Economie

Le Fonds de solidarité africain (FSA), la Banque Agricole du Burkina et la société burkinabé Horizon Informatique (HI) SA ont signé le 30 septembre 2021 à Niamey une convention de garantie de deux milliards cinq cents millions (2.500.000.000) de francs CFA. Cette garantie est destinée à la réalisation du projet de construction et d’exploitation d’une unité industrielle d’assemblage d’équipements informatiques (ordinateurs, tablettes) et d’équipements électroménagers. La convention de garantie à travers laquelle le Fonds se constitue garant à hauteur de 50% du financement est accordée à la société burkinabé Horizon Informatique (HI) SA, par le pool bancaire composé de la Banque Agricole du Faso (BADF), Cheffe de file, de la Banque Sahélienne d’Investissement et de Commerce (BSIC) Burkina Faso et de la Banque Commerciale du Burkina (BCB).

Les signatures ont été apposées par MM Ahmadou Abdoulaye Diallo, DG du FSA, Daouda Simboro, DG de la BADF et Inoussa Sawadago, PDG d’Horizon Informatique.

Mis en œuvre par le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'innovation du Burkina Faso (MESRSI/BF), les principaux objectifs visés par le projet sont d‘assembler et de livrer au moins 25.000 ordinateurs par an à l’État burkinabè, 35.000 ordinateurs par an à l’État de Côte d’Ivoire, et 8.000 ordinateurs par an aux entreprises locales, aux ménages et aux particuliers, et enfin de conquérir le marché de l’UEMOA, puis celui de la CEDEAO dans les cinq (5) prochaines années. Ainsi, l’intervention du FSA est un gage d’accompagnement de l’ambitieux programme ‘‘un Etudiant, un Ordinateur’’, qui découle de la volonté politique du gouvernement burkinabè de moderniser l’environnement d’apprentissage des étudiants du Burkina Faso.

Le DG du FSA s’est réjoui de la signature de la convention de garantie, ‘‘qui permet à son institution de rehausser sa contribution au financement de l’économie du Burkina et de contribuer à la création de la première unité industrielle de ce genre dans la zone’’. M. Ahmadou Abdoulaye Diallo a également manifesté son entière satisfaction de contribuer à la création d’emplois au Burkina Faso à travers le financement de projets porteurs tels que celui de la Société Horizon Informatique. M. Diallo a, par la suite, souligné l’impact du projet sur la réduction de la fracture numérique, la préparation des étudiants à la digitalisation de leurs futures activités professionnelles et à la réduction significative du coût d’acquisition des ordinateurs de tous calibres. «L’impact sur la balance des paiements sera très significatif à terme. Je me félicite du caractère novateur du projet, signe de la modernisation et de l’orientation des entreprises nationales dans l’industrialisation à travers l’économie du savoir, source d’un gisement profond et large de valeur ajoutée pour les économies nationales», a-t-il souligné. Selon le DG du FSA, les besoins en outils informatiques dans la sous-région ouest africaine, sont donc consistants et nombreux. «C’est fort de cela que Monsieur Inoussa Sawadogo, le DG d’Horizon Informatique, a saisi cette opportunité, de la meilleure façon possible, en initiant son Projet de construction et d’exploitation d’une unité industrielle d’assemblage d’équipements informatiques (ordinateurs, tablettes) et d’équipements électroménagers au Burkina Faso», a-t-il ajouté. «Le Fonds de Solidarité Africain, sans avoir la prétention de détenir les solutions miracles à tous les défis, est en train de jouer sa part. Je suis fier de faire cette affirmation, au regard des réalisations et des perspectives du Fonds», a soutenu le DG de la FSA.

Quant au DG de la BADF, M. Daouda Simboro, il a, au nom du pool bancaire, remercié le Directeur Général du FSA dans sa volonté d’accompagner les économies des Etats africains, notamment ceux de la Zone UEMOA. Il a indiqué que sa banque a foi au projet que porte M. Sawadogo et a décidé de l’accompagner, surtout avec la garantie qu’offre le FSA. Intervenant à son tour, le PDG d’Horizon Informatique, M. Inoussa Sawadago a, après avoir félicité et remercié le FSA et la BADF, pour la confiance et le soutien apporté à son projet, a pris l’engagement de respecter et de faire aboutir les clauses de cette convention. Il a annoncé que les machines de son unité industrielle démarreront dans deux mois.

Membre fondateur du FSA, le Burkina Faso bénéficie des interventions du FSA depuis sa création. Au 31 mars 2021, les approbations cumulées du Fonds de Solidarité Africain (FSA) en faveur de l’économie burkinabé se présentent comme suit : Garanties de Prêts : 62.182 millions FCFA, soit 9,83% du total des garanties émises par le FSA ayant permis de mobiliser des financements à hauteur de 111.423 millions FCFA ; Refinancement (ADP) : 2.455 millions FCFA, soit 23,2% du total des décaissements effectués par le FSA. Ce montant a permis de couvrir des remboursements à hauteur de 4.802 millions FCFA dans le pays ; Bonification de taux : 1.758 millions FCFA, soit 9,05% du portefeuille total permettant de mobiliser des ressources d’environ 30.863 millions FCFA en faveur de l’économie burkinabé.

Mahamadou Diallo

04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le directeur général des Impôts (DGI), M. Mahamadou Mal Ousmane et le directeur général de Niger Télécoms, M. Issaka Jaharou ont procédé le samedi 11 décembre 2021 à la signature d’une convention de partenariat pour la fourniture des services internet et liaisons spécialisées Data. A travers ce partenariat, les deux structures s’engagent à conjuguer leurs efforts et leur interdépendance en matière de technologie pour faciliter la relation entre l’administration fiscale et le contribuable. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre conseiller du Président de la république et directeur général de l’ANSI, des représentants des partenaires techniques et financiers, des directeurs centraux et régionaux, ainsi que plusieurs invités.

 Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le directeur général des Impôts (DGI) a rappelé que le ministère des Finances a entrepris depuis quelques années un vaste et ambitieux programme de digitalisation du système fiscal afin de le rendre plus performant. «La réussite de ce programme qui vise l’adaptation de la réglementation fiscale à l’environnement économique d’une part et l’orientation de l’activité des services vers les résultats d’autre part, exige une couverture fiable de réseau internet et de l’interconnexion de l’ensemble des services de la DGI», a-t-il précisé. «Pour la concrétisation de cette ambition, la société Niger Télécoms est devenue incontournable car elle a tout simplement les capacités de fournir un service internet fiable», a ajouté M. Mahamadou Mal Ousmane.

Par ailleurs, le directeur général des Impôts a souligné que l’architecture technique du système d’information de la DGI nécessite une connexion permanente et sécurisé afin de permettre aux utilisateurs, aux partenaires et aux contribuables d’y accéder avec la plus grande facilité. «C’est pourquoi, la Direction générale des Impôts a en effet mis en place un outil de gestion innovant qui constitue non seulement une source féconde d’informations sur le droit fiscal applicable mais aussi un vecteur de la simplification des procédures fiscales. Sans les services de Niger Télécoms, la DGI ne peut offrir de tels services comme les déclarations et payements des impôts en ligne, la consultation du dossier fiscal ou les demandes d’attestation de régularité fiscale en ligne», a-t-il affirmé.

Pour M. Mahamadou Mal Ousmane, à travers la signature de cette convention, la DGI célèbre ainsi Niger Télécoms comme un acteur et un partenaire majeur dans le défi de la mobilisation des recettes internes. «A ce jour 56 services des Impôts repartis sur l’ensemble du territoire national sont couverts par la liaison spécialisée ou la fibre optique fournie par Niger Télécoms. Au fur à mesure de la création des nouve et aux services fiscaux qu’impose l’élargissement de la recette fiscale, Niger Télécoms sera toujours sollicité en accompagnement, bref l’internet à la DGI est devenu une nécessité car les receveurs ne peuvent effectuer aucun encaissement sans cette ressource», a-t-il indiqué.

Pour sa part, le directeur général de Niger Télécoms M. Issaka Jaharou a indiqué que cette signature intervient après plusieurs mois d’intenses travaux et rencontres entre leurs équipes respectives dans le respect strict du cahier des charges. «Notre engagement à respecter les termes de ce partenariat est sans équivoque. Nous vous réaffirmons à cet instant solennel que tout sera mis en œuvre pour vous satisfaire», a-t-il souligné. M. Issaka Jaharou a aussi rappelé que le backbone Internet de Niger Télécoms, c’est 5 liaisons internationales à fibre optique qui fournissent au total une bande passante d’une capacité de 12.5 Gbps et une boucle locale et nationale en fibre optique de plus de 4000 km couvrant les chefs-lieux des régions et certains départements du Niger. «Depuis 2016, Niger Télécoms a investi sur fonds propres plus de 15 milliards de Francs CFA pour développer et moderniser son réseau de télécommunication», a-t-il précisé.

«Ces investissements combien importants, contribueront sans nul doute à l’atteinte des objectifs du programme de renaissance acte 3 du Président de la république SE. Mohamed Bazoum, dans son volet développement des services avec comme défi majeur l’atteinte d’un taux de pénétration mobile de 100% et d’un taux de pénétration Internet haut débit de 66% à l’horizon 2026», a ajouté M. IssakaJaharou. Le directeur général de Niger Télécoms, devrait ajouter que grâce au soutien et au concours de l’Etat, Niger Télécoms s’est engagé à assurer et à garantir l’internet haut débit à l’administration nigérienne, à toutes les entreprises et sociétés et au grand public à un prix accessible. «Aujourd’hui avec ce partenariat, nous sommes plus que confortés dans notre positionne de rendre les TICs accessibles à tous les Nigériens et de répondre efficacement à leurs attentes et besoins multiformes», a-t-il conclu.

 Yacine Hassane(onep)

13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le ministre du Plan, Dr. Rabiou Abdou et le représentant résident de la Banque mondiale au Niger M. Han Fraeters ont procédé le 18 juillet 2023 à Niamey, à la signature d’une convention de financement entre l’Etat du Niger et le groupe de la Banque mondiale. Cette convention porte sur un financement de 209.500.000 d’euros, soit environ 137.000.000.000 de FCFA. L’objectif visé à travers cette signature de convention est de contribuer à l’amélioration de l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et de l’environnement d’apprentissage, tout en renforçant la planification et la gestion de l’éducation au Niger.

A l’issue de cette signature de convention, le ministre du Plan a salué la coopération qui existe entre  la République du Niger et le groupe de la Banque mondiale. Dr Rabiou Abdou a par ailleurs ajouté que le projet LIRE FA s’inscrit dans le cadre du programme ‘’ zéro classe paillote ‘’ du gouvernement, visant à réduire le nombre de salles de ce type de construction, qui a été lancé en novembre 2022. « Malgré les progrès  récents, l’amélioration de l’accès et des résultats d’apprentissage restent un défi considérable, en raison  de l’état actuel des infrastructures scolaires dans le pays, ainsi que de la série de facteurs allant des contraintes financières aux normes culturelles qui empêchent les filles d’accéder à l’éducation de base et de l’achever » a-t-il déclaré.

Selon le ministre Rabiou Abdou, ce financement additionnel du projet LIRE prendra en charge le remplacement des salles de classe en paillote par des salles de classe en dur dans les écoles primaires et secondaires ; la construction d’internats pour les filles au niveau secondaire ; l’extension des activités financées dans le cadre du projet LIRE. « Ainsi ce projet sera mis en œuvre au travers les 4 composantes suivantes : amélioration des pratiques enseignantes ; promotion de l’apprentissage pour les filles et les garçons ; renforcement des systèmes et des capacités pour la prestation de service éducatifs ; administration et coordination du projet », a-t-il souligné.

Pour sa part, le représentant résident de la Banque mondiale au Niger, M. Han Fraters s’est réjoui que le Ministère de l’Education Nationale ait déjà sollicité l’appui de la Banque mondiale pour la mise en place d’une assistance directe pour assurer la passation de marchés dans le cadre des projets financés par la Banque mondiale, afin de garantir la transparence et l’efficacité, et accélérer ainsi la construction d’écoles de qualité dans les temps requis. « Il s’agit ici d’une opportunité pour le secteur privé nigérien d’augmenter sa contribution à atteindre cette vision ambitieuse pour le pays », a-t-il déclaré.

En marge de cette cérémonie, Mme Aissatou Maisha Dicko, chargée principale des opérations de la Banque mondiale au Niger, en fin de mission au Niger a été élevée au grade de chevalier dans l’ordre de mérite du Niger par le  ministre du Plan. 

Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)

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La Cour des Comptes et le Laboratoire Citoyennetés ont procédé hier dans les locaux de ladite institution à la signature d’une convention. C’est le premier président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey et le représentant du Laboratoire Citoyennetés Laogo Antoine Sawadogo qui ont apposé leurs signatures sur le document de cet accord en présence des représentants de deux parties. Cet accord entre dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ème phase (avril 2021 à décembre 2025) du Programme d'appui aux collectivités territoriales (PACT) des régions de Dosso et de Maradi par le Laboratoire Citoyennetés (ACE-RECIT), sur financement de la Coopération Suisse (DDC).

Le premier président de la Cour des Comptes la Cour a approché les responsables dudit Laboratoire en vue d'échanger avec eux sur les modalités pratiques pour soutenir les processus de reddition des comptes dans la zone d'intervention du PACT. «Les échanges ont fait ressortir qu'un des défis à relever est l'élaboration et la transmission dans les délais à la Cour, des comptes administratifs et de gestion par les collectivités territoriales’’ », a-t-il relevé. D’après le Prof Oumarou Narey, il ressort qu'en 2020, seules 9 communes partenaires sur les 35 (soit 26%) du programme Laboratoire Citoyennetés ont élaboré et transmis leurs comptes à la Cour des comptes. «C’est pour cette raison que le Laboratoire citoyennetés a exploité le Plan stratégique (2020-2024) de la Cour des comptes pour identifier les activités qui sont conformes à sa planification 2021», a-t-il expliqué.

Le Laboratoire et la Cour des comptes ont élaboré un projet de convention-cadre pour l'année 2021. C’est donc le projet de convention amendé et validé par les responsables de la Cour des comptes et du Laboratoire Citoyennetés qui a été signé hier. «La Cour des Comptes se félicite de cette heureuse initiative qui lui permettra de mener des activités entrant dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique et d'assurer par la suite son contrôle juridictionnel sur les collectivités territoriales partenaires du Laboratoire Citoyennetés», a indiqué Pr Oumarou Narey. Pour lui, le président et les membres de l'équipe du Laboratoire ont vu juste en approchant la Cour des comptes en vue d'appuyer la redevabilité politique à travers notamment la gouvernance locale. Il a aussi remercié la Coopération suisse (DDC) qui a financé non seulement la première phase qui a concerné 37 collectivités territoriales (11 de la région de Dosso et 26 de la Région de Maradi) mais aussi la deuxième phase qui s'étend sur l'ensemble des 90 collectivités territoriales des deux (2) régions (43 communes de Dosso, 45 communes de Maradi et les 2 conseils régionaux).

Pour sa part, le PDG du Laboratoire Citoyennetés, M. Laogo Antoine Sawadogo s’est dit honoré de pouvoir apposer sa signature à côté de celle du premier président de la Cour des Comptes, ajoutant que le Niger est le premier pays qui a pris cette redevabilité tellement au sérieux. Selon le PDG de Laboratoire Citoyennetés, il ne peut pas y avoir la redevabilité si l’Etat, qui confie les moyens aux collectivités, ne peut pas rendre compte par le canal officiel pour que cela soit connu par tous. Il a espéré que l’exemple du Niger soit cité dans les pays où le Laboratoire Citoyennetés intervient.

Présente à la signature de cet accord, la représentante de la Coopération Suisse, Mme Zina Omar Mamane, s’est également réjouie de cette démarche car, c’est une première expérience dans la sous-région. C’est pourquoi, elle a souhaité que cela soit une école pour les autres pays. Mme Zina Omar Mamane a aussi espéré que cette démarche intéresse les autres partenaires pour qu’elle soit mise à l’échelle.

Mamane Abdoulaye(onep)

07 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

La salle de réunion du siège de l’Autorité de Bassin de Kandadji (ABK), sis à Niamey, a servi de cadre, le lundi 26 décembre 2022, à la signature d’une convention de fourniture de ciment ‘‘Made in Niger’’, parce que directement sorti de l’usine de Malbaza, entre le Directeur Général de la l’entreprise Chinoise Gezhouba Group Company (CGGC) Limited et la Malbaza Cement Company (MCC) pour la construction du Barrage Hydro-électrique de Kandadji. C’est le PDG de la MCC, M. Ibrahim Iddi Ango, et le Représentant de la CGGC, M. Zhou Huimini, qui ont apposé leurs signatures sur les documents conventionnels, en présence du PCA de l’ABK, Dr Issoufou Katambé, ainsi que d’autres responsables des deux structures.

Ce geste solennel, qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique des plus hautes autorités du Niger prônant le ‘’Consommons nigérien’’, témoigne de la confiance et de l’engagement de l’entreprise CGGC qui, après une étude concluante sur la qualité avérée du ciment sorti des usines de Malbaza, a décidé d’utiliser ce ciment local dans la mise en œuvre de cet immense projet. Cette gigantesque infrastructure, redémarrée en 2019 et qui sera finaliser en 2025, avec sa digue de 28 mètres de haut et ses 8,5 km de long, aura une capacité de retenue de près d’un 1,5 milliard de mètres cubes d’eau et une production annuelle moyenne d’électricité de 617 GWh. Elle est financée par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’Agence française de développement, pour un montant d’environ 818 milliards de francs CFA, dont 740 milliards de francs ont déjà été mobilisés.

Dans une brève intervention, Dr Issoufou Katambé a présenté le grand projet du barrage de Kandadji. Il a énuméré les péripéties qui ont décidé finalement l’Etat du Niger à mettre en œuvre ce Programme pour pouvoir augmenter la résilience aux faibles précipitations (sécheresses), réduire la dépendance aux importations d’électricité et prémunir les écosystèmes contre les chocs exogènes. Quant à M. Zhou Huimini, il a expliqué que, c’est après des expertises menées par des Cabinets compétents que le choix de la CGGC a porté sur la cimenterie de la MCC. «En effet, selon les résultats de ces expertises, le produit (ciment) que nous propose la MCC est d’une qualité exceptionnelle et adaptée à l’immense défi que pose la construction d’un barrage aussi gigantesque qu’important que celui de Kandadji. Mieux, ce ciment de Malbaza est localement produit, ce qui réduit considérablement certains coûts. En plus, cette proximité et disponibilité d’une des composantes essentielles du barrage permettra de tenir nos engagements, dont celui de terminer les travaux en 2025», a précisé M. Huimini.

Intervenant à son tour, le PDG de la MCC, M. Ibrahim Iddi Ango a confirmé les propos du Représentant de la CGGC, concernant la qualité, la disponibilité  du ciment de Malbaza. « Ce choix fait par la CGGC n’est pas fortuit. Car des échantillons ont été prélevés et analysés par des structures nationales et internationales rompues à la tâche de contrôle, de certification et d’autorisation d’utilisation de ce type de produits. En plus, notre ciment (selon la catégorie), a permis la construction de plusieurs ouvrages au Niger, notamment des échangeurs, des ponts et des habitations. Nous sommes donc confiants quant au respect de nos engagements contractés à travers la présente signature, notamment en termes de qualité et de disponibilité de nos produits», a rassuré M. Iddi Ango Ibrahim.

Il a ajouté que cette signature va, non seulement, élargir le marché du ciment de Malbaza mais aussi réconforter la confiance et la fidélité des clients à l’endroit de la MCC. Le PDG a ensuite lancé un appel à l’endroit de tous les partenaires qui souhaitent s’engager dans la construction, la modernisation ou la réalisation d’un quelconque ouvrage durable, de ne pas hésiter à approcher la MCC, pour tout besoin en ciment.

Il faut surtout souligner qu’à travers la signature de ce contrat la MCC, apporte une contribution appréciable aux efforts de mobilisation des ressources internes, une des pierres angulaires du Programme de Renaissance Acte III du Président Mohamed Bazoum et de la Déclaration de Politique Général du Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou. A titre illustratif, la MCC a versé entre 2020 et 2021, un montant total de 203 millions de francs CFA en taxes d’extraction de calcaire au bénéfice de la commune de Malbaza.

Par rapport à sa responsabilité, la MCC s.a a initié plusieurs actions et réalisé des  dons en espèces et en natureà plusieurs couches de la société nigérienne. On peut, sans nul doute affirmer que la MCC de Malbaza est aujourd’hui un desplus importants acteurs du développement socioéconomique de notre pays.

Mahamadou Diallo (onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman et le Président Directeur Général de la société Malbaza Cement Company (MCC), M. Iddi Ango Ibrahim ont procédé, hier dans la salle de réunions du Ministère de l’Education Nationale, à une signature de convention relative à la construction et la mise à disposition gracieuse de 30 salles de classes équipées des tables-bancs dans une durée de cinq (5) ans. Ce geste dénote de la bonne volonté de la MCC d’accompagner les efforts de l’Etat dans le sens de l’amélioration des conditions d’apprentissage des enfants nigériens.

Peu après cette signature, le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a souligné que la MCC n’est pas à son premier geste en faveur de l’école nigérienne, car, le 24 mars dernier, elle a remis les clefs

de 6 salles de classes flambant neuves, équipées de tables-bancs aux responsables de la Direction régionale de l’Education Nationale de Tahoua. La construction des infrastructures scolaires, a indiqué Dr Rabiou Ousman, est l’une des grandes priorités du Programme du Président de la République, qui a l’ambition de remplacer environ 36.000 salles de classes en paillotte par des classes en matériaux définitifs. Cette ferme volonté du Président de la République a, d’ailleurs, été réaffirmé dans un communiqué pris en conseil des Ministres du jeudi, 14 avril 2022, lequel a entériné le choix d’un nouveau modèle alternatif de salles de classes, moins coûteux et facilement réplicable, selon le ministre en charge de l’Education Nationale.

En décidant de construire et de mettre gracieusement à la disposition du Ministère de l’Education Nationale, 30 nouvelles salles de classes en matériaux définitifs et ce, en 5 ans, soient 6 salles de classes équipées en tables-bancs par an, la MCC contribuera significativement à créer de bonnes conditions des pratiques enseignantes et un environnement pédagogique adéquat. Ce qui va, sans doute, booster la qualité de l’éducation et soutenir le maintien scolaire des élèves en général et des jeunes filles en particulier. Dr Rabiou Ousman a par ailleurs réitéré sa gratitude et ses remerciements à la MCC pour cette généreuse donation, et lancé par la même occasion, un appel aux autres sociétés, notamment extractives, à agir dans le même sens, conformément au principe de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. 

Pour sa part, le Président Directeur Général de la MCC, M. Iddi Ango Ibrahim a expliqué les raisons de cette initiative qui a été amplifiée par l’immense émotion suscitée par les tragédies que le Niger a douloureusement vécues à la suite de l’incendie des classes en paillottes avec des pertes en vies humaines. Il a aussi  souligné que cette initiative s’inscrit dans un programme réfléchi et conçu par sa société et comprend d’abord le respect des obligations fiscales, administratives, environnementales et sociales de ladite société, mais également une véritable politique volontariste d’intégrer les populations en tant que co-acteur de leurs activités. C’est pourquoi a fait savoir M. Iddi Ango Ibrahim, la MCC s’acquitte du paiement des taxes auprès des autorités communales de la région. Ainsi, au cours de l’année 2021, la MCC a versé plus de 200 millions de taxe communale. Aussi, la société met à la disposition des populations environnantes son ambulance en cas de besoin et s’est assignée pour obligation la fourniture de l’eau potable aux villages environnants.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Le président du Comité d’organisation de la fête tournante du 18 décembre ‘’Diffa N’Glaa’’, M. Abdou Lawan Marouma, le Directeur général adjoint de la Société Nigérienne de Logistique (SONILOGA), M. Moussa Marafa et le Directeur général  de la société Haroun Printing, M. Christian Daccache, ont signé hier matin, au siège du comité à Niamey, une convention de partenariat. A travers cette convention, SONILOGA et Haroun Printing s’engagent à accompagner le Comité d’organisation ‘’Diffa N’Glaa’’ pour que l’édition de la fête tournante 2020 correspondant au 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger soit une réussite.

Pour le président du comité d’organisation de ‘’Diffa N’Glaa’’, M. Abdou Lawan Marouma, ces signatures de conventions s’inscrivent dans le cadre du partenariat avec les sociétés publiques et privées conformément à leurs obligations sociétales pour accompagner un certain nombre d’activités, de programmes et de projets mis en œuvre par le gouvernement, dont la modernisation des villes, un projet initié par le Président de la république.

A travers la présente signature de convention, la Société Nigérienne de Logistique (SONILOGA) a apporté un appui financier de 5 millions de franc CFA pour accompagner le comité ‘’Diffa N’Glaa’’, s’est réjoui M. Abdou Lawan Marouma qui a ajouté que d’autres accompagnements en nature à déterminés et qui viendront par la suite de la part de SONILOGA. 

Quant à la société Haroun Printing, a indiqué M. Marouma, qui est chargée de l’établissement du permis biométrique, elle s’est engagée à prendre en charge la formation de 5 jeunes de la région de Diffa pour l’obtention du permis de conduire. La Société a également pris l’engagement d’accompagner l’Université de Diffa qui a besoin de beaucoup de soutiens.

Peu après la signature des documents, les deux responsables des sociétés signataires ont exprimé leur motivation à accompagner le comité ‘’Diffa N’Glaa’’. «SONILOGA est d’autant plus motivée qu’il s’agit d’une démarche citoyenne avec les populations d’une région qui refusent de baisser les bras devant des épreuves multiples et multiformes», a dit le directeur général adjoint, M. Moussa Marafa. Mieux, a-t-il poursuivi, «nous estimons que la réussite de la fête tournante 2020 sera un accélérateur de la paix et du développement dans la région de Diffa».

Pour sa part, le Directeur général de la société Haroun Printing, M. Christian Daccache a souligné que ce partenariat permettra l’accès «facile» des jeunes de la région de Diffa  au permis biométrique.

Issoufou A. Oumar

24 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou, et le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement au Niger (BAD), Dr John Eric Christian Andrianarisata ont procédé, hier après-midi, à la signature de deux accords de financement. Le premier accord d’un montant de plus de 70 milliards de Francs CFA est relatif au développement des infrastructures routières conformément aux normes de l’UEMOA.  Quant au second accord de financement, avec une enveloppe de 789,5 millions de Francs CFA, il concerne le secteur de  l’agriculture et l’agro-alimentaire.

Peu après la signature et l’échange des documents, le ministre du Plan,  Dr Abdou Rabiou a fourni des explications sur les projets qui ont bénéficié de l’appui de la BAD à travers la présente signature. Il s’agit du Projet Intégré de désenclavement des zones de production transfrontalière Hamdara-Wacha–Doungass- Frontière Nigeria, qui consiste à l'aménagement et le bitumage de 110 Km de route aux normes UEMOA suivant une approche intégrée.

Cette approche couvre non seulement le secteur des transports mais également les domaines de l'agriculture, de l'élevage et le domaine social (santé, éducation et genre). Le coût total de ce projet est évalué à 91,05 milliards de FCFA sur lesquels la BAD apporte un montant de 71,05 milliards de FCFA, a précisé le ministre du Plan.

Selon le ministre du Plan, le deuxième projet financé par la BAD est le Projet d'appui à l'élaboration d'une stratégie et d'un plan d'action national pour l'emploi décent des jeunes dans les secteurs de l'agriculture et de l'agro-alimentaire au Niger.

« Ce projet, d'un coût de 789,50 millions de FCFA, sera mis en œuvre par le ministère de l'Agriculture pour une durée de 36 mois. Il vise à promouvoir la création d'emplois dans les secteurs agricoles et agro-alimentaires au Niger », a souligné Dr Abdou Rabiou.Aussi, a-t-il ajouté, ce projet prévoit également la création d'un centre d'Excellence au sein de l'Institut Pratique de Développement Rural (IPDR) de Kollo, la formation de 10 formateurs du centre d'excellence de Kollo au centre songhaï du Bénin, la formation de 800 jeunes ruraux dont 400 femmes au développement de marchés pour les produits agricoles et agroalimentaires.

Cette signature est intervenue juste quelques jours après la présentation des copies figurées des lettres de créance de M. John Eric Christian Andrianarisata en tant que représentant résident de la BAD au Niger au ministre en charge des Affaires Étrangères et de la Coopération.«Cette présence au Niger servira de cadre pour accélérer les interventions de la Banque au Niger,  à l’image de cette signature que nous avons établi aujourd’hui pour des projets qui sont très importants dans le cadre de l’appui de la Banque au Niger », a déclaré le Représentant Résident de la BAD,  Dr John Eric Christian Andrianarisata.

Cette année se termine le cadre de collaboration, c’est-à-dire le document stratégie pays mais, a assuré le Représentant Résident de la BAD ; le nouveau est en cours d’élaboration. Ce qui permettra de meilleurs accords et arrangements des interventions de la Banque au Niger dans les secteurs de prédilections. « Le Niger sera  donc pour nous cet embellissement qu’on voudra pour développer le pays ensemble», a-t-il soutenu.

Par Oumar Issoufou(onep)

Le siège de la Haute Autorité du Waqf (HAWAQF) a servi de cadre, le vendredi 9 septembre 2022, pour la signature de deux (2) conventions d’investissement «Wakala» entre d’une part la HAWAQF et la Banque Islamique du Niger (BIN) et d’autre part entre la HAWAQF et Coris Bank International-Niger, à travers sa branche islamique, Coris Baraka. Chacune de ces deux conventions porte sur un montant de 1.524.490 euros 17 centimes (soit l’équivalent d’1 milliard de Francs CFA chacun). Il s’agit de ressources WAQF mobilisées par la Haute Autorité du Waqf auprès de donateurs privés, pour être investies et générer des revenus destinés aux bénéficiaires des projets Waqfs selon la loi islamique.

La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de Dr Hamid Algabid, président du conseil d’orientation et de contrôle de la Haute Autorité du Waqf en présence des membres du conseil et des responsables des institutions signataires.

Pour la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Bana Khadijah Diallo ce jour marque un tournant dans le développement du secteur du Waqf au Niger. «Ces deux conventions de placement ‘‘wakala’’ sous forme de Waqf monétaires (dit cash-waqf), sont une première au Niger et même dans la sous-région africaine. Cette opération qui permet d’apporter des ressources additionnelles sur notre marché financier contribuera sans nul doute à redynamiser le secteur de la finance islamique au Niger, promouvoir le rôle du Waqf comme instrument de mobilisation de ressources concessionnelles et philanthropiques pour le financement des secteurs sociaux et renforcer le positionnement du Niger comme le hub régional de la finance sociale islamique en Afrique. Le Niger réuni tous les ingrédients nécessaires pour assurer le rôle de leader régional de la finance islamique» a précisé la DG de la HAWAQF.

Selon, le Représentant de la BIN, M. Abdoulahi Mano, le Niger est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à disposer d’une banque islamique- la BIN, créée en 1983 par la BID – de la première Université Islamique, – créée par l’OCI depuis 1986 – formant les cadres africains issus de plus de 23 pays. C’est dire que, le Niger réunit tous les ingrédients nécessaires pour assurer le rôle de leader régional de la finance islamique. Intervenant à son tour, Mme Rakiatou Idé Issaka, Directrice Générale de Coris Bank International Niger, a indiqué que, la Finance Islamique est une finance socialement responsable et éthique qui a un rôle viable à jouer dans le processus de développement de l’économie de notre pays. Le Niger occupe une place de choix dans la promotion de cette activité avec la présence de plusieurs institutions dont la Haute Autorité du Waqf (HAWAQF). «L’aboutissement de ce processus avec la signature d’une Convention portant ‘‘Wakala Bil Istithmar’’ marquera la vie de nos deux (02) Institutions», a-t-elle estimé. C’est dans le souci de contribuer davantage à une meilleure inclusion financière et l’amélioration des conditions de vie des populations que Coris Bank a ouvert le 5 Mai 2021, Coris Bank International ‘‘Baraka Niger’’ en vue d’apporter des solutions toujours innovantes à la clientèle.

Le Waqf comme ‘‘une immobilisation volontaire d’un bien pour servir de manière temporaire ou perpétuelle une cause noble’’. Selon la loi nigérienne, il s’entend comme ‘‘tout bien dont la nue-propriété est immobilisée à perpétuité ou à temps et dont la jouissance est affectée à une œuvre de charité et de bienfaisance publique ou privée’’. En effet, la finance, qui a un caractère social, est un instrument de la solidarité Islamique qui comprend entre autres le Waqf et la Zakat.

La constitution de Waqf, dont la jouissance peut bénéficier à diverses œuvres de bienfaisance, note-t-on, a un impact direct sur le développement économique, le bien-être des populations bénéficiaires dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi et de l’agriculture, comme cela est vérifié dans beaucoup de pays qui ont depuis longtemps assuré une protection juridique et économique à leurs biens Waqf et s’alignent parfaitement aux orientations stratégiques du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026.

Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre des finances, M. Ahmed Djidoud, a présidé le 11 juin dernier  à Niamey, la cérémonie officielle de signature des contrats de performance entre le directeur général des douanes et les vérificateurs des bureaux de douanes  de plein exercice. L’objectif assigné à cette démarche est d’améliorer le recouvrement des recettes et lutter contre les mauvaises pratiques. C’était en présence du directeur général des douanes, M. Harouna  Abdallah, de la responsable principale des opérations de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Maicha Dicko.

Le ministre des finances, M. Ahmed Djidoud, a souligné que la signature officielle  des contrats de performance entre le directeur général des douanes et les vérificateurs des bureaux de douanes  de plein exercice marque un tournant décisif dans le processus de modernisation amorcée de l’administration des douanes.

Il a expliqué que la nouvelle méthode de gestion des ressources humaines est désormais appliquée en douane. Cette initiative, du reste, la première au sein d’une administration publique au Niger, est selon lui, un tremplin pour la douane, mais aussi pour toutes les structures étatiques pour une juste et objective évaluation de la performance des agents.

Le ministre des finances a ensuite notifié qu’il s’agit de permettre aux vérificateurs d’assurer la plénitude de leurs prérogatives et d’être seuls responsables du traitement réservé aux déclarations en douanes dont ils ont la charge, de la liquidation des droits et taxes jusqu’à la délivrance de la main levée des marchandises.

La direction générale s’est donné les moyens de suivre la façon dont les vérificateurs exercent leurs fonctions, a-t-il affirmé. Aussi, a-t-il ajouté, il s’agit de donner plus d’autonomie aux vérificateurs, en surveiller l’exercice, veiller au respect de la réglementation.

Le ministre des finances a demandé aux vérificateurs d’accorder toute l’importance qui sied au contrat qu’ils auront à signer, dont la portée transcende les obligations qui leur incombent ainsi que les engagements de l’administration qui y sont contenus. 

Auparavant, le directeur général des douanes, M. Harouna  Abdallah a rappelé que l’étape de signature des contrats est la conséquence et la consécration des activités menées dans le cadre de la mise en place des contras de performance par la direction générale des douanes, depuis janvier 2021. Il a indiqué que le choix des indicateurs retenus pour l’évaluation des vérificateurs obéit à une démarche inclusive qui a associé aussi bien les vérificateurs que les responsables des structures douanières à savoir les directeurs régionaux des douanes et les chefs des bureaux des douanes de plein exercice.

Le directeur général des douanes a souhaité que les contrats de performance signés avec l’administration constituent un engagement pris aussi bien de la part des vérificateurs que celle de la direction générale des douanes.

De son côté, la représentante de la Banque Mondiale, Mme  Aissatou Maicha Dicko a soutenu que le projet de capacités et de performance du secteur public également connu sous l’acronyme de PCCS d’un montant de $40 millions de dollars, environ 22 milliards de FCFA, se concentre principalement sur le soutien aux réformes de la gestion des finances publiques et la gestion des ressources humaines au Niger. Aussi, a-t-elle ajouté, le projet d’assistance technique aux douanes nigériennes d’environ 1 milliard de FCFA vise à renforcer le rôle des douanes dans la gestion des frontières en leur permettant de tirer parti de la science des données et des technologies innovantes à des fins de réforme.

Mme  Aissatou Maicha Dicko a souligné qu’un appui a été apporté à la création de la cellule d’analyse de données et des réformes au sein de la direction des douanes, précisant qu’une analyse géo spatiale détaillée des flux transfrontalier est en cours afin d’améliorer le maillage du territoire et des zones frontalières. Ces résultats viennent consolider les acquis au niveau du PCDS dans l’appui au renforcement de la mobilisation des ressources domestiques, a t-elle indiqué.

Farida Ibrahim Assouane(onep)

14 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre des Finances, Dr Ahmat Jidoud a présidé hier après-midi la cérémonie de signature de deux conventions de financement entre l’Etat du Niger et l’Agence Française de Développement. La signature de ces deux conventions s’inscrit dans le cadre de l’Appui Budgétaire Global (ABG) et la troisième tranche de la Subvention de Politique Publique (SPP) à la Mobilisation des Ressources Intérieures. C’était en présence de l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia et la Directrice de l’AFD de Niamey, Mme Cynthia Mela.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le ministre des Finances, Dr Ahmat Jidoud a d’abord précisé que la première convention relative au renouvellement  de l’Appui Budgétaire Global au titre de l’année 2021, d’un montant de 15,5 millions d’euros, soit environ 10 milliards de FCFA comprend trois subventions : à savoir une subvention de 7,5 millions d’euros soit près de 5milliards de FCFA décaissable sur le compte du Trésor Public pour une utilisation fongible permettra de contribuer à la mise en œuvre des actions prioritaires contenues dans le Programme de Renaissance Acte  III du Président de la République.

La deuxième subvention d’un montant de 4 millions d’euros, soit 2,6 milliards de FCFA, est destinée à la reconstruction des stocks de sécurité alimentaire, dont au moins 3 millions d’euros pour les stocks destinés aux distributions gratuites de vivres aux plus démunis. «Pour la France, il s’agit à travers cette subvention de répondre à l’appel du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ayant sollicité le soutien des Partenaires Techniques et Financiers pour accompagner les efforts de l’Etat en matière de lutte contre la crise alimentaire qui touche actuellement le pays», a déclaré Dr Ahmat Jidoud.

Et la troisième subvention d’une somme de 4 millions d’euros, est canalisée à travers une dotation vers la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), qui permettra à l’Etat de renforcer les services essentiels notamment sociaux dans les régions de Diffa, Tillabéry, Tahoua, et Maradi. 

Quant à la seconde convention, elle porte sur l’octroi de la troisième et dernière tranche de 10 millions d’euros soit, 6,6 milliards de FCFA d’un appui global de 30 millions d’euros démarré en 2019 pour soutenir les mesures prises par le gouvernement en vue d’accroitre durablement la mobilisation des ressources intérieures. Le ministre des Finances a par ailleurs souligné que cette subvention est consacrée à l’accompagnement de la mise en œuvre des réformes fiscales engagées par le Ministère des Finances. Pour ce qui est de ces réformes, Dr Ahmat Jidoud a indiqué qu’elles consistent principalement à accroitre la mobilisation des ressources internes afin de permettre à l’Etat de fournir durablement et à tous les citoyens des services publics de qualité. Il s’agira de manière spécifique, précise-t-il, d’élargir l’assiette fiscale et d’améliorer le recouvrement des impôts. Le ministre des Finances a déclaré que c’est au total 25,5 millions d’euros soit, 16,7 milliards de FCFA que l’AFD va immédiatement décaisser au profit du Niger à la suite de la signature de ces deux conventions.

Pour sa part, l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia s’est réjoui de la signature de ses deux conventions traduisant les efforts de l’Etat français à travers l’AFD à accompagner le Niger en vue d’atteindre ses objectifs de développement. Les appuis issus de ces deux conventions prouvent l’engagement de la France à accompagner l’amélioration du cadre de vie des populations du Niger.

 Laouali Souleymane(onep)

02 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Directeur général de Niger Telecoms, M. Abdou Harouna et le Président du comité d’organisation Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma ont signé, hier matin au siège du comité à Niamey, un protocole de partenariat. A travers cette convention, Niger Télécoms s’engage à faire de la célébration de la fête du 18 décembre, un succès éclatant qui marquera l’histoire du Niger.

A cette occasion , le Directeur général de Niger Télécoms a notifié que la société se positionne aujourd’hui comme le partenaire officiel et stratégique des grands événements au Niger comme ce fut le cas lors du sommet de l’UA en 2019, de l’organisation du Sabre national depuis 2018, du FIMA mais également lors des fêtes du 18 décembre notamment à Agadez Sokhni, à Tahoua Sakola, à Zinder Sabouwa, à Tillabéry Tchandalo, l’année dernière. Pour Diffa N’Glaa «la contribution de Niger Télécoms issue de ce partenariat avec le comité d’organisation de Diffa N’Glaa s’élève à un montant de 211.351.223 Francs CFA dont dix millions (10.000.000) Francs CFA en numérique et 201.351.223 en nature», a-t-il précisé. 

Par ailleurs, M. Abdou Harouna a annoncé que tous les sites qui accueilleront l’événement seront couverts en WIFI avec une connexion internet puissante, fiable et sécurisée pour garantir la communication des medias, des organisateurs, mais aussi des populations de la ville de Diffa. Ce qui fait de Niger Télécoms le sponsor officiel de la fête du 18 décembre 2020. A cet effet, a-t-il souligné, la société bénéficiera des avantages comme le droit d’utilisation de la dénomination «partenaire officiel Diffa N’GlAA/Sponsor officiel» ; une exclusivité de Niger Télécoms en tant que partenaire télécom lors des soirées culturelles ; une invitation aux activités (Soirée de Gala, point de Presse, cérémonie diverse et spectacles de la fête du 18 décembre) ; le  droit à une journée dédiée exclusivement à Niger Télécoms lors des activités culturelles le jour et la nuit ; une animation et vente promotionnelle des produits et services ; une présence de la visibilité commerciale de Niger Télécoms sur tous les autres supports de promotion qui seront édités pour Diffa N’Glaa ; une présence du logo sur les bannières de présentation des partenaires sur les sites ; un stand offert sur le Site du centre des expositions ; une présence du logo sur affiches de panneautique urbaine etc. Enfin, M. Abdou Harouna a indiqué que Niger Telecoms s’engagera toujours aux cotés de l’Etat du Niger pour relever les grands défis qui sont les siens et contribuer significativement à l’atteinte des objectifs assignés. 

Pour sa part, le président du comité d’organisation Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma a précisé que parmi tous ses partenaires, Niger Télécoms est celui qui a fourni le plus d’efforts pour accompagner la fête tournante du 18 décembre Diffa N’Glaa. «Si nous devrions cumuler ce que Niger Télécoms a investi dans le cadre de cette manifestation en nature et en numéraire ; la villa VIP équipée ; ce n’est pas moins de 450 millions francs FCA sans compter toutes les connexions, les branchements internet et les sites qui seront arrosés en Wifi à l’occasion de cette fête. Je ne peux que vous féliciter pour votre engagement et votre détermination à accompagner ce programme pour relever ce défis que le Président de la République s’est fixé», a-t-il conclu.

Yacine Hassane

19 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, a présidé hier après-midi la cérémonie de signature de deux accords de financement d’un montant global de 40 milliards de FCFA à travers lesquels  la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) contribuera à la réalisation de deux importants projets au Niger. Il s’agit,  d’une part, de  la réalisation  de la deuxième vague du Plan d'Actions de Réinstallation des populations à déplacer dans le cadre du Programme Kandadji (PAR Il),  et d’autre part la réhabilitation et l'extension de l'aéroport  de Diffa.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, a d’abord précisé que le premier projet d'un montant de 15 milliards de FCFA a pour objectif la réalisation d'un Aménagement Hydro-agricole de 1300 ha dans le cadre de la deuxième vague du Plan d'Actions de Réinstallation des populations à déplacer dans le cadre du Programme Kandadji. Il a noté que par cet acte, la BOAD concrétise son engagement pris lors de  la Table Ronde des Partenaires Techniques et Financiers organisée le 30 novembre 2018 par le Gouvernement du Niger au siège de la Banque Africaine de Développement à Abidjan. D’après le ministre, l'objectif global du projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté grâce à la mise en valeur des terres agricoles en aval, pouvant être irriguées à partir du fleuve, la régénération du milieu naturel, ainsi que la contribution à la sécurité alimentaire des populations.  Il a aussi ajouté que le projet consiste en l'aménagement et la mise en valeur de 1300 hectares de périmètres irrigués en compensation des terres agricoles qui seront perdues du fait de la mise en eau du barrage de Kandadji. Il est également prévu des actions de traitement des koris en amont des aménagements ainsi que des actions d'accompagnement et des mesures de sauvegarde environnementale et sociale, a rassuré M. Abdou Rabiou.

Pour ce qui est du deuxième financement, d'un montant de 25 milliards de FCFA, le ministre du Plan a souligné qu’il est la réponse d’une requête du Gouvernement dans le cadre de l'accompagnement à la mise en œuvre du programme de modernisation des villes. Il s'agit d'un financement partiel du projet de réhabilitation et d'extension de l'aéroport  de Diffa.

Il a confié que l’objectif du projet est d'assurer la stabilisation du trafic aérien par l'amélioration des infrastructures aéroportuaires contribuant directement à l'attractivité internationale et au renforcement de la sécurité, entre autres. Le projet vise également à améliorer la mobilité, la mobilisation des facteurs de production à moindre coût et le développement économique et social de la  Région.

Ces projets,  dit-il, s'inscrivent dans la mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Social PDES 2017-2021 et du Programme de Renaissance Acte 3 de SE Mohamed Bazoum, Président de la République et la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.

Le ministre du Plan a enfin rassuré qu’avec ces financements, le Niger franchit un pas de plus vers la réalisation de son vieux rêve de construction du barrage de Kandadji et le désenclavement aérien total de son territoire.

Auparavant, le président de la BOAD, M. Serge Ekue, a précisé que le programme d’aménagement hydro-agricole de 1.300 ha du programme Kandadji permettra de réaliser une production additionnelle en année de croisière de 2.400 tonnes de riz paddy, 620 tonnes de céréales, 13.150 tonnes de produits fruitiers, et 10.100 tonnes de produits maraichers. Il assurera également l’exploitation et la pérennité des aménagements à travers l’organisation des producteurs  en coopérative et le renforcement  de leur capacité.

Quant au projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Diffa, il assurera non seulement  la stabilité du trafic aérien par l’amélioration des infrastructures aéroportuaires, mais aussi permettra la création d’emplois, a déclaré M. Serge Ekue.

Par Laouali Souleymane(onep)

13 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Selon le Bulletin hebdo N° 640 édité par le Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA), au cours de la Semaine N°01 du Mercredi 29 décembre au Mardi 04 janvier 2022, tout comme la semaine précédente, la situation des prix sur les marchés céréaliers a été marquée par une légère hausse de la plupart des produits. En effet, les prix moyens ont connu une augmentation de 2% pour le maïs, et 1% chacun pour le mil et le sorgho. Toutefois, le prix moyen du riz importé est resté constant par rapport à son niveau de la semaine antérieure.

Cette situation peut s’expliquer essentiellement par la campagne d’achats massifs des produits locaux auprès des producteurs ruraux, lancée par les institutions et les opérateurs économiques céréaliers pour la reconstitution de leurs stocks. Comparés à la même période de l’année passée (2021), les prix moyens de toutes les céréales suivies ont connu une hausse : 18% pour le mil, 25% pour le sorgho, 21% pour le maïs et 2% pour le riz importé. Conséquences de la pandémie du covid-19 qui continue d’affecter l’économie de tous les pays. Aussi comparés à la moyenne des cinq dernières années (2017/2021) à la même période, les prix moyens de ces produits, affichent les variations suivantes : +29% pour le mil, +33% pour le sorgho, +32% pour le maïs et +8% pour le riz importé.

Mil

 A l’instar de la semaine passée, le prix moyen du sac d’environ 100 Kg de mil a enregistré une augmentation de 1% par rapport à son niveau de la semaine précédente, en raison de la forte demande du produit sur les marchés en cette période de collecte.

Le prix moyen national du sac de cette céréale s’établit actuellement à 25 553 FCFA contre 25 281 FCFA précédemment.

Par rapport à l’année passée (2021) à la même période, le prix du sac de 100 kg affiche une hausse de 18%. Comparé à la moyenne quinquennale (2017/2021), ce prix moyen est en hausse de 29%.  Au niveau national, le prix le plus bas (19 200 FCFA) est relevé sur le marché de Diffa, tandis que le prix le plus élevé (30 000 FCFA) est pratiqué à Arlit.  A Niamey, le prix moyen du sac de mil de 100 Kg hausse légèrement de 2% comparativement à son niveau de la semaine passée. Il s’obtient à 27 000 FCFA sur tous les marchés suivis de la capitale.

Sorgho

Tout comme la semaine écoulée, le prix moyen du sac d’environ 100 Kg de sorgho affiche une légère hausse de 1% par rapport à la semaine écoulée en raison de la forte pression de la demande du produit face à une offre réduite sur les marchés.

Le prix moyen national du sac de cette céréale se situe actuellement à 23 837 FCFA contre 23 514 FCFA la semaine passée.

Par rapport à la même période de l’année passée et à la moyenne quinquennale (2017/ 2021), le prix moyen du sorgho affiche des hausses notoires de 25% et 33% respectivement.  Au plan national, le prix du sac le plus bas (18 000 FCFA) est enregistré sur les marchés de Maine-Soroa et Gararé alors que le marché d’Arlit présente le prix du sac le plus élevé (36 000 FCFA).

Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de cette céréale, hausse légèrement de 1% en variation hebdomadaire. Le prix du sac de 100 kg s’obtient à 24 000 FCFA sur les marchés de Bonkanèye, Katako et Dolé, et à 26 000 FCFA sur celui de Harobanda.

Maïs

A l’image du mil et du sorgho, le prix moyen actuel du sac d’environ 100 Kg de maïs a enregistré une augmentation de 2% par rapport à la semaine précédente en raison de la baisse de son offre sur certains marchés suivis.

Il s’établit à 20 011 FCFA contre 24 564 FCFA au cours de la période précédente.

Par rapport à l’année passée (2021) à la même période, et à la moyenne quinquennale (2017/2021), le prix du sac de 100kg est en hausse de 21% et 32% respectivement. Au niveau national, les prix du sac de 100 kg ont fluctué dans une fourchette allant de 18 720 FCFA sur le marché de Diffa, à 32.000 FCFA sur celui d’Arlit.  Sur les marchés de la Ville de Niamey, le prix moyen du sac de 100kg reste sans changement comparativement à son niveau de la semaine passée. Il s’obtient à 22 000 FCFA sur le marché de Katako, et 23 158 sur celui de Dolé.

Riz importé

S’agissant du riz importé, le prix moyen du sac de 50 Kg n’a pas enregistré de changement important comparé à son niveau de la semaine dernière, en raison de la stabilité du niveau de l’offre du produit par rapport à sa demande, sur les marchés.

Le prix moyen national de sac de 50 Kg s’établit à 22 331 FCFA contre 22 352 FCFA la semaine précédente.

Comparé à l’année passée (2021) à la même période, le prix du sac de 50 kg hausse légèrement de 2%. Comparé à la moyenne quinquennale (2017/2021), ce prix moyen est en hausse de 8%.

Au niveau national, les prix du sac de 50 Kg oscillent entre 19.000 FCFA toujours sur le marché de Ayorou, et 25 000 FCFA sur ceux d’Agadez, Diffa, N’Guigmi et Tanout.

A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé reste constant comparé à son niveau de la semaine précédente. Il s’obtient à 22 000 FCFA sur tous les marchés suivis de la capitale.

(Source : SIMA)

11 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Bien avant que nos autorités ne soient poussés à revoir le prix du gaz, de la petite tout comme de la grande bouteille. Nous avions dignement eu à dénoncer une pratique illicite qu’on aurait constatée dans la vente du gaz. En effet, au cours de sa toute première production, le gaz local était vendu à un prix raisonnable. La grande bouteille à 3750F et la petite à 1750F. Un moment donné la rupture dudit produit s’est occasionné. Et ce, selon une source fiable serait dû à un malentendu qui aurait opposé la Soraz à la Sonidep notamment en 2014. Cette même rupture a poussé les revendeurs du gaz afin de satisfaire leurs clients, à s’approvisionner du gaz dans les pays voisins comme le Benin. Du coup, pour équilibrer la balance, le prix du gaz avait été rehaussé. Voici comment le prix du gaz a grimpé. Quelques temps après, la situation s’est améliorée ; la production du gaz local avait repris chemin. Mais malheureusement, les prix sont restés stagnés de 2014 à 2021 et ce, au vu et au su des autorités compétentes. Et pourquoi ?

Ayant constaté, qu’il y avait un abus flagrant dans cette affaire nous nous sommes prononcés sur la question en 2020, afin justement d’amener nos autorités à réagir face à ce phénomène. Tenez-vous bien après notre première tentative, il a fallu quelques cinq mois après pour que les autorités se manifestent. Justement parce qu’elles auraient quelque part reconnu leur tort. C’est sans nul doute, ce qui conduisit nos autorités à se prononcer sur le prix officiel auquel devait être vendu le gaz. Après que les mêmes autorités se sont manifestées, les revendeurs à leur tour à travers le Synareg, avaient décidé de suspendre la vente du gaz puisque ne pouvant pas vendre le gaz au prix officiel indiqué sous peine d’être perdant dans cette affaire. La situation devenait alors tendue pour les consommateurs mais, pire pour les coupables qui croyaient se dédouaner de toute responsabilité en réduisant le prix de la grande tout comme de la petite bouteille de gaz sur le marché. Bien vrai, il y a eu une prise de décision dans cette affaire et qui semblerait défendre les consommateurs du gaz mais, loin de se voiler la face, cette décision venait au contraire montrer à quel point le nigérien a été dupé, voire volé dans cette affaire de gaz. Alors, même si l’ARSE tente de nous convaincre en nous faisant croire qu’il y a un peu partout dans la capitale des points de vente où le nigérien pourra désormais se procurer du gaz au prix indiqué, nous sommes loin de nous taire sur tous ces fonds illicites perçues de 2014 jusqu’aujourd’hui à travers la vente du gaz par les revendeurs et leurs complices qui étaient passés sous silence en leur ouvrant la voie à l’illicite. Pourquoi ne se sont-elles pas prononcées dès lors que la production locale avait repris. Pourquoi ont-elles attendu qu’on se prononce sur certaines irrégularités en la matière. Pendant 6 ans, le nigérien a acheté le gaz à un prix illicite. Alors jusqu’ici justice est loin d’être faite, c’est pourquoi le nigérien réclame justice ! Ce n’est que le commencement de l’affaire et nous y reviendrons….

Amadou.

Une mission d’évaluation de l’Union Africaine séjourne au Niger dans le cadre des préparatifs du sommet continental sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique prévu se tenir en novembre prochain à Niamey. Hier matin, ladite mission conduite par Mme Ron Omar Osman, présidente du GTT et Chef de l’industrie, de l’innovation et des Minéraux (AUC-ETTIM) a eu une réunion d’échange avec la partie nigérienne conduite par le Secrétaire général du Ministère du Commerce en présence de  l’ambassadeur du Niger en Éthiopie. L’objectif est de faire l’état des lieux du niveau de préparation dudit sommet prévu en novembre prochain au Niger.

D’après la cheffe de la délégation, la mission de la Commission de l’Union Africaine tiendra pendant les 5 jours qu’elle durera, des réunions avec l’ensemble des équipes concernées pour peaufiner les préparatifs, revoir ensemble l’accord de ce sommet et finaliser les derniers préparatifs du sommet qui aura lieux le 25 Novembre 2022. Mme Ron Omar Osman a ajouté qu’en prélude à ce sommet, il y aura l’Assemblée Générale des Chefs d’État, une réunion des ministres des affaires étrangères, des ambassadeurs, la réunion des ministres de l’industrie, et du 18 au 25 novembre, il y aura également beaucoup d’évènements parallèles liés à l’industrialisation du secteur privé.

«Au cours de cette première journée, il s’agit entre autres de l’adoption de l’ordre du jour, du briefing sur les résultats et les recommandations de la réunion principale du 5ème ainsi que, du 19ème GTT, y compris la planification des nouvelles réunions pour le segment ministériel et la session extraordinaire de l’assemblée de l’UA», a-t-elle expliqué. A cela s’ajoute la confirmation des lieux des nouvelles réunions préparatoires prévues de l’assemblée de l’UA, en particulier le segment ministériel ainsi que, la réunion du COREP, la modification de l’accord d’accueil, la révision du budget des réunions préparatoires de l’assemblée de l’UA et du budget AIW 2022.

«Les participants vont aussi discuter sur la proposition du commissaire de nommer SE. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger comme champion de l’UA pour le développement durable inclusif et la transformation productive et sur les évènements parallèles conjoints, y compris le forum des femmes dans la transformation», a-t-elle souligné

Pour sa part, le Secrétaire général du Ministère du Commerce, M. Abdou Ibrahim a salué la présence de la délégation de l’Union Européenne à cette rencontre préparatoire du sommet sur l’industrialisation de l’Afrique et la diversification de l’économie couplé avec le sommet sur la Zone de libre et échange continental. «Et ensemble avec l’équipe de l’Union Africain, nous allons faire des séances de travail aujourd’hui avec eux et après il y aura la poursuite des séances de travaux en ce qui concerne les différents groupes qui vont traiter volet par volet à savoir le volet sécurité, santé, accréditation et le groupe scientifique», a-t-il conclu.  

Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

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Comme vous le savez déjà, beaucoup de personnes croyaient que ce marché n’a pas été soumissionné, mais après une vérification, selon une source bien informée d’autres entreprises nigériennes ont bel et bien soumissionné, il y a de cela quelques temps, l’Etat du Niger a confié à la société de droit privé malien, BUILDERS SA, ayant pour Président Directeur Général (PDG), l’homme d’affaires et homme politique du pays du Colonel Goïta, le marché de construction d’infrastructures pour les universités publiques de Niamey, Zinder, Maradi et Tahoua. Le montant dudit marché s’élevait à environ 36 milliards. On avait tenté de nous faire comprendre que le marché en question était sous forme d’un PPP (Partenariat-public-privé) court-terme de quatre années à partir desquelles l’Etat du Niger commencerait à payer la facture globale de BUILDERS SA. Après des doutes sérieux sur le mode de passation choisi pour attribuer ce marché dont beaucoup pensaient qu’il n’y a pas eu une mise en concurrence. En réalité il a bel et bien eu une concurrence, mais ce qui s’est passé après, personne ne peut savoir, on parle aussi même de surfacturation dudit marché selon des sources. Une communication malencontreuse de BUILDERS a voulu faire comprendre que l’objet du contrat sortait de l’ordinaire avec ce genre d’infrastructures high Tech que l’on peut voir ailleurs dans le monde. L’on nous dit qu’il s’agit d’installations ultramodernes et bourrées de technologie numérique comme les cartes magnétiques d’accès pour étudiants à leurs dortoirs. Ainsi, pour ces commodités, la facture devait monter à ce niveau stratosphérique de 36 milliards de nos francs. Mais, selon des sources bien informées, ce montant représenterait une surfacturation. A tout prix, ces sources estiment que le montant ne devrait guère dépasser la vingtaine des milliards de francs CFA !
Affaire à suivre !
A.I

Le Niger lance une grande compétition pour les Fintechs et start-up nationales et internationales. Cette initiative est organisée par le Projet Villages Intelligents pour la Croissance Rurale et l’Inclusion numérique (PVI). Les lauréats du concours bénéficieront de subventions allant de 5 millions jusqu’à 145 millions de FCFA et d’un appui technique

La compétition dénommée START-UP & FINTECH CHALLENGE (SFC) a pour objectif de promouvoir la création de nouveaux produits numériques visant à catalyser l’inclusion financière numérique au Niger. Le lancement de la compétition s’est déroulé le samedi 22 octobre 2022 à Niamey.

START-UP & FINTECH CHALLENGE est ouverte à toutes start-up et Fintechs nationales et internationales œuvrant dans le domaine de l’inclusion financière, opérant au Niger ou souhaitant le faire.

La compétition concernera trois catégories de Fintech et start-up, notamment : 

  • Startups ou Fintechs, en amorçage : c’est-à-dire qui n’ont pas encore de prototypes ou ont un prototype en développement.
  • Startups ou Fintechs en phase de développement : qui sont en phase de développement d’un produit (ou service) permettant de catalyser l’inclusion financière au Niger ou le produit (ou service) est déjà développé et est en exercice.
  • Startups ou Fintechs matures : qui ont un produit/service qui fonctionne déjà, opérant au Niger ou comptant opérer au Niger et ils souhaitent avoir une subvention pour accélérer leur croissance.

La sélection des potentiels bénéficiaires des subventions se fera par un jury composé de membres nationaux et internationaux sur la base d’un plan d’affaires, du niveau d’innovation et d’adéquation de la solution avec les réalités nigériennes. La sélection sera faite en deux (2) étapes :

  • Réponse à l’appel à candidature par soumission d’un dossier en ligne ;
  • Présentation de la solution proposée dans le cadre d’une réunion virtuelle (Zoom ou teams)

Les start-ups et Fintechs lauréates de ce concours auront accès à des subventions dont un appui technique et financier allant de 5 millions jusqu’à 145 millions de FCFA.

Les candidatures se font en ligne via l’adresse : www.pvi.ne

PS : Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

A propos du PVI

Le Gouvernement du Niger a obtenu de l’IDA (Groupe de la Banque Mondiale) un crédit et un don pour le financement du Projet Villages Intelligents pour la Croissance Rurale et l’Inclusion Numérique (PVI) mis en œuvre par l’ANSI (Agence Nationale pour la Société de l’Information). Ce Projet vise à étendre la connectivité numérique haut-débit sur plus de 2100 localités, et à développer l’inclusion financière numérique et le développement de l’écosystème des Fintechs au Niger.

Le Projet Villages Intelligents comprend cinq (5) composantes qui sont :

  • Composante 1 : Environnement favorable - Créer un environnement légal et réglementaire approprié pour promouvoir le développement de l’infrastructure numérique et les services financiers numériques ;
  • Composante 2 : Connectivité rurale - Augmenter le nombre de villages ayant accès à la connectivité numérique (téléphonie, Internet, paiements mobiles, etc.) ;
  • Composante 3 : Inclusion financière numérique - Promouvoir l'inclusion financière numérique dans les villages intelligents et autres zones rurales ;
  • Composante 4 : Gestion du projet et renforcement des capacités des parties prenantes.
  • Composante 5 : Contingence d’intervention en cas d’urgence (CERC).

Tel que défini par les Objectifs de Développement du PVI, la Composante 3 vise à stimuler l’utilisation des services financiers numériques dans les zones rurales, principalement par le biais du mobile money, afin de promouvoir l’inclusion financière en mettant un accent particulier sur les femmes et les jeunes, et contribuer ainsi à améliorer le bien-être de la population rurale et le développement économique.

I.M

 

Selon le Bulletin hebdomadaire N° 622du Système d’Information sur le Marché Agricole (SIMA), au cours de la Semaine N°34 du Mercredi 18 au Mardi 24 Août 2021, la situation des marchés céréaliers est marquée par une constance des prix moyens de tous les produits mieux, le sorgho accuse même une baisse de 2% par rapport à son niveau de la semaine écoulée.

Cette constance des prix peut se justifier d’une part, par l’amélioration de l’offre des produits face à une demande relativement constante des produits sur les marchés suivis et d’autre part, par l’opération de distribution gratuite ciblée et la vente à prix modéré des céréales, initiée par l’Etat et ses partenaires, dans certaines localités.

Comparés à la même période de l’année passée (2020), excepté le prix moyen du riz importé qui est resté inchangé, les prix moyens de toutes les autres céréales suivies ont connu une hausse : 1% pour le mil, 8% pour le sorgho et 23% pour le maïs. Conséquences de la pandémie du covid-19 qui continue d’affecter l’économie de tous les pays. Aussi comparés à la moyenne des cinq dernières années (2016/2020) à la même période, les prix moyens de ces produits, affichent les variations suivantes : +9% pour le mil, +3% pour le sorgho, +25% pour le maïs et +7% pour le riz importé.

LE MIL

 A l’image de la semaine passée, le prix moyen actuel du sac d’environ 100 Kg du mil reste constant, du fait de l’équilibre entre le niveau de l’offre et la demande de la céréale sur les marchés suivis. Le prix moyen national du sac de cette céréale s’établit actuellement à 28 335 FCFA contre 28 386 FCFA précédemment. Par rapport à l’année passée (2020) à la même période, le prix du sac de 100 kg est légèrement en hausse de 1%. Comparé à la moyenne quinquennale (2016/ 2020), ce prix moyen est en hausse de 9%. Au niveau national, le prix le plus bas est relevé à N’Guigmi(23 712 FCFA) tandis que le prix le plus élevé est pratiqué à Karofane(34 000 FCFA).

LE SORGHO 

A l’opposé de la semaine passée, le prix moyen du sac de sorgho d’environ 100 Kg présente une diminution de 2% due à l’amélioration de son offre sur les marchés suivis.

Le prix moyen national du sac de cette céréale se situe actuellement à 26 735 FCFA contre 27 165 FCFA la semaine passée. Par rapport à la même période de l’année passée et à la moyenne quinquennale (2016/ 2020), le prix moyen du sorgho affiche des hausses notoires de 8% et 3% respectivement. Au plan national, le marché de Balleyara enregistre le prix du sac le plus bas (22 000 FCFA) et celui de Bermo pratique le prix le plus élevé (31 500 FCFA). Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de cette céréale baisse légèrement de 1% en variation hebdomadaire. Le prix du sac de 100 kg s’obtient à 25 000 FCFA sur le marché de Katako, et 27 000 FCFA sur ceux de Harobanda Wadata et Dolé. 

LE MAIS 

Tout comme le mil, le prix moyen actuel du sac de maïs d’environ 100 Kg n’a pas enregistré de changement important au cours de la présente semaine en raison de l’équilibre observé entre le niveau de l’offre et la demande du produit sur les marchés.

Il s’établit à 28 158 FCFA contre 28 037 FCFA au cours de la période précédente.

Par rapport à l’année passée (2020) à la même période et à la moyenne quinquennale (2016/ 2020), le prix du sac de 100 kg est en hausse de 23% et 25% respectivement.

Au niveau national, les prix du sac de 100 kg ont fluctué dans une fourchette allant de 23 000 FCFA sur le marché de Ingallà 34.000 FCFA sur celui de Tanout. Sur les marchés de la Ville de Niamey, le prix moyen du sac affiche une baisse de 2% comparativement à son niveau de la semaine passée. Le sac de 100 kg s’obtient à 26 000 FCFA sur le marché de Bonkanèye et 30 000 sur celui de Wadata.

LE RIZ IMPORTE

A l’image du mil et du maïs, le prix moyen national du riz importé est resté constant par rapport à celui de la semaine passée. Cette situation pourrait s’expliquer par une régularité de l’importation de ce produit et une constance de la catégorie de consommateurs.

Le prix moyen national de sac de 50 Kg de cette céréale s’établit actuellement à 22 262 FCFA contre 22 241 FCFA précédemment. Comparé à l’année passée (2020) à la même période, le prix du sac de 50 kg est stable. Comparé à la moyenne quinquennale (2016/2020), ce prix moyen est en hausse de 7%. Au niveau national, les prix du sac de 50 Kg oscillent entre 18.500 FCFA sur le marché de Téra et 26 000 FCFA sur celui de Bandé. A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé reste sans changement, comparé à son niveau de la semaine précédente. Il s’obtient à 22 000 FCFA sur tous les marchés suivis de la capitale.

 (Source : SIMA)

02 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Au cours de la semaine du 8 au 14 mars 2023, la situation des prix des céréales sur les marchés agricoles suivis est marquée par une hausse négligeable de 1% chacun pour les prix moyens du mil et du sorgho ; et une stabilité pour ceux des produits importés (maïs et riz importé) selon le Bulletin hebdomadaire n°693 édité par le Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA). Cette situation pourrait s’expliquer pour les céréales locales, par non seulement le début d’amenuisement progressif du stock paysan de ces produits mais surtout par les fortes provisions pour le ramadan assez proche d’une part et d’autre part, par l’équilibre observé entre l’offre et la demande pour les produits importés.

Comparé à la même période de l’année passée (2022), à l’exception du prix moyen du riz importé qui a légèrement haussé de 2%, ceux de toutes les céréales (mil, sorgho, maïs) ont respectivement baissé de : 9%, 12% et 12%. En comparaison avec la moyenne des cinq dernières années (2018/2023) à la même période, les prix moyens des produits présentent les variations suivantes : +14% pour le mil, 15% pour le maïs, +12% le sorgho et +7% pour le riz importé.

LE MIL

Cette semaine, le prix moyen du sac de mil d’environ 100 Kg a franchi la barre de la stabilité pour accuser une légère hausse de 1% par rapport à son niveau de la semaine passée. De 26.056 FCFA précédemment il est à 26.351 FCFA. Cela résulte de la réduction de l’offre du produit sur les marchés suivis. Par rapport à la même période de 2022 le prix moyen national actuel affiche une baisse de 9% et à la moyenne des cinq dernières années (2018/ 2022), une hausse de 14%.

Au niveau national, le prix le plus bas (20.800FCFA) est observé sur les marchés de Diffa tandis que le prix le plus élevé (38.000FCFA) est collecté sur le marché d’Iférouane. Sur les marchés de la capitale Niamey, le prix moyen du sac de mil de 100 Kg est inchangé comparé à la semaine passée. Il se négocie à 27 000 FCFA sur tous les marchés.

LE SORGHO

Tout comme le prix moyen du mil, celui du sac d’environ 100 Kg de sorgho affiche aussi une hausse négligeable de 1% par rapport à la semaine passée. De 22.923 FCFA il est passé à 23.130 FCFA. Cette situation est liée à la réduction de l’offre du produit sur les marchés suivis. Comparé à l’année précédente (2022) et à la moyenne des cinq dernières années (2018/ 2022), le prix moyen du sorgho affiche respectivement une baisse de 12% et une hausse de et 12%.

Au plan national, le prix du sac le plus bas (16.000 FCFA), est enregistré sur le marché de Diffa pendant que le prix le plus élevé (32.500FCFA) est observé sur le marché d’Arlit. Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de sorgho est en hausse de 4% comparativement à la semaine passée. Il s’obtient entre 22.500 FCFA et 25.000 FCFA selon les marchés.

LE MAIS

Contrairement aux prix moyens du mil et du sorgho, celui du sac d’environ 100 Kg de maïs est resté constant comparativement à la semaine passée, en raison de l’équilibre observé entre son offre et sa demande sur les marchés. Etant précédemment à 24.652FCFA il est actuellement à seulement 24.582FCFA. Comparé à la même période de l’année 2022 et par rapport à la moyenne quinquennale (2018/2022), le prix moyen de cette spéculation présente respectivement une baisse de 12% et une hausse de 15%.

Au niveau national, le prix du sac de 100 kg le plus bas 18.000 FCFA est collecté sur le marché de Kirtachi, et le plus élevé 38.000 FCFA est relevé sur le marché d’Iférouane. A Niamey, le prix moyen de cette céréale est en légère baisse de 2% par rapport à son niveau de la semaine passée. Il varie de 19.000 à 20.000 FCFA selon les marchés.

LE RIZ IMPORTE

Cette semaine tout comme les précédentes, le prix moyen national du riz importé n’a pas connu de changement, du fait toujours de l’équilibre observé entre les quantités offertes et celles demandées sur les différents marchés suivis. Le prix moyen national de sac de 50 Kg s’établit à 22.826FCFA cette semaine contre 22.804FCFA la semaine précédente. Comparé à l’année passée (2022) à la même période et à la moyenne quinquennale (2018/2022), le prix du sac de 50 kg est en hausse de 2% et 7% respectivement.

Au niveau national, le prix du sac de 50 Kg le moins cher (20.000) FCFA, est pratiqué sur les marchés de Doutchi et d’Ayorou tandis que le plus cher (26.000) FCFA, est collecté sur ceux de Tanout Iférouane, Kourni et Gararé. A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé est toujours stable comparé à son niveau de la semaine précédente. Il se vend à 22.000 FCFA sur tous les marchés.

Bulletin SIMA

Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a présidé le jeudi dernier, à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 2ème réunion du Conseil des Bureaux du système d’assurance de la Carte Brune CEDEAO. Cette rencontre de partage et d’échanges sur le règlement des sinistres transfrontaliers dans les pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des instruments du Système de la Carte Brune commune. Cette réunion a pour thème «la systématisation et la digitalisation de l’Attestation Carte Brune CEDEAO».

Ces assises viennent sensibiliser davantage les acteurs de la zone et par ricochet leurs marchés d’Assurances respectifs sur des réformes combien importantes pour la relance effective du Système de la Carte Brune. Pour le parrain des assises de Niamey, le ministre nigérien des Finances, M. Ahmat Jidoud, «au sein du Système de la Carte Brune, la libre circulation prônée par nos Chefs d’État est soutenue par les différents protocoles notamment, celui systématisant la délivrance de l’attestation d’Assurance Carte Brune CEDEAO». En plus, de la digitalisation devant contribuer à une meilleure application des textes pour un renforcement technique et financier des Bureaux Nationaux, le ministre Jidoud dit attendre avec intérêt les conclusions qui sanctionneront les travaux de la présente réunion.

Auparavant, le président du conseil d’administration du Bureau National nigérien de la Carte Brune, M. Abdoulaye Mamadou Traoré, a rappelé que, le Système d’Assurances de la Carte Brune CEDEAO, institué par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de la CEDEAO, vise d’abord à faciliter et promouvoir la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace CEDEAO et ce faisant, contribuer à une réelle intégration régionale. Il s’agit en effet d’assurer aux victimes d’accidents de la route, une

indemnisation prompte et équitable des préjudices occasionnés par la circulation routière intra-communautaire. «C’est pour s’assurer la bonne mise en œuvre de ces nobles objectifs, que le Système d’Assurances de la Carte Brune CEDEAO organise chaque année deux réunions qui regroupent notamment, les représentants des Bureaux Nationaux, des Directions Nationales des Assurances et des compagnies d’assurances des pays membres de la CEDEAO», a-t-il précisé. Il s’agit  à travers ces rencontres de faire le suivi des mesures édictées et en particulier de faire le point des difficultés rencontrées et préconiser des solutions. «C’est notamment, dans cette optique que les dossiers de sinistres en litige entre les compagnies d’assurances des Etats membres sont passés en revue», a relevé M. Abdoulaye Mamadou Traoré.

Ces réunions semestrielles constituent ainsi un cadre privilégié d’échanges et de partage d’expériences au sein de la communauté, tout comme elles offrent une plateforme de réflexion et de renforcement de l’esprit communautaire en œuvrant à faciliter les procédures pour permettre une prise en charge rapide et équitable des sinistres frontaliers, le tout dans l’intérêt des populations de la CEDEAO. La réunion de Niamey consiste d’une part à évaluer la mise en œuvre d’une mesure visant à doter les bureaux nationaux de ressources leur permettant de jouer pleinement et efficacement leur rôle d’intermédiaire et de relais dans le règlement des sinistres transfrontaliers. D’autre part, il est question de s’adapter à l’évolution du temps, à travers la digitalisation qui n’est plus un choix mais une nécessité absolue, afin de réduire significativement le délai de traitement des sinistres.

«Nous nous devons plus que jamais de veiller à ce que la sécurité et le bien-être de nos concitoyens soient au premier plan des travaux de la CEDEAO en vue de la réalisation de ses objectifs», a déclaré le représentant de la commission de la CEDEAO.

Il faut enfin noter qu’au cours de la cérémonie, M. Bio Adamou du Niger, ancien secrétaire général  de la carte brune de la CEDEAO a été distingué  après avoir accompli deux mandats au siège du sytème d’assurance de la carte brune CEDEAO à Lomé pour le travail remarquable.

Ismaël Chékaré(onep)

Après trois semaines de baisses consécutives, les prix des produits céréaliers ont affiché une stabilité au cours de la semaine du 31 Août au 6 Septembre 2022, selon le bulletin hebdomadaire N°671 publié par le Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA). En effet, les prix moyens nationaux du mil, du sorgho, du maïs et du riz importé, sont restés inchangés par rapport à leur niveau de la semaine précédente. Cette situation peut s’expliquer, malgré la poursuite du soutien de l’Etat et de ses partenaires aux populations vulnérables à travers la vente à prix modéré et les distributions gratuites ciblées et malgré la présence du nouveau mil dans beaucoup de localités et sur certains marchés, par l’expectative quant au résultat de la campagne.

Comparé à la même période de l’année passée (2021), mis à part le prix moyen du maïs qui a enregistré une baisse notable de 5%, les prix des autres céréales (mil, sorgho et riz) ont accusé des hausses annuelles de 6%, 1% et 2% respectivement. En comparaison avec la moyenne des cinq dernières années (2017/2021) à la même période, les prix moyens de ces produits, affichent les variations suivantes : +20% pour le mil, +16% pour le sorgho, +17% pour le maïs et toujours +8% pour le riz importé.

Le Mil

Le prix moyen du sac de 100kg de mil se situe, au cours de cette semaine, à 29.247 FCFA. Il est resté presque le même par rapport à son niveau de la semaine passée où il a été de 29.215 FCFA. Cela, en raison de la poursuite de la vente à prix modéré réduisant la demande sur les marchés et l’apparition de la nouvelle récolte dans certaines localités.

Par rapport à la même période de 2021 et à la moyenne des cinq dernières années (2017/ 2021), le prix moyen national actuel affiche des hausses de 6% et 20% respectivement.

Au niveau national, le prix le plus bas (18 000 FCFA) est encore observé sur le marché de Gaya, tandis que le prix le plus élevé (37.500FCFA) est toujours collecté sur le marché de Gothèye. Sur les marchés de la capitale Niamey, le prix moyen du sac de mil de 100 Kg affiche une baisse de 2%, comparé à la semaine passée. Le prix du sac de 100 kg se vend entre 29.000 et 32 000 FCFA selon les marchés.

Le Sorgho

Le prix moyen du sac de 100 kg du sorgho est également resté constant en ne variant que de 26 319 FCFA la semaine passée à 26 248 FCFA cette semaine. Cela est dû à la baisse de la demande du produit sur certains marchés suivis en lien avec la disponibilité du nouveau mil. Comparé à l’année précédente (2021), le prix moyen du sorgho affiche une légère augmentation de 1% ; et à la moyenne des cinq dernières années (2017/ 2021), une hausse notable de 16%.

Au plan national, le prix du sac le plus bas (19.000 FCFA), est enregistré sur le marché de Mayahi, pendant que le prix le plus élevé (40.000 FCFA), est observé sur le marché d’Arlit. Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de sorgho a enregistré une baisse de 1%, comparativement à la semaine antérieure. Le sac d’environ 100kg s’obtient entre 26.000 FCFA et 28.000 FCFA selon les marchés.

Le Maïs

Tout comme le mil et le sorgho, le prix moyen national du maïs accuse aussi une constance par rapport à son niveau de la semaine précédente, à cause de l’amélioration de son offre sur les marchés suivis, face à une demande relativement constante.

Le prix moyen national du sac d’environ 100kg est à 26.063 FCFA contre 26.135 FCFA la semaine écoulée. Comparé à la même période de l’année 2021, le prix moyen de cette spéculation, affiche une baisse de 5% et par rapport à la moyenne quinquennale (2017/2021), une hausse de 17%.

Au niveau national, le prix du sac de 100 kg le plus bas 19.000 FCFA est aussi collecté sur le marché de Mayahi et le prix le plus élevé 35.000 FCFA est encore relevé sur le marché de Karofane. A Niamey, le prix moyen de cette céréale affiche une baisse de 2% par rapport à son niveau de la semaine passée. Il varie de 21.000 à 24.000 FCFA selon les marchés de la capitale.

Le Riz importé

Cette semaine non plus, le prix moyen du sac de 50kg du riz importé n’a pas enregistré de changement significatif, du fait toujours, de l’équilibre observé entre son offre et sa demande.

Le prix moyen national de sac de 50 Kg s’établit à 22.785FCFA cette semaine contre 22.834FCFA la semaine précédente. Comparé à l’année passée (2021) à la même période, le prix du sac de 50 kg est en hausse de 2% ; comparativement à la moyenne quinquennale (2017/2021) cette hausse est de 8%.

Au niveau national, les prix du sac de 50 Kg varient de 20.000 FCFA sur les marchés de Doutchi, Abala, Téra et Guidan-Roumdji, à 26.000 FCFA sur ceux de Tanout et Iférouane. A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé est resté sans changement, comparé à son niveau de la semaine précédente. Il est à 23.000 FCFA sur presque tous les marchés suivis de la capitale.

ONEP
Source : Bulletin Hebdo N°671

Source : http://www.lesahel.org/

 

A l’image du mois passé, la situation des marchés agricoles est marquée au cours de ce mois, par une hausse des prix moyens des principales denrées agricoles. Cette évolution des prix peut s’expliquer par la diminution de leurs offres sur les marchés suivis face à une demande de plus en plus importante en cette période d’intenses activités agricoles. D’un côté, des institutions accroissent leurs demandes, pour continuer l’assistance en faveur des populations touchées par le déficit alimentaire et de l’autre, par les consommateurs finaux à faible revenu pour des réserves de ménage. Cependant, les prix moyens de maïs et de l’ail affichent des légères diminutions et ceux du poivron séché, du riz importé, et du niébé restent presque identiques à leurs niveaux du mois passé, du fait de l’amélioration de leurs offres sur les marchés.

Comparé au mois de juillet 2021 et à la moyenne des cinq dernières années, Les niveaux de prix sont supérieurs pour tous les principaux produits, à l’exception du maïs, du poivron séché et du souchet gros rhizome qui accusent des diminutions en variation annuelle.

I. SITUATION DETAILLEE DES PRIX SUR LES MARCHES

APPRECIATION DES MARCHES ET ANALYSE DES PRIX

Une animation relativement bonne, du fait de la disponibilité des produits et de la présence des acteurs (consommateurs, commerçants, maraîchers et éleveurs) sur les marchés.

1.2 CEREALES

Le mil

Le prix moyen du mil au cours de ce mois se situe à 329 FCFA/kg, enregistrant ainsi une légère hausse de 3% par rapport à son niveau du mois passé, à cause non seulement de la pleine période de soudure mais aussi et surtout à cause l’épuisement progressif du stock ménager et commerçant. La demande du mil continue à se faire sentir sur les marchés.

Le prix plancher est relevé à Mirriah (250 FCFA/kg).

Le prix plafond quant à lui, est enregistré à Abala (455 FCFA/kg).

Le prix moyen de ce produit connait une hausse de 11% et 22% respectivement par rapport au niveau de la même période de l’année passée (2021) et à la moyenne des cinq dernières années (2017-2021).

Le sorgho

A l’image du mil, le prix moyen national du sorgho affiche une sensible hausse de 2% par rapport à celui du mois passé, en raison de la diminution de l’offre du produit sur les marchés suivis.

Le maïs

Contrairement aux céréales locales, le prix moyen national du maïs affiche une légère baisse de 2% par rapport au mois passé, à cause de la bonne disponibilité de cette céréale sur les marchés face à une demande relativement stable.

Le prix moyen national se situe actuellement à 297 FCFA/kg contre 302 FCFA/kg précédemment.

Le prix le plus bas (222 FCFA/kg) est relevé à Birni-N’Gaouré ; le prix le plus élevé est observé à Gouré (391 FCFA/kg).

Comparé à son niveau de l’année passée à la même période, le prix moyen reste stable et par rapport à la moyenne des cinq dernières années, le prix moyen du maïs est en hausse de 20%.

Le riz importé

A l’instar du mois passé, le prix du riz importé ne connait pas de variation significative à cause de l’abondance de ce produit sur les marchés, abondance liée à l’approvisionnement satisfaisant et régulier assuré en grande partie, par les commerçants nigériens. Les prix par kilogramme ont oscillé dans la fourchette « 411-600 » FCFA, soit un prix moyen de 499 FCFA.

Ce prix n’a connu que des faibles variations par rapport aux périodes de comparaison : annuelle (+2%) et quinquennale (+5).

Le riz local

Le prix moyen national du riz local affiche une hausse de 8% par rapport à son niveau du mois précédent, en raison de la réduction de l’offre du produit sur les marchés suivis.

Le prix moyen national se situe actuellement à 447 FCFA/kg contre 414 FCFA/kg précédemment.

Le prix le plus bas est observé à Gaya (400FCFA/kg) et le plus élevé (694 FCFA/kg) sur le marché de Kirtachi.

Le prix moyen du riz local, comparé à la même période de l’année passée et la moyenne des cinq dernières années, est en hausse de 1% et 16% respectivement.

1.2 PRODUITS DE RENTE

L’ail

Le prix moyen de l’ail connaît une légère baisse de 1% par rapport au mois écoulé, à cause de l’amélioration de son offre sur les marchés suivis.

Le prix moyen se situe actuellement à 1.638 FCFA/kg contre 1.656 FCFA/kg le mois antérieur.

Le prix le plus bas (816 FCFA/Kg) est collecté à Gouré et le prix le plus élevé (4.256 FCFA/Kg) est pratiqué à Belbeji.

Comparé à la moyenne quinquennale et au mois de juillet 2021, le prix moyen de l’ail connait une hausse significative de 34% et 9% respectivement.

L’arachide coque

Au cours de ce mois de juillet, la moyenne des prix de l’arachide coque se situe à 562 FCF/KG. Par rapport à son niveau du mois de juin, ce prix est en légère hausse de +3%. Cette hausse peut être induite par l’épuisement du stock de ce produit.

Le prix minimum (245 FCFA/Kg) est enregistré à Bankilaré et le prix maximum (964 FCFA/Kg) est relevé à Abalak.

Par rapport à la même période de l’année 2021 et à la moyenne des cinq dernières années, le prix moyen de l’arachide coque est en hausse de 17% et 31% respectivement.

Le niébé

Le prix moyen du niébé n’enregistre pas de changement notable par rapport à celui du mois passé, en raison de l’équilibre entre l’offre et la demande du produit sur les marchés suivis.

Il s’établit actuellement à 590 FCFA /Kg contre 588 FCFA /Kg le mois précédent.

Le prix le plus bas (350 FCFA/Kg) est enregistré à Magaria et le plus élevé (875 FCFA/Kg) à Kirtachi.

Par rapport à la même période de l’année 2021 et à la moyenne des cinq dernières années, le prix moyen connaît une hausse de 6% et 34% respectivement.

L’oignon

Le prix moyen de l’oignon en ce mois d’août, s’évalue à de 360 FCF/KG. Ce prix connaît une montée de +10% par rapport à son niveau du mois précédent. Cette situation est due à l’amenuisement de son offre sur les marchés suivis.

Le prix le plus bas (113 FCFA/Kg) est pratiqué à Galmi et le prix le plus élevé (1.512 FCFA/Kg) est relevé à Belbedji.

Par rapport à la même période de l’année passée et à la moyenne quinquennale, le prix moyen de l’oignon connaît une hausse de 5% et 4% respectivement.

Le poivron séché

Le prix moyen du poivron, au cours de ce mois, ne connaît pas de variation notable par rapport à son niveau du mois passé, en raison de l’amélioration de l’offre du produit sur les marchés suivis.

Il s’établit à 2.773 FCFA/Kg contre 2.769 FCFA/Kg le mois précédent.

Les prix varient entre (1.000 CFA/Kg) à Tchintabaraden et (6.622 FCFA/Kg) à Bermo.

Par rapport à la même période de l’année passée et la moyenne des cinq dernières années, le prix moyen est en baisse de 13% et 1% respectivement.

Le souchet petit rhizome

Le prix moyen de ce produit est en hausse de 2% par rapport à son niveau du mois passé, du fait de la diminution de l’offre du produit sur les marchés suivis.

Il est actuellement à 461 FCFA/kg contre 427 FCFA/kg le mois précédent.

Le prix le plus bas (234 FCFA/kg) est collecté à Sabon Machi et le prix le plus élevé (680 FCFA/Kg) est pratiqué à Iférouane.

Comparé à son niveau de l’année passée à la même période et à la moyenne quinquennale, le prix moyen a connu une hausse de 1% et 36% respectivement.

Le souchet gros rhizome

Le prix moyen du souchet gros rhizome accuse une hausse de 4% par rapport à celui du mois passé, à cause de la détérioration de son offre sur les marchés suivis. Il se situe à 557 FCFA/kg contre 533 FCFA/kg précédemment.

Le prix le plus bas (288 FCFA/Kg) est collecté à Mirriah et le prix le plus élevé (754 FCFA/Kg) est pratiqué à Gothèye.

Comparé à son niveau de juillet 2021, le prix moyen est en baisse de 1% et à la moyenne des cinq dernières années, le prix moyen est en hausse 30%.

 Le sésame

Tout comme le mois passé, le sésame n’échappe pas cette hausse de prix constatée pour les autres produits de rente. Il est observé une hausse de son prix de 11% par rapport à son niveau du mois précédent. Son prix actuel se situe à 1.016 FCFA/kg.

Le prix le plus bas (431 FCFA/Kg) est collecté toujours à Bandé, et le prix le plus élevé (2.563FCFA/Kg) est pratiqué à Say.

Comparé au mois de juillet 2021 et à la moyenne quinquennale, le prix moyen du sésame est en hausse de 53% et 50% respectivement.

 La tomate séchée

Tout comme le mois passé, le niveau du prix de la tomate séchée continue son envol sur tous les marchés suivis.

Le prix moyen au niveau national est de 1.540 FCFA/kg contre 1.294 FCFA/kg le mois passé, soit une augmentation de 19%. Le prix le plus bas (566 FCFA/Kg) est collecté à Mirriah et le prix le plus élevé (3.125 FCFA/Kg) est pratiqué à Gaya.

Comparé au mois de juillet 2021 et à la moyenne quinquennale, le prix moyen est en hausse de 30% et 9% respectivement.

(Source : Bulletin mensuel des produits agricoles n°304 du mois de juillet 2022)

ONEP

 

Ah, Niger, le pays champion, toutes catégories confondues, du mimétisme législatif et institutionnel béat, éternellement en train de copier, aveuglement et sans discernement, des normes extérieures incompatibles avec nos réalités locales ! Est-ce par goût d’exotisme ou par paresse intellectuelle ? La question reste posée.

La dernière trouvaille, du moins, la dernière importation aura été l’introduction, au Niger, de ce fameux ‘’Système Electronique Certifié de Facturation’’, par le Ministère des Finances, via la Direction Générale des Impôts (DGI). Depuis le 1er septembre 2021, la réforme controversée est entrée en vigueur et pose déjà de sérieux problèmes de fonctionnement au niveau de certains Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC). Au fait, de quoi s’agissait-il exactement ?

D’après les motifs développés pour l’adoption de ce système électronique certifié de facturation, on avance une forte mobilisation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), ce fameux impôt prélevé à la source sur le consommateur et reversé à l’Etat. Désormais, au terme de cette réforme, il s’agira, par ce système, de l’émission et de la transmission, via un système électronique de facturation homologué par la DGI. En effet, il est question d’un Système de Facturation d’Entreprise (SFE) par un logiciel de facturation homologué par la DGI et un Module de Contrôle de Facturation (MCF), à partir desquels les factures d’entreprises sont émises et transmises, contenant toutes les informations utiles pour les services fiscaux. Lorsque ces deux (2) composantes sont réunies dans une seule machine électronique, cette dernière s’appelle Unité de Facturation (UF).

Selon les promoteurs de la réforme, cet outil électronique comporte beaucoup d’avantages, dont entres autres la conformité de la facturation des entreprises à la législation commerciale et l’évitement des sanctions prévues en cas de non-conformité ; l’absence d’erreurs de liquidation des impôts figurant sur les factures ; la modernisation du processus de facturation des entreprises ; la disponibilité de statistiques et de rapports sur les ventes réalisées ; une plus grande transparence avec l’administration fiscale, synonyme de moins de contrôles fiscaux. Cependant, tout cela est bien bon, en théorie, mais dans la pratique, est-ce le cas ? Pas sûr ! A-t-on suffisamment préparé les contribuables nigériens à cette réforme. Tout ce que l’on sait à ce sujet, c’est que cette réforme a été déjà prévue dans la Loi de Finances 2020, reprise et renforcée par celle de 2021. L’on nous dit par ailleurs qu’une expérimentation d’une année a été observée avant l’application du système. Pourtant, même les machines électroniques conçues pour cela n’ont commencé à être commercialisées que très récemment, alors même que les commandes tardent encore à être exécutées ! Mieux, pour l’utilisation de ces nouvelles machines, des formations spécialisées sont nécessaires à l’endroit des usagers fiscaux que sont les entreprises.

Comme on le voit bien, la charrue a semblé être mise avant les boeufs dans l’application de ce système électronique certifié de facturation, dit-on souvent ! Eh bien, les conséquences de cette précipitation du Ministre des Finances, Jidoud, sans doute pressé d’aller plus vite que la musique, risquent d’être désastreuses pour le fonctionnement de certains EPIC et de la petite économie, tout simplement. Après le terrible coup porté aux EPIC et autres démembrements de l’Etat, avec l’institution du compte unique du Trésor, voilà un nouveau goulot d’étranglement mis au coup de ces institutions publiques. Aujourd’hui, ces institutions publiques ne peuvent plus accéder à leurs comptes Trésor sans fournir une Attestation de Régularité Fiscale (ARF), ce fameux document qui prouve que le contribuable est quitte avec le fisc. Aujourd’hui, pour obtenir ce certificat fiscal, il faut que le contribuable en question soit totalement exempt de tous arriérés d’impôts, car la machine rejette systématiquement toute demande dans ce sens, tant qu’un seul franc est dû. Or, comme on le sait, la plupart de ces institutions publiques ne sont pas, franchement, à jour sur le payement des impôts pour un tas de raisons qu’il serait fastidieux d’aborder dans cet article, puisque l’Etat lui-même n’est pas souvent à jour dans l’octroi de ses subventions publiques. Pour illustrer nos propos, nous apprenons que des redressements fiscaux importants ont été entrepris à l’encontre de l’Office de Radio-Télévision du Niger (ORTN) et de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), de l’ordre respectivement de 10 milliards et 1,3 milliards. Au regard du nouveau système, ces deux (2) institutions ne peuvent pas obtenir une ARF qui conditionne leurs engagements de crédits au Trésor. Par conséquent, faute d’accéder à leurs crédits publics, ces deux EPIC ne pourront pas fonctionner correctement, et à terme, seront fortement paralysés par cette situation. Et à ce que l’on sache, aucune de ces deux institutions n’est en mesure, à l’état actuel des choses, de s’acquitter de cette ardoise fiscale insupportable, à moins d’un arrangement entre institutions étatiques !

Il en est de même de la petite économie, qui risque, elle aussi, de faire les frais de cette réforme impopulaire et impréparée. Peut-être que, sous couvert d’améliorer la mobilisation des recettes fiscales de l’Etat, on viserait à faire plutôt du ‘’business’’ en ouvrant de nouveaux marchés entre potes pour les commandes de ces machines électroniques vendues à prix d’or aux usagers ! Dans tous les cas, la copie fiscale présentée par le PHD en économie Jidoud est à revoir dans un contexte d’une économie nationale où la part de l’informel est importante. Il est bon de réformer les choses, reconnaissons-le, mais encore, faudrait-il pour cela faire preuve de beaucoup d’imagination pour ne pas aboutir à une situation d’effets boumerangs. En termes plus clairs, il ne faudrait pas que le remède soit pire que le mal !

Affaire à suivre !

Dan Mallam

La tontine aussi appelée ‘’clause d’accroissement’’ ou encore ‘’pacte tontinier’’, est une convention intervenant entre plusieurs personnes mettant des biens ou des capitaux en commun. C’est aussi une association de personnes qui mettent de l’argent en commun dans une caisse commune dont la somme est remise à tour de rôle à chacune d’elle. De nos jours, on remarque une grande amélioration dans le déroulement de ces tontines, qui, avant, se faisaient à la seule condition qu’est le regroupement des participantes dans un endroit bien précis. La  nouveauté est la tontine qui se fait à travers les réseaux sociaux notamment WhatsApp. Cette tontine virtuelle s’étend aux biens matériels notamment les ustensiles de cuisine, le mobilier, les vêtements, et même pour le pèlerinage à la Mecque. Cette tontine modernisée ou spécialisée n’épargne ni les femmes fonctionnaires, ni les ménagères.

Ainsi, avec WhatsApp, beaucoup de femmes s’adonnent à la création de groupes de tontines, tout en envoyant le lien d’adhésion et en mentionnant l’abstinence des personnes mal intentionnées. Chaque membre du groupe devrait obligatoirement envoyer une photo de sa pièce d’identité à l’administratrice du groupe. Quant au versement, il se fera par le canal des agences nationales de transfert d’argent. Par la suite, le montant à verser dépend de la valeur du produit pris par la cliente. La durée de ces tontines spécialisées varie de deux (02) semaines à trois (03) mois voire six (06) mois pour d’autres.

Mme Malick Balkissa, enseignante explique qu’elle organise plusieurs types de tontines dont le choix revient aux clientes. « Nous avons entre autres des tontines d’ustensiles de cuisine, des tontines de meubles, de réfrigérateurs, de cuisinières et même celles des encens pour les femmes. Nous avons étudié le prix de nos articles pour que la cliente ne se sente pas arnaquée. «Tenir apte à la date de payement et m’envoyer la copie de la carte d’identité, sont les conditions d’accès à mes différentes tontines » a-t-elle expliqué.

Pour adhérer aux différentes tontines, Mme Malick exige que le versement se fasse au cours des 5 premiers jours du mois. Selon elle, les versements se font via les agences de transfert d’argent ou par la présence physique de l’adhérente.  La durée du payement se fait en fonction de l’article choisi par la participante.

Pour ne pas se faire rouler dans la farine, Mme Malick Balkissa gère ses groupes de tontines avec beaucoup de prudence. «Toutes les clientes ne tiennent pas paroles ce qui entraine une certaine déstabilisation dans mes activités surtout que je n’ai pas assez de financements pour me lancer à fond afin de pouvoir satisfaire la clientèle qui en demande trop » a-t-elle notifié.

Hadjia Salamatou, ménagère résidant à Maradi est aussi une organisatrice de tontines en ligne depuis 2020. « De nos jours, les femmes ont du mal à se procurer des articles, des terrains ou encore des vêtements sans passer par les tontines » a-t-elle expliqué. Elle crée des groupes whatsapps en fonction de la demande des clientes. Les groupes sont composés de dix (10) membres chacun et la durée est de cinq (05) mois. A chaque fin du mois, je remets les articles à deux (02) membres. « Le versement se fait chaque 05 du mois plus précisément et les participantes sont averties par message ou rappel dans le groupe. Dès que le versement est fait, les nominées du mois récupèrent leurs articles. Avec cette plateforme virtuelle, plusieurs femmes ont pu se procurer beaucoup d’articles », a souligné Hadjia Salamatou qui témoigne que ses tontines sont fiables et discrètes.

Par Rachida A. Ibrahim(Onep)

 


Lire aussi : L’autre revers de la tontine à Niamey


Les femmes font plus recours à ce système qu’est la tontine. Cette dernière consiste à verser régulièrement une somme d’argent à un fonds que les donatrices utilisent à tour de rôle. La tontine se pratique au sein d’une association, en famille, ou encore entre personnes d’une même entreprise.

A Niamey, beaucoup de gens adhérent à cette pratique aussi bien les femmes que les hommes. Argent, bijoux, pagnes, ustensiles de cuisine, constituent les mises. Ces dernières peuvent être journalières, hebdomadaires ou mensuelles. La tontine permet à la ménagère de joindre les deux bouts. Toute fois participer à une tontine n’est pas repos, on constate surtout les retards dans le versement des cotisations, la personne qui emporte la mise refuse à son tour parfois de verser pour les autres adhérents.

Mme Hadiza, commerçante au quartier Saga de Niamey fait recours à la tontine comme moyen d’épargne, depuis plus de dix ans. C’est elle qui gère la caisse généralement, comme c’est le cas actuellement. « Ce n’est vraiment pas facile, parce que parfois les gens qui prennent les premiers versements ne versent plus régulièrement.  Des fois, elles tardent à verser, et disent qu’elles ont oublié. Si l’argent se perde c’est à moi de rembourser quel qu’en soit le montant. Nous faisons des tontines hebdomadaires en raison de deux mille franc FCFA voir cinq mille franc FCFA la semaine. J’ai beaucoup perdu dedans, ce n’est vraiment pas facile ». Mme Hadiza explique surtout qu’il y a des femmes qui, quand elles quittent le quartier, ne remboursent plus. « J’ai l’habitude de gérer de telle situation en remboursant sur mes propres fonds», explique-t-elle.

Quant à Madame Roukaya Zakari, ménagère elle affirme que cela faisait trois ans qu’elle est dans les tontines. « Et j’ai été vraiment une fois déçue. On était au nombre de dix au départ, pour 2.500F CFA par mois à verser par chacune. J’étais régulière mais à ma grande surprise, quand mon tour est arrivé, je n’avais reçu que 12.500 FCFA au lieu de 25.000 FCFA. Ce qui relève d’une vraie escroquerie » selon elle.

En somme, la tontine n’a pas que des avantages, elle a aussi des inconvénients.    

Par Haoua Atta  (Onep)

14 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

La société d’investissement et de gestion d’initiatives au Niger (SINERGI), a organisé hier matin, une table ronde axée sur le financement et l’accompagnement des jeunes entreprises. En effet, souvent jugées trop jeunes ou trop risquées, les petites entreprises nigériennes font face à de nombreux obstacles en termes d’accès aux financements et aux compétences. C’est dans ce contexte que SINERGI Niger a réuni autour d’une table ronde consacrée aux solutions de financement et d’accompagnement pour les jeunes entreprises nigériennes, cinq acteurs de l’écosystème entrepreneurial, incluant une dirigeante d’entreprise.

Cette conférence-débat poursuit donc  un double objectif à savoir : sensibiliser les porteurs de projets et les entrepreneurs aux outils de financement et d’accompagnement disponibles et renforcer le dialogue entre les partenaires publics et privés et apporter des solutions concrètes pour améliorer le climat des affaires au Niger. 

Les cinq acteurs réunis autour de la table ronde sont : M. Djibo Ibrahima cofondateur, Directeur général de Sinergi Niger, Mme Agnès Duban, chargée de programme de l’UE au Niger, M. Rouffahi Koabo, Directeur général de Cipmen, incubateur de start-up,  M. Mossi Maiga, Directeur général de Proxifina et enfin Mme Rabi Mahaouya Argis, fondatrice de Hygiène Solution Niger.

Au cours de cette table ronde, le cofondateur et Directeur général de SINERGI, M. Djibo Ibrahima a fait une brève présentation de la société ainsi que de ses activités d’amorçage destinées aux jeunes entreprises en démarrage.

Créée en 2006, la société donne les moyens aux entrepreneurs du Niger de réaliser leurs projets de croissance en apportant des financements de long terme et un accompagnement de proximité.  En 2018, a fait savoir le cofondateur et directeur général de SINERGI, la société proposait, à travers le programme PACE en partenariat avec l’Agence des Etats Unis pour le développement international (USAID), des prêts d’honneur (allant jusqu’à 26 millions de franc CFA) et un accompagnement de proximité aux start-ups et jeunes entreprises dans la zone. Ainsi, depuis plus de 10 ans, SINERGI répond aux enjeux de financement et d’accompagnement des PME nigériennes en les aidant à mieux se structurer et en contribuant à renforcer leurs fonds propres, pour des montants compris entre 20 millions de FCFA et 170 millions de FCFA, à travers des prises de participation et des prêts participatifs.

Outre ces activités au Niger, a révélé M. Djibo Ibrahima, SINERGI fait partie d’un réseau panafricain de fonds d’impact africains composé de Sinergi Burkina, Teranga Capital(Sénégal), Comoé Capital (Côte d’Ivoire) et Miarakap (Madagascar), tous accompagnés par le groupe Investisseurs et Partenaires (I P). Selon lui, la société a accompagné plus de 15 entreprises.

Après l’intervention du cofondateur de SINERGI, la chargée de programme de l’Union Européenne, Mme Agnès Duban s’est à son tour appesantie sur les actions en cours de la délégation de l’Union Européenne en matière de développement du secteur privé et les éventuelles perspectives. Parmi les actions en cours, on peut noter l’appui au renforcement de l’environnement des affaires au Niger, le projet d’appui à la fourniture d’une offre de formation innovante, efficace et accessible équitablement à tous et qui répond aux besoins socio-économique dans les 8 régions.

Quant au directeur général de Proxifina (institution de micro-finance) et celui de Cipmen, incubateur de start-ups, ils ont également fait une présentation de leurs institutions tout en expliquant aux jeunes entreprises les possibilités qui s’offrent à eux. 

Enfin, la fondatrice d’hygiène Solution Niger a intervenu pour présenter sa jeune entreprise spécialisée dans la prestation de services de nettoyage pour les ménages et les sociétés tout en soulignant le rôle  que Sinergi Niger a joué dans la création de son entreprise. Elle a d’ailleurs saisi cette opportunité pour solliciter une aide pour son projet de recyclage de déchets. On note au terme de la table ronde qu’entrepreneurs et acteurs de l’écosystème ont évoqué les problématiques spécifiques aux entreprises en démarrage et présenté des dispositifs de financement alternatifs plus adaptés.

Rahila Tagou

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Tant que l’Afrique restera désunie… C’est vrai qu’il faut casser le caillou sur lequel on s’est brisé le front en trébuchant. Mais il est plus indiqué de repartir s’enquérir des nouvelles de l’arbuste qui a fait tomber, si tant est que ce chemin sera à nouveau emprunté.

Le monde africain condamne sans réserve le marchandage d’êtres humains qui se passe depuis longtemps sous le ciel libyen. Le fait est scandaleux. Il ne peut qu’être condamné.  Mais il n’est pas nouveau, tout comme son lien de parenté avec ces jeunes qui perdent la vie par centaines dans les océans en tentant de gagner les rives d’un eldorado fictif.

L’indignation et la condamnation de principe des dirigeants africains sont bonnes à inscrire dans les annales des actes louables. Mais elles ne suffisent plus dans le contexte actuel. Les mots doivent être accompagnés d’actes.

Ces actes sont la mise en œuvre de politiques de développement réelles. Pas ces programmes « fast-food » préparés dans des cuisines inconnues des désirs de bien-être des Africains et qui ne s’avèrent être que des actes de remplissage pour contenter des bailleurs de fonds incrédules et faire au passage de nouveaux riches dont la cupidité n’a d’égal que le peu d’intérêt qu’ils ont pour le bien-être général.

A l’image des Africains qui  se sont battus pour abolir l’esclavage et s’arrimer au port de l’indépendance, les dirigeants africains doivent cesser de ne penser qu’à la solidité des boulons qui les maintiennent collés au pouvoir. Ils doivent descendre du fauteuil de leur confort, retrousser leurs manches, sortir du carcan inventé par le colonisateur d’hier pour ériger le mur de l’affranchissement réel de leurs concitoyens : l’indépendance financière, économique, sociale et démographique de l’Afrique. Cela donnera du travail et de la dignité aux filles et aux fils d’Afrique.  C’est ainsi qu’ils combattront plus efficacement ce qu’ils condamnent aujourd’hui. Pas de potentiels esclaves, pas d’esclavage.

C’est le double sentiment qui anime les ménagères de Niamey au regard de la fluctuation des prix sur les marchés. De l’huile aux condiments en passant par les produits d’entretien, tous les prix sont à la hausse. Les commerçants eux-mêmes refusent de parler de la situation, ou semblent dépassés. La crise mondiale consécutive à la guerre en Ukraine, mais aussi la situation d’insécurité au Sahel sont autant de raisons qui sont invoquées.

Selon Mme Issoufou Zeinabou Manzo, Directrice du commerce intérieur et de la lutte contre la vie chère, la liste des produits de première nécessité au Niger est fixé par l’arrêté N°02/MCI/N/DC/SC du 22 janvier 2008 portant création, composition, attribution et fonctionnement d’un cadre permanent de concertation sur l’approvisionnement en produits de première nécessité. Cette liste comprend en l’occurrence le mil, le sorgho, le riz, le maïs, la farine de blé, le sucre, le lait, l’huile, le sel, le café, le thé, la viande, la volaille et le poisson, la farine de manioc, les fournitures scolaires, le ciment et matériaux de construction, le savon, la tomate, et les pâtes alimentaires. Cette disposition est encadrée par la loi 2019-56 du 22 novembre 2019, portant organisation de la concurrence au Niger qui définit ‘’le produit de première nécessité, comme tout bien et service de consommation courante pour la survie’’.

Pour tous les produits énumérés, les prix ne sont pas fixés par le Ministère du commerce. Ils sont assujettis à la loi du marché qui libéralise les prix selon les règles de l’offre et de la demande. Malgré tout, Mme Issoufou Zeinabou Manzo relève que la subite augmentation des prix ne s’explique autrement que par l’incidence des coûts de transport, l’insécurité ambiante, etc. Cependant, elle précise que l’Etat n’intervient que dans la fixation du prix des hydrocarbures, le transport urbain, suburbain, et interurbain, le pèlerinage, et les frais de scolarité des établissements privés de l’enseignement général.

Les préoccupation des ménages

«Les produits ne sont pas du tout abordables, cela fait un bon moment que nous souffrons de la flambée des prix. Par exemple, si aujourd’hui tu viens acheter un produit quelconque, le lendemain, il est fort probable que le prix augmente. Et dans tous les cas, c’est les démunis qui récoltent les pots cassés», confie Mme chérifatou.

Pour le président de l’Association de Défense des Droits de Consommateurs, M. Mamane Nouri, ‘’la cherté est toujours prégnante’’. Même si par ailleurs, le prix des céréales commence à dégringoler. Cela est dû pratiquement à l’approche de la période des récoltes dans certaines localités comme Gaya dans la région de Dosso. D’après lui, le prix de la mesure (tia) du mil varie de 750F CFA à 800F CFA, le sorgho de 700F à 750F,  le niébé de 1000F à 1200F CFA. Le prix du niébé est à 750F CFA dans certaines localités du département de Magaria (région de Zinder).

En revanche, le prix de l’huile, de la farine de blé, est stable. Il varie de 1200F CFA à 1300FCFA voire 1400F CFA, en fonction des localités. Pour les produits importés, il y a beaucoup de raisons qui expliquent cette tendance haussière. La première raison est liée à la crise mondiale. La deuxième à l’insécurité qui a un impact sur le flux des marchandises à destination du Niger. A la date du 31 août 2022, par exemple, près de 300 camions ont été bloqués à Fada N’Gourma (Burkina Faso), pour une durée de quatre mois. Et cela a occasionné une indisponibilité de produits comme la farine de blé, l’huile etc.

Quant à la troisième raison, elle est liée à l’augmentation du prix du gasoil dont l’impact sur le prix de certains produits en particulier la pâte alimentaire, qui est montée en flèche de 6000F CFA à 7500F CFA  le carton. La tendance est observée au niveau du prix du sac de 25 kg du sel de cuisine qui passe de 3750F CFA à 6000F CFA, le.

La fixation du prix des marchandises, est selon le président de l’ADDC Wadata, liée à la libéralisation du marché. D’après lui, il n’y a pas de véritable mécanisme de suivi en dehors du système d’information sur le marché (SIM). ‘’Tout ce qu’on peut faire en tant que défenseur de droit des consommateurs, c’est d’informer, d’alerter et d’avertir l’Etat, après avoir fait un constat sur la réalité de terrain. Et c’est à l’Etat de prendre des dispositions en collaboration avec les opérateurs économiques’’, a préconisé Maman Nouri.

Farida Ibrahim  Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma a réceptionné dans le 07 octobre 2021, les nouveaux bâtiments du marché de poisson et de l’usine d’aliments pour poisson de la région, dans la commune urbaine de Tillabéri. C’était en présence des deux Secrétaires généraux de la région, du Directeur régional de l’environnement et plusieurs autres invités.

Construits à hauteur de 180.000 dollars US, soit environ 90 millions de franc CFA, sous le financement de la Banque Islamique de Développement, ces infrastructures ont été mises en œuvre par le projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Niger (PRRIA), sous la tutelle du Programme de l’Initiative 3N.

Le marché moderne de poisson comprend entre autres, un bloc d’Administration équipé ; hangars ; banc de traitement de poisson ; deux blocs latrines à deux compartiments ; une unité de décharge et des kits. L’usine aliments pour poisson quant à elle, comprend entre autres, un bloc magasin de stockage-Salle de machines-Administration ; une machine de granulés d’alimentation d’aliments poissons ; une dotation en premiers éléments composites ; des mesures environnementales (atténuation bonification).

« La réception des bâtiments devant abriter la toute première poissonnerie dans notre commune constitue une grande fierté pour nous et au-delà tous les élus car c’est une preuve du renforcement des capacités des infrastructures de développement des collectivités dans le cadre du transfert des compétences », a indiqué le Maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma.

« Cette poissonnerie une fois opérationnelle, les mareyeuses pourront tirer le plus grand profit de leur activité car les risques de perte dus au pourrissement précoce des stocks seront atténués, tous les acteurs de la filière pêche seront soulagés », a-t-il expliqué.

«Pour cela, a-t-il poursuivi, nous exprimons notre satisfaction auprès des autorités nationales qui ne ménagent aucun effort pour la concrétisation des aspirations du peuple ». M. Moussa Douma a enfin remercié, tous les partenaires financiers de ce projet.

Après une brève présentation du projet PRRIA, le Coordinateur par intérim dudit projet, M. Daouda Tchindo a quant à lui, remercié la Banque Islamique de Développement pour l’intérêt sans cesse croissant qu’elle accorde au développement du Niger à travers le financement de plusieurs projets de développement.

Prévu pour une durée de 5 ans le projet PRRIA financé par la Banque Islamique de Développement est exécuté à travers 4 composantes à savoir, le renforcement de la résilience au changement climatique et l’amélioration de la sécurité alimentaire ; la réhabilitation et la préservation des moyens de subsistance en milieu rural ; l’amélioration de la disponibilité et de l’accès à l’alimentation humaine et animale et enfin, le renforcement des capacités sur la mise en œuvre du projet.

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP

11 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Kimba Moumouni Seydou a présidé le jeudi 23 décembre 2021, dans la salle de réunions du gouvernorat, le lancement de la campagne de sensibilisation sur la réforme de la facture certifiée.

«L’objet de cette rencontre est de partager avec tous les partenaires publics et privés, les dispositifs techniques et juridiques mis en place dans le cadre de la réforme de la facture certifiée et de mettre à la disposition du public, l’ensemble des informations et outils nécessaires à l’accomplissement des obligations fiscales liées à la facture certifiée», a déclaré le Secrétaire général de la région, dans son discours. «Cette réforme, a-t-il expliqué, vise également à promouvoir le civisme fiscal afin d'améliorer la mobilisation des ressources internes nécessaires à la prise en charge des dépenses publiques de l'État et des collectivités territoriales».

Le Secrétaire général de la région de Tillabéri a rappelé que le programme de la Renaissance Acte 3 du Président de la République Mohamed Bazoum ainsi que la déclaration de la politique générale du Gouvernement présentée par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou font de la mobilisation optimale des ressources internes, un impératif pour le financement des dépenses prioritaires de l'État notamment la sécurité, l'éducation, la santé, les infrastructures socio-économiques. «La lutte contre la fraude et l'évasion fiscale, plus particulièrement en matière de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), fait partie des axes stratégiques retenus pour la maîtrise de l'assiette fiscale, et par conséquent l'amélioration des ressources internes de l'État», a-t-il indiqué.

M. Kimba Moumouni Seydou d’expliquer que la réforme de la facture certifiée à travers l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication, permet de renforcer le contrôle afin de s'assurer que les impôts et taxes collectés par les opérateurs économiques au nom de l'État, font effectivement l'objet de reversement au niveau des services de la Direction Générale des Impôts (DGI).

Quant au Directeur général des impôts, M. Mahamane Mal Ousmane, il a soutenu que la DGI s'est engagée dans un vaste chantier des réformes visant à promouvoir le civisme fiscal et la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale afin d’accomplir pleinement sa mission de mobilisation des ressources internes, nécessaires au développement socio-économique du pays. «Parmi les impôts et taxes ciblés, la TVA est considérée comme étant le facteur clé de succès»,  a-t-il expliqué.

Le Maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma a, auparavant pris la parole pour indiquer que l’Etat et les collectivités territoriales comptent effectivement sur les efforts de mobilisation des ressources internes des services du Ministère des finances afin de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de leur politique de développement. «Ces dernières années, ces besoins se sont davantage aggravés par la situation sécuritaire liée au terrorisme», a-t-il précisé ajoutant que, pour accroitre le niveau de mobilisation des ressources en matière de TVA, cette réforme s’avère nécessaire pour s’assurer du renforcement des moyens collectés par les opérateurs économiques.

Cette rencontre, rappelle-t-on, se tient dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation entamée par la Direction générale des impôts (DGI) depuis le 30 novembre 2021 dans toutes les régions du pays. 

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP

28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 

Les travaux de la 2ème session ordinaire dite session budgétaire du Conseil Régional de Tillabéri au titre de l’année 2021 ont débuté, le vendredi 24 décembre 2021, dans la salle de réunions du gouvernorat de la région. Cinq (5) points sont  inscrits à l’ordre du jour de cette session, notamment l’examen et l’adoption du projet de procès-verbal de la session précédente ; l’examen et l’adoption du projet de budget 2022 ; la désignation des membres du CESOC ; la présentation des activités de l’intersession et du recrutement et la nomination de certains agents.

 D’après le président du Conseil Régional, M. Issoufou Oumarou le projet de budget 2022 répond aux impératifs de la planification et de la déontologie administrative et prend en compte les activités programmées et non réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Régional (PDR) écoulé. « L’examen de cet outil permettra de cerner la dynamique de la planification régionale et jettera les bases du fonctionnement de l’appareil administratif du Conseil Régional », a déclaré M. Issoufou Oumarou ajoutant qu’en tant que outil issu du PDR, le budget contribuera à améliorer la qualité des services sociaux de proximité aux populations à travers son exécution.

«Pour ce faire, il nécessitera la mobilisation des ressources importantes et dès lors l’effectivité du transfert des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales s’avère indispensable», a–t-il ajouté. Le président du Conseil régional de souligner que cette session se tient dans un contexte marqué par l’insécurité malgré les efforts considérables que ne cessent de consentir les plus hautes autorités du pays dans la recherche de la paix, la sécurité et le renforcement de la cohésion sociale au Niger en général et la région de Tillabéri en particulier.

«Ces efforts se traduisent par l’engagement politique des plus hautes autorités au premier rang desquelles, le Président de la République Bazoum Mohamed et du Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, d’œuvrer résolument pour le retour d’une paix durable et consolidée sur l’ensemble du territoire malgré les multiples foyers de tension qui nous entourent», a-t-il ajouté. M. Issoufou Oumarou a, par ailleurs, présenté ses condoléances aux familles de toutes les victimes civiles comme militaires du terrorisme ainsi qu’aux familles des disparus de Téra suite aux événements survenus lors du passage du convoi de Barkhane. Il a en outre, réaffirmé «l’engagement du Conseil Régional à accompagner les efforts de l’Etat pour un retour durable de la paix et la quiétude sociale indispensable à la mise en œuvre efficace et efficiente des activités de développement.

Tout en exhortant l’ensemble des acteurs à adopter un comportement favorable à la restauration d’une paix durable, le président du Conseil Régional de Tillabéri a enfin remercié les partenaires techniques et financiers pour leurs appuis multiformes.

Pour sa part, le Secrétaire général de la région M. Kimba Moumouni Seydou a appelé les conseillers à mettre en avant les intérêts supérieurs de la région car, a-t-il soutenu, «la population déjà meurtrie par un conflit dont elle ignore l’essence, a plus que besoin d’unité».

La cérémonie ouverture de cette session qui durera quatre jours, s’est déroulée en présence des députés nationaux, des chefs des Cantons et des Groupements, des conseillers régionaux, des responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS), des représentants des programmes, projets et ONGS œuvrant dans la région, des membres de la société civile, de plusieurs cadres techniques et de nombreux invités.

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP-Tillabéri

28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 

Le département de Kollo dispose d’un potentiel économique dans le domaine de l’élevage. Le marché hebdomadaire de la ville accueille chaque vendredi un nombre impressionnant de bétail provenant des villages et autres contrées voisines. M. Mamadou Djawdé est le délégué des commerçants vendeurs de bétail. Il explique que la situation sécuritaire dans les zones d’approvisionnement constitue un handicap de taille pour le développement de cette activité qu’il exerce depuis belle lurette. «Par le passé, la vente de bétail  procure aux acteurs que nous sommes des bénéfices importants», dit-il avec nostalgie.

Comme dans toutes localités, le métier de vendeur de bétail est exercé aussi bien par les jeunes que les hommes âgés. Dans ce marché de kollo, certains ont fait de la vente de bétail leur principale activité dans la vie. C’est l’exemple de M. Mamadou  Djawdé avec une trentaine d’années d’expérience dans le métier. « Les vendeurs de bétail que nous sommes passent de marché en marché aux alentours de Kollo, pour acheter le bétail et venir le revendre à ‘’Kollo-Zongo’’. Parfois je vais à (Kargui-Bangou, Mokko, Tounfafi, Loga, Balleyara, Bonkoukou, Mangayzé, Ayorou) et d’autres endroits pour vendre le bétail. Toutefois, il faut préciser qu’avec la situation sécuritaire dans certaines zones d’approvisionnement, je m’abstiens de me rendre dans ces localités », a souligné le délégué des commerçants.

M. Mamadou Djawdé a précisé que les prix du bétail varient en fonction des moyens dont dispose les acheteurs. La fourchette des prix se situe entre 50.000 F et 300.000 F. Il a tenu à inviter les commerçants à être très patients car les gens veulent acheter mais, ils n’ont pas assez de moyens. La plupart traversent une situation financière précaire.

«Nous ne rencontrons aucun problème lors de l’achat. Nous nous rendons la veille dans les localités d’approvisionnement pour acheter des moutons et des chèvres qu’on achemine à bord de véhicules. Arrivé au marché de Kollo Zongo, chaque propriétaire de bétail est tenu de payer 50 F par tête afin que les animaux soient sécurisés dans les enclos dédiés à cet effet. A chaque vente, un reçu de 200 F est remis à l’acheteur qu’il présentera à la porte pour pouvoir sortir avec l’animal du marché. Quant à l’acheteur, il devra remettre 500f à l’intermédiaire comme frais de témoignage», a-t- il expliqué.

Pour sa part M. Amadou Hassan, un acheteur trouve que le prix du mouton est un peu abordable. « J’ai personnellement acheté un mouton au marché du vendredi de ‘’Kollo-Zongo’’. Pour le moment les moutons ne sont pas encore chers. Il y a juste une spéculation terrible des revendeurs à l’approche de la fête de tabaski», a-t-il expliqué.

Assad Hamadou (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Transsaharienne Lagos Kano Agadez Alger Le projet de construction de la route transsaharienne est né vers la fin des années 1960 pour désenclaver la région du Sahel et favoriser les échanges commerciaux entre l’Afrique de l’Ouest et l’Algérie. Le linéaire, long d’environ 6000 km, implique ainsi six pays (le Nigéria, le Tchad, le Mali, le Niger, la Tunisie et l’Algérie) et représente un investissement global de plus de 5,2 milliards $.

Elle permettra de désenclaver plus de 400 millions d’Africains, éparpillés sur plus de 6 millions de kilomètre carrés dans la région du Sahel, notamment au Tchad, au Niger et au Mali d’avoir un accès direct à la Méditerranée. Ce projet pharaonique, qui s’accompagne de la fibre optique, devrait entraîner la création d’importants axes d’échanges commerciaux, favoriser des avancées considérables en matière d'aménagement du territoire, une forte croissance économique dans la région et la création de plusieurs millions d’emplois.

Cependant, sa mise en œuvre reste soumise à de nombreux défis notamment d’ordre financier et sécuritaire. Cela expliquerait le retard constaté dans le lancement de l’infrastructure.

Des défis restent également à être relevés en termes d’encadrement législatif et réglementaire, mais aussi et surtout de mise en place d’institutions commerciales pour faciliter la circulation des personnes et des biens. « Un projet comme la Transsaharienne a besoin de mécanismes harmonisés pour permettre aux biens et aux sociétés de faire du transport de Lagos à Alger. Si les conventions de l’ONU sur le transit de marchandises ne sont pas appliquées, ça ne marche pas », a relevé Habib Turki, chargé de la région Afrique à l'Union internationale des transports routiers.

Cette chronique retrace l’essentiel des étapes du développement de l’infrastructure depuis les dix dernières années, où les pays impliqués ont réellement mis le pied à l’étrier pour la réaliser.

Ces derniers temps, les populations de Niamey et celles des autres grandes villes du pays, font impuissamment face à une augmentation malhonnête des prix de légumes sur les différents marchés. Cette hausse des prix en cette période de froid, s’explique selon certains spécialistes des questions alimentaires par l’installation de la phase d’intersaison où l’essentiel des aliments proviennent des pays voisins comme le Burkina Fasso, le Nigeria ou encore le Mali. Parmi ces produits devenus non accessibles à toutes les bourses aux yeux du Ministre en charge des questions du commerce et de tout son plan stratégique encore sous coffre, figurent la tomate, oignons, choux, carottes, salade, piment vert, pomme de terre, l’aubergine et le poivron. Selon M. Bachir Mahamane, un revendeur de légume, basé au petit marché de Niamey, la mesure de tomate coûte environ, trois mille cinq cent (3500) francs CFA. Celle de l’oignon à deux mille cinq cent (2500) francs CFA et au-delà même dans certains marchés périphériques de la capitale. « Même si nous voulons rendre nos clients plus heureux en revoyant davantage les prix, nous ne pouvons pas très honnêtement car nous risquons de ne pas recouvrer notre fonds d’achat. Or, nous vivons aussi de cela. Voyez-vous, toutes les charges de fin de mois dans une ville comme Niamey où personne ne vous vienne en aide gratuitement. C’est une situation que nous déplorons également à notre niveau puisque ça fait mal pour un commerçant de ne pas pouvoir rendre heureux ses clients de tout le temps. Mais nous fondons espoir que cette situation va changer dans quelques jours », avait indiqué M. Bachir Mahamane sur un ton de mécontentement. Pendant ce temps, Mme Balikissa Moussa Gago, ménagère de profession, s’inquiette de l’évolution très rapide et incompréhensible des prix de légumes ces jours-ci sans que les autorités de tutelle, ne sortent pour éclairer l’opinion sur les raisons de cette hausse des prix, mais également, sur les dispositions qu’elles comptent prendre afin de permettre aux populations, un accès facile et respectueux aux produits de première nécessité et en particulier, aux légumes. « Regardes bien ma fille, je suis venue au marché avec dix mille (10.000) francs CFA et il ne me reste que deux mille (2000) francs déjà, alors même que, je n’ai pas encore payer l’oignon, le poivron et l’arôme. Ensuite, sans tenir compte de mes frais de taxi. Il faut que le gouvernement fasse quelque chose sinon la situation va se compliquer davantage, puisque, tout coûte cher au marché. D’autres commerçants par contre, profitent de la situation pour davantage maintenir les prix espérant se faire de l’argent le plus vite que possible et pour peut-être aller très vite à la Mecque, toute chose contraire à toutes les moeurs et religions du monde. Plus que la demande est forte, plus que les légumes deviennent rares et la saison de froid s’installe progressivement, saison pendant laquelle, les spécialistes de la santé conseillent aux populations, de consommer de plus en plus des fruits, pour notre propre santé. Cette situation nécessite un regard profond des autorités, afin de faciliter l’accès des populations à la fois aux produits de première nécessité, mais également aux légumes indispensables pour la vie en ce 21ème siècle.

Balkissa Ibrahima

Malgré la multitude de taxis que compte la ville de Niamey, les usagers de la route notamment les clients de ces véhicules de transport se plaignent de leur coût. La moindre course vous cout à l’heure actuelle 300f. Finit le temps de la course à 200f à moins que la distance ne soit inférieure à 500m. Or, nous savons tous bien que rares sont les nigériens qui ont leur propre moyen de déplacement. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle la majeure partie choisit de circuler en taxi malgré tout le coût et les risques que cela comporte. Il est important de ce fait, de souligner que les courses en taxi compliquent davantage la précarité de la situation dans laquelle se trouve le nigérien lambda. Car, lorsqu’on compare le revenu journalier du nigérien à ce qu’il dépense quotidiennement surtout en terme de de transport, le constat est pathétique : le transport à lui seul a presque tout absorbé comme argent. Nombreux à cet effet, les observateurs qui approuvent qu’à Niamey il y a deux choses qui rendent la vie plus difficile ; c’est justement le loyer et le transport. Tous deux coutent excessivement cher au point où l’on se demande si les autorités en charge de desdites questions en ont conscience de leur laxisme. Ou simplement n’est-ce pas une aubaine pour ces derniers qui ont le privilège de s’offrir les véhicules de transport et même de faire pousser des maisons comme des champignons dans la capitale.

Cas des véhicules de transport
Aujourd’hui nous sommes tous presque convaincus que même si la plupart de nos concitoyens empruntent le taxi, c’est notamment par contrainte. En réalité ils continuent à l’emprunter car ils n’ont pas d’autre choix à condition de marcher ou d’usité d’autres moyens de transports encore plus caducs. Pour rappel, ces véhicules avaient fait leur entrée dans la circulation pour faciliter le trafic notamment la circulation des biens et des personnes, au vu justement des réalités de l’heure. Cette catégorie de moyens de transport suppléait ainsi les précédents même si ceux-ci continuent d’exister. Malheureusement, aujourd’hui ces taxis représentent un véritable calvaire pour les habitants de la capitale. Non seulement, la course n’est à pas à la portée de tous mais aussi, choisir de les emprunter c’est choisir de se patienter tout d’abord mis également d’accepter tous les risques que comporte le fait de monter à bord de ces véhicules. Face au calvaire financier que représente désormais le cout du transport à Niamey, un temps soit peu les autorités municipales en l’occurrence M. Oumarou Dogari, le Président du conseil de ville avait promis de redynamiser ce secteur notamment à travers le rehaussement de l’effectif des bus de la Sotruni. Jusqu’ici pourtant, le calvaire des populations persistent ; comme quoi les promesses sont toujours en cours. Or, l’on sait bien que ces bus autrefois, assuraient surtout le transport des ‘’commis’’ de l’Etat. Eux qui pourtant à l’époque n’avaient rien à envier au citoyen lambda au vu de son revenu mensuel et de tous les avantages que pouvaient leur procurer leur fonction. Mais tout de même ils faisaient la queue en attendant le départ des bus pas par avarice mais pour des raisons qui en valent la peine : l’épargne et l’esquive du gâchis. Qu’en dire alors du citoyen lambda qui peine à gagner ‘’moro’’ (cinq francs CFA) ? Mais, qui continue à emprunter le taxi afin de pouvoir vaquer à ces occupations. A cet effet, nous invitons nos autorités en charge de la question à prendre ledit problème à bras le corps afin justement de faciliter la mobilité urbaine : un levier de développement qui n’est plus à démontrer. Ailleurs, même dans les contrées les plus développés, là où on estime que le citoyen lambda vit au-dessus du seuil de la pauvreté, lesdites autorités créent les voies et moyens en la matière pour que leurs concitoyens trouvent abordable le cout de la vie notamment celui du transport. Tel le cas en Allemagne où les autorités s’appliquent à la pérennité de la mesure concernant le transport en commun à petit prix. D’après le groupe de presse RND, les bouchons routiers ont diminué de façon sensible dans 12 agglomérations sur 14 étudiées, notamment à Stuttgart et Wiesbaden. Une étude en cours de l’université technique de Hambourg démontrerait également des bénéfices en matière de justice sociale : le ticket à 9 euros aurait permis aux plus pauvres de réaliser des déplacements qu’ils n’auraient sinon jamais effectués. En Bavière, l’offre a été nettement plus utilisée dans les territoires à faibles revenus.


Cas du coût du logement A Niamey, nul ne peut nier le fait que le coût du loyer devient de plus en plus cher et n’est justement pas à la portée de n’importe qui. Non seulement les habitats sont pour la plupart dotés de moins de confort mais aussi, leur prix n’est pas abordable et au-delà ils sont supérieurs à la valeur même de la maison. Souvent ces habitats se trouvent même dans les périphéries de la capitale mais se font bailler tout de même au même prix que ceux dotés de confort et placés au coeur de la capitale notamment dans des zones viables. Les bailleurs ont leur prix et les démarcheurs aussi ; tout cela au péril du client qui endosse le lourd tribut. Pourtant les autorités se doivent de s’impliquer dans la gestion de cette affaire. Mais puisqu’au Niger tout est permis même l’inconcevable, chacun fait comme bon lui semble surtout dans ce domaine sans pour autant s’inquiéter. D’ailleurs, parce que ces mêmes bailleurs savent que les autorités en charge de la question ont démissionné, ils se permettent même de construire des habitats qui ne répondent pas aux normes puisqu’au préalable, ils savent que ces logements ne leur sont pas destinés mais plutôt destinés aux ‘’sans abri’’ (selon moi, qui n’a pas son propre toit) c’est celui-là le réel sans abri ! Ces bailleurs se le permettent parce qu’ils savent que les locateurs n’ont pas le choix. Surtout dans une ville où vous êtes à même de trouver un locataire pour une maison qui est encore en chantier. Triste réalité ! Or, il incombe à nos autorités de régulariser ladite question pour justement éviter la racaille et mettre fin à l’abus de ces bailleurs dans leur pratique courante. Ailleurs, dans des Etats dignes du nom, les autorités s’attèlent à asseoir des logements sociaux justement pour atténuer le cout de la vie aux populations en quête d’assistance. Qu’en est-il chez nous ? Où on transforme des logements sociaux en des sièges administratifs tels le cas de Dosso Sogha. Au Niger, je répète c’est possible et même concevable. Retenons une chose, le peuple nigérien en général souffre surtout, celui de la capitale. Pour cette raison, les autorités de l’heure se doivent d’avoir un regard sur les questions du transport et du loyer qui depuis presque une décennie, représentent un sérieux calvaire pour nos populations. En somme, nous les invitons à créer les conditions de vie saine du nigérien et non les conditions de sa descente aux enfers car, il survie et depuis un certain temps, difficilement.

Amadou. I

Au deuxième jour des travaux du forum national des entreprises et établissements publics du Niger, les responsables d’une dizaine ds sociétés ou services étatiques étaient, le 26 octobre 2022,  face à l’assistance. Leurs interventions ont porté sur les voies et moyens visant à enclencher une gouvernance vertueuse au sein  de ces entreprises dont la contribution à l’économie nationale n’est plus à démontrer. Cela, au regard des services et prestations qu’elles rendent aux citoyens nigériens et à l’Etat. C’est le directeur de cabinet du Premier ministre qui a dirigé la série de présentations ou communications faites par les responsables de chacun des services concernés par cet exercice qui a permis aux participants d’avoir  beaucoup d’informations sur la gouvernance des entreprises et établissements publics au Niger. 

La présentation de chacune des entreprises a été canalisée par un timing pour permettre aux participants de s’imprégner de la gestion de ces services étatiques, soit 10 minutes de communication par Société d’Etat ; Société d’économie mixte ; Etablissements Publics à Caractère Industriel et Commercial (EPIC) ; établissements publics et établissements bancaires. En effet, l’intérêt de cet exercice réside dans le fait qu’il permet à l’Etat d’avoir une claire lisibilité de la performance ou non de l’ensemble de ces services dans une perspective de trouver les solutions ou les remèdes qu’il faut afin d’impulser une dynamique nouvelle dans la gestion et la gouvernance des établissements étatiques. 

C’est ainsi que tour à tour, les responsables des entreprises ou établissements publics tels que la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) ; la Société du patrimoine des Mines du Niger (SOPAMIN) ; la Société Nigérienne de Télécommunications (Niger Télécom) ; la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP) ; le  Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports (CNUT) ; la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) ; l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC) ; l’Office National des Produits Vivriers du Niger (OPVN) ; la société Niger Poste ; la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ; la Compagnie Nationale de transport des Produits Stratégiques (CNTPS) ; l’Abattoir Frigorifique de Niamey (AFRIN) ;  la Loterie Nationale du Niger (LONANI) ; la Caisse Autonome des Retraités du Niger (CARENI) et le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), ont présenté leur structure.

Dans toutes les présentations, ce sont les états financiers qui montrent si l’entreprise ou établissement public est performant ou non. Les difficultés que rencontrent ces services étatiques sont naturellement exposées par les responsables, ainsi que quelques perspectives pour une plus grande viabilité des entreprises publiques.

La Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) est responsable de la gestion de l’ensemble du patrimoine hydraulique de l’Etat en zone urbaine et semi-urbaine. Elle se caractérise par le fait qu’elle est une  société d’investissement qui donne du travail aux entreprises susceptibles de réaliser les ouvrages hydrauliques pour permettre aux populations d’avoir accès à l’eau potable. En 2022, la dette de la SPEN s’élève à 2484 millions de FCFA. Cette dette évoluera d’année en année, alors que la redevance annuelle réalisée en 2021 est de 5,113 milliards de FCFA. Quant à l’équilibre financier, on note qu’il s’est dégradé depuis un certain nombre d’années. Des ajustements tarifaires sont effectués tous les deux (2) ans  en vue d’assurer l’équilibre financier du sous-secteur. Cette révision tarifaire n’est pas encore appliquée, fragilisant davantage la situation financière de la société.

Dans la communication de la Société du patrimoine des Mines du Niger (SOPAMIN), il ressort des écarts financiers qui laissent croire une contre-performance criarde et une gestion peu orthodoxe de cette société. En effet, les écarts financiers relevés sont dus à un certain nombre d’opérations qui sont incompatibles à une gouvernance vertueuse. A titre illustratif, l’affaire Tanadi a pesé lourdement sur les comptes de la SOPAMIN.

Pour ce qui est de Niger Télécom, les participants retiennent que la société fait des efforts pour améliorer la qualité des services offerts dans un environnement fortement concurrencé par des multinationales qui disposent d’une licence 4 G. Par ailleurs, il faut relever que Niger Télécom offre à ses abonnés des produits tels que la téléphonie ; l’internet ; la fibre optique etc. pour une compétition performante de Niger Télécom, l’Etat doit faire un effort pour que cette société publique puisse concurrencer d’égal à égal les multinationales opérant dans le même domaine qu’elle. Bref, il est inconcevable que l’entreprise de l’Etat ne puisse pas disposer d’une licence 4 G. C’est dire que les performances de cette société sont réduites par ce retard qu’elle traine depuis des années.

Pour le cas de  la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP), il est noté que le total bilan de cette société s’est amélioré de 2019 à 2021. Quant au chiffre d’affaires, il a évolué en dents de scie. Il était en baisse de 6,91% en 2020 avant de s’accroitre de 14,03 % en 2021. En effet, le résultat net de l’exercice 2021 est en baisse de 21, 94% par rapport à 2020.

Avec un chiffre d’affaires de plus de deux (2) milliards de FCFA en 2021, le CNUT présente un résultat net non satisfaisant et dégage tout de même une performance encourageante. D’où la nécessité de trouver des pistes de solutions pour rendre le Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports dynamique et performant.

 En ce qui concerne la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA), il ressort des analyses que le chiffre d’affaires et le résultat net sont non performants et obtient par conséquent une observation qui la loge parmi les entreprises non performantes. En perspectives, une orientation de la CAIMA vers la mécanisation agricole et les semences améliorées s’avèrent un impératif pour sa viabilité.

Les sociétés d’économie mixte telles que la Nigelec avec un chiffre d’affaires de 76, 5 milliards de FCFA ; la NITRA ; la CNTPS ; la RINI affichent toutes des chiffres d’affaires et des résultats nets non satisfaisants. L’analyse les range dans les sociétés non performantes. Par rapport aux établissements bancaires, c’est la Banque Agricole du Niger qui donne un produit net satisfaisant et se classe parmi les établissements publics performants.

En définitive, on retient que l’Etat reste déterminé à faire en sorte que l’ensemble des entreprises et établissements publics puissent répondre aux exigences d’une gestion financière saine et rigoureuse.

Par Hassane Daouda(onep)  

Source : http://www.lesahel.org

 

Niamey a accueilli du 25 au 27 octobre 2021, la 9ème réunion du comité régional de pilotage du programme de transition fiscale, organisée par la commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain. La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou, représentant le ministre de Finances, du commissaire en charge du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure de la commission de l’UEMOA, Mahamane Gado et plusieurs hôtes.

Cette 9ème réunion du comité régional de pilotage du programme de transition fiscale a pour but d’examiner l’état d’avancement de la transition fiscale dans l’espace communautaire afin de dégager les recommandations et orientations utiles.

A l’ouverture, le ministre du plan qui a présidé la séance a indiqué l’importance de la transition fiscale qui est une réforme fiscale communautaire mise en place par l’UEMOA pour améliorer la mobilisation des recettes fiscales pour financer le développement. « La transition fiscale constitue un chemin privilégié pour assurer l’autonomie du financement du développement de nos Etats membres. », a-t-il révélé.

Le commissaire en charge du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure de la commission de l’UEMOA, Mahamadou Gado pour sa part a affirmé « la fiscalité de développement adoptée par notre union est une perspective de couvrir à terme les dépenses publiques d’une manière autonome, d’offrir aux citoyens des biens et services publics plus adéquats et d’assurer le financement des programmes de développement. »
C’est dire que la transition fiscale permet de renforcer la viabilité macroéconomique et d’assurer la convergence des économies nationales.

Un Programme de Transition Fiscale a été mis en place en 2006 par la commission de l’UEMOA. Ce programme est composé d’un comité régional de pilotage et des comités nationaux avec des rencontres périodiques pour apprécier les performances et faire des suivis. »

Ainsi, le comité de pilotage de transition fiscale a pour ambition de développer la performance des économies nationales. Selon le président dudit comité, Habasso Traoré, « C’est très important pour diriger l’action de l’état de développer le secteur privé. Pour cela, il faut des politiques sectorielles dans divers secteurs pour que les citoyens eux-mêmes, soient créateurs de richesses et que ces richesses supportent l’impôt et alimentent le budget de l’état. » A ce titre, « il existe des critères basés sur des statistiques financières qui sont des indicateurs qui permettent de jauger la tendance économique d’un état. » Ajoute-t-il dans une interview accordée au magazine Business Challenge.

Trois jours durant, le comité de pilotage a dirigé des travaux orientés sur la transition fiscale dans la zone UEMOA. En effet, ledit comité de pilotage regroupe l’ensemble des représentants et points focaux de la transition fiscale et des comités nationaux. Ces travaux leur ont permis d’établir un rapport, qui est le fruit des résultats atteints et performances des états membres. « Tous les pays ont commencé à modifier la structure de leur recette fiscale. De ce fait, on peut dire que la transition fiscale est en marche. Il existe encore des réformes à faire pour la mobilisation des recettes fiscales. L’union est sur une bonne dynamique. » a affirmé Mbra Sylvestre, Directeur de la coopération fiscale internationale.

I.C

 

Les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) devraient abandonner le franc CFA, pour passer progressivement à la monnaie unique de la Cedeao, à partir de 2020, a révélé le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, samedi dernier, à Ouagadougou. La décision a été prise, lors de  la 52ème session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui s’est tenue ce samedi, à Abuja, la capitale du Nigeria.

« On le fera de manière progressive de sorte que tous les pays qui pourront répondre aux critères de convergence commencent à battre la monnaie de la CEDEAO en attendant que les autres pays puissent se conformer et intégrer le processus de cette monnaie (...) On a maintenu en tout cas la position qu'en 2020, cette monnaie devra donc exister et démarrer », a-t-il déclaré à la presse ouagalaise, rapporte Xinhua.

Selon les analystes, ce discours qui semble, on ne peut plus tranché, pourrait être vu sous le prisme d’un certain « changement de paradigme » dans les relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest. De passage dans la capitale burkinabè, fin novembre, Emmanuel Macron qui s’est dit favorable à un changement du nom ou à un élargissement du périmètre du franc CFA, avait promis que : « la France accompagnera la solution portée par les présidents africains ».

Mais le chronogramme de la mise en place de cette monnaie, outil majeur d’intégration pour les économies de l’organisation, est un autre défi fondamental. A juste titre, le président nigérian Muhammadu Buhari, s’est montré sceptique par rapport à la date de 2020.

Une délégation de l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA(AMP-UEMOA), conduite par son président Me Ali Sirfi Maïga, Médiateur de la République du Niger, et son Secrétaire général, Madame Fatimata Sanou, Médiateur du Faso, a eu une séance de travail  vendredi 6 mai dernier avec le président de la Commission de l’UEMOA, M. Abdoulaye Diop.

Cette rencontre fait suite à une réunion élargie du Bureau de l’AMP-UEMOA, organisée du 1er au 2 mars 2022 à Niamey au Niger pour examiner l’état de l’association et définir de nouvelles perspectives. Une réunion qui a vu la matérialisation de deux projets pour dynamiser les institutions de médiation de l’espace. Il s’agit du cadre harmonisé du statut et des règles d’organisation et de fonctionnement de l’institution du Médiateur, et de l’harmonisation des systèmes informatiques de traitement des réclamations des institutions de médiation des pays  membres de l’AMP-UEMOA. Au cours de cette rencontre le président de la Commission de l’UEMOA a indiqué que l’AMP-UEMOA est un maillon important de ce qui se passe à la Commission et, de ce fait, l’Union ne saurait faillir dans le soutien indéfectible qu’il conviendrait d’apporter aux Institutions de Médiateurs ainsi qu’au cadre de coopération qui les réunit qu’est l’AMP-UEMOA. Il a rappelé, à ce titre l'Acte additionnel n° 003/2009/CCEG/UEMOA du 17 Mars 2009, portant reconnaissance de l'intérêt communautaire de l'AMP UEMOA, adopté à peine un an après la création de l’AMP-UEMOA et dont il était signataire au nom du Chef de l’’Etat du Sénégal.

Prenant la parole, le président de l’AMP-UEMOA, Me Ali Sirfi Maïga, a souligné que depuis sa création en 2008, I'AMP-UEMOA s'est  résolument inscrite dans le sillage de l'Union, dans la spécificité qui est la sienne au service de la bonne gouvernance, de l'édification et de la consolidation de la paix et de I ‘harmonie. Il a ajouté que cela s'est traduit par l'édiction opportune de l'Acte additionnel no 003/2009/CCEG/UEMOA du 17 Mars 2009, portant reconnaissance de l'intérêt communautaire de l'AMP UEMOA. « De cette date, point de repère axial à nos jours, le cheminement de l’AMP-UEMOA a bénéficié avec constance des orientations, conseils avisés, accompagnements multiformes de la Présidence de la commission. Au nom de l'ensemble de mes pairs, je voudrais ici, vous exprimer notre gratitude infinie et l'assurance de notre détermination sans faille à fructifier les précieux acquis engrangés » a dit Me Ali Sirfi Maïga. Il a ajouté qu’au chapitre des chantiers de l'AMP - UEMOA figure en bonne place la pacification des rapports entre les citoyens usagers et administrations avec les administrations publiques des pays membres de l'Union.  Mais, selon lui,  ce paradigme est prolongé par l'exigence de faire face à des défis nouveaux, d'ordre sécuritaires, climatique, voire d'ordre planétaire (Pandémie du Covid 19, conflits aigus en Europe de l'Est, terrorismes et instabilités institutionnelles). « Les Médiateurs s'en trouvent en première ligne, pour se mettre au service du dépassement possible et durable de ces adversités. Mais ces défis, ajoutés à d'autres d'ordre géopolitique et économique traversent notre espace sous régional et appellent des réponses bien pensées et raisonnables » a conclu le président de l’AMP-UEMOA. Au cours des échanges qui ont suivi, le Président de la Commission de l’UEMOA, a assuré, malgré quelques incertitudes sur les ressources de l’Union, le Président de l’AMP-UEMOA et sa délégation du soutien total de son institution pour la mise en œuvre du projet sur l’harmonisation  des systèmes informatiques qui lui a été remis symboliquement en séance de travail ; et dire attendre que celui sur le cadre statutaire sur l’institution du Médiateur dans l’espace UEMOA. M. Abdoulaye Diop a  assuré par ailleurs sur le fait que la subvention pour le fonctionnement du Secrétariat permanent est définitivement un acquis, en ce qu’elle résulte d’une volontaire claire des Chefs d’Etats de l’Union.

Par Oumarou Moussa(onep)

Certains acteurs de la société civile estiment que c’est tout à fait normal que les contribuables soient hésitants, réticents et émettent des réserves, par rapport à tout ce qui est nouveau, surtout que cette innovation comporte des aspects technologiques, le temps que la sensibilisation et la formation puissent les convaincre suffisamment. Pour Mousulim Malam Sitta, président de l’Association nigérienne pour le civisme et la croissance (AN2C), c’est cet effet d’innovation qui plane entre la DGI et les contribuables. « Progressivement, ils comprendront l’intérêt pour eux vis-à-vis de la réforme, et les enjeux pour l’Etat », dit-il.

Notre interlocuteur souligne que la majorité des opérateurs économiques n’ont pas de gestion d’entreprise proprement dite, ils fonctionnent dans leur configuration traditionnelle et sont loin des standards modernes. « Ce sont nos réalités. Nous avons des entreprises qui font des milliards de chiffre d’affaires sans disposer des directions ou du moins des services de gestion des ressources humaines, de comptabilité, etc. Et ce schéma est un facteur de réticence à une telle innovation », soutient Mousulim Malam Sitta qui recommande d’accentuer la sensibilisation et la formation en faveur du civisme fiscal en général et de la réforme de facture certifiée en particulier. «Mais dès lors qu’on parle de l’Etat, l’on doit se fier sans réserve en principe. Parce que l’Etat vit par nous, avec nous et pour nous », affirme le président de l’AN2C.

Il estime que c’est aux hauts responsables et aux chefs des services en charge des ressources de l’entreprise de veiller à ce que « ce qui n’est pas à l’entreprise ne le soit pas». A l’entendre, les entreprises avec un système de management normal ne devraient pas avoir des problèmes avec la TVA. «Ce problème réside dans le caractère informel de l’ossature de nos entreprises », selon lui. 

« La souveraineté de toute Nation repose sur ses capacités à mobiliser ses propres ressources », dixit l’acteur de la société civile. M. Mousulim Malam Sitta trouve l’approche pédagogique de la DGI pertinente. « La modernité a un coût. La recherche de l’efficacité dans la mobilisation des ressources internes a aussi un coût. Et dans ce sens, la DGI a d’ailleurs soutenu l’activité de notre association, la journée du contribuable, qui était un cadre de retrouvailles pour encourager et féliciter ceux qui paient l’impôt », a-t-il mentionné.

Malgré le caractère juridique irréversible de la loi instituant cette réforme et son entrée en vigueur depuis le 1er septembre dernier, le président de l’association nigérienne pour le civisme et la croissance recommande de prendre en compte le contexte avec ses réalités peu modernistes et accorder un dernier report jusqu’en fin décembre 2021. « Il faudrait qu’on ait le temps de s’assurer de la meilleure appropriation des outils et de l’esprit de la Facture Certifiée », préconise Mousulim Malam Sitta.

Par Ismaël Chékaré

15 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Lagos, en 2009. La capitale économique du Nigeria est la ville la plus peuplée du continent. Crédits : AKINTUNDE AKINLEYE/REUTERS L’Afrique en villes (1). Le continent s’urbanise à un rythme très rapide, sans suivre le chemin défriché par l’Europe ou plus récemment par l’Asie.
A leur tour, les Africains sont attirés par les lumières de la ville. En l’espace de vingt ans, la population urbaine du continent a été multipliée par deux (472 millions d’habitants en 2015, selon les Nations unies), et elle devrait encore presque doubler au cours des vingt prochaines années, pour frôler le milliard d’habitants. L’Afrique deviendra alors à majorité urbaine. Vingt-cinq ans après l’Asie de l’Est – la Chine a franchi ce seuil en 2011 –, soixante-quinze ans après l’Amérique latine et quatre-vingt-cinq ans après la France.

Présentation de la série   L’Afrique en villes
L’urbanisation accompagne la transformation des économies, avec le passage de sociétés rurales peu productives à des systèmes plus complexes dans lesquels les industries et les activités de service prennent progressivement une place prépondérante. C’est du moins ce qui s’était produit jusqu’à présent. Mais l’Afrique suivra-t-elle le même schéma ? Les villes du continent sont-elles prêtes à faire le bond qui les attend ? De fait, le scénario africain déroge aux modèles du passé, largement théorisés.

« L’Afrique s’urbanise en restant pauvre »
Les villes africaines se gonflent avant tout de leur propre croissance démographique : l’exode rural n’est responsable que pour un tiers de ces cohortes de nouveaux citadins à qui il faut donner un accès au travail, au logement, à l’école, à la santé… Les nouveaux métiers, hier promesse d’une vie meilleure pour les migrants, ne concernent pour l’instant qu’une minorité, rangée dans la catégorie de « la nouvelle classe moyenne », tandis que le secteur informel continue plus sûrement d’absorber le trop plein de main-d’œuvre.
« Ce que nous enseigne l’Histoire ne s’applique pas à l’Afrique. Les villes africaines vont devoir résoudre des défis, sociaux et environnementaux, qu’aucune autre n’a eus à affronter », analyse Henri-Bernard Solignac-Lecomte, du centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Un chiffre éclaire les conditions différentes dans lesquelles se fabriquent les villes africaines : le revenu moyen par habitant à un stade comparable d’urbanisation. « Lorsque les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont atteint un taux d’urbanisation de 40 %, leur PIB par habitant était de 1 800 dollars. Et lorsque les pays d’Asie de l’Est et du Pacifique ont dépassé ce même seuil, ce revenu s’élevait à 3 600 dollars. En Afrique [subsaharienne], il atteint seulement 1 000 dollars », écrivent les auteurs du rapport « Ouvrir les villes africaines au monde », publié par la Banque mondiale en février 2017. Et de conclure : « L’Afrique s’urbanise en restant pauvre. »

Des villes sous-équipées et polluées
Les bidonvilles progressent au rythme de cette poussée démographique que les Etats et les collectivités locales dépourvues de moyens financiers suffisants se trouvent dans l’incapacité de contenir. Aujourd’hui en Afrique, plus de 60 % des urbains vivent dans un bidonville. « La pauvreté est le premier problème que doivent régler les villes africaines », confirme Madani Tall, ancien haut fonctionnaire de la Banque mondiale et aujourd’hui président d’Envol Immobilier, un cabinet spécialisé dans la conception de grands projets immobiliers sur le continent.

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« La ville de Dakar a été conçue pour 300 000 habitants, elle en a aujourd’hui 3 millions, poursuit-il. Les équipements publics n’ont pas suivi. » A commencer par les infrastructures nécessaires au fonctionnement de l’Etat, conçues pour 26 000 agents quand ils sont aujourd’hui 140 000. Chaque administration est ainsi contrainte de louer des immeubles privés disséminés à travers la ville pour loger ses fonctionnaires.
Pénuries d’eau, manque d’accès à l’électricité, absence de systèmes d’assainissement, congestion des transports… Cette litanie se retrouve dans toutes les villes africaines, derrière les gratte-ciel et la marina de Luanda, « la ville la plus chère au monde pour les expatriés » selon le classement du cabinet américain Mercer, comme dans le chaos de Kinshasa ou de Lagos, deux mégacités de plus de 10 millions d’habitants.
« Dans des villes sous-équipées, la pollution de l’air se profile déjà comme un problème important », souligne M. Solignac-Lecomte, rappelant que le nombre de décès prématurés liés à la pollution atmosphérique était en 2013 supérieur à celui attribué à la malnutrition infantile ou à l’absence d’eau potable.

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Générateurs au diesel, combustion des ordures, utilisation du charbon de bois pour cuisiner, véhicules anciens… génèrent un cocktail que les villes occidentales n’ont jamais respiré, pointent les experts de l’OCDE dans une étude parue en 2016 dans laquelle ils avouent « ne savoir tout simplement pas quelles conséquences cela aura d’ici quelques décennies ». Onitsha, située le long du fleuve Niger, dans le sud du Nigeria, fait partie des dix villes les plus polluées du monde, avec un niveau de particules fines trente fois supérieur aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une conurbation longue de 300 km
Faute de planification urbaine, les villes s’étalent. Kampala, dont la croissance est l’une des plus rapides du continent, a vu son emprise spatiale passer de 71 km² à 386 km² entre 1989 et 2010. Les experts prévoient qu’à ce rythme, elle atteindra 1 000 km² en 2030, avec le risque de voir disparaître les forêts et les zones humides.
Au total, Karen Seto, chercheuse à l’université Yale, et ses coauteurs estimaient, dans un article publié en 2012 dans la revue américaine PNAS, que les villes pourraient absorber 5,87 millions de km² de terres au cours des quinze prochaines années, soit dix fois la superficie de la France.
Les auteurs dessinaient un continent où la croissance urbaine se concentrerait autour de cinq axes : la vallée du Nil en Egypte, la côte ouest-africaine avec le golfe de Guinée, la région de Kano dans le nord du Nigeria, Addis-Abeba et sa périphérie en Ethiopie et la rive septentrionale du lac Victoria. Dans ce dernier cas, écrivaient-ils, « il existe une forte probabilité pour que l’espace compris entre Kampala en Ouganda et Kisumu au Kenya se transforme en une unique conurbation ». Une future ville qui s’étirerait sur 300 km, en somme.

Construction de nouveaux quartiers en banlieue du Caire, en Egypte, en 2016. Crédits : AMR DALSH/REUTERS
Cette course anarchique à l’espace est d’autant plus inquiétante que l’Afrique est particulièrement exposée aux conséquences du changement climatique. Parmi les dix pays les plus vulnérables au réchauffement, sept sont africains : la Centrafrique, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Nigeria, la Sierra Leone, le Tchad, le Soudan.
La destruction des littoraux, la déforestation, l’artificialisation des sols accroissent les conséquences des inondations auxquelles sont exposées plus que d’autres ces villes tropicales. Les îlots de chaleur urbains s’annoncent comme un problème grandissant. Plus de 900 000 personnes par an pourraient mourir en raison de ce stress thermique d’ici à 2080, selon l’OCDE.

Des projets « clé en main »
« Rien n’est encore écrit, les Africains ont le choix. Ils peuvent continuer de consommer leurs espaces naturels ou choisir de construire des villes durables, même si jusqu’à présent la réflexion reste faible. L’innovation passe par l’importation d’idées venues d’ailleurs et par la reproduction de modèles incarnant une forme de réussite », rappelle Jérôme Chenal, architecte et urbaniste. Sur ce plan, Dubaï reste la référence.
Certains voient cependant dans le fait que l’Afrique ait été le seul continent à proposer une contribution unique au nouvel agenda urbain des Nations unies en 2016 le signe qu’elle a enfin pris conscience des enjeux de son urbanisation. La nomination de Mpho Parks Tau, l’ancien maire de Johannesburg, à la tête des Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU), une organisation qui regroupe des villes et des associations locales de 136 pays, témoignerait aussi de ce changement.

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Villes nouvelles, écocités, villes intelligentes, technopoles poussent en périphérie des vieilles capitales pour apporter une réponse « clé en main » aux maux des villes actuelles. Elles sont à la fois le moyen de satisfaire les aspirations des nouvelles élites urbaines et une façon de se projeter dans l’avenir.
Elles sont parfois financées par l’État, comme Kilamba, construite par des sociétés chinoises à 30 km au sud de Luanda, ou comme Centenary City, dans la banlieue d’Abuja. Développé par le groupe privé émirati Eagle Hills sous forme de partenariat public-privé, ce projet, d’un coût de 18 milliards de dollars (environ 15,5 milliards d’euros) sur dix ans, promet une ville verte de 137 000 résidents et de 500 000 emplois.

« Smart cities » contre bidonvilles
Au Kenya, la construction de la cité technologique de Konza doit devenir la vitrine d’une Silicon Savannah où s’invente l’économie numérique africaine. Au Maroc, neuf villes durables sont programmées. D’autres projets plus modestes sont purement privés : Appolonia, au Ghana, mêle centres d’affaires et habitat pavillonnaire en garantissant « une oasis urbaine » avec des infrastructures de « classe mondiale ».
Mais ces projets sont loin d’être à l’échelle de la vague humaine qui attend les villes africaines, et rares sont encore les gouvernements qui, à l’instar du Rwanda, essaient de penser leur développement urbain au niveau national. La ville nouvelle africaine est devenue un marché convoité, mais elle ne réglera pas les problèmes des villes actuelles.

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« Il existe un décalage entre les attentes immédiates des citoyens et le discours à la mode sur les smart cities. On cherche à faire venir Polytechnique quand souvent il n’y a même pas les toilettes », pointe Christophe Bachelet, du cabinet juridique DLA Piper, qui aide le Maroc à faire sortir de terre l’écocité de Zenata, entre Rabat et Casablanca. Smart cities contre bidonvilles ? Les villes africaines naviguent désormais entre cette double réalité.
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Par Laurence Caramel

06 août 2017
Source : http://www.lemonde.fr/afrique/

Africa Developpement AfriqueLe XXIe siècle sera africain... ou ne sera pas, pour paraphraser la fameuse prophétie sur le fait religieux attribuée à André Malraux. La formule ne relève pas seulement de la réthorique. Nombre d'économistes, études à l'appui assurent que la croissance de l'Afrique constituera bientôt le moteur le plus puissant du développement mondial. Et le groupe CFAO, dont la présence sur le continent remonte à 1887, entend plus que jamais en être. A la fin du XIXe siècle, l'ex-Compagnie française de l'Afrique occidentale s'inscrivait dans le mouvement de ce qu'il faut bien appeler « l'économie coloniale ».

eSwatini AfricaLe roi du Swaziland, dernier monarque absolu d'Afrique, a annoncé que son pays changeait de nom pour s'appeler «eSwatini», une décision rendue publique jeudi à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de ce petit État d'Afrique australe.

«Je voudrais annoncer que le Swaziland va reprendre son nom d'origine», a déclaré le roi Mswati III à Manzini (centre), la deuxième ville du pays.

«À leur indépendance, tous les pays africains ont repris leur ancien nom, celui d'avant la colonisation», a-t-il dit devant un stade bondé.

«Le Swaziland est le seul pays à avoir conservé son nom de l'époque coloniale. Donc à partir de maintenant, le pays s'appellera officiellement le royaume d'eSwatini», a-t-il ajouté.

ESwatini signifie «le pays des Swazis», en langue swati. Le nom Swaziland est un mélange des langues swati et anglaise.

Ancien protectorat britannique, ce petit pays montagneux, enclavé entre l'Afrique du Sud et le Mozambique, a accédé à l'indépendance en 1968.

Pendant l'ère coloniale, des pays africains ont changé de nom. Mais une fois l'indépendance acquise, ils se sont parfois rebaptisés. Le Congo belge est devenu Zaïre avant de prendre le nom de République démocratique du Congo, la Rhodésie du Sud s'appelle le Zimbabwe, la Côte d'Or a été rebaptisée Ghana. La Haute Volta a été rebaptisée Burkina Faso,..

Au pouvoir depuis 1986, le roi Mswati III est régulièrement épinglé par la communauté internationale et les ONG pour son train de vie dispendieux malgré la grande pauvreté de sa population, ainsi que pour ses violations répétées des droits de l'Homme.

19 avril 2019
Source : http://www.tvanouvelles.ca/

Union Africaine : Champions de l’Union AfricaineAfin d’assurer la mise en œuvre des initiatives clés de l’Union Africaine et des projets phares de l’Agenda 2063, la Conférence sélectionne des chefs d’États et de gouvernement comme champions pour faire connaître ces initiatives au niveau continental et international et obtenir le soutien nécessaire pour garantir leur mise en œuvre par tous les États membres.

La Conférence de l’UA a nommé des chefs d’États et de gouvernement pour défendre les domaines suivants :

  • Réforme institutionnelle de l’Union africaine, Paul Kagame, président du Rwanda
  • Suivi de la mise en œuvre de l’Agenda 2063, Alassane Dramana Ouattara, président de la Côte d’Ivoire
  • Zone de libre-échange continentale, Mahamadou Issoufou, président du Niger
  • Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), Faure Essozimna Gnassinbé, président du Togo
  • Questions de genre et de développement en Afrique, Nana Akufo-Addo, président du Ghana
  • Abolition du mariage des enfants en Afrique, Edgar Chagwa Lungu, président de la Zambie
  • Mise en œuvre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), Abiy Ahmed, premier ministre de l’Éthiopie
  • Changement climatique, Ali Bongo Ondimba, président du Gabon
  • Intégration politique du continent, Yoweri Kaguta Museveni, président de l’Ouganda
  • Leader et président du Comité de haut niveau sur la Libye, Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo
  • Sécurité maritime, sécurité et développement en Afrique, Faure Essozimna Gnassingbé, président du Togo
  • Nutrition, Roi Letsie III, Roi du Lesotho
  • Migration, Mohammed VI, Roi du Maroc
  • Réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, Julius Maada Bio, président de la Sierra Leone
  • Coopération entre l’Union africaine et les Nations Unies, Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud.

Onep

Union africaine : le processus de mise en place de la Zone de libre-échange continentale bientôt lancé Présentée comme un mécanisme qui devrait permettre d'accentuer les échanges entre les pays africains et renforcer l'intégration, la Zone de libre-échange continentale sera peut-être lancée lors du sommet extraordinaire de l'Union africaine qui se tient depuis ce samedi 17 mars 2018 dans la capitale rwandaise, Kigali.

Rassemblés à l'occasion d'un sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA), les chefs d'États africains devraient signer un accord qui lancera le processurs de création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). L'acte a été déjà prévu à l'ordre du jour du sommet et devrait intervenir le 21 mars prochain, après la réunion du Conseil des représentants permanents (CRP).

Selon le ministre rwandais du commerce, Vincent Munyeshyaka, il s'agit d'une étape indispensable pour l'entrée en vigueur de cette ZLEC. A ce titre, a précisé le vice-président de la commission de l'UA, Quartey Kwesi, cette rencontre extraordinaire possède « un fort symbolisme politique » avec une Afrique qui prend en main ses propres affaires. « La voix de l'Afrique doit résonner avec la mise en œuvre efficace de projets de dimension continentale qui contribuent au développement du continent, notamment par la consolidation de son intégration et de son unité », a laissé entendre le responsable qui représentait le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat.

Union Africaine Mugabé montre la voieLe Président du Zimbabwe ne cesse de nous surprendre. Agréablement !... La dernière en date remonte au 3 juillet à Addis Abeba lors du sommet 29ème sommet de l’UA. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un discours musclé contre l’Occident et ses dirigeants ; ce n’est non plus une critique sévère contre ses pairs africains ‘’incapables’’ de se libérer de la tutelle occidentale et de la domination coloniale. Non, Mugabe a offert un million de dollars à la Fondation de l’UA ! Et au regard du tableau sombre dressé par les institutions financières internationales et avec lequel on a l’habitude de matraquer l’opinion continentale à travers les médias internationaux, beaucoup d’Africains se demandent comment le ‘’Vieux’’ (au sens africain du terme) a pu mobiliser une telle somme ? Là aussi, la méthode est inédite. Mugabe a vendu, ses boeufs (300 têtes au total) pour rassembler la somme qu’il a remis à l’UA.

Union africaine / Ethiopie : un sommet sur la corruption et les migrationsLe 30e sommet de l’Union africaine a débuté le 22 janvier et a réuni de nombreux chefs d’États du continent. Au centre de leurs préoccupations, la corruption et les politiques de migration.

Le siège de l’union africaine se situe dans la capitale de l’Ethiopie à Addis-Abeba, qui abrite 55 drapeaux des pays membres. Les 28 et 29 janvier, les délégués se sont réunis pour aborder les grandes thématiques concernant l’avenir du continent et des bons fonctionnements de ses institutions.

Depuis le 22 jusqu’au 23 janvier, les comités de représentants de permanents, composés des ambassadeurs des 55 pays, s’est rassemblé pour trier les affaires en cours. Ensuite, du 24 au 25 janvier, le conseil exécutif composé des ministres des Affaires étrangères des différents pays, a pris les devants pour finaliser les dossiers les plus importants. Parmi eux, celui des réformes institutionnelles et financières de l’UA piloté par le chef d’Etat rwandais Paul Kagame.

Ce dernier devient président de l’Union Africaine dans le cadre de la présidence tournante de l’institution continentale. Le passage de pouvoir entre le nouveau président élu de l’UA et le président actuel, Alpha condé, président de la Guinée, est un moment très marquant pour ce 30e sommet.

Les grands dossiers qui ont été sélctionnés par les chefs d’Etat sont au nombre de cinq. Ces deniers concernent, non seulement aux réformes qui sont en cours mais ces dossiers abordent aussi la luttes contre la corruption, la paix et la sécurité dans le continent, la libre circulation des personnes et la mise en place d’une zone de libre-échange continentale.

Les trois grands dossiers à traiter en urgence

Tout d’abord, la corruption qui reste un problème majeur car c’est ses effets sont dévastateurs pour le développement de l’économie africaine. Selon une étude, 50 milliards de dollars sont jetés par la fenêtre chaque année. On parle de « petite corruption » et de « grande corruption » dont l’ampleur a des conséquences pour « la cohésion de sociale et déstabilisateur pour l’ordre politique » d’après les dites de Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’UA.

Lors du Nouvel an 2018, ce dernier, dans le discours qu’il avait prononcé, avait abordé ce sujet de lutte contre la corruption « un chemin durable vers la transformation de l’Afrique ». Cette thématique sera lancée par les chefs d’Etats, lors du sommet. Un point sur le progrès de cette lutte contre la corruption lancée depuis 2003 devra être fait. Il y aura aussi une réflexion sur les nouveaux outils à créer pour mieux lutter contre cette corruption.

Ensuite, les chefs d’Etats aborderont trois rapports sur la paix et la sécurité. En République centrafricaine et au Soudan du Sud le processus de la paix doit être soutenu car les tensions se sont aggravées depuis l’année dernière.

Puis, il y aussi le côté économique. Les chefs d’Etats veulent créer une zoner de libre-échange et favoriser la libération du ciel africain. Ces deux dossiers sont portés par le président nigérien Mahamadou Issoufou et le président de la commission Moussa Faki Mahamat. Ces deux projets sont nécessaire pour une meilleure compétitivité africaine sur deux secteurs clés de l’économie : les transports et les échanges.

20 janvier 2018
Source : http://www.afrik.com/

IAu moment où les lampions de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine illuminent notre capitale, Niamey, l’occasion s’y prête pour jeter un regard historique sur le chemin de l’édification de l’unité africaine, une œuvre d’une grande dignité portée, d’abord par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), puis depuis 2002 par l’Union Africaine (UA).

Remontons d’abord à la source jusqu’aux racines profondes de la naissance de l’Organisation de l’Unité africaine. Après les indépendances, des dirigeants africains mus par le souci de sauver les meubles, après la balkanisation du continent en plusieurs Etats, ont décidé de resserrer les rangs des populations africaines en les mobilisant autour de l’idéal du panafricanisme. Pour conduire ce combat, il y avait déjà des noms, et des grandes figures !En plus des précurseurs de la diaspora de la trempe de Marcus Garvey, en Afrique même, on citera, entre autres, des grands pionniers comme Dr Kwame Nkrumah du Ghana, Jomo Kenyatta du Kenya et Nnamdi Azikwé du Nigeria. Incontestablement, Nkrumah demeure l'artisan du Panafricanisme. C’est lui qui organisa les 6ème et 7ème conférences panafricaines, en 1953 à Kumasi et en 1958 à Accra. Cette rencontre d’Accra constitue également la première conférence des Etats indépendants d'Afrique. En plus de revendiquer l'indépendance immédiate de l'Afrique, Kwame Nkrumah a saisi cette opportunité pour prôner la formation d'une identité supranationale : « les Etats-Unis d'Afrique qui permettrait, au continent de devenir l'une des plus grandes forces du monde ».

Au commencement, les pionniers du panafricanisme

Et c’est en toute logique qu’en mars 1963, il participera activement à la rédaction de la charte de l'Organisation de l'Unité Africaine, qui est le fruit de l’aspiration vers l’idéal d’unité prôné par les Pères de l’indépendance. Cette aspiration trouvera la voie de son aboutissement lorsque, du 22 au 25 mai 1963, 30 pays africains participaient à Addis Abéba, la capitale éthiopienne, à la conférence constitutive de l’OUA qui marque l’avènement de la première organisation panafricaine. Une Charte en définit les objectifs, principes et institutions.

Urgent / Mali: Ibrahim Boubacar Keita remporte l’élection présidentielle avec 67,17 % des voixAu Mali, le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta («IBK») remporte le second tour de la présidentielle avec 67,17% des voix. Son opposant Soumaïla Cissé obtient 32,83% des suffrages. Le taux de participation est de 34,54 %. L'annonce des résultats du second tour du 12 août a eu lieu ce matin à 9h30 heure locale. Cinq ans après son accession au pouvoir, IBK est donc réélu pour un second mandat.

16 août 2018
Source : http://www.rfi.fr/afrique/

Le marché de Katako regorge chaque année, en cette période de saison des pluies, divers produits saisonniers. Dans la gamme de produits en vente, le visiteur n’y manque pas de voir la patate douce, un produit saisonnier qui est d’ailleurs cultivé au Niger aussi bien en période de pluie qu’en culture de contre saison. D’où la disponibilité de ce produit sur les différents marchés de la Capitale pendant toute l’année. Ce qui explique d’ailleurs la relative stabilité du prix du sac d’environ 120 kg de la patate douce qui tourne autour de 26.000 FCFA.

Au Niger, la zone de production par excellence de la patate douce reste et demeure le département de Balleyara.

Ce sont plusieurs camions qui ravitaillent, au quotidien, le marché de Katako en patate douce. L’une des particularités de marché, c’est qu’il est un véritable centre commercial de tout et de rien. Le marché de Katako répugne la spécialisation dont requiert aujourd’hui le domaine du commerce. Ces derniers temps, une grande partie dudit marché est occupée par les vendeurs de patate douce en provenance de Balleyara, une zone de forte production de ce tubercule.

Assis devant un tas de patate douce et quelques sacs derrière lui, M. Adamou Hamadou est un revendeur de la patate douce depuis belle lurette. «Les producteurs nigériens produisent certes la patate douce, mais elle ne suffit pas pour couvrir la demande. Nous sommes

obligés de nous rabattre sur le Nigéria pour pouvoir répondre à la demande. La patate douce de notre pays est de qualité. Nous faisons des tas de 500 F CFA et de 1000 F CFA parce que la patate douce est chère depuis Balleyara où, nous partons nous approvisionner. Les frais de transport des marchandises ont augmenté avec la hausse du prix du gasoil. Je vends en détail et en gros pour avoir un peu de bénéfice», explique M. Adamou Hamadou.

Comme tout autre commerce, celui de la patate douce comporte tout un chapelet de problèmes. Mis à part la difficulté liée au transport, il y a le mauvais état des routes reliant les villages de production au chef-lieu du département, sans oublier l’insécurité.

Pour Mounkaila, un vendeur ambulant de patate douce qui vient chaque fois s’approvisionner au marché de Katako, l’activité est rentable. Il achète le sac de la patate à 28.000 FCFA pour la rendre en détail à travers des emballages de 200f, 250f, 500f, etc. «J’exerce cette activité génératrice de revenus chaque année. Je me lance dans la vente de chaque produit saisonnier qui arrive au marché de Katako. L’essentiel pour moi, c’est de ne pas quémander la pitance quotidienne auprès de quelqu’un. Dieu merci, j’arrive à nourrir ma famille grâce à cette activité et éventuellement faire des petites économies pour envoyer au village’’, a dit M. Mounkaila.

Haoua Atta Maikassa (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

De la date où le gaz a commencé à être revendu à un prix illégal aux nigériens à aujourd’hui, il est important de rappeler que ce sont des milliards qui ont profité aux auteurs de la situation. Et en dépit de toutes les interpellations que nous avions eu à faire en la matière, le consommateur du gaz continue d’être escroqué au vu et au su de l’Autorité régulatrice de la question. Alors, est-elle incapable de jouer son rôle ?

En dépit du gaz que produit localement le Niger et de la présence l’ARSE, qui est garante de la protection des consommateurs d’énergie au Niger notamment ceux du gaz, les consommateurs continuent à être dupés. Malgré toutes ces sorties médiatiques faites par l’autorité de régulation, afin justement de jouer son rôle, on a l’impression que la présence de cette autorité équivaut à son absence ; justement parce qu’elle n’arrive pas à protéger les consommateurs pour qui elle fut créée. En effet, jusqu’à preuve de contraire et en dépit de toutes les sonnettes d’alarmes lancées par ladite autorité, le gaz continue d’être vendu à un prix illégal sur le marché. Pire, les prix du même produit varient d’un revendeur à un autre. Quel laxisme de la part de nos autorités ! Partant de cette situation, certains citoyens avertis se demandent pourquoi est-ce que l’ARSE n’arrive à s’imposer. Aussi, pourquoi les revendeurs s’entêtent dans leur pratique illégale. En tout cas, il y a anguille sous roche car, les raisons pour lesquelles ils ne s’inquiètent guère existent bel et bien mais malheureusement, sont méconnues par la plupart des nigériens. Mais très bientôt les masques tomberont car, les nigériens en ont marre de se faire duper chaque fois par la complicité des uns et des autres qu’on croirait être les défenseurs premiers. Or, la réalité est tout autre !

Amadou. I

Le moringa est un produit forestier non ligneux très prisé par la population nigérienne en général et celle de la capitale Niamey en particulier. La commercialisation de ces feuilles vertes se développe de plus en plus dans les grandes villes de Niger. Dans la capitale, la demande de cette denrée est tout aussi importante en raison de la fréquence des cérémonies de réjouissance (mariages, baptêmes, foyandis) au cours desquelles les habitants de Niamey en consomment beaucoup.

La commercialisation des feuilles du moringa connait ces dernières années avec le spectre des crises alimentaires, un essor sans précédent au Niger. La production du moringa s’est accrue au regard des revenus qu’il génère aux producteurs. La forte demande du moringa sur les différents marchés de la capitale induit de facto une hausse substantielle du prix. En effet, le moringa communément appelé windu bundu en zarma et zogala ou el makka en haoussa est produit le long du fleuve Niger dans les zones comme Torodi ; Namari ; Balleyara ; Doutchi etc. Bref, il est cultivé dans toutes les zones du Niger où les retenues d’eau sont soit semi permanente ou permanentes.

C’est dire que le moringa est un produit qui ne se cultive que lorsque les conditions d’une maitrise de l’eau sont réunies. La production de celui-ci est fonction du facteur eau. Tout comme les autres produits agricoles, la production du moringa est souvent freinée par les attaques des ennemis de cultures. Pour le cas précis du moringa, c’est surtout les insectes qui constituent l’obstacle principal de la germination jusqu’au développement de la plante. Ce qui justifie d’ailleurs de façon épisodique la flambée du prix du moringa sur les marchés de la ville de Niamey.

Assis devant ses sacs pleins et même gonflés de feuilles vertes de moringa au marché Dolé de Niamey, M. Almou Oumarou est en attente des clients éventuels. Tôt le matin, ce marché s’anime et affiche une ambiance exceptionnelle. Les marchands du moringa et les clients échangent jusqu’à conclure le marché. D’après Almou Oumarou, le grand sac se vend à 15.000 FCFA et le petit sac à 2.000 FCFA. Il explique cette hausse du prix du moringa par les attaques des insectes et surtout les coûts du transport du lieu de production à Niamey. Ce qui fait que le prix du moringa n’est pas stable.

Hadjia Oumou Issaka, une commerçante confirme. «Le prix du moringa est en baisse pendant le mois d’août où les pluies sont régulières. Cette forte pluviométrie accélère le développement des plantes et l’abondance des feuilles. En cette période, le petit sac se vend à 750 FCFA, celui de 50 kg à 3000 FCFA. Quelques mois après, les prix montent en flèche», dit-elle.

Selon une femme qui vend les feuilles cuites de moringa, il faut se réveiller tôt le matin, précisément avant la levée du soleil pour aller au marché Dolé, si l’on veut se procurer, ces précieuses feuilles vertes. Ce marché constitue l’épicentre de la vente du moringa dans la ville de Niamey.

Indatou Harouna (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

Au départ, on avait pris le phénomène à la légère mais, il semble être un des plus grands problèmes dont nous souffrons : l’autosuffisance alimentaire. Il aurait fallu l’avènement de cette situation de crise que nous traversons actuellement pour s’en rendre compte. Le riz, une denrée alimentaire très prisée par le nigérien devient de jour en jour un sérieux calvaire pour la population. Causes : son accessibilité qui s’avère difficile pour ne pas dire son indisponibilité ; et malheureusement l’ingratitude de ces commerçants véreux envers la population et même le CNSP. Récemment, nous nous étions posé la question de savoir si ces commerçants n’était-il pas complices du régime déchu et ce, avec raison. Car, aujourd’hui nous en avons la preuve au vu des manouvres orchestrées par ces derniers pour déstabiliser la transition conduite par le CNSP. Rien qu’avant-hier, c’est avec amertume que nous apprenons la course infinie à la recherche du riz par nos commerçants dans les localités ou cette denrée serait à portée de main ; tel Say et Téra. Ne serait-ce qu’hier, un militaire venu de Téra nous a confié à l RINI de Niamey qu’il a quitté la localité première pour simplement s’approvisionner en riz. Paradoxale est la situation et même très amère lorsqu’on sait le Burkina et Téra sont côte à côte. Tout cela prouverait à suffisance que ces commerçants véreux s’activent comme ils peuvent pour non seulement acheter le riz afin de le cacher. Car en agissant ainsi, on nous fait croire qu’il est indisponible d’où sa cherté. Or il n’en n’est pas question, ce sont justes des astuces fallacieuses auxquelles le CNSP se doit de faire face en agissant de la façon la plus ferme possible. Car, le peuple en souffre de l’incongruité desdits commerçants et leurs complices. Et ils visent à travers cette posture l’échec du CNSP. Nous y reviendrons…

Amadou. I

L’écrivaine nigérienne, Mme Aminata Bâ, a présenté le 20 juillet dernier au public son deuxième ouvrage intitulé «L’histoire de la Micro-Finance au Niger ». Ce livre s’articule autour de 4 chapitres et un chapelet de suggestions pour un meilleur développement de la micro finance au Niger.

A travers cet ouvrage, Aminata Bâ, économiste de formation ayant cumulé plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la micro-finance, l’économie, etc. retrace minutieusement l’histoire de la Micro-Finance au Niger. « Le livre retrace l’histoire de la naissance de la micro Finance à nos jours. Il retrace une trentaine d’années d’expérience professionnelle dans le domaine de la micro finance », a-t-elle expliqué lors de la présentation de son œuvre.

Etaient présents à la cérémonie de présentation, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, le Haut-Commissaire à l’Initiative, 3N M. Ali Bety, le Manager Général du Cabinet Leader d’Afrique et plusieurs acteurs du secteur de la Micro-Finance, de l’économie, etc. 

Lors de la cérémonie de présentation, les officiels ont salué les efforts de Mme Aminata Bâ qui a bien voulu partager sa large expérience du secteur de la micro finance. « Ce livre servira je n’en doute point de référence pour la bonne compréhension de la configuration du paysage de la micro finance dans notre pays », a déclaré M. Ahmat Jidoud.  

Ainsi Aminata Bâ notifie qu’elle a été inspirée pour écrire ce livre par le célèbre adage de feu Amadou Hampâté Bâ qui disait : « En Afrique quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». En ce sens que la personne part avec toutes ses connaissances.

Selon l’auteur, la micro finance est un outil de lutte contre la pauvreté. Dans nos pays,   il y a beaucoup de gens pauvres. Pour aider les populations à sortir de la précarité Aminata Ba a préféré mettre ses idées sur le papier pour montrer comment développer les initiatives locales, faciliter le financement des AGR, etc. « Si j’ai quelque chose à partager, dit-elle, c’est bien cette expérience afin de préparer la génération actuelle et future à capitaliser les acquis et faire mieux », a-t-elle affirmé. 

Par ailleurs, Aminata Bâ a rappelé que la Micro-Finance au Niger est née de l’expérience des différents projets qui ont intervenu pour financer des activités génératrices de revenus et l’agriculture dans les zones rurales. Plusieurs projets et bailleurs de fonds venaient avec leur approche.

Au cours d’une étude sur le système de crédit, Aminata Bâ précise qu’elle a inventorié trois types d’approches à savoir celle qui consiste à donner le crédit et le partenaire se retire, le crédit suivi d’un engagement d’épargne afin de garantir un capital pour continuer même après le retrait ou la fin des projets ; l’épargne crédit avec le caractère de durabilité. « Compte tenu de l’importance des transactions, tant au Niger que dans la sous-région, les autorités monétaires se dit bon : puis qu’on mobilise de l’épargne publique, il faut qu’on fasse attention et regarder de près. C’est ainsi que les

différentes lois, cadres réglementaires, etc. ont été créés. La Micro Finance a évolué en fonction du contexte du terrain. Ce qui fait que nous sommes passés de micro crédit à la finance inclusive qui intègre dans son dispositif les transferts d’argent, les assurances, la digitalisation, etc. c’est comme ça que le secteur de la micro finance a évolué » a expliqué Aminata Bâ.

A noter que ce livre est vendu à 10000 FCFA au siège du Cabinet Leader d’Afrique sis au quartier Recasement. 

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 

Du lundi 31 octobre au mercredi 02 novembre 2022, le Directeur Régional des Infrastructures de la zone Afrique de l’ouest et du centre de la Banque mondiale, M. Franz Drees-Gross, a effectué une série de visites au niveau de plusieurs réalisations et projets, financés avec l’appui de l’Institution Internationale.  Il était accompagné du Représentant Résident de la Banque mondiale au Niger, M. Han Fraeters et d’une forte délégation. L’Objectif de ces déplacements est de constater l’état d’avancement de plusieurs projets et réalisations dans divers domaines dont celui de l’énergie, du transport et du numérique.

Le 31 octobre dernier, c’est successivement la Cité de l’Innovation de Sadoré, abritant le Projet Village Intelligent (PVI), mis en œuvre par l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), pour le compte de l’initiative Niger 2.0 et la Centrale électrique de Gorou Banda ainsi que les sites de construction des centrales incluses dans les projets BEST, Dorsale Nord du Wapp et Scaling Solar, qui ont été visités par la délégation de la Banque mondiale.

À Sadoré (46 Kms de Niamey), la forte délégation a été accueillie par les responsables de la Cité de l’Innovation et le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), M. Ibrahim Guimba Saidou. Sur ce site, qui est le creuset du numérique au Niger, les membres de la délégation ont visité des ateliers, des salles de cours, de formations et ont suivis des démonstrations de fabrication d’objets en 3D. Des drônes de fabrication locale leurs ont également été présentés, le tout suivi d’explications ayant suscité des questions et de suggestions de la part des visiteurs. Ainsi, ces derniers ont eu des informations sur le PVI, ses réalisations, ses défis et ses perspectives, le tout sous l’égide du Programme Niger 2.0, impulsé par les plus hautes autorités du Niger, avec l’appui de la Banque Mondiale. S’en est suivie une visite complète des installations de la Cité, qui a permis à M. Franz Drees-Gross de s’imprégner du travail remarquable abattu sur ce site dans le domaine numérique et du digital, dans divers domaines d’importance capitale pour le Niger, la sécurité, la santé, l’éducation, l’inclusion financière etc… Pour M. Drees-Gross, la Cité de l’Innovation contribuera fortement à la réalisation de nombreux projets notamment dans les secteurs sociaux, qu’ont à cœur les plus hautes autorités nigériennes. « Le Projet Village Intelligent est un gros projet. Vous savez aujourd’hui, tout commence avec l’accès au service numérique et digital. Nous savons tous, qu’en Afrique, surtout ici au Niger, il y a beaucoup de villages qui n’ont pas encore l’accès aux services haut débit », a déclaré le Directeur Régional des infrastructures de la zone Afrique de l’ouest et du centre de la Banque Mondiale. En effet, une fois les villages connectés, ‘‘les services de l’éducation, les services médicaux pourraient être appuyés à distance’’, a-t-il estimé. « Au Niger, il y a très peu de médecins, de ce fait, dans les endroits où il n’y a pas de médecins, d’infirmières, on pourrait alors faire une assistance virtuelle », a-t-il précisé. M. Franz Drees-Gross, a ajouté que l’objectif du gouvernement du Niger, appuyé par la Banque mondiale, ‘‘c’est d’assurer la connexion haut débit à 2.175 villages du pays, et déjà un premier groupe sera réalisé d’ici janvier 2023 et qui concernera 250 villages’’, a-t-il annoncé.

« Nous savons qu’au Niger, la volonté politique y est, les financements sont disponibles et les partenaires mobilisés », a souligné M. Franz Drees-Gross

Par la suite la délégation de la Banque mondiale, s’est rendue sur le site abritant la Centrale électrique de Gorou Banda, à une dizaine de kms de Niamey. Accueillie par le Directeur Général de la Nigelec, M. Halid Alhassane et plusieurs de ses collaborateurs, la délégation a reçu des explications de la part des techniciens et des responsables administratifs, sur l’état d’avancement des projets en cours de réalisation, les enjeux, les défis et les perspectives de ladite centrale mais aussi des autres projets dans le secteur énergétique, dans lesquels la Banque mondiale soutient le Niger comme, l’Agence Nationale d’Energie Solaire (ANERSOL) et l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu Rural (ANPER). Deux (2) agences qui ont notamment pour mission de concevoir, de mettre en œuvre et de suivre les programmes et les réalisations liés à l’accès à l’énergie solaires et le développement de l’Electrification rurale sur toute l’étendue du territoire national. Missions qui cadrent parfaitement avec le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, notamment dans le sous volet électrification rurale, comme pôle de transformation du monde rural et accès à l’énergie pour tous les citoyens nigériens.

Après la visite de la Centrale, toujours à Gorou Banda, les sites de construction des centrales entrant dans le cadre des projets BEST, Dorsale Nord du Wapp et Scaling Solar, juxtaposés à la centrale, ont reçu la visite du Directeur Régional des infrastructures de la zone Afrique de l’ouest et du centre de la Banque Mondiale et sa délégation. Là aussi des explications sur les enjeux, les défis et les opportunités de ces projets ont été déclinés à la délégation.

A l’issue de cette visite il a été noté de nombreux investissements de la Banque mondiale dans le domaine de l’Energie, et la qualité du partenariat entre cette Institution financière et le Niger, qui ont permis de consentir d’énormes réalisations pour promouvoir l’accès à l’électricité au Niger. Selon le Directeur de la Nigelec, M. Halid Alhassane le Groupe de la Banque mondiale est un de leurs principaux bailleurs de fonds. « C’est d’ailleurs et de loin le bailleur de fonds qui intervient le plus dans le secteur de l’énergie. Nous avons présentement en cours deux projets avec la Banque mondiale qui sont essentiellement centrés sur l’accès à l’électricité. Avec les deux projets, nous avons une prévision minimale d’à-peu-près 140.000 nouveaux clients à brancher grâce aux investissements financés par cette institution. Nous avons beaucoup de projets, notamment le Projet d’Accès aux Services Electriques Solaires au Niger (NESAP), qui a bénéficié d’un premier financement et d’un deuxième financement pour à peu près 130 millions de dollars. En dehors de ça, nous avons le projet ‘‘HASKE’’ qui est un projet intégrateur qui nous permet à la fois de développer le réseau de distribution et le réseau de transport et également de faire des hybridations de centrale, de développer l’accès, de faire l’électrification rurale pour 317 millions de dollars », a précisé M. Alhassane. Financé par la Banque Mondiale à hauteur de près de 200 milliards de Francs CFA, ce projet a pour but d’accroître l’accès à des services énergétiques modernes au Niger. Ce projet sera mis en œuvre par le Ministère de l’Energie, la NIGELEC, l’ONERSOL et l’ANPER, sous les composantes suivantes : l’accès aux services énergétiques modernes pour les ménages, les institutions publiques et les entreprises au Niger, des solutions hors réseau et de cuisson propre. Au terme de ce projet, ce sont 500 localités rurales et 79 villes qui vont être électrifiées. Ce qui permettra de contribuer à l’augmentation du taux d’accès à l’énergie à 60% à l’horizon 2030. En plus de ces deux projets, ‘‘nous avons un projet régional, également d’extension d’électrification rurale pour 105 millions de dollars et je dirai que c’est un projet de type relation directe avec la Banque mondiale qui finance directement les investissements à l’intérieur d’un pays. Aussi, nous avons le projet de la dorsale Nord qui est toujours financé par la Banque mondiale dont d’ailleurs la moitié du financement est un don et qui va nous permettre de nous interconnecter avec le Nigeria, le Bénin, le Togo, et le Burkina Faso. Il faut noter qu’en plus des projets financés par la Banque mondiale, nous avons aussi également une assistance à travers la Société Financière Internationale (SFI) pour développer un projet de centrale solaire photovoltaïque sur le site de Gourou Banda pour à peu près 60 Mégawatts».

Le Groupe de la Banque mondiale est l’un des principaux partenaires au développement du Niger. Le  volume et  la qualité du portefeuille actif des projets et programmes du Gouvernement, soutenus par la Banque Mondiale témoignent  de l’importance de cet engagement du groupe à travers ses principales institutions notamment l’IDA ou la SFI. Ce portefeuille est actuellement de trente-quatre (34) projets pour un montant cumulé d’engagement de 4,04 milliards de dollars US, soit plus de 2.328 milliards de FCFA que soutient la Banque Mondiale dans le pays.  Ce montant se répartit en 2,73 milliards de dollars US pour le financement de 21 projets nationaux et 1,31 milliards de dollars US alloués à 13 projets régionaux. Les engagements de la Banque mondiale au Niger sont principalement destinés au financement des opérations dans des secteurs prioritaires notamment le développement rural, le développement du capital humain, l’énergie, la communication, la gouvernance et les transports.

Par Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada et son homologue de l’Urbanisme et du Logement, M.  Maizoumbou Laoual Amadou sont arrivés à Tahoua hier matin, où ils ont procédé à la réception du nouveau marché central moderne de la ville. C’était un moment très attendu, depuis l’inauguration du complexe commercial, le 19 février 2019, par l’ancien Président Issoufou Mahamadou. En réceptionnant les clefs du joyau des mains du maître d’ouvrage avant de les remettre au ministre du commerce qui les a rendu à son tour au gouverneur de la région, le ministre de l’Urbanisme a souligné que, les travaux ont été réalisés dans les règles de l’art, à la grande satisfaction de tous. C’était notamment en présence du président du Conseil Régional, celui du Conseil de Ville, des députés de la région, des chefs coutumiers et des commerçants de la ville fortement mobilisés autour de leurs représentants.

Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada et celui de l’Urbanisme, du logement et de l’assainissement, M. Maizoumbou Laoual Amadou sont arrivés à Tahoua hier matin, où ils ont procédé à la réception du nouveau marché central moderne de la ville.

En réceptionnant les clefs du joyau des mains du maitre d’ouvrage, avant de les remettre au ministre du Commerce qui les a rendus à son tour au gouverneur de la région, le ministre de l’Urbanisme a souligné que les travaux ont été réalisés dans les règles de l’art, à la grande satisfaction de tous.

Cette cérémonie a été suivie d’une visite guidée du chef-d’œuvre qu’est ce nouveau marché moderne de la ville de Tahoua. En effet, construit sur fonds propres de l’Etat pour un coût global d’environ 20 milliards de FCFA pour remplacer l’ancien marché qui datait des années 1940 et qui ne répondait plus aux normes d’une ville en plein développement, le nouveau complexe commercial est composé de 1.317 boutiques, un hangar central de 2000 m², une mosquée de 190 places, un bloc administratif de 12 bureaux, trois (3) blocs sanitaires, mais aussi 2800 ml de caniveaux, un canal fermé de 359 ml, 24584 m² de pavage, un parking de stationnement de 224 places, etc.

Pour les commerçants de la ville, cette étape de réception de l’infrastructure est en effet une véritable lueur d’espoir qui mène sans nul doute vers son occupation et sa mise en service. D’ores et déjà, au sortir de la cérémonie, la délégation ministérielle a rencontré les intéressés pour l’installation du comité devant assurer la répartition des boutiques. Ledit comité est présidé par le gouverneur de la région, M. Moussa Issa, lequel est secondé respectivement par le président du Conseil Régional et celui du Conseil de Ville de Tahoua. Le Directeur régional du commerce sera quant à lui l’un des rapporteurs de l’organe. Le comité est créé par arrêté N°0054/MC/SG/DGC/DCI/LCVC du 15 juillet 2022 modifiant et complétant l’arrêté N°001/MC//PSP/SG/CAB du 2 mars 2021, portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité Technique chargé d’appuyer l’Administration dans la gestion du Marché Central de Tahoua. Il a pour missions principales de rendre fonctionnel le marché de Tahoua, de répertorier toutes les boutiques par catégories et les places disponibles à mettre à la disposition des éventuels locataires ; de fixer un prix de location raisonnable qui tient compte des charges du fonctionnement du marché et d’attribuer les boutiques aux commerçants-locataires.

Le défi d’une gestion adéquate du marché

Cette infrastructure, témoigne le processus de transformation et des progrès enregistrés par le Niger dans le cadre des programmes de rénovation des grandes villes. Cependant, prévient le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada lors de l’installation du Comité technique qui appuiera la gestion du Marché Central de Tahoua, « pour pérenniser et viabiliser ces joyaux, l’Etat du Niger doit se donner tous les moyens adéquats pour adapter des conditions de gestion optimum à même de favoriser la croissance à travers les richesses générées par les échanges commerciaux. Pour rendre opérationnel et profitable pour tous les acteurs, il est nécessaire d’assurer une gestion adéquate de nos marchés», a-t-il déclaré. En ce sens, le ministre Alkache a annoncé une relecture des textes existants devant proposer, dans les prochains jours, au Gouvernement des reformes qui rendront la gestion des marchés plus efficaces et plus conforme à l’objectif de développement et de la modernisation du commerce.

Le ministre du Commerce s’est réjoui de l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed, et celui de SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du Gouvernement, pour la promotion et la modernisation du secteur du commerce. Cet engagement, souligne-t-il, s’est traduit par la poursuite du programme de la renaissance acte III qui constitue le document d’orientation générale du Gouvernement et qui se concrétise par l’accompagnement prévu dans l’article 5 du décret instituant le cadre du dialogue public-privé; la création du Haut Conseil à l’Investissement du Niger ; l’organisation des rencontres suite auxquelles le Président de la République a instruit l’adoption de certaines mesures dans la Loi des Finances 2023. Le ministre Alkache Alhada a, entre autres, cité l’exonération des droits de douane qui a permis l’adoption des mesures visant à l’importation des camions de transport des marchandises et des voyageurs, les exonérations dans le secteur industriel afin d’encourager la création et la mise en place des unités industrielles.

 Ismaël Chékaré,ONEP Tahoua
Source : http://lesahel.org/

Evaluer l’état d’avancement des projets financés par la Banque Mondiale

En mission de travail au Niger, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel Clara Ana De Sousa a effectué hier mardi 1er février 2022 une visite sur le site de relogement des sinistrés des inondations dit ‘’Cité des Enseignants Chercheurs’’ et au niveau de la digue de protection de Lamordé. Au cours de cette sortie, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel et la délégation qui l’accompagne ont eu des entretiens avec les populations relogées sur le site. Les échanges ont porté sur les conditions de vie de sinistrés, le processus de leur relogement, etc.

 Pour permettre à la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel de s’enquérir et évaluer l’état d’avancement des projets financés par la Banque mondiale, plusieurs acteurs concernés par la gestion des questions liées aux inondations ont effectué le déplacement avec elle. Il s’agit notamment du ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes M. Laouan Magagi, le gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka, le représentant de la ville de Niamey, le coordonnateur du PGRC/DU, M. Yabila Mamane, les responsables de la protection civile, les délégués des comités de gestion du site de relogement, etc.

Malgré la fraicheur, les populations sinistrées qui résident sur le dit site se sont fortement mobilisées, très tôt le matin, pour accueillir les hôtes. Ainsi, le coordonnateur du PGRC/DU M. Yabila Mamane a brièvement présenté le site. Après cette présentation la délégation a visité quelques infrastructures d'accès aux services de base, notamment l’école, la case de santé, des minis AEP mises en place, etc.

Aussi, des habitants du site qui gardent toujours des mauvais souvenirs de la saison pluvieuse passée ont soumis des doléances aux autorités particulièrement celles de la Banque mondiale. Parmi ces doléances, il y a l’accélération et le renforcement des mesures sociales sur le site, telle que la construction des classes, des salles des soins et la permanence du personnel de santé, l’aménagement des voies d'accès au site, l’électrification du site, le renforcement de la sécurité, etc.

A l’issue de cette visite, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel Clara Ana De Sousa s’est réjouie des actions de soutien de son institution aux profits de la population. «Je suis vraiment satisfaite. C’est un premier pas, mais je suis aussi consciente qu’il faut travailler pour passer de la réponse à l’émergence des solutions pérennes. Cette fois ci, j’ai eu l’opportunité de visiter un projet soutenu par la Banque mondiale. C’est une opportunité de vérifier avec mes yeux les progrès faits par le projet et écouter les questions et les problèmes des populations pour les présenter à la Banque et au Gouvernement. C’est un projet que nous avons avec d’autres partenaires, le Gouvernement en est le principal. Il faut continuer à travailler parce qu’il y a beaucoup d’autres choses à faire. Il y a beaucoup de défis et d’autres projets sur lesquels il faut travailler afin de s’assurer que les conditions de vie des populations soient meilleures. On va travailler pour trouver des solutions pérennes aux inondations», a estimé Clara Ana De Sousa.

Selon une note conceptuelle élaborée pour cette visite, l’on dénombre près de 936 ménages du Camp Gamou et 32 du site de l’hippodrome. Déjà des actions ont été menées au profits des populations dont 968 abris fournis et installés, 968 kits NFI distribués, l’installation de 3 postes d'eau autonome (PEA), 10 salles de classes, et blocs de latrines collectives, 935 latrines familiales en cours, un centre de soins, 40 lampadaires solaires. Il ya aussi un plan d'aménagement en cours d'élaboration par le PGRC/DU pour appuyer les relogés de Niamey et Maradi. En termes de perspectives immédiates, il faut noter, avec la même source, la plantation de 5.000 plants (ombrages et nutritionnels) à raison de 5 plants par ménage; le renforcement de 2 postes d'eau autonomes (PEA) pour les zones éloignées, 8 bacs à ordure.

Les partenaires présents sur le site sont la CEDEAO via ONG GADED qui a réalisé 50 latrines familiales, 50 murs de clôture de parcelles pour les groupes les plus vulnérables (personnes âgées). L’ONG Qatar Charity à travers la construction en cours de 3 mosquées et 2 Mini AEP, détaille la note conceptuelle.

La Digue de protection de Lamordé a constitué la deuxième étape de cette visite. A ce niveau, les officiels ont échangé avec les populations riveraines sur les enjeux autour des digues réhabilitées et leurs attentes. «La digue de Lamordé fait partie de la liste des 9 digues réhabilitées par le projet avec l'ONAHA au cours de la période. Cette digue est un ouvrage qui permet de sécuriser la Ville et les aménagements hydro agricoles de Niamey contre les inondations qui peuvent survenir des crues du fleuve Niger et des eaux de ruissellement sur une longueur de 5.906 ml. Avec la crue exceptionnelle du fleuve en 2020, elle a été endommagée par endroits et a provoqué des inondations au niveau des quartiers riverains.

Dans le cadre de la mise en œuvre du MRI, il a été réalisé le colmatage des brèches, le rattrapage des points bas, le rehaussement de la digue par endroit de 80 cm sur 6 km environ, la remise en état et la réparation des clapets sur la digue, l'aménagement des pistes d'accès à la digue, la mise en place et la formation des comités de gestion des plaintes, précise la même source.

Abdoul-Aziz Ibrahim(Onep)

02 février 2022
Source : http://www.lesahel.org/

 Des échanges avec les différentes parties pour la relance des activités du monde des affaires.

Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a effectué, le week-end dernier, une mission de travail de 48 H à Zinder où il a rencontré les opérateurs économiques de la place et effectué des visites au niveau des services relevant de son département ministériel.

Au cours de la rencontre avec les opérateurs économiques de Zinder, le ministre du Commerce a déclaré que son déplacement s’inscrit dans le cadre de la relance des activités du monde des affaires en vue d’offrir les voies et moyens au secteur privé d’être le principal acteur dans la création de la valeur ajoutée et d’emplois car, ajoute-t-il, ‘’en dépit du contexte international affecté par la COVID 19, car l’espoir est permis. ‘’

Le deuxième sujet évoqué par le ministre se rapporte à la gestion du Grand marché Dolé avec l’ouverture d’un  capital qui se chiffre à un milliard de franc CFA. Le ministre Alkache Alhada a expliqué qu’il avait été retenu, qu’en plus de l’Etat que les Villes prennent une part dans les actions de la société de gestion du marché. Après Maradi et Tahoua, la Ville de Zinder accepte de souscrire à  ce capital.

Après cette annonce, les opérateurs économiques ont exposé leurs attentes et proposé des solutions au ministre du Commerce pour lever des entraves à l’émergence d’un secteur privé dynamique et créateur de richesse. En réponse, M. Alkache Alhada a salué la qualité des interventions des opérateurs économiques pour aller de l’avant.

La délégation ministérielle s’est ensuite rendue à l’OPVN où elle a relevé la disponibilité du stock qui est de 12.000 T sur une prévision de 19.500 T pour faire face au déficit céréalier enregistré lors de la dernière campagne agricole.

A la Direction régionale du Commerce, le ministre a visité le magasin où sont stockés des produits périmés avant de féliciter les cadres pour les efforts quotidiens qu’ils déploient malgré les conditions de travail souvent difficiles. La dernière visite a conduit le ministre du Commerce au Grand marché Dolé de Zinder qui a ouvert ses portes en Novembre 2018 avec 2152 boutiques dons 1850 opérationnelles. Sur place, M. Alhada a échangé avec les commerçants et les responsables de la Société en charge de l’exploitation et de la gestion de cette unité marchande indispensable pour l’économie de la région.

Le ministre du Commerce a effectué ces différentes visites et rencontres en compagnie du Gouverneur de la région, M. Laouali Amadou Madougou et du président du Conseil Régional de Zinder.

Sido YacoubaANP-ONEP/Zinder

26 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le président de la Banque Mondiale a poursuivi hier, les activités entrant dans le cadre de sa visite de travail de 48 heures au Niger. Dans la matinée, M. David Malpass, accompagné du ministre d’Etat, ministre de l’énergie et des énergies renouvelables et celui du Plan, s’est rendu au Complexe électrique de Gorou Banda et à l’Ecole Normale d’instituteurs de Niamey.

Au complexe de Gorou Banda, les deux (2) délégations se sont entretenues à huit-clos avec les responsables de la Société nigérienne d’électricité (Nigelec) avant de se rendre sur le toit d’un bâtiment du site avec une vue imprenable sur l’ensemble de ce domaine. Devant des maquettes installées à cet effet, le directeur général de la Nigelec a expliqué à la délégation de la Banque Mondiale le fonctionnement du site ainsi que son importance dans l’approvisionnement en énergie électrique au Niger. Il a également décrit les différents projets réalisés et ceux en cours de réalisation et qui concourent à l’amélioration de la production de l’énergie électrique, sa distribution dans le réseau et l’extension de ce dernier.

A l’arrivée de la délégation à l’école normale d’instituteurs de Niamey, M. Malpass et le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, ont été accueillis par le ministre de la formation professionnelle et le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, en présence du gouverneur de la région de Niamey. Après  la visite de quelques classes d’élèves et d’élèves instituteurs, la délégation et les principaux responsables de l’éducation se sont retirés dans une salle de réunion pour s’entretenir sur plusieurs questions d’intérêt commun.

Le Président de la Banque Mondiale, M. David Malpass, a déclaré, à la fin de la visite que le Niger a besoin de beaucoup plus d’électricité, de même que l’accès des ménages à cette énergie doit être renforcé.
« Nous avons discuté des différentes sources d’énergie et aussi de l’importance d’achever les travaux de construction du barrage hydroélectrique et de le mettre en service. Nous avons aussi discuté de la difficulté de cuisiner avec le bois de chauffe qui prend beaucoup de temps pour être collecté par les femmes et les filles et qui est aussi néfaste pour l’environnement, ainsi que d’autres alternatives », a-t-il poursuivi.

Sur un autre plan, le président de la Banque Mondiale a indiqué que l’éducation est importante pour le Niger et pour les enfants. Il a révélé avoir discuté, avec les responsables de l’éducation, de son importance, notamment pour les filles qui doivent être maintenues à l’école. « C’est cela, a-t-il dit, l’un des projets les plus importants pour le Niger ». Les discussions ont aussi porté sur la construction de nouvelles écoles, avec un focus sur la construction d’écoles secondaires.

Par Souleymane Yahaya(onep)

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Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale pendant l’intersession, les députés membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale ont effectué, le lundi 9 août 2021, des visites à la Direction Générale des Impôts (DGI) et à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP). Ces visites conduites par le président de ladite commission, M. Issaka Assoumane ont pour objet d’aller constater les conditions de travail des agents des régies financières qui s’investissent dans la mobilisation des ressources.

La commission des finances traite les lois des finances et les propose à la plénière. C’est pourquoi de par la Constitution, elle a l’obligation d’aller constater l’exécution de la politique publique. Elle a le devoir de voir certains investissements faits par l’Etat du moment où le bras armé de l’Etat est constitué par les régies financières. Ainsi, la première étape de la visite a concerné la Direction Générale des Impôts (DGI). Dans cet établissement, les membres de la commission ont eu des échanges fructueux et enrichissants avec le Directeur Général, M. Mahamane Mal Ousmane et ses proches collaborateurs. Les discussions ont largement porté sur les nouvelles réformes entreprises par la régie financière.

Dans l’après-midi, les membres de la commission se sont rendus dans les locaux de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) où ils ont tenu une rencontre avec M. Issa Djibo et ses collaborateurs. Ils ont discuté au sujet de la situation du reversement de redevance des 15% des ressources minières aux collectivités locales.

 

Après les deux visites, le président de la commission des finances et du budget a déclaré qu’ils ont été satisfaits de ce qui se dégage du constat sur le terrain. Selon le député Issaka Assoumane, au niveau de la Direction Générale des Impôts, les membres de la commission ont discuté avec les responsables du problème récurrent des (TVA) non reversées par les opérateurs économiques. «Ils nous ont donné des chiffres édifiants. Par exemple en 2018, sur plus de mille milliards de chiffres d’affaires réalisés à peine trois cent millions de TVA avaient été reversés», a-t-il déclaré.

En effet, devrait-il continuer, lorsque les dispositions de factures électroniques ont été adoptées et mises en application en 2020, d’octobre à la date actuelle, sur une vingtaine de milliards de chiffres d’affaires, la Direction Générale des Impôts a recouvré un peu plus d’un milliard de francs CFA. «C’est une action qu’il faut encourager afin de permettre à l’Etat de disposer des moyens de sa politique», a-t-il dit.

Au Niveau la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, les parlementaires ont évoqué le problème des collectivités territoriales qui attendent toujours le reversement de ressources recommandées par l’Etat. «Il était dit qu’on doit rétrocéder aux collectivités 15% de ressources minières. Nous sommes venus pour savoir s’il y a eu ce reversement ou pas. Mais, nous avons constaté qu’il y a beaucoup de retard. Par exemple, en fin 2017, il y avait des arriérés de 17 milliards qui ne sont pas encore payés, mais le trésor est à pieds d’œuvre pour les régler», a-t-il rassuré.

Toutefois, le président de la commission regrette qu’au niveau de ces collectivités, il y a un problème de ressources humaines. Pour lui, le trésor devait procéder comme avant au recrutement spécial des agents formés en six mois à l’ENAM.

Seini Seydou Zakaria(onep)

11 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Directeur général des Douanes, le Colonel Harouna Abdallah, qu’accompagnent plusieurs directeurs nationaux est arrivé le dimanche 13 mars dernier, à Zinder où il a effectué une visite de travail. Il a été accueilli par le Directeur régional des Douanes, le colonel Mohamed Abdourahmane entouré de plusieurs responsables de FDS. Quelques instants après la cérémonie d’accueil, le DG des Douanes a rencontré le Gouverneur de la région de Zinder avant de se rendre dans les départements de Matamèye et Magaria. Sur place le DGD a eu des séances de travail avec les responsables des unités douanières dans le cadre de la mobilisation des ressources financières.

Lors de l’entretien avec le Gouverneur de Zinder, le Directeur général des douanes a fait part à ce dernier que l’Administration douanière est à la recherche de solutions pour contribuer à la création d’un environnement commercial stable au Niger. «Pour réussir, a-t-il dit, la Direction générale aura besoin du soutien des autorités régionales».

A Dan Barto, Tinkim et Magaria, le Colonel Abdallah Harouna s’est intéressé au fonctionnement et à la gestion des magasins relais avant d’avoir des échanges avec les agents des douanes dans l’optique d’asseoir une franche et sincère collaboration pour contribuer efficacement à la mobilisation des recettes et renflouer les caisses de l’Etat dont les prévisions se chiffrent à plusieurs milliards de Franc CFA. Il s’est réjoui de la bonne tenue du registre des tonnages destinés au transit - réexportation.

Le Directeur général des Douanes qu’accompagnent les Directeurs centraux a rendu une visite de courtoisie au Chef de Canton de Magaria Daoura, l’honorable Ibrahim Harouna.

De retour à Zinder, le Colonel Abdallah Harouna a rencontré les opérateurs économiques avec en toile de fond la relation partenariale entre les agents des douanes pour créer les conditions d’une collaboration efficace dans la droite ligne de promouvoir la prospérité économique du pays.

Dans une brève déclaration à la presse, le Directeur Régional des Douanes a déclaré que la mission que conduit le Directeur Général des Douanes vise à porter un message fort qui est d’actualité, celui de la répression de la fraude, le partenariat entre les Douanes nigériennes et les opérateurs économiques de Zinder. «La fraude aux frontières perturbe les dispositifs de collecte des recettes et entraine des pertes énormes au Trésor publics» a-t-il ajouté. L’ambition de la Direction Générale des Douanes n’est pas de diminuer d’intensité à ce phénomène mais plutôt de mettre fin à celui-ci. 

«C’est une mission de sensibilisation, de formation, d’encadrement et d’accompagnement des unités douanières qu’entreprend le Directeur Général des Douanes à l’intérieur du pays», a fait remarquer le Colonel Mohamed Abderrahmane.

ANP-ONEP/Zinder

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et la ministre déléguée au Budget, ont effectué hier matin, une série de visites au niveau de plusieurs unités douanières à Niamey. Cette visite vise un triple objectif : s’enquérir des conditions de travail des services de la douane ; encourager les agents de la douane dans leur noble mission à la fois de mobilisation des  ressources, mais aussi de la lutte contre les différentes fraudes (le trafic illicite des hydrocarbures et les stupéfiants) et enfin donner des orientations par rapport aux attentes relatives à la mobilisation des ressources financières.  

Cette visite marathon a conduit successivement le ministre des Finances et sa délégation au Bureau spécial moyen de transport à SONILOGA ; à la Brigade nationale d’intervention ; au Bureau spécial des exonérations; aux Bureaux des douanes Aéroport ; Niamey route ; route Torodi et à la Brigade d’intervention et de recherche. Au Bureau spécial moyen de transport implanté à SONILOGA, la délégation ministérielle a reçu étape par étape des explications par rapport à la chaine de services offerts par la douane au Guichet Unique Automobile du Niger. C’est ainsi que le ministre a visité le bureau des opérations ; celui de saisie des données des véhicules ; le bureau de la déclaration etc. Ici, les procédures douanières ne dépassent guère 30 à 40 mn. Ainsi, les services des assurances ; le département des immatriculations comprenant le service post immatriculation et archives ; le service commercial et administratif ont été aussi visités par le ministre des Finances.

A la Brigade nationale d’intervention, un exposé détaillé du fonctionnement de cette structure dont le rôle primordial est de faire en sorte que les marchandises soient canalisées vers les unités des douanes, a été fait aux ministres. Il ressort de cet exposé que ce service est confronté à un problème d’effectif pour mener à bien la mission qui lui a été assignée en l’occurrence les opérations de saisie des véhicules et motos non immatriculés et les produits prohibés. La délégation ministérielle s’est intéressée aussi au Bureau spécial des exonérations dont la mission principale est de gérer les marchandises exonérées conformément à la loi et les règlements en vigueur. Du Bureau des douanes de l’aéroport en passant par ceux de Niamey Route ; Route Torodi et la Brigade d’intervention et de recherche, le ministre des Finances et sa délégation ont reçu d’amples explications sur le travail que mènent les agents de la douane au quotidien, ainsi que les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

A l’issue de ce périple, le ministre des Finances M. Ahmat Jidoud a précisé que la douane n’a pas seulement vocation à mobiliser les ressources pour l’Etat. Elle a aussi comme vocation de contribuer à lutter contre toutes les fraudes qui peuvent avoir une nature criminelle notamment le trafic des armes et de la drogue ainsi que d’autres engins utilisés dans le cadre des entreprises terroristes. En outre l’importance des Bureaux des douanes n’est plus à démontrer au regard de leur pourcentage extrêmement élevé dans les recettes de l’Etat. ‘’ L’ensemble de tous les Bureaux des douanes de Niamey représentent 60 % de nos recettes.  Par conséquent, cette visite à toute son importance dans la mesure où elle nous permet de constater de visu dans quelle condition les recettes sont mobilisées ; quels sont les besoins nécessaires à l’amélioration des performances et quels sont les mécanismes par lesquels nous pouvons davantage créer les conditions matérielles des missions que nous avons assignées à la douane ? Ainsi, au titre du premier semestre 2021, nous avions des objectifs, d’un point de vue mobilisation du cash de 120 milliards de FCFA.  Et le dernier chiffre que nous disposons en termes de résultats de réalisation s’élève à 104 milliards de FCFA ; ce qui porte le taux de performance à 87%. Naturellement, les performances sont liées au volume traité des marchandises. Mais lorsqu’on regarde cette performance, on se rend compte qu’elle est importante par rapport aux années antérieures. Toutefois, nous devons retenir que notre pays continue toujours de sentir l’impact économique lié à la pandémie du coronavirus mêmes si d’un point de vue sanitaire cet impact reste faible’’, a relevé le ministre Jidoud  avant de souligner que des dispositions doivent être prises pour que le niveau de performance soit amélioré. S’agissant des doléances formulées par les différents services visités, le ministre a promis des réponses adéquates afin que la mission dédiée aux services des douanes soit accomplie avec efficacité et efficience.  Par ailleurs, le ministre a donné des instructions pour que la culture de la performance soit structurelle.  D’ores et déjà, la douane a initié des contrats de performance aux vérificateurs qui occupent une place centrale dans la chaine de dédouanement. A la lumière des premiers résultats disponibles par rapport au contrat de performance, on peut dire qu’il y a des points positifs, mais aussi des insuffisances qu’il va falloir corriger au niveau de chaque Bureau. ‘’Les contrats de performance doivent être étendus au niveau des responsables des Bureaux. Certes, les chefs des Bureaux ont un contrat implicite de performance.  Ces contrats doivent être signés de manière formelle en incluant d’autres indicateurs qui contribuent à l’amélioration de la mobilisation des ressources et à la lutte contre la fraude’’, a expliqué le ministre des Finances. M. Ahmat Jidoud a attiré l’attention de la douane en ce qui concerne la question des exonérations notamment son périmètre et les modalités de suivi de ce régime dérogatoire. Le but étant de faire en sorte que les exonérations soient utilisées conformément aux fins pour lesquelles elles ont été attribuées.  Elles ont un caractère incitatif et non pour créer une concurrence déloyale à nos entreprises. L’objectif du gouvernement est de préserver le tissu économique et en même temps sécuriser les recettes de l’Etat, a conclu le ministre des Finances.

Par Hassane Daouda

16 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, M. Gado Sabo Moctar a effectué, hier matin, une série de visites au niveau du marché de dolé, celui des céréales à Katako, deux établissements de commerce import-export et deux unités industrielles implantées à Niamey. Le ministre en charge du Commerce a effectué cette sortie pour s’assurer de la disponibilité des marchandises et prévenir les ruptures de stocks, s’informer sur les prix des denrées de première nécessité ou grande consommation utilisées durant le mois de ramadan. Ce fut  aussi l’occasion pour lui d’exhorter les opérateurs économiques à maintenir un niveau de prix raisonnable afin d’éviter la flambée injustifiée comme le recommande la religion. Il s’agit aussi d’appeler les associations de défense des droits des consommateurs à davantage collaborer avec les autorités afin de lutter contre les spéculations observées lors de la période du jeune.

Le ministre et sa délégation se sont d’abord rendus au marché ‘’Dolé’’, à Katako, ensuite aux établissements Houdou Younoussa et Dan Takoussa, et dans deux unités industrielles que sont Niger Lait SA et Oriba.

Au marché de dolé, le ministre et sa délégation ont échangé avec les vendeurs de la pomme de terre, les vendeurs des légumes (notamment la tomate et l’oignon), les bouchers, les vendeurs de poisson, de volaille et d’épices. Selon les explications des vendeurs, le kilo de la pomme de terre est vendu à 400 FCFA pour les détaillants et de 300FCFA à 325FCFA pour les grossistes, le seau de la tomate est vendu à 2000FCFA et le carton à 6000FCFA, la Tia d’oignon  est vendue entre 500 et 600FCFA et le prix du sac de 50kg varie entre 12000FCFA et 13000FCFA. S’agissant de la viande rouge, le kilo de la viande de bœuf avec os est vendu à 2200FCFA et le kilo sans os à 2750FCFA. Cette baisse du prix, a expliqué un boucher, est justifiée par la disponibilité du bétail par rapport à l’année dernière où il n’y avait pas une forte disponibilité  à cause de la Covid 19. Les prix du Kilo de poisson varient entre 2000 et 3500FCFA en fonction de la variété du poisson. S’agissant de la volaille, la pintade est vendue entre 3250 et 3500CFA et le poulet entre 2500 et 3000FCFA en fonction de la taille.

Au marché de Katako, le président de ce marché Elhadji  Abdou Hassane a fourni des explications au ministre concernant le prix des céréales. Selon lui, le sac de mil local est vendu à 25000FCFA et celui du mil importé à 23000FCFA, le sac de sorgho est vendu à 20000 FCFA et celui de maïs 21500FCFA. Il a par ailleurs rassuré le ministre de la disponibilité de ces produits sur l’ensemble du Pays.

Au niveau des établissements Houdou Younoussa et Dan Takoussa le ministre s’est informé sur le prix du sucre, sur  sa disponibilité et sur les produits tels que les pâtes alimentaires, les conserves et les dattes. Le prix du carton de sucre blanc est à 25000FCFA et le carton du sucre roux entre 23000 et 23500FCFA.

Au niveau des deux unités industrielles à savoir Niger Lait Sa et ORIBA, le ministre a été rassuré sur de la disponibilité et la stabilité des prix de leurs produits.

Faisant la synthèse de ce déplacement, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes a indiqué qu’il a été instruit par le Président de la République pour s’enquérir des conditions du démarrage du ramadan. «Nous avons souhaité visiter les acteurs du commerce de la ville de Niamey, les grands importateurs pour savoir quelles sont les dispositions prises pour assurer une stabilité des prix, et éviter  une inflation», a précisé M. Gado Sabo Moctar, qui se dit très satisfait de cette visite au niveau des grandes surfaces et des industries. Il s’est par ailleurs félicité de la disponibilité des acteurs à assurer la stabilité des prix des produits disponibles sur le marché. Selon le ministre, globalement tous les prix par rapport à l’année derrière sont restés stables voire inferieurs. «Les prix sont stables et nous souhaitons qu’ils le restent pendant tout le mois de ramadan» a dit le ministre M Gado Sabo Moctar.

S’agissant de la hausse des prix souvent remarquée chez les détaillants, le ministre a indiqué qu’avec la Chambre de Commerce, un comité de suivi est mis en place. Les dispositifs, a-t-il dit, vont permettre de maitriser et de suivre les inflations.  «Le ministère va travailler sur la chaine de valeur pour créer les conditions d’une maitrise de coût», a conclu le ministre en charge du Commerce.

 Aminatou Seydou Harouna

13 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En prélude au mois béni de Ramadan, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada accompagné d’une forte délégation a effectué, le vendredi 10 mars 2023 à Niamey, une visite au niveau du «marché Dolé», celui des céréales de Katako et des établissements de commerce import-export de la place. A travers cette visite, il s’agit pour le ministre en charge du Commerce de s’enquérir de la disponibilité des produits de 1ère nécessité les plus consommés pendant le mois du Ramadan mais aussi de s’assurer de la stabilité du prix desdits produits.

Très tôt le matin, le ministre du Commerce et sa délégation se sont d’abord rendus au marché Dolé, le ministre du Commerce et sa délégation ont échangé avec les vendeurs des légumes sur le  prix et la disponibilité des produits pour la période du jeûne. La délégation ministérielle s’est ensuite rendue au marché de céréales de Katako où elle a visité les différents magasins de stock de mil, de maïs et de sorgho. A ce niveau, le Président du Syndicat des commerçants de céréales, Elhadj Abdou Moussa a, dans ses explications relevé que le prix du sac de 100 kg de mil est vendu à 27.500 FCFA, le sac de sorgho est à 27.000 FCFA et celui de maïs à 22.000 F.

Au niveau, des établissements Oriba, Moussa Larabou, Dan Takoussa et Houdou Younoussa, le ministre du Commerce s’est informé sur entre autres ; le prix du sucre et celui des autres produits tels que les pates alimentaires. Ainsi, apprend-on sur place, le carton du sucre est vendu à 25.000f, le sac de 50 Kg est à 30.000F et le carton de pates alimentaires à 7000F. Au niveau des différents établissements commerciaux visités, les commerçants ont rassuré du maintien des prix et aussi de la disponibilité des produits sur l’ensemble du pays.

Au terme de son périple, le ministre du Commerce a précisé que l’objectif global de cette visite est de s’assurer de l’approvisionnement du pays en vivres et en produits alimentaires nécessaires pour la consommation de la population à l’occasion de la période du ramadan. «Je suis entièrement satisfait de ce que je viens de constater au niveau des marchés et je peux vous dire que la satisfaction est totale au niveau des différents marchés et des endroits où nous sommes allés. Les produits sont tous disponibles, qu’il s’agisse des céréales, des légumes, et autres produits alimentaires comme le sucre, les pâtes alimentaires qui, pendant la période de ramadan constitue les produits de grande consommation par la population», s’est-il réjoui. Aussi, M. Alkache Alhada a félicité les commerçants du Niger, les entrepreneurs, et les opérateurs économiques pour les efforts extraordinaires qu’ils déploient tous les jours pour assurer l’approvisionnement dans tout le pays. «Nous n’avons pas connu jusqu’à présent de rupture d’approvisionnement dans le pays et cela est dû aux efforts de ces opérateurs économiques», a-t-il expliqué.

Le ministre du Commerce a également salué le comportement des operateurs économiques qui, en matière de distribution ont eu l’ingéniosité d’assurer la distribution au niveau des particuliers en leur mettant à disposition la marchandise pour vendre. Après écoulement, ces derniers gardent les bénéfices et remboursent ce qu’ils ont pris au niveau des distributeurs. «C’est un mécanisme de solidarité au Niger qu’il faut saluer et c’est extrêmement important qu’au niveau des instances d’analyse de la Banque Mondiale qu’ils prennent cette dimension de la solidarité économique en compte pour leurs analyses», a-t-il indiqué. 

Par ailleurs, M. Alkache  Alhada a souligné que les différents opérateurs économiques rencontrés sur les différentes rubriques comme les céréales, les légumes et autres vivres ont tous pris engagement de soit baisser les prix ou bien de les maintenir au niveau où ils sont déjà. «Et sur ce point, je les remercie pour cet accompagnement qu’ils font au gouvernement, à l’Etat et à l’ensemble de la population nigérienne», a-t-il conclu.

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie M. Seydou Asman a effectué le samedi 30 septembre 2023, une série de visites inopinées au niveau des grands espaces et magasins des importateurs du Niger. Cette sortie du ministre en charge du Commerce vise à constater de visu, ce qui se passe sur le marché, notamment pour vérifier les informations qui circulent sur les réseaux sociaux concernant la hausse des prix afin de trouver des pistes de solutions. La délégation ministérielle a successivement visité la société Houdou Younoussa, la société Dan Takoussa, la société Issaka Idrissa Larabou, la société Oriba et enfin le marché céréalier de Katako. Au sortir de ce constat, il ressort la disponibilité d’un tonnage important de riz et une forte disponibilité de céréales.

L’établissement Houdou Younoussa, a constitué la première étape de cette visite où le ministre a échangé avec Moussa Houdou sur les stocks disponibles et les prix des denrées alimentaires. A ce niveau, il a été constaté dans les rayons de la société, un manque de marchandises notamment le riz qu’il a l’habitude de vendre à 12.500 FCFA, c’est-à-dire, celui qui était à la portée de tous les nigériens. Par contre, il dispose d’une certaine variété de riz dont le basmati qui bien avant l’avènement du CNSP, le sac se vendait à 17.000 FCFA voire 18.000 FCFA. Selon les explications, apportées par Moussa Houdou, une forte quantité du riz 5% est en cours d’acheminement au Niger.

La société Dan Takoussa elle aussi ne dispose pas du riz 5% vendu à 12.500 FCFA. Cependant, elle dispose d’environ 1.000 tonnes d’une autre variété de riz basmati vendu à 14.500 l’unité.

La suite de cette visite a conduit la délégation ministérielle à la société Issaka Idrissa Larabou. Dans ce magasin, il a été constaté une forte disponibilité de cette variété du riz vendu à 12.500 FCFA. A ce niveau, le ministre a attiré l’attention de la population à redoubler de patience. « Compte tenu du fait qu’il est le seul, qui en dispose, il est possible de constater une affluence de la clientèle. Il faut que les gens soient patients. C’est pour cela que, j’invite les uns et les autres à mettre beaucoup de patience et d’éviter de mettre trop de pression. Nous pensons qu’il a pris toutes les dispositions pour que les uns et les autres puissent s’en procure », a indiqué le ministre Seydou Asman.

Le dernier magasin visité par le ministre est la société Oriba. A ce niveau également, il a été soulevé le même problème notamment la non-disponibilité du riz 5% vendu à 12.500 FCFA et la disponibilité du riz basmati vendu à 17.000 FCFA le sac. Mais il a été notifié au ministre une disponibilité de 40.000 cartons de pâtes alimentaires.

… en suite l’Etablissement Dan Takoussa

Concernant le marché céréalier qui a constitué la dernière étape de cette visite, un constat rassurant se dégage. En effet, le mil, le maïs, le sorgho et les autres produits sollicités par les populations sont fortement disponibles et les prix en diminution du fait du début des récoltes.

Faisant la synthèse de ce déplacement, le ministre du Commerce et de l’Industrie a expliqué que de par l’engagement du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le Premier ministre, les aliments au-delà du riz, dont les Nigériens auront besoin seront mis à leur disposition dans les prochains jours. « Les Nigériens auront tous les produits dont ils aimeraient avoir. Des mesures sont en train d’être prises par le Ministère des Finances pour alléger les charges fiscales pour les opérateurs économiques sur les produits importés », a déclaré le ministre du Commerce.

Par rapport au point qui a été fait au niveau des grands importateurs, poursuit le ministre, il a été trouvé un important tonnage disponible de riz. « Pour ce qui est de la disponibilité du riz, certes la variété qui est la moins chère s’est raréfiée, mais nous pensons, que nous avons suffisamment de stock pouvant répondre aux besoins des Nigériens » a rassuré le ministre du Commerce. S’agissant de la hausse des prix souvent remarquée au niveau des détaillants, le ministre a déploré cette situation. « Le monde des détaillants est un monde difficilement contrôlable parce qu’ils sont assez nombreux et très malheureusement, c’est à leur niveau que la cherté des prix se dégage. Parce que chez les grossistes, les produits sont abordables, mais par contre chez les détaillants, c’est une autre situation », a expliqué le ministre Seydou Asman.

Fatiyatou Inoussa (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Au cours d’une mission de 72 heures qu’elle a effectuée à Agadez, la Représentante résidente de la Banque  Mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse, a visité six projets qui interviennent dans la région sur financement de l’institution. Il s’agit du PARISS, un projet d’irrigation, du PMAU, du Projet de Gestion des risque de Catastrophe et de Développement Urbain (PGRC-DU), du Projet de développement des compétences (PRODEC), du Projet d’accès à l’électricité, le Projet Filets Sociaux Adaptatifs (NELACEP), etc.

Le projet PARISS, dont un des sites a été visité à Toudou Oufana, a démarré ses activités en 2020 dans la région d'Agadez et intervient dans quatre communes à savoir : Ingall, Dabaga, Tchirozérine, et la Commune Urbaine d'Agadez. Il touche 3500 bénéficiaires et ses interventions portent sur l’Aménagement de petits périmètres irrigués, sur 1716 hectares; l’Appui à la production à travers la mise en place des intrants agricoles; la construction d'ouvrages de mobilisation des eaux et l’Appui-conseil agricole aux producteurs. Le PARIIS Niger, qui vise à augmenter les superficies irriguées, a récemment apporté une contribution 30 tonnes de semences certifiées de pomme de terre aux producteurs sinistrés, ce qui a permis  d’emblaver au moins une trentaine d’hectares au profit de 60 ménages agricoles.

Mme Joelle Dehasse a visité également un autre site de production agricole à Timiotappuité par le PGRC-DU, financé par son institution. Il s’agit d’un périmètre de 5 hectares exploité en majorité par des femmes. Les objectifs des ces sites de production cadrent bien avec les orientations du gouvernement en matière de développement de l'agriculture irriguée notamment l'initiative 3N, les Nigériens nourrissent les Nigériens. Ces projets agricoles permettront aux exploitants d’assurer la capitalisation des connaissances acquises et de garantir la durabilité de leurs activités.

Mme Joelle Dehasse a visité, mardi, le Lycée Professionnel de l’Hôtellerie et du Tourisme (LPHT) d’Agadez financé par la Banque Mondiale à travers le PRODEC pour un montant de 800 millions de FCFA, un centre de formation professionnelle de référence au niveau de la sous-région. La création du lycée permettra en outre de pallier aux insuffisances en personnels qualifiés, un souci majeurs des professionnels du tourisme et de l’hôtellerie. L’appui du PRODEC a permis au lycée d’accroitre son effectif et pour la première fois depuis sa création au chef de travaux d’être en contact direct avec les professionnels en plaçant les apprenants en stage dans leurs entreprises.

La Représentante de la Banque Mondiale au Niger qui a ensuite visité le site du village de Azzel où le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II  ‘’Wadata Talaka’’, via l’antenne région le d’Agadez, avec l’appui et le financement de la banque mondiale  a intervenu en 2020 à travers le cash transfert en réponse à la pandémie du Covid19 qui a affecté les activités socio-économiques de la population. Au total 15.975.000FCFA ont été injectés et permis aux bénéficiaires de démarrer normalement leu activités ce qui du coup a permis la relance des acticités de maraichages, d’élevage et de petits commerces.

Auparavant, la Représentante de la Banque Mondiale au Niger a visité dés son arrivée à Agadez le champ de captage de Afara  réalisé dans le cadre des travaux de renforcement et d’extension des systèmes d’alimentation en eau de la ville d’Agadez  sur financement de la Banque Mondiale à travers IDAPEAMU. La première phase  des travaux a consisté à la réalisation de neuf forages dont 3 au niveau du champ de captage de Kerbougou, et 6 au niveau de la zone d’Afara. Pour cette première phase, les 9 forages ont été réalisés.  Une deuxième phase avait démarré en mars 2019 avec la réalisation et la mise en service des 6 forages réalisés dans la zone d’Afara ; leur équipement électrique ; la construction d’une station de reprise à 37 kilomètres de la ville d’Agadez sur la route d’Arlit; etc.

Au terme de sa mission au cours de laquelle elle était accompagnée de ses collaborateurs et du Directeur du suivi des investissements au Ministère du Plan, la Représentante de la Banque mondiale au Niger a eu une rencontre avec les autorités régionales et coutumières, les acteurs de la société civile, les coordonnateurs des projets pour discuter des priorités pour la région d’Agadez. La rencontre a été l’occasion de comprendre la mission de Banque mondiale, des investissements, des procédures d’attribution des marchés, l’engagement des citoyens et réfléchir sur des questions aussi importantes que celles relatives à l’accès à l’énergie, l’eau, l’emploi des jeunes, etc.

« C’est un dialogue que la Banque mondiale va poursuivre », a indiqué Mme Joelle Dehasse. ‘’Nous sommes fiers de notre mission parce qu’on n’a pu voir  les investissements qui ont réalisé leurs objectifs et ceux qui peinent un peu atteindre leurs objectifs. La mission intervient dans le contexte de la préparation de  l’évaluation a  mi-parcours du programme de la Banque Mondiale  qui aurait du avoir lieu l’année dernière et qui a été suspendu en raison de la pandémie du  Covid-19.Il s’agira présent d’évaluer les activités de la banque de 2018 à nos jours.

« Ce sera l’occasion d’entendre les acteurs sur les activités de la Banque mondiale sur l’ensemble du territoire et les priorités en matière de développement pour le Niger  et voir comment la banque mondiale peut appuyer le pays sur ses priorités. La banque mondiale intervient à travers l’association internationale de développement IDA».

Au Niger, il y a trois axes prioritaires, selon Mme Joelle Dehasse : « le développement rural et les infrastructures, le développement du capital humain et la protection sociale, la gouvernance et l’appui au secteur privé dans des perspectives de création d’emploi. Nous avons trois thématiques transversales  que nous cherchons à valoriser dans tous nos investissements, c’est le genre pour voir les opportunités pour les filles et les femmes dans tous les différents secteurs, voire aussi comment les financements de la banque mondiale peuvent aider à régler les conflits  liés aux ressources naturelles, la pauvreté, le renforcement de la résilience des populations ».

Auparavant le Secrétaire général de la région d’Agadez, M. Attaher Adam, a souligné dans une brève intervention les défis auxquels la région est confronté :les effets néfastes la variabilité  climatique sur les secteurs de l’agriculture et de l’élevage principales activités des population, mais aussi la migration et ses répercussions sur les secteurs sociaux de base  en matière de santé d’éducation et l’hydraulique, le mauvais état des routes  qui affecte dangereusement l’économie de la région et la crise sanitaire de la Covid-19.

Il a enfin remercié la Banque Mondiale pour tous les appuis qu’elle ne cesse d’apporter aux populations à travers des projets de développement  qui œuvrent inlassablement pour relever les défis précités et a  souhaité  que d’autres projets sur financement de la banque mondiale au profit des populations de la région d’Agadez.

Par Abdoulaye Harouna, ANP-ONEP / Agadez

05 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

John Bolton Afrique Chine RussieLe conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton dévoile la stratégie de Donald Trump pour l'Afrique devant le cercle de réflexion Heritage Foundation à Washington, jeudi 13 décembre. - © NICHOLAS KAMMLes Etats-Unis veulent contrer les "comportements prédateurs" de Pékin et Moscou en Afrique, tout en promettant, dans la stratégie africaine de Donald Trump dévoilée jeudi, de mettre fin aux aides financières et aux missions de paix de l'ONU inefficaces.

Le conseiller présidentiel pour la sécurité nationale, John Bolton, a tenté d'adapter au continent africain le mot d'ordre "America First", ou "l'Amérique d'abord", qui guide la politique étrangère de l'administration républicaine.

S'il s'est targué d'exposer cette vision moins de deux ans après l'arrivée de l'homme d'affaires à la Maison Blanche, son gouvernement n'avait jusque-là pas manifesté un intérêt particulier pour l'Afrique – dont on n'a vraiment parlé à Washington que lorsque Donald Trump a qualifié certains Etats africains de "pays de merde" lors d'une réunion à huis clos.

La "nouvelle stratégie pour l'Afrique" se traduit par une méfiance confirmée à l'égard des institutions multilatérales, une promesse de parcimonie avec l'argent du contribuable américain, et une compétition aux airs de guerre froide avec les rivaux des Etats-Unis.

"Les grandes puissances concurrentes, à savoir la Chine et la Russie, étendent rapidement leur influence financière et politique à travers l'Afrique", a déclaré John Bolton dans un discours devant le cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation à Washington.

"Elles ciblent de manière délibérée et agressive leurs investissements dans la région pour accroître leurs avantages comparatifs sur les Etats-Unis", a-t-il déploré, dénonçant pêle-mêle "pots-de-vin", "accords opaques", recours chinois à la dette pour "tenir les Etats africains en otages" ou encore pillage russe des ressources naturelles.

Ymmy Finance Holding poursuit ses investissements sur le continent africain et vient d’inscrire le Niger sur sa liste avec un investissement de plus de trois milliards de dollars dans plusieurs projets industriels et d’infrastructures dans la capitale Niamey.

La société marocaine YMMY Finance Holding a annoncé qu’elle investira 3,3 milliards de dollars, soit 29,4 milliards de MAD dans des projets à Niamey, la capitale du Niger, a-t-on appris ce mardi 06 juillet 2021.

Cette annonce fait suite à la signature samedi d’un protocole d’accord entre le financier marocain et la ville de Niamey. « Il y a six projets qui seront réalisés sur 8 ans et la majorité relève d’un contrat de partenariat public-privé (PPP) d’un coût de 3,3 milliards de dollars« , a déclaréAhmed Lotfi, le président du groupe YMMY Finance Holding.


L’investissement portera sur le développement d’un complexe agro-alimentaire, d’un nouveau quartier urbain destiné à accueillir près de 40 000 habitants et un centre commercial de 1 000 hectares.

En investissant dans le complexe agroalimentaire, la holding financière marocaine financera l’industrie nigérienne de la viande par la construction d’un abattoir favorisant l’engraissement du bétail et en développant les infrastructures avicoles de la capitale.  « Le protocole d’accord signé entre les deux parties est l’aboutissement de deux ans de pourparlers avec le groupe marocain« , a déclaré le maire de Niamey, Oumarou Dogari.

Par ailleurs, les 3,3 milliards de dollars serviront à financer un projet de ville intelligente le long des rives du fleuve Niger, et viseront à doter la capitale d’environ 20 000 lampadaires.

09 juillet 2021
Source : https://industries.ma/ymmy-finance-holding-investira-33-milliards-au-niger/