a présidé hier matin, à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la session de plaidoyer et de sensibilisation des parties prenantes du Niger sur le cadre de la concurrence de la CEDEAO. L’objectif assigné à cette rencontre est de sensibiliser les parties prenantes sur les questions de droit de la concurrence en vue de mettre en place un marché régional libre et ouvert, garantir une allocation optimale des ressources, assurer la transparence dans les procédures réglementaires, etc.

Lors de l’ouverture des travaux de l’atelier, la ministre de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, a  indiqué que la promotion de la culture de la concurrence est l’une des clés essentielles pour relever les défis, notamment l’accroissement des échanges entre partenaires de la CEDEAO. « A travers son traité révisé et son ambition de créer un marché commun en Afrique de l’Ouest, la CEDEAO a pris l’engagement de promouvoir le commerce intra régional notamment le renforcement de la culture du libre jeu de la concurrence afin de permettre à la communauté de renforcer sa capacité de résilience et jouer sa partition », a-t-elle rappelé.

Ainsi, Mme Gourouza Magagi Salamatou,  a relevé que la surveillance des effets de la concurrence dans l’espace communautaire a fait des progrès au regard du cadre réglementaire et institutionnel mis en place au niveau régional et aussi au niveau des états membres traduit au Niger par l’adoption de la loi N°2019-56 du 22 novembre 2019 portant organisation de la concurrence dans le pays. 

Face à ces différents enjeux, a-t-elle expliqué, et dans le cadre des actions entreprises par la commission de la CEDEAO, la présente session de plaidoyer et de sensibilisation sur le cadre régional de la concurrence à l’endroit des structures nigériennes concernées par les questions de concurrence est très opportune.

«  Pour atteindre ces objectifs fixés par les Chefs d’Etat et du gouvernement de la CEDEAO en adoptant en 2008 les actes additionnels sur les règles communautaires de la concurrence et sur l’ARCC, nous avons l’obligation de doter la communauté et les Etats membres de textes adéquats conformes aux exigences du cadre régional international pour mieux faire face aux nouveaux enjeux économiques afin de rendre les entreprises compétitives dans le respect des principes fixés par le libre jeu de la concurrence », a-t-elle relevé.

Auparavant, le chef de division juridique enquête, conformité et application de la loi à l’ARCC, Dr Yaouza Ouro-Sama, a indiqué que les impacts de  la covid-19, sur les économies des Etats membres sont aggravés par la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine,  avec le renchérissement des prix des produits de première nécessité.

C’est pour pallier ces genres de difficultés, a-t-il ajouté que les Chefs d’Etat et de gouvernement ont estimé qu’il fallait mettre en place au niveau régional un cadre régional de la concurrence, mais également une autorité qui puisse surveiller leur respect et l’application des règles communes de la concurrence.

Dr Yaouza a par la suite précisé que dans le cadre de la zone de libre-échange continentale, l’union africaine a enclenché le processus de négociation du protocole sur la concurrence au niveau continental. Selon lui, les Etats membres en tant que négociateurs prennent part à ces négociations. Mais, l’autorité régionale de la concurrence en tant qu’observateur et participant prend également part et apporte toute la contribution nécessaire pour accompagner les Etats et les amener à avoir des positions communes qui leur permettent de se défendre lors des négociations. 

A noter que le droit de la concurrence est d’encourager un marché libre et ouvert, de garantir des conditions de concurrence juste et équitable à tous les acteurs du marché, et de maximiser la protection des consommateurs.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Un atelier de présentation de la Smart Campaign a été organisé hier matin par le secrétariat exécutif de la Stratégie nationale de finance inclusive du Niger (SE-SNFI). Cet atelier dont le thème est «Adhésion des systèmes financiers décentralisés (SFD) à la smart Campaign : enjeux et avantages» s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’action 1.3.1 «Renforcer les capacités techniques SFD afin qu’ils adhérent à la smart Campaign pour une meilleure protection des clients» du plan d’actions de la SNFI. L’ouverture des travaux dudit atelier a été présidée par le secrétaire général du ministère des Finances, Dr. Boukari Mamane.

L’objectif visé à travers cet atelier est d’aboutir à une transformation fondamentale du secteur de la microfinance axée exclusivement sur la priorité aux intérêts des clients. La Smart Campaign est donc une action qui vise à sensibiliser les institutions financières décentralisées sur l’importance d’offrir des services financiers transparents, respectueux et prudents à tous les clients grâce notamment à la transparence sur les taux d’intérêts, la prévention du surendettement.

En effet, les institutions de microfinance sont le principal canal de transmission des produits et services financiers aux populations en milieu rural, du fait de leur proximité avec les populations rurales. Elles constituent, avec les fintechs, les moyens privilégiés devant permettre d’élargir l’accès aux produits et services financiers aux populations. Cependant, force est de constater que ce secteur rencontre beaucoup de difficultés au Niger, en grande partie liées à une mauvaise gouvernance, à la rareté des ressources financières, humaines et aux faiblesses des systèmes d’informations et de gestion (SIG) qui constituent un véritable obstacle pour les SFD rendant ainsi quasi difficile leur entrée dans l’ère des technologies nouvelles par le canal de la digitalisation et du numérique.

C’est donc pour juguler toutes ces contraintes afin d’avoir un secteur de microfinance performant, à même de répondre aux objectifs d’inclusion financière du gouvernement, a fait savoir Dr. Boukari Mamane, que le document cadre de la SNFI et son plan d’actions ont été adoptés en 2018.

Selon le Secrétaire général du Ministère des Finances, ce plan d’actions prévoit notamment l’assainissement du secteur, la mise à disposition des ressources financières à travers les différents guichets du Fonds de développement de l’inclusion financière (FDIF) et le renforcement des capacités techniques des structures et des actions de formations destinées au personnel et dirigeants des SFD dans l’objectif d’assurer leur professionnalisation et la pérennisation de leurs activités.

Cet atelier participe donc à des actions de formations destinées à créer pour les Systèmes Financiers Décentralisés un environnement propice à leur émergence aux fins de l’atteinte des objectifs susvisés. C’est pourquoi, M. Boukari Mamane a invité les participants à s’approprier les principes sous tendant la Smart Campaign afin de créer les conditions d’une adhésion massive des SFD, gage de développement de nouveaux partenariats avec des structures financières tant nationales que régionales et internationales.

Rahila Tagou(onep)

 

La plateforme des régulateurs de l’UEMOA et de la Guinée, en collaboration avec le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Niger, organise du 30 au 31 août 2022, un atelier de réflexion sur l’harmonisation de la règlementation en matière de redevance des fréquences radioélectriques au sein de l’espace. Plusieurs responsables d’Institutions de régulation dudit espace ont répondu présent au rendez-vous de Niamey, qui a pour but de mener de profondes réflexions en vue d’harmoniser les législations en matière de redevance des fréquences radioélectriques au sein de l’espace UEMOA et la Guinée. Durant les deux jours de travaux, les experts auront à proposer des tarifs des redevances selon les types de fréquence/licence attribuée (Radio et télévision locale nationale, internationale, bouquet MMD, etc.) ; un mode de recouvrement et d’usage des ressources recouvrées conformément aux législations nationales ou celles de certains pays membres de l’UEMOA en s’inspirant des bonnes pratiques  et une directive commune prenant en compte le régime tarifaire applicable aux redevances sur les fréquences radioélectriques.

Dans son discours de bienvenue, le président du CSC, Dr Sani Kabir a indiqué que, cette rencontre fait suite  au colloque international organisé par le CSC en décembre 2021, qui avait pour thème : ‘‘Régulation des médias à l’ère du numérique : presse en ligne, réseaux sociaux et diffusion par satellite’’. «Lors de ce colloque, nous sommes convenus de la poursuite de la réflexion sur l’harmonisation des cadres juridiques et institutionnels de la Régulation de l’Audiovisuel, notamment dans les pays membres de l’UEMOA et la Guinée. Pour donner suite à cet engagement, le CSC a inscrit cette activité de la plateforme des régulateurs de l’UEMOA et de la Guinée dans son plan d’action», a-t-il précisé.

Selon Dr Kabir, au Niger, le CSC gère par délégation, les fréquences radioélectriques destinées à la diffusion par voie hertzienne terrestre d’un service de radio ou de télévision et délivre les autorisations aux éditeurs et aux distributeurs de services de communication audiovisuelle ainsi qu’aux opérateurs de multiplex conformément aux textes en vigueur. «Les éditeurs de service de communication audiovisuelle ou opérateurs de multiplex autorisés à utiliser une fréquence radioélectrique sont tenus de verser régulièrement les redevances et les frais de gestion et de contrôle conformément à la réglementation en vigueur. Le Conseil Supérieur de la Communication, conformément à ses attributions, a pris une délibération pour fixer les montants des redevances», a-t-il ajouté. Le président du CSC a souligné la grande disparité existant sur les montants des redevances dans l’espace UEMOA et à la Guinée. «C’est pourquoi, pour le CSC du Niger, ce rendez-vous revêt une importance capitale, d’abord parce qu’il répond aux recommandations faites et aux attentes pressantes des Instances de régulation des médias lors du colloque international de Niamey et ensuite parce qu’il satisferait aux directives formulées par l’UEMOA relatives à l’harmonisation des régimes applicables aux opérateurs des réseaux et fournisseurs des services», a souligné Dr Sani Kabir.

Quant au Représentant d’Oxfam, il a noté que le partenariat qui lie sa structure au Conseil Supérieur de la Communication, dans le cadre du ‘‘Plan de changement du CSC 2021-2022’’, conduit depuis deux ans sur financement de la Coopération Danoise (DANIDA) a pour objectif de contribuer à la promotion de la gouvernance démocratique à travers une régulation indépendante équitable et transparente des médias nigériens, à travers le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du CSC.

Pour sa part, le président de la plateforme de l’UEMOA, M. Babacar Diagne, a précisé que la directive n°02/2006/CM/UEMOA relative à l’harmonisation des régimes applicables aux opérateurs des réseaux et fournisseurs des services, qui sera le fil conducteur de cet atelier, dispose à son article 9 que : ‘‘Sans préjudice du coût de l’autorisation et des contributions financières notamment celles relatives à la fourniture du service universel conformément à l’annexe, les Etats membres veillent à ce que les taxes et redevances imposées aux opérateurs et fournisseurs des services au titre des procédures d’autorisation aient pour objet de couvrir les frais administratifs afférents à l’autorisation, à la gestion et au contrôle des ressources rares ainsi qu’aux frais de régulation du secteur des télécommunications. Les Etats membres peuvent ainsi imposer des redevances afin de tenir compte de la nécessité d’assurer une utilisation optimale de la ressource attribuée. Ces redevances sont non discriminatoires et tiennent compte notamment de la nécessité de promouvoir le développement de services innovateurs et de la concurrence’’.

«Pour cela, nous avions privilégié et sollicité l’expertise des juristes des Instances de Régulation des médias, des représentants des Institutions directement concernées par ces questions, des distributeurs et des opérateurs de multiplex afin qu’ils nous proposent, à la lumière de la directive de l’UEMOA, une réglementation commune en matière de redevance radioélectrique au sein de la plateforme de l’UEMOA et de la Guinée», a ajouté M. Diagne. «Nous procéderons également au cours de nos travaux à l’adoption d’une nouvelle feuille de route, à la mise en place d’un comité de suivi et à l’adoption d’une Déclaration dite Niamey sur l’harmonisation des tarifs des redevances des fréquences radioélectriques», a-t-il annoncé. «Notre attente est forte par rapport à cette rencontre. Nous attendons de vous que, vous fassiez un travail qui tienne compte à la fois de notre devoir d’assurer le libre exercice de la liberté de presse et l’indépendance des médias, de l’environnement économique dans lequel évoluent les médias dans l’espace et les exigences liées aux obligations des médias de s’acquitter des différentes redevances liées à l’exploitation des fréquences radioélectriques», a précisé le président de la plateforme de l’UEMOA, M. Babacar Diagne.

Mahamadou Diallo(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) a organisé, mardi dernier à Niamey, un atelier d’échanges et de renforcement de capacité sur le leadership à l’endroit de plusieurs organisations féminines œuvrant dans le domaine des Organisations de la Société Civile (OSC), des institutions administratives notamment les communes, la région et autres structures de l’Etat. Cet échange d’une journée vise d’une part à promouvoir le leadership au niveau de ces structures féminines et d’autre part à aider ces acteurs pour qu’ils puissent participer pleinement au développement de notre pays. L’ouverture des travaux  a été présidée par le directeur de la formation au Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, M. Samaila Idi Dan Bouzou.

Au cours de cette rencontre, les participants ont échangé autour de deux principales thématiques dont la première est axée sur les techniques du leadership et la seconde sur les aspects pratiques du leadership au Niger.

À l’ouverture des travaux, le directeur de la formation au Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, M. Samaila Idi Dan Bouzou a rappelé le contexte nigérien caractérisé par l’organisation de récentes élections générales qui ont permis l’émergence de nouveaux acteurs et actrices sur la scène politique. D’où l’intérêt et l’opportunité qu’offre ce cadre dédié à la formation sur le leadership.

Selon M. Samaila Idi Dan Bouzou, le Haut-Commissariat a prévu dans son agenda de cette année diverses activités dont le renforcement des capacités des femmes. Il a ajouté  qu’une première formation a déjà eu lieu et cette fois-ci, il s’agit d’échanger autour des techniques du leadership.

Le directeur de la formation au Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat a assuré que d’énormes efforts ont été consentis par l’Etat en termes d’accompagnement des femmes dans la promotion de leur droit au Niger, tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire.

Par ailleurs, le directeur de la formation a assuré les participants de  l’engagement de son institution à poursuivre ses actions en faveur des acteurs de développement conformément à sa mission, tout en soulignant la nécessité pour ces acteurs d’être assidus, gage d’une bonne compréhension des sujets abordés au cours de ces échanges et  partage d’expériences.

Mamane  Abdoulaye

19 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire Exécutif de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive, Dr Mahamane Makaou a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de sensibilisation sur la finance islamique. Consacré à la formation et la sensibilisation des Oulémas, cet atelier permettra d’une part, aux participants de se familiariser avec la finance islamique et ses instruments et de renforcer leurs connaissances en la matière d’autre part. Il facilitera également l’activité des institutions financières islamiques et l’accès aux produits financiers adaptés aux populations défavorisées en milieu rural favorisant ainsi l’inclusion financière.

Conscient du rôle contributeur de la finance islamique à l’inclusion financière, le Niger s’est résolument engagé dans des réformes d’envergure, qui concourent à la création d’un écosystème favorable à la finance islamique. Parmi ces reformes il y’a la mise en place de l’infrastructure juridique qui s’est traduite par l’adoption des différents textes en la matière. Dr Mahamane Makaou a ainsi souligné que la finance islamique joue un rôle important dans l’inclusion financière dans des pays, comme le Niger, où les populations sont majoritairement musulmanes.

En effet, a-t-il rapporté, des études dans les pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et les pays de la Banque Islamique de Développement (BID) ont montré l’impact de la finance islamique sur l’inclusion financière dans ces pays. «Les résultats révèlent que l’inclusion financière a augmenté plus rapidement avec le niveau d’intégration de la finance islamique», a-t-il précisé.

Pour Dr Mahamane Makaou, la finance islamique contribue à l’inclusion financière des personnes exclues du système financier classique, par l’épargne et le bénéfice du financement institutionnel. A cet égard, il a noté que les recherches de la Banque Mondiale mettent en évidence un déficit financier musulman lorsqu’il s’agit de posséder un compte formel ou d’épargner dans une institution financière formelle.

En dépit des efforts engagés par le gouvernement pour la promotion de la finance islamique au Niger, Dr Mahamane Makaou a indiqué des défis demeurent, qu’il faille relever pour profiter des opportunités qu’offre la finance islamique et accélérer l’inclusion financière des populations. Au nombre de ces défis, a-t-il expliqué, il y a l’implication des Oulémas, véritable courroie de transmission aux populations, dans l’appropriation des instruments de la finance islamique, la vulgarisation et les connaissances de la finance islamique, en vue de son expansion. Cela devrait se faire, a fait savoir Dr Mahamane Makaou, dans le cadre concerté de la stratégie nationale de finance inclusive, adoptée par le Gouvernement en 2018.

 Oumar Issoufou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, Dr Boukari Mamane a présidé hier matin à Niamey l’ouverture des travaux de l’atelier de sensibilisation sur la contribution de la finance islamique à l’inclusion financière au Niger. Cette rencontre consacrée à la sensibilisation des PSF (Prestataires des Services Financiers) pour qu'ils ouvrent une « fenêtre islamique » pour certains et de créer des institutions « full islamique » notamment dans le secteur de la micro finance. Ce faisant, ils bénéficieraient des opportunités offertes dans ce domaine au plan international notamment, ce qui permettrait de mobiliser davantage de financements au profit de nos populations défavorisées en milieu rural notamment.

Au cours de ces échanges, les participants ont discuté sur, entre autres thématiques, les obstacles à l’inclusion financière au Niger, les défis et opportunités, introduction générale à la finance islamique, cadre légal et règlementaire de la finance islamique, finance islamique et entreprenariat des jeunes, finance islamique et lutte contre la pauvreté et finance sociale et capacitation économique des populations vulnérables.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, Dr Boukari Mamane a reconnu que c’est fort conscient du rôle contributeur de la finance islamique à l'inclusion financière et comme un des leviers de développement économique et social que le Niger s'est résolument engagé dans des réformes d'envergure, qui concourent à la création d'un écosystème favorable à la finance islamique. A cet effet, il a cité la réglementation nationale, qui a beaucoup évolué en parallèle à celle au plan communautaire, notamment l'Ordonnance n°2017-05 du 10 août 2017 relative au Crédit-bail, en son article 2, prenant en compte la

« Ijara» comme instrument de financement des PME, l’adoption par l'Assemblée Nationale le 30 mars 2018 d'une loi complétant et modifiant la loi n° 2010-04 du 21 janvier 2010, portant règlementation des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), qui offre à ces derniers la possibilité de réaliser des opérations conformes aux principes de la finance islamique et l’ordonnance n°2019-20 du 20 septembre 2019, fixant les règles relatives au Waqf au Niger, ratifiée par la loi n٠2019-49 du 30 octobre 2019.

Selon Dr Boukari Mamane, des progrès en matière de finance islamique dans le monde sont à noter, aussi bien pour les pays développés que pour les pays émergents et en développement. En effet,

« selon le rapport 2020 de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé-SID (Islamic Corporation of the Development of the Private Sector- ICD) du Groupe de la Banque Islamique de Développement, on dénombre 1 526 institutions financières islamiques réparties dans plus de 131 pays dans le monde, dont l’essentiel est composé des banques (526) et des compagnies d’assurances islamiques appelées opérateurs Takaful, au nombre de 336 », a-t-il cité.

Par ailleurs, le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances a fait remarquer que la finance islamique s'impose de plus en plus dans l'économie mondiale et devient l'un des secteurs les plus dynamiques et les plus stables.

Pour le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, la Finance islamique contribue à l’inclusion financière des personnes exclues du système financier classique, en leur permettant l'épargne et le bénéfice du financement institutionnel. «Elle est considérée comme un moyen de lutte contre la pauvreté dans les pays en développement, à travers le financement des activités génératrices de revenus pour les ménages démunis et la mise à disposition d'un capital à fructifier moyennant le partage des fruits d’exploitation », a-t-il ajouté.

Dr Boukari Mamane a remarqué qu’en dépit des efforts engagés pour la promotion de la finance islamique au Niger, des défis demeurent, qu’il faille relever si nous voulons profiter des financements alternatifs qu’elle offre et améliorer par ce fait l’inclusion financière de nos populations. Au nombre de ces défis, « il y a ceux Institutionnel et Juridique, de financement, de vulgarisation et de connaissances de la finance islamique, sécuritaire aussi en vue de son expansion », a-t-il relevé.

Le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances a dit que la mise en œuvre de toutes ces solutions devrait se faire dans le cadre concerté de la stratégie nationale de finance inclusive, adoptée par le Gouvernement en 2018. Celle-ci requiert, pour sa réussite, l'implication de toutes les parties prenantes, notamment les Prestataires des Services Financiers, appelés à proposer aux bénéficiaires des produits et services financiers islamiques adaptés à leurs besoins.

Par Mamane Abdoulaye

15 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire Général du Ministère des Finances,  Dr Boukari Mamane, a présidé le vendredi 4 mars 2022, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du plan stratégique 2022-2024 de la direction générale des impôts. L’objectif de cette rencontre est d’amender et valider le projet de plan stratégique 2022-2024 de la direction générale des impôts. 

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère des finances a souligné que le Ministère des Finances s’est engagé dans un vaste programme de réformes en matière de gestion des finances publiques, en lien avec le programme de la 7ème république. Ce programme, a dit M. Boukari Mamane, vise prioritairement à renforcer les capacités des ressources humaines, moderniser les administrations financières, promouvoir le civisme fiscal, améliorer la qualité des services ; rationnaliser les dépenses fiscales et exercer un contrôle rigoureux sur la qualité de la dépense publique.

C’est dans cette optique que la Direction générale des impôts a, à l’instar des autres structures du ministère, développé une grande expérience de planification stratégique, depuis plus de quinze ans. Le dernier plan stratégique couvrait la période 2018-2021 dont la mise en œuvre a pris fin l’année dernière avec une deuxième évaluation selon la méthodologie TADAT du système d’administration fiscale. M. Boukari Mamane a, à cet effet, indiqué que cette évolution TADAT dont les résultats viennent d’être partagés et disséminés au cours de l’atelier qui s’est tenu, la même semaine, figure parmi les actions inscrites dans la 5ème génération du PRGFP adopté par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers. Aussi, a-t-il ajouté, elle a également débouché sur des résultats dont la prise en compte participera sans doute à l’amélioration de la transparence, de l’efficacité et de l’équité devant l’impôt.

Le Secrétaire général du Ministère des Finances a enfin notifié qu’avec l’arrivée à terme de son plan stratégique 2018-2021, la Direction générale des impôts s’est dotée d’un projet de document de planification stratégique couvrant la période 2022-2024 qui, tiendra compte, de manière optimale des résultats, de la deuxième évaluation TADAT.

Auparavant, le Directeur général des impôts M. Mahamane Mal Ousmane, a dans son allocution affirmé que l’adoption d’un plan stratégique est une tradition désormais consacrée à la Direction générale des impôts dont les fondamentaux ont été solidement fixés par les illustres prédécesseurs. C’est aussi une exigence de responsabilité vis-à-vis du Ministère des Finances, et du contribuable pour le soutien constant à la réforme de modernisation dont la DGI a toujours bénéficié.

Selon M. Mahamane Mal Ousmane, la mise en œuvre du plan stratégique 2018-2021 n’a pas permis à la DGI d’atteindre les résultats escomptés en ce qui concerne la mobilisation et l’efficacité. L’atteinte des objectifs fixés dans le cadre des quatre axes stratégiques qui étaient identifiés a été négativement impactée par des facteurs exogènes à l’organisation, mais aussi par l’incapacité à relever, de manière significative, le niveau de recette fiscale dans un contexte marqué par un niveau élevé de fraude fiscale, une crise économique induite par la crise sanitaire mondiale, la situation sécuritaire dégradée mais aussi par une limitation significative de ses moyens de fonctionnement. Face à ce constat, dit-il, le nouveau plan stratégique 2022-2024, se propose de définir de nouvelles orientations stratégiques afin d’apporter un nouvel élan à l’organisation, une visibilité accrue sur les réformes en cours mais aussi une définition plus précise des responsabilités de chacun quant à la réalisation des objectifs assignés à la DGI. Ce document stratégique, a précisé  le Directeur général des impôts, guidera les actions pour réussir de façon optimale les objectifs assignés et la mise en œuvre effective des orientations du Ministère des Finances dont entre autres la formalisation de tous les processus métiers qui traverse la DGI, la digitalisation complète de toutes les procédures d’interaction avec les usagers, la finalisation de la réforme de la facture certifiée pour lutter efficacement contre la fraude à la taxe sur la valeur ajoutée.

 

Farida Ibrahim Assoumane (Onep)

Le Syndicat National des Agents du Trésor (S.N.A.T) a organisé le vendredi 22 octobre dernier, un atelier de « vulgarisation et l’état de mise en œuvre du Cadre Harmonisé de la gestion des Finances publiques au Niger ». La cérémonie d’ouverture de cette rencontre présidée par le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Boukari Maman s’est déroulée dans la salle de conférence Saïdou Sidibé dudit Ministère, en présence de la conseillère économique en Gouvernance du Premier Ministre, du secrétaire général de la CDTN et de plusieurs invités.

 

En prenant la parole à cette occasion, le Secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Boukari Maman a rappelé que depuis la transposition de la directive de 2009 relative à la gestion des Finances publiques dans l’espace communautaire de l’UEMOA, le Niger avait engagé des réformes, notamment avec l’adoption en 2012 de la Loi organique relative aux Lois des Finances qui a encadré toutes les réformes qui ont découlé : la réforme du plan comptable de l’Etat, celles de la comptabilité et de la mise en œuvre du budget programme. Il a par ailleurs salué cette initiative du SNAT qui montre l’engagement et la volonté des agents, particulièrement ceux du Trésor à internaliser la réforme. M. Boukari Maman a mis cette occasion à profit pour inviter les autres Syndicats chacun dans le domaine qui le concerne à emboiter le pas au SNAT. Il a également rappelé que depuis 2014 ces réformes ont été mises en œuvre mais il y a toujours des choses à faire notamment : l’intégration de la comptabilité au niveau des collectivités mais aussi la question de la dématérialisation. La question de la gouvernance, la transparence, la redevabilité est le premier élément sur lequel on se base pour juger un pays, a fait savoir le secrétaire général adjoint du ministère des Finances. Il a affirmé que la légitimité du pouvoir est sou- tendue par une légitimité de la gestion saine de ses ressources. M. Boukari Maman a enfin rassuré les organisations syndicales du ministère des Finances de la disponibilité du ministre de tutelle à les  accompagner dans toutes les activités qu’ils entreprendront.             

Auparavant, le secrétaire général du Syndicat National des Agents du Trésor, M. Ibrahim Zabeirou a indiqué que les directives de l’UEMOA ont acté une nouvelle manière de la gestion de la sphère publique, ce cadre harmonisé de gestion des Finances publiques qui met les citoyens au centre de ses préoccupations peine à être mis en place par la plupart des pays membre de l’UEMOA, notamment le Niger. « C’est cette raison et bien d’autres qui ont conduit les responsables syndicaux du Trésor à organiser la tenue du présent  atelier », a-t-il soutenu. Le secrétaire général du SNAT a aussi rappelé que le Trésor est par essence l’institution garante du maintien des grands équilibres monétaires et financiers de l’Etat.

Pour sa part, le secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger ((CDTN), M. Idrissa Djibrilla a salué cette initiative des responsables du SNAT, car, a-t-il dit, les Finances publiques sont au centre de tout, notamment : la prise en charge des dépenses liées à la sécurité dans notre pays, le fonctionnement global de l’Etat et bien d’autres. Il s’est aussi réjoui de constater que le SNAT, à toutes les occasions,  a toujours choisi un thème important lié à la gestion des Finances publiques ; c’est une action citoyenne qui contribue à la bonne gouvernance. « Nos pays ont besoin d’une bonne gouvernance et tant que les finances publiques ne sont pas bien gérées, on ne peut pas parler de bonne gouvernance », a conclu le secrétaire général de la CDTN.

Aïchatou Hamma Wakasso       

25 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Direction générale des douanes (DGD) du Niger place depuis quelques temps dans ses priorités stratégiques le développement de la culture organisationnelle de l’administration générale des Douanes. C’est dans ce contexte qu’un atelier de formation sur la culture organisationnelle a ouvert ses travaux ce Lundi 22 mai 2023 à l’hôtel NOOM de Niamey. C’est le Directeur Général Adjoint des Douanes, Colonel Abou OUBANDAWAKI, qui a présidé la cérémonie d’ouverture ; en présence de la vice-présidente de la HALCIA, de deux experts de l’Organisation Mondiale des Douanes, OMD, M. A. SANGHO et M. Jean Christophe LENEUTRE, du coordonnateur du programme A-CPI/OMD Niger.

Organisé dans le cadre du Programme anti-corruption et promotion de l’intégrité (A-CPI) de l’OMD dont les douanes nigériennes sont partenaires, cet atelier dédié au renforcement de la culture organisationnelle est destiné à une quarantaine de participants ; cadres des douanes représentants de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et Infractions Assimilées et de la Chambre de Commerce.

Le Programme anti-corruption et promotion de l’intégrité (A-CPI) de l’OMD est un ambitieux projet auquel le Niger a adhéré depuis le 09 décembre 2019 a indiqué le Directeur Général Adjoint, colonel Abou OUBANDAWAKI, dans son discours d’ouverture de l’atelier. « C’est un dispositif pensé par notre structure mondiale, l’OMMD avec le soutien financier de l’Agence Norvégienne de coopération pour le développement (NORAD) pour une période de cinq (5) ans. Dès mars 2020, la Direction Générale des Douanes à entamé le processus de l’élaboration de son document d’information sur le projet (DIP) qui reprend l’essentiel de tous les aspects relatifs au Programme A-CPI/OMD » a explique le colonel OUBANDAWAKI. Pour le Directeur général adjoint des Douanes, à l’échéance du 31 décembre 2024, date de la fin du projet, ils ont la lourde responsabilité de tout mettre en œuvre pour poser des actions pérennes autour des dix (10) facteurs cl-s de la Déclaration d’Arusha Révisée (DAR).

L’objectif visé à travers cet atelier de formation est de permettre aux participants, d’identifier et de s’approprier les outils et les bonnes pratiques pour accompagner le changement organisationnel dans leur administration, construire un environnement de travail favorisant les comportements professionnels basés sur l’intégrité et encourager chaque agent des Douanes à se positionner comme un acteur A-CPI à part entière. 

Dans son discours en visioconférence en cette occasion, la gestionnaire des programmes, Mme Andrea HAMTONE, est revenue sur le plan d'activité des douanes du Niger dans le cadre de ce programme A-CPI/OMD. Pour Andrea HAMTONE le plan d’activité du Niger  à été rendu possible grâce à la forte implication de tous les acteurs. Selon elle, ce programme permettra d'aider les douanes des pays partenaires à mettre en œuvre des nouvelles mesures de lutte contre la corruption et à promouvoir l'intégrité conformément aux dix (10) facteurs clés de la Déclaration d'Arusha Révisée.

En mobilisant des cadres supérieurs et intermédiaires directement impliqués dans le changement organisationnel de par leurs fonctions et missions, il s’agissait pour les experts du Programme A-CPI de l’OMD de relayer les efforts de la DGD du Niger visant à bâtir une culture de l’intégrité efficiente et adaptée aux enjeux stratégiques et opérationnels de l’administration douanière.

A travers l’organisation de ce genre de formation, la DGD du Niger s’engage à faire respecter l'éthique et la déontologie pour un milieu assaini au sein de l'administration des Douanes du Niger.

 

M.D

L’agence Nationale de la Propriété Intellectuelle et de la Promotion de l’Innovation, en collaboration avec le Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes a organisé, hier 25 août 2022, un atelier national de formation sur le nom commercial et la marque  de l’industrie. L’ouverture de cet atelier,  qui durera deux (02) jours, a été présidée par le secrétaire général du Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes, M. Abdoulaye Ousseini, en présence du Secrétaire Général du Ministère du Commerce et du Directeur Général de l’ANP2I.

Dans son allocution, le secrétaire général du Ministère de l’Industrie de l’Entrepreneuriat des Jeunes, M. Abdoulaye Ousseini, a souhaité d’abord  la bienvenue aux délégations des différentes régions du pays. Pour M. Abdoulaye Ousseini, le choix d’une bonne marque, d’un nom commercial, de la raison sociale et de l’enseigne constitue une étape essentielle pour la création d’une entreprise. Ainsi, le nom commercial et la marque sont les deux signes distinctifs couramment utilisés dans le commerce.

«  Afin d’accompagner le secteur privé dans la prise en compte du système de protection de la propriété industrielle dans le commerce, mon département ministériel, conformément au Programme de la Renaissance acte III de notre gouvernement, organise régulièrement à l’intention des opérateurs économiques, des entrepreneurs, des innovateurs et des chercheurs, des ateliers de sensibilisation et de formation sur la propriété intellectuelle » a-t-il indiqué.

Par  ailleurs, l’objectif général de cet atelier de formation, qui regroupe cinquante (50) participants dont 14 pour les 7 régions et 36 pour la communauté urbaine de Niamey, est de former et guider les opérateurs économiques à mieux choisir et protéger leurs noms commerciaux et leurs marques.

« Il est attendu de cette formation les résultats suivants : les opérateurs économiques ainsi que les structures d’encadrement font la distinction entre nom commercial, raison sociale, dénomination sociale, sigle et enseigne ; de faire la distinction entre nom commercial et marque ; de maitriser les enjeux de la protection simultanée du nom commercial et de la marque ; de maitriser les règles à respecter pour bien choisir un nom commercial ou une marque, entre autres » a expliqué le secrétaire général du Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes.

Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org 

Du 28 au 30 septembre, se tiennent à Niamey, les travaux d’un atelier régional de partage de bonnes pratiques de système d’information des finances locales. Organisée par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, celui des Finances et la Coopération Allemande, cette rencontre regroupe, en plus des représentants de la Commission de l’UEMOA, ceux de l’Observatoire mondial des finances locales, des participants en visioconférence, ceux en provenance de Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, de Madagascar, du Mali, du Maroc, du Niger, de la Mauritanie, du Royaume du Maroc, du Sénégal et du Togo ainsi que des experts thématiques.

Il y a également eu la participation des responsables nationaux des administrations des finances, de la décentralisation, de municipalités, ainsi que beaucoup d’autres invités. Durant trois jours, les participants s’enrichiront mutuellement, de leurs bonnes pratiques nationales, non seulement en matière de système d’information de finances locales mais aussi, plus généralement, dans le domaine de la digitalisation des finances publiques locales.

A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahamane, a indiqué que,  le Niger a, dès son accession à l’indépendance, fait de la décentralisation, un principe cardinal sur lequel devait s’appuyer l’organisation de son territoire. «Enoncé déjà dans la constitution de la 1ère République, ce principe à toujours figuré, en bonne place, que l’Administration territoriale repose sur les principes de la décentralisation et de la déconcentration», a-t-il rappelé. Pour le ministre, si la décentralisation bénéficie d’un tel consensus intemporel aujourd’hui, largement partagé par l’ensemble des populations et des acteurs politiques nigériens, ce qu’elle est assurément perçue comme la meilleure réponse politique et institutionnelle aux questions et autres préoccupations, somme toute légitimes, liées à l’organisation de la gestion optimale et au développement du territoire.

«Au regard des exigences de l’Etat de droit et de la démocratie qui est celui du Niger, ainsi que de la nécessaire adaptation de l’environnement international, la décentralisation constitue aujourd’hui la voie la plus appropriée pour élargir et approfondir la démocratie, pour promouvoir le développement local et pour, en définitive, refonder les principes et règles de la bonnes gouvernance territoriale dans toutes ses dimensions», a-t-il précisé. Le ministre Maman Ibrahim Mahamane a ajouté que, cette quête légitime d’une gouvernance est une priorité pour les autorités nigérienne. C’est pourquoi, cet atelier trouve tout son fondement, en ce sens, que la régularité et la disponibilité des données et de l’information analysées sur les finances des collectivités territoriales constituent une condition essentielle à une bonne lisibilité des efforts réalisés par l’ensemble des acteurs de la décentralisation.

«Il s’agit aussi d’un intrant indispensable au dialogue entre les partenaires nationaux, à savoir; l’Etat les collectivités territoriales et leurs associations, ainsi que les partenaires techniques et financiers, pour apprécier les améliorations nécessaires au processus de décentralisation», a estimé le ministre en charge du Développement Communautaire. M. Maman Ibrahim Mahamane a, enfin, dit attendre de ces assises, des conclusions pertinentes et de qualité, pour permettre au processus de décentralisation d’aller de l’avant, dans l’intérêt des populations et des différents pays mais aussi d’avoir une vision claire et des orientations stratégiques des différents pays, en matière de système d’information de finances locales, ainsi que du mécanisme adéquat de mise en œuvre et de suivi-évaluation dudit processus.

Quant à l’ambassadeur d’Allemagne au Niger, S.E. Hermann Nicolai, il a d’abord noté les bonnes relations qui existent entre son pays et le Niger, depuis 1960. Le diplomate allemand a ensuite souligné et loué les efforts que déploient les autorités nigériennes, dans le cadre de la promotion de la décentralisation et la déconcentration, dans le cadre de la gestion et de la gouvernance du pays. Il a enfin rassuré que son pays continuera à appuyer le Niger dans son processus de décentralisation.

Mahamadou Diallo(onep)

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La Direction Générale des Impôts (DGI) a organisé, le samedi 25 septembre dernier, un atelier d’information, de sensibilisation et d’échanges sur la facture certifiée à l’endroit des opérateurs économiques et des Chefs d’entreprises. Cet atelier a pour objectif de permettre aux entreprises d’en savoir un peu plus sur cette réforme essentiellement liée à la sécurisation de la TVA et à l’utilisation des outils de bonne gouvernance que cette séance d’information et d’échange. Ce qui permettra à ces partenaires de cerner davantage le contenu de leur partition pour le succès de la réforme des factures certifiées. C’est le ministre des Finances M. Ahmat Jidoud qui a présidé les travaux dudit atelier, en présence du Directeur général des Impôts, M. Mal Ousmane Mahamane, du Coordonnateur de la réforme de la facture certifiée, M. Ali Issoufou Zakari.

Ont aussi pris part à cette rencontre le président du Conseil National du Patronat du Niger, celui de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), des responsables des organisations professionnelles, des chefs d’entreprises étrangères et nationales ainsi que de nombreux autres invités.

Il faut tout d’abord noter que, selon M. Mal Ousmane Mahamane, Directeur général des Impôts, la réforme de la facture certifiée qui n’est ni un nouvel impôt, ni une augmentation des impôts et taxes existants, est instituée par la Loi de Finances 2020 et renforcée par la Loi de finances 2021. Les objectifs visés par la réforme sont la sécurisation de la TVA payée par les consommateurs ; l’accompagnement de la bonne gouvernance des entreprises; l’assainissement du jeu de la concurrence entre opérateur économique et l’amélioration des relations entre les contribuables et l’administration fiscale.

Dans son allocution, le ministre des Finances M. Ahmat Jidoud a tout d’abord reconnu la place qu’occupent les opérateurs économiques et les chefs d’entreprise dans l’économie nationale en ces termes : «En tant que chefs d’entreprise et acteurs économiques, vous jouez un rôle stratégique dans l’œuvre d’édification, de construction et d’émergence de notre pays». «Au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement SEM Ouhoumoudou Mahamadou, je vous adresse tous nos remerciements pour votre sens de patriotisme au service de la construction de notre cher et beau pays, le Niger», a-t-il déclaré. Selon M. Jidoud, depuis quelques années, notre pays s’est engagé dans un processus de réformes structurelles profondes en matière de finances publiques en vue de rendre notre administration plus efficace et plus moderne pour une mobilisation importante des ressources et une meilleure efficacité de la dépense.

Et, c’est dans ce cadre que la DGI, dans le souci de respecter les exigences de la transition fiscale, s’est engagée dans une série de réformes visant la digitalisation des procédures fiscales. «En outre, elle a opté pour une nouvelle approche de maîtrise de l’assiette fiscale au moyen des Systèmes Electroniques Certifiés de Facturation (SECeF) qui devront désormais être utilisés pour émettre les factures certifiées conformément à la Loi de Finances 2020. Il s’agit donc d’une obligation qui est faite à toutes les personnes assujetties de mettre en place un système électronique certifié de facturation et de délivrer à leurs clients des factures certifiées à l’occasion des ventes de biens et de services», a précisé le ministre des Finances. Il a rappelé que la phase opérationnelle de cette réforme a démarré depuis le 1er octobre 2020 avec un nombre réduit de contribuables pour tester et s’assurer que le dispositif fonctionne parfaitement.

«Cette phase a connu l’accompagnement du Gouvernement par la mise à disposition de certaines entreprises et ce gracieusement des SECeF afin de leur permettre de délivrer les factures certifiées à leurs clients lors des transactions et d’éprouver par la même occasion le dispositif légal, organisationnel et technique», a-t-il dit. Le ministre des Finances a ajouté qu’à l'instar de la plateforme e-SISIC, qui vise à moderniser le système fiscal, améliorer la qualité des services aux usagers et qui vient offrir aux contribuables un cadre transparent et fiable pour s'acquitter de leurs obligations déclaratives et de paiement, la réforme de la facture certifiée contribue en ce qui la concerne à l'instauration d'un climat de confiance et de partenariat entre la DGI et les entreprises citoyennes, soucieuses du développement de leurs activités dans le respect des lois de la République. «La réforme de la facture certifiée participe donc de la volonté du Gouvernement d’améliorer la mobilisation des ressources fiscales à travers notamment le contrôle de la facturation de la TVA par l’utilisation des nouvelles technologies. Elle vise aussi une concurrence plus saine entre les opérateurs économiques», a indiqué le ministre Ahmat Jidoud.

Le ministre des Finances a ajouté que la TVA est une taxe très importante dans le dispositif de mobilisation de ressources dans notre pays. Elle est ainsi une taxe générale sur la consommation qui frappe en principe tous les biens et services consommés ou utilisés au Niger, qu’ils soient fabriqués au Niger ou importés. C’est une taxe ‘‘indirecte’’ récupérée sur le consommateur final lequel en supporte la charge définitive. «Il en résulte que la TVA est une contribution du consommateur qui sert considérablement dans les œuvres de modernisation de notre pays que ça soit la construction des routes, des hôpitaux, des écoles, la sécurité, etc., en somme toutes les dépenses destinées à la provision des services sociaux de base», a précisé M. Jidoud.

Le ministre des Finances a regretté le fait que le mécanisme mis en place par l’administration pour son reversement n’est pas efficace et crée de surcroit des distorsions sur le marché. En effet, «cette TVA recouvrée, payée par les consommateurs, est détournée par certains contribuables qui utilisent des méthodes peu orthodoxes pénalisant ainsi l’Etat à travers son non reversement dans les caisses du Trésor Public sans oublier l’injustice faite aux consommateurs à l’occasion des achats et la concurrence malsaine observée de ce fait dans les affaires», a-t-il reconnu. M. Ahmat Jidoud aussi rappelé qu’au regard des enjeux importants de sécurisation des recettes internes qu’incarne cette réforme, que ‘‘j’ai instruit les structures techniques et opérationnelles de mon département ministériel et notamment les responsables de la Direction Générale des Impôts afin que toutes les dispositions idoines soient prises pour vous accompagner individuellement et selon la spécificité de vos activités afin que vous vous conformiez aux nouvelles dispositions. La présentation qui va suivre vous en dira sûrement plus».

Aussi, le ministre des Finances a insisté sur le fait que la réforme des factures certifiées n’est nullement un nouvel impôt et ‘‘ne saurait jamais être considéré comme tel, ni l’augmentation des impôts existants et ne peut non plus induire l’augmentation du prix des produits sur le marché’’. Tout en comptant sur l’assistance et l’écoute nécessaires à l’éclosion et au développement du secteur privé au Niger, le ministre Jidoud a émis le vœu que les opérateurs économiques et les chefs d’entreprise soient les porte-voix de son Ministère et de la DGI auprès de leurs clients et partenaires en particulier et des entreprises en général afin qu’ils se conforment aux textes.

Présentant son exposé sur le sujet du jour, le Coordonnateur de la réforme de la facture certifiée, M. Ali Issoufou Zakari a indiqué qu’aux termes des nouvelles dispositions du Code Général des Impôts (CGI), il est fait obligation aux entreprises de délivrer les factures certifiées à leurs clients lors des différentes transactions qu’elles font. «Les factures certifiées sont celles émises via un Système Electronique Certifié de Facturation (SECeF). Il est à noter que le SECeF repose sur deux (02) composantes : le Système de Facturation d’Entreprise (SFE) ou logiciel de facturation homologué par la DGI et le Module de Contrôle de Facturation (MCF). Quand ces deux composantes sont réunies dans une seule machine, elle est appelée ‘‘Unité de Facturation’’ (UF). La loi fait ainsi obligation aux personnes assujetties d’acquérir et d’utiliser le SECeF de son choix au plus tard le 31 août 2021.

La liste des fournisseurs SECeF est mise à jour régulièrement sur le site internet de la DGI (www.impots.gouv.ne) au fur et à mesure de nouvelles homologations/certifications de SFE/Machines. «Je rappelle que dans le cadre de l’arrêté 473/MF/DGI/DL/CFI/DIV.L, du 20 Novembre 2020 définissant les conditions de commercialisation et de distribution des systèmes électroniques certifiés de facturation (SECeF) au Niger, un avis public à manifestation a été lancé aux opérateurs économiques dans la presse à partir de Janvier 2021», a rappelé M. Zakari.

Présentant la synthèse des travaux, le Directeur général des Impôts a rassuré les partenaires, les contribuables concernés par la réforme, notamment ceux qui sont au régime réel normal et au régime réel simplifié, dans un premier temps, que la réforme est vraiment la leur et que la Direction Générale des Impôts notamment la coordination de la réforme, sise à la Direction Générale des Impôts, est à leur disposition pour les assister à rentrer dans la facturation électronique certifiée et à améliorer leur performance. M. Mal Ousmane Mahamane les a aussi invités à ‘‘être des entreprises citoyennes en adoptant cet outil et en le faisant adopter par leurs partenaires d’affaires en amont pour minimiser les risques fiscaux’’. M. Mahamane a par la suite invité les consommateurs, personnes physiques, à réclamer auprès des personnes assujetties, toutes les fois qu’ils effectuent des opérations d’achat de biens et de services, les factures certifiées comportant outre les mentions classiques d’une facture, le numéro d’identification de la machine (NIM), le code SECeF/DGI et le code QR. Notons que cette réforme de la facture certifiée est une vision qui passe par la promotion du civisme fiscal, l’écoute, l’information et la sensibilisation en temps réel du contribuable nigérien.

Mahamadou Diallo(onep)

27 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat, M. Mohamed Hamid assurant l’intérim du ministre du commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes a présidé hier l’ouverture de l’atelier sur le protocole de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la présentation des résultats des consultations nationales des femmes dans le commerce, préparatoire à l’élaboration du protocole africain sur les femmes dans le secteur du commerce, dans le cadre de la promotion de la ZLECAf. L’ouverture de ces travaux s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la promotion de la femme et de la protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim ainsi que de la représentante résidente du PNUD, Mme Diana Ofwona.

Ouvrant la cérémonie, le ministre du commerce p.i. s’est d’abord appesanti sur la décision de lancement du projet de la zone de libre-échange continentale (ZLEC) qui a donné naissance à celle de la ZLECAf. Il a expliqué que la ZLECAf a été réfléchie et décidée pour établir un marché unique pour les biens et services en Afrique. Et cela par l’élimination des droits de douanes et autres barrières non tarifaires. A ce niveau, il a affirmé que l’Afrique devrait être soutenue et applaudie pour avoir préféré la collaboration quand le reste du monde pour sa part choisit l’isolationnisme.

C’est donc pourquoi, a déclaré M. Mohamed Hamid, il se réjouit de la parfaite implication du secteur privé national en général et particulièrement les femmes dans le processus de mise en œuvre de la ZLECAf au Niger.

En effet, pour le ministre du commerce p.i. la ZLECAf au-delà d’être un accord commercial entre les pays africains se veut aussi être un instrument de développement destiné à sortir plusieurs millions d’africains de la pauvreté à l’horizon 2035. Et parce que l’application des dispositions prévues par la ZLECAf exige une parfaite compréhension, mais surtout une maitrise des procédures ainsi que les conditions auxquelles les marchandises doivent satisfaire pour bénéficier de la préférence continentale, les Etats membres ont fait et sont même en train de gagner le pari d’une adhésion franche et volontaire soutenue du projet par les populations. 

Ainsi, parce que les femmes commerçantes et entrepreneures sont des actrices majeures de ce processus d’intégration commerciale, il importe de s’assurer dès l’entame du processus que la ZLECAf intègre la perspective sensible au genre et que les femmes exerçant dans le commerce transfrontalier ainsi que celles participant à la production des biens et services soient bien informées et assez outillées à l’exploitation de cette opportunité notamment par l’intégration des chaines de valeur à fort taux de rendement.

Participant à l’ouverture des travaux, la représentante résidente du PNUD au Niger a expliqué qu’ils se sont réunis pour faire le point sur les résultats et un rapport régional sera soumis au secrétariat de la ZLECAf.  C’est d’une importance cruciale a précisé Mme Diana Ofwona car le pouvoir de la voix, de l’agence et du plaidoyer y est inhérent. Cela signifie a-t-elle dit que le protocole sur les femmes dans le commerce qui doit être conçu à Accra doit refléter ces points de vue.

Intervenant également, le secrétaire général du ministère de la promotion de la femme et de la protection de la femme, M. Hachimou Abdoulkarim a pour sa part affirmé qu’il fonde l’espoir que les résultats de ces travaux contribueront à améliorer les conditions de la femme au Niger.

Notons que lors de l’ouverture, la conseillère stratégique du PNUD, Dr. Joy Kategekwa a fait une brève présentation de la ZLECAf tout en expliquant comment saisir les opportunités de cette zone de libre-échange continentale africaine.

Rahila Tagou

28 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ambassade France BurkinaAprès le vendredi 15 janvier 2016, la nuit du 13 au 14 aout 2017, il faudra maintenant inscrire le 2 mars 2018 dans les pages tristes de la capitale et du Burkina Faso. Ouagadougou a encore été victime d’une attaque terroriste. Encore. Cette fois, ce sont des citadelles presqu’imprenables au regard du dispositif qui y était déployé, qui sont tombées. L’Etat-major général des armées (tout un symbole) et l’ambassade de France. Un affront en plein jour.

Après les hôtels et les restaurants (Hôtels splendide, Capuccino, Tai brousse, Aziz Istanbul), maintenant ce sont des institutions, et pas n’importe lesquelles qui sont attaquées. Des symboles hautement importants. L’Etat-major général des armées. Et l’ambassade de France au Burkina. Au centre-ville de la capitale, ces deux institutions font partie de celles qui sont hautement protégées.
Un vendredi, un jour comme les autres au centre-ville de Ouagadougou à cette heure, 10h. Et pourtant, c’est à cette heure, où l’animation est grande dans la capitale que les premières informations commencent à circuler. Fortes détonations, rafales et panique au sein de a population civile.
Encore une attaque terroriste, finiront par se convaincre ouagalais, avant même la confirmation par les autorités. Il faut dire qu’après les deux attaques de 2016 et 2017, chaque ouagalais est sur ses gardes, et tout bruit suspect est interprété en lien avec une attaque terroriste. C’est bien cela, et les communiqués viendront le confirmer. 
Si les deux attaques déjà enregistrées avaient eu lieu dans la soirée, celle-là a été perpétrée en plein jour.

Attaque terroriste Ouagadougou Le décret dont APA a reçu copie précise que «le deuil national de 72 heures allant du lundi 14 août 2017 à 00 heure au mercredi 16 août à 24 heures est observé sur toute l’étendue du territoire national à la mémoire des victimes de l’attaque terroriste du dimanche 13 août 2017 ».

Le document indique que durant cette période de deuil national, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger.

En outre, «les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites », note-t-on.

Une attaque terroriste intervenue dans la nuit de dimanche à lundi dans la capitale burkinabè Ouagadougou, a fait 18 morts et huit blessés, selon le premier bilan officiel.

Elle a eu lieu aux environs de 21 heures et a touché le café-restaurant Aziz Istanbul sur l’Avenue Kwamé N’Krumah, en plein cœur de Ouagadougou.

Au Kenya, une nouvelle ligne ferroviaire "pour stimuler" l'économie Le président kényan Uhuru Kenyatta a inauguré mercredi le plus grand projet d'infrastructure accompli au Kenya depuis son indépendance en 1963.

Il s'agit d'une ligne ferroviaire reliant la capitale Nairobi à Mombasa, sur l'océan Indien, et devant asseoir la position du Kenya comme porte d'entrée de l'Afrique de l'Est.

"Aujourd'hui, nous célébrons une des étapes clé de la transformation du Kenya en un pays industrialisé, un pays prospère à revenu moyen", a déclaré Kenyatta à Mombasa.

Le gouvernement s'attend à ce que le SGR, surnommé le Madaraka Express (liberté en swahili), gonfle le PIB de 1,5% par an.

macron au mali pour mobiliser contre le terrorisme djihadiste au sahelLes chefs d’État de cinq pays du Sahel et le président français Emmanuel Macron sont réunis ce dimanche à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes djihadistes. Le président français a promis son aide pour le déploiement d’une force conjointe de ces pays contre les jihadistes mais leur a enjoint d’en démontrer l’efficacité.

Emmanuel Macron est arrivé dans la nuit, rejoignant son homologue malien lIbrahim Boubacar Keïta, président en exercice du G5 Sahel, qui a accueilli samedi ses pairs Idriss Déby Itno (Tchad) Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et Mahamadou Issoufou (Niger).

Objectif : lutter ensemble contre les attaques djihadistes qui visent le Mali et gagnent les États voisins, en pouvant poursuivre leurs auteurs au-delà des frontières, avec un démarrage sur le terrain avant la fin de l’année.

La participation des femmes au développement économique est sans doute une source de croissance et d’innovation dans les pays en voie de développement. Au Niger, nous avons de plus en plus de femmes cheffes d’entreprises non seulement dans le secteur commercial traditionnel mais aussi dans les secteurs de l’agro-business, de l’artisanat et bien d’autres. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à se lancer dans les affaires avec beaucoup d’envie et de détermination pour changer leur vie et participer à l’effort de développement du pays. Du 4 au 8 Octobre 2023 dernier, a eu lieu la 7ème édition du salon professionnel 100 % ‘’Made in Niger’’. Une initiative opportune qui vise à stimuler l’économie locale à travers la valorisation des produits du terroir, le développement des activités agroalimentaires et surtout le renforcement de la consommation locale. Au Salon ils étaient en grand nombre, exposants surtout les femmes transformatrices à participer au grand plaisir des visiteurs avec des découvertes époustouflantes de produits made in Niger.

Pour accompagner et soutenir ces femmes, Mme Rabi Arzika, la promotrice dudit salon n’a ménagé ni son temps ni ses efforts et ce, depuis 23 ans, pour amener les nigériens à produire mais aussi à transformer et à consommer les produits locaux. Pour cela, elle a initié en 2000 le Salon de l’Artisanat pour la Femme. A l’époque c’était évident que la femme artisane, si elle est véritablement accompagnée peut jouer un rôle essentiel dans les chaînes de valeur critiques. Aussi, la création en 2017 du Salon professionnel 100% made in Niger suivie du lancement de la campagne « Consommons Nigérien » en 2018 est une preuve supplémentaire de la détermination de cette femme battante à créer des partenariats et des collaborations pour hisser de nombreuses femmes entrepreneures dans le secteur de la transformation.

Le Salon 100% made in Niger est un cadre de promotion des produits fabriqués au Niger, de mise en relation d’affaires et de facilitation du commerce qui a pour effet de stimuler la croissance du secteur manufacturier, d’améliorer l’autonomisation économique et de favoriser l’émancipation économique des femmes et jeunes au Niger. Dans sa vision, ce salon cible les femmes entrepreneures dans le secteur de la transformation, qui sont confrontées à des difficultés d’accès aux marchés, aux financements, aux infrastructures de qualité, aux compétences et aux connaissances et qui opèrent dans un environnement politique restrictif. « Nous entendons fournir à ces femmes des services d’accélération ciblés et complets », confie Mme Rabi Arzika.

Pour cette 7ème édition qui a eu lieu au centre Mahatma Gandhi, le Salon a réuni 80 exposants et enregistré 3.007 visiteurs en 4 jours. « Nous avons eu à inviter les communes de Fachi, Bilma, Djado, et Dirkou, ainsi que des représentantes de toutes les régions du Niger. Je suis convaincue que si le Gouvernement s’implique davantage dans la réalisation du Salon professionnel 100% made in Niger et l’initiative Consommons Nigérien, il devient à juste titre une composante essentielle de la transformation et du développement économique et industriel de notre pays », affirme-t-elle. Il est donc important d’aider les femmes à accéder à un financement adapté, à une technologie et une mécanisation appropriée, à un soutien technique ciblé et à une formation. Cela permettra d’augmenter la productivité de la chaîne de valeur, d’améliorer la qualité des produits et leur compétitivité sur les marchés locaux.

« Nabs Epices », une alternative saine aux bouillons culinaires importés

Parmi les exposants présents à cette édition figure Mme Idrissa Nabila Bako, promotrice de « Nabs Epices », une entreprise agroalimentaire spécialisée dans la production et la vente d’épices ainsi que la transformation des épices en bouillons culinaires. Cette passionnée de cuisine saine se donne comme défi, la transformation des épices locales en d’autres saveurs. Tout a commencé dans sa petite cuisine. Nabila préfère préparer ses épices à l’usage personnel. Elle a été encouragée par ses amies qui trouvaient ses plats excellents grâce à son assaisonnement. Ainsi, après une longue réflexion, elle a décidé de libérer son génie créateur pour devenir aujourd’hui une référence en matière de transformation des produits locaux au Niger

Le mélange d’ingrédients qu’elle prépare donne à la sauce toute sa saveur. On les trouve à Niamey, dans les supermarchés et au siège de l’entreprise (quartier Nord Faisceau) ainsi que dans presque toutes les régions du Niger. En investissant dans cette activité, la promotrice a pour objectifs de faciliter l’accès à toute sorte de produits qui donnent une saveur agréable à la sauce, accessibles à toutes les bourses et de permettre l’autonomisation des femmes, l’augmentation du chiffre d’affaires des commerçants locaux et la préservation de la santé des populations.

Dans sa gamme de produits on y trouve par exemple : le gingembre, l’oignon, l’ail, le persil, le céleri, le poivre, l’anis, la marinade viande poisson, poulet, ‘’marga marga’’ et les prix varient de 50 Fcfa à 3000 Fcfa. La matière première qu’elle transforme lui provient essentiellement des régions d’Agadez, de Maradi et de Tahoua (Konni). « En effet, beaucoup des Nigériens souffrent aujourd’hui de certaines maladies telles que l’hypertension, le diabète, les ulcères gastriques et bien d’autres maladies qui sont parfois dues à la consommation de certains produits chimiques. En mettant ce bouillon culinaire et ses épices purement locaux à la disposition des populations, Nabs épices contribue à l’amélioration de leur santé », estime la promotrice.

« En 2015, j’ai eu l’idée d’acheter un peu plus d’épices que prévu. Ainsi, je me suis rendue au marché pour choisir auprès de mes fournisseurs les produits nécessaires pour un mélange bien précis. Je les arrangeais pour les proposer aux consommateurs et ça a été un grand succès », confie-t-elle. C’est ce qui l’a poussée d’ailleurs à faire des recherches et à s’autoformer dans le domaine. Aujourd’hui, son souhait, c’est d’obtenir des équipements modernes nécessaires pour améliorer la qualité et la présentation de ses produits. Pour Mme Idrissa Nabila Bako, consommer des produits naturels est une nécessité de nos jours. C’est pourquoi, son entreprise propose une large gamme de produits en poudre. « Nous faisons les bouillons en poudre à base de persil, céleri, crevette, anis et bien d’autres », dit-elle.

Cette entreprise vient en réponse aux préoccupations des consommateurs qui réclament de plus en plus ce qui est naturel. « Nos produits sont prisés et gagnent de la place sur le marché local » confie la jeune entrepreneure. Mais son ardeur à aller plus loin est parfois atténuée par certaines difficultés comme l’insuffisance des emballages, l’augmentation incessante des prix des produits qui servent de matières premières sur les marchés ; la rareté de la clientèle, le problème d’électricité. Courageuse, Mme Idrissa entend continuer avec la même abnégation et invite les Nigériens à consommer les produits en toute confiance car, a-t-elle soutenu, ils sont préparés dans des bonnes conditions, dans le respect de toutes les mesures d’hygiène et ils sont aussi et surtout bons pour leur santé.

Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Au Sénégal, quand la diaspora revientL'Afrique n'est pas qu'un continent que l'on veut quitter à tout prix à bord d'une embarcation de fortune. C'est aussi une terre où l'on revient s'installer et travailler. Une terre où tout est possible. Interception s'intéresse cette semaine à ceux que l'on appelle "les repatriés" africains.

"Repatriés" africains, ce néologisme désigne la diaspora africaine qui a choisi de revenir dans son pays d'origine.

Il y a avait les "expats", il y a désormais les "repats"

Et dans ce domaine, les Sénégalais sont en pointe. Il y a plus de 300 000 Sénégalais installés en France. Tous ne veulent pas revenir au Sénégal, bien sûr, mais des milliers ont déjà sauté le pas. Ce sont souvent les plus diplômés, mais pas seulement.

Ces "repats" sont attirés par leur pays d'origine, qui offre stabilité politique, forte croissance (aux alentours de 7% d'après la Banque Mondiale) et grands projets d'infrastructures (nouvel aéroport international à Dakar, villes nouvelles qui sortent de terre comme Diamniadio).

Qui sont ces revenants ? 

Abdoulaye Ba a passé quinze ans en France, il est multi-diplôme © Radio France / Géraldine HallotAbdoulaye Ba a passé quinze ans en France, il est multi-diplôme © Radio France / Géraldine Hallot

Il y a les profils hautement qualifiés comme Abdoulaye Ba. Il est resté quinze ans en France, il y a décroché de multiples diplômes (doctorat en droit, DESS droit des affaires, 3e cycle en diplomatie stratégique) et il a décidé il y a dix ans de revenir s'installer au Sénégal. Grâce notamment à une subvention de l'OFII (Office français de l'immigration et de l'intégration), il a ouvert un cabinet de consulting à Dakar, "Aba Consulting"."Tout se passe en Afrique", dit Abdoulaye Ba. "Tout est à faire, tout est à construire. Les matières premières sont ici, les gens sont de plus en plus qualifiés". Il appelle de ses vœux un "sursaut patriotique" pour que la jeunesse africaine reste chez elle. "L'eldorado c'est l'Afrique, ce n'est plus l'Europe". Il cite John Fitzgerald Kennedy : "ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays".

Soad Diouf a décidé de revenir au Sénégal il y a dix-huit mois © Radio France / Géraldine HallotSoad Diouf a décidé de revenir au Sénégal il y a dix-huit mois © Radio France / Géraldine Hallot

Il y a aussi Soad Diouf, jeune femme de 32 ans, qui a fait ses études à Rouen (en génie des systèmes industriels) et qui a décidé de revenir il y a dix-huit mois "par devoir moral". "Il vaut mieux rentrer et développer notre pays en étant sur place, plutôt que d'envoyer de l'aide" dit-elle. "Un pays ne s'est jamais développé avec de l'aide". Soad Diouf a ouvert un cabinet d'audit énergétique à Dakar, pour "que les entreprises consomment de l'énergie de manière responsable". "Un métier d'avenir" dit-elle. 

Moubarak Wade a ouvert une agence de communication à Dakar qui emploie cinq personnes © Radio France / Géraldine HallotMoubarak Wade a ouvert une agence de communication à Dakar qui emploie cinq personnes © Radio France / Géraldine Hallot

 Moubarak Wade a décidé de rentrer pour d'autres raisons. Installé à Nice pendant neuf ans, il a mal vécu la séparation familiale. Sa fille, née à Dakar, lui manquait. Il en avait assez des "conversations sur skype", "de voir les familles dans les parcs et moi être tout seul". Il parle aussi des "fins de mois difficiles", lui qui pour financer ses études, travaillait de nuit dans un hôtel. Et puis il y a eu son agression le 1er mai 2005. "Un groupe d'extrême-droite m'a tabassé et volé mon sac. C'était très violent" raconte-t-il. Tout ça mis bout à bout, l'a poussé à revenir au Sénégal en 2012. Grâce à l'OFII, il a reçu une subvention de 8 000 euros et a ouvert une agence de communication à Dakar, le groupe "Trust" qui emploie aujourd'hui cinq salariés.

Diaspora Senegal OurossoguiOurossogui © Radio France / Stéphane Beaufils

Et puis il y a des retours plus discrets, les retours des séniors
Direction Ourossogui, 15 000 habitants, à huit heures de route au nord-est de Dakar, près de la frontière mauritanienne. Ourossogui se situe dans la province de Matam, une terre enclavée, agricole, peu peuplé, un paysage de savane couleur ocre. Pendant longtemps, la jeunesse de Matam a émigré vers l'Europe. C'est moins le cas aujourd'hui, car l'agriculture s'y est développée.
Ismaïla Thiam et Elhadj Dia ont choisi de revenir à Ourossogu àprès 40 ans © Radio France / Géraldine HallotIsmaïla Thiam et Elhadj Dia ont choisi de revenir à Ourossogu àprès 40 ans © Radio France / Géraldine Hallot

Elhadj Dia, 70 ans dont 40 ans passé en France, a choisi de revenir à Ourossogui, sa ville natale. En France, il était pâtissier à la Brasserie Mollard, près de la gare Saint-Lazare, une institution parisienne. Sa retraite, il la passera au Sénégal car il a "le mal du pays". "C'est le seul endroit où je connais tous les arbres, les rivières, les maisons". Un retour viscéral, "vers ses racines", dit-il.

Le retour des immigrés est un phénomène qui prend de l'ampleur au Sénégal mais qui reste par essence difficile à quantifier. Selon Papa Sakho, responsable du département de géographie à l'Université Anté Diop de Dakar, "au bout de dix ans, un quart des migrants reviennent au Sénégal".

Au Sénégal, quand la diaspora revient, c'est un reportage de Géraldine Hallot et Stéphane Beaufils. 


Lire aussi

Sur le site « Inspire Afrika », article « Qui sont les repats africains ? »

Sur le site de l’émission « Geopolis », dossier de Chloe Berthod, du 27/08/2017, « Repats : le retour des cerveaux en Afrique »

Sur le site « Slate Afrique », article du 10/08/2017 « Qui sont les repats, les Africains qui reviennent travailler sur le continent ? »

Sur Mediapart, article sur le blog de la Street School, du 28 mai 2015, « Les Repats, entre African Dream et retour au pays natal »

Par Philippe Bardonnaud, Vanessa Descouraux

29 avril 2018
Source : https://www.franceinter.fr/emissions/interception/interception-29-avril-2018

On voyait venir la décision et ce depuis la pandémie de la Covid 19 qui servait alors de prétexte à tout changer au motif que les restrictions auxquelles elle donnait lieu impactent toutes les activités économiques et notamment à partir de l’exportation. Mais certaines appréhensions liées à la crise politique et à un agenda électoral pouvaient permettre de mettre en veilleuse une telle décision surtout à des moments où, peut-on s’en rappeler, Issoufou Mahamadou et son régime, promettaient, face à la lutte de la société civile et en l’occurrence du syndicat des conducteurs de taxi, que son gouvernement consentirait à réduire le prix de l’essence en 2016, année électorale pendant laquelle, Zaki devrait chercher à briguer un second mandat. Mais face aux nombreux problèmes auxquels il faisait face, il ne put honorer cet engagement vis-àvis de la société civile et les Nigériens durent, à leur corps défendant, subir car, au même moment, pour les Nigériens il y avait pire : l’insécurité qui avance à grands pas. Et lui Zaki, pour rempiler, ne compte plus sur un bilan, ni si sur de nouvelles promesses, choisissant pour continuer à diriger, le système D électoral, le hold-up diront ses détracteurs.

C’est donc sans grande surprise que les Nigériens apprennent le dimanche soir, la décision du gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou le renchérissement du prix du gasoil qui passe de 538f à 668f, soit une augmentation sensible de plus de 100f. Et les Nigériens se posent bien de questions, se demandant pourquoi le gasoil, non l’essence ? Pourquoi en ce moment où, pourtant, le Niger nourrit de grands espoirs pour l’exploitation du pétrole ? A-t-on pensé à l’impact économique sur le transport et les produits courants de consommation courante transportés souvent de loin ?

La décision vient au mauvais moment. Depuis quelques mois, les Nigériens se plaignent de la flambée incontrôlée des prix sur les marchés avec les prix des céréales, du sucre, de l’huile, ertc. Qui montent en flèche sans qu’il n’y ait de mesures compensatoires pour alléger la vie à des populations durement éprouvées par le libéralisme sauvage d’un socialisme qui ne se rappelle plus de ses idéaux. Faut-il donc s’attendre par cette nouvelle mesure, à une nouvelle montée vertigineuse des prix sur les marchés ? Alors que la campagne agricole pose énormément d’interrogations, l’on ne peut que s’en inquiéter pour ne pas comprendre cette décision. Le socialisme nigérien, estil décidé à compliquer une vie déjà infernale pour les Nigériens en ne leur donnant aucun répit dans cette vie merdique qu’ils endurent depuis des années ?

Etat des lieux…

Après dix années d’exploitation du pétrole dans le pays, logiquement, avant d’aller à une augmentation inopportune, il aurait fallu d’abord expliquer aux Nigériens, ce que cette manne rêvée à apporté au pays, à son économie, au budget national et surtout dans la transformation de la vie des Nigériens ? Il est inadmissible que l’ancien ministre du pétrole ne rende pas compte de sa gestion pour que le pays apprécie, par des chiffres, ce que le pétrole apporte au pays. Lorsque le gouvernant peut être si optimiste par rapport aux nouvelles perspectives annoncées avec vanité, c’est que rien ne met en cause la rentabilité de l’or noir. Mais alors, pourquoi cette augmentation ? Dans le pays, l’électricité est produite aussi au moyen du gasoil. Cela peut impacter les tarifs de l’électricité déjà insupportables tant pour les ménages que pour l’économie nationale que la nouvelle tarification ne peut aider à être compétitive ?

Aujourd’hui, quelle que puisse être la raison qui motive cette décision, il reste qu’il est important d’abord de rendre compte aux Nigériens qui doivent savoir à quoi leur sert leur pétrole. Pendant qu’ils rêvaient que le pétrole allait radicalement changer leur vie, les voilà qui découvrent que même pour leur consommation nationale, ils devraient avoir aucun allégement, car, ainsi que peut curieusement le dire Pierre Foumakoye Gado devant la représentation nationale, pour qu’il soit rentable, c’est les Nigériens qui doivent l’acheter cher pour que l’extérieur en profite mieux en l’achetant à coût réduit. Personne ne peut comprendre ce choix qui vient d’hommes qui font croire qu’ils sont des socialistes et des grands intellectuels, des hommes du peuple aussi. Tous ont aujourd’hui un comportement bourgeois qui trahit leurs convictions doctrinaires. Sans un audit préalable, avec des résultats connus et partagés avec les Nigériens, il ne peut qu’être difficile de leur faire avaler la couleuvre.

Faut-il, par ailleurs croire, qu’empêtré dans des difficultés énormes, le régime ne peut compter que sur cette unique ressource pour renflouer ses caisses vidées par l’ancien système ? Depuis plus de dix ans, quand le gouvernement fait face à des difficultés, c’est au peuple qu’il impose des mesures antisociales, notamment fiscales, pour faire payer aux pauvres les conséquences de sa mauvaise gestion. C’est ainsi que, il y a quelques années, le tarif de l’électricité avait connu une hausse qui a gravement joué sur la qualité de vie des Nigériens et la survie de rares unités industrielles, dont beaucoup avaient été obligées de mettre le clé sous la paillasson.

Il va sans dire que depuis l’annonce de cette nouvelle mesure inique, le gouvernement s’attend de voir la réaction que les Nigériens auront pour apprécier l’augmentation-test du prix du gasoil.

Émeute de la faim, de la vie chère ?

Il y a à s’inquiéter que cette décision ne serve de déclic pour conduire à l’explosion une situation morose surtout avec ces colères enfouies dans les âmes, les rancunes greffées aux impatiences d’un peuple qui attend depuis dix ans de socialisme le meilleur, mais qui ne peut voir chaque matin que le pire. Il va sans dire qu’augmenter d’emblée 100f c’est insupportable et même déraisonnable pour un pays qui produit et exporte du pétrole, mais que la manne ne puisse lui servir, ne voyant jamais ce que ce pétrole change dans leur vie. Est-on en train d’aider Bazoum Mohamed à avoir les Nigériens sur son dos alors qu’il n’arrive toujours pas à éteindre bien de malaises qui traversent la société nigérienne ?

Ballon d’essai…

Certains observateurs pensent que si l’on a commencé avec le gazoil, c’est sans doute pour voir la réaction que cela aura dans l’opinion et surtout l’attitude que les Nigériens pourront adopter pour y faire face. Il ne faut pas être surpris, dans cette logique, de voir, lorsque cette première mesure aura passé, de voir suivre celle, qui concerne l’essence sans doute plus visé.

Il faut, pour le moment, attendre, dans les jours qui viennent, les réactions que les Nigériens auront à apprécier la mesure à travers les différents groupes organisés qui vont certainement se prononcer sur cette annonce pour le moins provocante pour des Nigériens qui attendent des meures qui soulagent leurs souffrances quand, le socialisme, ne lui trouve, mieux à faire qu’à la compliquer.

Le pétrole nigérien, ne doit pas servir un clan, des familles, des individus au détriment du peuple auquel il appartient ?

Non. Ce pétrole ne doit pas être comme l’uranium et comme l’or : il doit servir au Niger et aux Nigériens ! Et les Nigériens devront se battre pour qu’il en soit ainsi.

Gobandy

Le pain est un aliment dont la consommation est en augmentation régulière mais qui est élaboré en grande majorité avec de la farine importée.Le prix de ce produit- très apprécié au Niger comme ailleurs- connaît depuis quelques jours une brusque et inexplicable hausse. Le prix de la baguette de pain est subitement monté de 175 à 200 FCFA dans certaines boulangeries de Niamey, la capitale. Déjà, cette hausse de 25 FCFA, voire 40 FCFA par baguette a été constatée dès le  début de cette année 2022 au niveau de la capitale économique du Niger, à savoir Maradi. A en croire M. Hassan M., un boulanger contacté par l’ONEP, cette hausse est justifiée par ‘‘la montée inattendue du prix de la tonne de farine de blé’’, qui coûte actuellement 480.000 FCFA voire 500.000 FCFA et le sac de 50 kgs de cette farine coûte 25.000 FCFA au lieu de 20.000 FCFA, alors qu’il y à peine deux semaines, selon Hassan, cette tonne se vendait à 300.000 FCFA ou au plus à 320.000 FCFA, alors que le sac de 50 kgs de farine de blé se négociait à 20.000 FCFA. «Nos fournisseurs nous vendent maintenant la tonne de farine de blé plus cher qu’avant. Cela effectivement se répercute, au final, sur les consommateurs. Ce n’est pas notre faute », justifie le boulanger. D’autres sources estiment que cette cherté est la conséquence de la rupture de la farine de blé, sciemment créée par certains fournisseurs véreux. « C’est une rupture créée, de toute pièce, par certaines personnes, pour engranger plus de bénéfices, sur le dos des consommateurs. C’est donc des commerçants qui ont délibérément fait monter les prix en créant, artificiellement, une fausse pénurie», croit savoir quant à lui Sani Nasser, un fonctionnaire à Niamey. « Déjà, il faut noter que le savon a augmenté de prix. Ils ont ajouté, là aussi, 15 voire 25 FCFA, sur le morceau de savon. Maintenant, c’est le coût du pain qui augmente. Alors, à quel produit le tour ? Si l’on ne prend garde, c’est les prix des galettes (Fari massa) et des autres produits à base de farine de blé qui vont augmenter. Vraiment, il faut arrêter cette folle course de montée des prix des produits de premières nécessités », s’insurge Kadidja Issa, une habitante du quartier Boukoki. L’Etat, les associations des consommateurs, les syndicats, les commerçants sont donc interpellés, par rapport à la montée, tout azimut, de certains produits de consommation, qui commence, de plus en plus, à faire tâche d’huile autour des produits alimentaires de consommation courante, surtout quand on sait que la campagne agricole qui s’est achevée n’a pas du tout répondu aux attentes des autorités nationales et des citoyens, en général. Notons qu’il y a quelques années, il a été suggéré, sur la base de plusieurs recherches, l’incorporation de farines locales dans la fabrication du pain et les expériences de fabrication des ‘‘pains composés’’, comprenant le blé plus mil, maïs ou sorgho, ou manioc, du niébé.... il s’agissait, à travers ce programme, de promouvoir la consommation nationale d’un produit qui présente des qualités nutritionnelles supérieures à celles du pain fabriqué à base de blé, et à un coût nettement inférieur. La mise en œuvre de ce programme de production de pain pourra également encourager la production nationale du mil, du maïs, etc, ainsi que la création d’emplois.Même si, pour le moment, ce type de pain n’a jamais réussi à percer auprès des consommateurs, il est nécessaire de relancer cette innovation, en tirant les leçons des échecs passés pour essayer d’apporter des solutions. Une trentaine de boulangers de Niamey ont été formés, à cet effet. Rappelons que c’est en 1964, devant l’accroissement alarmant de la consommation des produits à base de blé, que la FAO lançait un vaste programme de valorisation des céréales locales en Afrique de l’ouest et du centre, d’où  cette idée de ‘‘pain composé’’. Selon l’Institut National de la Statistique (INS), au Niger, la facture des importations de farine de froment se chiffre à environ 12 milliards de FCFA.

Par Mahamadou Diallo

07 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Jacques AttaliM. Jacques AttaliIl m’arrive, assez souvent, dans ces pages, de dire notre responsabilité à l’égard des générations futures, dans bien des domaines, et de penser que, si nous n’y prenons garde, ceux qui seront vivants et actifs en 2050 maudiront ceux qui l’étaient en 2020, pour n’avoir rien fait pour leur épargner l’enfer dans lequel ils seront entrés.

Cela n’est pas seulement vrai pour le climat, ni pour la dette publique, ni pour l’absence de maîtrise des technologies, en particulier de l’intelligence artificielle ; enjeux encore aujourd’hui parfaitement maîtrisables et qui ne le seront sans doute plus dans 30 ans.

Mais aussi pour un autre sujet dont on ne parle pas en ces termes : l’Afrique.

Bien sûr, ce continent est dans toutes les conversations, quand il est question de démographie, de pauvreté, de guerre, ou de migrations. Mais voit-on bien que la dynamique qui s’y installe est mortifère pour le monde, et en particulier pour l’Europe ?

Dans 30 ans, l’Afrique aura plus de 2 milliards d’habitants. Même s’il est vraisemblable que s’y seront développées une classe moyenne et une bourgeoisie aisée, il est aussi certain que, si les tendances actuelles se prolongent, plus d’un milliard de ses habitants souffriront gravement de carences diverses : eau, nourriture, éducation, soin, logement, emploi.

Il y aura aussi, sur ce continent, beaucoup plus de routes, de trains, d’automobiles, de camions, de trains, de ports et de bateaux, d’aéroports et d’avions qu’aujourd’hui. Les populations seront infiniment plus mobiles qu’elles ne le sont déjà.

Les plus pauvres, comme les moins pauvres, auront donc de nombreuses raisons et de moyens de déménager vers un des autres continents. Et si seulement un pour cent d’entre eux décident de le faire chaque année, ce sont 200 millions d’Africains qui tenteront l’aventure en une décennie.
L’Asie sera alors le continent en pleine croissance et l’Amérique restera convoitée. Mais le plus vraisemblable est que c’est vers l’Europe que les Africains se tourneront : nous sommes, et seront encore, le continent le plus riche, où il fera le meilleur vivre ; et le plus proche. Aussi, chaque année plusieurs millions d’Africains tenteront de venir vers l’Europe.

Il se susurre à Niamey, dans les salons feutrés, que des investigations seraient menées sur des réalisations qui seraient en train d’être entreprises par un promoteur immobilier avec la complicité d’un ancien dignitaire du régime de Mahamadou Issoufou. Pour pouvoir utiliser l’argent public, apparemment volé, ils se seraient lancés dans des grands chantiers de construction d’hôtels et de logements dans plusieurs quartiers de la Capitale. On parle, de plus en plus, de blanchiment de capitaux. Depuis quelques temps, l’information est au centre des débats dans les milieux judiciaires et politiques. L’information, si elle s’avère, met à nu les turpitudes du promoteur immobilier connu pour ses frasques. Une source indique que la HALCIA serait informée de ce présumé cas de blanchiment d’argent sale. En tout cas, l’importance des travaux qui sont en train d’être réalisés fait installer le doute. Une situation qui inaugure de sales temps pour le promoteur immobilier et sa complice dame Z.K. Il faut alors, et nécessairement, que le Parquet financier et la HALCIA se saisissent de la question au nom de la République et de ses principes.

A suivre !

 

CLa petite localité de Bouznika sise à une trentaine de kilomètres de Rabat (Maroc) a abrité 3 événements écologistes majeurs du 15 au 19 novembre 2018. Evénements ayant regroupé plus de 400 délégués venus de toutes les régions du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Mozambique, de l’Ouganda, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la France et de la Hollande.

D’abord au niveau régional, le premier événement fut marqué par la formation des femmes et des jeunes Verts issus de la fédération des partis Verts d’Afrique du Nord, dans le cadre du renforcement de leurs capacités. Une formation axée sur les processus électoraux dans les pays de la région. « Elaboration d’une campagne électorale » était le thème central autour duquel le formateur, monsieur Zine-Eddine MJATI l’un des responsables d’Europe Ecologie les Verts s’était appesanti. Après avoir défini « une campagne électorale » en faisant appel à l’expérience personnelle des uns et des autres, Monsieur MJATI et les participants ont longuement échangé sur les différents points de sa communication allant des objectifs à atteindre au bilan de la campagne, un exercice édifiant pour les femmes et les jeunes verts présents avec un capital d’expérience en la matière. Fer de lance des partis Verts, les femmes et les jeunes présents à cette session de formation sont sortis bien outillés pour faire face aux prochaines échéances électorales dans leurs pays respectifs.

Ensuite au niveau national, le premier congrès du parti de la Gauche Verte Marocaine a constitué le second événement d’importance qui a regroupé environ 350 délégués venus de toutes les régions du Maroc. Ce congrès placé sous le signe de la Réconciliation territoriale et équité sociale pour une paix durable au Maroc a été une grande réussite au regard des objectifs atteints.

Le 30 août 2019, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) s’est prononcée, par voie de communiqué officiel, sur le concours de recrutement d’agents des douanes ; un concours que l’opinion nationale a décrié avant que la Halcia ne confirme les graves irrégularités qui l’ont entaché. Entre autres, la Halcia a relevé, sur le recrutement des inspecteurs principaux, catégorie A1, « qu’aucun des candidats ne remplit les deux conditions cumulables pour candidater ». La Halcia a alors déclaré que ce concours, dans cette option, doit être déclaré nul et de nul effet ». Au niveau « droit et douanes », la Halcia a relevé que, parmi les admissibles, seuls deux candidats devraient être déclarés admissibles. Quant aux quatre autres options, en l’occurrence le droit privé, le droit public, l’économétrie et les ingénieurs statisticiens économistes, la Halcia a conclu que « ces concours doivent être déclarés nuls et de nul effet ». Certains fonctionnaires accusent Djidoud de chercher à foutre le b… dans le milieu

Au total, sur les 150 candidats déclarés admissibles, la Haute autorité a estimé que 102 ont satisfait aux dispositions légales et règlementaires des concours. Bref, la Halcia, sur ce dossier, a joué sa partition. Et les prédécesseurs de Djidoud ont certainement évité de s’embourber dans un dossier aussi entaché d’irrégularités. Si ce n’est pas en respect à l’institution, c’est probablement pour se garder de répondre, un jour, de complicité à des fraudes à ce concours. Le ministre Djidoud a, lui, ses raisons et il est difficile de croire que c’est pour servir la justice. Dans les milieux du ministère des Finances, certains fonctionnaires interrogés l’accusent d’ailleurs de vouloir foutre le b… en compliquant davantage un dossier assez pourri, déjà. Voudrait- il, comme cela se susurre dans les couloirs dudit ministère, pousser les douaniers à débrayer ?

La lutte contre la corruption au Niger, une chimère !

Malgré la gravité des irrégularités qui ont entaché le concours et nonobstant le rapport de la Halcia, le ministre des Finances actuel, Ahmat Djidoud, veut, donc, en faire à sa tête. Selon le syndicat national des agents des douanes (Snad), il a instruit les services chargés des concours et recrutements de la direction générale des douanes de procéder à la validation du recrutement de tous les candidats admissibles auxdits concours. Une décision unilatérale qui engage, certes, la responsabilité de l’intéressé si, un jour, l’affaire venait à être jugée. C’est tout de même une affaire de corruption et Djidoud doit certainement être sûr de lui pour passer outre un rapport d’enquête de la Halcia qui établit formellement de graves irrégularités.

Ministre délégué au budget avant d’être ministre des Finances, Ahmat Djidoud est notamment cité, selon de nombreuses sources, dans le dossier Ibou Karadjé. S’il a été étouffé alors qu’il porte sur plus de huit milliards de francs CFA, sans jamais que la justice ait fait la lumière sur la culpabilité ou non des acteurs présumés, ce n’est pas une affaire de fraudes à un concours qui va faire trembler une personnalité de la trempe de Djidoud. Le contexte ne s’y prête pas et le Snad ne s’est peut-être pas trompé en s’interrogeant sur le contexte politique. Par cet acte, on ne peut plus osé, Djidoud veut probablement renseigner sur la réalité de la lutte contre la corruption au Niger. Une chimère !

Le Snad face profil bas et implore la Halcia de faire son combat

Si Djidoud est si sûr de lui au point de mépriser le rapport de la Halcia et de décider de la validation de recrutements entachés de graves irrégularités, ce n’est sans doute pas uniquement parce qu’il se croit uniquement au-dessus de la loi. L’attitude du Snad, qui attend que la Halcia fasse son combat, l’y encourage. Dans sa lettre datée du 8 novembre 2021 et adressée à la Halcia, le Snad implore pratiquement la haute autorité de faire barrage à la décision du ministre Djidoud. Comment ? Seuls les membres du Snad le savent. « …je voudrais vous exhorter vivement à créer les conditions d’arrêter cette dérive innommable, digne d’une période d’exception ». À la fin de la lettre, pas même la traditionnelle mention « le Snad se réserve le droit d’user de ses moyens propres pour faire entendre raison au ministre des Finances ». Les douaniers font, donc, profil bas et s’en remettent au bon vouloir d’une institution qui, dans ses missions, n’a pas vocation à faire un bras de fer avec une autre institution. On ignore, pour l’heure, ce que la Halcia a répondu au Snad. Encore moins ce que le Snad compte faire si la Halcia lui exprime son incompétence et/ou son impuissance face à une telle attitude du ministre Djidoud.

YAOU

Bruxelles veut refonder la relation économique avec l'AfriqueFaire plus et mieux pour l'Afrique. En présentant, vendredi, son projet de partenariat avec le Continent voisin, la Commission européenne a tenté de convaincre qu'elle abordait le sujet avec une philosophie nouvelle. Derrière la formule de son président Jean-Claude Juncker, qui propose de bâtir une relation « d'égal à égal », il s'agit en particulier de mettre l'accent sur l'investissement plutôt que sur les subventions.
Arrière-pensées
La crise migratoire n'est pas pour rien dans cette nouvelle impulsion. Alors que l'évolution démographique de l'Afrique fait craindre à certains une déferlante migratoire en Europe d'ici à 2050, un consensus émerge quant à la nécessité d'aider les économies africaines. Les vents sont favorables : en 2018, parmi les dix pays affichant la plus forte croissance dans le monde, six sont situés en Afrique (Côte d'Ivoire, Djibouti, Ethiopie, Ghana, Sénégal et Tanzanie).
Un autre facteur incite les Européens à rehausser leur niveau de jeu sur le continent africain : la  concurrence chinoise . Même si, précise Federica Mogherini, la haute représentante européenne pour les Affaires étrangères, l'Union européenne est encore, de loin, le partenaire principal de l'Afrique. Elle représente 36 % de son commerce extérieur et 40 % des investissements directs étrangers sur le continent. A comparer à respectivement 16 % et 5 % pour la Chine, avance la commissaire italienne. Mais pris isolément, les pays européens ne font plus le poids face à Pékin.

Jusqu'en 2015, Baba Ahmadou Danpullo, dit « Baba Danpullo » (fils de Peul), 68 ans, était inconnu. Et il adorait ça. Ce milliardaire à la tête d'un conglomérat florissant, Baba Ahmadou Group, n'aime pas la lumière. La version africaine francophone du magazine américain Forbes a pourtant révélé l'étendue de sa fortune. Elle n'a pas d'équivalent dans toute l'Afrique francophone subsaharienne. Son parcours est un roman : son père vient du Nigeria, lui est né au Cameroun en 1950, avant d'être envoyé à l'âge de 5 ans à Kano, la deuxième plus grande ville du Nigeria, une région à la longue tradition commerçante – où sévit la secte terroriste Boko Haram –, afin de parfaire son éducation musulmane auprès de sa famille paternelle. De l'agro-industrie à la téléphonie, l'immobilier ou encore les médias, cet ambitieux entrepreneur qu'on appelle désormais « Al-hadji » – titre honorifique donné aux anciens qui ont fait le hadj, le pèlerinage à La Mecque – étend son empire.

Le Point Afrique : Vous êtes dans les affaires depuis plus de quarante ans. Comment avez-vous débuté ?

Baba Ahmadou Danpullo : Je suis fils de paysan peul, produit d'une longue tradition d'éleveurs. J'ai hérité de mon père la passion de l'élevage du bétail, en particulier les bœufs et les chevaux. C'est uniquement quand je suis allé en ville que j'ai découvert qu'il y avait d'autres façons de faire des affaires. Mais le chemin vers la réussite n'a jamais été facile.

En prélude au Business Forum Union Européenne-Niger qui s’ouvre aujourd’hui  7 février 2023 à Niamey, le ministre du commerce M. Alkache Alhada et l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne au Niger M. Salvador Pinto Da Franca, ont co-animé hier matin, une conférence de presse au centre international des conférences Mahatma Ghandi. Il s’est agi pour les deux personnalités d’échanger avec les journalistes  sur le déroulement de cet événement mais également sur les opportunités de partenariats que cela va créer pour le Niger.

De cette conférence de presse, on retient que le business forum UE-Niger se veut un creuset d’échanges pour favoriser le renforcement du partenariat d’affaires entre les secteurs privés du Niger et les entreprises européennes. Il va également permettre d’accroitre le potentiel d’attractivité du Niger pour les investisseurs privés et stimuler les échanges commerciaux. Ce forum va concerner tous les secteurs (mine, pétrole, agriculture, élevage, les énergies renouvelables, les BTP, le tourisme) du Niger. Cette rencontre constitue un tournant dans les relations d’échanges entre le Niger et les pays de l’Union européenne. Selon le ministre du Commerce, il est attendu de ce forum, des échanges fructueux entre les entreprises nigériennes et les entreprises européennes afin que dans un partenariat gagnant les relations soient redynamisées.

Il faut préciser que ce forum fournira aux investisseurs européens une meilleure compréhension du climat des affaires au Niger, la vision du gouvernement, le potentiel d’exportation et des opportunités d’investissement qu’offre le Niger. Il proposera également aux investisseurs européens des opportunités de rencontres avec des entreprises nigériennes disposant de projets commerciaux viables et intéressés à développer des relations d’affaires durables. Ainsi, au cours de ce forum, il y aura des réflexions stratégiques sur le futur des relations entre l’Afrique et l’Europe plus particulièrement le Niger et l’Europe. Ces réflexions stratégiques vont permettre de développer un corridor nord qui va enclencher une dynamique économique et commerciale nouvelle.

Outre les entreprises européennes et nigériennes, ce business forum a été élargi aux entreprises de la sous-région. Selon le ministre du Commerce, tous les pays qui entourent le Niger vont être représentés. C’est le cas par exemple du Burkina Faso, du Benin, du Ghana, de la Cote d’ivoire, du Nigéria et aussi l’Algérie. «Ce forum va être l’occasion de mettre ensemble non seulement les entreprises nigériennes et européennes mais aussi les entreprises de la sous-région et de créer ainsi une dynamique tripartite qui va certainement avoir beaucoup d’impacts», a expliqué le ministre Alkache Alhada.

Il est attendu au cours de ce forum, plus de 700 participants dont plus de 400 participants de l’UE, du Niger et de la sous-région (près de 70 entreprises européennes, près de 30 entreprises de la sous-région). A cela s’ajoute plus de 50 intervenants (officiels, entreprises et banques). Par une quarantaine de stands seront érigés pour représenter les sociétés nigériennes, européennes, les entreprises de la sous-région, les ministères nigériens et ceux des Etats membres de l’UE. 

Relativement aux participants, le ministre du Commerce a précisé qu’à la tête de certaines délégations, il va y avoir un officiel. Par exemple pour la France, il a annoncé que la délégation du MEDEF (mouvement des entreprises de France) sera conduite par la secrétaire d’Etat à la coopération. En effet, il est attendu au moins trois secrétaires d’Etat à la tête de ces délégations de patronat, d’entreprises privées.

Sur le plan organisationnel, le ministre du Commerce a fait savoir que tout est fin prêt. «L’ANEC (Agence National de l’économie des conférences) a fait son travail, les petites difficultés sont levées», a-t-il assuré.

En termes de programmation, les activités de ce business forum s’étaleront sur deux jours. Après la cérémonie officielle d’ouverture, il est prévu, au premier jour, deux panels qui vont concerner le cadre général global d’investissement au Niger sur le climat des affaires et sur les pôles agro-industriels. Il y aura également, le jour suivant, d’autres panels qui vont concerner les secteurs, minier, pétrolier, énergétique, touristique, des infrastructures etc.

Abondant dans le même sens, le chef de la délégation de l’Union européenne SE. Salvador Pinto Da Franca a soutenu que ce forum exprime la volonté de soutenir le Niger à redynamiser et à renforcer le secteur privé. Et cela en incitant les investisseurs à venir au Niger. C’est pourquoi, il est prévu des contacts entre entreprises, des «B2B (business to business». Et dans l’optique de faciliter les échanges entre les entreprises nigériennes et celles de l’Union européenne, le chef de la délégation de l’Union européenne a fait savoir qu’il y aura un catalogue avec des bases de données ainsi que les contacts, qui seront un outil pour les entreprises privées.

Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine, a procédé au lancement officiel de la campagne de sensibilisation et de vulgarisation de réforme de la facture certifiée. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de réunion du Conseil Régional de Diffa en présence du président d’organisation Diffa N’Glaa, du président du Conseil régional, de la maire de la commune urbaine de Diffa et du Directeur général des Impôts.

Le Gouverneur Issa Lemine n’a pas passé par quatre chemins pour rappeler à l’assistance l’importance et la nécessité d’une telle réforme, dont l’objectif est de lutter contre les fraudes fiscales. «Cette démarche est une marque de considération à l’endroit de nos opérateurs économiques. C’est une initiative qui a aussi pour but de lutte contre les fraudes fiscales et de permettre à l’Etat de rentrer dans ses droits. A 61 ans d’indépendance, il est grand temps que nous prenions nos responsabilités. Notre priorité doit être, à tous les niveaux, de pouvoir compter sur nous mêmes pour construire notre pays. Nous devons avoir un sens de patriotisme», a appelé le Gouverneur. Cet appel vise à sensibiliser les opérateurs économiques qui sont concernés par cette réforme de pouvoir comprendre la nécessité de reverser la TVA dans les caisses de l’Etat. Le gouverneur de Diffa leur a expliqué que c’est avec cet argent que l’Etat peut faire des investissements, à défaut il sera obligé d’emprunter ou de demander de l’aide auprès des partenaires. M. Issa lemine a largement insisté sur le sens du patriotisme et de la culture du civisme.

Pour sa part, le Directeur Général des Impôts M. Mahamane Mal Ousmane  a saisi cette opportunité pour expliquer largement cette initiative du gouvernement qui cadre bien avec les engagements et les politiques des plus hautes autorités de notre pays.

Après le lancement officiel à Maradi, le 30 novembre dernier, sous le haut patronage du ministre des Finances, et les étapes de Zinder et Tahoua, Diffa a l’honneur d’accueillir cette campagne nationale de sensibilisation et de vulgarisation de la réforme de la facture certifiée. «Cette étape de Diffa revêt un caractère particulier en ce sens qu’elle se tient à la veille des festivités de Diffa N’Glaa, marquant la célébration de la fête tournante de la proclamation de la République du Niger. Je saisis opportunément cette occasion pour souhaiter une joyeuse fête de la République à toutes et à tous», a déclaré le DG des Impôts. M. Mahamane Mal Ousmane a souligné que cette réforme vise à mobiliser les ressources nécessaire qui vont permettre de répondre aux priorités du Gouvernement, qui sont entre autres la sécurité et la quiétude sociale; la bonne gouvernance et la consolidation des Institutions républicaines ; le développement du capital humain ; la modernisation du monde rural ; le développement des infrastructures économiques ; l’exploitation des potentialités économiques et la solidarité et l’inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité.

«Pour mettre en œuvre la politique gouvernementale, le Ministère des Finances entend s’appuyer sur le levier de la mobilisation des ressources internes conformément à la Déclaration de la Politique Générale du Gouvernement qui précise qu’en matière de financement, l’accent sera d’abord mis sur la mobilisation des ressources internes», a-t-il dit.

Le Directeur général a par la suite expliqué aux participants les principaux objectifs poursuivis par la réforme de la facture certifiée. Il s’agit entre autres de sécuriser la TVA payée par les consommateurs ; d’ccompagner la bonne gouvernance des entreprises ; d’assainir le jeu de la concurrence entre contribuables et d’améliorer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale. «Cette réforme comporte également plusieurs avantages à l’endroit des entreprises et des consommateurs», a-t-il souligné. Il s’agit notamment de la conformité de la facturation des entreprises à la législation commerciale et l’évitement des sanctions prévues à cet effet pour les cas de non-conformité ; l’absence d’erreurs de calcul pour les contribuables qui utilisent des facturiers ou des cahiers des ventes ; l’absence d’erreur de liquidation des impôts figurant sur les factures ; la modernisation des processus de facturation dans l’entreprise ; la disponibilité des statistiques des ventes réalisées ; l’utilisation de moins de papier ; une meilleure transparence avec administration fiscale ; une meilleure équité dans les termes de la concurrence.

Pour les consommateurs les avantages sont entre autres l’assurance du reversement de la TVA supportée par le consommateur au trésor public ; l’assurance de détenir des preuves d’acquisition licites des biens achetés notamment les biens d’équipement ; la jouissance paisible du droit des consommateurs prévus par les textes.

Ainsi, pour relever certaines zones d’ombres, le Directeur Général des Impôts a souligné que la réforme n’est ni un nouvel impôt, ni une nouvelle pression fiscale et que pour son institution, la DGI a pris toutes les dispositions nécessaires pour accompagner les opérateurs économiques dans cette migration technologique mutuellement bénéfique.

Auparavant, la maire de Diffa, Mme Barmou Asmaou Kanta a dans son allocution de bienvenue invité les opérateurs économiques de Diffa à suivre avec attention toutes les communications qui leur seront présentées et de profiter largement pour poser des questions afin de mieux comprendre la réforme.

Ali Maman(onep), envoyé spécial 

22 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Can-2019-Unite-Africaine.jpgLe politologue Sébastien Boussois perçoit dans le déroulement de la dernière Coupe d’Afrique des nations en Egypte un espoir pour l'unité du continent.

La Coupe d’Afrique des nations 2019 est finie depuis quelques jours et ce n’est un secret pour personne : c’est l’Afrique qui a avant tout gagné. Il est bon de le rappeler tant on a le sentiment qu’en dehors, le continent africain reste identitairement profondément divisé. La CAN est un évènement unique pour le continent, elle est aussi le meilleur instrument de la réconciliation de deux Afriques qui trop souvent s’ignorent encore.

Au Nord, du Maghreb jusqu’à l’Égypte, l’Afrique saharienne qui a tendance à toujours regarder vers le Nord et l’Europe, en oubliant une partie de ses racines et en maltraitant parfois certains de ses coreligionnaires venus d’au-delà du Sahara. Au Sud, le continent civilisation noire pour qui le Maghreb représente souvent plus une barrière supplémentaire pour se rendre vers le Nord qu’un partenaire culturel et naturel de vie. Ici, bien que la finale se soit jouée entre l’Algérie, digne représentant du premier camp, et le Sénégal, fier représentant du second, il a régné au sein même des équipes, et au Caire un sentiment de faire cause et front commun de par la profondeur même de ses racines avant toute autre chose.
Union de l'Afrique


"Je suis Africain", c’est le nouveau titre posthume du regretté chanteur franco-algérien, Rachid Taha, parti trop vite en septembre 2018, et qui avait compris depuis longtemps l’importance de se revendiquer tous unis, que l’on vienne du Cameroun ou du Maroc, car il s’agit bien du même continent souche.
Pour le public averti, il était un génie qui a su marier le rock aux origines occidentales avec le meilleur de la musique orientale d’Algérie, son pays, et d’ailleurs. Pour le grand public, il était celui qui avait repris Charles Trenet. Le chaos pouvait parfois régner dans son inspiration mais en réalité, la puissance créative qui en débouchaient étaient sidérantes. Elle représentait un peu de cette Afrique dont les cultures s’entrechoquent souvent. Sa mort a secoué nombre d’âmes errantes qui "kiffent" la musique du Bled et le métissage culturel. Bien sûr, Rachid Taha, était un chanteur éminemment engagé dans le combat pour la culture, pour l’égalité, contre le racisme, pour la diversité, l’amitié entre les peuples, et la réconciliation entre d’une part les individus des deux rives de la Méditerranée, mais également ceux des deux rives du Sahara si l’on peut dire.
{xtypo_quote}Le football a au moins cette magie : jouer un rôle d’unification, de solidarité, et d’amitié entre les peuples, au moins le temps des matchs. {/xtypo_quote}
Le football a au moins cette magie : jouer un rôle d’unification, de solidarité, et d’amitié entre les peuples, au moins le temps des matchs. Ce qui s’est passé au Caire et lors des précédents matchs, c’est une belle leçon d’humanité. C’est aussi la preuve que lorsque l’on est fier de son identité et que l’on n’est pas déchiré entre plusieurs, on aspire à vivre un quotidien en paix et à s’amuser avant tout. Je ne suis pas amateur de football, mais je dois bien reconnaître son rôle mondial de concorde civile, en dehors de toute instrumentalisation politique.
{xtypo_quote}Rachid Taha n’est plus là pour le voir mais il serait fier des Fennecs.{/xtypo_quote}
Ce sont avant tout les peuples qui parlent et qui profitent des jeux et du pain. Ce qui s’est passé sur les Champs-Elysées à l’approche de la finale impliquant l’Algérie, comme un inéluctable jeu du chat et de la souris avec l’autorité et le pouvoir, est le reflet d’une part de la crise identitaire traversée par une minorité d’individus qui vivent une double culture douloureuse sans parvenir à être fiers d’aucune car personne ne leur a appris comment faire. D’autre part, il est le fait d’un nombre limité d’énergumènes, qui souhaitent politiser l’évènement dans un contexte algérien tendu qui viendrait s’immiscer sur le continent.
Enfin, et pour la majorité en paix qui a manifesté sa joie partout en France, il est le signe clair, que pour une fois des individus d’origine algérienne ont la possibilité et le bonheur d’être fiers de leur pays d’origine, car quelque chose de spectaculaire s’y passe en ce moment.

Lire aussi  Algérie : le français, une langue africaine

Rachid Taha n’est plus là pour le voir mais il serait fier des Fennecs. Il serait fier de l’Afrique qui a montré le modèle d’un sport qui est resté du sport et ce, sans débordements ou sentiment de haine entre peuples et pays. Il serait fier de cette nouvelle révolution algérienne par le sport qui apporte encore plus d’espoir non seulement aux jeunes Algériens, mais aussi aux plus vieux, et également à ces binationaux à qui on demande trop souvent de choisir leur patrie.
L’Algérie est en train de se choisir un destin et représente un espoir pour toute l’Afrique : le combat contre les colonisations de l’intérieur, des pouvoirs grégaires et autoritaires qui n’ont que trop duré depuis les indépendances. Personne ne peut prédire de l’issue heureuse de la situation mais le Peuple est en marche. Et actuellement, quoi de plus galvanisant, qu’une équipe de football qui replace l’Algérie au carrefour culturel, identitaire, et politique du Maghreb et de l’Europe ?
Rachid Taha avait cette vision profonde de la dynamique dans laquelle peut s’inscrire l’Afrique, entrainée par sa diversité et galvanisée par la richesse de ses influences et différences. Trop longtemps, l’Algérie a disparu des écrans radars. Le sport aujourd’hui peut faire la politique. Si tout change dans le plus grand pays africain, alors il est à espérer que tout puisse changer sur le grand continent de nos origines communes. L’espoir est là pour l’ensemble des Africains et les mois à venir seront déterminants. Au-delà des différences politiques, l’ensemble des équipes africaines ont salué la victoire de l’équipe algérienne, Maroc en tête. Alors que demande le peuple ? L’unité dans la diversité : "Je suis Africain du Nord au Sud, je suis Africain dedans comme dehors" chante haut et fort Taha même depuis l’au-delà.
Sébastien Boussois

24 juiillet 2019
Source : https://www.marianne.net/

Captation des deniers publics Summa, une société sangsue ?

Summa est une société turque installée dans la perspective de la Conférence de l'Union africaine tenue à Niamey en juillet 2019. Et depuis, cette société semble avoir pris goût à l'affairisme aveugle et la surfacturation à travers le système du Partenariat Public Privé (PPP). Une forme d'escroquerie instaurée pour absorber les maigres ressources publiques dans une durée interminable. Avec la complicité de certaines personnes dont les voix portent au haut sommet de l'Etat, la société Summa semble désormais s'incruster au Niger. Elle s'accapare de tout. Elle semble être également dans toutes les affaires obscures qui mettent le Trésor public dans une situation de difficulté financière. Avec ses complices nigériens, l'Etat serait mis sous coupe réglée. La réfection du Palais des Congrès reste toujours une pullule que les Nigériens n'arrivent pas à avaler. D'une somme de 4 milliards de francs CFA, la réfection de cet édifice n'est que de la poudre aux yeux. Un acte répréhensible sur lequel le Tribunal du Commerce se doit d'ouvrir une information judiciaire. En tout cas, depuis la supposée réfection cet édifice construit du temps du Général Kountché, le Palais des Congrès sombre de plus en plus dans la décrépitude, alors que des milliards ont été palpés et empochés. Que dire de la réhabilitation de la route Doutchi-Tsarnawa qui fait aujourd'hui grand bruit ? Selon de sources proches du dossier, avec certaines complicités, la société Summa aurait présenté une facture très salée dans le cadre de la réhabilitation de cette route dont le processus est en cours. Une affaire qui divise, corrompt l'intelligence et effraie des tenants du pouvoir en place. Ce marché ferait apparaître une division entre les partisans du régime dans le cadre de la captation des ristournes issues des marchés publics.

Notre investigation relative à cette affaire a provoqué une panique générale dans les rangs de certains députés nationaux, des cadres du ministère de l'Equipement et d'autres des Finances. Notre enquête sur l'octroi de certains marchés a provoqué un séisme. Ce qui pourrait faire dire que l'affairisme et la magouille autour des marchés publics seraient à leur comble. Sinon, pourquoi prendre peur quand on évoque des marchés de plusieurs milliards si l'on ne se reproche pas quelque chose ? L'enquête révèle aussi qu'au Niger, dans le cadre des marchés publics, ce sont les coups bas, le clabaudage et les dessous de table qui feraient, apparemment, gagner les marchés. Une véritable mafia en un mot. Et chacun a sa société de préférence pour laquelle il oeuvre à tout prix afin d'obtenir des retombées trébuchantes. Une enquête qui nous a valu tous les maux d'Israël. Sur un tout autre plan, aujourd'hui, c'est le nouveau bâtiment du ministère des Finances qui est sous les feux de rampes. Un bâtiment dont, selon certains spécialistes, la qualité des matériaux qui ont servi à la construction reste douteuse. Ce qui nécessite donc une véritable enquête de la part de ceux qui s'y connaissent avant toute occupation. D'ailleurs, selon des sources crédibles proches du ministère des Finances, des agents exprimeraient une certaine réticence à regagner ce bâtiment, car craignant pour leur vie.

Aujourd'hui, avec la présence de cette société au Niger, les entreprises locales sont anéanties et vivent dans une précarité totale d'affaires. En plus de toutes ces affaires révoltantes, il y a lieu également, de s'attarder sur le cas de ''Diffa N'gala'' dont les préparatifs vont bon train, selon certains membres du comité mis en place. C'est une autre affaire qui suscite des vagues. Cette fête tournante de 18 décembre qui se tiendra cette année dans la capitale du Manga n'échappe pas aussi à la voracité de certaines entreprises. Pour la réhabilitation de la voirie, par exemple, une société tunisienne qui serait soutenue aurait mis le plafond haut contre une société nigérienne. Allez-y comprendre quelque chose dans l'affaire !

En ce qui concerne la construction d'un mémorial à Diffa, les sociétés se livrent à une âpre bataille soumettant des factures allant de 1 à 5 milliards FCFA de nos francs. Manifestement, des sociétés ont des complices dans les rouages des marchés publics. Une situation totalement contraire aux discours relatifs au programme de renaissance d'Issoufou Mahamadou et ses thuriféraires. Ou bien ce programme aurait-il été conçu pour la mise à sac des maigres ressources publiques ? Apparemment, pour expérimenter des théories et courants économiques, des sociétés mettraient en oeuvre, avec des complices nigériens, des stratégies indignes pour anéantir les entreprises nationales voire le processus de développement d'un Niger toujours denier depuis 2011. Peut-être que ces sociétés croient avoir conquis le Niger. En tout cas, leurs complices eux se la coulent douce. Tandis que le Trésor public nigérien saigne et les citoyens nigériens triment en tirant le diable par la queue. La facilité déconcertante avec laquelle la société turque accède aux marchés publics au détriment des sociétés de l'espace UEMOA est plus qu'étonnante. Cela, malgré le caractère exorbitant de ses offres .Mais aujourd'hui, ses complices locaux sont sur le point d'être démasqués.

Aux autorités de prendre des dispositions avec célérité pour protéger les ressources publiques et traduire les indélicats et autres renégats devant les juridictions compétentes. Vivement que le Président de la République instruise une inspection aux ministères des Finances et de l'Equipement. Ce Ce n'est pas gagné d'avance.

A.S

Poursuivant ses ateliers communaux dans toutes les régions du pays, le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka a mené des assises dans trois communes de la région de Dosso à savoir Dogonkiria, Falwel et Falmey. Ces assises se tiennent en prélude à la mise de l’une des composantes phares du projet: le Cash For Work,

Ainsi comme dans les autres régions, Agadez, Diffa, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillaberi et Zinder, l’objectif de ces assises est d’identifier les villages qui seront bientôt enrôlés dans les activités de Cash For Work pour une durée de deux ans. Pour le représentant régional du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka, région de Dosso, le choix des villages a été inclusif et transparent. Ce qui, selon Ibrahim Karbo Habibou permettra d’attendre les objectifs et les résultats attendus.

Ainsi, 15 villages ont été retenus dans la région de Dosso en raison de 5 par commune respectivement à Dogonkiria, Falwel et Falmey. Selon Amadou Boukata, Maire de la commune rurale de Falwel, le choix a été fait dans la transparence en présence des autorités communale et départementale ainsi que des autorités coutumières. «Nous avons d’abord procédé à l’élimination des villages qui ont des effectifs très faibles où nous ne pouvons pas réunir le nombre de travailleurs pour la mise en œuvre des activités. Nous avons aussi éliminé 47 villages qui ont déjà bénéficié du cash transfert pour la résilience récemment réalisé dans la commune», a indiqué M Amadou Boukata.

«Suivant donc les effectifs des villages et prenant en compte d’autres critères d’accessibilité et de sécurité, nous avons retenu 5 et nous estimons que le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka est venu à point nommé car, comme tout le monde le sait déjà, la campagne agricole n’a pas répondu aux attentes des populations. Nous pensons qu’à travers le Cash For Work les populations, qui sont dans une situation de disette voir de famine, seront soulagées», a conclu le Maire de Fawel.

Selon le Maire de la commune rurale Dogonkiria, les populations ont décidé de rompre avec cette fatalité face à l’insécurité alimentaire. Et le Cash For Work initié par le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka est très apprécié dans ce sens.

Etant donné que la commune rurale de Dongokiria n’est pas épargnée par le grand banditisme avec des incursions suivies d’attaques et des prélèvements d’impôts selon le Maire Adamou Assoumane Mahamane, le choix des villages s’est fait en prenant en compte l’aspect sécuritaire dans la sélection. «Le Projet intervient à Dogonkiria depuis 2012 à travers les volets cash transfert et la scolarisation de la jeune fille et nous fondons beaucoup d’espoir pour le démarrage du Cash For Work», a ajouté M. Adamou Assoumane Mahamane.

 Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Ce que les présidents africains ont dit à la tribune de l’ONU La grand-messe diplomatique de l’année s’est ouverte lundi avec la première journée du débat général de la 72e Assemblée générale des Nations unies. Pour l’occasion, neuf chefs d’État africains ont défilé à la tribune. Jeune Afrique récapitule leurs déclarations majeures.


Guinée : Alpha Condé pour une Afrique qui compte sur la scène internationale
Le président en exercice de l’Union africaine a profité de son discours pour souligner l’essor du continent au cours de la dernière décennie. « Le XXIe siècle sera sans doute un siècle où les Africains vont davantage compter, et de façon décisive », a-t-il déclaré dans l’hémicycle, en rappelant l’importance de « l’intégration économique du continent, à travers la mise en œuvre effective de la Zone de libre échange continentale ». Il a également milité pour une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, qui permettrait de mieux représenter l’Afrique. « Il est temps de réparer cette injustice qui n’a que trop duré », a estimé le président guinéen, en soulignant le poids démographique du continent.

Nigeria : Muhammadu Buhari et la lutte antiterroriste
Le président nigérian, dont l’état de santé suscite l’inquiétude dans son pays, a dans un premier temps remercié la communauté internationale pour son aide dans la lutte contre Al-Qaïda et Boko Haram, avant de rappeler l’assistance humanitaire apportée par son pays à des millions de réfugiés « affectés par le terrorisme, la sécheresse, les inondations et d’autres désastres naturels ». Il a également plaidé pour la mise en place de stratégies collectives pour empêcher les combattants de Daesh de trouver refuge dans le Sahel et le bassin du lac Tchad. Actualité oblige, Muhammadu Buhari s’est aussi inquiété des tensions avec la Corée du Nord, en proposant que l’ONU envoie « une forte délégation » pour traiter avec Kim Jong Un.

CEDEAO-Sondage : Les parlementaires favorables à l’adhésion du MarocLes parlementaires des pays de la CEDEAO sont largement favorables à l’entrée du Maroc au sein de l’organisation, selon un sondage réalisé par des instituts français. Ils sont en outre consentants à une ouverture en faveur de la Tunisie, mais se montrent plus réservés à l’égard de l’Algérie.

Le Royaume chérifien est attendu au sein de la CEDEAO. A la faveur du tout premier sommet  commun entre la CEDEAO et la CEEAC (la communauté économique des Etats d’Afrique centrale) qui s’ouvre ce 30 juillet, les instituts de sondage français «Opinions en Région» et IPSE ont publié les résultats d’une enquête d’opinion effectuée auprès de 20% des députés des pays de la région.

Interrogés sur le sujet de l’option prise par la CEDEAO d’intégrer le Royaume chérifien, les parlementaires ont marqué leur accord à 75%. Pour ces derniers, il s’agit d’ «une très bonne décision qui va renforcer la puissance et l’attractivité de la zone». Pour les 25% restants, la question mérite «plus d’ample discussion».

Les représentants sont par ailleurs favorables à 63% à un retour de la Mauritanie sur la scène ouest-africaine alors que Nouakchott s’était retiré de la région il y a 18 ans.
Par Georges Moihet

30 juillet 2018
Source : http://afrique.le360.ma/

Passionnée d’entrepreunariat depuis son jeune âge, Mme Mahamane Lawali Maïmouna est une sage femme de formation. Après avoir fait son service civique national, elle décide de renouer avec sa passion en cherchant d’abord à se former dans le domaine de l’entreprenariat notamment  en couture, maquillage et soins corporels  pour une durée d’un an. C’est suite à cette formation qu’elle a ouvert en 2020  un centre de formation dénommé « Daroul Iklass ».

Situé au quartier Gamkallé de Niamey derrière le camp 6ème, ce centre de formation  est spécialisé en couture, tricotage et confection des draps, pouffes, couffin, et tapis ; en soin corporel (gommage) et soin esthétique ; en maquillage ; en fabrication de savon dur et savon liquide ; en cuisine et pâtisseries ; en alphabétisation des femmes et filles non scolarisées ; en études islamiques (makaranta). Le centre de formation fait aussi des expositions et des ventes de divers articles.  La durée des formations dans ce centre varie de trois mois à neuf mois selon les types et les besoins de formation. Selon Mme Maimouna, les femmes de Daroul Iklass forment un groupement féminin qui lutte pour l’autonomisation de la femme et des jeunes filles. Pour la gestion de ce centre, Mme Maimouna est assistée par sept (7) personnes.

En effet, la promotrice du centre estime qu’une femme  ne doit pas rester sans aucune activité ; elle doit  chercher à être autonome. « Une femme scolarisée ou non, doit savoir tenter une entreprise pour que les autres puissent profiter à travers la création des emplois et l’acquisition des connaissances. Le développement du Niger ne saurait se réaliser sans un secteur privé dynamique, capable d’accroitre les richesses et de générer des emplois », a précisé Mme Maimouna.

Depuis la création du centre, il a fallu le 24 juillet 2022 pour que la première promotion du centre puisse avoir leurs diplômes. La promotrice a expliqué qu’elle n’a pas crée ce centre  pour être riche mais pour aider les gens « Il y’a quelques jours, on a remis 27 diplômes à des jeunes filles et parmi elles, 3 travaillent aujourd’hui pour leur propre compte dans le domaine de la coiffure. Il y’a aussi des femmes qui ont suivi nos formations en cosmétique et transformation alimentaire  qui sont autonomes  aujourd’hui » a expliqué Mme Maimouna.

Les difficultés que rencontre ce centre sont de deux ordres.  Il y’a  d’abord le manque de local et ensuite le manque de matières premières et des emballages. « Pour nos besoins en matières premières et emballages, il  nous faut nécessairement lancer la commande à partir du Nigeria ou en Chine. L’Etat doit  créer des sociétés de fabrication d’emballages. Daroul Iklass fait ses formations à 115. 000 F avec une modalité de paiement souple, soit en deux ou trios tranches » a-t-elle indiqué.

Maimouna estime que, lorsqu’une femme travaille, c’est d’abord son foyer qui profite, puis sa famille et enfin toute la communauté ou la société de façon générale.  Il faut encourager l’entreprenariat féminin. Elle exhorte les femmes à entreprendre et faire leur petit commerce même  étant à la maison. « Je conseille aux jeunes filles de ne pas rester oisive car aujourd’hui le monde bouge et les réalités changent. L’autonomisation de la femme est la voie d’une société plus juste et équitable », a conclu la promotrice Mme Maimouna.

Farida Keita(onep)

Créé en 2019, le Centre Incubateur de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (EST) offre aux jeunes scolaires, étudiants, diplômés et porteurs de projets ou des idées de projets, des opportunités pour la réalisation et/ou la matérialisation de leurs attentes. En seulement deux ans de création, le centre compte déjà 14 projets à son sein.  Au terme de leur séjour, ces jeunes incubés, pourront certainement apporter leur contribution dans la lutte contre le chômage à travers la création de l’emploi. C’est pourquoi, il est souhaitable que ces jeunes soient accompagnés par les partenaires et le gouvernement, en leur apportant les facilités et l’accompagnement.  

Le Directeur Général de l’EST, M. Malam Garba Abdou, a clairement expliqué qu’au-delà de la formation académique et pédagogique, ils essayent de donner aux étudiants des outils en matière de création d’entreprises. « C’est donc pour mieux concrétiser ce programme d’entreprenariat des jeunes que nous avions créé un centre incubateur ».  Selon lui, le centre incubateur est aussi un centre académique avec comme compétence d’intervenir dans tout ce qui est projet dans les domaines de la technologie de l’Information et de la communication et dans les domaines des énergies renouvelables. « De manière générale, les missions du centre incubateur est de détecter, et d’accompagner des jeunes qui sont porteurs de projets innovants ou même des idées des projets pour les accompagner dans la création de leurs propres entreprises », a indiqué le Directeur Général de l’EST.

Le centre est doté de toutes les dispositions juridiques, légales et règlementaires ainsi que de tous les organes de gouvernance et de gestion pour l’accomplissement de ses missions. Pour assurer cette gouvernance, l’administration de l’EST a doté le centre de trois organes de gestion qui sont : un comité d’orientation, un comité d’experts et une direction générale.

Depuis sa création, le centre attire les jeunes qui ne cessent de manifester leurs intérêts. « Suite à un appel à projet que le centre a lancé pour recruter les porteurs de projets ou d’idées de projets, 14 projets sont aujourd’hui admis au centre. Il y’a parmi les 14 détenteurs de projets, des étudiants de l’EST mais aussi des jeunes porteurs de projets venus d’ailleurs. Donc, nous constatons qu’il y’a un engouement et un grand intérêt pour ce centre », affirme le Directeur de l’EST.

Selon le Directeur du Centre, Abdoulaye Issoufou Mahamadou, les jeunes y accèdent par appel à candidature où suite à un appel à candidature que le centre lance, les porteurs de projets postulent et ceux qui sont retenus sont admis. La troisième condition d’accès concerne uniquement les étudiants en fin d’études. Cette sélection est faite par le Comité d’experts qui analyse les dossiers de candidature pour la présélection. Les présélectionnés sont par la suite convoqués pour un entretien, au cours duquel, chaque candidat présente et défend son projet devant un jury, composé d’experts dans les domaines des projets présélectionnés. C’est après cette étape que les projets sélectionnés définitivement sont soumis à l’incubation. Cette étape est, elle aussi, composée de plusieurs phases, la pré-incubation, l’incubation et la poste-incubation. La deuxième condition c’est l’accès par concours. Selon M. Abdoulaye Issoufou Mahamadou le centre saisi l’opportunité de sélectionner des projets issus de certains concours qui sont organisés au plan national. Mais l’école en son sein organise des concours au profit de ces étudiants.

Bako Adamou promoteur du projet Sawki, une plateforme de vente en ligne.

C’est un site qui regroupe des vendeurs et des acheteurs de produits. Aujourd’hui, explique-t-il, la plateforme est en partenariat avec plusieurs opérateurs économiques et commerçants qui sont dans les achats et vente. Le site web de la plateforme est accessible à toutes personnes, qui peuvent librement accéder et faire des commandes. « Nous avions commencé la création de cette plateforme depuis 2019, alors que on était étudiant à Dakar et la plateforme a été lancée en 2021 », a-t-il expliqué. Il a souligné qu’il a intégré le centre incubateur à travers un concours. L’idée de ce projet, a-t-il dit, est venue de lui-même, mais pour la construction du projet il a eu la collaboration de certains parmi ses promotionnaires étudiants à Dakar.  Expliquant le fonctionnement de cette plateforme, M. Bako Adamou a souligné que « C’est une plateforme sur laquelle le commerçant ou le revendeur crée un compte à son nom ou au nom de son entreprise, société ou commerce. Après, l’intéressé publie ses produits ou ses services en mettant les prix et toutes les informations y relatives. De l’autre côté le public à cette possibilité d’accéder gratuitement à la plateforme pour découvrir les produits ou services qu’il recherche. Après le choix, il lance la commande et nous on se charge de la recherche du produit auprès de son propriétaire et de la livraison jusqu’au client. Nous avons des agents qui font ce travail et ils prennent l’argent qu’ils ramènent au propriétaire du produit », a-t-il expliqué.

En termes des difficultés, M. Bako Adamou a souligné l’insuffisance des moyens logistiques. « Nous avons besoin d’une logistique adéquate pour faire face à toutes les commandes ». En plus de la vente des produits, il souhaite arriver à l’effectivité des ventes des services, par exemple des outils pour la vente des billets de voyage, les assurances, le service immobilier et d’autres service utiles pour la société ».

Maman Bachir Chaibou Mahaman

Moctar, étudiant à l’EST et promoteur de l’entreprise « Domtech »

« Domtech », c’est une initiative qui vise à apporter des solutions appelées « maisons intelligentes ». En terme clair, dit le promoteur, c’est des initiatives dont l’objectif est de contribuer à améliorer le confort, la sécurité et une meilleure gestion des maisons et des services. Les jeunes qui animent cette entreprise ont développé des applications qui leur permettent de proposer des solutions, par exemple la gestion de tous les appareils électroniques dans une maison à travers une seule application. « A travers une application, installée dans le téléphone, vous êtes à la maison, au salon, vous n’avez pas besoin de vous déplacer pour contrôler vos appareils, la télévision par exemple. Nous avons aussi mis en place une poubelle intelligente. C’est une poubelle qui s’ouvre d’elle-même dès que l’on s’en approche et elle se ferme quand on s’éloigne. Nous avons aussi mis en place un système d’alerte incendie. Dès qu’un incendie se déclenche, l’alarme transmet un signal au Sapeur-pompier et aux habitants de la maison. C’est la même chose quand une bouteille de gaz n’est pas bien fermée l’alarme peut le signaler », a expliqué le jeune promoteur de l’initiative. Maman Bachir s’est dit très ambitieux et motivé d’apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations.  En termes de difficultés il a relevé le manque de matériel et de ressources pour en acquérir.

Par Ali Maman

26 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Organisé par l’ONG Jeunesse-Action-Leadership (JAL) et ses partenaires sous le leadership du Ministère de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, le Forum national sur la perspective transversale des dynamiques entrepreneuriales a pris fin le 28 juin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. C’est la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi qui a présidé la cérémonie de clôture de ces assises.

La promotion de l’entrepreneuriat est, selon la ministre en charge de l’Entreprenariat des Jeunes, une mission de proximité par excellence dont l’accomplissement doit être centré sur un terroir afin de prendre en compte ses spécificités et les ressources qu’il recouvre en vue de leur exploitation entrepreneuriale optimale. C’est dans cette démarche, a-t-elle indiqué, que de très riches témoignages, communications et discussions ont  eu lieu sous la conduite du Professeur Henri MOTCHO, président du Comité scientifique du présent forum. Mme Salamatou Gourouza Magagi a aussi exprimé toute sa satisfaction pour la qualité des travaux, eu égard à la contribution qu’offre cette initiative pour la promotion d’un entrepreneuriat consolidé dans chaque terroir du Niger qui présente, aux jeunes et acteurs de l’écosystème entrepreneurial, une description détaillée du bassin de l’emploi local.

La mise en place de cette approche terroir de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes est un scénario gagnant et en cohérence avec le Discours-Programme d’Investiture de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, discours traduit en orientations opérationnelles dans la Déclaration de Politique Générale de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du Gouvernement, a fait savoir la ministre en charge de l’Entreprenariat des Jeunes. Elle a en outre rassuré les organisateurs que son département ministériel réfléchira sur la faisabilité de mise en place de cette approche, notamment en lien avec les Plans de Développement Communaux et Régionaux entre autres.

Mme Salamatou Gourouza Magagi a fait une mention spéciale aux partenaires techniques et financiers qui ont bien perçu la pertinence de l’objet de ce forum et apporté leurs contributions à la tenue effective des présentes assises. Elle a par la même occasion encouragé les responsables de l’ONG JAL qui, à travers ce forum ont réellement apporté leur pierre à l’édifice d’un Niger qui se bâtit avec et par les jeunes. La ministre a également exprimé toute sa gratitude au Cabinet NetWorkSkills qui n’a ménagé aucun effort pour mettre à contribution son expertise dans le cadre de ce forum.

Ces échanges entre jeunes, société civile, secteur privé, monde universitaire et administration, contribuent fortement à la politique d’inclusion et de recherche continue et soutenue de consensus national, toujours plus large et plus solide prônée par le Président Mohamed Bazoum, pour bâtir un Niger prospère, a affirmé Mme Salamatou Gourouza Magagi.

Il faut noter qu’au terme de 48 heures d’intenses travaux, les participants ont formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit des partenaires et du Ministère en charge de l’Entreprenariat des Jeunes. Il s’agit entre autres : de la création des conditions pour favoriser une synergie d’actions entre les différents acteurs intervenants dans la chaine des valeurs ;  d’une plateforme en ligne pour informer et sensibiliser les jeunes, tenir ces genres de forum au niveau de toutes les régions du Niger, enseigner et inculquer la culture entrepreneuriale aux jeunes ; renforcer les capacités des champions des industries ou de filière économiques pour mieux accompagner et encadrer les jeunes. Aussi, deux comités ont été installés dont le premier composé d’une dizaine des membres est chargé de la rédaction  du livre blanc et le deuxième composé d’une quinzaine de membres est chargé de l’accompagner. 

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

 

Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M. Gado Sabo Moctar, a présidé hier matin, à la Chambre de Commerce de Niamey, la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la Compétition des Plans d’Affaires (CPA) 2ème édition. Cette compétition, faut-il le noter, a pour vocation de stimuler l’émergence et l’éclosion d’un tissu de PME dynamiques et innovantes autour des chaines de valeurs à fort potentiel. Et cela, en vue de contribuer à la croissance économique et à la création d’emplois durables notamment pour les jeunes et les femmes.

Ainsi, cette deuxième édition lancée le 1er Avril 2020 a permis d’enregistrer plus de 1500 dossiers de candidatures dans toutes les régions du pays. A l’issue de la sélection finale, 55 entreprises comprenant 22 très petites entreprises, 20 petites entreprises et 13 moyennes entreprises classées par ordre de mérite ont bénéficié des prix pour la mise en œuvre de leurs projets. L’enveloppe totale des prix qui est de 220 millions de FCFA est prise en charge par la Banque Mondiale à travers le Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance (PRACC).

La remise des prix a ainsi concerné les trois catégories d’entreprises avec 3 prix pour chaque catégorie. Pour la catégorie Moyennes entreprises, les prix varient de 5 millions pour l’entreprise classée 3ème, à 7 millions pour la 2ème et 9 millions de FCFA pour l’entreprise classée 1ère. Au niveau de la catégorie des petites entreprises, le 1er prix est doté d’une enveloppe de 5 millions, le 2ème 4 millions et le 3ème est de 3 millions de FCFA. Enfin, dans la catégorie des très petites entreprises le 1er prix est de 4 millions de FCFA, le 2ème de 3 millions et le 3ème de 2 millions.

Lors de la cérémonie, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes M. Gado Sabo Moctar a indiqué qu’avec cette 2ème édition, le Niger tend vers l’institutionnalisation de l’organisation d’une telle compétition nationale au profit des jeunes nigériens afin qu’ils participent avec des projets bien structurés et innovants à la dynamisation du secteur privé et de l’économie du pays. Et au vu des résultats enregistrés à la 1ere édition, le ministre Gado Sabo Moctar s’est dit convaincu que la jeunesse nigérienne a des potentialités et des opportunités qui ne demandent qu’à être valorisées. Par conséquent,  c’est un devoir de continuer de les inciter à l’innovation et à la créativité afin de les rendre autonomes. C’est pourquoi, le programme de Renaissance acte 3 réserve une place de choix aux actions fortes pour lever les con-traintes à ces secteurs vitaux pour l’économie du Niger. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un système de financement plus adapté aux besoins des entreprises nigériennes et du renforcement des capacités des opérateurs économiques afin de mieux rentabiliser leurs affaires.

Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé, la compétition des plans d’affaires est un modèle bien indiqué en matière d’entreprenariat des jeunes mais qui souffre de l’absence de financement adapté aux besoins des très petites et moyennes entreprises, en même temps que les

problèmes de capacités et de formation des jeunes entrepreneurs qui sont une préoccupation identifiée et prise en compte dans le Programme de renaissance acte 3. C’est pourquoi, le ministre Gado Sabo Moctar a exhorté les lauréats de cette 2ème édition à saisir cette opportunité qu’offre la Maison de l’Entreprise pour en faire, non pas un projet d’un instant mais celui d’une vie. Et cela en utilisant à bon escient les subventions reçues tout en étant assidus aux activités d’accompagnement mises en place pour eux.

Le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed a quant à lui, rappelé les différentes phases de la compétition qui sont : la phase d’information, sensibilisation et appel à candidatures organisée uniquement sur les médias et la communication digitale, une phase de présélection des meilleurs candidatures, sur la base des formulaires d’inscription élaborés à cet effet, des phases de renforcement de capacités en entreprenariat et en élaboration de plans d’affaires des candidats, une phase de sélection finale qui a permis de sélectionner 55 lauréats (dont 1.818 femmes) classés par ordre de mérite pour bénéficier de prix pour la mise en œuvre des projets et enfin une phase d’accompagnement opérationnel post-compétition des lauréats sur une période de 6 mois.

Tous les projets soumis a notifié M. Moussa Mohamed Sidi, ont été évalués et sélectionnés par un jury de 15 membres sur la base des critères qui sont : la faisabilité commerciale, technique et financière, la rentabilité du projet, le profil du promoteur en lien avec l’activité prévue, l’impact économique, social et environnemental du projet valorisant les matières premières locales et ayant un caractère innovant.

Revenant à la phase d’accompagnement technique opérationnel post-compétition, le président de la CCIN a précisé que cela se fera à travers la formation modulaire en gestion d’entreprise ; le suivi opérationnel sous forme de séances de travail individuel ou groupé, le mentorat d’entrepreneur plus expérimenté ou un expert dans le même domaine d’activité ainsi que de journée de thématique et de réseautage.

Enfin, la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse, a pour sa part affirmé que le cout total des 55 projets des finalistes est estimé à plus de 850 millions de FCFA soit un coût moyen de 15,8 millions de FCFA par projet. Cependant l’enveloppe totale des prix est de 220 millions de FCFA. Aussi, a-t-elle souligné que les lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique sur la période de 6 mois. Cet accompagnement profitera aussi aux 48 autres candidats ayant retenu l’attention des membres du jury. Mme Joelle Dehasse a enfin renouvelé l’engagement de la Banque Mondiale à poursuivre son appui au gouvernement du Niger dans ses efforts pour accompagner le développement du secteur privé nigérien.

Rahila Tagou(onep)

18 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Education Informatique Afrique AfricaSelon la Banque africaine de développement, 18 pays ont atteint des niveaux « moyens ou élevés » en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie.
Pour « la santé, l’éducation et le niveau de vie », un tiers des pays africains ont atteint des niveaux de développement « moyens ou élevés », selon un rapport sur les « Perspectives économiques en Afrique » publié lundi 22 mai par la Banque africaine de développement (BAD), dont les assemblées annuelles se tiennent du 22 au 26 mai à Ahmedabad, en Inde.

Même si « les progrès sur le front du développement humain restent lents et inégaux », « 18 pays africains » sur les 54 que compte le continent atteignent désormais un « niveau de développement moyen ou élevé », précise ce rapport réalisé conjointement avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Abiy Ahmed EthiopieM. Abiy Ahmed Ali, le nouveau Premier ministre éthiopien En l'espace de quelques jours, deux événements ont témoigné de réelles avancées démocratiques en Afrique non francophone : le départ du président du Botswana, Ian khama, et l'arrivée de Abiy Ahmed, le nouveau Premier ministre éthiopien, qui promet une ouverture politique.

Édito. Comparaison n’est pas raison, mais tout de même ! Au cours de la même semaine, deux événements ont illustré de réelles avancées démocratiques en Afrique non francophone. Au Botswana, le 31 mars, Ian Khama a pris la décision de quitter la présidence du pays, dix-huit mois avant la fin de son mandat et la tenue d’élections générales. Il se conforme ainsi à la lettre à la Constitution, qui limite à dix ans la présence au sommet de l’État. « J’étais un soldat, je n’avais aucun intérêt à entrer en politique. Et j’ai plein de projets pour l’avenir, très loin de la vie politique », a-t-il commenté. Rien d’extraordinaire pour ce pays de seulement 2,2 millions d’habitants, toujours bien placé dans les palmarès de la démocratie et de la bonne gouvernance. Mais il n’empêche : certains homologues africains de Khama, toujours prompts à jouer les prolongations au pouvoir, pourraient avantageusement s’inspirer de son exemple.

L’autre bonne nouvelle nous vient, de manière plus surprenante, d’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent. Après trois ans de crise et de contestation politique et sociale qui ont fait de très nombreuses victimes dans les rangs des opposants, un nouveau Premier ministre a prêté serment, le 2 avril. Il se nomme Abiy Ahmed et n’est âgé que de 42 ans. Surtout, il est le premier Oromo, l’ethnie majoritaire, à occuper ce poste, la vraie tête de l’exécutif. Il succède à Hailemariam Desalegn, démissionnaire à la fin de février.

Volonté réformatrice

Ses premières déclarations illustrent son esprit d’ouverture et une louable volonté de changement dans ce pays marqué par une longue tradition d’autoritarisme. « Nous, les Éthiopiens, avons besoin de démocratie et de liberté », a-t-il déclaré dans son discours d’investiture. Dans la foulée, il a promis d’octroyer des droits nouveaux, celui « de s’exprimer et de s’organiser librement » comme celui « de prendre part au système de gouvernance ». Cela nécessitera sans doute de modifier la Constitution, qui date de 1994. Qualifiant les partis d’opposition de « frères », le nouveau Premier ministre a présenté ses excuses « à tous ceux qui ont perdu des êtres chers ».

Plus incroyable encore, il a appelé de ses vœux une réconciliation avec le frère ennemi érythréen, alors qu’un conflit oppose les deux pays depuis vingt-cinq ans. Une initiative sans précédent dans l’histoire récente, même s’il y a loin de la coupe aux lèvres et si rien ne garantit qu’Abiy Ahmed parviendra à tenir ses promesses.

L’Afrique anglophone et lusophone continue de donner des leçons de bonne gouvernance et de démocratie au reste du continent

Né d’un père musulman et d’une mère chrétienne orthodoxe, ce protestant est un pur produit du système et du régime éthiopien. Il a été député et ministre, avant de participer à la création de l’Agence éthiopienne de sécurité des réseaux d’information, véritable police du numérique chargée d’épier les citoyens et leurs activités sur le Net. C’est enfin un membre éminent du Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), la coalition qui dirige le pays depuis des lustres. Suffisant pour douter de sa réelle volonté réformatrice ? Au contraire, estiment les spécialistes ; en Éthiopie, un changement sans heurt ne peut venir que de l’intérieur même du régime. Reste que le Premier ministre aura fort à faire avec la vieille garde du parti, qui contrôle l’armée et se montre réfractaire au changement. Il pourra, en revanche, s’appuyer sur sa popularité.

Après la Sierra Leone (élection de l’opposant Julius Maada Bio, ce 4 avril), l’Angola (départ de dos Santos), le Zimbabwe (éviction de Mugabe), le Nigeria et le Ghana (alternance), la Gambie (défaite de Jammeh), le Liberia (élection de George Weah) et l’Afrique du Sud (éviction de Zuma et ouverture d’une procédure judiciaire), l’Afrique anglophone et lusophone continue de donner des leçons de bonne gouvernance et de démocratie au reste du continent. Le constat est d’ailleurs identique s’agissant du dynamisme économique. Personne ne peut croire que c’est là le fruit du hasard.

10 avril 2018
Source : http://www.jeuneafrique.com/

Choisir l’Afrique pour créer son entrepriseLe grand continent est perçu comme la terre de tous les possibles. Les écoles de commerce françaises y ouvrent des campus et les jeunes diplômés français sont de plus en plus nombreux à y tenter leur chance.

« Les technologies et le numérique appliqué à l’agriculture, à l’éducation, à la santé ou aux services de proximité ont le vent en poupe » ( ChalkBoard, une application d’enseignement numérique qui ne nécessite pas Internet, capture d’écran). LE MONDE

L’Afrique, c’est le nouvel eldorado. Après un ralentissement ces dernières années, la croissance est repartie sur le continent, avec un taux de 3 % en 2017 et 3,7 % prévus en 2018, d’après la Banque africaine de développement (BAD). Avec la montée en puissance d’une classe moyenne, une population jeune et en très forte progression – l’Afrique comptera 4 milliards d’habitants en 2100 –, l’Afrique est perçue comme la terre de tous les possibles. Les jeunes diplômés français sont de plus en plus nombreux à y tenter leur chance.

Adrien Bouillot a lancé au Ghana et en Côte d’Ivoire ChalkBoard, une application d’enseignement numérique qui ne nécessite pas Internet. Marc de Courcel dirige Optimetriks, au Kenya, une société qui fournit des données aux entreprises de biens de consommation et de la distribution pour leur permettre d’affiner leur stratégie commerciale.

Tous deux sont d’anciens étudiants de Sciences Po. Louise (le prénom a été changé), diplômée de l’Essec, a créé, au Burkina Faso, un incubateur d’entrepreneurs sociaux. Egalement diplômé de l’Essec, Grégoire Schwebig a donné naissance en 2014 au Kenya à Haussmann Group (immobilier professionnel).

Les écoles accompagnent cet engouement et ouvrent des campus sur le continent. Ainsi, depuis 2017, l’Essec offre sur son campus de Rabat (Maroc), en partenariat avec Centrale Casablanca, un programme d’une durée de six mois consacré à la création d’entreprise en Afrique. « Nous proposons trois mois de cours et trois mois de mission entrepreneuriale. En 2017, vingt-deux étudiants y ont participé. Ils sont trente cette année », explique Thierry Sibieude, professeur et directeur du campus Essec Afrique. Les motivations des jeunes créateurs sont doubles : profiter d’opportunités économiques considérables et contribuer au développement du continent en donnant ainsi du sens à leur travail.

« Faire fi des clichés misérabilistes »

Ammin Youssouf, cofondateur d'Afrobytes,...

09 juin 2018
Source : https://www.lemonde.fr/

jeunes diplomes afrique 01Dans son article, Karol Boudreaux, explique d’abord ce qu’elle entend par chômeur (sans emploi, sous employés, secteur informel). Elle décortique ensuite les raisons, en s’appuyant, en partie, sur les chiffres du rapport Doing Business de la Banque Mondiale. Elle en conclut que non seulement l’environnement des affaires est peu propice mais en plus les lois du travail sont beaucoup trop rigides et font grandement hésiter un employeur avant d’embaucher, surtout un jeune !

Aujourd’hui, 60% des chômeurs en Afrique sont des jeunes. Ce sont des chiffres stupéfiants. Et, précision de taille, beaucoup de ceux qui travaillent sont sous-employés : soit en travaillant dans le secteur informel, soit en travaillant que quelques heures ou aidant dans les fermes familiales ou encore dans les entreprises familiales. Ils se battent comme des entrepreneurs « nécessiteux » de survivre, jonglant souvent avec de multiples emplois informels.

Étant donné que l’Afrique est la population la plus jeune du monde, l’absence d’emplois stables et formels est un énorme facteur de risque politique et économique. Les jeunes sans emploi sont plus susceptibles de devenir des criminels, d’être attirés par des groupes militants et de contribuer ainsi à des troubles politiques. Avec la rareté des opportunités économiques, le coût de la participation à des comportements nuisibles est plus bas qu’il ne le serait dans un autre contexte. La vulnérabilité économique chez les jeunes contribue de manière importante à l’instabilité sociale globale qui pénalise la croissance économique. Ce n’est pas un problème nouveau, puisque depuis des décennies les pays africains ont eu du mal à créer des emplois dans le secteur formel pour les jeunes.

Les mauvaises politiques entretiennent la pauvreté en Afrique

Alors, que faut-il changer pour résoudre le problème de l’emploi des jeunes en Afrique ? Le problème de la faiblesse d’emplois dans le secteur formel pour ceux qui veulent y travailler est à la base un problème d’implémentation de mauvaises politiques. Dans plusieurs pays africains, l’embauche et le licenciement sont trop coûteux. Les gouvernements créent des obstacles juridiques et réglementaires (ou ne parviennent pas à lutter contre les normes sociales discriminatoires) qui rendent plus difficile pour les employeurs d’embaucher des femmes. Ils restreignent l’accès à certaines professions ou limitent le nombre d’heures que les femmes peuvent travailler. Ils créent également des obstacles artificiels au licenciement des travailleurs qui ont des performances médiocres, ce qui rend plus risqué pour les entreprises de donner une chance aux demandeurs d’emplois inexpérimentés. Les jeunes et les femmes en sont les premières victimes.

Comme l’indique le rapport le plus récent sur la facilité de faire des affaires « Doing Business » : « les économies à faible et moyen revenu ont tendance à avoir une législation de protection de l’emploi plus rigide par rapport aux pays plus développés ». Ces « rigidités » incluent des limites à durée déterminée pour les contrats de travail (à court terme ou peut-être à temps partiel). Ainsi, moins de 60% des pays subsahariens autorisent les contrats à durée déterminée (en Europe c’est encore pire !). L’obligation légale de donner une indemnité de départ au travailleur à l’expiration de son contrat peut aider dans certains cas, mais peut avoir des conséquences inattendues. En effet, une telle indemnité s’ajoute aux frais d’embauche de personnes, limitant ainsi le nombre et la durée d’emplois formels créés.

Par exemple, en Sierra Leone, un employeur doit payer une indemnité de départ de 132 semaines pour un travailleur ayant 10 ans d’ancienneté. Au Ghana et en Zambie l’indemnité dépasse plus de 86 semaines, au Mozambique elle est de 65 semaines et en Guinée équatoriale il faut payer plus de 64 semaines. Cela signifie que 5 des 10 pays exigeant les plus hautes indemnités de licenciement se trouvent en Afrique subsaharienne (aucun pays développé ne se trouve parmi le top 10).

La réforme des lois du travail pour encourager une plus grande participation des femmes et des jeunes serait un moyen important de promouvoir la création d’emplois formels. Il est également essentiel d’améliorer le climat global des affaires et de mettre en place les conditions propices qui encouragent, et non pas découragent, la création d’entreprise et permettent ainsi à l’entrepreneuriat de s’épanouir.

Il existe une grande marge de progression en Afrique subsaharienne. La région continue de se classer en queue du peloton de démarrage d’une entreprise, d’exécution d’un contrat, d’enregistrement de la propriété, de commerce transfrontalier, d’obtention de crédit, de protection des investisseurs minoritaires et d’accès à l’électricité. Alors que certains pays prennent des mesures pour rendre plus facile l’entrepreneuriat, les pays africains continuent de le rendre trop lourd et trop coûteux la création, l’exploitation, et la liquidation d’une entreprise. Il en résulte une pénurie d’emplois pour tous les Africains, surtout les jeunes.

Existe-t-il un espoir d’amélioration ?

Oui, tant qu’il y a l’espoir de faire tomber les obstacles au commerce intra-africain. Dans de nombreux pays, les industries de services se développent. Les économies dépendent encore beaucoup de la production de matières premières (pétrole, gaz, or, bois, etc.), mais cela est en train de changer. Des économies plus diversifiées sont en cours d’émergence et qui contribuent à répondre aux besoins domestiques et internationaux des consommateurs pour des biens comme les produits agricoles transformés, les produits cosmétiques, les textiles et les vêtements. Et les entrepreneurs africains, comme les entrepreneurs partout dans le monde, sont à la recherche d’opportunités nouvelles et rentables.

Si vous êtes intéressé de savoir ce que certains des principaux entrepreneurs africains sont capables de faire ? Eh bien regarder tous ceux qui investissent dans les domaines des télécommunications, de la mode, du marketing et de promotion de la marque pour les multinationales de premier plan et l’industrie alimentaire, entre autres. À mesure qu’ils réussissent, l’on peut espérer qu’ils fassent davantage pression pour réformer les économies africaines, créant ainsi un secteur privé plus dynamique, plus ouvert et plus compétitif. C’est ce genre de changement qui est le plus prometteur pour les millions de jeunes sans emploi en Afrique.

Karol Boudreaux, analyste pour Fee.org

 06 novembre 2017
Source : http://www.afrik.com/chomage-des-jeunes-en-afrique-la-vraie-raison

ADEA’s Mission in Angola (July 2015) | Copyright: ADEAADEA’s Mission in Angola (July 2015) | Copyright: ADEA
Christophe Viarnaud est le fondateur de Methys, une entreprise spécialisée dans la digitalisation des entreprises et qui emploie plus d’une centaine de personnes dans 5 pays. Après une quinzaine d’année en Afrique, il apprécie la qualité et la flexibilité des entrepreneurs africains dont ses collaborateurs à la tête de startups bénéficiaires des services l’incubateur de son groupe appelé «French South African Tech Lab» (FSATLab). Mais ces entrepreneurs ont un manque significatif de fonds déplore-t-il. Afin de contribuer à faire connaitre les innovations africaines auprès de grands groupes mondiaux et d’attirer les investissements, FSATLab a initié la conférence Africarena 2018, qui se tiendra du 14 au 15 novembre 2018, à Cap Town en Afrique du Sud. Interview.

La Tribune Afrique : Quelles sont vos différentes activités au sein de Methys ?

Christophe Viarnaud : Methys aide un certain nombre d'entreprises, des grandes, des sociétés de taille modeste ou des startups ainsi que des fonds d'investissements à se digitaliser. Nous travaillons avec trois types de clients. Nous aidons les startups à construire une partie de leurs produits digitaux et nous aidons les grands groupes à faire de l'innovation autour de la digitalisation en s'appuyant notamment sur le travail que nous faisons avec les startups. Aussi pour des raisons historiques, nous avons des activités dans la digitalisation des fonds d'investissements. Ce qui nous a permis de développer un réseau assez vaste de fonds d'investissements en Afrique et en Europe. Nous avons démarré il y a 8 ans avec un incubateur basé à Cape Town en Afrique du Sud. Aujourd'hui, nous avons une quinzaine de startups dans cet incubateur du Cap. Notre incubateur s'est développé progressivement. Il y a deux ans, le gouvernement Sud-Africain a décidé de rentrer dans le capital de l'incubateur en mode Joint-Venture. A ce moment, notre incubateur a été renommé French South African Tech Lab (FSATLab). L'investissement s'est fait via l'agence de développement Sud-africain appelée la SEDA et est constitué d'un fonds de 700 000 euros sur une période de trois ans. Cela nous a permis d'accueillir de nouvelles startups mais aussi de disposer d'un programme d'accélération. Aujourd'hui, l'incubateur permet à des jeunes de développer leur startup sur une période de 6 mois. S'ils dépassent l'étape des prototypes, on leur offre un ticket de 30 000 euros pour accélérer le développement de leur produit. Ensuite, nous avons un programme d'accompagnement de deux ans qui les accompagne jusqu'à la levée de fonds et le lancement de leurs produits sur le marché. Nous avons actuellement une quinzaine de startups dans des secteurs aussi différents que les blockhains, la gestion de l'énergie, les objets connectés, les fintech. Parmi ces startups, il y en une qui s'appelle Africarena.

Sur quels critères est basé le choix des startups ? Le choix est-il fait en fonction du secteur d'activité ou du pays d'origine des startups?

Pour le moment, les activités de FSATLab sont concentrées en Afrique du Sud. Les 15 startups évoquées sont tous des startups Sud-africaines ou franco-sud-africaines. En termes de secteurs, elles sont principalement dans la fintech, l'agritech, la blockchain ou l'énergie qui est une grosse problématique en Afrique du Sud et dans toute l'Afrique. C'est tout ce qui est optimisation et transactions autour de l'énergie. Nous sommes aussi axés sur tout ce qui est pré-paiement en Afrique du Sud avec des startups qui se sont positionnées sur ce créneau de l'optimisation de la gestion de l'énergie ou de l'eau. Il s'agit par exemple de Powertime, qui permet d'acheter rapidement des crédits d'électricité par SMS ou par application mobile.

Les travaux de l’atelier de validation du plan de Développement Economique et Social 2022-2026 ont pris fin le jeudi 28 avril 2022 à Niamey. Après trois jours d’intenses travaux, les principaux acteurs, du niveau national et régional ont rendu publique un communiqué de presse. La cérémonie de clôture a été présidée par le Secrétaire général du ministère du Plan, M. Saadou Bakoye

Dans le communiqué de presse, l’atelier a formulé quelques recommandations. Il s’agit entre autres de programmer, sur des ressources propres, le financement de l’opérationnalisation du dispositif de coordination, de mise en œuvre et de suivi-évaluation à tous les niveaux ; d’assurer la vulgarisation du PDES à tous les niveaux ; de mettre en œuvre les réformes engagées pour l’amélioration de la performance des programmes et projets, notamment la grille harmonisée de salaires et avantage et l’institution des contrats de performance pour le personnel des unités de gestion des projets.

L’atelier a également recommandé d’élaborer et mettre en œuvre une stratégie de communication et un programme de renforcement de capacités des acteurs sur le suivi– évaluation ; de mettre en place une banque des projets dans toutes les régions, d’accélérer la mise en œuvre la stratégie nationale intégrée de suivi-évaluation (SNISE) et l’opérationnalisation du système national intégré de suivi et évaluation ; de mobiliser les ressources pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la Statistique, d’assurer la mise en œuvre et le suivi permanent des mesures envisagées pour l’amélioration de la consommation de crédits ; d’accompagner les régions et les communes pour la territorialisation du PDES et l’intégration des engagements internationaux (ODD, Agenda 2063 Vision 2050, COP 21, etc.).

Auparavant, le Secrétaire général du ministère du Plan a remercié tous les acteurs pour leur disponibilité et leur participation active aux travaux de l’atelier. «Les  différentes contributions  issues de cet atelier vont nous permettre d’avoir un document du PDES de très haute qualité qui sera présenté au gouvernement»,  a indiqué M. Saadou Bakoye.

 

Yacine Hassane(onep)

Les  travaux de la 26ème session ordinaire du Conseil d’Administration du Fonds de Solidarité Africain (FSA) ont pris fin le vendredi 25 mars dernier à Niamey. Après deux jours d’intenses travaux, les administrateurs représentants les 15 Etats actionnaires ont rendu public un communiqué de presse. La cérémonie de clôture a été présidée par M. Jean Liévin Gakwavu, président du Conseil d’Administration du FSA.

Dans le communiqué de presse, le PCA du FSA, M. Jean Liévin Gakwavu a indiqué que le Conseil d'Administration du FSA s’est réjoui des résultats enregistrés en 2021 par la direction générale de l’institution. Par ailleurs, le conseil d’administration a relevé la nécessité de renforcer la qualité du portefeuille des engagements du FSA. «La situation du portefeuille se présente comme suit : Au 31 décembre 2021, le FSA est intervenu dans douze (12) Etats sur les quinze (15) États membres, soit un taux global de couverture de 80%. Les pays qui ont le plus bénéficié des interventions du Fonds sont le Gabon, la Cote d'Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso. Les interventions du FSA en garantie financières et en refinancement se chiffrent à 205 472 042 498F CFA dont 74.59% en garantie individuelle, 16.84% de garantie de portefeuille et le reliquat en couverture des cautions et en refinancement. Entre 2019 et 2021 l’encours global de garantie du FSA s'est accru de 127.6196 soit une croissance en valeur absolue de 100 milliards de F CFA», a-t-il expliqué.

Selon le PCA du FSA, les membres du Conseil ont également sélectionné et proposé au Conseil des Gouverneurs, deux (02) Administrateurs indépendants titulaires et deux (02) Administrateurs suppléants indépendants, dans le cadre du renforcement de la Gouvernance du Fonds. «Le Conseil a approuvé la mise à jour de la Politique de déclassement et de provisionnement des créances du PSA pour la mettre en phase avec les meilleures pratiques et les propositions formulées par le Directeur Général pour l'élargissement de la base actionnariale du FSA», a dit M. Jean Liévin Gakwavu. Le PCA du FSA a souligné que les Administrateurs ont aussi pris connaissance des dossiers soumis pour information. Il s’agit entre autres de la ratification de l'Accord révisé et le processus d'adhésion de nouveaux membres ; du compte rendu des sessions du Comité Supérieur d'interventions (CSI) et du Comité de Crédit Restreint (CCR) ; de l’Etat de libération du capital et abonnement du Fonds Spécial, de Bonification (FSB) au 28 février 2022, de l’ouverture de la Mission Résidente du Fonds de Solidarité Africain en Île Maurice, du  maintien de la certification 150 9001: 2015 et de la mise en œuvre du Plan New Frontier 2025.

Le Conseil d'Administration a enfin remercié les autorités nigériennes ainsi que l'ensemble des équipes de l'institution pour les moyens mis en œuvre pour la tenue de cette session dans les meilleures conditions.

 Yacine Hassane(onep) 

Les travaux de la consultation participative sur le financement des PME et PMI organisés par le Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) et le Fonds de Solidarité Africain (FSA) ont pris fin le jeudi 13 octobre dernier à Niamey. Après deux jours d’intenses travaux, les participants ont été édifiés sur tous les sujets abordés lors de cette rencontre. La cérémonie de clôture a été présidée par le 1er vice-président du CESOC, M.  Saddi Samaila.

Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de la clôture de cette consultation, le 1er vice-président du CESOC a d’abord indiqué que, ces deux jours d’intenses travaux sur le financement des PME, ont permis d’écouter tous les acteurs qui ont été réunis à travers les panels au cours desquels le président des PME, ont expliqué la situation des PME au Niger. Il s’en est suivi des échanges fructueux entre les banques, les petites et moyennes entreprises  et le FSA. Ces échanges ont permis de comprendre le rôle de tout un chacun pour une bonne collaboration. M. Saddi Samaila a également souligné que, le rôle du CESOC est de soutenir et encourager les entreprises plus performantes à la fois au Niger et à l’extérieur.

Ainsi,  à l’issue des différents échanges, le 1er vice-président du CESOC a annoncé qu’il a été décidé de mettre en place un comité qui sera composé de tous les acteurs, notamment les banques avec trois (3) représentants, le FSA avec deux (2) représentants, les PME avec trois (3) représentants et le CESOC avec deux (2) représentants. Ce comité, a rassuré M. Saddi Samaila, sera rapidement mis en place afin qu’il puisse faire des propositions concrètes. Ces dernières seront soumises aux différents acteurs concernés pour une bonne amélioration de la situation des PME. «L’amélioration de la situation des PME au Niger permettra aux banques d’être plus rentables, au FSA d’assumer plus son rôle de garantie et permettre enfin, à l’Etat d’être plus performant et d’avoir une croissance plus plausible», a conclu le 1er vice-président du CESOC.

Rachida Abdou Ibrahim et Omar Abdou (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

 

Débutés le jeudi 16 septembre 2021, les travaux du forum des investisseurs pakistanais au Niger ont pris fin, hier dimanche 18 septembre, au Centre de conférence International Mahatma Gandhi de Niamey. C’est le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum qui a présidé la cérémonie de clôture de cette rencontre d’échanges économiques et d’affaires entre le Niger et le Pakistan. L’on notait la présence à cette cérémonie du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et de nombreux invités de marque.

Plus de 700 personnes dont quatre-vingt (80) investisseurs pakistanais avec à leur tête leur ministre fédéral aux Affaires religieuses et de l'Harmonie inter-religieuse, M. Noor-ul-Haq Qadri, 400 entrepreneurs nigériens ont, durant trois jours, mené près de 200 échanges commerciaux et d’affaires qui ont abouti à d’importantes conclusions dont des accords de création d’entreprises, de reprise ou réhabilitation de certaines entreprises et sociétés déjà existantes ainsi que des échanges commerciaux entre le Niger et le Pakistan. Ces accords concernent de nombreux secteurs socioéconomiques que le Niger entend promouvoir. Après avoir pris connaissance de ces ‘‘excellents résultats gagnant-gagnant’’ aussi bien pour le Niger que pour le Pakistan, le Président Mohamed Bazoum a présagé que le forum de Niamey sera porteur de résultats profitables aux deux pays et s’est engagé à suivre, de très près, en vue de faire aboutir ces avancées qui renforcent les bonnes relations de coopération entre le Niger et le Pakistan et qui permettront au Niger d’être la porte d’entrée du Pakistan en Afrique, comme le stipule le thème dudit forum.

Après trois (3) journées d’échanges, la partie nigérienne et celle pakistanaise se sont entendues sur la création d’une zone d’échange économique spéciale à Sadoré; la mise en œuvre d’un projet de création d’une usine de fabrication de fer à béton par le recyclage de la ferraille par une entreprise pakistanaise, le projet d’assemblage et montage de tracteurs ; un projet de création d’une entreprise de fabrication d’engrais. A cela s’ajoutent 57 intentions de collaborations et d’assistances techniques par des entreprises pakistanaises au profit d’entreprises nigériennes. Au regard des résultats auxquels est parvenue la rencontre, le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum s’est dit ‘‘ totalement conforté’. «Ces projets qui sont esquissés sont des projets qui vont donner d’excellents résultats», a-t-il estimé. Le Président Mohamed Bazoum a rassuré les participants au forum de son engagement à soutenir toutes ces intentions qui sont exprimées à travers le relevé des conclusions. «Je mettrai un point d’honneur en suivant personnellement ce qui va se faire de façon que tout cela aboutisse pour le plus grand bonheur du peuple du Niger», a promis M. Mohamed Bazoum.

Le ministre pakistanais s’est lui réjoui des bons résultats obtenus suite à ce forum et a loué les ‘‘bonnes relations de coopération existant entre le Pakistan et le Niger’’. M Qadri a aussi rassuré que les engagements pris à Niamey par la partie pakistanaise seront honorés dans l’intérêt des deux parties. Il a saisi l’occasion pour inviter les hommes d’affaires et  investisseurs de son pays à saisir l’opportunité que leur offre le Niger pour l’installation de leurs industries et autres sociétés. Le ministre pakistanais a par la même occasion rassuré les opérateurs économiques nigériens sur la possibilité qui leur est offerte par son pays pour qu’ils puissent bénéficier de facilités d’affaires et d’investissements au Pakistan.

Pour sa part, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, M. Moctar Gado Sabo a décliné les nombreux ‘‘résultats positifs’’ que les trois jours de travaux ont permis d’atteindre’’. Tout en se félicitant de la bonne tenue dudit forum, le ministre Gado Sabo a émis le vœu de voir que, très bientôt, tout ce qui est convenu et retenu à Niamey soit mis en œuvre et exécuté. «Mon département ministériel ne ménagera aucun effort pour assurer le suivi des recommandations de ce forum et créer les conditions de la concrétisation des projets de partenariat envisagés entre les entreprises pakistanaises et nigériennes», a-t-il.

Auparavant, le président de la Chambre de Commerce d’Industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed a  noté que le Niger est prêt pour conforter les femmes et hommes d’affaires dans leurs ambitions. «Les dernières réformes portées par nos plus hautes autorités nous autorisent à dire que nous disposons aujourd’hui d’un cadre réglementaire propice à l’investissement, un marché attrayant et des acteurs de plus en plus nombreux et avisés. Les chefs d’entreprises nigériens se tiennent à la disposition de leurs frères investisseurs du Pakistan pour entamer, poursuivre ou conclure des échanges en vue d’aboutir à des projets concrets viables et à forts impacts pour nos deux pays» a assuré M. Moussa Sidi Mohamed, Président de la CCIN.

Plusieurs entreprises et société seront créées, reprises ou réhabilitées, suite au forum de Niamey

Les 700 participants au forum d’investisseurs pakistanais au Niger ont notamment évoqué les opportunités, les défis et orientations stratégiques, le cadre général d’investissement au Niger, le support et la facilitation des investissements pakistanais au Niger et les investissements dans le domaine de l’industrie légère. Les participants à ce forum ont également suivi des présentations sur la promotion de l’entreprenariat des jeunes, les axes stratégiques de la coopération entre les deux pays, les investissements dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’élevage et de l’éducation. Les domaines d’intervention des investisseurs pakistanais au Niger concernent des secteurs divers que sont l’agro-industrie, l’agriculture, les produits pharmaceutiques, l’éducation, la santé, la production d’habillement et de chaussures et bien d’autres, indique-t-on. Parmi, les conclusions de ce forum, il ya l’idée de nouer des partenariats, notamment et précisément sur le projet de relance de fabrication de produits pharmaceutiques au Niger par la reprise de la Société Nigérienne des Industries Pharmaceutiques (SONIPHAR) ; la création d’une unité de production du fer à béton par le recyclage de la ferraille ; la mise en place d'une unité de montage et d’assemblage de tracteurs et motocycles, le projet de modernisation de la Société du Riz du Niger ; la redynamisation de la filière Textile au Niger. Par ailleurs, les chaines de valeur des produits agro sylvo- pastoraux seront davantage connues et promues auprès de potentiels investisseurs nationaux, régionaux et internationaux, indique-t-on. A travers ce forum, le Niger veut attirer les investissements pakistanais dans son secteur industriel, mais aussi profiter de l’expérience de ce pays dans le même secteur, et par extension, dans les domaines de l’agro-industriel, de la production alimentaire, de la santé ou encore de l’entreprenariat des jeunes.

 Mahamadou Diallo(onep)

20 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

A l’occasion de la clôture de la 12ème édition du Salon international de l’artisanat pour la femme (SAFEM), un diner de Gala a été organisé, le 4 décembre dernier, sous le haut patronage de la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, au Grand hôtel de Niamey. À cette occasion des prix ont été remis aux meilleures artisanes qui se sont distinguées par leur créativité, leur ingéniosité et la qualité de leurs produits. Ainsi, à l’issue de l’évaluation du jury international du concours, c’est Mme Raïcha Warta de la région d’Agadez qui a remporté le prix de la Première Dame d’un montant de 2 millions FCFA pour son œuvre «ensemble boubou, pagne, foulard et écharpe».

À l’issue de 10 jours qu’a duré l’évènement, la ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini s’est réjouie de l’atteinte des objectifs tout en déclarant que les résultats sont encourageants. Le SAFEM, cadre idéal de promotion des produits et services du secteur de l’artisanat, constitue un espace culturel important de brassage, d’échanges et un vecteur d'intégration africaine. C’est ainsi que  Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a salué la présence des personnalités étrangères à la 12ème édition du SAFEM.

En effet, malgré le contexte sanitaire et sécuritaire difficile lié à la pandémie de la COVID-19 et ses conséquences sur l'économie nationale, la 12ème édition du SAFEM a été marquée par la présence notable de plusieurs personnalités étrangères dont, le ministre de l'Artisanat et de la Transformation du secteur Informel du Sénégal; la ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat du Burkina Faso ; le Secrétaire Général du Comité pour le Développement et la Promotion de l'Artisanat en Afrique (CODEPA) et le Directeur Général du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

La ministre Aminata Zourkaleini a aussi salué la présence massive des artisans du pays invité d’honneur, l’Algérie et des autres pays africains. «La diversité et la qualité des produits qu'ils ont exposés ont rehaussé l’éclat de l’évènement à la grande satisfaction des clients et visiteurs», a-t-elle dit.

Rappelons que la 12ème édition du SAFEM s’est tenue sous le thème : «Entreprenariat féminin face à la pandémie de la covid-19: quelles stratégies pour la résilience dans l’autonomisation de la femme artisane». Notons aussi que la région phare de cette rencontre des femmes artisanes est Agadez, pionnière en matière d’artisanat.

Oumar Issoufou(onep)

06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Séminaire de formation des chargeurs sur le thème «Coût d’exploitation des véhicules et la productivité des entreprises de transports de marchandises au Niger» a pris fin le vendredi 18 mars dernier à Niamey. Cette formation qui s’est tenue du 16 au 18 mars a été organisée par le Conseil nigérien des utilisateurs des transports publics (CNUT). Diverses recommandations ont été formulées et des attestations ont été remises aux participants à l’issue des travaux.

Les recommandations générales formulées ont été adressées dans un premier temps au gouvernement, puis au Conseil nigérien des utilisateurs de transport public (CNUT) et enfin aux syndicats des transporteurs.

Ainsi, le séminaire a entre autres recommandé au gouvernement, l’élaboration d’une étude actuarielle sur les prix et les déterminants des coûts du transport au Niger assortie de mises à jour périodique, l’évaluation du poids de la fiscalité sur les services de transport. A cela s’ajoutent, le toilettage et l’actualisation des textes législatifs et réglementaires sur le transport au Niger, l’application des dispositions pertinentes du Code d’investissement du Niger et la proposition de pistes de sortie et enfin, l’élaboration des arrêtés d’application du décret 2019-270/ PRN/MT du 24 Mai 2019, fixant les conditions d’accès aux professions et activités du transport routier et les conditions de leur exercice.

Au CNUT, les participants ont formulé comme recommandations la mise en place de la bourse de fret dans les meilleurs délais, la mise en place d’un cadre de concertation et de dialogue permanent entre le CNUT et les syndicats des transporteurs assortis d’une périodicité de rencontre, l’élaboration de façon régulière d’un journal sur le transport qui peut être intitulé ‘’LE TRANSPORTEUR’’ ainsi que l’organisation d’atelier sur les coûts d’exploitation des véhicules et la productivité à Maradi afin de permettre aux opérateurs de l’intérieur d’accéder à cet atelier.

Enfin, pour les syndicats des transporteurs, il a été proposé, la création d’une grande faitière regroupant l’ensemble des acteurs de la profession.

En plus de ces recommandations, d’autres recommandations pertinentes feront parties du document final. Le directeur de l’Observatoire des transports et de la facilitation des échanges

M. Abdourahamane Abba Kafougou qui présidait la cérémonie de clôture, a remercié les participants et les a rassurés quant à la prise en compte des différentes préoccupations relevées.

 

RahilaTagou(onep)

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), sans que l’on n’en parle trop, est devenue au fil des ans, sous le Guri-système, cette autre vache à lait du régime où sont envoyés des pilleurs qui trouvent de l’argent à ne pas savoir quoi en faire au point de se permettre certaines prodigalités ruineuses, peu compréhensibles au regard des missions assignées à la caisse. Aura-t-elle construit des centres de santé pour la femme, pour les enfants, pour les travailleurs, on aura compris qu’elle est dans son rôle et l’on ne peut que saluer de telles initiatives somme toute louables. Se mettant en marge pour qu’on ne parle plus d’elle, depuis quelques temps, la CNSS profite de cet isolement voulu à dessein, pour verser dans un autre domaine totalement en contradiction – du moins a priori – avec ses missions originelles. Dans cette structure nationale, comme dans les sociétés d’Etat, l’on ne peut que se demander, avec un personnel vieillissant, comment se fait le recrutement pour rajeunir sa force de production. A priori, l’on peut croire que la CNSS n’échappe pas à la règle de l’époque avec des recrutements abusifs pour caser la marmaille héritière du patronat socialiste qui a investi tous les rouages de l’Etat pour que prospère sa descendance. Mais, abandonnons ce sujet auquel nous pourrions nous intéresser une prochaine fois. Venons donc au sujet de l’heure.

A travers une annonce ARMP/ Planning annuel de passation des marchés publics année 2023, au regard de ce qui a été inscrit comme actions à mener par la Caisse, l’on ne peut que s’interroger sur le bien fondé et la pertinence des investissements que la CNSS a décidé d’entreprendre pour « dilapider » sans doute le trésor de la caisse qui a certainement mieux à faire qu’à jeter son argent dans de telles infrastructures que le document évoque. Et l’on se demande à juste titre si la CNSS n’est pas en train d’abandonner sa vocation première pour devenir une société immobilière, un domaine dans lequel, des hommes peuvent plus facilement se faire de l’argent.

Genèse….

Il n’est pas vain de rappeler que la CNSS a aujourd’hui à sa tête un ancien Directeur général de la Sonibank que le système de la Renaissance a catapulté, pour récompenser sa désastreuse gestion de la banque et venir perpétuer à la CNSS ce qu’il sait faire de mieux au monde : la mauvaise gestion. Alors qu’il dirigeait la banque, une des plus merveilleuses du paysage financier national, il avait distribué, sans garantie, des crédits. Une telle légèreté a fait frôler la banqueroute à la société qu’il dirigeait. Il laissa alors, pour atterrir à la CNSS, la banque dans quelques difficultés. Mais, heureusement selon une enquête, la nouvelle administration réussit, par sa rigueur, par son professionnalisme et son sens de l’initiative, à remonter la pente, faisant aujourd’hui de la SONIBANK la plus stable des institutions bancaires, la plus performante, une société à la santé financière indiscutable. C’est donc après cette gabegie qu’il quitta la Sonibank pour venir à la Caisse de Sécurité Sociale (CNSS) qu’il dirige depuis quelques temps. Par la logique que le système mettait en place depuis avril 2011 pour enrichir la clientèle politique, il entreprit des actions que rien ne peut aujourd’hui expliquer car ne pouvant pas être comprises comme des urgences pour la Caisse. Vastes et nombreux chantiers, pour qui et pour faire quoi ? Dans le document que nous évoquions plus haut, au compte de la CNSS, un certain nombre de marchés sont lancés. Nous n’évoquons ici que ceux qui nous paraissent saugrenus au nom des missions de la CNSS qui est à but essentiellement social. Comment comprendre que les cotisations sociales des travailleurs servent à acquérir des infrastructures qui n’ont aucune vocation sociale ? Jugez-en vousmêmes lecteurs : il est fait cas de « Construction de deux immeubles avec boutiques et appartements Route Filingué et 2ème Arrondissement », d’ « Etudes architecturales et techniques pour les deux immeubles », de « construction d’un Centre Aéré de la CNSS », d’« Etudes architecturales et techniques du centre aéré CNSS », de la « Construction de deux portiques (Yantala et Boukoki) », de la « Restauration ex-SNTN » (deux fois donc pour deux régions) ; « Fonçage et équipement forage » (2 fois). Ce n’est pas tout, sur une autre page, nous relevons, la « Construction de mur de clôture de 45 parcelles en lots », la « construction de mur de clôture de 61 parcelles en lots », la « construction de mur de clôture de 27.600km2 en lots », la « construction de mur de clôture de 300 parcelles Cité Mandela en lots », la « construction du mur de clôture de 40.000m2 Cité de l’avenir en lots ».

Interrogations…

Il est évident que lorsqu’on lit tant de choses, l’on ne peut que s’interroger sur ce qui peut justifier de tels investissements de la part de la CNSS qui a certainement mieux à faire. Et aujourd’hui, l’on se demande quelle justification la nouvelle administration de la Caisse fera de ces nombreux immeubles qu’elle voudrait mettre en chantier et dans la même année. La CNSS a-t-elle tellement d’argent qu’elle ne sait pas quoi en faire sinon que de s’autoriser ces dépenses ostentatoires qui frisent la fantaisie, la gabegie et le détournement ? Au plan du social, la Caisse peut-elle manquer tant à faire dans le pays que de se permettre ces choix de la luxure ? Qu’a-t-elle à faire avec des boutiques ? Dans ces villes où l’eau existe avec les services de la SEEN, qu’a-t-elle à se fatiguer à construire en milieu urbain ces forages ? Il faut bien convenir que ces choix troublants des responsables de la caisse sèment le doute quant à ce qu’ils voudraient faire à la CNSS. Fautil à tout prix ruiner la caisse pour servir quelques appétits d’hommes qui ont décidé de tout détruire dans le pays pour leurs seuls intérêts ?

La HALCIA, pour investiguer….

Comme dans d’autres structures déjà connues, ici à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, il y a visiblement maldonne et il revient à la Halcia d’aller investiguer pour informer les Nigériens de la gestion qui s’y fait et pour laquelle l’on ne comprend pas les silences des syndicats du secteur. Faut-il croire que pouvant être bourrée de PACA –Parents Amis, Connaissances et Alliés – ceux qui ont désormais eu le privilège d’y être employés, conscients de la faveur qu’ils ont eue pour y être, ne peuvent oser décrier la gestion qui s’y fait ? C’est de la survie même de la CNSS qu’il s’agit et la Halcia rendra un grand service à la nation en allant fouiller les coins pourris de cette administration afin que des prédateurs, qui ne sont pas à leurs premiers actes, ne fassent couler un instrument aussi important du dispositif social dans le pays riche de son expérience et de son histoire.

La CNSS ne doit donc pas s’écrouler par la faute d’hommes qui, en principe, si le pays avait été normal, n’auraient du arriver là pour poser les mêmes actes qu’ils posaient ailleurs. Il faut donc sauver la CNSS des griffes de la prédation.

Mairiga

 

Comment développer l'entrepreneuriat et l'industrialisation en AfriqueLe 17e Forum économique international sur l’Afrique organisé par l’OCDE s’est tenu la semaine dernière à Paris. Une rencontre de débats d’idées et de partage d’expérience autour du thème de cette année. Responsables politiques et milieux d’affaires affirment que l’une des clefs d’une croissance économique durable en Afrique, c’est le développement de « l’entrepreneuriat et de l’industrialisation » sur le continent.

Le dynamisme économique actuel de plusieurs pays africains est encore loin de permettre l’insertion du continent dans la production mondiale, selon Mario Pezzini, Directeur du Centre de développement de l’OCDE. « En Afrique, la production des biens intermédiaires était de 1,4 % de la production mondiale en 1993. Donc, presque rien. Aujourd’hui on est à 2,2 %. On peut faire plus bien évidemment, mais le rythme de pénétration dans les chaînes globales des valeurs est très faible. »

Reconnaître qu’entrepreneuriat et industrialisation sont nécessaires et avoir des idées, ça ne suffit pas, il faut des financements locaux et étrangers. Au niveau qui est le sien, l’Agence française de développement (AFD) est l’un des organismes qui participent au financement de différents projets en Afrique, comme l’explique Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD. « L’entrepreneuriat, l’industrialisation, c’est la mission même de notre filiale   secteur privé   Proparco, qui va augmenter très fortement ses engagements au cours des prochaines années ; elle va doubler ses financements. On va passer à plus de 3 milliards d’euros par an de financement du secteur privé au Sud. Ces financements doivent permettre de soutenir directement les entrepreneurs. »

Parmi les produits saisonniers prisés par les habitants de la capitale nigérienne figure l’arachide fraiche. En cette période des pluies le produit abonde actuellement dans les différents marchés de Niamey et même dans les quartiers où des jeunes détaillants munis de petites charrettes arpentent les rues pour vendre le produit. Quant aux jeunes filles qui s’intéressent à l’activité, elles font bouillir l’arachide qu’elles revendent ensuite par petit de sachets de 25 F CFA à plus.

Ce produit saisonnier est importé des pays voisins notamment le Nigeria ou le Bénin où la récolte a déjà eu lieu. Il va falloir attendre quelques mois après pour que les marchés soient inondés avec l’arachide produite au Niger en raison du décalage lié à l’installation de la campagne agricole entre notre pays et le grand voisin du Sud, le Nigeria.

Sur les différents marchés de Niamey, l’arachide est vendue en gros et en détail. Le marché à Katako constitue l’épicentre de la vente de ce produit saisonnier. M. Hamidou Souley, un commerçant grossiste explique que, l’arachide fraîche mise sur le marché actuellement provient du Nigéria. Le prix du sac varie en fonction de la maturité des gousses. C’est pourquoi, il est difficile de fixer le prix. «Aujourd’hui, le sac coûte à 22.000 FCFA et la tasse communément appelée la ‘’Tiya’’ se vend à 750 FCFA. Comme toute activité, la vente de l’arachide exige une bonne dose de patience tant les risques sont nombreux sans oublier le temps qu’il faut prendre pour la tamiser et pour le lavage des gousses avant la mise en vente», a expliqué M. Hamidou Souley.

Malgré toutes les difficultés, a-t-il confié, le vendeur arrive à tirer son épingle du jeu. S’agissant de l’affluence de la clientèle, Hamidou ne se plaint pas. «Je peux écouler deux à trois sacs par jour. Le produit est disponible partout sur le

marché. Pour avoir beaucoup de clientèle, il faut vendre l’arachide de qualité, c’est-à-dire, celle dont les gousses sont dans un état de maturité totale. Pour la différence entre les sacs, il suffit de comparer le poids et les prix. Avec la concurrence, l’idéal pour un commerçant, c’est de disposer d’un produit de qualité qui attire la clientèle. J’arrive à subvenir aux besoins de la famille grâce à la vente de l’arachide. Cette dernière peut être conservée pendant une longue période à l’état frais. Mais, nous ne disposons pas de moyens pour la conservation», a précise ce grossiste.

Souleymane est un élève en classe de 3ème profite chaque année de la période des grandes vacances pour faire du petit commerce. La vente de l’arachide est une activité rentable pour lui. «J’achète un sac ou demi sac pour aller vendre sous la forme grillée. Une fois que l’arachide est bien grillée, je la mets dans des petits sachets en plastique en raison de 25 F CFA. Les clients aiment l’arachide grillée et du coup mon affaire marche. A chaque recette, le bénéfice est systématiquement mis en épargne. Je retourne au marché avec le même prix d’achat. Le bénéfice me permet d’acheter des fournitures et avoir un peu d’argent de poches pour la recréation», a confié le jeune collégien.

Selon une autre vendeuse d’arachide cuite, âgée de 19 ans qui a voulu gardé l’anonymat, la vente de ce produit permet d’avoir un peu de revenu pour sa famille ou pour constituer petit à petit son trousseau de mariage.

De toute évidence, ceux qui s’adonnent à ce commerce tirent leur épingle du jeu. L’arachide est un produit saisonnier très prisé par les consommateurs. Sans compter qu’une fois séchée et transformée, l’arachide permet d’obtenir d’autres produits dérivés tout aussi prisés par les Nigériens notamment l’huile, le tourteau et surtout la pâte d’arachide communément appelée “Tigadagué”, fortement consommée par la population nigérienne soit dans les sauces ou en assaisonnement des feuilles de moringa (ou kopto).

NafissaYahaya (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

 

En collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), la Commission de la CEDEAO a organisé, le 14 mars 2022, la deuxième réunion régionale sur le développement de la stratégie régionale de commerce électronique. L’objet de la réunion a été de présenter les conclusions de l'évaluation de l'état de préparation au commerce électronique dans l’espace CEDEAO.

Au nom du Commissaire au commerce, aux douanes et à la libre circulation, M. Tei Konzi, qu’il représentait, M. Kolawole Sofola, Directeur adjoint du commerce s'est félicité des résultats de l'évaluation de l'état de préparation au commerce électronique. Il a noté que cela témoigne de la haute priorité de développement que les États membres de la CEDEAO accordent à la transformation digitale et au commerce électronique. Il a ajouté que "la Commission prévoit une stratégie de commerce électronique de la CEDEAO permettant de répondre aux défis identifiés et de renforcer les efforts de développement du commerce électronique transfrontalier, de promouvoir davantage l'intégration, stimuler le commerce intra-régional et créer des emplois durables et décents pour les femmes et les jeunes de la Communauté".

Mme Cécile Barayre-El Shami, Responsable de la section de renforcement des capacités en économie numérique, rattachée à la division de la technologie et de la logistique de la CNUCED, a déclaré que la réunion marquait «une étape importante dans le cheminement vers l'élaboration de la stratégie régionale de commerce électronique de la CEDEAO, dans la mesure où l'évaluation de l'état de préparation de la région ouvre la voie à la formulation de la stratégie en fournissant une analyse de base de la situation actuelle du commerce électronique». Elle a noté que l'excellente collaboration qu’entretiennent la Commission et les États membres de la CEDEAO avec la CNUCED et la confiance qu’ils lui accordent, étaient le résultat d'une collaboration de longue date, dont le but est d’aider la région dans ses efforts de renforcement de

l'écosystème du commerce électronique, grâce à la révision de la législation en la matière au niveau régional, ainsi que par l’évaluation de l'état de préparation de chaque pays et un soutien à la mise en œuvre des recommandations politiques connexes.

L'objectif plus général de la réunion était de présenter aux États membres les conclusions de l'évaluation menée par la CNUCED sur l'état de préparation des pays et des régions au commerce électronique. L’étude a été axée sur sept (7) domaines politiques, à savoir : i) la préparation au commerce électronique et la formulation de stratégies ; ii) les infrastructures et les services informatiques ; iii) la facilitation du commerce et la logistique ; iv) le cadre juridique et réglementaire ; v) les solutions de paiement ; vi) le développement des compétences et vii) l’accès au financement.

Les participants ont discuté des conclusions présentées et des perspectives sous la forme d'orientations possibles pour la stratégie régionale de commerce électronique.

La stratégie de commerce électronique en Afrique de l’Ouest, qui est en cours d'élaboration par la Commission de la CEDEAO avec l'assistance technique de la CNUCED et l’appui financier du gouvernement des Pays-Bas, vise à aider la région dans ses efforts d’utilisation de la technologie en vue d’accélérer le changement structurel et le développement, tout en favorisant l'intégration régionale à travers la diversification économique, la création d'emplois et un commerce plus inclusif. Elle sera présentée lors d’une session dédiée à cette question, au cours de la Semaine du commerce électronique de la CNUCED, édition 2022, pour laquelle le thème retenu est “Données et digitalisation pour le développement” | CNUCED. Lien de l’événement : eCommerce Week 2022: Data and Digitalization for Development | UNCTAD.

Source : Commission de la CEDEAO

ONEP

Commerce intra-africain : ce grand chantier du futurParmi les secteurs qui peuvent participer de manière signifiante à l'accroissement du commerce intra-africain, il y a celui de la pêche. Ici, le débarquement de prise de sardine à Essaouira, au Maroc.À 128,25 milliards de dollars, les transactions commerciales intra-africaines marquent une progression de 5,6 % par rapport à l'année 2016. Cela dit, elles restent bien en deçà des attentes. En 2017, le commerce intra-africain est retombé sous la barre des 15 % du volume total des échanges commerciaux du continent avec le reste du monde situé à 907,63 milliards de dollars. Précision : près de la moitié de ces échanges concerne le commerce des hydrocarbures.

Pourtant, le commerce intra-africain « constitue un élément susceptible de protéger le continent des chocs économiques extérieurs », expliquent les auteurs du rapport sur le commerce en Afrique d'Afreximbank, publié en marge de l'Assemblée générale 2018 de l'institution d'import-export tenue à Abuja, la capitale du Nigeria, du 11 au 14 juillet dernier. Parmi les apports importants du développement du commerce intra-africain : l'accélération du « processus d'industrialisation » et la mise sur le marché de produits manufacturés africains, lesquels, rappelle le rapport, occupent une place importante dans le commerce intra-africain, contrairement au commerce de l'Afrique avec l'extérieur. Si l'Afreximbank déplore encore des échanges insuffisants, elle précise toutefois qu'une « prise de conscience est de plus en plus perceptible » de la part des pays africains de l'intérêt à développer les échanges entre pays africains. Pour preuve : « le nombre croissant d'initiatives en ce sens, défendues par les chefs d'entreprise, les politiques et les institutions ». Des pratiques en phase avec leur temps. Car avec la concrétisation à venir de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), les banques de financement africaines – dont Afreximbank – se doivent de penser de nouvelles stratégies, afin d'entrer pleinement dans les défis que vont engendrer les nouveaux principes établis pour la zone, à savoir la suppression des barrières douanières et la réduction des frais de transport notamment.

La banque multiplie ainsi les projets à destination des États africains, et soutient « activement le développement des parcs industriels et des zones de traitement des exportations en Afrique », a affirmé son président Benedict Oramah, lors du discours de clôture de l'Assemblée. « Des projets d'environ 1,5 milliard de dollars sont déjà financés ou en cours de financement en Côte d'Ivoire, au Nigeria, au Gabon, au Togo, au Tchad et au Burkina Faso », a-t-il dévoilé. Une manière pour ce genre d'institutions d'informer les décideurs sur le commerce intra-africain, de gagner leur confiance, et de les convaincre de la diversité de ses échanges.

En cette saison de cultures maraichères, la pastèque est l’un des produits qui abondent sur les différents marchés de la capitale. Le marché de Katako est le principal point où s’approvisionnent en pastèques les commerçants détaillants et autres vendeurs ambulants. Sur ce marché des petits groupes de 6 à 10 personnes se mettent ensemble pour négocier les prix de la marchandise qu’ils vont ensuite revendre dans les rues et sur les points de vente de Niamey. C’est un commerce qui fait vivre plusieurs personnes, des vendeurs en passant par ceux qui déchargent les camions.

D’après Elhaj Sani Issiakou vendeur grossiste au marché de Katako, il existe plusieurs variétés de pastèques et les zones de provenance. «Certaines variétés de pastèques proviennent des villages comme Imdigran, Inwagigh, dans l’Est d’Agadez. D’autres proviennent de l’Ouest comme la commune de Tchirozérine où la culture finit vite. Par jour, on peut décharger plus de trente camions de pastèques. Les prix varient selon la taille des fruits. Le chargement d’un camion se vend entre 100.000 et 150.000 voire 200.000 FCFA», a-t-il expliqué.

Aussitôt les fruits déchargés, les commerçants détaillants se ruent sur la marchandise. «Actuellement j’ai amené plus de 100 tonnes de pastèques et je les écoule toutes en trois ou quatre jours. Je vends les pastèques par tas de 10 jusqu’à 60 (koria) selon la taille. Le tas de pastèque de petite taille est vendu entre 30.000FCFA et 75.000FCFA si elles sont grosses», a confié Elhaj Sani Issiakou. Ce grossiste explique aussi comment connaitre la bonne pastèque sucrée. «Quand tu prends une unité de pastèque, tu tapes dessus si tu entends le bruit de l’eau c’est ce que c’est la bonne. Par contre quand tu n’entends rien elle n’est pas mûre».

Moctar Hassane est un détaillant venu s’approvisionner au marché de Katako. «J’ai acheté un tas (koria) de 50 pastèques a 50.000FCFA et je trouve le prix abordable. Je vais ensuite les revendre au quartier Francophonie. Je vends par unité et par tranches aussi», dit-il. Ce commerçant détaillant précise que le prix varie selon la taille. «Quand c’est une grosse pastèque le prix de l’unité peut aller de 1000F à 1250FCFA et si le fruit est petit, le prix est de 500F à 750F. Pour les tranches, les prix vont de 50F à 100F et par jour j’arrive à vendre la moitié de mon tas», affirme-t-il.

La pastèque est un fruit bien apprécié par les consommateurs en raison de sa chaire sucrée et hydratante. «Je viens régulièrement acheter lorsque j’en ai envie. J’ai l’ai déjà mangé à Maradi, mais il y a une différence avec celle qui provient d’Agadez, qui a meilleur goût», souligne Amadou Zakari, un consommateur.

Selon le nutritionniste Abdoul Razak Bello, la pastèque rend la peau très propre car elle apporte beaucoup de vitamine dans l’organisme. En plus elle augmente le sang et guérit plusieurs maladies notamment celle de l’estomac. Le nutritionniste Abdoul Razak Bello souligne que la pastèque en période de forte chaleur nous préserve de la déshydratation. «C’est un excellent diurétique, qui palie la rétention d’eau. Elle est efficace en cas d’œdème. La pastèque contient du potassium efficace contre les crampes musculaires et les courbatures. Elle est également bonne pour le cœur car elle contient des vitamines qui renforcent le système immunitaire», ajoute ce spécialiste.

La pastèque communément appelée «Gouna» en Haoussa ou «Kaney» en Zarma, est une espèce de plantes herbacée de la famille des cucurbitacées, originaire d’Afrique de l’Ouest. La pastèque est largement cultivée pour ses gros fruits lisses, à chaire rouge, verdâtre et à graines noires selon Wikipedia. Cultivée dans presque toutes les régions du Niger, la production et la commercialisation de la pastèque se développent de jour en jour.

Adoussaalam Kabirou Mouha (Stagiaire)

06 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) a effectué une mission de terrain le 17 octobre dernier, au niveau des centres emplisseurs de gaz de la capitale pour contrôler le respect des prix fixés par l’État et aussi vérifier le volume du gaz dans les bouteilles. À l’issue de  ce contrôle, 3 centres emplisseurs sont fermés et 4 autres sont amendés pour non-respect  de la règlementation en vigueur. L’annonce en a été faite le 21 octobre dernier lors d’un point de presse animé par le Directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE), M. Ibrahim Nomao.

Lors du point de presse, M. Ibrahim Nomao a rappelé que depuis le début de la commercialisation du gaz au Niger, l’Etat ne prélève aucune sur la commercialisation pour que ce produit soit accessible à bon prix aux consommateurs et pour contribuer à lutter contre la désertification. Le DG de l’ARSE a aussi expliqué que les centres emplisseurs achètent le gaz auprès de la SONIDEP et l’amènent chez les  dépositaires à un prix bien indiqué. Il revient aux centres emplisseurs de créer le dépositaire qui a aussi sa marge dans la structure des prix. Mais les centres emplisseurs ont tous failli à cette démarche en laissant d’autres structures à venir sur le marché tout en imposant aux consommateurs un prix non raisonnable et créant de facto des problèmes dans la gestion de la commercialisation du gaz. «Ils n’ont donc pas rempli leur cahier de charges», a indiqué M. Ibrahim Nomao.

Le DG de l’ARSE a souligné  que deux (2)  infractions sont constatées lors ce contrôle. Il s’agit du non-respect du prix de vente et aussi une défaillance sur le volume. La bouteille de 6kg est vendue à 2000 FCFA et celle de 12 kg  à 4.000, 5.000 jusqu’à 6000 FCFA. Aussi, il manque 2 kg jusqu’à 5 kg dans certaines bouteilles. Or, les prix de vente du gaz sont fixés sur tout le territoire du Niger. La bouteille de 12 kg à 3.750, celle de 6 kg à 1.800 et les 3 kg à 900 F. Pour plus de détails, M. Ibrahim Nomao a expliqué que la SONIDEP prend la bouteille de 12 kg à la SORAZ à 1.500 et la cède aux centres emplisseurs à 1.600 F. Elle doit alors être revendue aux consommateurs à 3.750 F. Mais tel n’est pas le cas dans la pratique.

C’est pourquoi l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) a agi en fermant trois (3) centres emplisseurs et a amendé quatre (4) autres pour non-respect du prix fixé officiellement et pour diminution du volume. «C’est une double infraction. Ils ne vendent pas au prix normal mais aussi ils diminuent le volume. Cela est intolérable», a précisé le Directeur Général de l’ARSE. Il a enfin appelé les centres emplisseurs fautifs à se conformer à la règlementation en vigueur.

Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

En cette période de l’hivernage, les produits saisonniers inondent le marché. Ils constituent pour nombre des jeunes une activité génératrice de revenu. C’est le cas du souchet, un produit saisonnier qui est cultivé au Niger et dont la commercialisation dépasse même nos frontières. Le commerce du souchet permet à de nombreux jeunes Niaméens de tirer leur épingle du jeu. Aux alentours des marchés de la capitale, ils sont nombreux les jeunes qui s’adonnent à cette activité. Il suffit juste de faire un tour dans les différents marchés de Niamey pour s’en convaincre.

On constate qu’il existe même un Quartier Général (QG) des jeunes pour la vente du souchet. Le matin de bonheur, les jeunes évoluant dans cette activité se bousculent auprès des grossistes où, ils s’approvisionnent. C’est un produit très prisé pour la consommation dans la mesure où le souchet est pour certains un amuse-gueule et donc grignotable cru avec sa peau et son gout sucré. Pour d’autres personnes, on vise la valeur ajoutée après la transformation en jus, huile, pâte à tartiner, huile etc.

Le marché de Katako constitue l’épicentre de cette activité. Les détaillants s’approvisionnent auprès des grossistes. Selon Mamane Idrissa, la vente du souchet varie suivant les périodes. « Actuellement le prix du sac des petites graines est à 25 000 FCFA et en détail la tasse des grandes graines est à 1 300F. Quant à la tasse des petites graines, elle est à 1 000 F. Je quitte très tôt le matin pour me rendre à Katako afin d’acquérir la marchandise », a-t-il expliqué, le sourire aux lèvres.

Selon Illiassou, un vendeur grossiste, la quarantaine bien a sonné, Ce ‘’pois sucré’’ provient généralement de Maradi. « Le souchet nous vient de Maradi. Le prix du sac des petites graines est à 30 000FCFA et le prix du sac des grandes graines et à 43 000 FCFA. Certains revendeurs tirent des gains en le vendant en détail », a-t-il assuré.

Chemise inondée de sueur, un revendeur de la denrée poussant sa charrette dans les parages souligne que, l’activité nourrit son homme. Il suffit de croire au métier. « Nous partons acheter le souchet au marché de Katako et nous le revendons en détail aux clients. Le prix de la tasse des petites graines se vend à 1 000 F et celui de la tasse des grandes graines est à 1 400 F. Il m’arrive de vendre 5 à 7 tasses par jour, souvent plus. Ça dépend des journées. Je m’en sors bien dans ce petit commerce. J’envoie de l’argent au village pour aider les parents à prendre de la main d’œuvre pour les travaux champêtres et également acheter des céréales à la vente à prix modéré en cette période de soudure », a témoigné, le jeune vendeur, Issiako, venu de Fillingué.

Ibrahim Moumouni, âgé d’une vingtaine d’années, vendeur ambulant depuis 6 mois à Niamey se dit très satisfait de son petit commerce. « J’ai un petit chiffre d’affaires journalier dans la vente du souchet, 7 500 F à 9 000 F voir 10 000F par jour, si le marché est bon. J’arrive bien à subvenir à mes besoins et à faire des économies », a-t- il affirmé.

Il faut enfin noter que, le souchet est un produit local disponible à tout moment surtout à l’état sec.

Au Niger, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, la plante est cultivée dans les régions de Maradi et Dosso. La production est très importante dans certains départements de la région de Maradi comme Aguié, Madarounfa, Mayahi et Guidan Roumdji. Dans la région de Dosso, le souchet est cultivé dans les départements de Loga, Boboye et Dogondoutchi. Le produit est riche en vitamines et en sels minéraux : zinc, magnésium, fer phosphore, potassium et calcium.

Souleymane Hama, Amadou  (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org/

UAEn juillet 2016 et en janvier 2012, la Conférence de l’UA a prorogé les mandats des membres de la Commission jusqu’à ses prochains sommets

La Commission est le secrétariat de l’Union africaine.

L’article 3 des statuts de la Commission définit ses fonctions spécifiques qui consistent notamment à:

  • représenter l’UA et défendre ses intérêts, sous l’autorité et sur mandat de la Conférence et du Conseil exécutif ;
  • élaborer des propositions pour examen par les organes de l’UA et mettre en œuvre les décisions prises par ces organes ;
  • être le dépositaire et le garant de l’Acte constitutif et des instruments juridiques de l’OUA/UA ;
  • être en contact permanent avec les organes de l’UA afin d’orienter, soutenir et contrôler l’action de l’UA et d’en garantir la conformité avec les politiques, stratégies, programmes et projets convenus ;
  • fournir un soutien opérationnel à tous les organes de l’UA ;
  • aider les États membres dans la mise en œuvre des programmes de l’UA ;
  • élaborer les projets de positions communes de l’Union et coordonner les positions des États membres dans les négociations internationales ; •gérer le budget et les ressources de l’Union ;
  • assurer l’élaboration, la promotion, la coordination et l’harmonisation des programmes et politiques de l’Union avec ceux des communautés économiques régionales (CER) ;
  • assurer l’intégration des questions de genre dans tous les programmes et activités de l’UA ;
  • agir sur délégation de pouvoirs par la Conférence et le Conseil exécutif. Évolution

La Direction Générale des Douanes invite les propriétaires des engins à deux roues, saisies lors des opérations de contrôle de la Douane et de la Police Nationale au cours de l'année 2022, à se rendre au Bureau des Douanes Spécial Moyens de Transport (sis dans l'enceinte du Guichet Unique de l'Automobile du Niger-GUAN, sur la route de Dosso) pour procéder à la régularisation administrative des engins immobilisés.

Pour remplir pleinement toutes les formalités, il sera permis aux usagers d'accomplir eux-mêmes les formalités de dédouanement et ceci, jusqu'au 12 mars 2023.

Passé ce délai, le Bureau des Douanes Spécial Moyens de Transport se verra dans l'obligation d'enclencher la procédure de confiscation au profit de l'Etat des engins saisis en vue de leur vente aux enchères publiques conformément aux dispositions du Code des Douanes National.

La Direction Générale des Douanes lance un vibrant appel aux propriétaires d'engins concernés par cette opération, dans un sursaut civique, de se manifester dans les plus brefs délais en vue de régulariser leur situation et permettre à l'Etat de rentrer dans ses droits.

Fait à Niamey, le 24 février 2023

Source : La Direction Générale des Douanes (DGD)

Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Douanes, à l'issue de sa réunion ordinaire du 1er Février 2023 et après analyse de la situation née de la publication dans une certaine presse, à la recherche du sensationnel et sur les réseaux sociaux, de la mise aux arrêts de certains Camarades Agents des Douanes, rend la déclaration dont la teneur suit:

Considérant la transmission par la HALCIA, de certains dossiers présumés de détournements de deniers publics de la Douane auprès des Institutions Judiciaires ;

Considérant les informations grotesques et mensongères, créées et entretenues dans les réseaux sociaux et relayées par la presse sur certains camarades, Agents du Cadre des Douanes ;

Considérant que la plupart de ces informations constituent en réalité des contre-vérités et n'ont que pour seul objectif de porter gravement atteinte à l'honneur et à la dignité de l'Administration des Douanes et de ses Agents ;

Considérant que le principe sacro-saint de la présomption d'innocence est reconnue à tous ;

LE BUREAU EXECUTIF NATIONAL DU SYNDICAT NATIONAL DES AGENTS DES DOUANES

Fustige et condamne la cabale médiatique de médisance et de dénigrement orchestrés contre l'Administration des Douanes et ses agents ;

S'offusque de la légèreté avec laquelle, les auteurs de ces comportements malveillants jettent à la vindicte populaire, l'honneur et la dignité des camarades mis en cause, alors que ceux-ci ne sont encore que des simples prévenus ;

S'étonne de la célérité et la sélectivité avec lesquelles, les dossiers de la Douane ont été transmis à l'institution Judiciaire pour suite à donner, parmi plusieurs autres issus des investigations menées dans les différents services étatiques ;

- Réaffirme sa confiance à la justice de notre pays, tout en exhortant cette dernière à un traitement diligent et équitable de tous les autres dossiers ;

Se réserve le droit de saisir à son tour, les juridictions compétentes, quant aux allégations diffamatoires dirigées contre les agents des Douanes et leur Administration ;

Appelle l'ensemble des militantes et militants du SNAD à garder le moral très haut et à ne céder à aucune forme de démotivation ou de découragement dans l'exécution de leurs missions.

LE SNAD, LA FORCE VICTORIEUSE !!! FAIT A NIAMEY LE 02 FEVRIER 2023

POUR LE BEN/SNAD

LE SECRETAIRE GENERAL Hamadou Tikoura Daouda

 

4ème réunion de la Task force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO : Accélération du processus de la monnaie uniqueLes Etats membres invités à poursuivre les réformes structurelles engagées pour s'affranchir des fluctuations des cours des matières premières et permettre à leurs économies d'être plus résilientes face aux chocs exogènes

1.La quatrième réunion de la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO, s'est tenue le 24 Octobre 2017 à Niamey, République du Niger, sous la présidence de S. E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger, Président de la Task Force.

    1. Etaient présents à cette session, les Chefs d'Etat et de Gouvernement membres de la Task Force : S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire ; S. E. M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S. E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger ; S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigeria.
    2. E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a également honoré de sa présence la réunion de la Task Force présidentielle.
    3. Ont également pris part à cette réunion, les Ministres en charge des Finances de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Niger et du Nigeria, les Présidents des Commissions de la CEDEAO et de TLIEMOA, les Gouverneurs et les représentants des Banques centrales de la Communauté, le Directeur Général de l'Agence Monétaire de l'Afrique de l'Ouest, la «Directrice Générale de l'Institut Monétaire de l'Afrique de l'Ouest. Le Directeur du Bureau pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique a pris part aux travaux en qualité d'observateur.

Les nombreux clients des compagnies de téléphonies mobiles font le constat suivant : «Toutes ces compagnies téléphoniques installées dans notre pays sont devenues des véritables escrocs. » Selon les usagers, la compagnie ‘’Zamani’’, ex Orange, semble être la championne. Et c’est principalement dans le domaine de l’Internet que la supercherie est plus criarde. Pour un forfait hebdomadaire de 1000 F CFA, l’usager a droit à 800 Mo. Evidement, pour ceux qui sont le plus souvent entrain de naviguer, ce forfait peut finir avant la semaine. Au quatrième jour peut être. Mais pas moins. Malheureusement il arrive, et cela commence à devenir la norme, que le forfait s’épuise au cours de la même journée. Parfois même sans téléchargement. L’usager reçoit des messages : ‘’il ne vous reste plus que 100 Mo, vous avez atteint 75 % de votre forfait.’’ Il n’a de surcroît aucun moyen de réclamation. Pourtant dans ce pays, il y a une autorité de régulation qui a en charge la protection des usagers, la protection du patrimoine. Sous d’autres cieux, les compagnies exerçant dans le domaine sont suivies à la trace. Et des pénalités leur sont imposées. Des centaines de milliards. Malheureusement au Niger, les autorités de régulation sont peu soucieuses de l’usager lambda. Ce qui les préoccupe les plus, c’est de s’assurer d’abord que ce qui leur revient entre dans leur caisse. Même les droits du pays les préoccupent très peu. Il y a quelques années, d’importantes pénalités ont été imposées aux sociétés oeuvrant dans ce domaine. On a trouvé le moyen de réduire drastiquement les montants. On se rappelle aussi de l’épisode de la dotation de l’autorité de régulation de machines capables de contrôler ces sociétés pour les imposer. Malheureusement on sait comment cela a fini. L’argent a été détourné, il y a eu une interminable procédure judiciaire.
D.A

Les grands centres commerciaux de Niamey sont plus en plus bondés d’objets utilitaires pour les femmes. Parmi la panoplie d’objets proposés en vente figurent les paniers en plastique. Ils sont fréquemment utilisés par les femmes dans le cadre de leurs achats au marché ou bien pour ranger des habits, des joués pour les enfants ou encore de la nourriture pour amener aux parents en ville ou à l’hôpital. C’est dire que les usages des paniers en plastique sont multiples. Ces paniers sont fabriqués à base de natte en caoutchouc  appelle ‘’natte saoudiya’’. La matière première servant à la confection est importée à partir des pays côtiers. Mais les confectionneurs sont un peu partout à Niamey. Et l’activité se développe de plus en plus.

L’activité a du vent en poupe ces dernières années dans la mesure où les acteurs impliqués dans la chaine de confection à la vente trouvent leur compte. Ils tirent même leur épingle du jeu. M. Djafarou Abdoul Karimou, un  confectionneur du panier en plastique explique que le panier est fabriqué  à base de natte saoudiya qu’on vend au grand marché. « La matière première nous provient de Lomé au Togo. Il y a deux types de natte en panier. L’ancien modèle et le nouveau modèle. Ce qui les différencie, c’est surtout la forme : l’ancien modèle a une forme ronde tandis que le nouveau modèle est sous forme d’un carré », explique-t-il.

M. Djafarou Abdoul karimou  souligne qu’il peut fabriquer par jour 10 paniers avec l’aide de ses deux employés. Les prix varient en fonction des modèles. Pour le nouveau modèle, le complet, se vend à 4500 F CFA et l’ancien modèle coûte 2000 F lCFA. Le complet est un ensemble composé de deux paniers : grand et un petit avec de fois de petits styles qui sortent de l’ordinaire et cela en fonction du choix des clients. Il fabrique aussi des paniers pour mettre les habits sales. En effet, M. Djafarou Abdoul karimou vend ces paniers en gros et en détail. « Sauf que ces derniers temps, c’est la clientèle qui se fait rare. Les difficultés financières que traverse l’écrasante majorité de la population est certainement à la base de la rareté des clients. J’invite tout de même les femmes à bien vouloir visiter nos produits artisanaux et éventuellement acheter », a-t-il appelé.

Selon Rahmou Ali, une cliente de Djafarou, l’utilité de ces paniers n’est  plus à démontrer. ‘’ Les paniers en plastique sont utilisés par les femmes pour mettre les habits lors des petits voyages. Ils remplacent du coup le recours abusif des sachets noirs en plastique en raison de leur résistance.

Quant à  M. Issoufou Saley, un vendeur de panier de son état depuis trois ans, estime que l’activité est rentable. « J’achète des paniers chez les grossistes pour vendre et pouvoir gagner un peu de sous dans la perspective de préparer la rentrée scolaire. Je suis un élève en classe de second. Pendant les vacances, j’identifie un petit commerce qui peut me rapporter des revenus chaque jour. Je vends les grands paniers à 5000F et les petits à 3000F. Banalement, je peux vendre trois à quatre  paniers par jour au grand marché », se réjouit-il.

Nafissa Yahaya(onep)

Une enveloppe de 2,3 milliards de dollars a été mobilisée lors de la 3ème conférence du Partenariat Mondial pour l'Education ( PAM), tenue jeudi et vendredi à Dakar, la capitale sénégalaise.

L'Union européenne arrive en tête avec 337,5 millions d'euros, suivie par la Grande Bretagne (250 millions d’euros), la France (200 millions d’euros).

Viennent ensuite la Norvège ( 262 millions de dollars), le Canada (180 millions de dollars), les Emirats arabes unis (100 millions de dollars), l'Irlande ( 25 millions de dollars), le Sénégal ( 2 millions de dollars) et l'Espagne (1,5 million de dollars).

S'exprimant à la clôture de la conférence, Emmanuel Macron- en visite depuis jeudi et jusqu'à samedi au Sénégal- a déclaré que "l’engagement pour l’éducation n’est pas un choix, mais une nécessité".

Il a, en outre, souhaité que ces fonds soient consacrés aux couches vulnérables notamment dans la région du Sahel.

Le ministre des Finances, Dr. Ahmat Jidoud et le chef de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Niger, M. Antonio David ont co-animé, hier 9 mai 2023, une conférence de presse au Ministère des Finances. L’Objectif de cette sortie médiatique est de partager et échanger avec les journalistes sur les conclusions de la 3ème  revue du programme économique et financier du Niger.

En effet, depuis le 25 avril jusqu’à cette date du 9 mai 2023, une équipe des services du FMI, a organisé des réunions portant sur la troisième revue de l’accord triennal appuyé par la facilité élargie de crédit  (FEC) en faveur du Niger, ainsi que sur la mise en place d’un nouveau programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Au terme de la présentation de la troisième revue du programme économique et financier du Niger, le FMI et le Niger ont conclu un accord au niveau des services sur la troisième revue de la facilité élargie de crédit et un nouveau programme au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité.

Il ressort de ces dernières conclusions que les perspectives économiques sont favorables à court et moyen terme et la croissance devrait atteindre 7% cette année. Toutefois, il a été relevé que des risques baissiers pèsent sur ces perspectives encourageantes en particulier provenant des chocs exogènes liés au changement climatique et à l’insécurité.

On note également que le financement au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) épaulera les autorités dans la conduite des réformes structurelles et dans la réalisation d’investissements aux fins de l’adaptation au changement climatique et de l’atténuation de ses effets. Et aux termes de l’accord au titre de la FRD, qui sera soumis à l’approbation du conseil d’administration du FMI, le Niger aura accès à 98,7 millions DTS (environ 133,4 millions de dollars).

Dans un communiqué de presse lu à cette occasion, le chef de mission du FMI au Niger a fait savoir que l’achèvement de la revue du programme économique appuyé par la facilité élargie au crédit (FEC) devrait permettre un décaissement à hauteur de 19,74 millions de DTS (environ 26,7 millions de dollars, soit 15% de la quote-part du Niger) pour couvrir les besoins de financement extérieur du pays. 

Après avoir déclaré que la mise en œuvre du programme est globalement satisfaisante et que la plupart des objectifs quantitatifs et repères structurels ont été atteints, le chef de mission du FMI a estimé que des mesures d’accroissement des recettes intérieures restent indispensables pour élargir l’espace budgétaire consacré aux dépenses prioritaires et pour favoriser la consolidation budgétaire à moyen terme. Selon lui, il convient également d’accélérer les initiatives visant à éliminer les principaux obstacles au développement du secteur privé. En amont, à la présentation du contenu du communiqué de presse, le ministre des Finances a témoigné de la bonne santé de l’économie du Niger. La présentation de ces conclusions a suscité un intérêt chez les journalistes qui ont posé des questions notamment sur la santé de l’économie du Niger, sur les risques de surendettement du pays… A toutes ces questions, le ministre des Finances et le chef de mission du FMI ont apporté des éléments de réponse.

 Rahila Tagou (onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Au terme de la présentation de la deuxième revue du Programme Economique et Financier du Niger, le Ministre des finances, M. Ahmat Jidoud, et le chef de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Niger, M. Antonio David, ont échangé, hier à Niamey, avec les journalistes sur plusieurs questions d’actualités. Depuis le 5 octobre dernier, une équipe du Fonds Monétaire International (FMI) a tenu des rencontres dans le cadre de cette deuxième revue de l’accord triennal appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur du Niger et a mené les consultations de 2022 au titre de l’article IV.

En introduction, le ministre des Finances a expliqué que de tels échanges avec la presse sont organisés lorsque le Fonds Monétaire International et un pays qui a un programme parviennent à s’accorder sur les mesures à prendre et sur l’évaluation des politiques économiques qui sont en œuvre. En ce qui concerne le Niger, a-t-il indiqué, ce programme a principalement pour objectif ; de renforcer les équilibres macro-économiques et financiers, le cadre macro-économique, de mettre en œuvre un certain nombre de réformes destinées à promouvoir la mobilisation des ressources, mais également de renforcer les mesures en terme de la maitrise de la qualité et de l’efficacité de la dépense.

La deuxième revue du programme économique et financier du Niger qui est appuyé par une facilité élargie de crédit du FMI, a précisé le ministre des Finances, a pour objectif d’apprécier les avancées enregistrées au cours du premier semestre de l’année 2022 et d’évaluer une multitude de critères macro-économiques et de reformes. Elle permet aussi, poursuit-il, de projeter ces indicateurs sur la fin de l’année, mais aussi en 2023, tout en s’accordant sur les mesures à entreprendre dans le sens de la mobilisation des ressources, la qualité de la dépense, mais également le renforcement ou le développement du secteur privé et financier, toutes choses qui contribuent naturellement à la modernisation de l’économie.

Le chef de la mission du Fonds Monétaire International au Niger, M. Antonio David, a expliqué qu’au regard de l’importance de l’agriculture pluviale et des activités pastorales au Niger, l’économie du pays reste très vulnérable aux chocs climatiques et à l’insécurité alimentaire qui peut en découler. Dans ce contexte, « les initiatives visant à renforcer la résilience au changement climatique et à ses effets sont essentielles, notamment les investissements dans les systèmes d’irrigation, le renforcement des dispositifs de protection sociale et l’élaboration d’un cadre solide pour une agriculture climato-intelligente», a-t-il dit. M. Antonio David s’est réjoui de l’adoption de la novelle stratégie de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et son plan d’action. Il a assuré que le FMI continuera d’appuyer les efforts des autorités du Niger pour renforcer la gouvernance et la transparence.

Sur les effets du changement climatique, le ministre Ahmat Jidoud a souligné son impact négatif sur l’économie. «Quand vous prenez aujourd’hui la question de la sécurité, c’est qu’en partie il y’a une causalité entre l’insécurité et le changement climatique», a-t-il estimé.

M. Antonio David a rappelé qu’en période de choc climatique, surtout les cycles de sècheresses, la baisse des revenus des ménages entraine une baisse de la consommation et du bien-être des populations qui sont encore aujourd’hui, largement dépendantes de l’agriculture pluviale au Niger.

 Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Dans le cadre du lancement de la mission de préparation du Rapport combiné d’achèvement du document stratégies pays (DSP, 2018-2022) et de revue de performance du portefeuille 2022, M. John Andrianarista, Représentant Résident, Responsable-Pays du bureau de la Banque Africaine de Développement, et M. Diallo Kalilou, économiste en charge du Niger, ont co-animé une conférence de presse relative aux investissements que projette la banque dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et du transport.

En prenant la parole, M. John Andrianarista a rappelé que la performance de la coopération entre la Banque Africaine de Développement relève du souci d’améliorer les performances sur plusieurs axes dont l’appui de la banque dans la mise en œuvre du PDES qui vient de s’achever. Aussi, les renforcements de capacités reposent à la fois sur les formations et aussi et surtout sur les mises à disposition d’un personnel qualifié.

« Dans d’autre circonstances, nous dirons que les appuis porteront sur les vecteurs clés qui ont été définis communément par la Banque et le gouvernement, ce qui explique notre investissement dans le secteur de l’agriculture, des transports et de l’énergie. Ces différents investissements en tant que tels ont un effet spécifique dans les secteurs mais aussi un effet de levier parce que ça permet de libérer les différentes potentialités », a-t-il indiqué.

Ainsi, tout au long de cette revue, selon le Représentant de la BAD, il faut noter qu’il y a une amélioration des performances et qu’il faut valider les derniers chiffres à partir des informations qui sont à leur disposition. « Mais d’une manière générale, nous ne parlons pas d’une régression de la performance du portefeuille du Niger mais plus que du fait qu’on n’a pas atteint la performance attendue. Il faut d’abord mieux définir les investissements qui seront faits, ensuite il y’a le besoin de renforcement de capacités », affirme-t-il.

Pour Diallo Kalilou, économiste en charge du Niger, son allocution porte sur l’appréciation concernant l’économie du Niger, car selon lui, si on examine son parcours les 10 dernières années, l’économie nigérienne a connu un taux de croissance du produit intérieur brut honorable en comparaison des pays de l’UEMOA.

« Cette performance économique qui a été observée est le fruit des efforts qui ont été développés par les autorités en terme d’actions dans les domaines des reformes sectorielles et des investissements. Il faut que ces reformes soit poursuivies pour permettre à l’économie nigérienne d’être plus productive, plus industrialisée », a-t-il souligné. 

Par Rachida Abdou Ibrahim

La Direction Générale du Niger-Télécoms a organisé une conférence de presse le mercredi dernier à l’hôtel Bravia de Niamey. Cette activité a pour objectif d’annoncer, au grand public, la mise en service de plusieurs offres internet fiables et accessibles à tous. C’est le Directeur Général de ladite société qui a présidé la conférence de presse. Il était entouré pour la circonstance par l’ensemble des directeurs techniques de Niger-Télécoms.

Dans son mot introductif, le Directeur Général de Niger-Télécomss, M. Abdou Harouna, a souligné que cette sortie médiatique vise à partager avec le public les prouesses des nouvelles offres qui vont certainement changer le cours de l’histoire de l’internet haut débit au Niger. «L’événement qui nous réunit ce matin est la traduction ferme de notre croyance que Niger Télécoms est un bel instrument de transformation numérique et de développement de l’économie de notre pays», a déclaré le Directeur Général, ajoutant que la société a 4 années d’expérience partagées, de challenges affrontés et de défis relevés qui ont fait de Niger Télécoms l’opérateur de référence dans le domaine des télécomss au Niger. C’est pourquoi, M. Abdou Harouna a saisi cette opportunité pour rendre hommage à l’ensemble du personnel, aux clients et aux partenaires de sa société pour avoir cru et fait confiance à Niger-Télécoms.

«Depuis quatre (4) ans, notre stratégie d’entreprise a consisté à nous focaliser sur les préoccupations majeures des populations nigériennes, de l’Etat, des grandes entreprises, des institutions internationales, des projets, des programmes, des ONG, des hôtels, etc. Ce choix stratégique, loin d’être fortuit, traduit notre engagement à mettre à la disposition des populations nigériennes toutes les commodités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication», notifie-t-il. Le DG de Niger Télécoms a saisi cette opportunité pour rappeler les importantes réalisations de ladite société. Ainsi, a-t-il relevé, Niger Télécoms a réalisé, sur fond propre, d’énormes investissements en vue de diversifier ses technologies et de rétrécir la fracture numérique entre les besoins du marché et l’offre proposée. «Aujourd’hui, nous pouvons satisfaire tous les besoins de connectivité internet exprimés par nos clients sans restriction de zone géographique. Nous avons également procédé à des baisses significatives des prix à plus de 50% de toutes nos solutions internet et nous sommes parfaitement capables de nous adapter à chaque préoccupation ou client dans le domaine de la connectivité internet qu’il s’agisse du cout, du délai ou de la technicité», a précisé M. Abdou Harouna, ajoutant que l’objectif de Niger-Télécoms, est de ‘’démystifier l’internet au Niger’’.

Prenant la parole pour annoncer les différentes offres, le Directeur Commercial du Niger-Télécoms, M. Issa Garba Ibrahim, a souligné qu’il s’agit principalement de trois offres. La première c’est l’internet Wifi Haut débit fixe pour les domiciles, les PMI-PME, les écoles et les cybercafés à tarifs défiant toute concurrence avec une excellente qualité de service. Le Directeur Commercial a souligné que les débits proposés varient jusqu’à 10mbps pour un cout moyen par débit souscrit à partir de 25000 fcfa HT/mois. «Cette offre est disponible en version dédiée et symétrique. Ainsi, cette solution permet à tous les membres d’une famille de se connecter en permanence et en illimité en satisfaisant les besoins multiformes de chacun», a –t-il dit. La deuxième offre, c’est l’internet haut débit méga intense qui est dédiée pour les clients PMI-PME, les ONG nationales, les hôtels, les restaurants, les Ambassades, les institutions nationales, etc. «Cette offre s’adresse aux clients qui ont des exigences de performance sur la qualité de service. C’est une liaison internet techniquement et technologiquement variée, stable et confortable pour ses utilisateurs. Elle a pour avantage la maitrise du budget et un bon rendement au travail. Elle est également disponible pour les particuliers», explique-t-il.

La troisième offre, c’est l’internet haut débit giga intense par fibre optique dédiée à l’Etat, les grandes entreprises, les ambassades, les organismes et organisations internationaux, les projets, les programmes et ONG internationales. Le Directeur Commercial a mentionné que cette offre est une solution exclusive à NT et promet une excellente performance et une bonne réactivité au travail. «C’est la connexion la plus fiable et puissante du marché au Niger», a ajouté le Directeur Commercial. Dans le but de donner plus de satisfaction aux clients, Niger-Télécoms a mis en place un dispositif de SAV dédié pour prendre en compte les requêtes et les réclamations des clients.  «D’abord, pour chaque entreprise, un interlocuteur dédié est désigné pour une prise en charge de bout en bout. Ensuite, la grande nouveauté c’est que nous proposons un call center dédié pour nos clients internet, joignable par appel au numéro 500 ou par mail à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., disponible de 7h à 20h du lundi et au vendredi, de 8h à 19h», a conclu M. Issa Garba Ibrahim.

 Ali Maman(onep)

 02 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

CIEA Abidjan 2017«  La mise en œuvre des plans d’émergence » est le thème de la conférence internationale sur l’émergence internationale de l’Afrique (CIEA)  qui s’est ouverte ce 28 mars et ce jusqu’au 30 mars à Abidjan.

« Se rencontrer, échanger et partager nos expériences. Tel  est l’objectif de la conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique »  a indiqué Kaba Nialé,  ministre du plan et du développement de Côte d’Ivoire,  qui a planté le décor lors de la cérémonie d’ouverture du CIEA. Cette rencontre  est conçue  comme une  plateforme d’échanges pour animer le débat sur les conditions de l’émergence des pays africains.

L’Afrique est aujourd’hui considérée comme la nouvelle frontière du développement. Les Etats africains qui ont pris conscience de cette opportunité  ont décidé de prendre leur destin en main afin d’assurer le bien-être des populations. Ce qui a suscité à travers le continent  l’élaboration des plans d’émergence par plusieurs Etats.


Comment faire émerger ces pays africains alors que l’épargne est faible et les ressources financière rares ? Les chefs d’Etats et présidents d’institutions se sont exprimés sur ces problématiques de développement.

Akinwumi Adesina,  président de la Banque africaine de développement (BAD), est optimiste car l’Afrique a relevé la tête.

« 12 pays ont connu une croissance de 5% et 20 pays  ont atteint au moins 3% de taux de croissance ». Cependant, il a réintégré les 5 priorités qui pourraient aider l’Afrique à aller de l’avant pour les 10 années à venir en Afrique. Il s’agit notamment de mettre l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie des africains, l’énergie, l’agriculture, l’emploi des jeunes et l’intégration en Afrique.

Macky Sall Président du Sénégal, estime que malgré les multiples défis, « notre continent est sur la bonne voie ». Il a indiqué que la croissance de son pays est passée de 4,6 % en 2014 à 6,6% en 2016 et s’attend à atteindre 6,8 % en 2017  ce qui va les rapprocher de l’objectif 7% l’an. Il précise que la marche de l’émergence requiert une bonne cadence et surtout de la persévérance. « Ce sont aussi des habitudes à remettre en cause,  des pratiques quasi dogmatique à changer  et de nouvelles attitudes à adopter. » Il a invité les africains à avoir confiance en leurs potentialités et apprendre des expériences respectives.

Helen Johnson Sirleaf ,  présidente du Liberia a pour sa part reconnu que son pays « est bien loin pour atteindre ces performances » . La croissance de son pays a chuté de 9,5% en 2013  suite à l’épidémie d’Ebola qui a frappé son pays. Cependant, elle précise que son pays « a toujours la volonté de parvenir à ses objectifs. »

Quant à Alpha Condé, Président de la Guinée, il a mentionné certains progrès réalisés dans son pays. Mais, a surtout invité ses homologues africains à se mettre ensemble car lorsque l’Afrique parle d’une seule voix, elle est écoutée. « Comment pouvons-nous parler d’indépendance financière quand l’Union Africaine est financée par l’Union Européenne… Nous sommes encore trop attachés à l’ancienne puissance coloniale. Il faut couper le cordon ombilical » a-t-il recommandé à ses pairs.

Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire a indiqué que l’émergence répond à des critères comme «  la qualité et la pertinence  du plan d’émergence, la volonté politique, un cadre institutionnel pour avoir plus d’efficacité, un capital humain et le partage du concept de l’émergence d’où l’adhésion des populations. »

La CEIA est à sa deuxième édition après celle de 2015. Elle sera désormais une institution tournante dont la prochaine édition se tiendra en 2019 au Sénégal.

Raïssa Yao

29 mars 2017
Source: http://politikafrique.info/


Lire ci-dessous l'intégralité de la conférence animée par M. Abdoulaye Guédé.  


Règlementation :

Définition : action de réglementer, ensemble des règles. Qui dit règles, dit anticipation dans l’exercice d’une activité, d’une catégorie de transactions ou d’opérations ou d’actes de manière à permettre aux pouvoirs publics de surveiller, superviser, contrôler, arbitrer, censurer ou sévir.

La règlementation bancaire est celle qui s’applique au système bancaire

Pourquoi une réglementation :

Nous venons d’énumérer un certain nombre d’objectifs que vise la réglementation.

Mais pour tout dire, la finalité d’une réglementation c’est de répondre au souci de justice, d’équité, d’équilibre socio-économique, de paix sociale, en un mot du bien être communautaire.

Qui règlemente ?

Les pouvoirs publics règlementent.

Ils peuvent déléguer le pouvoir de réglementation à un organe de l’État pour un domaine spécifique.

Pour en venir au domaine qui nous intéresse aujourd’hui, à savoir celui bancaire et financier, ce rôle est dévolu au Ministère des Finances, ses démembrements ou des organes communautaires spécialisés bénéficiant d’un privilège que leur donnent les États qui renoncent ainsi à une parcelle de leur souveraineté.

Par rapport au cas présent, il s’agit de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour les banques et les microfinances et de la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances) pour les services d’assurance.

Objectifs visés par la réglementation bancaire et financière islamique : 

Cas de la réglementation bancaire et financière classique

La réglementation doit pouvoir concilier

  • L’intérêt des actionnaires ;
  • L’intérêt de l’État qui se confond avec l’intérêt général ;
  • Permettre de mener les activités dans la transparence de manière à permettre à l’État de rentrer dans ses droits (l’acquittement de l’impôt qui est un revenu pour l’État) ;
  • Permettre l’exercice des activités dans le respect des équilibres socioéconomiques ;
  • Permettre l’exercice des activités sans abus de la part des acteurs ;
  • Permettre l’exercice de l’activité tout en garantissant la disponibilité de cette catégorie de services à l’ensemble des populations.

Cas de la réglementation bancaire et financière islamique

En plus des aspects précités dans le cas du système bancaire et financier classique en matière d’objectifs visés, il faut ajouter le respect des principes et règles de la finance islamique qui émanent de la charia

Cela s’entend,

  • De la justice ;
  • De l’équité ;
  • De la solidarité ;
  • De la transparence ;
  • Du partage de risques et de responsabilités ;
  • Du partage des gains et des pertes ;
  • De l’interdiction de l’usure, de la spéculation et de l’excès de risques ;
  • De l’interdiction de mener les activités illicites ou en relation avec les domaines prohibés par l’Islam.

Le respect des principes et règles de la charia renferme :

  • L’intérêt des parties prenantes aux contrats de différentes natures ;
  • L’éthique et la morale ;
  • L’arbitrage divin dans la répartition des richesses (penser à la Zakat) ;
  • La préservation de l’environnement et du bien commun (penser à l’environnement naturel à savoir forêt et faune, à celui sanitaire, etc…).

Les acquis en matière de réglementation bancaire et financière islamique

A partir de Mars 2018 déjà, la BCEAO a publié les instructions relatives :

  • Aux dispositions particulières applicables aux établissements de crédit exerçant une activité de finance islamique ;
  • Aux dispositions particulières applicables aux SFD exerçant une activité de finance islamique ;
  • Aux caractéristiques techniques des opérations de finance islamique exercées par les établissements de crédit ;
  • Aux caractéristiques techniques des opérations de finance islamique exercées par les SFD.

Ces instructions ont permis à bon nombre d’acteurs de la finance islamique de prendre des initiatives dans le sens de créer :

  • Des micros-finances islamiques ;
  • Des fenêtres de banque islamique.

A la date d’aujourd’hui, l’UMOA a vu naître :

  • Trois (3) micro-finances islamiques et une fenêtre de banque islamique. Ces institutions viennent s’ajouter aux deux qui existaient depuis 1983, à savoir la BIS (Banque Islamique du Sénégal) et la BIN (Banque Islamique du Niger).

Plusieurs projets de micro-finances islamiques et de fenêtres de banque islamique sont à l’étude au niveau des Autorités de Régulation et il faut s’attendre à l’émergence d’un nombre important d’institutions de cette nature dans les années à venir.

Il faut noter que la BIN et la BIS qui existent depuis 1983 n’ont entrepris de se conformer rigoureusement aux principes et règles du système financier islamique qu’à compter de mars 2018, date à partir de laquelle le nouveau cadre règlementaire et institutionnel a été mis en œuvre.

Les acquis en matière de règlementation des assurances islamiques 


A partir d’octobre 2019, la CIMA a publié l’instruction n°03/CIMA/PCMA/PCE/2019 portant règlementation des opérations d’assurance Takaful dans les États membres de la CIMA. Mais à ce jour, nous ne voyons pas encore ouvrir une seule compagnie d’assurance Takafoul. En effet, la création de sociétés takafoul permettrait de compléter le socle règlementaire de la finance islamique qui en a tant besoin. Au Sénégal existe, avant même la parution de l’instruction 03 d’octobre 2019 de la CIMA et les instructions de mars 2018 de la BCEAO citées plus haut. La SenTakaful (du Sénégal) a été créée par dérogation pour le besoin d’instrument d’assurance islamique et pour accompagner la seule institution de micro finance à vocation à la fois conventionnelle et islamique appelée UM-PAMECAS.

Éléments qui résument la réglementation spécifique au système financier islamique

Il ne s’agira pas ici de vous énumérer des titres, articles et rubriques mais plutôt des aspects caractéristiques de la finance islamique.

Le Comité de Conformité Charia

Il est en charge, dans l’organigramme d’une IFI, de surveiller de manière autonome le respect des principes et règles cardinaux qui confèrent à l’activité bancaire ou financière islamique son caractère de conformité par rapport à la charia.

La création de ce CCC s’impose à toutes les structures qui se réclament d’effectuer des activités de finance islamique.
L’autonomie du CCC : pour remplir son rôle en toute indépendance, le CCC ne doit pas avoir des relations de subordination avec les organes en charge de la gestion.

Les insuffisances du cadre réglementaire dédié à la finance islamique

Pour être complet, le cadre réglementaire en cours de mise en œuvre a besoin d’être complété par :

  • Un instrument de refinancement au sein de la Banque Centrale ;
  • Un référentiel comptable applicable au système financier islamique ;
  • Des mesures d’ordre fiscal adaptées à l’exercice de l’activité bancaire et financière islamique ;
  • D’autres mesures incitatives émanant de l’UEMOA en vue de favoriser l’insertion du système financier islamique dans l’environnement commercial, industriel et économique de la Zone.

La Règlementation et l’Inclusion Financière

La BCEAO est à l’origine de la création des projets de Stratégies Nationale et Régionale de Finance Inclusive. Elle a en charge de conduire la politique monétaire des états membres qui elle-même (politique monétaire) est assise sur la politique socio-économique de chaque pays membre de la Zone.

D’où est née cette question d’inclusion financière ?

Pour qu’on en parle, il faut admettre qu’en amont il y ait eu exclusion financière ou insuffisance d’inclusion financière.

En effet, la BCEAO étant un démembrement de l’État ou des États, elle n’a pas pour objectif premier de réaliser des bénéfices, mais plutôt d’assurer des objectifs de développement économique et social, de bien-être social, de défendre l’intérêt général à travers la mission à elle confiée pour gérer la monnaie et assurer le fonctionnement sain et stable du système financier en place.

A l’expérience, les banques et établissements financiers qui ont vocation à distribuer du crédit, c’est-à-dire offrir à la population des services financiers institutionnels, n’ont pas réussi le pari. C’est alors que la Banque Centrale a entrepris de favoriser et promouvoir la création de micro-finances parce que celles-ci sont reconnues comme étant structurellement plus proches des communautés.

Après deux décennies d’expérience, (1996- 2016 approximativement), le tissu des SFD (Systèmes Financiers

Décentralisés ou micro-finances) s’est d’abord développé de manière fulgurante puisque leur nombre s’était hissé à 150, avant de se rétrécir de manière drastique pour retomber aujourd’hui à 37 environ. Dès lors, il est permis de croire que la réglementation en est pour quelque chose. L’exigence en matière de professionnalisme dans la gestion des SFD qui est le fait du Régulateur ne semble pas assez suffisante pour assurer la survie de ces structures. Avant d’en arriver à identifier la place à réserver à la finance islamique dans la finance inclusive, passons en revue ce qu’on entend par finance et banque.

Finance

On parle de finance conventionnelle ou classique en comparaison avec la finance islamique.

Qui dit finance parle de banque et autres institutions financières. Par institutions financières il faut entendre les banques, les microfinances, les assurances et toutes les institutions qui font de la gestion de l’argent une profession.

Banque

La banque tout court est un terme vague parce que pouvant désigner plusieurs choses : on parle de banque de données, banque de sang, banque céréalière, etc…

La banque qui nous intéresse ici, c’est celle qui fait de l’argent une matière première de son activité.

La banque est un établissement de crédit qui reçoit du public des dépôts dont celui-ci peut disposer par chèque ou virement.

Elle tient à la disposition de sa clientèle d’autres services que sont les cartes bancaires, les virements et transferts de fonds, le placement de fonds, l’investissement ou la prise de participations, fournir des garanties ou des cautions, etc.

Suivant le domaine d’activité privilégié par la banque, on distingue souvent les banques de dépôts, les banques d’affaires, les banques d’investissements, etc.

La banque conventionnelle est le type de banque que nous connaissions jusqu’ici pour la plupart et qui est essentiellement identifiable par sa pratique du taux d’intérêt dont elle tire l’essentiel de ses revenus.

La banque centrale

  • Émet la monnaie fiduciaire et est un démembrement de l’Etat ;
  • Supervise et contrôle l’activité bancaire et financière, les marchés financiers ;
  • Prêteur en dernier ressort ;
  • Participe à l’élaboration de la politique monétaire de l’État ou des États et se charge de sa mise en œuvre.

Créer la monnaie est un aspect important parmi les privilèges dont jouissent la Banque Centrale et les banques dans leur rôle au sein d’une économie 

Les rapports entre la Banque Centrale et les banques

La Banque Centrale

C’est la banque des banques en ce sens qu’elle représente pour les banques primaires ce que celles-ci représentent pour leur clientèle que sont les particuliers, les opérateurs économiques et les entreprises.


Le rôle additionnel et particulier que joue la Banque Centrale, c’est qu’elle constitue une autorité de régulation du système bancaire et financier. A ce titre :

  • Elle instruit les dossiers de demande d’agrément des banques, des micro-finances et autres activités financières connexes d’intermédiation financière ;
  • Elle élabore les textes et règlements devant régir le système bancaire et financier et se charge de leur application ;
  • Elle a compétence de représenter l’autorité monétaire qui est le Ministère des finances et de lui servir de conseil dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques monétaires ;
  • Elle émet la monnaie fiduciaire et gère le pool des devises à l’intérieur et à l’extérieur de l’espace économique concerné.
  1. La banque centrale instruit les dossiers de demande d’agrément des banques et autres institutions financières.

En effet, en tant que mandataire du Ministre des finances, elle  a en charge d’examiner et donner son avis motivé pour l’obtention de l’autorisation d’exercer l’activité bancaire et financière.

  1. La banque centrale élabore les textes et règlements devant régir le système bancaire et financier.

Il s’agit pour elle d’établir le cadre légal et institutionnel qui décrit le fonctionnement du système dans son intégralité et d’instruire l’observance des règles sous peine de sanctions allant jusqu’au retrait de l’agrément. Pour cela, elle est dotée des compétences et prérogatives nécessaires à l’accomplissement de sa mission.

  1. La banque Centrale représente l’autorité monétaire

La monnaie joue un rôle important dans la politique économique que mène les États et c’est pourquoi elle sert d’instrument dans l’orientation et le dynamisme que l’on veut imprimer à l’activité par secteur, domaine socio-professionnel ou à l’économie nationale dans son ensemble. Ainsi, la Banque Centrale, dans l’objectif de présenter les règlements de façon détaillée, formule des instructions qu’elle adresse aux institutions bancaires et financières qui doivent s’y conformer. Celles-ci ont notamment l’obligation quotidienne, décadaire, mensuelle, trimestrielle ou annuelle de lui fournir des informations et des rapports lui permettant d’avoir un contrôle sur elles.

En cas de nécessité, la banque centrale diligente des missions d’inspection et d’audit auprès des institutions assujetties.

La commission bancaire

C’est un organe de la Banque Centrale qui a en charge d’accomplir les missions relatives à la surveillance, au contrôle et à l’audit des institutions bancaires et financières.

En cas de mauvaise gestion ou d’insuffisance dans l’observance de la règlementation, les sanctions peuvent aller à la mise sous

administration provisoire ou au retrait pur et simple de l’agrément qui autorise en amont l’exercice de l’activité.

L’Agence de Régulation du Secteur de la Microfinance (ARSM)

C’est un démembrement du Ministère des Finances qui a pour mission de surveiller, contrôler et auditer les SFD. En étroite collaboration avec la Banque Centrale, elle instruit les dossiers de demande d’agrément et dans ses attributions rend compte aux Autorités ministérielles et de la BCEAO.

Parlant de l’instruction des dossiers de demande d’agrément, l’ARSM reçoit le dossier comprenant toutes les pièces prévues par la règlementation et dans le cas des SFD devant exercer exclusivement des activités du domaine de la finance islamique, des documents spécifiques au nouveau système sont requis. C’est notamment ceux se rapportant :

  • Au Comité de Conformité Chari’a ;
  • À la qualité des membres qui le composent ;
  • Aux pièces-témoins qui engagent les promoteurs à se conformer aux principes et règles de la finance islamique ;
  • Aux documents attestant de l’engagement des promoteurs à réunir les meilleures conditions d’exercice de la profession ;
  • Aux documents se rapportant au mode de gouvernance ;
  • Aux documents se rapportant à la gestion administrative et de conformité de l’activité ;
  • L’ARSM vérifie en la forme le contenu du dossier de demande puis le transmet à la Banque Centrale. Il faut préciser que l’ARSM, la Direction Nationale de la BCEAO et la BCEAO siège se font toutes le devoir d’examiner et analyser en profondeur le dossier avant qu’une suite favorable ne soit notifiée au Ministre des finances pour signature de l’agrément d’exercice de l’activité financière islamique.

La banque Centrale émet la monnaie fiduciaire

En finance conventionnelle, la monnaie est un moyen d’échange et une réserve de valeur en comparaison avec l’or et les autres métaux précieux. Son importance et son rôle ont été perçus quand sa découverte a permis de s’affranchir du système de troc jadis connu comme moyen d’échanges de marchandises. Aujourd’hui, non seulement la monnaie a plus que facilité l’acquisition des biens sur le marché, mais elle sert, à travers les instruments modernes qui s’y rattachent (monnaie électronique par exemple) à des règlements rapides et à distance des transactions qui ont lieu entre des partenaires commerciaux et financiers.

En finance islamique, la monnaie ne remplit pas la fonction de réserve de valeur.

La monnaie fiduciaire

C’est le papier monnaie qui bénéficie de la confiance du public et qui de ce fait permet d’effectuer des achats, d’éteindre une dette, d’effectuer un dépôt dans une institution financière. On dit qu’elle a cours légal et pouvoir libératoire.

La monnaie fiduciaire doit ses pouvoirs à l’autorité de l’Etat qui est le mandant de la Banque Centrale dans son rôle et ses prérogatives. L’émission de la monnaie s’effectue suivant une procédure de la Banque Centrale qui met en avant une cohérence des politiques économique et monétaire.

La monnaie Scripturale

A côté de la monnaie fiduciaire, il y a la monnaie scripturale. Celle-ci peut-être définie comme étant le moyen de paiement que représente une simple écriture au crédit d’un compte bancaire. En effet, du fait d’un crédit bancaire, votre compte peut être crédité du montant accordé. Par chèque ou virement, vous pouvez disposer d’une somme d’argent équivalente et qui est comparable à une provision que vous auriez constituée auparavant par un versement en espèce.

Tout se traduit par une simple écriture comptable au crédit de votre compte et vous possédez de la monnaie dont vous pouvez disposer à votre guise. C’est la monnaie scripturale.

Les banques créent de la monnaie scripturale

Comme nous venons de l’expliquer, les banques créent de la monnaie scripturale mais avant elles, seule la Banque Centrale avait ce privilège. Ce qui demeure aujourd’hui encore le privilège exclusif de la Banque Centrale, c’est l’émission de la monnaie fiduciaire.

La banque centrale gère le pool des devises

L’ensemble des devises acquises par une économie se retrouvent concentrées sous la garde de la Banque Centrale qui a les prérogatives exclusives de les gérer pour la bonne marche de l’économie et au nom de l’État. L’ensemble des devises que possède une économie constituent ses “réserves en devises” ou “avoirs extérieurs”

La tenue de comptes

Toutes les banques disposent d’un compte dans les livres de la Banque Centrale. Elles y effectuent des versements et des retraits et y domicilient des virements émis et reçus. Ces comptes ne peuvent être débiteurs.

L’information de la Banque Centrale par les banques

Les banques et établissements financiers, suivant une périodicité établie par les instructions de la banque Centrale, produisent à celle-ci des informations quotidiennes, décadaires et mensuelles lui permettant d’exercer son contrôle et sa surveillance.

Nous venons de voir les rapports qui existent entre la Banque Centrale et les banques en général ainsi que les prérogatives qu’elle exerce pour expliquer son rôle de contrôleur, superviseur, censeur et émetteur de règlements devant régir les activités bancaires et financières, en un mot sa fonction de Régulateur du système. Le système financier islamique qui vient de voir le jour en mars 2018 a pour autorité suprême la même Banque Centrale. C’est dire que la BCEAO est l’alpha et l’oméga dans la réussite de l’inclusion financière.

A observer de près la situation nationale dans le contexte sous régional, la Stratégie Nationale de Finance Inclusive a fait l’objet de révision pour tenir compte à la fois des acquis et des défis tirés de la longue expérience de la Banque Centrale ainsi que des insuffisances relevées dans la mise en œuvre de ladite stratégie. La période de référence est 2019-2023.

Comme indicateurs de la situation, on relève :

  • Un taux de bancarisation des populations demeuré faible ;
  • Un taux d’accès des PME au financement bancaire resté très faible ;
  • Un faible nombre des points de services bancaires pour 10 000 habitants ;
  • Un nombre relativement élevé de SFD en faillite au cours des 15 dernières années ;
  • Une évolution timide des ressources bancaires par rapport aux crédits bancaires ;
  • Une évolution moins rapide de l’offre par rapport à la demande des produits bancaires et financiers.

Ces indicateurs montrent à suffisance l’impérieuse nécessité pour le Régulateur d’entreprendre des mesures hardies de nature à relever les défis de prise en charge des besoins de financement des populations nigériennes en particulier, ainsi que préserver le tissu bancaire et financier qui lui est assujetti. 

La finance islamique, une opportunité pour le développement économique et social

Conception islamique du développement économique et social

Du point de vue de l’Islam, Il n’y a pas, à ma connaissance, de définition à proprement parler, du « développement économique et social ».

Ce que l’on appelle couramment, dans le jargon contemporain, niveau de vie, développement économique, ou encore développement économique et social n’a pas de signification profonde. Pour s’en apercevoir, examinons un peu la philosophie que renferme le mot économie en Islam.

L’économie islamique, en réalité, met en avant l’intérêt général. Et toutes les mesures à caractère économique ou règlementaire qu’un État viendrait à prendre ou élaborer sont vouées à l’inefficacité si elles ne tiennent pas compte de l’intérêt général. Qui dit intérêt général dit partage des bienfaits de la richesse commune, du patrimoine environnemental commun ou de la fortune personnelle parce qu’en Islam, Allah SWT est le Seul propriétaire réel. Les autres que sont les humains ne sont que des dépositaires de la propriété qu’ils ont en charge de gérer ici-bas et selon la Chari’a, dans l’intérêt de la communauté. Pour preuve, quand vous quittez ce monde, vous laissez tout aux héritiers, y compris l’État qui n’est rien d’autre qu’un représentant de la nation tout entière.  

La finance islamique est dérivée de l’économie islamique qui elle-même est une émanation de la Chari’a. L’on comprend alors aisément que les maîtres-mots soient, équité, solidarité, justice, transparence, partage de responsabilité et des risques, interdiction de l’usure, du risque excessif, de la spéculation et de la thésaurisation.

Ainsi, dans son ouverture à servir les agents économiques, le système financier islamique n’exclut personne des couches socioprofessionnelles. Les particuliers et ménages, les PME, les Grandes entreprises et l’État ont tous accès aux services bancaires et financiers islamiques, sans exclusive.

Diversité des produits financiers islamiques

2-1- les produits financiers à but lucratif participatifs

Nous nous limiterons à dire qu’ils offrent l’opportunité au client le plus démuni d’initier un projet et se faire accompagner par l’institution bancaire ou financière, et ce à travers la participation de l’institution au capital de l’entreprise. 

2-2- les produits financiers à but lucratif non participatifs

Il s’agit de financements par le bailleur où celui-ci vend ou loue les services moyennant une marge bénéficiaire convenue à l’avance.

2.3- les produits financiers à but non lucratif 

Ils sont définis par des services dont la source de financement est sans contrepartie de gains. 

L’ensemble de ces produits financiers islamiques ne demandent que d’être règlementés et encadrés, tous étant accessibles aux différentes catégories socioprofessionnelles de la communauté. C’est l’une des conditions primordiales de nature à favoriser la contribution du financement institutionnel au développement d’une économie.

La Finance islamique : Une alternative de financement à caractère inclusif

L’inclusion financière doit tendre à l’intégration d’une part significative des populations dans l’utilisation des services bancaires et financiers ; il y va de l’intérêt à la fois du système bancaire pour sa croissance, de l’État pour l’élargissement de son assiette fiscale et du développement de nos économies tout court. L’expérience amère des dernières décennies montre que l’exploitation du système financier classique a transformé en ligne de mire, les perspectives de bien-être social dans les pays de par le monde. En effet, dans l’adoption et l’application du système financier capitaliste en particulier, l’économie mondiale globalisée depuis des décennies maintenant n’a récolté que crises économiques et sociales cycliques, creusement des inégalités sociales, paupérisation, guerres, etc…, en lieu et place de la paix, la sécurité, la liberté et la satisfaction des besoins courants. 

La place de la finance islamique dans l’inclusion financière

 A la création de la BID en 1975 par les 44 États membres, l’objectif visé était double :

  • Contribuer à développer les économies des pays membres où se recensait une bonne part des pays pauvres de la planète ;
  • Faire retour à un système financier qui tire ses vertus des principes et règles de l’Islam ;

Des avantages comparatifs indéniables sont à inscrire au compte du système financier islamique, en dehors des limites qui caractérisent aujourd’hui celui conventionnel :

  • Les produits financiers islamiques qualifiés de participatifs comme de non participatifs sont, dans leur Intégralité, accessibles aux couches socio-professionnelles sans exclusive ;
  • Il existe des comptes-clientèle sans frais de tenue de compte ;
  • Sans capital minimum un client peut bénéficier d’un accompagnement de la part de l’institution Financière islamique ;
  • En étant client d’une banque l’on peut bénéficier d’un concours financier sans coût (qard hassan);
  • En étant client d’une banque l’on peut bénéficier d’un financement sans contrepartie ( Zakat). Il s’agit des cas de domiciliation de fonds Zakat à distribuer et où l’institution bancaire ou financière est agréée par qui de droit pour répartir lesdits fonds entre des personnes éligibles, notamment celles possédant un compte ou régulièrement recensé comme étant éligible ;
  • Suivant le mode de financement, les particuliers et les PME peuvent bénéficier de ressources longues (entendez ressources de financement à moyen et long terme) ;
  • Les banques conventionnelles ont failli à leur mission, du moins du point de vue de la Banque Centrale ;
  • Les micro-finances conventionnelles sur lesquelles reposait tant d’espoirs quant à leur capacité de couvrir les zones les plus reculées sont en décadence et ce malgré l’appui et l’encadrement dont elles ont bénéficié de la part du Régulateur ;
  • Le taux d’usure au sens de la finance conventionnelle est encore à 24% pour les SFD et 15% pour les Banques, ce qui est unanimement reconnu comme étant un frein sérieux à la rentabilisation des projets financés par leurs ressources ;
  • Les ressources financières conventionnelles se raréfient même à l’échelle internationale et ce à l’inverse de celles islamiques ;
  • Le système financier conventionnel connaît une instabilité systémique depuis la crise de 2008 à nos jours ;
  • La finance islamique, à travers le fonctionnement de ses produits, permet aux petites bourses d’épargner et contribuer ainsi à l’essor des investissements (ex : …);
  • Des produits financiers islamiques comme la Zakat et le Waqf permettent aux populations démunies d’accéder à des ressources financières qui feront d’eux des acteurs dans le développement de la finance islamique ;
  • L’assurance Takafoul est un instrument de nature à faire de l’ensemble des consommateurs du produit des copropriétaires d’une mutuelle d’assurance ;

Au regard des éléments précités qui montrent à suffisance le potentiel d’empiètement du système financier islamique sur celui conventionnel, nous pensons que l’implantation et le développement progressifs de la finance islamique viennent à point nommé. Un rôle majeur reviendrait aux Autorités financière et de Régulation qui auront à prendre en charge notamment :

  • La mise en place d’instruments de refinancement des microfinances islamiques pour leur viabilité ;
  • La mise en place d’un référentiel comptable approprié ;
  • La mise en place de mesures fiscales en rapport avec la spécificité du nouveau système ;
  • La mise en place de mesures incitatives en faveur des initiatives à créer ou développer les institutions et structures connexes pouvant contribuer à l’implication effective d’acteurs potentiels ;
  • La sensibilisation de la population sur l’utilité et les vertus du système financier islamique ;
  • La formation des acteurs et bénéficiaires cibles ;
  • La vulgarisation de la finance islamique afin que ses tenants et aboutissants soient compris de tous ;
  • La prise en compte effective des spécificités de la finance islamique pour mieux élaborer les ratios prudentiels applicables aux institutions assujetties afin de leur éviter que la règlementation ne vienne plomber leur élan de développement ;
  • L’implication de l’État dans le recours aux produits et services financiers islamiques en vue de tirer avantage des énormes potentialités en matière de financement de grands projets d’intérêt national et par ailleurs donner une image réelle et grande nature de la finance islamique.

La prise en compte, par l’État et le Régulateur, des préoccupations ici exprimées donnerait au système financier islamique devenu un passage obligé, toutes les chances de s’affirmer comme alternative à la finance conventionnelle qui visiblement bat de l’aile depuis la crise financière de 2008 qui a conduit aujourd’hui un nombre important de pays occidentaux à recourir aux fonds islamiques en adaptant leur règlementation. Étant entendu que, l’extension de l’usage de la finance institutionnelle à l’ensemble des couches socio-professionnelles est une condition sine qua non pour réussir à assurer le bien-être commun.

Je vous remercie

M. Abdoulaye Guédé 

La Direction Générale des Douanes (DGD) a organisé hier matin au siège du SNAD une conférence débat à l’occasion de la 17e journée internationale de lutte contre la corruption qui est placée cette année sous le thème «Rétablir avec intégrité et responsabilité». C’est le Directeur général des Douanes M. Abdallah Harouna qui a présidé la cérémonie d’ouverture des activités commémoratives entrant dans le cadre de ladite journée.

Dans son mot introductif, le Directeur général des Douanes M. Abdallah Harouna a d’abord rappelé que cette journée est commémorée en rappel de la signature de la Convention des Nations Unies contre la corruption. A cet effet, il a noté que dans la droite ligne de cette convention, l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) a adopté la Déclaration d’Arusha révisée qui est l’élément central de son dispositif de lutte contre la corruption et de promotion de l’éthique. C’est dans cette optique que la Direction Générale des Douanes du Niger a adhéré, à partir de février 2020, au Programme Anti-corruption et Promotion de l’intégrité qui est adopté en début  2019 et ratifié par 17 sept a-t-il déclaré.

D’après lui, c’est pour faire adhérer le plus grand nombre d’acteurs sociaux à son programme A-CPI que l’OMD a exhorté l’administration des Douanes du Niger à participer activement à l’organisation des activités entrant dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de lutte contre la Corruption. En outre, M. Abdallah Harouna a indiqué que la lutte contre la corruption est un combat quotidien, mais surtout de longue haleine. Il a notifié que ce fléau qui sévit dans tous les groupes socio-professionnels, requiert une mobilisation de chacun et de tous pour le combattre. Il a par ailleurs confié que les générations passées, actuelles et futures sont interpelées pour une synergie des efforts visant l’anéantissement total ou l’atténuation de la corruption. M. Abdallah a enfin annoncé que la Direction Générale des Douanes résolument engagée dans la lutte contre la corruption, a procédé le lundi dernier  à la validation du Code d’Ethique et de bonne conduite de l’agent des douanes qui est le fruit d’un long processus.

Auparavant, le Vice-président de la HALCIA, M. Salissou Oubandoma a souligné que le thème de journée est non seulement d’actualité, mais aussi en parfaite harmonie avec la vision de notre Stratégie Nationale de lutte contre la corruption qui ambitionne d’enraciner, de manière durable, la culture de la redevabilité, de la transparence et de l’intégrité à tous les niveaux de la gestion des affaires de l’Etat. Le Vice président de la HALCIA a aussi rappelé que Ce thème permettra un engagement pour la lutte contre la corruption et les formes des pratiques complexes qui se développent en temps de crise. M. Salissou Oubandoma  a par ailleurs évoqué les actions entreprises par la HAlCIA en collaboration avec les directions des régis financières, dans le cadre de la mobilisation soutenue des recettes internes de l’Etat. «Ces actions portent, entre autres, sur les recettes douanières, fiscales et non fiscales a-t-il ajouté.

Pour sa part, le président de l’Association Nigérienne de Lutte Contre la Corruption, section nigérienne de Transparency International (ANLC-TI) M. Maman Wada a déclaré «notre vision à Transparency International Niger est : Un Niger sans corruption pour que les jeunes, les femmes et les hommes vivent bien, qu’ils soient à l’abri de la faim, de la soif, de la maladie et de l’ignorance. Ainsi ils pourront participer pleinement à leur développement».

 Laouali Souleymane, Chérifatou Adamou H. Dourbi (stagiaire)

10 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Dans le cadre de la célébration de la 32ème  édition de la Journée nationale de la femme nigérienne, la Direction Générale des Impôts (DGI) a organisé hier matin au Ministère des Finances, une conférence-débat sur le leadership féminin. Ce cadre d’échange vise à édifier les femmes des régies financières sur l’importance du leadership pour le bon fonctionnement des institutions et le développement d’un pays tout en incitant les femmes de cette administration financière à développer cet esprit. C’est la Directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou qui a animé cette conférence-débat.

Plusieurs personnalités ont marqué de leur présence à cette cérémonie. Il s’agit entre autres de la ministre déléguée chargée du Budget, Mme Tchousso Rahamatou Oumarou Tchiany, la représentante de la ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’Enfant, le Grand chancelier des ordres nationaux et le Directeur général des impôts, M. Mal Ousmane Mahamane. A cette occasion, des témoignages de satisfaction ont été décernés à certaines femmes des régies financières qui se sont distinguées.

Dans sa communication à la conférence-débat, la Directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre a souligné que, le leadership féminin est la capacité à faciliter l’accès des femmes à des fonctions de leaders afin de piloter des projets, de manager des équipes et de diriger des services. A travers cette conférence-débat, il s’agit selon Mme Hadari Zeinabou, de faire en sorte que les femmes de la DGI maitrisent mieux ce concept et se sentent en confiance dans l’exercice de leur métier. À cet effet, elle a cité entre autres qualités pour être un bon leader l’acquisition des connaissances professionnelles avérées, des connaissances générales dans le domaine socio- économique national et international. «Ce qui lui permet de mener un dossier de bout en bout sans crainte. Ces atouts pour une femme fiscaliste feront en sorte que les réformes fiscales puissent avancer», a-t-elle précisé.

La Directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, a relevé d’autres qualités nécessaires notamment la jouissance d’une bonne moralité, l’intégrité, un comportement strict dans le langage, éviter des familiarités avec les imposables, être travailleuse et déterminée à réussir, au succès et à la bonne renommée de l’institution. «Une femme fiscaliste se distingue par sa qualification et elle doit jouer l’autorité de l’Etat qu’elle représente», a-t-elle déclaré. La Directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, a dit que devant tant d’exigences, la femme fiscaliste a des droits et des devoirs. «Tout comme le fiscaliste masculin, elle doit aussi subir les rigueurs de la loi. Elle doit savoir qu’elle a un rôle technique et ne doit pas avoir l’esprit sur le quota pour avancer. Autrement dit, elle doit être à la hauteur de la tâche et exceller si elle veut être leader», a-t-elle noté. «Tout en restant dans son contexte socio-culturel nigérien, elle doit faire preuve de sagesse et de tact pour gérer habilement les contingences professionnelles et familiales», a fait savoir Mme Hadari Zeinabou.

Pour sa part, le Directeur Général des Impôts a rappelé que la DGI est l’une des rares institutions qui en quarante ans d’existence a connu trois directrices générales. «Nous avons près d’une cinquantaine de femmes à des postes de responsabilité. Elles sont d’un apport considérable dans le cadre de la mobilisation des recettes», a-t-il reconnu. Par ailleurs, M. Mal Ousmane Mahamane a exprimé son engagement à promouvoir l’égalité entre les genres. «La fiscalité est un travail qui est à la portée de la femme. D’ailleurs, elles sont intelligentes et brillantes, c’est quelque chose qu’elles peuvent exercer facilement en toute objectivité, honnêteté et don de soi», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le syndicat national des distributeurs agréés des produits GSM du Niger (SYNADAP_GSM) a tenu hier jeudi 19 août 2021 son 1er congrès constitutif. Le thème retenu est la «contribution d’un distributeur agréé face aux triples défis : économique, sécuritaire et sanitaire lié à la pandémie au COVID-19 ».

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire  général de l’Union Démocratique des Travailleurs du Niger (UDTN), M. Abdou Souley a affirmé que la tenue de ce congrès statutaire se justifie par la volonté commune de toutes les militantes et de tous les militants du SYNADAP-GSM de renforcer davantage leurs unités d’actions, leur cohésion, leur solidarité afin d’affronter les défis du millénaire dans un contexte marqué par la complexité de l’environnement et les exigences de la mondialisation. Il a aussi par la suite évoqué les principaux objectifs assignés à ce congrès, notamment faire le bilan des actions menées durant 45 jours (la date de création dudit syndicat) ; la révision des statuts et règlements intérieurs afin de les adapter aux exigences du moment ; réfléchir sur la thématique posée qu’est la contribution d’un distributeur agréé des produits GSM face aux triples défis : économique, sécuritaire et sanitaire lié à la pandémie du Covid-19 ; adopter des motions, résolutions et recommandations ; définir un cahier de charges pour les quatre prochaines années et enfin d’élire un nouveau bureau pour un mandat de quatre (4) ans.

Par ailleurs, M. Abdou Souley a invité les participantsde travailler étroitement dans le cadre de partenariat gagnant gagnant avec les compagnies de téléphonie et de privilégier le dialogue comme seule alternative en cas de besoin. « Je fonde l’espoir que les travaux de ce congrès déboucheront sur l’adoption de nouveaux textes, sur l’élaboration des résolutions et recommandations et surtout l’élection d’un nouveau bureau » a-t-il souligné.

Auparavant, le président provisoire du SYNADAP-GSM M. Mahamane Sani a indiqué que ce congrès constitutif se justifie par la volonté des membres du bureau provisoire du SYNADAP-GSM animés par la volonté de respecter les textes législatifs et réglementaires, le code de travail, le statut général de la Fonction Publique et les conventions de l’OIT.  « C’est pourquoi, je lance un appel à l’endroit de tous les congressistes à la cohésion, à l’union sacrée, à la paix, à la mobilisation et à l’implantation de notre jeune syndicat partout sur le territoire national» a-t-il déclaré.

Pour le président provisoire, le thème étant d’actualité et dont l’importance n’est plus à démontrer car au moment où se tient le congrès constitutif, les distributeurs agréés des produits GSM rencontrent énormément des problèmes avec certains de leurs partenaires.

Selon M. Mahamane Sani, la question de la communication et les produits GSM doivent être au cœur de toutes les politiques du gouvernement. En ce sens il invite le ministère en charge de l’économie numérique et les compagnies des produits GSM d’impliquer le SYNADAP-GSM dans toutes leurs activités afin de préparer la relève de demain.

Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)

03 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Syndicat National des Agents des Impôts, a tenu, le dimanche 17 juillet 2022, son congrès extraordinaire, au Palais des Congrès de Niamey.  Cette instance qui fait suite au 10ème  Congrès ordinaire dudit syndicat, tenu du 25  au 26 mai à Tahoua, a pour ordre du jour l’amendement et l’adoption des textes fondamentaux et le renouvellement des membres du Bureau Exécutif National (BEN) SNAI et ceux de la Commission du Contrôle Administratif et Financier (CCAF). C’est le Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances, M. Abdoul Laye Issoufou, qui a présidé l’ouverture des travaux de ces assises. Au sortir des travaux, un nouveau bureau a été mis en place, composé de 17 membres et 3 membres de la CCAF ont aussi été élus. C’est M. Abass Mahamane Falalou Moutari qui a été élu Secrétaire Général du SNAI. Par ailleurs plusieurs résolutions et recommandations ont été formulées par les participants.

Dans son mot introductif, le président du la Commission d’organisation de ce congrès, M. Abass Mahamane Falalou, a tout d’abord reconnu que les travaux du 10ème congrès ordinaire du SNAI tenu à Tahoua, ‘‘ne se sont malheureusement pas terminés dans les règles de l’art’’. «Convaincu qu’à cette date déjà le BEN sortant était en dépassement de mandat, nous avons tous fondé l’espoir que le congrès de Tahoua aboutirait par la mise en place d’un bureau exécutif national consensuel pour rétablir l’ordre normal des choses et pour le bien-être de nos militantes et militants», a-t-il indiqué. Cependant, a poursuivi M. Falalou, ‘‘contre toute attente, le BEN sortant a profité d’une cacophonie, entretenue par la CCAF, pour reporter le congrès à une date ultérieure, sans qu’aucune résolution spécifique ne soit prise pour arrêter le congrès et ou pour prolonger le mandat du BEN sortant. C’est cette situation qui nous a conduit à la tenue de ce congrès extraordinaire’’.

Quant au Secrétaire Général de la CDTN, après avoir regretté le contexte qui a prévalu, lors du congrès de Tahoua, a appelé au respect stricte des textes qui régissent le syndicat. «C’est la tenue régulière des instances et le respect des textes d’une structure syndicale qui fait sa force et qui inspire respect et considération, tant aux yeux de ses militants qu’à ceux de ses partenaires», a précisé M. Djibrilla. Procédant à la clôture du congrès, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances, M. Abdoul Laye Issoufou s’est félicité de la tenue de cette instance du SNAI et a rassuré que le gouvernement prêtera une oreille attentive aux conclusions et aux doléances issues de ce congrès.

 Intervenant à son tour, le Directeur Général des Impôts, M. Mahamane Mal Ousmane, après avoir félicité le nouveau bureau, pour la confiance dont il vient de bénéficier de la part des militantes et militants du SNAI, s’est dit disposé à travailler avec lui, dans le cadre d’une meilleure mobilisation de ressources financières internes et dans le cadre des nouvelles réformes engagées pour une meilleure gestion de ces ressources. «A la DGI, nous sommes conscients de l’importance des ressources humaines et de nos partenaires pour atteindre les objectifs assignés à nos services. Je compte sur votre collaboration, votre dévouement et votre disponibilité pour travailler ensemble, dans l’intérêt du Niger et de son peuple», a indiqué M. Mahamane Mal Ousmane.

Par ailleurs, quatre (4) résolutions et deux (2) recommandations ont été formulées par les participants. Les recommandations sont relatives à l’accélération du processus de la mise en place effective du réseau comptable adressée à la DGI et la seconde, destinée au Ministère des Finances, relativement à l’aboutissement du processus d’adoption du Statut particulier des agents des impôts.

Mahamadou Diallo(onep)

 

Le Secrétaire général du ministère du Plan, M. Sâadou Bakoye, a procédé, hier matin à Niamey, au lancement des activités d’une mission de la Banque Islamique de Développement (BID) relative à l’élaboration de la stratégie de partenariat entre la République du Niger et le groupe BID. La préparation du document de la nouvelle stratégie de partenariat s’inscrit dans la vision de la BID d’impacter positivement et durablement la vie des populations des pays membres. Elle permet également de renforcer davantage la coopération entre le Niger et la BID en prenant en compte les priorités du gouvernement telles que définies dans le Programme de Développement Economique et Social du Niger (PDES 2022-2026) et va décrire le nouveau cadre d’intervention du Groupe de la Banque pour le Niger durant la période 2022-2026.

Au sortir de cette mission qui permettra d’affiner les choix des priorités et de déterminer les types d’interventions requises, un document de stratégie de partenariat devra être finalisé au mois de Juillet 2022 et validé par le gouvernement du Niger. Par la suite, les discussions feront l’objet d’un mémorandum signé par les deux parties afin de procéder à sa mise en œuvre à partir de fin 2022.

À l’ouverture des travaux, le Directeur du bureau régional de la BID basé à Abuja, M. Mayoro Niang a souligné que le Niger constitue un partenaire majeur et privilégié de la BID. En effet, a-t-il expliqué, de 1976 à nos jours, le cumul des approbations du Groupe de la BID en faveur du Niger s’élève à environ 983 millions de dollars, tous secteurs confondus. «Le total du portefeuille actif comprend 25 projets pour un montant global de 585 millions de dollars principalement dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, des transports de l’éducation et de la Santé», a-t-il précisé. Cependant, a fait savoir M. Mayoro Niang, le taux de décaissement est de 41%, pour un âge moyen du portefeuille de plus de 7 ans depuis l’approbation. «Ce faible taux de décaissement s’explique en partie par le phénomène de l’insécurité qui, malheureusement entrave la mise en œuvre de nos projets», a-t-il déploré.

Pour ce qui est des projets récemment soumis par le gouvernement du Niger, suite à l’approbation par le Conseil des Directeurs Exécutifs de la Banque, M. Mayoro Niang a indiqué que le financement du projet d’aménagement et de bitumage de la route Fillingué Tahoua-Frontière du Nigéria, d’un montant de 20,49 millions d’euros a été signé lors des dernières assemblées annuelles de la Banque en Egypte. La Banque est également en passe d’approuver le financement du Programme Régional de Cartographie de la Fertilité des Sols (RSFMP) de l’Afrique de l’Ouest-Niger, pour un montant de 2 millions de dollars EU. En perspectives, a annoncé le Directeur du bureau régional de la BID, la Banque a inscrit dans son programme de travail de 2023, le projet de construction et d’équipement des infrastructures scolaires dont le coût global est estimé à environ 200 millions de dollars EU. Ce projet soutiendra la politique du gouvernement visant à augmenter le nombre des infrastructures scolaires et à réduire le nombre des écoles sous paillote.

Pour sa part, le Secrétaire général du ministère du Plan, M. Sâadou Bakoye a soutenu que de façon spécifique, la mission vise à collecter des informations et des données sur l’évolution récente de l’économie du Niger en vue d’identifier les domaines potentiels de coopération entre le Niger et la BID au cours des cinq prochaines années. Elle vise également à préciser et approfondir les points discutés lors de la présentation de la nouvelle stratégie de la BID par vidéoconférence le 23 mars 2022 ; à recueillir les contributions et avis des experts techniques du Gouvernement du Niger ; et à définir d’un commun accord les piliers de la stratégie pays pour le Niger. M. Sâadou Bakoye a aussi rappelé que le portefeuille des opérations en cours soutenues par la BID au Niger, comprend 12 projets d’investissements pour des engagements cumulés de ressources de 254,156 milliards de FCFA couvrant les secteurs de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’éducation, de la santé, de l’énergie et des transports.

Oumar Issoufou(onep)