Le jeu trouble de certaines banques Le salaire du mois de septembre, pour beaucoup de banques, à la date du 08 septembre 2023, n’était pas payé et ce sans qu’on sache exactement le noeud du problème. Est-ce donc le fait d’un manque de liquidité, ainsi que certains veulent le faire entendre, ou un problème de relations internes entre l’Etat et les banques, ce à la suite de mesures que l’UEMOA prenait contre l’Etat du Niger de manière tout à fait illégale ? Les banques, dites non nationales, auraient refusé de payer les salaires, mais l’on apprenait, en fin de semaine dernière, que le problème est en passe d’être décanté. Cependant, alors que toutes les autres banques s’apprêtent à payer le salaire, l’on apprend qu’une autre joue au rebelle. Il semblerait que les agences de la BOA ne fonctionnent pas car elles seraient fermées pour des motifs non encore élucidées. On se rappelle qu’à la suite des manifestations souvent violentes, à la suite du coup d’Etat de la part de populations excédées qui s’en prenaient à des symboles de l’ancien régime, les banques trouvaient le bon prétexte pour décider de fermer pendant une certaine période, avant que, par les injonctions du régime militaire, elles ne consentent à revenir sur leur décision pour rouvrir et servir la clientèle.
Mais pourquoi la BOA se comporte différemment ?
L’on apprend que le DG de la BOA serait un Béninois et son excès de zèle pourrait se justifier à un tel niveau pour croire qu’il serait solidaire des positions outrageantes du président de son pays qui pourrait, peut-être, lui donner de telles instructions dans l’espoir que les contraintes financières poussent le Niger à céder. Talon est allé loin dans cet engagement frénétique à vouloir faire mal au Niger jusqu’à oublier et compromettre les intérêts de son pays, en attendant que la CEDEAO dont il est devenu le serviteur zélé, vienne réparer les torts que les sanctions envisagées contre le Niger lui causent car il perd dans cette affaire pour son image, et causent à son économie qui en souffre énormément. Sans nul doute que le banquier-mercenaire et Talon, visiblement, connaissent peu le peuple auquel ils ont à faire. Les Nigériens peuvent croire que faisant ce choix, ils se sont bien préparés pour qu’au-delà de la CEDEAO et de l’UEMOA dont ils semblent être les ouvriers les plus volontaristes, ils sachent surtout qu’ils s’en prennent, à leurs risques et périls, au Niger qui s’est préparé à affronter leurs caprices. Ils devront faire face tant aux autorités nigériennes qui ne se laisseront pas faire qu’au peuple vaillant du Niger à qui, personne, même tenant la bourse, ne peut rien imposer.
Les Nigériens sont en résistance. Ils ne fléchiront pas. Ce combat est certes le leur. Mais ce combat historique se fait aussi pour toute l’Afrique à laquelle il faut montrer la voie. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, irréversiblement, ensemble, marchent pour inventer la vraie indépendance, celle qui leur rendra leur totale liberté de peuples souverains, et leur dignité de peuples libres. Et pour ça, ils feront preuve de résilience et d’audace.
Comment comprendre, pendant que d’autres banques, comme la SONIBANK, s’exécutent et jouent pour le caractère social du salaire, la BOA, peut-elle faire de la résistance, pour s’aligner dans un combat qu’elle ne peut que perdre ? Le Niger est en procès avec l’UEMOA et tout le monde sait que les mesures qu’elles prenaient contre le Niger sont illégales, ne pouvant, à l’issue du procès, que revenir sur ces mesures, parce qu’elle aura eu tort de se laisser manipuler par un autre, pour nuire à tout un peuple. Peuvent-elles d’ailleurs savoir, l’injustice causée à ces familles, le calvaire que l’on les aura fait vivre à ces nombreux prolétaires à la veille d’une rentrée scolaire depuis qu’ils ne peuvent pas avoir cet instrument de leur survie ? Si l’on a misé sur une période pour faire le mal, alors on doit se rendre compte qu’on a échoué encore une fois : dans le pays, contrairement à ce qu’on pourrait attendre en pareille circonstance, personne ne s’en plaint. Les Nigériens résistent. Et en temps opportun, le Niger usera de ses moyens de rétorsion. Une banque ne tue pas. Elle aide à vivre…
L’oignon s’impose comme l’un des principaux produits d’exportation au Niger. Bien connu pour ses qualités à la cuisine, l’oignon nigérien communément appelé Violet de Galmi jouit d’un avantage concurrentiel sur les marchés régionaux. Cette variété qui était jadis disponible sur les marchés locaux est aujourd’hui de plus en plus chère. Si son exportation rapporte beaucoup de revenus aux producteurs et des devises à l’économie nigérienne, la cherté du violet de Galmi le rend inaccessible.
Malgré la disponibilité de l’oignon sur les marchés de Niamey et la conservation dans tous les départements du Niger, on constate une hausse de prix de l’oignon ces derniers temps dans la ville de Niamey. Une situation qui s’explique par le fait que l’oignon disponible sur le marché est importé soit du Nigéria ou de l’Algérie. Les clients se plaignent de cette hausse des prix. Cependant un vendeur de l’oignon au petit marché explique pourquoi le prix de l’oignon a connu une hausse vertigineuse. «Il n’y a pas la variété du violet du Galmi sur le marché. L’oignon que nous consommons nous vient de l’Algérie. On achète le sac de 25 kilo à 25000F et le seau à 2000F ou plus», a-t-il expliqué, ajoutant depuis deux années, l’oignon devient de plus en plus cher en cette période de l’année.
Par ailleurs, une cliente qui s’approvisionne chaque semaine se plaint du prix de l’oignon. «La semaine passée j’ai acheté le seau à 1500F, aujourd’hui il me faut 2000F pour avoir le même seau. Je préfère acheter l’oignon d’Algérie que celui du Nigeria car l’oignon d’Algérie ne se gâte pas aussi rapidement comme l’oignon du Nigeria» a fait remarquer Mme souleymane Aissa.
Une autre consommatrice, Aliya Yacouba est venue au marché Wadata pour acheter le sac d’oignon pour le mariage de sa sœur. «L’oignon est le plus utilisé pour le repas des cérémonies notamment pour la préparation de la sauce et du ’’Kopto’’. J’ai sillonné tout le marché sans avoir la moindre réduction sur le prix. Le grand sac est à 50.000F», a-t-elle affirmé.
Ainsi, de l’avis de plusieurs commerçants, la hausse actuelle de prix de l’oignon serait liée à l’exportation de la production locale vers les pays côtiers où il est vendu encore plus cher. La production nationale d’oignon est censée couvrir les besoins du pays avant de songer à l’exportation. Cependant, les producteurs privilégient l’exportation où ils ont un avantage comparatif et des prix plus rémunérateurs.
Dans le cadre de la nouvelle page de coopération qu’elle a ouverte avec le continent africain depuis l’institution du sommet Afrique-Inde pour redynamiser, revigorer et renforcer ses liens historiques, la République de l’Inde ne cesse de lancer des initiatives. Et pour cause, le ministère des affaires extérieures a initié un atelier de partage d’expériences destiné aux journalistes africains.
Du 11 au 22 mars dernier, ils étaient 29 journalistes africains de 23 pays à avoir été invités en Inde pour cet atelier portant sur le thème « Writingand reporting for print and electronic media » ou « l’écriture et le reportage pour la presse écrite et les médias électroniques ». Cet atelier a été organisé par AKJ Mass communication research centre de la Jamia Millia Islamia de New Delhi qui l’a abrité. Pendant une dizaine de jours les journalistes des 23 pays africains ont travaillé ensemble avec les responsables, le personnel d’encadrement et les étudiants dudit centre en vue de partager leurs expériences respectives. Le vice-recteur de l’université Dr Talat Ahmad qui a présidé la cérémonie du lancement de l’atelier a souhaité la bienvenue aux participants et leur a demandé de se sentir comme chez eux précisant que le personnel de l’Université était à la disposition tout au long du séjour en terre indienne en espérant que les échanges seront d’une grande utilité pour les deux parties.
La coopération entre la Chine et l’Afrique, fondée sur les valeurs de respect mutuel et de solidarité, est axée sur le partage d’expériences entre les deux parties dans le cadre d’un partenariat de type ‘’gagnant-gagnant’’. En effet, la philosophie qui sous-tend ce partenariat pragmatique porte sur la recherche d’un développement commun pour les deux parties. Même si elle remonte aux indépendances, la coopération entre la Chine et le continent africain s’est surtout intensifiée à partir des années 1990 avec l’accentuation assez sensible des échanges commerciaux, des investissements directs étrangers (IDE), et des financements chinois en direction de l’Afrique.
Cette coopération s’est davantage enracinée et intensifiée, à partir des années 2000, notamment avec l’organisation des forums Chine-Afrique dont les résultats se traduisent par une présence de plus en plus grandissante de la Chine en Afrique, allant jusqu’à susciter quelques inquiétudes du côté des autres partenaires traditionnels de l’Afrique, à savoir les occidentaux. Les forums Chine-Afrique, qui se tiennent tous les trois ans, avec une forte participation des pays africains, constituent le véritable signe d’un engagement toujours croissant des deux parties à œuvrer pour la consolidation d’une coopération ‘’sud-sud’’ plus marquée, pour servir de levier à leur développement économique commun. Aujourd’hui, les perspectives énoncées de cette coopération fructueuse avec la Chine sont perçues en Afrique comme un signe d'espoir en termes de développement et de croissance économique.
Pour sa part, la Chine continue d'accroître ses échanges commerciaux, les IDE et les aides publiques avec la plupart des pays africains. Et depuis 2009, la Chine est devenue l'un des grands partenaires commerciaux de l'Afrique, gagnant progressivement du terrain en tant qu'importateur et exportateur des produits africains. Mieux, elle a considérablement étendu sa coopération dans les principaux secteurs économiques parmi lesquels les infrastructures l'agro-industrialisation, l’énergie, les mines, la santé, etc. Le tout sur fond de transfert de technologies de la Chine vers l’Afrique.
Le président rwandais, Paul Kagamé, a pris, dimanche à Addis-Abeba, la présidence de l’Union africaine (UA) lors des travaux de la 30ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.
La prise de la présidence tournante de l’organisation panafricaine, par le président Kagamé (60 ans), pour un mandat d’un an a eu lieu pendant une réunion à huis clos, avant la cérémonie d’ouverture du sommet des chefs d’Etat qui se tient à Addis-Abeba, les dimanche 28 et lundi 29 janvier.
Paul Kagamé qui succède au Guinée Alpha Condé, a fait des reformes de l’organisation panafricaine l’épine dorsale de son programme pour l’année 2018.
Né le 23 octobre 1957 à Gitarama, dans le centre du Rwanda, Paul Kagamé a occupé plusieurs postes notamment celui de chef des renseignements de l'armée avant de créer à la fin des années 1980, le Front patriotique rwandais (FPR), un mouvement rebelle d'origine tutsi, pour le renversement du régime pro-hutu rwandais de l’époque marqué par la guerre civile.
Il devient vice-président et ministre de la défense du Rwanda de 1994 à 2000, avant d’être élu président de la République par le Parlement, en avril 2000. Suite à l'instauration d'une nouvelle Constitution, il est élu au suffrage universel en 2003, puis réélu en 2010 et en 2017.
Le Pavillon du Niger à l’exposition universelle de Dubaï (Dubaï 2020) a enregistré, à cette date, plus de 310.000 visiteurs pour un objectif de 25.000 visiteurs le long de l’événement, selon le Directeur du Pavillon, le Directeur Général Adjoint du Musée National Boubou Hama de Niamey, M. Gabidan Abdouramane.
Ouvert depuis le début de l’exposition le 31 septembre 2021, le pavillon du Niger est, en effet, conçu pour répondre à la thématique de l’événement : "Connecter les esprits pour créer le futur", tout en faisant connaître le pays à travers sa diversité culturelle, sa tradition séculaire et ses atouts naturels.
Il est logé dans le secteur "Mobilité" en ce qu’il offre un cadre idéal d’échanges pouvant conduire à des opportunités dans la perspective de développement durable pour le pays telle qu’elle a été tracée dans la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI 2035).
Le Pavillon du Niger, tout en s’appuyant sur le crâne du dinosaure qui rappelle le peuplement du Sahara il y a plus de 110 millions d’années, met un accent particulier sur les trois composantes culturelles et artistiques du pays que sont le désert, la région du fleuve et celle du bassin du lac Tchad.
Il est, en effet, aisé de contempler, à la suite de la croix d’Agadez, les tenues traditionnelles hausa, peulh, djerma, kanouri, toubou, touarègue, divers produits artisanaux, de poterie, agroalimentaires, mais aussi les instruments traditionnels de musique, etc. Un accent particulier est mis sur les opportunités d’avenir qu’offre le Niger aux potentiels investisseurs dans tous les domaines de développement retenus par la SDDCI 2035.
Selon M. Gabidan Abdouramane, ce décor est bien apprécié aussi bien par les visiteurs anonymes que par ceux qui sont intéressés par les questions de développement de façon générale.
Expo Dubaï 2020 regroupe des représentants de 192 pays dont 54 de l’Afrique. La Journée du Niger a été célébrée le 27 décembre 2021 sous les auspices du Président de la République Mohamed Bazoum.
A la suite de cette exposition, il est prévu un business forum le 28 mars 2022, une occasion pour les différents pays participants d’aller au contact des investisseurs après avoir fait découvrir toutes leurs potentialités exploitables dans divers domaines de la vie socio-économique.
En procédant à l’ouverture de la Journée du Niger, rappelle-t-on, le Président Mohamed Bazoum, dans un vibrant plaidoyer, a largement présenté les richesses exploitables du Niger dans des domaines aussi variés que le tourisme, les ressources du sous-sol, les énergies renouvelables, les infrastructures, l’agriculture, etc.
L’Expo Dubaï 2020, note-t-on, est une exposition universelle organisée à Dubaï par les Émirats Arabes Unis du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022. Initialement prévu du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, l’événement a été reporté en raison de la pandémie de COVID-19. Malgré le report, les organisateurs ont conservé le nom Expo 2020 à des fins de marketing et de marque. C’est l’Assemblée générale du Bureau International des Expositions (BIE), tenue le 27 novembre 2013 à Paris, qui a désigné Dubaï comme hôte de l’évènement.
L’aventure pétrolière nigérienne a commencé au début des années cinquante (50), et il aura fallu attendre un demi-siècle d’incertitudes et de soubresauts pour que soit enfin inaugurée l’ère pétrolière du Niger en Novembre 2011 avec la mise en exploitation d’une partie des réserves du bloc pétrolier d’Agadem (Bassin Oriental du Niger) estimées alors à plus d’un demi milliard de barils de réserves prouvées (1P). Un projet pétrolier dit ‘’Projet Intégré Agadem ‘’ comportant deux phases a été créé à l’occasion. La première phase du ‘’Projet Intégré Agadem ‘’ était constitué du bloc pétrolier d’Agadem qui avait les gisements des trois champs (Agadi, Gouméri et Sokor) à mettre en exploitation, la construction d’un pipeline de 462,5 km pour l’acheminement du pétrole brut et la construction d’une raffinerie de pétrole de 20.000 barils par jour (b/j). Quoique de petite taille, le Niger dispose avec cette première phase d’une industrie pétrolière complète, produisant un pétrole de haute qualité traité par la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ).
Depuis lors, les campagnes d’exploration se sont poursuivies dans le bassin d’Agadem, mais aussi dans celui de Bilma, de Kafra, de Ténéré, etc….qui ont conduit pour certains à des découvertes supplémentaires assez importantes ; ce qui a justifié la décision d’exportation du pétrole brut nigérien sur le marché international. En effet, la construction d’un oléoduc pour transporter le pétrole est un investissement extrêmement coûteux, et pour être rentable, cela implique la présence de réserves importantes pour une exploitation à grande échelle. Le niveau actuel des réserves prouvées et récupérables du bassin d’Agadem a atteint le seuil requis (plus de 1,2 milliard de barils de pétrole et plus de 20 milliards de m3 de gaz naturel en réserves probables (2P) selon les spécialistes) pour justifier cette exportation et c’est ce qui constitue la deuxième phase du ‘’Projet Intégré Agadem ‘’.
Initialement prévu pour être exporté vers le terminal pétrolier de Kribi au Cameroun, via le Tchad, et après la signature en Juillet 2018 d’un Mémorandum d’Entente pour l’acheminement du brut nigérien vers le Nigeria, les autorités nigériennes se sont finalement décidées de retenir la voie du Bénin pour cette phase ; en dépit du fait qu’il constitue le trajet le plus long de toutes les options, donc le plus coûteux en termes de montant d’investissement. Pour l’heure, ce tronçon constitue en avantages comparatifs, la meilleure option. Le pipeline export Niger-Bénin, d’une longueur totale de 1950 km (1293 km en territoire du Niger et 657 km au Bénin), d’un diamètre de 20 pouces (50,8 cm) et d’une capacité maximale de 180.000 b/j traversera plusieurs régions et départements des deux pays, et était initialement prévu être opérationnel en début de l’année 2022. La construction de ce pipeline a été quelque peu retardée en raison de l’apparition de la pandémie de la Covid- 19 ; mais les travaux pour la réalisation de ce projet de très grande envergure sont en ce moment en cours d’exécution. Avec cette infrastructure, le Niger compte quintupler sa production journalière actuelle de brut pour passer à 110.000 b/j pendant la phase d’exploitation. Il aurait cependant été bien plus prudent et visionnaire pour que le pipeline actuellement en construction soit d’une capacité en mesure de contenir, outre la production maximale prévue actuellement (jusqu’à 180.000 b/ j), mais envisager également les futures découvertes de pétrole (les recherches s’intensifient pourtant sur plusieurs blocs). Prévu être entièrement automatisé, ce pipeline qui va du site pétrolifère d’Agadem (Niger) jusqu’au futur terminal (d’une superficie de 40 ha) de Sèmè (Bénin) doit normalement être enfoui à une profondeur de 1,50 à 2,5 mètres, avec une surveillance par satellite qui se déclenchera lors des fouilles qui dépasseront 1,50 mètre de profondeur. La station terminale fonctionnera 24h/24 et sera installée en haute mer à 15 km de la côte pour desservir les tankers. Au niveau des eaux sensibles, le pipeline sera enfoui à 20 mètres au-dessous du lit des cours d’eau et les parties non sensibles seront détectées pour éviter tout risque de pollution. En outre, sur son parcours, huit (8) stations de pompage relais (en moyenne surtout les 230 à 250 km) doivent être construites, dont six (6) au Niger et deux (2) au Bénin. Il y a lieu de rappeler qu’une station de pompage relais a pour rôle de recomprimer le pétrole brut pendant son écoulement dans l’oléoduc pour compenser la perte de charge qu’il subit tout au long d’un parcours pouvant faire plusieurs milliers de kilomètres.
De la gouvernance du pipeline
Le 20 septembre 2018, l’Etat du Niger et la China National Oil and Gas Exploration and Development Company Ltd (CNODC) ont signé un accord cadre relatif à la construction et l’exploitation de ce pipeline. Le 26 avril 2019, CNODC a créé une filiale de droit nigérien, la West African Oil Pipeline (Niger) Company (WAPCo-Niger) qui aura pour mission la construction, l’exploitation, l’entretien et la gestion dudit pipeline. Le 23 août 2019, le Conseil des Ministres adopte le projet de décret portant approbation de la Convention de transport entre la République du Niger et la WAPCo-Niger. La WAPCo-Niger obtint ainsi l’Autorisation de Transport Intérieur (ATI) et le gouvernement de déclarer d’utilité publique le système de transport par canalisation. La déclaration d’utilité publique du système de transport permettra ainsi d’engager la procédure d’expropriation au profit de l’Etat de toutes les propriétés immobilières qui seraient impactées par les travaux de canalisation. La WAPCo, est une société créée tant au Bénin qu’au Niger avec la même mission. Vu le caractère éminemment stratégique de cette opération, la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP) doit avoir une attention régulière et permanente des activités de la filiale nigérienne de WAPCo ; la Sonidep, étant désormais le ‘’bras armé‘’ de l’Etat dans les aspects juridique, légal, technique, opérationnel, économique, financier, fiscal, commercial, social, environnemental,… de toute la chaîne de valeurs (de la signature des contrats, en passant par l’exploration/recherche, l’exploitation/production, le raffinage jusqu’à la distribution des produits pétroliers et la commercialisation du pétrole brut sur le marché international) de l’industrie pétrolière nigérienne. Pour sa part, l’Etat béninois a signé le 05 août 2019, avec la société WAPCo-Bénin (créée à cet effet), un accord relatif à la construction et à l’exploitation d’un système de transport des hydrocarbures par pipeline, dénommé ‘’Projet de Pipeline d’Exportation Niger-Bénin‘’. En vertu de cet accord, le Conseil des Ministres de la République du Bénin a adopté le 15 janvier 2O2O, un décret N° 2O2O-024 de loi portant régime juridique, fiscal et douanier applicable au projet de pipeline d’exportation Niger-Bénin. Cette loi définit les cadres légal, fiscal et douanier dans lesquels s’effectueront la construction et l’exploitation du système de transport sur le territoire de la République du Bénin. Aussi, la République du Niger et la République du Bénin ont signé le 23 janvier 2019 à Niamey, un accord bilatéral dans le cadre de la construction et de l’exploitation d’un système de transport des hydrocarbures par pipeline. Les intérêts enjeu dans le choix de l’itinéraire du Bénin La multiplicité et la diversité des acteurs illustrent l’importance de ce projet, ainsi que les intérêts et avantages en jeu. Nous estimons que les facteurs ayant permis de faire pencher la balance en faveur de la voie béninoise (au lieu de la voie du Tchad-Cameroun) sont multiples et d’ordres économiques, financier, politique et stratégique.
Les intérêts et avantages pour le Niger et le Bénin
Au stade actuel du développement de l’industrie pétrolière nigérienne, l’axe du Bénin offre mieux que toutes les autres voies, plus d’avantages, dont entre autres, le fort voisinage entre les deux pays, les parfaites relations commerciales qui existent entre eux, l’existence dans les deux pays de codes d’investissement et d’une loi sur l’embauche qui facilite l’installation des investisseurs, la stabilité politique, la sécurité, l’appartenance à plusieurs organisations communes (CEDEAO, UEMOA, Conseil de l’Entente, OCBN, OHADA,…), le Port Autonome de Cotonou étant la principale voie d’accès des marchandises du Niger et aussi le fait que le Niger aura l’avantage d’être le seul pays à utiliser ce port pour l’exportation de son pétrole (Le Bénin n’aura pas à utiliser ce terminal ; ses gisements pétroliers se trouvant en haute mer), etc... Le pipeline export Niger- Bénin, qui sera le pipeline pétrolier le plus long de l’Afrique présente plusieurs autres avantages pour les deux pays Frères. Ce projet d’un coût de 4,5 milliards de Dollars US (2500 milliards FCFA environ), en investissement direct, créera environ 3000 emplois pendant la phase des travaux et 500 emplois permanents (300 au Niger et 2OO au Bénin) pendant la période d’exploitation du pipeline, et cela particulièrement au niveau du site de Koulélé (périmètre pétrolier d’Agadem), des huit (8) stations de pompage relais et de réchauffement, du terminal de Sèmè et les brigades de contrôle. A plus ou moins long terme, et avec d’éventuelles découvertes de pétrole à l’Ouest (Bassin sédimentaire des Ullimenden) du Niger (blocs de Tounfalis, du Dallol,…), la voie béninoise est (une fois de plus) la mieux indiquée pour l’exportation. Comme je le mentionnais ci-dessus, la capacité du pipeline actuellement en chantier devrait inclure les prévisions des futures découvertes ; nous avons à son temps suggérer de réexaminer cette situation et éventuellement corriger certaines imperfections (il est apparemment trop tard ; les travaux étant très avancés). Aussi, il est à craindre qu’on ne se retrouve dans les toutes prochaines années avec un oléoduc saturé et incapable de satisfaire les exportations à venir ! Le Niger ne restera pas indéfiniment petit producteur de pétrole (avec indéfiniment un plafond de 180.000 b/j). Les avantages économiques et financiers directs et indirects pour le Niger et le Bénin sont inestimables et à priori difficilement quantifiables.
Les intérêts et avantages pour le Niger :
En tant que pays exportateur sur le marché international, le Niger pourrait tirer de gros revenus de l’exploitation de son pétrole pour toute la durée de vie du projet (25-30 ans au moins). Il y a toutefois lieu de noter que la rente directe issue des revenus du pétrole, dépend en partie des cours mondiaux du pétrole dont la maîtrise n’est à la portée d’aucun acteur mondial. Des cours du baril de pétrole raisonnables et une très bonne gestion des revenus pétroliers cumulés pourraient constituer une véritable manne pour le Niger, déjà très pauvre et endetté, et de rompre avec le cycle infernal de la ‘’malédiction des ressources‘’ que vivent beaucoup de pays africains producteurs et exportateurs d’or noir.Outre les revenus directs (redevances, dividendes) et indirects (impôt sur le revenu, droits de douanes et autres taxes), le projet d’exploitation/ exportation du pétrole nigérien peut produire beaucoup d’autres effets induits. Il devrait en principe, avec une très bonne promotion du ‘’Contenu Local‘’, générer des milliers d’emplois, créer de nombreuses opportunités d’affaires indirectement et directement sur les activités pétrolières et des activités économiques hors-pétrole. Sur le territoire national, le tracé du pipeline concernera les régions de Diffa, Zinder, Maradi, Tahoua et Dosso ; ce qui explique sa dimension supranationale. Il y a lieu de noter que les régions d’Agadez (blocs de Kafra, Ténéré, Grein, Djado,…) et de Tillabéry (bloc de Tounfalis,…) situées sur le bassin sédimentaire Ouest (Ullimenden ) présentent également d’excellentes perspectives pétrolières. Le Niger, dont le territoire est constitué à plus de 90% de bassins sédimentaires (bassins susceptibles d’abriter des gisements d’hydrocarbures gazeux, liquides et solides), ‘’coincé‘’ géographiquement et géologiquement entre l’Algérie, la Libye et le Nigeria (tous gros producteurs d’hydrocarbures et qui exportent de 1,7 million à 2,3 millions de barils de pétrole par jour), il est certain, que tôt ou tard, notre pays connaîtra inch’Allah, le même miracle pétrolier que ses voisins sus-mentionnés. Alors, dimensionner le pipeline export du Niger à un maximum de 180.000 b/j, semble proprement manquer de vision et d’anticipation… pour un pays qui aspire un jour, à produire et exporter au moins 250.000 à 300.000 b/j (producteur moyen) ou pourquoi pas le million de barils de pétrole quotidiennement (gros producteur). Cela laisse aisément penser (jusqu’à preuve du contraire) que la capacité du pipeline actuellement en construction ait été arbitrairement choisie ; sur la base d’aucune étude. Pourtant, de grosses et très agréables surprises, particulièrement dans le bassin des Ullimenden à cheval entre la partie Ouest du Niger, l’Est du Mali, le Nord du Burkina Faso et le Sud algérien ne sont pas à exclure. En effet, cette zone dite des ‘’Trois frontières‘’ (que les experts pétroliers appellent aussi le ‘’Koweït du Sahel‘’… au vu de son probable potentiel pétrolier et gazier) détiendrait un inestimable potentiel pétrolier et autres ressources minières et énergétiques stratégiques (uranium, cobalt, lithium, hydrogène,…). Les puissances étrangères (grosses consommatrices d’hydrocarbures) et détentrices des plus hautes technologies en sont très conscientes. Aujourd’hui les plus grandes compagnies des puissances pétrolières disposent de laboratoires équipés d’énormes simulateurs ultramodernes leur permettant d’explorer virtuellement les entrailles de la terre. A partir de ces laboratoires (situés dans des lieux ultra protégés de leurs pays), leurs ingénieurs plongent dans un monde sous terrain d’ordinaire invisible, naviguant à travers des couches de grès et de calcaire jusqu’à tomber sur des formations rocheuses contenant des hydrocarbures. Ils peuvent ainsi directement à partir de Houston, Paris ou Beijing ‘’dépister‘’ des formations pétrolifères en Afrique, ou ailleurs dans le monde. Ce type de procédés ultrasophistiqués leur confère un énorme gain de productivité, d’informations et de connaissance de notre sous-sol. C’est grâce donc à ces technologies, qu’ont été révélées les énormes potentialités en ressources extractives stratégiques de cette zone dite des ‘’Trois frontières‘’ dans le Sahel et les provinces Nord-Est de la République Démocratique du Congo, toutes deux en proie à d’interminables conflits armés. L’occupation par certaines forces armées occidentales (fondues dans les forces multinationales Barkhane, Minusma, Minusco,…) de ces deux zones, ne sont nullement l’effet d’un hasard. Les prétendues ambitions de ces groupes pseudo-islamistes terrorisant gratuitement les populations sont à l’antipode de la création d’un Etat islamique au Sahel (ces groupes terroristes étant aussi islamophobes que leurs commanditaires).
A suivre
Par M. Mahaman Laouan Gaya, Ancien Ministre, ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO)
Les aléas du partage de la rente pétro En Afrique, le secteur des hydrocarbures souffre d’une absence de stratégies claires et efficaces des gouvernements et est ainsi marqué par des dysfonctionnements graves dans la gestion (manque de transparence, corruption, collusion des responsables politiques avec les multinationales au détriment de leur propre pays, refus d’implication de l’expertise technique nationale,…), ainsi que l’asymétrie d’intérêts dans les accords de partenariats (à partir des contrats pétroliers très mal négociés,…). Dans un monde parfait, on peut s’attendre à un réel partenariat entre les pays producteurs et les compagnies étrangères invitées à exploiter les ressources pétrolières. Malheureusement dans le monde réel, ces compagnies sont les seules à disposer de tous les moyens techniques et financiers leur permettent de connaître le potentiel et la valeur exacte des gisements pétrolifères. Le comportement anticoncurrentiel de ces compagnies pétrolières étrangères se traduit par le désir de préserver l’asymétrie d’information afin de disposer et contrôler toute la production du pétrole. Et c’est justement au niveau de la phase de l’exploitation/ exportation, que le phénomène de la ‘’malédiction des ressources‘’ caractérise le plus l’impact négatif de l’exploitation des ressources extractives sur l’économie nationale. L’essentiel des triches, des vols et autres arnaques dont sont victimes les pays africains producteurs de pétrole s’opèrent à ce niveau (prix de transfert, gonflement des coûts pétroliers, détraquement des compteurs de contrôle, vols à l’embarquement des navires pétroliers, cargaisons fantômes, pipelines shuntés, extorsion des rentes de position, de qualité, etc…). Du fait du déficit d’information au niveau des pays producteurs, plusieurs cas de spoliation (qui causent des milliards de dollars de manque à gagner pour nos pays) dans le contexte du partage de la rente pétrolière sont observés. Cette asymétrie d’information porte sur les coûts opératoires (operating expenditure – OPEX) et le montant des investissements (capital expenditure – CAPEX), informations dont dispose la firme multinationale mais totalement ignorées par le pays hôte. Très loin d’être exhaustif (les mécanismes d’arnaques et de triches dans l’industrie pétrolière sont très nombreux et de plus en plus complexes et sophistiqués), citons le cas très fréquent de la surévaluation des coûts pétroliers (tous les pays africains, sans exclusive, en sont victimes dès le démarrage de leur exploitation pétrolière). Cette technique consiste à surévaluer exagérément les investissements (CAPEX) et les charges afin de les récupérer dans le Cost-oil au détriment du Profitoil de l’Etat. Cela s’observe par exemple dans le forage des puits de pétrole, où à l’absence de contrôle des techniciens nationaux, un puits d’une profondeur de 1800 mètres peut être comptabilisé et facturé à la valeur d’un puits de 2000 voire 2500 mètres (soit 300 à 500 mètres linéaires de surévalués). Quand on sait qu’un puits de pétrole peut coûter de 3 à 4 milliards FCFA et qu’il en faut une centaine pour justifier une exportation ; le préjudice financier au détriment du pays hôte est très considérable. Les pertes peuvent se chiffrer à ce niveau à plusieurs milliards de Dollars US. Il y a aussi les cas de mauvais calibrage des compteurs et celui du contrôle approximatif des chargements des navires (Rappelons qu’à partir de Cotonou, le pétrole du Niger va être exporté sur le marché international par voie maritime). Il est d’usage pour les compagnies pétrolières étrangères de détraquer délibérément les compteurs de contrôle de fluidité de pétrole brut afin de masquer la quantité réelle de pétrole écoulée. Ces compteurs sont placés à la tête du puits de pétrole, le long du parcours du pipeline (au niveau des différentes stations de pompage) et au terminal d’embarquement. Sur le compteur, il peut être indiqué par exemple que 100.000 barils de pétrole sont comptabilisés, alors qu’en réalité ce sont 150.000 voire 200.000 barils qui sont passés ; 50.000 à 100.000 barils (soit 50 à 100% de la production) sont ainsi frauduleusement subtilisés quotidiennement. Une autre triche (fréquente dans les pays d’Afrique Centrale producteurs/ exportateurs de pétrole) s’opère au moment du chargement des navires pétroliers (les techniciens et inspecteurs nationaux sont soit absents, soit n’ont pas été formé à détecter les différentes subtilités de vol, ou sont tout simplement corrompus par les sociétés pétrolières opératrices). La triche sur la qualité de pétrole brut est aussi fréquente ; un différentiel de prix de quelques cents (Dollar US) par baril peut faire perdre à l’Etat des millions de dollars. Ce sont là quelques subtilités (parmi tant d’autres) du partage de la galette comme aiment à le dire les congolais. La mise en formation des cadres nationaux, l’implication effective de la société nationale d’hydrocarbures, la mise à l’écart des politiciens ‘’professionnels‘’ et techniquement analphabètes et l’assermentation des techniciens et inspecteurs nationaux permettent de réduire considérablement les pertes et les manques à gagner des Etats. Les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux dotés de leur propre compagnie pétrolière – opératrice (c’est le cas de l’Arabie Saoudite avec ARAMCO, les Emirats Arabes Unis avec ADNOC, ou le Koweït avec KPC). L’on est souvent surpris de voir des populations des pays qui produisent et exportent des millions de barils par jour, vivre dans un total dénuement. Aussi, on observe que dans certains pays africains, les recettes pétrolières représentent plus de 90% des exportations (en valeur), plus de 80% des recettes budgétaires de l’État et les 3/4 du PIB, chiffres variables d’une année sur l’autre en fonction des évolutions des prix du brut sur le marché international. Or, cette dépendance envers les recettes pétrolières, outre qu’elle accentue les luttes internes pour le pouvoir, a des conséquences extrêmement négatives, en termes d’abandon des secteurs productifs (agriculture, élevage,…) et sociaux essentiels (éducation, santé, hydraulique,…) qu’en termes de gouvernance (corruption endémique et faillite des structures étatiques en dehors de celles dédiées à la captation de la rente) et, par extension, en termes de stabilité sociale. Ces tares ont des répercussions aux plans économique et social en termes de déstructuration de l’économie et d’exacerbation de la pauvreté. Aussi, cette ressource traduit la corrélation négative entre la croissance économique du pays et son abondance. En effet, il a été démontré qu’entre 1970 et 1993, les pays pauvres en ressources (sans pétrole) se sont développés quatre (4) fois plus rapidement que ceux riches en ressources (avec le pétrole) – et cela en dépit du fait qu’ils avaient un taux d’épargne moitié moindre. Ainsi, plus la dépendance envers les ressources d’exportation est grande, pires sont les résultats macroéconomiques. Aussi, le pétrole est présenté comme porteur de malheur dans les pays qui le produisent, puisqu’il engendre le ‘’fait princier‘’ (en effet, dans nombre de pays africains, certains dirigeants caressant des desseins dynastiques prennent goût aux prébendes au point de se considérer comme des ‘’ayants-droit‘’ ou héritiers (leurs enfants) sur les richesses nationales) et le ‘’syndrome hollandais‘’. Issues du monde des économistes et très prisées dans les milieux académiques anglo-saxons, les théories du ‘’syndrome hollandais‘’ (Dutch disease), de la ‘’malédiction du pétrole‘’ (oil curse), du ‘’paradoxe de l’abondance‘’, de l‘’indigestion économique‘’, de l‘’excrément du diable‘’ (étiquettes régulièrement collées, à juste titre d’ailleurs, aux africains subsahariens en raison de leur scandaleuse gouvernance des ressources du sous-sol),… sont significatives de l’approche d’une soit disant ‘’démocratie pétrolière‘’ aujourd’hui à la mode en Afrique. En effet, le phénomène de ‘’malédiction des ressources‘’ ou plus précisément ‘’malédiction du pétrole‘’ n’est ni une école, ni une théorie ; il désigne des situations dans lesquelles l’importance des ressources pétrolières, dans des États aux institutions (Assemblée nationale, Conseil économique et social, Cour des comptes, Autorité de lutte contre la corruption,…) fragiles se rapporte à un ensemble complexe de facteurs politiques, économiques, sociaux, environnementaux, etc… présent dans ces pays et qui seraient la cause de nombreux maux (pauvreté endémique, chômage, violence, conflits sociaux, conflits armés…) ...Allah day ya kiyaye !
Par M. Mahaman Laouan Gaya, Ancien Ministre, ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO)
Au bout d’une journée intensive de travail, le directeur national de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), M. Maman Laouane Karim et la présidente de l’Association des Professionnels des Banques et Etablissements Financiers du Niger (APBEF Niger), Mme Zenaba Sabo Saidou Dambaba ont conjointement animé le mardi 7 mars 2023, un point de presse. Cet échange avec la presse, a permis aux deux (2) responsables de réaffirmer leur engagement en faveur du financement des petites et moyennes entreprises et des petites et moyennes industries.
Le point de presse est intervenu à la fin d’une journée d’échanges constructifs qui s’est déroulée en deux (2) étapes : Il y’a eu d’abord la rencontre entre la BCEAO et l’APBEF au titre de 2023, suivie d’une concertation élargie aux structures d’accompagnement sur le dispositif de soutien au financement des petites et moyennes entreprises et des petites et moyennes industries (PME/PMI). Le cadre élargi a vu la participation du Fonds d’investissement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (FISAN), du Fonds national d’appui aux petites et moyennes entreprises et moyennes industries (FONAP), et du Comité d’identification des structures d’appui et d’encadrement (CISAE). Lors de ce point de presse conjoint, le directeur national BCEAO a affirmé que les petites et moyennes entreprises constituent un écosystème important au Niger et dans l’espace UEMOA. Le dispositif de soutien aux PME/PMI, a-t-il expliqué, est un dispositif qui est mis en place dans chaque pays de l’Union monétaire et qui découle des décisions prises par le Conseil des ministres de septembre 2015 de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Ce mécanisme inclusif vise prioritairement à faciliter le financement des petites et moyennes entreprises dans l’ensemble des pays de l’UEMOA. Après la mise dudit dispositif en place en 2018 au Niger, la BCEAO et l’APBEF Niger ont voulu, à travers la concertation élargie, faire le point de sa mise en œuvre et identifier un plan d’actions à dérouler. «Les résultats, c’est vrai, ne sont pas à la hauteur de ce que nous attendions exactement, mais nous avons été confortés par les présentations d’un certain nombre d’acteurs qui ont fait cas de plusieurs réalisations. Il s’agit notamment du FONAP, des Structures d’appui et d’encadrement (SAE) qui ont encadré plusieurs entreprises, et également des banques qui sont très engagées dans ce dispositif», a indiqué M. Maman Laouane Karim qui se satisfait également du «réel engagement de la part des différents acteurs dans la mise en œuvre de ce processus». Les PME et le PMI sont, selon les précisions de Mme Zenaba Sabo Saidou Dambaba, présidente de l’Association, des créateurs de richesses et d’emplois indispensables pour l’économie du Niger. Certes, a-t-elle poursuivi, les objectifs sont énormes au niveau de l’APBEF, mais la structure s’organise pour pouvoir mieux répondre aux besoins de financement de l’économie nationale. «L’Association professionnelle des banques et établissements financiers a réitéré sa disponibilité à travailler avec un certain nombre de structures qui ont été créées pour faciliter l’accès au financement des PME/PMI», a assuré la présidente de l’APBEF. Pour résorber les contraintes du financement des PME/PMI, a affirmé Zenaba Sabo Saidou Dambaba, l’ensemble des banques travaillent aujourd’hui avec des structures d’accompagnement et d’encadrement, ce qui a permis de soutenir positivement ces entreprises et industries dans leur dynamisme. «Il y a près de 109 entreprises, PME/PMI qui ont été sélectionnées et dont les financements ont été soumis aux banques. Certains dossiers ont même étés accordés et d’autres sont en cours d’analyse», a-t-elle révélé, avant d’exprimer la disponibilité de sa structure à travailler avec l’ensemble des structures qui ont été créées pour pouvoir continuer le financement de l’économie nationale.
Le ministre des Finances M. Mamadou Diop, celle du Plan Mme Kané Aichatou Boulama et le Ministre Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République, M. Maman Boukari ont animé un point de presse conjoint, le jeudi 25 mars dernier. Ce point de presse fait suite à la 22ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui s’est tenue par visioconférence et à laquelle a pris part le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou.
Dans son intervention, le ministre Mamadou Diop a indiqué que cette session a examiné la situation économique et monétaire de l’UEMOA. Selon les explications du ministre, cette situation a été caractérisée en 2020 par une croissance de 0,9% contre 5,7% en 2019. En effet a expliqué M. Diop, le taux d’inflation s’est élevé à plus 2,1% contre -0,7% en 2019 du fait de l’incidence de la pandémie de la COVID 19. Aussi, a-t-il poursuivi, le déficit budgétaire s’est établi à 5,8%. Cette pandémie a aussi provoqué une baisse des ressources des Etats alors que les dépenses ont fortement augmenté. A titre illustratif, les dépenses ont augmenté de 20,8% au cours de l’année 2020, tandis que les recettes n’ont augmenté que de 3,7%. «Pour 2021, l’examen des perspectives montre que la croissance va repartir dans l’Union et il est attendu une croissance de 5,8% » a soutenu le ministre Mamadou Diop.
Le ministre a ensuite évoqué les mesures prises par les chefs d’Etat pour contrer les effets de la pandémie de la COVID 19 au niveau des institutions de l’Union. «Au niveau de la BCEAO, a-t-il fait savoir, un dispositif de report des échéances des prêts au niveau des banques a été adopté et la BCEAO a mis en place un système de «bon : COVID» pour un montant de 972 milliards de Fcfa», a-t-il déclaré. Il y a aussi, selon les explications du ministre, l’élaboration, par la commission de l’UEMOA, d’un plan de prévention et de riposte contre la pandémie. Par ailleurs, la BOAD a, dans la même lancée, accordé des prêts concessionnels aux Etats d’un montant de 100 milliards de Fcfa.
L’autre point examiné par les Chefs d’Etat porte sur les chantiers de haut niveau. «Je rappelle que ces chantiers ont été confiés, en ce qui concerne l’initiative Régionale pour l’Energie Durable, au Président de la République du Bénin SE. Patrice Talon, le chantier paix et sécurité était porté par le Président du Sénégal SE. Macky Sall, le troisième projet sécurité alimentaire et nutritionnelle était confié au Président de la République du Niger, SE. Issoufou Mahamadou, enfin le projet sur le financement des économies était porté par le Président de Cote d’Ivoire, SE. Alassane Ouattara», a déclaré M. Mamadou Diop. «Sur tous ces chantiers, les Chefs d’Etat ont vivement apprécié les progrès qui ont été effectués, avant de demander la poursuite des mesures arrêtées dans ce cadre», a conclu le ministre des Finances.
Quant au Ministre Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République, M. Maman Boukari, il a parlé de l’acte additionnel que les chefs d’Etat ont évoqué par rapport à la réforme du cadre. L’objectif, a-t-il dit, est d’impliquer tous les pays membres de l’UEMOA. Selon ses explications, il y’aura la création d’un poste de deuxième Vice-président au Niveau de la BOAD qui reviendra à la Guinée Bissau; le poste de 1er vice-président pour le Mali et la présidence pour le Bénin. Au niveau de la BCEAO, le poste de gouverneur sera pour la Cote d’Ivoire et les postes des deux vices gouverneurs pour le Niger et le Burkina Faso. Quant à la présidence de la Commission, elle sera pour le Sénégal. «Tous les pays de l’UEMOA ont un poste de responsabilité. C’est l’essence même de la reforme de l’acte additionnel et elle répond aux négociations faites en 2017 par les chefs d’Etats» a dit M. Maman Boukari.
Pour sa part, la ministre du Plan, Mme Kané Aichatou Boulama, ayant pris part à cette session, a tenu à évoquer les moments d’émotion dont elle a été témoin lorsque le Président de la République du Niger a annoncé à ses pairs son départ de la présidence et que cette session est la dernière à laquelle il prend part en tant que Président de la République du Niger. Dans son message, a-t-elle rapporté, le Président Issoufou Mahamadou a aussi indiqué que ce moment est chargé de symbole pour le Niger, parce que le pays va assister pour la première fois à une alternance démocratique pacifique entre un Président démocratiquement élu et un autre élu dans les mêmes conditions. «C’est une première dans l’histoire politique et institutionnelle du Niger» a estimé la ministre du Plan avant de remercier ses pairs pour leur amitié et leur confiance.
«Les Chefs d’Etat, à commencer par le Président de la conférence, ont tous témoigné encore une fois leur amitié sincère et leur confiance au Président de la République et ont rappelé tous les actes positifs posés par SE Issoufou Mahamadou, à la fois dans le cadre de l’Union que dans les autres cadres auxquels les autres pays de l’Union participent. Nous avons été très fiers d’écouter l’expression de la confiance de ces Chefs d’Etat, tous unanimes à l’endroit du Président de la République du Niger SE Issoufou Mahamadou» a conclu Mme Kané Aichatou Boulama.
Le Directeur général adjoint des douanes, le colonel ABOU Oubandawaki a tenu ce jeudi 13 janvier un point de presse dans la salle de réunion de la Direction Générale des Douanes. L'exonération des produits agro-sylvo-pastoraux, l'escorte douanière des marchandises (véhicules importés), ou encore les nouvelles modalités de dédouanement des véhicules neufs ou usagers sont les trois grands points abordés par le Directeur général adjoint des douanes, le colonel ABOU Oubandawaki face aux journalistes de la presse publique et privée. L’objectif est de faire la lumière sur certains points qui restent encore obscurs dans l’esprit de certains opérateurs économiques et de certains utilisateurs des services de l’administration générale des douanes d’une part et d'autre part, a annoncer aux usagers la nouvelle mesure d’assouplissement des frais de dédouanement des véhicules importés.
Dès l'entame de son point de presse, le directeur général adjoint des douanes a tenu d'abord à souhaite une bonne et heureuse année aux agents des douanes en particulier et aux nigériens en général.
Par rapport au premier point qui concerne, l’exonération des produits agro-sylvo-pastoraux, "la loi des finances 2020 a exonéré à l'exportation l’ensemble des produits agro-sylvo-pastoraux tous les droits et taxes sont suspendus". Mais le débat qui reste selon le responsable des douanes « ce que certains ignorent qu’ils sont astreints à l’obligation déclarative ». Chose que l’article 103 du code des douanes national, à son alinéa 1 et 2 précise que " toute marchandise importé ou exporté doit faire l'objet d'une déclaration en détail en bonne et due forme", Et encore mieux selon le Colonel Abou même si la marchandise est exonérée, comme pour le cas de ces produits : l’obligation déclarative reste et demeure. « Malheureusement la réalité sur le terrain est tout autre : " constate avec amertume le DGA de la Douane ; pour lui certains confondent l’importation et ou l'exportation des produits exonérés avec l’obligation de déclarer.
Cette déclaration est d’une importance capitale pour les besoins des statistiques dans les prises de décisions des autorités dans certains domaines.
C'est pourquoi l’adjoint du Directeur Général des Douanes, lance un appel à l’ensemble des agents des douanes qui sont chargés de l'application de la réglementation et de la législation douanière d’une part, et de l’autre, aux opérateurs économiques en général et aux exportateurs en particulier, de respecter cette obligation prévue par le code des douanes.
Escorte physique des véhicules importés
Le deuxième élément abordé par le colonel Abou OUBANDAWAKI est la reprise des opérations d’escorte physique des véhicules importés qu’ils soient neufs ou d’occasions. Chose qui a fait l’objet d’un communiqué conjoint, entre la Direction Générale des Douanes (DGD) et la Société Nigérienne de Logistique Automobile (SONILIGA) dans le cadre du partenariat relatif au Guichet Unique Automobile du Niger (GUAN), le 02 décembre dernier. « Comme vous le savez, la loi douanière fait obligation d'escorter les marchandises une fois franchies la frontière du territoire douanier national. A partir du bureau frontalier, l'opérateur économique est libre de choisir sa destination et la douane a l'obligation de faire respecter ce choix de l'opérateur économique » a rappelé le colonel ABOU Oubandawaki, pour expliquer les raisons qui fondent cette décision.
En ce qui concerne les autres catégories de marchandises la douane n’a pas de soucis, mais le nœud du problème se trouve au niveau de l'exportation des véhicules constate le Directeur Général adjoint.
« Aucun opérateur économique ne peut aujourd’hui se permettre d’importer des marchandises et aller les décharger quelque part dans la ville pour ne revenir que quelques jours après pour accomplir les formalités de dédouanement. Malheureusement c’est ce qui fait la particularité des véhicules dit "touristes", qui sont importés puis tranquillement acheminer dans des garages, des parcs et même des maisons sans que les formalités de dédouanement ou d’immatriculation ne soient accomplies. Certains se permettent même de les mettre en circulation pendant quelques jours, ce qui n’est pas normal car ce n’est pas en adéquation avec la réglementation et la législation douanière. C’est pourquoi, la Direction Générale des Douanes en partenariat avec SONILOGA a décidé de prendre de nouvelles mesures d’escorte des véhicules depuis le 02 décembre dernier afin notamment, d’optimiser et de sécuriser les recettes de l’État ».
Pour mettre fin à toute cette cacophonie, l’administration des douanes a pris des nouvelles mesures d’escorte physique des véhicules. Des mesures qui sont effectives depuis le 08 décembre 2021 au niveau des postes de contrôle douanier de Gaya et de Torodi.
C’est ainsi qu’on peut lire dans le communiqué conjoint que « les modalités d’organisation sont définies par point d’entrée des véhicules importés et les opérations sont organisées par les bureaux des douanes de Gaya, Arlit et Agadez en collaboration avec le GUAN frontières et régionaux de SONILOGA à partir des principaux points d’entrée du territoire national à savoir Gaya, Makalondi, Assamaka et Dirkou. C’est ainsi que pour l’axe Gaya ( où passe presque plus de 50% du volume des voitures importées au Niger), sera organisée l’escorte physique des véhicules destinés au GUAN central de Niamey à partir du bureau des douanes alors que pour l’axe Makalondi, le regroupement des véhicules se fera au poste de péage route Torodi pour l’escorte physique des véhicules au GUAN central de Niamey. Pour l’axe Assamaka et Dirkou, le regroupement des véhicules et acquittements des droits et taxes exigibles se feront aux bureaux des douanes d’Arlit ou d’Agadez ».
Pour ce faire, le colonel ABOU Oubandawaki invite les usagers du service à respecter ces différentes mesures, avant de préciser toujours à ce niveau que conformément à la règlementation douanière en vigueur, « tout véhicule importé escorté dans un délai de trente (30) jours devra se voir assigner un régime douanier. Passé ce délai, il sera placé en dépôt, ensuite vendu aux enchères publiques ».
Le troisième point abordé par le Directeur général adjoint des Douanes face à la presse, est l’assouplissement des frais de dédouanement.
« Fidèle à ses engagements d’assouplir et de réduire les frais de dédouanement des véhicules et ainsi permettre aux importateurs de solder leur passif et de s’acquitter convenablement de leurs formalités et opérations de dédouanement, l’Administration des Douanes a donné suite à plusieurs mesures contenues dans la Loi des Finances 2020 concernant les importations des véhicules », a indiqué le Cnel ABOU Oubandawaki. Selon ses explications, cela a commencé par les grandes sociétés de transports de voyageurs, de marchandises ou d’hydrocarbures à qui la loi des finances 2022 a prévu, une réduction de 50% sur la valeur résiduelle. En sus de ces 50% de réduction, a-t-t-il ajouté, il y a aussi certaines mesures prises pour accompagner ces facilités avec l’application d’un taux d’abattement de 35% sur tous les véhicules neufs (bus, camions, citernes).
Dans la même dynamique, la DGD a prévu un abattement de 65% sur la valeur résiduelle des véhicules de moins de dix (10) ans. « -65% c’est énorme car cela correspond à une réduction de plus de la moitié de la valeur résiduelle des véhicules qui est de 50% », n’a pas manqué de relever M. Oubandawaki.
Enfin, tout dernièrement, la DGD a sorti une circulaire concernant les véhicules de plus de 10 ans à qui il a été accordé également des facilités avec une valeur résiduelle de 750 000 f CFA pour les véhicules de touristes. Ces facilités viennent d’ailleurs d’être revues pour certaines catégories de véhicules comme il ressort de la nouvelle circulaire du 11 janvier 2021. Il faut ajouter à ces différentes valeurs les taux qui seront ajoutés.
Les engagements de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) au Niger s’élèvent à plus de 600 milliards de FCFA. «70% de ces engagements ont été pris au cours de ces dix dernières années. Ce qui traduit le dynamisme de l’économie nigérienne, a déclaré M. Serge Ekué, président de la BOAD lors d’un point presse qu’il a animé le mardi 31 janvier 2023 en marge d’une signature d’accords de prêts avec le gouvernement.
Le président de la BOAD est revenu sur la mission de ladite institution qui, est de financer les économies des pays membres de la zone UEMOA. «La BOAD est le bras financier de la zone, elle appartient aux Etats dont la République du Niger ; nous sommes la banque de proximité de nos Etats qui sont à la fois actionnaires et bénéficiaires de nos interventions», a-t-il relevé.
Les derniers accords de prêt signés avec le Niger portent sur un montant global de 75 milliards de FCFA destinés au financement de cinq (5) projets prioritaires pour le gouvernement Nigérien. «Nous sommes tous tournés vers les ambitions du Niger incarnées par le Président de la République. Tout ceci a été décliné dans le plan de développement économique et social (PDES 2022-2026) pour lequel nous avons pris un engagement de 450 milliards de FCFA», a souligné M. Ekué ajoutant que les 75 milliards ainsi mobilisés et déjà mis à la disposition du gouvernement nigérien s’inscrivent dans la dynamique de ces engagements pris à Paris, le 5 décembre 2022.
Le président de la BOAD a précisé que ces financements concernent des projets d’infrastructures routières pour désenclaver les populations, pour favoriser les échanges et le commerce, soutenir la croissance. Ils concernent également le secteur hydraulique, l’irrigation et l’agriculture dite climato-intelligente, le soutien aux structures de microfinance pour le compte des PME et des couches vulnérables notamment les femmes et les jeunes. «Ce sont donc des sujets essentiels qui sont au cœur du plan de développement économique et social mais également des ambitions du Président Bazoum», a estimé M. Ekué. Ces préoccupations prises en charge par le PDES 2022-2026 sont en parfaite harmonie avec les secteurs stratégiques de la BOAD notamment les infrastructures, l’énergie, l’agriculture mais également tout ce qui relève du capital humain.
Ces secteurs sont des priorités pour la BOAD. «A la faveur de notre augmentation de capital, nous nous dotons de moyens supplémentaires. Et ces moyens nous permettent aujourd’hui d’accompagner nos ambitions dans nos Etats membres dont le Niger. C’est la raison pour laquelle nous avons mobilisé nos équipes afin de pouvoir nous engager auprès de la République du Niger pour mobiliser à son profit 450 milliards de FCFA dans le cadre du PDES 2022-2026», a expliqué M. Serge Ekué.
Aussi, la BOAD qui, depuis 50 ans est au service des économies de la zone s’adapte aux exigences actuelles pour permettre aux Etats membres de faire face aux défis actuels. C’est dans cette optique que s’inscrit le projet de croissance verte, qui est la nouvelle dimension que la BOAD veut incarner. «Il y a un an et demi nous avons levé 750 millions d’euros pour une obligation de croissance durable. Aujourd’hui, nous travaillons sur ce chantier. Et nous sommes accrédités auprès de trois fonds climat notamment le Fonds vert», a souligné le président de la BOAD.
A travers le projet Croissance verte, il s’agit pour la BOAD de mobiliser des ressources importantes à effet de levier afin de soutenir les sujets importants, d’apporter sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique et à la lutte contre la désertification. «Ce sont des sujets très concrets sur lesquels nous travaillons. La BOAD est aujourd’hui accréditée auprès de trois fonds notamment auprès des Nations unies. Ceci nous donne la capacité d’aller mobiliser les ressources à mettre à la disposition du Niger. Et d’ailleurs le projet hydro-agricole dont nous avons parlé s’inscrit dans ce cadre», a estimé M. Serge Ekué.
Dans un point de presse en date du vendredi 17 mars 2023, le BEN SNAD a tenu à apporter des précisions, dans l’optique d’éclairer davantage l’opinion nationale et internationale, sur la véracité des faits concernant le fameux dossier, de recrutement des spécialistes à la douane au centre d’une polémique ces derniers temps. Dès l’entame de cette sortie médiatique, le Secrétaire général du SNAD, Hamadou Tiékoura Daouda, a d’abord levé certaines équivoques autour du bien fondé de ce point de presse qui s’adresse à l’opinion qui veut réellement comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire de recrutement de spécialistes à la douane.
Pour rappel, l’ingénieuse initiative émane de l’ancien ministre des finances Hassoumi Massaoudou, et remonte en avril 2018. L’objectif de l’initiative à l’époque était de doter l’administration des douanes de cadres civils spécialisés dans les domaines de l’économétrie, de la statistique et de l’informatique. Louable au début selon le Secrétaire général du SNAD Hamadou Tiékoura Daouda, l’initiative a été malheureusement détournée de son objectif initial à l’épreuve des faits, donnant lieu à un concours de recrutement d’agents des Douanes, au profil et CV, le plus souvent taillés sur mesure, par certains responsables du ministère des finances. Le BEN SNAD précise d’ailleurs, dans son point de presse, que tout recrutement au sein du corps des Douanes doit obéir aux conditions d’accès, conformément à la loi portant statut autonome du personnel des cadres des douanes. Alors où est le problème et qui cela va déranger ?
Mais malgré tout, les responsables du ministère de tutelle ont continué en organisant le concours. Une occasion pour le SNAD, de saisir la juridiction administrative pour annulation, mais sans succès. Le même exercice n’aura aucun effet au ministère des finances et à la primature. Finalement c’est avec la HALCIA que la situation va évoluer. Après ses multiples investigations, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les infractions Assimilées (HALCIA), produit un rapport qui prend en compte les préoccupations du SNAD, et formule des recommandations dont l’annulation du concours direct de recrutement, qui viole le statut autonome du personnel des cadres des douanes.
« Mais en juillet 2021, le dossier change de tournure avec la décision du conseil d’état, qui annule l’arrêté d’abrogation du ministre des finances Mamadou DIOP. Une décision exploitée à dessein par certaines personnes ». Cependant, le SNAD se garde de commenter une décision de justice, mais se cramponne sur les faits, clamant haut et fort, qu’il y’a bel et bien des irrégularités et violation de la loi dans le cas d’espèce.
Pour le SNAD, le Ministre des finances a beau décidé de poursuivre le processus en fermant les yeux sur la véracité des faits, le SNAD de son coté, continuera à s’insurger contre toute forme d’injustice, dans le cadre du recrutement des agents à la douane sur des fausses bases. Raison pour laquelle le SNAD vient de déposer un préavis de grève de deus jours, pour les Mercredi 22 et Jeudi 23 mars 2023, sur toute l’étendue du territoire national. Un préavis de grève pour protester contre selon eux, l’entreprise illégale du ministre des finances, tout en exigeant de lui le respect strict du cadre légal et réglementaire de l’administration des Douanes.
De nos jours, beaucoup d’étudiants se lancent dans diverses activités génératrices de revenus. C’est le cas d’Iminil Kassoum Abdoulahi Souleymane, un jeune étudiant en licence à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC), également titulaire d’un brevet de technicien supérieur (BTS) d’Etat en communication des Entreprises. Agé de 23 ans, il est chef d’entreprise (IKS Copy Service).
Iminil Kassoum Abdoulahi Souleymane, est un passionné de l’entrepreneuriat : «De nos jours, le problème d’insertion à la fonction publique est une réalité. Après les études, beaucoup de jeunes se disent qu’il leur faut un bureau, un salaire, etc. Je me suis dit qu’il faut changer de posture parce que le monde évolue, les choses changent. Il faut s’inscrire dans une dynamique visant à créer des emplois au lieu d’attendre d’être embauché par l’Etat. On est des jeunes, on a de l’avenir et le pays a vraiment besoin de nous. Il faut qu’on évolue dans l’entreprenariat. Après toutes ces réflexions, j’ai décidé de créer mon entreprise ‘’IKS service’’ qui fait des prestations de service», a-t-il expliqué.
M. Iminil Kassoum Abdoulahi Souleymane a commencé ses activités le 5 janvier 2022, mais le plan d’action avait été élaboré en 2021. Après les études à l’IFTIC, il envisage d’ouvrir une autre annexe dans la ville pour servir de siège. «Au niveau de l’IFTIC, c’est une autorisation que j’ai eu auprès de l’autorité administrative qui m’a accordé un local et on est lié par un contrat pour que je puisse aider les camarades étudiants dans le cadre de leurs études. Avant, les étudiants se déplaçaient jusqu’à l’Université Abdou Moumouni de Niamey pour faire des copies ou impressions. Lorsque je m’absente, il y a mon assistante qui assure l’intérim et gère la boite», a-t-il précisé.
M. Iminil Kassoum Abdoulahi Souleymane précise que le service de l’entreprise IKS services est abordable. L’entreprise offre des prestations dans plusieurs domaines et les prestations concernent tous les secteurs professionnels. «Nos services sont entre autres la photocopie les 2 pages à 25 F, l’impression sans couleur à 50 F et en couleur à 100 F. On fait aussi des affiches publicitaires, des cartes de mariage, celles de visite, les dépliant; les logos, la maintenance informatique, l’infographie c’est à dire les conceptions des affiches et des t-shirt, etc.» a-t-il expliqué.
Pour ce jeune entrepreneur les jeunes doivent prendre conscience de leurs forces. «Tous les jeunes qui ont mon âge ou plus doivent se réveiller. Le Niger a besoin des jeunes entrepreneurs parce que nous constituons la majeure partie de la population nigérienne. En tant que jeune, j’encourage mes frères et sœurs nigériens à entreprendre pour développer notre pays. Nous devons prendre les choses en main afin de pouvoir réaliser nos rêves», a conclu Iminil Kassoum.
La ville de Lagos (Nigeria)Le choc a été violent. La chute des prix des matières premières, en 2014, a non seulement marqué la fin du super-cycle des matières premières, il a aussi porté un sérieux coup à la croissance du continent africain.
Avec +1,3 %, l'Afrique avait enregistré en 2016 la hausse la plus faible de son PIB depuis deux décennies. En 2017, la croissance est remontée à +2,4 % et devrait, à moins d'un accident, poursuivre sa progression (à +3,2 % en 2018) pour atteindre 3,6 % en 2020. Un rapport de la SFI (Société financière internationale, la filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé), s'appuie sur les mouvements de capitaux pour montrer que le continent africain a maintenant tourné le dos à ces difficultés.
Les flux de capitaux dans la région, sous forme de prêts bancaires et d'émissions d'actions et obligations, ont considérablement augmenté.
Le document, rendu public à l'ouverture de « l'Africa CEO Forum » consacré aux perspectives qu'offre l'Afrique , souligne que « les flux de capitaux dans la région, sous forme de prêts bancaires et d'émissions d'actions et obligations, ont considérablement augmenté et traduisent l'amélioration de la perception à l'égard des marchés émergents en général, et de l'Afrique en particulier ». De 34 milliards de dollars en 2016, ils ont progressé de 12 % en un an à 38 milliards.
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, y a consacré tout un chapitre mercredi dernier dans son discours sur l’Etat de l’Union. Il a proposé ni plus ni moins qu’une nouvelle alliance entre l'Union européenne et l'Afrique. Il annonçait la création d’un nouveau partenariat appelé "Alliance Afrique-Europe pour des investissements et des emplois durables". Les deux continents ont déjà des relations très étroites. Pourquoi l'Europe veut-elle les renforcer?
La crise migratoire
Le contrôle de la migration venue d’Afrique est devenu prioritaire pour les Européens. Depuis trois ans, ils ont créé des outils d’investissement pour "remédier aux causes profondes des migrations irrégulières", une expression prisée par les dirigeants européens.
En novembre 2015, l’Union européenne a, par exemple, créé un "fonds d’urgence pour l’Afrique" qui a mobilisé jusqu’ici quelque 3 milliards et demi d’euros. Un autre fonds pour l’Afrique lancé en 2016 devrait générer 44 milliards d’investissements d’ici 2020.
Le plein retour de Moscou sur le continent africain provoque une véritable hystérie dans les cercles occidentaux. Si il y a quelques années encore, les paroles sur un tel retour faisaient sourire les élites occidentales, depuis que la Russie post-soviétique est passée à l’action, le sourire a subitement disparu…
Agitation diplomatique, matraquage médiatique, pressions politiques, les élites occidentales, notamment celles de l'Hexagone ne reculent désormais devant rien pour tenter à tout prix de maintenir leur prétendu « pré-carré » en Afrique, et empêcher une prise de souveraineté digne de ce nom au niveau de nombre de pays du continent. En effet et si l'on suit les titres de nombreux médias mainstream, francophones comme anglophones, l'heure est nettement à l'inquiétude. France 24, BBC, RFI, New York Times, Jeune Afrique et d'autres — tous « s'interrogent » sur les « motivations » et les capacités de Moscou en Afrique.
En réalité, cette inquiétude est assez compréhensible. Car ils savent que ce retour russe en terre africaine, frappera indéniablement le système que l'Occident a longtemps imposé au continent l'un des plus riches en termes de ressources naturelles et humaines, mais si longtemps dénigré avec des clichés promus par les mêmes médias mainstrimois. Souvenez-vous d'ailleurs des premiers pas de la Chine en Afrique: moqueries occidentales d'abord sur les capacités de Pékin, puis — lorsque la Chine commencera à s'imposer lancement de vastes campagnes anti-chinoises, notamment via les instruments médiatiques, pour enfin se rendre à l'évidence: la Chine a bel et bien réussi à s'imposer et malgré toutes les critiques dont elle peut faire face, le constat est sans appel, les Africains en majorité préfèrent Pékin à l'Occident.
Après avoir fait aboutir son adhésion au Common Market for Eastern and Southern Africa (Comesa), dont elle deviendra le 20ème membre, le 20 octobre 2017, la Tunisie s’emploie à intégrer la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
C’est ce qu’a annoncé le 22 août à Tunis le chef du gouvernement, Youssef Chahed à l’ouverture du forum » Tunisian africain empowerment « . Il a précisé que « le repositionnement de la Tunisie sur le continent africain reste tributaire d’une action diplomatique globale qui accorde une place de choix à la communication culturelle et les échanges économiques ».
Cette démarche entreprise depuis quelques mois devrait être finalisée en décembre, à l’occasion de la prochaine rencontre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à Lomé (Togo) à laquelle est convié le président tunisien, Béji Caïd Essebsi. Suite à sa demande d’adhésion, la Tunisie a d’ores et déjà été admise, le 4 juin 2017, comme membre observateur lors de la Conférence des chefs d’État de la Cedeao, qui s’est tenue à Monrovia (Libéria).
Le Nigeria a brillé par son absence au sommet de signature du traité de la Zone de Libre-Echange Continentale (ZLEC) tenu à Kigali, la capitale rwandaise du 20 au 21 mars derniers. La première puissance économique africaine a officiellement donné le motif de son absence auquel s’ajoutent d’autres faits non déclarés par les autorités du pays. Cette rencontre de Kigali visait à créer un cadre d’interaction pour identifier les problèmes que cet accord engendrera, en vue de trouver des solutions idoines. Durant les deux (2) qu’a duré le sommet, le Burundi et le Nigeria étaient absents au lancement de ce qui pourrait devenir le plus grand marché commun jamais conçu. Si pour le Burundi, la raison de ce boycott est d’avance connue. L’absence de Pierre N’Kurunziza s’explique est tout simplement la mésentente entre ce dernier et son homologue rwandais Paul Kagamé, pour le Nigeria, le motif est tout autre. « La décision du président est destinée à donner plus de temps aux consultations avec le secteur privé », selon un communiqué de la présidence nigériane.
Ces dernières semaines, des acteurs économiques privés du Nigeria ont protesté contre la ratification de ce traité. A commencer par le puissant syndicat Nigeria Labour Congress (NLC), qui a vitupéré contre une décision unilatérale et s’inquiète des répercussions sur l’industrie locale non pétrolière. L’homme le plus riche d’Afrique, l’industriel nigérian Aliko Dangote, ne semble pas de cet avis. Il a d’ailleurs demandé à l’Union africaine (UA) son passeport panafricain, un sésame pour l’instant réservé à l’élite politique et économique du continent, débarrassée ainsi des contraintes de visa.
Les travaux entrant dans le cadre de la 51ème session du Comité interparlementaire de l’UEMOA qui se tiennent depuis le 13 mars dernier, se poursuivent toujours à Niamey. Hier lundi un seul point était inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière du Comité. Il s’agit du renouvellement des membres du Bureau du CIP. A l’issue de cette séance notre compatriote le député Adam Efangal a été élu par acclamation président du Comité interparlementaire de l’UEMOA par les huit pays membres du CIP-UEMOA présents à la 51ème session de Niamey.
Prenant la parole à cette occasion, le président élu du CIP-UEMOA, l’honorable Adam Efangal a rendu un hommage mérité au président sortant, l’honorable HOUNGNIBO et à tous les membres du Bureau sortant. «De par vos aptitudes professionnelles et le dévouement au travail, vous avez fait honneur à vos pays et contribué brillamment à l’atteinte des objectifs de l’institution parlementaire durant votre séjour aux commandes du navire CIP. En effet votre attitude managériale et votre détermination dans la conduite des activités ont permis à l’équipe du CIP d’accomplir sans ambages ses différentes assignations avec habileté» a dit le nouveau président du CIP-UEMOA à l’endroit de son prédécesseur.
L’honorable Adam Efangal a loué le côté humain du président sortant HOUNGNIBO, et sa droiture dans la conduite de cet organe parlementaire. «Cette chose difficile à définir, mais la plupart d’entre nous, ici, en savent pour quelque chose pour l’avoir vécu. Elle est faite de chaleur humaine, d’esprit d’amitié, d’un profond respect de la personnalité, d’une aptitude particulière à apprécier non seulement les différentes compétences, mais aussi les caractères de tous ceux qui forment l’équipe», a conclu le président du CIP-UEMOA.
La Russie envisage d’augmenter son aide aux pays africains en matière de développement énergétique, a déclaré le 27 juillet le Président Vladimir Poutine dans le cadre du 10e sommet des BRICS, en soulignant que ces projets revêtaient une valeur stratégique à l’échelle du continent tout entier.
D'après http://fr.sputniknews.com/international/20180726/1037380077.html">Vladimir Poutine, la Russie compte aider davantage certains pays africains, notamment l'Angola, le Mozambique et le Gabon, à développer leur secteur énergétique national, en premier lieu par le biais de la «réalisation de projets pétroliers et gaziers».
Le Président a également touché au développement de l'industrie nucléaire du continent, le secteur énergétique où la
«Nous proposons à nos partenaires africains de créer "clefs en main" une industrie toute entière. Les accords sur la coopération dans l'exploration pacifique de l'atome sont signés avec un nombre de pays de la région, alors que nous réalisons déjà des projets pratiques avec certains d'entre eux», a assuré M.http://fr.sputniknews.com/international/20180726/1037380077.html">Poutine.
Dans le cadre du processus de l’organisation du premier Recensement Général des Entreprises au Niger, l’Institut National de la Statistique (INS), en partenariat avec la Banque Mondiale et en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, poursuit la mise en œuvre de ses actions de sensibilisation et d’information auprès des responsables des entreprises par secteur d’activités. Ainsi, après les entreprises de la branche du Commerce le mardi dernier, ce jeudi 20 janvier 2022, c’est au tour des entreprises de la branche de Fabrication-Bâtiment et Travaux Publics de suivre les explications sur la question.
A cette occasion, M. Sani Oumarou, Secrétaire Général de l’INS par Intérim, a, dans le discours d’ouverture de cette rencontre, rappelé l’importance de ce recensement pour le Niger mais aussi pour les entreprises elles-mêmes. « Le Niger, à travers l'Institut National de la Statistique (INS), organise, en effet, cette année, avec l'appui financier de la Banque Mondiale, le premier Recensement Général des Entreprises (ReGEN). Cette importante opération est une source de données socioéconomiques qui permettra de disposer, de façon exhaustive, de données sur le poids et les caractéristiques des unités économiques, aussi bien modernes qu'informelles, pour ainsi contribuer à mieux comprendre la dynamique de l'économie de notre pays. Le ReGEN constitue aussi un instrument précieux pour l'élaboration des programmes de promotion du secteur productif », a-t-il déclaré.
L’objectif de ces rencontres, a-t-il précisé, c’est d’informer et de sensibiliser mais aussi et surtout de mobiliser les différents acteurs pour leur adhésion à l’opération. « Pour la réussite de cette opération, il a été prévu des rencontres d'information et de sensibilisation des opérateurs économiques dans toutes les régions du Niger. L'enjeu est d'adresser à ces chefs d'entreprises une communication bien adaptée aux différentes branches de l'activité économique au Niger et de lever les différents freins à leur collaboration au ReGen», a ajouté M. Sani Oumarou.
Il s'agit, pour l'INS, a-t-il poursuivi, de poser la base d'un dialogue, permanent et fructueux, avec les principaux opérateurs économiques, les principales entreprises de notre pays, du secteur formel comme du secteur informel, dont la contribution dans le développement économique du Niger est capitale, nécessaire et indispensable.
Il a ainsi saisi cette occasion pour inviter les différents acteurs, notamment les chefs d’entreprises, à répondre avec exactitude aux questions qui leur seront adressées en vue de permettre à notre pays de disposer des données dans le secteur d’entreprise au Niger.
Il a rappelé que son institution noue avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCNI) un partenariat franc de longue date. «Je voudrais vous dire, à toutes et à tous, que le partenariat qui nous lie avec la CCIN vous concerne. Je voudrais demander aux chefs d'entreprises, quel que soit le secteur d'activité dans lequel ils opèrent, qu'il soit formel ou informel, quelle que soit leur branche d'activité, de se joindre à la CCIN et à l'INS pour la réussite de ce recensement. Je voudrais leur demander de collaborer aux opérations de collecte des données, de répondre, correctement et honnêtement, aux questions qui leur seront posées au cours de cette importante opération qu'est le ReGEN », a-t-il souhaité, avant de rassurer les différents acteurs que toutes les données statistiques, collectées au cours de toutes les opérations de collecte et autres enquêtes, sont protégées.
« Je voudrais, surtout, vous rassurer et vous indiquer que toutes les données statistiques collectées au cours de toutes nos opérations de collecte, et autres enquêtes, sont protégées par la loi n° 2004-011 du 30 Mars 2004 modifiée et complétée par la loi n° 2014-66 du 5 Novembre 2014, notamment sur le secret statistique. Mesdames et Messieurs les chefs d'Entreprises, c'est pour cela que nous vous lançons un vibrant appel pour que vous nous rejoignez et que vous collaborez, étroitement, avec la CCIN et avec I'INS pour que notre pays puisse disposer de statistiques, d'indicateurs économiques, et d'agrégats macroéconomiques fiables et de qualité. Unissons donc nos efforts, travaillons ensemble, main dans la main, mobilisons-nous, pour que notre pays, le Niger, notre CCIN, nos entreprises, nos opérateurs économiques, soient parmi ceux qui réussissent », dit-il.
Ainsi, pendant une journée, les différents acteurs suivront des communications en français et en langues nationales en vue de mieux être édifiés, sensibilisés et informés sur toute cette opération. Dans les jours à venir, les acteurs des autres branches seront également conviés au même exercice afin de toucher le maximum d’entreprises des secteurs divers.
Notre pays, le Niger, se prépare pour l’organisation de son Premier Recensement Général des Entreprises. Cette opération sera conduite par l’Institut National de la Statistique (INS) en collaboration avec la chambre du Commerce et d’Industrie du Niger. C’est la Banque Mondiale qui est le partenaire technique et financier de cette opération dont l’objectif est l’identification des entreprises de toutes les branches d’activités formelle ou informelle sur toute l’étendue du territoire. Après les entreprises des branches BTP et fabrication, c’est au tour de la branche service de suivre les explications de ce processus. L’activité se déroule à l’hôtel Bravia de Niamey sous la supervision de l’INS, de la Chambre du Commerce et des Représentants des organisations socioprofessionnelles des commerçants et entrepreneurs.
A cette troisième rencontre destinée aux entreprises de la branche service, le Secrétaire Général par intérim de l’INS M. Sani Oumarou a saisi l’opportunité pour décliner les objectifs de cette opération. Il a aussi, invité les acteurs évoluant dans le secteur à collaborer afin de permettre à notre pays de disposer des données fiables sur les entreprises au Niger.
« Cette importante opération est une source de données socioéconomiques qui permettra de disposer, de façon exhaustive, de données sur le poids et les caractéristiques des unités économiques, aussi bien modernes qu’informelles, pour ainsi contribuer à mieux comprendre la dynamique de l’économie de notre pays. Le ReGEN constitue aussi un instrument précieux pour l’élaboration des programmes de promotion du secteur productif. Pour la réussite de cette opération, il a été prévu, des rencontres d’information et de sensibilisation des opérateurs économiques dans toutes les régions du Niger. L’enjeu est d’adresser à ces chefs d’entreprises, une communication bien adaptée aux différentes branches de l’activité économique au Niger et de lever les différents freins à leur collaboration au ReGEN », a déclaré M. Sani Oumarou. Il précisé que cette opération est une occasion pour l’INS, de poser la base d’un dialogue, permanent et fructueux, avec les principaux opérateurs économiques, les principales entreprises de notre pays, du secteur formel, comme du l’informel, dont la contribution, dans le développement économique du Niger, est capitale, nécessaire et indispensable.
« Je voudrais demander, aux chefs d’entreprises, quel que soit le secteur d’activité dans lequel ils opèrent, qu’il soit formel ou informel, quelle que soit leur branche d’activité, de se joindre à la CCIN et à l’INS, pour la réussite de ce recensement. Je voudrais aussi vous demander de collaborer aux opérations de collecte des données, de répondre, correctement aux questions qui vous seront posées au cours de cette importante opération qu’est le ReGEN. Je voudrais, surtout, vous rassurer, et vous indiquer que, toutes les données statistiques, collectées au cours de toutes nos opérations de collecte, et autres enquêtes, sont protégées par la loi n° 2004-011 du 30 Mars 2004 modifiée et complétée par la loi n° 2014-66 du 5 Novembre 2014, notamment sur le secret statistique. Unissons donc nos efforts, travaillons ensemble, main dans la main, mobilisons-nous, pour que notre pays, le Niger, notre CCIN, nos entreprises, nos opérateurs économiques, soient parmi ceux qui réussissent », a-t-il dit.
Du 9 au 10 mai 2023, Niamey la capitale nigérienne accueille la première édition des «Journées portuaires de l’Hinterland » du port autonome de Cotonou. L’édition est placée sous le thème, « le commerce transfrontalier face à la compétitivité portuaire ». L’objectif est d’offrir un creuset d’échanges entre la communauté portuaire du Bénin, les pouvoirs publics et les acteurs économiques des pays de l’Hinterland, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans le but de consolider et renforcer les relations.
Dans ses propos liminaires, le directeur général du port autonome de Cotonou, M. Joris THYS a rappelé que depuis environ 5 ans, le port autonome de Cotonou a amorcé des reformes à travers son plan directeur qui se décline en différents projets. En effet, a-t-il expliqué, il s’agit des projets de modernisation et d’installations portuaires qui ont pour objectif d’offrir des services plus compétitifs à la clientèle. « C’est l’occasion pour le port de Cotonou d’être plus proche de ses partenaires de l’Hinterland et de renforcer ainsi ses relations commerciales », a-t-il déclaré. Pour M. Joris THYS la particularité de cette journée consiste à réunir tous les partenaires de l’Hinterland afin d’examiner et trouver des solutions liées aux difficultés de transit et d’utilisation du corridor béninois. Ainsi, «durant ces deux jours nous allons réfléchir ensemble et trouver des approches de solutions sur les questions qui nous lient au port de Cotonou à travers des thématiques élaborées à cet effet », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs souligné que les débats autour des panels et de la table ronde porteront sur les chantiers de la compétitivité portuaire. La journée constitue ainsi une fenêtre ouverte pour les opérateurs économiques, afin de participer sans être physiquement présent à Cotonou, au processus du développement du port de Cotonou.
Pour sa part le représentant du Secrétaire général de la Chambre de commerce et de l’industrie du Niger M. Toudou Boubacar a indiqué que la tenue des « Journées portuaires de l’Hinterland » à Niamey témoigne de l’intérêt que le port autonome de Cotonou accorde au renforcement des relations commerciales entre le Bénin et le Niger en particulier avec les opérateurs économiques du Niger , auquel il ne cesse de renouveler sa confiance. «Ceci montre également l’engagement des autorités portuaires de s’orienter vers une nouvelle dynamique visant à exploiter pleinement toutes les possibilités commerciales qui existent entre nos deux pays », a dit M. Toudou Boubacar. En effet, a-t-il poursuivi, le port autonome de Cotonou offre la plateforme commerciale la plus opportune et la plus compétitive pour le Niger. A titre illustratif, a noté M. Toudou Boubacar, le passage frontalier Benin-Niger est l’un des plus fréquenté avec un trafic quotidien estimé à plus de 1000 véhicules. Il a enfin souligné que cette édition Journées portuaires de l’Hinterland permet d’informer les opérateurs économiques des avancées et des nouvelles procédures au port de Cotonou. De même, elle permet de mieux comprendre les difficultés que rencontrent les pays de l’Hinterland afin d’apporter des solutions.
Le premier président de la Cour des Comptes, Pr. Oumarou Narey, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la première réunion annuelle conjointe des commissions techniques du Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques de l’Afrique Francophone sub-Saharienne (CREFIAF). L’objectif assigné à cette rencontre est de faire le point de la mise en œuvre des plans de travail annuel (PTA) 2022 des deux commissions techniques adoptés lors de la vingtième réunion du comité régional du renforcement institutionnel.
Lors de la réunion, le premier président de la Cour des Comptes, Pr. Oumarou Narey s’est réjoui du choix porté sur l’institution qu’il préside pour abriter cette importante rencontre qui regroupe l’ensemble des membres des deux commissions à savoir la commission chargée du renforcement institutionnel et des questions du genre et la commission en charge du renforcement des capacités professionnelles. Ces commissions techniques ont été mises en place pour la mise en œuvre du plan stratégique 2019-2024 du CREFIAF, adopté en décembre 2018 par l’assemblée générale tenue à Ouagadougou.
De façon spécifique, il a fait savoir que chaque commission technique aura à évaluer sur le mi-parcours le PTA 2022, de le réviser au besoin, de finaliser des projets d’outils en cours d’élaboration, et de valider certains livrables. Pr Oumarou Narey a indiqué que ces activités s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2019-2024 qui vise à renforcer les capacités des institutions supérieures de contrôle des finances publiques des Etats membres.
Le premier président de la Cour des Comptes a enfin exhorté les participants à être attentifs, participatifs et assidus au sein des différentes commissions. Pour sa part, la présidente de chambre à la Cour des Comptes du Bénin, Mme Nathalie Nguéma, a rappelé que deux commissions techniques ont été créées, en remplacement des quatre groupes de travail technique lors de la huitième assemblée générale du CREFIAF tenue du 19 au 21 décembre 2018 à Ouagadougou. Il s’agit a-t-elle précisé, de la commission technique en charge du renforcement des capacités professionnelles dont la présidence est confiée à la Cour des Comptes du Sénégal et qui a pour mandat d’aider les ISC du CREAFIAF à bâtir des compétences professionnelles dans l’utilisation des normes et la pratique de l’audit dans le secteur public. Il y a aussi la commission de renforcement institutionnel et des questions de genre dont l’ISC du Gabon assure la présidence et qui a pour mandat de poursuivre la mise sur pied des stratégies de renforcement des capacités institutionnelles et des questions de genre.
Pour assurer l’efficacité des commissions techniques, a-t-elle ajouté, le manuel de procédure des commissions techniques a prévu la tenue au moins de deux réunions par an afin d’assurer un suivi des activités et d’apporter, en temps opportun, les correctifs et orientations nécessaires pour l’atteinte des objectifs.
Mme Nathalie Nguéma a indiqué que le CREFIAF a besoin d’un souffle nouveau car immense est l’œuvre à réaliser en matière de renforcement des capacités de ses membres afin que ses ISC membres soient en mesure d’améliorer le sort des citoyens de leurs pays conformément aux normes de l’INTOSAI et plus précisément l’ISSAI 12.
De son côté, le représentant du CREFIAF, M. Célestin N’Gung a affirmé que le retour progressif à la vie normale, suite à la pandémie de la covid-19, permettra au CREFIAF de redynamiser davantage ses activités et de fixer un nouveau cap, celui de contribuer à l’instauration de la bonne gouvernance au sein de la communauté des IST membres de la prestigieuse organisation mondiale du CREFIAF. Il a en plus rappelé que les commissions techniques ont vu le jour lors de la 18ème réunion de CRI organisée les 14 et 15 novembre 2019 à Yaoundé. Lesdites commissions ont vu leur cadre de travaux approuvé, recadré et adopté par le Comité Régional du Renforcement Institutionnel (CRII).
L’amphithéâtre du siège du syndicat national des agents des douanes (SNAD), abrite depuis le mardi 22 septembre 2020, un séminaire de formation sur les contributions internes et externes du programme anti-corruption et promotion de l’intégrité (A-CPI) de l’Organisation mondiale des douanes (OMD). Un séminaire qu’organise la direction générale des douanes avec le soutien de ses partenaires. C’est le directeur général des douanes qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, en présence de plusieurs invités, agents des douanes de tous grades, opérateurs économiques, commissionnaires en douane et autres acteurs de la chaîne logistique.
Cette série de formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2019-2023 de l’administration des douanes, qui prévoit à son axe stratégique 3, le développement organisationnel et le leadership sur l’éthique et la bonne gouvernance. C’est dans ce cadre, a rappelé le directeur général des douanes, dans son discours d’ouverture, que la douane nigérienne a adhéré à partir de février 2020, au programme Anti-corruption et Promotion de l’intégrité (A+CPI) qui s’adresse aux administrateurs membres de l’OMD se trouvant à différents stades de leur processus de promotion de l’intégrité.
« Conformément aux objectifs du programme A+CPI, la cible des efforts menés est la corruption au sein de l’administration douanière et les opérations douanières en particulier », a ajouté le directeur général des douanes, le colonel Abdallah Harouna.
Pour le colonel Abdallah., la corruption dans les douanes ne se produit pas en vase clos ; il s’agit, souvent, d’un problème de société beaucoup plus vaste et impliquant des acteurs multiples.
Bien auparavant, c’est le directeur régional des douanes Niamey-Tillabéry, le colonel Abou Oubandawaki, qui a pris la parole pour souhaiter la chaleureuse bienvenue aux participants tout en espérant qu’ils seront à la hauteur des attentes placées en eux par tous les acteurs du milieu de la douane.
Cette première réunion s’inscrit dans le cadre d’une série de séminaires de réflexion autour du programme Anti-corruption et de Promotion de l’intégrité (A+CPI) de l’Organisation mondiale des douanes. C’est un programme qui couvre dix-sept (17) pays à travers le monde et qui vise à faire face à ce fléau qui gangrène nos sociétés, c'est-à-dire la corruption. Ce séminaire, qui durera trois jours, regroupe en plus des agents des Douanes de tous grades venus de toutes les régions du pays, des collaborateurs quotidiens des douaniers que sont les opérateurs économiques, les commissionnaires en douanes, les acteurs de la chaîne logistique ou encore les établissements bancaires.
Au cours de cette réunion, plusieurs thématiques aussi riches que variés, seront abordés par les participants, dont, entres autres, le programme d’intégrité et d’anticorruption de l’OMD ; les outils relatifs à la mise en œuvre de la déclaration d’Arusha révisée et incluant le guide pour le développement de l’éthique (GDE) ; les stratégies et mesures anti-corruption au Niger ou encore le plan d’action en matière d’anti-corruption au sein des douanes. Aussi, les participants seront amenés à faire l’état des lieux des pratiques corruptives au sein de la société en général et au sein de la douane en particulier et d’y proposer des pistes de solutions pour y remédier.
Lancé en janvier 2019, le Programme anti-corruption et promotion de l’intégrité des douanes (A-CPI) est une réponse aux coûts notoirement élevés de la corruption dans les douanes. Ce programme a pour but d’améliorer l’environnement économique en matière d’échanges transfrontaliers dans certains pays membres de l’OMD, en apportant des modifications au contexte opérationnel et administratif de façon à restreindre les comportements entachés de corruption et à promouvoir la bonne gouvernance dans les opérations et l’administration douanières. Ces modifications s’inspirent et s’inscrivent dans la logique des dix facteurs principaux de la Déclaration d’Arusha révisée, concernant la bonne gouvernance et l’éthique en matière douanière.
La Déclaration d'Arusha révisée de l'OMD fournit aux administrations des douanes une approche pratique aux politiques de prévention de la corruption », tel que stipulé à l'article 5 de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). La Déclaration d’Arusha révisée est également conforme aux articles 7 (Secteur public), 8 (Codes de conduite des agents publics) et 10 (Rapports publics) de la CNUCC, et comprend un certain nombre d’éléments de la Convention relatifs à la transparence et au dialogue avec le secteur privé. Le Programme A-CPI constitue également un mécanisme important permettant aux membres de l’OMD de respecter leurs engagements au titre du chapitre VI de la CNUCC (Assistance technique et échange d’informations).
A la veille de chaque mois de ramadan, les autorités nigériennes, et en particulier le ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé, engagent des concertations avec les acteurs concernés par la question pour permettre aux musulmans d’accomplir le jeûne dans de conditions acceptables. Cette année encore, le ministre du Commerce, M. Sadou Seydou n’a pas dérogé à la tradition. Il a rencontré, hier matin à Niamey, les opérateurs économiques, les associations de défense des consommateurs et les responsables de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Niger. L’objectif assigné à cette rencontre qui se tient 3 semaines avant le début du mois de Ramadan, est de s’assurer de la disponibilité des marchandises, mais aussi de mettre un frein aux hausses injustifiées des prix pendant ce mois de dévotion et de prières pour les musulmans du pays.
A cette occasion, le Ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé a regretté la tendance haussière, injustifiée des prix de plusieurs produits de grande consommation, malgré leur disponibilité. Sadou Seydou a demandé aux operateurs économiques de prendre les dispositions nécessaires pour garantir un approvisionnement régulier du marché national et de prévenir ainsi les ruptures de stocks de produits de grande consommation à cette période. «Dans cette situation exceptionnelle et difficile pour les consommateurs, je vous demande, comme l’exige notre religion, d’aider vos concitoyens en veillant à la stabilité des prix sur le marché», a-t-il plaidé.
Le ministre Sadou Seydou a invité par ailleurs les opérateurs économiques à entreprendre d’autres initiatives qu’ils ont l’habitude de mettre en œuvre «pour aider vos frères et sœurs en Islam à mieux gérer cette période particulière et à accomplir le jeûne dans de meilleurs conditions». Il a rappelé que le gouvernement a d’ores et déjà pris des dispositions pour soutenir les consommateurs, avec notamment la mise en vente à prix modéré de 76.662 tonnes de céréales en 2021. Il est aussi prévu, assure le ministre du Commerce, la mise en vente dans les mêmes conditions de 2.530 tonnes de sucre granulé, plus les dispositions prises auprès des pays de transit afin de faciliter le passage des camions à destination du Niger.
M. Sadou Seydou a interpellé les représentants des associations de défense des droits des consommateurs et des organisations syndicales à «plus d’implication et de collaboration pendant ce mois de Ramadan afin que nous puissions ensemble juguler toute tentative de spéculation». Car, a-t-il déclaré, il est unanimement reconnu que le mois de Ramadan constitue une période de forte consommation de produits de première nécessité, ce qui conduit souvent à la hausse de leurs prix et à la rupture des stocks sur le marché.
Pour sa part, le président national du syndicat national des commerçants du Niger, M. Samaila Hatimou dit Illa Mai Aya, a remercié le ministre pour l’initiation de cette rencontre. Selon lui, indépendamment du mois de Ramadan, il est important que les opérateurs économiques trouvent des solutions tendant à diminuer les prix à cause de la crise du corona qui a négativement impacté l’économie et les bourses des consommateurs. «En cette veille de Ramadan, il y’a beaucoup de gens dont les commerces sont en faillite et qui n’ont pas de moyens pour se nourrir. C’est une double raison de demander aux gens d’amener et de vendre les produits à des prix acceptables pour soutenir la consommation», a-t-il dit.
En ce qui concerne les grossistes, le président national du syndicat national des commerçants du Niger a affirmé qu’ils n’ont aucun problème à pratiquer les prix du marché. Mais, a-t-il poursuivi, ce sont les revendeurs de quartiers qui augmentent le plus souvent les prix de vente au consommateur final. M. SamailaHatimou dit Illa Mai Aya a appelé ces derniers à respecter les mesures prises par le gouvernement. Il a enfin indiqué qu’un comité est mis en place annuellement pour sensibiliser les opérateurs économiques sur la pratique de prix justes. «Cette année, ce comité va aussi se rendre chez les distributeurs de quartiers pour les sensibiliser sur les prix à pratiquer, surtout en ce mois béni de ramadan», a–t-il conclu.
Plusieurs délégués des différents marchés et des structures de commerçants se sont exprimés sur le sujet et ont appelé le ministre à sortir au cours du mois de Ramadan, comme il a l’habitude, pour s’enquérir des prix réels pratiqués sur les différents marchés de la capitale.
Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou a rencontré le vendredi 5 Août 2022 à Niamey, les partenaires techniques et financiers du Niger et les différents ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques basés au Niger. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la préparation et l’organisation de la table ronde pour le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026 du Niger. L’objectif de cette assise est d’informer les partenaires du Niger sur le processus de préparation de cette table ronde dont le but est de mettre en place les stratégies nécessaires pour mobiliser les ressources prévues pour la mise en œuvre du PDES.
Dans ses propos liminaires, le ministre du Plan, a rappelé que, le PDES 2022-2026 a été adopté par le gouvernement le 10 juin 2022 et son dispositif institutionnel mis était en place le 22 juin 2022. La prochaine et importante étape, a-t-il indiqué, est, maintenant, l’organisation d’une table ronde pour la mobilisation des ressources nécessaires prévues dans le document global. Cette table ronde, a précisé le ministre du Plan, est prévue en décembre 2022 à Paris. Les différentes notes conceptuelles et les TDR de ladite activité sont déjà élaborés par le Ministère du plan. Dr Rabiou Abdou a, à cet effet souligné que la réussite de cette table ronde s’apprécie notamment, à travers la qualité de la documentation à présenter, la qualité de son organisation, le niveau de représentation des invités, le montant des annonces et promesses faites par les partenaires.
Ains, pour atteindre ces objectifs, a indiqué le ministre du Plan, il faut satisfaire toutes les diligences dans les meilleurs délais. Il s’agit notamment, entre autres de la mise en place du comité ad ’hoc de préparation de la table ronde, (celui-ci, a déjà été mis en place par arrêté du Premier ministre) ; la production des documents de la Table Ronde. «Le document du PDES 2022 2026 (constitué des Volumes I, II, et III) étant élaboré et mis sur les sites web du Ministère du Plan, du Ministère des Finances et de l’INS ; il reste à produire la synthèse du document du PDES 2022-2026 ; le volume IV, qui est dédié aux études de faisabilité des principaux projets structurants du PDES 2022-2026 ; les présentations PowerPoint en fonction des thématiques retenues par le comité d’organisation ; l’agenda de la table ronde ; le projet de discours du Président de la République ; un film documentaire sur le Niger ; le spot publicitaire de la table ronde ; les badges et pins en fonction du nombre et du niveau des invités», a précisé le Ministre du Plan.
L’autre aspect du processus est l’organisation des missions de plaidoyer et de mobilisation des ressources. A cet effet, plusieurs équipes conduites par les membres du Gouvernement seront constituées pour des missions selon les axes suivants : Amérique, Europe, Asie et Afrique. Il est prévu également l’organisation d’un événement parallèle sur le secteur privé. A ce niveau, Dr Rabiou Abdou a souligné que, la préparation du forum des investisseurs sera placée sous la responsabilité conjointe du ministre du Commerce et celui de l’Industrie. «Le gouvernement sera appuyé dans ce cadre par la Société Financière Internationale (SFI). A cet effet, les deux ministères prépareront une communication qui mettra en exergue le climat des affaires au Niger, les projets et aussi les possibilités d’investissements au Niger. L’accent sera mis à la fois sur le Partenariat Public-Privé (PPP) et sur le partenariat entre le Privé nigérien et le secteur privé étranger», a-t-il expliqué.
En dernier point, c’est la tenue de la Table Ronde. Elle se tiendra, a annoncé le ministre du Plan, en début décembre 2022 à Paris, en France. «A cet effet, il est attendu des partenaires au développement de la table ronde l’appui technique et financier nécessaire pour l’organisation dudit événement ; la sensibilisation de vos plus hautes autorités pour leur mobilisation à un plus haut niveau ; la participation effective et significative au financement du PDES. Nous sommes également ouverts pour recueillir vos attentes et vos conseils en vue d’une meilleure organisation de cette Table Ronde», a conclu Dr Rabiou Abdou.
En prélude au 7ème Forum pour la révolution verte en Afrique (AGRF) qui se déroule de lundi à vendredi à Abidjan, Dr Kymseyinga Savadogo, chercheur à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) a défini les ‘’causes du retard’’ des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans le domaine de l’agro-alimentaire. Participant à la session parallèle au 7è Forum de l’AGRF autour du thème ‘’renforcer la recherche pour transformer l’agriculture dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre’’, Dr Kymseyinga a relevé deux ‘’facteurs’’ qui font trainer la transformation agricole dans ces deux espaces du continent.
Il s’agit de ‘’l’évidence empirique montrant que les pays francophones d’Afrique font effectivement face à des défis spécifiques en termes de capacité et de résultats de recherche agro-alimentaire et des causes hypothétiques des faiblesses de la recherche agro-alimentaire’’ a souligné le chercheur.
Pour Dr Kymseyinga Savadogo, ‘’le faible soutien à la recherche, la capacité en recherche faible du fait du manque de soutien, la capacité en recherche faible en conséquence du manque de soutien et le faible output de la recherche’’ constituent les causes de ‘’l’évidence empirique’’.
Le Groupe Bank Of Africa (BOA) coté à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a présenté, le 7 avril 2022, à Abidjan, ses résultats de l’exercice de l’annuel 2021. Des résultats jugés très satisfaisants, par M. Abderrazzak Zebdani, Directeur Général Adjoint du Groupe, le vendredi 15 avril 2022, lors de la conférence de presse par visioconférence avec une trentaine de journalistes issus des six (6) pays où sont implémentées les BOA cotées à la BRVM. Le Directeur Général Adjoint du groupe a également saisi cette occasion pour relever un certain nombre de défis.
C’est pour la 6ème fois consécutive que le Groupe Bank Of Africa procède à cet exercice pour la présentation des résultats de toutes les filiales cotées à la BRVM. Elles sont au nombre de six (6) implantées dans six (6) pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, et le Sénégal. L’objectif dudit exercice est de faire le bilan de l’exercice annuel. Pour cette année, il s’est agi pour le Groupe, d’analyser les évolutions sur les crédits, sur les dépôts, sur les dotations nettes pour risques, sur les résultats nets et sur la performance globale sur 3 exercices (2019-2021).
«L’exercice 2021 marque l’aboutissement du plan triennal 2019-2021 de nos banques dont les objectifs ont été fortement contrariés par l’épidémie de COVID- 19. Parmi nos axes de développement stratégiques, figurait la transformation bilancielle avec une exposition plus soutenue des crédits sur le segment de la PME. Celle-ci a été volontairement ralentie à cause des difficultés économiques engendrées par la pandémie», souligne le communiqué de presse publié à cet effet.
Pour cette période, les priorités ont été fixées autour de quatre points essentiels à savoir l’accompagnement de la clientèle sur le maintien des lignes de financement et la restructuration d’encours de prêts ; le développement du portefeuille sur les secteurs économiques résilients à la pandémie ; l’accélération du développement des canaux digitaux ; le développement des opérations de Trade Finance à travers les corridors du Groupe aussi bien en Afrique qu’en Asie (BMCE Shanghai) ou encore en Europe (BOA-FRANCE) et à Dubaï (BMCE Dubaï).
«D’un point de vue commercial, nous relèverons en 2021, pour nos filiales cotées, une croissance des dépôts de +11,5% à 3.150 milliards de francs CFA, et une progression plus modeste de + 3,6% à 2 064 milliards de francs CFA pour les crédits. L’essentiel des provisions pour risques a été constaté en 2020 avec une dotation de 38 milliards de francs CFA en forte hausse de +46%, suivie d’une baisse de -35% en 2021 à 24,8 milliards de francs CFA. La masse bénéficiaire 2021 des banques cotées du Groupe s’affiche en hausse de +27% à 77 milliards de francs CFA en 2021, permettant ainsi de payer des dividendes bruts de 43,5 milliards de francs CFA en progression de +21% par rapport à 2020», indique le communiqué de presse.
Le résultat relève que BOA-MALI reste une exception, toujours en période de convalescence, avec l’essentiel de la croissance de son Résultat Brut d’Exploitation (+14,7%) qui vient combler le déficit de provisions constatées sur les Immobilisations Hors Exploitation (IHE) depuis déjà 2 exercices, avec un plan d’assainissement global devant aboutir en 2022. Enfin, cette embellie des fondamentaux des banques a été correctement récompensée par le marché bousier, avec des performances de cours variant dans une fourchette de +32% à +65,3% pour l’année 2021. «La performance cumulée globale (hors BOA MALI) sur 3 exercices (2019-2021) des valeurs BOA, y compris dividendes, s’établit entre +39% et +61%, soit une performance annuelle moyenne comprise entre +12,8% et +19,4%», précise le communiqué.
Lors de la conférence de presse, qui est aussi, la troisième du genre, les journalistes ont posé plusieurs questions dont l’essentielles portent sur les défis, les raisons qui expliquent la hausse du résultat obtenu et l’impact de la pandémie et de l’insécurité sur les activités des filiales. A toutes les questions qui ont été posées, le Directeur Général Adjoint a trouvé des réponses justes à la grande satisfaction des journalistes. M. Abderrazzak Zebdani, a souligné en conclusion que les principaux défis sont la bancarisation et la digitalisation. A ce niveau, il a souligné que des efforts sont en train d’être faits pour faire face à ces deux situations. Il a au terme de cette conférence de presse présenté les salutations du Directeur Général et de ses collègues à leurs clients pour la confiance et leur fidélité. Il s’est réjoui de la qualité des services offerts par les filiales avant de réitérer tout l’engagement et la détermination du groupe BOA à assurer des services de qualité.
Il faut aussi noter que le Groupe BANK OF AFRICA est aujourd’hui implanté dans 18 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo et Sénégal), 8 en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Tanzanie, Rwanda), en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en France. Le Groupe BANK OF AFRICA est majoritairement détenu par BANK OF AFRICA BMCE Bank, 3ème banque au Maroc. Celle-ci apporte un puissant soutien stratégique et opérationnel au Groupe BOA, ainsi qu’un accès direct à des marchés internationaux grâce à sa présence en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Né il y a 35 ans, le Groupe BANK OF AFRICA compte aujourd’hui près de 6.500 collaborateurs. Il présente, au 31 décembre 2021, un total de bilan consolidé de 9,4 milliards d’euros et enregistre à cette date un bénéfice net consolidé de 164,5 millions d’euros, dont 105,3 millions d’euros part du Groupe.
L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste a organisé, le jeudi 8 juillet 2021 dans ses locaux à Niamey, un point de presse en vue de présenter le contenu du Rapport annuel d'activités pour l'année 2020 de l'ARCEP. L’un des principaux chiffres à retenir est qu’en 2019, l'ensemble des opérateurs de téléphonie mobile ont réalisé un chiffre d’affaires de deux Cent Trente Deux Milliards Huit Cent Soixante Dix Sept Millions Cinquante Sept Mille Trente Trois Francs (232 877 057 033 FCFA) selon la présidente du Conseil National de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (CNRCEP), Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani.
A l’entame du point de presse, la présidente du CNRCEP a précisé que l'exercice 2020 a été particulièrement marqué par la fulgurante irruption de la pandémie du virus de la COVID-19, entachant du coup le fonctionnement normal de nombreuses structures. Ainsi, cette crise sanitaire a affecté les activités de régulation notamment le contrôle de qualité des services de communications électroniques menées par I'ARCEP. Toutefois, dit-elle, les communications électroniques ont constitué un des maillons importants de la riposte contre cette pandémie.
Selon Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani, au cours de cet exercice 2020, le parc d'abonnés fixes a connu une baisse de 18.952 abonnés par rapport à l'année 2019 soit 11,4%. Le parc d'abonnés mobiles a quant à lui connu une hausse de 860.703 abonnés soit 7,5% par rapport à l'année 2019. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 53,64%, soit une hausse de 1,74 point, par rapport à 2019, alors que le taux de pénétration de la téléphonie fixe est de 0,64%, soit une baisse de 0,38 point pour la même période.
L'accès global à Internet qui est de 30,10% a connu une progression de 5,57 points par rapport à l'exercice 2019. Le chiffre d'affaires de l'ensemble des opérateurs est de Deux Cent Trente Deux Milliards Huit Cent Soixante Dix Sept Millions Cinquante Sept Mille Trente Trois Francs (232 877 057 033 FCFA).
Pour ce qui est de l'activité postale, outre l'opérateur historique Niger Poste, le secteur est constitué de deux (2) opérateurs légalement reconnus et est toujours marqué par la persistance d'une concurrence déloyale. En 2020, le chiffre d'affaires des trois opérateurs réunis s'élève à 3.160.034.515 Fcfa.
Par ailleurs, Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani a rappelé qu’au cours de l'exercice 2020, l'Autorité de Régulation a effectué cinq (5) missions d'inspection de sites radioélectriques et de contrôle du spectre à Niamey, Zinder, Maradi, Dosso, Tillabéri et à la frontière Niger-Benin. Un contrôle des tarifs des offres de services proposés aux consommateurs par les opérateurs a été également effectué. «Pour s'assurer du respect par les opérateurs de l'obligation de la publication de leurs offres techniques et tarifaires d'interconnexion, I'ARCEP a procédé à plusieurs vérifications sur leurs sites au cours du même exercice», a déclaré la présidente du CNRCEP. Outre les contrôles des obligations susmentionnés, le contrôle de l'Autorité de Régulation a porté sur l’identification des abonnés, le paiement des différentes redevances (fréquences, numérotation, régulation, accès universel et formation) ; le respect de la forme juridique et de l'actionnariat ; la souscription à une police d'assurance couvrant les risques ; la mise en place d'une comptabilité analytique ; la gratuité de l'acheminement des appels d'urgence.
Afin de bien déterminer les tendances du marché, la présidente de CNRCEP a notifié que l'ARCEP a analysé les données statistiques produites avec la collaboration des opérateurs des secteurs des communications électroniques et de la Poste. Au 31 décembre 2020, le secteur des communications électroniques dénombre quatre (4) opérateurs titulaires de licence d'établissement et d'exploitation des réseaux et services de télécommunications ouverts au public et un (1) opérateur détenteur de licence d'infrastructures de télécommunications.
Dans la quête permanente d'amélioration des performances des secteurs des communications électroniques et de la Poste, l'Autorité de Régulation a formulé quelques recommandations, notamment la suppression de la TATTIE pour stimuler les investissements dans le secteur des communications électroniques; l’élaboration d’un plan national (ou une stratégie nationale) du Haut débit pour créer les conditions de déploiement des infrastructures adéquates visant à accélérer l'introduction de services innovants haut débit ; l’accélération de l'adoption des textes règlementaires relatifs au secteur postal, etc.
Le directeur général de la Banque Agricole du Niger (BAGRI), M. Lawal Mossi a procédé hier, au lancement de la plateforme e-commerce « kahabou ». Cette plateforme est le fruit d’un partenariat entre le programme de développement des Nations Unies (PNUD) et la BAGRI. Elle vise à connecter les petits producteurs aux grands acheteurs du secteur agroalimentaire. Aussi, elle constitue un moyen qui va faciliter aux producteurs l’accès aux marchés à des prix équilibrés pour sécuriser leurs revenus. Ce lancement s’est déroulé en présence de la cheffe de bureau du PNUD Mme Aziza Albachir.
La plateforme e-commerce « kahabou » a pour cible les institutions publiques et privées à même de conduire de grande opération d’achats de céréales. La phase pilote est de 6 mois et va concerner 4 communes de la région de Dosso à savoir : Yelou, Loga, Falwel et Doutchi.
Le directeur général de la BAGRI a confié que la nécessité de concevoir la plateforme e-commerce « kahabou » est née de la période du covid-19 pendant laquelle les producteurs et les marchés ont été séparés. Il fallait a-t-il expliqué avoir un outil, une plateforme qui pourra mettre en relation les producteurs, les acheteurs mais également les Co-distributeurs. « C’est en ce sens a dit M. Lawal Mossi que nous avons sollicité auprès du PNUD le financement de cette plateforme qui constitue un instrument important ».
Relativement à la phase d’opérationnalisation, il a annoncé que le contact a été pris avec un consultant pour qu’il déroule une feuille de route afin qu’elle soit opérationnelle le plus rapidement possible. « Si aujourd’hui on pourra commander 200 tonnes de riz ; 1000 tonnes de mil ; 400 tonnes de sorgho à travers la plateforme nous atteindrons nos objectifs », a estimé le directeur général de la BAGRI.
En fin, M. Lawal Mossi a remercié les 4 communes ciblées et qui ont voulu participer à cette phase pilote de 6 mois.
En amont, la cheffe de bureau du PNUD a précisé que cette plateforme, la première du genre au Niger, va permettre, à terme, de centraliser les échanges agricoles au niveau national.
Elle a par la suite relevé que les mesures prises au niveau national et international pour enrayer la COVID-19 ont été contraignantes pour le commerce agricole, source de revenu directe ou indirecte pour près de 80% de la population, en majorité rurale. D’où a dit Mme Aziza Albachir la nécessité de mettre en place des modes alternatifs de transaction pour faire face, à la fois à la crise sanitaire et aux défis structurels de développement du secteur agricole nigérien.
En effet pour la cheffe de bureau du PNUD, le recours à l’outil digital qui encourage la bancarisation du secteur et la pénétration du numérique sur l’ensemble du territoire nigérien porte l’opportunité de recueillir en temps réel des données fiables de suivi de l’évolution du secteur permettant de mieux orienter la décision politique et le soutien au développement agricole du Niger. « Nous savons compter sur vos différents apports à travers des achats via la plateforme », a conclu Mme Aziza Albachir.
Après ces deux interventions, il a été présenté la plateforme e-commerce « kahabou » qui est accessible sur le site « www.kahabou.com».
La décision de la Cour suprême du Kenya d'annuler la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta "honore l'Afrique", a déclaré lundi le chef de l'Union africaine (UA), le président guinéen Alpha Condé.
"C'est un comportement qui honore l'Afrique et prouve que désormais la démocratie s'installe sur le continent", a indiqué le président Condé dans un communiqué, après l'annulation vendredi du scrutin présidentiel kényan du 8 août. L'UA "apprécie l'esprit de maturité et de responsabilité de tous les acteurs du processus qui ont préféré les voies légales à la violence". "L'Afrique sera ce que nous voudrions qu'elle soit et la preuve est aujourd'hui faite que les Africains peuvent se comprendre pour préserver l'essentiel: la paix et la quiétude des citoyens", a ajouté le chef de l'UA. L'organisation suit "avec un intérêt particulier le déroulement de la situation au Kenya" et "appelle à nouveau le peuple kényan et les acteurs politiques, à la retenue et au sens de la responsabilité dans l'organisation" d'un nouveau scrutin présidentiel dans les deux mois. Saisie par l'opposant Raila Odinga, la Cour suprême a relevé vendredi des "irrégularités" dans la transmission des résultats, et invalidé la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta (54,27% des voix), dont l'annonce s'était accompagnée de manifestations et d'émeutes violemment réprimées par la police, faisant au moins 21 morts. (Belga) 04 septembre 2017 Source : http://www.rtl.be/info/monde/
La Cour d’Appel de Niamey s’est réunie hier, 27 janvier 2021 pour une audience consacrée à la cérémonie de prestation de serment d’un agent de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE). Il s’agit notamement du Chef de département Comptabilité et Finance, M. Amadou Mamane Assoumane, nommé le 10 décembre 2020 par décision du Directeur Général de l’ARSE. La présente prestation de serment est une obligation légale conforme à l’article 12 de la loi portant création de l’ARSE qui stipule que «le Directeur Général, ainsi que les directeurs sectoriels sont obligés de prêter serment avant de prendre fonction».
Loin d’être un simple cérémonial, la prestation de serment est un acte qui doit guider l’assermenté dans toutes les actions qu’il pose dans le cadre de sa fonction. C’est pourquoi, M. Kamaye Mahamadou, Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey a, dans sa réquisition au président de cette Institution judiciaire, précisé que le serment parle de probité, d’indépendance, du respect des lois et règlements et de l’honneur. Ces mots sont chargés de signification, en ce sens qu’ils constituent un repère pour l’action. «Ce serment exige alors de M. Amadou Mamane Assoumane d’exercer ses fonctions en toute honnêteté, en toute loyauté et en toute incorruptibilité. Les conditions légales étant remplies, je requiers vous receviez le récipiendaire en son serment et que vous le renvoyiez dans l’exercice de ses fonctions», a souligné le substitut général près la Cour d’Appel de Niamey.
Après cette réquisition du Substitut général, le Premier président de la Cour d’Appel, M. Sabi Abdourahamane Gayakoye a rappelé à l’intéressé la formule du serment en ces termes : «Je jure d’exercer mes fonctions avec probité et indépendance, de respecter et faire respecter les lois et règlements ; en cas de parjure que je subisse la rigueur de la loi». C’est par cette formule que le Chef de département Comptabilité et Finance de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie, M. Amadou Mamane Assoumane a prêté serment en levant sa main droite et prononçant : «je le jure».
Dans une dépêche de Xinhua, la toute officielle Agence de presse chinoise, en date du jeudi 9 janvier 2014, après avoir relevé la forte croissance de l’économie du Niger en 2013 grâce aux recettes pétrolières, il est souligné que « le Niger et la Chine ont conclu des discussions engagées depuis longtemps entre le ministère nigérien du Plan avec Ex-Im Bank de Chine. C’est notamment un accord de prêt de l’ordre de deux milliards de dollars-environ 1 000 milliards de FCFA, ‘pour servir à des investissements d’infrastructures de nature à accélérer le développement de notre pays’, selon le ministre d’Etat nigérien en charge de la Coopération, M. Bazoum Mohamed. ». C’est on ne peut plus limpide. Le débat sur le montant réel de ce prêt est définitivement clos, en principe. Reste tout simplement à tirer les conséquences et interpeller les cachotiers. Car, quand un gouvernement cache un milliard de dollars (environ cinq cent milliards de FCFA) au peuple, ce n’est pas pour rien. Bien au contraire.
Cette révélation de Xinhua confirme les propos de Hama Amadou qui, au cours de la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’interpellation du ministre de l’intérieur Hassoumi Massoudou suite à la destitution de Oumarou Moumouni Dogari de la présidence du Conseil de ville de Niamey par arrêté, a parlé d’un prêt de 2 milliards de dollars. L’on se rappelle comment, à l’époque, le débat fut pollué, du sommet de l’Etat, y compris le Premier ministre Bridji Rafini, sur cet accord de prêt et les conditions insup- portables pour le Niger, en particulier l’hypothèque du pétrole nigérien sur des décennies, en plus du montant. Pourquoi le Gouvernement nigérien a caché le montant de ce prêt au peuple nigérien ? Qu’a-t-il fait du second milliard de dollars caché pendant longtemps aux citoyens nigériens ? Telles sont les questions que les nigériens se posent. Et légitimement. Car avant tout, c’est en leur nom que l’accord a été contracté, et que ce sont eux qui vont le rembourser au prix le plus fort. A l’époque, Hama Amadou a été traité de tous les noms. Finalement, ce serait sous la contrainte que le gouvernement est sorti pour reconnaitre du bout des lèvres le montant de 2 milliards et bien d’autres prêts auprès de la même banque. Les menteurs sont connus. Les nigériens aimeraient bien savoir où est passé le second milliard caché aux nigériens avec une intention criminelle avérée. Sinon, pourquoi le cacher ? Est-ce que c’est cet argent qui aurait servi à débaucher bien de députés et d’hommes politiques pour leur allégeance au pouvoir de Mahamadou Issoufou ?
Bazoum Mohamed, ministre de la Coopération à l’époque, cité par Xinhua, disait que ce prêt était destiné « à des investissements d’infrastructures de nature à accélérer le développement de notre pays ». Aujourd’hui, Bazoum est président de la République. Les nigériens attendent de lui une clarification, c’est leur droit le plus absolu. Tout comme le sort réservé aux ressources tirées du pétrole. Les deux questions semblent manifestement liées si l’hypothèque du pétrole nigérien sur des décennies est avérée. Cette affaire fait grincer des dents au sein du PNDS Tarayya. C’est l’affaire d’un appui financier d’une importante somme. Au PNDS, on parle d’une dizaine de milliards de FCFA qu’un pays ami du Niger aurait apporté comme appui financier à la campagne de Bazoum Mohamed pendant l’élection présidentielle. L’information fait, aujourd’hui, le tour des salons feutrés de la capitale.
Selon des sources proches d’une chancellerie étrangère à Niamey, cette manne financière n’aurait pas été, intégralement, versée dans les caisses du parti. Vérifiée auprès d’une source interne au PNDS, le ‘’percepteur’’ de la manne n’aurait versé que quelques deux (2) milliards dans la campagne. L’essentiel de l’appui financier aurait pris une autre destination. La direction de campagne de Bazoum Mohamed avait-elle connaissance de l’appui financier ?
Non, rétorque notre source. Car, c’était une véritable omerta qui couvrait l’affaire. Pour elle (la source), même le candidat ignorait le montant exact de l’appui. Qui est ce glouton qui aurait empoché cet important appui financier ?
Les supputations vont bon train dans certains salons feutrés de Niamey. Ce qui est certain, c’est une affaire qui est en train de couver au sein du PNDS. Il semble, d’ailleurs, que lorsque le Président Bazoum Mohamed aurait appris le montant dégagé par le pays ami, il aurait été désagréablement surpris. Surtout que, certains prestataires de sa campagne n’auraient toujours pas été payés.
En tout état de cause, les jours à venir nous édifieront davantage !
C’est désormais chose faite ! L’hôtel Gawèye de Niamey ne fait plus désormais partie du patrimoine national depuis ce vendredi 14 avril 2023. La signature de la mise en concession de la première grande infrastructure hôtelière étatique s’est déroulée en effet ce vendredi entre le ministre de la Culture du tourisme et de l’artisanat et le PDG du groupe Bravia, en présence du représentant de l’Agence nigérienne pour la promotion des investissements et des projets stratégiques. Par cet accord de concession en partenariat-public-privé (PPP), le groupe Bravia prendra en charge la gestion exclusive de l’hôtel sur une durée de 28 ans ! En contrepartie, le groupe s’est engagé à entreprendre des travaux de rénovation en profondeur pour faire de l’hôtel un complexe aux normes et standards internationaux. Quelles sont les retombées financières tirées par l’Etat de cette transaction ?
A quoi le gouvernement compte-t-il consacrer ces ressources ? Quelle est la part de l’Etat dans les bénéfices générés par l’exploitation de l’hôtel ?
Ce sont là autant de zones d’ombre qui ne seront jamais peut-être éclairées au Niger qui doivent juste se réjouir du fait qu’on leur a retapé l’hôtel qui était dans un état de délabrement avancé du fait de son abandon par l’Etat.
Cette mise en concession de l’hôtel Gawèye va tout au plus permettre de requinquer l’infrastructure et de sauver les emplois menacés. C’est tout ! Pour le reste, les bénéficiaires des retombées directes de la transaction, ils peuvent être considérés comme des bienheureux. Et pour cause, ils vont se remplir les poches à travers ce bradage ‘’d’un bijou national’’, pour reprendre l’expression de cet ancien cadre du mouvement syndical nigérien, Issoufou Boubacar Kado Magagi, qui n’a pas manqué d’exprimer son indignation et sa tristesse face à cette privatisation de l’hôtel.
‘’C’est dommage que l’hôtel Gaweye, un bijou national, qui a toute une histoire, une légende, soit entre les mains des capitalistes étrangers. C’est une grande perte pour le Niger, un échec de gestion pour le ministère en charge du Tourisme et de l’hôtellerie. Au Niger, il n’existe pas un hôtel aussi bien situé, bien bâti, qui dispose des fondations aussi solides que l’hôtel Gawèye’’, déploré Issoufou Kado à travers un post sur sa page Facebook. Pour lui, le repreneur a fait une bonne affaire, en dépit du montant qu’il juge très élevé des investissements annoncés pour la restauration de cet hôtel bien bâti.
En nous dépossédant de l’hôtel Gawèye, le régime de la Renaissance a finalement décidé de briser toutes les limites fixées par les régimes précédents pour la préservation de notre patrimoine national. Et Issoufou Kado de prévenir que ‘’l’appétit vient en mangeant !’’, exhortant (les Nigériens ?) à ‘’une vigilance accrue pour sauver les autres bijoux nationaux’’. Quels autres bijoux, serions- nous tentés de demander au syndicaliste ?
Quels autres bijoux restentils encore à privatiser, après l’aéroport international Diori Hamani cédé à la société turque SUMMA pour une durée de 33 ans, les magasins sous-douanes et ses succursales rétrocédés à la société française Bolloré Logistic pour une durée indéterminée, etc. ?
La confection des plaques minéralogiques de véhicules et autres engins à deux roues, la confection du permis de conduire, etc. ; nombre de prestations délivrées à l’époque par les services de l’Etat sont depuis l’avènement des Renaissants au pouvoir confiées à des sociétés privées qui s’enrichissent sur le dos des pauvres citoyens. Ce n’est pas tout ! Ce régime des Renaissants n’a-t-il pas aussi détruit plusieurs édifices publics tenant lieu de services de l’Etat pour la construction de complexes hôteliers privés et autres centres de rencontres internationales ? Nos ressources du sous-sol ne sont-elles pas également compromises depuis l’avènement de camarades roses au pouvoir dont les Nigériens ont découvert avec amertume aujourd’hui le vrai visage.
L’idéologie socialiste qu’ils prétendaient incarner n’était que du vernis, un appât pour duper le peuple nigérien. Sous le règne Issoufou, beaucoup de biens de notre pays ont été compris. Le règne Bazoum poursuivra dans la même lancée ce travail d’appauvrissement du pays à travers le bradage de ses biens et services. Après l’hôtel Gawèye, il y aura certainement d’autres bijoux nationaux, de moindre valeur peut-être, mais des bijoux quand même !
Contrairement aux semaines précédentes, les prix des produits agricoles sur les marchés suivis affichent une stabilité de la semaine 23 au 29 Novembre 2022, selon le Bulletin hebdomadaire N° 680 du Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA). Cette stabilité s’est caractérisée par une invariance des prix moyens nationaux du mil, du maïs et du riz importé et même une baisse du prix du sorgho (-3%). Cette situation, en dépit de la continuité de l’opération de la collecte des produits pour la reconstitution des stocks, est liée à une amélioration de l’offre des différents produits sur les marchés suivis.
Comparé à la même période de l’année passée (2021), excepté le prix moyen du sorgho qui a baissé légèrement de 1%, ceux du reste des céréales ont connu des hausses : 3% pour le riz importé et 1% chacun pour le mil et le maïs. En comparaison avec la moyenne des cinq dernières années (2017/2021) à la même période, les prix moyens des produits présentent les variations suivantes : +21% pour le mil et le sorgho, +22% pour le maïs et toujours +9% pour le riz importé.
Le Mil
Contrairement à la semaine précédente, le prix moyen actuel du sac de mil d’environ 100 Kg n’a pas enregistré de changement par rapport à son niveau de la semaine passée. Etabli à 25.328 FCFA précédemment il est seulement à 25.204 FCFA. Cela résulte de l’équilibre observé entre son offre et sa demande. Par rapport à la même période de 2021, le prix moyen national actuel affiche aussi une hausse de 1% et à la moyenne des cinq dernières années (2017/ 2021), une hausse de 21%.
Au niveau national, le prix le plus bas (18 620 FCFA) est observé sur les marchés de Tanout tandis que le prix le plus élevé (39.000FCFA) est toujours collecté sur le marché d’Iferouāne. Sur les marchés de la capitale Niamey, le prix moyen du sac de mil de 100 Kg est en hausse de 1%, comparé à la semaine passée. Il se vend entre 26.000 et 27 000 FCFA selon les marchés.
Le Sorgho
Contrairement aux prix moyens des autres céréales, celui du sac d’environ 100 Kg de sorgho a accusé une baisse de 3% par rapport à la semaine passée. De 23.620 FCFA il est descendu à 22.965 FCFA. Cette situation est liée à la récolte locale qui bat son plein et influe sur les marchés et les prix. Comparé à l’année précédente (2021) et à la moyenne des cinq dernières années (2017/ 2021), le prix moyen du sorgho affiche respectivement une baisse de 1% et une hausse de 21%.
Au plan national, le prix du sac le plus bas (15.200 FCFA), est enregistré sur le marché de Kassama, pendant que le prix le plus élevé (35.000 FCFA) est observé sur le marché d’Arlit. Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de sorgho accuse une légère baisse de 1% comparativement à la semaine passée. Il s’obtient entre 25.000 FCFA et 26.000 FCFA selon les marchés.
Le Maïs
A l’instar des prix moyens du mil et du riz, celui du sac d’environ 100 Kg de maïs affiche aussi une invariance comparativement à la semaine passée, en raison de l’équilibre observé entre son offre et sa demande. De 24.070FCFA précédemment, il est établi à seulement 24.033FCFA. Comparé à la même période de l’année 2021 et par rapport à la moyenne quinquennale (2017/2021), le prix moyen de cette spéculation présente des hausses respectives de 1% et 22%.
Au niveau national, le prix du sac de 100 kg le plus bas 20.000 FCFA est collecté sur presque tous les marchés suivis de la capitale et les marchés de Torodi, Téra, Kirtachi, Mangaizé, Birni et Diffa et le plus élevé 32.000 FCFA est relevé sur le marché d’Agadez. A Niamey, le prix moyen de cette céréale a connu une baisse négligeable de 1% par rapport à son niveau de la semaine passée. Il varie de 20.000 à 21.000 FCFA selon les marchés.
Le Riz importé
Cette semaine non plus, le prix moyen national du riz importé n’a pas enregistré un changement, du fait de l’équilibre observé entre son offre et sa demande sur les marchés suivis. Le prix moyen national de sac de 50 Kg s’établit à 22.965FCFA cette semaine contre 22.953FCFA la semaine précédente. Comparé à l’année passée (2021) à la même période et à la moyenne quinquennale (2017/2021), le prix du sac de 50 kg est en hausse de 3% et 9% respectivement.
Au niveau national, le prix du sac de 50 Kg le moins cher (20.000) FCFA, est pratiqué sur les marchés de Doutchi, Téra et Abala tandis que le plus cher (26.000) FCFA, est collecté sur ceux de Tanout Iferouāne et Kourni. A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé est resté inchangé, comparé à son niveau de la semaine précédente. Il est à 23.000 FCFA sur tous les marchés suivis de la capitale.
Le projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka vient d’achever des ateliers communaux en vue de sélectionner cinq (5) villages dans chacune des trois communes retenues dans la région de Tillaberi que sont Ouallam, Tondi Kandia et Fillingué. Les villages ainsi retenus bénéficieront durant deux (2) ans des activités de Cash For Work.
«La présente phase marque le point de départ de la mise en œuvre du dispositif opérationnel du travail contre argent ou Cash For Work dans les communes de la région», a déclaré M. Kalla Ibrahim, Représentant régional du Projet Filets Sociaux II Wadata Talaka à Tillaberi.
A titre illustratif, 5 villages ont été choisis à Ouallam où 550 personnes vont travailler pendant deux mois et seront payées par quinzaine. «Chaque jour travaillé correspondra à 1.300 FCFA. Le travailleur ordinaire va se retrouver avec 19.500FCFA à la fin de la quinzaine. Si on fait les calculs sur les deux mois, il bénéficiera de 78.000 FCFA et le chef d’équipe aura 1.500FCFA par jour soit 90.000 FCFA sur les deux mois», a-t-il précisé.
Le choix des villages se fait suivant des critères préalablement définis. Les ateliers se déroulent en présence des autorités administratives et coutumières, des directeurs départementaux de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Environnement, du Plan et un représentant de la Cellule Crise Alimentaire.
Le Représentant Régional du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka a lancé un appel à l’endroit des populations bénéficiaires pour qu’elles s’approprient de cette activité. «Les ouvrages vont être réalisés et les infrastructures (routes ou les classes) seront aussi réhabilitées ou encore les bandes pare-feux seront construites pour protéger le pâturage. En un mot, toutes les activités rentrent dans le cadre de l’intérêt de la communauté», a indiqué M. Kalla Ibrahim. «C’est un travail que les communautés font pour elles-mêmes et nous les payons pour subvenir aux besoins de la famille, renforcer leur résilience face à la pénurie alimentaire», a-t-il conclu.
Le Cash For Work, est une des composantes phares du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata dont les résultats ont été fortement appréciés par le gouvernement et ses partenaires en particulier la Banque Mondiale au regard du succès enregistré et sa forte capacité à contribuer au renforcement de la résilience des populations à faire face aux chocs climatiques avec l’épineuse question des déficits alimentaires.
Au Niger, précisément à Niamey, depuis l’avènement du boom pétrolier, les stations d’essence ne font que pulluler la capitale, A telle enseigne que probablement à chaque 100m se trouve une station. Se basant sur une telle échelle l’on se demande notamment combien de stations compte-t-on à Niamey ? A ce titre la ville coquète (Niamey) comptait à elle seule 168 stations en 2013. De cette date à aujourd’hui combien de stations ont poussé ? Au lieu de susciter un sentiment de satisfaction pour les nigériens, ce chiffre se doit d’engendrer plutôt un sentiment d’inquiétude démesurée, car, en plus de leur nombre exorbitant, ces stations d’essence continuent à pousser comme des champignons et sans aucun respect des normes.
Aujourd’hui il n’est un secret pour personne que notre capitale est truffée de stations d’essence. Il suffit juste de se balader dans les environs pour constater de visu ce phénomène. En effet Niamey compte aujourd’hui un nombre exorbitant de Stations d’essence. Conséquemment un tel chiffre ne peut qu’engendrer un sentiment d’inquiétude et de peur constante chez l’ensemble des nigériens, quand l’on sait ce que cela représente comme danger. Au delà de leur multitude, ceux-ci sont notamment disposés d’une façon anarchique. Pourtant l’ancien ministre du pétrole, Foumakoye Gado précisait à ce point en février 2013 qu’il devait y avoir entre les stations, les institutions tel la présidence de la république, la primature et les camps militaires une distance de 1000m pendant que de nos jours elles sont de 100m entre certains établissements. Logiquement, il doit également y avoir une distance de 1000m entre les habitats et ces stations. Malheureusement l’on rencontre souvent des stations jumelées à des maisons ou proches les unes des autres. C’est le cas de la station en cours de construction au rond-point wadata et la station Totale qui s’y trouve. Quel charivari !
Comble de stupéfaction, certains nigériens se trouvant souvent dans des situations financières alarmantes vont jusqu’à céder la seule résidence qu’ils détiennent à certains opérateurs économiques. En effet, ils se font les poches pleines dans ce deal. Il fautcependant noter que ces maisons et parcelles sont vendues aux gurus des hydrocarbures. Raison pour laquelle ces derniers sont prêts à payer quel qu’il soit, le prix que leur proposent les propriétaires de terrains. Quoique l’on dise, ces parcelles se vendent excessivement chers. L’essentiel pour ces gurus est de pouvoir s’approprier la parcelle. Par ailleurs, il ya des nigériens, devenus accro à l’argent et n’étant sous aucune pression financière, mais qui liquident leur terrain à ces derniers, Sans se soucier notamment de l’impact sécuritaire que cela peut causer en cas d’incendie ou de sorties improviste des scolaires, qui parfois pris de colère tentent de tout saccager sur leur passage. Qu’en est-il du camion citerne qui a pris feu en faisant une hécatombe au quartier Aéroport ? L’on se rappelle à même titre la marche anti-Charli qui s’est produite dans notre pays, précisément à Niamey et Zinder. Ce jour là, explique un témoin de la scène résidant sur le boulevard Mali Béro, « je croyais être en période de guerre. Moi, j’ai cru que c’était le dernier. En effet il ya une station d’essence juste collée à ma maison, et c’est celle là que les protestants voulaient coute que coute faire sauter. Imaginez-vous un peu ce que cela crée comme panique. » En dépit de cette inquiétude permanente et le risque que courent l’ensemble des nigériens vis-à-vis de cette situation, les autorités les plus hautes, en charge de la matière ne disent mot et pire encore continuent de délivrer des licences de construction aux opérateurs économiques tout en ayant conscience de la hausse des stations et de leur emplacement illégal. L’essentiel pour eux est d’engranger des économies au péril de la vie des citoyens. Il faut cependant noter à ce point, que les responsables premiers de cette situation sont entre autre ceux qui délivrent les licences de construction des stations. Quoique l’on dise à ce sujet, il est important de notifier que cette pratique est contradictoire aux normes, portant construction des stations d’essence. Ainsi donc, Que font justement les autorités censés constater les infractions et délits, en vue notamment de réprimer ceux qui exercent cette pratique déloyale ? Malheureusement il est difficile que celui qui a le fouet se fouette lui-même.
Niamey à l’instar des autres capitales, enregistre de plus en plus un nombre croissant de stations-services. Une situation qui s’explique en partie par le fait que notre pays est devenu producteur de pétrole. C’est ainsi que les privés se sont investis aux côtés de l’Etat nigérien pour développer ce secteur et en tirer profit et d’autre part, pour participer à la lutte contre le chômage à travers la création de nombreux emplois aux jeunes. Toutefois, cette activité n’est pas sans conséquence car ces stations se trouvent parfois proches des endroits très fréquentés notamment les établissements scolaires, les marchés, ou des habitations ce qui constitue un risque dans la sécurité des riverains. D’où le nécessité pour les investisseurs de respecter les lois prévues et aux autorités de faire respecter cette règlementation en vue de mieux protéger la vie de nos concitoyens.
La réalité saute à l’œil. Il suffit de faire un petit tour pour constater comment les stations ne font que pousser comme des champignons dans notre capitale notamment sur les grandes voies, les carrefours et dans tous les quartiers de Niamey. Les chiffres ont plus que doublé en l’espace de quelques années avec des connotations locales ou impérialistes. Ces stations-services sont installées presque tous les 200 à 500 m voire face à face. Cette multiplication des stations est dans une certaine mesure une facilité pour le client qui s’approvisionne sans grande difficulté et une opportunité pour les jeunes pour trouver du travail. A propos de cette situation, les avis sont partagés. Mais ce qui semble plus inquiétant, c’est que malgré cet effort vers la modernisation, l’on constate parallèlement la vente illégale de carburant même dans la capitale. Une activité à multiples conséquences.
Pour le président de l’Association de défense des droits des consommateurs (ADDC-Wadata), M. Maman Nouri, la prolifération des stations-services est une évidence ici à Niamey en ce sens que notre capitale est en train de devenir une sorte de poudrière. Il s’est inquiété surtout de la cohabitation entre les stations-services et les habitations. Pire, il a fait remarquer que des habitations sont cassées ou raser pour installer des nouvelles stations-services. Expliquant cette densité remarquable, il a cité l’exemple du tronçon rond-point Harobanda au cimetière route Torodi, une distance de près de cinq km, avec 17 stations installées. Selon M. Maman Nouri, compte tenu du fait que de la nature de ce liquide qui est très inflammable, il est urgent de faire en sorte que la réglementation soit aussi en conformité avec notre mode de vie afin d’épargner la vie des riverains. Il a souligné la nécessité de réexaminer certaines dispositions de ces règlements en les adoptant aussi à nos réalités, ou mode vie. « Il y a eu des cas d’incendie, comme c’est le cas d’une station située entre l’OPVN et la francophonie, mais nous avons comme l’impression que les leçons ne sont pas tirées.
Pour sa part, le doctorant D. Abdoulaye, usager d’engin roulant, estime que l’installation de ces stations est un signe de la modernisation de la capitale. Il a ajouté que les propriétaires des stations participent à la création d’emplois pour la jeunesse. Selon cet étudiant, avec la multiplication des stations-services est une facilité pour les clients qui ne sont pas obligés d’acheter le carburant dont la qualité est douteuse. Il a assuré que l’utilisation du produit sûr préserve la performance du moteur.
Abdoulaye a précisé toutefois que la multiplication des stations-services peut porter atteinte à la vie et à la sécurité des personnes et des biens parce que ces stations sont généralement construites en plein centre-ville. «En cas d’accident, cela peut avoir des répercussions négatives ». Mais, le doctorant constate que dans les stations, les dispositifs de sécurité sont mis en place pour contrer les incendies. Tout de même, « il y a des risques car en cas de marche ou de tension sociale, les manifestants sont tentés de s’attaquer aux stations. Les stations représentent aussi un risque dans la mesure où elles sont assimilées à un bien étatique », a-t-il expliqué. Selon l’étudiant Abdoulaye, certains pensent aussi que l’installation de stations concoure à enrichir les plus riches et appauvrir les plus pauvres car il y a une différence entre le prix à la pompe et celui du marché noir. C’est pourquoi, « certains clients préfèrent économiser les 100 F CFA en s’approvisionnant sur le marché noir avec des revendeurs installés sur les voies publiques ou les maisons », a-t-il affirmé.
« Outre le carburant, les stations offrent aussi des services comme la vente de l’huile de moteur. C’est aussi un endroit où l’on trouve des boutiques ou alimentations, des journaux. En d’autres termes, ce sont des centres commerciaux qui présentent des avantages pour les usagers. En somme, la création de ces stations génère des emplois, profite à l’Etat, aux promoteurs et aux citoyens », a-t-il expliqué. Relativement aux risques, le doctorant propose la rationalisation du secteur à travers une répartition équilibrée sur le territoire nationale pour faciliter l’accès aux usagers et accompagner l’urbanisation des zones défavorisées.
Selon Elhadji Kabirou, économiste, un usager rencontré, l’avantage de cette activité est qu’elle permet au consommateur de se procurer du carburant (essence ou gaz oil) sans grande difficulté. Même en cas de panne, le client peut vite trouver la solution à la station la plus proche. Toutefois, Elhadji Kabirou a relevé que le plus souvent, les stations sont contiguës aux habitations, ce qui représente un danger pour la population. « Cela expose bien sûr la vie des riverains car il suffit d’une petite étincelle pour que tout explose car l’essence est très inflammable », explique cet interlocuteur. D’après lui, c’est bien d’élaborer des textes mais le plus important est de les respecter ou de les faire respecter afin de sécuriser la vie des citoyens.
La BIA est une des plus vieilles banques commerciales du Niger. Autant dire qu’elle est l’ancêtre du système bancaire au Niger pour avoir, en 1943, participé à l’intermédiation financière dans la commercialisation de l’arachide avec l’ouverture d’un guichet à Magaria (Zinder). C’est donc une banque qui a une longue histoire dans la construction de l’Afrique.
Mais, depuis sa prise de contrôle par la banque centrale populaire (BCP) avec le rachat de la part de l’Etat du Niger, la banque semble changer de philosophie et de politique commerciale pour s’adonner, apparemment, à l’appauvrissement de ses clients. Le 11 juillet 2017, avec Hassoumi Massaoudou à la tête du ministère des Finances, le Niger a vendu ses actions au groupe BCP en abandonnant les nigériens à leur propre sort. Aujourd’hui, les nigériens qui ont ouvert des comptes d’épargne à la BIA ne savent plus où mettre de la tête. Depuis quelques temps, ils ne sont pas autorisés à faire des retraits en dessous de cinquante (50) mille FCFA. C’est dire que si le compte n’est pas crédité de plus de 50000f, le client ne peut pas faire de retrait. Un jour, raconte un client de la banque, il s’est présenté au guichet d’une agence de la Capitale, avec une ordonnance en main, pour pouvoir faire un retrait sur son compte d’épargne, il lui a été indiqué que ce n’est plus possible. Et qu’il lui faut laisser nécessairement cinquante mille francs au minimum, après chaque retrait, dans son compte d’épargne. Heurté à un refus catégorique de retirer son argent, il a demandé l’aide des bonnes volontés présentes dans la banque qui n’ont pas hésité à lui apporter leur soutien financier. Depuis ce jour, la BIA est au centre des débats à Niamey. Selon des sources crédibles, beaucoup de ses clients seraient sur le point de quitter cette banque populaire qui semble travestir sa philosophie. Pour eux, la retenue de cinquante mille francs dans les comptes d’épargne ressemble à une arnaque. Pour cause, hier la retenue était à cinq mille, aujourd’hui elle est à cinquante mille, demain elle sera à combien ? Surtout que les comptes d’épargne sont destinés généralement aux clients lambda.
C'est un titre accrocheur que choisit la revue britannique African Arguments pour célébrer la mémoire de l'ancien président du Botswana décédé le 23 juin à l'âge de 91 ans, et dont les funérailles ont eu lieu ce mercredi 28 juin : « Quett Masire, le grand leader africain dont vous n'avez jamais entendu parler. »
Moins célèbre que ses voisins et contemporains Nelson Mandela ou Robert Mugabe, moins populaire à travers le continent que les Nkrumah, Lumumba et autre Sankara, Ketumale Joni Masire, dit Quett Masire, deuxième président du Botswana (1980-1998), n'en demeure pas moins une source d'inspiration, bien au-delà des frontières de son pays. Et en premier lieu, une référence en matière de gouvernance. Il n'est pas rare de voir invoqué le « miracle botswanais » pour qualifier la prospérité de ce petit pays de près de 2,5 millions d'habitants bordé par l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et la Namibie, et qui a su accumuler les performances. Croissance économique soutenue et durable (6,6 % de hausse du PIB entre 1980 et 2010), faible corruption (le Botswana est classé 35e sur 176 pays selon l'index de perception de la corruption de Transparency International), taux d'alphabétisation et espérance de vie bien plus élevés que la moyenne africaine, redistribution effective des richesses issues de l'exploitation du diamant, dont le Botswana est le premier producteur africain et le deuxième producteur mondial… Ce pays, pauvre à l'indépendance en 1966, est devenu le symbole d'une réussite, dont Quett Masire fut, assurément, l'un des artisans.
De nos jours, les femmes nigériennes s’engagent de plus en plus dans l’entreprenariat pour gagner leur autonomie (financière notamment) mais aussi et surtout pour contribuer à l’économie nationale. Engagées et déterminées, elles se battent quotidiennement pour se faire une place dans un secteur majoritairement masculin. C’est le cas de Salissou Rabia, âgée d’une vingtaine d’années. Titulaire d’un Bac D, actuellement en master d’étude pharmaceutique, elle est la fondatrice de l’entreprise dénommée ‘’Sarah magnétique’’.
L’idée de création de cette entreprise selon Rabia Salissou est qu’elle est passionnée d’entreprendre. «J’ai toujours aimé être mon propre chef, diriger et apprendre de la vie. Très tôt, je voulais être adulte, de faire comme dans les films, d’être autonome à l’âge de 18 ans. C’est après l’obtention de mon bac que j’ai commencé à exercer ce métier», a-t-elle dit. C’est ainsi qu’elle a fait ‘’de petites formations’’ en communication (autoformation). A part ça a poursuivi Salissou Rabia, «je suis dans un monde tout nouveau où je m’efforce de m’adapter, d’apprendre et d’utiliser des outils qui ne relèvent ni de ma formation ni de mon domaine d’apprentissage».
Relativement aux produits mis en vente par la jeune demoiselle, il s’agit notamment de la lingerie fine, des costumes, des pantalons, des parfums et encens, des accessoires de séduction tels que : les perles de hanches, carte de jeu et les articles de décorations.
S’agissant des prix de ces produits, ils sont, selon Rabia Salissou, en fonction du produit. «C’est une tranche de 500F à 35.000F CFA» a-t-elle précisé. Et c’est par le biais des réseaux sociaux que Salissou Rabia arrive à écouler ses produits qui sont très prisés et appréciés par des gens.
En termes de difficultés, cette jeune entrepreneure souligne que la plus grande difficulté à laquelle il faut faire face, c’est d’arrêter de se fixer des limites, en se hissant toujours plus haut et surtout en osant. «Les ambitions ne manquent pas, le mieux c’est de bien garder les pieds sur terre, de ne pas sauter de ‘’coq à l’âne’’»a affirmé Salissou Rabia.
Elle saisit l’opportunité pour lancer un cri de cœur à l’endroit des autorités pour davantage sensibiliser sur la cohésion sociale, la tolérance et surtout sur l’autonomisation des jeunes.
Le rebondissement judiciaire intervenu récemment dans l'affaire de l'uraniumgate, en France, remet au goût du jour ce qu'a été le magistère d'Issoufou Mahamadou. Un vaste scandale qui a, notamment, mis les ressources minières nigériennes sous coupe réglée au profit d'une camarilla de gens qui se sont connus et appréciés dans des transactions mafieuses jusqu'ici non élucidées. Endeavour, la société poursuivie, en France, a un pendant au Niger. C'est la société Endeavour Niger, créée le 25 novembre 2016 et qui, dès le 9 décembre suivant, soit deux semaines seulement après sa création, met le grappin sur trois permis de recherches minières d'une rare importance pour or et substances minérales associées, à Tillabéry pour les deux premiers et à Agadez pour le troisième. La société Endeavour Niger, qui a obtenu ces permis miniers, est en fait une filiale du Groupe Endeavour Mining, la société d'un homme qui n'a pas bonne presse au Niger : Sébastien De Montessus, ancien Viceprésident d'Areva. Au Niger, il fait affaire avec des personnalités politiques nigériennes haut placées à qui il s'associe pour "essorer" le sous-sol nigérien de son or.
Liaisons "incestueuses »
La surprise n'est pas de découvrir cet ancien patron d'Areva derrière Endeavour Mining. La surprise, ce sont ces liaisons " incestueuses " que des personnalités politiques nigériennes, tapies à la présidence de la République, entretiennent avec des hommes d'affaires pour faire main basse sur les ressources minières nigériennes. Car, Mohamed Akotey est le président d'Endeavour Niger. Acteur-clé de la libération des otages d'Arlit, puis de Serge Lazarevic, Mohamed Akotey est un homme de confiance d'Issoufou Mahamadou. Représente-t-il sa propre personne au sein d'Endeavour Niger ou assume- t-il, là aussi, une mission par procuration ? Ministre conseiller et président du Conseil d'administration d'Imouraren, Mohamed Akotey, le président d'Endeavour Niger, n'est point perturbé ou inquiet que son affaire avec Sebastien De Montessus soit sous le coup du conflit d'intérêt ou du trafic d'influence.
Une affaire dans laquelle ceux qui sollicitent sont également ceux qui octroient
Ministre conseiller à la présidence de la République - pas de ces conseillers de pacotille qui n'ont pas l'oreille d'Issoufou Mahamadou - Mohamed Akotey, on peut le dire, s'est octroyé des permis de recherches dans des régions qui ont amplement justifié leur teneur en or. La preuve, entre la création de la filiale nigérienne d'Endeavour Niger et l'obtention des trois permis miniers, il n'y a que deux semaines. Comme si la constitution de la société, intervenue le 25 novembre 2016, était une pure formalité et que les permis miniers convoités étaient, depuis longtemps, promis et préservés pour Endeavour Niger. Sébastien De Montessus ne peut que se frotter les mains d'avoir en face de lui de tels partenaires en affaire. Car, ceux qui sollicitent sont également ceux qui octroient.
Outre Mohamed Akotey, un autre proche, précisément Adou Adam Abdoulakader, un neveu d'Alkache Alhada, actuel ministre de l'intérieur et ancien directeur de Cabinet adjoint d'Issoufou Mahamadou, est dans l'affaire. À la tête d'une modeste société au capital social d'un million dénommée Arbab Mining, ce neveu de l'homme dans le bureau duquel Sébastien De Montessus a fait convoquer Hamma Hamadou, directeur général de la Sopamin à l'époque de l'uraniumgate, siège dans cette équipe de mastodontes en qualité de partenaire associé à part entière. Représente-til l'oncle qui est devenu, depuis quelque peu le ministre de l'Intérieur ? Nul ne le sait encore. Ce qui est certain, il est partenaire d'affaire dans la même société que Sébastien De Montessus et on se demande bien comment a-til pu intégrer un tel clan ?
Dans cette galaxie, une seule entreprise reste non identifiée. Il s'agit de Greenwood Niger, une société dont Le Courrier n'a retrouvé aucune trace. S'agirait-il d'une société écran dont les patrons ne sauraient s'afficher ? On sait également qu'Arbab Mining, qui a son siège social au quartier Poudrière de Niamey, est une présence surprenante parmi ces géants. Par quelles connexions, ce neveu d'Alkache Alhada a pu pénétrer ce réseau et s'imposer comme un partenaire avec qui il faut composer ? Un réseau sur lequel il y a beaucoup à dire, tant la composition est sujette à conjectures.
Cette affaire, qui n'a pas encore révélé toutes ses tortuosités, aurait-elle un lien avec cette obscure société dénommée Xantus qui serait établie à Tortola, dans les Îles vierges britanniques, ce paradis fiscal. Cette société, bénéficiaire de quatre permis de recherches (Dibilo, Dingoaba, Namaga 2 et Boungou), le même jour, dans le département de Téra, région de Tillabéry, pour le lithium et ses substances connexes, est peut-être une autre caverne d'Ali Baba.
La Banque Internationale pour l’Afrique au Niger (BIA-Niger) a procédé, le vendredi 30 décembre 2022, à la remise d’un bloc de trois salles de classes en matériaux définitifs et un bloc administratif qu’elle a réalisé au profit de l’école primaire Lossogoungou 5. Cet appui en infrastructures est le fruit d’un partenariat noué entre la BIA-Niger, le Ministère de l’Education Nationale et la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM). Cette réception des classes a été suivie d’une signature de convention entre les trois partenaires pour un autre projet de construction de classes dans le but d’améliorer les conditions d’apprentissage et sécuriser les écoles contre le phénomène d’incendie.
C’est le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Attamaka Karimou qui a réceptionné ces infrastructures des mains de la Directrice générale de la BIA-Niger, Mme Ango Nana Aïssa en présence du Secrétaire exécutif adjoint de la FIM, M. Ibrahim Weifane, du maire de la commune I, des responsables éducatifs et ceux de la BIA.
Ce geste social de la BIA entre d’une part, dans le cadre de l’amélioration des conditions d’études et d’apprentissage des élèves et d’autre part dans le cadre de l’accompagnement à l’ambitieux projet des plus hautes autorités à savoir ‘’zéro classe en paillotte dans nos établissements scolaires’’. Pour rappel, cette réalisation est le fruit d’un accord signé entre la BIA, la FIM et le MEN le 14 juillet 2022 dont le but était de permettre à l’école Lossogoungou 5, de disposer de classes adaptées pour mettre les élèves et leurs enseignants dans les meilleures conditions.
En remettant ces infrastructures aux bénéficiaires, la Directrice générale de la BIA-Niger s’est réjouie de participer à cette cérémonie pleine de symbole. Elle a expliqué que ce don composé d’un bloc de trois classes est équipé de 75 tables-bancs pour les écoliers, six tableaux noirs, trois bureaux et chaises pour enseignants et six ventilateurs pour un coût de 38.100.000FCFA. «Ce projet que nous finançons cadre parfaitement avec la politique du Président de la République et le programme du gouvernement de relever le défi de zéro écoles classes en paillottes», a-t-elle déclaré.
La Directrice générale de la BIA Niger a rappelé que cette institution financière, filiale du groupe Banque Centrale Populaire du Maroc (BCP), compte parmi les acteurs majeurs du tissu économique du Niger. «Son engagement citoyen s’articule autour de 4 axes d’intervention (social ; entreprenariat ; environnement et culture) où elle investit pour innover dans son modèle, faisant émerger les bases d’une économie responsable. Forte de notre ambition d’aider les populations nigériennes à travers nos activités de responsabilité sociétales d’entreprise, nous nous sommes engagés sur le terrain, dans la création d’un bien-être social avec un impact certain sur la vie et le développement endogène des plus démunis», a-t-elle précisé.
Selon Mme Ango Nana Aïssa, la BIA Niger privilégie désormais, avec ce projet structurant une démarche intégrant systématiquement la qualité de l’enseignement de base, gage d’un avenir beaucoup plus centré sur l’excellence. «Sécurité et éducation, ces deux leviers essentiels au développement des communautés les plus démunies sont en effet indissociables : étudier dans une classe en matériaux définitifs offre la garantie de mieux apprendre que d’être sujet à l’insécurité permanente des classes en paillotes», a-t-elle déclaré.
De son côté, le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Attamaka Karimou a dit que cet important investissement réalisé ainsi que celui annoncé sera réalisé conformément au contenu de la convention qui vient d’être signée. Ces appuis permettront incontestablement de renforcer les conditions d’études des élèves et contribueront à l’amélioration de la qualité de leur éducation. «En cela, votre institution vient de consolider les actions de l’ambitieux programme du Président de la République particulièrement dans le cadre de l’initiative zéro classe en paillottes à Niamey», a-t-il ajouté.
Peu après la réception de ces classes et la signature de la convention, les officiels présents ont visité les infrastructures scolaires réceptionnées dans le cadre de l’amélioration de la qualité d’apprentissage.
Le gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada a présidé le mardi 4 janvier dernier une rencontre dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation et de vulgarisation sur la réforme de la facture certifiée conduite par le Directeur général des impôts. La cérémonie s’est déroulée dans la salle de réunions de la MJC en présence des différents acteurs concernés.
La réforme de la facture certifiée vise entre autres à sécuriser la TVA payée par les consommateurs, à accompagner la bonne gouvernance des entreprises, à assainir le jeu de la concurrence entre contribuables et à améliorer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le gouverneur d’Agadez a indiqué que le financement des priorités du programme de la renaissance acte III du Président de la République, exige la mobilisation des ressources financières conséquentes à travers les contributions fiscales de tous les citoyens. M. Magagi Maman Dada de souligner que la réforme de la facture certifiée comporte aussi des avantages pour les entreprises et les consommateurs.
Le gouverneur d’Agadez a salué cette initiative de la DGI qui vise à partager avec tous les partenaires publics et privés les dispositifs techniques et juridiques mis en place dans le cadre de cette réforme afin que chaque opérateur économique accomplisse ses obligations fiscales conformément à la règlementation en vigueur. C’est pourquoi il a invité les consommateurs personnes physiques à réclamer auprès des personnes assujetties, chaque fois et toutes les fois qu’ils effectuent des opérations d’achat de biens et de services, les factures certifiées comportant outre les mentions classiques d’une facture, le numéro d’identification de la machine (NIM) le code SECeF/DGI et le code QR.
Pour sa part déclaré le directeur général des impôts, M. Mahamane Mal Ousmane, a précisé que la DGI continue d’animer des séances de sensibilisation et de formation sur le dispositif technique de la facture certifiée. La DGI, a-t-il souligné, a pris toutes les dispositions nécessaires pour accompagner les opérateurs économiques dans cette migration technologique mutuellement bénéfique.
La réforme de la facture certifiée est instituée par la Loi de Finances 2020 et renforcée par la Loi de finances 2021. «La facture certifiée n’est pas un nouvel impôt», a toutefois expliqué M. Mahamane Mal Ousmane. En effet, aux termes des nouvelles dispositions du Code Général des Impôts (CGI), il est fait obligation aux entreprises de délivrer les factures certifiées à leurs clients lors des différentes transactions qu’elles font. Les factures certifiées sont celles émises via un Système Electronique Certifié de Facturation (SECeF) qui repose sur deux (02) composantes : le Système de Facturation d’Entreprise (SFE) ou logiciel de facturation homologué par la DGI et le Module de Contrôle de Facturation (MCF). Quand ces deux composantes sont réunies dans une seule machine, elle est appelée “Unité de Facturation” (UF).
Le premier bénéfice de la réforme des factures certifiées est l’accroissement efficient des ressources de l’Etat suite à la diminution des manœuvres frauduleuses sur la TVA. Pour les entreprises utilisatrices des SECeF, au plan comptable, il y aura une amélioration certaine de la comptabilité de l’entreprise.
Qu’est-ce que la réforme de la facture certifiée et quels sont les objectifs visés ?
La réforme de la facture certifiée est instituée par la Loi de Finances 2020 et renforcée par la Loi de finances 2021. Les objectifs visés par la réforme sont :
sécuriser la TVA payée par les consommateurs ;
accompagner la bonne gouvernance des entreprises ;
assainir le jeu de la concurrence entre opérateurs économique ; améliorer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale.
Permettez-moi de rappeler à nos chers contribuables que la réforme de la facture certifiée n’est pas un nouvel impôt.
En effet, aux termes des nouvelles dispositions du Code Général des Impôts (CGI), il est fait obligation aux entreprises de délivrer les factures certifiées à leurs clients lors des différentes transactions qu’elles font. Les factures certifiées sont celles émises via un Système Electronique Certifié de Facturation (SECeF). Il est à noter que le SECeF repose sur deux (02) composantes : le Système de Facturation d’Entreprise (SFE) ou logiciel de facturation homologué par la DGI et le Module de Contrôle de Facturation (MCF). Quand ces deux composantes sont réunies dans une seule machine, elle est appelée << Unité de Facturation >> (UF). La loi fait ainsi obligation aux personnes assujetties d’acquérir et d’utiliser le SECeF de son choix au plus tard le 31 août 2021. La liste des fournisseurs SECeF est mise à jour régulièrement sur le site internet de la DGI (www.impots.gouv.ne) au fur et à mesure de nouvelles homologations/certifications de SFE/Machines. Je rappelle que dans le cadre de l’arrêté 473/MF/DGI/ DL/CFI/DIV.L du 20 Novembre 2020 définissant les conditions de commercialisation et de distribution des systèmes électroniques certifiés de facturation (SECeF) au Niger, un avis public à manifestation a été lancé aux opérateurs économiques dans la presse à partir de Janvier 2021.
Quelles sont les conséquences fiscales de cette nouvelle obligation ?
Le législateur dans le souci d’assurer l’égalité de tous devant l’impôt a modifié les articles 16, 251, 368 bis, 368 quinquiès et 953 du Code Général des Impôts pour renforcer l’utilisation de la facture certifiée. On peut retenir notamment qu’une charge n’est déductible à l’ISB que si elle est justifiée par une facture certifiée conformément à l’article 16 sauf dérogation, que la TVA ne peut être déduite que si elle figure sur une facture certifiée conformément à l’article 251 sauf dérogation ; que la délivrance de la facture certifiée est obligatoire sauf à être exposée aux sanctions prévues à l’article 953. Je rappelle que la date limite pour se conformer à l’obligation d’émettre les factures certifiées est le 31 Août 2021 sous peine de sanctions.
Quels sont les bénéfices liés à l’utilisation des SECeF pour l’Etat, les contribuables et pourquoi pas les populations ?
Pour l’Etat, le premier bénéfice de la réforme des factures certifiées est l’accroissement efficient des ressources de l’Etat suite à la diminution des manœuvres frauduleuses sur la TVA. Pour les entreprises utilisatrices des SECeF, au plan comptable, il y aura une amélioration certaine de la comptabilité de l’entreprise. En effet, les recettes issues des ventes sont sécurisées, la gestion des stocks de marchandises est aisée. ; la lutte contre la concurrence déloyale est une réalité : les avantages concurrentiels ne seront plus dictés par la capacité à frauder fiscalement mais plus par le rapport qualité/prix des biens et services commercialisés ; l’authenticité et l’intégrité des opérations d’achat et de vente sont une réalité ; Pour les consommateurs finaux, c’est-à-dire des acheteurs comme vous et moi, en réclamant la facture certifiée, nous sommes sûrs que la TVA que nous avons supportée sur nos achats de biens et de services est versée dans les caisses de l’Etat en même temps cela constitue la preuve juridique de l’achat effectué.
Au terme de cet entretien, quel message souhaiterez-vous adresser à nos compatriotes ?
Je voudrais une fois encore rassurer nos partenaires, les contribuables concernés par la réforme notamment ceux qui sont au régime réel normal et au régime réel simplifié dans un premier temps, que la réforme est vraiment la leur et que la Direction Générale des Impôts notamment la coordination de la réforme (bureau 27 de la Direction Générale des Impôts sise au rond-point du Palais de la Justice, au téléphone +227 88 21 42 11) est à leur disposition pour les assister à rentrer dans la facturation électronique certifiée et à améliorer leur performance. Je voudrais les inviter à être des entreprises citoyennes en adoptant cet outil et en le faisant adopter par leurs partenaires d’affaires en amont pour minimiser les risques fiscaux.
Je voudrais inviter les consommateurs personnes physiques à réclamer auprès des personnes assujetties, chaque fois et toutes les fois qu’ils effectuent des opérations d’achat de biens et de services, les factures certifiées comportant outre les mentions classiques d’une facture, le numéro d’identification de la machine (NIM) le code SECeF/DGI et le code QR.
Je voudrais enfin inviter les fournisseurs actuels et futurs des SECeF que ce soit les fournisseurs de SFE ou les fournisseurs de MCF ou de UF à s’acquitter dûment de leurs obligations auprès des contribuables en les formant et en les assistant comme cela se doit. Dans tous les cas, la DGI veillera au respect des dispositions de leur cahier de charges.
Depuis 2017, la Douane nigérienne est engagée dans un processus de réforme et de modernisation. Ce processus est strictement basé sur la compétence et la performance. Il s’agit de moderniser les structures, les procédures et surtout les ressources humaines pour plus d’efficacité dans le travail. C’est dans ce cadre que la Direction Générale des Douanes, a organisé, en collaboration avec la Banque Mondiale, une cérémonie de remise des résultats d’étude géo-spatiale des unités douanières couplée à la signature des contrats de performances des Chefs de bureau des douanes de plein exercice. Cette activité qui s’est tenue le mardi 2 novembre 2021 à Niamey a été présidée par le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud en présence du Directeur Général des Douanes, le Colonel Harouna Abdallah, des responsables de la douane et des Chefs de bureaux douaniers.
Dans son allocution, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a déclaré que la recherche permanente des voies et moyens pour l'amélioration des performances globales de l'administration des douanes est désormais inscrite dans le processus de pilotage et de gouvernance des services de douanes. «Cela est d'autant plus nécessaire dans le contexte actuel nécessitant des ressources importantes pour le financement des politiques publiques ainsi que des incertitudes permanentes dans la réalisation des objectifs des recettes», a-t-il reconnu.
Concernant le premier acte de la cérémonie, à savoir : l'étude géo-spatiale des unités douanières nigériennes et du flux transfrontalier avec les pays voisins, le ministre dit noter que cette étude permettra sans doute de découvrir de nouvelles agglomérations qui se sont formées, en miroir, tout le long des frontières. «Cela aidera l'administration à envisager un redéploiement des unités douanières vers de nouveaux centres urbains qui se sont créés. A travers cette étude, nous cherchons à maitriser tous les flux commerciaux entrant au Niger afin de capter toutes les recettes qui sont dues sur les marchandises étrangères», a fait savoir le ministre des Finances. Par rapport au deuxième volet de la cérémonie, M. Ahmat Jidoud a également constaté que ‘‘la culture de l'excellence et du résultat est désormais ancrée au sein de l'administration des douanes avec l'instauration des contrats de performance entre le principal représentant de l'administration et les principaux acteurs de la chaine de dédouanement à savoir les chefs de bureau et les vérificateurs en douanes’’.
Pour le ministre, la résolution de cette équation de la contrainte est bien pensée puisque des indicateurs d'évaluation de ces acteurs sont mis en place à partir des données SYDONIA. Le ministre Jidoud a ensuite décliné les multiples intérêts de ces indicateurs. Ils favorisent, d’abord, le respect des procédures douanières, visent la facilitation du commerce et ont la vertu de promouvoir les actes responsables au sein de toute administration. «S'agissant particulièrement de cette question, qui a trait à l'éthique et aux actes responsables dans l'administration publique, qui est clairement exprimée dans le discours d'investiture du Président de la République, Chef de l'Etat, S.E. Mohamed Bazoum, j'engage la Direction Générale des Douanes à mener davantage de réflexions pour lutter efficacement contre la corruption à tous les niveaux de l'administration conformément aux recommandations issues de la Journée de réflexion sur les pratiques corruptives en milieu douanier, tenue le 19 octobre passé», a indiqué le ministre des Finances. Enfin, le ministre des Finances a exprimé la reconnaissance du gouvernement à la Mission de la Banque Mondiale au Niger, pour les appuis multiples et multiformes que la Banque apporte au Pays.
Intervenant auparavant, le Directeur général des Douanes le Colonel Harouna Abdallah a déclaré que l'étude géo spatiale, qui est une sollicitation de l'administration douanière, vise à s'informer sur la situation de nouvelles agglomérations le long des frontières nigériennes en vue de la création de nouvelles unités douanières ou du redéploiement des unités existantes. Il a estimé que les résultats de cette étude permettront, sans nul doute, à la DGD, d'aller vers un meilleur maillage du territoire. «Le ferme engagement des autorités douanières, pour plus de performances, se poursuit à travers les multiples mesures administratives et réformes entreprises depuis quelques années. En effet, après une large utilisation des nouvelles technologies dans les opérations douanières qui débouche sur une dématérialisation progressive des procédures et documents administratifs, aujourd'hui nous voilà à l'ère de l'analyse des données et de la mesure des performances», a noté le DGD.
A partir des données Sydonia, a ajouté le Colonel Abdallah, la douane est désormais capable d'évaluer et de retracer les actes de tous les intervenants dans le processus de dédouanement ayant accès au système. «Chaque action et chaque geste d'un agent peuvent être comparés à une référence et recevoir des notes permettant d'évaluer sa performance et la performance globale de son unité», a-t-il souligné. Le DGD a ensuite notifié aux Chefs de bureau de plein exercice qu’ils seront évalués sur la base des indicateurs dont ils avaient participé à la formulation au cours d'un atelier qui s'est tenu le 9 septembre 2021 à Niamey. Il a ensuite rappelé les 4 indicateurs que sont le taux de prise en charge des marchandises issues du transit; le taux d'apurement des manifestes dans le délai ; la durée moyenne d'accomplissement des formalités douanières et le taux d'efficacité de contrôles des valeurs.
«A travers l'évaluation de vos rendements individuels vous serez guidés à exercer vos prérogatives de premier responsable du bureau et de les placer au centre de la culture de l'excellence dans l'exercice de vos lourdes fonctions», a-t-il fait savoir. «Je sais que l'administration des douanes est attendue sur plusieurs fronts, en particulier sur celui de la lutte contre la corruption», a poursuivi le DGD. Le Colonel Abdallah a ensuite assuré que ces indicateurs concourent effectivement à la promotion de l'intégrité et des actes responsables dans les services opérationnels. «En outre, des actions spécifiques et énergiques que nous avons entreprises pour mettre fin à la violation des règles d'éthique et de déontologie dans le cadre des douanes seront poursuivies de plus belle», a-t-il averti.
L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) a rendu public, hier matin à son siège, les sanctions prononcées lors de sa session du 31 mai 2023 à l’encontre des opérateurs mobiles ne respectant pas leurs engagements de qualité de service. Ces sanctions qui concernent l’ensemble des quatre opérateurs de téléphonie mobile au Niger varient de 1,17 % à 2,38% du chiffre d’affaires de la compagnie sanctionnée, soit des sommes comprises entre 402.499.572 F CFA et 1.363.406.192 F CFA. Les parties sanctionnées ont obligation de verser au trésor national ces sommes qui sont désormais devenues des ressources de l’Etat.
La présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (CNRCEP), Mme Bety Aïchatou Habibou Oumani, a affirmé lors de ce point de presse qu’au regard de la persistance des problèmes de qualité de service observés chez tous les opérateurs, malgré les mises en demeure à eux adressées, l’ARCEP a décidé d’user de son pouvoir de sanction défini à travers l’article 13 de la loi 2018-47. Ces sanctions, a-t-elle dit, tiennent compte des efforts de correction aux inconformités apportées par chaque opérateur.
Ainsi, CELTEL Niger écope d’une amende équivalente à 1,33% de son chiffre d’affaires de l’année précédente, soit un milliard trois cent cinquante-sept millions six cent quatre-vingt-six mille cent cinquante-deux (1 357 686 152) francs CFA, tandis que MOOV AFRICA Niger doit débourser au profit du trésor public quatre cent deux millions quatre cent quatre-vingt-dix-neuf mille cinq cent soixante-douze (402 499 572) de francs CFA, soit 1,17% de son chiffre d’affaires. Niger Télécoms, avec une amende de 2,38% de son chiffre d’affaires, doit alléger ses comptes d’un milliard cent quatre-vingt-dix-sept millions quatre cent vingt-deux mille cent vingt-huit (1 197 422 128) francs CFA. ZAMANI COM est appelé à payer un milliard trois cent soixante-trois million quatre cent six mille cent quatre- vingt-douze (1 363 406 192) FCFA, soit 2,33% de chiffre d’affaires précèdent.
La présidente du CNRCEP a rappelé que l’ARCEP, dans le cadre de sa mission de contrôle de la qualité des services offerts par les réseaux mobiles, a conduit une campagne dans les localités d’Agadez, Balleyara, Birni N’gaoure, Doutchi, Dosso, Madaoua, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillaberi, Zinder et Konni. Il ressort de ce contrôle, a-t-elle indiqué, que tous les opérateurs des téléphones mobiles du Niger dans leur ensemble, ne respectaient pas certaines prescriptions de la décision n°12/ARCEP/CNRCEP/21 du 10 Décembre 2021. « Le constat de cette défaillance a amené l’Autorité de Régulation à prononcer une mise en demeure à l’encontre de ces opérateurs à travers des décisions prises par le CNRCEP le 31 août 2022. Ces décisions ont été modifiées et complétées le 21 octobre 2022 en vue d’adapter le délai de mise en demeure à la nature des corrections d’inconformités exigées aux opérateurs », a expliqué Mme Bety Aïchatou Habibou Oumani. Elle a par ailleurs précise qu’un délai de quatre mois, à compter du 31 août 2022, a été accordé aux opérateurs pour corriger les défaillances constatées.
L’ARCEP a également conduit une nouvelle campagne de mesure du 09 janvier au 20 mars 2023 dans les mêmes localités en vue de vérifier la correction ou non des manquements relevés lors de la première campagne. Ces mesures ont permis de constater que la compagnie CELTEL Niger a réparé 55,68% des « inconformités », soit 49 corrections apportées sur 88. MOOV AFRICA Niger a réparé 51 inconformités sur 82, soit un taux de correction de 62,20%, Niger Télécoms a réparé 18 inconformités sur 87, soit un taux de correction de 20,68%, et ZAMANI COM a réparé 27 inconformités sur 120, soit un taux de correction de 22,5%.
La présidente du CNRCEP a souligné qu’en vertu de l’article 13 de la loi 2018-47, le recouvrement de ces montants qui, sont des ressources de l’Etat, incombe au Ministère en charge des Finances conformément aux procédures de recouvrement en vigueur.
L’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC) a organisé en collaboration avec l’ONG Gret Niger, le 12 octobre 2021 à Niamey, une cérémonie de remise de certificat de conformité pour les unités de transformations des farines infantiles « MISOLA ». C’est le Secrétaire général du ministère du commerce, de l’industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, M. Bako Illiassou qui a présidé cette cérémonie en présence du représentant de la Principauté de Monaco, du Président du Conseil d’Administration de l’ANMC et de plusieurs invités.
Le Secrétaire général du ministère du commerce, de l’industrie et de l’Entreprenariat des jeunes a précisé que cette cérémonie de remise de certificat de conformité tire tout son sens par l’incitation des producteurs et transformateurs des produits locaux à persévérer dans la mise en place des systèmes qualité et à faire certifier leur produits par l’ANMC pour préserver la part du marché national et conquérir les marchés régionaux et internationaux. C’est pourquoi, il a félicité la société « Misola», pour tous les efforts fournis pour avoir fait certifier leur farine infantile fortifiée.
Aussi, M. Bako Illiassou a fait remarquer à la société « Misola» que l’obtention du droit d’usage de la marque nigérienne de conformité fait appel à un entretien régulier de son système qualité car, des audits périodiques de suivi seront organisés par I’ANMC afin de s’assurer de la continuité de la conformité de la farine infantile fortifiée « Misola» certifiée.
Par ailleurs, il a salué l’ONG Gret Niger pour les appuis multiformes ayant facilité le processus de la certification de la farine infantile fortifiée« Misola », avant de remercier les autorités nigériennes pour tous les efforts fourmis en vue d’améliorer la qualité de nos produits locaux.
De son coté, le Directeur général de l’Agence Nigérienne de Normalisation de Métrologie et de Certification (ANMC), M. Zakari Oumarou Abdoul Kader a rappelé qu’elle a pour mission l’élaboration des normes nationales, le suivi de mesure réglementée et l’évaluation de conformité des produits aux normes et règlements techniques en vigueur en République du Niger. Tous ces trois volets sont aujourd’hui opérationnels et mis à la disposition des demandeurs. « Depuis janvier 2019, l’ANMC a certifié plusieurs types de produits locaux dont les emballages cartons, les portes préfabriquées, des produits chimiques et des produits agroalimentaires transformés», a-t-il indiqué.
Aussi, M. Zakari Oumarou Abdoul Kader a précisé que dans la perspective de rassurer les consommateurs sur la qualité des farines infantiles produites dans les unités de transformation alimentaire Misola, l’ONG Gret a signé une convention de certification avec l’ANMC qui lui a permis d’amorcer le processus de certification. « À la fin du processus un audit de certification a été réalisé conformément au règlement général et au règlement particulier de certification des farines infantiles», a-t-il expliqué.
Après cet audit de certification, selon M. Zakari Oumarou Abdoul Kader la farine infantile fortifiée « Misola» a été jugée digne par des experts indépendants tel que prévu par la procédure de certification des produits locaux au Niger, de porter le logo de la marque nigérienne de conformité qui est un gage de qualité qui rassure le consommateur. « C’est une occasion pour moi de féliciter les récipiendaires et de remercier l’ONG Gret Niger, pour la bonne collaboration dans le cadre de la certification de la farine fortifiée des unités de production « Misola », s’est réjoui le DG de l’ANMC.
Pour sa part, le représentant pays de l’ONG Gret au Niger, M. Hainikoye Issa Moussa a rappelé qu’il y a quelques années de cela, les farines infantiles étaient des petites unités et les ventes institutionnelles ne figuraient pas. « C’est pour répondre à cette préoccupation que l’ONG Gret au Niger a entamé cette dynamique d’accompagnement de ce secteur agroalimentaire en collaboration avec la coordination de l’association Misola et aujourd’hui on est au niveau de la cueillette des fruits de cet effort avec l’appui de certaines partenaires comme les principautés de MONACO et de l’Union Européenne », a-t-il ajouté.
Pour le récipiendaire et coordonnateur de l’association de Misola, M. Mamane Aminou Amadou, l’obtention de ce certificat va lui permettre de répondre effectivement à la politique de la qualité. « Le Misola est un projet de santé publique qui consiste à mettre à la disposition des enfants nigériens de 6 à 23 mois un aliment de complément et une farine infantile fortifiée du nom de Misola », a-t-il indiqué.
La direction générale des douanes a organisé le lundi 2 août à Niamey, une cérémonie officielle de remise de témoignage de satisfaction aux éléments du bureau des douanes d’Ayorou. C’est le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud qui a présidé ladite cérémonie au cours de laquelle le chef dudit bureau a reçu une médaille d’honneur des douances tandis que les autres éléments ont eu chacun un témoignage de satisfaction. Ce geste a pour but de saluer puis reconnaitre les efforts de ces vaillants éléments qui ont fait preuve de professionnalisme, de vigilance et perspicacité dans le cadre de l’exercice de leur mission. Ce qui a permis au cours des mois juin et juillet d’effectuer deux importantes saisies.
Les récipiendaires sont Issaka Matchipo, contrôleur des douanes, chef du bureau des douanes d’Ayorou, Abdoul-Kader Sidibé, contrôleur des douanes, Abdou Idrissa Issaka, contrôleur des douanes, Moussa Labo, agent de constatation, Issoufou Issa, brigadier/chef des douanes, Yacouba Hamidou, brigadier des douanes, Hamidou Saidou Sabo, brigadier des douanes, Souleymane Mamane Abdoulaye, brigadier des douanes et Abdoul-kader Baoua Abdou, préposé des douanes. Notons que le 26 juin le bureau des douanes d’Ayorou a saisi cinq tricycles, 42 moteurs et plusieurs accessoires à bord d’un véhicule faisant l’objet de recherche par la Police Nationale depuis plusieurs mois. La deuxième saisie opérée par le même bureau s’est déroulée le 17 juillet. Il s’agit d’un camion contenant 40 motos et 34 moteurs dissimulés dans de sacs de riz.
Lors de cette cérémonie, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a rappelé qu’outre sa mission primaire à savoir celle de la mobilisation des ressources notamment la fiscalité des portes, la douane doit redoubler de vigilance afin que la mission de sécurisation de notre pays soit exercée dans les mêmes conditions que celle de mobilisation des ressources financières. C’est dans ce sens, a-t-il relevé, que le bureau d’Ayorou a pu procéder à des saisies importantes notamment de matériels roulants destinés aux terroristes qui peuvent les utiliser pour attaquer nos Forces de défense et sécurité (FDS) tout comme nos paisibles citoyens qui vaquent à leurs occupations.
Par ailleurs, le ministre Ahmat Jidoud a saisi l’occasion pour féliciter Issaka Matchipo ainsi que son équipe pour les efforts déployés dans le but de dénicher l’ensemble des matériels qui sont destinés aux bandes criminelles. Le ministre des Finances a aussi rappelé à l’ensemble des agents des douanes notamment ceux qui sont sur le terrain ou même dans les bureaux de redoubler de vigilance pour que cette mission de sécurisation de notre territoire ou celle de vérification et de contrôle soit exercée dans les meilleures conditions en vue de sécuriser davantage notre pays. Le ministre Ahmat Jidoud a aussi demandé au Directeur général des douanes de créer les conditions pour que les missions de ses agents soient effectuées de manière stricte sans aucune entrave permettant la fluidité des marchandises avec l’efficacité qui sied pour protéger nos paisibles citoyens.
Présent à cette cérémonie, le Directeur général des Douanes, Colonel Harouna Abdallah a salué les efforts déployés par les récipiendaires en vue de freiner le ravitaillement en matériels des groupes terroristes. L’administration des douanes, de par son implantation sur le territoire national, «outre ses missions fiscales et économiques, assure également une fonction de sécurité. En effet, sa position stratégique le long des frontières lui permet de contrôler les flux et les mouvements des personnes à l’intérieur et en dehors du territoire national», a expliqué le directeur général des Douanes. Par ailleurs, le Colonel Harouna Abdallah a émis le vœu pour que cette journée soit une émulation pour l’ensemble du personnel du cadre des douanes quant à la défense des intérêts vitaux de notre pays.
L’Université Islamique du Niger a organisé hier matin dans les locaux de son nouveau Campus de Niamey sis en face de l’Hôpital Général de Référence, une cérémonie de remise des diplômes à la 3ème promotion des étudiants candidats au Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DSS) en Finance Islamique baptisée ‘’Promotion Dr Hamid Algabid’’. La cérémonie présidée par le recteur de l’Université a été marquée par la présence du parrain de la promotion Dr Hamid Algabid, des responsables de cette institution, de la présidente de la Haute autorité du Waqf au Niger, des récipiendaires et des invités.
Ce sont au total 30 étudiants qui ont ainsi vu leurs parcours universitaires gratifiés du Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DSS) en Finance Islamique mis en place par l’Université Islamique depuis quatre ans et qui a formé déjà 169 étudiants en trois promotions. Actuellement 45 nouveaux étudiants sont en cours de formation. A travers cette cérémonie, les organisateurs ont voulu rendre un hommage au parrain, une des personnalités qui a laissé ses empreintes indélébiles dans les grandes réformes économiques, sociales et politiques du Niger mais également ayant contribué à moderniser et solidifier les institutions internationales islamiques. C’est aussi une manière pour inciter la jeune génération à emboiter les pas à leurs prédécesseurs, tout en participant au développement du pays.
Dans son mot de bienvenu, le recteur de l’Université Islamique au Niger, Pr Jamal Ben Tahar, a rappelé que c’est pour la troisième fois que cette Université organise ce genre de cérémonie. Mais, précise-t-il, celle de cette année a été la plus remarquable depuis la création de ce master. Une promotion qui a eu comme parrain celui qui a consacré sa vie dans la promotion des ressources humaines de qualité et de la valeur humaine. Le recteur de l’Université Islamique a aussi dit que ce centre d’apprentissage et de recherche a, depuis sa création, œuvré dans le sens de la promotion des ressources humaines de qualité, l’ouverture à tous les acteurs de la société tout en tissant des relations avec les autres Universités.
Pour sa part, le parrain de la promotion, Dr Hamid Agabid s’est réjoui que cette Université Islamique au Niger évolue positivement au fil des années pour accomplir sa mission que la haute instance de l’Organisation de la Coopération Islamique lui a assignée. Il a ajouté que l’UIN et le Waqf facilitent la création d’un cadre réglementaire et institutionnel propice au développement des instruments de la finance islamique. Parlant ce cadre d’apprentissage, Dr Hamid Agabid a dit que ce complexe ultra moderne place cette Université parmi les meilleures Universités en Afrique à travers ce joyau architectural qui participe à l’embellissement de la Ville de Niamey. Ce cadre participe dans l’amélioration du processus d’apprentissage de la formation des responsables et futures leaders musulmans.
Evoquant la motivation des étudiants de cette promotion, Dr Hamid Algabid a dit que leur décision d’entamer cette formation en finance islamique est liée à leur forte motivation idéologique et religieuse notamment la volonté de contribuer à doter l’environnement économique du Niger et de l’Afrique d’un outil de financement conforme à nos valeurs sociales et morales islamiques. C’est pourquoi, il a invité ces jeunes à être les ambassadeurs mais aussi les acteurs privilégiés pour la promotion et le développement de la finance islamique en général et de ses outils de développement social tel que le Waqf en particulier.
De son côté, le représentant des récipiendaires a, nom de ses collègues, remercié le recteur et les responsables de l’Université islamique, dont la vision et la clairvoyance ont donné naissance à une Université d’envergure internationale. Il a aussi remercié les administrateurs de l’Université pour leurs efforts infinis déployés pour la doter des meilleures infrastructures dont ce nouveau campus qui joue un rôle essentiel dans l’amélioration des conditions d’apprentissage des futurs leaders musulmans.
L’Institut National de la Statistique (INS) a organisé, le vendredi 12 mai 2023 à Niamey, une rencontre avec les équipes de la Banque Mondiale, les producteurs et utilisateurs de données. L’objectif de cette réunion est de présenter le potentiel des technologies de l’information et de la communication dans la collecte de données. La cérémonie d’ouverture de cette réunion a été présidée par la Directrice générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Takoubakoye Aminata Boureima, en présence de M. Mamoudou Hassan, vice Doyen de la FASEG de l’Université Abdou Moumouni, du Coordonateur du Programme de travail sur le Sahel Banque Mondiale M. Johannes G.H et du Directeur sectoriel Banque Mondiale, M. Johan A. Mistiaen.
Dans son allocution à l’ouverture de cette réunion, la Directrice Générale de l’Institut National de la Statistique (INS) a rappelé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un échange qui a pour but d’avoir une bonne base d’un partenariat fructueux pour améliorer l’utilisation des données pour la prise de décision. Elle a tenu à rappeler que cette réunion est un exercice intellectuel que les partenaires ont accepté de mettre dans leur agenda et que cette mission est l’une des plus importantes missions statistiques au Niger.
«La Banque Mondiale en partenariat avec l’Université de Niamey a permis la formation des ingénieurs, des cadres à l’extérieur sur les pratiques statistiques et la production statistique par des grands intellectuels», a déclaré Mme Takoubakoye Aminata Boureima. Elle a par ailleurs tenu à remercier M. Johan A. Mistiaen pour la conduite de cette importante délégation à un moment historique car, dit-elle, c’est le démarrage d’un des plus grands projets statistiques qui couvre tous les champs de la statistique et qui vise la modernisation du système statistique.
«L’idée, c’est que ce dialogue soit bien nourri afin de prendre en compte vos besoins et pour que vous participiez aux opérations afin d’aider, dans les analyses approfondies. C’est un dialogue qui doit être entretenu régulièrement avec la bienveillance de l’assistance. Nous voulons qu’il y ait une discussion alimentée avec les universitaires, car la statistique ne se limite pas à l’institut national, c’est tout le système. Il faut qu’il y ait cette interaction entre le système statistique, les centres de recherche, les centres de formation et les Universités pour que vous pussiez intégrer dans vos programmes nos attentes en termes de ressources humaines. Le système statistique est en train de changer totalement, en témoigne la très forte présence des directeurs statistiques sectoriels», a souligné la Directrice Générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Takoubakoye Aminata Boureima.
Pour sa part, le Directeur sectoriel de la Banque Mondiale M. Johan A. Mistiaen, chef de la mission s’est d’abord réjoui de sa présence au Niger car, dit-il, c’est un plaisir et un privilège pour la Banque Mondiale d’être un partenaire afin de soutenir le développement du secteur de la statistique au Niger mais également pour soutenir l’utilisation des données numériques. Il a également souligné que la collecte des données est un grand investissement et que le savoir-faire des agents du secteur est d’une grande valeur.
L’Institut National de la Statistique a organisé, le mercredi 28 octobre dernier, une rencontre d’échange avec les opérateurs économiques, membre de la Chambre du Commerce. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat signée le 23 Aout 2009 entre l’Institut National de la Statistique et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger. Elle vise à créer un cadre formel de partenariat entre les deux structures dans le but de renforcer et d’améliorer les capacités de collecte, de traitement et de diffusion des statistiques d’entreprises.
L’objectif globale de cette rencontre est de contribuer à l’amélioration de la qualité des données collectées auprès des chefs d’entreprises à travers leur sensibilisation sur l’importance des statistiques qu’ils fournissent.
Lors des échanges, le Directeur Général de l’INS, M. Alichina Idrissa Kourguéni a affirmé que le but de cette rencontre est d’échanger avec les commerçants afin de leur montrer l’utilité, l’indispensabilité des données statistiques dans la gestion d’un commerce. Car a-t-il dit, On ne peut pas gérer un business sur le simple flair, cela n’est pas suffisant. Il faut nécessairement disposer de données statistiques pour connaitre les prix de certaines matières mais aussi la concurrence. À cet effet, le DG de l’INS a fait cas des études de marché faites par des experts de l’INS que peuvent consulter les commerçants afin de s’informer et mieux gérer leurs commerces. Cependant, outre ce but d’informer et de sensibiliser, le Directeur Général de l’INS a notifié aux participants que l’INS est également disposé à prendre en compte leurs préoccupations concernant les statistiques. Il a également rappelé aux chefs d’entreprises que la mission qui leur a été assigné par l’Etat est de collecter les informations statistiques et de mettre à leur disposition des indicateurs et des agrégats qui leur permettront de bien gérer leurs activités commerciales.
Pour sa part, le Chef de Division des comptes Nationaux de l’INS, M. Laouali Chaibou a présenté un exposé sur le thème : «Importance des données statistiques fournies par les entreprises pour l’élaboration des indicateurs conjoncturels pour l’analyse et le suivi de la situation économique nationale ». En effet a déclaré M. Laouali Chaibou, lors des différentes opérations que l’INS a organisé, il a été constaté que les agents rencontrent beaucoup de difficulté lors de la collette des informations et des statistiques des entreprises. Les réponses aux questionnaires sont souvent évasives ou partielles.
Il a ensuite indiqué que l’INS s’est engagé dans la rénovation de l’Indice de Production Industrielle (IPI) et dans la mise en place d’un Indice du Chiffre d’Affaires (ICA) dans l’industrie, la construction, le commerce et les services conformément aux dernières recommandations de l’UEMOA. Aussi, l’INS a retenu un certain nombre de collectes avec les entreprises notamment les indicateurs de suivi de la conjecture qui sont des outils pour pouvoir suivre l’évolution de l’activité économique nationale. Il a, à ce titre exhorté les entreprises à contribuer en répondant correctement aux questions que l’INS pose afin de pouvoir suivre l’évolution de la conjecture nationale.
M. Laouali Chaibou a également fait mention des activités concernant les entreprises qui sont en cours. Il s’agit ainsi de la mise en place des indicateurs conjoncturels, pour lequel des collectes de données seront effectuées pour pouvoir suivre la conjoncture économique nationale. A cela s’ajoute une enquête en cours qui concernent l’impact de la Covid 19 sur les activités des entreprises. Et enfin en perspectives un récemment général des entreprises qui permettra d’évaluer l’ensemble du tissu national économique et une enquête sur le commerce international qui sera réalisée par téléphone.
Le directeur général de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS), M. Nouhou Insa Abary, a rencontré hier matin dans les locaux de ladite institution, une délégation d’investisseurs chinois. Il s’agit à travers cette rencontre d’échanger sur la coopération et les méthodes de travail afin que les investisseurs chinois puissent réaliser des projets au Niger.
A l’issue de cette rencontre d’échange, le directeur général de l’ANPIPS, a déclaré que la délégation chinoise est venue leur rendre une visite de courtoisie pour savoir les missions de l’ANPIPS, ce qu’ils peuvent attendre de l’ANPIPS, et comment est-ce qu’ils peuvent travailler ensemble pour réaliser des projets au Niger. Aussi, a-t-il ajouté, les investisseurs chinois sont venus au Niger dans le cadre d’un forum des investisseurs chinois au Niger qui se déroule aujourd’hui à Niamey. «A ce niveau, ils sont venus avoir une idée du climat des affaires au Niger, sur les opportunités d’affaires et comment est-ce que le Niger assure la sécurité aux investisseurs», a-t-il souligné.
M. Nouhou Insa Abary a en outre fait savoir qu’ils ont eu des échanges francs. «On leur a expliqué toutes les procédures, les lois et règlements qui régissent la procédure et les cadres d’investissement au Niger. Nous leur avons aussi dit qu’ils sont également la bienvenue pour réaliser des projets d’investissement», a ajouté le Directeur Général de l’ANPIPS.
Le président de l’association des sociétés chinoises du Niger, M. Ma King Lin, a pour sa part précisé que les échanges ont porté sur un projet portant sur l’agriculture. Il s’est dit également satisfait des discussions qu’il a eues avec la partie nigérienne par rapport aux opportunités d’investissement.
Une rencontre d’échanges s’est tenue, hier matin au Ministère du Plan, entre le ministre en charge de ce département Dr Abdou Rabiou et une délégation des administrateurs du Groupe de la Banque Mondiale conduite par M. Arnaud Buissé en mission au Niger. L’objectif assigné à cette mission, la 2ème du genre en l’espace de 5 ans est de constater la réalité sur le terrain afin, de s’enquérir des besoins en vue de mieux défendre les dossiers du Niger au Conseil.
Dans son introduction à la rencontre, le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou a indiqué que le Niger est l’un des rares pays qui a eu l’honneur d’accueillir en l’espace de 5 ans deux missions des administrateurs de la Banque Mondiale dont la dernière date de 2018. Dr Abdou Rabiou a par la suite rappelé l’état de la coopération entre le Niger et le groupe de la Banque Mondiale qui, a-t-il dit, est le premier partenaire économique et financier de notre pays. Il a aussi évoqué le portefeuille actif de la BM au Niger qui est actuellement composé de 34 projets pour un montant de 4 milliards de dollars. Il s’agit de 21 projets nationaux pour un coût de 2,72 milliards de dollars et 13 régionaux pour 1,32 milliards de dollars. Ce portefeuille est également dominé par 3 secteurs à savoir l’Eau 20% ; l’Energie 20% et l’Agriculture 10%. Le secteur de l’énergie fait partie, selon le ministre du Plan, des secteurs qui sont bien financés par le groupe de la Banque Mondiale. Mais, malgré cette position, a-t-il déploré, le secteur de l’énergie a besoin d’un financement extrêmement important et l’accompagnement de la Banque Mondiale mérite encore d’être renforcé. Dr Abdou Rabiou a en outre rappelé l’objectif que le Niger s’est fixé au niveau de la programmation, qui est d’arriver à 15% d’énergie solaire dans le mix énergétique d’ici 2026.
Aussi, a-t-il expliqué, le mix énergétique englobe non seulement les énergies renouvelables et d’autres types d’énergie notamment la centrale à charbon. Dr Abdou Rabiou a également souligné que le gouvernement du Niger se bat pour relancer son économie dans un contexte où toutes les économies ont été relativement fragilisées par la pandémie mondiale de la COVID-19. Globalement, a-t-il relevé, le portefeuille actif de la Banque Mondiale est performant et l’exécution des projets est relativement satisfaisante. Néanmoins, a précisé le ministre du Plan, il y a encore des choses à améliorer et l’Etat du Niger est en train de prendre des dispositions pour faire en sorte que la mise en œuvre des projets donne encore plus d’impacts dans un délai beaucoup plus cours. Pour y arriver, a-t-il soutenu, le Niger a adopté la Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-Evaluation (SNISE) qui met le cap au niveau des différentes parties de notre économie et sur comment l’Etat du Niger s’y prend pour véritablement évaluer les politiques publiques, les suivre, renforcer l’exigence des résultats et rendre les impacts visibles et mesurables.
Le financement des infrastructures scolaires a également été évoqué par le ministre en charge du Plan. Il s’agit, d’une manière générale, des infrastructures qui soutiennent le développement du capital humain à savoir l’éducation et la santé. Dr Abdou Rabiou a par ailleurs insisté sur les classes en paillotes qui perturbent le sommeil de ceux qui s’occupent du développement économique du Niger et qui constituent la première préoccupation du Président de la République. Il a souligné l’impérieuse nécessité de faire en sorte que la présence de stock des classes en paillotes cessent d’être quelque chose qu’on évoque au niveau des tables rondes et des séminaires, mais qu’on attaque de façon sérieuse via des projets et des programmes dédiés à l’éducation.
Pour sa part, le chef de mission des Administrateurs de la Banque Mondiale M. Arnaud Buissé a indiqué que leur déplacement vise à découvrir davantage les différentes stratégies de développement mises en place par le Gouvernement nigérien.
Après la séance du travail, la délégation des administrateurs de la Banque Mondiale s’est rendue à l’Usine compact de Goudel. Sur place, le Directeur général de la Société des Patrimoines des Eaux du Niger (SPEN), M. Seyni Salou s’est félicité de cette visite des administrateurs car, a-t-il souligné, depuis la création de la SPEN, la Banque Mondiale a toujours accompagné le secteur de l’eau en milieu urbain.
Le premier président de la Cour des Comptes, Pr Narey Oumarou a présidé le vendredi, 30 octobre 2020, la rentrée judiciaire 2020-2021, de l’institution, couplée à la session d’accueil des nouveaux membres. La cérémonie officielle de cette rentrée judiciaire s’est déroulée en présence d’un parterre d’invités dont le président de la Commission Finances de l’Assemblée Nationale et le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
«L’argent public est au cœur de l’Etat de droit et de la démocratie». C’est par cette phrase simple, mais lourde de sens, tirée du code de transparence des finances publiques au sein de l’UEMOA que le premier président de la Cour des Comptes Pr Narey Oumarou a invité ses collègues à méditer, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2020-2021 de cette institution. Ceci pour dire que la Cour des Comptes, en tant que la gardienne de la bonne utilisation des deniers publics, participe au quotidien, à l’édification, à la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie. En effet, après avoir détaillé le travail accompli par la Cour des Comptes au cours de l’année judiciaire passée, Pr Narey Oumarou a précisé que le contexte actuel est marqué par une profonde aspiration des peuples africains au développement, à la bonne gouvernance financière publique comme un préalable indispensable.
Cette dernière permet à notre pays d’acquérir les capacités nécessaires pour le développement, la croissance économique et la réduction de la pauvreté. «Ce n’est un secret pour personne que nos concitoyens, et même ceux de nombreux autres Etats un peu partout en Afrique, développent le sentiment que ceux qui les gouvernent ne rendent pas suffisamment compte de leurs actions. Ce sentiment, souvent exprimé dans nos contrées à travers les nouveaux canaux de communication de masse, doit interpeller tous les acteurs de la gestion et du contrôle des finances publiques», a relevé le premier président de la Cour des Comptes. C’est dire que la présente rencontre constitue une tribune pour examiner cette problématique au regard du rôle crucial que doivent jouer les juridictions financières.
Dans le système francophone, les juridictions financières ont été créées pour veiller à la régularité des comptes produits par les comptables publics et, d’une manière générale, veiller au bon emploi des fonds publics. A ce propos, le premier président de la Cour des Comptes a rappelé la formule de Napoléon 1er lors de l’installation officielle de la Cour des Comptes en France en 1807 : «Je veux que par une surveillance active l’infidélité soit réprimée et l’emploi légal des fonds publics garanti». Cette fonction traditionnelle demeure actuelle, mais elle doit désormais être exercée dans un contexte marqué par des changements majeurs dont le plus important reste sans nul doute la recherche de la performance dans la gestion financière. Celle-ci, a dit Pr Narey Oumarou se justifie au regard de la raréfaction des ressources publiques et des revendications citoyennes d’obtention de meilleurs services publics de la part de l’Etat.
Au plan sous-régional, la recherche de la performance dans la gestion des finances publiques s’est traduite dans l’espace UEMOA, par l’adoption d’une série de directives financières en 2009. Toutes ces directives ont été transposées au Niger. Ainsi, la bonne gestion des fonds publics, a souligné Pr Narey Oumarou va au-delà de la seule régularité de l’action financière publique. Elle implique que la responsabilité des acteurs publics puisse être engagée lorsque ces derniers commettent des irrégularités pouvant être qualifiées de fautes de gestion. Pour ce faire, le premier président de la Cour des Comptes estime que des audits de performance doivent être réalisés pour vérifier si les ressources publiques sont gérées selon les principes d’efficacité, d’efficience ou d’économie. «C’est notre rôle et notre responsabilité de le faire», a conclu Pr Narey Oumarou.
La Cour des Comptes est la plus haute juridiction en matière de contrôle des finances publiques. Elle poursuit trois grandes missions principales à savoir une mission juridictionnelle en ce sens qu’elle juge chaque année, indépendamment de tout autre litige, les comptes des comptables publics de l’Etat ; de contrôle en vérifiant la gestion des fonds publics à travers la publication annuelle d’un rapport général public et enfin la mission consultative en vertu de laquelle le pouvoir exécutif ou législatif peut solliciter son expertise.
La jeune chambre Internationale MAGUINA a organisé, le samedi 28 janvier à Niamey, sa rentrée solennelle locale placée sous le thème «Leadership Stratégique». Cette rentrée a été présidée par le président en exercice 2023, M. Issoufou Ibrahim Issoufa, la vice-présidente exécutive national Mlle Samira Barké représentante de la présidente et parrainée par M. Boubacar Boureima, Directeur d’exploitation de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), parrain du mandat, et de M. Gamatché Moumouni Idé D-G Global Car parrain de la cérémonie.
Dans ses propos liminaires, le président exécutif de la Jeune Chambre Internationale, M. Issoufou Ibrahim Issoufa a précisé que le début des activités solennelles de la JCI MAGUINA annonce aussi les couleurs d’un mandat qui, sans nul doute, sera à la hauteur de leurs attentes. En effet, la jeune chambre internationale Maguina est une organisation d’entrepreneurs créée en 2005 par des chefs d’entreprises, dans le but d’être une pépinière de jeunes entrepreneurs et de leur fournir des formations portant sur le développement personnel, l’esprit d’entreprise. «Je peux affirmer sans risque de me tromper qu’elle est en train de gagner davantage une réputation d’organisation sérieuse et dynamique à même de relever les nombreux défis auxquels sont confrontées nos communautés», a dit le président exécutif de la Jeune Chambre Internationale.
M. Issoufou Ibrahim Issoufa a par ailleurs ajouté qu’un accent particulier sera mis sur le développement des compétences des membres en faisant d’eux des leaders entreprenants. «Pour ce faire, il va falloir élaborer une feuille de route qui leur permettra de libérer leur plein potentiel dont la majorité se donne corps et âme pour juste servir leur prochain suivant la vision, la mission et la philosophie de la Jeune Chambre Internationale», a ajouté M. Issoufou Ibrahim Issoufa. Le président de la JCI Maguina entend conduire ce mandat qui débute à travers une vision claire, c’est-à-dire un leadership visionnaire en communiquant sur l’orientation à moyen et à long terme et apporter les mécanismes par lesquels les organisations encourageront et soutiendront les innovations.
«JCI sera chargée de construire ou de modifier la structure organisationnelle, de recherche des financements, d’allouer des ressources et de communiquer la vision stratégique des entreprises dans son ensemble. La JCI Maguina mettra ces six (6) composantes en exergue à savoir, la détermination du but de l’organisation ; l’exploitation et le maintien des compétences de base ; le développement du capital humain ; le maintien d’une culture organisationnelle efficace ; des pratiques managériales d’éthiques et des contrôles organisationnels équilibrés», a indiqué M. Issoufou Ibrahim Issoufa.
Quant au Directeur d’exploitation de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), parrain du mandat, M. Boubacar Boureima et M. Gamatché Moumouni Idé D-G Global Car, parrain de la cérémonie, ils ont prodigué des sages conseils et souhaiter bonne chance à la JCI.
À vous qui ne dédaignez pas la lecture, voici l’ouverture de la réflexion que je mène depuis quelques jours sur la démocratie en Afrique
1. La voix des anciens
Il y a plus d’un demi-siècle, Boubou Hama s’adressait à la jeunesse africaine en ces termes : « Vous êtes les enfants de l’Europe » Il aurait pu ajouter, s’il vivait encore aujourd’hui : vous êtes les enfants de l’Orient.
En 1978, Joseph Ki-Zerbo attirait notre attention par ces propos pleins de sagesse : « On ne peut vire avec la mémoire d’autrui » Or, Nous vivons aujourd’hui plus avec les mémoires de l’Europe et de l’Orient, qu’avec notre propre mémoire. Cette manière de vire a pour nom : aliénation.
Déjà en 1974, Cheikh Anta Diop nous mettait en garde contre le risque que l’aliénation nos faisait courir : « un avortement culture qui consacrerait irrémédiablement la mort de notre culture nationale authentique, la fin de notre vie spirituelle et intellectuelle profonde, pour nous réduire au rôle d’éternels pasticheurs ayant manqué leur mission historique en ce monde »
Pour éviter l’avortement culturel annoncé, pour ne pas manquer la mission dont l’histoire nous a investis, il est indispensable que nous redevenions enfants de l’Afrique, que nous descendions au fond de nous-mêmes, pour chercher notre mémoire, pour la hisser à la surface, afin de la placer au-dessus de la mémoire de l’Europe et de de la mémoire de l’Orient.
Pour nous re-faire, pour nous réaliser, nous devons sortir des croyances et des habitudes dans lesquelles les autres nous ont enfermés depuis plusieurs siècles. Nous avons un avenir à bâtir, mais la construction de l’avenir ne se fait uniquement dans une tension vers l’avant, elle passe par la médiation de ce qui est derrière, par le détour du passé. Un peuple « ne peut vraiment affronter son avenir sans avoir une vision de son passé » Pour se sentir concerné par l’avenir, dit Ki-Zerbo, il faut que l’Africain se sente héritier d’un passé.
Prêtons une oreille attentive aux propos de Joseph Ki-Zerbo : « L’histoire africaine doit être une source d’inspiration pour les générations qui montent, pour les politiciens, les poètes, les écrivains, les hommes de théâtre, les musiciens, les savants de toutes sortes et aussi tout simplement pour l’homme de la rue. Ce qui frappe dans les pays européens, c’est cet auto-investissement continuel du passé dans le présent. La continuité n’est pas rompue. Les hommes politiques citent les auteurs du XVIe siècle ou même les écrivains gréco-latins. Le nom des avions ressuscite des réalisations du passé : caravelle, frégate, etc. Les navires et les bars font revivre les grandes figures ou batailles historiques : Richelieu, Pasteur, Jules Verne, Trafalgar, etc. De même l’historien de l’Afrique en ramenant à la vie le passé de ce continent, crée un capital spirituel qui constituera une source multiforme et permanente d’inspiration. Le sacrifice de Aoura Pokou, fondant le peuple Baoulé, animera des romanciers et des dramaturges. Les misères de la traite des Noirs, la tragédie des divisions qui ont affaibli les pays africains, la saga torrentielle du terrible Tchaka, tout cela doit être vivant un bien-fonds inestimable. C’est pourquoi l’histoire doit être vivante et écrite surtout pour les jeunes, à l’âge où l’imagination bâtit des rêves qui moulent les âmes pour la vie. Il faut que le jeune Africain entende piaffer et hennir les chevaux entraînés par la furia religieuse des talibés d’Ousmane dan Fodio. Il faut que dans l’entrepôt infect du bateau négrier, il respire l’atmosphère étouffante et entende gronder autour les vagues de l’océan charrieur de bois d’ébène. Il faut qu’à travers le rictus des crânes préhistoriques amoncelés, il communie au mystère des sacrifices humains »
Rendre l’Afrique aux africains, tel est le chemin que la voix des anciens appelle à emprunter. La tâche est immense, elle est difficile, mais exaltante. Elle s’adresse à tous les Africains aux quatre coins du continent, à toutes les intelligences, à toutes les compétences.
Sur la voie de la restitution de l’Afrique aux Africains, se trouve la démocratie. Situés sur le mont de l’histoire des peuples, nous voyons les hommes emprunter plusieurs sentiers pour parvenir à la démocratie. Ils ont suivi le sentier de la démocratie directe, celui de la démocratie athénienne, celui de la démocratie censitaire; ils ont marché sur le sentier de la démocratie populaire, sur celui de la démocratie libérale; ils ont avancé sur le sentier de la démocratie sociale et sur celui de la démocratie chrétienne.
Au milieu de ces voies d’accès que les hommes, placés dans des temps et des lieux différents, ont ouvert dans leurs tentatives de joindre l’égalité et la liberté, nous tâchons de dégager la nôtre. Repenser la démocratie en Afrique, c’est au demeurant, créer les conditions permettant aux Africains égaux entre eux, de participer à leur propre gouvernement, de légitimer cette participation par leur histoire et leur culture, et de choisir librement des lois et des institutions qui cessent dès lors de leur être étrangères.
Je crois que la démocratie n’est pas seulement de là-bas, elle n’est pas uniquement d’ici, elle est entre ici et là-bas : là où tous les acteurs deviennent des êtres humains aspirant unanimement à l’égalité et à la liberté; mais, ils la vivent dans les circonstances particulières dans lesquelles le temps et l’espace les confinent.
Farmo M.
Repenser la démocratie (2) Par Moumouni Farmo
2. Sur la voie de la démocratie
Pourquoi, parmi tous les régimes politiques, nos réflexions ne s’arrêtent que sur la démocratie? Pourquoi, ces réflexions qui s’intéressent à l’Afrique, ne choisissent-elles pas de traiter de la monarchie qui a été dans l’histoire de l’Afrique, le régime politique commun?
2.1 Le couple universel : Égalité-Liberté
Notre option appelle quelques explications. Les hommes ne sont pas libres et égaux partout, mais partout, les hommes aspirent à la liberté et à l’égalité. Or, ce sont ces idées de liberté et d’égalité qui fondent la démocratie.
Je sais que des hommes vivent encore dans l’esclavage sous des régimes tyranniques qui les tiennent par l’ignorance et par la force. Mais il n’en sera pas toujours ainsi. L’éducation et l’instruction en éclairant les peuples, briseront les fers de l’esclavage, saperont les régimes tyranniques. Les peuples portant l’éducation dans la tête et l’instruction entre les mains, constituent une force irrésistible et irrépressible : ils revendiquent et obtiennent la liberté et l’égalité.
La démocratie en ce qu’elle est liberté et égalité, me semble donc être le régime politique qui répond le mieux aux aspirations des peuples. Il appartient cependant à chaque peuple de trouver le moyen optimum de les associer dans son vire-ensemble et dans la conduite de ses affaires.
Or, j’ai posé que la démocratie est l’association de l’égalité et de la liberté. Qu’est-ce à dire? Pour moi, l’égalité est avant tout une idée, un sentiment qui amène l’homme à considérer que l’homme est l’équivalant de l’homme. C’est une aspiration qui pousse l’homme à vouloir être comme son prochain, et à vouloir que son prochain le considère comme tel. C’est une valeur qui institue le respect au cœur des relations humaines. Pour que ce sentiment devienne une croyance, il faut que qu’il se traduise en faits et qu’il repose sur des faits.
En se traduisant dans les faits, l’égalité passe du concept au vécu. Elle devient dynamique, se transforme en action, c’est-à-dire en égalisation. Elle travaille alors à rendre les hommes semblables. Elle entreprend de réduire la distance entre les catégories sociales, d’effacer les différences entre les individus. Sans distinction d’origine, de position sociale, elle les soumet tous aux mêmes règles et aux mêmes lois; accorde à tous les mêmes chances. Elle s’emploie surtout à soigner l’éducation de tous, car c’est elle qui introduit les lumières dans les consciences, permet aux hommes de comprendre, de se comprendre, de comprendre la société, de former des jugements et des opinions, de faire des choix éclairés, de prendre des décisions, de participer à la vie de la société, et, au demeurant, d’être responsables. Les hommes ne peuvent être égaux sans être libres; ils réclament l’autonomie et deviennent indépendants. Ils ne peuvent vivre dans l’égalité sans vouloir la liberté; ils n’admettent aucune autorité extérieure ou étrangère au-dessus de la leur. Ils conduisent eux-mêmes leurs affaires, et leur association forme le souverain, c’est-à-dire l’autorité suprême. En démocratie, c’est le souverain qui gouverne. La souveraineté est détenue par le peuple. Le peuple ne peut siéger au gouvernement, mais il possède assez de lumière et de discernement pour choisir des mandataires auxquels il accorde une partie de sa souveraineté afin qu’ils le représentent, et agissent en son nom au gouvernement. Ainsi, le peuple participe au gouvernement du peuple.
La démocratie telle que nous l’envisageons est donc l’association de l’égalité et de la liberté dans le gouvernement du peuple.
Dans nos démocraties, les lois fondamentales, les constitutions, qui règlent la vie politique sont étrangères à la majorité des citoyens, notamment parce qu’elles sont rédigées dans des langues que le plus grand nombre ne parle ni n’écrit. Les institutions sont placées au-dessus des citoyens qui ne comprennent ni leurs structures ni leur fonctionnement, parce qu’elles ne correspondent ni à leurs traditions ni à leurs mœurs.
Jusqu’ici, notre démocratie a été pratiquée au détriment des peuples. Ils n’y prennent part que par des élections plus ou moins régulières, souvent contestées, et par le truchement de partis politiques qui servent plus les desseins de quelques élites, que les attentes des grandes masses. Or, la démocratie ne se limite pas seulement à l’expression des suffrages, et au multipartisme.
De surcroît, la démocratie, telle que nous la pratiquons aujourd’hui, est parodie et/ou exigence. Le modèle nous a été imposé du dehors, nous le reproduisons servilement, ou encore, nous concilions exigence et parodie : imposée, nous nous contentons de le reproduire. Il suffit de consulter l’histoire des hommes, celle de leurs organisations politiques, pour comprendre que le modèle que nous pratiquons, n’est pas le seul modèle démocratique. Cela signifie que nous pouvons nous organiser d’une autre manière démocratique.
Repenser la démocratie répond au souci de donner aux peuples africains la possibilité de participer véritablement à la gestion de leurs affaires, de choisir la forme de gouvernement qui leur convient, leurs institutions et leurs lois, en adéquation avec leurs habitudes et leurs mœurs, et au demeurant, de comprendre et de vivre leur démocratie. En entreprenant une réflexion sur la démocratie, le but que nous assignons est de l’organiser afin qu’elle réponde à nos besoins particuliers. Pour ce faire, nos réflexions doivent se nourrir d’universaux, mais aussi de l’expérience tirée de notre histoire et des savoirs qui reposent dans notre culture.
2.2 L’essence occidentale de la démocratie : un mythe
Levons un obstacle : cette croyance que la démocratie est d’essence occidentale ou encore que la démocratie est une pratique exclusivement occidentale. Il n’en est rien évidemment. La démocratie n’est l’apanage d’aucun peuple, pas plus que la liberté et l’égalité qui la fondent, qui sont des aspirations pour tous les peuples. Des peuples autres qu’occidentaux ont pratiqué la démocratie, ils ont mis en place des organisations politiques autorisant la participation de tous. Il faut donc distinguer l’idée de démocratie qui est universelle, et la forme que la démocratie prend quand elle s’adapte aux conditions de vie, aux mœurs et habitudes d’un peuple particulier. L’idée de démocratie a été si intimement associée à l’Occident, que beaucoup croient qu’on ne peut être démocrate sans ressembler à l’Occident. Il est vrai que le modèle démocratique occidental est le modèle dominant, le modèle le plus parodié, il est aussi vrai que des peuples non occidentaux peuvent s’organiser démocratiquement, en s’inspirant de leurs expériences historiques, culturelles et politiques.
L’Occident n’a pas introduit la démocratie en Afrique, elle y a seulement importé son modèle démocratique.
2.3 La pureté : une utopie
Le second obstacle qui pourrait se présenter sur le chemin de nos réflexions, est celui de la recherche assidue de la pureté. L’Afrique a été première, elle a créé la première civilisation, elle a mis en place les premières structures sociales, culturelles, religieuses et politiques. Des hommes sont partis d’Afrique, munis de ces croyances et de ces savoirs qu’ils ont transformés afin de les adapter à leurs nouvelles conditions d’existences, à leurs besoins nouveaux. Mais, l’Afrique berceau de l’humanité, foyer de civilisation, a eu des contacts. Elle a été envahie, occupée, dominée par des hommes venus d’’ailleurs avec leurs savoirs, leurs cultures, leurs religions, leurs organisations politiques. C’est donc dire que l’Afrique a influencé, mais qu’elle a été elle aussi influencée.
Les civilisations, les cultures et les hommes se rencontrent. Ils se sont rencontrés il y a plusieurs siècles. Et, lorsque ces rencontres se produisent, les idées, les croyances, les manières de se comporter et d’agir, les manières de s’organiser et de vivre, s’interpénètrent, interagissent, s’influencent mutuellement. Aucune civilisation, aucune culture, aucun homme ne sort immaculé de ces rencontres. Mais l’interpénétration, l’imbrication, ne sont pas assimilation, mais métissage et hybridation.
Les rencontres entre les civilisations, les cultures et les hommes, l’interpénétration de leurs idées et de leurs croyances, les influences qu’ils exercent les uns sur les autres ne les rendent pas uniformes, elles ne les rendent pas identiques. Il demeure toujours des spécificités, des particularités reconnaissables dans le métissage. Celles-sedonnent à la fois comme substrats, et comme témoins de la diversité.Quoique nous disions, quoique nous fassions, les apports extérieurs séculaires font partie de notre histoire et de notre culture. Lorsqu’ils sont intégrés, adaptés à nos conditions d’existence pendant des siècles, ils s’y diluent, et finissent par paraître nôtres. Le cas de l’Afrique est en ce domaine particulier, et doit être mis en évidence. L’Afrique se trouve dans une situation unique, parce qu’elle est au début de l’humanité, parce qu’elle a mis place la première civilisation, parce que c’est à partir d’elle que les autres continents ont été peuplés, et parce qu’enfin elle a instruit les autres civilisations. Sa singularité réside aussi dans le fait que ce qu’elle a donné ou ce qu’on lui a pris, revient transformé et méconnaissable. Dans ce qui est présenté comme étranger, il y a souvent un fond africain. Cela est attesté notamment dans les domaines culturels, religieux, scientifiques, économiques, philosophiques. Mais, le travail des siècles et la nonchalance de la recherche dissimulent cette réalité aux yeux des Africains.
Au demeurant, l’Africain, parce qu’il a donné à l’humanité, est présent partout dans le monde. Nulle part, il n’est donc étranger. Fort de cet enseignement, l’Africain situé sur le continent doit s’ancrer dans sa culture, s’instruire de son histoire, en demeurant ouvert au monde qu’il a contribué à former, et qu’il peut enrichir par sa sagesse plurimillénaire.
Repenser la démocratie, c’est la donner comme objet à nos réflexions. Ce don n’est pas un acte désintéressé, il ne répond pas au plaisir de connaitre pour connaitre. En procédant de cette manière, nous attendons des réflexions qu’elles nous livrent des savoirs qui nous permettent d’agir. En d’autres termes, nous attendons de l’examen des conceptions et pratiques démocratiques actuelles et anciennes qu’elle nous offre des repères et une vision capables de nous guider dans notre œuvre de construction démocratique.
Tout en fustigeant la manière de gérer ces ressources en Afrique, le conférencier a indiqué qu’une gestion transparente, efficace et inclusive de ces ressources naturelles constituerait une opportunité unique pour améliorer la performance des économies ainsi que les conditions de vie des populations africaines.
Ressources naturelles en Afrique : Les Sénégalais de la BAD réfléchissent sur la gestionL’Association des Sénégalais de la Banque africaine de développement (Senbad), à Abidjan, a organisé un dîner le vendredi 31 mars, dans un hôtel au Plateau. Conçu sous la forme d’un diner-débat, une conférence, portant sur le thème de la « Gestion transparente et efficace des ressources naturelles pour une croissance inclusive et durable » a été prononcée par M. Mamadou Lamine Loum, ancien Premier Ministre du Sénégal.Après avoir situé le bien fondé du thème le conférencier, tout en faisant le tour de la situation de quelques pays du continent, a ressorti les potentialités de l’Afrique en termes de ressources.
L’année 2017 fait ses adieux peu à peu, laissant la place à une année nouvelle. 2017 s’en va donc; telle une dune de sable qui s’effrite grain après grain au gré du vent, emportant avec elle des événements mémorables dont nous vous proposons, pour la postérité, de rappeler. En Afrique, des événements politiques, des sursauts sociaux et des destitutions de « vieux » dirigeants ont marqué les esprits des uns et des autres.
Yahya Jammeh forcé de quitter le pouvoir en Gambie / Janv. 2017
Yahya Jammeh perd l’élection présidentielle, reconnait sa défaite, avant de faire volte-face, remettant en cause les résultats des urnes et tente de s’accrocher, après 23ans de pouvoir absolu. Une crise politique de 6 semaines plonge le pays dans l’incertitude. Des multiples tentations de de le convaincre de partir ne donnent pas de résultats. Sous la pression croissante des forces de la CEDEAO qui avançaient vers Banjul parallèlement à la dernière médiation du président mauritanien, le dictateur gambien fini par céder.
Exilé en Guinée Equatoriale, il est demandé par la justice, ses avoirs ont été gelé et certain de ses proches arrêtés en Gambie pour le nouveau président Adama Barrow qui avait dû prêter serment à l’ambassade de Gambie à Dakar. Et n’a pris fonction qu’après le départ de Yahya Jammeh de Banjul. Depuis, un climat de renouveau souffle sur la Gambie. Barrow déroule !
Après la signature d’accords de Financement entre le Niger et la Banque Mondiale le 3 décembre dernier pour la mise en œuvre de plusieurs projets dont le projet Plateforme Intégrée de la Sécurité de l’eau au Niger (PISEN), les acteurs concernés par ledit projet ont tenu une réunion le lundi 6 décembre 2021 dans la salle de banquets de la Primature. Le but de cette réunion est de faire le point sur le projet (PISEN), notamment les questions du manuel de procédures et du recrutement du personnel du projet, l’accord entre l’Etat du Niger et la SPEN, etc. C’est le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de la directrice secteur eau/AF, Mme Yogita Monissen, etc.
Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre du Plan a notifié que la plateforme intégrée de la sécurité de l’eau au Niger est un projet financé par la Banque Mondiale. L’objectif de ce projet est de renforcer la gestion des ressources en eau, d’accroitre l’accès aux services d’eau, etc. «Aujourd’hui nous allons échanger pour voir là où on est au niveau des conditions de mise en œuvre», a déclaré le ministre Abdu Rabiou.
Pour sa part, la directrice secteur eau/AF, Mme Yogita Monissen a rappelé l’importance de cette rencontre qui, dit-elle, se tient dans un contexte où le souci de changement climatique est une question primordiale. «Nous sommes très heureux d’être ici avec vous. Je vous remercie d’avoir initier ce cadre. Pour nous, le PISEN est vraiment un projet élémentaire qui est né dans les institutions du Niger. C’est une plateforme qui gère la sécurité de l’eau pour le pays dont tous les usagers sont impliqués. Pour la Banque Mondiale nous sommes en train de répliquer ce programme dans d’autres pays, mais dans des contextes différents, parce que nous pensons que le Niger est vraiment innovateur. Nous sommes prêts pour des discussions constructives avec les services compétents du Niger», a expliqué Mme Yogita Monissen.
Notons que peu avant l’ouverture des travaux, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience les participants à cette réunion.
Les consultations se poursuivent entre parties prenantes en vue de doter le pays d’un plan de développement économique et social (PDES) qui répond adéquatement aux aspirations des populations et relèvera les grands défis de ce 21ème siècle. C’est dans ce cadre que le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, a présidé dans l’après-midi du jeudi 16 décembre 2021, une réunion de concertation avec les partenaires au développement sur le processus de formulation du PDES 2022-2023. Cette réunion intervient avant la période de stabilisation des programmes et actions ministérielles qui auront lieu du 21 au 24 décembre, suivie d’un séminaire gouvernemental le 29 décembre prochain.
La réunion est organisée pour partager l'état d'avancement du processus de formulation du Plan de développement économique et social (PDES) 2022-2026 et recueillir les appréciations et recommandations des partenaires techniques et financiers dans le but d’aboutir à un bon résultat. Au stade actuel, a souligné la partie gouvernementale, la première phase de la formulation est bouclée avec la production du rapport sur le diagnostic stratégique global et qui porte sur la situation de la gouvernance, du développement du capital humain, des infrastructures, des équipements et du secteur privé, ainsi que sur la modernisation du monde rural. Le document ainsi produit, note-t-on du côté du Gouvernement, procède également à une hiérarchisation des défis majeurs auxquels le pays fait face, tout en tenant compte des contraintes, difficultés, potentialités et moyens mobilisables.
Dans son intervention, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a rappelé que conformément aux actions envisagées pour relever ces défis, le rapport diagnostic a sommairement énuméré les engagements pris par le Président Mohamed Bazoum dans son programme de campagne et déclinés dans la déclaration de Politique Générale du Gouvernement adoptée le 26 mai dernier par l'Assemblée Nationale. «Ce document a fait l'objet d'un partage à la réunion technique tenue le mardi 14 décembre 2021, qui a vu la participation de plus de 160 représentants des parties prenantes. Cette analyse, qui résulte de la contribution des différents acteurs, permet de déterminer les orientations stratégiques globales, sectorielles et régionales pour accélérer le rythme des progrès économiques et sociaux en vue de répondre aux aspirations de développement des populations», a souligné le ministre du Plan.
M. Abdou Rabiou a expliqué que le Gouvernement a fait le choix d’aller au-delà de janvier 2022 pour finaliser la formulation du nouveau PDES afin de disposer d'un Plan de développement économique et social de qualité pour la période 2022-2026. Il s’est réjoui de la mobilisation des PTF aux côtés du Gouvernement et a réitéré ses remerciements à l'ensemble des partenaires qui accompagnent le gouvernement dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie des populations. Le ministre du Plan a également promis que les propositions d'enrichissement reçues dans le cadre de la contribution des partenaires «feront l'objet de traitement et celles qui sont jugées pertinentes seront prises en compte dans le document final».
Au cours de la réunion de concertation, les principaux partenaires du Niger ont pris la parole pour réaffirmer leur engagement à cheminer plus que jamais avec les autorités du pays et faire face, ensemble, aux grands défis que le PDES 2022-2026 doit relever. Il s’agit notamment des questions de sécurité, de changement climatique, du développement post COVID-19.
Le processus de formulation du Plan de développement économique et social pour la période 2022-2026 a été lancé le 12 juillet 2021 au cours d’une cérémonie qui a regroupé plus de 250 participants issus de l'administration publique, des collectivités territoriales, du secteur privé, des organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers et des représentants de la diaspora nigérienne. Cette composition des participants voulue par le Gouvernement, cadre avec l'approche participative et inclusive que les autorités voudraient imprimer à l’exercice de formulation du nouveau PDES.
Des représentants de l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA) ont entamé, hier matin à Niamey, une réunion de trois jours. Au terme de cette rencontre, les participants venus de l’ensemble des pays membres procéderont à la validation du plan d’actions de l’harmonisation des systèmes informatiques de traitement et de suivi des réclamations des institutions membres de l’AMP-UEMOA, une association sous-régionale dont la présidence est assurée par le Médiateur du Niger. La cérémonie de lancement des travaux de la réunion a été présidée par Mme Ousmane Haoua Gazibo, conseillère spéciale du Médiateur de la République du Niger.
Pour Mme Ousmane Haoua Gazibo l’informatisation du processus de traitement et de suivi des dossiers de réclamations est indispensable dans le monde actuel et offre les garanties d’une gestion efficace des administrations d’une part, et améliore d’autre part les conditions de travail des collaborateurs des médiateurs de l’UEMOA. L’automatisation du traitement des dossiers de réclamation, a-t-elle ajouté, constitue également «un palliatif aux difficultés d’accessibilité à nos institutions et à l’accroissement considérable des dossiers de réclamations».
La conseillère spéciale du Médiateur de la République du Niger a expliqué que la plateforme harmonisée des systèmes informatiques de gestion des réclamations répond aux objectifs poursuivis par l’AMP-UEMOA comme le partage des bonnes pratiques et l’intégration régionale et sous régionale. Jugée d’intérêt communautaire car, s’inscrivant dans la logique d’intégration régionale et sous régionale, dit-elle, l’amélioration des services rendus aux citoyens par la mise en œuvre d’actions communes, le partage des bonnes pratiques entre institutions membres au sein de l’union est encouragée par la Commission de l’UEMOA qui, lors d’une réunion de travail à Ouagadougou le 12 mars 2021, a donné son accord de principe pour un accompagnement financier dans la mise en œuvre dudit projet.
Mme Ousmane Haoua Gazibo a exhorté les participants à la réunion à faire preuve d’abnégation dans la conduite de leurs travaux. «Le Président de l’AMP-UEMOA qui nous a réunis en ce jour à Niamey attend de nos travaux un projet bien ficelé qui, une fois mis en œuvre, permettra de promouvoir la coopération entre nos institutions, faciliter l’examen ou l’instruction de toute réclamation concernant l’application d’une norme communautaire et d’améliorer la qualité des services rendus aux citoyens», a-t-elle conclu.
Le Ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a présidé hier matin à Niamey, une réunion de partage avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sur la grille harmonisée des rémunérations et avantages ainsi que les critères d’évaluation de la performance du personnel des unités de gestion des projets sur le financement extérieur au Niger. Cette grille a été adoptée par décret le 12 mai 2022 par le gouvernement et son application est prévue en 2023. Ce document a été préparé sur la base des discussions et des informations recueillies au cours des missions de revues des portefeuilles et des collectes des données auprès des principaux groupes des partenaires au développement du Niger.
Selon un document élaboré par le Ministère du Plan à cet effet, la grille harmonisée et les avantages s’appliquent à la fois au personnel recruté des Unités de Gestion des Programmes et Projets, ainsi qu’aux agents de l’Etat sélectionnés pour la gestion des projets. L’ensemble du personnel dédié à la mise en œuvre des Programmes et Projets sur financement extérieur est soumis à une évaluation annuelle de performance. A cet effet, des contrats de performance pour la mise en application de la grille harmonisée sont conclus avec les Services de l’Ordonnateur Délégué des Fonds Extérieurs du Ministère du Plan.
La même source précise que l’évaluation de performance des Coordonnateurs des Programmes et Projets est conduite par un comité technique mis en place par arrêté du Ministre du Plan. Ce Comité peut recourir aux services d’un Cabinet indépendant ou s’adjoindre toute personne ressource dont il juge l’expertise nécessaire pour la réalisation de sa mission. L’évaluation est effectuée sur la base d’une fiche dédiée. Le renouvellement des contrats de performance est subordonné aux résultats de l’évaluation.
Le document indique que le personnel des Unités de Gestion des Programmes et Projets sur financement extérieur est soumis à l’Impôt sur les traitements et Salaires, conformément aux dispositions de l’alinéa 1 de l’article 52 du livre premier du Code Général des Impôts. Le cumul de rémunérations n’est pas autorisé pour un même agent assurant l’exécution de plusieurs programmes et projets sur financement extérieur.
Pour rappel, l’amélioration de la performance et de l’efficacité des investissements est une préoccupation constante du Gouvernement. Dans ce cadre, il a été décidé la mise en place d’une grille harmonisée des rémunérations et avantages des Coordonnateurs et agents des Unités de Gestion des Programmes et Projets de développement sur financement extérieur au Niger.
Selon le Ministère du Plan, cette harmonisation est assortie de contrats de performance, conformément aux recommandations fortes des revues annuelles conjointes relatives à l’amélioration de la performance des portefeuilles actifs des opérations des principaux bailleurs de fonds du Niger. En effet, les revues annuelles conjointes de la performance des portefeuilles des Projets soutenus par les Partenaires Techniques et Financiers de notre pays ont mis en évidence plusieurs contraintes, au nombre desquelles un manque de leadership dans le suivi et l’évaluation de la performance des agents animant les Unités de Gestion des Projets (UGP).
Seelon le Ministère du Plan, la résultante des insuffisances relevées est le niveau bas des taux de décaissement des projets et la faible consommation des crédits inscrits dans les conventions de financement en faveur du Niger. Dans le contexte actuel où la crédibilité de notre pays se traduit par des volumes de financements concessionnels de plus en plus importants, le défi majeur demeure l’amélioration de la capacité d’absorption des ressources mobilisées aux fins du développement économique et social attendu par nos populations.
A cet égard, le gouvernement envisage, selon le document, de renforcer les réformes et les initiatives de nature à rendre la gestion et la mise en œuvre des projets plus efficientes. La proposition de grille harmonisée des rémunérations assortie de contrats de performance s’inscrit dans ce cadre. La grille s’applique à la fois au personnel recruté des UGP et aux agents de l’Etat désignés pour la gestion des projets à l’issue d’un processus de sélection convenu avec les PTF.
Au regard de la forte disparité des rémunérations selon le Partenaire technique et financier, mais aussi selon la taille des projets, le document a précisé que la grille comporte deux composantes. La première composante concerne les projets financés par les Banques de développement et institutions apparentées (principalement la Banque Mondiale, la BAD, la BOAD, la BIDC, la BADEA, la BID, les Fonds Arabes et le FIDA). La seconde composante de la grille couvre les projets soutenus par les Agences du Système des Nations Unies, l’Union Européenne, les Agences de développement, la Coopération bilatérale et assimilés.
Notons enfin que les agents en service dans les Projets avant l’adoption de la présente grille y seront reclassés aux grades et échelons correspondant à leur rémunération. La suite de leur carrière sera régie par les dispositions de la grille harmonisée qui s’imposent à tous les Partenaires techniques et financiers. Chaque PTF conserve son modèle de Contrat de travail. Toutefois, ce modèle doit être mis en harmonie avec les dispositions de la grille harmonisée et adossé à la fiche d’évaluation commune à tous les Projets mis en œuvre au Niger et relevant des deux catégories de PTF susvisées, conformément au Décret n°2022-408/PRN/MP du 12 mai 2022.
Dans le cadre des activités du 1er sommet du Concours des Startups de l’Afrique de l’Ouest, une réunion des experts des États de la CEDEAO sur les travaux du dudit concours s’est déroulée hier matin à Niamey. L’objectif de cette rencontre est d’échanger sur le projet de la charte révisée des MPME et les résultats du concours des startups de l’Afrique de l’Ouest. C’est le Secrétaire général adjoint du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, M. Abdou Ibrahim qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du Commissaire en Charge de l’industrie et de promotion du secteur privé de la CEDAO M. Traoré Mamadou.
Selon le secrétaire général adjoint du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, aucune entreprise ne peut, dans le monde actuel, déroger à l’utilisation du digital, au risque de compromettre sa survie. «Ce Sommet est l‘occasion de trouver les voies et moyens pour développer entre autres, l’approche de la transformation digitale au niveau des jeunes entreprises de la sous-région et de présenter des solutions multisectorielles innovantes sur le terrain. Il permettra aussi de créer un cadre de relation avec les décideurs politiques, les investisseurs publics et privés, les universités, les médias, les centres d’affaires afin de partager et d’aborder les problèmes critiques sous-jacents aux améliorations dans les startups et l’écosystème de l’innovation en Afrique de l’Ouest», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, M. Abdou Ibrahim a déclaré que les objectifs généraux de la politique Industrielle Commune de l’Afrique de l’Ouest (PICAO) consistent à œuvrer en vue de l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique de l’Ouest par le biais de la promotion de la transformation industrielleendogène des matières premières locales, le développement et la diversification des capacités productives industrielles, le renforcement de l’intégration régionale et les exportations de biens manufacturés.«Il est donc nécessaire d’avoir une politique des gouvernements permettant de créer un cadre favorable au développement du secteur privé, à la transformation économique issue des technologies et innovations, au mode de financement et à la promotion des investissements pour développer les jeunes entreprises de la région», a-t-il indiqué.
Pour sa part, le Commissaire en Charge de l’industrie et la promotion du secteur privé de la CEDEAO, M.Traoré Mamadou a rappelé que dans le cadre des efforts de développement de l’écosystème des startups et de promotion de la digitalisation de nos économies, la Commission de la CEDEAO a entrepris de réviser la charte des Micro-Petites et Moyennes Entreprises (MPME), avec l’appui des organisations régionales clés du secteur privé, et d’organiser le Sommet des Startups de l’Afrique de l’ouest. «La révision de la Charte des Petites et Moyennes Entreprises de l’Afrique de l’Ouest a permis de procéder à la reclassification et au regroupement des Micro-Petites et Moyennes Entreprises en fonction du chiffre d'affaires et du personnel, l’Inclusion des réseaux d'agences de développement des petites entreprises, des plateformes de Micro, Petites et Moyennes des Entreprises et des entrepreneurs du digital», a-t-il soutenu.M. Traoré Mamadou a rappelé que le sommet des Startups de l’Afrique de l’Ouest est une compétition régionale de talentueux promoteurs de startups sélectionnés au terme des travaux des Comités Nationaux de Sélection. «Au final, ce sont plus de 60 Startups qui ont compéti dans divers domaines allant de la digitalisation de l’agriculture, des services sociaux, des processus de transformation industrielle aux transactions monétaires et financières», a-t-il précisé.
Le commissaire de la CEDEAO a aussi souligné que les résultats des travaux de la réunion permettront de poser de nouveaux jalons pour l’édification d’un secteur privé fort et capable de relever les nouveaux défis actuels et futurs, notamment dans le cadre de la concurrence qui s’impose aujourd’hui au niveau africain avec la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africain (ZLECAf) et au niveau international. «Grâce à des nouveaux facteurs de productivité comme la digitalisation, les distances sont quasi-inexistantes dans certaines sphères d’opération comme la conception, la production digitale et la livraison de services et de produits», a-t-il ajouté.
Dans l’après-midi, les travaux se sont poursuivis avec une réunion ministérielle. Au cours cette réunion, le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, M. Gado Sabo Moctar a salué la présence de son homologue du Ghana. Puis, il a indiqué que les travaux de ce 1er sommet des startups visent à promouvoir leur développement au niveau de la région à travers les dynamiques de digitalisation et les principaux canaux par lesquels celles-ci peuvent accroître l’emploi pour les jeunes. «Les startups sont de véritables moteurs du changement structurel, de la croissance économique durable et de la prospérité, favorisant la production des nouvelles connaissances, produits et services ainsi que le développement de nouveaux marchés et la création des emplois», a-t-il indiqué.
Pour sa part, le ministre délégué au Commerce et à l’industrie du Ghana, M. OKyere Michael Baafi, a félicité les autorités du Niger pour la tenue de ce 1er sommet du concours des startups de l’Afrique de l’ouest.
Le comité d’orientation du mécanisme de réponse immédiate (MRI) 2020 de la Banque Mondiale a tenu sa 1ère réunion pour le lancement officiel de ses activités, le mercredi 21 octobre dernier au cabinet du Premier ministre. La rencontre regroupant des membres du gouvernement, ceux du cabinet du Premier ministre, la Banque mondiale à travers la responsable des Opérations pour le Niger ainsi que le coordonnateur du Projet de gestion des risques et catastrophes et du développement urbain (PGRC-DU) a été présidée par le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, M Laouan Magagi, Vice-président dudit comité, représentant le Premier ministre, président du comité d’orientation.
C’est après les inondations exceptionnelles intervenues cette année (2020) dans plusieurs régions du Niger que le gouvernement a adressé une requête à la Banque mondiale lui demandant de réactiver le MRI dans le but de l’aider dans ses efforts pour apporter assistance et soutien aux populations sinistrées et réhabiliter les infrastructures endommagées. En réponse à cet appel, la BM a mobilisé 39,535 millions de dollars US soit 21,940 milliards f CFA en faveur du Niger destinés à mettre en œuvre le mécanisme de réponse immédiate constitué de quatre composantes essentielles. Il s’agit de l’appui d’urgence aux personnes sinistrées, de l’appui au relèvement des populations, des travaux de réhabilitation des infrastructures touchées et de la coordination et suivi-évaluation du programme.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de cette session du comité d’orientation, le ministre Laouan Magagi, satisfait de la rencontre qui donne le top-départ des activités du comité d’orientation dans le cadre du MRI, a souligné la diligence avec laquelle la Banque Mondiale a réagi à la requête du Niger le 13 octobre dernier en réactivant son MRI soit quelques jours seulement après le déclenchement du MRI du gouvernement suite aux inondations. Réaffirmant la conviction et la détermination du Président de la République à développer la résilience des populations face aux chocs climatiques ébranlant leurs systèmes de productions, le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes a rappelé que les catastrophes sont légion au Niger depuis une vingtaine d’années : les inondations, l’insécurité alimentaire, la sécheresse et autres déplacements des populations.
L’année 2020 est marquée par des inondations avec le nombre de personnes sinistrées le plus élevé pour un total de 70.000 ménages touchés totalisant plus de 600.000 personnes et des dégâts matériels importants. On note aussi plus de 50.000 maisons effondrées, 18.000 hectares de cultures endommagés et plus de 16.000 animaux emportés. Le ministre de l’Action humanitaire a expliqué que la 1ère réunion du comité d’orientation a permis d’examiner les actions à réaliser au cours des douze (12) prochains mois que durera le MRI sur l’ensemble du territoire.
La représentante-résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse, a pour sa part confirmé l’activation par la BM de son MRI 2020 pour le Niger avec l’enveloppe de 39,535 millions de dollars US. Le fonds sera géré par le Projet de gestion des risques et catastrophes et du développement durable (PGRC-DU), a-t-elle précisé tout en réitérant l’engagement de son institution à poursuivre son accompagnement au gouvernement du Niger dans ses efforts de renforcement de la résilience des populations face aux différents chocs qu’elles subissent. Le coordonnateur du PGRC-DU, M. Yabilan Maman, a fait un exposé au cours duquel il a présenté aux membres du comité d’orientation, l’ampleur des dégâts causés par les inondations et donné dans les moindres détails les actions envisagées dans le cadre du MRI 2020 ainsi que les sommes allouées pour toutes ces actions.
Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture de la réunion du comité de pilotage des reformes de gestion des finances publiques. Cette rencontre a regroupé autour du ministre des Finances, le ministre du Plan, la ministre déléguée chargée du Budget, la représentante de la Banque Mondiale et le Chef de la délégation de l’Union Européenne. Après trois années de mise en œuvre, le Programme des Réformes de la Gestion des Finances Publiques (PRGFP IV 2017-2020) a enregistré des progrès remarquables. Ainsi, sur les 352 activités programmées, 268 ont été réalisées, correspondant ainsi à un taux d'exécution de 76,1%. Les performances obtenues traduisent l'efficacité du cadre institutionnel que «nous avons mis en place pour le pilotage du Programme des réformes, à travers les trois organes que sont le Groupe d'Appui, le Comité Technique et le Comité de Pilotage qui ont pleinement assumé leurs cahiers des charges, en dépit des contraintes liées à la pandémie de la Covid-19», a déclaré le ministre des Finances.
Pour consolider les progrès enregistrés et corriger les insuffisances constatées du programme antérieur, le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances, vient d'élaborer, selon le ministre Jidoud, une nouvelle stratégie de gestion des réformes des Finances publiques pour la période 2021-2025 ainsi que ses plans d'actions prioritaires, avec l'appui de la Banque Mondiale. L’objectif global de cette stratégie est «d'établir un système de gestion des finances publiques performant et transparent, orienté vers les résultats et conforme aux standards internationaux, notamment aux critères recommandés par le Secrétariat du PEFA».
Pour ce nouveau programme, la vision stratégique retenue est qu'à «l'horizon 2025, le Niger dispose d'un système de gestion des finances publiques efficace et transparent, conforme aux normes internationales en la matière, et qui constitue un levier pour l'accélération de la lutte contre la pauvreté». «La mise à jour de la modernisation des finances publiques s'inscrit dans une dynamique stratégique dont l'objectif consiste à consolider les acquis enregistrés par le pays en matière d'assainissement budgétaire et de bonne gestion des finances publiques et à approfondir les réformes à travers la mise en œuvre progressive des directives de gestion des finances publiques au sein de l'UEMOA», a déclaré le ministre des Finances.
Afin de tenir compte des enjeux actuels, d'imprégner des réformes structurelles au futur programme, quatre axes stratégiques ont été retenus. Il s’agit selon le ministre Ahmat Jidoud de la viabilisation des sources de financement, la consolidation de la gestion axée sur les résultats, l’élargissement de la réforme des finances publiques, la gouvernance de la réforme des finances publiques. «L'objectif général de cette réunion du comité de pilotage est la validation de la stratégie de réformes de la gestion des finances publiques (PRGFP V 2021-2025) et l'adoption de son Plan d'Actions Prioritaire (PAP 2021-2023)», a-t-il précisé. En exécution des instructions données par le Président de la République, «le Gouvernement est déterminé à poursuivre sans relâche les efforts de réformes. En vue d'améliorer les performances obtenues dans l'ancien programme, des dispositions seront prises pour accroître les crédits budgétaires affectés aux réformes, accélérer les procédures de mise en place des assistances techniques et financières et impulser la conduite du changement au niveau des acteurs concernés», a-t-il assuré.
Pour sa part, la représentante de la Banque mondiale, Vice-présidente du Comité du Pilotage, Mme Joëlle Dehasse s’est réjouie d’avoir accompagné ce processus d’abord dans le diagnostic ensuite dans la stratégie qui a été préparée ensemble avec les autres partenaires qui ont joué un rôle très important dans ce domaine. Elle s’est réjouie également de la validation par le gouvernement de cette stratégie et du diagnostic. Mme Dehasse a réitéré l’accompagnement de la Banque Mondiale dans la mise du programme. «J’espére qu’avec cette nouvelle stratégie 2021-2025, nous allons continuer dans ce sens à coordonner notre action ensemble en tant que PTF pour assurer sa réussite», a-t-elle souhaité.
Pour le représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Niger cette réunion est un cadre particulièrement stratégique pour le dialogue politique en général et le dialogue sur la gestion économique, financière et budgétaire du Niger en particulier. «Cette réunion intervient dans un contexte général marqué par une transition politique réussie, une nouvelle Déclaration de la Politique Générale, la négociation en cours d’un nouveau programme avec la FMI et l’élaboration d’un nouveau Plan de Développement Economique et Social», a précisé M. Rasmussen Christian Frigaard. Il a ensuite souligné l’importance d’une collaboration plus rapprochée entre le ministère du Plan et le ministère des Finances en particulier dans le cadre du dispositif de pilotage et d’accompagnement, du suivi et contrôle critique du document et le rapport avec les ministères sectoriels. «De même, la question de transparence-recevabilité sont aussi des questions essentielles qui sont à renforcer au sein de processus afin de permettre la pleine appropriation mais aussi une meilleure compréhension et une plus grande confiance dans l’action gouvernementale», a-t-il conclu.
Le président du Conseil de ville de Niamey, le député-maire Oumarou Dogari Moumouni a présidé, hier matin à Niamey, la réunion du comité de pilotage de l’étude de faisabilité sur le projet d’approvisionnement alimentaire de la Ville de Niamey. Cette étude financée par l’Agence Française de Développement (AFD) a pour objectif de décrire de façon scientifique comment il faut reconstruire les différents marchés de Niamey dans les règles de l’art. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de la directrice par intérim de l’AFD Niger, des vices maires, des conseillers de Ville de Niamey et des cadres techniques du comité de pilotage.
Au cours de cette rencontre, les participants ont échangé sur les différentes composantes du projet. La première composante est relative à la construction du marché Dolé ; la deuxième composante porte sur l’aménagement du marché Dar Es salam et celui de Harobanda et enfin la troisième composante est celle de la gestion et du renforcement des capacités des acteurs (les services techniques de la collectivité et les commerçants), le tout pour un montant estimé à 11 milliards franc CFA.
A l’entame de cette réunion, le député maire, président du Conseil de Ville de Niamey a tout d’abord rappelé que cette réunion se tient dans le cadre du comité de pilotage à l’étude de l’armature commerciale de la ville de Niamey engagée depuis 2018 mais qui a rencontré, dans son exécution, un certain nombre d’obstacles notamment la pandémie du covid-19 et certaines étapes qui n’ont pas été validées par les différents partenaires. M. Oumarou Dagari Moumouni a précisé que ce comité de pilotage est rendu nécessaire parce qu’il faut déjà adopter ou valider ce rapport et décider de la suite à donner à l’étude. «La ville de Niamey a exprimé son désir de pouvoir mener à son terme ladite étude et nous allons donc aujourd’hui suivre la présentation des différents rapports et pouvoir procéder à la validation», a-t-il expliqué.
Aussi, le président du Conseil de la Ville de Niamey a souligné que cette rencontre est une étape importante dans le cadre de la poursuite de cette étude pour la Ville de Niamey qui concerne l’armature commerciale de la Ville de Niamey à travers une composante de construction d’une plateforme alimentaire, l’aménagement des marchés secondaires et enfin le renforcement de capacité. Par ailleurs, M. Oumarou Dagari Moumouni a évoqué les différentes possibilités pour le bouclage du financement afin d’aller vers la concrétisation de ce projet qui fait partie des projets importants de la ville de Niamey. «Nous allons nous mettre dans la posture de créer les conditions de pouvoir trouver ce financement à travers l’AFD ou d’autres partenaires», a-t-il indiqué.
Pour sa part, la directrice par intérim de l’Agence Française de Développement (AFD) a précisé que ce projet est d’une importance capitale pour la Ville de Niamey car, il permet d’accueillir plus de 40% de la population urbaine du Niger, d’où la nécessité de cette rencontre.
De son côté, le consultant du Projet du plan d’étude de construction des différents marchés de la Ville de Niamey, M. Michelon Benjamin a exposé par visioconférence le contenu de l’étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey. Dans cet exposé, il a souligné certaines préoccupations qui concernent le montage financier sur l’enveloppe budgétaire totale, les modalités de financement et les investissements qu’il faut pour la plateforme alimentaire, la priorisation des autres investissements identifiés et le renforcement de capacités.
Le bureau de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA a tenu hier mardi 1er mars 2022 à Niamey, une réunion élargie. L’ouverture des travaux a été co-présidée par le ministre de la Justice, garde des sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, le Médiateur de la République du Niger, Me Sirfi Maiga président de l’AMP-UEMOA, et le représentant résident de la Commission de l’UEMOA au Niger, M. Issouf Omar Maiga, en présence des membres du gouvernement, des Médiateurs de la République de l’espace communautaire et de plusieurs personnalités.
Dans son intervention à l’ouverture de la réunion, le ministre de la Justice, garde des sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a rappelé que le but de cette organisation est de favoriser l'approfondissement de l'Etat de droit et l'intégration régionale. Cela par le développement des relations entre les institutions qui, dans les pays membres, ont la compétence d'exercer la médiation institutionnelle. M. Ikta Abdoulaye Mohamed a par la suite indiqué que cette réunion s’inscrit dans la finalisation de deux grands champs de coopération sous régionaux. Il s’agit de l'harmonisation du cadre statutaire régissant l'organisation et le fonctionnement des institutions des Médiateurs des pays de l'UEMOA, et l'harmonisation des systèmes informatiques de traitement et de suivi des réclamations des pays membres de l'AMP-UEMOA, qui tirent leur origine du plan d'actions 2018-2020 adopté par leur Assemblée Générale Extraordinaire tenue à Lomé en février 2019.
Pour le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed, l’importance concernant l'informatisation du processus de traitement et du suivi des dossiers de réclamations n'est plus à démontrer, car dit-il, ce serait un truisme de dire que c'est un outil de travail indispensable dans un monde en pleine mutation technologique. Il a enfin fondé l’espoir que les chantiers si chers aux institutions de l’AMP-UEMOA une fois mis en œuvre permettront de promouvoir la coopération entre ces institutions, de faciliter l'examen ou l'instruction de toute réclamation concernant l'application d'une norme communautaire et d'améliorer la qualité des services rendus aux citoyens au grand bonheur des administrations.
Pour sa part, le président de l’AMP-UEMOA, Médiateur de la République du Niger Me Sirfi Maiga a rappelé que des adversités externes et internes ont traversé et continuent de traverser notre espace sous régional qui, aujourd'hui plus que jamais, a un besoin vital et pressant de retrouver une paix durable et une harmonie propice à une intégration économique prospère, au service de nos populations. «Aussi, face à un tel tableau, les Médiateurs, «bâtisseurs de paix et de concorde », conseillers privilégiés de nos Etats, comme de nos organes communautaires, ont un rôle déterminant à jouer et une place privilégiée à occuper», a-t-il estimé. Le président de l’AMC-UEMOA a par la suite affirmé que les adversités sanitaires qui ont secoué la planète entière n’ont point freiné la poursuite de leurs activités. Il a souligné l'importance que revêtent d'une part le projet du cadre harmonisé des systèmes informatiques de gestion des réclamations de leurs institutions, et celui du cadre de référence harmonisé du statut de l'organisation et du fonctionnement de l'Institution du Médiateur de la République dans l'espace UEMOA.
Quant au représentant résident de la Commission de l’UEMOA au Niger, M. Issouf Omar Maiga, il a indiqué que le choix de ces thèmes traduit à suffisance l’engagement sans faille des médiateurs en faveur de l'intégration, de la bonne gouvernance et de la cohésion sociale. Aussi, il a souhaité qu’au sortir des présentes assises, les participants auront à s’imprégner des travaux d'élaboration de la plateforme unique harmonisée de traitement des réclamations des Institutions de médiation des pays membres de l'AMP-UEMOA et à statuer sur la perspective. Il en est de même pour les travaux du projet de cadre harmonisé du statut et des règles d'organisation et de fonctionnement de l'institution du médiateur de la République dans l'espace UEMOA.
En guise de rappel, ces travaux ont été conduits par des experts, en dépit des contraintes imposées par la pandémie du coronavirus, dans le cadre d'un processus participatif ayant fédéré plusieurs intervenants.
Comme en Asie, l’Afrique rêve de révolution verte. Les experts s’accordent sur le potentiel du continent, mais il urge de passer à l’action. La 7ème édition du forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF 2017), organisé par l’AGRA, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, a refermé ses portes ce vendredi à Abidjan avec des nouveaux espoirs pour le secteur agricole africain. Les 1 300 délégués et personnalités invités ont durant 5 jours de travaux renforcer l’élan d’optimisme qui traverse le continent qui espère jouer le rôle de grenier de la planète. La volonté politique a été en effet au cœur des débats et a été présenté comme la clé de ce succès.
Autour du thème « Accélérer la progression vers la prospérité : la croissance des économies et des emplois par l’agriculture », le forum a donné l’occasion d’aborder des sujets touchant à la fois à l’emploi des jeunes, à l’action des femmes, à l’accès aux intrants et à l’agroalimentaire. Le tout avec comme point central l’amélioration des rendements agricoles, le premier maillon de la chaîne : « seulement 10% des semences utilisées en Afrique sont des semences améliorées, ce qui, comparé au reste du monde, explique le retard pris par le continent » a partagé le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Cette quête de productivité va cependant se faire que par les actions coordonnées à la fois des Etats, du secteur privé et des partenaires institutionnels afin d’apporter un appui multiforme aux paysans.
De nos jours, trouver un timbre fiscal de 200 francs CFA au niveau des différents points de vente de la capitale, dans les Agences de la Direction Générale des Impôts (DGI), les Commissariats et Hôtels de la place, relève d’une gymnastique épuisante qui ne dit pas son nom. Ces timbres ne sont plus disponibles depuis le mois de décembre 2022 dans les lieux indiqués ci-haut. Cet état de fait est peut-être la cause principale du report de plusieurs concours dont celui de recrutement direct de huit cent trente un agent à la fonction publique pour le compte du ministère des finances qui devait en principe se tenir le 28 janvier prochain.
Au niveau des banques, les juridictions et les commissariats de la ville, les gens se bousculent en longueur des journées, soit, pour des opérations bancaires, soit, pour établir ou légaliser leurs documents. Le mécontentement se lit sur les visages des citoyens en attente de ce précieux outil incontournable pour l’acceptation des dossiers de candidatures. Plus on se réveille, plus les nigériens doutent pour les jours à venir au regard de l’immensité de la rupture. Les spéculations vont bon train pendant que d’autres sourient opportunément.
Contre toute attente, cette pénurie de timbres n’a jamais fait l’objet d’une quelconque communication officielle émanant du Ministère des finances, encore moins de la Direction Générale des Impôts (DGI). Les revendeurs ambulants qui en disposent, ont trouvé l’occasion de tripler le prix dans le but de remplir leurs poches à l’image des pratiques peu orthodoxes de nos commerçants pendant le mois béni de ramadan.
On sait pertinemment que ces timbres sont indispensables dans la constitution des dossiers surtout les jeunes candidats aux différents examens et autres concours programmés. On sait également que ces timbres sont tellement sollicités dans les juridictions, les commissariats ou encore, pendant les opérations bancaires. Bref, de nos jours ils sont au four et au moulin de toute notre vie quotidienne. Mais qu’est ce qui peut expliquer cette rupture aux termes d’une année et au début d’une autre dans un pays composé majoritairement par de jeunes à la recherche d’emplois ?
Nous avons essayé d’en savoir un peu plus avec la direction en charge de la commande des timbres logée au ministère des finances et à la Direction Générale des Impôts mais nos appels téléphoniques sont restés sans suite. « On vous rappelle M. le journaliste », c’est tout ce que nous avons eu comme réponse depuis plus d’une semaine. Quoi qu’il en soit, cette rupture de timbres prouve à suffisance le dysfonctionnement des services concernés. Non seulement, elle fait perdre à l’État d’énormes revenus, mais aussi et surtout, entrainera le rejet systématique de beaucoup de dossiers des candidats aux concours et examens, si toutefois, elle perdure.
Néanmoins, il existe une complicité notoire entre certains agents des finances, secteur confondu et les revendeurs ambulants parmi lesquels, disposant curieusement d’un grand stock de timbres qu’ils revendent à leur convenance dans un pays qui se dit démocratique. On avait pensé que cette pratique était derrière nous, mais hélas. En effet, ils sont nombreux les acteurs de la finance qui injustement rachètent en bloc les timbres dans l’objectif de créer la rupture pour les revendre plutard chers à travers leurs complices (revendeurs) en contrepartie d’un pourcentage que nous ignorons encore. L’acte est tout simplement inhumain et condamnable devant Dieu et les hommes.
D’autres sources concordantes indiquent que le problème réside au niveau du fournisseur débordé et qui n’arrive plus à honorer le délai de livraison. A tort ou à raison, les citoyens nigériens ne devraient pas en manquer d’un jour de timbres au regard de son caractère central dans nos activités quotidiennes. Il y a certes, une défaillance du gouvernement dans cet état de faits. C’est pourquoi, des dispositions utiles et nécessaires, doivent être prises afin de permettre à chaque nigérien d’accéder sans frustration aucune à ces timbres très prisés ce dernier temps. Ensuite, il va falloir prendre des mesures correctives contre ces agents financiers qui occasionnent volontairement la rupture des timbres pour en tirer de gros profits contraire à notre loi fondamentale. Salifou Hachimou
Dakar, Abidjan, Lagos, Ouagadougou, Accra, Cotonou, Bamako, voilà des noms de ville qui claquent régulièrement au firmament de l'Afrique, réveillant le souvenir d'illustres Africains dans des domaines aussi divers que la sculpture, la musique, la mode, le cinéma et la politique. Si vous choisissez d'y aller, vous vous donnez l'opportunité de conjuguer l'histoire au présent tant chacune de ces personnalités a façonné le destin du continent.
Du punch Sur le volet économique, la région est apparue comme l'une des plus dynamiques du continent en 2017, si l'on en croit le rapport 2018 du Conseil français des investisseurs en Afrique, qui met en avant les économies du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, de la Guinée-Conakry, du Mali, du Niger, du Nigeria et du Sénégal. Bien que la croissance ait été moins forte au Togo et au Bénin, les chefs d'entreprise se sont montrés optimistes pour cette année-ci. Ce ciel bleu économique ne saurait cependant suffire pour afficher une certaine insouciance chez qui veut aller s'y installer. Perdure, en effet, cette épée de Damoclès du terrorisme islamiste qui contrarie l'évolution d'une région somme toute assez exemplaire sur le front de la démocratie. Une région qui brille de mille feux sur les plans de la littérature, des arts, de la musique, et dans bien d'autres domaines.
Enracinement et ouverture Espace de brassage et de métissage, qui a vu naître de grands empires africains, l'Afrique de l'Ouest présente cette caractéristique d'être à la fois ouverte sur le monde et très enracinée dans ses valeurs ancestrales. Sa proximité avec l'univers arabo-berbère en fait un espace de confluence culturelle qui participe de la tolérance et de la convivialité qu'on y rencontre autour du sens de l'hospitalité. Sur le plan social, la relative « exemplarité démocratique » en fait un espace de débats souvent vifs entre pouvoir et opposition. Autrement dit, il importe de s'armer d'une bonne culture générale, pas seulement sur des questions de pure politique, mais aussi sur la parabole des thèmes qui ont nourri les intellectuels africains avant les indépendances… et, après, sur le devenir et l'avenir de l'Afrique, également sur ce qui s'est passé outre-Atlantique pour les Africains-Américains. Ce n'est pas pour rien que le premier Festival mondial des arts nègres a été organisé au Sénégal en 1966 par le poète-président Léopold Sédar Senghor, que le principal festival africain du cinéma se tient à Ouagadougou, au Burkina, que la photo est célébrée à Bamako comme nulle part ailleurs sur le continent, que le vaudou béninois ramène à la terre mère nombre de Brésiliens venus se réconcilier avec leurs ancêtres…
De l'avenir Que cela ne vous laisse pas penser que l'Afrique de l'Ouest se vit au passé. Bien au contraire. Dans l'édification de la nouvelle Afrique, elle entend bien apporter sa pierre. Comme avec les Ateliers de la pensée, lancés en 2016 par l'universitaire, économiste et penseur sénégalais Felwine Sarr et le philosophe et le politologue camerounais Achille Mbembe. Ces ateliers sont emblématiques de ce qu'on peut trouver dans cette région qui aime le débat et l'échange d'idées pour réfléchir à l'Afrique de demain. Un avant-goût de ce qui vous attend si vous vous y installez. Par Malick Diawara
Les activités entrant dans le cadre du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) se poursuivent au Palais du 29 Juillet de Niamey. Cette rencontre inédite au regard de son caractère socioéconomique offrant l’occasion à la femme artisane de montrer son génie créateur, a pour pays invité la République Algérienne Démocratique et Populaire tandis que Agadez en est la région phare.
Selon les organisateurs, le choix de l’Algérie traduit, une fois de plus, le dynamisme et la vitalité des relations nigéro-algériennes. Participant à cette rencontre d’envergure internationale, le Directeur de l’artisanat des métiers Tipasa, M. Saidani Mourad a exprimé sa satisfaction d’être présent à cet important événement, dédié à la femme en général et à l’artisanat en particulier. D’après lui, le Salon International de l’Artisanat pour la femme (SAFEM), leur offre l’occasion de découvrir le savoir-faire des artisans nigériens. Il a par ailleurs présenté les produits qu’ils ont amenés de l’Algérie pour la circonstance à savoir les bijoux, l’habit traditionnel, les tableaux, des chaussures babouches, des chaussures en cuir, des voiles de l’Algérie, de l’huile d’olive, des dattes, le dérivé des dattes, des savons, et d’autres articles de décoration etc.
Le Directeur de l’artisanat des métiers Tipasa a aussi précisé que la plupart des clients connaissent la qualité des produits algériens. M. Saidani Mouroud a rassuré les clients que ses produits sont accessibles et on en trouve pour toutes les bourses. Il a cet effet, invité les uns et les autres à visiter leur stand, pour constater de visu ce qu’ils ont de spécial cette année. «Nous sommes honorés que notre pays l’Algérie, soit désigné en qualité d’invité d’honneur», a-t-il confié avant d’ajouter que ceci constitue un acte visant, non seulement, à renforcer davantage les liens de solidarité et de fraternité, mais aussi les échanges commerciaux entre le Niger et l’Algérie.
Cette 12ème édition du salon international de l’artisanat pour la femme (SAFEM) est placée sous le thème «Entreprenariat féminin face à la pandémie de la covid 19 : quelles stratégies pour la résilience dans l’autonomisation de la femme artisane». La désignation de l’Algérie comme pays invité d’honneur, a pour but de renforcer la qualité des relations de coopération dans le secteur du tourisme et de l’artisanat, qui existent entre les deux pays.
Par ailleurs, la région d’Agadez qui est la région phare est réputée de par le monde en raison de ses vastes richesses culturelles faisant la fierté du Niger.
Les scandales se succèdent mais ne se ressemblent pas. Un seul point commun : tous ont saigné le Niger à blanc. Réputé très riche, le sous-sol nigérien est l'objet de convoitises diverses. De la part de respectables États, certes, mais aussi d'aventuriers rompus aux techniques et procédés de la chasse à la fortune facile, particulièrement en Afrique où ils réalisent des affaires en or. En Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, etc., ce sont presque toujours les mêmes. Avec le même mode opératoire. Le 25 novembre 2016, la société dénommée Endeavour Niger est née. Elle est déclarée auprès du notaire Ousseini Ali Moumouni, à Niamey. Un dépôt de deux expéditions est fait au Greffe du Tribunal de Grande Instance Hors Classes de Niamey et la société est immatriculée au Registre de commerce et du crédit immobilier sous le numéro RCCM-NI-NIA- 2016-B-3193 du 25 novembre 2016. Son siège social est à Niamey, 114, rue du Festival, au quartier Maourey. Avec un capital de 10 millions de francs CFA, la société a pour objet, entre autres, la réalisation de toutes opérations de recherche et d'exploration de substances minérales et de métaux précieux ; la réalisation de toutes opérations de prospection et d'exploration minière ainsi que l'obtention, l'aliénation et l'exploitation de toutes concessions minières. Le 9 décembre 2016, soit deux semaines seulement après sa création, Endeavour Niger fait une moisson de rêve. À l'issue de son conseil des ministres, le gouvernement nigérien lui octroie d'emblée trois permis de recherches minières. Le premier à Nassi le, département de Torodi, région de Tillabéry, pour or et substances minérales associées. Le deuxième, à Darguiti, toujours dans le département de Torodi, pour or et substances associées et le troisième, " Tinkeradet 1, pour les mêmes substances, dans le département d'Iferou?ne cette fois, région d'Agadez. Et le conseil des ministres de préciser que la société Endeavour Niger est une filiale du Groupe Endeavour Mining. Mais il ne dit pas qui est derrière cette société chercheuse d'or et de matières associées. Car, derrière cette Endeavour Mining se cache un caïd des affaires dont l'identité ne fait pas bonne presse au Niger : Sébastien De Montessus, ancien Vice-président d'Areva et compère de Hassoumi Massoudou dans l'uraniumgate, celui-là même qui a tenu à faire le déplacement de Niamey pour s'assurer que Niamey marcherait dans la combine. Eh oui, il est aussi sur le front des permis miniers au Niger. Et il fait affaire avec des personnalités politiques nigériennes à qui il s'associe pour "essorer" le sous-sol nigérien de son or. Bien entendu, il reste dans l'ombre. Mais, il est bien là, en patron incontesté d'un deal prospère. Les affaires, dit-on, n'aiment pas le bruit.
Liaisons "incestueuses"
La surprise n'est pas de découvrir cet ancien patron d'Areva derrière Endeavour Mining. La surprise, ce sont ces liaisons " incestueuses " que des personnalités politiques nigériennes, tapies à la présidence de la République, entretiennent avec ces hommes d'affaires. Car, Endeavour Niger, ce n'est personne d'autre que Mohamed Akotey. Homme de confiance de Mahamadou Issoufou, c'est lui qui a conduit toutes les missions diligentées par Niamey pour obtenir la libération d'otages français. Des missions couronnées de succès. C'est dire qu'il entretient de solides affinités avec Mahamadou Issoufou. Mohamed Akotey est probablement un homme lourd, peut-être d'or déjà, eu égard à ce prestigieux poste de président qu'il occupe au sein d'une équipe pourtant robuste. Représente- t-il sa propre personne au sein Endeavour Niger ou assume-t-il, là aussi, une mission par procuration ? Acteur-clé de la libération des otages d'Arlit, puis de Serge Lazarevic, Mohamed Akotey n'est pas, en tout cas, en terrain inconnu. Il est président du conseil d'administration d'Imouraren SA. Il n'y a donc pas à s'étonner qu'il soit si proche de Sébastien De Montessus au point de faire affaire avec lui. Ce dernier savait, donc, où il mettait les pieds.
Une affaire de clan des enfants d'Areva où celui qui sollicite est aussi celui qui octroie.
Endeavour Niger est une aubaine. Une véritable aubaine. Ministre conseiller à la présidence de la République et ayant l'oreille de Mahamadou Issoufou qui ne peut rien lui refuser, Mohamed Akotey, on peut le dire, s'est octroyé des permis de recherches dans des régions qui ont amplement justifié leur teneur en or. La preuve, il a suffi de deux semaines pour qu'elle gagne le jackpot. Comme si la constitution de la société, intervenue le 25 novembre, était une pure formalité et que les permis miniers convoités étaient, depuis longtemps, promis et préservés pour Endeavour Niger. A l'instar de Sébastien De Montessus, ses amis ne peuvent que se féliciter d'avoir un tel partenaire efficace. Une affaire de clan où celui qui sollicite est aussi celui qui octroie. Car, outre Mohamed Akotey, un autre proche, précisément Adou Adam Abdoulakader, un neveu d'Alkache Alhada, directeur de Cabinet de Mahamadou Issoufou, est dans l'affaire. À la tête d'une modeste société au capital social d'un million dénommée Arbab Mining, ce neveu de l'homme dans le bureau duquel Sébastien De Montessus a fait convoquer Hamma Hamadou, directeur général de la Sopamin à l'époque de l'uraniumgate, siège dans cette équipe de mastodontes en qualité de partenaire associé à part entière. Aux côtés du tout puissant Mohamed Akotey, se trouve d'abord Patrick Bouisset, un autre ancien commis d'Areva. Ancien vice-président de Géosciences d'Areva, Patrick Bouisset est officiellement le directeur général d'Endeavour Niger. En réalité, Patrick Bouisset est également le vice-président exécutif d'Endeavour Mining, la société mère à la tête de laquelle trône Sébastien De Montessus.
La liste des administrateurs comprend aussi Pascal Bernasconi, un autre bras droit de Sébastien De Montessus, notamment avec la société " La Mancha " en Côte d'Ivoire. Ancien directeur général de la Somaïr, Pascal Bernasconi connaît parfaitement les milieux de Niamey. Il a notamment dirigé une exposition photo sur la Somaïr dédiée aux quatre otages français d'Arlit ainsi qu'à un certain Moussa Aboubacar, tué lors des attaques du 23 mai 2013. En fin de compte, Endeavour Niger est une affaire de clan réunissant des enfants d'Areva. Sébastien De Montessus est l'homme orchestre de ce filet dont il tient le bout avec discrétion, mais fermeté.
Il est au départ et à l'arrivée, avec des faire-valoir payés pour faire de la figuration. Ministre conseiller et président du Conseil d'administration d'Imouraren, Mohamed Akotey, le vis-à-vis nigérien de cet homme aux réseaux tentaculaires ne s'est pas gêné de savoir que son affaire pourrait tomber sous le coup du conflit d'intérêt ou du trafic d'influence ? Dans cette galaxie areva, une seule entreprise reste non identifiée. Il s'agit de Greenwood Niger, une société dont Le Courrier n'a retrouvé aucune trace. S'agirait-il d'une société écran dont les patrons ne sauraient s'afficher ?
La constitution d'Endeavour Niger et d'Arbab Mining était une pure formalité Si l'on ignore la part des actions détenues par chacune des parties, on sait par contre que Patrick Bouisset, comme Pascal Bernasconi, ne représente en réalité que les intérêts de Sébastien De Montessus, ce franc maçon qui a visiblement tissé une toile pour mettre la main sur tout l'or des pays ouestafricains francophones. Pour la petite histoire, Sébastien De Montessus était, le jeudi 30 juin 2016, aux côtés du président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, lors de l'inauguration des travaux de construction de la mine de Houndé, dans l'ouest du Burkina Faso. " Notre objectif, a expliqué Sébastian de Montessus, directeur général du groupe, à Jeune Afrique, est d'être le premier producteur d'or au Burkina. Nous voulons monter progressivement pour produire entre 6 et 8 tonnes d'or par an ". On sait également qu'Arbab Mining, qui a son siège social au quartier Poudrière de Niamey, est une présence surprenante parmi ces géants.
Par quelles connexions, ce neveu d'Alkache Alhada a pu pénétrer ce réseau et s'imposer comme un partenaire avec qui il faut composer ? Un réseau sur lequel il y a beaucoup à dire, tant la composition est sujette à conjectures. Parmi les six membres listés en tant qu'administrateurs, figurent trois noms de personnalités (Mohamed Akotey, Patrick Bouisset et Pascal Bernasconi) et trois noms de sociétés associées parmi lesquelles il y a Greenwood Niger et Arbab Mining. La particularité des deux sociétés, Arbab Mining et Endeavour Niger, est qu'elles sont nées dans un intervalle tellement rapproché qu'on n'hésiterait pas à penser que leur création a été voulue, suscitée et commanditée par la même source. Arbab Mining, a été constituée le 10 octobre 2016 tandis qu'Endeavour Niger a vu le jour le 25 novembre.
Et le 9 décembre, les promesses sont tenues. Cette affaire, qui n'a pas encore révélé toutes ses tortuosités, aurait-elle un lien avec cette obscure société dénommée Xantus qui serait établie à Tortola, dans les Îles vierges britanniques, ce paradis fiscal où Hassoumi Massoudou. Cette société, bénéficiaire de quatre permis de recherches (Dibilo, Dingoaba, Namaga 2 et Boungou), le même jour, dans le département de Téra, région de Tillabéry, pour le lithium et ses substances connexes, est peut-être une autre caverne d'Ali Baba.
Les services de la Primature ne savent plus où donner de la tête depuis que l’audit effectué sur les comptes du Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires (DNPGCA) a soumis ses conclusions.
Des conclusions accablantes pour le régime et fort embarrassantes, sinon préjudiciables à Bazoum Mohamed qui mène une campagne pour convaincre les Nigériens qu’il représente un bon parti pour le Niger.
L’audit, qui couvre la période du 1er janvier 2020 au 8 mars 2020, puis du 16 novembre 2020 au 11 décembre 2020 a révélé un détournement de 5 654 441 684 francs CFA. Ce détournement s’est effectué à travers des dépenses non comptabilisées à hauteur de 89 105 079 FCFA, des avances non justifiées qui se chiffrent à 5 260 775 077 FCFA ainsi que des insuffisances de pièces justificatives concernant 304 561 528 FCFA. Ce scandale, la Primature essaie d’étouffer à tout prix a d’autant affleuré que ses services ont du mal à apporter les justifications aux montants incriminés. Selon des sources crédibles, ça chauffe, les uns et les autres se rejetant les responsabilités. Dans le flou constaté dans le document d’audit, notamment à propos de l’absence de nombreuses pièces justificatives et de traçabilité des dépenses effectuées, chacun lutte pour sa chapelle. L’audit a relevé jusqu’à l’absence de termes de référence. Pourtant, l’argent a coulé à flots, gonflant sans les comptes bancaires de certains commis. Dans les relevés bancaires, des paiements non comptabilisés ont été identifiés. Ils s’élèvent à 26 256 385 FCFA en 2017 et à 62 848 694 FCFA en 2018, soit un montant total de 89 105 079 FCFA.
Des achats de céréales sans factures
À la fin de l’exercice 2018, l’audit a relevé quelques 5 260 775 077 FCFA d’avances faites, notamment, à des organisations non gouvernementales (ONG) qui sont inéligibles. Il est demandé au Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires (DNPGCA) d’apporter les pièces justificatives des opérations réalisées. Des pièces justificatives abondamment fournies, selon le rapport d’audit, mais non valables. Les transactions de la cellule SAP (Système d’alerte précoce) relatives à certaines activités (ateliers, formations) mettent en lumière l’absence de pièces justificatives. C’est le cas, note le rapport, de l’atelier du cadre harmonisé de novembre 2018, de l’enquête sur la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire des ménages, éditions 2018 ainsi que de l’atelier du cadre harmonisé de novembre 2017.
Les achats directs de céréales par l’Office des produits vivriers du Niger (Opvn) n’ont pas échappé à la vigilance des auditeurs. Des achats de céréales pour lesquelles il n’y a pas de factures. Tout comme les auditeurs n’ont trouvé aucune preuve que certaines prestations ont été effectuées. C’est le cas d’un contrat signé avec un prestataire dont Le Courrier tait l’identité et pour lequel un montant de 15 600 000 FCFA a été affecté mais non soutenu par une facture. Plein d’autres transactions, évaluées à 46 150 000 FCFA. Au total, c’est un montant de 304 561 528 FCFA qui est mis en cause dans la catégorie « absence de pièces justificatives ».
Des contributions de bailleurs de fonds non comptabilisées
Cherchant à mieux affiner leur analyse, les auditeurs ont requis l’avis de confirmation de solde des bailleurs de fonds. Leurs réponses sont sans équivoque. Certaines contributions n’ont pas été comptabilisées. C’est le cas, en 2017 comme en 2018, pour des fonds mis à disposition par la coopération suisse, l’ambassade de France au titre de la contribution au fonds commun des donateurs (FCD) et de la Coopération suisse au titre de l’appui institutionnel. Le désordre, peut-être sciemment organisé afin de faire perdre les traces des actes délictueux, est sans pareil. Ainsi, les subventions versées par la Coopération du Luxembourg, à hauteur de 655 957 000 FCFA, de Monaco pour un montant de 91 833 980 FCFA et de l’Espagne pour un montant de 655 957 000 FCFA, ont été enregistrés, à tort, relèvent les auditeurs, dans le compte dédié au FCD.
Un désordre financier peut être délibéré
Le désordre dans les écritures comptables du DNPGCA est pratiquement une tradition puisqu’on le relève également dans la gestion de 2016. La mission d’inventaire à la clôture de l’exercice de 2016 n’a couvert que les régions de Dosso, Tillabéry et Niamey. Pourtant, un audit précédent, d’un autre cabinet, de l’exercice 2016, daté de décembre 2018, a fait l’amer constat de l’impossibilité de statuer là-dessus du fait des incertitudes sur les stocks. Il était impossible de reconstituer le stock national de sécurité au 31 décembre 2016, notamment, en raison de l’absence des mouvements de stock du centre Lazaret. Pourtant les stocks d’ouverture de l’exercice 2017 sont estimés à 23 432 039 319 FCFA. Les auditeurs ont d’ailleurs découvert, en procédant à un rapprochement entre les rapports d’inventaire et les stocks du DNPGCA en comptabilité, une sous-évaluation du stock en 2017 à hauteur de 226 777 770 FCFA et 1 281 894 143 FCFA en 2018.
Dans le rétroviseur, rien que des scandales à milliards
Depuis l’arrivée d’Issoufou Mahamadou à la tête de l’État, les scandales financiers ne se comptent plus et on pourrait sans doute dire que l’évaluation de ce qui a été détourné au cours de ces 10 années de gouvernance «issoufienne» est loin de toute imagination. Tous les secteurs, tous les fonds y passent, y compris ceux affectés à la sécurité militaire et à la sécurité alimentaire. Récemment, un audit des fonds de l’armée a révélé un scandale de détournement de plusieurs dizaines de milliards jamais connu auparavant. Et en 2015, alors que les populations de Diffa subissaient de plein fouet les exactions de Boko Haram, 15 000 tonnes de riz, offertes par le Pakistan pour venir en aide aux populations durement éprouvées, ont été détournées et vendues au port de Cotonou à des fins personnelles. Bazoum Mohamed, qui sillonne actuellement le Niger en promettant la continuité, a du pain sur la planche.
Les faits remontent de 2018, lorsque les responsables de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) ont fait appel à un cabinet burkinabé pour l’audit du système informatique de la société. Le marché a été octroyé sans mise à concurrence. Ce, malgré les réticences de certains agents de la CNSS. Pour bien arnaquer la CNSS, les responsables du cabinet burkinabé ont proposé la mise en place d’un schéma directeur informatique. Ce que les responsables de la CNSS ont, sans tergiverser, accepté. Ils ont fait virer les trois (3) milliards dans les comptes bancaires du cabinet burkinabé. Aujourd’hui, plus de quatre ans, rien n’a été fait, pas de schéma directeur du système informatique. Seul le pactole de 3 milliards de Fcfa a été partagé entre les responsables du cabinet burkinabé et leurs complices de la Caisse nationale de la sécurité sociale. Ce scandale financier fait aujourd’hui grand bruit dans les bureaux et coulisses de la CNSS. Il semble que, pour faire taire certains agents, les responsables du cabinet burkinabé auraient fait un tour à la CNSS. Que dire du chantier de construction du nouveau siège de la CNSS dont les travaux piétinent toujours ? Le marché de construction de l’immeuble a été octroyé entre 2012 et 2013 avec une enveloppe de plus de 10 milliards de FCFA. En plus des magouilles et délinquances financières perpétrées à la CNSS, cette affaire de 3 milliards débloqués pour un audit informatique est une arnaque opérée sur le dos des contribuables, les pauvres contribuables qui ont toujours de la peine pour joindre les deux bouts. Du reste, des contribuables qui ont des difficultés pour gagner la pitance quotidienne. Cela, pendant que leurs cotisations sociales sont abusivement utilisées par des responsables de la caisse. Aujourd’hui, il faut nécessairement que le nouveau directeur général de la CNSS donne des explications sur cette indigne affaire qui empoisonne l’atmosphère à la caisse. D’autant qu’il ne pourrait pas ne pas être au courant. Auquel cas, on serait tenté de l’accuser d’être complice. Et à l’Inspection générale d’Etat et à la HALCIA de faire rentrer l’Etat dans ses droits. Nous y reviendrons !
Ce samedi 15 juillet 2023, Niamey accueille la deuxième édition de la Journée de l'Inclusion Financière et de l'Innovation Numérique (JIFIN). Organisée par le Secrétariat Exécutif de la Stratégie de la Finance Inclusive (SE-SNFI) en partenariat avec l’United Nations Capital Development Fund (UNCDF), la JIFIN a pour objectifs de vulgariser l'éducation financière et de promouvoir une meilleure inclusion financière pour les populations. Cet événement d'envergure nationale a rassemblé plus de 3000 personnes, toutes mobilisées pour promouvoir l'inclusion financière et l'innovation numérique dans le pays.
Pour cette 2eme édition, la JIFIN a attiré l'attention de milliers de personnes soucieuses de contribuer à l'inclusion financière au Niger. Les participants, venus de divers horizons, ont composés d’experts financiers, d’entrepreneurs, des représentants gouvernementaux, des membres de la société civile et de citoyens intéressés par les services financiers numériques bien représentés en cette occasion. La mobilisation massive démontre l'importance accordée à ce sujet crucial pour le développement économique et social du pays.
Dr. Ahmat Jidoud ,Ministre des finances a indiqué que la JIFIN est une occasion unique de rassembler les acteurs clés de l'écosystème financier pour promouvoir une inclusion financière équitable et durable. <<Nous devons travailler ensemble pour offrir des services financiers accessibles à tous les Nigériens, en utilisant des solutions innovantes adaptées.>> a-t-il ajouté.
Pour la coordinatrice résidente du système des Nations Unies par intérim Dr Nicole Kouassi, l’innovation numérique est un catalyseur puissant pour l'inclusion financière. Elle permet d'atteindre les populations éloignées des services financiers traditionnels.
Elle a ajouté également que l’inclusion financière est un moyen de lutte contre la pauvreté, avant de conclure que La JIFIN est une opportunité de mettre en avant les solutions numériques qui peuvent transformer la vie des Nigériens en leur donnant accès à des services financiers essentiels.
Cette deuxième édition de la Journée de l'Inclusion Financière et de l'Innovation Numérique au Niger (JIFIN) a été un succès retentissant, réunissant plus de 3000 personnes engagées à promouvoir l'inclusion financière et l'innovation numérique.
Lors des panels-débats organisés dans le cadre de cette journée, les intervenants ont abordé divers aspects de l'inclusion financière et de l'innovation numérique. Les intervenants ont partagé leur vision et leur expertise, soulignant ainsi l'importance de travailler ensemble pour offrir des services financiers accessibles à tous les Nigériens. Cette journée mémorable marque une étape significative vers un avenir financier plus inclusif et prospère pour le Niger.
La BAD promet un financement de 6,5 milliards de dollars pour la mise en oeuvre de plusieurs projets dans les domains des infrastructures, de l’agriculture et de l'énergie
En marge de la Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 26), le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a eu une séance de travail avec le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), hier mardi 02 Novembre 2021, à Glasgow.
Après avoir félicité le Chef de l’Etat pour la 1ère alternance démocratique au Niger, M. Akinwumi Ayodeji Adesina, a tenu à réitérer tout son soutien au programme et à la gestion du Président Bazoum. Il a en outre promis un financement de 6,5 milliards de dollars pour la mise en oeuvre de plusieurs projets dans les domains des infrastructures, de l’agriculture et de l'énergie.
Le décaissement du budget de financement de la route transsaharienne jusqu’à Tamaské, longtemps attendu, a été également un point important sur lequel le Président de la République a insisté et obtenu du Président de la BAD.
Le Président Bazoum a également demandé plus de financement dans le domaine de la formation professionnelle et technique, ainsi que par rapport à la fibre optique. Enfin, M. Akinwumi Ayodeji Adesina a annoncé la mise en place d’un fonds spécial uniquement destiné au financement féminin et aux projets portés par les jeunes.
(Source: Service Communication de la Présidence de la République)
Le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II (PFSA II) a organisé du 25 au 27 mars à Niamey une série d’ateliers de sélection des villages bénéficiaires des activités de Cash For Works du Projet PFSA II dans les communes I, II et III de Niamey. Cinq villages seront sélectionnés dans chaque commune et près de 550 bénéficiaires par commune seront touchés pour un total de 1100 bénéficiaires dans la région de Niamey. Cette rencontre a regroupé les responsables du projet ainsi que ceux des entités administratives concernées.
A travers ces rencontres, le Projet procède au choix des villages bénéficiaires avec la collaboration des responsables de ces entités et les services techniques concernés. Ces échanges ont été l’occasion pour expliquer et définir les critères de choix de ce projet qui intervient dans plusieurs régions du Niger et dont l’objectif est de réduire la vulnérabilité des ménages.
Lors de ces échanges, le représentant régional du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II dans la région de Niamey, M. Garba Kanana Amadou, a expliqué que dans le cadre de sa composante III (le Cash For Works pour la Résilience), le Projet Filet Sociaux entreprend des campagnes d’organisation des travaux communautaires. «Ce sont deux années successives d’activités qui seront menées dans chaque entité. A ce titre ce serait la campagne 2021-2022», a-t-il ajouté.
Le représentant du projet filets sociaux a expliqué que, pour pouvoir mener à bien cette activité, le Projet passe par ce processus avec la collaboration des différents acteurs locaux à une sélection des villages et le soutien des partenaires locaux qui doivent encadrer ces communautés pour conduire les activités de Cash For Works. «Il faudrait noter que les communautés doivent sélectionner des activités d’intérêt collectif de leur choix qu’elles doivent mener pendant un moment au cours duquel elles doivent pouvoir réaliser des infrastructures ou des activités de récupération des terres, de bandes par-feux qui puissent permettre d’améliorer les conditions de vie de la population cible», a-t-il indiqué.
M. Garba Kanana Amadou a rappelé que le Projet filets sociaux à travers sa composante III, le Cash for Works pour la résilience, va mener des activités dans certains départements du pays et communes de Niamey qui ont fait l’objet de ciblage à travers les résultats du système d’alerte précoce. Une fois que ces départements sont déterminés, on procède à la sélection des villages d’intervention.
Expliquant cette démarche de lutte contre la vulnérabilité des ménages, le représentant du projet filets sociaux a souligné que cette action vise la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire. «Pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité des villages, le projet tient à apporter un appui financier aux différents ménages ciblés qui mènent des activités de leur choix dans l’intérêt collectif de leur communauté. Ce sont ces activités qui permettent au projet d’apporter un certain nombre de subsides aux ménages vulnérables afin de les aider à lutter contre l’insécurité alimentaire que ces familles vivent momentanément», a-t-il conclu.
Le Niger se joint à la communauté internationale pour célébrer la semaine mondiale de l’entreprenariat, édition 2023. A cette occasion le Ministère du Commerce et de l’Industrie, en collaboration avec le Réseau des Structures d’Accompagnement de l’Entreprenariat au Niger (RESAEN), a organisé hier au Palais des Congrès de Niamey, une journée d’échanges entre les acteurs dudit domaine regroupant les jeunes entrepreneurs ainsi que des partenaires accompagnant la promotion des initiatives privées. Une occasion pour les entrepreneurs, les investisseurs, les structures d’accompagnement, les établissements financiers et l’administration publique de créer des liens d’échange d’idées permettant de développer ce secteur pourvoyeur d’emplois pour les jeunes. C’est le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Seydou Asman qui a lancé ces activités en présence de plusieurs personnalités.
L’édition 2023 se tient dans un contexte particulier, celui de l’affirmation de notre souveraineté et de notre indépendance économique dans laquelle l’entreprenariat doit jouer un rôle important. D’où tout l’intérêt qu’accordent les plus hautes autorités à cet événement.
Dans son mot du lancement de cette semaine mondiale de l’entreprenariat, le ministre du Commerce et de l’Industrie a reconnu que les petites et moyennes entreprises constituent l’essentiel du tissu économique de notre pays. D’où, selon lui, l’intérêt particulier que le gouvernement accorde à l’entreprenariat qui devient de plus en plus une alternative pour la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. « A cet effet, mon département ministériel fait de l’entreprenariat un pilier central pour l’éclosion du monde des affaires et je veillerai personnellement à une mise en œuvre réussie de la Stratégie nationale de la promotion de l’entreprenariat au Niger », a assuré le ministre Seydou Asman.
Par ailleurs, le ministre en charge de l’Industrie a cité entre autres activités réalisées grâce à l’accompagnement de son département ministériel à travers le CONAF au cours duquel plus de 200 produits locaux ont été exposés, l’appui à l’organisation de la 4ème édition du mois d’octobre, mois du consommé local couplé à la 7ème édition du salon professionnel consommons 100% made in Niger, la finalisation de l’affiche du projet et programme entreprenariat avec la BAD, la formation des jeunes porteurs de projets. « Nous sommes conscients du rôle si important que joue le RESAEN et nous avons compris son engagement à accompagner l’Etat dans la mise en œuvre des politiques en matière de promotion de l’entreprenariat des jeunes », a-t-il souligné.
Auparavant, le président du Réseau des Structures d’Accompagnement de l’Entreprenariat au Niger M. Amadou Issa Garba a rappelé aussi le contexte de notre pays en exhortant les entreprises à un esprit de résilience. « Face à cette situation de crise que nous traversons, il nous faut ensemble, acteurs économiques, chefs d’entreprise, régulateurs des marchés, autorités publiques et administratives, construire une relation forte de confiance, de solidarité et d’entraide pour non seulement trouver des solutions communes face à cette crise, mais également mettre en place des méthodes et mécanismes plus souples qui simplifieraient l’exercice de nos activités », a-t-il déclaré. D’ores et déjà, « je voudrai saluer et rendre hommage à toutes les entreprises nigériennes qui ont dès les premières heures des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA, mis en place des solutions en appliquant des politiques commerciales accessibles aux consommateurs. Par la même occasion, je félicite l’élan de solidarité empreint d’une dose de patriotisme extraordinaire par lequel, des entreprises patriotes ont été attentives à l’appel du CNSP, sensibles à la situation sociale et économique des Nigériens en apportant leur soutien financier et en nature au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie », a ajouté M. Amadou Issa Garba.
Constatant que le premier secteur d’activité au Niger repose sur l’agriculture, le RESAEN a recommandé de développer ce secteur prioritaire en aménageant le territoire par l’extension des périmètres agricoles et l’industrialisation avec l’affectation de machines et de matériels agricoles pour faire face aux défis mondiaux de changement climatique, du commerce, de la consommation, et ainsi créer un secteur agricole compétitif au niveau national, régional, continental et international.
Le monde célèbre toute cette semaine, l’édition 2021 de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat sous le thème «Entrepreneuriat responsable». A cette occasion, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des jeunes M. Gado Sabo Moctar a plaidé, hier dans un message, en faveur de la survie des jeunes entreprises et de micros, petites et moyennes entreprises compétentes. Durant toute la semaine, diverses activités seront organisées autour des secteurs porteurs de l’économie nigérienne et des opportunités de financement qui existent. Cette année, dans le contexte d’opérationnalisation de la ZLECAf, les autorités mettent la promotion du «made in Niger» au centre des activités de célébration.
Dans son message, le ministre Gado Sabo Moctar a indiqué que le Niger, à l’heure actuelle, a plus que jamais besoin de femmes et d’hommes entrepreneurs «citoyens, innovateurs, créatifs, et qui ont une éducation financière avérée» pour mettre à profit les différents fonds créés par l’Etat et ceux mis à disposition par les différentes banques et services financiers déconcentrés. «Ensemble, nous devons augmenter le taux de survie des jeunes entreprises, assurer l’émergence des micros, petites et moyennes industries compétitives avec la rigueur pédagogique qu’appelle l’utilisation des précieuses ressources de développement entrepreneurial», a-t-il dit.
Le ministre a souligné également que le développement de l’entrepreneuriat ne doit plus être considéré comme «une mode passagère» mais une expertise à part entière dédiée à l’autonomisation des citoyens et un support central aux performances économiques locales et nationales. Il appelle l’ensemble des acteurs à travailler ensemble pour gagner ce challenge et propose de retenir, dans la perspective de la célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat en 2022, l’organisation d’une revue de la qualité de l’entrepreneuriat au Niger. «À terme, je rêve de voir jaillir et survivre dans toutes les régions du pays, des centaines de startups dotées d’un fort potentiel de croissance et des consortiums d’entreprises pour affronter les défis de compétitivités qu’exige l’intégration dans la ZLECAf», a-t-il indiqué.
M. Gado Sabo Moctar a rappelé que l’édition 2021 de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat est commémorée dans un contexte marqué par l’investissement fort du Gouvernement pour la promotion du Secteur Privé en général et de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en particulier pour aboutir à une intégration réussie du Niger dans la ZLECAF. Cet investissement, a-t-il poursuivi, s’inscrit dans la matérialisation en actes concrets de la volonté du Président Mohamed Bazoum de faire du Niger un pays émergent. «Conscient que cet objectif ne sera atteint qu’à travers une croissance soutenue portée par des PME et PMI compétitives, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes est plus que jamais à pied d’œuvre pour impulser des pistes de solutions aux contraintes de ces sous-secteurs dans notre pays», a-t-il déclaré.
Le ministre en charge de l’entrepreneuriat des jeunes s’est dit convaincu que grâce à ce genre d’événement, de nombreux citoyens vont se découvrir une âme d’entrepreneur et s’appuyer sur l’encadrement diversifié qui leur est proposé par les structures d’accompagnement entrepreneurial du pays. «Il suffit de s’engager individuellement en toute confiance et qu’ensemble nous regardions tous dans la même direction, celle du développement de l’esprit d’entreprise dans l’exploitation des énormes potentialités agropastorales et halieutiques locales dont regorge notre pays», assure-t-il. M. Gado Sabo Moctar a, enfin, réitéré l’engagement du Gouvernement en général et de son département ministériel en particulier à continuer le soutien nécessaire afin que les entrepreneurs et leurs entreprises offrent plus d’emplois et de produits compétitifs «Made in Niger» sur les marchés nationaux et ceux de la sous-région.
Le Secrétaire général du Ministère des Finances, M. Mamane Boukari a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux du séminaire de formation des autorités de contrôle, de régulation et d’autorégulation des entreprises et professions non financières désignées (EPNFD). Le présent séminaire s’inscrit dans le cadre de la mise en application du Décret n°2020-113/PRN/MF du 27 janvier 2020 portant désignation des autorités de contrôle, de régulation et d’autorégulation des EPNFD. Au sortir de ce séminaire, les participants devraient être en mesure de comprendre le Dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, de connaître les obligations des assujettis à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et connaitre les obligations des autorités de contrôle, de régulation et d’autorégulation des entreprises et professions non financières désignées.
Dans ses propos liminaires à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances a indiqué que, la lutte contre la criminalité financière est l’une des plus hautes priorités de la communauté internationale, en raison notamment de l’impact négatif de ce phénomène sur la stabilité macroéconomique. M. Mamane Boukari a ajouté qu’un consensus international est établi pour considérer ce-fléau comme une source importante d’instabilité des marchés financiers, mais également un facteur permanent de perturbation de l’ordre public et d’insécurité dans le monde.
Selon le Secrétaire général du Ministère des Finances, le Niger s’est inscrit dans cette dynamique mondiale de lutte contre la criminalité financière, en mettant en place un Dispositif National de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) crédible. «Dans le cadre du deuxième cycle d’évaluation mutuelle des Etats membres du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), ce Dispositif a fait l’objet d’une évaluation par les pairs. Le Rapport d’Evaluation Mutuelle (REM) du Niger a été adopté par la réunion plénière extraordinaire du GIABA qui s’est tenue les 19 et 20 août 2021, à Abidjan en Côte d’Ivoire», a-t-il rappelé.
M. Mamane Boukari a précisé que, le Rapport d’Evaluation Mutuelle du Niger a notamment fait ressortir les principales insuffisances de notre Dispositif National de LBC/FT, tant sur le plan de la conformité technique que sur celui de l’efficacité. Parmi les principales insuffisances, figure l’absence de programmes ou dispositifs internes de LBC/FT au sein des entreprises et professions non financières désignées (EPNFD), qui constitue, après le secteur financier, la deuxième grande catégorie de personnes assujetties aux obligations de LBC/FT, prescrite dans la Loi N° 2016-33 du 31 octobre 2016 relative à la LBC/FT. «En outre, la défaillance des autorités de contrôle, de régulation et d’autorégulation de cette catégorie d’assujettis a été relevée comme une faiblesse majeure observée au niveau des acteurs clés impliqués dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Toutes ces insuffisances freinent considérablement l’efficacité de notre Dispositif National de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme», a-t-il reconnu.
Au regard de cette situation, la CENTIF s’est engagée selon une approche participative, à réduire significativement ces vulnérabilités, à travers le renforcement des capacités de toutes les catégories d’acteurs intervenant dans le secteur des entreprises et professions non financières désignées, en vue de la mise en œuvre efficace de leurs obligations réglementaires. «Le présent atelier fait suite à une série d’ateliers organisés à partir du dernier trimestre de l’année 2021, à l’attention respectivement des professions juridiques indépendantes, des officiers de police judiciaires ainsi que les autorités de jugement», a conclu le Secrétaire général du Ministère des Finances.
Le secrétaire général du ministère des Finances, M. Maman Laouali Abdou Rafa a présidé, hier matin dans les locaux du ministère, un séminaire de renforcement des capacités des régisseurs de recettes des ministères sectoriels. Financé par l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources Intérieures (PAMRI), ce séminaire vise à outiller les acteurs intervenant dans la mobilisation des recettes internes, de moyens indispensables à l’atteinte des objectifs qui leur sont assignés. La cérémonie d’ouverture de cet atelier de formation s’est déroulée en présence du représentant du directeur de l’Agence Française de Développement M. Guillaume Reisacher et du coordonnateur du Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources Intérieures M. Ali Harouna.
Le gouvernement du Niger s’est doté d’un programme de réformes de gestion des finances publiques qui couvre la période 2017-2020. Ce programme a pour ambition essentielle de contribuer à une amélioration durable des finances publiques nigériennes. En effet, sur le plan opérationnel, le programme vise entre autres, une augmentation sensible de la mobilisation des ressources internes fiscales et non fiscales.
En ouvrant les travaux de ce séminaire, le secrétaire général du ministère des Finances a précisé que c’est à la demande des autorités nigériennes que l’AFD a lancé début 2019, l’instruction d’un appui à la mobilisation des ressources intérieures d’un montant de 35 millions d’Euros, soit 23 milliards de FCFA en subvention, dont 5 millions d’Euros (3,3 millions de FCFA d’appui-projet sur quatre ans). En outre, les objectifs de mobilisation de ressources assignés au trésor public, dans le cadre de la recherche des recettes budgétaires, essentiellement les recettes non fiscales ne cessent de s’accroitre pour faire face aux besoins de plus en plus grandissants notamment ceux liés aux missions régaliennes de défense et de sécurité, de la charge du service de la dette publique, mais également des engagements relatifs à la mise en œuvre des projets de développement.
M.Maman Laouali Abdou Rafa devait souligner que le Niger s’est engagé, depuis une décennie, dans des réformes tous azimuts, notamment dans le domaine de la gestion des finances publiques à travers la mise en œuvre du programme III du document de programmation pluriannuelle des dépenses publiques, relatif à l’amélioration des ressources financières. En effet, le nouveau système de gestion, a dit le secrétaire général du ministère des Finances, privilégie une sortie de l’ornière du financement du budget national par des aides extérieures à travers les emprunts et les autres aides non remboursables. Il tend désormais à reposer de plus en plus sur les propres efforts du Niger à mobiliser ses ressources internes, fiscales et non fiscales. C’est la raison pour laquelle, le ministère des Finances à travers la direction générale du trésor et de la Comptabilité Publique s’est engagé dans des actions de mobilisation de ressources en particulier à travers la poursuite de l’opérationnalisation et de suivi des recettes existantes, mais également l’identification des nouvelles niches de recettes et la création de nouvelles régies, en vue de leur optimisation et leur budgétisation.
Dans cette optique, la recette générale du trésor s’active sans relâche au recensement des niches de recettes dans tous les services de l’administration publique et à leur création afin de canaliser ces recettes vers le budget général de l’Etat. Cet effort louable a permis la création de plus de 175 régies de recettes à ce jour, soit un accroissement de 73 par rapport à l’année 2020. Malgré ces efforts, le niveau de collecte reste encore faible, a fait remarquer le secrétaire général du ministère des Finances.
Auparavant, le représentant du directeur de l’Agence Française de Développement M. Guillaume Reisacher et le coordonnateur du PAMRI M. Ali Harouna ont indiqué que cette session de formation a un caractère assez symbolique dans la mesure où lorsqu’on parle de mobilisation des ressources internes, on a tendance à penser le plus rapidement, et à tort, que cela concerne la direction générale des impôts et la direction générale des douanes. Or, en réalité, la direction générale du Tresor et de la Comptabilité Publique, notamment avec tout ce qui concerne les recettes non fiscales, a un rôle à jouer. Ils ont exhorté les participants à être assidus et attentifs aux différents modules qui leur seront présentés par l’expert-consultant.
La Direction Générale des Impôts (DGI) et le Cercle de Réflexion et d’Echanges des Dirigeants des Administrations Fiscales (CREDAF) organisent du 7 au 8 décembre 2022 à Niamey, un séminaire sur le thème, «état des lieux des stratégies et des actions de promotion de civisme fiscal». C’est le Secrétaire général du Ministère des Finances, M. Boukari Mamane qui a présidé l’ouverture des travaux dudit séminaire.
Durant deux jours, les participants venus des pays membres du CREDAF échangeront sur toutes les problématiques du civisme fiscal à savoir ses causes, ses manifestations, ses conséquences et les voies et moyens à mettre en œuvre pour sa promotion. Les résultats des travaux, que les pays membres du CREDAF attendent vivement et dont le Ministère des Finances ne doute point de la qualité, permettront à nos administrations fiscales de mettre en œuvre avec l’accompagnement et le soutien des plus hautes autorités, les recommandations pertinentes qui en seront issues en vue d’améliorer le civisme fiscal, gage d’une mobilisation performante des recettes fiscales et d’un financement de qualité des besoins des populations.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances a rappelé que le Niger est honoré d’accueillir les administrations fiscales francophones au même moment où se tient à Paris, la table ronde des bailleurs de fonds sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026 dont les intentions du financement augurent un avenir meilleur pour le Niger et la sous-région. «L’idée de cette table ronde est de partager la vision du Niger et les grandes orientations de son développement avec ses partenaires pour une croissance économique durable et inclusive. La mobilisation des fonds des partenaires vient bien sûr en complément des ressources internes qu’il faut collecter de la manière la plus efficiente possible», a-t-il ajouté
M. Boukari Mamane a dit que les administrations fiscales sont des acteurs de premier plan dans cette mission de mobilisation des recettes internes dans un contexte international marqué par la suppression des droits de douane d’abord dans les espaces UEMOA et CEDEAO et plus récemment avec l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). «Pour relever efficacement les défis, elles doivent concevoir et appliquer des stratégies et actions ciblées sur des sujets de préoccupations communes. Le thème de ce séminaire (le civisme fiscal) est une préoccupation majeure pour le Niger comme pour tous les pays en voie de développement», a-t-il précisé.
Le civisme fiscal est défini comme la motivation intrinsèque de s’acquitter de ses obligations fiscales. Il est l’un des premiers leviers de mobilisation des recettes fiscales car il permet aux entreprises, aux citoyens et à l’administration fiscale de mieux mobiliser les recettes fiscales dans un cadre convivial, partenarial et de confiance, au grand bénéfice de la nation.
Auparavant, la Secrétaire générale du CREDAF, Mme Cathérine Lemesle a rappelé que le CREDAF est engagé depuis plusieurs années dans une stratégie visant à offrir à ses membres un thème de travail pluriannuel, découpé en sous-thèmes annuels. «Le sujet pour la période triennale actuelle qui court jusqu’à la prochaine conférence annuelle de juin 2023 qui se tiendra en Guinée Conakry, est ‘’l’élargissement de l’assiette fiscale’’», a-t-elle déclaré. Pour la Secrétaire générale du CREDAF, les travaux de l’année 2022-2023 viennent donc compléter ceux réalisés au cours des deux périodes précédentes, ayant porté sur ‘’le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale’’ et ‘’la maîtrise et la valorisation des données au service de l’élargissement de l’assiette fiscale’’. «Pour les administrations fiscales, la promotion du civisme fiscal représente un enjeu majeur et peut regrouper des axes aussi divers que le numérique au service du civisme fiscal, la lutte contre la corruption, l’information des usagers», a expliqué Mme Cathérine Lemesle.
Auparavant, le Directeur général des impôts du Niger, M. Mahamane Mal Ousmane a souligné que des actions et stratégies de promotion de civisme fiscal ont été entreprises au Niger notamment la sensibilisation du contribuable, la qualité du service à l’usager ainsi que la transparence des procédures. Cependant, force est de constater que des sérieuses contraintes subsistent encore dans la mesure où les principaux indicateurs du civisme fiscal ne sont pas ouverts, le taux des entreprises immatriculées reste faible, le taux de déclaration dans le délai n’est fort que dans le segment des grandes entreprises et le taux du payement dans le délai est faible dans le segment des petites et moyennes entreprises.
Le Sénégal a réalisé d'importants investissements dans le secteur électrique au cours de ces dernières années. Ce qui permet aujourd'hui au pays de disposer plus de 200 mégawatts de réserve d’électricité. Les perspectives sont encore meilleures.
En cinq ans, le Sénégal est passé de pays déficitaire en électricité à pays exportateur. Fort des nouvelles centrales électriques solaires de Malicounda avec sa capacité annuelle de 22 mégawatts et celle de Bokhole d’une puissance 20 mégawatts, le Sénégal est en position confortable pour exporter de l’électricité. Et le pays n’entend pas s’arrêter là. Un investissement de 254 milliards de francs Cfa est prévu cette année dans des projets de construction de centrales électriques supplémentaires. «Actuellement, le Sénégal est classé 8e en Afrique en matière d’accès à l’électricité», a révélé Abdoulaye Dia, secrétaire général de la Société nationale d’électricité (Senelec). Pour en arriver là, le pays a fait des efforts considérables. Seuls, 57% des foyers en zone urbaine et 30% des ménages en milieu rural avaient accès à l’électricité en octobre 2016. Aujourd’hui, les coupures intempestives d’électricité connues entre 2010 et 2014, ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Plus de 200 mégawatts d’électricité sont en réserve au Sénégal.
Pour essayer de contrer la volonté d'Israël de développer ses relations avec l'Afrique, le Fatah, le mouvement de libération de la Palestine du président Mahmoud Abbas, tente aussi de faire entendre sa voix sur le continent. Le parti a envoyé une caravane sillonner l'Afrique, caravane qui est en ce moment au Sénégal.
« Ethiopie, Afrique du sud... Ma visite est utile », affirme le représentant du Fatah, à Dakar. Uri Davis liste les pays qu'il parcourt depuis trois semaines : il y en aura dix au total.
A 74 ans, d'origine juive, cet anthropologue est membre du Fatah depuis 1984. Son premier objectif : tout faire pour empêcher Israël d'avoir, comme la Palestine, le statut d'observateur au sein de l'Union africaine (UA). « Israël devrait être rejeté, pas parce que ce pays s'appelle Israël mais parce que c'est le dernier état à appliquer l'apartheid. Et je mets au défi l'ambassadeur, dans ce pays ou un autre, de me prouver le contraire », lance-t-il.
Le sommet Afrique-Israël au Togo inquiète
Même s'il a été reporté, le sommet Afrique-Israël au Togo inquiète également la délégation du Fatah. Uri Davis adresse un message aux Etats qui souhaitent y participer : « J'appelle les pays qui hésitent à participer à l'initiative très négative lancée par le gouvernement du Togo, le sommet Afrique-Israël, à ne pas y participer », dit-il.
Uri Davis compte revenir sur le continent après ses premières prises de contact. Il appelle les organisations de la société civile à appuyer, à relayer, au quotidien, les difficultés du peuple palestinien.
Le président du Comité National Borderless Niger, M. Issoufa Ambalam Idi a présidé dans la matinée de mardi 25 juillet 2023 à Niamey, le lancement de l’atelier de sensibilisation des acteurs du commerce transfrontalier des produits agro-sylvo-pastoraux en Afrique de l’Ouest. Organisé avec l’appui des partenaires dont notamment l’USAID, cet atelier vise à sensibiliser les parties prenantes sur les principaux textes de la CEDEAO liés au commerce régional, et à contribuer à leur mise en œuvre efficace. Il s’agit aussi de renforcer la capacité des organismes gouvernementaux, de sensibiliser les acteurs et les utilisateurs du secteur privé, d’identifier les documents administratifs requis pour le commerce des produits concernés et de formuler des recommandations. C’est au total 35 participants de 15 institutions ciblées qui ont participé à cet atelier en présence des différents experts du domaine.
À l’ouverture des travaux, le consultant, Conseiller Commercial Principal du Programme d’Appui ECOWAP-USAID, M. Justin Bayili a rappelé les objectifs de la politique agricole de la CEDEAO concernant les produits prioritaires identifiés avant de souligner l’apport du programme Plan Opérationnel qui œuvre pour doter la région des moyens nécessaires afin d’assurer la sécurité alimentaire et de favoriser la libre circulation des produits agro-sylvo-pastoraux. Le consultant a ensuite détaillé les trois composantes du programme. « Il s’agit de réduire les barrières du commerce en facilitant le transport des produits excédentaires vers les zones déficitaires et d’un pays vers un autre, l’harmonisation des normes de qualité particulièrement des mesures sanitaires et phytosanitaires qui, constituent des obstacles techniques au commerce et, de renforcer les capacités des structures en charge des statistiques afin de faciliter les prises de décisions », a-t-il indiqué.
M. Justin Bayili a énuméré les thématiques qui seront développées au cours des travaux. Il s’agit notamment de la présentation du protocole de la CEDEAO, celle sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et une phase de présentation des documents administratifs qui régissent le secteur du commerce. Il a aussi souligné l’importance de cet atelier de sensibilisation qui cadre avec les réalités actuelles auxquelles sont confrontés les acteurs du commerce transfrontalier. Il s’agit dit-il des faux frais ou perceptions illicites, les nombreux postes de contrôle et les longs arrêts aux postes mobiles de contrôle (douane, police, gendarmerie, eaux et forêt, syndicats des transports, etc.). À cela s’ajoute le manque de professionnalisme des acteurs se traduisant par l’absence de documentation à fournir sur les chargements et la non-conformité des moyens de transports. « Ces pratiques ont pour conséquences de rallonger inutilement les délais de routes, de renchérir les coûts du transport des marchandises, de limiter l’accès aux marchés des produits », a-t-il déploré. M. Justin Bayili a enfin lancé un appel à l’endroit des parties prenantes afin de réduire les difficultés liées au transport en remplissant toutes les conditions préalables en l’occurrence un permis de conduire, un certificat, une carte grise, une autorisation spéciale d’exportation, des papiers à jour, des factures d’achat, une visite technique à jour, etc.
Pour sa part, le président du Comité National Borderless a présenté son institution qui a été créée en 2011 puis lancée en 2012 afin de favoriser la circulation des biens et des personnes dans l’espace africain. Par ailleurs, il a souligné l’importance capitale de cet atelier qui permettra de faciliter les échanges commerciaux et d’édifier les acteurs du commerce sur les réglementations nécessaires. « La vison, c’est de voir une Afrique de l’Ouest dans laquelle on peut transporter des marchandises rapidement et efficacement », a-t-il conclu.
Le Directeur Général Adjoint des Impôts, M. Niandou Yacouba a procédé hier matin à Niamey, au lancement de la journée de sensibilisation sur la plateforme de déclaration et de paiement en ligne des impôts et taxes au Niger e-SISIC, mise en service en septembre 2019. L’objectif assigné à cette rencontre est de moderniser les services de la DGI pour une meilleure interaction avec les usagers et une mobilisation efficace et efficiente des recettes.
A l’ouverture des travaux, le directeur général adjoint des Impôts a fait savoir qu’à ce jour la plateforme totalise plus de 980 utilisateurs avec un volume de transaction en ligne de l’ordre de 164 milliards en fin décembre 2022.
Dans le cadre de l’amélioration de l’efficience et de la transparence dans la mobilisation des ressources internes, le gouvernement du Niger à travers le Ministère des Finances a entrepris, depuis quelques années, un processus de modernisation du système fiscal afin de le rendre plus performant. C’est dans ce cadre qu’il a été ainsi mis en place, à la Direction Générale des Impôts, le système informatisé de suivi des impôts et des contribuables le SISIC.
M. Niandou Yacouba a en outre indiqué que la plateforme e-SISIC, constitue le portail électronique du système informatisé de suivi des impôts et des contribuables. Une innovation dont les objectifs sont multiples. Aussi, a-t-il dit, la plateforme e-SISIC devra d’une part faciliter aux contribuables les échanges et l’accès au dossier fiscal, réduire le temps consacré à la gestion fiscale, sécuriser le paiement et d’autre part garantir la transparence dans la gestion du dossier fiscal du contribuable.
La plateforme e-SISIC devra également permettre d’améliorer le civisme fiscal, la standardisation des procédures de la DGI et l’automatisation des échanges avec les autres administrations. «A travers cette plateforme e-SISIC, l’Etat du Niger offre des services innovants aux usagers afin de leur faciliter l’accomplissement de leurs obligations fiscales», a souligné le directeur général adjoint des Impôts.
M Niandou Yacouba a assuré que la sensibilisation des contribuables sur cette plateforme témoigne de la volonté sans cesse renouvelée des autorités de la 7ème République, à faire de l’appropriation de la dématérialisation et de la modernisation de l’administration une réalité tangible au Niger. C’est pourquoi, le directeur général adjoint des impôts a enfin invité toutes les institutions, les entreprises, les organisations, les associations, et les organisations non gouvernementales (ONG) à adhérer à la plateforme e-SISIC.
Les opérations de paiement de factures d’électricité de la NIGELEC sont désormais possibles à travers le réseau des agences Al-Izza transfert d’argent, suite à une signature de convention de partenariat intervenue, hier matin à Niamey, entre les deux sociétés. Le lancement du service de paiement des factures pour les compteurs post payés classiques n’est, en effet, qu’une première phase de ce partenariat. Selon le Directeur général de la nigérienne de l’électricité, M. Halid Alhassane, une seconde phase qui concerne l’achat de crédits pour la recharge des compteurs à prépaiement suivra.
La croissance du nombre d’abonnés enregistrée ces dernières années a engendré de fortes affluences au niveau des guichets NIGELEC, où ils attendent souvent longtemps en file. C’est ainsi qu’à la faveur du développement des nouvelles technologies, la NIGELEC a signé des conventions avec divers partenaires afin de faciliter l’opération de paiement des factures d’électricité à ses clients. « Avec ce nouveau partenaire, Al Izza met à la disposition de la clientèle NIGELEC, plus de 500 agences réparties sur l’étendue du territoire national, pour le règlement de leurs factures », indique M. Halid Alhassane. Il lance, à cet effet, un vibrant appel à ses abonnés qui le souhaitent de tirer profit de cette nouvelle opportunité qu’offre Al Izza et, au-delà, de toutes les solutions modernes de paiements de facture à leurs dispositions. Ces solutions adaptées sont, dit-il, « rapides, efficaces et fiables ».
« Al Izza Transfert d'Argent International demeure une référence nationale et internationale dans le domaine financier et la mise en place de service de proximité », dixit, pour sa part, le Directeur général de Al Izza transfert d’argent, M. Moussa Waziri. D’après lui, c’est conformément à leurs orientations qu’ils anticipent, recherchent, élaborent, et pilotent des solutions innovantes pour leurs clients et pour les clients de leurs clients. « C'est le fondement de notre action et de notre partenariat avec la société nigérienne d'électricité », précise Moussa Waziri qui fonde espoir que ces solutions modernes de proximité amélioreront davantage le quotidien des Nigériens.
Avec cette nouvelle donne, les clients pourront, ainsi, payer leurs factures d'électricité dans tous les guichets de Al Izza Transfert et sur toute l'étendue du territoire national. Et bientôt, les abonnés de la NIGELEC auront la possibilité de faire la recharge de compteur prépayé via l'application mobile Al Izza Money et AL Izza Cash.
La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest en collaboration avec la Société Financière Internationale, membre du groupe de la Banque Mondiale et African Media Agency (AMA), a organisé mercredi 9 décembre 2020, par visioconférence, une session de formation et d’information à l’attention des journalistes de l’espace UMOA sur les Bureaux d’Information sur le crédit (BIC). Cette session de formation a été précédée par le lancement d’une campagne de sensibilisation du grand public sur les BIC. L’objectif de cette campagne est de donner au grand public une meilleure connaissance des services offerts par CREDITINFO WEST AFRICA et les bureaux d’information sur le crédit dans l’espace UMOA. La session de formation et d’information a été présidée par le conseiller du Gouverneur de la BCEAO, M. Madani Touré.
Le Bureau d’Information sur le Crédit a été identifié comme étant une solution pour tacler le déficit d’informations en matière d’accès au financement dans les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). C’est pourquoi, la BCEAO s’est évertuée à mettre en place le bureau régional d’information sur le crédit qui couvre tous les huit pays de l’Union en l’occurrence le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, Niger, Sénégal et le Togo. En effet, le fonctionnement du bureau régional d’information est le résultat des efforts déployés dans le cadre du projet de promotion des bureaux d’information sur le crédit dans l’UMOA initié en 2013 par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest avec l’appui technique et financier de la Société Financière Internationale (SFI). En ouvrant les travaux de cette session de formation et d’information, le conseiller du Gouverneur de la BCEAO a relevé les progrès enregistrés par son institution dans le cadre de la promotion du BIC dans les pays de l’Union. De 2013 à 2020, les utilisateurs ont évolué de façon remarquable. Ainsi, de 30.000 personnes physiques et morales au départ, on est passé à 230.000 entreprises et 147 banques et établissements financiers dans l’espace de l’Union Monétaire Ouest Africaine. Par ailleurs, la connaissance du BIC permet de débloquer l’accès au financement. C’est dire que l’accès au financement est un important levier de développement surtout dans les pays en développement comme les nôtres où les entreprises et les personnes physiques ont énormément de contraintes d’y accéder.
Au cours de cette session de formation virtuelle, les journalistes de la zone UMOA ont eu droit à deux communications dont l’une sur le BIC-UEMOA présentée par Adamou Sambaré, directeur général du CREDITINFO WEST AFRICA et l’autre sur la Société Financière Internationale dont les appuis techniques et financiers ont permis à la BCEAO de réaliser des progrès substantiels dans le cadre de la mise en œuvre de cet important outil de développement qu’est le BIC. Cette communication a été présentée par M. Oscar Madeddu. S’agissant de la première présentation portant sur le BIC-UEMOA, l’exposant a d’abord expliqué ce que c’est que le BIC. Ce dernier est une base de données sophistiquée gérée par une entreprise de haute technologie dont l’activité est régulée par une loi et contrôlée par un régulateur (BCEAO pour l’UEMOA) et des organes d’audit externes. Les avantages du BIC sont entre autres : permettre un meilleur accès au financement moins cher, moins exigeant en matière de garantie et plus rapide ; bénéficier de délais de traitement plus courts ; disposer d’outils innovants, etc. La nature des données collectées par le BIC repose sur l’état civil, l’adresse, téléphone, etc. ; les données sur le crédit et les engagements des clients ; les données publiques disponibles ; la collecte des données est soumise au consentement préalable du client, etc. En outre, dans le cadre du fonctionnement du BIC, il existe le droit à l’information et à la réclamation des clients. D’où d’ailleurs l’intérêt de la campagne de sensibilisation dont l’objectif est de sensibiliser les populations de l’UMOA, notamment les consommateurs et les entreprises sur leurs droits en matière de partage de données sur le crédit. Il s’agit aussi de susciter leur adhésion au BIC en utilisant les rapports de solvabilité pour vérifier les informations sur le crédit les concernant et au besoin formuler des réclamations pour les corriger en cas d’erreur.
Quant à la seconde présentation relative à la Société Financière Internationale, elle a été exposée par M. Oscar Madeddu. Selon lui, l’accès au crédit est un problème majeur dans les pays africains. C’est pourquoi, la Société Financière Internationale, membre du groupe de la Banque Mondiale, déploie toute son expertise en accompagnant les pays membres de la zone UMOA à asseoir et vulgariser ce véritable outil de développement qu’est le BIC. Avec les supports de communication, il a démontré aux journalistes tout l’intérêt du secteur privé de chacun des pays de l’union à utiliser le BIC pour développer les activités économiques et accélérer la croissance économique au sein de l’institution d’intégration sous-régionale.
La phase des questions-réponses a été tout aussi enrichissante, car elle a permis aux journalistes d’être éclairés par rapport au Bureau d’Information sur le Crédit, son fonctionnement et ses avantages pour les entreprises.
En prélude à la session de formation spécialisée sur la banque et la finance Islamique, AlHuda Centre of Islamic Banking & Economics (CIBE)vous invite à un webinaire gratuit (en français) qui mettra en évidence une vue d'ensemble du développement de cette industrie dans les pays francophones, le samedi 20 février 2021 à 16h GMT.
Le directeur général des impôts M. Mal Ousmane Mahamane a présidé hier matin conjointement, avec le président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed, la première session du comité paritaire du cadre de concertations des deux institutions. Cette initiative marque la ferme volonté des deux structures de prendre en compte et de traiter les préoccupations des opérateurs économiques. Aussi, elle traduit la volonté du gouvernement de toujours maintenir le dialogue avec le secteur privé et cela dans le but d’atteindre ‘’une véritable croissance de l’économie’’.
A l’ouverture de la session le directeur général des impôts a précisé que la DGI a toujours associé la Chambre de commerce pour la définition des mesures fiscales. Et depuis bientôt 10 ans, le gouvernement n’a jamais failli à cette tradition. M. Mal Ousmane Mahamane a rappelé que ces assises s’inscrivent dans un contexte marqué par des réformes de grandes envergures au niveau de sa direction. Ces réformes n’ont pas que pour objectif d’imposer de nouvelles taxes, elles visent surtout à améliorer la relation usagers de la DGI avec ses partenaires. En effet depuis 2017, la DGI s’est engagée dans une logique de modernisation des structures et d’automatisation des procédures. «A ce jour nous pouvons dire que beaucoup de choses ont été accomplies, la preuve vous pouvez à partir de vos bureaux procéder à des déclarations et à des paiements en ligne des impôts, ça fait moins de pénibilité» a nuancé le directeur général de la DG.
M. Mal Ousmane Mahamane a également ajouté qu’il y a beaucoup plus de transparence dans les procédures. En effet a-t-il expliqué, lorsqu’un opérateur demande certaines attestations à l’administration comme l’Attestation de régularité fiscales (ARF), il n’y a pas de possibilité improbable, un pouvoir discrétionnaire d’un agent qui va par exemple l’empêcher de l’obtenir. Selon lui, ces réformes sont faites pour pouvoir accroître et améliorer la qualité du service public. Le directeur général des impôts a soutenu que cette rencontre est aussi le cadre pour régler certains différends de forme qui font taches d’huile comme la facture certifiée. Il a ajouté qu’en cas de difficultés dans l’application de toute réforme, le ministère des Finances a donné des instructions pour échanger avec les acteurs en vue de trouver la solution qui va permettre d’avancer dans sa mise en œuvre.
Enfin, le directeur général des impôts a aussi rappelé que l’impôt a une origine institutionnelle. Elle découle de la loi, par conséquent la notion de l’acquittement volontaire des obligations fiscales est l’idéal recherché par chaque Etat sans qu’il n’y ait un contentieux fiscal. A ce niveau, il a lancé un appel aux citoyens pour qu’ils puissent s’acquitter de manière volontaire de leurs obligations fiscales dans l’intérêt de l’Etat.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Niger a affirmé que dans l’optique de prendre en charge les préoccupations des opérateurs économiques, la CCIN a organisé et a participé à des réunions de sensibilisation sur la réforme de la facture certifiée. C’est pour dire que la chambre de commerce est prédisposée à travailler aux côtés de tous ses partenaires notamment les pouvoirs publics afin que les préoccupations des opérateurs économiques soient étudiées et prises en compte dans l’intérêt général de tous. M. Moussa Sidi Mohamed s’est rejoui de l’optique convenue dorénavant avec la DGI de favoriser le dialogue public-privé à travers la création d’un comité paritaire conjoint. Ce comité a pour entre autres missions d’échanger en vue de faciliter une bonne et saine application des dispositions fiscales tant par les services de la DGI que par les opérateurs économiques, d’assurer une veille pour la prévention de toute situation pouvant entrainer des difficultés dans l’application des dispositions fiscales. Il a aussi pour mission d’offrir un cadre de concertation et d’échanges lors de l’introduction des mesures fiscales nouvelles dans les lois des finances, de proposer des actions d’information et de sensibilisation sur les dispositions réglementaires en matière fiscale à l’endroit des opérateurs économiques sur l’ensemble du pays.
Le directeur général des impôts M. Mal Ousmane Mahamane a présidé hier matin conjointement, avec le président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed, la première session du comité paritaire du cadre de concertation des deux institutions. Cette initiative marque la ferme volonté des deux structures de prendre en compte et de traiter les préoccupations des opérateurs économiques. Aussi, elle traduit la volonté du gouvernement de toujours maintenir le dialogue avec le secteur privé et cela dans le but d’atteindre ‘’une véritable croissance de l’économie’’.
A l’ouverture de la session le directeur général des impôts a précisé que la DGI a toujours associé la Chambre de commerce pour la définition des mesures fiscales. Et depuis bientôt 10 ans, le gouvernement n’a jamais failli à cette tradition. M. Mal Ousmane Mahamane a rappelé que ces assises s’inscrivent dans un contexte marqué par des réformes de grandes envergures au niveau de sa direction. Ces réformes n’ont pas que pour objectif d’imposer de nouvelles taxes, elles visent surtout à améliorer la relation usagers de la DGI avec ses partenaires. En effet depuis 2017, la DGI s’est engagée dans une logique de modernisation des structures et d’automatisation des procédures. «A ce jour nous pouvons dire que beaucoup de choses ont été accomplies, la preuve vous pouvez à partir de vos bureaux procéder à des déclarations et à des paiements en ligne des impôts, ça fait moins de pénibilité» a nuancé le directeur général de la DG.
M. Mal Ousmane Mahamane a également ajouté qu’il y a beaucoup plus de transparence dans les procédures. En effet a-t-il expliqué, lorsqu’un opérateur demande certaines attestations à l’administration comme l’Attestation de régularité fiscales (ARF), il n’y a pas de possibilité improbable, un pouvoir discrétionnaire d’un agent qui va par exemple l’empêcher de l’obtenir. Selon lui, ces réformes sont faites pour pouvoir accroître et améliorer la qualité du service public. Le directeur général des impôts a soutenu que cette rencontre est aussi le cadre pour régler certains différends de forme qui font taches d’huile comme la facture certifiée. Il a ajouté qu’en cas de difficultés dans l’application de toute réforme, le ministère des Finances a donné des instructions pour échanger avec les acteurs en vue de trouver la solution qui va permettre d’avancer dans sa mise en œuvre.
Enfin, le directeur général des impôts a aussi rappelé que l’impôt a une origine institutionnelle. Elle découle de la loi, par conséquent la notion de l’acquittement volontaire des obligations fiscales est l’idéal recherché par chaque Etat sans qu’il n’y ait un contentieux fiscal. A ce niveau, il a lancé un appel aux citoyens pour qu’ils puissent s’acquitter de manière volontaire de leurs obligations fiscales dans l’intérêt de l’Etat.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Niger a affirmé que dans l’optique de prendre en charge les préoccupations des opérateurs économiques, la CCIN a organisé et a participé à des réunions de sensibilisation sur la réforme de la facture certifiée. C’est pour dire que la chambre de commerce est prédisposée à travailler aux côtés de tous ses partenaires notamment les pouvoirs publics afin que les préoccupations des opérateurs économiques soient étudiées et prises en compte dans l’intérêt général de tous. M. Moussa Sidi Mohamed s’est rejoui de l’optique convenue dorénavant avec la DGI de favoriser le dialogue public-privé à travers la création d’un comité paritaire conjoint. Ce comité a pour entre autres missions d’échanger en vue de faciliter une bonne et saine application des dispositions fiscales tant par les services de la DGI que par les opérateurs économiques, d’assurer une veille pour la prévention de toute situation pouvant entrainer des difficultés dans l’application des dispositions fiscales. Il a aussi pour mission d’offrir un cadre de concertation et d’échanges lors de l’introduction des mesures fiscales nouvelles dans les lois des finances, de proposer des actions d’information et de sensibilisation sur les dispositions réglementaires en matière fiscale à l’endroit des opérateurs économiques sur l’ensemble du pays.
Le Niger et la Banque Mondiale ont procédé, hier, en début de soirée, à la signature de l'accord de financement du Programme de renforcement de la résilience du système alimentaire aux chocs en Afrique de l'ouest (FSRP). Par cet accord, la Banque Mondiale met à disposition du Niger un montant de 34 milliards de FCFA reparti à part égale de don et de crédit. Le précieux document a été paraphé par M. Abdou Rabiou, ministre du Plan et Mme Clara De Sousa, directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Niger.
A la cérémonie de signature de l'accord de financement du programme de renforcement de la résilience du système alimentaire aux chocs en Afrique de l'ouest, le ministre du Plan a indiqué que le FSRP est d’une importance pour le Niger dont 80% de la population pratiquent des activités agricoles et font face de façon récurrente aux effets néfastes des changements climatiques. Au Niger, a précisé le ministre du Plan, les bénéficiaires de ce programme sont les acteurs des filières du niébé et de l’oignon dans les zones d'intervention et les corridors nationaux et intra régionaux de commercialisation en Afrique de l'Ouest.
Le FSRP bénéficiera directement à 600 000 acteurs installés dans les régions de Diffa, Zinder, Tahoua et Tillabéri qui sont les zones d'intervention du programme dans le pays. Au vu de l’importance et de la diversité des cibles, ainsi que des opportunités pour le pays, le ministre Abdou Rabiou a salué la constante disponibilité de la Banque mondiale et de ses responsables ayant « abouti à la préparation, dans un bref délai, de cet important programme ». Il a également assuré ses interlocuteurs que toutes les dispositions nécessaires seront prises par le Gouvernement « afin de garantir une bonne exécution et l'atteinte des objectifs de développement assignés à ce programme ».
Pour sa part, la directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Niger a rappelé que, dans le pays, la sécurité alimentaire « a connu une détérioration au fil du temps en raison de défis structurels et présente également une forte volatilité d'une année sur l’autre en raison d'événements climatiques imprévisibles et de l'insécurité ». Ce programme, a-t-elle poursuivi, vient à point et va aider le Gouvernement à relever les défis structurels sous-jacents et à réduire la sensibilité des bénéficiaires à ces événements volatiles.
Mme Clara De Souza a indiqué que le contexte actuel où le Niger fait face à une crise alimentaire interpelle l’ensemble des parties prenantes pour une mise en œuvre rapide du projet. « Ceci, a-t-elle dit, permettrait d'accélérer la mise à disposition des ressources et le démarrage des activités pour appuyer les efforts du Gouvernement dans le cadre du Plan d'urgence alimentaire et de soutien aux populations vulnérables et anticiper les effets dans le court et moyen terme ». Elle a aussi renouvelé l'engagement de la Banque mondiale à appuyer les efforts des autorités « pour des projets structurants, comme celui que nous venons de signer, en vue du développement inclusif et durable du Niger ».
Le programme de renforcement de la résilience du système alimentaire aux chocs en Afrique de l'ouest (FSRP) fait partie d'une approche régionale multi-phases dont la première concerne les quatre pays que sont le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Mali. Son objectif est d'accroître la préparation contre l'insécurité alimentaire et d'améliorer la résilience des systèmes alimentaires au Niger. Il bénéficiera ainsi à 600.000 personnes vivant dans plus de 80 000 ménages et ciblera 35% de femmes.
Ecobank Niger et le Bureau National d’Intermédiation Financière (BNIF-AFUWA SA) ont procédé vendredi 1er juillet à Niamey, à la signature d’un accord de partenariat. Ce rapprochement entre ces deux établissements financiers traduit leur volonté à offrir aux clients d’Ecobank d’avoir accès aux services de base de ladite banque dans les Agence BNIF AFUWA. Ces services seront, dans une première phase, disponibles dans six agences pilotes BNIF de Niamey à savoir l’Agence BNIF AFUWA Yantala, Bonkaney, Kalley-Est, Francophonie, Talladjé et Harobanda avant de concerner l’ensemble du territoire avec une priorité pour les zones où il n’y a pas de banque. L’accord a été paraphé par le directeur général d’Ecobank Niger, M. Didier Alexandre Correa et celui du Bureau d’Intermédiation Financière, M. Rabiou Sani.
Lors de cette signature, le directeur général d’Ecobank, a exprimé l’engagement de son institution financière à concevoir et à mettre en œuvre des solutions d'inclusion financière innovantes et adaptées dans chacune des zones disposant de filiale. Selon lui, cet accord de partenariat a pour objectif d'atteindre leurs clients qui sont dans les zones éloignées où les banques ne sont pas représentées.
« Désormais nos clients Ecobank pourront avoir accès à tous nos services de base dans les agences BNIF, tels que les dépôts d'argent sur les comptes ordinaires Ecobank et les comptes mobiles Xpress, les retraits d'argent via la carte bancaire Ecobank utilisant comme support un Terminal de Paiement Electronique (TPE), les paiements de facture (NIGELEC et SEEN), le transfert rapide de fonds (envoi et réception) vers les 33 filiales du groupe Ecobank, le rechargement de la carte prépayée VISA, le paiement des codes électroniques (etoken), le retrait sur compte Ecobank via l'application Ecobank mobile », a assuré M. Didier Alexandre Correa. « Dans les mois qui suivront, nous couvriront toutes les 280 agences BNIF AFUWA présentes sur l'ensemble du territoire avec une priorité pour les zones où il n'y a pas de banque. La mise en œuvre effective de l'accord que nous avons paraphé contribuera sans aucun doute à apporter une impulsion nouvelle à l'inclusion financière », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le directeur général du Bureau National d'Intermédiation Financière, a dit que la concrétisation de ce partenariat traduit la volonté commune de ces structures d'œuvrer pour le bien-être des populations en renforçant l'inclusion financière. « La signature de la présente convention de partenariat contribuera sans doute au renforcement des bonnes relations qui existent entre nos deux institutions », a-t-il ajouté.
Rabiou Sani a rappelé que depuis le 13 novembre 2017, suite à l'agrément obtenu de la commission bancaire de l'Union Monétaire Ouest Africaine, le Bureau National d'Intermédiation Financière a acquis le statut d'établissement financier à caractère bancaire classé comme établissement financier de paiement de classe 5 inscrit dans le registre de la BCEAO. Ce statut lui confère le droit d'exercer dans les huit pays membres de I'UEMOA. « Les opérations de BNIF AFUWA couvrent toutes les régions et départements du Niger ainsi que les principales communes du pays où il y a une continuité de fourniture d'énergie électrique. A ce jour, le Bureau National d'Intermédiation Financière dispose de deux cent soixante-onze (271) agences », a-t-il précisé.
Le directeur général du BNIF AFUWA a fait remarquer que dans un marché dominé par une rude compétition, seules les entreprises capables de s'adapter à l'environnement à travers des produits innovants aptes à répondre aux besoins de la clientèle, peuvent résister et assurer leur rentabilité. Selon M. Rabiou Sani, c’est dans ce sens que BNIF AFUWA a inscrit dans son plan de développement stratégique, la diversification des produits et des partenaires. « C'est pourquoi en tant premier responsable de BNIF AFUWA, je m’engage à ne ménager aucun effort pour une bonne commercialisation du produit objet de cette cérémonie. Toutefois, le produit étant conçu et développé par ECOBANK, je compte sur son appui, son accompagnement et son soutien multiformes dans le cadre sa maîtrise et sa promotion », a-t-il conclu.
Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou et le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Han Fraeters ont procédé, le samedi 20 mai 2023 dans la salle de réunion dudit Ministère, à la signature d’un accord de financement pour la mise en œuvre du Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (PHASAOC), volet Niger. Ce projet a pour but de manière globale, de contribuer à travers un investissement d’environ 55 milliards de FCFA, à l’amélioration du système statistique national. La cérémonie qui a consacré cette signature s’est ainsi déroulée en présence de la Directrice Générale de l’INS et des proches collaborateurs du Représentant de la Banque Mondiale au Niger.
Dans ses propos liminaires, le ministre du Plan a souligné que ce projet PHASAOC est une initiative continentale conçue pour remédier aux insuffisances des systèmes statistiques et soutenir le déploiement du programme d’intégration régionale du continent. Ce projet vise également à contribuer à la production des données clés en appui à la planification et au suivi des politiques nationales et régionales. Dr Abdou Rabiou devait aussi préciser que, le PHASAOC s’aligne sur la stratégie du Groupe de la Banque Mondiale pour l’intégration et la coopération régionales en Afrique subsaharienne, et favorise une meilleure convergence entre la planification nationale et les engagements politiques régionaux.
Le ministre Rabiou s’est réjoui également de cette initiative de la Banque Mondiale qui, cadre avec les priorités du Gouvernement du Niger, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026, du Niger. «Ce nouveau projet entend renforcer les systèmes statistiques des pays participants et des organismes régionaux et sous-régionaux concernés, afin d’harmoniser, produire, diffuser et promouvoir l’utilisation de statistiques économiques et sociales clés», a souligné le ministre du Plan.
Dr Rabiou Abdou a par ailleurs relevé que le projet PHASAOC sera mis en œuvre à travers quatre (4) composantes à savoir : harmonisation et production de statistiques de base utilisant les normes internationales de qualité ; modernisation statistique, réforme institutionnelle, capital humain, accessibilité et utilisation des données ; construction, amélioration et modernisation de l’infrastructure physique et enfin gestion, suivi et évaluation du Projet. Trois principaux résultats sont attendus de la mise en œuvre de ce projet à savoir l’amélioration de l’Indice de Performance Statistique (IPS) des pays participants au Projet, celle de la comparabilité des statistiques de base et la modernisation de l’INS qui est effective.
«Ce Projet est d’une importance capitale pour le Gouvernement car il permettra de prendre en charge le suivi et l’évaluation du PDES 2022-2026. A cet effet, il permettra d’assurer la réalisation notamment du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH), prévu en décembre 2023, du Recensement Général de l’Agriculture, du Cheptel et de l’Environnement (RGACE) et de certaines enquêtes périodiques prioritaires dont l’Enquête sur les conditions de vie des ménages. Il contribuera également à la digitalisation de la production statistique au Niger», a notifié le Ministre.
Pour sa part M. Han Fraeters a précisé que ce financement est l’un des plus importants investissements de la Banque Mondiale pour le Niger. Il a expliqué que le choix des différents pays bénéficiaires est basé sur trois critères qui sont un potentiel pour un impact fort de développement, une appropriation et un engagement du Gouvernement dans le secteur et enfin une valeur ajoutée dans le secteur pour la Banque Mondiale. Le Représentant résident de la Banque mondiale au Niger a par ailleurs relevé l’importance des données statistiques fiables pour le développement. Il a annoncé que beaucoup d’autres possibilités existent pour accompagner l’INS surtout en ce qui concerne le déploiement de la technologie avant de saluer l’engagement du Gouvernement du Niger pour le développement d’un outil statistique fort. «L’INS du Niger est vraiment un des instituts des statistiques les plus performants dans la région. Au niveau de la Banque Mondiale, nous sentons que si on investit dans l’Institut National de la Statistique, les fonds seront bien gérés et vont amener à des résultats concrets», a conclu M. Han Fraeters.
Le ministre du plan, Dr. Abdou Rabiou et le représentant résident de la Banque mondiale pour le Niger, M. Han Fraeters ont signé hier après-midi, un accord de financement du programme pour la gestion de la dépense publique par résultat pour le capital humain. L’objectif visé par ce programme est d’améliorer la disponibilité, dans les zones insuffisamment desservies du territoire du Niger, de manuels scolaires, de médicaments essentiels, des enseignants et de personnels de santé dans les écoles primaires et les centres de santé publics. En effet, ce programme s’articule autour de deux secteurs importants de l’économie nigérienne : l’éducation et la santé. Pour un montant de 124 milliards de FCFA, le programme sera mis en œuvre sur une durée de six ans.
Ce programme faut-il le préciser, sera mis en œuvre avec une toute nouvelle approche innovante basée sur les résultats. En effet, contrairement aux projets d’investissements classiques où les décaissements se font sur la base de dépenses éligibles, dans le cas de l’approche basée sur les résultats, des indicateurs de performances sont convenus d’avance avec le gouvernement et les décaissements se feront au fur et à mesure de l’atteinte des résultats sur la période 2022-2028.
Il est attendu de la mise en œuvre de ce programme des impacts importants comme : l’amélioration de la gestion des finances publiques pour la santé et l’éducation de base, l’amélioration de la gestion des ressources humaines dans le domaine de la santé et de l’éducation et enfin le soutien par une assistance technique pour la mise en œuvre du programme. Et pour atteindre ces résultats, il s’agira à travers les actions qui seront engagées, de : s’attaquer aux goulots d’étranglement de la gestion des finances publiques qui affectent la disponibilité des médicaments et du matériel dans les centres de santé, du matériel didactique, des manuels et des équipements dans les écoles primaires en mettant en œuvre une programmation budgétaire et une délégation budgétaire aux services techniques déconcentrés et aux prestataires de service. Il s’agira également de renforcer la gestion de la chaine de dépenses pour l’éducation et la santé en améliorant la capacité de passation de marchés publics et en réduisant les délais d’approvisionnement, et étendre les fonctions bancaires sur le territoire du bénéficiaire.
Avec ce programme, le Niger va avancer résolument vers une administration publique plus performante, résiliente et orientée vers les résultats. Le représentant de la banque mondiale au Niger a souhaité que le recrutement du personnel pour la mise en œuvre du programme soit finalisé dans les meilleurs délais, que le programme soit mis très rapidement en vigueur.
Le directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA), M. Ahmadou Abdoulaye Diallo et le Secrétaire Exécutif de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SE-SNFI), Dr Mahamane Makaou ont procédé hier matin à Niamey, à la signature d’un accord-cadre de coopération entre les deux institutions. Il s’agit de formaliser l’engagement du Fonds de Solidarité Africain (FSA) de contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive au Niger à hauteur de 10.000.000.000F CFA.
Après la signature et l’échange des documents, le directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA) a rappelé que le 02 juillet 2021, cette institution conviée à la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du plan d'actions de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive au Niger, a décidé, au vu de l'urgence de la situation, de contribuer à la mise en œuvre de ce plan d'actions conformément à ses mécanismes d'intervention, à hauteur de dix (10) milliards (10.000.000.000) de franc CFA. «Cette cérémonie formalise cet engagement du FSA, d'accompagner la Stratégie Nationale de Finance Inclusive adoptée par le gouvernement de la République Niger. L'objectif étant de contribuer de manière significative à l'amélioration de la situation du secteur de la microfinance au Niger, principal canal de transmission des actions de la SNFI et conséquemment le financement des populations exclues du système financier classique avec pour corollaire, une réduction de la pauvreté dans le pays», a-t-il indiqué.
D’après M. Ahmadou Abdoulaye Diallo, en 41 ans d'activités, le Fonds de Solidarité Africain a toujours été fortement soutenu par les autorités nigériennes, et bénéficie aujourd'hui encore du soutien fort du Président de la République Mohamed Bazoum. «Depuis le démarrage de ses activités en 1980, le FSA a accompagné tous les secteurs de l'économie au Niger avec un peu plus de 80 milliards de garanties accordées à des entreprises du pays pour des financements de l'ordre de 160 milliards de F CFA levés auprès du système financier du pays», a-t-il souligné. Le DG du FSA a ajouté que la synergie d'actions avec le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive, donne au FSA l'opportunité de contribuer à la promotion du développement socio-économique et surtout à la réduction de la pauvreté, en permettant aux plus petits et aux exclus d'accéder aux services financiers. «A travers cette collaboration, les jeunes, les femmes, les Petites et Moyennes Entreprises, les populations rurales et les personnes à faible éducation financière pourront accéder au crédit afin de financer leurs activités», a-t-il conclu.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SE-SNFI), Dr Mahamane Makaou a souligné l’importance de ce partenariat. «Cet accord de partenariat entre nos deux institutions cadre parfaitement avec l’objectif global de la Stratégie Nationale de Finance inclusive, qui est celui de permettre l'accès au crédit aux populations qui en sont exclues du système financier classique», a-t-il souligné. Dr Mahamane Makaou a, par la suite, précisé qu’à travers cet accord de partenariat, le FDIF mobilisera davantage de ressources de garanties dans le cadre de ses interventions au titre de ses guichets 1, 2 et 3 et faciliter ainsi les financements des Système Financières Décentralisés (SFD) partenaires, des Micro et Très Petites Entreprises et autres structures exerçant des activités génératrices de revenus (AGR), notamment les organisations du monde paysan. «Cet accord cadre de partenariat permettra également aux cadres du FDIF de bénéficier de l'expérience du FSA dans la gestion des lignes de garanties, ce qui renforcera leurs capacités techniques et opérationnelles, pour une plus grande efficacité dans la gestion du Fonds», a-t-il souligné.
Selon Dr Mahamane Makaou, le FSA et le FDIF pourront, dans le cadre de cette mission en faveur des populations fragiles, intervenir conjointement dans le cadre de la bonification des taux d'intérêt en faveur des clients cibles de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive. «A travers cet accord de partenariat, le FDIF mobilisera davantage de ressources de garanties dans le cadre de ses intervention », a-t-il conclu ».
Le Fonds de solidarité africain (FSA) a formalisé, hier à son siège social de Niamey, sa prise de participation dans le capital de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) à hauteur d’un milliard de francs CFA. Au cours de la même cérémonie de signature de convention, l’institution financière africaine a paraphé l’accord donné de se constituer garant autonome du prêt d’un milliard huit cents millions de francs CFA consenti par le consortium BDEAC, ECOBANK Gabon et ORABANK Gabon. Par ces deux actions, le FSA vient renforcer ses liens professionnels avec le monde financier de l’Afrique centrale et espérer une possible participation de BDEAC au capital du FSA.
Après la signature des conventions et les échanges de documents, le directeur général du Fonds de solidarité africaine, M. Amadou Abdoulaye Diallo a déclaré que la BDEAC et le FSA sont en marche pour un avenir plus prometteur avec des retombées positives pour les économies de leurs pays membres respectifs. Il a ajouté que les deux (2) institutions doivent rester de véritables outils d'intégration dans la zone CEMAC et au-delà dans les autres parties de l’Afrique. Pour le responsable du FSA, au regard de la complémentarité de leurs activités et de la convergence de leurs missions respectives, « nos deux institutions ont scellé leur union à travers un accord cadre de partenariat qui était signé le 24 janvier 2020 et dont la mise en œuvre a commencé par la prise de participation croisée dans le capital de l'une et de l'autre ».
Outre la signature de la convention de garantie autonome, le Fonds de solidarité africaine (FSA) et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) ont passé en revue leur coopération bilatérale qui a permis d’aboutir à d'importantes conclusions. Ces résultats qui enthousiasment les deux institutions leur permettent de bâtir ensemble une coopération quotidienne et dynamique qui sera plus innovante et plus fructueuse pour leurs Etats membres. « Nous avons partagé la conviction que l'essor de nos Etats est consécutif au développement des secteurs stratégiques de nos pays du fait qu'ils soient les meilleures sources de créations d'emplois, de lutte contre la pauvreté et de création de valeur ajoutée », a affirmé M. Amadou Abdoulaye Diallo.
Saisissant l’’occasion, le vice-président de la BDEAC, M. Marcel Ondele, a assuré aux promoteurs de l’Afrique centrale que des institutions crédibles de couverture de risques existent pour les aider à surmonter les obstacles liés à l'accès au financement dû notamment à l'incapacité des emprunteurs à consentir des garanties satisfaisantes et adaptées. « Aussi, la BDEAC invite-t-elle tous les porteurs de projet éligibles à profiter pleinement de ce nouveau cadre et à saisir leur institution de financement et de développement, plus que jamais disposée à les accompagner dans leurs démarches de recherche de fonds d'investissement », a-t-il dit.
L’initiative conjointe des deux institutions financières vise à permettre à plus d'opérateurs économiques de la sous-région de l’Afrique centrale d'accéder au financement de la BDEAC en se libérant de la contrainte que constitue la garantie et qui a été un handicap majeur de l'essor des petites et moyennes entreprises pendant longtemps. M. Serge Maurille Myboto, PDG de SERUS Investment SA pour qui entreprendre dans la zone CEMAC relève d'un véritable sacerdoce, cette signature « a été rendue possible grâce à la détermination, à l'abnégation et surtout au gout de l'effort de l'ensemble des partenaires ».
Le directeur général du Fonds de Solidarité Africain, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo et celui d’Orabank Gabon, M. Abdoul Younoussi ont procédé le lundi 9 août dernier dans la salle de réunion du FSA, à la signature d’une convention de garantie. Cet acte formalise l’accord donné par le FSA de se constituer Garant Autonome d’Orabank Gabon à hauteur maximale de quarante et un milliards deux cent trente-deux millions deux cent quatre-vingt-deux mille neuf cent dix-sept (41.232.282.917) FCFA, en couverture de 100% de certains engagements qu’elle a pris sur l’Etat du Gabon.
Peu après la signature, le directeur général du FSA a indiqué que cette cérémonie vient concrétiser l’intervention en garantie en faveur d’Orabank Gabon afin de lui permettre de respecter principalement le dispositif bancaire règlementaire de l’Afrique Centrale, notamment le ratio de division des risques d’Orabank Gabon, fort d’une pondération appréciable. Un des bénéfices tirés de la garantie du FSA est l’amélioration de la solvabilité de la banque. Le montant de la garantie accordée par le FSA à ORAGROUP est de l’ordre de 41 milliards FCFA. Cette intervention, a dit M. Ahmadou Abdoulaye Diallo, porte le montant des garanties accordées aux filiales d’ORAGROUP à environ 76 milliards de FCFA. Cette garantie a permis à ORAGROUP, selon le DG du FSA, de mobiliser des financements à hauteur de 117 milliards de FCFA, en faveur des entreprises nationales, notamment les PME-PMI.
M. Ahmadou Abdoulaye Diallo a rappelé l’objectif principal du FSA, qui est, de se hisser au niveau des Institutions multilatérales de référence exerçant en Afrique en renforçant entre autres sa gouvernance, sa base financière, son offre de produits, ses partenariats et surtout son innovation et la diversification de son soutien aux économies des pays membres. Le DG du FSA a mis cette occasion à profit pour faire part de l’adhésion, en juillet 2021, de la République Islamique de Mauritanie au Fonds de Solidarité Africain, devanant ainsi le 15ème Etat membre.
Pour sa part, le directeur général d’Orabank Gabon, M. Abdoul Younoussi a rappelé que ORABANK Gabon a récemment bénéficié d’une garantie de portefeuille pour une enveloppe de 3 milliards de FCFA de la part du FSA, visant l’accompagnement et la sécurisation de prêt à des Petites et Moyennes Entreprises, des Petites et Moyennes Industries, des entrepreneurs individuels ou des personnes physiques exerçant une profession libérale. «Nous sommes allés un peu plus loin que cette garantie de portefeuille. Et c’est ainsi que la convention qui nous réunit, ce jour, apparaît dans un cadre de référence qui nourrit l’ambition de renforcer l’intégration économique et l’accompagnement de l’économie gabonaise à travers la mise en place d’une ligne de garantie de 41 milliards de FCFA, destinée à la couverture de financement d’un Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) de l’Etat gabonais», a fait savoir M. Abdoul Younoussi.
Le besoin de cette garantie s’est exprimé lorsque l’Orabank Gabon avait été sollicitée par l’Etat Gabonais pour une opération d’emprunt obligataire visant à régler la dette intérieure du pays. «Lorsque les responsables étaient réunis au niveau de la filiale sur le ticket à mettre et le montant de 44 milliards demandé par l’Etat gabonais, la question de la garantie permettant à Orabank de respecter le ratio de division de risque s’est posée et c’est en cela que ces derniers ont pensé tout naturellement au FSA qu’ils ont permis de contacter», a-t-il rappelé. C’est ainsi que les discussions ont été entreprises et en l’espace d’une semaine ce dossier a été bouclé et le Conseil d’Administration du FSA s’est tenu et a donné son approbation. Le directeur général d’Orabank Gabon s’est par ailleurs félicité du dialogue franc et direct qui a toujours prévalu et s’est réjoui de la qualité de leur collaboration basée sur une volonté commune d’œuvrer pour le bien-être des populations africaines en générale et gabonaises en particulier.