Kassoum Moctar : le mal aimé des ministres
Au ministère de la jeunesse et des Sport trône un jeune ministre sans envergure et d’un niveau tout à fait discutable. Sa jeunesse, faut-il le dire et le reconnaitre, n’est pas en elle-même une tare, au contraire, l’on pouvait se réjouir que dans un pays où de vieux loups ont pris la politique en otage, l’on ne pouvait qu’être heureux, à voir des jeunes avancer sur les marches de la politique, pour réussir et montrer, parce que comme l’a enseigné La Fontaine dans ses fables, « la valeur n’atteint point le nombre des années » et que l’on ne pouvait continuer à cultiver ce mythe des « vieilles marmites qui feraient les bonnes sauces », marginalisant des compétences et anéantissant des intelligences auxquelles on refuse de donner la chance de s’affirmer, de s’exprimer et de faire valoir leur savoir-faire et leurs talents. On aurait donc aimé que le jeune ministre Kassoum, défende une jeunesse nigérienne qui, jusqu’ici, n’a eu de rôle que d’être instrumentalisée et d’être utilisée pour permettre aux « Loups » de préserver leurs positions et leur suprématie. Hélas, Kassoum Moctar ne convainc pas et pire, il ne donne qu’une image qui ne fait que peu de publicité à une jeunesse qui aspire légitimement à jouer aussi les grands rôles et à quitter les périphéries qu’on lui réserve pour être au coeur de l’action et de la décision dans un pays où les Aînés ont trahi. Au lieu d’apporter de la fraîcheur à l’action publique, rodé aux mêmes pratiques éhontées apprises sans doute à l’ombre des « Loups » avec lesquels il a évolué et fait ses premières armes en politique, l’homme de Ingantchi ne fait que perpétuer les mêmes tares proscrites par la jeunesse qui aspire à inventer une nouvelle société africaine plus responsable.
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L'injustice est la véritable incitation à la violence
Ces deux dernières semaines, la paranoïa du régime de Mahamadou Issoufou a atteint le pic avec ses multiples arrestations et autres intimidations de membres de la société civile et d'opposants politiques. Après Maikoul Zodi (libéré par le juge) et Baba Alpha de la Télévision Bonferey, encore en prison en compagnie de son vieux papa, c'est autour d'Abdouramane Insar, Ali Idrissa et Amadou Ali Djibo dit Max, d'être interpellés et poursuivis sous de fallacieux prétextes.
Abdouramane Insar : poursuivi pour " incitation à la violence «
Arrêté chez lui, le dimanche 14 mai 2014 aux environs de 2 heures du matin, suite à une publication sur Facebook, après l'interdiction de la marche de la société civile prévue le 10 mai 2017 et interdite, Insar est déféré à la prison civile d'Agadez. Il est poursuivi pour " incitation à la violence ". Le 11 mai, ce militant du Cadre d'action pour la démocratie et les droits de l'homme, résidant à Agadez, écrivait sur sa page Facebook : " s'il faut attendre leur autorisation, je pense que nous avons alors le devoir de renoncer au droit de marche que nous confère notre Constitution et allons droit à l'acceptation de cette pire dictature. On veut des omelettes ? Alors, cassons des oeufs, sortons tout simplement ". Abdouramane Insar est par ailleurs connu pour son activisme sur les réseaux sociaux relativement aux 200 milliards FCFA. L'on se rappelle cette sulfureuse et scandaleuse affaire de vente frauduleuse d'uranium où Hassoumi Massoudou, directeur de cabinet du président de la République, a ordonné le transfert de la somme de 200 milliards FCFA d'un compte ouvert à BNP Paribas au nom de la SOPAMIN vers un comte privé à Dubaï. Des journaux de la place en ont largement fait écho, au point où l'opposition politique s'en est saisie pour exiger la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire à l'Assemblée nationale. Les travaux de cette commission ont été carabinés par la majorité parlementaire et déposés à l'insu de l'opposition parlementaire qui s'est désolidarisée de cette mascarade. Sur ces fameux 200 milliards qui n'ont pas encore fini de parler d'eux aussi longtemps que la lumière ne sera pas faite dessus, Abdouramane Insar fait quotidiennement des publications sur les réseaux sociaux pour en réclamer le retour, à travers le slogan " Bring Back our 200 milliards.
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L’air du temps : Plus d’éclairage contre l’insécurité urbaine
Il est certes vrai que, ces dernières années, des efforts remarquables ont été faits dans le domaine de l’éclairage public au sein de la capitale à la faveur des réalisations du Programme Niamey Nyala, avec des nouveaux boulevards et autres places stratégiques équipés de lampadaires solaires et suffisamment éclairés. Mais, pour faire briller toutes les rues et ruelles de l’immense ville de Niamey, il faut une œuvre de longue haleine, voire tout un travail de Titan ; ce à quoi nous invitons avec véhémence les autorités en charge de la gestion des affaires de la cité. Car, aujourd’hui encore, vue d’un avion par un vol de nuit, Niamey n’a pas encore atteint ce taux de luminescence qui se dégage de certaines grandes villes d’Afrique.
Pour les usagers, en l’occurrence les piétions, une fois la nuit tombée, aller du Rond-point Justice jusqu’à la Place de la Concertation, en passant par la devanture de l’Hôtel de ville et la Place du Petit marché, est synonyme d’un véritable parcours du combattant. Raison ? Le risque d’insécurité qui plane du fait de l’obscurité pesante qui règne sur cet itinéraire ! Le même scenario se présente pour les piétons qui doivent emprunter, la nuit, toutes les autres voies allant du même Rond-point de la Justice vers toutes les destinations. Et dire que là, nous sommes en plein centre-ville de la capitale !... Que dire alors de la situation dans les autres coins et recoins de la Communauté Urbaine de Niamey ? Dans la plupart des quartiers, les lampadaires, même si elles existent, ne fonctionnent plus normalement, plongeant les rues dans une totale obscurité une fois la nuit tombée. Dans beaucoup d’autres quartiers, l’obscurité est quasiment totale.
Dans ce domaine, comme dans tant d’autres, l’on a toujours tendance à faire porter le chapeau des fautes ou manquements aux seules autorités municipales. Tomber de telles accusations faciles, c’est oublier le rôle et les devoirs qui incombent aux citoyens qui ont un grand rôle à jouer dans la vie de la cité. Ainsi, en matière d’éclairage, en attendant les faisceaux fluorescents des lampadaires, les domiciles et les établissements publics et privés peuvent apporter une bonne part de contribution dans l’éclairage des quartiers. Il suffit que les gens fassent l’effort d’installer, à la devanture de sa résidence ou son établissement, ne serait-ce que deux ou trois ampoules pouvant éclairer les rues et les ruelles avoisinantes. Et pourquoi pas des caméras pour dissuader, sinon épingler, les éventuels visiteurs indésirables !
Une telle initiative, en plus d’apporter un peu d’éclat dans les quartiers, sera d’une importance capitale en matière de lutte contre l’insécurité, avec tous ces ténébreux personnages au regard gluant qui rôdent dans les coins obscurs, prêts à exploiter la moindre occasion pour agresser les passants qui sont traumatisés, blessés (souvent même tués) et dépouillés de leurs biens.
Assane Soumana
22 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Ambassadeur du Niger en France rencontre les représentants partis politiques : Les préparatifs de l’enrôlement biométrique de la diaspora au centre des échanges
L’ambassadeur du Niger accrédité en France, SE Ado Elh Abou, a rencontré, au cours du week-end dernier, l’ensemble des représentants des partis politiques implantés dans l’Hexagone. Au centre de la réunion, les préparatifs de l’enrôlement biométrique de la diaspora et du dispositif envisagé pour les opérations de vote pour les prochaines échéances électorales nigériennes.
Cette réunion a permis à l’ambassadeur Ado d’informer les participants sur le schéma structurel et organisationnel, à mettre en place et décidé par la Commission Electorale Nationale Indépendante, pour cet enrôlement et les prochains votes. Il s’agit, tout d’abord, des Commissions administratives, qui auront pour charges, l’enrôlement biométrique de nos compatriotes à l’extérieur et dans le cas d’espèce, de ceux vivant en Europe.
Ces commissions (par pays) comprendront notamment un représentant de l’ambassade, Président de la Commission, un agent consulaire chargé de l’état civil, assurant le secrétariat de la commission, un représentant par parti politique légalement reconnu et représenté en France, un représentant de l’association locale des nigériens résidant en France.
Parallèlement, il sera mis en place des brigades ou comités de vigilance qui auront à mener leurs activités, en étroite collaboration avec les membres des commissions administratives, pour appuyer l’ensemble des opérations et soutenir leur bon déroulement.
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- Catégorie : Diplomatie
L’Association des Nigériens Etudiants et Stagiaires au Maroc (ANEM) dénonce la situation précaire dans laquelle elle végète
Suite à une réunion en session extraordinaire, l’Association des Nigériens Etudiants et Stagiaires au Royaume Chérifien a fait une déclaration suivie d’un point de presse au bureau de l’Ambassade au Maroc, où elle a dénoncé le calvaire que vit les étudiants et stagiaires dans ledit Royaume par la faute de l’ambassadeur selon ANEM dans sa déclaration. Nous vous livrons la teneur de cette déclaration et le point de presse tenu à l’Ambassade du Niger au Maroc.
- Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine portant reconnaissance juridique de l’USN ; -Vu l’article n°14 portant reconnaissance des Sections Extérieures ;
- Considérant l’insouciance et la démagogie de l’ambassadeur en l’occurrence le Sieur Salissou Ada ;
- Considérant l’incapacité récidiviste de l’ambassadeur à répondre aux justes et légitimes revendications de l’ANEM auxquelles il n’a trouvé d’autres réponses que de nous dire d’aller faire ce que l’on veut ;
- démontrant ainsi son intouchabilité, son arrogance et son mépris caractérisé ;
- Considérant l’indisponibilité notoire de l’ambassadeur à l’Ambassade qui a du mal à faire un mois plein au Royaume à son poste et déserte son poste de plusieurs mois parfois ;
- Considérant la non implication de l’ambassadeur pour la réalisation du vol prévu pour le 23 juillet ;
- Vu l’insistance de l’ambassadeur à forcer le rapatriement des camarades payant leur propre transport avec l’Agence Satguru Travels pour ainsi boycotter l’Agence Expert Tour Services partenaire initial des étudiants et dont les démarches et les négociations datent du 24 juin ;
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- Catégorie : Politique
La communauté africaine au Canada s’organise pour Soutenir le Niger
En collaboration avec Soutien Niger, la communauté africaine du Canada organise un grand rassemblement
Lieu : Place Émile-Gamelin (1500 Rue Berri, Montréal, QC H2L 2C4)
Date : Ce samedi 12 août 2023 a partir de 13h.

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- Catégorie : Diaspora
La création tous azimuts de nouveaux partis politiques : C’est quoi le projet
Image d'illustrationLe Niger est une démocratie bizarre. Ne pouvant ancré dans les comportements et dans les valeurs la culture démocratique, l’on semble croire que la libre création de partis politiques par des hommes qui n’ont souvent aucune vision, aucune éthique politique à proposer, aucun modèle de gestion à poursuivre, pourrait servir de critère d’appréciation de la démocratie pour y lire son dynamisme et sa vitalité ? En trois décennies de processus démocratique, avec ses hauts et ses bas, l’on peut aujourd’hui relever toute la déception des populations de ce pourquoi, au début de la décennie 90, l’on les avait fait beaucoup rêver. En fait la démocratie ne changea rien sinon que d’avoir permis la floraison de de partis et d’associations, devenus pour les uns et les autres, des moyens de promotion personnelle.
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- Catégorie : Politique
La Fondation Guri vie meilleure dans ses oeuvres : des prix d’excellence et de mérite aux lauréats
Le Niger est un pays qui aspire au développement. Et aucune évolution ne peut se faire sans un système éducatif performant qui assure un encadrement de qualité aux élèves. Notre pays comme bien d’autres d’Afrique et du monde recèle des intelligences qui ne demandent qu’à s’exprimer, pour peu qu’on les mette dans les conditions appropriées d’études et d’apprentissage.
Consciente de cette réalité indéniable et pour renforcer cette dynamique, la Fondation GURI vie Meilleure a pris le ferme engagement et ce depuis l’avènement de la 7ème République de faire de l’école nigérienne un vivier d’encadrement de jeunes talents Nigériens susceptibles d’assurer, à l’avenir le développement de notre Nation.
C’est pourquoi, la Fondation Guri Vie Meilleure continue encore d’honorer ses engagements en primant chaque année les trois premiers de chaque niveau du primaire, du collège, de l’école professionnelle et du lycée, provenant de chaque région. Cette 7ème édition n’a pas dérogé à la règle car l’Académie des arts martiaux, archicomble d’un public jeune, avait accueilli cette fête annuelle des scolaires qui a vu récompenser les élèves, leurs encadreurs et bien d’autres acteurs de l’école.
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- Catégorie : Politique
La ministre de la Communication rencontre les membres du Comité chargé de réfléchir sur le redressement de l'IFTIC : Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye salue la pertinence des conclusions et recommandations du rapport soumis par le Comité
La ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, a rencontré, ce matin, les membres du Comité chargé de réfléchir sur le redressement de l'Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC), qu'elle a tenu à féliciter pour la qualité du rapport qu’il vient de lui soumettre.
Au cours de cette rencontre, la ministre a fait part de sa totale satisfaction quant aux conclusions et recommandations dudit rapport, exprimant l'espoir qu'elles contribueront à accompagner l'IFTIC dans la recherche des voies et moyens pour redorer le blason de l'établissement ses lettres de noblesse. Un comité de suivi de la mise en œuvre de ces recommandations sera rapidement mis en place. Les membres du comité ont fait part à la Ministre de leur gratitude pour la confiance placée en eux et l'ont félicitée pour cette initiative avant de lui réitérer leur disponibilité à l'accompagner dans sa haute mission. Ils ont également encouragé la Ministre à poursuivre sur cette voie en vue d'atteindre les objectifs fixés par le Cahier des charges de son Département.
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- Catégorie : Politique
La promesse non tenue du ministre des Enseignements Primaires aux écoles privées !
Il vous souviendrait que lors d’une de ses interventions, le ministre des Enseignements Primaires avait affirmé que dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement tant dans le public, que dans le privé, les écoles privées seront désormais dotées d’enseignants qualifiés venant du public pour combler le manque à gagner dans le cadre de la subvention de l’Etat. Cela a été très bien accueilli dans le milieu des écoles privées qui en ont tant besoin. Mais deux mois après la rentrée, les concernés attendent toujours : car ces fondateurs privés ont investi des moyens financiers énormes pour apporter leur contribution au développement socio-économique du pays. La loi a prévu de leur apporter les appuis nécessaires au bon fonctionnement de leurs établissements avec un encadrement pédagogique conséquent. Cet encadrement doit se faire comme cela se doit au public par les conseillers pédagogiques. Mais hélas, cela n’est pas le cas depuis un certain temps ; Il se passe des pratiques peu orthodoxes à Niamey. C’est ainsi que des conseillers pédagogiques exigent à des fondateurs d’écoles privées des retombée contre ces encadrements pédagogiques. Cette pratique est très courante chez certains conseillers pédagogiques de Niamey. Les fondateurs des privés en ont aujourd’hui ras le bol de ces comportements qui n’honorent pas leurs auteurs… En dehors des conseillers Pédagogiques, on compte parmi ces indélicats des agents chargés de l’enseignement privé de la région de Niamey et ceux des autres démembrements du Ministère. En effet, quelques uns parmi ces agents aussi profitent de certaines situations irrégulières de ces écoles privées pour les raquetter, plongeant ainsi ces établissements dans une léthargie totale : dans une perpétuelle situation d’irrégularité ! On trouve des écoles qui ont plus de 4 ans sans papiers à jour et qui prennent en charge tous les niveaux d’enseignement. Ces agents cachent des vérités à leurs hiérarchies. Cela cause un manque à gagner non seulement à l’Etat, mais aussi sape le moral public.
Il est très urgent que ces brebis galeuses soient dé- masquées et écarter de l’école Nigérienne pour que celle-ci retrouve enfin ses lettres de noblesse. Affaire à suivre !
Dan Mallam
25 novembre 2017
Source : L'Actualité
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La tolérance zéro à l'égard de l'occupation illégale des espaces commerciaux à Niamey : Les autorités doivent agir avec fermeté pour restaurer l'ordre et l'équité
Dans un de ses récents communiqués, le Conseil de ville de Niamey a rappelé à ses concitoyens que l'utilisation des terre-pleins centraux de toutes les voiries, y compris le Boulevard Tanimoune, est strictement interdite pour : arrêt et stationnement, apprentissage de conduite, vente de véhicules, franchissement par tout engin, installation de panneaux publicitaires, commerce de tout genre et toute autre activité. En conséquence, des opérations de police seront menées sans délai pour une application stricte des textes en vigueur. Cependant, il est constaté que les mesures prises par ledit conseil peinent à se matérialiser.
Cette décision, vient à point nommé surtout dans un contexte où les Nigériens peinent à comprendre que là où s'arrête leur liberté commence celle des autres. Il n'est plus un secret pour personne que la ville de Niamey connaît ces temps-ci une installation anarchique galopante de certains commerces sur ses différentes artères. Ce phénomène a été décrié et une solution temporaire a été engagée sous la bannière d’Issoufou Mahamadou, mais aujourd'hui, où en est-on ? Bien que la solution engagée sous Issoufou n'était pas objective, elle n’a pas été appréciée dans l’ensemble. Cette installation anarchique n’est pas sans conséquences, elle met en danger la vie des uns et des autres. Il est évident que le fait d'étaler les marchandises sur les trottoirs censés être empruntés par les piétons expose ces mêmes piétons aux dangers de la route, car ils sont obligés de marcher en pleine route là où les véhicules sont censés circuler. Il est donc crucial de mettre fin à de telles dérives pour assurer la sécurité de tous. Il est rappelé que cette mesure ainsi que toutes celles édictées par le Conseil de ville de Niamey viendront fluidifier la circulation et réduire considérablement les accidents de la route qui sont majoritairement causés par certaines dérives de nos populations."
Amadou. I
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- Catégorie : Société
Lancement de la 1ère édition du Forum Energie Plus, Jeunesse et Entreprenariat : Inciter les jeunes à s’investir dans l’entreprenariat et à développer leur leadership
Le ministre de l’Entreprenariat des Jeunes M. Boureima Souleymane a présidé, le samedi 28 novembre dernier à Niamey, la cérémonie du lancement de la 1ère édition du Forum Energie Plus, Jeunesse et Entreprenariat. A pour thème «Assurer l’avenir de l’Afrique : contribution et rôle des jeunes leaders du continent et source d’énergie pour l’atteinte des objectifs de l’agenda 2063 de l’Union Africaine», ce forum a pour objectif de réfléchir sur les voies à suivre en vue d’assurer l’autonomisation des jeunes africains et d’élargir les possibilités de création d’entreprise pour les jeunes, etc.
Procédant au lancement des travaux, le ministre de l’Entreprenariat des jeunes, M. Boureima Souleymane a précisé, que le thème de ce forum est aujourd’hui d’une actualité brulante au Niger, car il (le thème) traduit plus que jamais la volonté des plus hautes autorités, en l’occurrence, le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou, et le Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini, de faire des secteurs de la jeunesse et de l’entreprenariat, le moteur du développement et de la transformation structurelle de l’économe nationale. Pour cela, M. Boureima Souleymane affirme qu’une classe d’entrepreneurs jeunes, dynamiques et innovants s’avère nécessaire. «Cette thématique nous rappelle l’impératif de l’engagement de chacun et chacune d’entre vous en vue d’accélérer la croissance de nos communautés, d’où la nécessité de la création d’entreprises inclusives. Ce qui signifie que le rayonnement et le développement de notre continent, l’Afrique, passe nécessairement par l’implication et la contribution de tous. Au Niger les autorités de la 7ème République ont très tôt saisi la portée d’une telle démarche. C’est pourquoi, elles ont élaboré le Programme de Renaissance qui comprend en son sein la sensibilisation de la jeunesse sur l’importance et le rôle qu’elle doit jouer pour assurer un avenir radieux à notre pays. Ainsi, le point culminant de cette sensibilisation consiste à doter le Niger d’une jeunesse dynamique, efficace et mieux outillée pour relever les multiples défis auxquels il fait face» a expliqué le ministre de l’Entreprenariat des jeunes.
Auparavant, le promoteur dudit forum, M. Hassane Kangaye Souleymane a indiqué que le forum intervient dans un contexte où le monde a besoin de voir une jeunesse d’action et armée de courage pour affronter les défis et apporter des solutions pour un monde rempli d’espoirs avec l’émergence d’un village planétaire et l’apparition des nouvelles technologies où le développement des connaissances s’impose comme une nécessité. «Notre rencontre a pour but d’éduquer, d’inspirer et de motiver les jeunes afin de prendre beaucoup plus de responsabilité pour assurer l’avenir de notre continent» a déclaré le promoteur du forum Energie Plus. Durant deux jours, les participants ont été formés et informés sur des questions relatives à l’entreprenariat, à l’emploi, au leadership, etc.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley
03 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement de la première édition du «Café Genre» : Pour un meilleur accompagnement des femmes dans le processus électoral
L’Organisation Non Gouvernementale ONU-FEMMES a procédé le 7 octobre dernier à Niamey en collaboration avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant au lancement de la 1ère édition d’une série d’échanges autour de la promotion et de la protection des droits des femmes. Il s’agit de permettre à l’ensemble des parties prenantes de débattre et de trouver des solutions pour réduire durablement les inégalités de sexe, dans un contexte marqué par plusieurs défis notamment de développement, de paix et de sécurité. Cette rencontre présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim a enregistré la présence des représentes des Organisations féminines, celles et ceux des médias et des leaders religieux et coutumiers.
Les participants et participantes ont été entretenus par d’éminents conférenciers et conférencières sur des thèmes riches et variés tels que : le cadre juridique et institutionnel sur la participation des femmes à la vie politique au Niger ; les enjeux et défis de la participation des femmes dans le cycle électoral et l’accompagnement et coaching des femmes qui aspirent à être candidates. Ainsi, après une demi-journée d’échanges, il ressort que les femmes sont confrontées à des nombreux obstacles sur la voie de la participation à la vie politique. Ces obstacles ont pour noms des pratiques, comportements et stéréotypes sexistes discriminatoires, le faible niveau d’éducation, le manque d’accès aux soins de santé et la pauvreté. Des entraves structurelles causées par des lois discriminatoires, des pratiques sociales, des perceptions et préjugés qui réduisent leurs possibilités de voter ou de se porter candidates à un mandat politique. Les femmes sont plus utilisées pour battre des campagnes électorales au profit des hommes ; elles sont marginalisées aux instances décisionnelles des parties politiques.
Pour aider les femmes candidates à surmonter autant que possible ces difficultés il faut leur apporter un soutien multiforme qui doit s’effectuer à plusieurs niveaux (institutionnels, associatifs et familiaux). Le meilleur encadrement dont elles ont besoin se trouve dans la protection de ce qu’elles ont de précieux au monde (leur vie privée, leur famille, leur foyer). Les femmes nigériennes candidates à des postes électifs ont besoin d’une sérieuse et solide protection juridique. Il s’agirait également pour l’Etat du Niger de prendre des mesures législatives pour prévenir et lutter contre les différentes formes de violences notamment les agressions verbales, le harcèlement, les diffamations etc. Il est aussi question de veiller au respect des règles par tous les partenaires et paradoxalement par les partenaires du même bord politique que ces dernières. Au niveau familial, les époux, l’entourage familial et la société dans son ensemble doivent faire preuve d’une grande indulgence par rapport aux fréquentes absences pour cause de réunions et autres activités de militantisme politique.
Dans son intervention, le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a salué cette initiative qui, a-t-il dit, vient à point nommé quand on sait que le Niger va procéder à l’organisation des élections locales le 13 décembres 2020 et le premier tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives le 27 décembre 2020. En effet a indiqué M. Hachimou Abdoulkarim l’enrôlement très remarqué des femmes sur le Fichier National Biométrique (4.093.291 femmes sur 7.446.556 électeurs soit près de 55%) démontre que ces dernières sont très mobilisées dans ce processus électoral. Le Niger, a-t-il souligné, fait partie des pays où les femmes sont faiblement représentées aux emplois publics de l’Etat avec 16% de représentation à l’Assemblée Nationale et 15% au Gouvernement, et cela malgré, l’engagement des Autorités à faire de la promotion de la femme et l’équité de genre leur cheval de bataille.
Pour la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Khardiata Lo Ndiaye la participation politique des femmes, au même titre que les hommes, est une exigence de justice sociale mais davantage, une nécessité absolue pour des systèmes qui se veulent démocratiques. Toute démocratie digne de ce nom, a a-t-elle ajouté, doit pouvoir s’incarner par des Institutions étatiques qui représentent et sont l’image des citoyens et citoyennes qui composent le pays. «Il est de plus en plus clairement établi que le leadership des femmes dans le processus de prise de décisions politiques, les améliore. Lorsqu’elles participent, les femmes démontrent un leadership politique qui dépasse les clivages et ce, même dans les environnements politiques les plus complexes, quand les circonstances l’exigent notamment en ce qui concerne la défense des droits constitutionnels, les lois relatives à l’égalité des sexes, les réformes électorales et le maintien de la cohésion sociale», a dit Mme Khardiata Lo Ndiaye.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
13 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
Lancement des activités culturelles de Diffa N’Glaa : La culture, la tradition, la sécurité et la cohésion sociale à l’honneur
La Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) Madou Manama Baloumi de Diffa, a accueilli, le lundi 13 décembre dernier, le lancement par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid, des activités culturelles entrant dans le cadre des festivités de la fête du 18 décembre 2021 Diffa N’Glaa. Le thème central retenu pour cette 63ème édition de célébration de la proclamation de la République est : ‘‘Sécurité, coexistence pacifique, paix, développement et résilience des populations’’.
Dans son intervention, le ministre Hamid, a d’abord rappelé, que l’histoire de la région de Diffa qui se rattache à celle du sud-est nigérien est considérée jusqu’en 1900 comme la partie septentrionale de l’empire du Borno et les peuples qui la composent sont en majorité des Kanouris, qui vivent en symbiose avec les Toubou, les Arabes, les Peulhs, les Boudoumas et les Haoussas. Selon lui, Diffa est ainsi un creuset de diversité culturelle, caractérisé d’une part, par la cohabitation en parfaite harmonie des communautés sédentaires, nomades et insulaires et, d’autre part, par le brassage entre agriculteurs, éleveurs et pêcheurs depuis plusieurs siècles. « Diffa est notoirement connue comme détenteur, promoteur et protecteur de savoirs et savoirs faires locaux », a-t-il indiqué.
Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a ajouté que dans le cadre de la fête de la République Diffa N’glaa 2021, le gouvernement s’est résolument inscrit dans cette dynamique pour veiller à la prise en compte des valeurs prônées par le programme de la Renaissance culturelle dans les compétences artistiques et culturelles. Cette édition, qui se veut éducative, se décline à travers un programme de concours de chants, de danses de création et d’inspiration traditionnelle, de conte, de peinture, de sculpture et de photographie. Dès le lundi 13 décembre, après des séances d’animation, les phases de compétitions ont démarré après la présentation et l’installation des jurys.
C’est ainsi que, Dosso s’est produite en conte, Diffa en chant, Niamey en danse d’inspiration traditionnelle. Par la suite, Tillabéri a présenté son conte, Niamey son chant et Tahoua a présenté sa danse d’inspiration traditionnelle. Hier, 14 décembre, Diffa, Dosso et Tillabéri se sont produits, respectivement en conte, chant et danse d’inspiration traditionnelle. La soirée s’est terminée avec Tahoua en Conte et en Chant et Zinder en danse de création et d’inspiration traditionnelle.
Notons qu’en marge de ces festivités, jusqu’au 17 décembre 2021, se tiendront également des activités d’éducation au patrimoine, des compétitions sportives, des animations périphériques dans des quartiers de Diffa, des concours d’arts scéniques, une foire, des expositions, etc.
Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)
15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement des activités de la Journée Internationale de la Femme, édition 2022 : La Première Dame Mme Bazoum Hadiza Mabrouk parraine l’évènement
C’est dans l’enceinte du Centre International des Conférences Mahatma Ghandhi de Niamey, que la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza Mabrouk a parrainé hier 8 mars, le lancement des activités de la Journée Internationale de la Femme, édition 2022. Le thème de cette année est «parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation économique de toutes les femmes et de toutes les filles dans le cadre des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophes». C’est la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant Mme Allahoury Aminata qui a lancé officiellement les activités en présence d’un parterre d’invités notamment des membres du Gouvernement, des députées nationales, des épouses des hautes personnalités, et plusieurs responsables d’associations et de structures féminines du pays réunies autour de la Coordination des Organisations et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN).
Ces femmes vêtues en pagne du 8 mars sont venues des quatre coins de la capitale pour fêter cette journée mémorable. Arborant leurs uniformes, elles étaient là pour bien commémorer cette merveilleuse journée mettant en avant la lutte pour les droits de femmes. Une journée obtenue suite à l’investissement et l’engagement des femmes, dans le but de revendiquer leurs droits. L’aboutissement de cette lutte a valu la proclamation par l’Assemblée Générale des Nations Unies, du 8 mars comme Journée Internationale de la Femme, à l’occasion de la décennie de la Femme en 1975. Le thème consacré à la Journée du 8 mars 2022 est d’actualité et illustre la reconnaissance de la contribution importante des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive pour trouver des réponses aux changements climatiques afin de les atténuer en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour tous.
En lançant officiellement les activités, la Ministre de Promotion et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata a annoncé une kyrielle d’actions qui seront menées par son département pour promouvoir les droits des femmes au Niger. Selon la ministre, le thème de l’édition 2022 est un thème prioritaire de la 66ème session de la Commission de la condition de la femme qui se tiendra du 14 au 25 mars 2022 à New York. En prélude à cet important forum mondial, a-t-elle dit, le Ministère a procédé à une revue des stratégies mises en œuvre pour assurer l’autonomisation des femmes et des filles vivant au Niger. Un accent est mis sur les efforts du Gouvernement et les interventions des partenaires techniques et financiers à travers les stratégies et initiatives mises en œuvre et qui ont donné des résultats probants. Le Niger présentera les forces, les faiblesses et les perspectives en matière de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes et des filles au cours des tables rondes ministérielles et débats interactifs qui seront organisés à l’occasion de la 66ème Assemblée Générale de la condition de la femme à New York. «A cet effet, mon département ministériel a jugé utile de partager la synthèse du document du Niger qui sera présentée à travers les douze (12) domaines prioritaires dans les différents fadas des Filles», a déclaré Mme Allahoury Aminata.
Au cours de cette cérémonie, les Femmes artistes ont également célébré la femme par des créations musicales et artistiques en proposant une sélection de chansons dédiées à la femme. Il s’agit du groupe Sogha avec des chansons phares comme ‘’Mata’’ et bien d’autres. La slameuse Nourath a percé les cœurs avec des mots, des paroles, des déclamations rendant hommage à la femme. Des titres évocateurs pleins de sens et de messages.
A l’issue du lancement officiel de cette journée, la Première Dame et sa délégation ont eu droit à une visite guidée des stands, des fadas des filles autour des douze (12) domaines prioritaires en vue de porter ces initiatives à l’échelle à travers une mobilisation de ressources conséquentes.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
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Lancement du projet Lafia : Promouvoir la recherche et l’information dans le domaine des sciences médicales
Le Ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara a présidé, le samedi 3 octobre dernier à l’hôtel Bravia de Niamey, la cérémonie de lancement du Projet Lafia. Lafia, qui veut dire santé en langue haoussa, est un projet initié et coordonné par Dr Djibrine Mariama dite Mayra. A travers son magazine ce projet ambitionne de diffuser des contenus fiables, crédibles qui font la promotion de la science. Son objectif principal est de vulgariser les connaissances dans le domaine de la santé et du bien-être.
A travers son magazine (en ligne et sur papier) Lafia traitera des thématiques sur la santé et le bien-être ; la recherche médicale, la communication; le plaidoyer pour un meilleur accès au droit à la santé notamment pour les femmes, les enfants, et les personnes en situation de handicap; la sensibilisation, la vulgarisation des politiques publiques, les normes, les mesures et les bonnes pratiques relatives à la santé. En un mot Lafia magazine entend servir de canal pour nos chercheurs et universitaires pour partager les résultats de leurs recherches. Ce magazine entend aussi contribuer à l’effort de sensibilisation publique pour le respect des mesures barrières de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.
Ainsi, dans le discours qu’il a prononcé au nom du Premier Ministre parrain de ladite activité, Dr Idi Illiassou Maïnassara a présenté tous les encouragements et les félicitations du Gouvernement aux initiateurs de ce projet. Contexte oblige, le Ministre de la Santé a insisté sur cette pandémie de la COVID 19, qui a entrainé des conséquences humaines, sociales et économiques. Selon les données de l’OMS, a-t-il dit, la situation épidémiologique à la date de 28 septembre 2020 fait état de de plus 32,7 millions des cas notifiés et 991.000 décès à travers le monde. «En Afrique à la même date il a été notifié 1.172.342 cas avec 25.481 décès. Dans l’espace CEDEAO la situation au 2 octobre 2020 se présente comme suit : 176.681 cas confirmés ; 158.833 guéris et 2.620 décès. Au Niger à la date du 2 octobre 2020, un cumul de 1.198 cas, 1.115 guéris et 69 décès a été notifié », a souligné le ministre de la Santé publique. Dr Idi Illiassou Mainassara s’est félicité de l’évolution favorable dans la lutte contre cette pandémie en Afrique en général et au Niger en particulier. Il a tout cependant invité la population à poursuivre l’effort dans le respect strict des mesures barrières afin de stopper la propagation de ce virus dans notre pays. «La situation actuelle nous appelle à plus de vigilance et au respect de toutes les mesures en vigueur dont celles du port des bavettes, le lavage des mains et la distanciation physique. Cela se justifie d’autant plus face au relâchement de ces mesures surtout le port de bavette», a-t-il dit.
Pour sa part, Dr Djibrine Mariama, promotrice de cette initiative, a présenté toute sa compassion aux centaines et milliers de victimes de la pandémie à Coronavirus tant au Niger que dans le monde. La promotrice du Magazine Lafia a souligné la rude épreuve à laquelle cette pandémie a mis le système de santé à travers le monde. Face à ce type de maladie, la seule alternative qui vaille, c’est informer les citoyens sur les mesures à observer, pour se mettre à l’abri de la maladie. C’est dans ce sens que le Projet «LAFIA», entend apporter substantiellement sa contribution», a-t-elle dit. C’est pourquoi elle a notifié que le thème du lancement du projet «LAFIA» au Niger est «Ensemble, poursuivons les efforts de riposte contre la pandémie à coronavirus».
«Dans ce contexte de fake news, la contribution de Magazine LAFIA, sera, sans doute importante en matière de traitement de l’information de type sanitaire. Car La diffusion d’informations fausses coûte des vies. Elle nuit à la santé physique et mentale des individus, accroît la stigmatisation, menace de précieux acquis en matière de santé et conduit à un non-respect des mesures de santé publique, réduisant par là-même leur efficacité et compromettant la capacité des pays à enrayer la pandémie», a-t-elle poursuivi.
A cette occasion un panel a été organisé et animé par trois personnalités, à savoir le Ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara qui a fait sa communication sur «le bilan et perspectives de la riposte contre la COVID 19 au Niger», Pr Madi Nayama qui a entretenu l’assistance sur le thème «Prévalence et stratégie de lutte contre les cancers féminins au Niger» et enfin M. Ibrahim Guimba Saidou Directeur Général de l’ANSI qui a fait sa communication sur le thème «l’utilisation des nouvelles technologies pour améliorer l’accès au droit à la santé».
Ali Maman(onep)
05 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement officiel de la 12ème édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) : Une alternative pour contribuer à renforcer la résilience des femmes artisanes
La 12ème édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) s’est ouverte le 26 novembre dernier, à Niamey, sous le haut patronage de la Première Dame, Mme Mohamed Bazoum Hadiza. Placée sous le thème «Entreprenariat féminin face à la pandémie de la covid-19 : quelles stratégies pour la résilience dans l’autonomisation de la femme artisane», la cérémonie de lancement de cette édition a enregistré la présence de plusieurs personnalités étrangères dont l’ambassadeur du pays invité d’honneur au Niger, la République Algérienne Démocratique et Populaire, SE. Ali Drouiche, et le ministre sénégalais en charge de l’artisanat, Pape Amadou N’Diaye. Cette année, la région phare de cette rencontre des femmes artisanes est Agadez, pionnière en matière d’artisanat.
Procédant au lancement officiel de cette messe artisanale d’envergure internationale, la première Dame, Mme Mohamed Bazoum Hadiza a déclaré que le véritable développement d’un pays ne peut être envisagé sans la pleine et entière participation de la femme à tous les niveaux de la vie économique. Il en est de même pour l’artisanat, a-t-elle fait remarquer, un des piliers de notre économie, dont la majorité des acteurs est composée de femmes. «Forte de cette conviction dans le combat qui est désormais le mien, je me joins solidairement à la femme artisane pour l’accompagner dans la mesure de mes possibilités, tout au long de cette 12ème édition», a assuré la Première Dame.
Quant au ministre de la Culture, du Tourisme et de l'Artisanat, M. Mohamed Hamid, il a indiqué que l’objectif visé à travers le choix du thème de la 12ème édition est de contribuer à renforcer la résilience des femmes artisanes, grâce notamment aux ressources qu’elles tireront de la vente de leurs produits. En effet, a-t-il expliqué, cette rencontre est un privilège qui revient à la femme, au vu de son importance dans la micro et petite entreprise artisanale en particulier et au-delà, dans la vie économique en général.
M. Mohamed Hamid a en outre soutenu que l’artisanat fait partie des priorités des autorités du Niger, citant à titre illustratif l’axe 6 de la Déclaration de la politique générale du Gouvernement. Cet axe prévoit «des actions de promotion et de développement qui visent l’amélioration de la compétitivité du secteur à travers la construction et la réhabilitation des infrastructures artisanales, le renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans, l’acquisition de nouvelles parts de marchés et le renforcement du dispositif organisationnel des acteurs de l’artisanat», a rappelé le ministre de la Culture, du Tourisme et de l'Artisanat.
La région phare de l’édition 2021, Agadez est représentée par 90 femmes artisanes et 30 artistes, dont 10 encadreurs, parmi lesquels figurent 3 femmes. Ainsi, le gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada s’est réjoui de l’honneur et du privilège faits à Agadez en la désignant comme région phare de la 12ème édition du SAFEM. Cet état de fait, a affirmé M. Magagi Maman Dada, conforte la région dans son rôle de pionnière en matière d’artisanat comme le témoigne la régularité de sa participation, toujours massive, la diversité et la qualité de ses produits artisanaux. «Le SAFEM, comme nous l’avons constaté, constitue pour les artisans une occasion idéale pour vendre leurs produits et assurer leur promotion à l’échelle locale, nationale et internationale», a-t-il poursuivi. Aussi, pour le gouverneur de la région d’Agadez, le SAFEM représente un espace de découverte et d’ouverture d’esprit grâce à la richesse et à la diversité des biens exposés.
Notons enfin que c’est l’Algérie qui est le pays invité d’honneur de la 12ème édition du SAFEM. Pour SE. Ali Drouiche, ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire, la participation de l’Algérie à cette importante manifestation est la réaffirmation de la qualité des relations de coopération qui existent entre les deux pays frères dans de nombreux domaines, dont celui du tourisme et de l’artisanat.
Oumar Issoufou(onep) et Rachida Abdou(onep)
29 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement officiel à Niamey des épreuves du Baccalauréat, Session 2020 : Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur satisfait du bon démarrage des épreuves
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, a procédé hier matin, au Collège Mariama de Niamey, au lancement officiel des épreuves écrites du Baccalauréat session 2020. Cette année, ils sont au total 71.990 candidats répartis dans 179 centres à l’échelle nationale, qui se lancent à la conquête du parchemin qui ouvre les portes des études supérieures. Il était accompagné notamment dans ce déplacement du président de la HALCIA, du Gouverneur de Niamey, du Directeur de l’Enseignement Supérieur et du Directeur de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN).
Avant l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant la 1ère épreuve de cet examen et la distribution des copies, le ministre de l’Enseignement Supérieur a confié être satisfait du bon démarrage de ces épreuves écrites. Il a rappelé que malgré la pandémie de la Covid-19, le gouvernement a décidé que les examens se tiennent aux dates programmées. A cet effet, l’Etat a pris toutes les dispositions pour que ces examens se déroulent dans de bonnes conditions. «Le gouvernement a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de l’OBN pour son baptême de feu et pour lui permettre de réussir l’organisation de cet examen », a déclaré M. Yahouza Sadissou. Le ministre a tenu à prodiguer de sages conseils aux candidats et candidates. «Ne comptez que sur vos propres efforts. Seuls votre travail et votre volonté peuvent vous aider à franchir cette étape et vous permettre d’obtenir ce diplôme qui va vous ouvrir la voie aux études supérieures. Je souhaite à toutes et à tous bonne chance», a-t-il lancé.
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Le brigandage à Zinder : La loi des « Palais »
Les quartiers périphériques de Zinder abritaient ces dernières années des gangs dignes des ghettos des films Nord Américains. Ils entretiennent une situation d’anarchie défiant même les forces de l’ordre. Il est fréquent de les voire prendre d’assaut et boucler pendant des heures un quartier : descentes punitives, représailles contre une bande rivale, meurtres …. Par les actes qu’ils posent, ces jeunes regroupés au sein de ce qu’ils appellent eux même « palais » apparaissent comme des casseurs et des hors-la loi. L violence gratuite, le vol, le crime, le sexe définissent leurs modes d’actions. Les manifestations des rues organisées par des tierces organisations (scolaires ou syndicats) sont comme un exécutoire pour eux. Ils en profitent pour faire des casses, brulé des édifices publics ou les biens d’autrui. Ils sont apparus dangereux pour la paix sociale. Les « Palais » sont devenus inquiétants par leur nombre (on en a dénombré plus de 300 ) concentrés surtout dans certains quartiers périphériques de Zinder ( Kara-Kara, GARIN MALAM). Leur taille varie entre 10-15-25 membres composés des filles plus jeunes (12 à 25 ans) et des garçons de 15 à 40 ans. La plupart de ces jeunes n’ont jamais été à l’école. Cependant on y trouve des scolaires et des déscolarisés.
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Le Carnaval des Indépendances, des Conférences Nationales Souveraines et des Tables Rondes : LE NIGER FACE A SON DESTIN : Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO
Actualité oblige . Je diffère la rédaction de ma série de Géopolitique sur le Panafricanisme , Mythe ou Réalité pour me consacrer cette fois ci , aux évènements qui ont eu lieu sur notre continent Africain. Après plus de 6O ans de Souveraineté et des éternels retours à la case départ , par des renversements militaires ou des coups d’ Etats civils, nos pays ,nos Etats et nos Nations, cherchent encore leur voie . Nous tentons d’analyser ici les raisons, en cherchant à nous poser des questions pertinentes qui nous viennent à l’esprit . Dans cette contribution que nous vous livrons, nous évoquerons la difficile marche de notre pays, le Niger vers son indépendance . Avant d’aborder les divers changements politiques dont furent victimes les populations Nous profiterons également pour voir le rôle de notre capitale Niamey au sein de la gestion du pouvoir et surtout l’image qu’elle doit revêtir à l’endroit des touristes
LA LONGUE MARCHE DU NIGER VERS SA SOUVERAINETE
En effet , un pays, disons un Etat doit d’abord se construire à partir de sa Capitale, miroir et surtout le centre d’intérêts des populations qui s’y reconnaissent et qui doit demeurer leur fierté.
C’est à partir d’une Capitale que le pays prend son envol pour s’imposer aussi aux autres Etats afin de s’incruster dans la chaine Panafricaine qui nous donnera notre place au niveau Continental . Parce que chaque édifice a besoin d’une solide Fondation pour résister et se pérenniser . La construction étant un puzzle , il doit en être ainsi aussi pour se développer . Elle repose sur une logique également . J’y ai d’ailleurs fait allusion dans mon livre « Construire le Niger « publié en Décembre 2001 à Niamey Niger .
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Le Chef de l’Etat a pris part au Sommet de la CEDEAO sur le Mali, à Accra (Ghana) : La CEDEAO maintient son exigence sur la nomination d’un président et d’un Premier ministre civils à la tête de la transition au Mali
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier mardi 15 septembre 2020, en début de soirée, de retour d’Accra, au Ghana, où il a participé à une réunion consultative de la CEDEAO sur la situation politique au Mali.
Cette rencontre a été présidée par le Président du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation régionale, S.E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. Cette conférence fait suite au 57ème Sommet ordinaire tenu le lundi 7 septembre dernier à Niamey, sous la présidence de SEM Issoufou Mahamadou, Président en exercice sortant de la CEDEAO.
A Niamey, rappelle-t-on, la Conférence a réaffirmé sa détermination à assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali, avec «une transition politique dirigée par un Président et un Premier ministre civils pour une période de douze (12) mois.»
La Conférence de Niamey avait maintenu l’ensemble des décisions prises lors de son Sommet extraordinaire tenu le 28 août 2020 et demandé que « le Président et le Premier ministre de la transition, tous deux civils, soient désignés au plus tard le 15 septembre 2020. »
Outre les présidents du Niger et du Ghana, six autres dirigeants ouest africains ont pris part à cette conférence d’Accra. Il s’agit des Présidents du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Sénégal et du Togo et du Vice-Président du Nigéria. La réunion qui s’était tenue à huis clos, n’a pas été sanctionnée par un communiqué.
Répondant à la presse nationale, le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, a souligné que cette rencontre était importante après le dialogue (qui avait réuni toutes les forces vives du Mali) que la junte avait convoqué et dirigé le weekend dernier à Bamako.
Les débats ‘’intenses’’ ont permis de convaincre les responsables de la junte, qu’il faut absolument tenir compte des décisions du Sommet de la CEDEAO, a dit M. Kalla Ankouraoua. « Nous avons, en définitive, constaté que les décisions prises par le Dialogue malien sont assez proches de celles de la CEDEAO. Nous avons insisté pour que les dirigeants délégués par la junte à cette rencontre puissent faire le nécessaire encore, pour convaincre l’opinion malienne et surtout les membres de la junte à faciliter la tâche à la CEDEAO », a indiqué le ministre.
«Nous pensons que ce sommet, le 5ème du genre que tient la CEDEAO sur le Mali, va être le dernier parce qu’il ne restait qu’un seul point (sur la direction de la transition) par rapport auquel la junte a demandé de lui donner le temps d’aller faire un briefing, un compte rendu aux autres acteurs maliens. Ils ont demandé à ce que l’embargo soit progressivement levé, et le sommet a dit : dès demain (mercredi) minuit, l’embargo va être levé, s’ils désignent le Président de la transition et le Premier ministre (des civils) », a indiqué M. Kalla Ankouraou.
Le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement, de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
Abdourahmane Alilou AP/PRN
16 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Chef de l’Etat préside la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature : Volonté politique d’améliorer les performances du système judiciaire
Le Conseil Supérieur de la Magistrature s’est réuni hier matin dans la salle du Conseil des ministres sous la présidence du Chef de l’Etat Mohamed Bazoum, président dudit Conseil. Dans son discours à l’ouverture des travaux, le Président Bazoum a réaffirmé son engagement en faveur d’une justice équitable et efficace qui se met au service de la paix et de la cohésion nationale. Il a aussi annoncé une augmentation en 2022 de plus de 47% du budget du ministère de la Justice, comparativement à son budget de 2021. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est un organe essentiel pour la carrière des magistrats et le bon fonctionnement du système judiciaire du Niger. Il est l’organe qui procède aux nominations et affectations des magistrats dans les juridictions du pays.
A l’ouverture des travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature qu’il préside pour la première fois, le président Mohamed Bazoum a rendu un hommage au corps judiciaire dans son ensemble pour le rôle éminent qu'il joue en faveur de la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie. «La Justice est au cœur du projet que j'ai proposé aux Nigériens parce que j'ai pleinement conscience que le respect du droit, de l'équité et de toutes les valeurs de la démocratie n'est possible que lorsqu'il y'a une Justice de qualité, efficace, équitable et accessible aux citoyens tout en étant le moteur de la promotion de la culture de la transparence et du respect scrupuleux du bien public», a dit le Chef de l’Etat.
(Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat).
Souleymane Yahaya(onep)
Discours du Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, à l’ouverture de la session dudit Conseil : «La politique pénale du gouvernement ne fera place à aucun atermoiement dans le traitement des dossiers dont sont saisis les tribunaux», déclare S.E Mohamed Bazoum
«Mme la Première Présidente de la Cour de Cassation, Vice-présidente du Conseil Supérieur de la Magistrature,
Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux,
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature.
C’est la première fois que j’ai l’honneur de présider les travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature, organe essentiel pour la carrière des magistrats et le bon fonctionnement de notre système judicaire. A travers vous, je voudrais rendre hommage et saluer le Corps judicaire dans son ensemble pour le rôle éminent qu’il joue pour la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie.
La justice est au cœur du projet que j’ai proposé aux nigériens, parce que j’ai pleinement conscience que le respect du droit, de l’équité et de toutes les valeurs de la démocratie n’est possible que lorsqu’il y a une justice de qualité, efficace, équitable et accessible aux citoyens, tout en étant le moteur de la promotion de la culture de la transparence et du respect scrupuleux du bien public.
J’ai aussi conscience que parmi les défis majeurs qui ont entrainé la réforme de notre système judiciaire, figure la lutte contre la corruption qui se traduit par diverses formes d’infractions et dont la prise en charge a conduit à la mise en place, en 2015, du Pôle Judiciaire et des Chambres spécialisées en matière économique et financière. Malgré la mise en place de cette juridiction spécialisée, dont les compétences s’exercent en même temps que celles d’autres organes dédiés à la lutte contre ce phénomène, nos concitoyens estiment que l’Etat ne fait pas assez pour combattre cette hydre.
Il est vrai que pour faire face à ce fléau, réguler la vie en société, protéger les plus faibles et éteindre les conflits, il ne suffit pas seulement de disposer de textes et des juridictions, les plus pertinents et modernes soient-ils, mais faudrait-il encore que des ressources humaines en quantité suffisante et de qualité surtout leur soient dédiées. Et que par ailleurs un cadre sécurisé pour l’évolution de la carrière du magistrat et des conditions de vie à la hauteur des exigences des fonctions assumées soit mis en place.
Avec 449 magistrats en activité, notre ratio populations/magistrat est de l’ordre de 49.000 habitants pour 1 magistrat. Nous sommes encore très loin du standard défini par les Nations Unies, qui est de 1 magistrat pour 10.000 habitants. J’entends poursuivre fermement les efforts de formation des magistrats afin d’améliorer significativement ce ratio, mais aussi obtenir une meilleure adéquation magistrats-greffiers pour permettre à notre justice de gagner en efficacité et en célérité.
Une justice de qualité repose aussi sur un cadre de vie et de travail progressivement amélioré. C’est donc face à tous ces défis que pour le budget de l’année 2022, j’ai décidé de rehausser très significativement le budget du Ministère de la Justice, conformément à l’engagement que j’ai pris devant les représentants des magistrats du SAMAN que j’ai reçus dans cette même salle. En effet, de 13,02 Milliards en 2021, il va passer à 19,24 Milliards en 2022, soit une hausse de 47,7% entre les deux années. En valeur absolue, cela fait une augmentation de 6,22 Milliards.
Dans ma volonté d’améliorer de manière continue les performances de notre système judicaire, je veillerai à ce que la Programmation Pluriannuelle des Dépenses du secteur de la Justice reflète cette ambition que j’ai de rapprocher la justice du justifiable et de fournir à nos concitoyens un service de justice de qualité. Je veillerai également à ce que les manquements, les fautes disciplinaires et autres atteintes à la probité des membres du corps judicaire soient traités, de façon vigoureuse, sans équivoque, conformément au statut de chaque catégorie.
J’ai la ferme conviction que la non observance par les magistrats de leurs obligations de poursuivre et de juger de manière équitable et honnête toutes les affaires qui leur sont soumises, en répondant à des injonctions ou en faisant valoir leurs intérêts propres, est la pire des injustices, car elle est appréhendée par les citoyens et elle constitue en vérité tout simplement un acte de corruption, de trafic d’influence ou exprime une forme d’ingérence dans le travail souverain que doit accomplir le magistrat.
La politique pénale du gouvernement ne fera place à aucun atermoiement dans le traitement des dossiers dont sont saisis les tribunaux. La justice ne saurait être ce régulateur vers lequel accourent les citoyens lorsqu’elle-même est minée de l’intérieur par des pratiques corruptives et autres actes qui exhortent au déni de justice. Cette justice que nous avons voulu indépendante par notre loi fondamentale, animée par des magistrats nommés en toute transparence, doit inspirer le respect de tous nos concitoyens afin que, par ses sanctions, elle raffermisse notre vivre ensemble et notre cohésion nationale.
Les présentes nominations et affectations auxquelles nous allons procéder à l’occasion de ce conseil se feront conformément au respect strict de la hiérarchie entre les différents grades, faisant ainsi, droit à une revendication qui m’a été soumise par le SAMAN.
Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la présente session du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Je vous remercie.».
28 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Chef de l’Etat préside une réunion sur la thématique de la mendicité : Des dispositions nécessaires prises pour démanteler les réseaux criminels et endiguer le fléau
Le ministre de l’Élevage, Porte-Parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a animé, hier en fin d’après midi à Niamey, un point de presse relatif à la présence des ressortissants nigériens s’adonnant à la mendicité dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise. Ce point de presse du Porte-parole du gouvernement fait suite à une réunion tenue plus tôt dans la matinée au Palais de la Présidence de la République au cours de laquelle, le gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, a pris un certain nombre de mesures pour faire face à cette situation.
Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué rendu public par le gouvernement, à l’issue de la réunion
Le ministre de l’Élevage, Porte-Parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a animé, hier en fin d’après midi à Niamey, un point de presse relatif à la présence des ressortissants nigériens s’adonnant à la mendicité dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise. Ce point de presse du Porte-parole du gouvernement fait suite à une réunion tenue plus tôt dans la matinée au Palais de la Présidence de la République au cours de laquelle, le gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, a pris un certain nombre de mesures pour faire face à cette situation.
L’intégralité du communiqué rendu public par le gouvernement.
«Le gouvernement de la République du Niger a appris avec stupéfaction la présence dans les rues de Dakar au Sénégal de plusieurs centaines de ressortissants Nigériens s'adonnant à la mendicité. La présence de ces personnes dans des contrées aussi lointaines n'a aucun rapport avec la situation d'insécurité liée au terrorisme ou au déficit alimentaire. Il s'agit d'un trafic illicite de migrants et de la traite de personnes organisées par des groupes criminels en direction de certains pays voisins et même au-delà.
Le gouvernement déplore cette pratique qui jure avec nos valeurs sociales, religieuses et interdite par les lois et règlements de la République. C'est pourquoi des instructions ont été données aux services compétents en vue d'évaluer la situation sur place en rapport avec les Autorités Sénégalaises et de prendre les mesures appropriées. Le gouvernement remercie les Autorités de la République sœur du Sénégal pour leur bonne collaboration et les dispositions prises en vue du regroupement de ces personnes dans des sites sécurisés en attendant leur prise en charge de façon conséquente.
Au-delà des mesures immédiates prises, des instructions fermes ont été données par les plus Hautes Autorités à tous les démembrements de l'Etat concernés en vue de prendre toutes les dispositions nécessaires et utiles pour démanteler ces réseaux criminels et endiguer ce fléau».
ONEP
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Le Chef de l’Etat reçoit le Directeur Général de l’AFD
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Bazoum Mohamed a reçu, hier, dans l’après-midi, au Palais de la Présidence, le Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Rémy Rioux, également en visite de travail au Niger.
L’audience s’est déroulée notamment en présence de l’ambassadeur de la République française au Niger, SE Alexandre Garcia. Au sortir de la rencontre M. Rioux a affirmé être venu rendre compte au Chef de l’Etat de l’action de son agence, en soutien à la politique du gouvernement.
Le Directeur Général de l’AFD qui a entamé sa visite de travail par un déplacement à Birni N’gaouré où il a pu s’enquérir de l’impact du fonds commun sectoriel-éducation au niveau des écoles, avant d’animer une conférence à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, signera aujourd’hui une convention relative au projet d’une plateforme d’innovation et de formation pour l’agriculture, l’agro-alimentaire. «Il y’a quelque chose à jouer dans ce territoire pour que les dynamiques de développement, les populations reprennent confiance ; pour des projets d’avenir pour elles, pour que les familles prennent le dessus sur la déstabilisation et l’insécurité», a expliqué M. Rémy Rioux. Le Directeur Général de l’AFD a annoncé, en effet, que l’agence augmentera sa «capacité financière» au Niger, cette année de 100 millions d’euros (engagés, décaissés et mis en œuvre) à 130 voire 150 millions d’euros.
Le Directeur Général de l’AFD a laissé entendre qu’il poursuivra sa visite aujourd’hui 20 avril, avec une rencontre avec la société civile et avec les partenaires de «l’alliance-Sahel» constitué de tous les partenaires européens notamment. «On cherche vraiment à rassembler le plus de forces possibles ici et de le faire de la façon la plus rapide, la plus efficace pour que la population en voit le bénéfice.
Ismaël Chékaré(onep)
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Le Niger accueillera deux rencontres internationales sur le climat en 2018
Le Niger accueillera en 2018 une table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du plan d'investissement climat pour la région du Sahel, et une Conférence sur la désertification et l'économie verte, apprend-on de source officielle à Niamey, capitale du pays.
L'annonce en a été faite par le président nigérien Mahamadou Issoufou lors de son message de voeux à la nation à l'occasion du Nouvel An.
Vaste pays du Sahel, avec une superficie de plus de 1.267.000 km² dont les 2/3 sont désertiques, le Niger a fait du changement climatique un défit et a activement participé à plusieurs rencontres internationales dont la COP23 en novembre dernier en Allemagne, le Sommet sur le financement du climat du 12 décembre dernier, à Paris, en France.
M. Issoufou a indiqué avoir profité de ces tribunes pour attirer l'attention de la communauté internationale sur les graves conséquences du changement climatique notamment dans le bassin du lac Tchad qui a déjà perdu 90% de sa superficie par rapport aux années 1960, et au Sahel avec pour conséquences une dégradation des écosystèmes du bassin du Niger, dégradation des terres et déforestation, fréquence de phénomènes extrêmes d'inondation et de sécheresse, le tout se traduisant par une réduction de ressources disponibles pour une population en croissance exponentielle.
Par ailleurs, le Niger, désigné par la Conférence de Marrakech sur le climat pour coordonner la Commission climat du Sahel, "s'acquitte de cette tâche avec succès", a poursuivi le président Issoufou.
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Le Niger au Conseil de Sécurité de l’ONU : Notre pays assure la présidence du Conseil de Sécurité, après 40 ans
C’est à partir d’aujourd’hui, 1er septembre 2020, que notre pays, le Niger assurera la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU et cela jusqu’à la fin de mois. Il s’agit là d’une très grande responsabilité et d’un défi énorme à relever. Pour mener à bien cette mission, ô combien importante, toute la diplomatie nigérienne et particulièrement la Représentation du Niger à l’ONU est mobilisée.
Au cours de ce mandat, l’instance onusienne sous la présidence du Niger organisera un débat présidentiel don’t le theme est « La Gouvernance Mondiale Post-COVID19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale » ; un débat ouvert du Conseil de sécurité sur la « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)»; un débat du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés «Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l'enfant », et un débat du Conseil de Sécurité « Maintien de la paix et de la sécurité internationale : Effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et paix et sécurité ».
Le premier débat va intervenir à un moment où le monde est durement affecté d’une part, par la persistance de l’épidémie du coronavirus (COVID-19) et ses incidences dans les domaines économique, social et politique, et d’autre part, par la progression de nouveaux défis sécuritaires qui menacent dangereusement la paix et la sécurité internationales.
L’objectif de cette réunion est de discuter davantage des besoins de refonte de la gouvernance mondiale pour renforcer la convergence vers la paix et la sécurité mondiale durables. La pandémie actuelle a mis à jour les points faibles du système actuel et nous donne une occasion unique de refonder un nouvel ordre mondial, ancré dans les idéaux de solidarité économique, d'équité et de responsabilité, de coopération régionale accrue et de réformes de la gouvernance mondiale, qui favorise la participation égalitaire des Nations et qui protègent les plus vulnérables de nos communautés. La réunion se déroulera sous la forme d’un débat au sommet du Conseil de Sécurité et sera présidé par Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger.
Le second débat ouvert du Conseil de sécurité axé sur le theme: « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)». Il a pour objectif de dresser un état des lieux de la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la francophonie; évaluer l’importance du multilinguisme dans la conduite des opérations de maintien de la paix, et sa mise en œuvre effective; et identifier les marges de progression pour renforcer la coopération entre les deux institutions, dans les domaines de la prévention des conflits, du maintien de la paix, et de sa consolidation.
Le troisième débat du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés«Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l'enfant vise entre autres de faire l’état de la mise en œuvre de la résolution 1998 (2011), en prévision de la commémoration du dixième anniversaire de ladite résolution et en marge de la première Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques. Le thème proposé est: «Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l’enfant».
Une attention particulière sera accordée aux attaques contre les écoles dans la région du Sahel Central où les groupes terroristes et les groupes armés non-étatiques s’attaquent de plus en plus aux écoles, selon le dernier rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés (Résolution: A/74/845–S/2020/525).
Le quatrième débat du Conseil de Sécurité portera sur le theme: « Maintien de la paix et de la sécurité internationale: Effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et paix et sécurité ».
La réunion va donner l'occasion aux membres du Conseil de sécurité d'aborder les liens entre les effets humanitaire de la dégradation de l'environnement, y compris la désertification et l'érosion des sols, et les conflits armés et leurs résolutions. En outre, les discussions porteront sur les conséquences de la destruction de l'environnement naturel dans les conflits armés et sur les mesures à prendre par les Nations Unies et les États membres pour lutter contre ces effets. L’événement sera un débat virtuel ouvert de haut niveau et sera présidé par le ministre des affaires étrangères du Niger.
(Source: Cellule Communication du Conseil de Sécurité de l’ONU-Niger)
31 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger, le Nigeria et l’Algérie, signent un mémorandum pour le gazoduc transsaharien
Long de plus de 4 000 km, le TSGP permettra d’acheminer du gaz nigérian vers l’Europe, où plusieurs pays cherchent à réduire leur dépendance aux livraisons russes.
Les ministres de l’énergie algérien, nigérian et nigérien ont signé, jeudi 28 juillet, un mémorandum d’entente de concrétisation du projet de gazoduc transsaharien (le TSGP) qui permettra d’acheminer du gaz nigérian vers l’Europe, selon l’agence officielle Algérie Presse Service (APS).
Le TSGP devrait transporter à terme des milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l’Algérie en passant par le Niger. L’Algérie pourra ensuite envoyer vers les pays de l’Union européenne du gaz nigérian via le Transmed, qui relie le pays à l’Italie en passant par la Tunisie, et du gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par des méthaniers.
Lors de la troisième réunion ministérielle tripartite Algérie-Niger-Nigeria, jeudi à Alger, le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, et ses homologues du Nigeria, Timipre Sylva, et du Niger, Mahamane Sani Mahamadou, ont signé le mémorandum d’entente après avoir discuté des aspects du projet, notamment son état d’avancement, selon l’APS. Pour l’instant, aucune indication n’a été donnée sur sa date d’achèvement.
Lors de son lancement en 2009, le coût d’investissement du TSGP était estimé à 10 milliards de dollars. D’une longueur de 4 128 km, dont 1 037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2 310 km en Algérie, ce gazoduc permettra également l’alimentation des pays du Sahel.
Ce projet a été réactivé dans un contexte géopolitique marqué par une forte demande internationale de gaz et de pétrole et par une flambée des prix après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, fin février. Plusieurs pays, notamment européens, cherchent à réduire leur dépendance aux livraisons russes et se sont tournés vers l’Algérie.
Le pays, dont les réserves prouvées de gaz naturel s’élèvent à près de 2 400 milliards de mètres cubes, fournissait environ 11 % du gaz consommé en Europe avant la guerre en Ukraine, contre 47 % pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le septième mondial.
AFP
Source : https://www.lemonde.fr/afrique/
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Le président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby en visite à Niamey pour une médiation amicale avec le Niger
Le Président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby, a fait un déplacement significatif à Niamey ce dimanche 30 juillet dans le but de faciliter une médiation constructive. Avant cette rencontre, le président tchadien avait déjà eu des échanges avec le président nigérian Bola Tinubu, qui occupe également la présidence tournante de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Il est important de souligner que Mahamat Idriss Déby n'est muni d'aucun mandat spécifique officiel de la Cédéao lors de cette médiation. Sa visite à Niamey s'inscrit avant tout dans un esprit de soutien amical et de solidarité envers le Niger. Le gouvernement tchadien tient à préciser que cette initiative de médiation n'est pas liée à une ingérence dans les affaires internes du Niger, mais plutôt dans un esprit de coopération régionale.
La médiation entreprise par le chef de l'État tchadien vise à apaiser les tensions et à favoriser le dialogue constructif entre les parties concernées au Niger. C'est une démarche basée sur la compréhension mutuelle et le respect de la souveraineté nationale de chaque pays.
En conclusion, la visite du président Mahamat Idriss Déby à Niamey se veut être une contribution positive à la recherche de solutions pacifiques pour les défis auxquels le Niger fait face. Le Tchad continue de privilégier une approche de soutien fraternel envers ses voisins et réitère son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans la région, dans le respect des principes de non-ingérence et de respect mutuel entre États souverains.
Nigerdiaspora
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Le Président de la République a lancé, hier, les travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi–Konni-Tsernaoua et de bitumage de l’axe routier Doutchi-Tébaram : Plus de 155 milliards de FCFA injectés par de l’Etat pour la réalisation de 327 km de routes
Le Président de la République a lancé, hier, les travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi–Konni-Tsernaoua et de bitumage de l’axe routier Doutchi-Tébaram : Plus de 155 milliards de FCFA injectés par de l’Etat pour la réalisation de 327 km de routes bitumées
Après Dosso–Bella II le mardi dernier, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a présidé, hier matin à Doutchi, une double cérémonie. Il s’agit du lancement des travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi–Konni-Tsernaoua de la RN1d’une part,et des travaux de bitumage de la route Doutchi –Matankari –Bagagi-Dogon Kiria–Bagaroua–Tébaram, d’autre part. Pour les deux chantiers, c’est un investissement de plus de 155 milliards de francs CFA qui seront injectés pour la réalisation de plus de 327 km de routes bitumées.
D’après une note du Ministère de l’Equipement, les travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi – Dan Katsari- Konni – Tsernaoua seront exécutés par la société turque SUMMA pour un coût de 78.540.595.119 FCFA/TTC et un délai contractuel de 30 mois. Ce projet concerne un linéaire de 159,6 km y compris 10 km de voirie dans la ville de Birni N’Konni. Quant aux travaux de bitumage de laroute Doutchi – Matankari – Bagagi- Dogon Kiria – Bagaroua – Tébaram, ils ont été confiés à l’entreprise ATP pour un coût de 77.863.113.708 de FCFA/TTC et un délai d’exécution de 36 mois. Ces travaux portent sur un linéaire de 168 km y compris 5 km de voirie dans la ville de Dogon Doutchi. Les deux projets sont financés sur le Budget national de l’Etat.
Les routes qui seront ainsi construites ont, en rase campagne, une largeur de 7,20m (chaussée à 2 voies de 2 x 3.60) et des accotements larges de 2 x 1,50m revêtus en monocouche. En traversées d’agglomérations, la route sera une chaussée bidirectionnelle comprenant deux voies de 7 m chacune (2 x 3,5m) et un terre-plein-central (TPC) de un mètre de large ainsi que des trottoirs, etc. Outre, ces travaux techniques, ces deux projets sont accompagnés de réalisation de prestations sociales au niveau des agglomérations traversées tels que l’éclairage public, des forages, des clôtures de CSI et d’école, des voiries urbaines ainsi que des prestations environnementales.
«Je resterai débout jusqu’au dernier moment pour honorer les promesses que j’ai faites au peuple Nigérien», dixit le Chef de l’Etat
S’exprimant peu après le lancement des travaux, le Président de la République a tenu à souligner que Doutchi est un grand carrefour. «Avec ces infrastructures routières, Doutchi méritera davantage son statut de grand carrefour surtout quand on sait que nous avons en projet la réalisation du tronçon Loga-Doutchi», a déclaré SE IssoufouMahamadou. Le Chef de l’Etat a par ailleurs évoqué d’autres projets prévus toujours dans l’Arewa notamment le lancement des travaux de la boucle Bolbol – Douméga –Tibiri – KoréMairoua. «La région de Dosso et le département de l’Arewa méritent ces infrastructures, surtout quand on sait que les Dallols (Bosso, Maouri) sont des zones de grandes productions agricoles. Nous avons également dans nos objectifs, la réalisation du tronçon de route Margou-Gaya. Ce tronçon sera également lancé très prochainement», a-t-il ajouté.
Le Chef de l’Etat s’est aussi réjoui d’honorer «les promesses faites dans le cadre du programme de renaissance. Que ça soit dans le domaine des infrastructures qui est au centre des préoccupations du programme de renaissance; que ça soit dans le domaine de l’initiative 3N ou dans les autres secteurs comme le développement, c'est-à-dire l’éducation et la santé». «Je suis presque à la fin de mon 2ème mandat, mais je continuerai à travailler nuit et jour pour le bien du peuple nigérien, ce jusqu’au dernier jour, c'est-à-dire jusqu’au 2 avril 2021. Je resterai débout jusqu’au dernier moment pour honorer les promesses que j’ai faites au peuple Nigérien», a déclaré le Président Issoufou Mahamadou.
Siradji Sanda, avec Mahamadou Diallo, envoyé spécial(onep)
05 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République a reçu vendredi Mamane, comédien et chroniqueur de RFI, Réalisateur du film « Bienvenue au Gondwana »
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu vendredi, 14 avril 2017, le Chroniqueur de Radio France Internationale, M. Mamane, connu pour sa chronique sur son « pays fictif » le Gondwana.
Le comédien né au Niger, a connu le succès en France. Il séjourne à Niamey, première étape d’une tournée africaine dans le cadre de la promotion de son premier long métrage « Bienvenue au Gondwana ». Ce filmtraite de la démocratie et des problèmes des élections en Afrique. Il met notamment en scène « les tribulations d'une équipe d'observateurs électoraux dépêchés dans un pays africain francophone afin de surveiller l'organisation d'un scrutin présidentiel ».
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Le Président de la République inaugure la route bitumée Bagaroua-Illéla : Les populations reconfortées
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou a inauguré, hier matin dans la région de Tahoua, la route Bagaroua-Illéla longue de 107 km avec une bretelle de 27 km reliant Dangona au PK10 en passant par Dandaji. Réalisés pour un coût de plus 73 milliards de FCFA (HTT-HD), les travaux ont été exécutés par l'entreprise burkinabè ‘’L'Africaine des Travaux Publics (ATP)’’, à travers un partenariat-public-privé, avec le soutien financier par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), de la BOA Niger et de la Banque Coris.
La cérémonie d’inauguration de cette route tant attendue par les populations de la zone, s’est déroulée au PK10 (Dangona-Bagaroua-Illéla), sous le haut patronage du Président de la République Chef de l'Etat, SE Issoufou Mahamadou. L’on notait également la présence du président de l'Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni ; du ministre Burkinabè des Infrastructures; du ministre de l'Equipement, M. Kadi Abdoulaye; de plusieurs membres du gouvernement ; ceux du corps diplomatique ; des autorités administratives, coutumières et religieuses, des élus locaux et une grande foule enthousiasmée.
«Les infrastructures routières réalisées dans le cadre du programme de Renaissance I et II sont nombreuses et variées», a relevé le ministre de l'Equipement dans son discours lors de la cérémonie. M. Kadi Abdoulaye a ajouté que le développement des infrastructures des transports figure parmi les axes majeurs du Programme qu'a présenté, à son investiture de 2016, le Président de République, SE Issoufou Mahamadou. Ce faisant, "la compétitivité de l'économie nationale se verra ainsi renforcée avec la réduction du coût de transport qui en résultera", a indiqué le ministre Kadi Abdoulaye.
Cette stratégie fructueuse du développement des infrastructures des transports, s'inscrit en effet, dans une politique de désenclavement interne, de modernisation des villes et d’amélioration des conditions d'activités économiques tant en zone urbain qu’en milieu rural. Selon le ministre de l'Equipement, les travaux se sont étendus à la réalisation de quelques km de voirie aux niveaux des villes bénéficiaires. «Sur le plan environnemental, des nombreux travaux connexes ont été réalisés. Il s'agit, entre autres de 10 forages hydrauliques, 1.600 arbres plantés sur les agglomérations des travaux, 4.400ml (mètres linéaires) de mur de clôture au profit des écoles riveraines de la route et 134 ha de terre dégradée récupérée», a mentionné, M. Kadi Abdoulaye.
Le représentant-résident de la BOAD au Niger, M. Moustapha Diaw a transmis un message du président de la BOAD, adressant toute sa gratitude et sa reconnaissance au Président Issoufou Mahamadou, pour avoir soutenu sa nomination à la tête de la banque régionale. M. Moustapha Diaw a ensuite salué le leadership du Chef de l'Etat quant au développement des infrastructures et à l'amélioration des conditions de vie du peuple nigérien et des peuples de la CEDEAO en général. Le représentant-résident a aussi réitéré l'engagement de la BOAD à soutenir la protection des ouvrages, tout en appelant l'Etat nigérien à faire appliquer le règlement 14 de l'UEMOA en la matière.
Il faut rappeler que le 20 octobre, veille de cette cérémonie d'inauguration, le président de la République était à Kao (département de Tchintabaraden) où il a lancé les travaux de deux autres routes à savoir PK70-Kao Tchintabaraden et Tahoua-Abalak.
Ismaël Chékaré (Envoyé Spécial)
22 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le regard d’un socio-anthropologue sur le phénomène de divorce à Niamey
Image d'illustration L’éducation et la sensibilisation comme arme efficace pour freiner le drame social Chaque week-end à Niamey, c’est une panoplie de mariages qu’on célèbre. Mais force est de constater que rare sont ces unions qui célèbrent leur premier anniversaire. Le divorce est prononcé souvent deux à trois mois après la célébration du mariage. Des milliers de foyers conjugaux sont bouleversés en un temps record. Mais concrètement qu’est-ce que le divorce ? Qu’estce qui explique l’ampleur de ce phénomène dans notre société ? Assiste-t-on nous à un effritement des valeurs socioculturelles de la société nigérienne ?
Selon le socio-anthropologue M. Sani Jandjouna, le divorce ne trouve de sens que dans le mariage. Autrement dit, c’est quand il y a mariage qu’on parlerait de divorce. Les deux phénomènes sont interdépendants. Le divorce renvoie alors à la rupture des liens qui ont uni deux personnes dans le mariage. L’interruption de cette relation conjugale est appelée divorce. Il peut revêtir plusieurs formes. Ça peut être une simple séparation. Mais ce qui est sûr, dès qu’il y a rupture par rapport à la légitimité, à la légalité qui caractérise ledit mariage, il y a divorce. En conséquence, chacun est libre de choisir et d’emprunter un autre chemin dans la mesure où il n’y a plus une communauté de destin. En effet, l’ampleur du phénomène de divorce à Niamey s’explique selon Sani Jandjouna par le fait qu’il y a plusieurs mariages célé- brés. C’est-a-dire que le divorce est observable en fonction du taux élevé de mariage. Plus il y a de mariage, plus on constate un nombre élevé de divorce. Ça va de pair parce qu’il faut mariage pour parler de divorce. Cette vérité est une donnée statistique. Aujourd’hui, c’est même l’orientation culturelle de notre société qui est comptable de ce phénomène. ‘’ Le choc des cultures auquel on assiste actuellement nous met dans une situation de déperdition totale. Il est difficile de savoir à quelle culture on va assister dans les prochaines années.
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Les 4 leçons d’Aliko Dangote sur ce qui fait fonctionner l’Afrique
Présent au sommet africain du Financial Times le lundi 9 octobre dernier, le magnat nigérian a livré quelques enseignements sur la « méthode Dangote ».
À Londres, le fondateur du groupe Dangote s’est exprimé pendant une trentaine de minutes sur le thème : « What Makes Africa Work ? – A Leader’s View » (« Qu’est-ce qui fait fonctionner l’Afrique ? – Le point de vue d’un leader ». Jeune Afrique a listé les 4 points les plus importants de son intervention.
1 – Il faut intégrer toute la chaîne de valeur
« Nous n’allons pas continuer à tout importer plus longtemps », affirme Dangote. Pour le milliardaire nigérian, la clef de sa réussite est « l’intégration verticale en amont ». Derrière ce terme technique se cache une stratégie industrielle ambitieuse : alors que les raffineries sucrières du groupe Dangote importaient du Brésil du sucre, elles ont développé la culture de canne à sucre au Nigéria afin de s’approvisionner localement.
Cette recette est appliquée dans les autres branches du groupe (sucre, riz ciment, fertilisants) et pourrait constituer la base d’une stratégie de développement des économies africaines, leurs permettant d’atteindre l’autosuffisances dans de nombreux secteurs.
2 – Il faut donner la priorité à l’agriculture
Aliko Dangote s’intéresse désormais à l’agriculture, motivé par le fait que « 98% du lait consommé au Nigéria est importé ». Possédant des rizeries, son groupe a également investi dans la production de riz, avec pour objectif de nourrir non seulement le Nigéria, mais aussi le reste de l’Afrique de l’ouest. Il souligne notamment le risque de dépendre des importations, prévoyant une hausse du coût du fret dans les années à venir.
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- Catégorie : Economie
Les nouvelles pathologies de la démocratie en Afrique de l’Ouest : Crise de l’Etat de droit, de la démocratie représentative de la gouvernance
Faiblesse démocratique, de l’Etat de droit, de la gouvernance et des droits humains. Tel est le constat sans appel posé par AFRIKAJOM Center dans ce rapport analysant à la loupe l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest.
Si l’attention mondiale est surtout portée sur la crise sécuritaire qui sévit depuis plusieurs années dans la région, il est bon de rappeler que les malaises sociaux, les tensions et les violences politiques qui y font rage ne peuvent être déconnectés des dysfonctionnements graves des outils, institutions et mécanismes de régulation de la démocratie, des droits de l’homme, de l’État de droit et de la gouvernance.
De fait, ces dysfonctionnements en sont non seule- ment les conséquences mais également les causes.
Poser un diagnostic précis des failles en matière de démocratie, d’État de droit, de gouvernance et de droits humains, basé sur des données et une expertise solides, constitue une étape essentielle, voire sine qua non à l’amélioration de la situation globale de chacun des seize pays d’Afrique de l’Ouest.
Ci-dessous le rapport téléchargeable d’un travail qui permet de faire un état des lieux de la situation actuelle, et de définir des axes de réflexion et des recommandations concrètes et pérennes.
Télécharger le rapport en version française d’AFRIKAJOM Center sur les nouvelles pathologies de la démocratie en Afrique de l’Ouest .
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- Catégorie : Politique
Lettre au “président de la République” Monsieur le “Président” : Vos efforts pour chercher ce que vous avez trouvé à la tête de l’Etat mais que vous avez gaspillé m’ont rappelé l’histoire de la cigale et de la fourmi
J’ai appris que des enquêteurs français ont séjourné à Niamey, du lundi 4 au mardi 5 décembre 2017 aux fins d’écouter les protagonistes connus de l’uraniumgate. Le séjour de ces enquêteurs, appris de source incontestable, n’est pas, je le sais, pour vous plaire.
Il est synonyme de sombres perspectives judiciaires pour Hassoumoi Massoudou et ses complices non encore cités dans le dossier, mais qui vont nécessairement être découverts et dénoncés. Les choses s’accélèrent et ce déplacement de Niamey, selon les échos que j’ai de ce séjour, a permis aux enquêteurs de lever le voile noir qui couvre certains aspects cruciaux. Le plus idiot du village sait que »HassoumiMassoudou n’est pas seul », mais il faut bien qu’une enquête officielle, sérieuse et objective, puisse établir l’identité de ses complices, leurs motivations et leurs desseins. Je puis vous dire, sur la foi de ce que j’ai appris, que la Brigade financière française a presque bouclé son enquête. J’ai bien lu des informations tendant à faire croire que le juge français qui a séjourné à Niamey était là pour former les juges du pôle financier de Niamey. Le mensonge, comme on dit, a beau courir, il se fait toujours rattraper par la vérité. HassoumiMassoudou, lui, sait, que le juge français a bel et bien séjourné à Niamey et que c’est bien dans le cadre de l’uraniumgate. Il le sait, tout comme tous ceux qui, au Grand hôtel, ont été rencontrés, ensemble, par ce juge qui est d’ailleurs reparti dès le mercredi 6 décembre, au soir. Le jour où les choses vont péter et qu’il ne servira plus à rien de véhiculer de fausses informations, on verra bien ce que ces manipulateurs de conscience vont raconter. Pour le moment, laissez-moi vous conter la petite histoire du séjour du juge français à Niamey.
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Lettre au “président de la République” Monsieur le “Président” Vous devez le savoir : comme vous, « Hassoumi Massoudou n’est pas seul ».
Le jeudi 31 janvier 2019, vous aviez, par un décret, renvoyé Hassoumi Massoudou du gouvernement. Un évènement d’autant plus surprenant et invraisemblable qu’il était inattendu, eu égard à la place qu’occupe l’homme dans l’architecture institutionnelle de l’État, au sein de l’appareil de décision du parti au pouvoir ainsi que les relations personnelles qu’il entretenait avec vous. Comme tant de Nigériens, et ils sont sans doute nombreux, je me suis incliné devant le fait, mais ma conscience n’arrivait pas à admettre sa véracité, tant ça paraît trop gros pour être vrai. Je me suis donc résolu à faire avec, dans l’espoir que certaines langues, au cœur des choses qui se trament au sommet de l’État et du Pnds, vont se délier dans les jours et semaines consécutifs à ce tsunami politique. Je n’ai pas eu à attendre longtemps. On ne sert pas un chef d’État au hasard. Mes relations, aussi étendues que précieuses, m’ont permis d’apprendre bien des choses, complètement en décalage d’avec ce qui se raconte. Je dois reconnaître que vous avez si bien joué qu’il ne viendrait à l’idée de personne qui ne soit pas dans le secret de l’affaire de se douter de quoi que ce soit.
La tournure que prennent les évènements au ¨Pnds est dramatique. Deux versions ont été avancées par mon interlocuteur et toutes les deux ont la particularité d’écarter Mohamed Bazoum du jeu et le président du Pnds le sait mieux que quiconque. Mon interlocuteur, aux premières loges de l’État, m’a rapporté, avec conviction et preuves, ce qui suit : soit, Hassoumi Massoudou est toujours votre choix ; soit, vous caressez, malgré les obstacles et les risques, le rêve de vous incruster au pouvoir. Mais Mohamed Bazoum est, de toutes façons, OUT.
Pour la première version, c’est que, contrairement aux bruits savamment diffusés et entretenus, l’histoire du limogeage de Hassoumi Massoudou n’est qu’un leurre destiné à éliminer le prétendant et prétentieux gênant qu’est Mohamed Bazoum. Mes sources sont formelles : l’ancien ministre des Finances n’a rien perdu de ses plumes. Au contraire, il est congédié du gouvernement au bon moment, histoire de le préserver d’une chute éventuelle dans les sondages au sein du Pnds où il jouit, jusqu’à preuve du contraire, de la confiance de la presque totalité des membres du présidium du Pnds. À l’exception de deux membres liés à Mohamed Bazoum pour des raisons qui leur sont propres, tous les autres sont acquis à l’investiture de Hassoumi Massoudou. De même, malgré la quasi-assurance du ministre de l’Intérieur quant à l’issue d’un vote des délégués du parti, état d’esprit rapporté et soutenu par un de ses partisans, l’information que j’ai ne lui serait pas favorable. Ceci n’est qu’un détail.
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Lettre au “président de la République”: Monsieur le “Président” Malgré vos déclarations d’intention, des compatriotes vous prêtent l’intention de ne pas vouloir partir
Ainsi, donc, Gandou Zakara et Bouba Mahamane sont désormais juges électoraux au Niger. C’est à eux, entre autres, de juger de la régularité des opérations électorales et de leur validité. C’est également à eux de recevoir et d’apprécier les recours électoraux, en un mot de juger les contentieux électoraux. J’ai vu quelques séquences de la cérémonie que vous avez fait organiser pour les entendre et les voir jurer loyauté et fidélité. J’ai trouvé quelque peu loufoque que l’on dise qu’ils ont prêté serment sur le Livre saint de leur confession en l’absence des témoins habituels. Car, je n’ai vu ni prêtre ni imam officiant ce rite. Mais, je crois, comme vous, que l’essentiel n’est point lié à la forme, mais au fond. Aussi, je pense ne pas me tromper de pronostic en déclarant à l’avance que cette cour constitutionnelle, version Gandou, sera sans aucun doute plus performante que celle de madame Abdoulaye Diori née Kadidia Ly et que vous y trouverez certainement un plus grand contentement. J’avoue que celle qui sort n’a pas satisfait sur toute la ligne, mais vous ne pouvez pas ne pas reconnaître son efficacité et ses prouesses.
Monsieur le ‘’Président’’ Je ne comprends pas une chose et j’ai pensé vous en parler. C’est quoi cette tendance générale à déclarer sa candidature et à se faire investir par son parti politique, des années avant l’échéance électorale ? Pour le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou, il s’agissait sans doute de mettre rapidement un terme aux rumeurs en proclamant sa candidature. Par contre, j’ai eu du mal à trouver une explication aux cas du Pnds et du Mnsd. Le premier m’a d’autant surpris que rien, a priori, ne justifie la précipitation avec laquelle vous êtes en train de faire investir Mohamed Bazoum, candidat à l’élection présidentielle. C’est d’autant plus bizarre à mes yeux que les militants du Pnds ont toujours présenté leur parti comme un parti stable où règnent la cohésion et l’entente cordiale ; que choisir un candidat pour le parti ne peut constituer une raison de discorde ; que Mohamed Bazoum est le choix naturel, indiscutable et adoubé par l’ensemble des instances du Pnds. Alors, pourquoi ne pas laisser assez de temps au ministre de l’Intérieur qu’il est de parachever l’excellent travail qu’il a commencé dans le cadre de l’organisation des élections à venir ? Pourquoi vous vous préoccupez tant à apporter une réponse à de simples rumeurs au point où vous vous êtes abaissé à désigner un candidat au Pnds ? Si vous ne vous êtes pas mêlé à la vie politique du Pnds, ce que vous défend formellement la Constitution, je ne vous aurai pas parlé d’une affaire relevant de la vie d’un parti politique, soit-il le Pnds Tarayya. Mais, puisque vous avez pris parti dans un débat politique et que je suis en droit, en tant que citoyen nigérien, de vous interpeller, je le fais sans ambages.
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Lettre au Premier Ministre du Niger : Par M. Mahamoudane AGHALI
Je me permets de vous interpeller car non seulement vous êtes PM du Niger mais tous les deux nous sommes proches étant ressortissants de la même région et avons fait les mêmes bancs au CEG d’Agadez…certes nos chemins se sont séparés, vous, de hautes études politiques à l’ENA, et moi, le secteur minier à Arlit et le tourisme dans le Désert.
On entend souvent les ministres –surtout deux ministres devenus impopulaires au Niger à cause de leur extrême arrogance..- intervenir, décider, menacer, mais jamais vous, malgré votre haute fonction de Chef de l’Exécutif.
Pourquoi ? D’aucuns pensent que vous êtes seulement Administrateur et que vous regardez les vrais Taraayistes à la barre sur leur bateau, loin du prétexte « socialiste » par lequel ils sont arrivés au pouvoir pour assouvir leur faim de pouvoir et d’aisance. Vous seriez maintenu à cette place par pur dosage régionaliste.
Vous connaissant pour ma part, je sais que votre intégrité est intacte ainsi que l’amour du Niger et de sa stabilité. Vous ne vous salirez pas.
Les Nigériens en général ne vous reprochent rien, vous respectent et reconnaissent votre sagesse.
Cependant, ils ne comprennent pas votre effacement dans la vie politique en tant que Premier ministre. Pas d’interventions ni de sorties médiatiques sur des sujets brulants, émaillant la gestion du pouvoir que vous avez l’honneur de coiffer et intervenir pour la prise des décisions justes comme il se doit dans un Etat de droit.
Vous regardez sans rien dire la descente aux enfers du pays, conduite par Bazoum (qui, comme le journaliste Alpha présumé Malien, lui est assurément Libyen) et Massaoudou, qui par leur arrogance et leur peu de considération pour les Nigériens, ont, progressivement instauré l’arbitraire à la place de la Justice et la dictature à la place de la démocratie.
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Lettre au Président de la République : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières.
Monsieur le Président de la République,
Ayant connaissance de l’état de psychose dans lequel votre gouvernement qui se sent en permanence persécuté/menacé depuis le début de vos mandats baigne constamment, j’ai fait savoir à mon père que son implication dans l’opposition lui vaudra sûrement une visite dans les locaux de la Police. Autant vous dire que lorsque le matin du 15 Mai 2017, j’ai appris qu’il avait été interpellé très tôt par la Police Judiciaire de Niamey, je n’étais nullement surprise.
Monsieur le Président, lorsque vous avez pris le pouvoir de notre cher pays le Niger, vous avez choisi d’être le père d’une Nation d’un peu plus de 17 millions d’« enfants » qui attendent énormément de vous, moi y compris.
Le sentiment de fierté est, par exemple, un sentiment important qu’un enfant éprouve généralement envers son parent et pour être tout à fait honnête je ne suis pas fière de ce que vous faite des valeurs de mon pays.
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Libération de Kidal par les FAMas : C’est fait, sans l’Armée française Monsieur Bazoum, la preuve éloquente de la vaillance de nos soldats !
La libération de Kidal par les forces armées maliennes (FAMas) intervenue ce mardi 14 novembre 2023 n’est pas une victoire du seul peuple malien sur les groupes armés rebelles et terroristes contrôlant depuis 2013 cette ville emblématique du septentrion malien, grâce au soutien de la France. C’est une victoire pour l’ensemble des pays du Sahel confrontés à une insécurité armée créée et entretenue par des forces nébuleuses apparues ces dernières années dans ce vaste territoire africain.
Les FAMas, sous le commandement suprême du Colonel Assimi Goïta, chef de la transition malienne, et ses compagnons, sont parvenus à mettre en déroute, en moins d’un mois d’affrontements, les groupes rebelles Touaregs et les bandes criminelles présentés jusqu’ici par la France comme des forces armées redoutables, invincibles par l’armée régulière malienne qui n’existerait que de nom. Pour justifier et légitimer une présence permanente de leurs troupes d’occupation sur le sol malien, la France et l’ONU se sont évertuées depuis plus d’une décennie à dénigrer l’image des FAMas, avec l’assentiment des autorités civiles et militaires qui se sont succédé à la tête du pays, avant la prise du pouvoir par la junte militaire dirigée par le Colonel Assimi Goïta et ses classes.
Fallait mettre fin à cela, à cette campagne soutenue de dénigrement de l’armée malienne, qui est loin de refléter la réalité. Et c’est à cette mission cruciale que s’est attelée prioritairement la junte de Goïta en réorganisant l’armée et en la dotant progressivement de moyens conséquents en armements divers pour se passer de la sous-traitance de la sécurité malienne par des forces militaires occidentales. Un renforcement de capacités qui a été rendu possible grâce au soutien de la Russie, la bête noire de l’Occident, et d’autres pays émergents non inféodées aux puissances impérialistes. Ce choix stratégique sur le plan sécuritaire a fortement exacerbé les critiques à l’encontre de la junte militaire malienne par la France et ses valets africains parmi lesquels figure en tête le régime perfide des Tarayyistes balayé par le coup d’Etat militaire salvateur qui a évincé le président Bazoum du pouvoir le 26 juillet 2023.
L’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, et son compagnon politique Bazoum Mohamed qu’il a imposé aux Nigériens, après ses deux quinquennats calamiteux, n’ont eu de cesse d’insulter Goïta et ses compagnons pour avoir décidé de mettre fin à la présence des troupes militaires occidentales au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
‘’Le Mali, c’est le ventre mou de la lutte contre les groupes terroristes’’ ; ‘’il n’y a plus de soldats maliens le long de notre frontière commune, ils ont tous déserté leurs positions pour nous laisser gérer seuls les groupes criminels implantés sur leur territoire et c’est ça qui expose notre pays aux attaques Jihadistes sporadiques’’ ; ‘’jusqu’ici, nous n’avons pas un seul sanctuaire terroriste sur notre territoire, contrairement au Mali voisin’’, etc., martelaient Issoufou Mahamadou, Hassoumi Massoudou, Bazoum Mohamed…, chaque fois que l’occasion leur est offerte de se prononcer publiquement sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Il s’agit, pour eux, à travers cette campagne de dénigrement du Mali, de faire plaisir à la France et à ses dirigeants en montrant que leur présence chez nous est indispensable pour nous sécuriser contre les attaques des groupes terroristes. ‘’Nous avons besoin de plus de Barkhane au Niger’’, a martelé l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, devant le président français Macron, lorsque celui-ci a convoqués les chefs d’Etats africains à Paris pour ‘’clarifier leur position’’ par rapport à la présence des soldats français dans leurs pays respectifs.
Son successeur, Bazoum Mohamed, est allé plus loin dans la défense de la présence des troupes étrangères, en laissant entendre que sans la force Barkhane et les forces troupes occidentales, nous sommes totalement désarmés face aux groupes terroristes ‘’qui sont beaucoup plus armés et plus aguerris que nos soldats’’.
Plus grave encore, il a dit publiquement qu’il a ordonné la libération de ‘’chefs Jihadistes’’ qui lui ont promis de mettre fin aux attaques contre notre territoire. Tout ceci dénote de la complicité révoltante du régime déchu de la Renaissance pour réinstaller notre pays dans une nouvelle ère de domination par l’ancienne puissance colonisatrice. Rien que par rapport à ces faits de traîtrise flagrants vis-à-vis de notre nation, les Tarayyistes sont totalement disqualifiés pour prétendre encore revenir au pouvoir. Ils ont compromis et la souveraineté de notre pays et ses ressources naturelles qu’ils ont délibérément entrepris de brader pour assurer leur confort personnel au détriment des intérêts des populations nigériennes.
Les FAMas viennent de réunifier le territoire malien en libérant la ville martyre de Kidal, après le départ de l’armée française et des contingents de la Minusma. Y a-t-il preuve aussi solide comme cet acte de vaillance et de bravoure que vient de réaliser l’armée malienne ? N’est-ce pas la preuve irréfutable que ce sont les forces d’occupation occidentales qui entretiennent la persistance de l’insécurité terroriste dans nos pays ?
Avec la libération de Kidal, qui n’est qu’une victoire d’étape, les reliquats de groupes rebelles et terroristes sont désormais aux abois, parce qu’ils n’ont plus de ville où ils peuvent se mettre à l’abri. Leur éradication n’est plus qu’une question de temps !
T. Oudou
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M. Moussa Maman désigné nouveau Médiateur de la République du Niger
À l'issue du conseil des ministres tenu ce jeudi 11 Mai 2023, le Président de la République Mohamed Bazoum a procédé à la nomination de M. Moussa Maman au poste de Médiateur de la République du Niger.
M. Moussa Maman, éminent ingénieur principal des travaux publics et des mines, se voit ainsi confier cette fonction éminente, succédant ainsi au regretté Feu Assimiou Diabiri, qui nous a quittés le 25 janvier 2023 en Turquie.
Pour rappel, le rôle du Médiateur de la République au Niger est de veiller à la protection des droits et des intérêts des citoyens en servant de médiateur neutre et impartial entre les citoyens et les institutions de l'État. Voici les principales responsabilités du Médiateur de la République :
Médiation des conflits : Le Médiateur de la République intervient pour résoudre les différends entre les citoyens et les administrations publiques. Il facilite la communication et cherche des solutions équitables et justes.
Protection des droits fondamentaux : Il s'assure que les droits fondamentaux des citoyens sont respectés par les institutions publiques. Cela inclut le droit à l'égalité, à la justice, à l'accès aux services publics, à la liberté d'expression, etc.
Recevoir les plaintes : Le Médiateur de la République est chargé de recevoir et d'examiner les plaintes déposées par les citoyens contre les actes illégaux, injustes ou discriminatoires des autorités administratives.
Promotion de la transparence et de la bonne gouvernance : Il encourage la transparence et la responsabilité dans l'administration publique, en veillant à ce que les décisions politiques soient prises dans l'intérêt général et dans le respect des lois et réglementations.
Sensibilisation et éducation : Le Médiateur de la République joue également un rôle éducatif en informant les citoyens sur leurs droits et en promouvant la culture du respect des droits de l'homme et de la démocratie.
Le Médiateur de la République est indépendant et impartial dans l'exercice de ses fonctions. Son objectif principal est de garantir la protection des droits des citoyens et de favoriser l'équité, la justice et la bonne gouvernance dans l'administration publique au Niger.
Nigerdiaspora avec l'ANP
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Maman Sambo Sidikou « ...la réponse réside dans notre capacité à rectifier les disparités… »
Diplomate chevronné au parcours riche, M. Maman Sambo Sidikou quitte ce samedi le Secrétariat Exécutif du G5 Sahel pour une nouvelle mission de représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel. Fin connaisseur de la bande sahélo-saharienne, M. Maman Sambo Sidikou qui a marqué ses collaborateurs au siège du G5 Sahel, revient sur les 3 ans qu’il a passé en terre mauritanienne au service d’une nouvelle forme de diplomatie sous régionale alliant sécurité et développement.
Vous arrivez au terme de votre mandat de Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, quel bilan faites-vous après plus de 3 ans à la tête de cette organisation ?
En 2018, je suis devenu le deuxième secrétaire permanent d’un mécanisme de coopération créé quatre ans plus tôt par cinq États (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).
Avec un siège à Nouakchott (Mauritanie) et un double mandat (développement et sécurité), il a d’abord fallu identifier notre capacité à « faire la différence » dans un vaste espace (5 millions de kilomètres carrés) où vivent près de 80 millions d’habitants (weblink, film institutionnel du G5 SAHEL).
Les priorités définies, nous avons ciblé les vecteurs d’intégration régionale. Notre autonomie opérationnelle tout d’abord, avec la création d’un instrument financier dédié à notre coopération dans le domaine de la défense. Il s’agit du fonds fiduciaire dédié à la Force Conjointe, qui est hébergé par la Banque centrale de Mauritanie.
La formation, ensuite – notamment avec le Collège de Défense de Nouakchott, où des officiers mis à disposition par les Etats-majors de nos Etats apprennent à travailler ensemble pour la stabilité de notre région.
Il faut aussi investir dans nos infrastructures – ce que nous avons fait pour chaque pays. En Mauritanie, nous avons contribué à sécuriser le financement de la route Tidjikdja – Boumdeid – Kankossa – Sélibaby (d’une longueur de 350 km).
Mais tout cela n’est rien sans un travail opiniâtre, dans les zones frontalières entre nos Etats, afin que confiance et coopération entre administration et citoyens renforcent une « sécurité de proximité ».
C’est le travail que nous avons initié dans nos Etats-membres, en particulier à Gogui Zemal et Gogui, à la frontière entre Mauritanie et Mali.
Je crois d’ailleurs que vous aviez relayé le film en six langues sahéliennes (arabe, bambara, français, hassanya, pulaar, soninké et wolof), que nous avions publié à cette occasion (weblink).
Cet effort a été accompli avec nos Etats et les organisations (régionales/continentales) dont il sont membres – il est essentiel et vise à nous approcher des Sahéliens, de leurs besoins et de leurs aspirations légitimes en faveur d’une prospérité partagée (weblink, « programme » publié sur Jeune Afrique, 22 mai 2018)
– Le déploiement et l’opérationnalité de la Force Conjointe ne sont-ils pas menacés avec la reconfiguration de l’opération Barkhane ?
La reconfiguration de Barkhane est une opportunité pour que la Force Conjointe joue pleinement son rôle – avec ses alliés, au sein de la Coalition pour le Sahel.
Mais votre question m’offre l’opportunité de poursuivre le travail de pédagogie qui doit nécessairement accompagner le renforcement de cette initiative sans précédent.
En 2017, nos Etats membres ont soumis leur projet de création d’une coalition militaire au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine – qui a approuvé son mandat et l’a reconduit, depuis, chaque année.
Le quartier-général de la Force Conjointe se trouve à Bamako – ce que les militaires appellent un « poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT).
A ce jour, elle a mené un peu plus de 21 opérations militaires dans ses fuseaux « ouest » (Mali/Mauritanie : DAREA), centre (Burkina Faso/Mali/Niger : PAGNALI 2-3/SAMPARGA 3 / SAMA 1-2) et « est » (Niger/Tchad : AMANE 2/OBANNA 1-2-3).
Indice de l’importance de son œuvre, les Chefs d’Etat ont allongé la durée du mandat de son responsable – passée d’un à deux ans.
Et le Président en exercice du G5 SAHEL – le Général Mahamat Idriss Déby Itno – vient de décorer le Général Oumarou Namata Gassama (Niger) pour sa contribution à la montée en gamme soutenue de notre Force Conjointe.
Cette dignité marque la fin de son mandat et souligne le fort soutien politique dont jouit cet outil de défense collective.
Les opérations militaires se poursuivent – car il y va de la capacité de nos pays à ne pas céder devant les escarmouches, embuscades, mines anti personnelles et autres attaques d’autant plus fulgurantes qu’elles sont parfois menées par des « bombes humaines » mues par des pulsions suicidaires.
Elles ont un prix humain effroyable, pour nos soldats, leurs familles et les citoyens. Je me suis incliné sur les tombes de certains, ai visité des blessés et sais que cette guerre est avant tout un drame pour nombre de Sahéliens.
Elle coûte cher aux finances de nos Etats. A la demande du Conseil des Ministres (3 février 2019), le G5 SAHEL a réalisé une « étude sur les dépenses de sécurité et leurs effets d’éviction sur le financement des investissements notamment au niveau des secteurs sociaux ».
En effet, nous devons expliquer aux Sahéliens que ces sacrifices visent à les protéger. C’est pourquoi le G5 SAHEL a mis sur pied une « composante police » et un « Mécanisme d’Identification, de Suivi et d’Analyse des Dommages causés aux Civils ».
Car, croyez-moi, le respect des civils est une valeur fondamentale qui ne doit souffrir aucune exception. Permettez-moi une citation.
En 1751, dans un ouvrage intitulé « Les biographies des pachas du (blad as-) Soudan [Kitāb Tadhkirat al-nisyān fī akhbār mulūk al-Sūdān], il est question d’‘Ughmar b. Alad (m. 1755), un chef de guerre qui « annonça à tous ses hommes qu’aucun d’entre eux ne doit faire le moindre mal aux habitants de Tombouctou ».
On dit qu’«il savait que ceux qui étaient restés dans la ville étaient les juristes, les étudiants, les commerçants, les pauvres et les femmes. Seuls les brigands et les guerriers avaient abandonné la ville et il s’apprêtait à les combattre ».
Par conséquent, protéger les civils dans l’espace G5 SAHEL n’est rien d’autre qu’une mise en conformité avec notre histoire et nos valeurs.
– De l’intérieur de l’organisation vous avez vu ses forces et faiblesses, alors selon vous comment devrait évoluer le G5 Sahel pour relever les défis multidimensionnels à venir ?
Des efforts sont en cours – comme la réforme du Secrétariat exécutif, au terme d’une évaluation et avec l’accompagnement d’un cabinet de conseil. C’est aussi le cas de la Stratégie pour le développement et la sécurité, adoptée voici cinq ans – lors de la précédente présidence tournante du Tchad (2016) – et que l’organisation met actuellement à jour.
Le G5 SAHEL n’a pas vocation à remplacer les efforts, considérables, des Etats et des Sahéliens – en tant que citoyens, entrepreneurs ou membres de la société civile.
Conformément à notre principe du « faire-faire », dans les zones frontalières, il faut obtenir un impact en recourant au « contenu local » – de la conception des interventions jusqu’à leur mise en œuvre.
Lors du sommet de Nouakchott (2 juillet 2018), le G5 SAHEL a décidé que le Programme d’urgence pour la stabilisation des espaces frontaliers (PDU) appuie « les communautés et institutions locales dans (…) le renforcement de la cohésion sociale ».
Ceci suppose financement, assistance technique et capacité de mise en œuvre. Notre coopération avec l’UEMOA et une association d’élus burkinabè, maliens et nigériens a permis la réussite d’un projet pilote investissant dans l’économie agropastorale et la santé.
A l’heure actuelle, il s’ancre dans les espaces transfrontaliers, soutient les collectivités décentralisées et finance des PME et des associations « efficaces ».
C’est ce que je retiens de mes années (passées à toute allure), mais je préfère laisser le soin aux Etats-membres, aux Sahéliens et à mon successeur – l’ambassadeur TIARE YEMDAOGO Eric – d’évaluer le travail accompli et de trouver des solutions aux défis existant – et à venir.
– Prêt de 65% des populations du G5 Sahel, soit plus de 50 millions d’individus, ont moins de 30 ans, et ce sont les plus perméables au discours terroriste, alors comment faire d’eux les moteurs du changement ?
La confiance entre générations est importante – et je parle en tant que grand-père – mon expérience mis à part, mes petit-enfants et mes enfants m’éclipsent dans bien des domaines, notamment ceux liés au monde digital.
Pour revenir à votre question, notre travail a consisté à donner aux jeunes les outils pour s’informer, échanger entre eux et avec les autres et de révéler leurs potentiels.
Avec les organisations internationales dont nos Etats sont membres, nous avons conçu et mis sur pied la Radio Jeunesse Sahel – lancée voici quelque mois ainsi qu’un projet d’appui à l’esprit d’entreprise.
Ce travail est en cours, avec le concours de l’OIF et de la BAD. Nous espérons qu’il portera ses fruits.
Je suis persuadé qu’une partie de la réponse à l’instabilité que nous connaissons réside dans notre capacité à rectifier des disparités qui mettent en péril la stabilité et la pérennité de nos sociétés.
Le meilleur investissement contre le terrorisme est la prévention. Je la comprends comme la capacité de bien former filles et garçons, de créer des emplois utiles et d’investir pour réaliser l’important potentiel de notre région.Tout cela doit se nourrir de valeurs ancrées dans notre culture et conformes aux défis d’aujourd’hui et demain. Ce n’est pas simple, mais c’est la tâche exaltante qui attend votre génération …
– Que retenez-vous de la Mauritanie après y avoir passé plus de 3 ans ?
Je retiens d’abord la remarquable hospitalité d’un peuple riche de sa diversité – un accueil conforme au Coran (s. 51, v.24-27) et à la Sounna.
Cette terre a d’ailleurs accueilli avant moi un de mes regrettés oncles, El hadj Omar Amadou (m. 2009), qui a étudié à Boutilimit alors que la Mauritanie n’était pas encore indépendante.
Pour le G5 SAHEL, la Mauritanie est plus qu’un pays fondateur, c’est celui où se trouve le siège de notre institution – ce qui confère à Nouakchott un rôle d’importance régionale de l’Atlantique au bassin du lac Tchad.
J’en veux pour preuve le protocole d’accord signé voici quelques jours avec le patronat mauritanien – qui assume la présidence (tournante) du secteur privé sahélien.
Je retiens aussi le leadership des régulateurs et des opérateurs mauritaniens vers la suppression des frais d’itinérance (roaming) pour les consommateurs de nos Etats membres.
C’est pourquoi l’important appui fourni par les autorités, la société civile et les habitants de ce pays resteront dans mon cœur. J’ai eu plaisir à travailler ici, pour le G5 SAHEL et ses citoyens.
Enfin, dans ce pays au « million de poètes », réputé pour ces villes où commerce et recherche/partage du savoir prospéraient au niveau international, permettez-moi de citer quelques conseils d’un homme de droit de l’époque des Almoravides.
Le cadi d’Azougui, al-Imam al-Hadrami (1020-1095) est assurément un important contributeur de la « bonne gouvernance » saharo-sahélienne – et j’ai plusieurs fois médité ses conseils durant mon séjour parmi vous.
« Que le dirigeant aborde son ennemi par la souplesse, la conciliation, le sacrifice, la recherche de la communication et le calme. (…) Il ne doit décider de lui faire la guerre qu’une fois toutes les ruses épuisées. Les sages ont dit : « (…) dans la guerre on dépense la vie, et dans les autres choses on dépense l’argent » […] Sache que la réconciliation est une forme de guerre qui permet d’empêcher les ennemis de faire le mal. (…) il se peut que ton ennemi obtienne par sa taille modeste ce dont est incapable son adversaire avec sa grandeur, comme l’épée qui tranche la tête tout en étant incapable de coudre – comme l’aiguille ».
Le temps me semble venu d’investir (plus) dans la cohésion sociale, pour renouer le fil de nos relations et rendre au Sahel la prospérité qui a fait sa grandeur.
C’est d’ailleurs ce que le G5 SAHEL a tenté de faire en appuyant les initiatives sahéliennes, tel « Hottungo » une manifestation rassemblant éleveurs et agriculteurs du Niger et soulignant l’importance économique de la chaîne de valeur agropastorale reliant la bande saharo-sahélienne à l’Afrique de l’ouest et du centre.
Propos recueillis par Diallo Saidou
14 juillet 2021
Source : https://kassataya.com/
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Manifestations citoyennes : Bazoum a-t-il voulu faire un bébé dans le dos du Président Issoufou ?
Selon une source bien informée, suite aux manifestations citoyennes de la ville de Niamey, Bazoum Mohamed, ministre en charge de l’Intérieur aurait aurait envisagé le projet de dissoudre deux (2) associations, dont celle de la société civile en l’occurrence l’Association des Consommateurs des Technologies de l’Information et de la Communication (ACTICE) de Abass Abdoul Aziz et une association politique qui n’est autre que le parti de Hama Amadou le Moden/FA Lumana africa. Selon Bazoum, à travers un compte twitter, le président des jeunes Lumana, par des messages aurait invité tous les jeunes du parti Lumana à participer massivement aux manifestations citoyennes du dimanche 29 octobre passé. Informés des projets de dissolution de Bazoum, deux sages auraient entré en action pour dissuader Mohamed Bazoum de faire beaucoup attention par rapport à la dissolution du parti Lumana. Ces deux sages auraient vite informé le Président Issoufou de ce qui se traimait dans le ministère de Bazoum en ce qui concerne la dissolution de Lumana, cette décision risque fort d’écourter son mandat présidentiel. Suite à ça, une autre solution aurait été donné a Bazoum de bien charger Lumana de tous les pêchés d’Israël par rapport aux manifestions citoyennes qui s’étaient déroulées le dimanche 29 octobre 2017 passé contre le projet de loi de finances 2018 de Hassoumi Massaoudou.
KADEGOMNI
04 novembre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui
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Maradi/Bilan régional du plan d’action 2016-2020 de l’Initiative 3N : Evaluer les niveaux d’exécutions physiques et financières
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou a procédé le 18 septembre 2020 au lancement des travaux de l’atelier officiel des activités du Bilan régional du plan d’action 2016-2020 de l’Initiative 3N. Cet atelier est financé par le Royaume de Danemark dans le cadre du Projet ‘’Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), du Haut-commissariat à l’Initiative 3N.
Les travaux de cet atelier vont permettre de produire un bilan quantitatif de la mise en œuvre des Programmes Stratégiques du Plan d’Action 2016-2020 en valorisant les résultats des revues et rapportages existants; d’intégrer un bilan de mise en œuvre de la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle au titre du bilan du Programme Stratégique 11 de l’initiative 3N; de consolider les réalisations évaluées avec celles du plan d’investissement 2012-2015 et des programmes antérieurs afin de tirer un bilan global sur la mise en œuvre de l’Initiative 3N depuis 2011; de compléter le bilan avec l’analyse alternative faite par les acteurs non étatiques de la mise en œuvre de l’Initiative 3N.
En ouvrant ces travaux, le gouverneur de la région de Maradi a rappelé que le cadre stratégique de l’I3N fixe pour le Niger, les orientations du secteur de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et du Développement Agricole Durable (SAND/DAD) à l’horizon 2035. Il est décliné en Plans d’Action quinquennaux qui guident la mise en œuvre de l’I3N par les ministères sectoriels et des administrations de mission aidés par leurs partenaires techniques et financiers. Pour lui, le plan d’urgence 2011 pour l’appui à la campagne de cultures irriguées de contre saison, afin d’atténuer les effets d’une campagne pluviale 2011 défavorable avait été un modèle de réussite dans la conception et la mise en œuvre de projets et programmes de soutien à la DAND/DAD. « Le bilan 2012-2015 avait alimenté le processus d’élaboration du 2ème plan d’action quinquennal 2016-2020 structuré en 12 Programmes Stratégiques dont la maitrise d’ouvrage est assurée par 7 Ministères sectoriels et administrations de mission », a-t-il dit.
M. Zakari Oumarou estime que 2020 marque donc une année charnière qui va donner lieu au bilan de la mise en œuvre de l’I3N puis à l’élaboration d’un nouveau Plan quinquennal 2021-2025. Toutefois, il a précisé que le bilan 2016-2020 se base sur l’évaluation des niveaux d’exécution physique et financière et de l’analyse des indicateurs des 12 programmes stratégiques. Il a annoncé la tenue des ateliers-bilans régionaux dont les résultats seront reversés dans le processus national.
Tiémogo Amadou
ANP-ONEP Maradi
21 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Maradi/Infrastructures : Le gouverneur de Maradi achève sa visite les chantiers du pont de Tibiri et du complexe douanier
Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou était le vendredi dernier sur le site de construction du pont de Tibiri . Pour rappel, les travaux de construction du pont de Tibiri est un vaste projet lancé il y a quelque mois par le Ministre de l’Equipement, M. Kadi Abdoulaye. Ces travaux traduisent la concrétisation d’une vieille promesse du Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou aux populations du Gobir. Il s’agit de l’aménagement d’un tronçon de 2,5 km qui va de la RN1 au pont qui passe à la devanture du palais du Sultan ; la construction d’un pont long de 40 mètres linéaire sur le lit majeur du cours d’eau ; de trois dalots d’équilibre dans le lit majeur ; le remblai d’accès aux ouvrages dans toute la vallée du Goulbi ; l’aménagement d’un carrefour giratoire en face du Sultanat du Gobir et le pavage de la place du Sultan du Gobir.
Le coût de ces travaux s’élève à 2.146.484.332 FCFA, sur financement de la BOAD à hauteur de 78,33% et l’Etat du Niger pour 21,67%. L’exécution de ces travaux est assurée par l’entreprise chinoise CGCOC Group avec Techni Consult comme bureau chargé du Contrôle des travaux pour un délai de huit (8) mois. Selon le bureau chargé du contrôle des travaux, le dédommagement des propriétaires des jardins et champs que cette route traversera, s’élèvera à 128 millions et déjà, l’argent est disponible.
Une fois réalisé, ce pont permettra de résoudre beaucoup de problèmes tels que l’isolement de la Commune Urbaine de Tibiri des autres communes et villages environnants pendant la période d’hivernage, mais aussi mettra fin aux fréquents accidents de pirogue qui ont assez endeuillé les familles. Mieux, cette route en construction permettra aux usagers de la route de relier Tibiri à Madarounfa sans passer par la traversée de la ville de Maradi, à travers la construction d’une piste.
Le deuxième site visité par le Gouverneur Zakari Oumarou est le chantier de construction du complexe douanier moderne de Maradi sous le financement de la Chambre de Commerce. Situé sur la route Dan Issa-Frontière Nigéria, ce complexe a une superficie de 34 ha. 14 entreprises travaillent d’arrache-pied sur ce site pour un coût de 12 Milliards de FCFA. Une fois terminé, ce complexe assurera les opérations douanières, verra l’installation des agences de banques, de transfert d’argent, des restaurants. Il y aura aussi une infirmerie, les bureaux de transit, bref tout ce que les bureaux de douanes auront besoin.
Le Gouverneur de la région de Maradi s’est déclaré satisfait de ce qu’il a vu et a ajouté que c’est une promesse tenue par le Président de la République. «Nous avons écouté la population et le Sultan du Gobir, l’Honorable Abdou Balla Marafa qui ne tarissent pas d’éloges à l’endroit des plus hautes autorités de notre pays qui ont transformé ce rêve en réalité» a déclaré le gouverneur de Maradi. Il a fait remarquer que le pont qui traverse le Goulbi désenclave totalement la commune de Tibiri. M. Zakari Oumarou a évoqué les importantes potentialités agricoles dont regorge cette zone qui sera bientôt désenclavée. «C’est donc un ouvrage économiquement et socialement rentable et en tant qu’autorité, nous ne pouvons que remercier le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou» a-t-il soutenu.
A propos du complexe douanier le gouverneur Zakari Oumarou a demandé aux commerçants de Maradi, de transmettre toutes ses félicitations à la Chambre de Commerce et d’industrie du Niger. «Le gouvernement est très satisfait de ce que la Chambre de Commerce est en train de faire pour la région de Maradi, c’est pourquoi le gouvernement a facilité beaucoup de choses aussi» a-t-il soutenu.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
26 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Message du ministre de la Santé Publique à l’occasion de la célébration de la journée mondiale sans tabac : Pour une prise de conscience des dangers du tabagisme et l'exposition à la fumée du tabac
A l'instar de la communauté internationale, le Niger a célébré le 31 mai 2019, la Journée Mondiale Sans Tabac. Cette année le thème retenu est : « le tabac et la santé pulmonaire ». A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a livré un message dans lequel, il a invité l'ensemble des couches sociales du pays à prendre conscience des risques que font peser le tabagisme et l'exposition à la fumée du tabac sur notre bien-être.
Pour le ministre de la Santé publique, cette journée est une occasion propice pour porter à la connaissance de tous, les risques socio- sanitaires liés à la consommation de tabac et de plaider en faveur de politiques efficaces pour réduire cette consommation. Dr Idi Illiassou Maïnassara a rappelé que l'épidémie mondiale de tabagisme tue presque 7 millions de personnes chaque année dans le monde, dont plus de 900 000 non-fumeurs qui meurent parce qu'ils ont été exposés au tabagisme passif. « Si rien n'est fait, le tabagisme tuera plus de 8 millions de personnes chaque année d'ici 2030. C'est pour faire face à l'épidémie du tabac et ses multiples conséquences que les pays membres de l'OMS ont négocié et adopté en 2003 la Convention Cadre pour la Lutte Antitabac (CCLAT) », a-t-il déclaré.
Le choix du thème de cette année, estime le ministre, donne l’occasion de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels de l'exposition au tabagisme ou à la fumée des autres et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit. « La fumée du tabac est en effet la principale cause de cancer pulmonaire et elle est responsable de deux tiers des décès dus à cette maladie dans le monde. L'exposition involontaire à la fumée des autres, au domicile ou sur le lieu de travail, augmente aussi le risque de cancer du poumon » explique le ministre de la Santé publique. Dr Idi IlliassouMaïnassara a ajouté que, le tabac aggrave l'asthme qui restreint les activités et contribue aux incapacités. L'exposition in utero aux toxines de la fumée du tabac, par le tabagisme de la mère ou l'exposition au tabagisme passif, entraîne souvent pour l'enfant une diminution de la croissance des poumons et de la fonction pulmonaire.
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Message du Premier ministre à l’occasion de la fête de Ramadan : «Je voudrais réaffirmer la détermination du Président de la République et du Gouvernement à protéger les populations et leurs biens, et assurer l'intégrité du territoire national», déclare
Le croissant lunaire a été aperçu hier dans plusieurs localités de notre pays, marquant ainsi la fin du mois de jeûne de Ramadan. L’annonce a été confirmée par le Conseil Islamique du Niger impliquant ainsi la célébration de l’Aïd El Fitr communément appelé Fête de Ramadan. Aussi, quelques instants après cette annonce du Conseil Islamique, le Premier ministre, Chef du gouvernement a livré un message pour souhaiter bonne fête aux Nigériens. M. Ouhoumoudou Mahamadou est revenu sur certains moments marquants de ce mois béni, notamment les incendies d’écoles qui ont malheureusement coûté la vie à une vingtaine d’enfants. Le Chef du gouvernement a eu une pensée pieuse pour ces enfants innocents arrachés brutalement à l'affection de leurs parents et de la Nation. Il a réitéré le ferme engagement du Président de la République de faire de l’éducation sa priorité avant d’appeler les Nigériens à prier afin que la campagne d’hivernage qui s’annonce soit féconde pour les producteurs. (Lire ci-dessous l’intégralité du message du PM)
«Bismillahi Arrahamani rahim
Mes Chers Compatriotes,
Le croissant lunaire, qui marque la fin du mois de jeûne de Ramadan, a été aperçu dans plusieurs localités de notre pays.
Demain, in sha Allah, la communauté musulmane célébrera l'Aïd El Fitr. Rendons grâce à Allah, Le Très Haut, qui nous a permis de vivre un mois d'intenses dévotions, un mois de piété et de solidarité, un mois de paix et de tolérance.
Mes Chers Compatriotes,
La fête de l'Aïd El Fitr intervient à un moment où notre pays continue à faire face avec détermination à l'action des groupes terroristes et criminels.
Ces derniers temps, des valeureux éléments des Forces de Défense et de Sécurité et des populations civiles ont, malheureusement, perdu la vie, victimes de la folie meurtrière d'individus sans foi ni loi.
Je voudrais réaffirmer la détermination du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence MOHAMED BAZOUM et du Gouvernement à protéger les populations et leurs biens, et assurer l'intégrité du territoire national.
Saluons les sacrifices énormes consentis par nos forces de défense et de sécurité et accompagnons les victimes du terrorisme de nos prières et qu'Allah Subhanahou wa ta'ala gratifie ces martyrs de son paradis éternel.
Mes Chers Compatriotes,
La fête de l'Aïd El Fitr intervient, aussi, à un moment où des vagues d'incendies d'écoles ont été enregistrées comme celui survenu dans une école du préscolaire du 4è arrondissement communal de Niamey qui a malheureusement causé la mort d'une vingtaine d'enfants. J'ai une pensée pieuse pour ces enfants innocents arrachés brutalement à l'affection de leurs parents et de la Nation. Ces incendies sont inadmissibles. C'est pourquoi, des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de ces actes d'une gravité sans commune mesure. Les auteurs, coauteurs et complices de ces actes odieux, une fois identifiés, répondront de leurs forfaits devant les juridictions compétentes.
Son Excellence, le Président de la République a fait de l'éducation une priorité de premier ordre. C'est pourquoi, le Gouvernement prendra des mesures fortes pour remplacer progressivement les classes en paillotes par des classes en matériaux définitifs.
Mes Chers Compatriotes,
La fête de l'Aïd El Fitr intervient, enfin, à la veille de la saison des pluies qui marque le démarrage de la campagne agro-pastorale. Cette campagne porte les espoirs de nos vaillants paysans qui sont aussi les espoirs de notre pays. A ce sujet, j'ai déjà instruit les Ministres concernés pour prendre toutes les initiatives nécessaires afin que les intrants soient mis à la disposition des producteurs dans les délais, et qu'un encadrement de proximité soit assuré à leur profit. Je vous exhorte donc à prier pour qu'Allah dans son infinie bonté nous gratifie d'un hivernage fécond à la hauteur de nos espérances.
Bonne fête à toutes et à tous
Assalamou aleikoum wa rahamatoulahi wa barakatouhou»
13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Message du Président de la Commission Électorale aux Nigériens de l’extérieur (vidéo)
MESSAGE DU PRESIDENT DE LA COMMISSION ELECTORALE AUX NIGERIENS DE L’EXTERIEUR
14 Octobre 2022
Cher(e)s concitoyens de l’extérieur,
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) après consultation avec les partis politiques, les organisations de la société civile et les responsables des médias, démarre à partir de demain
15 Octobre 2022 et conformément à son chronogramme, l’enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur communément appelé diaspora et qui constitue la 9ème région du Niger.
La diaspora est cette communauté de nigériennes et de nigériens forte de plusieurs milliers de personnes qui vit dans plusieurs pays en Afrique, en Europe, en Asie et aux Amériques. Elle est représentée par 5 députés élus à l’Assemblée Nationale.
L’enrôlement biométrique tant des Nigériens de l’intérieur que de ceux de l’extérieur devait se tenir à la même période d’octobre 2019 à juin 2020. La pandémie de la COVID 19 a rendu impossible l’enrôlement des Nigériens de l’extérieur dans son temps. Il a donc été sursis à la réalisation de cette opération jusqu’à l’amélioration de la situation sanitaire.
Comme vous le savez, c’est un arrêt de la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction en matière électorale, qui a qualifié cet évènement, autorisé la suspension de l’enrôlement et ordonné sa reprise dès que possible. Les conditions de la reprise étant désormais réunies, la CENI a consulté ses partenaires et arrêté la date du 15 octobre 2022 pour le démarrage de l’enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur. Le mode opératoire retenu est le même que celui qui a conduit à la production du Fichier Electoral Biométrique (FEB) des Nigériens de l’intérieur. L’exercice sera conduit pendant 14 jours pour chaque Centre d’enrôlement et de Vote (CEV), et concernera
15 pays, à savoir :
- Algérie ;
- Benin ;
- Burkina Faso ;
- Cameroun ;
- Côte d’Ivoire ;
- Ghana ;
- Mali
- République Fédérale du Nigeria ;
- Royaume du Maroc ;
- Sénégal ;
- Tchad ;
- Togo ;
- Belgique ;
- France ;
- États Unis.
L’opération se déroulera au niveau de 215 Centres d’enrôlement et de vote (CEV), mobilisera 560 Opérateurs d’enrôlement (OPE). Quarante-et-sept (47) superviseurs administratifs et vingt-et-un (21) superviseurs techniques veilleront aux cotés des membres de 16 Commissions Administratives (CA), au bon déroulement des opérations sur le terrain. Quatre cents (400) Kits qui sont actuellement déployés.
Les résultats des différentes collectes seront ensuite traités comme cela a été le cas pour les résultats antérieurs de l’enrôlement à l’intérieur. Les étapes de l’affichage de la liste provisoire, les arbitrages et le règlement préalable du contentieux seront observés avant l’établissement des listes biométriques définitives et des cartes d’électeur.
Mes cher(es) concitoyens,
L’enjeu que constitue cet important exercice nécessite une mobilisation de toutes les personnes et de toutes les énergies.
La participation et la bonne collaboration des acteurs majeurs, à savoir les partis politiques, les organisations de la société civile, les leaders d’opinion et les médias sont indispensables au succès de l’opération envisagée. La détermination de l’administration centrale de la CENI complétée et soutenue par l’administration territoriale, celle de l’administration diplomatique, des finances et des partenaires techniques et financiers que nous remercions bien vivement, assurera une atteinte objective des résultats escomptés.
C’est l’occasion pour les Nigériens de l’extérieur, les partis politiques, les organisations de la société civile et les responsables des medias de jouer un rôle citoyen actif, permettant d’assurer la réussite du processus électoral et la promotion de la démocratie.
Mes chers concitoyens
La CENI compte sur votre engagement, votre bonne collaboration et votre participation active dans la mobilisation, la sensibilisation et le partage des bonnes informations en tant qu’acteurs incontournables de la démocratie.
Cette contribution nous la souhaitons professionnelle et responsable afin de déboucher sur un enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur réussi et efficace.
Je réitère mes sincères remerciements au nom de la CENI pour votre mobilisation et votre participation active.
Je vous remercie
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Messages de sensibilisation de l’USN, l’UENUN et de la Commission des Affaires Féminines de l’UENUN : Les trois structures invitent les élèves et étudiants au respect strict des gestes barrières
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19, l’Union des Scolaires Nigériens (USN), l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN) et la Commission des Affaires Féminines de l’UENUN ont respectivement rendu public, jeudi 30 avril 2019, au centre de presse du Palais de Congrès de Niamey, un message de sensibilisation concernant tous les élèves et étudiants du Niger ainsi que l’ensemble de la population.
Dans les trois messages respectivement lus par le Secrétaire général du l’USN, M. Ider Algabit ; le Secrétaire général de l’UENUN, M. Omar Albadé et la déléguée générale de la Commission des Affaires Féminines de l’UENUN, Mlle Maman Chitou Mariama, les représentants des scolaires nigériens appellent l’ensemble de la population en général et les élèves et étudiants du Niger en particulier au respect strict des gestes barrières qui constituent le moyen le plus efficace pour la prévention de la pandémie du COVID-19.
Dans son message, le Secrétaire général de l’Union des Scolaires Nigériens, M. Ider Algabit a précisé que le monde entier est en proie à une pandémie provoquée par le COVID-19 depuis le mois de décembre 2019. A cette date, a dit M. Ider Algabit «il n’existe ni traitement ni vaccin contre cette pandémie qui a déjà causé la mort de plus de 200.000 personnes dont plus d’une trentaine au Niger. La seule arme pour la combattre, c’est la prévention. C’est pourquoi, le respect des gestes barrières comme le lavage des mains à l’eau et au savon ou au gel hydro-alcoolique, le port du masque, la distanciation physique d’au moins un mètre, s’impose à tous pour préserver notre santé et celle des autres».
Quant au Secrétaire général de l’UENUN, il a fait remarquer que le monde vit l’une des grandes pandémies de son histoire. Cette pandémie pernicieuse est une tragédie pour l’humanité tout entière. «Cette crise qui est à la fois sanitaire, économique et sociale nous interpelle en tant que jeunesse estudiantine. Elle nous appelle à plus d’action, à plus d’engagement pour la combattre», a relevé M. Omar Albadé.
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Mission de SEM Mahamadou ISSOUFOU, Ancien Président de la République du Niger, Médiateur de la CEDEAO au Burkina Faso du 17 au 18 juin 2022 : Communiqué de presse
1-Dans le cadre de la mise en œuvre du mandat qui lui a été assigné, lors du Sommet extraordinaire du 04 Juin 2022, par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le Médiateur de la CEDEAO, S.E.M. le Président Mahamadou ISSOUFOU, ancien Président de la République du Niger, a effectué une mission de prise de contact au Burkina Faso du 17 au 18 juin 2022.
2- Il était accompagné par S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission, le Général Francis A. BEHANZIN, Commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité et S.E.M. Tiena COULIBALY, Représentant Résident de la CEDEAO au Burkina Faso.
3- L’objectif de la Mission était de rencontrer les autorités de la transition afin de discuter sur les défis qui affectent le Burkina, aux plans sécuritaire, humanitaire, institutionnel ainsi que ceux liés au changement climatique et au développement. Il a insisté sur le fait que tous ces défis sont liés. Il a également rappelé la nécessité de convenir d’un chronogramme acceptable pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
4- Le Médiateur a été reçu en audience par le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandawogo DAMIBA, Président de la transition, Chef de l’Etat, et a saisi l’occasion de cette audience pour présenter ses condoléances suite au massacre de Seytenga au Nord du pays.
5- Le Médiateur a également eu des échanges avec une délégation ministérielle dirigée par S.E. Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur ainsi que les membres du corps diplomatique accrédités au Burkina Faso.
6- Le Médiateur a salué les efforts faits par les Autorités de la Transition en faveur de l’Ancien Président Roch Marc Christian KABORE et a rappelé la demande exprimée par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO quant à l’effectivité de la liberté de l’ancien Président.
7- Le Médiateur a encouragé les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en cours pour améliorer la sécurité dans le pays. Il a également appelé les partenaires extérieurs à renforcer leur soutien au Burkina Faso dans le domaine humanitaire.
8- Le Médiateur a également noté la nécessité d’œuvrer à un
compromis dynamique dans l’élaboration d’un chronogramme acceptable en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Le Médiateur a aussi informé les Autorités de la Transition de la nécessité de développer un Mécanisme de suivi-évaluation pour accompagner le processus de Transition.
9- La Mission a remercié les autorités burkinabè pour l'accueil chaleureux et les discussions franches et cordiales, ainsi que pour les facilités mises à sa disposition.
Fait à Ouagadougou, le 18 juin 2022.
Le Médiateur SEM Mahamadou ISSOUFOU, Ancien Président de la République du Niger
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MNSD Nassara : Seyni Oumar face à des rumeurs malveillantes !
Il vous souviendra que dans notre parution N° 189 du 28 septembre 2017, nous faisions cas d’une affaire de 500 millions remis à Seyni Oumarou, président du MNSD. Le « nouveau Républicain » fidèle à sa ligne éditoriale de bonne conduite a jugé utile de vérifier les faits rapportés. En réalité, il n’en est rien. Le président du MNSD Nassara, El hadj Seyni Oumar est un homme politique d’une grande assurance. Il ne voudra pas donc déroger à ce principe qui est par ailleurs une marque de sa personnalité, en se prêtant au petit-jeu de répondre à toutes sortes de rumeur, même les plus folles. D’ailleurs, qui peut aujourd’hui à Niamey arrêter toutes les rumeurs qu’on sait souvent fabriquées de toutes pièces pour nuire à la réputation de certains responsables et dirigeants de parti. Mais la dernière fois et concernant Seyni Oumar, le morceau choisi fut d’une grande grossièreté. Tenez, une valise contenant 500 millions de FCFA, remise par un curieux individu, qui s’amuse lui même à la distiller en ville et même un peu partout….Que dire ensuite de histoire de téléphone oublié dans une voiture ! En outre, nous avons constaté qu’il n’y avait aucun problème entre Seyni Oumarou et ses alliés de l’APR. Les partis qui sont partis pour on ne sait où, sont libres de le faire et le MNDS et ses alliés respectent leur décision. De toutes les façons, l’APR dont Seyni est le président attend dans les mois à venir l’arrivée dans ses rangs d’un certain nombre de partis…. De toutes les façons, l’avenir nous édifiera d’avantage !
La rédaction !
08 octobre 2017
Source : Le Nouveau Républicain
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Mohamed Bazoum, invité de l'émission "L'arbre à palabres" du quotidien français l'Opinion : «On a mis fin à l’EI en Irak, pas à ses excroissances en Afrique !»(Vidéo)
Ministre d’Etat de l’Intérieur et candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) à la présidentielle de 2020, Mohamed Bazoum, 59 ans, est un proche du président Issoufou qui arrive au terme de son second et dernier mandat. Il revient pour L’Opinion sur la situation sécuritaire et au Sahel et sur ses ambitions politiques.

18 juillet 2019
Source : https://www.lopinion.fr/
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Mon opinion, mais ou allons-nous ? : Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO
J' ai mille et une raisons de poser cette question lorsqu'on observe la marche du monde dont notre continent africain fait partie, naturellement. Une question que se posent sans doute beaucoup de personnes mais qui reste parfois au fond de la gorge alors que ceux et celles qui la posent se disent qu'elle a une réponse Mais, moi je dis que la réponse est bien là, à côté . Ceux qui subissent les effets qui nous amènent à la poser se disent peut être: à quoi bon de la poser puisqu'ils ne sauront jamais le pourquoi .
Et pourtant , il y a de quoi chercher à comprendre où et pourquoi les continents et leurs peuples sont- ils confrontés à tant d'injustices, de haines , de violences et des horreurs disons des catastrophes ? Sommes nous devenus des bêtes féroces ou bien sommes nous aux portes d'un changement comme le prévoient toutes les religions du monde? En tout cas, il y a de quoi s'en inquiéter .
LA RESPONSABILITE DES AFRICAINS
Et s il y a un continent qui a pris des coups c'est bien le notre . Et pour cause , il a été celui où la vie a commencé depuis que le monde est monde et d'où naquit la première civilisation . En attestent les savants, les érudits, les chercheurs et tant d'autres explorateurs qui avaient envahi cette terre , à la recherche du bien être , de la science , le savoir en somme .lls sont nombreux alors que leurs savants européens n'avaient pas hésité à venir en Afrique du Sud et dans dans d'autres contrée de l'Afrique , apprendre par exemple les mathématiques , ce dont nous sommes sûr . Ainsi, les célèbre Platon et Pythagore y faisaient partie des savants français et pas des moindres qui ont traversé la mer Méditerranée pour chercher le savoir en Afrique .Je me suis déjà longuement exprimé sur ce sujet et également dans une de mes contributions sur Nigerdiaspora , il y a deux 2 ans . Cela est connu de beaucoup d'intellectuels ou lecteurs assidus et chercheurs . L'Afrique fut un terrain fertile qui a recelé bien de miracles et des génies créateurs . Ce n'est pas par hasard qu'elle est effectivement la Mère de l'Humanité parce qu'elle porte le germe de cette fécondité . Notre contient fut la caverne d'Ali Baba d'un univers vierge . De nombreuses zones d'ombres planent sur sur la trajectoire en dents de scie de notre continent qui est devenu de nos jours un citron pressé. Pour ne pas dire celui où les rivages et les côtes des mers sont aussi devenus des réserves d'immondices et de dépotoirs des grandes industries . Un véritable défi lorsqu'on pense au cas de la Côted'Ivoire , il y a au moins une dizaine d'années alors que les populations qui ont consommé les eaux de ces saletés contaminées n'ont toujours pas été indemnisées .Quelle honte et quel crime!
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Monsieur le “Président” si Gandou Zakara peut siéger à la Cour constitutionnelle, autant y remplacer tous les autres par les membres du Présidium du Pnds
J’ai appris, sans surprise aucune, que Gandou Zakara, un homme que l’on soupçonne depuis longtemps d’être une main de l’ombre de la Cour constitutionnelle, a finalement atterri là-bas. Désigné par ses pairs pour siéger à la Cour qui est juge des questions électorales, Gandou Zakara est un militant du Pnds dont personne, jusqu’à preuve du contraire, ne peut douter de l’engagement, que dis-je, de l’aveuglement, à servir le parti et vous-même. Quoi de plus logique et attendu à partir du moment où le bruit qui court en ville considère Gandou Zakara comme le «huitième membre» de la Cour constitutionnelle bien avant cette consécration. Ses pairs qui l’ont désigné en toute responsabilité savent parfaitement à qui ils ont affaire. Qu’ils soient dans le coup ou pas, ils ont donné aux Nigériens une certaine idée de l’intégrité et selon toute vraisemblance, il y a la mer à boire entre eux et moi. J’admets cependant que Gandou Zakara est dans son monde ; un monde avec ses moeurs et ses méthodes, ses valeurs aux antipodes de celles de la société nigérienne, sa cupidité et sa volonté de se maintenir au pouvoir, quoi qu’il advienne. Si des voix s’élèvent ici et là pour fustiger l’entrée à la Cour constitutionnelle de l’homme qui s’est illustré par son peu d’égards pour la loi, il reste qu’il n’est ni isolé dans ce cas ni plus indélicat que d’autres. Entre autres, il est évoqué à volonté les cadeaux fiscaux qu’il a octroyés à Airtel Niger, dans une procédure insolite, mais aussi son rôle trouble, pour ne pas dire antipatriotique, dans le dossier Africard. Pour vous dire vrai et sincère, si Gandou Zakara peut siéger à la Cour constitutionnelle, autant y remplacer tous les autres par les membres du Présidium du Pnds. Vous le savez et tous ceux qui l’ignorent doivent le savoir, Gandou Zakara est le troisième Secrétaire adjoint aux Affaires juridiques et aux droits humains du Comité exécutif national (CEN) du Pnds Tarayya. Non seulement Gandou n’a pas fait, durant son séjour au Secrétariat général du gouvernement, d’intégrité, mais il est politiquement si affiché qu’il n’est pas digne d’un minimum de confiance pour siéger comme juge électoral. Je comprends dès lors pourquoi l’opposition estime qu’on veut les embarquer dans un processus électoral pour des élections gagnées d’avance.
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Musique - Retour sur scène de Safiath, la voix d’or de la chanson nigérienne
Dix ans de carrière musicale dont huit passés au sein du groupe KAIDAN GASKIYA ; une nouvelle carrière solo ; plusieurs mois de travail en coulisse ponctués par la sortie d’un album de 12 titres dénommé ‘’Point Final’’ ; et un grand concert de vernissage au Palais des Congrès, le samedi 28 avril 2018, Safiath, la voix d’or de la chanson nigérienne est de retour sur scène.
C’est en présence du Conseiller technique du ministre de la Renaissance Culturelle et d’un public composé de plusieurs fans et autres mélomanes que la diva de la chanson nigérienne Safiath AMINAMI communément appelé SAFIATH ex-chanteuse du groupe de rap KAIDAN GASKIA 2 a vernis son premier album au palais des congres de Niamey. C’est un album de 12 titres qu’elle a dénommé ‘’Point Final’’, une douzaine de chansons pour dire point final, selon elle, a une certaine carrière qui n’a rien à voir avec la nouvelle. Un point final à l’ancienne Safiath qui évolue désormais dans un nouveau registre avec beaucoup de polyvalence et l’introduction de plusieurs styles musicaux pour ouvrir les portes à une carrière internationale qui d’ailleurs, selon les plus grands connaisseurs de la musique, s’annonce prometteuse.
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Nécrologie : Sanoussi Tamabari Jackou (STJ), un colosse de l’Histoire du Niger s'en est allé (vidéo-audio)
Nous venons d’apprendre, aujourd’hui 18 juillet 2022, le rappel à Dieu de Sanoussi Tamabari Jackou, Président du PNA-Alouma et Conseiller à la Présidence du Niger. Economiste de formation, il a été un témoin et un acteur de l’histoire contemporaine du Niger, et surtout un homme politique très engagé. Depuis trente ans, au grès de la démocratie, il a animé la scène politique nationale.
C’est un grand homme qui s’en est allé, tirant sa révérence, peut-être sans qu’il n’ait vu se réaliser pour le Niger, les rêves qu’il lui portait. Comment ne pas le dire quand, l’on peut se rappeler, au plus fort de la crise politique nigérienne, sous Issoufou Mahamadou, il appelait son ami-président, Zaki, à jouer à la décrispation et la réconciliation, et notamment, en prenant langue avec son adversaire Hama Amadou. Il laisse au Niger ce dernier souvenir d’une parole pleine de sagesse et de patriotisme.
Que son âme repose en paix. Amine.
Voir la vidéo
Ecouter l'interview en Haoussa du feu Sanoussi Tamabari Jackou
Nigerdiaspora
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Niamey/ Le Président du Conseil de ville fait le bilan de sa visite à Asfan et Kom en Iran : Ambitions de monter des projets promoteurs pour faire de Niamey une ville moderne
Suite aux visites qu’il a effectuées à Asfan et Kom, deux villes de la République Islamique d’Iran, du 8 au 16 juin derniers, en compagnie d’une forte délégation, le Maire central de la ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari a animé une conférence de presse, le samedi 18 juin dernier, pour en faire le bilan.
M. Dogari a tout d’abord tenu à souligner que les deux villes iraniennes visitées ont presque les mêmes caractéristiques que la ville de Niamey sur le plan démographique et environnemental. Il aussi indiqué avoir été agréablement surpris par la propreté, la verdure et les infrastructures de ces deux villes. «Nous avons aussi été émerveillés par l'autosuffisance de l'Iran dans divers domaines comme un modèle pour les autres nations. Le niveau de développement et de progrès d’Asfan et de Kom sont aussi appréciables. Tout cela nous a donné envie de partager les expériences de ces villes pour un mieux-être de nos populations et cela est possible», a indiqué le Maire central.
Pour cela, selon lui, plusieurs protocoles d’entente et autres accords ont été signés entre la partie nigérienne et iranienne. «Ces protocoles d’entente sont relatifs à plusieurs domaines dont : le transport, le commerce, l’environnement, la culture, la santé surtout le secteur de la pharmacie, etc.», a-t-il précisé. M. Dogari a ajouté que les relations entre la ville de Niamey et Asfan et Kom vont aussi porter sur le partage d’expérience, le transfert de compétence, le renforcement de capacité, les voyages, la réalisation d’infrastructures à Niamey et beaucoup d’autres domaines qui posent des défis à Niamey, la capitale.
« Notre capitale possède de nombreux atouts, donc nous devons monter des projets promoteurs pour embellir la ville de Niamey notamment à travers une bonne gestion de l’évacuation des eaux usées, le transport, le contrôle des trafics, la construction d’infrastructures et l’hydraulique. Nous allons coopérer avec les autorités iraniennes et même d’autres partenaires pour que Niamey soit coquette », a déclaré le Maire central. «La sensibilisation, l’information et la communication seront nos chevaux de bataille pour que notre capitale soit moderne développée et où il fait bon vivre. Pour cela, nous avons besoin de la compréhension, de la mobilisation et du soutien de tous», a lancé Oumarou Moumouni Dogari.
Mahamadou Diallo(onep)
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Niger : Coup d’Etat validé !
Le 26 juillet 2023, reste et demeure une date historique pour le Niger en particulier et le monde entier en général. Rappelons que c’est le jour où fut renversé le pouvoir déchu, celui de la France et de ses alliés notamment celui de Bazoum Mohamed. Un coup d’Etat qu’on croyait jusqu’à un certain moment improbable pour ne pas dire impossible. Or, comme le dit l’adage « A coeur vaillant, il n’y a rien d’impossible ». Et c’est ce dont a fait preuve le Général Tchiani et ses hommes. Après l’exécution et la réussite de leur mouvement, le Chef d’Etat actuel et ses hommes n’ont plus rien à craindre pour avoir eu la chance de bénéficier d’un soutien généralisé.
Bien même que l’Union Européenne et la CEDEAO ont condamné ce coup d’Etat tout en espérant confisquer le pouvoir qui n’est plus des mains de leurs valets notamment, à travers des sanctions pesant sur le Niger, le Coup d’Etat orchestré par le autorités de l’heure reste et demeure consommé pour ne pas dire validé. Bref, il a réussi ! En témoignent non seulement les interminables soutiens venant du peuple nigérien, de la majeure partie de la communauté sous- régionale à savoir le Mali et le Burkina pour ne citer que celles-là et même internationale à l’endroit desdites autorités et, le ‘’comeback’’ de la CEDEAO et ses alliés relativement au dialogue en lieu et place de leur option première qui était, d’intervenir militairement pour libérer le Président déchu et au-delà, déloger les autorités loyales de l’heure dans le seul but d’asseoir à nouveau même si ce n’est pas Tarayya un autre parti qui fera leur affaire. Une fois de plus, nous pouvons sans risque de nous tromper, dire que ce coup d’Etat réalisé par le Général Tchiani et ses hommes est validé du fait du recul de la CEDEAO concernant les sanctions qu’elle a imposé au Niger et l’appel au dialogue récemment lancé par le Président de la République Fédérale du Nigéria à L’UEOMOA et à la Banque mondiale. D’ores et déjà en ce qui concerne l’électricité, un apaisement se dessine et n’est plus à démonter. Et même s’il adviendrait qu’au-delà, on nous privait de l’électricité et d’autres ressources vitales dont nous avons nécessairement besoin, disons-nous que ce sont des manoeuvres pour nous faire céder et abandonner le combat. Or, de par le passé notamment sous la, bannière de régime déchu nous avions connu et enduré des maux plus amers que ceux découlant des sanctions de la CEDEAO et de l’Union Européenne à notre endroit, alors l’heure n’est plus aux plaintes mais non seulement au soutien des autorités nouvelles, à l’engagement sans faille du peuple mais aussi à sa persévérance car c’est de sa liberté qu’il s’agit. Et celle-ci ne saurait avoir lieu sans la patience et la solidarité dudit peuple. Tous unis, nous vaincrons !
Amadou. I
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Niger : L’opposant Hama Amadou saisit la Cour de justice de la CEDEAO
Défendu par l’avocat François Serres, l’opposant nigérien Hama Amadou, a décidé de saisir la Cour de justice de la CEDEAO. Dans un communiqué parvenu à Financial Afrik, l’avocat évoque une “immunité parlementaire violée, une arrestation illégale, un emprisonnement arbitraire, des accusations imaginaires, une instruction à charge et, entre autres, une condamnation pour un crime inexistant en droit sous fond de pressions de l’exécutif sur les tribunaux et de l’absence de recours devant des juridictions indépendantes”.
Pour Me Serres, il s’agit là du calvaire subi pendant plus de trois ans par le chef de file de l’opposition nigérienne. Le 13 mars 2017, à la suite de ce que Me Serres qualifie “d’un faux procès” , Hama Amadou est condamné à un an d’emprisonnement. Un “crime imaginaire” selon la défense. “Face à cet arbitraire délibérément organisé contre lui, il semble qu’il ne dispose plus d’aucun recours au plan national pour que l’affaire montée à son encontre par le régime puisse faire l’objet d’un procès équitable”, ajoute Me Serres. Et de préciser qu’il s’agit bien ici de “faire taire la démocratie politique par l’instrumentalisation de la justice devant laquelle les citoyens, leurs représentants ne peuvent plus revendiquer leurs droits”.
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Niger : La vérité scientifique de la mal gouvernance II
Nous vivons dans une démocratie plutôt désagréable, où ce sont les gouvernants qui nous communiquent leurs affects tristes. La tristesse, ou pour mieux dire, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d'agir. Au Niger, la renaissance a concouru à attrister les Nigériens : depuis les déguerpissements des pauvres commerçants, jusqu'aux enseignants découragés de ne pas pouvoir vivre décemment, de recevoir leurs salaires à termes échus. Ce régime inhumain, gouverné par des " Voyous ", des malfrats de tous horizons (alliés et mercenaires politiques), trafiquants de drogue et d'armes a besoin de nos tristesses pour faire de nous des " esclaves " pour nous exprimer comme Etienne de la Béotie, afin que les Nigériens las de leurs misères et de leurs souffrances, jettent l'éponge, se résignent, et attendent l'aide du Ciel. C'est cette attitude, que Hama Amadou a qualifié de " Pusillanimité " du peuple nigérien face à la dictature de Mahamadou Issoufou. Il est très significatif que, SEM. I. Mahamadou a beau claironné dans ses discours les Vertus pour ériger une démocratie civilisée (Modernité démocratique), lui et ses proches sont les premiers à bafouer ce qu'il professe, ou pour parler le langage des sceptiques grecs : il fait de la racontation (raconter des bobards). Nul n'est duper que la corruption au Niger a atteint le Niveau de l'endémie : une pathologie à l'échelle nationale. Et les résultats d'Afrobaromètre sont conformes à la réalité, car il n'est plus question de contester ces statistiques, comme on peut le faire avec l'IDH-0. Selon Afrobaromètre : " Du point de vue de la corruption, 57% de nigériens en 2018, contre 39% en 2013, pensent qu'au fil des années le gouvernement a démissionné de son rôle de lutte contre la corruption au sein de l'administration publique. Tandis que six (6) Nigériens sur 10 constatent une augmentation du niveau du phénomène de la corruption.
L'enquête révèle également que : selon le nigérien lambda, les policiers et les gendarmes sont les plus corrompus de l'administration publique, suivis des officiels du gouvernement et des parlementaires. Sept (7) Nigériens sur 10 pensent ne rien pouvoir faire pour enrayer la corruption. Les ruraux, les plus pauvres, et les moins instruits sont les plus pessimistes. " (Afrobaromètre (Round 7)
De mémoire de Nigérien, c'est la première fois dans notre histoire politique que nous vivons, souffrons de manière kafkaïenne de cette gouvernance dont la Matrice se réduit à la Corruption. Les deux Renaissances ont brillé par la culture, le zèle à qui mieux-mieux deviendra le plus Riche, le millionnaire, ou le Milliardaire pour les plus chanceux, et sous la barbe des Magistrats impuissants à les écrouer, parce que le Prince veille. Alors, pourquoi nous assène-t-on cette fausse lutte de la corruption, quand elle est entretenue et défendue par ceux qui nous gouvernent ? N'est-ce pas une entreprise de mensonges orchestrés ernier slogan politique ?
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Niger : Les routes rurales en perpétuelle dégradation
Avec l'installation de la saison de pluie, les routes deviennent impraticables et périlleuses, du fait de leur dégradation continue. En effet, depuis l'arrivée des autorités de la renaissance, les routes rurales sont laissées à l'abandon. Et les populations rurales peinent à se déplacer et à écouler leurs produits. Du reste, de 2011 à nos jours, contrairement aux années antérieures, la reprise des routes rurales est reléguée au second plan au profit de celle des routes urbaines qui semble plus bénéfique pour les autorités en termes de prébendes issues de rétro commissions.
C'est qui explique l'abandon de la réparation des routes rurales et rend inaccessibles beaucoup de villages nigériens. Aujourd'hui, pour aller dans certains villages de notre pays, il faudrait un véritable parcours de combattant et des détours pour y arriver. Selon un cadre du ministère de l'Equipement, depuis le programme spécial de Tandja Mamadou, les routes rurales au Niger sont restées sans réparation. Seules quelques unes des régions d'Agadez et de Tahoua ont connu des retouches. C'est regrettable pour un pays comme le Niger dont le budget s'accroit chaque année en exponentiel et dans lequel les autorités se vantent d'oeuvrer pour le développement. C'est d'autant plus regrettable que le monde rural, leitmotiv du développement, soit abandonné à lui-même. Cela constitue la preuve que les autorités ont peu d'égard pour le développement du monde rural. Seules les mines, le pétrole, la construction d'échangeurs et route express, pourvoyeurs prompts d'argent les intéressent. Avec un goût prononcé pour l'argent, les renaissants veulent du cash, pour eux-mêmes, et tout suite.
A.S
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Niger: les autorités annoncent avoir déjoué des attentats-suicides à Diffa
Quatre kamikazes du groupe jihadiste nigérian Boko Haram ont été abattus dans la nuit de dimanche à lundi à Diffa, la plus grande ville du sud-est du Niger, frontalière du Nigeria, alors qu'ils tentaient de se faire exploser à proximité d'un important dépôt d'hydrocarbures, a-t-on appris lundi auprès d'autorités locales.
"Quatre kamikazes de BH (Boko Haram) ont été tués (dimanche soir) par les FDS (Forces de défense et de sécurité) à Diffa-ville, à côté de la Société nigérienne des dépôts pétroliers" (Sonidep, société publique), a indiqué à l'AFP une source municipale.
"Il n'y a pas de doute, les dépôts de la Sonidep", où sont stockés les réserves d'hydrocarbures de la région, "étaient bien leur cible, heureusement qu'ils ont été stoppés à temps", a affirmé un élu à l'AFP.
C'est le deuxième attentat-suicide déjoué en quelques heures dans cette ville de 200.000 habitants, située à quelques kilomètres de la frontière du Nigeria, berceau de Boko Haram.
Selon l'élu, "deux éléments présumés de Boko Haram ont été arrêtés alors qu'ils s'apprêtaient à mener une attaque vraisemblablement contre une église" de la ville. "Des ceintures d'explosifs ont été saisies lors d'une perquisition d'un domicile qu'ils ont indiqué aux policiers", a-t-il ajouté.
Mi-avril, la ville a déjà été frappée par une attaque d'envergure des jihadistes contre la caserne centrale de la gendarmerie et des domiciles privés, qui a fait un nombre indéterminé de morts. Ecoles et marchés ont alors été fermés plusieurs pour prévenir d'autres attaques.
En juin 2018, trois kamikazes avaient fait exploser leurs ceintures d'explosifs en différents endroits de la ville, tuant six personnes.
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Nouvelle règlementation sur les évacuations sanitaires au Niger : Une décision largement partagée et saluée par la presse dans la sous-région
La décision du gouvernement issue du Conseil des ministres du 16 mars dernier, portant sur la nouvelle réglementation relative aux évacuations sanitaires à l’extérieur, a eu des échos favorables dans la presse internationale. Tandis que plusieurs médias occidentaux ont largement relayé l’information, la presse de la sous-région ouest africaine, a, elle, vivement accueilli et unanimement salué cette décision comme étant un bon exemple qui doit faire tâche d’huile dans tous les pays africains.
«Annoncée sans tambour ni trompette, la nouvelle a tout de même eu un sacré écho, au Niger comme dans la sousrégion », estime une consoeur de la Rédaction en ligne du quotidien ivoirien Fraternité Matin. Dans cet article titré ‘’Se faire soigner ici ou ailleurs ?’’ et mis en ligne le 24 mars dernier, FratMat.info a d’abord rappelé l’intervention faite par le ministre de la Santé Publique, M. Idi Illiassou Mainassara, à l’issue du Conseil des ministres du 16 mars 2018, à Niamey, par laquelle il annonçait que désormais, avant toute évacuation sanitaire à l’extérieur du pays, l’Hôpital général de référence de Niamey donnerait son avis concernant « la nécessité ou pas de faire recours aux hôpitaux étrangers ». Citant le ministre Illiassou Mainassara, l’article ajoute que « pour montrer le bon exemple, il a été décidé que désormais les ministres et les députés ne feront l’objet d’évacuation aux frais de l’État que dans la mesure où les prestations concernées ne peuvent être fournies par l’Hôpital général de référence ».
En filigrane de cette décision, souligne l’article, se trouve « la volonté des autorités du Niger de réduire la facture des évacuations sanitaires à l’étranger, qui a coûté en 2016 quelque 7,5 millions d’euros à l’État. Alors que dans le même temps, le Président Mahamadou Issoufou inaugurait, en août 2016, l’Hôpital général de référence à Niamey, financé par la Chine à hauteur de 68 millions d’euros, disposant d’une capacité de 500 lits ainsi que d’une douzaine de blocs opératoires ».
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OLS Live : Adamou Moussa Saley met toute son expérience au profit du développement du numérique en Afrique
Adamou Moussa Saley, architecte fonctionnel à OLS/CCMB au sein des équipes Orange Money, vient d’être élu par le conseil des Ministres des Télécommunications de 7 pays d’Afrique comme Directeur Général de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications, à l’issu du Conseil Extraordinaire des Ministres des Télécoms et de l’Economie Numérique qui s’est tenu à Dakar le 22 juin 2018.
Adamou Moussa Saley est actuellement en charge du projet de compliance d’Orange Money pour les pays OMEA, afin d’assurer sa conformité avec les règles de transactions financières. Il est l’un des initiateurs et expert du programme Orange Architect Essentials (OEA), lancé il y a près de
7 ans, pour former les collaborateurs des pays OMEA aux règles d’architecture et d’urbanisme d’Orange. Il a pendant 5 années consenti des efforts pour partager son expertise technique les bonnes pratiques dans ce domaine.
Fort de cette expérience riche, il vient d’être élu en tant que Directeur Général de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications.
Cette institution internationale forme des milliers de cadres et ingénieurs dans plusieurs pays : Sénégal, Mali, Guinée, Niger, Burkina Faso, Benin, Mauritanie. Elle est également le centre d’excellence de l’Union Internationale des Télécoms, branche de l’ONU basée à Dakar.
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Ouverture de la 1ère session du Tribunal Militaire au titre de l’année 2018 : 32 dossiers inscrits au rôle
Pour rappel le Tribunal Militaire a été institué par la loi n°2003010 du 11Mars 2003, portant code de Justice Militaire. Le siège dudit tribunal est à Niamey et sa compétence s’entend sur l’ensemble du territoire national. Il comprend une chambre de jugement, une chambre de contrôle de l’instruction, des juges d’instruction et un commissariat du gouvernement. Au cours de cette 1ère session qui durera treize (13) jours, le Tribunal Militaire va examiner trentedeux (32 )dossiers dont deux (2) de nature criminelle mettant en cause treize (13) accusés et trente (30) dossiers de nature délictuelle impliquant cinquantehuit (58) prévenus. On y dénombre sous réserve des cas de cumul d’infractions : un (1) cas de complot contre l’autorité de l’Etat ; un (1) cas de tentative de viol ; neuf (9) cas de vol dont certains commis avec des circonstances aggravantes et même en association de malfaiteurs ; trois (3) cas de trafic et de consommation de produits stupéfiants ; neuf(9) cas de désertion et d’abandon de poste ; six (6) de refus d’obéissance, de violation de consignes, de menace contre les supérieurs hiérarchiques proférées souvent en état d’ivresse publique et manifeste ; trois (3) cas de faux et usage de faux ; un (1) cas de coups et blessures volontaires et un (1) cas de négligence ayant permis un bris de scellés. ....Pour lire la suite abonnez- vous
09 janvier 2018
Source : http://lesahel.org
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Ouverture du 3ème Forum-exposition des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022) :
Pour une meilleure contribution des industries extractives au développement local dans l’espace communautaire
La 3ème édition du Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), placée sous le thème : «Intégration des industries minières et pétrolières dans le développement des chaines de valeur régionales», a ouvert ses travaux hier matin à Niamey. C’est le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou qui a présidé la cérémonie officielle de lancement au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Cette rencontre co-organisée par le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, celui des Mines et la Commission de la CEDEAO rassemble, durant trois jours, des leaders de l’industrie, les décideurs gouvernementaux et les experts pour discuter des mises à jour sur les questions stratégiques, commerciales et techniques qui touchent le développement de l’ensemble des chaines de valeur pétrolière et minière régionales. Elle va ainsi contribuer au développement du contenu local et favoriser la création des nouveaux partenariats dans le domaine des industries extractives des pays de l’espace communautaire.
A l’agenda de l’ECOMOF 2022, figurent la problématique des investissements dans les industries extractives, les questions de conformité et de gestion environnementale, les politiques de contenu local et les stratégies en matière des Sciences et de l’Innovation. Les participants se pencheront également sur des thématiques telles que la transformation des produits extraits, la prise en compte du genre pour une gouvernance inclusive du secteur extractif, la responsabilité sociétale des entreprises et le développement durable, l’examen du potentiel géologique de certains Etats membres, etc.
Pays riche en ressources minières, le Niger est ainsi le troisième pays à accueillir cet événement régional de portée internationale sur les questions minières et pétrolières. La République du Ghana a accueilli le premier Forum en 2015, suivie par la République de Côte d'Ivoire qui a abrité la deuxième édition en 2018.
Procédant à l’ouverture du Forum, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a d’abord indiqué que l’Afrique est un continent riche en matières premières notamment : minière et pétrolière, avec les réserves parmi les plus importantes du monde. Paradoxalement, a souligné le Chef du Gouvernement, ces importantes réserves minières et pétrolières participent jusqu’ici très peu à l’essor socioéconomique du continent car, elles sont exportées brutes, sans grande transformation, sans grande valeur ajoutée perpétuant ainsi le pacte colonial caractérisé par l’exportation de matières premières et l’importation des produits manufacturés. Or, a fait savoir le Premier ministre, l’objectif global en matière de politique minière et pétrolière de la plupart des pays est d’amener les industries extractives à contribuer de manière significative à leur développement socioéconomique. «Il parait alors urgent de mettre fin à cette situation d’extradition de l’économie africaine», a affirmé SE. Ouhoumoudou Mahamadou.
C’est à ce titre, a-t-il précisé, qu’il faut comprendre l’Agenda 20-63 de l’Union Africaine qui se veut un cadre commun pour une croissance inclusive et un développement durable du continent à l’horizon 2060, qui ambitionne une transformation fondamentale des industries extractives du continent avec un renforcement du contenu local ; un accroissement de la valeur ajoutée à travers la transformation locale de matières premières locales et une plus grande intégration des industries extractives dans l’économie nationale. S’inscrivant dans cette logique, la CEDEAO a, selon le Chef du Gouvernement, créé cette plateforme de dialogue de haut niveau sur les thèmes d’actualité dans les industries extractives afin de traduire la politique de promotion du potentiel minier et pétrolier des Etats membres ainsi que son intégration à l’économie régionale.
Aussi, a mentionné le Premier ministre, dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur, la loi sur l’exploitation minière et le développement des ressources minérales et sa stratégie de mise en œuvre ont été adoptées en juin 2019 par la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO. Cette nouvelle approche offre, a dit SE. Ouhoumoudou Mahamadou, des perspectives d’intronisation de ce concept d’intégration régionale et de construction de partenariat pour le changement.
Auparavant, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a, dans son discours, relevé que d’importantes ressources minières sont encore disponibles au Niger. Il s’agit de l’uranium, du phosphate, de fer et certains indices de divers minéraux tels que l’argent, le platine, le cuivre et bien d’autres. Des ressources qui, a indiqué la ministre des Mines, pourraient placer le Niger dans les tops 5 des pays riches en ressources minières. Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a en outre annoncé qu’il y a des permis qui sont encore libres et réaffirmé par la même occasion la disponibilité de son département ministériel à accueillir toutes les sociétés minières intéressées et leur accorder des facilités nécessaires pour l’obtention des titres miniers au Niger. En effet, a-t-elle précisé, outre l’amélioration du cadre macroéconomique, le Niger a pris des mesures institutionnelles et fiscales d’incitation à l’investissement nécessaire à la relance de son économie. Elle a également affirmé la disponibilité du Niger à accueillir les investisseurs prêts à investir pour valoriser ensemble les ressources minérales et les compétences nationales.
Pour sa part, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a d’abord souligné l’importance du thème de cette rencontre, qui vise à promouvoir une contribution durable des secteurs des mines et du pétrole, à la croissance économique et au développement social de la communauté. Ce thème, a-t-il dit, cadre parfaitement avec la vision stratégique du développement pétrolier et minier, déclinée dans le programme de Renaissance Acte III initié par le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum. M. Mahamane Sani Mahamadou a par ailleurs souligné que le défi majeur, face aux exigences de développement économique et social régional, est de débloquer et d’élargir l’impact positif de l’exposition de ces ressources, en captant une part toujours plus importante de la valeur ajoutée créée, et éviter les «corridors économiques».
En ce qui concerne plus spécifiquement le pétrole, a-t-il expliqué, cela passe par l’identification et la mise en œuvre des solutions suivant trois axes principaux : le développement du contenu local au niveau national et régional, la transformation et l’utilisation de ces ressources, là encore, au niveau national et régional, la construction d’infrastructures transfrontalières ou bénéficiant à la sous-région.
Quant au Commissaire chargé de l'Energie et Mines de la CEDEAO, notre compatriote M. Sediko Douka représentant du Président de la CEDEAO, il a expliqué les raisons du choix du Niger pour abriter cette rencontre. Ce choix, a-t-il précisé, a été fait en fonction de plusieurs facteurs : le Niger est d’abord l’un des 5 premiers producteurs mondiaux d’uranium; il est riche en Or ; le Niger a entrepris d’importantes réformes dont notamment la création d’un Ministère exclusif en charge du pétrole. A cela, il faut ajouter l’élaboration d’une politique nationale pétrolière et la révision du cadre législatif et réglementaire avec un nouveau code pétrolier afin de rendre le secteur beaucoup plus attractif aux investisseurs. A tout cela s’ajoutent les infrastructures hôtelières et d’accueil répondant aux standards internationaux.
Pour sa part, le ministre délégué aux Ressources pétrolières et représentant de SE. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, l’honorable Chief Timipre SYLVA a salué ce programme de politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO. Un programme qui, vise à créer une région sans frontière, une région pacifique et cohérente fondée sur la bonne gouvernance et où les peuples ont la capacité d’accéder à leurs ressources et de les exploiter grâce à la création d’opportunités pour un développement.
Plusieurs autres personnalités ont intervenu lors de cette cérémonie d’ouverture de l’ECOMOF. Ainsi durant les trois jours que dureront les activités, des panels, des échanges de haut niveau sur les questions des industries extractives et leurs contributions au développement des pays membres seront animés. De même, un espace d’exposition a été dégagé où les sociétés et les différents acteurs intervenant dans le secteur minier et pétrolier exposeront leurs savoir-faire, leurs expertises ainsi que les solutions innovantes qu’elles mettent en œuvre.
D’ailleurs peu après la cérémonie d’ouverture du forum, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a visité quelques stands érigés dans les travées du Centre international de Conférences Mahatma Gandhi.
Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)
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Perspectives 2026 : Bazoum Mohamed sera-t-il choisi pour un second mandat ?
La question est de plus en plus à l’ordre du jour au sein de son parti, le PNDS Tarraya, qui a forcé la main aux nigériens pour le hisser à la tête du Niger. Au vu des résultats sortis des urnes, Mahamane Ousmane et ses soutiens continuent toujours de contester. Selon des sources internes au PNDS, la frustration est croissante et se multiplie dans le parti. Du fait que le Président Bazoum serait en train de détourner les objectifs pour lesquels il a été choisi pour remplacer l’ancien président. Beaucoup de responsables regretteraient son choix pour succéder à Issoufou Mahamadou. Pour eux, Bazoum Mohamed n’offre aucune garantie de survie politique aux militants du parti. Au risque de se retrouver, un jour à l’autre, en prison. En tout cas, la frustration et l’inquiétude seraient, aujourd’hui, grandes au sein du PNDS. Une situation qui serait à la base de la non convocation du congrès du parti. Des caciques seraient à la manoeuvre pour faire obstruction à toutes velléités de Bazoum Mohamed pour un second mandat. D’ores et déjà, certains opposants à sa candidature en 2021 semblent décidés à aller jusqu’au bout pour trouver une pièce de rechange en 2026. L’implosion couve au PNDS. La rentrée parlementaire et le dernier remaniement du gouvernent auraient failli le faire exploser. Apparemment, l’opposition politique contre Bazoum Mohamed a changé de camp. Elle se trouverait dans sa propre formation politique. Ce qui constitue un réel danger politique pour lui. Et les jours à venir nous édifieront davantage.
A.S
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Point de presse du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Phd. Mamoudou Djibo annonce les résultats de la session 2021 du baccalauréat et dévoile quelques vérités
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo a animé hier un point de presse relativement à la proclamation des résultats définitifs des examens du baccalauréat, session 2021. Pour rappel, cette année, la session du baccalauréat s'est déroulée du 4 au 17 août sur toute l'étendue du territoire national. Ainsi, sur les 78.372 candidats qui ont composé, 17.829 ont obtenu leurs parchemins dans les différentes séries et spécialités du baccalauréat nigérien dont 6.442 filles, soit un taux de réussite de 22,75% et donc un recul de 11 points par rapport à la session précédente.
Au total, ils étaient 82.133 candidats dont 30.633 filles inscrits à la session de baccalauréat 2021. Ils étaient répartis dans 197 centres d'examen dont 58 à Niamey. 3.762 candidats inscrits dont 929 filles se sont absentés, soit 4,58% de l'effectif. Selon le ministre l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ce sont donc, 78.372 qui ont composé, dont 29.771 filles. «Les filles représentent 37,29% des candidats inscrits et 37,98% des candidats présents», a-t-il insisté sur la question du genre.
Le ministre Mamoudou Djibo a présenté en détail le taux de réussite par région qui se présente comme suit. Ainsi, la région d’Agadez compte 3.891 candidats présents dont 1 810 filles et a enregistré un taux de réussite de 23,75%. Quant à la région de Diffa, elle a présenté 1.710 candidats dont 858 filles et a enregistré un taux de réussite de 23,68%. Pour la région de Dosso, ils étaient 8.210 candidats dont 2 843 filles et le taux de réussite est de 22,74%. La région de Maradi a présenté 14.530 candidats dont 4.383 filles et a enregistré un taux de réussite de 17,98%. Quant à Niamey, elle a présenté 24.717 candidats dont 11.143 filles et a enregistré un taux de réussite de 27,02%. La région de Tahoua a présenté 8.527 candidats présents dont 2 472 filles et un taux de réussite de 22,13%. Tillabéri a présenté 6 358 candidats dont 2.533 et a enregistré un taux de réussite de 20,70% tandis que la région de Zinder qui a 10.414 candidats présents dont 3.725 filles a enregistré un taux de réussite de 20,50%.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a ensuite donné les résultats et le taux de réussite par type de baccalauréat. Ainsi, la session 2021 a enregistré un taux de réussite de 21,79% pour le baccalauréat de renseignement secondaire général; 25,35% pour le baccalauréat de l'enseignement technique; 40,38% pour le baccalauréat de l'enseignement professionnel. Phd. Mamoudou Djibo a en outre précisé que, s'agissant des séries classiques du baccalauréat de l'enseignement secondaire général et de la série E, qui concentrent plus de 93% des candidats ayant composé, le taux de réussite se présente comme suit : 23,55% pour la série A4 avec 10.298 candidats admis sur les 43.737 présents; 28,65% pour la série A8 avec 1.251 candidats admis sur les 4.367 présents; 50,99% pour la série C avec 103 candidats admis sur les 202 présents; 17,26% pour la série D avec 4.266 admis sur les 24.714 présents et 52% pour la série E avec 26 candidats admis sur les 50 présents.
Le ministre Mamoudou Djibo a souligné que globalement, le taux de réussite au baccalauréat 2021 qui est de 22,75% toutes séries et spécialités confondues est en très net recul avec une chute significative de 11 points par rapport aux 33,76% de la session de l’année dernière. «Les filles représentent 36,13% de l'effectif total des admis. De ces candidats admis, 994 dont 370 filles ont obtenu la mention assez bien, 89 dont 54 filles ont eu la mention bien et 7 dont 3 filles ont obtenu la mention très bien», a-t-il précisé.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a, au cours de ce point de presse tenu à remercier, au nom du gouvernement, la HALCIA, les acteurs de l'école nigérienne et toutes les bonnes volontés qui ont œuvré pour la réussite de cette session qui vient de s'achever sur une note de satisfaction générale. Toutefois Phd. Mamoudou Djibo a appelé les parents et les élèves à cultiver l’esprit de l’effort dans le travail pour un mérite honorable. Relativement à l’organisation de baccalauréat, le ministre a déploré la pratique de certains chefs de département qui, dit-il, envoie des individus non qualifiés dans l’organisation de baccalauréat. «Je porterai plainte contre les contrevenants de cette pratique devant les juridictions compétentes», a-t-il prévenu.
Phd. Mamoudou Djibo a déploré le fait qu’une tricherie se développe sur toute la chaine surtout avec les établissements privés d’enseignement supérieur. Le ministre a relevé l’existence de 382 appellations de filières alors qu’on devrait se retrouver avec 23 filières uniquement. Autre chose, a-t-il ajouté, «Nous avons des établissements privés supérieurs qui prennent des élèves sous réserve de bac. C’est de la tromperie. Nous sommes en train de décourager les candidats recalés de reprendre la classe de Terminale afin de se mettre à niveau», a-t-il expliqué avant d’assurer que toutes les leçons vont être tirées en vue d'améliorer l'ensemble du processus dans ce pays.
Seini Seydou Zakaria(onep)
14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Portrait/Mallam Adji Waziry Kazelma Omar Taya, Promoteur culturel, fondateur de l’Association pour la Sauvegarde de la Culture au Niger : Cet affamé de culture et d’art
Malam Adji Waziry Kazelma Omar Taya est le fondateur de l’Association pour la sauvegarde de la culture au Niger, créée en 2015. Il est entré dans le monde culturel grâce aux journées culturelles organisées presque un peu partout par des Nigériens de la diaspora. Issue d’une famille passionnée par la culture, c’est tout naturellement qu’il s’y est lancé depuis son jeune âge. Aujourd’hui, Malam Adji Waziry travaille sur plusieurs projets entrant dans le cadre de la promotion des acteurs culturels nigériens et de leurs produits. Sa passion pour la culture nigérienne l’a conduit partout lors des grands rassemblements culturels. Aussi de par ses expériences cumulées à travers les pays visités, il s’est résolu finalement de mettre cela au profit de son pays. «Concernant l’art et la culture, notre pays n’est pas si bien représenté à l’extérieur, malgré toute cette diversité culturelle que le pays a, malgré toute cette richesse culturelle dont le Niger dispose. Les aînés ont fait leur part, alors il revient aux jeunes d’apporter leur contribution au développement culturel», estime-t-il. C’est pour cette raison qu’il s’est lancé en tant que promoteur culturel. Il compte sur le carnet d’adresses bien fourni qu’il détient pour contribuer à la promotion du patrimoine culturel national.
Son enfance a été donc marquée par l’inculcation des valeurs traditionnelles nigériennes et panafricaines. Par une heureuse coïncidence, il s’est rendu compte que son père Waziry Kazelma Omar Taya fut peintre (plusieurs de ses œuvres d’art, dont le portrait Diori Hamani, sont exposés au Musée national, au pavillon Diori et Kountché, journaliste (Le Journal «Le Kazel» a été un des premiers magazines privés du pays, prisé à l’époque pour sa rubrique «Mamaki A Cikin Kazel»), ou encore présentateur télé à travers son émission «Tachar Fakarey» où il a fait connaître aux nigériens des hommes de sciences, comme Cheick Anta Diop, Baba Kaké, Amadou Hampâté Ba, des hommes politiques comme Sékou Touré, etc. C’est en se penchant sur l’histoire du patriarche qu’il a eu à connaître les pensées de ces sommités africaines et à découvrir des artistes comme Merem Kellou, Aicha Koné ou encore Oumou Sangaré qui a eu la gentillesse de chanter pour lui dans sa jeunesse. Le parcours du patriarche fut inspirant pour lui dans son appréhension de la Culture nigérienne. Chez Malam Adji Waziry, la culture est un héritage. En effet, ce promoteur culture est également neveu au célèbre musicien, El hadj Inoussa Maï Manga affectueusement appelé El hadj Taya qui s’est fait un nom dans la musique tradi-moderne du Niger dans les années 80-90.
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Pose de la première pierre du Mémorial des Martyrs à Niamey : «Il faut que tous les Nigériens aient conscience que nous appartenons à la même communauté de destin ; nous appartenons à la Nation nigérienne, une et indivisible», déclare le Chef de l’Etat
Le Président de la République, Chef Suprême des Armées, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier matin à Niamey, à la pose de la 1ère pierre pour la construction du Mémorial des martyrs. La réalisation de ce monument dédié aux Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ d’honneur, prendra six (6) mois et occupera une superficie de 1,5 ha à la Place du Petit Marché. La Cérémonie officielle s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement et des députés nationaux, des autorités régionales, ainsi que des responsables des FDS. Les familles et les compagnons d’armes des soldats morts au combat étaient aussi présents.
Après la pose de la 1ère pierre, le Chef Suprême des Armées, SE. Issoufou a félicité et encouragé les soldats qui conduisent une guerre sans merci contre le terrorisme et le crime organisé «avec beaucoup de professionnalisme» et dans laquelle le pays perd «des êtres chers qui font le sacrifice de leurs vies pour notre société». «La Nation nigérienne toute entière va leur rendre hommage. La Nation nigérienne toute entière doit leur témoigner son éternelle reconnaissance», a-t-il indiqué.
Le Chef de l’Etat a affirmé que c’est au nom de «la Nation» que le Gouvernement, pour perpétuer le souvenir des soldats tombés avec honneur, a décidé de construire un mémorial des martyrs en leur mémoire. Cette action du Gouvernement, rappelle-t-il, rentre dans un cadre plus vaste d’instauration d’une politique de mémoire qui vise à promouvoir le civisme, le patriotisme et la citoyenneté. Il a ajouté que c’est dans cette même optique que le Gouvernement a aussi mis en place le Waqf qui est une donation perpétuelle en faveur des ayants-droit de nos martyrs tombés sur le champ d’honneur.
C’est aussi dans le cadre de cette politique de mémoire poursuit le Chef de l’Etat que plusieurs infrastructures réalisées dans le cadre du programme de renaissance ont été baptisées des noms des digne fils du Niger tels que Diori Hamani, Général Seyni Kountché et Djibo Bakary pour le pont de Farié qui sera inauguré bientôt. Il précise en outre que cette politique de mémoire sera poursuivie afin de renforcer l’unité des Nigériens autour des objectifs de la Nation et du peuple nigérien qui sortira grandi de l’épreuve que lui imposent les terroristes et le crime organisé. «Il faut que tous les Nigériens aient conscience que nous appartenons à la même communauté de destin. Nous appartenons à la Nation nigérienne, une et indivisible», a insisté le Président de la République qui a réaffirmé son soutien aux soldats nigériens.
Plusieurs interventions axées sur la reconnaissance de la Nation envers les soldats
Entre les animations culturelles et la projection d’une vidéo sur le mémorial des martyrs qui sera construit par l’architecte David Adjaye, le ministre de la Défense Nationale et le président de la Délégation Spéciale de Niamey sont intervenus pour souligner le rôle que joue les Forces de Défense et de Sécurité dans la sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays et l’esthétique qu’apportera le mémorial des martyrs à «Niamey Nyala».
Dans son discours, le ministre de la Défense Nationale, a expliqué qu’en ces temps tumultueux de guerre contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, les Forces de Défense et de Sécurité ont défendu avec courage et dignité chaque portion de notre territoire. M. IssoufouKatambé a ajouté que grâce à la détermination et à la bravoure de ses fils en armes, le Niger reste debout et «il le restera encore longtemps pour la sauvegarde de notre souveraineté territoriale, de nos institutions démocratiques républicaines et pour la sécurisation de nos citoyens ainsi que la protection de leurs biens». Pour cela, dit-il, notre pays «continuera à mener sa lutte implacable contre les terroristes, la criminalité transfrontalière et le banditisme».
Pour M. Issoufou Katambé cette cérémonie de pose de la 1ère pierre du mémorial des martyrs est la preuve de cet engagement devant l’histoire. En effet, a-t-il rappelé, c’est au nom de ce devoir de mémoire et pour nous rappeler constamment la dette à l’égard de nos morts que le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SEM Issoufou Mahamadou, a pris l’engagement dès 2018, d’ériger un mémorial à leurs noms. «Un tel monument, érigé au point central de notre capitale Niamey, marquera à jamais notre reconnaissance pour nos compatriotes disparus sur le champ de bataille. Il sera le témoignage éternel du sacrifice qu’ils ont consenti pour la Nation. Mieux que cela, nous érigérons des monuments dédiés à nos martyrs partout où cela s’avèrera nécessaire», a-t-il promis.
Pour sa part, le président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey, a souligné que sans les Forces de Défense et de Sécurité, leur engagement, leur action, leur combat et leur sacrifice «nous ne serions pas en mesure de vivre ici dans un pays en paix». Les FDS ont fait la guerre pour garantir cette paix qui est si précieuse et si fragile et ils ne sont pas morts en vain, a-t-il dit. «Les valeurs pour lesquels ils ont combattu qui sont la paix, la liberté et l’honneur, ces valeurs ont triomphé. Nous devons garder en mémoire ces sacrifices consentis pour ces victoires et honorer les auteurs», a-t-il indiqué. Le président de la Délégation Spéciale a d’ailleurs animé un point de presse au cours duquel, l’architecte chargé de la construction du Mémorial et lui sont revenus sur les contours de ce projet.
Souleymane Yahaya(onep)
15 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Poursuite de la mission de travail du Président de la Confédération Suisse au Niger : M Ignazio Cassis s’entretient avec le Premier ministre et avec le ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères
Au deuxième jour de sa mission de travail de 72 heures au Niger, le Président de la Confédération Suisse s’est entretenu, hier matin à Niamey, avec le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou. Le tête-à-tête s’est déroulé à l’hôtel où est hébergée la délégation suisse. S.E Ignazio Cassis et S.E Ouhoumoudou Mahamadou ne se sont pas exprimés à la fin de cet entretien.
En début de soirée, S.E Ignazio Cassis a reçu le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi.
Cet entretien s’est déroulé quelques instants avant le diner de gala offert par le Président Mohamed Bazoum à la délégation suisse. Pour rappel, SEM Ignazio Cassis est également le chef du département fédéral des affaires étrangères de la Confédération Suisse.
Onep
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Poursuite de la mission ministérielle de suivi de l’installation de la campagne agro Sylvo pastorale et hydraulique 2019 dans la région de Niamey : Bilan satisfaisant dans les arrondissements communaux 3, 1 et 2, malgré le retard dans les semis
Dans le cadre de la mission de suivi de l’installation de la campagne agro sylvo pastorale et hydraulique 2019 qu’elle a entreprise depuis le 25 juillet dernier dans la région de Niamey, la ministre de la population, Dr Amadou Aissata Maiga, était au niveau des 3ème et 1er et 2ème arrondissements communaux. Elle était accompagnée dans ce déplacement du gouverneur de la région de Niamey, M Issaka Hassane Karanta, des conseillers spéciaux à la Présidence de la République et à la Primature, des cadres régionaux et municipaux des secteurs concernés.
C’est par le 3ème Arrondissement communal de la région de Niamey que la délégation ministérielle a entamé son périple le jeudi dernier après le lancement de la mission de suivi de l’installation de la campagne Agro Sylvo pastorale et Hydraulique 2019. Au niveau de cet arrondissement les semis ont été effectués à partir de la deuxième décade du mois de juillet avec un retard par rapport à l’année dernière. Les semis sont effectifs au niveau de 7 hameaux ou villages agricoles. 2900 kg de semences améliorées ont été reparties au niveau de 7 hameaux pour emblaver une superficie de 272 hectares sur 5376 hectares. La situation phytosanitaire est sous contrôle malgré quelques attaques de sautereaux dans la zone de Kongou. Sur le plan alimentaire, la situation est caractérisée par une baisse des prix. Pour le pâturage le stade actuel des herbacés est la levée. Pour le volet environnement il y a 1500 plants de Moringa.
La ministre de la Population et sa délégation ont visité l’arborétum de l’esplanade de la grande mosquée d’une superficie de 4,4 hectares financé par la fondation Tantali Iyali. Le technicien de ce site a expliqué à la délégation ministérielle que 34 espèces en voie de disparition sont plantées et alimentées par deux châteaux d’eau de 5000 m 3 à travers un système d’arrosage de le goute à goute avec un dispositif permanent d’alimentation des plantes avec du fumier. Selon le technicien de ce site, l’objectif de ce projet est de protéger l’environnement ; de créer un parc d’attraction et de loisir pour la population ; d’embellir la ville et de conserver la biodiversité végétale (Arboretum). La ministre de la population, Dr Amadou Aissata a salué et encouragé cette initiation. Elle a aussi souligné la nécessité de redynamiser le comité de vigilance en responsabilisant davantage les communautés pour rendre effectif le suivi permanent.
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Poursuite de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Bruxelles, en Belgique : Le Chef de l’Etat était, hier, au Conseil Européen où il a eu une rencontre avec le président de l’institution, puis avec le Haut représentant de l’UE
Poursuivant la visite de travail et d’amitié qu’il a entamée, le mardi matin 9 février 2021, à Bruxelles, en Belgique, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a effectué, hier mercredi 10 février 2021, une visite au Conseil Européen où il a eu une rencontre avec les responsables de cette institution de l’Union Européenne.
A son arrivée au Conseil Européen, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli par le président dudit Conseil, M. Charles Michel. Aussitôt après l’accueil, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le président du Conseil Européen.
Le Président de la République a ensuite eu une rencontre avec le Vice-président de la Commission européenne, également Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borrell Fontelles.
Il faut rappeler que le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Mamadou Diop, Ministre des Finances.
ONEP
11 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Poursuite des travaux en séance plénière à l’Assemblée nationale : Les députés votent quatre projets de loi portant ratification des prorogations de l’état d’urgence
Les travaux de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017, dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle. Le vendredi dernier, au cours de la séance plénière, les députés ont voté 4 projets de textes portant ratification des prorogations de l’état d’urgence dans les régions de Diffa, de Tillabéri et de Tahoua. Les débats et les séances de vote se sont déroulés en présence des députés de l’opposition politique. La séance de la plénière, jusqu’aux votes, a été présidée par le 2ème vice président de l’Assemblée nationale, M. Liman Ali Mahamane en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.
Pour sécuriser les populations des zones concernées par la mesure, les députés pensent qu’il y a lieu de reconduire l’état d’urgence en application de l’article 68 de la Constitution du 25 novembre 2010. C’est ainsi que, le premier vote qui a recueilli 102 voix favorables, contre zéro (0) voix et zéro (0) abstention a concerné le projet de loi de ratification de l’ordonnance N°2017-01 du 16 juin 2017 portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa. Ensuite les parlementaires ont voté par 101 voix pour, zéro(0) contre et zéro(0) abstention, le projet de loi ratifiant l’ordonnance N° 2017-02 du 16 juin 2017, portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Tillabéri (précisément dans les départements de Ouallam, d’Ayorou, de Bankilaré, d’Abala et de Banibangou). Pour la région de Tahoua, ce sont les départements de Tassara et de Tillia qui sont concernés.
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Pr Ramatou Sidikou Djermakoye Seyni, officier des Palmes Académiques du CAMES
Pr Ramatou Sidikou Djermakoye Seyni La biologiste, Pr Sidikou Ramatou Seyni Djermakoye, Directrice Générale du CNRS-Niger, Secrétaire Générale du Réseau Femmes, Sciences et Technologies du Niger (RFST/Niger) a reçu, à Ouagadougou, une des plus hautes distinctions du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES).
Au cours d'une prestigieuse cérémonie marquant le cinquantenaire de cette institution et la décoration du Président du Faso, l'universitaire nigérienne a été élevée au rang d'officier par l'ordre international des palmes académiques du CAMES dont elle est membre.
Cette distinction honore le Niger, à travers ses brillantes femmes.
Félicitations Professeur.
03 juin 2018
Source : http://centrereinedaura.org/
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Première édition du festival Coranique : Pour la promotion des valeurs islamiques
L’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Saint Coran (UNRSC) a organisé, le vendredi 9 octobre dernier la 1ere édition du Festival coranique à Niamey. Placée sous le thème : «la paix, la cohésion sociale, la lutte contre la délinquance juvénile, la mendicité et le chômage», ce festival a pour objectif de rappeler les traditions islamiques, d’accompagner l’Etat avec des invocations, etc. Ainsi, plusieurs leaders religieux et autorités administratives se sont mobilisés pour cette rencontre.
A l’ouverture des festivités, le représentant du ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, Dr Ousmane Zaneidou a précisé, que de part ses missions, l’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Sein Coran est une organisation qui a pour vocation de contribuer efficacement à la consolidation de l’unité nationale, à la lutte contre les fléaux sociaux, à la promotion de la paix, la quiétude sociale et l’instauration d’un dialogue permanent entre les ré-citateurs du Saint Coran du Niger. «Comme vous pouvez le constater, les missions de cette organisation islamique, sont en conformité parfaite avec le Programme de la Renaissance initié par SE. Issoufou Mahamadou», a dit le représentant du ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses.
Vu l’importance des thématiques retenues pour la 1ère édition de ce festival coranique, le représentant du ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, a invité les associations islamiques du Niger, les leaders religieux, les prédicateurs, les ré-citateurs du Saint Coran, d’être attentifs et participatifs lors des échanges. «Votre rôle consiste à faire prendre conscience, aux musulmans de leurs valeurs positives dont l’Islam est porteur par excellence. De ce fait, vous devez œuvrer pour un changement positif des mentalités en tant que leaders d’opinion, combattre l’oisiveté», a-t-il dit.
Pour sa part, le président de l’UNRSC, Oustaz Yahaya Aboubacar, a rappelé que, l’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Saint Coran, créée en 2017, a organisé plusieurs activités religieuses, notamment des ‘’Moussabaka’’ (concours de lecture du Saint Coran) dans toutes les régions du Niger, des dons des œuvres de sciences islamiques, des formations sur des thématiques, des conférences publiques, etc. Par ailleurs, Oustaz Yahaya Aboubacar a réaffirmé la disponibilité de son association afin d’accompagner les autres structures et contribuer au développement du Niger.
Au cours de ce festival, qui durera 3 jours, toutes les activités menées par les ‘’ré-citateurs’’ du Saint Coran, membres de l’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Saint Coran, seront exposées et présentées au public. Ainsi, des œuvres manuscrites et authentiques du Niger sont exposées pour permettre aux festivaliers en particulier et à la communauté musulmane en général de découvrir la richesse du patrimoine culturel et religieux du Niger.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
15 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Première forte pluie : Niamey, méconnaissable
La première importante pluie de l’hivernage, et la capitale du Niger fait apparaître toute sa laideur. A l’heure où nous mettons sous presse, quelques quartiers sont inaccessibles. Pour l’essentiel d’entre eux, il faut faire beaucoup d’acrobaties pour joindre deux points. Pourtant, nous ne sommes qu’au début de l’hivernage. Que font les autorités communales de Niamey pour parer aux problèmes d’assainissement de la ville ? Ou disons qu’ont-elles fait depuis leur installation pour améliorer le quotidien des habitants de la capitale ?
Chaque année, ce sont les mêmes problèmes qui reviennent, dans les mêmes endroits sans perdre de vue les nouveaux désagréments qui se créent un peu partout. Il n’y a aucun mécanisme d’entretien des infrastructures pourtant construites à grands frais. Et chaque jour que Dieu fait, Niamey poursuit son extension dans toutes les directions. Les nouveaux quartiers poussent comme des champignons. Il se crée de nouveaux besoins en termes de voirie et autres infrastructures indispensables pour améliorer les commodités des habitants. Constat général : Niamey est pauvre en caniveaux. Les plus anciens sont bouchés. Les services d’hygiène et d’assainissement des arrondissements et de la mairie centrale ne curent que rarement les caniveaux existants. Les quelques agences privées qui sont sollicitées pour le balayage des rues cumulent plusieurs mois d’arriérés et sont pratiquement dans l’incapacité financière d’assurer un service minimum. Dès qu’une précipitation de 30 mm est enregistrée, Niamey devient un véritable marécage et ses routes impraticables. La traversée de certains quartiers devient un véritable parcours du combattant. Pourtant, l’hôtel de ville et les 5 arrondissements de la capitale engrangent des recettes importantes provenant des différentes taxes et de la subvention de l’Etat. Où va tout cet argent ? En tout cas, pas dans l’assainissement des quartiers qui sont délaissés. Que fait-on des plans d’aménagement et d’investissement votés lors des conseils municipaux ? Il est temps de trouver un mécanisme de contrôle de l’exécution du cahier des charges des autorités communales.
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Préparatifs de la campagne agropastorale 2018-2019 en bonne voie
Le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a pris des mesures pour la bonne préparation de la campagne agropastorale 2018, a annoncé le Ministre d’Etat en charge du département ministériel lors du lancement officiel de cette campagne le weekend dernier dans une localité à l’Ouest du pays.
Il s’agit de la mise à la disposition des producteurs de 7500 tonnes de variétés de semences améliorées acquis sur fonds propre de l’État, sur financement de certains structures et partenaires du pays.
Au plan pastoral, il est prévu, entre autres, la mise à la disposition des éleveurs de quelque 25000 tonnes d’aliments bétail, 24.655 blocs de pierre à lécher.
Il a été, en outre, pourvu quelque 280.200 doses d’antiparasitaire et 158.000 sachets de complexes vitamines distribués gratuitement pour l’alimentation des animaux de plus de 80.000 ménages vulnérables de pasteurs.
Dans le cadre de la campagne annuelle de vaccination du cheptel, plus de 20 millions de doses de vaccin contre certaines affections animales ont été mises en place.
Concernant la protection des végétaux, des produits phytosanitaires (pesticides), des appareils de traitement et des équipements de protection individuelle (EPI) ont été acquis et placés au niveau des régions.
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Préparatifs du Sommet de l’Union Africaine : Une forte mobilisation pour une vaste opération de salubrité à Niamey
Conformément au calendrier du Comité Technique Assainissement et Salubrité, l’Agence UA 2019, en collaboration avec les responsables de la Ville de Niamey a organisé hier matin une vaste opération de salubrité à travers la capitale. On notait une mobilisation remarquable des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des femmes de la MRN, des jeunes de l’OJT, des associations féminines et des membres des communautés étrangères, qui se sont déployés sur le terrain pour la réussite de cette opération.
Comme à l’accoutumé, plusieurs axes ou carrefours ont été concernés par cette action citoyenne. Il s’agit notamment de l’axe Grand marché en passant par le rond-point Liberté ; l’axe rond-point ENAM jusqu’au rond-point Gadafawa ; le quartier Tondibiah et environ ; le Chateau1 ; le premier et le troisième échangeur ; l’axe rond-point Police Secours, rond-point Wadata mais aussi les alentours du Palais des Congrès de Niamey où plusieurs éléments des FDS se sont déployés au niveau du lit du fleuve, place faisant face au lieu de la tenue de la Conférence UA. Tous ces endroits ont été balayés et nettoyés. Bref, ce dimanche 30 Juin a été une journée de mobilisation généralisée soutenue par les couches socioprofessionnelles qui sont sorties pour accompagner les autorités, dans leur volonté de rendre la capitale propre.
Par la voie de leurs représentants, ces différentes organisations ont réaffirmé leur ferme engagement à soutenir cette dynamique de l’Agence UA 2019 dans l’atteinte de l’objectif recherché. Pour constater de visu cette action, le Directeur général de l’Agence l’UA Niger 2019, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey et leurs collaborateurs se sont rendu très tôt le dimanche sur le terrain.
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Présidence du Niger au Conseil de Sécurité de l’ONU:Allocution de l’Ambassadeur Abdou Abarry, Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies, lors du Débat du Conseil de Sécurité sur la Coopération entre les Nations et les organisations régions
Le 20 mars 1970, 26 pays, partiellement ou entièrement de langue française portèrent aux fonts baptismaux, à Niamey, l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT). La Coopération culturelle était alors le noyau dur de l'initiative des pères fondateurs à l’origine de cette belle initiative.
A l’issue de plusieurs mutations, l’ACCT, deviendra en 2005 l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Au diapason de l'évolution mondiale en matière de pluralisme politique et d'émergence d'organisations de la société civile de défense de droits humains, ce changement d’appellation ira de pair avec l’élargissement de ses compétences et l’amélioration de son mode de fonctionnement. C’est ainsi que l’OIF s’occupera désormais des questions de paix, de démocratie, des droits de l’homme, de développement durable, de technologies numériques, en plus de la culture et de l’éducation.
C’est donc avec un réel plaisir que nous accueillons aujourd’hui Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l’OIF dont le dynamisme et l’engagement donnent encore plus de pertinence et d’actualité au rôle de cette Institution. La brillante présentation qu’elle vient de nous faire, de même que celle de Madame Bintou Keita, Sous-Secrétaire Générale, sont la preuve s’il en était besoin de la complémentarité qui existe entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Je voudrais aussi saluer la participation à ce débat de S.E.M. Zohrab Mnatsakanyan, Ministre des Affaires Etrangères de l’Arménie, Président de la Conférence des Ministres de l’OIF. Je voudrais me féliciter de l’heureuse coïncidence de ce débat avec l’utilisation pour la première fois de la plateforme d’interprétation qui permet le retour du multilinguisme au sein du Conseil.
Il convient de le souligner, la coopération entre les Nations Unies et les Organisations régionales et sous-régionales, en matière de paix et sécurité, trouve son fondement dans le chapitre VIII de la Charte de l’ONU qui consacre le principe de subsidiarité et des avantages comparatifs entre organisations partenaires.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la Francophonie, notamment sur l’importance des mécanismes d’alerte précoce et de prévention des conflits, du maintien de la paix, de la consolidation de la paix et du soutien aux réseaux de femmes et de jeunes impliqués dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Deux domaines illustrent de façon éloquente, la complémentarité qui existe entre les deux Institutions.
Il s’agit en premier lieu, de la diplomatie préventive que mène l’OIF pour anticiper les risques de crises, à travers la veille et l’échange d’informations avec les partenaires internationaux ; faciliter le dialogue à travers la médiation et les bons offices ; soutenir la mise en œuvre d’accords politiques et de paix ; réformer ou renforcer les institutions nationales en période de transition, y compris en soutenant la gouvernance démocratique des systèmes de sécurité.
Il s’agit en second lieu, d’accompagner les processus électoraux pour la sortie de crises et la consolidation de la démocratie, contribuant ainsi à l’établissement d’un environnement stable et apaisé, dans l’espace des 88 pays membres et de promouvoir des processus électoraux libres, crédibles et transparents, à travers des dispositifs juridiques, institutionnels et techniques.
Ce faisant, l’OIF participe à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable des Nations Unies, notamment la cible qui vise la mise en place d’institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux. La coopération que dé veloppe l’Organisation internationale de la Francophonie avec les Nations Unies, dans le domaine du maintien de la paix, trouve son fondement dans la Charte de l’Organisation, adoptée en 1997, lors du Sommet de Hanoï.
La Charte, en disposant que « la francophonie, consciente des liens que crée entre ses membres le partage de la langue française, souhaite les utiliser au service de la paix », a invité les Etats francophones à s’investir dans les questions relatives à l’instauration, au maintien et au renforcement de la paix et de la sécurité internationales.
Ainsi, la question de la participation des pays francophones aux opérations de paix des Nations Unies, posée de manière spécifique depuis les années 2000, s’articule autour de deux problématiques : d’une part, la hausse significative du nombre d’opérations de paix menées dans les pays francophones et, d’autre part, le volume relativement faible des effectifs déployés par les Etats francophones, pour contribuer à ces opérations.
A cet effet, la Francophonie, en étroite coopération avec le Département des opérations de paix des Nations Unies, mène des actions de plaidoyer auprès de ses membres et accompagne au plan politique et technique, la montée en puissance des capacités francophones de maintien de la paix ; promeut le multilinguisme, notamment l’usage du français, dans les Opérations de paix ; contribue à la diffusion des normes et procédures onusiennes en français, y compris les procédures de recrutement, afin de promouvoir les candidatures de personnels francophones au sein des Opérations de paix, notamment des femmes.
Par ailleurs, en ce qui concerne la consolidation de la paix, l’Organisation internationale de la Francophonie joue un rôle majeur, en ce sens qu’elle contribue à la prévention et à la gestion des conflits et qu’à l’accompagnement des transitions.
A ce propos, elle poursuit une double finalité : celle sécuritaire, en renforçant la paix, par la mise en œuvre de dispositifs de prévention et de gestion des conflits, et le soutien aux acteurs nationaux dans leurs efforts d’intériorisation des mécanismes de résolution pacifique des différends et une finalité politique, en promouvant l’approche de prévention des crises, propre à la Francophonie, de même qu’en concrétisant l’engagement de la Francophonie dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, aux côtés des acteurs nationaux et multilatéraux, en vue de garantir la stabilité dans son espace.
A cet effet, elle contribue à l’atteinte des Objectifs de développement durable des Nations Unies, à savoir la cible, qui consiste à appuyer les institutions nationales chargées de renforcer les moyens de prévenir la violence et de lutter contre le terrorisme et la criminalité, en particulier dans les pays en développement.
Il y a lieu de rappeler que, l’Organisation Internationale de la Francophonie est pionnière, en matière d’implication des femmes et des jeunes dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
Conformément à l’Accord-cadre du 12 mai 2012, l’OIF et ONU-Femmes, ont jugé indispensable d’instaurer un dialogue institutionnel entre les gouvernements, les partenaires et les acteurs au sein de leurs réseaux et organes respectifs, en vue de promouvoir l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes au sein des Etats et gouvernements, membres de la Francophonie.
Cette coopération a permis l’organisation, à Abidjan, en 2016, du séminaire international pour la promotion de la participation des femmes aux processus de paix, dont les recommandations furent, entre autres, l’investissement et le soutien pour la formation des femmes en matière de prévention des crises et de diplomatie préventive ; la formation et l’apport d’un soutien technique et financier aux organisations de femmes afin qu’elles participent à la négociation des accords de paix et leur suivi ; le renforcement du rôle des femmes dans les parlements, à travers des formations sur les techniques de prévention et de gestion des conflits ; l’intégration des femmes dans le développement et la mise en œuvre de programmes sur la prévention et la réponse à la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme.
Par ailleurs, en application de la résolution 2250 (2015) des Nations Unies sur l’agenda jeunesse, paix et sécurité, l’OIF a lancé l’appel à initiatives francophones « Jeunes, Paix et Sécurité ».
Au plan stratégique, cet appel vise à mobiliser, sur les cinq continents que couvre l’espace francophone, la jeunesse francophone en appui à la dimension prévention de cette résolution. De manière spécifique, il consiste, entre autres, à renforcer la résilience de la jeunesse francophone et à consacrer son rôle d’agent de changement et de promotion de la paix ; favoriser le développement et valoriser des organisations de jeunes de la société civile francophone, travaillant sur les questions de jeunesse et de paix.
Je voudrais pour conclure, réitérer l’attachement du Niger aux principes et idéaux incarnés par l’OIF et saluer le rôle éminemment positif joué par Madame la Secrétaire Générale et les autres instances de la Francophonie, dans la promotion et la protection de ces idéaux de paix, de défense des droits de l’homme, de promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie. Face à tant de réalisations et d’acquis, comment ne pas rendre un hommage appuyé aux Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle que sont les Présidents, Diori Hamani du Niger, Habib Bourguiba de la Tunisie, Léopold Sédar Senghor du Sénégal et Prince Norodom Sianouk du Cambodge, grâce à la vision et à la clairvoyance desquels, nous avons hérité de cet outil de coopération et de solidarité entre les peuples.
Je vous remercie ! ».
09 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Présidentielle de 2021 : Après Seïni Oumarou, Adal Rhoubeid tacle Bazoum Mohamed
Réuni en congrès le week-end dernier, le Mouvement démocratique pour le renouveau (MDR TARNA) a désigné son président Dr Adal Rhoubeid comme candidat à la présidentielle de 2021. C’est le deuxième parti de la mouvance présidentielle, après le Mouvement national pour la société de développement (MNSDNASSARA) de Seïni Oumarou, à désigner un candidat à la présidentielle de 2021, alors même que beaucoup d’observateurs s’attendaient à l’unique candidature de Bazoum Mohamed, le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA), le principal parti au pouvoir.
Même si en termes de poids électoral le MDR TARNA est un parti négligeable, sa décision de désigner un candidat à la présidentielle de 2021 va certainement desservir Bazoum Mohamed. Et pour cause! D’autres partis de la mouvance présidentielle, qui hésitent à désigner leurs candidats, peuvent emboîter le pas à ce petit parti et on risque à terme d’assister à une multitude de candidatures qui vont rendre impossible tout passage au premier tour pour le candidat du PNDS-TARAYYA. Et Bazoum Mohamed le sait mieux que quiconque : même si l’opposition ne participe pas aux prochaines élections, un deuxième tour ne pourra pas l’arranger. N’importe quel candidat qui sera face à lui bénéficiera du soutien de cette opposition et peut-être même d’autres partis de la mouvance présidentielle.
C’est dire que beaucoup d’obstacles se dressent encore et toujours contre Bazoum Mohamed, dans son rêve de vouloir succéder à Issoufou Mahamadou en 2021.
I.B
05 novembre 2019
Publié le 21 octobre
Source : Le Canard En Furie
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Probable intervention militaire des occidentaux, CEDEAO et de l’UA au Niger : La France et les français risquent beaucoup
Un coup d’Etat est intervenu le mercredi 26 juillet 2023 au Niger, mettant ainsi fin au régime en place avec comme mesures, la suspension des institutions de la République, la fermeture des frontières aériennes et terrestres, mais également, l’instauration d’un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin jusqu’à nouvel ordre. L’annonce du renversement du président Bazoum Mohamed au pouvoir depuis 2021, avait été faite par les hommes en tenue sur les ondes des médias d’Etat, après plusieurs heures de confusion, de tensions que le gouvernement de l’époque qualifiait dans un premier temps de mouvement d’humeur, de revendication de la garde présidentielle ayant retenu quelque part au palais, celui-là même, qu’elle est censée protéger. Aussitôt le coup d’Etat confirmée, et le ralliement du commandement militaire des Forces armées nigériennes (FAN) au motif du coup d’Etat, afin d’éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces, comme indiqué par le chef d’état-major, le général Abdou Sidikou Issa, des manifestants se sont retrouvés à la place de la concertation pour apporter leur soutien aux militaires. Dans la foulée, certains manifestants attaquent violement le siège national de la formation politique du président Bazoum pendant que certains militants du PNDS tenaient une réunion d’urgence. Bien avant, les Bazoum avaient tenté de se rendre à la présidence de la République mais très malheureusement pour eux ils ont été accueillis par de gaz lacrymogène et des tirs en l’air.
Conséquences, une quarantaine de leurs véhicules étaient incendiés tout comme le bâtiment en dehors des biens emportés par les manifestants. Dans son message à la Nation, le nouvel homme fort du pays, le Général de brigarde Abdourahamane Tchiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’organe qui assurera la transition jusqu’aux prochaines élections, justifie le coup d’Etat par l’engagement ferme des militaires de préserver et de mettre fin à la dégradation continue de la situation sécuritaire ; la mauvaise gouvernance sociale et économique du pays ; l’inefficacité et l’incohérence des politiques sécuritaire et économique de l’ancien président Bazoum Mohamed. Chargé de la garde présidentielle depuis l’arrivée au pouvoir du régime du PNDS en 2011, le Général de brigade, Abdourahamane Tchiani aujourd’hui nouvel homme fort du pays, avait également jugé inefficaces les politiques de Bazoum axées sur la lutte contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics.
Depuis que le nouveau commandeur de la République est connu, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’organe chargé de la conduite de la transition en cours dans le pays, fait l’objet des menaces exacerbées, à la fois de l’Union Africaine, des occidentaux, de la CEDEAO, du gouvernement américain pour un retour rapide des militaires dans les casernes. Ils menacent d’un commun accord l’équipe dirigeante du Général de brigade Abdourahamane Tchiani, d’intervenir militairement en cas de refus, afin de réinstaller l’ancien président Bazoum Mohamed dans son palais. Pour ces derniers, le coup d’Etat intervenu au Niger une fois consommé, serait un terrible coup pour la région et un coup dur pour les occidentaux. A ne considérer que cette intervention militaire en perspective au Niger pour déloger le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et son équipe aura bel et bien lieu, le bon sens voudrait que tout ce passe sur la base du respect des textes auxquels les différentes parties prenantes ont souscrit.
Il s’agit notamment de la résolution 1973 de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) à travers laquelle, le Conseil de Sécurité donne son accord pour intervenir dans un lieu précis comme c’est le cas de la Lybie sous prétexte de la protection des populations en cas de conflit ou de guerre civile. Des exemples qui épargnent spécifiquement le Niger puisque le coup d’état est intervenu sans aucune effusion de sang. Mais c’est assurément méconnaitre le peuple nigérien qui reçoit déjà un peu partout le soutien des frères et soeurs de la sous-région dans cette épreuve que lui imposent la communauté international, la CEDEAO et l’Union Africaine. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ne doit pas croire à ce chantage déjà prévisible pour qui connait le degré du sentiment anticolonial dans la sous-région et en particulier au Niger, il devrait plutôt s’attaquer aux maux qui freinent notre développement et qui menacent notre indépendance. Quoi qu’il en soit, les occidentaux et particulièrement la France, risquent beaucoup dans cette probable intervention militaire, car le peuple nigérien est derrière le CNSP.
Salifou Hachimou
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Processus électoral : La CENI renforce les capacités des juges et greffiers en traitement de contentieux électoral
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, du 17 au 18 octobre dernier à Niamey, un atelier de formation, d’information et de partage d’expériences sur le contentieux des élections locales. Cette initiative a vu le jour avec le partenariat technique et financier du Projet d’appui à la CENI et aux OSC de l’Union Européenne, mis en œuvre par l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), et s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la gestion du processus électoral.
Pendant les deux jours des travaux, les participants (juges et greffiers) venus de tous les horizons du Niger, ont examiné un ensemble de documents et de sujets partant du cadre légal et institutionnel jusqu’à la gestion du contentieux des candidatures ainsi que celui des résultats. Il s’agit, explique le président de la CENI, Me Issaka Souna, de séquences très importantes auxquelles la CENI accorde un intérêt particulier, d’autant que la bonne gestion des contentieux électoraux de toute forme participe à la crédibilité de tout scrutin. «Un contentieux bien géré, est une étape déterminante du processus électoral, dans la mesure où les contentieux portent sur la validation des candidatures, des opérations électorales et sur la validation finale des résultats des scrutins» a estimé le président de la CENI. «Les magistrats et cadres judiciaires investis dans cette mission auront donc, une très grande responsabilité dans le maintien de la paix et la stabilité de notre pays, a souligné Me Issaka Souna.
Le président de la CENI a annoncé à cette occasion, que la Commission rencontre le 19 octobre et demain, l’ensemble des présidents des commissions déconcentrées pour un premier contact, une mise à niveau, ainsi que des échanges, dans l’optique de préparer et de gérer au mieux la suite du cycle électoral. En effet, la CENI entend démontrer l’intérêt qu’elle porte à tous les acteurs et agents de la chaine électorale, en vue des élections inclusives qui engagent chacun et tous. «Bien outillés et sensibilisés quant à leurs responsabilités dans l’exercice de leurs missions, ils ne peuvent que les assumer avec professionnalisme et abnégation, gage de réussite de notre processus électoral», estime le président de la CENI.
Le directeur-résident de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), M. Bile Bouah Mathieu a, à son tour soutenu que, cette phase de la gestion des contentieux est d’une importance capitale. «Elle ne saurait, en aucune manière, être négligée voire reléguée au rang de seconde ou troisième priorité», a-t-il déclaré. Dans certains pays, la mauvaise gestion de ce paramètre clé a engendré des crises électorales et ou post électorales, apprend-on. D’où les juges et auxiliaires de justice, en charge de cette question, se doivent de maitriser les règles et procédures précises qui encadrent le type de contentieux. Selon M. Bile Bouah Mathieu, c’est au regard de tout ce intérêt que EISA financé par l’Union Européenne, conformément à sa mission, apporte son appui financier et technique pour l’atelier.
Ismaël Chékaré(onep)
19 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Processus électoral : Les acteurs de la société civile satisfaits du processus de production de cartes biométriques
Les responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendant (CENI) ont ouvert le vendredi 23 octobre dernier, les portes du Centre de Traitement des Données aux acteurs de la société civile Nigérienne. Le Centre de traitement des données est un démembrement de la CENI où les cartes d’électeurs sont imprimées, corroyées, vérifiées, empaquetées, etc. Au cours de cette visite, les acteurs de la société civile nigérienne ont été édifiés sur plusieurs questions, relativement aux différents modes opératoires de la chaine de production des cartes, le taux d’exécution des travaux, etc. Les visiteurs ont vivement encouragé et félicité la CENI pour le travail abattu.
Peu après cette visite, le représentant des acteurs de la société civile nigérienne, M. Nouhou Arzika a, au nom de ses camardes, félicité la CENI, pour cette initiative d’inviter les acteurs de la société civile. «Nous venons de faire la visite des locaux où les travaux sont en train de se faire. En ce qui concerne, l’édition des listes et des cartes, le colisage qui est en train d’être fait, bureau de vote par bureau de vote avec une présentation différente de celle que nous avons connue dans les années antérieures et avec l’espoir que cette fois-ci la situation va être effectivement meilleure, parce qu’on a vu sur chaque carte d’électeur, il y a les éléments biométriques qui sont apparents, c’est-à-dire la photo et les empruntes. Ce qui n’existait pas avant. Ce que nous avons vu nous rassure. Cette fois ci, il y a une certaine amélioration significative avec moins de risque de ce qu’on connaissait dans les années antérieures où il y avait eu beaucoup de doublon. Avec ce fichier il n’y a pas de doublon. Personne n’a pu être inscrit deux fois sur la liste», a expliqué M. Nouhou Arzika.
Pour sa part, le responsable du Centre de Traitement des Données de la CENI, M. Roufai Salifou a expliqué que cette visite s’inscrit dans le cadre du partage d’information et de la communication pour que les différents acteurs puissent venir voir et s’enquérir du niveau d’avancement des activités de la CENI. «Nous avons dans un premier temps invité le Gouvernement nigérien par le truchement du Premier Ministre. Le deuxième niveau d’invitation a concerné les acteurs de la société civile. Cette visite est importante parce que les acteurs de la société civile sont des porte-paroles de la nation. C’est très important qu’ils viennent voir et constater ce qui se passe en termes d’impression et de production des cartes d’électeurs. Ils ont posé beaucoup de questions pour lesquelles ils ont eu pratiquement de réponses», a dit M. Roufai Salifou.
S’agissant du taux d’exécution des travaux de production des cartes, le responsable du Centre de Traitement des Données de la CENI affirme qu’à la date du 23 octobre 2020, toutes les cartes sont imprimées et laminées. «Comme nous avons un paquet d’activité. Maintenant nous sommes au troisième niveau du contrôle. Et pour ce contrôle, que nous appelons contrôle qualité, nous sommes à un niveau d’avancement de 70%. Nous sommes très confiants. Nous mettons le paquet pour que les cartes soient prêtes, pour que les bénéficiaires, les citoyens qui les attendent les aient à temps », a-t-il rassuré.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
26 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Processus électoral : Remise du fichier électoral biométrique au ministre de l'Intérieur, en charge des questions d’élections au Niger
En application des dispositions de l’article 46 du code électoral, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a procédé vendredi 11 septembre 2020 au Palais des Congrès de Niamey à la remise officielle, au ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargé des questions électorales au Niger, M. Alkach Alhada, le fichier électoral biométrique audité par les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Niger dispose désormais d’un fichier moderne et fiable pour l’organisation des élections crédibles.
En réceptionnant le fichier, le ministre en charge de l’Intérieur a affirmé que pour la première fois depuis que des élections se déroulent au Niger, un fichier biométrique va servir de base aux opérations électorales. « Ce jour constitue sans aucun doute, une date marquante de l’histoire des élections dans notre pays », a-t-il déclaré, avant de souligner que le fichier constitue l’aboutissement d’un processus à la fois laborieux et participatif que la CENI a conduit avec professionnalisme dans un contexte particulièrement difficile.
Deux évènements majeurs, a-t-il indiqué, ont eu à ralentir les travaux de la CENI à savoir la covid19 et l’insécurité. Mais, malgré ces difficultés, « vous avez réussi à mener le processus à son terme dans les délais requis. Je vous adresse mes sincères félicitations ainsi qu’aux membres de votre équipe pour le travail abattu », a ajouté le ministre Alkach Alhada.
Le fichier est moderne, fiable et crédible comme ceux des sept autres pays de la CEDEAO pour l’organisation d’élections crédibles quel que soit le scrutin, a relevé M. Alkach Alhada. Il s’agit d’une avancée historique qui rompt avec certaines pratiques décriées par le passé tels que les doublons sur la liste électorale, les votes multiples, l’usurpation d’identité, a souligné le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses. Il n’est plus possible d’opérer des fraudes avec le nouveau système qui révolutionne le processus électoral au Niger. Le ministre en charge des questions d’élections au Niger a en outre rappelé la volonté du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou d’instaurer des institutions fortes et son engagement de ne pas briguer un troisième mandat. Il s’agit également de créer les conditions pour la première fois au Niger d’une alternance démocratique en transmettant le témoin à un autre président démocratiquement élu à l’issue d’élections libres et transparentes.
Le ministre Alkach Alhada a lancé un appel à l’ensemble de la classe politique nigérienne et aux citoyens à s’engager résolument pour faire des prochaines consultations électorales une réussite totale. Il a aussi exprimé sa gratitude au gouvernement et aux partenaires qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’élaboration de ce fichier électoral biométrique.
En remettant le fichier au ministre en charge de l’intérieur, le président de la CENI, Me Issaka Souna, a réitéré les sincères remerciements de son institution à l’ensemble des partenaires qui les ont soutenus pour la finalisation de ce fichier électoral biométrique. Il a enfin rappelé le processus suivi par la CENI pour arriver à ce résultat apprécié par les auditeurs de l’OIF et de la CEDEAO.
Seini Seydou Zakaria (onep)
14 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Prostitution à Niamey : Un phénomène alarmant
Le phénomène de la prostitution est devenu si poignant au Niger surtout à Niamey qu’il faut qu’on en parle incessamment. Loin des rues et des yeux, il est à l’heure actuelle en vogue sur la toile. Les femmes se permettent sans gêne d’exhiber leur corps qu’elles ont eu à transformer en marchandises. Voilà pourquoi nous parlons davantage d’objet. L’heure est grave du fait qu’elles outrepassent dans les faits. Elles transforment à petit feu ses réseaux sociaux en réseaux de prostitutions. Et cette dépravation n’est pas sans conséquences sur l’éducation de notre société et son avenir. Alors des solutions et mesures adéquates urgent face au plus vieux métier du monde.
Depuis un certain temps, à travers les medias tout comme dans les fadas et dans les foyers, on discute de la prostitution qui prend de l’ampleur dans notre société. Notons qu’aujourd’hui ce sont même les femmes mariées et surtout les mineurs qui se livrent le plus à cette activité. Dans les rues, notamment au niveau des grands axes, à une certaine heure de la nuit, on trouve ces dernières en train de faire la file en attendant que leur client morde à l’hameçon. Certaines personnes ayant témoigné de ces scènes, avancent que ce sont elles mêmes qui vous abordent. Et le plus souvent, la majeure partie d’entre elles ont un âge compris entre 15 ans et plus. Ce qui est encore choquant à travers le constat qui se dégage, malheureusement nombreuses sont les femmes au foyer et les scolaires qui figurent parmi ces dernières. Précisons que le phénomène a pris de l’ampleur surtout avec l’arrivée des Smartphones. En effet, c’est grâce à l’avènement de ces téléphones intelligents que sont nés les réseaux sociaux actuels. C’est justement à travers ces réseaux sociaux que la prostitution a pris une autre tournure. Il est si simple et aisé de tchatcher avec une inconnue à travers ces dits réseaux. Alors, nombre de nos concitoyens profitent de cette opportunité pour s’aborder au lieu de courir dans les rues comme cela se faisait classiquement. Ce qui donne plus de voies et moyens aux initiés de la pratique d’accéder à leurs proies. Ainsi dit, la prostitution est devenue de nos jours chose courante au point où un peu partout cette pratique a lieu. Dans les écoles la prostitution a lieu, dans nos administrations, dans les taxis, aux abords des grands axes de la capitale… Elles usent de tous les moyens pour vous attirer sans s’inquiéter des risques qu’elles courent. Faudrait-il à cet effet, imputer le tort à ces hommes qui en dépit d’avoir un certain âge se contentent à longueur de journée de fréquenter ces jeunes filles et femmes qui soit par passion ou par contrainte se prostituent ? Selon le constat qui se dégage les hommes qui le plus fréquentent ces dernières sont généralement pour la plupart des personnes ayant atteint un certain âge ou même des personnes au foyer. Il est cependant fréquent de les voir aborder des filles qui n’ont souvent même pas atteint leur maturité. Et lorsqu’on condamne ces derniers, ils se justifient en avançant que pourtant ‘’on continue de donner en mariage des filles encore immatures’’. Peut-on dans de tels cas comparer ou associer le mariage à ces sales pratiques ? Elles sont à l’heure actuelle, nombreuses qui ont donné naissance dans cette sale activité et qui continuent jusqu’ici dans la même lancée. Que pouvons-nous espérer de l’avenir de ces dernières et de leur progéniture et au-delà de celui de notre société? Sans risque de nous tromper ce sont ces mêmes filles qui trainent souvent dans la mendicité une fois vieilles, certaines finissent même en prison ou encore dans la rue une fois libérée du Pavillon E. Car, vous n’êtes pas sans savoir que la plupart de ces prostituées se livrent aussi à la consommation des drogues justement pour pouvoir tenir le coup. Désorientées qu’elles sont, comment peuvent-elles être à même de garantir à leurs enfants une bonne éducation voire un avenir radieux ? ‘’Mieux vaut prévenir que guérir’’ à t’on coutume de dire, alors la balle se trouve dans le camp de nos autorités. Au-delà retenons que la femme est avant tout la mère de l’humanité alors, si elle fléchit de la sorte, que deviendront-ils ses enfants qui sont censés être la relève de demain.
Amadou I
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Qui sont ces Nigériens qui sont derrière ce lobby homosexuel ? : Retrait de la proposition de loi sur la répression des actes impudiques ou contre-nature sur une personne de même sexe
L’affaire fait le buzz sur les réseaux sociaux. La proposition de loi courageusement introduite par la députée du Cpr Ingantchi, l’honorable dame Djounbie Harouna Maty, pour voir l’Etat réprimer tous actes impudiques ou contre-nature sur une personne de même sexe, a été retirée par l’intéressée. Dans une lettre qui circule sur les réseaux sociaux et que la bonne dame a déposée au bureau du président de l’Assemblée nationale, hier, 21 décembre, la dame Djoubie a souligné qu’elle retirait sa proposition de loi en attendant d’approcher le comité national chargé des réformes du Code pénal et permettre aux différents groupes parlementaires d’étudier et d’amender ladite proposition de loi ». Une explication qui n’a pas convaincu grandmonde. Les Nigériens y voient plutôt la pression de mains extérieures, le retrait de cette proposition de loi intervenant après tant d’actes et de faits qui ne sont pas anodins dans ce que certains appellent la marche subtile du lobby homosexuel au Niger.
Récemment, c’est une pub, sous forme de sketch abordant sous les meilleures coutures, le phénomène homosexuel, qui est passée, comme lettre à la poste, sur Télé Sahel. Qui est derrière ce sketch qui promeut la tolérance vis-àvis du phénomène homosexuel ? Auparavant, c’est une marche des homosexuels dans les rues de Niamey qui a avorté au dernier moment. Et ce n’est ni les autorités de la ville de Niamey ni celles du ministère de l’Intérieur qui ont porté la voix du gouvernement pour protester contre ce coup porté à une des valeurs cardinales du peuple nigérien, mais plutôt le président de l’Association islamique du Niger qui a expliqué les positions du gouvernement et son intention de ne jamais accepter une telle marche. Qui peut avoir intérêt à voir cette proposition de loi retirée et renvoyée aux calendes grecques avec une hypothétique révision du Code pénal ? La Constitution nigérienne n’est-elle pas assez claire sur la composition et la nature de la famille ? Comme le dit cet ancien magistrat, sans aucun doute, la gouvernance du Pnds Tarayya n’a pas seulement livré le pays aux forces extérieures mais a également vendu aux mêmes forces, l’âme du pays.
Laboukoye
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Rahmatou Keita livre sa vision de l'indépendance de son pays sur la chaîne TV5MONDE (Vidéo)
Le Niger accédait à son indépendance le 03 août 1960. Quel bilan en tirer aujourd'hui ? La journaliste et cinéaste nigérienne Rahmatou Keïta nous livre sa vision de l'indépendance de son pays.
05 août 2020
Source : https://www.youtube.com/watch?v=1fAB8_3kvnw
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Rassemblement des Nigériens au Canada (RNC) : Mise en place d'un nouveau Conseil Exécutif
Chers membres de la communauté nigérienne au Canada,
Nous avons le plaisir de vous informer de la mise en place d'un nouveau Conseil Exécutif du Rassemblement des Nigériens au Canada (RNC) suite à l'Assemblée Générale Ordinaire du RNC qui s'est tenue le 27 octobre 2018.
Le Conseil Exécutif se compose comme suit:
- Secrétaire Exécutive : Saida Moctar
- Secrétaire Exécutive Adjointe: Laria Mahamadou
- Chargée des Affaires Culturelles: Mariama Garba
- Chargé des Affaires Culturelles Adjoint : Alio Aboulé
- Chargé des Affaires Extérieures: Alio Aboulé
- Trésorier: Nasser Hamidou
- Chargée des Communications: Habibata Aboubacar,
- Chargé des Communications Adjoint : Zouberou Soumana
- Chargé des Affaires Académiques : Souleymane Lawan
Nous vous reviendrons ultérieurement avec nôtre programmation annuelle d'activités. Le Conseil Exécutif s'engage à donner le meilleur de lui-même afin de vous servir comme il se doit.
Au plaisir de vous voir très bientôt en grand nombre aux prochaines activités!
Rassemblement des Nigériens au Canada (RNC)
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Recomposition politique : une dizaine de partis s’apprêtent à quitter la mouvance présidentielle
Image d'illustrationCes derniers jours des réunions plus ou moins secrètes se tiennent çà et là dans les villas et jardins de la périphérie de Niamey. En sourdine, les milieux politiques sont en ébullition. Les concertations consultations- ententes se multiplient en prélude de ce que le président de la coalition de l’opposition, le FRDDR, a appelé « le tsunami politique qui s’annonce au Niger. » Amadou Ali Djibo dit Max avait fait cette annonce publique le 15 octobre dernier, à l’occasion du deuxième anniversaire du MPRJamhuria d’Albadé Abouba. Alertés par ces propos qui sont loin d’être fortuits, nous avons cherché à en savoir plus. Se faisant, nos sources nous ont rapporté plusieurs réunions d’une dizaine de partis politiques de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN, majorité au pouvoir). Ces réunions statuaient sur un probable départ en bloc de ces partis politiques qui ne se retrouvent plus dans la gestion du Président Issoufou. A leurs frustrations égoïstes s’ajoute la paupérisation galopante du pays et des populations ainsi que l’enrichissement outrageant des barons du régime. Et comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que le projet de loi de finances 2018 promet aux Nigériens l’enfer terrestre avec des taxes et impôts en plus, et de trop. Ce sont là entre autres raisons pour lesquels la dizaine de formations politiques compte allez voir ailleurs avant que ne s’écroule le bateau Renaissance. En tout cas, elles ne souhaitent pas être à bord lorsque le « tsunami » de Max se déclenchera. Sans gilet de sauvetage, ces partis politiques ne peuvent risquer d’attendre le dernier moment pour sauter. Ils envisagent anticiper en mettant de leurs côtés toutes les chances d’être à l’abri pendant qu’il est encore temps. Selon nos sources, deux réunions se sont déjà tenues et les violons sont accordés. Il ne reste plus qu’à attendre le moment opportun pour s’en aller bruyamment.
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Récurrence des accidents de la circulation routière : Les usagers s’en inquiètent et demandent aux pouvoirs publics d’agir
Comme partout dans le monde, l’accident de la circulation routière est dû à un certain nombre de facteurs dont l’homme, la route, l’état du véhicule et l’environnement. A Niamey, le facteur humain est hélas à la base de plusieurs accidents de la circulation routière. Cela vient surtout du non-respect de la réglementation en vigueur, du fait du mauvais comportement et de la mentalité des usagers de la route qui, malgré les connaissances acquises lors de la formation pour l’obtention du permis de conduire, ne les mettent pas en application une fois au volant. Un comportement déviant est observé, notamment l’intolérance, l’imprudence, l’utilisation de téléphone au volant, le mauvais dépassement, le mauvais croisement ou encore le non-respect de distance de sécurité entre les engins et l’excès de vitesse.
Selon Soumana Idé chef de ligne des taxis de Harobanda, «les accidents de la circulation sont dus aux mauvais états des routes, à l’absence des signalisations routières, les arrêts brusques de conducteurs dans les endroits où cela est interdit par le code de la route, l’implantation anarchique des commerçants ambulants qui obstruent les routes, le non-respect de distance de sécurité en particulier et du code de la route en général par les chauffeurs, l’usage des téléphones au volant, la non limitation de vitesse en milieu urbain, l’insuffisance de l’application stricte des sanctions aux contrevenants.
Pour Ibrahim, un usager de la route, le parc automobile est, d’une manière générale, vieillissant au Niger. «Les véhicules qui sont en usage sont de seconde main, des véhicules vétustes dont les dispositifs de sécurité de bord ne sont plus fiables. Certes la carrosserie du véhicule est présentable mais avec des anomalies au niveau dans son fonctionnement. Un véhicule avec un moteur faible a des difficultés en cas d’une montée. Il y’a aussi le problème des systèmes de direction du volant, du système de freinage, du système d’amortissement, le mauvais état des pneus et le manque de contrôle technique des véhicules», dit-il.
Dans le dernier rapport de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), le Niger occupe la 5ème position en Afrique de l’ouest, parmi les pays où la route tue le plus, avec un taux de 26,1 personnes pour 100.000 habitants. Les conséquences des accidents de la circulation routière au Niger sont les pertes en vies humaines et la souffrance à vie des personnes blessées. Pour rappel, une étude financière réalisée en 2009 a fait ressortir que les pertes engendrées par les accidents de la circulation routière s’élèveraient à plus de 42 milliards de FCFA.
Pour pallier ce fléau national et réduire le taux des accidents à 25% qui est la moyenne, M. Mohamed Sidi, un autre usager recommande une modernisation du secteur et le suivi rigoureux du respect du code. «Un dispositif rigoureux doit être mis en place pour le contrôle des usagers de la route, l’installation des radars, du système de vidéo surveillance routière. Les chauffeurs doivent aussi conduire avec professionnalisme en pensant aux autres usagers de la route. Il y a aussi la sensibilisation des usagers de la route sur les facteurs aggravants des accidents, la révision du programme de formation pour l’obtention de permis de conduire, l’introduction dans les écoles des module sur les règles de la sécurité routière, la réhabilitation des panneaux de signalisation, l’aménagement des routes disponibles et la construction d’autres en ville, la libération des espaces cyclables et l’application stricte de la loi pour réprimer les infractions liées à l’inobservation du code de la route», a-t-il lancé.
Mahamadou Oumarou (Stagiaire)
26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Rencontre de formation, d’information et de partage d’expériences entre la CENI et ses démembrements : Pour une gestion professionnelle et efficace des scrutins
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé hier au Palais des Congrès de Niamey, une rencontre de formation, d’information et de partage d’expériences avec les présidents de commissions électorales déconcentrées. C’est le Président de ladite Institution, Me Issaka Souna qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui se situe dans le prolongement des actions de renforcements des capacités des acteurs impliqués dans la gestion du processus électoral en cours.
Les participants vont échanger pendant les deux (2) jours sur les nouvelles orientations de la CENI ; ils vont également passer en revue le cadre légal et institutionnel et surtout mettre un accent particulier sur les rôles et responsabilités de ces derniers dans la gestion du cycle électoral en cours y compris les dispositions sécuritaires particulières au regard des circonstances dans lesquelles se déroulent ces élections.
Pour le président de la CENI, cette rencontre intervient dans la foulée d’une série de formations dédiées aux Forces de Défense et de Sécurité, aux Juges et aux Greffiers des tribunaux de grandes instances. «C’est aussi une occasion et une tradition pour la CENI de s’assurer de la fiabilité et de la compétence de tous les intervenants dans la chaine des réalisations des différentes actions et scrutins», a dit Me Issaka Souna. En effet souligne-t-il, en dépit des contraintes auxquelles elle fait face dans la gestion du processus électoral, la CENI reste déterminée à accomplir sa mission avec pour objectif la réussite des élections et de contribuer à préparer la paix et la cohésion sociale. Pour ce faire, a ajouté Me Issaka Souna, la CENI compte sur les présidents de Commissions électorales déconcentrées pour être ses ambassadeurs sur le terrain, c’est-à-dire, ses porte-flambeau de la crédibilité, de la transparence, de l’exclusivité ainsi que de l’indépendance de l’organe en charge des élections.
C’est pourquoi le président de la CENI a invité ces derniers à maintenir haut le flambeau de sorte que toutes failles dans ledit processus ne viennent en perturber le bon déroulement par action ou inaction. Me Issaka Souna a, en outre, exhorté les participants à suivre tous les thèmes qui seront présentés afin qu’au sortir de ces échanges qu’ils soient à même de jouer leur partition pour un scrutin inclusif, crédible et apaisé. «La Commission Electorale Nationale Indépendante est en mesure de conduire avec le concours de ses démembrements qui vont appliquer sur le terrain ses directives et la Loi, ces élections dans les meilleures conditions», a rassuré Me Issaka Souna.
Pour sa part, le représentant de l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA), qui vient d’ouvrir une représentation au Niger grâce au financement de l’Union Européenne, M. Bilé Matchieu a souligné l’importance de ces échanges qui, a-t-il dit, visent non seulement à réunir l’ensemble des présidents des Commissions électorales déconcentrées mais surtout à échanger à une période capitale autour de l’état d’avancement du cycle électoral 2020-2021 et renforcer les capacités de ces derniers. «La bonne connaissance, voir, la maitrise par les différents acteurs et intervenants, tout particulièrement les agents des démembrements de l’organe de gestion des élections, de leurs rôles et responsabilités est un facteur de réussite voir, un préalable dans la gestion du processus électoral», a indiqué, M. Bilé Matchieu. C’est pourquoi a-t-il poursuivi, l’EISA conformément à sa mission a décidé d’appuyer financièrement et techniquement ladite rencontre qui se situe dans la foulée des actions de renforcement de capacités des acteurs.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep) et Mourtala Alassane (stagiaire)
20 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Rencontre de travail entre une délégation algérienne et des membres du gouvernement du Niger : D’importantes décisions prises sur les questions d’intérêts communs
Du 05 au 07 septembre 2021, M. Ramtane Lamamra, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Envoyé Spécial du Président Algérien, SEM Abdelmajid Tebboune, a effectué une visite de travail, au Niger, accompagné d'une importante délégation. Après avoir rencontré le Président de la République, Mohamed Bazoum et le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, une réunion a regroupé, la délégation algérienne, conduite par M. Lamamra et les membres du gouvernement nigérien, dirigés par le ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou. Y étaient aussi présents à cette entrevue, les ambassadeurs des deux pays. Au cours de cette réunion de travail, les deux parties ont procédé à un examen exhaustif des questions de coopération bilatérale, notamment celles relatives à la défense et à la sécurité, à la migration, à l'énergie, au pétrole ainsi que celle relative à la formation professionnelle.
Il a aussi été évoqué, lors de ces échanges, des questions régionales et internationales d'intérêt commun. A cette occasion, les deux chefs de délégations ont souligné la nécessité de travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité et promouvoir le développement en Afrique en général et dans la sous- région en particulier. Les deux parties ont également réaffirmé leur détermination à forger un partenariat sous régional viable au service des peuples de la région en vue de promouvoir une coopération Sud-Sud pragmatique et solidaire. Un communiqué commun et une conférence de presse ont clôturé cette rencontre nigéro-algérienne.
Dans son mot introductif, le ministre d’Etat Massoudou a loué les qualités de diplomate qu’est son hôte, M. Lamamara. «Ce qui fait de lui un des plus grands diplomates contemporains en Afrique et peut-être dans le monde», a souligné le ministre Massoudou. Il a aussi rappelé les bonnes relations de voisinage et de coopération existant entre l’Algérie et le Niger. Après le Nigéria, a-t-il souligné, le Niger partage la plus longue frontière avec l’Algérie avec près de 1.000 kms. «L’Algérie est donc un partenaire essentiel et stratégique pour le Niger. Et cela sur le plan géopolitique, économique et même social», a-t-il noté. Le ministre d’Etat a ajouté que cette première visite du gouvernement algérien actuel à l’invitation du des autorités nigériennes est très significative pour le gouvernement et le peuple nigériens. «Elle est aussi importante pour l’avenir de nos relations, pour l’avenir de notre pays et celui de la sous-région», a-t-il précisé.
«L’Algérie est un acteur clé au niveau des pays riverains du Sahel. Nous partageons avec l’Algérie un certains nombres de préoccupations, relativement à la sécurité, à la défense. Donc, ce partenariat avec l’Algérie est des plus importants et capital», a indiqué le chef de la diplomatie nigérienne. Il a aussi salué le retour et la redynamisation de la présence de l’Algérie au niveau des pays riverains du Sahara et du Sahel. Enfin, le ministre Massoudou a indiqué que cette visite de la délégation algérienne fait suite à celle effectuée, il y a quelques semaines, par le Président de la République, SE Mohamed Bazoum à Alger. Ce qui a donné, selon lui, un coup accélérateur aux relations bilatérales. «Des orientations nouvelles et concrètes ont été données à ces relations par les deux Chefs d’Etats», a-t-il rappelé.
Intervenant à son tour, le ministre algérien en charge des Affaires étrangères s’est aussi félicité des bonnes relations existant entre son pays et le Niger. M. Ramtane Lamamra a souligné l’exemplarité, la complémentarité, la sagesse, l’intelligence, la volonté, la fraternité et la convivialité qui régissent les relations séculaires entre l’Algérie et le Niger. «Les différents défis auxquels nous faisons face, en commun, nous commandent de faire davantage, de nous tenir en alerte et de proposer des nouvelles perspectives, pour ensemble anticiper sur le développement de nos nations», a déclaré M. Lamamra.
Après leurs interventions, les deux ministres en charge des Affaires Etrangères ont répondu à plusieurs questions des journalistes, notamment sur la situation sécuritaire sous régionale et la question de migration de Nigériens vers l’Algérie.
Mahamadou Diallo(onep)
Lire aussi >>> Communiqué conjoint à l’issue de la visite du travail de SEM Ramtane Lamamra, Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire
1. Son Excellence Monsieur RAMTANE LAMAMRA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Envoyé Spécial de Monsieur le Président de la République, Son Excellence ABDELMAJID TEBBOUNE a effectué une visite de travail, au Niger du 05 au 07 Septembre 2021, accompagné d'une importante délégation.
- Cette visite s'inscrit dans le cadre des traditions de concertation et de dialogue entre les deux pays frères et traduit leur volonté et leur détermination à imprimer une' nouvelle dynamique à la coopération riche et multiforme conformément aux orientations données par les Chefs d'Etat des deux pays lors de la visite d'amitié et de travail effectuée en Algérie du 12 au 14 juillet 2021 par Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM.
- Au cours de sa visite, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à j'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire porteur d'un message de Son Excellence Monsieur ABDELMAJID TEBBOUNE, a été reçu en audience par Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l'Etat.
- Son Excellence Monsieur Ramtane LAMAMRA a été également reçu en audience par Son Excellence Monsieur OUHOUMOUDOU MAHAMADOU, Premier Ministre, Chef de Gouvernement, avec lequel un large tour d'horizon sur les questions régionales d'intérêt commun a été effectué.
- Une réunion de travail a regroupé les délégations nigérienne et algérienne, conduites respectivement par Son Excellence Monsieur HASSOUMI MASSOUDOU, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et Son Excellence RAMTANE LAMAMRA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire.
- Les travaux se sont déroulés dans une ambiance fraternelle et dans un climat de parfaite convergence de vues. Ils ont porté sur un examen exhaustif des questions de coopération bilatérale, notamment celles relatives à la défense et à la sécurité, à la migration, à l'énergie et au pétrole, et à la formation professionnelle. Un échange de vues sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun a également eu lieu et au cours duquel les deux Chefs de délégations ont souligné la nécessité de travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité et promouvoir le développement en Afrique en général et dans la sous- région en particulier. Ils ont également réaffirmé leur détermination à forger un partenariat sous régional viable au service des peuples de la région en vue de promouvoir une coopération Sud-Sud pragmatique et solidaire.
- Concernant le secteur de la défense et de la sécurité, les deux Chefs de délégations ont salué l'exemplarité de la coopération prévalant dans ce domaine entre les deux pays. Ils se sont félicités de la tenue de la réunion de la commission mixte militaire bilatérale du 24 au 26 août 2021 en Algérie. Ils se sont engagés à continuer dans ce sens afin de faire face aux multiples défis sécuritaires qui se posent à eux, en particulier et dans la région du sahel en général.
- S'agissant de la gestion du flux migratoire, les deux parties ont convenu d'examiner la situation des migrants nigériens travaillant en Algérie dans le cadre des consultations prochaines qui auront lieu entre les deux Ministres de l'Intérieur, tout comme ils ·se sont félicités des dispositions qui seront prises pour la tenue de la prochaine session du Comité bilatéral frontalier.
- Les parties se sont félicitées de la relance de la coopération au niveau du bloc Kafra et des perspectives favorables pour permettre à SIPEX de poursuivre ses activités et passer à la phase de l'exploitation le plus rapidement possible. Ils ont convenu également d'approfondir leurs consultations sur les questions du pétrole et de l'énergie, notamment le projet de Gazoduc transsaharien, lors de la prochaine visite du Ministre algérien de l'Energie et des mines au Niger d'ici la fin du mois de septembre 2021.
En plus de ces deux secteurs, les deux parties ont mis l'accent sur l'importance d'élargir leur coopération aux domaines de la santé de la formation.
Fait à Niamey, le 06 septembre 2021.
07 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Rencontre entre la CENI, les médias et les acteurs de la société civile nigérienne : Présentation du bilan des scrutins des 13 et 27 décembre 2020 et échanges sur les préparatifs du 2ème tour de la Présidentielle
Dans le cadre des préparatifs du 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a convié, hier au palais des congrès de Niamey, les représentants des organisations de la société civile et les responsables des médias publics et privés à une rencontre d’information et d’échange sur le bilan des scrutins des 13 et 27 décembre 2020 et sur l’état d’avancement des activités préparatoires pour le 2ème tour. Cette rencontre présidée par Maître Issaka Souna, président de la CENI, a enregistré la présence des membres de ladite commission et de ses partenaires.
A cette occasion, Maître Issaka Souna a relevé que la présence des partenaires de la CENI montre leur engagement à accompagner la commission durant le processus électoral. Il a indiqué que la tenue régulière de ces rencontres consiste à mettre à jour l’ensemble des acteurs sur l’évolution du processus électoral, mais également de recueillir leurs avis et recommandations pour mieux avancer dans l’organisation des élections à chaque étape. Le président de la CENI a insisté sur les résultats obtenus, la création d’un environnement et les conditions propices, les difficultés et insuffisances, les principaux défis et les leçons tirées des deux scrutins de décembre 2020.
Maître Issaka Souna a reconnu que l’accomplissement du travail bien fait de la CENI a été possible à la faveur des efforts conjoints du gouvernement du Niger, de la classe politique, de la société civile, des médias et des partenaires au développement. En effet, a-t-il dit, les précédentes rencontres ont permis de faire le point jusqu’à l’organisation des élections. «La rencontre d’aujourd’hui va nous permettre de faire le point des élections telles qu’elles se sont déroulées mais aussi comment se prépare le deuxième tour», a-t-il annoncé.
Dans une présentation faite à l’assistance sur le bilan et perspectives des scrutins passés des 13 et 27 décembre dernier, il ressort que sur les 155 partis politiques, 128 ont présenté des candidats, 68% des électeurs ont voté et un nombre élevé de bulletins nuls a été enregistré. Maître Issaka Souna a en outre souligné que la CENI a établi un chronogramme dynamique ainsi que l’élaboration d’un fichier électoral biométrique et la mise en place des plateformes d’information, de communication et de sensibilisation. Mais a-t-il ajouté, il ne manque pas des difficultés, liées à l’étendue du territoire, la vétusté de certains véhicules, la dégradation des routes, l’insécurité dans certaines zones et la pandémie de la Covid-19.
Pour cette élection présidentielle 2ème tour, Me Issaka Souna a assuré que la CENI a remédié aux insuffisances constatées lors des élections précédentes, surtout les défis sécuritaires, la pandémie de la Covid-19, ainsi que l’acheminement du matériel et des membres de la commission dans les meilleurs délais.
Cette communication présentée par Maître Issaka Souna a été suivie par un débat de haut niveau avec les représentants des organisations de la société civile et les journalistes. Les interventions ont relevé la nécessité d’un choix rigoureux des membres de bureaux de vote et l’intensification des activités de communication et de sensibilisation afin que la population soit au même niveau d’information sur le processus électoral.
Seini Seydou Zakaria(onep)
11 février 2021
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Rencontre entre le Gouvernement et la Communauté humanitaire au Niger sur la crise liée aux inondations : Mobilisation des moyens en vue d’atténuer les souffrances des populations sinistrées
Le Premier ministre par intérim, M. Albadé Abouba, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, a présidé, hier dans l’après-midi dans la salle de réunion de son Ministère, une importante réunion regroupant des membres du gouvernement et ceux de la communauté humanitaire intervenant au Niger. Les échanges ont porté sur la situation née des inondations enregistrées dans toutes les régions du pays. On y notait la présence des membres du Gouvernement, des membres du comité de gestion des inondations et des ONGs membres de la Coordination des ONGs Humanitaires au Niger.
Cette réunion qui, faut-il le rappeler, fait suite à d’autres de haut niveau tenues autour du Président de la République par rapport à la même question, est initiée par le gouvernement en vue d’échanger avec la communauté humanitaire sur la dernière situation liée aux inondations au Niger. La situation qui a été présentée a porté sur le nombre des personnes touchées, le nombre des ménages et superficies impactés, sans oublier les dégâts sur les infrastructures de fourniture des services sociaux de base, notamment celles hydrauliques.
A l’issue de cette rencontre, la Coordinatrice des ONGs humanitaires résidentes au Niger, Mme Khardjata Lo N’Diaye, et le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Lawan Magagi, ont présenté la synthèse des échanges entre les deux parties. Ainsi, Mme Khardjata Lo N’Diaye a indiqué que la communauté humanitaire, à travers sa personne, a saisi cette occasion pour présenter sa sympathie, ses condoléances et sa compassion à l’égard de toute la population nigérienne, notamment toutes les familles qui sont frappées par cette situation. Elle a fait observer que cette situation concerne également la zone Afrique de l’Ouest. « Mais ici au Niger, nous avons vu que les impacts n’ont épargné aucune région du pays, tant en perte en vies humaines mais également en perte de logements, en perte des moyens de survie, en terme des investissements économiques dans les aménagements hydroagricoles agricoles et le cheptel. (…). Cette situation nous met tous en responsabilité. D’abord le Gouvernement, qui est au front et qui est le premier à intervenir à travers les actions d’urgence. Nous avons, en tant que communauté humanitaire, présenté ce que nous avons fait ensemble dans le domaine du premier secours. Aujourd’hui, nous avons échangé sur les actions immédiates et sur les actions à plus long terme, puisqu’il y’a des impacts qui vont demander des actions durables », a-t-elle dit.
M. Khardjata Lo N’Diaye a réitéré l’engagement de la communauté humanitaire du Niger à renforcer son soutien au gouvernement pour aider les populations impactées à travers les actions d’urgence. « Il s’agit de secourir ces populations pour l’aider à sortir de cette situation et les réinstaller dans des zones assainies, leur apporter du vivre et l’assistance d’urgence dont elles ont besoin. Celles qui sont dans les écoles, il faut déjà penser à la rentrée des classes. La communauté humanitaire a suivi les propositions du Gouvernement et nous avons marqué toute notre disponibilité de continuer à apporter notre contribution », a-t-elle indiqué.
Pour sa part, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Lawan Magagi, a salué, au nom du Gouvernement, l’ensemble de la communauté humanitaire du Niger pour tous les efforts qu’elle ne cesse de fournir pour venir en aider à la population nigérienne. Parlant des inondations, le ministre a indiqué que le gouvernement a pris, très tôt, d’importantes dispositions pour circonscrire la situation. Il a souligné que le gouvernement suit avec attention l’évolution de cette situation et des dispositions nécessaires sont en train d’être prises au regard de son évolution. « Il faut, très tôt, que le gouvernement reloge toutes les populations sinistrées qui sont déplacées de chez elles, sur l’ensemble du territoire national ; il faut garantir l’alimentation de ces populations, ce qui est déjà en train d’être fait. Il faut également créer les conditions sanitaires optimales pour faire face aux éventuelles maladies hydriques. Toutes ces mesures ont été étudiées par rapport aux mesures d’urgence et même par rapport aux mesures à prendre, à moyen et long termes», a-t-il mentionné.
Ali Maman(onep)
10 septembre 2020
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Rénovation de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey : Le Réseau des Femmes Parlementaires du Niger (RFPN) sollicite l’implication des établissements bancaires
Le Réseau des Femmes Parlementaires du Niger (RFPN) poursuit son plaidoyer en vu d’accompagner le projet de rénovation de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey. C’est dans ce cadre que la 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, la députée Hadiza Seyni Zarmakoye, présidente d’honneur du RFPN entourée des députées Dr. Rabi Maïtournam Moustapha et Mariama Adamou, respectivement présidente et Secrétaire Générale dudit Réseau a rencontré, hier matin, le Directeur général de la Banque Atlantique du Niger, M. N’Gan Coulibali. Il s’agit à travers ces échanges d’inciter les banques de la place à accompagner financièrement le plan de rénovation de cette maternité de référence nationale qu’est Issaka Gazobi.
«La santé est un secteur de base. L’Assemblée nationale est tenue d’appuyer les actions de l’exécutif pour pouvoir répondre aux objectifs de réhabilitation de la Maternité Issaka Gazobi. Nous avons discuté avec le Directeur Général de la Banque Atlantique qui s’est chargé de porter nos doléances à l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Niger en vue d’envisager les mesures à prendre pour appuyer le projet de rénovation de la Maternité», a déclaré la présidente du RFPN à l’issue de la rencontre.
Dr Rabi Maïtournam Moustapha devait ensuite expliquer que leur réseau mène cette offensive parce que les priorités du pays sont énormes. «Il faut nécessairement l’accompagnement des autres partenaires pour appuyer les secteurs sociaux de base pour avancer sur les questions de développement. Les femmes parlementaires ont le soutien du président de l’Assemblée nationale qui les a instruites de mener le plaidoyer afin de soutenir l’Exécutif pour accomplir sa mission», a ajouté la députée Rabi Maïtournam.
Depuis plusieurs semaines, les femmes parlementaires se sont investies à travers leur Réseau pour contribuer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile au Niger. C’est dans cette optique que ces femmes parlementaires s’activent à mobiliser les partenaires et les financements pour la rénovation de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey. Cette action devrait aussi conduire les femmes parlementaires à l’intérieur du pays afin de constater de visu la situation des autres maternités. A travers ces actions, il s’agit pour les femmes parlementaires d’accompagner le gouvernement dans sa politique sanitaire afin de lutter contre la mortalité maternelle et infantile au Niger.
Seini Seydou Zakaria(onep)
04 janvier 2022
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Retour à Niamey du président du comité d’organisation de la fête du 18 décembre à Diffa : Le comité des femmes ‘’Diffa N’Glaa’’ réserve un accueil triomphal à M. Abdou Lawan Marouma
Après le succès éclatant de la fête du 18 décembre à Diffa, la Coordination des femmes ‘’Diffa N’Glaa’’ a réservé, le lundi 27 décembre 2021 dans l’après-midi à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, un accueil triomphal au président du comité d’organisation de la fête du 18 décembre, édition 2021 ou ‘’Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma.
Dans son allocution, Mme Ali Mariama a tenu, au nom du comité des femmes ‘’Diffa N’Glaa’’, et de tous les ressortissants de la région, à féliciter le président du comité d’organisation pour ‘’cette organisation réussie de la fête tournante de Diffa N’Glaa’’.Mme Ali Mariama a remercié le Président de la République, Mohamed Bazoum et les membres du gouvernement pour avoir fait ‘’confiance à la personne de M. Abdou Lawan Marouma’’ et pour avoir donné ‘’tous les moyens nécessaires pour que Diffa puisse bénéficier de toutes les infrastructures, dont nous sommes témoins, et qu’on a pu fêter comme cela a été dans toutes les autres régions de notre pays’’.
Elle a, à cette occasion, lancé à l’endroit des partenaires au développement, aux investisseurs que ‘’Diffa est fréquentable et qu’elle a besoin d’être accompagnée’’.
Quant au président du comité d’organisation, il a salué cette mobilisation pour accueillir ‘’sa modeste personne’’ et aussi le résultat atteint dans l’organisation de Diffa N’Glaa.'’C’est avec votre soutien, votre concours et vos conseils que nous avons pu gagner ce pari et pour cela, je vous remercie infiniment. Je vous suis reconnaissant. Je souhaite que Dieu vous paye jusqu’au centuple'’ a-t-il déclaré.
‘’Certes, le pari a été gagné, mais cela a été possible grâce aux investissements, grâce aux moyens mis par l’État afin que toutes ces réalisations puissent être faites dans la région de Diffa et que la paix et la quiétude reviennent dans la région’’ a-t-il poursuivi.
Le président du comité d’organisation de Diffa N’Glaa a aussi souligné que '’c’est grâce aux dispositions de nos vaillantes forces de défense et de sécurité que ce pari a été gagné, et nous en sommes tous fiers et reconnaissants, et grâce aussi au Président Mohamed Bazoum et son gouvernement qui ont donné les instructions nécessaires, et qui ont pu mettre les moyens à notre disposition afin que ce défi soit relevé'’. M. Abdou Lawan Marouma a, à l’occasion, rappelé que ‘’la paix est finalement revenue, et cette paix est l’occasion pour nous de lancer un appel à l’endroit de nos compatriotes, mais surtout à nos partenaires pour qu’ils se disent qu’aujourd’hui la région est fréquentable, on peut y aller en toute sécurité, et faire ses activités et investir dans la région'’.
‘’Enfin, le 2ème défi est effectivement celui de l’organisation. Ce n’était pas gagné d’avance, compte tenu du contexte sécuritaire dans lequel se trouve la région de Diffa, de la distance qui sépare Diffa de la capitale nationale Niamey et toutes les autres difficultés inhérentes. Ce n’était pas un pari gagné d’avance, mais par la grâce du tout puissant, ce défi a été relevé’’ a conclu le président du ‘’Diffa N’Glaa’’.
(Source : ANP)
29 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Retour de Hassoumi Massoudou aux premières loges de l’État : Les folles hypothèses de sa résurrection
Le retour de Hassoumi Massoudou aux premières loges de l’Etat, après huit mois de “diète noire”, donne lieu à de nombreuses spéculations sur les conditions de ce retour, tout autant que sur les raisons de ce come-back. Nommé ministre d’Etat à la présidence, Hassoumi Massoudou au centre de toutes les réflexions politiques. À l’opposition, au sein du Pnds comme dans les rangs, encore en formation, des partisans du général à la retraitre Djibo Salou.
Partout, l’on fait des projections, nourries d’imagination, formule des hypothèses, mais c’est toujours le mystère. Sous quelles conditions Hassoumi a-t-il accepté de revenir aux côtés de l’homme qui, huit mois auparavant, l’a humilié en le limogeant brutalement du gouvernement alors qu’il était en mission de travail à Maradi ? Si l’on se fie aux informations selon lesquelles l’ancien ministre des Finances a donné son accord pour un retour aux affaires après une discussion de trois heures d’horloge avec le Président Issoufou, il va sans dire qu’il a posé ses conditions et balisé le champ de ses compétences et de ses activités. Et faute d’informations fiables, le landerneau politique nigérien s’enflamme, penchant volontiers vers les hypothèses les plus folles.
Hassoumi, un grain de sable dans les plats de Djibo Salou et/ou de Mohamed Bazoum ?
Excluant la probabilité d’un retour au profit d’un Mohamed Bazoum, la plupart des analyses ne font pas également mystère de l’impossibilité d’une remise en selle du challenger du président du Pnds dans la course à la candidature du parti au titre de l’élection présidentielle. Connaissant l’intéressé pour tout ce qu’il a été pour Mahamadou Issoufou et fait dans l’exercice de ses fonctions, la présence de Hassoumi à la présidence de la République est plutôt vue comme une sale affaire en perspective.
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Réunion du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) : Les partis politiques discutent du mode et du système électoral au Niger
Le Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) s’est réunion hier dans la soirée au Palais des congrès de Niamey sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, président dudit Conseil. La rencontre qui a regroupé, les partis de la majorité et les non affiliés s’est déroulée en présence des grands témoins comme les leaders d’opinion et religieux du pays. L’ordre de cette réunion du jour comporte les points essentiels suivants à savoir; le compte rendu sommaire de la précédente réunion du 3 juillet dernier ; le mode du scrutin du système électoral nigérien et en divers, le projet de décret portant modalité d’application de la loi sur le quota. Les travaux se sont prolongés jusqu’à tard dans la soirée.
Nous y reviendrons !
26 août 2020
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Réunion sur la crise migratoire à Paris : «Le Niger est très fortement engagé dans la lutte contre la migration irrégulière pour deux raisons : morale et sécuritaire», a déclaré le Président Issoufou Mahamadou
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a pris part lundi après-midi, 28 août 2017, au Palais de l'Elysée à Paris, aux côtés du Président français SEM Emmanuel Macron et de six autres dirigeants africains et européens (Tchad, Libye, Allemagne, Espagne, Italie et Union Européenne), à une réunion de travail sur le contrôle et la gestion maîtrisée des flux migratoires en provenance d'Afrique.
Lors d'une conférence de presse conjointe des huit Chefs de délégation, peu avant de recevoir les questions des journalistes, le Président Issoufou Mahamadou a évoqué les principales causes de l'immigration clandestine, les efforts fournis par le Niger contre ce fléau et les solutions à y apporter à court et long terme.
Le Chef de l'Etat a d'abord salué l'initiative du Président français de convoquer cette importante rencontre autour de cette question majeure. En novembre 2015, a rappelé SEM Issoufou Mahamadou, le Sommet entre l'Europe et l'Afrique sur la Migration à la Valette, a diagnostiqué la situation et a mis l'accent sur les causes profondes de la migration.
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Sécurité "C'est l'heure pour l'Afrique de se prendre en charge"
Le président sénégalais, hôte du 4ème Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar a rendu hommage aux Forces Armées sénégalaise, ici le 10 novembre. © Présidence SénégalEt si les pays africains donnaient enfin de la voix pour prendre en charge leur propre sécurité face au terrorisme ? C'est le pari que font certains dirigeants du continent, à commencer par l'hôte du Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar, le sénégalais, Macky Sall.
« Il faut régler le problème militaire d'abord »
Devant un parterre d'autorités politiques et militaires, experts et universitaires, diplomates, représentants d'organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, le président sénégalais Macky Sall a formulé sa position qui affirme d'un que la solution des armes sera celle privilégiée. Et de deux, qu'il faut en plus trouver des solutions économiques pour rendre la lutte efficace et efficiente : « Je ne crois pas que la défense de l'Afrique sera assurée par l'extérieur. Il faut que l'Afrique prenne en charge sa sécurité », a-t-il affirmé.
Dans la lutte contre le terrorisme la « base doit être assumé par les Africains », a-t-il ajouté, invitant les Etats africains à verser 0,2 % de leurs importations à l'Union africaine afin de doter l'institution panafricaine d'une force d'intervention rapide. « Il faut qu'il y ait un effort d'équipement des forces de défense et de sécurité. La question vitale de la sécurité mérite que 0,2 % du PIB de nos Etats soit consacré à l'équipement des forces de défense et de sécurité », a souhaité le président sénégalais. Il a souligné pas moins de quatre défis sécuritaires communs à tous les pays africains, mais aucun d'entre eux pris individuellement, ne peut venir à bout de ce fléau semblent avertir les chefs d'État réunis au Forum de Dakar.
« Le troisième défi porte sur la poursuite sans relâche de l'éducation, de la formation et de l'emploi contre la radicalisation des jeunes. C'est un défi sécuritaire de premier ordre. Le dernier défi est le développement dans l'équité et la justice sociale qui est la condition sine qua non pour la sécurité et la paix du continent », a dit Macky Sall. Poursuivant dans cette idée, le président sénégalais n'a pas hésité a fustiger "la doctrine de maintien de la paix de l'ONU". En effet, il a souligné que le mode classique de maintien de la paix n'est plus adapté : « Chaque pays a une histoire, une expérience et une spécificité qu'il faut tenir en compte dans ces missions onusiennes. Il faut donc se garder des solutions toutes faites. »
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