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Les opérations d'enrôlement biométrique de la Diaspora nigérienne particulièrement au Sénégal ont pris fin en apothéose.

Un satisfecit total est noté et les résultats obtenus, ont dépassé largement ceux du premier enrôlement en 2016.

Profitant de la cérémonie de remise d'Attestation de Témoignage officiel de Satisfaction aux représentants de la CENI qui sont les superviseurs généraux et les opérateurs, présidée par son Excellence Mr ABBAMI ARI Ambassadeur du Niger au Sénégal, nous avons recueilli les impressions de Mr Assoko Mamane, Commissaire CENI Niger et de Ismaïl Hassane, Commissaire de police représentant le ministère en charge des élections.

Alpha Sidibé
Source : https://www.facebook.com/newsafrique/




MESSAGE DU PRESIDENT DE LA COMMISSION ELECTORALE AUX NIGERIENS DE L’EXTERIEUR

 

14 Octobre 2022

Cher(e)s concitoyens de l’extérieur,

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) après consultation avec les partis politiques, les organisations de la société civile et les responsables des médias, démarre à partir de demain

15 Octobre 2022 et conformément à son chronogramme, l’enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur communément appelé diaspora et qui constitue la 9ème région du Niger.

La diaspora est cette communauté de nigériennes et de nigériens forte de plusieurs milliers de personnes qui vit dans plusieurs pays en Afrique, en Europe, en Asie et aux Amériques. Elle est représentée par 5 députés élus à l’Assemblée Nationale.

L’enrôlement biométrique tant des Nigériens de l’intérieur que de ceux de l’extérieur devait se tenir à la même période d’octobre 2019 à juin 2020. La pandémie de la COVID 19 a rendu impossible l’enrôlement des Nigériens de l’extérieur dans son temps. Il a donc été sursis à la réalisation de cette opération jusqu’à l’amélioration de la situation sanitaire.

Comme vous le savez, c’est un arrêt de la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction en matière électorale, qui a qualifié cet évènement, autorisé la suspension de l’enrôlement et ordonné sa reprise dès que possible.  Les conditions de la reprise étant désormais réunies, la CENI a consulté ses partenaires et arrêté la date du 15 octobre 2022 pour le démarrage de l’enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur. Le mode opératoire retenu est le même que celui qui a conduit à la production du Fichier Electoral Biométrique (FEB) des Nigériens de l’intérieur.  L’exercice sera conduit pendant 14 jours pour chaque Centre d’enrôlement et de Vote (CEV), et concernera

15 pays, à savoir :

  • Algérie ;
  • Benin ;
  • Burkina Faso ;
  • Cameroun ;
  • Côte d’Ivoire ;
  • Ghana ;
  • Mali
  • République Fédérale du Nigeria ;
  • Royaume du Maroc ;
  • Sénégal ;
  • Tchad ;
  • Togo ;
  • Belgique ;
  • France ;
  • États Unis.

L’opération se déroulera au niveau de 215 Centres d’enrôlement et de vote (CEV), mobilisera 560 Opérateurs d’enrôlement (OPE).  Quarante-et-sept (47) superviseurs administratifs et vingt-et-un (21) superviseurs techniques veilleront aux cotés des membres de 16 Commissions Administratives (CA), au bon déroulement des opérations sur le terrain. Quatre cents (400) Kits qui sont actuellement déployés.

Les résultats des différentes collectes seront ensuite traités comme cela a été le cas pour les résultats antérieurs de l’enrôlement à l’intérieur. Les étapes de l’affichage de la liste provisoire, les arbitrages et le règlement préalable du contentieux seront observés avant l’établissement des listes biométriques définitives et des cartes d’électeur.

Mes cher(es) concitoyens,  

L’enjeu que constitue cet important exercice nécessite une mobilisation de toutes les personnes et de toutes les énergies.   

La participation et la bonne collaboration des acteurs majeurs, à savoir les partis politiques, les organisations de la société civile, les leaders d’opinion et les médias sont indispensables au succès de l’opération envisagée. La détermination de l’administration centrale de la CENI complétée et soutenue par l’administration territoriale, celle de l’administration diplomatique, des finances et des partenaires techniques et financiers que nous remercions bien vivement, assurera une atteinte objective des résultats escomptés. 

C’est l’occasion pour les Nigériens de l’extérieur, les partis politiques, les organisations de la société civile et les responsables des medias de jouer un rôle citoyen actif, permettant d’assurer la réussite du processus électoral et la promotion de la démocratie.

Mes chers concitoyens

La CENI compte sur votre engagement, votre bonne collaboration et votre participation active dans la mobilisation, la sensibilisation et le partage des bonnes informations en tant qu’acteurs incontournables de la démocratie.

Cette contribution nous la souhaitons professionnelle et responsable afin de déboucher sur un enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur réussi et efficace.

Je réitère mes sincères remerciements au nom de la CENI pour votre mobilisation et votre participation active.

Je vous remercie

 

 

Ministre d’Etat de l’Intérieur et candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) à la présidentielle de 2020, Mohamed Bazoum, 59 ans, est un proche du président Issoufou qui arrive au terme de son second et dernier mandat. Il revient pour L’Opinion sur la situation sécuritaire et au Sahel et sur ses ambitions politiques.

Lire la vidéo Mohamed Bazoum, invité de l'émission

 


 
18 juillet 2019
Source : https://www.lopinion.fr/

 

Ministre d’Etat de l’Intérieur et candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) à la présidentielle de 2020, Mohamed Bazoum, 59 ans, est un proche du président Issoufou qui arrive au terme de son second et dernier mandat. Il revient pour L’Opinion sur la situation sécuritaire et au Sahel et sur ses ambitions politiques.

Lire la vidéo Mohamed Bazoum, invité de l'émission

 


 
18 juillet 2019
Source : https://www.lopinion.fr/

 

Nous venons d’apprendre, aujourd’hui 18 juillet 2022, le rappel à Dieu de Sanoussi Tamabari Jackou, Président du PNA-Alouma et Conseiller à la Présidence du Niger. Economiste de formation, il a été un témoin et un acteur de l’histoire contemporaine du Niger, et surtout un homme politique très engagé. Depuis trente ans, au grès de la démocratie, il a animé la scène politique nationale.

C’est un grand homme qui s’en est allé, tirant sa révérence, peut-être sans qu’il n’ait vu se réaliser pour le Niger, les rêves qu’il lui portait. Comment ne pas le dire quand, l’on peut se rappeler, au plus fort de la crise politique nigérienne, sous Issoufou Mahamadou, il appelait son ami-président, Zaki, à jouer à la décrispation et la réconciliation, et notamment, en prenant langue avec son adversaire Hama Amadou. Il laisse au Niger ce dernier souvenir d’une parole pleine de sagesse et de patriotisme.

Que son âme repose en paix. Amine.

 

 
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Ecouter l'interview en Haoussa du feu Sanoussi Tamabari Jackou


Nigerdiaspora

 

Le Niger accédait à son indépendance le 03 août 1960. Quel bilan en tirer aujourd'hui ? La journaliste et cinéaste nigérienne Rahmatou Keïta nous livre sa vision de l'indépendance de son pays.
05 août 2020
Source : https://www.youtube.com/watch?v=1fAB8_3kvnw

Allocution du Président du Front Patriotique au Meeting du 28 avril 2019

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Ibrahim Yacouba invité de l'émission "L’invité du jour" de la télévision Africa 24

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  16 avril 2019
Source : https://www.lopinion.fr/

 

(Vidéo)Ibrahim Baré Maïnassara : Un Homme Téméraire (Une émission de la télévision RTL Labari)

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Interview exclusive de SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République, à l'occasion de ses huit années à la magistrature suprême du Niger : «Durant ces huit dernières années, nous avons mobilisé et dépensé 10.000 milliards de francs CFA ...

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Le coup d’envoi du lancement de l’enrôlement biométrique de la Diaspora nigérienne du Sénégal a été donné dans les locaux abritant l’ambassade par SEM Abbami Ari, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger au Sénégal entouré par des membres de la CENI (Commissaires Assako Mamane, Hassan Ismael), de la Présidente de la Commission Administrative, du personnel diplomatique, et des représentants de la Diaspora.

Allocution de son Excellence M.Abbami Ari, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger au Sénégal

 

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Alpha Sidibé
Source : https://www.facebook.com/newsafrique/

 

A propos de la mendicité ayant fait l’objet d’un reportage par ITV, la situation est beaucoup plus complexe qu’elle ne paraît. Le phénomène ne date pas d’aujourd’hui même si c’est récemment qu’il a pris une certaine ampleur. Il s’agit d’un business dégradant pour l’image de ceux qui s’y adonnent mais aussi celle de l’Etat.

En vérité, ces supposés mendiants qui prétendent avoir fui la pauvreté et la misère ne sont ni pauvres ni misérables. Il suffit juste de prendre en compte ce qu’ils déboursent pour faire le trajet. Ils ne sont qu’à la recherche du gain facile mais en exploitant malheureusement des pauvres enfants innocents.

Beaucoup d’entre eux/elles ont des troupeaux et autres biens matériels de grande valeur au pays.
Dans la plupart des cas, ces dames, puisqu’elles sont plus nombreuses, louent les enfants qu’elles exposent dans les rues.

Au retour, elles versent des sommes d’argent aux parents des enfants restés au village. C’est pourquoi, l’on peut voir une femme avec 4 à 5 gosses de même âge ou de même taille avec elle et qu’elle présente comme étant ses enfants. Il en est de même des femmes ayant manifestement atteint la ménopause mais qui se promènent avec des enfants qu’elles présentent comme étant les siens.

Mieux, pour la plupart, ils viennent de l’une des zones les plus propices à l’agriculture et à l’élevage; des zones qui n’enregistrent pas des déficits agricoles.

C’est un problème socio culturel qu’il convient de traiter à sa source.


Lire aussi : >>> La mendicité ayant fait l’objet d’un reportage par ITV Sénégal : L’indignation ne suffit pas ! - Par Hamma Hamadou




Par Adamou Issoufou
Source : https://www.facebook.com/adamou.issoufou.3 

Une fausse réforme du Franc CFA pour mieux maintenir les intérêts économiques français en Afrique de l'Ouest, voilà ce qu'est la prétendue réforme qui va faire passer le Franc CFA en "ECO"...

Cette réforme, voulue par la France et la Côte d'Ivoire est mauvaise. J'ai utilisé tous les moyens possible pour le dire et pour faire en sorte que les députés présents entendent et comprennent que cette réforme est une grave erreur.
Jean-Paul Lecoq

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Allocution de S.E.M Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’État à la 74ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies (Vidéo)

 

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Monsieur le Président,

Excellences Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais tout d'abord, vous adresser mes plus vives félicitations pour votre brillante élection à la Présidence de cette 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Cette élection est le témoignage éloquent, à travers vous, de la grande considération que la communauté internationale éprouve à l’endroit de votre grand pays, ami et frère du mien, la République Fédérale du Nigéria.

J’y vois aussi, la consécration bien méritée de votre carrière exemplaire d’universitaire et de diplomate, qui conforte ma conviction que vous mènerez à bien la lourde mission dont vous avez été investi.

Je vous assure de la disponibilité de la délégation du Niger, à vous apporter tout l’appui dont vous aurez besoin dans l’exercice de votre mandat, de même, du reste, qu’aux autres membres du bureau.

Je voudrais ensuite, rendre un hommage mérité à Madame Maria Fernanda Espinoza Garces, Présidente sortante pour la manière exemplaire dont elle a dirigé les travaux de la 73ème session.

A l’endroit du Secrétaire Général, Monsieur Antonio GUTERRES, je voudrais exprimer toute notre appréciation pour le travail inlassable accompli en vue de renforcer l'efficacité de l'action de notre organisation, non seulement à travers la mise en œuvre de certaines réformes, mais également, pour son engagement personnel en faveur de certaines causes telles que le climat, la sécurité au Sahel, la migration, les questions humanitaires entre autres. Je profite donc de cette tribune pour vous adresser toute ma reconnaissance et mes vœux de succès continus.

Monsieur le Président,

Le 7 juin dernier, ici, dans cette même salle, les Etats membres ont massivement soutenu la candidature du Niger portée par l’Afrique au siège de membre non permanent du Conseil de sécurité.

C'est pour moi le lieu de vous exprimer mes très vifs et sincères remerciements pour cette marque de confiance et d’estime à l’endroit de mon pays.

Pour ma part, je mesure grandement notre responsabilité et je puis vous assurer que mon pays le Niger, assumera cette charge avec engagement et conviction pour contribuer à la recherche de solutions aux différents défis auxquels la communauté internationale est confrontée.

Monsieur le Président,

Le thème choisi cette année pour notre présente session, à savoir « Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action contre le changement climatique et l’inclusion », est pertinent à plus d’un titre.

Il constitue d’abord le juste prolongement du thème de notre précédente session portant sur « nos responsabilités partagées au service de sociétés pacifiques, équitables et durables ».

Il est aussi, pour nous, l’occasion de rappeler que le multilatéralisme n’a, jusqu’ici, progressé qu’après des conflits sanglants, comme ce fut le cas avec le traité de Westphalie (1648) et le traité de Vienne (1814), qui ont fondé les ordres européens successifs après respectivement les guerres de 30 ans et de 80 ans et les guerres Napoléoniennes. Il en est de même de la tentative de mise en place de la société des Nations (la SDN) après le 1er conflit mondial et de notre organisation, l’ONU, après le second conflit mondial. À chaque fois, l’objectif était de mettre en place des règles et des institutions capables d’instaurer un ordre favorable à des relations internationales pacifiques, un ordre régi par le droit, permettant de sortir de l’état de nature où chaque Etat dispose de la liberté absolue de recourir à la force.

Dans le préambule de la charte de notre organisation, il est du reste annoncé qu’il s’agit d’éviter aux générations futures le fléau de la guerre. Nous ne devons donc pas oublier les enseignements de l’histoire. La complexification des relations internationales rend le multilatéralisme plus que jamais nécessaire dans un monde de plus en plus globalisé où l’interdépendance des Etats et des nations est de plus en plus croissante.

Le monde doit s’engager dans une coopération gagnant-gagnant et non dans des relations à somme nulle comme le prouve le « dilemme du prisonnier ». Le monde a besoin d’institutions de régulation. Il est vrai que les intérêts nationaux gouvernent les politiques étrangères des Etats mais les intérêts nationaux sont mieux défendus dans la coopération que dans l’affrontement.

Monsieur le Président,

Le thème de la présente session est également pertinent au regard des défis auxquels la communauté internationale est actuellement confrontée. En effet la situation internationale est caractérisée par un début de retour à la course aux armements, les tensions commerciales, la montée des populismes et de la xénophobie, l’accroissement des inégalités, l’augmentation spectaculaire des flux migratoires, la propagation des menaces des organisations terroristes et criminelles ainsi que les conséquences du changement climatique. Nous sommes dans un monde où pendant que certains meurent d’obésité, d’autres meurent de faim.

Nous sommes dans un monde où le nombre de réfugiés et de déplacés, chassés par la pauvreté, le climat et l’insécurité est estimé à plus de 70 millions en 2018. Au Niger nous en accueillons 300 mille.

Nous sommes dans un monde où le nombre de pauvres est estimé à 800 millions de personnes pendant que les 1% les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50% les plus pauvres. Depuis une quarantaine d’années les inégalités augmentent dans presque tous les pays.

Pour faire face à ces défis de manière efficace, le système multilatéral actuel doit être reformé.

Pour « Dynamiser les efforts multilatéraux » une attention particulière doit également être accordée » aux mesures de réformes engagées depuis déjà plusieurs années et qui peinent encore à aboutir.

Le train des réformes demeurera incomplet sans avancées significatives sur la réforme du Conseil de sécurité aussi bien en ce qui concerne la représentation équitable en son sein, qu’en ce qui concerne ses méthodes de travail et de fonctionnement.

Par rapport à cette réforme mon pays demeure attaché à la position africaine commune telle qu’exprimée à travers le consensus l’Ezulwini.

De même, la revitalisation de l’Assemblée générale, instance représentative par excellence et de l’ECOSOC, garant de l’avènement d’un Nouvel Ordre Economique Mondial, doivent être menées de pair avec celle du Conseil de sécurité.

La réforme ne doit pas se limiter à la gouvernance politique mondiale, elle doit aussi concerner la gouvernance économique et ses institutions notamment l’OMC, le FMI et la Banque Mondiale.

Sans ces réformes il serait difficile de réaliser les ODD à l’horizon 2030 notamment l’ODD 1 relatif à l’éradication de la pauvreté.

Sans ces réformes il serait tout aussi difficile de répondre aux aspirations des peuples africains contenues dans l’agenda 2063.

Le thème de notre session est bien sûr l’occasion de passer en revue le chemin parcouru sur la voie de l’éradication de la pauvreté à travers la mise en œuvre de ces agendas.

Quatre années se sont déjà écoulées depuis l’adoption de l’ambitieux Programme d’Action pour le Développement Durable à l’horizon 2030. Le constat qui s’est dégagé des travaux du dernier Forum Politique de Haut Niveau tenu en juillet, est que malgré les progrès accomplis, nous ne sommes pas sur la trajectoire souhaitée pour atteindre les objectifs et cibles de ce programme.

C’est pourquoi, nous devons relever le niveau de notre ambition et renouveler notre engagement, à travers des actions concrètes qui ont un impact sur plusieurs ODD à la fois, pour espérer gagner la bataille contre la pauvreté et assurer une croissance économique inclusive qui tienne compte des aspirations de nos populations à un mieux-être.

Le Sommet sur les ODD prévu en marge de la présente session, nous donne ainsi l’occasion de renouveler notre engagement et de donner une nouvelle impulsion, par des actions concrètes de développement, afin de combler le retard accusé, pour être au rendez-vous de 2030.

Ce sursaut auquel je fais allusion ne pourra être effectif sans une mobilisation effective des ressources financières, y compris à travers le secteur privé. Je rappelle que, pour réaliser les ODD, l’Afrique a besoin de 600 milliards de dollars par an.

Je salue à cet égard, l’heureuse initiative du Secrétaire Général, d’avoir convoqué le Dialogue de Haut niveau sur le Financement du Développement. Ce dialogue permettra, je suis, pour ma part, convaincu, de dégager de nouvelles pistes susceptibles de combler le gap de financement actuel et de drainer des ressources vers les secteurs productifs et les projets structurants à effet de levier sur les ODD.

Je me permets d’insister ici sur l’éducation, particulièrement celle des jeunes filles, sur la santé notamment celle de la reproduction ainsi que sur la réduction de la mortalité maternelle et infantile. En particulier je lance un appel en faveur de la vaccination. Il faut non seulement reconstituer les fonds de vaccination de l’initiative GAVI pour la période 2021-2025 mais aussi trouver des vaccins contre des maladies comme le paludisme, le cancer, le diabète, le virus Ebola.

Dans le même esprit, l’intégration régionale pourrait servir de catalyseur, à travers la création de marchés et la facilitation des échanges.

Parallèlement aux ODD, notre continent doit mettre en œuvre l’Agenda 2063, rendre opérationnelle la Zone de Libre Echange Continentale Africaine(ZLECAf), promouvoir l’industrialisation à travers la transformation de ses immenses ressources en matières premières, réaliser des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, énergétiques, de télécommunication, développer le capital humain à travers la promotion de l’éducation et de la santé afin de transformer son actif démographique en dividende économique, développer l’agriculture pour nourrir sa population, créer des emplois pour sa jeunesse et mettre fin au drame de la migration clandestine. Tous ces objectifs ne peuvent être atteints sans une réforme hardie de la Gouvernance économique et financière mondiale.

Il me plait de vous informer que le 7 juillet dernier, il a été procédé à Niamey, au lancement de la phase opérationnelle de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF). Cette initiative que j’ai eu l’honneur de piloter au nom de mes pairs Africains depuis 2017, permettra à l’Afrique de renforcer son intégration et, à travers la mise en œuvre de l’Accord et celle de l’Agenda 2063 dans son ensemble, de jeter les jalons de la transformation de notre Continent, en mettant en place les conditions de sa prospérité, notamment, à travers la création d’emplois pour les jeunes.

Monsieur le Président,

C’est désormais une évidence, les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad sont devenus le théâtre d’opération des organisations terroristes et criminelles dont la menace fait partie des questions qui relèvent, par excellence, du multilatéralisme. En effet, la sécurité est un bien public mondial. En mettant en place des coalitions fortes de lutte contre le terrorisme en Afghanistan, en Irak et en Syrie, la communauté internationale l’a bien compris. Nous déplorons qu’il n’en soit pas ainsi au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad où les menaces des organisations terroristes et criminelles ont été amplifiées par la crise Libyenne, crise dans le déclenchement de laquelle la communauté internationale a de graves responsabilités. Par conséquent, comme j’ai eu à l’indiquer à maintes reprises, la communauté internationale ne doit pas détourner son regard de ces deux régions dont les populations, notamment les femmes et les enfants, connaissent des souffrances indescriptibles : populations réfugiées ou déplacées, fermeture d’écoles sacrifiant des générations de jeunes qui n’ont plus l’occasion de s’instruire. Pour faire face à la situation la communauté internationale doit :

  •  Trouver une solution urgente a la crise Libyenne, notamment en désignant un envoyé spécial conjoint ONU-UA ;
  • Aider à renforcer les capacités opérationnelles et de renseignement des forces de défense et de sécurité des Etats membres ;
  • Renforcer les capacités opérationnelles et de renseignement de la Force Mixte Multinationale qui opère contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad et de la Force conjointe du G5 Sahel que nous souhaitons voir placée sous le chapitre 7 de notre charte.

La nouvelle stratégie des groupes terroristes visant à entrainer des conflits intercommunautaires et l’extension de l’insécurité vers des pays jusque-là épargnés sont autant de raisons qui militent en faveur d’une action concertée de notre part contre les groupes terroristes.

C'est du reste, pourquoi, le 14 septembre dernier, un Sommet extraordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, spécialement consacré à la sécurité régionale et à l'examen des voies et moyens d'y faire face de manière collective, s’est tenu à Ouagadougou au Burkina Faso.

Ce Sommet, traduit le fort engagement des dirigeants de notre région face à ce fléau, mais il conforte également l'option de la mutualisation de nos moyens, face à un ennemi commun de plus en plus organisé et qui conserve une capacité militaire avérée.

Je me félicite de ce que la CEDEAO, à l’occasion de ce sommet extraordinaire, ait pris des décisions fortes dans ce sens. À ces décisions s’ajoutent d’autres mesures non moins fortes : la demande de changement du mandat de la MINUSMA, y compris son extension au-delà du territoire Malien conformément à la résolution 2480 ; l’adoption du plan d’action 2020-2024 avec une dotation initiale des pays membres de la CEDEAO de 1 milliard de dollars.

En ma qualité de Président en Exercice de la CEDEAO, j'invite la communauté internationale, particulièrement les Nations Unies, à prendre en compte les conclusions de ce sommet au regard de leur pertinence.

C’est ici l’occasion de saluer l’initiative conjointe du Président Français Emmanuel Macron et de la Chancelière Allemande Angela Merkel, relative à la mise en œuvre d’un Partenariat pour la Stabilité et la Sécurité au Sahel. Je fonde l’espoir qu’il permettra à nos populations de mesurer l’intérêt que leur porte la communauté internationale.

J’adresse nos sincères remerciements à tous les partenaires qui nous apportent leur soutien, notamment à travers l’Alliance Sahel, en vue d’accompagner les efforts de développement de nos Etats, et qui contribuent ainsi, à la stabilité de la région. Une harmonisation de l’action de ces divers partenaires s’avère cependant nécessaire pour un meilleur résultat. Il n’est jamais inutile de le rappeler, la victoire, à terme, contre le terrorisme passe par le développement.

Monsieur le Président,

La question des effets du changement climatique dépasse les frontières et relève des compétences de la communauté internationale. Comme l’illustre la situation du Sahel et du bassin du lac Tchad il existe une liaison étroite entre pauvreté, terrorisme et changement climatique.

C'est pourquoi, je lance un Appel, à tous les Etats membres, s'agissant des questions climatiques, pour que les conclusions de notre Sommet Spécial tenu hier, le 23 septembre, soient appliquées. En effet, tout le monde reconnait aujourd’hui l’impérieuse nécessité de mutualiser nos forces et nos moyens, en vue de trouver des solutions acceptables et durables pour protéger notre planète et permettre aux générations futures d’hériter d’un monde où il fera bon vivre.

Nous n’avons pas de planète bis, nos engagements immédiats conditionnent la survie de l’HUMANITE. Nous sommes conscients de cela au Niger. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur la résilience au changement climatique dans les politiques et stratégies sectorielles de santé, de transport, de production agropastorale et dans les schémas et plans locaux d’aménagement du territoire et de développement.

C’est pourquoi nous avons également pris des mesures pour intégrer la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans notre Programme National d’Accès aux Services Energétiques, et renforcer la résilience et les capacités d’adaptation des secteurs de l’agriculture et de l’eau.

C’est enfin pourquoi le Niger s’est résolu à mettre en place un Plan National d’Adaptation à long terme à travers, entre autres, l’élaboration de sa Contribution Déterminée au niveau National.

Je tiens d’ailleurs à relever ici l’importance du Plan d’Investissement Climat de la Région du Sahel pour la période 2018-2030 et son programme prioritaire, qui constituent des instruments stratégiques importants dont élaboration a été faite sous le leadership du Niger en sa qualité de pays assurant la présidence de la Commission Climat pour la région du Sahel. Je voudrais ici et au nom des autres pays membres de cette commission, réitérer notre appel à la communauté internationale pour qu’elle accorde l’attention qu’il convient aux conclusions de la Table Ronde sur le financement du Plan et du programme Climat pour la région du Sahel, tant il est vrai que la persistance de la pauvreté, du changement climatique, du terrorisme et du crime organisé a des conséquences négatives immédiates sur les efforts de nos Etats à réaliser les Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030.

Monsieur le Président,

L’augmentation spectaculaire des flux migratoires est une autre caractéristique de notre époque. Cette question ne peut être prise en charge par un seul pays : elle relève du multilatéralisme.

S'agissant de cette question, je suis heureux de l'adoption du Pacte de Marrakech en décembre 2018. En effet, ce premier acte d’engagement de notre organisation sur la thématique, constitue un premier pas pour traiter la question dans sa globalité à travers les 23 objectifs identifiés.

Comme vous le savez déjà, je me suis personnellement engagé dans ce combat, du fait des problèmes de sécurité que nous crée la migration clandestine mais aussi parce que nous sommes révoltés par le spectacle insoutenable des drames que vivent les migrants à travers désert et océan.

C'est donc avec une réelle motivation que le Niger participera en 2022, au Forum d'examen de la mise en œuvre du Pacte, afin de partager sa propre expérience et de s'enrichir de l’expérience positive des autres pays. Je fonde l’espoir que d’ici cette date, des décisions hardies auront été prises pour s’attaquer aux causes profondes des migrations notamment la pauvreté, le changement climatique et l’insécurité.

Monsieur le Président,

Le monde a subi ces dernières années de rapides et profondes mutations. Celles-ci nous imposent par conséquent d’adapter nos stratégies au nouveau contexte ainsi créé, si nous voulons répondre aux aspirations légitimes des peuples de la planète. La communauté internationale a plus que jamais besoin d’une ONU forte pour atteindre les objectifs ambitieux de sa Charte. Il est donc nécessaire d’appuyer sans relâche le Secrétaire Général dans ses efforts visant à réformer l’organisation, à renforcer son rôle et à la doter des moyens pouvant lui permettre de remplir ses missions de façon adéquate.

Pour conclure je voudrais réitérer mon appel pour une nouvelle gouvernance politique et économique mondiale. Les instruments mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale, en l’état, ne suffisent plus. C’est la condition sine qua non pour faire face aux défis que nous venons d’évoquer : défis de la pauvreté, défi du changement climatique, défi du terrorisme et du crime organisé, défi migratoire ;

Je vous remercie de votre aimable attention.

New York, le 24 septembre 2019

Allocution du Camarade Président Ibrahim Yacouba du congrès de refondation, couplé au 3è anniversaire du parti MPN Kiishin Kassa du 29 décembre à Niamey

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 Allocution du Camarade Président Ibrahim Yacouba du congrès de refondation, couplé au 3è anniversaire du parti MPN Kiishin Kassa du 29 décembre à Niamey

 

 


Annonce / Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Les procédures d'un vote réussi pour la diaspora - Zerma


Annonce / Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Les procédures d'un vote réussi pour la diaspora - Haoussa

 

Apparition de Mohamed Bazoum dans une vidéo parmi les mouvements rebelles maliens : Qui cherche à liquider le candidat du Pnds ? La vidéo fait le buzz sur les réseaux sociaux. On y voit Mohamed Bazoum, l’actuel ministre de l’Intérieur du Niger, président du Pnds Tarayya et candidat de ce parti à l’élection présidentielle prochaine, assis, dans la salle, aux côtés d’autres personnes partageant, en principe, les mêmes motivations et les mêmes raisons de présence. Seulement, la vidéo en question ne relate pas une réunion qui a rassemblé des Nigériens, au cours d’un évènement qui s’est déroulé au Niger et sur le Niger. La vidéo en question, sans doute un reportage de la télévision malienne, rapporte les actes d’une rencontre ayant réuni, à Mopti, dans le centre du Mali, le général Amadou Toumani Touré, président de la Transition militaire malienne à l’époque des faits, et des représentants des différents mouvements armés maliens. Mais alors, que faisait Mohamed Bazoum dans cette salle ? C’est la question que tous les Nigériens qui ont eu l’occasion de visionner ce film de trois minutes à peine. Les mouvements et fronts unifiés de l’Azawad qui étaient réunis dans cette salle dans le cadre de la résolution pacifique d… Sur les réseaux sociaux depuis plus de cinq jours, la vidéo est au centre d’une polémique qui enfle. Si la plupart des gens semblent s’en délecter comme s’ils viennent d’obtenir une preuve longtemps recherchée pour soutenir de graves soupçons, d’autres se demandent comment cette vidéo a pu se retrouver, aujourd’hui, sur les réseaux sociaux. Les spéculations vont bon train.

Le silence de Mohamed Bazoum, gueulard devant l’Eternel, intrigue à plus d’un titre.

La vidéo est-elle authentique ? Ni Mohamed Bazoum, ni même ses soutiens n’ont rien dit là-dessus jusqu’à présent. Un silence qui, pour de nombreux internautes, ne peut être que l’expression d’un aveu. Pour la mettre sur les réseaux sociaux, il a bien fallu quelqu’un ou des gens qui ont connaissance de l’évènement et de la participation de Mohamed Bazoum. Une éventualité qui fait dire à des observateurs que le ministre de l’Intérieur sait manifestement d’où vient la flèche. S’il a décidé de se taire, faisant ainsi contre mauvaise fortune, bon coeur, c’est que, non seulement il sait qui lui a décoché cette flèche, empoisonnée en ces temps qui courent, mais il a peur de réagir et de provoquer d’autres tirs encore plus meurtriers. Le silence de Mohamed Bazoum, gueulard devant l’Eternel, intrigue à plus d’un titre. La vidéo incriminée a été postée sur les réseaux à un moment où, a appris le Monde d’Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur et candidat à l’élection présidentielle allait entamer une nouvelle tournée dans la région de Zinder. Selon nos sources, n’eut été l’embuscade meurtrière qui a coûté la vie à 14 éléments des Forces de défense et de sécurité à Sanam, le 10 décembre 2019, Bazoum serait depuis hier en train de haranguer les foules.

Apparition de Mohamed Bazoum dans une vidéo parmi les mouvements rebelles maliens : Une pure machination contre le Président du PNDS Tarayya Depuis quelques jours, une vidéo, montrant le Ministre d’État Bazoum Mohamed assistant à une réunion au Mali, est largement partagée sur les réseaux sociaux. Cette vidéo n’est pas récente car, en plus du Ministre Bazoum Mohamed, toutes les personnes qui y figurent étaient à un âge assez jeune. C’est le cas de l’ancien Président malien Amadou Toumani Touré. Selon les recherches effectuées par nos soins, les images contenues dans la vidéo ont été tournées le 24 novembre 1991, lors de la conférence de réconciliation, organisé à Mopti, entre l’État du Mali et les mouvements armés qui ont accepté de déposer les armes. Ceux qui la partagent sur les réseaux sociaux accompagnent cette vidéo avec des commentaires tendant à faire du Ministre Bazoum Mohamed un membre de ces mouvements armés. Cela est une pure machination.

Il ressort de nos recherches que M. Bazoum Mohamed a participé à cette rencontre en tant que Secrétaire d’État aux affaires étrangères du gouvernement de Transition.Il a représenté le Premier ministre Amadou Cheffou à cette rencontre et était même accompagné du Commandant Seyni Garba qui représentait l’armée. Ceux qui ont partagée la vidéo visent certainement un objectif, en montrant juste la partie où on aperçoit M. Bazoum Mohamed assis au lieu d’autres participants à la rencontre. Sinon, l’intéressé avait prononcé un discours très nationaliste qui a été fortement applaudi par l’assistance. Cette séquence a certainement été intentionnellement cachée par ceux qui ont partagé la fameuse vidéo. Une source proche du Ministre Bazoum indique suivre avec beaucoup de sourie l’exploitation qui est faite de cette vidéo sur les réseaux sociaux. «C’est vraiment mal connaître M. Bazoum Mohamed que de croire qu’il peut se retrouver dans la moindre entreprise de déstabilisation, au point de se retrouver dans un mouvement armé. La seule arme dont dispose Bazoum Mohamed et qu’il manipule avec toute l’aisance requise est sa langue. Depuis ses premières apparitions sur la scène en tant que syndicaliste, l’homme a toujours émerveillé par ses prises de position et sa maîtrise du discours.

C’est cela qui lui a permis d’être un des acteurs emblématiques de la Conférence nationale souveraine et de se former une forte aura politique», indique cette source.

I.B 

25 janvier 2020
Publié le 15 janvier 2020
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

Musicalement, il se bat  depuis six ans pour réussir sa carrière. Lui, c’est Issoufou O. Moubarak alias Barakina, il est un artiste rappeur très investi dans la musique, car il croit en ce qu’il fait et en l’avenir de son pays dans le domaine. Sa passion pour la musique l’habite depuis l’enfance. Et cette vie de musique l’occupe à temps plein, malgré son diplôme de master 2 en communication pour le développement. Aujourd’hui il est devenu incontournable dans le milieu musical nigérien, à force de travail.

Selon beaucoup de jeunes mélomanes, il fait partie des chanteurs qui inspirent, qui les poussent à s’adonner à la musique, à partager l’amour de la musique. La vie ne sourit pas à tous de la même façon. Les vicissitudes de la vie, les situations difficiles sont là quotidiennement pour nous encombrer, il n’y a que la musique pour adoucir les mœurs, pour apaiser nos cœurs.

Il a deux(2) albums sur le marché dont le premier sorti en 2017  est intitulé {kay ba kowa bane} et le second, lui est appelé  (Le Guide).

« Je me suis retrouvé dans la musique par passion puis c’est devenu aujourd’hui mon métier à plein temps.  Le son yamo yamo qui cartonne actuellement, retrace les préjugés que je vis dans la musique tout le monde me considère comme un bandit et propage des mensonges sur moi. Ensuite j’essaie de mettre en couleur le rythme Peul Nigérien. C’est une superbe chanson accompagnée d’un clip magnifique et original, l’artiste et sa maison de production n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir un son de taille.  La musique nigérienne évolue car, au fil du temps on remarque une certaine tendance vers l’originalité. Il fait partie de cette nouvelle génération qui fait des efforts en s’inspirant de nos réalités. Les artistes ont juste compris qu’il est important de revenir à nos traditions, de se ressourcer à la base  pour attirer le public. Le succès de notre musique dépend de la valorisation de notre identité culturelle. Cette musique essaie de se distinguer aujourd’hui avec un cachet qui lui est particulièrement propre, faisant la fierté de notre culture de façon générale à travers plusieurs groupes dont la renommée a franchi les frontières nationales.

 Concernant le son  ‘’Yamo Yamo ‘’qui fait tabac en ce moment sur tik tok et des chaines de radios et télévisions, sur sa page Facebook, avec le nombre sans cesse croissant de vues et de partages de ce son. Il écrit ceci « «  je reçois vos ondes positives qui nourrissent mon inspiration. L’objectif ce ne sont pas les millions de vues mais plutôt vous faire plaisir, faire plaisir à mes fans.  J’ai grandi musicalement et je n’ai aucune prétention d’être mieux que quiconque ; Mon seul but est de placer la musique nigérienne  dans le concert des nations qui gagnent. Faire connaitre mon pays au-delà des frontières.  Je n’ai pas de thèmes particuliers, je parle de tout ce qui se passe dans notre société ! Mon inspiration vient de mon vécu, de ma sensibilité et du désir ardent d’éclaircir tout ce qui est sombre » a-t-il réagi pour couper court aux rumeurs  qui le traitent d’arrogant.

Pour l’artiste, c’est un avantage certain de s’exprimer, d’être libre dans ses paroles. Et d’ajouter « c’est le meilleur atout que m’a donné la musique ensuite elle prend entièrement ma vie en charge aujourd’hui. Je fais beaucoup d’investissements à travers mes recettes et je vis mieux ».

Selon lui, la meilleure scène en souvenir est celle du stade de Niamey le 5 Février passé où il a pu rassembler plus de 15.000 jeunes. Le jour-là, c’était la folie totale, un sentiment de fierté et de reconnaissance à l’échelle nationale et pourquoi pas internationale, cet évènement prouve que je suis en train de marquer mon passage, je vais laisser une empreinte indélébile au niveau culturel. Le professionnalisme c’est à travers d’abord sa propre identité culturelle  notamment les langues locales dont il se sert pour véhiculer ces messages. Et la joie que la musique lui procure dans la vie », se réjouit- il.

Son message de fin est de dire à toutes les sociétés ayant besoin de visibilité qu’elles passent à côté d’une grosse opportunité en refusant d’impliquer  les artistes dans leur processus de marketing.

Et, aux jeunes qui veulent embrasser cette carrière, c’est d’être authentique, original, avoir sa propre personnalité dans le rythme, dans le timbre de la voix et aussi dans l’interprétation si c’est cette dernière hypothèse.

Malgré certaines contraintes liées à toute activité humaine, Barakina n’a qu’un seul objectif ; voir la musique nigérienne se développer et pour cela il compte y apporter sa touche.

Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

Les Nigériens ont entendu parler de Kandaji depuis de longues années, mais aucun régime n’eut la chance de le réaliser si bien que dans l’imaginaire collectif, parler de Kandadji, c’est évoquer tout projet impossible, et donc chimérique. En fait, le projet tel qu’il a été conçu, a connu tellement de péripéties et d’adversité que personne n’eut le courage de le réaliser, craignant sans doute que son choix ne serve pas un certain discours de l’époque alors même que ceux qui gouvernaient pouvaient en avoir les moyens. Pendant des décennies, Kandadji est resté à l’étape de projet car divisant les Nigériens.

Pourtant, c’est un programme porteur pour l’économie du pays, tant d’un point de vue écologique pour la régénérescence de l’écosystème et notamment pour la gestion rationnelle d’un fleuve menacé d’ensablement et de pollutions diverses, que pour le développement de l’agriculture irriguée, la navigabilité du fleuve, très squelettique en certaines saisons de l’étiage, et pour l’indépendance énergétique du pays. Malgré ces évidences, le projet ne manquait pas d’opposants, de personnes qui peuvent faire croire qu’il ne serait qu’un gâchis pour le pays, et pouvaient, par différents moyens, contrarier sa réalisation, moult fois renvoyée aux calendres grecs et pour des motifs farfelus.

C’est la 5ème République, sous Tandja Mamadou, avec Hama Amadou comme Premier Ministre, et Almoustapha Garba que le dossier a été dépoussiéré et présenté aux bailleurs de fonds qui ont fini par juger de sa pertinence et par accepter le programme tel qu’il a été ficelé par les autorités nigériennes de l’époque. Il est d’un enjeu majeur et le régime réussissait à boucler le budget avec différents partenaires qui acceptaient d’y participer.

Mais le projet n’eut pas de chance quand même il a officiellement les fonds nécessaires à sa réalisation. En effet, après le coup d’Etat de Salou Djibo qui chassait Tandja Mamadou du pouvoir, la transition militaire fit le choix controversé d’une entreprise russe qui semble ne pas avoir les compétences requises pour réaliser l’ouvrage. Issoufou Mahamadou qui arrivait au pouvoir après la transition, héritant du dossier Kandadji, pour des raisons populistes sans doute, organisa en grande pompe, le lancement des travaux du chantier, faisant rêver tout un peuple qui croyait enfin voir pour le barrage et ses différents ouvrages connexes le bout du tunnel. Mais c’était sans compter avec le laxisme de l’entreprise russe recrutée. C’est à croire qu’il y avait à l’époque un sabotage de l’ouvrage jusqu’à ce que, face au grand tollé que suscitait la grande lenteur des travaux, l’entreprise russe soit dessaisie du chantier. Mais, après plusieurs années de patinage et de consommation d’une part importante des fonds consentis, il y avait à renégocier des fonds additionnels pour reprendre le chantier qui a alors été remis aux mains d’une entreprise chinoise ainsi que les Nigériens le voulaient dès le départ au regard de leur sérieux et de leur ingénierie avérée dans le domaine.

Là encore, souvent du fait de l’insécurité dans la zone, le chantier avait trainé pendant de longs mois, jusqu’à ce que, alerté sur la situation, le président Bazoum, exprima toute sa colère face au retard qu’accuse la réalisation de l’ouvrage. Sa consigne a alors été ferme et demandait d’accélérer le rythme du travail.


Voir la vidéo de la visite du Barrage de Kandadji par le Pr Issoufou Katambe donnant des explications et ses impressions des avancements du grand chantier national.


Travail d’hercule…

Les Chinois sont connus pour être de grands travailleurs. Et depuis l’injonction présidentielle, le chantier a repris en intensité, sur un rythme de travail sans repos car désormais, les hommes et les machines sont au travail 24h/24, se relayant avec les nombreuses équipes mises en place.

Et depuis des semaines, le barrage est en train de prendre forme avec déjà le côté droit du fleuve sur lequel, le gros béton est en train de monter. On apprend même que dans les prochaines semaines, l’entreprise voudrait s’attaquer à l’autre côté du fleuve. La volonté politique qui accompagne le projet permet aujourd’hui d’être optimiste et de croire qu’enfin, le vieux rêve est en train de devenir réalité.

Il faut seulement espérer qu’avec sa réalisation, l’électricité, contrairement au pétrole, reviendra moins chère aux Nigériens pour soutenir l’économie afin de la rendre plus compétitive et afin d’impacter la qualité de vie des populations.

Aïssa Altiné

 

 

Les Nigériens ont entendu parler de Kandadji depuis de longues années, mais aucun régime n’eut la chance de le réaliser si bien que dans l’imaginaire collectif, parler de Kandadji, c’est évoquer tout projet impossible, et donc chimérique. En fait, le projet tel qu’il a été conçu, a connu tellement de péripéties et d’adversité que personne n’eut le courage de le réaliser, craignant sans doute que son choix ne serve pas un certain discours de l’époque alors même que ceux qui gouvernaient pouvaient en avoir les moyens. Pendant des décennies, Kandadji est resté à l’étape de projet car divisant les Nigériens.

Pourtant, c’est un programme porteur pour l’économie du pays, tant d’un point de vue écologique pour la régénérescence de l’écosystème et notamment pour la gestion rationnelle d’un fleuve menacé d’ensablement et de pollutions diverses, que pour le développement de l’agriculture irriguée, la navigabilité du fleuve, très squelettique en certaines saisons de l’étiage, et pour l’indépendance énergétique du pays. Malgré ces évidences, le projet ne manquait pas d’opposants, de personnes qui peuvent faire croire qu’il ne serait qu’un gâchis pour le pays, et pouvaient, par différents moyens, contrarier sa réalisation, moult fois renvoyée aux calendres grecs et pour des motifs farfelus.

C’est la 5ème République, sous Tandja Mamadou, avec Hama Amadou comme Premier Ministre, et Almoustapha Garba que le dossier a été dépoussiéré et présenté aux bailleurs de fonds qui ont fini par juger de sa pertinence et par accepter le programme tel qu’il a été ficelé par les autorités nigériennes de l’époque. Il est d’un enjeu majeur et le régime réussissait à boucler le budget avec différents partenaires qui acceptaient d’y participer.

Mais le projet n’eut pas de chance quand même il a officiellement les fonds nécessaires à sa réalisation. En effet, après le coup d’Etat de Salou Djibo qui chassait Tandja Mamadou du pouvoir, la transition militaire fit le choix controversé d’une entreprise russe qui semble ne pas avoir les compétences requises pour réaliser l’ouvrage. Issoufou Mahamadou qui arrivait au pouvoir après la transition, héritant du dossier Kandadji, pour des raisons populistes sans doute, organisa en grande pompe, le lancement des travaux du chantier, faisant rêver tout un peuple qui croyait enfin voir pour le barrage et ses différents ouvrages connexes le bout du tunnel. Mais c’était sans compter avec le laxisme de l’entreprise russe recrutée. C’est à croire qu’il y avait à l’époque un sabotage de l’ouvrage jusqu’à ce que, face au grand tollé que suscitait la grande lenteur des travaux, l’entreprise russe soit dessaisie du chantier. Mais, après plusieurs années de patinage et de consommation d’une part importante des fonds consentis, il y avait à renégocier des fonds additionnels pour reprendre le chantier qui a alors été remis aux mains d’une entreprise chinoise ainsi que les Nigériens le voulaient dès le départ au regard de leur sérieux et de leur ingénierie avérée dans le domaine.

Là encore, souvent du fait de l’insécurité dans la zone, le chantier avait trainé pendant de longs mois, jusqu’à ce que, alerté sur la situation, le président Bazoum, exprima toute sa colère face au retard qu’accuse la réalisation de l’ouvrage. Sa consigne a alors été ferme et demandait d’accélérer le rythme du travail.


Voir la vidéo de la visite du Barrage de Kandadji par le Pr Issoufou Katambe donnant des explications et ses impressions des avancements du grand chantier national.


Travail d’hercule…

Les Chinois sont connus pour être de grands travailleurs. Et depuis l’injonction présidentielle, le chantier a repris en intensité, sur un rythme de travail sans repos car désormais, les hommes et les machines sont au travail 24h/24, se relayant avec les nombreuses équipes mises en place.

Et depuis des semaines, le barrage est en train de prendre forme avec déjà le côté droit du fleuve sur lequel, le gros béton est en train de monter. On apprend même que dans les prochaines semaines, l’entreprise voudrait s’attaquer à l’autre côté du fleuve. La volonté politique qui accompagne le projet permet aujourd’hui d’être optimiste et de croire qu’enfin, le vieux rêve est en train de devenir réalité.

Il faut seulement espérer qu’avec sa réalisation, l’électricité, contrairement au pétrole, reviendra moins chère aux Nigériens pour soutenir l’économie afin de la rendre plus compétitive et afin d’impacter la qualité de vie des populations.

Aïssa Altiné

 

 

Le Niger est le 10ème pays africain à honorer l'engagement panafricain en ratifiant le document portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA). Une décision d'une importance capitale pour l'approvisionnement des médicaments de qualité en Afrique.

Abdoulaye Tiemogo /AP/Ambassade du Niger à Addis Abeba

 

 

Chaque année au Niger, la saison des pluies met à nu les nombreux dysfonctionnements dans la collecte et la gestion des déchets ménagers. Populations et pouvoirs publics partagent la responsabilité de cette situation.

Chaque matin sur certaines artères de la ville de Niamey, l’on peut observer des équipes de la communauté urbaine en plein curage des caniveaux. Les déchets qui en sortent sont principalement solides et plastiques. Leur collecte, elle, nécessite une meilleure organisation.

«Nous travaillons par équipes de deux. Il y a ceux qui enlèvent les déchets et ceux qui les éloignent des caniveaux avant le ramassage pour empêcher qu'ils se retrouvent à nouveau à l'intérieur», explique Issaka Ousmane, agent de la communauté urbaine de Niamey.

Un peu plus loin, nous faisons le même constat, les déchets solides pullulent dans plusieurs caniveaux attendant sûrement d'être nettoyés. Nous sommes au mois d'août au Niger, c’est-à-dire en pleine saison des pluies. Les eaux de ruissellement drainent, à chaque précipitation, tout ce qu’elles trouvent sur leur passage. Et vous l’aurez sans doute deviné: les déchets solides et plastiques sont les plus nombreux.

L’incivisme des populations est le plus souvent pointé du doigt. «Vous verrez dans la circulation des automobilistes descendre les vitres et jeter des déchets sur la voie. Et très souvent, ce sont des personnes instruites qui posent ces actes qui ont tendance à se généraliser. Vous comprenez alors que c’est de l’incivisme», s'indigne Djibo Karimou, étudiant à Niamey.

La gestion des déchets à Niamey répond, selon le service Hygiène et assainissement de la communauté urbaine, à une organisation bien structurée. Sekou Abdoul Aziz, chef de ce service, explique: «La gestion des déchets urbains est une science et ça requiert beaucoup de priorités. Dans la stratégie de gestion des déchets, nos services techniques mettent à disposition des populations ce que nous appelons des points de transit, des bacs à ordures selon le standing de la ville de Niamey, ainsi que de la fréquence d'enlèvement et d’acheminement.»

Même si l’incivisme des populations est une réalité, la ville de Niamey reconnaît cependant que ses moyens sont limités pour traiter le flux important de déchets produit par les ménages. «C'est vrai que la ville de Niamey n’arrive pas à couvrir tous les besoins des populations en matière de gestion des déchets. Vous allez donc constater que certaines parties de la ville échappent à notre contrôle. A ce déficit, vient s’ajouter le comportement souvent irresponsable des populations», poursuit Abdoul Aziz.

Tout le monde s’accorde à dire que les pouvoirs publics devraient non seulement mettre l’accent sur l’éducation des populations pour un changement de comportement, mais également assainir les villes en se donnant les moyens et en impliquant le secteur privé dans la gestion et l’élaboration des politiques en matière d'assainissement.

Par Aboubacar Sarki

Source : http://afrique.le360.ma/



 

Un discours qui tranche avec le discours habituel de partenariat et d'aides sans aucun résultat.
Nana Akufo-Addo dit {xtypo_quote}"...nous avons la population la plus jeune sur la planète, dans le continent le plus riche mais vivant dans les condiotions les pires dans le monde, et ce paradoxe doit être dementelé par l'éducation".
"...si nous voulons lutter pour l'éducation du continent nous devons chercher les financement chez nous pas ailleurs, en commençant par la fuite des capitaux qui représente 50 milliards de dollars par an" Nana Akufo-Addo {/xtypo_quote}Vidéo à voir ci-dessous.
Rappellons que c'est la deuxième fois en quelques mois que le président ghanéen recadre le président français Emmanuel Macron et son discours habituel de "sauveur blanc".

A Travers Nana Addo, les africains disent qu'ils n'en veulent plus des vieilles formules d'aide et de bailleurs de fond, ils veulent désormais s'autofinancer.
Un discours qui rappelle étrangement celui de Thomas Sankara au sommet de l'union africaine il y'a 30 ans à Addis Abeba.

Lire la vidéo
Discours mémorable du président du Ghana à Dakar lors de la conférence sur l'Éducation en Afrique (Vidéo)
 
 Discours mémorable du président du Ghana à Dakar lors de la conférence sur l'Éducation en Afrique (Vidéo)


04 février 2018
Source : https://www.facebook.com/sociologiedesafro

La fête du Bianou a pris fin ce mercredi dans la grande cour de sa Majesté le Sultan de l’Air Oumarou Ibrahim Oumarou où des centaines de jeunes, femmes, hommes habillés de leurs meilleurs atours de fête ont rivalisé de danses et de fairplay qui donne au Bianou toute la dimension socioculturel qu’il renferme et ce depuis la nuit des temps. Avant d’arriver au sultanat, les festivaliers ont fait un bref crochet à la résidence de l’autorité politique et administrative locale. Le gouverneur de la région M. Sadou Saloké a salué et remercié les organisateurs qu’il a invités à tout faire pour conserver cette culture de l’abzine.

Le Bianou est une fête à caractère culturel et religieux qui n’existe nulle part au Niger qu’à Agadez. Selon les traditions orales cette fête est organisée pour commémorer le jour de la naissance du Prophète Mohamed (S.A.W). Le Bianou commence le 1er du mois de Moharem.

L’origine de cette fête dont l’histoire remonte à la nuit des temps symboliserait aussi la manifestation de joie après l’arrêt des pluies diluviennes et le jour ou l’arche de Noé s’est posé sur le mont Ararat (5.165 mètres d’altitude) à l’extrême-Est de la Turquie après le déluge. Certaines personnes estiment que le Bianou célèbre l’accueil réservé au prophète Mohamed (S.A.W) par les habitants de Médine, lors de l’hégire en 622 et d’autres pensent qu’il s’agit de la commémoration des victoires guerrières du temps des guerres saintes.

La ville entière célèbre cette manifestation culturelle et religieuse aux allures carnavalesques. Femmes, hommes, jeunes et personnes âgées paradent dans les grandes artères d’Agadez sous les rythmes endiablés des ‘’Akanzam’’ sortes de petits tambourins et du ‘’Tambari’’ grand tambour guerrier. Deux groupes de danseurs, ceux du quartier Est et ceux de l’ouest de la ville chacun à sa tête un ‘’tambari’’ anime la Bianou la grande fête de la musique, de la danse et de la beauté.

Des jeunes habillés de boubous bleu, blanc, arborant le turban auréolé de blanc et de noire vif surmonté d’une bande d’étoffe indigo en forme de crête de coq, portant fièrement le sabre, le poignard, la lance et par-dessus leurs grands boubous, de larges ceintures décorées marchent, dansent au rythme endiablé de leurs instruments de musique : les grands tambours de la guerre, les tambours du Bianou.

La beauté de jeunes filles s’exprime lors du Bianou où celles-ci sont maquillées avec art, parées de bijoux en or et en argent, habillées de pagnes et foulards bleus, noires, de chemises d’un blanc ou noir éclatant ornées de galons au motifs rouges des agdéziennes. Elles marchent en suivant les danseurs la tête protégée de petits et larges parapluies aux couleurs chatoyantes.

Quand la fête atteint son paroxysme ce sont des centaines de personnes qui sautent, dansent et virevoltent dans une sorte de procession guerrières ou malgré la multiplicité des instruments et des tonalités, les sons s’harmonisent pour donner un cachet très particulier à la musique du Bianou. Lors des rencontres qui se tiennent dans des endroits bien déterminés des quartiers de la ville, les deux groupes de l’est et de l’ouest, ne tarissent pas en défis.

Autrefois, la rencontre des deux groupes dégénérait en affrontements assez souvent violents et sanglant. De nos jours avec l’évolution des choses, l’ouverture d’esprit, la promotion de la paix et de la tolérance la fête se passe dans toute la joie et l’allégresse partagées avec tous les résidents et non-résidents d’Agadez, dans un climat de communion, de pardon et d’unité avec toutes et tous les Nigériens sans distinction de race ou de religion.

Le 9 du mois Moharem toute la ville participe au Marétchan-Ado ou la soirée de la beauté. Arborant leurs plus beaux habits, les deux divisions des quartiers précités rivalisent de sons et de danses. La nuit tombée, les danseurs célèbrent la nuit de la consécration et vont festoyer à Alarcès (à 5 km au nord) de la ville. Le lendemain aux environs de 9 heures, les fêtards regagnent la ville en dansant, chantant, agitant des branches de palme prélevés aux bordures du Kori Telwa et des bannières d’étoffe multicolores.

Toute la ville converge pour l’accueil des deux grands cortèges qui parcourent toutes les rues pendant cette journée, dite Daouka Tchizdayen (la prise des palmes de dattier). Mais préalablement une première escale est faite non loin de la garnison d’Agadez en souvenir peut-être de la bataille engagée par les troupes des Sultans Tagama et Kaocen face aux militaires français, une autre sur la place des martyrs de la répression française de 1916 -1917 où furent massacrés à l’époque les habitants d’Agadez.

Un bref crochet à la résidence de l’autorité politique et administrative locale et enfin la grande fête de chants et de danse passera dans l’enceinte de la cour de sa Majesté le Sultan de l’Air Oumarou Ibrahim Oumarou. De jeunes, femmes, hommes rivaliseront de danse et de leurs meilleurs atours de fête.

Quand la fête atteint un certain niveau, les femmes, les hommes d’un certain âge suivent les rythmes du Bianou, balançant la tête, essuyant en certains moment les larmes de joie, de fierté et de réconfort se souvenant des moments si précieux de leur tendre enfance dans cette cité qu’ils ont vu grandir et prospérer sous leurs regards de patriarches.

Aprés le sultanat, la fête se poursuit dans toutes les artères de la ville. Les groupes de danseurs rendent alors des visites a des dignitaires, aux personnes âgées qui ont marqué le Bianou et qui leurs ont relégué ce précieux héritage culturel et religieux qu’ils doivent préserver et pérenniser pour les futures générations.

Dans le commun des agdéziens on dit qu’il est difficile de ne pas être sensible aux rythmes du Bianou, une fête qu’ils ont dans leur sang. La fin du Bianou correspond à l’Achoura, dixième jour de l’an musulman.

Par Abdoulaye Harouna ANP-ONEP/Agadez

19 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Général Seyni Kountché, 31 ans après ...  Feu Général Seyni Kountché(Publié le 10 novembre 2007) Au moment où le Niger commémore le 34 ème anniversaire de la disparition du Général Seyni Kountché, il nous semble judicieux de redécouvrir le défunt à travers la rhétorique qui domine son discours politique. Ceux qui connaissent bien l'intéressé retiennent de lui les souvenirs d'un homme pragmatique et très intransigeant sur la défense des valeurs.

{xtypo_quote}''Nous ne tolérerons aucune velléité de division au sein de notre peuple, aucune propension à la constitution de clans idéologiques ou d'intérêts dont le but sera de distraire nos masses populaires des préoccupations économiques et sociales qui les assaillent" ''le Niger est notre bien, certainement notre bien le plus précieux..."... Feu Général Seyni Kountché.{/xtypo_quote}

Général Seyni Kountché, 31 ans après ...  Feu Général Seyni Kountché(Publié le 10 novembre 2007) Au moment où le Niger commémore le 35 ème anniversaire de la disparition du Général Seyni Kountché, il nous semble judicieux de redécouvrir le défunt à travers la rhétorique qui domine son discours politique. Ceux qui connaissent bien l'intéressé retiennent de lui les souvenirs d'un homme pragmatique et très intransigeant sur la défense des valeurs.

{xtypo_quote}''Nous ne tolérerons aucune velléité de division au sein de notre peuple, aucune propension à la constitution de clans idéologiques ou d'intérêts dont le but sera de distraire nos masses populaires des préoccupations économiques et sociales qui les assaillent" ''le Niger est notre bien, certainement notre bien le plus précieux..."... Feu Général Seyni Kountché.{/xtypo_quote}

Chef de file de l’opposition politique, SE Hama Amadou est président du Moden Fa Lumana/Africa. Dans cette entretien, SE Hama Amadou s’exprime sur la situation socio-politique du Niger et sur les arrestations des acteurs de la société civile et des étudiants.

 

Lire la vidéoHama Amadou appelle à la mobilisation générale (Vidéo)
 

 Hama Amadou appelle à la mobilisation générale (Vidéo)

17 mai 2018
Source : https://mondafrique.com/

Alors que le 4 juin, le président Macron reçoit le président nigérien Mahamadou Issoufou, Mondafrique s’est entretenu avec le chef de file de l’opposition politique, SE Hama Amadou qui est président du Moden Fa Lumana/Africa. Il s’exprime sur la situation économique, sur libertés publiques, la justice, les problèmes sociaux et l’armée.

 Lire la vidéo

Lire la vidéoHama Amadou, au Niger la situation est dramatique (Vidéo)
 

 Hama Amadou, au Niger la situation est dramatique (Vidéo)

Ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger, Hassoumi Massaoudou, rentre d'Italie où se tenait une réunion du groupe de sécurité dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Quel avenir pour le G5 Sahel (Niger, Mali, Tchad, Burkina Faso, Mauritanie), alors que l'instabilité politique au Mali et le départ annoncé par Emmanuel Macron des troupes de l'opération Barkhane rebattent les cartes ? L'homme fort du nouveau gouvernement du président Mohamed Bazoum répond.
Présentation : Patrick Simonin.

02 juillet 2021
Source : http://www.tv5monde.com/emissions/episode/l-invite-hassoumi-massaoudou

Cheik Nouhou est un grand érudit attaché aux valeurs islamiques. Il est surtout connu à Dosso pour son franc-parler et ses prêches qui exhortent la culture de la vérité et des valeurs islamiques. Des morales enseignées par le Prophète Mohamed (Paix et Salut sur lui). Pour dire que, les prêches de Cheik Nouhou sont écoutés par les Nigériens épris de justice et attachés à la sincérité et à la droiture. C’est pourquoi, dans beaucoup de cas, ses prêches sont perçus par les tenants du pouvoir de Niamey et leurs thuriféraires comme étant des critiques contre leur régime. Ce qui lui vaut, depuis quelques temps, hargne et conspiration contre sa personne. Pour rappel, en 2019, Cheik Nouhou a été victime d’une attaque à main armée à son domicile. Une attaque dans laquelle un des ses fils a trouvé la mort. Suite à cette attaque, une enquête a été ouverte. Enquête qui avait attribué l’attaque à un groupe de voleurs qui perpétraient leurs forfaitures entre le Nigeria et le Niger. Aujourd’hui, l’interpellation de Cheik Nouhou pour ses paroles maraboutiques semble lever un coin de voile sur l’attaque de son domicile. En tout cas, c’est l’opinion qui est répandue à Dosso et dans les milieux des analystes politiques. En tout état de cause, l’interpellation d’un marabout pour ses paroles est un grand recul pour la démocratie et l’Etat de droit. C’est un acte qui heurte les valeurs de justice et la culture de la vérité. Du reste, le Prophète Mohamed, (Paix et Salut sur lui), n’a-t-il pas enseigné aux croyants de dire la vérité même si elle est amère ?

La vérité, elle est crue et amère. Elle reste aussi immuable. Il est aussi évident que c’est l’étincelle qui provoque l’incendie. Aux autorités donc d’abandonner les charges contre les deux marabouts. Elles doivent, surtout, abandonner la fanfaronnade politique pour s’atteler à la reconstruction de la cohésion sociale. Une cohésion fortement ébréchée par le régime d’Issoufou Mahamadou. L’homme qui est à l’origine de toutes les frustrations au Niger.

Le Niger étant devenu un pays très fragile, il est donc d’une utilité absolue pour les autorités actuelles de ne pas se lancer dans les sillages de « Charlie ».

Ecouter la pêche qui a value à Cheik Nouhou une interpellation.(Zerma)

Alpha

Interview de Mahamadou Issoufou : Dans cet Entretien, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, revient notamment sur la question des migrants, la crise libyenne et la répression de manifestations au Niger.

Pour le président du Niger Mahamadou Issoufou, le dernier drame en Méditerranée, où plusieurs dizaines de migrants ont péri "nous interpelle tous". Il appelle ainsi l’Europe à tenir ses engagements avec l’Afrique en matière migratoire, malgré la montée du populisme, en Italie et ailleurs.

Le président demande également à la communauté internationale de tenir les promesses de financement de la force G5 Sahel, expliquant que seule l’Arabie saoudite a pour le moment décaissé l’argent promis lors d’une conférence de donateurs en début d’année, et qu'il faut absolument pérenniser le financement de l'opération.

Sur la Libye, Mahamadou Issoufou affirme que la décision prise à la conférence de Paris de tenir des élections le 10 décembre 2018 est "un pari" dont il espère que les forces libyennes seront à la hauteur.

Et surtout, il affirme par ailleurs que deux travailleurs humanitaires enlevés au Niger, l’Américain Jeffery Woodke (en octobre 2016) et l’Allemand Jorg Lange (en avril 2018) sont en vie et que des négociations sont en cours pour leur libération.

Bazoum Interview AyorouIInterview du Ministre d'Etat, M. Bazoum Mohamed suite à l'attaque terroriste de la gendarmerie d'Ayourou(Vidéo)

 
 Bazoum Interview Ayorou

 

Le manque criant de vaccins anti-Covid en Afrique, la querelle sur le franc CFA, le risque terroriste au Ghana, la transition militaire au Tchad. Sur ces sujets d’actualité, le chef de l’État du Ghana accorde un entretien exclusif à RFI et France 24.

Nana Akufo-Addo demande aux Africains de se réveiller contre le Covid-19. S’il y a un « apartheid vaccinal », comme dit le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, « nous, les Africains, y contribuons, car nous n’avons pas les capacités de fabriquer nous-mêmes des vaccins », affirme le chef d’État ghanéen. C’est pourquoi, dit-il, comme l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Sénégal, le Ghana a lancé un programme pour fabriquer lui-même son vaccin anti-Covid. Les Ghanéens répugnent-ils, comme les RDCongolais, à se faire vacciner ? « Non, répond-il. Mon épouse et moi ont donné l’exemple. Le roi des Ashantis aussi. Nous nous sommes fait vacciner. Près d’un million de Ghanéens [sur une population de 20 millions d’adultes] se sont déjà fait vacciner. »

Au cours de cet entretien exclusif accordé à RFI et France 24, le président ghanéen, qui a été réélu en décembre dernier pour un second mandat de quatre ans, s’exprime aussi sur le franc CFA – « Oui, en décembre 2019, il y a peut-être eu une maladresse de la part de la Côte d’Ivoire et de la France, mais aujourd’hui c’est dépassé » - et sur le terrorisme islamiste – « Il n’y a pas encore eu de tentatives d’attentats au Ghana, mais on suit l’évolution de très près ».

Surtout, au sujet du Tchad, Nana Akufo-Addo assume la position de l’Union africaine, au lendemain de la décision du Conseil Paix et Sécurité de l’UA de valider la transition militaire en cours. « Non, dit-il, nous, les Chefs d’État africains, nous ne sommes pas indulgents avec les militaires [qui ont pris le pouvoir] au Mali et au Tchad. Il y a des circonstances, comme au Mali et au Tchad, où la réalité exige qu’on trouve un accommodement avec la situation créée par les militaires. Pour la stabilité de tels pays, pour qu’ils ne tombent pas dans l’anarchie, on reconnait que ce pouvoir [militaire] existe. Mais si ces pays veulent rester au sein de l’UA et de leurs organisations régionales, ils doivent savoir qu’à moyen terme, ils devront être démocratiques. » Au Mali, les dirigeants de la transition ne pourront pas se présenter à la présidentielle de 2022. La même chose doit-elle se produire au Tchad ? « Je pense qu’en principe, ce sera la même chose, car la charte de l’UA appuie la voie démocratique pour accéder au pouvoir. »

 

RFI : Aujourd’hui, dans le monde, parmi les vaccinés, seuls 2 % sont des Africains. Le président sud-africain et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé parlent d’apartheid vaccinal. Est-ce que vous partagez leur opinion ?

Nana Akufo Addo : On ne peut que partager parce que c’est un fait. Comment cela se fait-il que le continent africain n’ait pas accès à ce vaccin ? On ne peut pas l’expliquer autrement…

C’est un scandale pour vous ?

C’est un scandale pour nous, évidemment. Mais quand même, dans un certain sens, on a contribué à l’évolution de ce scandale parce qu’on n’a pas créé nous-mêmes la possibilité, les capacités de fabriquer nous-mêmes nos vaccins.

Dès mon investiture au Ghana, il y a quatre ans, j’ai dit que la nouvelle politique au Ghana – qui, j’espère, sera la politique africaine – est de chercher à être beaucoup plus autonome. C’est pour cela qu’au Ghana, on a lancé un programme qui est assez développé pour fabriquer nous-mêmes nos vaccins. Parce qu’évidemment, on est entré dans la pandémie. Il y a dix ans, on avait Ebola, aujourd’hui, c’est le Covid… On ne sait pas, dans dix ans, et il faut que nous-mêmes ayons des capacités. Ce qui m’encourage, c’est que les Sud-africains, les Sénégalais, les Rwandais se sont déjà engagés sur cette voie pour fabriquer eux-mêmes leur vaccin.

Mais dans l’immédiat, le temps que cela se mette en route, est-ce que vous demandez aux pays occidentaux de vous donner le surplus de vaccins qui est déjà là ?

Oui, évidemment. Pour l’instant, il n’y a aucun autre choix. Et le Covax, c’est quelque chose qui a été très progressif, très bien apprécié. On croit beaucoup que le Covax pourra être mobilisateur, vu les circonstances dans lesquelles on se trouve dans le monde occidental et partout dans le monde.

Vous avez l’objectif de vacciner 20 millions de Ghanéens d’ici la fin de l’année. Mais si vous avez 20 millions de doses, est-ce que vous êtes certain que les Ghanéens vont accepter de se faire vacciner ? Regardez, par exemple, ce qui se passe au Congo Kinshasa où, selon le président Tshisekedi, beaucoup de gens refusent de se faire vacciner parce qu’ils ont peur que ce soit un complot international pour exterminer les Africains. Qu’est-ce que vous pouvez faire pour les convaincre ?

On a déjà convaincu les Ghanéens. Pour l’instant, on a eu cette réserve au Ghana comme ailleurs. Mais dès le début, les leaders ghanéens – pas seulement les leaders politiques mais aussi les leaders traditionnels, les leaders religieux, les gens qui sont à la tête de l’opinion publique au Ghana – ont tous montré l’exemple.

J’ai été le premier, au Ghana, à prendre le vaccin - mon épouse et moi -nous avons été suivis par le vice-président et son épouse. Cela s’est déroulé comme cela… Le roi d’Ashanti qui est un homme très important dans notre pays, lui aussi, a montré qu’il n’y a aucun mal à craindre de ce vaccin.

Pour l’instant, les Ghanéens ont accepté de se faire vacciner. On a vacciné déjà presque un million de gens et partout, il y a la demande pour la vaccination. Alors, je ne pense pas qu’au Ghana, cette histoire de complot ait pris forme dans l’opinion publique ghanéenne.

Il y a dix-huit mois, à Abidjan, les présidents Ouattara et Macron ont annoncé la transformation du franc CFA en Eco. Or, l’Eco, c’est le nom que l’Afrique de l’Ouest - la Cédéao - a choisi pour sa future monnaie unique. Et du coup, le président Buhari, du Nigeria, n’est pas content. Il aurait aimé être consulté avant l’annonce d’Abidjan ! Est-ce que, ce jour-là, la Côte d’Ivoire et la France n’ont pas commis une maladresse ?

Peut-être, mais on a dépassé cette situation. La Cédéao et messieurs les présidents Macron et Ouattara, le président Macky Sall et les leaders des pays francophones, l’UEMOA, ont partagé avec nous leurs préoccupations et ce qui a fait que cette situation a été créée. Mais aujourd’hui, il y a une entente parmi nous tous - les quinze pays de la Cédéao - sur la façon dont on doit procéder pour arriver au bout de ces négociations sur cette monnaie commune.

Et c’est pour quand ?

Pour l’instant, l’échéance est pour cinq ans.

Il y a, ces dernières années, le danger du terrorisme jihadiste, comme on l’appelle. Il se rapproche de plus en plus du Ghana. On a vu des violences dans le sud du Burkina Faso, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. Il y a eu des actions terroristes dans ces pays-là. Est-ce que le Ghana a été menacé ? Est-ce qu’il y a eu des attentats déjoués, parce qu’on est vraiment à quelques kilomètres de vos frontières ?

Nous sommes très sensibles à cette situation et on sait très bien, au Ghana, que cette évolution ne peut pas s’arrêter à la frontière du Ghana et que les pays côtiers de l’Afrique occidentale sont tout autant visés par ces actes terroristes que les pays du Sahel. Nous sommes aussi les cibles, il n’y pas que les autres.

Il y a eu des tentatives ?

Pas encore, mais on suit la situation de très près. C’est cela, le défi le plus immédiat pour les quinze pays de la Cédéao, cette histoire de terrorisme. On a lancé une initiative, que l’on appelle l’initiative d’Accra, pour essayer d’augmenter nos facultés de renseignement et d’intelligence parce qu’on sait très bien que nous sommes les cibles de ce qui est en train de se dérouler au Sahel. C’est quelque chose qui est primordial pour nous, c’est le défi sécuritaire le plus important.

Il y a un mois, le président Idriss Déby est mort sur le champ de bataille…

Oui, c’est très dommage…

Hier, le Conseil paix et sécurité de l’Union africaine a validé la transition militaire au Tchad, à condition qu’elle ne dure que dix-huit mois et qu’elle se termine par des élections inclusives. Mais en Afrique, beaucoup pensent qu’au Tchad - comme au Mali, d’ailleurs - vous, les chefs d’État africains, vous êtes trop indulgents avec les militaires qui prennent le pouvoir et que cette indulgence peut encourager d’autres militaires à faire des coups d’État ailleurs.

Je ne suis pas d’accord avec ce point de vue. Si vous regardez, par exemple, la Cédéao… Depuis que la Cédéao a pris position sur la nécessité absolue de maintenir des structures politiques au sein de la communauté Cédéao, l’ère des coups d’État a beaucoup reculé parce qu’on a insisté sur le fait que la seule façon dont les gens doivent accéder au pouvoir, c’est par les voies démocratiques.

On a vu le coup d’État au Mali, la situation qui a fait que le président élu, Boubacar Keïta, a été destitué… C’est un des rares cas dans la communauté de la Cédéao, ces derniers temps, mais il y a des circonstances, comme au Tchad et même au Mali, où la réalité des choses exige que l’on doit faire une sorte d’accommodement avec la situation qui a été créée par les militaires. Ce que l’Union africaine a fait [avec le Tchad], c’est la même chose que ce que la Cédéao a fait avec le Mali.

Oui, on reconnait que, pour l’instant, pour la stabilité du pays, pour la gouvernance du pays et pour que le pays ne se déchire pas et ne tombe pas dans l’anarchie, on reconnaît que ce pouvoir [militaire] existe. Mais si le pays veut rester au sein de notre union sur le plan continental et régional, le pays doit savoir que nous ne pouvons pas, à moyen et long terme, nous associer avec des pays qui ne sont pas démocratiques. C’est comme cela que l’on a ces limites qui ont été faites. Je ne pense pas et je ne trouve pas que ce soit de l’indulgence, ce qui se passe au Tchad. Quelles sont les autres alternatives ?

Au Mali, les responsables de la transition ne pourront pas se présenter l’année prochaine à la présidentielle…

Oui, mais tout cela fait partie…

Vous pensez que la même chose doit se répéter au Tchad ?

Je ne sais pas s’il faut dire « doit », je ne suis pas saisi de tous les éléments de la situation, mais je pense qu’en principe ce sera la même chose parce qu’on veut insister… La charte de l’Union africaine, la charte de la Cédéao sont des chartes qui n’appuient que la voie démocratique pour accéder au pouvoir. Et cela doit être le cas au Mali et au Tchad. Je ne pense pas que le mot « indulgence » soit une bonne définition de notre action.

22 mai 2021
source : https://www.rfi.fr/fr/

Invité du Journal Afrique de TV5 Monde : "Si nous sommes en paix, c'est en partie dû à la coopération que nous entretenons avec nos partenaires"Mohamed Bazoum, futur candidat à la présidentielle au Niger .
. {xtypo_quote}"Si nous sommes en paix, c'est en partie dû à la coopération que nous entretenons avec nos partenaires". Mohamed Bazoum, futur candidat à la présidentielle au Niger {/xtypo_quote}

Lire la vidéoNiger : Les animaux du parc W en danger
 

06 avril 2019
Source : https://youtu.be/zwMGKT7gMJc

Hassoumi Massaoudou, le ministre nigérien des Affaires étrangères, répond aux questions de France 24 et RFI. Selon lui, si le Niger connaît, à sa frontière avec le Mali, "une accalmie grâce au travail efficace mené par (la Task Force) Takuba et (l'opération) Barkhane", le retrait des forces françaises et européennes va entraîner "une pression plus importante" sur son pays. L’arrivée de l'armée française du côté nigérien de la frontière "permettra de renforcer le cordon sanitaire par rapport au sanctuaire terroriste que constitue le Nord Mali".

Le chef de la diplomatie nigérienne nie la présence de mercenaires russes – "On raconte des choses grotesques" – et considère que "la puissance et l'effet dévastateur rapide d’un certain type de communication" serait à l’origine du sentiment antifrançais, notamment lors de la récente affaire du convoi militaire français pris à partie. "Le gouvernement engagera sa responsabilité", ce qui souligne selon lui que le Niger est "en train de prouver [qu’il est] un État démocratique et stable (…), capable de vaincre le terrorisme".

Malgré la demande de la junte malienne d'un départ "sans délai" des forces françaises et européennes, Hassoumi Massaoudou estime que ce retrait s’effectuera de façon responsable. Il affirme que le départ de ces forces de la zone frontalière avec son pays risque de créer un appel d’air pour les jihadistes. Et fustige l’absence de l’armée malienne dans cette zone. Ce qui nécessite de créer un cordon sanitaire du côté nigérien afin d'empêcher les jihadistes d’atteindre les pays du golfe de Guinée. Hassoumi Massaoudou confirme que des forces occidentales seront stationnées au Niger, sans donner de chiffres. Il exprime de sérieux doutes sur la capacité des combattants russes à inverser la donne. Et rappelle que la Cédéao interdit la présence de mercenaires.

En ce qui concerne le risque de raviver le sentiment antifrancais en ayant une présence militaire tricolore renforcée au Niger, le ministre des Affaires étrangères annonce que son gouvernement va engager sa confiance au Parlement sur le sujet dans les prochaines semaines. Et rejette tout parallèle entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, soulignant que la situation sécuritaire et politique est bien plus stable que chez ses deux voisins qui ont subi des putschs.


Source https://www.france24.com

 


Les deux défaites concédées par le Mena national face aux Fennecs d’Algérie, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, continuent de dominer le débat dans les fadas et les cercles des supporters du Mena, sur fond de grincements de dents et d’écœurement. Tout semble dire que les Nigériens, sans doute jaloux de l’honneur et de l’image du pays, n’arrivent plus à ingurgiter l’amère ‘’pilule’’ d’une défaite vexante.

Pour les plus anciens, cette situation a immanquablement réveillé les vieux  souvenirs des confrontations ayant opposé le Mena aux Fennecs, en 1981 où, au match aller joué à Constantine, Lakhdar Belloumi et ses co-équipiers s’étaient imposés face à Diagoundi et ses camarades au score de 4-0.  A l’époque, cette défaite du Mena avait été ressentie comme une atteinte à la dignité du Niger. Aussi, dans un sursaut de patriotisme béat, le peuple nigérien s’est levé en bloc derrière le Mena pour attendre les Fennecs au match retour, sur les installations de l’actuel Stade municipal de Niamey. Les plus hautes autorités du pays étaient à la manœuvre pour mobiliser le public et pousser le Mena à la victoire. Dans la foulée, le slogan phare ‘’Impossible n’est pas Nigérien’’ a été lancé.

Les anciens se rappellent encore des péripéties qui avaient entouré ce match historique joué à Niamey, le 1er mai 1981. Ce jour-là, tout Niamey était sur pied, tandis que des délégations avaient afflué de tous les coins du Niger profond. Et, avant midi déjà, le stade de Niamey bourdonnait dans tous ses compartiments, allant jusqu’à refouler du monde. Ceux qui n’avaient pas pu effectuer le déplacement s’étaient agglutinés autour des postes radio pour suivre la retransmission en direct du match. 

Et le résultat, on l’a vu : ce match-là, les Diagoundi, Mamane Ali dit Atcha, Maikano, Lawan Didi, Tahirou Daouda, Navajo, Adamou Zibo, Pélé, Adjovi Bernard et tous les autres, l’avaient joué, plutôt avec le cœur qu’avec les pieds ; et ils l’avaient gagné, donnant ainsi une immense fierté au peuple nigérien. Comme le chantait Feu Mamane Garba, dans l’épopée qu’il a dédiée à ce match, le virevoltant attaquant algérien, Lakhdar Belloumi, et ses amis n’avaient rien compris de ce match. Diagoundi et les siens avaient remporté la partie au score de 1-0, prouvant ainsi que ‘’Impossible n’est pas Nigérien’’. Tout comme l’ont fait, dans d’autres disciplines sportives, des grandes gloires comme Abdou Djibo (véritable légende du cyclisme nigérien) et des grosses pointures de l’athlétisme tels que Seydou Hangadoubo, Inni Aboubacar, Ramatoulaye Moumouni, etc.

Et la leçon qu’il faut retenir de ces épopées grandioses de nos joueurs et athlètes de l’époque, c’est de dire que le secret de la victoire réside dans l’amour de la patrie, une passion doublée du don de soi, une combativité à la limite de la rage de vaincre, le tout avec pour seule motivation : celle d’honorer l’image de son pays ! «Pour réaliser de grands succès dans le sport, il faut d’abord avoir l’amour de son pays, il faut être jaloux de l’image de son pays et tacher de l’honorer, avec la rage de vaincre au cœur», disait le Champion Abdou Djibo, dans une interview qu’il a accordée dans le Sahel Dimanche du 18 Août 2017. Tout est dit, et c’est là un message fort à l’adresse de nos jeunes sportifs engagés dans les compétions internationales, pour nous prouver à leur tour qu’impossible n’est vraiment pas nigérien.

Assane Soumana 

Le regretté chanteur Maman Garba vantant les mérites des joueurs du Mena National de l'époque.

15 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La diffusion tardive de la vidéo d'une embuscade du groupe EI au Niger interrogeDepuis dimanche 4 février, une vidéo de l’embuscade de Tongo Tongo, au Niger, circule sur les réseaux sociaux. Cette attaque avait coûté la vie à quatre soldats nigériens et quatre soldats américains le 4 octobre dernier. Deux mois après la revendication de cette attaque par Abou Walid al-Sahraoui, émir du groupe Etat islamique au Sahel, une question se pose : pourquoi diffuser une telle vidéo aujourd'hui ?
L'attaque avait été revendiquée en janvier par Abou Walid al-Sahraoui, un dissident d'al-Mourabitoune, une des katibas d’Aqmi. Ce Malien, ancien dirigeant du Mujao, a fait allégeance à l'Etat islamique en 2015.
Sur la vidéo de l'embuscade de Tongo Tongo diffusée ce week-end, on voit des images prises par les assaillants, mais surtout, celles enregistrées par les caméras fixées sur l'équipement des soldats américains.
Des premières images avaient déjà été diffusées il y a plusieurs semaines et ont provoqué l'ouverture d'une enquête de l'armée américaine. Ce week-end, c'est donc une vidéo plus travaillée qui a été diffusée.
Faire de l’ombre au GSIM
Pour Romain Caillet, spécialiste des mouvements jihadistes, l’objectif de cette diffusion deux mois après la revendication a surtout comme objectif de faire de l'ombre à la revendication de l'attentat de Ouagadougou par un groupe concurrent, le GSIM (le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans) de Iyad ag Ghali.
« Globalement, ce n’est pas une production de grosse qualité. On peut aussi penser que la diffusion a été décidée au dernier moment, puisqu’elle intervient au lendemain des attentats du Burkina Faso », analyse Romain Caillet.

Les images et informations qui circulent notamment sur les RS, relativement à des mendiants nigériens stigmatisés dans la sous-région, particulièrement au Sénégal, sont autant une insulte à notre amour-propre collectif qu’une invite à nous ressaisir en tant que peuple.

L’ambassade du Niger à Dakar s’occupe, en principe, des relations d’État à État entre le Niger et Sénégal pendant que le consulat a une mission d’assistance administrative auprès des ressortissants nigériens sur la juridiction sénégalaise. C’est donc le rôle de nos services consulaires au Sénégal que de s’occuper de la protection des personnes et des biens nigériens, dans le respect de la légalité et de l’ordre public local.

Mais, dans tout ça, que font nos services consulaires au Sénégal dans le cadre de cette nouvelle affaire si embarrassante et dégradante pour la dignité du Niger ?
Après, il nous faudra, bien sûr, trouver, collectivement et froidement, le ressort d’une gouvernance vraiment responsable qui permette à chacun, dans un régime de valeurs partagées, de mettre en œuvre ses facultés ou son talent pour se donner un revenu qui préserve sa dignité.
 
 


Par Hamma Hamadou
Source : https://www.facebook.com/hamma.hamadou 

Le Jt






Le Niger victime d'une tentative de coup d'État (Vidéo)

Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le président nigérien Mahamadou Issoufou a estimé que si les pays du Sahel ne prenaient pas de mesures effectives dans la région, "la situation [pouvait] se dégrader". Et d'alerter : "L’État malien peut s’écrouler. Il faut tout faire pour mettre fin à la menace [terroriste]", rappelant que la force conjointe G5 Sahel n’était pas encore entièrement financée.

Par Marc PERELMAN

10 décembre 2017
Source : http://www.france24.com/


Lire la vidéo de l'entretien
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 Présentation du PDES 2017-2021 à la Conférence de la Renaissance, à Paris (France)
 

Issou Adis Abeba Janvier 2017Actuellement en Éthiopie pour assister au sommet de l'Union africaine qui s'ouvre lundi, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, lors d'un entretien accordé à France 24 à Addis-Abeba, s'est exprimé sur la situation sécuritaire au Sahel, la lutte contre Boko Haram, la migration irrégulière vers l'Europe et les révélations récentes sur l'assassinat de deux journalistes de RFI au Mali.

Marche en région des agents de santé Eux ce sont ceux qui prennent en charge la santé du monde rural, de ce monde qui constitue la frange la plus importante de la population nigérienne. Le premier maillon du système de santé du Niger.

Cette semaine ils étaient dehors dans plusieurs régions du pays, pour ce faire entendre. Infirmiers, sages-femmes, laborantins et autres techniciens de la santé,  ils étaient des dizaines voire des centaines à battre le pavé pour protester contre leurs conditions de travail.

À Dosso comme dans la cité de l’Ader, les doléances, les revendications sont les mêmes. « Le syndicat national des agents contractuels de santé de terrain exige le payement de tous les arriérés de pécule …. ».

Dans toutes ces régions, le point de chute de la marche a été la place du gouvernorat. Partout les manifestants ont été écoutés les autorités régionales ont promis de transmettre les doléances à qui de droit.

27 janvier 2018
Source : http://nigerdiaspora.net

Voir la vidéo


demo
 

 Marche en région des agents de santé de terrain

 

 


Message de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Communiqué en français


Message de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Sketch en français


Message de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Communiqué en zarma


Message de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Sketch en zarma


Message de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Communiqué en haoussa



Message de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : Sketch en haoussa


 

Say Au sein du parc W, au Niger, de nombreuses espèces sont protégées, mais la cohabitation avec les hommes qui vivent autour du parc est parfois difficile. 
Le soleil vient de se lever sur le fleuve Niger. Un troupeau d'une trentaine d'éléphants s'abreuve paisiblement. C'est le moment pour Abdulkarim Samna, responsable de la stratégie de conservation au parc W, de commencer son travail. Cela fait plus de vingt ans que ce conservateur s’attelle à protéger la magie du parc W, menacé par l'homme. Le parc W, la plus grande réserve d'Afrique de l'Ouest, est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.

La menace des populations autour du parc

Seule entrave à la tranquillité de ce troupeau de buffles, et de la faune en général : la présence de populations tout autour du parc. Une menace même pour la survie des animaux. Cet éléphant a été tué par des braconniers avec la complicité de certains habitants de la région. La population locale ne cesse, également, de voler la nourriture réservée aux animaux sauvages, comme le font, sur une photo, des femmes en train de cueillir des feuilles de baobab à l'intérieur du parc.

Lire la vidéoNiger : Les animaux du parc W en danger
 

28 mars 2019
Source : https://www.francetvinfo.fr

Jeffery Wooke MadameLa femme de l'Américain Jeffery Woodke, enlevé au Niger le 14 octobre dernier, a publié mardi 11 juillet un message vidéo sur le site d'un journal californien pour interpeller ses ravisseurs. Ce message fait suite à la diffusion d'une vidéo par le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, la coalition terroriste dirigée par Iyad Ag Ghali, mise en ligne il y a 10 jours et dans laquelle apparaissaient six des sept otages enlevés au Sahel entre 2011 et 2016. Le groupe affirmait détenir ces six otages mais Jeffrey Woodke, lui, n'était pas mentionné.

Dans la vidéo qu’elle a publiée sur le site d’un journal californien, la femme de Jeffery Woodke rappelle d'abord que son mari a passé près de 30 ans au Niger, au service des plus démunis, pour améliorer leur accès à l'eau, aux semences et aux soins de base. Très apprécié des populations, son travail humanitaire lui a même valu de recevoir un prix des Nations unies pour la prévention des catastrophes, souligne-t-elle.

Els Woodke Otage NigerDix jours après la diffusion le 14 juin d'une vidéo de l'otage Sophie Pétronin, enlevée à Gao au Mali fin 2016, dans laquelle celle-ci s'adressait à ses proches, Els Woodke, la femme de l'otage américain Jeffery Woodke, publie à son tour une vidéo parue ce dimanche sur le site du journal nigérien Aïr Info. Elle s'adresse aux ravisseurs de son mari et se dit prête aujourd'hui à engager des négociations pour sa libération. Elle lui adresse également un message personnel de soutien. Jeffery Woodke a été enlevé à Abalak au Niger le 14 octobre 2016.

Sur sa vidéo Els Woodke est assise sur un canapé, la tête couverte d'un voile bleu clair. L'Américaine s'exprime en français et commence par rappeler que son mari Jeffery a été kidnappé il y a plus d'un an et demi, après 29 ans de vie au Niger.

Elle explique qu'elle est toujours sans nouvelle de lui et a décidé de s'adresser à ses ravisseurs après la diffusion il y a une dizaine de jours de la vidéo de Sophie Pétronin. L'otage française enlevée à la même période que Jeffery Woodke échange un message avec son fils qui laisse entrevoir la possibilité de négociations.

Les poulains du sélectionneur français Jean-Michel Cavalli, ont écrasé l’équipe du Djibouti au stade Moulay Abdallah du Djibouti. Le peuple nigérien attendait la première victoire de son équipe pour ces matchs de qualifications pour la prochaine coupe du monde Qatar 2022 et c’est chose faite.

Les joueurs du Mena se sont fait surprendre en tout début du match, les Requins de la Mer Rouge ont ouvert le score dès la 32ème minute de jeu par Anas Farah Ali (1-0) et auraient pût doubler la mise s’ils avaient su saisir les opportunités qui s’offraient à eux. Score qu’ils vont conserver jusqu’à la pause.

Du retour des vestiaires, Les poulains de Jean-Michel Cavalli se sont ressaisis et ont pu renverser la situation en leur faveur en menant la rencontre par un score de 2-4.

Au cours de cette rencontre remportée par le MENA, deux joueurs se sont particulièrement distingués. ADEBAYOR ZAKARI ADJE et AMADOU WONKOYE, ont tout bonnement éclaboussé la rencontre de leur talent. ADEBAYOR ZAKARI ADJE, auteur d’un doublé dont l’égalisation à la 49ème minute et celui du break à la 56ème minute de jeu (1-2). AMADOU WONKOYE, lui aussi auteur d’un but sur penalty dès la 65ème minute de jeu. Trois minutes plus tard notamment à la 68ème minute de jeu M. SABO vient boucler la boucle avec le quatrième but (1-4) nigérien. L’équipe du Djibouti parvient tout de même à marqué un second but en fin de rencontre (2-4) notamment à la 90ème minute, un peu après l’expulsion de H. ADAMOU ADAMOU sur carton rouge direct. Score final 2-4 pour le Niger.

Le peuple nigérien a probablement assisté ce lundi au meilleur match de l’ère Cavalli sur le banc du MENA. Après avoir perdu en première journée, l’équipe nigérienne a montré un autre visage ce lundi, et c’est en grande partie grâce à la magie d’ADEBAYOR ZAKARI ADJE et AMADOU WONKOYE.
Mais, notons tout de même que malgré cette grande performance de l’équipe nigérienne face à l’équipe du Djibouti, il en demeure rien puisque rien n’a changé au classement du groupe si ce n’est qu’un changement de 24h parce que les heures qui ont suivi la victoire du MENA. L’équipe Burkinabè est allé tenir en échec les fennecs de l’Algérie sur leur propre terrain en leur arrachant un point c’est-à-dire le point du nul (1-1).

Donc l’équipe nigérienne n’a toujours pas changé de position en ce qui concerne le classement et se retrouve toujours à la 3ème place de son groupe. Le prochain match du Niger sera face à l’Algérie, le premier du groupe avec 04 points à égalité avec le Burkina- Faso mais avec une différence de but ; le Niger classé troisième avec 03 points et le Djibouti dernier du groupe avec 0 point.

On ne peut que souhaiter bonne chance à l’équipe nigérienne pour la suite …

ADEWALE (Stagiaire)

 

Reportage sur le combat Politique du Président Hama Amadou (vidéo)
Lire la vidéo  Reportage sur le combat Politique du Président Hama Amadou (vidéo)

 


 

 

A Zinder, l'honorable Sultan du Damagaram a organisé une Fantasia de chevaux dans le cadre de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed, Paix et Salut sur Lui. Ils étaient nombreux les fidèles musulmans à prendre part à cette cérémonie.

 
 

Soldats Americains L'armée américaine cherche à authentifier une vidéo qui circule sur internet et qui montre ce qui semble être le corps des deux militaires américains tués au Niger en fin 2017. C'est une déclaration du commandant d'Africom. "Nous analysons le Tweet et cherchons à étudier son authenticité ainsi que celle de la vidéo". L'armée assure qu'elle ne fera plus de commentaires tant que l'enquête n'est pas finie. Le 2 Octobre, douze soldats américains et trente soldats nigériens ont été pris dans une embuscade à Tongo-Tongo, un village situé dans le Sud-ouest du Niger à 240 kilomètres de la capitale Niamey. Selon plusieurs sources, près de 50 islamistes armées d'armes lourdes ont attaqué les soldats.

2( janvier 2018
Source : http://www.bbc.com/afrique/

Ecole Nigerienne systeme educatif a bout de souffleLe Niger connaît l'une des plus fortes croissances démographiques au monde et la moyenne d'âge y est de 15 ans. Parallèllement, l'éducation fait face à un manque criant de moyens et le niveau des enseignants est très faible.

Ils sont calmes et attentifs, pleins de bonne volonté pour apprendre et participer. Dans cette école primaire de Niamey, pourtant, la plupart des élèves ont un niveau déplorable.  Le taux de scolarisation a augmenté ces derniers années au Niger, mais beaucoup d'élèves, et de jeunes filles en particulier, ne finiront pas le cycle de la primaire. Résultat : le taux d'alphabetisation reste très faible. Et ce n'est pas forcément la faute des élèves.

{xtypo_quote}Les collègues sont nombreux à ne pas avoir choisi ce métier par vocation mais par nécessité d'avoir un emploi. Aliou Mamane Sani, enseignant{/xtypo_quote}

En août dernier, les enseignants ont passé des tests d'évaluation. Plus de la moitié d'entre eux n'ont pas obtenu la moyenne. En français et en mathématiques, environ 12 mille instituteurs ont vu leur contrat résilié.
Comment donc enseigner lorsque l'on n'a pas soi-même le niveau ?

 

{xtypo_quote}La question de la qualité doit être prise en compte dans son ensemble, c'est à dire la question des enseignants formés avec formation initiale et formation continue, la question de l'environnement scolaire, c'est à dire construire des classes avec des matériaux définitifs et le confort qu'il faut, et la question du financement des écoles.  Boubacrine Alassane, vice président de la Coalition Nigérienne, Syndicats et ONG de Campagne. {/xtypo_quote}

Les bailleurs de fonds, dont la banque mondiale et le FMI, ont baissé leurs aides à l'enseignement. La conséquence : les enseignants partis en retraite n'ont pas été remplacés. Et les nouveaux ont des salaires modestes. L'enseignement semble avoir perdu ses lettres de noblesse.

 

Au Niger, les défis d'un système éducatif à bout de souffle
 
 Au Niger, les défis d'un système éducatif à bout de souffle

Par Emmanuelle Godard
10 novembre 2017
Source : http://information.tv5monde.com/afrique/

Le Niger est un berceau de la francophonie internationale. Son premier ministre, Brigi Rafini, était récemment de passage en Ontario pour rebâtir les ponts avec le Canada. Une aide plus que jamais nécessaire dans ce pays en développement où 70 % des citoyens ont moins de 25 ans et où l’internet n’est accessible qu’à 2 % de la population.

 


10 novembre 2017
Source : https://www5.tfo.org/onfr/31100-2/