A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le Représentant résident du PNUD en fin de mission et un envoyé spécial de la Chancelière allemande
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, s’est entretenu, hier dans la matinée avec M. Fodé Ndiaye, Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Coordonnateur du système des Nations Unies au Niger en fin de mandat, après 5 années de mission dans notre pays.
A sa sortie d’audience, le diplomate onusien a déclaré qu’il est venu faire son au revoir au Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou. « Je l’ai également remercié pour son appui, l’orientation et l’excellente collaboration pour le système des Nations Unies au Niger sans oublier l’ensemble des autorités du Niger. Je quitte ce pays en gardant un bon souvenir de l’hospitalité des Nigériens sur toute l’étendue du territoire», a-t-il affirmé.
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le Secrétaire Exécutif de l’Autorité du Bassin du Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a reçu hier à son cabinet, le Secrétaire Exécutif de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), M. Abderahim Biremé Hamid.
A sa sortie d’audience, M. Abderahim Biremé Hamid a expliqué a confié être venu rencontrer le Chef de l’Etat pour lui «rendre compte des activités de l’ABN de manière générale, partager avec lui certaines idées relatives aux inondations exceptionnelles que la ville de Niamey a endurées cette année, et aussi parler de l’organisation de l’ABN avec l’espoir d’adopter un nouveau organigramme qui va la booster dans ses missions»
M. Abderahim Biremé Hamid a ajouté avoir aussi échangé avec SE. Issoufou Mahamadou «de la possibilité de construction du siège de l’ABN, surtout que le Niger a libéré sa quote-part qui est de 612 millions de FCFA». Il a affirmé enfin avoir reçu des directives du Chef de l’Etat qui tendent à «améliorer notre manière de faire et renforcer aussi nos collaborations avec des institutions sœurs, tel que le G5 Sahel qui a des projets de développement où l’ABN peut valablement apporter son expertise technique».
Souleymane Yahaya(onep)
06 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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À la Présidence de la République : Le Chef de l’État reçoit le Secrétaire exécutif de la CEN-SAD
Le Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum, a reçu en audience, hier matin, le Secrétaire exécutif de la Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), notre compatriote M. Brigi Rafini, ancien Premier ministre du Niger.
La CEN-SAD, rappelle-t-on, a été créée le 4 Février 1998 à la suite de la Conférence des Leaders et Chefs d’Etat tenue à Tripoli (Libye). Elle a été reconnue comme l’une des communautés économiques régionales en juillet 2000. La CEN-SAD a également obtenu le statut d’observateur à l’Assemblée générale de l’ONU en vertu de la résolution N° A/RES/56/92 de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Parmi les objectifs de cette organisation, on peut citer la mise en place d’une union économique globale, l’élimination de tous les obstacles entravant l’unité de ses Etats membres à travers l’adoption de mesures susceptibles de garantir et faciliter la libre circulation des personnes, des capitaux en adéquation avec les intérêts des citoyens des Etats membres, la liberté de résidence, de travail, de la propriété et de l’activité économique, la liberté de la circulation des biens nationaux, des marchandises et des services, l’encouragement du commerce extérieur à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique d’investissement pour les États membres, le renforcement et l’amélioration du transport terrestre, aérien et maritime et les télécommunications entre les Etats membres, à travers la mise en œuvre de projets communs et le consentement des Etats membres de la communauté à donner aux citoyens des États membres les mêmes droits et privilèges prévus dans la Constitution de chaque Etat membre. La CEN-SAD vise aussi la coordination des systèmes pédagogiques et éducatifs aux différents niveaux d’enseignement et dans les domaines culturel, scientifique et technique.
Oumar Issoufou(onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le Secrétaire général adjoint de l’ONU et le Chef de la MINUSMA
Le Président de la République, Chef de l'Etat SE. Issoufou Mahamadou a reçu, hier en audience, le Secrétaire général adjoint de l'ONU, M. Pierre Lacroix, accompagné de M. Mahamat Saleh Annadif, chef de la Mission internationale des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). À l'issue du long entretien qu'il a eu avec le Chef de l'État, le Secrétaire général adjoint de l'ONU a indiqué qu'il est venu avec le représentant spécial du SG de l'ONU au Mali ou chef de la MINUSMA, M Annadif rencontrer le Chef de l'État pour évoquer la situation au Sahel et celle au Mali ; écouter son évaluation de la situation pour examiner avec lui et voir comment continuer à travailler ensemble pour faire progresser la situation sécuritaire dans la région et en particulier au Mali.
«Avec M. Annadif, nous avons échangé avec le Chef de l'Etat sur le projet de la création des forces du G5 pour recueillir ses avis sur le sujet », a indiqué M. Jean Pierre Lacroix. Il a ajouté qu'il a, à ce sujet exprimé au Chef de l'Etat le soutien du SG des Nations Unies à cette initiative à la suite de l'appui de l'Union africaine. M. Lacroix a aussi loué l'influence positive que le Niger joue sur le Mali, sa proximité et sa connaissance du Mali. « Nous avons, sur ce point, une totale confiance sur l'engagement de Président de la République Issoufou Mahamadou», a souligné le SGA de l'ONU.
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le Secrétaire Général de la ZLECAF
Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a reçu hier, le Secrétaire Général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), M. Wamkele Mene. Elu récemment, le diplomate sud-africain est à sa première visite au Niger en tant que secrétaire général de la ZLECAf.
À sa sortie d’audience, M. Wamkele Mene a indiqué que le but de sa visite est de se présenter au Président de la République du Niger mais aussi lui formuler ses priorités au niveau du secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). A cet effet, il a souligné qu’il est important pour lui que sa première visite soit au Niger vu le rôle déterminant de leadership que joue le Président de la République dans la ZLECAf.
Aussi, a-t-il ajouté, « J’ai expliqué au Chef de l’Etat qu’à une certaine période de l’histoire de l’Afrique, un pays a été pressenti comme dirigeant, meneur du continent. Je pense qu’à cette époque, c’est le Niger qui a cette responsabilité de jouer le rôle de meneur afin d’amener l’Afrique à l’intégration économique ». Enfin, il s’est dit être reconnaissant pour le rôle de leadership qu’a joué le Président de la République SEM. Issoufou Mahamadou ainsi que le ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé, M. Sadou Saidou, dans l’intégration économique de l’Afrique.
Rahila Tagou(onep)
28 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A la Présidence de la république : Le Chef de l’Etat reçoit le Vice président de la CNODC, le Chef de file de l’opposition et le bureau de l’Ordre des chirurgiens-dentistes du Niger
Le Président de la République SE. Mohamed Bazoum a accordé le vendredi 05 Août 2022, dans l’après-midi, une série d’audiences. C’est ainsi que le Chef de l’Etat s’est successivement entretenu avec le Vice-président de la China National Oil and Gas exploration and development Company (CNODC), M. Wang Xing Yi, puis avec le chef de file de l’opposition M. Tahirou Saidou et enfin avec une délégation de l’Ordre des chirurgiens-dentistes du Niger, conduite par son président Dr. Hama Boukar Amadou.
A l’issue de la première audience, le Vice-président de la CNODC a déclaré qu’il a été désigné par la China National petroleum Corporation (CNPC) pour effectuer une visite au Niger. Cela, dans le but de renforcer et d’élargir la collaboration entre la CNPC et le Niger dans le secteur du pétrole. M. Wang Xing Yi a précisé que, le Niger et la CNPC entretiennent une bonne collaboration depuis quelques années. Il s’est également réjoui de cette rencontre avec le Président de la République qu’il a qualifié de très fructueuse. «Nous avons trouvé un consensus pour avoir une collaboration plus large, plus approfondie», a confié le Vice-président avant de préciser qu’au fur et à mesure des discussions menées entre les deux parties, il y’aura un très bon résultat.
Quelques instants après, le Chef de l’Etat devait échanger avec le chef de file de l’opposition M. Tahirou Saidou
Le Président de la République a enfin reçu une délégation des membres du bureau de l’Ordre des chirurgiens-dentistes conduite par son président Dr. Hama Boukar Amadou. Au terme de cet entretien, le président du bureau de l’Ordre des chirurgiens-dentistes a indiqué que le nouveau bureau nouvellement mis en place est venu remercier le Président de la République pour son soutien inestimable d’une part et échanger avec lui sur la situation démographique de la profession d’autre part.
Dr. Hama Boukar Amadou a rappelé que suite aux directives de l’UEMOA, les ordres ont été séparés. C’est pourquoi, le bureau est venu féliciter le Chef de l’Etat pour tous les efforts fournis afin que ces ordres puissent voir le jour. Ces différents ordres, a dit Dr. Hama Boukar Amadou, vont sans doute concourir à la réalisation du vœu du Président de la République qui est, de voir les Nigériens soigner dans des conditions optimales et de sécurité.
La délégation a également profité de cette occasion pour parler de la situation démographique de la profession des chirurgiens-dentistes qui, a souligné Dr. Hama Boukar Amadou n’est guère reluisante. «Il est grand temps au Niger d’avoir une structure de formation des chirurgiens-dentistes. Nous lui avons fait cas de cette nécessité et nous sommes très contents de voir qu’on partage les mêmes préoccupations. Le Président de la République a donné des instructions pour que cet institut puisse voir le jour afin que nous puissions avoir des chirurgiens-dentistes formés au Niger par des Nigériens et pour les Nigériens», a confié avec enthousiasme le président de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Niger. Dr. Hama Boukar Amadou avant d’ajouter que c’est à cette condition seulement qu’on peut remédier aux problèmes d’effectifs de chirurgiens-dentistes auxquels le Niger est confronté.
Rahila Tagou(onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit les athlètes de Taekwondo lauréats aux compétitions internationales
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu hier dans l’après-midi au palais présidentiel, une délégation de la Fédération nigérienne de taekwondo venue présenter les résultats obtenus par les athlètes nigériens aux différentes compétitions internationales de Taekwondo durant la période du 26 juillet au 6 novembre 2023. Cette audience s’est déroulée en présence des membres du CNSP.
A L’issue de cette audience, le Président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, Me Soumana Sanda, a exprimé la joie de toute sa délégation. « Nous avons été ému par cette marque d’intérêt au plus haut niveau. C’est une reconnaissance de ce que nous produisons au niveau de la fédération nigérienne de taekwondo comme résultats. Le fait que nous ayons pu faire retentir l’Hymne National ‘’l’Honneur de la Patrie’’ au Sénégal, en Corée du Sud, en Fédération de Russie et en Côte d’Ivoire, est une source de fierté pour l’ensemble des Nigériens. Pour rappel au cours de ces compétitions majeures, le Niger qui n’a engagé que 9 athlètes, a engrangé 6 médailles d’or et une médaille d’argent. C’est dire combien nous maintenons le cap de l’excellence», a déclaré Me Soumana Sanda.
Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, au-delà du comité exécutif national de la fédération nigérienne de taekwondo, c’est toute la famille du Taekwondo qui est heureuse de cette marque de reconnaissance. « Nous avons profité pour informer le Chef de l’Etat, que le Niger, du fait de son leadership en matière de taekwondo, est à la tête de la Confédération africaine de taekwondo. Nous avons dit que notre îcone Abdoulrazak Issoufou Alfaga continue à se préparer pour les jeux olympiques à venir. Nous ressortons de cette audience satisfaits et encore prêts à continuer le combat pour l’honneur de la patrie », a conclu le Président de la Fédération nigérienne de taekwondo.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’État reçoit les leaders religieux et les chefs coutumiers
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu le samedi 11 novembre 2023 à son cabinet, les leaders religieux et les chefs coutumiers du Niger.
À leur sortie d’audience, le chef de canton de Mirriah l’Honorable Moutari Moussa, a indiqué que le Chef de l’Etat leur a témoigné sa reconnaissance pour leurs actions menées dans le cadre du soutien de la lutte pour la sauvegarde de la patrie mais aussi pour toutes les prières qui ont été organisées par les chefs traditionnels et les oulémas. « Le président a tenu, de vive voix, à nous remercier pour cet acte », a-t-il précisé. Le Chef de canton de Mirriah a ensuite confié que l’audience leur a permis d’échanger sur les efforts et les contacts qui ont été pris avec les autorités de la CEDEAO en vue de poursuivre les rapports qui doivent exister entre notre pays et les institutions communautaires. « Nous avons par ailleurs félicité le Président du CNSP pour la création du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie », a confié l’Honorable Moutari Moussa, avant d’ajouter que les leaders religieux et les chefs coutumiers se sont engagés avec les populations à soutenir ce fonds.
Quant à l’archevêque de Niamey, Mon Seigneur Laurent Lompo, il a indiqué que le Chef de l’État leur a fait un tour d’horizon par rapport à toutes les négociations entreprises par les différents membres pour la stabilité de notre pays. « Il nous a demandé, en tant que leader religieux, de continuer les prières et les négociations afin que la CEDEAO puisse nous comprendre », a ajouté l’archevêque de Niamey. Les échanges avec le Chef de l’Etat ont également porté sur la situation sécuritaire. A ce niveau aussi, les leaders religieux ont indiqué qu’ils vont multiplier les prières pour le retour de la paix et de la stabilité dans notre pays. « Nous avons entrepris une campagne de sensibilisation au niveau de toute la communauté catholique afin que nous puissions soutenir le fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie » a conclu Mgr Laurent Lompo.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
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À la Présidence de la République : Le Chef de l’État reçoit les membres du bureau de la Chambre Nationale des Notaires du Niger (CNNN)
Le Président de la République, Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier en fin d’après-midi, les membres du bureau de la Chambre Nationale des Notaires du Niger (CNNN), conduit par sa présidente, Maitre Aissata Djibo.
A l’issue de cette audience, la présidente du bureau de la Chambre des notaires du Niger a déclaré avoir fait part au Président de la République leurs préoccupations, notamment celles relatives aux textes portant règlement de l’harmonisation des statuts des notaires dans l’espace de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Me Aissata Djibo a par ailleurs précisé que, la Chambre Nationale des Notaires du Niger a sollicité l’appui du Chef de l’Etat pour l’adoption de ces textes. «Nous avons tenu à rencontrer le Président de la République pour solliciter son appui et nous sommes satisfaits de la réponse qu’il nous a donnée», a déclaré la présidente de la Chambre Nationale des Notaires du Niger.
Oumar Issoufou(onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit les membres du Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade, Abdourahamne Tiani s’est entretenu hier matin au Palais de la Présidence de la République, avec les membres du Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) conduits par Mme Brah Reki Hassane Djemakoye, présidente dudit comité. Il s’agissait, au cours de cette rencontre, de la présentation des membres du Comité mais également de la plateforme digitale dudit fonds à travers laquelle les volontaires peuvent apporter leur contribution. L’audience s’est déroulée en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit plusieurs personnalités
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a accordé hier dans l’après-midi, à son Cabinet, trois audiences. Le Chef de l’Etat a d’abord reçu l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE Jiang Feng qui, à sa sortie d’audience, a déclaré avoir transmis au Président de la République les remerciements du Président Chinois pour le message de félicitations que SE Mohamed Bazoum lui a adressé à l’occasion de l’ouverture du 20ème Congrès National du Parti Communiste Chinois.
Les discussions ont aussi porté selon le diplomate chinois, sur la lutte contre le terrorisme qui est la priorité des priorités du Président nigérien. Cette occasion a été mise à profit pour réaffirmer au Chef de l’Etat la disponibilité de la Chine à accompagner le Niger par sa propre voie dans le domaine sécuritaire et à continuer ses investissements pour le bien-être du peuple nigérien. Les questions de la coopération concrète entre les deux pays ont également été évoquées.
Le Chef de l’Etat a enfin rencontré la délégation des participants de la 4ème réunion ministérielle de la Commission Climat pour la région du Sahel, conduite par la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit plusieurs personnalités
Le Président de la République SEM. Issoufou Mahamadou a accordé hier dans la soirée, une audience à M. Christophe Bigot, envoyé spécial du Président français pour le Sahel. A sa sortie d’audience M. Bigot a indiqué être venu apporter au Président Issoufou Mahamadou, une invitation personnelle adressée par le Président de la République Française Emmanuel Macron pour lui proposer de participer à un sommet à Pau, en vue d’évoquer ensemble les difficultés rencontrées dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le rôle de 4500 hommes de Barkhane pour aider les forces du Sahel à venir à bout de ce mouvement terroriste a été aussi évoqué. « Il est donc important que nous y travaillons de concert. Nous avons subi Français et Sahéliens des pertes militaires, j’ai en tête notamment les 13 soldats français qui ont perdus leurs vies le 25 novembre dernier, j’étais très sensible aux condoléances transmises par le Président Issoufou Mahamadou. Mais j’ai aussi en tête toutes les morts des soldats africains ; européens et des civiles qui ont perdu leur vie et tous les réfugiés et les déplacés de ce conflit qui dure depuis trop longtemps » a déclaré l’envoyé spécial du Président Français pour le Sahel.
Au cours de la rencontre de Pau proposée par le Président français Emmanuel Macron, il sera aussi question, selon M. Christophe Bigot, d’avancer de manière résolue et claire sur les conditions qui vont permettre aux forces de coalition d’être encore plus efficaces. «Le Président de la République Française a proposé l’idée d’une coalition, il a proposé que la France et ses amis Sahéliens examinent la situation et regardent comment aller plus loin, dès lors que les conditions de l’intervention française étaient acceptées par tous et comprises par tous. Et en ce moment-là, il était plus facile, plus légitime de regarder comment est-ce que nous pourrions aller plus loin » a-t-il ajouté. Pour M. Bigot, aller plus loin ‘’c’est utiliser l’aide de nos amis européens qui veulent joindre leurs efforts à Barkhane pour combattre le terrorisme ; c’est mobiliser le partenariat pour la stabilité et la sécurité au Sahel, pour apporter un soutien aux forces de sécurité intérieure’’. « Le Président m’a fait part de l’amitié qu’il avait pour la France et de l’importance que revêt pour lui, pour son pays le soutien apporté par Barkhane, par les Etats-Unis et par les pays européens» a ajouté M. Christophe Bigot.
Le Chef de l’Etat a ensuite rencontré M. David C. Wilhelm, chef de la société Hecate Energie de l’Etat de Ohio aux Etats-Unis. A sa sortie M. David C. Welhelm a confié qu’il a parlé avec le Président de la République Issoufou Mahamadou de l’intérêt de faire des projets énergétiques au Niger. La société Hecate Energie développe non seulement l’énergie solaire mais aussi les autres énergies renouvelables ainsi que les capacités pour stocker l’énergie. «Je voudrais vraiment faire des projets pour offrir des opportunités sur le plan énergétique au Niger» a conclu M. David C. Wilhelm, chef de la société Hecate Energie de l’Etat de Ohio. A noter que M. Wilhelm était accompagné de Mme Bisa Williams, ancien ambassadeur des USA au Niger.
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit plusieurs personnalités
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mahamadou Issoufou, a reçu en audience, hier matin, le Directeur général de NewCo Areva, M. Philippe Knoche. A l’issue de l’entretien, M. Knoche a indiqué qu’il s’est entretenu avec le Chef de l’Etat de sujets d’intérêts communs et de la situation du marché de l’uranium dans le monde. En effet, selon M. Philippe Knoche, le prix de l’uranium a baissé de moitié au cours des trois dernières années. C’est dans ce contexte, a expliqué M. Knoche, que le Conseil d’administration de Cominak et Somair ont pris des décisions très difficiles, indispensables pour assurer la viabilité des sociétés en réalisant des économies. Selon M. Knoche, ce sont quelques 60 milliards que le groupe Areva cherche à économiser chaque année. Pour le moment, a indiqué en substance M. Philippe Knoche, la situation des marchés est difficile mais l’uranium reste l’énergie du futur, parce qu’en 2050 on aura besoin de 2 fois plus d’électricité. M. Knoche s’est dit optimiste quant à la capacité du Niger à produire de l’uranium à long terme.
En fin de matinée, le Président
Issoufou Mahamadou recevait le Représentant de l’UE à Niamey, l’Ambassadeur Raul Matteus Paula. Ce dernier a dit avoir évoqué avec le Président de la République les perspectives des prochaines semaines, notamment le prochain sommet Europe-Afrique, une table ronde sur le PDES à Paris, un forum du secteur privé à Paris et, parallèlement, un sommet du G5 Sahel avec l’Union européenne, l’Union africaine, la CEDEAO et de nombreux Chefs d’Etat pour discuter du financement du G5 Sahel.
Le Président de la République a également parlé avec Matteus Paula de perspectives de développement du Niger et d’une rencontre avec la grande institution internationale, à savoir la Banque mondiale, le FMI et d’autres grandes institutions de financement. M.Matteus Paula a dit avoir parlé aussi avec le Chef de l’Etat des axes prioritaires de la coopération entre le Niger et son institution.
Enfin l’après midi, le Chef de l’Etat a reçu une délégation d’investisseurs indonésiens conduite par l’ambassadeur SE Harry Purwanto. Selon le diplomate indonésien, la rencontre consiste essentiellement à faire un compte rendu de la visite de travail qu’effectue actuellement ladite délégation au Niger et qui a pour objectif de s’informer sur le projet du sommet de l’Union africaine en 2019 au Niger ; prendre contact avec les entreprises intéressées par le projet et identifier les centres d’intérêt communs. Selon l’ambassadeur Purwanto, la discussion se poursuit et la délégation indonésienne avec tout le soutien du Président Mahamadou Issoufou. Il importe de préciser que cette visite de la délégation indonésienne fait suite à la visite de travail effectuée, il y a quelques semaines, par le Président de la République en Indonésie.
A. Tchiroma(onep)
10 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit un émissaire du Roi du Maroc et la Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a accordé hier, une audience au ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Salaheddine Mezouar, porteur d’un message écrit de Sa Majesté le Roi Mohamed VI.
A l’issue de l’audience, le Chef de la diplomatie marocaine a indiqué qu’il a abordé avec le Chef de l’Etat, la bonne coopération qui lie son pays au nôtre et, s’est félicité des relations d’amitié profonde et historique qui unissent nos deux dirigeants. Une occasion également pour eux de faire le point de la situation dans la région et les initiatives qui y sont menées.
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À la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation de l’Agence Française de développement (AFD)
Le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou s’est entretenu hier, avec une délégation de l’Agence Française de développement (AFD) conduite par le Directeur général délégué de ladite agence M. Jérémie Pellet. À leur sortie d’audience, M. Pellet a déclaré avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur l’appui et l’accompagnement de l’Agence au Niger. «Nous accompagnons le Niger à la fois dans son développement humain et durable et dans ses besoins en termes d’agriculture et de sécurité alimentaire. Comme vous le savez, le Niger est extrêmement important pour l’Afrique, le Sahel et pour la France. Nous avons eu au cours de cette audience, un très bon accueil de la part du Président de la République. Le gouvernement du Niger est engagée dans un processus de reforme structurelle ambitieux que nous souhaitons accompagner avec les autres bailleurs de fonds internationaux sur des sujets comme la démographie et le climat. Ces deux sujets sont d’ailleurs les deux principaux points sur lesquels nous avons discuté avec le Chef de l’Etat ce matin », a précisé le directeur général délégué de l’AFD. Cette audience s’est déroulée en présence de la ministre du Plan Mme Kane Aichatou Boulama et du ministre délégué au Budget M. Ahmed Jidoud.
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À la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation de la Banque Mondiale et l’Envoyé spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum s’est entretenu, hier matin, avec une délégation de la Banque Mondiale, conduite par la directrice des opérations de la Banque Mondiale pour les pays du Sahel (dont le Niger), Mme Clara Ana de Sousa. Cette audience s’est déroulée en présence du ministre du Plan, M. Rabiou Abdou et du nouveau représentant résident de la Banque Mondiale au Niger.
Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat a reçu l’envoyé spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad, M. Baba Gana Kingibe.
Au sortir de l’audience avec la délégation de la Banque Mondiale, Mme Clara Ana de Sousa, directrice des opérations de la Banque Mondiale pour les pays du Sahel (dont le Niger) a dit être venue présenter, au Président de la République, le nouveau représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Han Fraeters qui a pris fonction, le 1er juillet 2022 pour une durée de 3 ans.
Selon elle, la coopération entre la Banque Mondiale et le Niger est exemplaire. Et, pour la Banque Mondiale, le Niger fait partie des pays les plus prioritaires. Cela, a-t-elle dit, s’illustre notamment à travers l’allocation des ressources pour les projets du Niger mais principalement du côté du dialogue. « Nous avons un dialogue très constructif qui nous aide à bien répondre aux priorités et besoins des populations nigériennes », a dit Mme Clara.
Le nouveau représentant résident de la Banque Mondiale, M. Han Fraeters a, quant à lui, remercié le Chef de l’Etat et le ministre du Plan, M. Rabiou Abdou qui est aussi le gouverneur de la Banque Mondiale et la population nigérienne pour l’accueil chaleureux qui lui a été accordé. « C’est un honneur et un plaisir pour moi de commencer ma mission ici au Niger, je vais être résident au Niger au moins pour les trois ans à venir et je sais déjà, après quelques jours passé au Niger, que je vais aimer ce pays », s’est-il réjoui. M. Han a, par ailleurs, indiqué qu’il y’a beaucoup de défis mais aussi beaucoup d’opportunités au Niger. « Il y’a un partenariat extrêmement fort entre le gouvernement du Niger et la Banque Mondiale ; il y’a des axes extrêmement prioritaires pour le gouvernement comme la démographie, l’éducation, la transformation économique et la gouvernance. La banque Mondiale soutient le gouvernement avec des projets de financement mais aussi avec de l’assistance technique », a-t-il déclaré. « De notre côté, nous allons mettre un accent surtout sur les résultats pour la population et cela va être un des axes prioritaires pour ma mission au Niger », a conclu le représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Han Fraeters.
M. Baba Gana Kingibe a dit être l’envoyé spécial du Président du Nigéria Muhammad Buhari en sa qualité de Président en exercice de la Commission du Bassin du Lac Tchad. « Il m’a envoyé pour discuter de l’évolution des négociations entre les tchadiens, les rebelles et le gouvernement au Qatar », a expliqué M. Baba Gana Kingibe.
En effet, a-t-il dit, le Président Buhari estime beaucoup la sagesse du Président nigérien Mohamed Bazoum et sa connaissance de la région. De cet fait, a-t-il poursuivi, de temps à autre, ils discutent ensemble et le Président en exercice de la CBLT demande conseil au Président Bazoum sur comment avancer le processus de paix au Tchad.
« On a été très chaleureusement reçu et nous sommes reconnaissants des conseils que le Président Bazoum a donné et je vais les transmettre à SEM Buhari, Président en exercice de la CBLT », a conclu M. Baba Gana Kingibe.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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À la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a reçu hier à son cabinet une délégation de la Commission de l’UEMOA, conduite par son président, M. Abdoulaye Diop. Les échanges ont porté essentiellement sur les orientations des Chefs d’Etat des pays membres de l’institution communautaire en vue de l’élaboration d’une bonne feuille de route pour consolider et renforcer les acquis en matière d’intégration économique notamment dans le domaine de la libre circulation au sein de l’espace communautaire et des politiques sectorielles. Cette audience s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Dr Ahmed Jidoud.
À l’issue de l’audience, le président de la Commission de l’UEMOA, M. Abdoulaye Diop a indiqué que la délégation est venue pour féliciter le Président de la République suite à sa désignation par ses pairs à la tête de la Conférence des Chefs d’Etats de l’UEMOA. «Ce qui traduit évidement son leadership et le travail important qu’il fait pour l’intégration économique et sous régionale», a-t-il précisé.
Selon M. Abdoulaye Diop, cette audience a été également une occasion pour la délégation de remercier le Président de la République pour les avoir invités à participer à la table ronde des bailleurs de fonds à Paris sur le financement du Plan de Développement Economique et Social ( PDES 2022-2026) qui, a connu un franc succès. «Les résultats de cette table ronde de Paris ont permis au Niger de mobiliser les ressources dans le cadre du financement de son développement. Les annonces faites par les partenaires sont au-delà des besoins du financement exprimés par le Niger», a confié le président de la Commission de l’UEMOA.
Par ailleurs, M. Abdoulaye Diop s’est réjoui du fait que cette rencontre avec le Président de la République coïncide avec la date de création de l’UEMOA. «Nous espérons connaitre des avancées significatives dans le cadre de la marche de notre Union. Déjà, SE. Mohamed Bazoum a démontré tout son engagement dans le cadre du processus d’intégration en tant que Président du comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle», a-t-il souligné. Le président de la Commission de l’UEMOA a ajouté que sous l’impulsion du Président Mohamed Bazoum, ce comité a connu des avancées considérables. «Lors de notre dernière réunion ici à Niamey, nous avions dégagé trois (3) milliards FCFA au niveau de la Commission pour appuyer nos Etats afin qu’ils puissent faire face à la situation d’insécurité alimentaire», a-t-il relevé. M. Abdoulaye Diop a estimé qu’avec le résultat des entités du comité de haut niveau et sur la base des orientations du Président de la République, l’UEMOA connaitra des avancées remarquables les années à venir.
Par ailleurs, le président de la Commission de l’UEMOA a déclaré avoir échangé avec SE Mohamed Bazoum sur la situation économique au sein de l’UEMOA. Une situation qui, selon lui, est globalement satisfaisante malgré les tensions en matière d’inflation et de hausse des prix qui sévissent un peu partout dans le monde. «Les économies de notre Union se sont montrées très résilientes et ont affiché dans le domaine de la lutte contre l’inflation des résultats appréciables même si nous reconnaissons que le taux de l’inflation est un peu au dessus de la norme communautaire. C’est un choc que subissent tous les pays du monde et du point de vue de l’impact, nous sommes à des niveaux en deçà de ce que nous observons dans le monde et dans la sous-région Ouest Africaine et en Afrique. Et cela c’est grâce aux décisions fortes qui ont été prises par nos Chefs d’Etat pour faire face à ce choc inflationniste et permettre à nos populations de subir le moins possible les effets de ce renchérissement des prix», a-t-il fait remarquer.
M. Abdoulaye Diop dit avoir également échangé avec le Chef de l’Etat de la croissance économique au sein de l’Union qui, va repartir à des niveaux plus élevés à partir de 2023. «C’est une croissance qui a été déjà satisfaisante depuis la sortie de la COVID-19. Elle sera boostée un peu plus avec un ensemble de phénomènes liés aux découvertes pétrolières et gazières dans un certain nombre de pays», a-t-il conclu.
Yacine Hassane (onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation de parlementaires français
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Issoufou Mahamadou, s’est entretenu, hier dans l’après-midi, avec une délégation de parlementaires français conduite par le président de ladite Institution S.E Claude Bartolone, en visite officielle de travail dans notre pays depuis le 20 mars 2017.
A l’issue de cette audience, le président du parlement français a déclaré avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur les relations entre la France et le Niger, entre l’Europe et l’Afrique pour davantage renforcer le développement et assurer la sécurité des Nigériens, des Français, bref de l’Afrique et de l’Europe. ‘’ Nous avons évoqué les missions communes parce qu’en dehors de toutes les politiques de coopération qui existent entre le Niger et la France, nous sommes aujourd’hui frères de sang. Nous avons les soldats qui combattent dans les mêmes rangs au Mali en particulier pour assurer la sécurité ; lutter contre le terrorisme. Nous savons ce qu’à pu être le prix payé par le Niger et les larmes qui ont été versées à cause des terroristes. Nous avons aussi, au-delà de cette question de la sécurité, abordé un certain nombre de politiques qui nous amènent à travailler d’une manière commune avec mon collègue président de l’Assemblée Nationale du Niger. Nous renforçons le lien qui existe entre nos deux Assemblées pour être au plus proche des citoyens, renforcer la démocratie et pour être des hommes et des femmes qui associent nos compatriotes au message que nous voulons leur porter, au développement que nous voulons leur proposer. C’est ainsi que nous avons échangé sur la question de l’agriculture ; les liens qui peuvent exister entre la France et le Niger pour permettre à ce grand pays de profiter de l’eau qui coule en abondance ici afin d’améliorer les récoltes et nourrir la population’’, a souligné Claude Bartolone.
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A la Présidence de la République : Le chef de l’Etat reçoit une délégation des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a reçu, hier dimanche 10 décembre 2023 dans l’après-midi au Palais de la Présidence, une délégation des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie venue réitérer leur engagement à accompagner le gouvernement de la transition. Cette audience s’est déroulée en présence des membres du CNSP.
A leur sortie d’audience, madame Harvey Salogo Asseta dite ‘’Maman Panafricaine’’ a indiqué que cette audience avec le Chef de l’Etat est une fierté pour elles. Le Chef de l’Etat, a-t-elle poursuivi, dit au peuple d’être solidaire, que l’AES a été créée pour que les trois pays membres soient solidaires. « Nous sommes en train de vouloir créer une structure des femmes leaders de l’AES. Nous allons être aux côtés de nos Chefs d’Etat, de nos frères, nos parents, les militaires pour le combat. Comme le dit un proverbe ‘‘ce que la femme veut, Dieu le veut’’. Nous sommes déterminées, le Président a clairement dit, n’affaiblissez pas la lutte, continuons la lutte parce que l’ennemi ne dort pas. Nous allons redoubler les efforts, la patrie ou la mort, nous allons vaincre ces ennemis », a-t-elle indiqué.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation des ministres de la Justice des pays africains en mission au Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat Sem Issoufou Mahamadou a reçu en audience hier, les ministres de la Justice des pays africains prenant part au 9ème symposium régional de haut niveau sur la coopération et la complémentarité entre les Etats et la CPI. Les hôtes du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, sont allés rendre une visite de courtoisie au premier magistrat du Niger. À cette occasion ils ont passé en revue la problématique essentielle de la justice pénale internationale, des poursuites qui sont entreprises en Afrique et ailleurs et des problématiques concernant la vision et le rôle de la Cour pénale internationale (CPI).
Le ministre malien de la Justice qui parlait au nom de ses homologues a indiqué qu’à l’issue de leur entrevue avec le Chef de l’Etat, il y a lieu de souligner la parfaite convergence de point de vue en ce qui concerne l’acceptation des pays présents à Niamey de la CPI en tant qu’institution judiciaire chargée de la poursuite des auteurs des crimes. M Konaté Ismael a affirmé que tous ces Etats sont « conscients que cette juridiction a besoin elle-même d’évoluer à bien des égards pour prendre en compte les attentes assez fortes des populations africaines». Pour lui, les populations attendent que les auteurs des crimes soient poursuivis assez rapidement et que les regards de la Cour soient placés au-delà des crimes classiques pour prendre en charge la problématique des agressions, ajoutant qu’il est bien établi que des pays africains sont aujourd’hui agressés par des puissances étrangères. Il s’agit d’agressions qui ont des «incidences très négatives sur la paix et la sécurité à l’intérieur du continent ».
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation des ressortissants d’Anzourou vivant au Togo, au Benin et au Ghana
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, hier dans l’après-midi, une délégation des ressortissants de la Commune rurale d’Anzourou vivant au Togo, au Benin et au Ghana. A leur sortie d’audience, le porte-parole de la délégation, M. Soumaïla Mohamed a déclaré qu’ils sont venus remercier le Président de la République qui a pris la situation en main suite aux attaques terroristes qui ont obligé les habitants à quitter leurs villages. «Le Chef de l’Etat s’est beaucoup investi pour résoudre ce problème des déplacés des villages du canton d’Anzourou. La localité d’Anzourou est composée de 24 villages.» a-t-il déclaré.
Elle est située dans la zone dite «des trois frontières» entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Les populations de huit villages du canton d’Anzourou qui se sont déplacées en direction de la ville de Tillabéri pour cause d’insécurité avec la menace des terroristes ont été ramenées dans leurs villages respectifs sauf ceux des villages de Dagna, de Gassa Kaina et de Zibane qui ont vu leur bétail volé et leurs greniers brulés par les terroristes.
M. Soumaïla Mohamed, a indiqué que la délégation a apprécié la promesse tenue par le Président de la République de ramener les déplacés dans leurs villages. «Nous avons suivi de près les efforts fournis par le gouvernement pour le retour des déplacés dans leurs villages respectifs. Nous avons remercié le Chef de l’Etat pour sa promptitude. Nous avons compris qu’il maîtrise bien notre zone et la situation le préoccupe beaucoup», a déclaré M. Soumaïla Mohamed, avant d’encourager les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour les efforts de sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national et en particulier dans cette zone du Niger.
Seini Seydou Zakaria(onep)
Lire aussi >>> A l’Assemblée nationale : SEM Seini Oumarou reçoit une délégation des ressortissants de la Commune d’Anzourou vivant à l’étranger
Le résident de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou a accordé hier à son cabinet une audience à une forte délégation de la diaspora nigérienne de la localité d’Anzourou, vivant au Benin, au Ghana et au Togo. Les membres de cette délégation sont venus remercier le président du parlement nigérien et lui et témoigner toute leur gratitude pour l’engagement des députés nationaux pour le retour de la paix dans la localité d’Anzourou. Selon le porte-parole de la délégation, M. Soumaïla Mohamed, le rapatriement des déplacés dans leurs villages respectifs se poursuit dans le calme et la sérénité. «Nous sommes fiers de constater que le gouvernement a tenu sa promesse en renforçant la sécurité dans la zone des déplacés et en assurant leur retour. La plupart des déplacés qui sont un peu plus de 12.000 habitants ayant fui les attaques perpétrées par les groupes terroristes et autres bandits ont regagné les villages sous escorte des Forces de Défense et Sécurité. Ils ont été accompagnés d’une importante quantité de vivres qui leur sera distribuée sur place par les autorités sauf, les habitants des villages de Dagna, de Gassa Kaïna et quelques populations du village de Zibane qui ont vu leurs greniers incendiés par les terroristes. Mais, tout est en cours pour qu’ils regagnent leurs villages très rapidement», a-t-il déclaré avant d’appeler le gouvernement à tout mettre en œuvre pour maintenir la sécurité.
Selon le porte-parole de la délégation, les dispositions déjà prises par le gouvernement soulageront les populations et les parents vivant à l’étranger. «Nous avons effectué une visite de terrain à Tillabéri où se trouvaient les déplacés, nous avons constaté qu’ils ont été bien accueillis. C’est pourquoi, nous remercions au passage le gouverneur de la région pour les dispositions d’hébergement prises pour ces déplacés», a déclaré M. Soumaïla Mohamed.
Les membres de la délégation ont en outre appelé leurs parents déplacés qui ne sont pas encore retournés de prendre patience et de rentrer dans leurs villages respectifs. «On est plus digne chez soi que de se retrouver dans une situation de refugié. Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté de l’aide aux populations d’Anzourou traversant cette difficulté», a ajouté M. Soumaila Mohamed qui a aussi encouragé les forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour les efforts accomplis pour la sécurisation des personnes et de leurs biens dans cette localité. «Nous prions Dieu pour que ce type de déplacement en masse des populations ne se répète plus dans notre pays et que Dieu veille sur le Niger et son peuple», a-t-il conclu.
Seini Seydou Zakaria(onep)
25 mai 2021
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation du Parti Communiste Chinois, et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou a reçu, samedi dernier, dans l’après-midi en sa résidence, une délégation du Parti Communiste Chinois (PCC) conduite par M. Hu Guanghui, Secrétaire général du Comité du PCC à la Province de Hainan.
A sa sortie d’audience, il a déclaré avoir eu une rencontre très amicale avec le Chef de l’Etat au cours de laquelle ils ont échangé sur l’histoire et la perspective de la coopération au niveau gouvernemental. M. Hu Guanghui a indiqué avoir transmis au Chef de l’Etat les salutations les plus sincères et les meilleurs vœux du Secrétaire général du PCC, le Président de la République Populaire de Chine, le camarade Xi Jinping. «Nous avons aussi échangé sur nos belles expériences du développement économique entre nos deux (2) pays ainsi que les résultats tangibles dans le cadre de coopération sino-nigérienne», a-t-il confié avant de se dire satisfait de la rencontre qu’il a eue avec le Président de la République SE Issoufou Mahamadou.
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation libyenne conduite par le SG du Commandement des Forces Armées Arabes Libyennes
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a reçu en audience, le samedi 8 Août à la résidence de la République, une forte délégation libyenne conduite par le Général Abdoulkarim Hadiyah, Secrétaire Général du Commandement des Forces Armées Arabes Libyennes accompagné par des Chefs des tribus libyennes. Notons que ce pays frontalier connaît une instabilité politique et une crise sécuritaire depuis l’effondrement en 2011 du régime de Kadhafi. Depuis cette période, plusieurs actions allant dans le sens de sa stabilisation ont échoué. Aujourd’hui cette crise se répercute au niveau de ses voisins notamment les pays du Sahel où les effets continuent à se faire sentir. Le Niger ne fait pas exception avec des attaques récurrentes des groupes armés. C’est pourquoi, les autorités nigériennes sont à pied d’œuvre pour apporter leur concours dans la résolution de cette crise envenimée par des rivalités Est-Oust. Ainsi, ce déplacement à Niamey du Secrétaire Général du Commandement des Forces Armées Arabes Libyennes à la tête d’une forte délégation composée des Chefs de tribus est une occasion pour ces acteurs de discuter et de trouver des pistes de solutions et sauver ce pays.
Mamane Abdoulaye(onep)
10 août 2020
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’État reçoit une délégation ministérielle malienne porteuse d’un message du Président de la Transition du Mali
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a reçu hier matin au palais de la Présidence, une délégation gouvernementale du Mali conduite par le ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maiga. Cette délégation est porteuse d’un message de haute importance du Colonel Assimi Goita, Président de la Transition du Mali à son frère et homologue du Niger, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État.
«Avant de rencontrer son excellence le Président Abdourahamane Tiani, nous avons eu une séance de travail avec le Premier ministre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine qui nous a prodigué des sages conseils », a déclaré le ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et porte-parole du gouvernement du Mali à sa sortie d’audience. Le Colonel Abdoulaye Maiga a, par la suite, indiqué qu’au cours de l’audience avec le président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, il a été question essentiellement du raffermissement des relations entre le Mali et le Niger. « Comme vous le savez, nous avons des défis communs aussi bien sur le plan sécuritaire, socioéconomique et sur le plan politique. Et pour faire face à ces différents défis, il est important que les différents responsables de nos pays se concertent régulièrement pour aboutir à un résultat final qui consiste à servir nos différents peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger », a confié le ministre d’État.

Notons que cette audience s’est déroulée en présence du ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armée, Salifou Mody, du ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Brigade Mohamed Toumba, du ministre de la Jeunesse des Sports, des Arts et de la Culture, du ministre de la Justice et de Droits de l’Homme, Garde des sceaux, du ministre, Directeur de Cabinet du Président du CNSP, et du ministre, Secrétaire Permanent du CNSP.
Yacine Hassane (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation onusienne de l’OIM et du HCR
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a reçu hier matin en audience, une délégation onusienne comprenant notamment du Directeur général de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) M. Antonio Vitorino et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) M. Filippe Grandi. Les deux hauts fonctionnaires onusiens sont en visite de travail au Niger.
À l’issue de cet entretien, le directeur général de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), M. Antonio Vitorino, a déclaré qu’ils sont venus pour remercier le Président de la République pour tous ses appuis et la bonne collaboration du gouvernement du Niger avec les deux agences de l’ONU. «Au cours de nos échanges, nous avons réitéré notre disponibilité à soutenir les efforts des autorités nigériennes que ce soit au niveau national, régional ou local afin de faire face aux défis de la mobilité humaine notamment les flux des refugiés, le déplacement interne et les flux migratoires», a-t-il précisé.
Par ailleurs, M. Antonio Vitorino a déclaré que pour l’OIM, le Niger est une des missions les plus importantes au monde. «Et que sans doute l’avenir des flux migratoires tel que défini dans le pacte mondial sur les migrations se joue sur le continent africain. C’est pourquoi, nous continuerons à aider le gouvernement du Niger selon ses propres priorités à relever ces défis», a-t-il affirmé.
Pour sa part, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, M. Filippe Grandi a confié avoir aussi échangé avec le Président de la République sur la situation régionale avec le développement politique au Mali, au Burkina Faso, la question du changement climatique, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire. «Ce sont des facteurs qui engendrent ce type de problèmes qui engagent l’OIM et le HCR notamment la mobilité humaine et les déplacements», a-t-il déclaré.
M. Filippe Grandi a ajouté que le Niger est un des pays qui hébergent le plus de réfugiés en Afrique et qui a aussi un phénomène de déplacement interne considérable. «Nous avons assuré au Président de la République notre engagement à mobiliser plus de ressources pour faire face à des nouvelles urgences et trouver des solutions pour toutes les situations des déplacements», a conclu le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés.
Yacine Hassane (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat rencontre les membres du CNOMN et félicite des athlètes nigériens dont la championne Aminatou Seyni
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a successivement rencontré le vendredi 17 juin dernier en fin d’après-midi, le bureau du Conseil National de l’Ordre des Médecins du Niger, conduit par le président de l’organisation, Dr. Abdoulaye Tankari et une délégation des médaillés des compétitions internationales dont Aminatou Seini Moumouni, championne d’Afrique en 200m au 22ème Championnat d’Afrique d’Athlétisme à Saint-Pierre, à Maurice.
A l’issue de l'audience accordée aux membres du bureau du Conseil National de l'Ordre des Médecins du Niger, le président de cette organisation a salué la disponibilité du Chef de l'Etat qui les a reçus promptement à son cabinet. Ainsi Dr Abdoulaye Tankari a précisé que leur bureau a trouvé le Président de la République très disposé et attentif aux prérogatives de l’Ordre des Médecins. « Le Président de la République nous a prodigué beaucoup de conseil et assigné des missions régaliennes qui sont les nôtres », a précisé Dr. Abdoulaye Tankari relativement, au respect de l’éthique et la déontologie, le chevauchement de certains médecins entre le public et le privé, la fermeture de certaines cliniques, des poursuites contre certains médecins, etc. « Les Président de la République nous a bien reçus et nous a écoutés. Il connait très bien ces problèmes. Il a reconnu lui-même qu’un médecin ne peut pas à la descente aller dormir à la maison. Il faut qu’il aille faire le privé pour essayer de joindre les deux bouts. Nous sommes très contents de ce point de vue. Le Président de la République maitrise ce problème. Il nous a assigné la mission de faire la part des choses, de suivre et de sensibiliser les collègues médecins, etc. Vous pouvez faire votre privé, mais respectez les horaires du public. Au Niger le médecin nigérien fait plus que ce qu’on lui demande. Nous avons pris l’engagement de prendre le problème à bras le corps et d’essayer de le résoudre avec notre base », a expliqué le président du bureau du conseil national de l'ordre des médecins.
Le Chef de l'Etat, SE. Mohamed Bazoum a rencontré également une délégation composée des membres de plusieurs disciplines sportives, conduite par le ministre de la jeunesse et des sports, M. Sékou Doro. Cette rencontre a permis au Chef de l'Etat d'être en contact direct avec des nigériens lauréats de plusieurs concours internationaux. Ces lauréats invités, sont essentiellement composés des athlètes nigériens qui brillent à l'international, à l'image de Aminatou Seini (athlètisme), Moussa Sahabi (boxe), etc. Il y a aussi des lauréats évoluant dans d'autres secteurs, ce sont les cas de Hawssayze Zouera, Commissaire principal et lauréate d'un prix des Nations Unies pour la Population; Djamila Aboubacar Sahabi, championne d'Afrique d'Afritiviste, etc. Ces derniers ont présenté leurs médailles et prix au Chef de l'Etat.
Il s'agit pour le Chef de l’Etat, à travers cette rencontre de réitérer son soutien aux athlètes. En ce sens, il a pris l’engagement de faire en sorte que le budget alloué au sport soit substantiellement revu à la hausse.
« Je voudrais féliciter tous les acteurs, les athlètes, les différents récipiendaires de toutes les matières sportives. Toutes les formes de reconnaissance témoignent de l’excellence du travail fait et de la qualité des personnes qui sont récipiendaires, élues, retenues, etc. Elles ont de la valeur et je voudrais vraiment vous remercier pour ces efforts auxquels vous avez consentis et dont la reconnaissance est le couronnement », a déclaré le Chef de l'Etat.
Mention spéciale à la championne d'Afrique Aminatou Seyni
Lors de cette rencontre, le Président de la République a salué les efforts individuels et collectifs de tout un chacun. « Evidement cette rencontre, c’est l’après-midi de Aminatou Seini, parce qu’elle est sur une discipline qui est très prisée pour ainsi dire, sur le plan mondial. Elle constitue un ambassadeur très fort pour notre pays. Aujourd’hui, on joue l’hymne national du Niger dans des compétions mondiales sur lesquelles il y a une focalisation particulière de l’opinion. Aminatou je te souhaite beaucoup de santé et je voudrais te dire que nous serons à tes côtés pour t’encourager. Nous allons faire en sorte que tu puisses être dans des conditions qui te permettent d’avoir plus de succès et que tu portes haut le drapeau du Niger. Je voudrais remercier tous les responsables des disciplines sportives dont le travail a permis ce résultat. Nous devrons avoir une vraie vision pour le sport et nous projeter dans le futur le plus loin possible. Et pour cela nous devons nous mobiliser maintenant. En tout cas je suis très heureux d’avoir cette occasion d’être en contact avec vous. Je voudrais vous exprimer mes vœux de réussite et de succès encore plus retentissants », a ajouté le Président de la République, avec un sentiment de joie et fierté de partager ce moment avec la jeunesse.
A l'issue de la rencontre, le Conseiller technique du ministre de la jeunesse et des sports Elh Tiémogo Ibrahim a salué la volonté du Chef de l'Etat à accompagner le secteur du sport. Cette rencontre, dit-il est un symbole fort, lorsque le Chef de l’Etat reconnait les prouesses des dignes filles et fils de la République qui ont honoré l’image et le drapeau du Niger. « Je pense que c’est une fierté et ça ne peut être qu’une forme de motivation pour cette jeunesse qui n’attendait que ce clin d’œil. Depuis son accession au pouvoir, le Président de la République n'a cessé de dire et de témoigner son accompagnement à cette jeunesse. Aujourd’hui, c’est le lieu de réitérer tous nos remerciements et notre reconnaissance. C’est une manière de dire à ces jeunes que nous sommes à leur écoute, ils ont toute notre attention. Aujourd’hui la moisson est forte et agréable. Nous avons des jeunes qui se sont distingués dans plusieurs disciplines. Et le tout est couronné par la coupe de Aminatou Seini qui a fièrement défendu les couleurs nationales en athlétisme», a dit Elh Tiémogo Ibrahim.
Abdoul Aziz Ibrahim(onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat s’entretient avec l’ambassadeur de Chine au Niger et avec une délégation du Parlement Panafricain
Le Président de la République, Chef de l’Etat M Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier matin à son cabinet, l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, M. Jiang Feng. D’après le diplomate chinois, cette audience a porté essentiellement sur la question des investissements entre la Chine et le Niger.
M. Jiang Feng a annoncé que, la Chine va réaliser un parc industriel à Niamey qui va couvrir plusieurs domaines tels que l’industrie Agro-alimentaire, l’industrie manufacturière, l’industrie des mines et l’immobilier. La construction de ce parc industriel est, selon l’ambassadeur de Chine la concrétisation des résultats du Forum Chine-Niger qui s’est tenu à Niamey avec un grand succès, en avril dernier sous la présidence du Premier ministre Nigérien, M. Ouhoumoudou Mahamadou. «La chine fait ce qu’elle dit et dit ce qu’elle fait», a-t-il précisé. Le diplomate chinois a en outre dit avoir fait au Chef de l’Etat un bref rapport de sa visite récente au siège d’Agadem 2 qui est le point de départ du pipeline Export Niger-Benin. «Les travaux accomplis par les Nigériens et les Chinois sont très impressionnants», s’est-il réjoui. M. Jiang Feng a par ailleurs ajouté qu’avec l’accomplissement de ce pipeline, le Niger va connaitre un essor économique.
Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec, une délégation du Parlement Panafricain conduite par son président ,M. Fortune Charumbira en visite de travail au Niger, accompagné de la 3ème Vice-présidente de l’institution, Mme Lucia Maria Mendes Dos Pasos. A l’issue de cette audience, le président du Parlement Panafricain a déclaré avoir félicité le Président de la République pour son élection à la magistrature suprême. Il a par ailleurs remercié le peuple nigérien pour avoir porté son choix sur le Président Bazoum, un homme qui connait bien les problèmes auxquels le Niger est confronté et de façon générale ceux de l’Afrique toute entière. «C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes venus échanger avec lui pour solliciter son soutien au niveau du Parlement Panafricain. Nous savons qu’il est capable d’apporter sa contribution aux défis actuels du continent. Les problèmes majeurs de l’Afrique et de la région du Sahel sont entre autre, l’insécurité liée au terrorisme et aux conflits ; la sécurité alimentaire etc.», a conclu M. Fortune Charumbira.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat s’entretient avec la «Team Europe» et une délégation de la KFW
Le Président de la république, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum a accordé, hier dans l’après-midi, deux audiences. Le Chef de l’Etat s’est d’abord entretenu avec une délégation de la ‘’Team Europe’’ venue au business forum Union européenne-Niger. Aux termes de cette audience, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux (France) Mme Chrysoula Zacharopoulou a indiqué que la délégation est allée échanger avec le Chef de l’Etat, sur des projets qui sont réalisés à travers des financements de l’Union Européenne et de ses Etats membres, des projets relatifs notamment à la question de l’énergie solaire, et de l’eau potable. La Secrétaire d’Etat a fait savoir que la question de la sécurité régionale a également été abordée au cours de ces échanges avec le Président de la République et des résolutions ont été prises afin de renforcer le partenariat dans ce domaine.
Abondant dans le même sens, la directrice générale adjointe à la direction générale des partenariats internationaux de la commission européenne Mme Myriam Ferran a ajouté que cet entretien a aussi permis de conforter le Président de la République sur les priorités partagées et de l’informer sur les programmes de soutien de l’Union européenne. Ces programmes touchent des secteurs comme la sécurité, l’éducation, le soutien aux investissements productifs générateurs d’emplois en particulier, d’emplois soutenables aussi bien dans le domaine de l’énergie verte que des chaines de valeur alimentaire.
En effet, a expliqué Mme Myriam Ferran, l’un des objectifs est de mutualiser l’ensemble des programmes de soutien qu’il s’agisse du budget européen que de l’ensemble des programmes des états membres mis en œuvre par la Banque européenne d’investissement (BEI) , l’Agence française de développement (AFD) et l’ensembles des institutions bancaires européennes. Cela, afin d’inciter les investissements dans le secteur privé. «Et c’est pour cela initialement que nous sommes tous ici ensemble pour le business forum où nous avons réussi à mobiliser environ soixante-dix (70) entreprises européennes qui ont pu discuter avec leurs homologues nigériennes», a souligné la directrice adjointe à la direction générale des partenariats internationaux de la commission européenne. Elle a enfin exprimé le vœu de la délégation de la mission «Team Europe», celui de voir que de nombreux accords ont pu éclore pendant ces deux jours et que le forum donnera lieu à davantage d’investissements européens au Niger et au développement du secteur privé purement nigérien.
Le Chef de l’Etat a, ensuite, reçu une délégation de la Banque Allemande de développement (KFW). A l’issue de cette seconde audience, Mme Christiane Laibach, membre du directoire de la KFW a déclaré que cet entretien a été une occasion pour la délégation d’exprimer sa gratitude au gouvernement nigérien pour sa coopération et son partenariat. La délégation de la KFW a salué le Président pour son engagement à promouvoir l’éducation des filles, à faire face à la question démographique et aux risques du changement climatique. La délégation a rassuré le Chef de l’Etat du soutien continu de la KFW au développement durable du Niger à travers les projets de la coopération financière allemande.
Rahila Tagou(onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat s’entretient avec le Directeur du Département Afrique du FMI
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a reçu, dans l’après-midi d’hier, lundi 26 septembre 2022, le Directeur du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), M. Abebe Aemro Selassie. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud.
A sa sortie d’audience, M. Selassie a indiqué, être fier d’être à Niamey pour la deuxième fois et avoir eu des bons et fructueux échanges avec le Chef de l’Etat. «Le Président de la République m’a décliné tous les défis auxquels le Niger fait face ainsi que, les politiques et les solutions adoptées pour y faire face. Je suis aussi heureux de constater que les autorités nigériennes ont priorisé certains secteurs sociaux comme l’éducation, surtout l’éducation des jeunes filles», a-t-il noté. Le responsable du FMI dit aussi être fier de constater les transformations structurelles, qui sont très importantes pour un pays comme le Niger. «Ces quatre dernières années, le FMI a accordé au Niger un important appui financier. Cet appui témoigne de l’importante et de la diversité des réformes entreprises par les autorités nigériennes, plus particulièrement par le Président de la République et le ministre des Finances nigériens», s’est-il réjouit.
M. Abebe Aemro Selassie a assuré que, cet appui va se poursuivre. «Au FMI, nous reconnaissons l’importance de toutes ces réformes que, le pays a entreprises ces dernières années. Nous reconnaissons aussi qu’il faut un financement conséquent pour que ces réformes puissent aboutir», a-t-il déclaré. Actuellement, ajoute-t-il, le FMI a un programme de facilité élargi avec le Niger, pour soutenir ces réformes du gouvernement nigérien. «Cet appui sera concrétisé et mis en œuvre dans les prochains mois et années à venir», a-t-il annoncé.
Mahamadou Diallo(onep)
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A la Présidence de la République : Le chef de l’Etat s’entretient avec le président du de la compagnie nationale d’uranium de Chine (CNUC)
Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum s’est entretenu, le mardi 27 juin en fin d’après-midi, avec le président de la compagnie nationale d’uranium de Chine (CNUC), M. Xing Yongguo. L’audience s’est déroulée en présence de la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba.
Au sortir de l’audience, la ministre des Mines a indiqué que la compagnie nationale d’uranium de Chine (CNUC) est l’actionnaire majoritaire de la Société des Mines d’Azelik (SOMINA) qui est en arrêt depuis 9 ans. «L’entretien avec le Chef de l’Etat a essentiellement porté sur les conditions de la reprise de cette société», a-t-elle confié. Pour se faire, la CNUC va déployer selon la ministre des Mines, une équipe technique sur le site pour une étude de faisabilité afin de relancer très rapidement la production de cette société. «Aujourd’hui, les prix sont favorables sur le marché international. Il s’agit donc pour nous de mieux développer ce secteur avec tous les partenaires qui ont déjà des permis d’exploitation dont la CNUC qui est un de nos partenaires chinois», a-t-elle déclaré.
Oumar Issoufou (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat s’entretient avec M. Bill Gates et M. Aliko Dangoté
Le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum s’est entretenu, hier matin à son cabinet, avec le co-président de la Fondation Bill et Melinda Gates, M. Bill Gates et M. Aliko Dangoté, président de la Fondation Aliko Dangoté (ADF). Ils étaient accompagnés par le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara.
Cette rencontre a été l’occasion pour eux de discuter des questions de partenariat entre leurs fondations respectives et le gouvernement du Niger dans le domaine de la santé et du développement. A leur sortie d’audience, le co-président de la Fondation Bill et Melinda Gates M. Bill Gates a rappelé sa dernière rencontre avec le Chef de l’Etat aux Etats Unis, au cours de laquelle M. Bazoum Mohamed a évoqué son engagement et sa volonté de renforcer le système sanitaire au Niger. Depuis lors, a-t-il poursuivi, il y’a eu des efforts conjoints à travers une collaboration entre sa fondation, la fondation Aliko Dangoté et le gouvernement du Niger pour davantage améliorer les questions de santé au Niger. «Nous sommes très heureux de cet engagement et de ce partenariat parce que la vaccination peut sauver des milliers de vie», s’est-il réjoui.

Au cours de cet entretien a ajouté M. Bill Gates, ils ont également évoqué avec le Chef de l’Etat, ce qu’ils pourraient faire davantage dans le sens de l’éradication de la poliomyélite et d’autres aspects afin de pouvoir renforcer le système sanitaire au Niger. «J’ai été très impressionné par le leadership du Président de la République et également par les besoins exprimés par rapport aux domaines dans lesquels, il aurait bien voulu avoir un appui des deux fondations», a-t-il conclu.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées préside la réunion du Conseil national de Sécurité
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SEM Issoufou Mahamadou a présidé, hier mardi 13 octobre 2020, au palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Ont pris part à cette rencontre, le ministre d’Etat, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado, assurant l’intérim du Premier ministre, les ministres en charge des Affaires Etrangères, M. Kalla Ankourao ; de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, M. Alkache Alhada ; de la Justice, Garde des Sceaux, M. Morou Amadou, du ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget, M. Ahmat Jidhoud, ainsi que le ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Aux membres du gouvernement, s’ajoutent les responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dont ceux des Armées, de la Gendarmerie, de la Garde et de la Police nationales.
Le CNS, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
Mahamadou Diallo(onep)
14 octobre 2020
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’État, reçoit l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine et celui de l’Emirat du Qatar au Niger
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu le mardi 28 novembre 2023, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine auprès de la République du Niger, SE. Jiang Feng. Il s’est ensuite entretenu avec l’ambassadeur de l’Emirat du Qatar au Niger, S.E Ahmed Abdulrahman Al-Senaidi. Ces audiences portent essentiellement sur le renforcement de l’amitié très sincère et de la coopération très fructueuse entre le Niger et ces deux pays.
À sa sortie d’audience, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine a indiqué que le Chef de l’État attache une grande importance à la production et à l’exportation du pétrole à travers le projet de la phase II du bloc d’Agadem. Il a ajouté également que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, attache une importance particulière à la coopération entre la Chine et le Niger.
« En tant qu’ambassadeur, j’ai réaffirmé la volonté et la détermination du gouvernement chinois pour renforcer la coopération pragmatique entre les deux pays pour multiplier les échanges de haut niveau entre les deux pays. La Chine entend bien travailler avec le Niger pour promouvoir cette coopération gagnant-gagnant pour le bien être des deux peuples, » a expliqué SE. Jiang Feng.
Il faut enfin noter que cette audience s’est déroulée en présence du Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armées Salifou Mody, du Ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Brigade Mohamed Toumba, du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré, et du Ministre, Directeur de Cabinet du Président du CNSP, Dr. Soumana Boubacar.

Quelques instants plus tard, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec S.E Ahmed Abdulrahman Al-Senaidi, Ambassadeur de l’État du Qatar auprès de la République du Niger avec Résidence à Bamako. Les échanges au cours de cette audience ont porté sur tout ce qui a trait au bon fonctionnement des relations et le raffermissement de la coopération entre la République du Niger et l’État du Qatar.
À l’issue de cette entrevue, le diplomate qatari a d’abord indiqué avoir informé le Chef de l’État, Président du CNSP des différentes rencontres qu’il a eu avec les hautes autorités du pays, notamment avec le Premier Ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman le lundi 27 novembre 2023 accompagné du ministre des affaires étrangères M. Bakary Yaou Sangaré. « Ce matin, j’ai échangé avec la ministre de l’Action humanitaire et la gestion des catastrophes. Dans l’après-midi, j’échangerai aussi avec la ministre de l’Education nationale. Dans tous ces secteurs, on va parler des voies et moyens pour renforcer les relations entre la République du Niger et l’Etat du Qatar », a souligné l’ambassadeur de l’Émirat du Qatar.
S.E Ahmed Abdulrahman Al-Senaidi a également dit d’avoir informé le Président du CNSP de l’importance de la mise en œuvre des accords déjà signés et l’accélération de la procédure de signature de quelques conventions qui sont en gestation. « En résumé, la signature de toutes ces conventions et leur mise en œuvre vont donner un coup d’accélérateur aux relations entre nos deux pays frères et amis », a déclaré l’ambassadeur de l’Émirat du Qatar au Niger.
Au terme de cette audience, le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a chargé S.E Ahmed Abdulrahman Al-Senaidi de transmettre les salutations aux hautes autorités de son pays et au peuple frère du Qatar avec lequel Niger a entretenu de bonne relations. Il lui a également demandé de poursuivre les actions dans le cadre du raffermissement de cette coopération entre les deux pays. « Je pars d’ici très satisfait et je suis sûr que les relations vont connaître une grande amélioration dans un avenir proche », a conclu l’Ambassadeur de l’Émirat du Qatar.
A noter que cette audience s’est déroulée en présence du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur M. Bakary Yaou Sangaré et du Ministre, Directeur de Cabinet du Président du CNSP, Dr. Soumana Boubacar.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’État, reçoit l’ancien Premier ministre, ancien président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire, M. Soro Kigbafori Guillaume
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu hier lundi 13 novembre 2023, l’ancien Premier ministre et ancien Président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire, M. Soro Kigbafori Guillaume.
À l’issue de cet entretien, l’ancien Premier Ministre de la Côte d’Ivoire a remercié le Chef de l’État pour l’honneur, l’attention et la considération à son égard. Il a ensuite exprimé sa profonde gratitude au peuple du Niger et aux dirigeants de la transition ; ce qu’il considère comme le premier pas vers son retour dans son pays natal. « Je considère le Niger comme une seconde patrie. Merci au peuple nigérien et à son gouvernement. J’ai été reçu par le Chef de l’État avec considération et respect », a-t-il indiqué.
C’est l’occasion pour l’ancien président du Parlement ivoirien de remettre pieds, grâce au Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, en Afrique. Pour rappel M. Soro Kigbafori Guillaume était en exil depuis plusieurs années hors du continent africain pour des raisons juridico-politiques lui interdisant de fouler le sol de son pays sous peine d’une condamnation à la prison à perpétuité. « Je suis en exil depuis cinq (5) longues années. Il a fallu que ça soit un gouvernement militaire au Niger qui me permette de fouler ma terre ancestrale d’Afrique alors qu’aucun n’a osé me recevoir », a-t-il confié.
Cette audience s’est déroulée en présence du ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armées Salifou Mody et du ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Brigade Mohamed Toumba.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Conseil d’Etat remet son rapport d’activités au Président Mohamed Bazoum
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a reçu hier matin à son cabinet, une délégation du Conseil d’Etat conduite par son Premier président, M. Nouhou Hamani Mounkaila. Les membres de l’institution sont venus remettre au Chef de l’Etat, leur rapport d’activités qui inclut des suggestions et des recommandations faites à l’endroit du Gouvernement.
A l’issue de l’audience, M. Nouhou Hamani Mounkaila a expliqué que, le Conseil d’Etat continuera dans la voie qu’il a empruntée. «Cette voie consiste à améliorer la gouvernance administrative, à faire en sorte que, le contentieux administratif soit jugé dans les conditions prévues par la loi et la Constitution pour que le Niger, son peuple et ses gouvernants soient fiers de l’institution que nous représentons», a confié le Premier président du Conseil d’Etat.
D’après les dispositions de l’article 137 de la Constitution du 25 novembre 2010, ‘’le Conseil d’État est la plus haute juridiction en matière administrative. Il est juge de l’excès de pouvoir des autorités administratives en premier et dernier ressorts ainsi que des recours en interprétation et en appréciation de la légalité des actes administratifs’’. L’article 139 quant à lui stipule que ‘’le Conseil d’État donne son avis sur les projets de loi et d’ordonnance qui lui sont soumis par le Premier ministre, avant leur adoption en Conseil des ministres. Il donne son avis motivé au Gouvernement sur les projets de décret ou sur tout autre projet de texte pour lesquels son intervention est prévue par les dispositions constitutionnelles, législatives, réglementaires ou qui lui sont soumis par le Gouvernement’’.
Souleymane Yahaya(onep)
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A la Présidence de la République : Le Président de la République élève le Premier ministre Brigi Rafini à la dignité de Grand-Croix de l’ordre national du Niger
«Monsieur le Premier ministre vous avez, pendant 10 ans, assumé les charges de chef de gouvernement de la République du Niger ; votre engagement pour l’intérêt général, votre sens de l’Etat, votre capacité d’écoute, votre patience et vos talents de régulateur ont permis au Niger d’opérer des réformes qui ont largement contribué à sa stabilité, à son développement économique, social et culturel». Telles sont les qualités pour lesquelles, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a, en marge du Conseil des ministres tenu le vendredi 26 mars 2021, a élevé le Premier ministre, M. Brigi Rafini à la dignité de Grand-croix dans l’Ordre National du Niger.
Dans son discours, le Président de la République a également salué le travail remarquable de tous les ministres des différents gouvernements qui se sont succédé pendant 10 ans. «Nous avons eu à travailler ensemble dans un contexte très difficile, un contexte caractérisé par des défis colossaux, défis sécuritaire, climatique, démographique, défis de la baisse de prix des matières premières», a-t-il déclaré. «En dépit de ces défis, nous avons amorcé la transformation du Niger dans tous les domaines notamment sur le plan macroéconomique. Nous avons aujourd’hui une des économies les plus dynamiques au monde avec un taux de croissance moyen de 6% malgré les défis. Nous avons une situation macroéconomique excellente, stable avec une bonne maitrise de l’inflation, un endettement modéré et un déficit qui aurait été inférieur à 3%.», a souligné SEM. Issoufou Mahamadou.
Le Chef de l’Etat a ensuite notifié les excellents résultats enregistrés sur le plan sectoriel. «Certes, la situation sécuritaire continue à être préoccupante, je pense qu’on peut être fier de nos forces de défense et de sécurité car, nous avons la troisième armées de la CEDEAO et je pense que tous les instruments de la victoire contre le terrorisme sont en place», a ajouté SEM Issoufou Mahamadou.
Sur le plan politique et démocratique, le président Issoufou a indiqué la promesse faite dans la consolidation des institutions démocratiques a été tenue. «Nous avons des institutions démocratiques fortes qui peuvent nous mettre aussi bien à l’abri de la dictature que de l’anarchie. Je pense que la dernière étape qui est l’organisation des élections est totalement réussie. Nous allons connaître une alternance démocratique dans quelques jours. Et, c’est historique pour notre pays qui n’a pas connu une telle alternance depuis son indépendance», a souligné SEM Issoufou Mahamadou.
Aussi, le Chef de l’Etat s’est réjoui des résultats enregistrés grâce au travail des membres du gouvernement dans le secteur rural et les secteurs sociaux notamment l’éducation, la santé, l’accès à eau et la création d’emploi. «Je suis fier du travail que vous avez accompli. Nous pouvons passer le témoin la tête haute avec beaucoup de fierté et c’est pour cela que je vous demande de bien préparer la transition et les dossiers de passation de service aux ministres qui vont vous succéder afin qu’ils aient tous les éléments pour pouvoir continuer à travailler au service du peuple nigérien», a souhaité SEM Issoufou Mahamadou.
De son côté, le Premier ministre Brigi Rafini a exprimé sa gratitude, sa joie immense et sa reconnaissance d’avoir servi son pays sous la guidance éclairée du Président Issoufou Mahamadou. «La distinction que vous m’attribuez vient honorer au-delà de ma personne, l’ensemble de l’équipe gouvernementale que je dirige car, les succès engrangés ces dix dernières années de votre gouvernance sont le fruit d’un travail collectif conduit conformément à votre vision politique traduite dans votre programme de renaissance qui est la traduction des aspirations essentielles du peuple nigérien à savoir la paix, la sécurité et le progrès», a déclaré M. Brigi Rafini. Il a, au nom du gouvernement, rendu un hommage appuyé au Président de la République pour son leadership exemplaire et ses efforts immenses couronnés de succès à la tête de notre pays. «En 10 ans de gouvernance marqués par des aléas multiples de nos économies régionales et sous régionales, vous avez su impulser à notre pays une dynamique féconde qui s’est aujourd’hui soldée par une stabilité politique et institutionnelle, une croissance économique soutenue, une amélioration tangible du niveau de vie de nos concitoyens et une maitrise de la problématique sécuritaire», a dit le Chef du gouvernement.
Yacine Hassane
29 mars 2021
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A la Présidence de la République : Le Président du CNSP reçoit les organisations de la société civile nigérienne
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu hier matin à son Cabinet, les principaux leaders de la société civile nigérienne pour échanger sur les procurations réelles des populations nigériennes.
L’entretien avec les leaders des OSC s’inscrit dans le cadre des larges consultations entreprises par les nouvelles autorités avec l’ensemble des forces vives de la nation.
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A la Présidence de la République : Le Président du CNSP reçoit une jeune patriote et une délégation des acteurs culturels du Niger
Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu hier matin à son cabinet, la jeune Kamar Abdoulaye Hamidou, élève en classe de CE2, qui a cassé sa tirelire pour contribuer au Fonds de soutien pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP) à hauteur de 825f. Au sortir de sa rencontre avec le Chef de l’Etat, la jeune patriote a indiqué que son geste vise à aider le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie à lutter contre les ennemis du Niger. Elle a conseillé aux enfants nigériens de tout faire pour exceller dans leurs études et de se mettre au service de leur nation.
En deuxième audience de la journée, le Chef de l’Etat a reçu une forte délégation des acteurs culturels du Niger conduite par l’artiste Oumarou Issoufou dit Pheno. Cette rencontre à laquelle a participé plusieurs membres du CNSP, regroupe les membres de la Fédération Professionnelle des Arts, de la Culture, de la Communication et du Tourisme du Niger (FEPRO’ACT Niger) et ceux de la Fédération Nigérienne des Associations Artistiques et Culturelles (FNAAC).

A la fin de la rencontre qui a duré plusieurs heures d’horloge, M. Abdoul Rachide Rahmane dit Balthazar, membre de la délégation, a indiqué que les échanges ont porté sur l’ensemble des sujets qui touchent le monde artistique et culturel, notamment ses apports au pays et ses attentes. « Au vu des réponses qu’il nous a données, nous osons espérer que de grandes choses sont à venir, surtout dans le monde de la culture, pour mettre notre peuple au diapason de la lutte qui est menée en ce moment. Après tout, c’est du Niger qu’il s’agit et de sa culture», s’est réjoui, M. Abdoul Rachide Rahmane.
Souleymane Yahaya (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le Président du CNSP rencontre les Chefs traditionnels, les leaders religieux, et les opérateurs économiques
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a successivement reçu hier en début d’après-midi à son cabinet, les Chefs traditionnels du Niger, les leaders religieux, et les opérateurs économiques regroupés au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN).
Les trois entretiens qui se sont déroulés en présence des membres du CNSP, ont porté sur la situation qui prévaut actuellement dans le pays et sur la contribution de ces leaders d’opinion respectés dans la prise de conscience collective et l’atteinte des objectifs de renforcement de la cohésion sociale.



Souleymane Yahaya (ONEP)
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A la Présidence de la République : Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat signe plusieurs décrets
Décret N°2023-013 portant nomination du Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier :
Le Général de Brigade Sani Katché, Mle OASM, est nommé Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey, le 4 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
………………………………………
Décret N°2023-014 portant nomination du Chef d’Etat-major des armées
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier :
Le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major des armées
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le General de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret N°2023-015 portant nomination du Chef d’Etat-major des armées adjoint
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier :
Le Colonel-major Amirou Abdoul Kader, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major des armées adjoint
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le General de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret N°2023-016 portant nomination du Chef d’Etat-major de l’Armée de terre
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article premier :
Le Colonel–major Mamane Sani Tchiao, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de terre
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret N°2023-017 portant nomination du Chef d’Etat-major de l’Armée de terre adjoint
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article premier :
Le Colonel Abdramane Zataka, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de terre adjoint
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au journal officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
Source : https://www.lesahel.org
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A la Présidence de la République : Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat signe plusieurs décrets
Décret N°2023-013 portant nomination du Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier :
Le Général de Brigade Sani Katché, Mle OASM, est nommé Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey, le 4 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret N°2023-014 portant nomination du Chef d’Etat-major des armées
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier :
Le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major des armées
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le General de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret N°2023-015 portant nomination du Chef d’Etat-major des armées adjoint
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier :
Le Colonel-major Amirou Abdoul Kader, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major des armées adjoint
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le General de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret N°2023-016 portant nomination du Chef d’Etat-major de l’Armée de terre
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article premier :
Le Colonel –major Mamane Sani Tchiao, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de terre
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret N°2023-017 portant nomination du Chef d’Etat-major de l’Armée de terre adjoint
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article premier :
Le Colonel Abdramane Zataka, Mle OASM, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de terre adjoint
Article 2 :
Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au journal officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 4 août 2023
Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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A la Présidence de la République : Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat signe plusieurs décrets
Décret n° 2023-001/PCNSP du 29 juillet 2023 portant dérogation spéciale à certaines dispositions du décret n° 2020-808/PRN/MES/R/I du 6 novembre 2020 portant réorganisation du baccalauréat
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP entendu,
Décrète:
Article Premier : Le présent décret porte dérogation spéciale aux dispositions du décret N°2020-808 du 6 novembre 2020 portant réorganisation du baccalauréat, modifié et complété par le décret N° 2022-989/PRN
Article 2 : Par dérogation aux dispositions du décret N° 2022/989/PRN/MES/R portant réorganisation du baccalauréat, il est autorisé la reprise de l’épreuve écrite de Mathématiques du baccalauréat série D, session 2023.
Article 3 : La reprise de l’épreuve écrite de Mathématiques concerne tous les candidats ayant participés aux épreuves de baccalauréat série, session 2023, qu’ils soient admis ou ajournés
Article 4 : La note portée par le candidat à cette épreuve remplace la note de l’épreuve de Mathématiques du 21 juin 2023 si elle lui est supérieure.
Article 5 : Lorsque la nouvelle note a pour effet de relever la moyenne du candidat pour obtenir la mention assez bien, bien ou très bien, le candidat est déclaré admis avec la mention méritée.
Lorsqu’elle a pour effet de relever la moyenne du candidat ajourné à un niveau qui lui permet d’être déclaré admis, il est déclaré admis avec la mention appropriée.
Lorsque la note n’a aucun effet sur l’admissibilité du candidat au premier groupe, il est déclaré ajourné étant donné qu’il n’y a pas de second groupe.
Article 6 : La présente dérogation prend fin à l’issue de la proclamation des résultats définitifs de la session du baccalauréat 2023 faisant suite à la reprise.
Article 7: Les dispositions du décret N° 2020/808/PRN/MES/R/I du 6 novembre 2020 portant réorganisation du baccalauréat demeurent applicables a tout ce qui n’est pas contraire aux dispositions du présent décret.
Article 8 : Le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 29 Juillet 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie,
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret N° 2023-002/PCNSP du 31 Juillet 2023 autorisant les Secrétaires Généraux des Ministères à engager des dépenses
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier : En attendant la mise en place du nouveau gouvernement de transition, les Secrétaires Généraux des Ministères exercent les attributions d’ordonnateurs. A ce titre, ils sont chargés d’engager les dépenses.
Article 2 : Le présent décret prend effet à compter de sa date de signature
Article 3 : Le Secrétaire Général du Ministère des Finances est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey le 31 Juillet 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie,
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret n°2023-003/PCNSP du 31 Juillet 2023 relatif à la gestion financière dans les sociétés d’État et autres établissements publics
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État,
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie entendu,
Décrète :
Article Premier : en attendant la nomination des nouveaux directeurs généraux des sociétés d’État et sociétés d’économie mixte, des présidents des institutions et des secrétaires exécutifs des établissements publics et autres institutions, les responsables actuellement en place sont chargés d’exécuter exclusivement les dépenses de fonctionnement ;
A ce titre, il leur est strictement interdit d’engager les ressources des entités sous leur responsabilité pour des finalités autre que celles du fonctionnement;
Article 2 : Le président décret prend effet à compter de sa date de signature;
Article 3 : Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie attache du prix au respect des dispositions du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 31 juillet 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret n°2023-004/PCNSP du 1er Août 2023 portant nomination du Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, Chef de l’État
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article Premier : Dr Soumana Boubacar, Enseignant-Chercheur est nommé Ministre Directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État ;
Article 2: le présent décret sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 1er Août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret N°2023-005/PCNSP du 1er Août 2023 portant nomination du Secrétaire Général du Gouvernement
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article premier : M. Mahamane Roufai Laouali est nommé Secrétaire Général du Gouvernement avec rang de ministre,
Article 2 : Le présent décret sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 1er Aout 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie,
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret N° 2023-006/PCNSP du 1er Août 2023 portant nomination des Gouverneurs des régions
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Décrète :
Article premier : Sont nommés :
Général de Brigade Ibrah Boulama, Mle OA/SM, Gouverneur de la région d’Agadez,
Général de Brigade Ibro Oumarou, Mle OA/SM, Gouverneur de la région de Dosso,
Général de Brigade Ibrahim Bagadoma, Mle OA/SM, Gouverneur de la région de Diffa,
Général de Brigade Abdou Assoumane Harouna, Mle OA/SM, Gouverneur de la région de Niamey,
Colonel-major Oumarou Tawaye, Mle OA/SM, Gouverneur de la région de Tahoua,
Contrôleur Général de Police Issoufou Mamane, Gouverneur de la région de Maradi,
Lieutenant-colonel Maina Boukar, Gouverneur de la région de Tillabéri,
Colonel Labo Issoufou, Ingénieur des Eaux-et-Forêt, Mle 45625/V est nommé Gouverneur de la région de Zinder
Article 2 : Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation est chargé de l›application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 1er Août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie,
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
ONEP
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République : Le Président Issoufou Mahamadou a félicité et encouragé Dr. Fadji Maina, première scientifique nigérienne à intégrer la NASA
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a eu un entretien téléphonique, hier mercredi 02 Septembre 2020, en fin d’après-midi, avec Dr. Fadji Zaouna Hassane Mamadou Maina, 30 ans, la première scientifique nigérienne à travailler à la NASA (National Aeronautics and Space Administration).
Lors de cet entretien, le Chef de l’Etat a vivement félicité et encouragé Dr. Fadji Maina, pour son brillant parcours scientifique qui l’a conduite à intégrer, le 27 août 2020, l’agence américaine de l’aéronautique et de l’espace. Comme l’a souligné le Président de la République, Dr. Fadji Maina, qui est une fierté nationale, doit servir de modèle à la jeunesse nigérienne.
ONEP
03 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République : Les leaders des partis politiques invités à rompre le jeûne avec le Chef de l’Etat
C’est dans la convivialité et la communion des cœurs que les représentants des partis politiques ont répondu massivement, hier soir, à l’invitation du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, pour la traditionnelle séance de rupture de jeûne de ramadan à la Présidence de la République. La rupture de jeûne qu’offre le Chef de l’Etat aux différentes couches, socioprofessionnelles et politiques ainsi qu’au corps diplomatique accrédité dans notre pays pendant le mois béni de ramadan est devenue une tradition depuis son accession à la magistrature suprême du Niger.
Après la prière de Maghrib, l’iman et les fidèles ont imploré le Bon Dieu, le Clément et le Miséricordieux pour qu’il gratifie notre pays d’un hivernage fécond et protège le Niger et son peuple. A cet effet, le secrétaire permanent du Conseil national de dialogue politique (CNDP) s’est félicité de cette initiative du Président de la République qui a permis aux représentants des partis politiques de rencontrer le Chef de l’Etat et d’échanger avec lui. «C’est une rare occasion que les représentants des partis politiques ont eu d’échanger avec le président de la République et éventuellement exposer certaines doléances» a estimé M. Yahaya Garba.
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République : M. Lamine Zeine Ali Mahamane nommé Premier ministre
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a signé hier après-midi, plusieurs décrets dont celui portant nomination du Premier ministre. Au terme dudit décret, c’est M. Lamine Zeine Ali Mahamane qui a été nommé Premier ministre. Lire, ci-dessous, l’intégralité des décrets signés hier par le président du CNSP
Décret portant nomination du Premier ministre
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : Monsieur Lamine Zeine Ali Mahamane est nommé Premier ministre
Article 2 : Le présent décret sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 7 Août 2023
Signé le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret portant nomination du président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP)
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : le Général de Brigade Amadou Didili, matricule OA/SM est nommé Président de laHaute Autorité à la Consolidation de la Paix.
Article 2 : Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey le 7 Août 2023
Signé le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret portant nomination d’un Inspecteur général des Armées et de la Gendarmerie
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État,
DECRETE:
Article Premier: Le général de brigade Abo Tagué Mahamadou, Mle OASM est nommé Inspecteur général des armées et de la gendarmerie nationale
Article 2 : Le Secrétaire du Ministère de la Défense nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel du Président de la République du Niger.
Fait à Niamey le 07 Août 2023
Signé le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret portant nomination d’un Chef d’état-major particulier du Président de la République
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État,
DECRETE:
Article Premier : Le colonel Ibro Amadou Bachirou, Mle OASM est nommé Chef d’état-major particulier du Président de la République
Article 2 : Le Secrétaire du Ministère de la Défense nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel du Président de la République du Niger.
Fait à Niamey le 07 Août 2023
Signé le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
Décret portant nomination d’un Chef de corps de la Garde Présidentielle
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État,
DECRETE:
Article Premier : Le lieutenant-colonel Habibou Assoumane, Mle OASM est nommé Commandant de la Garde Présidentielle
Article 2 : Le Secrétaire du Ministère de la Défense nationale est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel du Président de la République du Niger.
Fait à Niamey le 07 Août 2023
Signé le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République : Quatre nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger présentent leurs lettres de créance au Chef de l’Etat
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum a reçu vendredi 20 janvier 2023 au Palais de la Présidence, les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger. La remise desdites lettres de créance a obéi à la traditionnelle cérémonie protocolaire. Elle s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, du directeur de cabinet du Président de la République et du Chef d’Etat-Major particulier du Président de la République.
Les quatre nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger sont SE. Younoussa Barazi Maiga, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali auprès de la République du Niger avec résidence à Niamey, SE.Ethimios Georges Costopoulos, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Grèce auprès de la République du Niger avec résidence à Dakar (Sénégal), SE. François Lafreniere, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada auprès de la République du Niger avec résidence à Bamako (Mali) et SE. Koti Rigmor Elianne Skjeie, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Norvège auprès de la République du Niger avec résidence à Bamako (Mali).
Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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- Catégorie : Diplomatie
A la Présidence de la République : Réception d’une contribution de 100 millions de FCFA des Nigériens vivant au Togo et 10 millions de la part de ceux de Dubaï
Les Nigériens de la diaspora vivant à l’extérieur se mobilisent de plus en plus pour accompagner le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans son élan de refondation du pays. C’est dans cette optique que les ressortissants nigériens vivant au Togo ont remis hier matin, au Palais de la présidence, un appui de 100 millions FCFA en guise de contribution pour le développement du Niger. Quelques instants après, un autre appui de 10 millions de FCFA a été remis par les ressortissants nigériens vivant à Dubaï. C’est le Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Colonel Sahabi Sani qui a réceptionné ces appuis en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
En marge de cette cérémonie, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade, Abdourahamane Tiani a tenu à remercier l’ensemble des donateurs pour ce geste. « De la façon dont vous avez pensé à nous, nous ne pouvons que vous remercier. Tous ceux que nous sommes en train de faire, nous le faisons uniquement pour le développement de notre pays et c’est ce que, nous voulons que les Nigériens comprennent », a relevé le Chef de l’Etat.

Le Général de Brigade, Abdourahamane Tiani a appelé le peuple à s’unir pour apporter sa contribution au développement du Niger. « Le pouvoir, c’est le pouvoir et le pouvoir réel ne cherche pas à mettre le peuple dans des problèmes. Nous entendons des paroles qui ne sont pas normales en ces moments précis de l’histoire de notre pays. Il faut laisser la justice s’en charger. Nous voulons un rassemblement de tous les fils et filles du pays, non pas pour aujourd’hui ou demain seulement, mais pour toujours », a-t-il conclu.
Procédant à la remise de la contribution, le représentant des ressortissants nigériens vivant au Togo, Vice-Président du Haut Conseil des Nigériens au Togo, M. Noura Ali a précisé que, c’est pour faire face à la situation qui prévaut dans le pays que la communauté nigérienne s’est mobilisée pour apporter cet appui de 100 millions au peuple nigérien. « Les 100 millions sont repartis comme suit : 50 millions destinés aux militaires qui se trouvent sur le terrain de combat, les 25 millions pour toute la société civile et les 25 millions restants reviennent aux enfants et aux femmes des éléments des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur », a-t-il expliqué. Par ailleurs, M. Noura Ali a remercié le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et les membres du CNSP pour tous les efforts qu’ils déploient pour la défense du pays. « Nous sommes toujours avec vous. Cet appui n’est pas le premier du genre et In shaa Allah, d’autres viendront. Nous souhaiterons que les autres Nigériens de la diaspora nous emboitent le pas aussi », a-t-il conclu.

De son côté, le représentant des Nigériens à Dubaï, M. Elhadj Alkairou a indiqué qu’au vue des sanctions inhumaines imposées à notre pays par la CEDEAO et en raison de leur élan patriotique, les Nigériens vivant à Dubaï se sont concertés pour collecter une somme de 10 millions de FCFA. « Les 8 millions sont destinés au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et les 2 millions seront remis vendredi prochain au front patriotique pour la souveraineté de la Patrie », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Colonel Sahabi Sani a indiqué que cette action des ressortissants nigériens au Togo et à Dubaï est une marque de soutien au CNSP dans son élan de refondation de la patrie. Le Colonel Sahabi Sani a, du nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, remercié ces généreux donateurs pour leur geste hautement patriotique. « Le CNSP appelle tous les autres Nigériens à suivre l’exemple de ces compatriotes en vue de prendre notre destin en main. Aucun sacrifice ne sera de trop pour faire face aux défis qui se dressent devant nous », a-t-il souligné. Le Colonel Sahabi Sani a aussi annoncé la création d’un fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie qui sera présidé par Mme Réki Hassane Djermakoye.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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- Catégorie : Diaspora
A la Présidence de la République : Remise d’un don de 25 millions de FCFA destinés aux orphelins et veuves des éléments des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le Champ d’honneur
Il y a quelques jours de cela, les Nigériens de la Diaspora vivant au Togo ont offert un appui de 100 millions FCFA dont 25 millions destinés aux orphelins et veuves des éléments des Forces de défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur. C’est dans cette optique que la Présidente du Comité de gestion du Fonds de solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, Mme Réki Moussa Hassane a procédé hier matin au Palais de la Présidence, à la remise officielle de cette assistance de 25 millions FCFA destinés aux orphelins et veuves des éléments des forces de défense et de sécurité tombés sur le Champ d’honneur. C’est le médecin colonel major, Abou Yahaya qui a, au nom du ministre d’Etat en charge de la Défense Nationale et du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, réceptionné cet appui. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Colonel Sahabi Sani. Peu après avoir réceptionné ces fonds, le Médecin Colonel major Abou Yahaya a remercié les généreux donateurs pour leur geste hautement patriotique. « Ce don vient à point nommé et il sera utilisé à bon escient pour le bénéfice des familles des éléments des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur », a-t-il ajouté.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République : Réunion de suivi de la mise en œuvre des reformes à court terme dans le cadre de Doing Business 2018
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a présidé hier, au Palais de la Présidence, une réunion portant sur le suivi du plan d'actions des reformes sur le Climat des Affaires pour la période de novembre 2016-mai 2017. Cette réunion qui participe du suivi de la mise en œuvre des reformes à court terme dans le cadre de Doing Business 2018 a regroupé les ministères, les structures et services impliqués dans l’amélioration du climat des affaires au Niger.
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République : Réunion sur la mobilisation des ressources pour le développement du secteur rural
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a présidé hier au Palais de la Présidence de la République, une réunion avec les acteurs du monde rural dans le cadre du soutien à l’agriculture et l’élevage à travers la mobilisation des ressources pour soutenir la Banque Agricole du Niger (BAGRI). Cette réunion a regroupé autour du Chef de l’Etat, plusieurs responsables du secteur rural dont le ministre de l’Agriculture. Il s’agit de faire en sorte que les producteurs deviennent les principaux actionnaires de la BAGRI.
À l’issue des échanges, le président de la Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), M. Djibo Bagna a rappelé que la dernière fois, les acteurs du secteur rural ont lancé cette idée de mobilisation des ressources pour soutenir la BAGRI en demandant à l’Etat d’ouvrir les actions de cette banque pour que les agriculteurs soient les actionnaires majoritaires. Selon lui, cette proposition s’explique par le fait que le Niger comme les autres pays de la sous-région fait face aux changements climatiques, ce qui oblige les producteurs à aller à la recherche des financements pour mener leurs activités. À cet effet, le président de la Plateforme Paysanne du Niger a rappelé aussi qu’avant, les éleveurs n’ont pas besoin d’acheter d’aliment bétail car il leur suffit juste de se déplacer vers le Nord du pays pour nourrir leurs animaux. Il a ajouté que les agriculteurs aussi ont besoin des semences de qualité et tout cela demande des ressources financières. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, les acteurs du secteur rural font le plaidoyer afin que la BAGRI soit dotée des mécanismes lui permettant d’être une vraie banque agricole. Pour le président de la Plateforme Paysanne du Niger, c’est le meilleur moyen pour le producteur de mobiliser des ressources pour financier ses activités mais aussi d’être en même temps un grand actionnaire. « Notre parrain est le CESOC qui a dans son plan stratégique cette idée d’être des actionnaires populaires pour soutenir des sociétés Nigériennes », a-t-il déclaré.
Le président de la Plateforme Paysanne du Niger a dit que les acteurs sont convenus avec le Chef de l’Etat, conformément à sa politique dans le secteur axée sur la transformation du secteur rural et la création des pôles agro-industriels de faire en sorte que la gouvernance de la BAGRI soit revue pour permettre à notre pays de disposer d’une Banque agricole véritablement dédiée au secteur rural qui peut intervenir efficacement.
Mamane Abdoulaye(onep)
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République : SEM Issoufou Mahamadou reçoit le Secrétaire Permanent du G5-Sahel
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, s’est entretenu hier après midi, avec le Secrétaire Permanent du G5 Sahel, M. Mamane Sambo Sidikou. A sa sortie d’audience, le Secrétaire Permanent du G5 Sahel a déclaré avoir eu l’honneur d’être reçu par le Chef d’Etat, qui est «un des éléments moteurs du G5-Sahel, dans ses dimensions sécuritaires, humanitaires et aussi de développement». «Nous avons aussi évoqué les projets phares, que le G5-Sahel poursuit dans le cadre du Niger. Que ce soit les routes, les questions de résilience, de développement humain, de l’éducation, notamment avec la fermeture des écoles dans certaines zones. Il y a aussi la question de la sécurité alimentaire», a précisé M. Sidikou.
Le Secrétaire Permanent du G5 Sahel a ensuite indiqué, ces jours--ci il y a différentes activités que son Institution mène et projette d’organiser à Niamey avec les partenaires qui accompagnent le G5 Sahel, dont l’Union européenne, le Système des Nations Unies, le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme. «Je rencontrerai aussi les différents maires des frontières, pour parler de leurs attentes par rapport aux actions du G5-Sahel. Car ensemble, avec les collectivités territoriales, nous sommes en train de mettre en œuvre les actions prioritaires qu’ils nous ont soumises, sur financement de l’UEMOA et des avancées sont enregistrées. Nous comptons aussi rencontrer la Coalition pour le Sahel, avec des membres du gouvernement nigérien, ainsi que les représentants d’une soixantaine de pays, avec lesquels nous travaillons à mettre en place une grande coalition que les Chefs d’Etats souhaitent et veulent voir devenir une réalité», a ajouté le Secrétaire Permanent du G5-Sahel. M. Mamane Sambo Sidikou s’est enfin réjoui de constater que le Sahel n’est pas oublié et que les choses avancent certes lentement mais sûrement.
Mahamadou Diallo
17 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
A la Présidence de la République:Le Chef de l’Etat reçoit une délégation des fondateurs des écoles privées du Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, en audience, ce jeudi 20 avril dans l’après-midi, une délégation des fondateurs des écoles privées du Niger conduite par M. Nassirou Elhadji Sanoussi, président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général. La rencontre s’est déroulée en présence du Ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou.
Au sortir de la rencontre, le président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général a confié que les échanges avec le Chef de l’Etat ont porté sur la situation du secteur. Il s’est aussi réjoui de la disponibilité du Président de la République à les recevoir et les écouter. «Nous avons parlé de ce qui nous concerne et de ce qui concerne l’éducation nationale en général. Nous avons profité pour remettre au Chef de l’Etat un mémorandum dans lequel nous avons notifié les différentes préoccupations de notre secteur et les propositions que nous avons faites. Le Président a été très attentif et il nous a encouragés et nous a félicités par rapport aux efforts que nous déployons. Il nous a promis qu’il va examiner les différents points. C’est une rencontre qui nous a beaucoup satisfaits», a déclaré M. Nassirou Elhadji Sanoussi.
Evoquant les problèmes auquel le secteur fait face, le président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général a relevé d’abord le problème des textes qui est le plus fondamental. «Nous pensons qu’avec le temps on va arriver à examiner ces textes. Ce qui permettra à ce secteur de reprendre son essor, d’être un secteur assez influent dans le système éducatif nigérien», M. Nassirou Elhadji Sanoussi.
Ali Maman(onep)
Source : http://lesahel.org/
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- Catégorie : Education
A la Présidence de la République/ Le Chef de l’Etat reçoit un envoyé spécial du Président de la Grèce ONEP
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a reçu en audience, hier en fin de matinée une délégation grecque conduite par le ministre des Affaires Etrangères, M. Nikolaos Dendias. La coopération entre les deux pays était au centre des échanges.
A sa sortie d’audience, le chef de la diplomatie hellénique a indiqué que, c’est la première fois qu’un ministre des Affaires Etrangères grec visite le Niger. «J’ai eu l’honneur d’être reçu par le Président de la République du Niger, je vais également voir mon homologue des Affaires Etrangères avec qui, nous allons signer deux accords dans le cadre de la coopération bilatérale», a-t-il annoncé.
M. Nikolaos Dendias a expliqué l’intérêt de sa visite au Niger. «Le Niger joue un rôle très important dans la région du Sahel. Pour nous, la Grèce et pour l’Europe, la sécurité du Sahel est aussi la Sécurité de l’Europe», a déclaré l’Envoyé spécial de la Grèce. «Il est donc primordial de contribuer au renforcement des capacités sécuritaires du Niger», a affirmé M. Nikolaos Dendias avant de souligner l’importance d’investir dans d’autres domaines tels que l’éducation, les capacités militaires des forces armées.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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- Catégorie : Politique
A la Primature : Le Chef du gouvernement préside la réunion du Conseil national de sécurité
Par délégation de pouvoir, que lui a accordée le Chef de l’Etat, le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini, également Vice-président du Conseil National de Sécurité a présidé, hier matin à son cabinet, la réunion dudit Conseil. Cette instance regroupe les ministres en charge de la Sécurité ; de la Défense ; des Affaires étrangères ; de la Justice et des Finances ainsi que les hauts responsables des Forces de défense et de sécurité. Le Conseil national de sécurité est un organe constitutionnel qui traite des questions de sécurité nationale, de la défense, de la politique étrangère et d’une manière générale, de toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
Onep
30 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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A la Primature : Le Chef du gouvernement préside une réunion du Conseil national de sécurité
Par délégation de pouvoir à lui accordée par le Chef de l’Etat, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, Vice-président du Conseil national de sécurité a présidé, hier matin à son cabinet, la réunion dudit conseil. Cet organe constitutionnel, réunit autour du président dudit organe, le Premier ministre, Chef du gouvernement, les ministres en charge de la Défense nationale ; de l’Intérieur et de la Sécurité ; des Affaires étrangères et de la Coopération; de la Justice et des Finances ainsi que les hauts responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS). Le Conseil national de sécurité traite des questions de sécurité nationale, de défense de la Nation, de la politique étrangère et de manière générale de toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
Onep
13 novembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
À la Primature : Le Chef du gouvernement reçoit la cheffe de mission de l’OIM au Niger
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, s’est entretenu hier matin avec la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Niger, Mme Barbara Rijks. La situation des migrants venus de l’Algérie était au centre des échanges.
A l’issue de cette audience, la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations a dit que cette rencontre avec le Chef du gouvernement vise à partager avec les autorités nigériennes quelques soucis de l’OIM au niveau des migrants venant particulièrement de l’Algérie qui sont des Nigériens et d’autres nationalités. Mme Barbara Rijksa rappelé que l’OIM s’occupe des migrants dans ses centres de transit notamment à Arlit, Agadez et ici à Niamey. A ce sujet, la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations a insisté au sujet du transport qui constitue un problème qui se fait ressentir particulièrement en ce moment de la pandémie à Covid. Elle a précisé que son organisation a besoin de plus de fonds pour prendre en charge les migrants au Niger et pour faciliter leur retour dans leur pays d’origine.
Mamane Abdoulaye
19 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A la Primature : Le Chef du Gouvernement reçoit les 8 gouverneurs des régions
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu vendredi 14 avril dernier à son Cabinet, les huit gouverneurs des régions réunis à Niamey pour une formation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). Au sortir de la rencontre, le gouverneur de Niamey, M. Oudou Ambouka, a expliqué que les gouverneurs des régions ont voulu rencontrer le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou pour lui faire part de leur satisfaction suite à la formation qui les a réunis à Niamey.
«Il nous a prodigué de très sages conseils pour améliorer et parfaire notre gestion quotidienne des questions sécuritaires et des crises alimentaires, ainsi que pour mieux adresser les autres préoccupations des populations. Il nous a prodigué de très beaux conseils qui permettront d’apporter un changement positif en faveur des populations nigériennes», a indiqué M. Oudou Ambouka.
Souleymane Yahaya(onep)
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A la Primature : Le Chef du gouvernement reçoit les nouveaux agrégés en médecine de l’UAM et préside une réunion de travail avec le comité de l’hymne national
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M Brigi Rafini a reçu en audience les sept (7) nouveaux professeurs agrégés en médecine de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, admis au dernier concours du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES) tenu à Brazzaville au Congo. Les nouveaux récipiendaires de cet important titre académique ont alors été présentés au Chef du gouvernement conjointement par le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M Yahouza Sadissou.
À la sortie de l’audience et parlant au nom de ses collegues, Pr Brah Souleymane, lui-même étant nouvel agrégé, a indiqué que leur rencontre a consisté d’abord à leur présentation solennelle au Premier ministre par leurs responsables. Par la suite, les nouveaux agrégés se sont individuellement présentés avec leurs spécialités respectives au Premier ministre et ont remercié les autorités politiques et rectorales pour le soutien qu’elles leur ont apporté durant le processus du concours et qui leur a permis d’admettre à l’agrégation, a dit le désormais Pr Brah Souleymane. Sur la signification et la symbolique de ces nouvelles agrégations, Pr Brah a indiqué que sept (7) agrégés de plus pour une Université est une très bonne nouvelle dans l’enseignement notamment. Il a expliqué que l’obtention de l’agrégation fait entrer le lauréat dans le rang A d’Université et il devient un enseignant à plein et donc plus apte à encadrer les étudiants en médecine de la base jusqu’en année de spécialisation. Il faut rappeler qu’à l’issue de ce concours du CAMES 2020, le Niger a, au total, enregistré neuf (9) nouveaux agrégés en médecine dont deux relevant de l’Université de Zinder.
Peu après le Premier ministre a eu une réunion de travail avec les membres du comité national chargé de l’élaboration du nouvel hymne national. La délégation était conduite par le ministre de la Renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale, M Assoumana Malam Issa.
Zabeirou Moussa
24 novembre 2020
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A la Primature : Le Premier ministre préside la réunion du Conseil National de Sécurité
Par délégation de pouvoir, que lui a accordée le Chef de l’Etat, le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini, également Vice-président du Conseil National de Sécurité (CNS) a présidé, hier matin à son cabinet, la réunion dudit Conseil. Cette instance regroupe certains membres du gouvernement et des hauts responsables des Forces de défense et de sécurité. Le CNS, faut-il le rappeler, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
ONEP
19 janvier 2021
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A la Primature : Le Premier ministre reçoit le rapport annuel de l’ARSE et les lauréats des prix d’excellence ‘‘Goni’’ et ‘‘Hikima’’
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, dans l’après-midi d’hier 26 octobre, une délégation de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE), conduite par son Directeur Général, M. Ibrahim Nomao, venue lui présenter le rapport annuel 2021 de ladite Institution.
A traves, la présentation de ce rapport, l’ARSE se plie ainsi à une exigence de la loi, qui lui fait obligation de présenter, chaque année au Chef du gouvernement, le rapport des activités réalisées par l’Institution. «L’ARSE s’occupe de la régulation de l’électricité et des hydrocarbures. Donc nous avons rendu compte au Premier ministre ce qui s’est passé en 2021 et lui avons aussi officiellement remis, aujourd’hui notre rapport annuel, en dépit du retard enregistré», a déclaré M. Ibrahim Nomao à sa sortie d’audience. Selon le Directeur Général de l’ARSE, presque toutes les activités se sont bien déroulées, même s’il y a eu quelques imperfections.
Par la suite, le Chef du gouvernement a reçu une délégation comprenant les responsables du Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) et les lauréats des prix d’excellence ‘‘Goni’’ et ‘‘Hikima’’, deux concours d’excellence organisés par le Ministère de la Fonction Publique et le HCME. «Nous sommes venus présenter au Premier ministre, les lauréats de ces deux concours, qui font honneur à la Fonction Publique et au Niger tout entier», a indiqué, à leur sortie d’audience M. Amadou Saley Oumarou, Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat. Il a par ailleurs notifié que ces compétitions ont été organisées avec l’appui du Cabinet Leaders d’Afrique. Elles ont permis à chacun des quatre (4) Ministères du secteur du développement rural, de désigner les meilleurs managers.
C’est ainsi que deux (2) managers ont été identifiés, après une évaluation 3600 qui a été faite. «L’objectif visé est de contribuer, à notre façon, à changer de comportement, afin de faire de notre administration une administration performante et moderne», a-t-il souligné. M. Amadou Saley Oumarou a indiqué que le prix ‘‘Hikima’’, qui a permis de désigner le lauréat du prix de service public, a été remporté par le Service du Baccalauréat. «Beaucoup de Nigériens ont pu apprécier la qualité des prestations faites par ce service. En effet, grâce aux innovations introduites par ledit service, nous avons pu, cette année, avoir les résultats du Bac de nos enfants à partir de nos salons. Alors qu’avant il fallait faire le rang et attendre souvent tard la nuit pour avoir ces résultats», a noté le Haut-Commissaire. Quant au lauréat Abdou Moumouni Moussa, tenant son trophée à la main, il n’a pas caché sa satisfaction suite à cette compétition. «Nous avons été honoré. D’ailleurs, je dédie ce trophée à l’ensemble des cadres de l’Hydraulique, qui m’ont aidé et soutenu. C’est ensemble que nous avons impulsé l’innovation qu’il faut, celle de travailler dans l’intérêt de nos populations», a souligné M. Moussa. Selon ce cadre, le secteur de l’eau potable, pour lequel il travaille, est un secteur sensible. «Au Niger, l’accès à l’eau potable constitue un véritable challenge. En milieu rural, moins d’un Nigérien sur deux a accès à cette eau potable. Donc, nous avons devant nous un grand défi, c’est celui de relever le taux d’accès à l’eau potable des populations nigériennes et au-delà améliorer l’ensemble des conditions de vies de ces populations. On ne peut rien faire sans eau, donc nous avons l’impérieux devoir de faire le maximum que nous pouvons en dépit de la modestie des moyens, pour donner de l’eau potable à un maximum de Nigériens», a estimé Abdou Moumouni Moussa.
Mahamadou Diallo(onep)
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A la Primature : Le Premier Ministre recoit les ambassadeurs du Royaume du Maroc, de la République Fédérale du Nigeria et de l’Emirat du Qatar
Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman a accordé hier 27 Novembre 2023, trois audiences. C’est ainsi qu’il a recu l’ambassadeur du Royaume du Maroc SE. Allal Al ACHAB, celui de la République Fédérale du Nigeria SE. Mohamed Sani Usman et l’ambassadeur de l’Emirat du Qatar SE. Ahmed Abdourahmane Al-Senaidi.
Les échanges entre le Premier ministre et ces trois diplomates ont porté sur plusieurs sujets entrant dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre le Niger et ces deux Etats.
Au sortir de son audience l’ambassadeur du Royaume du Maroc M. Allal Al ACHAB a indiqué que sa rencontre avec le Premier Ministre du Niger a été l’occasion de faire un tour d’horizon sur tous les aspects de la coopération bilatérale nigéro-marocaine. Et cela, dans tous les déifferents domaines déjà couverts afin de la renforcer davantage pour couvrir d’autres aspects. Et au vu du contexte actuel on note que des urgences ont été soulevées par les deux parties surtout dans des domaines prioritaires. M. Allal Al ACHAB a fait savoir que le Maroc va apporter sa contribution afin de soutenir le Niger dans sa marche vers la souveraineté.

Deuxième à être reçu par le Premier ministre, l’ambassadeur de la République Fédérale du Niger, n’a pas fait de déclaration à l’issue de l’audience.
Pour sa part l’Ambassadeur du Qatar avec résidence à Bamako M. Ahmed Abdourahmane Al-Senaidi a déclaré qu’au cours de cette entrevue avec le Premier ministre, il a été question de tout ce qui est lié à la coopération bilatérale nigéro-qatari et tout ce qui est relatif au renforcement de ces relations.

M. Ahmed Abdourahmane Al-Senaidi a annoncé que le Qatar a l’intention de relancer les conventions liées à l’investissement au profit du Niger. D’ores et déjà, il a annoncé que dans le domaine de l’appui à l’éducation, il sera inauguré ce 28 Novembre 2023 une école des filles entiérement financée par l’Etat du Qatar. D’autres projets, a fait savoir l’ambassadeur, vont suivre dans un avenir proche .
Rahila Tagou (ONEP)
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A la Primature : Le Premier ministre reçoit une délégation de la CNODC
Le Premier ministre, ministre des Finances et de l’Economie M. Lamine Zeine Ali Mahaman a reçu hier mardi 12 décembre 2023 à son cabinet, une délégation du China National Oil Gas Exploration and Développement Corporation (CNODC) pour une séance de travail. C’était en présence du ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur et du directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.
Onep
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A la Primature : Le Premier ministre s’entretient avec le Vice-ministre des Affaires Étrangères de la République de Türkiye
Le Premier ministre M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a regagné Niamey le dimanche 12 novembre dernier, de retour de Riyad, en Arabie Saoudite, où il a participé au Sommet Saoudo-Africain. A sa descente d’avion à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Premier Ministre a été accueilli par le ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armées, Salifou Mody.
Par la suite, le Premier ministre s’est entretenu, au salon présidentiel de l’aéroport, avec le Vice-ministre des Affaires Étrangères de la République de Türkiye, M. Ahmet YILDIZ. Cette audience s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, de plusieurs personnalités et de la délégation turque.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
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A la Primature : Le rapport du forum de Tillabéri sur la paix et le développement remis au Chef du Gouvernement
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu le vendredi 15 avril dernier, une délégation du comité d’organisation du Forum pour la cohésion sociale, la paix, la sécurité et le développement durable dans la région de Tillabéri. Lors de cette rencontre, le rapport définitif d’activités a été officiellement remis M. Ouhoumoudou Mahamadou qui s’est engagé, au nom du Gouvernement, à s’approprier les recommandations issues de réflexions scientifiques.
Lors de la remise du rapport, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que les échos qui lui sont parvenus du Forum de Tillabéri faisaient état d’une «grande réussite», d’où son engagement à examiner les différentes recommandations de ce forum avec la célérité et l'attention que recommande son succès. Il a également salué l’inclusivité du forum pour la cohésion sociale, la paix, la sécurité et le développement durable dans la région de Tillabéri qui a réuni l’ensemble des communautés locales et qui a initié des débats francs et directs entre communautés, autorités régionales et Gouvernement.
La question de sécurité, a souligné le Premier ministre, est extrêmement importante pour le Gouvernement qui en a fait l’acte no1 dans sa Déclaration de Politique Générale. «La sécurité, comme on le dit, est un bien commun. S'il n'y a pas de sécurité, il n'y aura pas d'école, d'agriculture, de commerce, et de manière générale, la coexistence pacifique allait en pâtir. Parce que s’il n'y a pas de sécurité, dès qu'un membre d'une communauté est touché, c'est toute cette communauté qui se sentira affectée et donc la cohésion sociale sera mise à mal», a-t-il souligné.
M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est dit confiant que les populations de la région de Tillabéri ont bien compris qu’il n’y a que des perdants en cas d’insécurité dans une zone, de même qu’ils ont compris qu’approvisionner les groupes armés terroristes n’est pas du commerce, mais de la complicité. «Les réflexions des chercheurs sur toutes les questions soulevées lors du forum ont éclairé les gens et leur ont montré que l'insécurité est le plus grand mal qui puisse affecter une communauté, une région», a-t-il déclaré. M. Ouhoumoudou Mahamadou a donné l’assurance des efforts fourmis par le Gouvernement du Niger pour que règne la sécurité dans l'ensemble du pays.
Pour sa part, M. Moussa Harouna, chef de la délégation du comité d’organisation, a expliqué que la population de Tillabéri s’est engagée, lors des activités du forum pour la cohésion sociale, la paix, la sécurité et le développement durable dans la région, à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans l’Ouest du pays. Il a également soutenu que «Tillabéri est le champion type du Niger avec une grande diversité ethnique».
Pour rappel, le forum pour la cohésion sociale, la paix, la sécurité et le développement durable dans la région de Tillabéri s’est tenu les 26 et 27 mars 2022 dans le chef-lieu de ladite région. Le rapport remis au Premier ministre Ouhoumoudou Mahamoudou contient 22 recommandations issues d’échanges directs avec la population et de réflexions scientifiques.
Souleymane Yahaya(onep)
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A la Primature : M. Lamine Zeine Ali Mahaman rencontre une délégation de la Fédération Nigérienne des personnes handicapées
La mobilisation des forces vives de la Nation, toutes catégories sociales confondues, se poursuit en faveur de la nouvelle marche de libération entamée par le Niger. Le vendredi dernier en fin d’après-midi, une délégation de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH) s’est rendue au Cabinet du Premier ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman pour apporter son soutien aux nouvelles autorités du pays. La délégation a mis à profit cette rencontre pour soumettre au Premier ministre une liste comportant quatre points à même de faciliter le travail de la Fédération en faveur du rayonnement du Niger sur le continent et à l’international.
D’après M. Idrissa Alzouma Maïga, 1er Vice-président de la Fédération nigérienne des personnes handicapées, le contexte actuel que traverse le pays fait appel aux compétences de l’ensemble des filles et fils du pays. « Nous sommes venus le rassurer de la disponibilité des personnes handicapées à mener le combat autour des autorités pour que notre pays puisse retrouver sa véritable souveraineté et son indépendance totale … Nous apportons notre expertise dans les autres pays, à l’international, et nous pensons que nous pouvons apporter notre contribution au niveau national », a-t-il ajouté.
Pendant les échanges qui ont suivi, le Secrétaire général de la FNPH, M. Mahamadou Oumarou, a saisi l’opportunité de la rencontre pour présenter quatre points en faveur de l’épanouissement des personnes handicapées au Niger et du rayonnement du pays à l’international. Cette liste établie sous forme de doléances porte sur la création du Conseil national des personnes handicapées, la participation de cette couche sociale à la gestion des affaires publiques, l’allocation d’un terrain public pour la construction d’un siège décent pour la Fédération, et enfin la réhabilitation du Fonds de soutien aux personnes handicapées suspendu depuis plusieurs années. La Fédération, a-t-il précisé, dispose d’une forte capacité de mobilisation de ressources extérieures pour alimenter ce Fonds.
« Vous formez une communauté partie intégrante de notre société », a indiqué M. Lamine Zeine Ali Mahaman aux membres de la délégation, citant la Loi nigérienne qui fait de la protection et de l’intégration socioprofessionnelle des personnes en situation d’handicap une obligation pour la société et les autorités. Le gouvernement actuel, a-t-il assuré, ne fera pas d’exception dans la prise en compte de cette préoccupation qui concerne toute la société. Sur l’ensemble des quatre points, il a apporté son soutien à cette démarche constructive de la Fédération nigérienne des personnes handicapées.
Sur le point de leur participation à la gestion des affaires publiques, le Premier ministre de transition a demandé à la FNPH de lui transmettre une liste sur laquelle figurent toutes les compétences dont elle dispose et qui sont capables d’apporter leurs contributions à la construction de la Nation. Pour veiller à l’effectivité de cette gestion inclusive de la collectivité, les autres membres du gouvernement seront mis à contribution. La mise à disposition d’un terrain pour construire un siège digne de ce nom a aussi trouvé un écho favorable chez le Premier ministre. « Nous allons très rapidement identifier les possibilités qui existent pour que dès identification, nous puissions mettre à votre disposition un terrain de manière à ce que vous vous mettiez à mobiliser les ressources pour sa mise en valeur », a-t-il affirmé.
M. Lamine Zeine Ali Mahaman a promis de mobiliser les ministres sectoriels de son gouvernement pour faciliter la création du futur Conseil national des personnes handicapées. Cette structure institutionnelle existe déjà, comme l’a souligné les membres de la Fédération, dans la plupart des pays du monde. Pour la réactivation du défunt Fonds de soutien aux personnes handicapées au Niger, le Premier ministre a également promis, avec les membres de son gouvernement, d’étudier les possibilités de le réactiver « dans la limite des possibilités et en conformité avec la législation en vigueur » au Niger.
Souleymane Yahaya (ONEP)
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A la Primature:Le Premier ministre par intérim reçoit une délégation de la Cour des Comptes
Le Premier ministre par intérim, le Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a reçu hier matin en audience une délégation de la Cour des Comptes, conduite par le Premier président de ladite cour, Pr Narey Oumarou. La délégation est allée lui présenter le Rapport général public 2022 de la Cour des Comptes. Conformément aux exigences de la loi organique régissant la Cour des Compte, chaque année cette institution établit ce document qui est d’abord présenté au Président de la République, ensuite au président de l’Assemblée nationale puis au Premier ministre avant qu’il ne soit rendu public.
Mamane Abdoulaye
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À la recherche d’alliés pour le second tour de l’élection présidentielle : Bazoum, le PNDS et ses lobbys tournent en rond, tous les leaders refusant d’être embarqués pour se voir déstabilisés et humiliés après
Depuis quelques jours, le Niger entier bruit de rumeurs persistantes sur des négociations politiques insolites au profit de Bazoum Mohamed, le président et candidat du Pnds Tarayya qui a malgré tout pris part à l’élection présidentielle alors de très nombreux leaders et partis politiques lui dénient cette qualité. Objet de plusieurs requêtes devant la Cour constitutionnelle, la réfutation de la candidature de Bazoum Mohamed est liée à la procédure frauduleuse par laquelle il s’est fait délivrer des pièces d’état-civil (tenant lieu d’acte de naissance et certification de nationalité) dont la fausseté a été établie à plusieurs niveaux. Obtenues à 48 heures d’intervalle par l’intéressé qui a déclaré avoir fait le déplacement de N’guigmi et de Diffa pour le besoin de la cause, ces pièces d’étatcivil datent de juillet 1985, période au cours de laquelle des témoins de même génération que Bazoum ont attesté qu’ils étaient ensemble à Maradi pour la correction du Baccalauréat en tant qu’appelés du service civique national. Bref, après cinq saisines de la Cour constitutionnelle, toutes restées infructueuses, Bazoum se retrouve au second tour grâce à des voix obtenues par la force de la baïonnette (braquages d’urnes) ou à des bourrages d’urnes ou fabrications de faux procèsverbaux. Il se retrouve pour un second tour face à Mahamane Ousmane, l’ancien président de la République. Prévu pour le 21 février 2021, ce second tour s’annonçait perdu à l’avance pour Bazoum Mohamed bien avant l’issue du premier tour. C’est le pronostic de tous les spécialistes et observateurs avisés parmi lesquels des voix qu’on ne saurait soupçonner d’être contre l’éventualité d’une élection du candidat d’Issoufou Mahamadou. Entre autres, François Soudan de Jeune Afrique dont on connaît l’indulgence vs à vis des autorités nigériennes actuelles, a estimé que Bazoum est le grand favori de l’élection présidentielle et qu’il est obligé de passer au premier tour. Histoire de dire qu’en cas de second tour, il part perdant car sans marge de manoeuvre d’alliance éventuelle.
Albadé et Seïni ont su déjouer les manoeuvres diaboliques de ces «amis»ben singuliers
Bazoum Mohamed, son parrain et le Pnds Tarayya veulent faire mentir les pronostics qui les donnaient perdants en cas de second tour. Tout a mis dans la bataille. Des chefs traditionnels, des réseaux extérieurs aux motivations diverses, des hommes d’affaires sulfureux à l’image de ce Nigérian, Dahiru Mangal qui serait persona non grata dans son propre pays mais grand ami du régime de Niamey, etc. Sur les réseaux sociaux, notamment, on parle de nombreuses et diverses tentatives pour convaincre Seïni Oumarou et Albadé Abouba à soutenir, au second tour, celui dont le parti a tout manigancé pour une dislocation de leurs partis. Selon des informations dignes de foi, tous les démarcheurs engagés dans cette mission ont échoué. Le Mnsd et le Mpr Jamhuriya, dans leurs collimateurs, leur ont opposé un refus poli mais ferme. Fidèle à ses moeurs, le pouvoir entreprend, en sourdine, des manoeuvres visant à soustraire aux deux leaders leurs soutiens internes. Selon des sources internes au Pnds, il s’agit de se payer les services de personnels internes à ces partis en vue de couper l’herbe sous les pieds de Seïni Oumarou et d’Albadé Abouba. Une stratégie qui, si elle paie, serait synonyme de mort politique pour ces deux leaders et leurs partis politiques. Une fois au pouvoir, Bazoum, qui disposerait déjà d’une très confortable majorité de plus de 90 sièges dans la future Assemblée nationale (avec Ingantchi, Rdp et Farilla notamment), susciterait sans doute de nouvelles rébellions au sein de ces partis en vue de les disloquer et les mettre sous coupe réglée. Pour le moment, Albadé et Seïni peuvent rendre grâce à Dieu d’avoir su déjouer les manoeuvres diaboliques de ces anciens «amis» bien singuliers. Des manoeuvres qu’ils connaissent si bien pour en avoir fait les frais durant des années.
Réduit finalement à faire face à ce redoutable second tour, Bazoum Mohamed et son parrain, le président sortant, ont mis tout ce qu’ils ont dans la balance. Sans attendre la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, ils se sont lancés dans une course effrénée d’alliances électorales avec, principalement, le Mnsd Nassara, le Mpr Jamhuriya et le Mpn Kishin Kassa. Des partis politiques qui ne devraient pas exister s’il ne dépendait que de la volonté du Pnds et de ses responsables. Tout a été déployé et mis en oeuvre en vue de déstabiliser ces partis et les réduire à moins que rien. Des membres du bureau politique national sont généralement manipulés et financés pour faire la guerre au parti en suscitant une rébellion rébellion interne. Les cas sont légion.
Au Mpr Jamhuriya, notamment, pas moins de quatre ténors du parti ont curieusement trouvé refuge à la présidence de la République alors que Albadé Abouba a exigé leur départ du gouvernement. Wassalké Boucary, Amadou Salifou, Alma Oumarou sont nommés conseillers avec rang et avantages de ministre, contre la volonté d’Albadé Abouba qui a dû faire profil bas et avaler la couleuvre jusqu’à la lie. Ayant en vain manoeuvrer pour prendre les r^nes du parti, ils ont finalement créé leurs partis politiques.
Wassalké Boukary et Alma Oumarou, le Rpp Farilla et Amadou Salifou, Rcpr As salam. Bien d’autres épreuves déloyales et même indécentes seront imposées à Albadé Abouba qui a bu le calice jusqu’à la lie.
Albadé Abouba, victime d’ingratitude et Seïni Oumarou, accusé de jouer les oiseaux de mauvais augure
À l’endroit de Seïni Oumarou et du Mnsd Nassara, les rébellions internes ont été suscitée et entretenues, avant et pendant que le parti est allié au Pnds. Ce qui a considérablement affaibli le parti. La toute dernière épreuve à laquelle Seïni Oumarou et le bureau politique national a été confronté est venue de quelqu’un dont on s’attend le moins. Secrétaire général du parti, Tidjani Abdoulkadri a été, pendant longtemps soupçonné de flirter avec le Pnds. Et son refus obstiné de se soumettre, à la fois, au verdict des urnes et aux décisions judiciaires, est suffisamment éloquent sous la renaissance pour ne pas se faire une religion définitive sur ses accointances avec les roses. Et comme pour achever le parti dans son fief de Maradi, il crée son parti politique et coup de massue, attaque les listes du Mnsd aux législatives. Il gagne devant la Cour constitutionnelle et lesdites listes sont invalidées. Il y a bien pire, le Mnsd Nassara et son président ayant été régulièrement traînés dans la boue. Le 17 décembre 2020, lors d’une déclaration publique, le Pnds Tarayya a stigmatisé le président du Mnsd qui, pour lui, jouerait les Cassandre, c’est-à-dire les oiseaux de mauvais augure car redoutant les résultats des urnes.
Le Mpn Kishin Kassa et le Pjp Doubara n’ont pas été, non plus, épargnés
Quant au Mpn Kishin Kassa, c’est un parti dont le président, Ibrahim Yacoubou, a pratiquement été chassé du Pnds Tarayya et humilié par Bazoum Mohamed lors d’une déclaration devenue célèbre pour la charge d’avanie portée contre celui qui est arrivé 5e de l’élection présidentielle. C’est une porte en principe fermée pour le Pnds Tarayya dont l’arrivée au pouvoir du candidat est redoutée plus que tout. Déjà en 2016, Ibrahim Yacoubou a eu d’énormes difficultés à convaincre son parti, notamment les cadres, de l’intérêt qu’ils ont à soutenir Issoufou Mahamadou. Chassé comme un malpropre, sans autre forme de procès, celui que des partisans, outrés, ont porté à la tête d’un tout nouveau parti politique, Kishin Kassa, a eu l’occasion d’apprécier la loyauté de ses anciens amis du Pnds.
Salou Djibo ? Il a été traité par le Pnds et ses alliés de « pétard mouillé qui va de toute façon apprendre à ses dépens que ça coûte cher de se faire instrumentaliser par des personnes dont il ne sera qu’une victime collatérale ». Autant dire que le chef de la junte militaire qui a favorisé l’accession au pouvoir d’Issoufou Mahamadou est avisé, autant que Seïni Oumarou et Albadé Abouba du sort peu enviable qui les attend en cas de soutien de leurs partis à Bazoum Mohamed dont les deux, au moins, (Seïni et Salou) ont contesté la légitimité et la légalité de la candidature.
A.Doudou
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A la rencontre des Nigériens vivant à Nouakchott : Une communauté respectueuse des lois et règlements du pays hôte et parfaitement intégrée
Pays de l’Afrique de Nord-Ouest, la République islamique de Mauritanie, comme les autres pays africains, abrite des communautés étrangères parmi lesquelles, figure en bonne place, celle des Nigériens. Ils sont environ un millier en terre mauritanienne selon Elhadji Abdou, un grand commerçant au marché 5ème de Nouakchott, originaire de Konni (Niger). Les Nigériens en Mauritanie, a-t-il témoigné, constituent l’une des communautés la plus respectée et respectueuse. Cette communauté est composée de plusieurs catégories des personnes, dont des fonctionnaires expatriés, des missionnaires dans le cadre des relations bi et multilatérale et une importante présence des commerçants (bouchers et des commerçants des perles, des colliers et autres objets précieux pour femmes). Ce sont ces derniers que nous avions rencontrés lors de notre séjour dans le cadre du tournoi international de football de Nouakchott, auquel le MENA a pris part.
Arrivée pour la première fois, à Nouakchott en 1995, par le biais d’un de ses cousins, Elhadji Abdou s’est très vite intégré à travers le commerce des perles, des bijoux et d’autres objets précieux. Une activité économique qu’il a apprise auprès de son oncle. «C’est mon père qui a demandé à ce que je rejoigne son cousin, qui pendant des années auparavant s’est installé à Nouakchott. L’intention de mon père ici c’est d’avoir quelqu’un de la famille proche aux côtés de notre parent, mais aussi et surtout pour venir apprendre du travail. J’étais le premier parent qu’il a rencontré depuis qu’il a quitté le village. Aujourd’hui il m’a tout donné. Depuis mon arrivée ici je suis dans cette activité de commercialisation des perles et objets précieux», a-t-il déclaré.
Du fait de son expérience et son ouverture d’esprit vis-à-vis des ressortissants nigériens en Mauritanie d’une manière générale et ceux de Nouakchott en particulier, Elhadji Abdou est aujourd’hui un repère, une référence. Pour tout ce qui concerne un Nigérien en Mauritanie, il est l’une des personnes la plus sollicitée. Il se réjouit de cette marque de confiance et de fraternité dont il bénéficie au sein de la communauté nigérienne en terre Mauritanienne. «A l’état actuel, tous les Nigériens vivant en Mauritanie se portent bien. Il n’y a aucun problème entre nous d’abord, ce qui est important. De plus il n’y a aucun problème entre nous et nos frères mauritaniens, ni avec les autres communautés, c’est-à-dire les ressortissants des autres pays. Nous vivons en toute solidarité. La plupart des Nigériens sont à l’intérieur du pays où ils exercent leurs activités économiques dans le respect de la légalité. Nous sommes en contact avec beaucoup d’entre eux. Le peuple Mauritanien est un peuple accueillant, ouvert et solidaire», ajoute Elhadji Abdou.
En Mauritanie on retrouve les Nigériens de presque toutes les ethnies et de toutes les régions du pays. Leurs principales activités est le commerce. Des personnalités nigériennes comme Elhadji Abdou, il y’en a beaucoup en Mauritanie, mais il est le plus sollicité, le plus en contact avec tous y compris les fonctionnaires. Elhadji Abdou a eu cette réputation grâce à son rôle de canal par excellence de transfert d’argent vers le Niger. «En dehors du Consul honoraire, sans risque de me tromper, je suis le plus informé et en contact avec les Nigériens qui vivent ici. Presque tous les transferts d’argent vers le Niger passent par moi. De toutes les régions de Mauritanie, les Nigériens qui souhaitent envoyer de l’argent aux parents passent par moi. Je ne suis pas le seul, mais je suis principalement la référence. Nous avons réussi à développer cet important réseau qui marche très bien pour les Nigériens», a précisé Elhadji Abdou qui ajoute qu’en moyenne, par mois c’est environs 45 à 50 millions de francs CFA qui sont envoyés au Niger.
Cette communauté vit en parfaite communion avec la population mauritanienne, mais de fois des problèmes pas des moindres sont enregistrés. La plupart des problèmes que les Nigériens rencontrent sont liés aux papiers de séjour et de carte consulaire. «Nous demandons aux plus hautes autorités nigériennes d’étudier les possibilités d’ouvrir une Ambassade à Nouakchott. Nous comprenons les charges liées à cela et les difficultés de l’Etat, mais nous maintenons cette demande auprès du Président de la République», plaide Elhadji Abdou.
Nouhou Yayé, originaire de Sarando Béné : «Je suis arrivé ici en 2019 où j’ai commencé avec la vente des articles électroniques, tels que les chargeurs, les câbles de transfert, les batteries pour téléphone portable, les écouteurs, etc. Aujourd’hui j’ai abandonné ce commerce au profit du commerce des habits, des tenues de travail, des shorts et tout ce qui est habillement. Dieu merci. Tout marche bien. Chacun arrive à avoir quelques choses et c’est dans ce que nous gagnons que nous envoyons un peu à la maison pour la scolarité des enfants mais aussi pour l’alimentation et autres besoins de la famille. Nous avons des contacts avec la famille. Ici les Nigériens vivent en parfaite symbiose. Avec les Mauritaniens nous n’avons pas de problèmes. Même en cas de contrôle policier, les Nigériens sont respectueusement traités et respectés par la police».
‘’Méchoui Haoussa’’, une spécialité très prisé à Nouakchott
Ils sont nombreux les jeunes nigériens à Nouakchott dont la principale activité est le commerce de la viande. Le label ‘’viande made in Niger’’ est très connu ici. En effet, une randonnée dans plusieurs quartier et coins de la Capitale Mauritanienne Nouakchott permet de constater la renommée des bouchers nigériens. Dans la capitale mauritanienne, il est fréquent de tomber sur des boutiques dont à la devanture est estampée de la mention «Méchoui Haoussa». Il faut comprendre qu’il s’agit de la viande, spécialité nigérienne. Une viande très appréciée et prisée par les mauritaniennes et mauritaniens. Une viande bien grillée et assaisonnée. Ce qui est aussi frappant et apprécié par les Mauritaniens chez les bouchers nigériens, c’est l’hygiène. Les endroits où ils grillent et servent leur viande sont biens soignés.
Et la clientèle ne se fait pas prier. Les ‘’Méchoui Haoussa’’ de Nouakchott sont en permanence animés. Mohamed, un jeune Mauritanien rencontré chez le chef Mahamadou Adamou ne tarit pas d’appréciation des ‘’Mechwi’’ Houssa. «Ils sont les seuls qui font ça bien. Ils sont propres. Nos frères nigériens sont très respectueux des clients. Je les trouve aussi très moins chers. Ce que j’aime de plus, c’est le goût et le piment nigérien. Ils proposent aussi une viande de qualité, ce qui veut dire qu’ils ne négligent pas le choix du bon mouton. Nous apprécions bien cette viande et nous leur souhaitons de vivre longtemps ici chez nous», nous a-t-il confié.
Les frères Mahamadou Adamou et Abdourazak Adamoudé, sont originaires d’Abalak (Tahoua). Tous deux ont une dizaine d’année à Nouakchott où ils exercent cette activité de vente de la viande. Au début ils travaillaient ensemble. Mais aujourd’hui ils sont indépendants l’un de l’autre. Chacun gère ses propres affaires. Ils résident tous au quartier SOCIM dans la commune de SEBKHA dans la capitale mauritanienne. Les deux frères disent avoir choisi cette destination parce qu’ils ont des parents qui y sont installés depuis longtemps. «Nous n’avons pas hérité du métier de boucher. Mais par la force des choses aujourd’hui nous le sommes, ici à Nouakchott. Nous n’avons aucun problème ici. Nous nous sentons chez nous. Je travaille avec 6 jeunes actuellement. Mon frère a quitté pour ouvrir son propre lieu de vente», a confié M. Mahamadou.
Les frères Mahamadou et Abdourazak sont très connus à Nouakchott grâce à cette activité de la viande. Mahamadou est même devenu un grand patron dans cette activité. Il a en effet réussi à ouvrir une dizaine de Mechwi Houssa à Nouakchott où il fait travailler d’autres jeunes qu’il paye mensuellement. Grâce à cette activité Mahamadou a financé le mariage de plusieurs de ces jeunes qui travaillent avec lui. Il se dit très fier de cette activité grâce à laquelle tous ces jeunes assistent leurs parents au village. Chaque semaine les deux frères mobilisent environ un à deux millions de franc CFA. En termes d’envoi vers le pays ces bouchers mobilisent environs 10 à 15 millions de franc CFA. «Notre vœu le plus cher, c’est de voir le Niger ouvrir une représentation diplomatique en Mauritanie. Nous n’avons pas de problème avec la population du pays hôte. Mais nous voulons avoir cette représentation qui va nous faciliter beaucoup de choses, notamment les documents», a souligné M. Mahamadou Adamou.
Aminou Badarou, originaire de Kalhou Rahi (Tahoua) est un autre boucher nigérien. La quarantaine révolue, ce père de famille vit à Nouakchott avec une partie de sa famille tandis que l’autre se trouve au Niger, qu’il visite de temps en temps. «Je suis arrivé à Nouakchott en 2014. Depuis mon arrivée ma seule activité c’est la vente de la viande grillé. Et Dieu merci, c’est une activité qui nous rapporte beaucoup d’argent. Il faut noter que c’est une activité difficile, car ce n’est pas tous les jours qu’on gagne. Vraiment la population mauritanienne apprécie beaucoup notre viande. J’ai avec moi une dizaine des jeunes qui travaillent sous ma coupe et que je paie régulièrement chaque moi. En dehors de leur salaire, j’assure tous ce qui est leur besoin, habillement, dortoir, et bien d’autres. Parmis ces jeunes il y’en a ceux que nous avions fait venir, qui sont des proches parents et il y’en a ceux qui arrivent ici à la recherche du travail. Nous les employons dans nos activités. Certains poursuivent, d’autres trouvent un autre travail. Chacun est payé en fonction de la tâche qu’il effectue. Leur rémunération varie entre 10.000 à 40.000 Ouguiyas (monnaie Mauritanienne) soit environ entre 100.000 et 400.000», a-t-il confié.
Ali Maman(onep),envoyé spécial
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A la veille de la nomination d’un nouveau Sultan à Dosso : Histoire de la Chefferie de Dosso de ses origines à nos jours
Partout en Afrique noire, la chefferie est une institution autour de laquelle se greffent et se cristallisent des rivalités et des enjeux multiples : enjeux liés au mode d’accès au trône, enjeux liés à la gestion des projets de développement, enjeux fonciers, enjeux liés au mode de dévolution successorale, etc. A des degrés divers, toutes les chefferies du Niger connaissent ces problèmes. Le plateau du Zigui (département de Dosso) fait partie des régions du pays où l’histoire de la chefferie, est mal connue. De ce fait, elle est controversée et suscite beaucoup de commentaires.
S’agissant de l’histoire de la chefferie de Dosso, il y a un grand déséquilibre entre les connaissances sur la période coloniale et les connaissances sur l’histoire précoloniale. Ce déséquilibre est tel que pour certains nigériens, l’histoire du Zigui commence avec la colonisation. Aujourd’hui encore, c’est cette vision et cette perception qui est véhiculée et médiatisée. L’histoire locale, telle que transmise de génération en génération, connue de tous dans le Zigui, accordant une large place à l’histoire précoloniale, n’a pas fait l’objet d’études universitaires approfondies. Aucune thèse d’histoire n’a été soutenue sur la province historique du Zigui. Aussi, peu de personnes, connaissent le mode de transmission du pouvoir dans le Zigui précolonial.
Le Zigui a une histoire et une coutume régissant la succession des Zarmakoye
Le système, de nos jours un peu galvaudé et appelé « Dosso-Dosso », était un processus original et égalitaire par conséquent démocratique. Sous l’autorité et la supervision du Sandi, chef du clan des Sabiri, premier occupant de la cité le mode de succession au trône reposait sur l’alternance du pouvoir au sein des quatre (4) lignages représentant les quatre (4) premiers quartiers de la cité : Kwarategui, Mangué-kwara, Oudounkoukou et Sirimbey. A l’époque précoloniale, de Tagour Gana (17ème siècle) le fondateur du 1er royaume, au Zarmakoye Attikou Marou (1896-1902), aucun prince n’a été Zarmakoye sans qu’il n’ait été auparavant investi Yarima. Lorsqu’on intronise un prince Boukar-Fu (Oudounkoukou, Kwarategui, Sirimbey et villages issus), parallèlement un autre prince de la lignée Bouyaki-Fu (quartier Manguékwara et villages issus) est investi Yarima. Yarima était la deuxième personnalité de la cour, le dauphin, successeur élu du Zarmakoye. Le Yarimatarey régulait ainsi l’alternance entre le Boukar-Fu et le Bouyaki-Fu d’une part, et d’autre part, l’alternance entre les principaux quartiers à l’origine de la cité de Dosso. Ce système a été interrompu par le colonisateur.
· manipulation d’une histoire
En matière de chefferie traditionnelle, après la mort d’un souverain, la dévolution successorale désigne le transfert du patrimoine (au prime abord le pouvoir politique) à ses héritiers. Afin d’identifier tous les héritiers légitimes, il faut dresser (ou se référer) à une généalogiste dynastique crédible.
Dans le cas qui nous concerne, l’irruption des autorités administratives dans le domaine de l’histoire en se substituant aux historiens (puisque aucun historien n’est consulté), crée une confrontation voire même une compétition entre l’histoire officielle (celle des gouvernants) et l’histoire authentique (celle de la recherché historique).
Comme cette histoire est peu connue, on assiste depuis l’indépendance à des formes d’instrumentalisation et de manipulation. Comment se caractérise cette instrumentalisation ? La première forme d’instrumentalisation du passé par les pouvoirs publics consiste à ignorer la vérité historique et à proposer une autre vision de l’histoire. On forge ainsi un autre mode de transmission du pouvoir dont l’objectif est de légitimer l’exercice du pouvoir et la légitimité de ceux qui l’exercent. Ce mode d’instrumentalisation du passé pour légitimer un pouvoir est vieux comme le monde. C’est ce procédé qu’utilisaient les jurisconsultes romains, des siècles avant notre ère. Après la falsification des généalogies dynastiques, on procède à l’effacement des noms, la destruction des documents, de statuts, des monuments qui font référence aux dynasties ou lignées concurrentes. A Dosso, sur 5 (cinq) siècles d’histoire, nous n’avons que les tombes des Zarmakoye ayant régné depuis la colonisation.
Hier, la généalogie dynastique officielle du palais royal s’estompait à partir de la colonisation (1902). Aujourd’hui, signe de progrès, elle va jusqu’au milieu du 19ème siècle (le règne de Kossom, le père de Aouta), continuant ainsi d’ignorer les 15 (quinze) premiers Zarmakoye de la dynastie depuis le Grand Tagour Gana. Ainsi, du passé des princes rivaux, faisons table rase. Un professeur d’histoire, également agrégé en droit disait : « De toutes les disciplines des sciences sociales et humaines, le droit et l’histoire sont les plus têtues ». Ironie du sort, souvent, des juristes sont utilisés par les pouvoirs pour mutiler l’histoire. Parait-il qu’en droit, les désirs de nos princes peuvent être érigés en loi. Mais l’histoire est têtue. « Chassez le naturel, il revient au galop ». Et, Heureusement, on ne peut, indéfiniment, tordre le cou à l’histoire.
· La gestion de la dévolution successorale à Dosso depuis l’indépendance
En 1962, après la mort du Zarmakoye Hamani Saidou connu sous le nom de Hamani Gnawaize (frère ainé du Zarmakoye Issoufou Saidou et du Sultan Maidanda), le pouvoir de Diori Hamani avait aussi tordu le cou à historie, mais sans maquillage. Le tout puissant Ministre de l’Intérieur de l’époque, Djambala Yansambou Maiga, qui avait déjà signé l’arrêté de nomination du nouveau chef (Zarmakoye Abdou Aouta) à son arrivée à Dosso, aurait tenu ce discours ; « Population de Dosso, je connais votre choix, malheureusement il n’est pas celui du RDA, aussi, je lui ai préféré un de nos militants, un autre prince de Dosso »
Jusqu’à la conférence nationale, le statut des chefs traditionnels et les procédures de nomination des chefs ont très peu changé. A partir de 1993, les conditions et procédures de nomination des chefs traditionnels sont précisées par les dispositions de l’ordonnance n°93-28 du 30 mars 1993 portant statut de la chefferie traditionnelle en République du Niger. Puis, en 2015, une nouvelle loi est adoptée ; il s’agit de la loi 2015-01 du 13 janvier 2015 portant statut de la chefferie traditionnelle en République du Niger. Selon les dispositions de cette loi, les chefs coutumiers sont élus par un collège électoral au scrutin majoritaire uninominal. Cette élection est entérinée par un arrêté du Ministre de l’Intérieur. Toutefois, en ce qui concerne les sultans et les chefs de province, la loi précise : « les chefs de province et les sultans sont désignés selon le mode de nomination consacré par leur coutume respective ».
Aux yeux des pouvoirs publics, à travers ces dispositions, le souci du législateur est d’adapter les conditions de nomination des chefs traditionnels au contexte démocratique dans lequel évolue notre pays depuis la conférence nationale. C’est dans ces conditions qu’ont été élus ou désignés les chefs coutumiers disparus depuis la promulgation de ces textes de loi. Mais, lorsqu’il faut un chef de province à Dosso, la cité des Zarmakoye a toujours eu droit à un traitement spécial ne respectant pas la coutume.
La chefferie coutumière du Zigui, un cas spécial
S’agissant du cas de la chefferie coutumière du Zigui, en 1998, les autorités ont poussé le ridicule jusqu’à proclamer haut, très haut, par la voix des ondes qu’il s’agit d’un cas spécial. En effet, un communiqué du Ministre en chargé de l’administration territoriale, lu sur les ondes de la Voix du Sahel et qui n’a été repris par aucun média public ou privé, a essayé de justifier la procédure de nomination exceptionnelle à la tête de cette chefferie « exceptionnelle ». Le communiqué, lapidaire, incohérent et offensant, a fait preuve d’une méconnaissance totale des modes de désignation des Zarmakoye. On peut résumer en ces termes l’idée retenue par les nigériens qui ont écouté le fameux communiqué radiodiffusé : « de la colonisation à nos jours, les chefs de Dosso ont toujours été nommés par l’autorité politique. En procédant ainsi, nous respectons la coutume des Zarma de Dosso. La logique est ainsi respectée depuis la première nomination d’un Zarmakoye par l’administration coloniale, en 1902 ».
Dans l’opinion publique nigérienne, personne n’ignore l’existence des enjeux politiques locaux et nationaux, encore moins les groupes de pression internes et externes. On comprend aisément pourquoi les autorités procèdent unilatéralement à la nomination des Zarmakoye en dépit des règles coutumières appliquées avant la colonisation. L’accaparement du processus par les pouvoirs publics méconnaît (ou feint de méconnaitre) cette réalité socio-historique en écartant systématiquement les candidatures des princes des trois autres quartiers pour ne légitimer que les candidatures provenant d’un seul quartier.
En 1998 puis en 2000, le scénario s’est répété lorsqu’il s’agissait de désigner un successeur au Chef de province de Dosso. Il convient de rappeler qu’en août 2000, la volte-face du Ministre de l’Intérieur qui, à la suite de l’arrêté (N° 226/MI/AT/DAPJ/SACR du 9 août 2000) publié par voie de presse et portant liste des candidats (19 au total dont 9 issus de quartiers autres que Sirimbey) à la Chefferie de la Province de Dosso. Le Ministre de l’Intérieur demandait à la Cour d’Etat que : « L’étude préliminaire des dossiers reçus a conclu à la légitimité de l’ensemble des candidatures (les 19 cités plus haut), plusieurs réactions nous sont parvenues à propos de cette liste, j’ai préféré suspendre la procédure en attendant de recueillir votre avis sur la légitimité des candidats du point de vue juridique et conformément à l’Ordonnance 93-028 du 30 mars 1993, portant Statut de la Chefferie Traditionnelle. A suivi « sa brève genèse de cette chefferie » où le Ministre s’est érigé en historien pour s’exprimer en ces termes : « Avant la colonisation la province de Dosso n’existait pas ; il s’agissait d’une chefferie de village ; la province a été créée par le colonisateur et le premier chef a été nommé par l’administration coloniale. Etant donné que les prétendants à la candidature venant des autres quartiers n’ont jamais eu de chef issu de leurs familles après la création de la province, il m’a semblé qu’ils ne peuvent pas prétendre légitimement à être candidat »
Aucune réalité sociologique, aucun fondement historique
Dans les deux cas, les arguments évoqués ne reposent sur aucune réalité sociologique encore moins un fondement historique. Ces propos peuvent être traduits en ces termes : « s’agissant de la dévolution successorale des Zarmakoye, la communauté coutumière Zarma de Dosso n’a pas de coutume, si elle existe, elle date de la colonisation ; en faisant comme le colonisateur, nous respectons la coutume ». Qu’il s’agisse du communiqué de 1998 du ministre en charge de l’administration territoriale ou de la correspondance du mois d’août 2000 du ministre de l’intérieur au Conseil d’Etat, dans les deux cas, au-delà de l’ignorance de l’histoire et des pratiques coutumières d’une population, il s’agit de propos méprisant à l’endroit de toute une communauté coutumière, de ses origines et de sa culture.
Mais soyons prudents. Pour éviter toute interpellation par un juriste ou un politologue, dans ces courts extraits, nous n’allons développer que des arguments historiques pour démontrer l’ignorance et la mauvaise foi qui caractérise le raisonnement officiel.
·Premièrement : toute l’argumentation des pouvoirs publics repose sur l’idée selon laquelle, la province a été créée par le colonisateur. Cela suffit pour justifier l’élimination des autres candidats.
Soit, acceptons le raisonnement : la province de Dosso a été créée pendant la colonisation. Pourquoi cette assertion n’est pas étendue aux autres provinces (aujourd’hui sultanats) créées, elles aussi, par le colonisateur ? Il s’agit des chefferies du Katsina (Maradi) et du Gobir (Tibiri). Il y a là, manifestement deux poids, deux mesures dans l’application de la loi portant statut de la chefferie traditionnelle au Niger.
·Deuxièment : il n’appartient pas à un Ministre de l’intérieur de dire depuis quand date une chefferie coutumière. Cela ne relève ni de sa compétence ni de ses prérogatives. L’Université Abdou Moumouni de Niamey, depuis sa création dispose d’un département d’histoire créé à cet effet. Si le Ministre de l’intérieur de l’époque l’avait souhaité, un simple étudiant en licence d’histoire (BAC+3) peut, à partir d’une technique dite de la « durée moyenne des règnes », élaborer et analyser la généalogie dynastique des Zarmakoye du Zigui. Le Ministre en question allait savoir que depuis sa création il y a 5 (cinq) siècles, le Zarmakoytarey dit Boukar- Benda (héritier légitime du grand Tagour) a eu 3 (trois) capitales. La capitale a été déplacée deux fois dans l’histoire, (de Kobi à Goudel au 17ème siècle, puis de Goudel à Dosso au début du 18ème siècle). La chefferie a connu 26 souverains du grand Tagour (le fondateur du 1er royaume Zarma post-migration) au Sultan Maidanda Seydou Djermakoye.
·Troisièmement : Contrairement à une idée répandue, le Zarmakoye Aouta, 19ème de la dynastie (Boukar-Benda) n’est pas sorti par miracle d’un chapeau de magicien. Il n’était pas sans lien avec la chefferie coutumière du Zigui. Sa désignation par les français a été possible grâce à son statut de prince de Sirimbey. Son père Kossom a régné de 1855 à 1865. Le colonisateur, dans son intérêt (mais aussi celui de Aouta Kossom), a juste accéléré son couronnement au détriment du Yarima de Oudounkoukou, prince héritier légitime. L’idée selon laquelle une nouvelle chefferie du Zigui est créée en 1902 par un prince (dont le père a régné cinquante ans auparavant) relève au mieux de l’ignorance, au pire de la manipulation de faits historiques attestés. Comprenons-nous, Aouta n’a pas créé une nouvelle chefferie. Il fut certes un prince de Sirimbey, mais le colonisateur l’a imposé pour succéder à Attikou (1896-1902) au sein d’une dynastie régnante, celle des « Boukar-Benda ». Ainsi, Si l’on suit le raisonnement du ministre de l’intérieur, historiquement nous sommes en présence d’une nouvelle chefferie Zarma crée en 1902. Cependant, les pouvoirs publics n’affirment pas avoir supprimé et enterré la chefferie coutumière authentique du Zigui héritée de Mali Béro et du Grand Tagour. Pourquoi ne pas dire clairement à la population du Zigui « circulez, il n’y a rien à voir, l’ancienne chefferie coutumière n’existe plus. Elle est enterrée avec toute son histoire, sa culture, son mode de succession, ses 18 Zarmakoye qui se sont succédé ; une nouvelle chefferie a commencé avec la colonisation ; c’est elle qui est légitime à nos yeux »
Que conclure ?
De la part des pouvoirs publics, une autre attitude, salvatrice celle-là, existe : face à la superposition de « deux chefferies coutumières », l’une réelle, l’autre fictive, l’une coutumière et d’origine précoloniale, l’autre de création coloniale (dit-on), les pouvoirs publics peuvent, dans un élan souverainiste, laisser à la communauté coutumière du Zigui de choisir librement et démocratiquement sa véritable chefferie et y appliquer sa coutume.
Par Professeur Emérite Boureima Alpha Gado
Université Abdou Moumouni de Niamey
Département d’Histoire
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A Maradi, les élèves boycottent les cours depuis la rentrée
Malgré le show organisé par les autorités régionales de la ville de Maradi à l’occasion de la rentrée scolaire 2018-2019 au stade régional, « les élèves boycottent les cours, pour la troisième semaine consécutive depuis la rentrée du 1er octobre », rapporte Studio Kalangou. Dans une déclaration rendue publique, le Comité exécution de la section lycée et collège de l’Union des scolaires nigériens (USN) de Maradi a déploré le manque d’enseignants en qualité et en quantité dans certains établissements scolaires de la ville et exige la dotation en table banc ainsi que la suppression des classes en paillotes dans les établissements secondaires, la clôture et l’électrification des établissements publics. Tout en exigeant le paiement des allocations de leurs camarades, le CE exige la prise en charge sanitaire de tous les élèves dans les établissements scolaires publics et privés avant d’apporter son soutien au Comité directeur de l’USN.
05 novembre 2018
Source : L'Evènement
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A Niamey : Coup d’envoi des examens du BEPC Session 2018
Image d'illustrationLes examens du BEPC session 2018 ont démarré ce Mardi 26 Juin 2018 sur toute l’étendue du territoire Nigérien.
A Niamey, le coup d’envoi a été donné au CEG Koira Kano, communément appelé le CEG 25.
C’est le Gouverneur de la région de Niamey, Karanta qui a conduit la forte délégation, avec la participation du président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées HALCIA, le directeur régional des enseignements secondaires DRES, ainsi que des cadres et techniciens du secteur.
Ils sont au total 34 629 candidats dont les 53,67% sont des filles à affronter les épreuves écrites dans 104 centres d’examen et 708 salles au titre de la région de Niamey.
A travers les discours prononcés pour la circonstance, le Gouverneur de la région de Niamey et le président de la HALCIA ont insisté sur la tenue des examens propres, exhortant ainsi les candidats à compter sur leurs propres efforts pour atteindre des bons résultats.
Cependant, les officiels ont rappelé aux candidats les dispositions à prendre en cas de fraude aux examens.
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À propos de l'arrêt N°06/CC/MC du 28 juillet 2020 : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI
Cette démarche de l'assemblée nationale est inopportune . Il semblerait que tous les projets de dépenses ayant fait l'objet des rejets pour cause d'irrégularité , ont été exécutées. À travers la loi soumise au contrôle de la constitutionnalité , on chercherait à se soustraire du contrôle juridictionnel , régulariser certaines dépenses et se faire octroyer des nouveaux avantages financiers exhorbitants sans tenir compte de la situation financière du pays, d'une part , et d'autre part, de la loi organique portant loi des finances . Même s'il y a séparation des pouvoirs, en matière des finances publiques, aucun organisme public, ou institution publique, qui utilise des ressources publiques ne peut échapper aux contrôles de la régularité des dépenses publiques.
D'abord les contrôles internes au sein des institutions exercés par les services de l'ordonnateur, le services du comptable, les services du contrôle des marchés publics et des engagements financiers , doivent être respectés et se faire en toute indépendance.
Il faudrait éviter d'exercer des pressions sur les services chargés d'exécuter les budgets des organismes publics ou institutions publiques. Mettre des fonctionnaires assermentés, intègres , indépendants d'esprit, rigoureux.
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A propos de l’incarcération des acteurs de la société civile et de la politique de fermeté des dignitaires de la 7ème République : Par Dr Elisabeth Sherif
Au Niger, plusieurs dizaines de personnes sont toujours détenues, en lien avec l’interdiction devenue quasiment systématique des manifestations, observée ces derniers temps dans le pays. Parmi les personnes incarcérées, figurent les principaux leaders de la société civile nigérienne, placés sous mandant dépôt depuis plus d’un mois. Au moment où les appels à leur libération se multiplient aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, il serait intéressant d’examiner cette situation, du point de vue des logiques de fonctionnement d’un système démocratique, mais aussi à la lumière de l’évolution socio-politique du pays d’une manière générale.
Pour bien fonctionner, un système politique a besoin, comme l’indique l’approche systémique, aussi bien de soutiens que d’exigences. Les soutiens renvoient aux témoignages de satisfaction, remerciements, encouragements que l'on envoie aux responsables politiques en guise de réponse aux mesures initiées, réalisations effectuées, etc. Les exigences englobent quant à elles les demandes formulées à l'endroit des décideurs, en vue de l'adoption, de l’amendement ou de l’abrogation de certaines mesures.
Les courriers, les pétitions, les interpellations des élus, mais aussi les marches de soutien ou de protestation, font partie des moyens conventionnels couramment utilisés pour acheminer les soutiens et demandes vers le système politique. Celui-ci les transforme en décisions, qui vont à leur tour provoquer d’autres réactions d’approbation et ou de désapprobation, destinées à alimenter le mécanisme décisionnel.
Dans un contexte démocratique, l’expression et la prise en compte des soutiens et demandes, ne favorisent pas uniquement l’élaboration des mesures appropriées, inspirées de la réalité. Elles constituent également un indicateur assez fiable de la vitalité démocratique mais aussi un critère d’évaluation de la mise en œuvre des libertés publiques et individuelles.
De ce point de vue, l’aversion de plus en plus prononcée des responsables politiques nigériens pour les remarques, critiques et exigences émanant des acteurs sociaux, ne mine pas uniquement la capacité du système politique à exploiter au maximum le flux d’informations disponibles et utiles à l’adoption des mesures pouvant aider à faire face efficacement aux préoccupations fondamentales de la nation. Elle véhicule également une image non reluisante du processus démocratique nigérien.
En effet, les séquences d’arrestations musclées des acteurs de la société civile et de la répression violente des étudiants qui ont été largement diffusées dans les médias, tout comme celles du siège des locaux de certaines structures associatives et de la militarisation des universités publiques, entachent le label démocratique du régime de la 7ème République. Et cela rend la politique de fermeté adoptée par les dignitaires de la 7ème République davantage incompréhensible.
Incompréhensible, parce que le principal parti au pouvoir avait été, d’une certaine manière, le cerveau et le moteur d’une bonne partie des contestations et manifestations majeures que le pays avait connues. Et ce passé militant et « mouvementé », qu’un bon nombre des dirigeants de la 7ème République avaient eu, pouvait donc laisser croire qu’ils seraient beaucoup plus disposés à dialoguer avec des structures et mouvements progressistes.
D’autre part, aucune des manifestations récemment organisées par les acteurs de la société civile, ayant été autorisées par le pouvoir, n’a débouché sur des scènes de violence. C’est dire que les leaders de la société civile qui sont actuellement incarcérés, ont toujours réussi à écarter les risques de débordements lors des manifestations qu’ils ont eu à organiser. Un fait qu’il importe bien de souligner, d’autant qu’il décrédibilise, par ailleurs, les intentions insurrectionnelles qu’on leur prête.
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A propos de l’interprétation d’un enregistrement audio attribué au Premier Ministre
Dans une publication récente, un de nos confrères s’est étalé sur un enregistrement audio attribué au Premier Ministre, Brigi Rafini. Faisant, apparemment sienne l’interprétation de cet enregistrement visiblement faite à dessein, notre confrère est, de notre point de vue, allé très vite à des conclusions pour le moins tirées par les cheveux. La publication, dans un conditionnel très subtil accable le Premier Ministre qui, selon notre confrère, a eu des instructions pour procéder au limogeage du Président de l’Assemblée Nationale qui serait trempé dans un scandale financier à l’ARTP. Mais à écouter le ‘’précieux’’ enregistrement, rien qui puisse conduire à l’interprétation donnée dans les colonnes de notre confrère. A-t-il été trompé ou induit en erreur ?
Avant de pénétrer l’enregistrement en question dont nous nous sommes procurés une copie, faisons tout de suite remarquer que les dispositions de la constitution de la 7ème République ne donnent au Premier Ministre une quelconque prérogative pour limoger le Président de l’Assemblée nationale. Si certains ‘’éminents’’ conseils juridiques semblent l’ignorer, une lecture simpliste de la constitution suffit pour édifier le plus néophyte sur les questions de droit quant aux conditions pour déchoir le Président de l’Assemblée Nationale de son perchoir.
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A propos de la démission de Karidjo Mamadou de l’AN : la Cour Constitutionnelle met fin à la polémique
C’est désormais fini de la confusion entretenue autour de la nomination de Karidjo Mamadou au gouvernement. La Cour Constitutionnelle vient à nouveau de se prononcer sur la vacance du siège de député laissé par le concerné.
Dans son arrêt en matière électorale rendu le 21 novembre 2017 (arrêt n°006/CC/ME), la Cour Constitutionnelle a acté la vacance du siège de député occupée par le sieur Karidjo Mamadou. Comme quoi, l’erreur dans la procédure de saisine relativement à ce dossier relevée par la Cour Constitutionnelle dans son précédent arrêt a été corrigée. Désormais, le suppléant de Mamadou Karidjo, le sieur Abdikrim Moulaye Zaïdane peut prendre position sur le précieux siège abandonné par son occupant. Au-delà du soulagement que cela apporte à l’Assemblée Nationale prise à partie sur les réseaux sociaux pour un banal vice de procédure rattrapable, la décision de la Cour Constitutionnelle donne des éléments permettant d’éclairer la lanterne des Nigériens ; sur l’interprétation donnée par plusieurs de nos concitoyens autour de la nomination de Karidjo Mamadou au gouvernement. Aussi apprend-t-on que Karidjo Mamadou par lettres (n°9037 et 9044), en date du 30 octobre 2017, a bel et bien transmis à qui de droit (l’Assemblée Nationale) sa démission en tant que député mais également en tant que président de la Haute Cour de Justice. Voilà qui nous éclaire qu’il n’y a jamais eu de cumul de fonctions incompatibles par le sieur Karidjo Mahamadou, l’intéressé ayant cessé d’être député et président de la Haute Cour de Justice à l’instant où il a fait parvenir ses lettres de démission à l’Assemblée Nationale. Voilà qui met fin à la polémique entretenue jusque-là autour de sa nomination au poste de ministre des Transports. A moins d’une preuve contraire, que tout ne se serait pas passé comme décrit ci-dessus, le débat est clos. Du moins pour celui qui cherche à comprendre.
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A propos de la fête de Tabaski au Niger du samedi 02 septembre 2017

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A propos de la mendicité ayant fait l’objet d’un reportage par ITV Sénégal : Par Adamou Issoufou(Vidéo)
A propos de la mendicité ayant fait l’objet d’un reportage par ITV, la situation est beaucoup plus complexe qu’elle ne paraît. Le phénomène ne date pas d’aujourd’hui même si c’est récemment qu’il a pris une certaine ampleur. Il s’agit d’un business dégradant pour l’image de ceux qui s’y adonnent mais aussi celle de l’Etat.
En vérité, ces supposés mendiants qui prétendent avoir fui la pauvreté et la misère ne sont ni pauvres ni misérables. Il suffit juste de prendre en compte ce qu’ils déboursent pour faire le trajet. Ils ne sont qu’à la recherche du gain facile mais en exploitant malheureusement des pauvres enfants innocents.
Beaucoup d’entre eux/elles ont des troupeaux et autres biens matériels de grande valeur au pays.
Dans la plupart des cas, ces dames, puisqu’elles sont plus nombreuses, louent les enfants qu’elles exposent dans les rues.
Au retour, elles versent des sommes d’argent aux parents des enfants restés au village. C’est pourquoi, l’on peut voir une femme avec 4 à 5 gosses de même âge ou de même taille avec elle et qu’elle présente comme étant ses enfants. Il en est de même des femmes ayant manifestement atteint la ménopause mais qui se promènent avec des enfants qu’elles présentent comme étant les siens.
Mieux, pour la plupart, ils viennent de l’une des zones les plus propices à l’agriculture et à l’élevage; des zones qui n’enregistrent pas des déficits agricoles.
C’est un problème socio culturel qu’il convient de traiter à sa source.
Lire aussi : >>> La mendicité ayant fait l’objet d’un reportage par ITV Sénégal : L’indignation ne suffit pas ! - Par Hamma Hamadou
Par Adamou Issoufou
Source : https://www.facebook.com/adamou.issoufou.3
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A propos de la puissance du moteur sur la carte grise : SONILOGA arnaque ses clients !
Au Niger, c’est un secret polichinelle de dire que depuis la création de la société SONILOGA, le secteur du transport de notre pays devient de plus en plus un véritable casse- tête pour la plupart des citoyens. Régulariser les papiers de son véhicule tend à sortir du cadre réglementaire, selon certains usagers des services de ladite société. En en effet, à l’origine, la société à été créé pour soulager la souffrance des populations, qui jadis étaient dans l’obligation de sillonner plusieurs services dans l’optique de se conformer aux exigences du code da la route, c’st du moins ce qui ressort de plusieurs té- moignages des initiateurs du système de ladite société dans notre pays. Cependant, dans la pratique loin de soulager la souffrance des citoyens, la société SONILOGA est devenue un calvaire pour les populations qui la jugent comme étant un moyen d’appauvrissement.
La procédure peu complexe et le cout exorbitant des prestations sont les principaux motifs de plainte des usagers de des services de la société.
Selon Hassan, ce qui se passe dans cette société est même une pratique tendant à remettre la crédibilité du pays à l’internationale. En effet pour ce dernier, les documents attestant les puissances initiales des véhicules sont modifiés sur la carte grise dans le dessein de gonfler leur chiffre d’affaire, un acte jugé par celui qui se dit être un des premiers initiateurs du système SONILOGA dans notre pays, comme étant du faux en écriture publique.
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A propos des bases étrangères au Niger : Les recommandations d’un officier supérieur
En 2010, lorsque la question d’installation des bases militaires au Niger avait refait surface, tous les Nigériens jaloux de la souveraineté du pays avaient dénoncé une telle éventualité sur le territoire national. Du reste, pour l’opinion nationale, la présence de troupes étrangères est aux antipodes de la souveraineté et de l’indépendance de notre pays. Car, elle remet gravement en cause l’aptitude de nos vaillantes forces de défense et de sécurité à faire face aux menaces des forces du mal. Leur présence sape le moral de l’Armée nationale. Alors que tous le savent, nous avons une armée de métier et de renom, capable de relever n’importe quel défi sécuritaire pourvu qu’elle soit dans les conditions. Nos braves militaires ont fait leurs preuves sur tous les terrains de combats, à l’intérieur comme à l’extérieur. C’est pourquoi, jalouse de notre souveraineté, la transition militaire de Salou Djibo, malgré les menaces d’AQMI, avait demandé à un comité, composé de militaires et autres spécialistes de la question, de réfléchir sur l’opportunité de l’installation de troupes étrangères sur le territoire national. Dans sa conclusion adressée au chef de l’Etat, ledit comité a été catégorique. Il affirme en substance que l’éventualité d’une telle question « nuit gravement à l’image de notre armée »et que la présence de troupes étrangères est « un préjudice sérieux à la souveraineté nationale. »
La note dit en substance que : « la présence du détachement de militaires français ne se justifie plus et ne s’est jamais justifiée. ». Ainsi, pour le signataire de la note, il est urgent de convenir avec les français d’une date pour mettre fin à ce détachement qui n’est plus fondé.Mais, aussitôt installés au pouvoir et contre toute attente, Issoufou Mahamadou et ses camarades ont passé outre cette recommandation importante pour autoriser des puissances étrangères, sans passer par l’Assemblée nationale, à installer des bases militaires dans notre pays. Un acte gravissime qui constitue à tout point de vue une violation flagrante de la Constitution et qui est contraire à tous les principes de souveraineté nationale.
A.S
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A propos du communiqué du CSC : De quelle régulation parle-t-on ?
Alors même que la rédaction du journal le Canard en furie, avec l’accord de certaines parties mises en cause dans un article de notre précédente livraison, faisait son mea culpa et cherchait la manière la plus adéquate pour réparer le préjudice, l’instance de régulation, le Conseil supérieur de la communication, se fend dans un communiqué qui, part sa teneur, n’est ni plus ni moins qu’une mise à mort. En tant que régulateur, il est en droit d’attirer l’attention des médias. Mais cela devait se faire dans le respect des procédures édictées pour la circonstance. Il aurait simplement et avant tout fallu entendre le directeur de publication de ce journal. Même le juge, à fortiori un régulateur, entend un prévenu avant toute condamnation. La création du CSC procède de la volonté du Niger à marquer son entrée dans les pays démocratiques. La démocratie n’étant pas simplement l’organisation d’élections, elle assure aussi la liberté et l’indépendance de la presse. Comme dans le pays où nous avons copié l’essentiel des textes régissant la marche de la nation, le CSC est une autorité administrative indépendante. Pour cette raison, le législateur en a fait une institution avec un rang protocolaire qui peut se compter sur les doigts d’une seule main. Elle n’est inféodée à aucun autre pouvoir. Le communiqué ne respecte, ni dans le forme ni dans le fond, le rang de cette prestigieuse institution. En la forme, les procédures et surtout l’éthique et la déontologie dont on aime abreuver les journalistes n’ont pas été observées. Dans le fond, deux sujets préoccupent l’instance de régulation : le traitement par les journaux de la situation sécuritaire et la publication du Canard en furie. Sur le premier sujet, qui semble être un prétexte, le CSC aura du mal à prouver le caractère mensonger des publications de la presse écrite. D’autant qu’elles relèvent d’analyses qui mettent en doute, dans la plupart des cas, l’efficacité de la présence des armées amies ou du moins l’insuffisance, pour le moment, de l’action de ces forces. C’est ça aussi la liberté de la presse. On a tout à fait l’impression qu’on veut déshumaniser les journalistes. Car si on leur empêche de douter, de poser des questions sur la marche de la nation, on leur enlève ce qui d’eux des humains. Ne dit-on pas « je doute donc je suis » ?
Pour le second, au-delà de notre mea culpa qui, pour certains vaudra ce qu’il vaut, est, pour notre part, sincère, il faut simplement regretter une chose : « même si le président de l’instance de régulation est incapable du devoir d’ingratitude, il peut parfaitement honorer la redevabilité en ne perdant pas son âme. »
Modibo
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- Catégorie : Politique
À propos du droit de réponse de la dame BETY
(Lire ci-dessous le Droit de réponse de Mme Bety Aïchatou Habibou Oumani)
Madame Bety Aïchatou Habibou Oumani est une personnalité qui frise vraiment le ridicule. Le droit de réponse qu’elle a cru devoir nous envoyer pour publication est un véritable chef-d’œuvre de comédie qui a fait tellement marrer la rédaction que certains se tenaient les côtes. Elle parle d’injures et de diffamation dont elle aurait été l’objet de la part du Courrier depuis 2014, faisant allusion à l’acquisition, pour le compte du ministère des Enseignements secondaires, d’ouvrages scolaires auprès de la firme française HACHETTE.
Le fait est que, ministre des Enseignements secondaires, Dame Bety a accordé à la firme HACHETTE un marché de gré à gré d’un montant de près de deux milliards de francs CFA, exactement1.856.609.240 FCFA. Le Courrier a révélé le deal et c’est cela, l’injure et la diffamation pour Dame Bety.Laissons tomber ces divagations quant au mercenariat pour le compte d’une tierce personne. Dame Bety nous traite d’intestins fragiles, aspect sur lequel nous laissons aux lecteurs, jusqu’au sein du Pnds, le soin d’apprécier la question et de lui donner une réponse. Par contre, lorsqu’elle parle d’éthique, elle commet la grave erreur de se tirer une balle dans les pattes, comme on dit. L’éthique, c’est la morale, chère Bety. Il faut laisser ça et s’occuper de vos affaires. Quant au fondateur du journal que vous considérez comme un anti-modèle de citoyen sur la base d’une affaire dont vous ignorez les contours véritables, il est bon de savoir, d’une part, que Ali Soumana n’a jamais perdu sa qualité de membre du Csc jusqu’au terme de son mandat, encore moins pour faute grave ; d’autre part, que si des individus mal intentionnés et sans doute instrumentalisés l’ont voulu ainsi, la justice les a depuis lors cloués au pilori en décidant d’un non-lieu à travers une ordonnance rendue dont il est loisible au Courrier de vous donner copie.
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- Catégorie : Société
A propos du nouvel hymne national : Par Dr Farmo Moumouni
Désormais, nous n’aurons plus à entonner la Nigérienne. Nous ne chanterons plus à tue-tête, ses paroles écrites par Maurice Albert Thierry. Nos fanfares, nos ensembles instrumentaux et orchestres ne s’appliqueront plus à reproduire sa musique composée par Robert Jacquet et Nicolas Abel François Frionnet. Ainsi en a décidé l’Assemblée nationale pour les citoyens qui s’égosilleront. L’hymne national nouveau est arrivé. Il a pour titre : Pour l’honneur de la patrie. Il nous épargne le déshonneur de clamer d’être fiers et reconnaissants (a je ne sais qui) de notre liberté nouvelle, quand celle-ci a été acquise par les luttes et sacrifices des hommes et des femmes de chez nous. Outre son titre qui évoque l’honneur dont nous avons grand besoin pour refuser l’asservissement et les humiliations dont nous sommes victimes, et la patrie que nous avons à protéger et à préserver pour nous-mêmes et pour les générations à venir, le mérite du nouvel hymne est d’avoir été composé (paroles et musique) par des Nigériens et des Africains (s’il est vrai que les arrangements ont été faits par le Malien Bonkana Maiga). Mais cet hymne nouveau reprenne-t-il l’État et la nation à hauteur souhaitée ? Represente-t-il notre identité culturelle ? Eveille-t-il et entretient-il suffisamment le sentiment de l’appartenance commune ? Crée-t-il chez celui qui chante, chez celui qui écoute cet élan affectif qui envahit le corps et l’âme et les unit à la patrie ? Je veux parler ici de l’émotion. Fait-il enfin mieux que son prédécesseur ? Pour pour moi, et c’est avec un fort sentiment de déception et de regret que je le dis, la réponse à ces questions est : non !
Sur le plan strictement littéraire et esthétique, le texte n’est pas d’une grande facture. Je déplore que la Muse n’ait pas de inspiré le poète Adamou Idé, et que le génie créateur de Monsieur Hadari ne se soit pas exprimé. De tous les éléments culturels, la langue est la plus intime, celle qui mieux que les autres véhicule l’identité. Rien, sinon l’absence de créativité et d’innovation, n’empêchait nos experts d’accorder une place prépondérante à nos langues nationales. Deux options majeures: Rédiger l’hymne entièrement dans nos langues nationales en agençant vers, couplets et refrains; Utilisation de la langue officielle, et introduction des langues nationales; Cela me paraît techniquement et artistiquement faisable. Peut-être n’ai-je pas l’oreille musicale. En écoutant cet hymne nouveau je n’entends qu’un air festivalier. Il est ici question de l’Etat et de la nation. Le chant qui leur est dédié doit dépasser celui du festival, pour être lyrique c’est-à-dire être capable de communiquer l’émotion, l’enthousiasme et l’exaltation. Je crois enfin - meme si j’ai été un des pourfendeurs de l’ancien hymne national - que le nouveau ne lui est pas supérieur tant du point de vue de l’écriture que de la musicalité. Le nouvel hymne aurait pu mieux faire. Nous perdons trois occasions : une occasion d’exprimer notre génie créateur, l’occasion d’affirmer notre identité, et l’occasion de promouvoir nos langues nationales.
Par Dr Farmo Moumouni
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- Catégorie : Idées et opinions
A quand la fin de l'éternel problème de manque d'eau potable et de l'électricité pendant les mois bénis de ramadan ? : Par Issoufou Boubacar Kado MAGAGI.
Pourquoi cet éternel recommencement de manque de l'eau potable et de la distribution du courant électrique pendant les mois bénis de ramadan ?
Ça fait trois années successives que le peuple pour lequel nous prétendons assurer le bonheur , manque cruellement les produits de première nécessité, l'eau et l'électricité au moment opportun !
Par conséquent toutes les activités économiques se trouvent bloquées par la faute de deux sociétés , la SEEN et la NIGELEC !
Les hôpitaux, les maternités, les usines , les magasins de vente des produits alimentaires, les administrations publiques et privées, les tailleurs , les vulcanisateurs, les menuisiers, les soudeurs, tous fonctionnent au ralenti. Ces états de fait ont contribué grandement au classement de notre pays au rang dernier de l'indice du développement humain des Nations Unies .
N'est-il pas possible pour ces deux sociétés disposant des monopoles de distribution de l'eau potable et du courant électrique, de prendre des dispositions diligentes et utiles pour permettre à la Oumah islamique du Niger de bien passer au moins ce mois béni de ramadan dans la dignité et le minim de confort , dans cette horrible chaleur ?
Dans le cas échéant les pouvoirs publics se devraient en vertus des pouvoirs exorbitants des droits communs d'user de toutes leurs prerogatives constitutionnelles pour sauver la majorité de notre population de ce calver de manque d'eau potable et du courant électrique, tous deux sources de vie dans ce monde de renouveau.
Un effort est plus que nécessaire pour soulager cette souffrance récurrente pendant les mois bénis de ramadan.
À bon entendeur salut !
Issoufou Boubacar Kado MAGAGI.
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- Catégorie : Société
A quand la fin de la mission indigne de Noma Oumarou?
Apparemment la mission de Oumarou Noma, cet ancien militant de Lumana, bien qu'infructueuse jusqu'ici, n'est pas terminée. Pendant que Lumana, ses responsables ainsi que ses militants ont déjà tourné la page, après la série de victoires judiciaires, Noma revient, on ne sait, piqué par quelle mouche, avec un communiqué laconique, sur la base de rien comme d'habitude, pour apprendre à ceux qu'il intéresse, que désormais il reprend la main sur le parti. Après la colère suscitée par ce communiqué inédit, tombé entre les deux tours des présidentielles, place est faite au ridicule qui le couvre, ainsi que son auteur. Il y a lieu de se demander sur quelle planète vit ce monsieur ? Mais, au-delà de Noma, il convient de s'interroger sur ceux qui pourraient être derrière ce papier.
On le sait, depuis le départ de Lumana de la Mouvance pour la République (MRN, le pouvoir en place a mis et déployé tout pour détruire littéralement le Mouvement démocratique pour une fédération africaine (MODEN/FA-Lumana Africa) et son leader. Des voies et des moyens qui jurent avec les lois et règlements de la République, et que la morale et la raison réprouvent, ont été suivis, à travers la délation et des accusations de toutes sortes pour nuire au parti de Hama Amadou et à ses partisans. Débarquement illégal de Hama Amadou de la tête de l'Assemblée nationale, exil, prison pour le fondateur du MODEN/FA-Lumana Africa, avant d'aboutir au moyen d'arguments tirés par les cheveux à l'invalidation de sa candidature pour la présidentielle de 2020- 2021. Le caractère politique du dossier brandi contre lui n'a échappé à personne, y compris par ceux qui l'ont utilisé contre lui. Bazoum Mohamed, candidat controversé et désigné de Mahamadou Issoufou, ne l'a pas caché. Même la famille de l'opposant n'a pas été épargnée : son épouse Hadiza et son fils Ismael sont tous passés par la case prison pour des raisons purement politiques, parce que tout simplement c'est la famille de Hama Amadou, et il faut par ce moyen faire mal, nuire, en vue de détruire. Plusieurs responsables du parti et des militants de base, sur la base de fallacieux prétextes, ont été embastillés à la veille des élections de 2016, pensant décapiter le parti. Cela n'a pas empêché à Hama Amadou, d'obliger Mahamadou Issoufou, le président candidat, à un second tour, malgré les fraudes massives et autres bourrages d'urnes au premier tour.
À ce jour Bakari Saidou, mis sous mandat dépôt depuis le 16 juin 2016, se trouve encore en prison, sans jugement aucun, sur la base d'un dossier manifestement vide, payant de sa fidélité à Hama Amadou. D'autres militants de Lumana l'ont rejoint depuis et se trouvent présentement dans les geôles de la renaissance. Pendant que les thuriféraires et autres suppôts du régime fraudent, braquent, volent et détournent massivement et impunément, au vu et au su du monde entier. Mais tout cela n'a pas pu entamer la grandeur du parti et la fidélité de ses militants. La nouvelle trouvaille est de provoquer une implosion, à l'interne, du parti, en utilisant des militants à la conviction fragile pour l'anéantir. Noma est depuis quelques années l'instrument tout trouvé par le régime de Mahamadou Issoufou. L'objectif est non seulement de déstabiliser Lumana, mais aussi surtout l'arracher et le remettre à un homme-lige qui ne représente que sa personne. Le plus grave dans cette histoire, est que c'est sur la base de la corruption que ces désormais anciens militants ont agi contre le parti. Des éléments audios de certains d'entre eux ont circulé abondamment sur les réseaux sociaux faisant état de plusieurs centaines de millions à eux distribués. Le pot aux roses fut découvert au moment du partage. C'est malheureux pour un homme quand tout le monde sait qu'il est acheté comme une vulgaire marchandise pour agir contre son propre parti.
Au lieu de se tasser, et de faire profil bas en raison des multiples revers judiciaires subis, le monsieur sort ce chiffon pour revendiquer la présidence chimérique d'un parti, surement poussé par une main invisible qui n'aurait pas dit son dernier mot. Poursuitil ses actions subversives parce qu'il serait menacé par son employeur de rembourser les millions encaissés ? On pourrait le penser. Mais un minimum d'orgueil conseillerait de créer son propre parti ou rejoindre et adhérer tout simplement au parti dont les responsables l'instrumentalisent. Quel usage les employeurs de Noma comptent faire de ce communiqué farfelu ? Quelle institution véritablement républicaine, dont les responsables sont soucieux de la quiétude sociale et la cohésion nationale, accorderait une quelconque importance à ce papier et, sur cette base, tentera de prendre une quelconque décision. Il se raconte sur les réseaux sociaux que selon des confidences d'un Conseiller à la présidence, il pourrait être fait usage de ce communiqué contre le parti de Hama Amadou par certaines institutions de la République. Il est certain que les responsables et militants de Lumana sauront réserver le traitement politique convenable en pareilles circonstances, et de la manière la plus énergique possible, afin que chacun comprenne que dans ce pays on ne fait pas ce qu'on veut, quelle que soit la position sociale ou politique qu'on occupe.
Bisso
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- Catégorie : Politique
A quel prix Issoufou Mahamadou avait cédé 97 000 Km2 de notre territoire à une ONG française ?
Les autorités nigériennes confirment davantage, à travers une convention, l’abandon de la souveraineté nationale au profit des occidentaux. Une convention qui octroie la gestion de la plus grande réserve naturelle de Termit et Tin Toumma avait été signée à Niamey entre le ministre de l’Environnement, Almoustapha Garba à l’époque des faits, et la responsable de l’ONG française Valérie Collin. La dite convention accorde une « délégation de gestion » de 20 ans à cette ONG appelée Noé pour la gestion de la réserve qui est une des plus importantes de l’Afrique. En superficie, c’est la plus grande réserve d’Afrique. La réserve de Termit, qui s’étend sur une superficie 97. 000Km2, renferme des espèces animales et végétales protégées et des champs pétroliers actifs. Cette réserve qui est à cheval entre les régions d’Agadez, Zinder et Diffa, abrite la gazelle addax, le guépard, le fennec, le mouflon, les outardes, des renards et tortues, selon les services de l’environnement. Il y a également des variétés de plantes répertoriées par des chercheurs de l’Université de Niamey. C’est donc un patrimoine protégé par la convention de Ramsar qui vient être cédée à l’ONG française. Ce qui constitue un abandon d’une partie de notre territoire au profit d’une ONG occidentale. Pour justifier ce renoncement à notre souveraineté nationale, le ministre de l’intérieur de l’époque, Bazoum Mohamed, n’avait trouvé d’arguments que de dire que la surveillance de la réserve sera faite à l’aide des drones. Quel dédain à l’égard de notre souveraineté et à notre dignité ?
L’Etat du Niger est-il incapable d’assurer la surveillance de cette réserve de Termit ?
Quelle est la capacité de cette ONG à faire ce qu’un Etat souverain ne peut pas faire ? La position géographique de cette réserve laisse les nigériens dubitatifs à cette convention. Car elle est située dans une zone pétrolifère qui fait frontière avec la Libye, le Tchad et le Nigéria. Donc au cœur du Sahara où se passent des pratiques de tous genres. La faiblesse de l’Etat peut-elle conduire les autorités nigériennes à céder la gestion de plus de 97000KM2 du territoire national à une ONG ?
Est-ce que la question a-telle été discutée à l’Assemblée nationale pour faire céder notre souveraineté à une ONG ?
À tous points de vue, il y a des zones d’ombre autour de la signature de cette convention.
A.S
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- Catégorie : Environnement
À qui appartiennent les anciens établissements Bédir au Niger ?
Au Mali et au Sénégal, les écoles Yavuz-Selim, entendez par là les établissements créés par le pré- dicateur turc FethullahGülen, en exil aux Etats Unis et accusé par les autorités turques d'être derrière le coup d'août 2016, font parler d'elles. Au Niger, le feuilleton a connu de multiples rebondissements qui n'ont pas encore livré la vérité sur ce qui s'est passé. Alors que Mariama El Hadj Ibrahim, ancien ministre de l'Enseignement primaire, prétend avoir régulièrement acquis des parts, Daouda Mamadou Marthe décide, en arrivant à la tête du ministère de tutelle, d'abord du retrait des autorisations, ensuite d'une augmentation des salaires des enseignants et de la réduction des frais de scolarité jugés exorbitants. Une décision corroborée et cosignée par son collègue de l'Enseignement secondaire. Cette décision, pré- tendent-ils, serait motivée, d'une part, par la violation de certaines dispositions règlementaires imposées aux établissements privés ; d'autre part, par l'opposition des dirigeants du complexe scolaire BEDIR à tout contrôle des ministères de tutelle.N'est-ce pas troublant ?Le gouvernement n'a logiquement aucun pouvoir d'annuler une transaction commerciale privée que Mariama El Hadj Ibrahim prétend être clean et dépourvue de toute irrégularité. Mieux, on a constaté que Daouda Mamadou Marthe ne s'est pas du tout pré- occupé des cas de tous ces établissements privés qui ont augmenté les frais de scolarité de plus de 50% en l'espace d'une année et qui pourraient facilement tomber sous les motifs invoqués contre les promoteurs de BEDIR. Les établissements Bédir étant devenus les écoles de l'amitié nigéro-turque, tout laisse croire quel'Etat turc a finalement remporté son bras de fer avecFethullahGülenet que ces établissements ont désormais un statut semi-étatique ; d'où le nom de " Ecoles de l'amitié nigéro-turque ". Dans ce cas, l'Etat nigérien se partagerait les dividendes avec la partie turque. Ce qui laisse supposer que le gouvernement fait payer l'école à des élèves nigé- riens. Si ce n'est pas le cas, l'incursion de Daouda Mamadou Marthe ne viserait rien d'autre que de réclamer sa part dans le partage du gâteau. L'affaire des anciens établissements Bédir est si trouble que beaucoup de parents d'élèves ont fait partir leurs enfants ailleurs et le mouvement va probablement s'accentuer cette année. Car, des questions demeurent : si les anciens établissements Bédir sont retombés dans l'escarcelle de l'Etat turc, quel est le sort de Mariama El hadj Ibrahim et consorts ? Quel est leur rapport avec ces établissements ? Si Daouda Mamadou Marthe a pu imposer l'Etat dans cette affaire, c'est qu'il a décelé une grosse arnaque. Son mérite aurait-il été effectivement d'avoir fait foirer cette arnaque ?
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- Catégorie : Education
A qui le Mont Bagazame a été vendu ?
Faisant face aux députés pour une interpellation par rapport au sort réservé au Mont Bagazame, invisible depuis de longs mois, le ministre de la Défense à l’époque des faits , Kalla Moutari, a dû lâcher le morceau, disant en substance qu’ils ont décidé de vendre l’avion au lieu de le laisser devenir un nid de chauves- souris. Sans cette interpellation, fondée sur des informations précises et des questions gênantes, le gouvernement aurait sans doute continué à faire l’omerta sur l’affaire. Mais, si Kalla Moutari a consenti de dire qu’ils l’ont vendu, il n’a pas révélé le montant de la vente, ni l’identité de l’acquéreur. Par contre, il a laissé paraître une nervosité inexplicable, accusant des officiers de l’armée d’être derrière la fuite des informations. Kalla Moutari était en fait resté fidèle aux moeurs du régime lorsqu’il s’agit d’affaires portant sur l’argent. Les Nigériens vont donc toujours rester sur leur faim, ignorant tout de la procédure de vente.
La procédure de déclassification des biens privés de l’Etat avant toute cession a-t-elle été respectée ? En tout état de cause, la destination du produit de la vente est aussi obscure que la procédure au bout de laquelle le Mont Bagazame a été vendu. Aucun collectif budgétaire n’ayant été voté pour intégrer les recettes éventuelles tirées de cette transaction qui n’a pas fini de révéler tous ses contours et secrets. Acheté sous le régime Kountché, le Mont Baguazame constituait une fierté pour les Nigériens. Ce joyau a été vendu par le régime prédateur d’Issoufou Mahamadou sans en rendre compte au peuple nigérien sur la destination des recettes issues de la vente. Ce qui pourrait conduire l’ancien président devant la Haute Cour de Justice.
AS
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- Catégorie : Politique
A quoi joue l’ancien Président Issoufou Mahamadou ?
Alors que des rumeurs persistantes l’accusent d’avoir un lien avec le coup d’Etat, peut-être parce que le Général Tchiani a été le chef de sa garde présidentielle pendant ses dix années à la tête du pays, l’ancien Président Issoufou Mahamadou s’est autoproclamé médiateur entre les nouveaux maîtres du pays et le président déchu Mohamed Bazoum. Dans un message qu’il a posté sur sa page Facebook, il a clairement affirmé avoir tenté en vain d’obtenir la libération de Mohamed Bazoum et sa restauration dans sa fonction. Comme si cela ne suffit pas, le même Issoufou Mahamadou a rencontré une délégation de l’Union Européenne qui est allé lui dire que l’Union Européenne reste ferme sur son exigence de rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. Qu’est-ce qui fait courir ainsi l’ancien Président pour que s’octroie cette robe de « médiateur » dans une crise où lui-même peut être un acteur de premier plan ? En effet, nombreux sont les Nigériens qui pensent que dans le cadre d’une future lutte contre la mauvaise gestion du PNDSTARAYYA, lui aussi peut avoir des comptes à rendre à la République parce que beaucoup d’affaires ont eu cours sous ses deux mandats. Même la mauvaise gestion sécuritaire, économique et sociale que le Général Tchiani et ses compagnons ont évoquée comme motif de leur coup d’Etat a été plus criarde sous ses deux mandats que sous les deux ans et quelques mois de Mohamed Bazoum. On peut même dire que ce dernier paie plus pour les fautes commises sous le régime de son prédécesseur. La seule chose qu’on peut lui reprocher sont ses déclarations incontrôlées et son incapacité affichée à prendre véritablement ses responsabilités en tant que président de la République, se contentant de toujours faire référence à Issoufou Mahamadou.
DM
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- Catégorie : Politique
A quoi sert le Conseil présidentiel pour l’Afrique d’Emmanuel Macron ?
« C’est en Afrique que se joue largement l’avenir du monde. (…) nous devons continuer à apprendre [des pays africains], comme ils peuvent apprendre de nous. Pour nourrir cet échange, je mettrai en place dans les prochaines semaines un Conseil présidentiel pour l’Afrique ; structure inédite, tournée vers les attentes de nos jeunesses. » C’est par ces mots qu’Emmanuel Macron a officialisé, ce mardi 29 août, la création de ce Conseil lors de son discours devant les ambassadeurs français. Le président met ainsi en œuvre une promesse de campagne.
(Re)voir les principales déclarations du président devant les ambassadeurs.
Quel est le rôle de ce Conseil ?
Le « CPA » sera rattaché directement au président de la République, et le rencontrera en amont de chacun de ses déplacements en Afrique.
Ses membres auront ainsi pour mission de faire des propositions au président et de préparer avec lui ses discours importants sur le continent. Le premier exercice du genre est prévu pour son déplacement à Ouagadougou au Burkina Faso en novembre prochain.
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- Catégorie : Economie
A Tanout, un feu de brousse décime des milliers d'hectares de pâturage
Alors que la saison froide s’installe progressivement dans notre pays, un feu de brousse déclaré dans un village du département de Tanout dans la région de Zinder ravage une importante quantité de pâturage. Selon le directeur de l’Environnement de Tanout contacté par le Studio Kalangou, ce sont au total 13 500 hectares de pâturage qui sont partis en fumée. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. L’origine de ce feu serait des transhumants de passage dans cette zone de pâturage qui auraient allumé le feu pour le thé. Leurs traces ont été retrouvées mais ils n’ont pas été appréhendés. Déclaré vendredi, le feu a été maitrisé samedi matin suite à l’intervention des forces de défense et de sécurité ainsi que les populations des villages environnants. En cette période où souffle l’harmattan, les feux de brousse sont fréquents. D’où la nécessité de prendre des mesures pour protéger les récoltes des paysans.
17 novembre 2018
Source : L'Evènement
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- Catégorie : Agriculture
À Zanzibar : Honneur au cinéma nigérien !

- du 28 Août au 7 Septembre 2018 à 20h (fermée le dimanche), au quartier Kwara-Kano - Salle Oasis - face CEG14 - Entre Islamic Relief et Niger Telecom.
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Email : z.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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- Catégorie : Culture
Abdou Amani, Ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire : « Nous estimons qu’il y’a trop d’ONGs au Niger ... Elles peuvent mieux faire et c’est ce qu’attend le gouvernement»
Monsieur le Ministre, vous avez il y a quelques jours, présidé à Diffa une réunion de partage de bilan des interventions des ONGs et Associations de développement. A combien peut-on estimer aujourd’hui le nombre d’ONGs et Associations nationales œuvrant sur le territoire du Niger ?
Il faut souligner que c’est sur la base des agréments délivrés par le Ministre en charge de l’Intérieur que les ONGs sont enregistrées dans la base de données du Ministère du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire qui assure la tutelle du secteur au Niger. A la date du 31/12/2019, le Nombre d’ONGs au Niger était de 3.169. Par typologie, on a recensé 261 ONG étrangères et 2.908 ONGs nationales.
Quelles sont généralement les domaines et les lieux d’intervention des ONG/AD au Niger ?
Les domaines d’interventions des ONGs au Niger sont variables et dépendent déjà de ce qui est prévu par les statuts de chacune d’entre elles. Sur la base des activités qu’elles mènent, il y’a des ONGs qui sont dans l’éducation, la santé, l’Environnement, la culture, le développement social, le développement intégré et dans l’humanitaire. En termes de lieux d’intervention, il faut noter que ça dépend de ce que l’ONG a prévu dans son projet. Mais de manière générale, les ONGs interviennent sur toute l’étendue du territoire national.
Monsieur le Ministre, pourquoi votre département ministériel a décidé seulement maintenant d’élaborer une stratégie de maitrise des interventions des ONG/AD au Niger?
L’élaboration d’une stratégie de maitrise des interventions du secteur des ONG/AD devait d’abord permettre à l’Etat d’emmener les ONGs vers la qualité dans ce qu’elles font et par la suite de capitaliser les acquis de leurs interventions. Il a été constaté à la suite d’un diagnostic, une faible maitrise de ce que font les ONGs. Ceci s’explique d’une part, par le non-respect et le vieillissement des textes qui encadrent le secteur et d’autre part, par une insuffisance du suivi évaluation et contrôle du secteur par l’Etat. C’est depuis 2017 que l’Etat a décidé du chantier d’assainissement du secteur et dont l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie devaient permettre d’y arriver. C’est un chantier qui est en exécution.
Quels sont les résultats enregistrés depuis l’adoption de cette stratégie ?
Alors, les résultats, il faut le dire sont de deux niveaux : intermédiaires et finaux. On peut à cette date parler de résultats dès lors que le chantier est en exécution mais plutôt de résultats intermédiaires. Il faut souligner que dans ce cadre, plusieurs activités devaient permettre d’atteindre des résultats intermédiaires. On peut citer les assises nationales sur le recadrage du secteur, le renforcement de la communication par le Ministère, le suivi évaluation et le contrôle du secteur.
En ce qui concerne les assises nationales, le premier niveau du travail a été fait. Il s’agit des assises régionales dont les conclusions sont déjà disponibles et doivent permettre de passer à l’étape suivante qu’est la réunion des assises nationales. Cette dernière phase dépend également de travaux préliminaires qui sont en cours. A la fin de ces travaux d’experts, la grande réunion aura lieu. Ces assises devaient permettre d’obtenir comme résultat intermédiaire, une proposition du nouveau cadre juridique, une proposition d’un cadre approprié de suivi évaluation et contrôle du secteur, une stratégie de financement du secteur et un cadre de partenariat Etat-ONG.
En ce qui concerne l’aspect communication, des efforts ont été fournis et ont permis aux ONGs de connaître les textes existants, leurs obligations et les sanctions qu’elles encourent en cas de manquement. On peut dire que des résultats sont obtenus à ce niveau puisque le nombre d’ONGs qui transmettent leurs rapports a augmenté sur les trois dernières années. Les ONGs connaissent de plus en plus l’importance et les avantages liés au respect des textes ; Pour ce qui est du suivi évaluation, vous pouvez déjà constater que nous sommes de plus en plus présents sur le terrain ces dernières années. Les ONGs sollicitent le Ministère dans pratiquement tout ce qu’elles font. Il y’a un cadre qui est prévu pour la planification du processus de suivi des projets exécutés par les ONGs. En effet, pour tout projet qu’elles doivent exécuter, les ONGs signent un Protocole de Mise en exécution avec notre département ministériel et c’est dans le cadre de ce protocole que sont prévues et effectuées les Missions de suivi évaluation.
Pour ce qui est du contrôle des ONGs, depuis 2018, des opérations de contrôle ont lieu au niveau des sièges des ONGs par les cadres du Ministère. Ces opérations concernent aussi bien les ONGs nationales qu’étrangères. Les manquements constatés lors de ces opérations ont fait l’objet de recommandations et d’avertissements aux ONGs fautives.
Monsieur le ministre, quelle (s) appréciation (s) faites-vous du nombre et des différentes interventions des ONG/AD au Niger ?
Il est évident qu’avec 3.169 ONG agréées au Niger, on s’attend à mieux en termes de contribution au développement du pays. Nous pouvons dire que les ONG contribuent certes mais elles peuvent faire mieux. Certaines ONG créées ne sont pas opérationnelles parce qu’elles n’arrivent pas à mobiliser les ressources pour exécuter des projets. D’autres mobilisent des ressources mais elles ne les injectent pas conformément aux conventions signées avec les bailleurs. C’est ce dernier cas que nous décrions et qui doit faire l’objet de sanctions. Globalement nous estimons qu’il y’a trop d’ONGs au Niger parce que la liberté d’association le permet mais leurs interventions ne sont pas de qualité. Elles peuvent mieux faire et c’est ce qu’attend le gouvernement.
D’aucuns disent que certaines ONG/AD ne respectent pas les textes en vigueur dans notre pays ?
Il est vrai que certaines sinon la plupart des ONGs ne respectent pas les textes au Niger. Elles doivent savoir que des sanctions sont prévues en la matière.
Quelles sont Monsieur le ministre, les sanctions qui peuvent être appliquées à ces ONG/AD ? Avez-vous eu des cas?
les sanctions qui peuvent être appliquées aux ONGs sont prévues par le Chapitre VI du Protocole d’Accord Type 2016-2020 qui définit les fautes et leur régime de sanctions applicables aux ONGs. On peut citer : L’article 43 qui stipule que «les manquements constatés, lors des contrôles et évaluations entrepris par l’Administration ou inopinément, sur les obligations de l’ONG/AD stipulées aux articles 4 et 5 concernant l’accompagnement sincère des efforts de développement de l’Etat, ou l’implication et le soutien transparents des populations, sont passibles de l’avertissement écrit, de l’arrêt momentané ou définitif des activités en cours, de la suspension ou du retrait pur et simple de l’agrément, suivant la gravité et l’étendue des fautes commises » ;
L’article 44 qui stipule que « l’ONG/AD qui ne respecte pas les dispositions du présent PAT, ou qui méconnait les dispositions sociales concernant l’embauche, la répartition de travail, la formation professionnelle, la promotion, la rémunération et l’octroi d’avantages sociaux, peut être déclarée non éligible au PAT, ou exclut du bénéfice du droit à l’exonération pour une durée n’excédant pas deux (2) ans, si dans ce temps elle se conforme aux prescriptions légales en la matière » ;
L’article 45 qui stipule que « Tout dossier incomplet soumis pour l’obtention du PAT ou du bénéfice du régime des exonérations, sera purement et simplement rejeté si à l’issue du délai accordé par l’Administration pour compléter les pièces manquantes, l’ONG/AD ne s’est pas exécutée. Le rejet du dossier est notifié à l’ONG/AD concernée par l’autorité compétente ». l’article 46 qui stipule que «lorsqu’à l’occasion de la constitution des dossiers pour le bénéfice des avantages précisés à l’article ci-dessus, l’ONG/AD introduit une pièce fausse, ou fait des déclarations ou des insertions mensongères; celle-ci peut être exclue du bénéfice du PAT ou de l’exonération pour une période allant de un (1) à trois (3) ans, sans préjudice des poursuites pénales ou des sanctions administratives prévues par des textes spécifiques. Les administrations fiscale et douanière sont habilitées à constater le manquement et proposer au Ministre des Finances des mesures de suspension des avantages fiscaux, sans préjudice du paiement des droits compromis ou éludés, et des amendes et pénalités. Le Ministre en charge de la tutelle des ONG/AD est informé immédiatement de toute sanction prise dans ce cadre ». L’article 47 qui stipule que «toute ONG/AD/RLR dont la responsabilité est établie dans un détournement d’objectif d’un bien ou article exonéré, ou qui aura permis, facilité ou encouragé des personnes membres ou non à servir de cette possibilité d’exonération à des fins personnelles ou privées sans rapport avec son objet, sera exclue pour une période de dix (10) ans du bénéfice du PAT et du régime des exonérations ; sans préjudice des poursuites pénales contre les personnes impliquées. En cas de récidive, l’ONG/AD sera définitivement exclue, et le Comité Paritaire ou le Ministère de tutelle saisit le Ministère de l’Intérieur pour demander le retrait d’agrément de l’ONG/AD/RLR coupable de ces faits » ;
L’article 48 qui stipule que «les sanctions prévues par le présent PAT, relatives à la privation du droit au bénéfice des avantages concédés par l’Etat, sont prononcées par le Ministre en charge des ONG/AD après avis du Comité Paritaire lorsqu’elles ne sont pas déjà prononcées par les administrations fiscales. En dehors des projets dont la dévolution des biens à la fin de leur période est prévue dans une convention particulière, en cas de retrait d’agrément ou de cessation d’activités, tous les biens de l’ONG/AD sont affectés à une œuvre similaire dans le respect de la réglementation nigérienne en vigueur et de ses statuts » ;
Comme vous pouvez le constater il existe des sanctions prévues par les textes. Il y’a eu un cas en 2020. Il s’agit d’une ONG dont la responsabilité a été établie dans le détournement des biens exonérés. Cette ONG a fait l’objet du retrait de son Protocole d’Accord Type avec le Gouvernement et il a été demandé au Ministère de l’Intérieur de procéder au retrait d’agrément de ladite ONG.
Réalisée par Fatouma Idé(onep)
02 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Abdou Harouna, Directeur général de NIGER TELECOMS : « Nous avons pour ambition de démystifier les produits et services de télécommunication au Niger tout en garantissant la disponibilité, la qualité et les meilleurs tarifs à tous »
Abdou Harouna, 49 ans, marié et père de cinq enfants, tout nouveau directeur général de NIGER TELECOMS, a la lourde responsabilité de gérer cette entité. Avec plus de 19 ans d’expérience dans divers postes à responsabilités techniques et managériales aux USA, au Moyen-Orient et en Afrique, le nouveau patron de Niger Télécoms dispose de nombreux atouts, ainsi que d’une large connaissance en Lean Enterprise et en concepts de Six-Sigma, en finance, en achats, en Supply Chain, en systèmes de distribution, en planification stratégique et des opérations ; et un leadership et une expertise avérés dans des entreprises industrielles, d’aéronautique, de télécommunications et de mines.
Après l’obtention de son Ingéniorat en Technologie avec option Eaux et Forêts obtenu en 1997 à l’université de technologie de Minna, au Nigeria, il poursuit son cursus académique aux USA où il obtint un Master et un Doctorat en Gestion des entreprises dans les universités de Averett en Virginie et l’université de Michigan.
Il est aussi détenteur de plusieurs certificats d’études supérieures en logistique et gestion de la chaîne d’approvisionnement de l’université du Michigan obtenu en 2006 et des cours de certification Six-Sigma Green Belt de la même université la même année. Enfin, en 2007, il décroche dans le Massachusetts à la faculté de droit de Harvard, un certificat qui valide sa réussite au programme de négociation pour les cadres supérieurs.
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- Catégorie : Interview
Abdoul Moumouni Bakabé, cinéaste, réalisateur de films court et long métrages : Le jeune Bakabé sur les traces de son père
Il s'appelle Abdoul Moumouni M. Bakabé. Son premier contact avec le cinéma remonte à l'année 1994. Il avait 6 ans lorsqu'il a joué un rôle dans une publicité pour la Société nigérienne des Eaux. Il a étudié l'audiovisuel en 2005, à l'Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication (IFTIC) de Niamey. Il était fasciné par le montage vidéo qui est pour lui une forme d'écriture avec l'image. Aussi, le montage est une des étapes importantes dans le processus de création d'un film. Pour mieux se spécialiser et comprendre ce domaine, à la fin de sa première année du cycle moyen à l'IFTIC, il a effectué un stage en tant qu'Assistant monteur dans une des premières télévisions privées de Niamey où il a pendant un mois monté des reportages et des spots publicitaires. L'objectif était d'être en contact avec un programme de montage vidéo.
A la fin de sa deuxième année à l'IFTIC, Bakabé a effectué un stage de deux mois dans l'entreprise de son père lui aussi était cinéaste. C'est là, qu'il a monté son premier documentaire institutionnel. Très passionné par le montage, il faisait beaucoup d'images et de montages. Avant la fin de son stage, il a réalisé quatorze (14) documentaires institutionnels pour la coopération belge. Avec son père, cinéaste, réalisateur de films courts et long métrages, il a appris la caméra ; et faisait des exercices de photo en composant des cadres bien précis et ensemble ils analysaient les types de cadre.
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- Catégorie : Culture
Abondance des startups en Afrique, une solution au chômage des jeunes
Une formidable énergie d’entreprendre s’est emparée du continent africain. Du nord au sud, de l’ouest à l’est, on enregistre chaque jour la création de nombreuses startups. A l’origine de cette révolution, une jeunesse qui a décidé de se lancer dans l’auto-emploi, afin de révsoudre le manque d’emploi auquel elle fait face.
Selon une étude du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publiée en 2015, 60 % des jeunes africains interrogés, âgés de 18 à 34 ans, se disent « optimistes quant au potentiel économique de l’entrepreneuriat et croient avoir les compétences et le savoir requis pour créer une entreprise »
Pas étonnant que plus que jamais l’entrepreneuriat jeune est dans l’air du temps en Afrique. Pour redonner du souffle à l’emploi, accompagner la croissance, mais aussi transformer les grandes organisations, la jeunesse africaine a décidé de se prendre en charge en adoptant la posture d’entrepreneur, car être entrepreneur, c’est adopter une nouvelle posture d’employeur en développant de nouveaux réflexes, en s’autorisant de nouvelles audaces, en devenant un acteur économique qui permet à de nombreuses familles de se nourrir, se vêtir, payer la scolarité des enfants grâce à un salaire décent. Pour ceux qui voyaient donc le terme startup galvaudé, la jeunesse africaine répond en y apportant des solutions d’emplois, des innovations en termes de consommation de biens et services.
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- Catégorie : Economie
Abus de pouvoir de la Police dans la capitale : A-t-on encore un ministre de l’Intérieur ?
Ces derniers temps, les motocyclistes de la capitale souffrent énormément des abus d’autorité de la Police Nationale. Jamais, dans l’Histoire du Niger contemporain, l’on n’avait connu une telle situation dans la capitale, même pas pendant le régime de dictature militaire. En effet, sous prétexte de contrôle de pièces administratives d’engins à deux roues, l’on assiste à une véritable chasse à la sorcière dans la ville de Niamey contre les conducteurs de motos pas toujours en règle. De jour comme de nuit, des patrouilles de Police, à bord de leurs ‘’4x4 Station’’, qui ne sont même pas d’agents de la circulation, traquent les motos prises à défaut. Ces patrouilles de police font embarquer ces motos arrêtées dans leurs véhicules pour les acheminer, dans un premier temps, au Commissariat de la circulation routière, ensuite à la Société Nigérienne de Logistique Automobile (SONILOGA), la société chargée de l’immatriculation d’engins à moteur au Niger, depuis la mise en concession, en 2017, par l’Etat du Niger de cette mission. Alors, les propriétaires des motos saisies désireux de récupérer celles-ci, sont obligés de se rendre au niveau de SONILOGA pour y effectuer toutes les formalités administratives y afférentes.
Cependant, si ces motocyclistes sont souvent en contravention vis-à-vis de la réglementation en la matière, les pratiques policières en cours présentement pourraient l’être aussi, car c’est parfois en violation flagrante de la loi que ces agents de police agissent. En effet, il est, généralement, admis que le contrôle de la circulation routière est de la seule compétence de la Police de la circulation qui place ses agents sur les différents carrefours de la ville.
Ce contrôle policier devrait concerner uniquement les engins en circulation sur les différentes artères de la ville et non ceux en stationnement, comme le font, aujourd’hui, ces patrouilles de police. De notre point de vue, cet aspect de la question n’est pas du ressort de la Police, mais bien d’autres services de l’Etat, notamment la Douane Nationale qui peut intervenir partout pour contrôler la régularité de l’engin par rapport au dédouanement. Mais, ces derniers temps, dans la capitale, ces patrouilles de police ramassent même d’engins stationnés devant leurs lieux de travail ou devant des commerces de bouchers ou autres vendeuses de nourriture. Quelle formation spécifique ces agents de patrouilles de police ont-ils reçue pour effectuer ce genre de mission ? Souvent, ce sont d’éléments de la Police Secours ou de l’Ecole de Police que l’on rencontre dans ce genre d’opérations, qui n’ont aucune notion en matière de contrôle routier qui exigent, sans doute, une formation particulière. Ainsi, il n’est guère étonnant que l’on assiste à des bavures de la part de ces agents de police étrangers au contrôle routier, comme le fait de pourchasser les motocyclistes qui refusent d’obtempérer, au risque, parfois, de provoquer d’accidents de la circulation, comme par exemple, celui provoqué, récemment, à côté de la Boulangerie Rayyane de la Cité Chinoise ayant entraîné la mort du motard. Les images de cette bavure policière ont fait d’ailleurs le tour des réseaux sociaux de la place, grâce aux caméras de surveillance placées aux alentours ayant permis de filmer la scène macabre.
Pourquoi alors tout cet acharnement contre de simples motocyclistes, souvent de jeunes personnes insouciantes par rapport à la nécessité de se munir de pièces pour leurs engins ? Parfois, ce sont des individus débrouillards de leur état qui n’ont pas souvent les moyens financiers d’accomplir de telles formalités administratives. Cependant, un constat se dégage dans le comportement actuel de la Police Nationale en ce qui concerne ce contrôle routier intempestif, car dans les autres régions du pays, les usagers routiers sont tranquilles et roulent même sans casque. Pourquoi alors, ces deux poids, deux mesure pour les habitants de la capitale ? A ce que l’on sache, la loi doit être la même partout sur le territoire national, mais diable, pourquoi c’est seulement à Niamey que le contrôle routier revêt- il cet aspect très contraignant ? La population de Niamey serait-elle, dans ces conditions, victime de son positionnement politique ?
En tout état de cause, au regard de la gravité de la situation actuelle dans la capitale, l’on est en droit de se demander s’il existe réellement un ministre de l’Intérieur dans ce pays, dans la mesure où l’actuel Directeur Général de la Police Nationale, dont émaneraient toutes ces discutables instructions, semblerait être plus fort que lui. Depuis qu’il est en poste, l’on ne sent pas la patte de celui comme l’on présente comme, probablement, le ministre de l’Intérieur le plus incompétent de toute l’Histoire du Niger contemporain. Demain, si jamais, une pluie torrentielle emportait le bâtiment abritant ce ministère régalien, nul doute que personne ne serait-là, au Niger, pour le regretter, tant ce ministre manque d’épaisseur technique pour diriger ce département ministériel.
L’on pourrait également interpeller, à ce sujet, le Maire central de la région de Niamey, le Député- maire Oumarou Dogari, de plus en plus critiqué, ces derniers temps, pour la démission qu’il semble manifester dans l’accomplissement de son mandat municipal, fréquemment en mission à l’étranger pour un élu local.
Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne, Niamey ne présente pas un visage digne d’une capitale africaine, une ville sale, encombrée. Même la ‘’Voie Express’’, censée fluidifier la circulation urbaine aux abords du Grand Marché n’est plus que l’ombre d’elle-même, car abandonnée désormais aux charretiers ambulants et autres étals de commerce qui en obstruent fortement la circulation. Mieux, pour rajouter à cette ‘’pagaille’’ organisée dans la capitale, des titres de transport viennent récemment d’être accordés aux fameux tricycles qui pullulent dans la ville de Niamey, ces dernières années avec leur cortège d’accidents graves mortels occasionnés régulièrement par la mauvaise conduite due souvent au fait que ces conducteurs sont, pour la plupart d’entre eux, non détenteurs du permis de conduire pour cette catégorie d’engins.
Face aux exactions policières subies par les motocyclistes de Niamey, les élus locaux devraient prendre toutes leurs responsabilités pour interpeller à l’Assemblée nationale le ministre de l’Intérieur pour que, soit la loi s’applique à tous les citoyens, ergonomes (A l’égard de tous), soit cette injustice cesse à l’égard des habitants de la capitale !
A bon entendeur, salut !
Aliou Badara
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- Catégorie : Société
Académique : L’université de Niamey plongée dans de sérieuses difficultés
Jamais dans l’histoire de notre pays, l’université Abdou Moumouni de Niamey n’a été autant confrontée à des difficultés que ces cinq dernières années. Des difficultés liées, apparemment, à une mauvaise gestion et à la préservation d’intérêts mesquins. Plongée dans une gouvernance académique chaotique à cycle infernal et méphistophélique, l’université de Niamey peine toujours à se relever. Car, elle se trouve aujourd’hui dans un gouffre financier qui annihile toutes perspectives. Cette institution, qui, par le passé, faisait la fierté de tout un peuple, est aujourd’hui en lambeaux. Une situation inexplicable du fait de l’irresponsabilité des autorités académiques et des acteurs qui l’animent. La gloutonnerie a pris le pas sur l’académie et l’asociabilité divise le corps enseignant. Une situation qui donne du fil à retordre aux étudiants qui vivent, depuis quelque temps, des années académiques interminables. Dans cette situation, seuls les étudiants sont les grands perdants. Eux, qui sont toujours dans l’expectative d’une résolution définitive de la crise. Ils observent d’ailleurs, impuissant, leur avenir en train de s’assombrir.
15 septembre 2019
Source : Le Courrier
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- Catégorie : Education
Accélérer la transformation économique de l’Afrique
Les ministres des Finances du G20 se sont réunis en Allemagne voici quelques jours pour trouver ensemble des solutions aux principaux défis auxquels l'économie mondiale est confrontée. Ils ont en particulier évoqué le changement climatique, les flux migratoires et les situations d'urgence humanitaire, notamment la famine qui frappe ou menace des pays d'Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.
Je suis sorti de cette réunion conforté par la volonté commune de s'attaquer à des problèmes cruciaux. J'ai pour ma part indiqué les efforts menés par le Groupe de la Banque mondiale pour mobiliser une enveloppe d'au moins 1,6 milliard de dollars au profit des pays touchés par la famine, avec l'objectif d'orienter les fonds vers les populations les plus vulnérables. Cette réunion du G20, présidée par l'Allemagne, a surtout donné la priorité à la croissance et au développement de l'Afrique subsaharienne. Outre la famine qui sévit sur une partie du continent, l'Afrique doit être notre principale préoccupation pour de nombreuses raisons.
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- Catégorie : Economie
Accès à la justice : Faible fréquentation des services judiciaires par les femmes
L’accès au service de la Justice est un droit fondamental pour tous les citoyens conformément à la Constitution du 25 novembre 2010. Malheureusement, les populations rurales qui constituent l’écrasante majorité de la population nigérienne font face à des difficultés liées à l’accès aux services judiciaires. Pire cette situation est remarquablement observée chez les femmes. Ces difficultés sont inhérentes à plusieurs facteurs dont les pesanteurs socio-culturelles, l’éloignement des services judiciaires, l’incompréhension et surtout l’analphabétisme de la population et la lenteur des procédures judiciaires.
Selon les explications de la directrice générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ), de manière générale, ce n’est pas uniquement les femmes mais tous les citoyens qui ont du mal à accéder à la justice. Plusieurs facteurs empêchent les personnes de venir à la Justice. Il s’agit entre autres de l’ignorance de la population car la majeure partie de la population nigérienne est analphabète. Beaucoup de personnes ne savent même pas comment accéder à la justice. Un autre facteur non moins négligeable est la pauvreté. Nombre de personnes pensent que venir à la justice, nécessite des frais à payer. Il y a aussi des personnes qui n’ont pas accès à la Justice du fait de l’éloignement des services judiciaires. Cet état de fait décourage les citoyens à aller vers ces services. Il y a également des pesanteurs socioculturelles qui empêchent les femmes à accéder à la justice. «Dans notre société, si on prend l’aspect patrimonial, la relation d’une femme avec son mari dans le foyer, la société voit mal, une femme porter plainte contre son mari même si elle subit des violences, même si c’est pour d’autres raisons», souligne la DG de l’ANAJJ.
Mme Rabiou Assétou Traoré, a précisé que selon la loi, la mission de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ) est de rendre l’assistance juridique à tout demandeur et l’assistance judiciaire à certaines catégories de personnes. L’assistance juridique est accessible à tous, sans distinction de nationalité, de sexe, d’âge ou de toute autre considération. Elle est totalement gratuite et est applicable à tous les domaines du droit. Quant à l’assistance judiciaire, elle est gratuite et est accordée à toute personne reconnue indigente. Toute personne peut aller demander l’assistance juridique et judiciaire au niveau du Bureau d’Assistance Juridique et judiciaire (BAJJ) de sa localité. «Nous avons des BAJJ dans les 10 Tribunaux de Grande Instance à savoir Niamey, Tillaberi, Dosso, Konni, Tahoua, Maradi, Zinder, Arlit, Agadez et Diffa. Il faut entendre par personne indigente, toute personne dont les moyens matériels et financiers sont insuffisants et ne lui permettent pas de faire face aux frais occasionnées par un procès. Cela est matérialisé par un certificat délivré par la mairie de la localité», a-t-il déclaré.
Il y a aussi des personnes pour qui l’assistance judiciaire est d’office. Il s’agit, selon la DG de l’ANAJJ, des mineurs poursuivis pour crime, délit ou contreventions, des mineurs victimes devant une juridiction répressive, des personnes handicapées prévenues ou parties civiles incapables de se défendre du fait de leurs handicaps, des personnes accusées comparaissant devant une Cour d’assise, des femmes victimes de violences et des femmes qui sollicitent le paiement d’une pension alimentaire, la liquidation d’une succession ou la garde d’enfants.
Actions de sensibilisation
L’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire mène des activités de sensibilisation et de formation. Elle collabore avec les coordonnateurs des cliniques juridiques de l’ANDDH qui ont eu à faire des séances de sensibilisation dans certaines zones d’intervention avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). «En ce qui concerne les formations, nous avons formé beaucoup de jeunes et de femmes leaders des régions. Pour ce qui est de l’assistance juridique, il faut noter qu’en 2022, nous avons totalisé 25.059 bénéficiaires. Quant à l’assistance judiciaire, les bénéficiaires sont au nombre de 1487 dont 135 majeures femmes ; 694 majeurs hommes ; 211 mineures filles et 447 mineurs garçons 447», a-t-elle révélé.
La directrice générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire a estimé qu’un changement de mentalité s’impose afin d’amener les gens à comprendre que les services judiciaires sont là pour les aider. «Il y a des problèmes de foyers qui peuvent être résolus lorsque ceux-ci ont été pris en charge par les services compétents sans avoir recours au divorce qui est le stade final», a-t-elle expliqué. Par ailleurs, Mme Rabiou Assétou Traoré a déploré la manière par laquelle les dossiers de divorce sont traités au niveau coutumier. «Des fois chez les chefs de quartiers ou les chefs traditionnels on prononce le divorce sans se soucier de l’avenir des enfants du couple. Or, le divorce est un acte qui, généralement, a des répercussions sur la vie des enfants. Ce facteur est beaucoup plus négligé dans le traitement des problèmes des couples au niveau des autorités coutumières», a conclu Mme Rabiou Assetou Traoré.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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- Catégorie : Société
Accident tragique d'hélicoptère des Forces Armées Nigériennes (FAN): trois membres d'équipage décédés"
Le Ministère de la Défense Nationale a annoncé aujourd'hui qu'un hélicoptère Mi-17 des Forces Armées Nigériennes s'est écrasé lors de son atterrissage sur la piste militaire de l'aéroport de Niamey, à 10h40 heures locales. Ce vol d'entraînement de routine a malheureusement entraîné la mort des trois membres d'équipage, composés d'un officier et d'un sous-officier supérieur nigériens, ainsi qu'un instructeur expatrié. Des efforts ont été déployés pour circonscrire l'incendie qui a suivi l'accident, mais en vain.
Une commission d'enquête a été mise en place afin de déterminer les causes de cet accident tragique. Le Ministre de la Défense Nationale, au nom du Président de la République, présente ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus, ainsi qu'aux proches et aux personnels des Forces de Défense et de Sécurité.
Ce triste événement s'est produit le 26 décembre 2022, à Niamey.
Nigerdiaspora
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- Catégorie : Politique
Accidents de la circulation à Niamey : Que faire pour arrêter l’hécatombe ?
Le code de la route du Niger a été institué par la loi N°2014-62 du 05 novembre 2014. Il prévoit entre autres dispositions la limitation de vitesse en son article 8 qui stipule qu’en zones urbaines, la vitesse ne doit guère dépasser 50 km/h et 90 km/h sur les routes revêtues ou routes nationales. Toutes ces exigences du code sont connues par les usagers surtout dans les grandes agglomérations. En tout cas, tous ceux qui ont régulièrement passé leur permis de conduire savent pertinemment que cette disposition existe et que toute violation pourrait conduire le récalcitrant en prison. En 2020, le Niger a enregistré 7.248 accidents, avec 1.405 morts et 3.625 blessés, selon les statistiques du ministère des Transports.
Parmi les infractions citées par le code de la route, il y a le fait pour «un conducteur de franchir ou chevaucher une ligne continue, l’usage du téléphone au volant, le changement important d’allure ou de direction sans précautions suffisantes, le non-respect des règles de priorité, la vitesse excessive dans les cas où elle doit être réduite, le dépassement imprudent ou irrégulier, le retour prématuré à sa droite après un dépassement», entre autres. Force est de constater qu’aujourd’hui, toutes ces infractions sont commises à longueur des journées par les conducteurs imprudents. Ce qui est inadmissible surtout, c’est que toutes ces infractions sont commises souvent sous les yeux des agents de la police routière censés être les garants du respect du code. La ville de Niamey enregistre beaucoup d’accidents de la route chaque jour. Selon les statistiques, elle est la ville à accidents nombreux parmi toutes les capitales de la sous-région. Non pas parce qu’elle dispose d’un parc automobile plus important que les autres, mais c’est juste le non-respect des dispositions du code. Les services des urgences des grands hôpitaux de la capitale (Hôpital National, Hôpital Poudrière et le Centre Hospitalier Universitaire) sont remplis des personnes accidentées au point que les lits ne suffisent plus. Pourquoi les autorités nigériennes ne prennent- elles pas des dispositions conséquentes pour limiter cette folie de certains conducteurs intolérants et impatients ? Pourquoi la police nationale, surtout les agents placés sur les carrefours pour réguler la circulation ne verbalisent pas les indélicats conducteurs ? Pourquoi ne pas prévoir des peines lourdes pour tous ceux qui se seraient pris dans la commission de ces infractions ? Le gouvernement nigérien ne doit pas laisser cette situation perdurer. Surtout que les autres infractions, comme le non port de casque de sécurité par les motocyclistes, celui de la ceinture de sécurité et le manque d’assurance par les automobilistes sont quotidiennement sanctionnées par les agents de la circulation. La situation est inquiétante surtout certaines routes de la capitale. Emprunter la voie de Niamey 2000 à sens unique qui relie ce quartier à la ville à toute heure de la journée relève d’un parcours de combattant. Toutes les infractions y sont commises par des conducteurs désagréables avec à la clé des insultes. Il est fréquent chaque matin de trouver deux ou trois accidents sur cet axe. C’est devenu finalement une habitude pour les usagers de la route de voir ces horribles accidents qui n’émeuvent personne. Aucune sanction n’est appliquée contre les récalcitrants, juste le constat de la police et une simple contravention. Pourtant, des personnes perdent leur vie dans ces accidents de la route. Les piétons n’échappent pas non plus à la folie des chauffards, des motos en pièces, c’est le quotidien des habitants des quartiers périphériques. Comment mettre fin à ces accidents ? Seule l’autorité à la solution en reformant, peut-être, notre code de la route et y introduire des sanctions pénales sévères.
Ibou
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- Catégorie : Société
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