Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 19 mars 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant dérogation aux règles de passation des marchés publics dans le cadre de l’organisation de la cérémonie d’investiture du Président de la République.
Cette procédure vise à faciliter la passation des marchés publics pour l’acquisition des biens et services nécessaires dans le cadre de l’organisation de la cérémonie d’investiture.
II. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES, DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Acquisition et aménagement de 15 000 parcelles à Bangoula et construction de murs de clôture pour chacune des parcelles ».
Les travaux entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Acquisition et aménagement de 15000 parcelles et construction de murs de clôture pour chacune des parcelles» ont été déclarés d’utilité publique par décret en date du 16 octobre 2020.
Le présent projet de décret a pour objet de déclarer cessibles au profit de l’Etat, les propriétés impactées par lesdits travaux.
2.2. Projet de décret déterminant les modalités d’application de l’ordonnance n° 2010-66 du 21 octobre 2010, règlementant la profession de Géomètre expert et instituant un Ordre des Géomètres experts du Niger.
Le présent projet de décret a pour objet de préciser certaines dispositions de l’ordonnance n° 2010-66 du 21 octobre 2010, réglementant la profession de Géomètre Expert et instituant un Ordre des Géomètres Experts du Niger.
Il explicite notamment le processus d’inscription au tableau de l’ordre, le déroulement du stage, ainsi que les modalités de fonctionnement des organes de l’ordre.
Il traite en outre des devoirs professionnels des géomètres experts.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant création d’un groupement d’intérêt public dénommé Académie des Sciences du Niger (ASNI).
L’académie est une structure de concertation, un organisme de consultation pour les pouvoirs publics, regroupant des personnalités scientifiques hautement qualifiées, pour la participation effective à l’élaboration du savoir, à sa réactualisation et à sa diffusion.
La création de l’Académie des sciences obéit à une recommandation de la 3ème réunion des Ministres chargés de la science et de la technologie des Etats membres de la CEDEAO tenue à Cotonou en décembre 2018.
L’Académie des sciences favorisera, en particulier, la mobilisation des savoirs au service du progrès de la science et de l’innovation technologique, la promotion de la culture de l’excellence scientifique et, en général la contribution à l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
3.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI).
Le présent projet de décret est pris en application de l’article 21 du décret portant création de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI) qui précise que les statuts de cet organisme sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres.
Il traite principalement des missions de l’Académie, de l’organisation et des modalités de fonctionnement de ses différents organes.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déclarant d’utilité publique les travaux de réalisation de certaines infrastructures routières.
Dans le cadre de la politique de développement des infrastructures routières, il est prévu l’aménagement, le bitumage et/ou la réhabilitation des tronçons ci-après :
- Tamaské- Tahoua et Tamaské Mararaba ;
- Bolbol-Lido-Guéchemé-Douméga-Tibiri-Koré Mairoua y compris les bretelles de Tibiri-Nassaraoua-Tombo et Douméga-Wadata Frontière Nigéria ;
- Malbaza-Dabnou ;
- Dogondoutchi-Dogonkiria-Bagaroua-Tébaram y compris 5 km de voiries dans la ville de Dogondoutchi ;
- Loga-Dogondoutchi y compris les travaux de voiries dans les villes de Dogondoutchi, de Loga et de Ballayara ;
- Dogondoutchi-Konni-Tsernaoua y compris l’aménagement et le bitumage de 10 km de voiries dans la ville de Birnin N’konni ;
- Niamey- Kollo- Kirtachi-Boumba ;
- Hamdara-Wacha-Dunguass–Frontière Nigéria ;
- Voie d’accès à l’Hôpital de référence y compris le drainage des eaux au ravin de Koira Tégui ;
- Mayayi-Tessaoua–Frontière Nigéria ;
- Boureimi-Dioundiou-Sabon Gari.
La construction de ces routes va entrainer l’empiètement sur des propriétés privées, voire des démolitions d’immeubles dans la traversée des localités concernées et cela afin de dégager l’emprise des routes et respecter les normes de construction en la matière.
La réalisation de ces routes permet :
- de désenclaver les zones desservies ;
- d’accroitre la sécurité des usagers ;
- de faciliter l’écoulement des produits commerciaux ;
- de réduire le temps et les coûts de transports ;
- de diminuer les coûts d’exploitation des véhicules ;
- d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations ;
- de contribuer à la création d’emplois.
V. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant abrogation du décret n° 2020-614/PRN/MJS du 07 août 2020, portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Agence Nationale d’Exploitation des Infrastructures Sportives du Niger » (ANEIS).
VI. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
• Monsieur Mouctar Mamoudou, urbaniste aménagiste, expert villes en développement, est nommé directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMV-Niger).
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
A. Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi
• Monsieur Amadou Djoudout, membre du Conseil National du Patronat Nigérien (CNPN), est nommé président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE).
• Monsieur Saidou Marayé Moussa, inspecteur principal du travail, Mle 56970/U, est nommé premier vice-président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE).
• Monsieur Oudou Yaou, membre de la Confédération Nigérienne du Travail, est nommé deuxième vice-président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE).
B. Caisse Nationale de Sécurité Sociale
• Monsieur Idrissa Djibrilla, représentant des travailleurs, est nommé président du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
• Monsieur Iro Souley, docteur en soins infirmiers, Mle 68501/Y, directeur général de la protection sociale au Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, est nommé premier vice-président du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
• Monsieur Ibba Ahmed Ibrahim, représentant des employeurs, est nommé deuxième vice-président du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
C. Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale
• Madame Yaganami Fanta Kazelma Kiari, inspectrice principale du travail, Mle 79431/A, est nommée présidente du conseil d’administration de l’Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale (ANMS).
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
• Monsieur Sabiou Iro, inspecteur de la jeunesse et sports, Mle 70140/K, est révoqué de ses fonctions de directeur général de l’Agence Nationale d’Exploitation des Infrastructures Sportives du Niger (ANEIS).
AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES
• Monsieur Abdou Alassane, maître cordonnier bottier, est nommé président du conseil d’administration du centre des métiers du cuir et d’art du Niger (CMCAN).
VII. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications
Une communication du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses relative au compte rendu de sa mission à Banibangou suite à l’attaque terroriste perpétrée dans cette localité.
Une communication du Ministre de la Santé Publique relative à la situation de la pandémie de la Covid-19.
A LA DATE DU 18 MARS 2021, LA SITUATION SE PRESENTE COMME SUIT:
La tendance actuelle est à la baisse avec un taux d’incidence hebdomadaire qui est passé de 1,81/100.000 habitants la semaine du 08 janvier 2021 à 0,14/100.000 habitants la semaine du 14 mars 2021.
A. SITUATION DANS LA SOUS-REGION OUEST AFRICAINE (à la date du 18/03/2021)
- cumul des cas COVID-19 notifiés : 410.632 ;
- cumul des décès enregistrés : 5.418 (soit 1,32%) ;
- total cas guéris : 372.193 (90,6%) ;
- total cas actifs : 33.021 (8%).
B. STRATEGIES DE LA RIPOSTE (au 18/03/2021)
- total cas confinés : 24.011 ;
- total cas sortis du confinement : 23.903 ;
- total cas en cours d’auto confinement : 108.
C. STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE
Au total 85.444 tests ont été réalisés au 18/03/2021 à l’issue desquels :
- 4.906 cas sont confirmés ;
- 4.529 sont sortis guéris ;
- 185 décès sont enregistrés ;
- 192 patients actifs parmi lesquels 39 sont en hospitalisation dont (01) en réanimation.
D.GESTION DES MIGRANTS/ REFOULES AU NIVEAU DE LA REGION D’AGADEZ
arrivée de 2.539 migrants et refoulés dans la région ces 10 derniers jours avec 32 cas de Covid-19 confirmés ;
soins fournis à tous les cas présentant des plaintes diverses ;
prise en charge des migrants par l’OIM ;
difficultés rencontrées dans la gestion des refoulés nigériens :
• prise en charge alimentaire des cas positifs ;
• maintien de l’ordre dans le groupe (refus de traitement Covid pour les cas positifs, dispersion à destination souvent inconnue, fausse identité).
Les actions entreprises sont, entre autres, le renforcement des capacités de dépistages au moyen d’une machine GZenExpert et des tests de dépistage rapides.
E. DEFIS
le déploiement rapide de la vaccination ;
le relâchement des mesures de prévention de la COVID-19 ;
l’application effective des mesures prévues par le décret déterminant les infractions relatives à la lutte contre la propagation du coronavirus et les sanctions applicables.
Une communication de la Ministre du Plan sur la mobilisation des ressources extérieures :
Le Gouvernement adresse ses remerciements à l’ensemble des partenaires qui ont marqué leur engagement auprès du Niger dans la mobilisation des ressources extérieures. Un point de presse sera fait par la Ministre du Plan à cet effet.
Une communication du Ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement relative au guide d’exécution du lotissement à usage des maires et des Présidents de Délégations spéciales.
Cette communication est présentée à l’effet de soumettre à l’avis de l’ensemble du Gouvernement le projet de guide d’exécution d’un lotissement.
Elle concerne un projet de guide d’exécution d’un lotissement et un projet d’arrêté définissant les procédures d’autorisation et d’exécution des opérations de lotissement.
Ces documents sont proposés en vue d’encadrer ou de maitriser le développement urbain.
Dorénavant les lotissements ne peuvent s’opérer que sur la base des besoins relevés en termes d’équipement socio-collectifs de parcelles d’habitation ainsi que d’autres infrastructures nécessaires pour des meilleures conditions de vie des populations. Ces documents sont proposés pour :
1. Eviter à l’avenir des conflits entre les propriétaires de terrains en les sécurisant à travers des dispositions leur permettant d’accéder aisément au titre foncier de leur propriété ;
2. Maitriser l’extension anarchique des centres urbains et des villages à travers des lotissements opérés sans aucune expression préalable des besoins ;
3. Prévoir à l’avenir une approbation des lotissements à travers trois (3) arrêtés :
• Le premier arrêté est pris pour approuver le dossier et autoriser le lotissement ;
• Le deuxième arrêté est pris après bornage des lots et délivrance d’un certificat de conformité pour approuver et rendre exécutoire le plan de recollement. Cet arrêté donne lieu à l’obtention des numéros cadastraux et à la création du titre mère et des titres fonciers individuels ;
• Le troisième arrêté est pris pour énumérer la liste des lots versés aux domaines publics et privés de l’Etat afin de les sécuriser contre tout morcellement ou appropriation abusifs.
Une communication du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert pour l’acquisition de 6400 tonnes de céréales pour le compte de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) pour la reconstitution de la réserve alimentaire stratégique.
Le marché, d’un montant de deux milliards deux cent seize millions quatre cent mille (2 216 400 000) francs CFA hors taxes, a pour attributaire les Etablissements TERA SAIHIBOU et BABA AHMED, avec un délai d’exécution de vingt-cinq (25) jours.
Deux communications du Ministre de l’Equipement :
- la première communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres restreint pour les travaux de construction ou de réhabilitation de 111 km de routes rurales dans la région de Tillabéri :
• tronçon Kakassi-Mehana et bretelle CSI Mehana, long de 87 km ;
• tronçon doungouro –Marizé et Bretelle CSI Fambita, long de 24 km.
Le marché, d’un montant de neuf milliards cent quatre-vingt-dix-sept millions neuf cent cinquante-trois mille neuf cent trente (9 197 953 930) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’entreprise SOBATHY, avec un délai d’exécution de douze (12) mois.
- la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres restreint pour les travaux de construction de 40 km de routes rurales dans la région de Tahoua :
• tronçon Assarou-Dan Ala, long de 27 km ;
• tronçon Koloma-Toro, long de 13 km.
Le marché, d’un montant de quatre milliards cinq cent cinquante-huit millions sept cent cinquante-trois mille trois cent quatre-vingt-cinq (4 558 753 385) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’entreprise ENISAB, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.
Ces trois (03) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que :«Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors Taxe sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 20 septembre 2019, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
1.1. Pojet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la Région de Diffa.
L’avènement de la secte Boko Haram dans la Région de Diffa a conduit le Gouvernement à recourir aux mesures prévues par la Constitution du 25 novembre 2010, notamment celles relatives à l’exercice des pouvoirs exceptionnels de police en période de crise sécuritaire.
Ainsi, en application des dispositions de la loi n° 98-024 du 11 août 1998 portant réglementation de l’état d’urgence, l’état d’urgence a été proclamé pour la première fois dans la région de Diffa par décret n° 2015-073/PRN/PM/MDN/MISPD/ACR/MJ du 10 février 2015. Il a été prorogé, depuis lors, tous les trois (03) mois.
La situation sécuritaire dans la Région de Diffa, demeurant toujours fragile, le présent projet d’ordonnance vient à nouveau proroger l’état d’urgence pour une durée de trois (03) mois, à compter du 18 septembre 2019 inclus.
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 22 janvier 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modalités de l’utilisation des ressources du Fonds d’Investissement pour le Développement (FID).
Le présent projet de décret est pris conformément aux dispositions de l’article 45 de la loi n°2018-47 du 12 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP),qui dispose que « chaque année, les modalités de l’utilisation des ressources versées au compte spécifique ouvert dans les livres de la Banque Centrale, pour le compte du Fonds d’Investissement pour le Développement, sont fixées par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Premier Ministre pour le compte de l’année suivante ».
Il prévoit que les ressources du Fonds d’Investissement pour le Développement, au titre de l’exercice budgétaire de 2021, sont mises à la disposition du Trésor National pour soutenir les efforts du budget national dans le cadre du financement de la Stratégie Nationale de Transition vers la Télévision Numérique Terrestre au Niger (TNT) et de la mise en place d’un système de surveillance et de contrôle des services de télécommunications au Niger. II. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L’EXTERIEUR.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement additionnel, composé du crédit n° 6700-NE d’un montant de quatre-vingt-douze millions d’Euros (92 000 000 €) et de la subvention D670-NE d’un montant équivalent à trente-six millions six cent mille Droits de Tirage Spéciaux (36 600 000 DTS), signé le 4 septembre 2020 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du projet Kandadji.
Le projet Kandadji, objet du présent Accord, a pour objectif global d’augmenter la capacité énergétique et d’améliorer la disponibilité et la gestion de l’eau pour le développement agricole dans le Bassin du Niger en vue d’accroître les moyens de subsistance dans la région de Tillabéri.
Le projet sera mis en œuvre notamment à travers les composantes suivantes :
le renforcement institutionnel ;
les travaux de construction de l’Infrastructure énergétique du programme Kandadji ;
les mesures de sauvegarde environnementale et sociale et la promotion du développement de l’irrigation et des communautés locales.
Cet Accord constitue un engagement financier de l’Etat dont la ratification requiert l’adoption préalable d’une loi, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.
Le présent projet d’ordonnance est pris en application des dispositions de la loi n° 2020-068 du 10 décembre 2020, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déclarant d’utilité publique la route Tanout-Tiguidit d’une longueur de 235 KM.
Dans le cadre de l’exécution du projet d’appui au développement du corridor transsaharien, il est prévu la construction de la route Tanout-Tiguidit d’une longueur de 235 km dans les régions de Zinder et d’Agadez.
La réhabilitation de cette route va entrainer l’empiètement sur des propriétés privées, voire des démolitions d’immeubles dans la traversée des localités concernées.
Le présent projet de décret a pour objet de déclarer d’utilité publique les travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit longue de 235 km afin d’engager la procédure d’expropriation, en application de la législation en vigueur en la matière. IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant les infractions relatives à la lutte contre la propagation du coronavirus et les sanctions applicables pendant la durée de l’état d’urgence.
Ce projet de décret entre dans le cadre des actions entreprises par le Gouvernement en vue de faire face à la propagation de la maladie à Corona Virus au Niger.
V. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES
Monsieur Yahaya Madou, directeur administratif, Mle 56984/A est nommé Conseiller Technique du Ministre des Finances.
Monsieur Hamza Mayata, directeur administratif, Mle 69 942/H est nommé Conseiller Technique du Ministre des Finances.
Madame Saadé Laminou Tchiroma, inspectrice principale du Trésor, Mle 62 966/F, est nommée Directrice Générale des Moyens Généraux, au Ministère des Finances.
Madame Agali Ramatou Abdou Maidagi, directeur administratif, Mle 115 189/C, est nommée Directrice de l’Ordonnancement, de la Vérification et de l’Apurement, au Ministère des Finances.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, DE L’ALPHABETISATION, DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES ET DE L’EDUCATION CIVIQUE
Monsieur Bara Harouna, inspecteur de l’enseignement de base, Mle 60127/W, est nommé directeur des curricula et de la promotion des langues nationales, au Ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique.
AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Monsieur Yaou Dan Daoura, sociologue, Mle 77308/E, est nommé directeur de cabinet du Ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Colonel Kokari Ali, ingénieur des Eaux et Forêts, Mle 50285/U, est nommé directeur des normes et de la prévention des risques en remplacement de Monsieur Seydou Moussa Ali, appelé à d’autres fonctions.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
Madame Hadiza Namaka, ingénieur en génie civil, Mle 116219/A, est nommée directrice générale du génie rural, au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
Monsieur Wanagali Aliman, est nommé Président de Conseil d’Administration du Laboratoire Central de l’Élevage (LABOCEL), au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
VI. COMMUNICATIONS. Le Conseil des Ministres a entendu trois (3) communications du Ministre de la Santé Publique :
La première communication est relative à la situation de la Pandémie de la COVID-19 au NIGER qui se présente comme suit, à la date du 20 janvier 2021 :
Le R0 est à 0,280 à la date du 20/01/2021 contre 0,297 à la date du 05/01//2021. L’évolution de la Pandémie de la COVID-19 se présente comme suit :
A. STRATEGIES DE LA RIPOSTE (au 21/01/2021)
1. CONFINEMENT
total cas confinés : 23.172 ;
total cas sortis du confinement : 21.162 ;
total cas en cours d’auto confinement : 2.010.
2. SITUATION DU POINT D’ENTREE D’AYEROU
Il faut noter la particularité de la situation du point d’entrée d’Ayérou qui se caractérise par :
une nette amélioration dans l’admission des cas de COVID 19 enregistrés cette semaine ;
des cas très sporadiques ;
une maitrise de la situation avec le retour de la mission d’appui à la gestion de la Covid-19 au niveau de la région de Tillabéri.
3. SITUATION DU FOYER DE COVID 19 DE GALMI À PARTIR DE LA 1ÈRE SEMAINE DE DÉCEMBRE 2020 :
cumul de 167 cas à la date du 20/01/2021 sur 229 cas de la région, soit 72% des cas de la région dont 10 décès à Galmi sur 17 cas enregistrés dans la région de Tahoua ;
40 agents de santé infectés au niveau de l’Hôpital de Galmi avec un impact sur le fonctionnement des services.
Actions entreprises
organisation de la prise en charge des cas à Galmi avec le district sanitaire de Malbaza ;
isolement des cas pour leur prise en charge au niveau de l’hôpital de Galmi ; appui en intrants pour la prise en charge et en matériel pour la prévention et le contrôle de l’infection ;
fourniture de tentes pour la création du site à Malbaza ;
approvisionnement en médicaments et matériel de protection ;
missions d’investigation du niveau régional ;
mission de supervision du comité technique national à Malbaza, Galmi et Tahoua ;
appui financier pour la restauration, le transport et la motivation des agents ;
suivi journalier de la situation au niveau régional et national ;
préparation de la mise en place d’un centre de prise en charge des cas à Malbaza avec l’appui à la gestion de la pandémie au niveau local ;
plaidoyer auprès des partenaires locaux pour appui à la gestion de la pandémie.
B. STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE Au total 70.563 tests sont réalisés au 21 janvier 2021, à l’issue desquels on dénombre :
- 4.267 cas confirmés ; - 3.357 sortis guéris ; - 147 décès enregistrés ; - 763 patients actifs ; - 53 patients en hospitalisation dont un (01) en réanimation.
3 047 cas, soit 71% de l’ensemble des cas notifiés depuis le 19 mars 2020, ont été enregistrés entre le 1er novembre 2020 et le 21 janvier 2021. C. DEFIS ET DIFFICULTES : Le principal défi reste le démarrage dans les plus brefs délais de la vaccination contre la Covid-19.
D. RECOMMANDATIONS : La recommandation majeure demeure l’introduction de la vaccination contre la Covid-19 dans les plus brefs délais en adoptant un plan d’acquisition de vaccins ; La deuxième communication est relative au Plan national de déploiement et vaccination contre la Covid-19 au Niger.
Ce plan est à un stade très avancé de préparation.
La troisième communication est relative à l’attribution d’un marché public passé par Entente directe pour l’achat des intrants de lutte contre le paludisme.
Ce marché, d’un montant d’un milliard deux cent millions (1 200 000 000) de francs CFA TTC, a pour attributaire l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC), avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours.
Cette communication est faite à titre d’information en application des dispositions de l’arrêté n°107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics et des délégations de service public qui dispose en son article 13 : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné». L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 22 janvier 2021 Le Secrétaire Général du Gouvernement ABDOU DANGALADIMA
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 23 juillet 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Le présent projet de décret a pour objectif d’adapter l’organisation dudit Ministère à la nouvelle configuration du Gouvernement, conformément aux dispositions du décret n° 2021-289/PRN du 04 mai 2021, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués et à celles du décret n° 2021-319/PM du 11 mai 2021, précisant les attributions des membres du Gouvernement.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la Stratégie Nationale de Couverture Sanitaire Universelle (SNCSU 2021-2030).
L’objectif général de la stratégie objet du présent projet de décret est d’améliorer l’accessibilité physique et financière aux services et soins de santé de qualité.
La Stratégie Nationale de Couverture Sanitaire universelle au Niger s’articule autour de quatre (04) orientations stratégiques qui sont :
- l’amélioration de l’offre de soins de santé ;
- l’amélioration de la protection financière des usagers ;
- l’amélioration des déterminants de la santé ;
- la rationalisation du système de financement de la santé.
III. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
· Monsieur Tahir Aït Awari, Mle 163455/Z, est nommé directeur général de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS).
· Monsieur Zakaria Abdourahaman, est nommé président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI).
· Monsieur Maï Moussa Basshir, magistrat est nommé membre de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).
· Monsieur Maï Moussa Basshir, magistrat est nommé président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES
· Monsieur Sabo Hassan Adamou, docteur en soins infirmiers, Mle 61988/D, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
AU TITRE DU MINISTERE DES MINES
· Monsieur Abdou Hama, ingénieur général des travaux publics et mines, Mle 72109/D, est nommé secrétaire général du Ministère des Mines.
· Madame Yaou Korgom Fatimata, ingénieur principal des mines, Mle 87335/A, est nommée secrétaire générale adjointe du Ministère des Mines.
· Monsieur Ayouba Dari, ingénieur en chef des mines, Mle 82694/G, est nommé inspecteur général des services en remplacement de Monsieur Hama Abdou, Mle 72109/D appelé à d’autres fonctions.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT
· Monsieur Hachimou Abdoulkarim, planificateur aménagiste, Mle 71699/L, est nommé secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
· Madame Sidikou Aïssatou Alassane Moulaye, spécialiste du développement local, Mle 67712/A, est nommée secrétaire générale Adjointe du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
· Madame Haoukoye Sadi, inspectrice principale du trésor, Mle 43896/X, est nommée conseillère technique de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
· Madame Salamatou Idrissa, inspectrice centrale du trésor, Mle 82970/L, est nommée Directrice des Ressources Financières, du Matériel, des Marchés Publics et des Délégations de Service Public, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
ADMINISTRATION CENTRALE
· Monsieur Moumouni Hamidou, magistrat du grade exceptionnnel, 2ème échelon, Mle 63473/S, est nommé conseiller technique du Ministre de la Justice, en remplacement de Monsieur Issa Wassey.
· Monsieur Amadou Morou, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, Mle 77182/G, est nommé directeur de l’entraide pénale et de la coopération judiciaire, au Ministère de la Justice.
· Monsieur Ibrahim Alzouma, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, Mle 78326/R, est nommé directeur des grâces et des requêtes, au Ministère de la Justice.
· Monsieur Issoufou Alkassoum, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, Mle 79410/V, est nommé directeur du suivi de la détention, de la production pénitentiaire et de la réinsertion, au Ministère de la Justice.
· Monsieur Sada Moussa, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, Mle 79392/K, est nommé directeur des affaires administratives, du personnel et de l’équipement, au Ministère de la Justice.
· Monsieur Maman Sani Gandou, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, Mle 79294/H, est nommé directeur du suivi du fonctionnement des juridictions, au Ministère de la Justice.
· Madame Boubacar Haouaou Dioula, greffière principale, Mle 65805/N, est nommée directrice des greffes, des ordres professionnels et des sceaux, au Ministère de la Justice.
· Commandant Boubacar Hama, officier de la Garde Nationale du Niger (GNN), Mle OA/SM, est nommé directeur de la sécurité et du renseignement pénitentiaires, au Ministère de la Justice.
· Madame Rabiou Assétou Traoré, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, Mle 79293/G, est nommée directrice générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire, au Ministère de la Justice.
Commission Nationale des Droits Humains (CNDH).
· Monsieur Mahamane Harissou Moussa Boubacar, magistrat, Mle 77179/M, est nommé secrétaire général de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH).
· Monsieur Brah Ali Mamadou, Mle 97810/E, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des magistrats ;
· Monsieur Mamadou Fodi Boureima, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des avocats ;
· Monsieur Insa Garba Saidou, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des organisations de défense des droits humains et de la promotion de la démocratie ;
· Madame Kako Fatima, Mle 55601/H, est nommée membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentante des associations féminines de défense des droits de la femme ;
· Monsieur Ali Dodo, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des syndicats des travailleurs ;
· Madame Maïkassoua Rachidatou, est nommée membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentante des Universités des sciences sociales ;
· Monsieur Elhadji Moussa Maty, Mle 54644/L, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant de l’Assemblée Nationale ;
· Monsieur Mahamadou Zéti Maïga, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant de l’Assemblée Nationale ;
· Monsieur Ali Kado, 32926/V, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des organisations paysannes.
Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP).
· Monsieur Adamou Mazou Seidou, magistrat à la retraite, est nommé conseiller juridique, à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;
· Monsieur Elhadji Sani Lamine, inspecteur principal du trésor, Mle 55230/W, est nommé conseiller en administration, à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;
· Monsieur Illi Maïgoro, spécialiste en ingénierie documentaire, Mle 82927/H, est nommé directeur des archives, de la documentation, de la communication et des relations publiques, à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;
· Monsieur Abdourahamane Sani Gonda, Mle 112932/T, est nommé directeur des études, de la programmation et du suivi-évaluation à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES
· Monsieur Yacouba Niandou, inspecteur principal des impôts, Mle 56028, est nommé directeur général adjoint des impôts (DGAI), au Ministère des Finances.
· Monsieur Madou Yahaya, directeur administratif, Mle 56984/A, est nommé directeur général du patrimoine de l’Etat, au Ministère des Finances.
· Monsieur Oumarou Ibrahim, magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon, Mle 65998/R, est nommé directeur général de l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE), au Ministère des Finances.
IV. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu quatre (04) communications :
1) une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la pandémie de la Covid-19.
L’analyse de la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est en augmentation comparativement à la semaine précédente.
La situation se présente comme suit à la semaine 28 :
A. STRATEGIES DE LA RIPOSTE (SEMAINE 28)
- cumul cas confinés 25.659, soit une légère augmentation par rapport à la semaine 27 ;
- cumul cas sortis du confinement 25.446 ;
- total cas en cours d’auto confinement 213.
B. STRATEGIES DE LA PRISE EN CHARGE (SEMAINE 28)
cumul cas positifs 5.587, soit 49 nouveaux cas dont 25 importés par rapport à la semaine 27 ;
cumul décès enregistrés 195, soit un nouveau cas par rapport à la semaine 27;
taux de létalité cumulée 3,4% ;
cumul des cas guéris enregistrés 5.277, soit une augmentation de 44 cas par rapport à la semaine 27 ;
taux de guérison cumulée 94,4% (stationnaire) ;
taux d’attaque hebdomadaire 0,21 cas/100.000 soit une augmentation de 110% par rapport à la semaine 27 ;
patients actifs 116, soit une augmentation de 4,5% par rapport à la semaine 27;
patients en cours d’hospitalisation 30, soit une augmentation de 25% par rapport à la semaine 27.
Actions menées au cours de cette semaine :
renforcement de la surveillance ;
poursuite de la vaccination de la Covid-19 dans toutes les régions avec les vaccins sinopharm et Astra Zeneca et bientôt avec le vaccin Johnson and Johnson.
C) DEFIS MAJEURS
la menace d’une 3ème vague au vu de la situation dans la sous-région ;
le risque de propagation de la maladie du fait du relâchement total dans le respect des mesures barrières ;
la notification des cas importés au niveau de la région d’Agadez provenant d’un pays où sévit le variant delta ;
le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescence du variant Delta en Europe et dans certains pays africains.
D) RECOMMANDATIONS
respect strict des mesures barrières ;
mobilisation de la cible pour la vaccination.
2) une (01) communication du Ministre des Finances sur la table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement du Plan d’actions de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive révisée 2019-2023 ;
3) une (01) communication du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat sur la situation de l’Hôtel Gaweye ;
4) une (01) communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification sur les préparatifs de la Fête Nationale de l’arbre, édition 2021.
Enfin, le Conseil des Ministres s’est penché sur le phénomène de la mendicité entretenu par des individus malveillants, qui développent des réseaux qui entrainent des ressortissants nigériens, essentiellement des femmes et des enfants vers les pays voisins.
Ce commerce illicite qui est une forme de trafic illégal de migrants, sous le couvert de la mendicité, prend des proportions inquiétantes.
Les Ministres concernés ont reçu des instructions fermes pour identifier les auteurs et les complices de cette activité malsaine et avilissante afin de leur infliger les sanctions les plus sévères prévues par la loi.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 25 octobre 2019, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes
I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L’EXTERIEUR.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
1.1. Projet de loi autorisant la ratification de la Charte Africaine des Valeurs et des Principes de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement Local, adoptée le 27 juin 2014 par la vingt-troisième (23ème) session ordinaire de la Conférence tenue à Malabo ( Guinée Équatoriale).
La Charte objet du présent projet de loi vise plusieurs objectifs notamment :
promouvoir, protéger et stimuler la décentralisation, la gouvernance locale et le développement local en Afrique ;
promouvoir et soutenir la gouvernance locale et la démocratie locale comme piliers de la décentralisation en Afrique ;
promouvoir la participation de la société civile, du secteur privé et de la population aux initiatives de décentralisation, de gouvernance locale et de développement local.
Les valeurs et principes liant les Etats parties, au titre de la charte sont entre autres :
la participation communautaire et l’inclusivité ;
le respect des droits de l’Homme et des peuples ;
la justice, l’égalité et l’équité ;
le transfert aux Gouvernements locaux et aux autorités locales, du pouvoir de gérer, de manière responsable et transparente, leurs administrations et leurs finances ;
a lutte contre la corruption sous toutes ses formes.
La présente Charte entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution.
Le présent projet de loi, élaboré à ce titre, sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
1.2. Projet de loi autorisant la ratification du Protocole portant Amendement de l’Accord sur les Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle qui touchent au Commerce (ADPIC), adopté le 6 décembre 2005, à Genève par le Conseil Général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Le Protocole objet du présent projet de loi a pour objectif de faciliter l’importation des produits pharmaceutiques par les pays moins avancés et autres Etats parties non dotés de capacités productives, qualifiés de membres importateurs admissibles.
Dans cette optique, il a été ajouté à l’accord sur les ADPIC de 1966, un article 31 bis qui détermine les modalités pratiques d’importation et d’exportation de produits pharmaceutiques ainsi que le transfert de technologie en faveur des Etats concernés.
Le présent Protocole entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution.
Le présent projet de loi, élaboré à ce titre, sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet de décret portant modalités d’application de la loi n° 2017-08 du 31 mars 2017, déterminant les principes fondamentaux du régime pénitentiaire au Niger.
Le régime pénitentiaire au Niger était régi par le décret n° 99-368/PCRN/MJ/DH du 03 septembre 1999.
Cependant, la Constitution du 25 novembre 2010 a précisé que la loi détermine le régime pénitentiaire.
C’est ainsi que la loi n° 2017-008 du 31 mars 2017 est intervenue pour déterminer les principes fondamentaux du régime pénitentiaire au Niger.
Le présent projet de décret est pris en application de ladite loi.
Il fixe l’organisation des établissements pénitentiaires, leur classification, leur administration, les modalités de leur fonctionnement, ainsi que le régime de la détention.
2.2. Projet de décret portant modalités d’application de la loi n° 2017-09 du 31 mars 2017, portant statut autonome du personnel du cadre de l’administration pénitentiaire.
Le présent projet de décret est pris en application de la loi n° 2017-09 du 31 mars 2017, portant statut autonome du personnel du cadre de l’Administration Pénitentiaire.
Il précise les spécifications techniques prévues par la loi précitée, notamment l’organisation de la carrière, la couleur et la composition de l’uniforme du personnel du cadre de l’Administration Pénitentiaire.
Il fixe, en outre, le traitement de base, les primes, les indemnités, ainsi que les autres avantages alloués audit personnel.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES, DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre de la mise en œuvre des travaux du Programme « Tillabéri Tchandalo ».
Le présent projet de décret est pris conformément à la loi n°61-37 du 24 novembre 1961, règlementant l’expropriation pour cause d’utilité publique et l’occupation temporaire, modifiée et complétée par la loi n° 2008-37 du 10 juillet 2008.
Il fait suite à la déclaration d’utilité publique des opérations entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Tillabéri Tchandalo » faite par décret n° 2019-306/PRN/MDU/L du 07 juin 2019 et permettra de dédommager les personnes expropriées dans le cadre desdites opérations.
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 29 septembre 2017, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant approbation des Statuts de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI). Le décret n° 2017-621/PRN du 20 juillet 2017, portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Agence Nationale pour la Société de l’Information » (ANSI) dispose en son article 10 que les Statuts de cette structure seront approuvés par décret pris en Conseil des Ministres. Le présent projet de décret est pris pour satisfaire cette exigence, en dotant l’ANSI d’un cadre juridique et organisationnel lui permettant d’accomplir ses missions.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 31 mars 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
1.1. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2100150043444, d’un montant maximum équivalent à vingt-cinq millions d’unités de compte (25 000 000 UC), soit environ vingt milliards cinq cent vingt millions quatre cent soixante-quinze mille (20 520 475 000) F CFA signé le 06 février 2023 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement partiel du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2-P2RS).
L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des conditions de vie des populations du Sahel.
Le projet financé par l’accord de prêt, objet du présent projet d’ordonnance sera mis en œuvre à travers les quatre (4) composantes ci-après :
• le renforcement de la résilience aux changements climatiques des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques ;
• le développement des chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques ;
• le renforcement des capacités adaptatives ;
• la coordination et la gestion du Programme.
1.2. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2022012/PR NG 2023 05 00, pour un montant de vingt-et-un milliards sept cent trente-cinq millions (21 735 000 000) de francs CFA, signé le 31 janvier 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Hamdara-Wacha-Dungass-Frontière du Nigéria.
L’objectif global du projet est d’assurer le désenclavement de la zone afin de faciliter les échanges économiques, sociaux et culturels au niveau national et sous régional.
Le projet financé par l’accord de prêt, objet du présent projet d’ordonnance sera mis en œuvre à travers les trois (3) composantes ci-après :
• les études ; • les travaux et contrôle ; • l’appui institutionnel et la gestion du Projet.
Ces deux (02) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2022-70 du 26 décembre 2022, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2020-295/PRN/MJ du 17 avril 2020, portant modalités d’application de la loi n° 2018-35 du 24 mai 2018, portant statut des notaires.
Le présent projet de décret a pour objet de corriger et de rendre applicables les dispositions des articles 31 et 32 du décret n° 2020-295/PRN/MJ du 17 avril 2020, en ce qui concerne les conditions d’accès au stage des aspirants-notaires.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement public à caractère administratif dénommé «Institut Géographique National du Niger», en abrégé (IGNN)
3.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut Géographique National du Niger (IGNN)
Les deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’IGNN aux dispositions de la loi n° 2020-020bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et son décret d’application.
IV. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
4.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
• Général de corps d’Armée Lawel Chékou Koré, est nommé inspecteur général des Armées et de la Gendarmerie Nationale.
4.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
• Général de division Abdou Sidikou Issa, est nommé Chef d’Etat-major des Armées.
• Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou, est nommé Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale.
4.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT
• Monsieur Ibrahim Allassane, ingénieur des travaux publics, Mle 64048/G, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Equipement.
• Monsieur Yayé Bilan, ingénieur des travaux publics Mle 55727/Y, est nommé directeur général des routes rurales.
• Monsieur Maman Lawali Issaka Harou, juriste, Mle 136295/Y, est nommé directeur de la législation.
4.4. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN
• Madame Ousseini Falalou Fatimata, directeur administratif, Mle 85378/V, est nommée directrice de l’analyse économique, de la prévision et de la modélisation.
• Monsieur Ousmane Issoufou Abdou, chef de division d’administration générale, Mle 116475/T, est nommé directeur des réformes économiques et de la transformation structurelle.
• Monsieur Chétima Tar, inspecteur principal du trésor, Mle 110995/S, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.
• Monsieur Anaroua Manou, ingénieur statisticien économiste, Mle 162053/W, est nommé directeur des statistiques et de l’informatique.
• Monsieur Seyni Soumana, ingénieur des travaux statistiques, Mle 62434/A, est nommé directeur des études et de la programmation.
• Monsieur Galadima Chittou Ali, directeur administratif, Mle 87208/T, est nommé directeur du suivi de la performance et de l’évaluation des projets et programmes de développement.
• Madame Amadou Gado Hadiza, directeur administratif, Mle 111601/N, est nommée directrice des ressources humaines.
4.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
• Monsieur Harou Abdou Salam, directeur administratif, Mle 87060/N, est nommé directeur général du développement régional, local et communautaire.
• Monsieur Hassane Hamidine, ingénieur agronome, est nommé directeur général de l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement.
4.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION
• Monsieur Abdou Boubacar, Mle 116400/X, est nommé directeur des ressources financières.
4.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
• Monsieur Samba Ly Souleymane, ingénieur d’agriculture, est nommé président du conseil d’administration de l’ONAHA.
V. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :
• une communication du Premier Ministre relative à l’attribution de deux (02) marchés publics constitués en deux (02) lots :
• lot n° 1 : Travaux de construction de deux (02) châteaux d’eau inox 500 M3 sur une tour métallique de 20m.
• lot n° 2 : Travaux de réalisation du réseau de conduite PVC DN 315 PN 16 de 1858 ml et équipement de la station.
• une communication du Ministre de l’Agriculture relative à l’attribution de marchés publics par appels d’offres internationaux ouverts pour les travaux de construction des marchés de Demi-Gros de produits agricoles et la réalisation de 51 km de pistes rurales dans la région de Tahoua.
Construction de deux (2) marchés de Demi Gros
• lot n° 1 : Travaux de construction du marché de demi-gros de produits agricoles à Guidan Idder.
• lot n° 2 : Travaux de construction du marché de demi-gros de produits agricoles à Tounfafi.
Construction de 51 km de pistes rurales
• lot n° 1 :Travaux de construction de la piste rurale de Guidan Idder-Tajaé-Embranchement route Malbaza-Dabnou longue de 17,264 km, dans les communes rurales de Malbaza et de Tsernaoua.
• Lot n° 2 : Travaux de construction de la piste rurale de Guidan Idder-Faska longue de 7,850 km, de la bretelle de Kiara longue de 0,872 km, de la Bretelle de Kanassori longue de 1,152 km et de la bretelle d’Ambaroura longue de 2,123 km.
• Lot n° 3 : Travaux de construction/réhabilitation de la piste rurale de Guidan Idder-Tallé longue de 10,000 km et de la bretelle de Madetta longue de 2,269 km.
• une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à un marché public d’acquisition et d’installation de trois (3) centrales à oxygène au niveau des Directions Régionales de la Santé Publique de Tahoua, de Zinder et de Maradi y compris la formation des utilisateurs.
• une communication du Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information qui porte sur l’attribution d’un marché public des travaux de mise en œuvre des infrastructures optiques de la Dorsale Transsaharienne à Fibre Optique (DTS) Niger, relatif aux travaux de Génie civil, équipements d’énergies et équipements de transmissions et de monitoring.
Ces quatre (4) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».
• une communication conjointe des Ministres du Plan et des Finances sur l’estimation de la croissance économique du Niger en 2022.
La croissance économique réelle du Niger est ressortie à 11,5% en 2022. Cette performance est due à la bonne tenue de la branche agriculture en 2022 et à l’impact des mesures de politiques économiques mises en œuvre par le gouvernement. En valeur, le Produit Intérieur Brut (PIB) est passé de 8 270,8 milliards de Francs CFA en 2021 à 9 569,9 milliards en 2022, soit un taux de croissance nominal de 15,7%.
Fait à Niamey, le 31 mars 2023.
Le Secrétaire Général Adjoint en Second du Gouvernement MAHAMANE ROUFAI LAOUALI
Le CoNiF suit attentivement la situation sociopolitique découlant du putsch perpétré par le CNSP le 26 juillet 2023. Le CoNiF, qui est la structure qui défend les intérêts de la Diaspora nigérienne de France, peut, comme il en a eu à le faire dans certaines circonstances exceptionnelles, émettre des avis sur la situation que vit notre pays. Par conséquent, le CoNiF :
tient à marquer son attachement pour la démocratie et l'état de droit.
tient à ce que les libertés individuelles et collectives soient garanties.
exhorte les partenaires étrangers à agir dans l'intérêt du peuple Nigérien déjà affecté par des défis multiformes.
exhorte la population Nigérienne au calme, à l'unisson et à la sérénité pour une issue heureuse.
exhorte toutes les parties à oeuvrer à un dialogue constructif et la concertation seuls gage d'une stabilité durable dans notre pays afin de préserver la paix dans la sous-région.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Gouvernement et le Peuple nigérien ont appris avec une immense joie, la libération de Kidal, le mardi 14 novembre 2023 par les Forces Armées Maliennes (FAMa). Cette ville martyr était restée sous le joug des terroristes et leurs sponsors responsables de la déstabilisation du Mali ainsi que de l’ensemble du Sahel depuis plusieurs années.
Le CNSP, le Gouvernement et le Peuple nigérien tiennent à rendre un vibrant hommage aux FAMa, aux dignes populations de Kidal et à l’ensemble du grand Peuple malien qui, par leur sacrifice, leur résilience et leur détermination ont permis cette libération.
Cette grande victoire constitue, sans doute, un tournant décisif dans le ferme engagement des plus Hautes Autorités maliennes à libérer totalement leur pays et à œuvrer pour un Mali uni où les populations vivent en paix et en toute fraternité retrouvée.
En ces moments historiques, le CNSP, le Gouvernement et le Peuple nigérien se tiennent résolument aux côtés des Autorités et du Peuple frère du Mali dans la poursuite des nobles idéaux de sauvegarde de la souveraineté de nos Etats et de la dignité de nos peuples.
Certes, les défis restent encore immenses, mais nous avons foi, qu’ensemble, notamment dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), nous réussirons à les relever, in sha Allah.
SEM Ibrahim Harouna, Consul Honoraire du Niger au GabonLe Consulat Honoraire du Niger au Gabon, au nom du Gouvernement de la République du Niger, exprime sa profonde indignation et condamne avec la dernière énergie l’agression lâche et ignoble de deux ressortissants Danois par un sujet Nigérien, le samedi 16 décembre 2017 à Libreville. Cet acte honteux et injustifiable, qui n’engage que son auteur, ne correspond ni à l’image des Nigériens, ni à leurs valeurs sociales et religieuses. Le Consulat Honoraire du Niger au Gabon assure les autorités gabonaises de toute sa disponibilité à une totale collaboration dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte à cet effet. Enfin, le Consulat Honoraire du Niger au Gabon exprime toute sa solidarité et ses vœux de prompt rétablissement aux victimes. Fait à Libreville, le 17 décembre 2017
Le samedi 25 février 2017, 48 heures à peine après les évènements tragiques de Tiloua, où la nation venait de perdre une vingtaine de ses vaillants fils tombés sur le champ d'honneur, une radio étrangère, dans son édition internationale nous apprenait que la France, par la voix de son Ministre de la Défense Nationale a décidé, de déployer, comme une défiance à notre souveraineté nationale quatre vingt (80) soldats pour «sauver »le Niger.
C'est dans une stupéfaction mêlée d'un sentiment d'indignation, que le peuple nigérien en plein deuil, a accueilli cette nouvelle.
« Une centaine de soldats pour sauver le Niger » De qui se moque-t-on ?
Lire l'intégralité du communiqué ci-dessous (format image)
Le Gouvernement du Niger a suivi avec étonnement l’information relayée sur RFI dans son émission "Appels sur l’actualité" du vendredi 25 août 2017 faisant état d’une plainte contre l’Etat du Niger sur une supposée somme versée pour livrer un des fils Kadhafi, en l’occurrence Saadi Kadhafi ayant trouvé refuge à Niamey après les événements de 2011 en Libye. Le Gouvernement du Niger déplore la légèreté avec laquelle ces allégations sont relayées par les médias d’une manière générale et tient à rappeler qu’il a accordé l’asile au fils Kadhafi pour des raisons humanitaires. Toute chose qui exigeait de lui qu’il s’abstienne de tout comportement ou acte pouvant nuire aux relations de bon voisinage qui unissent le Niger et les nouvelles autorités libyennes.
Suite à une mutinerie déclenchée au sein de l’armée Malienne le mardi 18 août 2020, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé le même jour :
de la suspension du Mali de tous les organes de décision de la CEDEAO, conformément au Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance et ce, jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel ;
de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que de l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali.
Conformément à ce communiqué, le Gouvernement Nigérien décide de la fermeture de toutes ses frontières terrestres et aériennes ainsi que de la suspension de toutes les transactions commerciales et économiques avec le Mali à compter de ce jour.
Depuis un certain temps, une certaine presse entretient sciemment la confusion à propos des autorisations de reportage ou de réalisation de documentaires de type journalistique au Niger.
En vérité, de quoi s'agit-il ?
Dans le souci d'encadrer la couverture médiatique, à l'image de ce qui se passe dans d'autres pays, le gouvernement a fait adopter, le 8 mai 2020, un décret fixant les conditions de réalisation, de reportage ou de tournage de documentaires de type journalistique au Niger. Un arrêté d'application a également été pris, en date du 08 juillet 2020.
Contrairement aux affirmations de cette presse, les deux textes ne concernent pas que la presse étrangère. Ils concernent également la presse nationale, les ONGs et associations internationales représentées au Niger, les agences de communication et agences de voyage.
Il convient de préciser que les reportages relatifs à l'actualité ou à tout autre évènement digne d'intérêt, à l'exemple des élections qui se préparent dans notre pays, ne font l'objet d'aucun paiement, surtout que ces évènements ne sont pas organisés à l'initiative des journalistes. Pour preuve, deux autorisations de reportage pour couvrir les élections au Niger ont déjà été délivrées, le jeudi 03 décembre, l'une à RFI et l'autre au journal français Libération.
Cependant, lorsqu'un journaliste, un réalisateur ou un producteur d'émission, à sa propre initiative, introduit une demande d'autorisation de tournage d'un documentaire ou d'un reportage sur, par exemple, la faune et la flore au Niger, les réalisations d'une ONG, ou sur une institution quelconque au Niger, des frais sont requis. Les montants perçus sont presque intégralement reversés au trésor public à hauteur de 90%, les 10% revenant au Ministère de la Communication au titre de frais de traitement de dossier. Il faut mentionner que ces types de tournage sont souvent revendus à des chaînes internationales. Par conséquent, il est tout à fait normal et même légitime que notre pays en tire des droits.
Je vous remercie
Fait à Niamey le 7 Décembre 2020
Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement Zakaria Abdourahaman
Dans la nuit du 30 au 31 mars 2021, une tentative de coup d'Etat a été déjouée. Une enquête est ouverte. Les investigations se poursuivent pour identifier et interpeller les auteurs et leurs complices afin de les mettre à la disposition de la justice. Il en est de même pour les commanditaires internes et externes.
D'ores et déjà, plusieurs personnes en lien avec cette tentative de coup d'Etat sont interpellées et d'autres activement recherchées.
Le Gouvernement condamne cet acte lâche et rétrograde voulant mettre en péril la démocratie et l'Etat de droit dans lequel notre pays s'est résolument engagé comme l'attestent les dernières élections démocratiques, libres et transparentes saluées par l'ensemble de la communauté nationale et internationale.
Le Gouvernement tient à féliciter la Garde Présidentielle et les autres Forces de Défense et de Sécurité pour leur prompte réaction témoignant ainsi de leur loyauté et leur fidélité vis-à-vis de la République.
Par ailleurs, le Gouvernement informe la population que la situation est totalement sous contrôle et l’invite conséquemment à vaquer normalement à ses occupations quotidiennes.
Dans la journée du samedi 02 janvier 2021, les villages de Tchambangou et de Zaroumdareye situés dans le Département de Ouallam (Région de Tillabéri), ont fait l'objet d'une attaque armée. L’attaque qui a ciblé des populations civiles a entraîné la mort de 100 personnes, dont 70 à Tchambangou, 30 à Zaroumdareye et de nombreux blessés.
Des mesures sécuritaires et sanitaires renforcées ont été prises dans la zone et une enquête est ouverte pour retrouver et traduire devant les tribunaux les auteurs de ces actes lâches et criminels.
En cette douloureuse circonstance, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de lEtat, Chef Suprême des Armées et le Gouvernement adressent leurs condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés.
Un deuil national de trois jours est décrété à compter du mardi 05 janvier 2021. Les drapeaux seront mis en berne sur toute l'étendue du territoire national.
Le Gouvernement appelle la population à plus de vigilance tout en réaffirmant sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme jusquà la victoire finale.
Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation constate avec beaucoup d’amertume que suite aux récents évènements survenus dans notre pays, certains individus s’en prennent physiquement à d’autres citoyens ainsi qu’aux biens d’autrui. Ces actes commis à dessein par des individus sans foi ni loi et qui relèvent purement du vandalisme et de la malveillance ne sauraient être tolérés.
C’est pourquoi, les forces de l’ordre et de sécurité sont fermement instruites pour veiller à la protection des personnes et de leurs biens par tous les moyens de droit en interpellant tout individu pris en train de commettre un acte de vandalisme et lui appliquer sans faiblesse les mesures légales à la hauteur de la gravité de ce comportement.
Il convient de rappeler par la même occasion que les manifestations publiques pour quel que mobile que ce soit restent et demeurent interdites jusqu’à nouvel ordre.
En tout état de cause, force doit rester à la loi et l’Etat veillera pour qu’il en soit ainsi.
«Suite aux rumeurs sans fondement faisant état de la dissolution des Partis Politiques, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire informe l’opinion nationale que les partis politiques légalement reconnus restent et demeurent comme tels.
Toutefois, conformément au Communiqué n°005 du 27 juillet 2023, leurs activités sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
En outre, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire attire l’attention des auteurs, co-auteurs et complices de ces agissements tendant à troubler l’ordre public et la quiétude sociale, qu’ils sont constitutifs d’infractions à la loi pénale et donneront lieu, dorénavant, à des poursuites judiciaires et sanctionnés conformément à la loi.
Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses porte à la connaissance du public que, le 27 octobre 2020, vers 1h45, des individus armés non encore identifiés ont investi le domicile de Monsieur Philipe Nathan Walton de nationalité américaine, sis au village de Massalata (Département de Konni, Région de Tahoua) où il réside avec sa famille.
Après avoir fouillé ledit domicile à la recherche de l’argent, ils ont fini par partir avec le chef de famille, en direction de la zone frontalière.
Aussitôt informées, les Forces de Défense et de Sécurité de la zone ont immédiatement conduit des opérations de ratissage dans le secteur et des renforts ont été déployés sur zone.
Au nom du Président de la République, Chef de l’Etat et du Gouvernement, le Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses condamne cet acte criminel et informe l’opinion publique nationale et internationale que toutes les dispositions sont prises en collaboration avec les services de sécurité américains et nigérians en vue de retrouver l’intéressé.
Fait à Niamey, le 28 Octobre 2020
Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses
Dans la nuit du mardi 18 juin 2019 aux environs de 23 heures, le poste de Police route Ouallam situé à quelques kilomètres de Niamey, a été la cible d'une attaque surprise perpétrée par deux (02) individus armés non encore identifiés.
Le bilan de l'attaque se présente comme suit :
deux (02) policiers tués ;
deux (02) policiers blessés
Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, au nom du Gouvernement, présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Une vaste opération de ratissage a été immédiatement enclenchée par les forces de défense et de sécurité.
Des mesures supplémentaires de sécurisation de tels dispositifs seront immédiatement mises en œuvre pour éviter ce genre d'actes criminels.
Ce jour 15 août 2023 aux environs de 13h30, un détachement des Forces Armées Nigériennes (FAN) en mouvement entre Boni et Torodi a été victime d’une embuscade terroriste aux abords de la localité de Koutougou (52 km au sud-ouest de Torodi). La prompte réaction des militaires et la riposte aéroterrestre engagée sur les lieux de l’accrochage ont permis de traiter l’ennemi. Une opération de ratissage est toujours en cours.
Le bilan provisoire établi est le suivant :
Coté ami :
Dix-sept (17) décédés
Vingt (20) blessés dont six (06) graves évacués tous à Niamey
Coté ennemi :
Deux colonnes de plus d’une cinquantaine de motos chacune détruites (soit plus d’une centaine de terroristes neutralisés) au cours de leur repli.
Le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale au nom du Président du CNSP, Chef de l’Etat, Chef Supreme des Armées, présente ses condoléances aux familles des disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Suite à l’attaque terroriste perpétrée, le samedi 22 octobre 2022, sur le poste de contrôle mixte eaux et forêts et police de Tamou et le lundi 24 octobre 2022 sur le deuxième poste de police, ayant occasionné la mort de deux policiers et l’enlèvement de matériel militaires, les opérations de ratissage terrestres et de recherche aérienne ont conduit vers des éléments ennemis qui s’étaient exfiltrés vers un site aurifère clandestin situé à l’Est de la localité de TAMOU.
Au niveau dudit site clandestin, l’ennemi clairement caractérisé par les reconnaissances aériennes avait été repéré en train de transborder dans des hangars des matériels pris lors des attaques précédentes.
Aussi l’intervention aérienne fut ordonnée pour détruire cette présence ennemie et les hangars refuges.
Les reconnaissances au sol, après l’opération, ont permis de confirmer la destruction des cibles et de retrouver cinq corps sur zones.
La visite effectué par les autorités administratives et tous les responsables des Forces de Défense et de Sécurité sur les sites, n’ont trouvé aucun corps et ont mis en évidence des traces d’une mise en scène savement faite.
Lors de la visite au CSI,les responsables de cet établissement ont annoncés le décès de sept (7) personnes dont une (1) suite à ces blessures et 24 blessés référés dans les hôpitaux de Say et de Niamey.
Le Ministre de la Défense Nationale, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, adresse ses félicitations et ses encouragements aux FDS qui ne cessent de prouver leur engagement et leur détermination dans leur mission de défense du Pays. PUBLIQUE DU NIGER
Condoléances et compassion du gouvernement aux familles des cinq éléments de nos FDS tombés sur le champ d’honneur à Ouanzerbé
Le lundi 06 mars 2017 à 6h25, le poste avancé de guet du détachement de la Gendarmerie Nationale de Ouanzerbé, dans le département de Bankilaré, région Tillabéry, a été attaqué par un regroupement d'éléments terroristes.
La réponse fut immédiate et a permis de repousser les assaillants. Le secteur est quadrillé et des opérations sont en cours afin de les neutraliser. Cependant, nous déplorons : cinq (05) morts et un(01) blessé grave dans nos rangs.
Le jeudi 09 janvier 2020 aux environs de 13h00, le poste militaire avancé de Chinagodar sur la frontière du Mali a repoussé une attaque menée par des éléments terroristes venus à bord de plusieurs véhicules et motos.
La riposte avec l'appui aérien combiné de l'armée de l'Air nigérienne et de nos partenaires a permis d'effectuer des frappes et mettre l'ennemi en déroute hors de nos frontières.
Le bilan provisoire est le suivant :
Côté ami : on déplore 25 décédés et 6 blessés.
Côté ennemi : 63 terroristes neutralisés; plusieurs motos calcinées.
Les opérations de ratissage se poursuivent.
Le ministre de la défense nationale, au nom du Président de la République, Chef suprême des armées et au nom du gouvernement, présente ses condoléances attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 Octobre 2019, la position militaire de Bilabrim (Région de Diffa) a été attaquée par des éléments armés non encore identifiés appartenant très probablement au groupe terroriste Boko Haram.
Le bilan provisoire est le suivant :
Côté amis:
douze (12) militaires tués ;
huit(08) militaires blessés.
Côté ennemi :
Plusieurs morts et blessés.
Les opérations de ratissage et de poursuite auxquelles participent nos partenaires de la Force Multinationale Mixte (FMM), ont été engagées pour rattraper et neutraliser les éléments ayant perpétré l'attaque qui se sont repliés en direction du Lac Tchad.
En cette douloureuse circonstance, le Ministre de la Défense Nationale, au nom du Président de la République, du Gouvernement, du peuple Nigérien et en son nom propre, présente ses condoléances les plus émues aux familles des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Il réitère ses encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité qui se battent avec courage et dévouement, pour venir à bout de cette nébuleuse terroriste.
Le 09 avril 2017 aux environs de 21 heures, les Forces de Défense et de Sécurité ont, grâce à une réaction très prompte, mis en déroute des éléments du groupe terroriste Boko Haram lourdement armés qui ont lancé une attaque sur la localité de Gueskérou, située à 30 km au Nord Est de Diffa.
Le bilan se présente comme suit :
Côté Ami :
Quinze (15) éléments FDS et deux (02) civils blessés
Côté Ennemi :
Cinquante-sept (57) terroristes tués ;
Un (01) véhicule de type Toyota pick-up, un (01) mortier de 60mm, deux (02) RPG7, cinq (05) fusils mitrailleurs, vingt (20) AK47 et une importante quantité de munitions ont été récupéré.
Ce jour, jeudi 28 septembre 2023, une unité de l’opération ALMAHAOU, en mission de sécurisation à Kandadji, a été violemment attaquée par plusieurs centaines de terroristes aux guidons de leurs motos. Suite à cette attaque ignoble et barbare, des renforts ont été immédiatement dépêchés sur les lieux. Malheureusement, au cours de l’intervention, un tragique accident de circulation a entrainé la perte de cinq (05) de nos valeureux soldats.
L’unité attaquée a réagi avec détermination, et grâce à l’intervention coordonnée des vecteurs aériens déployés, elle a réussi à contraindre l’ennemi à battre en retraite. Une opération de ratissage est actuellement en cours pour traquer l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement.
Le bilan provisoire se présente comme suit:
Côté Ami :
• On déplore le décès de douze (12) de nos valeureux soldats, dont cinq (05) des suites d’un accident de circulation et sept (07) au combat.
• Sept (07) blessés évacués au Centre Hospitalier des Armées.
• Quatre (04) véhicules endommagés.
Côté Ennemi :
• Une centaine de terroristes, leurs motos et armement ont été détruits dans la zone de Tijiane (village situé à 20 km au nord-est d’Ayorou).
En cette circonstance difficile, nous appelons l’ensemble du personnel militaire à faire preuve de résilience face à ces épreuves. La bravoure dont nos soldats ont fait preuve aujourd’hui doit nous inspirer à continuer notre mission avec détermination.
Le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, s’incline avec une profonde compassion devant la mémoire de nos intrépides soldats et rend hommage à leur bravoure exceptionnelle. Il exprime également ses vœux de rétablissement rapide pour les soldats blessés.
Notre engagement envers la sécurité nationale demeure inébranlable, et nous restons résolus à défendre notre patrie avec la plus grande détermination.
Fait à Niamey le 28 septembre 2023
LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA DEFENSE NATIONALE
Image d'illustration Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 juillet 2018, aux environs de 23heures, la position militaire de Baroua (à environ 43kn au sud de N’guigmi) a été attaquée par le groupe terroriste Boko Haram.
Le bilan provisoire est le suivant :
Côté ami :
Nous déplorons dans les rangs des Forces armées nigériennes
- Un militaire décédé
-Et deux blessés
Côté ennemi :
Dix (10) terroristes ont été tués suite à la réaction vigoureuse de nos forces.
Les opérations de ratissage engagées par les nos Forces de défense et de sécurité sont en cours.
En cette douloureuse circonstance, le ministre de la Défense nationale au nom du Président de la République, du Gouvernement et du peuple nigérien, présente ses condoléances les plus attristées à la famille du disparu et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il réitère ses encouragements aux Forces de défense et de sécurité qui se battent avec courage et dévouement pour venir à bout des groupes terroristes.
Les différentes offensives menées par les Forces Armées Nigériennes (FAN) dans) l'ouest du territoire national ont contribué à désorganiser et affaiblir les différents groupes terroristes qui y sévissaient, les réduisant à s'adonner à des actes de prédations, d'intimidation, de vols de bétail et souvent d'assassinats ciblés, notamment dans les zones ouest Torodi et sud Gotheye. Ces actions ennemies ont malheureusement poussé au déplacement d'une partie de la population de certains villages de cette zone, notamment Bolsi 1 et 2 et Banizoumbou.
Sur instructions expresses du Président de la République, les Forces de Défense et de Sécurité ont déclenché, depuis le 16 mai 2022, des opérations de ratissage et de nettoyage dans ces secteurs en vue de les assainir. Ces opérations se poursuivent et ont donné les résultats considérables suivants, à la date du 23 mai 2022.
Côté ami:
Deux (02) blessés et un véhicule endommagé par un Engin Explosif Improvisé (EEI).
Côté ennemi:
Soixante-cinq (65) GAT neutralisés;
Cent soixante-trois (163) motos détruites;
Douze (12) plots logistiques détruits;
Onze (11) bases de regroupement détruites.
Dans la poursuite des opérations de sécurisation et de lutte contre le terrorisme, les Forces Armées Nigériennes (FAN) mènent, sans discontinuer, les opérations, afin de permettre aux populations de ces zones, qui se sont déplacées, de rejoindre rapidement leurs lieux de résidence habituels.
Du dimanche 15 au lundi 16 octobre 2023, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de l’opération Niya en mission de ratissage ont eu une série d’accrochages avec des éléments terroristes dans la zone de Lemdou, 50km au nord-ouest de Téra. Au cours de ces combats, les troupes engagées ont réagi avec bravoure, mettant l’ennemi en déroute. Le bilan de ces accrochages est le suivant:
Côté amis
– 06 décédés
– 18 blessés en catégories A et B évacués à Niamey
Côté ennemis
– 31 morts
– 14 motos détruites
– 6 fusils AK 47 et une mitrailleuse M80 récupérés
Au nom du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Chef Suprême des armées, le ministre d’Etat, ministre de la défense nationale, exprime, en cette douloureuse circonstance ces condoléances, les plus émues aux familles des membres des FDS tombés sur le champ d’honneur et souhaite un prompte rétablissement aux blessés.
Il leur adresse ses félicitations les plus sincères pour leur bravoure et leur dévouement. Il tient par ailleurs à rassurer la population que tous les efforts seront déployés pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national. Il salue l’engagement inébranlable des FDS pour la sauvegarde de notre Patrie.
Il leur réaffirme, par la même occasion, que le sacrifice au combat de ces soldats pour la défense de notre pays ne sera pas vain et constituera une source de fierté et une motivation supplémentaire pour nos FDS et l’ensemble du peuple nigérien dans cette lutte contre les forces obscurantistes étrangères et locales.
Fait à Niamey, le 16 octobre 2023
Signé: le ministre d’Etat, ministre de la défense nationale,
Les 1er et 2 octobre 2019, s'est réunie, à Bissau en Guinée Bissau, la 48ème réunion du Conseil des Ministres de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). La délégation du Niger était conduite par M. Marou Amadou, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
L'ordre du jour comportait, entre autres, points inscrits, l'élection de deux (2) juges de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA). Trois (3) hauts Magistrats et un haut fonctionnaire de l'administration fiscale ont fait acte de candidature : un (1) Ivoirien ; un (1) Bissau-Guinéen ; un (1) Sénégalais et un (1) Nigérien.
A l'issue du scrutin, notre compatriote Monsieur SABIOU MAMANE NAISSA, Président du Tribunal de Commerce de Niamey et un de ses collègues sénégalais (Monsieur Mountetaga Diouf) sont élus Juges à la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage pour un mandat de sept (7) ans non renouvelable. Il est à préciser que onze pays ont pris part au Conseil des Ministres de l'OHADA : dix d'entre eux ont choisi d'accorder leur confiance au candidat du Niger.
En cette circonstance, le Président de la République et le Gouvernement du Niger présentent leurs sincères remerciements à ces pays frères et amis qui ont bien voulu soutenir le candidat du Niger à la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA).
Le Gouvernement du Niger vient de prendre connaissance, avec stupéfaction et indignation, des propos d’un journaliste d’un média étranger affirmant que les autorités compétentes nigériennes seraient en train de mener des pourparlers secrets pour renouer les relations diplomatiques du Niger avec Israël.
Le Gouvernement tient à apporter un ferme démenti à ces assertions sans aucun fondement et réaffirme son appartenance à la Oummah islamique et en particulier à l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) dont il accueille la 47ème Session de la Conférence des Ministres des Affaires Etrangères à Niamey en novembre 2020.
Le Gouvernement du Niger rappelle également son attachement aux positions qu’il a toujours défendues vis-à-vis du conflit israélo-palestinien, principalement celles du Comité AL QODS AL SHRIF dont il est membre depuis sa création en 1975.
A l’occasion de la rencontre tenue le 25 septembre 2023 à New York, entre les Ministres des Affaires Etrangères de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur et le Ministre Algérien des Affaires des Etrangères et de la Communauté à l’Extérieur, la partie Nigérienne a fait part de la disponibilité des autorités nigériennes à examiner l’offre de médiation de l’Algérie comme contribution pour une solution négociée, devant permettre au peuple du Niger, de repartir sur des nouvelles bases, pour reconquérir et asseoir sa souveraineté, son indépendance et la liberté de ses choix politiques et économiques.
Cette position traduit l’expression de la singularité des liens séculaires d’amitié et de fraternité entre nos deux États et nos deux peuples frères,
Dans ce cadre, la partie nigérienne a précisé dès le départ que la durée de la transition devrait résulter des conclusions du Forum National Inclusif ainsi que l’orientation donnée pour un changement dans la gouvernance de notre pays.
Avant toute officialisation des conclusions de cette rencontre, le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des nigériens de l’Extérieur a été surpris de relever à travers les réseaux sociaux et certains médias, un communiqué du gouvernement algérien indiquant que le Niger aurait « accepté la médiation de l’Algérie qui a proposé aux militaires une transition de six mois».
Au regard de ce qui précède, le gouvernement de la République du Niger rejettent lesdites conclusions tout en réitérant sa volonté de préserver les liens d’amitié et de fraternité avec l’Algérie.
Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur de la République du Niger présente ses compliments au Secrétariat Général des Nations Unies et, a l’honneur de lui communiquer ce qui suit :
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement du Niger ont noté avec stupéfaction, les manœuvres sournoises que le Secrétariat Général des Nations Unies continue d’orchestrer, sous l’instigation de la France, à travers toutes les entraves déjà posées en vue de contrarier la participation pleine et entière du Niger aux différentes séquences des réunions de la 78ème Session de l’Assemblée Générale de FONU.
Ce sabotage commandité s’est poursuivi à Vienne à l’occasion de la Conférence Générale de l’AIEA du 25 au 29 Septembre 2023, à Vienne et au 4ème Congrès extraordinaire de l’Union Postale Universelle (UPU) du 01 au 05 Octobre 2023, à Riyad (Royaume d’Arabie Saoudite).
Au regard de ce qui précède et face à la volonté du Secrétaire Général de nuire au Niger et à son peuple, le Gouvernement décide d’ordonner à l’Ambassadeur, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, Son Excellence Madame Louise Aubin de prendre toutes les dispositions utiles pour quitter Niamey sous soixante-douze heures (72H00).
Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur de la République du Niger saisit cette occasion pour renouveler au Secrétariat Général des Nations Unies les assurances de sa haute considération
SECRETARIAT GENERAL DES NATIONS UNIES NEW YORK-(ETATS-UNIS D’AMERIQUE) NIAMEY, 10 OCT 2023
Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération a été informé dans l’après- midi du 19 mai 2021, des actes de violences et de vandalismes perpétrés à l’endroit des ressortissants nigériens vivant en Côte d’Ivoire, particulièrement dans les communes d’Abobo, Yopougon, Anyama, Angré, Adjamé et Daloa.
Ces actes font suite à la diffusion d’une ancienne vidéo datant de 2019 enregistrée dans un pays voisin et imputée à tort au Niger par des commentaires en Dioula et en français de certaines personnes en Côte d’ivoire. Cette vidéo dans laquelle des exactions sont commises sur un groupe de personnes incriminait les nigériens d’en être les auteurs.
Suite à ces évènements, l’Ambassade du Niger à Abidjan a présenté un bilan provisoire qui se présente comme suit :
39 blessés ;
290 personnes réfugiées dont 148 à l’Ambassade, 39 à la Brigade de Gendarmerie d’Abobo, 103 à la préfecture de police d’Abidjan ;
24 personnes interpelées par les Forces de Sécurité de Côte d’Ivoire ;
Des dégâts matériels importants enregistrés principalement dans les communes d’Abobo, de Yopougon et d’Adjamé, dont l'évaluation sera faite ultérieurement.
Face à la gravité de la situation, le Gouvernement a pris les mesures suivantes :
La mise en place d’un Comité de gestion de la crise ;
La convocation du Consul Honoraire de Côte d’Ivoire à Niamey ;
L’envoi imminent d’une mission de haut niveau en Côte d’Ivoire.
Le Gouvernement tient à exprimer sa compassion aux victimes de ces actes et rassure la communauté nigérienne vivant en Côte d’ivoire que de concert avec les autorités ivoiriennes, toutes les dispositions sont prises pour un retour rapide au calme et à la retenue.
En outre, le Gouvernement rassure que la communauté ivoirienne vivant au Niger n’est nullement inquiétée et tient à informer la population nigérienne dans son ensemble, que des mesures sont prises pour que la vérité soit rétablie et que tous les auteurs et complices de ces actes ignobles soient identifiés et punis conformément à la Loi.
La République du Niger a appris avec préoccupation la décision du gouvernement des Etats Unis d'Amérique de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme Capitale de l'Etat d'Israël et le transfèrement de son Ambassade de Tel Aviv à Jérusalem.
Le Ministère des Affaires Etrangères du Niger rappelle à cet égard les pertinentes Résolutions adoptées sur la question Israélo Palestinienne notamment les Résolutions 465, 476, et 478 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et les efforts dans ce cadre en vue de parvenir à une paix juste et équilibrée dans cette partie du monde.
Le Niger, Etat membre de l'Organisation de Coopération Islamique (OCI) et membre du comité d'Alqods-Al-charif déplore cette décision unilatérale qui n'est pas de nature à favoriser la résolution juste du conflit Israélo - Palestinien et la paix tant souhaitée par la Communauté Internationale.
Le Niger rappelle et fait siennes les pertinentes résolutions de l'Union Africaine, et de l'Organisation de la Coopération Islamique et réaffirme son attachement au consensus international pour une solution à deux Etats, seule susceptible de permettre l'avènement d'une paix juste au Moyen Orient.
Le gouvernement du Niger a appris avec consternation les révélations au sujet de la vente aux enchères de migrants africains présents sur le territoire de l'Etat de Libye comme esclaves. Le gouvernement fortement indigné par ces pratiques avilissantes, condamne sans réserve de tels actes qui rappellent les heures sombres de l'histoire de l'hunanité. Le gouvernement du Niger réprouve toute forme d'atteinte à la dignité, à l'intégrité et à l'honneur de la personne humaine où qu'elle se trouve. Le Niger en appelle au gouvernement de l'Etat de Libye et à la communauté internationale à prendre toutes dispositions nécessaires et urgentes en vue de faire cesser cette odieuse activité et les invite à rechercher et à poursuivre en justice les auteurs de ces agissements. Le gouvernement du Niger réaffirme son engagement ferme et constant de lutter contre le trafic d'êtres humains conformément à sa politique et à ses obligations internationales souverainement souscrites. D'ores et déjà. notre Représentation Diplomatique à Tripoli ainsi que les Hautes Autorités Libyennes viennent d'être saisies en vue de notre protestation et de la demande du Niger à faire toute la lumière sur ces pratiques innommables.
«Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses a le plaisir d’annoncer la libération, ce jour mercredi 8 février 2017, du Garde national Abdoulwalid Abdoulaye Djibo, enlevé par ses ravisseurs à l’occasion de l’attaque perpétrée le lundi 8 novembre 2016 contre l’escadron de la Garde nationale de Banibangou.
Le ministre d’Etat remercie sincèrement tous ceux dont les efforts ont contribué à cette libération.
Un prétendu communiqué faisant état du report de la rentrée scolaire du 15 octobre au 02 novembre 2020 circule sur les réseaux sociaux. Le gouvernement tient à préciser que ce communiqué n’émane pas de source officielle.
Par conséquent, le gouvernement dément formellement cette fausse information. La date de la rentrée scolaire est bel et bien maintenue pour le 15 octobre 2020 dans les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, et secondaire, ainsi que dans les établissements de formation professionnelle et technique, et ce sur toute l’étendue du territoire national.
Dans un communiqué en date du mercredi 19 juillet 2017 relayé par l’Agence France Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) dénonce «la condamnation inique à deux ans de prison d’un journaliste d’une chaine de télévision privée». RSF dit s’insurger contre « cette décision disproportionnée dont le but n’est autre que d’écarter et de faire taire un journaliste réputé pour son professionnalisme et sa vision critique de la gestion des affaires publiques » et «appelle les autorités nigériennes à revenir sur cette condamnation ubuesque».
Devant de telles allégations insensées et attentatoires à l’image du Niger, le Gouvernement tient à rappeler :
Le Niger reste et demeure une démocratie reposant sur le respect strict de l’Etat de droit, des libertés individuelles et collectives et de l’indépendance de la justice.
Jamais et cela depuis 6 ans, aucun journaliste n’a été poursuivi, détenu ou même inquiété dans l’exercice de sa profession. Le Niger reste indéfectiblement attaché à la liberté d’expression et de presse.
Le Président de la République du Niger est le premier Chef d’Etat à avoir signé la Déclaration de la Montagne de la Table.
L’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs restent des normes intangibles au Niger. Aussi, le Gouvernement du Niger n’interférera jamais dans les procédures, ni ne commentera les décisions de justice.
Réuni le 14 Mars 2017 à l’effet d’examiner la situation scolaire et universitaire au Niger. Depuis plusieurs mois les cours ne se déroulaient pas dans des bonnes conditions du fait d’un blocage du système éducatif savamment orchestré par le gouvernement de la 7ème République. Les scolaires se plaignent de leurs conditions pénibles de travail, les enseignants sont en débrayage permanent, le gouvernement est incapable de tenir ses engagements.
A peine deux jours après l’interpellation du gouvernement par des députés nationaux au sujet de cette situation grave que traverse l’école publique nigérienne, les manifestations des élèves et étudiants tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays montrent au monde entier que les autorités en place n’ont finalement aucune réponse concrète aux légitimes revendications des scolaires et enseignants en dehors de la répression policière.
Le Recteur de l'Université de (UTA) porte à la connaissance des bacheliers que la période d'inscription est ouverte du mardi 31 juillet au lundi 20 août 2018 à 18h.
Les dossiers d'inscription composés des pièces ci-dessous sont recevables au Service Central de la Scolarité de l'UTA.
Une demande manuscrite timbrée dument datée, signée ct adressée à monsieur le Recteur ;
Deux (2) photos d'identité;
Une Copie légalisée de l'attestation du BAC ou l'équivalent;
Une Copie légalisée du relevé de notes du BAC ;
Une Copie légalisée du certificat d'acte de naissance ;
Une Copie légalisée du certificat de nationalité ;
Pour l'IUT le dossier de candidature doit en plus des éléments communs à tous les candidats, comprendre:
deux bulletins de l'année d'obtention du bac;
3 000 F de frais de dépôt.
Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser au Service Central de la Scolarité.
Le jeudi 30 juin 2022, la tribune officielle de la capitale de l’Ader (Tahoua) va accueillir le lancement officiel d’un produit financier inclusif pour l’autonomisation des jeunes et des femmes. Ce produit financier est dédié aux femmes et jeunes défavorisés (n’ayant pas accès au système financier classique), pratiquant des activités génératrices de revenus.
A travers ce produit, le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SE-SNFI) et la fondation NOOR mettront à la disposition des populations des crédits sans intérêts afin de faciliter l’accès au financement. Ces crédits s’adressent particulièrement aux personnes vulnérables exclues du système financier classique.
Femmes et jeunes de Tahoua, rendez-vous le jeudi 30 juin 2022 à 9 heures à la tribune officielle de Tahoua pour le lancement de la phase pilote du nouveau produit financier inclusif, par la Fondation NOOR et le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SE-SNFI).
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM a signé un (1) décret portant inscription au tableau d’avancement complémentaire et promotion au grade supérieur de six (06) officiers des Forces Armées nigériennes au titre de l’avancement normal pour l’année 2022 et un (1) décret portant promotion ou nomination d’officiers des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale, au titre de l’avancement normal pour l’année 2022.
Aux termes du premier décret, sont inscrits au tableau d’avancement complémentaire au titre de l’avancement normal pour l’année 2022 et promus au grade supérieur, les officiers des Forces Armées Nigériennes dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2022 :
AU GRADE DE LIEUTENANT
Les Sous-lieutenants :
ALDJABAR AMINOU MALAM KAILOU Mle OA/SM
OUMAROU BOUBACAR BAKO BOUBACAR Mle OA/SM
IBRAHIM BOUBACAR ISMAEL Mle OA/SM
OUMAROU IDDE ABDOURAHAMANE Mle OA/SM
IBRAHIM ABDOULAYE ALI Mle OA/SM
ROUFAI ADAMOU YAHAYA Mle OA/SM
Aux termes du second décret, sont promus ou nommés au grade supérieur au titre de l’avancement normal pour l’année budgétaire 2022, les Officiers des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2022 :
FORCES ARMEES NIGERIENNES
AU GRADE DE COLONEL-MAJOR
ARMEE DE TERRE
LES COLONELS :
N°
NOMS ET PRENOMS
MLE
BELLO GARBA ABOUL HASSAN
93 004
GABRIEL ROGER ISSA
89 039
ARMEE DE L’AIR
LE COLONEL :
N°
NOM ET PRENOM
MLE
AMADOU ABDOURAHAMANE
94 754
SERVICE DE SANTE
NEANT
AU GRADE DE COLONEL
ARMEE DE TERRE
LES LIEUTENANTS-COLONELS :
N°
NOMS ET PRENOMS
MLE
INOUSSA NOMAO
97 002
ISSAKA MAHAMADOU MOCTAR
97 373
SAMINOU MANI
95 808
SAHABI SANI
89 246
TAHIROU DAN BABA ABDOULKADER
97 528
ARMEE DE L’AIR
LES LIEUTENANTS-COLONELS :
N°
NOMS ET PRENOMS
MLE
BOUBACAR HASSANE ALI
98 154
ISMAEL SIDI OMAR KA
98 159
SERVICE DE SANTE
LES DENTISTES, PHARMACIENS, LIEUTENANTS-COLONELS :
N°
NOMS ET PRENOMS
MLE
ALI MAHAMANE DAN MAIWAINA AMADOU
98 006
ABDOULAYE OUSMANE
97 527
AU GRADE DE LIEUTENANT-COLONEL
ARMEE DE TERRE
LES CHEFS DE BATAILLONS, CHEFS D’ESCADRON(S), COMMANDANTS ET COMMISSAIRES COMMANDANTS :
N°
NOMS ET PRENOMS
MLE
NA-OUMA ISSOUFOU
95 606
AMADOU ISSA IBRAHIM
95 810
MOUSSA OMAR
00 231
MOUSSA AMADOU
94 657
OUMAROU SAMBO
88 365
ISSOUFOU SAADOU
02 022
ILLIASSOU BOUREIMA
90 074
OMAR HALIDOU DJIBO
02 021
IBRAHIM ALI
00 856
BOUBACAR MAIDAGI
85 359
SAYD AHMED
02 020
ABDOURAHAMANE HAROUNA ADAMOU
97 151
MAHAMAN HAMISSOU WAHILOU
95 811
HAMADOU KARIMOU
95 477
LAOUALI ABDOUL AZIZ
03 074
MOUNIROU ISSAKA
02 019
MALIKI OUMAROU MALLAM DAOUDA
02 014
MOHAMED ALHOUSSEINI
88 512
ARMEE DE L’AIR
LES COMMANDANTS :
N°
NOMS ET PRENOMS
MLE
IBRAHIM MAICANTI NA AOUA
95 812
YAHAYA MOUSSA MATO
95 814
SERVICE DE SANTE
NEANT
AU GRADE DE CHEFS DE BATAILLONS, CHEFS D’ESCADRON (S), COMMANDANTS
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, a signé une ordonnance portant abrogation de la loi n° 2015-36 du 26 mai 2015, relative au trafic illicite de migrants.
Cette loi votée en 2015, sous l’influence de certaines puissances étrangères érigeait et incriminait en trafic illicite certaines activités par nature régulière. Elle a été prise en contradiction flagrante avec nos règles communautaires et ne prenait pas en compte les intérêts du Niger et de ses citoyens.
C’est en considération de tous les effets néfastes et du caractère attentatoire aux libertés publiques de cette loi que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie a décidé de l’abroger.
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a signé ce jour, un décret portant nomination des membres du bureau de la Commission de Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale, CoLDEFF. Il s’agit de :
Président : Colonel Abdoul Wahid Djibo ;
Vice-Président : Monsieur Issoufou Yacouba ;
Secrétaire Général : Monsieur Ibrahim Mahaman Arbi ;
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé, hier, deux (2) décrets, portant nomination de membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Aux termes du premier décret, les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), au titre de représentants des partis politiques de l’opposition.
Il s’agit de :
Monsieur Modi Alzouma ;
Monsieur Diallo Hamidou Saidou ;
Monsieur Mamoudou Seyni ;
Monsieur Maman Assako ;
Monsieur Ali Boubacar.
Aux termes du second décret, les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), au titre de représentants des candidats aux élections présidentielles 2020-2021.
Il s’agit de :
Monsieur Almounaire Seyni, représentant de M. Abdoul Kadri Oumarou Alfa, candidat du Groupement GAYYA ZABBE ;
Monsieur Seydou Zataou Ali, représentant de M. Albadé Abouba, candidat du Mouvement Patriotique pour la République (MPR-JAMHURIYA) ;
Monsieur Adamou Assoumane, représentant de M. Amadou Ousmane, candidat du parti ADEN Karkara ;
Monsieur Habibi Touré Boubacar, représentant de M. Djibril Baré Maïnassara, candidat de l’Union des Forces Populaires pour la Démocratie et le Progrès (UDFP SAWABA) ;
Monsieur Sanounou Ibrahim, représentant de M. Mamadou Doulla Talata, candidat de RSP A’ADILI ;
Monsieur Abdoulaye Soumana, représentant de M. Hassane Barazé Moussa, candidat de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-ZAMAN LAHIYA) ;
Monsieur Salissou Boubacar, représentant de Elhadji Kadri Mouctari, candidat de la CDS RAHAMA ;
Monsieur Abdouramane Seyni, représentant de M. Idi Ango Ousmane, candidat de l’Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-MAHITA) ;
Monsieur Nouhou Abdoul Karim dit Ladan, représentant de M. Inthinicar Alhassane, candidat du Parti Nigérien pour la Paix et le Développement (PNPD AKAL KASSA) ;
Monsieur Ibrahim Oumarou Idé, représentant de M. Ismael Oumarou Idé, candidat du FANN-Niger KAMA KANKA ;
Monsieur Kodo Sounna Boubacar, représentant de M. Kané Kadaouré Habibou, candidat de la Synergie des Démocrates pour la République (SDR-SABUWA) ;
Monsieur Abdoulaye Anabéri, représentant de M. Mahaman Hamissou Moumouni, candidat du Parti pour la Justice et le Développement (PJD-HAKIKA);
Monsieur Boubacar Seyni Gagara, représentant de M. Bazoum Mohamed, candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS TARAYYA);
Monsieur Moussa Abdou, représentant de M. Mounkaila Issa, candidat du Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP-ANEIMA BANI ZOUMBOU);
Monsieur Souleymane Alkali, représentant de M. Moustapha Mamadou Moustapha, candidat du Parti pour la Révolution Politique au Niger (PRPN HASKIN GARI) ;
Monsieur Amadou Hassane Bonkoukou, représentant de M. Nayoussa Nassirou, candidat de la Convention pour la Démocratie et le Progrès Social (CDPS CIGABAN KASSA);
Monsieur Sabiou Amadou, représentant de M. Sagbo Adolphe, candidat du Parti Socialiste (PS IMANI);
Monsieur Abdoulaye Doumari, représentant de M. Ibrahim Gado, candidat du Conseil Républicain pour le Progrès et la Démocratie (CRPD-SULHU) ;
Monsieur Illa Rabo, représentant de M. Oumarou Malam Alma, candidat du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-FARILLA) ;
Dr Adam Kadé Malam Gadjimi, représentant de M. Seini Oumarou, candidat du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-NASSARA) ;
Monsieur Anou Mamane Abdoul-Nasser, représentant de M. Souleymane Garba, candidat du Parti Nigérien pour le Changement (PNC–MU-LURA) ;
Dr. Sagbo Moussa Epiphane, représentant de M. Omar Hamidou Tchiana, candidat du Parti Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN).
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, a procédé, hier 21 décembre 2020, à un léger remaniement du Gouvernement.
Ainsi, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, est nommé :
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, a procédé, le vendredi 04 décembre 2020, à un remaniement du Gouvernement. Ainsi, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement sont nommés :
Ministre d’Etat, Ministre du Pétrole, Monsieur Foumakoye Gado;
Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République par intérim, Monsieur Foumakoye Gado ;
Ministre des Finances, Monsieur Mamadou Diop ;
Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur par intérim, Monsieur Marou Amadou ;
Ministre des Transports par intérim, Monsieur Sadou Seydou ;
Ministre de la Défense Nationale, Monsieur Issoufou Katambé ;
Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, Monsieur Alkache Alhada ;
Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement par intérim, Monsieur Zakaria Abdourahamane ;
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Monsieur Marou Amadou ;
Ministre de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Adamou Ousmane ;
Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Monsieur Habou Moussa ;
Ministre de la Communication, Monsieur Boubacar Issoufou Djibo ;
Ministre des Mines par intérim, Monsieur Boureima Souleymane ;
Ministre du Plan, Madame Kané Aïchatou Boulama ;
Ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, Monsieur Waziri Maman ;
Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Monsieur Sadou Seydou ;
Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Monsieur Yahouza Sadissou ;
Ministre de l’Energie, Madame Amadou Aissata ;
Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Monsieur Elh Amadou Serkin Rafi Souley ;
Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique par intérim, Monsieur Mohamed Boucha ;
Ministre de l’Equipement par intérim, Monsieur Mamadou Diop ;
Ministre de la Population, Madame Amina Moumouni ;
Ministre de la Santé Publique par intérim, Ahmed Boto ;
Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, Monsieur Mato Abdou ;
Ministre des Enseignements Secondaires, Monsieur Mohamed Sanoussi Elhadji Samro ;
Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, Monsieur Assoumana Mallam Issa ;
Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Ahmed Boto ;
Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Monsieur Mohamed Boucha ;
Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Madame Kaffa Rakiatou Christelle Jackou ;
Ministre de l’Entreprenariat des Jeunes, Monsieur Boureima Souleymane ;
Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant par intérim, Madame Amina Moumouni ;
Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable par intérim, Monsieur Mallam Zaneidou Amirou ;
Ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Abdoulaye Issaka ;
Ministre à la Présidence, Monsieur Rhissa Ag Boula ;
Ministre de l’Industrie, Monsieur Mallam Zaneidou Amirou ;
Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, chargé des Relations avec les Institutions, Monsieur Barkai Issouf ;
Ministre Porte Parole du Gouvernement, Monsieur Zakaria Abdourahamane ;
Ministre Délégué auprès du Ministre des Finances, chargé du Budget, Monsieur Ahmat Jidoud ;
Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Madame Ataka Zaharatou Aboubacar ;
Ministre Déléguée auprès du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargée de la Décentralisation, Madame Ibrahim Maguina Zeinabou.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, a procédé, le jour vendredi 20 septembre 2019, à un réaménagement du Gouvernement.
Ainsi, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sont nommés :
Ministre d’Etat, Ministre du Pétrole.
Monsieur Foumakoye Gado
Ministre d’Etat à la Présidence de la République.
Monsieur Massoudou Hassoumi
Ministre de la Défense Nationale.
Monsieur Issoufou Katambé
Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Monsieur Kalla Moutari
Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargé de la Sécurité Publique.
Le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, a signé deux décrets portant promotion ou nomination d’Officiers des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale au titre de l’avancement normal.
Aux termes du premier décret, est inscrit au tableau d’avancement complémentaire au titre de l’avancement normal pour l’année 2023 et nommé au grade supérieur, l’Aspirant de la Gendarmerie Nationale dont le nom suit, pour compter du 1er octobre 2023 :
AU GRADE DE SOUS-LIEUTENANT :
L’ASPIRANT
MALIK MAINASSARA Mle 8248
Aux termes du second décret, sont inscrits au tableau d’avancement complémentaire et nommés au grade supérieur au titre de l’avancement normal pour l’année 2023, les aspirants des Forces Armées Nigériennes dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2023 :
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a procédé, hier, lundi 30 octobre 2017 à un remaniement du gouvernement.
Ainsi sont nommés, sur proposition du Premier ministre, Chef du gouvernement :
Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : M Issoufou Katambé
Ministre des Transports : M. Mahamadou Karidjo
Ministre de Population : Madame Amadou Aissata
Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative : Mme Kaffa Rakiétou Christelle Jackou.
Ministre de l’Industrie : M. Mallam Zaneidou Amirou
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, a signé ce jour, plusieurs décrets.
Aux termes du premier décret Monsieur Abdou Dan Galadima, magistrat du grade exceptionnel, 3ème échelon, matricule 56 819/L, est nommé Président de la Cour d’Etat.
Aux termes du deuxième décret Monsieur Salissou Ousmane, magistrat du grade exceptionnel, 3ème échelon, matricule 59 164/M, est nommé Vice-président de la Cour d’Etat.
Aux termes du troisième décret Monsieur Idé Moussa, magistrat du grade exceptionnel, 3ème échelon, matricule 56 821/E, est nommé Procureur Général près la Cour d’Etat.
Aux termes du quatrième décret Monsieur Nouhou Mounkaila Hamani, magistrat de grade Exceptionnel, 3ème échelon, matricule 59 146/K est nommé Président de la Chambre Administrative de la Cour d’Etat.
Aux termes du cinquième décret sont nommés conseillers à la Chambre Judiciaire de la Cour d’Etat :
Monsieur Ibrahim Malam Moussa, magistrat de grade exceptionnel, 3ème échelon, matricule 59 152/H ;
Aux termes du sixième décret Monsieur Emilien Bankolé Bonaventure, magistrat du grade exceptionnel, 3ème échelon, matricule 61 167/N, est nommé Premier Avocat Général près la Cour d’Etat.
Aux termes du septième décret sont nommés avocats généraux à la Cour d’Etat :
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, a signé ce jour, trois (3) décrets portant nomination et affectation de magistrats. Aux termes du premier décret, les magistrats dont les noms suivent sont mis à la disposition de :L’ADMINISTRATION CENTRALE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME
Monsieur Abdou Sadou, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, matricule 72 560/G précédemment Vice-président de la Cour d’Appel de Tahoua ;
Monsieur Maï Moussa Elhadji Basshir, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 72 553/A de retour de détachement ;
Monsieur Moussa Hamidou Douma, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 72 556/D, précédemment Vice-président de la Cour d’Appel de Zinder ;
Monsieur Abdoulmoumouni Hamidou, magistrat 2ème grade, 4ème échelon matricule 76 791/A, précédemment Procureur Général près la Cour d’Appel de Tahoua ;
Monsieur Amadou Arbi, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 77284/N, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;
Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78 318/R précédemment 1er Vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Henri Martin Moctar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 386/M, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
Monsieur Yacouba Souley, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79301/P, précédemment 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Illa Elhadji Ibrahim, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso ;
Monsieur Abdoulaye Souleymane, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80478/S, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Issaka Moussa, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 65 228/V, de retour de détachement.
Monsieur Saidou Dogon Guida, magistrat du 3ème grade ,3ème échelon, matricule 74929/K, de retour de stage.
Monsieur Saminou Laouali Ousseine, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 140/L précédemment Substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV ;
Aux termes du deuxième décret, les magistrats dont les noms suivent sont nommés :
AU NIVEAU DU SIEGE, DES COURS ET TRIBUNAUX
Cour d’Appel de Niamey :
Monsieur Salissou Chaïbou, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, matricule 71 129/Z, précédemment Procureur Général près la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Président de la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Alio Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahim Moussa Wazir, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 72 558/F précédemment à l’Administration centrale est nommé Vice-président de la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Boukari Sally Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Yazi Manou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 77186/L, précédemment doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Issoufou Yacouba appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Morou, magistrat du 2ème grade ,4ème échelon, matricule 77182/G, de retour de disponibilité est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey en remplacement Monsieur Manirou Maman, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Harouna Laouali, magistrat du 2ème grade ,3ème échelon, matricule 78313/K, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Salaou Youssouf appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hama Haya, magistrat du 2èmegrade, 3ème échelon, matricule 78316/N, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Ada Ango, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 78317/P, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Mamadou Abari, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79300/N, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant;
Monsieur Sombeizé Saley Saidou, magistrat du 2ème grade, 3èmeéchelon, matricule 79404/T, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye Roro, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79309/Y, de retour de détachement est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière
Monsieur Chégou Molli, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, président de la Chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, en remplacement de Monsieur Issoufou Yacouba, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ada Ango est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Monsieur Abari Mamadou est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée
Monsieur Roro Abdoulaye, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel, membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé de Niamey en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Moutari Karimou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre de Contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Hama Haya est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour, membre de la Chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Sombeizé Saley Saidou est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Harouna Laouali est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur El Hadji Sahabi Assoumana, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Chambre Commerciale
Monsieur Salissou Chaibou est nommé, cumulativement avec ses fonctions de Premier Président de la Cour d’Appel de Niamey, président de la Chambre Commerciale;
Monsieur Mamane Hamidine Abou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre Commerciale de ladite Cour en remplacement de Monsieur Arbi Amadou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa Harouna Zada, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre Commerciale de ladite Cour en remplacement de Monsieur Abdoulaye Idé appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal Militaire
Monsieur Ibrahim Moussa Waziri est nommé, cumulativement avec ses fonctions de Vice-président de la Cour d’Appel de Niamey, Président du Tribunal Militaire ;
Monsieur Abdou Malam Moussa est nommé cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey juge suppléant au Tribunal Militaire ;
Monsieur El hadji Amadou Barham, est nommé cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre de Contrôle de l’instruction du Tribunal Militaire ;
Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey
Monsieur Manirou Mamane, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 77 189/P, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Amadou Djibo, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 78 308/N, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey est nommé 1er Vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ibrahim Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seyni Saidou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 303/S, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Yacouba Souley appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salaou Youssouf, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78 312/J précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Yazi Manou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Adamou Garba Rachid Adamou, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, matricule 97 824/L, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Ali Brah Mamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97180/E, de retour de détachement est nommé juge d’instruction du 1er Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Zakari Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;
Madame Dougbé Fatoumata Dady, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 816/L de retour de détachement est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Madame Yacouba Halimatou Moumouni, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80 451/U, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée juge audit Tribunal ;
Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130 076/G précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Illéla, est nommé juge d’instruction du 3ème Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Madame Assoumana née Fatouma Sadou appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Timbo Ousmane, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 960/V, précédemment premier substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge au le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ibrahim Saley Ouali appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdou Moussa Djibril, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 814/J, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Kollo est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Madame Salissou Rahina appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Laminou Mamane, magistrat de 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117 061/C précédemment juge d’instruction du 4ème Cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge audit Tribunal ;
Madame Amadou Oumarou Amina, magistrat du 3ème grade 5ème échelon matricule 139 431/R précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Badjo Seyni Khaled, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130 075/H précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Kollo est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Moussa Na Allah Lamine, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162766/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Ali Issa Djibo, magistrat du 3ème grade ,5ème échelon, matricule 100382/T, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge audit Tribunal, poste vacant ;
Pôles Judiciaires Spécialisés du Tribunal de Grande Instance Hors Classe De Niamey
Monsieur Manirou Mamane est nommé cumulativement avec ses fonctions de Président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Président des Pôles Judiciaires Spécialisés dudit Tribunal.
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière
Monsieur Sani Ousseini magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 408/A précédemment Président du Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé est nommé juge d’instruction du 1er Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Boubacar Assoumana appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Nouhou Aboubacar, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 966/B, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Gaya est nommé juge d’instruction du 2ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Mahamadou Koné Soumaila, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 970/X, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Loga, est nommé juge d’instruction du 3ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ; Monsieur Karimou Saloufou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117 082/H précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, est nommé juge d’instruction du 4ème Cabinet au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Najim Mohamed Allamayafa Ababa appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Halilou Mansour, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117 064/F, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV est nommé juge d’instruction du 5ème Cabinet au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière (création) ;
Monsieur Kombi Arhidjo Adamou, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117 081/G, juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé juge d’instruction du 6ème Cabinet au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière (création) ;
Monsieur Adamou Garba Rachid Adamou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Monsieur Amadou Inoussa, magistrat du 3èmegrade 6ème échelon, matricule 97 974/B, est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Madame Salissou Rahina, magistrat du 3èmegrade, 5èmeéchelon, matricule 139 437/X, est nommée cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Monsieur Madi Abbo Moustapha, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 139 422/P est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée
Monsieur Seyni Saidou est nommé cumulativement avec ses fonctions de deuxième Vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Président de la Chambre Correctionnelle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Monsieur Zakari Ibrahim, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 968/D précédemment juge d’instruction du 1er Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé est nommé juge d’instruction du 1ercabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Adji Adam appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seyni Djafara, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 100 371/P précédemment Président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé juge d’instruction du 2èmecabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ali Issa Djibo appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mourtala Rabo, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 117 068/K, précédemment juge d’instruction du 2ème Cabinet du Tribunal de Grande Instance de Tahoua, est nommé juge d’instruction du 3ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Soumana Younoussi appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moustapha Mohamed magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 130 063/D précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Belbéji est nommé juge d’instruction du 4ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal (création) ;
Monsieur Moustapha Ousmane magistrat du 3ème grade, 5ème échelon matricule 130 079/M, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé juge d’instruction du 5ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal (création) ;
Monsieur Boukar Abatcha Abdoul Kader magistrat du 3èmegrade, 5ème échelon, matricule 139 430/P précédemment juge d’Instance au Tribunal d’Instance de Madaoua est nommé juge d’instruction du 6ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal (création) ;
Monsieur Laminou Mamane, est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Monsieur Abdoulaye Souleymane magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80 478/S est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Madame Amadou Oumarou Amina, est nommée cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Monsieur Badjo Seyni Khaled, est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Tribunal de commerce
Monsieur Abou Soulé magistrat du 2ème grade, 2ème échelon matricule 97 958/B, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Téra est nommé Vice-président du Tribunal du Commerce en remplacement de Monsieur Adamou Abdou Adam appelé à d’autres fonctions ;
Madame Konaté Nouhou Kouloungou Maimouna, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 130061/B, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommée juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Monsieur Illa Moumouni, magistrat du 3èmegrade, 5èmeéchelon, matricule 139427/V, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Madame Fati Mani Toro, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 117 071/E, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Madame Moctar Oumarou Ibrahim Maïmouna, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 139 434/U précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I
Monsieur Tabaraou Laouali, magistrat du 3ème grade, 5èmeéchelon, matricule 139425/T, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé juge d’instruction du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, en remplacement de Monsieur Illa Moumouni, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Attaher Liman Ahar Ahmadagack, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162771/D, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, en remplacement de Monsieur Sani Abdou Rabiou, appelé d’autres fonctions ;
Monsieur Issaka Sidibé Issoufou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117 083/J, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance d’Arlit est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I en remplacement de Monsieur El hadji Dotti Ali Diallo, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahim Moussa Adamou, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162800/S nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II
Monsieur Mahamadou Abdourahamane Housseini, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 126/N, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé juge d’instruction du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II en remplacement de Monsieur KombiArhidjo Adamou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mahaman Yaou Nassirou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161131/K, précédemment juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, en remplacement de Monsieur Issaka Chipkaou Amadou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa Laouali dit Ouma, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162777/K, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, poste vacant ;
Monsieur Illa Hamissou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162802/U, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, en remplacement de Monsieur Moussa Ibrahim Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III
Monsieur Moussa Ougou Aboubacar, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162 768/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, poste vacant ; Monsieur Hassane Hamani Moustapha, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162774/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV
Monsieur Idrissa koulley Aboubacar, magistrat du 3èmegrade, 4ème échelon, matricule 139 441/T, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Falmey est nommé juge d’instruction du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV en remplacement de Monsieur Halilou Mansour appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamani Hamadou Abdoulaye, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162 767/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V
Madame Issa Halimatou Amadou, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon matricule 80 445/W, précédemment Juge d’instruction du 2ème Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors de Niamey est nommée Présidente du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, en remplacement de Monsieur SeyniDjafara, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Issaka Chipkaou, magistrat du 3ème grade, 3ème échelon, matricule 161123/K, précédemment juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé à cette même qualité au Tribunal Communal d’Arrondissement Niamey V en remplacement de Monsieur Mahaman Yaou Nassirou appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Aboubacar Abdou Baro Saminou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162789/P, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Dosso
Monsieur Goumbi Daouda magistrat du 2ème grade ,3ème échelon, matricule 79 416/B, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Mamadou Abari, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Zakari Yaou Mahamadou, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 822/J, précédemment 1er Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors de Niamey, est nommé Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Goumbi Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Laouali Souley Harouna, magistrat du3ème grade, 5èmeéchelon, matricule 139424/S, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dakoro, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Noma Mahamadou Inoussa, magistrat du 3ème grade ,2ème échelon, matricule 161146/T, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Dosso, en remplacement de Monsieur Baba Ould Ahmed Hammed appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Souley Djibdji Tanimoun, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162781/F, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Falmey
Monsieur Yérima Bako Djibo Moussa, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 470/X, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Tanout est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Falmey en remplacement de Monsieur Seyni Issoufou Yacouba appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Djibo Oumarou Moumouni, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162776/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Instance de Falmey en remplacement de Monsieur Idrissa Koulley Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Loga :
Monsieur Edji Bilal, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 476/D, précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III est nommé Président du Tribunal d’Instance de Loga en remplacement de Monsieur Mahamadou Koné Soumaila.
Tribunal d’Instance de Gaya :
Monsieur Ahmad Mohamed, magistrat du 3ème grade, 6ème.échelon, matricule 80 447/Y de retour de détachement est nommé Président du Tribunal d’Instance de Gaya en remplacement de Monsieur Nouhou Aboubacar.
Tribunal de Grande Instance de Tillaberi Monsieur Maman Abdourahamane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80464/Z, précédemment président du Tribunal d’Instance d’Ingall, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry en remplacement de Monsieur Seyabou Dan Djibo Mamane Nourou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Yahaya Falké Habibou, magistrat du 3ème grade 5èmeéchelon, matricule 130069/K,précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tera est nommé juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi en remplacement de Monsieur Arbi Diori Hamadou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maman Maifada Ali, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162784/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Kollo
Monsieur Adamou Boubacar magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 150/T, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Matameyé, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Kollo, en remplacement de Monsieur Abdou Moussa Djibril, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sékou Doumbia Alhassane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 118/N, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Kollo en remplacement de Monsieur Badjo Seyni Khaled appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tera
Monsieur Abdourahaman Dicko, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 823/K précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Téra en remplacement de Monsieur Soulé Abou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Chitou Sanda Louali, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130066/G, précédemment juge au Tribunal d’Instance de Bilma est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Tera en remplacement de Monsieur Yahaya Falké Habibou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Ouallam
Monsieur Issilkan Bouzangari Ibrahim, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 121/H, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Ouallam en remplacement de Monsieur Rabiou Balla Nouridine appelé à d’autres fonctions ;
Cour d’Appel de Tahoua
Monsieur Djibo Souna Hamadou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74 264/HE précédemment à l’Administration centrale est nommé Vice-président de la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Abdou Sadou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibro Aboubacar, magistrat du 2ème grade ,4ème échelon, matricule 74265/J, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Hama Haya appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maman Bassirou Amadou, magistrat du 2ème grade ,4ème échelon, matricule 76790/Z, de retour de détachement est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Boubacar Oumarou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 77184/J, précédemment président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, en remplacement de Monsieur Sombeizé Saley Saidou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Chaibou Moussa, magistrat du 2ème grade 4èmeéchelon, matricule 77175/H, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
Monsieur Oumani Abdoulaye, magistrat du 2èmegrade, 3èmeéchelon, matricule 79308/X, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Tahoua
Monsieur Issoufou Alkassoum, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 410/B, précédemment à l’Administration centrale est nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Ousseini Sani appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Magawata Sara Abdoul Karim, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 161 124/L, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé juge d’instruction du 2ème Cabinet dudit Tribunal en remplacement de Monsieur MourtalaRabo appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Siradji Abdou Ibrahim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162788/N, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Monsieur Kango Mahamadou Lawan, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162811/V, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Monsieur Mohamed Moussa Diadiendi, magistrat du 2ème grade ,3ème échelon, matricule 79391/J, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Tahoua en remplacement de Monsieur Amadou Djibo Souley, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Konni :
Monsieur Soumana Younoussi, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 130 067/H, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Konni en remplacement Karimou Saloufou appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Salou Harouna Niandou, magistrat du 3ème grade 3échelon, matricule 161120/G, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance deKonni, poste vacant ;
Monsieur Hamidou Soumana Abdoul Aziz, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162780/E, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Monsieur Soumana Mahamane Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade, 3ème échelon, matricule 161154/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Illela en remplacement de Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance d’Illela
Monsieur El Hadj Yahaya Salha, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100385/W, précédemment procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria est nommé président du Tribunal d’Instance d’Illela en remplacement de Monsieur Maman Sani Oumarou appelé d’autres fonctions ;
Monsieur Soumana Mahamane Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade ,3ème échelon, matricule 161154/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Illela, en remplacement de Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Madaoua
Monsieur Ango Gozi Abdoulaye, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 137/S précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Abatcha Abdoul Kader appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance d’Agadez
Monsieur Chaïbou Ibrahim, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 100 383/U, précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Niamey II est nommé Vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Adamou Garba Rachid appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Najim Mohamed Allamayafa Ababa , magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117 077/L, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez ;
Monsieur Bio Seydou Mahamadou Awal, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162783/H, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez poste vacant ;
Monsieur Mahamadou Ali Yahaya, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162785/K, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Bilma
Monsieur Maman Saidou Kouroukoutou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 139432/S, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Ingall est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bilma, en remplacement de Monsieur Chitou Sanda Laouali, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance d’Ingall
Monsieur Soumana Boureima, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule80 469/E, précédemment président du Tribunal d’Instance de Tchirozérine est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance d’Ingall, en remplacement de Monsieur Mamane Abdourahamane appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur El Hadji Attaher Abdou Mahamadou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161794/L, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Ingall en remplacement de Monsieur Maman Saidou Kouroukoutou, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tchirozerine
Monsieur Maman Sani Oumarou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80449/A, précédemment président du Tribunal d’Instance de Illela, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Tchirozérine en remplacement de Monsieur Boureima Soumana appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance d’Arlit
Monsieur Rabiou Bala Noureidine, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 130 068/J, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Ouallam, est nommé juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Issoufou Issaka Sidibé appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seyabou Dan Djibo Maman Nourou, magistrat du 3ème grade 2èmeéchelon, matricule 161153/S, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Noma Mahamadou Inoussa, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mohamed Dounda Moussa, magistrat du 3èmegrade,1er échelon, matricule 162794/L, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, en remplacement de Monsieur El Hadji Attaher Abdou Mahamadou Salissou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Djingo Koussa Sabiti, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162804/W, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Monsieur, Boukari Sally Ibrahim, magistrat du 1ergrade2ème échelon, matricule 72 555/C précédemment Vice-président de la Cour d’Appel de Niamey est nommé président de la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Sahibou Alzouma Maiga, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ali Akiné, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 74 261/E, de retour de détachement est nommé Vice-président de la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Moussa Hamidou Douma appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ayouba Hassane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74262/F, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, en remplacement de Monsieur Harouna Laouali appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamane Issa Sayabou, magistrat 2ème grade 4ème échelon, matricule 76 793/C de retour de détachement est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Adamou Maïga Mahamadou Sani appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda Mamane, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 399/P précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Monsieur El Hadj Alou Abdoulaye, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79409/C, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Habibou Mahaman, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79411/W, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Djibo Garba, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 414/Z, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Zinder
Monsieur Adam Daouda, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97971/Y, précédemment 1er Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Zinder en remplacement de Monsieur Djibo Garba appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Garba Hamani Harouna, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80455/Y, de retour de détachement, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
Monsieur Boubacar Assoumana, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon matricule 80 474/B, précédemment juge d’instruction 1er Cabinet au Pôle judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
Monsieur D’Almeida Ismael Wilfried Pierrot, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161119/P, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet dudit tribunal, en remplacement de Monsieur Tabaraou Laouali, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamidou Garba Kader, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162775/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye Mato Aboubacar Sidik, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162782/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Aboubacar Issaka, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162806/Y, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Magaria
Monsieur Gonda Jigo Maman Sani, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 117074/H, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tanout, est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria en remplacement de Monsieur El Hadji Yahaya Salha, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Matameye Monsieur Ali Moussa Nouhoum, magistrat du 3ème grade ,6ème échelon matricule 80477/E, précédemment président du Tribunal d’Instance de N’Guigmi, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Matameye en remplacement de Monsieur Adamou Boubacar appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tanout
Monsieur Seyni Issoufou Yacouba, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 97 829/S, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Falmey est, nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Tanout en remplacement de Monsieur Yérima Bako Djibo Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de DamagramTakaya
Monsieur Dotti Diallo Ali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100 377//W, précédemment Procureur Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I est nommé Président du Tribunal d’Instance de DamagaramTakaya, en remplacement de Monsieur Mallam Adam Abdoul Moumouni, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade ,2ème échelon, matricule 161162/T, précédemment substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Damagram Takaya, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Belbéji
Monsieur Alfari Abdourahamane, magistrat du 3ème grade, 3ème échelon, matricule 148 483/M précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé juge d’instance au Tribunal d’instance de Belbéjien remplacement de Monsieur Amadou Moustapha Mohamed appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Gouré
Monsieur Mallam Adam Abdoulmoumouni, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 466/B précédemment Président du Tribunal Instance de Damagaram Takaya est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Gouré en remplacement de Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tanout
Monsieur Sani Abdou Rabiou, magistrat du 3ème grade ,3ème échelon, matricule 161159/Y précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tanout en remplacement de Monsieur Maman Sani Gondah appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Maradi
Monsieur Oumarou Boubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79315/W, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Oumani Abdoulaye, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoul Karim Moussa, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162769/K, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Monsieur Amadou Amadou Ali, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162792/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Dakoro
Monsieur Baba Ould Ahmed Hammed, magistrat du 3ème grade,2ème échelon, matricule 148484/N, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dakoro en remplacement de Monsieur Laouali Souley Harouna appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tessaoua
Monsieur Alio Zakou Abdou Razak magistrat du 3èmegrade 2èmeéchelon, matricule 161 130/J précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Moustapha Ousmane appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Diffa :
Monsieur Adamou Maiga Mahamadou Sani, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79 398/S précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, en remplacement de Monsieur Habibou Maman appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Boukari Abdoul Aziz, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100 387/Y précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa ;
Monsieur Abdou Nassirou, magistrat du 3ème grade, 4ème échelon, matricule 148 485/P, précédemment Juge d’Instance au Tribunal d’Instance de Maïné-Soroa est nommé Juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur Halidou Seyni Hassane appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161141/M, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur Salou Harouna Niandou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Balama Elhadji Abdou, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 789/B précédemment à l’Administration Centrale est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur Alfari Abdourahamane appelé à d’autre fonction.
Monsieur Oumarou Amarou Nouhou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162793/K, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de N’Guigmi
Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi, magistrat du 3ème grade ,6ème échelon, précédemment président du Tribunal d’Instance de Gouré est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de N’Guigmi en remplacement de Monsieur Ali Moussa Nouhoum appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mounkaila Yacouba Ousmane, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162795/M, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa
Tribunal d’Instance de Maïné-Soroa
Monsieur Halidou Seyni Hassane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 155/Uprécédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Maïné-Soroa en remplacement de Monsieur Abdou Nassirou appelé à d’autres fonctions ;
Aux termes du troisième décret, les magistrats dont les noms suivent sont nommés
AU NIVEAU DU PARQUET, DES COURS ET TRIBUNAUX
Monsieur Karimou Haladou, magistrat du 1ergrade ,2ème échelon, matricule 72 551/Y, précédemment à l’Administration central du Ministère de la Justice est nommé procureur général près de ladite Cour en remplacement de Monsieur Salissou Chaïbou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamadou Alassane magistrat du 2ème grade 4ème échelon matricule 77 181/F précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé 1er Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Oumarou Mazou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdou Ouabi Lamine Aliou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 400/T précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi est nommé Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Salissou Tijani appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Goumbi Daouda, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 416/B, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 97 975/C, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey poste vacant ;
Poles Judiciaires Spécialisés de la Cour d’Appel
Monsieur, Karimou Haladou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de Procureur général près la Cour d’Appel de Niamey, Procureur général près le Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière et près le Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée en remplacement de Monsieur Salissou Chaïbou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Djibo Souley est nommé cumulativement avec ses fonctions de Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey, Substitut Général près le Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de ladite Cour ;
Trbunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey
Monsieur Ousmane Baydo, magistrat du 2èmegrade, 4èmeéchelon, matricule 77 172/E, précédemment à l’Administration centrale est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Chaïbou Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Madame Maidama Hadiza Mallam Manzo, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79 299/N, précédemment Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommée procureur de la République adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Amadou Moussa Zaki appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seydou Amadou Harouna, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 97 831/K, précédemment premier substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé premier Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Zakari Yaou Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;
Madame Assoumane née Fatouma Sadou, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 462/X, précédemment juge d’instruction 3ème Cabinet du’ Tribunal Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée premier substitut du Procureur de la République près ledit Tribunal en remplacement de Monsieur Adam Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mahamadou Idrissa Abass, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117 075/J, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé premier substitut du procureur de la République près ledit Tribunal poste vacant ;
Monsieur Inoussa Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 162/T, précédemment Substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors de Niamey poste vacant ;
Monsieur Mahamadou Adamou Oumarou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162772/L, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey poste vacant;
Monsieur Habou Maman Mahaman Rabiou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162778/L, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, poste vacant ;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée Et Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière
Monsieur Ousmane Baydo est nommé, cumulativement avec ses fonctions de procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Procureur près les Pôles Judiciaires Spécialisés dudit Tribunal ;
Madame Maidama Hadiza Mallam Manzo, est nommée cumulativement avec ses fonctions de Procureur de la République Adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Procureur de la République Adjoint près les Pôles Judiciaires Spécialisés dudit Tribunal ;
Monsieur Mahamadou Idrissa Abass est nommé cumulativement avec ses fonctions de Premier Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Substitut du Procureur de la République près le Pôle Judiciaire Spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la Criminalité transnationale organisée dudit Tribunal ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I
Mademoiselle Minami Malan Mamadou Ganama, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162773//F, nouvellement intégrée est nommée substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II :
Monsieur Salah Algabid Mahaman, magistrat du3ème grade, 1er échelon, matricule 162803/V, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III
Monsieur Arbi Diori Hamadou, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117073/G, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi est nommé procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III en remplacement de Monsieur Edji Bilal appelé à d’autres fonctions
Mademoiselle Hamidou Bonkaney Nafissatou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162797/P, nouvellement intégrée, est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV
Madame Batouré Labaran Roumanatou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162770/C, nouvellement intégrée, est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V
Monsieur Adamou Abdoul Zakou Issaka, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162809/B, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Dosso
Monsieur Tounaou Moussa, magistrat du 2ème grade2ème échelon, matricule 97 967/C, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Illa El Hadji Ibrahim appelé à d’autres fonctions
Tribunal de Grande Instance de Tillaberi
Monsieur Salissou Tijani, magistrat du 2èmegrade 3ème échelon, matricule 79 393/L, précédemment Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi en remplacement de Monsieur Abdou Ouabi Lamine Aliou appelé à d’autres fonctions
Monsieur Hamma Boubacar, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162787/M, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Tera
Monsieur Adji Adam magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100 370 N précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Téra poste vacant ;
Cour d’appel de Tahoua
Monsieur Oumarou Maazou, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 74 259/L, précédemment Premier Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommé Procureur Général près la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Abdoulmoumouni Hamidou appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Amadou Moussa Zaki magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 78 321/K, précédemment Procureur de la République Adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé Substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua;
Monsieur Alichina Maman Sani, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 78315/M, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de TAHOUA
Monsieur Dourhamane Hassane Abass, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162799/S, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua, remplacement de Monsieur Soumana Mahaman Abdoul Kader, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda Ali Morou magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162805/X, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de KONNI
Monsieur Arma Mato Attikou, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162786/L, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Monsieur Boukari Ousmane, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162790/G, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance d’AGADEZ Monsieur Yacouba Issaka, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 419/E, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Henri Martin Moctar appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Dicko Issoufou Abdou Abdouramane, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162808/A, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;
Monsieur Magagi Balarabé Issaka, magistrat du 3èmegrade, 1er échelon, matricule 162812/W, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance d’ARLIT
Monsieur Abdou Adamou Mahamadou Soufianou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162810/U, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Tribunal de Grande Instance de ZINDER
Monsieur Kamayé Mahamadou, magistrat de 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79 298/M, précédemment Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder en remplacement de Monsieur Tounaou Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamma Boubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162787/M, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur D’Almeida Ismael Wilfried Pierrot appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Hassane, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162796/N, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Chaibou Maman Sani, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162798/R, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant;
Tribunal de Grande Instance de Maradi
Monsieur Adamou Abdou Adam, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79389/R, précédemment vice-président du Tribunal de Commerce est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Daouda Mamane appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahim Garba Daouda, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162791/H, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Monsieur Mahaman Balla Maty Daouda, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162801/T, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant;
Tribunal de Grande Instance de Diffa
Monsieur Mahamadou Ibrahim, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162807/Z, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, a signé ce jour, une ordonnance portant rectification de la loi n° 2022-44 du 06 décembre 2022 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2023.
A titre de rappel, le Budget Général de l’Etat au titre de l’année 2023, consacré par la loi n° 2022-44 du 06 décembre 2022, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2023, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 3 291, 62 milliards.
Depuis les évènements du 26 juillet 2023, le Niger fait face à des lourdes sanctions imposées par les organisations internationales et régionales. Ces sanctions exposent le pays à une baisse importante des ressources tant extérieures qu’intérieures. Cet état de fait rend nécessaire la révision des prévisions budgétaires contenus dans la loi de finances initiale.
Cette révision opérée en conformité avec les dispositions des articles 5, 47 et 48 de la loi n° 2012-09 du 29 mars 2012, portant loi organique relative aux lois de finances, porte ainsi le montant du Budget Général de l’Etat de l’année 2023, en recettes et en dépenses, à 1.981,00 milliards contre 3 291,62 milliards, soit une baisse de 1 310,63 milliards.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a signé hier 7 avril 2021, un décret portant nomination des membres du Gouvernement. Aux termes de ce décret, sont nommés :
1. Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération :
Hassoumi Massoudou
Ministre d'Etat à la Présidence de la République :
Rhissa Ag Boula
Ministre de la Défense Nationale :
Alkassoum Indattou
Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation :
Alkache Alhada
Ministre de la Formation Professionnelle :
Kassoum Maman Moctar
Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche :
Phd. Mamoudou Djibo
Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales
Dr Illiassou Idi Maïnassara
Ministre des Mines :
Madame Ousseini Hadizatou Yacouba
Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l'Information :
Hassane Barazé Moussa
Ministre des Transports :
Oumarou Malam Alma
Ministre de l'Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes :
Laouan Magagi
Ministre de l'Elevage, Porte parole du Gouvernement :
Tidjani Idrissa Abdoulkadri
Ministre de l'Equipement :
Hamadou Adamou Souley
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux :
Dr Boubakar Hassan
Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions :
Zada Mahamadou
Ministre des Finances :
Ahmat Jidoud
Ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Entreprenariat des Jeunes :
Gado Sabo Moctar
Ministre de l'Agriculture :
Dr Alambedji Abba Issa
Ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Assainissement :
Maïzoumbou Laoual Amadou
Ministre du Plan :
Abdou Rabiou
Ministre du Pétrole, de l'Energie et des Energies Renouvelables :
Mahamane Sani Mahamadou
Ministre de la Culture, du Tourisme et de l'Artisanat :
Mohamed Hamid
Ministre de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire :
Maman Ibrahim Mahaman
Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant :
Madame Allahoury Aminata Zourkaleini
Ministre de l'Education Nationale :
Dr Rabiou Ousman
Ministre de l'Hydraulique :
Adamou Mahaman
Ministre de la Fonction Publique et du Travail :
Madame Ataka Zaharatou Aboubacar
Ministre de l'Environnement et de la Lutte contre la Désertification :
Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa
Ministre de l'Emploi et de la Protection Sociale :
Dr Ibrahim Boukary
Ministre de la Jeunesse et du Sport :
Sekou Doro Adamou
Ministre déléguée auprès du Ministre des Finances chargée du Budget :
Madame Gourouza Magagi Salmou
Ministre délégué auprès du Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation :
Dardaou Zaneidou
Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l'Intégration Africaine :
La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en session extraordinaire, par visioconférence, le 28 janvier 2022, sous la présidence de E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence.
Cette session extraordinaire a été convoquée à l’effet d’examiner les évolutions politiques au Burkina Faso, suite au coup d’Etat survenu dans ce pays le 24 janvier 2022, qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu de E.M.Roch Marc Christian Kaboré.
Etaient présents à ce Sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ciaprès, ou leurs représentants dûment mandatés :
E.M.Patrice TALON, Président de la République du Bénin ;
E.M. Jose Maria NEVES, Président de la République du Cabo Verde ;
E.M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;
E.M. Adama BARROW, Président de la République de Gambie ;
E.M.Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ;
E.M.Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau ;
E.M.George Manneh WEAH, Président de la République du Liberia ;
E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République fédérale du Nigeria ;
E.M.Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ;
E.M.Julius Maada BIO, Président de la République de Sierra Leone ;
E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise ;
E.M.Sidiki Kaba, Ministre des Forces Armées, République du Sénégal.
Ont également assisté à cette Session :
E.M. Moussa Faki, Président de la Commission de l’Union Africaine ;
E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO ;
E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) ; ● S.E.M. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris note du mémorandum relatif à la situation politique au Burkina Faso, présenté par E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO. La Conférence a salué la qualité du rapport et pris note des recommandations qui y sont formulées.
La Conférence condamne fermement ce coup d'Etat et exprime sa profonde préoccupation face à la résurgence des putschs militaires dans la région, suite à ceux perpétrés au Mali le 18 août 2020, en Guinée, le 5 septembre 2021 et au Burkina Faso, le 24 janvier 2022. Le coup de force au Burkina Faso a été effectué en faisant en sorte d’obtenir sous la contrainte la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré.
La Conférence réaffirme son engagement total en faveur du principe de la tolérance zéro pour l’accession au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels, tel qu’édicté dans le Protocole additionnel de 2001 de la CEDEAO, relatif à la Démocratie et la Bonne gouvernance. Par ailleurs, la Conférence :
exige la libération immédiate et la protection du Président Roch Marc Christian Kaboré et de tous les autres détenus politiques ;
décide de suspendre le Burkina de toutes les Institutions de la CEDEAO ;
exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel par les militaires, en les engageant à se conformer à l’esprit républicain et s’en tenir à leur rôle de préservation de l’intégrité territoriale du pays ;
charge le Comité des Chefs d’Etat-major (CCEM) de déployer sans délai une mission au Burkina Faso pour mener des consultations avec les dirigeants militaires et faire l’évaluation de la situation sécuritaire dans le pays en vue de soumettre un rapport à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
charge également la Commission d’organiser le déploiement au Burkina Faso, le 31 janvier 2022, d’une mission ministérielle de la CEDEAO dirigée par la Présidente du Conseil des ministres pour évaluer la situation politique et soumettre un rapport à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Le Représentant Spécial des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel, ainsi que l’Union Africaine participeront à cette mission.
La Conférence a suivi un compte rendu sur les dernières évolutions de la situation politique au Mali et en Guinée.
La Conférence invite la Commission à finaliser les travaux en cours portant sur la révision du Protocole sur la Démocratie et la Bonne gouvernance.
Elle décide de convoquer un Sommet extraordinaire le 3 février 2022, à Accra, Ghana, pour faire le point de la situation au Burkina, en Guinée et au Mali.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour le leadership exemplaire dont il a fait preuve en vue d’assurer la réussite de ce Sommet.
Les Etats membres invités à poursuivre les réformes structurelles engagées pour s'affranchir des fluctuations des cours des matières premières et permettre à leurs économies d'être plus résilientes face aux chocs exogènes
1.La quatrième réunion de la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO, s'est tenue le 24 Octobre 2017 à Niamey, République du Niger, sous la présidence de S. E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger, Président de la Task Force.
Etaient présents à cette session, les Chefs d'Etat et de Gouvernement membres de la Task Force : S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire ; S. E. M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S. E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger ; S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigeria.
E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a également honoré de sa présence la réunion de la Task Force présidentielle.
Ont également pris part à cette réunion, les Ministres en charge des Finances de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Niger et du Nigeria, les Présidents des Commissions de la CEDEAO et de TLIEMOA, les Gouverneurs et les représentants des Banques centrales de la Communauté, le Directeur Général de l'Agence Monétaire de l'Afrique de l'Ouest, la «Directrice Générale de l'Institut Monétaire de l'Afrique de l'Ouest. Le Directeur du Bureau pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique a pris part aux travaux en qualité d'observateur.
La Conférence accorde une période complémentaire de 12 à 16 mois aux autorités de la Transition au Mali, et demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022, en Guinée et au Burkina Faso.
1. La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session extraordinaire, le 25 mars 2022 à Accra, en République du Ghana, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence.
Cette session extraordinaire a été convoquée dans le but d’examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis le dernier Sommet extraordinaire tenu le 3 février 2022.
Étaient présents à cette Session, les Chefs d’État et de Gouvernement ci-après, ou leurs représentants dûment mandatés : S.E.M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ; S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau ; S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ; S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ; S.E. Dr. Isatou TOURAY, Vice-Présidente de la République de Gambie;
H.E. Yemi OSINBAJO, Vice-Président, République Fédérale du Nigeria; S.E.M. Rui Alberto de Figueiredo SOARES, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régional, République du Cabo Verde ; S.E.M. Fidèle SARASSORO, Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République de Côte d’Ivoire ; S.E.M. Simfeitcheou PRE, Ministre Conseiller Spécial du Président de la République Togolaise ; S.E.M. Al-Hassan CONTEH, Ambassadeur du Libéria auprès de la République Fédérale du Nigéria et Représentant Permanent auprès de la CEDEAO; S.E. Madame Francess Virgina ANDERSON, Ambassadeur de la République de Sierra Leone auprès de la République du Ghana.
Ont également assisté à cette session : S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO au Mali, ancien Président de la République Fédérale du Nigeria ; S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO ; S.E.M. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA ; Monsieur El Ghassim WANE, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Chef de la MINUSMA ; Monsieur James AJI, Conseiller Politique, représentant S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
Les Chefs d’État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN sur la situation au Mali ainsi que les rapports des missions ministérielles en Guinée et au Burkina Faso présentés par S.E. Mme Shirley AYORKOR BOTCHWEY, Ministre des Affaires étrangères du Ghana et Présidente du Conseil des Ministres de la CEDEAO.
Ils ont également examiné les memoranda sur les situations politique et sécuritaire au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, présentés par S.E.M. Jean-Claude KASSI-BROU, Président de la Commission de la CEDEAO.
La Conférence a salué la qualité des rapports présentés et les recommandations qui y sont formulées.
En ce qui concerne la situation sociopolitique du Mali
La Conférence note que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader au Mali avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles.
Elle note que, lors de la dernière mission du Médiateur de la CEDEAO du 18 au 20 mars 2022, les Autorités de la Transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés.
Par ailleurs, la Conférence note que, compte tenu de la conjoncture politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de parvenir à un accord sur le chronogramme afin d’éviter la dégradation de la situation du pays.
La Conférence regrette l’indisponibilité du Président de la Transition à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au Sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle au Mali.
La Conférence salue les efforts consentis par le Médiateur de la CEDEAO en vue d’obtenir un chronogramme consensuel devant aboutir à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union Africaine.
Au regard de ce qui précède, la Conférence engage les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l’organisations de l’élection présidentielle. Ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La Conférence décide de l’envoi du Médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les Autorités de la Transition sur le chronogramme.
La Conférence décide en outre de :
maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022 ;
poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions ;
inviter les partenaires à accroître le soutien humanitaire au Mali.
La Conférence exprime sa vive préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et engage les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle réitère son appel aux Etats membres et à la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
En ce qui concerne la situation sociopolitique en Guinée
La Conférence exprime sa forte préoccupation par rapport à l’absence de visibilité sur la transition. En effet, la Conférence note que le délai de six mois fixé par la CEDEAO pour la tenue des élections n’a pas été respecté. En outre, le chronogramme de la transition n’est toujours pas disponible, les priorités ne sont pas définies et peu de progrès ont été réalisés dans le processus. De même, la situation sociopolitique se dégrade du fait de l’insuffisance de dialogue entre le gouvernement et les acteurs politiques et la société civile.
En conséquence, la Conférence :
demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur ;
demande au gouvernement de renforcer l’inclusivité et le dialogue avec les acteurs politiques et la société civile dans la gestion de la Transition en vue de réduire les tensions dans le pays et assurer une transition apaisée ;
Invite les autorités de la Transition à respecter les dispositions légales et réglementaires dans le processus de récupération des biens présumés appartenir à l’État.
Au vu de la crispation sociopolitique et de la nécessité urgente de faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes, la Conférence réaffirme la décision de nommer un Facilitateur pour la Guinée.
Concernant la situation sociopolitique au Burkina Faso
La Conférence a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien Président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat et ce malgré plusieurs demandes pour sa libération sans condition.
La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire.
De même, la Conférence reste très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition.
A cet égard et conformément au Communiqué du Sommet Extraordinaire du 3 février 2022, la Conférence :
réitère sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 ;
exige la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian KABORE ;
décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel ;
demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur
appelle la Communauté Internationale à renforcer son appui humanitaire en faveur du Burkina Faso.
Par ailleurs, la Conférence décide de nommer un Médiateur pour le Burkina Faso pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une transition réussie.
La Conférence engage les Autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle appelle les États membres et la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
Enfin, la Conférence appelle l’Union Africaine, les Nations Unies et tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à continuer de soutenir les mesures de la CEDEAO au Mali, en Guinée et au Burkina Faso afin de maintenir la paix et la stabilité dans la Région.
A la fin des délibérations, les Chefs d’État et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership qui a conduit au succès du présent Sommet.
Le Comité de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique rend public, à travers ce communiqué, le chronogramme de ses activités.
JOUR
DATE
ACTIVITE
OBSERVATION
Samedi
03/02/2018 à 11h
Mise en place du Comité et Bureau
En présence de l’Ambassadeur
Samedi
10/02/2018 à 15h
1ère réunion de travail du Bureau
Dimanche
18/02/2018 à 14h
Réunion de travail du Comité et des commissions thématiques, adoption de tous les textes.
Lundi
19/02/2018 à 10h
Lancement des ventes des cartes à l’Ambassade.
Lieu unique des ventes (chez Omar)
Dimanche
04/03/2018 à 15h
Rencontre unique d’information sur le processus électoral avec les nigériens électeurs et potentiels candidats à Bruxelles.
Les associations feront le relai dans leurs fiefs respectifs.
Lundi
05/03/2018 à 00h
Lancement des réceptions des candidatures
D’abord via l’adresse émail du Comité et ensuite, paiement à l’Ambassade. (chez Omar)
Lundi
23/03/2018 à 00h00
Clôture des réceptions des candidatures
Dimanche
1er /04/2018 à 15h
Validation et publication des candidatures
Lundi
02/04/2018 à 00h00
Ouverture des campagnes électorales
Samedi
07/04/2018 à 15h
Rencontre avec les candidats
En présence de l’Ambassadeur
Vendredi
27/04/2018 à 18h
Envoi des noms des observateurs par les candidats : 1 candidat, 1 délégué.
Vendredi
04/05/2018 à 00h00
Fermeture des campagnes électorales
Dimanche
06/05/2018 de 9h à 18h
Votes
En présence de l’Ambassadeur
Dimanche
06/05/2018 à 22h
Proclamation des résultats globaux définitifs des votes.
En présence de l’Ambassadeur
Samedi
11/05/2018 à 12h
Cérémonie officielle de remise de témoin au nouveau Bureau installé.
En présence de l’Ambassadeur
Au besoin, des modifications peuvent être apportées sur ce chronogramme.
Fait à Bruxelles, le lundi 19 février 2018 Pour le Comité Le Président Kabirou OUMAROU
Royaume de Belgique - Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -Tel : 0472 96 34 13
Le Comité de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique, conformément à son chronogramme d’activités, a l’honneur de convier tous les nigériens vivants en Belgique à une réunion d’information générale sur l’élection des membres du Bureau du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique.
Cette réunion se tiendra le dimanche 04 mars 2018 à 15 h précises à la Salle Excelcior, sis à Rue Eloy 80, 1070 Anderlecht - Bruxelles.
A cette occasion, la diaspora du Niger de Belgique sera informée sur le processus de la vente de la carte HCNE, le dépôt des candidatures, le déroulement de la campagne électorale, le déroulement des votes, de dépouillement et de publication des résultats.
Compte tenu de l’importance de l’ordre du jour, la présence de tous est vivement conseillée.
Par ailleurs, le Comité HCNE attire l’attention de tous sur l’importance de la ponctualité.
Fait à Bruxelles, le dimanche 25 février 2018
Pour le Comité
Le Président
Kabirou OUMAROU
Royaume de Belgique Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Blog : https://hcne.blogspot.be/ Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -Tel : 0472 96 34 13
Le Comité de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique porte à la connaissance de tous les nigériens résidant en Belgique, candidats aux postes du Bureau du HCNE, section de Belgique du lancement des réceptions des candidatures ce jour lundi 05 mars 2018 à 00h00.
Pour le dépôt de toute candidature, le candidat est appelé à respecter les mesures suivantes :
1. Les candidatures sont individuelles. Aucun groupement des candidats ou liste n’est accepté (e).
2. Tout candidat doit respecter les conditions d’éligibilité définies par le Comité en date du 03 février 2018 et qui sont :
Dans le cadre de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, Section de Belgique, le Comité de sa mise en place rappelle aux nigériens résidant en Belgique les informations et échéances suivantes :
La vente des cartes HCNE se poursuit jusqu’au samedi 05 mai 2018 à 17h.
Les candidatures aux postes du Bureau du HCNE sont réceptionnées jusqu’au 23 mars 2018 à 0h00.
L’Ambassade du Niger à Bruxelles et la Commission Ventes des cartes HCNE du Comité tiendront des permanences un samedi sur deux pour l’une délivrer les cartes consulaires et l’autre les cartes HCNE, suivant les dates suivantes :
Pour le mois de Mars 2018 : samedi 17 et samedi 31 mars 2018 de 10 à 17h.
Pour le mois d’Avril 2018 : samedi 14 et samedi 28 avril 2018 de 10 à 17h.
Par ailleurs, pour faciliter l’accès à un plus grand nombre des nigériens aux cartes consulaires, l’Ambassade offre la possibilité à une ou un représentant (e) d’une famille de venir avec les dossiers de l’ensemble des membres de sa famille en âge de voter pour commander leurs cartes consulaires.
Enfin, le vote pour les membres du Bureau du HCNE peut se faire par procuration. Cependant, la personne qui vote par procuration devrait être elle-même électrice et la copie originale de la procuration doit parvenir au siège du Comité sis à l’Ambassade du Niger à Bruxelles, au plus tard le vendredi 04 mai 2018 à 17h. Aucune procuration n’est acceptée le jour du vote.
Le Comité HCNE remercie tous les nigériens vivant en Belgique pour leur mobilisation et leur soutien dans le déroulement de ses travaux.
Fait à Bruxelles, le dimanche 11 mars 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
Royaume de Belgique Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Blog : https://hcne.blogspot.be/ Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -Tel : 0472 96 34 13
Le Président du Comité de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique porte à la connaissance de tous les nigériens résidant en Belgique que le Comité HCNE s’est réuni le dimanche 1er avril et le lundi 2 avril 2018 au siège du Comité sis à l’Ambassade du Niger à Bruxelles en vue de statuer sur le vote par procuration.
Aux termes de ses travaux, le Comité réaffirme sa volonté ferme de maintenir le vote par procuration tel qu’adapté à sa réunion du 18/02/2018 et repris dans les mesures de déroulement de vote.
Le vote par procuration est un droit reconnu à tous dans tout système électoral digne de ce nom.
Cependant, en vue d’assainir ce vote, le Comité a arrêté ce qui suit :
Chaque électeur qui est dans l’impossibilité de voter peut donner une procuration à la personne de son choix ;
Cette procuration doit être légalisée auprès des autorités communales de du lieu de résidence du mandant ;
Aucune procuration ne doit être légalisée ni à l’Ambassade du Niger à Bruxelles ni auprès du Comité ;
La procuration est portée par un électeur, en raison d’une procuration par électeur ;
La procuration originale doit être déposée à l’Ambassade au plus tard le vendredi 04 mai 2018 à 17h. Elle est accompagnée de la copie originale de la carte consulaire et de la carte HCNE du mandant.
Fait à Bruxelles, le lundi 02 avril 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
Royaume de Belgique Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Blog :https://hcne.blogspot.be/ Email :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -Tel : 0472 96 34 13
Le Président du Comité de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique suit avec l’ensemble des membres du Comité le déroulement de la campagne électorale en cours et remercie l’engagement des candidats à respecter les clauses de cette campagne.
Il profite de cette occasion pour rappeler trois points majeurs de ce processus :
De la question de la procuration
Le Comité constate que nonobstant ses différents rappels, à travers le Communiqué N°002/02/2018, la réunion d’information du 04 mars 2018, la rencontre des candidats du 08 avril 2018 et bien d’autres occasions, à la date d’aujourd’hui 25 avril 2017, aucune procuration légalisée n’est encore déposée.
Or, pour prévenir tout document frauduleux, le Comité, à travers sa Commission vérification des procurations, a jugé utile de prendre la dernière semaine avant le vote pour vérifier chaque procuration.
Celles –ci sont attendues pour le vendredi 27 avril à 17h, délai de vigueur, à l’Ambassade du Niger à Bruxelles (Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles), à l’attention du Comité HCNE.
De l’envoi des délégués des candidats
Les candidats à la présidence sont invités à envoyer 3 délégués chacun.
Les candidats indépendants, un délégué par personne.
Les noms de ces délégués sont attendus pour le vendredi 27 avril à 17h, délai de vigueur, à l’Ambassade du Niger à Bruxelles (Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles), à l’attention du Comité HCNE.
Les permanences de délivrance des cartes consulaires et HCNE
La dernière permanence conjointe (Ambassade & Comité HCNE) était prévue pour se tenir le samedi 28 avril 2018 mais celle-ci, compte tenu de l’indisponibilité du personnel de l’Ambassade en charge de la carte consulaire est reportée au dimanche 29 avril 2018 de 10 à 18h.
Cependant, seule la délivrance des cartes HCNE se poursuivra jusqu’au samedi 05 mai 2018 à 17h.
Fait à Bruxelles, le mercredi 24 avril 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
Royaume de Belgique Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Blog : https://hcne.blogspot.be/ Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -Tel : 0472 96 34 13
COMMUNIQUE N°011/05/2018 Conformément au chronogramme électoral de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, Section de Belgique, le Président du Comité porte à la connaissance des candidats en lice que la campagne électorale ouverte le lundi 02 avril 2018 à 00h00 est clôturée ce vendredi 04 mai 2018 à 00h00.
Nonobstant quelques incidents vite circonscrits, la campagne s’est déroulée dans des circonstances acceptables et est appréciée de tous et de chacun.
Le Président du Comité HCNE remercie l’ensemble des candidats et leurs électeurs pour leur hauteur d’esprit et leur esprit de fair-play pendant cette période.
Il souhaite que ce même esprit prévale le samedi 05 mai 2018 (jour sans campagne), le dimanche 06 mai 2018 (le jour de vote), pendant les dépouillements et lors de la publication des résultats électoraux définitifs.
Justement, s’agissant de la journée du samedi 05 mai 2018, le Président du Comité HCNE rappelle à tous que selon les règles définies aucune propagande n’est autorisée : ni physiquement, ni via des portes -à -portes, ni via les réseaux sociaux, ni via des réunions et rencontres publiques, ni via les affiches, etc.
Fait à Bruxelles, le vendredi 04 mai 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
COMMUNIQUE N°012/05/2018 Conformément au chronogramme électoral de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, Section de Belgique, le Président du Comité invite les nigériens vivant en Belgique de se rendre le dimanche 06 mai 2018 de 9h à 18h à l’Ambassade du Niger à Bruxelles sis Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles pour élire les membres du Bureau du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique.
Les locaux seront ouverts à 9h et fermés à 18h.
Par ailleurs, le Président du Comité HCNE rappelle les dispositions des opérations de vote suivantes :
Les électeurs sont invités à se présenter avec leur carte consulaire et leur carte HCNE ;
Tout électeur est invité à quitter le bureau de vote après son vote ;
Les procurations étant déjà enregistrées d’avance, aucune procuration n’est acceptée le jour de vote.
Fait à Bruxelles, le vendredi 04 mai 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
Royaume de Belgique Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Blog : https://hcne.blogspot.be/ Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -Tel : 0472 96 34 13
Conformément au chronogramme électoral de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, Section de Belgique, le Président du Comité a l’honneur d’inviter les nigériens vivant ou de passage en Belgique, les membres du Bureau du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, section de Belgique élus et les candidats non élus de bien vouloir honorer de leur présence la cérémonie officielle de remise du témoin au Bureau élu, le samedi 12 mai 2018 à partir de 14h à l’Ambassade du Niger à Bruxelles sis Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles.
Cette cérémonie est placée sous le haut patronage de Son Excellence l’Ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, Monsieur Ousmane ALHASSANE ABBA et en présence du Représentant de la Ministre Déléguée auprès du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur et du Secrétaire Permanent du Bureau du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE).
PROGRAMME DE LA CEREMONIE D'INSTALLATION DES MEMBRES DU BUREAU DU HCNE
Maitre de cérémonie : Ibrahim, Rapporteur du Comité HCNE/Belgique
Horaire
Activité
Responsable
A partir de 14h
Accueil & animation musicale
Membres du Comité HCNE
Mot introductif
Kabirou, Président du Comité HCNE
Mot du Secrétaire Permanent HCNE
Boubé
Mot du Représentant de la Ministre Délégué AE/NE
Garba Matto
Discours de S.E. M. l'Ambassadeur
Ousmane ALLASSANE ABBA
Remise du témoin
Le Président du Comité remet le témoin à S.E.M Ambassadeur qui le remet au Président élu
Intervention du Président élu du HCNE/Belgique
Issa BASSIROU dit l'Homme Chic
Fait à Bruxelles, le vendredi 11 mai 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
Royaume de Belgique Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Blog : https://hcne.blogspot.be/ Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tous les détenteurs des véhicules de l’Etat relevant des institutions suspendues, du Haut Représentant du Président de la République (HRPR), de l’Agence Nationale pour l’Economie des Conférences (ANEC), les directeurs de cabinet, les conseillers et les conseillers transversaux sont tenus de les restituer respectivement à la Présidence de la République et au Garage Administratif au plus tard le 04 Août 2023 à 12H00.
Fait à Niamey, le 02 Août 2023.
………………………………………………
Communiqué N°017
Il est porté à la Connaissance des usagers de l’Administration Fiscale que le paiement des impôts et taxes se fait désormais directement au niveau des guichets des Receveurs de la Direction Générale des Impôts (DGI).
Par conséquent, les procédures de télépaiement et de compensation auprès de la SONIBANK se feront au cas par cas.
COMMISSION ADMINISTRATIVE POUR L'ENROLEMENT BIOMÉTRIQUE DE LA DIASPORA Bureau de Belgique
COMMUNIQUE N°02/02/2023
La Commission administrative pour l'enrôlement biométrique de la diaspora, Bureau de Belgique, informe les nigériens de la Diaspora de Belgique, des Pays-Bas et de Luxembourg, qu'après l'enrôlement biométrique et conformément à l'Article 43 du Code électoral, la liste électorale sera affichée publiquement du dimanche 12 février 2023 au dimanche 26 février 2023 inclus, de 8h à 19h aux trois endroits différents :
A Bruxelles : à l'Ambassade du Niger à Bruxelles, Adresse : Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles.
Charleroi : à Rue Carlo Bartin 43, 6030 Marchienne au Pont, Charleroi. Tel : 0466 22 54 19.
A Liège : à Rue du Mouton-Blanc 24, 4000 Liège. Tel : 0472 96 34 13.
Les nigériens inscrits sont invités à venir vérifier leur nom sur les listes électorales provisoires qui seront affichées dans toutes les adresses ci-dessus indiquées. NB : Il faut préciser qu'en cas de constatation d'erreur ou d'omission des noms, les électeurs doivent se présenter à l'Ambassade du Niger à Bruxelles pour procéder à la demande officielle de modification auprès du transcripteur désigné. Fait ,Bruxelles, le 11 février 2023
COMMISSION ADMINISTRATIVE POUR L'ENROLEMENT BIOMÉTRIQUE DE LA DIASPORA
BUREAU DE BELGIQUE
COMMUNIQUE N°06/05/2023
La Commission Administrative pour l'enrôlement biométrique de la diaspora, Bureau de Belgique, informe les nigériens de la Diaspora de Belgique, des Pays-Bas et de Luxembourg, que la distribution des cartes d'électeurs biométriques se déroule du samedi 20 mai 2023 au samedi 03 juin 2023, de 10h à 18h selon le calendrier ci- après :
Au Centre de distribution 1 et 2 à Bruxelles : du samedi 20 mai 2023 au samedi 03 juin 2023, de 10h à 18h à l'Ambassade du Niger à Bruxelles, Adresse : Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles.
Au Centre de distribution 3 à Liège : samedi 20 mai 2023 (Exceptionnellement de 15h à 22h) et puis du dimanche 21 mai 2023 au samedi 03 juin 2023 de 10h à 18h à l'adresse suivante : Rue de Londres 24/A, 4020 Liège.
Fait à Bruxelles, le 18 mai 2023
Le Président, Sidi SADIKOU Le Secrétaire, Abdourahamane MANZO
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie tient à informer l’opinion nationale et internationale des événements d’une extrême gravité qui sont en cours au Niger du fait du comportement des forces françaises sur notre territoire et de leurs complices. En effet, ce jour 9 Août 2023 aux environs de 6h30 du matin, la position de la Garde Nationale du Niger de Bourkou Bourkou 30 km du site aurifère de Samira a fait l’objet d’une attaque. A cet instant, le bilan n’est pas encore établi.
Toutefois, pour rappel à travers une communication directe avec les partenaires occidentaux, le comportement des forces françaises a été fustigé pour avoir, d’une façon unilatérale, libéré des éléments terroristes prisonniers. Ces derniers ont été regroupés dans une vallée du village de Fitili 28 km nord-ouest de Yatakala où une réunion de planification s’est tenue dans l’objectif d’attaquer des positions militaires dans la zone des trois (3) frontières.
Ces chefs d’éléments terroristes libérés au nombre de 16 ont été appréhendés dans trois (3) opérations dont deux (02) en territoire nigérien. Le 15 juin 2023 à Yessi, 33 km de Bankilaré ayant conduit à l’arrestation de trois (03) terroristes ; le 16 juin 2023 à Makalma ayant conduit à l’arrestation de cinq (5) terroristes, le 07 juillet 2023 à Tin Atissan 15 km ouest Ourouran 45 km nord-ouest Ayérou en territoire malien ayant conduit à l’arrestation de neuf (09) terroristes.
Toujours dans leur volonté manifeste de déstabilisation, ces forces françaises ont fait décoller ce jour 9 Août 2023 un avion militaire de type A400M de N’Djaména à 6h 10 mn locales. Cet aéronef a volontairement coupé tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de notre espace de 6h39 mn à 11h 15 mn locales.
Ces actes ci-dessus énumérés nous confortent dans notre analyse de la situation. Mais au-delà, depuis la prise de pouvoir par le CNSP dans le souci d’une nouvelle approche sécuritaire, nous assistons à un véritable plan de déstabilisation de notre pays. Ce désordre sécuritaire planifié par les forces françaises, comme ce fut le cas au Mali et au Burkina Faso a pour but de discréditer le CNSP et créer une rupture avec le peuple qui le soutient dans son action ; de créer un sentiment d’insécurité généralisée.
En tout état de cause, le CNSP et les Forces de défense et de sécurité rassurent le peuple nigérien quant à leur détermination à assurer la sécurité des personnes et des biens et défendre l’intégrité du territoire. A cet effet, le Président du CNSP, Chef de l’Etat, chef suprême des armées a ordonné les mesures suivantes :
Au FDS, de relever leur niveau d’alerte sur l’ensemble du territoire national ;
Au peuple, de rester mobilisé et vigilent ;
Aux autorités compétentes de saisir les juridictions et instances internationales de la question.
Le Gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta est décédé ce mercredi 23 décembre à Niamey des suites d'une courte maladie. Pour rappel, Issaka Hassane Karanta est un enseignant chevronné qui a consacré toute sa vie au service de son peuple. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité dont, maire de la Commune III de Niamey, Gouverneur de la région de Niamey, depuis quelques années, jusqu'à ce jour, où la mort, l'arrache à notre affection.
En cette douloureuse circonstance, la rédaction de Nigerdiaspora, présente ses condoléances, à la famille du défunt et à l'ensemble du peuple nigérien.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, et le gouvernement, ont le regret d’annoncer le décès de SE. Tandja Mamadou, ancien Président de la République du Niger ; décès survenu hier mardi 24 novembre 2020 à Niamey. Un deuil national de trois jours sera observé sur toute l’étendue du territoire national.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement de la République du Niger ont suivi sur les médias l’annonce faite le 24 septembre 2023 par le Président Français, EMMANUEL MACRON, de retirer son Ambassadeur et ses troupes du Niger.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Gouvernement et le peuple nigérien en prennent acte et attendent que cette déclaration soit suivie d’actes officiels émanant des autorités françaises compétentes.
Quant au calendrier de retrait des troupes françaises du Niger, le Gouvernement de la République du Niger rappelle qu’il doit être établi dans un cadre négocié et d’un commun accord pour une meilleure efficacité.
Le Ministère de l’Economie et des Finances tient à rassurer l’opinion nationale et internationale qu’il n’y a eu, ce jour lundi 23 octobre 2023, aucune tentative de mise en oeuvre d’un projet d’attentat au bureau du Ministre.
Si cette fausse rumeur, malveillante, est liée à l’interpellation d’un cadre du département, il convient de noter qu’elle a eu lieu depuis plus d’une semaine et qu’en tout état de cause, l’intéressé est déjà remis en liberté.
Le Gouvernement de Ia République du Niger a suivi avec consternation, les propos tenus le lundi 28 août 2023 par le Président de la République Française à l'occasion de son adresse aux Ambassadrices et aux Ambassadeurs de France..
Ces propos constituant une ingérence supplémentaire flagrante dans les affaires intérieures du Niger, le CNSP et le gouvernement tiennent à faire les observations suivantes :
Premièrement, ils visent à infantiliser les Chefs d'Etat africains en agitant, sans aucune prise en compte des différences entre les contextes nationaux, la psychose d'un risque régional de contagion de putschs militaires. Il pense ainsi les apeurer et instrumentalise la CEDFAO pour les obliger à adhérer au projet néocolonialiste d'un autre âge d'invasion du Niger ;
Deuxièmement, ces propos visent à fabriquer une division ethnique artificielle pour opposer les Nigériens les uns aux autres et créer les conditions d'un conflit interethnique ; à l'instar de ce qui s'est passé dans certains pays africains et qui a été provoqué par ce genre de manipulations.
Troisièmement, contrairement à la rhétorique macronienne qui consiste à dire que les militaires ont abandonné la lutte contre le terrorisme pour les privilèges du pouvoir à Niamey, nos Forces de Défense et de Sécurité sont plus que jamais engagées à poursuivre leur lutte acharnée contre les forces terroristes d'ailleurs soutenues par la France qui prétendait jusqu'ici nous aider dans cette lutte.
Quatrièmement, ces propos visent à perpétuer à tout prix les relations patron-client auxquelles le régime défunt a assujetties le Niger par rapport à la France. Monsieur Macron n'hésite même pas à présenter les anciennes autorités à la face du monde comme ses marionnettes en justifiant le soutien qu'il leur apporte par leur « engagement à l'international sur tous les agendas qui sont ceux de la France ». Cet aveu prouve, si besoin est, que le régime défunt était bien au service d'agendas étrangers au détriment des intérêts du Niger.
Ni les Africains, ni le peuple Nigérien, ni même le peuple Français ne sont dupes. Les propos de Monsieur Macron et ses incessants efforts en faveur d'une invasion du Niger visent à perpétuer une emprise néocoloniale sur le peuple Nigérien qui ne demande rien d'autre que de décider désormais par lui-même de son destin.
Ces propos, inattendus de la part d'un chef d'État, n'apportent rien à la recherche de solutions rationnelles au différend qui nous oppose. Le gouvernement de la République du Niger et le CNSP réitèrent que ce différend ne porte ni sur les rapports entre nos peuples, ni sur les individus, mais sur la pertinence de la présence militaire française au Niger et l'établissement de relations respectueuses et mutuellement bénéfiques dont les autorités nigériennes, soutenues par le peuple, ont fait un principe désormais cardinal de leurs relations internationales.
Forts du soutien du peuple Nigérien, seul juge de leur légitimité, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (('NSP) et le Gouvernement sont résolus à s'opposer à tout paternalisme et à tout interventionnisme d'une époque à jamais révolue et entendent oeuvrer pour l'établissement d'un ordre nouveau gagnant-gagnant et respectueux de la dignité de tous les peuples et de la souveraineté de tous les Etats.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de Transition tiennent à informer l’opinion nationale et internationale que depuis les événements du 26 juillet 2023, des allégations les plus fantaisistes et mensongères sont véhiculées par certains lobbies en relations avec des responsables politiques ouest africains au plus haut niveau et de leurs mentors internationaux.
Le CNSP et le gouvernement de transition dénoncent avec force la campagne d’intoxication et de désinformation ainsi entretenue à dessein pour le seul intérêt d’un individu et de son clan, ce dans le but de discréditer les autorités nigériennes de Transition et faire échouer toute solution négociée de sortie de crise afin de mieux justifier une intervention militaire sous traitée à une puissance étrangère par certains chefs d’Etat au nom de la CEDEAO.
Les autorités nigériennes de transition regrettent cette attitude d’une certaine communauté internationale qui consiste à manifester sa solidarité vis-à-vis de quelques politiciens du régime déchu et en même temps manquer d’empathie envers les populations nigériennes durement éprouvées par les sanctions illégales, inhumaines et humiliantes de la CEDEAO qui vont jusqu’à priver le pays de produits pharmaceutiques, de produits alimentaires de première nécessité et de fourniture e courant électrique.
Le CNSP et le gouvernement de Transition saluent la résilience et la solidarité du peuple nigérien qui fait preuve d’une grande dignité face à cette épreuve dont il compte tirer toutes les leçons qui s’imposent et en sortir renfocé et grandi.
Le CNSP et le gouvernement de Transition rassurent les Nigériens que, sur instruction du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, Chef de l’Etat Son Excellence Abdourahamane Tiani, toutes les dispositions urgentes sont en train d’être prises pour atténuer au maximum l’impact des sanctions de la CEDEAO sur nos vaillantes populations.
Enfin, s’agissant des responsables du régime déchu interpellés, le CNSP et le gouvernement de Transition réaffirment leur ferme volonté de respecter nos lois et règlements ainsi que les engagements du Niger en matière de droits de l’Homme et ce faisant de les traiter avec humanisme conformément à nos valeurs traditionnelles et religieuses.
En ce qui concerne le cas précis du président déchu, le CNSP et le gouvernement de Transition invitent toute personne de bonne volonté, éprise de paix, de justice à s’interroger sur la sincérité de sa prétention à soutenir qu’il est séquestré alors même que les militaires n’ont jamais investi sa résidence présidentielle et qu’il dispose encore de tous les moyens de communication.
En outre, le CNSP et le gouvernement de Transition rappellent que le président déchu reçoit régulièrement la visite de son médecin et que la dernière visite de ce dernier remonte au samedi 12 août 2023 de 11h 30 à 15 heures. Aussi, après cette visite, le médecin n’a soulevé aucun problème quant à l’état de santé du président déchu et des membres de sa famille tel que d’ailleurs confirmé par un message de l’intéressé à ses proches et aux médias internationaux.
En tout état de cause, le gouvernement nigérien a réuni, à ce jour, les éléments nécessaires de preuve pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le président déchu et ses complices locaux et étrangers pour haute trahison et atteinte à la sureté intérieure et extérieure du Niger suite à ses échanges avec des nationaux, des Chefs d’Etat étrangers et des responsables d’organisations internationales.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement du Niger ont suivi avec étonnement et stupéfaction les propos exagérément menaçants de S.E.M Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, relayant et prenant pour son compte, avec une agressivité notoire, les conclusions du Sommet Extraordinaire de la CEDEAO du 10 Août 2023, concernant les mesures et sanctions à l’encontre du Niger et son peuple.
Ces sanctions à la fois iniques et illégales, dont la précipitation qui les caractérise, atteste de la manipulation orchestrée par certaines puissances extérieures pour un agenda inavoué, sont loin de faiblir la détermination des Nigériens à opérer le changement nécessaire pour le redressement du pays et la sauvegarde des intérêts de son peuple.
C’est donc avec stupeur que les Nigériens ont suivi cette apologie de l’action armée contre le Niger, prônée par S.E.M le Président Alassane Ouattara, dans une volonté acharnée de détruire le pays et son peuple, pour soi-disant ramener un régime dont les Nigériens avaient hâte de s’en séparer, comme en témoignent les manifestations spontanées des populations à l’action salvatrice du 26 Juillet 2023.
En effet, loin d’être l’expression de la volonté du peuple ivoirien frère, dont l’amitié avec le peuple nigérien est sans équivoque, cette déclaration inhabituelle du Président Ouattara et son empressement à vouloir se réaliser cette agression en tous points illégale et insensée, contre le Niger, reflète en réalité une injonction adressée à lui et à certains de ses pairs de la CEDEAO, par d’autres puissances extérieures, dans le but de préserver des intérêts qui ne correspondent plus à ceux du Niger d’aujourd’hui.
C’est pourquoi, le CNSP et le Gouvernement du Niger expriment leur rejet total des propos tenus par S.E.M le Président Alassane Ouattara, qui vont au-delà de la position commune de l’Organisation sous régionale, elle-même dénuée de fondement légal, et décident du rappel de l’Ambassadeur du Niger à Abidjan, pour consultation.
Malgré les injonctions du CNSP conformément au communiqué N° 003 du 26/07/23 relatiF à la fermeture des frontières aériennes et terrestres, il a été constaté que le partenaire français a passé outre pour faire atterrir un avion militaire de type A400M à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey ce matin à 06h30. Le CNSP rappelle une fois pour toute au respect strict des dispositions du communiqué N°003.
Fait à Niamey, le 27 juillet 2023
Le Président du CNSP
Communiqué N°005
Toutes les activités des partis politiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Fait à Niamey le 27 juillet 2023
Le Président du CNSP
Communiqué N°006
Il a été constaté, des comportements de nature à porter atteinte à l’intégrité physique des personnes et de leurs biens à travers des manifestations.
A cet effet, le CNSP appelle la population au calme et à s’abstenir de tout acte de vandalisme visant la destruction des biens publics et privés.
Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour prendre toutes les dispositions afin de sécuriser les populations et leurs biens.
Face au contexte sécuritaire dans lequel se trouve notre pays et à compter de la diffusion du présent communiqué, il est porté à la connaissance du public que les autorisations d’introduction, de détention et de port d’arme de tout calibre délivrées par mon département ministériel sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Dans le même ordre d’idée, il convient de rappeler également l’interdiction formelle de la vente et de l’achat des tenues militaires ainsi que tout autre effet ou objet de sécurité dont l’usage est exclusivement réservé aux Forces de Défense et de Sécurité.
En tout état de cause, les services compétents sont instruits pour appréhender tout individu qui contreviendrait aux présentes mesures afin qu’il réponde de ses actes conformément aux lois et règlements en la matière.
Niamey le 12 septembre 2023
ll m’a été donné de constater qu’en dépit de mes précédents communiqués, certaines stations-services de la ville de Niamey et des localités théâtres des opérations militaires continuent de s’adonner à la vente de carburant en vrac dans des bidons de vingt-cinq (25).
Or, sur la base de renseignements dignes de foi, il ressort clairement que ce carburant sert à ravitailler les groupes armés terroristes et autres groupes criminels pour leur permettre de se déplacer et d’attaquer nos paisibles populations civiles ainsi que nos Forces de Défense et de Sécurité.
Par le présent communiqué, je vous rappelle pour la dernière fois l’interdiction formelle aux stations-services sus-indiqués de vendre plus de deux (2) bidons de vingt-cinq (25) litres de carburant sous peine pour les contrevenants à cette mesure d’être poursuivis pour crimes et délits d’atteinte ou de complicité d’atteinte à la sécurité de l’Etat.
En tout état de cause, les Gouverneurs et les Préfets sont instruits pour veiller à l’application stricte des présentes mesures tandis que les services de renseignements se chargeront d’exercer une surveillance discrète mais efficace à tous les niveaux pour démasquer les éventuels contrevenants.
A l’issue de la réunion du Comité de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique, en date du dimanche 1er avril 2018, le Comité a l’honneur de publier la liste des candidats validés pour l’élection des membres du Bureau du HCNE/Section de Belgique.
A cet effet, les personnes dont les noms suivent sont déclarées candidates pour l’élection des membres du Bureau du HCN/Section de Belgique.
L’ordre de passage des candidats est établi suivant un tirage au sort effectué au niveau de chaque poste.
N°
POSTE
Noms et Prénoms
Localité
001
Président
1. DJIBO Salissou
2. ISSA Bassirou
Bruxelles
Bruxelles
002
Vice -Président
1. SAIDOU CHEKARAOU Mahamadou
2. MOUNKAILA BADJE Seidou
Liège
Liège
003
Secrétaire Général
1. ASSOUMI Yayé
2. OUMAROU SEYDOU Amadou
3. BEYDOU Abdoul-Karim
Gembloux
Bruxelles
Bruxelles
004
Secrétaire Général Adjoint
1. CHIDEY Boubacar
Bruxelles
005
Trésorier Général
1. HASSANE Mahamadou
2. AMADOU ANGO Adamou
Bruxelles
Bruxelles
006
Trésorier Général Adjoint
1. AMADOU ABDOU MAIFADA Moustapha
2. HAMANI MODI Kaled
Bruxelles
Hasselt
007
Chargé de l’Information et de l’Organisation
1. OMAR ADAMOU Abdul-AZIZ
2. AMINOU Boubacar
Liège
Walshoutem
008
Chargé de l’Information et de l’Organisation Adjoint
1. HAMADOU Djibo
2. OUMAROU Abdoul Kader
Mechelen
Ghlim
009
Chargé des Relations Extérieures et des investissements
1. ALI Ibrahim
2. ALFARI Mahamadou
3. ALASSANE Djamila
Tournai
Bruxelles
Perk
010
Chargé des Relations Extérieures et des investissements Adjoint
1. BOUBACAR Idrissa
2. MOUSSA ADAMOU Souleymane
Theux
Bruxelles
011
Chargé des Affaires sociales, Humanitaires et de la Solidarité
1. MOUSSA ADAMOU Boubacar
2. ABOUBACAR Moustapha
Tournai
Namur
012
Chargé des Affaires sociales, Humanitaires et de la Solidarité Adjoint
1. OUMAROU Abdou
2. YACOUBA HAMA Ousseini
Bruxelles
Bruxelles
013
Chargé de la Culture, Tourisme, Artisanat
1. ABDOULAZIZ AOUADE Abdou
2. KOURA Zubeida
Leopoldsburg
Bruxelles
014
Chargé de la Culture, Tourisme, Artisanat Adjoint
1. BRAH MAMANE Rabi
2. ALHOUSSEINI Moussa
Bruxelles
Liège
015
Chargé de la Promotion de la femme et de l’enfant
1. AMADOU Mariama
2. HAROUNA Aichatou
Bruxelles
Anvers
016
Chargé de la Promotion de la femme et de l’enfant Adjoint
1. NDIAYE YOUSSOUF Marie
Herstal
017
Chargé de la Jeunesse et des sports
1. OUMAROU Amadou Nassirou
2. BEIDOU SOW Zeinabou
Melle
Chênée
018
Chargé de la Jeunesse et des sports Adjoint
1. BEIDOU Doudou
Namur
019
Chargé de Sécurité
1. ZAKARI Hama
2. MATHIOU Mahaman Lawali
Charleroi
Bruxelles
Fait à Bruxelles, le dimanche 1er avril 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
COMMUNIQUE N°008/03/2018
Conformément au chronogramme électoral de la mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, Section de Belgique, le Président du Comité porte à la connaissance des candidats en lice que la campagne électorale est ouverte du lundi 02 avril 2018 à 00h00 au vendredi 04 mai 2018 à 00h00.
Il attire, par ailleurs, l’attention de tous les candidats du respect des règles de bonne conduite qu’ils ont librement signés pendant leur acte de candidature, notamment, leur engagement à adopter un comportement de "fair-play" vis-à-vis des autres candidats durant la période de dépôt des candidatures, de la publication des candidats définitifs, de la campagne électorale, du samedi 04 mai 2018 (jour sans campagne), du déroulement des votés, du dépouillement et de la publication des résultats définitifs.
La rencontre des candidats en présence de S.E.M l’Ambassadeur du Niger à Bruxelles prévue le samedi 07 avril à 15h à l’Ambassade entre dans ce cadre.
Le Comité HCNE remercie tous les nigériens vivant en Belgique pour leur mobilisation et leur soutien dans le déroulement de ses travaux.
Fait à Bruxelles, le dimanche 1er avril 2018
Pour le Comité Le Président Kabirou Oumarou
Royaume de Belgique Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE)- Section de Belgique Adresse : s/c de l’Ambassade du Niger à Bruxelles Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Bruxelles Blog :https://hcne.blogspot.be/ Email :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -Tel : 0472 96 34 13
En 2007, parallèlement à son apprentissage de la musique au Centre de Formation et de Promotion Musicale, l’artiste Sani Mati Tambari voulait apprendre un autre métier qui lui procurerait une autre source de revenus. Parmi les occupations préférées de l’artiste Sani, il y a la fabrication d’instruments de musique et de spectacles vivants. Et, compte tenu de certains problèmes administratifs, il a fallu en 2009, pour commencer véritablement la fabrication des instruments de musique vu la forte demande de ces outils de la part des expatriés. Selon lui, c’est magique de fabriquer soi-même un objet qui va ensuite donner vie à toutes sortes de son.
«La musique adoucit les mœurs» a-t-on coutume de dire. Tout le monde aime bien écouter ou danser la musique. Pour que la musique soit bonne à écouter, il faut tout une kyrielle de matériaux pour la rendre agréable à l’écoute, à l’oreille. Pour la rendre bonne à suivre, il faut choisir le genre, les nuances, les notes, les voix, le tempo, le caractère, les instruments et les formations musicales. Fort de son expérience dans le domaine, Mati, pour joindre les deux bouts, proposent des activités ludiques et payantes, notamment la formation en musique, en fabrication d’instruments. ‘’Les artistes sont particulièrement amateurs des instruments simples d’utilisation comme des tambourins, et les petites percussions… en effet, nous explique-t-on, on peut savoir fabriquer de véritables instruments sans forcément avoir un diplôme en lutherie. On peut créer des instruments avec tout ce qui vous tombe sous la main’’ a détaillé le promoteur de la compagnie de fabrication des instruments de musique et de spectacles vivants Sani Mati Tambari. L’idée de la création de cette entreprise logée au sein du Centre de Formation et de Promotion Musicale(CFPM) s’est imposée en son temps, car les instruments de musique en Afrique étaient rares. « Avec l’apprentissage de la musique, on apprend en même temps la fabrication des instruments. Après la sortie de mon premier album ‘’Admulmula’’ en 2009, j’ai fait beaucoup de déplacements tant au niveau national qu’international, en mon absence, les gens voulaient de ces instruments, et là je me suis dit » pourquoi ne pas former des gens pour qu’ils puissent en fabriquer eux-mêmes. Et qui peuvent aussi servir de produits touristiques»
Des instruments membranophones, cordophones, aerophones……
Plusieurs instruments utilisés au Niger sont fabriqués au niveau de cette compagnie et qui ont pour noms, Gourimi, Garayya, Komsa, Kalangou, Kountigui, Kazagui, Sarewa, Algaita, Molo, Ganga. Sani Mati fabrique les instruments mélodiques, les instruments à cordes appelés les cordiques, et son assistant, l’instrumentiste Oumarou Mai Douma, fabrique des instruments à membrane. « Nous avons des contacts avec des instrumentistes qui sont un peu partout à l’intérieur du pays, on fait appel à eux dès que le besoin se fait sentir. En ce qui concerne la conception de ces instruments, pour les instruments mélodiques on utilise généralement des matériaux comme les peaux des animaux, des calebasses comme ‘’ caisse de résonnance’’, une gourde généralement, des lamelles fines, des peaux de chèvres, et du bois taillé pour le chevalier. En ce qui concerne les membraphones, la peau des petits ruminants peuvent facilement faire l’affaire, ce sont des peaux disponibles presque un peu partout contrairement aux cordiques où il faut importer les peaux ailleurs » a dit le fondateur de la compagnie. Et d’ajouter «nos instruments peuvent être utilisés partout en ce qui concerne la musique. Si tous les matériaux sont disponibles, nous pouvons confectionner chaque jour un instrument. Côté vente, ils sont abordables. La différence entre nous et les artistes traditionnels, il y’a toute une technicité derrière nos conceptions, nous faisons intervenir plusieurs compétences. Chaque instrument coûte au minimum 75.000f. Nos prix plafonds s’élèvent à 160.000f. Les prix diffèrent aussi selon les clients. Et comme c’est une Entreprise sociale, nous essayons de ménager un peu quand il s’agit de la vente de ces instruments pour des écoles par exemple.
Les objectifs visés à travers l’apprentissage
Parlant de l’apprentissage de la musique dans certaines écoles de la capitale, l’instrumentiste précise ‘’c’est important pour les amateurs de se retrouver dans une salle pour non seulement découvrir la musique et aussi et surtout découvrir les instruments même s’ils ne peuvent pas l’utiliser. Au cours des séances d’apprentissage, avec les élèves, souvent on chante, on danse, on joue avec les mots, les doigts, les pieds, la voix, on utilise aussi des instruments de musique comme le kountingui, la guitare…Pour les enfants ce sont juste des moments de plaisir, de joie, qu’ils adorent et se donnent à cœur joie avec le jeu des instruments’’ En 2018 nous avions formé soixante (60) enfants déscolarisés grâce à l’appui d’un partenaire de la place.
L’apprenant va essayer de comprendre comment fabriquer les différents types d’instruments. Il essaie de reconnaître les ressemblances entre les instruments de certaines zones géographiques. Au cours de ces séances, ils essaient aussi la pratique manuelle, comment apprendre à différencier la musique d’un instrument en termes de qualité. Ecouter et suivre attentivement les notes verbales, les écrits afin de bien les fabriquer.
A la compagnie ‘’Nous faisons tout pour rendre accessible la musique à tous. Et pour avoir le rythme dans la peau, il suffit juste d’être passionné et de la pratiquer’’ dit –il enfin.
Les nombreux clients des compagnies de téléphonies mobiles font le constat suivant : «Toutes ces compagnies téléphoniques installées dans notre pays sont devenues des véritables escrocs. » Selon les usagers, la compagnie ‘’Zamani’’, ex Orange, semble être la championne. Et c’est principalement dans le domaine de l’Internet que la supercherie est plus criarde. Pour un forfait hebdomadaire de 1000 F CFA, l’usager a droit à 800 Mo. Evidement, pour ceux qui sont le plus souvent entrain de naviguer, ce forfait peut finir avant la semaine. Au quatrième jour peut être. Mais pas moins. Malheureusement il arrive, et cela commence à devenir la norme, que le forfait s’épuise au cours de la même journée. Parfois même sans téléchargement. L’usager reçoit des messages : ‘’il ne vous reste plus que 100 Mo, vous avez atteint 75 % de votre forfait.’’ Il n’a de surcroît aucun moyen de réclamation. Pourtant dans ce pays, il y a une autorité de régulation qui a en charge la protection des usagers, la protection du patrimoine. Sous d’autres cieux, les compagnies exerçant dans le domaine sont suivies à la trace. Et des pénalités leur sont imposées. Des centaines de milliards. Malheureusement au Niger, les autorités de régulation sont peu soucieuses de l’usager lambda. Ce qui les préoccupe les plus, c’est de s’assurer d’abord que ce qui leur revient entre dans leur caisse. Même les droits du pays les préoccupent très peu. Il y a quelques années, d’importantes pénalités ont été imposées aux sociétés oeuvrant dans ce domaine. On a trouvé le moyen de réduire drastiquement les montants. On se rappelle aussi de l’épisode de la dotation de l’autorité de régulation de machines capables de contrôler ces sociétés pour les imposer. Malheureusement on sait comment cela a fini. L’argent a été détourné, il y a eu une interminable procédure judiciaire. D.A
Comme on est en train de le vivre aujourd’hui, surtout sur le territoire de la Communauté Urbaine de Niamey, le tout nouveau Président de la République Mohamed Bazoum déploie de nouveaux axes dans sa manière de conduire le pays. Ici, nous faisons beaucoup plus allusion à ses comportements, d’aucuns diraient à ses agissements. Tout d’abord, le nouveau Président se démarque nettement de ses prédécesseurs par ses sorties très discrètes et légères. En effet, dans ses déplacements, le Président Bazoum ne s’encombre nullement d’armada de protection. Sa délégation reste sobre, voire même modeste. Quelques hommes en tenue, des civils relevant du domaine d’expertise de l’endroit où il va, c’est tout. Cette attitude de retenue a été aussi observée lors de son récent voyage à Paris. En effet le Président aurait rejoint Bruxelles en Belgique en train ! Qui l’a fait jusque-là ou qui l’aurait fait ? C’est inédit et il faut bien le lui reconnaitre.
Pour le niaméyens, la surprise a été de taille il y a quatre jours. En effet, le Président Bazoum s’est rendu sans tambours ni trompettes (Sans garde, sans aucun militaire derrière) chez un érudit musulman d’un quartier de Niamey ! Il a été accueilli de fort belle manière avec une cohorte d’enfants autour de lui ; comme s’il dirigeait un carnaval des enfants. Ce geste est aujourd’hui l’une des actualités les plus fortes à Niamey et dans le pays pour ceux qui ont suivi l’élément à la télévision. Les uns et les autres saluent non seulement la bravoure et le courage de cet homme, mais aussi sa modestie et son humanisme. Bref, la population de Niamey est en train de balancer dans le camp de Bazoum. Qui l’aurait cru il y a encore quatre mois ? Qui aurait pensé que le Président Bazoum serait aussi populaire à Niamey la capitale qui reste le fief patenté du LUMANA FA ? Une popularité grandissante qui a déjà supplanté celle de l’ex Président Issoufou Mahamadou ?
Rappelez-vous qu’il y a deux ou trois semaines, le Président Issoufou Mahamadou avait été hué et chassé à jets de pierres dans un quartier de Niamey où il s’était rendu. Les habitants du quartier ne lui avaient pas laissé l’occasion de déployer sa fanfaronnade et son arrogance ; voilà les deux grands péchés dans la conduite de l’homme ; à cela il faut ajouter son intransigeance maladive et un penchant nettement prononcé pour le népotisme. Dans tous les cas, le Président Bazoum se fait de plus en plus accepté par les habitants de la capitale, surtout ceux du Modem FA LUMANA qui l’avaient fortement combattu. La question que se posent les uns et les autres est de savoir si les actes qu’il pose relèvent d’une réelle bonne volonté ou d’une démarche mesquine pour réparer les errements de la campagne électorale qu’il a servi à une frange de la population du pays, notamment celles de Niamey, Tillabéry, Dosso et Diffa. Pour l’heure, nous restons attentifs et concentrés sur ce qui se passe à Niamey. Et de l’avis de certains observateurs très pointus, l’opération de charme de Bazoum en direction de la population de Niamey reposerait sur quelques objectifs de taille dont le principal est la quête d’un pardon déguisé (d’un oubli ?) quant aux actes qu’il aurait posé pendant les joutes électorales. Notons au passage qu’il s’agit juste de JOUTES et qui dit joutes dit aussi querelles, invectives et pour certains esprits légers… cela signifie même des insultes. Loin de là pour le Président Bazoum ; cependant, reconnaissons qu’il a eu a prononcé des mots qui, selon certaines tendances, représenteraient des propos ethnocentrisme.
Ces mots avaient été savamment repris par ses adversaires pour le présenter comme un futur bourreau des populations de Niamey et autres régions qui l’auraient mal accueillis. Pour ce fait, les niaméyens déjà mal acquis pour la cause du PNDS Tarraya ont développé une antipathie des plus monstrueuses contre le candidat Bazoum. Surtout quand certains leaders politiques s’y sont mêlés pour embraser l’atmosphère. Leur objectif a été pleinement atteint au point où les autres formations politiques avaient ratissé large dans la capitale. Le LOUMANA FA notamment s’est taillé la part du lion en s’octroyant l’essentiel des conseillers qui lui ont permis de faire main basse sur la municipalité centrale.
Cet objectif poursuivi par Bazoum ne serait donc pas une chimère. Il s’agit de déployer tous les moyens possibles pour non seulement s’attirer personnellement la sympathie des habitants de la capitale mais aussi pour redorer le blason du PNDS à Niamey. Là aussi tout est légitime sauf qu’il faut faire attention et se rappeler la campagne de concassage des partis politiques mise en oeuvre par le parti rose pour s’accaparer de certains fiefs électoraux. En somme, l’opposition politique est avertie : le Président de la République Bazoum Mohamed veut Niamey ! Il en veut tellement que d’ores et déjà il mène une campagne des plus sobres de communication de proximité.
Il se déplace dans les quartiers carrément à pieds vers de leaders d’opinion. Depuis combien d’années nous n’avons pas assisté à de telles pratiques ? Le défunt général Seyni Kountché et Feu général Baré Maïnassara ont usé chacun de ces subterfuges pour s’attirer la sympathie des électeurs, notamment âgés. Quoi de plus normal que le nouveau Président s’en serve car, Bazoum est un fin intellectuel qui sait faire la différence.
Du reste, même si le Président Bazoum chercherait à s’excuser aux yeux des populations de Niamey et autres, c’est de bonne guerre. Il avait tenu les propos qu’on lui reproche dans un contexte qui s’y prêtait. De plus, il déploie des actions salutaires qui lui attirent le ralliement de plusieurs de ses détracteurs. Que veuton de plus ?
Cet homme a besoin d’être soutenu et à l’allure où vont les choses, il sera pleinement soutenu par tous les nigériens sérieux et lucides. N’en déplaise à certains nostalgiques de la période de népotisme et d’exclusions servies sur des considérations tant ethnocentristes que politiques. Le Président Bazoum n’a que faire de ces zizanies ; il veut voir les nigériens se réconcilier pour enfin pouvoir les embarquer tous, sans exception, dans l’oeuvre de construction nationale.
Les observateurs de la scène politique n’ont plus aucun doute : l’opposition politique a rendu les armes. Pour rappel, Mahamane Ousmane sera le premier président de l’ère démocratique. Il le sera avec le soutien d’une alliance de partis dit de changement dont le PNDS de Mahamadou Issoufou. Baré Maïnassara, alors colonel, mettra fin à la présidence de Ousmane au prétexte d’une cohabitation tumultueuse intervenue après le départ du PNDS de l’alliance. Il sera président de l’Assemblée durant les deux mandats du président Tandja. A L’arrivée, en 2011, de Issoufou Mahamadou à la présidence de la République, Ousmane commencera une traversée du désert. On lui arrachera son parti, la CDS. Aux élections générales de 2015 et 2016, il se présentera sous la bannière du parti Hankouri. Au fond du classement à l’issue de ces élections, il bénéficiera du soutien du parti de Hama Amadou en 2021. Il sera propulsé au deuxième rang après le parti au pouvoir. Il sera qualifié au second tour dont il revendiquera la victoire. Entre temps une Commission électorale aux ordres proclamera Bazoum vainqueur et une Cour Constitutionnelle sourde entérinera. Ousmane contestera et refusera de reconnaître les résultats. Niamey, le fief du parti de Hama Amadou, bougera. Lui et ses camarades de parti seront arrêtés. Devant le fait accompli, et au prétexte du respect de la légalité, Ousmane s’adressera à la CEDEAO. Il rangera les armes en attendant la décision cette institution sous régionale qui, même si elle lui donnait raison, ce qui est peu probable, ne changerait rien du tout. Et ce n’est que le 27 juillet dernier, suite aux rumeurs d’un probable rapprochement entre le Président Bazoum et le parti de Hama Amadou, que la coalition ayant soutenu le candidat Ousmane organisera un point de presse auquel évidemment le Lumana ne participera pas. Pourtant les occasions pour que l’opposition donne de la voix n’ont pas manqué et ne manquent pas.
On se rappelle que les socialistes, du temps où ils étaient à l’opposition, ont fait feu de tous bois pour quelques malheureux millions des lettres d’autorisation de payement (LAP) et des payements sans ordonnancement préalable(PSOP) du regretté Zakou Djibo qu’ils appelaient le tapissier brocanteur. On se rappelle aussi q’un premier ministre a été démis et envoyé en prison pour moins de cent millions. Aujourd’hui, dans la seule affaire Ibou Karadjé, c’est environ huit milliards qui ont été sortis frauduleusement du Trésor public. Sans compter les révélations de la HALCIA, de l’Inspection générale et de la Cour des comptes, les scandales du ministère de la Défense, de la Sopamin, du pétrole…
Cette affaire de Ibou Karadjé a pour scène la présidence de la République. De cette affaire on sait entre autres que de faux bons de transport ont servi pour retirer de l’argent des caisses de l’Etat. Deux responsables d’agences de voyage ont été arrêtés. Qui sont les bénéficiaires de ces billets d’avions ? Les at- on entendus ? Quel est leur degré d’implication ? On peut naturellement, on le doit pour la manifestation de la vérité, se poser la question de savoir qui autorise ces voyages ? Ibou Karadjé a des chefs. Il n’est pas ordonnateur. Pourquoi, depuis tout le temps que dure cette fraude, aucun responsable de la présidence n’a émis un soupçon de doute ? La responsabilité des chefs de cette administration est patente. S’ils ne sont pas complices, ils ont au moins fait preuve de négligence. Et elle doit, dans un pays normal, être située et sanctionnée. On ne promeut pas quelqu’un qui fait preuve de négligence qui a coûté huit milliards au Trésor public. Qui plus est il se dit que des proches de l’ancien président sont concernés par cette affaire. Pourquoi l’opposition ne s’est pas saisie de cette affaire ? Elle a rendu les armes. Sinon, la dernière sortie de l’ancien président Issoufou Mahamadou aurait pu être du pain béni pour elle. Le simple fait qu’il parte en vacances avec les attributs de l’Etat suffit pour secouer le pouvoir. Il y a au Niger une unité dédiée à la protection des hautes personnalités. Il aurait été plus judicieux qu’elle accompagne Issoufou Mahamadou, ancien président, au lieu de la garde présidentielle qui comme son nom et ses attributs l’indiquent relève et sert exclusivement le président en exercice. Le rôle de l’opposition est d’attirer l’attention des tenants du pouvoir au respect de la loi. Malheureusement, il n y a rien en face. La preuve. Le président, après seulement quelques mois, s’offre des vacances. C’est un droit. Mais le pauvre fonctionnaire doit travailler un an pour bénéficier de vacances ou plutôt de congés. Ils sont rares à s’offrir de vacances. Le Niger est un long fleuve tranquille. Au propre comme au figuré.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a dévoilé la composition de son gouvernement dans la nuit du mercredi au jeudi 10 Août 2023.
Un ensemble diversifié de 21 ministres a été formé, mélangeant habilement des figures civiles et militaires. À sa tête, se tient M. Lamine Zeine Ali Mahamane, qui assume la double responsabilité de Premier Ministre et de Ministre de l'Économie et des Finances.
Les hauts rangs du CNSP conservent leur position de leadership dans ce nouvel exécutif. Le Général Salifou Mody, le numéro 2 du CNSP, assume la charge de la Défense Nationale, tandis que le Général Mohamed Toumba, le numéro 3, prend en main les rênes de l'Intérieur, de la Sécurité Publique et de l'Administration du Territoire.
La répartition détaillée des membres de ce nouveau gouvernement nigérien est énumérée ci-dessous :
1. Premier Ministre, Ministre de l'économie et des Finances : Monsieur Lamine Zeine Ali Mahamane
2. Ministre d'Etat, Ministre de la Défense Nationale : Général de Corps d'Armée Salifou Mody
3. Ministre d'Etat, Ministre de l'intérieur de la sécurité publique et de l'administration du territoire : Général de Brigade Mohamed Toumba
4. Ministre de la jeunesse et des sports : Colonel Major Abdourahamane Amadou
5. Ministre des affaires étrangères, de la coopération et des nigériens à l'extérieur : Monsieur Bakary Yaou Sangaré
6. Ministre de la santé publique de la population et des affaires Sociales : Médecin Colonel major Garba Hakimi
7. Ministre Directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie : Docteur Soumana Boubacar
8. Ministre de l'agriculture et de l'élevage : Monsieur Mahaman Elhadj Ousmane
9. Ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation technologique : Professeur Mahamadou Saidou
10. Ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation, de l'enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales : Madame Elizabeth Cherif
11. Ministre des transports et de l'équipement : Colonel Salissou Mahaman Salissou
12. Ministre de l'hydraulique, de l'assainissement et de l'environnement : Colonel Maizama Abdoulaye
13. Ministre de la justice et des droits de l'homme, Garde des Sceaux : Monsieur Alio Daouda
14. Ministre de la fonction publique, du travail et de l'emploi Madame Aissatou Abdoulaye Tondi
15. Ministre de l'urbanisme et de l'habitat Monsieur Salissou Sahirou Adamou
16. Ministre de l'action humanitaire et de la gestion des catastrophes Madame Aissa Lawan Wandarama.
17. Ministre du pétrole, des mines et de l'énergie Monsieur Mahaman Moustapha Barké
18. Ministre de l'artisanat et du tourisme Madame Guichen Agaichata Atta
19. Ministre de la communication, des postes et de l'économie numérique Monsieur Sidi Mohamed Raliou
20. Ministre du Commerce et de l'Industrie Monsieur Seydou Asman
21. Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des finances : Monsieur Moumouni Boubacar Saidou
L’intervention du Président de la République lors de la cérémonie de célébration de la journée nationale de la femme tenue au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le 13 mai dernier, continue de susciter le débat au sein de l’opinion. Comme s’ils n’attendaient que pareille occasion, certains de nos compatriotes sont partis jusqu’à prêter au Chef de l’Etat des propos qu’il n’a pas prononcés.
« Je ne dis pas que la polygamie est à interdire, mais une certaine polygamie est une mauvaise chose », voilà ce qui en est de la déclaration du Chef de l’Etat, objet de tant de polémiques. Et, il argumente en ces termes : « Quand quelqu’un vient vous voir et vous dire : donnez-moi de l’argent pour que je marie, et que, neuf mois plus tard, cette même personne revient pour vous réclamer l’argent du mouton pour faire le baptême qu’il a conçu de ce mariage, ce n’est tout simplement pas sérieux ». N’ayons pas peur des mots pour qualifier un tel comportement ; disons-le avec fracas, c’est irresponsable. Et, malheureusement, c’est courant de voir des cas similaires à l’exemple ci-dessus donné par le Chef de l’Etat.
Pour autant que ce soit Dieu qui nourrit, depuis qu’Adam et Eve ont mangé la pomme interdite (pour ainsi simplifier la marche du monde), il faut gagner son pain à la sueur de son front. Autrement dit, il n’y a pas de place dans notre société pour un fainéant. Au risque pour elle d’être infestée d’irresponsables et de perdre son équilibre. C’est malheureusement vers là que s’oriente notre Niger avec toutes ces personnes bien portantes qui s’adonnent à la mendicité, alors même que l’Islam (religion de 99% de Nigériens) proscrit cette pratique avilissante pour la dignité humaine. C’est en cela qu’une ‘’certaine polygamie’’, celle des irresponsables, est mauvaise’’, comme l’a dit le Chef de l’Etat.
A bien être capable de saisir les profondeurs des choses, d’après de nombreux connaisseurs des questions islamiques, la polygamie autorisée par la religion musulmane protège la monogamie, en ce qu’il est difficile de respecter la condition à remplir, à savoir l’équité. La pratique est donc rigoureusement encadrée. Pour rappel, elle (la polygamie) fut instituée après la bataille (guerre sainte) de Uhud au cours de laquelle plusieurs membres de la Ummah Islamique perdirent la vie, afin justement de préserver la dignité de leurs veuves et progénitures. Elle a permis donc de régler un problème de société. Aussi, de nos jours, sa pratique s’inscrit dans la même logique de résolution d’une équation sociétale, en ce qu’il y a bien plus de femmes et que d’hommes sur cette planète, au risque de voir le trop plein se verser dans la prostitution avec tout ce que cela comporte comme conséquences fâcheuses. Encore faudra-il avoir les moyens pour se permettre d’être polygame, s’épanouir, épanouir ses partenaires et contribuer ainsi à l’équilibre de la société. Autrement, la polygamie sera source de problèmes, à même de générer des crises, à l’instar de la crise éducationnelle que vit actuellement notre pays.
De la crise éducationnelle, autre thème abordé dans l’intervention du Chef de l’Etat, le 13 mai dernier, parlons-en justement avec ce crime odieux perpétré par un élève de l’école primaire. L’assassinat de l’enseignant de l’école primaire de Guidan Alami dans le département de Bouza le lundi 16 mai 2022, soit 72 heures, après l’intervention du Chef de l’Etat, vient replacer au centre du débat le lien entre mariage des enfants, polygamie, démographie galopante et crise éducationnelle. Quand sous le fallacieux prétexte de se faire passer pour un bon musulman, on épouse deux, trois, voire quatre femmes, pour assouvir ses désirs charnels (alors même qu’on n’a pas la capacité pour les prendre en charge) ou bien pour les utiliser comme main d’œuvre à bon marché au champ (c’est une pratique courante sous certains cieux) avec comme finalité des enfants sans la moindre éducation et des divorces qui n’en finissent pas, on ne peut s’épargner railleries et honte en ce bas monde et châtiment dans l’autre monde.
Voilà qui donne la mesure de la portée des propos du Chef de l’Etat. Pour ce qui est de l’injonction faite aux ministres du Gouvernement, il faut être de mauvaise foi pour ne pas comprendre qu’il s’agit tout juste de susciter, comme il l’a si bien dit, le débat. Et ce débat est des plus opportuns, au regard du contexte socioéconomique du Niger marqué par la précarité des ménages, la cherté de la vie et la difficulté de trouver un emploi sur le marché du travail.
La pratique de concassage sur laquelle l’ex-président Issoufou Mahamadou a bâti son empire est en train d’atteindre aujourd’hui sa vitesse de croisière. Résultat : l’opposition politique nigérienne bat des ailes et elle ne représente plus grandchose face à la coalition voulue ou forcée formée par les partis de la majorité au pouvoir. Rappelons que les succès de cette pratique sont en grande partie dus aux fondements de notre vision politique qui repose sur le captage des individualités pourvoyeuses d’électeurs. En effet, à cause de leur influence reposant sur leur richesse ou leur notoriété sociale (membre de chefferie, leader d’opinion confirmé…), certaines personnalités sont devenues très prisées au sein des formations politiques. Avoir de telles personnes au sein de sa formation politiques constituait un moyen certain de mobiliser plus d’électeurs car la voix de ces personnes porte. Autre facteur, la capacité de ces personnalités à distribuer de l’argent les a rendues de plus en plus influentes, incontournables pour la mobilisation des militants. D’où l’aura grandissante qu’elles ont au sein des formations politiques. Ainsi de cet engouement des politiciens autour de ces hommes.
L’ère de concassage initiée par les formations politiques et exacerbée sous le règne du président Issoufou Mahamadou est en train d’être continuée par son suspenseur Bazoum Mohamed, au point de constituer l’une des actions les mieux réussies par la Renaissance. De nos jours, les individus les plus ancrés dans leur formation politique d’origine ont été débauchés par le PNDS-Tarayya à son profit. Le dernier exemple est celui de Doudou Rahama, compagnon de longue date de l’ex-président Mahamane Ousmane. Personne ne présageait d’un tel état de fait. Plusieurs cas peuvent être cités en exemple dans les autres formations politiques. Des individus ayant cédé au pouvoir de l’argent ou à l’usure du temps sont en train de rejoindre le camp du PNDS-Tarayya au point où la politique du pays semble naviguer vers la création d’un parti unique. Est-ce le dessein de départ entretenu par le Pnds ou une heureuse circonstance au service du parti rose ? Aujourd’hui, seul le président Issoufou Mahamadou pourrait donner une réponse objective à cette option. Pourtant, tous s’accordent à reconnaître que les différents Actes de la Renaissance n’ont été que des fiascos de gouvernance, des ratés qui n’ont eu pour résultat que le saccage des ressources du pays. Exemples à l’appui, l’on continue chaque jour à enregistrer des cas de détournements monstres de deniers publics. De la hiérarchie à la base, des militants et autres pontes du PNDS-Tarayya et des partis de ses alliés sont souvent trempés dans des malversations flagrantes avec des preuves palpables. On peut citer le cas des détournements au ministère de la défense où les premiers responsables sont cités dans des malversations sur les commandes d’infrastructures militaires. Aujourd’hui c’est vers la BAGRI que les regards sont tournés avec des actes de détournements qui étonnent plus d’un nigérien.
Comment comprendre que pendant que des nigériens sincères décrient le bradage des ressources nationales, des politiciens qui se disent soucieux de l’avenir du pays se désolidarisent des pôles de contestations pour rallier la cause des malfaiteurs ? Certes on a coutume de dire que chaque individu sur cette terre a son prix ; néanmoins, pour quelqu’un qui a participé à la création d’une formation politique avec des idéaux de rendre service au peuple, la taille du prix ne saurait occulter la mission qu’il s’est fixée au départ. Quel que soit le prix qui lui est proposé, l’homme politique ne doit pas oublier ces moments solennels où il est parti s’attirer la sympathie des populations avec des discours huilés. Les moyens s’effritent, les événements passent mais ils laissent au passage une histoire qui colle aux individus. Du reste, il y en a qui s’en moquent, qui ne soucient absolument pas de leur dignité. Malgré tout, l’histoire politique est comme la roue de l’Histoire et chez nous, une saison ne dure que cinq petites années. Ceci dit, que diraient tous ces gens qui se retrouveraient demain face au peuple pour demander un choix autre que le Pnds ? Soit ; à l’allure où vont les choses, toutes ces personnes ne manqueront pas de se prononcer au profit du PNDS-Tarayya ; un regretté homme politique disait qu’il avait atteint un point de non- retour, une étape où la volte-face n’est plus possible. Où se trouve-t-il aujourd’hui ? Il gît loin de tout ce tumulte, dans son dernier retranchement de nonretour où il répondrait du double langage tenu aux concitoyens pour les embarquer et orienter vers la mauvaise destination ; une destination (Rappelez-vous bien) qui n’a duré que l’espace de six (06) mois.
A évoluer de a sorte, nous nous retrouverons à plébisciter un homme et à travers lui une formation politique qui n’a servi aucun croquant à son peuple douze années durant. Cela prendrait l’allure d’un parti unique. Quelle alternative ? D’ores et déjà avec les quelques voix courageuses qui s’arc-boutent dans leur position de dénonciation, ces gens n’en démordent pas dans leurs actes ; à quoi allons- nous assister si tous se retrouvent derrière eux ? Quel avenir faudrait-il désormais envisager pour ce pays dont tous les voyants annoncent une rayonnante destinée? Allons-nous croiser les bras pour que toutes ces richesses et opportunités mises à jour soient orientées vers le débauchage des militants ? Il y a quand même mieux à faire pour ce Niger qui est devenu le pays prisé de la communauté internationale, notamment les pays membres de l’OTAN. Pour le rôle de larbin des occidentaux et de délateur que nos autorités nous ont imposé vis-à-vis des occidentaux, on note une grande mobilisation de ces nations pour notre cause ; c’est notre salaire et nous nous devons d’en faire un bon usage. Malheureusement, tout ce ballet diabolique des pourvoyeurs de capitaux risque de ne servir que les politiciens véreux alors que c’est la dignité du peuple nigérien dans sa globalité qui a été vendue et vilipendée. Où attendons- nous que la solution nous vienne toujours de l’extérieur ? Nous avons besoin d’un sursaut national pour avoir d’abord une compréhension commune du drame qui se joue sur notre nation. Déjà isolé dans la pratique à cause de son option d’accueillir les forces de l’OTAN chassées du Mali, notre peuple est exposé aux détournements en tout genre par des individus véreux boulimiques en diable. Ils sont insatiables et jamais ils ne s’arrêteront d’eux-mêmes pour prendre la mesure de leurs forfaits. Il appartient au peuple de consentir tous les sacrifices nécessaires pour se tirer du gouffre vers lequel on le traîne inéluctablement. A bon entendeur salut.
Qui règne par les armes, périra par elle, dit le dicton. Pour conserver, pérenniser et perpétuer son pouvoir, le PNDS-Tarayya avait inauguré ce qu’on appelle aujourd’hui le « concassage des partis politiques ». Les principales formations politiques du pays en ont été victime, certaines ne s’en sont toujours pas relevées. Les cas patents du MNSD-Nassara qui a dégringolé aux dernières élections avec 12,12% des suffrages en 2016 contre 23,24 % en 2011 ; et du CDS-Rahama, 8,42 % en 2011 contre 2,08% en 2016. Du coup, le CDS-Rahama d’Abdou Labo s’est laissé dépasser par de nouveaux partis politiques comme le MPN-Kichin Kassa (4,35%) et le CPR-Ingantchi (2,91%). Ce, malgré leurs créations à la veille des élections générales de 2016.
Aujourd’hui, c’est le PNDS-Tarayya qui est traversé par un courant divisionniste des plus compliqué. Même si la réalité du pouvoir lui permet jusque-là d’éviter l’explosion de sa cohésion, il n’en demeure pas moins que le climat au sein du parti présidentiel n’est plus viable. Chaque jour c’est un nouveau prétendant à la succession du président Issoufou qui fait surface. Tandis que les « légitimes » n’arrivent pas à s’accorder, chacun croyant ou espérant mériter le fauteuil que le président Issoufou léguera comme dans une succession monarchique. L’interview accordée par Kalla Hankouraou à notre confrère Le Républicain, la semaine écoulée, est la preuve palpable des mésententes sévissant dans les entrailles de la prairie rose. Il dit : « (…) nous avons toujours déjoué les pronostics de déchirement dont rêvent nos adversaires depuis plus de 20 ans. » Le SGA du PNDS ne dément pas la crise, il garde juste espoir qu’il n’y aura pas « déchirement ». Puis, Kalla Ankouraou d’avertir : « (…) le pire qui puisse nous arriver c’est de commencer à douter des vertus de la cohésion, de la solidarité entre camarades et de la discipline, ces valeurs qui ont caractérisé la vie de notre parti et qui nous ont toujours permis de réussir là où les autres échouent. »C’est, certes, bien dosé mais tout est dit. Le militant rose s’inquiète et met en garde ses camarades. Si Kalla est à ce point inquiet, c’est qu’il y a véritablement péril en la demeure. À bien comprendre ce grand militant du PNDS, l’on se rend compte que son parti est en passe – si ce n’est déjà fait – de perdre l’unique chose qui lui a permis d’être aux commandes de l’État et d’y rester jusque-là. Et si l’on perd la seule force dont on se prévaut, la conséquence est sans appel : on disparaît ou, à tout le moins, on tombe pour ne plus jamais se relever.
Le concassage du CDS-Rahama L’ancien président de la République Mahamane Ousmane fut la première victime du PNDS-Tarayya arrivé au pouvoir en 2011. Aussitôt après l’accession à la magistrature suprême, le parti rose a entrepris de démanteler le CDS-Rahama en détrônant son président. Après près de 5 années de lutte acharnée – avec le soutien de l’appareil de l’Etat – le parti au pouvoir arrive à ses fins, transformant Mahamane Ousmane en SDF politique ou plutôt SPF (sans parti fixe).
Le concassage de l’UDR-Tabatt Aujourd’hui, le rouleau compresseur se déroule sous les pieds du président de l’UDR-Tabatt, Amadou Boubacar Cissé. Son crime ? Il a osé braver la consigne donnée à la majorité présidentielle à laquelle il appartenait pour se présenter candidat-adversaire, président sortant Issoufou Mahamadou en 2016 ; puis, il a poussé « l’outrecuidance » de rejoindre le regroupement de l’opposition politique FRDDR. Là, c’en était de trop pour le parti au pouvoir. Commence alors une fronde qui renie d’abord l’appartenance de l’UDR-Tabatt à l’Opposition. Puis, les frondeurs disent mettre en place une direction provisoire tout en excluant le président du parti Amadou Boubacar Cissé. Ensuite, ils tiennent un Conseil national pour entériner les décisions et interdire au président Cissé et ses partisans de parler au nom du parti. Les documents issus de ce Conseil sont transmis au ministère de l’Intérieur tenu par le président du PNDS-Tarayya, le parti au pouvoir auquel les frondeurs de l’UDR-Tabatt jurent fidélité et dévouement.
Suite à l’attaque terroriste perpétrée, le dimanche 9 août 2020 dans la zone de Kouré, et qui s’est soldée par huit morts, dont six Français et deux Nigériens, le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, a présidé, hier dans l’après-midi, une réunion du Conseil National de Sécurité.
A l’issue de cette réunion, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada, a indiqué qu’au cours de cette réunion, il a été question de faire le point de la situation relative à cette attaque terroriste. Ainsi, a-t-il indiqué, un certain nombre de mesures ont été décidées.
L’une des principales mesures, a-t-il dit, est «l’élargissement de l’Etat d’urgence sur l’ensemble de la région de Tillabéri, ce qui va inclure les départements de Kollo et de Balleyara, qui n’en étaient pas concernés». Aussi, a-t-il souligné, le Conseil a décidé de la suspension de l’accès au site des girafes, pour que les investigations qui se déroulent actuellement puissent se poursuivre en toute sérénité.
Le ministre Alkache Alhada a enfin annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire par la justice. «Nous mettons tout en œuvre, toutes les Forces de Défense et de Sécurité sont mobilisées afin de retrouver et de remettre les criminels aux mains de la justice», a-t-il déclaré conclu.
Les admis du concours de recrutement au ministère des Affaires Etrangères, organisé il y a de cela quelques temps, retiennent leur souffle. En effet, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) vient de se saisir de la question, après de soupçons de fraudes qui pourraient remettre en cause la régularité dudit concours. Ces soupçons de fraudes proviendraient, d’après certaines informations, du ministère de la Fonction publique même, qui n’était pas le ministère bénéficiaire direct du recrutement, mais pour le compte de celui des Affaires Etrangères. Aussitôt les résultats proclamés, les mauvaises langues se déchaînent pour tenter d’entacher d’irrégularités un test dans lequel la HALCIA avait été impliquée du début jusqu’à la fin. Les soupçons se dirigeraient vers la Directrice des Ressources Humaines du ministère des Affaires Etrangères dont le fils aurait été admis à ce concours ! Où alors le problème, si le garçon en question l’aurait mérité ? Sauf que l’on avance que des fuites d’épreuves auraient eu lieu au profit d’une catégorie de candidats et qui auraient obtenu de très bonnes notes de ce chef. Dans ces conditions, comment prouver que lesdites copies auraient été favorisées par ces prétendues fuites de sujets ? La HALCIA ne risquerait-elle pas de se couvrir de discrédit dans un dossier qu’elle avait certifié valable ? Pourtant, d’après des témoignages dignes de foi, ce concours de recrutement est l’un des plus réguliers qui soient. A en juger par la provenance géographique de la plupart des admis, venus des coins les plus reculés du pays et qui n’ont eu que la baraka d’Allah Le Très-Haut de favoriser parfois les déshérités en certaines circonstances. Malheureusement, c’est ce sage décret divin que certains désireraient remettre en cause, probablement, du côté du ministère de la Fonction publique dont les protégés auraient été recalés. Belle bagarre donc en perspective entre le Ministre d’Etat, Hassoumi Massaoudou, poids lourd du PNDSTarayya, et sa collègue Madame Kafougou de la Fonction publique, jugée très proche d’Abouba Albadé ! Qui l’emportera ?
Jamais concours n’a fait parler de lui au Niger comme celui-là. En effet, trois ans après pour certains et plusieurs mois pour d’autres, le concours d’intégration direct des agents spécialistes à la douane continue de défrayer la chronique.
Pour rappel, déjà en son temps, le Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), dans une sortie médiatique le lundi 9 décembre 2019, attirait à l’époque l’attention des autorités de tutelle sur les irrégularités qui ont émaillé l’organisation de ce concours. Un constat du SNAD qui a été confirmé du reste par la Haute autorité de lutte contre la corruption et infractions assimilées (HALCIA) dans un rapport circonstancié, en date du 30 aout 2019. C’est quoi le problème en termes clairs ?
Au départ, quatre (04) spécialistes, notamment un ingénieur informaticien, un économètre, deux statisticiens, devraient être recrutés par la Fonction Publique et mis à la disposition de la Direction Générale des Douanes (DGD). Et ce, pour un besoin de planification, de conciliation et de traitement des données informatiques relatives aux recettes douanières. A ce niveau déjà l’on constate que les concours, tels qu’ils ont été organisés, ne correspondent nullement aux besoins réels de l’Administration des Douanes qui ont été déterminés par des responsables au niveau du Ministère des Finances. Ce qui est en soi une violation de la loi portant Statut Autonome du Personnel du Cadre des Douanes qui stipulent que « les besoins de l’Administration des Douanes en personnel et en formation sont déterminés par la commission consultative paritaire. » En plus cette loi du 4 juillet 2013, à propos des conditions d’accès aux différents Corps du Cadre des Douanes et l’organisation des concours, dit En substance : « Les inspecteurs principaux, catégorie A1, se recrutent par concours direct parmi les candidats des deux (2) sexes titulaires d’une maitrise, d’un master de l’enseignement supérieur ou de diplôme de niveau et de formation reconnus équivalents par l’Etat et ayant reçu une formation professionnelle d’au moins un (1) an dans une école de référence d’études supérieures en douanes agréée par l’Etat et âgés de dix-huit ans au moins et de quarante ans au plus au 31 décembre de l’année du concours. » A ce niveau, l’arrêté du Ministre des Finances portant ouverture du concours stipule : « par concours direct parmi les candidats des deux (2) sexes titulaires d’une maitrise, d’un master de l’enseignement supérieur ou de diplôme de niveau et de formation reconnus équivalents par l’Etat ou ayant reçu une formation professionnelle d’au moins un (1) an dans une école de référence d’études supérieures en douanes agréée par l’Etat et âgés de dix-huit ans au moins et de quarante ans au plus au 31 décembre de l’année du concours ». Une véritable violation des textes qu’on veut imposer à l’administration des douanes.
Comme si cela ne suffisait pas, en plus des violations des textes, des manquements ont été relevés au cours des épreuves. Des sujets ont été recopiés au tableau en présence des candidats ou présentés dans des chemises, alors même que l’arrêté n°331 du 24 juillet 2018 fixant les conditions de recrutement particulières et les modalités d’organisation des concours d’accès aux différents Corps du Cadre des Douanes en son article 19 stipule : «…Les sujets des épreuves retenus sont mis sous enveloppes fermées et scellées à la cire». Après une enquête de la HALCIA et la recommandation de l’annulation d’une partie des résultats et devant les ruptures d’égalité constatées, deux des trois arrêtés seront annulés. Le concours organisé en 2020 aussi consacrera les ruptures d’égalité et les irrégularités. Ainsi des candidats recalés aux concours de 2018 pour non-conformité de diplôme se sont vus admettre en 2020 et aussi des candidats admis en 2018 ont été recalés en 2020. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les mêmes irrégularités ont refait surface, notamment au niveau des diplômes. En dépit de la lettre du ministère des Enseignements supérieur qui dit clairement que le Master1 n’est pas un diplôme, des candidats titulaires du master 1 ont été déclarés admissibles suivant l’arrêté n°425 MF/DGD/DRH/LF du 19 septembre 2018 (seul arrêté non abrogé). Des candidats qui, au lieu d’être recalés se sont vus vite extirpés des autres pour être retenus dans une première vague envoyée en formation militaire à l’EFOFAN, chose inédite à la Douane.
Cependant beaucoup de nigériens se demandent pourquoi le SNAD n’a-t-il pas fait de recours au niveau du conseil d’Etat ? Le SNAD a pourtant fait plusieurs recours au niveau du Conseil d’Etat, pour dénoncer ces irrégularités constatées dans les arrêtés et la procédure, qu’il estime violer le Statut Autonome. Le Conseil d’Etat a toujours rejeté les recours du SNAD sur la forme, autrement dit pour défaut de qualité. Donc, toutes les saisines du Conseil d’Etat par le SNAD, via son Conseil n’ont jamais été jugées au fond.
Par ailleurs, le Conseil d’Etat a eu rendre plusieurs autres arrêts dont : un des plus importants a annulé les arrêtés n°250 et n°321 MF/DGD/DRH/ LF des 06 juillet et 11 août 2020 du Ministre des Finances aux motifs que celui-ci a fait preuve d’excès de pouvoir.
En somme, l’on se retrouve au stade actuel, avec deux (2) vagues de candidats, dont des déclarés admissibles et des déclarés définitivement admis. Cependant il faut nécessairement clore ce dossier en toute objectivité.
Evénement festif, la lutte traditionnelle du Niger a tout pour intéresser le public. Surtout la danse des lutteurs qui précède les combats. Les gestes, les chants et les pas de danse esquissés par les lutteurs font que les spectateurs ont toujours besoin de les voir dans leur accoutrement traditionnel. Pour maintenir cette tradition culturelle qui accompagne le sport roi au Niger, il a été organisé pour les équipes des lutteurs des régions, le lundi dernier à l’arène de lutte traditionnelle Hamidine Maïdaré de Tahoua un concours de danse. Ce sont cinq régions qui ont pu participer à la compétition. A l’issue du concours, l’équipe de Zinder remporte le premier prix suivi de celle de Tahoua. Le troisième prix est allé à la région d’Agadez.
Même si la lutte traditionnelle est considérée de nos jours comme partie intégrante des sports au Niger, elle conserve son caractère socioculturel et traditionnel. En effet, la danse traditionnelle, le «Kirari» ou défi et l’accoutrement des lutteurs sont des éléments importants de la lutte traditionnelle au Niger. Pratiquée depuis la nuit des temps, à la fin des récoltes par les jeunes dans plusieurs contrées du pays, la lutte traditionnelle a évolué en donnant à ses composantes, danse, «kirari» et accoutrement, une valeur ajoutée lors des différentes éditions du Sabre National. Ainsi, un concours de danse, de «kirari» et d’accoutrement est institué à chaque édition pour récompenser les meilleurs lutteurs en danse, en «kirari» et en accoutrement.
La 42ème édition du Sabre National de la Lutte Traditionnelle tenue à Niamey du 24 décembre 2021 au 2 janvier 2022 n’a pas dérogé à la règle. En effet, en dehors des compétitions pour le sabre, les lutteurs des différentes régions ont aussi rivalisé en danse, en «Kirari» et en accoutrement traditionnel des lutteurs. A l’issue de ces concours les différents jurys composés des anciens lutteurs et Maitre Mari Malam Daouda ont proclamé les résultats par catégorie.
Ainsi, en «Kirari» c’est Tillabéri qui a remporté la première place suivie d’Agadez et de Tahoua respectivement deuxième et troisième. En Danse, c’est Maradi qui a remporté la première place suivie de Tahoua et Diffa respectivement deuxième et troisième et enfin en accoutrement ou tenue de lutteurs, c’est encore Tillabéri qui a remporté la première place suivie d’Agadez deuxième et de Tahoua troisième. Les lauréats ont reçu des prix et récompenses en espèces et en nature.
Expliquant les critères déterminant de la notation à ces concours le Président des Jury, Maitre Mari Malam Daouda a souligné que pour ce qui est du «Kirari», il y’a la morphologie du lutteur, sa physionomie, c’est-à-dire, comment il se présente et qu’est-ce qu’il porte ? Est-ce qu’il garde son calme ou il est en colère ? Il y’a aussi l’harmonie des couleurs de son accoutrement. «Ce sont tous ces critères que nous regardons pour noter les lutteurs, sans oublier la forme et le fond de ce que le lutteur émet comme message. Quand un lutteur emprunte les mots ou les phrases de quelqu’un dans sa présentation, il perd quelques points. C’est pourquoi, il faut avoir un message originel, créé par vous-mêmes. La voix du lutteur aussi compte dans les notations. Il y’a enfin l’harmonisation des paroles», a expliqué Maitre Mari Malam Daouda.
En ce qui concerne les autres domaines, la danse et l’accoutrement, il a souligné que les critères sont entre autres l’harmonie entre les pas exécutés et le rythme de la musique. Et il faut que la danse soit du terroir de chacune des localités ; il faut aussi que le lutteur soit très bien présentable dans un accoutrement avec tous les aspects, comme les gris-gris et autres. Depuis l’instauration des concours il y’a près de 10 ans, Maître Mari Malam Daouda a souligné qu’il y’ a une évolution dans leur organisation parce que les régions et les candidats prennent de plus en plus conscience.
Initier pour revaloriser et sauvegarder ces valeurs
Ces différents concours ont été initiés depuis quelques années pour face aux défis de l’acculturation et de l’abandon de certaines de nos valeurs traditionnelles et culturelles que portait la lutte traditionnelle. En effet, selon plusieurs observateurs et acteurs importants de la lutte traditionnelle nigérienne, dont le plus connu est Maître Mari Malam Daouda, il a été constaté de plus en plus, l’abandon de certaines valeurs qui font la beauté, l’animation et la joie de la lutte en général et des lutteurs en particulier, la danse au rythme du principal instrument de musique de la lutte qui est la «Goundoua», l’accoutrement de lutteurs qui est ce style vestimentaire d’un lutteur lors qu’il sort de chez lui pour une compétion de la lutte et le ‘’Kirari’’ qui est ce cri accompagné des paroles fortes de défis aux adversaires. «C’est au regard de la disparition petit à petit de toutes ces valeurs que des concours sur lesdits aspects ont été institués», a expliqué Maître Mari Malam Daouda, tout en ajoutant que cela vise à réintégrer et à revaloriser ces valeurs qui font la beauté, la joie de la lutte.
Les initiateurs de ces concours ont en effet vu juste et clair. Aujourd’hui, on retrouve des lutteurs qui luttent avec des culottes, des lutteurs qui ne connaissent pas comment ont fait les «kirari», des lutteurs qui ne savent même pas danser et en face des grios qui perdent la valeur ajoutée de cet instrument de musique de la lutte.
Cadre par excellence d’expression de la force, de la bravoure, du courage et de la défiance, la danse, le Kirari et l’accoutrement de lutteurs sont des ingrédients qui font la beauté de la lutte. C’est pourquoi, tous les acteurs de la lutte reconnaissent que l’initiation de ces concours est une bonne chose pour la sauvegarde et la revalorisation desdites valeurs culturelles et traditionnelles.
Le Nigérien Haruna Mamadou a remporté, samedi, à Abidjan le concours sous régional de lecture du Coran, le livre Saint de l’Islam, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Le vainqueur de ce concours a été suivi dans le classement par l’Ivoirien Ahmed Diallo (2ème) et du Sénégalais Alhadji Sock (3ème) au terme de la 12ème édition de ce Concours organisée par la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (LIPCI). Les lauréats obtiennent respectivement comme récompenses, 250 000 frs CFA (1er et 2ème), 200 000 frs CFA (3ème) et 150 000 frs CFA pour les autres candidats en plus de nombreux lots.Sur l’importance de ce concours, le Président la LIPCI, Aboubacar Sidick Cissé, a indiqué que « le monde est confronté à de nombreuses crises d’ordre sanitaire écologique, alimentaire et politique qui ne cesse de nous ébranler ».
Le concours de lecture et mémorisation du Saint coran du Sultanat de Dosso s’est tenu du samedi 23 avril au dimanche 24 avril 2022 dans la cité des Djermakoyes. Initié par la grande famille Alpha Harouna, cette compétition est à sa troisième édition. C’est une manière pour les organisateurs de valoriser la lecture et la mémorisation du Saint coran.
Chaque année pendant le mois béni de ramadan sur initiative de la grande famille Alpha Harouna, un collectif de marabouts appuyé par des ressortissants de Dosso résidants à Niamey et de la diaspora, organisent un concours de mémorisation du saint coran à l’intention des jeunes de la cité des Djermakoyes. Après une première et une deuxième édition organisées dans le cadre familial au quartier Koiratégui, cette Moussabaka est dorénavant placée sous la présidence du Sultanat de Dosso,
Cette troisième édition, placée sous la présidence de l’honnorable Maidadanda Saidou Djermakoye, a été lancée ce 23 avril 2022 dans la salle de conférence du gouvernorat en présence d’éminents prédicateurs venus de l’intérieur du pays. On note ainsi la présence de Cheick Ahmadou Taha de l’université de Say, ses homologues venus de Zinder et de Niamey, de Oustaz Abdoul-aziz et de plusieurs autres érudits du saint coran. Devant un public composé de femmes et d’enfants venus nombreux, plusieurs responsables invités et organisateurs ont pris la parole pour la circonstance. Au nom de la famille Alpha Harouna, initiatrice de cette Moussabaka, Kalidou Garba a salué la forte mobilisation des populations de Dosso pour faire de cette édition une réussite. Elhadji Kalidou Garba a aussi lancé un vibrant appel aux parents des enfants de faire de l’éducation des enfants une réalité avant de souhaiter une bonne chance aux candidats. Kalidou Garba a indiqué également l’objectif visé a travers ce concours est d’amener les plus jeunes à lire et à mémoriser le saint coran. Quand au représentant du sultan de Dosso a félicité les organisateurs de cette Moussabaka, sans oublier d’inviter les participants à prier pour la paix et la prospérité dans le Niger. La compétition s’est déroulée sous l’égide spirituelle de Dr Ahmad Attaha de l’université de Say président du jury de cette 3ème édition. Dans son intervention, le président du jury de cette troisième édition du Moussabaka du sultanat de Dosso, a tout d’abord remercié Dieu d’avoir facilité les choses à leur guise, avant de saluer le dynamisme des organisateurs qui a conduit à la réussite de cette édition. Dr Ahmadou Attaha a accentué son intervention sur la nécessité pour les parents d’inscrire les jeunes dans l’enseignement du coran et la Sounah du prophète Mohamed (PSL). Après un bref aperçu sur l’historique du coran et les bienfaits de sa lecture, Le président du jury a réitéré son appel aux parents d’enseigner la culture islamique aux enfants.
La compétition proprement dite s’est déroulée dans quatre catégories, la catégorie de 1 ijib pour encourager les plus jeunes à s’adonner à la lecture et la mémorisation du saint coran, la catégorie de 5 ijib, la catégorie de 10 ijib et enfin celle de 15 ijib.
Parlant de l’organisation et du déroulement de cette 3ème édition du Moussabaka du sultanat de Dosso ; Elhadj Kalidou Garba, a rappelé que cette initiative de la famille Alpha Harouna a commencé en 2019 avec un nombre restreint de candidats dans une compétition avec des catégories ne dépassant pas 6 izzib, avec cette troisième édition et u vu de l’engouement que ce concours suscite, nous sommes allés jusqu’à quatre catégories. « Dieu par le coran, attend que nous pratiquons ce qu’il nous recommande afin de nous éloigner de ce qu’il nous interdit. Il est donc du rôle des parents, d’apprendre le coran aux enfants. Et ces genres d’initiatives leurs permettront de les valoriser ». Après les 48 heures de compétition les différents candidats ont fait preuve de beaucoup de talent en matière de mémorisation du coran. La délibération du jury a été sanctionnée par plusieurs lots en nature et en espèces offerts aux lauréats. Des prix d’encouragements ont été également décernés aux apprenants qui n’ont pas démérité. C’est Salim Yahaya qui s’est adjugé le premier prix dans la catégorie 30 izibs, il a eu une moto, trois sacs de riz et une enveloppe de 250 000.
L’objectif général de cette compétition est de promouvoir l4excellence dans la lecture et la mémorisation du saint coran. C’est aussi une façon pour les organisateurs de valoriser les apprenants.
Le Syndicat National des Agents des Douanes SNAD est revenu sur le dernier concours organisé par son ministère de tutelle. C’est dans un point de presse tenu le lundi 9 décembre 2019 au siège dudit syndicat. Ce concours, organisé le 22 février dernier, a été contesté par le SNAD qui, à l’époque déjà, a indiqué que l’organisation du concours ne répondait pas aux besoins et aux préoccupations de l’administration douanière.
Ce concours, on se rappelle, a été émaillé par une multitude d’irrégularités criardes, comme l’a confirmé du reste par la Haute autorité de lutte contre la corruption et infractions assimilées (HALICIA), dans un rapport circonstancié. La Halcia a mené, suite au tollé suscité par les différents manquements manifestes, des investigations après des sorties médiatiques du syndicat mais aussi de plusieurs citoyens à travers les réseaux sociaux. Le point de presse du SNAD a aussi été motivé par la récente décision de la ministre de la fonction publique qui a abrogé, pour des raisons similaires, une décision d’intégration des agents à la fonction publique.
Pour rappel, dans un communiqué rendu public le 30 aout dernier, la HALCIA a demandé l’annulation du recrutement de 48 candidats sur les 150 admis au concours d’intégration des spécialistes à la douane. A entendre le communiqué du président Abdourahamane Gousmane, sur l’ensemble des candidats ayant été déclarés admissibles par la commission d’organisation, soit 150 candidats, la HALCIA a relevé que 102 candidats ont satisfait aux dispositions légales et réglementaires relatives à ces concours. Ils doivent donc être déclarés admissibles. Concernant les 48 autres candidats, l’institution a constaté que leur admissibilité n’est pas conforme aux dispositions de la loi pour absence de diplômes requis. Par conséquent, leur admissibilité doit être annulée. La HALCIA a déploré par ailleurs le fait que ces candidats ne répondant pas aux critères de recrutement pour absence de diplômes ou d’équivalence aient été autorisés à concourir. C’est pour toutes ces raisons et sur la base de certaines jurisprudences dans ce sens, notamment la décision de l’actuel directeur de cabinet du président de la République, Ouhoumoudou Mahamadou, lorsqu’il était ministre des finances qui avait annulé un concours d’intégration à la douane à cause d’un seul cas de tricherie décelé ou celle récente de la ministre de la fonction publique qui a annulé la décision d’intégration des agents à la fonction publique après dénonciation des irrégularités par l’opinion publique.
Le Syndicat National des agents des douanes, par la voix de son Secrétaire général, tout en saluant le travail de la HALCIA qui a réconforté le syndicat dans ses dires, exhorte le ministère des finances à annuler ce concours, le processus ayant été pollué dès le début. Ce qui a d’ailleurs poussé le SNAD à quitter en son temps, le comité d’organisation et à demander au ministère de tutelle d’annuler le processus. Le SNAD estime qu’il est inadmissible de dire qu’un concours est bon à moitié et qu’une partie est bien réussie. Dans la mesure où plusieurs irrégularités ont été constatées, il doit être purement et simplement annulé, et ce dans son intégralité.
Des langues n’ont pas attendu longtemps pour se délier et dénoncer les magouilles qui auraient émaillé l’organisation du concours d’entrée à la fonction pour le compte du ministère des Affaires étrangères. Malgré les précautions prises et la présence de la HALCIA dans l’organisation, des sources internes aux Affaires étrangères sont formelles : le concours aurait été entaché d’irrégularité. Elles (les sources) affirment que des fonctionnaires du ministère, impliqués dans l’organisation du concours, n’auraient pas manqué de donner les corrigés des sujets à certains candidats dont leurs propres enfants. Du reste, les sujets auraient été traités en amont et remis à certains candidats qui n’auraient fait que recopier. Sur la liste des favorisés figurerait l’enfant d’un haut cadre des Affaires étrangères qui occuperait un poste stratégique au sein du ministère. En complicité avec un autre cadre du ministère de la fonction publique, ils auraient utilisé ce procédé pour faire admettre leurs enfants. Ce qui semble indiquer que le feuilleton du concours du ministère des Affaires étrangères ne serait pas encore au dernier épisode. Car la HALCIA doit impérativement investiguer autour de cette affaire considérée comme une insulte à la nation toute entière. Pour rappel, pour l’organisation de ce concours, il y avait eu un tiraillement entre le ministère de la Fonction publique et celui des Affaires étrangères jusqu’ à détériorer le climat entre les deux ministres. Il est donc, aujourd’hui, d’une obligation absolue pour l’autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées d’enquêter autour de cette affaire de concours du ministère des Affaires étrangères dans laquelle des agents de l’Etat patronnent leurs enfants, créant ainsi faisant une rupture d’égalité sans précédent entre les nigériens.
La sanction contre l’hebdomadaire le Canard en furie n’a pas tardé. Et l’instance de régulation a frappé à la vitesse de l’éclair et avec la puissance de la foudre. La décision infligeant un avertissement écrit et une amende a été notifiée au journal hier dimanche. Un jour férié. Dans sa décision, le CSC a visé des lois dont la Constitution et la loi du 7 juin 2012. Malheureusement, dans sa furie contre le Canard en furie, l’instance de régulation n’a pas pris la peine de respecter les dispositions pertinentes de ces deux lois. La loi fondamentale dit en son article vingt « toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. » Par parallélisme de forme le CSC a le devoir de respecter cette disposition d’autant que ses délibérations ne sortent pas ex nihilo. Elles doivent se conformer aux dispositions de la loi. Avant même cette décision, le CSC s’est fendu dans un communiqué pour condamner le journal avant sa saisine d’office. Après le tollé et la réaction des associations, il sera envoyé une convocation au directeur de publication le vendredi en fin de matinée pour une audience du samedi matin. Pour un hebdomadaire qui paraît le lundi, il y a de fortes probabilités de ne trouver personne au bureau. Cette convocation sera remise à une tierce personne. Et évidemment le directeur de publication n’a pas pu être présent. Même la justice renvoie un procès si la citation n’est pas délivrée à personne. Le CSC n’obéira pas aux dispositions et usages en la matière. L’instance de régulation ne respectera pas non plus l’esprit de la loi du 7 juin 2012. L’article 17 cité dit « sans préjudice des poursuites pénales, les sanctions encourues pour manquement à l’éthique et la déontologie sont : l’avertissement écrit ; l’amende ; la suspension provisoire de la carte de presse pour une durée n’excédant pas trois mois ; le retrait définitif de la carte de presse. » C’est en tout cas ce qui est écrit dans le recueil des textes sur le Conseil supérieur de la communication de main 2016. S’il y a un nouveau recueil, il n’a pas été vulgarisé ou plutôt nous n’en avons pas connaissance. Et parler dans ces conditions d’article nouveau est une nouveauté. D’autant que ce article s’adresse aux journalistes et non aux médias.
C’est l’article 21 qui intéresse les médias dans le cas de la presse écrite. Il dit ceci : « en cas de refus d’exécution par un organe privé de presse écrite de la mise en demeure, le conseil supérieur de la communication peut décider de l’une des sanctions suivantes : l’avertissement écrit ; l’amende ; l’interdiction de parution pour une période supérieure à trois moins et n’excédant pas un an. » En clair, c’est l’une des deux peines. Enfin l’article 26 qui n’est certainement nouveau aussi pose problème : « sans préjudice des sanctions prévues par le Code pénal ou les lois spéciales, le Conseil supérieur de la communication après délibération, peut infliger une amende de cinq cent mille à cinq millions de francs CFA à tout contrevenant aux dispositions de la présente loi. » Entre nous, comment peut-on pour un seul et même délit être condamné par deux ou trois juridictions ? Dans quel pays sommes nous ? Comment peut-on condamner quelqu’un sans l’avoir entendu et ne lui offrant pas la possibilité de recours ? Est-ce la démocratie ? Le président du CSC doit méditer ce qui s’est passé en 2019 entre la HAAC et le journal la Nouvelle Tribune au Benin, s’il ne peut pas faire comme le président du CSLP du Congo Brazzaville.
Tous les ingrédients susceptibles d'installer notre pays dans une grave crise post-électorale sont en train d'être réunis progressivement par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sous l'oeil apparemment bienveillant du président Issoufou Mahamadou et du gouvernement. Les causes sont connues de tous. Une crise post-électorale survient généralement quand le processus n'est pas conduit de manière inclusive et transparente, qui implique nécessairement la participation de tous les acteurs concernés. Sommes- nous dans ce schéma au Niger ? La réponse est non ! De la mise en place de la CENI à la phase d'audit du fichier électoral dit biométrique élaboré par cette dernière en passant par l'organisation des audiences foraines pour l'établissement de pièces d'état civil aux citoyens en âge de voter qui n'en possédaient pas, la non-participation de l'opposition à la conduite du processus n'a pas été perçue comme une préoccupation majeure par le pouvoir. ''Nous avons des délais constitutionnels à respecter pour l'organisation des élections présidentielles'', a assené à moult reprises le Premier ministre Brigi Rafini au cours des sessions du Conseil national de dialogue politique (CNDP). Sans se préoccuper véritablement de l'absence des représentants de l'opposition dans la conduite du processus.
Pour faire semblant, il se contente simplement de les appeler à venir occuper leurs sièges au sein du CNDP et de la CENI. Un appel inaudible par les opposants qui considèrent que les dés sont déjà pipés en amont à travers notamment la modification unilatérale du code électoral par le pouvoir et la composition de la CENI, qui a été taillée sur mesure. C'est le moins qu'on puisse dire au regard des péripéties qui ont entouré la désignation du vice-président de la CENI et les dénonciations, preuves à l'appui, par l'opposition des pratiques illégales qu'elle a constatées à l'occasion des audiences foraines pour l'établissement des pièces d'état civil. Le parti MPN Kissin-Kassa d'Ibrahim Yacoubou comme le MNSD Nassara de Seïni Oumarou ont eu à dénoncer des cas flagrants. La CENI et le gouvernement se sont complus dans un mutisme assourdissant par rapport à la dénonciation de ces pratiques susceptibles de fausser la sincérité et la transparence du jeu électoral. Malgré cela, la CENI a continué son travail en procédant à un enrôlement contestable et contesté des électeurs potentiels en violation flagrante des dispositions du code électoral. L'opposition a observé faire. C'est à la fin de la phase d'enrôlement que la CENI est sortie dire aux Nigériens que le fichier qu'elle a élaboré est biométrique mais que les cartes d'électeurs qui leur seront délivrés sont juste sécurisées.
En clair, le vote à l'occasion des différents scrutins sera manuel. Allez comprendre quelque chose dans cette démarche étrange ! Un fichier biométrique suppose normalement l'établissement de cartes biométriques et un vote électronique. Pourquoi changer les règles du jeu de manière unilatérale à la dernière minute ? Où est la sincérité de la CENI dans la conduite du processus ? Mais ce n'est pas tout comme surprise. L'opposition, comme on le sait, a exigé l'audit dudit fichier par des experts indépendants. Et c'est le président Issoufou qui a personnellement répondu à l'opposition, en annonçant avoir demandé à la CEDEAO et à l'OIF de venir auditer le fichier. L'opposition n'a rien dit. En prélude à l'arrivée des auditeurs, la CENI lui a adressé une correspondance pour lui de demander de désigner deux experts qui siégeront avec les experts de l'OIF et la CEDEAO. Ce qu'elle a fait sans poser une quelconque condition. Un gage de bonne foi qui prouve qu'elle tient aux élections. Mais contre toute attente, quand les experts étrangers et l'équipe de la CENI ont débuté le travail, on fait comprendre aux deux représentants de l'opposition qu'ils sont là en tant que simples observateurs. Qu'ils ne peuvent pas par conséquent accéder à la base des données de la CENI. Ça veut dire quoi ? Peut-on apprécier un travail sans savoir comment il a été fait ? Les choses sont claires à présent. Le pouvoir veut organiser des élections à sa convenance. Il revient aux opposants et à tous les démocrates sincères de se mobiliser pour créer les conditions en vue que lesdites élections soient sincères, inclusives et transparentes. Et c'est bien possible !