Annonce/Réformes du Système Educatif au Niger : Etat des lieux (Vidéo)
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Annonce/Vidéo : Journée Culturelle Nigérienne du CONIF 2023 ce samedi 29 avril 2023 !
Le Conseil des Nigériens de France (CONIF) organise la 4eme édition de sa Journée Culturelle (JCN) qui aura lieu ce samedi 29 avril 2023 à la salle de spectacle Le Douze, 12 Allée des Petits Pains de Cergy (95).
- Les tickets peuvent être achetés uniquement via internet sur le site :
https://www.conif.fr/1134-2/
- Attention les places sont limitées et bientôt épuisées. Alors, n'attendez plus !
Le CoNiF, c'est nous !
PROGRAMMATION MUSICALE
Le Conseil des Nigériens de France (CONIF) organise le 29 avril 2023 la quatrième édition de la Journée Culturelle (JCN) à Cergy dans la région parisienne. Elle sera placée cette année sous le thème de la « Paix et sécurité au Sahel, commençons par la culture ».
La programmation musicale est très éclectique qui mise sur la qualité et la notoriété de ces musiciens (qu’on ne présente plus) qui feront le déplacement depuis le Niger à l’invitation du CONIF.
- BAMBINO : de son vrai nom Oumara Moctar, le guitariste émérite a eu l’honneur d’être nominé dans le célèbre Grammy Award dans la catégorie du meilleur album de musique du monde.
Dernier album/single : Deran - YACOUBA MOUMOUNI dit Denké-Denké, connu pour ses qualités de flutiste, mais aussi chanteur-compositeur du groupe Mamar Kassey.
Album/single : Taboussizé - Ali ATCHIBILI, chanteur populaire aux sons entrainants qui ne vous laisseront pas indifférents.
Dernier album/single : Bakal Zawara - Ali MASTAER : Li-Mastaer ou Ali Laouali Mahamane à l’état civil est un jeune et talentueux chanteur évoluant sur la scène musicale depuis 2015 et qui poursuit sa carrière au Luxembourg.
Dernier album/single : ma vie - J'aurais aimé - • NOURATH LA DEBBOSLAM : Nourathou Oumarou Hega qui suit un parcours singulier de slammeuse (d’où le sobriquet La Debboslam, la fille qui fait du slam) s’est fait un nom depuis 2017 après un passage par la danse et le théâtre.
Les tickets d’entrée à la JCN 2023 sont disponibles https://www.helloasso.com/associations/association-conif/evenements/jcn-conif-2023
EXPOSITION : ZINDER 1900
Le Conseil des Nigériens de France (CONIF) organise le 29 avril 2023 la quatrième édition de la Journée Culturelle (JCN) à Cergy dans la région parisienne. Elle sera placée cette année sous le thème de la « Paix et sécurité au Sahel, commençons par la culture ».
La JCN innove cette année avec l’Exposition « Zinder 1900 » portée par l’historienne du CNRS Camille LEFEVRE et Laminou ISSAKA BRAH, ancien maire de la commune III de Zinder, inaugurée en décembre 2018 à l’occasion du 60è anniversaire de la proclamation de la République et de « Zinder Sabuwa ».
C’est une collection de précieuses photographies prises il y a plus de 120 ans à partir des fonds d’anciens militaires et administrateurs coloniaux qui montrent toutes les personnalités de la Cour du Sultan et de la société de la Cité du Damagaram montrées pour la première fois à Zinder.
L’exposition symbolise la puissance de ce sultanat au faîte de sa gloire au milieu du XIXè S et de sa résistance face à l’occupation coloniale, commencée par l’assassinat en 1898 par le Sultan du capitaine Cazemajou et son interprète Olive, premiers Français à entrer dans la ville. Les représailles s’en suivent avec l’occupation de la cité-Etat jusqu’à l’exécution du Sultan Amadou Kouran Daga, en 1899, par les militaires français
Les tickets d’entrée à la JCN 2023 sont disponibles :
https://www.helloasso.com/associations/association-conif/evenements/jcn-conif-2023
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Annonces du CNSP : Levée du couvre-feu, dénonciation des accords de coopération avec la France, appel à la vigilance de la population, et mise en garde de riposte imminente de la CEDEAO
Le couvre-feu instauré depuis le 27 juillet 2023 est levé pour compter de ce jour 03 août 2023 sur toute l’étendue du territoire.
Fait à Niamey, le 03 Août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Communiqué N°19
Face à l’attitude désinvolte et à la réaction de la France relativement à la situation interne qui prévaut dans notre pays, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet Etat notamment :
1) L’accord du 19 février 1977 sur la coopération militaire technique conformément à son article 12 et au préavis de trois mois ;
2) L’accord du 25 mai 2013 relatif au régime juridique de l’intervention des militaires français au Niger pour la sécurité au Sahel conformément à son point 7 et au préavis d’un mois ;
3) L’accord du 19 juillet 2013 sur le statut des militaires français présents au Niger dans le cadre de l’intervention française pour la sécurité au Sahel conformément à son article 13 et au préavis de 6 mois ;
4) L’arrangement technique du 2 janvier 2015 relatif au stationnement et aux activités du détachement inter-armé français sur le territoire de la République du Niger conformément à son article 13 et au préavis de 30 jours ;
5) Le Protocole additionnel du 28 avril 2020 à l’accord du 25 mai 2013 relatif au régime juridique de l’intervention des militaires français au Niger pour la sécurité au Sahel et à l’accord du 19 juillet 2013 sur le statut des militaires français présents au Niger dans le cadre de l’intervention française pour la sécurité au Sahel déterminant le statut des détachements non français de la Force Takouba conformément à son article 4 et au préavis de 90 jours.
Une correspondance diplomatique sera adressée à cet effet.
Fait à Niamey, le 03 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Communiqué N0 20
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie appelle la population nigérienne à la vigilance et à l’égard des espions et des forces armées étrangères, et l’invite à transmettre aux autorités les plus proches toute information relative à l’entrée ou au mouvement d’individus suspects.
Fait à Niamey, le 03 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Communiqué No 21
Le CEDEAO, étant impersonnelle, toute agression ou tentative d’agression contre l’Etat du Niger verra une riposte immédiate et sans préavis des Forces de Défense et de sécurité nigériennes sur un de ses membres à l’exception des pays amis suspendus.
Fait à Niamey, le 03 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Source : https://www.lesahel.org
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Annulation de l’échangeur du Rond-point des armées : Un cinglant désaveu pour Issoufou
La loi de finances rectificative adoptée le 27 octobre 2021 par l’Assemblée nationale a été un véritable coup de poignard pour l’ancien président. Le projet de réalisation de l’échangeur du Rond-point des armées qui était cher, a été annulé à l’issue de la loi rectificative de la loi de finances. Un échangeur dont il avait procédé au lancement des travaux, le 27 janvier 2021, histoire sans doute de lier son successeur et de le contraindre à laisser faire. Bazoum Mohamed ne l’entendait pas de cette oreille. Sans tambours ni trompettes, il a fait annuler ce projet insensé à plus d’un titre.
Outre les priorités et les urgences qui s’entrechoquent sans cesse, laissant peu de place à des dépenses superflues pour un homme d’Etat lucide et attaché au bien-être de ses compatriotes, les finances publiques accusent le coup d’une tension de trésorerie qui rendent quasiment impensables de tels projets. S’il a pu démarrer, ce projet aller remettre en cause des travaux d’aménagement de la place qui ont, à peine, deux ans de vie. 30,8 milliards de francs CFA, c’est tout de même beaucoup d’argent pour un gouvernement qui cherche à joindre les deux bouts. Actuellement, le gouvernement est contraint d’examiner à la loupe ses dépenses. Une rigueur absolue est observée par le comité de trésorerie. Toutes les dépenses font l’objet d’examen minutieux et tout ce qui peut paraitre superflu est rejeté. Il n’y a pas que le comité de trésorerie d’ailleurs. A tous les niveaux, on essaie, tant bien que mal, de faire des économies, de réduire les enveloppes budgétaires pour minimiser les charges de l’Etat.
La suppression de ce projet vient s’ajouter à d’autres remises en cause qui tendent à confirmer que bien qu’issu de la même famille politique, le président actuel n’est pas sur la même longueur d’onde que son prédécesseur.
Par-delà les priorités et les urgences qui contraignent pratiquement le Président Bazoum à faire une croix sur les dépenses superflues, et à la limite, absurdes de son prédécesseur, la décision d’annulation du projet d’échangeur du Rond-point des armées est un cinglant désaveu pour Issoufou Mahamadou. Il a dû ressentir cela comme une gifle. C’est probablement pour traduire son attachement à ce projet qu’il a procédé, avant de quitter le pouvoir, au lancement des travaux. Sur un budget qu’il n’a pas, malheureusement, la chance de faire exécuter. La suppression de ce projet vient s’ajouter à d’autres remises en cause qui tendent à confirmer que bien qu’issu de la même famille politique, le président actuel n’est pas sur la même longueur d’onde que son prédécesseur. Non seulement Bazoum Mohamed est soucieux d’un succès réel de sa gouvernance, mais il tient probablement à montrer un autre visage du socialisme nigérien. Une double préoccupation qui dérange au plus haut point l’ancien président.
La lutte contre la corruption, engagée par le Président Bazoum, est particulièrement citée comme la traduction de la volonté du président actuel de se démarquer totalement de ce qui a prévalu pendant 10 ans.
Le succès de Bazoum Mohamed, qui suppose une remise en cause totale de la gouvernance de son prédécesseur plombée, entre autres, par la corruption et les détournements des deniers publics, est quelque chose d’invraisemblable pour Issoufou Mahamadou. La lutte contre la corruption, engagée par le Président Bazoum, est particulièrement citée comme la traduction de la volonté du président actuel de se démarquer totalement de ce qui a prévalu pendant 10 ans.
S’il est vrai qu’il est comptable de cette gouvernance «issoufienne», il reste que Bazoum entend faire comprendre que cela n’aurait pas été ainsi s’il avait été le président de la République. Les inspections en cours dans maints grands services de l’Etat vont sûrement conforter ce changement.
Le souci du Président Bazoum, selon des sources politiques diverses, c’est de polir l’image du socialisme nigérien, largement corrompu par les pratiques «issoufiennes».
Le succès de Bazoum, c’est aussi, dans la foulée de la lutte contre la corruption, de donner un autre visage des socialistes nigériens. Des socialistes qui ont été d’abord assimilés à des défenseurs incorruptibles de la bonne gouvernance durant les années d’opposition, mais qui ont fini, à l’épreuve des faits, par incarner toutes les pratiques liées à la mauvaise gouvernance.
¨Le souci du Président Bazoum, selon des sources politiques diverses, c’est de polir l’image du socialisme nigérien, largement corrompu par les pratiques «issoufiennes».
Une entreprise dans laquelle il se sait devoir faire face à une opposition tenace de tous ceux qui se sentent menacés par cette prétention au succès. Issoufou Mahamadou, en premier, ne peut vouloir de ce succès de Bazoum Mohamed. Et selon toute vraisemblance, il va lui battre les bâtons dans les roues autant qu’il peut. En attendant, Les Nigériens, eux, apprécient de mieux en mieux cette prise en compte des priorités du pays.
Doudou Amadou
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- Catégorie : Politique
Annulation de Visas : Ali Idrissa victime de la méchanceté du Président français
En partance à Lituanie pour le congrès mondial sur la liberté (World Liberty Congress) qui se tenait à Vilnius, en Lituanie, le 5 novembre dernier, il a été signalé à Ali Idrissa, acteur de la société civile nigérienne et coordonnateur du ROTAB /Niger, par la police des frontières, que son visa de voyage est annulé depuis aout 2023 par les autorités françaises. Cela, sans que ces dernières ne le lui notifient. Alors même que son visa devrait expirer en juin 2024. Et Ali Idrissa était obligé de revenir au pays sans pouvoir participer à la grande messe mondiale sur la liberté et les droits humains. Cette hargne de la France et ses autorités s’explique par la prise du pouvoir par le CNSP qui est venu libérer le Niger du néocolonialisme français et de ses valets locaux. Lesquels ont décidé, depuis le 26 juillet 2023, de faire mal au Niger et à son peuple. C’est pourquoi ils passent par des tels actes de petitesse pour vouloir se venger des nigériens qui se sont engagés à soutenir le CNSP dans son élan patriotique de reconquête de la souveraineté nationale pour réécrire une nouvelle page de l’Histoire du Niger. Justement dans ce combat pour la réécriture de l’Histoire du Niger, se trouve Ali Idrissa pour soutenir le CNSP à aller vers une souveraineté totale du Niger.
Laboukoye
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Apaisement social : Après les paroles, les nigériens attendent toujours les actes
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, en mai 2023, le président de la République, Bazoum Mohamed, à propos des relations avec le principal parti de l’opposition, le Mouvement démocratique pour une fédération africaine (MODEN/FALumana Africa, disait : « Nous avons une bonne relation avec le Lumana et je lui reconnais sa contribution au climat d’apaisement qui prévaut ». Venant de Bazoum Mohamed, ces propos valent son pesant d’or, même si l’on peut imaginer qu’ils ont fait grincer des dents quelque part.Mais ce n’est pas le plus important. Ce qui est important, c’est la contribution de Lumana au climat d’apaisement dans un contexte où notre pays est confronté à des défis multiples dont le terrorisme et le banditisme qui sévissent sur la quasi-totalité du territoire national. Un moment où il a besoin de tous ses fils et toutes ses filles pour se relever. Et que le président de la République, himself, reconnaisse, de si vive voix, la part importante de Lumana dans le climat politique apaisé qui prévaut présentement. Un parti qui a toujours été présenté, à tort, comme le diable en personne et l’empêcheur de tourner en rond, au point au Lumana et ses dirigeants ont fait l’objet, depuis sa création, de traitements les plus iniques. Ils sont nombreux les responsables et militants de Lumana qui sont devenus des habitués de la Police judiciaire, de la DGSE et de la prison. Malgré tout, Lumana a, aujourd’hui, fait le choix d’aider à apaiser le climat social et politique. Ce qui lui vaut d’ailleurs des critiqueset des supputations de tous les genres. C’est cet effort d’élévation et de dépassement de Lumana, pour le seul intérêt du pays, que le président de la République a reconnu. Les nigériens le savent, quand Bazoum prend la parole, il dit ce qu’il pense être la vérité, sans mâcher ses mots, sans chercher à faire plaisir à X ou Y. Des fois, sans s’encombrer du politiquement correct. Ses propos sont généralement largement commentés sous l’angle de ce qu’un homme politique doit ou non dire. Et, depuis qu’il est à la tête du pays, sous l’angle de ce qu’un président ne doit pas dire. Là n’est pas le problème. Mais, quand un président de la République parle après avoir fait le constat, ce constat doit être suivi de mesures correctives ou incitatives. Il doit prendre des décisions. Un dirigeant ne dit pas ce qu’il va faire, la campagne étant terminée, mais fait ce qu’il a à affaire. Si Lumana a contribué à l’apaisement du climat social pour l’intérêt du Niger, il est des prérogatives du président de la République, pour le même intérêt du Niger, d’élargir les détenus politiques, ces personnalités politiques arrêtées et poursuivies suite aux manifestations postélectorales. Ce sont ces mêmes personnalités qui sont pour beaucoup dans l’apaisement du climat social. Le président de la République a le pouvoir de les faire libérer, puisque ce sont des prisonniers politiques. Et une fois élargies, elles mettront leur audience et leurs compétences au service de la nation. Ce d’autant plus que quand on peut le plus, on peut le moins. C’est un axiome très clair et simple. Bazoum, en tant que président de la République, a déclaré, le 25 février 2022, lors de sa conférence des cadres qu’il a animée au Centre de Conférences Mahatma Gandhi, qu’il a fait libérer des terroristes.
Des personnes qui ont pris les armes contre leur pays et leurs frères, et qui ont semé la mort et la désolation dans plusieurs contrées du pays. Parlant justement de ces terroristes, Bazoum dit, sans ambages, avoir « libéré d’autres de Koutoukale qu’on m’a conseillé de libérer lors des réunions du Conseil national de la sécurité », dans le cadre de la recherche de la paix dans notre pays. Pourtant ceux-ci ont massacré, tué, incendié, pillé. Pendant ce temps, des hommes politiques sont encore sous le coup de poursuites pour leurs opinions politiques dans un contexte de campagne électorale. La question qui se pose est alors la suivante : un terroriste qui a assassiné, pillé, incendié, pris les armes contre son pays et ses propres frères, mérite-t-il plus d’égard qu’un homme politique qui critique un régime ou se prononce sur des élections ? Répondre par l’affirmative à cette question fait froid au dos. Un terroriste, autrement un assassin, serait alors mieux traité qu’un homme politique, un lumaniste. Sinon, si le chef de l’Etat peut libérer de dangereux terroristes pour la recherche de la paix et la cohésion sociale, cette mesure peut être aisément étendue aux hommes politiques, des personnalités qui ont, pendant des décennies, servi le Niger. Dans la vie des nations, il y a des moments où il faut savoir faire les compromis nécessaires pour pouvoir avancer. On ne fait pas la paix avec ses amis. Et maintenant que le président luimême a reconnu à Lumana d’avoir contribué à apaiser le climat social, l’on attend de lui qu’il libère ces hommes politiques et qu’ils recouvrent tous leurs droits afin qu’ils puissent prendre pleinement part à l’oeuvre de (re)construction nationale. Pour un chef de l’Etat, faire un constat et s’y limiter, sans prendre les décisions logiques qui en découlent, est une simple profession de foi. Pire, un aveu d’impuissance. Et, là, c’est grave. Très grave même.
Bisso
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Apiculture à Gaya / Tombo-béri : Le foyer du miel naturel
Le miel est un produit forestier non ligneux. Au Niger, il est exploité surtout dans les zones sahéliennes et sahélo-soudaniennes du pays. Le département de Gaya a la spécificité d’être dans une zone climatique favorable à la production du miel dans la mesure où il est la zone la plus arrosée du pays. Les forêts sont denses dans cette zone où la végétation est propice à l’éclosion des abeilles qui produisent le miel. C’est un liquide compact de couleur jaune dorée et tantôt légèrement foncée en fonction du type de miel. Le miel est un produit commercialisé en raison de sa forte demande dans les zones urbaines où sa consommation est considérée comme un luxe. Par ailleurs, le miel comporte une forte valeur nutritionnelle. Il est aussi utilisé dans la pharmacopée traditionnelle. Ce qui fait que le prix dépasse le pouvoir d’achat de certaines populations rurales. Et c’est surtout cette demande sans cesse croissante sur le marché qui va attirer l’attention de certains producteurs et commerçants véreux à se verser dans la tricherie. Cependant, au village de Tombo-béri situé à 11 km au Nord de la commune urbaine de Gaya, les producteurs du miel conservent avec jalousie leur notoriété par rapport à la production et à la vente du miel pur, autrement dit le miel naturel. Le mardi 7 septembre 2021, nous avons décidé d’aller à la rencontre des producteurs du miel du village de Tombo-béri après une pluie qui s’est abattue presque toute une demi-journée dans cette zone. Ces précipitations sont pareilles aussi pour la ville de Gaya. Le temps est beau et clément. L’air frais rend naturellement la température basse. Nous empruntons la route aux environs de 16 heures une piste sablonneuse pour joindre le village de Tombo-béri en compagnie du lieutenant des Eaux et Forêts Maman Laouali dit Karanmi et un natif du village en la personne d’Ali Garba pour ne pas s’égarer dans une brousse où les pistes se rejoignent et s’entremêlent parfois, explique le lieutenant qui n’a pas véritablement duré dans la zone de Gaya. Il préfère jouer la carte de la modestie et de l’humilité. ‘’Avouer ne pas connaitre une chose est aussi une forme de connaissance’’, ajoute le Lieutenant dans une envolée lyrique. Il anime tout au long du voyage pour peut-être détourner notre attention par rapport à certains endroits de la piste où les flaques d’eau sont importantes. La végétation est caractérisée par une verdure à perte de vue et des grands arbres touffus et arbustes qui se développent bien car absorbant l’eau qui s’infiltre dans le sol. Ce type de végétation est favorable au développement des abeilles, principal géniteur du liquide compact et sucré. L’humidité est monnaie courante dans cette zone, alors que dans d’autres localités du pays, le ciel semble fermer ses vannes. Autrement dit, une longue période de pause de recherche s’installe dans plusieurs endroits du pays. Après plus d’une demi-heure de route, nous voilà dans le village de Tombo-béri. On s’arrête à côté d’un hangar où les producteurs se regroupent. Ce hangar est considéré comme l’arbre à palabre, un lieu où les vieillards du village se rencontrent pour parler de tout et de rien. En fait, ces producteurs du miel étaient prévenus de notre arrivée depuis la veille. Seulement, les contingences liées aux précipitations ont rendu l’attente longue et difficile au point où certains ont cru à un faux rendez-vous. A côté du hangar où l’arbre à palabre, se dressent huit (8) géants baobabs du village de Tombo-béri. Des cris stridents des oiseaux sauvages sur les baobabs nous accueillent dans la même foulée. L’information relative à notre arrivée est aussitôt répercutée dans tout le village. Les producteurs du miel se regroupent à nouveau au QG (le quartier général). Le chef du village de Tombo-béri Issa Tahirou est le président des producteurs du miel.
L’histoire du miel à Tombo-béri
L’exploitation et la production du miel au village de Tombo-béri sont aussi vieilles que le village lui-même. Tout comme l’agriculture, la production du miel est une activité saisonnière qui occupe quasiment l’ensemble des habitants du village. L’activité est léguée de génération en génération. Faute de dire avec précision à quand remonte le début de la production du miel à Tombo-béri, le chef du village se contente d’ajouter que ‘’ nos arrières arrières grand-parents produisaient du miel ; nos grand-pères l’ont fait jusqu’à nous qui continuons à perpétuer l’activité’’, raconte avec lucidité le septuagénaire. Les moyens de production restent tout de même traditionnels malgré la durée séculaire de la production du miel au village de Tombo-béri. Si à l’époque, ce moyen principal de production qu’est la ruche se trouvait sur place, il n’en est plus le cas aujourd’hui. Les effets du changement climatique ont certainement fait en sorte que la paille servant à la construction de la ruche n’existe plus dans cette zone. Cette paille est importée à partir du Bénin voisin. Mais qu’est-ce que la ruche ? Elle est une paille qu’on confectionne sous la forme d’une basse-cour ou d’une petite case. Avec la quantité de paille qu’on vend à 5000 FCFA, il est possible de confectionner jusqu’à quatre (4) ruches. La ruche est méticuleusement fermée par un couvercle lui-même fabriqué à l’aide d’une tige de rônier. L’instrument étant confectionné, le producteur passe l’étape suivante qui consiste à monter sur un arbre pour accrocher la ruche. Le choix de l’arbre importe peu ici. L’essentiel, est de s’assurer de l’existence des abeilles qui fécondent le miel dans cet endroit. Souvent, la ruche dure deux à trois mois. Pour éloigner la ruche des abeilles après que celle-ci soit suffisamment remplie du miel, il va falloir mettre du feu. C’est ici que le risque est grand, parce que la ruche peut prendre feu. Ce feu est susceptible de dégénérer pour provoquer un feu de brousse. D’où le contrôle régulier des agents des Eaux et Forêts dans les zones de production du miel. Selon le président des producteurs du miel de Tombo-béri, deux périodes de l’année sont propices à la cueillette du miel. Le début de la saison des pluies et après la récolte du mil et du sorgho, correspondant au début de la saison de froid. C’est dire que la production du miel comporte deux saisons. Chaque saison dure environ cinq (5) mois. A l’époque, il y avait un projet qui appuyait les producteurs du village de Tombo-béri. Il avait construit une maison de conservation du miel et la mise à la disposition des producteurs d’équipements. Depuis lors, les matériels sont désuets et hors usage et la maison effondrée faute d’entretien. Les producteurs du village de Tombo-béri souffrent cruellement d’un manque d’organisation sérieuse pour exploiter de façon judicieuse le potentiel dont regorge cette zone en matière de production du miel. Le village compte au total 30 producteurs. Le litre de miel est vendu au village de Tombo-béri à 5000 FCFA. La moitié du litre est cédée à 2500 FCFA. Le résidu du miel qui reste dans le récipient après la soustraction du liquide est aussi vendu à ceux qui fabriquent les bonbons traditionnels.
Cependant, l’exploitation du miel est loin d’être un long fleuve tranquille. Outre le risque lié au feu de brousse, les abeilles se défendent aussi lorsque le producteur tente de les séparer de leur nid qu’est la ruche qui lui est tendue pour fondre. ‘’ Les attaques des abeilles sont violentes parce qu’elles piquent l’adversaire pour qu’il la laisse tranquille. Seuls ceux qui sont habitués aux morsures des abeilles peuvent résister. Par contre, lorsqu’elles piquent un néophyte, celui-ci sera contraint de se rendre à l’hôpital tellement le venin est douloureux. Mais, il faut dire qu’au-delà de l’habitude, se cachent des incantations et des formules que seuls les initiés gardent le secret qui permet de dompter la furie des abeilles en détresse’’, a révélé le président des producteurs du miel avec inadvertance. Il garde tout de même top secret les incantations et les formules transmises de génération en génération.
Lorsque la campagne de production du miel est bonne, un producteur du village de Tombo-béri peut avoir jusqu’à 200 L. Les revenus tirés de cette activité permet aux exploitants de subvenir à leurs besoins familiaux et éventuellement acheter soit des animaux ou encore assurer certaines dépenses circonstancielles telles que les mariages des enfants ou les baptêmes. M. Zakariyaou Modi est aussi un producteur du village de Tombo-béri. Il exploite le miel depuis trois décennies. ‘’ Nous n’avons pas besoin d’amener notre miel au marché parce qu’il est de bonne qualité. Ceux qui connaissent le miel de Tombo-béri viennent acheter. Le marché de Gaya est pollué du miel frelaté venu du Bénin. Le litre de ce miel se vend à 2000 F, alors que notre miel coûte 5000 F le litre. Nous n’avons pas besoin d’amalgame ou de la tricherie de certains pour écouler notre miel. Un produit, s’il est de bonne qualité, il se vend lui-même comme on le dit. Certes, nous sommes dans une ère où le faux, la concurrence avec le vrai, le mensonge tentent de noyer la vérité. Mais, au finish, c’est la vérité qui triomphe. Mieux, le vrai miel se distingue du faux à travers le poids. Le mélange du sucre, de la datte et de la gomme arabique est différent du miel produit à Tombo-béri. Chez nous, le miel est pur et 100% naturel’’, a rassuré M. Zakariyaou Modi avec un air détendu.
Le véritable problème de filière miel dans le département de Gaya de façon générale et particulièrement au village de Tombo-béri repose essentiellement sur le manque de structuration des acteurs ; l’insuffisance de la formation qui puisse permettre aux producteurs d’exploiter le miel en grande quantité ; le manque de financement pour encourager la production ; l’absence des moyens de production modernes ; l’inexistence d’un circuit de commercialisation formel pour valoriser la production du miel.
Outre la valeur nutritionnelle, le miel a aussi des vertus insoupçonnées. Selon le lieutenant Maman Laouali dit Karanmi, le miel soigne beaucoup de maladies telles que les problèmes gastriques ; l’hémorroïde et stimule l’intelligence.
Par Hassane Daouda, Envoyé Spécial
07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Apparition de Mohamed Bazoum dans une vidéo parmi les mouvements rebelles maliens : Qui cherche à liquider le candidat du Pnds ?
La vidéo fait le buzz sur les réseaux sociaux. On y voit Mohamed Bazoum, l’actuel ministre de l’Intérieur du Niger, président du Pnds Tarayya et candidat de ce parti à l’élection présidentielle prochaine, assis, dans la salle, aux côtés d’autres personnes partageant, en principe, les mêmes motivations et les mêmes raisons de présence. Seulement, la vidéo en question ne relate pas une réunion qui a rassemblé des Nigériens, au cours d’un évènement qui s’est déroulé au Niger et sur le Niger. La vidéo en question, sans doute un reportage de la télévision malienne, rapporte les actes d’une rencontre ayant réuni, à Mopti, dans le centre du Mali, le général Amadou Toumani Touré, président de la Transition militaire malienne à l’époque des faits, et des représentants des différents mouvements armés maliens. Mais alors, que faisait Mohamed Bazoum dans cette salle ? C’est la question que tous les Nigériens qui ont eu l’occasion de visionner ce film de trois minutes à peine. Les mouvements et fronts unifiés de l’Azawad qui étaient réunis dans cette salle dans le cadre de la résolution pacifique d… Sur les réseaux sociaux depuis plus de cinq jours, la vidéo est au centre d’une polémique qui enfle. Si la plupart des gens semblent s’en délecter comme s’ils viennent d’obtenir une preuve longtemps recherchée pour soutenir de graves soupçons, d’autres se demandent comment cette vidéo a pu se retrouver, aujourd’hui, sur les réseaux sociaux. Les spéculations vont bon train.
Le silence de Mohamed Bazoum, gueulard devant l’Eternel, intrigue à plus d’un titre.
La vidéo est-elle authentique ? Ni Mohamed Bazoum, ni même ses soutiens n’ont rien dit là-dessus jusqu’à présent. Un silence qui, pour de nombreux internautes, ne peut être que l’expression d’un aveu. Pour la mettre sur les réseaux sociaux, il a bien fallu quelqu’un ou des gens qui ont connaissance de l’évènement et de la participation de Mohamed Bazoum. Une éventualité qui fait dire à des observateurs que le ministre de l’Intérieur sait manifestement d’où vient la flèche. S’il a décidé de se taire, faisant ainsi contre mauvaise fortune, bon coeur, c’est que, non seulement il sait qui lui a décoché cette flèche, empoisonnée en ces temps qui courent, mais il a peur de réagir et de provoquer d’autres tirs encore plus meurtriers. Le silence de Mohamed Bazoum, gueulard devant l’Eternel, intrigue à plus d’un titre. La vidéo incriminée a été postée sur les réseaux à un moment où, a appris le Monde d’Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur et candidat à l’élection présidentielle allait entamer une nouvelle tournée dans la région de Zinder. Selon nos sources, n’eut été l’embuscade meurtrière qui a coûté la vie à 14 éléments des Forces de défense et de sécurité à Sanam, le 10 décembre 2019, Bazoum serait depuis hier en train de haranguer les foules.
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Apparition de Mohamed Bazoum dans une vidéo parmi les mouvements rebelles maliens : Une pure machination contre le Président du PNDS Tarayya
Depuis quelques jours, une vidéo, montrant le Ministre d’État Bazoum Mohamed assistant à une réunion au Mali, est largement partagée sur les réseaux sociaux. Cette vidéo n’est pas récente car, en plus du Ministre Bazoum Mohamed, toutes les personnes qui y figurent étaient à un âge assez jeune. C’est le cas de l’ancien Président malien Amadou Toumani Touré. Selon les recherches effectuées par nos soins, les images contenues dans la vidéo ont été tournées le 24 novembre 1991, lors de la conférence de réconciliation, organisé à Mopti, entre l’État du Mali et les mouvements armés qui ont accepté de déposer les armes. Ceux qui la partagent sur les réseaux sociaux accompagnent cette vidéo avec des commentaires tendant à faire du Ministre Bazoum Mohamed un membre de ces mouvements armés. Cela est une pure machination.
Il ressort de nos recherches que M. Bazoum Mohamed a participé à cette rencontre en tant que Secrétaire d’État aux affaires étrangères du gouvernement de Transition.Il a représenté le Premier ministre Amadou Cheffou à cette rencontre et était même accompagné du Commandant Seyni Garba qui représentait l’armée. Ceux qui ont partagée la vidéo visent certainement un objectif, en montrant juste la partie où on aperçoit M. Bazoum Mohamed assis au lieu d’autres participants à la rencontre. Sinon, l’intéressé avait prononcé un discours très nationaliste qui a été fortement applaudi par l’assistance. Cette séquence a certainement été intentionnellement cachée par ceux qui ont partagé la fameuse vidéo. Une source proche du Ministre Bazoum indique suivre avec beaucoup de sourie l’exploitation qui est faite de cette vidéo sur les réseaux sociaux. «C’est vraiment mal connaître M. Bazoum Mohamed que de croire qu’il peut se retrouver dans la moindre entreprise de déstabilisation, au point de se retrouver dans un mouvement armé. La seule arme dont dispose Bazoum Mohamed et qu’il manipule avec toute l’aisance requise est sa langue. Depuis ses premières apparitions sur la scène en tant que syndicaliste, l’homme a toujours émerveillé par ses prises de position et sa maîtrise du discours.
C’est cela qui lui a permis d’être un des acteurs emblématiques de la Conférence nationale souveraine et de se former une forte aura politique», indique cette source.
I.B
25 janvier 2020
Publié le 15 janvier 2020
Source : Le Monde d'Aujourd'hui
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Appel à Cohésion Sociale du Mouvement Nigérien pour la Démocratie Monde Kourcia
Réunis ce jour 03 aout 2023 au palais de congrès de Niamey, après une analyse responsable de la situation socio-politique et économique en cours au Niger, nous, membres du Mouvement Nigérien pour la Démocratie MONDE Kourcia lançons un appel dont la teneur suit : Notre chère patrie, vient d’amorcer une nouvelle ère de son histoire. En effet, le Niger vient de connaitre un changement de système de gouvernance marqué par l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Ce changement suscite encore des réactions diverses au sein de la population. Certains, l’accueillent avec soulagement et espoir tandis que d’autres le dénoncent. Nous, Mouvement Nigérien pour la Démocratie, fidèle à notre vision d’un Niger de paix, de justice sociale, d’équité, de liberté et de droits de l’homme auquel aspirent toutes ses filles et tous ses fils, lançons un vibrant appel à tous nos compatriotes, toutes opinions confondues à faire preuve de retenue et de patriotisme. Le Niger est notre bien commun, notre patrie, notre fierté et il est de notre responsabilité historique d’oeuvrer inlassablement et sans relâche pour sa stabilité, sa sécurité et son développement.
Nous devons être unis en toutes circonstances parce que nous n’avons que le Niger et qu’il a besoin plus que jamais auparavant, de toutes ses filles et de tous ses fils. Nous saluons les efforts de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans la sécurisation de notre pays, partout sur le territoire nationale.
Sur tout un autre plan, Nous, MoNDE KOURCIA avec comme entre autre sacerdoce, la lutte contre la pauvreté, le combat pour l’inclusion et l’autonomisation de nos masses laborieuses, en appelons au sens élevé d’humanisme et de patriotisme de nos opérateurs économiques afin de prévenir, éviter, sinon arrêter la hausse des prix des denrées alimentaires entrainant une flambée que rien ne saurait justifier pour le moment, et qui aura sans nul doute un impact désastreux sur le quotidien de nos populations déjà meurtries par une pauvreté endémique.
Enfin, Nous, Femmes, Mères, Filles, Jeunes et Personnes Handicapées du MONDE KOURCIA, lançons un appel à la CEDEAO et à la communauté internationale pour qu’elles reconsidèrent leurs positions afin d’éviter des souffrances inutiles aux populations du Niger et au-delà à celles de la sous-région déjà affectée par une insécurité sans précédent causée par des groupes armés non étatiques.
Affrontons l’avenir avec courage et optimisme !
Faisons preuve de résilience en toutes circonstances !
Bonne fête de l’indépendance à toutes et à tous.
Vive le MoNDE Kourcia !
Vive les FDS!
Vive le Niger Un et Indivisible !
Je vous remercie.
Présidente d’Honneur du MoNDE KOURCIA
Mme Brah Reki Djermakoye
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Appel à communication : Le Comité d'organisation Zinder-Saboua avec l'Université de Zinder organisent un colloque international sur le thème : « Renaissance culturelle et développement socio-économique de la Région de Zinder, du Niger et de l'Afrique
Image d'illustration
Dans le cadre des animations scientifiques qui accompagnent la commémoration de la naissance de la République du Niger, le 18 décembre 1958, le Comité d’organisation Zinder-Saboua avec l’Université de Zinder organisent un colloque international sur le thème : « Renaissance culturelle et développement socio-économique de la Région de Zinder, du Niger et de l’Afrique ».
Ce colloque offre l’occasion à des spécialistes de diverses disciplines de se pencher selon différentes perspectives sur la problématique de la Renaissance culturelle, le contenu pertinent à lui conférer ainsi que le modus opérandi qui permet de l’implémenter au plan social, économique, politique et idéologique. En d’autres termes, il s’agira de débattre des opportunités qu’offrent les cultures endogènes pour comprendre la nature des crises qui assaillent la société et, à partir de là, se frayer une voie pour réussir l’auto- développement.
L’Afrique doit esquisser un véritable projet de société qui répond aux exigences évolutives de son histoire Elle doit être capable de formuler sa propre vision de l’avenir en pensant par elle-même ; elle est appelée à forger sa propre identité collective à partir des legs constitués par le patrimoine culturel et historique, littéraire, linguistique et socio-économique sans pour autant s’enfermer sur elle- même. Autant dire que l’identité culturelle dispose des dimensions matérielles et spirituelles qui peuvent constituer des leviers pour le développement national, régional et local (Ki-Zerbo. 2007).
Un tel processus, faut-il le rappeler, englobe le passé, le présent et potentiellement l’avenir, car la culture n’est ni un cliché ni un stéréotype, c’est l’histoire en marche. Pour réaliser ce projet, l’Afrique doit renouer avec les éléments qui ont fait sa force pour les valoriser sans perdre de vue les facteurs de sa faiblesse afin d’en amoindrir leur impact négatif.
Mais au-delà de ce travail de conscientisation, les ressources culturelles doivent contribuer à former le citoyen pour le rendre plus apte à faire face aux défis du développement auto-centré.
Œuvrer pour une renaissance culturelle, c’est amener l’Africain à raisonner comme son ancêtre qui, selon le sage Amadou Hampâté Bâ, disait : « je dois faire davantage, je dois faire mieux, parce que je ne suis pas seul, j’ai femme, enfants, frères, j’ai mon quartier et mon village, il faut que mon pays sache compter sur moi quoi qu’il m’en coûte moralement, matériellement et politiquement, je dois essayer de comprendre mon voisin, quel que soit son comportement, il reste mon frère parce que la nature en a fait mon frère ».
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Appel à l'unification des forces vives progressistes du Niger pour soutenir le CNSP : Par Isssoufou B KADO MAGAGI
Aux responsables des organisations des forces vives progressistes du Niger.
Objet : unification du cadre de lutte et de soutien au CNSP.
Chers camarades, responsables , militants, militantes, des organisations syndicales, des organisations de la société civile, combattants de la liberté d'expression et des libertés publiques ,
Depuis l'avènement du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie , un espoir est permis pour, le redressement économique, financier et la refondation de la république qui tiendrait compte des nos valeurs socio-culturelles , économiques et de nos traditions démocratiques .
Les organisations, syndicales et de la société civile, que vous êtes, grâce aux piquets de veilles citoyennes , à la mobilisation générale des citoyens, ont été d'un apport qualitatif très important dans le soutien indéfectible aux forces de défense et de sécurité et au CNSP, qui ont pris la responsabilité historique de mettre fin au malaise et calvaire que vous avez sans cesse dénoncés , sans aucune violence, aucune effusion de sang .
En toute humilité requise et en notre qualité du doyen du mouvement syndical nigérien, nous ne pouvons pas rester indifférent face aux événements historiques en cours dans notre cher pays, particulièrement dans la conduite du mouvement de la restauration de la dignité du nigérien et de la restauration de la vraie démocratie .
C'est pourquoi nous nous permettons de vous proposer d'éviter d'aller en ordre dispersé dans les manifestations de soutien apporté aux forces de défense et de sécurité nigériennes et au Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie, (le CNSP) dans leur noble et exaltante mission de la sauvegarde de la patrie et du bien être du peuple souverain du Niger.
Nous nous permettons également de vous suggérer de créer un cadre unique de lutte, d'organisation des activités de manière unifiée et coordonnée, malgré la diversité idéologique et culturelles de vos différentes organisations.
La sauvegarde de la cohésion sociale et de l'unité nationale, doivent être votre credo.
L' unification du cadre de la lutte citoyenne pour la sauvegarde des intérêts supérieurs du peuple souverain du Niger, la coordination des différentes activités , permettraient , une efficacité dans la lutte .
Par conséquent, cette approche permettrait d'obtenir des résultats éclatants dans les meilleurs délais car l'union fait la force.
La création d'une coordination nationale des organisations syndicales et de la société civile, donnerait lieu à un cadre très efficace pour bien mener le combat.
D'ores et déjà, un texte fédérateur pourrait être initié en vue d'accélérer le processus.
Nous sommes de cœur avec vous.
Veuillez accepter chers camarades, militantes, militants, des organisations, syndicales et de la société civile , nos salutations militantes, fraternelles , nos souhaits du succès.
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Tous Unis nous vaincrons, Incha Allah !
La patrie ou la mort, nous vaincrons !C'est le Niger qui gagne !
Isssoufou B KADO MAGAGI, doyen du mouvement syndical nigérien
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Appel à l'Unité et à la Souveraineté : Lutte Patriotique des États du Sahel Contre les Néo-Impérialistes et Ingérences Extérieures – Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
La vraie noble et exaltante lutte patriotique commence maintenant, les choses sont claires, nous devrions tirer les conséquences du complot ourdi contre le peuple souverain du Niger avec la complicité de certains de ses fils à qui le pays a tout donné , il faudrait distinguer le vrai de l'ivraie .
La lutte contre les néo-imperialistes et les néo-colonialistes se gagne avec des hommes intègres, des hommes rigoureux, des hommes sincères, des hommes véridiques, des hommes de conviction, des hommes patriotes engagés et non, des poltrons, des larbins et des menteurs.
Les nigériens doivent se convraincre que la lutte pour la conquête de la souveraineté monétaire et économique se remporte dans l'unité nationale, dans la cohésion sociale nationale et non dans les zizanies ,dans le colportages des fausses nouvelles, des invectives inutiles, contre-productives .
La seule solution heureuse qui vaut aujourd'hui, c'est, entre autres, la création courageuse , de la monnaie commune au taux de change flottant, de la banque centrale, de la zone monétaire du Sahel , des États du Sahel, tout autre bricolage ou recherche d'arrangements boiteux et surnois, avec certains dirigeants de la CEDEAO et de L'UEMOA, soumis aux néo-imperialistes et néo-colonialistes ne peuvent que retarder les pays de Liptako Gourma dans leur noble et exaltante mission pour la Sauvegarde de la Patrie.
Les négociations prônées par certains pays ne sont que des stratagèmes pour tromper et nuire aux dirigeants et aux peuples des États du Sahel.
Toutes les forces progressistes africaines,fondent aujourd'hui , beaucoup d'espoir sur les dirigeants de l'Alliance des États du Sahel.
Ils n'ont pas droit à l'erreur, ils ne doivent pas décevoir les peuples souverains.
Les idéaux des dirigeants de l'Alliance des États du Sahel sont portés par toutes les forces vives africaines, ils font tâche d’huile sur tout le continent africain.
Cette Alliance est une première étape vers la création des États-Unis d'Afrique, vieux rêves très chers aux pères fondateurs de l’Union Africaine.
Les néo-imperialistes et les néo-colonialistes utilisent leurs suppôts locaux et extérieurs, toutes sortes de stratagèmes pour diviser, divertir, nuire aux dirigeants des Etats du Sahel et aux peuples souverains.
Les enjeux ici ,est comment réorganiser les pillages des richesses africaines avec la complicité de certains africains aux intestins fragiles même s'il faut embraser toute l'Afrique de l'Ouest.
Ce qui se passe actuellement à la 64ème session ordinaire des chefs d'État de la CEDEAO est une honte pour l'Afrique de l'Ouest, ce sommet prouve s'il en est besoin que les dirigeants actuels de la CEDEAO,très vieillissants,sont devenus des jouets entre les mains de la France qui les fait changer de position au gré de ses intérêts sordides. Ces dirigeants n'ont aucune suite dans les idées, comment peuvent-ils expliquer qu' un pays suspendu soit représenté au sommet des chefs d'Etat ?
Le bons sens est la chose au monde la mieux partagée !
Allassane Ouattara, Macky Sall, Patrice Talon et Bola Ahmed Tinubu ont perdu tous les repères , tout bon sens, l'histoire retiendra qu'ils ont failli à trouver une solution heureuse à un problème interafricain sans ingérences extérieures.
Les dirigeants actuels de la CEDEAO n'ont aucun respect du droit communautaire et du droit international, ils se laissent instrumentaler par certaines puissances excolonisatrices.
La France doit comprendre que le monde est aujourd'hui multipolaire, les États du Sahel peuvent bien se tourner vers les pays des BRICS, qui sont constitués des nouvelles puissances mondiales émergentes plus compréhensibles et plus respectueuses des valeurs socio-culturelles africaines.
Les panafricanistes africains se doivent d'organiser des manifestations de protestations pacifiques sur tout le continent africain contre ces ingérences extérieures surnoises dans les affaires intérieures africaines par certains pays de l'Union Européenne , notamment la France.
L ' Afrique doit se faire respecter !
Les dirigeants des Etats du Sahel doivent tourner définitivement le dos à la CEDEAO et à l'UEMOA, le noble combat doit se poursuivre en ouvrant la grande porte de l'Alliance des États du Sahel aux nouveaux venus qui sont de plus en plus nombreux.
Quand les peuples souverains sont derrière leurs dirigeants politiques, ils ne devront avoir peur que Dieu le plus puissant.
Les dirigeants du Liptako Gourma doivent se convraincre que la lutte se gagne avec des hommes acquis à la cause défendue ,en matière de la défense des intérêts supérieurs des peuples souverains il ne peut y avoir de place aux faux fuyants, aux hésitations, aux compromissions qui sont monnaies courantes chez les politiciens véreux, les politiciens alimentaires.
Il serait hautement souhaitable de bien identifier les taupes tapis au sein des institutions publiques au service des intérêts extérieurs au continent envue de les neutraliser et les mettre hors d'Etat de nuire.
La France a changé le fusils d'épaule, elle utilise ses taupes pour nuire à la bonne marche de l' Alliance des États du Sahel, une vigilance accrue est plus que nécessaire.
Le virus est dans le fruit, il faut l'extirper et le neutraliser en vertu des intérêts supérieurs des peuples souverains d'Afrique.
"L' Afrique doit s'unir ou périr ".
La patrie ou la mort nous vaincrons !
Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
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Appel à la jeunesse nigérienne : Par Maman Daouda Boukary
Jeunesse nigérienne, tu es l’espoir, tu es la force motrice qui propulsera notre pays vers le progrès et le développement. On ne peut construire sans toi et on ne peut détruire sans toi.
Je tiens à te lancer cet appel citoyen pour une synergie entre tous les jeunes du Niger pour qu’ensemble nous bâtissions notre pays dans la paix, la fraternité et la solidarité.
Je suis jeune comme tous les jeunes de mon pays, ambitieux, révolutionnaire et nationaliste. Ces sont ces caractères qui caractérisent la jeunesse nigérienne. Elle est très critique sur les dirigeants et la classe politique. Elle aspire à la révolution et à l’indépendance de notre pays de toute forme de domination impérialiste. Elle est contre l’installation des bases militaires étrangères dans notre pays et y voit dans ces dernières, une manière de piller nos ressources naturelles. Elle est contre la corruption, l’injustice et l’impunité. Cette jeunesse pleine de rêves et d’ambitions aiment véritablement sa patrie. Son désir le plus ardent est de voir notre pays se hisser au rang des pays développés.
Cette jeunesse ne veut rien d’autre que d’être écoutée, respectée et considérée dans la gestion de la nation.
En ce sens, notre pays nous a doté de cadres essentiels pour une participation plus active de la jeunesse dans le développement économique et social de notre pays. D’une part, il s’agit de la liberté d’associations. Nous sommes aujourd’hui nombreux qui ont créé une association ou une ONG dans le souci de contribuer au développement de notre pays. D’autre part, il existe des cadres de jeunes fédérateurs dont le Conseil National de la Jeunesse, le cadre de concertation de la jeunesse et le parlement des jeunes. Tous ces cadres comprennent en leur sein des jeunes dynamiques et compétents qui aiment la patrie et qui uvrent pour le développement de cette dernière.
Malheureusement, chers jeunes nous sommes aussi corrompus que nos parents que nous condamnons ou que nous critiquons. Nous sommes aussi mauvais démocrates que les politiciens que nous accusons de tous les maux. Nous sommes aussi mal organisés, divisés et égoïstes que nos politiciens. Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, nous avons à la tête du Conseil National de la Jeunesse un Président qui est en dépassement de mandat. Ce dernier, a violé les les textes de l’organisation dont il a la charge de diriger.
Contrairement à lui, l’ancien Président, son Excellence Issoufou Mahamadou, a décidé de passer la main à un autre Président après deux mandats consécutifs conformément à notre Constitution. Cela est une leçon de démocratie pour toute la jeunesse nigérienne, qui doit s’en inspirer. Pour qu’une démocratie survive, il faut une alternance démocratique.
C’est pourquoi nous pensons qu’il est vraiment temps que le Président du Conseil National de la Jeunesse accepte aussi de quitter son poste car la vie pour lui ne s’arrêtera pas là. Il a du talent et du potentiel qui lui permettront d’avoir une carrière plus florissante dans ses futures responsabilités. Je tiens personnellement à lui rendre un hommage mérité pour tout ce qu’il a pu accomplir au nom de la jeunesse nigérienne. Quoiqu’on dise de lui il a incarné le leadership de la jeunesse nigérienne au delà de nos frontières.
Mais n’empêche l’opinion nationale se pose pleine de questions, à quand le renouvellement du conseil national de la jeunesse ? Pour un pays qui vient d’avoir une alternance démocratique on a droit de se demander les raisons qui maintiennent un Président de CNJ en dépassement de mandat toujours en exercice. Et cela malgré les revendications et les révoltes intentées par la jeunesse pour le renouvellement de cet organe fédérateur de la jeunesse nigérienne.
Peu importe ces raisons, les respects des lois comme des textes réglementaires de nos institutions s’imposent à tous et toutes et à tous les niveaux.
Aujourd’hui, nous célébrons la journée internationale de la jeunesse, c’est le moment idéal pour notre jeunesse de faire un plaidoyer à l’endroit des autorités pour que non seulement le bureau exécutif du conseil national de la jeunesse soit renouvellé mais aussi pour les interpeller sur les problèmes que vivent les jeunes Nigériens. Ces derniers sont de plus en plus délaissés et ignorés dans les instances décisionnelles. Bien qu’il y ait des jeunes qui ont réussis d’être élu députés ou maires pour certains, et nommés conseillers techniques ou ministres pour d’autres. Étant 2/3 de la population nigérienne, nous avons toutes les raisons de croire et de dire que les jeunes méritent mieux.
Ils méritent mieux parce qu’ils continuent de souffrir de leur vulnérabilité et aussi des insuffisances de notre système pour les aider à mieux y faire face.
Les problèmes de la jeunesse nigérienne sont multiples et multiformes. En voici ceux qui attirent mon attention ci dessous :
De la délinquance juvénile
Les jeunes sont exposés aux comportements délinquants du tout genre. En ville comme au village, la consommation des drogues et stupéfiants du tout genre semble devenir la mode chez les jeunes qui en sont exposés. Malgré, leurs jeunes âges parfois des enfants consomment publiquement de marijuana, de l’alcool et autre dérivés des drogues très dangereux pour leur santé physique et mentale. Le plus flagrant, c’est de voir des jeunes filles qui s’adonnent à la prostitution au vu et au sue de tous et toutes. Face à ces comportements les parents sont de plus en plus impuissant et incapable de recadrer le comportement de leurs enfants. C’est pourquoi, les mesures existantes de lutte contre la délinquance ont besoin d’être renforcé. Mais aussi et surtout, les trafiquants qui importent des drogues doivent être maîtrisés, et les hôtels déguisés en maison de passe et de dépravation des mœurs doivent être recadrées.
De l’éducation
Les jeunes sont aujourd’hui victimes d’un système éducatif très défaillant qui ne cesse de prouver ses défaillances notamment avec le récents résultats des examens du BEPC et et du Baccalauréat. Pour certains ces résultats sont dus à la baisse du niveau des élèves parce qu’ils ne veulent pas étudiés et l’abondon des parents d’élèves qui ne contrôlent plus la scolarité de leurs enfants. Et d’autre considèrent qu’ils sont la conséquence d’un système éducatif défaillant créé par l’état.
En réalité ces résultats s’expliquent par l’un comme par l’autre. Bien que certains parents d’élèves ne contrôlent plus la scolarité de leurs enfants, au fil des années l’État a contribué à détruire l’éducation nationale par ses réformes multiples et multiformes mais aussi par la privatisation qui fait fuire les meilleurs enseignants vers les écoles privés au lieu de servir les écoles publiques. Et il faut le dire vraiment : l’État Nigérien est un mauvais payeurs. Les enseignants sont très mal payés et les infrastructures scolaires mal entretenues.
En outre, je suis arrivé à une conclusion intrigante par rapport à notre système éducatif, il semble que de CI à CM2 on initie les élèves à la langue française, et de 6ème jusqu’en terminal on initie les élèves aux fondamentaux de la littérature, mathématique, physique chimie….etc. Ça c’est dans la forme, mais dans le fond de CI jusqu’en terminal ce qu’on enseigne véritablement aux élèves c’est le français.
Pour un français né, ou pour celui qui réussi à apprendre la langue française dès la maternelle, il sera naturellement un brillant élève sauf s’il n’est pas assidue aux cours. Ce que je veux dire, les élèves nigériens accusent un retard de 13 ans à l’école pour n’apprendre que le Français de CI à Terminal par rapport aux élèves qui sont nés français et qui étudient dans leur langue de naissance. Rare sont ceux qui arrivent à maîtriser quelque choses de mathématique, physique chimie ou science de la vie et de la terre, les élèves mémorisent seulement pour obtenir la moyenne et passer au niveau suivant. Alors que si dès le bas âge les élèves sont initiés en mathématique, physique chimie et science de la vie et de la terre dans leur langue maternelle, ils acquiereront plus facilement des compétences et des connaissances dans ses domaines. Cela ne voudrait pas dire que le Français ne sera plus enseigné mais de prioriser les langues maternelles pour l’enseignement aux connaissances scientifiques et historiques.
Du chômage des jeunes
De nos jours, plusieurs jeunes diplômés sont au chômage et à la recherche d’emploi. Certains fraîchement sortie des universités publiques d’autre des universités et instituts privés, mais la plus part ils ont du mal à s’integrer sur le marché d’emploi. On a l’impression que le marché est saturé, que la demande est supérieur à l’offre. Sinon il est intrigant de voir pour une offre d’emploi pour recruter seulement 10 personnes, une marrée des jeunes qui font la queue pour déposer leurs dossiers de candidature. Cela doit nous interpeller, que la jeunesse cherche désespérément du travail. Ce dernier ne devrait pas être un privilège accordé à certains jeunes et non à d’autres. Le travail est un droit pour tous et toutes. Et l’État a le devoir de créer les conditions pour que tous les jeunes soit employés ou s’auto emploient. l’État doit reiventer l’emploi, et cela n’est possible qu’à travers l’entrepreneuriat.
En résumé, la jeunesse nigérienne mérite un cadre des jeunes qui fonctionnent selon les normes et les règlements qui le régissent. Sachant que l’éducation est la base de tout déveveppement. Quand cette dernière n’est pas bien dispensée c’est les jeunes qui en sont les premiers victimes et au delà l’avenir du pays sera compromis. Il faut garantir à la jeunesse une éducation civique, citoyenne, à l’éthique et aux valeurs fondamentales de notre société. Il faut aussi garantir l’emploi et l’insertion sociale et professionnelle à tous les jeunes.
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Appel à la reprise du dialogue politique : pourquoi le pouvoir fait la cour à l’opposition ?
La semaine dernière, le Premier ministre Brigi Rafini a, en sa qualité de président du Conseil national de dialogue politique, adressé une correspondance au chef de file de l’opposition pour inviter les partis membres de cette opposition à une reprise du dialogue politique. Mais l’opposition a posé des conditions avant toute rencontre avec un pouvoir resté longtemps sourd à tous les appels lancés par cette opposition et qui semble à présent contraint de créer les conditions d’une décrispation du climat politique.
Dans sa correspondance au chef de file de l’opposition, le Premier ministre avait demandé que les différents acteurs politiques se retrouvent le 17 septembre dernier à son cabinet, en vue de jeter les bases d’une relance du dialogue politique. Cinq représentants de la majorité au pouvoir et cinq de l’opposition devaient prendre part à cette rencontre qui allait proposer un chronogramme des rencontres du CNDP. Cependant et tout en disant saluer cette initiative, l’opposition a, à travers le président du Front pour la restauration de la démocratie, la défense de la démocratie et de la République (FRDDR), refusé de prendre part à la rencontre. Entre autres raisons pour justifier son refus de répondre à son appel, l’opposition dit au Premier ministre Brigi Rafini que non seulement leur régime a mis à mal les libertés publiques et la démocratie au Niger, mais qu’elle doute aussi de la sincérité du même régime à mener des échanges francs et sincères. En outre, l’opposition a estimé que le cadre de dialogue doit aller au-delà des camps politiques pour inclure des témoins. Selon le président du FRDDR Amadou Djibo Ali dit Max, «c’est seulement lorsque cette phase aura été franchie, qu’il serait alors loisible aux acteurs politiques de se retrouver en toute sérénité au sein du CNDP et de débattre profitablement des questions soumises à son examen». Depuis la fin du premier mandat du Président Issoufou Mahamadou, le CNDP ne s’est jamais réuni en présence des différentes parties qui le composent, à savoir la majorité, l’opposition et les partis non-affiliés.
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Appel à la Résistance nationale et panafricaine pour la souveraineté de l'Afrique combattante
Adresse à l’Afrique Combattante, appel à la Résistance nationale et panafricaine ! Un collectif citoyen nigérien, présidé par l’ancien ministre de l’Intérieur du général Ibrahim Baré Maïnassara, Omar Idi Ango, vient de se constituer en vue d’apporter sa contribution dans la lutte que mènent actuellement certains Etats africains pour retrouver toute leur souveraineté pleine et entière. Après une analyse approfondie, le collectif a rendu publique une déclaration d’une très bonne facture que votre journal a jugé utile de vous faire lire les points importants…
Chers frères et soeurs du continent africain, d’Amérique, d’Asie et d’Europe,
En ce début de XXIe siècle, des changements majeurs et des transformations exceptionnelles s’opèrent sur fond de crises multiples nées de la faillite du capitalisme international : crises multiples. Crise alimentaire, crise climatique, crise migratoire, crise sanitaire, crise humanitaire, ainsi que la guerre russo-ukrainienne (ou plutôt la guerre russo-occidentale), suivie de la spectaculaire montée des prix de l’énergie, l’envolée de l’inflation et l’escalade synchronisée des taux d’intérêts des banques centrales à travers le monde, les dettes publiques dans la zone euro, la récession dans certaines économies industrielles.
Toutes ces crises, interagissant entre elles, sont autant d’éléments réunis pour une explosion globale qui aboutira à une inévitable recomposition géopolitique mondiale susceptibles d’affecter profondément nos vies, de même que l’existence de nos États. Ces crises auront sans doute des répercussions sur le devenir de l’homme et de l’humanité. De ces mutations sortira inexorablement un nouvel ordre politique, militaire, énergétique et économique mondial, pour le meilleur ou pour le pire.
Les rivalités sur plusieurs fronts et dans de nombreux domaines entre les puissances occidentales déclinantes – mais encore pugnaces – et les forces émergentes, la destruction de la Libye, l’extension des conflits armés en l’Afrique subsaharienne, la guerre en Ukraine et ses répercursions planétaires ; la reconstitution des cartels énergétiques et pétroliers mondiaux (OPEP+, avec l’arrivée de la Russie aux côtés de l’Arabie Saoudite et de l’Iran en voie de réconciliation sous les auspices de la République Populaire de Chine) ;, la constitution du pole des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui enregistre aujourd’hui de nombreux candidats (Arabie Saoudite, Iran, Venezuela, Mexique, Égypte, Nigéria, etc.), celle de l’Organisation de Coopération de Shangaï (OCS), qui compte quatre (4) des neuf (9) puissances nucléaires mondiales (Chine, Russie, Inde, Pakistan) ; la dédollarisation de l’économie qui porte un coup fatal à la suprématie américaine ; et la tendance à la multipolarisation du monde, en sont les manifestations les plus visibles. Pendant cinq (5) siècles, l’Afrique a été placée au coeur des grands bouleversements du monde, comme vivier humain dans le commerce triangulaire ; comme propriété de l’empire colonial européen sous le règne de l’impérialisme triomphant ; comme pourvoyeuse de matières premières et débouché économique au cours de la Révolution industrielle ; comme chair à canon durant les deux (2) conflits mondiaux ; comme fournisseuse de métaux rares, stratégiques ou critiques depuis la Révolution numérique.
Aujourd’hui encore, l’Afrique est livrée à toutes les convoitises, en proie aux manoeuvres visant à semer la division et de l’asservir et de faire mains basses sur ses abondantes ressources minières et énergétiques.
Dans ce dessein funeste, l’Afrique est mise à feu et à sang de la mer Rouge à l’océan Atlantique. Entre les deux eaux, sur la bande sahélienne traversant le continent de part en part, les pays sont en guerre (Soudan et Tchad à l’est, Nigeria au sud, Mali, Niger et Burkina Faso au centre), ou sur le qui-vive. Guinée Bissau). Au sud du Sahel, dans le Golfe de Guinée, le Bénin et le Togo doivent désormais faire face aux attaques terroristes. Plus au sud encore, en Afrique centrale, la République centrafricaine est, elle aussi, victime d’attaques de groupes armés.
La République centrafricaine, le Mali et le Burkina Faso ont en commun d’avoir été des colonies françaises. Ils ont à leur actif le fait d’avoir bouté l’armée française hors de leurs frontières, et celui d’avoir diversifié leur coopération militaire en faisant appel notamment à la Russie (cas du Mali et de la Centrafrique) dans le cadre de la coopération économique et de la lutte contre le terrorisme. Ces choix souverains, considérés par la France, ancienne puissance coloniale, ses alliés européens et ceux de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), comme un crime de lèse-majesté, suffisent pour entrainer les trois pays dans une spirale de violences, marquée par des affrontements communautaires, par des attaques menées par des groupes terroristes ou des groupes rebelles dont les parrains et commanditaires ne sont plus anonymes.
Or, les guerres en République centrafricaine, au Mali et au Burkina Faso sont perçues par la majorité des Africains comme des guerres de libération nationales, dont la portée continentale n’échappe à personne. Africains et Africaines du Continent et des Diasporas, l’heure est d’une extrême gravité. Le temps n’est plus ni aux tergiversations, ni à la procrastination, il faut agir maintenant. En ces moments orageux où de sérieuses menaces planent sur nos vies et nos libertés, il est du devoir de tous et de chacun de s’opposer à toute intervention militaire étrangère, sous quelque prétexte que ce soit, au Burkina Faso, au Mali ou en République centrafricaine.
Considérant que l’argument sécuritaire avancé pour justifier la présence militaire étrangère sur nos terres est un leurre et un échec patent ; estimant qu’elle sert plus la sécurisation des sources d’approvisionnement en ressources minières et énergétiques que la lutte contre le terrorisme; exigeons le démantèlement de toutes les bases militaires étrangères et le départ des troupes ; exhortons les Africains et Africaines de tous les pays et de tous les continents à faire leur la même exigence ; mettons en garde les pays africains en général, ceux du Sahel en particulier, contre toute instrumentalisation et toute utilisation de leur sol dans une éventuelle intervention militaire étrangère contre le Mali, le Burkina Faso ou la République centrafricaine. Nous appelons solennellement les Africains et les Africaines, où qu’ils se trouvent, à apporter leur soutien spirituel et moral, au Mali, au Burkina Faso et à la République centrafricaine dans la lutte de libération qu’ils mènent, jusqu’à la victoire finale. À cette fin, nous lançons un vibrant appel à la Résistance pacifique aux peuples africains et à toutes leurs composantes : jeunes et moins jeunes, paysans, ouvriers, intellectuels et artistes, élèves et étudiants, partis politiques et syndicats, organisations de la société civile, hommes et femmes. Que chacun, pour faire échec à l’assujettissement qui se profile oeuvre par ses actions ; que chacun selon ses capacités, ses compétences et ses moyens, contribue à la lutte et à la victoire.
Il ne faut guère en douter, en Centrafrique, au Burkina Faso et au Mali se joue une grande partie de notre avenir, car ces pays sont porteurs de l’espoir d’un continent enfin libéré de plusieurs siècles de domination, un continent qui pourra occuper dans le monde nouveau qui émerge, la place qui est la sienne. Regardons notre passé pour mieux envisager notre avenir ! Que les propos qui suivent s’entendent aux quatre coins du continent. Ceux de la reine Saraouniya Mangou du Niger, qui fit dire aux émissaires des capitaines Voulet et Chanoine que non seulement elle ne prêterait pas allégeance à la France, mais qu’elle ne laisserait pas la colonne traverser son territoire. Ceux du Naba Wobgho du royaume mossi (Burkina Faso), qui refusa de signer le traité de protectorat avec la France en ces termes : « Je n’ai nul besoin d’eux. Je sais ce qu’il me faut et ce que je veux ». Ceux du roi Béhanzin du royaume du Dahomey (Bénin), qui entouré des Amazones qui croisèrent le fer avec l’armée d’occupation française, dit au colonel Dodds : « Le roi du Dahomey ne donne son pays à personne ». Ceux de Ménélik II, Empereur d’Éthiopie, vainqueur de la bataille d’Adoua contre l’armée italienne du général Baratieri : « Je n’ai pas l’intention de regarder les bras croisés, les puissances arrivées d’outre-mer avec l’intention de partager l’Afrique ». Ceux de Barthélémy Boganda, ancien chef de gouvernement de Centrafrique : « Libérer l’Afrique et les Africains de la servitude et de la misère, telle est ma raison d’être et le sens de mon existence ».
Vivent la Centrafrique, le Burkina
Faso et le Mali libres !
Vivent le Niger et le Tchad libérés !
Vive l’Afrique de nos attentes !
La victoire est au bout du chemin
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- Catégorie : Actualité africaine et internationale
Appel au peuple nigérien, à sa classe politique, à ses autorités coutumières et religieuses : Par M. Abdoulahi ATTAYOUB et Dr. Abdoulaye HASSANE DIALLO
Depuis quelques mois, la situation sécuritaire au Niger se dégrade à un rythme angoissant pour l'ensemble de nos concitoyens. Les attaques, les assassinats et les enlèvements tendent à se généraliser à l'ensemble du territoire national. Nous voyons apparaître les mêmes modes opératoires observés dans les pays voisins. Ainsi nous avons collectivement péché par un excès de confiance en imaginant que nous pouvions être durablement à l'abri des velléités destructrices des groupes armés qui sèment la désolation dans la sous-région. A présent, le gouvernement se doit de changer sa stratégie et prendre davantage la mesure des menaces qui guettent le pays et qui risquent de mettre à mal sa cohésion voire son existence.
Afin de hisser notre réponse collective au niveau qu’exige la situation, il nous semble important que les pouvoirs publics articulent leur action autour des trois points essentiels que devrait comporter cette nouvelle stratégie sécuritaire :
1 - Associer les populations à travers des dispositifs sécuritaires régionaux incluant toutes les autorités locales. Cela permettrait de réduire les risques de création de groupes d'autodéfense. En effet, devant les insuffisances de l'Etat en la matière, les populations pourraient être tentées de s'organiser pour assurer leur propre sécurité. Si cette tendance devait apparaitre, la situation risquerait d’échapper à tout contrôle et cela constituerait une menace certaine pour la cohésion du pays. En outre, l'État devrait se garder, en toute circonstance, de donner l'impression de s’appuyer sur une communauté particulière dans la gestion des situations politiques et sécuritaires. Nous avons vu les complications auxquelles pourraient amener un positionnement trop ambigu de l'Etat dans certaines régions des pays voisins. La construction de notre pays se fera par le respect de la diversité identitaire des communautés qui composent sa population. La communauté de destin suppose une unité toujours affirmée autour d’un objectif et des valeurs cardinales qui font la cohésion de notre peuple.
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- Catégorie : Société
Appel au Président Issoufou pour une approche rénovée des dispositifs sécuritaires : par M. Abdoulahi ATTAYOUB
Monsieur le Président,
La recrudescence des actes de violence enregistrés ces derniers mois dans plusieurs régions du pays nous oblige à vous lancer cet appel afin d’attirer votre attention sur une situation qui vous préoccupe, nous n’en doutons pas, mais dont certains aspects pourraient souffrir d’un défaut d’appréciation contradictoire.
Nous savons les efforts déployés par les autorités nigériennes pour assurer la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national. Il nous semble néanmoins pertinent de questionner certains aspects qui pourraient être réévalués afin d’optimiser les capacités du pays à faire face aux menaces qui l’assaillent.
Ainsi qu’il est souvent évoqué, notamment dans différents forums consacrés à la sécurité, il nous semble urgent que la stratégie sécuritaire évolue pour intégrer davantage une dimension locale par une association mieux organisée et plus effective des autorités locales et autres acteurs engagés dans ces problématiques afin d’épauler les politiques publiques.
Au-delà du recrutement des ressortissants des régions concernées dans les Forces de défense et de sécurité, il y aurait tout d’abord lieu de s’assurer de la pertinence de l’ensemble de la stratégie sécuritaire et de surmonter les lourdeurs qui limitent son efficacité. Les frustrations qui s’expriment de plus en plus devraient être entendues car elles traduisent un malaise persistant qui, hélas, a tendance à s’amplifier. Nous savons tous que la cohésion nationale est un impératif déterminant dans le domaine de la sécurité, et ne saurait être effective sans l’édification d’une confiance réelle entre les populations et les pouvoirs publics.
Monsieur le Président de la république, votre engagement dans la sous-région afin de placer le Niger au centre de l’action de la communauté internationale contre l’insécurité est un fait indéniable. Cependant, des insuffisances commencent à apparaître quant à l’efficacité et la capacité d’adaptation des outils internes. Il semble nécessaire de réexaminer les missions des différents dispositifs et de s’interroger sur leur adéquation avec la réalité des menaces et l’efficacité des mécanismes locaux mis en place pour répondre aux objectifs.
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- Catégorie : Société
Appel citoyen - Niger : grandeur, servitude et concorde nationale.
Le pays a besoin d’un réarmement moral et patriotique pour sauver les valeurs fondamentales qui constituent la colonne vertébrale de notre pacte national.
C’est après mûre réflexion nourrie par une préoccupation de plus en plus pressante à propos de la situation qui prévaut dans notre pays que nous avons jugé utile d’adresser cet appel citoyen à Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat et premier magistrat du pays.
En tant que garant du bon fonctionnement des institutions de la République, de l’intégrité du territoire et de l’unité nationale, il vous revient, en effet, de prendre la mesure de la gravité de l’état du pays et de créer les conditions d’un apaisement des esprits. Il y a un an le peuple nigérien vous a renouvelé sa confiance pour l’aider à traverser au mieux la période de turbulence que nous connaissons depuis quelques années. Le peuple nigérien comme vous le savez aspire à la tranquillité et se serait bien passé de toute cette série de coups d’Etat et de périodes de transition qui ont jalonné l’Histoire récente de notre pays, avec toujours le même sentiment d’un éternel retour à la case de départ ! Cette instabilité institutionnelle prive notre peuple des bienfaits d’une démocratie apaisée où les mandats s’achèveraient normalement et les alternances politiques se succèderaient dans la sérénité.
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- Catégorie : Société
Appel historique au rassemblement de tous les partis issus du MNSD Nassara
Aujourd’hui, que ces partis se retrouvent, se réconcilient, et réinventent ce que fut le MNSD d’une époque, est une nécessité historique et politique à laquelle, sensément, tant que la fibre patriotique continue toujours de s’agiter en chacun encore, personne ne doit se dérober ; tous devant y répondre pour sauver ce pays qui, si l’on n’y prend pas garde, risque de sombrer. Et alors certains peuvent craindre de perdre des postes, ils auront perdu ce qui donne sens à leur existence : le NIGER. Il faut bien convenir que ce pays va très mal et qu’il y a à sortir des silences et des passivités suicidaires pour s’entendre, enfin, et notamment autour d’une plateforme minimale qui permette de délivrer ce pays de conquérants impénitents, sans scrupule politique. Tous, pour un tel objet noble, devront reconnaitre leur part d’erreurs, faire leur mea-culpa, souvent leur égarement, pour comprendre que la situation n’est pas pour autant désespérée et qu’il y a une autre voie pour sortir de l’impasse. Ce dépassement de soi, pour ne considérer que la survie menacée de notre Etat et de ce qui fait son bien, reste donc le seul impératif historique auquel chacun doit répondre.
Dans quelques jours, le parti que les Nigériens appelaient affectueusement le grand Baobab, ira en congrès. Pour un tel événement, symboliquement, le parti a choisi la capitale des Koye, Dosso en l’occurrence, pour vivre sa prochaine messe politique. « La Société de Développement », telle que le rêvaient ses ténors dont Feu Adamou Moumouni Djermakoye, un homme à la stature militaire et politique indéniable, est aujourd’hui une nécessité politique absolue à rechercher autour d’un consensus fort – le mot est cher à Djermakoye – qui rassemblera la grande famille disloquée et inutilement dispersée alors que c’était elle-même qui incarnait l’unité du pays. L’évocation de ce seul nom, ramène à nos souvenirs toute une vague de nostalgie pour ce que fut le Niger d’une époque, par ce que furent les hommes et les femmes qui l’avaient animé et aimé et par ce que fut le MNSD Nassara – mythique – qui avait porté la fierté que les Nigériens pouvaient avoir pour être ensemble, et aller dans le même élan national et nationaliste afin de faire en sorte que les Nigériens des quatre coins du pays puissent s’entendre, taire leurs ressentiments et vivre presque en famille, loin de considérations régionales et régionalistes de l’ordre de ce que la nouvelle démocratie promue par les socialistes est venue cultiver dans le pays et dans sa démocratie.
Depuis que les socialistes prenaient le pouvoir au Niger, quel triste et grave changement le pays n’a-t-il pas subi pour ne pas avoir des larmes à voir ce pays tomber si bas avec des Nigériens qui ont souvent perdu jusqu’à leur fierté, souvent jusqu’à la dignité dont était faite leur humanité ? On sait que ceux qui créaient et concevaient le MNSD, dans leur vision, il s’agissait de regarder le Niger d’abord dans sa diversité rassemblée et réconciliée, et avant tout, comme une nation, une et indivisible, faite de fraternités et de solidarité agissante. Ses leaders incarnaient l’humilité et la sagesse, le sens de l’honneur et de la responsabilité. Qui ne se rappelle pas de Sani Bako, Oumarou Zarafi, Bala Dan Sani, Ali Abdourahamane, Albadé Abouba, Bello Barchiré, Sidikou Oumarou, Ali Sabo, Amadou Salifou, Siddo Elhadj, Salah Habi, Hama Amadou, Professeur Sékou, Foukori, Seini Oumarou, Mme. Banakoye, et tant d’autres icônes du champ politique national qui ne laissent aux Nigériens que le beau souvenir de ce que des Nigériens, venus de toutes les régions du pays, pouvaient être capables de s’aimer, d’aller ensemble pour le seul bien du Niger et des Nigériens ? Comment ne pas être si fier qu’un Tandja Mamadou, venant de Diffa soit aimé, jusqu’à l’idolâtrie, à Niamey, dans les régions de Dosso, de Niamey, de Maradi, d’Agadez, de Tahoua ? Qui n’avait pas vu, de très vieilles personnes, se déplacer, dans ces régions pour aller à la rencontre de Tandja, chaque fois qu’elles apprennent qu’il venait dans leur région ? Par le comportement que fut celui de ces hommes et femmes, les Nigériens croyaient en la politique et surtout qu’il est possible de se comporter même en politique dignement, dans le respect d’une certaine morale politique avec pour seule boussole l’intérêt de la nation.
Aujourd’hui, tous ces hommes – en tout cas tous ceux qui sont encore vivants – peuvent se rendre compte du grand désastre que le pays a subi et pourraient regretter d’avoir manqué de vigilance pour ne pas préserver ce riche héritage immatériel que le parti et ses pionniers laissaient à la postérité, aux générations qui montent. Des observateurs n’avaient tort de dire que le plus grand crime fait au pays est d’avoir détruit ce parti pour assouvir des ambitions personnelles car les hommes étaient incapables de tolérance et de flair politique. Sans doute qu’aujourd’hui, par un certain examen de conscience, tous peuvent avoir regretté d’avoir ou activement ou passivement participé à la destruction du pays et de sa démocratie, du Niger et de sa cohésion séculaire, de leur fierté de citoyens responsables et de leurs rêves de grandeur. N’est-ce pas Salah ? N’est-ce pas Albadé Abouba ? N’est-ce pas Ali Sabo ? N’est-ce pas Wassalké ?
Avec le recul, ils peuvent comprendre qu’ils avaient tort de céder aux sirènes du PNDS qui est venu avec un certain discours nauséabond pour les diviser et détruire leur seul outil de promotion politique viable qu’était ce MNDS d’une époque que les Nigériens ne peuvent jamais oublier. En se laissant disloquer, le MNSD et ses Hommes ont fini par comprendre qu’ils avaient choisi la voie de leur anéantissement politique. A regarder de près, tous peuvent se rendre compte que le PNDS les a utilisés pour son seul intérêt car aujourd’hui qui d’entre ceux qui sont avec le parti au pouvoir, vit des temps heureux, son plein épanouissement pour lequel il vendait son âme pour tourner son dos au MNSD ? Le Président du parti luimême, Seini Oumarou, sait bien que le parti n’a plus la rigueur d’une certaine époque, le militantisme frénétique de ses femmes et hommes, de ses jeunes et de ses amazones, et que le parti, en perdant ici et là bien de ses hommes, a perdu ses forces et toute son intelligence politique qui lui permettait de vivre les épopées que l’on sait dans le pays. Le PNDS, peut-être plus futé, a réussi à tromper des hommes politiques en leur faisant croire qu’ils trouveraient ailleurs, notamment avec lui, mieux qu’avec le parti qu’ils avaient mis des années à construire avec leur fortune, leur agent, leur patience, leurs convictions, leur sens de l’Etat, leur sueur.
L’heure est venue de tirer le bilan d’aventures échouées…
Que ce soit avec un ou avec un autre, rien n’a marché avec tous ; que ce soit ceux qui sont artificiellement greffés à un pouvoir qui ne les reconnait pas et ne les respecte pas ou ceux qui, rêvant pour le Niger, refusaient de s’associer à la mafia rose qui est venue détruire leur pays et toute son expérience démocratique des trois dernières décennies. Il faut dire les choses : ça n’a marché pour personne : ni pour le MNSD, ni pour tous ces partis qui sont nés de ses flancs et, surtout, ni pour le pays. Peut-être même pas pour le PNDS si ce n’est quelques individus qui ont pris le parti et le pays en otage pour profiter d’un Niger qu’ils ont aujourd’hui détruit au point de le rendre méconnaissable. Qui, de tous ces hommes et de toutes ces femmes qui se reconnaissent à travers ce que fut le MNSD, ne se sent pas humilié en regardant ce que devient leur pays aux mains de socialistes qui ne croient en aucune valeur et qui, avides d’argent et de confort personnel, ont saccagé et mis en ruine le pays ? Voici donc douze années de gestion socialiste patrimoniale désastreuse, émaillées de corruption, de clientélisme, de passedroits, d’injustice, de médiocrité, de favoritisme, d’exclusion cynique, et de destruction de l’unité nationale.
Appel à l’union pour sauver ce qui reste d’un Niger grabataire…
Aujourd’hui, que ces partis se retrouvent, se réconcilient, et réinventent ce que fut le MNSD d’une époque, est une nécessité historique et politique à laquelle, sensément, tant que la fibre patriotique continue toujours de s’agiter en chacun encore, personne ne doit se dérober ; tous devant y répondre pour sauver ce pays qui, si l’on n’y prend pas garde, risque de sombrer. Et alors certains peuvent craindre de perdre des postes, ils auront perdu ce qui donne sens à leur existence : le NIGER. Il faut bien convenir que ce pays va très mal et qu’il y a à sortir des silences et des passivités suicidaires pour s’entendre, enfin, et notamment autour d’une plateforme minimale qui permette de délivrer ce pays de conquérants impénitents, sans scrupule politique. Tous, pour un tel objet noble, devront reconnaitre leur part d’erreurs, faire leur mea-culpa, souvent leur égarement, pour comprendre que la situation n’est pas pour autant désespérée et qu’il y a une autre voie pour sortir de l’impasse. Ce dépassement de soi, pour ne considérer que la survie menacée de notre Etat et de ce qui fait son bien, reste donc le seul impératif historique auquel chacun doit répondre.
Ce MNSD reconstitué, ressuscité, rénové, réincarné, avant que ne disparaissent ses ténors, est, peutêtre aujourd’hui, la seule chance qui reste à ce pays car leur expérience de l’Etat est un patrimoine à partager avec une génération ambitieuse qui n’a découvert, ces douze dernières années, de la gouvernance politique, hélas, que le vol et le crime économique. Le banditisme d’Etat surtout.
Ali Soumana
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Appels pour une décrispation de la vie politique nationale : Que vont devenir Mohamed Bazoum et Djibo Salou ?
Depuis quelque temps, les réseaux sociaux, notamment, sont truffés de ces appels et de ces v?ux de voir le Président Issoufou Mahamadou créer les conditions d’une décrispation de la vie politique nationale. Des réflexes nés de ce qui s’est récemment passé eau Sénégal, d’abord, où le Président Macky Sall, qui a gracié le socialiste Khalifa Sall, et l’ancien président Abdoulaye Wade se sont réconciliés sous l’égide du calife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou à l’occasion de l’inauguration de la plus grande mosquée d’Afrique de l’Ouest ; puis, au Cameroun où le Président Paul Biya a ordonné la libération de l’opposant Maurice Kamto ainsi que de tous les autres prisonniers politiques. Des actes de détente politique qui ont fait pousser des idées au Niger. Et si, se demande, lorsqu’il ne s’agit pas d’appels formels, le Président Issoufou arrangeait du mieux sa sortie en favorisant l’organisation d’élections inclusives, transparentes et libres ? Un rêve qui paraît utopique pour de nombreux Nigériens, très sceptiques sur une telle éventualité au Niger. Les Uns continuent, donc, à tambouriner qu’ils ont fait un rêve, d’autres martèlent que le Niger n’est ni le Sénégal ni le Cameroun. Les réalités politiques et sociales sont, à l’évidence, différentes. Trop d’obstacles se dressent sur ce chemin d’or auquel beaucoup de Nigériens aspirent.
En cas de décrispation, tout pourrait être mis à plat
L’éventualité d’une décrispation politique suppose la libération des prisonniers politiques et l’absolution, au plan judiciaire, de ceux qui ont été injustement condamnés. Bakary Saïdou est en prison depuis plus de trois ans, sans aucune charge justifiée. Hama Amadou est interdit de compétition électorale sur la base, à la fois, d’une procédure judiciaire totalement tronquée et d’un code électoral taillé sur mesure. Or, tout le processus visant à faire arrêter les uns et à empêcher au président de Lumana d’être candidat tient à une volonté de conservation du pouvoir. La décrispation de la vie politique conduirait le pouvoir en place à remettre à plat tout ce qu’il a méthodiquement conçu, planifié et exécuté durant des années. Le code électoral actuel sera alors jeté à la poubelle et la classe politique nigérienne, dans son ensemble, s’attèlera à élaborer une nouvelle loi électorale consensuelle. La commission électorale nationale indépendante (Ceni) sera dès lors dissoute et une nouvelle, installée. Ce sera les grandes retrouvailles de la classe politique nigérienne. Les élections seront envisagées dans la sérénité et la confiance mutuelle des acteurs. Seulement, cette belle perspective ne fait pas que des heurs. Dans certains milieux de la classe politique, une telle éventualité est synonyme de cataclysme, une sorte de fin de parcours tragique.
Si la volonté politique existe de part et d’autre d’éviter au pays des déchirements électoraux et/ou postélectoraux, et que des prémices sérieuses d’une décrispation de la vie politique nationale sont visibles, il n’en reste pas moins vrai que trop d’obstacles entravent le passage vers cet horizon. Des obstacles si sérieux que l’espoir est mince de voir cette démarche aboutir. Parmi les obstacles entrevus, il y a ceux qui se sentiront lésés par une décrispation de la vie politique. Mohamed Bazoum et Djibo Salou sont abondamment cités.
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- Catégorie : Politique
Apportez votre soutien à notre cause en signant notre pétition exigeant une enquête sur les déchets radioactifs entreposés à Akouta-Arlit/NIGER pour la préservation de la santé des habitants et de l'environnement
Rejoignez notre lutte pour la sécurité des habitants d'Akouta et de l'environnement au Niger en signant la pétition
https://chng.it/WwT644C6x5
Après avoir fini d'exploiter la mine d'uranium, "près de 20 millions de tonnes de déchets radioactifs ont été entreposées, pendant plus de 40 ans, à l'air libre", sur site à Akouta, par la COMINAK, une filiale nigérienne d'ORANO/Ex-AREVA, selon des propos de Bruno CHARON, Ingénieur en physique nucléaire au laboratoire de la CRIIARD, association de protection de l'environnement, qui a analysé ces déchets et alerte sur les dangers pour les habitants et l'environnement. Propos rapportés cette semaine par Julie PIETRI de Radio France.
Cette révélation fait suite à plusieurs dénonciations par des ONGs locales qui soupçonnent des maladies liées aux mines d'uranium dans la zone.
Avec les vents du désert du SAHARA dans cette région et les soupçons répétés de radioactivité, il est nécessaire de mener une enquête scientifique indépendante et exhaustive, de la terre, de l'eau et de l'air, sur la gestion de ces déchets industriel, en termes de valeurs de contamination in situ et aux alentours, pour apprécier les conséquences éventuelles sur la vie dans la zone, depuis les débuts de la mine.
Rejoignez notre lutte pour la sécurité des habitants d'Akouta et de l'environnement au Niger en signant la pétition
https://chng.it/WwT644C6x5
Par Hamma HAMADOU
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- Catégorie : Environnement
Apprécier l’état de mise en œuvre des réformes engagées dans le secteur de l’éducation
Les travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2023, dite session des lois se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Deux points sont inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit du projet de loi autorisant la ratification du protocole additionnel instituant la commission climat pour la région du Sahel (CCRS), adopté le 17 février 2023 à Addis Abeba et du projet de loi autorisant la ratification de la convention de création du fonds climat Sahel adopté aussi le 17 février 2023 à Addis Abeba. C’est le 2ème Vice- président de l’Assemblée nationale, M. Alkabouss Jalaoui qui a présidé la séance.
La rapporteure de la commission des affaires étrangères et de la coopération (CAE/C), Mme Aminata Garanké, a présenté aux députés nationaux les deux projets de lois, après un examen profond de ceux-ci en commission. Cette commission climat pour la région du Sahel que veut ratifier le Niger a pour objectif global la mise en œuvre d’initiatives et d’actions devant permettre d’apporter des réponses durables aux effets du changement climatique dans la région du Sahel.
De manière spécifique, la commission vise, entre autres à, promouvoir les initiatives prioritaires dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et le développement durable dans la région du Sahel, de mobiliser les partenaires bilatéraux, multilatéraux et non-étatiques pour relever le défi des changements climatiques, d’accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées notamment la Grande Muraille, de contribuer à la lutte contre la pauvreté dans la région du Sahel, et d’encourager et accompagner les initiatives et actions de coopération Nord/Sud et Sud/Sud. «La commission climat pour la région du Sahel (CCRS) regroupe dix-sept (17) pays. Le siège du Secrétariat exécutif est fixé à Niamey et dispose d’une personnalité juridique internationale et de l’autonomie de fonctionnement», a-t-elle expliqué.
Pour son bon fonctionnement, a ajouté la rapporteure, la commission dispose de quatre instances qui sont la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement qui est l’instance suprême, la réunion ministérielle qui est composée des ministres en charge de l’environnement des Etats membres, l’assemblée générale du fonds climat Sahel (AG-FCS), et du groupe de travail conjoint (GTC) des experts des Etats membres qui est chargée du suivi technique et scientifique. Le premier projet de loi a été voté par les députés à 103 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Rappelons que le protocole instituant la CCRS fait suite au Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements africains dit ‘’sommet africain de l’action en faveur d’une Co émergence continentale’’, tenu à Marrakech au Maroc en marge de la 22ème conférence des parties (COP22) à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en novembre 2016. Ainsi le sommet a décidé, entre autres, de la création de trois commissions climat : une pour la région du sahel, présidée par la République du Niger, une pour le Bassin du Congo, présidée par la République du Congo, et enfin la 3ème pour la région des Etats insulaires, présidée par la République des Seychelles.
Toutefois, pour permettre le démarrage de ladite commission, une importante somme est nécessaire, a-t-elle dit, et doit être mobilisée par les Etats membres et les partenaires techniques et financiers. D’où l’importance du projet de loi autorisant la ratification de la convention de création du Fonds climat Sahel. A partir de 2023, le fonds vise à lever deux (2) milliards de dollars sur les cinq (5) premières années dont 10% auprès des pays membres. Et sur la question, les députés nationaux ont adopté le second projet de loi avec 107 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Le siège du fonds est fixé à Abuja en République Fédérale du Nigeria. Les travaux en séance plénière, reprendront le vendredi 2 juin 2023 à partir de 9h30, avec à l’ordre du jour : l’examen et le vote de la loi portant composition attribution, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Approvisionnement en énergie électrique : Avec la Nigelec, le calvaire persiste !
En dépit de toutes ces richesses naturelles et énergétiques dont dispose notre pays, nous continuons à souffrir des maux dus à une auto-insuffisance énergétique. En effet, nombreux sont les nigériens qui avaient cru sortir de l’auberge, surtout ceux de Niamey, lorsque le coup d’envoi des travaux de la centrale de Gorou Banda avait été donné. N’ontils pas tort d’avoir cru que les perpétuelles coupures d’électricité allaient être terminées à Niamey une fois lesdits travaux terminés, du moment où les responsables en charge de la question ont personnellement avancé qu’après la réalisation de la centrale, les habitants de Niamey allaient être notamment à l’abri de ce coupures intempestives qu’ils ont toujours connu, surtout en période de canicule. Mais malheureusement telle ne fut pas le cas, car juste au lendemain l’inauguration de cette centrale, les coupures prenaient place. Ce qui a conduit certains citoyens à qualifier ‘’Gorou Banda de GorouBanza’’. Un tel qualificatif explique nettement combien le projet Gorou Banda a échoué. Notons sur ce, qu’en dépit de sa réalisation, la centrale n’arrive pas à combler le déficit pour lequel fut jugé utile sa création. Et bien cela n’est plus à démonter du moment où le besoin de la population en électricité n’arrive pas à être comblé. C’est ce qui engendre notamment le délestage chronique dans lequel nous végétons, et qui il faut le souligner n’est pas sans conséquences.
Dommages causés par la coupure constante d’électricité
Entre les consommateurs et le fournisseur notamment la NIGELEC, il existe logiquement un contrat ; celui d’amener la NIGELEC à fournir constamment l’électricité à ses clients, qui à leur à tour sont tenus de payer le service qui leur a été rendu. Faute de quoi, la fourniture leur est suspendue. Par contre, quant au fournisseur, même lorsqu’il manque à son engagement, il ne subit aucune sanction, pire encore lorsque ce dernier nous crée des dommages. Ainsi dit, ces coupures intempestives ne sont pas sans conséquences. Celles-ci occasionnent notamment des dommages, de surcroits multidimensionnels qui malheureusement sont aux risques et périls des consommateurs. Si justice y est, en réalité les auteurs de ces dommages sont censés aussi les réparer, car les victimes en ont marre de payer le tribut qui n’est pas le leur.
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- Catégorie : Société
Appui à la scolarisation des bénéficiaires du Fonds Waqf-FDS : La Haute Autorité du Waqf remet un chèque de 60 millions de francs CFA
La Haute Autorité du Waqf a organisé samedi 21 octobre à Niamey, la 2ème édition de l’opération ‘’Rentrée Scolaire 2023-2024’’ destinée aux bénéficiares du Fonds Waqf FDS. Au cours de cette cérémonie, qui s’est déroulée au Camp forestier Amoul Kinni sis à Goudel, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales Mme Elisabeth Sherif a reçu des mains du Directeur général par intérim de ladite autorité un chèque de 60 millions de francs CFA en faveur des bénéficiaires du fonds Waqf FDS.
La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), des membres du gouvernement, des responsables de la Haute autorité du Waqf et des bénéficiaires.
Il faut noter que ces 60 millions de FCFA sont les retombées des investissements faits à travers le Fonds Waqf FDS. Cet appui prendra la forme d’une allocation pour l’achat de fournitures scolaires pour les élèves, du primaire au lycée, ainsi que des bourses pour les nouveaux bacheliers et les étudiantes veuves des FDS. Cette action vient compléter les multiples initiatives de soutien social prévues par le système d’assistance sociale des FDS, géré par les services sociaux des forces armées.
En recevant cette contribution, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a salué ce noble geste tout en rassurant que ce montant sera utilisé à bon escient. Pour Mme Elisabeth Sherif, cette contribution est un apport non-négligeable aux efforts fournis par l’Etat en vue de satisfaire les besoins des bénéficiaires en fournitures et frais de scolarité. La ministre Elisabeth Sherif a rappelé que cette cérémonie revêt une importance particulière d’autant plus qu’elle met en lumière l’engagement des plus hautes autorités, avec à leur tête le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, en faveur de l’éducation en général et celle des enfants de nos illustres disparus en particulier.
Auparavant, le Directeur général par intérim de la Haute Autorité du Waqf, M. Issaka Nouhou Mounkaila a dit que l’opération ‘’rentrée scolaire 2023-2024’’ s’inscrit dans le cadre des nombreuses actions sociales entreprises par la Haute Autorité du Waqf depuis sa création en février 2020 comme institution de mission rattachée à la Présidence de la République, chargée de la gestion des Waqf publics et du contrôle des autres types de Waqf. La Haute autorité a aussi pour mission, la mobilisation de ressources pour la réalisation de grands projets Waqf public et d’intérêt privé. Le DG par intérim de la Haute Autorité du Waqf a expliqué que cette institution a pour mission d’assurer des conditions de vie dignes et une autonomisation socio-économique durable à tous les bénéficiaires de ce fonds. « Conformément à l’article 3 du décret portant création de cette autorité, les profits des investissements du fonds Waqf FDS sont destinés à l’autonomisation des bénéficiaires, en couvrant leurs besoins en matière de santé, d’éducation et d’autres aspects sociaux », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le représentant du CNSP, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique et de l’Aménagement du Territoire, a rappelé le défi majeur qui interpelle le CNSP à savoir celui de la dégradation de la situation sécuritaire liée aux activités subversives des bandes terroristes armées qui persistent à vouloir faire obstruction à la marche du Niger vers la pleine souveraineté et le développement harmonieux. « Les FDS sous le leadership du CNSP et de son Président, le Général de Brigade Abdourahamne Tiani, sont plus que jamais déterminés à intensifier la bataille contre le terrorisme et les terroristes sur tous les fronts, non seulement sur le théâtre des opérations où nos vaillants combattants en viendront à bout, mais aussi sur le plan des idées où les oulémas, nos penseurs et nos sages mettront au grand jour le caractère fallacieux de la rhétorique de ces vendeurs d’illusion et l’absurdité de leur narratif », a déclaré le ministre d’Etat, le Général de Brigade Mohamed Toumba.
Mamane Abdoulaye (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Après 100 jours de gouvernance nouvelle : Le Pnds Tarayya peut-il survivre au quinquennat de Bazoum Mohamed ?
Après les 100 premiers jours de la gouvernance nouvelle que Bazoum Mohamed veut imprimer à la marche du pays, le débat public s’est davantage cristallisé sur la différence de paradigme entre Issoufou et son successeur. Une différence de paradigme mal perçue par les uns et saluée par les autres, prenant ainsi Bazoum Mohamed entre le marteau et l’enclume. Cette position, dans bien des cas, délicate, n’est toutefois pas à son désavantage. S’il suscite de plus en plus l’inquiétude dans les rangs du pouvoir, notamment au sein du Pnds Tarayya, Bazoum Mohamed est certainement conscient que la majorité des Nigériens, y compris dans l’opposition, sont prêts à l’accompagner et à le soutenir. Il n’y a pas de statistiques à propos, mais l’opinion publique est largement favorable aux tendances qu’il a affichées au cours de ces 100 jours au pouvoir. Bazoum Mohamed, rapportent des sources sérieuses, est si conscient de son départ réussi qu’il entend consolider les acquis et agir conformément aux aspirations de ses compatriotes. Des voix, et non des moindres, déclarent d’ailleurs à qui veut l’entendre que jusqu’ici le locataire actuel du palais présidentiel n’a fait que du populisme, preuve qu’il est là pour assurer les arrières à Issoufou Mahamadou dont la responsabilité, directe et/ou indirecte par rapport à de nombreux scandales financiers, est plus qu’évidente.
Bazoum Mohamed travaille d’ailleurs sur des aspects stratégiques qui conféreront à l’Etat la stabilité et la paix sociale qui ont manqué au magistère d’Issoufou
Si, donc, Bazoum Mohamed a pris un assez bon départ pour gagner la confiance des Nigériens, il a également connaissance de la fragilité de sa position. Selon des sources politiques diverses, il ne compte pas gâcher de si belles intentions populaires. Il travaille d’ailleurs sur des aspects stratégiques qui conféreront à l’Etat la stabilité et la paix sociale qui ont manqué au magistère d’Issoufou. Pour ça, il faut une bonne dose de réalisme et de sagesse que n’a pas son prédécesseur. Bazoum l’a dit et réitéré : la lutte contre la corruption sera son cheval de bataille. Il est donc, vivement attendu sur ce segment de sa gouvernance, notamment par une société civile très engagée qui ne veut pas engager tout de suite les hostilités sans pour autant lui donner de chèque en blanc. Elle attend de disposer d’assez de temps pour juger. Dans ce laps de temps, Bazoum doit agir en donnant de la suite à des dossiers de scandales financiers qui dorment dans les tiroirs de la justice et de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia).
Face à ces dossiers qui touchent au coeur du Pnds Tarayya, ses dirigeants étant mouillés dans plusieurs affaires de milliards, c’est l’expectative pour tout le monde.
Bazoum Mohamed n’a pas le choix. Il doit, pour faire ses omelettes, casser des oeufs que son prédécesseur souhaiterait sans doute laisser couver. La corruption à laquelle il entend s’attaquer vigoureusement a été la marque de fabrique de la gouvernance d’Issoufou. Et les dossiers sur lesquels les Nigériens gardent un oeil sont des plus problématiques. L’affaire Ibou Karadjé, de ce jeune homme à qui on impute le détournement de plusieurs milliards de francs CFA est le premier défi qui se pose à Bazoum. Les Nigériens se feront rapidement une religion sur la profession de foi de l’intéressé. Or, selon les révélations faites par un confrère, Ibou Karadjé aurait cité les noms de Malika Issoufou, du ministre Djidoud ainsi que du Premier ministre actuel, Ouhoumoudou Mahamadou. Une belle brochette de personnalités jusqu’ici intouchables. Il n’y a pas que cette affaire. Il y en a d’autres, les uns plus brûlants que les autres. Celle du ministère de la Défense nationale en est un. Face à ces dossiers qui touchent au coeur du Pnds Tarayya, ses dirigeants étant mouillés dans plusieurs affaires de milliards, c’est l’expectative pour tout le monde.
Les partis d’opposition attendent de voir ce que le nouveau locataire du palais présidentiel compte leur imposer comme logique
Sur un tout autre plan, le politique, Bazoum Mohamed a clairement l’intention d’inaugurer une nouvelle ère civilisée, c’est-àdire dépouillée des pratiques malsaines d’Issoufou. Et si les prisons nigériennes regorgent encore de prisonniers politiques, il reste que, d’une façon générale, le climat politique est à la détente. Les partis d’opposition attendent de voir ce que le nouveau locataire du palais présidentiel compte leur imposer comme logique. Une attente assimilée par nombre de militants à une démission, voire une grave compromission de la part des responsables de l’opposition. Pour le moment, ils tiennent bon face aux critiques acerbes des militants dont certains sont loin d’être des enfants de choeur. Si Bazoum confirme ses intentions de civiliser les rapports pouvoir opposition et d’assainir la gouvernance financière en menant une lutte sans merci à la corruption, il gagnerait son pari. En revanche, on se demande si le Pnds Tarayya pourrait survivre à un succès de Bazoum Mohamed. Une question à laquelle, aussi curieux que cela paraisse, des jeunes loups du parti rose répondent sans ambages, oui. Leur explication : l’assainissement du parti en laissant la justice librement juger les affaires scabreuses.
Doudou Amadou
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Après avoir quitté la barque nauséabonde de la renaissance sous Issoufou : Certains milieux du pouvoir dégainent et vilipendent Omar Ladan Tchana
L’Opposition nigérienne parle peu, après ses vives et violentes contestations des résultats de la dernière présidentielle. Depuis elle s’était mise en hibernation, invisible et sans voix, terrée dans les profondeurs de ses silences agaçants. Suite à l’appréciation divergente qu’elle avait en son sein de la réaction violente de ses militants, ne pouvant l’assumer quand même c’était elle qui disait à qui veut l’entendre que jamais elle ne laissera personne lui voler sa victoire, elle ne put accorder ses violons, marchant – ou plutôt assoupie – en rangs dispersés, irréconciliables. Alors qu’un camp préparé et mis en scelle avec les premières paroles de l’Opposition en ces moments trop guerrière, un autre devenu sage, opta, lui, pour le règlement du contentieux électoral par la voie judiciaire pourtant peu crédible pour l’Opposition même tant du point de vue des juridictions nationales que supranationales notamment celles de la CEDEAO à laquelle elle recourait. Profitant de cette scission en son sein, le pouvoir de Bazoum Mohamed qui a conscience de ses fragilités, réussit à fragiliser une opposition pourtant redoutable car très portée par un peuple qui aspirait à un réel changement devenu l’enjeu central des dernières élections. Ses quelques sorties ne purent jamais rassurer mais pour autant, personne des acteurs majeurs, si ce n’est Ibrahim Yacoubou, ne renonce à l’Opposition car reconnaissant toujours la victoire de Mahamane Ousmane à qui, au nom d’une adversité séculaire avérée, Issoufou arrachait le pouvoir par un braquage électoral désormais inscrit dans les livres de Guinness à travers ses répertoires mondiaux en matière électorale.
D’ailleurs, depuis toujours, le problème de cette opposition est dans son incapacité à mener une communication efficace, manquant pour un tel métier de talents disponibles pour s’en charger. Mais depuis des jours, après que le Secrétaire Général du Moden Fa Lumana reprend peu à peu la communication, l’on ne pouvait entendre qu’une seule voie, celle d’Omar Hamidou dit Ladan Tchana qui est désormais la seule voix audible des adversaires du régime actuel. Depuis des semaines, il ne rate aucune occasion pour charger le nouveau pouvoir et sa parole est d’autant devenue dérangeante qu’on ne la supporte plus si bien qu’on peut entendre, sur les réseaux sociaux quelques soldats errants du régime sur cet espace virtuel pour le rouer de calomnies, d’injures même à la limite. Le but visé, on l’aura compris, n’est pas moins qu’une tentative de saper le moral à un homme qui croit à son combat et à ses choix politiques.
Une campagne vaine de démotivation visant Ladan Tchana…
Après avoir réussi, abusant de sa vulnérabilité alimentaire, à ranger Kiiskin Kasa de son côté avant que ne tombe le verdict de la Cour de la CEDEAO appelée à trancher et à vider le contentieux électoral qui l’oppose à Mahamane Ousmane et ses soutiens, le régime, tentant de saper le moral à cet homme qu’on ne peut avoir par le confort tentant qu’on exhibe en appât pour rallier à sa cause des adversaires politiques affamés, l’on ne peut user que de cette trouvaille qui a pourtant montré ses limites et qui consiste à user de mensonges et de complots, pour détruire des hommes, en trouvant le moyen de leur trouver des ennuis judiciaires avec lesquels ils pourront les trimballer, les harceler, leur nuire politiquement.
La parole devenue trop blessante pour des gens qui savent désormais qu’ils ont fait à tous le mal, devenait aussi insupportable et les Renaissants ne peuvent pas comprendre qu’au lieu d’un autre, c’est cet homme qui joue plus le rôle d’opposant intrépide avec des discours trop dérangeants. C’est après avoir composé avec le PNDS qu’Ormar Hamidou dit Ladan Tchana a choisi de s’en aller, déçu d’une gestion cahoteuse à l’antipode de l’équité et de l’éthique et des valeurs qui fondent la démocratie et la bonne gouvernance. Il assume son choix de partir de la renaissance et de sa puanteur pour devenir aujourd’hui une des voix les plus écoutées et les plus vexatoires à dénoncer sans gant sa gestion calamiteuse. L’activisme des ouvriers du régime sur les réseaux sociaux vise à faire douter de la probité de l’homme, à le classer au rang de ceux qu’il dénonce et dont il dit les méchancetés. Mais ils oubliaient que si eux venaient en politique pour « se chercher », lui en avait une passion de servir l’homme car pour connaitre le confort – au Niger on le sait par la famille dont il peut se réclamer – il ne peut avoir besoin de ce détour avilissant.
Il remet alors à leur place les médisants à ses trousses…
Ladan Tchana est un homme tranquille. Intellectuellement, matériellement. Il ne peut avoir besoin de se prostituer politiquement, de vendre son âme, de renoncer à son honneur quand le destin lui fit la chance que l’on sait. Il n’est donc qu’étonné de voir la meute d’insulteurs publics dressée à le suivre pour verser sur son nom un venin qui ne peut l’atteindre et le détruire. Ainsi dit-il dans une réplique à cette campagne de haine sur les réseaux sociaux : « J’ai été informé d’une publication tendancieuse d’un conseiller du Premier Ministre relative à une lettre de la Régie d’Assistance en escale (RAE) relative à un appui au Ministère des Transports dont j’avais la charge à cette période, dans le cadre de la campagne pour l’élection de notre compatriote Mohamed Moussa, conseiller principal du premier ministre, à la Direction Générale de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne (ASECNA). Pourquoi donc ce conseiller agit-il ainsi ? Le fait-il pour le premier ministre dont il est le serviteur, ou bien faut-il juste voir là le zèle d’un homme qui veut faire croire à Mohamed Bazoum, malgré quelques malentendus qu’on soupçonne entre les deux pôles de l’Exécutif, que la primature bosse bien à plaire au président de la République de plus en plus méfiant de certains milieux défaitistes du PNDS ? Omar Hamidou dit Ladan Tchan profitera d’ailleurs pour rétablir des vérités à dessein contrefaites et nuire à la réputation d’un homme dont ils ne supportent plus les critiques de plus en plus acerbes. Il dit la vérité qui blesse, qui dérange, qui fâche. C’est son rôle et dire qu’il aura en d’autres temps composé avec la Renaissance ne changera rien à cette option.
Contre le mensonge des malveillants, la vérité des Justes…
Omar Hamidou se définit comme un serviteur de l’Etat, un homme qui croit en l’Homme pour savoir le servir et défendre ses droits. Ceux qui venaient au pouvoir pour voler et piller, ne peuvent pas avoir une telle conception très noble de la politique. Les Nigériens l’ont compris. Hélas après d’énormes dégâts causés par un socialiste de contrebande, pilleur. C’est en se servant d’une lettre dont ils peuvent trafiquer le continu que des hommes de l’entourage du premier ministre tentent de nuire à la réputation de l’ex-ministre des mines. Et réagissant aux accusations qui lui sont faites sournoisement, Omar Hamidou dit Ladan Tchana répond sans ambages à ses détracteurs. Ainsi apprend-on que c’est dans le cadre de la campagne pour faire élire notre compatriote Mohamed Moussa à la tête de l’ASECNA qu’il a été amené à gérer le processus en tant que ministre de tutelle. Aussi, apprennent-ils pour leur compte, puisqu’eux, au nom de l’intérêt de l’Etat ne peuvent jamais le faire, n’ayant que le sens du profit vis-à-vis de la responsabilité politique, qu’au lieu de profiter de fonds mis à disposition – et qui ne suffisent même pas – qu’il a été amené à donner de son argent pour aider dans la mission qu’il juge importante pour le pays et pour son image. Comment ses détracteurs ne puissent-ils pas se regarder, humiliés, quand il dit dès l’entame de sa réponse : « A mon retour de quelques déplacements dans certaines capitales, effectués à mes frais… », j’ai pu me rendre, imagine-t-on de sa part, la délicatesse de la mission. Or, le ministre qu’il est, ne doit pas échouer pour notre fierté commune contrairement à ceux qui, comme dans l’affaire d’Africar, peuvent faire perdre à l’Etat, gravement, sans en avoir le remord, de gros sous. Mais comment faire pour une mission aussi importante quand les fonds consentis ne sont pas suffisants et qu’en même temps, un tel alibi ne saurait servir à se dérober d’une confiance que le président de l’époque plaçait en lui ? Il nous apprend d’ailleurs, pour ne pas trahir cette mission et rester fidèle à son éducation autant qu’à son sens de l’Etat, que « le montant a été utilisé dans le cadre exclusif de cette campagne ». L’engagement est immense pour donner aussi une visibilité à notre diplomatie et notamment quand, précise-t-il « […] ce montant [récolté auprès de certaines sociétés] n’a pas couvert le budget et qu’il a fallu le concours d’autres institutions, du candidat et [s]a contribution personnelle de plus de dix millions à cette campagne, ce dont Mohamed Moussa peut témoigner ». Que cherche-t-on alors ? Des poux sur un crâne rasé ?
Un homme qui assume ses responsabilités sans fanfare
N’eut été cette campagne, sans doute que personne ne pourra apprendre ce que, dans la discrétion, Omar Hamidou, alors ministre des mines, avait fait, utilisant ses propres moyens dans des missions de l’Etat, quand d’autres s’en servent à s’enrichir et c’est eux qui veulent donner la leçon ! Chiche. Et au lieu de saluer l’homme, il y en a qui lui cherchent noise. C’est quand même « Grâce à [s]a stratégie, [que] le 11 novembre 2016, le Niger a gagné dès le 1er tour face aux candidats du Cameroun, du Congo, du Gabon, et de la Guinée Equatoriale dont certains avaient plusieurs milliards de francs cfa de budget » pour le même objet. Avec peu, c’est lui qui triomphe et fait triompher le candidat du Niger. Ce que du reste, à l’époque, le président finit par lui reconnaitre. Ainsi, rapporte-t-il, « Le Président Mahamadou Issoufou m’a félicité en conseil des ministres en précisant que c’était ma victoire car plusieurs pays ont voté pour nous en raison de mes relations personnelles ». Voilà donc un carnet d’adresse qui sert à aider le pays pas à piller le pays comme certains du camp adverse en ont l’habitude.
Et sûr de lui, il met en garde !
Les allégations mensongères de ses détracteurs ne l’ébranlent pas pour autant. Et l’homme reste serein, demandant à ces derniers de porter leur regard sur eux-mêmes, si sales et si compromis dans moult affaires. Aussi dira-t-il : « je répète à Mohamed Bazoum de dire à ses sbires qu’ils chercheront en vain un dossier de malversation me concernant, et que réchauffer un document, qui avait été publié en 2017 par un journal de la place à la demande d’un baron du PNDS Tarraya ne peut pas me salir ». N’est-ce pas d’ailleurs que si dans sa gestion, il y avait de quoi s’en prendre à lui pour lui faire payer son insoumission et son indépendance d’esprit depuis qu’il a décidé de quitter la barque nauséabonde de la renaissance sous Issoufou, on n’allait pas attendre ce moment pour vouloir lui faire cette fête. Comme dans le cas de Hama Amadou, ne pouvant pas trouver de quoi le confondre dans sa gestion de plusieurs décennies, la trouvaille malsaine a été d’aller dans sa famille pour calomnier et porter l’opprobre sur sa réputation d’homme d’Etat accompli que reconnaissait pourtant Issoufou Mahamadou. Et comme pour dire qu’il n’est pas un mange-mil et qu’il ne l’a jamais été – et ceux qui veulent l’accabler le savent bien – il a cette parole tranchante : « Je ne mange pas de ce pain-là ».
Ceux qui cherchent à le salir n’y arriveront jamais. C’est la certitude et la promesse que Ladan Tchana donne d’ailleurs aux voix malveillantes qui se servent d’espaces virtuels pour lui nuire. C’est peut-être le métier pour lequel ils sont payés, pour lequel ils doivent leur pain quotidien. Comme Hama Amadou qui laisse à une certaine presse peu inspirée et sans esprit à le blâmer sans arrêt pour trouver à manger et à exister en trouvant des lecteurs qui se nourrissent de mensonges et de propos malveillants, il rassure : « […] vous tirez une fois de plus en l’air. Et je vous conseille de ne pas ouvrir la saison des boules puantes, car je vous assure en la matière, même si je n’en suis pas adepte, je ne suis pas non moins dépourvu de dossiers explosifs.
». Comprendre qui pourra. Le voleur qui crie au voleur…
Comment peut-on salir ce qu’on a pourtant cherché à avoir par tous les moyens ? Si certains hommes n’avaient pas été importants, ces socialistes, pouvaient-ils tout mettre à les débaucher et à les avoir dans leur camp ? Ils avaient voulu avoir Hama Amadou et après Ladan Tchana parce qu’ils leur reconnaissaient des valeurs. Malheureusement, ils ne leur ressemblaient pas pour être compatibles, mériter leur amitié politique et communier plus durablement.
Or l’insulte ne les ramènera pas dans un camp qui joue contre le Niger, qui joue à détruire le Niger et qu’eux avaient, de manière libre, quittaient.
Par Waz-Za
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Après Ibou Karadje, un autre détourneur de huit milliards
Il est recommandé que « quand une femme porte une tenue indécente et se comporte légèrement, il faut la regarder avec tout le mépris, la haine et l’indignation dont vous pourriez faire preuve ». De cette même façon, n’hésitons pas à traiter les gens avec les mots qu’il faut si jamais il s’avère qu’ils se révèlent comme des voleurs, des irresponsables, d’ignobles détourneurs de deniers publics ; un âne est un âne ; pas cet animal aux grandes oreilles ! Kay !!!»
Après la rocambolesque affaire du petit Ibou Karadjé qui n’a pas encore eu tout le dénouement judiciaire escompté, la presse parle d’une autre affaire qui vient d’être mis à nue. Elle concerne un grand militant du PNDS. Tout comme le premier, ce second d’une rare indélicatesse aurait mis à l’ombre ou dilapider huit milliards de francs ! Le Président de la République aurait piqué une colère sans précédent face à cet autre cas qui démontre à n’en point douter le caractère irresponsable et boulimique des hommes qui nous gouvernent. Audelà, cette découverte justifie toutes les allégations portées contre Issoufou Mahamadou et ses proches collaborateurs ; ce ne sont rien d’autres que des voleurs patentés qui ont passé dix années à s’amuser avec l’argent et la conscience du peuple. Ne parlons même pas de confiance car il faut en avoir en soi pour en témoigner vis-à-vis des autres. Véritablement il faut manquer de confiance en soi pour poser de tels actes de bassesse. Comment imaginer qu’un individu détourne même un milliard à plus forte raison huit ? Pour en faire quoi qui lui servirait durant les trois cents ans qu’il va passer sur terre ? Car, un humble personnage qui s’imagine que Dieu pourrait le rappeler à un d’un moment à un autre ne saurait jamais poser de tels actes. Un homme vertueux et respectueux des valeurs humaines ne saurait jamais détourner de telles sommes dans un pays où plus de 80% de population peine à acheter mille francs de cahiers pour ses enfants. Une personne qui se respecte ne saurait jamais dilapider à son seul service et celui des siens de telles sommes dans un pays où des malades meurent faute de 200 francs de paracétamol ! C’est choquant et révoltant à la fois !
Dans un tel contexte, comment voulez- vous que la désobéissance civile ne prévale pas ? On dirait que les gens ne s’aperçoivent pas qu’ils sont en train de créer les artifices mêmes qui vont conduire à leur déchéance. En effet, la roue tourne en matière de pouvoir surtout. Quelle que soit la protection ou la complicité dont vous bénéficiez, un jour elle n’aura plus droit de citer. Ce jour-là, vous devenez fragiles et tous les actes tordus que vous auriez posés seront connus et jugés. Pourquoi cette réflexion a-t-elle déserté le coeur de ces individus qui ont pendant dix années spolié les ressources du pays ? Et, comme le ridicule ne tue pas, ce sont ces mêmes individus qui font des pieds et des mains pour rester ou revenir aux affaires ! Pourquoi ne comprennent-ils pas que les nigériens n’ont plus besoin d’eux ? Pourquoi ne comprennent-ils pas que même leur propre président devenu aujourd’hui celui de tous les nigériens n’a plus besoin d’eux ?
Ceci dit, le Président Bazoum dispose aujourd’hui d’une réelle issue de sortie. Il s’agit du soutien des nigériens de tous les bords qui sont prêts et décidés à l’accompagner dans son combat. Il ne lui reste qu’à identifier les acteurs les plus sérieux pour s’entourer d’individus au comportement orthodoxe. Surtout, il a besoin de gens loyaux qui ne le lâcheraient pas ou ne le trahiraient pas à la première offre. Toute la question réside à ce niveau : qui sont réellement engagés à soutenir le combat du Président Bazoum Mohamed dans son croisade contre les délinquants économiques de l’ère Issoufou Mahamadou ? Cette question revêt une importance capitale pour le Président car nous sommes au Niger et nous connaissons bien les champions de manipulations du couteau à double tranchant. Beaucoup ont l’habitude d’inonder les médias pour lancer des discours et des appels tonitruants. Sur le fait, à l’épreuve des faits, ils s’éclipsent à la première occasion. C’est à croire que cette situation explique même le comportement du Président qui semble hésiter à engager le vrai combat. Car, pour l’heure nous n’avons eu vent que des dossiers dépoussiérés et transmis à la justice. Certes, Ibou Karadjé est mis aux arrêts. Cependant, combien sont-elles les personnes visées qui continuent à circuler librement ? De piètres individus qui se sont enrichis en un rien de temps ; l’on en connait comme pas possible dans ce pays. Dans chaque quartier, on ne manque pas un de ces indélicats qui se sont enrichis illicitement à travers des détournements de deniers publics. Et la justice ne s’en est jamais penchée ou du reste ces gens ne sont nullement inquiétés. Ce mutisme est rebutant pour les nigériens qui attendent que les gens qui ont volé et qui continuent à les narguer soient mis sous les verrous. Le Président Bazoum doit arrêter de tergiverser ; dans ce pays, personne en dehors du président Issoufou Mahamadou ne serait prêt à couvrir un individu qui a pillé huit milliards au Trésor public.
Kaillo
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Après Iro Sani, Bazoum Mohamed : Certains responsables du PNDS-TARAYYA invitent-ils l’opposition à sortir du cadre démocratique dans sa lutte ?
Après le premier vice-président de l’Assemblée nationale Iro Sani, il y a juste une semaine, c’est autour de son camarade président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) et ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed de reprocher à l’opposition politique de manquer de courage dans le combat qu’elle mène contre leur régime. A bien comprendre ces deux dirigeants du PNDS-TARAYYA, c’est comme si cette opposition a tort d’inscrire sa lutte dans le respect du cadre démocratique.
Parti à l’Assemblée nationale pour assister au vote par les députés de la majorité des différentes retouches que leur gouvernement a décidé d’apporter à la Constitution du 25 novembre 2010, M. Bazoum Mohamed s’est répandu sur les médias présents à l’hémicycle pour s’en prendre à l’opposition, dont le seul tort est de s’opposer à la révision de la Constitution. Et en bon responsable du PNDS-TARAYYA, il a débordé, en accusant cette opposition de manquer de courage dans sa lutte, au point de rester à ne rien faire même quand même un de ses leaders est arrêté, en l’occurrence Amadou Djibo Ali dit Max, président du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR).
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Après l’acquisition d’armements modernes, le Président Bazoum Mohamed doit rétablir la confiance avec son armée
Le Président Bazoum Mohamed était en visite de travail en Turquie au cours de la semaine du 9 au 13 mars 2022. Une visite de travail orientée pour l’essentiel vers la sécurité et la défense, le chef suprême des armées ayant décidé de conduire luimême la mission de terrain afin de s’assurer que de la pacotille ne soit à nouveau livrée aux Forces armées nigériennes. Au terme de cette mission couronnée par un entretien entre le Président Bazoum et son homologue turc, Recep Tayip Erdogan, Niamey vient de matérialiser l’option de commander des armements et autres matériels militaires sophistiqués auprès de la Turquie. Une annonce faite par Bazoum Mohamed il y a quelques mois. Avec la société TUSAS, notamment, une société spécialisée dans la fabrication d’avions et d’hélicoptères de guerre, Niamey a d’ores et déjà fait commande d’avions de guerre qui, dit-on, seront livrés dans les mois à venir. Il en est de même avec NUROL, une autre spécialisée en véhicules blindés armés avec laquelle Bazoum Mohamed a signé un contrat d’acquisition. Il a d’ailleurs assisté, apprend-on, à une démonstration sur l’efficacité de ces types de blindés. Last but not the least, le Président Bazoum a également visité le complexe industriel de ROKETSAN, dont la spécialité est la fabrication de missiles et de rockets intelligents et avec laquelle le Niger a aussi passé commande il y a déjà quelques mois, indique-t-on de sources proches des milieux présidentiels. Bref, des blindés de type Ejder Yalcin 4X4, des drones TB2 de reconnaissance, des avions et hélicoptères de guerre, le tableau est presque complet pour une nouvelle dynamique d’équipement des Forces armées nigériennes.Outre qu’elle tranche avec les pratiques mafieuses qui ont eu cours sous Issoufou Mahamadou en rétablissant les bonnes vieilles méthodes de coopération d’État à État dans le cadre de l’armement, la démarche présidentielle présente un mérite certain. Elle consacre le choix pour la qualité et la modernité dans un domaine où il faut sans cesse avancer en acquérant des armes à la pointe de la technologie. Confronté à une guerre asymétrique qui exige de disposer de moyens de guerre sophistiqués, le Niger, sous Bazoum Mohamed, vient d’amorcer un tournant décisif. Seulement, le chef de l’État a encore beaucoup à faire. Il lui reste à reconstruire la confiance entre lui et l’armée, entamée par des actes lourds qui ont du mal à laisser place à une autre dynamique. S’il y a dans ce registre de fâcheux propos imputés à Bazoum Mohamed et qui ne facilitent pas les choses, il y a surtout cette histoire interminable de tentatives de coups d’Etat qui n’est plus crédible.
En 11 ans de gouvernance, le régime a fait part de quatre tentatives de coups d’État. De nombreux militaires, tous rangs confondus, ont été arrêtés et jetés en prison, sans toutefois convaincre l’opinion nationale sur la véracité des faits. Au contraire, les Nigériens en ont toujours douté, tant et si bien que le régime est soupçonné de recourir à un simple stratagème pour “éliminer” des personnes, militaires et civiles, jugées gênantes.
Avec cette nouvelle dynamique d’armement des Forces armées nigériennes, le Président Bazoum n’a pas mieux à faire que de raffermir ses liens avec son armée. Il doit s’y atteler, y compris en anticipant sur les grenouillages éventuels qui pourraient le maintenir dans une logique sans lendemain.
YAOU
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Après l’embastillement des mal-pensants locaux : La Renaissance s’en prend aux organisations internationales
C’est tout simplement déplorable, pitoyable ce qui se passe dans notre pays. Un gouvernement qui panique à la moindre déclaration d’associations de renommée internationale. C’est ainsi que suite au communiqué de presse publié par Amnesty international le 11 juillet, le ministre de l’Intérieur s’est offert les colonnes de Jeune Afrique pour déverser une colère d’une rare violence. Nous ne reviendrons pas sur les propos de Bazoum qui ont été déjà largement diffusés et commentés.
Cette épaisse fumée ne s’est pas encore dissipée que suite à la condamnation à 2 ans de prison ferme de notre confrère Baba Alpha, l’association Reporters sans frontières sort un communiqué pour qualifier ladite condamnation d’ « inique » avant de « s’insurger » contre cette décision « disproportionnée » dont le but n’est autre, que d’écarter et de faire taire « un journaliste réputé pour son professionnalisme et sa vision critique de la gestion des affaires publiques ». Mieux, RSF appelle « les autorités nigériennes à revenir sur cette condamnation ubuesque ». C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la Renaissance. Dans son communiqué de réplique, le gouvernement n’est pas allé du dos de la cuillère. Il dit n’avoir surtout pas de « leçons, à fortiori d’injonction à recevoir d’une Organisation dont le dirigeant le plus emblématique s’est révélé être un extrémiste, raciste et xénophobe. » Là, c’est de trop. La charge est « mortelle » mais pas tant que ça, puisque le gouvernement qui faisait allusion a Robert Menard, ne sait pas que celui-ci n’est plus président de RSF depuis 2008. Autre contrevérité relevée dans le communiqué du gouvernement Nigérien, c’est sa prétention que « le Président de la République du Niger est à ce jour, le premier et seul chef d’Etat à avoir signé la Déclaration de la Montagne de la Table ». Faux rétorque l’ancien président de la Maison de la presse Boubacar Diallo pour qui « Hélène Johnson du Libéria a aussi signé la déclaration de la Table de la Montagne en juillet 2012. »
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Après l’euphorie du sommet de l’UA et les applaudissements au conseil des ministres : Ouvrir les yeux, la misère est toujours là
Depuis quelques jours, sans se fatiguer de rappeler l’événement, le gouvernement ne cesse de parler du sommet de l’UA par le ronronnement intempestif, infini et fastidieux de la belle fête, au point d’agacer les Nigériens qui ont certainement mieux à faire, notamment quand ils ont l’impression, malgré le satisfecit qu’on leur ressasse, que le monde s’écroule sous leurs pieds avec la multitude de sociétés qui ferment, avec ces attaques terroristes, déjà dévastatrices ailleurs, qui prennent forme dans la région de Maradi, poumon économique du pays où des villageois, n’ayant plus la certitude que le gouvernement de Brigi Rafini peut les protéger, plient bagages pour une errance dont ils ne peuvent connaitre l’issue. Comment se nourrir de la réussite d’une fête quand ces résultats scolaires catastrophiques qui donnent le tournis et interrogent gravement une société face à ses responsabilités non assumées, viennent nous frapper à la figure, questionnant notre faillite collective ? Comment se contenter de joies factices avec la paupérisation croissante des couches vulnérables quand une clique de privilégiés et d’insouciants du système s’enrichit de manière inconsidérée et insolente, et tout cela quand le constat de ceux qui nous regardent à travers le monde interpellent à plus d’un titre, appelant implicitement, face à cette rage des joies débordantes et incompréhensibles qui s’emparent de nos gouvernants qui semblent avoir oublié le contrat qui les lie au peuple, à plus d’humilité pour se rendre compte que nonobstant le béton qui pousse dans la ville, malgré les quelques routes qu’on exhibe vaniteusement, malgré les ponts qui se construisent dans la roublardise qui caractérise la gent socialiste, le pays ne bouge pas et qu’il y a à s’occuper d’abord de l’HOMME et de son AVENIR. Pourquoi donc le socialisme ne s’occupant plus que de luimême, bannit-il l’homme, l’humain ?
Est-ce d’ailleurs pour la première fois que le Niger organise un sommet d’une telle envergure pour ne pas finir de s’en réjouir ? Kountché en avait organisé. Et plus récemment, sous la 5ème République, Tandja et son gouvernement avaient organisé avec brio le sommet de la CENSAD à Niamey sans jamais tomber dans l’autosatisfaction délirante qui étourdit aujourd’hui des socialistes.
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Après la proclamation des résultats globaux définitifs : Le Niger dans une crise postélectorale sans issue
La crise postélectorale est désormais ouverte depuis que, nuitamment, la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats globaux définitifs en faveur de Bazoum Mohamed. Mahamane Ousmane, qui a déposé un dossier de recours sérieux à base de pièces à conviction, a martelé son rejet de ces résultats électoraux n’ont rien à voir, a-t-il relevé, avec ce qui est sorti des urnes. Dans une conférence de presse d’une rare virulence lorsqu’on connaît le personnage, Mahamane Ousmane a invité les Nigériens à engager le combat pour la restauration de la vérité des urnes et demandé en conséquence aux chancelleries étrangères et aux forces de défense et de sécurité de se ranger du côté du peuple nigérien. Une invite qui aura probablement des répercussions sur la situation sociopolitique du pays, les militants des partis membres de l’opposition ayant montré une grande impatience à entendre ce mot d’ordre. Eh bien, Mahamane Ousmane a lâché les mots attendus par une jeunesse fébrile et prête à en découdre avec le pouvoir. Déjà, avec les premières manifestations de colère qui ont suivi la proclamation des résultats globaux provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le Niger et particulièrement Niamey, la capitale, a été fortement ébranlée. Des saccages, des incendies et autres manifestations violentes ont scandé la vie dans la capitale nigérienne durant trois ou quatre jours.
Des députés qui ont entonné le même discours que Mahamane Ousmane
Hier, à la rentrée parlementaire de la troisième législature de la 7e République, les députés membres des partis d’opposition qui ont boycotté la cérémonie d’installation, ont marqué d’une pierre noire les premiers pas de ladite législature. Dans un discours encore plus virulent et direct que celui de Mahamane Ousmane, ils ont martelé leur rejet des résultats électoraux. « Mahamane Ousmane reste et demeure celui que nous croyons fermement avoir été élu », ont-ils YAOU soutenu. Cet écho, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, donne une idée précise de la dégradation de la situation. Selon toute vraisemblance, le bras de fer se traduira par de nouvelles manifestations violentes. La rue sera le théâtre de la nouvelle confrontation politique, ouvrant ainsi une ère d’instabilité dont personne ne peut soupçonner l’issue.
Les jours à venir risquent d’être très tendus à Niamey
Entre autres, la Ceni et la Cour constitutionnelle figurent parmi les institutions qui sont dans la ligne de mire des Nigériens. Ces deux institutions sont ouvertement accusées de parti pris et de magouille. Pour rappel, la Cour constitutionnelle n’a visiblement pas pris en compte les motifs d’annulation de nombreux résultats de bureaux de vote mis en cause par Mahamane Ousmane. De l’avis de son conseil, il y a plus de 3000 bureaux de vote litigieux. Des bureaux de vote sur lesquels des preuves concrètes existent qu’il s’agit de faux PV, concoctés dans des bureaux ou sous des arbres, parfois par un, deux ou trois individus pour toute une circonscription.
L’opposition, qui a confirmé son rejet des résultats proclamés par la Cour constitutionnelle, fourbit ses armes. Pour le moment, Niamey vit dans un calme précaire. Tout semble si calme que l’on redoute le pire, du jour au lendemain. A en croire les discours des jeunes, entendus devant la résidence de Mahamane Ousmane, les jours à venir risquent d’être particulièrement tendus à Niamey.
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Après la proclamation des résultats globaux définitifs par la Cour constitutionnelle : Mahamane Ousmane demande, entre autres, (1) au peuple nigérien de se mobiliser sur toute l’étendue du territoire national pour défendre sa souveraineté et faire échec..
Après la proclamation des résultats globaux définitifs par la Cour constitutionnelle Mahamane Ousmane demande, entre autres, (1) au peuple nigérien de se mobiliser sur toute l’étendue du territoire national pour défendre sa souveraineté et faire échec à cette tentative d’usurpation du pouvoir .....; (2) aux corps diplomatiques accrédités au Niger de soutenir la lutte du peuple nigérien et (3) aux corps constitués de soutenir la lutte du peuple nigérien et de n’obéir à aucun ordre manifestement illégal et de surcroît, donné par une autorité elle-même illégale et illégitime.
MESSAGE DE S.E LE PRESIDENT MAHAMANE OUSMANE SUITE A LA PROCLAMATION DES RESULTATS PAR LA COUR CONSTITUTIONNELLE DU 21 MARS 2021
Nigériennes, Nigériens,
Mes chers compatriotes,
La Cour Constitutionnelle a proclamé nuitamment le dimanche 21 mars 2021 les résultats définitifs du second tour de l’élection présidentielle du 21 février.
En procédant ainsi, la Cour Constitutionnelle s’est placée, de fait, au-dessus de la volonté populaire, violant ainsi les dispositions des lois et règlements, plus particulièrement de la constitution, de laquelle elle tire sa légitimité et ses prérogatives.
En effet, comment comprendre, que la Cour Constitutionnelle proclame les résultats définitifs d’une élection alors-même que l’instruction de la requête soumise à elle, n’est pas terminée, car :
- Nous n’avons pas reçu notification pour le dépôt de nos observations sur la réplique des conclusions déposées par les conseils du candidat Bazoum Mohamed en violation flagrante des dispositions des articles 105 à 111 du code électoral régissant cette procédure.
En conséquence, nos réclamations n’ont pas été traitées ;
- En vertu de notre demande préalable d’avant dire droit apposée au pied de la requête de notre réclamation adressée à la Cour Constitutionnelle le 08 mars 2021, le Conseiller rapporteur qui doit instruire le dossier n’a pas auditionné les personnes : membres des bureaux de vote et délégués des circonscriptions querellées, que nous avons souhaité qu’elles soient écoutées en application des dispositions de l’article 44 et suivants de la loi N° 2012-35 du 19 juin 2012 déterminant l’organisation, le fonctionnement et la procédure à suivre devant la Cour Constitutionnelle ;
- En sus de la violation de cette procédure d’instruction, la Cour s’est précipitée pour expédier, très rapidement, le présent contentieux électoral avant le délai butoir du 26 mars 2021, toute chose qui constitue un déni de justice.
Il est de jurisprudence constante de la Cour Constitutionnelle elle-même, que les réclamations sont d’abord vidées et sanctionnées par un arrêt précédant, toujours, celui de la proclamation des résultats définitifs.
Mes chers compatriotes
Considérant le préambule de la constitution de la République du Niger, le peuple nigérien souverain :
- Résolu à consolider les acquis de la République et de l’indépendance nationale ;
- Résolu à bâtir un Etat de droit garantissant l’exercice des droits et libertés individuels et collectifs d’une part et d’autre part d’une justice libre et indépendante ;
- Profondément attaché aux principes de la démocratie pluraliste ;
- Réaffirmant son opposition absolue à tout régime politique fondé sur l’oppression, la dictature, l’arbitraire, l’impunité, l’injustice, la corruption, la concussion, le régionalisme, l’ethnocentrisme, le népotisme, le pouvoir personnel et le culte de la personnalité.
Et en vertu du choix librement exprimé sur ma modeste personne par ce même peuple comme Président élu, Nous ne pouvons pas accepter que notre victoire soit confisquée par une oligarchie dans le but de se maintenir au pourvoir coute que coute.
Nigériennes, nigériens
Mes chers compatriotes
Au regard de tout ce qui précède, notamment :
- La non notification pour le dépôt de nos observations qui constitue une violation de la procédure d’instruction prévue par les articles 105 à 111 du code électoral,
- Le refus d’auditionner les témoins oculaires,
- Les substitutions des vrais membres des bureaux de vote par des nouveaux qui n’ont pas prêté serment et n’ont pas été formés non plus,
- Les braquages d’urnes,
- Les remplissages automatiques des procès verbaux ;
- La précipitation de la proclamation des résultats définitifs avant la date butoire du 26 mars 2021.
Nous demandons conséquemment :
- Aux parlementaires de la coalition CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés de s’abstenir à participer à la cérémonie d’installation du parlement de ce lundi 22 mars 2021.
- Au peuple nigérien souverain, sans délai, de se mobiliser, comme un seul homme, dans la fraternité et la cohésion nationale pour défendre sa souveraineté à travers une marche démocratique, pacifique sur l’ensemble du territoire national et faire échec par tous les moyens de droit à cette tentative d’usurpation du pouvoir ;
- Aux corps diplomatiques accrédités dans notre pays, de soutenir la lutte du peuple nigérien meurtri, en vue du triomphe de la vérité, de la démocratie, de la république, pour la paix et la sécurité au Niger et dans la sous-région;
- Aux corps constitués et aux Forces de défense et de sécurité de soutenir la lutte du peuple nigérien et de n’obéir à aucun ordre manifestement illégal et de surcroit, donné, par une autorité elle-même illégale et illégitime.
Vive la République
Vive la Démocratie et l’Etat de droit
Pour que vive un Niger de justice, de paix, uni, laborieux et prospère.
Je vous remercie.
Fait à Niamey, le 22 mars 2021
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Après la proclamation des résultats globaux définitifs par la Cour constitutionnelle Mahamane Ousmane et ses alliés politiques engagent la confrontation avec le pouvoir
Les choses se gâtent. Mahamane Ousmane et la coalition des partis politiques qui le soutiennent se fâchent résolument et font désormais droit aux exigences des militants, furieux contre les leaders de l’opposition, accusés de laxisme, voire de lâcheté face à une situation qui impose nécessairement des sacrifices. Comme promis lorsqu’il a fait face aux militants massés devant sa résidence, Mahamane Ousmane a tenu parole. Encadrés pour la circonstance de ses alliés politiques, il a réagi à la proclamation des résultats globaux définitifs par la Cour constitutionnelle. Une cour qui, relève Mahamane Ousmane, n’a même pas pris la peine de vider au préalable le dossier de recours qu’il a déposé, violant ainsi les articles 105 à 111 du code électoral ainsi que la procédure d’instruction consacrée par la loi 2021-35 du 19 juin 2012 déterminant l’organisation, le fonctionnement et la procédure à suivre devant la Cour constitutionnelle. La crise postélectorale amorce un nouveau virage. Un virage plein de périls, Mahamane Ousmane ayant demandé, entre autres, (1) au peuple nigérien de se mobiliser sur toute l’étendue du territoire national pour défendre sa souveraineté et faire échec à cette tentative d’usurpation du pouvoir ; (2) aux corps diplomatiques accrédités au Niger de soutenir la lutte du peuple nigérien et (3) aux corps constitués de soutenir la lutte du peuple nigérien et de n’obéir à aucun ordre manifestement illégal et de surcroît, donné par une autorité elle-même illégale et illégitime. Une situation explosive dont personne ne peut présager de l’issue. Lisez plutôt.
La Cour Constitutionnelle a proclamé nuitamment le dimanche 21 mars 2021 les résultats définitifs du second tour de l’élection présidentielle du 21 février.
En procédant ainsi, la Cour Constitutionnelle s’est placée, de fait, audessus de la volonté populaire, violant ainsi les dispositions des lois et règlement, plus particulièrement de la constitution, de laquelle elle tire sa légitimité et ses prérogatives.
En effet, comment comprendre, que la Cour Constitutionnelle proclame les résultats définitifs d’une élection alors-même que l’instruction de la requête soumise à elle, n’est pas terminée, car :
-Nous n’avons pas reçu notification pour le dépôt de nos observations sur la réplique des conclusions déposées par les conseils du candidat Bazoum Mohamed en violation flagrante des dispositions des articles 105 à 111 du code électoral régissant cette procédure.
En conséquence, nos réclamations n’ont pas été traitées ;
- En vertu de notre demande préalable d’avant droit apposée au pied de la requête de notre réclamation adressée à la Cour Constitution le 08 mars 2021, le Conseil rapporteur qui doit instruire le dossier n’a pas auditionné les personnes : membres des bureaux de vote et délégués des circonscriptions querellées, que nous avons souhaité qu’elles soient écoutées en application des dispositions de l’article 44 et suivants de la loi N°2012-35 du 19 juin 2012 déterminant l’organisation, le fonctionnement et la procédure à suivre devant la Cour Constitutionnelle ;
- En sus de la violation de cette procédure d’instruction, la Cour s’est précipitée pour expédier, très rapidement, le présent contentieux électoral avant le délai butoir du 26 mars 2021, toute chose qui constitue un déni de justice.
Il est de jurisprudence constante de la Cour Constitutionnelle ellemême, que les réclamations sont d’abord vidées et sanctionnées par un arrêt précédant ; toujours, celui de la proclamation des résultats définitifs.
Considérant le préambule de la constitution de la République du Niger, le peuple nigérien souverain :
1. Résolu à consolider les acquis de la République et de l’indépendance nationale ;
2. Résolu à bâtir un Etat de droit garantissant l’exercice des droits et libertés individuels et collectifs d’une part et d’autre part d’une justice libre et indépendante ;
3. Profondément attaché aux principes de la démocratie pluraliste ;
4. Réaffirmant son opposition absolue à tout régime politique fondé sur l’oppression, la dictature, l’arbitraire, l’impunité, l’injustice, la corruption, la concussion, le régionalisme, l’ethnocentrisme, le népotisme, le pouvoir personnel et le culte de la personne. Et en vertu du choix librement exprimé sur ma modeste personne par ce même peuple comme Président élu, Nous ne pouvons pas accepter que notre victoire soit confisquée par une oligarchie dans le but de se maintenir au pouvoir coute que coute.
Au regard de tout ce qui précède, notamment :
1. La non notification pour le dépôt de nos observations qui constitue une violation de la procédure d’instruction prévue par les articles 105 à 111 du code électoral,
2. Le refus d’auditionner les témoins oculaires,
3. Les substitutions des vrais membres des bureaux de vote par des nouveaux qui n’ont pas prêté serment et n’ont pas été formés non plus,
4. Les braquages d’urnes,
5. Les remplissages automatiques des procès verbaux ;
6. La précipitation de la proclamation des résultats définitifs avant la date butoir du 26 mars 2021. Nous demandons conséquemment :
1. Aux parlementaires de la coalition CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés de s’abstenir à participer à la cérémonie d’installation du parlement de ce lundi 22 mars 2021.
2. Au peuple nigérien souverain, sans délai, de se mobiliser, comme un seul homme, dans la fraternité et la cohésion nationale pour défendre sa souveraineté à travers une marche démocratique, pacifique sur l’ensemble du territoire national et faire échec par tous les moyens de droit à cette tentative d’usurpation du pouvoir ;
3. Aux corps diplomatiques accrédités dans notre pays, de soutenir la lutte du peuple nigérien meurtri, en vue du triomphe de la vérité, de la démocratie, de la République, pour la paix et la sécurité au Niger et dans la sous-région ;
4. Aux corps constitués et aux Forces de défense et de sécurité de soutenir la lutte du peuple nigérien et de n’obéir aucun ordre manifestement illégal et de surcroit, donné, par une autorité elle-même illégitime.
Vive la République Vive la Démocratie et l’Etat de droit Pour que vive un Niger de justice, de paix, uni, laborieux et prospère.
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Après la réussite du sommet de l’Union africaine : Une caravane de l’Agence UA a sillonné les rues de Niamey en signe de remerciement
Le comité «Animations culturelles et loisirs» de l'Agence UA Niger 2019 a organisé, le samedi 20 juillet dernier, une caravane de remerciement à l'endroit des acteurs ayant œuvré pour la réussite des deux sommets de l'Union Africaine tenus à Niamey du 4 au 8 juillet. Conduite par le Secrétaire général de l'Agence UA Niger, Lieutenant-Colonel Mamoudou Amadou Bondabou et du président du Comité animations culturelles de ladite agence, par ailleurs Commissaire à l’Organisation des Grands Evènements (COGE), M. Adamou Imrane Maïga, cette caravane (composée essentiellement des jeunes patineurs à roulette et des artistes), a sillonné plusieurs grandes artères de Niamey.
C’était pour l’Agence UA Niger 2019, l’occasion pour dire Merci au Président de la République Issoufou Mahamadou, au gouvernement et à tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de ce grand évènement, que notre pays à accueilli du 4 au 8 juillet dernier. Mais cette caravane qui s’est tenue au lendemain du grand concert, entrant dans le même cadre, a aussi permis de relayer les remerciements, les félicitations et la reconnaissance du Président de la République, du gouvernement et de l’Agence UA Niger 2019, à l’endroit de tous les acteurs dudit évènement et aux populations, pour le sens de civisme, de sacrifice et de l’intérêt national dont ils ont fait montre, durant tous les jours, qu’ont duré les activités du Sommet.
Dans son intervention à cette occasion, le Secrétaire général de l'Agence UA, le Lieutenant-Colonel Bondabou a remercié les autorités nigériennes pour le soutien apporté à l'Agence dans l'accomplissement de sa mission. Il a exprimé la même reconnaissance à tous les autres acteurs qui ont travaillé à la réussite du sommet de Niamey. « Nous avons jeté les bases de l'intégration Africaine à travers le lancement de l'opérationnalisation de la ZLECAF lors du sommet de l'UA à Niamey », a-t-il déclaré avant d'appeler les Nigériens à en être fiers de ce qu’ils ont accompli et montré en tant que citoyens imbus des valeurs de responsabilité et d’amour pour le Niger en particulier et pour toute l’Afrique, en général. Abondant dans le même sens le président du Comité animations culturelles, M. Maïga s’est réjoui de cette réussite. Il a cité les différentes et multiples réalisations faites dans le cadre dudit évènement. « Réalisations, qui ont rendu notre capitale Niamey vraiment Nyala », a-t-il souligné.
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Après le drame du quartier Pays-Bas / L’hommage des petits anges à leur enseignante : Par Moussa Tchangari
A 15h, ce mardi 13 avril de l’an 2021, quand nous sommes revenus en classe, après la pause de midi, la maitresse avait l’air très épuisée ; mais, elle s’efforçait, comme toujours, de nous sourire, nous, ses « petits anges » qu’elle adorait et traitait comme ses propres enfants. En ce premier jour du ramadan, la soif et la faim semblaient lui avoir volé une bonne partie de son énergie ; et pour une fois, elle n’avait pas eu besoin de crier « silence » pour que tout le monde, même les plus indisciplinés parmi nous, se taisent. « Vous êtes vraiment sages aujourd’hui », nous avait-elle d’ailleurs lancé, sur un ton presque moqueur ; avant d’entamer, dans un mélange de langues (Français, Hausa, Zarma) dont elle a seule le secret, le cours de géographie qu’elle avait promis de nous faire sur le Niger, notre pays.
Le Niger, c’est un peu comme votre quartier « Pays-Bas » en plus grand, avait-elle dit, en guise d’introduction ; il fait 1 267 000 km2, et compte plus de 22 millions d’habitants. Comme à « Pays-Bas », la majorité de la population, en tout cas pas moins de 60%, est constituée de jeunes, filles et garçons, comme vous ; et comme ici, la plupart des habitants du pays vivent avec des revenus très bas, tirés essentiellement de l’agriculture et de l’élevage, les deux mamelles de l’économie nationale. « Le Niger, nous disait-elle, est considéré comme l’un des pays les plus pauvres du monde » ; « il est dans le monde comme « Pays-Bas » est à Niamey, l’un des quartiers les plus pauvres de la capitale ». Ces deux bouts de phrase, prononcés sur un ton goguenard, suscitèrent une brusque crispation des visages ; et mesurant notre grande déception, la maitresse se reprit, comme inspirée par une force surnaturelle, pour faire cette précision : « le Niger n’est pas en réalité pauvre ; il regorge de pétrole et de minerais précieux, des jeunes gens comme vous aussi ».
Après cette précision de la maitresse, l’atmosphère s’était immédiatement détendue dans cette classe en paillotte où nous étions plus d’une cinquantaine, entassés et collés les uns aux autres, malgré la chaleur torride de ce mois d’avril. Cette précision était nécessaire ; elle nous donnait un peu d’espoir. Le cours de géographie de « Madame » avait pris, après cet épisode, des allures d’un meeting à la Place de la concertation ; elle avait alors commencé à égrener quelques chiffres, montrant que l’État pouvait faire mieux pour nous. Elle nous informa que cette année, les prévisions de dépenses de l’État pour l’ensemble des ministères du secteur de l’éducation s’élèvent à 316,09 milliards FCFA sur un budget général de l’État établi à 2 644,53 milliards FCFA. En 2020, ces prévisions étaient de 302,12 milliards FCFA sur un projet de budget général de l’État établi à 2 266,15 milliards FCFA. La part des ministères sectoriels de l’éducation et de la formation dans le budget général de l’État, avait-elle affirmé, est seulement de 11,95% en 2021 ; en précisant que depuis 2014, la part relative de ces ministères dans le budget général de l’État n’a jamais atteint son niveau de l’époque (17%).
Selon la maitresse, cette situation n’est pas due seulement à la hausse des dépenses militaires et de sécurité consécutive à la dégradation de la situation sécuritaire dans certaines régions du pays ; même s’il est vrai, avait-elle dit, que c’est à partir de 2015 que la part du secteur de l’éducation dans le budget général a amorcé une tendance à la baisse. La maitresse nous précisa qu’en 2021, le Burkina Faso, qui consacre 20,22% de son budget à la défense, prévoit de dépenser 588,85 milliards FCFA dans le secteur de l’éducation, soit 29,92% de ses ressources budgétaires ; alors que le Niger n’a jamais atteint ce niveau de dépenses d’éducation depuis pratiquement 2000, avait-elle fait remarquer, d’une voix étranglée par la colère. Cette comparaison nous avait fait aussi l’effet d’une douche froide ; elle nous donnait la mesure du manque d’intérêt de l’État du Niger pour le secteur de l’éducation. Nous avons compris que les articles 12 de la Constitution, et 2 de la loi d’orientation du système éducatif nigérien, n’ont aucune valeur pour ceux qui votent le budget de l’État ; et nous avons réalisé que, si rien ne change, le Niger mettrait des décennies à offrir une éducation de qualité à ses enfants.
En tout cas, selon notre maitresse, qui citait le rapport 2014 de l’UNESCO sur les progrès en matière d’EPT, le Niger fait partie de la poignée des pays du monde qui n’ont pu atteindre, à l’horizon 2015, aucun des six (6) principaux objectifs définis par la conférence de Dakar 2000 ; et pour nous expliquer l’ampleur du retard accusé par le pays, elle avait indiqué que l’objectif d’un taux d’achèvement à 97% au primaire ne pourrait être réalisé au Niger qu’en 2120 pour les filles rurales, et 2090 pour les garçons ruraux. Cet objectif ne pourrait être réalisé qu’en 2068 pour les filles urbaines et en 2060 pour les garçons urbains. La maitresse soulignait également que l’objectif d’un taux d’alphabétisme des jeunes filles supérieur à 97% ne pourrait être atteint pour les filles les plus riches qu’en 2078 et pour les filles les plus pauvres qu’en 2130 ; non sans préciser que, selon le rapport de l’UNESCO, moins de 10% des enfants sont capables de lire et écrire après 4 ans de scolarité, et moins de 30% après 5 à 6 ans de scolarité au primaire. Ces propos de la maitresse nous avaient littéralement assommés, quand un gros nuage de fumée noire a envahi toute la classe.
Après, les choses sont allées très vite : la classe en paillotte était totalement en feu de chaque côté ; il était impossible, pour certains d’entre nous, de sortir. La maitresse, qui était pourtant à côté de la porte, était d’abord restée immobile ; puis, elle s’était précipitée au fond de la classe, pour venir à notre secours. Elle avait réussi à sortir du brasier quelques élèves coincés entre les bancs ; mais, son pagne ayant pris feu, elle s’était effondrée tout juste lorsqu’elle était arrivée à notre niveau. Nous étions une vingtaine d’élèves coincés par le feu ; et nous n’avons rien pu faire pour notre maitresse. Elle est morte, sous nos yeux, brulée par le feu ; elle est morte pour nous qu’elle a tenté de sauver. Elle n’a pas voulu écouter les injonctions de la foule qui, dehors, criait « sortez vite Madame » ; elle s’est crue en devoir de tenter quelque chose pour nous, ses petits anges. Nous sommes morts ensemble en classe, certains dans ses bras ; et nous disons à nos parents : « respectez et soutenez les enseignants ; ils sont ces vrais héros qui se sacrifient pour l’avenir de vos enfants ».
Demain, lorsque le soleil va se lever à nouveau, nous prions chaque personne, homme ou femme, jeune ou senior, d’avoir une pensée pieuse pour les milliers d’enseignants et enseignantes qui triment pour transmettre le savoir aux enfants. Ce mardi 13 avril, notre école a connu une affluence jamais égalée ; les hommes et les femmes de « Pays-Bas », ainsi que des quartiers Talladjé et Aéroport, ont été nombreux à être témoins de notre martyre. Ceux-là, nous les avons vus pleurer pour nous, les pauvres enfants, morts brulés dans une classe en paillotte ; mais, ils ne savent pas ce que nous avons ressenti en les voyant dans cet état, ni ce que nous avons pensé en voyant le Premier ministre et quelques membres de son gouvernement hébétés face aux décombres des classes calcinées. « Qu’est-ce qu’ils retiendront de cette tragédie ? Seront-ils longtemps tourmentés par le souvenir des flammes consumant leurs enfants, dans un pays où l’on commence à s’habituer à toute sorte de drames ? Vont-ils enfin se mettre en ordre de bataille pour le sauvetage de l’école publique ou continuer à se morfondre ? ». Telles étaient nos questions ; mais, la maitresse était déjà loin dans le ciel, morte d’une « belle mort » tel Socrate dans le Phedon, entourée de ses meilleurs élèves qu’elle n’a pas voulu abandonner.
Au Niger, on s’habitue facilement à tout ; et l’on attend parfois du ciel ce que nous pouvons accomplir nous-mêmes. C’est ce que nous disait souvent et nous pouvons dire que la tragédie d’hier est le résultat d’une sorte de démission collective face à la déliquescence du système éducatif nigérien. Cette déliquescence a commencé le jour où, sur les conseils des institutions financières internationales, le gouvernement des militaires a pris la grave décision de réduire les dépenses du secteur de l’éducation pour rembourser la dette publique ; elle s’est poursuivie lorsque le gouvernement des civils démocratiquement élus a décidé de comprimer encore plus la masse salariale du personnel enseignant, en instaurant la contractualisation de la fonction enseignante. La situation est devenue pire depuis dix (10) ans que le sous-sol du pays vomit chaque jour des barils et des barils de pétrole : la part de l’éducation dans les dépenses publiques n’a fait que baisser ; on construit, parfois à crédit, plus d’infrastructures de prestige que de classes dans les écoles ; les enseignants, qui jouissaient jadis d’un grand prestige, sont devenus plus précaires que jamais.
Au cours de ces dix (10) dernières, les parents d’élèves n’ont rien fait pour arrêter la dérive ; enseignants et élèves ont été seuls à se battre contre l’incendie qui ravage l’école nigérienne depuis 1982. Oui, ils ont été presque seuls, comme hier quand le feu nous consumait tels du bois. Certes, il y avait hier des braves pompiers qui ont fait ce qu’ils peuvent pour sauver ce qui pouvait l’être ; mais, la grande masse était là, tétanisée, indignée, on dirait incapable de saisir la responsabilité qui est la sienne face à la tragédie de l’école publique. La dilapidation de l’argent public pour la construction d’infrastructures non essentielles n’a pas rencontré la forte résistance populaire qu’elle devrait susciter dans un pays où un enfant sur deux en âge d’aller à l’école n’y va pas. Les milliards dilapidés dans des œuvres non essentielles, ainsi que les sommes colossales détournées et empochées par quelques individus véreux, auraient permis de construire des classes ; et surtout de revaloriser la rémunération des enseignants, eux qui font tout pour nous hisser là où leurs prédécesseurs ont hissé ceux qui, aujourd’hui, dirigent le pays et préparent leurs progénitures, formées dans les meilleures écoles, à une sorte de succession aristocratique.
Par Moussa Tchangari
Source : https://www.facebook.com/moussa.tchangari.54
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Après le rejet de la candidature du chef de file de l’opposition : Le silence de Hama trouble le sommeil des ‘’tarayyistes’’
Depuis la validation des candidatures aux élections présidentielles, le pays est comme pris dans une torpeur qui rend compte de la profondeur des malaises qui se fermentent dans la société. L’injustice n’a jamais atteint de tels sommets dans le pays. Et d’est en ouest, du nord au sud, partout les Nigériens sont indignés de la tournure tragique de la crise avec aujourd’hui, des hommes qui se sont érigés en dominateurs de la société pour lui dicter leur volonté. L’injustice est flagrante, inadmissible quand des voleurs et autres bandits d’Etat peuvent être éligibles, coupables de crimes impardonnables. Qui peut comprendre et lire ces silences qui s’emparent de la société nigérienne, depuis cette annonce qui a déchiré le ciel et les coeurs, blessé des espoirs ?
C’est à juste titre qu’on se demandait jusqu’où le Pnds veut conduire ce pays, entêté à brimer et à exclure d’autres Nigériens du débat politiques sous le fallacieux prétexte d’une condamnation, pliées pour le plaisir des princes pour lesquels elle reste définitive et irrévocable. Pourtant, dans l’histoire de la Justice, plusieurs années après, pour redresser des torts dont on s’est rendu compte, une Juste revenait pour rétablir la vérité, ne serait-ce que pour l’histoire. Pourquoi donc, refuser un vrai procès, pour se servir d’une parodie et «fabriquer» une condamnation qui fait l’affaire ? L’injustice conduit à des drames inutiles et l’on avait cru, peutêtre naïvement, que les socialistes pouvaient s’élever et en faire l’économie aux Nigériens. Mais pour bien d’observateurs, le comportement qui est le sien aujourd’hui est tout à fait compréhensible, car par un tel comportement commandé plus par un certain instinct de survie que par quelque rationalité, n’est motivé que par le désir de survivre à ses turpitudes. Le Pnds a conscience d’avoir gouverné mal, il a conscience d’avoir causé trop de mal, il sait qu’il a brimé, qu’il a fait de l’injustice, il sait les haines et les rancoeurs avec lesquelles il a gouverné et on peut comprendre que pour toutes ces choses, il redoute de perdre le pouvoir, le seul par lequel, après tant de crimes, il puisse espérer se protéger surtout quand on peut se rappeler cette déclaration du SAMAN qui interpellait le magistrat suprême qui se refuse malheureusement à livrer à la justice, certains de ses collaborateurs qui devraient répondre de certains actes ; le SAMAN qui rappelait pour l’histoire que les hommes passent et que les institutions restent et qu’un jour ou l’autre, forcément, ceux qui doivent répondre de leurs actes, répondront, rattrapés par l’incorruptible Histoire. Or, la peur de faire face à soi-même est terrifiante et les camarades, déjà habitués au confort douillet du pouvoir, ne peuvent que s’effrayer de voir, demain, un autre jour, leur vie basculer à la Géhenne d’ici-bas, pour payer d’abord par la Justice des hommes à laquelle, quoi qu’ils fassent, ils ne pourront ad vital aeternam, se soustraire. L’histoire est terrible. On a beau être fort, on ne peut que la subir, même lorsqu’on en est un acteur important. Et souvent, c’est par un petit tour de vis que tout change, que tout bascule, la vie surprenant ses pauvres acteurs qui n’en sont que ses victimes impuissantes. Un jour ou l’autre, proche ou lointain, irrévocablement, cette renaissance, sera balayée, si ce n’est pas les vents incontrôlables et insondables de la destinée, au moins par la puissance des bras des hommes qui peuvent changer le cours de l’histoire, et faire basculer des destinées. On avait vu, comme pour dissuader toute réaction spontanée, qu’on poussait dans la vue le maintien d’ordre, qui pouvait avoir reçu l’ordre de «mordre », mais peut-il le faire tous les jours contre le peuple ? Doit-on avoir à faire à une milice au service d’une clique que de Forces au service exclusif de la nation et du peuple à qui elle doit protection ? Les prochains jours, nous en édifierons.
Demain, de ses abus et de ses violences, elle répondra seule, elle et ses décideurs. On peut donc comprendre que le Niger est désormais dans le choix de la violence, car pour se maintenir quand la légitimité manque, il n’y a plus que la brutalité a portée de main, mais la brutalité n’a jamais eu raison d’un peuple debout. Face à l’Histoire, chacun doit assumer son rôle. Et il est vrai que des FDS qui peuvent être instrumentalisées ne peuvent plus longtemps obéir à des injonctions impertinentes qui ne servent que des individus qui ont à se protéger du mal qui auront fait à une nation. Du reste, c’est Issoufou Mahamadou lui-même, alors opposant, qui pouvait rappeler, que «nul n’est tenu d’obéir à un ordre manifestement illégal». La leçon, les Nigériens la maîtrisent aujourd’hui.
Parfaitement.
Le Niger est depuis des années que les socialistes l’ont pris en otage dans cette marche hésitante. Et depuis le soir du vendredi dernier, nous sommes au summum des actes que les socialistes ont posés dans le pays où, ayant goûté au pouvoir et à ses faveurs, et où s’en étant saoulés à ses délices, ils n’entendent plus l’abandonner à un autre même lorsqu’ils ont conscience d’avoir mal gouverné et de ne plus le mériter par la vérité des urnes.
La nouvelle du rejet de la candidature de Hama Amadou avec certains mus par une animosité incompréhensible, a poussé bien de détracteur à ricaner de son infortune, comme si les problèmes du Niger, pouvaient être réglés par un tel complot qui laisse pourtant à la marge, les vrais débats, les vraies urgences pour ce pays.
Le régime d’Issoufou Mahamadou est allé trop loin
On sait avec quelle détestation les socialistes peuvent aller dans la gestion de leurs rivalités, et de leur adversité avec d’autres acteurs politiques. Qui ne peut pas se souvenir de la haine morbide vouée à un Ibrahim Baré Maïnassara, au point souvent de manquer le respect dû aux morts, certains dans la cité, se couvrant de bonheur pour la mort d’un autre qu’ils pouvaient détester à un tel point, jusqu’à l’inhumanité. On en est là, avec la relation avec Hama Amadou. La détestation est d’autant forte que l’ensemble des Nigériens à l’exception de quelques esprits bornés, incapables de discernement et d’altruisme, qui peuvent éprouver du bonheur pour un cynisme et une méchanceté incompréhensible de la part de personnes qui peuvent pourtant prétendre être vouées à l’Etre Suprême Dans le durcissement des malaises, il ne faut pas croire que le régime et son candidat ont triomphé. Il reste énormément d’étapes à franchir, d’obstacles à surmonter, de volontés farouches à vaincre car refusant de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Et Bazoum dont il est question n’en a pas les moyens. Il est rentré handicapé dans la compétition avec un parti que sa candidature a profondément déchiré et une alliance qui s’est éclatée autour de sa personnalité controversée car les amitiés et les amabilités que certains pouvaient concéder à son mentor, ils ne peuvent le lui faire. C’en estil rendu compte pour travailler à débaucher ici et là quelques esprits prostitués qui peuvent céder à des propositions alléchantes, et qui peuvent sans discernement croire que parce qu’il serait le candidat du président sortant, ils se voient déjà au pouvoir. L’Histoire ne se fait avec d’aussi simples calculs. Il y a bien de choses qui ne peuvent dépendre des hommes, le cours de l’Histoire échappant au contrôle des humains pour croire qu’ils peuvent vivre la vie et l’histoire au gré de leurs choix, par les seules couleurs que leurs fantaisies pourrait leur donner.
Un adage dit : «le malheur dort. On le réveille». On ne peut donc pas comprendre que ce pays qui a longtemps été un pays de paix, soit, par la seule volonté et les seuls cynismes d’hommes qui ne voient les choses qu’à partir de leurs seuls intérêts, un pays aujourd’hui sans perspective. Après avoir volé des milliards, sans être capables de faire rendre gorge à des délinquants qui peuvent aujourd’hui encore continuer à narguer les Nigériens, bouffis de suffisance et de vanité, les socialistes nigériens – du moins la pègre qui la constitue – se battent a renforcer l’impunité au détriment d’un Niger dont ils ont abusé des biens, de Nigériens qu’ils ont spoliés et arnaqués. Les Nigériens en ont conscience et ils ne peuvent pas oublié, en dix années de gestion cahoteuse, ce que le socialisme tropical nigérien leur a causé comme mal et comme malheur : leurs enfants sont morts par paquets au front avec des armes défectueuses à la main, l’on a tué des chefs coutumiers, des villages se sont déplacés, des populations paient doublement l’impôt, à un gouvernement incapable de les protéger et à des terroristes qui règnent en maîtres sur certains pans du territoire où leur incursion est courante, avec souvent, des populations dont ils ne se cachent plus et qui apprennent à vivre avec les nouveaux potentats du Sahel.
Peut-on donc croire qu’avec autant de défaillances intolérables, un système qui n’a plus aucun bilan à défendre devant le peuple si ce n’est ces hôtels qui fleurissent dans la ville pour le confort des voleurs et de touristes de marque, une école qui, dans le tâtonnement d’un régime qui semble ne pas avoir de politique pour elle, que l’on a réussi à domestiquer les Nigériens pour en faire ce que l’on veut, parce que, peut-on le croire, les Nigériens n’auraient plus besoin de leur pays, de leur dignité, de leur honneur de peuple libre, et qu’ils n’aient aucune envie et aucun courage de se battre ?
Aujourd’hui donc, c’est le régime qui crée les conditions du désordre, frustrant et cultivant les colères dans la société. Derrière ce candidat affaibli, l’on ne peut que voir des bourrasques qui s’annoncent, présageant des jours difficiles pour le pays. On savait que le système était dans une logique : ne jamais céder le pouvoir quel que soit le prix même s’il faudra payer tout le prix qu’il faut à cet entêtement. Et ce n’est pas pour rien qu’on l’on tente d’ameuter les bases et certains alliés, pour leur faire croire qu’on ne devrait pas perdre le pouvoir car si on le perd, on doit savoir à quoi s’en tenir comme si, gouverner se vaut par un certain esprit de vengeance, celui-là même par lequel, les socialistes ont géré le pays depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir en 2011. Non, ils se trompent, les grands hommes gouvernent autrement que par ces désirs insensés de règlements de compte. Et le Niger, de toute façon, face à tant de défis, n’a que faire d’une telle conception arriérée de la politique.
Le pays est aujourd’hui à un point culminant des haines qui l’ont pris en otage. Et ce n’est pas fini, peut-on entendre ici et là. Ce n’est pas fini parce qu’il s’agit d’injustice. Les voleurs et autres brigands qui auraient pu écoper des plus lourdes sentences pour les conséquences humaines de leurs actes et de leurs irresponsabilités, ne pourront pas imposer et s’imposer aux Nigériens. C’est un fait.
Pourquoi donc, ceux qui n’ont volé aucun kopeck à l’Etat, qui n’ont profité d’aucune faveur du régime, peuvent-ils avoir à craindre des représailles pour se mettre du côté des voleurs et des fossoyeurs de la démocratie qui les appellent à une solidarité insensée ? L’amalgame ici n’est commandé que par un certain désir de manipulation, pour entrainer des hommes et des femmes innocents dans le sillage de leur instinct de conservation pour s’en servir comme boucliers pour les malfrats.
Défendre le Niger, défendre sa démocratie…
Le pays est le creux de la vague. On ne voit jamais venir les drames. Mais on les pressent. Ibrahim Yacoubou depuis des mois, n’avait pas tort d’appeler les Nigériens à se réveiller pour «récupérer leur pays». L’enjeu est aujourd’hui capital et les Nigériens l’ont compris.
Gobandy
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Après les congés présidentiels : Une atmosphère de remaniement
L’annonce d’un remaniement ministériel après les congés présidentiels, relayée par la presse locale, sera-t-elle une réalité ? En attendant de voir ce qui sera décidé dans les jours à venir, l’atmosphère, elle, s’est chargée en particules.
Le sujet relatif à la nécessité d’un remaniement ministériel ne date pas d’aujourd’hui. Il n’est non plus l’idée d’une opinion partisane. On en parle dans tous les milieux depuis belle lurette. Au lendemain de la formation du gouvernement actuel, nombreux étaient les Nigériens de tous les bords politiques à critiquer le nombre de portefeuilles ministériels, de surcroît, dans un contexte de crise financière généralisée où les citoyens sont appelés à serrer les ceintures. Hier comme aujourd’hui, c’est la pléthore des membres du gouvernement qui est critiquée par les Nigériens. Si aux premières heures de la formation du gouvernement, on a pu trouver comme explication, pour contenter les critiques, la difficulté pour le Président de la République à laisser sur les carreaux ce large soutien dont il a disposé au premier comme au second tour des présidentielles, après plus d’un an d’exercice, n’est-il pas temps de dire stop à la générosité ? Alors dans les milieux de la Mouvance présidentielle, on spécule et on croit vraiment que l’heure de vérité a sonné. Plusieurs options sont avancées parmi lesquelles les plus plausibles, à savoir la fonte de plusieurs départements ministériels ou carrément la suppression de certains portefeuilles ministériels qui peuvent être érigés en direction. L’un dans l’autre, l’objectif est la réduction de la taille du gouvernement.
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Après les fracassantes déclarations de Sanoussi Jackou : les partisans du Président Issoufou en colère contre Bazoum...
Quelle mouche a piqué le « vieux » Sanoussi Jackou pour qu’à l’occasion du deuxième anniversaire du MPR-Jamhuriail tienne les propos suivants en s’adressant à Albadé Abouba : « vous serez Premier ministre du président de la République Monsieur Bazoum » ? Difficile de déterminer avec exactitude les véritables motivations du président du PNA Al’oumma, Conseiller spécial du président de la République Issoufou Mahamadou. Si pour les uns, il a juste prononcé des paroles en l’air, d’autres pensent qu’il a été sollicité pour faire ce spectacle. Par qui ? Pour le compte de qui ? Bazoum lui-même ? Difficile à croire. Les proches du Président Issoufou ? En toute logique non. Si ces questions restent sans réponses, une certitude tout de même : ces déclarations n’ont laissé personne indifférente, ni l’opposition, ni l’opinion publique, ni la majorité encore moins le sérail du chef de l’État. Dans ce dernier groupe, nos sources indiquent que ces paroles du « vieux » Sanoussi ont été mal perçues.
Le Président Issoufou n’a pas encore dit son dernier mot quant à celui qui le succédera moins encore s’il est prêt à s’en aller après ses deux mandats constitutionnels. D’ailleurs, même la première Dame Malika Issoufou n’a pas dit si elle est fatiguée ou non de diriger sa fondation dont la durée de vie est intimement liée à la gestion du pouvoir d’État par son époux. Donc comment, un membre du cabinet présidentiel, Conseiller du chef de l’État, ayant une voix presque officielle peut-il tenir de tels présages ? S’étonne-t-on à la présidence. Certains y voient un coup de poing sous la ceinture orchestré par le président du parti au pouvoir PNDS-Tarayya. A quel dessein ? Peut-être rappeler au président Issoufou qu’il y a son dauphin naturel qui attend de connaître sa position et ses intentions sur son sort.
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Après les propos de Bazoum Mohamed : Seini Oumarou se prépare pour lancer la campagne : "Un député Alladji, une seule femme"
La célébration de la journée nationale de la femme nigérienne édition 2022 va certainement laisser des traces inoubliables sur la polygamie dans nos foyers. En effet, d’après nos sources, le président de l’Assemblée Nationale monsieur Seini Oumarou, est sur le point d’interdire aux députés de prendre une seconde épouse à défaut de perdre leur immunité parlementaire pour ainsi donner suite à la sollicitation du président Bazoum Mohamed qui s’exprimait lors du lancement officiel des activités de cette journée. Selon nos sources, une réunion du bureau de l’Assemblée Nationale s’est tenue au courant de la semaine en vue de statuer sur cette nouvelle mesure qui vise essentiellement nos députés ‘Alladji” nourris du désir de prendre une femme supplémentaire bien que le pays est rempli des veuves et des jeunes filles. ‘Un député Alladji, une seule femme’, c’est le slogan de cette campagne que compte entreprendre Seini Oumarou pour amener ses collègues députés au respect strict de cette nouvelle donne présidentielle qui aux yeux de beaucoup de nigériens, ne peut constituée une priorité dans le contexte actuel. Seini Oumarou se lance dans un bateau dont la destination reste encore inconnue car dores et déjà, certains ‘députés Alladji’, ne sont pas favorables à cette campagne. Pour rappel, c’est devant un nombre important des femmes, que le président Mohamed Bazoum, avait ouvertement dit qu’il n’a plus besoin d’un ministre avec plus d’une femme dans le gouvernement. “Ce type de polygamie est une mauvaise chose et je prends le risque de le dire et je l’assume.
Ceux qui vont nous combattre, ils disent que c’est notre religion qui l’a dit, c’est faux. En tout cas, si on se réfère au Coran, c’est faux. C’est pourquoi l’autre fois, j’ai dit à mes ministres, nous devons donner l’exemple, tant que vous êtes dans mon gouvernement à moi, il vous est interdit de prendre une femme supplémentaire. Le ministre qui veut prendre une femme supplémentaire, on ne lui interdit pas, mais il doit quitter le gouvernement” a indiqué Mohamed Bazoum avant de demander à la représentation nationale de faire de même. C’est donc formellement interdit. Les députés Alladji et les ministres qui oseraient en prendre d’autres femmes, doivent déposer leurs démissions du gouvernement et de la représentation nationale. Mais le président Bazoum n’a pas donné de précisions, si le ministre ou député en question divorce après, peut recouvrer son poste. On en sait pas encore plus sur le cas du ministre et ou député Alladji qui tentera de prendre en cachette une seconde femme hors du pays, malgré l’interdiction pour la laisser vivre dans son pays. Toutes ses interrogations, nécessitent des réponses claires et précises du président de la République pour des questions d’efficacité de la décision prise. En réalité, la polygamie n’est pas légalement interdite au Niger comme dans plusieurs autres pays africains. Elle est même tolérée, encouragée par certains religieux qui maitrisent mieux que nous autres le sujet. Selon la religion musulman par exemple, un homme peut épouser au plus 4 femmes. C’est pour dire, qu’il serait difficile à Bazoum et à Seini Oumarou, d’empêcher à nos ministres et députés ‘Aladji’ qui passent tout leur temps à Médine, de prendre une seconde épouse. Par ailleurs, eu égard au nombre croissant de femmes veuves et célibataires, un grand nombre d’entre elles préfèrent être les 2ème, 3ème ou 4ème épouses, plutôt que de croupir éternellement dans le célibat. C’est dire que sur ce point même certaines femmes n’approuveraient pas l’abolition de la polygamie.
Dan Tessaoua
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Après un temps de clandestinité : L’ancien Premier ministre malien, Dr. Boubou Cissé à Niamey
Enfin, l’ancien Premier ministre, Dr. Boubou Cissé se trouve actuellement à Niamey, au Niger, auprès de sa famille. Il a quitté Bamako lundi soir par un vol de Turkish Airlines pour rejoindre son épouse d’origine nigérienne. Selon nos informations, Dr. Boubou Cissé compte passer un bon moment aux côtés de sa dulcinée et de ses enfants. On parle déjà de plusieurs semaines.
Notons que l’ancien Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances sous IBK était cité dans l’affaire de déstabilisation de la Transition. Après la mise en liberté de Mohamed Youssouf Bathily et co-accusés par la Cour suprême, Dr. Boubou Cissé a fait un message pour remercier la justice malienne. “En ce septième jour béni du mois sacré de ramadan, la Cour suprême du Mali vient de rejeter le pourvoi inscrit par le procureur général près de la Cour d’appel de Bamako contre l’arrêt du 2 mars 2021 de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako ayant annulé la procédure et ordonné la mise en liberté de tous les inculpés dans l’affaire dite de «déstabilisation de la Transition et de complot contre le gouvernement». Cette décision de la Cour suprême de notre pays vient mettre un terme définitif à cette sinistre affaire, et souhaitons-le, aux persécutions inutiles et tentatives d’atteinte à notre honneur et à notre dignité dans le cadre d’un complot imaginaire. Je salue cette décision de justice qui va permettre à des innocents, Mohamed Youssouf Bathily, Vital Robert Diop, Youssouf Kansaye, Mamadou Koné et Aguibou Tall, abusivement détenus depuis près de quatre mois, de recouvrer la liberté et de retrouver leurs familles. J’ai toujours exprimé ma confiance en la justice de mon pays qui vient encore une fois de prouver son indépendance et sa crédibilité”.
El Hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
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Apropos … …de l’attaque de Toumour
Le compte rendu de l’attaque de Toumour, localité situé à 25 kilomètres de Bosso dans la région de Diffa, diffusée à partir des medias périphériques a rendu perplexe plus d’un Nigérien. Tant il suscite beaucoup d’interrogations. D’abord, au niveau du bilan de7 morts d’un combat d’une rare intensité qui aurait duré plus de 3 heures où une dizaine de véhicules de l’armée ont été détruits. Apparemment la garnison du camp militaire dont on ne nous donne pas l’effectif mise en déroute, aurait été contraint de se replier en laissant sur place 15 véhicules militaires en état de marche, une quantité importante de munition et des vivres en quantité appréciable dont les assaillants se sont saisis, après avoir détruit le surplus qu’ils ne pouvaient pas transporter ! Les combats ayant commencé aux alentours de 18 heures, il semble que les renforts ne sont arrivés sur place que le lendemain matin à 6 heures du matin. Soit 12 heures plus tard que la place forte de Bosso n’est distante que de 25 kilomètres !
Si l’on additionne les véhicules détruits et ceux qui ont été emportés par les troupes de Boko haram, et en partant du principe que nos militaires qui se sont repliés, ont quand même réussi à le faire à bord d’engins motorisés, on peut supputer que le camp de Toumour devait avoir un effectif dépassant les 250 militaires. Or, on nous dit que les assaillants de la secte djihadiste étaient en surnombre, ce qui suppose aux alentours d’un demi-millier d’hommes. Il est permis de douter que, compte tenu des coups sévères portés ces derniers temps contre l’organisation de fanatiques par les armées de la sous-région, notamment le Nigéria et le Tchad et même notre pays, qu’elle puisse réunir actuellement pour une attaque frontale localisée, un effectif aussi important.
Alors que s’est-il donc passé à Toumour ? Comment se fait-il que notre armée ait pris autant de temps pour réagir ? C’est dire que les Nigériens attendent des explications plus avisés de l’Etat-major ! Au moment où nous mettons sous presse aucun communiqué de l’Etat-major ou du Ministère de la Défense n’avait pas encore été rendu public…
Ibrichek
23 janvier 2018
Source : La Nation
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Archives Nigerdiaspora - Audio / Première Journée Culturelle Nigérienne en France (JCN Paris 2015) : Rassembler la diaspora Nigérienne autour d’un seul idéal, «l’unité et la cohésion du peuple nigérien»
Votre site d'information, Nigerdiaspora, s'était déplacé jusqu'à Paris pour vous rapporter les moments forts de cette activité mémorable, la toute première du genre, organisée par la diaspora nigérienne en France.
Cette activité riche en couleurs a été rehaussée par la présence du Ministre d'État à la Présidence, Mohamed Bazoum, en mission à Paris, ainsi que par l'ambassadeur du Niger à Paris, SEM Mayaki Hassane.
Selon les participants interrogés par Nigerdiaspora, jamais auparavant autant de Nigériens ne s'étaient rassemblés en Europe, en un seul endroit, autour de ce thème fédérateur qu'est la culture nigérienne. Ce thème véhicule simplement l'amour de tous les Nigériens pour leur patrie.
La mobilisation des Nigériens vivant en France et ceux venus d'autres contrées d'Europe pour cette manifestation culturelle a été exceptionnelle. Les Nigériens résidant en France ont afflué de toutes les régions, notamment Lyon, Bordeaux, Marseille, Caen, et d'autres encore, pour marquer leur présence à cet événement grandiose de partage et de réception, qui mérite d'être souligné pour renforcer l'unité et la cohésion du peuple nigérien, où qu'il se trouve.
Cette occasion a permis à la diaspora nigérienne de manifester et de démontrer au monde entier son attachement aux valeurs de paix et de cohésion sociale entre les Nigériens, ainsi que son profond amour pour la mère patrie.
Au programme de cette grande célébration culturelle figuraient une conférence-débat, des exposés et un défilé de mode mettant en valeur l'identité culturelle nigérienne. Pour agrémenter la soirée, des spectacles 100 % nigériens ont été organisés, avec la participation d'artistes nigériens de renommée, spécialement invités pour donner à cet événement une dimension particulière. Parmi eux figuraient Mali Yaro, cette icône de la musique moderne nigérienne, ainsi que le célèbre groupe Sogha, pour n'en citer que quelques-uns. Cette rencontre inédite, où le Niger était célébré dans toute sa diversité, a suscité une grande fierté d'être Nigérien dans l'esprit et le cœur de tous les participants.
Afin de vous faire revivre quelques moments forts de cet événement, nous avons souhaité partager avec vous cet album photos de la journée culturelle nigérienne à Paris, ainsi que les témoignages de certains de nos compatriotes qui ont accepté de nous livrer leurs impressions à travers un reportage audio (ci-dessous).
Un événement si riche mérite assurément d'être reconduit, non seulement en France, mais partout où les Nigériens se trouvent dans le monde, afin de leur permettre de profiter de ces rencontres pour renforcer l'unité nationale et de participer à l'œuvre de construction nationale, même lorsqu'ils se trouvent hors des frontières du pays.
De plus, cette journée n'a pas seulement été festive. Tous les participants ont eu une pensée profonde pour le Niger et son peuple, ainsi que pour les soldats nigériens engagés dans la lutte contre Boko Haram. Cette pensée s'est également dirigée vers les populations des zones touchées par cette insécurité que le groupe terroriste nigérian cherche à imposer au Niger et à son peuple. Grâce au courage et au dévouement de nos forces de défense et de sécurité, le Niger est en train de repousser le mal au-delà de nos frontières.
Des prières collectives ont donc été dites pour le repos des âmes de tous les Nigériens, militaires et civils, disparus dans cette lutte, ainsi que pour le retour et la préservation de la paix et de la sécurité à travers tout le pays. Ces prières ont été formulées avec une grande sincérité et une profonde conviction, car elles témoignent de l'engagement de la diaspora nigérienne envers leur patrie.
Nigerdiaspora tient donc à féliciter les organisateurs, les membres du bureau de l'Association des Nigériens Résidant en France (ANRF), la diaspora nigérienne de France, les partenaires et tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, au succès de cet événement. Nous sommes fiers d'être Nigériens !
Vivement la prochaine édition !
Reportage audio de la première Journée Culturelle Nigérienne en France (JCN Paris 2015)
M. Majid Maty
Maître Nafi Diallo
Mlle Hamsa Adamou
M. Almoktar Allahoury
M. Nassirou Al
Dr Abdoulaye Diallo
M. Mali yaro
M. Aboubacar Yacouba
Mlle Mariam Ibrahim
Maître Bachir
M. Lestenau Ibrahim
Madame Ramatou Simon
Madame Fatoumata Mariko
M. Moussa
M. Roufai Koabo
Boubacar Guédé
15 mai 2023
Publié le 03 mai 2015
Source : http://Nigerdiaspora.Net/
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AREVA et le retour du scandale de l’Uranium Gate au Niger : La société civile nigérienne se mobilise devant la justice française
Le Niger possède 8% des réserves mondiales d’uranium, un métal indispensable pour le fonctionnement des centrales nucléaires. Depuis l’indépendance du pays de la France en 1960, c’est l’entreprise française AREVA (devenue ORANO), par l’intermédiaire de ses filiales, qui exploite l’uranium nigérien.
Le 16 février 2017 éclatait le « scandale de l’Uranium Gate » qui a fait perdre au groupe français Areva 101 millions de dollars lors de la vente d’un stock d’uranium en novembre 2011. En passant par des intermédiaires russes et libanais, des rétrocommissions auraient été perçues par plusieurs acteurs, dont des nigériens.
Bien que le siège d’AREVA ait été perquisitionné à Paris en novembre 2017, personne n’a encore été inquiété pour ces détournements. Après une longue enquête préliminaire du Parquet National Financier français, une information judiciaire a été ouverte en février 2020 par un juge d’instruction pour «corruption d’agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs, abus de bien sociaux, abus de confiance et blanchiment en bande organisée de ces délits » concernant la vente d’uranium nigérien par la société AREVA.
En raison de son statut et de son implication depuis le début dans la révélation de ses agissements susceptibles de revêtir des qualifications pénales, le 30 novembre 2020 le ROTAB*, soutenu par les mouvements Tournons La Page (TLP) et Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP), s’est constitué partie civile par voie d’intervention auprès de la juge d’instruction en charge de l’affaire au sein du Tribunal judiciaire de Paris.
En 2018, la société AREVA a été renommée ORANO. « Changer de nom ne devrait pas dédouaner l’entreprise et ses complices des scandales du passé. Les personnes responsables des détournements doivent être amenés à s’expliquer
et le cas échéant traduit en justice » conclut Ali Idrissa, Coordinateur du ROTAB au Niger.
* Depuis 2013, le Réseau des Organisation pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB), dont l’objectif est de « contribuer à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes», dénonce des irrégularités dans les agissements d’AREVA au Niger. Si le ROTAB dénonce la corruption qui sclérose la société nigérienne, il ne désapprouve pas l’exploitation de l’uranium, à la condition que celle-ci respecte les principes de transparence et soit moteur de développement pour la population locale. Le ROTAB a par exemple désapprouvé la suspension du projet de la mine Imouraren débuté en 2009, puis interrompu en 2014. Ce projet devait permettre au Niger de devenir le 3ème producteur mondial d’uranium et de créer de nombreux emplois pour les jeunes.
CONTACTS
Ali IDRISSA – Coordinateur du ROTAB
Maikoul ZODI – Coordinateur de TLP-Niger
Me Élise LE GALL – Avocate au Barreau de Paris, mandatée par le ROTAB
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Areva va licencier au Niger
Somaïr, filiale du groupe français, va se séparer de près de 200 agents en 2018, ainsi que de plus de 500 postes de sous-traitants.
Le groupe français Areva a annoncé lundi 9 octobre des licenciements en 2018 dans une de ses filiales au Niger. Plusieurs centaines de salariés seraient concernés, selon une source syndicale. « Les conditions du marché sont très difficiles et les prix de l’uranium très bas, à 1 dollar la livre. Somaïr doit adapter son organisation industrielle et ajuster ses effectifs », a affirmé le service de presse d’Areva à Niamey.
La Somaïr est l’une des deux filiales d’Areva dans le nord désertique du Niger. Areva n’a pas précisé le nombre de postes qui seront affectés, mais une source syndicale de la cité minière d’Arlit (nord) a déclaré lundi qu’Areva leur avait annoncé « la semaine passée » sa décision de licencier « près de 200 agents » sur les 916 de la Somaïr, « en raison d’un problème de trésorerie ».
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Argumentaires religieux sur la SR/PF au Niger : Des outils d’information pour éclairer la population
«Les leaders religieux jouent un rôle capital dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes du fait de leur position sociale. Ce sont des personnes très écoutées, des éducateurs, des références dans la société qui, après le père et la mère sont incontournables pour mobiliser et atteindre la jeunesse constituant près de 70% de la population du Niger ». Ainsi s’exprimait Ibrahim Innocent, acteur responsable de la Convergence pour le Développement Durable (CODD), une structure des jeunes qui œuvre dans le domaine de la SR. Dans un contexte où les contraintes socioculturelles ont une forte influence sur la perception et même la pratique de la santé de la reproduction chez les jeunes, les propos de ce jeune responsable du CODD illustrent parfaitement la place accordée aux leaders religieux dans notre société. Conscientes de ce rôle et de la nécessaire promotion de la santé des femmes et des jeunes, certains leaders religieux ont décidé de s’investir dans ce domaine. Pleinement impliqués dans les activités en santé de la reproduction et planification familiale, ils interviennent pour apporter des précisions, des éclaircissements sur ce que disent les textes religieux. Mieux, depuis quelques années, au Niger, des leaders religieux s’activent à élaborer des argumentaires sur la santé de la reproduction et la planification familiale. Sollicités par certaines structures étatiques, des ongs nationales et internationales, les leaders religieux apportent ainsi leur contribution dans la compréhension des textes religieux par rapport à la SR/PF. C’est le cas de Cheick
Oumarou Mahaman Bachir qui, de sa propre initiative a élaboré des argumentaires. Il explique qu’un argumentaire religieux est un recueil des perceptions religieuses fondées sur des écritures saintes, les traditions prophétiques et les avis des érudits religieux. Cheick Bachir fait d’ailleurs une différence entre « les argumentaires conçus par des religieux qui sont des outils d’information, de plaidoyer, de formation et de sensibilisation de proximité » et « les argumentaires conçus par les ministères en collaboration avec les OSC religieuses qui ne développent qu’une partie des concepts et composantes de la SR comme la planification familiale ».
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Armistice du 11 novembre 1918 : Plusieurs personnalités civiles et militaires ont commémoré l’évènement à Niamey
Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, assurant l’intérim du ministre de la Défense Nationale et l’ambassadeur de France au Niger, M. Marcel Escure, ont coprésidé, le samedi dernier à la place “Monument aux Morts” 1914-1918 et 1939-1945, sise au Petit marché, la cérémonie commémorative de l’armistice de 11 novembre 1918. Plusieurs personnalités civiles et militaires, nigériennes et françaises, d’autres invités et des anciens combattants et les familles des victimes de guerre ont également pris part à la commémoration.
Après les honneurs militaires, le salut aux drapeaux nationaux, nigérien et français et les hymnes nationaux des deux pays chantés par les élèves du Prytanée Militaire de Niamey et par les élèves de l’école la Fontaine, les deux personnalités, M. Bazoum Mohamed et M. Marcel Escure ont posé des gerbes des fleurs sur le monument dédié aux Morts des deux grandes guerres. Puis, le Ministre de la Défense Nationale par intérim et l’Ambassadeur de France au Niger ont salué toutes les personnalités présentes à la cérémonie, ainsi que les anciens combattants et les familles des victimes de guerres. Cette cérémonie symbolique a été l’occasion pour les élèves des écoles Prytanée Militaire de Niamey et la Fontaine de rendre un grand hommage à ces victimes à travers un poème. Toujours, dans le cadre de cette commémoration, les responsables militaires français et nigériens se sont rendus au niveau de l’Office National des Anciens Combattants et victimes des guerres pour saluer les anciens combattants, leurs veuves et familles.
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Arrestation d’un agent de la présidence de la République : Bazoum Mohamed serait-il capable d’opérer un vrai changement de paradigme dans la gouvernance, en arrêtant tous les voleurs de la République ?
Le nettoyage des écuries d’Augias aurait-il commencé ? Installé dans les fonctions de président de la République à l’issue d’un processus électoral tumultueux dont il était essentiellement la cause, le 2 avril 2021, Bazoum Mohamed n’a pas attendu longtemps pour afficher ses velléités d’émancipation de son prédécesseur et mentor Jusque-là limité à quelques petits coups d’éclat sans grand enjeu politique, notamment à travers la suppression des postes de directeur de cabinet dans les ministères, il vient d’amorcer un tout autant petit coup d’accélérateur à sa marche titubante de caméléon. Le chef de service Matériel de la présidence de la République, un certain Ibrahim Amadou, est mis aux arrêts de rigueur après avoir été interdit de sortie du territoire de la ville de Niamey jusqu’à la fin de l’enquête judiciaire le concernant. L’intéressé, rapporte-t-on, de sources proches du régime en place, est impliqué dans des malversations portant sur des centaines de millions de francs CFA soustraits des caisses du Trésor public par le biais de faux et usage de faux en écriture publique. Celui que ses fans appellent affectueusement Ibou plus ou Ibou Karadjé ne passe pas par quatre chemins. Il imitait les signatures de plusieurs personnalités – pas moins de cinq, dit-on – pour faire sortir des centaines de millions de francs CFA à travers des lettres d’autorisation de paiement (LAP) qui passaient curieusement comme lettre à la poste. Pendant longtemps avant que le pot aux roses soit découvert. Des LAP portant sur un montant total de 168 millions de francs CFA et qui vont faire découvrir l’enfant de Karadjé sous ses vrais jours. Et de fil à aiguille, les premières enquêtes diligentées sur l’affaire permettront de mettre en lumière l’énorme arnaque qui a permis à Ibou Karadjé de se construire une fortune appréciable. Dans l’arrondissement communal Niamey 5, l’homme, qui n’est pas du tout modeste, est passé pour être un homme riche et bon samaritain.
Avec un parc automobile qui frise la provocation dans un contexte social paupérisé de sa zone de résidence, Ibou Karadjé s’est imposé la réputation d’un jeune qui a réussi, comme on le dit sous nos tropiques. Il ne fait pas pourtant du commerce, mais travaille à la présidence de la République d’où il tire les ressources dont il fait étalage.
Une image de bon samaritain qui n’est jamais passée dans l’arrondissement communal Niamey 5
Son image de bon samaritain, il l’a surtout construite au travers de la gestion des inondations dont l’arrondissement communal Niamey 5 a été victime, notamment au cours de la saison hivernale passée. De graves inondations qui ont emporté des centaines de ménages, des vies humaines, occasionné d’énormes pertes matérielles, etc. Ambitionnant de se porter candidat aux élections locales – son objectif étant de gagner la présidence du conseil de ville de Niamey – Ibou Karadjé a dépensé sans compter. De nuit comme de jour, il a distribué de grandes quantités de vivres, d’eau, de couverture et même de la latérite pour contenir la furie des eaux. Des actions qui lui ont permis de gagner la sympathie d’un nombre de ses concitoyens de la commune 5. Un nombre qui n’est pas toutefois assez important pour jouer en sa faveur dans les élections locales. De fait, le terrain est pratiquement sous influence du Moden Fa Lumana Africa et déjà, nombre de ceux qu’il comptait subjuguer pour l’aboutissement de son projet politique, étaient persuadés que les richesses dont il faisait étalage avaient une provenance douteuse. Il ne pouvait pas convaincre de son sérieux.
Les Nigériens restent sceptiques quant à la capacité de Bazoum de passer à un véritable nettoyable des écuries d’Augias
Pris, aujourd’hui, la main dans le sac, Ibou Karadjé est un homme désormais à l’avenir politique compromis. Mais son cas pose la problématique générale de la lutte contre la corruption et les détournements des deniers et biens publics. Un combat que Bazoum Mohamed a promis de mener sans faiblesse. Seulement, si des voix s’élèvent ici et là pour relever que Bazoum vient d’entamer, par cette affaire, le nettoyage des écuries d’Augias, ils sont, en revanche, nombreux, les Nigériens qui doutent sérieusement de sa capacité à se livrer à ce combat utile pour le Niger. Pour cause, il s’est gardé de toucher aux dossiers à scandales déjà connus dont le plus choquant est sans doute celui du ministère de la Défense nationale. Non pas parce qu’il porte forcément sur des montants inégalés, mais parce qu’il est lié à la défense nationale dans un contexte de guerre qui a emporté et qui continue d’emporter des centaines de vies humaines civiles et militaires. La plupart des Nigériens sont, donc, quelque peu sceptiques et préfèrent, face à cette situation confuse, rester vigilants. Si ses velléités d’inaugurer une nouvelle gouvernance sont à saluer, elles ne sont pas, en revanche, suffisamment dosées pour convaincre. D’aucuns estiment que Ibou Karadjé ne représente qu’un menu fretin et que, s’il doit nécessairement répondre de ses actes devant la justice, son cas ne suffit pas pour emporter l’adhésion des Nigériens à l’alternance dans la continuité.
Issoufou Mahamadou, perçu comme le plus gros obstacle au nettoyage des écuries d’Augias
L’obstacle de taille dans ces velléités de Bazoum Mohamed, Issoufou Mahamadou, son prédécesseur et bienfaiteur le laisseraitil ainsi présenter sa gouvernance sous ses plus mauvais jours ? Ce n’est gagné d’avance. Dans un entretien qu’il a récemment accordé à un média français, Issoufou Mahamadou a laissé entendre qu’il ne comptait pas s’éloigner de la gestion des affaires publiques. Une sorte de mise en garde pour Bazoum ? Quoi qu’il en soit, le fait de commencer le nettoyage des écuries d’Augias par la présidence de la République constitue tout un symbole lourd de message. Reste à savoir qui, de Bazoum et d’Issoufou, l’emportera sur l’autre.
Yaou
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Arrestation de 3 rebelles tchadiens : la posture délicate du Niger
Les trois responsables d'une rébellion tchadienne (le Conseil du commandement militaire pour le salut de la République, le CCMSR), arrêtés en octobre au Niger sont dans l’attente du sort qui leur sera réservé. En effet, la question que d’aucuns se posent est de savoir si ces derniers seront extradés vers le Tchad, comme l’ont demandé les autorités de ce pays, ou maintenu en détention au Niger et pendant combien de temps ? Selon RFI, N’Djamena a adressé aux autorités nigériennes, une demande d’extradition en mettant en avant une convention d’extradition signée entre les deux pays. Le Niger se trouve plus que jamais dans une position délicate par rapport à la gestion de ce dossier
Selon Me Bernard Schmid, avocat des personnes détenues, la vie des 3 rebelles tchadiens serait menacée s’ils étaient extradés vers leur pays d’origine. Selon RFI, Il a émis cette crainte lors d’une conférence de presse organisée le 11 novembre dernier à Paris. L’avocat a appelé les autorités nigériennes à mettre en avant les conventions de Genève. L’avocat a également demandé à la France de faire valoir le statut de réfugié dont bénéficie l’une des personnes arrêtées au Niger, Hassan Boulmaye, le président du CCMSR, afin de le soustraire à toute extradition. Une seconde personne parmi les trois, bénéficierait également du statut de réfugié, selon l’avocat. Selon l’avocat, ces deux personnes doivent bénéficier de la protection diplomatique en vertu de l’article 25 de la Convention de Genève.
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Arrestation de Cissé Ibrahima Ousmane : Les notes de police qui ont changé le cours de la Transition de Djibo Salou
Tout est parti d’une leçon tirée de ce qui s’est passé en 1999. Daouda Malam Wanké était acquis à Issoufou Mahamadou qu’il voulait aider à accéder au pouvoir. Mais il a dû se tenir à carreau, d’autres officiers acteurs de la Transition ayant décidé que l’armée ne prenne pas partie dans le jeu électoral. Un communiqué rendu public va d’ailleurs le consacrer. En outre, l’ambassade des Etats Unis d’Amérique va corroborer cette position républicaine de l’armée nigérienne en rendant, également, un communiqué demandant une stricte neutralité de l’institution militaire. En 2010, lorsque Djibo Salou, sous la pression et les bons offices de certains parents proches du Pnds Tarayya, a définitivement acté le soutien à Issoufou Mahamadou et au Pnds Tarayya, les choses vont rapidement s’emballer. Il fallait, à tout prix, éviter le fiasco de 1999 en neutralisant tous ceux qui, civils comme militaires, pourraient menacer ce dessein. Le gouvernement est alors formé, à hauteur de 98%, d’hommes et de femmes dévoués au Pnds Tarayya et prêts à tout pour que ce parti arrive au pouvoir. Cissé Ibrahima Ousmane faisait partie des hommes placés à des stations stratégiques afin d’oeuvrer dans ce sens. Fin limier nommé à la tête du ministère de l’Intérieur, il va jouer sa partition à la perfection. Ce sont ses services qui vont incriminer les victimes perçues comme des obstacles éventuels. Et selon toute vraisemblance, la liste est arrêtée à l’avance. Dès le 5 mai 2010, soit deux mois après le coup d’Etat qui a emporté la 6e République anticonstitutionnelle de Tandja Mamadou, une note de police est sortie avec en objet « d’un sabotage de la transition en cours ». Il y est rapporté que « des officiers supérieurs membres du CSRD solliciteraient le service des maîtres de la science occulte pou affaibli le président Salou Djibo afin qu’il désiste volontairement à sa mission ». Et comme il n’y a pas deux sans trois, la note d’information apporte la précision pour agir. « L’on citerait, entre autres, le SP/ CSRD (très ambitieux pour le fauteuil présidentiel), le colonel Diallo et le général Maï Manga Oumara. Le Secrétaire permanent du CSRD, l’instance de direction de la transition militaire de 2010, était à l’époque le colonel Badié Abdoulaye.
En octobre 2010, les choses vont s’accélérer pour ceux qui étaient déjà considérés dans les notes de police comme des conjurés. Le 7e jour de ce mois qui rapproche les Nigériens de la phase ultime de la Transition, une note d’information sort. En objet, on indique « A/S d’une conspiration visant l’élimination du chef de l’Etat ». Non moins que ça. Le document indique qu’un groupe d’officiers fomenteraient d’éliminer le chef de l’Etat.
Ce groupe serait composé du général Moumouni Boureima, du colonel Abdoulaye Badié, du colonel A. Sanda, du colonel Adamou Garba, du colonel Abdou Sidikou et du colonel Mahamadou Mounkaïla dit Limbo. Autant dire une liste de cadres de l’armée à neutraliser sans tarder. La transition tend à sa fin et les élections pointent. Il faut aller vite, sinon l’objectif ultime ne serait pas atteint. Deux autres officiers sont épinglés à cette liste. Il s’agit d’Altiné Bello et de Soumaïla Garba. Selon la note de police, les « conjurés » estimeraient leur complicité vitale pour le succès de leur opération.
Emanant des services de Cissé Ibrahima Ousmane, la note fait la part belle à ce dernier, le présentant comme l’unique obstacle qui empêcherait aux officiers listés de réaliser leur dessein. Le 2 juin 2010, à mi-chemin de la transition militaire, le sort qui a frappé le colonel Badié et ses camarades d’infortune va se préciser. Une note porte en objet « Du SP/CSRD ». Une note qui souligne que le colonel Badié chercherait à tout prix un mécanisme lui permettant de mettre en danger le président du CSRD. Et pour couronner le tout, les limiers font une mention en NB en indiquant qu’il est fort à craindre que l’intéressé utilise son arsenal d’escorte pour tenter de changer la tendance actuelle. La note du 7 octobre 2010 préfigure la purge programmée. Le 10 octobre, le poste de numéro 2 qu’occupait le colonel Badié au sein du CSRD, a été supprimé. Et le 13 suivant, dans l’après-midi, il a été arrêté à son domicile. L’élection présidentielle était fixée pour le 3 janvier 2011.
A suivre !
Laboukoye
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Arrestation de Cissé Ibrahima Ousmane pour complot contre la sûreté de l’Etat : Retour sur les «hauts faits» de l’homme des coups tordus
La rançon de la servitude ? La gifle de l’ingratitude ou encore le compliment attendu du «roi» à ceux qui l’ont fait «roi» ? On ne sait trop ce qui colle au sort actuel de Cissé Ibrahima Ousmane, écroué depuis le vendredi 10 avril 2022 pour atteinte à la sûreté de l’État. Selon l’information qui a fuité, l’intéressé aurait une main dans la prétendue tentative de coup d’État du 31 mars 2021. Pendant ce temps, Loulou, comme l’appellent affectueusement ses proches, était à Ndjamena en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de son pays. Un coup dur pour l’ancien directeur général de la police nationale et surtout ministre de l’Intérieur au cours de la Transition militaire du Csrd. Une Transition sur laquelle il y a beaucoup à dire. Pour ceux qui ont un tant soit peu connaissance de son rôle-clé dans l’avènement au pouvoir de ceux qui l’ont, aujourd’hui, jeté en prison, l’arrestation de Loulou est surprenante, voire invraisemblable. Ministre de l’Intérieur, Loulou a fait le sale boulot de détecter, peut-être d’inventer afin d’éliminer, tous ceux qui sont pressentis comme étant des adversaires et/ou des obstacles à la réalisation des desseins du moment. Il fallait à tout prix qu’Issoufou Mahamadou et le Pnds Tarayya arrivent au pouvoir. La première bataille a été rapidement gagnée en embarquant Djibo Salou, le président du Csrd, dans cette logique qui va vite devenir le sacerdoce de la Transition militaire de 2010. Le gouvernement va être formé avec exclusivement des militants du Pnds Tarayya, pas trop connus de l’opinion nationale mais entièrement dévoués.
Une clientèle composée aussi bien de personnels politiques que d’officiers supérieurs soigneusement sélectionnés.
Dans cette architecture rose de la Transition militaire de Djibo Salou, un homme va jouer un rôle majeur, c’est Cissé Ibrahima Ousmane. Policier de formation et de carrière, Loulou est dit fin limier. À la tête du ministère de l’Intérieur, Loulou va s’atteler, avec abnégation, à surveiller, à collecter des informations et à dresser des rapports circonstanciés sur une certaine clientèle. Une clientèle composée aussi bien de personnels politiques que d’officiers supérieurs soigneusement sélectionnés. Durant la Transition de 2010, les notes ont ainsi plu comme il pleuvrait en zone équatoriale. On ignore la qualité des faits rapportés. Sont-ils fondés ou inventés en vue de nuire ? Le haut commandant de la Garde nationale de l’époque, Abdou Sidikou, le Secrétaire permanent du Csrd, le colonel Badié Abdoulaye, le général Maï Manga Oumara, le colonel Diallo Amadou, le colonel Abdoulkarim Goukoye, le colonel Djibrilla Hima Hamidou, le général Moumouni Boureima, le colonel Maman Souley, le colonel Madougou Wankoye, ont tous fait l’objet de notes de police. Le chef de l’Etat, Djibo Salou, son Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, sont systématiquement mis en copie. Parmi les civils ciblés, il y avait, entre autres, feu Yayé Mahamane, un proche de Hama Amadou, Habsatou Ali, conseillère en genre de feu Tanja Mamadou, Ali Sabo.
Selon les notes de police dont Cissé était le patron, c’est ce dernier qui constituait un obstacle aux officiers désignés déjà dans les notes sous le vocable de « conjurés ».
L’objet de ces notes multiples était d’informer sur des conspirations visant l’élimination du chef de l’État, Djibo Salou. Une d’entre elles épinglait nommément le général Moumouni Boureima, le colonel Badié Abdoulaye, le colonel Sanda, le colonel Adamou Garba, le colonel Abdou Sidikou ainsi que le colonel Mahamadou Mounkaïla dit Limbo. La note, qui les présentait déjà comme des conjurés —c’est le terme utilisé — indiquait ni plus ni moins « qu’ils ont déjà tenté d’attenter à la vie du chef de l’Etat à son retour des États Unis, avec la complicité de certains éléments de l’armée et l’opération n’aurait échoué que grâce à l’intervention du ministre de l’Intérieur qui aurait changé à la dernière minute le dispositif initial prévu sur le tarmac de l’aéroport ». Suivant cette note dont le Courrier a reçu copie, c’est donc à Cissé que la Transition de Djibo Salou, pour ne pas dire d’Issoufou Mahamadou, doit sa survie. Mieux, la note de police précisait que « les conjurés tiennent le ministre de l’Intérieur comme l’unique obstacle pour arriver à leurs fins, ce qui fait qu’actuellement, ils ont monté une campagne visant à le discréditer tant du côté militaire que civil et ils étudieraient la possibilité de fomenter une grosse mutinerie au sein de l’armée qui fragiliserait le chef de l’État et conduirait à sa chute ».
L’arrestation du colonel Abdou Sidikou avait l’air d’un règlement de comptes orchestré par Cissé Ibrahima Ousmane et pour son compte personnel.
C’est suite à ces notes que le colonel Badié Abdoulaye, le colonel Amadou Diallo et le haut commandant de la Garde nationale de l’époque, Abdou Sidikou, ont été mis aux arrêts, en octobre 2010. Le colonel Badié a été arrêté le 13 octobre, dans l’après-midi, à son domicile. Signe de ce qui se profilait à l’horizon, le 10 octobre, soit trois jours auparavant, le poste de numéro 2 qu’il occupait au sein du Csrd, a été supprimé. Cible privilégiée de ce qui ressemblait à une cabale, le colonel Badié s’est vu lourdement chargé. Il chercherait, selon les notes de police, « à tout prix un mécanisme lui permettant de mettre en danger le président du Csrd, Djibo Salou ». Selon, toujours une des notes, « l’intéressé serait toujours aux aguets et attendrait qu’une situation de trouble se crée afin de remplacer Salou Djibo ».
Quid du colonel Abdou Sidikou ? Son arrestation, dans la même affaire, a l’air d’un règlement de comptes en bonne et due forme. Une des notes indique ainsi que « des informations recueillies dans différents milieux (principalement militaire, il ressort que le Haut commandant de la Garde nationale se plaint beaucoup du ministre de l’Intérieur auquel il reproche de l’humilier en permanence ». Et la note de conclure que l’intéressé « est dans un tel état d’esprit que d’aucuns craignent qu’il ne tente, si ce n’est déjà fait, de dresser certains cadres de l’armée contre le ministre ». Sur la base du contenu de cette note, il est fort à craindre que Loulou, tout puissant à l’époque, n’ait décidé de régler son compte au colonel Sidikou en l’incriminant à travers des notes de police dont il était le chef.
À suivre.
Laboukoye
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Arrestation de l’ancien maire de Namaro : Un embryon de tentative présumée de coup d’état ?
C’est par notre confrère l’Enquêteur, dans sa parution du 7 mars dernier, qu’on apprendra que plusieurs personnes auraient été placées en détention à la gendarmerie nationale. Et ce, en rapport avec l’enlèvement ‘’en plein jour et coeur de la capitale’’ de Mounkaila Seyni Moussa, ancien maire de Namaro, le 24 février dernier, jour du début du conflit en Ukraine. Sa famille pendra deux jours après qu’il est aux du principal service de renseignements, la direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure. Devant le silence des services en charge de cette affaire, place aux analystes de tous bords. Les seules informations en rapport avec cette affaire proviennent du journal l’Enquêteur. Et là, il est dit que la conspiration est au stade de la conception. Comment alors, un homme qui arrive à peine à assurer la popote chez lui pourrait-il avoir à l’esprit la conception et les moyens pour le recrutement dans une telle entreprise ? Et puis dans un pays de droit, il y a des procédures pour traiter des affaires de ce genre.
Le rapt, en dehors de toute procédure légale, ne sied pas dans un pays de droit. D’autant que toute information ou preuve obtenue sous tortures, intimidations ne peuvent être recevables devant un juge. D’ordinaire et depuis toujours, les services de renseignements manipulent les plus hautes autorités. Pour certainement obtenir le plus de subventions qui se dépensent sans aucune forme de contrôle. Enrichissant ainsi les responsables de ces services. Et si l’on sait que ce service a connu récemment des changements, on pourrait supposer que les nouveaux patrons voudraient marquer leur empreinte. En attendant plus d’informations sur ce dossier, on remarquera qu’il intervient pile au moment où, dans de conditions pas très différentes, un caporal chef de l’Armée a été enlevé ‘’en plein jour et au coeur de la capitale’’ et froidement assassiné. Les deux affaires sont-elles liées ? Autres questions. Quelle est l’identité de hommes retenus à la gendarmerie ? Sont-ils encore en activité dans les différentes casernes des forces de défense et de sécurité ? Ou bien des civils comme l’ancien maire de Namaro ? Ou encore des anciens militaires ? Dans ces deux derniers cas, l’entreprise ressemblerait plus à une opération de constitution de gangs.
Modibo
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Arrestation de Max/volte-face de l’Opposition : Hama Amadou à la manœuvre
L’interpellation à la Police judiciaire du président du FRDDR le lundi 15 mai 2017 a suscité dès le lendemain, une réaction énergique du front de l’Opposition qu’il préside. Un ultimatum coulant jusqu’à la fin du délai de garde-à-vue avait alors été donné au gouvernement. La réponse de ce dernier a été, sans surprise, un déploiement excessif des forces de l’ordre dans toute la ville de Niamey. Le régime du président Issoufou a ainsi dévoilé son extrémisme à aller jusqu’au bout, advienne que pourra. Le FRDDR, qui ne pouvait être surpris de cette réaction pour le moins nerveuse n’avait qu’à passer à l’action, du moins à l’affrontement avec la force publique. Telle était la dynamique du pouvoir conforté par le placement sous mandat de dépôt du président Max. Rien n’y fit pourtant. L’Opposition est restée dans son coin, provoquant le courroux de ses partisans, les plus extrémistes. Pourquoi cette volte-face ?
Nous tenons de sources non officielles que l’opposition FRDDR, après sa déclaration du 16 mai 2017, n’a pas transigé ni par peur, ni à cause de la fermeté dont le gouvernement a fait montre. L’opposition a dilué son vin parce que son patron Hama Amadou ne veut pas de casse et il l’a fait savoir. Le président du MODEN FA ne juge pas utile d’opposer les militants dans un affrontement avec les forces de l’ordre. Parce que c’est de cela qu’il s’agit. Les hommes qui animent le régime ne sont à la base des multiples provocations que, parce qu’ils se cachent derrière la force publique. Ils savent pertinemment que ce ne sont pas eux qui iront au « front » combattre l’Opposition politique mais ils enverraient les frères, fils, camarades et parents de ceux-ci pour les défendre. Dès lors, l’argument du courage est biaisé. C’est quelqu’un qui déclenche les hostilités mais, il envoie un autre se battre à sa place. Répondre aux provocations d’une nature n’est pas affronté le provocateur mais, bien accepté de tomber dans le piège de l’adversaire caché quelque part derrières les buissons. Ça, le FRDDR le savait avant de lancer son ultimatum. Mais, il n’avait certainement pas compté avec la nature pacifiste de Hama Amadou. On se rappelle, quelques temps après la rupture de son alliance avec le président de la République Issoufou Mahamadou, le président du MODEN FA Lumana, lors d’un meeting à la rive droite de Niamey, avait déclaré devant son public « si mes partisans doivent mourir pour que je sois président de la République, alors, je renonce à mon ambition ! » Cette profession de foi que l’on voyait, en son temps, comme de simples paroles d’un politicien est, aujourd’hui, démontrées, prouvées. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Hama Amadou désamorce une escalade de violence dans le pays. Le mercredi 16 mars peu avant son évacuation de la prison civile de Fillingué en France pour raison de santé, le Président de Lumana avait dit aux belliqueux de son camp « je ne veux pas de troubles le 20 mars » date de la présidentielle deuxième tour qu’il disputait depuis sa prison au président de la République sortant Issoufou Mahamadou. Ce fut l’une de ses dernières instructions avant de monter à bord de l’hélicoptère devant l’amener dans les environs de 15 heures locales. Plus d’une année après, Hama Amadou préfère une fois de plus la stratégie politique à la confrontation.
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Arrestation du conseiller de l’Assemblée Nationale dans le trafic de drogue en Guinée-Bissau : Le silence troublant du gouvernement nigérien
Un peu près d’une dizaine de jours après l’annonce de l’arrestation du conseiller spécial de l’Assemblée nationale, Mohamed Ahmed, dans un trafic de drogue en Guinée-Bissau, le gouvernement nigérien n’a toujours pas réagi de manière officielle. Un silence d’autant plus troublant que le trafic porte sur une grande quantité de drogue, au point où des voix s’élèvent ici et là pour se demander si l’homme arrêté ne jouit pas des grandes complicités.
Alors que beaucoup de Nigériens et sans doute même une partie de la Communauté internationale s’attendaient à un communiqué officiel du gouvernement nigérien par rapport à l’arrestation de Mohamed Ahmed, on assiste toujours à un silence troublant de la part du pouvoir de Niamey. Même l’Assemblée nationale, dont l’homme arrêté est un conseiller spécial, n’a pas publié de communiqué officiel. C’est plutôt son Secrétaire général qui a réagi au sujet de l’affaire, à travers des interviews à certains médias. La seule réaction qu’on peut attribuer au gouvernement est celle dont a fait cas Radio France International (RFI). Selon ce média, qui n’a pas dévoilé l’identité de l’intervenant, une source du ministère de l’Intérieur a soutenu que l’homme arrêté en Guinée-Bissau n’est pas Nigérien, mais plutôt un Malien. Au vu de la gravité de la situation, le gouvernement nigérien aurait été mieux inspiré, en publiant un communiqué ou en faisant faire une déclaration à travers un de ses représentants attitrés pour dégager la responsabilité du Niger par rapport à la saisie des 789 kilogrammes de cocaïne, dans laquelle le conseiller Mohamed Ahmed est impliqué. Si, comme le soutient la source citée du ministère de l’intérieur citée par RFI, l’homme arrêté en Guinée-Bissau est un Malien, on peut légitimement se demander comment donc ce monsieur a pu disposer des pièces d’état civil qui indiquent qu’il est né à Tchintabaraden au Niger et comment surtout il a réussi à se faire nommer conseiller spécial à l’Assemblée nationale. Il était donc indispensable que le gouvernement nigérien réagisse de manière officielle pour, non seulement, déclarer que le Niger n’est en rien concerné par les activités de l’intéressé, mais aussi éclairer les Nigériens sur les conditions dans lesquels le «Malien» Mohamed Ahmed a réussi à jouir d’autant des privilèges au Niger. En se murant dans un silence troublant, le gouvernement de Brigi Rafini a laissé le terrain libre à toutes les supputations. Bien de voix se sont élevées, au Niger et ailleurs, pour se demander si le nommé Mohamed Ahmed ne jouit pas des solides complicités pour se hasarder à faire partie d’un si important trafic de drogue.
26 mars 2019
Source : Le Nouveau Républicain
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Arrestation du DR des Douanes de Maradi : Nouveaux éléments d'appréciation !
Il est bien vrai qu'un douanier en taule, cela ne peut émouvoir un nigérien en quête de pitance journalière. Mais pour le cas du Directeur Régional de douanes de Maradi, la nouvelle continue de provoquer un vif émoi et une grande incompréhension, tant au niveau de ses collaborateurs douaniers que de tous ceux l'ont côtoyé, sur le plan professionnel et social. Nombreux sont aujourd'hui ceux qui pensent que l'arrestation du Colonel Rabiou Kassou, car c'est de lui qu'il s'agit, est un cas qui traduit tout l'aveuglement du système...
Un douanier " exemplaire " ?
Jusqu'à son arrestation, le Colonel Kassou était un cadre qui jouissait d'une réputation " d'homme intègre " dans un corps réputé gangrené par les affaires et la corruption. " Cette affaire n'est pas claire... on ne peut pas coffrer quelqu'un d'innocent et nous faire croire que Maiboulala est sérieux en lui-même... ", nous confie un douanier qui veut garder l'anonymat. " Il suffit juste de connaitre son hygiène de vie pour savoir qu'il n'a rien à voir avec ce qu'on lui reproche ... C'est un grand bosseur qui passe tous ses temps libres au bureau... ", ajoute-t-il.
Alors comment le Colonel Rabiou Kassou et son collègue le Commandant Attaher Abdoulaye s'étaient-ils retrouvés dans une telle infortune ? Les premières informations en provenance de Niamey disent qu'ils ont été " balancés " par Noura Cheffou, le jeune " Elhaj " de Maradi emprisonné à Niamey dans le cadre d'une enquête portant sur des transactions douteuses de " plusieurs centaines de millions de CFA ", précise Tamtaminfo. L'information est à vérifier, puisque selon des sources l'ayant contacté à propos, Noura Cheffou nie catégoriquement avoir mouillé qui que ce soit dans la procédure le concernant.
A noter qu'au moment des faits qui leur seraient reprochés, le Colonel Kassou était chef de bureau de Maradi, tandis que le Commandant Attaher Mohamed était chef de bureau de Dan Issa avant d'être muté à la tête de la Brigade de douanes de Maradi. S'agissant du Commandant Attaher Abdoulaye, toutes les sources ici à Maradi confirment son lien de parenté avec Noura Cheffou qui serait son neveu direct. D'autres précisent que c'est le commandant même qui a mis son neveu dans le " circuit " du Transit à Maradi.
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Arrestation du journaliste baba alpha du groupe de presse Bonferey : Le Guri continue à fouiller dans les égouts
Le jeudi 30 mars dernier, le journaliste Baba Alpha du groupe de presse Bonferey a été interpellé à son domicile et conduit dans les locaux de la Police judiciaire de Niamey. Alors que ses collègues de Bonferey et des autres médias cherchaient à fouiller pour voir laquelle de ses prestations pouvait lui valoir une interpellation, ils apprirent quelques heures plus tard, avec son avocat Maître Mossi Boubacar, que les faits pour lesquels le jeune journaliste a été arrêté semblent n'avoir aucun lien avec son travail. On lui reproche plutôt d'avoir fait et user du faux par rapport à son certificat de nationalité. Son papa et un opérateur économique qui aurait intervenu dans le processus de l'obtention de ce certificat de nationalité ont aussi été arrêtés par la suite.
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Arrestations au sein des régies financières : A quand les autres dossiers devant la Justice ?
Décidément, les choses s’accélèrent au niveau des deux (2) principales régies financières que sont la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Douane Nationale, avec les arrestations qui se poursuivent à un rythme rapide. En effet, après les arrestations opérées au sein de la Douane ayant conduit en prison plusieurs hauts responsables de cette institution, d’autres interviennent au niveau de la DGI, précisément à la Direction Régionale des Impôts de Dosso pour les mêmes chefs que pour les douaniers.
Evidemment, dans la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics, ces deux institutions se retrouvent en première ligne de la Justice, car ce sont elles qui collectent pour l’Etat la majeure partie ses recettes fiscales. Malheureusement, depuis plusieurs années, le constat se dégageait que ces deux administrations étaient profondément gangrenées par la corruption et l’enrichissement illicite. En réalité, si l’on en était arrivé-là, c’est que l’impunité aura été érigée en règle d’or de gouvernance une décennie durant, le tout procédant de la politisation rampante de l’administration publique installée dans les nominations des responsables de ces deux leviers importants de collecte de ressources fiscales. L’on aura ainsi tourné le dos aux principes et règles établis pour placer à la tête de ces deux institutions de personnes choisies, souvent, sur des bases nonobjectives, à qui l’on demande de financer également le parti. L’on connaît, de notoriété publique, comment certains hauts responsables de la Douane cachaient à peine leur obédience au régime en place, en favorisant les opérateurs économiques de leur bord politique et en finançant la campagne du parti à l’occasion d’élections générales. Ce n’était plus alors un tabou que la Douane était dépravée, que la corruption s’y étant développée et l’enrichissement illicite constaté. Les autorités politiques aux affaires étaient souvent bienveillantes à ces pratiques peu orthodoxes, au sein de ces administrations fiscales, l’essentiel étant qu’elles y trouvent leur compte. Il est vrai, cette politisation des administrations des douanes et des impôts ne date pas du régime de la renaissance, mais procède bien du système politique installé à la tête, un système de prédation des ressources publiques dans un esprit de partage de postes de responsabilité entre alliés politiques au pouvoir.
Voilà d’où serait venu, peut-être, tout le problème actuel qui touche, aujourd’hui, ces deux régies financières du pays, devenues à la fois les symptômes d’une maladie sociale et les causes d’une dégénérescence morale ! Mais, à y regarder de près, l’on ne peut que constater que ce ne sont point les seules institutions publiques minées par ce fléau de corruption et de détournements de deniers publics, tant la mal-gouvernance aura semblé être la règle, en lieu et place de l’exception.
Que deviennent alors tous les dossiers de la HALCIA bouclés et transmis depuis ?
Si la HALCIA n’avait pas existé, il eût fallu l’inventer, serait-on tenté de se dire ! C’est probablement l’une des plus belles réussites politiques du régime d’Issoufou Mahamadou. Cependant, créer une institution est une chose, en respecter l’esprit et l’exigence en est une autre. Certes, Issoufou Mahamadou avait eu l’ingénieuse idée de créer la HALCIA, mais avait-il, réellement, la volonté politique nécessaire de tirer toutes les conséquences possibles qui en découleraient ? Pas sûr, sans doute au regard de la méthode de gouvernance que fut la sienne durant ses deux mandats présidentiels ; une méthode basée plus sur l’achat des consciences que sur la conviction de cellesci. Ainsi, sous son règne peu glorieux, la HALCIA était apparue plus un instrument de chantage politique contre de récalcitrants au ‘’Gurisme’’ qu’un levier de bonne gouvernance politique et administrative. Naturellement, elle avait fini par craquer sous le poids de tonnes de rapports relégués au fond des tiroirs (On parlerait de plusieurs centaines de dossiers en souffrance au niveau de la suite à donner à ces rapports).
Aujourd’hui, les Nigériens se demandent légitimement le sort advenu à tous ces dossiers de corruption et de détournements de deniers flagrants bouclés par la HALCIA. On évoque à ce sujet une multitude de dossiers ficelés et transmis, mais qui moisissent toujours au niveau de la décision finale, c’est-à-dire la transmission à la Justice. Pourquoi ces dossiers n’ont-ils pas abouti à l’ouverture d’une procédure judiciaire comme c’est le cas, aujourd’hui ? Pourquoi le rapport d’inspection concernant l’Autorité de Régulation de la Communication Electronique et de la Poste (ARCEP) n’ait pas connu un traitement judiciaire ? Que sont devenues les inspections au Ministère de l’Education Nationale, de la Défense Nationale, de la Santé ? En outre, que deviennent tous ces cas de fautes de gestion relevées par la Cour des Comptes dans son Rapport général 2022 et transmis aux services compétents pour traitement ? Cela concerne des ministres actuellement en poste, sans que la moindre information judiciaire soit ouverte à leur encontre ! Pourquoi, alors, ces deux poids, deux mesures dans le traitement des dossiers ? Rien que le dossier du Ministère de la Défense Nationale, devenu le symbole de la prévarication politique à son stade le plus achevé, au Niger, suffirait à semer le doute et le scepticisme dans les esprits quant à l’effectivité et surtout la crédibilité de cette opération d’assainissement entreprise par le régime de Mohamed Bazoum. L’on aimerait tant croire et espérer dans cette louable et salvatrice oeuvre de salubrité publique, mais, l’on ne saurait, d’un autre côté, d’émettre quelque doute dans le déroulement de la chose. Il serait, peut-être, temps de commencer par épingler des ministres, qui doivent être les plus exemplaires possibles dans une administration publique et dans un système politique, afin que les cadres de conception et autres agents d’exécution puissent s’en inspirer. On objectera à cela l’arrestation de Hama Zada, alors Ministre de la Communication, mais ce que l’on semblait perdre de vue dans ce dossier précis, c’est que le concerné a été plus été rattrapé par son passé de Directeur Général de la Société de Patrimoine Minier du Niger (SOPAMIN) que celui de Ministre.
Assez donc de lampistes, il faudrait passer à la vitesse supérieure, en allant en eaux profondes pour pêcher de gros poissons, genre baleines ! Pour cela, il faudrait montrer la même célérité et la même détermination observées au niveau de la Douane et des Impôts !
Amadou Madougou
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Arrestations tous azimuts Issoufou discrédite le Niger !
Arrestations tous azimuts Issoufou discrédite le Niger ! Bakari Seydou et Bana Ibrahim Kaza, militants du MODEN FA Lumana africa. Ari Malla, Idé Kalilou supposés proches du leader de Lumana Hama Amadou, Gamatié Mahamadou, acteur de la société civile, Baba Alpha, journaliste Bonferey télévision, et Ali Soumana, fondateur de l’hebdomadaire Le Courrier, deux organes de presse qui dérangent le pouvoir du président Issoufou Mahamadou sont tous en prison et ont remplacé d’autres des mêmes catégories, politique, médiatique et associative. Ce qui fait du Niger d’aujourd’hui, le pays ayant le plus de prisonniers d’opinions de la sous-région Ouest-africaine. Ce n’est pas un honneur pour le pays encore moins pour ses dirigeants. A côté de nous, au Mali voisin, bien que le pays soit toujours en guerre, aucun prisonnier politique dans les geôles du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta. Pourtant, il y a juste quelques jours, le Mali a connu des manifestations monstres pour rejeter la révision de la Constitution voulue par le président malien. Que de jeter ses compatriotes en prison, le Président IBK a fait choix de la sagesse en renonçant, dans l’immédiat en tout cas, à son projet. Si c’était au Niger de Mahamadou Issoufou, le pays entier serait transformé en une prison à ciel ouvert. Ce qui n’est ni plus ni moins qu’une dictature dans un drap démocratique. Désormais le monde entier commence à découvrir les relents autocratiques du Guri system. En témoigne le communiqué de presse de l’association Amnesty Internationale en date du 11 juillet 2017. « Cette vague d’arrestations de leaders d’opinion en raison de publications sur les réseaux sociaux est une pratique liberticide dangereuse et les poursuites pénales à leur encontre sont préoccupantes, » a déclaré Kiné Fatim Diop, chargée de campagnes sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
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Arrêté de nomination des responsables de bureaux de douane : Une nouvelle affaire embarrassante pour Jidoud ?
Le sieur Jidoud, c’est le ministre des finances actuel du gouvernement dont le nom serait fortement cité avec d’autres personnalités dans l’affaire dite d’Ibou Karadjé. A l’époque des faits, il était ministre délégué au budget. Son nom dans cette scabreuse affaire dite de Ibou Karadjé aurait, selon une source très informée, scandalisé et déçu le président Bazoum Mohamed qui n’aurait pas manqué de le lui dire au cours d’un conseil des ministres. Cet ancien commis de la Banque mondiale, au lieu de chercher à prouver, si cela lui est possible, son innocence dans cette affaire qui ternit son image, provoque le syndicat national des agents des douanes avec un arrêté, à l’antipode du statut autonome des agents des douanes, qui nomme les responsables de certains bureaux de douane. Un arrêté qui brise, à tous points de vue, le plan de carrière des agents des douanes. Car, apparemment, il ya des douaniers qui doivent être toujours dans des bureaux de douane et d’autres à la portion centrale. Une véritable discrimination qui risque d’annihiler tout effort de mobilisation des ressources douanières. En tout cas, selon une source proche du SNAD, c’est la pratique instaurée par Jidoud depuis quelque temps.
Et cette dernière décision nommant des responsables des bureaux semble venir conforter cette source. La décision fait grincer, aujourd’hui, des dents au sein de la Douane. Pour certains, l’arrêté de Jidoud est une forme de récompense aux douaniers bailleurs du parti rose. Des bailleurs avec lesquels il y aurait une certaine complicité. Pour d’autres, c’est une autre affaire qui risque de se greffer à l’affaire Ibou à ses dépens, un énorme risque qui pourrait lui compliquer la situation. En tout état de cause, les Nigériens suivent avec attention l’évolution de l’affaire Ibou Karadjé. Ils suivent l’évolution de cette affaire. Parce qu’ils sont renseignés sur tous ceux qui y sont impliqués.
En somme, avec cette décision nommant des cadres de Douane qui s’ajoute à l’affaire Ibou, Jidoud semble décidé de se jeter au creux de la vague.
A.S
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Arrivée à la Mecque : Des pèlerins nigériens accomplissent la Oumra
Après un fructueux séjour d’une dizaine de jours pour certains, et de trois à huit jours pour d’autres à Médine, la vague des premiers pèlerins nigériens arrivés en terre sainte, est en train d’effectuer la Oumra à la sainte Mosquée de la Mecque. Ils ont débuté par la sacralisation qui doit être faite avant de franchir le «mîqât» qui est le lieu réservé à cet effet, accompagné pour les hommes, du port d’une tenue spéciale, «Ihram», composée de deux pièces d’étoffe blanche sans couture.
Le voyage entre le Miqat» et la Mecque est ponctué de «labayk allahouma labayk» qui veut dire «je réponds à Ton appel Oh Allah». C’est la «Talbiya» ou soumission au Seigneur de l’Univers. Dans la Talbiya le pèlerin répète sans cesse «je me soumets à Toi, Seigneur, et je Te cherche avec une âme soumise et humiliée. Seigneur, je m’en tiens à ton obéissance, j’y suis attaché».
A la Mecque, le rite se poursuit par le «Tawaf» ou les sept tours de la Kaba qui symbolisent les sept attributs de Dieu. Et Dieu dit dans le Saint Coran : «Ma Kaba que voici est le cœur de l’univers, et Mon Trône est le corps fini où ce cœur réside. Mais ni l’un ni l’autre ne peuvent Me contenir […]. La Maison qui me contient, c’est ton cœur». La septuple tournée rituelle commence et s’achève à l’angle où se trouve enchâssée la Pierre Noire. Auprès d’elle le pèlerin renouvelle «Bismilah Allahou Akbar», pour qu’elle en témoigne au Jugement dernier, le pacte primordial par lequel les fils d’Adam reconnurent la suzeraineté divine.
Le rite suivant, est celui de la course entre les collines de Safâ et de Marwa. Selon les exégètes de l’Islam, Hagar, abandonnée là avec son fils Ismael par Abrahâm sur l’ordre de Dieu, courut sept fois à la recherche d’un point d’eau. Et c’est alors que jaillit la source de Zamzam. Après avoir accompli ce rite, le pèlerin se coupe les cheveux. Il peut désormais se désacraliser en attendant le rite du Hadj. Beaucoup de pèlerins nigériens sont en train d’accomplir leur Oumra en multipliant les invocations et les prières pour leurs familles, et pour le pays tout entier. C’est même un devoir pour tout pèlerin eu égard au contexte particulier de notre pays depuis quelques années.
Tout comme à Médine, le Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO), est au four et au moulin à la Mecque aussi pour rendre agréable le séjour de nos pèlerins. Il veille scrupuleusement sur le respect des normes édictées par les autorités nigériennes pour que le Hadj se déroule dans les meilleures conditions de sérénité pour nos pèlerins. C’est pourquoi le Conseiller du Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumra, M. Seydou Ali Zataou, a rappelé qu’au sortir du forum sur le Hadj, il a été diagnostiqué quatre problèmes essentiels qui entravent sa bonne marche. Le premier problème, a-t-il ajouté, c’est le transport des Nigériens vers la terre sainte ; le deuxième problème, c’est le logement des pèlerins, le troisième, la restauration et le quatrième problème, c’est celui de l’encadrement. «Ces quatre problèmes ont été diagnostiqués par le forum, et des pistes de solution ont été trouvées, et elles sont en train d’être mises en œuvre» a dit M. Zataou.
Concernant le logement des pèlerins, il a indiqué qu’un comité tripartite composé du COPIL qui est l’organe du COHO, et des acteurs du Hadj notamment les chefs de groupes d’agences, a séjourné en terre sainte. «Ils sont venus ensemble ici ; ils ont identifié des bâtiments conformément aux recommandations du forum. Nous, nous sommes là pour vérifier, superviser et veiller à ce que ça soit ainsi pour que les pèlerins nigériens soient confortablement installés en terre sainte. Il est aussi important de souligner que l’accueil des pèlerins au niveau de Médine fait partie de notre travail. Tout ce travail est en train d’être fait par le COHO et des dispositions opérationnelles ont été prises pour que les pèlerins soient mis dans de très bonnes conditions pour faire leur rite et retourner au Niger dans de bonnes conditions et en bonne santé. Tel est le souci des autorités nigériennes et nous sommes en train d’y veiller» a-t-il conclu.
Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial
Source : http://lesahel.org/
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Arrivée à Maradi de la caravane nationale des lauréats du concours ’’Les héros du journalisme au Niger’
Une caravane nationale de présentation des lauréats du concours ’’Les héros du journalisme au Niger’’ est arrivée à Maradi.
Cette compétition avait été organisée par L’Association des Professionnelles Africaines de la Communication-Section du Niger (APAC-Niger) avec l’appui financier de l’Ambassade des Etats Unis au Niger dans le cadre d’un programme d’appui à la liberté de la presse.
Le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana karimou a dans son intervention félicité les lauréats tout en souhaitant qu’ils poursuivront dans la même lancée dans l’espoir de les retrouver l’année prochaine parmi les primés. Il s’est aussi réjoui du fait que trois (3) des six (6) lauréats sont en activité à Maradi.
Le représentant de l’Ambassade des Etats Unis au Niger, Chargé de la communication, M. Idi Baraou pour sa part s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui a été réservé à cette caravane par les autorités régionales, la jeunesse et les journalistes de Maradi. « Nous accompagnons cette caravane de journalistes pour traduire à travers notre action, la volonté du gouvernement des USA à accompagner et protéger les libertés d’une presse libre, indépendante et responsable » a-t-il dit. Pour le représentant de l’Ambassade des Etats Unis au Niger, c’est dans cet esprit que ce programme a été conçu, financé avec l’apport technique de APAC-Niger et le Conseil National de la Jeunesse. « Ils sont pour nous des leviers d’accompagnement, de mobilisation sociale et la traduction matériel de ces vœux de la liberté et des objectifs de développement à travers la jeunesse et la presse » a-t-il soutenu.
Il est prévu dans l’après midi au centre culturel Américain une formation en informatique, technique de reportage, et en communication institutionnelle.
Cette caravane était auparavant à Dosso et Tahoua.
AT/ MHM/CA/ ANP/0166 juillet 2019
23 juillet 2019
Source : http://www.anp.ne
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Arrivée d’une délégation de parlementaires français conduite par le président Claude Bartolone : Le président de l’Assemblée Nationale française chaleureusement accueilli par SE. Ousseini Tinni
Dans le cadre d’une visite de travail au Niger du 20 au 22 mars 2017, une délégation de parlementaires de l’Assemblée nationale française conduite par le président de ladite institution, SEM. Claude Bartolone, est arrivée à Niamey, hier lundi 20 mars 2017 en début d’après-midi. A sa descente d’avion à l’Aéroport internationale Diori Hamani de Niamey, le président de l’Assemblée nationale française a été accueilli par le président du parlement nigérien, M. Ousseini Tinni. Les illustres hôtes composant la délégation ont été ensuite salués par les membres du bureau de l’Assemblée nationale, les présidents des groupes parlementaires, les présidents des commissions générales permanentes, et les membres du cabinet du président de l’Assemblée Nationale.
Le Président de l’Assemblée Nationale française, M. Claude Bartolone, interviendra, aujourd’hui, à l’hémicycle de l’Assemblée nationale au cours de la plénière qui reprendra à partir de 10 heures. Mise en place terminée à 9 H 45 mn.
Onep
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Arrivée de l'Ambassadeur des États-Unis au Niger : Soutien diplomatique au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Dans un geste de solidarité diplomatique à un moment crucial, Kathleen FitzGibbon, le nouvel ambassadeur des États-Unis au Niger, a fait son entrée à Niamey ce samedi 19 août. Selon un communiqué émis par le Département d’État des États-Unis, cette mission diplomatique spéciale vise à appuyer les efforts en cours pour résoudre la crise politique au Niger.
Le secrétaire d’État Antony J. Blinken a personnellement chargé l’ambassadeur FitzGibbon de diriger la mission diplomatique américaine au Niger dans ce moment critique. Son expérience avérée en Afrique de l’Ouest fait d'elle un choix avisé pour guider les initiatives du gouvernement américain visant à soutenir la communauté américaine tout en préservant les acquis démocratiques du Niger.
La déclaration officielle du Département d’État indique que, bien que l'ambassadeur FitzGibbon ne présentera pas encore officiellement ses lettres de créance en raison de la situation politique actuelle, sa présence témoigne de l'engagement continu des États-Unis envers le Niger. Les États-Unis réaffirment que cette initiative ne modifie pas leur position politique mais vise plutôt à fournir une direction de haut niveau à leur mission en ces temps complexes.
La mission diplomatique de l'ambassadeur FitzGibbon sera de plaider pour une solution pacifique et diplomatique qui préserve l'ordre constitutionnel du Niger.
Kathleen FitzGibbon, officier supérieur du service extérieur et ambassadeur auprès de la République du Niger, apporte avec elle une solide expérience diplomatique. Avant sa nomination, elle a occupé le poste de chef de mission adjoint de l'ambassade des États-Unis à Abuja, au Nigeria. Sa maîtrise du français est un atout précieux dans cette mission diplomatique complexe et exigeante, souligne le département d'État américain.
Nigerdiaspora
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Arrivée de l’équipe Nationale A’ et de la délégation du Niger à l’Oran en Algérie : Un accueil chaleureux pour le MENA A’ déterminé à conquérir le trophée
La délégation des supporteurs et des journalistes venant de Niamey et l’équipe Nationale A’ venant de Tabarka (Tunisie) sont arrivés à Oran le mardi respectivement à 5 heures du matin et à 18 heures (même fuseau horaire avec le Niger). Pour le cas exceptionnel de l’équipe nationale, son encadrement et les membres du bureau exécutif de la FENIFOOT, un accueil chaleureux leur a été réservé à l’aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran. Ainsi, le comité local d’organisation, les autorités municipales d’Oran, les membres de la Fédération Algérienne de Football, tous sous la conduite du gouvernement algérien ont réservé un accueil fraternel et mémorable à la délégation nigérienne.
C’est une mobilisation exceptionnelle qui a été faite pour l’accueil du MENA A’ qui venait de Tunisie où l’équipe a effectué son stage de préparation de deux semaines couronné de trois matchs amicaux.
A l’aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran plusieurs groupes culturels de cette magnifique ville ont été mobilisés par les autorités locales pour rendre l’accueil de la délégation nigérienne mémorable, enthousiaste et très chaleureux. Outre les autorités, les jeunes aussi ont été associés à cet accueil. Ils n’ont eu de cesse d’applaudir nos joueurs, depuis leur descente d’avion jusqu’à leur sortie de l’aéroport. A l’hôtel le Pacha également, quartier général de l’équipe, toutes les dispositions avaient été déjà prises pour l’accueil et l’installation des joueurs et de leur staff.
Le MENA A’ est logé dans la poule E aux côtés de deux autres équipes, le Congo et le Cameroun. Dans cette poule à trois, seul, le premier de la poule sera qualifié pour les quarts de finale. Déjà un premier match s’est déroulé entre le Cameroun et le Congo avec une victoire du Cameroun sur le score de 1-0. Le prochain match de cette poule sera le 20 janvier 2023 où le MENA sera face à l’équipe du Congo à partir de 20 heures.
Mercredi dernier, dans la matinée, aux environs de 9 heures l’équipe nationale A’ a effectué une séance de décrassage. Avant le match de vendredi 20 janvier quelques séances d’entrainement sont programmées. Aussi, l’entraineur Harouna Doula animera aujourd’hui une conférence de presse d’avant match au Stade Olympique d’Oran et l’équipe bouclera ses séances d’entrainement officiels à partir de 18heures sur le terrain annexe Réplique. Cette conférence de presse sera l’occasion pour l’entraineur de l’équipe de dégager ses ambitions et celles des joueurs.
Au niveau de l’équipe MENA A’, les jeunes sont animés d’une seule et unique volonté ;celle d’aller le plus loin possible dans cette compétition. C’est d’ailleurs ce qui justifie la présence à Oran d’une importante délégation de supporteurs du MENA dont la mission est de soutenir les joueurs et les accompagner dans la réalisation de cet exploit. Le Président de la Fédération Nigérienne de Football, le Colonel-Major DjibrillaHima Hamidou dit Pelé et l’ensemble des membres du Bureau exécutif de la FENIFOOT se sont fortement battus afin de mobiliser toutes les ressources et les moyens conséquents. Très sensible et attaché à la cause nationale, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, le Premier Capitaine de l’équipe Nationale a donné les instructions nécessaires, et le Gouvernement s’est exécuté pour permettre aux joueurs d’être à l’aise dans la conquête de ce trophée africain.
D’ailleurs, ils sont environ 300 supporteurs qui ont été mobilisés, transportés, et hébergés dans les hôtels par la FENIFOOT.
Sur place, la représentation diplomatique nigérienne en Algérie s’est engagée dans la mobilisation de la communauté nigérienne pour se joindre à la délégation du Niger et accompagner le Mena sur le chemin du succès final. A l’heure actuelle, tous les joueurs se portent bien. «Mentalement et physiquement nous sommes prêts pour débuter cette compétition et nous allons donner le meilleur de nous-mêmes pour faire un bon résultat», a déclaré le jeune Bilyamine Moussa.
Il faut dire que l’encadrement technique du MENA a profité des matchs amicaux pour recadrer les joueurs et effectuer les dernières retouches aux niveauxtechnique et tactique. «Nous n’avons aucun souci. Nous avons passé notre stage dans de très bonnes conditions. On a joué trois matchs amicaux qui nous ont permis de voir l’ensemble de notre effectif. Il y a des signes qui sont prometteurs et on espère faire une très belle prestation dans cette compétition», a déclaré l’entraineur Harouna Doula.
Mercredi en fin de matinée, le Président de la Fédération Nigérienne de Football qu’accompagnent le Directeur Général des Sports et la Directrice Générale du Sport pour Tous ont effectué des visites au niveau des différents hôtels où sont hébergés les Nigériens, à savoir les journalistes, les supporteurs, les joueurs et les autres personnalités qui ont fait le déplacement pour venir soutenir l’équipe nationale A’. L’objectif de cette visite, a indiqué le Colonel-Major Pelé, est de s’enquérir des conditions d’hébergement de tous les Nigériens qui ont fait le déplacement d’Oran. Il a ajouté que c’est aussi l’occasion pour échanger avec tout le monde dans une parfaite fraternité. Pelé et sa délégation ont saisi l’opportunité pour échanger avec les joueurs et le staff technique afin de s’assurer de l’état d’esprit des joueurs, leurs conditions d’hébergement et d’alimentation. Le président de la FENIFOOT s’est dit très satisfait de tout ce qu’il a constaté.
Ali Maman(onep) Envoyé spécial à Oran
Source : http://www.lesahel.org
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Arrivée du 1er vol de rapatriement de nos compatriotes du Sénégal (vidéo)
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Arrivée du Ministre de la Jeunesse et du Sport à Oran pour la 7ème édition du CHAN : Le MENA A’ reçoit le soutien du gouvernement nigérien
Le Ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou séjourne depuis le mercredi 18 janvier 2023 à Oran où il est venu apporter le soutien du Gouvernement à l’équipe Nationale de Football MENA A’ qui participe pour la 4ème fois à la 7ème édition du CHAN. A la tête d’une importante délégation le Ministre Sékou Doro Adamou a été accueilli à l’aéroport international Ahmed Ben Bellla d’Oran par les autorités algériennes, aux côtés desquelles se trouvaient également l’Ambassadeur du Niger en Algérie, les responsables de la CAF, ceux de la Fédération Algérienne de Football.
Peu après son arrivée le Ministre a eu un entretien avec les autorités locales, les membres du Comité d’Organisation du CHAN et l’Ambassadeur du Niger en Algérie, SE Aminou Malam Manzo au salon d’honneur de l’aéroport. Dans la soirée, le Ministre Sékou Doro Adamou, qu’accompagne le Président de la Fédération Nigérienne de Football, Col-Major Djibrila Hima Hamidou dit Pélé et plusieurs autres personnalités présentes à Oran dans le même cadre, a rendu visite à l’équipe Nationale A’ à l’Hôtel Pacha. L’objet de ce déplacement du Ministre de la Jeunesse et du Sport, est d’apporter le soutien du Gouvernement, notamment celui du Président de la République SE Mohamed Bazoum à l’équipe pour l’accompagner au sacre final lors de cette compétition. Le Ministre a saisi cette occasion pour prodiguer des conseils aux joueurs afin qu’ils développent et adoptent le meilleur comportement sur le terrain pour permettre à notre pays de fêter enfin la victoire finale de cette compétition, c’est-à-dire de gagner le trophée. « Le Président de la République et les membres du gouvernement vous apportent tout leur soutien et vous encouragent. Nous sommes de cœur avec vous. Je vous demande ensuite de rester concentrés jusqu’à la dernière minute du jeu. Nous devons gagner notre premier match afin que la finale pour la qualification se joue entre nous et le Cameroun. Je sais que vous serez à la hauteur. Soyez vraiment la fierté de votre pays », a-t-il dit. Le Ministre a profité ensuite de cette occasion pour rendre un hommage à l’encadrement technique de cette équipe, pour avoir permis aux joueurs de réussir leur préparation, mais aussi pour tout ce qui est en train d’être fait pour permettre à l’équipe d’être dans les conditions techniques et tactiques pour cette compétition.
Le Ministre de la Jeunesse et du Sport s’est tourné par la suite vers les membres du Comité Exécutif de la FENIFOOT pour leur transmettre ses félicitations pour tous les efforts consentis pour d’abord la qualification de l’équipe mais aussi pour la bonne préparation de la phase finale de cette compétition. Il a encouragé la FENIFOOT, les joueurs et l’encadrement technique à continuer dans ce sens pour le développement du football nigérien. Cette visite du Ministre a été une réelle et véritable source de motivation pour les joueurs et l’encadrement technique qui se sont sentis une fois de plus réconfortés moralement. Le défi est alors dans le camp de cette équipe et de son encadrement technique qui doit prendre les dispositions qu’il faut pour que cette édition soit positivement historique pour notre pays. Le peuple nigérien a désormais le regard et l’écoute vers le stade olympique d’Oran où le MENA A’ jouera son premier match contre le Congo (déjà battu par le Cameroun 1-0). La rencontre est prévue ce jour 20 janvier 2023 à partir de 20 heures au stade olympique d’Oran.
En effet, c’est pour la deuxième fois consécutive que le Niger et le Congo se croisent en phase de poule dans cette compétition du CHAN. Le technicien nigérien Harouna Doulla connait très bien cette équipe Congolaise et précisément l’entraineur de cette équipe Jean Elie Ngoya Obackas pour avoir fréquenté la même université en Allemagne. Les deux entraineurs ont animé successivement la traditionnelle conférence de presse d’avant match. Lors de sa conférence, l’entraineur nigérien a souligné que, pour le Niger, une victoire serait une manière parfaite de commencer la campagne. « Nous avons passé deux semaines en Tunisie pour jouer des matches amicaux et nous préparer pour ce championnat. Ce n’est peut-être pas la même équipe que celle que nous avons affrontée il y a deux ans au Cameroun, mais nous sommes prêts pour ce match. Nous voulons faire de notre mieux pour gagner, pour obtenir la victoire et passer à l’étape suivante. C’est dans cet esprit que nous aborderons ce match avant de rencontrer le Cameroun. Nous avons préparé les joueurs. Nous comptons sur la préparation psychologique des joueurs. Nous allons jouer de manière tactique, et nous serons plus organisés et plus efficaces », a expliqué Harouna Doulla devant les médias.
Prenant la parole le capitaine et défenseur central du MENA A’, Boureima Katkore s’est aussi exprimé à cette occasion où il a donné l’état d’esprit de ses coéquipiers. « Nous nous sommes très bien préparés pour ce match. Nous savons que ce ne sera pas facile. Nous jouons contre une équipe qui a déjà perdu un match et qui fera de son mieux contre nous. Nous allons donc nous concentrer tout au long du match », a-t-il dit.
Par Ali Maman(onep), (envoyé spécial à Oran)
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Arrivée, hier, du Président de la République à Bruxelles (Belgique) : SE. Mohamed Bazoum effectue une visite officielle auprès de l’Union Européenne
Le Président de la République SE. Mohamed Bazoum est arrivé dans l’après-midi d’hier mardi 14 février à Bruxelles, où il effectue une visite de travail de 48h sur invitation du Président du Conseil Européen, M. Charles Michel. Durant son séjour, le Chef de l’Etat aura une série de séances de travail et d’entretiens notamment avec Josep BORRELL FONTELLES, Vice-président de la Commission Européenne, également Haut Représentant pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité de l’Union Européenne. Il recevra Mme Jutta URPILAINEN, Commissaire Européenne des partenariats internationaux après la séance de travail en tête à tête qu’il aura avec M. Charles MICHEL, Président du Conseil de l’Europe.
Après la capitale belge et de l’Union Européenne, le Chef de l’Etat se rendra à Addis Abeba en Ethiopie (siège de l’Union Africaine), où il prendra part à la 36ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ces déplacement notamment de Hadjia Hadidja Bazoum; Première Dame de la République du Niger, M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances ; Dr. Abdou Rabiou, Ministre du Plan ; Mme. Garama Saratou Rabiou Inoussa, Ministre de l’Environnement et de Lutte Contre la Désertification ; M. Youssouf Mohamed Elmouctar, Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat Ministre des Affaires Etrangère et de la Coopération, Chargé de l’Intégration Africaine ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.
Cellule communication de la Présidence/Onep
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Arrivée, hier, du Président de la République à Charm El Cheikh en Egypte : SE. Mohamed Bazoum prend part aux travaux de la COP 27
Le Président de la République SE. Mohamed Bazoum est arrivé hier dimanche 7 vovembre 2022 à Charm El Cheikh où il prend part à la COP 27. A son arrivée, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Docteur Rania al-Machat. La COP27 sera l’occasion pour les pays de mesurer l’avancée de leurs engagements pris en vue d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de 2015. Celui-ci vise à limiter le réchauffement de la planète bien en deçà de 2 °C, de préférence à 1,5 °C.
La session de Charm el-Cheikh doit aussi permettre aux Etats parties de réitérer leurs engagements pris lors de la COP26 en faveur d’une action mondiale renforcée en matière d’adaptation aux phénomènes météorologiques extrêmes. Lors de cette précédente session, les Etats se sont engagés à réduire la vulnérabilité, renforcer la résilience et accroître la capacité des populations à s’adapter aux impacts des changements climatiques.
L’Afrique est déterminée à montrer son leadership dans l’action climatique en présentant ses contributions au mouvement mondial de lutte contre le changement climatique, son rôle dans la facilitation et la mobilisation d’actions à grande échelle, sa vision d’un avenir juste et durable pour son peuple et la population mondiale au sens large.
L’espoir est que, la COP27 sera le tournant où le monde s’est réuni et a démontré la volonté politique requise pour relever le défi climatique par une action concertée, collaborative et percutante. Cette année, la tenue de la COP climat dans un pays africain offre une occasion pour les organisations de la société civile africaines de faire entendre leurs voix. Elles sont rassemblées autour d’un collectif, le RINGO (Research and Independent Non-Governmental Organizations) et «ENGOs» (Environmental NGOs).
Le genre fait partie de l’ordre du jour des COP climat, avec notamment le suivi du Plan d’action genre de la Convention climat, adopté pour 5 ans à la COP 25 en 2020. Une journée genre est organisée. En amont de la COP, le secrétariat de la CCNUCC produit un rapport sur l’avancée de la prise en compte de la parité et du genre dans les organismes et les processus des conférences climat.

La question cruciale du financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays pauvres est à l’ordre du jour. Lors de la COP15 de Copenhague, les pays riches s’étaient engagés à porter à 100 milliards de dollars par an en 2020 leur aide en la matière. Une promesse jusqu’ici non tenue : alors que l’aide n’atteignait que, 79,6 milliards de dollars en 2019, les Etats doivent faire le point sur les progrès réalisés.
Enfin, la COP27 doit renforcer la promotion du partenariat et de la collaboration de l’ensemble des parties prenantes (gouvernements, secteur privé, société civile) pour atteindre les objectifs de la Convention-cadre.
Le Président Mohamed Bazoum est encore déterminé au cours de cette COP 27 pour continuer sa croisade pour l’instauration d’une justice écologique en faveur du Sahel et de l’Afrique. C’est la cinquième fois que le Sommet de la COP se déroule sur le continent africain après Marrakech (COP 7 et COP 22 en 2001 et 2016), Nairobi (COP12 en 2006), Durban (COP17 en 2011) et Charm el Cheikh (COP27 en 2022). Cette année marque le 30ème anniversaire de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, adoptée pour la première fois en 1992 au Sommet de la Terre à Rio (Brésil).
Il faut noter que, peu après son arrivée à Charm El Cheikh, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec une délégation de la diaspora et des étudiants nigériens en Egypte.
Direction de la Communication Présidence de la République
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Arrivée, hier, du Président de la République à Tokyo, au Japon : Le Président Issoufou Mahamadou s’est entretenu, hier, avec le Premier ministre Shinzo Abe sur la coopération bilatérale entre nos deux pays
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame Hadjia Aïsata Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier lundi 21 octobre 2019, à Tokyo où il prendra part, aujourd’hui mardi 22 octobre 2019 dans l’après-midi, à la cérémonie d’intronisation (Sokuirei Senden-no-gi) du nouvel Empereur du Japon, Sa Majesté Naruhito. 126ème souverain du trône du chrysanthème, l’Empereur Naruhito remplace son père Akihito qui a abdiqué en sa faveur.
Quelques instants après son arrivée, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, s’est entretenu, hier lundi 21 octobre 2019 en fin d’après-midi, avec le Premier Ministre du Japon, SEM Shinzo Abe.
L’entretien qui s’est déroulé à ‘’Akasaka Palace’’ a porté notamment sur le renforcement de la coopération bilatérale et les autres questions d’intérêt commun aux deux pays. Le Niger et le Japon entretiennent, depuis longtemps, d’excellentes relations dans divers domaines.
Outre la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Abdourahamane Alilou, AP/PR
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Arrivée, samedi dernier, du Chef de l’Etat à Zinder : Le Président Mohamed Bazoum y passe ses vacances annuelles
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE.Mohamed Bazoum est arrivé le samedi en fin de matinée à Zinder où il passe ses vacances annuelles de quelques jours.
A sa descente d’avion à l’aéroport de Zinder, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le gouverneur de la région M. Issa Moussa, le président du Conseil Régional, celui du Conseil de Ville de Zinder et l'Honorable Sultan du Damagaram.
Il a ensuite passé en revue un détachement des éléments des FAN de la Zone de défense N°3 qui lui rendait les honneurs avant de saluer les députés nationaux, les chefs traditionnels, les élus locaux et les corps constitués et de prendre un bain de foule.
Après cet accueil chaleureux à l'Aéroport de Zinder, le Président de la République s'est rendu à la Case de passage présidentielle où il a reçu plusieurs personnalités en audience. Le Chef de l'Etat qu'accompagnent la Première Dame et plusieurs personnalités, entame une visite privée de plusieurs jours dans la région de Zinder.
SidoYacouba ANP-ONEP/Zinder
16 août 2021
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ARTISALINE : Une plateforme pour la valorisation et la promotion des produits artisanaux locaux
En plein cœur de Niamey, à quelques mètres du siège de la NIGELEC, se trouve un marché qui n’est peut-être pas connu par bon nombre des Nigériens ; c’est le «marché Europe». Si l’on s’en tient au nom de ce marché, on est certainement tenté de penser qu’il s’agit d’un marché qui fait uniquement la promotion des produits importés de l’Europe. Mais après un tour à l’intérieur, le visiteur va sans doute changer d’avis. C’est dans ce marché qu’ARTISALINE a ouvert une boutique. On y découvre des produits artisanaux, de nouvelles créations qui reflètent toute la diversité de la culture nigérienne (cuir, fer, feuille de palmier, cornes) mises en valeur par ces jeunes entrepreneurs nigériens.
A l’intérieur sont exposées et vendues plusieurs variétés de boucles d’oreilles notamment en cuir ou celles faites à base de cornes mixées avec argent ou bronze et avec des décorations reflétant des spécificités culturelles nigériennes. Il y a également une collection de sacs à main (en cuir avec des touches dessus), des sacs confectionnés avec des éventails multicolores en cuir, des pochettes nouveaux modèles, des chaussures en cuir décorées avec les croix du Niger, clef de voile ou une autre marque culturelle, des tableaux traditionnels classiques et modernes, des lumineuses pour chambres et autres articles artisanaux. Au-delà du business, ces produits exposés reflètent en effet les merveilles culturelles et artistiques du Niger. «Nous proposons des produits modèles. Les clients peuvent également demander à ce qu’on leur confectionne leurs propres modèles s’ils veulent apporter des modifications en fonction de ce qu’ils souhaitent avoir comme produits finis. On laisse le choix aux clients», explique M. Mahamadou Zamanka, l’un des co-fondateurs de Artisaline.
Pour les tableaux, il y a certes des tableaux classiques, mais ces jeunes entrepreneurs ont aussi jugé nécessaire de confectionner des tableaux séparément (un tableau, un thème), c’est-à-dire ils décrivent dans chaque tableau un thème qui reflète l’histoire de l’objet à la demande du client. Des pagnes tissés, des jolis éventails qui peuvent-être utilisés pour la décoration des chambres, des salons, pour couvrir les tables etc. En effet, souligne M. Mahamadou Zamanka, leur motivation est que l’artisanat est un secteur porteur pour les jeunes qui exercent le métier et même pour le pays rencontre d’énormes difficultés, liées à la mévente des produits. Les fondateurs d’Artisaline se disent convaincus qu’il y a un problème de marché qui se pose et qui fait que les artisans qui ont vraiment des mains en or ont du mal à écouler leurs produits. C’est pourquoi, ces jeunes ont décidé de s’investir dans ce domaine pour non seulement redonner de l’espoir et le goût du travail aux artisans mais aussi revaloriser et promouvoir les produits locaux nigériens afin de les positionner à l’échelle internationale.
«En créant cette plateforme notre objectif premier c’est d’abord créer de la richesse en prenant toute la chaine de valeur, du moment où on a du cuir, de la corne, des feuilles de palmier qu’on ne valorise pas au Niger. L’idée est d’utiliser toutes ces ressources pour créer de l’emploi et faire profiter tout l’écosystème. Par exemple, quand on fait une collecte des peaux, ce sont des Nigériens qui en bénéficient parce qu’on fait travailler les tanneries locales et les artisans. On emploie des stagiaires et des employés», dit-il.
Créé 2018, Artisaline faisait uniquement à ses débuts de la vente en ligne et 80% de ses clients sont hors des frontières du Niger car, les nigériens trouvent les produits relativement chers. «Nous voulons faire des Nigériens des ambassadeurs de la marque car, ce sont des produits confectionnés par des Nigériens, les ressources proviennent du Niger et ce sont les mêmes Nigériens qui travaillent ces matières pour leur donner une image appréciée. C’est pourquoi, nous avons décidé de manière stratégique de revoir nos prix pour que la plus grande partie des Nigériens puissent avoir accès aux produits artisanaux», explique M. Mahamadou Zamanka. En effet, la vente des produits Artisaline se fait à 90% en ligne et le paiement aussi via les moyens modernes de transfert d’argent. Le client verse d’abord 50% du montant du produit commandé et la somme restante après la livraison.
En outre, la revalorisation et la promotion des produits locaux n’est pas l’activité principale de Mahamadou Zamanka car, il travaille depuis 2014 pour son propre compte. Il est promoteur du cabinet Intermedia-Consulting qui œuvre dans des formations, l’encadrement commercial, le renforcement des capacités des équipes commerciales.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
03 février 2021
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Artisanat : Nos textiles locaux pour la confection des sacs et des chaussures
Le textile nigérien, à travers le Téra-Téra et le sakhala (tissés avec du coton) est un pan important de l’identité culturelle de notre pays. Il permet à l’industrie artisanale et à la consommation locale de se développer. Beaucoup de jeunes l’utilisent aujourd’hui dans leurs activités. C’est le cas de la marque d’accessoires ‘’ BIM’S création de Farida Ibrahim Aboubacar. Agée de 25 ans, étudiante en master comptabilité et audit et parallèlement agent dans une banque de la place, Farida œuvre dans la confection des sacs et des chaussures avec nos textiles locaux. Selon la promotrice de ‘’ BIM’S création, cette initiative vise surtout à faire connaitre notre pays, ses potentialités et à générer de l’emploi aux jeunes artisans ».
BIM’S Création est donc spécialisée dans la confection d’accessoires notamment des sacs, des chaussures, des porte-clés, des portes documents, des porte monnaies... Pour rendre hommage à son défunt père, Farida a pris les initiales de son nom pour constituer celui de sa marque. D’ailleurs son premier échantillon fut un de ses anciens portes documents en cuir dont elle a délicatement changé l’apparence grâce à sa créativité. Le déclic est ainsi lancé. « Étant moi-même éblouie du résultat, j’ai alors repris le même processus avec cette fois ci les nu-pieds ».
Selon elle, le concept BIM’S est basé sur le respect du mixage « cuir » localement travaillé et « tissu africain » dont elle cite entre autres « Sakhala » pagne tissé typiquement nigérien, la soie, pagne Wax et Woodin. Mis à part le « Sakhala », le téra-téra et le pagne « Wax » les autres tissus sont importés des pays voisins. Grâce aux réseaux sociaux, l’information sur la nouvelle marque locale est facilement parvenue à un nombre important de personnes.
Parlant du processus de fabrication, elle précise « je dessine des modèles assez simples et la reproduction est faite par le chef artisan. Il arrive aussi, souvent, que ma grande sœur m’envoie des modèles à partir desquels je m’inspire pour en faire une création unique de BIM’S ». La confection, explique-t-elle prend assez de temps pour cause de sous-effectif des artisans. Par moyenne, le chef artisan arrive lui seul à confectionner douze (12) sacs par semaine. En voilà effectivement un handicap et un véritable frein à l’évolution de l’activité. Pour pallier le problème de chômage dont la jeunesse est confrontée, elle a jugé utile de contribuer à la réduction du taux de chômage des jeunes et de permettre l’apprentissage du métier à ceux qui n’ont pas eu la chance d’étudier afin que l’activité leur soit une source de revenus digne et sûre.
Les pagnes tissés au service de l’identité culturelle du Niger
En effet, se réjouit-t-elle nos tissus traditionnels, Téra, Sakhala ont chacun une singularité par leurs motifs et leurs matières adaptées et aussi par les messages qu’ils véhiculent. Ces tissus nous renvoient à notre identité, et ce sont des couvertures d’origine zarma-sonraï qui sont généralement mises dans le trousseau de la jeune mariée.
Pour ce métier de la mode et de la création, la satisfaction pour Farida a été de conserver une partie minime de la profession de son défunt Père (paix à son âme) feu Ibrahim Boubacar Mayaki qui a exercé pendant 34 ans au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Ses motivations personnelles ont été confortées par le travail abattu par nos artisans nigériens. « Une fois ayant eu un entretien avec quelques artisans Farida a découvert d’excellents et endurants travailleurs mais dont personne n’en parle. Sa compassion et son désir à faire connaître ces mains en or l’ont encore plus incitée à faire grandir sa marque qui est aussi la leur car sans eux BIM’S n’existe plus. Au-delà de ces faits, elle a tout naturellement réalisé qu’elle peut également contribuer à hisser les couleurs de son pays à travers le monde par le biais de sa marque grandissant lentement et sûrement. Nombreux sont ceux qui l’encouragent et la soutiennent, concitoyens comme étrangers.
Ailleurs, ajoute Farida, toute petite chose est considérée et mise en valeur. Complexés ,certains de nos frères et sœurs utilisent des produits venus de l’extérieur, des produits de telle ou telle marque… Ces mêmes marques utilisent les mêmes matières que nous avons ici. Ce n’est pas uniquement dans le domaine de la mode mais, c’est tout l’hémisphère culturel. Nous essayons à notre façon de nous battre pour bâtir cette industrie artisanale, pour faire sortir le nom du Niger. Enfin, chapeau à toutes ces femmes qui se battent au quotidien qui font tout pour être autonomes, indépendantes.
Notre marque BIM’S sera, à partir du 25 janvier et ce, pendant trois jours à une exposition vente de Niamey Fashion Week. « Nous invitons la population de Niamey à venir découvrir nos produits, l’essor de notre pays passe aussi par « le consommons local ».
Par Aïssa Abdoulaye Alfary
22 janvier 2021
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Artisanat à Agadez : Le savoir-faire traditionnel des femmes
Agadez est connu partout au Niger et ailleurs dans le monde pour son artisanat. Dans ce secteur, les femmes jouent un rôle très important. Les activités artisanales des femmes ont d’ailleurs connu, avec le Programme de la Renaissance, une véritable mutation en s'ouvrant sur le monde extérieur. En effet, les produits artisanaux des femmes ont acquis une notoriété, et pas des moindres, aux plans national et international tant du point de vue de leur qualité que de leur utilité. A titre illustratif, pendant les fêtes traditionnelles, à l’image de la Cure Salée, du Bianou, des foires, des expositions, des évènements culturels religieux et des mariages, les femmes touarègues de la région d’Agadez ont su imposer leur savoir-faire traditionnel à travers l'artisanat d'art et l'artisanat utilitaire.
La présence massive des femmes artisanes de la région d’Agadez aux évènements nationaux et internationaux est la preuve de l'engagement et de la volonté du Président de la République qui a renforcé les structures d'encadrement, le développement du système associatif, la mise à la disposition des promoteurs de technologies adaptées et innovantes. Le Chef de l’Etat les a aussi assurées de son soutien constant pour l'approvisionnement et la commercialisation des produits sur les marchés locaux et internationaux porteurs. La promotion du secteur de l'artisanat fait partie des priorités du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, qui tient à faire de cette activité un vecteur de la croissance économique et du développement durable.
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Artisanat à Agadez : Sans les touristes, c’est la débrouille
A Agadez, toute l’économie liée au tourisme est au point mort. Depuis quelques années, les touristes ne viennent plus, la région classée zone rouge depuis la dernière rébellion(MNJ) et des présumées menaces terroristes. Parmi ceux qui sont les plus touchés par cette situation, on retrouve les artisans reconnus sur le plan international pour la qualité de leurs produits. Au temps fort du tourisme les ‘’INAMAJALANS’’ de l’Aïr ou artisans fabriquaient des objets de souvenirs pour les touristes.
Sans les touristes, aujourd'hui ils se débrouillent
Selon Tanna GHISSA, président du village artisanal d’Agadez, depuis l’arrêt de l’activité touristique les artisans sont confrontés à un problème de mévente, les appuis manquent, on s’organise dit-il pour que certains artisans puissent participer à des foires nationales et sous régionales. Les artisans de fois font des cotisations pour permettre à un seul d’entre eux d’aller à l’extérieur, c’est à lui que les autres remettent leurs produits pour les expositions en Europe. Et là aussi, cette année les artisans sont confrontés à des problèmes de visas, ils sont rares les artisans qui arrivent à sortir à l’extérieur. Nous remontons le moral au xplus jeunes pour ne pas abandonner l’activité, et à ce sujet je tiens à remercier l’ONG HED TAMAT qui a appuyé quelques coopératives du village artisanal d’Agadez, précise le président.
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Artiste chanteur Ismaêl Diallo : Ismo One, la force tranquille
La world music, c’est ce mélange d’Afro Zouk, Hip Hop, Reggae, Ragga et Funk comme effet de temps et de mode. Parmi les artistes en vogue dans ce domaine figure Ismaël Diallo. Connu sous le nom de Ismo One, il est l’un des artistes en vue au Niger. Auteur compositeur, il représente une voix incontestée de la musique nigérienne (nouvelle génération). Dans les fadas et clubs des quartiers périphériques de Niamey comme sur les ondes ses créations font fureur. Basé aux Etats Unis depuis sept (7) ans, notre compatriote vient régulièrement à Niamey pour se ressourcer car trop attaché à la culture nigérienne. Il chante en français et en langue fulfuldé. Ses chansons sont à l’image de son état d’esprit : apaisées.
La musique est un rêve qu’il nourrit depuis l’âge de treize (13) ans. En réalité, la musique fait partie de son environnement. Ismo a grandi avec ses grands frères qui accordent beaucoup d’importance à la musique. « Mes frères adoraient écouter la musique américaine, congolaise. Je me suis initié avec les mélodies de ces différents pays. Et chaque fois, je chantais, je dansais, la musique faisait partie de ma vie. Mes parents n’approuvaient pas du tout mon goût prononcé pour la musique mondaine, notamment mon père. J’ai pris assez de temps pour leur donner des explications et les convaincre. Aujourd’hui ils font partie de mes premiers fans », dit-il avec un air décontracté.
Les conditions dans lesquelles sa première œuvre ‘’Toune gakay’’ ou « lèves toi » en français, a été produite ont été particulièrement dures. « Tout début est difficile, j’ai mis assez de temps pour faire sortir ce premier single, en raison de multiples déplacements dans la capitale auprès de mes ainés de l’un des premiers groupes de rap pour l’enregistrement de mon album. J’avoue que ce n’était pas facile, mais j’ai bénéficié du soutien de ces professionnels ‘’DLM Outlow’’qui ont fait tabac dans les années 2000, ainsi que des grands frères qui m’ont beaucoup soutenu et partagé leur expérience avec moi », a expliqué Ismo One tout en remerciant Maitre Bat qui lui a été aussi d’une grande utilité. Parlant de ce producteur, il dit ceci : « voilà un homme qui aime son travail et qui le respecte, et je n’oublierai jamais ce producteur. Dans le domaine musical, il est honnête et travailleur. Il respecte ce qu’il fait ; c’est pour cela qu’il va de l’avant ».
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Artiste chanteuse Fati Issaka dite ‘’Batou Béri’’ du groupe ‘’Djow Bouda’’ : ‘’Djow Bouda’’, un remake d’une célèbre chanson du terroir
Cette voix est en train d’imprimer ses marques dans la musique tradi moderne nigérienne ces dernières années. Mais, c’est depuis 2005, que Fati Issaka ou Batou Béri par son nom d’artiste a commencé ce métier. Aujourd’hui, la quarantaine révolue, et malgré son poids physique, elle chante et danse avec la même énergie, la même détermination de donner le meilleur d’elle-même sur scène afin de faire partager à ses fans sa voix et ses pas de danse inspirés de ‘’ Bitty Harey’’, la danse populaire du Zarmaganda.
Fati Issaka a commencé à chanter lors des activités politiques avec des groupes musicaux du quartier yantala Bas. Il y’a treize ans, elle était choriste pour appuyer les candidats au prix Dan Gourmou. Trop attachée à la culture nigérienne, elle a voulu évoluer traditionnellement. « J’aime la culture, j’aime défendre nos valeurs et principes musicaux, on doit éviter de trop copier les produits qui nous viennent de l’étranger. Batou Béri est un groupe dont je suis l’une des membres fondateurs. Apres 12 ans avec ce groupe de Ali Malika, j’ai senti à un moment la nécessité de voler de mes propres ailes en créant mon groupe. C’est ainsi que ‘’Djow Bouda’’ a été créé il y’a un an. J’ai à mon actif cinq sons qui cartonnent bien » se réjouit-elle.
«Nos thématiques tournent autour de l’unité nationale, la cohésion sociale, la paix, la force de notre groupe c’est l’union, l’entente, entre les membres, le travail en équipe » a déclaré Fati promotrice du groupe ‘’ Djow Bouda’’ un remake d’une célèbre chanson du terroir. Elle participe à des concerts, des rencontres culturelles et des festivals du pays. Fati dit avoir reporté des concerts dans certaines zones de Tillaberi à cause de la situation sécuritaire. Selon elle sans la paix, il n’y a pas de développement et pour faire la promotion de la culture, il faut d’abord faire la promotion de la paix. «Nous voulons, à notre niveau, même modestement, apaiser ce monde, ne serait-ce qu’avec nos chansons. Remplacer le son de détresse par des moments de joie et de gloire par la force de la musique »
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Artiste rappeur Barakina : “Yamo Yamo’’ fait fureur à Niamey (vidéo)
Musicalement, il se bat depuis six ans pour réussir sa carrière. Lui, c’est Issoufou O. Moubarak alias Barakina, il est un artiste rappeur très investi dans la musique, car il croit en ce qu’il fait et en l’avenir de son pays dans le domaine. Sa passion pour la musique l’habite depuis l’enfance. Et cette vie de musique l’occupe à temps plein, malgré son diplôme de master 2 en communication pour le développement. Aujourd’hui il est devenu incontournable dans le milieu musical nigérien, à force de travail.
Selon beaucoup de jeunes mélomanes, il fait partie des chanteurs qui inspirent, qui les poussent à s’adonner à la musique, à partager l’amour de la musique. La vie ne sourit pas à tous de la même façon. Les vicissitudes de la vie, les situations difficiles sont là quotidiennement pour nous encombrer, il n’y a que la musique pour adoucir les mœurs, pour apaiser nos cœurs.
Il a deux(2) albums sur le marché dont le premier sorti en 2017 est intitulé {kay ba kowa bane} et le second, lui est appelé (Le Guide).
« Je me suis retrouvé dans la musique par passion puis c’est devenu aujourd’hui mon métier à plein temps. Le son yamo yamo qui cartonne actuellement, retrace les préjugés que je vis dans la musique tout le monde me considère comme un bandit et propage des mensonges sur moi. Ensuite j’essaie de mettre en couleur le rythme Peul Nigérien. C’est une superbe chanson accompagnée d’un clip magnifique et original, l’artiste et sa maison de production n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir un son de taille. La musique nigérienne évolue car, au fil du temps on remarque une certaine tendance vers l’originalité. Il fait partie de cette nouvelle génération qui fait des efforts en s’inspirant de nos réalités. Les artistes ont juste compris qu’il est important de revenir à nos traditions, de se ressourcer à la base pour attirer le public. Le succès de notre musique dépend de la valorisation de notre identité culturelle. Cette musique essaie de se distinguer aujourd’hui avec un cachet qui lui est particulièrement propre, faisant la fierté de notre culture de façon générale à travers plusieurs groupes dont la renommée a franchi les frontières nationales.
Concernant le son ‘’Yamo Yamo ‘’qui fait tabac en ce moment sur tik tok et des chaines de radios et télévisions, sur sa page Facebook, avec le nombre sans cesse croissant de vues et de partages de ce son. Il écrit ceci « « je reçois vos ondes positives qui nourrissent mon inspiration. L’objectif ce ne sont pas les millions de vues mais plutôt vous faire plaisir, faire plaisir à mes fans. J’ai grandi musicalement et je n’ai aucune prétention d’être mieux que quiconque ; Mon seul but est de placer la musique nigérienne dans le concert des nations qui gagnent. Faire connaitre mon pays au-delà des frontières. Je n’ai pas de thèmes particuliers, je parle de tout ce qui se passe dans notre société ! Mon inspiration vient de mon vécu, de ma sensibilité et du désir ardent d’éclaircir tout ce qui est sombre » a-t-il réagi pour couper court aux rumeurs qui le traitent d’arrogant.
Pour l’artiste, c’est un avantage certain de s’exprimer, d’être libre dans ses paroles. Et d’ajouter « c’est le meilleur atout que m’a donné la musique ensuite elle prend entièrement ma vie en charge aujourd’hui. Je fais beaucoup d’investissements à travers mes recettes et je vis mieux ».
Selon lui, la meilleure scène en souvenir est celle du stade de Niamey le 5 Février passé où il a pu rassembler plus de 15.000 jeunes. Le jour-là, c’était la folie totale, un sentiment de fierté et de reconnaissance à l’échelle nationale et pourquoi pas internationale, cet évènement prouve que je suis en train de marquer mon passage, je vais laisser une empreinte indélébile au niveau culturel. Le professionnalisme c’est à travers d’abord sa propre identité culturelle notamment les langues locales dont il se sert pour véhiculer ces messages. Et la joie que la musique lui procure dans la vie », se réjouit- il.
Son message de fin est de dire à toutes les sociétés ayant besoin de visibilité qu’elles passent à côté d’une grosse opportunité en refusant d’impliquer les artistes dans leur processus de marketing.
Et, aux jeunes qui veulent embrasser cette carrière, c’est d’être authentique, original, avoir sa propre personnalité dans le rythme, dans le timbre de la voix et aussi dans l’interprétation si c’est cette dernière hypothèse.
Malgré certaines contraintes liées à toute activité humaine, Barakina n’a qu’un seul objectif ; voir la musique nigérienne se développer et pour cela il compte y apporter sa touche.
Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
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Assainissement - ″Maï boulala″ : racket et chantage
Cela fait de longues années que les Nigériens ont attendu qu’Issoufou, l’opposant historique devenu président qui avait fondé son discours politique sur la dénonciation de toutes les tares que notre société a connues, mène une lutte acharnée contre tous les maux qui ont miné la gouvernance politique du pays.
Certains avaient cru que parce qu’en 2011, les « enfants » de la conférence nationale avaient enfin la chance de prouver au peuple de quoi, ils sont capables, l’on allait voir une autre manière de gérer, un nouveau style de gouvernance, et que pour une fois, parce qu’inspirés par un certain socialisme, les camarades allaient être plus proches du peuple.
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Assainissement à la Communauté Urbaine de Niamey : Le Maire central Hassane Seydou cautionne le désordre
Deux échangeurs, ne peuvent rien changer à l’image de notre capitale qui, faut-il le dire, a besoin d’un bouleversement total de son plan urbain, pour lui donner les allures souhaitées de ville moderne de ce millénaire commençant. Les socialistes ont cru – mais sans doute qu’il faut les en féliciter – que des échangeurs pouvaient, à eux seuls, recomposer l’image de la ville. La première grande pluie a montré à quel point Niamey est sale, à quel point il reste encore beaucoup à faire ne serait-ce qu’en facilitant l’écoulement des eaux de pluie mais aussi celui des eaux usées qui ajoutent à l’inconfort de la ville. Comment ne pas avoir ce cri de coeur quand on voit aujourd’hui, les grèves revenir à la Ville, avec un maire central décidément indétrônable pourtant notoirement incapable et qui, pour n’avoir pas d’actions, met aujourd’hui la vie des populations en danger. La Ville de Niamey ne fait rien, on se demande à quoi sert son argent… Pendant qu’il pleuvait dru sur la capitale et que les princes dormaient dans leurs carapaces bétonnées, ne soupçonnant rien de l’intempérie menaçante dans les quartiers miséreux de la ville, des hommes et des femmes, réveillées par la force des torrents, se battaient pour sauver leurs maisons, quand d’autres, semble-t-il, moins chanceux, se font surprendre par le fracas de maisons qui s’effondrent, blessant et tuant. C’est cela la réalité de la capitale, à chaque saison de pluie. Mais pour conjurer le mal, on ne sait plus que s’en plaindre, oubliant de prendre des mesures préventives avant une prochaine épreuve et le cycle infernal continue…
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Assainissement dans le secteur de la santé : Une salle de soins infirmiers et 6 dépôts de vente de médicaments fermés à Niamey
Image d'illustration
Décidément, le Ministère de la Santé Publique est déterminé à assainir son secteur. La Direction Régionale de la Santé Publique de Niamey vient d’emboîter le pas à sa tutelle.
Une salle de soins infirmiers en l’occurrence celui portant le nom de Dori-Dagou situé au quartier complexe de Niamey et 6 dépôts de vente de médicaments situés aux alentours des CSI (Centres de Santé Intégré) de Magama, Talladjé et Koira Tégui sont sommés de fermer. Ces deux décisions émanent de la Directrice Régionale de la Santé Publique de Niamey Docteur Abdoulaye Mariama M.D. A la salle des soins infirmiers Dori-Dagou, il est reproché les griefs suivants : la gestion de l’établissement de soins privé par une tierce personne non habilitée ; l’absence d’autorisation d’exercice à titre privé du personnel constitué en majorité de fonctionnaires de l’Etat ; l’insalubrité du bloc opératoire ; le non-respect du paquet d’activités autorisé dans une salle de soins infirmiers (pratiques des interventions chirurgicales et hospitalisation) ; et la non transmission du rapport d’activités. Quant aux dépôts pharmaceutiques, ils exercent en toute illégalité d’où leur fermeture.
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Assainissement dans les municipalités : Après la révocation de six maires, la panique s’installe dans les communes
L’on s’achemine visiblement vers la révocation pure et simple des maires indélicats. Six maires, dont la majorité est issue du PNDS Taaraya, viennent de connaitre leur sort et un conseil municipal carrément dissout suite au conseil des ministres du 30 juin 2017. Il s’agit des maires d’Ingal, de Gamou, de Gougaram, de Gouré, du maire et du 2ème adjoint de Karma. Quant au conseil municipal de la commune urbaine de Bilma, il a été purement et simplement dissout.
Officiellement, aucun motif n’a été avancé. Mais les observateurs estiment que ces mesures de révocation seraient la résultante de la gestion hasardeuse des mairies. Depuis quelques années, la gestion des communes est permanement décriée. Certains citoyens se demandent d’ailleurs à quoi servent les maires ? Outre le fait de ne pas pouvoir accomplir convenablement leurs missions, certains maires seraient devenus des vrais prébendiers.
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Assainissement de l’Etat : Le nettoyage des écuries d’Augias va incessamment débuter
Dans son discours d’investiture du 2 avril 2021, le président Bazoum Mohamed a promis aux Nigériens d’engager une véritable politique d’assainissement de la gestion de l’Etat en luttant non seulement contre la corruption et l’impunité qui gangrènent notre pays, mais aussi en mettant en avant les critères de compétence et d’intégrité dans le choix des femmes et des hommes chargés d’animer l’administration publique. Voici ce qu’il a dit à propos de l’assainissement de l’administration publique ce jour-là : ‘’Le défi de la gouvernance est d’autant plus grand chez nous que prévaut une mentalité pas toujours en harmonie avec les valeurs de l’Etat de droit et ses exigences relatives à la primauté de la loi ainsi qu’à l’égalité de tous les citoyens. Sans verser dans une certaine anthropologie philosophique, mon propos consiste à relever que dans notre société nous avons tendance pour diverses raisons à nous accommoder même des comportements qui s’écartent des normes définies par nos lois et nos règlements. Or, il est temps que nous nous ressaisissions et que nous fassions preuve de rigueur. C’est pourquoi je voudrais dire clairement ici que quiconque a une responsabilité dans l’administration publique répondra désormais tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa «base», sa famille, sa communauté ne lui seront d’aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre. Pour cela, j’exigerai de tous les responsables aux différents échelons de l’administration que les cadres soient promus sur la base de leur compétence technique et de leur moralité’’. Selon lui, le deuxième grand défi de notre gouvernance est celui de la prévalence ‘’la prévalence de pratiques de concussion et de corruption au sein de l’administration.
La corruption prend diverses formes : pots-de-vin, surfacturations, dépenses inopportunes, commandes fictives, commandes partiellement livrées, etc. De telles pratiques ont cours malgré tous les dispositifs administratifs et juridiques mis en place pour les prévenir et les punir. C’est pourquoi la meilleure façon de lutter contre la corruption est de sévir contre ceux qui s’en rendent coupables. Mon credo sera de miser principalement sur la pédagogie de l’exemple en ne tolérant d’aucune façon le principe de l’impunité. Ainsi, Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que porte la corruption au développement du pays. Elle constitue par ailleurs une grave source de discrédit pour un régime et comme telle, elle est un grand facteur d’insécurité’’. Ces deux passages de son discours résument à merveille les principaux maux qui minent gravement notre pays depuis plus d’une décennie. Bien évidemment, les Nigériens qui aspirent à l’instauration d’une justice sociale ont vivement acclamé Bazoum et ont promis de l’accompagner dans la réalisation de ce gigantesque chantier, seule voie de salut pour placer notre pays parmi les nations qui progressent. Cela fera bientôt deux ans que Bazoum est au pouvoir sans que les lignes ne bougent de manière significative par rapport à ces engagements phares qu’il a pris. Qu’est-ce qui se passe ? Est qu’il a réellement la volonté et la capacité d’assainir la gestion de l’Etat comme il l’a personnellement annoncé ? De nombreux Nigériens n’ont eu de cesse à juste titre de se poser ces questions devant l’inertie de Bazoum pour prendre le taureau par les cornes. Si l’on s’en tient à une source proche de la présidence de la République, Mohamed Bazoum n’a pas du tout renoncé à mener ce noble combat, qu’il compte d’ailleurs engager résolument à compter de cette année 2023 qui vient de débuter. ‘’Il est progressivement en train de se défaire des obstacles qui l’entravent pour mettre la machine de l’assainissement de l’Etat en branle. Quand vous regardez les choses de près, mêmes les nominations à de hautes fonctions de l’Etat qui sont en train d’être effectuées depuis un certain temps sont faites sur la base d’un certain nombre de critères objectifs, indépendamment de la couleur politique des promus, surtout en ce qui concerne les secteurs stratégiques’’, a confié la source. ‘’Mieux encore, les dossiers relatifs à de faits de corruption traités par la Halcia sont directement transmis à la justice afin qu’une suite judiciaire leur soit rapidement donnée’’, a-t-il ajouté, rappelant les propos tenus par Bazoum à l’occasion de la cérémonie de présentation des voeux de nouvel an 2023 en début de ce mois.
‘’ La HALCIA vient de boucler de nombreux dossiers d’enquête qu’elle a transmis au procureur de la République. J’ai ordonné à ce dernier de leur faire suite avec diligence. Ceux qui sont sourds à mes appels demandant de proscrire certaines pratiques dans notre administration en seront pour leur frais. Je profite de cette occasion pour dire mon appréciation du travail entrepris par la HALCIA et l’encourager à continuer dans cette voie’’, avait déclaré le président Bazoum. Lorsqu’il parle de ‘’ceux qui sont sourds à ses appels’’, c’est évidemment à ces partisans politiques qui occupent des hautes fonctions étatiques qu’il s’adresse. Il semble que c’est dans son propre camp qu’il compte d’abord de nettoyer pour montrer à tous qu’il ne parle pas dans le vent. Et cette opération d’assainissement va incessamment débuter dans les semaines et les mois à venir pour donner un contenu concret à ses engagements. Pour lui, après deux ans de récréation, il faut commencer à sévir durement en s’attaquant aux indélicats de son propre camp politique. Ou ça passe avec des grincements de dents, ou ça casse !
O.I
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Assainissement de l’Etat : Une inspection d’Etat en cours à la Primature
Une inspection générale d’Etat serait en cours depuis quelques jours à la Primature, a-t-on appris de source digne de foi. Cette inspection concerne, apprend-on, certains services techniques et projets rattachés au cabinet du Premier ministre et s’inscrit dans le sillage d’une série d’inspections de la même nature diligentée par le président Bazoum Mohamed au cours de ces deux dernières années au niveau de différentes entités de l’Etat dont des ministères et des sociétés et offices de l’Etat.
En notre connaissance, une première inspection d’Etat avait été déjà effectuée au niveau de cette institution dirigée par Ouhoumoudou Mahamadou, mais dont les conclusions ne sont toujours pas connues. Pourquoi une deuxième inspection ? Des soupçons de malversations dans les services rattachés visés par l’opération ? Nous ne saurons le dire ! La seule certitude, lorsqu’une inspection d’Etat est diligentée au niveau d’une entité étatique, c’est qu’il y a anguille sous roche. La mission d’investigation des inspecteurs d’Etat entrave le fonctionnement normal de plusieurs services rattachés à la Primature, selon notre source. Sur quelle découverte inspection d’Etat débouchera-t-elle ? Difficile à dire ! Pour l’heure, on peut simplement constater que le président Bazoum cherche à voir clair dans la gestion de la troisième institution importante de la République après la présidence de la République et l’Assemblée nationale. Ce qui dénote de sa volonté apparente d’assainir la vie publique, présentement caractérisée par des pratiques corruptives sans commune mesure doublée d’impunité, la concussion, le favoritisme et tant d’autres actes néfastes qui plombent les efforts de développement de notre pays. Mais afficher sa volonté seule ne suffit pas, il lui faut matérialiser cette volonté en actes concrets aux yeux de l’opinion nationale. L’on nous rétorquera qu’il est en train de le faire ces derniers temps, à travers notamment le traitement judiciaire dont font l’objet des dossiers relatifs à des investigations menées par la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) au niveau de certaines structures de l’Etat parmi lesquelles la Direction générale des douanes, la Direction régionales des impôts de Dosso et la Police Nationale, etc. Des poursuites judiciaires qui se sont déjà soldées par l’inculpation et l’emprisonnement de plusieurs cadres des douanes et des impôts pour de faits de détournements de deniers publics pour certains et de corruption présumés. D’autres affaires étant dans le pipeline, la liste des prévenus est certainement appelée à se rallonger dans les jours et les semaines à venir au fil notamment du traitement de la trentaine de dossiers de malversations ficelés par la Halcia et transmis à la justice. Sur la base de ces poursuites judiciaires engagées contre des fonctionnaires de l’Etat, l’on peut effectivement soutenir que le ton est donné. Mais estce que c’est suffisant pour jeter des fleurs au président Bazoum ?
La réponse est évidemment non ! Et pour cause, à l’exception de l’Affaire Ibou Karadjé portant sur le détournement de l’ordre de 8 milliards de francs à la présidence de la République, les dossiers scabreux qui sont en train de connaître une suite judiciaire sont exclusivement ceux provenant la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF-Niger) en l’occurrence l’affaire Bagri et les rapports de la Halcia. Ceux relatifs aux rapports d’inspection d’Etat ne sont pas transmis à la justice et Dieu seul qu’il y en a eu un bon paquet diligenté par le président Bazoum de 2021 à ce jour. Lesdits rapports lui sont exclusivement transmis et à c’est à lui seul de décider de leur sort. S’il est résolument déterminer à assainir la vie publique sans discernement aucun, Bazoum devrait logiquement transmettre aussi ces rapports d’inspection à la justice s’il s’avère qu’ils comportent des faits de malversations au niveau des entités concernées.
Les garder à son niveau, c’est vouloir mener la lutte contre la malgouvernance de manière partiale et partisane, à la tête du client. C’est le sentiment exprimé par le syndicat autonome des agents des douanes (Snad) dans son communiqué, suite à l’arrestation de ses trois militants accusés de malversations financières et ; c’est aussi le défi lancé au président Bazoum par le syndicat autonome des magistrats du Niger (Saman), qui s’est senti accusé par ce dernier dans son discours de présentation des voeux de nouvel an 2023, de faire preuve de nonchalance dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’impunité. Pour convaincre l’opinion nationale quant à sa détermination à lutter sans atermoiements contre les pratiques malsaines, Bazoum se doit donc de dissiper ces suspicions en donnant une suite aux rapports d’inspection d’Etat. Le gage de sa bonne foi en dépend !
O.I
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Assainissement de la vie publique : Qu’attend la Halcia pour investiguer dans le domaine foncier et les biens immeubles ?
Après sa parole donnée à l’occasion de sa prestation de serment lors de son entrée en fonction et une volonté réitérée en d’autres occasions, Bazoum Mohamed, profitant des cérémonies de présentation de voeux à son cabinet, est revenu sur le sujet de la lutte contre l’impunité, annonçant qu’il n’y avait pas à douter de ce désir de justice pour refonder la confiance dans le pays. Entre autres signes qui peuvent donner, pour une fois, à croire à cette volonté politique est qu’au-delà de ce que l’homme aura compris, c’est aussi le moyen pour lui de dominer son camp politique très sale qui voudrait le manipuler en se servant de son devoir de gratitude à son égard. Il y a ces alertes qui sont données aux juges auxquels une fois encore, après son discours à leur endroit à l’occasion de la rentrée judiciaire, il exprimait toute la confiance et surtout l’assurance qu’il donne à la HALCIA de mener de manière indépendante son travail d’investigation, précisant en même temps qu’il donnait au procureur de la République toute la latitude à agir et à donner une suite judiciaire aux différents dossiers soumis par la Halcia. La balle, devrait- on apprendre, est désormais dans le camp des juges pour lesquels le syndicat des magistrats a donné des gages quant à l’exigence de rigueur et de sérieux qu’on imposera à tous, au risque de répondre chacun de ses laxismes.
Il est donc important qu’au-delà des cas connus pour lesquels il faudra qu’un jour ou l’autre tous répondent, la Halcia soit orientée sur d’autres pistes qui peuvent révéler la monstruosité de l’enrichissement illicite dans le pays. Il y a en effet un domaine important dans lequel l’argent volé a été investi car ne pouvant pas aller en banque au risque de laisser des traces compromettantes que des services avisés du domaine pourraient déceler. L’argent volé est « parti dans la terre » comme dirait l’autre, avec des hommes et des femmes qui construisent ici et là pour leurs vanités des buildings insolents qu’aucun socialisme ne peut comprendre et justifier quand on sait que le socialisme, par essence, est humilité. Il y a donc à mettre des visages sur bien de ces immeubles qui se dressent dans la capitale et dans l’ensemble du pays et dont les propriétaires peu connus du fisc trouvent là le moyen de dissimuler « des biens mal acquis ». A qui sont ces nombreux bâtiments à étages qui poussent dans la ville ? A qui peut appartenir ces maisons de luxe en bordure du fleuve ?
Il s’agit, tout en cherchant ceux à qui ils appartiennent, d’amener les différents acquéreurs à justifier une telle fortune. Tout le monde au Niger peut quand même savoir qu’avec les revenus légitimes que tous peuvent justifier, il ne peut être possible de légitimer de telles acquisitions. C’est d’une oeuvre de salubrité publique qu’il s’agit car ce qui doit revenir à l’Etat, au nom de la justice, doit impérativement revenir à l’Etat et donc au peuple. Il est en effet inadmissible que pendant que les services sociaux de base s’écroulent que d’autres que rien, tant par leur parcours que par leur filiation, ne puisse justifier la fortune sur laquelle ils trônent, pouvant même, pour se faire encore de l’argent, laisser en location des immeubles que leurs fantaisies bâtissaient dans un pays qui est, après tout, l’un des plus pauvres de la terre. Comment comprendre que dans un Etat normal des individus se prétendent plus riches que l’Etat au point où, pour défendre certains samaritains qui se seraient enrichis dans le commerce mafieux d’armes, on apprenait aux Nigériens qu’ils étaient d’autant bons qu’ils feraient des avances à l’Etat pour l’aider à fonctionner. Aujourd’hui, selon certaines sources quelques dignitaires auraient plus de cinq immeubles, sans compter ce que peuvent avoir d’autres ministres et DG qui peuvent, par leurs ostentations, ériger, en région, dans leur bled, à tour de bras aux frères et soeurs, à leurs distribuer des billets d’avion pour la Mecque.
On n’a jamais connu cela dans le pays et il y a urgence à arrêter cette saignée et surtout à combattre cette nouvelle culture que le socialisme veut imposer dans le pays qui fait de la politique le moyen le plus facile pour s’enrichir plus rapidement quand il est censé être ce moyen par lequel l’on se met au service des hommes et de la société, pour l’intérêt général. Pour servir et non se servir…
Les Nigériens doivent s’élever contre ces contre-valeurs que le PNDS érige dans notre démocratie comme mode de gouvernance. C’est à une crise morale et politique sans précédent que nous conduit le parti d’Issoufou Mahamadou. Rétrospective sur une gouvernance scabreuse Au Niger, tout a changé de prix : du gasoil aux produits de grande consommation, des tarifs de transport au pain. Et depuis plus de 11 ans, le gouvernement reste sourd au cri de détresse des Nigériens. Alors que la situation, de jour en jour, va de mal en pis, le PNDS ne sait faire face à la situation, laissant les ménages nigériens se paupériser, abandonnés à eux-mêmes, sans aucune lueur d’espoir. Pourtant, ceux qui dirigent le pays prétendent porter le socialisme, cette « religion politique » qui met au coeur de son action, l’homme. C’est à croire que ce socialisme contrefait, atypique que les nôtres promeuvent dans notre démocratie est sans âme, car pensant toujours à eux seuls et à leur confort. Pendant plus d’une décennie, ils ont pillé l’Etat, déshérité les Nigériens, saccagé et ruiné l’économie nationale, détruit les rêves des Nigériens. Pendant tant d’années de vandalisme et de grand banditisme d’Etat, les socialistes ont braqué les sociétés d’Etat gérées comme des entreprises claniques. Là, les enfants choyés du patronat socialiste peuvent aller vivre leur bonne vie sans compétence et détruire l’administration qu’ils ont siphonnée pour ne laisser là que l’affairisme et la médiocrité. Ainsi, l’on a laissé les hommes et les femmes ayant les faveurs de la nomenklatura socialiste agir à leur guise, voler sans regret et sans pudeur.
Jamais des crimes économiques n’ont été aussi monstrueux dans le pays avec des sommes astronomiques mises en cause chaque fois que des cas sont révélés à l’opinion. Que n’avait-on dénoncé sous Issoufou. Le dégoût des Nigériens est grand face à une telle gestion honteuse qui a fini par montrer à la face du monde la vraie nature prédatrice de la gent socialiste nigérienne. En 2016, pour se faire élire sans gloire, l’homme fit croire qu’il avait entendu le cri des Nigériens, et pompeusement, annonçait une opération « Maï Boulala » qui devrait, à l’en croire, combattre le phénomène d’impunité qu’il a lui-même érigé dans le pays dans l’intention bien assumée d’enrichir son clan avec des nominations fantaisistes, des recrutements abusifs. C’est notamment le cas dans les société d’Etat où , souvent, sans les qualifications requises, la clientèle politique avait été recrutée et positionnée pour capter des fonds qui ne visent que la réussite sociale d’un clan. Un complot contre la nation qui vise à imposer au pays une nouvelle élite bourgeoise, ayant bâti sa fortune par le vol.
Aujourd’hui, l’enrichissement illicite de la mafia rose se passe de tout commentaire : des coursiers et autres parvenus sans parcours académiques sérieux sont faits milliardaires et du sommet où un accident de l’Histoire les porta, ils narguent, goguenards, les Nigériens honnêtes mis à la touche. Des Nigériens qui ne peuvent plus travailler pour leur pays, condamnés à la marginalité. Sous Issoufou déjà, l’entourage le plus immédiat du président s’est largement compromis dans des faits avérés de mauvaise gestion car impliqué dans plusieurs dossiers. Est-il surprenant de constater qu’il a été incapable de lutter contre le phénomène qui est l’essence même de la gouvernance qu’il mettait en place. En arrivant au pouvoir en 2021, Bazoum donnait à espérer, à croire qu’il pouvait retourner la situation en gouvernant autrement, disons différemment. Pourtant, les Nigériens avaient insisté pour que certains dossiers emblématiques connaissent le traitement judiciaire qu’ils méritent, mais droit dans ses bottes, Issoufou fit la sourde oreille, même quand le SAMAN de l’époque pouvait s’y mêler pour dénoncer des interférences politiques inacceptables de l’Exécutif dans les affaires judiciaires.
Après les cas révélés, il y a à investiguer dans la gestion au niveau de l’administration et notamment de certains ministères comme la Défense, l’Intérieur, l’Education nationale, l’Enseignement Secondaire, l’Hydraulique, l’élevage, la Santé, etc. pour ne citer que ces cas sur lesquels, nous pourrions revenir pour en révéler bien de dossiers croustillants.
Mairiga
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Assainissement des finances publiques : L’opération a-t-elle pris du plomb dans l’aile ?
Entamée de façon tonitruante par la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), les jours précédents, l’opération de lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics connaît, ces derniers temps, un coup de mou. En effet, après les arrestations de hauts responsables au sein de la Douane et de la Direction Générale des Impôts (DGI), plus rien à signaler du côté de la HALCIA d’où nous pensons que tous les dossiers à sa position sont transmis au parquet. Le travail restant, se trouve à la Justice qui en charge pour l’interpellation sur les différents dossiers transmis. Pourtant, l’on nous avait annoncé des tonnes de dossiers traités par cette instance de contrôle et d’investigations, qui avait reçu, auparavant, le feu vert du président de la République pour traquer tous ces délinquants économiques et financiers du secteur public. Alors, certainement, des questions légitimes commencent à se poser au niveau des citoyens et autres observateurs de la vie publique nationale sur les raisons de ce tassement actuel de l’opération en question. Pourquoi cette opération stagne-telle, serait-on en droit de se poser cette question ? Ladite opération aurait-elle ainsi pris du plomb dans l’aile, comme dit-on souvent ? Le président Mohamed Bazoum auraitil pris, ensuite, peur des conséquences politiques éventuelles d’une telle opération sur la suite de son mandat ? Autant d’interrogations qui restent, pour le moment, sans réponses. Cependant, le moins que l’on puisse avancer à propos des causes probables de ce brusque arrêt de l’opération, ce sont, naturellement, les pressions politiques exercées sur le président Bazoum Mohamed pour lui signifier que son salut politique passerait, nécessairement, par un abandon de cette entreprise suicidaire de vouloir nettoyer les écuries d’Augias, les écuries de l’ancien président de la République Issoufou , pour être plus clair, son mentor politique. Grisé par le pouvoir, succombant sans doute aux sirènes de l’angélisme politique ou du populisme ambiant, Mohamed Bazoum aurait très tôt oublié d’où lui venait ce pouvoir et par qui au Niger. Or, pour prétendre à une telle initiative périlleuse, il en faudrait plus pour son auteur en termes de liberté et de légitimités politiques, toutes choses qui font gravement défaut à Bazoum pour les raisons que l’on sait. Voilà, en fait, les raisons objectives pour lesquelles de nombreux analystes de la vie politique nigérienne n’avaient pas, au départ, accordé le moindre crédit à cette opération d’assainissement des finances publiques voulue par le président de la République Bazoum Mohamed ! En réalité, le mandat actuel ne s’inscrirait pas dans une logique de rupture comme l’entendrait le président Bazoum, mais bien dans celle de la continuité, à l’instar du slogan de la campagne passée, «Consolidons et avançons» !!
Et tout ça pour ça, c’est-à-dire pour un échec programmé !!
Aliou Badara
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Assainissement des finances publiques : Le Président Bazoum sonne-t-il la fin de la récréation ?
Ces derniers temps, les choses semblent bouger du côté du régime de la renaissance Acte III de Mohamed Bazoum avec l’accélération dans la transmission à la Justice des dossiers d’investigation de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). Après la Douane Nationale et la Direction Régionale des Impôts de Dosso, c’est au tour de la Police Nationale de recevoir la visite de l’oeil inquisiteur de l’institution dirigée par ce sheriff du Sahel, Maï Moussa Basshir, président de la HALCIA. Pour l’instant, d’après certaines sources proches du dossier, plusieurs Commissaires communaux auraient été entendus sur un certain nombre de prestations payantes délivrées par les services de Police. Il semblerait que ce n’est pas la grande opacité qui présiderait à la collecte de ces ressources publiques qui iraient, le plus souvent, ailleurs que dans les caisses de l’Etat. N’essayez surtout pas de vous faire une petite idée du montant de cette évasion financière, au risque de vous donner le tournis, car ce sont des sommes astronomiques sur une période donnée ! Déjà, par le passé, des inspections d’Etat diligentées au niveau des services de la Police Nationale avaient révélé de graves irrégularités dans la collecte des recettes issues des verbalisations pécuniaires, des légalisations d’authenticité, de la délivrance du certificat de résidence, des déclarations de perte et autres prestations payantes des services de Police. Evidemment, si de graves manquements ont pu être commis au détriment de l’Etat, c’est que, quelque part, l’Etat lui-même est fautif pour n’avoir pas mis en place un système de contrôle financier qui aurait permis de surveiller, en permanence, la collecte de ces ressources publiques dans une relative transparence. Mais, non, l’on aura simplement démissionné de ses responsabilités en laissant à ces services le loisir de faire ce qu’ils voulaient de ces fonds publics, en violation flagrante de l’orthodoxie budgétaire et financière instituée en matière de perception de ressources pour le compte de la collectivité publique. Cependant, le plus grave dans cette histoire, c’est que ces rapports d’inspections étaient restés lettre morte et les mêmes pratiques devaient se perpétuer. Cette fois-ci, c’est la HALCIA qui s’est jetée à l’abordage en convoquant dans ses locaux plusieurs Commissaires de Police d’Arrondissements communaux.
Comme on le voit, la machine de l’assainissement et de la moralisation de la vie publique nationale semble inarrêtable, filant à près de 200 km/h dans les rues étroites et bosselées de la capitale. En effet, depuis plusieurs semaines, le Président Bazoum le martelait haut et fort, en déclarant avoir donné carte blanche au ‘’Sheriff’’ Maï Moussa Basshir et ses équipes pour traquer et faire traduire devant la Justice tous les délinquants publics. Il en avait déjà fait la promesse aux Nigériens, à l’occasion de sa prestation de serment, le 02 avril 2021. Mais, connaissant, d’ordinaire, le personnage pour sa propension aux effets d’annonce, aux formules à l’emporte- pièce, à l’emphase stylistique et à la bourde langagière, grand monde n’accordait le moindre crédit à cet engagement qui ressemblait davantage à une simple déclaration de bonnes intentions, comme on en voit souvent chez des démagos aux petits souliers, du genre Issoufou Mahamadou. L’on était fondé légitimement à émettre des doutes sur ces discours mielleux auxquels nous avait habitués, durant une décennie, son prédécesseur et mentor politique qui était, d’ailleurs, l’inspirateur principal et le créateur attitré de la HALCIA, mais qui n’avait jamais été animé d’une réelle volonté politique de mettre cette institution au service des fins pour lesquelles elle avait été destinée, à savoir la lutte contre la corruption et autres déviances financières dans la société nigérienne. Durant les deux précédents mandats, malgré la pile de dossiers traités par la HALCIA et transmis, rien, strictement rien n’avait été entrepris dans ce noble chantier d’assainissement et de moralisation de la vie publique nationale, à cause sans doute de l’impunité érigée en règle d’or de gouvernance. Pourtant, c’était-là une des grandes promesses électorales du candidat Issoufou Mahamadou qui faisait de la bonne gouvernance son cheval de bataille. Mais, une fois installé au pouvoir, quand il n’en était pas lui-même à l’origine, il cautionnait ou fermait les yeux très souvent devant toutes ces pratiques illégales et rétrogrades de cas de corruption et de détournements de deniers publics, par son nombrilisme primaire à protéger ses proches et son clan politique à tout prix. En réalité, Issoufou Mahamadou était plus un chef de clan qu’un véritable et authentique homme d’Etat, se souciant plus de ses propres intérêts et de ceux de son clan politique que des intérêts supérieurs de la nation nigérienne. Ceux qui l’ont approché souvent racontent que vous pouviez dérober tout l’argent du Trésor Public sous son règne sans vous en inquiéter, pourvu que vous ne l’eussiez pas insulté pas personnellement ! C’est-là, manifestement, une caractéristique fondamentale relevée très souvent chez tous les dictateurs politiques, en proie un égocentrisme confinant à un narcissisme destructeur. Un complexe freudien par essence ! Voilà pourquoi il n’avait jamais daigné mener ce combat patriotique salutaire, car là n’était pas, véritablement, l’objectif recherché par lui en politique, mais bien l’accomplissement d’un pur pouvoir personnel pour assouvir des fantasmes mégalomaniaques !
Aujourd’hui, en décidant d’aller plus vite dans la voie de l’assainissement et de la moralisation de la vie publique nationale, le Président Bazoum jouerait gros dans cette entreprise périlleuse pour la stabilité de son pouvoir assis confortablement sur tous les dénis de justice dont le régime de la renaissance se serait rendu coupable durant une décennie. L’enfant-prodige de Tesker aurait-il, enfin, réussi à briser les chaînes de la vassalité d’avec son prédécesseur et ancien mentor politique afin que toute la lumière soit faite sur certains dossiers de malversations financières longtemps couvertes par l’impunité affichée par le régime précédent ? Car, les dossiers traités par la HALCIA, ces derniers temps, remontent, pour la plupart d’entre eux, au règne d’Issoufou Mahamadou.
Cependant, le Président Bazoum pourrait rendre une meilleure copie dans cette direction de ‘’salubrité publique’’, si, en plus de revisiter le passé récent, il se faisait une petite violence sur luimême pour commencer par balayer, d’abord, devant sa propre devanture, comme l’on dit. En effet, les Nigériens seraient davantage convaincus si tous les cas de mauvaise gestion relevés par la Cour des Comptes dans son Rapport général 2022, concernant des ministres actuellement en activité coupables d’attribution de marchés publics irréguliers, étaient transmis à la Justice. Pourtant, les ministres épinglés dans ce Rapport continuent, paradoxalement, de trôner sur ces ministères en toute tranquillité !
Quel assainissement, alors, à géométrie variable, serait-on tenté d’observer !
Adamou maiga
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Assainissement des finances publiques :‘’Epicétou’’ !
C’est une déformation phonético- orthographique de l’expression courante, ‘’Et puis c’est tout’’, imaginée et commercialisée par une société d’exploitation de GSM de la place pour symboliser la rapidité et la facilité de ses prestations envers la clientèle. Quelle belle inspiration de la part de la Direction commerciale et du Marketing de cette société !
Si nous avions voulu emprunter cette admirable formule dans cet article, c’était pour aborder la question d’actualité, celle qui alimente tous les supports médiatiques, celle relative aux arrestations opérées au sein de la Douane Nationale et à la Direction Régionale des Impôts de Dosso. A cet effet, l’on nous annonçait une montagne de dossiers que la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) aurait traités et transmis à la Justice. Dans la foulée, d’autres auditions étaient attendues. Mais, depuis, plus rien à signaler du côté de la Justice. Que se passe-t-il réellement dans cette affaire ? Pourquoi ce brusque arrêt dans l’enclenchement de la machine judiciaire qui avait donné, pourtant, au départ, l’impression d’être lancée comme une fusée à 10.000 k/h ? Si c’était pour s’arrêter-là, pourquoi avoir décidé, alors, de s’engager dans cette voie noble de ‘’salubrité publique’’ ?
Autant de questions qui inquiètent bon nombre de citoyens sur le sort futur de cette opération d’assainissement et de moralisation de la vie publique nationale, que l’on ne saurait s’empêcher, en toute objectivité, de se poser au vu de la tournure actuelle des événements.
Le Président Mohamed Bazoum savait-il exactement ce qu’il faisait et où il mettait les pieds en décidant de mener ce périlleux combat pour la stabilité de son pouvoir, dont on connaît le côté artificiel, mais un chantier salutaire pour le pays ? En effet, de quelque côté que l’on veuille voir les choses, force est d’admettre que vouloir traduire devant la Justice ces dossiers de la HALCIA, c’est quelque part aussi, revisiter la gestion du régime précédent, celui d’Issoufou Mahamadou, du règne duquel remontent la plupart de ces dossiers. Or, lorsque l’on sait ce que le Président Bazoum croît devoir à l’égard d’Issoufou Mahamadou dans le destin qui est aujourd’hui le sien, l’on ne peut que se rendre compte des limites objectives de cette entreprise d’assainissement des finances publiques en cours actuellement. Pourrait-on traiter tous ces dossiers dans toute leur étendue et leur effectivité, sans risques d’ébranler la quiétude du régime antérieur ? C’est certainement- là la grande inconnue de cette équation algébrique aux allures d’un monstre mathématique à ajouter, probablement, à ceux pour la résolution desquels une rondelette somme d’un million de dollars américains est attribuée à la personne qui en trouve la clé. A l’analyse approfondie de la situation actuelle, l’on ne peut que s’apercevoir du caractère hasardeux de la démarche actuelle du Président Bazoum, du moins, du constat patent d’un paradoxe fondamental dans la volonté de celui-ci d’exercer le pouvoir sans en disposer des véritables leviers. C’est désormais un truisme au Niger de dire que Mohamed Bazoum est un Président plus ‘’désigné’’ qu’élu, un candidat imposé à l’intérieur même de l’appareil politique du PNDS/ Tarayya, a fortiori au peuple nigérien pour les raisons que l’on sait.
Voilà, en fait, tout le hic majeur à l’action du Président Bazoum, qui l’empêche objectivement d’atteindre ses objectifs politiques déclinés dans ce vaste et difficile chantier de redressement national ! C’est pourquoi de nombreux observateurs et citoyens assez avertis restent dubitatifs sur la portée réelle de cette opération actuelle qui risquerait, tout simplement, à court terme, d’être mort-née !
Au demeurant, si véritablement, le Président Bazoum décidait d’entreprendre cette oeuvre salvatrice pour le Niger et son peuple, il devrait, d’abord, commencer par disposer des commandes du pouvoir réel et effectif, en lieu et place d’une illusion de pouvoir, un pouvoir purement formel, symbolique et sans emprise concrète sur les hommes et les événements. En effet, l’on ne saurait bien diriger un pays dans un rôle de figuration, par procuration, par une sorte de régence qui ne dit pas son nom, comme semble être le cas de l’actuelle présidence désincarnée de Mohamed Bazoum. A cet effet, l’enfant de Tesker devrait se montrer plus souverain dans ses choix et décisions, en se défaisant de cette idée simpliste d’une dette morale contractée auprès d’Issoufou Mahamadou qui l’empêcherait d’avoir tout jugement objectif sur le bilan de la gestion politique et administrative. Personne au Niger ne lui demanderait, raisonnablement, de jeter en prison injustement Issoufou Mahamadou, car il n’a pas ce pouvoir qui appartient à la Justice. Aujourd’hui, tout ce que les Nigériens, dans leur majorité, souhaitent, c’est la nécessité de rétablir la justice sociale dans le pays, sans autres considérations de quelque ordre que ce soit, dans le sens du serment prêté le 02 avril 2021, dans le grand Amphithéâtre de la Salle de Conférence du Centre Mahamat Gandhi de Niamey. Ce serait alors pour donner un sens, une orientation honorable à son serment, en cherchant à se départir de tous ces préjugés et autres a priori élémentaires rédhibitoires à la réussite de son mandat présidentiel actuel.
Toute autre manière de concevoir et d’agir s’apparenterait à un renoncement, une abdication de ses responsabilités devant l’Histoire !
Affaire à suivre !
Aliou Badara
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Assainissement des mœurs publiques : Plusieurs dizaines dossiers dans le circuit de la justice
Les prochains jours s’annoncent difficiles pour les détourneurs des deniers publics. Selon des sources proches de la justice, plusieurs dossiers sont dans le circuit et vont aboutir à l’interpellation de plusieurs hauts responsables de l’Etat. Parmi les noms cités, on évoque même des noms des membres de l’actuelle équipe gouvernementale pour des indélicatesses commises dans l’exercice de leurs fonctions présentes ou antérieures. Ceci pour dire que les choses ne seront plus comme avant. Tolérance zéro dans la lutte contre la corruption, ne cesse de dire le Président de la République à l’endroit des services chargés de la répression de la délinquance financière et de la gestion catastrophique des biens publics. La passation des marchés publics, au centre de l’opacité dans la gestion des affaires de l’Etat, sera suivie avec beaucoup d’attention.
Le Président de la République l’a dit et répété à plusieurs reprises. Pour lutter contre la corruption qui gangrène l’administration publique nigérienne depuis des années, il n’y a pas dix mille solutions que de sévir contre les détourneurs des deniers publics. L’opération « Ba sani ba sabo » sera implacable et sans aucune ségrégation. « Si l’assainissement peut conduire le Président de la République à remanier chaque mois le Gouvernement, il le fera » ; a laissé entendre un syndicaliste qui connait l’homme bien la rigueur et la détermination de l’homme qui préside aux destinées du pays, pour l’avoir côtoyé.
Oumar Sanda
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Assainissement des mœurs publiques : après la CAIMA "Maïboulala" dans les services douaniers
Image d'illustrationLa fouille dans les affaires de la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) en ce début d’année 2018 n’est visiblement pas un simple fait de hasard. Aussitôt, ce coin fouetté que ‘’Maïboulala’’ charge en direction des services douaniers.
Il n’y a pas de un sans deux a-t-on coutume de dire. Cette formule vient d’être illustrée à nouveau. Alors même que l’affaire désormais appelée CAIMAGATE qui a vu la mise sous mandat de dépôt du Directeur Général de la CAIMA, Maïzama Gaya continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive en ce début janvier, voilà ‘’Maïboula’’ qui fouette les services douaniers. De quoi s’agit-il ? Il est question ici d’opérations frauduleuses dans laquelle seraient impliqués des douaniers de Maradi. Selon les premières informations distillées et relayées sur les réseaux sociaux et certains sites d’informations, tout serait parti de l’arrestation d’un opérateur économique de la région de Maradi pris dans la nasse d’une inspection diligentée sur les transactions douanières. Cuisiné et coincé, ce dernier n’aurait pas hésité à balancer ses complices parmi lesquels des douaniers en service dans la capitale économique. Et, c’est parti pour les interpellations en cours.
Ce n’est pas la première fois que l’opération « mains propres » vise les services douaniers au cours de ce second mandat d’Issoufou Mahamadou. Il y a moins d’un an de cela, plusieurs hauts responsables des douanes avaient séjourné derrière les barreaux dans la gestion des containers dits de FCFA avaient été recouverts au bénéfice du trésor public.
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Assassinat de l’ex-président nigérien Baré Maïnassara: «L’État nous ignore»
Alia Rayana Baré, fille du Feu Président BaréAu Niger, le 9 avril est une date inscrite dans la mémoire du pays. Il y a 20 ans jour pour jour était assassiné le président Ibrahim Baré Maïnassara. La lumière n'a toujours pas été faite sur les circonstances de sa mort ni sur celles des trois autres hommes tués en même temps, à savoir son chauffeur, son meilleur ami et un lieutenant. Toutes les plaintes ont été rejetées au motif qu'une amnistie constitutionnelle avait été conférée aux « auteurs, co-auteurs et complices » de l’assassinat. RFI a joint Alia Rayana Baré, fille de l’ex-président Baré.
Il y a quatre ans, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) assurait que les droits de la famille Baré avaient été bafoués et que le Niger devait faire la lumière sur les événements. Mais depuis, rien n'a bougé malgré toutes les démarches lancées par les proches du défunt.
« Ce que l’on attend est très simple. Nous voulons l’ouverture de l’enquête afin de connaître exactement les circonstances dans lesquelles cela s’est déroulé et les personnes impliquées, les têtes pensantes, les personnes qui ont commandité. Quatre chefs de l’État se sont succédé. Rien n’a été fait. Chaque fois, on nous renvoie à cette amnistie de manière obstinée, sans justifier, alors que nous savons clairement que rien n’empêche l’ouverture de cette enquête. Judiciairement, légalement, rien ne l’empêche », précise Alia Rayana Baré.
{xtypo_quote}Certains de ces assassins sont encore en liberté. Ils sont clairement identifiés, surtout les militaires. Ils sont là. Ils occupent encore des postes et c’est un scandale. Alia Rayana Baré{/xtypo_quote}
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Assemblée Générale du Réseau national des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) : Les producteurs nigériens réunis à Niamey pour évoquer l’avenir de leur profession
Les acteurs ruraux réunis au sein du Réseau national des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) se sont retrouvés autour de l’instance dirigeante dudit réseau en Assemblée Générale, à Niamey le 25 janvier dernier. C’est la première au titre de la mandature 2019-2022. Toutes les huit chambres régionales d’agriculture ainsi que les structures déconcentrées étaient présentes à cette rencontre statutaire dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre Délégué à l’Elevage Mohamed Boucha en présence du président du RECA M Assadeck Alkabous et des représentants du Haut-commissariat à l’Initiative 3N, ceux du gouvernorat et des partenaires techniques techniques et financiers.
Après 14 années d’existence, le RECA dont la création remonte à 2006 est une organisation paysanne qui a rendu et continue de rendre d’inestimables services aux producteurs et se veut une référence dans la sous-région ouest africaine en termes de performance. Doté d’une structure dirigeante dont la compétence est indéniable, le RECA a gagné en maturité et en dynamisme et sa performance a atteint une vitesse de croisière comme l’a reconnu le Réseau des Chambres d’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest. Siégeant au sein de la quasi-totalité des structures et instances de décision ou d’orientation, le RECA qui dispose d’un siège flambant neuf au cœur de Niamey, est l’initiateur de nombreuses actions de plaidoyer ayant influencé positivement les politiques et stratégies nationales en matière d’agriculture. L’un des bijoux du RECA en termes de réalisation et d’initiative reste et demeure le Salon de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’environnement et de l’élevage (SAHEL Niger) qui compte à ce jour plusieurs éditions à succès. Ce salon a, au fil des années, acquis progressivement une notoriété internationale.
Dans le cadre de l’accomplissement de sa mission au plan opérationnel, le réseau vient en appui tous azimuts aux producteurs ruraux dans le domaine de la formation, d’appui-conseil, de l’accompagnement du financement de la chaine des valeurs, l’accroissement de la productivité et de la compétitivité face à la concurrence.
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Assemblée générale extraordinaire du réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (RINLCAO) : Mutualisation des efforts dans la lutte contre le phénomène de la corruption
Le Réseau des Institutions Nationales de Lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (RINLCAO) a tenu son Assemblée générale extraordinaire, le 14 novembre 2022 à Niamey au Niger, afin d’échanger sur les voies et moyens permettant de redynamiser le dispositif de partenariat pour une lutte efficace contre la corruption. A l’issue des travaux, les institutions membres seront invitées à ratifier les propositions faites par le Comité exécutif conformément aux statuts et au règlement intérieur du RINLCAO.
À l’ouverture des travaux, le président du réseau, M. Abdulrasheed Bawa a indiqué que, cette rencontre est non seulement importante pour le réseau mais aussi pour la région de l’Afrique de l’Ouest. En effet, a souligné M. Abdulrasheed Bawa, le RINLCAO va prendre des mesures significatives pour renforcer les efforts dans la lutte contre la corruption et les crimes associés dans la région. Il a aussi noté que les délibérations de la réunion produiront des résultats positifs et fourniront la plate-forme appropriée pour que le RINLCAO progresse dans l’exécution de son mandat.
Dans son mot de bienvenue, le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et des Infractions Assimilées (HALCIA), M. Maï Moussa Elhadji Bachir, a fait remarquer qu’au Niger, comme dans les autres pays de l’Afrique de l’Ouest, en général, la corruption est un phénomène endémique qui pèse lourdement sur le développement socioéconomique et la consolidation de l’État de droit. Ainsi, pour le président de la HALCIA, il est d’une impérieuse nécessité de coordonner les efforts et de se prêter assistance pour une plus grande efficacité de la lutte contre la corruption. Car, a-t-il révélé, en dépit des efforts consentis par les différents pays, en termes de lutte contre la corruption, le défi demeure énorme du fait notamment de l’ampleur et de la complexité du phénomène.
«La corruption n’a pas de frontière. Du moins, ses adeptes ne connaissent pas les limites géographiques entre les États», a déclaré M. Maï Moussa Elhadji Bachir. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, «nos institutions ont le devoir de se mettre ensemble pour juguler ce phénomène. C’est la signification qu’il faut donner à l’existence de notre réseau et à cette session extraordinaire tenue pour examiner notamment le plan stratégique du RINLCAO et l’opérationnalisation du secrétariat permanent».
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Assemblée générale ordinaire de l'Union Nationale pour l'Enseignement Général Privé (UNEGP) : Examiner tous les problèmes de l’école nigérienne
Image d'illustration ’'Union Nationale pour l'Enseignement Général Privé (UNEGP) a réuni ses mili tantes et militants hier matin au CCOG de Niamey pour une assemblée générale ordinaire. Cette Assemblée Générale ordinaire, placée sous le thème ‘’ L'Enseignement Général Privé au Niger, diagnostic, qualité et financement’’, est aussi élective pour un nouveau bureau dirigeant de l’organisation. C’est le ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, M. Daouda Mamadou Marthé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de plusieurs membres du gouvernement et des fondateurs et responsables des écoles privées du Niger.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, M. Daouda Mamadou Marthé, a salué l'appui très important qu’apportent les fondateurs des écoles privées à l'Etat dans le cadre de la scolarisation des enfants. Les écoles privées constituent sans nul doute un maillon très important de la chaîne de scolarisation au Niger. «Et comme à son habitude, l'Etat va continuer à accorder une attention particulière à ce sous secteur», a rappelé M. Daouda Mamadou Marthé avant de rassurer que le gouvernement attache un intérêt particulier à l'enseignement général privé. C’est à cet effet que, selon Dr. Daouda Marthé, les plus hautes autorités du pays ont décidé de mettre tout en œuvre pour assurer à nos enfants l'accès à une éducation de qualité.
Le président de l’UNEGP du Niger, M. Dandakoye Amadou Djibo, a pour sa part, évoqué le contexte dans lequel évolue le système éducatif nigérien de façon générale et celui de l’enseignement privé en particulier. Il a indiqué que leur assemblée générale se tient à une période d'agitation scolaire qui fait peser un nuage sombre sur le déroulement normal de l'année scolaire. Elle se tient surtout à la veille de la probable révision des textes régissant l'enseignement privé au Niger : «les présentes assises nous offrent donc l'opportunité d'examiner, avec lucidité et responsabilité, tous les problèmes qui se posent à l'école nigérienne en général, à l'enseignement général privé, aux fondateurs, aux élèves et aux parents d'élèves du privé en particulier», a-t-il précisé.
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Assemblée nationale : Adoption de cinq (5) projets de loi autorisant la ratification d’accords de prêts
Les travaux de la séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2023, dite session des lois de l’Assemblée nationale, se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier, les députés nationaux ont procédé à l’examen et à l’adoption de cinq projets de loi portant ratification d’accords de prêts. La séance plénière a été présidée par le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidio en présence du commissaire du gouvernement, le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Youssouf Mohamed Elmoctar. La commission saisie au fond est celle des Affaires Etrangères et de la Coopération, présidée par le député Mahamadou Karidio.
Le premier projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023 009 du 23 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2100150043398, pour un montant maximum équivalent à huit millions cent quatre-vingt-dix mille Unités de Compte (8 190 000 UC) et du Don n° 2100155042171, pour un montant n’excédant pas l’équivalent de quatre millions deux cent dix mille Unités de Compte (4 210 000 UC), signés le 13 décembre 2022 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Projet d’approfondissement du secteur financier et d’inclusion financière (PASFIF) est adopté par 102 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention. Son objectif global est d’assurer une meilleure mobilisation de ressources durables pour les Prestataires de Services Financiers (PSF) au Niger et d’améliorer l’inclusion financière des populations vulnérables.
Pour le deuxième projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023- 010 du 23 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 2022092/PR NG 2023 03 00, pour un montant de vingt-cinq milliards (25 000 000 000) de francs CFA, signé le 31 janvier 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’aménagement des voies urbaines dans la ville de Niamey: Aménagement de la section urbaine de la route nationale N° 25 et la réhabilitation du tronçon Niamey-Nyala. Il est voté par les parlementaires avec 105 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention. Cet accord de prêt, a pour objectif global, de contribuer à l’amélioration des conditions de circulation des usagers: fluidité, confort et sécurité dans la ville de Niamey et particulièrement dans les Communes III et IV où se localisent les tronçons du Projet.
C’est avec 96 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention que les parlementaires ont entériné le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023 011 du 23 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 2022065/PR NG 2023 04 00, d’un montant de onze milliards (11.000.000.000) de Francs CFA, signé le 31 janvier 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’alimentation en eau potable en milieu rural dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéri. Il a pour objectif global de contribuer à assurer de façon durable l’approvisionnement en eau potable en quantité suffisante des populations en milieu rural dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéri.
Le quatrième projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n° 2023- 12 du 31 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2100150043444, d’un montant maximum équivalent à vingt-cinq millions d’unités de compte (25 000 000 UC), soit environ vingt milliards cinq cent vingt millions quatre cent soixante-quinze mille (20 520 475 000) de F CFA, signé le 06 février 2023 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement partiel du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2-P2RS) est voté avec 93 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention par les députés nationaux. L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des conditions de vie des populations du Sahel. Les régions concernées par ce projet sont ; Dosso, Tillaberi, Tahoua, Maradi et Zinder.
Le cinquième projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023- 13 du 31 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2022012/PR NG 2023 05 00, pour un montant de vingt-et-un milliards sept cent trente-cinq millions (21 735 000 000) de francs CFA, signé le 31 janvier 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Hamdara-Wacha-Dungass-Frontière du Nigéria constituant a été approuvé par les parlementaires avec 97 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention. L’objectif global du projet est d’assurer le désenclavement de la zone afin de faciliter les échanges économiques, sociaux et culturels aux niveaux national et sous régional. Il s’agit de l’aménagement et du bitumage de la route Hamdara-Wacha-Dungass-frontière du Nigeria, sur une longueur de 110 km avec une plateforme de 10,20 m dont 2 accotements de 1,5 m chacun.
Au cours de la plénière, le nouveau député, M. Kassoum Hima a été présenté à l’hémicycle en remplacement de l’honorable Alhader Samro, élu chef de canton de Tarka (Belbeji).
Par Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Assemblée nationale : Adoption de cinq projets de loi dont celui autorisant la ratification de l’accord de financement du projet d’aménagement intégré des paysages du Niger
Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle place de la concertation. Dans la matinée d’hier, les parlementaires ont examiné et adopté cinq (5) projets de loi dont celui autorisant la ratification de l’Accord de financement n°7204-NE d’un montant 144 300 000 euros, signé le 3 octobre 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de développement (AID), pour le financement du projet d’aménagement intégré des paysages du Niger (PGIP) avec 117 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
La séance plénière présidée par M. Zakara Karidio, 3ème Vice président de l’Assemblée nationale s’est déroulée en présence des Commissaires du gouvernement le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions M. Mahamadou Laoualy Dan Dano et le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Almouctar.
Au cours de cette séance plénière, les parlementaires ont, dans un premier temps, rejeté sur proposition de la Commission des affaires générales et institutions (CAGI), le projet de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les évènements survenus à Tamou
Les projets de textes examinés et adoptés par la plénière sont le Projet de la loi habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession par 135 voix pour, 0 contre et 0 abstention, puis le Projet de loi autorisant l’adhésion de la République du Niger à l’accord portant création de l’Organisation Internationale de Droit du Développement (OIDD) signé à Rome (Italie) le 5 février 1988 par 137 voix pour, 0 contre et 0 abstention, ensuite le Projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des personnes âgées, adoptée le 31 janvier 2016 à Addis-Abeba (Ethiopie) et signé le 27 mai 2022 par le Niger à Malabo (Guinée Equatoriale) par 125 voix favorables, 0 contre et 0 abstention.
Les députés ont aussi adopté, par 125 voix pour, 0 contre et 0 abstention, le Projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique, adopté le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba (Ethiopie) et signé par le Niger le 27 mai à Malabo (Guinée Equatoriale). Ils ont enfin adopté le Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n°7204-NE d’un montant 144 300 000 euros, signé le 3 octobre 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de développement (AID), pour le financement du projet d’aménagement intégré des paysages du Niger (PGIP) avec 117 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
À l’issue du vote de ces différents textes, les commissaires du gouvernement à savoir le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano et le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Almouctar ont salué les parlementaires pour tous ces votes en faveur des textes qui leur ont été soumis preuve de leur volonté d’accompagner le gouvernement dans sa politique de développement socio-économique. Evoquant le Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n°7204-NE, le ministre Youssouf Mohamed Almouctar a expliqué que, ce financement de près de 94 milliards FCFA touchera 83 communes reparties dans six régions pour une population bénéficiaire estimée à 5,5millions.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Assemblée Nationale : Adoption de deux projets de lois de ratification de financement des secteurs sociaux de base
Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote de deux projets des lois portant lois des ratifications à la demande du gouvernement en discussion immédiate. C’est le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Jalaoui Alkabouss qui a présidé la séance en présence des commissaires du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre des Affaire Etrangère et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et le ministre de la Communication, Chargé des Relation avec les Institutions, M. Mahamane Lawaly Dan Dano.
Le premier projet de loi examiné par les élus nationaux est celui autorisant la ratification du contrat de financement FI 88894 Sérapis N° 2017-0912 d’un montant de cent cinq millions d’Euros (105.000.000€), signé le 17 décembre 2019 à Niamey et le 18 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’investissement (BEI), pour le financement du projet de renforcement de l’approvisionnement en eau de la ville de Niamey. Il a été adopté avec 133 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.
Ce contrat de financement entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification est soumise à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la desserte en eau potable de la population de la ville de Niamey et ses alentours à partir du fleuve Niger à l’horizon 2030. L’ensemble du projet pour l’alimentation en eau potable de la ville de Niamey est d’un montant deux cent vingt millions (220.000.000) d’Euros. Ainsi, il faut souligner que, l’alimentation en eau potable de la ville de Niamey est assurée à partir des eaux du fleuve Niger pour les besoins de la population estimée actuellement à plus d’un million d’habitants.
Les parlementairesont ensuite adopté par 134 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention, le deuxième projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit N°7170-NE d’un montant de quatre-vingt-dix millions sept cent mille Euros (90.700.000€) et du don N°E 094 NE d’un montant de soixante-onze millions trois cent mille Droits de Tirage Spéciaux (71.300.000 DTS), signé le 3 septembre 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement de la Gestion du secteur public pour le programme de résilience et la prestation de services.
L’objectif global de l’opération est de renforcer la gestion des dépenses publiques et des ressources humaines, afin d’améliorer la disponibilité dans les zones mal servies du territoire national ; de manuels scolaires et de médicaments essentiels; d’enseignants et d’agents de santé dans les écoles primaires et les centres de santé publics.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Assemblée Nationale : Adoption de la loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA)
Les travaux de la 1ère Session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session des lois, se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par M. Kalla Ankouraou, 1er Vice-président de l’Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) adopté le 11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie). La plénière s’est déroulée en présence des commissaires du gouvernement, Dr Idi Illiassou Maïnassara, ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales et M. Zada Mahamadou, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions.
C’est avec 150 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention que les parlementaires ont adopté le projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) adopté le 11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie). L’objectif principal de l’Agence est d’améliorer les capacités des Etats membres et des Communautés Economiques Régionales à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux de qualité, sans risques et efficaces sur le continent. La commission saisie au fond pour examiner le projet de loi est celle des Affaires Etrangères et de la Coopération, présidée par M. Mahamadou Karidio. Ce traité est l’aboutissement d’un processus initié en janvier 2005 à Abuja (Nigeria) lors du sommet de l’Union Africaine qui, par sa 55ème décision, avait demandé à la commission de l’Union Africaine d’élaborer un plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l’Afrique.
Selon le ministre en charge de la Santé Publique, ce traité correspond aux objectifs de la Politique Nationale de la Santé et du Plan de Développement Sanitaires (2017-2021) du Ministère de la Santé Publique. L’Agence Africaine du Médicament est composée de plusieurs organes pour son fonctionnement. Elle assure aussi les fonctions telles que celles de coordonner et renforcer les initiatives en cours visant l’harmonisation de la réglementation des produits médicaux et l’amélioration des compétences des inspecteurs chargés du contrôle des bonnes pratiques. Elle coordonne la collecte, la gestion, le stockage et l’échange d’informations sur la qualité et la sécurité de tous les produits médicaux, y compris les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés avec tous les Etat Parties et à l’échelle internationale. Elle fournit également des orientations sur la réglementation des produits médicaux traditionnels. Et enfin, elle surveille le marché des médicaments par le prélèvement d’échantillons dans tous les Etats Parties afin d’assurer la qualité des médicaments.
Seini Seydou Zakaria(onep)
22 juin 2021
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Assemblée Nationale : Adoption de la loi déterminant le traitement de base, les indemnités et les autres avantages alloués au Chef de file de l’opposition politique
Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey. La plénière du samedi 17 décembre 2022 présidée par M. Kalla Ankaraou, Premier Vice-président de l’Assemblée nationale avait deux points inscrits à son ordre du jour notamment une question d’actualité adressée au ministre de la Défense Nationale, M. Indatou Alkassoum par l’honorable député Omar Hamidou Tchiana et en procédure d’urgence et l’examen du projet de loi déterminant le traitement de base, les indemnités et les autres avantages alloués au chef de file de l’opposition politique.
Le présent projet de loi a été voté à l’unanimité des voix des députés présents soit 130 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Ce présent projet de loi a pour objet de se conformer d’une part, aux dispositions de la loi précitée et d’autre part de déterminer les avantages alloués au Chef de file de l‘opposition politique au regard de ceux, attribués aux présidents des autres institutions constitutionnelles.
L’ordonnance n° 2010- 85 du 16 décembre 2010 portant Statut de l’opposition, modifié et complété par la loi n 2011/05 du 26 mai 2011 et la loi n° 2022/29 du 23 Juin 2022 stipule en son article 22, nouveau, que «le chef de file de l’opposition politique bénéficie des avantages déterminés par la loi. Il a rang du président d’institution de la République». Selon la loi, il est alloué au chef de file de l’opposition politique un traitement de base mensuel égal à quatre (4) fois le traitement de base afférent à l’indice le plus élevé attribué au fonctionnaire en activité de la catégorie A1, régi par le statut général de la fonction publique de l’Etat.
A la suite de l’adoption du projet de texte, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laouly Dan Danno s’est réjoui de l’adoption de ce texte qui vient une fois de plus conforter les actions du gouvernement pour une meilleure gouvernance politique. «Avec l’adoption de ce texte, le gouvernement vient de mettre l’opposition politique du Niger en bonne posture pour l’exercice de son rôle» a déclaré le commissaire du Gouvernement.
Pour ce qui est des questions d’actualité, le député Omar Hamidou Tchiana a voulu savoir d’une part si le ministre de la Défense Nationale est signataire de la lettre de recommandation faite à la société SKY Africa du 23 juin 2022. D’autre part le député Tchiana a demandé au ministre s’il ‘’entend bannir le recours aux intermédiaires pour les achats d’armement et traiter directement entre pays comme le font les Gouvernements sérieux’’.
Devant la plénière de l’auguste Assemblée nationale, le ministre de la Défense Nationale a apporté les éclaircissements nécessaires aux préoccupations soulevés par ledit député.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
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Assemblée nationale : Adoption de la loi déterminant les principes fondamentaux du régime de la poste au Niger
En séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2023, dite session des lois, les parlementaires ont adopté, hier matin, la loi déterminant les principes fondamentaux du régime de la poste au Niger. Ladite loi, comprenant 63 articles a été votée à 105 voix pour, 0 contre et 0 abstention. C’est Zakara Karidio, 3ème vice-président de l’Assemblée nationale qui a présidé la séance, en présence du commissaire du gouvernement, M. Hassane Barazé Moussa, ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information.
Peu avant les discussions et le vote, il ressort de la présentation du rapport de la Commission des Affaires Economiques et du Plan que le présent projet de loi est une refonte au regard de l’ampleur des modifications et des innovations à apporter aux dispositions de la loi N°2005-20 du 28 juin 2005.
Dans le rapport, le commission des affaires économiques et du plan se réjouit des innovations apportées par le gouvernement pour rendre le secteur de la poste plus performant et dynamique en vue de répondre aux défis majeurs des technologies de l’information et de la communication, notamment en ce qui concerne, entre autres, la prise en compte du contrôle du respect des obligations de l’opérateur du service postal universel tel que le prévoit la Directive C/DIR. 1/12/16 de la CEDEAO ; la prise en compte des services postaux innovants ; l’institution de nouveaux régimes d’exploitation à savoir la concession et la déclaration ; la désignation de l’opérateur chargé du Service Postal Universel sur la base de critères prédéfinis ; la possibilité de confier des missions supplémentaires d’intérêt général à l’opérateur désigné et la prise en compte de la microfinance par l’introduction de nouveaux services financiers numériques favorisant l’inclusion financière des populations n’ayant pas accès au système financier classique.
Aussi, le rapport indique que les impacts apportés par les innovations de cette loi sont de plusieurs ordres notamment économiques, financiers, sociaux et environnementaux. C’est ainsi que les députés présents à la séance ont tous voté pour l’adoption de la loi déterminant les principes fondamentaux du régime de la poste au Niger avec 105 voix pour; 0 contre et 0 abstention.
Après le vote, le commissaire du gouvernement, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa a indiqué que la loi qui vient d’être adoptée permettra au gouvernement d’asseoir une régulation efficace du secteur postal afin d’en faire un puissant levier du développement socioéconomique. Pour le ministre Hassane Barazé Moussa, cette facilitera les échanges, l’inclusion financière et sociale des populations. Elle vient également renforcer la règlementation d’un secteur en perpétuelle mutation afin de mieux l’adapter aux contextes communautaire et international.
Oumar Issoufou (ONEP)
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Assemblée Nationale : Adoption de la loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri
Les travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2021, dite session des lois, se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Au cours de la plénière d’hier, présidée par SE Seini Oumarou, les parlementaires ont procédé à l’adoption de la loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Zada Mahamadou, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions.
A l’issue de cette plénière, les parlementaires nigériens ont adopté trois projets de loi portant prorogation de l’état d’urgence pour trois (3) mois dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri qui connaissent une situation d’insécurité liée aux récurrentes attaques de Boko Haram et autres groupes terroristes.
Le premier projet de loi adopté par les députés avec 117 voix pour, treize (13) contre et zéro (0) abstention, porte sur la ratification de l’ordonnance n°2021-02 du 05 janvier 2021, portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Tillia et de Tassara) et de Tillabéri (département de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou , de Say, de Torodi, de Tillabéri, de Téra et de Gothèye). Cette mesure exceptionnelle vise à permettre aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens nécessaires pour faire face à la situation d’insécurité en l’occurrence des attaques perpétrées par des groupes terroristes qui mettent en péril l’ordre public et la sécurité des paisibles populations.
Quant au deuxième projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-04 du 29 janvier 2021, portant la prorogation de l’état d’urgence dans le département de Fillingué (région de Tillabéri), il a été approuvé par les députés avec 126 voix pour, vingt-six (26) contre et zéro (0) abstention. L’état d’urgence a été prorogé de trois mois dans ce département.
Le troisième projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-05 du 22 février 2021, porte sur la prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Balleyara et de Kollo (Région de Tillabéri). Il a été voté par les parlementaires avec 93 voix pour, vingt-six (26) contre et zéro (0) abstention.
Il importe de rappeler que conformément à l’alinéa 3 de l’article 106 de la constitution, l’ordonnance prorogeant l’état d’urgence est prise en Conseil des ministres après avis de la Cour Constitutionnelle. Elle entre en vigueur dès sa publication mais devient caduque si le projet de loi de ratification n’est pas déposé devant l’assemblée nationale avant la date fixée par la loi d’habilitation.
Ces trois projets de loi de ratification ont fait l’objet de débats houleux au sein de l’hémicycle. A à la fin du vote, le ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou a exprimé sa gratitude aux députés pour l’adoption de ces textes nécessaires au maintien de la sécurité dans les zones concernées.
Les travaux en séance plénière reprendront ce mardi 20 avril 2021 à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale avec l’ordre du jour, examen et vote de deux projets de loi portant des ratifications.
Seini Seydou Zakaria
20 avril 2021
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