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Au Conseil des Ministres : Plusieurs projets de textes adoptés dont ceux portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier, jeudi 29 avril 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2011-687/PRN/PM du 29 décembre 2011, portant attributions, composition, organisation et modalités de fonctionnement de l'Agence de Régulation des Marchés Publics.

Le présent projet de décret a pour objet d’harmoniser les modalités de détermination de la rémunération des membres des différents organes de l'Agence de Régulation des Marchés Publics avec celles des autres autorités administratives indépendantes.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement, composé d’un Prêt d’un montant de trois millions deux cent mille Euros (3 200 000€) et d’un Don d’un montant d’un million cent quatre-vingt-cinq mille Euros (1 185 000€), signé le 13 février 2021 à N’Djamena (République du Tchad), entre le Gouvernement de la République du Niger et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), pour le financement du Programme régional conjoint Sahel en réponse aux défis COVID-19, Conflits et Changements Climatiques au Niger (SD3C).

L’Accord objet du présent projet de loi, a pour objectif global de renforcer, de manière durable, la résilience des populations rurales les plus vulnérables de la région du Sahel, afin d’atténuer les effets de la crise sanitaire de la COVID-19, des conflits et des changements climatiques.

Il vise également l’amélioration des opportunités économiques des producteurs ruraux avec une attention particulière pour les groupes les plus vulnérables (femmes et jeunes sans terre et éleveurs transhumants), en adoptant des pratiques de production durables et des approches de cohésion sociale.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

La pandémie de la Covid-19 a conduit le Gouvernement à recourir aux mesures prévues par l’article 68 de la Constitution et la loi n° 98-024 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence qui l’autorisent à proclamer l’état d’urgence, en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique.

C’est ainsi que le Gouvernement a proclamé l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger pour faire face à cette menace pour la santé de la population et les conséquences socio-économiques qui en découlent.

En raison de la persistance et du caractère éminemment pathogène et contagieux de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une nouvelle période de trois (03) mois à compter 08 mai 2021.

3.2. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Département de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Département de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable. Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye et de Tillabéri).

Face à cette situation, le Gouvernement a fait recours aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, en proclamant l’état d’urgence.

La situation sécuritaire dans les localités concernées demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure pour une période de trois (03) mois, à compter du 08 mai 2021.

3.3. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).

L’état d’urgence a été proclamé dans le département de Filingué par décret n° 2020-79 du 24 janvier 2020, pour protéger la population et garantir l’intégrité du territoire nigérien face à la menace terroriste.

Devant la persistance de ce phénomène, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure, pour une nouvelle période de trois (03) mois, à compter du 05 mai 2021.

3.4. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).

Les départements de Balleyara et de Kollo font l’objet d’attaques organisées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des populations. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a décidé de recourir aux mesures exceptionnelles autorisées par la loi, en proclamant dans ces départements par décret n° 2020-634 du 14 août 2020, l’état d’urgence, lequel a été prorogé depuis lors tous les trois (03) mois.

La situation sécuritaire dans les deux (02) départements demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 24 mai 2021. 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la politique pharmaceutique nationale.

La politique, objet du présent projet de décret s'inscrit dans le cadre global du développement national, des engagements sous régionaux, régionaux et internationaux en matière de développement sanitaire et plus particulièrement pharmaceutique avec pour principes cardinaux la bonne gouvernance, notamment la redevabilité et la transparence à tous les niveaux du système pharmaceutique et la satisfaction des patients.

Elle prend en compte entre autres : le renforcement des systèmes pharmaceutiques y compris de l'autorité de réglementation pharmaceutique ; la création de plateformes nationales pour un agenda de recherche sur la pharmacopée traditionnelle ; la mise en place d'une production locale de médicaments capable de prendre en charge les besoins du système national de santé, voire ceux des pays de la sous-région ; la mise en place d'un système national susceptible de contrôler la circulation des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la Société des Mines du Niger (SMN) SARLU, pour le permis de recherches « DISSILAK 16 », pour or et métaux connexes, dans le Département de Bilma, Région d’Agadez.

La Société des Mines du Niger (SMN) est une société à responsabilité limitée unipersonnelle (SARLU), au capital social de vingt millions (20 000 000) de francs CFA, domiciliée à Niamey.

Elle s’engage à investir dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention minière un montant minimum égal à deux millions (2 000 000) de dollars US pour la réalisation des travaux de recherches.

En cas d’obtention du permis « DISSILAK 16 », outre les recettes fiscales, les retombées immédiates attendues sont les suivantes : la création d’emplois directs et indirects ; la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ; la contribution à la formation des agents de l'Administration des mines et de la géologie.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modalités de transfert et de cession du patrimoine mobilier et immobilier ainsi que du personnel affectés aux activités de diffusion des programmes radiophoniques et télévisuels de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN) à l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND).

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 10 du décret n° 2018-459/PRN/MC du 06 juillet 2018, portant création de l’Agence Nigérienne de Diffusion qui prévoit que : «  les modalités de transfert et de cession du patrimoine mobilier et immobilier ainsi que du personnel affectés aux activités de transport et de diffusion des programmes radiophoniques et télévisuels de l’Office de Radiodiffusion-Télévision du Niger (ORTN) à l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND), sont déterminés par décret pris en Conseil des Ministres.

VII. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

  • Il est mis fin aux fonctions des Directeurs de Cabinet des Ministres.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

  • Le Général de Brigade Abou Tagué Mahamadou, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, en remplacement du Général de Brigade Seydou Badjé.
  • Le Général de Brigade Mohamed Toumba, est nommé Chef d’Etat-major adjoint de l’Armée de Terre.
  • Le Colonel Salifou Maïnassara, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air, en remplacement du Colonel Amirou Abdoulkadri.
  • Monsieur Issa Abdoul Aziz, Mle 64546/B, est nommé Directeur des marchés publics et des délégations de service public.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

  • Monsieur Malam Ligari Maïrou, membre du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), désigné par le Président de la République, est nommé président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), en remplacement de Monsieur Saley Seydou.

VIII. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.

 Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

La première communication est relative à la situation de la Covid-19.

A la date du 28 avril 2021, la situation se présente comme suit :

Le taux d’incidence hebdomadaire est toujours à la baisse avec un Ro de 0,237 au 25 avril 2021.

  1. STRATEGIE DE LA RIPOSTE (au 27/04/2021)

- total cas confinés : 25.217 ;

- total cas sortis du confinement : 25.129 ;

- total cas en cours d’auto confinement : 88.

  1. STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE

Au total 98.294 tests ont été réalisés au 28/04/2021 à l’issue desquels :

- 5.224 cas sont confirmés ;

- 4.847 sont sortis guéris, soit un taux de guérison de 92,7% ;

- 191 décès sont enregistrés, soit un taux de létalité de 3,6% ;

- 186 patients actifs parmi lesquels 52 en cours d’hospitalisation dont aucun en réanimation.

On note, cette semaine, une recrudescence des cas au niveau de la région d’Agadez qui sont notifiés parmi les migrants. Des dispositions ont été prises à cet effet, à savoir : le ravitaillement de la région en test de dépistage rapide antigénique et en cartouches Gene Expert et des médicaments pour la prise en charge des cas positifs. Aussi, est-il envisagé un screening au niveau de tous les foyers des migrants.

La situation dans l’espace CEDEAO au 28/04/2021 est la suivante :

- cumul cas positifs : 450.744 ;

- cumul décès : 5.965 soit 1,3% ;

- total cas guéris : 422.474 soit 93,7% ;

- total patients actifs : 22.305 soit 4,9%.

La tendance générale est à la baisse en termes de notification journalière de nouveaux cas positifs de COVID-19.

III.DEFIS

Le défi majeur demeure la gestion des vagues de migrants au niveau de la région d’Agadez où tout le dispositif est renforcé.

- La deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales est relative à l’attribution d’un (01) marché public pour la fourniture des consommables (23016 kits et 600 cathéters) de dialyse à l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo au profit du service de la Néphrologie.

Ce marché d’un montant huit cent quatre-vingt-treize millions neuf cent cinquante-neuf mille huit cent soixante-seize francs quatre-vingt centimes (893 959 876,80) CFA, a pour attributaire la société NIPRO EUROPE NV établi en Belgique, avec un délai de livraison de cinq (05) mois.

- Une communication du Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information relative à l’attribution d’un (01) marché public pour le contrôle et la surveillance des travaux de mise en œuvre des infrastructures à fibre optique et le suivi du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) dans le cadre de la composante du Niger du projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique ( DTS).

Ce marché d’un montant six cent cinquante-cinq millions soixante mille (655 060 000) francs CFA, hors taxe et hors douane a pour attributaire le Groupement DESB/IGTX/ Burkina Faso, avec un délai d’exécution de dix-sept (17) mois.

Ces deux (02) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019 , fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance. ».

30 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Détails
Catégorie : Politique
Publication : 29 avril 2021

Au Conseil des Ministres : Plusieurs projets de textes adoptés et d’importantes communications entendues

 

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 02 septembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.        AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1        Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du Don N° D782-NE d’un montant équivalent à trente-quatre millions huit cent mille Droits de Tirage Spéciaux (34 800 000 DTS), soit l’équivalent d’environ vingt-trois milliards cinq cent vingt millions six cent vingt-quatre mille (23 520 624 000) Francs CFA et du crédit N°6845-NE d’un montant de quarante et un millions trois cent mille Euros (41 300 000 €), signé le 1er juin 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement Additionnel du Projet filets sociaux adaptatifs 2.

1.2        Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement MDTF-SASPP DON N° TF0B5059 d’un montant n’excédant pas trente millions de dollars américains (30 000 000 $ US), signé le 1er juin 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet filets sociaux adaptatifs 2.

L’objectif global de ces deux (02) accords de financement, objets de ces deux (02) projets d’ordonnances est d’améliorer la capacité du système nigérien des filets sociaux adaptatifs à répondre aux chocs et de permettre aux personnes pauvres et vulnérables d’accéder aux filets sociaux et aux mesures d’accompagnement.

1.3        Projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention de Crédit N° CNE 1202 01 F d’un montant total maximum en principal de quarante millions d’Euros (40.000.000 €), signée le 1er juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Agence Française de Développement (AFD), pour le financement du Projet de construction d’une nouvelle usine d’eau potable (usine de Karey Gorou) ainsi que l’extension et le renforcement des réseaux d’eau potable dans la ville de Niamey.

L’objectif global de l’accord, objet du présent projet d’ordonnance est d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Niamey et de soutenir le développement économique de la ville  et du pays en général.

Les objectifs spécifiques du Projet sont les suivants :

-     augmenter la capacité de production et de distribution d’eau potable de façon à répondre à l’accroissement de la demande à l’horizon 2030 ;

-     sécuriser l’approvisionnement en eau de la ville en diversifiant les sources de production d’eau ;

-     améliorer la desserte en eau des populations des quartiers périphériques ;

-     contribuer au maintien de la gestion durable et performante du service d’eau et consolider l’équilibre financier du sous-secteur de l’hydraulique urbaine.

Les trois (03) projets d’ordonnances sont pris conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution et à celles de la loi n° 2021-018 du 07 juillet 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

2.1.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société CHINA AFRICA BUILDING MATERIAL NIG (CBM NIG SA), pour le permis de recherche « TEBARAM 4 » pour charbon et substances connexes, dans la Département de Tahoua (Région de Tahoua).

La société CHINA AFRICA BUILDING MATERIAL NIG (CBM NIG SA) est une société minière de droit nigérien, avec un capital social de cent millions (100 000 000) de francs CFA.

Elle s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention Minière, à créer vingt (20) emplois permanents  et à investir un montant minimum de deux millions onze mille (2 011 000) dollars US, soit environ un milliard cent six millions cinquante mille (1 106 050 000) francs CFA, pour la réalisation de ses activités dont :

-     cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an, comme contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités;

-     cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an, comme contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie.

2.2.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société MAROU SERVICES SARL, pour le permis de recherche « EMI LULU 58 » pour or et métaux connexes, dans le Département de Bilma (Région d’Agadez ).

La société MAROU SERVICES SARL est une société minière de droit nigérien, avec un capital social de cinq millions (5 000 000) de francs CFA.

Elle s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention minière, à créer vingt (20) emplois permanents  et à investir un montant minimum d’un milliard quatre-vingt millions (1 080 000 000) pour la réalisation de ses activités dont :

-     cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an comme contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

-     cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an, comme contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA GESTION DES CATASTROPHES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du Plan de Contingence Inondations 2021.

Le plan de contingence est un outil de gestion destiné à anticiper dans la préparation et la réponse à une ou plusieurs catastrophes. Il prend en compte, les crises potentielles qui nécessitent la mise en place de stratégies, de dispositifs et des procédures pour fournir l’aide humanitaire nécessaire aux personnes affectées.

La mise en œuvre du plan de contingence inondations 2021, permettra de mieux préparer et gérer les inondations tout en améliorant la résilience des ménages et des communautés face aux inondations.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2021-351/PRN/ME/LCD du 27 mai 2021, portant organisation du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification.

Le présent projet de décret a pour objet d’instituer le poste de Directeur Général Adjoint à la Direction Générale de l’Environnement et du Développement Durable compte tenu du volume des activités à la charge de ladite Direction générale.

V.      MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

·      Monsieur Zourkaleini Souleymane, inspecteur général d’Etat, Mle 140351/E, est nommé inspecteur général d’Etat en chef à la Présidence de la République.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

·      Monsieur Garba Yahaya, ingénieur d’agriculture, Mle 58748/E, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Agriculture.

·      Monsieur Zabeirou Issaka, ingénieur du génie rural, Mle 71189/M, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture.

·      Monsieur Yacouba Bouda, ingénieur agroéconomiste, Mle 116292/K, est nommé directeur général de l’agriculture, au Ministère de l’Agriculture.

·      Madame Namaka Hadiza, ingénieur d’Etat en génie civil, Mle 116219/A, est nommée directrice générale du génie rural, au Ministère de l’Agriculture.

·      Monsieur Aminou Jadi, ingénieur agroéconomiste, Mle 70554/J, est nommé directeur général de la protection des végétaux, au Ministère de l’Agriculture.

·      Madame Alassane Haoua, inspectrice principale du trésor, Mle 60323/A, est nommée directrice des ressources financières et du matériel, au Ministère de l’Agriculture.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

·      Monsieur Moussa Abdoul Rachid, professeur certifié d’enseignement et de la formation technique et professionnelle, Mle 52118/V, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

·      Monsieur Assane Hamza, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 57363/C, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Education Nationale.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres de la délégation spéciale de la Commune de N’Gourti :

·      Monsieur Issibiyé Boukar, titulaire d’une licence en communication des entreprises ;

·      Monsieur Alhabid Boudma, professeur de CEG ;

·      Monsieur Ousman Omar, agent de développement ;

·      Madame Goukouni Bila Akor, agent de santé de base ;

·      Monsieur Ali Ousman, directeur départemental élevage N’Gourti.

Monsieur Issibiyé Boukar, est nommé Président de la délégation spéciale de la Commune urbaine de N’Gourti.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

·      Monsieur Ibrahim Bagna, est nommé représentant de la BCEAO à la CENTIF.

VI.   COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

1.   Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :

a)   la première communication est relative à la situation de la Covid-19.

A la date du 1er septembre 2021, la situation se présente comme suit :

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.

On note une légère augmentation du nombre de nouveaux cas notifiés par rapport à la semaine précédente. 73 nouveaux cas supplémentaires ont été notifiés cette semaine dont 36 cas au niveau de la région de Niamey, 35 cas à Agadez et 2 cas à Zinder.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire est en augmentation cette semaine comparativement à la semaine précédente. Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,19 cas/100.000 habitants la semaine précédente à 0,31 cas/100.000 cette semaine.

A. STRATEGIES DE LA RIPOSTE

-     total cas confinés 25.893, soit une augmentation de 51 cas, soit  0,19 % par rapport à la date du 22 août 2021 ;

-     total cas sortis du confinement 25.842 ;

-     total cas en cours d’auto confinement 51, soit une augmentation  de 27 cas par rapport à la date du 22 août 2021.

B. STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE

-     total des nouveaux cas positifs notifiés :    5.863 ;

-     total des décès :                                              199 ;

-     total des cas sortis guéris :                               5.561 ;

-     patients en cours d’hospitalisation:                  35.

C..RESULTATS DU SEQUENçAGE

Le séquençage des cas a permis d’isoler :

-     6 cas du variant Delta (indien) tous de Niamey parmi lesquels 4 voyageurs et 2 alertes.

-     13 cas du variant Nigérian dont 8 à Niamey et 5 dans la région d’Agadez.

Le traçage approfondi des contacts est en cours.

D .ACTIONS MENEES AU COURS DE CETTE SEMAINE:

-     renforcement de la surveillance ;

-     poursuite de la vaccination avec le vaccin JOHNSON and JOHNSON.

E.DEFIS MAJEURS

-     la gestion des migrants au niveau de la ville de Assamaka ;

-     la menace d’une 3ème vague au vu de la situation dans la sous-région ;

-     le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescente du variant Delta.

b)  la deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales  est relative à la situation du choléra au Niger.

A la date du 31 août 2021, six (06) régions ont notifié des cas de choléra (Tahoua, Dosso, Zinder, Maradi, Tillabéri et Niamey). Les foyers les plus actifs à ce jour sont au niveau des régions de Maradi, de Zinder, de Tahoua et de Tillabéri.

Sur un total de 26 districts qui ont notifié des cas, 19 sont encore actifs. Au vu de la tendance actuelle, la situation est sous contrôle mais nécessite toujours une vigilance accrue.

Depuis le 24 août 2021, on note une réduction du nombre des admissions journalières des cas.

A PRISE EN CHARGE DES CAS

·      total des cas : 2.785 ;

·      total des cas guéris : 2.288 ;

·      total décès : 97 soit 3% ;

·      patients en cours de traitement: 400.

Le niveau des indicateurs de la prise en charge est très satisfaisant.

B  ACTIONS MENEES

-     pré-positionnement des kits choléra, Tests de Dépistage Rapide (TDR) et renforcement des stocks au niveau des régions qui ont le plus de cas avec l’appui des Partenaires ;

-     poursuite des missions d’investigation au niveau de tous les foyers.

-     mise en place des sites d’isolement et de prise en charge des cas au niveau des foyers avec l’appui des collectivités locales et des partenaires ;

-     traitement régulier des points d’eau et distribution des comprimés d’Aquatab au niveau des zones affectées ;

-     sensibilisation de la population et des leaders en continu sur les mesures de prévention ;

-     désinfection des domiciles et des sites de prise en charge ;

-     suivi journalier de l’évolution de la maladie à tous les niveaux ;

-     poursuite des réunions du comité de crise ;

-     élaboration du plan national de réponse à l’épidémie du choléra ;

-     requête de vaccins ;

-     envoi des missions d’investigations et d’appui ;

-     édition des rapports de situation journalière de l’épidémie (SITE-REP).

C  DEFIS MAJEURS

-     mobilisation de ressources financières et appui des partenaires pour une prompte réaction au niveau des foyers ;

-     sensibilisation de la population.

2       Une (01) communication du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes relative à la situation des inondations.

Suite aux fortes pluies enregistrées sur l’ensemble du territoire national, plusieurs dégâts ont été enregistrés dont le bilan se présente comme suit :

I.             Situation des dégâts à la date du 1er septembre 2021

-     ménages sinistrés : 18.779 ;

-     maisons effondrées : 10.409 ;

-     personnes sinistrées : 151.641 ;

-     pertes en vies humaines : 66.

Il faut noter également que d’autres dégâts ont été enregistrés à savoir :

-     la perte des gros et petits ruminants ;

-     l’effondrement des latrines, des classes, des airs de culture, des puits, des forages, des mosquées ainsi que des infrastructures routières.

II.          Situation des besoins à la date du 1er septembre 2021

A la suite de ces inondations les besoins se présentent comme suit :

-     abris 9.867 ;

-     biens non alimentaires (NFI) 9.867 ;

-     céréales 1.878 tonnes ;

-     sucre 94 tonnes ;

-     sel 47 tonnes ;

-     huile 93.895 litres.

Il faut noter d’ores et déjà que l’Etat avec l’appui de l’OIM, du HCR, de l’UNICEF et de la CROIX ROUGE Luxembourgeoise a pré-positionné d’autres biens non alimentaires au profit des populations sinistrées, constitués de plus de 4509 NFI ; 865 abris et plus de 1000 bâches.

3   Une (01) communication du Ministre de l’Elevage sur la Cure Salée édition 2021, qui se déroulera du 16 au 18 septembre 2021 à Ingall dans la région d’Agadez.

4   Une (01) communication de la Ministre des Mines sur la découverte d’un site d’orpaillage dans la commune rurale de Dan Issa (Région de Maradi).

5   Une (01) communication conjointe de la Ministre des Mines et du Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables relative au forum sur les Mines et le Pétrole (ECOMOF) qui se tiendra à Niamey du 1er au 03 décembre 2021.

6       Deux (02) communications du Ministre des Finances :

a)   la première communication est relative à la Réunion Plénière de la Commission Technique du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest.

b)  la deuxième communication est relative aux données consolidées de la passation des marchés publics de l’exercice budgétaire 2020.

7   Deux (02) communications du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche :

a)   la première communication est relative aux résultats du Baccalauréat (session 2021).

b)  la deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public en deux (02) lots, par appel d’offres national, pour l’achat de produits vivriers au profit des étudiants des différents centres des œuvres universitaires du Niger.

Le marché a pour attributaire provisoire l’établissement Yacoubou Mamane, pour un montant maximum de trois cent quatorze millions trois cent deux mille huit cent (314 302 800) francs CFA, toutes taxes comprises, avec un délai de livraison de cinq (05) jours pour le lot 1 et, un montant maximum de neuf cent quatre-vingt-seize millions six cent un mille deux cents (996 601 200) francs CFA toutes taxes comprises, avec un délai de livraison de sept (07) jours, pour le lot 2.

8       Deux (02) communications du Ministre de l’Education Nationale :

a)   la première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public en trois (03) lots, par appel d’offres national pour l’acquisition et l’impression de manuels et guides scolaires.

Ce marché a pour attributaires provisoires :

Pour le Lot 1 : société SADDI KEMIL pour l’acquisition de 200 000 manuels scientifiques pour le secondaire, pour un montant de sept cent cinquante-six millions huit cent vingt mille (756 820 000) francs CFA, hors taxes, avec un délai de livraison de neuf (09) mois.

Pour le Lot 2 : Nouvelle Imprimerie du Niger pour l’impression de 590 000 manuels et 147 000 guides en arabe et en français pour le primaire, pour un montant d’un milliard quatre cent cinquante-neuf millions deux cent soixante mille (1 459 260 000) francs CFA, hors taxes, avec un délai de livraison de neuf (09) mois.

Pour le Lot 3 : Nouvelle Imprimerie du Niger pour l’impression de 560 000 manuels en arabe pour le secondaire, pour un montant d’un milliard deux cent soixante-seize mille huit cent mille (1 276 800 000) francs CFA, hors taxes, avec un délai de livraison de neuf (09) mois.

b)  la deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par entente directe sans mise en concurrence pour l’acquisition de 141 946 manuels scolaires de français et de mathématiques pour les classes de 6ème des Collèges d’Enseignement Général, Edition Hachette.

Ce marché, d’un montant de six cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent quatre-vingt-seize mille trois cent vingt-huit (699 996 328) Francs CFA a pour attributaire provisoire HACHETTE LIVRE INTERNATIONAL (Paris, France), avec un délai de livraison de cinq (05) mois.

Ces trois (03) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

03 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 3 septembre 2021

Au Conseil des ministres : Plusieurs projets de textes adoptés et d’importantes communications entendues par le Conseil

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 21 juillet 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n°2021-489/PRN/MAE/C du 24 juin 2021, portant organisation du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

Le présent projet de décret a pour objet de réaménager l’organisation du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération notamment en ce qui concerne l’ancrage de certains services.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation du Ministère de la Défense Nationale.

Le présent projet de décret a pour objet de réorganiser le Ministère de la Défense Nationale en vue de prendre en compte les nouveaux défis liés à une meilleure prise en charge des questions sécuritaires.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la Stratégie Nationale d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole (SPN2A, 2020-2035) et son plan d’actions 2022-2026

La Stratégie Nationale d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole a été élaborée dans le cadre de l’opérationnalisation de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) révisée. Elle vise à répondre à la complexité des enjeux de l’adaptation aux changements climatiques, de la gestion durable des ressources naturelles et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Elle a pour finalité d’assurer un développement agricole durable et intelligent face au climat, à travers le renforcement de la résilience et l’adaptation des populations rurales face aux événements climatiques extrêmes et aux facteurs de risques et mutations, à court et moyen termes.

La stratégie vise trois objectifs généraux à savoir :

-         l’exploitation durable du potentiel productif des agroécosystèmes ;

-         l’amélioration durable des performances agronomiques, économiques et environnementales des exploitations agro-sylvo-pastorales ;

-         l’accroissement de la résilience des systèmes écologiques, économiques et sociaux face aux chocs, notamment d’origine climatique.

Elle est dotée d’un plan d’actions quinquennal qui décrit les activités nécessaires à l’atteinte des résultats visés selon une approche programmatique.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant dérogation aux règles de passation des marchés publics dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’urgence en matière d’infrastructures et équipements scolaires.

Le Ministère de l’éducation nationale dispose de 75.037 salles de classe dont 36.000 construites en matériaux précaires. Ces classes précaires en paillote ont un impact négatif sur la qualité de l’éducation notamment sur le temps scolaire et l’environnement d’apprentissage. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement prévoit l’accroissement des capacités d’accueil et le remplacement des classes en paillote en salles de classe en matériaux définitifs selon deux modalités : les constructions de type classique et le modèle alternatif de type évolutif alliant moindre coût et adaptabilité.

Ainsi, pour répondre au défi du nombre des classes à construire mais aussi à celui du taux de consommation du budget, et permettre de réaliser dans les délais et avec la qualité requise les travaux de constructions scolaires, il est prévu un plan d’urgence de ce vaste programme de réalisations d’infrastructures scolaires que sont :

-      la construction et l’équipement des internats des jeunes filles ;

-      la construction et l’équipement des classes selon le type de modèle alternatif et classique ;

-      la construction des murs de clôture des écoles, des latrines et des blocs administratifs ;

-      la transformation de certaines infrastructures en lycées d’excellence et lycées scientifiques. 

Le présent projet de décret est pris dans ce cadre pour permettre d’accélérer le processus de passation des marchés publics y relatifs.

V.      MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

·       Monsieur Noufou Insa, économiste, est nommé directeur général de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS).

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

·       Les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres du Conseil National de Régulation du Secteur des Transports (CNRST) :

-         Madame Baaré Aoua Abdou, désignée par le Président de la République ;

-         Monsieur Djibo Salifou, désigné par le Premier Ministre ;

-         Madame Rabo Fatchima, désignée par le Ministre chargé des Finances ;

-         Monsieur Samaïla Dan Issa, désigné par le Ministre chargé des Transports.

·       Madame Baaré Aoua Abdou, membre du Conseil National de Régulation du Secteur des Transports (CNRST), est nommée présidente dudit Conseil.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

·       Monsieur Seyni  Yacoubou, inspecteur central du trésor, Mle 95924/Y, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

·       Docteur Illou Mahamadou, maître de conférences, Mle 03-011, est nommé inspecteur général des services.

·       Docteur Ibrahim Harouna Zakari, maître-assistant, Mle 03-006, est nommé conseiller technique du Ministre.

·       Docteur Adamou Mahaman Moustapha, maître de conférences, Mle 334, est nommé recteur de l’Université d’Agadez.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

·       Monsieur Illa Alhassane, médecin, Mle 102736/Z, est nommé directeur général adjoint du Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU-Niger).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT

·       Monsieur Abdoulaye Mohamadou, inspecteur de la jeunesse et des sports, Mle 59061/E, est nommé secrétaire général du Ministère.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

·       Monsieur Moha Moussa, directeur administratif, Mle 85377/Y, est nommé directeur général des moyens généraux.

·       Madame Ousseini Rakia Ibrah Saidou, ingénieur statisticien économiste, Mle 116749/D, est nommée directrice générale des entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat.

·       Madame Barazé née Salamatou Katambé, directeur administratif, Mle 63452/L, est nommée directrice du suivi du portefeuille public et des participations.

·       Monsieur Hassan Djafarou, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 115325/U, est nommé directeur des entreprises et établissements publics.

·       Monsieur Malam Souley Salissou, ingénieur statisticien économiste, Mle 87990/J, est nommé directeur des comptes financiers et des systèmes d’informations.

VI.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu six (06) communications.

1.    Une communication du Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Appel d’Offres International pour la fourniture, la formation, l’installation des équipements (informatiques, réseaux, sécurité, etc.) et la construction et l’opérationnalisation des locaux du Datacenter national et des sites distants, à Niamey.

Ce marché, d’un montant de neuf milliards quatre cent dix-sept millions six cent quatre-vingt-un mille sept cent quatre-vingt-huit (9 417 681 788) francs CFA, hors taxes et hors douane, a pour attributaire le Groupement CGPS SA- LORYNE SA (Burkina Faso), avec un délai d’exécution de quatorze  (14) mois.

Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019 , fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxes sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

2.    Une (01) communication du Ministre des Transports sur la situation pluviométrique au 17 juillet 2022, qui a été marquée par des pluies modérées à fortes sur la majeure partie du pays. Le cumul pluviométrique saisonnier au 17 juillet varie entre 0 et 274 mm dans la bande agricole. Ce cumul comparé à l’année passée et à celui de la moyenne établie sur la période 1981-2010 est respectivement excédentaire sur 43% et 37% au niveau des postes suivis.

3.    Deux (02) communications du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes.

-      La première communication est relative à la situation des inondations dans six (06) régions du pays. Plusieurs dégâts ont été enregistrés. La situation des dégâts au 19 juillet 2022 se présente comme suit :

·       17 départements concernés ;

·       1750 maisons effondrées ;

·       749 cases endommagées ;

·       2237 ménages sinistrés ;

·       18 921 personnes sinistrées ;

·       15 pertes en vie humaine.

·       22 personnes blessées ;

·       405 têtes de bétails décimées ;

·       15 classes effondrées ;

·       4 cases de santé ;

·       135 greniers ;

·       1 boutique ;

·       6 tonnes de vivres ;

-      La deuxième communication est relative à la prise en compte de l’approche Nexus HPD dans les domaines de la préparation et de l’accueil des personnes déplacées internes et de leurs retours dans leurs zones d’origine et autres solutions ;

4.    Une communication du Ministre de l’Education Nationale sur les résultats de l’examen du BEPC, session de juin 2022.

La synthèse des résultats tels qu’ils sont issus des délibérations des différents jurys des examens se présente comme suit :

-      Au niveau national, sur un effectif de  146 904 candidats inscrits, 140 933 se sont réellement présentés, et 38 305 sont déclarés admis soit un taux global de réussite de 27,18%. 

-       Au plan régional, les résultats sont très disparates avec des taux de réussite variant de 36,07% (Niamey) à 22,17% (Tahoua).

5.    Une communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification sur le thème de la fête nationale de l’arbre, édition 2022, intitulé « Lutte contre l’ensablement des cours et plans d’eau : une voie pour le relèvement et la résilience des communautés locales ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

ONEP

 
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Catégorie : Politique
Publication : 22 juillet 2022

Au Conseil des ministres : Plusieurs projets de textes adoptés et des communications entendues par le gouvernement

Le Conseil des ministres s’est réuni hier, jeudi 13 octobre 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1 Projet de loi autorisant la ratification du contrat de financement FI 88894 Sérapis N°2017-0912 d’un montant de cent cinq millions d’Euros (105.000.0006), signé le 17 décembre 2019 à Niamey et le 18 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’investissement (BEI), pour le financement du projet de renforcement de l’approvisionnement en eau de la ville de Niamey.

L’objectif global de l’Accord objet du présent projet de loi est de contribuer à l’amélioration de la desserte en eau potable dans la ville de Niamey et ses alentours à partir du fleuve Niger à l’horizon 2030.

1.2 Projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit N°7170-NE d’un montant de quatre-vingt-dix millions sept cent mille Euros (90.700.000C) et du don N°E 094-NE d’un montant de soixante-onze millions trois cent mille Droits de Tirage Spéciaux (71.300.000 DTS), signé le 03 septembre 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID) , pour le financement de la Gestion de secteur public pour le programme de résilience et la prestation de services.

L’objectif global de l’Accord objet du présent projet de loi est de renforcer la gestion des dépenses publiques et des ressources humaines afin d’améliorer la disponibilité dans les zones mal desservies de manuels scolaires, de médicaments essentiels et d’enseignants et agents de santé dans les écoles primaires et les centres de santé publics.

Les deux (02) projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.

II.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret précisant les modalités de mise en œuvre du principe de la neutralité technologique dans l’exploitation des licences individuelles et des autorisations générales au Niger.

Le principe d’octroi de licences technologiquement neutres est un principe de réglementation équitable et prévisible, suffisamment souple et adapté à l’évolution rapide du secteur des technologies de l’information. Une licence technologiquement neutre offre ainsi une certaine flexibilité aux opérateurs de télécommunications. Elle leur confère la liberté d’offrir des services innovants basés sur des technologies avancées, selon les besoins du marché, à condition de détenir les fréquences et autres ressources rares qui le permettent. Avec cette nouvelle licence, les opérateurs pourront s’adapter plus aisément aux nouvelles technologies une fois disponibles.

L’article 7 (nouveau) de l’ordonnance n°2022-04 du 13 janvier 2022 modifiant la loi n°2018-45 du 12 juillet 2018, portant réglementation des communications électroniques au Niger précise que les modalités de mise en œuvre du principe de la neutralité technologique dans l’exploitation des licences individuelles et des autorisations générales seront définies par décret pris en Conseil des Ministres.

Le présent projet de décret est élaboré pour satisfaire à cette exigence.

lll. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Administratif dénommé « Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD) ».

L’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement est un Etablissement Public à caractère Administratif qui a pour mission la gestion et la promotion du volontariat national pour le développement.

La loi n°2020-020 bis du 03 juin 2020, consacre désormais la création des établissements publics par décret, plutôt que par voie législative comme par le passé. Elle abroge dans ses dispositions finales toutes les lois créant des établissements publics.

Le présent projet de décret est pris pour créer l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement par voie règlementaire conformément aux dispositions de la loi susmentionnée.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant les attributions-types des Directions des Ressources Humaines des Ministères et Institutions de la République et fixant les profils et les conditions de nomination de leurs responsables.

Le présent projet de décret a pour objectif de permettre à l’administration publique nigérienne de disposer de managers qualifiés en ressources humaines en vue de faciliter l’atteinte des objectifs de la gestion des ressources humaines.

Il détermine les attributions-types des Directions des Ressources Humaines des Ministères et Institutions de la République, fixe les profils et les conditions de nominations de leurs responsables.

V. MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

• Docteur Boukari Mamane, est nommé vice-président du conseil d’administration du Fonds d’investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle.

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

Les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres du Conseil National de Régulation du Secteur des Transports au titre des organisations professionnelles les plus représentatives dudit secteur.

Il s’agit de :

• Monsieur Amadou Hassane Bébé, désigné par le collectif des organisations des transporteurs de marchandises et d’hydrocarbures du Niger.

• Elh Adamou Boureima Maiga, désigné par le collectif des syndicats du secteur des transports du Niger.

• Monsieur Maïnassara Bizo, désigné par le syndicat national des conducteurs routiers du Niger.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES

• Madame Harouna Habsou Oumarou, ingénieur d’Etat en probabilité et statistique, Mie 1 16501/C, est nommée directrice des Études, de la programmation et des statistiques, en remplacement de Monsieur Saadou Adamou, appelé à d’autres fonctions.

• Monsieur Saadou Adamou, chargé d’enseignement, Mle 111928/N, est nommé inspecteur des services en remplacement de Madame Nouhou Saleye, appelée à d’autres fonctions.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

• Monsieur Chékaraou Maman, est nommé directeur général de l’IPDR de Kollo.

• Monsieur Boubacar Alzouma Zika, ingénieur agronome, est nommé président du conseil d’administration de l’IPDR de Kollo.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

• Docteur Adamou Boubacar, Mle 78843/N, spécialiste en santé publique est nommé Directeur Général Adjoint de l’Hôpital de l’Amitié Niger-Turquie.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE

• Monsieur Ali Jafarou Sanda Altiné, ingénieur zootechnicien, Mle 55494/X, est nommé directeur général du Centre de Multiplication de Bétail.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

• Général de Brigade Amadou Diddili, est nommé Secrétaire Général.

• Colonel Major Ibrahim Bagadoma Mahamadou, est nommé Secrétaire Général Adjoint.

• Général de Brigade Sani Kaché Issa, est nommé inspecteur général des services.

• Colonel-major (ER) Issa Hamza est nommé conseiller technique du Ministre.

• Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou est nommé conseiller technique du Ministre.

• Monsieur Sidi Kobo, inspecteur principal du trésor, est nommé directeur des ressources financières.

• Monsieur Ben Oumar Kalifa Mamoudou, inspecteur principal du trésor, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.

• Colonel-major Issa Abdoul Aziz Touré est nommé directeur des relations extérieures et de la coopération militaire.

• Colonel-major Mounkaila Sofiane est nommé directeur des études stratégiques.

• Colonel-major Maman Moussa est nommé directeur des domaines, des infrastructures et matériels militaires.

• Colonel-major Noma Dari est nommé commandant de la commission de la mobilisation de la réserve nationale.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

• Monsieur Abdourahamane Ghousmane, magistrat de grade exceptionnel, 3eme échelon, Mie 59150/F, est nommé inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires.

• Monsieur Sani Abdoulkadri Issoufou, magistrat du 2eme grade 2eme échelon, Mie 79395/N, est nommé directeur des Archives, de la Documentation, de l’Information et des Relations Publiques.

 VI. COMMUNICATIONS-

Le Conseil des Ministres a entendu six (06) communications :

1. Une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert national pour la réalisation des travaux complémentaires de sécurisation des amphithéâtres en «tentes marocaines» dans les universités publiques du Niger.

Ce marché, d’un montant d’un milliard sept cent soixante-dix- sept millions trois cent quatorze mille cinq cent cinquante – deux (1 777 314 552) francs CFA, à pour attributaire l’établissement NEW MODERN WORLD S.A, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.

2. Une communication du Ministre des Finances relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert pour l’acquisition de machines à timbrer au profit de la Direction Générale des Impôts.

Ce marché, d’un montant de sept cent cinquante-sept millions cinquante mille (757 050 000) francs CFA hors taxes à pour attributaire le Groupement d’Entreprises DALLA GLOBAL SERVICES /SAVY-TECH/DJADOCX, avec un délai de livraison de quatre (04) mois.

Ces deux (02) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du lei août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

3. Une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales sur l’organisation du Forum présidentiel sur la vaccination au Niger le 13 octobre 2022 ;

4. Une communication conjointe de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant et du Ministre de l’Agriculture sur la journée mondiale de l’alimentation et la journée internationale de la femme rurale qui seront célébrées le 16 octobre 2022 à Niamey ;

5. Une communication du Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions sur les réformes à mener à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) ;

6. Une communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification sur l’organisation de la 4 eme réunion ministérielle de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), précédée par la 6ème réunion du groupe de travail conjoint qui se tiendra le 20 octobre 2022 à Niamey.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

 Source : http://www.lesahel.org 

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Publication : 14 octobre 2022

Au Conseil des Ministres : Plusieurs projets de textes adoptés par le gouvernement

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 19 mai 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1.   projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de Financement composé du crédit n° 7013-NE d’un montant de cent trente-trois millions cent mille Euros (133.100.000 €) et du don N°D956-NE d’un montant équivalent à cent neuf millions six-cent mille Droits de Tirage Spéciaux (109.600.000 DTS), signé le 15 mars 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du projet d’accélération de l’accès à l’électricité (Haské).

1.2.   projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de don N° TF0B7328 d’un montant ne dépassant pas sept millions cinq cent mille dollars USD (7 500 000 $), signé le 15 mars 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), agissant en tant qu’administrateur du Fonds fiduciaire multi-donneurs du Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique, pour le financement du Projet d’accélération de l’accès à l’électricité (Haské).

L’objectif global de l’Accord de financement et de l’Accord de don objets des deux (02) projets de lois est d’accroître l’accès aux services énergétiques modernes au Niger au moyen de solutions d’énergie en réseau, mini- réseaux et hors réseaux ainsi que de solutions de cuisson écologique.

Le projet financé par les deux (02) Accords sera mis en œuvre à travers les cinq (05) activités ci-après :

  • ­      le renforcement et l’extension des réseaux de transmission et de distribution pour accroître l’accès aux services électriques raccordés au réseau ;
  • ­      le renforcement de l’écosystème par le développement de mini-réseaux électriques alimentés à l’énergie solaire  photovoltaïque en zone rurale ;
  • ­      l’augmentation de l’accès au service d’électricité solaire hors réseau pour les institutions publiques, les ménages et les utilisations productives de l’énergie ainsi qu’à des solutions de cuisson propres et efficaces ;
  • ­      l’amélioration de la performance opérationnelle des services, le renforcement institutionnel, l’assistance technique et le soutien à la mise en œuvre ;
  • ­      l’intervention d’urgence.

1.3.   projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2021029/PR NG 2022 02 00 d’un montant maximum en principal de dix milliards (10 000 000 000) de francs CFA, signé le 22 février 2022 à Lomé, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la République du Niger, pour le financement partiel du projet d’appui au fonds de développement de la finance inclusive.

L’objectif global de l’Accord objet du présent projet de loi est de permettre aux populations exclues du système bancaire classique et celles qui sont économiquement vulnérables, notamment les femmes et les jeunes, d’accéder à des services financiers diversifiés, innovants, de qualité et à moindre coût.

Les objectifs spécifiques du projet sont :

  • ­      le renforcement des capacités techniques et financières des acteurs ;
  • ­      la promotion et le renforcement des articulations entre les banques et les systèmes financiers décentralisés en vue de l’augmentation de l’offre en finance inclusive en faveur des agriculteurs, des artisans, des femmes et des jeunes sans emplois ;
  • ­      la mise en place de mécanismes d’appui pertinents et professionnels  favorables aux bénéficiaires.

Les trois (03) projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du NIGER et la Société IDEAL BUSINESS TRADING IBT SARL, pour le permis de recherche « DJADO 12 » pour or et métaux connexes, dans la Commune de Djado, département de Bilma, région d’Agadez.

La société IDEAL BUSINESS TRADING IBT SARL s’engage à investir dans les trois (3) ans suivant la signature de ladite Convention, un montant minimum de deux millions (2 000 000) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1 200 000 000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités.

Les retombées immédiates attendues, outre les recettes fiscales, sont les suivantes :

  •     la création de vingt (20) emplois ;
  •     la contribution au développement local de la commune dans laquelle elle conduira ses activités à hauteur de six millions (6.000.000) de FCFA par an;
  •     la contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie à hauteur de six millions (6.000.000) de FCFA par an.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1.        Projet de loi fixant la composition, l’organisation, la compétence et la procédure à suivre devant les Cours d’Appel de Commerce.

L’article 16 (nouveau) de la loi n° 2018-37 du 1er juin 2018, fixant l’organisation et la compétence des juridictions en République du Niger, modifiée et complétée notamment par la loi n° 2020-061 du 25 novembre 2020, a institué une cour d’Appel de commerce dans chaque chef-lieu de région. Le même article précise que la composition, l’organisation, la compétence et la procédure à suivre devant la Cour d’Appel de commerce sont fixées par voie législative.

Le présent projet de loi est pris pour satisfaire à cette exigence. Il permettra de rendre opérationnelles les Cours d’appel de commerce pour répondre au besoin de célérité dans le règlement des litiges commerciaux en appel.

Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale

3.2.        Projet de décret fixant les conditions d’octroi, de suspension et de retrait de l’habilitation des Officiers de Police Judiciaire.

Le présent projet de décret est pris en application des dispositions de l’article 37 de la loi n°61-33 du 14 août 1961, portant institution du code de procédure pénale, qui prévoient que les Officiers de police judiciaire visés à l’article 16 du même code, autres que les magistrats, les gouverneurs des régions, les préfets, les maires et leurs adjoints, ne peuvent exercer effectivement les attributions attachées à leur qualité d’officier de police judiciaire que s’ils sont affectés à un emploi comportant cet exercice et en vertu d’une décision du procureur général près la cour d’appel les y habilitant personnellement.

Les conditions d’octroi, de retrait ou de suspension pour une durée déterminée de l’habilitation prévue par le précédent alinéa sont fixées par décret pris en Conseil des Ministres sur rapport du Ministre de la Justice et après avis des ministres concernés.

Le présent projet de décret vise à satisfaire à cette exigence légale. Il vise en outre à rendre effectif le pouvoir de surveillance de la police judiciaire dévolu aux  procureurs généraux et à rendre les procédures plus conformes aux standards internationaux.

IV.    MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté la mesure individuelle suivante :

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

·       Monsieur Abdoulaye Mamadou Traoré, directeur général de MBA-NIGER, est nommé Président du Conseil d’Administration du Bureau National de la Carte Brune CEDEAO.

V.      COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu cinq (05) communications.

1).   une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à l’attribution d’un (01) marché public, par appel d’offres ouvert, pour l’acquisition et l’installation de matériels et outillages techniques pour les Centres de Santé Intégrée et hôpitaux de district.

Ce marché, d’un montant de cinq cent quatre-vingt-un millions sept cent quatre-vingt-quinze mille sept cent trente six (581 795 736) francs CFA, a pour attributaire la société Benco TRADING SARL, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours.

Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxes sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

2)   une communication de la Ministre des Mines relative à l’attribution des titres miniers.

3)   une communication du Ministre des Transports sur la prévision climatique saisonnière pour l’année 2022 au Niger.

4)   une communication du Ministre des Finances sur la conclusion de la première revue de l’accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit avec les services du FMI.

5)   une communication du Ministre de l’Agriculture relative à la deuxième Conférence Scientifique Internationale sur le changement climatique qui se tiendra du 31 mai au 02 juin 2022 à Niamey.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

ONEP

 
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Publication : 20 mai 2022

Au Conseil des Ministres : Plusieurs projets de textes adoptés, dont des projets de décrets portant organisation de certains départements ministériels

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 27 mai 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.        AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation et attributions des services du Premier Ministre.

Le présent projet de décret a pour objet d’actualiser l’organisation des services du Premier Ministre dans l’objectif d’une meilleure réalisation des missions à eux assignées.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Elevage. 

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Communication.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Agriculture.

V.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

VI.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Education Nationale.

VII. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.

VIII.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification.

IX.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale.

Ces huit (08) projets de décrets sont pris conformément aux dispositions du décret n° 2021-289/PRN du 04 mai 2021, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués et celles du décret 2021-319/PM du 11 mai 2021, précisant les attributions des membres du Gouvernement.

Ils ont pour objectifs d’adapter l’organisation desdits départements ministériels à la nouvelle configuration du Gouvernement.

X.         MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

·      Madame Mariama Gremah Gagara, directeur administratif, Mle 116521/G, est nommée directrice des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

·      Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou, est nommé conseiller technique du Ministre de la Défense Nationale.

·      Monsieur Kaka Doka, est nommé conseiller technique du Ministre de la Défense Nationale.

·      Monsieur Alassane Kobo Sidi Moctar, inspecteur principal du trésor, Mle 115035/H, est nommé directeur des ressources financières, au Ministère de la Défense Nationale.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

·      Monsieur Ahé Aboubacar, ingénieur informaticien, Mle 68629/P, est nommé directeur général adjoint du budget, au Ministère des Finances.

·      Madame Balla Aïchatou Brah, inspectrice principale du trésor, MLE 57100, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à la Présidence de la République, les structures rattachées et au Secrétariat Général du Gouvernement.

·      Monsieur Yahaya Amadou, directeur administratif, Mle 58239/G, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Cabinet du Premier Ministre et les Structures rattachées.

·      Madame Oumarou Zali Idé, directeur administratif, Mle 55081, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Conseil Supérieur de la Communication, à la Médiature, au CESOC et à la CNDH.

·      Monsieur Cissé Harouna Soumaïla, inspecteur central du trésor, Mle 63690, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et les Structures rattachées.

·      Monsieur Ibrahim Attahirou, inspecteur principal du trésor, Mle 57211, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère des Finances (administration centrale).

·      Monsieur Hamza Balla, inspecteur principal du trésor, Mle 54906, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

·      Madame Niandou Dommo, inspectrice principale du trésor, Mle 60527, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère des Mines et au Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et les Structures rattachées.

·      Madame Boubacar Amina Modi, inspectrice principale du trésor, Mle 53462, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de la Communication et au Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information.

·      Monsieur Labo Halidou, inspecteur principal du trésor, Mle 64669, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Agriculture et les Structures rattachées.

·      Madame Abdoulaye Soumana Housseina, inspectrice centrale du trésor, Mle 73649, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Elevage et au Ministère des Transports et les Structures rattachées.

·      Monsieur Chaibou Abou, directeur administratif, Mle 87215, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Education Nationale et les Structures rattachées.

·      Monsieur Mahamane Salissou Samaïla, inspecteur central du trésor, Mle 64178, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes et les Structures rattachées.

·      Monsieur Aboubacar Ousmane, inspecteur central du trésor, Mle 85122, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et les Structures rattachées.

·      Monsieur Boubacar Kimba, inspecteur central du trésor, Mle 85245, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Urbanisme et du Logement et au Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes et les Structures rattachées.

·      Madame Maïnassara Amina Sidibé, inspectrice principale du trésor, Mle 115005, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de la Jeunesse et du Sport et au Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat et les Structures rattachées.

·      Monsieur Zakou Kaïlou, inspecteur central du trésor, Mle 49871, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant et les Structures rattachées.

·      Monsieur Moussa Guimba, inspecteur principal du trésor, Mle 55752, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à l’Université Abdou Moumouni et au CNOU.

·      Madame Mamadou Zeinabou Louis Bernazou, inspectrice centrale du trésor, Mle 85993, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires de l’Hôpital Amirou Boubacar Diallo.

·      Monsieur Boubacar Dioffo, inspecteur principal du trésor, Mle 44145/Y, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires de la Caisse Autonome de Retraite du Niger (CARENI) et de l’Agence Nationale pour le financement des Collectivités Territoriales (ANFICT).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

·      Madame Abdourhaman Amina Moussa, magistrat, est nommée secrétaire générale du Ministère de la Justice.

·      Monsieur Chaïbou Maman, est nommé conseiller technique du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

XI.      COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications.

ü une (01) communication du Cabinet du Premier Ministre relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert pour les travaux de construction d’un ensemble de bâtiments au profit de l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA).

Ce marché, d’un montant de neuf cent vingt-un millions neuf cent soixante deux mille trois cent cinquante-deux (921 962 352) francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée a pour attributaire provisoire l’Entreprise SADDI IBRAHIM, BP 2711 Niamey.

ü une (01) communication du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert pour l’acquisition de 2530 tonnes de sucre pour le compte de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN).

Ce marché, d’un montant d’un milliard deux cent quatre-vingt-quinze millions huit cent soixante-dix mille (1.295.870 000) francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée a pour attributaires provisoires la société SADDI KEMIL, la société HASSADOGA SARL et l’Etablissement BINE.COM.

Ces deux (2) communications sont faites à titre d’information en application des dispositions de l’arrêté n°107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics et des délégations de service public qui dispose en son article 13 : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxes sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné. »

ü une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sur l’avant-projet de Guide d’Evaluation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs du CAMES.

ü une communication du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes sur la situation du déplacement forcé des populations de la Commune rurale d’Anzourou.

Suite aux attaques perpétrées et aux menaces proférées par des terroristes sur les populations de certains villages de la commune d’Anzourou, un déplacement forcé des populations a été observé vers la ville de Tillabéri et les villages de Sakoira et Namari-Goungou.

Le mardi 18 mai, une mission conjointe du Ministre  de la défense Nationale et de son homologue de l’Intérieur et de la Décentralisation s’est rendue à Tillabéri pour participer au conseil régional de sécurité convoqué pour examiner les sollicitations  de retour volontaire des populations déplacées.

A l’issue de la réunion, le Conseil a décidé d’assurer la sécurisation de la zone pour que les déplacés puissent rejoindre leurs villages respectifs comme ils l’ont souhaité. La zone est actuellement quadrillée par des patrouilles opérationnelles des forces mobiles qui sillonnent tous les villages pour veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens.

Les sites d’accueil ont également reçu une mission conjointe du Ministre chargé de l’Action Humanitaire et de la communauté humanitaire qui a convenu de finaliser le plan de réponse de trois mois pris en charge par les agences humanitaires. Celles-ci ont accepté de répondre directement dans les villages de retour des populations.

ü une communication du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire relative au lancement du processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT).

ü Une communication du Ministre de la Jeunesse et du Sport relative à la situation du Stade Général Seyni Kountché suite à la visite d’inspection d’une mission de la Confédération Africaine de Football (CAF).

ü Une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

AU NIGER, A LA DATE DU 23 MAI LA SITUATION SE PRESENTE COMME SUIT :

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID montre que la situation est sous contrôle. On note cette semaine une augmentation par rapport à la semaine précédente le niveau des indications reste néanmoins  satisfaisant.

A. STRATEGIES DE LA RIPOSTE (SEMAINE  19)

-      cumul total cas confinés 25.299, soit une augmentation de 26 cas par rapport à la semaine 18 ;

-      total cas sortis du confinement 25.277, soit une diminution de 28 cas par rapport à la semaine 18 ;

-      total cas en cours d’auto confinement 22, soit une réduction de 2 cas par rapport à la semaine 18.

B. STRATEGIES DE LA PRISE EN CHARGE (SEMAINE 19)

­     cumul cas positifs 5.383, soit 50 nouveaux cas par rapport à la semaine 18 ;

­     cumul décès enregistrés 192, Stationnaire ;

­     taux de létalité cumulé 3,6 %, Stationnaire ;

­     cumul des cas guéris enregistrés 5.034, soit une augmentation de 81 cas par rapport à la semaine 18;

­     taux de guérison cumulé 93,5%, soit une augmentation de 0,7 % par rapport à la semaine 18 ;

­     taux d’attaque hebdomadaire 0,21 cas/100.000, soit une augmentation de 320%  par rapport à la semaine 18 ;

­     patients actifs 157, soit une réduction de 30% par rapport à la semaine 18 ;

­     patients en cours d’hospitalisation 66 cas, soit une réduction de 22% par rapport à la semaine 18.

Du 19 au 20 mai 2021, les experts du Niger ont participé à la réunion virtuelle de l’UEMOA dont l’objectif est de valider le projet de règlement sur l’harmonisation des tests de la Covid-19 pour les voyageurs par voie terrestre, maritime et Aérienne au sein de l’espace UEMOA. Celle-ci fait suite au Sommet du 25 mars 2021 au cours duquel les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont pris les décisions suivantes :

­     la fixation à cinq (05) jours, à compter de la date de prélèvement de l’échantillon, de la durée de validité des tests de dépistage à l’entrée et au départ des aéroports des Etats membres de l’UEMOA ;

­     la reconnaissance mutuelle des résultats des tests COVID-19 réalisés par les structures nationales habilitées ;

­     la fixation à vingt-cinq mille (25.000) FCFA, du coût du test de dépistage de la COVID-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien et à cinq mille (5000) FCFA pour les voyageurs utilisant les voies terrestres à de compter de mai 2021 ;

­     la réouverture progressive des frontières terrestres dans le respect des exigences sanitaires requises.

Le Conseil des Ministres a décidé que :

1.   Le coût du test PCR pour les voyageurs par voie aérienne est ramené de 30.000 F à 25.000 F.

2.   Le délai de validité du test PCR pour les voyageurs par voie aérienne passe de 3 jours à 5 jours.

3.   Le test PCR pour voyageurs par voie terrestre est fixé à 5000 F.

4.   Le test PCR pour les enfants de 0 à 5 ans qui voyagent par voie aérienne avec leurs parents est gratuit.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

28 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

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Publication : 28 mai 2021

Au Conseil des ministres : Plusieurs projets de textes et des mesures nominatives adoptés par le gouvernement

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier, jeudi 18 novembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes : 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après : 

1.1. Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du prêt N° 2000003957 d’un montant de cinq millions neuf cent cinquante mille euros (5 950 000 €) et du don N° 2000003956 d’un montant de deux millions cinq cent cinquante mille euros (2 550 000 €), signé le 24 août 2021 à Niamey et le 07 septembre 2021 à Rome, entre la République du Niger et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), pour le financement du Projet de renforcement de la résilience des communautés rurales à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (PRECIS).

L’objectif du projet objet du présent projet de loi est d’accroître la résilience des petits exploitants agricoles aux effets néfastes du changement climatique. A terme, la finalité du projet est de construire et de renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des communautés rurales et des organisations paysannes qui incluent les organisations des jeunes, des femmes, les coopératives et les moyennes, petites et micro-entreprises.

1.2. Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du Don N° TF0B5944 d’un montant d’un million deux cent mille dollars (1 200 000 $ US), signé le 25 août 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet de Riposte d’Urgence à la Covid-19 du Niger. 

L’objectif global du projet objet du présent projet de loi est de prévenir et détecter les cas de manière précoce, répondre à la menace liée à la Covid-19 et renforcer le système national de santé publique.

Les deux (02) Accords entrent dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. 

Les deux (02) projets de lois, élaborés à ce titre, seront transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

II. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

2.1. Projet de décret fixant le traitement de base, les primes, les indemnités et les autres avantages accordés aux inspecteurs généraux des Finances, aux assistants et au personnel administratif et technique de l’Inspection Générale des Finances.

2.2. Projet de décret fixant le traitement de base, les primes, les indemnités et les autres avantages accordé aux inspecteurs généraux d’Etat et au personnel administratif de l’inspection générale d’Etat (IGE).

2.3. Projet de décret accordant une ristourne aux inspecteurs généraux d’Etat (IGE), aux inspecteurs généraux des Finances (IGF), aux membres de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et de l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE).

L’objectif visé par le présent projet de décret est de rationaliser et d’harmoniser les ristournes accordées aux structures de contrôle et de recouvrement concernées.

III. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

  • Monsieur Ibrahim Aboubacar Abani, Ministre plénipotentiaire hors classe, Mle 58 176/H est nommé ambassadeur délégué permanent de la République du Niger auprès de l’UNESCO.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

  • Monsieur Seyni Salou, est nommé directeur général de la Société du Patrimoine des Eaux du Niger.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

  • Monsieur Crespin Loïc, est nommé directeur général de l’Agence Nigérienne de Diffusion.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT

  • Monsieur Soumana Ennouré, ingénieur général des travaux publics, Mle 44618/S, est nommé Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Urbanisme et du Logement.

AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES

  • Monsieur Mamane Ibrahim, docteur en génie civil et minier, est nommé directeur général de la Société Nigérienne des Produits Pétroliers.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

  • Monsieur Souley Oumarou, diplômé d’études supérieures en banque, est nommé directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
  1. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications.

1) Une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 de cette semaine relève une augmentation des cas positifs par rapport à la semaine précédente. Un total de 145 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 112 cas la semaine précédente. Parmi les cas de cette semaine, 52,4% ont été notifiés à Niamey et 22,06% à Agadez.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,61/100.000 habitants la semaine précédente à 0,76/100.000 habitants cette semaine.

A la date du 17 novembre 2021, la situation se présente comme suit :

- total des nouveaux cas positifs notifiés : 6.750 ;

- total des cas sortis guéris : 6.294 ;

- total des décès : 236 ;

- total patients en cours d’hospitalisation : 49 dont 2 en réanimation.

Actions menées au cours de cette semaine : tenue de la réunion du comité one health Covid-19 ; tenue des réunions des comités régionaux one health Covid-19 ; investigation des alertes ; prise en charge des cas ; suivi des contacts ; activité de désinfection domiciliaire ; poursuite de la vaccination ; mobilisation communautaire (mass média, prêches, relais communautaires…) ; contrôle aux points d’entrée aériens et terrestres.

2) Cinq (05) communications du Ministre de l’Equipement :

  1. a) la première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 236 km de routes rurales dans la région de Tahoua, lot 1 : 111 km, sur les tronçons ci-après :

PK29 (Goumbi-Gangona) Dangada-Amadou Koussori : 22,061 km ;

Dangona -Djinginis : 15,426 km ;

Dafawa-Tissana : 08,996 km ;

Dan daji-Tissana-Dan Gada-Gawa Goulbi : 13, 112 km ;

Tama-Hilinjirgui : 27,912 Km ;

Malawa-Dafawa-Kouara Lama-Kiabi : 23,493 km.

Ce marché, d’un montant de huit milliards cinq cent quatre-vingt-quinze millions neuf cent quatre-vingt dix mille deux cent cinquante-deux (8 595 990 252) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’Entreprise EGBTP, pour un délai d’exécution de quatorze (14) mois.

  1. b) la deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 236 km de routes rurales dans la région de Tahoua, lot 2 : 125 km, sur les tronçons ci-après :

Kawara-Laba Loubé : 60 km ;

Garadoumé-Tsambo : 15 km ;

Malawa-Kouara Bado : 20 km ;

Dangona-Gougouhema : 30 km.

Ce marché, d’un montant onze milliards neuf cent onze millions dix sept mille six cent quinze (11 911 017 615) francs CFA toutes taxes comprises a pour attributaire l’Entreprise DKO, pour un délai d’exécution de seize (16) mois. 

  1. c) la troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 198 km de routes rurales dans la région de Tillabéri : lot 1 : 86 km, sur les tronçons ci-après :

Mehanna-Foneko 60 km ;

Mehana-Ciram Koira Béra-Nanaré-Bolssou-Marizé Béra 26 km ;

Ce marché, d’un montant de six milliards six cent vingt-trois millions cent trente un mille quatre-vingt dix huit (6 623 131 098) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’entreprise SOBATHY (Niger), pour un délai d’exécution de douze (12) mois.

  1. d) la quatrième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 198 km de routes rurales dans la région de Tillabéri : lot 2 : 47 km, sur le tronçon Ciram-Gangani-Loudji-Amara-Zaney-Tara-Korogoussou-PK45 RN5 y compris la bretelle de Mamsser.
  2. e) la cinquième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des Travaux de construction et de réhabilitation de 198 km de routes rurales dans la région de Tillabéri : lot 3 : 65 km, sur le tronçon  Bonkoukou-Kourfey.

Ce marché, d’un montant de quatre milliards neuf cent soixante deux millions cent vingt-quatre mille cinq cent quatre-vingt quatorze (4 962 124 594) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire le Groupement d’entreprises SNLM/TP (Niger)-Champion, pour un délai d’exécution de dix (10) mois.

Ce marché, d’un montant de trois milliards sept cent vingt huit millions neuf cent quatre vingt neuf mille quatre cent soixante quatorze (3 728 989 474) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire le Groupement d’entreprises Morey-E.GLEYMINE (Niger), pour un délai d’exécution de dix (10) mois.

Ces cinq (05) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ». 

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

19 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

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Catégorie : Politique
Publication : 19 novembre 2021

Au Conseil des Ministres : Plusieurs projets de textes et des mesures nominatives adoptés par le Gouvernement

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 07 octobre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.        AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant le décret n° 94-036 du 04 mars 1994, portant modalités d’application de la loi n° 94-003 du 03 février 1994, fixant le régime applicable à la pension des Anciens Présidents de la République.

Le présent projet de décret s’applique aussi bien aux Anciens Présidents de la République qu’aux Anciens Chefs d’Etat.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

2.1        projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt n° 2021015/PR NG 2021 18 00 d’un montant maximum de vingt-cinq milliards de francs CFA (25 000 000 000 FCFA), signé le 12 août 2021 à Niamey, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la Gouvernement de la République du Niger, pour le financement partiel du Projet de réhabilitation et d’extension de l’Aéroport de Diffa :

L’objectif global du Projet financé par l’accord de prêt objet du présent projet de loi est l’amélioration du cadre de vie de la population de Diffa par la croissance des activités économiques et commerciales, pour contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté dans la zone concernée.

2.2        projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt n° 2019007/PR NG 2021 15 00 d’un montant maximum de quinze milliards de francs CFA (15.000.000.000 FCFA), signé le 12 août 2021 à Niamey, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et le Gouvernement de la République du Niger, pour le financement partiel du projet d’aménagement hydro-agricole de mille trois cents (1300) hectares dans le cadre du plan d’actions de réinstallation des populations de la deuxième vague (PAR 2) du programme Kandadji :

L’objet du Projet financé par l’accord de prêt objet du présent projet de loi est l’aménagement et la mise en valeur de mille trois cents hectares  (1300 ha) de périmètres irrigués en vue de la réduction de la pauvreté par la régénération du milieu naturel, ainsi que la contribution à la sécurité alimentaire des populations.

2.3        projet de loi autorisant la ratification de la Convention de prêt entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Institut du Crédit Officiel du Royaume d’Espagne, d’un montant de quinze millions d’euros (15 000 000 €) pour le projet d’Appui à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) au Niger, signée le 22 juillet 2021 à Niamey et le 02 août 2021 à Madrid ;

L’objectif global du Projet financé par la convention de prêt objet du présent projet de loi est d’améliorer la capacité des parties prenantes à développer et à gérer l’irrigation ainsi qu’à accroître les superficies irriguées suivant une approche régionale basée sur les solutions au Niger. Ce Projet s’inscrit dans un Projet régional dénommé (« Projet d’Appui à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) ») porté par le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).

2.4        projet de loi autorisant la ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, dite « Convention MEDICRIME », signée le 28 octobre 2011 à Moscou (Fédération de Russie) ;

La Convention Medicrime, appelée également « Convention de Moscou » vise principalement, à travers un mécanisme de suivi spécifique, à prévenir et à combattre la criminalité relative à la contrefaçon des produits médicaux et aux infractions similaires menaçant la santé publique.

Les trois (03) Accord et la Convention entrent dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

Les quatre (04) projets de lois, élaborés à ce titre, seront transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1        projet de décret relatif aux missions et à l’organisation des Universités Publiques;

Le présent projet de décret fixe les missions et les règles d’organisation des universités publiques.

3.2        projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2020-194/PRN/MES/R/I du 19 mars 2021, portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI) ;

Le présent projet de décret a pour objet de corriger certaines omissions constatées lors de la mise en œuvre du décret n° 2020-194/PRN/MES/R/I du 19 mars 2021, portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI).

IV.      AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

4.1    projet de décret fixant les conditions d’immatriculation des aéronefs au Niger ;

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 6 de l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’aviation civile en République du Niger qui dispose que les conditions d’immatriculation des aéronefs civils sont fixées par décret.

L’immatriculation d’un aéronef est matérialisée par son inscription au registre spécial tenu à cet effet avec attribution d’un numéro d’ordre qui identifie l’aéronef. Elle est attestée par un certificat d’immatriculation.

4.2    projet de décret déterminant les modalités d’établissement des plans de servitudes aéronautiques ;

Pour assurer la sécurité de la circulation des aéronefs, l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’aviation civile en République du Niger a institué en son article 166 des servitudes aéronautiques. Les servitudes aéronautiques fixent et matérialisent, sur le long terme, des surfaces que ne doivent pas dépasser les obstacles de toute nature aux abords d’un aérodrome.

Pour l’établissement des servitudes, l’article 168 du Code précité a prévu  pour chaque  aérodrome et installation , l’élaboration d’un plan de dégagement selon les modalités fixées par décret pris en Conseil des Ministres.

Le présent projet de décret est proposé pour satisfaire cette exigence.

V.         AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Le Conseil des Ministres a adopté projet de décret fixant le modèle et le contenu des déclarations de biens.

Le présent projet de décret est pris conformément à l’article 139 alinéa 7 de la loi organique n° 2020-35 du 30 juillet 2020, déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des comptes qui précise que « le modèle et le contenu des déclarations de biens sont fixés par décret pris en Conseil des Ministres ».

VI.   MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres de la délégation spéciale de la Commune rurale de Chétimari (département de Diffa) :

Président : Monsieur Bagalé Oumara, ingénieur géomètre adjoint, Mle 48119/F.

Membres :

·      Madame Idrissa Aboucar Idrissa, agent de santé de base ;

·      Madame Hadiza Souley, institutrice adjointe ;

·      Monsieur Garba Ari Moustapha, agent de santé de base ;

·      Madame Inoussa Fatmé.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT

·      Monsieur Sawani Karimou, ingénieur génie civil, Mle 60648/Y, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Equipement.

·      Monsieur Mafaki Mahamadou, ingénieur principal des travaux publics, Mle 59982/Z, est nommé directeur des études techniques des travaux publics, au Ministère de l’Equipement.

·      Monsieur Amani Mamane, ingénieur en chef des travaux publics et mines, Mle 49841/T, est nommé directeur des infrastructures ferroviaires et fluviales.

·      Monsieur Maman Sanda Ibrahim, ingénieur général des travaux publics, Mle 55966/P, est nommé directeur de gestion et suivi des réseaux, au Ministère de l’Equipement.

·      Monsieur Yayé Bilan, ingénieur général des travaux publics et mines, Mle 55727/Y, est nommé directeur des travaux des routes rurales, au Ministère de l’Equipement.

·      Monsieur Abdoul Kader Abdoulaye, ingénieur en chef des travaux publics, Mle 115872/Y, est nommé directeur de l’assistance technique aux collectivités, au Ministère de l’Equipement.

·      Monsieur Tahir Mahaman Kandarga, ingénieur général des travaux publics, Mle 62900/L, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère de l’Equipement.

·      Madame Ibrahim Baoulé Sahia, statisticienne, Mle 140257/G, est nommée directrice des statistiques, au Ministère de l’Equipement.

·      Monsieur Dangaladima Zabeirou, directeur administratif, Mle 54787/C, est nommé directeur des ressources humaines, au Ministère de l’Equipement.

·      Monsieur Amadou Djibo Aboubacar, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 136270/N, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public, au Ministère de l’Equipement.

·      Monsieur Abdou Harouna Djibo, titulaire d’un master 2 en communication, Mle 73998/R, est nommé directeur des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques, au Ministère de l’Equipement.

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENARIAT DES JEUNES

·      Monsieur Bako Illiassou, ingénieur général industriel, Mle 63139/B, est nommé secrétaire général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Abdou Ibrahim, directeur administratif, Mle 112110, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Hassan Mounkaila, Inspecteur Principal du Trésor, Mle 52038, est nommé directeur général du commerce, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Ali  Samba  Soumaïla Diabiri, directeur administratif, Mle 112113/E, est nommé directeur général de la promotion du secteur privé, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Abdoulaye Boubacar, chef de division d’administration générale, Mle 52845/D, est nommé directeur général du développement industriel, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Boubacar  Moumouni  Ali, inspecteur de promotion humaine, 61509/V, est nommé directeur général de l'entreprenariat des Jeunes, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Koudizé Elh. Yacouba, titulaire d’une licence en sciences juridiques, Mle 112132/H, est nommé directeur de la législation, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Madame Manzo Salamatou, sociologue gestionnaire de ressources humaines, Mle 61362/S, est nommée directrice des ressources humaines, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Madame Daou Aminatou Karamba Bako, titulaire d’un master 2 en ingénierie documentaire, Mle 116440/F, est nommée directrice des archives, de l’infomation, de la documentation et des relations publiques, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Moussa Alzouma Hassane, inspecteur principal du trésor, Mle 117817/H, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Issa Abdoulaye, titulaire d’une maîtrise en économie générale, Mle 112120/D, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

·      Monsieur Almou Halidou, ingénieur statisticien économiste, Mle 63039/X, est nommé directeur des statistiques et de l’informatique, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES

·      Madame Moumouni Dady Fatoumata, magistrat, Mle 97816/L, est nommée directrice de la législation, au Ministère des Mines.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

·      Monsieur Halirou Amadou, inspecteur principal du trésor, Mle 54905/S, est nommé directeur général du contrôle des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère des Finances.

·      Monsieur Chaibou Daouda, inspecteur principal du trésor, Mle 69945/L, est nommé directeur général du budget, au Ministère des Finances.

·      Monsieur Falalou Nassirou Mahaman Sofo, magistrat, Mle 77177, est nommé membre de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), représentant du Ministère de la Justice.

·      Monsieur Mounkaila Adamou, inspecteur principal des douanes, Mle 64165/M, est nommé membre de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), représentant du Ministère des Finances.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

·      Monsieur Malam Mamadou Gréma, professeur d’enseignement secondaire, est nommé inspecteur des services, au Ministère de l’Education Nationale.

Il est mis fin aux fonctions de conseillers techniques  exercées par les personnes dont les noms suivent :

·      Monsieur Haro Abdoulaye, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 70038/M ;

·      Docteur Mallam Garba Maman, Mle 417 ;

·      Monsieur Maï Boucar Maï Ali, Mle 101696/W ;

·      Monsieur Boubacar Mahamadou, Mle 53847/P ;

·      Monsieur Abdou Madougou ;

·      Docteur Moussa Ibrah Maman Moutari, professeur d’enseignement secondaire, Mle 65597/X.

Il est mis fin aux fonctions d’inspecteurs des services exercées par les personnes dont les noms suivent :

·      Monsieur Mahamane Tassiou Aboubakar, inspecteur de l’enseignement franco-arabe, Mle 77442/L ;

·      Monsieur Kassoum Tamou, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 55425/H ;

·      Monsieur Salifou Elh. Aboubacar, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 43666/S ;

·      Monsieur Habou Idi, chargé d’enseignement, Mle 69637/Y ;

·      Monsieur Belco Adamou, chargé d’enseignement, Mle 60122/R ;

·      Monsieur Mohamed Moussa ;

·      Monsieur Oumarou Oumara, Mle 55578/B.

VII. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

1)   Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :

a)   la première communication est relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.

Le nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente est à la hausse. Un total de 62 nouveaux cas a été notifié cette semaine. Le taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est passé de 0,08 cas/100 000 habitants la semaine précédente à 0,26 cas/ 100 000 habitants cette semaine.

A la date du 06 octobre 2021, la situation se présente comme suit :

-       total des nouveaux cas positifs notifiés : 6.065

-       total décès : 204

-       total des cas sortis guéris : 5.787

-       total patients en cours d’hospitalisation: 21

-        

La campagne nationale de vaccination de masse se poursuit.

b)  la deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales  est relative à la situation du choléra au Niger à la date du 05 octobre 2021.

La situation se présente comme suit :

Le nombre d’admissions des cas suspects mis à jour est en nette régression et la plupart des foyers sont éteints.

Ainsi, on note à cette date : 1 cas sous traitement à Zinder, 24 cas à Maradi, 2 cas à Tahoua et 1 cas à Dosso.

Le niveau des indicateurs de la prise en charge est très satisfaisant.

2)   Une communication du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux relative l’adoption du document final du Niger au 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) ;

3)   Une communication du Ministre de l’Agriculture relative à la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) 2021, le 16 octobre 2021 à Zinder.

4)   Deux (02) communications de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant :

a)   la première communication est relative à la mission d’évaluation de la Commission de l’Union Africaine au Niger dans le cadre de l’organisation du prochain sommet des Filles Africaines qui se tiendra à Niamey du 16 au 18 novembre 2021 ;

b)  La deuxième communication est relative au forum sur le Leadership ministériel de Harvard.

5)   Deux (02) communications du Ministre de la Jeunesse et du Sport :

a)   la première communication est relative à l’organisation du 4ème Congrès de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) qui se tiendra à Niamey du 15 au 16 novembre;

b)  La deuxième communication est relative à la candidature de notre compatriote M. Idé Issaka au poste de Président de la Confédération Africaine de Taekwondo ;

6)   Une communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification sur la situation des feux de brousse ;

7)   Trois (03) communications du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes:

a)   la première communication est relative à l’enregistrement de quatre (4) produits du Niger en Indications Géographiques (IG) et Marques Collectives (MC) à l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).

Il s’agit de :

-       l’oignon violet de Galmi » et du «Kilichi du Niger »

pour l’enregistrement en IG;

-       du « Tchoukou du Niger » et « de la peau de la Chèvre Rousse de Maradi » pour l’enregistrement en MC.

b)    La deuxième communication est relative à l’Organisation du Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique en Afrique, qui se tiendra du 20 au 24 novembre 2021 à Niamey.

c)   La troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par entente directe avec mise en concurrence pour l’acquisition de 17 570 tonnes de céréales pour le compte de l’office des produits vivriers du Niger (OPVN).   pour un montant six milliards deux cent quatre-vingt quinze millions sept cent soixante-dix mille (6 295 770 000) francs CFA et un délai d’exécution de 14 jours.

8)   Une communication du Ministre de l’équipement relative à l’attribution d’un marché public, par appel d’offres ouvert, pour les travaux d’entretien de la route Tahoua-Arlit (RTA), lot 1 : tronçon Abalak-Tamaya.

Ce marché, d’un montant de huit cent quatorze millions trente mille deux cent dix (814 030 210) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire provisoire BABATI/UNASEL, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Ces deux (02) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 8 octobre 2021

Au Conseil des ministres : Prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans l’ensemble du pays et de l’état d’urgence sécuritaire dans plusieurs départements des régions de Tillabéri et de Tahoua

Au Conseil des ministres : Prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans l’ensemble du pays et de l’état d’urgence sécuritaire dans plusieurs départements des régions de Tillabéri et de Tahoua

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres.

C’est ainsi que, Son Excellence, Monsieur Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé, le lundi 02 août 2021, un Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

La pandémie de la Covid-19 a conduit le Gouvernement à recourir aux mesures prévues par l’article 68 de la Constitution et la loi n° 98-024 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, qui l’autorisent à proclamer l’état d’urgence, en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique.

C’est ainsi que le Gouvernement a proclamé l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger pour faire face à cette menace pour la santé de la population et aux conséquences socio-économiques qui en découlent.

En raison de la persistance et du caractère éminemment pathogène et contagieux de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une durée de trois (03) mois à compter du 06 août 2021.

Le présent projet d’ordonnance est  pris conformément à la loi n°2021-018 du 07 juillet 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

1.2. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).

1.3. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Tera, de Tillabéri et de Gothèye).

1.4. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).

La région de Diffa, la région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et ainsi que la région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye , de Tillabéri, de Balleyara, de Kollo et de Filingué) font l’objet d’attaques organisées, perpétrées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des populations et de leurs biens.

Face à cette situation, le Gouvernement a fait recours aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, en proclamant l’état d’urgence dans lesdites localités, pour protéger les populations et leurs biens et garantir l’intégrité du territoire nigérien face à la menace terroriste.

La situation sécuritaire dans les zones concernées demeurant toujours fragile, les trois (03) projets d’ordonnances sont pris pour proroger ces mesures pour une durée de trois (03) mois.

Les trois (03) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2021-018 du 07 juillet 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre a levé la séance.

Le Secrétaire Général du Gouvernement

04 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 4 août 2021

Au Conseil des ministres : Quatre projets de décrets adoptés par le gouvernement

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres.

C’est ainsi que Son Excellence, Monsieur OUHOUMOUDOU MAHAMADOU, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé ce jour, lundi 1er novembre 2021, un Conseil des Ministres.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

 Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1 Projet de décret fixant la tutelle, l’organisation, le contrôle et les modalités de fonctionnement des établissements publics.

Le présent projet de décret  détermine la tutelle, l’organisation, le contrôle et les modalités de fonctionnement des établissements publics.

Il prévoit une double tutelle  à  savoir la tutelle financière exercée  par le Ministre chargé des finances et la tutelle technique exercée par le Ministre chargé du secteur concerné. 

Il détermine également les organes de gestion, le mode de fonctionnement ainsi que les modalités de contrôle de performance des établissements publics.

1.2. Projet de décret portant règles de création, de tutelle et de contrôle des Entreprises Publiques.

Le présent projet de décret a pour objet d’encadrer la création, la gestion, la  tutelle, le contrôle de performance ainsi que les inspections et audits  des sociétés d’Etat, des sociétés à capital public et des sociétés d’économie mixte, sous réserve des dispositions de l’Acte Uniforme révisé sur le droit des sociétés commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique de l’OHADA.

1.3 Projet de décret précisant les dispositions spécifiques aux établissements publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC).

Le présent projet de décret édicte des dispositions spécifiques applicables aux établissements publics à caractère Industriel et Commercial.

Il  précise le mode de gestion, les ressources, les règles comptables et les modalités d’affectation des bénéfices, le cas échéant, desdits  établissements.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant le mécanisme de financement des aménagements, installations, ouvrages, travaux et activités d’assainissement.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre a levé la séance.

 

02 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 2 novembre 2021

Au Conseil des ministres : Rectificatif au Communiqué du Conseil des ministres du jeudi 23 septembre 2021

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

Doyens des facultés des Universités 

Au lieu de :

  • Docteur Abdoulaye Diouf, maître de conférences, Mle 05/105, est nommé doyen de la faculté d’agronomie et des sciences de l’environnement de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. 

Lire :

  • Docteur Abdoulaye Diouf, maître de conférences, Mle 05/105, est nommé doyen de la faculté d’agronomie et des sciences de l’environnement de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi.

 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

  • Docteur Ibrahim Souley, Mle 70872/Z, est nommé inspecteur général des services, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Madame Oumara Fatimé Elhadj Mahaman Intchi, gestionnaire de projets, Mle 78476/F, est nommée inspectrice des services au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Gagara Ramatou Madougou, médecin, Mle 102448/M, est nommée inspectrice des services au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Amadou Salamou, médecin, Mle 74847/H, est nommée inspectrice des services au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Koro Maiga Abdoulaye, gestionnaire des services sanitaires et sociaux, Mle 72205/D, est nommé inspecteur des services, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Marcel Lucien Omar, médecin, Mle 79066/V, est nommé inspecteur des services, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Daouda Saley, Mle 79006/G, est nommé directeur général de la santé publique, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Adamou Moustapha, Mle 67815/H, est nommé directeur général de la promotion de la santé, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Harou Issoufa, Mle 70208/P, est nommé directeur général de la population et de la santé de la reproduction, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Issaka Kamaye Mahamadou, Mle 78868/Y, est nommé directeur général des affaires sociales, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Boulama Ousmane, Mle 60205/U, est nommé directeur de l’hygiène publique et santé environnementale, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Abdoul Nasser Assan, Mle 74275/L, est nommé directeur des immunisations, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Ibrahim Tassiou, Mle 78361/U, est nommé directeur de la surveillance et de risposte aux épidémies, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Idi Kalla, Mle 78385/C, est nommé directeur de la lutte contre la maladie, Mle 78385/C, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Barira Dan Nouhou, Mle 102662/U, est nommé directeur de pharmacie et de la médecine traditionnelle, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Halimatou Moumouni, Mle 102251/Y, est nommée directrice des laboratoires de santé, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Madame Sourghia Mariama, Mle 62525/D, est nommée directrice de l’organisation des soins, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Abdou Dalla Gagara, Mle 78909/R, est nommé directeur de la médecine hospitalière, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Amadou Housseini, Mle 79091/W, est nommé directeur de la planification familiale, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Nassirou Ousmane, Mle 74982/R, est nommé directeur de la nutrition, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Fati Tidjani Issagana, Mle 82807/Z, est nommée directrice de la santé de la mère et de l’enfant, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Rachid Fatima Moustapha, Mle 67814/G, est nommée directrice de la santé des adolescents et des jeunes, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Madame Samna Habiba, Mle 70946/B, est nommée directrice de la promotion des personnes handicapées et de l’inclusion sociale, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

  • Madame Abdoulwahab Haoua Bouzou, Mle 62719/P, est nommée directrice de la protection des personnes âgées, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Madame Tahirou Ramatou Ly, Mle 71964/M, est nommée directrice de la promotion de la solidarité, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Zakari Amadou, Mle 74031, est nommé directeur de la santé communautaire, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Djibo Garba, Mle 70980/D, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Issa Yahaya, est nommé directeur des ressources humaines, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Aïda Mounkaïla, Mle 102547/R, est nommée directrice des statistiques, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Illo Mahamidou, Mle 57841/T, est nommé directeur des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Halido Mamoudou, Mle 75182/P, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Kiassa Adamou, Mle 65122/J, est nommé directeur des infrastructures et des équipements sanitaires, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Monsieur Souley Galadima Abdoulkarim, Mle 63754/B, est nommé directeur des ressources financières et du matériel, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Madame Oumarou Esta Moussa Salifou, Mle 63759/G, est nommée directrice de la législation, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Professeur Adehossi Eric Omar Jean Pierre, Mle 6316/UM, est directeur général de l’Hôpital Général de Référence de Niamey.
  • Médecin-colonel Oumara Mamane, Mle OA/SM, est nommé directeur général de l’Hôpital National de Niamey.
  • Professeur Brah Souleymane, agrégé de médecine interne, Mle 503/UAM-PB/45/FSS, est nommé directeur général de l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo.
  • Docteur Mansourou Youssouf, médecin, Mle 79155/W, est nommé directeur général de l’Hôpital National de Zinder.
  • Professeur Nayama Madi, gynéco-obstetricien, Mle 06298/UM, est nommé directeur général de la Maternité Issaka Gazoby de Niamey.
  • Monsieur Bawan-Allah Goubékoy, gestionnaire des hôpitaux, Mle 57816/S, est nommé directeur général de l’Ecole Nationale de Santé Publique de Zinder.
  • Docteur Alhassane Djibo, Mle 66484/W, est nommé directeur général de l’Ecole Nationale de Santé Publique de Diffa.

Le reste sans changement.

Fait à Niamey, le 24 septembre 2021 

Le Secrétaire Général du Gouvernement

 

27 septembre 2021
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Publication : 27 septembre 2021

Au Conseil des Ministres : Un cumul pluviométrique saisonnier excédentaire de 40%, comparé à celui de l’année passée, au 24 juillet 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 28 juillet 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets d’ordonnances ci-après :

1.1.   Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

La région de Diffa et certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri font l’objet d’attaques organisées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des populations.

Face à cette situation, le Gouvernement a fait recours aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, en proclamant l’état d’urgence.

La situation sécuritaire dans les localités concernées demeurant toujours fragile, le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger cette mesure pour une période de trois (03) mois, à compter du 03 août 2022.

1.2.   Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).

L’état d’urgence a été proclamé dans le département de Filingué par décret n° 2020-79/PRN/PM/MDN/MISPD/ACR/MJ du 24 janvier 2020, pour protéger la population et garantir l’intégrité du territoire national face à la menace terroriste.

Devant la persistance de ce phénomène, le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger cette mesure, pour une nouvelle période de trois (03) mois, à compter du 29 juillet 2022.

1.3.   Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).

Les départements de Balleyara et de Kollo font l’objet d’attaques organisées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des populations.

Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a décidé de recourir aux mesures exceptionnelles autorisées par la loi, en proclamant dans ces départements, par décret en date du 14 août 2020, l’état d’urgence, lequel a été prorogé depuis lors tous les trois (03) mois.

La situation sécuritaire dans les deux (02) départements demeurant toujours fragile, le présent projet d’ordonnance est pris pour y proroger, à nouveau, l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 19 août 2022.

Les trois (03) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2022-035 du 11 juillet 2022, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire, et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Ecole Nationale de Santé Publique d’Agadez » (ENSP/AZ).

L’Ecole Nationale de Santé Publique d’Agadez (ENSP/AZ), objet du présent projet de décret est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie administrative et financière.

Elle a pour missions :

-      la formation des cadres moyens et supérieurs de la santé publique et de l’action sociale ;

-      le perfectionnement des cadres moyens et supérieurs de la santé publique et de l’action sociale ;

-      la recherche appliquée en matière de santé publique et de l’action sociale.

III.    MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

·       Monsieur Moussa Cheffou Mahaman Sani, directeur administratif, Mle 133784/R, est nommé directeur des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

·       Monsieur Moussa Moustapha, maître-assistant, Mle 05-002, est nommé doyen de la faculté des sciences de l’éducation (FSE) de l’Université Djibo Hamani de Tahoua.

·       Monsieur Hama Oumarou, maître de conférences, Mle 04-001, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques (FSA) de l’Université Djibo Hamani de Tahoua.

IV.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu cinq (05) communications.

1)   une communication du Directeur de Cabinet du Président de la République relative à l’attribution d’un (01) marché public, passé par appel d’offre international, pour la sélection d’opérateurs pour la fourniture de la connectivité numérique dans les zones rurales (2175 localités) en cinq (05) lots.

Ce marché d’un montant vingt-neuf milliards quatre cent dix-sept millions cinq cent vingt-cinq mille quarante-deux (29 417 525 042) francs CFA, hors taxe et hors douane a pour attributaires provisoires :

·       ZAMANI TELECOM pour un montant total de 14 000 000 000 de Francs CFA pour les Lots 1 et 2 ;

·       NIGER TELECOMS pour un montant total de 15 666 567 314 Francs CFA pour les Lots 3, 4 et 5. 

Le délai d’exécution des travaux est de trente-six (36) mois.

Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

2)          une communication du Cabinet du Premier Ministre relative à la mise en œuvre du Plan d’Actions pour la Gestion de la Ceinture verte de Niamey.

3)          une communication du Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle relative aux résultats des examens de fin d’année dans le sous-secteur de l’Enseignement et de la formation Techniques et professionnels.

Les résultats des examens se présentent comme suit :

-      l’examen du Certificat de Qualification Professionnel (CQP) qui se dérouler du 16 au 22 mai 2022 a sanctionné la formation des apprenants dans 270 centres de Formation aux Métiers (CFM) pendant deux (02) ans dans les filières du primaire et de l’industriel. 8 183 candidats étaient inscrits à cet examen dont 4 266 filles.

Cet examen a donné un taux de réussite avec 85,27% pour l’ensemble du pays avec 82,96% pour les filles et 87,88 % pour les garçons.

La région de Niamey a enregistré le taux de réussite le plus élevé avec 97, 60 %.

L’examen du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) qui a sanctionné la formation des apprenants dans les filières du tertiaire et de l’industriel pendant trois (03) ans. 5 159 candidats se sont inscrits dont 2 104 filles repartis dans quatorze (14) jurys sur l’ensemble du territoire national.

Ainsi, 4 877 candidats se sont effectivement présentés ; 3 292 sont déclarés admis, soit un taux de réussite national de 67,50%.

L’examen du Brevet d’Etudes Professionnels (BEP) qui a sanctionné deux (2) ans de formation des apprenants dans les Centres de Formations Professionnelles et Techniques (CFPT) et les lycées professionnels, techniques et technologiques du public et du privé à travers diverses filières du primaire, du tertiaire et de l’industriel. 10 409 candidats sont inscrits et répartis dans trente-huit(38) jurys sur l’ensemble du territoire national dont 4 522 filles.

L’effectif des candidats inscrits au BEP a connu une augmentation de 2 033 inscrits en 2021.

Le taux de réussite national est de 58,19%.

4)          une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative aux résultats du 1er groupe du baccalauréat, session 2022.

La session 2022 du baccalauréat a débuté le lundi 18 juillet 2022 sur toute l’étendue du territoire national. 86 830 candidats se sont inscrits (dont 33 950 filles, soit 39,10% du total) répartis dans 202 centres d’examen. 3 093 candidats inscrits se sont absentés, soit 3,56% de l’effectif.

83 734 candidats ont effectivement composé, parmi lesquels 12 285 sont admis au premier groupe, toutes séries et spécialités confondues.

De ces candidats admis, 15 ont obtenu la mention TRES BIEN, 205 la mention BIEN, 1673 la mention ASSEZ BIEN et 10 392 la mention PASSABLE.

5)          une communication du Ministre des Transports relative à la situation pluviométrique au 24 juillet 2022.

Du démarrage de la saison de pluie au 24 juillet 2022, le cumul pluviométrique a oscillé entre 0 et 368 mm (enregistré à Gaya) à l’échelle nationale.

Le cumul pluviométrique saisonnier au 24 juillet 2022, comparé à celui de l’année passée est excédentaire de 40% au niveau des postes suivis.

Ce cumul, comparé à la moyenne établie sur la période 1981-2010 est excédentaire de 25% au niveau des postes suivis.

En ce qui concerne l’installation de la saison de pluie 2022, le démarrage de la saison est effectif sur tout le pays. Il a été globalement normal et précoce dans quelques localités comme le sud-est Diffa.

La saison a cependant tardivement démarré à Ouallam et Filingué.

En termes de perspectives, pour la période allant du 27 au 31 juillet 2022, des pluies modérées qui peuvent être localement intenses sur la bande sud et la moitié sud-ouest du pays seront enregistrées.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

ONEP

 
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Publication : 29 juillet 2022

Au Conseil des ministres du jeudi 08 juin 2017 : Adoption du projet de loi autorisant la ratification de l'Accord Cadre portant création de l'Alliance Solaire Internationale (ASP) et de mesures nominatives

Au Conseil des ministres du  jeudi 08 juin 2017 : Adoption du projet de loi autorisant la ratification de l'Accord Cadre portant création de l'Alliance Solaire Internationale (ASP) et de mesures nominativesLe Conseil des ministres s'est réuni hier, jeudi 08 juin 2017, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L'EXTERIEUR.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi autorisant la ratification de l'Accord Cadre portant création de l'Alliance Solaire Internationale (ASP, signé en marge de la Cop22, tenue le 15 novembre 2016 à Marrakech (Royaume du Maroc), par les Etats membres.

L'objectif de cet Accord vise à réduire le coût du financement des technologies et à mobiliser un nombre important d'investisseurs pour un déploiement massif de l'énergie solaire, ainsi que l'ouverture de la voie à des technologies futures adaptées aux besoins. Aussi, à travers l'Alliance Solaire Internationale (ASI), les Etats parties entendent apporter une réponse aux principaux obstacles communs à un déploiement d'énergie solaire à l'échelle de leurs besoins.

Cet Accord entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification est soumise à l'adoption préalable d'une loi d'autorisation, conformément aux dispositions de l'article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

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Publication : 9 juin 2017

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Au conseil des ministres du jeudi 18 mai 2023: Adoption de plusieurs projets de textes et mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier jeudi 18 mai 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes:

I. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de loi modifiant la loi n° 2011-47 du 14 décembre 2011, déterminant la composition, les attributions et les règles de fonctionnement du Conseil National de Sécurité.

Le Conseil National de Sécurité est un organe consultatif constitutionnel prévu à l’article 65 de la loi fondamentale. Cet organe donne des avis au Président de la République sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.

Les attributions du Conseil National de Sécurité, le rapprochent du  Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité (CNESS) qui mène également des réflexions dans le domaine des relations internationales, des questions de défense et de sécurité, effectue des études prospectives et procède à une évaluation globale des questions sécuritaires et stratégiques.

Le présent projet de loi a pour objet de modifier la composition dudit Conseil en y ajoutant comme membre, le Directeur du CNESS. Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

II. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 15509P d’un montant de vingt-cinq millions de dollars des Etats Unis d’Amérique (25 000 000 USD), signé le 8 mars 2023 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds de l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole (OPEP), pour le financement partiel du Projet de développement de centrales solaires et d’amélioration de l’accès à l’électricité au Niger-RANAA.

L’objectif global de l’Accord de prêt, objet du présent projet de loi est d’accroître l’accès à des services d’énergie propre durables, fiables et abordables au Niger afin de promouvoir la croissance économique et de contribuer à la réduction de la pauvreté. Il vise plus précisément, à construire trois (3) centrales solaires photovoltaïques dans les régions de Maradi, de Dosso et de Diffa, générant 40 MWc, ainsi que l’extension de nouvelles lignes de transmission reliant de nombreuses villes à travers le pays. Le Projet financé par cet accord sera mis  en œuvre à travers les trois (3) composantes ci-après:

– l’infrastructure électrique ;

– l’étude de faisabilité ;

– la gestion du Projet.

Cet Accord entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification est soumise à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément aux dispositions de l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

Le présent projet de loi, élaboré à ce titre, sera transmis à l’Assemblée Nationale.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret modifiant le décret n° 2013-219/PRN/MDN du 14 juin 2013, relatif à la prise en charge des orphelins, veuves, veufs et ascendants directs des militaires et gendarmes décédés en service commandé.

Le présent projet de décret a pour objet de rehausser significativement les montants des allocations accordées aux orphelins, veuves, veufs et ascendants directs des militaires et gendarmes décédés en service commandé. Cette augmentation concerne la prise en charge médicale des orphelins souffrant d’incapacité permanente de travail, la subvention forfaitaire d’études, la bourse annuelle d’équipement scolaire et les secours ordinaires et exceptionnels.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret relatif à la prise en charge des orphelins, veuves et veufs et des ascendants directs des personnels de la Garde Nationale du Niger et de la Police Nationale décédés en service commandé.

Le présent projet de projet de décret vise à déterminer les modalités de prise en charge des orphelins, veuves, veufs et ascendants directs des personnels de la Garde Nationale du Niger et de la Police Nationale décédés en service commandé.

Il fixe les montants des prises en charge médico-sociale, scolaire et octroie des facilités aux orphelins des personnels de la Garde Nationale du Niger et de la Police Nationale décédés en service commandé dans les recrutements et les stages et des secours ordinaires et exceptionnels à l’occasion de certaines fêtes.

V. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret relatif à la prise en charge des orphelins, veuves, veufs et ascendants directs du personnel du cadre des eaux et forêts décédés en service commandé.

A l’instar des orphelins, veuves, veufs et ascendants directs des  personnels de la Garde Nationale du Niger et de la Police Nationale décédés en service commandé, ceux du personnel du cadre des eaux et forêts décédés en service commandé bénéficient également d’une prise en charge.

Le présent projet de projet de décret vise à déterminer les modalités de cette prise en charge. Il fixe les montants des prises en charge médico-sociale, scolaire et octroie des facilités aux orphelins du personnel du cadre des eaux et forêts décédés en service commandé dans les recrutements et les stages et des secours ordinaires et exceptionnels à l’occasion de certaines fêtes.

VI. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

6.1. Projet de loi modifiant la loi n° 94-023 du 06 septembre 1994, portant Régime Fiscal des Marchés Publics Financés sur fonds Extérieurs, modifiée par la loi n° 2017-80 du 15 novembre 2017.

La loi n° 94-023 du 06 septembre 1994, portant régime fiscal des marchés publics financés sur fonds extérieurs a été modifiée, par la loi n° 2017-80 du 15 novembre 2017, pour attribuer à la Commission Technique chargée de la validité des calculs fiscaux, la compétence de la prise en charge des impôts et taxes afférents aux marchés publics financés sur fonds extérieurs.

Dorénavant, les procédures d’exonérations ou de prise en charge prévues par les accords ou les conventions, seront assurées intégralement par les services fiscaux compétents en charge de la fiscalité de porte et de la fiscalité intérieure.

Ainsi, le présent projet de loi abroge l’article 8 de la loi n° 94-023 du 06 septembre 1994, créant la commission fiscale chargée de se prononcer sur la validité des calculs des droits et taxes. Il donne par ailleurs des précisions sur la question des prélèvements communautaires pour le compte de l’UEMOA, de la CEDEAO et de l’Union Africaine au cas où une clause expresse exonératoire est prévue par la convention ou l’accord de financement. Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

6.2. Projet de décret modifiant et complétant la loi n° 2003-023 du 13 juin 2003, instituant l’Ordre National des Experts Comptables et des Comptables agréés.

Le Niger a adopté la loi n° 2003-023 du 13 juin 2003, instituant un Ordre National des Experts-comptables et des Comptables Agréés, conformément à la directive n° 02/97/CM/UEMOA du 28 septembre 1997. Cette loi a défini ces deux (2) catégories de professionnels et a précisé leurs rôles et leurs responsabilités ainsi que les conditions requises pour l’accès à l’une ou à l’autre des professions.

L’application de cette loi a mis en évidence plusieurs incohérences notamment l’accès à la profession d’expert-comptable pour certains professionnels. En effet, la loi n° 2003-023 du 13 juin 2003, exclut l’accès à la profession de certains professionnels titulaires de diplôme équivalent au Diplôme d’Etudes Comptables Supérieurs et justifiant d’une expérience avérée.

Compte tenu de ces insuffisances constatées, il s’est avéré nécessaire de recadrer les conditions d’accès pour certains professionnels, au regard de l’évolution de la profession des Experts-comptables et des Comptables Agréés sur le plan national, régional (UEMOA) et communautaire (OHADA).

Par ailleurs, le présent projet de décret consacre l’extension du domaine de la profession d’expert-comptable en intégrant les missions d’audit et de commissariat aux comptes notamment. En outre, il prend en compte les conditions d’exercice de stage d’expertise comptable.

Le présent projet de décret modificatif est pris conformément à l’article 103 de la Constitution, après avis de la Cour Constitutionnelle.

6.3. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial dénommé «Loterie Nationale du Niger», en abrégé : LONANI.

6.4. Projet de décret portant approbation des Statuts de la Loterie Nationale du Niger (LONANI).

La Loterie Nationale du Niger est un établissement à caractère industriel et commercial créée par ordonnance n° 93-006 du 15 février 1993. Les deux (02) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de la Loterie Nationale du Niger, aux dispositions de la loi n° 2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

6.5 Projet de décret portant modalités d’application de la loi n° 2017-21 du 21 avril 2017, portant contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Le présent projet de décret est pris en application des articles 18 et 19 de la loi n° 2017-21 du 21 avril 2017, portant contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’UEMOA. Il a pour objet de fixer les modalités et les conditions d’acceptation de la transaction avant la mise en œuvre de l’action judiciaire.

Il fixe également les missions, la composition et le fonctionnement de la Commission de Contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures, organe consultatif chargé de donner des avis au Ministre chargé des Finances.

Le présent projet de décret prévoit la possibilité à toute personne physique ou morale autre qu’un établissement de crédit, auteur ou complice d’une infraction à la règlementation des relations financières extérieures, de solliciter une transaction dans des délais bien définis. Il fixe des seuils de transactions à partir desquels le Ministre chargé des Finances ou ses délégataires peuvent accepter la transaction.

L’adoption du présent projet de décret vise à rendre effective l’application de la loi n° 2017-21 du 21 avril 2017, portant contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’UEMOA. Il permet également au Ministre chargé des Finances de disposer des moyens juridiques lui permettant d’appliquer des sanctions appropriées liées aux violations de la règlementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’UEMOA.

VII. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant adoption de la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine au Niger (NE-ZLECAF 2023-2025).

Le Niger a ratifié l’Accord instituant la Zone de  Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), le 16 mai 2018. Cet Accord est entré en vigueur le 30 mai 2019. La vision déclinée dans la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf est de contribuer à un commerce moderne et dynamique, à travers une meilleure intégration au commerce intra-africain pour le développement du Niger à l’horizon 2035.

L’objectif global de cette stratégie est de contribuer significativement à la croissance des exportations du Niger en rapport avec l’accélération de la croissance économique déclinée dans le cadre du PDES et à une augmentation des exportations nigériennes dans le marché africain.

VIII. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n° 2022-033 du 05 juillet 2022, portant loi minière.

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 238 de la loi n° 2022-033 du 05 juillet 2022, portant loi minière. Il précise les procédures d’attribution, de renouvellement, de transformation, de cession et d’extension des droits miniers. Il traite également :

– du mécanisme d’alimentation et de gestion du fonds de réhabilitation du site ;

– de la limitation du nombre de permis de recherche par substance pour un même titulaire;

– des critères d’appréciation des capacités techniques et financières pour les demandeurs des droits miniers ;

– des critères d’obtention de l’habilitation technique pour la sous-traitance des opérations minières ;

– de la  procédure de réattribution et d’appel d’offres des droits  miniers ;

– des conditions d’installation des unités de  transformation des substances minérales pour les non-titulaires des droits miniers ;

– des conditions de transformation des substances minérales à l’extérieur.

A ce projet de décret est annexée une convention minière type.

IX. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

9.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) dénommé «Centre National de Lutte Antiacridienne, en abrégé : CNLA.

9.2. Projet de décret portant approbation des statuts du Centre National de Lutte Antiacridienne, en abrégé : CNLA.

Le Centre National de Lutte Antiacridienne est un établissement public à caractère administratif créé par la loi n° 2007-28 du 03 décembre 2007. Les deux (02) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement du Centre National de Lutte Antiacridienne, aux dispositions de la loi n° 2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

X. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

10.1. Au titre DU Ministère DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT

· Monsieur Hountondji Philippe Clément, urbaniste, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Urbanisme et du Logement.

· Monsieur Mahaman Salissou Bala Illotchi, urbaniste, Mle 115497/R, est nommé directeur de l’urbanisme.

· Monsieur Adamou Boukary Sabo, urbaniste, Mle 115491/J, est nommé directeur des logements sociaux et de la promotion immobilière.

· Madame Hadizatou dite Odette Louis Bernazou, urbaniste, Mle 115495/N, est nommée directrice de l’amélioration de l’habitat, du logement locatif et des normes d’habitabilité.

· Monsieur Alio Issia, ingénieur en planification urbaine, Mle 136746/K, est nommé directeur de la voirie et des réseaux divers.

· Madame Bakary Aboubacar Rayanatou Hamidou, architecte urbaniste, Mle 136744/H, est nommée directrice de l’architecture.

· Monsieur Midou Alzouma, ingénieur génie civil, Mle 54895/G, est nommé directeur de la construction et de l’expertise.

· Monsieur Issaka Guéro, ingénieur des travaux publics, Mle 122456/X, est nommé directeur de l’entretien et de la réhabilitation des bâtiments publics.

· Monsieur Moussa Saddi, ingénieur en planification urbaine, Mle 136748/M, est nommé directeur du cadastre.

· Monsieur Ibrah Souradja, architecte urbaniste, est nommé directeur général de la Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière (SONUCI).

· Monsieur Mouctar Mamoudou, urbaniste aménagiste, est nommé président du conseil d’administration de la Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière (SONUCI).

10.2. Au titre DU Ministère DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

· Monsieur Saley Saidou, directeur administratif, Mle 58091/C, est nommé président du conseil d’administration de l’Agence Nigérienne de Financement des Collectivités Territoriales (ANFICT).

Direction Générale de la Police Nationale.

· Monsieur Sidi Mohamed Libchir, contrôleur général de police, Mle 75839/S, est nommé directeur des renseignements généraux, en remplacement de Monsieur Mahamane Laouali Madougou appelé à d’autres fonctions.

· Monsieur Mahamane Laouali Madougou, contrôleur général de police, Mle 54234/S, est nommé directeur des études, de la réglementation, de la prospective sécuritaire et de la coopération technique, en remplacement de Monsieur Sidi Mohamed Libchir appelé à d’autres fonctions.

Administration territoriale

Les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Délégation spéciale de la Commune rurale de Kanambakaché (département de Mayahi):

· Madame Hassane Yaha Mayaki, institutrice adjointe, Mle 51466/H ;

· Monsieur Amani Aboubacar, instituteur ;

· Monsieur Sabiou Oumarou Baoua ;

· Monsieur Mahamadou Abdou Abdou.

10.3. Au titre DU Ministère DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES

· Monsieur Taher Hassane, inspecteur principal du trésor, Mle 66251/C, est nommé directeur général de la Société Nigérienne du Charbon d’Anou-Araren (SONICHAR).

XI. COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a entendu une communication du Ministre des Transports sur les prévisions saisonnières des précipitations et des caractéristiques agro-climatiques de la saison d’hivernage 2023. Les services techniques compétents du Ministère en charge des Transports interviendront pour donner d’amples explications sur les prévisions des pluies pour la saison d’hivernage 2023 et des conseils et recommandations y relatifs.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Onep
Source : http://lesahel.org/

 

 
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Publication : 19 mai 2023

Au Conseil des ministres du 13 juillet : Le gouvernement adopte plusieurs projets de textes

Au Conseil des ministres du 13 juillet : Le gouvernement adopte plusieurs projets de textes Le Conseil des ministres s'est réuni hier, jeudi 13 juillet 2017, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions   suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES

Le Conseil des ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

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Publication : 14 juillet 2017

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Au Conseil des ministres du 27 avril 2017 : Plusieurs projets de textes et des mesures nominatives adoptés par le Gouvernement

Conseil Min 27 avril 2017Le Conseil des ministres s'est réuni, hier jeudi 27 avril 2017, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret déterminant les attributions du Secrétaire Général du Gouvernement et portant réorganisation du Secrétariat Général du Gouvernement.

L'Agence Judiciaire de l'Etat (AJE) a été créée par le décret n° 2016-447/PRN/PM/SGG du 11 août 2016. Le motif de cette réforme est la prise en charge du contentieux de l'Etat de manière plus efficace, retirant cette mission de la compétence du Secrétaire Général du Gouvernement pour la confier à cet établissement public spécialement créé à cet effet.

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Publication : 1 avril 2017

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Au Conseil des ministres du 29 août : Le Gouvernement adopte le projet de décret fixant les modalités de candidature et de sélection du Président et du Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Au Conseil des ministres : Le Gouvernement adopte le projet de décret fixant les modalités de candidature et de sélection du Président et du Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). En application de l'article 57 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu délégation de pouvoirs pour la présidence d'un Conseil des ministres. C'est ainsi que, Son Excellence, Monsieur Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du Gouvernement a présidé, hier mardi 29 août 2017, un Conseil des Ministres dans la salle habituelle du Conseil de Cabinet.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU IVIINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret fixant les modalités de candidature et de sélection du Président et du Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).


L'article 15 de la loi organique portant Code Electoral du Niger a prévu que le Président et le Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante sont nommés par décret du Président de la République.
Ces deux responsables sont choisis parmi les personnalités reconnues pour leur expérience, leur compétence et leur probité en matière électorale, après appel à candidature et consultation des partis politiques.
L'alinéa 3 du même article précise que les « modalités de candidature et de sélection du Président et du vice-président de la CENI sont définies par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre chargé des questions électorales ».
Le présent projet de décret est pris pour satisfaire cette exigence.

II. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION. DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L'EXTERIEUR.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet d'ordonnance autorisant la ratification de l'Accord de don n° D219-NE d'un montant équivalent à quinze millions deux cent mille Droits de Tirage Spéciaux (15 200 000 DTS), signé le 7 août 2017 à Niamey, entre la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet d'Appui au Programme d'Actions Communautaires phase III.
L'accord de don dont la présente ordonnance autorise la ratification permettra le financement additionnel du Projet d'Appui au Programme d'Actions Communautaires phase III.

Ce Programme a pour objectif

  • le renforcement des capacités à travers un appui aux communes et aux communautés ciblées afin d'assurer la mise en œuvre efficace des micros-projets et l'augmentation de la productivité agricole ;
  • l'appui aux communes pour leur permettre de réaliser les activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques et d'améliorer la gestion durable des terres à travers un fonds d'investissement local ;
  • a coordination, la gestion, le suivi-évaluation, la communication du projet et la préparation d'études ;
  • l'intervention rapide en cas de crise.


La ratification de cet accord de don requiert l'adoption préalable d'une loi qui l'autorise, conformément à l'article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. C'est l'objet du présent projet d'ordonnance pris en application de la loi n° 2017-51 du 06 juin 2017 habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l'intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre a levé la séance. ».

Onep

30 août 2017
Source : http://lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 30 août 2017

Au Conseil des ministres du jeudi 06 avril 2023 : Adoption de projets de textes et mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni le jeudi 06 avril 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

1.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère administratif dénommé «Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger», en abrégé : CMCAN.

1.2. Projet de décret portant approbation des statuts du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger, (CMCAN).

Le CMCAN a pour mission principale d’assurer la formation initiale, continue et par apprentissage, le perfectionnement et l’accompagnement à l’insertion professionnelle dans le domaine de l’Artisanat.

Les deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger aux dispositions de la loi n° 2020-020bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et son décret d’application.

II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n° 2012-28 du 18 mai 2012, portant statut autonome du personnel Enseignants-Chercheurs et Chercheurs des Universités Publiques du Niger, modifiée par la loi n° 2020-32 du 22 juillet 2020 et la loi n° 2022-28 du 23 juin 2022.

Le présent projet de décret a pour objet de déterminer les modalités :

– relatives au recrutement des enseignants-chercheurs et chercheurs des universités publiques du Niger ;

– particulières, applicables aux différents corps d’enseignants-chercheurs et chercheurs ;

– relatives à la rémunération et à l’octroi des avantages matériels et sociaux ;

– concernant les règles disciplinaires applicables aux enseignants-chercheurs et chercheurs.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant modalités d’application de la loi n° 2018-32 du 24 mai 2018, déterminant le Patrimoine Routier National et fixant les règles de sa protection.

La loi n° 2018-32 du 24 mai 2018, déterminant le patrimoine routier national et fixant les règles de sa protection a été adoptée dans le cadre de la préservation du patrimoine routier national. Le présent projet de décret est pris pour préciser certaines dispositions de la loi susvisée notamment celles relatives aux infractions, aux sanctions et à la réparation des dégradations commises sur le réseau routier national. Les mesures prises à travers le présent projet de décret permettront d’éviter une dégradation prématurée du réseau routier national.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

4.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial dénommé «Télédiffusion du Niger», en abrégé : TDN.

La Télédiffusion du Niger est un Etablissement public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) qui remplace l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND). Elle a pour mission d’assurer le service public de transport, du multiplexage et de diffusion des programmes radiophoniques et télévisuels dont elle détient l’exclusivité sur le territoire national en tant qu’opérateur national de diffusion.

4.2. Projet de décret portant approbation des statuts de Télédiffusion du Niger, (TDN).

Le présent projet de décret a pour objet de déterminer les règles d’organisation et de fonctionnement de la TDN. Il est pris conformément aux dispositions du décret n° 2021-924/PRN/MF du 1er novembre 2021, fixant la tutelle, l’organisation, le contrôle et les modalités de fonctionnement des établissements publics et aux dispositions du décret n° 2021-926/PRN/MF du 1er novembre 2021, précisant les dispositions spécifiques aux établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC).

4.3. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial dénommé «Agence Nigérienne de Presse», en abrégé : ANP.

4.4. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence Nigérienne de Presse, (ANP).

Ces deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence Nigérienne de Presse aux dispositions de la loi n° 2020-020bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et son décret d’application.

V. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

5.1. Au titre DU CABINET DU
PREMIER MINISTRE

Les personnalités dont les noms suivent, désignées par le Ministre chargé des Transports sont nommées membres du Conseil National de Régulation du Secteur des Transports (CNRST) :

· Monsieur Lihida Mahamadou, titulaire d’un master en administration générale ;

· Monsieur Zakouanou Attaoulahi, ingénieur des travaux publics.

5.2. Au titre DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

· Madame Coulibaly Rahila Amadou, chargée d’enseignement Mle 63621/M, est nommée directrice d’appui à la gestion des établissements.

· Madame Lamine Yaroh Fatimé, conseillère pédagogique du secondaire, Mle 77608/T, est nommée directrice de la promotion de la scolarisation des filles.

5.3. Au titre DU MINISTERE DE LA JUSTICE

· Monsieur Seyni Sandi Souleymane, chef de division d’administration générale, Mle 112934/V, est nommé directeur de la communication, de l’information et des relations publiques.

5.4. Au titre DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

• Madame Issoufou Ramatou Kourmo, est nommée présidente du conseil d’administration de l’Hôpital National Niamey.

· Docteur Amadou Abdou dit Doungouzo, est nommé président du conseil d’administration du Centre National de Transfusion Sanguine.

5.5. Au titre DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

· Monsieur Issoufou Falké, est révoqué de ses fonctions de maire de la Commune rurale de Malbaza pour faute grave.

· Monsieur Nomao Illiassou, ingénieur sanitaire, Mle 70374/E, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de la région de Maradi.

· Monsieur Mahamadou Issoufou, précédemment préfet du département de Gothèye est nommé préfet du département de Téra, en remplacement de Monsieur Kaïlou Saïdou Amadou.

· Monsieur Kaïlou Saïdou Amadou, précédemment préfet du département de Téra est nommé préfet du département de Gothèye, en remplacement de Monsieur Mahamadou Issoufou.

5.6. Au titre DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION

· Le Lieutenant-colonel Salifou Maman Bassirou, ingénieur des eaux et forêts, Mle 111732/A, est nommé directeur des études et de la programmation.

VI. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu deux (2) communications :

n une communication du Directeur de Cabinet du Président de la République relative au contrat de l’étude des opportunités d’emploi et d’affaires liées à la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation de la deuxième vague (PAR-2A du programme Barrage de Kandadji) et d’offre de formation et d’encadrement en vue de profiter de ces opportunités.

Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

n une communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification relative à l’état d’avancement des préparatifs de la Fête Nationale de l’Arbre, Edition 2023.

Cette année, c’est la région de Diffa qui est retenue pour abriter les activités entrant dans le cadre de la Fête Nationale de l’Arbre.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

ONEP

Source : https://www.lesahel.org

 
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Publication : 7 avril 2023

Au Conseil des ministres du jeudi 06 juillet 2023 : Le gouvernement décide de la reprise de l’épreuve de mathématiques de la Série D de la session du BAC 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier jeudi 06 juillet 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant missions, composition, organisation et modalités de fonctionnement du Comité de Règlement des Différends (CRD).

Le présent projet de décret est une refonte du décret n° 2004-192/PRN/MEF du 06 juillet 2004, fixant les modalités de fonctionnement du Comité de Règlement des Différends, pour prendre en compte les changements intervenus suite à l’adoption de la loi n° 2022-46 du 12 décembre 2022, portant création, statut, missions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP).

Le CRD a pour mission principale le règlement des différends dans le cadre de la passation et de l’exécution de la commande publique. Les innovations intervenues sont, entre autres :

– l’érection du CRD, en un organe non juridictionnel, chargé de statuer sur les recours relatifs à la commande publique ;

– la consécration du principe de la séparation de la fonction de juger de celle de l’instruction des dossiers ;

– l’encadrement du recours aux experts dans le cadre du traitement de certains recours techniquement complexes.

II. AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant modalités d’application de la loi n° 2019-03 du 30 avril 2019 portant sur les transactions électroniques au Niger.

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 53 de la loi n° 2019-03 du 30 avril 2019 portant sur les transactions électroniques au Niger. Il apporte des précisions aux dispositions de cette loi notamment en ce qui concerne :

– les conditions d’exercice des activités de prestataires de services de confiance et les modalités de leur contrôle par l’Autorité de Certification Electronique et de contrôle ;

– les formalités à effectuer pour l’exercice du commerce électronique, ainsi que l’accès aux informations concernant les personnes qui l’exercent ;

– les caractères et les règles de la publicité par voie électronique ;

– les conditions de la validité de l’écrit et de la preuve
électronique ;

– les modalités de la certification de la signature électronique.

L’adoption de ce projet de décret renforcera le cadre juridique et institutionnel indispensable à la mise en œuvre de la gouvernance électronique et au développement du commerce électronique au Niger.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret déclarant d’utilité publique les travaux de construction des routes rurales et les sites d’extraction des matériaux nécessaires à la réalisation des travaux dans les régions de Dosso, de Tahoua, de Niamey, de Maradi et de Zinder.

Le présent projet de décret est pris dans le cadre de la mise en œuvre du projet de mobilité rurale et de connectivité (PMRC), phase II. Les travaux à entreprendre pour la construction de ces routes vont entrainer l’empiètement sur des propriétés privées. L’adoption du présent projet de décret permettra d’engager la procédure d’expropriation, conformément à la législation en vigueur.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

4.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial dénommé «Office National des Aménagements Hydro-Agricoles», en abrégé : ONAHA.

4.2. Projet de décret portant approbation des Statuts de l’Office National des Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA).

L’Office National des Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA) est un  Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial, créé par ordonnance n° 78-39 du 28 décembre 1978, avec pour mission principale la gestion durable des terres aménagées dans le cadre des aménagements hydro-agricoles et le développement de l’agriculture irriguée au Niger.

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité, les textes de création, d’organisation et de fonctionnement de l’ONAHA, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories des établissements publics et du décret pris pour son application.

V. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

5.1. Au titre DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

• Monsieur Ibrahim Moumouni, magistrat de grade exceptionnel, Mle 61172/K, désigné par le Premier Président de la Cour de Cassation, est nommé membre de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, en remplacement de Monsieur Ibrahim Boubacar Zakari décédé.

• Monsieur Djibo Hassane, magistrat de grade exceptionnel, 3ème échelon, Mle 55230/W, désigné par le Premier Président du Conseil d’Etat, est nommé membre de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, en remplacement de Monsieur Ibrahim Boubé, appelé à d’autres fonctions.

5.2. Au titre DU Ministère DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

• Monsieur Anda Garba Moussa, directeur administratif, Mle 126171/T, est nommé inspecteur des établissements de tourisme.

5.3. Au titre DU Ministère DE L’EDUCATION NATIONALE

• Madame Rabi Bozari, professeur d’enseignement secondaire, à la retraite, est nommée présidente du conseil d’administration de l’Institut de Formation en Alphabétisation et Education Non Formelle (IFAENF).

VI. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

1. Une Communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative aux résultats du Baccalauréat, Session 2023.

Les épreuves écrites du baccalauréat 2023 se sont déroulées du 19 juin au 02 juillet 2023 dans les 213 centres d’examen de notre pays.

92 956 candidats, toutes séries et spécialités confondues parmi lesquelles 37 837 filles représentant 40,70% de l’effectif étaient inscrits. De ces candidats inscrits 89 813 se sont effectivement présentés. A l’issue des délibérations des premier et second groupes, 22 660 candidats dont 8 786 filles ont été déclarées admis, ce qui donne un taux de réussite de 25,23% toutes séries et spécialités confondues. Ces résultats sont en baisse de 3,72 points de pourcentage par rapport à la session 2022.

En raison des erreurs graves descellées dans la formulation du sujet de mathématiques de la Série D, sur instruction de Son Excellence Monsieur le Président de la République, l’épreuve de mathématiques de la Série D sera reprise dans les prochains jours.

2. Une Communication du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation sur la participation du Niger en tant que pays co-parrain du 2ème forum mondial sur les réfugiés prévu en décembre 2023 à Genève, en Suisse.

Le premier forum s’est tenu en décembre 2019 et le prochain est prévu se tenir en décembre 2023 à Genève, en Suisse. A cet effet, le Niger est désigné pays co-parrain du forum avec 5 autres pays à savoir la Colombie, la France, la Jordanie, le Japon et l’Ouganda. Le statut de co-parrain est une reconnaissance mondiale à l’endroit du Niger dans la gestion des situations des réfugiés.

Cela permet à notre pays de partager son expérience et ses bonnes pratiques, de renforcer et d’élargir son partenariat, afin de répondre aux besoins des refugiés, mais également des déplacés internes et des populations hôtes. Ce Forum enregistrera la participation de Son Excellence Monsieur le Président de la République.

3. Une Communication du Ministre de l’Education Nationale relative à la deuxième Table Ronde des Ministres de l’Education du Sahel.

La République islamique de Mauritanie a organisé un Sommet sur l’Education au Sahel qui s’est tenu à Nouakchott le 5 novembre 2021. Ce sommet a été sanctionné par une déclaration dite «Déclaration de Nouakchott». Une première Table Ronde des Ministres de l’éducation du Sahel s’est tenue à Nouakchott du 31 juillet au 1er août 2022 pour définir une feuille de route pour la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott et convenir d’un plan d’actions et d’un plaidoyer pour la mobilisation des ressources autour de projets régionaux et nationaux.

Un an après la tenue de la Table Ronde de Nouakchott, il est prévu une seconde Table Ronde à Niamey du 28 au 29 juillet 2023 pour apprécier les résultats enregistrés et élaborer une seconde feuille de route inspirée de la Déclaration de Nouakchott sur l’Education au Sahel.

4. Une Communication du Ministre des Finances relative à l’approbation par le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire Internationale (FMI) des conclusions de la troisième revue du programme économique et financier du Niger 2021-2024 appuyé par la Facilité Elargie de Crédit et de l’accord au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité.

Le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire Internationale (FMI) a approuvé les conclusions de la troisième revue du programme économique et financier du Niger appuyé par l’accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC). L’achèvement de la revue permet de décaisser 26,3 millions de dollars US, soit environ 15,8 milliards de FCFA. Le programme vise à renforcer la stabilité macroéconomique tout en jetant les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive. Ce programme a été prolongé jusqu’en juin 2025, afin de laisser suffisamment de temps pour mettre en œuvre les principales réformes et soutenir les efforts d’assainissement budgétaire entrepris par le Gouvernement.

Le Conseil d’Administration de FMI a également approuvé un accord dans le cadre de la nouvelle Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) d’un montant d’environ 131,5 millions de Dollars US, soit environ 78,9 milliards de FCFA. La FRD pour le Niger, la 4ème en Afrique Subsaharienne, soutiendra la mise en œuvre des investissements et des réformes du Gouvernement pour renforcer la résilience au changement climatique.

Les deux accords devraient permettre de catalyser des financements bilatéraux et multilatéraux supplémentaires.

5. Une Communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification relative aux préparatifs de la Fête de l’Arbre, Edition 2023 dont le thème central est «Sauvegarde des Cuvettes Oasiennes un Impératif».

Il est à noter que cette année la région de Diffa a été retenue pour abriter le lancement de la campagne nationale de reboisement à l’occasion de la célébration de la Fête Nationale du 03 août.

6. Communications relatives aux marchés publics

• Une communication du Directeur de Cabinet du Président de la République relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert national pour la construction d’un bâtiment à Sadoré devant abriter l’Académie des Drones.

Ce marché, d’un montant de quatre cent vingt-quatre millions trois cent quarante-trois mille huit cent cinquante-trois (424 343 853) francs CFA TTC, a pour attributaire provisoire l’Etablissement BASSIROU BUSINESS SERVICES, avec un délai d’exécutionde quatre (04) mois.

• Une communication du Premier Ministre relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert  national pour l’acquisition et la mise en circulation de cinq (05) véhicules 4×4 Station Wagon au profit du Cabinet du Premier Ministre.

Ce marché, d’un montant de trois cent soixante-treize millions trois cent dix-neuf mille trois cent vingt-huit (373 319 328) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire la société EKA Automobiles, avec un délai d’exécutiondesoixante(60) jours.

• Une communication du Ministre du Commerce relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres restreint, pour l’achat et l’installation d’une (01) usine de décorticage de riz paddy à Gaya.

Ce marché, d’un montant de sept cent quinze millions (715 000 000) de francs CFA hors taxes/hors douane, a pour attributaire l’entreprise AGGABA, avec un délai d’exécutiondesix (06) mois.

• Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :

– La première est relative à l’attribution d’un marché public passé par entente directe, pour l’achat de produits pharmaceutiques pour la gestion des épidémies au profit de la Direction de la Surveillance et de la Riposte aux Epidémies.

Ce marché, d’un montant de cinq cent quinze millions cent cinq mille neuf cent quatre-vingt-cinq  (515 105 985) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC),avec un délai de livraison  de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date de l’enregistrement.

– La deuxième est relative à l’attribution d’un marché public passé par entente directe, pour l’achat des intrants nutritionnels au profit de la Direction de la Nutrition.

Ce marché, d’un montant de neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millions huit cent soixante-dix-sept mille deux cent quarante-neuf (999 877 249) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC),avec un délai de livraison  de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date de l’enregistrement.

• Une Communication du Ministre des Transports relative à l’attribution d’un marché public passé par Avis à Manifestation d’intérêt (AMI) international, pour la mise en œuvre de la composante «atténuation de la prévalence des risques de violences basées sur le genre» du projet Corridor Economique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON) Niger.

Ce marché, d’un montant de cinq cent soixante-neuf millions quatre cent trente-cinq mille (569 435 000) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire provisoire l’ONG Action Pour le Bien Etre (APBE), avec un délai d’exécution de trente-six (36) mois.

• Une communicationdu Ministre de l’Equipement relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres  Ouvert, pour les travaux d’entretien des routes en terre dans la région de Maradi, lot 5, tronçon Tessaoua-Ourafane.

Ce marché, d’un montant de trois cent seize millions sept cent vingt mille (316 720 000) francs CFA hors taxes, a pour attributaire le Groupement d’entreprises EBATY-BTP/CG-H ET MOREY, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Ces sept (07) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Source : https://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 7 juillet 2023

Au Conseil des ministres du jeudi 08 juin 2023 : Adoption de plusieurs projets de textes et mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 8 juin 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.             AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant adoption du pacte de partenariat du Niger soumis au financement du Partenariat Mondial pour l’Education (PME).

Le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) est un organisme de financement du secteur de l’éducation dont le Niger a bénéficié de deux financements basés sur l’évaluation de la qualité des programmes sectoriels élaborés.

En 2022, le PME a modifié les modalités d’accès à son financement dont le processus démarre par le renseignement d’un questionnaire dénommé Facteurs Favorables.

Le Niger a franchi avec succès cette étape évaluée par un Comité  indépendant d’experts.

Le présent pacte de Partenariat fait suite à cette évaluation, avec comme axe majeur, le choix d’une reforme prioritaire qui doit servir de colonne vertébrale à l’ensemble des changements à opérer dans le système éducatif afin d’atteindre les résultats escomptés par le Gouvernement.

L’adoption par le Gouvernement du Pacte de Partenariat permettra de la soumettre à la décision du Conseil d’Administration du PME pour l’obtention d’une enveloppe pouvant aller jusqu’à 143 millions de dollars.

II.            AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 5585150000007 d’un montant maximum d’un million de Dollars des Etats-Unis (1000 000 USD), signé le 14 avril 2022 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Africaine de Développement (agissant en tant qu’Entité accréditée du Fonds vert pour le climat) et de l’Amendement n° 1 à l’Accord de prêt n° 5585150000007, signé le 10 février 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Africaine de Développement (agissant en tant qu’Entité accréditée du Fonds vert pour le climat) pour contribuer au financement du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC).

L’objectif global de l’Accord de prêt et son amendement, est de contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles.

Le Programme financé par  l’Accord, sera mis en œuvre à travers les trois (3) principales composantes ci-après :

  •      le développement de la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles ;
  •      le développement de la résilience des populations ;
  •      la Gestion du projet.

Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

III.          AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

3.1.        projet de décret portant création d’un Etablissement public à caractère Administratif dénommé «Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes de Guerre et de Conflits Armés du Niger», en abrégé : ONACAM.

3.2.        projet de décret portant approbation des statuts de l’Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes de Guerre et de Conflits Armés du Niger (ONACAM).

L’Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes de Guerre et de Conflits Armés du Niger est un Etablissement public à caractère Administratif  créé par ordonnance n° 2010-63 du 21 octobre 2010.

Il a pour mission de veiller en toutes circonstances à la défense  des intérêts :

  • des anciens combattants, des anciens militaires et des victimes de guerre et de conflits armés ayant         servi soit dans les forces armées nationales, soit dans les forces étrangères du fait des institutions antérieures ou coloniales ou des engagements résultant des conventions particulières ;
  • des prisonniers, des veuves et des orphelins de guerre et de conflits armés ;
  • des ayants droit de militaires morts en service commandé ;
  • des victimes civiles de guerre et de conflits armés.

Ces deux (02) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’ONACAM aux dispositions de la loi n° 2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

IV.          AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant modalités d’application de la loi n° 2022-45 du 12 décembre 2022, fixant les règles relatives à la sécurité intérieure en matière d’interopérabilité et de coordination.

Le présent projet de décret a pour objet de préciser les modalités d’application des dispositions de la loi n° 2022-45 du 12 décembre 2022, fixant les règles relatives à la sécurité intérieure en matière d’interopérabilité et de coordination.

L’adoption du présent projet de décret permettra de :

  • doter les services compétents des enquêtes administratives d’un cadre juridique cohérent ;
  • renforcer les capacités d’administration des Forces de Sécurité Intérieure pour améliorer leur efficacité opérationnelle sur le terrain dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens ;
  • développer des interactions dans le cadre de la mutualisation des moyens et de la coordination efficace des interventions des différentes Forces de Sécurité Intérieure ;
  • rendre opérationnel le centre de coordination et d’exploitation des renseignements ;
  • garantir une protection spéciale des agents, des sites et des sources de renseignements stratégiques et opérationnels.

V.           AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret déclassant dix (10) hectares de la forêt classée de Berberkya en vue de permettre les activités d’aménagement prévues dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de construction et d’exploitation d’un complexe industriel à Zinder.

La forêt classée de Berberkya, située à la périphérie de la Ville de Zinder couvre une superficie de 1275 ha.

Le présent projet de décret a pour objet de déclasser dix (10) hectares de la forêt classée, du domaine public de l’Etat, en vue de son versement dans le domaine privé de l’Etat.

Ce déclassement rentre dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de construction et d’exploitation d’un complexe industriel à Zinder.

Une superficie équivalente à celle qui fait l’objet de déclassement sera reboisée conformément aux dispositions de la loi n° 2004-040 du 8 juin 2004, portant régime forestier au Niger.

VI.          MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

6.1.        Au titre DU Ministère DE LA DEFENSE NATIONALE

  • Colonel major Chaïbou Idrissa, est nommé directeur des systèmes d’information et de communication.
  • Lieutenant-colonel Bassirou Yahaya, est nommé directeur des relations publiques, de l’information et des sports.

6.2.        Au titre DU Ministère DE L’EQUIPEMENT

  • Monsieur Amadou Saley, ingénieur en génie civil, Mle 54408/Y, est nommé directeur général du Centre de Perfectionnement des Travaux Publics.
  • Monsieur Ibrahim Tamou, ingénieur principal des travaux publics, Mle 115864/Y, est nommé directeur des études techniques des travaux publics.
  • Monsieur Aboubacar Amadou Djibo, ingénieur principal des travaux publics, Mle 136270/N, est nommé directeur des routes et ouvrages d’art.
  • Monsieur Mahamadou Mafaki, ingénieur en chef des travaux publics, Mle 59982/F, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.
  • Monsieur Abdoulkader Abdoulaye, ingénieur en chef des travaux publics, Mle 115872/Y, est nommé directeur des travaux des routes rurales.
  • Monsieur Mohamed Issoufou, ingénieur principal des travaux publics, Mle 115862/Y, est nommé directeur de l’assistance technique aux collectivités.

6.3.        Au titre DU Ministère DES FINANCES

  • Monsieur Mahamadou Harouna, inspecteur principal des impôts, Mle 71937/J, est nommé président de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).
  • Madame Moussa Zeinabou Seyni, inspectrice principale du trésor, Mle 66282/K est nommée premier (1er) fondé de pouvoirs de l’agent comptable central du trésor.
  • Monsieur Yamoussa Issa, inspecteur principal du trésor, Mle 85109/X, est nommé deuxième (2ème) fondé de pouvoirs de l’agent comptable central du trésor.
  • Monsieur Adam Issa Abdouramane, inspecteur principal du trésor, Mle 85095/H, est nommé receveur général du trésor.
  • Monsieur Inoussa Gado, inspecteur principal du trésor, Mle 85100/M, est nommé payeur général du trésor.
  • Monsieur Seini Yaou, inspecteur principal du trésor, Mle 66330/B, est nommé premier (1er) fondé de pouvoirs du payeur général du trésor.
  • Monsieur Amadou Boureima Soumana, inspecteur principal du trésor, Mle 115019/H, est nommé deuxième (2ème) fondé de pouvoirs du payeur général du trésor.
  • Monsieur Abdou Soumana, inspecteur principal du trésor, Mle 82832/A, est nommé agent comptable chargé des dépôts.
  • Monsieur Idrissa Oumarou, inspecteur principal du trésor, Mle 68625/K, est nommé fondé de pouvoirs de l’agent comptable chargé des dépôts.
  • Madame Abdoul Laye Aïchatou Neino, inspectrice principale du trésor, Mle 68628/N, est nommée trésorier général pour l’étranger.
  • Monsieur Sani Issoufou, inspecteur principal du trésor, Mle 85098/L, est nommé fondé de pouvoirs du trésorier général pour l’étranger.
  • Monsieur Mansour Aboubakar, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 74836/E, est nommé directeur du matériel et des affaires financières.
  • Monsieur Halidou Touné, inspecteur principal des impôts, Mle 53515/T, est nommé directeur de la réglementation et du contentieux.
  • Monsieur Abdoussalam Magagi, inspecteur principal du trésor, Mle 58458/U, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
  • Monsieur Dardaou Housseini, inspecteur principal du trésor, Mle 66288/S, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
  • Madame Maïnassara Amina Sidibé, inspectrice principale du trésor, Mle 115005/B, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à l’Institut National d’Assistance Médicale, à l’Hôpital National de Niamey et à l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey.
  • Monsieur Boubacar Saley, inspecteur principal du trésor, Mle 62974/F, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à l’Agence du Barrage de Kandadji.
  • Monsieur Mamoudou Diallo, inspecteur central du trésor, Mle 115120/E, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère des Transports et structures rattachées.

VII.         COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

7.1          Une Communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative à l’état d’avancement des préparatifs des épreuves écrites du Baccalauréat session 2023, qui débuteront le lundi 19 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

Cette année 92 956 candidats dont 37 837 filles sont appelés à se présenter dans 213 centres d’examen.

A cette date, tout est fin prêt pour un bon déroulement des examens.

7.2          Une Communication du Ministre de l’Education Nationale relative à l’organisation des épreuves écrites du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) session 2023, qui débuteront le 13 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

Cette année 140 687 candidats dont 69 566 filles sont appelés à se présenter dans 373 centres d’examen.

A cette date, tout est fin prêt pour un bon déroulement des examens.

7.3.        Communications relatives aux marchés publics.

7.3.1.     Une communication du Ministre du Commerce relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres restreint pour l’acquisition de 57 500 tonnes de céréales pour le compte de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) :

_   Mil : 24 650 tonnes ;

_   Maïs : 10 750 tonnes ;

_   Sorgho : 19 200 tonnes.

Six (06) lots d’un total de 2 900 tonnes ont été déclarés infructueux.

Le marché, d’un montant total de dix-huit milliards trois cent quatre-vingt-dix-neuf millions (18 399 000 000) de francs CFA hors taxe, hors douane a pour attributaires provisoires 54 fournisseurs.

Le délai moyen d’exécution du marché est de quatorze (14) jours.

7.3.2.     Une communication du Ministre de l’Elevage relative à l’attribution d’un marché public, passé par Entente directe sans mise en concurrence pour la mise en place en dix-huit (18) lots, de 30 500 tonnes d’aliments pour bétail (son de blé et aliments composés) dans le cadre de l’acquisition globale de 32 000 tonnes au titre du programme de soutien aux éleveurs 2022-2023.

Le marché, d’un montant total de dix milliards soixante-trois millions six cent cinq mille (10 063 605 000) francs CFA Toutes Taxes Comprises (TTC) a pour attributaires provisoires 18 fournisseurs.

Le délai d’exécution du marché est compris entre 21 et 60 jours.

7.3.3.     Une communication du Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert national pour l’acquision d’une machine d’impression offset quatre (4) couleurs au profit de l’ONEP.

Ce marché, d’un montant de six cent soixante-onze millions cent vingt mille cinq cents (671 120 500) francs CFA hors TVA, a pour attributaire provisoire l’Imprimerie N.T.I «Nouvelles Techniques d’Impression», avec un délai de livraison de six (06) mois à compter de la date de notification de l’ordre de service.

Ces communications sont faites à titre d’information en application de l’Arrêté n° 0018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023 fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics, qui stipule en son article 13 que «tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA, hors taxe sur la valeur ajoutée, doit faire l’objet d’une communication en Conseil des Ministres de la part de la personne responsable du marché, après approbation».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

ONEP

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 9 juin 2023

Au conseil des ministres du jeudi 11 mai 2023 : Adoption de plusieurs projets de textes et mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier jeudi 11 mai 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.       AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de loi déterminant les principes fondamentaux du régime de la poste au Niger.

Le secteur de la Poste, régi par la loi n° 2005-20 du 28 juin 2005, est caractérisé ces dernières années par de profondes mutations économiques et juridiques dans un contexte d’omniprésence des technologies de l’information et de la communication. Pour prendre en compte ces mutations, le Gouvernement a adopté, par décret n° 2019-366/PRN/MPT/EN du 19 Juillet 2019, un document de Politique Sectorielle Postale (PSP) pour la période 2019-2028.

Au titre des actions prioritaires prévues pour la mise en œuvre de la Politique Sectorielle Postale, figure en bonne place la réadaptation du cadre juridique et institutionnel du secteur afin de prendre en compte les évolutions économiques, technologiques et institutionnelles.

C’est dans ce cadre qu’intervient le présent projet de loi qui est une refonte de la loi n° 2005-20 du 28 juin 2005, déterminant les principes fondamentaux du régime de la Poste au Niger. Les principales innovations qui y sont apportées portent notamment sur :

–        la prise en compte du contrôle du respect des obligations de l’opérateur du service postal universel telle que le prévoit la Directive C/DIR.1/12/16, portant sur la réforme et la régulation du secteur postal dans l’espace CEDEAO ;

–        la mise en conformité des définitions consacrées par le présent projet de loi par rapport à celles de la Directive citée ci-haut ;

–        la prise en compte des services postaux innovants ;

–        l’institution de nouveaux régimes d’exploitation à savoir la concession et la déclaration ;

–        l’introduction dans la loi du principe de désignation de l’opérateur chargé du Service Postal Universel  sur la base de critères prédéfinis ;

–        la possibilité  de confier des missions supplémentaires d’intérêt général à l’opérateur désigné ; 

–        la clarification du concept de Service Public des Postes et la classification des Services Postaux ;

–        la prise en compte de la micro finance par l’introduction de nouveaux services financiers numériques favorisant l’inclusion financière des populations n’ayant pas accès au système financier classique ;

–        la responsabilité de tout opérateur en cas de perte, d’avarie  ou de spoliation des envois postaux.

Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

II.     MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

2.1.   Au titre DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

· Monsieur Ibra Amani Abdoussalam diplômé en transport et logistique, représentant des organisations professionnelles du secteur des transports, est nommé membre du Conseil National de Régulation du Secteur des Transports.

2.2.   Au titre DU Ministère DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

· Madame Mamadou Tounkara Kadi, inspectrice centrale, Mle 112070/K, est nommée inspectrice des établissements de tourisme.

· Monsieur Ali Seyni, inspecteur des contributions diverses, Mle 126168/Y, est nommé inspecteur des établissements de tourisme.

· Monsieur Adamou Garba, Mle 132469/V, est nommé inspecteur des établissements de tourisme.

2.3.   Au titre DU Ministère des finances

· Madame Ado Zoulèye Rabiou, directeur administratif, Mle 58248/H, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

· Madame Abdoulaye Samira Elh. Sanoussi, inspectrice principale du trésor, Mle 115009/F, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

2.4.   Au titre DU Ministère DE LA COMMUNICATION

· Monsieur Moussa Maman, ingénieur principal des travaux publics et des mines, est nommé Médiateur de la République.

2.5.   Au titre DU Ministère DE L’EDUCATION NATIONALE

· Il est mis fin aux fonctions de conseiller technique du Ministre de l’Education Nationale, exercées par Monsieur Amadou Mamoudou, Mle 57 950/Y.

III.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

3.1.   Une communication du Ministre de l’Agriculture relative à la campagne de cultures irriguées 2022-2023.

La campagne de cultures irriguées 2022-2023 a bénéficié d’importants appuis en équipements, matériels et intrants agricoles. Cela a permis d’aboutir à des résultats satisfaisants en ce qui concerne les superficies mises en valeur, la production totale, l’équivalent céréalier et la valeur monétaire de la production.

En effet, les superficies mises en valeur sont estimées à 316 478,45 ha, contre 238 132 ha en 2021-2022, soit une augmentation de 32,9%. La production totale est estimée à 8 106 237, 01 tonnes toutes cultures confondues, contre 6 120 224 tonnes en 2021-2022, soit une augmentation de 20,64 %. En termes de valeur monétaire, la production des cultures irriguées 2022-2023 est évaluée à 1.451 milliards de francs CFA contre 890 milliards de francs CFA en 2021-2022. De plus, sur la base du prix moyen de la tonne des céréales, cette production de la campagne irriguée permet d’acquérir 5 804 437 tonnes de céréales au lieu de 1 384 548 tonnes d’équivalent céréalier.

Par ailleurs, la quantité de céréales qui pourrait être acquise à partir des revenus générés par les cultures irriguées représente 98% de la production céréalière pluviale de 2022. Ces résultats confortent l’option du Gouvernement de généraliser et d’intensifier la production irriguée qui contribue non seulement à la sécurité alimentaire des populations mais aussi à l’opérationnalisation des pôles agro-industriels en vue d’augmenter la valeur ajoutée des produits.

3.2.   Communications relatives aux marchés publics à titre d’information.

· Trois (03)Communicationsdu Ministre de l’Equipement :

La première est relative à un marché public passé par appel d’offres international pour la réalisation des travaux de construction de la route de contournement du Barrage de Kandadji, Gabou-Ayorou.

Ce marché, d’un montant de treize milliards cent vingt-quatre  millions quatre cent deux mille quatre cent soixante-cinq (13 124 402 465) francs CFA, hors taxes,a pour attributaire provisoire l’Entreprise ESICO BTP, pour un délai d’exécution de dix-huit (18) mois.

La deuxième est relative à un marché public passé par appel d’offres ouvert pour la réalisation des travaux d’entretien des routes bitumées Lot 1 : Embranchement Ingall-Ingall.

Ce marché, d’un montant de cinq cent quatre-vingt-quatre  millions neuf cent soixante-dix-sept mille huit cent vingt (584 977 820) francs CFA, toutes taxes comprises,a pour attributaire provisoire l’Entreprise EMI, pour un délai d’exécution de quatre (04) mois.

La troisième est relative à un marché public passé par appel d’offres ouvert pour la réalisation des travaux d’entretien des routes bitumées Lot 5 Maradi-Tessaoua.

Ce marché, d’un montant de cinq cent quatre-vingt-trois  millions neuf cent cinquante-six mille sept cent dix-sept (583 956 717) francs CFA, toutes taxes comprises,a pour attributaire provisoire l’Entreprise EBATY-BTP/CG, pour un délai d’exécution de quatre (04) mois.

–        UneCommunicationdu Ministre du Commerce relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres restreintpour  l’acquisition de 32 575 tonnes de céréales pour le compte de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN)comprenant :

–        Mil : 15 675 tonnes ;

–        Maïs : 7 000 tonnes ;

–        Sorgho : 6 000 tonnes ;

–        Riz : 3 500 tonnes.

Un lot de 400 tonnes a été déclaré infructueux.

Le marché d’un montant de dix milliards deux cent seize millions soixante-quinze mille (10 216 075 000) francs CFA hors taxes/hors douane a pour attributaires provisoires :

Le délai d’exécution du marché est de quinze (15) jours.

Ces quatre (04) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

ONEP

Source : http://lesahel.org/

 
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Publication : 12 mai 2023

Au Conseil des ministres du jeudi 13 avril 2023 : Adoption de plusieurs projets de textes dont celui relatif à la Politique Nationale de la Jeunesse

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier, jeudi 13 avril 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes:

I. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret modifiant le décret n° 2022-375/PRN du 27 avril 2022, portant création, missions, organisation et fonctionnement de l’Office Nigérien de la Population (ONP).

L’Office Nigérien de la Population (ONP) est une Administration de mission chargée de la maîtrise de la croissance démographique et de la capture du dividende démographique. Il est administré par un Conseil d’orientation (organe délibérant) et une Direction générale (organe exécutif). Après une année fonctionnement il s’est avéré nécessaire de réviser la composition du conseil d’orientation. Le présent projet de décret a ainsi pour objet d’étoffer la composition du Conseil d’Orientation pour l’étendre à certaines institutions concernées par les problématiques de population ainsi qu’à d’autres institutions et organes œuvrant dans le domaine.

II. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

2.1. Projet de loi autorisant la ratification du Protocole additionnel instituant la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), adopté le 17 février 2023 à Addis Abeba (Ethiopie).

La Commission Climat pour la Région du Sahel a pour objet de promouvoir la mise en œuvre d’initiatives et d’actions devant permettre d’apporter des réponses durables aux effets des changements climatiques dans la Région du Sahel. Elle dispose d’un Secrétariat exécutif dont le siège est fixé à Niamey. Le Protocole additionnel objet du présent projet de loi entre dans la catégorie des instruments dont la ratification est soumise à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation conformément aux dispositions de l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

2.2. Projet de loi autorisant la ratification de la Convention de création du Fonds Climat Sahel, adopté le 17 février 2023 à Addis Abeba (Ethiopie).

Le Fonds Climat Sahel a pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires auprès des contributeurs et investisseurs en vue du financement de la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la lutte contre les changements climatiques. La Convention objet du présent projet de loi entre dans la catégorie des instruments dont la ratification est soumise à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation conformément aux dispositions de l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. Ces deux (2) projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

3.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère scientifique, culturel et technique, dénommé «Ecole Nationale de Santé Publique de Tahoua», en abrégé : ENSP/TA.

L’Ecole Nationale de Santé Publique de Tahoua créée par la présent projet de décret a notamment pour missions :

– la formation des cadres moyens et supérieurs de la Santé Publique  et de l’Action Sociale ;

– le perfectionnement des cadres moyens et supérieurs de la Santé Publique  et de l’Action Sociale ;

– la recherche appliquée en matière  de Santé Publique  et de l’Action Sociale.

Le présent projet de décret est élaboré conformément aux dispositions de la loi n° 2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et au décret n° 2021-924/PRN/MF du 1er novembre 2021, fixant la tutelle, l’organisation, le contrôle et les modalités de fonctionnement des établissements publics.

3.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Ecole Nationale de Santé Publique de Tahoua, (ENSP/TA).

Le présent projet de décret a pour objet de déterminer les règles d’organisation et de fonctionnement de l’ENSP de Tahoua. Il est pris conformément aux dispositions du décret n° 2021-924/PRN/MF du 1er novembre 2021, fixant la tutelle, l’organisation, le contrôle et les modalités de fonctionnement des établissements publics.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

4.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère scientifique, culturel et technique, dénommé «Institut de Formation en Alphabétisation et Education non Formelle», en abrégé : IFAENF.

4.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut de Formation en Alphabétisation et Education non Formelle, (IFAENF).

L’Institut de Formation en Alphabétisation et Education non Formelle, (IFAENF) est un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique. Il a pour mission d’assurer :

– la formation initiale et continue des cadres nationaux et étrangers de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle ;

– la recherche appliquée dans le domaine de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle ;

– des formations à la carte au profit des acteurs en alphabétisation et éducation non formelle relevant de l’Etat, des organismes publics et privés et d’autres pays.

Les deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’Institut de Formation en Alphabétisation et Education non Formelle (IFAENF) aux dispositions de la loi n° 2020-020bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et son décret d’application.

V. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant adoption de la Politique Nationale de la Jeunesse.

La présente Politique Nationale de la Jeunesse (PNJ) s’inscrit dans une dynamique qui fonde et oriente l’action politique vers un idéal d’une jeunesse nigérienne saine, pacifique, solidaire et responsable. Une jeunesse riche de sa diversité, ouverte au monde, attachée au savoir et à l’innovation et œuvrant comme pilier essentiel du développement économique, social et culturel du Niger. Pour contribuer à la réalisation des objectifs ci-dessus, la Politique Nationale de la Jeunesse vise à produire les effets directs et stratégiques suivants :

– le renforcement de la participation politique et de l’engagement civique et citoyen des jeunes ;

– le développement et la valorisation du capital humain des jeunes dans   les sphères de développement économique du Niger ;

– l’amélioration de la protection sociale des jeunes ;

– le renforcement de l’encadrement institutionnel des jeunes.

VI. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté la mesure individuelle suivante :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

– Monsieur Arma Yaou Maman, directeur administratif, Mle 87061/P, est nommé directeur des réfugiés, en remplacement de Harou Abdoul Salam appelé à d’autres fonctions.

VII. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

 Une communication du Ministre d’Etat, Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables relative à un marché public d’électrification rurale par voie solaire décentralisée pour la construction de trois (03) centrales solaires dans les régions de Dosso et de Tahoua.

Le projet permettra à terme de fournir de l’électricité à environ 17 500 ménages et touchera 122 500 personnes et de créer 2000 activités génératrices de revenus à travers les deux lots suivants :

Lot 1 : pour 4,68 MWc, au profit de 12 villages de la région de Dosso (Goubaoua Karé, Loma, Yarourou, Bangarassa, Nassarawa, Tombo, Montéré, Kamrey, Karki, Dogon Tapki, Bawada Dagi et Goubey) ;

Lot 2 : pour 4,83 MWc, au profit de 13 villages de la région de Tahoua (Barmou, Kohelelane, Albraka, Garin Ayaché, Ikakan, Afagar, Anakar, Azza, Ingoye, Toukoukout, Toudou Souya, Dolé et Tigar).

 une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à l’achat des Anti Retro Viraux au profit du Programme National de Lutte contre le SIDA.

 deux (2) communications du Ministre de l’Equipement :

 la première communication est relative à un marché pour le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement et de bitumage des routes Tamaské-Tahoua et Tamaské-Mararraba longues de 65 km.

 la deuxième communication est relative au marché de travaux de réhabilitation et d’entretien pluriannuel du corridor transsaharien (RN 11 Nord) entre Agadez et Zinder, lot 2 : réhabilitation : Tiguidit-limite régions Agadez/Zinder longues de 171 km.

– une communication du Ministre de l’Education Nationale relative au marché pour l’acquisition des ressources pédagogiques (ouvrages au profit des CAPED et des UP du Ministère de l’Education Nationale.

Ces cinq (5) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

 une communication du Ministre de la Jeunesse et du Sport relative à la participation du Niger à la 39ème Session Ministérielle de la CONFEJES à Brazzaville, en République du Congo.

Cette session a permis à notre pays d’enregistrer les résultats suivants:

– l’élection du Niger comme membre dans le nouveau bureau de la CONFEJES ;

– l’élévation au grade de Chevalier de l’Ordre International de la CONFEJES de deux experts externes nigériens à savoir Messieurs Amos Isaac et Yazi Oumarou ;

– le prix d’encouragement au concours international des jeunes meilleurs entrepreuneurs remporté par notre compatriote Zeinabou Moumouni avec son entreprise dénommée «KILICHI-CHIPS» ;

– la reconduction de notre compatriote Monsieur Abdoul Rachid Abdoul Baki, au poste de Directeur EPS/SPORT au Secrétariat Général de la CONFEJES pour un mandat de trois (3) ans.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Source : http://www.lesahel.org

 
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Publication : 14 avril 2023

Au Conseil des Ministres du jeudi 13 janvier 2022 : Adoption de plusieurs projets de textes et des mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 13 janvier 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de la convention de l’Union Africaine sur la Cybersécurité et la Protection des données à caractère personnel adoptée le 27 juin 2014, par la vingt-troisième (23ème) session ordinaire de la Conférence de l’Union à Malabo (Guinée Equatoriale).

La Convention objet du présent projet d’ordonnance a pour objectif de mettre en place un cadre juridique sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel et de définir les engagements des Etats membres de l’Union Africaine aux niveaux sous-régional, régional et international en vue de l’édification de la Société de l’Information. Elle définit les objectifs et les grandes orientations de la Société de l’Information en Afrique dans le but de renforcer les législations actuelles des Etats membres et des communautés économiques régionales en matière de Technologie de l’Information et de la Communication.

1.2.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de Prêt N°2100150042343 d’un montant n’excédant pas un million cent dix mille Unités de Compte (1 110 000 UC), signé le 31 mars 2021 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Projet d’urgence exceptionnel en faveur des pays à faible revenu membres de la CEDEAO et de renforcement des systèmes de santé de la Gambie, du Mali et du Niger pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.

L’objectif principal de l’Accord de prêt, objet du présent projet d’ordonnance est de renforcer les capacités des entités nationales et régionales de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour réduire la propagation et stopper la pandémie de la Covid-19 en Afrique de l’Ouest et créer les conditions d’un système résilient de surveillance et de contrôle des maladies.

Ces deux (02) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère du Commerce. 

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENARIAT DES JEUNES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

Suite au remaniement ministériel du 29 novembre 2021, le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a été scindé en deux ministères, à savoir : le Ministère du Commerce et celui de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

Les deux (02) projets de décret  ci-dessus ont pour objet  d’organiser lesdits départements ministériels , conformément aux dispositions du décret n° 2022-010/PRN du 05 janvier 2022, portant réorganisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués et celles du décret n° 2022-11/PM du 05 janvier 2022, précisant les attributions de certains membres du Gouvernement.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

4.1.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « ISERATAGENE » pour uranium et substances connexes, dans le département d’Arlit, région d’Agadez.

4.2.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « ZELINE 1 » pour uranium et substances connexes, dans le département d’Arlit, région d’Agadez.

4.3.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « ZELINE 3 » pour uranium et substances connexes, dans le département d’Arlit, région d’Agadez.

4.4.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « TOFOTEKSET » pour uranium et substances connexes, dans le département de Tchirozérine, région d’Agadez.

La société TEJIA RESSOURCES SA est une société minière de droit nigérien, avec un capital de dix millions (10.000.000) de francs CFA.

Elle s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des quatre (04) conventions minières, à créer au moins cent (100) emplois et à investir un montant minimum de quatre milliards huit cent millions (4.800.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

-      vingt-quatre millions (24.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

-      vingt-quatre millions (24.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

V.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance portant modification de la loi n° 2018-45 du 12 juillet 2018, portant règlementation des communications électroniques au Niger.

Après trois (03) ans de mise en œuvre, il est apparu nécessaire de modifier certaines dispositions de la loi portant règlementation des communications électroniques pour l’adapter aux évolutions technologiques.

Les modifications intervenues concernent essentiellement :

-      la migration des licences individuelles vers les licences technologiquement neutres qui confèrent aux opérateurs télécoms la liberté d’offrir des services innovants basés sur des technologies avancées ;

-      la suppression des procédures d’appel public à concurrence pour certaines catégories de licences pour créer un environnement propice au développement des start-up qui animent l’écosystème numérique au Niger.

Ces modifications ont pour objectif de permettre au Niger de saisir les opportunités économiques qui s’offrent à lui en vue de l’émergence d’une véritable économie numérique.

Le présent projet d’ordonnance est pris conformément à la loi n°2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

VI.    MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

·       Monsieur Djibo Maïga Abdoul-Wahab, ingénieur des travaux publics et des mines, géophysicien, Mle 163204/D, est nommé Président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA).

Les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).

Il s’agit de :

·       Madame Rabiou Haoua Hambali, fiscaliste ;

·       Monsieur Gambo Djibo, fiscaliste ;

·       Monsieur Ahmed Mahamad, magistrat ;

·       Madame Amadou Hadijata, reconduite ;

·       Monsieur Ibrahim Alio Sanda, reconduit.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

·       Monsieur Tinni Ousseini, économiste, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès de l’Etat du Koweit.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

·       Monsieur Attahir Adam, sociologue, Mle 143591/Y, est nommé secrétaire général du Gouvernorat d’Agadez.

·       Monsieur Hambali Bouweye environnementaliste, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Diffa.

·       Monsieur Soumana Karimoune, administrateur, Mle 140300/T, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Dosso.

·       Monsieur Saadou Ibrahim, gestionnaire, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Maradi.

·       Monsieur Harouna Assakalé, directeur administratif, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Tahoua.

·       Monsieur Djariri Mahamane Salissou, planificateur aménagiste, Mle 46889/F, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Tillabéri.

·       Monsieur Harou Maman, gestionnaire des ressources humaines, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Zinder.

·       Monsieur Assoumane Sahabi, contrôleur de gestion, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Niamey.

·       Madame Assane Souleymane Yagana, professeur de CEG, Mle 65535/G, est nommée secrétaire générale adjointe du Gouvernorat d’Agadez.

·       Monsieur Daouda Bardé, économiste, Mle 111924/J, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Diffa.

·       Monsieur Halilou Azizou, sociologue, Mle 114562/Z, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Dosso.

·       Monsieur Ousmane Kouré Jackou, conseiller pédagogique, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Maradi.

·       Monsieur Assalé Mahamadou, chargé d’enseignement, Mle 101686/U, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Tahoua.

·       Monsieur Boubacar Soumana, planificateur, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Tillabéri.

·       Monsieur Halidou Adamou, économiste, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Zinder.

·       Monsieur Guimbé Koché Rabiou, juriste, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Niamey.

VII.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.

1)   une (01) communication du Cabinet du Premier Ministre relative au secteur éducatif.

Conformément aux directives du Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement a engagé une politique de réforme de l’ensemble du secteur éducatif axée sur la promotion de la qualité à travers notamment la réforme des curricula et le développement du capital humain.

Aussi, l’enseignant reste-il le principal levier sur lequel il faut agir en améliorant ses capacités et en lui assurant une perspective de carrière. Or, il se trouve qu’à l’heure actuelle, la majorité des enseignants sont des contractuels se trouvant dans une situation de précarité de laquelle il faut les sortir.

C’est ainsi que des instructions ont été données pour le recrutement de 171 enseignants chercheurs pour l’enseignement supérieur, l’intégration à la Fonction Publique de plus de 2500 enseignants du secondaire parmi les diplômés de l’école normale supérieure et les contractuels enseignants des disciplines scientifiques.

Conscient du fait qu’un effort similaire doit être fait pour l’enseignement professionnel et technique et pour l’enseignement  primaire, des instructions ont été données aux Ministres en charge de ces secteurs, pour engager la réflexion afin de définir les modalités pratiques de la résorption progressive du stock d’enseignants contractuels tout en veillant à la soutenabilité budgétaire des effets de cette politique ainsi qu’au souci de la qualité du personnel.

En attendant les résultats de cette réflexion, des instructions sont données au Gouvernement pour procéder immédiatement :

­      à l’intégration à la Fonction Publique de tous les enseignants contractuels de l’enseignement professionnel et Technique de la catégorie A qui exercent dans le domaine de l’agro-sylvo-pastoralisme , du BTP et de l’Industrie soit 167 enseignants ;

­      à l’auxiliarisation de 6500 contractuels du primaire, du secondaire et de la culture âgés de 45 ans et plus dont 5214 pour le primaire et en procédant au versement à la CNSS de la cotisation patronale les concernant pour leur permettre de bénéficier d’une pension de retraite pleine.

2)   une (01) communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Le nombre de nouveaux cas positifs est en hausse par rapport à la semaine précédente. Un total de 531 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 204 cas la semaine précédente.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,86/100.000 habitants la semaine précédente à 2,25/100.000 habitants cette semaine.

A la date du 12 janvier 2022, la situation se présente comme suit :

­      total des nouveaux cas positifs notifiés : 8.260 ;

­      total des cas sortis guéris : 7.204 ;

­      total des décès : 286 ;

­      total des cas actifs : 770 dont 52 patients en cours d’hospitalisation.

A la date du 09 janvier 2022, environ 2.500.000 doses de vaccins ont été administrées avec une couverture de 14% pour les premières doses et 10% pour les personnes complètement vaccinées.

On note la réception d’un premier lot du vaccin Pfizer de 400.000 doses, don des Etats Unis d’Amérique à travers la facilité COVAX.

La 5ème campagne nationale de masse est prévue pour fin janvier.

3)     une (01) communication du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat relative à l’organisation de la 15ème édition du Festival de l’Aïr.

La 15ème édition du Festival de l’Aïr initialement prévue pour se tenir en février 2021 est reportée à la période du 23 au 25 décembre 2022 à Agadez.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 13 janvier 2022

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU  DANGALADIMA

14 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

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Publication : 14 janvier 2022

Au Conseil des ministres du jeudi 15 juin 2023 : Adoption de plusieurs projets de textes dont le projet de loi portant Code de l’Electricité

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier jeudi 15 juin 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

1.1. projet de loi modifiant la loi n° 2022-59 du 16 décembre 2022, relative à la  protection des données à caractère personnel.

La mise en œuvre de la loi n° 2022-59 du 16 décembre 2022 a révélé des incohérences et des omissions qui ne permettent pas à cette loi de répondre aux préoccupations qui ont présidé à son adoption. Ces insuffisances concernent notamment les ressources, l’ancrage et la composition de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP).

Afin de corriger ces insuffisances, il a été décidé que la HAPDP soit désormais rattachée à la Présidence de la République pour consolider le système de protection des données à caractère personnel et faciliter la coopération juridique et institutionnelle en la matière. Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

1.2. projet de décret fixant le traitement mensuel, les primes, les indemnités et les autres avantages accordés au Directeur Général et aux Directeurs de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE).

L’article 20.1 de la loi n° 2015-58 du 2 décembre 2015, portant création, missions, organisation et fonctionnement d’une Autorité Administrative Indépendante dénommée : Agence de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) prévoit que «le Directeur Général, Président du Collège de régulation de l’ARSE et les autres directeurs, membres du collège perçoivent un traitement mensuel, des indemnités et autres avantages fixés par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Premier Ministre, en référence aux salaires des Directeurs Généraux des entreprises des secteurs régulés». Le présent projet de décret a pour objet de prendre en compte cette disposition légale.

II. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

2.1. projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit  n° 73140-NE d’un montant de quatre-vingt-quatre millions neuf cent mille euros (84 900 000  €), signé le 20 mai 2023 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (PHASAOC).

L’Accord de crédit objet du présent projet de loi a pour objectif global d’aider les pays participants et les organismes régionaux concernés à mettre en place des systèmes statistiques performants et durables.Le projet, financé par l’Accord, poursuit les objectifs spécifiques suivants :

– améliorer la performance statistique des pays ;

– assurer l’harmonisation régionale des données statistiques ;

– améliorer l’accès aux données et leur utilisation ;

– renforcer la modernisation du système statistique dans les pays participants.

Le projet sera mis en œuvre à travers les quatre (4) composantes ci-après :

– l’harmonisation et la production de statistiques de base utilisant les normes internationales de qualité des données ;

– la modernisation statistique, la réforme institutionnelle, le capital humain, l’accessibilité et l’utilisation des données ;

– la construction, l’amélioration et la modernisation de l’infrastructure physique ;

– la Gestion, le suivi et l’évaluation du projet.

2.2. projet de loi autorisant  la ratification du Traité sur  l’interdiction  des armes nucléaires, adopté le 7 juillet 2017 par  l’Assemblée  Générale  des Nations Unies, à New-York.

L’objectif du Traité objet du présent projet de loi est d’agir pour que de réels progrès soient accomplis en vue d’un désarmement général et complet.Les progrès attendus seront réalisés sous un contrôle international strict et efficace afin d’instaurer un monde exempt d’armes nucléaires, de manière irréversible, vérifiable et transparente.

L’Accord de crédit et le Traité entrent dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.Ces deux (02) projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi portant Code de l’Electricité. Le présent projet de loi qui abroge la loi n° 2016-05 du 17 mai 2016, portant code de l’électricité a pour objet de définir les objectifs et instruments de la politique nationale en matière d’électricité, ainsi que les principes qui gouvernent l’organisation et le fonctionnement du marché nigérien de l’électricité.

Il fixe le régime juridique, fiscal et douanier des activités de production, de stockage, de transport, de transit, de dispatching, de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation de l’électricité, ainsi que les règles nécessaires à la préservation de l’équilibre financier du sous-secteur de l’électricité.Le présent projet de loi vise à mettre le Code de l’Electricité du Niger en conformité avec le nouveau cadre juridique communautaire de développement du sous-secteur de l’électricité. Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

4.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement public à caractère scientifique, culturel et technique dénommé, Ecole Nationale Spécialisée de l’Enseignement Technique et Professionnel (ENSETP).

4.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Ecole Nationale Spécialisée de l’Enseignement Technique et Professionnel (ENSETP).

Les deux (02) projets de décrets sont pris dans le cadre de la réforme du sous-secteur de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels, notamment en ce qui concerne l’amélioration de l’efficacité interne des dispositifs d’enseignement et de formation. Ils ont pour objet de créer l’Ecole Nationale Spécialisée de l’Enseignement Technique et Professionnel et de déterminer l’organisation et les règles de fonctionnement de ladite école.L’ENSETP a notamment pour mission :

§ la formation initiale et continue du personnel enseignant de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;

§ la formation du personnel d’encadrement pédagogique de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;

§ la formation du personnel d’administration et de gestion des établissements et centres de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;

§ la réalisation de prestations de formation, de conseil, d’expertise et d’applications industrielles ou commerciales à la demande des partenaires publics et privés.

V. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 2015-036 du 26 mai 2015, relative à la lutte contre le trafic Illicite de migrants.

Le présent projet de loi vise à adapter le cadre juridique en matière de prévention et de répression du trafic illicite de migrants aux standards du droit international des droits de l’homme et des conventions et accords régionaux et sous régionaux relatifs à la libre circulation des personnes que le Niger a ratifiés. Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

VI. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret relatif à la prise en charge des orphelins, veuves, veufs et ascendants directs des agents du cadre des Douanes décédés en service commandé.

Le présent projet de décret vise à déterminer les modalités de prise en charge des orphelins, veuves, veufs et ascendants directs des agents du cadre des Douanes décédés en service commandé, à l’instar de ceux des autres forces de défense et de sécurité. Il fixe les montants des prises en charge médico-sociale, scolaire et octroie des facilités aux orphelins des agents du cadre des Douanes décédés en service commandé, en ce qui concerne les recrutements et les stages et des secours ordinaires et exceptionnels à l’occasion de certaines fêtes.

VII. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPREUNARIAT DES JEUNES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret accordant le bénéfice des avantages du régime conventionnel du Code des Investissements à la Société «SCI-TENERE», pour la construction et l’équipement d’un complexe touristique et de loisirs dénommé le «Gountou Yéna».

La société «SCI-TENERE» est une Société Civile Immobilière, dont le siège social est fixé à Niamey. Cette société a sollicité l’agrément au bénéfice des dispositions du Code des Investissements, pour la construction et l’équipement d’un complexe touristique et de loisirs dénommé le «Gountou Yéna» à Niamey. La société «SCI-TENERE» s’engage en cas d’octroi de l’agrément, à investir sept milliards deux cent trente millions cinq cent quarante-neuf mille cinq cent cinquante-six (7 230 549 556) francs CFA hors taxes et hors fonds de roulement et à créer soixante-dix-sept (77) emplois permanents.

VIII. MESURE NOMINATIVE.

Le Conseil des Ministres a adopté la mesure individuelle suivante :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES.

• Monsieur Nassirou Harouna, ingénieur en énergie nucléaire, Mle 117134/D, est nommé directeur des applications et de l’électricité nucléaires.

IX. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications relatives aux marchés publics :

Une communication du Ministre de l’Agriculture relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert international, pour la construction/Réhabilitation de 46,56 km de pistes rurales dans la région de Dosso.

Ce marché est réparti en quatre (04) lots comme suit :

Lot n° 1 : travaux de construction de la piste N’Gonga-Tchédé-Lougga-Louloudjé Peulh-Louloudjé Zarma longue de 12, 189 km. Ce marché d’un montant de trois cent quarante-quatre millions sept cent quarante-six mille quatre cent vingt-huit (344 746 428) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’ENTREPRISE ALIO ABOUBACAR, avec un délai d’exécution de onze (11) mois.

Lot n° 2 : travaux de construction de la piste Kourfaré-Kankandi longue de 14, 752 km. Ce marché d’un montant de trois cent cinquante-huit millions cinq cent dix-neuf mille neuf cent neuf (358 519 909) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’ENTREPRISE EHA-BTP-VLM, avec un délai d’exécution de onze (11) mois.

Lot n° 3 : travaux de construction de la piste Malgorou-Banikoubeye  longue de 9, 064 km. Ce marché d’un montant de trois cent soixante-quatre millions trois cent neuf mille six cent quatre-vingt (364 309 680) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’ENTREPRISE ASSAID ALMAHADI, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Lot n° 4 : travaux de réhabilitation des pistes Téla Tanagueye longue de 6, 124 km et rond- point-marché de Boumba longue de 4, 431 km. Ce marché d’un montant de trois cent quatorze millions cent deux mille deux cent douze (314 102 212) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire le GROUPEMENT D’ENTREPRISE MOHAMED ABIDINE et OULD, avec un délai d’exécution de onze (11) mois.

Une Communication du Ministre de l’Education Nationale relative à l’attribution de deux marchés publics passés par appel d’offres national, pour la construction d’infrastructures scolaires du primaire et du premier cycle du secondaire.

– le premier marché est relatif au lot 5 du marché n° 1 de la région de Zinder et porte sur la construction d’un (01) Collège du Premier cycle du secondaire (CEG Franco-Arabe) à Belbédji et d’un (01) complexe primaire Bilingue à Guidan Ango (Département de Belbédji).

Ce marché, d’un montant de trois cent vingt-neuf millions neuf cent quatre-vingt-dix-sept mille deux cent huit (329 997 208) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’ENTREPRISE SAMI HYDRO, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

– le deuxième marché est relatif au lot 5 du marché n° 2 de la région de Zinder et porte sur la construction d’un (01) Collège du Premier cycle du secondaire (CEG Franco-Arabe) à Guidimouni et d’un (01) Complexe primaire Bilingue à Miriah.

Ce marché, d’un montant de trois cent quarante un millions neuf cent soixante-douze mille quarante-six (341 972 046) francs CFA hors taxes a pour attributaire provisoire l’ENTREPRISE SNLM/TP, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

Une communication du Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert national pour l’acquisition et l’installation d’équipements au profit du Lycée Professionnel des Métiers du Pétrole (LPMP) de Diffa.

Ce marché, d’un montant de cinq cent quarante-trois millions cinq cent soixante-douze mille cent vingt-sept (543 572 127) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire provisoire l’entreprise E.GLEYMINE BTP/HYDRAULIQUE ET COMMERCE GENERAL, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix(90) jours calendaires.

Ces communications sont faites à titre d’information en application de l’Arrêté n° 0018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023 fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics, qui stipule en son article 13 que «tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA, hors taxe sur la valeur ajoutée, doit faire l’objet d’une communication en Conseil des Ministres de la part de la personne responsable du marché, après approbation».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Onep

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 16 juin 2023

Au Conseil des ministres du jeudi 21 septembre 2023 : Adoption de plusieurs projets de texte et mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier, jeudi 21 septembre 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA GESTION DES CATASTROPHES

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes.

II. AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DES MINES ET DE L’ENERGIE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme.

Ces trois (03) projets de décrets sont pris pour faire suite aux décrets portant composition du Gouvernement et déterminant les attributions des membres du Gouvernement. Ils ont pour objectif  de doter ces départements ministériels  d’un cadre organisationnel leur permettant de remplir leurs missions.

IV. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

Au titre DU MINISTERE  DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE

· Colonel Issa Na-Allah, Mle OA/SM, est nommé Haut Commandant en Second de la Garde Nationale du Niger.

· Lieutenant-Colonel Mohamed Oumarou Garba, Mle OA/SM, est nommé conseiller technique du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire.

· Médecin Commandant Mohamed Bouzou, Mle OA/SM, est nommé directeur des services de santé et de l’action sociale de la Garde Nationale du Niger.

· Commandant Mahamadou Mamadou, Mle OA/SM, est nommé directeur des ressources humaines de la Garde Nationale du Niger.

· Lieutenant-Colonel Adamou Maina Moussa, Mle OA/SM, est nommé Directeur des Statistiques et de la Formation de la Garde Nationale du Niger.

· Lieutenant-Colonel Saley Oumarou Garba, Mle OA/SM, est nommé inspecteur à l’Inspection Générale des Services de Sécurité (IGSS).

 

Les personnalités dont les noms suivent sont nommées Préfets des Départements ci-après :

(voir tableau-ci-dessous)

V. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu deux (02) communications :

  •        Une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique relative à l’attribution d’un marché public passé par Appel d’Offres Ouvert  National, pour la construction d’un bâtiment R+2 pour l’extension du Rectorat de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

Ce marché, d’un montant de trois cent quatre-vingt-quatre millions huit cent treize mille cinq cent sept (384 813 507) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’Entreprise ADAM le Constructeur, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

  •      Une communication du Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement relative à l’attribution d’un marché public passé par Appel d’Offres  Ouvert International Limité, pour les travaux de réalisation de deux (02) systèmes d’alimentation en eau potable des centres semi-urbains dans la région de Tillabéri.

Ce marché, d’un montant d’un milliard trois cent quatre-vingt-neuf millions trois cent onze mille sept cent quatre-vingt-quatorze (1 389 311 794) francs CFA hors taxes, a pour attributaire le Groupement d’entreprises AGGABA/ERT SARL,  avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Ces communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 alinéa 1er  que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat a levé la séance.


Source : https://www.lesahel.org

 

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Catégorie : Politique
Publication : 22 septembre 2023

Au Conseil des ministres du jeudi 24 août 2023 : Adoption de plusieurs mesures nominatives


Le Conseil des Ministres s’est réuni
hier, jeudi 24 août 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.     MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

1.1   AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  • Capitaine YAKOU RORO, Mle OA/SM, est nommé Directeur du Parc Automobile National et du Garage Administratif.

1.2   AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE

DIRECTION GENERALE DE LA POLICE NATIONALE

  • Monsieur OUSMANE MANZO, Inspecteur Général de Police, Mle 73341, est nommé Directeur Général Adjoint de la Police Nationale.
  • Monsieur ISSOUFOU HAROUNA ALI, Commissaire Divisionnaire, Mle 83063/G, est nommé Directeur de la Police Judiciaire.
  • Monsieur MAMANE MIJINYAWA, Commissaire Divisionnaire, Mle 83000/R, est nommé Directeur de la Surveillance du Territoire.
  • Monsieur ABDOUL KADER MAMAN, Commissaire Divisionnaire, Mle 83004, est nommé Directeur de l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente.
  • Monsieur MAMANE SANI IDI, Contrôleur Général de Police, Mle 73 342/X, est nommé Directeur des Ressources Humaines.

ADMINISTRATION TERRITORIALE

Les personnalités dont les noms suivent sont nommées Préfets des Départements ci-après :

  N°   GRADE   NOM ET PRENOMS   MLE   DEPARTEMENTS
  CNE ADAMOU BAWA OA/SM DAMAGARAM TAKAYA
  CNE TSHAHIROU  ALI OA/SM GUIDAN ROUMDJI
  CNE ABDOU  ISSOUFOU OA/SM MADAROUNFA
  CDT AMADOU TORDA OA/SM BILMA
  CNE ABDOUL HABIBOU   MALI OA/SM FILINGUE
  CNE MAHAMAN BASSIROU DICKO OA/SM TASSARA
  CNE CHAIBOU MALI OA/SM TORODI
  CNE ISSOUFOU KORAOU OA/SM N’GOURTI
  CDT MAHAMADOU DJIBEIROU OA/SM OUALLAM
  CDT IBRAHIM   SEYDOU OA/SM BOSSO
  CNE IBRAHIM  HAROUNA  CHIPKAOU OA/SM TILLIA
  CDT SANI  IBRAHIM OA/SM GOTHEYE
  CDT AMADOU ASSANE OA/SM IFEROUANE
  CDT YACOUBA MOUSSA OA/SM BANKILARE
  CDT ABDELLAH  HAMET OA/SM ADERBISSINAT
  CNE SANI DAN DANGUI OA/SM BAGAROUA
  CNE AMADOU ALMOU OA/SM ABALAK
  CNE EL HADJI MADI ALMOUSTAPHA OA/SM TERA
  CNE YAOU ADA OA/SM DOUTCHI
  CNE DAYABOU MAHAMAN OA/SM ABALA
  CNE BOUKARI RIBA OA/SM TCHIROZERINE
  CNE CHEKARAOU NOMAOU OA/SM BELBEDJI
  CNE AMADOU GARBA OA/SM DAKORO
  CDT HAROUNA HALIDOU OA/SM GOURE
  CNE HAMADOU  HASSANE KOUMBEYE OA/SM BANIBANGOU
  CNE BOUBACAR ABDOU OA/SM SAY
  CNE BOUREIMA SEYNI OA/SM GAYA
  CDT ISSAKA ASSOUMANE OA/SM N’GUIGMI
  CDT AMADOU   BOUBACAR OA/SM BOBOYE
  CNE ISSAKA  IDE OA/SM FALMEY
  CNE BOUBACAR  ALI  OA/SM BIRNI N’KONNI
  CNE HAROUNA   ANGO OA/SM AYOROU
  CDT BOUBACAR HAMA OA/SM MAINE SOROA
  CDT ALMOUSTAPHA     OUSMANE OA/SM ARLIT
  CNE ATTO MARANKAN OA/SM BERMO
  CNE HAMA SOUKOUNDE OA/SM DIOUNDIOU
  CNE IDRISSA AMADOU OA/SM TCHINTABARADEN
  Commissaire principal de Police IDRISSA  IBRO 73346 TANOUT
  Officier de Police SABIT  BIGUI 75819 LOGA
  CDT BOUBACAR ABDOU YOBA 122146/G MADAOUA
  LCL MAIGUIZO  ISSAKA 63486/X BALLEYARA

La nomination des membres des Forces de défense et de Sécurité à la tête de ces Départements se justifie par la volonté du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, de prévenir et/ou de mieux prendre en charge les questions  de défense et de sécurisation de ces localités confrontées au banditisme armé et au terrorisme.

1.3.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

  • Professeur HAMIDOU TALIBI MOUSSA, Enseignant-Chercheurest nommé Secrétaire Général.
  • Docteur SAMA ARJIKA, Maître de Conférences, est nommé Recteur de l’Université d’Agadez.
  • Docteur ALI ADO, Maître de conférences, est nommé Vice-Recteur de l’Université d’Agadez.
  • Professeur ALHOU BASSIROU, est nommé Directeur Général de l’Office du Baccalauréat,des Equivalences et des Examens et Concours du Supérieur (OBEECS).

II.        COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications :

  • Deux (02) communications du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique
  • La première est relative aux résultats du Baccalauréat session 2023 après la reprise de l’épreuve de Mathématiques de la Série D.

La session 2023 du Baccalauréat s’est tenue du 19 juin au 02 juillet 2023 sur toute l’étendue du territoire national. 92 956 candidats se sont inscrits toutes séries et spécialités confondues (dont 37 837 filles, soit 40,70% de l’effectif total) et répartis dans 213 centres d’examen.

Après délibérations, 22 746 candidats ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 25,34%.

A l’issue de la reprise de l’épreuve de Mathématiques ayant concerné 26 956 candidats de la série D répartis dans 114 centres d’examen, il a été enregistré 268 nouveaux admis en série D. Le taux de réussite  dans cette série passe ainsi de 15,52% à 16,54%, soit une progression de 1,02%.

Au total, 23 014 candidats ont été déclarés admis au titre de la session 2023, soit un taux global de réussite de 25,64%. Ce taux global de réussite qui a connu une amélioration de 0,30 % avec la reprise de l’épreuve de Mathématiques est toutefois en baisse de 3,35% par rapport à la session de 2022.

  • La deuxième est relative aux épreuves écrites de la session 2023 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) qui se sont déroulées du lundi 07 août au samedi 12 août  dans 14 centres.

Pour cette session 18 filières ont été retenues.

Au total, 4 675 candidats se sont inscrits, parmi lesquels 1719 filles représentant 36,77% des candidats.

Sur les 4 675 candidats inscrits, 4156 ont effectivement composé, parmi lesquels 2097 (dont 805 filles) sont déclarés admissibles, soit un taux global d’admissibilité de 50,46%.

  • Une communication du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage relative à la Cure Salée.

La Cure salée est une rencontre annuelle des éleveurs qui se tient chaque année dans la localité d’Ingall plus précisément dans la vallée de l’Irhazer. C’est une rencontre du donner et de recevoir regroupant les éleveurs de notre pays et ceux de certains pays voisins qui vise à renforcer les échanges et à consolider la coopération entre les pays sahélo-saharien.

Cette année, pour des raisons d’insécurité, d’installation tardive de la campane pastorale dans certaines localités de la zone pastorale et d’insuffisance des ressources, l’édition 2023 de la Cure Salée sera organisée à minima à travers une caravane zoo-sanitaire de vaccination et de dépistage des animaux au niveau des sites traditionnels de la Cure salée dans les régions d’Agadez, de Maradi et de Zinder .

Onep

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 25 août 2023

Au Conseil des Ministres du jeudi 24 février 2022 : Adoption de plusieurs projets de textes et des mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 24 février 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant transfert des biens meubles et immeubles du Centre National des Œuvres Universitaires au Centre Régional des Œuvres Universitaires de Niamey.

Le présent projet intervient pour transférer le patrimoine du Centre National des Œuvres Universitaires, établissement public dissous, au Centre Régional des Œuvres Universitaires de Niamey.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2016-056/PRN/MM/DI du 26 janvier 2016, portant attribution d’un permis pour grande exploitation d’uranium dénommé « MADAOUELA 1 » situé dans le département d’Arlit, à la société « GOVIEX NIGER HOLDINGS LTD », pour le compte de la société d’exploitation.

Le présent projet de décret a pour objet de modifier les limites du permis d’exploitation « MADAOUELA 1 » pour uranium et substances connexes attribué à la société Goviex NIGER HOLDINGS LTD dans le département d’Arlit conformément à l’article 41 de la loi minière qui stipule que le titulaire d’un permis d’exploitation peut y renoncer en totalité ou en partie sous réserve d’un préavis d’un an. Cette modification permettra à la société d’exploitation de mieux explorer le périmètre concerné.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1.   Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 61-27 du 15 juillet 1961, portant institution du Code pénal.

Le Niger a ratifié en 2015, la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Or en l’état actuel de la législation pénale au Niger, les actes de disparition forcée ne sont réprimés que lorsqu’ils sont commis à l’encontre d’un groupe de personnes.

La modification objet du présent projet de loi consacre la criminalisation de la disparition forcée lorsqu’elle est commise contre un individu.

Elle définit les actes constitutifs de disparition forcée et les sanctions encourues par leurs auteurs, coauteurs et complices.

Enfin le projet de loi prévoit les circonstances aggravantes liées à la vulnérabilité de la victime .

3.2.   Projet de décret portant réorganisation du Ministère de la Justice.

Le présent projet de décret est pris pour apporter certains réaménagements dans l’organisation de ce département ministériel.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a examiné pour avis la proposition de loi modifiant la loi n° 2018-47 du 12 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), introduite par le Député  Abdou Aboubacar.

L’avis du Gouvernement sur cette proposition de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

V.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modalités d’application de l’article 20.1 de la loi n° 91-006 du 20 mai 1991, modifiant et complétant l’ordonnance n° 84-06 du 1er mars 1984, portant régime des associations.

Les Organisations Non Gouvernementales de Développement (ONG/D) sont régies par le décret n° 92-292/PM/MF/P du 25 septembre 1992, portant modalités d’application de l’article 20.1 de la loi n° 91-006 du 20 mai 1991, modifiant l’ordonnance n° 84-06 du 1er mars 1984, portant régime des associations.

Après trente ans de mise en œuvre, il a été relevé que ce décret ne répond plus aux besoins d’encadrement des ONG/D en raison de l’accroissement exponentiel de leur nombre et des ressources importantes qu’elles gèrent.

Cette situation pose de nombreux défis dans la gestion, le contrôle et la surveillance des activités de ces structures, au nombre desquels on peut notamment citer la nécessité de :

-      prendre en compte des priorités de l’Etat et la recherche d’une meilleure coordination des actions entre le Ministère en charge du Développement Communautaire et les autres Ministères concernés par les interventions des ONG/D ;

-      mettre en place un mécanisme pérenne de suivi, de contrôle et de capitalisation des interventions des ONG/D ;

-      protéger le secteur des ONG/D contre les risques d’instrumentalisation à des fins de financement du terrorisme et de blanchiment de capitaux.

Pour relever ces défis plusieurs innovations ont été apportées notamment :

-      les précisions sur les types d’organisations qui peuvent prétendre au statut d’ONG/D ;

-      la définition de la procédure de reconnaissance de regroupement d’ONG/D ;

-      le renforcement des moyens juridiques nécessaires à l’amélioration de la traçabilité des ressources mobilisées et utilisées par les ONG/D.

VI.    MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

·       Monsieur Aboubacar Hassane Dan Sokoto, secrétaire des affaires étrangères, Mle 64281/F, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès de la République du Tchad.

·       Madame Abdoulaye Fatouma Soumana, conseillère des affaires étrangères, Mle 79034, est nommée coordinatrice de la Cellule Nationale de la CEDEAO.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

·       Professeur Abdou Assane Zeinabou, enseignant-chercheur à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Mle 494, est nommée directrice du placement en stage des étudiants.

·       Monsieur Seyni Almoustapha, docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, est nommé directeur de suivi des œuvres universitaires.

·       Professeur Mounkaila Abdo Lawali Serki, enseignant-chercheur, à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Mle 04/329, est nommé directeur général de l’Office du Baccalauréat, des Equivalences et des Examens et Concours du Supérieur.

·       Monsieur Samna Seyni, inspecteur de promotion humaine, Mle 64228/L, est nommé directeur des études et de la programmation.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

·       Madame Kéléssi Maïga Safiatou, est nommée secrétaire générale adjointe du Ministère de la Communication.

·       Monsieur Moussa Mahaman Mourtala est nommé secrétaire général adjoint du Conseil Supérieur de la Communication.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

Direction Générale de la Protection des Végétaux

·       Monsieur Harouna Sabi, ingénieur d’agriculture, Mle 63198/N, est nommé directeur des interventions phytosanitaires et de la formation.

·       Monsieur Zaneidou Goudanaou, ingénieur d’agriculture, Mle 68665/U, est nommé directeur des études biologiques.

·       Madame Abdou Alimatou Douki, ingénieur d’agriculture, Mle 76797/G, est nommée directrice de la réglementation phytosanitaire et du suivi environnemental.

·       Monsieur Sidati Sidi Mohamed, ingénieur d’agriculture, Mle 42289/Y, est nommé directeur de la logistique, des équipements phytosanitaires et des pesticides.

Direction Générale de l’Agriculture

·       Madame Abass Amina, ingénieur d’agriculture, Mle 115982/E, est nommée directrice de la promotion des chaînes des valeurs agricoles.

·       Monsieur Soumaïla Ibrahima Daouda, ingénieur d’agriculture, Mle 59666/L, est nommé directeur de la promotion des plateformes des services.

·       Monsieur Ousmane Garba Tchiwaké, ingénieur d’agriculture, Mle 82613/N, est nommé directeur de l’inspection et du contrôle de la qualité des engrais.

·       Madame Salamatou Hassane, ingénieur d’agriculture, Mle 115979/K, est nommée directrice du contrôle et de la certification des semences.

Direction Générale du Génie Rural

·       Monsieur Ado Maman Souradjou, ingénieur génie rural, Mle 68845/Y, est nommé directeur de l’aménagement des terres et de l’irrigation.

·       Monsieur Maman Sani Issoufou Mazadou, ingénieur génie rural, Mle 82004/L, est nommé directeur de la mobilisation des eaux.

·       Monsieur Issoufou Assane Gogé, ingénieur génie rural, Mle 51735/N, est nommé directeur des équipements ruraux agricoles.

·       Monsieur Mossi Seybou, ingénieur génie rural, Mle 82000/G, est nommé directeur de la mécanique des sols et des travaux topographiques.

Directions d’Appui

·       Monsieur Mahamoud Adamou Waziri, chef de division d’administration générale, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.

·       Monsieur Boubacar Halidou, ingénieur d’agriculture, Mle 71325/D, est nommé directeur des statistiques.

·       Madame Boukari Aminata Boukari, chargé d’enseignement, Mle 64223/F, est nommée directrice des archives, de la documentation, de l’information et des relations publiques.

·       Monsieur Abdou Chaïbou, ingénieur d’agriculture, Mle 58210/T, est nommé directeur des études et de la programmation.

·       Madame Ouma Katouma Bizo, ingénieur d’agriculture, Mle 54513/Z, est nommée directrice de l’action coopérative et de la promotion des organismes ruraux.

·       Monsieur Mohamed Boukari Moustapha, directeur administratif, Mle 111598/L, est nommé directeur de la législation.

·       Madame Maïga Aminata Hassane, directeur administratif, Mle 63647/Y, est nommée directrice des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

·       Monsieur Souleymane Abdou Bacharou, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.

·       Monsieur Hassane Issa Djibo, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

·       Monsieur Tankari Chaïbou, ingénieur principal des travaux publics et des mines, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

VII. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu neuf (09) communications.

1).   une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Un total de 27 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 25 cas la semaine précédente.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,10/100.000 habitants la semaine précédente à 0,11/100.000 habitants cette semaine, soit une augmentation de 10%.

A la date du 23 février 2022, la situation se présente comme suit :

­      total des nouveaux cas positifs notifiés : 8.746 ;

­      total des cas sortis guéris : 8.419 ;

­      total des décès : 306.

La cinquième campagne de vaccination contre la COVID-19 se tiendra du 25 février au 03 mars sur toute l’étendue du territoire.

2).   deux communications du Ministre de l’Agriculture :

la première communication est relative à la 7ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-NIGER) qui se tiendra du 25 février au 02 mars 2022 au Palais des Sports à Niamey.

la deuxième communication est relative à la 3ème édition du Festival International du Mil dénommé « FESTIMIL » qui se tiendra du 28 février au 1er mars 2022, à l’Académie des Arts Martiaux, à Niamey.

3).   une communication du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux relative à la passation des charges entre le Mali et le Niger, pour la Présidence de l’OHADA.

4).   une communication du Ministre de l’Elevage sur la situation de la Grippe Aviaire dans la région de Niamey ;

5).  une communication conjointe de la Ministre des Mines et du Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables relative aux conclusions du forum sur les Mines et le Pétrole (ECOMOF).

6).   Une communication du Ministre du Commerce relative à la hausse des prix des produits de grande consommation.

A partir du dernier trimestre de l’année 2021 les prix des denrées alimentaires ont considérablement augmenté comparativement à ceux observés un an plutôt sur la plupart des marchés.

L’évolution des prix sur un (1) an est de 9,7%.

Les prix de ces produits étant libres contrairement à ceux de certains produits qui sont réglementés, ils sont régis par la loi de l’offre et de la demande.

Comparés à la moyenne des cinq dernières années (2015/2019) à la même période, les prix moyens des céréales affichent des variations suivantes :

­      17/% pour le mil ;

­      11% pour le sorgho ;

­      12% pour le maïs ;

­      8% pour le riz importé.

Pour la moyenne des prix comparée à celle de l’année passée, concernant le sucre granulé et en morceaux, l’huile et le lait en poudre, les variations sont les suivantes :

­      26,19% pour le sucre granulé ;

­      -2% pour le sucre en morceaux ;

­      40% pour les bidons de 25 litres d’huile végétale ;

­      6,67% pour le lait en poudre.

De même en février 2022, le prix du pain a connu une augmentation dans certaines boulangeries de la capitale et des villes du Niger, le prix de la tonne de la farine de blé ayant passé de 300 000 à 500 000 FCFA.

Les causes de ce renchérissement des prix sont liées :

­      à la pandémie de la maladie de la COVID-19 ;

­      à l’envolée des frais de transports maritimes liée à la COVID-19 ;

­      au coût du transport terrestre Cotonou-Niamey  qui est passé de 31 000 à 38 000 FCFA ;

­      aux mauvaises récoltes ;

­      aux mesures d’interdiction d’exporter des céréales vers le Niger prises par certains pays de la sous-région ;

­      à la situation sécuritaire de la sous-région.

Face à cette situation les mesures d’urgence suivantes sont prises :

-      l’élaboration d’un plan d’urgence et d’un plan de soutien. Sur la base de ces plans, il a été procédé au lancement de la distribution gratuite ciblée de 45 000 tonnes de vivres aux populations très vulnérables ;

-      la vente à prix modéré de 80 000 tonnes de vivres aux populations moyennement vulnérables.

Le Conseil des Ministres a décidé du renforcement des quantités de vivres initialement prévues par le plan de soutien de 5000 tonnes à 15000 tonnes pour le mois de mars et de 10.000 tonnes à 20.000 tonnes pour le mois d’avril.

L’Union Européenne  a annoncé un appui de 43 millions d’euros, soit environ 28 milliards de FCFA pour accompagner le Gouvernement.

7).     deux communications du Ministre de l’Equipement :

la première communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert international avec préqualification, pour les travaux de réhabilitation et d’entretien pluriannuel du corridor transsaharien (RN 11 Nord) entre Agadez et Zinder, lot 1 (Réhabilitation : Tanout-limite régions Zinder/Agadez (116,7 km) et entretien pluriannuel : Zinder-Tanout-limite régions Zinder/Agadez (254,3 km).

Ce marché, d’un montant de trente quatre milliards cent soixante-un millions deux cent quarante-un mille deux cent quatre-vingt dix-sept (34 161 241 297) francs CFA sur financement de la Banque Mondiale, a pour attributaire la société CHINA FIRST HIGH WAY ENGINEERING CO.LTD (CFHEC), pour un délai d’exécution de trente-six (36) mois pour la réhabilitation et huit (8) ans pour l’entretien.

la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert international avec préqualification, pour les travaux de réhabilitation et d’entretien pluriannuel du corridor transsaharien (RN 11 Nord) entre Agadez et Zinder, lot 2 (Réhabilitation : Tiguidit-limite régions Agadez/Zinder (109 km) et entretien pluriannuel : Agadez-Tiguidit-limite régions Agadez/Zinder (171 km).

Ce marché, d’un montant de trente huit milliards deux cent trente trois millions cinq cent dix mille trois cinquante-deux (38 233 510 352) francs CFA, sur financement de la Banque Mondiale, a pour attributaire le groupement d’entreprises SOCIETE UNITED AVIATION SERVICES LIMITED (UNASEL) et BABATI, pour un délai d’exécution de trente-six (36) mois pour la réhabilitation et huit (8) ans pour l’entretien.

Ces deux (2) dernières communications sont faites sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

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Catégorie : Politique
Publication : 25 février 2022

Au conseil des ministres du jeudi 25 mai 2023 : Le gouvernement rétablit le 03 août, date de la proclamation de l’indépendance, comme Fête nationale

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier jeudi 25 mai 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes:

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret modifiant la loi n° 97-20 du 20 juin 1997, instituant des Fêtes Légales.

La loi n° 59-22 du 24 décembre 1959 a fixé pour la première fois la liste des Fêtes légales devant être observées en République du Niger. Après l’accession du pays à l’Indépendance le 03 août 1960, cette loi a été complétée par la loi n° 60-048 du 22 octobre 1960, pour marquer cet évènement déterminant de la vie nationale, en instituant le 03 août : « Fête Nationale».

Cependant, la loi n° 74-11 du 4 mars 1974 va consacrer le 18 décembre, date de la proclamation de la République, comme fête nationale en lieu et place du 3 août.  L’Indépendance constituant l’évènement majeur de la vie d’un Etat, le présent projet de décret a pour objet de rétablir le 03 août, date de la proclamation de l’indépendance comme fête nationale.Il est pris en application de l’article 103 de la Constitution du 25 novembre 2010 qui dispose que : «les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire.Les textes de forme législative intervenus, en ces matières, antérieurement à l’entrée en vigueur de la présente Constitution peuvent être modifiés par décret pris après avis de la Cour Constitutionnelle».

Ainsi, le 03 août est désormais célébrée «Fête Nationale».

II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant création de l’Ordre National des Zootechniciens et Pastoralistes (ONZP).

Le présent projet de décret a pour objet d’instituer un ordre national des zootechniciens et pastoralistes. Il fixe les missions de l’Ordre et règlemente les conditions d’exercice de la profession de zootechnicien et de pastoraliste.

L’Ordre National des Zootechniciens et Pastoralistes (ONZP) a pour missions d’assurer l’indépendance et la défense de la profession de zootechnicien et pastoraliste ainsi que la défense du praticien dans l’exercice de sa profession.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

3.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique, dénommé «Institut National de la Recherche Agronomique du Niger», en abrégé : INRAN.

3.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN).

L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger est un établissement public à caractère scientifique, culturel et technique créé par ordonnance n° 2010-12 du 1er avril 2010.Il a pour mission principale d’assurer la recherche agronomique au Niger.

Les deux (2) projets de décrets ont été pris pour mettre en conformité, les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’INRAN, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics  et du décret pris pour son application.

3.3. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère administratif dénommé «Agence de Promotion du Conseil Agricole», en abrégé : APCA.

3.4. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence de Promotion du Conseil Agricole (APCA).

L’Agence de Promotion du Conseil Agricole est un établissement public à caractère administratif créé par décret n° 2017-667/PRN/MAG/EL du 02 août 2017.Il a pour mission principale la coordination opérationnelle du Conseil Agricole.Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’APCA, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics  et du décret pris pour son application.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

4.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique dénommé «Centre Culturel Oumarou Ganda», en abrégé : CCOG.

4.2. Projet de décret portant approbation des statuts du Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG).

Le Centre Culturel Oumarou Ganda est un établissement public à caractère scientifique, culturel et technique créé par ordonnance n° 2011-23 du 23 février 2011.Il poursuit une mission de service public de création, de diffusion et de valorisation du patrimoine culturel national.

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité, les textes portant création, organisation et fonctionnement du CCOG, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics  et du décret pris pour son application.

V. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret fixant le taux des cotisations sociales du régime général de prévoyance sociale géré par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ainsi que sa répartition.

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale assure la gestion des trois (3) branches de sécurité sociale à savoir:

–  la branche des prestations familiales ;

– la branche de prévention et de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles ;

–  la branche des pensions.

Une évaluation actuarielle réalisée sur le régime général de prévoyance sociale a révélé que la répartition des cotisations sociales n’est pas en adéquation avec la réalité des coûts de chacune des trois branches gérées.

Le présent projet de décret  a pour objet de réajuster la répartition du taux des cotisations pour une meilleure prise en charge des différentes branches de sécurité sociale notamment la branche des pensions. Il convient de noter que le taux global des cotisations demeure inchangé.

VI. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant approbation du Rapport combiné valant 3ème  à 8ème rapports périodiques du Niger sur la mise en œuvre de la Charte Africaine des droits et du Bien-être de l’Enfant.

Le Nigera ratifié la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE), le 11 décembre 1996. Cet instrument fait obligation à tous les Etats parties de soumettre au Comité Africain des Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDBE), des rapports sur les mesures qu’ils auront adoptées pour donner effet à ses dispositions ainsi que sur les progrès réalisés dans l’exercice de ces droits.

Pour satisfaire cette obligation, le Niger a présenté son rapport initial lors de la 18ème réunion du Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant à Alger en 2011. Il a ensuite présenté son deuxième rapport à Bamako lors de la 31ème session ordinaire, tenue en avril et mai 2018.

La production du présent rapport, qui vaut 3ème à 8ème rapports périodiques cumulés, témoigne de la détermination du Niger à respecter ses obligations en vertu de la Charte. Les données qui y sont contenues couvrent la période 2018-2022 et montrent que malgré un contexte sécuritaire peu favorable, de nombreuses avancées ont été enregistrées dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’homme en général et de ceux de l’Enfant en particulier.

VII. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.

· Monsieur Younsa Djafarou Salatikoye, Ph. D, enseignant-chercheur, est nommé directeur de la législation.

· Docteur Harouna Madou, maître-assistant est nommé secrétaire général de l’Université André Salifou de Zinder.

· Docteur Gounga Mahamadou Alhadji, maître de conférences est nommé secrétaire général de l’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi.

VIII. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

1. Une Communication du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération relative à la conclusion d’un Accord de réciprocité de visas de trois (03) ans, entre la République du Niger et les Etats Unis d’Amérique qui entrera en vigueur à compter du 1er juin 2023.

2. Communications relatives aux marchés publics

Quatre (04) communications du Ministre de l’Education Nationale.

la première estrelative à l’attribution d’un marché public passé par Entente directe pour l’acquisition des tablettes numériques spécifiques et paramétrées pour les enseignants de section spéciale, chefs d’établissements du Projet LIRE et les promotions des Ecoles Normales.

Ce marché, d’un montant de six millions deux cent quatre-vingt-seize mille sept cent soixante-quatorze (6 296 774) Dollars US, a pour attributaire provisoire le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux Projets (UNOPS), pour un délai de livraison de quatorze (14) mois calendaires.

la deuxième estrelative à l’attribution d’un marché public passé par Appel d’offres ouvert national  pour l’acquisition et l’installation de matériel informatique au profit des Cellules d’Animation Pédagogique (CAPED) et des Unités Pédagogiques (UP) du Ministère de l’Education Nationale.

Ce marché, d’un montant de neuf cent soixante-cinq millions quarante-huit mille trois cent cinquante (965 048 350) Francs CFA Toutes Taxes Comprises, a pour attributaire provisoire KANF ELECTRONICS NIAMEY, pour un délai de livraison de trois (03) mois calendaires.

la troisième estrelative à l’attribution d’un marché public passé par Entente directe pour l’acquisition des manuels scolaires et des guides (mathématiques et français) du niveau secondaire.

Ce marché, d’un montant de sept cent vingt-sept millions quatre cent soixante-trois mille trente-trois (727 463 033) Francs CFA Hors Taxes, a pour attributaire provisoire HACHETTE LIVRE INTERNATIONAL (EDICEF), pour un délai de livraison de cent quatre-vingts (180) jours calendaires.

la quatrième estrelative à l’attribution d’un marché public passé par Entente directe pour la reproduction et la distribution des manuels complémentaires dans le cadre de l’initiative lire à la maison (Read @ home).

Ce marché, d’un montant de trois cent soixante-dix-sept millions trois cent soixante mille neuf cent onze (377 360 911) Francs CFA Hors Taxes, a pour attributaire provisoire le Groupement DM et ACM SPA, pour un délai de livraison de cent trente-six (136) jours.

Ces quatre (04) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

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Source : https://www.lesahel.org

 
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Publication : 26 mai 2023

Au conseil des ministres du jeudi 27 avril 2023 : Adoption de plusieurs projets de textes dont ceux portant prorogation de l’état d’urgence dans certains départements des régions de Tahoua et Tillabéri

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier jeudi 27 avril 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

1.1. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans le département de Filingué pour une nouvelle période de trois (03) mois, allant du 27 avril au 25 juillet 2023 inclus.

1.2. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une nouvelle période de trois (3) mois, allant du 1er mai au 29 juillet 2023 inclus. Ces deux projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.

Par ailleurs, après évaluation de la situation sécuritaire dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri), le Gouvernement a décidé de ne pas proroger l’état d’urgence dans ces localités.

II. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

2.1.   Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 2022-033 du 05 juillet 2022, portant loi minière.

La loi n° 2022-033 du 05 juillet 2022, portant loi minière comporte certaines contradictions et insuffisances.

Il s’agit principalement des articles 285 et 286 de la loi minière qui renvoient la fixation de l’assiette et des modalités de recouvrement des taux des frais d’instruction, des droits fixes et de la redevance superficiaire au décret d’application et ce, en contradiction avec les dispositions de l’article 99 de la Constitution qui précise que l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature sont fixés par la loi.

Le présent projet de loi est initié pour se conformer aux dispositions de la loi fondamentale et harmoniser certaines dispositions de la loi minière avec celles du Règlement n° 18/2003/CM/UEMOA du 23 décembre 2003, portant Code minier communautaire de l’UEMOA. Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

2.2.   Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique dénommé «Centre de Recherches Géologique et Minière» en abrégé CRGM.

2.3.   Projet de décret portant approbation des statuts du Centre de Recherches Géologique et Minière (CRGM).

Ces deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement du Centre de Recherches Géologique et Minière (CRGM) aux dispositions de la loi n° 2020-020bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et son décret d’application.

Il convient de noter que l’adoption de ce projet de décret a été mise à profit pour transformer le CRGM qui était jusque-là un établissement public à caractère administratif, en un établissement public à caractère scientifique, culturel et technique et ce, en raison de ses nouvelles missions.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret modifiant le décret n° 2022-588/PRN/MDN du 21 juillet 2022, portant organisation du Ministère de la Défense Nationale.

Le présent projet de décret consacre la scission de la Direction des Affaires Juridiques, Judiciaires et du Contentieux en deux Directions à savoir la Direction des Affaires Judiciaires et du Contentieux et la Direction de la Législation. Ce réaménagement permettra d’assurer un meilleur suivi des Conventions et Accords signés avec les différents partenaires.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret modifiant et complétant le décret n° 97-008/PRN/MAG/EL du 10 janvier 1997, portant organisation, attributions et fonctionnement des institutions chargées de l’application des principes d’Orientation du Code Rural.

Le Niger s’est engagé dans un processus de gestion efficace et rationnelle des ressources naturelles tout en garantissant le maximum de sécurité aux opérateurs ruraux à travers l’adoption de l’ordonnance n° 93-015 du 02 mars 1993, fixant les principes d’Orientation du Code Rural.

Des textes réglementaires ont été adoptés dont le décret n° 97-008/PRN/MAG/EL du 10 janvier 1997 qui consacre la création des institutions chargées de la mise en œuvre des principes d’orientation du Code Rural et des outils de gestion foncière pour la promotion des activités rurales (agricoles, sylvicoles et pastorales). Parmi les outils de gestion prévus par le décret susmentionné, figure la création d’un centre de documentation et d’une banque de données sur le foncier rural qui est un outil informatisé de gestion foncière.

Le présent projet de décret a ainsi pour objet d’une part, de permettre au Secrétariat Permanent du Code Rural (SPCR) de mettre en place, de gérer et d’administrer un Centre de Documentation et de Système d’Information sur le Foncier Rural et, d’autre part, de créer un service en charge de la gestion et de l’administration du Centre de Documentation et de Système d’Information sur le Foncier Rural au sein du Secrétariat Permanent du Code Rural (SPCR).

V. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

5.1.   Au titre DU Ministère DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

• Monsieur Mahamadoul Kafi Djibrilla, docteur en soins infirmiers, Mle 72337/S, est nommé inspecteur de service, en remplacement de Monsieur Habou Salamou appelé à d’autres fonctions.

· Monsieur Aboubacar Oumarou, médecin diplômé d’Etat, Mle 132053/U, est nommé directeur général de l’ENSP de Tahoua.

· Monsieur Salifou Abdramane, docteur en soins infirmiers à la retraite, est nommé président du conseil d’administration de l’ENSP de Tahoua.

· Madame Mahaman Nana Abagana, technicienne supérieure en soins obstétricaux, Mle 51922/S, est nommée directrice générale adjointe de la Maternité Issaka Gazoby.

5.2. Au titre DU Ministère DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES.

· Monsieur Madougou Boubacar, ingénieur en génie industriel, est nommé président du conseil d’administration de l’Agence Nationale de l’Energie Solaire (ANERSOL).

5.3. Au titre DU Ministère DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT.

· Madame Abdoul Nasser MEMUNA Issa Issaka, documentaliste, Mle 85210/Y, est nommée directrice des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques.

5.4.   Au titre DU Ministère DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

· En application des dispositions de l’article 63 de l’ordonnance n° 2010-54 du 17 septembre 2010, portant code général des collectivités territoriales de la République du Niger, sont révoqués de leurs fonctions pour faute grave :

– Monsieur Ramadan Charou, Maire de la Commune rurale de Fachi ;

–        Monsieur Ali Chama Hamidine, Maire de la Commune rurale de Doguéraoua.

5.5. Au titre DU Ministère DES FINANCES.

· Monsieur Barkay Molimi, inspecteur principal des douanes, Mle 69261/F, est nommé directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Abdallah Harouna, appelé à d’autres fonctions.

· Monsieur Abdallah Harouna, inspecteur principal des douanes, Mle 66249/J, est nommé inspecteur général des finances.

· Monsieur N’Diaye Demba Assane, est nommé président de la Commission Nationale de Régulation de la Microfinance.

VI. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

Une communication du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération sur la situation des Nigériens au Soudan.

La situation sécuritaire au Soudan demeure préoccupante. Le Gouvernement a décidé de rapatrier nos compatriotes vivant dans ce pays. A ce jour, 42 nigériens dont des diplomates, des stagiaires et des étudiants ont été rapatriés. L’opération de rapatriement des autres Nigériens dont 44 étudiants se poursuit.

Une communication du Ministre de l’Agriculture relative au don japonais au profit de l’ONAHA.

Le Gouvernement japonais vient de faire un don à l’Etat d’une valeur de six milliards (6 000 000 000) de francs CFA destiné à acquérir des engins et matériels à travers le financement d’un projet dont l’objectif est de «renforcer les capacités de l’ONAHA pour la promotion de la riziculture irriguée». Ce don est composé de :

– 55 engins de terrassement dont 6 pelles hydrauliques, 4 bulldozers, 4 compacteurs, 2 niveleuses, 2 chargeurs, 6 tracteurs agricoles, 20 camions dont 12 bennes ;

– 57 machines à outils et matériels d’entretien ;

– un (1) lot de pièces détachées.

En plus de ce don en matériels et engins, le don comprend une composante formation des techniciens de l’ONAHA. Ce don permettra à l’ONAHA de disposer de deux brigades complètes soit une capacité d’intervention sur quatre (4) chantiers supplémentaires de taille moyenne.

Trois (03) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :

la première communication est relative à l’attribution d’un marché public pour l’acquisition de consommables d’hémodialyse au profit du service de la Néphrologie de l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo.

Ce marché, d’un montant de sept cent quatre-vingt-dix millions huit cinquante-quatre mille sept cents (790.854.700) FCFA hors taxes, a pour attributaire provisoire la société NIPRO MEDICAL EUROPE NV établie à Weihoek 3H, 1930 Zaventem (Belgique), pour un délai de livraison de cinq (05) mois.

la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public passé par Appel d’Offres Ouvert pour  la  Fourniture et l’installation de mobiliers de bureau au profit du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Ce marché, d’un montant de quatre cent cinq millions neuf cent vingt-huit mille deux cent soixante-six (405.928.266) francs CFA, toutes taxes comprises, a pour attributaire provisoire la société Africaine pour le Commerce Internationale (SACI SARL), domiciliée à Niamey BP : 2075 Niamey, pour un délai de livraison de deux (02) mois, à compter de la date d’approbation.

la troisième communication est relative à l’attribution d’un marché public passé par Appel d’Offres Ouvert pour la Fourniture et l’installation de matériel de bureau.

Ce marché, d’un montant de quatre cent treize millions cinq cent quatre mille cinq cent soixante-neuf (413.504.569) francs CFA, toutes taxes comprises, a pour attributaire provisoire la société Nigérienne d’Equipement et de Logistique (SNEL SARL) domiciliée à Niamey, pour un délai de livraison de quarante-cinq (45) jours, à compter de la date d’approbation.

Ces trois (03) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Source : http://lesahel.org/

 
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Publication : 28 avril 2023

Au conseil des ministres du mardi 09 mai 2017 : Plusieurs projets de textes et des mesures nominatives adoptées par le Gouvernement

communique du conseil des ministres mardi 09 mai 2017Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, mardi 09 mai 2017, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi portant Code Pétrolier.

Les activités de prospection, de recherche, d'exploitation et de transport des hydrocarbures au Niger sont régies par la loi n° 2007-01 du 31 janvier 2007. Après 10 ans de mise en œuvre, il est apparu des insuffisances dans ladite loi impactant négativement les activités de prospection et de promotion de l'investissement du secteur pétrolier.

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Publication : 10 mai 2017

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Au conseil des ministres du samedi 09 septembre 2023 : Adoption de plusieurs projets de textes et mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, samedi 09 septembre 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre
du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DES SPORTS

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET 

    DE L’ELEVAGE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION, DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales.

  • AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE  

   L’EQUIPEMENT

  Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère des Transports et de l’Equipement.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’ENVIRONNEMENT

  Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.

IX AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE,  DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DES POSTES ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.

  • AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère du Commerce et de  l’Industrie.

Ces douze (12) projets de décrets sont pris conformément aux dispositions du décret n° 2023-68/P/CNSP du 08 septembre 2023, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et du Ministre Délégué.

Ils ont pour objectifs  d’adapter l’organisation de ces départements ministériels à la nouvelle configuration du Gouvernement.

L’organisation des différents départements ministériels est orientée vers

une administration plus souple, innovante et plus efficace conformément

aux orientations du Chef de l’Etat.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création de cent (100) charges d’huissiers de justice, Commissaires-priseurs.

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 7 de la loi n° 2020-063 du 03 décembre 2020, portant Statut des Huissiers de justice, Commissaires-priseurs dispose qu’« au siège de chaque juridiction, il peut être créé une ou plusieurs charge(s) d’Huissiers de justice, Commissaires-priseurs par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre de la Justice, après avis consultatif de la Chambre nationale des Huissiers de justice, Commissaires-priseurs ».

Il vise donc à créer cent (100) charges d’huissiers de justice, Commissaires-priseurs afin d’assurer un meilleur fonctionnement du service public de la justice et de promouvoir la création d’environ cinq cents (500) emplois directs.

  • MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE  DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE

  • Le Commandant des FAN Hamidou Soumana est nommé directeur général des ressources.
  • Le Lieutenant des FAN Harouna Sala Abdoulaye est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

  • Le Médecin colonel-major Oumara Mamane, cardiologue, Mle OA/SM, est nommé directeur général de l’Hôpital de Zinder.
  • Le Colonel Salou Chaibou, pharmacien-biologiste, spécialiste en biologie clinique, Mle OA/SM, est nommé directeur général de l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques du Niger (ONPPC).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

  • Docteur Amadou Barthé, cadre supérieur de l’élevage,
    Mle 85224/A, est nommé directeur général du Centre de Multiplication du Bétail.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

  • Docteur Daou  Ibrahim, maître de conférences, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique.
  • Professeur Amadou Oumarou, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, en remplacement de Dr Faran Maïga.
  • Docteur Touré Ousseina Saidou, maître de conférences, est nommée conseillère technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, en remplacement de Monsieur Sita Diabiri.
  • Professeur Naroua Harouna, est nommé inspecteur général des services du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique.
  • Docteur Assoumane Aïchatou, Maître de Conférences, est nommée directrice générale de la recherche et de l’innovation technologique.
  • Docteur Arouna Saley Hamidou, maître assistant, est nommé directeur de la recherche.
  • Monsieur Mahamane Galadima Moustapha, PhD., Assistant, est nommé directeur de l’innovation technologique.
  • Docteur Gréma Moustapha, maître de conférences, est nommé directeur de l’enseignement supérieur privé.
  • Madame Soumaïla Aïssa, directeur administratif, est nommée directrice des marchés publics et des délégations de service public.
  • Professeur Rabani Adamou, précédemment vice-recteur élu, est nommé recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
  • Docteur Zakari Aboubacar, maître de conférences, précédemment vice-recteur élu, est nommé recteur de l’Université André Salifou de Zinder.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI

  • Monsieur Assoumane Moussa Attah, directeur administratif, Mle 68547/M, est nommé secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.
  • Monsieur Dounama  Abdou, inspecteur du travail, Mle 68588/X, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.
  • Monsieur Zakari Yaou Mounkaïla, directeur administratif, Mle 68546/L, est nommé inspecteur général des services du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.
  • Monsieur Abdou Laouali, inspecteur central du trésor, Mle 90147/C, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.
  • Monsieur Ango  Daoura, juriste/inspecteur principal du travail, Mle 79428/F, est nommé directeur de la législation.
  • Il est mis fin aux fonctions de conseillers techniques exercées par les personnalités ci-après :
  • Monsieur Ibrahim Souley Tayé, inspecteur du travail à la retraite ;
  • Monsieur Ibrahima Yacouba, professeur d’enseignement secondaire à la retraite ;
  • Monsieur Iro Souley, docteur en soins infirmiers, Mle 68502/Y ;
  • Monsieur Ali Sani, chargé d’enseignement, Mle 67987/E.

AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DES MINES ET DE L’ENERGIE

  • Monsieur Ali Seibou Hassane, inspecteur principal des douanes, Mle 066778/L, est nommé directeur général de la SONIDEP.
  • Madame Fati Abarchi est nommée directrice générale de la NIGELEC.
  • COMMUNICATIONS

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications

  • Une communication du Ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports relative à la 44ème édition du Sabre National de Lutte Traditionnelle qui se tiendra à Agadez du 22 au 31 décembre 2023.
  • Une communication du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage sur la situation de la campagne agropastorale.

La campagne agropastorale au 31 août 2023, se présente comme suit :

Sur le plan Agricole on note :

  • une pluviométrie excédentaire dans 64% des postes pluviométriques suivis, contre 46% en 2022 ;
  • la maturation du mil relevée dans plusieurs localités des régions de Dosso, Maradi Tillabéri et de Zinder. Pour les cultures de rente (niébé et arachide), le stade de maturité a été relevé dans les régions de Maradi et Zinder ;
  • des infestations des cultures par les sauteriaux et les insectes floricoles, maitrisées à plus de 86 % ;
  • des dégâts des oiseaux granivores sur les cultures dans le département de Banibangou (région de Tillabéri) ;
  • des sècheresses de plus d’une vingtaine de jours observées dans certaines localités des régions de Diffa, de Dosso, de Maradi, de Tillabéri et de Zinder, qui ont eu des conséquences sur le développement des cultures ;
  • de fortes précipitations qui ont occasionné des inondations dans certaines localités des régions d’Agadez, de Diffa, de Tahoua, de Tillabéri et de Zinder, avec d’importantes pertes sur les cultures et l’effondrement de puits, des habitations et des digues de protection à koutoukalé et Djambala.
  • Sur le plan Pastoral on note :
  • la situation du pâturage qui s’améliore progressivement avec le retour des précipitations ;
  • les inquiétudes qui persistent toujours quant à la disponibilité des pâturages dans certaines zones, particulièrement dans toute la région de Diffa, le département d’Ingal (région d’Agadez), le département de Bermo (région de Maradi), le département de Tillia (région de Tahoua) et les départements de Bankilaré, d’Abala et de Filingué (région de Tillabéri).
  • un déplacement massif des éleveurs transhumants vers les zones frontalières avec Gouré et Tesker.
  • des cas d’attaques acridiennes ont été signalés dans la région de Diffa ;
  • la situation sanitaire est relativement calme en dehors de quelques cas de foyers suspects de maladie enregistrée (pasteurellose, clavelée, hémoparasitoses, charbon bactéridien, babésiose, fièvre aphteuse, dermatose nodulaire et maladie de Newcastle) ;
  • la mise en œuvre d’une mini campagne de vaccination contre les maladies telluriques ;
  • des mortalités d’animaux enregistrées dans six (6) villages de la commune rurale d’Abalak (région de Tahoua) suite à de fortes précipitations).

Au regard de cette situation, le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a élaboré un Plan de campagne agropastorale pluviale et un Programme d’intensification des cultures irriguées pour accroitre l’offre des produits alimentaires du pays (produits végétaux et animaux).

S’agissant du Plan de campagne agropastorale 2023-2024, il a, entre autres, pour objectifs :

  •  d’accroître les productions céréalières sous pluies et celles des cultures de rente par rapport à l’année 2022 ;
  • d’acquérir 75 000 tonnes d’aliments-bétail ;
  • d’atteindre un taux prévisionnel plus élevé de couverture vaccinale.

Le financement du Plan et sa mise en œuvre permettront de résorber le déficit céréalier récurrent et le manque des importations des produits alimentaires engendré par la fermeture des frontières.

Concernant le Programme des cultures irriguées 2023-2024, il a pour objectif d’améliorer la souveraineté alimentaire des populations nigériennes en augmentant la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique. Il aidera ainsi le pays à atteindre ses objectifs de production en introduisant une diversification des cultures (productions végétales et animales à cycle court), qui apportera d’importants avantages aux différentes régions.

Ce Programme est axé essentiellement sur deux (02) composantes à savoir l’intensification des productions végétales à cycle court et l’intensification des productions animales à cycle court.

Le Programme permettra d’utiliser de manière productive les investissements déjà réalisés par l’Etat tels que les retenues d’eau, les seuils d’épandage, les puisards, les barrages et les digues de protection.

Par ailleurs, malgré la fermeture des frontières le Conseil des Ministres,  sur instructions du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, a décidé de faciliter l’entrée au Niger des pasteurs des pays limitrophes notamment ceux du  Bénin et du Nigéria, en soutien aux populations frontalières de ces pays qui ont manifesté courageusement leur solidarité au peuple frère du Niger malgré la pression de leurs dirigents.

  • Une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique relative à l’attribution d’un marché public pour la location de 200 bus de 70 places destinés au transport aller et retour  des étudiants dans les Chefs-lieux des régions pour les grandes vacances de l’année académique 2022-2023

Ce marché, passé par entente directe sans mise en concurrence, a pour attributaire provisoire AL-IZZA Transport Voyageurs SA.

Cette dernière communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 alinéa 1er  que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat a levé la séance.

Fait à Niamey, le 09 septembre  2023.

Le Secrétaire Général du Gouvernement

MAHAMANE  ROUFAI  LAOUALI

Source : https://www.lesahel.org

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Publication : 10 septembre 2023

Au Conseil des ministres du vendredi 03 novembre 2023 : Adoption de plusieurs projets de texte et mesures nominatives

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
vendredi 03 novembre 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR,  DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE

Le Conseil des Ministres a adopté le Projet de décret portant proclamation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de  Gothèye, de Filingué et de Tillabéri).

Face à la situation sécuritaire préoccupante dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri, le Gouvernement a décidé de recourir à nouveau aux mesures prévues en période de crise par la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant règlementation de l’état d’urgence, en proclamant l’état d’urgence dans les localités concernées.

Ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux forces de défense et de sécurité déployées dans ces zones de disposer de moyens juridiques nécessaires pour rétablir ou maintenir l’ordre et la sécurité publics, tout en assurant un équilibre entre la préservation des libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de la sécurité publique.

II.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2002-277/PRN/MFP/T du 29 novembre 2002, fixant le taux de la cotisation des employeurs au budget de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE)

L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) est un Etablissement Public à caractère administratif qui a, entre autres missions, l’intermédiation sur le marché de travail et l’exécution des programmes actifs d’emploi.

Dans le cadre de l’exécution de ses missions, l’ANPE connait depuis quelques années des difficultés financières dues à l’ampleur des besoins sans cesse croissants, d’accompagnement de ses usagers, notamment les employeurs et les demandeurs d’emploi.

Pour remédier à cette situation et garantir une performance des services de l’établissement, le Conseil National du Travail (CNT) a décidé lors de sa session extraordinaire du 2 juin 2023 de rehausser de 0,5 à 1%, le taux de la cotisation des employeurs qui constitue la principale ressource financière du budget de l’ANPE.

Le présent projet de décret est adopté pour consacrer le rehaussement de ce taux.

III. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  • Madame Seydou Zeinabou, inspecteur principal du trésor, est nommée directrice générale du trésor et de la comptabilité publique.
  • Monsieur Abdourahamane Malam Saley, inspecteur principal des impôts est nommé directeur général des impôts.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMNISTRATION DU TERRITOIRE

  • Monsieur Samaïla Idi Dan Bouzou, directeur administratif, Mle 68488/T, est nommé secrétaire général.
  • Monsieur Ayouba Abdourahamane, commisaire général de police, Mle 48826/K, est nommé secrétaire général adjoint.
  • Monsieur Mamoudou Abdou, directeur administratif, Mle 87321/U, est nommé directeur des ressources humaines.
  • Monsieur Moussa Abdoulaye, chef de division d’administration générale, Mle 59238/P, est nommé directeur du patrimoine.

Inspection Générale des Services de Sécurité.

  • Monsieur Abarchi Salifou, commissaire général de police, Mle 43231/M, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.
  • Monsieur Sidi Mohamed Libchir, inspecteur général de police, Mle 75839/S, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.
  • Monsieur Abdoussalam Mahaman, contrôleur général de police, Mle 50860/K, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.
  • Monsieur Abdourahmane Alfa, commissaire divisionnaire de police, Mle 75832/J, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.
  • Madame Ramatou Boubey Oumarou, commissaire principal de police, Mle 105005/J, est nommée inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.

Direction Générale de la Police Nationale.

  • Monsieur Sidi Goumour, commissaire divisionnaire de police, Mle 75838/R, est nommé directeur de la protection des hautes personnalités à la Direction Générale de la Police Nationale.
  • Monsieur Tassiou Mahaman, commissaire divisionnaire de police, Mle 83045/E, est nommé directeur des renseignements généraux à la Direction Générale de la Police Nationale.
  • Monsieur Idder Mohamed Arguimaret, commissaire de police, Mle 113043/R, est nommé directeur des ressources financières à la Direction Générale de la Police Nationale.

AU TITRE DU MINISTERE DES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES NIGERIENS A L’EXTERIEUR

Il est mis fin aux fonctions d’ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Niger exercées par :

  • Monsieur Abbami  Ari, auprès de la République du Sénégal ;
  • Monsieur Ali  Dieye, auprès du Royaume d’Arabie Saoudite ;
  • Monsieur Abdoul Karim Soumana, auprès de l’Emirat du Qatar.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

  • Monsieur Bachir Ousseini, ingénieur du génie rural, est nommé Secrétaire Général.
  • Monsieur Adamou Chaibou, ingénieur du génie rural, Mle 54336/Y, est nommé directeur général du génie rural.
  • Madame Amina Abass, ingénieur agronome, Mle 115982/E, est nommée directrice générale de l’Agriculture.
  • Monsieur Issa Mano, ingénieur agronome, Mle 71357/M, est nommé directeur général de la protection des végétaux.
  • Monsieur Ramou Aboubacar, docteur vétérinaire, Mle 70533/D, est nommé directeur général des services vétérinaires.
  • Monsieur Maman Sani, ingénieur zootechnicien, Mle 60026/R, est nommé directeur général du développement pastoral, de la production et des industries animales.
  • Monsieur Mahamadou Issa, inspecteur principal du trésor, Mle 117281/R, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.
  • Lieutenant-colonel Bilal Gambobo, est nommé directeur général de l’Office National des Aménagements Hydro-agricoles (ONAHA).

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE L’EQUIPEMENT

Il est mis fin aux fonctions exercées par certains conseillers techniques du Ministre des Transports et de l’Equipement. Il s’agit de :

  • Monsieur Ali Ousmane Dan Kassanki ;
  • Madame Diallo Zeinabou ;
  • Monsieur Mahamadou Younous.

Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER) exercées respectivement par :

  • Monsieur Moumouni Moussa ;
  • Monsieur Abdoulaye Alguima.

Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général du Centre de Formation aux Techniques des Transports Routiers (CFTTR) exercées respectivement par :

  • Monsieur Abdramane Cissé ;
  • Monsieur Moussa Mahaman.
  • Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) exercées par Monsieur Adamou Mahamadou.
  • Colonel major Hamadou Ousseini Ibrahim, est nommé directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC).
  • Colonel major Abdou Miko, est nommé directeur général de la Compagnie Nationale de Transports des Produits Stratégiques (CNTPS).
  • Colonel major Alhassane Ali, est nommé président du conseil d’administration de la Compagnie Nationale de Transports des Produits Stratégiques (CNTPS).
  • Colonel Ibrahim Souley est nommé directeur général du Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics (CNUT).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’ENVIRONNEMENT

  • Il est mis fin aux fonctions de Directeur Général Adjoint de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), exercées par Amadou Mamadou Sékou.
  • Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), exercées par Ayouba Hassane.
  • Monsieur  Niandou Mounkaila, ingénieur principal du génie civil Hydraulicien, Mle 63118/W, est nommé directeur général de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN).
  • Colonel Seybou Habou, est nommé président du conseil d’administration de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA GESTION DES CATASTROPHES

  • Monsieur Ali Adamou Harouna, est nommé conseiller technique, en remplacement de Monsieur Aba Oumar Soulé Agimi.
  • Madame Hadiza Amadou, démographe, est nommée conseillère technique, en remplacement de Madame Barazaki Djibo Habsatou.
  • Commandant Hamani Adamou Abdoul-Aziz est nommé directeur général de la coordination de la réponse humanitaire.
  • Monsieur Amadou Yacouba, directeur administratif, Mle 102007/K, est nommé directeur des études et de la programmation.
  • Madame Boubacar Alzouma Raki, sociologue, Mle 77516/N, est nommée directrice de l’inclusion, du genre et de la protection en situation d’urgence.
  • Madame Amadou Seydou Niandou Aminatou, cadre de l’information, Mle 74675/B, est nommée directrice des archives, de la documentation, de l’information et des relations publiques.
  • Monsieur Harouna Issa Abdoul Aziz est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés et des délégations de service public.

AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DES MINES ET DE L’ENERGIE

  • Colonel major Adoum  Wanta, Mle OA/SM, est nommé conseiller technique du Ministre.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DES POSTES ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

  • Il est mis fin aux fonctions de conseillers techniques du Ministre exercées par :
  • Monsieur Abara Agada ;
  • Monsieur Issoufou Arbi ;
  • Madame Fati Sahabi Chipkao.
  • Madame Kéléssi Maïga Saphiatou, chef de division d’administration générale, Mle 105787/J, est nommée inspectrice générale des services.
  • Monsieur Habou Dan Goggo Ousmaïlou, ingénieur des télécommunications, Mle 63910/X, est nommé conseiller technique du Ministre.
  • Madame Hélène Ayika, spécialiste en communication est nommée conseillère technique du Ministre.
  • Monsieur Abdoulkarim Soumaïla, ingénieur des télécommunications, Mle 68561/T, est nommé conseiller technique du Ministre.
  • Monsieur Mounkaïla Ingoïla, cadre principal de l’information, Mle 71267/K, est nommé directeur de la communication.
  • Madame Falmata Mamadou, Mle 101130/E, est nommée directrice des médias communautaires.
  • Monsieur Hassane Koba, administrateur des postes et services financiers, Mle 58308/D, est nommé directeur des activités postales.
  • Monsieur Abdourahamane Ali Soumana, officier de police ingénieur en cybersécurité, Mle 159272/B, est nommé directeur de la cybersécurité.
  • Monsieur Maman Lawan Nafiou, titulaire d’un master spécialisé en management des télécommunications, Mle 140282/H, est nommé directeur de la promotion de l’économie numérique.
  • Monsieur Ousmane Hamissou, ingénieur des travaux des télécommunications, Mle 134762/T, est nommé directeur des infrastructures numériques.
  • Monsieur Gourmantché Chaïbou, cadre supérieur de communication, Mle 71260/C, est nommé directeur des études et de la programmation.
  • Monsieur Soumana Hama, inspecteur adjoint de promotion humaine, Mle 115848/Y, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.
  • Monsieur Abdou Omar, titulaire d’une licence en finance banque, Mle 114830/D, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.
  • Monsieur Laouali Habou, juriste, Mle 143312/Y, est nommé directeur de la législation.
  • Monsieur Abdourahamane Haïnikoye Mahaman, ingénieur statisticien économiste, Mle 122518/V, est nommé directeur des statistiques.
  • Monsieur Adamou Boukari Ibrahim, ingénieur en réseaux Télécommunication, Mle 142039/N, est nommé directeur des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques.
  • Monsieur Abdoulaye Coulibaly est nommé directeur général de la Radio Télévision du Niger (RTN).
  • Monsieur Amadou Harouna Yayé est nommé directeur général de la Télédiffusion du Niger (TDN).
  • Colonel major Chaibou Idrissa est nommé directeur général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP).
  • Monsieur Alou Moustapha est nommé directeur général de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP).
  • Monsieur Malam Mamane Dalatou est nommé directeur général de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP).
  • Monsieur Aboubacar Elhadji est nommé directeur général de Niger Poste
  • Colonel Major Ali Mahamadou, matricule OA/SM est nommé Directeur Général de NIGER TELECOM

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

  • Monsieur Ali Samba Soumaïla, directeur administratif, Mle 112113/E, est nommé secrétaire général.
  • Monsieur Abdoulaye Boubacar, inspecteur des prix et de la concurrence, Mle 52845/D, est nommé secrétaire général adjoint.
  • Monsieur Djibrilla Oumarou Ibrahima, inspecteur principal des impôts, Mle 95872/C, est nommé conseiller technique du Ministre.
  • Monsieur Moussa Kiraou Abdoulwazir, professeur d’enseignement secondaire, Mle 61754/J, est nommé conseiller technique du Ministre.
  • Monsieur Nayoussa Djimraou, chargé d’enseignement, Mle 131599/X, est nommé conseiller technique du Ministre.
  • Monsieur Moussa Alzouma Hassane, inspecteur principal du trésor, Mle 117817/H, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.
  • Colonel Sidi Mohamed, est nommé directeur général de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), cumulativement avec ses fonctions de Chef de Corps du Groupement National des Sapeurs-Pompiers Militaires
  • Commandant Adamou Moussa Illi, OA/SM, est nommé directeur général de la Société «le Riz du Niger» (RINI).
  • Lieutenant-colonel Mahaman Tawayé, est nommé directeur général de la Société «Niger-Transit» (NITRA).

IV.COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs  communications :

  • deux (02) communications du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage :
  • la première portesur les missions ministérielles de pré-évaluation de la Campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2023 ;
  • la deuxième portesur les pesticides mises à la disposition des régions depuis janvier 2023.

Après vérification par les services techniques, il a été relevé  qu’une partie importante de ces pesticides sont non conformes et leur utilisation aurait des conséquences désastreuses sur les cultures et la vie des populations.

Face à cette situation somme toute criminelle, le Gouvernement a instruit le Ministre de la Justice pour saisir les autorités judiciaires aux fins de poursuite des auteurs, coauteurs et complices de ces faits.

  • une communication de la Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes relative à la situation des inondations et aux réponses apportées par le Gouvernement et les Partenaires en termes d’appuis en vivres, en abris, en biens non alimentaires et en ressources financières.
  • une communication du Ministre du Commerce et de l’Industrie relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert, pour les travaux de construction des bâtiments d’une usine de décorticage de riz paddy à Gaya.

Ce marché, d’un montant de quatre cent soixante-seize millions cent quatre-vingt-sept mille trois cent trente (476 187 330) francs CFA hors taxes/hors douane, a pour attributaire l’entreprise SOULEYMANE ASSOUMANE, avec un délai d’exécutiondesept (07) mois, soit deux cent dix (210) jours.

Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 alinéa 1er que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat a levé la séance.

Fait à Niamey, le 03 novembre 2023.

Le Secrétaire Général du Gouvernement

MAHAMANE  ROUFAI  LAOUALI

 

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Catégorie : Politique
Publication : 4 novembre 2023

Au conseil des ministres du vendredi 23 juin 2023 : Adoption de plusieurs projets de textes dont le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres. C’est ainsi que, Son Excellence, Monsieur OUHOUMOUDOU MAHAMADOU, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé ce jour, vendredi 23 juin 2023, un Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.   AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire.

Le Gouvernement, dans le cadre des programmes de réformes soutenus par les partenaires techniques et financiers et du renforcement de la sécurité dans certaines parties du territoire national, pourrait être conduit, durant l’intersession parlementaire, à prendre des actes relevant du domaine de la loi.

Il s’agit, entre autres, de la ratification des accords de prêts et des protocoles de dons comportant des commissions et des intérêts, des textes de forme législative nécessaires à la mise en œuvre des programmes conclus avec les partenaires au développement et du volet sécuritaire du programme du Gouvernement, notamment la prorogation de l’état d’urgence, la gestion des catastrophes et d’autres mesures qui pourraient être rendues indispensables pour faire face à des menaces terroristes, aux crimes organisés et au blanchiment des capitaux.

C’est pourquoi, il sollicite de l’Assemblée Nationale, l’autorisation de légiférer dans ces matières, par voie d’ordonnances pendant l’intersession et ce, conformément à l’article 106 de la Constitution.

II.  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi autorisant la ratification du Protocole Additionnel A/SP2/6/06 portant amendement de l’article 3 paragraphes 1, 2 et 4, de l’article 4 paragraphes 1, 3 et 7 et de l’article 7 paragraphe 3 du protocole relatif à la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), signé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le 14 juin 2006 à Abuja (Nigéria).

L’objectif du Protocole Additionnel, objet du présent projet de loi, est de doter la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, de structures fonctionnelles et de ressources humaines adéquates. Les amendements concernent, notamment :

  • le remplacement de toutes les références aux termes «Secrétariat Exécutif» et «Secrétaire Exécutif» par respectivement les termes «Commission» et «Président» ;
  • les candidats aux fonctions de juges à la Cour de Justice de la Communauté qui doivent désormais totaliser au moins vingt (20) années d’expérience professionnelle, en plus des qualifications requises ;
  • la révision du mandat du Président et du Vice-président de la Cour à une période de deux (2) ans renouvelable ;
  • le mandat des membres de la Cour qui est ramené à une période de quatre (4) ans non renouvelable ;
  • la compétence donnée au Conseil Judiciaire de la Communauté pour connaître des affaires de discipline des juges ainsi que des cas d’incapacité des juges  à exercer leurs fonctions, pour des raisons physiques ou mentales.

Le présent Protocole Additionnel entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi portant loi de règlement pour l’année budgétaire 2022.

Le présent projet de loi est élaboré en application des dispositions de l’article 49 de la loi organique  relative aux lois de  finances.Il constate les montants définitifs des encaissements des recettes et des ordonnancements des dépenses du budget général de l’Etat et des Comptes Spéciaux du Trésor au titre de l’année budgétaire 2022.Il s’articule autour  des points suivants :

  • le contexte de l’exécution du budget ;
  • la présentation des prévisions budgétaires ;
  • les résultats d’exécution du budget général de l’Etat ;
  • les résultats d’exécution des Comptes Spéciaux du Trésor.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 2007-26 du 23 juillet 2007, portant Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat, modifiée et complétée notamment par la loi n° 2023-18 du 15 mai 2023.

Le présent projet de loi modificative a pour objet de prendre en compte les observations du Gouvernement sur certains amendements formulées lors de l’adoption de la loi n° 2023-18 du 15 mai 2023, modifiant et complétant la loi n° 2007-26 du 23 juillet 2007 portant Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat.Les quatre (04) projets de lois ci-dessus seront transmis à l’Assemblée Nationale.

V.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a examiné proposition de loi portant révision de l’article 91 de la Constitution du 25 novembre 2010.

L’avis du Gouvernement sur cette proposition de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale conformément au règlement intérieur de ladite institution.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre a levé la séance.

Onep

Source : https://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 26 juin 2023

Au Kenya, une nouvelle ligne ferroviaire "pour stimuler" l'économie

Au Kenya, une nouvelle ligne ferroviaire "pour stimuler" l'économie Le président kényan Uhuru Kenyatta a inauguré mercredi le plus grand projet d'infrastructure accompli au Kenya depuis son indépendance en 1963.

Il s'agit d'une ligne ferroviaire reliant la capitale Nairobi à Mombasa, sur l'océan Indien, et devant asseoir la position du Kenya comme porte d'entrée de l'Afrique de l'Est.

"Aujourd'hui, nous célébrons une des étapes clé de la transformation du Kenya en un pays industrialisé, un pays prospère à revenu moyen", a déclaré Kenyatta à Mombasa.

Le gouvernement s'attend à ce que le SGR, surnommé le Madaraka Express (liberté en swahili), gonfle le PIB de 1,5% par an.

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Catégorie : Economie
Publication : 31 mai 2017

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Au Mali, Macron appelle le G5 Sahel à prouver son efficacité

macron au mali pour mobiliser contre le terrorisme djihadiste au sahelLes chefs d’État de cinq pays du Sahel et le président français Emmanuel Macron sont réunis ce dimanche à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes djihadistes. Le président français a promis son aide pour le déploiement d’une force conjointe de ces pays contre les jihadistes mais leur a enjoint d’en démontrer l’efficacité.

Emmanuel Macron est arrivé dans la nuit, rejoignant son homologue malien lIbrahim Boubacar Keïta, président en exercice du G5 Sahel, qui a accueilli samedi ses pairs Idriss Déby Itno (Tchad) Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et Mahamadou Issoufou (Niger).

Objectif : lutter ensemble contre les attaques djihadistes qui visent le Mali et gagnent les États voisins, en pouvant poursuivre leurs auteurs au-delà des frontières, avec un démarrage sur le terrain avant la fin de l’année.

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Catégorie : Economie
Publication : 2 juillet 2017

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Au ministère de la Défense Nationale : Le Général de Corps d’Armée Salifou Mody rencontre les principaux cadres du ministère

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, a rencontré hier les principaux cadres de son ministère. Cette rencontre est le premier contact officiel entre le nouveau ministre de la Défense nationale, les cadres civils et militaires qui animent quotidiennement la portion centrale du département de la défense dont il a désormais la lourde charge conduire depuis la mise en place du premier gouvernement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), la semaine dernière.

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 18 août 2023

Au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi : Mme Aissatou Abdoulaye Tondi rencontre les centrales syndicales des travailleurs

La nouvelle ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi a rencontré, hier mercredi 16 août 2023, les centrales syndicales des travailleurs dans la salle des réunions du Ministère. Cette rencontre de prise de contact a concerné aussi les directeurs généraux, les secrétaires généraux des centrales syndicales, des inspecteurs généraux des services, des conseillers techniques, du directeur du travail et de la promotion du dialogue social et des membres des bureaux exécutifs nationaux des centrales syndicales.

Dans ses propos liminaires, la ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi s’est réjouie de cette première rencontre avec les centrales syndicales des travailleurs prédisposées à collaborer avec le gouvernement dans les différentes actions qu’il entend mettre en œuvre pour assurer le bien-être et l’épanouissement des couches laborieuses du pays. « C’est d’abord parce que les centrales syndicales des travailleurs sont des partenaires naturels et incontournables de mon département ministériel, pour ne pas dire tout simplement ses partenaires privilégiés », a-t-elle expliqué.

Mme Aissatou Abdoulaye Tondi a aussi  fait savoir que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement à travers son département ministériel, entendent entretenir avec les centrales syndicales des travailleurs, un dialogue direct, franc et sincère dans la recherche des solutions à leurs multiples préoccupations, notamment « l’examen de vos doléances du 1er mai auxquelles ils n’entendent point se dérober », a-t-elle dit.

Toutefois, la ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi a lancé  un vibrant appel à l’endroit des partenaires en ces termes : « J’en appelle au sens de patriotisme et de réalisme de vos organisations respectives quand nous allons nous engager dans cette dynamique d’élaboration d’un agenda social profitable à tous », a-t-elle souligné.

Par ailleurs, Aissatou Abdoulaye Tondi a souhaité que le réalisme, la droiture et l’équité caractérisent leurs rapports en toute circonstance.

Salima Hamadou Mounkaila et Illiassou Mamoudou Zarmakoye (stagiaire)

Source : https://www.lesahel.org

 

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Catégorie : Politique
Publication : 17 août 2023

Au ministère des finances : Ce cadre des douanes cherchet-il à dribler la retraite ?

Au ministère des finances : Ce cadre des douanes cherchet-il à dribler la retraite ?La tradition orale a longtemps été le mode exclusif de transmission des connaissances dans nos pays. L’écrit n’est entré dans les mœurs qu’avec la colonisation. C’est probablement pourquoi, dans nos pays, on s’offre des libertés avec les documents administratifs. Et cela pose rarement des problèmes. Les rares cas de sanctions sont dus à la malchance et pire encore au fait d’être l’autre côté. Combien de nigériens ont, en cours de scolarité, changé d’identité ? Combien sont-ils, dont aucun parent ne sait ni lire ni écrire, à se retrouver avec des documents truffés de mentions inadéquates ou tout simplement fausses ? Des procédures de rectifications existent pourtant. Si beaucoup de nigériens ignorent ces procédures, d’autres les connaissent et les utilisent à bon escient et même à très bon escient. C’est à cela que fera penser une note de février 2020, de la direction des ressources humaines de la Direction Générale des Douanes, à l’attention du ministre des Finances. Un cadre des douanes, nommé en qualité de surveillant des douanes en 1986 et depuis inspecteur général, a introduit une requête de rectification. Sur l’arrêté de nomination, il est né vers 1958 alors même, selon la note, que les pièces jointes à son dossier de nomination de 1986 indiquent qu’il est né courant 1965. La procédure semble parfaitement normale. Le temps, trente quatre ans, mis pour demander la rectification semble, par contre, trop long pour ne pas éveiller quelques soupçons. Avec son grade, l’intéressé doit faire valoir ses droits à la retraite à 63 ou tout au plus à 65 ans. S’il est né vers 1958, son service s’achèvera en 2021. Avec cette rectification, il aura encore sept devant lui. Tout le problème est là. Mais on dit bien mieux vaut tard que jamais.

Affaire à suivre 

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Catégorie : Politique
Publication : 28 juillet 2020

Au Ministère des Transports et de l’Équipement : Le Colonel Salissou Mahaman Salissou annonce aux cadres le fil conducteur de la nouvelle collaboration

Le ministre des Transports et de l’Équipement, le Colonel Salissou Mahaman Salissou a procédé dans la matinée du lundi 14 août 2023, à une réunion de prise de contact avec les différents directeurs et chef de service des anciens Ministères des Transports et de l’Équipement devenus désormais un seul et unique département ministériel. Il s’agit à travers cette réunion de faire le point sur la situation du Ministère et des dossiers en attentes, mais aussi de planter le décor de leur future collaboration, notamment celle de trouver une voie alternative de ravitaillement du Niger à la suite des sanctions imposées par la CEDEAO.

À ce tout premier contact entre les cadres et leur ministre, le Colonel Salissou Mahaman Salissou a rappelé à ses collaborateurs le contexte particulier dans lequel vit le pays, car dit-il, des sanctions nous sont imposées et nous nous devons d’être résilients et de nous y adapter pour atteindre nos objectifs. « Pour ce qui est du département des Transports, nous allons ensemble regarder les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, trouver des solutions idoines pour répondre aux attentes du peuple sur la base des orientations qui cadrent avec la vision stratégique. Nous n’avons plus accès au port de Cotonou. Il nous faut donc trouver d’autres débouchés et très rapidement pour le bien de nos populations », a-t-il ajouté.

Le Colonel Salissou Mahaman Salissou a ainsi déclaré aux cadres qu’au vu de la forte mobilisation de la population, de la confiance et des espoirs qu’elle fonde sur le CNSP, l’échec n’est pas envisageable. « Nous n’avons pas le droit d’échouer et nous devrons réussir. Tous ceux qui sont motivés et veulent que la mission réussisse, on travaillera avec eux, ceux qui ne le veulent pas, chacun est libre de ses choix et en assumera les conséquences », a-t-il martelé.

« Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et son équipe sont résolus, à travers les filles et les fils du pays, engagés, compétents, intègres à relever le défi de la sauvegarde de la patrie. Nous avons un seul pays qui nous a tout donné, nous qui sommes ici sur cette table, nous avons eu la chance d’aller à l’école du CI jusqu’à l’Université avec les impôts du contribuable nigérien et nous continuons à percevoir un salaire qui est payé par eu  », a-t-il ajouté.

Ferme et déterminé à faire bouger les choses le plus tôt possible, le Colonel Salissou Mahaman Salissou a précisé que tout un chacun est qualifié pour faire quelque chose et chacun a sa place. « Nous voulons donner la chance à tous ceux qui sont intègres, engagés à travailler, de travailler et de montrer qu’ils sont dignes de ce pays et qu’ils peuvent répondre aux attentes des populations », a-t-il dit aux cadres. Pour le ministre l’heure est venue pour chacun de faire tourner son imagination pour que ce qu’il a appris à l’école puisse être adapté aux réalités du terrain.

En définitive, le Colonel Salissou Mahaman Salissou a appelé l’ensemble des cadres à un engagement ferme, à un patriotisme sans faille pour que vive la patrie et que la confiance du peuple soit honorée. « La République nous a tout donné, c’est à nous de la remercier en nous impliquant sur la base de nos compétences respectives et à répondre convenablement aux attentes du peuple », a-t-il conclu. Il faut aussi noter que le ministre des Transports et de l’Équipement a suivi une présentation à huis clos des attributions et de l’organisation des anciens Ministères des Transports et de l’Équipement.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 15 août 2023

Au ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie : Le ministre rencontre les responsables des structures rattachées

Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie,  M. Mahaman Moustapha Barké Bako a rencontré dans la matinée du samedi 19 août 2023 à son cabinet, les responsables des structures sous tutelle du ministère  dont il a la charge.  Il s’agit de faire le point à tous les niveaux, identifier les causes des problèmes qui se posent et envisager les solutions idoines dans le secteur du pétrole particulièrement au niveau du secteur des mines ainsi que la situation de la desserte en électricité dans les régions.

Au cours de cette rencontre, le ministre a indiqué que le pays se trouve dans une situation d’urgence et les solutions qu’il doit envisager doivent être en rapport avec la situation actuelle.

« C’est pour ça que dans chaque secteur, j’ai demandé qu’on identifie les mesures d’urgence qui vont permettre de tenir le cap pour que les populations ressentent le moins possible l’impact négatif des sanctions qui nous sont si injustement imposées par la CEDEAO. Et tout au long de la semaine des rencontres que nous avons eues, cela nous a permis de trouver des solutions et d’envisager d’autres pour le court et moyen terme», a déclaré M. Mahaman Moustapha Barké Bako.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 21 août 2023

Au Ministère en charge de la Justice : M. Alio Daouda rencontre les cadres et le personnel du Ministère

Le nouveau Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda a rencontré, le lundi 14 août 2023, le personnel dudit Ministère dans la grande salle de réunions du Ministère. C’était une rencontre de prise de contact avec notamment la présence des directeurs généraux, des directeurs centraux et autres responsables du Ministère.

Dans son allocution à cette occasion, le Secrétaire Général du Ministère de la Justice, M. Ibrahim Jean Etienne a exprimé, au nom de tout le personnel du Ministère, la chaleureuse bienvenue à M. Alio Daouda, avant de décliner les différents axes et les réformes engagées par le Ministère pour une amélioration du système judiciaire au Niger.

Prenant la parole à son tour le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, s’est dit honoré et satisfait de l’accueil qui lui été  réservé. « J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les quelques axes abordés par le SG. Je pense que nous allons nous inscrire dans cette logique et poursuivre les réformes que vous avez déjà engagées et faire ce que nous pouvons. C’est une transition, je n’en connais pas la durée donc dans ces reformes nous avons des priorisations à faire. Nous allons dégager des axes prioritaires, les activités et actions sur lesquelles nous allons nous concentrer et qui peuvent avoir un impact positif sur le fonctionnement de la justice et de l’appareil judiciaire au Niger », a souligné M. Alio Daouda.

Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a réitéré sa volonté de travailler dans un esprit de fraternité, de sérénité et de professionnalisme. M. Alio Daouda a ainsi appelé ses collaborateurs à faire preuve d’éthique et de sérénité afin qu’ensemble ils puissent relever les défis qui se posent au secteur de la justice.

AP/ MJDH/GS

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 16 août 2023

Au Niger - La démocratie mutilée : Par Amadou Bounty Louindou Diallo

Dimanche 21 Mars 2021 restera une date noire dans l’histoire de notre pays. En effet, alors que la cour constitutionnelle a donné rendezvous à la presse pour la proclamation des résultats présidentielles 2020 2021 second tour, a la dernière minute, la même cour dit avoir reporté la dite proclamation a une date ultérieure. Entre temps, les avocats du président Ousmane ont donné une conférence de presse pour marquer leur étonnement face aux atermoiements et hésitations d’une cour qui est censée ne dire que le droit. Des recours ont été déposés auprès de l’institution et , il semble que ceux-ci n’ayant pas été épuisés, voila que la cour a tenté de donner des résultats, on ne sait sur quelle base.

Le même soir, en catimini, la même cour qui, le matin, a reporté la proclamation a une date ultérieure, finit par annoncer avec , comme vainqueur, le sieur Bazoum Mohamed..

Cette attitude de la cour est la marque des cours constitutionnelles francophones. Elles ont une manière singulière de dire le droit qui tranche d’avec le caractère impersonnel de la loi. Ce qu’elles disent, le plus souvent, et à tous les coups, c’est la loi du plus fort.

Bazoum ne gagne pas dans les urnes, mais a travers une cour dont la composition est contestée de bout en bout. Que l’on se comprenne bien, la cour constitutionnelle nigérienne à beau se vêtir des oripeaux du droit, elle est avant tout partisane. ce n’est pas moi, qui le dis , mais les médias internationaux et l’opposition politique qui des au départ a marqué ou montré sa méfiance visà- vis d’une cour dont les membres sont connus pour leur appartenance a la mouvance dite présidentielle.

Ici, le pourcentage de Bazoum importe peu, puisqu’il est fabriqué. Il est connu d’avance. Il y a eu braquage d’urnes, mais la commission électorale indépendante, CENI, n’a pas jugé bon de reconnaitre cet état de faits et a transmis a la cour constitutionnelle des résultats « arrangés », « carabinés » De toute évidence, tout dans le processus électoral semble du déjà-vu ailleurs (Cote d’Ivoire, guinée, Tchad, Congo Brazzaville, Togo, Benin,, Djibouti, Cameroun et Gabon). Un candidat dont les partisans, et non des moindres- proclament la victoire a un an déjà de l’organisation des élections / rappelez-vous, (lors de l’investiture aux forceps de Bazoum, le vieux Sanoussi Jackou ne nous donnait il pas déjà la composition des futures institutions ? Seyni Omar, président de l’assemblée, Bazoum Président de la République et Albadé Premier Ministre ? –Ainsi donc, dans les faits dès ce jour fatidique, nous assistions médusés à la mutilation de notre démocratie. Le code électoral punissant les promesses électorales de nature soutien contre poste ou avec espèces sonnantes, aucune voix dans l’opposition ne s’est élevée pour protester contre les propos du vieux prisonnier de Kountché. On l’a laissé faire. Tout comme la même opposition pratiquera la politique de la chaise vide, aussi bien dans une instance comme le CNDP, mais aussi, au sein du staff de la CENI et de ses démembrements. Des lors, tout était possible pour le parti au pouvoir et ses affidés. Dans la foulée, on découvre que le candidat Bazoum possède trois, voire quatre certificats de nationalité portant des numéros et des codes différents, que son lieu de naissance varie en fonction des interlocuteurs qu’il a en face. Malgré ces tricheries a la nationalité avérées, la cour constitutionnelle passa outre et la marche vers la mutilation de la démocratie avec. C’est ainsi que conscients de leur capacité à frauder, Bazoum et ses partisans sortent le slogan SAI BAZOUM et celui du « COUP KO ».

C’était sans compter avec le génie politique d’un Hama, qui, voyant son dossier de candidature aux présidentielles rejeté, décida, de soutenir le candidat Mahamane Ousmane. Ceux qui, la veille encore, pensaient les jeux déjà faits, ceux qui scandaient que le candidat Bazoum allait passer au premier tour par « un coup KO », furent obligés d’avaler la couleuvre. Ils ont certes pipé les dés, mais un joueur coriace est entré dans le jeu et qui faussera tous les calculs et pronostics. Des lors, l’achat de conscience n’ayant pas permis au candidat du PNDS de parvenir à ses fins au premier tour, on passe à la vitesse supérieure. Ce ne sont plus les urnes qui vont parler sur l’ensemble du territoire du Niger, mais uniquement par endroits. Le reste sera affaire de bourrages ou de braquages d’urnes. Dans certaines zones on vota a plus de cent trois pour cent. Les soviétiques de l’ère de Staline n’ont pas fait mieux.

Sous d’autres cieux, celui qui se sent lésé aurait pu jeter ses partisans dans les rues pour protester. C’est sans compter avec la grande sagesse et la grande retenue du président Ousmane. Tout en sachant que la cour « composite » n’allait pas dire le droit, il demanda à tous ses partisans de ne rien entreprendre qui puissent porter dommage à notre pays. (si donc quelqu’un mérite le prix MO IBRAHIM, c’est bien le président Ousmane, connu pour sa prudence dans la vie de tous les jours et dans la gestion de la chose publique).

Pour le moment, après la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle donnant Bazoum vainqueur, les critiques fusent de partout reprochant a l’opposition de ne pas sortir dans la rue pour protester. Une dame remontée contre le processus électoral et l’homme nigérien, ne - elle pas ce matin lances : « NIGER ALBORA SINDA hay koulou kal zina da sanni bobo ».

Cette phrase dénote l’état d’esprit dans lequel se trouvent nombre de nigériens. On a vu ce que donne une action en justice non mûrement réfléchie. En effet, samedi 20 mars, c’est au seul motif que la coalition Cap20-21 n’a pas d’existence juridique légale que son action contre la décision d’interdire la marche de l’opposition en date du 20 mars , a été rejetée par la justice.

Le droit ne fonctionne que sur la base des textes et non des humeurs. Dans un contexte sécuritaire délicat, faudrait- il aller à l’affrontement avec des forces de l’ordre dont la place normale est au front contre les terroristes et non dans les rues des grandes villes ?

Il faut attirer l’attention de tous qu’a titre illustratif, à l’heure où la cour constitutionnelle donnait les résultats voulus par Bazoum et compagnie, des bandits armés attaquaient trois villages dans la région de Tillia, tuant hommes, femmes et enfants.

Il est indéniable qu’il y a crise. La désignation de Bazoum par la cour constitutionnelle ne met pas fin a celle-ci. On sait, selon des source que la communauté internationale s’implique malgré tout a trouver une solution a cette énième crise dans notre pays. On connait ses recettes : un partage du pouvoir qui contenterait tout le monde. Mais est- ce la solution ? les jours a venir seront décisifs.

Espérons que l’amour du pays prenne le pas sur les intérêts personnels.

Même mutilée, la démocratie vaut mieux que la pagaille, la destruction, le versement du sang des nigériens.

Par Amadou Bounty Louindou Diallo

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Catégorie : Politique
Publication : 28 mars 2021

Au Niger : La justice est-elle la même pour tout le monde ?

Alors que, durant les dix années du pouvoir du président Issoufou Mahamadou, la justice fut abondamment utilisée pour réduire les adversaires et régner en maître absolu, les pires criminels, détourneurs de fonds destinés à la lutte contre le péril terroriste, ne sont point inquiétés. C’est dans une sordide affaire de bébés que Issoufou Mahamadou arrivera à débarquer son allié, celui qui l’a soutenu au deuxième tour des élections de 2011 et qui lui a permis d’être confortablement élu, de la présidence de l’Assemblée nationale. Et cela au mépris de la loi. La levée de son immunité fut une grotesque affaire du bureau de l’Assemblée qui n’a pas un tel pouvoir et piloté par l’ancien premier vice-président de cette institution, Daouda Malan Marthé. Le rappel est nécessaire pour l’histoire. Dans la morbide envie de réduire son bienfaiteur, il parviendra, par une alchimie juridique, à l’envoyer en prison. Alors même que dans cette procédure, le droit est clair et limpide- le civil tient le pénal-, on trouvera des magistrats qui exauceront les désirs du président Issoufou en utilisant un droit qui n’est pas enseigné dans les écoles de magistratures. A l’approche des élections de 2016, tous les lieutenants de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, seront arrêtés, gardés en prison durant tout le processus électoral. En dépit de toutes ces manoeuvres, ces hommes seront élus députés de leur fief. Leur leader bien qu’étant aussi en prison se qualifiera pour le second tour de la présidentielle. Il ne pourra pas évidemment pas faire campagne pour ce deuxième tour. Cela n’a pas empêché la justice, la Cour Constitutionnelle, de valider les élections. Voilà les actes de ceux que l’on voudrait présenter comme des exemples dans le domaine du respect de la démocratie. Elle a été, durant les dix dernières années, malmenée. Raison pour laquelle certains n’ont que le passage de témoin de façon pacifique du pouvoir à vendre. Comme si le président Issoufou a inventé la roue. Ce n’est pas nouveau dans la sous-région. Au Bénin, il y a eu alternance entre Soglo et Kérékou qui a passé le témoin à Yayi Boni. Talon est venu après une alternance.

Un certain mieux semble se faire sentir. Le président Bazoum en a pris la décision. Ces derniers temps des criminels, des détourneurs de deniers publics ont, avec les récentes interpellations à la Douane et aux Impôts, la peur au ventre. Mais au Niger, les habitudes ont la vie dure. Tous les efforts du président de la République risquent d’être vains si les robes noires ne sont pas convaincues de la nécessité de sévir contre la corruption. Il faut qu’elles aillent, dans ces affaires, jusqu’au bout. Que tous ceux qui ont une responsabilité dans ces crimes soient punis chacun proportionnellement à ses fautes. Il faut aussi de la célérité dans la procédure. Il faut faire vite pour que le politique, les avocats, les partisans, les parents ne trouvent le temps de vouloir des arrangements et d’arrondir les angles. Il faut enfin que les magistrats aient le courage d’aller au fond et de dire le droit. Si l’on a été en mesure de déposer Abdoulaye Seydou pour complicité d’incendie sans avoir trouver le coupable, il faut avoir le courage de trouver les complices de Ibou Karadjé. Il est présumé coupable et il a des patrons. Il est incompréhensible qu’un agent subalterne de la plus prestigieuse des institutions, la Présidence de la République, puisse faire de tels dégâts, sur un temps relativement long, sans que sa hiérarchie ne mettent un holà. Si ses chefs hiérarchiques ne sont pas complices, ils ont fait preuve de négligence. Certaines négligences sont pires et font plus de dégâts que la complicité. Cela aussi doit être dit et puni. C’est pourquoi dans ces cas de détournements de la douane et des impôts et pour toutes les affaires à venir, il faut aussi traduire les complices à tous les niveaux. C’est seulement là que justice sera faite ; que les Nigériens accepteront que la lutte contre la corruption a réellement commencé et ; que la justice est rendue au nom du peuple comme le dit notre loi fondamentale.

Modibo.

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Catégorie : Politique
Publication : 9 février 2023

Au Niger : Quelques Dégâts de la Catastrophe des Contrats de Partenariat Public et Privé (CPPP)

Maître Lirwana AbdourahamanePlus de 2000milliards, c'est la perte sèche engendrée aux nigériens et l'État du Niger, par les effets dévastateurs de la gestion catastrophique des contrats CPPP.
Pourtant une étude datant de plus de deux ans des experts en matière de finances publiques a averti du danger que courait le Niger dans la mise en oeuvre de ces Conventions que j'appelle *Contrat de perte de profit potentiels* (CPPP). Que ces experts ont donné l'alerte sur des conclusions claires que le Niger risque à court terme de faire face à une tension de trésorerie et à moyen et long terme hypothéquer l'avenir de la jeune génération du Niger.

Je rappelais dans une de mes publications que l'astuce des autorités de la 7ème République a consisté en 2011 de modifier la constitution notamment l'article 99, pour insérer dans le domaine de la loi les CPPP. C'est un nouveau arsenal juridique, mis en place pour adjuger les commandes et la passation des marchés des travaux publics de l'État du Niger.

Nous pouvons retenir à titre d'exemples :

  •  une partie de 1000 milliards du prêt Eximbank Chine, investis dans les contrats CPPP. A cet effet, la lettre N*14/168 d'avril 2014 du Fond monétaire International donne la décomposition des dépenses dans ce sens ainsi qu'il suit : *489 milliards pour le refinancement de la SORAZ, une usine pourtant toute neuve commandée sur catalogue ayant 3 ans de fonctionnement seulement, *500 milliards sous firme de ligne de crédit pour le financement divers projets infrastructures et *11 milliards pour les entreprises SONITEL et NIGELEC.
  • Contrat de production des cartes biométriques conclu sous l'égide des CPPP pour un montant de 50milliards, Que ce contrat est gelé, puis suspendu par un contentieux et pendant par devant les juridictions internationales, des suites duquel le Niger continu de perdre tant en numéraires qu'en crédibilité,
  • CPPP avec la sociétéNIMO de l'opérateur économique nigérien RIMBO, pour l'acquisition de 300 ambulances à un coup global de 11milliards,
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Catégorie : Société
Publication : 30 décembre 2017

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Au Niger et au Tchad, la France veut repérer les réfugiés déterminés

Refugies Niger Tchad FranceAller chercher des réfugiés au Niger et au Tchad pour éviter qu'ils ne meurent en mer: c'est le pari de l'opération de réinstallation lancée par la France, avec un "critère migratoire" inédit pour les 3.000 personnes attendues.

"La nouveauté de ces opérations est qu'il s'agit de prendre en charge des personnes relevant du droit d'asile en Afrique, mais aussi qui ont vocation à se lancer dans la traversée vers l'Europe", explique à l'AFP Pascal Brice, le directeur général de l'Ofpra à l'issue d'une mission d'identification au Niger.

En clair, il s'agit de repérer, parmi les réfugiés déjà sélectionnés par le HCR, les personnes qui tenteront de toute façon le voyage.

A Niamey, où l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) a examiné les dossiers de 72 personnes, cette détermination à partir revient régulièrement dans le récit des réfugiés.

"En 2015, on s'est dit: soit on part tous, soit on meurt tous ensemble", explique Gebere (les prénoms ont été changés), une Erythréenne de 30 ans qui était jusqu'à l'automne réfugiée en Libye. 

"Le montant était exorbitant et on n'était pas capables de payer tout de suite", ajoute-t-elle. Mais elle l'assure: "s'il n'y avait pas eu le HCR" (Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies), "on serait partis".

Même raisonnement chez Mahmoud, un de ses compatriotes âgé de 44 ans: "on a économisé, j'avais très peur pour mes quatre enfants". Pour qu'il renonce toutefois, il a fallu que le HCR lui parle de ce programme de réinstallation de réfugiés.

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Catégorie : Politique
Publication : 21 novembre 2017

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Au Niger se croisent les intérêts européens et les violations des droits humains

immigration Afrique Niger EuropeLe Niger est devenu une plaque tournante des politiques européennes d'externalisation du contrôle des migrations. Des checkspoints coupent les principales routes, obligeant les exilé-e-s à prendre par le désert et à éviter les principaux points d'eau pour se rendre dans les pays riverains de la Méditerranée, empruntant des parcours plus coûteux et dangereux. Des exilé-e-s sont renvoyé-e-s des pays plus au nord, Libye et Algérie, les États européens font le tri au Niger. Les agences comme l'OFPRA choisissent quelques centaines de personnes considérées comme des réfugié-e-s, qui sont acheminées vers l'Europe, présentant le visage humanitaire de l'opération. Les autres sont réacheminées vers leur pays d'origine par l'Organisation Internationale des Migrations, ou disparaissent dans la nature, restant bloquées au Niger ou reprenant leur route vers l'Afrique du Nord et parfois l'Europe.

Le Niger est un des pays les plus pauvres de la planète, qui a accepté de jouer ce rôle pour l'Union européenne ainsi que les contreparties financières.

C'est aussi un pays dans lequel est exploité de l'uranium qui nourrit notamment les centrales nucléaires françaises. Cette exploitation se fait dans des conditions désastreuses pour la santé des populations, pour l'environnement, et pour les droits humains (voir ici, ici et là). D'autres multinationales s'accaparent les quelques ressources du pays (voir ici l'exemple de Bolloré). L'état d'urgence proclamé face à l'instabilité qui règne dans l'ensemble du Sahel sert à réprimer les oppositions (voir ici et là).

Une nouvelles législation fiscale a été adoptée par le pays, qui favorise les multinationales et reporte la pression fiscale sur la population. Des manifestations de protestation ont été organisées. Les organisateurs ont été emprisonnés.

http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/article2418.html

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Catégorie : Société
Publication : 6 avril 2018

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Au Niger, des élections sous un double défi

Au Niger, des élections sous un double défi

Les élections législatives et présidentielles prévues le 27 décembre 2020 se tiennent à un moment où le pays est confronté à plusieurs défis notamment sécuritaire et sanitaire.

Depuis 2015, le Niger vit une insécurité dans les régions de Diffa et Tillabéri confrontées aux récurrentes attaques terroristes perpétrées par Boko haram et autres jihadistes.

Ces crises sécuritaires sont la résultante du chaos libyen au nord, la crise malienne à l’ouest et l’extension inquiétante de Boko Haram au sud-est, et qui constituent aujourd’hui autant de menaces fragilisant la stabilité du pays.

La pandémie de la COVID-19 est venue aggraver la situation du pays avec 3005 cas confirmés dont 1587 guéris, 1327 cas sous traitement et 91 décès.

Pour lutter contre la pandémie, le gouvernement a édicté un certains nombre de mesures qui ont eu des conséquences néfastes sur la vie socioéconomique des populations limitant ou anéantissant ainsi plusieurs activités socioéconomiques.

Par ailleurs, au plan politique, des divergences au sein de la classe politique n’ont pas permis d’obtenir le maximum de consensus nécessaire au tour des questions liées au processus électoral dont l’aboutissement est aujourd’hui l’organisation de ces élections dans tout le pays.

C’est dans ce contexte que se déroulent les élections législatives et présidentielles pour lesquelles quelque 7,4 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour choisir les élus au parlement et le futur président de la République ou les candidats qui passeront au 2ème tour de la présidentielle, s’il en aura.

AS/ANP 0162 décembre 2020  


26 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne

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Catégorie : Politique
Publication : 26 décembre 2020

Au Niger, des intempéries meurtrières et destructrices

Au Niger, des intempéries meurtrières et destructricesLe Niger est touché par des pluies torrentielles qui ont tué au moins 44 personnes selon un nouveau bilan, tué du bétail et détruit des maisons. Plus de 70 000 autres personnes sont sinistrées. RFI a joint un habitant de Gabagoura qui témoigne.

Dans le seul village de Gabagoura, particulièrement touché, 239 maisons en banco se sont effondrées. Saleh Amadou, un résident de cette localité à l'ouest de Niamey, a lui-même perdu trois maisons. Il explique la situation à RFI.

« Nous avons pu recaser certaines familles dans des écoles… Nous avons aussi fait appel à des personnes généreuses qui ont bien voulu accepter (de prendre) certaines familles sous leur protection. Mais nous avons perdu le maximum de nos animaux… Les gens sont dispersés…

Nous avons enregistré seulement quatre décès. Dieu merci, nous avons pu amener (les corps) dans le centre hospitalier le plus proche ».

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Catégorie : Société
Publication : 31 août 2017

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Au Niger, des médias hors la loi ? : Peut-on parler d’injustice dans la fermeture des médias sommés de payer les impôts

images/Medias-Fermes-Niger-Mediation.jpgPeut-on parler d’injustice dans la fermeture des médias sommés de payer les impôts pour que l’Etat continu à donner un fonds d’aide à la presse ?
Depuis quelques jours les avis sont partagés au pays quant au recouvrement des impôts de l’Etat auprès de ses contribuables dont certaines structures médiatiques.
Pour les uns, ils parlent d’injustice dans cette fermeture, car les médias fermés sont considérés comme des médias avec des lignes éditoriales soutenant peu les actions du gouvernement.
Quant aux autres, ils trouvent que les médias non fermés sont des vrais stratèges et communiquent mieux sur leur gestion.

Il faut souligner ici, qu’en matière de journalisme, un media est libre de choisir sa ligne éditoriale en fonction de ses intérêts. On peut donner plusieurs exemples de médias en occident. C’est le cas de Breitbart News aux USA qui soutenait dans sa ligne éditoriale le Président D. Trump. On se rappelait aussi de Mediapart en France, qui a un certain moment donnait des insomnies au Président Nicolas Sarkozy. De même, dans un passé récent, le Président français Emmanuel Macron, était le candidat des médias. On peut même lire : « Emmanuel Macron, fabriqué pour servir » cité dans le Monde diplomatique.

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Catégorie : Société
Publication : 23 août 2018

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Au Niger, des questions demeurent sur les heurts autour du convoi de Barkhane

Si Paris assure que ses soldats ont fait preuve de la "maîtrise nécessaire" pour disperser les manifestants qui bloquaient un convoi français au Niger fin novembre, des voix s'élèvent à Niamey pour demander toute la lumière autour de ces incidents qui ont fait trois morts.

Le week-end dernier, le président nigérien Mohamed Bazoum avait demandé à la France de mener une enquête sur ces incidents, en plus de celle qu'il a lui-même demandée.

Réponse de la ministre des Armées Florence Parly: cela a déjà été fait et les soldats français ont eu "une réaction adéquate".

Pas de quoi satisfaire une partie de l'opinion au Niger qui se demande toujours comment trois manifestants sont morts lors du passage de ce convoi de la force Barkhane à Téra, dans l'ouest du Niger, le 27 novembre.

La réponse de Florence Parly "trahit le peu d'égard que les autorités françaises accordent aux trois personnes tuées vraisemblablement par les balles de leur armée", accuse le journal nigérien l'Eclosion.

"Cette réaction jette de l'huile sur le feu", s'agace Souley Oumarou, dirigeant de l'ONG Forum pour une citoyenneté responsable.

"Il ne devrait pas y avoir d'usage d'armes à feu face à des manifestants à mains nues, ou qui ont seulement des pierres. Il y a un effort de dissimulation de la vérité et un discours pathétique qui cherche à dégager la responsabilité de la France", déplore t-il, en appelant à une enquête indépendante.

Car de nombreuses questions demeurent autour de ce convoi parti de la capitale économique ivoirienne Abidjan pour rejoindre Gao au Mali, comme cela se produit fréquemment depuis le début de l'intervention française au Sahel en 2013.

D'abord bloqué et caillassé à Kaya, dans le centre du Burkina Faso, il avait repris sa route quelques jours plus tard avant d'être à nouveau interrompu par des manifestants à Téra.

- "Très complexe" -

Une vidéo réalisée par l'armée française et obtenue par l'AFP montre le convoi encerclé par une foule très hostile, dont certains munis de bâtons s'attaquent physiquement à des camions. Deux chauffeurs de ces véhicules civils ont été blessés à la tête, selon l'armée française.

Dans une interview à l'AFP, le commandant du convoi confirme que la situation était extrêmement tendue.

"On a passé le premier barrage, mais à chaque fois un autre apparaissait. Il y avait de plus en plus de monde et on était la cible de jets de pierre, lancés avec des frondes, qui font des impacts importants. Les manifestants ont tenté d'incendier des véhicules sensibles, contenant des munitions", raconte le capitaine François-Xavier, du 2e régiment étranger parachutiste.

"A la fin, on était quasiment à court de munitions non létales. Les barrages étaient de plus en plus importants, on a été pris à partie, la foule voulait en découdre et on n'avait pas d'interlocuteur. C'était très complexe à maîtriser", poursuit-il.

Ont-ils tiré sur la foule pour les disperser?

"On a tiré avec des armes non létales. A la fin, en dernier recours, on a tiré en l'air, des tirs de sommation, au début ça impressionne mais après les gens s'habituent, ils étaient de plus en plus près. On a fait des tirs de semonce, on a tiré au sol pour dissuader les gens d'approcher", développe t-il, assurant que ses hommes "ont vraiment gardé" leur "sang-froid".

"Est-ce que les gens se sont faits piétiner par leurs camarades dans le mouvement de foule, est-ce que des balles ont ricoché? Je n'en sais rien. Personne n'a visé la foule, à aucun moment l'ordre n'a été donné de viser" martèle t-il.

Toujours est-il que l'affaire risque de brouiller un peu plus l'image de l'armée française auprès des populations au Sahel, au moment où elle réduit son empreinte dans la région.

"L'insécurité grandissante dans la région et le désarroi que cela a provoqué chez les populations a fait naître une impression légitime d'abandon par l'Etat et un fort sentiment anti-force étrangère", explique dans un communiqué le comité des ressortissants de la région de Tillabéri, qui englobe Téra.

"La France est arrivée en 2013 avec des promesses, des ambitions, qui étaient de rétablir la sécurité et de gagner la guerre contre le terrorisme. Or, aujourd'hui, il y a encore moins de sécurité que jamais. Il y a donc une part de déception dans ce sentiment anti-armée française", note Rinaldo Depagne, analyste à l'International Crisis Group (ICG).

Mais à l'heure où les relations entre la France et le Mali sont plus que complexes, Paris entend toutefois garder une bonne connexion avec son allié nigérien.

Florence Parly a vanté dimanche le dialogue "de grande qualité avec les Nigériens".

"Le président Bazoum est contraint sur le plan national de défendre sa population, face à des évènements qui ont donné lieu à mort d'homme et sur lesquels il n'y a pas de clarté totale sur le rôle de l'armée française", explique Rinaldo Depagne.

"Mais il y a une volonté du Niger de coopérer avec les autorités françaises", tempère-t-il.

Par Boureima HAMA avec Pierre DONADIEU

23 décembre 2021
Source : https://information.tv5monde.com/

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Catégorie : Politique
Publication : 23 décembre 2021

Au Niger, l’Europe sonne la fin de « l’économie migratoire » pour la région d’Agadez

Au Niger, l’Europe sonne la fin de « l’économie migratoire » pour la région d’AgadezC’est une fourrière géante au cœur du Sahara. Cent sept véhicules tout-terrain sont là, immobilisés, pneus enfoncés dans le sable qui monte comme une ligne de flottaison dans cette cour d’une caserne de l’armée à la sortie d’Agadez, la « capitale » du pays touareg, dans le nord du Niger. Le type pick up Toyota Hilux, à l’ample plateau arrière, domine. « Ils sont saisis et à la disposition de la justice », clame le commissaire Haro Amani, silhouette noueuse et verbe assuré.

C’est un véritable butin arraché aux mains des passeurs. A Agadez, ville plate aux maisonnées ocre, oasis cernée d’une lumière sans fond, la confiscation de cette coûteuse flotte automobile nourrit bien des ressentiments. Elle a été ravie aux chefs de réseaux qui transportaient les migrants subsahariens vers la Libye ou l’Algérie. Le vent a tourné. Agadez n’est plus le grand carrefour que traversaient les centaines de milliers de candidats au rêve européen.

Ou, plus précisément, elle ne l’est plus officiellement. A destination de l’opinion et des gouvernements de l’Union européenne (UE), il doit être dit, écrit et proclamé que le trafic a cessé. Même si la réalité est bien plus nuancée. En 2016, sur les 180 000 migrants débarqués sur les côtes italiennes à partir de la Libye, les trois quarts avaient préalablement transité par le Niger et donc par Agadez, l’ultime porte d’accès au désert à la riche mémoire caravanière, là où l’on harnache les convois de 4x4 après s’être ravitaillé pour l’odyssée saharienne.

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Catégorie : Société
Publication : 28 janvier 2018

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Au Niger, l’opposition fait monter la pression à l’approche de la présidentielle

Le principal opposant, Hama Amadou, pourrait voir sa candidature pour le scrutin de décembre invalidée par la Cour constitutionnelle.

Il dit n’avoir plus rien à perdre et être prêt à tout pour défendre ses droits politiques. Hama Amadou n’a pas l’intention de voir l’élection présidentielle nigérienne se dérouler sans lui, le 27 décembre. Le chef de file de l’opposition a annoncé sa candidature le 19 septembre. Mais la Cour constitutionnelle pourrait l’invalider en raison de sa condamnation, en 2017, à un an de prison ferme dans une affaire sordide et controversée. Selon la justice nigérienne, le chef du parti Moden Fa Lumana aurait participé à un vaste trafic de bébés, achetés au Nigeria voisin et vendus à des familles au Niger.

En 2016, lors du dernier scrutin présidentiel, ce dossier l’avait déjà contraint à mener campagne derrière les barreaux. Depuis cette époque, M. Amadou n’a eu de cesse de nier les faits, dénonçant une campagne de persécution organisée par le pouvoir de l’actuel président Mahamadou Issoufou dans le but de l’empêcher d’accéder à la magistrature suprême. Pour ce scrutin, M. Issoufou, qui a déjà réalisé deux mandats, a choisi son dauphin : Mohamed Bazoum, son ancien ministre de l’intérieur, portera les couleurs du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).

« Hors d’état de nuire »
« Une candidature doit-elle se faire dans le respect des textes qui régissent le Niger ou à la tête du client, en fonction des risques qu’elle représente pour le PNDS ? », fait mine de s’interroger M. Amadou. Avant d’assurer : « Tout ce qu’ils racontent sur moi est faux ! Cette fois, il est hors de question que mes partisans et moi les laissions utiliser des artifices juridiques pour m’écarter de la course. » Selon l’article 8 du Code électoral que brandissent ses adversaires, les citoyens condamnés à une peine de prison ferme d’un an ou plus ne peuvent être candidat. Le chef de file de l’opposition, lui, préfère mettre en avant la Constitution de son pays, selon laquelle les Nigériens « de nationalité d’origine », « jouissant de leurs droits civils et politiques » sont éligibles à la présidence. Ces droits, M. Amadou les a toujours, car malgré sa condamnation le juge n’a pas prononcé de peine additionnelle pour les lui retirer.

« La Constitution est explicite. Moi, je suis né au Niger, mes parents sont nés au Niger », ajoute-t-il. Cette revendication pleine de sous-entendus vise M. Bazoum. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs venues de l’opposition affirment que le candidat de la majorité, originaire d’une tribu arabe vivant entre la Libye, le Tchad et le Niger, ne serait pas né sur le sol nigérien. Dans ces conditions, comment les sages nigériens – dont M. Amadou questionne la neutralité – pourraient-ils assumer l’invalidation de sa candidature sans remettre en doute celle de son adversaire ? La Cour constitutionnelle a jusqu’au 1er décembre pour se prononcer.

Depuis son siège de campagne, Mohamed Bazoum affirme qu’il prend toutes ces accusations avec sérénité : « Il sous-entend que je ne suis pas nigérien… Ça ne me fait rien, il me fait juste pitié, lui rétorque-t-il. Hama est un homme qui essaie de souffler en vain sur les braises. Il réduit la politique à sa personne. Nous, on l’a affaibli politiquement. On l’a mis hors d’état de nuire. »

« Hold-up électoral »
Ces échanges de noms d’oiseau en disent long sur la crispation du climat politique, à moins de trois mois du scrutin. M. Amadou, ancien premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale, est la bête noire du pouvoir depuis des décennies. Au sein de l’opposition, il conserve sa capacité de mobilisation, dans la rue comme dans les urnes. En 2016, malgré une campagne menée depuis sa cellule, M. Amadou se qualifia pour le second tour, avant de finir écrasé par M. Issoufou : 92,5 % des votes pour l’actuel président, à peine 6 % pour lui. « Faux second tour », avaient alors fustigé ses proches, dénonçant, à l’instar d’observateurs tels que l’ONG américaine Freedom House, des irrégularités comme l’achat de votes, le vote de mineurs ou encore le trucage des résultats.

Mais ces accusations ont eu l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. Quatre ans plus tard, l’opposition craint que l’histoire ne se répète. Pour tenter de barrer la route à la majorité, elle a donc choisi la voie du rassemblement : 18 partis se sont réunis au sein d’une nouvelle alliance électorale baptisée Cap 21. Tous s’engagent à soutenir le candidat de la coalition arrivé en meilleure position au premier tour en vue du second.

Cour constitutionnelle et Commission électorale nationale indépendante (CENI) « acquises » au parti présidentiel, fichier électoral et audit « biaisés », diaspora non enrôlée et utilisation supposée des moyens de l’Etat pour faire campagne avant l’heure par le candidat Bazoum : les griefs de l’opposition sont nombreux. « Ils sont en train de préparer un hold-up électoral, dénonce Ibrahim Yacouba, lui aussi candidat et membre de Cap 21. Tout le processus a été construit unilatéralement par la majorité dans un seul but : maintenir le PNDS au pouvoir. »

« Jouer la poire molle »
A la CENI, le président, Issaka Souna, dit attendre à bras ouverts une opposition qui boycotte son institution en refusant d’occuper les sièges qui lui sont dévolus : « Je regrette que le dialogue politique soit rompu. Les crises électorales ou post-électorales naissent de malentendus, d’incompréhensions. »
A Niamey, certains observateurs s’inquiètent de potentiels troubles alimentés par une opposition qui ne semble plus prête au dialogue. « Jusqu’à présent, ils ont pensé qu’on allait continuer à jouer la poire molle. Mais c’est fini. Nous attendons de voir s’ils vont commettre l’erreur de refuser ma candidature. Moi, je n’ai plus rien à perdre », affirme M. Amadou. Agé de près de 70 ans, il sait qu’il joue là une de ses dernières cartes électorales. Autour de lui, les alliés de Cap 21 resserrent les rangs. Des appels à manifester sont envisagés.

Mais l’opposition est-elle réellement capable de mobiliser un peuple nigérien qui semble davantage préoccupé par sa survie économique que par les tractations politiciennes ? D’aucuns en doutent. M. Amadou, lui, pense au contraire pouvoir compter sur une opinion publique indignée par la multiplication des scandales de corruption présumée. Le dernier en date, un supposé détournement de fonds de 76 milliards de francs CFA (116 millions d’euros) dans l’achat de matériel militaire au sein du ministère de la défense, avait suscité l’indignation de la rue. Mais la manifestation organisée par la société civile en mars avait été violemment réprimée. « Nos lois sont claires, les citoyens ont le droit de sortir sans demander l’autorisation pour protester », insiste le chef de file de l’opposition, qui avertit : « Ce qui arrivera sera de notre responsabilité, mais largement de leur faute. »

Morgane Le Cam(Niamey, envoyée spéciale)

06 octobre 2020
Source : https://www.lemonde.fr/afrique/

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Catégorie : Politique
Publication : 6 octobre 2020

Au Niger, la Grande muraille verte avance à petits pas (vidéo)

Au sol, des chèvres croquent des graines d'acacia, un arbuste aux redoutables épines: jadis paysage lunaire, le plateau de Simiri, ville située à une centaine de km au nord de Niamey, capitale du Niger, s'est transformé en un petit paradis pour la faune et la flore.

"Bienvenue sur le site de la Grande muraille verte de Simiri, une petite forêt de plus de 25 hectares qui a poussé sur un terrain caillouteux", se félicite en accueillant l'AFP le capitaine Mouhamadou Souley, chef des Services de la lutte contre la désertification.

Des termites s'enfoncent dans des galeries, on peut voir des empreintes d'écureuils et de perdrix, ainsi que des mantes religieuses accrochées aux arbres où des nuées de sauterelles dévorent les feuillages.

La reforestation de l'hostile plateau de Simiri a débuté en 2013.

Armés de pioches et de bêches, des villageois ont construit des digues en terre qui retiennent plus longtemps les eaux de pluie autour des jeunes arbres pour assurer leur croissance, même en cas de sécheresse.

"Par là, nous avons déjà lancé des travaux d'extension de 65 autres hectares", montre du doigt le capitaine Souley.

- 8.000 km de verdure -

Pharaonique projet de l’Union africaine, la Grande muraille verte (GMV) vise à restaurer d'ici 2030 cent millions d’hectares de terres arides en Afrique, sur une bande de 8.000 km de long allant du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée et l’Éthiopie.

La partie nigérienne de la GMV est essentiellement formée d'acacia Sénégal (gommier blanc) et de Bauhinia rufescens, deux espèces très résistantes à la sécheresse pouvant culminer à douze mètres.

"Leurs feuilles et graines sont riches en protéines pour le bétail", se réjouit Garba Moussa, paysan de Bani-Maté, un hameau proche du site. "Cuites ou séchées, nous les consommons aussi comme aliments de survie pendant les graves disettes", ajoute-t-il.

"Cet endroit était un paysage stérile, voilà qu'une petite forêt renaît par miracle !", exulte Moussa Adamou, le maire de Simiri, qui note "le retour du gibier". Désormais, même "les girafes" quittent leur lointain habitat de Kouré, au sud de Niamey, pour venir savourer les tendres feuilles d'acacia, affirme-t-il.

D'ici la date butoir de 2030, le Niger, Etat aux trois-quarts désertique, ambitionne de "reverdir" 3,6 millions d'hectares de terres sur 37,5% de son immense territoire, selon le colonel Maïsharu Abdou, directeur général de l'agence de la GMV au Niger.

- "Une course de fond" -

Pour réaliser ce rêve, ce pays, un des plus pauvres au monde, a besoin de plus de 454,645 milliards FCFA (plus de 693 millions d'euros), selon lui.

L'Union européenne, l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la Banque mondiale et des bailleurs de fonds bilatéraux, ont déjà mis à la main à la poche.

En plus de stopper le désert, le projet est aussi axé sur l’accès à l'eau, à l’énergie solaire, ainsi que sur des volets socio-économiques: maraîchage, pisciculture, élevage bovin, fermes avicoles, l’enjeu étant de fournir des emplois à une population minée par la pauvreté.

"C'est une course de fond", estime le colonel Abdou et des ONG locales se sont lancé dans la bataille.

"Nous allons reboiser 100 hectares dans six communes, nous avons nos pépinières et nous avons creusé des forages d'eau", explique Issa Garba, de l'organisation Jeunes volontaires pour l'Environnement (JVE).

Cependant, les attaques jihadistes qui endeuillent plusieurs pays de la GMV risquent de compromettre la concrétisation de ce chantier gigantesque.

"L'insécurité a porté un coup dur à sa réalisation (...) Tous les pays sont tournés vers la lutte contre l'insécurité", s'alarme Issa Garba.

"Il y a des zones où les paysans ont peur de s'aventurer pour mener des actions de reboisement ou d'entretien des arbres", note de son côté Sani Yaou, un expert nigérien.

Après une décennie de travaux, "on a fait une première évaluation en 2020 et ce qui a été réalisé (...) c'est 8% à 12%" de l'ensemble, révèle le colonel Abdou.

Au Niger, les zones forestières du sud ont déjà perdu un tiers de leur surface, pour ne plus représenter que 1 à 2% du pays, d’après le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Les surfaces arables sont donc autant de trésors pour ce pays dont 80% de la population vit d’une agriculture de subsistance.

De 23 millions d'habitants en 2019, la population nigérienne doit passer à 30 millions en 2030 et 70 millions en 2050, selon la Banque mondiale. D'ou l'importance vitale de la réussite rapide de la GMV.

31 décembre 2021
Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/au-niger

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Catégorie : Environnement
Publication : 31 décembre 2021

Au Niger, la saison des pluies enfin installée

Agriculture Niger Image d'illustrationCette année au Niger, la saison des pluies ne s'est vraiment installée que mi-juillet. Les conditions pastorales ne se sont, toutefois, pas améliorées de suite car il a fallu attendre le remplissage des points d'eau à un bon niveau et la repousse de l'herbe, souligne Fewsnet de l'USAID. Ainsi, encore en juillet, on était en période de soudure entre les deux campagnes, ce qui a fortement éprouvé les troupeaux et donc les ménages pastoraux.

Ceci dit, les marchés au Niger sont suffisamment approvisionnés en produits alimentaires et en bétail, note encore l'USAID. L’offre en céréales (maïs, sorgho et mil) est essentiellement assurée par les commerçants importateurs et les ventes à prix modérés par l’Etat.

Dans la région de Diffa, frontalière du Tchad, la saison des pluies progresse normalement mais les effets du conflit civil persistent sur les moyens d’existence des ménages et sur l’accès à l’assistance humanitaire dans les zones inaccessibles.

04 août 2018
Source : http://www.commodafrica.com/

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Catégorie : Agriculture
Publication : 4 août 2018

Au Niger, la terre tourne-t-elle autour de Mahamadou Issoufou ?

Depuis qu’il est porté à la tête du Niger, le Président de la République Bazoum Mohamed semble être confronté à des actions de sape de la part du clan de son prédécesseur. Toutes les initiatives politiques louables entreprises par son régime pour le bonheur des Nigériens semblent se heurter à des critiques et des grincements de dents des lobbys acquis à Mahamadou Issoufou. La lutte contre la corruption, le dialogue entre les acteurs politiques et la promotion de la compétence et du mérite envisagés par le pouvoir sont tous voués à l’échec. Des questions essentielles pour le développement d’un pays sont confrontées au diktat de celui qui se croit toujours le maitre absolu du pays. Issoufou Mahamadou s’impose toujours comme étant le centre de gravité de toutes les décisions au Niger. Il semble ne donner aucune possibilité au Président de la République d’agir dans le cadre de la politique gouvernementale. Apparemment, tout doit passer par lui avant d’être entériné par le conseil des ministres. Le comportement actuel de Mahamadou Issoufou fait penser à beaucoup de Nigériens qu’il serait le Président du Président du Niger. Une position qui annihile toutes les perspectives au Niger et crée un désordre réel dans la conduite des affaires de l’Etat.

Du reste, apparemment, Mahamadou Issoufou pense qu’au Niger la terre doit tourner autour de lui et non autour du soleil. L’homme semble se croire toujours au coeur du pouvoir de Niamey. Ce qui irrite et exaspère des Nigériens de toutes les couches sociales qui ne manquent pas de fustiger son comportement considéré comme étant une insulte à la nation. Une moquerie politique qui est en train de faire monter la frustration, l’indignation et le ressentiment dans le pays. Surtout qu’il s’est illustré durant ses dix années de règne à fractionner les partis politiques, à catégoriser les Nigériens pour instaurer un pouvoir politique absolu. La politique qu’il a menée était à l’opposé de toutes les valeurs démocratiques. Durant ses dix ans de pouvoir, Mahamadou Issoufou a ignoré tous les principes pour, en lieu et place, instaurer une justice aux ordres. En son temps, avec la complicité de certains hauts magistrats, les lois et règlements de la République sont allégrement bafoués et violés. C’était la justice à la carte qui prédominait. Une situation qui a fait développer la corruption, le détournement des deniers publics et l’impunité dans le pays. Des maux dont souffre toujours le Niger. Avec son influence sur le pouvoir actuel, il semble continuer toujours à soutenir l’impunité et l’injustice. Aujourd’hui, pour que le pari du Président Bazoum de lutter contre la corruption puisse être gagné, il se doit de se ranger du coté du peuple pour mettre hors du circuit politique Issoufou Mahamadou. En ce sens qu’il doit oeuvrer pour que la justice recouvre son indépendance. En envoyant tous les dossiers de malversations financières et de corruption devant elle pour un traitement judiciaire équitable. C’est à ce prix seulement que le pouvoir de Bazoum pourra se libérer de ces groupes de pression opposés à la bonne gouvernance et aux retrouvailles des Nigériens autour de l’essentiel. En plus, le Président de la République, Bazoum Mohamed se doit de taper du poing sur la table pour interdire Issoufou Mahamadou de faire des visites aux allures présidentielles à l’intérieur du pays. Auquel cas, ce sera un suicide politique pour lui de continuer à accepter les caprices d’un ancien chef d’Etat atteint de vertigo.

Ali Soumana

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Catégorie : Politique
Publication : 30 juillet 2022

Au Niger, les Cadeaux Fiscaux ! : par Maître Lirwana Abdourahamane

Lirwana-Abdourahamane-Maitre-Quant un Pays est en Crise Financière, il doit Poursuivre ses Grands débiteurs, Bénéficiaires des Gros Cadeaux des Deniers des Citoyens !
Pour une Alternative à la loi de Finances 2018 !
L'Etat du Niger doit revoir les Cadeaux fiscaux d'une bagatelle somme d'argent de 33.959.372.202 FCFA, fait à Airtel et Orange Niger en 2016, des suites de négociations entre ces deux opérateurs de téléphonie mobile et l'État du Niger, à l'occasion du redressement fiscale et de l'exécution des sanctions financières infligées à ces sociétés par l'autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes (ARTP).

C'est une Affaire qui remonte à janvier 2015, courant cette date l'ancien secrétaire général du Gouvernement Mr Gandou Zakara, s'est empressé à signer deux protocoles d'accord avec les deux opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Orange Niger, dans lesquels il a offert gracieusement à ces deux sociétés la bagatelle somme de 33.959.372.202 fcfa, du montant global qu'elles devraient normalement verser au receveur de la Direction des grandes entreprises, de la Direction Générale des Impôts de l'État du Niger.

Voici le secret !

Une lettre N+063/MF/DGI/DLC/RI/SEC de la DGI, adressée au Ministre de finances Gilles Ballet du 25 février 2015 fait ressortir ceci, je cite :

  • le contenu du protocole est rédigé sur les seules propositions des sociétés Orange et Airtel Niger ainsi :

Pour Orange Niger :

  • au titre des amendes de l'ARTP sur un montant de 1.691.482.404 FCFA, Orange paie seulement 1.245.883.132 FCFA,
  • au titre des redressements fiscaux, sur un montant de 13.925.763.875 FCFA, Orange Niger a versé 802.294.150. FCFA,

soit une perte sèche de 13.569.068.997 FCFA, cédée par Gandou Zakara au préjudice des Citoyens Nigériens,

En outre, Orange Niger a versé à la Direction du Contentieux du secrétariat général du gouvernement la somme de 102.294.150 FCFA, à titre des frais et dépens en application de l'article 4 dudit fameux protocole,

Aussi, sur le maigre montant de 802.294.150 FCFA versé à l'État du Niger, seuls 700.000.000 FCFA, sont versés au receveur des grandes entreprises comme résultats des "transactions fiscales" donc la somme 102.294.150 FCFA, versé au service du contentieux par orange citée plus haut, provient en réalité de la déduction du montrant versé à l'État par Orange elle même.

NB : il a été révélé que l'article 4 du protocole qui accordait les frais et dépens est en porte à faux avec un autre article du même protocole, notamment, l'article 7 qui stipule que : "chacune des parties conserve à sa charge les faits et honoraires dus à ses conseils ainsi que les frais exposés par elle à l'occasion des procédures ou litiges afférents"

Pour Airtel Niger :

Du protocole signé et de l'examen des pièces effectués par la direction générale des grandes entreprises, font état :

  • d'un redressement de 18.254.092.443 fcfa, au titre des années 2011-2012,
  • un redressement au titre de la TVA d'un montant de 4.171.047.027 FCFA pour la période 2012-2013, relatifs au revenus sur les appels internationaux,

redressement fiscal de 1.853.889.804 FCFA, portant sur la taxe immobilière de l'année 2013,

Ainsi sur un montant total de 24.281.979.274 FCFA Airtel a payé seulement 3.136.410.404 FCFA, soit un renoncement par Gandou Zakara de la faramineuse somme 21.145.568.870 FCFA, c'est un Crime de lèse Majesté, commis en violation des dispositions pertinentes de l'article 1011 du code général des impôts qui stipule : " la transaction est convention portant atténuation des pénalités pouvant intervenir sous certaines conditions entre l'administration fiscale et le contribuable, la transaction ne peut porter que sur les amendes, pénalités et majorations"

A la lecture de cette pertinente disposition, d'ailleurs claire et limpide, qui ne souffre d'aucune ambiguïté et n'est susceptible d'aucune interprétation, on constate que Gandou Zakara, a non seulement cédé dans l'accessoire et mais aussi et surtout cédé l'impôt principal qui est obligatoire, que pire c'est d'avoir renoncé à l'impôt principal obligatoire et qui ne lui appartient pas, étant un bien des Citoyens Nigériens.

Pour mettre les deux sociétés en sécurité à présent à l'avenir face à toute réclamation des nigériens qui se rendront compte, Gandou Zakara ferme la porte et les fenêtres dans un SOL article des deux protocoles ou il décide et accepte seul, de ce qui suit :

" l'État du Niger renonce pour le présent et pour l'avenir à toutes réclamations et ou procédures en cours ou à venir tant civile que pénale à l'encontre de Orange et Airtel Niger SA, ainsi que ses dirigeants et employés relativement aux redressements fiscaux et aux amendes précités.

Voilà ce cas pratique mes amis, je me réserve de tout jugement à l'espèce et vous laisse les soins d'apprécier.

Maître Lirwana Abdourahamane

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Catégorie : Société
Publication : 8 mars 2018

Au Niger, Niamey se prépare à de nouvelles inondations

Au Niger, Niamey se prépare à de nouvelles inondationLa région de Niamey, au Niger, est de nouveau menacée par les eaux. Cette fois-ci, ce sont celles du fleuve Niger qui menacent de déborder. Et dans la capitale, on prépare la riposte.

Depuis quelques jours, avec la montée rapide des eaux du fleuve Niger, les riverains sont menacés. « Nous, on a peur de l’eau parce que ça menace de déborder. Ça menace, nous, vraiment on a peur et on n’a pas les moyens », confie Mokctar, un habitant.

Diakité est un fonctionnaire à la retraite. Il avait le plus beau jardin à l’époque, mais aujourd’hui, avec les inondations, il crie son désarroi : « Nous sommes un peu inquiétés par la montée des eaux. La plupart des exploitants sont dans le désarroi. Dans deux semaines ou plus, cette digue va être submergée et l’eau va se balancer de l’autre côté. Ce serait dommage. »

A la direction de l’autorité du bassin du Niger, où l'on suit de très près l’évolution de la situation, un responsable tire la sonnette d’alarme : « Pour le moment, il faut dire que quand on est en alerte jaune, cela signifie que le risque de montée brusque que réel. Et cette montée va donc se propager en aval vers le Bénin et le Nigeria. »

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Catégorie : Société
Publication : 7 septembre 2017

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Au Niger, procès en cours pour des militaires accusés de putsch en 2015

Au Niger, procès en cours pour des militaires accusés de putsch en 2015Une longue file d'attente devant le sas de sécurité de ce tribunal ici à Niamey. Les proches des prévenus, sont là. Tout comme la dizaine d'avocats de la défense.
Un "complot contre la sûreté de l'État" mis en doute par l'opposition
Tous n'iront pas jusqu'au bout de l'audience du jour, car leurs protestations, autour notamment du code de justice militaire, n'ont pas été entendues.
"Ce n’est pas un code, c’est un code liberticide. Il est contraire à toutes les règles élémentaires de droit.", indique Me Mamane-Achirou Moumouni, avocat de la défense. Et d'ajouter : "Nous on a estimé devoir rester et ne pas faire la défense rupture à la demande, principalement de mon client, même si je suis vraiment d'esprit totalement solidaire de mes confrères qui sont partis !"
Selon l'ordonnance de renvoi, le général Souleymane Salou, ex-membre de la junte serait l'un des cerveaux de ce projet de putsch de 2015. Le document indique aussi, que la quasi-totalité des prévenus serait passé aux aveux.

{xtypo_quote}Je ne vois pas comment un témoin cité peut refuser d'être là !
Me Mamane-Achirou Moumouni , avocat de la défense{/xtypo_quote}

Les putschistes présumés eux, ont toujours clamé leur innocence. Et leurs avocats, comme Me Moumouni, s'étonnent qu'ils ne puissent pas interroger librement qui ils veulent...

"Certains témoins dont nous avons demandé la comparution, ne se sont pas présentés. Vous avez entendu dans la salle un des témoins qui dit qu'il viendra quand ce sera necessaire" souligne t-il avec stupéfaction. 

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Catégorie : Société
Publication : 25 janvier 2018

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Au Niger, se promener parmi les girafes en liberté

Girafe Koure Touriste NigerCasquette vissée sur la tête, Tracy sort délicatement son smartphone de sa poche. Sous le soleil brûlant de la savane nigérienne, elle et ses compagnons de voyage veulent immortaliser l'incroyable spectacle qui s'offre à eux. A quelques mètres à peine, quatre girafes se promènent nonchalamment, sans crainte et en totale liberté. Pour Tracy, américaine en voyage professionnel au Niger, visiter la réserve de Kouré, à 60 kilomètres à l'est de Niamey, figurait parmi ses priorités extra-professionnelles. "La girafe, c'est mon animal préféré. Voir ceci...ça me touche vraiment. C'est tout à fait incroyable, cela n'a rien avoir avec les zoos, dans lesquels je n'ai d'ailleurs plus mis un pied depuis vingt ou trente ans!", chuchote-t-elle.

Derniers troupeaux d'Afrique de l'Ouest

Ce spectacle, Tracy n'aurait sans doute pas pu le voir sans l'implication d'une association, l'AVN, l'Association pour la valorisation de l'éco-tourisme au Niger. En 1998, elle crée un parc pour tenter de sauver la girafe peralta. Jadis répandue dans toute l'Afrique de l'Ouest, on ne compte plus, au milieu des années 1990, qu'une cinquantaine d'individus à l'est de Niamey. "Aujourd'hui, le bilan est positif", explique Hama Moumouni Dibachir, guide touristique et président de l'Association des guides de l'AVN. "Le dernier recensement a été effectué en 2014 et on comptait alors 499 individus, répartis au sein de plusieurs troupeaux". Aujourd'hui, le parc, géré par l’État nigérien, s'étend sur 116 625 hectares et n'est toujours pas bordé de clôtures. Les girafes vivent donc réellement en liberté. "Pendant la saison des pluies, elles restent ici, sur ce plateau. En fin de saison, elles se déplacent vers des régions où se trouvent des mares permanentes." Pour 13€, un guide (obligatoire) vous permet d'aller à leur rencontre en pick-up. Tracy a eu de la chance, cela n'a pris que quelques minutes, mais il faut parfois 45 minutes de patience pour repérer un troupeau sur le vaste site.

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Catégorie : Société
Publication : 3 mai 2017

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Au Niger, une architecte se penche sur les traditions de conception du pays

Mariam Kamara dans son studio de Providence, R.I. (le siège de son entreprise est à Niamey, au Niger), assise devant certaines des toiles qu'elle crée pour explorer la texture et la forme.Credit...Nicholas Calcott
Mariam Kamara dans son studio de Providence, R.I. (le siège de son entreprise est à Niamey, au Niger), assise devant certaines des toiles qu'elle crée pour explorer la texture et la forme.Credit...Nicholas Calcott

S'écartant de la définition occidentale de la modernité, Mariam Kamara conçoit au contraire des bâtiments et des espaces qui rendent compte de la façon dont les gens vivent réellement.
Mariam Kamara dans son studio de Providence, R.I. (le siège de son entreprise est à Niamey, au Niger), assise devant certaines des toiles qu'elle crée pour explorer la texture et la forme.
Crédit...Nicholas Calcott

À l'âge de 6 ans, l'architecte Mariam Kamara a quitté Niamey, la capitale du Niger, avec sa famille, pour s'installer dans le vaste intérieur saharien du pays, non loin de la ville d'Agadez, datant du XVe siècle, où les rues étroites du centre historique sont bordées de maisons centenaires construites en pisé rouillé. Pendant leurs cinq années passées dans le désert, Kamara et son père, ingénieur des mines, se sont rendus fréquemment dans les montagnes voisines, où ils ont visité des grottes riches en peintures néolithiques et en pierres polies, vestiges d'une époque où la région était verdoyante et peuplée de nomades. "Ce site archéologique ouvert m'a vraiment donné une idée de ce qu'est ma région", dit Kamara, 41 ans, qui partage son temps entre Providence, R.I., où son mari est professeur d'informatique à l'université de Brown, et Niamey, où son entreprise, Atelier Masomi, opère depuis 2014. "Ce n'est pas l'histoire que l'on nous raconte sur l'Afrique qui est ce lieu sans histoire."

Les images au-dessus du bureau de Kamara reflètent son large éventail d'influences, qui couvrent les mondes du design, de l'architecture et de la mode.Credit...Nicholas Calcott
Les images au-dessus du bureau de Kamara reflètent son large éventail d'influences, qui couvrent les mondes du design, de l'architecture et de la mode.Credit...Nicholas Calcott

 

Cette esquisse pour un projet à venir est caractéristique du travail de Kamara dans sa préoccupation  pour des formes géométriques claires qui répondent au besoin de ventilation  et d'ombre dans le climat chaud et sec du Niger.Credit...Nicholas Calcott
Cette esquisse pour un projet à venir est caractéristique du travail de Kamara dans sa préoccupation pour des formes géométriques claires qui répondent au besoin de ventilation et d'ombre dans le climat chaud et sec du Niger.Credit...Nicholas Calcott


Depuis qu'elle a terminé sa maîtrise d'architecture à l'Université de Washington (et un projet de thèse sur le genre et l'espace public) en 2013, Kamara a bâti sa pratique sur des couches de narration. Ses bâtiments se lisent comme des missives des gens qui les habitent : sur leur histoire, leurs façons de se déplacer dans l'espace, leurs besoins et leurs aspirations, le tout glané par une observation attentive et des conversations. Construisant des formes géométriques claires presque entièrement à partir de trois matériaux produits localement - ciment, métal recyclé et terre non cuite - Kamara façonne l'espace de l'intérieur vers l'extérieur, en utilisant des indices environnementaux et culturels pour générer ses dessins. Qu'il s'agisse de créer des disques métalliques en lévitation pour ombrager les étalages de terre cuite du marché du village de Dandaji ou d'un immeuble de bureaux aux lignes épurées pour un incubateur d'innovation dans la capitale, elle utilise une combinaison de technologies traditionnelles et contemporaines pour répondre aux désirs de ses clients. "Peu importe où vous êtes, l'architecture est un processus de découverte", dit-elle. "Il ne s'agit pas seulement de créer de l'espace, mais aussi de discuter et de transformer le désir en forme".

Kamara modélise l'extérieur de chaque bâtiment en fonction des besoins culturels et climatiques des utilisateurs auxquels il est destiné.Credit...Nicholas Calcott
Kamara modélise l'extérieur de chaque bâtiment en fonction des besoins culturels et climatiques des utilisateurs auxquels il est destiné.Credit...Nicholas Calcott

Kamara a commencé son premier grand projet, le complexe d'appartements Niamey 2000 de 2016 (conçu avec Yasaman Esmaili, Elizabeth Golden et Philip Sträter), en interrogeant les problèmes spatiaux de sa propre maison d'enfance de style occidental dans la ville coloniale de Niamey. Comme beaucoup de maisons de classe moyenne construites après l'indépendance en 1960, la structure en béton a amplifié la chaleur brutale. Les murs composés créaient de l'intimité mais entravaient la pratique de la faada, ces rassemblements qui se produisent dans l'espace entre la maison et la rue. "Je me souviens de cette tension entre la façon dont la maison était construite et la façon dont nous vivions réellement", dit Kamara, "cette sensation que nous travaillions toujours autour et contre son aménagement".

Parmi les projets actuels de Kamara figure le Centre culturel de Niamey, dont les arcades intérieures blanches sont représentées ici. CreditCredit... Par Nicholas Calcott

Elle a repensé aux maisons en adobe qu'elle avait vues dans toute la campagne nigérienne, avec des vestibules ombragés et un matériau en terre absorbant la chaleur qui gardait les intérieurs frais, et a décidé de faire quelque chose de similaire. Généralement associée à la pauvreté rurale, la maçonnerie en terre était un choix provocateur pour un projet urbain de classe moyenne, mais Kamara s'est engagée à utiliser ce matériau non seulement comme une solution écologique et économique, mais aussi comme un moyen de recadrer la conversation autour d'une technologie indigène comme étant non seulement "contextuelle" - un mot qu'elle déteste - mais irréductiblement logique. En combinant de la terre avec des traces de ciment, elle a construit quatre structures qui s'emboîtent les unes dans les autres et qui s'appuient sur le bord de la parcelle, éliminant ainsi le besoin d'un mur d'enceinte et troquant les pelouses exposées de style occidental contre des cours intérieures ombragées. Un banc bas intégré à la façade a réintroduit l'espace qui facilitait la faada, tandis que de petites ouvertures carrées placées en hauteur le long des murs extérieurs fournissaient lumière et ventilation. Kamara a été frappé par la ressemblance du bâtiment final avec les maisons traditionnelles en adobe de la ville de Zinder, datant du XVIIIe siècle : La logique spatiale l'avait amenée aux mêmes conclusions formelles que celles des maîtres constructeurs des siècles auparavant.

Son projet suivant, le complexe religieux et séculier Hikma à Dandaji, a débuté par un appel urgent au sauvetage d'une mosquée en pisé de 30 ans dont les dômes en pisé, les bas-reliefs abstraits et les minarets accroupis - des éléments idiomatiques du style régional - étaient tombés en ruine.

L'œuvre de Kamara, entièrement construite dans son Niger natal, transcende la notion trop courante selon laquelle les architectes africains doivent se concentrer en premier, ou exclusivement, sur des projets ayant un programme social clair, tels que des cliniques et des écoles.CreditCredit...Par Nicholas Calcott

Après plusieurs longues sessions avec les acteurs locaux, Kamara et sa collaboratrice Esmaili, travaillant avec une équipe comprenant plusieurs des maçons d'origine, ont élaboré un projet qui convertirait l'ancien bâtiment en bibliothèque tout en érigeant une nouvelle mosquée à côté, avec une façade en terre nervurée s'ouvrant sur un spectacle de dômes en briques crues s'élevant de 30 pieds sur de fines colonnes blanchies à la chaux. Entre les deux bâtiments, des allées de jardin "créent un espace unique", dit Kamara, "sans contradiction, entre la connaissance séculaire et la foi".

En d'autres termes, le projet refuse de privilégier un type de savoir par rapport à l'autre. Entre ses travaux passés et ses projets de nouveau centre culturel ambitieux au cœur de Niamey - ses tours elliptiques en briques de terre remplies de bibliothèques, de galeries et d'espaces de représentation - Kamara monte une révolte discrètement radicale contre la "dictature occidentale sur notre espace", qui insiste toujours pour que les architectes africains ne construisent que des cliniques et des écoles rurales, sans jamais répondre à des aspirations plus élevées. Pour Kamara, cette attitude n'est pas seulement contraignante, c'est un affront à l'humanité du lieu d'où elle vient et aux personnes pour lesquelles elle construit. Elle préfère plutôt "élever l'expérience vécue", "oser faire quelque chose qui ferait rêver".

Michael Snyder

Article traduit de l'anglais,  source : https://www.nytimes.com/2020/08/10/t-magazine/mariam-kamara-architect-design.html

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Catégorie : Culture
Publication : 28 août 2020

Au nom de la République - Le sacrifice suprême : Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO

Abdoulaye HASSANE DIALLO 0001 Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO Notre pays, le Niger a fêté dans la paix, l'allégresse, le calme et la tranquillité le 60è anniversaire de la République le 18 Décembre dernier à Zinder. Tout récemment, les lampions et la fête s'étaient invités à Tillabéri qui avait drainé du monde, venu des quatre coins du pays et de l'extérieur pour aussi assister à la lutte qui consacre le meilleur lutteur du pays. Pour joindre l'utile à l’agréable. .. Partager notre joie nationale dans une liesse populaire. Un sport national qui doit chaque année départager les lutteurs du pays qui concourent pour garder le sabre national .Des lutteurs en forme professionnels, aguerris qui viennent au nom des 8 Régions du Niger, s'affronter et confronter leur science, leurs forces, leurs expériences, « leurs forces mystiques » et leur intelligence, soit pour conserver ou récupérer le Sabre National détenu par le champion en titre. Le Niger qui s'est toujours battu pour conserver nos valeurs culturelles dont la lutte, ne lésine pas sur les moyens étant entendu que ce sport est pour nous ce que la boxe représente pour les anglais. Aucun nigérien ne peut rater cet événement qui remonte dans notre subconscient depuis la nuit des temps. Nous retiendrons que notre pays, combine Sport et Renaissance Culturelle pour avoir consacré à ce domaine deux Ministères : celui du Sport et de la Renaissance Culturelle. Une première depuis la naissance de la République et de l'indépendance. Une innovation qui devrait en principe associer tous les nigériens au Sport, roi disait-on ailleurs où même les coqs et les chiens rivalisent des combats populaires, Culture oblige. La lutte rapporte beaucoup et à tout le monde. D'abord aux lutteurs dont le vainqueur empoche une très grosse enveloppe de la part de l 'Etat et d'autres enveloppes importantes des particuliers, un beau cheval harnaché, une belle tenue traditionnelle et parfois voitures ou maisons. A cette fête nationale les Régions tirent également profit avec le titre du champion national avec surtout son Sabre, signe de sa force de frappe.

ENTRETENIR LES LUTTEURS

 ll ne s'agit pas d'organiser un championnat national de la lutte en créant des Ministères à cet effet. C'est une action noble magnanime et qui rehausse notre sport en général. Mais si nous tenons à développer la lutte, l'Etat devrait entretenir la lutte en prenant en charge ces hommes et citoyens qui roulent aussi pour l'honneur du pays. Pour s' être consacrés à ce sport si pénible, risqué et difficile à pratiquer, surtout dans un pays comme le notre où tout se joue dans la solidarité et le partage. Je dis ceci parce que les enveloppes et autres cadeaux ou divers prix ne peuvent combler tous les espoirs des lutteurs qui ont à leur actif, plusieurs épouses de nombreux enfants, des parents, des amis et connaissances. Comme nous le sommes tous nous nigériens et africains. Ainsi va la pesanteur de la tradition. En plus ces gaillards ne vivent que du fruit de leur lutte et de leurs combats annuels grâce à l'Etat qui a institutionnalisé cette profession car une fois la lutte terminée, ils retournent à leurs ouailles, ou aller vers le Nigéria voisin. Pour voir des amis si ce n'est pour perdre du temps jusqu’au printemps prochain pour reprendre la lutte. Ils sont donc démunis et vivent comme des saisonniers. Nous voyons certains en pleine rue de Niamey à pied et saluant gentiment les gens qu'ils croisent. Ceux qui les reconnaissent s'arrêtent et les saluent très respectueusement. Parce qu'ils sont des pères de familles respectables et mieux, des porte drapeaux de la Nation qui est fière d'eux. Des dignes fils qui contribuent à faire connaître notre pays, pour avoir défendu nos couleurs nationales, loin hors de nos frontières. Ces hommes méritent notre admiration et devraient tout simplement être à la charge de l’Etat pour la gloire nationale.

UN SOUVENIR ME REVIENT

Si ma mémoire est fidèle, tout jeune nous avions connu la gloire d'un certain Issaka DABORE, menuisier et boxeur de son état, habitait au quartier Lacouroussou, dans la rue qui   longe aujourd'hui le Restaurant 2OOO. Mr DABORE qui je pense a un fils également boxeur, était de petite taille, simple, discret, humble, pas gros, traînant son vélo et portant une simple « djalabia » On le voyait bavarder et échanger avec les tabliers et les jeunes du quartiers, toujours sourire au lèvre avec une courtoisie qui déconcerte le commun des mortels. Et lorsqu'on vous dit son nom, vous n'en revenez pas. Pourquoi ? Parce que l'homme a toujours remporté ses victoires par KO au Niger comme ailleurs si bien que des familles ont baptisé leurs enfants DABORE. Ce qui m'a amené dans cette contribution à « réveiller le chat qui dort » en me rappelant de lui, de ce boxeur de très Haut Niveau « allusion au nom d'une formation politique du Niger » qui a remporté des victoires pour ramener au Niger, son pays, des nombreuses médailles d'or, et qui, n'avait pas été entouré de tous les soins par les autorités de l'époque. En effet, il m'est arrivé dans une de mes contributions de protester contre l'état dans lequel ce grand boxeur a été maintenu. Nous étions jeunes mais nous nous rappelons tous encore que c'était seulement à l'approche de ses combats que l'Etat le prenait en charge pour le mettre dans des conditions acceptables pour compétir ; Bien qu'étant jeunes du quartier Lacouroussou, nous trouvions que ce grand boxeur, dormait dans sa modeste maison en banco et continuait à boire son foura et à se restaurer de la pâte de mil, par ses propres moyens. Nous pensons que ce grand homme mérite beaucoup plus que cela. II eut fallu je ne sais quel gouvernement qui pour toute récompense l'avait nommé Conseiller au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Peu importe je voudrais seulement dire que les champions de toutes catégories, méritent un total soutien de l'Etat disons une prise en charge avec des émoluments à la hauteur de leurs services pour s'être sacrifiés pour la Nation. Nous pensons que nos lutteurs le méritent également et d'ailleurs tous nos sportifs de toutes catégories au risque de me répéter. Parce que la Gloire au prix des coups de poings est également une gloire aux armes. C'est surtout un symbole puissant de notre Unité Nationale. Un facteur de la paix et de cohésion de tous les fils et de toutes les filles du pays.

LA GLOIRE PAR LES ARMES

Hommage, Honneur, Dignité et Courage C'est la définition que j'ai toujours donnée aux porteurs de tenue disons ici au Niger à nos FDS qui sont le rempart et le socle de notre République et de notre Nation Nigérienne. Puissance de feu, don de soi à la patrie, sacrifice suprême, issues du peuple, au service du Peuple, les FDS Nigériennes ont cherché, trouvé, débusqué et écrasé cet ennemi invisible, cette race ignoble de Boko Haram jusque dans ses repères lointains… Cette grande victoire de nos militaires est inédite quant à l'ampleur des pertes dans les rangs ennemis qui ne connaîtront plus jamais de répit sur notre territoire. Même si dans leurs plans machiavéliques, ils projettent encore de pouvoir sortir leur bout de nez pour attaquer des paisibles citoyens qui ne demandent qu'à vivre en paix Nous dédions cette victoire aussi à notre vaillant peuple nigérien dont nos FDS en sont issues et qui a toujours su les soutenir en toutes circonstances et en tous lieux. Une victoire partagée avec les femmes et notre belle jeunesse qui se sont toujours trouvées physiquement et moralement parmi et aux cotés de ces guerriers et combattants qui ont débouté hors de nos frontières ces apatrides de tous bords. Nos Forces de Défense et de Sécurité sont un modèle sur le continent où elles ont combattu sur plusieurs théâtres d'opérations dans la sous Région et hors du continent au seins des Forces extérieures. En ce début d'année elles ont ainsi offert un véritable cadeau de nouvel an au peuple nigérien. Alors bonne année, longue vie et santé à tout le Niger. Enfin, nous devons tirer les leçons de cette victoire en continuant à garder les yeux ouverts et l’esprit vigilant.   Parce qu'un proverbe dit que « l’assassin revient toujours sur ses pas » Mais, il nous trouveront toujours sur nos gardes .
Qu'Allah bénisse le Niger et protège nos FDS.


Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO

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Catégorie : Société
Publication : 6 janvier 2019

Au Palais de la Présidence : Le Chef de l’Etat préside une réunion du Conseil national de sécurité

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Mohamed Bazoum a présidé, hier matin au palais de la Présidence, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Ce Conseil, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale, sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du Pays. Il regroupe, autour du Président de la République, le Premier ministre, Chef du gouvernement, certains membres du gouvernement et des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). 

Ismaël Chékaré(onep)

12 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 12 août 2021

Au Palais de la Présidence : Le Chef de l’Etat reçoit, félicite et encourage les lauréats du Prix de l’Excellence et du Mérite et leurs enseignants

A l’issue de la 11ème édition du Prix de l’Excellence et du Mérite de la fondation Noor de la Première dame, les lauréats de ce prestigieux prix ainsi que leurs enseignants et encadreurs ont été présentés au Président de la République M Mohamed Bazoum, le vendredi 03 août lors d’une sobre cérémonie qui  s’est déroulée en présence de tous ministres en charge de l’éducation et de la formation et, tout naturellement, celle de la Première dame Mme Hadiza Bazoum. En effet, la Première dame, qui entend poursuivre inexorablement l’œuvre louable de celle qu’elle appelle affectueusement sa «Grande Sœur» l’ancienne Première dame Mme Aissata Issoufou, inscrit son action dans le cadre de l’accompagnement des autorités dans leurs efforts de faire de l’éducation le premier levier du développement du Niger. C’est dans cette logique que l’édition 2021 est placée sous le signe de «la qualité de l’éducation et de la formation par le numérique»

Cette année, du fait du contexte de la Covid 19, la fondation Noor n’a pas fait venir tous les lauréats à Niamey, explique-t-on, mais c’est plutôt les plus méritants des méritants de tous les niveaux du secondaire et filières de formation professionnelle qui ont eu l’honneur d’être reçus au Palais de la Présidence par le Chef de l’Etat. Leurs autres lauréats, qui n’ont pas du tout démérité le voyage de la capitale, ont reçu leurs prix dans les différents chefs-lieux des régions des mains des autorités régionales toujours par les soins de la fondation Noor. De 2011 à 2021, plus de trois milles élèves et apprenants des différentes filières de formation se sont vus attribuer des prix d’Excellence et du Mérite par la fondation Guri Vie Meilleure de l’ancienne Première dame Aissata Issoufou. Sa successeuse ayant pris le relai avec beaucoup d’enthousiasme n’a pas, comme le dit un adage «du sable sur les genoux» et entend porter le flambeau encore plus haut pour le bien de l’école nigérienne.

Entouré de ses ministres en charge de l’Education et de la Formation ainsi que la Première dame et le staff  de sa fondation, le Président Mohamed Bazoum avait fière allure ce jour-là face à ces élèves, étudiants et apprenants qui font la fierté de leurs parents et du Niger. Le Chef de l’Etat n’y a pas perdu une seule seconde en s’adressant à eux pour leur dire tout le plaisir qui l’animait de les voir en face de lui, au Palais de la Présidence. Rappelant ce que fut la cérémonie de remise des prix la veille, le Président Bazoum a eu ces mots à l’endroit des lauréats : «c’est à mon tour, à moi, aujourd’hui de vous féliciter bien vivement pour vos résultats, pour vos performances». A ces jeunes nigériennes et nigériens, qui font honneur à la Nation, le Chef de l’Etat leur rappela qu’il a mis l’école comme priorité N° 1 dans son programme de campagne qu’il a soumis au peuple nigérien pour solliciter son suffrage, justifiant ce choix cet engagement par le caractère contre-performant du système éducatif nigérien et estimant que cela est suffisamment édifiant pour créer les conditions du sursaut indispensable pour l’avenir du Niger.

Le Chef de l’Etat leur signifiait, comme il l’a souvent fait, que «la concurrence entre les Nations et les Etats, se résume aux performances de leurs systèmes éducatifs». Il a expliqué que le bon fonctionnement et la performance du système éducatif sont le gage de la prospérité de l’économie d’un pays et de sa  société. Le Président de la République a estimé que les citoyens ne peuvent voir leurs conditions de vie s’améliorer tant qu’ils n’ont pas un système éducatif qui forment des citoyens aux différents métiers qu’il faut pour donner l’impulsion nécessaire au développement économique avant d’avertir que «nous resterons toujours à la traine tant que nous n’avons pas fait en sorte que nous améliorions les conditions de performance de notre système éducatif».

Le Président de la Réplique ajoute: «c’est cela mon ambition. Mon ambition, c’est de faire en sorte que beaucoup de Nigériens de votre âge soient comme vous. Vous êtes aujourd’hui les meilleurs. Et vous auriez été bien plus que vous ne l’êtes aujourd’hui, vous qui avez le mérite d’être notre fierté, si nous avions un système éducatif encore plus performant». Face aux lauréats, leurs encadreurs et tous les invités, le Chef de l’Etat a réitéré sa détermination de jeter les bases des réformes du système éducatif nigérien, de soutenir tous les enfants nigériens même ceux qui sont les zones les plus lointaines, pour leur offrir la chance de devenir des personnes pleines comme il se doit. La conviction du Président Bazoum est que «lorsqu’on n’a pas été instruit, on est singulièrement diminué». Le chef de l’Etat a reconnu sans ambages qu’il y a ici au Niger des citoyens qui sont loin d’être des citoyens épanouis à «cause du peu de chance que leur donne notre système éducatif».

Aux jeunes lauréats, le Président de la République, doublement arboré sa tenue «jeune-cadre» d’enseignant et son boubou de père, a indiqué que les autorités ont l’ambition d’offrir les mêmes chances à tous les enfants pour qu’ils aient les mêmes aptitudes que ces lauréats qui, sont aujourd’hui des modèles pour tous les enfants du pays. Pour le Chef de l’Etat, ce que sont devenus ces jeunes filles et garçons est son seulement le fruit de la bonne éducation reçue de leurs parents mais aussi le fruit du don de soi qui les a élevés à cette vertu. Mohamed Bazoum a exhorté, de vive voix, les lauréats à poursuivre leurs efforts, à donner encore plus qu’ils n’en ont donné jusque-là pour « faire plaisir à vos parents, pour faire plaisir à tous les Nigériens et pour faire en sorte que demain vous preniez les rennes de ce pays». Le Chef de l’Etat a souligné avec force que ces jeunes ont tous les droits absolument légitimes pour aspirer à être devant dans notre société et en être les dirigeants lorsqu’ils auront l’âge nécessaire à cet effet. C’est ce message galvanisant que le Président Bazoum a tenu à adresser à cette pépinière des jeunes promis au bel avenir, soutenant que leur ambition doit être celle d’être toujours et encore meilleurs. En sa qualité de premier parent d’élève du Niger, le Chef de l’Etat leur dit en guise de conseil: «Ne fléchissez surtout pas, ne décélérez pas. Mettez-vous la même pression, ayez la même fierté d’être premiers et d’être cités en  exemple. Faites-en le pari. Tenez bon et ne reculez pas en cours de route, avancez, foncez encore plus, donnez encore plus que vous n’avez donné jusqu’à présent. Vous serez l’élite, vous serez devant. Et vous aurez toutes les qualités pour être de bons dirigeants de notre société».

Aux parents d’élèves, le Président de la République leur dit «je vous félicite plus que les enfants parce qu’il a fallu que vous soyez là pour que nous ayons des enfants qui sont des modèles». Le Chef de l’Etat a aussi vivement félicité les encadreurs et enseignants tout en leur demandant de persévérer, d’être présents dans les débats que les autorités vont engager à partir de la rentrée prochaine pour frayer le chemin qu’il faut en vue de construire un système éducatif viable et fiable. Pour lui, «construire un système éducatif et en faire quelque chose de performant est la chose la plus difficile. Enseigner est extrêmement difficile, enseigner bien est très difficile» insiste-t-il. «Et  donc, c’est sur vous que je compterai», a dit le Chef de l’Etat, aux enseignants et encadreurs qui jouent un rôle majeur dans le projet qu’il a en vue de changer l’école nigérienne, de la transformer et de faire en sorte qu’elle puisse donner «les produits que nous, nous avions été d’une école à une certaine époque».

Le président de la République a conclu son adresse en soulignant tout son optimisme, son volontarisme et sa détermination pour la réussite des réformes du système éducatif. A l’adresse de la fondation Noor de la Première dame Mme Hadiza Bazoum qui a pris le relai de la fondation Guri, le Chef de l’Etat lui a rendu hommage pour avoir maintenu le principe du prix de l’Excellence et du Mérite que Mme Aissata Issoufou a instauré il y a de cela dix ans pour promouvoir les vertus du travail, créer l’émulation autour de certaines valeurs.

Zabeirou Moussa(onep)

06 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 6 septembre 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside la réunion du Conseil National de Sécurité

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Mohamed Bazoum a présidé, hier matin au palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS).

Le Conseil National de Sécurité, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays. Il réunit autour du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; certains membres du Gouvernement et des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité. 

Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 17 novembre 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside la réunion du Conseil National de Sécurité

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, M. Mohamed Bazoum a présidé, hier matin, au Palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Le Conseil National de Sécurité, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui regroupe autour du Chef de l’Etat, le Premier ministre, certains membres du gouvernement ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité. Le CNS assiste le Chef de l’Etat et donne des avis sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense du territoire, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.

Ali Maman

15 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

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Catégorie : Politique
Publication : 15 septembre 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside une réunion du Conseil National de Sécurité

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprêmes des Armées, SEM Mohamed Bazoum, a présidé le mardi 12 octobre, au Palais de la Présidence, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Cette réunion regroupe autour du Chef de l’Etat, outre le Premier ministre, Chef du gouvernement, plusieurs membres du gouvernement et des Hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Le Conseil National de Sécurité est un organe constitutionnel qui assiste le Président de la République en tant que Chef Suprême des armées. Il donne son avis sur les questions relatives à la sécurité,  à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes autres questions d’intérêts vitaux  et stratégiques du pays.

13 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 13 octobre 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside une réunion du Conseil National de Sécurité

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a présidé, hier mardi 4 mai, une réunion du Conseil National de Sécurité, un organe constitutionnel chargé de l’assister dans la prise des décisions en tant que Chef suprême des armées. Selon l’Article 65 de la Constitution du 25 novembre 2010, en vigueur au Niger, «le Conseil National de Sécurité donne son avis sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays». Il est notamment composé du Premier Ministre, du ministre en charge de l’Intérieur, ceux de la Défense Nationale, des Finances, de la Justice, des Affaires Etrangères, mais aussi des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité.

Cette réunion du Conseil intervient quelques jours après l’embuscade tendue par des terroristes à une patrouille de la Garde Nationale du Niger (GNN) dans la zone de Tillia (région de Tahoua) et qui a fait 16 soldats morts, 6 blessés et un porté disparu du côté des Forces de Défense et de Sécurité.

Mahamadou Diallo(onep)

05 mai 2021
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Catégorie : Politique
Publication : 5 mai 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside une réunion sur la gouvernance économique et la lutte contre la corruption

 

 Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum a présidé hier matin, une réunion sur la gouvernance économique et la lutte contre la corruption. On notait entre autres autour du Chef de l’Etat, la présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, plusieurs membres du gouvernement, des présidents d’institutions ainsi que plusieurs autres responsables concernés par la question.

21 septembre 2021
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Catégorie : Politique
Publication : 21 septembre 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit l’ambassadeur de France au Niger et le président de la BOAD

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier, l’ambassadeur de France au Niger SE. Sylvain Itté. À l’issue de l’audience, M. Sylvain Itté a annoncé que les 22 et 23 prochains, la France organisera un sommet sur les nouveaux financements et le partenariat économique et financier. Il a ainsi confié que c’est un moment important «de notre relation et le président de la République sera amené à rencontrer des entreprises françaises». Il a aussi expliqué avoir abordé avec le Chef de l’Etat la question des investissements et l’installation des entreprises françaises et européennes au Niger. «C’était l’opportunité de faire le point sur ce sommet, les perspectives et politiques communes en matière de développement économique et d’investissement», a dit l’ambassadeur français.

Le diplomate français a par ailleurs ajouté avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur d’autres projets de coopération dans les domaines de l’agriculture et du renforcement de la langue française. «Nous avons largement abordé la question du soutien que peut apporter la France, mais aussi d’autres pays francophones dans le cadre du renforcement de la langue française par le biais de l’enseignement, mais aussi dans le milieu de la presse», a-t-il déclaré. M. Sylvain Itté a en outre mentionné avoir fait le point de la situation sécuritaire du pays avec le Chef de l’Etat et abordé les possibilités de coopération dans le domaine des internats.

Quelques instants plus tard, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), M. Serge Ekue. À sa sortie d’audience, M Ekue a déclaré avoir fait le point au Chef de l’Etat des activités de la banque communautaire. «Nous avons fait le point sur un ensemble de projets qui sont au cœur du Plan de développement économique et social, dont des projets d’infrastructures», a-t-il déclaré. Dans ce sens, M. Ekue a dit que la BOAD a signé avec le Niger ce 15 juin un projet d’infrastructures routières d’un montant de 30 milliards de Franc CFA. «Nous en avons 3 ou 4 qui vont être signés incessamment», a-t- il annoncé. Selon M. Serge Ekue, la BOAD a plusieurs projets pour le compte de la République du Niger en ce qui concerne l’énergie, la santé et de l’éducation.

«Au titre de sa présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, nous avons des sujets transversaux pour notre Union. À cet effet, nous avons fait le point sur l’augmentation du capital de la BOAD», a-t-il dit. M. Serge Ekue a ensuite souligné que la BOAD a aujourd’hui beaucoup plus de moyens à mettre à la disposition de l’ensemble de la zone à la fois pour le secteur public que privé. Il a confié avoir abordé avec le Chef de l’Etat le sujet du cinquantenaire de la BOAD qui va se tenir le 14 novembre prochain à Lomé. «Le président Bazoum en sa qualité de président de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement va, aux côtés de ses pairs, nous aider à passer ce moment à la fois festif et studieux. Ça sera l’occasion de voir tout ce que nous avons fait par le passé», a conclu M. Serge Ekue.

Oumar Issoufou (ONEP)

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Catégorie : Politique
Publication : 16 juin 2023

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a reçu en audience, hier au Palais de la Présidence de la République, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, SE Dr Zaïd Muklid Alharbi. Les deux personnalités se sont entretenues sur les questions d’intérêt commun, la coopération bilatérale et multilatérale. Le Niger et le Royaume d’Arabie Saoudite sont deux pays frères qui entretiennent des liens d’amitié et de coopération solides depuis plusieurs années. Les deux pays sont également membres de plusieurs organisations dont l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

ONEP

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 20 octobre 2023

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le bureau de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ)

Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum a reçu hier les nouveaux membres du bureau de l’Union Panafricaine de la Jeunesse mis en place lors du 4ème congrès de cette instance de la jeunesse africaine qui vient de se tenir à Niamey. Au cours de cette rencontre, il s’est agi pour le bureau de se présenter au Chef de l’Etat mais aussi de lui décerner deux trophées en guise de reconnaissance pour le soutien apporté à la jeunesse. La délégation était accompagnée par le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou.

Au sortir de l’audience, le nouveau président du bureau de l’UPJ, M. Moumouni Dialla, a rappelé que la jeunesse africaine dans son entièreté était réunie à Niamey depuis le 15 novembre pour la tenue du 4ème congrès de l’Union panafricaine de la jeunesse qui est l’instance de toute la jeunesse africaine. M. Moumouni Dialla s’est réjoui de la grande hospitalité et du soutien sans précédent des autorités nigériennes en l’occurrence, S.E. Mohamed Bazoum. «Il était un devoir pour nous de passer lui transmettre toute la reconnaissance de la jeunesse africaine, mais aussi lui manifester toute la gratitude pour cet élan de soutien et surtout son engagement constant aux côtés des jeunes», a ajouté le nouveau président du bureau de l’UPJ.

Cette audience a également été l’occasion, selon M. Moumouni Dialla, de remettre au Président Bazoum deux trophées dont un ‘’trophée de la paix’’ et un autre intitulé ‘’Prix de la démocratie de la jeunesse africaine’’. D’après le président de l’UPJ, le premier trophée a été décerné au Chef de l’Etat au regard des actions multiples qu’il fait dans le domaine de la paix. «Nous sommes très contents et nous pensons que ces actes vont impacter le continent africain et vont inspirer la jeunesse africaine pour qu’ensemble on puisse construire une Afrique où il fait bon vivre, une Afrique où les fils et filles s’épanouissent mieux ; une Afrique où il n’y a plus de guerre, de conflits et où il n’y a que l’équilibre social et l’épanouissement des populations», a déclaré M. Moumouni Dialla.

Le second trophée nommé ‘’Prix de la démocratie’’lui a été décerné en lien avec le passage démocratique de témoin qu’il y a eu entre lui et le président Issoufou Mahamadou qui, lui aussi, a reçu la même distinction. «Cela va inspirer tout le continent car, c’est un bel exemple surtout dans l’histoire du continent africain», a souligné M. Moumouni Dialla. Cette alternance a touché l’ensemble des jeunes africains. Et c’est pour cette raison que l’UPJ s’est senti en devoir de témoigner la reconnaissance de la jeunesse du continent et encourager les autorités nigériennes à continuer dans ce sens afin qu’on puisse avoir des pays stables qui amorcent donc leur développement pour le bonheur des populations.

 Rahila Tagou(onep)

18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 18 novembre 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit les membres du Conseil de sécurité de l’ONU

Dans le cadre de sa visite de travail au Niger, la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU conduite par le président en exercice dudit conseil, l’ambassadeur kenyan aux Nations Unies, SE Martin Kimani, s’est entretenue, hier en fin d’après-midi, au Palais de la Présidence, avec le Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, en présence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, du ministre d’Etat, chargé des Affaires Etrangères ainsi que le ministre de la Défense Nationale. Au sortir de cette audience, le président du Conseil de Sécurité de l’ONU, le chef de la diplomatie nigérienne et le représentant de la France auprès des Nations Unies se sont exprimés à travers une conférence de presse relative à la situation sécuritaire au Sahel et la démocratie sur le modèle exemplaire du Niger.

... et une mission de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a reçu, en audience, hier, la Présidente de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, l’honorable juge Imani Daud Aboud, qui conduit une mission de travail à Niamey. La délégation est composée de la présidente de la Cour, de son vice-président et de l’un des 9 juges siégeant à la Cour. La mission est venue parler de l’engagement du Niger dans le domaine des Droits de l’Homme. « Nous avons discuté avec le président de la République, par rapport à l’engagement du Niger à contribuer à ce que cette Cour puisse travailler comme il se doit », a indiqué la Présidente de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Elle a évoqué la ratification du protocole de la Cour par le Niger, depuis 2004. « Nous nous sommes dit qu’il est grand temps que le Niger puisse déposer sa déclaration afin que le citoyen nigérien puisse, au besoin, avoir accès à la Cour », a souligné l’honorable juge Imani Daud Aboud, au sortir de l’audience.

Ismaël Chékaré

26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 26 octobre 2021

Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat remet le drapeau à la délégation nigérienne pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a procédé, hier après-midi au Palais de la Présidence, à la remise du Drapeau à la délégation nigérienne devant se rendre à la 32ème édition des Jeux Olympiques qui se tiendra cette année à Tokyo au Japon du 23 juillet au 8 août prochain. La cérémonie de remise des couleurs nationales a eu lieu en présence du ministre en charge des Sports, du président du Comité National Olympique, des présidents des fédérations et des encadreurs des sportifs sélectionnés.

Devant les sept (7) athlètes dont trois filles, le Président a manifesté toute sa volonté d’accompagner les sportifs par des prières et les a exhortés à donner le meilleur d’eux-mêmes. «Je voudrai, au nom du peuple nigérien, vous exprimer notre soutien le plus fort et former le vœu que vous vous rendiez à Tokyo en bonne santé et que vous ayez le plus grand succès», a déclaré le Président Bazoum.

Le Chef de l’Etat les a notamment encouragés pour que les compétitions soient couronnées de succès comme l’a toujours montré Alfaga. «Je sais qu’Alfaga, nous pouvons compter sur toi, je sais que grâce à toi cette petite équipe mais très vaillante sera tirée vers le haut. Je n’ai point de doute qu’avec l’aide Dieu, vous aurez les succès que nous escomptons. Les Nigériens d’ici et de la diaspora seront tous avec vous pour vous accompagner dans les prières», a-t-il indiqué.

Le Chef de la mission Niger pour Tokyo 2020, M. Seydou Hachimou a présenté la délégation officielle en partance pour Tokyo. Il a nommément cités les athlètes avec leurs disciplines respectives.

Il faut noter que le Niger sera représenté aux Jeux de Tokyo par sept (7) athlètes dont deux (2) en natation, deux(2) en athlétisme, deux (2) en taekwondo et un (1) en judo.

Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

15 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 15 juillet 2021

Au pays de la Renaissance, rien ne va plus

Au pays de la Renaissance, rien ne va plus

La situation de notre pays est devenue de plus en plus critique, tous les indicateurs sont au rouge, plongeant les Nigériens dans un désarroi indescriptible, en proie à une paupérisation constante sans précédent. Les secteurs sociaux sont totalement abandonnés depuis belle lurette, tandis que la sécheresse financière frappe le pays de plein fouet, s’invitant à la grave situation économique que connait le Niger. Au point où, par la force des choses, notre pays est devenu un pays mendiant, sans aucun orgueil ni fierté, tendant la sébile aux dirigeants des quatre coins du monde, et ce parmi les plus infréquentables puisque peu soucieux des droits de l’homme.

Les différentes virées, d’ailleurs toutes infructueuses, de Mahamadou Issoufou en Europe, dans certains pays de l’Afrique centrale et des pays du Golfe entraient strictement dans le cadre de cette mendicité érigée en mode de gouvernance. Les pays, n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts, c’est connu depuis longtemps.

Depuis 2011, accession de Mahamadou Issoufou au pouvoir, notre pays est classé régulièrement dernier par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sur la base de l’indice du développement humain (IDH). Malgré les potentialités énormes dont dispose le pays et la crédibilité retrouvée. Entré en 2011 dans le cercle fermé des pays producteurs de pétrole, et bénéficiait d’un capital de confiance international engrangé sous la

5ème République.

C’est cet échec, résultat d’une incapacité notoire à gérer le pouvoir d’Etat qui rend les renaissants pleins de hargne et de mépris visà- vis du peuple nigérien. Et agressif envers toute voix qui s’élève pour dénoncer l’échec de la Renaissance, obligée de se convertir au trading et au pillage des ressources nationales. Aujourd’hui, le pays est dans le gouffre, il a franchi le bord. La Renaissance a réussi à mettre le pays sur cales, et ce n’est pas demain la fin. Sur le plan social, la désespérance est grandissante, la pauvreté est le quotidien des nigériens qui ne savent plus où mettre de la tête. Alors que les renaissants nous parlent d’un Niger d’une autre planète. A les entendre, notre pays peut légitimement être classé dans le groupe de des pays émergents comme le Brésil, l’Inde ou l’Afrique du sud. Le mensonge est une des marques de fabrique d’une Renaissance qui n’est que de nom. Substituant la communication, d’ailleurs trop désordonnée bien qu’abondante, le régime a longtemps fait passer des réalisations imaginaires pour des réalisations concrètes, éléments de bilan. C’est ainsi que les guristes s’obstinent à soutenir à cor et à cri la réalité et l’effectivité de la boucle ferroviaire. Elle figure à chaque fois dans les discours bilans, ainsi que des classes restées au stade de dossiers d’appel d’offres (DAO).

Le malaise social est généralisé. Les groupes terroristes, bandits armés et autres trafiquants de tous genres écument la quasitotalité du territoire, avec la baraka, selon certains du pouvoir. Sur le plan du respect des libertés démocratiques et de l’Etat de droit, le spectacle est désolant, révoltant. Les ararrestations, harcèlements et enlèvements des opposants, des journalistes et membres de la société civile sont devenus la règle sous la Renaissance. Tandis que, une licence d’impunité est accordée à une catégorie des citoyens. Les dénonciateurs de la mauvaise gouvernance imaginaire ou réelle sous les régimes passés, les combattants de la liberté et de la justice d’hier, sont devenus les pires tortionnaires des valeurs démocratiques. Sous la Renaissance de Mahamadou Issoufou, la démocratie part en vacance. Place à la dictature, aux affaires et aux scandales financiers. Sur fond d’impunité totale assurée à ceux qui font allégeance à la Renaissance, un régime où l’auteur du faux est adoubé, pendant que le présumé bénéficiaire du faux est poursuivi. Un pays dans lequel on piétine les dispositions légales et réglementaires pour vouloir imposer au peuple un président.

BISSO

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Catégorie : Politique
Publication : 6 mars 2021

Au plus loin dans le noir : Quand un acteur porte un film par son talent

Au plus loin dans le noir : Quand un acteur porte un film par son talentUne des dernières réalisations du désormais vétéran du cinéma nigérien, le film Au plus loin dans le noir constitue avec La quatrième nuit noir, les titres par lesquels l’auteur des films en noir, Aube noire, Vendredi noir…, Djingarey Maïga signe son comeback sur la scène de la fiction au Niger.

Au début du film un homme, un fonctionnaire qui aime beaucoup sa femme, Hadi, mais n’arrive pas à la contrôler, surprend celle-ci avec son amant. Alors que ce dernier tente de s’enfuir au volant de sa voiture, le mari cocu le prend par le col de la chemise, Gorel, le voleur de femme accélère et projette le malheureux époux de Hadi contre un mur, la tête devant qui se fracasse. Le fonctionnaire meurt sur le coup. C’est l’inspecteur Iba Abdoulaye Maïga, un keuf brillant et très probe, qui sera chargé de trouver le meurtrier. Une enquête qui va l’entrainer au cœur d’un rocambolesque trafic de drogue dont tous les fils conducteurs conduisent aux responsables du pays au plus haut sommet de l’Etat.

Sur le plan de la narration, ce film tourne le dos à toute prouesse. C’est l’exemple type de la courbe dramaturgique telle qu’enseigner dans les écoles de cinéma : exposition, développement, conclusion avec une série de rebondissements dont le climax est la cime. Un film qui aurait plus d’oscar comme support pédagogie qu’en compétition cinématographique.

Ce qui lui a échappé dans la narration, papa Djingarey le rattrape avec la technique. Normale, quand on connait le poids de l’expérience sous lequel croupit celui qui a été acteur dans plusieurs films avec lesquels notre cinéma a fait ses premiers pas, avant une longue carrière derrière la caméra. La photo est le grand témoin du métier du vieux : quand l’inspecteur est dépassé ou pensif, plan serré, idem quand il est choqué. Quand il va chez le procureur, plan d’ensemble sur la façade du tribunal de Niamey, la même chose quand on est à la douane. Les plans du vieux sont, en somme, aussi réussi qu’expressifs.

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Catégorie : Culture
Publication : 12 janvier 2018

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Au Pré sommet de Paris sur la transformation de l'éducation : Le ministre Ibrahim Natatou a évoqué la nécessité de replacer l'école et l'éducation dans leurs missions authentiques

En prélude au sommet sur la transformation de l’éducation que le secrétariat général de l’organisation des Nations unies (ONU) compte organiser à son siège en septembre prochain, un pré sommet s’est tenu à Paris du 28 au 30 juin 2022. Le Niger était représenté aux travaux de cette rencontre par une délégation conduite par le ministre de l’éducation nationale Pr Ibrahim Natatou ; le secrétaire dudit ministère Mohamed Zeidane, l’ambassadeur du Niger à l’UNESCO, SE ABANI Aboubacar Ibrahim et M. Salim Mokadem conseiller spécial en éducation du président de la république.

Le ministre de l’éducation nationale a  partagé avec  l’assistance la vision du Niger sur la transformation de l’éducation à travers le discours qu’il a prononcé. Pr Ibrahim Natatou a rappelé que le prochain sommet de New York vise à apporter des réponses à la crise des apprentissages consécutive aux mutations sociales, cultuelles, politiques et technologiques qui secouent le monde. Cette crise se manifeste  par l’insuffisance et/ou l’inadaptation des apprentissages scolaires aux besoins réels des pays et  des populations.

Pour le cas du Niger, les mutations sont de trois ordres. Tout d’abord le défi démographique avec une croissance rapide de la population. De 3 millions en 1960, la population nigérienne est estimée à 24 millions en 2022. Avec cette croissance, chaque année c’est près d’un million d’enfants en âge d’être scolarisés qu’il faut prendre en charge. Or le Niger est un pays à moyens limités. Le 2ème défi  est climatique. Il a un impact négatif sur l’agriculture et l’élevage qui occupent plus de 80% de la population. Ce qui accentue la pauvreté et réduit la capacité des parents à scolariser leurs enfants. Le 3ème défi est la situation sécuritaire qui provoque soit la fermeture soit la délocalisation des écoles avec comme conséquence la sous scolarisation, la perte d’apprentissage et le désordre psychologique et social. La tâche est donc immense. C’est pourquoi le ministre de l’éducation nationale a indiqué que le pré sommet doit extraire de l’école le trésor caché afin de faire de cette institution séculaire un outil de promotion grâce à ses extrants qu’il nomme les apprentissages. Or ces derniers sont en dessous de nos espérances.

Pour le Niger le président de la république son excellence Mohamed Bazoum fait de l’éducation un des plus grands défis à relever. Il a déclaré en substance lors de son investiture : si je  considère le défi de l’éducation comme notre plus grand défi, c’est parce que je sais que le faible taux de scolarité et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents très nombreux d’enfants et de jeunes de réelle chance d’éducation.

Le ministre de l’éducation nationale a par ailleurs rappelé que les grands pédagogues de tous les temps ont admis que l’éducation est un transfert des savoirs des adultes vers la jeunesse ou des détenteurs de savoirs vers ceux qui en sont de pourvus et qui en ont besoin. Ce transfert dote la société des hommes et des femmes dont elle a besoin pour son bon fonctionnement. Aujourd’hui on parle de production de capital humain. Justement le président, a précisé Pr Ibrahim Natatou s’est engagé à créer les conditions en relevant le système éducatif afin qu’il soit en mesure de générer le capital humain dont l’économie du pays a besoin.

Pour cela des mesures sont envisagées face à la pauvreté des apprentissages. Il s’agit de la relecture des programmes d’enseignement au cycle primaire en attendant la généralisation du nouveau curriculum en expérimentation avec l’entrée par les langues nationales aux premières années de l’enseignement fondamental, la professionnalisation des enseignants, l’élaboration d’une politique enseignante, la construction des classes pour remplacer progressivement les paillotes, des internats pour jeunes filles, l’optimisation du temps d’apprentissage par un système de monitoring du temps scolaires, la prise en charge efficace de l’éducation en situation d’urgence dans les zones affectées par les conflits, les crises et autres catastrophes, l’intégration des TIC pour améliorer la qualité de l’éducation.

Aussi, le ministre de l’éducation nationale a précisé  que pour les Etats sous scolarisés  comme le Niger ce pré sommet est un terreau d’échanges mais aussi un espoir car  c’est une occasion et une lourde mission de replacer l’école et l’éducation dans leurs missions authentiques.

En marge des travaux du pré sommet, les ministres  de l’éducation nationale du Niger  et d’Islande et leurs équipes ont eu une séance de travail axée sur le développement de la coopération dans le domaine de l’éducation.

Par Moussa Kambaï,  Responsable Communication MEN

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Catégorie : Politique
Publication : 1 juillet 2022

Au Salon Professionnel 100% Made in Niger : Femmes entrepreneures sur la ligne de front

La participation des femmes au développement économique est sans doute une source de croissance et d’innovation dans les pays en voie de développement. Au Niger, nous avons de plus en plus de femmes cheffes d’entreprises non seulement dans le secteur commercial traditionnel mais aussi dans les secteurs de l’agro-business, de l’artisanat et bien d’autres. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à se lancer dans les affaires avec beaucoup d’envie et de détermination pour changer leur vie et participer à l’effort de développement du pays. Du 4 au 8 Octobre 2023 dernier, a eu lieu la 7ème édition du salon professionnel 100 % ‘’Made in Niger’’. Une initiative opportune qui vise à stimuler l’économie locale à travers la valorisation des produits du terroir, le développement des activités agroalimentaires et surtout le renforcement de la consommation locale. Au Salon ils étaient en grand nombre, exposants surtout les femmes transformatrices à participer au grand plaisir des visiteurs avec des découvertes époustouflantes de produits made in Niger.

Pour accompagner et soutenir ces femmes, Mme Rabi Arzika, la promotrice dudit salon n’a ménagé ni son temps ni ses efforts et ce, depuis 23 ans, pour amener les nigériens à produire mais aussi à transformer et à consommer les produits locaux. Pour cela, elle a initié en 2000 le Salon de l’Artisanat pour la Femme. A l’époque c’était évident que la femme artisane, si elle est véritablement accompagnée peut jouer un rôle essentiel dans les chaînes de valeur critiques. Aussi, la création en 2017 du Salon professionnel 100% made in Niger suivie du lancement de la campagne « Consommons Nigérien » en 2018 est une preuve supplémentaire de la détermination de cette femme battante à créer des partenariats et des collaborations pour hisser de nombreuses femmes entrepreneures dans le secteur de la transformation.

Le Salon 100% made in Niger est un cadre de promotion des produits fabriqués au Niger, de mise en relation d’affaires et de facilitation du commerce qui a pour effet de stimuler la croissance du secteur manufacturier, d’améliorer l’autonomisation économique et de favoriser l’émancipation économique des femmes et jeunes au Niger. Dans sa vision, ce salon cible les femmes entrepreneures dans le secteur de la transformation, qui sont confrontées à des difficultés d’accès aux marchés, aux financements, aux infrastructures de qualité, aux compétences et aux connaissances et qui opèrent dans un environnement politique restrictif. « Nous entendons fournir à ces femmes des services d’accélération ciblés et complets », confie Mme Rabi Arzika.

Pour cette 7ème édition qui a eu lieu au centre Mahatma Gandhi, le Salon a réuni 80 exposants et enregistré 3.007 visiteurs en 4 jours. « Nous avons eu à inviter les communes de Fachi, Bilma, Djado, et Dirkou, ainsi que des représentantes de toutes les régions du Niger. Je suis convaincue que si le Gouvernement s’implique davantage dans la réalisation du Salon professionnel 100% made in Niger et l’initiative Consommons Nigérien, il devient à juste titre une composante essentielle de la transformation et du développement économique et industriel de notre pays », affirme-t-elle. Il est donc important d’aider les femmes à accéder à un financement adapté, à une technologie et une mécanisation appropriée, à un soutien technique ciblé et à une formation. Cela permettra d’augmenter la productivité de la chaîne de valeur, d’améliorer la qualité des produits et leur compétitivité sur les marchés locaux.

« Nabs Epices », une alternative saine aux bouillons culinaires importés

Parmi les exposants présents à cette édition figure Mme Idrissa Nabila Bako, promotrice de « Nabs Epices », une entreprise agroalimentaire spécialisée dans la production et la vente d’épices ainsi que la transformation des épices en bouillons culinaires. Cette passionnée de cuisine saine se donne comme défi, la transformation des épices locales en d’autres saveurs. Tout a commencé dans sa petite cuisine. Nabila préfère préparer ses épices à l’usage personnel. Elle a été encouragée par ses amies qui trouvaient ses plats excellents grâce à son assaisonnement. Ainsi, après une longue réflexion, elle a décidé de libérer son génie créateur pour devenir aujourd’hui une référence en matière de transformation des produits locaux au Niger

Le mélange d’ingrédients qu’elle prépare donne à la sauce toute sa saveur. On les trouve à Niamey, dans les supermarchés et au siège de l’entreprise (quartier Nord Faisceau) ainsi que dans presque toutes les régions du Niger. En investissant dans cette activité, la promotrice a pour objectifs de faciliter l’accès à toute sorte de produits qui donnent une saveur agréable à la sauce, accessibles à toutes les bourses et de permettre l’autonomisation des femmes, l’augmentation du chiffre d’affaires des commerçants locaux et la préservation de la santé des populations.

Dans sa gamme de produits on y trouve par exemple : le gingembre, l’oignon, l’ail, le persil, le céleri, le poivre, l’anis, la marinade viande poisson, poulet, ‘’marga marga’’ et les prix varient de 50 Fcfa à 3000 Fcfa. La matière première qu’elle transforme lui provient essentiellement des régions d’Agadez, de Maradi et de Tahoua (Konni). « En effet, beaucoup des Nigériens souffrent aujourd’hui de certaines maladies telles que l’hypertension, le diabète, les ulcères gastriques et bien d’autres maladies qui sont parfois dues à la consommation de certains produits chimiques. En mettant ce bouillon culinaire et ses épices purement locaux à la disposition des populations, Nabs épices contribue à l’amélioration de leur santé », estime la promotrice.

« En 2015, j’ai eu l’idée d’acheter un peu plus d’épices que prévu. Ainsi, je me suis rendue au marché pour choisir auprès de mes fournisseurs les produits nécessaires pour un mélange bien précis. Je les arrangeais pour les proposer aux consommateurs et ça a été un grand succès », confie-t-elle. C’est ce qui l’a poussée d’ailleurs à faire des recherches et à s’autoformer dans le domaine. Aujourd’hui, son souhait, c’est d’obtenir des équipements modernes nécessaires pour améliorer la qualité et la présentation de ses produits. Pour Mme Idrissa Nabila Bako, consommer des produits naturels est une nécessité de nos jours. C’est pourquoi, son entreprise propose une large gamme de produits en poudre. « Nous faisons les bouillons en poudre à base de persil, céleri, crevette, anis et bien d’autres », dit-elle.

Cette entreprise vient en réponse aux préoccupations des consommateurs qui réclament de plus en plus ce qui est naturel. « Nos produits sont prisés et gagnent de la place sur le marché local » confie la jeune entrepreneure. Mais son ardeur à aller plus loin est parfois atténuée par certaines difficultés comme l’insuffisance des emballages, l’augmentation incessante des prix des produits qui servent de matières premières sur les marchés ; la rareté de la clientèle, le problème d’électricité. Courageuse, Mme Idrissa entend continuer avec la même abnégation et invite les Nigériens à consommer les produits en toute confiance car, a-t-elle soutenu, ils sont préparés dans des bonnes conditions, dans le respect de toutes les mesures d’hygiène et ils sont aussi et surtout bons pour leur santé.

Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Economie
Publication : 28 octobre 2023

Aude à la femme, la mère de l’humanité (Publié le 13 mai 2017, lors de la Journée nationale de la Femme Nigérienne) : Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO

Mere enfant NigerImage d'illustrationEn cette journée Nationale mémorable de la femme Nigérienne, je prie toutes les femmes de toute l’Humanité de bien vouloir accepter cette modeste dédicace. Je joins ma voix à celles qui s’élèvent partout pour célébrer la femme, cette mère de l’Humanité.

La Journée nationale, de la Femme Nigérienne , ce 13 mai 2017 est Historique . A cette occasion, je publie ce poème « INA » que j’ai dédié à ma mère et rédigé en 1973 à Téra , dans un livre, NAFISSATOU édité en 2005 au Niger. Mais, comme la mère est la femme et la femme une mère, je m’adresse aux deux qui se complètent. Joindre en quelques sortes l’utile à l’agréable. D’ailleurs, un dicton dit, à juste titre que « la main qui berce l’enfant est bien celle qui dirige le monde ». C’est bien la main de la femme. Et pour une fois comme écrit DIADO Amadou, Journaliste et auteur du roman « Maïmou ou le Drame de l’amour » , aujourd’hui, l’homme du jour est une femme. Parce qu’il alimentait une Rubrique « l’Homme du jour » dans le Niger, l’ancêtre de Sahel Hebdo. Et ce jour-là, pour une fois, ce fut effectivement une femme à la place de l’Homme Alors, je dis moi aussi « qu’il n’y a pas de règle sans exception » J’ai bien l’habitude d’écrire des articles, mais aujourd’hui, c’est un poème que j’offre à mes lecteurs. Et cela grâce à la femme dont l’Humanité entière en parle en ce 13 mai 2017 nous sommes tous d’accord sur ce changement qui nous honore car c’est un seul jour sur les 365 ou 366 jours de l’année . Pour une journée qui passe si vite, d’ailleurs.

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Catégorie : Société
Publication : 8 mars 2019

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Audience à la Présidence de la République : Le chef de l’Etat reçoit les ministres Burkinabè et malien en charge des Mines et de l’Energie

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu en audience dans la matinée du jeudi 02 novembre 2023 à son cabinet, le ministre Burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières M. Simon Pierre Boussim et Mme Bintou Camara ministre Malienne en charge de l’Énergie et de l’Eau. Ces deux personnalités sont venues au Niger dans le cadre du lancement de la mise en exploitation de la phase II du bloc pétrolier d’Agadem.

À l’issue de cette audience, le ministre Burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières a indiqué qu’ils sont venus écouter les sages conseils et orientations du Chef de l’État, par rapport à l’événement qui s’est déroulé le mercredi 1er novembre 2023 à Agadem notamment le lancement de l’exportation de la phase II pétrolière d’Agadem.

« En tant que technicien, nous devons nous pencher sur cette question, réfléchir ensemble pour voir comment mutualiser nos efforts, pour que ce bien précieux puisse bénéficier à l’ensemble des populations issues des trois pays à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso » a indiqué M. Simon Pierre Boussim ajoutant que leur travail consiste aujourd’hui à réfléchir sur la manière de préserver cet important joyau pour qu’il puisse profiter aux populations des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel. 

Le ministre Burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières M. Simon Pierre

Boussim a souligné qu’ils ont, au cours de cette audience profité des conseils du General Tiani et qu’ils vont, une fois dans leurs pays respectifs, transmettre ses civilités et aussi et surtout ses reconnaissances à ses homologues », a ajouté M. Simon Pierre Boussim.
« Nous avons bénéficié des échantillons du pétrole brut, on les montrera, et on verra comment travailler pour conjuguer nos efforts et rendre ce projet plus rentable et bénéfique pour les populations », a-t-il conclu.

Il faut enfin noter que cette audience s’est déroulée en présence du Ministre, Directeur de Cabinet du Président, Dr. Soumana Boubacar et de M. Mahaman Moustapha Barké Bako, Ministre Nigérien du Pétrole, des Mines et de l’Energie.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 3 novembre 2023

Audience à la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit une délégation du Conseil d’Administration de l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) de Dakar

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, le vendredi 11 Novembre 2022 à son cabinet, une délégation des ministres des pays membres de l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) présents à Niamey à l’occasion de la 51ème session ordinaire du Conseil d’Administration de ladite école.

D’après le directeur général de l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) de Dakar et chef de la délégation, Pr Yalacé Kaboret, la délégation est allée remercier le Chef de l’Etat d’avoir accueilli la 51ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’EISMV). «Au cours de cette rencontre, nous avons exprimé au Président de la République SE Mohamed Bazoum, notre gratitude pour l’hospitalité et l’accueil chaleureux dont la délégation a bénéficié», a confié Pr Yalacé Kaboret.

Notons qu’à l’issue de cette la 51ème session ordinaire, le ministre  de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo prend la Présidence du Conseil d’Administration de l’Ecole Inter-état des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV).

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 14 novembre 2022

Audience à la Présidence de la République : Le Chef de l’État, reçoit le Vice-ministre des Affaires Étrangères de la République de Türkiye

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu hier, dimanche 12 novembre 2023, le Vice-ministre des Affaires Etrangères de la République de Türkiye, M. Ahmet YILDIZ. Cette audience s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de la République de Türkiye au Niger S.E.M. Ozgür Çinar.

À l’issue de cette entrevue, le Vice-ministre des Affaires Étrangères de la République de Türkiye a indiqué qu’il est venu à Niamey pour échanger avec les autorités sur la situation actuelle que traverse le Niger et l’ensemble de la région du Sahel. « Nos échanges avec le Chef de l’Etat ont concerné les relations bilatérales Nigéro -Turques. Je suis très optimiste concernant ces relations bilatérales qui vont se renforcer davantage », a ajouté M. Ahmet YILDIZ.

Notons que l’audience s’est également déroulée en présence du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, M. Alio Daouda, assurant l’intérim du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, du Directeur de Cabinet Adjoint du Président du CNSP et du SG/A du Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur.

Auparavant, la délégation turque a eu une rencontre d’échanges avec le ministre d’Etat, ministre de la Défense Nationale le Général de Corps d’Armée Salifou Mody dans les locaux dudit Ministère.



Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 12 novembre 2023

Audience au Palais de la Présidence de la République:Une délégation ministérielle conjointe du Mali et du Burkina Faso porteuse de message de solidarité de leurs pays au Niger

Une délégation ministérielle conjointe du mali et du Burkina Faso composée du ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale du Mali, M. Abdoulaye Diop et de la ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabés à l’extérieur, Mme Olivia Rouamba a été reçue hier soir au palais de la présidence de la République par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
À leur sortie d’audience, le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale du Mali a précisé que la délégation est venue apporter un message de fraternité, de solidarité et d’amitié au Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani de la part de ses homologues du Mali et du Burkina Faso. «Nous sommes venus dans le cadre d’une délégation ministérielle conjointe du Mali et du Burkina Faso qui a été déployée sur la base des instructions de leurs excellences le Colonel Assimi Goita, Président de la transition du Mali et le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, Chef de l’État pour pouvoir apporter un message fraternel de solidarité et d’amitié au Président du CNSP, Chef de l’État du Niger, le Général Abdourahmane Tiani », a-t-il déclaré.
Selon M. Abdoulaye Diop, le premier élément de ce message, c’est d’abord de réitérer la solidarité pleine et agissante de leurs deux pays, au gouvernement et au peuple du Niger dans ces moments particuliers difficiles qu’ils traversent. « Nous avons également réitéré notre disponibilité entière à donner la main au gouvernement et au peuple du Niger pour faire face à notre destin commun qui a été forgé par l’histoire et la géographie et la culture nos pays », a martelé M. Abdoulaye Diop.
Par ailleurs, le diplomate malien a ajouté que le Niger, qui est un pays stratégique extrêmement important au niveau de cette partie de l’Afrique, a besoin plutôt de solidarité, d’écoute et d’accompagnement, et s’il y a une force militaire qui doit venir au Niger, cette force militaire doit être dirigée contre les groupes terroristes, pas contre le CNSP. « Nous devons plutôt diriger nos énergies et nos forces pour pouvoir lutter contre les groupes terroristes, ces mêmes groupes qui aujourd’hui apportent la menace, la désolation et la mort aux trois pays. Et c’est ensemble que nous allons pouvoir nous donner la main pour pouvoir surmonter ces difficultés », a-t-il dit.
M. Abdoulaye Diop a ajouté que l’autre partie du message consiste à aider le Niger à surmonter ces difficultés conjoncturelles. « Nos Chefs d’État ont réaffirmé leur soutien au Président Abdourahamane Tiani et au Peuple nigérien pour qu’ensemble les trois pays puissent continuer à regarder dans la même direction et aussi travailler sur le plan politique à renforcer encore les liens historiques qui existent eux », a ajouté le chef de la diplomatie malienne.
La ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabés à l’extérieur, Mme Olivia Rouamba a, pour sa part, relevé la résilience que le peuple nigérien a pu manifester depuis la survenue des événements. C’est pourquoi, elle a assuré que le Burkina Faso et le Mali seront toujours aux côtés du Niger pour aider ce peuple. « Au niveau la communauté internationale, il y a des actions conjointes qui sont menées par le Burkina et le Mali pour porter haut la voix du Niger et même au niveau bilatéral à l’endroit de certains pays qui sont des partenaires sûrs comme la Russie et la Chine pour amener la situation à se normaliser. Nous sommes farouchement contre une intervention militaire au Niger et nous jugeons très inhumaines les sanctions de la CEDEAO contre le Niger car, nulle part dans les textes de la CEDEAO, il n’a été dit que des sanctions doivent être imposées au pays », a fustigé la diplomate burkinabé.
Yacine Hassane(onep)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 25 août 2023

Audience du Premier ministre avec l’ambassadeur de Chine au Niger : M Jiang Feng promet le maintien de tous les projets en cours

Le Premier ministre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a reçu en audience hier l’ambassadeur de la République populaire de Chine en poste à Niamey,  SE Jiang Feng. Les deux personnalités ont eu un tête-à-tête d’une heure d’horloge qui leur a permis de faire le tour d’horizon des sujets de coopération bilatérale et multilatérale. A sa sortie d’audience, M. Feng a indiqué avoir eu une audience « très amicale » avec le Premier ministre qui a porté sur la situation actuelle au Niger. Une situation à l’évolution de laquelle le gouvernement chinois attache une grande importance a-t-il soutenu tout en réaffirmant que la Chine reste fidèle à son principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.

Le diplomate chinois a indiqué que son pays soutient les pays africains dans leurs efforts de régler les situations qui se posent à eux par leurs propres moyens et mécanismes. « Le président chinois entend bien jouer le rôle de bons offices, un rôle de médiateur sur le respect total du pays pour trouver une solution politique à cette crise nigérienne », a affirmé l’ambassadeur. Parlant de la coopération Chine-Niger, il a indiqué qu’elle s’établit sur l’amitié sincère des deux peuples et que par conséquent tous les projets dans l’intérêt du peuple nigérien vont se poursuivre. La chine a la responsabilité de protéger les grands projets comme Kandadji, Agadem II et bien d’autres  qui sont des biens du peuple  nigérien.

 Zabeirou Moussa(onep)

Source : https://www.lesahel.org

 

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Catégorie : Politique
Publication : 5 septembre 2023

Audiences : Le Chef de l’Etat reçoit plusieurs délégations dont celle du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a accordé trois audiences le vendredi 20 janvier 2023. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec une délégation du Panel Indépendant de Haut Niveau sur la Sécurité et le Développement au Sahel, conduite par le président du Panel, M. Issoufou Mahamadou, ancien président de la République du Niger. Le Président Bazoum a ensuite reçu les Chefs des Services de la Documentation des 15 Etats de l’espace sahélo-saharien et enfin une délégation de Plan International, conduite par le Directeur Exécutif pour la Région Afrique de l’Oust et du Centre, M. Rotimy Djossaya et comprenant notamment l’Adjointe du Président Directeur Général de Plan international.

A l’issue de la première audience en fin de matinée, Dr. Donald Kaberuka, ancien président de la Banque Africaine de Développement (BAD) a, au nom des membres du Panel remercié le Chef de l’Etat pour les conseils très utiles qu’il leur a prodigués en vue de l’accomplissement de leur mission axée sur la sécurité, la stabilité et le développement du Sahel. Il a ensuite confié que, depuis un an, le Panel travaille d’arrache-pied en consultation avec les Etats, les organisations internationales, la société civile et toutes les parties concernées pour le retour de la paix dans l’espace Sahel. «Le travail qui nous a été confié par l’ONU, l’UA et la CEDEAO avance très bien. Ce travail est dirigé par l’ancien président Issoufou Mahamadou. Nous sommes confiants de ce que nous faisons, et d’ici peu, nous pouvons donner notre évaluation, nos conseils et nos recommandations sur les démarches à suivre. Nous sommes conscients que cette mission n’est pas facile. C’est pourquoi, nous sommes très contents de recevoir les conseils du Président de la République et nous allons continuer notre travail», a-t-il déclaré.

Dans l’après-midi, le Président de la République a reçu les chefs des services de la documentation des 15 Etats de l’espace sahélo-saharien (la Guinée-Conakry, la Gambie, la Mauritanie, l’Algérie, le Togo, la Guinée Bissau, le Tchad, le Ghana, le Mali, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Niger), réunis à Niamey à l’initiative du président du Panel indépendant de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, M. Issoufou Mahamadou, ancien président de la République du Niger. Au cours de cette audience, les échanges ont particulièrement porté sur la situation sécuritaire dans l’espace sahélo-saharien. A ce sujet, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a exhorté ces responsables à examiner les voies et moyens de renforcer la sécurité dans cet espace, à continuer à s’ouvrir les uns aux autres, à collaborer et échanger dans la lutte contre le crime organisé, le terrorisme, le trafic illicite d’armes, de la drogue et d’êtres humains.

Quelques instants plus tard, le Président de la République s’est entretenu avec une délégation de Plan International séjournant au Niger en marge de leur réunion globale qui s’est tenue à Niamey au sujet des investissements pour la réponse aux crises en Afrique de l’ouest et du centre, et particulièrement au Niger. Cette délégation est conduite par le Directeur Exécutif pour la Région Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Rotimy Djossaya et comprend notamment l’Adjointe du Président Directeur Général de Plan international. A l’issue de l’audience, M. Rotimy Djossaya a dit qu’ils sont très honorés d’être reçus par le Chef de l’Etat. «Nous avons discuté des chantiers qui sont très importants pour notre organisation et pour le Niger notamment l’éducation, parce que pour véritablement régler la question de la crise au niveau du Sahel, l’éducation est au cœur des domaines dans lesquels on doit investir. Nous partageons les mêmes perspectives que le Président de la République qui vise à investir davantage dans ce domaine», a-t-il soutenu.

M. RotimyDjossaya a aussi annoncé que Plan International veut, en dehors de l’éducation investir dans le leadership des jeunes et des filles. Ceux-ci, estime-t-il, doivent eux-mêmes être acteurs de leur propre développement. «Nous voulons investir dans des interventions qui vont permettre à ces jeunes de s’épanouir, car nous sommes dans des situations où les filles sont victimes de violences. Nous allons aussi investir dans le domaine de la lutte contre toutes sortes de mariages précoces et forcés. Nous voulons vraiment investir davantage dans le leadership des jeunes et des filles», a-t-il conclu.

 Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 23 janvier 2023

Audiences à la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le Greffier du Mécanisme International, une délégation des nigériens vivant au Togo et celle du Mainstream Energy Solutions Limited (MESL) du Nigeria

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a une série d’audiences le lundi 9 août 2021. C’est ainsi qu’il s’est successivement entretenu avec le Sous-secrétaire général des Nations Unies, Greffier du Mécanisme International, M. Aboubacarr Tambadou, avec une délégation du Mainstream Energy Solutions Limited (MESL) du Nigeria et enfin avec une délégation du Haut Conseil des Nigériens vivant au Togo.

A l’issue de la première audience, le Greffier du Mécanisme International, M. Aboubacarr Tambadou a confié que les échanges qu’il a eus avec le Président de la République ont porté sur la coopération entre la République du Niger et le Mécanisme des Nations Unies pour les tribunaux pénaux internationaux. «Le Niger joue un rôle important dans la sous-région en particulier dans le domaine de la paix et de la sécurité. Ce rôle important joué par le Niger a été même couronné récemment avec l’accession du pays au Conseil de sécurité des Nations Unies comme troisième pays africain membre non permanent de ce conseil. Et c’est à ce titre que je suis venu échanger avec le Président Bazoum sur la coopération entre le Mécanisme et le Niger», a déclaré M. Aboubacarr Tambadou.  

La deuxième audience accordée à la délégation du Mainstream Energy Solutions Limited (MESL) du Nigeria a essentiellement porté sur la coopération entre la NIGELEC et le Mainstream Energy Solutions Limited (MESL) du Nigeria. «Nous avons fait le point sur l’état de la coopération entre le Niger et le Mainstream Energy Solutions Limited. Comme vous le savez, depuis la privatisation du secteur de l’énergie au Nigeria, la NIGELEC sécurisait ses approvisionnements. C’est les partenaires du Mainstream qui nous vendent actuellement la totalité de l’énergie que nous importons. Nous avons 5% dans leur capital et cela nous apporte des dividendes significatifs. Ils sont en train de développer un projet de production de poisson sur le Lac de Kandji où ils vont produire de façon industrielle plus de 10 mille tonnes de poisson par an. Dans le futur, ils ont exprimé leur volonté, quand le Barrage de Kandaji sera réalisé, pour qu’on fasse le même type de partenariat et exploiter ce barrage et que l’industrie de production du poisson qu’ils sont en train de développer au Nigeria soit aussi immédiatement implémentée à Kandaji. Ce qui permettra de produire suffisamment de poisson au Niger pour satisfaire la demande nationale. Le Président de la République nous a encouragés à poursuivre et à renforcer cette coopération exemplaire», a expliqué le Directeur Général de la NIGELEC M. Halid Alhassane à l’issue de l’audience.

Notons que cette délégation est conduite par le Colonel Sani Bello, Président du Conseil d’Administration du Mainstream Energy Solutions Limited (MESL).

La troisième audience a été accordée en fin d’après-midi à une délégation du Haut Conseil des Nigériens au Togo. Peu Après l’audience, le secrétaire général du Haut Conseil des Nigériens au Togo, M. Boubacar Nouhou a notifié qu’ils ont transmis un certain nombre de doléances au Président de la République. Ces doléances portent essentiellement sur les questions liées à la diaspora, à l’éducation, à l’élevage, au commerce, etc. «Nous sommes venus voir le Chef de l’Etat, d’abord pour le féliciter et lui transmettre nos vifs remerciements pour les actes posés durant les 4 premiers mois de son mandat. Nous avons annoncé le motif qui nous a amenés ici qui est de transporter des vivres d’une valeur de près de 40 millions de FCFA au profit des sinistrés des attaques des bandits armés. Nous avons eu à transmettre des doléances relativement à la diaspora, l’éducation, l’élevage et le commerce. Sur tous ces points, le Chef de l’Etat nous a répondu favorablement et il nous a rassurés que des dispositions nécessaires seront prises», a déclaré M. Boubacar Nouhou avant de lancer un appel à l’ensemble des Nigériens vivant dans d’autres pays de multiplier les efforts pour aider les populations sinistrées.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

11 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 11 août 2021

Audiences foraines à Tchintabaraden en marge de la fête nationale de la Concorde : Objectif : délivrer 700 pièces d’état civil et 700 cartes d’identité nationale

Dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de la Concorde, la Direction nationale de l’’Etat civil a organisé, à Tchintabaraden, des audiences foraines au profit des populations nomades de l’Azawagh. Présent à Tchinta, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu au palais de justice dudit département, le 7 mai dernier, peu avant le lancement des manifestations pour s’enquérir du déroulement de la délivrance des pièces d’état civil, de cartes d’identité nationale et encourager l’initiative de cette campagne fort opportune qui aura duré trois jours (du 7 au 9 mai 2022).

Selon Goumey Hama de la Direction de l’état civil, ces audiences foraines sont organisées avec l’appui des partenaires comme le Programme régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). «Nous nous sommes fixés l’objectif d’établir 700 actes d’état civil et 700 pièces d’identité nationale», a-t-il indiqué. Les populations pastorales de la zone éprouvent beaucoup de difficultés à pouvoir faire les déclarations. Ces audiences foraines sont donc l’occasion pour les nomades de la zone de l’Azawagh, d’obtenir les pièces d’état civil et la carte nationale d’identité.

Lors de sa visite sur les lieux, le Premier ministre a trouvé un nombre important de citoyens et citoyennes qui s’enregistraient à tour de rôle, dans une parfaite organisation, qui pour des actes de naissance, certificat de nationalité, de mariage ou décès, qui pour la carte d’identité. Selon les témoignages des intéressés les formalités sont gratuites. «Je suis venue faire mon acte de naissance. J’en avais mais c’est perdu. C’est le moment opportun», estime Ghaishatan. A 25 ans, cette jeune femme trouve toute l’importance d’un acte de naissance, pièce très importante, le «premier diplôme» puisque sans cela l’on ne peut prétendre à un emploi. La prise de conscience s’améliore de plus en plus. Les parents savent, qu’il leur faut au moins pour pouvoir faire les papiers de leurs enfants afin de les inscrire à l’école et jouir des droits de tout citoyen comme le droit de vote. «Pour l’instant c’est mon seul papier», confie Ghaishatan.

Yahaya Samaila Dango, fonctionnaire résident dans la ville de Tchintabaraden, était également dans la Cour du palais de justice, au passage du Premier ministre. Il dit être venu faire une pièce d’acte de naissance à son épouse qui n’en avait jamais eu. «Je tiens entre mes mains l’acte de naissance de madame, nous attendons sa carte d’identité, elle va prendre les photos et nous l’aurons aussi incessamment. Nous sommes vraiment très contents de cette opportunité. Nous ne pouvons qu’exprimer notre gratitude aux autorités pour cette facilité à nous offerte», confie M. Yahaya.

Ismaël Chékaré(onep), Envoyé spécial

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Catégorie : Société
Publication : 10 mai 2022

Audio - Mahaman Sagalo : Le chanteur maître des arènes, un héritage inaltérable de la lutte traditionnelle nigérienne

Mahaman Sagalo, décédé le 18 janvier 2011 à Galmi, reste gravé dans l'histoire de la lutte traditionnelle nigérienne comme le maître incontesté des arènes. Né pour régner, Sagalo, chanteur émérite à la cour de Doguérawa, a laissé un héritage indélébile en tant que fervent défenseur et animateur passionné de ce sport ancestral.

Sagalo était bien plus qu'un simple chanteur de tambourins ; il était le symbole vivant de la lutte traditionnelle. Pendant plus de quarante ans, sa voix puissante résonnait dans les arènes, animant les combats et suscitant l'enthousiasme des foules. Sa contribution exceptionnelle à ce sport populaire a transcendé les générations, faisant de lui une figure emblématique.

La disparition de Sagalo a laissé un vide immense, non seulement dans le monde de la lutte traditionnelle, mais aussi dans le cœur de ceux qui ont partagé la scène avec lui. Kadadé, son compagnon d'épopée et ancienne gloire nationale de la lutte, reste inconsolable. Sagalo et Kadadé étaient liés par une complicité unique, une amitié forgée dans l'arène, où la rivalité initiale s'est transformée en une admiration profonde.

Pour Sagalo, la lutte traditionnelle était bien plus qu'un simple sport. Il était un fervent promoteur de cette discipline, parcourant l'Ader avec ses tambourins, à la recherche des meilleurs lutteurs. Il était un artiste dévoué à sa cause, un mentor pour de nombreux jeunes lutteurs, les guidant dans le monde exigeant des arènes.

L'ère des championnats nationaux de lutte traditionnelle, initiée au milieu des années 1970, a vu l'apogée de la carrière de Sagalo. En tant que maître de cérémonie, il animait les arènes avec ses chansons enflammées, créant une atmosphère électrique propice à la compétition. Sa capacité à susciter l'envie de combattre chez les lutteurs faisait de lui le catalyseur des performances mémorables.


Écouter le regretté Mahaman Sagalo

Sagalo n'était pas simplement un témoin passif de la lutte traditionnelle ; il était un acteur essentiel de son évolution. Sa détermination à faire de la lutte un spectacle inoubliable a façonné le visage de ce sport au Niger. Même après sa retraite, son influence perdurait à travers les chansons dédiées à ses compagnons d'arène.

Encore aujourd'hui, la communauté des amateurs de lutte traditionnelle se souvient avec émotion de Mahaman Sagalo. Sa voix résonne encore dans les souvenirs de ceux qui ont eu le privilège d'assister à ses performances captivantes. Que la terre lui soit légère, et que son héritage perdure dans l'âme vibrante de la lutte traditionnelle nigérienne.

Boubé Ego (Nigerdiaspora)

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Catégorie : Politique
Publication : 24 décembre 2023

Audio - Pauvreté, djihadisme : les enjeux de l’éducation au Niger (RFI)

Ecole-Niger-Rrentree des filles 

 

Ecouter le débat. Audio 39:00

 

Les jeunes garçons, les excités qui grossissent les rangs des terroristes, ont souvent une chose en commun, celle de ne jamais avoir été à l'école, ou tout au plus de façon très insuffisante. De même pour les jeunes filles, victimes de la violence des mariages précoces et des couches dangereuses. L'éducation est sans aucun doute le moyen le plus sûr pour sauver l'Afrique, notamment le Sahel, de la violence, de la pauvreté, et de la forte natalité qui freine son développement.

Mais comment faire de l'éducation une priorité, comme l'a fait le président nigérien Mohamed Bazoum, enseignant de formation, dans un pays où les écoles font régulièrement l'objet d'attaques terroristes ?

Comment accélérer la scolarisation alors qu'un grand nombre de salles de classe sont encore construites en paille ? 

Avec nos invités :

Mohamed Zeidane, secrétaire général du ministère de l'Education Nationale 

Issoufou Arzica Nanaïjé, secrétaire général du Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN)

Sherif Issoufou, 1er secrétaire général adjoint du syndicat national des agents de la formation et de l'éducation du Niger (SYNAFEN)

Hadiza Dia, spécialiste éducation à l'ONG Educo.

Par Alain Foka

09 janvier 2022
Source : https://www.rfi.fr/fr/debat-africain/ducation-au-niger

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Catégorie : Education
Publication : 9 janvier 2022

Audios - La Voix Incomparable d'Alfa Zazi : Maître des commentaires de lutte traditionnelle au Niger

Dans l'histoire riche et passionnante de la lutte traditionnelle au Niger, un homme a réussi à captiver les foules avec son talent inégalé pour décrire en direct les combats : Alfa Zazi. Sa parole mesurée avait le pouvoir de rendre chaque lutteur présent, même dans les endroits les plus reculés où la télévision et la fréquence de modulation (FM) étaient encore en développement.

Ce qui rendait en plus Alfa Zazi véritablement exceptionnel était sa maîtrise des deux langues nationales, le haoussa et le Zarma, dans lesquelles il commentait les affrontements. Sa voix imposante était, pendant longtemps, presque mystérieuse, créant une aura d'invisibilité qui ne faisait qu'accroître son charme. Dans une époque où les technologies audiovisuelles n'étaient pas aussi avancées qu'aujourd'hui, c'était à travers les ondes radiophoniques que son talent brillait, et chaque auditeur était suspendu à ses commentaires.

Rappelez-vous avec quel entrain les villages et les quartiers du pays se rassemblaient autour d'un poste radio pour vivre la chaleur des combats de lutte grâce à la voix envoûtante d'Alfa Zazi. Hommes, femmes, enfants, et jeunes, tous étaient unis par la passion de la lutte, magnifiée par les narrations captivantes de cet homme qui est sans doute considéré comme le meilleur, et qui a su convaincre son public de cette vérité.

Alfa Zazi, en maîtrisant les deux langues nationales, a transcendé les simples descriptions de lutte pour devenir une figure emblématique de ce sport roi au Niger. Son héritage perdure dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance d'entendre ses commentaires vibrants. Aujourd'hui, nous nous remémorons la contribution inestimable d'Alfa Zazi à la lutte traditionnelle du Niger, une contribution qui a élevé ce sport au-delà de l'arène physique pour en faire une expérience partagée par tout un pays.

Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)



Ecouter Alfa Zazi lors de quelques rediffusions des combats de lutte traditionnelle. 


Langalanga

Chaibo Maty

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Catégorie : Sport
Publication : 24 décembre 2023

AUDIT commandité par l’ARMP/Une enquête nationale doit suivre ! : Près de 62 milliards ont été utilisés de façon frauduleuse

Quand un mineur de dix-sept (17) est érigé en entrepreneur par son propre père pour participer au saccage organisé des ressources du Trésor National, on est en droit aujourd’hui de s’inquiéter pour le présent et le futur du pauvre Niger. Il est reconnu que l’éducation commence au sein de la souche familiale où l’enfant apprend les premières vertus de l’existence en regardant et en écoutant papa et maman. Ensuite vient l’exemple donné par les frères et soeurs ; là aussi, l’enfant apprend par imitation. Que faut-il alors espéré de la jeune génération qui a en charge de conduire à la destinée du pays si dès au départ, au sein même du premier cercle éducatif l’enfant est nourri du faux, habillé du faux, respire du faux et entrainé à l’usage du faux ?

A cette question, il vaut mieux ne pas se casser la tête à chercher une réponse ; évitons aussi de trop nous lamenter sur notre sort et dénonçons avec la dernière énergie ces travers et fauxfuyants qui participent à l’anéantissement programmé de notre pays par une race de prédateurs nés des dix dernières années d’errance et de gabegie entretenues par le régime fameux et spoliateur de l’ex Président Issoufou Mahamadou. Faisonsle car cela s’avère hautement pédagogique et il s’inscrit dans le combat légitime contre l’impunité et la complicité.

Ce n’est point de la diffamation ; mais un service rendu au Niger pour que s’estompent les pratiques rocambolesques de ce genre. Dans tous les cas, ces sournoiseries ont eu cours pendant le sommeil dogmatique et complice du président Issoufou Mahamadou. Encore lui ? Décidément cet homme a causé un mal énorme pour le Niger et, en ce qui le concerne, nous laissons le cours de l’Histoire se charger de sa destinée ou même de sa destination ; si la dégringolade annoncée n’a même pas débuté d’ailleurs.

Pour l’heure, penchons-nous sur ces prédateurs népotistes en diable qui se sont organisés en famille pour saccager les ressources de notre pays. A peine publié, le rapport final de l’Audit commandité par l’ARMP sème déjà le désarroi chez le commun des mortels. S’il vous plait, ce rapport fait ressortir des vérités sur des pratiques tellement mafieuses et même odieuses qu’elles échappent à tout entendement épris de justice, d’équité et de sincérité. Mis en oeuvre et exécuté par le groupement de cabinets International Consultants For Procurement (ICP SARL) et Management, Audit et Consulting (MAC Consulting), l’Audit présente les résultats définitifs consolidés des constats identifiés et des recommandations formulées lors de sa mission qui a porté sur un échantillon de soixante-cinq (65) Autorités Contractantes au titre de l’exercice budgétaire 2020. Le Rapport de synthèse de l’audit de conformité, dans cette version finale a donc présenté les résultats de l’Audit des marchés publics et des délégations de service public de l’année 2020. Ainsi, en termes de classement du niveau de conformité, le rapport indique qu’il a été noté une conformité substantielle aux exigences du Code (Conformité de fond et de forme), c’est-à-dire aucune action, omission des textes qui entraine le non-respect des principes fondamentaux des marchés publics ni une violation caractérisée de la réglementation en vigueur. Les dossiers concernés ici présentent des risquent faibles ou atténués et ils sont au nombre de 247. Ainsi sur les 368 marchés passés par les Autorités Contractantes, 67% soit 247 Marchés correspondant à 99 042 251 311 FCFA sont conformes aux procédures de passation et d’exécution telle que prévue par le Code des Marchés Publics et les textes en vigueur. Certes, on ne peut pas empêcher à la chèvre de manger là où elle est attachée ; cependant, on peut globalement s’en féliciter et remercier tous les acteurs qui ont eu la charge de ces dossiers. Nous ne connaissons pas la nature des risques dits faibles ou atténués évoqués par le rapport autour de ces 247 cas de marchés. Il est juste à noter que ces dossiers plus ou moins propres ne sont pas exempts de toute malversation ; on appelle ça les « à-côtés » qui ne manquent pas dans l’exécution de toute tâche ; ce sont les avatars hérités de la corruption néocoloniale française.


 Lire aussi >>> : Le rapport commandité par L’ARMP est accablant pour les anciens dignitaires !


Pour le niveau de non-conformité, il a été noté le non-respect des exigences de fond et des formes sur des aspects entrainant la nullité de la procédure ou le non-respect des principes fondamentaux (économie, efficacité, égalité, transparence). Ainsi sur les 368 marchés passés par les Autorités Contractantes, 27% soit 100 Marchés correspondant à 61 992 950 714 FCFA ne sont pas conformes aux procédures de passation et d’exécution telle que prévue par le Code des Marchés Publics et les textes en vigueur. Presque 62 milliards ont donc été utilisés de façon frauduleuse, dans des conditions nébuleuses. S’il vous plait, rappelons aux uns et aux autres que nous sommes au Niger, le pays le plus pauvres de la planète. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec 62 milliards. Du reste, l’on connait à présent la destination prise par une grande partie de ce fond de détournement. Il suffit juste de réorienter l’Audit et cela relève plutôt des prérogatives de la HALCIA. En effet, dans ce pays, on se sait. Il y a encore un passé très récent, beaucoup d’acteurs qui font la une des transactions lucratives aujourd’hui ne représentaient absolument rien en matière de production de richesses ; car, le code de déontologie de l’entreprenariat précise clairement que c’est l’argent qui appelle l’argent ; autrement dit, nul ne peut partir d’un rien pour acquérir des biens en déphasage avec des émoluments faibles qu’il gagne en termes de petites prestations. Par exemple, un fonctionnaire de l’Etat qui tourne avec un salaire d’à peu près 300 à 500 mille francs ne saurait en l’espace de dix années se tailler un immeuble de plus de cent millions accompagné d’un parc automobile composé de véhicules de plus de vingt millions. Une telle acquisition s’appelle de l’enrichissement illicite et c’est un délit fortement condamné par la justice. Voilà en clair l’une des conséquences logiques et souhaitables qui doivent suivre ce rapport d’Audit. Tous les acteurs indexés et présumés, à Niamey tout comme en région, sont bien connus. Il suffit qu’une très large enquête soit diligentée pour identifier les acteurs visés par l’enrichissement illicite. Dieu seul sait combien ils sont les individus qui, hier encore, marchaient à pied en racolant leurs chaussures qui se retrouvent aujourd’hui dans des V8 et des villas haute gamme. Le nigérien est très observateur, tolérant mais il n’est nullement dupe. Il est certes patient mais il agit à juste manière et en temps opportun. En associant la population à cette enquête nationale, nous sommes convaincus que les résultats seront plausibles et éclatants. Mieux, ils vont très certainement profiter au Trésor National car les recouvrements seront énormes. Ne tergiversons pas sur une telle mesure ; sinon l’Audit commandité par l’ARMP n’aurait aucun sens et on en tirera aucun enseignement. Que tous les pôles de décisions s’activent pour rendre possible une telle éventualité. D’ores et déjà, le Président Bazoum Mohamed est entièrement acquis à une telle démarche, lui qui a déjà engagé des enquêtes et audits dans plusieurs domaines. C’est une décision courageuse et responsable qui aura un impact pédagogique énorme. Alors, si jamais l’ARMP elle-même ne fait pas un plaidoyer pour défendre et justifier cette enquête, elle serait complice dans ses agissements ; de plus, elle serait même en contradiction avec ses propres principes. En effet les nigériens ne verraient plus ni son utilité ni les biens fondés de cet Audit qu’elle a commandité à coût de millions de francs ; ce serait encore un autre gâchis, un délit peut-être dont la justice pourrait s’en saisir.

Enfin dans le rapport de l’Audit, il est question aussi des cas de marchés qui n’ont pas été audités ; ces Marchés non audités et à risque représentent 6% soit 21 Marchés correspondant à 8 437 204 994 FCFA. Là aussi, les raisons évoquées par l’une ou l’autre des autorités contractantes ne tiennent pas du tout car elles reposent sur leur refus catégorique de fournir la documentation nécessaire au travail des auditeurs. C’est le cas de notre prestigieuse Assemblée Nationale et de la CENI ! Tenez : Toutes les deux sont pourtant des institutions supposées non seulement incarner la droiture et la constance, mais aussi qui tournent avec des sommes colossales. A ce niveau, il faudrait que l’ARMP et les cabinets d’Audit révisent leurs clauses du contrat qui les lie. En effet, au vue de l’importance des deux institutions quant aux rôles dont elles sont censées incarner, il faut prendre les mesures qu’il faut qu’elles soient auditées. C’est un voeu très cher pour les nigériens. D’ores et déjà, l’on connait très bien certaines pratiques mafieuses qui ont cours dans ces deux institutions, notamment en matière d’octroi de marchés. En effet, de l’avis de plusieurs intervenants, certains marchés seraient octroyés tant par l’Assemblée Nationale que par la CENI sous la base de marchandages à plusieurs niveaux. Malgré les appels d’offres dont font l’objet certains marchés, on retrouve souvent derrières une sorte de clientélisme qui ne dit pas son nom. Il s’avère donc utile que les auditeurs repassent dans ces institutions pour se procurer la documentation nécessaire à leur travail. D’ailleurs, des sanctions doivent suivre ce refus somme toute injustifié. Si l’ARMP ne recommandite pas cet Audit sur ces deux institutions, c’est qu’il y aurait anguille sous roche.

Ceci dit, le rapport de l’Audit reste truffé de cas de détournements et de malversations scandaleuses. Celle qui a le plus marqué les consciences est cet héritage de magouille qui a eu lieu de père en fils au ministère de l’agriculture où une collusion des plus flagrantes a été relevée. Dans cet affairisme familier, le Ministère de l’Agriculture a passé sept (07) Marchés par entente directe sans mise en concurrence. Les marchés ont été négociés avec trois entreprises dont deux sont liées par des liens familiaux. Il s’agit :

  • de l’entreprise Oumarou Adamou Boubacar qui est dirigée par Monsieur Oumarou Adamou Aboubacar né le 04/04/ 2003 (17 ans) qui est le fils mineur de Oumarou Adamou ;
  • de l’entreprise Oumarou Adamou qui est dirigée par monsieur Oumarou Adamou Aboubacar.

Sur la base de l’échantillon, M. Oumarou Adamou est attributaire des marchés (N°832/ 20/MF/DGCMP/EF Lot1 : 220 T, Lot2 : 465 T ; Lot3 : 760 T et Lot4 : 655 T de semences de riz, de maïs, de blé à Zinder, Diffa, Tahoua, Agadez, Tillabéri et Niamey. Marché (N°832/20/MF/DGCMP/EF Fourniture de 17153 Kg semences potagères dans les régions d’Agadez, Diffa, Zinder, Niamey, Tahoua et Tillabéri pour le ciompte de la DGA/ MAG-EL. Marché (N°395/20/MF/DGCMP/ EF fourniture et livraison de 515 T de semences dont 100 T de riz GAMBIACA, 100 T de Maïs P3 Kollo, 250 T de Niébé TN 52- 78 et 65 T de blé au profit des régions de Agadez, Dosso, Diffa, Maradi, Tahoua, Niamey, Tillabéri et Zinder pour un montant total de 7 484 830 441 FCFA ; tandis que son fils Aboubacar est attributaire du marché N°831/20/MF/DGCPM/EF Lot2 :1098,15 T dont 183,05 T de sorgho et 915,125 T de niébé de semences paysannes dans la région de Tahoua pour le compte de la DGA/ MAG-EL pour un montant de 1 242 323 425 FCA.
En passant en revue le rapport de l’Audit, on s’aperçoit que le Niger n’a jamais été aussi volé que ces dix dernières années.

Mallam

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Catégorie : Politique
Publication : 18 août 2021

Audit du fichier électoral au Niger : Les dés sont pipés d'avance

Point-de-presse-le-president-du-front-de-l-opposition-politique-Amadou-Djibo-Max

Les partis politiques de l'opposition nigérienne ne se retrouvent pas dans l'audit du fichier électoral biométrique, commandité par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils rejettent en bloc les résultats de cet audit qu'ils qualifient de mascarade. L'opposition nigérienne l'a fait savoir dans un point de presse, tenu le lundi 07 août 2020. Pour rappel, l'audit du fichier électoral a été effectué uniquement par des experts de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), sans ceux de la CEDEAO et l'Union Africaine.

Dans ce point de presse, le président du front de l'opposition politique, Amadou Djibo Max, et les deux experts mandatés par l'opposition politique pour l'audit, à savoir, Koroné Massani et Michael David, ont attiré l'attention de l'opinion nationale et internationale sur ce qui s'est réellement passé. Chose qui a poussé l'opposition à prendre cette décision.

Pour le président Amadou Djibo dit Max qui a pris la parole en premier, seuls trois experts de l'Organisation internationale de la Francophone (OIF) dont un a déjà rejoint son pays d'origine, ont audité le fichier électoral. Ceux de la CEDEAO et l'Union africaine (UA), annoncés par le Président de la République et le gouvernement, ne sont pas encore arrivés alors que les travaux sont sensés finir ce Mercredi 09 septembre 2020. C'est pourquoi, l'opposition politique nigérienne met en garde l'OIF sur sa responsabilité et sa crédibilité sur tout ce qui peut advenir surtout que, dans un passé récent, son comportement n'a pas été du tout reluisant dans l'organisation des élections au Niger. Pour votre information, a ajouté Amadou Djibo, l'audit du fichier électoral a été fait dans un délai de 5 jours (du 4 au 8 septembre) alors que rien qu'au Togo, pays moins peuplé que le Niger avec ces trois millions d'électeurs, cela a pris un (1) mois.

Nous n'avons pas été autorisés à accéder au serveur pour pouvoir questionner l'ordinateur, pourtant nous avons été mandatés par nos partis comme des experts conformément à la lettre d'invitation envoyé par la CENI, même si, dans un autre arrêté, la Commission a changé notre statut pour nous considérer comme des simples observateurs, a ajouté Koroné Massani. " Pour faire notre propre audit du fichier, nous avons besoin d'accéder au serveur pour pouvoir questionner l'ordinateur pas un gaillard comme le veulent les membres de la commission ", a martelé Massani Koroné. C'est pourquoi, cet informaticien spécialiste des bases de données relationnelles estime que l'audit du fichier électoral tel que présenté par la CENI, n'est qu'une mascarade et une arnaque que l'opposition n'entend pas cautionner.

Pour aller vers des élections générales crédibles, indépendantes, libres et inclusives, il faut un fichier électoral consensuel qui peut satisfaire les acteurs de la scène politique nigérienne, pas des organismes tapis dans l'ombre, dans l'optique de faire le jeu pour une partie. Sinon, comment peuton auditer un fichier électoral en considérant les vrais acteurs que sont les partis politiques comme de simples observateurs ?

M. Dodo

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Catégorie : Politique
Publication : 12 septembre 2020

Augmentation du prix du Gasoil : Elle aurait pu être bénéfique si…

L’augmentation du prix, à la pompe du gasoil, est l’affaire qui domine l’actualité. Ce carburant est celui qui est utilisé pour le transport des marchandises, pour les unités industrielles. Son augmentation de plus de vingt pour cent aura une incidence certaine sur la qualité de vie de tous les Nigériens. Et cela de manière dramatique. Le plus grave est la manière cavalière utilisée par le ministre du Commerce pour l’annoncer à ses concitoyens. On a l’impression que le peuple qui, dans un régime démocratique est le détenteur de la légitimité, ne compte que pour du beurre. Et les arguments utilisés pour justifier cette augmentation sont la preuve du peu de considération de ceux qui, par leur vote, donne le pouvoir. La guerre en Ukraine, un fourre tout, ne peut en aucun cas justifier cette décision. D’autant que le Niger, producteur, ne peut nullement être affecté par le renchérissement du prix du brut sur le marché international. La faiblesse des prix de hydrocarbures pratiqués au Niger est aussi un argument mis en avant. Cela entraîne le ravitaillement des exportateurs des pays voisins. Ces derniers se ravitaillent à la Soraz. Et pourtant les prix pratiqués par cette société n’ont pas augmenté dans la même proportion que les prix à la pompe. Un argument qui ne tient pas la route. Si la ruée des exportateurs des pays voisins est en partie la cause de la dernière pénurie, il faut simplement dire c’est inquiétant. Un pays producteur qui vend, sans limite, sa production aux voisins en oubliant la consommation intérieure au point d’arriver à une rupture. A moins que le pétrole n’appartienne pas au Niger. Assurer les équilibres financiers de deux sociétés intervenants dans la vente du pétrole est aussi un argument de justification. Là aussi, il y a problème. Si la SONIDEP a vu ses recettes augmentées après cette décision du gouvernement, pour la SORAZ, on n’en voit pas le gain. La ruée des camionneurs des pays voisins qui s’approvisionnent à la pompe aurait pu être la solution pour équilibrer les comptes de la SONIDEP. Il aurait simplement suffit réduire la vente aux exportateurs des pays voisins et augmenter les livraisons aux stations services. Un autre argument qui donne toute la mesure du peu de considération du pouvoir pour les Nigériens est le refus du Niger de violer les textes communautaires. Avec le renchérissement des prix de produits de première nécessité, aux motifs du Covid et de la guerre en Ukraine, plusieurs de nos voisins, pour sécuriser leurs populations, ont adopté de mesures protectionnistes. Les céréales, tubercules n’entrent pas au Niger. Et pourtant nous avons défendu, comme des forcenés, l’adoption de sanctions contre un voisin. Entre nous ! sommes nous des nez percés ?

Pourtant l’augmentation des prix du carburant aurait pu passer comme lettre à la poste. Il aurait suffi de préparer l’opinion avec des arguments, procéder à des consultations, des rencontres. Au lieu du fait accompli et des invitations aux syndicats et organisations de la Société Civile. Il aurait aussi suffi de chercher l’argent où il se trouve. De toute évidence, dans cette affaire, c’est la gestion du président Issoufou qui rattrape celle de Bazoum qui, on a l’impression, n’a hérité que des passifs de son prédécesseur. Plus précisément le service de la dette. Dans l’incapacité de faire rendre gorge ceux qui sont à l’origine de cette situation économique peu enviable, on cherche les solutions les plus faciles. L’anonyme Nigérien doit payer pour les crimes de sos princes. Qui sont ceux qui ont amené la SORAZ et la SONIDEP dans ces situations financières difficiles ? On les trouve et ils payent. Ce n’est pas aussi compliqué que ça. Enfin, cette augmentation pourrait même être bénéfique pour notre économie. Un bon programme d’augmentation de notre production céréalière et industrielle peut largement expliquer la nécessité d’augmenter de façon raisonnable les prix des hydrocarbures. Le talon d’Achille de notre économie réside dans le fait qu’elle soit essentiellement tournée vers l’extérieur. Nous importons beaucoup. Ce qui grève notre balance commerciale. Si nous produisons assez, un renchérissement du prix du gasoil pourrait rendre nos produits compétitifs. C’est aussi du Protectionnisme. L’exemple du Nigeria est édifiant. L’ancien Emir de Kano avait interpellé les autorités politiques et hommes d’affaires pour leur dire qu’il est inadmissible que le Nigeria enrichisse les paysans Thaïlandais et indiens alors que ceux du pays peinent à avoir des financements pour produire. Le riz importé s’appelle dans le pays « dangothé » du nom de celui qui fut le plus gros importateur de cette céréale. Depuis, il appuie les paysans Nigérians. Sa dernière gigantesque usine d’engrais est la preuve. C’est ça avoir un programme politique, un projet de société.

Modibo

 
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Catégorie : Politique
Publication : 13 août 2022

Augmentation du prix du gasoil : Qui cherche à soulever le front social contre Mohamed Bazoum ?

On voyait venir la décision et ce depuis la pandémie de la Covid 19 qui servait alors de prétexte à tout changer au motif que les restrictions auxquelles elle donnait lieu impactent toutes les activités économiques et notamment à partir de l’exportation. Mais certaines appréhensions liées à la crise politique et à un agenda électoral pouvaient permettre de mettre en veilleuse une telle décision surtout à des moments où, peut-on s’en rappeler, Issoufou Mahamadou et son régime, promettaient, face à la lutte de la société civile et en l’occurrence du syndicat des conducteurs de taxi, que son gouvernement consentirait à réduire le prix de l’essence en 2016, année électorale pendant laquelle, Zaki devrait chercher à briguer un second mandat. Mais face aux nombreux problèmes auxquels il faisait face, il ne put honorer cet engagement vis-àvis de la société civile et les Nigériens durent, à leur corps défendant, subir car, au même moment, pour les Nigériens il y avait pire : l’insécurité qui avance à grands pas. Et lui Zaki, pour rempiler, ne compte plus sur un bilan, ni si sur de nouvelles promesses, choisissant pour continuer à diriger, le système D électoral, le hold-up diront ses détracteurs.

C’est donc sans grande surprise que les Nigériens apprennent le dimanche soir, la décision du gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou le renchérissement du prix du gasoil qui passe de 538f à 668f, soit une augmentation sensible de plus de 100f. Et les Nigériens se posent bien de questions, se demandant pourquoi le gasoil, non l’essence ? Pourquoi en ce moment où, pourtant, le Niger nourrit de grands espoirs pour l’exploitation du pétrole ? A-t-on pensé à l’impact économique sur le transport et les produits courants de consommation courante transportés souvent de loin ?

La décision vient au mauvais moment. Depuis quelques mois, les Nigériens se plaignent de la flambée incontrôlée des prix sur les marchés avec les prix des céréales, du sucre, de l’huile, ertc. Qui montent en flèche sans qu’il n’y ait de mesures compensatoires pour alléger la vie à des populations durement éprouvées par le libéralisme sauvage d’un socialisme qui ne se rappelle plus de ses idéaux. Faut-il donc s’attendre par cette nouvelle mesure, à une nouvelle montée vertigineuse des prix sur les marchés ? Alors que la campagne agricole pose énormément d’interrogations, l’on ne peut que s’en inquiéter pour ne pas comprendre cette décision. Le socialisme nigérien, estil décidé à compliquer une vie déjà infernale pour les Nigériens en ne leur donnant aucun répit dans cette vie merdique qu’ils endurent depuis des années ?

Etat des lieux…

Après dix années d’exploitation du pétrole dans le pays, logiquement, avant d’aller à une augmentation inopportune, il aurait fallu d’abord expliquer aux Nigériens, ce que cette manne rêvée à apporté au pays, à son économie, au budget national et surtout dans la transformation de la vie des Nigériens ? Il est inadmissible que l’ancien ministre du pétrole ne rende pas compte de sa gestion pour que le pays apprécie, par des chiffres, ce que le pétrole apporte au pays. Lorsque le gouvernant peut être si optimiste par rapport aux nouvelles perspectives annoncées avec vanité, c’est que rien ne met en cause la rentabilité de l’or noir. Mais alors, pourquoi cette augmentation ? Dans le pays, l’électricité est produite aussi au moyen du gasoil. Cela peut impacter les tarifs de l’électricité déjà insupportables tant pour les ménages que pour l’économie nationale que la nouvelle tarification ne peut aider à être compétitive ?

Aujourd’hui, quelle que puisse être la raison qui motive cette décision, il reste qu’il est important d’abord de rendre compte aux Nigériens qui doivent savoir à quoi leur sert leur pétrole. Pendant qu’ils rêvaient que le pétrole allait radicalement changer leur vie, les voilà qui découvrent que même pour leur consommation nationale, ils devraient avoir aucun allégement, car, ainsi que peut curieusement le dire Pierre Foumakoye Gado devant la représentation nationale, pour qu’il soit rentable, c’est les Nigériens qui doivent l’acheter cher pour que l’extérieur en profite mieux en l’achetant à coût réduit. Personne ne peut comprendre ce choix qui vient d’hommes qui font croire qu’ils sont des socialistes et des grands intellectuels, des hommes du peuple aussi. Tous ont aujourd’hui un comportement bourgeois qui trahit leurs convictions doctrinaires. Sans un audit préalable, avec des résultats connus et partagés avec les Nigériens, il ne peut qu’être difficile de leur faire avaler la couleuvre.

Faut-il, par ailleurs croire, qu’empêtré dans des difficultés énormes, le régime ne peut compter que sur cette unique ressource pour renflouer ses caisses vidées par l’ancien système ? Depuis plus de dix ans, quand le gouvernement fait face à des difficultés, c’est au peuple qu’il impose des mesures antisociales, notamment fiscales, pour faire payer aux pauvres les conséquences de sa mauvaise gestion. C’est ainsi que, il y a quelques années, le tarif de l’électricité avait connu une hausse qui a gravement joué sur la qualité de vie des Nigériens et la survie de rares unités industrielles, dont beaucoup avaient été obligées de mettre le clé sous la paillasson.

Il va sans dire que depuis l’annonce de cette nouvelle mesure inique, le gouvernement s’attend de voir la réaction que les Nigériens auront pour apprécier l’augmentation-test du prix du gasoil.

Émeute de la faim, de la vie chère ?

Il y a à s’inquiéter que cette décision ne serve de déclic pour conduire à l’explosion une situation morose surtout avec ces colères enfouies dans les âmes, les rancunes greffées aux impatiences d’un peuple qui attend depuis dix ans de socialisme le meilleur, mais qui ne peut voir chaque matin que le pire. Il va sans dire qu’augmenter d’emblée 100f c’est insupportable et même déraisonnable pour un pays qui produit et exporte du pétrole, mais que la manne ne puisse lui servir, ne voyant jamais ce que ce pétrole change dans leur vie. Est-on en train d’aider Bazoum Mohamed à avoir les Nigériens sur son dos alors qu’il n’arrive toujours pas à éteindre bien de malaises qui traversent la société nigérienne ?

Ballon d’essai…

Certains observateurs pensent que si l’on a commencé avec le gazoil, c’est sans doute pour voir la réaction que cela aura dans l’opinion et surtout l’attitude que les Nigériens pourront adopter pour y faire face. Il ne faut pas être surpris, dans cette logique, de voir, lorsque cette première mesure aura passé, de voir suivre celle, qui concerne l’essence sans doute plus visé.

Il faut, pour le moment, attendre, dans les jours qui viennent, les réactions que les Nigériens auront à apprécier la mesure à travers les différents groupes organisés qui vont certainement se prononcer sur cette annonce pour le moins provocante pour des Nigériens qui attendent des meures qui soulagent leurs souffrances quand, le socialisme, ne lui trouve, mieux à faire qu’à la compliquer.

Le pétrole nigérien, ne doit pas servir un clan, des familles, des individus au détriment du peuple auquel il appartient ?

Non. Ce pétrole ne doit pas être comme l’uranium et comme l’or : il doit servir au Niger et aux Nigériens ! Et les Nigériens devront se battre pour qu’il en soit ainsi.

Gobandy

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Catégorie : Economie
Publication : 5 août 2022

Augmentation du prix du gasoil / Rencontre du président avec les acteurs sociaux : La bombe sociale, peut-elle être désamorcée ?

Le Niger semble renouer depuis quelques jours avec ses vieilles tensions, aiguisées par l’annonce impromptue de l’augmentation controversée du prix du gasoil. La nouvelle avait surpris plus d’un car le produisant au Niger, et lorsque le partenaire chinois n’annonce aucune contingence qui affecte le prix de production, l’on ne peut que rester hébété face aux raisons invoquées, très farfelues à la vérité, par le gouvernement, visiblement en manque d’arguments, pour défendre sa décision. En vérité, ce problème vient se greffer à d’autres malaises mal éteints qui couvent dans le corps social et l’on savait qu’il suffirait d’un déclic pour faire exploser la bombe sociale. Le gouvernement déjà ébranlé par la rupture de gasoil d’il y a quelques jours, à dessein créée peut-être pour justifier ce que l’on vit aujourd’hui, sait bien qu’il ne peut que difficilement faire passer, au milieu des colères et des attentes déçues de l’exploitation du pétrole, sa mesure tarifaire.

La misérable plaidoirie du gouvernement…
Pour défendre sa chose, le gouvernement, en alignant des ministres auxquels le président lui-même vient en renfort, a donné des raisons qui n’ont convaincu personne. Alkache Alhada, dans ses propos peu convaincants, teintés de ces « eh, eh » rébarbatifs qui viennent parasiter son discours dont il n’a pas la maitrise, a poursuivi une logorrhée fastidieuse, qui a trop ennuyé les téléspectateurs qui attendaient mieux que ces explications piètres et ennuyeuses de quelqu’un dont le niveau intellectuel pouvait donner à espérer mieux de sa part. Mais d’abord, écoutons les explications données par les ministres.

Il est dommage que l’on ne puisse pas entendre d’abord le ministre du pétrole, sans doute le premier concerné par le sujet, mais qui se barricade derrière les « tontons-protecteurs », incapable de s’affirmer et de s’assumer dans un tel débat pour donner d’abord à son niveau, ce qui peut justifier cette augmentation décriée ? Pourtant, il a été présenté comme un bel esprit sorti de Harvard et donc qui pourrait, quand même fils d’un tel, faire mieux qu’un autre et même dans un domaine qui n’est pas forcément le sien. Il affichait dans la ligne des ministres-avocats, un profil bas, jouant au figurant pour un problème qui le concerne en premier. Est-il là juste pour les faveurs rattachées à ses fonctions qu’à défendre sa gestion et assumer les responsabilités auxquelles l’expose ses charges de ministre du pétrole ? Les confrères n’ont pas tort de douter des compétences de l’homme qui pourrait n’être là, non par des compétences avérées, reconnues, mais seulement pour être l’enfant de qui l’on sait.

A travers ceux qui ont parlé, obligés, de défendre ʺPetitʺ que leur confiait le Camarade et qui se trouve à l’épreuve de ses responsabilités de ministre, l’on ne peut entendre rien de ce qui peut convaincre du bienfondé de la décision qui déchire aujourd’hui les Nigériens.

C’est une justification à l’emporte-pièce, à la hussarde, avec des raisons saugrenues qui font dormir debout que donnent des ministres obligés de se jeter à l’eau, n’ayant d’autres choix que de défendre la clique aujourd’hui rattrapée par sa gestion opaque et clanique du pétrole. Comment peut-on comprendre que parce que l’on achèterait plus cher le gasoil au Benin qui n’en produit pas, il faut augmenter au même niveau que dans ce pays donné en exemple le prix du gasoil qui se produit chez eux ? Comment notre gasoil, doit-il profiter au même prix qu’aux autres qui viennent le chercher nous ? Sous Issoufou déjà, quand c’était le tonton qui gardait la manne, le sieur Pierre Foumakoye Gado en l’occurrence, l’on pouvait entendre, drôle que cela puisse paraitre pour des socialistes, que nous devrons payer plus cher notre pétrole pour que d’autres puissent venir l’acheter moins cher chez nous, peut-être pour nous faire plaisir ? Cela, selon quelle logique, quelle intelligence économique ? Aussi, lorsque le ministre du commerce vient raconter que la moitié de la production est consommée par l’extérieur et qu’il faut pour cela nous le vendre plus cher, c’est une histoire qui fait dormir debout. Ce gouvernement, peut-il comprendre que pour les populations, le pétrole est d’abord un produit national, un produit qui doit profiter au Niger et aux Nigériens, et ainsi que l’avait voulu Tandja Mamadou, afin qu’il serve l’économie et la qualité de vie des Nigériens, il fit le choix pertinent et visionnaire de le raffiner au pays pour en réduire les coûts de production. Quelle insulte peut faire le ministre du commerce aux partenaires chinois lorsqu’il dit que le Niger est obligé d’« importer du gasoil » pendant les deux mois de maintenance parce que la production serait à l’arrêt ? Les Chinois et leurs partenaires Nigériens, peuvent-il manquer de prévoyance, sachant qu’ils ont des clients à satisfaire sans interruption et une consommation nationale à sécuriser, pour prendre de tels risques sans s’entourer de précautions ? On aura compris avec ce que dit ce ministre que le pays est en danger et que notre pétrole n’a pas les compétences requises pour son exploitation et sa commercialisation rationnelles. Par les arguties avancées, rien ne peut permettre de croire, ainsi qu’on le dit pour endormir certainement les consciences, que l’inflation sera contenue ce d’autant plus que dès le premier matin de l’annonce, les producteurs de lait et les transporteurs de Faba-faba ont augmenté les prix des produits laitiers et des tarifs de transport dans la ville de Niamey. Aussi, cela fait des mois que sur les marchés les prix ne font que monter mais qu’a pu faire le gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou pour contenir l’inflation, les consommateurs se plaignant tous les jours sans qu’aucune mesure ne soit envisagée dans le but d’alléger les souffrances des Nigériens ? Peut-on donc endormir les Nigériens avec ce nième mensonge ?

Aujourd’hui, le PNDS est rattrapé par l’Histoire quand, à l’installation de l’usine à quatre turbines de Goroubanda, des voix autorisées s’étaient élevées pour décrier le projet, montrant d’une part qu’au plan écologique et d’autre part qu’au plan de la rentabilité économique, un tel choix ne pouvait pas être bon pour le pays. Mais malgré tout il pouvait s’entêter à l’installer quand même, arguant à l’époque qu’avec cet autre outil de production d’électricité, le Niger se mettra à l’abri de coupures d’électricité. Ce qui n’est pas vrai dans les faits et les Nigériens l’ont tout de suite découvert. On n’a pas besoin, même quand on n’a pas fait des études d’économie et de gestion que 1000 litres par turbine (au nombre de quatre) et par heure, c’est insupportable même pour un pays producteur de pétrole et qui, en plus, est le dernier de la planète selon d’IDH. Ce PNDS qui avait refusé d’entendre raison, ne peut que s’assumer aujourd’hui ? Pourquoi vient-il à défendre sa décision pour dire, contradictoire que cela puisse paraitre, que c’est pour éviter que ne grimpe le prix du kilowatt/heure comme si le même taux augmenté du prix du gasoil ne devrait pas être appliqué à la Nigelec contrainte aujourd’hui d’en consommer beaucoup pour répondre à la demande de plus en plus croissante de sa clientèle. Non, ça ne tient pas debout. C’est du mensonge.

Alors que l’on a un gouvernement socialiste, l’on ne peut que s’interroger sur de tels choix de socialistes. Dans ces choix, où est la place de l’humain ? Où est la place de l’homme nigérien et de ses conditions de vie ? Faut-il croire qu’avec le socialisme, le gain marchant, le capital compte plus que le gain social, humain pour oser ce choix trop mercantiliste, peu humain ?

Le pire vient de cet autre mensonge auquel personne ne peut croire. Le ministre du pétrole, peut-il ne plus vivre au Niger pour ne pas savoir qu’aucun ménage, de nos jours, ne consomme plus du pétrole lampant ? Un temps est révolu et on comprend que ces gens ne puissent plus comprendre notre société et ses hommes depuis que, monté au haut de l’échelle, ils s’en sont éloignés, n’ayant plus de regard, même avec leur prétendu socialisme, sur cette société dont ils semblent ignorer tous des réalités. D’ailleurs qui en consomme aujourd’hui dans le pays pour faire croire que c’est pour le rendre accessible qu’une telle mesure est prise ? Qui sait d’ailleurs où, dans quelle station, peut-on trouver de nos jours du pétrole lampant ? Sur les marchés nigériens, où trouve-t-on aujourd’hui une lampe tempête pour avoir besoin de ce carburant domestique désuet dans la consommation ménagère qui s’en est passée depuis des longues années ? Ce ʺKamé-kaméʺ ne convainc personne. On aura alors compris, que ces gens tiennent coûte que coûte à faire passer leur décision, une décision pour laquelle, pourtant, ils manquent d’arguments solides et les Nigériens tiennent désormais à défendre leur pouvoir d’achat contre un socialisme de contrebande qui travaille à le réduire drastiquement.

Au fond du problème, une vérité connue de tous les Nigériens…
Les Nigériens sont convaincus que le fond du problème reste la mauvaise gestion du secteur, aujourd’hui aux mains d’une mafia, sinon aux mains de familles qui aspirent visiblement à se construire au coeur de nos misères un émirati qui voudrait fonder une monarchie dans une démocratie qu’ils croient avoir isolée et domptée. Depuis plus de dix ans que le pétrole est exploité et commercialisé dans le pays, quel état de lieu de sa gestion, le régime du PNDS a présenté, dans la transparence, aux Nigériens pour en rendre compte de son impact sur l’économie nationale et de la qualité de vie des Nigériens ? Rien.

On sait cependant que la manne est très mal gérée, profitant plus à des individus qu’à la nation. Aussi, qui ne sait pas qu’à un moment où la SONIDEP ne payait plus la SOARAZ, les relations avec les partenaires chinois s’étaient d’autant plus dégradées qu’Issoufou, voulant intimider les Chinois, chassait du pays un responsable chinois de la société chinoise ? Il y a quelques jours, suite à un audit commandé pour donner plus de lumière sur une certaine gestion de la SONIDEP dont a hérité le nouveau DG, des bureaux avaient été vandalisés sans qu’on ne sache trop sur la suite. S’agit-il, ainsi que les Nigériens en ont la certitude, de compenser la mauvaise gestion du pétrole nigérien pour faire payer le gap de la mauvaise gestion des camarades aux Nigériens, devenus le citron à presser ‘des magnas’ du PNDS ?

Mais pourra-t-on étouffer les colères suscitées par une telle mesure ?
Ce n’est pas évident et les signaux d’une conflagration sociale sont d’autant forts que les ministres et le Chef de l’Etat, ne réussir pas à convaincre et à pousser des acteurs sociaux à renoncer à défendre cette cause vitale et à lutter pour de meilleures conditions de vie pour les Nigériens. Pour les Nigériens, le pétrole ne sera pas comme l’uranium et l’or et pour cela, ils sont en train de s’organiser, avec les seuls Nigériens qui seront prêts pour cet ultime combat, pour mener, pour l’Histoire et pour la dignité de l’homme nigérien, la lutte pour laquelle, plus rien ne saurait les amener à s’y dérober. Tant que le régime ne montrera aucun signe d’écoute pour entendre les colères et les attendes, il va sans dire que ces petites manipulations ne sauront pas éteindre les ardeurs qu’on peut entendre dans les discours guerriers de ces derniers jours, ici et là.

Il y a à faire attention pour éviter un pourrissement de la situation et finalement un enlisement dans une crise qui ira se doubler à de vieilles colères, latentes il est vrai, mais bien profondes pour ignorer l’effet dévastateur qu’elles pourraient avoir sur la stabilité du pays.

Dans l’Histoire des peuples, des riens peu considérés et peu maitrisés, peuvent faire basculer le cours des choses. Et la philosophie n’a pas tort : on ne fait pas l’Histoire, on la subit. Terrible condition humaine…

Waz-Za

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Catégorie : Politique
Publication : 11 août 2022

Augmentation du prix du gasoil à la pompe : La Renaissance décidée à maintenir les Nigériens dans la pauvreté

Depuis ce lundi 1er août, le prix du gasoil à la pompe a augmenté au Niger. Au lieu de 538 FCFA, le litre du gasoil se vend désormais à 668 FCFA, soit une augmentation de 138 FCFA. «C’est du jamais vu au Niger ! », s’est écrié le syndicaliste du secteur des transports Gamatié Yansambou dans un entretien accordé à des médias de la place. Dans une intervention à la télévision nationale, le ministre du commerce Alkache Alhada a justifié cette hausse du prix du gasoil par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Bien entendu, ils sont nombreux les Nigériens qui cherchent toujours à comprendre le lien qui pourrait exister entre cette guerre et le gasoil qui est extrait et raffiné chez eux. En attendant d’avoir des arguments assez convaincants sur les raisons qui peuvent la justifier, les Nigériens doivent se préparer à faire face aux énormes conséquences qui découleront inévitablement de la mesure gouvernementale augmentant le prix du litre du gasoil à la pompe. L’une des premières conséquences sera sans nul doute l’augmentation du prix de transport, notamment au niveau des camions de transport de marchandises et des bus de transport de personnes qui consomment du gasoil. Avec l’augmentation du prix de transport de marchandises, il faut s’attendre à une autre conséquence qui sera l’augmentation des prix des produits de beaucoup de denrées alimentaires qui sont importées de l’extérieur ou qui sont commercialisées d’une région à une autre. C’est connu de tout le monde au Niger que les opérateurs économiques n’ont jamais supporté les conséquences d’une augmentation des prix de transport ou de dédouanement de leurs produits. Chaque fois qu’une mesure gouvernementale vient augmenter leurs charges, ils se rabattent sur les pauvres consommateurs pour récupérerle manque à gagner. Il en sera de même avec cette augmentation du prix du gasoil à la pompe. Les pauvres citoyens, qui vivent déjà dans un dénouement total vont encore voir leurs conditions se dégrader davantage. La Renaissance a décidé de les appauvrir encore pour entretenir une clientèle politique faite des hommes et des femmes qui n’ont ni honte ni la crainte de Dieu face à l’argent et au luxe. Sinon, que valent tous ces centaines, voire des milliers de conseillers et autres chargés de mission à la Présidence de la République, à l’Assemblée nationale, à la Primature et dans d’autres institutions de la République, dans un pays régulièrement classés comme étant le plus pauvre du monde ? Si les centaines de millions payés chaque fois à ces femmes et hommes qui n’apportent rien de positif à la République, étaient économisés, aurat- on besoin de faire recours à des mesures tout autant impopulaires qu’antisociales comme cette hausse du prix du gasoil à la pompe ? Peut-être que la faute incombe aussi aux Nigériens qui continuent à croire naïvement que cette classe politique alimentaire et antipatriote peut leur garantir le bonheur tant souhaité. En l’espace d’un mois, au moins trois accidents impliquant des véhicules ou camions de la force française Barkhane ont été enregistrés au Niger. Il y a eu d’abord celui d’Ayorou où une personne a perdu la vie, après avoir été percutée par un véhicule. Il y a eu ensuite celui de Karma où trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées suite à une collusion entre un camion du convoi de Barkhane et un minibus de transport. Il y a ensuite un autre accident enregistré dans la région de Dosso où selon des témoins une autre personne a été tuée. C’est vrai que presque jour que Dieu fait on enregistre des accidents, souvent mortels, sur les différents axes routiers du Niger. Mais ces accidents qui impliquent la force Barkhane ne peuvent pas ne pas attirer l’attention, du fait non seulement de leur fréquence, mais aussi du fait que cette force est mal vue par une partie de l’opinion qui la considère, à tort ou à raison, comme Entre accidents de la route et les ronflements de ses avions Barkhane fait sa loi au Niger une force d’occupation. Ces accidents de circulation viennent malheureusement s’ajouter à un autre phénomène qui concerne la même force française et qui porte énormément de préjudices à de nombreux Nigériens. Il s’agit des ronflements quotidiens des avions de chasse de cette force qui, au décollage comme à l’atterrissage, dont vibrer une bonne partie de Niamey, du fait des bruits assourdissants que font leurs moteurs. Dans les quartiers riverains de l’aéroport Diori Hamani, c’est un véritable cauchemar que vivent les populations, notamment les personnes âgées et les enfants qui ne cessent de sursauter au passage de ces avions. Barkhane peutelle lâcher des tels avions dans le ciel parisien ou même d’une autre capitale occidentale sans susciter des réactions de désapprobation ou même des poursuites judiciaires ? Les autorités nigériennes, qui ont récemment tenté d’interdire une simple utilisation des haut-parleurs dans des lieux de culte, savent-elles à quel point les bruits des avions chasseurs de Barkhane posent de sérieux préjudices moraux et sanitaires à des habitants de Niamey ?

I.B

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Catégorie : Politique
Publication : 5 août 2022

Augmentation du prix du pain : Après le savon, le prix de la baguette monte à 200 FCFA dans certaines boulangeries

Le pain est un aliment dont la consommation est en augmentation régulière mais qui est élaboré en grande majorité avec de la farine importée.Le prix de ce produit- très apprécié au Niger comme ailleurs- connaît depuis quelques jours une brusque et inexplicable hausse. Le prix de la baguette de pain est subitement monté de 175 à 200 FCFA dans certaines boulangeries de Niamey, la capitale. Déjà, cette hausse de 25 FCFA, voire 40 FCFA par baguette a été constatée dès le  début de cette année 2022 au niveau de la capitale économique du Niger, à savoir Maradi. A en croire M. Hassan M., un boulanger contacté par l’ONEP, cette hausse est justifiée par ‘‘la montée inattendue du prix de la tonne de farine de blé’’, qui coûte actuellement 480.000 FCFA voire 500.000 FCFA et le sac de 50 kgs de cette farine coûte 25.000 FCFA au lieu de 20.000 FCFA, alors qu’il y à peine deux semaines, selon Hassan, cette tonne se vendait à 300.000 FCFA ou au plus à 320.000 FCFA, alors que le sac de 50 kgs de farine de blé se négociait à 20.000 FCFA. «Nos fournisseurs nous vendent maintenant la tonne de farine de blé plus cher qu’avant. Cela effectivement se répercute, au final, sur les consommateurs. Ce n’est pas notre faute », justifie le boulanger. D’autres sources estiment que cette cherté est la conséquence de la rupture de la farine de blé, sciemment créée par certains fournisseurs véreux. « C’est une rupture créée, de toute pièce, par certaines personnes, pour engranger plus de bénéfices, sur le dos des consommateurs. C’est donc des commerçants qui ont délibérément fait monter les prix en créant, artificiellement, une fausse pénurie», croit savoir quant à lui Sani Nasser, un fonctionnaire à Niamey. « Déjà, il faut noter que le savon a augmenté de prix. Ils ont ajouté, là aussi, 15 voire 25 FCFA, sur le morceau de savon. Maintenant, c’est le coût du pain qui augmente. Alors, à quel produit le tour ? Si l’on ne prend garde, c’est les prix des galettes (Fari massa) et des autres produits à base de farine de blé qui vont augmenter. Vraiment, il faut arrêter cette folle course de montée des prix des produits de premières nécessités », s’insurge Kadidja Issa, une habitante du quartier Boukoki. L’Etat, les associations des consommateurs, les syndicats, les commerçants sont donc interpellés, par rapport à la montée, tout azimut, de certains produits de consommation, qui commence, de plus en plus, à faire tâche d’huile autour des produits alimentaires de consommation courante, surtout quand on sait que la campagne agricole qui s’est achevée n’a pas du tout répondu aux attentes des autorités nationales et des citoyens, en général. Notons qu’il y a quelques années, il a été suggéré, sur la base de plusieurs recherches, l’incorporation de farines locales dans la fabrication du pain et les expériences de fabrication des ‘‘pains composés’’, comprenant le blé plus mil, maïs ou sorgho, ou manioc, du niébé.... il s’agissait, à travers ce programme, de promouvoir la consommation nationale d’un produit qui présente des qualités nutritionnelles supérieures à celles du pain fabriqué à base de blé, et à un coût nettement inférieur. La mise en œuvre de ce programme de production de pain pourra également encourager la production nationale du mil, du maïs, etc, ainsi que la création d’emplois.Même si, pour le moment, ce type de pain n’a jamais réussi à percer auprès des consommateurs, il est nécessaire de relancer cette innovation, en tirant les leçons des échecs passés pour essayer d’apporter des solutions. Une trentaine de boulangers de Niamey ont été formés, à cet effet. Rappelons que c’est en 1964, devant l’accroissement alarmant de la consommation des produits à base de blé, que la FAO lançait un vaste programme de valorisation des céréales locales en Afrique de l’ouest et du centre, d’où  cette idée de ‘‘pain composé’’. Selon l’Institut National de la Statistique (INS), au Niger, la facture des importations de farine de froment se chiffre à environ 12 milliards de FCFA.

Par Mahamadou Diallo

07 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Economie
Publication : 7 janvier 2022

Autour de la question de l’interdiction des cours rémunérés dans les établissements d’enseignement secondaire : Par MOUSTAPHA LIMAN TINGUIRI, planificateur de l’éducation à Zinder

Moustapha Liman Tinguiri Zinder 02Le soutien scolaire consiste en des cours particuliers proposés par un enseignant ou des groupes d’enseignants à un ou des élèves, dans un but lucratif, en complément de l’enseignement ordinaire. Il se déroule en dehors des heures de classe dans les établissements d’enseignement scolaire, professionnel, technique universitaire ou au domicile de l’élève ou même de l’enseignant.
L’essor des cours de soutien est indéniable et cela tout au long de l’année (pendant les grandes vacances et durant l’année scolaire), sous diverses appellations : cours de remises à niveau, répétitions, aides à domiciles, accompagnement, tutorat, aides aux devoirs, etc. De nombreuses raisons peuvent expliquer le succès de ces cours payants particuliers. Les parents sont avant tout préoccupés par la réussite scolaire et l’obtention de diplômes comme déterminants pour bien mener sa vie dans la société actuelle où l’insertion professionnelle est problématique. Considérant la pédagogie de maitrise Bloom dit que « la plupart des élèves sont capables de réaliser des apprentissages de niveau élevé, s’ils sont aidés quand et là où ils rencontrent des difficultés et si on leur donne suffisamment de temps pour atteindre la maîtrise ». Les parents et les élèves sont généralement prêts à faire tout leur possible pour la réussite. Ainsi, les cours complémentaires sont perçus comme la solution pour favoriser la réussite, dans un contexte où le système éducatif semble décliner à cause du manque de qualifications de nombreux enseignants, des classes pléthoriques, d’un système éducatif très sélectif et des grèves perlées des enseignants, élèves et étudiants.
C’est dans ce contexte que le Ministère des Enseignements Secondaires a interdit, à compter du 1er avril 2019 par la circulaire 0138 MES/SG/DGE, les cours rémunérés organisés par les enseignants dans les établissements publics et privés. Il est noté que « cette pratique engendre non seulement une rupture d’égalité entre les élèves mais crée aussi un climat de suspicion entre d’une part les élèves et d’autre part les enseignants et les parents d’élèves quant à la justesse des évaluations. En plus elle est contraire à l’éthique professionnelle. »

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Catégorie : Société
Publication : 12 avril 2019

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Avant-projet de loi électorale : Notre démocratie sur l’échafaud

Le silence assourdissant de l’opposition politique et des partis non-affiliés sur les deux avant-projets de lois organiques portant respectivement sur la création, l’organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et sur le régime général des élections et des référendums est tout simplement affligeant. Les deux avant-projets de textes ont été élaborés, apprend-on, par un comité d’experts mis en place de façon exclusive par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, pour corriger les insuffisances constatées à l’occasion du cycle électoral 2020-2021-2023. D’aucuns soutiennent qu’il s’agit plutôt d’une initiative du président Bazoum Mohamed en personne.

L’un d’autre, l’initiative émane du PNDS Tarayya qui cherche visiblement à baliser le terrain en prélude aux élections générales de 2025-2026 qu’il ambitionne d’affronter avec le moins d’adversaires possibles.

Ce n’est pas en réalité une surprise. Le député PNDS Kalla Hankourao, vice président de l’Assemblée nationale, avait, l’on se rappelle, souligné la nécessité de réviser les autres textes de lois dont la charte des partis politiques, à l’occasion de la dernière session du Conseil national de dialogue politique (CNDP) qui a été convoquée pour examiner et amender les statut et réglèment intérieur dudit cadre de concertation politique.

Nous nous contenterons d’anlyser uniquement, ici, l’avant projet de loi électorale élaboré par le PNDS pour montrer la volonté sournoise cachée derrière l’initiative.
Aux dernières élections générales de 2020-2021, le montant de la caution pour les élections présidentielles était de 25 millions Fcfa. Malgré la consistance du montant aux yeux de l’écrasante majorité des Nigériens, qui survivent à la sueur uniquement de leur front, l’on a enregistré une trentaine de candidattures sur les 41 dossiers transmis par le ministère de l’Intérieur à la Cour constitutionnelle pour validation.

Pour les Tarayyistes, qui se sont vachement enrichis ces dernières années par le biais notamment de mécanismes de captation illicites des ressources publiques (détournements, surfacturation des marchés publics, corruption, etc.) qu’ils ont mis en place, ce nombre de candidats est excessif ; il faut trouver un moyen légal pour barrer la route aux candidatures ‘’fantaisistes’’.
C’est certainement la raison pour laquelle le montant de la caution est plafonné à 200 millions Fcfa dans le nouvel avant-projet de loi, avec des marges de restitution jusqu’à une certaine hauteur du montant de la caution, en fonction du pourcentage de voix recueillis par les candidats malheureux.

Un tel montant astronomique constitue, à coup sûr, un obstacle aux candidatures indépendantes et même à de nombreux partis politiques porteur de projets de société louables mais disposant de surface financière limitée dans un jeu démocratique qui ne manquerait pas d’être biaisé au profit du parti au pouvoir.

La volonté cynique des Tarayyistes de restreindre drastiquement les candidatures ne se limite pas uniquement aux présidentielles, elle concerne aussi les élections législatives et les locales. Pour les législatives, la caution à verser par liste de candidatures par circonscription ordinaire est de 50 millions Fcfa et 2 millions Fcfa pour les élections locales.

Au niveau des circonscriptions spéciales, pour la députation chaque candidat est astreint au versement de 25 millions de francs. Faites la sommation du montant total à débourser par un parti qui ambitionne compétir dans les 8 régions du pays avec des listes de candidatures aux législatives et aux locales. Il lui faudra mobiliser des centaines de millions francs rien que pour la validation de ses listes, indépendamment du budget à réunir pour la campagne électorale.

N’est-ce pas pour instaurer dans notre pays une démocratie exclusive, un système où seuls les multimillionnaires-voire les milliardaires- pourraient prétendre désormais exercer de fonctions politiques électives ? Pour réduire les citoyens à la base à de simples votant quel que soit leur dégré de popularité au sein de leurs communautés ?

Il s’agit d’un projet scandaleux qui dépouille la démocratie de sa vertu fondamentale, à savoir la possibilité de sanction qu’elle offre au peuple de chasser du pouvoir les dirigeants qui gèrent mal l’Etat.

Si des citoyens honnêtes, en mesure de représenter une alternative crédible, sont systématiquement exclus de la course par manque de ressources financières colossales, ça sera alors les mêmes dirigeants vomis qui seront de facto reconduits pour poursuivre leur entreprise de prédation des deniers publics.

Fort heureusement, il ne s’agit que d’un avant-projet de loi qui n’a aucune chance de prospérer. Pour sûr, même les alliés du PNDS Tarayya ne cautionneront pas cette insulte au risque de se condamner à mort!

Tawèye

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Catégorie : Politique
Publication : 21 juillet 2023

Aviation civile : Notre compatriote M. Mohamed Moussa, réélu au poste de Directeur Général de l’ASECNA

Notre compatriote, M. Mohamed Moussa, a été réélu, hier lundi 14 septembre 2020, au poste de Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à l’issue de la réunion extraordinaire du Comité des Ministres qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal, siège de l’Institution. Il a en effet recueilli 10 voix sur 18, face aux trois autres candidats, à savoir le Centrafricain Théodore Jousso, le Mauritanien  Hassen Ould Ely et le Camerounais  Zoa Etoundi. Cette réélection, faut-il le souligner, est le fruit d’une grande offensive diplomatique menée par le Niger, à travers le soutien clairement affirmé du Président de la République.

 ONEP

15 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

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Catégorie : Société
Publication : 15 septembre 2020

Avion présidentiel nigérien Pourquoi est-il plutôt ailleurs qu’à Niamey ?

Avion présidentiel nigérien Pourquoi est-il plutôt ailleurs qu’à Niamey ?

Que se passe-t-il, donc, avec l’avion présidentiel nigérien ? Il n’est plus à Niamey alors qu’Issoufou Mahamadou, lui, est cloué au pays depuis les débuts du coronavirus ? Une seule sortie officielle, à destination de Nouakchott, en Mauritanie, dans le cadre de la conférence extraordinaire du G5 Sahel. Et là, tenez-vous bien, le Président Issoufou aurait fait le déplacement à bord d’un avion d’un pays voisin. En réalité, selon des sources dignes de foi, depuis le limogeage du colonel Boulama Gana, pilote officiel du Président Issoufou, le mont Greboun n’est plus visible sur le tarmac de l’aéroport Diori Hamani, sous son hangar. Il a bien fait, il y a juste quelques jours, au moment où l’on s’interrogeait sur son sort, un atterrissage impromptu à Niamey pour quelques heures. Puis, le soir, il s’est de nouveau envolé vers une destination inconnue de nos sources, sous le commandement de pilotes manifestement étrangers .

Laboukoye

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Catégorie : Politique
Publication : 5 septembre 2020

Avis aux Nigériens : Pour comprendre les enjeux du Sommet de l’Union Africaine de Niamey !

Avis aux Nigériens : Pour comprendre les enjeux Sommet de l’Union Africaine de Niamey !« Sommet de l’union africaine », « Sommet de la ZLECA », « Sommet extraordinaire… », « Sommet de coordination », … Autant de vocables utilisés pour qualifier « la 33è Conférence » qui aura lieu à Niamey, du jeudi 4 au dimanche 7 juillet, sans que cela n’améliore la compréhension et la perception des nigériens autour d’un évènement dont ils sont pourtant les principaux organisateurs. 

Ce « déficit de compréhension » se ressent plus dans la presse nigérienne, particulièrement taiseuse sur les enjeux de cette « grande rencontre historique » des chefs d’états africains.

Sommet de coordination

Il faut d’abord retenir que, conséquemment aux dernières reformes institutionnelles de l’Union Africaine, le « traditionnel 2è sommet des chefs d’états » qui se tient chaque fois dans une capitale africaine autre que le siège de l’institution Addis-Abeba, a été supprimé et remplacé par un sommet plus restreint, dit « sommet de coordination », regroupant les 5 chefs d’état membres du bureau de coordination de l’Union, les chefs d’états qui président les regroupements économiques régionaux et le responsable du NEPAD.

A l’occasion donc de la « 33è Conférence » (la 32è a eu lieu en février dernier à Addis-Abeba), Le Niger devrait être le premier terrain d’expérimentation  de cette formule simplifiée qui devrait alors regrouper, outre les présidents de l’Egypte, l’Afrique du Sud, la RDC, du Rwanda et du Niger, les membres actuels du bureau de coordination de l’Union, mais aussi, les chefs d’état à la tête des organisations économiques africaines (CEDEAO, CEMAC…) et le Responsable du NEPAD. Voila pour le casting de départ. Tout au plus une dizaine de chefs d’état.

Sommet extraordinaire de la ZLECAf

Entre temps, le chantier le plus important jamais mis en orbite par l’Union, depuis le « plan d’action de Lagos » (1980) et le NEPAD (2000), le nommé « Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) », porté par les présidents Paul Kagamé du Rwanda et Issoufou Mahamadou du Niger, les deux « champions », lui avançait à grand pas. Un an seulement après son lancement par 44 états le 21mars 2018 à Kigali, le seuil de 22 signatures nécessaires pour sa mise en route a été atteint et dépassé en mars dernier. Ainsi la ZLEC ou la ZLECAf, suivant l’appellation, est entrée officiellement en vigueur le 31 mai 2019.

L’engouement et la prise de conscience pour la ratification du Traité sur le libre-échange continental, sont si contagieux que l’Union Africaine a décidé de greffer au sommet de coordination de Niamey, un « sommet extraordinaire de la ZLECAf », où l’ensemble des chefs d’états africains seront conviés pour une signature mémorable. Sont donc attendus à Niamey, la quasi-totalité des têtes couronnées d’Afrique ainsi que l’ensemble des ministres des affaires étrangères sans compter les Premières Dames qui ne seront pas en reste.

Les enjeux du sommet de Niamey

Assurément, depuis la réforme qui a consacré le passage de l’OUA à l’UA, c’est la plus importante et courageuse décision que les chefs d’états africains vont « signer et formaliser », allant véritablement dans le sens de l’intégration économique du continent et du bonheur de ses habitants. Cette « Zone » est conçue comme un puissant instrument d’autonomisation, de spécialisation et de mutualisation des économies africaines, jamais développé à ce jour par les africains eux-mêmes.

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Catégorie : Société
Publication : 4 juillet 2019

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  40. Bazoum Mohamed, ministre d’Etat chargé de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, invité de ‘’Grands Dossiers’’ sur les antennes de ‘’La Voix du Sahel’’ : Mise au point sur le processus électoral au Niger
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  48. Biens du Niger saisis à l’étranger : tous les détails de l’affaire Africard
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  50. Bilan de deux ans de Renaissance III : Quand Bazoum peine à relever les défis d’un pays mis sur cales

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