Le Président Issoufou Mahamadou l’a rêvé ; il en a fait une ambition ; c’est désormais devenu une réalité. Pour marquer l’évènement, le Président de la République est allé, le 2 avril 2017, inaugurer personnellement la Centrale thermique de Gorou Banda.
Que de chemin parcouru depuis le 4 avril 2013, le jour où le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, procédait, à Gorou Banda, sur la route de Say (dans le 5ème arrondissement de Niamey), à la pose de la première pierre des travaux de construction de la Centrale thermique de 100 MW.
Le bâtiment du Service de Néphrologie-Hémodialyse existe depuis les années 1974. Mais, il a fallu les années 1994, avec le retour de formation du premier responsable du Centre Néphrologie, pour que le service commence à fonctionner. En 1994, c’était juste la partie médicale parce qu’il n’y avait pas d’unité de dialyse. Or, il est inconcevable de mettre en place un centre de néphrologie sans une unité d’hémodialyse. C’est ainsi qu’il a fallu le 27 février 2002 pour voir un fonctionnement véritable du Centre de Néphrologie en tant que service digne du nom, avec la création de l’unité d’hémodialyse.
On distingue actuellement deux composantes de service dans ce centre dont l’une de Néphrologie Clinique et l’autre de Néphrologie Hémodialyse. En termes, de capacité, le centre compte aujourd’hui plus de trente (30) générateurs de dialyse et une salle de traitement d’eau qui répond aux normes internationales avec l’installation du système bi-osmose.
Depuis un certain temps, nous avons été témoins de pratiques contraires à l'éthique de gestion en vigueur au centre des œuvres universitaires de Niamey (CROU). Ces pratiques vont à l'encontre des principes de gestion établis et favorisent le clientélisme et le clanisme. Malheureusement, le CROU de Niamey ressemble de plus en plus à une caverne d'Ali Baba pour certains responsables et leurs complices, qui semblent oublier que cette institution sociale a été créée dans le but d'accompagner les étudiants et non d'enrichir des individus. Chaque année, l'État alloue près de 4 milliards de FCFA au fonctionnement du CROU. Sur cette somme, un montant de 946 157 946 FCFA est versé chaque trimestre sur le compte bancaire du centre. À titre d'exemple, le 5 mai 2023, le CROU a bénéficié de cette somme. Malgré les efforts de l'État et le soutien de certains opérateurs économiques, les bus qui transportent les étudiants sont devenus de véritables dangers, faute d'un entretien sérieux et adéquat. De plus, de plus en plus d'étudiants se détournent des repas préparés par le CROU. Quant aux agents, ils menacent constamment de faire grève pour dénoncer la gestion désastreuse du centre et réclamer leurs droits. Face à cette situation, il est impératif que les autorités inspectent la gestion du CROU de Niamey, qui semble être en agonie.
Nous reviendrons sur ce sujet dans un prochain article.
On ne va jamais se taire face à la mise en péril et au pillage des biens publics. Toutes choses que connait le Centre régional des oeuvres universitaires de Niamey ces derniers temps. La gestion de ce centre est à l’opposé de toutes les théories et pratiques enseignées et recommandées. Elle est, du reste, aux antipodes des attentes et souhaits des étudiants pour le bien être desquels l’Etat décaisse près de quatre (4) milliards de subvention par an, sans les dons et autres cadeaux offerts par des opérateurs économiques au centre. Malgré tout, le service de transport serait quasiment inexistant avec des bus qui sont toujours en panne dont certains sont devenus des cercueils roulants par manque d’entretien. A cela, s’ajoute la signature à tour de bras de contrats de prestation et de logement qui indique la mal gouvernance et fait sentir l’affairisme. Aujourd’hui, selon des sources internes au centre, le CROU de Niamey serait transformé en un véritable centre d’affaires. Une situation toujours dénoncée par les agents et autres usagers du centre. Une situation qui interpelle aujourd’hui tous les Nigériens soucieux de la bonne gouvernance et de bonnes moeurs dans la gestion des deniers publics. C’est pourquoi, pour beaucoup d’observateurs, il est d’une obligation pour les autorités de faire auditer la gestion du CROU de Niamey. Nécessité et obligation d’instruire une inspection dans ce centre qui ressemble à la caverne d’Ali Baba. Surtout que le président de la République a juré sur le Livre Saint de mener une lutte implacable contre la mal gouvernance, la corruption et autres fléaux qui freinent le développement. Il faut, alors, vérifier au CROU de Niamey si ces pratiques n’auraient pas été érigées en mode de gouvernance. Par conséquent, le président de la République, chef suprême de l’administration, est interpellé pour diligenter un audit au CROU de Niamey.
Créé en 2019, le Centre Incubateur de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (EST) offre aux jeunes scolaires, étudiants, diplômés et porteurs de projets ou des idées de projets, des opportunités pour la réalisation et/ou la matérialisation de leurs attentes. En seulement deux ans de création, le centre compte déjà 14 projets à son sein. Au terme de leur séjour, ces jeunes incubés, pourront certainement apporter leur contribution dans la lutte contre le chômage à travers la création de l’emploi. C’est pourquoi, il est souhaitable que ces jeunes soient accompagnés par les partenaires et le gouvernement, en leur apportant les facilités et l’accompagnement.
Le Directeur Général de l’EST, M. Malam Garba Abdou, a clairement expliqué qu’au-delà de la formation académique et pédagogique, ils essayent de donner aux étudiants des outils en matière de création d’entreprises. « C’est donc pour mieux concrétiser ce programme d’entreprenariat des jeunes que nous avions créé un centre incubateur ». Selon lui, le centre incubateur est aussi un centre académique avec comme compétence d’intervenir dans tout ce qui est projet dans les domaines de la technologie de l’Information et de la communication et dans les domaines des énergies renouvelables. « De manière générale, les missions du centre incubateur est de détecter, et d’accompagner des jeunes qui sont porteurs de projets innovants ou même des idées des projets pour les accompagner dans la création de leurs propres entreprises », a indiqué le Directeur Général de l’EST.
Le centre est doté de toutes les dispositions juridiques, légales et règlementaires ainsi que de tous les organes de gouvernance et de gestion pour l’accomplissement de ses missions. Pour assurer cette gouvernance, l’administration de l’EST a doté le centre de trois organes de gestion qui sont : un comité d’orientation, un comité d’experts et une direction générale.
Depuis sa création, le centre attire les jeunes qui ne cessent de manifester leurs intérêts. « Suite à un appel à projet que le centre a lancé pour recruter les porteurs de projets ou d’idées de projets, 14 projets sont aujourd’hui admis au centre. Il y’a parmi les 14 détenteurs de projets, des étudiants de l’EST mais aussi des jeunes porteurs de projets venus d’ailleurs. Donc, nous constatons qu’il y’a un engouement et un grand intérêt pour ce centre », affirme le Directeur de l’EST.
Selon le Directeur du Centre, Abdoulaye Issoufou Mahamadou, les jeunes y accèdent par appel à candidature où suite à un appel à candidature que le centre lance, les porteurs de projets postulent et ceux qui sont retenus sont admis. La troisième condition d’accès concerne uniquement les étudiants en fin d’études. Cette sélection est faite par le Comité d’experts qui analyse les dossiers de candidature pour la présélection. Les présélectionnés sont par la suite convoqués pour un entretien, au cours duquel, chaque candidat présente et défend son projet devant un jury, composé d’experts dans les domaines des projets présélectionnés. C’est après cette étape que les projets sélectionnés définitivement sont soumis à l’incubation. Cette étape est, elle aussi, composée de plusieurs phases, la pré-incubation, l’incubation et la poste-incubation. La deuxième condition c’est l’accès par concours. Selon M. Abdoulaye Issoufou Mahamadou le centre saisi l’opportunité de sélectionner des projets issus de certains concours qui sont organisés au plan national. Mais l’école en son sein organise des concours au profit de ces étudiants.
Bako Adamou promoteur du projet Sawki, une plateforme de vente en ligne.
C’est un site qui regroupe des vendeurs et des acheteurs de produits. Aujourd’hui, explique-t-il, la plateforme est en partenariat avec plusieurs opérateurs économiques et commerçants qui sont dans les achats et vente. Le site web de la plateforme est accessible à toutes personnes, qui peuvent librement accéder et faire des commandes. « Nous avions commencé la création de cette plateforme depuis 2019, alors que on était étudiant à Dakar et la plateforme a été lancée en 2021 », a-t-il expliqué. Il a souligné qu’il a intégré le centre incubateur à travers un concours. L’idée de ce projet, a-t-il dit, est venue de lui-même, mais pour la construction du projet il a eu la collaboration de certains parmi ses promotionnaires étudiants à Dakar. Expliquant le fonctionnement de cette plateforme, M. Bako Adamou a souligné que « C’est une plateforme sur laquelle le commerçant ou le revendeur crée un compte à son nom ou au nom de son entreprise, société ou commerce. Après, l’intéressé publie ses produits ou ses services en mettant les prix et toutes les informations y relatives. De l’autre côté le public à cette possibilité d’accéder gratuitement à la plateforme pour découvrir les produits ou services qu’il recherche. Après le choix, il lance la commande et nous on se charge de la recherche du produit auprès de son propriétaire et de la livraison jusqu’au client. Nous avons des agents qui font ce travail et ils prennent l’argent qu’ils ramènent au propriétaire du produit », a-t-il expliqué.
En termes des difficultés, M. Bako Adamou a souligné l’insuffisance des moyens logistiques. « Nous avons besoin d’une logistique adéquate pour faire face à toutes les commandes ». En plus de la vente des produits, il souhaite arriver à l’effectivité des ventes des services, par exemple des outils pour la vente des billets de voyage, les assurances, le service immobilier et d’autres service utiles pour la société ».
Maman Bachir Chaibou Mahaman
Moctar, étudiant à l’EST et promoteur de l’entreprise « Domtech »
« Domtech », c’est une initiative qui vise à apporter des solutions appelées « maisons intelligentes ». En terme clair, dit le promoteur, c’est des initiatives dont l’objectif est de contribuer à améliorer le confort, la sécurité et une meilleure gestion des maisons et des services. Les jeunes qui animent cette entreprise ont développé des applications qui leur permettent de proposer des solutions, par exemple la gestion de tous les appareils électroniques dans une maison à travers une seule application. « A travers une application, installée dans le téléphone, vous êtes à la maison, au salon, vous n’avez pas besoin de vous déplacer pour contrôler vos appareils, la télévision par exemple. Nous avons aussi mis en place une poubelle intelligente. C’est une poubelle qui s’ouvre d’elle-même dès que l’on s’en approche et elle se ferme quand on s’éloigne. Nous avons aussi mis en place un système d’alerte incendie. Dès qu’un incendie se déclenche, l’alarme transmet un signal au Sapeur-pompier et aux habitants de la maison. C’est la même chose quand une bouteille de gaz n’est pas bien fermée l’alarme peut le signaler », a expliqué le jeune promoteur de l’initiative. Maman Bachir s’est dit très ambitieux et motivé d’apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations. En termes de difficultés il a relevé le manque de matériel et de ressources pour en acquérir.
La lecture joue un rôle important dans le développement de l’homme. En ce sens, le célèbre écrivain, artiste, poète, etc. «Lire, c’est boire et manger. L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas», disait le célèbre écrivain français Victor Hugo. Conscient de l’importance de la lecture, un groupe des jeunes ont trouvé l’ingénieuse idée de créer une structure associative des lecteurs dénommée ‘’Cercle des Férus du Livre’’.
Les initiateurs de ce cercle, essentiellement composés de jeunes lecteurs et écrivains, ont une passion commune, un dénominateur commun à savoir la lecture. En réalité, ce cercle regroupe des femmes et des hommes de tous âges et horizons différents ayant compris que la lecture est un facteur important dans le développement d’un pays, car elle concoure à la formation d’une personnalité engagée capable de contribuer au changement dans le monde. Au départ, ils étaient une dizaine, mais en l’espace de deux ans,le cercle s’est agrandi et compte aujourd’hui plus de cent participants actifs.
L’objectif de la création du cercle est de faire la promotion de la lecture en faisant lire un livre au cours de chaque mois. «A un certain moment de nos réflexions, nous nous sommes dit qu’il fallait créer un cadre qui va réunir tous les passionnés de la lecture afin de faire la promotion de la lecture. Il s’agit pour nous d’aller vers les jeunes et de leur proposer des œuvres, car nous estimons que la lecture est un outil par excellence de développement. La lecture est un moyen par excellence pour construire une nation», explique M. Salifou Iro, membre lecteur du cercle et jeune écrivain nigérien.
Depuis la création de ce cercle, les membres ont décortiqué une dizaine de livres d’auteurs divers, nigériens et étrangers. «Nous disposons des plateformes sur lesquelles nous menons des échanges sur un livre. Ensuite nous nous retrouvons en groupe de manière physique à la fin du mois pour échanger autour du livre choisi pour dégager l’essentiel de ce que nous avons compris. Cette rencontre permet d’avoir des échanges enrichissants pour faire sortir la substance et les pépites cachées dans le livre sélectionné. Nous lisons tous les jours», a confié M. Adam Abdou urbaniste en service à l’Hôtel de ville de Niamey et membre lecteur du Cercle des Férus du Livre, lors d’une activité organisée par ledit cercle.
Un cadre ouvert à tous les amateurs de la lecture
A tout point de vue, le Cercle n’est pas fermé pour les lecteurs. Le règlement de ce cercle est clair et reste rigoureux. Il fait obligation à tous les membres de lire régulièrement. Il n’y a pas que des littéraires dans ce cercle. Il suffit simplement d’être lecteur. C’est pourquoi, divers porteurs de projets prennent part aux activités ducercle, notamment des universitaires, des scientifiques, des militaires, des artistes, etc.
En dehors de la lecture régulière et des rencontres mensuelles, les membres du cercle organisent des formations spécialisées, dans divers domaines, à travers deux rubriques, intitulées « Apprend moi’’ et ‘’A la découverte’’ afin de favoriser des partages de connaissance et d’expériences, la formation des membres, etc.
A noter que la dernière activité du Cercle des Férus du Livreremonte au lundi 8 août dernier où des dizaines de lecteurs se sont retrouvés autour de M. Adamou Idé, une figure emblématique de la littérature nigérienne à la bibliothèque de la Maison de jeune Djado Sékou de Niamey. Il s’est agi pour les initiateurs de célébrer la création de leur Cercle, mais aussi et surtoutde faire découvrir l’une des plus anciennes bibliothèques de Niamey, mais très peu connue et moins fréquentée par les jeunes de la capitale.
Au cours de cette rencontre, l’invité des Férus, M. Adamou Idé a animé une conférence sur le thème ‘’La littérature nigérienne d’expression écrite française : Présentation de l’écriture nigérienne, les enjeux, les défiset la perspective’’. Abdoul Aziz Ibrahim(onep)
Dans le cadre de la dynamique du retour des populations déplacées dans leurs villages, une louable initiative portée par le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, le Directeur de Cabinet de Cabinet adjoint du Président de la République, M. Daouda Djibo Takoubakoye, a effectué, le dimanche 26 juin dernier, une visite dans le département de Ouallam où il a presidé, dans la localité de Diney, une cérémonie officielle consacrant le retour des populations déplacées de certains villages de la commune rurale de Tondikwindi, située non loin de la frontière malienne.
Cette opération concerne environ 10.000 personnes déplacées qui vont bientôt renouer avec la vie normale dans leur terroir d’attache, après environ trois années passées à Diney, près de Ouallam. A cet effet, un plan de sécurisation a été mis en place en vue de garantir leur sécurité. Ainsi, une fois retrounées chez elles, ces populations pourront mener leurs activités économiques en toute quiétude, surtout en ce début de l’installation de la campagne agricole. Aussi, pour les accompagner dans cet élan, le Directeur de Cabinet adjoint est venu au village de Diney avec une importante cargaison de vivres, un don du Chef de l’Etat aux populations concernées.
Une importante cargaison de vivres pour accompagner les populations déplacées….
S’exprimant à cette occasion, le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République, a d’abord transmis aux populations déplacées les salutations et la solidarité du Chef de l’Etat, mais aussi ses remerciements à l'endroit des populations de Ouallam pour leur sens d’hospitatlité en accueillant ces populations en détresse. M. Daouda Djibo Takoubakoye a ensuite réaffirmé l’engagement du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, à soutenir les populations déplacées dans cette épreuve combien difficile, tout en veillant à leur assurer un retour dans leurs villages et en créant des conditions indispensables pour garantir leur sécurité. A ce titre, il a rappelé les démarches entreprises par le Chef de l’Etat à travers le Comité de dialogue politique en vue d’amener les personnes impliquées dans ces actions terroristes à deposer les armes pour privilégier le retour à la quiétude sociale. “Ce comité de dialogue politique a eu déjà un effet positif, parce que nous avons commencé à accueillir plusieurs repentis qui reviennent pour deposer les armes en jurant de ne plus recommencer”, a assuré M. Daouda Djibo Takoubakoye.
Auparavant, le maire de la Commune rurale de Tondikiwindi et le Sécretaire général de la région de Tillabéri ont tour à tour pris la parole pour magnifier la grande solicitude dont fait preuve le Président de la République en décidant de prendre résolûment à bras le corps la situation des populations déplacées, en créant les conditions favorables à leur retour dans leurs villages d’origine. Aussi, au nom des populations concernées, ils ont adressé leurs vives reconnaissances à l’endroit du Chef de l’Etat.
Le contexte s’y prêtant, la cérémonie a pris fin sur une note de joie et de satisfaction aux rythmes des chants et des pas de danse des personnes déplacées, visiblement très enthousiastes pour regagner leurs terres d’attache.
Le personnel de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) a organisé, hier dans l’après-midi, une double cérémonie dans l’enceinte du service. Il s’agit de l’accueil de la nouvelle Directrice Générale, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou qui a pris fonction le même jour et de la remise d’un témoignage officiel de satisfaction à M. Zakari Alzouma Coulibaly, Directeur Général sortant. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du président du Conseil d’Administration de l’ONEP, du Directeur des Ressources Financières et de matériels et celui des Ressources Humaines du Ministère de la Communication.
Au cours de cette cérémonie, le délégué du personnel, M. Seyni Seydou Zakaria a, au nom de l’ensemble de personnel de l’Office, souhaité la bienvenue et formulé les vœux de succès à la nouvelle Directrice Générale. Il a ensuite rendu un vibrant hommage au Directeur Général sortant. Du 25 mai 2018 au 03 mars 2022, M. Zakari Alzouma Coulibaly, a servi l’office avec dévouement et courage pour son rayonnement. Ainsi, en reconnaissance aux services rendus à cet Office, le personnel a décidé au moment de son départ de lui rendre hommage en lui décernant un témoignage de satisfaction. «En effet, pendant ses quatre années à la tête de l’Office, M. Zakari Alzouma s’est investi corps et âme, pour le rayonnement de notre institution. Pour rappel, dès sa prise de fonction, M. ZakariAlzouma Coulibaly a invité le personnel au travail bien fait, et à canaliser ses énergies pour le développement harmonieux de notre Office», a rappelé le délégué du personnel.
Seini Seydou Zakaria a rappelé les multiples qualités et initiatives de l’ancien DG notamment l’écoute des préoccupations du personnel, son souci pour un climat serein, un esprit constructif. «Il s’est engagé sur les chantiers de réformes en vue d’une plus grande visibilité de l’Office qui se doit de se donner un label national et international. Pendant tout son séjour à l’ONEP, M. Zakari Alzouma Coulibaly a nourri d’énormes ambitions pour l’Office », a précisé le délégué du personnel.
Il a rappelé que c’est sous sa gestion que l’ONEP a acquis de nouvelles machines pour son imprimerie, s’inscrivant ainsi dans une démarche modernisation de l’Office à travers d’autres projets. «Mais, comme l’administration est une continuité, je pense qu’au cours de votre passation de service, vous en avez fait part à votre successeur qui, je suis persuadé fera de son mieux pour que cet objectif soit atteint dans les meilleurs délais», a souhaité le délégué du personnel.
S’adressant au Directeur Général sortant M. Seyni Seydou Zakaria a ajouté que cette cérémonie constitue une marque de reconnaissance de ses efforts que le personnel a souhaité magnifier de la façon la plus solennelle. «Je me réjouis ainsi que ce grand honneur récompense et couronne en quelque sorte les éminents services rendus depuis que vous êtes à la tête de l’ONEP, à l’ensemble des Nigériens qui lisent nos deux parutions à savoir le quotidien, ‘’Le Sahel’’ et l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’», a-t-il déclaré. Le délégué du personnel a enfin souhaité plein succès au DG sortant dans ses futurs projets et ou fonctions.
En plus du témoignage de satisfaction, le personnel de l’ONEP a également offert en cadeau à M. Zakari Alzouma Coulibaly, un tableau d’art ainsi que des chaussures traditionnelles (balka)
En réponse au délégué du personnel, l’ancien Directeur Général s’est réjoui de la bonne et parfaite collaboration avec l’ensemble du personnel. Il a aussi remercié le personnel pour le témoignage et les cadeaux, avant de souhaiter une bonne collaboration avec la nouvelle Directrice Générale, à qui il a souhaité plein succès.
La directrice générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Takoubakoye Aminatou Boureima, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’accueil de la quatrième promotion des nouveaux élèves ingénieurs des pratiques statistiques (IPS) de l’Ecole Nationale de la Statistique (ENSTAT).
Lors de la cérémonie d’accueil, la directrice générale de l’INS a souligné que le processus de l’ouverture du cycle spécial de formation des ingénieurs des pratiques statistiques a vu l’implication, particulièrement du Ministère du Plan, du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur, du Ministère en charge de la Fonction Publique, et de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSSEA), d’Abidjan pour notamment l’organisation des concours d’accès, la sélection des professeurs vacataires, et la validation du curricula. Mme Takoubakoye Aminatou Boureima a, en outre, indiqué que deux protocoles d’accord ont été signés dont un avec l’ENSSEA d’Abidjan et l’autre avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey. La prise en charge totale de ce cycle spécial est assurée sur le fond du projet ‘’données de qualité pour une prise de décision’’ de la Banque Mondiale. Aussi, a-t-elle dit, la bonne mise en œuvre des dispositions des différents protocoles par les parties prenantes résolument engagées pour garantir une formation de qualité, et la reconnaissance du diplôme IPS ont permis de conduire la formation dans de très bonnes conditions.
La directrice générale de l’INS a notifié que la quatrième promotion du cycle spécial est aussi spécial car elle compte un effectif plus important que les promotions antérieures, au regard de tous les besoins de ce staff statistique et des grands enjeux en termes de réforme du système statistique national.
Mme Takoubakoye Aminatou Boureima devait par la suite préciser que, tout comme la formation des promotions précédentes du cycle spécial, cette promotion présente aussi l’opportunité eu égard à l’attention toute particulière qu’accorde le gouvernement aux données statistiques qui constituent les outils de suivi de la mise en œuvre des actions de développement et des outils de décision pour l’exécutif et pour le parlement, ainsi que pour les différents partenaires. Elle a par ailleurs a affirmé que l’école offre un programme de formation, qui est une duplication du programme du cycle d’ingénieur des travaux statistiques de l’ENSSEA d’Abidjan grâce au parrainage qu’elle assure au profit de la filière d’IPS. Le but de la formation est de doter les élèves de compétences de haut niveau dans les domaines de la conception, de la collecte, de l’analyse, et de l’interprétation des données.
Il s’agit selon elle, d’un enseignement professionnel qui se veut très pratique, pour permettre d’acquérir toutes les aptitudes qui permettent aux élèves d’intégrer le système statistique national et de les servir avec de haut niveau de standard. Aussi, a-t-elle fait savoir, les deux précédentes promotions d’IPS ont été recrutées par l’INS à la faveur des grandes opérations de collecte de données. Cela montre toutes les opportunités d’intégrer le cycle d’IPS. Mme Takoubakoye Aminatou Boureima a exhorté les nouveaux auditeurs de l’école nationale de la statistique d’être assidus et ponctuels, à fournir des efforts nécessaires, et à suivre avec un grand intérêt les modules qui leurs seront dispensés jusqu’à l’issue des deux ans.
La directrice générale de l’Institut National de la Statistique, a enfin soutenu que l’ENSTAT doit offrir un environnement propice en mobilisant entre autres les moyens pour le bon déroulement de la formation, engager des profondes réflexions pour améliorer l’offre de formation afin qu’elle réponde aux changements en cours pour le métier des statisticiens et aux attentes du marché de l’emploi, s’engager résolument dans le système LMD conformément aux recommandations du ministère de l’Enseignement Supérieur.
Le directeur du Centre culturel Franco-Nigérien (CCFN) Jean Rouch de Niamey, M. Lange Olivier Marc a été élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre du mérite du Niger le mardi 24 août à l’occasion d’une cérémonie d’au revoir organisée à son honneur dans l’enceinte dudit centre. Au cours de cette cérémonie qui a été rehaussée par la présence du le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid ainsi de plusieurs personnalités et acteurs culturels, le personnel du CCFN a réitéré toute sa satisfaction à M. Lange Olivier Marc pour son leadership et sa disponibilité durant ses 4 ans de service à la tête du CCFN Jean Rouch.
Au cours de cette cérémonie, le ministre en charge de la Culture, M. Mohamed Hamid a rappelé qu’au moment de sa prise de fonction en qualité de directeur du CCFN Jean Rouch, M. Lange Olivier Marc a développé un coaching de ressources humaines tenu par le respect des bonnes pratiques de gestion pour améliorer la qualité des prestations du Centre. «Sur le plan de la production et la diffusion culturelle, votre excellente connaissance des réseaux culturels du Niger, de la sous-région et à l’international vous a permis dans un esprit imaginatif et d’adaptation aux situations, de mobiliser des acteurs culturels et des partenaires pour améliorer l’offre culturelle à travers une programmation fournie. Pour toutes ces raisons, au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier dans l’ordre du mérite du Niger», a déclaré le ministre en charge de la culture.
De son côté, le représentant du personnel, M. Ganda Tahirou a, au nom de ses collègues, salué les efforts de M. Lange Olivier Marc pour son leadership. «Le personnel dans son ensemble vous dit merci. Merci infiniment ! Nous faisons le serment de poursuivre les efforts avec votre successeur», a-t-il assuré.
Peu après avoir reçu sa distinction, le directeur sortant du CCFN Jean Rouch a souhaité une bonne continuation à son équipe ainsi qu'à son successeur, M. Jean-Michel Neher, qui prendra ses fonctions début septembre. «Cette distinction qui m'honore, je la partage avec l'ensemble de mon équipe et avec vous car, elle est pour nous l'occasion de nous rassembler et de passer ensemble un moment convivial. Tout au long de ces quatre années, j'ai eu la chance de rencontrer des collègues et des partenaires institutionnels, économiques, associatifs ou internationaux avec lesquels nous avons pu promouvoir ces valeurs de paix et de fraternité, dont le monde a tant besoin», a témoigné M. Lange Olivier Marc.
C’est dans une atmosphère d’intense émotion que s’est déroulée, dans l’après-midi d’hier 31 mars 2021, la cérémonie d’au revoir entre le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef de l’Administration sortant, SEM Issoufou Mahamadou et le Personnel de la Présidence de la République. Conseillers avec rang de ministres, Responsables des services rattachés à la Présidence, Conseillers Spéciaux et Techniques, Directeurs et Chefs de Services et Agents, ils étaient tous là, autour du ministre d’Etat, ministre Directeur de Cabinet par intérim, M. Foumakoye Gado, pour dire au revoir à SEM Issoufou Mahamadou. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Premier ministre, M. Brigi Rafini et de nombreux autres invités.
«En cet instant solennel, c’est avec beaucoup d’émotion que je m’adresse à vous, au nom de l’ensemble de vos collaborateurs, pour vous rendre un hommage, en votre qualité du Président de la République », a déclaré M. Foumakoye Gado. Il a ensuite exprimé ‘‘l’immense reconnaissance’’ et ‘‘l’infinie gratitude’’ du personnel de la Présidence de la République, au Chef de l’Etat, pour lui avoir fait l’honneur de servir à ses côtés. « Excellence Monsieur le Président, durant ces 10 années, vous vous êtes évertué, sans relâche, à servir vos concitoyens, dans tous les domaines. Sous votre conduite, le Niger s’est littéralement transformé, empruntant de façon irréversible la voie de l’émergence », a ajouté M. Foumakoye Gado. Paraphrasant SEM Issoufou Mahamadou, l’intervenant a affirmé: « Ce dont vous êtes le plus fier, c’est d’avoir permis à notre pays de connaître sa toute première alternance démocratique, consolidant ainsi les Institutions, conformément aux objectifs de votre Programme de Renaissance Acte I et II ». Selon le ministre d’Etat, au-delà du peuple Nigérien, c’est le monde entier qui honore le Président nigérien Issoufou Mahamadou. « Et cela à travers notamment les multiples récompenses qui vous sont décernées. Notamment le Prix Ibrahim, qui consacre votre leadership d’excellence en Afrique. Vous devenez ainsi, le premier Président d’un pays africain francophone récipiendaire de ce trophée, symbolisant la bonne gouvernance », a souligné M. Gado. Il a poursuivi en disant qu’au plan continental, l’histoire retiendra que le Président Issoufou Mahamadou a été, sans contexte, le champion de la mise en œuvre du projet phare de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf). « Vous vous inscrivez ainsi dans la lignée des grands Africains ayant marqué l’histoire du continent », s’est réjoui M. Foumakoye Gado. En tant que vieux compagnon de route, ami, frère et camarade, du Président Issoufou Mahamadou, tout ému, il a témoigné des multiples qualités intrinsèques du Président sortant. Il a notamment loué : la patience, le courage, la fidélité en amitié, l’infinie générosité, la constance dans les convictions, l’attachement aux valeurs du travail et au mérite et par-dessus tout le sens élevé de l’intérêt général, qui caractérise SEM Issoufou Mahamadou. Le ministre Gado n’a pas omis de rappeler la Renaissance culturelle initiée par le Chef de l’Etat sortant. « Votre parcours se doit d’inspirer des générations des Nigériens désireux d’être utiles pour eux-mêmes et pour la nation. Nul doute Excellence que ces valeurs continueront de vous guider dans la nouvelle forme d’engagement que vous avez choisie. Nous souhaitons à vous et à votre famille, plein succès, dans cette nouvelle page de votre vie », a conclu le ministre Foumakoye Gado, sous un tonnerre d’applaudissements.
Réagissant à ces propos, SEM Issoufou Mahamadou a indiqué qu’il vient de passer, dix passionnantes années, avec cette importante équipe de collaborateurs. «Pendant ces 10 années au service du peuple Nigérien, j’ai pu apprécier votre précieuse collaboration et votre contribution dans la mise en œuvre du Programme de Renaissance », a-t-il dit. Le Président a ensuite invité ses collaborateurs d’être fiers du travail accompli ensemble au cours de ces 10 années. Enfin, le Chef de l’Etat a vivement remercié ses collaborateurs pour le climat de sérénité, de sacrifice et du sens de devoir, qui ont caractérisé le travail d’équipe au cours des deux mandats que le peuple Nigérien à bien voulu lui octroyer.
Le Ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou a procédé, le samedi matin, dans la salle VIP du Palais du 29 Juillet de Niamey, à l’installation officielle du Comité National chargé de l’organisation de la 43ème édition du Sabre National de lutte Traditionnelle. Cette édition se tiendra à Diffa, du 23 décembre 2022 au 1er janvier 2023.
Il est de tradition, pour chaque édition du Sabre National que, le Ministre de la Jeunesse et du Sport procède, quelques mois avant à l’installation officielle du comité national d’organisation de l’édition. C’est ainsi que pour satisfaire à cette tradition bien établie et contribuer à perpétuer cette tradition que, le ministre Sékou Doro Adamou a invité les membres dudit comité, à travailler d’arrache-pied pour la réussite de cet évènement d’envergure nationale. Le comité, il faut le préciser, est créé par un arrêté du ministre de la Jeunesse et du Sport et est composé des représentants du Ministère de tutelle, des représentants de la Présidence de la République et de la Primature, des représentants de la FENILUTTE, des représentants des autorités régionales, ceux des syndicats et associations du domaine sport, des représentants de l’Union des Journalistes Sportifs du Niger.
Ainsi, l’article 2 de l’arrêté n° 57/MJ/S/SG/DL du 15 septembre 2022, portant création, missions, composition et fonctionnement du Comité National d’Organisation de la 43ème édition du Sabre National de Lutte Traditionnelle Diffa 2022, précise de manière claire les missions dévolues audit comité. L’organisation technique et matérielle de la 43ème édition du Sabre National; la mobilisation et la gestion des ressources financières, matérielles, techniques et humaines, nécessaires à l’organisation la production du bilan sont entre autres missions assignées de ce comité.
Selon toujours la même disposition, le Comité National comprend des sous-comités notamment le sous-comité Protocole, cérémonies d’ouverture et de clôture ; le sous-comité Communication ; le sous-comité Finances, Parrainage, Sponsoring, Marketing et Publicité ; le sous-comité Santé, Hygiène ; le sous-comité Organisation Sportive et le sous-comité Concours et Valorisation des Aspects Traditionnels.
Le Comité est présidé par le ministre de la Jeunesse et du Sport tandis que le Secrétaire Général dudit Ministère est chargé de la coordination des activités du comité et des sous-comités.
Dans son discours d’installation dudit comité, le ministre de la Jeunesse et du Sport M. Sékou Doro Adamou a exhorté les membres «à beaucoup d’ardeur et d’abnégation pour un aboutissement heureux de cette de mission combien exaltante», a-t-il conclu.
Le sultan de l’Aïr Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou a procédé, le vendredi 15 septembre 2023, dans la cour du Sultanat à l’intronisation de son Dan Galadima. Une très haute fonction dans les rangs des notables de la cour du Sultan. Le choix du sultan pour cette fonction s’est porté sur la personne de M. Albachir Aboubacar qui succède ainsi à son père. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa et de plusieurs personnalités civiles et militaires de la région, des autorités coutumières de plusieurs localités du pays et des invités de marques venus de très loin.
Depuis le matin, la cour du Sultanat fait l’objet d’une importante affluence des populations, hommes et femmes de tout âge, de la ville d’Agadez et ceux venus d’ailleurs à l’occasion dudit événement. La cérémonie a été particulièrement marquée par plusieurs manifestations. La Fantasia de la cavalerie du Sultanat, le Bianou, les chants des artistes et musiciens locaux, le tout dans une parfaite organisation à l’honneur du Sultanat et de Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, le sultan de l’Aïr. C’est dans cette ambiance de joie et de fierté, synchronisée aux sons et rythmes de l’Algaita, de ceux de tous les autres instruments de musique de la cour, que le nouveau Dan Galadima, M. Albachir Aboubacar a été intronisé à travers le symbolique port du turban, la remise des insignes liés à la fonction de Dan Galadima et autres rituelles dédiés à l’événement.
Les parents amis et connaissances de l’heureux récipiendaire n’ont pas manqué l’opportunité pour manifester leur solidarité et leur soutien pendant le port du turban comme le stipule la tradition. Ils sont nombreux hommes, femmes, jeunes filles qui n’ont pas réussi à contenir leur émotion de voir l’intronisation du Dan Galadima. C’est dans la même émotion que le nouveau Dan Galadima, M. Albachir Aboubacar, s’est présenté auprès du Sultan avant de faire le tour pour saluer et remercier toutes les personnalités présentes à commencer par le Gouverneur et les autres Chefs traditionnels présents à Agadez pour la cérémonie.
C’est un grand jour ! Un moment important ! Une journée à jamais inscrite et gravée dans la mémoire du nouveau Dan Galadima. Ce qu’il a exprimé devant toute l’assistance en prenant la parole pour exprimer toute sa reconnaissance au sultan de l’Aïr pour l’avoir désigné et choisi comme son Dan Galadima. M. Albachir Aboubacar a exprimé toute sa reconnaissance également à l’ensemble des membres de sa famille pour le soutien, avant de remercier les invités qui ont fait le déplacement. Le nouveau Dan Galadima de la cour du Sultan de l’Aïr, conscient de la hauteur de la fonction qu’il occupe désormais et de la portée de sa mission a exprimé son entière disponibilité et son engagement à honorer la confiance qui lui a été placée.
Auparavent, M. Abdourahamane Elh Aboubacar Touraoua, actuel maire de la commune urbaine d’Agadez, a eu l’honneur et le privilège de présenter le nouveau Dan Galadima avant de rappeler les attributions, la mission et la portée de cette fonction. Le nouveau Dan Galadima du Sultan, M. Albachir Aboubacar, est né le 14 juin 1966 à Agadez. Il est enseignant de carrière et a servi dans plusieurs écoles des régions de Zinder et d’Agadez. Il a suivi plusieurs formations au Niger et à l’extérieur et a participé à plusieurs stages et conférences internationales sur diverses thématiques. Il a occupé plusieurs fonctions administratives et politiques, dont celles de conseiller municipal à la commune urbaine d’Agadez de 2011 à 2017, de préfet du département d’Ingall de 2018 à 2019, préfet du département d’Aguié de 2019 à 2020, gouverneur de la région de Dosso d’octobre 2021 à août 2023.
« Le Dan Galadima est un poste discrétionnaire, raison pour laquelle ses attributions ne sont pas divulguées. Il doit être prince, fils d’un prince ou d’une princesse. Il doit incarner un certain nombre de valeurs : être sage, être réservé, intelligent, patient, endurant, éloquent et doté d’un esprit de discernement. Il est le chef de l’administration coutumière de la ville d’Agadez ; tous les chefs de villages et quartiers de la ville lui rendent compte », a précisé M. Abdourahamane Elh Aboubacar Touraoua. Il a ajouté que le Dan Galadima est le seul à dire au Sultan ce qu’il ne veut pas entendre ; le faire revenir sur des décisions prises en colère ou hâtivement ; discuter des plans de guerre et d’expédition et gérer le problème familial et les litiges des princes. « M Aboubacar Albachir Ibrahim Dassouki, vous venez d’occuper le poste exercé par votre défunt père, fils du Sultan Ibrahim Dassouki, qui était le dernier patriarche de la famille à nous quitter. Ayez la sagesse, la patience, l’endurance, la générosité, l’intelligence et la bravoure de Mallam Bacha. La famille fonde en vous l’espoir d’un conseiller particulier du Sultan de l’Aïr sur l’épaule duquel repose tout son espoir », conseille-t-il.
Le Chef de Canton de Illéla a été aussi invité à prodiguer des conseils au nouveau Dan Galadima mais aussi à l’ensemble de ces collaborateurs. L’occasion pour l’honorable Yacouba Habibou Oumani de le féliciter au nom des autres chefs traditionnels invités, mais aussi à son nom propre.
Le Canton de Birni N’Gaouré a vécu, ce Samedi 28 janvier 2023, la cérémonie d’intronisation de son nouveau Chef, Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni, élu le 10 Septembre 2022. Pour la circonstance, le Canton de Birni N’ Gaouré a été envahi par les délégations des chefs coutumiers et religieux de plusieurs localités du pays et du Nigéria voisin, de plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, du Gouverneur de la Région de Dosso, des préfets des départements de Boboye et de Falmey, des maires de Birni N’Gaouré, de Fabirgi, de Falmey et de Fakara, et de plusieurs autres invités de marque, décidés à être les grands témoins de la prise de fonction de la tête couronnée de Birni N’Gaouré, Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni.
Les populations de la ville de Birni N’Gaouré, les ressortissants du Canton de Birni N’Gaouré, locaux comme ceux de la Diaspora, n’ont pas manqué de faire massivement le déplacement du 28 janvier dans la cour du CES de la ville bondée de monde, pour magnifier l’importance de cette cérémonie solennelle et célébrer dans la joie et l’allégresse, avec tout ce beau monde, l’intronisation du nouveau chef de canton.
Coté animation, les organisateurs ont mis les grands plats dans les petits avec la prestation d’artistes de renom venus de toutes les contrées du Niger et du Burkina Faso dont Dicko fils et Hamsa Barry du Burkina Faso ou encore le groupe Sogha du Niger qui ont tenu en haleine l’assistance.
La cérémonie d’intronisation a été ponctuée de plusieurs allocutions. Tour à tour, le représentant de la famille Boubacar Sambo, famille du nouveau Chef de Canton, et aussi un des candidats dits malheureux, le représentant de la Chefferie traditionnelle du Niger, le représentant du l’Emir de Gwandu au Nigéria, le représentant de la famille Sandi de Dosso, le préfet du département de Boboye et le Gouverneur de la région de Dosso Ainsi, ont pris la parole.
Dans leurs propos, ils ont tous félicité le nouveau Chef de Canton pour sa brillante élection le samedi 10 septembre 2022, avant de lui recommander la patience et la persévérance, l’ouverture d’esprit et la sagesse, des qualités qui forgent la stature des grands chefs. Autre recommandation aussi importante que pertinente, au nouveau chef de canton : celle d’associer tout le monde et d’être à l’écoute de ses administrés pour pouvoir bien gérer le vaste Canton dont il hérite.
C’est aussi la recommandation essentielle de Abdoulaye Soumana, porte-parole la famille Boubacar Sambo, famille du nouveau Chef de Canton et aussi un des candidats dits malheureux lors de l’élection du 10 septembre 2022.
Dans son adresse, Abdoulaye Soumana, après avoir félicité le nouveau Chef de Canton, a appelé tous les candidats dits malheureux à s’unir et se rassembler comme un seul homme autour du nouveau chef pour l’accompagner et l’assister chaque fois que de besoin, puisqu’il s’agit du Canton de Birni N’Gaouré, leur bien commun, leur communauté de destin, chacun et tous étant d’ailleurs des parents, et descendants du fondateur de Birni N’Gaouré.
Dans son discours, le gouverneur de la région de Dosso, Albachir Aboubacar, a salué à sa juste valeur les descendants de Ali Anna qui ont activement accompagné Chéhou Ousmane Dan Fodio dans l’expansion et le rayonnement de l’empire peulh de Sokoto, ce qui, a-t-il indiqué, explique les liens historiques qui unissent cette chefferie à l’Emirat de Gwondu.
Le gouverneur de Dosso a, au nom du Président de la République, Mohamed BAZOUM, et du gouvernement, réitéré à l’honorable Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni leurs félicitations pour sa brillante élection à la tête du canton de Birni N’Gaouré. Albachir Aboubacar a rappelé au nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré la tâche et les responsabilités qui l’attendent.
Pour se faire, le nouveau Chef de Canton, a besoin de beaucoup de patience et aussi être un collaborateur très actif et disponible de l’administration en faisant preuve d’un engagement permanent pour la Paix et la Sécurité, en particulier dans ce contexte d’insécurité.
En un mot, le nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré doit être un chef impartial et rassembleur pour le bonheur de ses administrés sans aucune distinction, a conclu le gouverneur de Dosso.
Le clou de la cérémonie a été sans nul doute l’intronisation du désormais Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni par les représentants de l’Emir de Gwandu, comme il est de coutume. Puis, le Chef de Canton de Birni N’Gaouré, Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni, a été conduit, sous les youyous des femmes et les panégyriques des griots, au Palais royal où il s’est immédiatement mis à la tâche en s’entretenant avec certaines franges de ses administrés. Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni, le nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré, petit-fils de Ousseyni Abdoulhassane est né vers 1954 à Birni N’Gaouré. Il fréquenta l’école primaire de Birni N’Gaouré, avant de poursuivre sa formation à Abidjan en Cote d’ivoire. De retour au Niger, il fréquentera l’ENA de Niamey puis d’autres formations au Royaume du Maroc.
Fonctionnaire au ministère de la santé publique, il sera ensuite détaché au CNUT où il est resté jusqu’à son départ à la retraite. Il jouit d’une solide et riche expérience au sein de l’administration publique. Une expérience qu’il entend mettre au service de sa nouvelle et exaltante mission de Chef du Boboye.
Le canton aux destinées duquel trône désormais Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni est l’un des plus anciens de la région de Dosso. Il date du 17ème siècle, fondé par Ali Anna. Selon la tradition orale, Ali Anna était un marabout peul de la famille de Barry, originaire du Macina. C’est en se rendant à la Mecque qu’il découvre le Dallol. De retour de la Mecque, il s’installa dans ce beau paysage et épousa une peulh du nom de Penda.
Ils eurent des enfants parmi lesquels Sambo qui lui succédera sur le trône de Birni N’Gaouré. Depuis lors, 17 chefs ont trôné aux destinées du canton de Birni N’Gaouré. Ousseyni Soumana Ousseyni, qui vient d’être intronisé et élu le samedi 10 septembre 2022, succède ainsi à feu Lamido Abdou Beidi.
Situé dans la région de Dosso à 105 kms de Niamey, le canton de Birni N’Gaouré couvre une superficie de 3679 km2 avec 253 villages administratifs. Birni N’Gaouré est sa capitale. Il est limité au sud par la République du Bénin et le fleuve Niger, au nord par le canton de Harikanassou, à l’Est par le Sultanat de Dosso, à l’Ouest et au Sud-ouest par les Cantons de Kouré et de Kirtachi. Sa population, estimée à 514.189 habitants, est essentiellement composée de zarma et de peulh qui vivent dans 07 communes réparties dans les départements de Boboye et de Falmey. On y trouve aussi des haoussas et des touaregs. Selon plusieurs traditions, les populations trouvées par les premiers groupes peulhs seraient les Tchangas les Boussantchés, les Tulmey, les Kallé et les Goubé.
C’est de ce vaste et potentiellement riche canton, que Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni est désormais le Chef, dans la droite ligne et pure tradition Peulh du boboye. Aux populations du vaste Canton de Boboye de l’accompagner pour réussir sa mission au profit de tous. Lamido, Allah modjinon, Irkoye ma ni zabana boriendi.
Elu en s’arrogeant la victoire, à l’issue du scrutin présidentiel du mardi 3 novembre 2020 et entérinée le 14 décembre 2020 par le vote des grands électeurs, le nouveau président des Etats Unis d’Amérique, M. Joe Biden, a prêté serment, hier mercredi 20 janvier 2021, dans l’après-midi, devenant ainsi le 46ème président du pays de l’Oncle Sam. C’était lors d'une cérémonie solennelle d'investiture qui s’est déroulée sur les marches du Capitole, avec l’absence très remarquée de son prédécesseur, Donald Trump, qui avait quitté la Maison Blanche, quelques heures plus tôt, en destination de la Floride où il a élu domicile.
L’événement, qui a mobilisé peu de foule du fait des raisons d’ordre sécuritaire, mais également du fait des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19, était pourtant l’un des plus attendus aussi bien aux Etats Unis que dans le reste du monde. Et c’est à juste titre que la cérémonie retransmise en direct par presque tous les grands médias a été suivie avec une attention particulière aux quatre coins de la planète. Un engouement qui pourrait se justifier par les soubresauts ayant dominé la phase de la transition qui fut tumultueuse, le candidat malheureux Donald Trump, ayant eu du mal à accepter sa défaite. Une réticence affichée qui s’est d’ailleurs soldée par la prise d’assaut du capitole, le 6 janvier 2021, par les partisans du président sortant.
Il n’empêche que hier, la cérémonie de prestation de serment du 46ème Président des Etats Unis s’est déroulée dans la pure tradition de l’investiture d’un futur locataire de la Maison Blanche. C’est ainsi que, comme l'ont fait avant lui George Washington, Franklin Roosevelt et John F. Kennedy, le Président Joe Biden, 78 ans, a prêté serment sur la bible. La main gauche sur la bible, et la main droite levée, Biden a prêté serment en prononçant la formule consacrée : "Je jure solennellement que j'accomplirai loyalement les fonctions de président des Etats-Unis et que je ferai de mon mieux pour préserver, protéger et défendre la Constitution des Etats-Unis".
Dans son discours d’investiture qu’il a prononcé devant une l'immense esplanade du National Mall, sans public mais recouverte de 191 500 drapeaux américains, le nouveau chef d'État américain a abordé de nombreux sujets, tout en saluant ce qu’il a lui-même appelé une une journée "d'espoir" pour son pays. Comme pour répondre à son prédécesseur Donald Trump qui, depuis les résultats de l'élection présidentielle, n’a cessé de multiplier les allégations de fraudes électorales, le Président Biden a mis l’accent sur le triomphe de la démocratie : "à cette heure, mes amis, la démocratie a prévalu", a-t-il lancé.
Jouant la carte de l’homme de paix et du consensus, Joe Biden a appelé les Américains à l'unité, tout en assurant qu'il luttera lors de son mandat contre "le suprémacisme blanc et le terrorisme intérieur.". De même, il a assuré qu’il fera des Etats-Unis ‘’un partenaire de confiance pour la paix dans le monde".
Né le 20 novembre 1942 à Scranton, en Pennsylvanie, Joe Biden a occupé 36 ans ans durant le poste de sénateur du Delaware (1973-2009), avant de devenir le vice-président de Barack Obama, un poste qu’il a occupé pendant les deux mandats du 44ème président des Etats-Unis, jusqu'en 2017. De confession catholique et d'origine modeste, Joe Biden étudie l'histoire et les sciences politiques dans le Delaware, où sa famille s'est installée. Il poursuit ses études de droit à New York et devient juriste.
Le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Mohamed Bazoum a pris part, hier matin au Palais de la Présidence, aux obsèques officielles du Prof André Salifou, rappelé à Dieu, le samedi 14 mai 2022. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le président de l'Assemblée nationale M. Seyni Oumarou, le Premier ministre par intérim M. Hassoumi Massoudou, le Haut représentant du président de la République Foumakoye Gado, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou, des parlementaires et plusieurs proches du défunt dont ses parents et amis, ainsi que ses collègues enseignants chercheurs et chercheurs du supérieur. Par ce dernier hommage solennel, la Nation Nigérienne exprime reconnaissance, respect et honneur à la mémoire de la grande figure de la Conférence Nationale Souveraine de 1991.
Décédé d’un mal qui le rongeait depuis bientôt deux ans et qui a fini par l'emporter, selon son ami de longue date Sanoussi Jackou qui prononçait les oraisons funèbres aux obsèques, Pr. André Salifou (né le 1er janvier 1942 à Zinder) tire sa révérence au milieu de sa 80ème année. L’on retient du défunt les souvenirs d’un «homme très dynamique, affable et sociable», qu’il était de son vivant. Tout au long de sa vie, il a laissé à la postérité, un mémorable cursus relativement à ses études, ses professions et sa carrière politique et professionnelle nationale et internationale.
Professeur depuis mars 1981, André Salifou atteignit le top niveau d'enseignant chercheur en Histoire ; à la suite de quoi, il exerça à la Faculté de Pédagogie de Niamey comme Professeur et en même temps comme Doyen de 1981 à 1991. Au cours de cette dernière année, celle de la conférence nationale, il devint Professeur de grade exceptionnel. Ancien expert de I'UNESCO au Bureau régional de l'éducation à Dakar (De juillet 1973 à Avril 1978), qui fut ensuite (en 1979, de juin à août) directeur des affaires sociales et culturelles de l'OCAM à Bangui en RCA. Dans le domaine politique, à partir de novembre 1991 André Salifou crée, le premier, un parti politique à la suite de l'acceptation par le Président Ali Saibou du multipartisme intégral au Niger. C'est ainsi qu’il participa à la conférence nationale sous la bannière de ce Parti UPDP Chamoua. Rappelons d'ailleurs que 1204 délégués l'avaient choisi pour diriger la conférence nationale avec brio pendant 90 jours, soit du 29 juillet au 3 novembre de la même année.
L’illustre disparu a continué son leadership des forces démocratiques en occupant le poste de président du Haut Conseil de la République (HCR), organe législatif de la transition et fut député à l'Assemblée nationale à la suite des premières élections de l'ère démocratique d'Avril 1993 à octobre 1994. Ensuite le régime militaire du Général Baré avait fait de lui un ministre d'État, d'abord en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche, puis ministre des Relations extérieures, de la coopération et des relations avec les institutions. Sous la transition de Salou Djibo, André Salifou a été ministre, Conseiller Spécial du Chef de l'État, cumulativement, son Représentant Personnel auprès de la Francophonie. «À la suite de l'élection du Président Issoufou Mahamadou, il le nomma aussi Conseiller Spécial avec rang de Ministre, puis Ambassadeur Itinérant, jusqu'à son dernier souffle car il a été confirmé à ce poste par le Président Bazoum Mohamed», rappelle l’ami du défunt.
Dans le domaine de la médiation internationale, André Salifou avait été Envoyé Spécial auprès de plusieurs organisations internationales comme l'Organisation internationale de la francophonie et le PNUD, au Comores, en Haiti, en Côte d'ivoire, en Centrafrique et au Tchad.
Grand passionné de l’écriture, il a laissé à la postérité, une dizaine de publications sous forme de livres édités et de documents dactylographiés. On peut citer entre autres publications, les livres «Le Damagaram ou Sultanat de Zinder», édité par des études nigériennes de l'IRSH; «Kaocen ou la Révolte Sénoussiste», édité aussi par les études Nigériennes; «Mères et enfants de l'Afrique d'autres fois», en collaboration avec l'UNICEF; «Décolonisation et problèmes de l'Afrique indépendante», édité par EDICEF, Paris; «L'Europe et l'Afrique du 15ème Siècle aux indépendances»; «Histoire du Niger», Paris Nathan, 1989; «La question touaregue au Niger», Paris Nathan, 1994; «Le Niger», Paris, l'Harmattan, 2002; «Entretiens avec mes enfants sur la démocratie en Afrique», Paris, Présence Africaine, 2005; «Esclavage et traites négrières», Paris Nathan, 2006; et «Biographie politique de Diori Hamani, premier Présidentde la République du Niger» (sous presse à Paris, chez Karthala).
Avec un tel leadership politique, pédagogique et académique, Pr André Salifou ne peut pas être dépourvu de décorations nationales ou internationales. Rien qu'en France, il a été décoré Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1990; puis Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques en 1991; et Officier de la Légion d'Honneur en 2003. Au Niger, en plus de ses distinctions, l'Université de Zinder porte son nom pour immortaliser la mémoire du grand Homme.
Après les oraisons funèbres et lecture de fatiha pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, les autorités se sont recueillies devant sa dépouille, avant le départ du corps pour l’enterrement au cimetière musulman de Yantala. Le Président de la République a enfin présenté ses condoléances à la famille de l’illustre disparu. Prof André Salifou laisse derrière lui 7 de ses 10 enfants.
Le Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Mamoudou Djibo, a présidé la cérémonie de baptême de l'Université Djibo Hamani de Tahoua le mercredi 21 décembre 2022. Lors de son discours, le Ministre a souligné l'expansion de l'enseignement supérieur au Niger ces dernières années, avec la création d'universités dans les huit régions du pays et la diversification de l'offre d'enseignement supérieur et de recherche. Il a également rappelé l'engagement du gouvernement à améliorer les conditions d'étude et à offrir un enseignement supérieur de qualité, crédible et compétitif, qui réponde aux besoins de développement socio-économique du Niger. Cependant, le Ministre a également reconnu les défis structurels qui entravent cet objectif, notamment l'insuffisance des infrastructures et la faiblesse du corps enseignant-chercheur. Il a souligné que des actions ont déjà été entreprises pour remédier à ces problèmes, comme la révision du statut des universités publiques, le recrutement de 171 enseignants chercheurs, l'adoption d'un plan de normalisation des années académiques et l'augmentation des allocations budgétaires. Le Ministre a également annoncé le prolongement de l'année académique 2021-2022 jusqu'au 31 décembre 2022 et le début de la nouvelle année académique 2022-2023 le 2 janvier 2023, et a appelé tous les acteurs à se préparer en conséquence. Il a en outre mentionné que son département ministériel s'engage dans une réforme de modernisation et de l'offre afin d'améliorer la qualité de l'enseignement et des formations grâce à la mise en place de l'Agence nationale d'Assurance Qualité de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (ANAQ-Sup). Le Ministre a également remercié le Président de la République pour avoir accepté sa proposition de donner le nom de deux illustres fils du Niger à deux de nos universités publiques, en reconnaissance de leur contribution au rayonnement scientifique et culturel du pays. Il a rendu un vibrant hommage au Pr Djibo Hamani, en soulignant son travail pionnier et fouillé, qui a permis de mieux connaître et valoriser le passé de l'Ader et de l'Ayar nigérien. Il a également salué les qualités pédagogiques, la patience et la générosité du cœur du Pr Djibo Hamani, qui l'ont rendu particulièrement apprécié.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, et son homologue de la République Fédérale du Nigéria, SE Muhamadu Buhari, ont assisté, hier jeudi 24 novembre 2022, à la cérémonie de baptême du Boulevard Muhamadu Buhari, à Niamey. Cette initiative des plus hautes autorités du Niger, vise à exprimer la reconnaissance du peuple nigérien à l’endroit du Président Muhamadu Buhari pour les efforts qu’il ne cesse de déployer en vue de renforcer et promouvoir les liens de fraternité, d’amitié et de coopération entre le Niger et le Nigéria. Ainsi, après avoir baptisé, le 19 décembre 2021 à l’occasion de la célébration de la fête nationale du Niger, une rue dans la ville de Diffa sous le nom de Muhamadu Buhari, le Président Mohamed Bazoum vient à nouveau honorer son homologue du Nigéria en lui baptisant de son nom le boulevard FK 160 de Foulan Koira, dans la ville de Niamey. La cérémonie s’est déroulée à Niamey, en présence de plusieurs autres personnalités nigériennes et nigérianes.
C’est ensemble que les deux chefs d’Etat sont arrivés sur le lieu de la cérémonie. Ils ont été accueillis par le Gouverneur de la Région de Niamey, le Député Maire de la Ville de Niamey et d’autres élus locaux ainsi que le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes. Le Président de la République du Niger, SE Mohamed Bazoum et son homologue de la République Fédérale du Nigéria, SE Muhamadu Buhari ont salué les personnalités et les autres invités présents à la cérémonie. Par la suite, le Député Maire de la Ville de Niamey honorable Oumarou Dogari a remis à SE Muhamadu Buhari l’arrêté baptisant la rue FK 160 « Boulevard Muhamadu Buhari ».
Aussitôt, les deux Chefs d’Etat ont procédé ensemble au dévoilement de la plaque portant le nom du Boulevard Muhamadu Buhari. Cette rue a été construite en 2014-2015 dans le cadre du programme de la modernisation de la ville de Niamey, « Niamey N’yalla » initié à l’époque par le président Issoufou Mahamadou. Son inauguration est intervenue en Avril 2017 et elle est longue d’environ 5 Km, allant du rond-point de l’intersection Boulevard Tanimoune au rond-point Sapeur-pompier de Lazaret.
Pour marquer l’événement, le Président de la République du Niger, SE Mohamed Bazoum et son hôte ont parcouru le boulevard. Tout au long du trajet en aller et retour, des riverains, notamment des élèves sont massivement sortis pour saluer le cortège des deux personnalités.
Après dix jours et autant de nuits de projection de films courts et longs métrages, de séries télévisées, de films documentaires, et films d’écoles africaines de cinéma, et de panorama longs métrages fiction et documentaires, les écrans de la 25ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou se sont refermés, le 4 mars dernier au Palais des sports de Ouaga 2000, avec une cérémonie de clôture grandiose à la hauteur de l’éclat du 7ème Art africain. A cette occasion, les noms des lauréats de cette 25ème biennale ont été dévoilés au monde entier. C’est ainsi que le trophée phare de l’Etalon d’or de Yénnega a été décroché par le film « Félicité» du Réalisateur Sénégalais Alain Gomis. Après son succès de 2013 avec le film « Tey », Alain Gomis inscrit pour la deuxième fois son nom dans le palmarès du FESPACO.
Les travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session budgétaire de l’Assemblée Nationale qui ont durés trois mois ont pris fin hier matin à l’hémicycle, Place de la concertation. Cette cérémonie a été présidée par SEM Ousseïni Tinni, président de ladite institution, en présence des membres du Gouvernement, des présidents des Institutions de la République, ceux du corps diplomatique accrédité au Niger, des représentants des institutions internationales, des membres de l’Association Islamique et des chefs traditionnels ainsi que plusieurs invités.
A cette occasion, le président de l’Assemblée Nationale a dressé le bilan de cinq ans passés à la tête de ladite institution. SEM Ousseïni Tinni a entre autres souligné l’adoption de 352 lois au cours de cette législature dont de nombreuses ratifications d’accords de prêt de financement, d’opérations de développement et surtout des textes structurants ayant vocation à accompagner la renaissance de notre pays. (Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par SE. Ousseini Tinni).
Aichatou Hamma Wakasso
{xtypo_quote}«Notre législation aura ainsi couvert presque tous les domaines d’activités économiques et sociales», SEM Ousseini Tinni{/xtypo_quote}
«Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement par intérim,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales,
Honorables collègues Députés,
Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5 Sahel ;
Honorables Chefs traditionnels et Chef religieux,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais demander à chacun d’entre vous, du fond de son cœur, de rendre grâce à Dieu, le Tout puissant, le miséricordieux, pour nous avoir permis de boucler cette deuxième législature, dans la paix, la sérénité et surtout avec le fort sentiment du devoir accompli.
En effet, voici que nous clôturons cette deuxième session ordinaire de l’année 2020 alors que s’achèvele mandat que nos compatriotes nous ont confié, il y aura bientôt cinq ans en mars prochain.
Cette deuxième session qui s’est déroulée de manière fugace parce qu’en concurrence avec la campagne électorale, actuellement en cours, nous aura pourtant permis de doter notre pays d’un budget sincère et réaliste, indispensable viatique pour les futures autorités de notre pays.
Elle nous aura également permis d’adopter de nombreuses autres lois générales comme la loi de Règlement 2018, la loi portant Statut du Personnel militaire des Forces Armées, ou celle portant Statut autonome du personnel de la Cour des comptes.
Distingués invités, au-delà de cette session, s’il faut jeter un regard rétrospectif sur toute la législature, l’on ne peut que se réjouir du travail que nous avons abattu.
Oui, cette législature qui s’achève aura tenu toute ses promesses : 352 lois adoptées dont de nombreuses ratifications d’accords de prêt de financement d’opérations de développement et surtout des textes structurants ayant vocation à accompagner la renaissance de notre pays. Il s’agit entre autres des textes comme :
le code de l’électricité ; le code pénal et le code de procédure pénale ;
le code pétrolier ;
le code des douanes ;
le code des investissements ;
le code de l’Urbanisme et de l’Habitat ;
les principes fondamentaux de l’urbanisme ;
les principes fondamentaux de l’organisation de la protection civile ;
la loi sur la communication audiovisuelle ;
le texte sur l’organisation et les compétences des juridictions ;
la loi sur le régime de l’état civil ; la loi sur la lutte contre la cybercriminalité ;
le texte sur l’organisation de la concurrence;
celui sur l’Interception des communications par voie électronique.
Ces différents textes qui viennent compléter l’arsenal juridique en construction depuis la première législature ont permis à notre pays d’avancer significativement dans la voie du renforcement de notre démocratie.
Notre législation aura ainsi couvert presque tous les domaines d’activités économiques et sociales.En matière de contrôle parlementaire, cette législature a été marquéepar des innovations et les statistiques suivantes :
01 motion de censure ;
17 interpellations ;
85 questions d’actualité ;
01 commission d’enquête parlementaire ;
21 questions orales et écrites ;
des centaines d’auditions des membres du Gouvernement par les Commissions générales permanentes.
Mais, à ce niveau, plus que l’aspect quantitatif, c’est le niveau de qualité du système de contrôle qui retient l’attention. L’on signalera ainsi certaines innovations comme l’organisation de missions thématiques de terrain et la redéfinition des questions d’actualité.
S’agissant des missions de terrain, il faut noter que c’est la toute première fois dans l’histoire parlementaire du Niger que des moyens sont spécifiquement prévus pour conduire, sur l’ensemble du territoire national, des missions de contact direct avec les citoyens de base pour les entretenir des sujets majeurs de la vie du pays et recueillir leurs avis et doléances. Ainsi, la sécurité et la problématique de la pandémie du corona virus furent tour à tour à l’ordre du jour. Avec ces missions, c’est tout le système parlementaire nigérien qui évolue vers une approche plus participative. La loi sera de moins en moins verticale et prendra une allure plus consensuelle avec comme mesure d’accompagnement le renforcement continue des capacités des citoyens à la base.
Quant au changement de méthode introduit dans la procédure des questions d’actualité, son but était pédagogique. Ainsi, avec la transmission en direct des débats concernés, il vise, d’une part, à intéresser le grand public à la gestion quotidienne du pays et d’autre part, à encourager les membres du Gouvernement à rester toujours alertes par rapport aux dossiers majeurs qui fondent l’action de leur département ministériel. Il s’agit ainsi de contribuer à éviter que le management déci si fne soit l’otage des cadres techniques pour être sous la responsabilité entière du ministre, seul à avoir des comptes à rendre…
Si l’on en croit les audiences de nos travaux, Il nous est apparu, distingué invités, que le public nous a suivi dans cette volonté de changer de paradigme dans la conduite du travail parlementaire. Les échos nous en sont suffisamment revenus à travers la presse publique et privée. Il nous est aussi apparu que la transparence dont fait montre l’Assemblée nationale dans la conduite de ses activités lui a attiré un grand intérêt dans toutes les couches sociales, plus particulièrement celle de la jeunesse scolarisée qui a multiplié les demandes de visites guidées tout le long de la législature.
Distingués invités, l’autre aspect de notre bilan qui me semble digne d’intérêt est assurément le climat de sérénité et de stabilité qui a régné au sein de l’hémicycle au cours de ces cinq années.
Les députés, par-delà leurs différences politiques et idéologiques ont su se comporter en leaders responsables et respectueux de la personne et de l’opinion d’autrui. Les débats quoique souvent houleux sont toujours restés dans le convenable et le courtois. De plus, en toute circonstance chacun d’entre nous a gardé à l’esprit qu’il représente la nation tout entière. Ni attitude clivante ni aucune forme de particularisme n’a pu avoir droit de cité. Il faut aussi le dire et le répéter à l’endroit des prochaines législatures, de session en session, à chaque fois que le sujet en débat transcende les appréciations partisanes, l’unanimité des votes a été de rigueur. Je pense qu’il s’agit là d’une attitude de personnalités dont la vision va au-delà du jour, d’élus pour qui le dépassement de soi permet de distinguer le nécessaire du contingent.
Nos collègues ont su dès le début de la législature faire la part des choses entre le spécifiquement politique et l’intérêt supérieur du pays. C’est là une attitude patriotique qu’il faut saluer et encourager afin que de génération en génération l’on comprenne que la politique c’est d’abord la défense de l’intérêt général avant celle d’un quelconque intérêt partisan ou personnel ; qu’être politique, c’est d’abord être volontaire pour un devoir au profit de la multitude et non mener de vains combats contre tous pour le contrôle des positions de pouvoir, pour le pouvoir.
Distingués invités, je veux juste vous le dire, tous bords confondus, nous avons fait notre devoir au cours de ce mandat. Notre objectif était simple dès le départ : il s’agissait, par le travail parlementaire bien conduit, de contribuer à faire avancer notre pays et sa démocratie en faisant de sorte que ‘’nos devoirs soient des droits que les autres ont sur nous’’!
Distingués invités, en matière de diplomatie parlementaire, cette législature aura également innové. Ainsi, dès l’entame de notre mandat, notre souhait a été de travailler à donner à cette diplomatie un contenu plus concret afin qu’elle soutienne plus efficacement la diplomatie classique. Dans cette logique nous avons activement contribué à la création de nouveaux organes interparlementaires avec des missions précises et concrètes pour répondre à de réels besoins.
C’est ainsi que nous avions pensé qu’il fallait mutualiser les efforts parlementaires pour faire des Technologies de l’Information et de la Communication un véritable outil de développement en prévenant toutes les conséquences délictuelles ou criminelles qui accompagnent ici et là leur usage. A cette fin, en marge du forum interparlementaire sur «l’Harmonisation des cadres politique et juridique des TIC », organisé à l’échelle de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, il a été mis en place un cadre de concertation et de coopération entre parlementaires ouest africains dénommé Réseau interparlementaire des TIC. A l’heure actuelle, ce réseau poursuit son expansion à travers toutes les autres régions de notre continent.
L’autre domaine nouveau dans lequel nous avions utilement engagé la diplomatie parlementaire est la lutte contre le terrorisme.
Ainsi, après la création du G5 Sahel par nos chefs d’Etat, à l’initiative du Parlement nigérien, tous les parlements des pays concernés se sont retrouvés à Niamey, en juillet 2018,pour créer un organe interparlementaire spécifiquement chargé du suivi de la mise en œuvre des actions de sécurité et de développement dédiées à la riposte contre le terrorisme. Il nous était, en effet, paru indispensable que l’intégration des moyens sécuritaires et de coopération économique soit une affaire des peuples aussi bien que des gouvernants. Innovation majeure, ce comité est ouvert aux parlements de tous les pays partenaires au développement du Sahel et à la riposte contre le terrorisme transnational.
Quant organisations interparlementaires traditionnelles, nous y avons régulièrement été représentés avec des équipes permanentes de députés qui avaient partout ailleurs missions de contribuer à l’adoption d’utiles résolutions et recommandations engageant tous leurs membres. A titre illustratif, grâce à nos plaidoyers insistants et réguliers, l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie a convenu d’un partenariat actif et dynamique avec le CIP/G5 Sahel.
Avec l’Union Interparlementaire (UIP), tout au long de la législature nous avions eu des relations suivies et courtoises avec son comité des droits de l’homme parlementaire. Nous avions surtout eu l’insigne honneur de représenter l’ensemble des pays du Sahel au sein du Programme conjoint UIP-Organisation des Nations-Unies sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. De même, cette organisation nous a désigné pour représenter l’Afrique de l’Ouest au comité préparatoire à la conférence mondiale des parlements qui auraient dû se tenir en août dernier n’eût été la Pandémie de la Covid 19.
Pour tous les efforts diplomatiques que nous avions déployés, notre institution, à travers ma modeste personne, a été honorée, à l’international, de trois distinctions honorifiques que je me suis empressé de dédier à SEM ISSOUFOU MAHAMADOU car notre action découle de ses inlassables efforts pour donner considération, respect et visibilité à notre cher pays.
Monsieur le Chef du Gouvernement, en dépit de la séparation des pouvoirs, l’action parlementaire n’a d’objet qu’en cela qu’elle est le pendant de l’action publique. Nous ne mettons en œuvre nos prérogatives avec zèle que pour travailler à une meilleure efficacité de cette action. Il faut le dire, autant que je puis juger, que ce ne fut pas vain car, l’espace de ce mandat, le Niger a bien changé, en mieux ; il connaît une véritable mutation dans tous les domaines, amorce d’une véritable transformation qui doit tout aux réformes et décisions volontaristes qu’aux causes exogènes.
En effet, sous la présidence de SEM ISSOUFOUMAHAMADOU, la résultante de tous les projets structurants mis en œuvre est l’accouchement progressif d’un monde nouveau pour les Nigériens. Le premier signe en est la réduction très perceptible du coût des facteurs de production, sans doute, sous l’effet de la multiplication des infrastructures et projets dans les domaines de la communication, des transports, de l’eau et de l’énergie. Ainsi, le désenclavement interne et externe du Niger est désormais une réalité au niveau de toutes les régions.
Parmi ces projets structurants, comment ne pas également évoquer les efforts sans précédent d’électrification de nos zones rurales. L’on ne s’y attarde pas beaucoup ; mais, je pense que la graine de changement structurel de notre pays germera avec ces projets. Comme partout ailleurs, la fée électrique transformera bientôt nos villages en libérant la femme de la servitude des corvées pénibles, en réduisant la morte saison pour nos jeunes, en améliorant la prise en charge sanitaire des grands et des petits.
L’autre projet lié aux précédents est assurément celui de la construction du barrage de Kandadji dont le démarrage, plusieurs fois reporté, est aujourd’hui effectif et constitue déjà un pôle de développement au niveau national et dont les effets multiplicateurs vont transformer totalement toute l’économie nigérienne.
Mais, en matière de projet, la pierre blanche est assurément le projet de pipeline qui permettra d’évacuer notre production pétrolière vers le littoral béninois. Ce projet de tous les superlatifs porte l’espoir de tous nos compatriotes ; ils en attendant l’outil du décollage économique du Niger voire de son émergence. Nous pouvons parier que ces deux derniers projets, une fois exécutés, pourront, à eux seuls, porter la mémoire de ce quinquennat, voire de la septième République et de ses premiers dirigeants.
C’est pourquoi, je voudrais, du fond de mon cœur, rendre l’hommage qu’il mérite au Président ISSOUFOU MAHAMADOU pour avoir, avec humilité et courage, montré aux Nigériens qu’ils peuvent se dépasser et gravir avec aisance tous les sommets du progrès. Je voudrais ici, personnellement saluer, en toute modestie, la permanence de son ferme engagement à mettre notre pays sur les chemins qui montent, à encourager nos compatriotes à avoir foi en leurs capacité et volonté, à les exhorter à n’accepter ni doute ni fatalité.
Distingués invités, l’autre fait marquant de la période qui s’achève est assurément la lutte contre le terrorisme. Ici, nous retiendrons qu’en dépit du contexte économique peu favorable de notre pays, il a pu résister de belle manière grâce l’action volontaire et énergique de ses dirigeants.
La guerre n’est certes pas finie mais, d’ores et déjà nos compatriotes peuvent se satisfaire de la sauvegarde totale de l’intégrité du territoire national et des grandes victoires acquises sur presque tous les fronts. Nous sommes assurés que le courage et le patriotisme de nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité pourront endiguer les agissements des ennemis résiduels qui s’agitent ici et là.Quant aux changements économiques que j’évoquais tantôt, ils agiront comme l’antidote à toute résurgence du phénomène par l’élimination progressive de l’extrême pauvreté qui en est le terreau fertile.
Distingués invités, Mesdames et messieurs, L’autre grande satisfaction que l’on peut tirer de la période qui s’achève est assurément liée au progrès important enregistrés par notre démocratie.
En effet, aujourd’hui, les valeurs de la démocratie sont partagées par tous nos concitoyens jusqu’aux villages les plus reculés. Tous s’en approprient progressivement les bienfaits, persuadés que l’État, expression commune de leur volonté, n’est pas une construction abstraite mais plutôt le garant de leur liberté et la condition des progrès individuels et collectifs.
Mais, il faut le dire avec insistance, nos progrès démocratiques, sont le fruit d’un travail collectif ! Cela va de soi ; en effet, la démocratie ne peut se développer et prospérer que lorsque chaque citoyen, isolé ou associé à d’autres citoyens, fait le choix volontariste de contribuer à son raffermissement par ses actes de tous les jours. Si, aujourd’hui, notre système démocratique tient la comparaison avec ceux de tous les pays libres, c’est assurément parce que majorité, opposition, presse et monde associatif, chacun y croit et en a fait une affaire personnelle.
Il faut donc en savoir gré à tous nos compatriotes des villes comme des zones rurales pour l’incommensurable épanouissement des libertés publiques auquel nous sommes parvenus.
Distingués invités, l’on ne peut évoquer les progrès de notre démocratie sans parler des élections générales dont le clou sera le rendez-vous de la présente semaine.
Plaise à Dieu, ce sera la toute première fois dans notre pays qu’un président démocratiquement élu passera le témoin à un autre que les Nigériens auront librement choisi. Au-delà du symbole, il s’agit là du signe que les Nigériens, tous ensemble, auront réussi le pari de la dévolution pacifique du pouvoir, avec manière et courtoisie. Il faut sans réjouir et rendre grâce à tous les acteurs publics dont la patience et le fair-play auront permis cela. C’est pourquoi notre souhait à l’Assemblée nationale est que les scrutins de ce dimanche fassent la preuve de notre commune maturité. La victoire sera collective, c’est un truisme que de le dire.
Aux élus, le poids du sacerdoce d’avoir à diriger un pays comme le nôtre où malgré les récents progrès engrangés, les défis et priorités restent nombreux. A tous ceux que les suffrages n’auront pas favorisés, je voudrais rappeler que fort heureusement, en dehors de la fonction élective, il existe de nombreuses autres manières de servir le pays et la communauté. Je les invite à la patience du bon croyant qui sait que le pouvoir vient du Tout puissant qui le donne à qui il veut. Point n’est donc besoin de citer le verset 26 de la troisième sourate du Saint Coran, il est connu de tous les Nigériens qui savent également que Dieu est avec les patients et les endurants, ‘’INNA LAHA MA’A SABRINA’’!
Que donc nos collègues députés que la providence ne ramènera pas dans cet hémicycle acceptent son verdict et qu’ils s’engagent, dans la vie publique ou dans la sphère privée à continuer à travailler pour le progrès du Niger et pour la construction de la Nation.
Pour ma part, tout en vous remerciant, chers collègues, pour l’honneur que vous m’avez fait de me confier le maillet pour cinq exaltantes années, je rends grâce au Tout puissant pour avoir couronné ma carrière administrative et politique d’une dignité aussi importante que celle de conduire les débats autour des textes qui refondent continuellement l’État et la société. Mes collègues et moi nous partirons bientôt en espérant qu’en déroulant son infini ruban, l’histoire retiendra que nous avons tenu notre rôle avec respect et amour pour notre pays et volonté de bien faire pour nos concitoyens.
A la prochaine législature, nous léguons des textes et des usages qu’il faudrait certainement améliorer. Par-dessus tout, nous leur recommandons d’éviter que les malentendus ne deviennent des antagonismes. Le vote permet d’adopter les textes en débat mais, il ne règle pas les soucis de la gestion quotidienne de l’institution. Il faudrait continuellement rechercher le consensus sans pour autant méconnaître le pluralisme démocratique. Tous les courants étant représentés àl’Assemblée nationale, le management ne saurait être vertical mais concerté.
Il me semble également que la rédaction du Règlement intérieur devra être améliorée, notamment, pour redéfinir les critères d’accès au Bureau de l’institution, aux directions des commissions générales permanentes ainsi qu’aux délégations permanentes qui représentent l’institution dans les organisations interparlementaires. De même, il faudrait, parmi les priorités, inscrire la révision des textes se rapportant aux conditions pratiques d’exercice du mandat, en tenant compte aussi bien du contexte national que de la situation dans les pays comparables. A ce niveau une définition acceptée par tous de l’autonomie financière serait fort utile.
Quant à l’Administration parlementaire, un programme de formation continue du personnel renforcerait son professionnalisme. Mais en attendant l’avènement de cette législature, chers collègues, je voudrais, avec vous, tous souhaiter que les élections qui nous y conduisent se déroulent dans le calme et la sérénité. Comme chacun le sait, je le répète, le seul vainqueur est le Peuple nigérien tout entier. A ceux d’entre-nous qui sont candidats, nous souhaitons la meilleure chance possible.
Pour finir, au nom de l’ensemble des députés je voudrais rendre un vibrant hommage à tous les membres du Gouvernement dont le comportement avenant et républicain a permis à notre législature d’atteindre les objectifs souhaités. De même, je voudrais saluer et remercier le courtois compagnonnage du corps diplomatique tout au long de ces cinq années. A tous nos autres invités réguliers, je
présente les amitiés et l’humble reconnaissance de la Représentation nationale. Enfin, au personnel administratif et technique de l’Assemblée nationale, je renouvelle mes plus vifs remerciements pour son dévouement de tous les instants en souhaitant que ses conditions de travail aillent en s’améliorant !
Chers collègues, Distingués invités, en souhaitant, le meilleur pour la prochaine législature, je déclare close la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020.
La ministre du Plan, Mme Kané Aichatou Boulama, a procédé, mercredi dernier à la salle Croix du Sud de l’Hôtel Gaweye de Niamey, à la décoration de M. Paul Numba Um, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Niger en fin de mission. A cette occasion, M. Paul Numba Um a été élevé au grade d’officier de mérite du Niger pour avoir rendu d'inestimables services au Niger. Il a en effet apporté de précieuses contributions au développement substantiel du portefeuille de projets financés par la Banque Mondiale et a également permis au Niger d'obtenir un relèvement significatif de son enveloppe globale au titre des ressources de IDA 18.
Après quatre ans de mandat passé en qualité d'ambassadeur du Grand Duché de Luxembourg auprès de la République du Niger, SE. Martine Schommer est au terme de sa mission et quitte le Niger pour rejoindre un nouveau poste en France. A l’occasion de son départ, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga a donné, mercredi dernier dans l’après-midi, une réception pour lui rendre un grand hommage. Au cours de cette cérémonie, SE. Martine Schommer a été faite au nom du Président de la République Commandeur dans l'Ordre du Mérite du Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, du Corps diplomatique, des représentants des organisations internationales et de plusieurs invités.
En procédant à la décoration, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga a indiqué que cette cérémonie constitue une occasion de saluer la précieuse contribution du Luxembourg aux efforts de développement du Niger et de témoigner la reconnaissance des autorités nigériennes, pour le rôle combien important joué par Mme Martine Schommer, pour la consolidation de la coopération entre les deux pays. Elle a rappelé que, les relations de coopération entre le Niger et le Luxembourg remontent aux années 90, et se sont renforcées avec la signature de l'Accord Cadre de Coopération de juillet 1995 et de l'Accord de décembre 2002, créant la Commission de Partenariat.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, samedi dernier, de retour d’Accra, au Ghana, où il a pris part à la cérémonie solennelle consacrée au dévoilement du monument à l’effigie de l’ancien Président de notre pays, SEM. Issoufou Mahamadou, au siège de la ZLECAf. Avant son séjour à Accra, le Président Mohamed Bazoum était à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il a pris part aux travaux de la réunion des Chefs d’État et de Gouvernement pour soutenir une 20ème reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20).
Pour la cérémonie d’Accra, qui s’est déroulée le vendredi 16 juillet 2021, plusieurs autres Chefs d’Etat africains se sont retrouvés autour de leur homologue du Ghana, SE. Nana Akufo-Addo, pour le soutenir dans sa volonté d’honorer SE. Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) en reconnaissance de son engagement et de sa contribution à l’avènement du vaste marché commun africain, à travers la ZLECAf. Le monument en question, une statue à l’effigie de l’ancien Président Issoufou Mahamadou, a été érigée au siège du Secrétariat de l’AFCFTA (ZLECAf), à Accra, en reconnaissance du leadership et de la vision panafricaine de S.E. Issoufou Mahamadou qui s’est distinctement engagé pour la réalisation de la ZLECAf.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette cérémonie intitulée ‘’Honouring a True AFCFTA Champion’’, l’ancien Président de la République du Niger a exprimé sa profonde reconnaissance à son frère et ami, SE. Nana Akufo Addo, Président de la République du Ghana, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Ghana pour l’accueil chaleureux et les excellentes commodités mises à leur disposition durant leur séjour. «Je salue la parfaite organisation de la présente cérémonie d’inauguration d’une statue que le Secrétariat Général de la ZLECAf, l’Afreximbank et de la CEA, sous l’autorité de l’Union Africaine, ont décidé d’ériger en mon honneur, ici à Accra, au siège de la ZLECAf. J’ai donc une double satisfaction d’avoir été distingué et de recevoir cette distinction, ici à Accra, la Mecque du panafricanisme», a lance SE. Issoufou Mahamadou.
Le Président Issoufou Mahamadou a saisi cette occasion pour rappeler les défis relevés pour aboutir à la réalisation de la ZLECAf. Il a notamment expliqué que la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) n’aurait jamais vu le jour sans la forte volonté politique et le soutien de l’ensemble des Chefs d’Etat du continent. “Les Chefs d’Etat ont compris l’absurdité du maintien, en cette ère de globalisation, d’une Afrique balkanisée avec 84000 Km de frontières qui bloquent la circulation des personnes, des biens et des services. Ils ont compris que notre salut est dans l’intégration. Ils ont fait preuve de leadership en définissant la vision de l’Afrique que nous voulons et les valeurs partagées qui constituent le ciment de notre unité. En effet, les Chefs d’Etat, prenant en compte les aspirations des peuples, sont déterminés à réaliser le rêve d’une Afrique prospère, connaissant une croissance inclusive et un développement durable, le rêve d’un continent bien intégré politiquement, s’inspirant de l’idéal du panafricanisme et de l’idée maîtresse de la renaissance de l’Afrique, d’une Afrique bien gouvernée, respectueuse des droits de l’homme, de la justice et de la légalité, d’une Afrique développée par le travail de tous les Africains, une Afrique unie, résiliente et influente sur le plan international », a-t-il souligné.
Comme l’a expliqué, SE. Issoufou Mahamadou, pour que la ZLECAf atteigne ses objectifs de manière optimale, il est nécessaire de mettre en œuvre les autres projets et programmes du premier plan décennal 2013-2023 ainsi que ceux du prochain plan décennal 2023-2033. «n particulier la mise en œuvre du plan de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) permettra de surmonter la première limite au commerce intra-africain que constitue le manque d’infrastructures, manque qui induit notamment des coûts de transports et des délais d’acheminement des marchandises deux à trois fois plus élevés que ceux des autres continents. La mise en œuvre du plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA) donnera un contenu à la ZLECAf. (…) Le programme de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) permettra quant à lui de nourrir l’Afrique qui dispose de 65% des terres arables du monde non encore cultivées. etc. », a indiqué le Champion de la ZLECAF.
Visiblement très touché par cette marque de reconnaissance, le Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine a dédié la distinction faite en son honneur à toutes les générations de panafricanistes et au peuple nigérien en particulier. «En m’honorant, vous honorez le peuple nigérien que j’ai eu l’honneur de diriger pendant dix ans. Je lui dédie cette distinction en même temps je la dédie à toutes les générations de panafricanistes, notamment aux pères fondateurs qui, dès l’accession de nos pays à l’indépendance, avaient uni leurs efforts pour créer, en 1963, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA)”, a déclaré SE. Issoufou Mahamadou.
Il faut dire que cette distinction, qui vient s’ajouter au Prix du lauréat du 2020 de la Fondation Mo Ibrahim, relève d’un réel mérite. En effet, tout au long de ses dix (10) à la tête du Niger, le Président Issoufou Mahamadou s’est illustré par son leadership, ses convictions et son engagement en faveur du panafricanisme et de l’intégration africaine.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou a présidé le 19 juillet 2021, la cérémonie de remise de distinction à SE. Guy Sevrin, ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger en fin de mission, qui a été élevé au grade de commandeur dans l’ordre de mérite du Niger. Cette cérémonie s’est déroulée dans les jardins du ministère des Affaires Etrangères en présence des ambassadeurs, des représentants des Organisations Internationales.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que cette cérémonie de remise de distinction traduit la haute appréciation que le gouvernement et le peuple nigérien ont des très bons et loyaux services que SE. Guy Sevrin a rendus au bénéfice des vaillantes populations, tout au long de son mission au Niger. «Je voudrais ici vous exprimer, au nom de son Excellence, M. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et au nom du gouvernement, toute notre reconnaissance à vous-même, aux autorités de votre pays et à l’ensemble de vos collaborateurs pour votre contribution hautement appréciable au renforcement des liens de coopération et d’amitié qui unissent nos deux pays», a dit M. Hassoumi Massoudou s’adressant à l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger.
M. Hassoumi Massoudou a rappelé que la coopération entre le Niger et la Belgique est vieille de 50 ans, remontant au 10 mai 1971 avec la signature à Bruxelles de la convention générale de coopération technique entre les deux pays. «Depuis, elle n’a eu de cesse de se développer, pour le plus grand bonheur de nos vaillantes populations. Elle s’est particulièrement développée après la signature, le 26 mars 2003 à Bruxelles, de la convention générale de coopération consacrant l’orientation de cette coopération vers une approche programmatique du Programme indicatif de coopération pluriannuel», a-t-il ajouté.
Par la suite, le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la Coopération a souligné que la tenue de la 13ème session de la commission mixte de coopération le 22 juin 2016 a été l’occasion d’approuver le Programme Indicatif de Coopération (PIC III), cadre de référence de la coopération entre nos deux pays pour la période 2017-2020. «Doté d’une enveloppe de 52 millions d’euros destinés au financement de deux secteurs prioritaires de la coopération gouvernementale belge au Niger que sont la santé d’une part et l’élevage et la sécurité alimentaire d’autre part, le PIC III a été prolongé jusqu’en 2021», a-t-il annoncé.
Par ailleurs, il a relevé que le Royaume de Belgique intervient également à travers la coopération déléguée au Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) notamment par le financement du projet sur l’émancipation de la jeune fille, dans le cadre de la santé et de la reproduction. «C’est pourquoi, il me convient aussi de saluer le travail remarquable accompli dans le cadre de la coopération non gouvernementale dans le secteur de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’éducation, du genre et du renforcement des capacités», a déclaré M. Hassoumi Massoudou.
Le ministre d’Etat a précisé que depuis quelques années, face à l’aggravation de l’insécurité dans la zone sahélienne, la Belgique, contribue également à l’effort de lutte contre le terrorisme au Sahel particulièrement à partir de 2017, avec le lancement du projet «Assistance militaire» belge au Niger, base de l’opération new Nero. «Outre la dotation de nos forces de Défense et de sécurité (FDS) en matériels et équipement militaires indispensables à l’accomplissement de leur mission, la Belgique a contribué à la formation d’environ 1.500 FDS», a-t-il indiqué. Sur le plan multilatéral, la Belgique participe également à la mutualisation des efforts de lutte contre le térrorisme à travers sa contribution à la Force Takuba, au G5 Sahel et à la mission de formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM-Mali), qui est désormais élargie au Niger. M. Hassoumi Massoudou a aussi évoqué d’autres actions qui illustrent le dynamisme de la coopération entre les deux pays.
De son côté, l’ambassadeur du Royaume de Belgique, SE. Guy Sevrin a exprimé sa profonde reconnaissance pour cette haute distinction. «C’est un grand honneur pour moi, pour la Belgique et pour tous les Belges. A travers vous M. le ministre, je remercie le Président de la République pour m’avoir fait ce grand honneur», a-t-il dit. SE. Guy Sevrin a rappelé que le Niger et la Belgique sont des amis de longue date. «Nous venons tout récemment de fêter 50 ans de coopération entre nos deux pays. La cérémonie s’est déroulée dans votre bâtiment avec une belle exposition de nos réalisations au Niger», a-t-il indiqué. «Nous sommes maintenant en train d’élaborer un nouveau portefeuille de coopération pour les années à venir avec un budget qui dépasse les 50 millions d’euros. A ce jour le Niger est notre plus grand partenaire au Sahel et son importance ne cesse de croitre», a souligné SE. Guy Sevrin.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou a présidé le jeudi 4 Août 2022, dans l’après-midi, la cérémonie de remise de distinction à la cheffe de délégation de l’Union européenne (UE) Mme Denisa Elena Ionete, en fin de mission au Niger. Au cours de ces quatre années d’intenses activités au service de la coopération entre l’Union Européenne et le Niger, la diplomate européenne a su impulser et œuvrer inlassablement au renforcement des liens privilégiés entre l’UE et le Niger. Ainsi, tout au long de sa mission, elle s’est personnellement engagée avec un sens élevé du devoir et d’un attachement sans commune mesure pour le développement du Niger.
Pour le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, la volonté de Mme Denisa-Elena Ionete d’imprimer une nouvelle dynamique dans ces relations s’est manifestée par des visites des personnalités de haut rang de l’Union Européenne au Niger durant son séjour. Il a, à titre illustratif, cité parmi les plus récentes, celles de Jutta Urpilainen ; Commissaire de l’Union Européenne en charge des partenaires internationaux pour la période du 29 au 30 mars 2022 ; de Ylva Johanson, Commissaire aux Affaires Intérieures et de la Migration, le 15 Février 2022.
M. Hassoumi Massoudou a aussi relevé, les appuis multiformes que l’Union Européenne apporte à l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes. Cela, à travers le cadre programmatique de coopération pluriannuel aligné sur les priorités de développement et qui cible plusieurs domaines prioritaires de développement économique et social du pays contenues dans la déclaration de politique générale du gouvernement du Niger et les axes stratégiques du PDES 2022-2026. Les actions menées ou en cours d’exécution concernent des domaines aussi variés que la promotion de la démocratie, l’appui au cycle électoral et au dialogue politique, la gouvernance, les droits de l’homme, la consolidation de la paix, la sécurité alimentaire ; la lutte contre le terrorisme à travers Eucap Sahel Niger et les initiatives pour la stabilisation et le soutien des populations dans les zones affectées par les conflits. A ce niveau, il a notifié que les ressources financières allouées au Niger n’ont fait que s’accroitre d’un programme à un autre.
Ainsi, le chef de la diplomatie nigérienne espère qu’avec la réussite éclatante de sa mission au Niger, Mme Denisa-Elena Ionete va continuer d’être l’avocate engagée et déterminée du partenariat entre l’Union Européenne-Niger et fidèle interprète auprès des institutions de l’U.E.
Peu après avoir reçu sa distinction de Commandeur de l’ordre de mérite du Niger, la Cheffe de délégation de l’Union Européenne a, dans avec une voix dominée par l’émotion, exprimé sa gratitude pour cette distinction qui, l’honore et reflète l’appréciation pour le travail fait par la diplomatie européenne et pour l’engagement de l’UE au Niger. Mme Denisa-Elena Ionete a ensuite soutenu que ces quatre dernières années ont été marquées par un élargissement mais aussi un approfondissement du partenariat entre l’UE et le Niger où l’UE déploie tous les instruments et mécanismes d’actions externes existants dans la «panoplie» de l’UE. , La cheffe de délégation de l’UE a également ajouté qu’il est déployé de nouveaux instruments, nouvellement créés pour le cadre multiannuel financier 2021-2027 afin de mieux répondre aux défis et menaces dont le Niger compte parmi les tous premiers bénéficiaires.
Le 2 janvier dernier, les nouveaux membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies parmi lesquels, notre pays, ont pris officiellement leurs sièges au sein de cette instance onusienne. Au cours de la cérémonie dite «des drapeaux» qui a eu lieu au siège des Nations Unies à New York, le Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies, SE. Abdou Abarry a fait une déclaration dans laquelle, il a annoncé les priorités du mandat de notre pays au sein dudit Conseil. (Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration de l’ambassadeur Abdou Abarry)
«Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs Représentants Permanents,
Mesdames Messieurs,
Je voudrai tout d'abord remercier le Kazakhstan, initiateur, depuis 2017 de cette cérémonie protocolaire d'installation de drapeaux, qui symbolise le début du mandat des membres non permanents au Conseil de sécurité, pour une durée de deux ans.
Mesdames Messieurs,
Le 07 juin dernier, l'Assemblée générale, à travers un vote massif de 191 voix sur 193, a bien voulu accorder sa confiance au Niger pour siéger comme membre non permanent au Conseil de sécurité.
Ce vote est le témoignage, de la confiance que la communautéinternationale place aux autorités nigériennes et, en premier lieu à Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République qui, depuis son élection en 2011, n'a ménagé aucun effort pour, être le défenseur engagé des causes importantes pour le Niger, l'Afrique et la communauté internationale.
Le secrétaire Général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) M. Saidou Bawa, a présidé ce vendredi 3 juin 2022, la cérémonie du lancement de la formation de reconversion professionnelle aux métiers du solaire. C'était au siège de l’Agence Nationale de l'Energie Solaire (ANERSOL). La cérémonie s'est déroulée en présence du Coordonnateur du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), de la directrice générale de l'ANERSOL ainsi que des responsables de certaines entreprises Publiques et privées du domaine du solaire. La formation de reconversion professionnelle est initiée par l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) dans le cadre du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) et vise à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes dans le domaine du solaire. Elle concerne 80 jeunes diplômés au chômage depuis au moins un an, dont 20 agents d’étude et de conception des systèmes solaires photovoltaïques autonomes, 20 agents de conception et conducteurs de travaux de systèmes solaires photovoltaïques hydriques, 20 techniciens en installation exploitation et maintenance de systèmes solaires photovoltaïques et 20 techniciens en installations et maintenance de systèmes solaires thermiques.
Ainsi, à l’entame de son allocution le Secrétaire Général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi, M. Saidou Bawa a adressé sa reconnaissance pour la présence massive des participants, une présence qui, selon lui, montre que la question de l’emploi en général et de l’emploi des jeunes en particulier est d’une grande importance. C’est pourquoi, il a lancé un vibrant appel aux employeurs actifs dans l’énergie solaire pour faire recours à ces jeunes qui seront dotés sans nul doute des compétences sûres, à l’issue de leur formation, vu le savoir-faire de l’ANERSOL en matière de formation professionnelle dans le domaine.
Pour le coordonnateur du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), Dr Aoula Yahaya, le choix des énergies solaires pour cette session de formation de reconversion n’est pas fortuit. Car pour lui, le domaine du solaire offre, à travers la dynamique de développement du sous-secteur enclenché par l’Etat et ses partenaires, de multiples opportunités d’emplois aux jeunes. L’amélioration de l’employabilité et l’insertion des jeunes diplômés constituent des enjeux importants pour le Niger en général et pour le PRODEC en particulier » a-t-il déclaré. Dr Aoula Yahaya a déploré le fait que chaque année des milliers de jeunes sortent diplômés des universités et grandes écoles mais sont confrontés au chômage. Conscient des ces difficultés, l’Etat du Niger, depuis 2014 à travers le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, appuie l’insertion professionnelle des jeunes dans le cadre du PRODEC. C’est alors dans cette vision, que le PRODEC a démarré en 2014, un partenariat avec l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) pour la mise en œuvre de la sous-composante 1-2 du projet intitulée « amélioration du passage de l’école au monde du travail ».
Quant à la Directrice Générale de l’Agence Nationale de l’Energie Solaire (ANERSOL) Dr Siddo Nana Mariama, après avoir souhaité la bienvenue aux invités et bonne formation aux participants de cette année, a rappelé que cette initiative entre dans le cadre de la réalisation de la mission assignée à l’ANERSOL par l’Etat du Niger, qui est de promouvoir et de développer l’énergie solaire dans tous les secteurs de l’économie nationale. Avec une expérience de plus de 50 ans, l’ANERSOL est une référence dans le domaine de l’énergie solaire au Niger en termes de recherche, de formation et de vulgarisation. C’est cette expertise qui explique la confiance qui a été placée à l’ANERSOL par l’ANPE et le PRODEC pour la mise en œuvre de projet de la formation de reconversion aux métiers de l'énergie solaire. Pour cette année l’ANERSOL mettra à la disposition des apprenants un plateau technique pédagogique riche et de qualité, ainsi que des formateurs rompus à la tâche. Et Pendant quatre (4) mois, ces jeunes apprenants bénéficieront d’une formation faite sur mesure incluant un stage pratique de 2 mois afin d’acquérir et renforcer leurs compétences.
Il faut noter qu’en moins de 2 ans, le programme a permis de reconvertir 340 jeunes diplômés dans les domaines de l’Hôtellerie et du BTP. « C’est le cas, à titre d’exemple, d’un jeune comptable qui s’est reconverti en ferrailleur et d’un marketeur reconverti en réceptionniste d’hôtel. Aujourd’hui ces jeunes ne sont plus en situation de chômage. Certains des jeunes reconvertis dans les métiers porteurs ont pu également développer des compétences pouvant leur permettre de démarrer eux-mêmes leur entreprise », a précisé Dr Siddo Mariama. A la fin de la cérémonie, la directrice générale et son équipe ont fait visiter les matériels de formation et ont également expliqué les utilités de ceux-ci.
Hier Dimanche, 13 mai, le Niger a célébré la 27ème édition de la Journée Nationale de la femme Nigérienne. Une occasion pour célébrer la Femme, de réfléchir et progresser vers l’égalité des genres et l’autonomisation de toutes les filles et les femmes. La célébration de la journée est placée cette année sous le thème : « Autonomisation des femmes et des filles en milieu rural ». C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini qui a procédé au lancement des activités de cette journée. Cette célébration qui a eu une adhésion massive des femmes de la Région de Niamey a eu lieu dans la grande salle du Palais des Congrès de Niamey en présence des députés nationaux, des membres du Gouvernement, des représentants du corps diplomatique, des représentants des Ong et associations et de beaucoup d’autres invités.
Des allocutions très riches qui magnifient les femmes, des chants d’animation par les troupes culturelles Chawa et Sogha de Niamey, des poèmes dédiés à la femme par M. Moussa Ag Elekou Juriste de formationen service au Cabinet du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), la remise d’un témoignage de satisfaction à l’écrivain Salissou Ado, auteur de l’Hymne de la femme Nigérienne et la remise du mémorandum au Premier Ministre par la Présidente de la Coordination Nationale des Groupements et associations Féminines du Niger (CONGAFEN) ont été les faits marquants de cette cérémonie.
Avec des femmes venues des quatre coins de la capitale et de ses environs, la cérémonie a connu une mobilisation jamais égalée. La grande salle du palais des Congrès était pleine à craquer. Les femmes vêtues majoritairement des pagnes du 13 mai ont fait montre d’une mobilisation exceptionnelle pour se célébrer et exprimer ainsi leur patriotisme, leur attachement à la mère patrie, le Niger.
Au titre des interventions, tous ceux qui se sont succédé à la tribune ont salué la pertinence du thème de cette 27ème Journée nationale de la Femme Nigérienne. Pour le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, cette commémoration se veut un cadre de réflexion et d’attention particulière sur les difficultés que traverse la gent féminine. SE. Brigi Rafini a rappelé que cette journée a été instituée à l’issue de nombreuses luttes menées par des femmes pour défendre leurs droits notamment le droit sur tous les plans: politiques, économique et social et de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, et celui en charge du Tourisme et de l’Artisanat M. Ahmed Boto, ont procédé vendredi dernier, au lancement officiel des travaux de construction- réhabilitation du Centre des Métiers de Cuir et d’Art du Niger (CMCAN) financés par la Banque Mondiale à travers le Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) à hauteur de 800 millions de FCFA. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement Secondaire, de celui de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, du ministre de la Santé Publique, du coordonateur du PRODEC, du secrétaire général du Gouvernorat de Niamey, des responsables et représentants des Artisans du Niger et de plusieurs invités.
Le samedi 17 juillet dernier, le tout nouveau restaurant touristique a ouvert ses portes. Situé au centre-ville (en face du Stade Général Seyni Kountché) de Niamey, ‘‘Karasu’’, un mot Kanuri, qui signifie ‘‘l’Oseille’’ en français, ‘‘Yakuwa’’ en Haoussa et ‘‘Djissima’’ en Zarma ambitionne de servir divers mets 100% nigériens, dans un cadre touristique, tout aussi authentiquement nigérien. C’est le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid qui a procédé à son inauguration, en présence notamment, de la promotrice dudit restaurant, Hadjia Halima Mamane, des députés nationaux, des membres du gouvernement ainsi que de plusieurs autres invités.
Ce restaurant, qui emploie en plein temps 23 agents revalorise l’art culinaire national et le tourisme et peut accueillir 307 clients, dans un cadre embelli d’objets d’art et de décoration typiquement nigériens.
Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Hamid, s’est réjoui de prendre part à l’inauguration de ce ‘‘fleuron de l’économie culinaire national’’. «Nous tenons à remercier et à encourager Hadjia Halima Mamane, initiatrice et promotrice de ce joyau important pour la gastronomie, la culture et le tourisme nigériens», a déclaré M. Hamid. Il a ajouté que cette initiative cadre avec les ambitions des plus hautes autorités nigériennes, rappelant que, dans sa Déclaration de la Politique Générale, le premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou réserve une place de choix aux secteurs culturel et touristique de notre pays. «Le restaurant touristique ‘‘Karasu’’ contribuera sans nul doute à la promotion de la gastronomie nigérienne», a estimé le ministre en charge de la Culture.
Auparavant, la promotrice Hadjia Halima Mamane, avait pris la parole pour présenter son restaurant ainsi que ses objectifs. «La branche de la gastronomie nigérienne est très peu représentée dans la carte des restaurants internationaux. Et donc très peu connue. La présence des responsables du ministère de tutelle de notre activité, témoigne de la volonté de nos autorités de combler cette lacune», a-t-elle estimé. Parlant de son projet, Hadjia Halima a indiqué que cela fait 20 ans qu’elle a nourri l’ambition d’ouvrir un restaurant spécifiquement dédié à la gastronomie nigérienne. «J’ai d’abord crée mon premier restaurant à Bruxelles en 2001 avant de revenir à Niamey pour créer, en 2005, le restaurant ‘‘La Fluviale’’. C’est donc la somme des expériences acquises, pendant des longues années, qui s’est concrétisée aujourd’hui, par le lancement officiel de ‘‘Karasu’’», a expliqué la promotrice.
Elle a ensuite indiqué que le restaurant ‘‘Le Karasu’’ s’adresse à toutes les personnes résidentes ou de passage à Niamey, intéressées par un service de qualité dans un cadre agréable. «Le restaurant ‘‘Karasu’’ est un restaurant qui propose des spécialités culinaires des huit régions nigériennes et d’ailleurs. Notre espace est aménagé de façon à symboliser la diversité culturelle et sociolinguistique du Niger. Par ailleurs, le restaurant propose aussi un service traiteur», a-t-elle précisé. Halima ambitionne, selon elle, d’élargir encore plus ‘’Karasu’’ afin d’atteindre les trois principaux objectifs qu’elle vise à savoir la valorisation et la promotion de l’art culinaire nigérien ; la création de l’emploi pour la jeunesse et la participation au développement économique du pays. Halima Mamane a enfin rendu hommage ‘‘aux mamans’’, qui ont jalousement gardé les secrets de cet art culinaire et de nombreuses recettes locales, pour ensuite les transmettre aux jeunes générations.
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, a assisté, hier matin à l’Hôpital Général de Référence de Niamey, à la levée du corps de Feu Abdallah Wafy, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger à Washington, décédé le 16 décembre 2020 à Niamey. A cette occasion, son frère et ami ancien ambassadeur de la République du Niger à Ankara (Turquie) M. Adam Abdoulaye Dan Maradi, lui a rendu un dernier hommage à travers l’oraison funèbre qu’il a lue en présence des présidents des Institutions de la République, de plusieurs membres du gouvernement, de l’ambassadeur des Etats Unis au Niger, des membres de la famille du défunt et plusieurs invités.
Apres la Fathia dite par le président de l’Association Islamique du Niger pour le repos de l’âme de Feu Abdallah Wafy, le Président de la République s’est recueilli devant la dépouille du défunt. Par la suite la délégation présidentielle s’est rendue au domicile du défunt afin de présenter des condoléances à la famille.
Dans l’oraison funèbre, l’ancien ambassadeur de la République du Niger à Ankara Adam Abdoulaye Dan Maradi a indiqué que ce grand commis de l’Etat qu’est Feu Abdallah Wafy a servi la police et la diplomatie nigérienne avec dignité et honneur, comme en témoigne, a-t-il dit, les nombreux messages qui fusent de partout. En effet, a-t-il poursuivi, Feu Abdallah Wafy, marié et père de 5 enfants, a toujours été un homme sociable et dévoué, bien que souvent mal compris, car très exigeant. «Exigeant il l’était, vis-à-vis de lui-même et de sa famille, il fut un père rigoureux, très soucieux de l’éducation de ses enfants» a précisé M. Adam Abdoulaye Dan Maradi.
Né le 24 février 1955 à Niamey, le Commissaire Général de police à la retraite, Abdallah Wafy est titulaire d’une maitrise en droit de l’université du Benin au Togo, option carrière judiciaire. Apres quelques hésitations entre le barreau et la police, il finit par se résoudre à respecter sa programmation. Première promotion d’Universitaires programmée après le Bac pour la police, il effectue un stage de formation de commissaire de police à l’école supérieure de Police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, dans le Grand Lyon en France d’où il sort nanti d’un diplôme. De retour de sa formation, feu Abdallah Wafy fut versé dans le cadre de l’administration générale, en qualité de directeur administratif le 23 Mai 1981, et nommé directeur de l’Ecole Nationale de la police de Niamey.
Malgré son jeune âge, il fut très vite remarqué par le Président de l’époque, Seyni Kountché qui décida de lui confier la direction de la coordination à la Présidence de la République du Niger. «Oui à cette époque Abdallah, tu faisais peur, pourtant il suffisait juste de t’approcher pour découvrir ta grande bonté, ton sens de l’humour unique suffisait pour décrisper les situations les plus tendues. Hélas, tu seras victime de ton innocence et ceci te vaudra un limogeage, un éloignement momentané de l’administration après un court passage à la direction administrative et financière de la Sureté Nationale» a-t-il rappelé. A la grande satisfaction du Vieux Wafy, tu t’es reconverti dans les affaires, une situation dans laquelle il se sentait très mal à l’aise tellement l’Etat et la chose publique lui collait à la peau.
Ce qui d’ailleurs n’échappa pas au Président Ibrahim Baré Mainassara, qui fera de nouveau appelle à ses compétences en le nommant conseiller en matière de sécurité à la présidence dès 1996. Ainsi reversé dans le cadre de la police, il gravit les échelons ci-après : Commissaire Principal de police le 23 juin 1992, Commissaire Divisionnaire le 23 juin 1998, Contrôleur Général de la Police le 23 juin 2004, Inspecteur Général de police le 23 juin 2006, Commissaire Général de police le 23 juin 2016.
Elevé au grade de Chevalier de l’Ordre de Mérite du Niger le 19 octobre 2010, infatigable serviteur de l’Etat, selon l’ancien ambassadeur du Niger à Ankara, Abdallah Wafy accepta en 1999 de s’essayer dans la diplomatie par sa nomination en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Niger en Lybie. En effet, souligne M. Dan Maradi, il s’agissait à cette époque, d’un poste très délicat et particulièrement difficile. «Il s’est acquitté de cette fonction de façon remarquable et mémorable. A son retour il fut nommé coordinateur du Projet Carte d’identité national avant d’occuper le poste d’inspecteur général de la police» a-t-il salué.
A partir de 2006, Feu Abdallah Wafy est parti pour une nouvelle aventure dans le système des Nations Unies, d’abord à l’ONUCI en Côte d’Ivoire, puis détaché auprès de la mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), où il finit par être adjoint au représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en charge de l’Etat de droit et des opérations à l’Est de la RDC. Ainsi, la consécration de cette riche expérience cumulée aux relations personnelles qu’Abdallah a su tisser dans la sphère des Nations Unis fut sa nomination en 2015 en qualité d’ambassadeur représentant permanant du Niger auprès des Nations Unis à New York.
«Assurément, sa parfaite connaissance des rouages du Système des Nations Unies, et son sens élevé des relations humaines ont été d’une contribution indéniable pour l’élection avec brio du Niger au Conseil de Sécurité en qualité de membre non permanent» a soutenu M. Adam Abdoulaye avant d’ajouter «à la faveur de la redynamisation de la coopération entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique, le Président de la République du Niger SEM Issoufou Mahamadou a pensé à toi pour l’intensification et la diversification des relations avec les Etats Unis en te nommant en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Niger à Washington, poste que tu occupas jusqu’à cette date fatidique du 16 décembre où la mort t’arracha à l’affection de ta famille, de tes collègues et amis. Au moment de t’accompagner à ta dernière demeure je te dis va, va sans te retourner avec la conviction d’avoir bien joué ta partition ici-bas», a conclut M. Adam Abdoulaye Dan Maradi.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou, a pris part, hier à Niamey, à la cérémonie de plantation d’arbres organisée dans le cadre de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance du Niger. En accomplissant son geste symbolique et pédagogique de plantation d’arbre, sur le site de l’école Séno, à la Rive droite de Niamey, le Premier ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement à lutter contre le changement climatique à travers notamment le reboisement. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, du gouverneur de la région de Niamey, du président du Conseil de ville de Niamey et de plusieurs élus locaux et leaders coutumiers.
Pour notre pays le Niger, un pays sahélien et saharien, célébrer l’anniversaire de son indépendance qui commémore chaque 3 Aout depuis 1960 l’acquisition de sa souveraineté internationale, la plantation d’arbre qui marque cette célébration depuis 46 ans aujourd’hui est une manière de promouvoir la lutte contre la désertification et le changement climatique, a expliqué le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, peu après avoir planté un pied de Moringa au cœur de l’école Séno. Le Chef du gouvernement se félicite du choix éloquent du thème de l’édition de cette année. « Le moringa c’est notre café, c’est notre cacao. C’est une plante sur laquelle notre pays, le Niger, peut tirer beaucoup de profit pour la consommation de sa population et aussi pour l’exportation. Puisqu’il s’agit d’un produit à multiple usage. C’est un aliment et un produit utilisé dans la pharmacopée traditionnelle et la pharmacopée moderne. C’est donc extrêmement important que nous fassions la promotion de cette plante », a-t-il indiqué.
Quant au choix du site, pour le Premier ministre, « la commune 5 de Niamey est le symbole type des zones affectées par le changement climatique », comme en illustrent les récentes inondations enregistrées sur les lieux. En effet, les questions environnementales préoccupent aujourd’hui la communauté internationale toute entière du fait des graves menaces qui pèsent sur les ressources naturelles soumises à l’effet du changement climatique par les impacts des actions de l’homme surtout. Pour le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, ces menaces se ressentent particulièrement à Niamey où l’extension démesurée de la ville induit une modification de presque l’ensablement des espaces naturels, notamment la dégradation des bassins versants du fleuve accompagnée de son ensablement une des causes des inondations répétitives que nous enregistrons.
Pour sa part, le maire de l’arrondissement communal V de Niamey, il a tenu à rassurer les autorités présentes et la population, au nom du président du conseil de ville, l’honorable député maire, qu’il ne ménagerait aucun effort pour entretenir les arbres plantés afin qu’ils puissent immortaliser le présent évènement.
La Faculté des sciences de la santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (FSS/UAM) compte désormais 31 enseignants de rang A, soit 49% de l’effectif. Il y’a deux ans, la faculté a célébré six nouveaux lauréats agrégés. Le vendredi 15 janvier dernier, ce sont sept autres enseignants-chercheurs admis au 20ème concours d’agrégation du CAMES (Brazzaville 2020) de médecine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animale, qui ont solennellement intégré la fonction de Maitre de conférences.
Il s’agit du Pr Hama Younoussa, agrégé en chirurgie générale; du Pr Guida Seydou, agrégé en radiologie et imagerie médicale; du Pr Illé Salha, agrégé en ORL; du Pr Brah Souleymane, agrégé en médecine interne; du professeur Aissa Mamadou, agrégée en Botanique ; du Pr Dadi Hadjara agrégée en anesthésie-réanimation et du Pr Kellani Amina agrégée en neurochirurgie. Ces résultats sont le fruit d’un engagement des enseignant-chercheurs en vue d’aller vers l’excellence et aussi de l’appui et de l’encadrement par les Maitres avec l’implication à tous les niveaux de l’administration universitaire.
Dans son discours lors de cette cérémonie solennelle qui s’est déroulée en présence du ministre de la Santé par intérim, M. Ahmed Boto et de plusieurs personnalités, le Doyen de la Faculté des sciences de la santé de l’UAM, a d’abord salué le leadership du Rectorat de ladite université ainsi que l’ensemble des enseignants de rang A qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ces lauréats. Après avoir félicité les nouveaux maitres de conférences et leur avoir souhaité la bienvenue dans la classe, le Doyen les a invités à s’engager aux côtés de leurs pairs pour l’encadrement des autres jeunes enseignants.
«Le savoir est essentiel à l’épanouissement de l’esprit humain, mais savoir le transmettre est une autre chose. C’est un art. C’est cela l’objectif du CAMES», explique le représentant des 7 lauréats, Maitres de conférences, Pr. Guida Seydou, spécialiste en radiologie et imagerie médicale. En effet, dit-il, l’évolution de la carrière d’enseignant chercheur et de chercheur passe par plusieurs étapes successives avant d’atteindre le rang magistral, c’est-à-dire le titre de professeur titulaire.
Le représentant des lauréats, a retracé le parcours rigoureux qui fait de l’assistant un Maitre de Conférences du CAMES, en passant notamment par le rang de Maitre-Assistant, avec une performance marquée par la publication d’un nombre requis d’articles certifiés, de niveaux national, régional et international. A cette occasion, les lauréats ont, par la voix du Pr. Guida, exprimé toute leur gratitude à l’administration universitaire et aux autorités de tutelle pour leurs soutiens indéfectibles tout au long du concours.
Il faut noter qu’en marge de ce 20ème concours, notre compatriote Pr Nouhou Hassan a été distingué par le CAMES qui lui a décerné une médaille de commandeur de mérite universitaire, à l’honneur également de la faculté des sciences de la santé.
La Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a organisé, le vendredi 13 janvier 2023, dans le jardin de la dite faculté, la cérémonie de port de toge aux huit nouveaux Professeurs Agrégés du CAMES. Une tradition établie de longues années dans cette faculté, pour honorer les lauréats mais aussi pour encourager les futurs candidats et les étudiants de cette faculté à la persévérance dans le travail. La cérémonie placée sous le haut parrainage du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo, a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont un représentant du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, des autorités rectorales de l’UAM, des responsables des différentes facultés, écoles supérieures et instituts de l’UAM, des Enseignants-chercheurs, des étudiants de la Faculté des Sciences de la Santé ainsi que des parents, amis et connaissances des nouveaux lauréats.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a, au nom du Gouvernement, tenu à féliciter l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) en général et la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) en particulier, pour ces bons résultats aux sessions du CAMES. Enthousiasmé par ce nouveau résultat et l’engouement des Enseignants-chercheurs de cette faculté et de l’ensemble de la communauté universitaire pour cette cause, PHD. Mamoudou Djibo a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre les efforts pour l’accompagnement des futurs candidats du Niger à ce concours. «La prochaine fois plaise à Dieu (…) nous voudrons désormais que tous réussissent. De la manière méticuleuse dont vous avez conduit les choses, je suis certain plaise à Dieu que la prochaine fois ça sera un sans-faute», a-t-il dit.
PHD Mamoudou Djibo a tenu à féliciter les nouveaux Agrégés avant de rendre un vibrant hommage à l’ensemble des membres de l’équipe qui a conduit le processus d’encadrement des candidats. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a aussi profité de cette occasion pour relever toute la crédibilité et la place d’honneur qu’occupe la FSS au-delà du Niger. «Quand je porte l’appréciation sur la Faculté des Science de la Santé, je pense que, je suis l’un des mieux placés. Parce qu’en début de l’année académique, le nombre de demandes d’inscription que j’ai eu de l’extérieur, Dieu seul peut le déterminer. Je sais la pression à laquelle je vous soumets pour accepter les étudiants du Tchad, du Mali, du Bénin, qui ne demandent qu’à venir se former au Niger. Pourtant il y a des facultés de Sciences de la Santé chez eux. Cela veut dire que votre Faculté a une crédibilité et cette crédibilité nous avons le devoir de la préserver. Aujourd’hui, grâce à cette faculté nous n’avons plus besoin des coopérants techniques en médecine», a-t-il ajouté.
Avec ces résultats, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est dit confiant que la relève est assurée et que le flambeau est bien entretenu. Il a invité les lauréats à se mettre au service des jeunes étudiants qui sont sur le chemin.
Il faut noter que les Enseignants-Chercheurs sont les seuls agents et corporations professionnelles du Niger qui sont évalués par des experts internationaux et un jury international pour leur progression sur le plan professionnel, passant ainsi successivement d’assistant à Maitre-Assistant, puis Maitre de Conférences Agrégé et Professeur titulaire à travers le Conseil Consultatif Interafricain (CCI) qui se réunit chaque année et le concours d’agrégation tous les 2 ans pour les FSS, la FSJP, la FSEG.
Cette année, la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a présenté neuf (9) candidats et a enregistré un taux de réussite de 89% soit 8 admis sur les 9 présentés. D’où la joie et la fierté du Pr. Sani Rachid, Doyen de ladite faculté. Pr. Sani Rachid a saisi l’occasion, au nom de l’ensemble de la communauté de la FSS pour rendre un hommage à l’équipe d’encadrement, avant de féliciter les lauréats. Il a par la suite salué et remercié toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cette réussite, qu’il s’agisse des personnes morales ou des personnes physiques.
Pour sa part, Pr Ag Abdoul-wahab Mohamed a, au nom de ses collègues nouveaux agrégés, pris la parole pour remercier toutes les institutions et toutes les personnes qui se sont mobilisées derrières eux du début jusqu’à la fin du processus. Il a rendu hommage aux familles de tous les candidats, notamment les épouses et les époux, mais aussi les enfants qui ont dû supporter leurs absences durant toute la période.
Sur les huit admis, la FSS a enregistré trois majeurs de leurs catégories. Ainsi, les huit nouveaux agrégés du CAMES sont ; Pr ABBA KAKA HadjiaYakoura, agrégée d’Ophtalmologie, (première femme du Niger à ce grade) ; Pr Moussa Tondi Maiga Zeinabou, agrégée de Néphrologie (première agrégée en Néphrologie du Niger) ; Pr Abdoul-wahab Mohamed, agrégé en chirurgie traumato-orthopédie ; Pr ALI ADA Omid, agrégé de Chirurgie pédiatrique ; Pr Kadr Ousmane Ali Ousmane, agrégé en Chirurgie Maxillo Faciale ; Pr DAOU Maman, agrégé en médecine Interne ; Pr KAMAYE Moumouni, agrégé en pédiatrie et Pr MAHAMANE SANI Mahamane Aminou, agrégé en endocrinologie (premier dans ce domaine).
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed a présidé, hier matin au village de Kondjabey (Sorey) dans la commune rurale de Liboré, la cérémonie de pose de la première pierre de la Cité Sharjah. C’était en présence du gouverneur de la Région de Tillabéry M. Ibrahim Tidjani Katchiela, du maire de la commune Rurale de Liboré, ainsi que du directeur du Bureau du Niger de la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance M. Moustapha Youssef Fadol et des invités.
C’est une somme de 315 millions de FCFA que la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance a débloquée pour la construction d’une Cité comprenant 50 logements sociaux destinés aux couches vulnérables dans la Commune Rurale de Liboré, département de Kollo, région de Tillabéry. Il s’agi à travers ce projet d’accompagner les politiques de l’Etat en matière de logements sociaux. En effet, la Cité Sharjah est composée de 50 logements sociaux, une mosquée de Vendredi, un Centre de Santé Intégré de type II, un terrain de sports, un forage et une boutique. D’ores et déjà dix logements sont construits et huit sont en cours de construction.
Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Mohamed Bazoum a procédé vendredi dernier à Borgo Darey (dans la commune rurale de Tagazar, région de Tillabéri) à la pose de la première pierre pour la construction d’un village moderne. Ce projet financé par l’ONG Qatar Charity va coûter environ un milliard cinq cent millions de francs CFA. La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Tillabéri Ibrahim Tidjani Katiella, du Directeur pays de l’ONG Qatar Charity et des autorités administratives et coutumières de la commune.
D’un coût global d’environ un milliard cinq cent millions de francs CFA, ce projet de construction d’un village moderne au profit du village de Borgo Darey est la traduction concrète de l’engagement de l’ONG Qatar Charity à moderniser ce village par la réalisation d’un projet intégré portant sur les domaines essentiels de la vie (habitat, éducation, santé, eau et assainissement, alimentaire), sans oublier l’allègement des tâches ménagères pour les femmes. Ce projet innovant qui est une première au Niger, sera réalisé sur un site de 17 ha et est composé de 100 logements qui seront clôturés et équipés, une école moderne de 12 classes, un bloc administratif, une bibliothèque, un magasin ainsi que des latrines ; un centre de santé, une mini adduction d’eau, une mosquée, l’électrification solaire de toutes les infrastructures, un système d’évacuation des eaux de pluie, une ferme agro-écologique de 10 ha à vocation multiple.
Entré dans le cercle des pays producteurs du pétrole en nombre 2011, le Niger a décidé de passer à une étape supérieure dans l’exploitation et l’exportation de son pétrole à travers la construction d’un pipeline international export reliant le Niger-Benin sur une distance de 1.982 Km dont 1.298 Km au Niger et 684 Km pour le Benin. Les travaux de construction de cette infrastructure ont été officiellement lancés hier matin à sur le site de Koulélé dans la région de Diffa, par le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou. Les travaux de construction de ce gigantesque projet de pipeline, le premier du genre au Niger contribuera incontestablement à améliorer de façon substantielle les revenus de l’Etat en même temps qu’il impactera de manière positive sur la création des emplois, le niveau de vie des populations et par-delà le développement économique et social du Niger.
La cérémonie de lacement des travaux de ce pipeline s’est déroulée en présence du président de l’Assemble nationale ; les présidents des Institutions ; les membres du gouvernement ; le Gouverneur de la Région de Diffa ; des représentants du corps diplomatique ainsi que le président de la CNODC et le ministre béninois de l’Eau et des Mines.
Cette cérémonie agrémentée par l’animation culturelle exécutée par la troupe Al Bichiri de Tchiro par quatre temps forts à savoir la pose de la première pierre ; le lancement des travaux de terrassement ; la présentation des affiches illustrant l’ensemble de la chaine du Projet et, enfin le lancement de la construction du pipe export.
Peu après la pose de la première pierre de construction du pipeline international Niger-Benin, le Président de la République a précisé que cette 2ème phase de l’exploitation du champ pétrolier est un moment historique pour le Niger en ce sens qu’elle constitue le projet le plus grand dans l’histoire de notre pays depuis l’indépendance. «Cette phase du champ pétrolier connaitra un investissement de près de 4 milliards de dollars américains entre 2019 et 2021. Si on tient compte des investissements programmés jusqu’en 2031, ce sont au total 7 milliards de dollars qui seront investis.
C’est le vendredi 19 mai passé que s’est déroulée au centre de conférences internationales Mahatma Ghandi de Niamey une cérémonie de présentation et de commémoration par le régime en place du prix Mo Ibrahim obtenu par l’ancien président Issoufou Mahamadou.Une cérémonie qui a donné l’occasion aux thuriféraires et autres laudateurs du régime de rivaliser de flagorneries, d’éloges et de gratitude à l’endroit des deux têtes du pouvoir, Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed qui étaient assis côte à côte dans des fauteuils similaires, avec les mêmes tables basses devant et le drapeau national entre les deux. Un aplatissement devant les dignitaires du Pnds Tarayya auquel, selon nos sources, le président du Mpr Jamhuriya, Albadé Abouba a carrément refusé de se prêter. Ce que Albadé Abouba a refusé de lire à l’occasion, Seïni Oumarou, le président du Mnsd Nassara s’est employé à le faire avec beaucoup d’enthousiasme, poussant le zèle jusqu’à témoigner avec emphase que le prix Mo Ibrahim est la reconnaissance de tous les efforts que Issoufou Mahamadou a faits en faveur de l’enracinement de la démocratie au Niger et que les Nigériens sont fiers et honorés. Des mots qui lui ont valu une salve d’applaudissements des militants du Pnds et de l’ancien président, manifestement fier de trouver malgré tout des hommes qui acceptent de dire de lui en public tout le contraire de ce à quoi ils croient. Laboukoye
Une audience publique solennelle s’est tenue hier matin dans la salle d’audiences de la Cour des Comptes. Présidée par Pr Narey Oumarou, Premier président de ladite Cour, cette audience était consacrée à la prestation de serment de deux nouveaux magistrats nommés membres de la Cour des Comptes lors de la session du Conseil Supérieure de la Magistrature du 8 Août 2022. Il s’agit de M. Abani Ahamed Mohamed, magistrat du 1er grade 2ème échelon nommé conseiller à la Cour et de M. Ousmane Gourouza Magagi magistrat du 1er grade 2ème échelon nommé avocat général près la Cour. C’était en présence du Procureur Général, M. Hassane Hodi.
Cet exercice obéit aux dispositions de l’article 33.2 de la loi organique régissant la Cour des Comptes. L’audience a débuté avec la prestation de serment du conseiller et ensuite celle de l’avocat général près la Cour des Comptes. A l’entame de cette cérémonie, le greffier en chef a donné lecture du décret de nomination du Conseiller, M. Abani Ahamed Mohamed et les dispositions de l’article 14 alinéa 1 et 2 de la loi organique numéro 2020-035 du 30 juillet 2020 déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des Comptes, ensuite celui de l’avocat général M. Ousmane Gourouza Magagi.
Dans son réquisitoire, le Procureur Général, M. Hassane Hodi a rappelé le caractère légal et obligatoire de la dite cérémonie de prestation de serment préalable à l’exercice de fonction et qui, une fois accomplie protègera l’intéressé pour tout acte qu’il sera amené à poser dans l’exercice de ses fonctions. Ce serment renferme trois valeurs, a-t-il décrit, à savoir l’impartialité, la dignité et la loyauté. Le serment selon le Procureur Général impose aux membres de la Cour de garder le secret des délibérés et des votes.
La formule consacrée pour le serment consiste pour le récipiendaire de «jurer devant Dieu et devant les hommes de bien et fidèlement remplir la fonction dont il est investi, de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois et règlements en vigueur, de garder le secret des délibérés et des votes auxquels il est appelé à participer, de ne prendre aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la compétence de la Cour et de se conduire en tout comme de digne et loyal magistrat».
La Cour a reçu acte du serment du Conseiller Abani Ahamed Mohamed et de l’avocat général, M. Ousmane Gourouza Magagi et les a, par conséquent, renvoyé à l’exercice de leurs fonctions respectives.
Ils sont au nombre de 36 agents présents sur 37 du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération à prêter serment le vendredi 27 janvier 2023 au tribunal de grande instance de Niamey, à travers une audience solennelle. Parmi ces agents qui doivent désormais assumer les fonctions qui sont les leurs, on dénombre 15 conseillers et 22 secrétaires dudit Ministère. La cérémonie de prestation de serment a été présidée par Dr. Aminou Koundy, président du tribunal de grande instance de Niamey, en présence du secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou ainsi que les parents, amis et connaissances des agents assermentés.
Atravers la présente cérémonie de prestation de serment, ces agents du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération satisfont aux exigences légales du statut particulier du personnel du cadre diplomatique et consulaire. En effet, l’article 13 du statut particulier du personnel du cadre diplomatique et consulaire dispose que « les agents du cadre diplomatique et consulaire doivent, au moment de leur entrée en fonction, prêter serment au cours d’une cérémonie solennelle devant le président du tribunal régional de Niamey en présence du Secrétaire Général du Ministère chargé des Affaires Etrangères ». Par ailleurs, le président du tribunal de grande instance de Niamey Dr. Aminou Koundy a rappelé la formule du serment aux 36 agents présents sur 37. La formule du serment est ainsi libellée : « Je jure sur l’honneur, de protéger, défendre et promouvoir, en tous lieux et en toute circonstances, les intérêts de la République du Niger ; de ne divulguer aucune information ni secret que je serai amené à détenir dans l’exercice de mes fonctions de m’abstenir de tout acte, propos ou comportement, qui pourrait porter atteinte à l’honneur, à l’intégrité ou la sécurité du Niger. J’accepte en toute liberté d’esprit, les responsabilités qui m’incombent, en tant que fonctionnaire du cadre diplomatique et consulaire et m’engage à les assumer avec amour, foi et patriotisme ». C’est ainsi que ces 36 agents ont tous prêté serment avant d’être renvoyés à l’exercice de leurs fonctions respectives par le président du tribunal de grande instance de Niamey.
Il faut par ailleurs noter que, ces agents ont été recrutés en 2021 par arrêté no 0279/MFP/RA du 14 mai 2021 et titularisés (c’est-à-dire après avoir passé 1 an de fonction après la nomination) par arrêté no 0399/MFP/RA du 27 avril 2022.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, SE. Mohamed Bazoum, a présidé le vendredi 28 octobre 2022, dans la matinée, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, l’audience publique solennelle portant prestation de serment du premier président de la Cour de Cassation, et du premier président du Conseil d’Etat. C’était en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des présidents des institutions de la République, des membres du Gouvernement et du personnel des deux institutions judiciaires, des familles et proches des deux récipiendaires.
A l’ouverture de cette audience et conformément aux dispositions légales et réglementaires, le Président de la République, Président de l’audience solennelle a rappelé à chacun des deux magistrats, qu’avant de prendre fonction, ils doivent prêter serment devant le Président de la République. Ensuite pour la prestation de serment de chacun des deux, le Président de la République a invité le Greffier en Chef de chacune des institutions judiciaires à rappeler le décret de leur nomination et les lois organiques portant composition, organisation, attributions et fonctionnement des deux institutions. Pour la Cour de Cassation, il s’agit de la Loi Organique n°2013-03 du 23 janvier 2013 et pour la Cour d’Etat, il s’agit de la Loi n°2013-02 du 23 janvier 2013.
Le Président de la République a, enfin, rappelé la formule consacrée pour prêter serment en invitant les deux magistrats à se prêter l’exercice. Pour rappel, les deux magistrats à savoir M. Abdou Dan Galadima et M. Nouhou Hamani Mounkaila ont été respectivement, nommés premier président de la Cour de Cassation et premier président du Conseil d’Etat, à l’issue du Conseil Supérieur de la Magistrature, par décrets du Président de la République de 10 octobre 2022. Il s’agit respectivement du Décret N° 2022/772/PRN/MJ de 10 Octobre 2022 et du décret n°2022/773/PRN/MJ de 10 Octobre 2022. Ainsi, après la prestation de serment par les deux magistrats, le Président de la République les a renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.
Une cérémonie de prise de contact a eu lieu, dans la matinée du mercredi 16 août 2023 au Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage. Au cours de cette cérémonie, le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Mahaman Elhadj Ousmane a rencontré les différents directeurs centraux, secrétaires généraux, conseillers techniques, inspecteurs, directeurs généraux, et les responsables des projets et programmes. L’objectif de cette rencontre est d’établir un climat de confiance entre les collaborateurs en vue d’une meilleure mise en œuvre du Projet Annuel de Performance dudit Ministère.
Dans son discours solennel, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, a souligné que suite aux évènements du 26 juillet 2023, et par adoption du décret n°2023-035/P/CNSP du 7 juillet 2023, les départements ministériels de l’Agriculture et de l’Élevage ont été fusionnés afin de former un seul ministère. M. Mahaman Elhadj Ousmane a ensuite mis l’accent sur le travail en équipe pour accomplir convenablement la mission à lui confiée.
Par ailleurs, le ministre Mahaman Elhadj Ousmane a rappelé l’importance de l’Agriculture au Niger qui est un secteur stratégique pour le développement socio-économique du pays. Aussi, a-t-il relevé les difficultés du secteur qui sont notamment liées à l’assurance d’une souveraineté alimentaire et la valorisation des potentialités agricoles dont dispose le Niger. « Nous devons mettre en œuvre une politique agricole qui permet de garantir notre souveraineté alimentaire », a-t-il ajouté.
En définitive, M. Mahaman Elhadj Ousmane a expliqué que le Niger dépend des produits alimentaires importés malgré ses ressources, et a réitéré l’engagement de son département ministériel pour accompagner les populations afin d’inverser la tendance et obtenir des résultats à la hauteur des atteintes. « Notre département ministériel est attendu, puisque la vie de 90% de la population dépend de l’agriculture et de l’élevage», a-t-il conclu.
A l’occasion de la journée mondiale du rein, AREVA Mines Niger a eu une pensée particulière à l’endroit des malades souffrant de pathologies rénales. En effet, ce matin le service néphrologie/hémodialyse de l’hôpital national de Lamordé (C.H.U) a servi de cadre pour la réception d’un don d’équipements biomédicaux en présence du Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé Publique, du Directeur Général de l’Hôpital National de Lamordé ainsi que du responsable du service néphrologie/hémodialyse.
Le don d’équipements biomédicaux est composé de dix (10) concentrateurs d’oxygène ; dix (10) chaises roulantes, dix (10) civières ; cinq (5) tables d’examen, quinze (15) paravents ; trois(3) électrocardiographes ; cinq (5) aspirateurs ; dix (10) tensiomètres, cinquante (50) cartons de sets de soins et un (1) carton de sédaspir. Le coût est estimé à vingt deux (22) millions de francs CFA.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a été fait Officier de la Légion d'Honneur Française, le jeudi 2 février dernier, par l'ambassadeur de la France au Niger, M. Marcel Escure.
Au cours d'une sympathique réception à laquelle ont assisté plusieurs personnalités dont, notamment les ministres nigériens des Finances, M. Hassoumi Massoudou ; de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, et de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, M. Escure a loué les qualités de diplomate de M. Ibrahim Yacoubou, lui témoignant en particulier la grande estime dans laquelle le tient son pays, la France.
Au terme de sa mission au Niger, l’ambassadeur de France auprès de la République du Niger, SE. Alexandre Garcia a été élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre de Mérite du Niger. Il a reçu sa distinction, des mains du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, le jeudi 9 septembre 2022 dans les jardins dudit Ministère.
Lors de cette cérémonie, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a rappelé l’excellente relation de coopération entre le Niger et la France. Des relations qui se sont renforcées davantage ces dernières années. D’après M. Hassoumi Massoudou, pendant ces quatre dernières années, l’ambassadeur de France auprès de la République du Niger, a été témoin privilégié de l’évolution économique et sociopolitique du Niger, notamment cette étape importante dans la vie de nos institutions, lorsque le Niger amorçait sa transition démocratique avec l’élection d’un Président de la République démocratiquement élu qui, pour la première fois, succédant à un autre élu dans les mêmes circonstances. «Vous avez également été, sans doute, un observateur avisé et bienveillant de la volonté du peuple Nigérien de construire laborieusement des institutions démocratiques fortes», a-t-il ajouté.
Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Alexandre Garcia a impulsé un nouveau souffle à cette diplomatie. «Durant ces quatre années de votre mission, grâce à votre investissement personnel, à votre sens élevé du devoir et de votre attachement à nos valeurs communes héritées de notre histoire, vous avez su impulser un nouveau souffle à cette coopération entre nos deux pays», a déclaré M. Hassoumi Massoudou. Il a salué cette volonté d’imprimer une nouvelle dynamique dans ces relations qui s’est manifestée par des visites des personnalités de haut rang de la France au Niger et vice versa.
Témoignant aussi de l’excellente coopération franco nigérienne axée sur le lien entre la sécurité et le développement, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a souligné les multiples interventions de l’AFD à travers la réalisation de 20 projets qui, s’élèvent à plus 200 milliards de FCFA, l’aide alimentaire à hauteur de cinq milliards pour répondre aux contingences et enfin l’élargissement du réseau électrique dans les zones rurales pour un coût de 30 milliards de FCFA.
Abondant dans le même sens, l’ambassadeur de France auprès de la République du Niger, SE. Alexandre Garcia, a dit que les contacts sont ainsi quasi permanents et de grande qualité entre nos deux Chefs d’Etat. Il s’est réjoui de constater que cette relation dense et de qualité entre les deux pays touche divers domaines dont la formation et la recherche, civile, militaire à travers la lutte contre le terrorisme, la culture et l’économique. Par ailleurs, M. Alexandre Garcia a exprimé sa reconnaisse aux autorités du Niger pour cette marque de considération.
Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada, a présidé la cérémonie de décoration au cours de laquelle M. Frank Vander Mueren, chef de la Mission EUCAP Sahel en fin de mission au Niger a été élevé au grade d’officier de l’ordre du mérite du Niger. Cette cérémonie s’est déroulée hier matin dans le jardin du ministère des Affaires Etrangères en présence des Ambassadeurs, de la cheffe de la Mission EUCAP Sahel du Niger et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.
M. Frank Vander Mueren de nationalité belge a servi pendant 30 ans au sein de la Police Fédérale de son pays. Au cours de sa riche carrière, il a servi dans diverses unités, notamment l’unité anti-drogue et la Brigade Nationale de Lutte contre la Criminalité Organisée. Il a également été directeur des opérations au sein de la Direction Centrale de la Police Judiciaire Belge de 2014 à 2016. M. Frank Vander Mueren a été aussi à la Mission EUCAP Sahel Mali en qualité de chef de mission adjoint avant de prendre fonction à la tête de la Mission EUCAP Sahel Niger le 1er mai 2018. En s’adressant au distingué, le ministre en charge de l’Intérieur, M. Alkache Alhada l’a rassuré que le Niger retient de lui une personnalité calme et discrète qui a toujours fait preuve de rigueur et de pragmatisme dans l’accomplissement de sa mission. « Vous êtes doté d’une capacité d’analyse rapide de situation et avez donné plus de visibilité à la Mission EUCAP Sahel Niger en mettant l’accent sur la communication et l’écoute permanente ; au cours de votre passage à la tête de la mission, d’importantes avancées ont été enregistrées notamment dans le renforcement des activités de formation, appui à la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité intérieure, initialisation des opérations militaires contre le terrorisme ainsi que dans le renforcement de l’interopérabilité de force de sécurité, a souligné le ministre en charge de l’Intérieur, M. Alkache Alhada.
Emu par cette reconnaissance de la République du Niger, M. Frank Vander Mueren a fait une mention spéciale à ses collaborateurs avec lesquels ils ont réalisé ensemble le travail. Il a enfin rassuré les autorités que la Mission EUCAP Sahel continuera à faire des efforts pour soutenir le Niger en matière surtout de renforcement des capacités.
Pour sa contribution remarquable au développement de la coopération entre l’Union Européenne et le Niger, le Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité M. Josep Borrell en visite officielle de travail au Niger a été élevé hier dans l’après-midi à la dignité de Grand officier dans l’ordre du mérite du Niger. Le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité a reçu cette médaille des mains du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’intégration africaine, M. Youssouf Mohamed juste après avoir été reçu au Palais de la Présidence par le Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum. La cérémonie de remise de distinction s’est déroulée en présence du Président de la République, M. Mohamed Bazoum, des membres du gouvernement et des membres du cabinet du Président de la République.
L’ambiance était à la fête hier à l’Office national d’édition et de presse (ONEP). En effet, une cérémonie sobre mais pleine de symbole mais aussi et surtout de convivialité a été organisée hier matin pour honorer trois (3) agents de l’Office appelés à faire valoir leur droit à la retraite : à savoir M. Assane Soumana, Directeur de la Rédaction et des Centres régionaux, M. Amadou Boubacar, chef Service diffusion-routage, cession et abonnement, et Mme Zeinabou Gaoh Ousmane, journaliste. Cette cérémonie d’hommage, la première du genre à l’ONEP, est une initiative de la Directrice Générale, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, hautement appréciée, non seulement par les récipiendaires, mais aussi et surtout par l’ensemble du personnel.
Le moment était plein d’émotions. Un sentiment hybride abritait l’ensemble du personnel : il y’a d’une part la joie d’honorer ces hommes et ces femmes qui ont brillé par leur dévouement au travail, et d’autre part la peine de se séparer d’avec tous ces doyens si attachants. La cérémonie, qui s’est déroulée en présence du président du Conseil d’Administration de l’ONEP a débuté par la présentation des récipiendaires.
Par la suite, la Directrice générale de l’ONEP, dans un discours plein d’émotion, a rendu un hommage aux nouveaux retraités. «Nous sommes réunis ce matin pour rendre un hommage mérité à des hommes et des femmes qui, durant au moins 30 ans de service, ont contribué à faire de l’ONEP, ce qu’il est aujourd’hui. Une entreprise de presse respectée pour son sérieux dans le travail, sa contribution de qualité à l’information et la sensibilisation des citoyens ; à la promotion des valeurs nationales, des actions de développement et à la vulgarisation des politiques publiques», a déclaré Mme Rabiba Aboubacar Bouzou.
Pour la DG de l’ONEP, si l’office a jusqu’ici accompli ses missions avec succès, c’est aussi parce que l’ONEP a eu la chance d’avoir au sein de son personnel, des agents compétents et consciencieux. «Abnégation, loyauté, sens élevé du service public, telle était leur boussole au cours de leurs longues carrières», a-t-elle précisé. Aussi, a-t-elle réaffirmé toute la reconnaissance de l’Office tout en soulignant l’admiration que suscitent ces valeureux agents. «Chers doyens, sachez que nous sommes fiers de ce que vous avez accompli. (…) Nous ne vous oublierons jamais ! Du reste, je profite de ce moment solennel pour inviter la jeune génération à s’inspirer de votre expérience pour entretenir la flamme que vous avez allumée et porter toujours plus haut et toujours plus loin l’image positive de l’ONEP. Après tout, seul le travail est la clé du succès», a ajouté Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, avant de souhaiter une longue et heureuse vie après la retraite.
Après la remise des témoignages aux trois récipiendaires, des cadeaux leur ont été également remis par leurs collègues visiblement attristés de les voir partir. En effet, comme l’a si bien souligné la DG de l’ONEP, les années de collaboration avec leurs collègues ont créé des amitiés, des complicités et beaucoup d’attachement au point où beaucoup d’entre eux se sont sentis quelque peu attristés, pour ne pas dire malheureux.
Très touchés et émus par ce geste, les récipiendaires n’ont pas caché leur joie et leurs émotions. «Pour mon cas précis, ce geste me conforte dans la conviction qui m’a toujours animé sur le fait que je n’ai pas eu tort de rester fidèle à cette boîte et de lui consacrer l’essentiel de ma vie, de mon temps et de mon énergie, souvent au détriment de ma famille biologique. Avec tous honneurs à nous rendus aujourd’hui, je peux vous dire que ce n’est pas de tout regret… », a écrit M. Assane Soumana, dans le groupe Team ONEP, un groupe professionnel exclusivement réservé aux agents de l’ONEP.
Celui que tous les agents appellent affectueusement par le sobriquet de ‘’DR’’ et animateur de la célèbre rubrique ‘’L’air du temps’’ publié chaque vendredi dans l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’ a plus de trente ans de service à l’ONEP. Ni son âge, ni la responsabilité ou sa fonction n’ont créé une quelque barrière entre lui et tous les autres agents travaillant sous sa coupe. Sa collègue Zeinabou Gaoh, que beaucoup de collègues appellent affectueusement Tantie Abou pour sa générosité, était tout aussi émue. Quant à leur doyen Amadou Aboubacar, il s’est dit très honoré après 39 ans de service à l’ONEP, avant d’appeler la génération actuelle à maintenir ce climat de solidarité et de fraternité.
La cérémonie a pris fin avec une collation et une longue séance photo qui en dit long sur l’attachement de tout le personnel à ses anciens qui quittent l’office après de si longues années de bons et loyaux services.
Le ministre de la Santé publique, Dr. Idi Illiassou Maïnassara, a officiellement réceptionné, des mains du Représentant résident de la JICA au Niger, le patrimoine matériel et de formation laissé par feu Dr. Yuzo Tanigaki, décédé le 6 mars 2017 à Tessaoua. C'est un inestimable héritage que le défunt a laissé à la population nigérienne qui viendra renforcer le système de soin et contribuer ainsi à l'amélioration de la santé de la population. La cérémonie s’est déroulée, jeudi dernier, en présence des cadres du ministère et des proches du défunt.
Dr. Yuzo Tanigaki a laissé derrière lui un patrimoine constitué entre autres du centre pilote de chirurgie rurale de Tessaoua d'une capacité d'hospitalisation de 115 lits bâti sur plusieurs hectares ; d'une dizaine de logements à but d'habitation ; de 3 véhicules ; de divers matériels et équipements médicaux ; de divers matériels, mobiliers et ustensiles à usage domestiques ; de matériel d'exploitation, etc. Il y a également le domaine de la formation, de l'encadrement et du social.
Après avoir observé une minute de silence à la mémoire du disparu, le ministre de la Santé Publique a dit que cet événement constitue le vœu d'un grand homme, ami du Niger et de ses ayants droit. Dr. Idi Illiassou Maïnassara a ensuite fait un bref parcours du médecin japonais émérite que fut le Dr Yuzo Tanigaki qui repose désormais à Tessaoua conformément à sa dernière volonté, tout comme sa défunte épouse, Mme Shizuko Tanigaki, décédée en 1999.
Né en 1941 à Kyoto au Japon, feu Dr YuzoTanigaki est arrivé au Niger en janvier 1979 en tant que médecin industriel d'une compagnie pétrolière. A partir de 1982, il travailla pendant une dizaine d'années à l'Hôpital National de Niamey comme médecin expert de la JICA avant de s'installer à Tessaoua. Cette ville était trop aimée par Docteur Tanigaki qui avait préféré y passer le restant de sa vie et souhaité y être enterré. « Dr Tanigaki a consacré plus de 36 années de sa vie à la cause des populations nigériennes en mettant à leur disposition tout son savoir-faire médical » a déclaré le ministre de la Santé publique. Dr Tanigaki a effectua plus de 1000 interventions chirurgicales par an rendant ainsi accessibles les soins chirurgicaux à toutes les couches de la population, notamment les plus défavorisées. Il y avait entre lui et ses patients une réelle complicité et une espèce de familiarité exemplaire qui faisait de lui une personne d'une grande estime. Ceci lui valut plusieurs prix humanitaires au Japon.
L’ambassadeur de France au Niger, M Alexandre Garcia a remis, le 12 septembre 2022, les insignes de Commandeur de la Légion d’honneur à M. Ado Elhadji Abou ancien ambassadeur du Niger et Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. La cérémonie de remise de ces insignes s’est déroulée à la Résidence de France à Niamey en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, du ministre de l’Equipement M. Moctar Gado Sabo, du ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar, des parlementaires, des chefs de missions diplomatiques et internationales et de plusieurs invités.
Lors de cette cérémonie, l’ambassadeur de France au Niger s’est félicité de la présence, à la Résidence de France, de tous ces invités pour rendre hommage au remarquable engagement au service de la diplomatie du Niger et de la précieuse contribution que, M. Ado Elhadji Abou a apporté à la qualité de la relation entre la France et le Niger.
SE. Alexandre Garcia a rappelé que l’ordre de la Légion d’honneur a été institué le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte récompensant les mérites des personnalités ayant contribué au rayonnement de la France ainsi que des valeurs défendus et promus à travers le monde. «Cette cérémonie est l’occasion de réaffirmer la force du lien franco-nigérien, auquel vous avez tant contribué. C’est pour cela que, la République française a souhaité récompenser les mérites pour l’attachement indéniable aux valeurs française et vous confère toute légitimité pour recevoir cette haute distinction honorifique, en vous élevant au rang de Commandeur dans l’ordre de la Légion d’honneur» a t’il dit.
Titulaire d’une maîtrise d’économie générale de l’Université de Lomé et diplômé de l’Institut des relations internationales du Cameroun, M. Ado Elhadji Abou a fait ses premiers pas dans l’univers feutré de la diplomatie en administration centrale, au sein de la Direction Europe, Division Europe méridionale et Péninsule ibérique. Son premier poste à l’étranger est la Côte d’Ivoire où, il a servi de 1992 à 1997, en qualité de premier Secrétaire à l’Ambassade du Niger à Abidjan. Plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de Chef de la Division des Nations Unies et Conférences internationales de 1998 à 2001. Il a participé aux 54ème, 55ème et 56ème sessions de l’Assemblée générale de l’ONU, promu Directeur du Moyen Orient et des Pays Arabes, il a aussi participé aux sommets de l’Organisation de la Coopération Islamique.
Il fut nommé en 2005 Conseiller diplomatique auprès du président Mamadou Tandja. Il a ensuite occupé de 2009 à 2011, le poste de Secrétaire général adjoint au sein du cabinet de la Présidence de la République, ministre-Conseiller à l’Ambassade du Niger à Bruxelles puis à Abuja, avant d’être nommé en 2013 ambassadeur auprès de la Confédération Suisse, du Liechtenstein et de l’Autriche. Représentant permanent du Niger auprès de l’Office des Nations Unies et des Organisations internationales à Genève et à Vienne.
M. Ado Elhadji Abou fut ensuite ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès de la République Française, du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal, Représentant auprès de l’Organisation internationale de la francophonie de 2015 à 2021. Il fut nommé en février 2022 Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Peu après avoir reçu ses insignes, M. Ado Elhadji Abou s’est dit fier, reconnaissant et honoré de partager cette joie avec l’ensemble des invités et tous ceux qui l’ont accompagné et soutenu dans l’accomplissement de sa mission en France. Il a aussi adressé sa profonde gratitude aux plus hautes autorités françaises pour cette marque de considération et cette appréciation. «J’ai pu accomplir la part des missions qu’il m’a été possible de réaliser, sachant que l’ambition de tout chef de mission diplomatique, est de faire ce qu’il peut le plus et le mieux, pour contribuer à raffermir et à développer les relations d’amitié et à élargir les champs d’action de la coopération, dans l’intérêt des deux pays», a ajouté M. Ado Elhadji
A la fin de cette cérémonie un témoignage de satisfaction a été décerné à M. Ado Elhadji Abou en guise de remerciement pour toutes ces années de loyaux services rendus.
Au terme des résultats dudit concours, les six (6) journalistes primés sont Abba Adji de L’Eclosion, premier prix qui a reçu un ordinateur ; Maman Sani de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) et Ali Maman de l’ONEP, 2ème prix chacun a été récompensé d’un appareil photo de marque Canon et le troisième prix a été remporté par Souleymane Brah du média en ligne «La voix du peuple» et deux journalistes du studio Kalangou chacun a reçu un téléphone portable de marque Xiaomi.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’ambassadeur de la Chine au Niger, SE. Jiang Feng a salué la participation enthousiaste de plusieurs candidats dont des journalistes, des étudiants et autres personnes qui ont bien voulu participer. Au total, ce sont 50 articles qui ont été reçus dans le cadre de ce concours. «Je tiens à féliciter tous les gagnants. Les articles sont pleins d’émotions réelles et sincères. Certains d’entre vous ont évoqué les grands changements apportés à votre vie quotidienne par la coopération sino-nigérienne, tandis que d’autres ont utilisé une écriture délicate pour décrire la gastronomie dans les différentes régions de Chine. Il y a aussi ceux qui ont raconté leurs propres expériences merveilleuses en Chine. Ces articles relatent les échanges entre les deux pays, racontent des histoires émouvantes de la coopération sino-nigérienne dans divers domaines en montrant les résultats tangibles de la coopération Chine-Afrique», a déclaré l’ambassadeur.
SE Jiang Feng devait aussi préciser que l’amitié des nations réside dans la proximité des personnes. «Les contacts étroits entre les personnes constituent une base importante pour l’établissement de relations amicales entre les pays», a-t-il estimé avant de réaffirmer son engagement à renforcer ces liens d’amitié et de coopération avec le Niger.
Quant au responsable du groupe multimedia Niger-Inter, co-organisateur de l’événement, M. Abdoul-Aziz Moussa, il s’est également réjoui de la bonne collaboration avec les services de la représentation diplomatique chinoise au Niger dans l’organisation de ce concours. Il a saisi cette occasion pour féliciter le peuple chinois pour les succès engrangés au 20ème Congrès sous la conduite du Parti Communiste Chinois et le Président Xi Jinping pour l’affirmation du socialisme à la chinoise et la construction d’une communauté solidaire. M. Abdoul-Aziz Moussa a aussi plaidé pour améliorer les prix à l’avenir avant de suggérer plus d’ouverture afin de permettre aux Nigériens de découvrir davantage ce grand pays qu’est la Chine.
Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Sounna a reçu hier 02 septembre des mains du directeur de la Direction de l’Informatique chargé de l’élaboration du Fichier Electoral Biométrique (DIFEB), M. Oumarou Saidi, le Fichier Electoral Biométrique. Cet exercice est une obligation légale qui est prévue par l’article 46 du Code électoral. La cérémonie s’est déroulée hier matin dans les locaux de ladite institution en présence des partenaires techniques et financiers.
Intervenant à cette occasion le président de la CENI, Me Issaka Sounna s’est dit fier et honoré de recevoir ce Fichier Electoral Biométrique, qui a-t-il rappelé n’est qu’une étape qui conduit vers un processus qui n’est pas encore bouclé. Ce Fichier, a indiqué Me Issaka Sounna doit conformément à la Loi faire l’objet d’un audit et ça sera fait. « Les différents partenaires politiques et civiles l’ont voulu, la CENI est d’accord et nous avons sollicité l’assistance des partenaires très importants qui sont l’Union Africaine et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui vont accompagner la CENI de façon fraternelle dans la réalisation de l’audit dudit fichier », a-t-il déclaré. L’audit, a expliqué le président de la CENI, est un exercice qui va permettre de lire à la loupe l’esprit, les modalités et les comportements de l’ensemble des éléments (machines, le mode opératoire, le comportement des électeurs, le temps…) qui ont concouru à la mise en place de ce fichier. Les faiblesses qui pourraient éventuellement être relevées vont être corrigées afin que la CENI passe selon Me Issaka Sounna très rapidement à l’organisation des premiers scrutins. La Commission Electorale Nationale Indépendante, reste a-t-il poursuivi, mobilisée sous réserve des résultats de l’audit aux côtés de l’ensemble des électeurs de ce pays pour leur offrir des élections tout à fait transparentes, crédibles et apaisées. Me Issaka Sounna a invité tous les acteurs à un sursaut pour ensemble aller vers un fichier fini et définitif accepté de tous afin d’organiser des élections qui déboucheront sur des résultats valables, acceptés par tous.
Pour sa part le directeur de la Direction l’Informatique chargé de l’élaboration du Fichier Electoral Biométrique, M. Oumarou Saidi a d’abord énuméré les difficultés sécuritaires et sanitaires rencontrées par ses agents sur le terrain avant de réaliser ce premier fichier électoral biométrique du Niger. Il a également rappelé les principaux jalons qui leur ont permis d’obtenir ces résultats qui sont : l’élaboration de l’Avis à Manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un opérateur technique; l’élaboration du dossier d’Appel d’Offres ; le processus de sélection et de recrutement de 7000 agents d’enrôlement; l’élaboration de toutes les spécifications techniques; l’élaboration et la mise en œuvre du plan de déploiement ; l’édition des listes électorales provisoires et la prise en compte des corrections issues de la gestion du contentieux. Ils sont en effet 7 446 556 électeurs enrôlés sur le fichier dont 4 093 291 Femmes soit 55% et 3 353 265 Hommes soit 45%. Et, le taux de réalisation s’élève à 76,36% a fait savoir M. Oumarou Saidi. «Notre équipe reste mobilisée pour relever les prochains défis dont entre autres l’édition des cartes d’électeurs, de la liste électorale biométrique définitive, l’enrôlement des citoyens de la diaspora dès que les conditions le permettent et la perspective de la révision du fichier en 2021 », a-t-il affirmé.
Les deux intervenants ont par ailleurs réitéré leurs vifs remerciements aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux Forces de Défense et de Sécurité qui ont assuré la sécurité des opérations d’enrôlement, pour lesquelles ils ont eu une pensée particulière.
Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M. Gado Sabo Moctar, a présidé hier matin, à la Chambre de Commerce de Niamey, la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la Compétition des Plans d’Affaires (CPA) 2ème édition. Cette compétition, faut-il le noter, a pour vocation de stimuler l’émergence et l’éclosion d’un tissu de PME dynamiques et innovantes autour des chaines de valeurs à fort potentiel. Et cela, en vue de contribuer à la croissance économique et à la création d’emplois durables notamment pour les jeunes et les femmes.
Ainsi, cette deuxième édition lancée le 1er Avril 2020 a permis d’enregistrer plus de 1500 dossiers de candidatures dans toutes les régions du pays. A l’issue de la sélection finale, 55 entreprises comprenant 22 très petites entreprises, 20 petites entreprises et 13 moyennes entreprises classées par ordre de mérite ont bénéficié des prix pour la mise en œuvre de leurs projets. L’enveloppe totale des prix qui est de 220 millions de FCFA est prise en charge par la Banque Mondiale à travers le Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance (PRACC).
La remise des prix a ainsi concerné les trois catégories d’entreprises avec 3 prix pour chaque catégorie. Pour la catégorie Moyennes entreprises, les prix varient de 5 millions pour l’entreprise classée 3ème, à 7 millions pour la 2ème et 9 millions de FCFA pour l’entreprise classée 1ère. Au niveau de la catégorie des petites entreprises, le 1er prix est doté d’une enveloppe de 5 millions, le 2ème 4 millions et le 3ème est de 3 millions de FCFA. Enfin, dans la catégorie des très petites entreprises le 1er prix est de 4 millions de FCFA, le 2ème de 3 millions et le 3ème de 2 millions.
Lors de la cérémonie, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes M. Gado Sabo Moctar a indiqué qu’avec cette 2ème édition, le Niger tend vers l’institutionnalisation de l’organisation d’une telle compétition nationale au profit des jeunes nigériens afin qu’ils participent avec des projets bien structurés et innovants à la dynamisation du secteur privé et de l’économie du pays. Et au vu des résultats enregistrés à la 1ere édition, le ministre Gado Sabo Moctar s’est dit convaincu que la jeunesse nigérienne a des potentialités et des opportunités qui ne demandent qu’à être valorisées. Par conséquent, c’est un devoir de continuer de les inciter à l’innovation et à la créativité afin de les rendre autonomes. C’est pourquoi, le programme de Renaissance acte 3 réserve une place de choix aux actions fortes pour lever les con-traintes à ces secteurs vitaux pour l’économie du Niger. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un système de financement plus adapté aux besoins des entreprises nigériennes et du renforcement des capacités des opérateurs économiques afin de mieux rentabiliser leurs affaires.
Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé, la compétition des plans d’affaires est un modèle bien indiqué en matière d’entreprenariat des jeunes mais qui souffre de l’absence de financement adapté aux besoins des très petites et moyennes entreprises, en même temps que les
problèmes de capacités et de formation des jeunes entrepreneurs qui sont une préoccupation identifiée et prise en compte dans le Programme de renaissance acte 3. C’est pourquoi, le ministre Gado Sabo Moctar a exhorté les lauréats de cette 2ème édition à saisir cette opportunité qu’offre la Maison de l’Entreprise pour en faire, non pas un projet d’un instant mais celui d’une vie. Et cela en utilisant à bon escient les subventions reçues tout en étant assidus aux activités d’accompagnement mises en place pour eux.
Le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed a quant à lui, rappelé les différentes phases de la compétition qui sont : la phase d’information, sensibilisation et appel à candidatures organisée uniquement sur les médias et la communication digitale, une phase de présélection des meilleurs candidatures, sur la base des formulaires d’inscription élaborés à cet effet, des phases de renforcement de capacités en entreprenariat et en élaboration de plans d’affaires des candidats, une phase de sélection finale qui a permis de sélectionner 55 lauréats (dont 1.818 femmes) classés par ordre de mérite pour bénéficier de prix pour la mise en œuvre des projets et enfin une phase d’accompagnement opérationnel post-compétition des lauréats sur une période de 6 mois.
Tous les projets soumis a notifié M. Moussa Mohamed Sidi, ont été évalués et sélectionnés par un jury de 15 membres sur la base des critères qui sont : la faisabilité commerciale, technique et financière, la rentabilité du projet, le profil du promoteur en lien avec l’activité prévue, l’impact économique, social et environnemental du projet valorisant les matières premières locales et ayant un caractère innovant.
Revenant à la phase d’accompagnement technique opérationnel post-compétition, le président de la CCIN a précisé que cela se fera à travers la formation modulaire en gestion d’entreprise ; le suivi opérationnel sous forme de séances de travail individuel ou groupé, le mentorat d’entrepreneur plus expérimenté ou un expert dans le même domaine d’activité ainsi que de journée de thématique et de réseautage.
Enfin, la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse, a pour sa part affirmé que le cout total des 55 projets des finalistes est estimé à plus de 850 millions de FCFA soit un coût moyen de 15,8 millions de FCFA par projet. Cependant l’enveloppe totale des prix est de 220 millions de FCFA. Aussi, a-t-elle souligné que les lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique sur la période de 6 mois. Cet accompagnement profitera aussi aux 48 autres candidats ayant retenu l’attention des membres du jury. Mme Joelle Dehasse a enfin renouvelé l’engagement de la Banque Mondiale à poursuivre son appui au gouvernement du Niger dans ses efforts pour accompagner le développement du secteur privé nigérien.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi et M. Koen Doens, Directeur Général du Partenariat International de la Commission Européenne ont procédé, hier, mercredi 23 novembre 2022, dans l’après-midi, à Niamey, à la signature d’une convention de financement. Au terme de cette convention, l’UE fournit un appui budgétaire supplémentaire de 25 millions EUR de dons au Niger pour lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et pour soutenir le développement agricole durable. Cet appui est la preuve du bon partenariat de coopération entre le Niger et l’Union Européenne (EU). La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, des ambassadeurs des pays membres de l’Union Européenne, des cadres du Ministère des Affaires Etrangères du Niger et ceux de l’Union Européenne.
Dans le communiqué de presse relatif à la cérémonie, il est indiqué que cette convention est destinée au financement du programme « Contrat Relatif à la Résilience et Construction de l’Etat » (SRBC) à son volet sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger. « La signature de la convention de financement fait suite à la décision de la Commission européenne, annoncée par sa présidente Mme Ursula Von der Leyen en juin 2022, avec l’appui des Etats membres (Equipe Europe), de réorienter rapidement 600 millions EUR de fonds dégagés des 10ème et 11ème Fonds Européens de Développement », a indiqué le communiqué de presse.
Le Niger est le premier bénéficiaire de cette réponse rapide de l’UE à la crise multidimensionnelle actuelle avec cet appui budgétaire de 25 millions d’EUR pour la production alimentaire et la résilience et un autre de 6 millions EUR pour l’aide alimentaire d’urgence à travers ECHO. « Le soutien de l’UE comprend aussi une participation de 100 millions EUR à un fonds du FMI dont le Niger est l’un des principaux bénéficiaires à travers un prêt concessionnel de 276 millions USD. Cet appui supplémentaire de 25 millions EUR en dons s’étendra de 2022 à 2024. Cette dotation élargira l’espace budgétaire et permettra de soutenir les capacités du gouvernement à court terme, en mitigeant les effets de la crise alimentaire actuelle, ainsi qu’à long terme, en poursuivant les investissements et les réformes structurelles pour la prévention de l’insécurité alimentaire et le développement agricole durable. Sur le montant total de ce nouveau programme, 24 millions EUR seront des transferts directs au Trésor dont 10 millions EUR d’ici la fin de l’année 2022 », a précisé le communiqué de presse de la délégation de l’UE au Niger.
Le communiqué précise également que ces fonds mobilisés rentrent dans le cadre d’une aide alimentaire à caractère humanitaire ainsi que la production alimentaire et la résilience des systèmes alimentaires dans les pays les plus vulnérables d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Une aide qui doit notamment permettre aux pays partenaires et aux populations vulnérables de surmonter les conséquences injustes de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, dont la crise alimentaire et les chocs économiques actuels.
« Ces fonds complètent les ressources du ‘‘Contrat d’appui à la consolidation de l’Etat et à la résilience’’ (SRBC) de 195 millions EUR, signé entre l’Union européenne et la République du Niger en mai 2022 en vertu du nouvel instrument de coopération de l’UE (NDICI). Dans le cadre de ce programme, 20 millions EUR ont été déjà transférés au trésor public en octobre 2022 et le décaissement de 25 millions EUR supplémentaires est évalué pour un transfert avant la fin de l’année. L’ensemble des décaissements d’appuis budgétaires prévus par l’UE au Niger au titre de l’année 2022 atteint 55 millions EUR en dons », a ajouté le Communiqué de presse de l’UE.
Peu après la signature de cette convention les deux personnalités, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi et le Directeur Général du Partenariat International de la Commission Européenne se sont conjointement réjouis de l’aboutissement de ce processus. Ils ont tous reconnu les bonnes qualités des relations de coopération entre l’Union Européenne et la République du Niger. Les échanges des copies de cette convention et une photo de famille ont sanctionné cette cérémonie.
M. Daouda Marthe, Ministre de l'enseignement primaire de l'alphabétisation de la promotion des langues nationales et de l'éducation civiqueAprès environ deux semaines d’échanges et de discussions sur la question du redéploiement des enseignants, le Ministère en charge de l’Enseignement Primaire et les partenaires de l’éducation sont, par le biais de la médiation de Counterpart, parvenus à un accord consensuel. La cérémonie de signature des conclusions du dialogue qui a eu lieu hier soir a porté sur la stratégie de redéploiement des enseignants notamment les affectations et mutations des personnels de ce département ministériel. Le document d’accord a été paraphé par le Ministre en charge de l’Enseignement Primaire, M. Daouda Marthé Mamadou, le Directeur Adjoint de Counterpart, M. Ousmane Kabelé Camara, et les représentants des syndicats des Enseignants Contractuels et Fonctionnaires du Niger, M. Maiga Hamadou Soumaila, et M. Issoufou Arzika du Syndicat National des Enseignants du Niger(SNEN). Les conclusions dudit accord ont été lues par M. Maiga Hamadou Soumaila de SYNACEB.
Cet accord est le fruit de la bonne collaboration entre le gouvernement et l’ONG Conterpart. Pour rappel, cette facilitation a été menée à la demande du Ministère qui a voulu d’un dialogue inclusif et participatif avec les différents acteurs et partenaires de l’Ecole. Elle s’inscrit dans le cadre du projet PRGPA exécuté par Countrepart International sur financement de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et la coopération Suisse au Niger.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a présidé, le vendredi 10 mars dernier à Niamey, une cérémonie de remise de diplômes aux magistrats de la 3ème promotion et aux cadres de l’administration pénitentiaire de la 1ère promotion formés à l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN). Ils sont quarante-sept (47) nouveaux magistrats, quarante-quatre (44) inspecteurs et quatre-vingt-huit (88) contrôleurs à avoir reçu leur parchemin. La cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey, du directeur général de l’EFJN, M. Ibrahim Abdou et de plusieurs invités.
Dans son propos liminaire, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a souligné que cette cérémonie marque la fin des formations de la troisième promotion de la section Magistrature et de la première promotion de la section Administration pénitentiaire de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger. «Elle fait partie, en effet, des traditions judiciaires abandonnées que nous avons voulu restaurer pour donner de la visibilité aux efforts du Gouvernement en matière de formation du personnel judiciaire pour d’une part renforcer les capacités de la justice en ressources humaines, et d’autre part, améliorer ses performances notamment dans le traitement des différents contentieux. Elle symbolise également l’heureux aboutissement des efforts que vous, magistrats et cadres de l’Administration pénitentiaires, avez fournis en vue de la réussite de vos études, j’allais dire l’aboutissement d’un processus qui se clôture par la remise de diplômes aux récipiendaires», a-t-il dit.
S’adressant aux récipiendaires, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux leur a notifié qu’ils embrassent une fonction noble mais délicate, une fonction dont l’apprentissage s’accompagne nécessairement de sensibilisation aux problématiques socio-économiques et aux adaptations culturelles au milieu social dans lequel ils sont appelés à évoluer. «Dans le même esprit, à l’heure où vous commencez votre carrière de magistrat, je voudrais vous rappeler qu’en plus du savoir-faire et du savoir-être que vous devez cultiver, vous devez en tout temps et en tout lieu respecter la déontologie du métier et le principe d’indépendance qui est lui-même indissociable de votre rôle de gardien des libertés. A l’endroit des cadres de l’Administration pénitentiaire, je tiens tout d’abord à leur souhaiter la bienvenue dans la «maison Justice». Car, c’est la première fois que notre pays se dote d’un corps spécialisé de l’Administration pénitentiaire qui a vocation à remplir les missions de gestion et d’administration des établissements pénitentiaires», dixit M. Ikta Abdoulaye Mohamed.
En somme, le Garde des Sceaux appelle ces nouveaux magistrats et agents de l’Administration pénitentiaire à faire preuve, à l’occasion de leurs fonctions, d’esprit d’initiative pour créer les conditions d’une meilleure réinsertion des détenus. En estime-t-il, il y a une vie après la prison et les établissements ne peuvent plus continuer à demeurer dans le statut de la détention au sens strict qui n’offre aucune perspective de resocialisation vouant le post-carcéral à l’échec. «Votre attention doit être également portée sur le respect de la sécurité en détention car la prison ne constitue plus un havre de paix et le Ministère de la Justice conscient de cette situation, s’emploiera à vous accompagner en mettant tout en œuvre pour rendre effectifs les objectifs qu’il s’est fixés dans sa politique sectorielle notamment dans sa composante pénitentiaire», a-t-il ajouté.
Auparavant, le directeur général de l’EFJN, M. Ibrahim Abdou a rappelé que, depuis sa création en novembre 2015, l’EFJN a formé 113 magistrats, 44 inspecteurs, 88 contrôleurs et 200 surveillants de l’administration pénitentiaire.
«Au-delà de sa dimension symbolique, cette cérémonie n'en constitue pas moins un pas décisif dans l'opérationnalisation de ces processus de transfert des compétences et des ressources», déclare SEM. Brigi Rafini, Premier Ministre, Chef du Gouvernement «Mesdames et Messieurs, • Chers invités, Par la grâce d'Allah Le Tout Puissant Le Miséricordieux, nous voici réunis, ce jour, mercredi 06 septembre 2017 pour procéder officiellement au lancement du processus des transferts effectifs de compétences et de ressources, dans certains domaines, de l'Etat aux collectivités territoriales. La réalisation de cette étape montre, s'il est encore besoin, la volonté du Président de la République et du Gouvernement d'accorder toute son importance à la décentralisation qui apparaît à nos yeux comme l'un des meilleurs leviers d'un développement harmonieux du pays. Cette décentralisation a vu le jour, il faut le rappeler, en 1955 avec la création des communes mixtes et celles de moyen et de plein exercice. Cette option qui a été réaffirmée dans la Constitution de la première République a bravé le temps et les péripéties de l'évolution sociopolitique de notre pays pour toujours figurer en bonne place dans toutes les Constitutions que le peuple nigérien s'est librement donnés.
Expression par excellence du vouloir vivre ensemble et parce qu'elle est aux confluents de la démocratie et du développement, la décentralisation au Niger s'impose aujourd'hui en véritable consensus national intemporel. En effet, dès le début elle a été perçue comme une des meilleures réponses institutionnelles au problème de la participation et de la responsabilisation des populations dans les actions de développement nationale.
Le directeur général de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), le Colonel Sidi Mohamed a réceptionné hier matin à Niamey, un don de cent (100) tonnes de mil offert par le consul honoraire du Niger à Koumassi au Ghana, M. Bachir Agali Madou. Il s’agit à travers ce don de renforcer le stock de la réserve alimentaire stratégique et garantir la souveraineté de l’Etat du Niger en matière de sécurité alimentaire.
A cette occasion, le directeur général de l’OPVN a, au nom du gouvernement et du peuple nigérien, remercié le généreux donateur pour cet acte hautement patriotique. « A partir du 26 juillet, nous ne tendrons plus la main à personne. C’est ça le Niger que nous voulons, qui se fera avec des Nigériens dignes et patriotes. Ce don servira à renforcer nos capacités pour une indépendance alimentaire », a-t-il martelé.
Le Colonel Sidi Mohamed a rappelé que l’OPVN est un outil d’indépendance alimentaire mis à la disposition du peuple nigérien. C’est un office qui appartient à tous les Nigériens. « Et nous demandons officiellement aux Nigériens d’emboiter le pas au consul honoraire qui est un patriote, et qui a montré que les Nigériens feront tout pour les Nigériens », a-t-il souhaité.
Quant à la représentante du consul honoraire, Mme Fati Hamed, elle a fait savoir que cette donation reflète la conviction profonde que la solidarité est la clé de la préservation de la patrie bien aimée, dans cette période où la solidarité nationale est plus cruciale que jamais. Ce soutien substantiel est fait pour renforcer le tissu social. « Nous allons continuer à avancer main dans la main, guidés par la détermination commune à préserver et à promouvoir les valeurs qui définissent notre unité nationale. Nous espérons qu’avec le temps, nous puissions encore apporter d’autres contributions afin de marquer notre engagement pour les différents besoins du peuple nigérien», a-t-elle conclu.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Premier Magistrat du pays, SEM Issoufou Mahamadou, a présidé, dans la matinée d’hier 31 mars 2021, à l’Auditorium Sani Bako de Niamey, la cérémonie de prestation de serment de deux nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle. Il s’agit de M. Kondo Oumarou, Avocat à la Cour et M. Imerane Maïga Amadou, représentant des Associations de Défense des Droits Humains, tous élus par leurs pairs.
La Constitution nigérienne, du 25 novembre 2010, dispose qu’avant leur entrée en fonction, les membres de la Cour Constitutionnelle prêtent serment sur le Livre Saint de leur confession devant le Président de la République, selon la formule suivante : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution et en toute indépendance, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence de la Cour. Puisse Dieu nous venir en aide ».
Ainsi, la main droite sur le Coran, présenté par le président de l’Association Islamique du Niger, Cheik Djibril Karanta, les deux nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle ont, tour à tour, prononcé les termes dudit serment. Après quoi, le Chef de l'État a pris acte de leur serment et les a renvoyés à l’exercice de leur fonction. Rappelons que la Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction compétente en matière électorale et d’interprétation de la Constitution. Ses décisions sont sans recours. Elle compte 7 membres pour un mandat de six ans non renouvelable : 2 magistrats élus par leurs pairs, un avocat élu par ses pairs, un enseignant-chercheur en droit public élu par ses pairs, un représentant des associations des droits humains élu et deux personnalités désignées par le Président de la République et le bureau de l’Assemblée Nationale. Les membres de la Cour sont renouvelés par tiers tous les deux ans, note-t-on.
Après le réaménagement technique du Gouvernement par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, le vendredi 20 septembre dernier, qui a confié à M. Kalla Moutari la conduite du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et à Pr. Issoufou Katambé celle du Ministère de la Défense Nationale, les deux ministres ont procédé, hier matin, à une passation de services. La cérémonie de cette passation qui consacre le renvoi des deux ministres à leurs nouvelles fonctions s’est déroulée en deux phases. D’abord au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement puis au ministère de la Défense Nationale, partout en présence des proches collaborateurs des deux ministres concernés.
Lors de cette passation de services, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement entrant, M. Kalla Moutari, a rappelé que pendant le séjour du Pr. Issoufou Katambé à la tête dudit ministère, il a su imprimer une nouvelle dynamique dans le secteur. « Connaissant votre pragmatisme, il n’est pas du tout surprenant de voir ces importantes réalisations enregistrées en si peu de temps. Il s’agit là, en tout point de vue, d’une mission accomplie à vous confiée par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, et le Chef du Gouvernement M. Birgi Rafini », a indiqué M. Kalla Moutari.
Pour sa part, le nouveau ministre de la Défense Nationale, Pr. Issoufou Katambé, a souhaité la bienvenue à l’ancien ministre de la Défense dans le secteur de l’eau et de l’assainissement que lui a géré pendant près de 23 mois. Il l’a en effet invité à lui emboiter le pas dans la réalisation de tous les projets en cours et à venir. «Comme vous pouvez le constater, certes, notre département ministériel a enregistré des résultats appréciables au cours de ces dernières années, mais beaucoup reste à faire. Il vous faut donc redoubler d’efforts afin de surmonter toutes les difficultés, à savoir : l’insuffisance des financements du secteur, l’insuffisance des moyens matériels et humains, la croissance exponentielle des besoins d’alimentation en eau potable et d’assainissement dû à l’accroissement démographique, les caractéristiques hydrogéologiques difficiles de certaines zones de notre pays, et j’en passe », a précisé Pr. Issoufou Katambé, ministre de la Défense Nationale entrant.
Il a été le premier président élu sous l’ère démocratique. Il l’a été, au détriment du candidat de l’ancien régime, grâce au soutien des forces du changement nées de la Conférence nationale. Installé, il nommera Issoufou Mahamadou, leader du PNDS, un parti socialiste, comme Premier ministre. Luimême étant un socio démocrate. L’Assemblée nationale sera confiée à un transfuge de l’ancien régime. Les deux leaders de l’exécutif sont tous des ingénieurs : Mahamane Ousmane, le président, en statistique et Issoufou Mahamadou, le Premier ministre, dans le domaine des mines. Tous deux sont de fortes têtes. Ils sont aussi ambitieux. Pour eux-mêmes et non pour le pays. Dans ces conditions, et tout naturellement, les divergences naissent. L’Alliance des forces du changement éclatera. Issoufou et le PNDS quitteront le navire, se rapprocheront du MNSD, le parti héritier de l’ancien régime. Dans ce régime semi- présidentiel, une nouvelle majorité verra le jour. Conduisant ainsi à une cohabitation. Le président Mahamane Ousmane dissout l’Assemblée, organisera des élections législatives anticipées et les perdra. Une troisième forte tête, Hama Amadou du MNSD, sera désignée Premier ministre. La cohabitation sera tumultueuse. La forte prédominance des égos empêchera, en dépit de la disposition des lois de la République, la résolution des conflits et divergences. Cela aura suffit pour que l’Armée mette fin à la première expérience démocratique. Au terme de la transition militaire, le chef de la junte, le général Baré, une autre forte tête, confisque le pouvoir après des élections qualifiées de holdup. Il sera assassiné par sa garde, de nouvelles élections sont organisées et le candidat du MNSD est élu. Mahamane Ousmane deviendra le président de l’Assemblée. Poste qu’il occupera durant les deux mandats du président Tandja. Le Premier ministre MNSD, Hama Amadou, en dépit de la confortable majorité de l’alliance, sera débarqué et envoyé en prison par l’institution que dirigeait Mahamane Ousmane. Le Niger était alors à la cinquième République. Après ses deux mandats, le président Tandja, pour conserver le pouvoir, passera à la sixième République. L’intervention de l’Armée arrêtera la dérive. A l’issue de la transition, Issoufou Mahamadou, avec le soutien de Hama Amadou, sera élu président. Ce sera le début du chemin de croix de Mahamane Ousmane. Son parti, le CDS, lui sera arraché. Aux élections générales de 2016, il était sans parti. Il se présentera sous la bannière du MNRD Hankouri. Il sera élu député mais sera dans l’impossibilité de créer un groupe parlementaire. Après cette traversée du désert, il sera remis en selle. Il crée le RDR Tchadji qui fusionnera avec certains partis dont le Mouvement Nigérien pour la Restauration de la Démocratie de Moulay Hambali qui lui a permis de siéger à l’Assemblée en 2016. Il bénéficiera, aux élections présidentielles de 2021, du soutien du MODEN Lumana de Hama Amadou dont la candidature a été invalidée par la Cour constitutionnelle dès le premier tour. Cela lui permis de d’être finaliste pour ces élections avec l’appui d’une Coalition composée de plusieurs regroupements de partis politiques dénommée CAP 21. Il revendiquera la victoire en dépit de la décision de la Cour constitutionnelle qui déclarait son challenger, Bazoum Mohamed, vainqueur.
Plusieurs mois après, la lutte pour la manifestation de la vérité battait de l’aile. Beaucoup de partisans de la Coalition pour l’alternance politique estimaient que le président Ousmane mettait peu d’entrain pour la lutte. Surtout que plusieurs leaders de cette Coalition gardent prison suite aux manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats à Niamey. La plupart sont du parti Lumana dont l’autorité morale de ce parti, Hama Amadou. Plus intriguant constatent les observateurs, le fief de Ousmane, Zinder, n’a pas bougé. Et la dizaine de dirigeants du RDR de Zinder arrêtés ont été libérés. La non participation des leaders du parti de Hama Amadou à la déclaration de la CAP 21, il y a quelques semaines, constitue un début de preuve dans le probable éclatement de l’alliance.
En l’absence de déclaration officielle de ce parti, chacun y va de son interprétation. Par contre, il y a eu une déclaration du FCR, un regroupement de partis politiques membres de la CAP 21. L’un des leaders de cette composante, Abdou Mamane Lokoko, garde prison à Say. Il y a eu aussi le week-end dernier une réunion des leaders du MNRD Hankouri qui avait pour objectif de quitter l’alliance formée avec le RDR de Mahamane Ousmane. Une médiatisation était prévue avec une déclaration. Seulement une médiation a été entreprise. Il s’agissait de donner du temps pour arrondir les angles. Moulay Hambali et ses camarades ont accepté le principe et ont donné aux médiateurs jusqu’au jeudi prochain pour les propositions. Passé ce délai ils enverront une correspondance au ministère de l’Intérieur pour notifier leur désengagement à la fusion avec le RDR. Et une déclaration sera publiée pour l’annonce. Les griefs contre le président Ousmane sont de plusieurs ordres. Le principal est là aussi le peu d’entrain du président du RDR et surtout le peu de considération à l’égard du MNRD et de ses dirigeants. Hambali dit avoir constaté q’au moins sept réunions du bureau politique du RDR auraient été convoquées sans que ses camarades et lui soient informés. Une nouvelle traversée de désert pour Ousmane ?
Une lettre N°048/PPNA/ 2020 en date du 21 septembre 2020, tendant à demander au premier ministre , Président du Conseil National de Dialogue Politique , le CNDP, une convocation de la réunion du CNDP en vue d'examiner la possibilité de reporter la date des élections législatives et municipales. Les raisons évoquées, ces partis politiques ont des difficultés à constituer des dossiers. Il semblerait qu'ils sont 32 partis politiques à formuler cette requête signée par Hambally Dodo Oumarou .
Auparavant, le Doyen des partis politiques, le grand frère, Sanoussi Tambari Djackou, a demandé lors du congrès d'investiture du candidat du MPR JAMAHURYA, au ministre d'Etat, Albadé Abouba, de peser de tout son poids pour les aider à obtenir le dit report.
D'autres partis politiques aussi se plaignent du coût élevé de l'établissement du casier judiciaire, le prix officiel serait de 1500 francs CFA , aujourd'hui, il faut passer par la voie informelle, par des intermédiaires , et débourser 2 500 FCFA pour pouvoir obtenir un casier judiciaire dans les meilleurs délais. Ils se plaignent de la lenteur administrative dans la délivrance des pièces pour constituer les dossiers pour dépôt de candidature aux dites élections.
Nos partis politiques ne finissent pas finalement de nous surprendre, eux qui ont fait de la tenue des élections législatives et municipales avant les élections présidentielles, une exigence, reviennent encore demander le report des dites élections.
Nous les avions soutenu naïvement, croyant que leur demande est sous-tendue par des raisons objectives et des causes justes.
Il appartiendrait au CNDP d'examiner avec sérieux et objectivité cette doléance. C'est vraiment curieux ! Cette démarche tendant à demander les reports des élections législatives et municipales !
Notre souhait, qu'un consensus national acceptable par tous soit trouvé,pour organiser ces élections générales constitutionnelles dans la sérénité, la transparence, la concorde sociale, et l'unité nationale et la crédibilité. Nous ne souhaitons pas des invectives inutiles, des bagarres sans objet.
C'est le Niger qui gagne et qui progresse ! À bon entendeur salut !
Selon la Banque africaine de développement, 18 pays ont atteint des niveaux « moyens ou élevés » en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie. Pour « la santé, l’éducation et le niveau de vie », un tiers des pays africains ont atteint des niveaux de développement « moyens ou élevés », selon un rapport sur les « Perspectives économiques en Afrique » publié lundi 22 mai par la Banque africaine de développement (BAD), dont les assemblées annuelles se tiennent du 22 au 26 mai à Ahmedabad, en Inde.
Même si « les progrès sur le front du développement humain restent lents et inégaux », « 18 pays africains » sur les 54 que compte le continent atteignent désormais un « niveau de développement moyen ou élevé », précise ce rapport réalisé conjointement avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
« À l’endroit de M. Bazoum, il remarquera que le Gouvernement de la Transition n’a pour le moment jamais réagi à ses propos injurieux pour deux raisons cumulatives. La première raison tient au respect de l’héritage laissé par nos ancêtres, qui consiste à ne pas répondre aux injures par les injures. La seconde raison relève de l’identité de M. Bazoum, l’étranger qui se réclame du Niger. Nous savons que le peuple nigérien frère, se distingue par des valeurs sociétales, culturelles et religieuses très riches. M. Bazoum n’est pas un nigérien, son comportement nous réconforte totalement dans notre constat ». Ces propos sont du Premier ministre par intérim du Mali, M. Abdoulaye Maïga. Il les a tenus le samedi dernier, lors de son discours à la 77ème Assemblée de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York.
Depuis la sortie de ces propos du chef du gouvernement malien, on assiste à un véritable tollé de protestations dans les rangs du pouvoir de Niamey. Des personnalités et militants du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA), des acteurs de la société et même des journalistes se trouvant ou cherchant à être dans les bonnes grâces du régime de Bazoum Mohamed s’agitent dans tous les sens, traitant le Premier ministre malien et ses collègues de la Transition de tous les noms d’oiseaux. Certains parmi eux, qui ignorent tout de la diplomatie et des principes des relations internationales, appellent même à une rupture des relations diplomatiques entre le Mali et le Niger. Mais ces «avocats » de Bazoum Mohamed oublient que c’est d’abord du Niger que le débat sur sa nationalité est parti lors des dernières élections que certains parmi eux, qui ne croyaient pas à la possibilité du même Bazoum de devenir Président de la République, se réjouissaient de la contestation de sa nationalité nigérienne par des candidats à l’élection présidentielle. En outre et ça aussi les «souteneurs» agités de Bazoum feignent de l’ignorer, le Premier ministre par intérim malien n’a fait que réagir aux multiples provocations son pays est l’objet de la part des autorités nigériennes. Le monde entier a entendu ces propos totalement orduriers du ministre nigérien des affaires étrangères du Niger Hassoumi Massaoudou qui, lors d’une conférence de presse à Paris, avait qualifié le patriotisme des dirigeants maliens de «frelaté». Combien de fois lui-même le Président Mohamed Bazoum ne s’était-il pas ouvertement attaqué aux dirigeants de la Transition malienne pour sans doute faire plaisir à la France ? Deux jours seulement avant le discours du Premier ministre malien, dans une interview accordée aux médias français RFI et France 24, il avait qualifié de «totalement absurde» l’arrestation des soldats ivoiriens accusés d’être de mercenaires au Mali. Comme s’il en était le porte-parole, Bazoum est allé jusqu’à dire que le Président ivoirien Alassane Ouattara est victime d’ingratitude de la part des autorités maliennes car il aurait défendu leur cause lors des discussions pour la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Mali. En quoi ce problème entre la Côte d’Ivoire et le Mali concerne directement le Niger pour que lui Mohamed Bazoum se considère en devoir de réagir là dessus ? La Côte d’Ivoire manque- t-elle des hommes et des femmes qui ne maitrisent pas bien le Français pour avoir besoin de son service ? Pourquoi tous les autres Chefs d’Etat des pays de la CEDEAO qui ont assisté aux débats sur la levée des sanctions contre le Mali et qui sont témoins de la position du Président ivoirien n’ont pas jugé utile d’aller sur les médias dénoncer «l’ingratitude» des autorités maliennes à son égard ?
Les uns et les autres doivent mettre de côté leur appartenance politique et leur quête effrénée des prébendes pour voir la réalité en face : le Mali a trop reçu des coups ces derniers mois de la part du Niger qu’il a même mis du temps à réagir. Nous avons aussi des responsables au plus haut sommet de l’Etat qui, non seulement, parlent pour un oui ou pour non – surtout quand ce sont les médias français qui les sollicitent -, mais qui ne sont pas aussi soucieux et respectueux des principes élémentaires de la diplomatie. Espérons que cette riposte du Mali – qui a visiblement fait très mal – servira de leçon à nos autorités pour remuer deux fois leur langue avant de parler de la situation de d’autres pays.
La HALCIA a animé un point de presse le vendredi 11 juin dernier dans la salle de conférence de la dite institution sous la direction de son président Abdourhamane Gousmane entouré par ses plus proches collaborateurs et Risha Ag Boula, ministre d’Etat à la présidence de la République représentant du président de la République et président du comité de bonne gouvernance en matière de lutte contre la corruption, et plusieurs invités. À l’entame de son allocution, le président de la HALCIA a déclaré :
[Le présent point de presse a pour objet de porter à la connaissance de l’opinion publique les résultats obtenus par la HALCIA en relation avec autres corps de contrôle à savoir : l’Inspection Générale d’Etat, I’ Inspection Générale des finances, la Direction Générale des Douanes, la Direction Générale des Impôts et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique sur les opérations de contrôle des recettes internes de l’Etat. Au de ce point de presse, l’on ca enregistré plus de 230 milliards de francs CFA de droits qui n’ont pas été versés à l’Etat par personnes physiques et morales.Il y a certaines sociétés qui totalisent à elles seules, plus de quarante (40) milliards de droits non versés au niveau de Niamey seulement.
Il a été relevé que beaucoup de contribuables sont depuis 2002 en contentieux judiciaire, dont certains ont même quitté le pays. Pour l’heure ces opérations ont permis, à l’égard de certains contribuables publics, de convenir de protocoles d’accord d’apurement et de traitement des dettes et créances d’un montant de 33 milliards de francs Cfa ainsi qu’une mobilisation des recettes de près de 350 millions de Fcfa.Au niveau des services des douanes, des équipes mixtes HALCIA-Inspection Générale d’Etat-Direction générale des Douanes ont été mises en place en vue de contrôler les recettes douanières. A ce niveau des investigations menées à travers l’exploitation du rapport de l’Inspection Générale d’Etat ont relevé que des marchandises d’une valeur de plus de 21 milliards de nos francs ont été enlevées sans régularisation au Bureau Spécial Exonérations. De plus, des liquidations d’un montant de plus de 56 millions de Fcfa n’ont pas été payées. L’exploitation de ce rapport se poursuit activement.Dans le cadre des investigations sur les marchandises importées, qu’il s’agisse de celles provenant des ports de débarquement suivant (Cotonou, Lomé, Accra et Abidjan) ou des achats locaux, des missions ont été dépêchées au Burkina Faso, au Benin et au Togo pour recueillir toutes les informations nécessaires.]
Aujourd’hui, il y a les Présidents-directeurs généraux (PDG) de certains de ces sociétés nigériennes, selon une indiscrétion qui se disent des proches de l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou. Cependant cette position ne leur donne pas une couverture pour ne pas payer l’impôt. Les responsables de ces sociétés, défient-ils la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (Halcia) ou le président de la République Bazoum Mohamed ? Pensent-ils que personne au Niger on ne peut pas leur demander ou les faire payer l’impôt ? Sont au-dessus de la loi ? La question posée par les observateurs est de savoir s’ils ont bénéficié des marchés de d’Etat oui ou non ? Pour toutes ces raisons évoquées plus haut, la HALCIA doit être dotée de toutes les prérogatives et moyens nécessaires de la part du président de la République Bazoum Mohamed si jamais il croit en son discours d’investiture du 2 avril passé par rapport aux délinquants financiers et autres, où il affirmait avec force ‘’que ni leur parti politique, ni leur appartenance ou religieuse, ni leur famille ne peut les venir en aide si toutefois ils sont reconnus coupables de corruption ou infractions assimilées’’. C’est le lieu d’interpeller les organisations de la société civile, les syndicats, surtout le SAMAN, les toutes centrales syndicales, les médias et pourquoi pas les partis politiques à se mobiliser comme un seul homme derrière la HALCIA dans ce noble combat.
Vu l’engagement du président de la HALCIA à combattre sans faiblesse la corruption et les infractions assimilées tels que le trafic d’influence, les postsde vin, l’extorsion, le détournement des deniers publics, la concussion et la fraude, y compris la fraude fiscale et douanière, tendant à compromettre la mobilisation des ressources internes, nous demandons vivement au président de la République Mohamed Bazoum de s’investir directement en mettant tous les moyens nécessaires à la disposition de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées HALCIA) pour atteindre de ces objectifs qui sont entre autres la traque des délinquants financiers.
Abuja, la Capitale fédérale du Nigéria a abrité du 14 au 17 juillet 2022, le Championnat d’Afrique de Cyclisme sur piste. Une compétition qui a regroupé plusieurs coureurs des pays africains dont quatre (4) nigériens. Pour cette première participation les coureurs nigériens, se sont très bien comportés et ont réussi à améliorer leur performance. Le Président de la Fédération Nigérienne de Cyclisme M. Djibo Zakari s’est réjoui de cette participation qui a été selon lui « d’un grand apport pour l’équipe et son encadrement ». L’équipe nationale de cyclisme a regagné Niamey, hier soir de retour d’Abuja, au Nigeria, où elle a pris part au championnat d’Afrique de Cyclisme sur piste. L’équipe est composée de quatre coureurs, Issoufou Sani, Issifou Mahamadou, Ibrahim Sani et Harouna Infi. Ils sont accompagnés par l’entraineur Abdoulkarim Sidikou et du mécanicien Seydou Ibrahim Abdoulaye. A leur arrivée à Abuja le vendredi 8 juillet 2022, l’équipe a participé à un camp d’entrainement dédié aux cyclistes africains. L’objectif de ce camp, a expliqué M. Djibo Zakari, est de peaufiner les préparations de l’équipe en vue de sa pleine et bonne participation au championnat. « Parallèlement à ce camp, notre entraineur et notre mécanicien ont participé à deux stages de formation de niveau 2. Donc c’est un sentiment de satisfaction qui nous anime en tant que premier responsable de la fédération. Notre objectif était de participer pour apprendre. Nos cyclistes sont jeunes, l’avantage c’est de les tester pour voir s’ils peuvent aller loin dans cette discipline. Dans le cas échéant c’est des programmes des stages pour eux dans les pays qui disposent des infrastructures adaptées à la course. Aussi, notre objectif, c’est de les préparer au sprint car c’est un aspect très déterminant dans le cyclisme de manière générale », a-t-il précisé. Le cyclisme sur piste est une compétition qui se déroule dans un vélodrome, une infrastructure construite à cet effet. Cette infrastructure est très rare dans nos pays africains. Donc, c’est une opportunité pour les coureurs nigériens de découvrir cette course en compétition mais aussi d’apprendre à se familiariser avec l’infrastructure dédiée à la pratique dudit cyclisme. Le président de la Fédération a souligné que la participation du Niger à ce Championnat permet au pays de bénéficier de certains avantages. C’est avant tout, a-t-il souligné, une reconnaissance de la Confédération Africaine du Cyclisme et qui permet à la Fédération de bénéficier de certains projets financés par l’Union Internationale du Cyclisme et d’autres partenaires de la course à vélo. Ali Maman(onep)
Depuis l'institutionnalisation du championnat de lutte traditionnelle au Niger en 1975, il n'a pu se tenir en 1985, 1988,1997, 2004 et 2005. Voici le palmarès d'année en année.
1975 - Yacouba A. Kantou (Maradi)
1976 - Salma Dan Rani (Dosso)
1977 - Yacouba A. Kantou (Maradi)
1978 - Yacouba A Kantou (Maradi)
1979 - Salma Dan Rani (Dosso)
1980 - Yacouba A. Kantou (Maradi)
1981 - Balla Kado (Zinder)
1982 - Langa Langa (Zinder)
1983 - Kassou Kazouga (Tahoua)
1984 - Issoufou Aboubacar (Tahoua)
1986 - Ousseini M.Kataki (Tahoua)
1987 - Naroua Sanou (Niamey)
1989 - Sani Moumouni (Maradi)
1990 - Mahamadou Idi (Tahoua)
1991 - Ada Masko (Maradi)
1992 - Labo Maïkafo (Maradi)
1993 - Badamassi Alassane (Zinder)
1994 - Labo Maïkafo (Maradi)
1995 - Badamassi Alassane (Zinder)
1996 - Balla Harouna (Zinder)
1998 - Mahamadou Idi (Tahoua)
1999 - Balla Harouna (Zinder)
2000 - Issa Kazagourou (Tahoua)
2001 - Hassane Adamou (Tahoua)
2002 - Balla Harouna (Zinder)
2003 - Mahamadou Abdoul Karim (Niamey)
2006 - Oumarou Bindigaou (Maradi)
2007 - Harouna Abdou (Tahoua)
2008 - Harouna Abdou (Tahoua)
2009 - Laminou Maidabba (Agadez)
2010 - Laminou Maidabba (Agadez)
2011 - Oumarou Bindigaou (Maradi)
2012 - Laminou Maidabba (Agadez)
2013 - Alio Salaou (Zinder)
2014 - Yacouba Adamou (Niamey)
2015 - Issaka Issaka (Dosso)
2016 - Issaka Issaka (Dosso)
2017 - Yahaya Kaka (Tahoua)
2018 - Tassiou sani (Zinder)
2019 - Issaka issaka (Dosso )
2020- Ousmane Hassan
2021- Issaka issaka (Dosso)
2022- Issaka Issaka (Dosso)
Les régions ci-après ont inscrit leurs noms dans le palmarès :
Le Niger a participé, du 27 juillet au 7 Août 2022, au championnat du Monde Cadet et Junior de taekwondo, qui s’est tenu à Sofia en Bulgarie avec cinq (5) athlètes dont (3) trois filles.
Les athlètes qui ont pris part à ce champion sont Mlle Nana Hadiza Saadou Zabeirou (41kg), Mlle Halimatou Saadou Amadou (46 Kg), Mlle Maimouna Ousseini Almaganda (59kg), M. Mahamane Mansour (51 kg) et M. Noureddine Issaka (55 kg). C’est ce dernier qui a remporté la médaille de bronze offrant ainsi à notre pays sa troisième médaille mondiale en taekwondo, après celles remportées respectivement en 2017 par Abdoulrazak Alfaga dit Champion et en 2018 par Mahamadou Maharana Amadou Toudjani.
Dans un communiqué qu’elle a rendu publique, le dimanche 7 Août 2022, la Fédération Nigérienne de Taekwondo a dressé le bilan de cette participation du Niger. Le communiqué souligne que le bilan a été jugé positif car le Niger a obtenu une médaille de bronze qui est la troisième (3ème), mondiale dans l’histoire de notre pays. Cette prouesse a été réalisée par le jeune Noureddine Issaka-55 kg. «La Fédération Nigérienne de Taekwondo exprime toute sa gratitude aux plus hautes autorités de notre pays pour leur engagement personnel ayant permis cette participation et le peuple Nigérien pour son soutien constant», a souligné le communiqué.
Le Communiqué a aussi précisé que les autres athlètes nigériens n’ont pas démérité leur participation car l’athlète Maimouna Ousseini Almaganda a failli décrocher son billet pour les 1/2 finales en battant respectivement ses adversaires l’Australienne, la Turque et l’Espagnole. Avec ces résultats, le taekwondo nigérien promet des belles perspectives. Les athlètes souhaitent toujours cet engouement et ce soutien des plus hautes autorités qui leur permettent de progresser positivement.
Le Communiqué souligne également que le rendez-vous est pris pour le championnat du Monde Senior en Novembre 2022 avec les mêmes prédispositions et perspectives de nouvelles médailles.
La délégation nigérienne conduite par Elh Ibrahim Tiemogo dit Cabo, conseiller du ministre de la Jeunesse et du Sport comprend également plusieurs membres du Comité Exécutif National de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, le coach Waliou Bello et le médecin M. Souleymane Karadji.
Le Samedi 28 janvier 2023, cette date restera à jamais gravée dans les annales de l’histoire du football nigérien, particulièrement pour cette compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux. En effet, le MENA A’ du Niger a battu les Blacks Galaxies du Ghana, sur le score inattendu de 2 buts à 0, et s’offre une qualification historique pour les demi-finales de la compétition. Dans cette rencontre les jeunes joueurs du MENA A’ ont réussi à infliger aux ghanéens la défaite la plus mémorable de cette compétition. Les Blacks Galaxies étaient méconnaissables, inexistants, sans solution pour inquiéter cette gazelle du désert. Grâce à cette victoire, le MENA réalise un nouvel exploit et permet au Niger de jouer sa première demi-finale d’une compétition d’envergure. C’est un événement inédit !
Le soir du samedi 28 janvier 2023, c’était la fête ! C’était un moment de joie et de fierté qui a animé tous les nigériens, partout où ils se trouvaient à travers le monde. Les joueurs de cette équipe nationale MENA A’ ont surpris tous les spécialistes du football en déjouant tous les pronostics. L’équipe du Ghana était présentée comme favorite dans cette rencontre face à une équipe du Niger qualifiée avec 4 points (un nul et une victoire étriquée face au Cameroun). Contre toute attente c’est le Niger qui est sortie victorieux. Une victoire qui a donné de la satisfaction à ces milliers de supporteurs et admirateurs du stade olympique d’Oran. En effet, c’est dans ce stade presque plein devant un public magnifique, avec des supporteurs algériens acquis à sa cause dont une grande communauté nigérienne en Algérie, que le MENA a créé la surprise. Sans complexe, les jeunes se sont libéré et ont joué le jeu avant de se donner l’occasion d’écrire leur propre histoire.
Sur les réseaux sociaux, depuis la fin de la rencontre les messages de félicitation tombent de partout. Le premier message vient du Président de la République, Chef de l’Etat et premier Capitaine des équipes nationales, SE. Mohamed Bazoum. « Formidable performance du Mena qui se qualifie avec panache pour les demi-finales face au Ghana. Parcours exceptionnel plein d’envie et de combativité en attendant la confrontation avec le pays hôte. Bravo aux joueurs, au coach, au staff technique et aux nombreux supporters », a-t-il écrit sur son compte tweeter, quelques secondes après le coup de sifflet final. Le Président de la République qui a bien suivi la rencontre à la télé ne s’est pas contenté de ce message. Il s’est aussitôt adressé aux joueurs, par un appel téléphonique, pendant que ces derniers fêtaient leur victoire dans les vestiaires. « C’est très beau vraiment ! Bravo ! C’est très beau jusqu’à la fin. La même énergie, la même volonté et puis la même réussite (…) j’étais très ému. C’était très difficile. C’est incroyable ! », peut-on retenir de ce qu’à dit le Chef de l’Etat dans son coup de file. Au pays, dans toutes les grandes villes, la fête s’est poursuivie toute la nuit. Cette victoire n’a pas laissé l’encadrement technique, notamment l’entraineur indifférent. « Après un pareil match on ne peut que sentir de la satisfaction, de la joie pour ce que ces jeunes ont été capables de présenter, surtout là où ils ont pu placer le Niger aujourd’hui. Ces jeunes sont en train d’écrire leur histoire. C’est la première fois qu’une équipe du Niger, dans une compétition d’envergure, se positionne en demi-finale. Je ne peux que tirer de la satisfaction et de la joie, pour eux d’abord, mais aussi personnellement et pour l’encadrement et en fin pour mon pays, pour tous les nigériens. Je pense qu’ils doivent être fiers de cette équipe qui est en train d’écrire le nom du Niger sur les pages de l’histoire », a déclaré Harouna Doulla en conférence de presse d’après match.
Ce résultat est le fruit d’un véritable travail de l’encadrement technique de cette équipe. « D’abord, le gros du travail a été fait dans la récupération et la régénération des joueurs qui leur ont permis d’être prêts pour le match, parce qu’il fallait véritablement de la fraicheur. Ensuite, le travail a été au niveau moral où il fallait maintenir le cap. Ainsi, les jeunes ont montré toute leur capacité de jouer, de relever la barre haute et d’aller véritablement chercher cette performance, face à cette équipe du Ghana.
Ainsi, ceux qui doutent encore du Niger en football, apprendront à mieux le connaitre », a ajouté le technicien nigérien. Les joueurs croient désormais. Ils ont compris qu’il faillait se libérer complétement et jouer sans pression. Ils ont à ce stade de la compétition pris goût et sont conscients de l’enjeu. Ils ont joué librement, ils se sont lâchés et ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes jusqu’à la fin.
Les buts nigériens
C’était un match complètement libéré. Dès son entame, les deux équipes se sont montrées très engagées et ambitieuses pour la conquête de la victoire finale. Après avoir raté toutes ses occasions contre le Congo et le Cameroun en match de poule, le jeune attaquant du MENA Imarana Seyni Dan Baro, dossard 14 a finalement réussi à briser le signe indien dans ce mach. Sur un centre du jeune défenseur Adamou Ibrahim Djibo, de la gauche vers la droite, Imarana dépose le ballon de la tête sur le pied du défenseur ghanéen qui trompe son gardien. C’était à la 11ème minute de jeu. Déjà à la 7ème minute de jeu le même défenseur ghanéen a failli tromper son gardien sur une relance d’Abdoul Aziz Ibrahim dit Ortega. Les joueurs reprennent confiance, se donnent du plaisir à jouer et créent d’énormes espaces. Les Ghanéens ont plusieurs fois tenté la riposte mais les Nigériens ont affiché, comme dans les précédents matches, leurs qualités défensives.Une charnière défensive imperturbable composée de Boureima Abdoulaye Katakoré (le Capitaine du MENA), Ismael Issaka Souley, Adamou Ibrahim Djibo et Abdoul Nasser Garba qui a réussi, sur l’ensemble du match, à bloquer la machine offensive ghanéenne. Les rares occasions de l’attaque de cette équipe du Ghana ont été mises en échec par le gardien de but Mahamadou Tandja Kassali, qui n’a encaissé aucun but à ce stade de compétition.
Dans ce match, le milieu du terrain du MENA a très bien tourné ce qui a permis aux latéraux de recevoir des balles et de percer cette défense quasi- inexistante du Ghana. Ainsi le MENA a mené 1-0 dans la première période du jeu. Au retour des vestiaires, Walker Annor l’entraineur du Ghana a procédé à des remplacements au niveau de l’attaque et de la défense, mais sans aucun effet, car les joueurs nigériens ont continué à tourner le ballon et à la 49ème minute le prodige Soumana Boubacar Hainikoye marque le 2ème but du Niger sur une frappe somptueuse.
Même les trois changements n’ont pas permis à cette équipe du Ghana d’inquiéter un seul instant la défense nigérienne. « C’est une grande déception pour moi. Je n’ai pas de mots pour qualifier ce qui s’est passé. C’est une énorme déception. J’ai totalement confiance à mes joueurs. Mais nous avons été démoralisés par le premier but très tôt. Je reconnais que le Niger a été à la hauteur. Ils étaient très déterminés et concentrés plus que nous. Nous avons eu des difficultés à revenir et le 2ème but est arrivé ce qui nous a complètement déstabilisé », a déclaré l’entraineur du Ghana à la conférence de presse d’après match. Ainsi, après avoir éliminé le Cameroun (1-0) en phase de groupe, le Niger réalise un nouvel exploit en battant le Ghana (2-0) pour s’offrir le billet de la demi-finale face au pays hôte l’Algérie au stade olympique d’Oran le mardi prochain, 31 janvier 2023 à partir de 17h.
Niger-Algérie en demi-finale
Niger-Algérie sera la première demi-finale de cette compétition. Un match vraisemblablement difficile pour le MENA par le simple fait que l’équipe algérienne, des FENNECS, sera devant son public dans un stade de 40.000 places. Mais les joueurs et l’encadrement technique du MENA croient encore. Ne dit-on pas que, « Impossible n’est pas nigérien ! ». Le technicien nigérien dispose encore des atouts sur lesquels il faut compter.
« On va rester sur notre certitude. On va jouer pour aller jusqu’au bout. Si ces jeunes arrivent à se libérer et qu’ils arrivent à retrouver véritablement leur niveau de confiance optimale on peut bouger toutes les équipes. L’Algérie est une équipe jouable. On a le droit de les tenter et on va les tenter franchement. Connaissant mon équipe on peut encore faire progresser en termes de qualité, en termes de confiance. On peut bel et bien aller faire douter cette équipe et on est là pour ça. Je pense que vous ne serez pas surpris », a déclaré l’entraineur Harouna Doula en répondant aux questions des journalistes sur ladite rencontre.
Le Samedi 03 Septembre 2022, le Niger se qualifie pour la quatrième fois au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) depuis la création de cette compétition par la CAF en 2009. Après Soudan en 2009, Rwanda 2016 et Cameroun 2020, le Niger sera au rendez-vous de l’Algérie 2023 aux côtés des 15 autres Nations qualifiées, suite à sa victoire contre le Togo sur le score de trois (3) buts à un (1) au stade Mathieu Kérékou de Cotonou. Cette qualification est acquise à l’issue d’une double confrontation face à l’équipe A’ du Togo. Au match aller à Lomé, le MENA a perdu sur le score d’un (1) but à zéro avant de remporter la manche retour au stade Mathieu Kerekou de Cotonou (Bénin).
les deux sélections A’ du Niger et du Togo ont livré un match de grande facture. De l’autre côté du Togo la stratégie est de conserver la qualification après la victoire au match aller. Du côté du Niger, il fallait arracher vaille que vaille une qualification. Ainsi, c’est vers la fin de la première période que, le MENA a ouvert le score à la 45ème minute du jeu par l’entremise du capitaine de l’équipe, Soumana Hainikoye Boubacar. Les deux équipes sont provisoirement à égalité. Un score qui n’arrange pas le sélectionneur togolais.
A la reprise, les togolais égalisent et reprennent leur qualification. Le stratège Harouna Doulla, sélectionneur de l’équipe du Niger change de tactique. Animés par une rage de vaincre l’adversaire et poussés par une forte mobilisation des supporters nigériens résidant au Bénin et ceux qui ont fait le déplacement de Cotonou, les poulains de Doulla ont repris le contrôle du match. D’assaut en assaut, d’occasion en occasion, dans le camp adverse, les coéquipiers de Soumana Hainikoye Boubacar ont marqué successivement 2 buts à la 68ème minutes et dans le temps additionnel (94ème minute). Les buts sont signés Adamou Ibrahim Djibo et Issa Mossi sur penalty.
Les togolais n’en reviennent pas. Harouna Doulla et ses poulains ont géré le score jusqu’au coup du sifflet final. Ainsi, le Niger arrache sa 4ème qualification au CHAN. Suite à cet exploit, les messages de félicitations aux joueurs et à leur entraineur sur les réseaux sociaux fusent de partout. Le message tant attendu et qui a marqué le plus est celui du Président de la République. «Bravo au Mena qui s’est montré résilient au CHAN 2023. Ces jeunes font honneur au Niger. Mention spéciale au staff, au coach Harouna Doulla et aux nombreux supporters pour qui se sont généreusement mobilisés», a tweeté le Président de la République SE Mohamed Bazoum.
Il faut noter que, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) est une compétition internationale de football, organisée par la Confédération africaine de football tous les deux (2) ans, dont la particularité est que, seuls les joueurs évoluant dans un club de leurs pays peuvent y participer. La compétition regroupe 16 équipes nationales.
Qualifié au quarts de finale le 24 janvier dernier, le MENA A’ du Niger sera face aux Blacks Stars A’ du Ghana demain 28 Janvier 2023 au Stade Olympique d’Oran à partir de 20 heures. Les deux équipes se connaissent très bien pour le simple fait qu’elles appartiennent à la même zone UFOA B. En effet, dans ce duel, Ouest africain, il sera difficile de pronostiquer sur le score final.
En conférence de presse après la qualification face au Cameroun, l’entraineur de l’équipe MENA A’ Harouna Doulla a souligné que c’est une autre rencontre et il sera prêt à la jouer. «Il faut d’abord penser à la récupération des joueurs. C’est un match que nous allons préparer avec toute l’attention requise. Le Ghana est une équipe que nous connaissons. Nous évoluons dans la même zone. La caractéristique du football anglophone nous la connaissons. Nous jouons avec le Ghana pratiquement dans toutes les compétitions zonales. Nous avons déjà joué avec le Ghana au CHAN au Soudan. Nous avons sensiblement le même niveau», a déclaré Harouna Doula, qui reste encore optimiste pour son équipe qui sera prête à offrir au peuple nigérien une autre victoire pour se qualifier en demi-finale de cette compétition.
Le technicien nigérien dispose de toutes les ressources humaines, dans son groupe qui fera une fois de plus la différence face à cette équipe du Ghana. Il s’agit bien sûr du gardien de but Mahamadou Tandja Kassali, de l’attaquant Soumana Boubacar Hainikoye dit Déco et du milieu de terrain Ousseini Soumaila Badamassi. Trois éléments complémentaires du groupe sur lesquels effectivement l’entraineur pouvait compter pour une victoire contre le Ghana.
Le Premier, Mahamadou Tandja Kassali, gardien de but, dossard 22 constitue un élément clé de cette équipe. Très décisif, très prudent et calme, il a encaissé zéro but en quatre matchs, dont deux matchs amicaux et deux matchs en compétition. Face au Congo et au Cameroun, le jeune gardien du MENA A’ a réussi à contrer tous les assauts adverses. Ses principaux atouts sont son gabarit et sa taille d’1m 79cm. Né le 05 juillet 1996 à Tahoua, il est formé par le club JST (Jeunesse Sportive de Tahoua). Il est actuellement sociétaire de l’Association Sportive des Forces Armées Nigériennes (AS FAN). Il a obtenu sa première licence professionnelle en 2014 et a joué dans plusieurs clubs de quartier à Tahoua. Il est sélectionné en équipe Nationale du Niger U17 en 2013 avant de connaitre sa première sélection nationale senior en 2021-2022.
Le deuxième, Haïnikoye Soumana Boubacar, attaquant (Avant-centre), dossard 11 mesure 1m84. Formé par le club FC HAIDO, Hainikoye a joué dans plusieurs clubs de Ligue Nationale et de la Super ligue de Niamey. Il est plusieurs fois champion ou vice-champion du Niger dans ces deux compétitions et vainqueur ou finaliste de la Coupe Nationale du Niger avec certains clubs de la super Ligue Nationale dont entre autres l’USGN (Union sportive de la Gendarmerie Nationale du Niger). Il a séjourné au Ghana et en Algérie respectivement dans les clubs ADUANA STARS FC ; le CRB (Chabbah Riadhi Belouizdad). Actuellement au Niger avec l’USGN, pour la saison 2021-2022, il compte 8 buts inscrits et 7 passes décisives en 11 matchs de Championnat. Pour la saison 2022–2023, il compte, 3 buts et 3 passes décisives en 6 matchs.
Le troisième, Soumaila Badamassi Ousseni, le buteur pour la qualification du MENA A’ aux quarts de finale du CHAN, est né le 21 Avril 1997 à Niamey. Il mesure 1m80 et porte le dossard 12, jouant en milieu de terrain. Il est formé par Atcha Académie. Dans son palmarès il a fréquenté plusieurs clubs au Niger dont l’ancien AS SONIDEP ; AS GARDE NATIONALE ; AS DOUANES. A l’extérieur il a joué la saison dernière 2021-2022 à ASO CHIEF (Algérie). Soumaila Badamassi Ousseini est un footballeur disposant d’une grande capacité physique et morale. Il est cité aujourd’hui parmi les footballeurs les plus talentueux du Niger. Fort de son expérience acquise aux abords des terrains malgré son jeune âge, Ousseini est aujourd’hui l’incarnation même de la puissance et du leadership. Il est le milieu de terrain de référence du championnat nigérien. Il est vainqueur de la Coupe Nationale ; deux fois champion de la ligue nationale ; vainqueur de la Coupe Nationale.
Pour la deuxième fois dans l’histoire du CHAN et en quatre participations sur les sept (7) éditions, le Niger jouera les quarts de finale de la compétion. En effet, Au terme d’un match héroïque, le Mena A’ du Niger a arraché sa qualification en battant, le mardi 24 Janvier 2023, au stade olympique d’Oran, les Lions indomptables A’ du Cameroun sur le score étriqué mais suffisant d’un but à zéro.
C’était une rencontre très attendue par les spécialistes de ce sport, par les Algériens, notamment la population d’Oran, mais aussi et surtout les Nigériens partout au monde. C’est le match qui a le plus d’enjeu jusque-là dans cette compétition. Il s’agit d’un groupe de trois équipes où c’est uniquement le premier du groupe qui passe pour le prochain tour. Le Cameroun était premier avec 3 points et le Niger 2ème avec 1 point. Alors que le Cameroun n’a besoin que d’un match nul et le Niger était condamné à la victoire. Difficile de pronostiquer sur cette rencontre.
Le travail revenait à l’encadrement technique et aux joueurs de tous les deux côtés de faire le nécessaire pour triompher. En Conférence de presse d’avant match, tous les deux entraineurs ont reconnu que le match allait être très difficile. Selon les observateurs du football, la solution est sur le plan tactique du match et les individualités. Effectivement, les deux entraineurs ont donné raison à ces spécialistes. Harouna Doulla du Niger a opté pour un plan tactique en mettant un système de jeu groupé, tandis que Seydou Alioum du Cameroun a reposé son choix sur la technique mais avec une défense en bloc.
Une première mi-temps, légèrement dominée en termes de possession du ballon par les Camerounais ; les deux équipes ont eu quelques occasions de but. Si toutes les opportunités camerounaises ont été mises en échec par le bloc défensif nigérien et le très imposant gardien de but Mamadou Tanja Kassali, celles des Nigériens n’ont pas été concrétisées par le manque de lucidité et de réalisme des attaquants. Le trio Abdoul-Aziz Ibrahim dit Ortéga, Bilyamine Moussa et ‘’le revenant’’ Boubacar Hainikoye dit Déco ont à trois reprises réussi à surclasser la défense camerounaise mais avaient à chaque fois manqué le cadre. Ainsi, c’est sur le score de zéro but partout que l’arbitre centrale le Mozambicain Celbo Alvacao a renvoyé les deux équipes en pause.
A la reprise, les deux équipes reviennent avec un nouveau visage. Le Cameroun joue maintenant très bas et le Niger se montre plus offensif. La pression de l’attaque nigérienne avec l’entrée en jeu du jeune Ousseini Badamassi, a poussé la défense Camerounaise à dégager les ballons en catastrophe en commettant souvent des fautes. Harouna Doulla l’avait dit en conférence de presse après le match contre le Congo qu’il va jouer et obliger le Cameroun à la faute. Ainsi, à la 69ème minute de jeu le Niger ouvre le score sur un coup franc consécutif à une faute camerounaise juste à l’entrée de la surface de réparation des Lions. Le Jeune Badamassi de son pied droit magique, trouve la tête d’un défenseur camerounais qui dévie le ballon dans sa propre cage. Il restait alors 20 minutes pour donner de l’espoir à tout un peuple. C’est ce moment précisément que les supporteurs nigériens ont choisi pour monter le ton et pousser les joueurs à l’exploit. Il s’agit du groupe de supporteurs du MENA, des autres Nigériens qui ont fait le déplacement d’Oran, des étudiants, de la communauté nigérienne en Algérie, ainsi que des Algériens qui n’ont pas digéré leur revers de Blida face au Cameroun lors des éliminatoires de Qatar 2023. Avec ce soutien de taille, et l’abnégation sur le terrain des joueurs du Mena, les Lions camerounais ne pouvaient plus revenir au score jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Mozambicain.
L’annonce d’un remaniement en profondeur est une vieille rumeur, diront les plus sceptiques. Mais elle reste, même officieuse, une information fondée, tout à fait opportune, pour le système et pour le pays. La Renaissance acte III ne peut pas faire long feu dans cette inertie suicidaire. Nous l’avons plusieurs fois annoncé, mais les Nigériens ont tellement attendu qu’ils n’y croient plus. On comprend leur impatience face à la permanence de l’inefficacité dans ce temps qui passe, et même, dans certains cas, face à une nullité de la part de certains membres du gouvernement Ouhoumoudou. Il y a cependant de l’unanimité à reconnaitre que cette équipe ne gagne pas et il y a pour cela de bonnes raisons de la changer. Qu’y a-t-il d’ailleurs à faire d’une équipe qui ne gagne pas sinon que de la congédier ? Dès le départ, au-delà du fait que les observateurs de la scène politique reprochaient à certains des membres de l’équipe gouvernementale – et ils sont nombreux – d’avoir mal géré et donc d’avoir à répondre de leur gestion, l’on savait que l’esprit de partage et le contentement d’un certain nombre d’acteurs qui ne tiendrait compte ni de leur probité encore moins de leur compétence, ne peut aider à insuffler une dynamique à l’action gouvernementale, et permettre, ainsi que le voudrait Bazoum, de « consolider et avancer », slogan euphorique du candidat Bazoum. La machine est donc grippée depuis deux ans qu’elle trottine, braillant laborieusement, sans pouvoir avancer, plantée. Le capitaine même du navire haletant – Ouhoumoudou – n’étant plus dans son époque, ne sait où donner de la tête car le seul critère qui pourrait avoir décidé de sa cooptation, n’est autre que d’être de la « maison », alors même que partout où il est passé, à la banque comme au gouvernement, il n’a fait montre d’aucune efficacité : partout, il avait prévariqué. Peut-être même, s’en est-on plaint à un certain niveau de son manque d’envergure et de charisme, de leadership même. Cet homme, gravement silencieux et terne, n’est pas de l’époque.
Changer de cap…
Mais en vérité, pour être plus objectif – et même si le poisson ne pourrit que par la tête – il reste tout aussi vrai que bien des éléments qui avaient été choisis ici et là pour former le gouvernement, selon les sentiments et non la rigueur politique et administrative, ne peuvent rien apporter à Bazoum Mohamed de l’ordre de ce qu’il ambitionne pour gérer mieux. Il reste surtout que ceux qui lui ont été imposés, répondant plus de son prédécesseur que de luimême, ne peuvent vouloir qu’il fasse mieux que leur champion qui souffre d’impopularité et d’un rejet massif de la part du peuple du Niger. Comment voudra-t-on que, dans un système, la démocratie puisse s’accommoder de promotions qui se feraient sur la base de considérations familiales, consanguines ? Quel ravage pour nos valeurs longtemps incarnées que de vouloir aujourd’hui faire de son enfant un ministre ? Comment les pères fatigués ou inaptes, à défaut de leurs propres personnes, ne trouvent un autre à promouvoir que leurs propres enfants adorés jusqu’à la maladie comme des pères Goriot de la nouvelle époque ? Avec un tel esprit rétrograde, un autre aura-t-il de bonnes raisons de venir militer dans de tels partis ? Pourquoi l’enfant d’Algabid ou d’Issoufou doivent-ils être des ministres ? Est-ce parce qu’ils sont plus militants que ceux qui ont accompagné les pères depuis souvent trente ans dans le parti ? Sont-ils plus intelligents ? Ont-ils plus d’expérience ? Dans le pays, on ne connait pas ça. Que des pères, en politique, coachent leurs enfants, les propulsent sur l’arène, sans qu’on ne les ait jamais remarqués dans l’activisme politique ne rassure pas dans un pays qui a choisi de faire de la démocratie en promouvant des valeurs d’égalité et de justice. L’observation est d’ailleurs valable au-delà du gouvernement, car la pratique, chez les socialistes, est de mode, avec chacun – en tout cas dans un certain cercle du parti – essaie de placer son rejeton, si ce n’est sa dulcinée, ou un gendre, etc. Avec de telles pratiques d’un autre âge, assurément, que Bazoum ne peut pas faire décoller sa Renaissance avec son moteur de dernière génération (acte III, dit-on) qui doit fonctionner avec des pièces de modèles dépassés et déjà en panne. Il y a donc urgence pour lui à changer, à revoir même les éléments constitutifs de sa machine étranglée. Il y pense et sans doute aussi qu’il a compris une part du problème.
Du drame de l’incompétence des hommes…
Ce diagnostic situe la responsabilité de l’échec à certains choix et notamment des hommes. En effet, l’on apprend depuis quelques jours que tous les chefs de partis, dont certains sont très médiocres, doivent se préparer à faire leurs valises car, la Renaissance acte III ne peut plus continuer à compter avec eux surtout quand, pour le travail pour lequel ils s’étaient désignés euxmêmes, abusant de leur pouvoir de régenter un parti, ils ne peuvent être capables de convaincre et de donner des résultats. Si tant est que ces partis existent, et qu’ils comptent en leur sein des cadres compétents, des technocrates, c’est ceux-là qu’il faut promouvoir, pour les laisser, par leur savoir-faire, donner le meilleur d’eux-mêmes à leur pays dont la construction est leur affaire. La volonté d’assainir l’équipe gouvernementale, en y chassant les leaders politiques, ne vise qu’à avoir un gouvernement de technocrates, notamment d’hommes et de femmes capables de concevoir et de mettre en oeuvre des actions qui peuvent changer la dynamique gouvernementale et provoquer les mutations souhaitées dans leurs domaines de compétence. Il s’agit donc d’insuffler du sang nouveau au gouvernement en lui donnant des hommes et des femmes dont l’inspiration peut fondamentalement réorienter l’action du gouvernement pour engranger plus de victoires. La volonté de se ménager les uns et les autres a fait perdre beaucoup de temps. Inutilement.
Le constat est donc amer. Depuis que des chefs de partis trônent à la tête de départements ministériels, ils en ont fait des QG (quartiers généraux) de leurs partis où une certaine clientèle politique avide de bavardages et de ragots, «d’enveloppes friquées» et de marchés vient déranger dans le travail par des visites intempestives. Hors du gouvernement, ces derniers pourront mieux s’occuper de leurs militants en se faisant plus disponibles pour les écouter et les entendre. La démarche nous parait pertinente car il s’agit de mettre en avant le travail, plus que la politique politicienne, ce clientélisme de mauvais aloi qui a ruiné notre administration. Tout ne doit pas être que politique. On est ministre pour travailler, pas pour contenter des militants.
Gouverner autrement…
Dans cette nouvelle lecture de ce que doit être et doit faire le gouvernement, l’on aura compris que Bazoum Mohamed doit reprendre les manettes du jeu pour avoir un contrôle de son pouvoir qui, faut-il le rappeler, est plus de lui qui répondra seul devant les Nigériens que du parti, ainsi que certains milieux du parti voudraient le lui faire croire. Et il l’aura d’autant compris qu’il a fini par savoir que le noeud du problème est d’abord de manquer d’avoir à opérer le choix des hommes. Un autre, de son expertise étriquée de champion en tout, ne peut continuer à lui dicter ce qu’il doit faire étant entendu que ce n’est pas lui qui est allé prendre des engagements avec le peuple et surtout que ce n’est pas lui qui a juré sur le Noble Coran pour prendre l’engagement de se mettre résolument au service des Nigériens.
Donc, aujourd’hui, Bazoum n’a plus à tergiverser. Il doit avoir l’audace d’oser poser des actes au lieu de ressasser des intentions infinies. Car, plus que les défis et les opposants internes qu’il a dans son parti et dans le système, il sait aussi qu’après deux années sans un véritable bilan, c’est aussi la montre qui joue contre lui.
Depuis le limogeage de la Directrice Générale de la Radio et Télévision du Niger intervenu au cours du dernier conseil des ministres, on constate une certaine ébullition et un regain d'activisme des agents contractuels travaillant au niveau de la RTN. De quoi s'agit-il ?
En effet, la Directrice Générale de la RTN Madame Toudou Mariama qui a eu la surprise de se voir éjecter de son poste de DG de la RTN, est rentrée en rébellion contre le CNSP et va vite organiser la résistance, en mobilisant les agents contractuels à qui elle a promis un recrutement, qui n'est en réalité qu'une chimère. Puisque la RTN n'est pas aujourd'hui la seule entité de l'Etat où les contractuels attendent d'être recruter. Mieux encore, un recrutement se prépare dans des conditions de transparence, d'équité et de justice, pour éviter des situations connues dans un passé encore récent, où dans de nombreux démembrement de l'Etat qui ont organisé des recrutements, l'on a assisté à une mascarade car les responsables au sommet de la hiérarchie ont tout simplement favoriser le recrutement des parents, amis et connaissances et des militants politiques et partisans du régime. Et c'est justement pour éviter une telle situation injuste que le ministre de la communication assez lucide, a demandé de surseoir provisoirement à ce recrutement, le temps de voir clair au niveau des conditions d'organisation de cette embauche et même des critères qui doivent accompagner ce processus.
Quoi de plus normal ? Au lieu d'en prendre acte des sages conseils avisés du ministre, l'ex-DG de la RTN qui a son propre agenda, manipule à profusion les agents contractuels en les faisant croire que c'est le ministre de la communication qui s'est opposé à leur recrutement, d'où cette cable sur les réseaux sociaux depuis quelques jours contre le ministre et entretenue soigneusement par l'ex- Directrice Générale. Concernant le recrutement dont se sert l'ex-DG pour nuire à la personne du ministre de la communication, il faut préciser que juste après le coup d'état, Madame Toudou Mariama s'est enfermée seule dans son bureau pour établir une liste des agents contractuels à recruter, une soixantaine semble-t-il et tous militants du PNDS Tarraya et ses alliés, sans compter ses proches parents, amis et tous ses affidés.
Comment devant une telle situation décriée lors du coup d'état du 26 juillet, cela est-il possible ? Comment le ministre de la communication peut-il accepter un recrutement non pas sur la base de compétences avérées, mais de la médiocrité notoire où nombreux d'agents cooptés par la DG n'ont aucune qualification et aptitude professionnelle ? Ceci dit, il faut juste noter que l'ex-DG est atteinte de vertigo depuis les événements du 26 juillet, suite à son éviction surprise et qui lui empêche de dormir. Sinon comment comprendre, lorsqu'on a eu une proximité avec les tenants du pouvoir déchu qu'on a servi avec zèle, vouloir rempiler après le coup d'état du 26 juillet ? Surtout que les gens ont en mémoire une publication au vitriol sur les réseaux sociaux et publier par son propre mari Ousmane Toudou, qui faisait un appel à la résistance au lendemain des événements du 26 juillet au moment où les militants même les plus farouches de Tarraya étaient en débandade et fuyaient comme des lapins. Une publication qui a fait le tour de la toile et où le sieur Ousmane Toudou a pris peur, et est rentré pendant quelques semaines dans la clandestinité alors même qu'il n'est nullement recherché. Un vrai froussard. Profitant de cette situation rocambolesque, l'ex-DG qui a sans doute goûté aux délices d'une haute fonction et qui veut sauver son poste, a soutenu à tue-tête qu'elle a chassé son mari du domicile conjugal et l'a divorcé pour le mettre dans les bras d'une autre. Un peu de décence Madame car la perte d'un poste fusse t'il celui de la Direction Générale de la Radio et Télévision du Niger, ne doit pas te pousser à créer toute une agitation et vilipendé le ministre de la communication au niveau des agents contractuels de la RTN qui méritent certes pour certains d'être recruter. Quand il est l'heure de partir, il faut partir la tête haute et non la queue entre les jambes.
Qui peut se rappeler combien de fois, jouant au constructeur impénitent avec des populations, des gouvernements, en grande pompe, sont allés, pour la pose de la première pierre de ce chantier structurant, vieux rêve qu’aucun gouvernement, depuis ceux qui se sont succédé à partir de la conférence nationale, n’a été capable de réaliser au bonheur des populations lasses d’attendre l’impossible infrastructure. Cependant, si le régime de la 5ème République du président Tandja Mamadou a eu le mérite d’avoir relancé le programme jusqu’à boucler son financement, comme il l’avait réussi également pour le pont de Farié qui traine aussi, il faut relever le peu de sérieux des gouvernements qui se sont succédés, qui, après Tandja, pour soigner leur image dans le pays en général et dans la région en particulier, partaient aussi par populisme, pour d’autres poses de première ( ?) pierre pour le même ouvrage. La transition de Salou Djibo s’était offert cette fantaisie, comme l’avait fait le président Issoufou Mahamadou, grand bâtisseur et grand timonier des temps modernes qui, apprend-on ces derniers temps, doit encore retourner ce mardi 26 mars 2019 à Kandadji, inlassable, pour relancer les travaux du barrage, comme si le projet n’a existé que pour de telles cérémonies décidément interminables, pour ne pas se lasser d’inaugurer des chrysanthèmes.
D’ailleurs, l’on se demande pourquoi, ces derniers temps, l’homme court dans le pays, pour suivre des chantiers ? Est-ce pour faire comprendre aux Nigériens qu’il travaille, notamment à leur bonheur ? Une oeuvre d’intérêt général n’a pourtant pas besoin d’être louée : ceux à qui elle profite, par gratitude, le savent, et savent vous le rendre, pour la graver dans les marbres de l’histoire. Inutile donc de la célébrer. Le peuple sait mieux le faire. Les grands architectes, construisent, et les temps – l’Histoire – amplifiera leur nom au travers des générations, traversant la postérité jusqu’à l’éternité.
Pourquoi donc se fatiguer d’être son propre louangeur ?
Officier supérieure, le Chef d’Escadron Zeinabou Seydou est une image forte de la femme au sein des Forces de défense et de sécurité au Niger. En 26 ans de service sous le drapeau, elle a été pratiquement de tous les grands combats des deux dernières décennies visant à relever les défis sécuritaire dans le pays. Une persévérance dans la recherche de l’excellence qui lui vaut aujourd’hui d’occuper le poste stratégique de Directrice des renseignements et des opérations au sein de la Gendarmerie Nationale. Un poste bien mérité pour celle qui a grandi dans les casernes de cette force polyvalente que son père a servie jusqu’à la retraite, 1990.
Depuis octobre 2020 qu’elle occupe ce poste, CEN Zeinabou Seydou, l’une des premières femmes à occuper un tel niveau de responsabilité, veille au grain pour un meilleur appui des unités de la Gendarmerie, et au besoin, des autres forces engagées dans des opérations sur le terrain. Car, elle a la lourde tâche de gérer au quotidien une direction dans laquelle les décisions prises doivent-être non seulement rapides, mais aussi précises. Ella doit donc répondre aux besoins en renseignements d’intérêt militaire des chefs et des décideurs, mais également assurer la planification, l’engagement et la conduite des opérations des forces de Gendarmerie en opérations de Défense et de Sécurité.
Première femme Officier de la Gendarmerie Nationale, le Chef d’Escadron Zeinabou Seydou était la toute première de son corps d’armes à Commander dans un cercle majoritairement composé d’hommes. «Après les moments de surprises et d’hésitations de leur part, je pense qu’ils ont rapidement compris et les choses se sont passées plutôt bien», se rappelle-t-elle. Alors que certains de son entourage se focalisaient sur de potentielles erreurs professionnelles qu’elle pourrait commettre, déterminée plus que jamais, elle émettait «des ordres clairs et conformes à l’esprit militaire». Ce qui a vite fait d’instaurer la confiance autour d’elle.
CEN Zeinabou Seydou a une démarche professionnelle rigoureuse. Donner des ordres ne suffit pas, dit-elle, si on ne peut pas les faire exécuter. «Pour moi, le rôle du chef devait consister à accompagner les subordonnés en leur expliquant leur mission et en vérifiant à chaque étape que le travail était fait conformément aux ordres reçus», explique celle qui a joué son rôle avec pédagogie et rigueur et a balisé le terrain pour les futures femmes Officiers de la Gendarmerie Nationale. Elle ajoute que la maitrise du savoir-faire militaire et la rigueur dans le commandement, sont les seules façons d’obtenir le respect et la soumission des subordonnés. «Donc, au tout début, il était de mon devoir de les amener à accepter ce changement en leur faisant comprendre, par mes actions de chef, que je devais avoir le même respect que mes collègues officiers hommes», indique-t-elle. Le Chef d’Escadron Zeinabou Seydou estime que la recherche continue du savoir et de l’excellence est la meilleure arme de développement professionnel. «Si mes supérieurs m’ont nommée à ce poste en tant que responsable, c’est parce je dispose des compétences nécessaires à l’accomplissement des missions de cette direction. A cet effet, j’ai le devoir et l’obligation de répondre aux attentes de mes supérieurs et faire en sorte que mon unité apporte un soutien efficace aux unités sur le terrain», répète-t-elle encore.
L’Officier expérimentée qu’elle est, soutient et pense qu’il est facile de concilier vie sociale et vie professionnelle avec, précise-t-elle, la compréhension du binôme et une bonne organisation qui définit clairement les priorités. Pour elle, les femmes FDS doivent mettre l’accent sur la formation qui est la seule à même de leur garantir le respect de leurs collègues hommes. «Elles doivent, dit-elle, avoir à l’esprit qu’elles ont embrassé un métier qui était réservé uniquement aux hommes et qu’elles doivent toujours démontrer leur capacité et leur détermination à exercer ce métier. Elles doivent se comporter avec intégrité car elles constituent un modèle pour les jeunes filles qui souhaitent embrasser le métier des armes». A ces dernières, CEN Zeinabou Seydou conseille de persévérer et de s’approcher des femmes qui ont déjà l’expérience dans le métier des armes.
L’élection du chef de Canton de Tibiri en la personne de Boubacar Marafa, qui s’est déroulée le 26 août 2017, n’a pas cessé de provoquer la contestation. Pour preuve la communauté Arawa, résidant à Niamey a animé hier une conférence de presse à la maison de jeunes Djado Sekou de la capitale pour informer l’opinion nationale et internationale relativement au déroulé des élections de Tibiri (région de Dosso).
Il ressort de cette conférence de presse dirigée par le Dr Dina Tankari ce qui suit « par arrêté numéro 0654 du 22 septembre 2015 le ministre de l’intérieur a arrêté la liste des candidats autorisés à se présenter à ladite élection. Treize candidats sur les quinze du lignage Sakin-Aréwa avaient été exclus et il ne restait plus que deux. L’un de ces deux candidats avait été candidat en 1980 en même temps que le père du second candidat retenu. Puis par l’arrêté numéros 0737 /MISPD/ACR/DGAPJ/du 28 octobre 2015 annulant le précèdent, les deux derniers candidats ont été exclus à leur tour ».
Le Dr Dina Tankari de poursuivre en disant « face à cette situation, les candidats exclus avaient saisi le conseil d’Etat le 23 octobre 2015 et le 15 décembre 2015, afin d’obtenir l’annulation des arrêtés sus mentionés du ministre de l’intérieur. Le jugement de l’affaire a eu lieu le 28 mars 2017.Le délibéré prononcé le 24 mai 2017, selon l’arrêt n°46/17/CONT du 24 mai 2017 a rejeté le recours en annulation de l’arrêté du ministre de l’intérieur du 28 octobre 2017 ».Ce qui amena les candidats exclus à introduire le 18 juillet 2017 une requête a fin de pourvoi en révision.
C’est le dimanche 19 juin 2022 que l’intronisation du nouveau Chef de Canton de Dargol, Amirou Alio Boureima Hama, a eu lieu, dans la joie et l’allégresse générales. C’était en présence du Médiateur de la République, des députés nationaux, du Gouverneur de la Région de Tillabéri, des Chefs coutumiers, le Préfet de Gothèye, les maires de Gothèye et de Dargol et de plusieurs invités de marque. Les ressortissants du Canton de Dargol, y compris de la Diaspora, n’ont pas manqué de faire massivement le déplacement du 19 juin. La cérémonie, voulue très sobre en activités, les chants et danses ayant été supprimés en dehors d’une démonstration des soninkés, compte tenu de la situation sécuritaire préoccupante dans une bonne partie du Canton, a été néanmoins rythmée par plusieurs allocutions. Ainsi, ont, tour à tour, pris la parole : le représentant de la famille du nouveau Chef de Canton, le porte-parole des candidats dits malheureux, le représentant de la Chefferie traditionnelle du Niger, et le Gouverneur de la région de Tillaberi. Ils ont tous félicité le nouveau Chef de Canton pour sa brillante élection le 31 juillet 2021, avant de lui recommander d’associer tout le monde et d’être à l’écoute de ses administrés pour pouvoir bien gérer le vaste Canton dont il hérite. Ils lui ont également recommandé la patience et la persévérance. C’est aussi la recommandation essentielle de Dr Sadou Issifi Maiga, porte-parole des 13 candidats dits malheureux lors de l’élection du 31 juillet 2021. Dans son adresse, Dr Sadou, après avoir félicité le nouveau Chef de Canton, a affirmé la disponibilité de tous les candidats à accompagner et assister le nouveau Chef chaque fois que de besoin, puisqu’il s’agit du même Canton, un bien commun, tous les candidats étant d’ailleurs des parents, tous descendants des deux frères fondateurs de Dargol. Le clou de la cérémonie a été sans nul doute l’intronisation du désormais Amirou Alio Boureima Hama par le collège des sages chargés de cette mission. Puis, le Chef de Canton de Dargol, Amirou Alio Boureima Hama, a été conduit, sous les youyous des femmes et les panégyriques des griots, au Palais royal où il s’est immédiatement mis à la tâche en s’entretenant avec certaines franges de ses administrés dont une forte délégation de la diaspora de Dargol à qui il a recommandé fortement de respecter les lois et règlements de leurs pays d’accueil et aussi de ne jamais oublier leur pays d’origine.
Amirou Alio Boureima Hama, le nouveau chef de canton de Dargol, est né le 10 mai 1956 à Dogondoutchi. Il jouit d’une solide et riche expérience aussi bien au sein de l’administration publique que dans sa fonction libérale d’avocat au barreau du Niger pendant 20 ans. Une expérience qu’il entend mettre au service de sa nouvelle et exaltante mission d’Askia de Dargol. Après avoir obtenuson diplôme de maitrise Es Sciences juridiques à l’Université du Bénin au Togo, il exerce au ministère de la défense, après le service civique national et le service militaire dans le même ministère, les fonctions d’aspirant et de chef de division des Affaires juridiques. Libéré du service militaire en 2000, il est admis dans l’Ordre des avocats près la cour d’Appel de Niamey en 2002. Elu député sous la 6ème République en 2009, il revient au ministère de la défense nationale comme Conseiller du ministre, de mars 2002 à juillet 2011. D’avril 2014 à avril 2018, Me Alio Boureima Hama est successivement Directeur des affaires juridiques et du Contentieux puis Directeur des affaires juridiques et des ressources humaines. Il est élu, le 31 juillet 2021, en lice avec 13 autres candidats, pour succéder à son père Boureima Hama Gueydou, décédé en 2020, après 13 ans de règne. Il devient ainsi le 21ème Chef de Dargol.Le canton aux destinées duquel préside désormais Amirou Alio Boureima Hama fut, jusqu’à la pénétration coloniale, un Etat indépendant crée vers 1645, après la dislocation de l’Empire Songhaï, par deux frères Tafarma Amarou et Douassou Amarou, arrières petits-fils de Askia Mohamed, couramment appelé Mamar. Tafarma et Douassou Amadou- Amarou Soumeila-Soumeila Morbani-Morbani Daouda (Askia Daoud)-Daouda Mamar (Askia Mohamed). Le canton de Dargol compte un département (Gothèye) et deux communes (Dargol et Gothèye), avec une population estimée à 345 mille habitants, composée de Sonrais, peuls, touaregs et gourmances vivant en symbiose. Les activités économiques principales des populations de Dargol sont l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat, le commerce, l’exploitation traditionnelle de l’or. Il y a également l’exode que pratiquent avec prédilection les sonrais et qui apporte une plus-value substantiel aux familles. D’une superficie de 7 680 km2, Dargol dispose d’un grand réseau hydrographique dont les affluents le Dargol et la Sirba, le fleuve Niger. C’est de ce vaste et potentiellement riche Canton qu’Amirou Alio Boureima Hama est désormais le Chef, dans la droite ligne et pure tradition des Askia. Aux populations de Dargol de l’accompagner pour réussir sa mission au profit de tous. Amirou, irkoy ma ni zabana boriendi.
Le 31 juillet 2021 a eu lieu l’élection du chef de canton de Dargol, pour combler le vide créé suite à la disparition de son chef, Amirou Boureima Hama Gueydou, rappelé à Dieu le 16 décembre 2020. C’était en présence du Gouverneur de la région de Tillabéri, les préfets, les élus locaux, les FDS, les ressortissants du Canton et plusieurs autres invités. Quatorze (14) candidats étaient en lice et le collège électoral composé de 117 chefs de village sur les 124 que compte le Canton. Certains chefs de villages étant décédés, leurs villages n’ont pas de voix délibérative.
A l’issue du vote qui s’est déroulé dans le calme et la sérénité, mais également dans l’angoisse tout à fait normale en pareilles circonstances pour les candidats et leurs proches, Me Ali Boureima Hama arrive largement en tête avec 76 voix. Une victoire écrasante, dirat- on. Il est suivi par le jeune Souleymane Djibo Boubacar avec 38 voix. Trois autres candidats ont eu chacun une (1) voix. C’est donc sans grande surprise qu’Ali Boureima Hama, avocat à la Cour, succède à son père, devenant ainsi le 21ème Chef de Dargol. Tous les quatorze (14) candidats sont descendants de deux frères. Inutile de préciser qu’ils sont donc tous de la même famille. Ces deux frères sont eux-mêmes arrière-petits- fils de l’empereur et Calife du Soudan, Askia Mohamed. Il s’agit de Tafarma et Douassou Amaru, respectivement 1er et 2ème Chefs de Dargol. Tafarma et Douassou sont fils d’Amaru, Amaru Soumaila, Soumaila Morbani, Morbani Daouda, Daouda Mamar (Askia Mohamed). La principauté de Dargol fut fondée vers 1645 par ces deux frères, à la suite de la dislocation de l’Empire Sonrai, suivie de décennies de résistance contre l’envahisseur.
De 1645 à aujourd’hui, Dargol a connu vingt (20) chefs. Amirou Ali Boureima Hama en est le 21ème. De la lignée Gueydou Wankoye, il serre ainsi la main de l’histoire en devenant l’Askia de Dargol. Un canton d’environ 250 000 habitants, répartis entre deux communes rurales : la Commune de Dargol et la Commune de Gothèye. La population est composée essentiellement, outre les Sonrais, de Peuls et de Touaregs, les compagnons de toujours ; et de Gourmance. Avocat à la Cour, Me Ali Boureima est né le 10 juin 1965 à Dogondoutchi. Le nouveau chef de Canton de Dargol est très courtois et quelque peu réservé. Mais,il n’en assumera pas moins les lourdes charges de Chef d’un des plus grands cantons du Niger qui pèsent désormais sur ses épaules.
Ali Boureima a également fait l’armée sous la 4ème République, avec le grade d’Aspirant. A ce titre, il était Chef de division des affaires juridiques, puis nommé Conseiller technique du ministre de la défense.
C’est cet Avocat et Officier de réserve que les chefs de villages ont placé à la tête du Canton de Dargol ce 31 juillet 2021. Il entend mettre toutes ces qualités et son expérience au service de sa mission qu’il compte réussir avec l’appui de tous. Ali Boureima est mari de trois épouses et père de 11 enfants.
Amirou, irkoy ma ni zabana boriendi, pour le bonheur de toute la population de Dargol.
Le 07 juillet 2019, le Niger a accueilli le Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la Zone de libreéchange continentale africaine(ZLECAF). Pour rendre la capitale plus accueillante, Mahamadou décidé de construire une voie dite « Express »sur le Boulevard va de l’Aéroport international Diori Hamani au Grand Marché. Mais, sur le tronçon Hippodrome- Aéroport, se trouvent les fameuses barres de fer de son ami breton, Bolloré. Que faire ? Il fallait déclasser ces maudites barres de fer qui, depuis qu’elles ont été posées, rendent la circulation compliquée et provoquent régulièrement des accidents. C’est ainsi qu’un appel d’offres a été lancé et le marché, de trois (3) milliards, est attribué à une société de droit tchadien. Mais, à la surprise générale, les barres de fer n’ont pas été déclassées. Au contraire, elles sont, jusqu’ici, à leur place, rendantinesthétique la voie Express, que d’ailleurs les délégations étrangères de haut niveau ont refusé de suivre, lors dudit Sommet, à partir du Rond-point 6ème. Selon des sources bien informées, Bolloré aurait opposé son veto contre le déclassement de ses barres de fer, parce qu’il y a encore un contentieux entre le Niger et Bolloré Logistics. En fait, le Niger doit beaucoup d’argent à Bolloré, et pas seulement à Bolloré. C’est ce qui fait dire à beaucoup d’observateurs que la ‘Boucle ferroviaire’ est l’un des crimes économiques les plus odieux commis par le régime de Mahamadou Issoufou. De ce projet, Bolloré s’est retrouvé avec des milliards, de centaines de milliards, et Mahamadou Issoufou avec son projet de chemin de fer dans le bilan de son premier quinquennat pour préparer le hold-up de 2016. La Boucle ferroviaire est ressassée à longueur de journée comme réalisation de Mahamadou Issoufou par ses partisans. Quelle foutaise et quel mépris pour les nigériens. Ceux-ci se sont retrouvés, quant à eux, surchargé de dettes pour un « cheval blanc », un chemin de fer qui n’a servi à rien en dehors du fait d’avoir saigné l’économie nigérienne. Les wagons et la locomotive du fameux train sont bien visibles à la Blue Zone, stationnés depuis la seule fois où ils ont été transportés à Dosso pour satisfaire l’ego de Mahamadou Issoufou. Les barres de fer sont également visibles tout le long de la route Niamey- Dosso, éventrant des villages et des champs. En vérité, le projet de chemin de fer qui aurait été réchauffé par Mahamadou Issoufou, uniquement pour des raisons électoralistes et de rétro-commissions (sinon à quoi d’autre a-t-il servi ?), a fini par plonger le Niger dans des contentieux onéreux et interminables. Pourtant, dès le départ, ceux qui s’y connaissaient ont boudé le projet puisque mal ficelé, sans étude de faisabilité, et dans une absence totale de respect des normes techniques notamment l’écartement. Et, voilà qu’aussitôt que le projet a été confié à Bolloré, Africa Rail qui revendique « la paternité et les droits sur ce chantier, a porté plainte pour trainer le Niger et le Bénin devant les tribunaux pour rupture illégale de contrat. C’est ce que du reste nous apprend La Lettre du Continent, dans son numéro 780 du 4 juillet 2018. La Lettre du Continent révèle que Michel Bosio, président de la société Africa Rail, réclame aux deux pays 450 millions d’euros, en guise de réparation au préjudice « à la suite de la réattribution » par les deux pays du projet au groupe Bolloré. A ce premier contentieux, s’ajoutera un second, plus pernicieux et plus couteux, intenté par l’ami breton, Vincent Bolloré. Celui-ci réclame à son tour trois (3) milliards d’euros aux deux Etats pour avoir été à son tour évincé du dossier, en « échange de son retrait effectif ». C’est pourquoi le journal estime que le Rail de Bolloré est devenu la « Boucle ferroviaire qui étrangle Issoufou ». En vérité, la boucle ferroviaire étrangle tout le Niger.Malheureusement, toute la gouvernance de Mahamadou Issoufou est jalonnée de ce genre de dossiers sur fond de scandales politico financiers. Comme les prêts Eximbank et congolais, l’affaire Africard, l’Uraniumgate, le don de riz pakistanais dit Basmati, le scandale du ministère de la défense, la gestion du pétrole nigérien, etc. Dans ces affaires, les unes plus criminelles que les autres, des nigériens, fonctionnaires de l’Etat et hommes d’affaires tous proches du pouvoir, civils et militaires, ont mis en péril les intérêts stratégiques de notre pays pour leurs seuls intérêts personnels mesquins. Voilà de quelle manière le Niger a été appauvri et les nigériens paupérisés. Par une clique. Mais, les auteurs rendront tôt ou tard compte. Et le plus tôt sera le mieux pour eux.
La volonté du président Bazoum Mohamed d’assainir la vie publique commence à se matérialiser à travers cette traque engagée ces derniers temps contre les agents indélicats de l’administration publique et ses démembrements. Après le gros lièvre soulevé récemment à la Bagri, l’administration des douanes et celle des impôts où des malversations financières ont été commises alimentent présentement des discussions. Le secteur de la formation n’est pas non plus épargné par l’opération, car affecté par des pratiques frauduleuses lors des concours d’admission. Plusieurs cadres de ces différentes institutions croupissent déjà derrière les barreaux, rattrapés par des forfaits qu’ils ont commis.
Plusieurs dizaines de milliards de francs CFA auraient été détournés et les responsables ont commencé à être entendus par la justice. Une véritable gabegie qui n’a d’autres explications que l’insouciance et l’inconscience de certains commis de l’administration nigérienne dans la gestion de la chose publique. Bref, des actes qui s’apparententà de hautes trahisons de la part ceux qui sont censés protéger les biens publics. Tous ces détournements ont lieu pendant que e Nigérien lambda constate amer la dégradation continue de ses conditions de vie du fait notamment de la flambée des prix des produits alimentaires et non alimentaire sur le marché. Les denrées de consommation courante sont abondantes sur les marchés, mais elles ne sont pas à la portée des bourses faibles. Du riz à l’huile végétal, en passant par le sucre, le lait, les prix ont été doublés par des commerçants véreux. En l’espace de quelques mois, l’huile est passée à 1350 f alors qu’il était à moins de 1.000 F ; le riz de 10.000 F à 14.000 F, le mil est vendu à plus de 30.000 F le sac de 50 kilos. Pour le niébé, n’en parlons même pas, il n’est plus tout simplement accessible. Les organisations de défense des droits des consommateurs censées contraindre le gouvernement à réagir face à cette situation, ont disparu du radar. Aucune déclaration de ces dernières pour alerter l’opinion sur cette situation intenable. Même le mil, le sorgho, le niébé produits sur place au Niger ont connu une augmentation de leurs prix sur les marchés. Si pour les produits importés, l’alibi de la guerre en Ukraine serait la cause, les produits locaux ne devraient pas connaître des augmentations au point qu’ils ne seraient plus accessibles au nigérien moyen. En attendant l’intervention du gouvernement, les Nigériens continueront de subir le diktat de ces commerçants insensibles aux souffrances de leurs frères.
Le second tour de l’élection présidentielle se jouera le 21 février 2021 entre Bazoum Mohamed, le candidat affublé désormais du sobriquet imposé à tous points de vue et Mahamane Ousmane, en principe soutenu par une très large partie de la classe politique. Le premier a des milliards à distribuer pour convaincre les électeurs, est le chouchou de certains partenaires extérieurs et est soutenu dans une campagne de presse effrénée par certains médias internationaux ; le second est le choix obligé des Nigériens, celui qui incarne le mieux les intérêts du Niger et de son peuple. Enfin, le premier a été récusé par la plupart des partis et leaders politiques pour ses pièces d’état-civil obtenues frauduleusement, se trouvant ainsi sous le coup de l’article 47 de la Constitution tandis que le second est totalement en phase avec les dispositions de la loi fondamentale. Les traits caractéristiques qui distinguent les deux candidats en lice ne s’arrêtent pas là. Bazoum incarne une gestion calamiteuse des affaires publiques, faite de détournements massifs de deniers et biens publics, de trafic de drogue et de devises, de tueries de populations civiles et militaires, d’injustice, de violations délibérées et répétées de la Constitution, de pillages de ressources nationales, de corruption, de fraudes aux concours et examens, de faux et usages de faux, etc. Le second, lui, représente l’espoir d’une alternance au sommet de l’Etat, d’une gouvernance nouvelle, faite d’orthodoxie dans la gestion des finances publiques, de justice équitable pour tous, de sécurité et de défense pour les Nigériens, d’unité nationale et de concorde, de démocratie et d’état de droit.
Un choix entre le renouveau à tous points de vue et le chaos
Les Nigériens sont, donc, en face d’un choix clair. Il s’agit de choisir entre le renouveau pour le Niger et la continuité du chaos, de l’incertitude et de la disparition progressive du Niger en tant qu’État souverain ; chose abominable dont on perçoit nettement les prémisses dans ces attaques et massacres de populations civiles à l’Est et à l’Ouest du pays. Pour de nombreux leaders politiques nigériens, il s’agit de sauver la nation en construction dans un pays, un des rares en Afrique où le brassage des populations est si prégnant que les limites ethniques sont diffuses. C’est cette réalité sociologique qui explique qu’un Bazoum Mohamed soit devenu président du Pnds Tarayya, un des plus grands partis de l’échiquier politique national.
Entre Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed, il y a bien plus que ce que les gens entrevoient
Contraints d’accepter que Bazoum Mohamed soit sur la ligne de départ pour la course à l’élection présidentielle, de nombreux partis et leaders politiques ont à coeur d’oeuvrer à une alternance à la tête de l’Etat. Bazoum, lui, revendique, sans gêne, la continuité de ce que les Nigériens ont subi pendant 10 ans. « La continuité pour un Niger meilleur », lit-on sur ses posters de campagne. Un slogan certainement mal inspiré que les Nigériens trouvent insultant mais qui s’est imposé au philosophe-candidat en reconnaissance à l’homme qui l’a adoubé, contre vents et marées. Pas uniquement. De l’avis de certains observateurs avertis, entre Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed, il y a bien plus que ce que les gens entrevoient. Le deal est solide et tiendrait à des choses insoupçonnées du grand public.
Il n’y a rien de surprenant dans cet hommage rendu par Bazoum à la Ceni
Au sein de la classe politique nigérienne, du moins jusqu’au lendemain du premier tour, le souci est clair. Il faut barrer la route à Bazoum Mohamed. Pas moins de cinq requêtes d’invalidation de sa candidature ont été introduites devant la Cour constitutionnelle. Sans succès.
Devenu candidat par la grâce de la Cour constitutionnelle, Bazoum Mohamed est en passe de réaliser ce que redoutent la plupart des Nigériens. Comment arrêter ce candidat qui s’est précipité de rendre hommage à la commission électorale alors que des cas de braquages d’urnes, de bureaux de vote clandestins et de fabrication de faux procès- verbaux ont été le lot du double scrutin (premier tour de la présidentielle et législatives) du 27 décembre 2020. En fait, il n’y a rien de surprenant dans cet hommage rendu par Bazoum à la Ceni. Tous les braquages d’urnes, bureaux de vote clandestins et fabrication de faux procèsverbaux sont le fait de ses partisans.
Une alliance électorale pour sauver le Niger…
Aujourd’hui, les Nigériens s’interrogent sur la conduite des leaders et partis politiques qui ont clairement récusé la candidature de Bazoum et qui ont déclaré que la Cour constitutionnelle est partisane. Les spéculations vont bon train. Les rumeurs les plus folles circulent. Logiquement, il n’y a pas pourtant de quoi se faire du mouron.
Le Mnsd Nassara de Seïni Oumarou, le Mpn Kishin Kassa d’Ibrahim Yacoubou, le Mpr Jamhuriya d’Albadé Abouba, le Pjd Hakika de Mahamane Hamissou Moumouni, le Pjp Doubara de Salou Djibo, le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou et bien d’autres formeront sans doute l’ossature de cette alternance politique tant souhaitée des Nigériens. C’est pour le Niger, entend-on ici et là et le Niger ‘a pas de prix. Mais plus ils tarderont à concrétiser cette alliance, plus ils réduiront les chances de réaliser l’alternance qu’ils perçoivent tous comme un acte de sauvetage du Niger. S’ils traînent les pieds pour le faire, ils conforteront le doute dans l’esprit des Nigériens et offriront des chances inouïes au camp de Bazoum de les déstabiliser par des rumeurs sans cesse préjudiciables à leur cohésion
Dans son article, Karol Boudreaux, explique d’abord ce qu’elle entend par chômeur (sans emploi, sous employés, secteur informel). Elle décortique ensuite les raisons, en s’appuyant, en partie, sur les chiffres du rapport Doing Business de la Banque Mondiale. Elle en conclut que non seulement l’environnement des affaires est peu propice mais en plus les lois du travail sont beaucoup trop rigides et font grandement hésiter un employeur avant d’embaucher, surtout un jeune !
Aujourd’hui, 60% des chômeurs en Afrique sont des jeunes. Ce sont des chiffres stupéfiants. Et, précision de taille, beaucoup de ceux qui travaillent sont sous-employés : soit en travaillant dans le secteur informel, soit en travaillant que quelques heures ou aidant dans les fermes familiales ou encore dans les entreprises familiales. Ils se battent comme des entrepreneurs « nécessiteux » de survivre, jonglant souvent avec de multiples emplois informels.
Étant donné que l’Afrique est la population la plus jeune du monde, l’absence d’emplois stables et formels est un énorme facteur de risque politique et économique. Les jeunes sans emploi sont plus susceptibles de devenir des criminels, d’être attirés par des groupes militants et de contribuer ainsi à des troubles politiques. Avec la rareté des opportunités économiques, le coût de la participation à des comportements nuisibles est plus bas qu’il ne le serait dans un autre contexte. La vulnérabilité économique chez les jeunes contribue de manière importante à l’instabilité sociale globale qui pénalise la croissance économique. Ce n’est pas un problème nouveau, puisque depuis des décennies les pays africains ont eu du mal à créer des emplois dans le secteur formel pour les jeunes.
Les mauvaises politiques entretiennent la pauvreté en Afrique
Alors, que faut-il changer pour résoudre le problème de l’emploi des jeunes en Afrique ? Le problème de la faiblesse d’emplois dans le secteur formel pour ceux qui veulent y travailler est à la base un problème d’implémentation de mauvaises politiques. Dans plusieurs pays africains, l’embauche et le licenciement sont trop coûteux. Les gouvernements créent des obstacles juridiques et réglementaires (ou ne parviennent pas à lutter contre les normes sociales discriminatoires) qui rendent plus difficile pour les employeurs d’embaucher des femmes. Ils restreignent l’accès à certaines professions ou limitent le nombre d’heures que les femmes peuvent travailler. Ils créent également des obstacles artificiels au licenciement des travailleurs qui ont des performances médiocres, ce qui rend plus risqué pour les entreprises de donner une chance aux demandeurs d’emplois inexpérimentés. Les jeunes et les femmes en sont les premières victimes.
Comme l’indique le rapport le plus récent sur la facilité de faire des affaires « Doing Business » : « les économies à faible et moyen revenu ont tendance à avoir une législation de protection de l’emploi plus rigide par rapport aux pays plus développés ». Ces « rigidités » incluent des limites à durée déterminée pour les contrats de travail (à court terme ou peut-être à temps partiel). Ainsi, moins de 60% des pays subsahariens autorisent les contrats à durée déterminée (en Europe c’est encore pire !). L’obligation légale de donner une indemnité de départ au travailleur à l’expiration de son contrat peut aider dans certains cas, mais peut avoir des conséquences inattendues. En effet, une telle indemnité s’ajoute aux frais d’embauche de personnes, limitant ainsi le nombre et la durée d’emplois formels créés.
Par exemple, en Sierra Leone, un employeur doit payer une indemnité de départ de 132 semaines pour un travailleur ayant 10 ans d’ancienneté. Au Ghana et en Zambie l’indemnité dépasse plus de 86 semaines, au Mozambique elle est de 65 semaines et en Guinée équatoriale il faut payer plus de 64 semaines. Cela signifie que 5 des 10 pays exigeant les plus hautes indemnités de licenciement se trouvent en Afrique subsaharienne (aucun pays développé ne se trouve parmi le top 10).
La réforme des lois du travail pour encourager une plus grande participation des femmes et des jeunes serait un moyen important de promouvoir la création d’emplois formels. Il est également essentiel d’améliorer le climat global des affaires et de mettre en place les conditions propices qui encouragent, et non pas découragent, la création d’entreprise et permettent ainsi à l’entrepreneuriat de s’épanouir.
Il existe une grande marge de progression en Afrique subsaharienne. La région continue de se classer en queue du peloton de démarrage d’une entreprise, d’exécution d’un contrat, d’enregistrement de la propriété, de commerce transfrontalier, d’obtention de crédit, de protection des investisseurs minoritaires et d’accès à l’électricité. Alors que certains pays prennent des mesures pour rendre plus facile l’entrepreneuriat, les pays africains continuent de le rendre trop lourd et trop coûteux la création, l’exploitation, et la liquidation d’une entreprise. Il en résulte une pénurie d’emplois pour tous les Africains, surtout les jeunes.
Existe-t-il un espoir d’amélioration ?
Oui, tant qu’il y a l’espoir de faire tomber les obstacles au commerce intra-africain. Dans de nombreux pays, les industries de services se développent. Les économies dépendent encore beaucoup de la production de matières premières (pétrole, gaz, or, bois, etc.), mais cela est en train de changer. Des économies plus diversifiées sont en cours d’émergence et qui contribuent à répondre aux besoins domestiques et internationaux des consommateurs pour des biens comme les produits agricoles transformés, les produits cosmétiques, les textiles et les vêtements. Et les entrepreneurs africains, comme les entrepreneurs partout dans le monde, sont à la recherche d’opportunités nouvelles et rentables.
Si vous êtes intéressé de savoir ce que certains des principaux entrepreneurs africains sont capables de faire ? Eh bien regarder tous ceux qui investissent dans les domaines des télécommunications, de la mode, du marketing et de promotion de la marque pour les multinationales de premier plan et l’industrie alimentaire, entre autres. À mesure qu’ils réussissent, l’on peut espérer qu’ils fassent davantage pression pour réformer les économies africaines, créant ainsi un secteur privé plus dynamique, plus ouvert et plus compétitif. C’est ce genre de changement qui est le plus prometteur pour les millions de jeunes sans emploi en Afrique.
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, a effectué, vendredi dernier, une visite officielle à Lomé au Togo.
Le communiqué final ayant sanctionné la fin de cette visite en dit long sur la volonté des deux Chefs d’Etat de poursuivre les relations riches et fructueuses qu’entretiennent le Niger et le Togo depuis des décennies.
Dans le cadre du raffermissement des liens d’amitié entre le Niger et le Tchad, le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a dépêché une mission conduite par le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine à N’Djamena au Tchad.
Le renforcement des liens d’amitié entre le Tchad et le Niger confrontés à des défis similaires et les questions économiques, sécuritaires et de developpment, l’accélération des projets de la fibre optique et de la route transsaharienne notamment, sont les sujets que le Premier Ministre Mahamane Lamine Zeine a abordés avec le Chef de l’Etat tchadien avec lequel il s’est longuement entretenu.
S’agissant de l’évolution de la situation politique dans notre pays, le Premier Ministre a fourni au Général Mahamat Deby Itno toutes les informations sur les pourparlers entre le Niger et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a, malheureusement, infligé des sanctions sévères au Niger suite aux événements du 26 Juillet 2023.
Cette mission du Premier Ministre au Tchad confirme le choix du Président du CNSP de privilégier les relations de bon voisinage et la concertation entre pays frères et amis partageant des intérêts et un espace communs dans ce contexte marqué par une forte aspiration des peuples africains déterminés à reconquérir leur souveraineté et à se démarquer de tout accord ou engagement déséquilibré précédemment souscrit.
C’est justement cette option qui a conduit le Niger et le Mali, sur la base des dispositions pertinentes de la Convention de Vienne sur le Droit des Traités de 1969 notamment celles relatives à la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, à dénoncer deux conventions désavantageuses en matière fiscale avec la France.
Depuis le 26 juillet 2023, le Niger a adopté un principe de dénonciation et de rejet de toutes les relations stériles qu’il entretient avec des partenaires hostiles à son développement, prompts à s’ingérer dans ses affaires internes.
La visite d’une délégation russe à Niamey procède de cette nouvelle dynamique impulsée par le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourhamane Tiani et du gouvernement qui a pour objectifs spécifiques de diversifier les partenaires et de rechercher des soutiens crédibles et sérieux dans ce contexte économique et sécuritaire difficile.
Le CNSP, fort du soutien du peuple nigérien dans tous ses compartiments, continue inlassablement de répondre aux aspirations nationales et la mobilisation autour des idéaux qu’il prône, ne faiblit pas non plus.
La gigantesque marche pacifique de soutien suivie de meeting organisée par la société civile ce Week-end à Niamey est le témoignage vibrant et vivant de cet engouement créé par les réponses pragmatiques apportées par le CNSP aux attentes légitimes du peuple nigérien.
La semaine dernière, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine et celui de l’Etat du Qatar accrédités auprès de notre pays étaient au Palais de la Présidence pour échanger avec le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
Ces audiences, tout naturellement, ont porté sur le renforcement de la coopération entre le Niger et ces deux pays dont le développement a atteint aujourd’hui sa vitesse de croisière. En cette période difficile, la Chine et le Qatar viennent ainsi de faire preuve de célérité dans la relance et le resserrement de leurs relations avec notre pays.
Dans le même sillage, le Premier Ministre, Lamine Zeine Ali Mahamane, recevait successivement les Ambassadeurs du Royaume du Maroc, de la République Fédérale du Nigeria et de l’Etat de Qatar accrédités auprès de notre pays.
Le Niger, prêt à coopérer avec tout pays et toute organisation communautaire, régionale ou internationale, qui respecte sa dignité et les aspirations de son peuple, ne peut, désormais, s’accommoder avec toute relation condescendante, paternaliste, teintée de velléité d’ingérence dans ses affaires.
C’est du reste ce qu’a clairement affirmé le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, samedi dernier, en recevant les copies figurées des lettres de créance de la nouvelle Ambassadrice des USA accréditée au Niger.
Ce regain d’intérêt pour le Niger, rythmé par le retour des partenaires, augure assurément des lendemains meilleurs malgré les sanctions illégales prises contre notre pays par la CEDEAO et l’UEMOA en violation flagrante de certaines dispositions de ces organisations sous régionales.
S’agissant justement du respect des dispositions des organisations communautaires, le Président du Conseil National pour la sauvegarde la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a signé une ordonnance portant abrogation de la loi n°2015-36 du 26 mai 2015 relative au trafic illicite de migrants.
Cette loi, votée en 2015 par les instances législatives de l’ordre ancien sur « instructions » et influence de certaines puissances étrangères, a transformé les autorités de l’époque en gendarmes du Sahara et érigé malheureusement notre pays en goulag à ciel ouvert. Elle a été prise en contradiction flagrante avec les règles communautaires et ne prenait pas en compte les intérêts du Niger et de son peuple.
C’est donc en considération de tous les effets néfastes et du caractère attentatoire aux libertés publiques de cette loi que le CNSP a décidé de l’abroger.
D’ailleurs, le retrait simultané du Niger et du Burkina-Faso du G5 Sahel procède de cette volonté du CNSP, du gouvernement et des autorités de la Transition Burkinabé de s’affranchir de toute organisation qui ne répond plus aux ambitions des Etats membres à faire des espaces communautaires des zones de paix, de sécurité et de développement socio-économique dans le respect et la mutualisation des énergies et intelligences en violation de ses propres textes. La réunion des Ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), jeudi dernier, vient confirmer l’espoir et la volonté commune, voire partagée, du Burkina-Faso, du Mali et du Niger de s’éloigner de tout regroupement communautaire basé sur l’ingérence, la mise à sac de nos ressources naturelles, la violation des choix des peuples, l’imposition de Chefs d’Etat à la solde de certaines puissances occidentales et la fourberie.
Après les Ministres des Finances des pays membres de l’AES qui ont déclenché, à l’issue de leur réunion tenue le 25 novembre 2023 à Bamako, le processus de l’intégration économique des pays membres, leurs homologues des Affaires Etrangères viennent de parachever la conception de l’attelage institutionnel.
Cette architecture organisationnelle qui va au-delà des questions sécuritaires répond aux besoins et aspirations des trois peuples frères unis par l’Histoire, la culture, les échanges commerciaux, la géographie et intimement liés par le contexte, les défis et les enjeux contemporains.
En prenant la parole devant les médias nationaux et internationaux, le Jeudi 21 Novembre 2023, à Bamako d’abord puis à Ouagadougou ensuite, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) est resté constant, clair, précis et surtout péremptoire quant à la détermination des trois Chefs d’Etat des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à cheminer ensemble, malgré les obstacles exogènes, pour l’édification d’un Sahel souverain, pacifique, libre et prospère.
Reconnaissant et humble dans l’action et le geste, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a tenu à féliciter les frères et amis du Mali et du Burkina-Faso qui ont tenu, quelques jours après les événements du 26 juillet 2023, à marquer leur solidarité et leur soutien indéfectible au peuple nigérien qui faisait face à des menaces tous azimuts provenant de certaines organisations communautaires, des chancelleries et des partenaires au développement.
Le Président du CNSP a remercié également ces deux pays pour leur décision commune, exprimée avec véhémence et la solennité requise, par laquelle ils considéraient toute agression contre le Niger comme une déclaration de guerre contre le Mali et le Burkina-Faso.
En vérité, les sanctions sévères et iniques prises contre le Niger et la réaction prompte, rapide et proportionnelle du Mali et du Burkina-Faso, au lendemain du 26 Juillet 2023, ont fait naitre au sein des populations de ces trois pays voire au niveau des Chefs d’Etat et Présidents de Transition desdits pays un sentiment patriotique commun et un désir ardent de solidarité, de soutien constant, d’union et d’unité dans l’action.
A Bamako, tout comme à Ouagadougou, le Général Abdourahamane Tiani a symbolisé le Niger dans toute sa grandeur, le Nigérien dans la plénitude de sa résilience, un père de la Nation reconnaissant qui, sans complexe ni hésitation, se déplace pour rendre hommage à deux pays frères qui ont soutenu son pays à un moment difficile de son Histoire.
Jeudi dernier, en apportant le témoignage de sa présence dans ces deux pays, le Président du CNSP appuie sur l’accélérateur du navire battant pavillon AES qui, plaise à Dieu, accostera sur des rives prometteuses et riches à la grande satisfaction et au bénéfice surtout des fils et filles de ce triumvirat sahélien qui, pour le moment, fait face à une instabilité sécuritaire commanditée par des puissances extérieures intéressées au plus haut point par les ressouarces naturelles abondantes de la zone et exécutée par de ténébreux auxiliaires commis à cette sale besogne.
Les conclusions des entretiens entre Chefs d’Etat et celles des rencontres bipartites en disent long sur la volonté et la détermination des trois pays qui ne reculeront devant aucun obstacle dans l’affirmation de leur souveraineté et la défense de l’intégrité territoriale de l’ensemble de l’AES.
S’agissant des sanctions sévères, décrétées contre notre pays par les organisations communautaires et leurs succursales monétaires, le Général Abdourahamane Tiani a loué la résilience et l’adaptation sans commune mesure du peuple nigérien avant de demander aux deux pays amis visités la poursuite de leurs appuis et soutiens.
Ces sanctions, à l’inverse de l’objectif visé par leurs commanditaires qui était d’étouffer le Niger, sont en train, in fine, de tendre inexorablement vers la décadence et l’éclatement de certaines de ces organisations communautaires et de sonner le glas de leur appendice monétaire.
Notre comportement au travail reflète souvent, l’éducation reçue. Celui à qui on a inculqué les valeurs de probité et de mérite, dès le bas âge, ne peut lécher les orteils d’un humain pour faire bouillir sa marmite peu importe l’intensité de la faim qui le tenaille.
Quatre personnages animent les Administrations Publiques dans nos pays. 1. Monsieur sans scrupule : il profite de l’Administration pour se réaliser. Il se sert de l’Administration plutôt que de servir les usagers. Il ne respecte et ne travaille que pour les personnes capables d’influer sur son poste et son destin . Et si Satan devient son supérieur hiérarchique alors ils combattront le prophète ensemble. Quand il est nommé à un poste de responsabilité, l’Administration se confond à son patrimoine personnel et les biens du service profitent plus à sa famille qu’aux citoyens ou à l’Administration.
2. Monsieur opportuniste : il atterrit dans l’Administration soit par hasard soit par erreur. Si vous fouillez dans son passé, il n’a jamais été même passable dans son cursus scolaire. Pourtant dans l’Administration, il est celui qui ne fournit aucun rendement, mais gravit les échelons à la stupéfaction générale. La seule chose dans laquelle il excelle, ce sont les commérages , les coups bas et la liquidation des autres agents. Il suit uniquement la direction du vent: Quand il est nommé à un poste de responsabilité dans l’Administration, il cherchera seulement comment y rester et préserver ses intérêts ad vitam aeternam et au détriment de tout le monde y compris ses propres patrons : il n’est fidèle qu’à lui-même.
3. Monsieur Promotion, lui atterrit dans l’administration à la faveur des couloirs et des salons, et jusqu’à la retraite il comptera non pas sur un quelconque rendement au travail mais plutôt sur l’efficacité des interventions et des coups de fils. Comme Il n’a jamais eu besoin d’exceller pour gravir les échelons, il éprouve estime et compassion uniquement pour plus pervers que lui... Quand il parvient au sommeil, l’Administration devient une Boutique ou un marché...
Leur ennemi commun ?
4. Monsieur objectivité : il n’a pas d’amis mais des collaborateurs. Il a le sens de la responsabilité , il maîtrise son domaine, il respecte tout le monde et a une sainte horreur des raccourcis et commérages. Tu le verras rarement faire fada au boulot. Il parvient à faire une différence entre son travail et sa vie privée. Il est craint dans le service alors que parfois il est même au bas de l’échelle. En vérité, c’est la droiture, l’honnêteté et la compétence (vertus rare dans nos administrations) qui effraient certains de ses collaborateurs habitués à mendier leurs fauteuils . Quand vous fouillez dans son passé, très souvent, il ne doit son poste qu’à lui-même et à sa ténacité. il gravira difficilement les échelons et triomphe rarement, mais quand il parvient au sommet, les trois premiers tremblent. l’Administration retrouve ses lettres de noblesse, son sens d’intérêt général et de service public à la disposition des citoyens. Et bizarrement, face à ce genre de responsables, les médiocres cherchent des affectations sachant qu’ils ne prospèreront pas au détriment des plus brillants et ceux qui se nourrissent de commérages tombent malades et demandent très souvent à quitter le navire. Que Dieu préserve tous les responsables objectifs.....
Dons en bus, don en équipements civils et militaires, dons en centres de santé, hôpitaux et médicaments, dons en ordinateurs, et même en ponts et en argent (appuis budgétaires et autres subventions)…Il n’y a pas à dire : la communauté internationale nous aime et nous aide : constituée de pays, d’ONG et d’associations caritatives, elle se montre régulièrement solidaire de notre condition de précarité, due aux changements et à la variabilité climatiques, à l’enclavement, aux assauts des mouvements terroristes, etc.
L’une des caractéristiques principales des dons que nous recevons est que leur nature est décidée par le généreux donateur : on ne nous demande pas toujours de quoi nous avons besoin. Résultat, nous recevons souvent ce dont nous n’avons pas besoin, et manquons cruellement de ce qui nous est indispensable. Je me souviens avoir récemment participé à une réunion dans un Ministère, où il était question de négocier avec des associations professionnelles pour qu’elles acceptent des produits commandés à leur profit par un projet. L’enjeu était de taille, car la commande valait plusieurs centaines de millions de nos francs, et les associations disaient n’en avoir pas besoin. Comment en était-on arrivé là ? Tout simplement, quelques fonctionnaires se sont enfermés dans leurs bureaux climatisés, ont décidé qu’ils connaissent les besoins d’une profession, et ont passé commande sans aucune consultation des futurs bénéficiaires !
Nous sommes reconnaissants à la communauté des donateurs et l’encourageons à rester toujours à nos côtés dans les moments difficiles, si tant est qu’il y a des moments qui ne le sont pas. Toutefois, je suis écœuré de voir à quel point nombre d’aides sont peu en rapport avec les besoins réels des gens, ce que camouflent bien les discours officiels ; écœuré aussi de voir à quel point des aides peu significatives, comme une poignée d’ordinateurs probablement réformés d’ailleurs, ou un véhicule, font l’objet d’une cérémonie de réception grandiose. De Niamey aux grandes villes de l’intérieur, des ministres et des gouverneurs qu’on croirait oisifs sont mobilisés pour réceptionner des matériels dont la valeur n’atteint ni le coût de leur acheminement ni les frais payés aux médias pour immortaliser l’événement. Dans certains cas, une collation aux frais du bénéficiaire (donc, du contribuable que je suis) est même offerte pour la circonstance aux invités.
Sabo da Allah, est-ce qu’un ministre ne banalise pas sa fonction en réceptionnant un lot de 5 ordinateurs, ou un véhicule, fût-il 4×4 ?
Avec toutes les questions de sécurité et de coordination des services techniques qu’il doit gérer quotidiennement, un gouverneur a-t-il le temps de se déplacer de longues heures durant pour réceptionner une mini mini-aep, que des personnes privées et des députés offrent tous les jours dans les villages, à leurs parents ou électeurs ?
J’ai entendu dire que des enveloppes sont offertes à certaines personnalités pour présider des cérémonies, notamment les réceptions de dons, des inaugurations d’ouvrages et des ouvertures et clôtures d’ateliers. J’espère que ce n’est pas vrai. Et si ça l’était, honte à ces personnalités !
Rendu public en avril 2022, le dernier rapport annuel de la Cour des Comptes n’a pas fini d’indigner nos concitoyens et de nombreux « followers » du Niger de par le monde. Le Président de la République l’a encore évoqué dans son adresse à la Nation du 02 août passé, en réaffirmant qu’il « reste ferme dans le combat pour le respect des biens publics » et que des conséquences seront tirées par les canaux appropriés. Le grand mérite du rapport de la Cour « Narey » (du nom de son Président) est de montrer à quel point beaucoup de nos responsables sont de piètres administrateurs, et surtout de grossiers tricheurs et d’infâmes voleurs. Quelques exemples de surfacturations démesurées ont fait le buzz sur les réseaux sociaux, et prêteraient à sourire, s’il ne s’agissait de nos deniers publics. L’on est encore davantage indigné en apprenant que dans beaucoup d’entreprises publiques et de projets de développement financés sur des prêts, des centaines de millions de nos francs ont pris des routes mystérieuses, en tous cas autres que celles tracées par les manuels de procédures ; que des jetons de présence, des véhicules, du carburant et d’autres cadeaux sont distribués toute l’année à des Présidents de conseils d’administration et à des agents sans aucune base légale, et que des recrutements sont effectués sans test et sans publicité, au profit de parents et amis ; que des véhicules d’occasion sont réceptionnés en lieu et place de neufs, mais au prix du neuf, etc. En gros, notre système se résumerait à ceci : certains travaillent, d’autres volent… Quand on sait que la Cour des Comptes n’a travaillé que sur un échantillon de collectivités territoriales, de services et démembrements de l’Etat, on imagine aisément l’ampleur des dégâts à l’échelle nationale. Aussi, il y a lieu que pour tous les actes de mauvaise gestion administrative et financière épinglés par la Cour, l’Etat soit remis dans ses droits ; autrement dit, que les fautifs paient. Il s’agit tout de même de deniers publics, dont la prévarication a été bel et bien organisée par les responsables des administrations concernées. Et d’ailleurs, corriger seulement l’acte de gestion incriminé est tout à fait insuffisant selon « l’homme de la rue » que moi j’écoute souvent. Au-delà, il y a une trahison à sanctionner : un ministre ou un directeur général d’établissement public ont, en s’adonnant à de tels écarts, trahi la confiance placée en eux par le Président de la République. Comment comprendre qu’après tous les discours et engagements du Chef de l’Etat, après toutes les recommandations antérieures de la Cour des Comptes, faisant fi de l’existence de la HALCIA (Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées) et de l’Inspection générale de l’Etat, des individus peu scrupuleux, dont la responsabilité est clairement établie dans le détournement des biens et deniers publics, continuent leurs méfaits en demeurant à leurs postes et probablement en ne remboursant pas. Nous le savons tous, l’ennemi de la gouvernance, c’est l’impunité, l’absence de sanction. Le célèbre juge Sénégalais Kéba Mbaye l’avait si justement dit : « demandons-nous ce que serait une société de délateurs, de profiteurs, de voleurs, de corrupteurs et de corrompus, d’indisciplinés, d’insouciants, d’égoïstes et de fraudeurs (…) ce serait une société vouée à l’échec, à la déchéance et à la misère matérielle et intellectuelle. Déterminons-nous à débusquer et à écarter sans complaisance, au besoin à punir sans faiblesse, ceux qui ruinent le pays ou le desservent, les corrompus et les antinationaux, les roublards et les paresseux ». Voilà en effet tout le sort que méritent les voleurs et les traîtres débusqués par la Cour « Narey ». De la part du gendarme suprême, le peuple spolié attend désormais que les actes suivent la parole.
Par Idimama Koutoudi Pour réagir : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Admis à faire valoir ma retraite après quelques décennies de bons et loyaux services, je suis allé me renseigner sur le dossier à constituer pour prétendre à un repos et à une pension que je considère à juste titre comme bien mérités.
Première surprise, le dossier en question compte plus de vingt pièces, une liste tout à fait officielle établie par le ministère en charge. Mon administration ne m’ayant pas toujours remis copie de certains actes me concernant, je prends mon courage à deux mains, je m’active et je rassemble ce que je crois être le tout, au bout de quelques semaines d’innombrables souffrances et sacrifices : dépenses de carburant pour la navette entre des services concernés et éparpillés dans la ville, multiples montées au 8ème étage du ministère de la fonction publique (l’ascenseur est en panne depuis plusieurs mois), frais de photocopies et de légalisation, plongées étouffantes dans la poussière de mes armoires et cartons à la recherche de documents, etc.
Alors que je pense avoir fourni tout ce qui m’était demandé par un service, un autre service me fait savoir qu’il manque encore des pièces, que je ne trouve nulle part dans mes archives personnelles, moi qui suis de nature si ordonné. En fait, elles n’avaient même pas été établies par l’administration alors qu’elles devaient l’être automatiquement, au fur et à mesure que j’évoluais dans ma carrière, changeant de poste et souvent d’employeur public. Je découvre alors la grande et dure épreuve des régularisations, balloté entre différents services et agences, censés être créés pour fluidifier le système mais qui s’avèrent n’être que des lourdeurs administratives supplémentaires.
Avant, on travaillait le temps qu’il faut, on partait avec les honneurs rendus par les collègues, la reconnaissance de l’Etat et une pension calculée selon les règles par des fonctionnaires peu nombreux et sans ordinateurs. Les nouveaux retraités ne se fatiguaient pas à constituer les dossiers et la pension « tombait » aussitôt que le salaire était coupé. Les agents des services concernés se pliaient en quatre pour vous aider à passer ce cap important de votre vie, et vous n’aviez nul besoin de leur faire des « gestes ». L’administration travaillait au manuel, mais elle était compétente, diligente et désintéressée.
Me voilà donc qui tombe de haut, moi qui croyais que depuis vingt ans, le Gouvernement s’attelait à moderniser l’Etat, à travers de nombreuses et bruyantes administrations de mission, des formations massives des personnels et des acquisitions d’équipements informatiques. L’automatisation de la gestion des carrières et la simplification des procédures de départ à la retraite et de liquidation des pensions semblent bien avoir été oubliées dans ce grand projet gouvernemental.
De nos jours, l’annonce de départ à la retraite est aussi celle de grands défis à affronter, peut-être plus éprouvants que les années données à la construction de l’Etat.
C’est en fait au moment où vous aspirez au repos que la grande fatigue commence…
Les mendiants, il en est beaucoup question depuis qu’en début 2022, les réseaux sociaux ont été enflammés par les images de hordes de quémandeurs nigériens envahissant le centre-ville de Dakar (Sénégal), et prétendant être là pour des raisons qui n’ont convaincu personne. Ces images, et surtout les mensonges qui les entouraient, ont indigné tous nos compatriotes et amené le gouvernement à affréter un avion gros porteur pour rapatrier lesdits mendiants à Niamey d’abord, puis dans leurs terroirs respectifs des départements de Kantché et Magaria.
En réalité, ce n’est pas la première fois que le département de Kantché fait parler de lui sur ce bien triste phénomène : en 2013, plus de 90 corps d’une colonne humaine provenant de ce département ont été retrouvés dans le désert du Ténéré. En route pour l’Algérie, où elles s’adonnent à la mendicité, ces personnes, abandonnées par leurs guides (des trafiquants, en fait) ont succombé à la faim et à la soif.
Autre lieu, même drame : à Niamey, tous les carrefours de la ville sont quotidiennement, nuit et jour, pris d’assaut par des nuées de mendiants de tous âges, certains infirmes, d’autres bien portants. Mais tous, animés par une seule intention : vivre aux crochets des autres en tendant la main, faisant de la mendicité une profession !
La mendicité ne se justifie ni par la religion, ni par l’appartenance à la communauté nigérienne. Pourtant, nous fait-on remarquer, les mendiants sont issus de communautés musulmanes, et ce sont des Nigériens, de Niamey à Dakar, en passant par Cotonou, Lomé, Accra, jusqu’en Afrique centrale.
Demandez-le à nos ulémas, la religion musulmane détermine de manière précise les catégories de personnes autorisées à demander l’aumône. La grande majorité des mendiants observés sur nos carrefours et dans les capitales africaines qu’ils ont envahies, n’entrent pas dans ces catégories. D’autre part, les raisons d’ordres humanitaire et sécuritaire avancées par nos compatriotes tendant la sébile à Dakar et ailleurs, ne se pas recevables : la plupart des nigériens vivent au Niger, et ne mendient pas.
La mendicité à l’international, à laquelle s’adonnent certains de nos compatriotes, cache d’autres tares : la paresse bien sûr, mais aussi la recherche du gain facile et la prostitution. Il est dommage que dans certaines de nos régions, des réseaux de trafiquants se soient constitués pour ouvrir des routes internationales de la mendicité et y engouffrer des milliers de personnes crédules ; il est dommage que dans certaines de nos régions, la communauté toute entière œuvre à la promotion de ces mauvaises habitudes et pratiques, qui jurent d’avec les préceptes de l’islam et empêchent à des milliers d’enfants d’aller à l’école.
Il est établi, depuis le choc de mars 2022, que l’internationalisation de la mendicité des nigériens est en lien avec des réseaux de trafic et de traite des personnes. Ces domaines étant légiférés (loi sur l’exploitation des enfants depuis 1963 ; loi de 2015 sur la migration irrégulière), il y a lieu pour le gouvernement de s’atteler encore une fois à l’application de la loi : en nettoyant les carrefours de nos villes des vrais et faux mendiants qui les encombrent ; en rapatriant des capitales ouest-africaines nos compatriotes qui y mendient ; en luttant contre le trafic et la traite des personnes ; et en mettant devant leurs responsabilités les familles et les communautés rurales dont sont issus les mendiants.
Il y va de l’image de notre pays.
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Franchement, je suis inquiet de tout ce que j’entends sur le caractère de mon compatriote nigérien. Qu’il n’aime ni son prochain ni le travail, s’avère égoïste et adore le gain facile, use de tas de coups bas dans l’administration et s’adonne à la médisance dans la vie privée. Qu’il est dur à la maison avec les enfants et les conjoints(es), qu’il est …infidèle, bon religieux seulement pendant le mois de ramadan, et qu’il s’adonne à tous les vices dès qu’il est hors de vue des autres, en voyage à l’étranger par exemple.
Je suis d’autant plus inquiet que j’ai été témoin de quelques cas : des patrons de l’administration qui bloquent des opportunités d’emploi à l’extérieur pour des cadres nationaux, juste parce que eux-mêmes ne peuvent pas en profiter pour diverses raisons ; des projets de développement entravés dans leur fonctionnement et suspendus par le bailleurs de fonds, juste parce qu’un maillon de la chaîne a des problèmes personnels avec un collègue, ou que le « coordonnateur est donné partant » ; des initiatives « made in Niger », qui n’y ont pas prospéré, mais ont trouvé leur bonheur dans d’autres pays (ex. Sahel vert, Initiative 3 N, engagement des chefs traditionnels dans la promotion des droits des enfants et des femmes, cantines scolaires, services publics ambulants, etc). Et dans la vie privée et familiale, combien sont-ils, nos compatriotes, qui mangent aux meilleures tables de la ville et à grands frais, alors qu’à la maison leurs familles sont au régime bouillie de riz et sauce sans viande ? Combien sont-ils à jeter des sommes faramineuses aux griots lors des cérémonies, et ne viennent pas en secours à leurs parents du village lors de la période de soudure ? Sans doute, nombreux !
Si ces comportements sont fortement prégnants au sein de notre société, j’estime tout de même injuste de mettre tous les Nigériens dans le même sac. Personnellement, et Dieu merci, je récolte chaque jour des dividendes de ce que ma vie durant, j’ai semé. Si globalement les Nigériens sont décrits comme étant mauvais, il y en a quand même qui vous manifestent leur reconnaissance à chaque fois que l’occasion leur est donnée. Ainsi, je ne suis pas peu fier quand, amené à suivre un dossier dans l’administration, je croise dans les bureaux un de mes anciens élèves, qui bien sûr s’empresse de m’aider ; ou, reconnu dans une queue devant un guichet de banque, de la Nigelec ou de la SEEN, on me prie poliment de passer d’abord ; et encore mieux, quand je mange dans un restaurant et qu’au moment de payer, on me dit « c’est déjà fait ». Voilà de bons petits plaisirs, qui existent même au Niger.
Soyons donc modérés dans notre jugement global, et surtout convaincus que ceux d’entre nous qui sont considérés comme mauvais peuvent changer positivement. Ce changement qualitatif social était du reste le but visé par l’initiative « Renaissance culturelle » de l’ancien Président de la République Issoufou Mahamadou, qui appelait à créer les « conditions d’une profonde rupture et d’une renaissance culturelle qui passent par une révision de certaines de nos valeurs sociales ». Et nous y voilà : puisqu’elle visait un changement de comportement des Nigériens, – et nous le savons, les changements de comportements s’obtiennent toujours sur le long terme – pourquoi la Renaissance culturelle semble aujourd’hui enterrée ? Faut-il y renoncer parce que cela prend du temps (et nous n’aurions pas ce temps), ou engager les actions qui seront plus tard profitables aux générations futures ?
L’une des tares de notre pays mises en évidence ces dernières années, et où nombre de fonctionnaires et commerçants nigériens se sont particulièrement illustrés, c’est la corruption. La lutte contre ce fléau fait partie des priorités des dirigeants actuels. Elle était aussi l’un des chantiers de la Renaissance culturelle, qui ambitionnait de changer les pratiques administratives et donc les comportements des fonctionnaires. Aujourd’hui comme hier, le besoin de changement des comportements est toujours pressant.
Plutôt que de l’enterrer trop vite, on devait remettre la Renaissance culturelle au goût du jour, et réfléchir aux meilleurs moyens de passer du concept à l’opérationnel. Sinon, comme d’habitude, d’autres pays nous piqueront l’idée et iront, eux, de l’avant.
Ayant beaucoup planché sur les leçons d’histoire de la 6ème à la classe terminale, à une époque où la qualité des enseignants et des enseignements ne faisait aucun doute, j’ai retenu de cette discipline sa capacité à éclairer le présent et baliser les chemins de l’avenir. J’aime aussi de l’histoire son caractère immuable : il n’y a pas plusieurs, mais une seule histoire de chaque peuple, de chaque pays, de chaque phénomène. Aussi, je suis tout à fait d’accord avec mon ami et confrère Alain Foka, qui lance sa grande émission Archives d’Afrique avec cet avertissement : «nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme».
Je constate cependant que ces dernières années, on a un vrai problème avec l’histoire. Il m’est personnellement apparu à l’occasion des intronisations de chefs traditionnels. Lors de ces cérémonies pompeuses organisées pour marquer le début de règne de nos nouveaux sultans, chefs de canton et chefs de groupement, un notable de la cour est désigné pour présenter aux milliers d’invités l’historique de la chefferie. Et c’est là que vous êtes ébranlé dans votre conviction que l’histoire est immuable, unique. Il est en effet courant que dans cet exposé, vous entendiez une toute autre histoire. Pas celle qui est dans les livres, pas celle écrite par des historiens établis, bref pas celle que vous connaissiez et qui n’est pas toujours glorieuse. Mais une nouvelle histoire, une histoire réécrite, édulcorée, dans laquelle vous découvrez avec étonnement que la personne intronisée descend d’une très brave lignée guerrière, n’ayant jamais plié l’échine ni devant un colon ni devant un seigneur précolonial ; vous découvrez que l’entité territoriale qui vous reçoit était d’ailleurs un grand empire…dont les historiens n’ont malheureusement rien retenu ni des contours géographiques ni des combats contre l’envahisseur. Vous êtes surpris d’entendre que les vrais héros, ce ne sont pas ceux qui figurent dans vos livres, mais ceux qui ont été oubliés par les scribes.
A l’occasion des intronisations, chaque chefferie réécrit son histoire, en se donnant le bon rôle. Voilà une dérive que l’Administration et les historiens doivent arrêter, pour éviter aux jeunes générations la confusion entre ce qu’elles lisent et ce qu’elles entendent par-ci par-là. L’histoire est unique et non malléable. Elle doit le demeurer. Nul n’a le droit de se façonner une nouvelle histoire, et seuls les historiens professionnels ont le droit d’écrire l’histoire.
Quand Joseph Ki-Zerbo (1922-2006) décida de retourner aux racines de l’Afrique, d’en écrire l’Histoire, il était convaincu que «ce n’est pas avec les yeux qu’on tue le buffle». Il n’a pas écrit son ouvrage en un seul jour, il s’est moralement et matériellement armé et a mis plusieurs décennies à fouiller dans les traditions écrites et orales, à comparer, vanner, trier les résultats de recherche, avant de publier son indiscutable et magistrale Histoire de l’Afrique noire. Et voilà que, comme une insulte à nos braves historiens, nos sultanats, cantons et groupements regorgent brusquement d’historiens nouveaux, qui n’ont jamais ouvert un livre, qui ne sont munis d’aucun matériau objectif de recherche, et qu’on laisse réécrire l’histoire en un jour et pour une cérémonie d’un jour.
S’il est un phénomène qui m’irrite au plus haut point – moi qui ne me fâche presque jamais – c’est la prise de parole publique et illégitime. Qu’est-ce à dire ?
Chaque jour que Dieu fait, nous sommes des milliers de téléspectateurs, d’auditeurs de la radio et de lecteurs de journaux à subir, impuissants, le spectacle d’individus sortis de nulle part, prétendant parler au nom du peuple pour nous dire ce que nous devons faire, en particulier nous dresser contre des dirigeants qu’ils qualifient d’illégitimes ; mieux, toujours au nom d’un peuple qui ne les a jamais élus, ils invectivent et interpellent un président élu par des centaines de milliers de Nigériens, et profèrent des insultes à l’égard d’un gouvernement et d’autres institutions de la République tout aussi légitimes, puisqu’issus de processus constitutionnels.
Ces messieurs (car il y a peu de dames dans ce milieu) qui, la bave à la bouche, passent le plus clair de leur temps à faire le tour des chaînes de télévision pour crier leur colère contre tout et n’importe quoi, sont une espèce hybride apparue au début des années 1990, à la faveur d’un croisement entre un monde politique qui faisait feu de tout bois, et des organisations de la société civile opportunistes et prébendières.
Dans un système normal, ces deux domaines devaient être nettement séparés. Mais au Niger, où durant les trente dernières années les gouvernements n’ont pas brillé par une forte application de la loi, ils se sont imbriqués et alimentés : abandonnant leur vocation première qui est justement une surveillance indépendante du jeu politique et la promotion de la citoyenneté, les organisations de la société civile se sont mises au service des appareils politiques partisans ; percevant l’intérêt qu’il y a à avoir plusieurs cordes à leur arc, les partis politiques ont lancé avec succès des OPA sur les organisations de la société civile ; ils en ont même créé de nouvelles, tout à leurs ordres…
Les déboires connus dans un passé récent par certains acteurs de la société civile, notamment leurs emprisonnements répétés, ne s’expliquent que par le mélange des genres qu’ils opèrent eux-mêmes entre le combat politique et l’engagement citoyen. Il en est de même pour quelques journalistes qui, oubliant que leur devoir était d’être auprès de leur public et non en prison, ont définitivement enterré au Niger le concept de médias indépendants. Au point que de nos jours, indépendant signifie juste non étatique. Mais véritablement indépendant, il n’y en a pas : ce sont d’ailleurs des officines dans les états-majors des partis politiques qui dictent la ligne éditoriale et veillent sur son respect, en entretenant les rédactions.
Il est grand temps que les organisations de la société civile se ressaisissent et donnent un vrai sens à leur existence au lieu de se complaire dans le « ni ni » et de mener un combat politique par procuration.
Quant à certains de leurs « leaders », qui n’arrivent plus à cacher des ambitions politiques plus qu’évidentes, qu’ils arrêtent de servir de réservoir de prisonniers politiques à des politiciens qui n’ont ni les arguments, ni le courage ou la volonté de se battre loyalement pour défendre ce qu’ils prétendent être leur cause. Qu’ils franchissent le pas et créent leurs propres formations politiques : ainsi, dès les prochaines joutes électorales, nous saurons s’ils peuvent, ou non, parler au nom du peuple.
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Depuis 40 ans que, je les suis régulièrement à la radio et à la télévision, je suis à chaque fois sidéré de voir à quel point les décisions du Conseil des ministres sont l’objet, de la part du public, d’un découpage systématique en deux parties : celle sans intérêt, et celle digne d’attention. La première, c’est l’adoption de textes législatifs et règlementaires, la seconde concerne les mesures nominatives.
Vous l’aurez constaté de vous-même, la lecture de ces décisions est suivie distraitement dans la première phase, puis avec une attention très soutenue dans la seconde. Usant d’ailleurs de mes vieux apprentissages en sociologie, j’ai procédé à une petite expérience : interrogeant des proches aussitôt après la lecture des communiqués du Conseil des ministres, j’ai observé qu’ils ne retenaient de mémoire aucune mesure législative ou réglementaire, mais se souvenaient parfaitement des nominations. Et arrivaient même à lier celles-ci aux précédents détenteurs des postes!
Je ne cesse de m’interroger sur un tel comportement, devant ce qui me paraît être une échelle inversée des priorités : l’adoption de projets de textes législatifs et réglementaires est, ce qui nous impacte le plus, dans notre grande majorité ; c’est là que le gouvernement nous impose taxes et devoirs, nous endette, nous lie à des pays tiers, nous dépossède souvent « pour raison d’utilité publique», décide des modalités de notre vivre ensemble ; quant à la nomination d’un individu, ou la perte d’un poste par un autre individu, elle n’a à mon sens d’impact que sur lui-même. Mais nous voilà rivés sur le périphérique, nous désintéressant de l’essentiel.
J’ai récemment encore expérimenté notre aveuglement devant ce phénomène : le Conseil des ministres a adopté un texte d’importance capitale, puisqu’il traite du foncier tant rural qu’urbain. Autrement dit, il nous affecte tous. Mais dans mon entourage, je n’ai entendu personne en parler, encore moins se préoccuper de connaître le détail des dispositions contenues dans le projet de texte. Et un jour prochain, dans la phase d’application du texte, l’adage «nul n’est censé ignorer la loi» sera battu en brèche, car vous entendrez des voix s’élever pour dire qu’«on n’était pas au courant », «le gouvernement doit revoir sa copie», «nous n’avons pas été consultés», et tutti quanti…
En séjour il y a quelque temps dans l’est du pays, j’ai pu observer les conséquences graves que peuvent engendrer pour la cohésion sociale, la méconnaissance, l’ignorance ou le déni des textes règlementaires.
Dans cette zone, des violences intercommunautaires sont régulièrement signalées. Elles ont pour source principale la compétition des hommes et des animaux sur les ressources dites partagées, mais que certains ne veulent pas partager, confisquant à leur seul profit des points d’eau et des pâturages, au mépris des textes en vigueur. En creusant cette question, je fus étonné d’apprendre d’un de mes amis qu’ici au Niger, même le ramassage de la paille est réglementé. Que dire alors de la coupe d’arbres, ou de l’utilisation d’un point d’eau ou d’un pâturage ? Durant mes années d’enfance et d’adolescence, je me suis adonné à ces pratiques sans me soucier des textes, ne pensant qu’à remplir la panse de mon troupeau. D’un certain âge maintenant, je constate que le monde a changé, et le pays aussi. Ce changement s’opère à travers surtout les lois et règlements que nous ignorons le plus souvent avec superbe.
A nos risques et périls…
Par Idimama Koutoudi
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Sorti en 2018 le film fiction « Ma belle-mère Ma Coépouse », un long métrage de 75 minutes du réalisateur Moussa Hamadou Djingarey a fait l’objet d’une cérémonie de première projection le 2 février dernier au Palais des Congrès de Niamey. De nombreux cinéphiles ont fait le déplacement pour apprécier ce film tourné à Agadez, ville du nord Niger avec des acteurs locaux. Le film est en sélection officielle panorama au Festival Panafricain de Cinéma de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2019.
Avec « Ma belle-mère Ma Coépouse » le réalisateur Moussa Hamadou Djingarey semble opérer un changement de registre dans ses films de fiction, comparativement à « Hassia, amour ou châtiment » ou « Le pagne » dans lesquels le réalisateur est sur des sujets qui évoquent surtout la souffrance avec des réalités comme le mariage précoce et forcé, le viol et leurs conséquences. Comparée à ces deux films, la fiction «Ma belle-mère Ma Coépouse », est moins bouleversante. Le film tourné en langues Haoussa et Français est plutôt amusant. Sa trame porte sur la vie d’un jeune couple. Raicha une jeune femme touarègue de 25 ans, mariée à Hamada, un instituteur. Mais la vie paisible de ce couple sera mise à rude épreuve par Agaïsha, la mère de Hamada qui, obnubilée par ses préjugés va contraindre son fils à mettre fin à son mariage avec Raicha.
Le réalisateur présente la fiction comme un film à caractère pédagagique. Mais, ce qui est évident, l’aspect comique de ce film du genre comédie a été apprécié par le public qui a fait massivement le déplacement du Palais des congrès de Niamey pour l’avant-première de « Ma belle-mère Ma Coépouse ». Certes il y a de quoi émouvoir dans la séquence où, pour obéir à sa mère, Hamada se sépare de Raicha sa femme. Mais l’on se consolera en comprenant que cela fait partie d’un plan très « théâtrale », auquel recourt le jeune couple en simulant un divorce avec la complicité de Aghali, le mari de la mère de Hamada. Le plan comporte un arrangement qui fait de Raicha la seconde épouse de Aghali : ce sera à la surprise "renversante" pour elle, que la mère de Hamada constatera que sa coépouse n’est rien d’autre que l’ex-femme de son enfant.
En prélude à la projection de son film Zinder, prévue le vendredi 18 juin 2021 à Niamey au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi, la réalisatrice et cinéaste Aicha Macky, a animé hier après-midi un point de presse dans lequel elle a raconté l’histoire de son Film ‘’Zinder’’.
Entourée de ses collègues du monde du cinéma et de ceux qui la soutiennent, la cinéaste a pris la parole pour évoquer de son nouveau film. Selon ses explications, l’histoire du film documentaire Zinder était d’abord l’histoire d’une rencontre hasardeuse avec un homme des médias aux Etats Unis qui a peint en noir la jeunesse du Niger notamment celle de Zinder et du quartier Kara Kara. Cette information, selon la réalisatrice, totalement en déphasage avec ce qu’elle a connu de cette ville dans laquelle elle a grandi, a amené la cinéaste Aicha Macky à poser sa caméra, en 2015, dans la ville de Zinder et particulièrement dans certains quartiers ostracisés dont Kara-Kara, un village créé dans les années 70 pour recaser les personnes atteintes de lèpre et devenu aujourd’hui une des communes de la ville.
En effet, a-t-elle poursuivi, l’histoire du ‘’palais’’, est un phénomène des gangs qui ont vu le jour avec une jeunesse désœuvrée qui faisait parler d’elle à travers la violence. A ce niveau, la question de l’analphabétisme de ces jeunes, la question de la pauvreté et le rejet social ont attiré l’attention de la cinéaste.
« Trois personnages principaux me font pénétrer dans l’univers des gangs. Avec eux nous saisissons de manière sensible l’engrenage dans lequel cette jeunesse semble piégée », a déclaré la réalisatrice.
Malgré les difficultés au départ, en s’intégrant, très vite son regard a changé et tous les préjugés qu’elle avait se sont envolés au vu de la solidarité inconditionnelle qui réside entre ces jeunes, a-t-elle rapporté.
« Ils sont violents certes, j’ai rendu compte de cela, mais j’ai particulièrement été touchée par la bravoure, le courage, l’inventivité, la façon dont ils essayent de rester dignes même s’ils ont toutes les raisons de sombrer. C’est pour cela que j’ai choisi particulièrement ces trois personnages que j’ai accompagnés dans leur vie quotidienne mais aussi que j’ai filmés pendant 8 ans. J’ai cherché à savoir comment les rencontrer sans les exposer et comment les rencontrer sans tomber dans l’apologie de la violence », a expliqué la réalisatrice, contenant à peine ses larmes.
Aujourd’hui, a-t-elle dit, «Zinder» c’est le fruit de ce travail de 8 ans qu’elle a fait avec ces jeunes-là qui essayent d’être résilients en faisant du trafic de carburant. Elle a cité un des protagonistes du film qui lui dit : « c’est soit je le fais ( le trafic de carburant) ou je sombre, je préfère le faire d’autant plus que l’essence est celui de mon pays, je le rachète et le revends moins cher ‘’ et un autre qui dit ‘’je préfère retrouver une vie normale en faisant le moto taxi que de rester ce jeune enfant qui a connu la violence, la vente de la drogue, qui a été violeur, je préfère aujourd’hui m’investir dans la société’’. « C’est le courage de ces trois jeunes que j’ai voulu documenter à travers Zinder », a –t-elle ajouté.
Aicha Macky a, par ailleurs, indiqué que n’eut été l’appui du gouvernement sortant et de l’ancien président Issoufou Mahamadou elle n’aurait jamais pu réaliser le film
Zinder comme elle le voulait car, ses trois protagonistes ont été emprisonnés alors que le film était en plein tournage. « Sans sa recommandation, je ne pouvais espérer filmer dans la prison civile. Cette lettre nous a ouvert les portes de la maison d’arrêt où nous avons pu filmer l’histoire d’une jeunesse gâchée derrière les barreaux. Aucune somme ne pouvait ouvrir cette porte bétonné », a-t-elle dit.
Elle a enfin demandé au public d’être des ambassadeurs de son film documentaire ‘’Zinder’’, ses portes voix.
Dans une déclaration publiée le 27 août dernier, cinq députés du Mouvement national pour la société de développement (MNSDNASSARA) ont dressé un tableau sombre sur la gestion de leur parti. Et comme s’ils lancent une croisade contre le président de leur parti Seïni Oumarou, ces députés indiquent soutenir l’ancien secrétaire général du MNSD-NASSARA et la restitution du poste de secrétaire général à la région de Maradi.
Les cinq députés sont Maman Mourtala Mamouda, Fatchima Assoumane, Maman Rabiou, Boubacar Adamou et Ayouba Hassane. Dans leur déclaration, ils dénoncent «la mal gouvernance du parti caractérisée par l’absence des réunions statutaires des organes, instances et des structures de participation», et «les modifications abusives voire les triturations des textes fondamentaux du parti en violation flagrantes des procédures consacrées, de l’esprit et de la lettre des textes fondateurs du parti». Après avoir déploré les multiples procès intentés par certains de ses militants contre le MNSDNASASRA, pour «non-respect» des textes du parti, les cinq députés ont poursuivi leur dénonciation, en parlant de «pratiques antidémocratiques, claniques et divisionnistes organisées autour du président du parti et qui ont frustré et démotivé totalement la majeure partie des militants en cette veille des élections locales et générales et qui s’apparentent à un démantèlement programmé du parti». Ils ont aussi mis en cause «la responsabilité personnelle » du président du parti dans la crise qui secoue le MNSDNASSARA, évoquant son «immixtion personnelle» dans la gestion du groupe parlementaire, entraînant «sa paralysie, voire son inexistence en tant que groupe politique fonctionnel à l’Assemblée nationale». L’honorable Maman Mourtala Mamouda et ses collègues ont aussi dénoncé «les manoeuvres sournoises savamment orchestrées pendant près de deux ans pour empêcher la reconduction du camarade Abdoul Kadri Tidjani au poste de secrétaire général du parti et qui ont conduit à la rupture entre la direction du parti et la grande section de Maradi». Ils ont aussi évoqué «le manque de considération aux préoccupations légitimes soulevées par la grande section de Maradi dans sa lettre adressée au président en date de 8 août 2020 et de la déclaration des structures de participation en date du 6 août 2020 pour soutenir la reconduction du camarade Abdoul Kadri Tidjani au poste de secrétaire général».Tout en réaffirmant leur appartenance au groupe parlementaire, au MNSD-NASSARA et à la mouvance présidentielle, les cinq députés ont apporté leur soutien à la section de Maradi et à l’ancien secrétaire général Abdoul Kadri Tidjani, ajoutant se désolidariser «de tout règlement de compte et tout acte tendant à troubler la cohésion du parti».
1. La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session Extraordinaire à Abuja, au Nigéria, le 30 juillet 2023, sous la présidence de S.E.M. Bola Ahmed TINUBU, Président de la République Fédérale du Nigeria et Président en exercice de la Conférence.
2. Le Sommet extraordinaire avait été convoqué en réponse aux dernières évolutions politiques intervenues en République du Niger, depuis le 26 juillet 2023.
3. Les Chefs d'État et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés y ont participé :
• S.E. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ;
• S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire ;
• S.E. Adama BARROW, Président de la République de Gambie ;
• S.E. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ;
• S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau;
• S.E. Bola Ahmed TINUBU, Président de la République fédérale du Niger;ia
• S.E. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ;
• S.E. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise.
• S.E. Rui Alberto DE FIGUEIREDO SOARES, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régionale de la République de Cabo Verde,
• S.E. l’Ambassadeur Dee-Maxwell SOAH KEMAYAH, Sn, Ministre des Affaires étrangères de la République du Liberia,
• S.E. Rupert DAVIES, Haut-Commissaire de la Sierra Leone auprès de la République Fédérale du Nigeria et de la CEDEAO, République de Sierra Leone,
• Le Représentant du Président Mohamed Bazoum de la République du Niger
4. Étaient également présentes, les personnalités ci-après :
● S.E. Dr Omar Alieu TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO ;
● S.E. Moussa Faki MAHAMAT, Président de la Commission de l’Union africaine ;
● S.E. Leonardo Santos SIMÃO, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
● S.E. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA
La Conférence, ayant
5. Reçu le mémorandum présenté par le Président de la Commission de la CEDEAO sur la situation politique en République du Niger ;
6. Mené une discussion approfondie sur les dernières évolutions intervenues en République du Niger, marquées par une tentative de renversement de l’ordre constitutionnel dans le pays par des membres de la Garde présidentielle, ainsi que par la détention illégale du Chef d’Etat légitime, Son Excellence le Président Mohamed BAZOUM, de membres de sa famille et de son gouvernement ;
7. Rappelé, avec gratitude, les mesures immédiates mises en oeuvre par S.E.M. Bola Ahmed TINUBU, Président en exercice de la Conférence, sous la forme de déclarations, de communiqués, de missions et de consultations avec des dirigeants régionaux, continentaux et mondiaux ;
8. Pris acte du fait que la tentative de coup d’état et la détention illégale du Président Bazoum et des membres de sa famille et de son gouvernement ont fait l’objet d’une condamnation par les pays voisins, par l’Union Africaine, les Nations Unies, l’Union Européenne, les Etats Unis, la Chine, la Russie, la Francophonie, le Commonwealth, l’OCI et d’autres partenaires ;
9. Rappelé le principe de la tolérance Zéro pour les changements anticonstitutionnels de gouvernement, tel qu’inscrit dans les Protocoles de la CEDEAO et de l’Union Africaine et d’autres instruments ;
10. Décide ce qui suit :
a. Affirme que Son Excellence le Président Mohamed BAZOUM demeure le Chef d’Etat légitime élu de la République du Niger, reconnu par la CEDEAO, l’Union Africaine et la communauté internationale. A cet égard, seuls les actes officiels du Président Bazoum ou de ses cadres dûment mandatés, seront reconnus par la CEDEAO ;
b. Condamne avec la plus grande fermeté la tentative de renversement de l’ordre constitutionnel au Niger et la détention illégale de Son Excellence le Président Mohamed Bazoum, Président de Chef d’Etat du Niger, ainsi que de membres de sa famille et de son gouvernement ;
c. Exige la libération immédiate de Son Excellence Mohamed Bazoum et son rétablissement dans ses fonctions de Président de la République, Chef de l’Etat, ainsi que la restauration de l’ordre constitutionnel en République du Niger ;
d. Rejette toute forme de prétendue démission qui serait attribuée à S.E le Président Mohamed Bazoum ;
e. Considère la détention illégale du Président Mohamed Bazoum comme une prise d’otage et tient les auteurs de la tentative de coup d’état pour responsables de la sécurité et de l’intégrité physique de Son Excellence le Président, ainsi que des membres de sa famille et de son gouvernement ;
f. Prendre toutes les mesures nécessaires, au cas où les exigences de la Conférence ne seraient pas satisfaites dans un délai d’une semaine, pour assurer le rétablissement de l’ordre constitutionnel en République du Niger, de . Lesdites mesures peuvent inclure l’usage de la force. A cet effet, les Chefs d’Etat-major de la Défense de la CEDEAO devront se réunir immédiatement ;
g. Exige des comptes aux responsables de la violence et de la terreur, ayant commis des actes qui ont entrainé des pertes en vies humaines et la destruction de biens de citoyens et résidents innocents ; h. Condamne les déclarations de soutien de gouvernements étrangers et d’organismes militaires étrangers privés ;
i. Exprime ses remerciements aux divers gouvernements et partenaires pour leur prise de position et leur solidarité avec la CEDEAO ;
j. Nomme un représentant spécial du Président de la Conférence, qui sera immédiatement dépêché au Niger, porteur d’un message contenant les exigences de la Conférence ;
k. En attendant, les mesures ci-après seront appliquées, avec effet immédiat :
1. Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger ;
2. Etablissement d’une zone d’exclusion de la CEDEAO pour tous les vols commerciaux à destination ou en provenance du Niger ;
3. Suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les Etats membres de la CEDEAO et le Niger;
4. Gel de toutes les transactions de service, y compris les services publics ;
5. Gel des avoirs de la République du Niger dans les banques centrales de la CEDEAO ;
6. Gel des avoirs de l’Etat du Niger, ainsi que des entreprises publiques et parapubliques logés dans les banques commerciales ;
7. Suspension du Niger de toutes formes d’assistance financière et de transactions avec toutes les institutions financières, notamment la BIDC et la BOAD;
8. Interdiction de voyage et gel des avoirs des officiers militaires impliqués dans la tentative de coup d’Etat. Cette mesure s’applique également aux membres de leurs familles et aux civils acceptant de figurer dans toute institution ou tout gouvernement à mettre en place par ces officiers militaires.
9. Lancement d’un appel en direction de l’UEMOA et de tous les autres organismes régionaux pour la mise en application de la présente décision.
l. Exprime sa profonde gratitude à S.E. Bola Ahmed TINUBU, Président de la République Fédérale du Nigeria, Chef de l’Etat, pour la manière dont il dirige les affaires de la communauté depuis son élection en qualité de Président de la Conférence.
La Société nigérienne d’électricité (NIGELEC), est une société anonyme dont le capital est détenu à 95% par l’Etat. Créée en 1968, elle assure aujourd’hui la production, le transport et la distribution d’électricité sur l’ensemble du territoire nigérien.
À l’occasion de son 50ième anniversaire, célébré jeudi à Niamey, Studio Kalangou a donné la parole aux clients de cette société afin de donner leurs impressions. Les intervenants ont principalement souligné le manque de communication et une très mauvaise relation avec les clients. Une dame remarque : « Quand le client n’a pas payé sa facture, ils viennent sans informer …en même temps ils vont couper. Ce n’est pas bon! Ça peut endommager les matériels et c’est pas la NIGELEC qui rembourse ».
Un autre intervenant souligne également le caractère immédiat des coupures en cas d’impayés : « nous ne sommes pas très content de leurs services. Avec la SEEN (Société d’Exploitation des Eaux du Niger) même avec deux factures (impayées) on ne te coupe pas. Mais avec la NIGELEC, ils ne regardent même pas si tu as eu le salaire ou tu n’as pas eu le salaire et ils viennent, ils te coupent. Vraiment avec la NIGELEC le courant ne passe pas ! ».
Certains dénoncent le manque de communication de la NIGELEC sur des éléments pourtant essentiels : « Depuis l’avènement de la loi de finance 2018, il y a beaucoup de taxes qu’on ne maitrise vraiment pas. En réalité, la NIGELEC devrait sensibiliser ses clients…les clients doivent comprendre ça ».
Aucun responsable de la NIGELEC n’a souhaité s’exprimer au micro de Studio Kalangou pour donner un autre son de cloche.
À noter qu’en 2016, seul 16% des nigériens avaient accès à l’électricité. Ce graphique de la Banque Mondialenous donne un aperçu sur la progression de ce taux depuis 1990.
En 2014, la NIGELEC produisait 36,9% de l’électricité qu’elle distribue. 49% provient du Nigeria et 14%, de l’exploitation du charbon de Tchirozérine (nord-Niger) par la Société nigérienne du charbon (SONICHAR). Données disponibles sur le site de l’Institut National de la Statistique du Niger à partir dece lien.
Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey, une conférence-débat a été organisée à l’amphithéâtre Chaibou Dan Inna, le 8 avril dernier respectivement sur les thèmes : «Historique de l’Université Abdou Moumouni», animée par Pr Maïkoréma Zakari, historien et «Place et rôle de l’Université Abdou Moumouni dans le développement : défis et perspectives», animé par Pr Habibou Abarchi, ancien recteur de l’institution. Les deux conférences modérées par Dr. Moussa Hamidou Talibi, Maître de conférences à UAM se sont déroulées en présence de plusieurs enseignants-chercheurs, et étudiants ainsi que des invités.
Dans son exposé, le premier conférencier, Pr. Maïkoréma Zakari a tout d’abord rappelé que la création de l’Université remonte à 1971 avec l’appellation du Centre d’Enseignement Supérieur de Niamey qui est devenu Université en septembre 1973. C’est par ordonnance du 21 août 1992 que l’Université de Niamey a pris le nom d’Université Abdou Moumouni. Elle est dirigée par un Conseil de l’Université, présidé par le Recteur ou, en cas d’absence ou d’empêchement, par le Vice-recteur. Ce conseil se compose du Secrétaire général, des doyens de facultés, des directeurs d’instituts, du directeur du Centre National des Œuvres Universitaires, de représentants des enseignants, chercheurs, étudiants et de personnalités désignées par le gouvernement. Il définit l’orientation de l’enseignement, des programmes, le régime des études et des examens et l’organisation matérielle, sociale et culturelle sur le campus universitaire. Le Conseil de l’Université a compétence pour toutes les questions concernant les biens de l’Université et les affaires administratives et disciplinaires intéressant le personnel enseignant, les chercheurs et les étudiants. Il vote le budget et donne son avis sur les questions soumises par le ministère de tutelle ou le recteur.
Créée en 1971, l’UAM a joué un rôle de premier rang dans la formation supérieure et la recherche académique au Niger. Selon le conférencier son évolution du point de vue des activités, ses résultats et les difficultés rencontrées dans son fonctionnement sont liées essentiellement à des questions de financement de ses activités. «Puisque 10 ans seulement après sa fondation, on a mis de côté, les questions de prévisions budgétaires pour fonctionner sur la base de subventions qui sont en deçà des besoins exprimés. Ce qui fait que pendant une bonne partie de son existence, l’Université a fonctionné dans des conditions assez difficiles», a-t-il indiqué.
Le Pr. Maïkoréma devait préciser qu’en dépit de tout cela, les résultats ont été atteints parce qu’il y a beaucoup de cadres formés qui servent aujourd’hui l’Etat dans les divers services. «Il y a même un ancien étudiant de l’UAM qui avait dirigé le Niger. Nous avons également les produits de la recherche issus des conditions difficiles. L’UAM a prouvé qu’elle est bel et bien un outil de développement. Elle a vraiment contribué au développement socioéconomique du pays. Nous devrons rendre hommage à ceux qui ont le mérite d’avoir eu cette initiative et à tous ceux qui ont entretenu cette Université qui a produit des cadres de qualité grâce auxquels, aujourd’hui, notre pays existe», a-t-il dit.
Quant au deuxième conférencier, il a rappelé la place et rôle de l’Université Abdou Moumouni dans le développement ainsi que les défis et les perspectives. Pr Habibou Abarchi a expliqué qu’il s’agit d’un thème très important qui met en relief les défis, les challenges que connait l’Université. En ce qui concerne les missions de l’Université, il est important de savoir que l’Institution a été créée au lendemain de l’indépendance pour subvenir au besoin en ressources humaines du pays. «Aujourd’hui, vous savez que l’Université a formé des cadres nigériens du niveau maîtrise à l’époque et doctorat. Je pense que ce rôle, il faut l’affiner et le poursuivre en s’orientant sur les réalités du moment qui sont la professionnalisation adaptée, ajuster la formation en ressources humaines au besoin du développement du pays», a souligné le Pr. Habibou Abarchi.
Le conférencier a expliqué que même si, on ne cite pas encore la partie recherche, l’Université produit suffisamment d’articles qui ne sont pas très portés à la connaissance du grand public. «En 2015, j’ai pu compter un enseignant sur deux produisait des articles de recherche. C’était un critère de performance, je ne sais pas ce que cela est devenu après. Mais la recherche rencontre beaucoup de problèmes, il faut que l’Etat l’organise», a-t-il ajouté. Pour lui, la recherche au Niger, doit apporter des solutions réelles aux problèmes des citoyens. Elle doit résoudre les problèmes de la société qu’ils soient au niveau culturel, technique, des arts, des sports et à tous les degrés. «Comme l’Etat ne l’organise pas, la recherche est parfois mal financée, au stade embryonnaire. Les universitaires n’ont pas sensibilisé les décideurs», a-t-il souligné.
Pr. Habibou Abarchi devait dire que, les recherches que les enseignants font sont plutôt destinées à leur promotion en grades académiques. Certaines qui correspondent au besoin des solutions de la société ne sont pas exploitées par l’Etat. «Même les systèmes d’exploitation des recherches dans une démarche de projet pilote avant que ça ne soit étendu à l’échelle internationale n’existent même pas dans notre pays. Donc, il y a ce travail à faire, pour organiser la recherche, la rendre performante et rentable par rapport à une production qui est à même de résoudre des problèmes quotidiens des citoyens», a-t-il déclaré.