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Conseil des Ministres du jeudi 05 mai 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 05 mai 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret instituant le Brevet d’Enseignement Technique (BET) dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET).

Le présent projet de décret institue le Brevet d’Enseignement Technique pour sanctionner les quatre (04) ans de formation du Cycle des Collèges d’Enseignement Technique (CET).

Il fixe les conditions de candidature, les modalités d’organisation des examens et de délivrance dudit diplôme.

L’institution du Brevet d’Enseignement Technique permettra aux élèves issus des CET de pouvoir poursuivre sans difficultés leurs études dans les établissements de niveau supérieur.

II.     AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la société GALGAMI SARLU, pour le permis de recherche « EMILOU AG » pour or et métaux connexes, dans la commune de Tabelot, département de Tchirozérine (Région d’Agadez).

La société GALGAMI est une société à responsabilité limitée Unipersonnelle, avec un capital social de vingt millions (20 000 000) de francs CFA.

Outre les recettes fiscales attendues, la société GALGAMI SARLU s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir deux millions (2.000.000.) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

-      six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ; -      six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

III.    MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

·       Monsieur Adamou Boukari Ibrahim, ingénieur des réseaux télécoms, Mle 142039/N, est nommé directeur des technologies de l’information et de la communication.

·       Madame Hassane née Amina Hima, professeur d’enseignement secondaire, Mle 65336/Z, est nommée directrice des études, de la programmation et des statistiques.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

  • Monsieur Maman Maman Badamassi, ingénieur agronome, Mle 116527/N, est nommé directeur de l’innovation industrielle et du développement technologique.

 

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE

·       Monsieur Moussa Kiraou Abdoulwazir, professeur d’enseignement secondaire, Mle 61754/J, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère du Commerce.

·       Monsieur Boubacar Sanda, économiste principal, est nommé conseiller technique du Ministre du Commerce.

·       Monsieur Ali Samba Soumaïla Diabiri, économiste spécialisé en gestion des administrations et des entreprises, Mle 112113/E, est nommé directeur général de la promotion du secteur privé.

·       Monsieur Mahaman Balarabé Maman Laminou, économiste, Mle 112123/G, est nommé directeur général du commerce.

IV.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu cinq (05) communications.

1).   Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

La première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, pour l’acquisition et l’installation des équipements et matériels de renforcement des services de vaccination des huit (8) régions du Niger.

Ce marché, d’un montant de sept cent trente-neuf millions huit cent soixante-seize mille neuf cent soixante-huit (739 876 968) francs CFA hors taxes, a pour attributaire la société Benco, avec un délai d’exécution de quinze (15) jours.

La deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, pour l’acquisition et l’installation des équipements et matériels de renforcement des services de vaccination des huit (8) régions du Niger.

Ce marché, d’un montant de sept cent trente millions deux cent vingt-trois mille vingt-un (730 223 021) francs CFA hors taxes, a pour attributaire la société Medical Items, avec un délai d’exécution de quinze (15) jours.

2).   Deux (02) communications du Ministre de l’Agriculture.

La première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par consultation des fournisseurs, pour l’acquisition de 310 kits de râpeuses de manioc et accessoires au profit des régions de Diffa, de Dosso, de Maradi, de Tahoua, de Tillabéri et de Zinder.

Ce marché, d’un montant de cinq cent dix millions huit cent quatre-vingt mille (510 880 000) francs CFA, a pour attributaire la société BACOREX SARL, avec un délai d’exécution de trente (30) jours.

La deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par consultation des fournisseurs, pour l’acquisition de 412 tonnes de semences de pomme de terre au profit des régions de Maradi, de Dosso et de Niamey.

Ce marché, d’un montant de six cent quinze millions cinq cent vingt-huit mille (615 528 000) francs CFA, a pour attributaire la société MANOMA SA, avec un délai d’exécution de trente (30) jours.

Ces quatre (04) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

3).   une communication conjointe du Ministre des finances et du Ministre du Plan relative à la participation de la délégation du Niger aux Assemblées de Printemps du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale, tenues à Washington (Etats Unis d’Amérique) du 18 au 26 avril 2022.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance. 

Fait à Niamey, le 05 mai 2022

 Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

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Catégorie : Politique
Publication : 5 mai 2022

Conseil des Ministres du jeudi 12 mai 2022 : Adoption de plusieurs projets de textes dont le projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010, portant statut de l’opposition

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 12 mai 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1. projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2017-050/PRN/MSP du 25 janvier 2017, portant approbation des statuts de l’Hôpital Général de Référence (HGR).

1.2. projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2019-113/PRN/MSP du 15 février 2019, portant approbation des Statuts de l’Hôpital de Référence de Maradi.

Les deux (02) projets de décret ont pour objet de réaménager l’organisation des directions générales et la composition des Conseils d’Administration des deux (02) hôpitaux de référence.

II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des opérations de construction d’une Caserne Militaire sur le plateau de Yawaré, Arrondissement Communal Niamey V.

Les opérations de construction d’une Caserne Militaire sur le plateau de Yawaré ont été déclarées d’utilité publique le 25 janvier 2019.

Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles au profit de l’Etat, les propriétés privées concernées par lesdites opérations et ce, conformément à la législation en vigueur.

III. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la grille harmonisée des rémunérations et des avantages ainsi que des critères d’évaluation du personnel des unités de gestion des programmes et projets sur financement extérieur au Niger.

L’adoption d’une grille harmonisée des rémunérations et avantages ainsi que des critères d’évaluation de la performance des coordonnateurs et agents des unités de gestion des programmes et projets de développement sur financement extérieur au Niger, répond à un souci d’amélioration de la performance des agents animant les Unités de Gestion de Projets et de l’efficacité des investissements publics.

IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

4.1. projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010, portant statut de l’opposition.

Dans le cadre de la promotion de la bonne Gouvernance et de la consolidation des institutions démocratiques, il est apparu nécessaire de réviser l’ordonnance n° 2010-85, portant statut de l’opposition afin de permettre au Chef de file de l’Opposition d’exercer pleinement son rôle de porte-parole de cette institution.

Les innovations apportées à cette ordonnance se résument ainsi qu’il suit :

- la formalisation du rôle du Chef de file de l’Opposition comme porte-parole officiel de l’opposition ;

- la détermination des modalités de désignation du Chef de file de l’Opposition et de gestion du contentieux y relatif ;

- la mise à la disposition du Chef de file de l’Opposition d’un Cabinet et de moyens de fonctionnement par l’Etat.

4.2. projet de décret portant approbation des statuts de la Radio-Télévision du Niger (RTN).

Le présent projet de décret est pris conformément au décret n° 2022-323/PRN/MC du 14 avril 2022, portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé « Radio-Télévision du Niger » qui prévoit en son article 9 que « les statuts de la RTN sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres ».

Il précise les missions et fixe les règles d’organisation et de fonctionnement de cet établissement public.

V. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

  • Monsieur Elhadji Adamou Ibrahim, aménagiste planificateur, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, en remplacement de Monsieur Abarchi Toudou.
  • Monsieur Ibrahim Salissou, titulaire d’une maîtrise en administration pédagogique, Mle 143649/A, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, en remplacement de Monsieur Idi Issifou.
  • Madame Salifou Hadiza, Mle 59880/T, est nommée conseillère technique du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE

1. Monsieur Salifou Issiakou, cadre supérieur de l’élevage, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Elevage.

2. Monsieur Chanono Mogueza, docteur vétérinaire, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Elevage.

3. Monsieur Zourkaleyni Alzouma Maïga, docteur vétérinaire, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Elevage.

4. Monsieur Ramou Aboubacar, docteur vétérinaire, Mle 70533/D, est nommé inspecteur général des services.

5. Madame Alfago Nana Aïchatou, Mle 79504, docteur vétérinaire, est nommée inspectrice des services.

6. Monsieur Kosso Matta Kellou, cadre supérieur de l’élevage, Mle 60027/S, est nommé inspecteur des services.

7. Madame Ramatou Moumouni, docteur vétérinaire, Mle 117488/G, est nommée inspectrice des services.

8. Madame Kadi Haram, cadre supérieur de l’élevage, Mle 53480/Y, est nommée inspectrice des services.

9. Monsieur Mayaki Abdoulaye, cadre supérieur de l’élevage, Mle 51530/Z, est nommé inspecteur des services.

10. Monsieur Abdou Issiakou, docteur vétérinaire, Mle 71308/C, est nommé directeur général des services vétérinaires.

11. Monsieur Toukou Yahaya, docteur vétérinaire, Mle 71309/B, est nommé directeur de la Santé Animale.

12. Monsieur Elhadji Souley Hamadou, docteur vétérinaire, Mle 79502/Z, est nommé directeur des pharmacies vétérinaires et de la privatisation de la profession vétérinaire.

13. Madame Adakal Souleyatou, docteur vétérinaire, Mle 117499/K, est nommée directrice de la sécurité sanitaire des denrées et aliments d’origine animale.

14. Monsieur Saddi Ibrahim, cadre supérieur de l’élevage, Mle 68049/C, est nommé directeur du suivi des ressources pastorales, de l’alimentation et de la gestion des risques.

15. Monsieur Kanta Manzo, cadre supérieur de l’élevage, Mle 61822/E, est nommé directeur de l’aménagement, de la sécurité des espaces pastoraux et de la mobilité pastorale.

16. Monsieur Ayouba Harouna, cadre supérieur de l’élevage, Mle 117539/V, est nommé directeur de la promotion des filières animales.

17. Madame Balkissa Gado Garba, cadre supérieur de l’élevage, Mle 117517/V, est nommée directrice de l’amélioration génétique.

18. Monsieur Maman Sani Maman, cadre supérieur de l’élevage, Mle 60026/R, est nommé directeur de la promotion des industries animales.

19. Monsieur Ado Issa, inspecteur des contributions diverses, Mle 61061/C, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.

20. Monsieur Yahaya Sidi, cadre supérieur de l’élevage, Mle 85222, est nommé directeur des statistiques, de l’informatique et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

21. Monsieur Ousseini Halarou, magistrat, Mle 79385/L, est nommé directeur de la législation.

22. Monsieur Ali Laouali, docteur vétérinaire, Mle 70534, est nommé directeur des études et de la programmation.

23. Monsieur Adamou Abdoulaye, inspecteur principal du trésor, Mle 56076/L, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.

24. Madame Aboubacar Rahila Diégou, directeur administratif, Mle 117415/N, est nommée directrice des ressources humaines.

25. Monsieur Abdou Seyni, cadre supérieur de l’élevage, Mle 55295/P, est nommé directeur de l’action coopérative et de la promotion des organisations des éleveurs.

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE

  • Monsieur Abdou Ibrahim, économiste spécialisé en banque et finance, est nommé secrétaire général du Ministère du Commerce.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE

  •  Monsieur Ibrahim Souley Tayé, est nommé conseiller technique de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
  •  Monsieur Ibrahim Yakouba Adamou, directeur administratif, Mle 146287/H, est nommé conseiller technique de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

1. Monsieur Ibrahim Boubacar Zakaria, magistrat de grade exceptionnel, 3ème échelon, Mle 63476/V, est nommé inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires.

2. Madame Adamou Bibata Boubacar, magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 65991/H, est nommée inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires.

3. Madame Askia Oumou Diallo, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 68753/U, est nommée inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires.

4. Monsieur Issa Wassey, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 63474/F, est nommé inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires.

5. Monsieur Moussa Waziri Ibrahim, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 72558/F, est nommé inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires.

6. Monsieur Salissou Chaibou, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, Mle 71129/Z, est nommé directeur général des affaires judiciaires et des sceaux.

7. Monsieur Djibo Souna Hamadou, magistrat, de 2ème grade, 4ème échelon, Mle 74274/H, est nommé directeur général des droits de l’homme, de la protection judiciaire juvénile et de l’action sociale.

8. Monsieur Ousseini Djibadjé Maman Sani, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 65118/N, est nommé président du mécanisme national d’élaboration des rapports et de suivi des recommandations des Organes des Traités et de l’Examen Périodique Universel.

VI. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu quatre (04) communications.

1). Une Communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative aux examens du Baccalauréat session 2022 qui débuteront le 18 juillet 2022.

2). Une Communication Conjointe du Ministre du plan et du Ministre des Finances sur le cadrage macro-économique et budgétaire de la loi de Finances 2023.

3). Une Communication du Ministre du plan sur la situation des comptes rémunérés des projets sur financement extérieur.

4). Une Communication du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat relative à la deuxième (2ème) Edition de la Foire des Entreprises et Industries Culturelles du Niger (FICNI) prévue du 17 au 22 mai 2022 à Niamey.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 12 mai 2022

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

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Catégorie : Politique
Publication : 12 mai 2022

Conseil des ministres du jeudi 20 juillet : D’importantes décisions dont l’adoption du projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2012-582/PRN/MISPD/AR du 28 décembre 2012, fixant les conditions de nomination des membres des délégations spécial

Au CONSEIL DES MINISTRES : D'importantes décisions dont l'adoption du projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2012-582/PRN/MISPD/AR du 28 décembre 2012, fixant les conditions de nomination des membres des délégations spéciales des Colle Le Conseil des ministres s'est réuni ce jour, jeudi 20 juillet 2017, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant création d'un établissement public à caractère administratif dénommé «Agence Nationale pour la Société de l'Information (ANSI) ».

Le présent projet de décret a pour objet de transformer le Haut Commissariat à l'Informatique et aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication en un établissement public à caractère administratif rattaché à la Présidence de la République dénommé « Agence Nationale pour la Société de l'Information » (ANSI).

En effet, après plus d'une décennie d'existence, il est apparu nécessaire de réadapter cette structure en lui donnant de nouveaux objectifs dans ce domaine des TIC en perpétuelle évolution.

La création de cette agence vise la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie nationale d'accès universel aux TIC ainsi que les programmes et projets de développement des TIC sur toute l'étendue du territoire national.

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Catégorie : Politique
Publication : 21 juillet 2017

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Conseil des Ministres du jeudi 20 octobre 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 20 octobre 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi autorisant la ratification du contrat de financement FI 88894 Sérapis
n°2017-0912 d’un montant de cent cinq millions d’Euros (105.000.000€), signé le 17 décembre 2019 à Niamey et le 18 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour le financement du projet de renforcement de l’approvisionnement en eau de la ville de Niamey.

L’objectif global de l’Accord objet du présent projet de loi est de contribuer à l’amélioration de la desserte en eau potable dans la ville de Niamey et ses alentours à partir du fleuve Niger.

Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

2.1      Le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la Région de Diffa et dans certains départements des Régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, d’Ayerou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une durée de trois (3) mois, à compter du 03 novembre 2022.

2.2      Le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans le département de Filingué pour une durée de trois (03) mois, à compter du 29 octobre 2022.

2.3      Le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans lesdits départements pour une durée de trois (3) mois, à compter du 19 novembre 2022.

Ces trois (03) projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA GESTION DES CATASTROPHES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi déterminant les principes fondamentaux en matière de Gestion des Risques de Catastrophes au Niger.

Le Niger fait face depuis plusieurs décennies, à une forte vulnérabilité aux catastrophes avec de faibles capacités de résistance. Ces catastrophes sont occasionnées par divers aléas parmi lesquels on peut citer les sécheresses, les attaques acridiennes, les inondations, les incendies, les feux de brousse, les épidémies et les épizooties. Ces crises et chocs ont des effets néfastes sur l’économie en ce qu’elles compromettent les investissements réalisés et contribuent, ce faisant, à la persistance et à l’exacerbation du phénomène de la pauvreté. En effet, une étude menée par les Nations Unies sur la période de 1973 à 2013 a estimé à 40 milliards de FCFA, les pertes économiques annuelles engendrées par ces catastrophes.

La prise en charge de ces catastrophes sur le long terme a rendu nécessaire la mise en place par le Gouvernement, avec le soutien de ses partenaires, de nombreuses initiatives entrant dans le cadre de la gestion des risques de catastrophes en conformité avec le Cadre de Sendai.

Le présent projet de loi, élaboré dans ce cadre, a pour objet d'édicter les normes essentielles relatives à la prévention et à la gestion des risques de catastrophes ainsi qu’au relèvement au Niger.

Il s’inscrit dans l’approche basée sur la réduction des causes et facteurs de risques consacrée par plusieurs instruments juridiques internationaux.

Ce projet de loi s’articule avec les textes pertinents existants et renforce la gouvernance en matière de gestion des risques de catastrophes.

Il met l’accent sur la prévention des risques de catastrophes sans négliger la préparation de la réponse à travers une gestion prospective, corrective et compensatoire.

Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

Le Conseil des Ministres a examiné, pour avis, la proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 2011-12 du 27 juin 2011, portant indemnités et avantages des députés.

L’avis du Gouvernement sur cette proposition de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

V.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant abrogation du décret n°2022-394/PRN/MET/FP du 05 mai 2022, instituant le Brevet d’Enseignement Technique (BET) dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET).

Le Brevet d’Enseignement Technique (BET) institué dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET) s’est avéré peu performant pour répondre aux besoins de l’économie.

Le présent projet de décret a pour objet d’abroger le décret n°2022-394/PRN/MET/FP du 05 mai 2022, instituant le Brevet d’Enseignement Technique (BET) dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET) en vue de son remplacement par le Certificat d’Aptitudes Professionnelles (CAP) jugé plus adapté.

VI.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a adopté projet de décret portant adoption du cinquième rapport périodique du Niger sur la mise en œuvre de la convention pour l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes, soumis en application de l’article 18 de la convention.

Le Niger a adhéré à la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution n°34/180 du 18 décembre 1979.

L’article 18 de cette Convention dispose que les Etats parties s’engagent à présenter au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, pour examen par le Comité, un rapport sur les mesures d’ordre législatif, judiciaire, administratif ou autres, qu’ ils ont adoptées pour donner effet aux dispositions de la Convention et sur les progrès réalisés.

En adhérant audit instrument, le Niger s’est donc engagé à présenter tous les quatre (4) ans, un rapport périodique conformément à l’article 18.

Le présent rapport, élaboré à ce titre, fait état des nouvelles stratégies et politiques, des nouveaux projets et programmes, des modifications législatives et règlementaires et des avancées d’ordre administratif et judiciaire, intervenues depuis la présentation en 2017 du dernier rapport périodique.

VII.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION

Le Conseil des Ministres a adopté Le projet de décret portant statut, identification et modalités de suivi des Ecosystèmes Dépendants des Eaux Souterraines (EDES).

Les écosystèmes dépendants des eaux souterraines (EDES) sont ceux qui nécessitent un accès aux eaux souterraines de façon permanente ou intermittente pour répondre à tout ou partie des besoins en eau nécessaire au maintien de leurs communautés de plantes et d'animaux, de leurs processus écologiques et de leurs services écosystémiques.

Au Niger, les écosystèmes dépendants des eaux souterraines sont de trois catégories à savoir : les eaux de surface constituées par le fleuve Niger, les lacs, la Komadougou Yobé, les mares permanentes et non permanentes ainsi que les retenues d’eau ; les systèmes oasiens, les vallées fossiles et les bas-fonds composés, les oasis, les cuvettes oasiennes, les korama, les goulbis et les dallols et les forêts galeries constituées des affluents des cours d’eau et des parcs agro-forestiers des vallées encaissées.

Les EDES ont la particularité d’être sensibles aux activités humaines et aux changements climatiques d’où l’attention particulière qu’ils méritent dans leur valorisation et leur exploitation durable, compte tenu des services écosystémiques rendus.

L’adoption du présent décret permettra une gestion durable des EDES et la pérennité des services écosystémiques qu’ils fournissent.

VIII.  MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures nominatives suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

·       Monsieur Abdou Idé Oumarou, titulaire d’un master en économie de développement, est nommé directeur du département des investissements Waqf de la Haute Autorité du Waqf.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.

·       Monsieur Harouna Elhadji Oumarou, professeur certifié d’enseignement et de formation technique et professionnel, Mle 66996/X, est nommé directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA).

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 20 octobre 2022.

Le Secrétaire Général

Adjoint du Gouvernement

LARWANA IBRAHIM

Source : https://www.presidence.ne

 

 
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Publication : 20 octobre 2022

Conseil des Ministres du jeudi 21 avril 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 21 avril 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adoptéles projets de textes ci-après :

1.1.   Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).

Le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 20 mai 2022 dans ces deux (02) départements.

1.2.   Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).

Le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 30 avril 2022 dans ce département.

1.3.   Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 04 mai 2022 dans ces régions.

II.       AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création, organisation, missions et fonctionnement du Cadre National de Dialogue Public-Privé.

Le Cadre Permanent de Concertation créé en février 2019, par arrêté du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé pour favoriser le dialogue entre le secteur public et le secteur privé, présente des insuffisances notamment :

-          la faible représentation du secteur public qui est uniquement représenté par le Ministère chargé du Commerce ;

-          l’absence de prise en compte des préoccupations des opérateurs économiques autres que ceux de Niamey.

Le présent projet de décret est élaboré afin de doter le Niger d’un cadre inclusif de concertation public-privé permettant de faire la promotion du secteur privé en s’inspirant des bonnes pratiques en cours dans certains pays membres de l’UEMOA.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adoptéleprojet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la Société CENTRAL GLOBAL ACCESS INTERNATIONAL NIGER, pour le permis de recherche « OURICHA 3 » pour uranium et substances connexes, dans la Commune d’Ingall, département d’Ingall, région d’Agadez.

La société CENTRAL GLOBAL ACCESS INTERNATIONAL NIGER est une Société à Responsabilité Limitée de droit nigérien avec un capital social de dix millions (10 000 000) de francs CFA.

Elle s’engage à investir dans les trois (03) premières années suivant la signature de la convention minière, un montant minimum d’un milliard deux cent neuf millions trente cinq mille deux cent cinquante (1 209  035 250) francs CFA  pour la réalisation de ses activités de recherches d’uranium et de substances connexes.

Outre les recettes fiscales, les retombées attendues sont les suivantes :

-      la création de vingt-un (21) emplois au moins ;

-      la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités à hauteur de six millions (6 000 000) de francs CFA par an ;

-      la contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie à hauteur de six millions (6 000 000) de francs CFA par an.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

4.1.   Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des travaux de construction de la route Zinder-Tanout d’une longueur de 138 km.

Les travaux de construction de la route Zinder-Tanout-Silika ont affecté des propriétés privées avec, dans certains cas, des démolitions d’immeubles bâtis dans la traversée de certaines localités concernées par le projet et cela en vue de restaurer l’emprise de la route.

Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles au profit de l’Etat les propriétés concernées par lesdits travaux afin de dédommager les propriétaires.

4.2.   Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit d’une longueur de 226 Km.

Les travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit ont affecté des propriétés privées avec des démolitions d’immeubles bâtis dans la traversée de certains villages des communes de Tarka, de Tenhya, de Tanout, d’Agadez et d’Aderbissanat.

Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles, au profit de l’Etat, les propriétés impactées par lesdits travaux afin de dédommager les propriétaires.

4.3.   Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des travaux d’aménagement, de bitumage et de réhabilitation de voiries dans le cadre du Programme « DIFFA N’GLAA ».

Les travaux d’aménagement, de bitumage et de réhabilitation des voiries de la ville de Diffa, entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Diffa N’Glaa »,  ont entrainé des empiètements sur des propriétés privées.

Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles, au profit de l’Etat, les propriétés impactées par lesdits travaux afin de dédommager les propriétaires.

V.      MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

·       Monsieur Indatou Atto, Mle 134959/G, est nommé conseiller technique du Ministre d’Etat à la Présidence de la République.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

·       Monsieur Boulou Akano, directeur administratif, Mle 61090/H, est nommé inspecteur général des services.

·       Monsieur Moumouni Hamadou Hama, directeur administratif, Mle 67347/V, est nommé inspecteur des services.

·       Madame Salamatou Falké, Mle 103998/D, est nommée inspectrice des services.

·       Monsieur Dan Inna Yéya, est nommé conseiller technique du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.

·       Monsieur Mamoudou Abdousalam, Mle 140186/H est nommé conseiller technique du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.

·       Monsieur Goumat Mahama, est nommé conseiller technique du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.

·       Monsieur Maman Kaminou Hamissou, inspecteur de la promotion humaine, Mle 124425/P, est nommé directeur des études, de la programmation et des statistiques.

·       Madame Ibrahim Kongori Zeinabou, inspectrice principale du trésor, Mle 132479/X, est nommée directrice des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.

·       Madame Ibrahim Binta Fodi, est nommée présidente du conseil d’administration du SAFEM.

Il est mis fin aux fonctions des conseillers techniques dont les noms suivent :

·       Madame Salamatou Falké ;

·       Madame Aïchatou Ali Soumaïla ;

·       Madame Ibrahim Madel Idari.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

·       Monsieur Mamane Sayabou Issa, magistrat de 2ème grade, 4ème échelon, Mle 76793/C, est nommé secrétaire général de la Commission Nationale des Droits Humains (C.N.D.H).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

·       Monsieur Danladi Assoumane, professeur de jeunesse, Mle 58903/Z, est nommé directeur de l’accompagnement et du financement des projets des jeunes entrepreneurs.

·       Madame Soulèye Mariama Abdoulaye, ingénieur agronome, Mle 132385/R, est nommée directrice de la protection de l’environnement industriel.

·       Monsieur Maï Moussa Adam, chargé d’enseignement, Mle 87627/N, est nommé directeur de la promotion industrielle et de la compétitivité.

·       Monsieur Issoufou Alfaga Hamidou, inspecteur de la promotion humaine, Mle 132399/X, est nommé directeur des études et de la programmation.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

·       Monsieur Maman Sani Lawan Achahabou, ingénieur génie rural, Mle 115820/K, est nommé directeur de la mécanique des sols et des travaux topographiques.

VI.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu sept (07) communications.

1).   une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Compte tenu de l’évolution favorable de la situation épidémiologique de la pandémie de la Covid -19, le Conseil des Ministres a décidé que l’état d’urgence sanitaire qui arrive à son terme le 1er mai 2022 ne sera pas prorogé.

2).   deux (02)Communications du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

La première communicationestrelative à l’initiative d’Harmonisation du Baccalauréat dans l’Espace UEMOA.

Le processus d’harmonisation du baccalauréat a été entamé depuis une quinzaine d’années.

C’est dans ce cadre que le Conseil des Ministres de l’organisation sous régionale a adopté la Directive N° 02/2007/CM/UEMOA portant instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat dans les Etats membres de l’Union et la Directive N° 07/2020/CM/UEMOA du 28 septembre 2020, portant organisation du baccalauréat harmonisé.

Cette initiative d’harmonisation dubaccalauréat présente plusieurs avantages pour un pays comme le Niger, parmi lesquels l’amélioration de la qualité des contenus et de l’organisation, ainsi que l’optimisation des moyens.

La deuxième communication estrelative au BTS d’Etat

A partir de la rentrée académique 2017, il a été exigé, conformément au décret n° 2003-150/PRN/MESS/RT du 18 juin 2003, que seuls les candidats titulaires du baccalauréat pouvaient s’inscrire au BTS d’Etat.

Il est à noter qu’avec l’institution du Baccalauréat professionnel par décret n° 2006-323 bis/PRN/MES/R/T du 13 décembre 2006, le Ministère en charge de la formation Professionnelle a cessé d’organiser les examens conduisant au diplôme d’aptitude professionnelle (DAP), diplôme qui ne fait dès lors plus partie du répertoire de ceux reconnus par l’Etat.

Nonobstant l’absence de toute base juridique, certains établissements privés d’enseignement professionnel ont continué à délivrer un DAP interne, au mépris de la réglementation.

Pour mettre fin à cette pratique, les responsables des établissements privés sont invités à se conformer à la réglementation en vigueur faute de quoi les dispositions de la loi leur seront appliquées.

3).   uneCommunication du Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information relative à la candidature du Niger aux Conseils d’Administration de l’Union Africaine de Télécommunications (UAT) et de l’Union Internationale de Télécommunications (UIT).

4).     une communication duDirecteur de Cabinet du Président de la République relative à l’attribution d’un marché par appel d’offres international ouvert avec préqualification pour les travaux de construction de la ligne électrique 132 KV Kandadji- Niamey et du poste d’arrivée associé.

Ce marché, d’un montant de seize milliards cinq cent cinquante-trois millions sept cent vingt-six mille huit cent douze (16 553 726 812) francs CFA hors taxes est reparti comme suit:

Lot 1: Construction du Poste HT Kandadji-Niamey : neuf millions deux cent treize mille  six cent soixante-treize USD et cinquante-un centimes ( 9 213 673, 51) et un milliard deux cent soixante-neuf millions cent cinq mille huit cent soixante-six(1 269 105 866) Francs CFA ;

Lot 2 : Construction de la ligne HT : douze millions huit cent sept mille six cent quatre-vingt-dixUSD et quatorze centimes (12 807 690, 14) et trois milliards quatre-vingt-quatorze millions six cent quatre-vingt-quinze mille quatre-vingt-dix-huit( 3 094 695 098 ) Francs CFA.

Ce marché a pour attributaire l’Entreprise KALPA TARU,pour un délai d’exécution de trente (30) mois.

5).   deux (02) communications du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

La première communication est relative à l’attribution d’un marché par Sélection Fondée sur la Qualité pour le recrutement d’une firme pour l’assistance technique à l’élaboration des sous projets du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation aux Changements Climatiques dans le Bassin du Niger (PIDCC/BN), composante Niger.

Ce marché, d’un montant de cinq cent quatre vingt dix millions deux cent vingt mille (590 220 000) francs CFA hors taxes, a pour attributaire le Groupement GAIC/Consortium des ONG ONDERNA/CDR/OSE IL ED « YANAYI »,pour un délai d’exécution dequarante huit (48) mois.

La deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché par Avis à Manifestation d’Intérêt pour le service de maitrise d’œuvre pour le contrôle et la surveillance (MOE) des travaux de construction d’une usine de traitement d’eau potable, des ouvrages d’adduction et de réservoir à Karey Gorou pour les Lots 1, 2 et 3.

Ce marché, d’un montant d’unmilliard six cent vingt un millions quatre vingt dix huit mille six cent soixante seize (1 621 098 676) francs CFA hors taxes et Hors Douanes, a pour attributaire le Groupement de Cabinets MERLIN/LAMCO Ingénierie,pour un délaid’exécutiondetrente trois (33) mois.

Ces trois (03) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 21 avril 2022

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

Détails
Catégorie : Politique
Publication : 21 avril 2022

Conseil des Ministres du jeudi 27 janvier 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 27 janvier 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification du Contrat de financement Sérapis N° 2018-0342 d’un montant de soixante-un millions d’euros (61.000.000 €), signé le 09 décembre 2019 à Niamey et le 11 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour le financement du « Projet Nigelec expansion de l’accès à l’électricité ».

L’objectif global du contrat de financement objet du présent projet d’ordonnance est d’étendre et d’améliorer l’accès à l’électricité au Niger en développant, en renforçant et en réhabilitant les réseaux de transport et de distribution d’électricité à travers le pays.

Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :

­      la modernisation et le renforcement des réseaux de transport du réseau ouest ;

­      l’extension, le renforcement et la densification des réseaux moyenne tension (MT) et basse tension (BT) à Niamey, dans les sept (7) chefs-lieux de régions et dans 95 localités rurales ;

­      le renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’électricité.

1.2.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N°6984-NE d’un montant de quarante-deux millions cent mille euros (42.100.000 €) et du don N°D904-NE d’un montant de trente-cinq millions cent mille Droits de Tirage Spéciaux (35.100.000 DTS), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali ».

1.3.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de don GFF N°TF0B6336 d’un montant qui ne dépasse pas vingt-cinq millions de Dollars des Etats-Unis (25.000.000 $ US), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), agissant en tant qu’administrateur du Fonds fiduciaire multibailleurs pour le mécanisme de financement mondial (GFF) pour les femmes, les enfants et les adolescents, pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali ». 

L’objectif principal de l’accord de financement et de l’accord de don objets des deux (02) projets d’ordonnances est d’accroître l’utilisation d’un paquet de services de qualité en matière de santé de la Reproduction, de santé et Nutrition de la Mère, du Nouveau-né, de l’Enfant et de l’Adolescent (SR-SNMNEA). Ces accords visent également à agir sur les comportements essentiels qui sont reconnus comme améliorant les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi qu’à renforcer l’autonomisation des filles et des femmes dans les zones ciblées.

Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :

­      l’élargissement de la couverture, l’accroissement de l’utilisation et l’amélioration de la qualité du paquet intégré de SR-SNMNEA ;

­      l’appui à la demande en services de santé et de nutrition ;

­      le renforcement de la gestion de projet et de la capacité institutionnelle.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

2.1.   Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

En raison de la persistance de la pandémie de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois allant du 02 février au 1er mai 2022 inclus sur toute l’étendue du territoire national.

En outre, dans le cadre de la gestion de la situation sécuritaire, les trois (03) projets d’ordonnances ci-après ont été adoptés.

2.2.   Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces départements pour une période de trois (3) mois, allant du 20 février au19 mai 2022 inclus.

2.3.   Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une période de trois (3) mois, allant du 04 février au 03 mai 2022 inclus.

2.4.   Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans le département de Filingué pour une période de trois (03) mois, allant du 30 janvier au 29 mars 2022 inclus.

Ces quatre projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

2.5.   Projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2019-246/PRN/MISP/D/ACR du 10 mai 2019, portant organisation et attributions du Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée (SCLCT/CTO).

Le présent projet de décret vise à renforcer les missions du Service Central de Lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée à travers le développement de la Coopération avec les autres Etats partenaires du G5 sahel et de l’Union Européenne sur la base d’accords de coopération.

Il institue un organe dénommé « plateforme de coopération en matière de Sécurité » au Service Central de lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée qui servira de mécanisme de coordination et d’échanges d’informations dans le cadre de cette coopération.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « DISSILAK 2 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

3.2.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « EMI LULU 57 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des deux (02) conventions minières, à créer au moins quarante (40) emplois et à investir la somme d’un million six cent soixante -dix-sept mille (1.677.000) dollars US, soit environ un milliard six millions deux cent mille (1.006.200.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

-      douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

-      douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

3.3.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « BOUNGOU » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.

3.4.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche «DIBILO » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.

3.5.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « NAMAGA » pour lithium et substances connexes, dans les départements de Téra et de Gothèye, région de Tillaberi.

La société RIO NARCEA RECURSOS SA s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des trois (03) conventions minières, à créer au moins soixante-quinze (75) emplois et à investir un montant minimum de six millions neuf mille (6.009.000) dollars US, soit environ trois milliards six cent cinq millions quatre cent mille (3.605.400.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

-      dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

-      dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

3.6.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et l’entreprise ANT.MG COMPANY pour le permis de recherche « DJADO 1 » pour or et métaux connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

L’entreprise ANT.MG COMPANY s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir un montant minimum de deux millions (2.000.000) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

-      six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

-      six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du document de Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-Evaluation (SNISE) et de son plan d’actions 2022-2026.

L’objectif de la Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-évaluation (SNISE) est de reformer le système de suivi évaluation de l’action publique afin qu’il soit mieux adapté à l’approche budget-programme, basée sur la gestion axée sur les résultats. Aussi la formulation de cette stratégie permettra-t-elle d’harmoniser et d’articuler les nombreux systèmes disparates, utilisés actuellement dans le suivi et l’évaluation de l’action publique.

La SNISE énonce les mesures, les activités et les programmes retenus pour une mise en œuvre efficiente de la Politique Nationale de l’Evaluation. Elle vise à fédérer, dans le domaine du suivi et de l’évaluation, les efforts spécifiques des structures étatiques et des Partenaires Techniques et Financiers, afin de bâtir une nouvelle approche commune, globale et intégrée dans la conduite du suivi et de l’évaluation des politiques, des plans, des programmes et des projets qui servent de leviers pour délivrer les services publics aux citoyens.

V.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.

Le présent projet de décret a pour objet de corriger certaines omissions et lacunes constatées dans la mise en œuvre du décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.

VI.    MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

·       Monsieur Maman Moussa, ingénieur hydraulicien, est nommé membre du Conseil National de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSEAU), représentant du Ministre chargé de l’Hydraulique.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

·       Professeur Hamadou Daouda Youssoufa, professeur titulaire, Mle 03/001, est nommé recteur de l’Université de Tahoua.

·       Docteur Ouma Hachimou, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé vice-recteur de l’Université de Tahoua.

·       Docteur Sama Arzika, maître-assistant, Mle 03/001, est nommé doyen de la faculté des sciences et techniques de l’Université d’Agadez.

·       Docteur Abdou Lawali, maître-assistant, Mle 003/011, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Diffa.

·       Docteur Adamou Issa, maître de conférences, Mle 02-018, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Tillabéri.

·       Docteur Abdoulaye Dan Makao Oumarou, Mle 03/014, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université d’Agadez.

·       Monsieur Souley Goubékoye, enseignant-technologue, Mle 02/04, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Dosso.

·       Monsieur Daouda Souley, enseignant-technologue, Mle 03/010, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Tillabéri.

·       Docteur Issa Matchi Issiaka, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé directeur de l’institut supérieur en environnement et écologie (IS2E) de l’Université de Diffa.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

·       Monsieur Abdou Ibrahim, magistrat, Mle 79384/K, est nommé directeur général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).

·       Monsieur Souley Maazou, magistrat, Mle 100369/W, est nommé secrétaire général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).

AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN

·        Monsieur Ousmane Oumarou, directeur administratif, Mle 69929/L, est nommé inspecteur général des services.

·       Monsieur Iro Souley, directeur administratif, est nommé conseiller technique du Ministre du Plan, coordonnateur, point focal du Comité national de coordination des actions du G5-Sahel au Niger.

·       Monsieur Amadou Aboubacar, inspecteur principal du trésor, Mle 56022/W, est nommé directeur du financement des investissements et du suivi des décaissements.

·       Monsieur Idrissa Harouna, directeur administratif, Mle 62951/Y, est nommé directeur du plan et de la prospective.

·       Monsieur Sahabi Idi, directeur administratif, Mle 112125/J, est nommé directeur des politiques sectorielles et de la programmation du développement.

·       Docteur Maman Bello Garba Hima, Mle 136691/L, est nommé directeur du suivi de la performance et de l’évaluation des projets et programmes de développement.

·       Monsieur Boubacar Maman Iro, directeur administratif, Mle 116481/R, est nommé directeur de la coopération économique.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

·       Madame Saidou Fatimata Nouhou, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 71167/F, est nommée directrice générale de l’Assainissement.

·       Monsieur Ada Daouda, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 133970/T, est nommé directeur des infrastructures hydrauliques.

·       Monsieur Sanoussi Rabé, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 54937/A, est nommé directeur des ressources en eau.

·       Madame Oumarou Mariama Zoubeirou Ousmane Nayaya, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 117896/Z, est nommée directrice des infrastructures d’assainissement en milieu rural.

  • Monsieur Zabeirou Dawa, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 87880/C, est nommé directeur des infrastructures d’assainissement en milieu urbain.

·       Monsieur Abarchi Chaïbou, inspecteur principal des impôts, Mle 68615/H, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.

·       Monsieur Khamada Baye, ingénieur agronome, spécialiste des questions hydrauliques et environnementales, Mle 85741/Y, est nommé directeur des études et de la programmation.

·       Madame Nana Mariama Ibrahim Naleyni, directeur administratif, Mle 133939/J, est nommée directrice de la législation.

·       Madame Konaté Nana Aïché Barko, directeur administratif, Mle 63032/P, est nommée directrice des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

·       Monsieur Issoufou Kapran, chercheur spécialiste des systèmes semenciers agricoles, est nommé président du conseil d’administration de l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN).

VII.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu deux (02) communications.

1.           une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Le nombre de nouveaux cas positifs est en baisse par rapport à la semaine précédente. Un total de 158 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 380 cas la semaine précédente.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 1,61/100.000 habitants la semaine précédente à 0,66/100.000 habitants cette semaine, soit une réduction de 59%.

A la date du 26 janvier 2022, la situation se présente comme suit :

­      total des nouveaux cas positifs notifiés : 8.616 ;

­      total des cas sortis guéris : 7.794 ;

­      total des décès : 297;

­      total des cas actifs : 525 dont 57 patients en cours d’hospitalisation.

2.           une communication de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant sur la participation de la délégation du Niger a la 66ème session de la commission de la condition de la femme qui se tiendra à New York du 14 au 25 mars 2022.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 27 janvier 2022

Le Secrétaire Général

Adjoint du Gouvernement

LARWANA IBRAHIM

28 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/

 

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Catégorie : Politique
Publication : 28 janvier 2022

Conseil des Ministres du mercredi 29 juin 2022


Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
mercredi 29 juin 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Agence Nigérienne de Règlementation du secteur Pharmaceutique », en abrégé ANRP ;

Pour protéger la santé des populations, les produits médicaux doivent répondre aux normes de qualité, d’innocuité et d’efficacité. Il est donc nécessaire de mettre en place un système de règlementation de l’ensemble du secteur pharmaceutique, capable de préserver la santé publique et de contribuer à l’atteinte des objectifs de la politique nationale de la santé.

Or, les évaluations conduites par l’OMS et l’UEMOA révèlent que les structures actuellement chargées de mettre en œuvre les fonctions de règlementation pharmaceutique présentent des insuffisances qui ne permettent pas d’atteindre les résultats escomptés.

C’est pour cette raison que l’UEMOA a édicté la Directive N°06/2020/CM/UEMOA, portant statut des Autorités de réglementation pharmaceutique des Etats membres.

C’est pour se conformer à cette directive qu’il est créé l’Agence Nigérienne de règlementation du secteur Pharmaceutique. dont la mission principale est la coordination et la mise en œuvre effective de toutes les fonctions de réglementation du secteur pharmaceutique.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi relative à la protection des données à caractère personnel ;

Le présent projet de loi est une refonte de la loi n°2017-28 du 3 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel. Il prend en compte l’évolution technologique, juridique et institutionnelle en matière de protection des données à caractère personnel.

Les objectifs de cette réforme législative sont, entre autres :

-         prendre en compte l’incidence de l’évolution des technologies de l’information et de la communication sur la protection des données à caractère personnel ;

-         combler les insuffisances en mettant en conformité les textes du Niger avec les meilleures pratiques internationales en matière de protection des données à caractère personnel ;

-         améliorer le cadre institutionnel de régulation des traitements des données à caractère personnel ;

-         renforcer la sécurité juridique en matière de protection des données à caractère personnel dans la fourniture des services électroniques publics et privés ;

-         contribuer au renforcement du cadre juridique de la lutte contre la cybercriminalité et de la sécurité dans l’écosystème du Numérique ;

-         permettre à l’Etat du Niger de satisfaire à ses obligations internationales et faciliter la coopération juridique et institutionnelle en matière de protection des données à caractère personnel.

Les principales innovations sont les suivantes :

-         la prise en compte de la protection des données à caractère personnel et de la vie privée des personnes de nationalité nigérienne ou de passage au Niger dans le cadre de l’usage de la biométrie, des méga-données, des données ouvertes, de la vidéosurveillance, de l’internet des objets et des données judiciaires.

-         l’introduction des principes de portabilité des données, de protection des données dès la conception (ou par défaut), de protection des données contre les failles de sécurité et de l’étude d’impact sur les données à caractère personnel.

Le présent projet de loi prévoit aussi un réaménagement du cadre institutionnel et organisationnel de la structure en charge de la régulation de la protection des données à caractère personnel, afin de lui permettre d’être plus efficace.

III.    MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

·       Monsieur Almoustapha Garba, ingénieur général des travaux publics et mines de classe exceptionnelle, est nommé directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSEAU).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

·       Monsieur Abdoulaye Salatikoye Souleymane, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, Mle 100379/Y, est nommé directeur des affaires pénales et des grâces.

·       Madame Oumou-Lahérou Cheffou, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, Mle 80453/W, est nommée directrice du suivi des accords, conventions et traités internationaux et régionaux.

·       Madame Abdoul Nassirou Fatima, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, Mle 79401/U, est nommée directrice de la protection judiciaire juvénile et de l’action sociale.

·       Monsieur Ibrahim Alzouma, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, Mle 78326/R, est nommé directeur des affaires civiles et coutumières et des sceaux.

·       Monsieur Soumaïlou Amadou Cissé, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, Mle 79412/X, est nommé directeur des affaires commerciales, administratives et sociales.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

·       Le Colonel Sidi Mahamadou, Mle OA/SM de la Garde Nationale du Niger, est nommé conseiller technique en sécurité du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

·       Monsieur Ibro Zabaye, magistrat du 2ème grade, Mle 97815/K, est nommé directeur général des affaires politiques et juridiques.

·       Monsieur Oumarou Moussa commissaire général de police, Mle 48828/M, est nommé directeur général de la police nationale.

·       Monsieur Assahaba Ebankawel, inspecteur général de police, Mle 57014/E, est nommé directeur général adjoint de la police nationale.

·       Monsieur Balla Paté, ingénieur géomètre principal, Mle 62971/C, est nommé secrétaire permanent de la Commission Nationale des Frontières.

·       Monsieur Salekh Alhamdou, est révoqué de ses fonctions de maire de la Commune rurale d’Inatess (département d’Ayorou).

·       Monsieur Alassan Khamzou, est révoqué de ses fonctions de maire adjoint de la Commune rurale d’Inatess (département d’Ayorou).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

·       Monsieur Salaou Ari, inspecteur principal des télécommunications, est nommé président du conseil d’administration de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (E.S.T).

IV.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.

ü Une communication du Ministre du Commerce relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert pour l’acquisition de 1053 tonnes de sucre.

Ce marché, d’un montant de six cent huit millions quatre cent soixante-quinze mille (608 475 000) francs CFA HT/HD, a pour attributaire les ETS BABA AHMED ISSA avec un délai d’exécution de vingt-un (21) jours.

ü une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la Conférence internationale sur le renforcement du système de santé et la promotion de la vaccination dénommée « Connexion 2022 » qui se tiendra du 05 au 07 juillet 2022 à Niamey ;

ü une communication du Ministre des Transports sur la situation pluviométrique au Niger.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 29 juin 2022

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

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Catégorie : Politique
Publication : 29 juin 2022

Conseil des Ministres du vendredi 02 septembre 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 02 septembre 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord Cadre et son Accord de mandat de vente à tempérament N° NER-1042, composé d’un financement d’un montant équivalent à trois millions quatre cent trente mille euros (3 430 000 €) (1ère phase "services") et du deuxième Accord Cadre et son Accord de mandat de vente à tempérament N°NER-1042 d’un montant équivalent à dix-sept millions soixante mille euros (17 060 000 €), (2ème phase "Actifs"), signés le 04 juin 2022 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Islamique de Développement (BID), pour le financement du projet de mise à niveau de la route Doutchi-Kurdula-frontière Nigéria-Niger.

L’objectif global du projet financé par les accords objets du présent projet d’ordonnance est de contribuer à la croissance économique du Niger à travers l’amélioration quantitative et qualitative des infrastructures de transport sur le réseau routier national, conformément à l’objectif du Plan national de développement pour atteindre un développement durable et construire des infrastructures résilientes qui réduisent les coûts de transport et stimulent l’économie nationale.

Le projet s’inscrit dans le Corridor RN26 de 131 km, qui relie Niamey à la frontière nigériane en passant par Baleyera, Loga et Doutchi. La route de 30 km Doutchi-Kurdula est la dernière section dudit corridor qui doit être améliorée pour répondre aux objectifs de développement du projet.

1.2.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N°7083-NE d’un montant de cent onze millions sept cent mille euros (111 700 000 €) et du don N°E016 d’un montant équivalent à quatre-vingt-neuf millions sept cent mille Droits de Tirage Spéciaux (89 700 000 DTS), soit environ soixante-seize milliards trois cent trente-quatre millions sept cent mille francs CFA (76 334 700 000 FCFA), signé le 09 juin 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet intégré de développement urbain et de résilience multisectorielle au Niger (PIDUREM).

L’objectif global du projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est d’accroître la résilience aux inondations et d’améliorer la gestion urbaine et l’accès aux services de base dans les municipalités sélectionnées au Niger.

Le projet, objet du présent Accord de financement, sera mis en œuvre à travers les quatre (4) composantes ci-après :

-      l’accroissement de la résilience aux inondations et l’amélioration de l’accès aux services de base ;

-      l’amélioration de la gestion urbaine ;

-      l’intervention d’urgence contingente ;

-      la gestion de projet et le soutien à la surveillance.

1.3.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de coopération, signé le 21 décembre 2019, à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) entre les Gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest-Africaine et le Gouvernement de la République Française.

L’objectif principal de cet Accord est d’adapter la coopération monétaire entre les Etats membres de l’Union Monétaire Ouest-Africaine et la République française, notamment en prenant note de leur décision de changer le nom de la monnaie des Etats membres de l’Union, et en convenant de supprimer le mécanisme du compte d’opération et de transformer le rôle de la République française en celui d’un garant financier.

1.4.   Projet d’ordonnance autorisant l’adhésion de la République du Niger à la Convention sur la Cybercriminalité, signée le 23 novembre 2001 à Budapest par les Etats membres du Conseil de l’Europe et les autres Etats signataires.

La convention de la Cybercriminalité est un instrument juridique qui vise la réalisation de plusieurs objectifs notamment :

-      l’adoption d’une politique pénale commune destinée à protéger la société de la criminalité dans le cyberespace, à travers une législation appropriée et par l’amélioration de la coopération internationale ;

-      la lutte contre le risque que les réseaux informatiques et de l’information électronique soient utilisés également pour commettre des infractions pénales et que les preuves de ces infractions soient stockées et transmises par le biais de ces réseaux ;

-      la coopération entre les Etats et l’industrie privée dans la lutte contre la cybercriminalité et le besoin de protéger les intérêts légitimes dans l’utilisation et le développement des technologies de l’information ;

-      la création d’un cadre de lutte contre la cybercriminalité à l’échelle internationale en matière pénale accrue, rapide et efficace ;

-      la garantie d’un équilibre adéquat entre les intérêts de l’action répressive et le respect des droits de l’homme fondamentaux tels que garantis dans la Convention des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentaux du Conseil de l’Europe (1950), dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations ainsi que les Conventions internationales applicables en matière de droits de l’Homme.

1.5.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N° 7179-NE d’un montant de vingt-trois millions sept cent mille Euros (23 700 000 €) et du don N°E099-NE d’un montant de dix-huit millions six cent mille droits de tirage spéciaux (18 600 000 DTS), signé le 26 juillet 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel II.

L’objectif du projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est d’améliorer la résilience des pasteurs et agro-pasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel.

Le projet, objet du présent Accord de financement, sera mis en œuvre à travers les cinq (5) composantes ci-après :

-      l’amélioration de la santé animale et le contrôle des médicaments vétérinaires ;

-      la gestion durable des paysages et l’amélioration de la gouvernance ;

-      l’amélioration des chaînes de valeur du bétail ;

-      l’amélioration de l’inclusion sociale et économique, femmes et jeunes ;

-      la coordination de projets, le renforcement institutionnel, la prévention et la réponse aux crises ;

1.6.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention de crédit n° CNE 1264 01P et CNE 1264 03S d’un montant total maximum de cinquante millions d’Euros (50 000 000 €), signée le 15 juillet 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Agence Française de Développement (AFD), pour le financement du Projet de renforcement des réseaux de distribution et d’amélioration de l’accès à l’électricité.

L’objectif global du projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est d’améliorer le climat socio-économique des zones concernées en renforçant leur accès à l’électricité. Il poursuit les objectifs spécifiques suivants :

-      le développement et l’amélioration de l’accès à l’électricité et de la desserte aussi bien en milieu urbain, péri-urbain que rural ;

-      l’augmentation de la capacité de consommation dans les zones d’intervention du projet ;

-      le développement des activités économiques à savoir les activités artisanales et commerciales, les activités domestiques génératrices de revenus, les nouveaux emplois, en particulier pour les femmes.

Ces six (06) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2022-35 du 11 juillet 2022, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

2.1. Projet de décret fixant les modalités de répartition de la part des recettes pétrolières et de raffinage concédée par l’Etat aux collectivités territoriales concernées.

Le présent projet de décret est pris en application des dispositions de l’article de 129 de la loi n° 2017-63 du 14 août 2017, portant Code Pétrolier et de celles de l’article 32 de la loi n° 2014-11 du 16 avril 2014, règlementant le raffinage, l’importation, l’exportation, le stockage, le transport massif, la distribution et la commercialisation des hydrocarbures et des produits dérivés.

Il détermine les pourcentages de la part des recettes pétrolières et de raffinage concédée par l’Etat aux projets d’investissement, au fonctionnement et à l’appui technique, dans les collectivités territoriales concernées.

Il détermine également les bénéficiaires de la part de ces recettes suivant les critères relatifs au poids démographique, à l’impact environnemental, à l’effort de mobilisation des ressources internes, à la superficie et au niveau d’équipement.

2.2.   Projet de décret portant Statut du personnel auxiliaire des Collectivités Territoriales.

2.3.   Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de l’Administration Générale des Collectivités Territoriales.

2.4.   Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de la planification et de l’aménagement urbain des Collectivités Territoriales.

2.5.   Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de l’Administration fiscale des Collectivités Territoriales.

2.6.   Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de l’Administration financière et comptable des Collectivités Territoriales.

Les cinq (05) projets de décrets ci-dessus sont pris en application des articles 2 et 11 de la loi n° 2019-26 du 17 juin 2019, portant statut autonome du personnel des collectivités territoriales.

Ils déterminent notamment les différents cadres d’emplois et fixent les conditions d’accès aux emplois, les attributions des différents corps, les règles relatives à l’évaluation des performances ainsi que les dispositions relatives aux avantages divers  accordés au personnel des collectivités territoriales.

L’adoption de ces projets de décrets vise à doter les collectivités territoriales des ressources humaines qualifiées leur permettant de mettre en œuvre les plans et programmes de développement dans ces entités.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1.   Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), dénommé « Laiterie de Gaya » (LG).

Dans le cadre du développement de la filière lait, l’Etat du Niger avec l’appui des partenaires techniques et financiers s’est engagé dans la construction et l’équipement, dans le département de Gaya, d’une usine de transformation industrielle du lait local et de deux (2) centres de collecte et de conservation de lait cru de Roumto Tanda et de Nadewa Bengou.

Cette usine, dotée d’une ligne complète de production industrielle de trois (3) produits phares à savoir le Yaourt liquide, le lait frais pasteurisé et le lait (UHT), est aujourd’hui achevée et prête au démarrage. 

Le présent projet de décret est pris pour consacrer la création de cette unité industrielle sous forme d’établissement public à caractère industriel et commercial.

La mise en exploitation de cette laiterie permettra la réalisation des objectifs suivants :

-       produire et commercialiser différents produits laitiers à partir essentiellement du lait cru obtenu auprès des éleveurs et au niveau des centres de collecte ;

-       améliorer la productivité laitière dans les exploitations de la région de Dosso.

3.2.   Projet de décret portant approbation des statuts de la laiterie de Gaya (LG). 

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 8 du décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial, dénommé « Laiterie de Gaya », qui prévoit que les statuts dudit établissement sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres.

L’adoption du présent projet décret vise à doter cet établissement d’un cadre juridique lui permettant d’accomplir ses missions.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’application de l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010, portant statut de l’opposition.

La loi n° 2022-29 du 23 juin 2022, modifiant et complétant l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010, portant statut de l’Opposition prévoit en son article 22 (nouveau) que « le Chef de file de l’Opposition dispose d’un Cabinet dont la composition, les avantages alloués aux membres et les moyens de fonctionnement  sont déterminés par un décret pris en Conseil des Ministres ».

Le présent projet de décret est pris pour satisfaire cette exigence légale.

V.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2021-408/PRN/MHA du 04 juin 2021, portant organisation du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Le présent projet de décret a pour objet d’inclure le Secrétariat Permanent du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (SP/PANGIRE) parmi les services rattachés au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

VI.    MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES

·       Monsieur Adamou Amadou, directeur administratif, Mle 82931/D, est nommé directeur de la législation.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Il est mis fin aux fonctions d’inspecteurs pédagogiques exercées par :

·       Monsieur Moussa Adamou, chargé d’enseignement des lycées d’enseignement et de la formation professionnels et techniques, Mle 56465/A.

·       Monsieur Ali Hassan, professeur certifié de l’enseignement et de la formation professionnels et techniques, Mle 63801/S.

·       Monsieur Souley Beidou, ingénieur des travaux publics et mines, Mle 69518/R.

·       Monsieur Koro Ismaila, ingénieur des travaux publics et mines, Mle 87755/X.

·       Madame Balkissa Bako, ingénieur géomètre principal, Mle 103985/Y.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

·       Monsieur Issa Djibo, ingénieur statisticien économiste, est nommé directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

·       Monsieur Attamaka Karimou, professeur d’enseignement secondaire, est nommé conseiller technique du Ministre.

·       Monsieur Ibrahim Islamane, professeur d’enseignement secondaire, Mle 75650/C, est nommé inspecteur général des services.

·       Madame Chaibou Nana Mariama Maman Amadou, inspectrice de l’enseignement primaire, Mle 51445/C, est nommée inspectrice des services.

VII. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu six (06) communications.

1).   une Communication du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres de la libération de l’otage américaine SUELLEN TENNYSON, le lundi 29 août 2022. Cette libération est l’aboutissement des efforts engagés par le Gouvernement depuis l’enlèvement de l’otage dans la nuit du 04 au 05 avril 2022, à Yalgo au Burkina Faso dans la province du Sanmatenga.

SUELLEN TENNYSON a été récupérée saine et sauve par les autorités nigériennes et remise aux autorités américaines.

Le Conseil des Ministres se réjouit de cette libération et félicite tous les acteurs qui ont contribué au bon dénouement de cet enlèvement.

2).   une Communication du Ministre des Transports sur la situation pluviométrique du 22 au 29 août 2022 au Niger.

De fortes précipitations ont été enregistrées par endroit sur la bande sud du pays au cours de la période allant du 22 au 29 août 2022. Ainsi, des cumuls pluviométriques de plus de 100 mm ont été enregistrés sur les régions de Dosso (101 mm à Dolé Elevage, 102 mm à Dolé commissariat), de Maradi (102 mm à FARA, 112 mm à Hawandawaki Mairie) et de Zinder (100 mm à Malan Katou, 108.2 mm à Darake Yawouri, 109.4 mm à Djanbirji et 150 mm à Daouré).

Le cumul pluviométrique saisonnier au 29 août 2022  oscille entre 157 mm  à Agadez et 934 mm à Dolé (Gaya).

Les cumuls les plus importants ont été enregistrés dans les régions de  Dosso (Dioundiou Agri, Dolé, Gaya et Tibiri) de Maradi (Mayahi, et Tessaoua) de Tahoua (Sabon Guida) de Diffa (Mainé Soroa) et de Zinder (Magaria et Mirriah).

Ces cumuls sont déjà quasiment exceptionnels à cette période dans plusieurs villages de ces localités mais aussi sur le Nord du pays où ils sont déjà supérieurs à 300 mm en général.

Le cumul pluviométrique saisonnier au 29 août 2022 comparé à l’année précédente à la même date est excédentaire sur 75% des postes suivis, 6% équivalent et 19% déficitaire.

Le cumul pluviométrique saisonnier au 29 août 2022 comparé à la moyenne 1981-2010 à la même date est excédentaire sur 51% des postes suivis, 10% équivalent et 39% déficitaire. Notons qu’un excédent très important est observé sur le Sud et le Centre du Manga, de Damagaram et de Maradi.

Un déficit faible à important est également observé essentiellement sur le Centre et sur le Sud des régions du fleuve et le Sud des régions de Tahoua et de façon très localisée sur le Sud des régions de Maradi et de Zinder.

En terme de perspectives pour la période allant du 1er au 7 Septembre 2022, des activités pluvio-orageuses modérées en général sont prévues sur la bande Sud du pays et faibles à modérées sur le Nord. De fortes pluies par endroits sont attendues sur les régions de Diffa, de Zinder, de Maradi, de Tahoua et sur la moitié Sud des régions du fleuve.

En raison des pluies localement intenses prévues, la Direction de la Météorologie Nationale continuera comme d’habitude à assurer une veille permanente pour informer continuellement la population et donner les alertes lorsque cela s’avèrera nécessaire surtout pour des éventuelles crues importantes sur les cours d’eau principaux tel que le fleuve Niger qui se trouve déjà au niveau Orange de seuil de vigilance.

3).   une communication du Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions relative à la Conférence « Médias et voix de la migration en Afrique de l’Ouest et du Centre » qui se tiendra à Niamey les 6, 7 et 8 septembre 2022.

4).   une communication du Ministre de l’Agriculture sur la situation phytosanitaire au 31 août 2022.

Plusieurs régions de notre pays font face à des pullulations de groupes de ravageurs dont les plus importants sont les sauteriaux et les insectes floricoles. Au 31 août 2022, ce sont 47 867 ha de cultures qui ont été déclarés infestés, tous ravageurs confondus. 36301 ha ont été traités soit un taux de  couverture de 74, 72%.

De cette superficie infestée 31 826 ha le sont par les sauteriaux soit 66, 48%. Sur les 36 301 ha traités depuis le début de la campagne agricole pluviale, 22 642 ha ont été traités contre les sautériaux soit 62, 37%.

Les régions qui présentent de forts taux d’infestations sont Tahoua, Zinder et Maradi.

Il convient de signaler que pour l’instant le CNLA assure le suivi de l’aire du criquet pèlerin et aucune menace grave n’a été signalée. Cinq sites sur les 50 surveillés présentent des indices divers de développement du criquet (larves, solitaires, individus isolés solitaires matures et immatures).

Pour juguler la situation qui prévaut actuellement dans ces régions, des dispositions sont prises :

-      la disponibilité d’importantes quantités de produits phytosanitaires ;

-      la mise en place des équipements de traitement et des véhicules ;

-      la mobilisation de la brigade phytosanitaire.

5).   une communication de la Ministre de l’Environnement de la Lutte contre la Désertification sur la préparation de la participation du Niger à la 27ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 27) qui se tiendra du 6 au 18 novembre à Charm El-Cheikh en Egypte.

6).   une communication de la Ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes sur l’organisation du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique qui aura lieu du 20 au 25 novembre 2022 à Niamey.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

 

 
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Publication : 3 septembre 2022

Conseil des Ministres du vendredi 05 août 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 05 août 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
 

I.         AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant la grille de traitement indiciaire, la valeur du point indiciaire et les taux des primes et indemnités allouées aux sapeurs-pompiers professionnels ainsi que les modalités de leur attribution. 

Le présent projet de décret est pris en application des dispositions de la loi n° 2020-16 du 1er juin 2020, portant statut des sapeurs-pompiers professionnels pour déterminer la rémunération de ce personnel.

Il fixe la grille de traitement indiciaire, la valeur du point indiciaire et les taux des primes et indemnités allouées aux sapeurs-pompiers professionnels, ainsi que les modalités de leur attribution.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret accordant à la société SHAP MOBILE SARLU, une licence pour l’établissement et l’exploitation de réseaux mobiles virtuels FULL MVNO pour une durée de cinq (05) ans.

La société SHAP MOBILE SARLU a introduit auprès du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, une demande de licence pour l’établissement et l’exploitation de réseau mobile virtuel FULL MVNO pour une durée de cinq (05) ans, conformément au décret n° 2022- 250/PRN/MP/NTI du 24 mars 2022, précisant les modalités d’octroi des licences individuelles sans appel public à concurrence.

A l’issue de l’évaluation technique et financière de la demande de la société SHAP MOBILE SARLU, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste, a donné un avis favorable compte tenu de ses capacités professionnelles, techniques et financières pour satisfaire aux obligations inscrites au cahier des charges annexé à ladite licence.

L’attribution de cette licence à la société SHAP MOBILE SARLU contribuera à une augmentation significative des taux de couverture réseau, de pénétration mobile et de pénétration internet.

Cette attribution de licence est assortie du paiement d’une contrepartie financière à l’Etat d’un montant de cinquante millions (50 000 000) de francs CFA.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1.   Projet de décret portant adoption du Manuel du Programme National de Sécurité de l’aviation civile (PNS).

Le Programme National de Sécurité de l'aviation civile (PNS) est un ensemble intégré de règlements et d’activités qui visent à améliorer la sécurité de l’aviation civile.

Le projet de manuel du Programme National de Sécurité est élaboré en application des dispositions de l’annexe 19 à la Convention relative à l’aviation civile internationale et de l’article 306 de l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’aviation civile en République du Niger.

Ce manuel, conçu comme un ensemble de mesures destinées à minimiser, voire à éliminer, les risques d’accidents de l’aviation civile, a pour objet de décrire le Programme National de Sécurité afin de garantir que toutes les administrations concernées en aient une compréhension commune. Il précise notamment la structure du PNS, les procédures qui y sont associées, l’interaction des diverses composantes ainsi que les rôles des différentes autorités aéronautiques nationales dans la mise en œuvre dudit programme.

3.2.   Projet de décret portant désignation de l’Administrateur responsable du Programme National de Sécurité de l’aviation civile (PNS) et de l’organe de coordination.

Le présent projet de décret a pour objet la désignation de l'administrateur responsable et de l'organe de coordination du Programme National de Sécurité.

Le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile est l’Administrateur Responsable du PNS.

A ce titre, il dispose de l’autorité nécessaire pour assurer la mise en œuvre efficace et de la tenue à jour du PNS conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.

Il est investi des pouvoirs pour gérer les ressources humaines et financières liées à l’administration du PNS. Il met en place l’organisation appropriée, pour assurer la planification, la coordination et la gestion quotidienne de l’ensemble des activités nécessaires à la mise en œuvre du PNS.

L’Agence Nationale de l'Aviation Civile (ANAC-Niger) est désignée comme organe de coordination de la mise en œuvre et la tenue à jour du PNS.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2015-451/PRN/MF du 21 août 2015, portant création, missions, organisation et modalités de fonctionnement de l’Inspection Générale des Finances.

La modification du décret n° 2015-451/PRN/MF du 21 août 2015 permettra d’élargir le champ d’action de l’Inspection Générale des Finances dans l’objectif d’accroître ses performances notamment dans la production et le traitement de ses rapports de mission.

L’innovation majeure réside non seulement dans la production des rapports définitifs de mission par l’Inspection Générale des Finances mais aussi et surtout l’obligation de transmettre certains types de  rapports à l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE), pour suivi.

V.      MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES

·     Monsieur Abdou Harou, directeur administratif, Mle 79038/R, est nommé directeur des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

·     Monsieur Yayé Arouna, ingénieur, est nommé Gouverneur de la Région de Tillabéri en remplacement de Monsieur Diori Douramane, appelé à d’autres fonctions.

·     Monsieur Ayouba Abdourahamane, commissaire général de police, Mle 48826, est nommé directeur de l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Mahamane Laouali Madougou.

 ·     Monsieur Manzo Ousmane, inspecteur général de police, Mle 73341, est nommé directeur de la protection des hautes personnalités à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Maman Sani Youssoufou.

 ·     Monsieur Mahamane Laouali Madougou, contrôleur général de police, Mle 54234, est nommé directeur des renseignements généraux à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Ayouba Abdourahamane.

 ·     Monsieur Boubacar Saley, commissaire divisionnaire de police, Mle 43239, est nommé directeur de la sécurité publique à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Ebankawel Assahaba.

·     Monsieur Souley Issaka, commissaire divisionnaire de police, Mle 60780, est nommé directeur des transmissions et de l’informatique à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Abdou Titi.

 ·     Monsieur Harouna Mayaki Alzouma, commissaire divisionnaire de police, Mle 83096, est nommé directeur des services de santé et de l’action sociale à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Madame Anouar Aissa Abdou Dan Haoua.

 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

·     Monsieur Saley Garantché Oumarou, inspecteur central du trésor, Mle 82865/K, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

·       Madame Ly Aissatou Harouna, directeur administratif, Mle 74098/K, est nommée inspectrice des services.

·       Madame Soumana Abdallah Mariama, inspectrice principale du trésor, Mle 85211/V, est nommée inspectrice des services.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

·       Monsieur Mato Abdou, Mle 116526/M, est nommé directeur général de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC).

VI.    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.

1)          une communication du Cabinet du Premier Ministre sur le déroulement du Hadj, édition 2022.

Les opérations du Hadj édition 2022 se sont déroulées dans l’ensemble dans de bonnes conditions.

Néanmoins, il faut relever que la phase aller a été émaillée de difficultés dues à l’interruption des vols. Cette interruption a eu comme conséquence le non acheminement des 158 pèlerins, sur un quota de 7 194 accordé par le Ministère Saoudien du Hadj à l’Etat du Niger.

Contrairement à la phase aller, la phase retour s’est déroulée dans de meilleures conditions. Tous les pèlerins nigériens convoyés par vol charter sont rentrés au pays en parfaite santé.

2)          une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative aux résultats globaux de la session 2022 du baccalauréat.

La session 2022 du baccalauréat a débuté le lundi 18 juillet 2022 sur toute l’étendue du territoire national. 86 830 candidats se sont inscrits (dont 33 950 filles, soit 39,10% du total) et répartis dans 202 centres d’examen.

A la fin des délibérations 12 315 candidats ont obtenu leurs diplômes au premier groupe dont 15 avec mention très bien (8 filles), 207 avec mention bien (79 filles), 1672 avec mention assez bien (646 filles).

A l’issue des épreuves du second groupe sur un total de 14 349 candidats (dont 5 441 filles), 11 932 (dont 4 661 filles) ont été déclarés admis.

Le taux de réussite par type de Baccalauréat se présente comme suit :

-      26,69 % pour le Baccalauréat de l’enseignement secondaire général ;

-      39,77 % pour le Baccalauréat de l’enseignement technique ;

-      61,08 % pour le Baccalauréat de l’enseignement professionnel.

Au total, 24 247 candidats (dont 9 083 filles) sont admis au Baccalauréat toutes séries confondues, avec un taux de réussite global de 28,95%, en hausse de 6,20% par rapport à la session 2021.

3)          une communication du Ministre des Transports relative à la situation pluviométrique au 31 juillet 2022.

La situation pluviométrique de la troisième décade du mois de juillet 2022 a été marquée par des précipitations modérées à fortes sur la bande sud du pays. Ainsi, des fortes pluies journalières de plus de 70 mm ont été recueillies sur certaines localités des régions de Tillabéri, de Dosso, de Maradi, de Tahoua et de Zinder. Le cumul décadaire varie entre 0 et 140 mm.

Le cumul pluviométrique saisonnier au 31 juillet 2022, oscille entre 20 et 489 mm. Ce cumul, comparé à celui de l’année précédente et à la normale établie sur la période 1981-2010 est respectivement excédentaire de 40 et 29% au niveau des postes suivis.

Une opération « pluie provoquée » vient d’être entamée pour réduire les pauses pluviométriques (séquences sèches intra saisonnières) sous la coordination technique et scientifique de la Direction Nationale de la météorologie.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

 

 
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Publication : 5 août 2022

Conseil des Ministres du vendredi 11 février 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 11 février 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.         AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du Plan de soutien aux Populations vulnérables 2022. 

Le plan de soutien aux populations vulnérables est le document cadre de référence pour les actions de réponse à l’insécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale, mises en œuvre par l’Etat du Niger avec l’appui de ses partenaires. Il constitue un outil de dialogue et de plaidoyer pour la mobilisation des ressources tout en  précisant les normes techniques pour les différentes modalités d’intervention.

En effet, ce plan a été élaboré en novembre 2021 suite à l’évaluation de la situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale sur la base de l’outil harmonisé commun aux dix sept (17) pays membres du CILSS.

C’est cette évaluation couplée à celle de la campagne agro pastorale 2021 qui a permis de déterminer les populations et les zones vulnérables ainsi que les interventions spécifiques pour les différents groupes cibles pour l’année 2022.

Globalement ce sont environs 6.491.692 personnes qui sont dans le besoin d’assistance alimentaire et 2.393.810 personnes pour l’assistance nutritionnelle.

II.       AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé de la Subvention n°D908-NE d’un montant de quatre-vingt-sept millions huit cent mille Droits de Tirage Spéciaux (87 800 000 DTS) et du crédit n° 6990-NE d’un montant équivalent à cent cinq millions sept cent mille euros (105 700 000 €) pour la première tranche (partie A du financement) et du crédit n° 6991-NE d’un montant équivalent à cent vingt six millions huit cent mille euros (126 800 000 €), pour la deuxième tranche (partie B du financement), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet de Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN).

L’objectif global du Projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de renforcer la gestion des ressources en eau, d’accroître l’accès à l’eau et d’améliorer la résilience à la variabilité de l’eau induite par le climat dans la zone concernée par le projet.

Ce projet d’ordonnance est pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société SAAD TRADING SARL, pour le permis de recherche « TINKERADET 4» pour or et métaux connexes (département d’Iférouane, région d’Agadez).

La société SAAD TRADING SARL est une société à responsabilité limitée d’exploration minière de droit Nigérien, avec un capital de dix millions (10 000 000) de francs CFA.

La société SAAD TRADING SARL s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir deux millions (2.000.000) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

-      six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

-      six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

3.2.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société ZAD ALHER SARLU, pour le permis de recherche « TAFASSASSET 6» pour or et métaux connexes, dans la commune d’Iférouane (département d’Iférouane, région d’Agadez).

3.3.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société ZAD ALHER SARLU, pour le permis de recherche « TAFASSASSET 7» pour or et métaux connexes, dans la commune d’Iférouane (département d’Iférouane, région d’Agadez).

La société ZAD ALHER SARLU est une société d’exploration minière de droit Nigérien, avec un capital de cinquante millions (50 000 000) de francs CFA.

la société ZAD ALHER SARLU s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des deux (2) conventions minières, à créer au moins cinquante (50) emplois et à investir quatre millions (4.000.000) de dollars US, soit environ deux milliards quatre cent millions (2.400.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

-      douze millions (12.000.000) de FCFA par an au titre de sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

-      douze millions (12.000.000) de FCFA par an au titre de sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR 2021-2030) au Niger.

Le document de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture au Niger (SNDR) est élaboré dans le cadre de l’atteinte des objectifs pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La SNDR a pour objectif global de contribuer à moyen terme, à une augmentation durable de la production nationale de riz en quantité et en qualité et de satisfaire à long terme les besoins et les exigences des consommateurs et d’exporter éventuellement sur les marchés sous-régionaux et internationaux.

V.      AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre du projet de construction et d’exploitation du système de transport des hydrocarbures par canalisation Niger-Bénin (PENB).

Le projet de Construction et d’Exploitation du Système de Transport des Hydrocarbures par Canalisation Niger-Bénin a été déclaré d’utilité publique suivant décret n° 2020-013/PRN/MPe du 10 janvier 2020.

Le présent projet de décret qui constitue la suite logique de la procédure entamée en 2020 a pour objet de rendre cessibles, au profit de l’Etat, les propriétés qui seront impactées par les travaux de réalisation dudit projet.

VI.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret accordant le bénéfice des avantages du Régime Conventionnel du Code des Investissements à la société « UBOGAZ SA » pour la fabrication et la requalification des bouteilles de Gaz à Dosso.

La société « UBOGAZ SA » s’engage, en cas d’obtention de l’agrément, à investir quatre milliards deux cent quatorze millions six cent quarante mille (4 214 640 000) francs CFA, hors taxes et hors fonds de roulement pour son activité et à créer cent (100) emplois permanents.

VII. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2009-72/PRN/MFP/T du 26 février 2009, fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours, aux emplois de fonctionnaires, des agents contractuels de la fonction publique de l’Etat. 

Le présent projet de décret est pris pour apporter des précisions sur les modalités de recrutement sans concours aux emplois de fonctionnaires, des agents contractuels de la fonction publique de l’Etat.

VIII.  MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATON

·       Madame Diallo Amina Djibo, Ministre Plénipotentiaire, est nommée inspectrice générale des services diplomatiques et consulaires.

·       Monsieur Ado Elhadji Abou, Ministre Plénipotentiaire, est nommé secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

·       Monsieur Abdou Adamou, conseiller des affaires étrangères, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

·       Monsieur Issa Oumar, conseiller des affaires étrangères, Mle 75410/K, est nommé consul général du Niger à Djeddah (Royaune d’Arabie Saoudite).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

·       Monsieur Tahirou Yacouba, Commissaire de Police, Mle 59875/W, est nommé directeur de la Police Judiciaire, au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

·       Monsieur Alio Mahaman, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

·       Monsieur Adamou Mahaman Moustapha, enseignant-chercheur, est nommé inspecteur général des services.

·       Monsieur Balla Hamadou, docteur en sciences de l’éducation, Mle 64522/T, est nommé inspecteur des services.

·       Madame Amadou Bintou Zeibada, Mle 56326/N, est nommée inspectrice des services.

·       Docteur Seydou Touré Boubacar, Mle 43804/K, est nommé inspecteur des services.

·       Monsieur Saley Moussa, professeur d’enseignement secondaire, Mle 63574/X, est nommé inspecteur des services.

·       Docteur Faran Maïga Oumarou, maître assistant, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

·       Monsieur Sita Hamidou Diabiri, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

·       Monsieur Illou Mahamadou, maître de conférence, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

·       Monsieur Hamidou Talibi Moussa, enseignant-chercheur, est nommé directeur général des enseignements.

·       Monsieur Kadri Aboubacar, maître de conférences, Mle 402, est nommé directeur général de la recherche et de l’innovation.

·       Professeur Amadou Boureima, est nommé directeur général de la qualité, des évaluations et de l’accréditation.

·       Monsieur Hassane Hamadou, maître de conférences, est nommé directeur de l’enseignement supérieur privé.

·       Docteur Ibro Chékaraou, est nommé directeur de l’enseignement supérieur public.

·       Docteur Youssou Mounkaïla, maître de recherches, Mle 390, est nommé directeur de l’enseignement supérieur arabe.

·       Docteur Dan Maza Abouzeidi, enseignant-chercheur, Mle 03/071, est nommé directeur de l’orientation et du suivi du cursus des étudiants.

·       Monsieur Haladou Atto Abdoulkader, enseignant-chercheur, est nommé directeur de la vulgarisation et des transferts de technologie.

·       Monsieur Halidou Ibrahim Hima, est nommé directeur de la recherche.

·       Docteur Oumarou Samna, maître de conférences, est nommé directeur de la coopération internationale.

·       Monsieur Adamou Dilwani, maître-assistant, est nommé directeur de la qualité et des normes pédagogiques.

·       Monsieur Garba Abdoulahi, ingénieur en génie civil, Mle 82136/E, est nommé directeur des infrastructures et des équipements universitaires.

·       Monsieur Illiassou J’doud, inspecteur central du trésor, Mle 85110/P, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.

·       Monsieur Tagaza Abdoulaziz, chargé d’enseignement, Mle 101484/H, est nommé directeur des études et de la programmation.

Il est mis fin aux fonctions d’inspecteurs des services en ce qui concerne les personnes ci-après :

·       Monsieur Amani Noma ;

·       Monsieur Illya Amadou ;

·       Monsieur Ousmane Malam Issoufou ;

·       Madame Abdoulaye Aminatou Sountalma ;

·       Monsieur Boulama Kaoum ;

·       Madame Lamine Yaroh Fatimé ;

·       Monsieur Tanko Moumouni Mahamadou ;

·       Monsieur Balla Hamadou.

Il est mis fin aux fonctions de conseiller technique du Ministre en ce qui concerne les personnes ci-après :

·       Docteur Ali Doumma ;

·       Docteur Maïga Aissata Niandou ;

·       Madame Hama Hadiza Oumarou Tchiany ;

·       Docteur Guimba Aissata Diop ;

·       Monsieur Bouzou Moussa Ibrahim ;

·       Monsieur Moumouni Ado ;

·       Docteur Issa Goulbi Maman Kabirou.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

·       Monsieur Angoh Abelkarim est nommé directeur général de la Loterie Nationale du Niger.

·       Monsieur Abdouramane Goumour, juriste, est nommé directeur général du bureau national de la Carte Brune CEDEAO.

·       Monsieur Elh Mamane Sani Bassirou, inspecteur principal du trésor, Mle 60065/Y, est nommé directeur de l’audit et de contrôle interne .

·       Monsieur Bilyaminou Mamane Issa, titulaire d’un master en modélisation et méthodes quantitatives en économie et finance, est nommé directeur de la dette publique.

·       Monsieur Mahaman Boubacar, inspecteur principal du trésor, Mle 38475/K, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de la Défense Nationale et auprès des Structures Rattachées.

·       Madame Yaou Ouma Kaltoum, inspectrice centrale du trésor, Mle 72157/M, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à la Maternité Issaka Gazobi et à l’Institut de Santé Publique (ISP).

·       Monsieur Oumarou Illa, inspecteur central du trésor, Mle 66287, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à l’Université Abdou Moumouni et au Centre National des Œuvres Universitaires de Niamey.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT

·       Madame Soumana Fatima Magagi, inspectrice de l’action sociale, Mle 71965/N, est nommée directrice de la promotion de la femme et du genre.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

·       Monsieur Aboubacar Mahaman Tassiou, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 77442/L, est nommé inspecteur des services.

·       Monsieur Mahamadou Assoumane, inspecteur pédagogique, Mle 57232/R, est nommé secrétaire exécutif de la Commission Nationale de l’UNESCO/ICESCO.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT

·       Madame Sékou Dijé Ouagani, directeur administratif, Mle 63636/V, est nommée secrétaire générale adjointe du Ministère de la Jeunesse et du Sport.

·       Monsieur Malam Issa Malam Souley, est nommé directeur général de la jeunesse.

IX.       COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu six (06) communications.

1)   Trois (03) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :

La première communication est relative la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Un total de 37 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 105 cas la semaine précédente.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,44/100.000 habitants la semaine précédente à 0,15/100.000 habitants cette semaine.

A la date du 09 février 2022, la situation se présente comme suit :

­      total des nouveaux cas positifs notifiés :8.700 ;

­      total des cas sortis guéris : 8.223 ;

­      total des décès : 303 ;

­      total des cas actifs : 174 dont 11 patients en cours d’hospitalisation.

La deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public pour l’acquisition de consommables de dialyse (22 278 kits et 150 cathéters).

Ce marché, d’un montant de huit cent cinquante-cinq millions quatre cent cinq mille cinq cent soixante-dix-neuf et quatre vingt quinze centimes (855 405 579,95) de francs CFA a pour attributaire la société NIPRO MEDICAL EUROPE NV, pour un délai d’exécution de cinq(05) mois.

La troisième communication est relative au recrutement de deux (02) ONG dans le cadre de la mise en œuvre du programme santé de la reproduction pour les services de communication dans les régions de Tillabéri et de Tahoua.

Ces deux (02) marchés, d’un montant de sept cent quarante-un millions huit cent quarante-neuf mille deux cent vingt-deux (741 849 222) francs CFA pour la zone 1, et un milliard six cent soixante millions trois cent soixante-cinq mille quatre cent quatre-vingt-un (1 660 365 481) francs CFA pour la zone 2, ont respectivement pour attributaires LAFIA MATASSA/ANSP et ANIMAS SUTURA/SONGES-Niger, avec un délai d’exécution de trente six (36) mois.

2)   Une communication du Ministre des Finances relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert international pour la fourniture et l’installation des serveurs au profit de la Direction Générale des Douanes.

Ce marché, d’un montant de cinq cent quinze millions cent trente-cinq mille cent quarante un (515 135 141) francs CFA hors taxes a pour attributaire l’Entreprise COMPUTER INFORMATION SYSTEMS (CIS), pour un délai d’exécution de quarante-cinq (45) jours.

3)   Une communication du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par appel d’offres ouvert national, pour l’achat de produits vivriers au profit des étudiants (fourniture par commande des denrées  alimentaires) en deux (2) lots.

Ce marché, d’un montant de neuf cent quatre-vingt-dix millions six cent quatorze mille six cent vingt cinq (990 614 625) francs CFA pour le lot 1, et un milliard cinq cent quatre-vingt-quatorze millions six cent vingt-cinq (1 594 287 625) francs CFA pour le lot 2, a pour attributaire l’Etablissement Yacoubou MAMANE, avec un délai d’exécution de sept (7) jours.

4)   Une communication du Ministre de la Jeunesse et du sport relative aux conclusions de la rencontre des Ministres de la Jeunesse tenue à N’Djamena le 16 décembre 2021 consacrée à la validation politique de la stratégie intégrée de la jeunesse du G5 Sahel et de son plan d’actions.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 11 février2022

Le Secrétaire Général

Adjoint du Gouvernement

LARWANA IBRAHIM

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Catégorie : Politique
Publication : 12 février 2022

Conseil fédéral ordinaire du PNDS/TARAYYA de Tillabéry : soutien indéfectible au Président de la République et au Gouvernement

Conseil fédéral ordinaire du PNDS/TARAYYA  de Tillabéry Soutien indéfectible au Président de la République et au GouvernementCe samedi 23 septembre 2017, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS/TARRAYYA), fédération de Tillabéry a organisé son premier conseil fédéral ordinaire de l’après élections générales de 2016. Cette rencontre a eu lieu dans la grande salle de réunion du gouvernorat de Tillabéry.

Le thème de ce conseil est : relance des activités du parti. Plusieurs allocutions ont marqué l’ouverture des travaux de ce conseil. La première allocution fut celle du Vice Coordonnateur départemental de Tillabéry, monsieur Abdoulaye Mounkaila. Il a dit que ce conseil intervient au lendemain de l’arrivée, au sein de la majorité présidentielle, du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD/NASSARA) dont l’adhésion conforte la position de la Majorité présidentielle à l’hémicycle. Il a également ajouté que ce conseil se tient à un moment où les militants de la coordination éprouvent un ardent désir d’échanger sur la vie du parti. L’ouverture des travaux été faite par le Coordonnateur régional de la fédération de Tillabéry, ELH HAMA ADAMOU SOULEY. Il a dit que le PNDS TARAYYA est la deuxième force politique au niveau de la région de Tillabéry. Le PNDS TARAYYA, a-t-il dit, est le parti leader dans la Mouvance présidentielle. Cela, a-t-il ajouté, lui confère des responsabilités particulières pour le présent et le devenir du Niger. Au regard de ce qui a été entrepris depuis bientôt sept ans par le gouvernement sous la conduite du Président de la République, SEM ISSOUFOU MAHAMADOU, il y a une confiance quant à l’atteinte des objectifs assignés dans le programme de Renaissance Acte2. Il est un devoir impérieux pour tous, a-t-il ajouté, de garantir au Président de la République et à l’équipe gouvernementale un soutien indispensable et indéfectible dans tout ce qu’ils entreprendront pour le Niger. Le Président de la République a beaucoup fait pour la région de Tillabéry et il continuera à en faire davantage, a déclaré ELH HAMA ADAMOU SOULEY. Il a témoigné au nom de la région de tillabéry, toute sa reconnaissance au Président de la République, Son Excellence Issoufou Mahamdou pour tout ce qu’il a fait et continue de faire pour le bien-être des populations Nigériennes en général, et pour celles de Tillabéry en particulier. Le coordonnateur ELH HAMA ADAMOU SOULEY a terminé en disant que la fédération a besoin de garder et renforcer sa cohésion, d’impliquer tous les acteurs dans le travail afin d’être en ordre de bataille pour affronter les échéances prochaines et hisser le PNDS TARAYYA au premier rang des forces politiques dans la région de Tillabery.

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Catégorie : Politique
Publication : 25 septembre 2017

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Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) : Des esprits sceptiques se refusent spontanément d’applaudir ce retour au "DIALOGUE"

CNDP-2019-Niger.jpgDes esprits sceptiques se refusent spontanément d’applaudir ce retour au « DIALOGUE », qui ressemble beaucoup plus à un Simulacre de dialogue, qu’à une vraie volonté de régler les vrais problèmes qui handicapent le processus électoral. On ne peut rien construire de bétonique, si à la base ceux qui organisent les élections ont longtemps montré leurs fourberies. Pour les partis de l’opposition il ya retour sur la table de négociation pour juste plaire aux bailleurs de fonds qui mettent la pression, voire qui ne veulent plus financer des élections non inclusives.

Tout porte à croire que nous allons assister aux mêmes remakes, à savoir un dialogue qui reprend forme pour ensuite se figer. Et de manière comique, comme au théâtre : le pouvoir et l'opposition disparaissent et réapparaissent autour de la table de négociations. On tourne autour du pot, et le pouvoir se dissocie de l'harmonie qui devait pourtant constituer sa prise de position. D'un côté le premier ministre sert la carotte et Bazoum tient le bâton. Il y'a ceux qui mettent le feu et ceux qui l'éteignent. Et selon le journal l'enquêteur, la MRN, réunie autour du président du PNDS Tarayya Bazoum Mohamed serait prête à remettre sur la table trois des 4 articles sauf alors le fameux article 8.

Dans tous les cas, lors du dernier anniversaire du parti LUMANA, Hama Amadou a laissé entendre que lui il sera candidat et la personne qui l’en empêcherait, sera elle aussi empêchée. A bien regarder les choses, n’est-ce pas Bazoum qui se bat pour le maintien de l'article qui fait ombrage à Hama Amadou ?

Déjà en 2008, ce genre de propos a été ténu par Hama, s'agissant de Tandja Mamadou, et tout le monde a vu, qu'au lieu de trois ans de bonus, l'ancien président de la République n'a obtenu que 53 jours. Hama n'est pas un devin mais une personne très intelligente, dotée d'une capacité de discernement et d'analyse sans commune mesure; et je pense qu'il s'est référé à cet accord secret [deal entre Mahamadou Issoufou et Salou Djibo] dont lui même a donné l'information depuis Londres en Angleterre, et le lie au sort de Bazoum, comme s'il savait que c'est Bazoum qui fera feu de tout bois pour faire prospérer le maintien de l'article 8 qui va lui obstruer la voie à la présidentielle. Bazoum n'a qu'à mettre sa passion à l'écart et réfléchir mille et une fois, car les paroles de Hama ne sont jamais stériles, à 80 % ses projections tombent justes. De notre côté, nous souhaitons que la cohésion sociale, l'unité et la quiétude règnent dans notre chère nation. Nous sommes partisans pour un dialogue inclusif qui n’aurait pas sens sans le Leader de Luman Fa, SE .Hama Amadou. Il appartiendra au pouvoir de œuvrer pour préserver cette quiétude sociale à travers une heureuse concertation autour du CNDP, mais sans aucune arrière pensée de tromper. Mais, dans l'exercice de tous les pouvoirs de ce bas monde, l'on peut tout prévoir et maîtriser sauf les impondérables.

J'étais là...Je m'en vais.
Le Citoyen

Lire également >>> Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) :  Inutile ?

Albert Camus écrit : « Le long dialogue des hommes vient de s’arrêter. Et, bien entendu, un homme qu’on ne peut pas persuader est un homme qui fait peur. C’est ainsi qu’à côté des gens qui ne parlaient pas parce qu’ils le jugeaient inutile s’étalait et s’étale toujours une immense conspiration du silence, acceptée par ceux qui tremblent et qui se donnent de bonnes raisons pour se cacher à eux-mêmes ce tremblement, et suscitée par ceux qui ont intérêt à le faire. » (Actuelles)

Cette inutilité du CNDP a été pensée par le Tonton mal aimé : Sanoussi Jackou. Le temps corrobore ses contemplations politiques : c’est le vieux requin qui a mangé dans toutes les mers. Est-il dans le VRAI socratique ? Il y a vraisemblance, aussi longtemps que l’opposition continuera de se comporter comme elle s’est toujours comportée, à telle enseigne que le peuple voudrait plus croire, sympathiser avec les Leaders de la Société Civile, que ces Leaderions- Froussards. Pourquoi ?

Quand une opposition boycotte comme à ses habitudes l’institution censée baliser le processus électoral, et que les autres (la majorité) se gargarisent d’avoir bien mis les choses sur les rails, il y a péril sur les futures élections. Le même spectre de la mauvaise foi, se délecte de cette situation. Le Ministre Bazoum se frotte les mains – même si par ailleurs il est conscient qu’il ne sera pas le chouchou du Président- car très rassuré du comportement de ses adversaires, qui se comportent de manière très prévisible comme dans une fonction mathématique F(x)= Y. SEM. Issoufou Mahamadou peut ne pas organiser des élections transparentes, mais il assurera ses arrières comme en RDC, en donnant un blanc-seing à cette CENI sous les bottes du Ministre Bazoum. Les déclarations de l’opposition n’y changeront rien, c’est le chien qui aboie et la caravane qui passe.

Il est temps pour cette opposition de cesser d’appliquer les mêmes stratégies comme en 2016, mais de regarder vers le Venezuela, vers la RDC, et le Soudan. Une opposition qui se limite à des déclarations face à l’adversaire « s’oppolyse », se néantise. Ne commettez pas aussi la grosse erreur de la Plate-forme de l’opposition malienne qui à la derrière minute s’est disloquée. Le maître mot est : INNOVER avant 2021.

Mika

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Publication : 2 novembre 2019

Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) : Un sabre en bois ?

Ces derniers temps, le débat qui domine dans les milieux politiques de l’opposition nigérienne est relatif à la tenue d’une session du fameux Conseil National de Dialogue Politique (CNDP). D’après certaines informations, le régime de la renaissance souhaiterait soigner son image, à l’occasion de la visite, dans les prochains jours, au Niger, du président de la république française, Emmanuel Macron. Face au suzerain néocolonial gaulois, le vassal nigérien désirerait, alors, présenter l’image d’une nation unie, d’une classe politique consensuelle et d’un climat social apaisé. Juste pour 48 heures, mettre en sourdine toutes les contradictions majeures du moment, afin de réserver un accueil des grands jours à cet invité de marque ! Quitte à se réveiller, le lendemain, avec une terrible gueule de bois à la hauteur de l’ivresse de la veille ! Cela s’appelle, tout simplement, une fuite en avant, ou bien, la politique de l’autruche. On le sait, depuis fort longtemps, le principal souci du régime de la renaissance est sa propension obsessionnelle à recourir, toujours, à l’apparence, à la dissimulation, voire à l’imposture, pour parvenir à ses finalités. C’est un régime qui carbure à fond au système de la ‘’Taqîya’’, qui est cette invention astucieuse de certains courants islamiques rigoristes qui consiste à dissimuler leur véritable discours ou identité derrière des apparences, ou à édulcorer le vrai message par des artifices. En effet, sous des dehors trompeurs, le régime de la renaissance était, en réalité, un monstre politique froid, impitoyable à l’égard de l’adversaire politique qu’il assimile, souvent, à l’ennemi. Pour conserver le pouvoir, il est prêt à tout, adepte sans doute de la doctrine commode de la fin justifie les moyens. Les principes démocratiques dans leur ensemble, les libertés fondamentales collectives ou individuelles et les exigences de l’Etat de droit ne sont plus que de vains mots ayant perdu tout sens sous le régime de la renaissance. Progressivement, lentement, mais sûrement, une fois parvenu au pouvoir suprême, le PNDS/Tarayya aura réussi à atteindre son objectif ultime, qui est celui de liquider la démocratie nigérienne par tous les moyens. Pour parvenir à cette finalité, il fallait, d’abord, saborder une institution mythique, une originalité démocratique nigérienne et une trouvaille efficace pour la consolidation de la démocratie dans le pays, afin de la réduire à une existence purement folklorique, sans grand intérêt pour le pays. En effet, aujourd’hui, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, le CNDP est, depuis de nombreuses années, dans une situation critique, une mort cérébrale, du fait tout simplement du climat politique et social délétère sciemment créé et entretenu par le régime de la renaissance, pour l’empêcher de fonctionner correctement. Cette situation avait été, délibérément, créée par le pouvoir personnel d’Issoufou Mahamadou, un pouvoir autocratique qui ne pouvait cohabiter avec un cadre démocratique et consensuel comme celui du CNDP. Vous l’aurez sans doute constaté, la conception politique qui était celle d’un certain Issoufou Mahamadou, était, en fait, une monarchie républicaine à la tête du pays, exactement comme le Bonapartisme, en France, un régime politique d’essence impériale s’incarnant dans des institutions républicaines centralisées. Or, une telle vision des choses ne pouvait se concevoir dans un contexte de pluralisme démocratique comme celui du CNDP. Il faut, peut-être, ouvrir ici, une petite parenthèse pour situer, un peu, le contexte historique particulier dans lequel ce cadre national de concertation politique avait vu le jour, afin de mieux saisir tous les enjeux actuels de la question. En effet, le CNDP était l’émanation de l’esprit du règlement pacifique des conflits politiques prôné par les Nations-Unies, en Afrique. Une corrélation avait été établie entre l’organisation d’élections démocratiques et la survenance de conflits post-électoraux. Pour éviter ces situations de tensions extrêmes, qui naissaient justes après des processus électoraux houleux, un cadre de prévention de ces conflits post-électoraux avait été conçu par cette institution planétaire. Au Niger, cela s’était traduit, en 2004, par la création du CNDP, sous l’égide de l’ONU et avec l’onction morale de ceux que l’on avait, à l’époque, appelés, ‘’les grands témoins’’, à savoir les représentants de la religion musulmane et chrétienne. Cette institution informelle, non constitutionnalisée, avait permis, à cette époque, d’enregistrer d’avancées significatives dans la prévention des conflits politiques. C’était grâce à ce cadre informel, qui avait l’avantage de regrouper toutes les sensibilités politiques du pays, présentes au parlement ou en dehors, que la révision du Code électoral de ces temps-là avait été obtenue, ainsi que celle du fichier électoral, qui étaient des pommes de discorde énormes entre le pouvoir et l’opposition politique de l’époque. Il faut rappeler, à cet effet, les rôles de chacun en cette période historique de la Cinquième République, avec comme côté pouvoir, le MNSD-Nassara du tandem Tandja/Hama, soutenu par la CDS/Rahama de Mahamane Ousmane, et du côté de l’opposition, le PNDS/Tarayya et ses principaux alliés comme le RDP/Jama’a, l’ANDP/Zaman Lahiya et autres. Il faut souligner que le rapport des forces politiques à l’Assemblée nationale était très écrasant en faveur de la majorité qui disposait de 87 députés sur 113 que comptait l’Hémicycle, et 25 députés pour toute l’opposition réunie. Mais, malgré ce déséquilibre des forces politiques en sa faveur, la majorité de cette époque avait accepté la règle de jeu au sein du CNDP, c’est-à-dire le consensus pour faire avancer le débat politique national. D’ailleurs, pour montrer sa bonne foi, la majorité assurait la présidence du CNDP, en plaçant celui-ci sous l’administration du Premier Ministre qui en dirigeait les travaux dans un esprit d’impartialité et de grande responsabilité politique. Certes, les débats y étaient souvent vifs, accrochés face aux enjeux pour les uns et pour les autres, mais finissaient, toujours, par déboucher sur de solutions consensuelles. Ainsi, du fait de ce dialogue politique en amont, la classe politique nigérienne de ces années-là avait pu parvenir à une sorte d’accalmie nécessaire à l’instauration d’un climat politique apaisé pour la stabilité politique et institutionnelle du pays. Il faut, aujourd’hui, rendre, sans doute, un hommage appuyé aux détenteurs du pouvoir de cet âge d’or du dialogue politique national de cette époque-là, des personnalités politiques que l’on faisait passer, très souvent, comme des non démocrates, des dictateurs, comme Mamadou Tandja et Hama Amadou. L’Histoire a sans doute permis de découvrir les vrais démocrates et ceux qui le revendiquaient seulement sur le bout des lèvres. Avec le recul du temps, on peut mesurer, de nos jours, tout le fossé entre les professions démocratiques d’hier du PNDS/Tarayya et les aspirations actuelles au pouvoir monarchique, dynastique ou clanique d’un parti politique qui s’était toujours réclamé du progressisme social et du républicanisme démocratique. Face à l’épreuve du pouvoir, il se sera révélé sous sa véritable nature, sans fard et sans déguisement, mais bien dans sa solitude ontologique. C’est pourquoi une institution importante comme le CNDP ne pouvait que connaître un triste sort, pour être, aujourd’hui, juste, un produit cosmétique pour oindre les choses, pour tenter de meubler la maison, comme on dit souvent. De nos jours, sous le régime de la renaissance, le CNDP est juste un événement pour les ‘’Guristes’’ de continuer d’amuser la galerie politique du Niger, en présence des caméras des télévisions de la place montrant des représentants de partis politiques autour d’une grande table de conférence, dans les locaux de la Primature ou du Palais des Congrès, pour n’y rien discuter de sérieux. Hélas, aujourd’hui, c’est ce seul aspect théâtral qui reste encore au CNDP qui est en train de sombrer, à l’instar du paquebot transatlantique, ‘’Titanic’’, après avoir heurté un géant iceberg dénommé le régime de la renaissance ! C’est tout simplement dommage pour la démocratie nigérienne mise à mal par les velléités nihilistes d’une classe dirigeante que l’on croyait, pourtant, appartenir au monde du progrès des idées et de l’idéal démocratique !

Sanda

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Publication : 14 septembre 2022

Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) : Une prochaine réunion de la majorité au pouvoir et ses adversaires politiques pour amorcer un nouveau départ ?

C’est avec un cœur soulagé que les Nigériens ont appris la convocation du CNDP, le Conseil National du Dialogue Politique, qui ne s’est pas réuni depuis de longues années, consacrant la rupture entre la majorité au pouvoir et ses adversaires politiques. La lettre-convocation signée par le chef de gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou et adressée aux trois blocs politiques à savoir la majorité, l’Opposition et les Non-affiliés, pour une première rencontre sous Mohamed Bazoum, appelle la classe politique à se rencontrer, tous bords confondus, le 9 septembre 2022 prochain dans la salle des banquets de la primature. A l’occasion de cette rencontre-test pour voir si les hommes politiques ont pris conscience des torts qu’ils ont causés aux Nigériens, l’on pourrait apprécier, enfin, qu’ils sont capables, dans un élan patriotique, de taire les ressentiments, pour prendre langue les uns avec les autres, dans l’intérêt supérieur de la nation. Les Nigériens en sont capables, du moins dans l’Histoire. Ce rendez-vous, il ne faudra pas le manquer pour enfin recommencer l’histoire de notre grandeur, de ce que nous sommes capables de nous surpasser, de dominer nos rancœurs et nos rancunes. Il faut regarder ce peuple qui a souffert, et qui garde des larmes aux yeux, du sang du terrorisme sur son corps martyrisé.

Le CNDP discutera de trois points à son ordre du jour, à savoir :

  • « Informations sur la situation sécuritaire »;
  • « informations sur les élections des Nigériens de la diaspora »;
  • et « divers ».

Le dernier point, on l’imagine, ouvre la porte à d’autres débats, notamment pour entendre les préoccupations d’autres acteurs politiques qui n’avaient pas voix au chapitre depuis des années quand leur parole pouvait être ignorée, souvent méprisée.

La tenue du CNDP est sans doute un mérite à reconnaitre au président de la République, qui se veut un homme de paix car, depuis qu’il est au pouvoir, il n’a posé aucun acte qui corse les colères et renforce les haines. On voit d’ailleurs que la lettre, comme une volonté réelle d’amorcer un virage, et d’aller à une décrispation du climat politique, finit avec cette mention capitale : « Vu l’importance de l’ordre du jour, la présence de tous les leaders ou de leurs représentants dûment mandatés est vivement souhaité[e] ».

Nous espérons que c’est enfin le moment de la paix des braves dans un pays fait de rancunes tenaces. Il est possible de faire le grand pas et d’avancer. Dans le rêve du prochain du réveil, il faut entendre les échos d’une parole d’Obama à une Amérique qui voulait sortir de ses doutes : « Yes, we can ! ».

Aïssa Altiné, Nigerdiaspora

 
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Catégorie : Politique
Publication : 3 septembre 2022

Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Le bilan désastreux de Kabirou Sani

L’Etat du Niger, depuis quelques années, même avec un budget que d’aucuns considèrent comme dérisoire au regard de l’important travail d’information et d’éveil des consciences que jouent les médias privés, avait consenti d’appuyer les entreprises de presse dans un pays où le journalisme nourrit peu son homme. L’initiative est sans doute louable, mais certainement insuffisant quand on sait, qu’entre-temps, le champ médiatique s’est largement étendu avec aujourd’hui, de nombreuses télévisions et radios privées, et des journaux, quotidiens et hebdomadaires, qui sont venus enrichir l’environnement médiatique, la diversité des opinions et surtout la confrontation et la contradiction des opinions et des idées dans une démocratie que les Nigériens veulent vivante et dynamique. On se rappelle que le 07 février 2023, le président de la République recevait à son cabinet une délégation du Réseau des Radios et Télévisions indépendants du Niger, conduit par son président Ali Idrissa pour échanger autour de questions qui préoccupent le monde des médias. Une telle rencontre avait permis de faire le tour des difficultés auxquelles font face les médias nigériens dont, au-delà de l’accès inéquitable à la publicité, le régime fiscal insoutenable étouffant qui ne peut que nuire à l’émergence des organes de presse, l’accès à la redevance sur les factures d’électricité qui doivent profiter à tous les médias aujourd’hui étant entendu que les organes d’Etat ne sont plus les seuls à informer, à conscientiser, à distraire, il y avait surtout le fonds d’aide à la presse, mal réparti et insuffisant pour les raisons que nous évoquons plus haut. Il faut reconnaitre que 200 millions pour des dizaines de médias, y compris des radios communautaires qui envahissent l’espace médiatique, est insuffisant surtout quand on sait que dans d’autres démocraties, ce n’est pas moins du milliard que les Etats consentent à soutenir le rôle on ne peut important que jouent les organes de presse.`

Mais voilà qu’au Niger, alors que cette somme est insuffisante, l’on se rend compte qu’elle est devenue, aux mains du régulateur somme toute partisan, un moyen pour tenter d’étouffer des organes mal-pensants, ceux qui, très critiques, ont cru, dans la démocratie qu’il est de leur droit autant que de leur devoir, de ne pas chanter un régime et de dire ce qui ne marche pas dans ce qu’il fait. N’est-ce pas que l’ancien CSC doit aujourd’hui se rendre compte qu’une telle vision étriquée du partage du fonds d’aide à la presse, pour autant, n’a ni entamé le combat que mènent ces organes au nom de la démocratie ni empêché qu’ils soient les plus réguliers au niveau de la presse écrite et les plus lus, écoutés et suivis au niveau des journaux, des radios et des télévisions privées. Pourtant, pour l’intellectuel qu’il est, il sait bien que le fonds d’aide à la presse n’est ni de l’argent qu’un parti donne aux journalistes, ni celui qu’une personnalité quelconque donnerait gracieusement aux médias, mais bien l’argent du contribuable qui doit, par l’égalité qui fonde la République, profiter à tous les citoyens dont le travail correspond à ce que la démocratie attend d’un média.

Sans doute que les lecteurs et les auditeurs et téléspectateurs ont été ébahis d’entendre, à chaque session de répartition du fameux fonds, la « sentence » du CSC, distribuant « son » argent à qui il veut, se basant sur des critères qui n’ont convaincu personne sur la terre. L’arrivée de Bazoum Mohamed au pouvoir a changé beaucoup de choses mais il reste encore énormément à faire pour que la presse nigérienne soit véritablement une presse de qualité où le journaliste, par son libre arbitre, peut, par sa conscience professionnelle faire un travail de service public de qualité. Depuis quelques temps, en effet, pour couvrir les activités du président et même du gouvernement, c’est une diversité de médias qui sont invités, contrairement à une époque où les « médias-ennemis » sont radicalement et soigneusement écartés dans l’espoir insensé de les affamer par une telle exclusion. Evoluant dans cette logique, le comportement partisan du CSC a fini par amener bien d’organes de presse, au nom de critères douteux qui les départagent, par ne plus souscrire au fonds d’aide, conscients des injustices et des subjectivités qui caractérisent le classement des organes de presse. Est-il donc normal, parce qu’on est catapulté responsable d’un organe aussi important dans la vie des médias et de la démocratie, que l’on en fasse à sa tête, pour en faire un moyen de pression et agir comme si l’argent consenti par l’Etat est sien pour décider de faire avec ce que l’on veut ? Et depuis combien d’années, beaucoup de médias, notamment de la presse écrite, ne postulent plus à cause de telles pratiques au fonds d’aide de la presse qui, en principe, doit profiter à tous les médias tant que leur existence, leur rôle est reconnu ? On se demande même, par une telle démarche ce que cherche le CSC. N’est-ce pas une volonté chez le fameux régulateur, par l’argent dont on lui donne le privilège de manipuler, de tenter d’anéantir, d’instrumentaliser les médias et surtout de les prostituer ? Est-ce donc la qualité que le CSC promeut ou la médiocrité en réduisant tous les médias au rang méprisant de griots obligés d’un régime ? Croit-il sincèrement, encore une fois, pour ‘’l’intellectuel’’ qu’il est, que c’est aider un pouvoir que de se refuser à lui faire entendre, audelà des flatteurs de service, ce qui, objectivement, ne marche pas et risque de le conduire à sa perte ? On ne critique pas parce qu’on n’aime pas : on critique pour que ça change, on critique pour promouvoir le meilleur ! Kabirou Sani ne le sait pas ? Qui ne se rappelle pas les « valeureux » titres promus et soutenus, pourtant irréguliers dans bien de cas et d’un contenu on ne peut plus sobre et sans envergure ? Estce ce travail-là que le CSC est censé faire au nom de la régulation ? Cette équipe qui s’en va a sans doute dévalorisé le rôle du CSC, l’a éloigné du rôle magnanime qu’il est appelé à jouer pour l’émergence d’une presse de qualité dans un environnement médiatique et démocratique fait de fair-play et de solidarités professionnelles. Nous sommes différents par nos choix éditoriaux, mais nous restons pour agir dans la confraternité, et dans la fraternité !

Depuis quelques jours, un nouveau CSC est en train de se mettre en place, le premier sous l’ère Bazoum. Tout en lui souhaitant bonne chance dans son travail qui doit se faire dans la justice et l’équité, différemment de ce que nous décrions aujourd’hui, nous voudrions appeler la Halcia, à investiguer sur la gestion que fut celle de l’ancien CSC, et notamment de Kabirou Sani, à la tête de la structure de régulation.

S’il s’agit de distribuer du matériel, le ministère n’est-il pas plus indiqué pour lancer des marchés d’acquisition, selon les procédures consacrées, du matériel de pointe et de qualité pour les céder aux organes afin de les aider à faire mieux leur travail ? En tout cas, depuis quelques années, Kabirou Sani a changé les critères et les manières et concédant peu d’argent, il a concocté des textes pour qu’une part du fonds soit dédiée à la formation de journalistes et d’achat de matériel par les soins de son service. Il fallait donc se créer un moyen de gérer de l’argent d’autrui et on sait, au Niger, la finalité probable : grignoter le fonds d’aide au moyen de surfacturation et de dessous de tables par les choix clientélistes de fournisseurs.

Le régulateur affairiste ?

Dans la veine d’un système qui l’a généré et installé, ce CSC se croyant mieux savoir décider pour les organes de presse, avait imposé une répartition des fonds dédiés à soutenir les médias dans leur effort de service public et d’animation de la vie démocratique, portant par leur diversité la contradiction qui est l’essence même de la démocratie. Comment les hommes de médias et notamment les promoteurs des différents organes puissent ne pas savoir ce qu’ils doivent faire d’argent, fussent-il des millions, pour qu’un autre décide à leur place de le dépenser sans connaitre leurs problèmes, leurs ambitions dans le travail qu’ils font ? Pourquoi c’est un autre qui décide des dépenses à faire sur leurs aides en leur achetant du matériel et en leur offrant des formations pas forcément utiles pour tous, en tout cas dont les contenus jusque là ne peuvent rien changer ni dans la pertinence ni dans la maîtrise du métier et de la déontologie ?

La vérité c’est que le job de Kabirou Sani et de son CSC s’est révélé, à la limite, de l’arnaque. En effet, après avoir « offert » le « précieux » matériel, l’on s’est rendu compte qu’il s’est agi de matériels de seconde main recyclés et dont la seconde vie – les acquéreurs devant s’en rendre compte très vite – fut d’autant courte qu’ils n’ont pas tardé à lui renvoyer son matériel obsolète, sans doute acheté à coup de millions, et finalement non performants. Comme on voit, il y a quelque chose de peu catholique dans la gestion qui fut celle du CSC sortant. Il y a donc à fouiller cette gestion dans laquelle les organes de presse avaient été lésés au nom de calculs mesquins où des gens ont voulu certainement profiter, à leur manière, du fonds d’aide à la presse.

Le temps de rendre compte de sa gestion est sans doute arrivé. A suivre !

Ali Soumana

 

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Publication : 8 avril 2023

Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Le ministre en charge de la Communication visite les installations de monitoring des médias

Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano, a effectué hier dans l’après-midi, une visite dans les locaux du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Il s’est agi pour le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano et son staff technique d’aller féliciter le nouveau bureau installé, le 31 mars 2023, et prendre des conseils d’usage auprès  du président de l’Institution, M. Salifou Labo Bouché.

Peu avant la visite des installations de monitoring des médias, le ministre et sa délégation ont eu une session de travail avec les membres du CSC au cours de laquelle, les échanges ont porté sur un certain nombre de projets. Il s’agit notamment des textes législatifs et règlementaires en matière de communication. Selon le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano, ces textes concernent les medias communautaires, vecteurs de développement. Les échanges ont également porté sur la révision des textes concernant l’accréditation des journalistes nationaux et surtout étrangers. Aussi, a fait savoir le ministre en charge de la Communication, les discussions ont concerné les textes  régissant les medias d’Etat. En outre, les deux délégations ont échangé sur les textes fondamentaux qui parlent des principes de la liberté de la presse, qui est un texte à refonder, a dit le ministre en charge de la Communication.

A l’issue de la visite des installations de monitoring, le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano s’est dit émerveillé par la qualité du travail malgré les difficultés. C’est pourquoi il a encouragé ainsi le personnel à persévérer dans le même élan.

Le Directeur des infrastructures techniques et des autorisations, M. Diallo Aoudi Hassane a profité de la visite ministérielle pour non seulement souligner que, les équipements de monitoring ne sont pas à jour par rapport à l’évolution technologique, mais aussi plaider pour une  nouvelle version. «Le système est vieillissant. Il a besoin d’être boosté un peu. Il doit même être changé car il y’a une nouvelle version du système qui consomme moins d’énergie et comporte plus d’opportunités et d’applications pour le monitoring», a suggéré M. Diallo Aoudi Hassane.

Oumar Issoufou (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 
Détails
Catégorie : Politique
Publication : 18 mai 2023

Conseil Supérieur de la Magistrature : Nomination et affectation des Magistrats

u  Décret portant nomination de conseillers en service ordinaire au Conseil d’Etat

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Vu la Constitution du 25 Novembre 2010 ;

Vu la loi n°2011 - 24 du 25 octobre 2011, fixant la composition et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

Vu la loi n°2013 - 02 du 23 janvier 2013, déterminant la composition, l’organisation, les attributions et le fonctionnement du Conseil d’Etat modifiée et complétée par la loi n°2020 – 062 du 25 novembre 2020 ;

Vu la loi n°2018-36 du 24 mai 2018 portant Statut de la magistrature ;

Vu la loi n°2018-37 du 1er juin 2018, fixant l’organisation et la compétence des juridictions en République du Niger ;

Vu le décret n°2019-195/PRN/MJ du 15 avril 2019 portant modalités d’application de la loi n°2018-36 du 24 mai 2018 portant Statut de la magistrature ;

Vu le décret n° 2021-234/PRN du 03 avril 2021, portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

Vu le décret n°2021-238/PRN/PM du 07 avril 2021, portant nomination des membres du Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2021-286/PRN du 03 mai 2021 ;

Vu le décret n°2021-289/PRN du 04mai 2021, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués ;

Vu le décret n°2021-319/PM du 11mai 2021, précisant les attributions des membres  du Gouvernement ;

 Vu le décret n°2021-480/PRN/MJ du 17 juin 2021, portant organisation du Ministère de la Justice ;

Vu le décret n°2021 -779/PR/MJ du 23 septembre 2021, portant nomination des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

 

DECRETE :

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent sont nommés conseillers d’Etat en service ordinaire au Conseil d’Etat :

 

Article 2 : Monsieur Seybou Almoustapha, magistrat du grade exceptionnel 3ème échelon, matricule 59147/L, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice ;

 

Article 3 : Monsieur Saidou Hachimou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 63469/W, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice ;

Article 4 : Monsieur Issaka Nassari Mahaman, enseignant principal adjoint à l’ENA, matricule 335/85;

Article 5 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 6: Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’exécution du présent décret qui abroge toutes dispositions contraires antérieures et est publié au journal Officiel de la République du Niger.

 

u Décret portant nomination du Premier Président de la Cour de Cassation 

 

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

 

Sur Proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux;

Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature

DECRETE ;

 

Article premier : Monsieur Abdou Zakari, Magistrat du grade exceptionnel 3èmeéchelon, matricule 52550/M, est nommé Premier Président de la Cour de Cassation.

 

Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions contraires antérieures.

 

Article 3 : Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret, qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

 

u Décret portant nomination de conseillers à la Cour de Cassation.

 

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature :

 

DECRETE :

 

Article premier : Monsieur Abdourahamane Ghousmane, magistrat du grade exceptionnel 3ème échelon, matricule 59 150/F, de retour de détachement, est nommé conseiller à la Cour de Cassation ;

Article 2 : Monsieur Daouda Karidjo, magistrat du grade exceptionnel 3ème échelon, matricule 59 150/F, précédemment à l’administration centrale, est nommé conseiller à la Cour des Cassation ;

Article 3 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 4 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

 

u Décret portant nomination du Rapporteur Général de la Cour des Comptes

 

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

 

DECRETE:

 

Article premier : Monsieur Saidou Adamou, matricule 68624/J, conseiller à la Cour des Comptes est nommé rapporteur général de ladite Cour ;

 

Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

 

Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

 

u Décret portant nomination d’un Président de Chambre à la Cour des comptes

 

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

 

DECRETE :

 

Article premier : Monsieur Boureima Issoufou, magistrat du grade exceptionnel 2ème échelon, matricule 65 110/E, conseiller à la Cour des Comptes, est nommé président de la 4ème chambre de ladite Cour ;

 

Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

 

u Décret mettant des magistrats à la disposition de l’Administration Centrale du Ministère de la Justice.

 

LE  PRESIDENT  DE LA REPUBLIQUE

Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

 

Après avis du  Conseil Supérieur de la Magistrature  

 

DECRETE :

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent sont mis à la disposition de l’administration centrale du Ministère de la Justice.

Article 2: Monsieur Gayakoye Sabi Abdourahmane, magistrat du grade exceptionnel 2ème échelon, matricule 65109/M, précédemment premier président de la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 3 : Madame Askia Oumou Diallo, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 68753/U, précédemment conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;

Article 4 : Monsieur Effaley Mohamed, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 77170/C, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Zinder ;

Article 5 : Monsieur Mamadou Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79316/X, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Konni ;

Article 6 : Madame Dougbé Fatoumata Dady, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97816/L, précédemment vice-présidente du Tribunal de Commerce ;

Article 7 : Monsieur Moussa Idrissa, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97817/M, précédemment président du Tribunal d’Instance de Mainé-Soroa ;

Article 8 : Monsieur Grégoire François Ahmed Eric, matricule 80452/V, précédemment juge d’instruction au Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;

Article 9 : Monsieur Ali Ibrahim, magistrat du 3ème grade 5ème  échelon, matricule 100388/Z, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

 Article 10 : Monsieur Karimoun Salouhou, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry ;

Article 12 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

u Décret portant nominations et affectations de magistrats du siège au parquet. 

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

 

DECRETE :

 

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent reçoivent les nominations et affections suivantes :

COUR D’APPEL DE NIAMEY

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY

Article 2 : Monsieur Ibrahim Adam Daouda, magistrat du 3ème grade 6 ème échelon, matricule 97971/Y, précédemment président du Tribunal d’Instance de Bouza est nommé premier substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Abdou Ouabi Lamine Aliou appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY III

Article 3 : Monsieur Edji Bilal, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80476/D, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II en remplacement de Monsieur Saley Ouali appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DOSSO

Article 4: Monsieur Illa El Hadji Ibrahim, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97959/C, précédemment président du Tribunal d’Instance de Tera est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant ;

Article 5 : Madame Oumou-Lahérou Cheffou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80453/W, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière est nommée premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE DOGONDOUTCHI 

Article 6 : Monsieur Amadou Timbo Ousmane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97960/V, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Dogondoutchi en remplacement de Monsieur Souleymane Abdoulaye Salatikoye mis en position de stage ;

 

COUR D’APPEL DE TAHOUA

Article 7 : Monsieur Abdoul Moumouni Hamidou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 76791/A, précédemment vice-président de la Cour d’Appel de Zinder est nommé premier substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua, en remplacement de Monsieur Oumarou Maazou, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TAHOUA

Article 8 : Monsieur Maman Sani Oumarou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80449/A, est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua ;

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’AGADEZ

 

Article 9 : Monsieur Abdourahmane Dicko, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97823/K est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez ;

Article 10 : Monsieur Daouda Hamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80454/X, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez ;

                          

 TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’ARLIT

Article 11 : Monsieur Issaka Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80459/C, précédemment président du Tribunal d’Instance de Keita est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit ;

 

 COUR D’APPEL DE ZINDER

Article 12 : Monsieur Amadou Djirmey Ibrahim, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78323/M, est nommé substitut général près la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE ZINDER

Article 13 : Monsieur Tounao Moussa, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97967/C, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé procureur de la République près ledit Tribunal, en remplacement de Monsieur Chaibou Moussa appelé à d’autres fonctions ;

                               

TRIBUNAL D’INSTANCE DE MAGARIA

Article 14 : Monsieur Chaibou Issa, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100390/T, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria, en remplacement de Monsieur Ali Issaka Sofo appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MARADI

Article 15 : Monsieur Daouda Mamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79 399/T, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, en remplacement de Monsieur Henri Martin Moctar appelé à d’autres fonctions.

Article 16 : Monsieur Ibrahima Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80448/Z, précédemment juge d’instruction du 7ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi.

Article 17: Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 18 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

 

u Décret portant nominations et affectations de magistrats du parquet

 

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

Hors du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

 

DECRETE :

Article premier : Les magistrats du parquet dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :

 

COUR D’APPEL DE NIAMEY

 

Article 2 : Monsieur Abani Ahmed Mohamed, magistrat du 1er grade 1er échelon, matricule 72554/B, précédemment premier substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommé procureur général près ladite Cour en remplacement de Monsieur Sahibou Maiga Alzouma appelé à d’autres fonctions ;

Article 3 : Monsieur Oumarou Maazou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74259/L, précédemment premier substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua est nommé en cette même qualité près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Abani Ahmed Mohamed appelé à d’autres fonctions ;

Article 4 : Monsieur Maman Sayabou Issa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 76 793/C, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé substitut général près la Cour d’Appel de Niamey ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY

Article 5 : Monsieur Oumarou Maazou, est nommé substitut général près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de premier substitut général près ladite Cour ;

Article 6: Monsieur Serge Amadou Tanko, est nommé substitut général près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;

Article 7 :  Monsieur Maman Sayabou Issa, est nommé substitut général près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY

 

Article 8 : Monsieur Soumey Idrissa, est nommé substitut général près la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;

Article 9 : Monsieur Moussa Zaki, est nommé substitut général près la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près la ladite Cour ;

Article 10: Monsieur Kamayé Mahamadou, est nommé substitut général près la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY

Article 11 : Monsieur Chaibou Moussa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77175/H, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Maman Sayabou Issa appelé à d’autres fonctions ;

 

Article 12 : Monsieur Idi Mahaman Aminou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161145/S nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ; 

                                               

Article 13 : Monsieur Yacouba Kona Boubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 61 144/R, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE

Article 14 : Monsieur Ousmane Baydo, est nommé procureur de la République adjoint près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière cumulativement avec ses fonctions de Procureur de la République adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSFRONTALIERE ORGANISEE

Article 15 : Monsieur Ousmane Baydo, est nommé procureur de la République adjoint près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée cumulativement avec ses fonctions de procureur de la République adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

 

Article 16 : Madame Maidama Hadiza Mallam Manzo, est nommée substitut du procureur de la République près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée cumulativement avec ses fonctions de premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

 

Article 17 : Monsieur Moussa Ousmane Mahamadou, est nommé substitut du procureur de la République près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée cumulativement avec ses fonctions de substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;              

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY I

 

Article 18 :  Monsieur Sani Abdou Rabiou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161159/Y, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY II

Article 19 : Monsieur Inoussa Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161162/T, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY III

Article 20 :  Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161141/M nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY IV

 

Article 21 : Monsieur Saminou Laouali Ousseine, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161140/L, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY V

 

Article 22 : Monsieur Seyni Tahirou Ousmane, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161147/U, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V ;

                       

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DOSSO

 

Article 23 : Monsieur Ibrahim Diolombi Oumarou, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161139/U, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TILLABERY

 

Article 24 : Monsieur Ouabi Lamine Aliou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79400/T, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry en remplacement de El Hadj Amadou Barhame appelé à d’autres fonctions ;

 

Article 25 : El Hadji Alou Abdoulaye, magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 79402/V, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry ;

 

Article 26 : Monsieur Hamadou Issa Hamidou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161158/X, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry ;

 

COUR D’APPEL DE TAHOUA

 

Article 27: Monsieur Henri Martin, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79386 P, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi  est nommé substitut Général près la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ; 

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TAHOUA

 

Article 28 : Monsieur Soumana Mahamane Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161154/T, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE KONNI

 

Article 29: Monsieur Ali Issaka Sofo, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80475/C précédemment procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni  poste vacant ;

 

Article 30 : Mademoiselle Adamou Madougou Souéba, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161152/R, nouvellement intégrée est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni en remplacement de Monsieur Ado Serkin Faoua Mansour appelé à d’autres fonctions ;

          

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE D’AGADEZ

 

Article 31 :  Monsieur Oumarou Gagéré Mahamane Bilal, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161156/V est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Maman Saidou Kouroukoutou appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’ARLIT

 

Article 32: Monsieur Minjo Balbizo Ibrahim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161134/N, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Idrissa Koulley Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;

 

COUR D’APPEL DE ZINDER

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE ZINDER

 

Article 33: Monsieur Issaka Moussa, magistrat du 3ème grade 3ème échelon matricule 65228/V,  de retour de détachement est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder en remplacement de Monsieur Moustapha Ousman appelé à d’autres fonctions ;

 

Article 34 : Monsieur Garba Issa, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139435/V, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Zinder ;

 

Article 35: Monsieur D’Almeida Ismaël Wilfried Pierrot, magistrat du 3ème 1er échelon, matricule 161119/P, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA

 

Article 36 : Monsieur Saidi Mobeli Chaibou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161127/P, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diffa ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE MARADI

 

Article 37 : Monsieur Moustapha Ousman, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130079/M, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Garba Issa appelé à d’autres fonctions ;

 

Article 38: Monsieur Garba Hanikoye Amadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161160/S nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi ;

          

Article 39: Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 40 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

 

u Décret portant nomination d’un Substitut au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière

 

LE PRESIDENT  DE LA REPUBLIQUE

Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

 

DECRETE :

 

Article premier : Monsieur Daouda Adam, est nommé substitut près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière cumulativement avec ses fonctions de premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;

Article 2: Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.



Conseil Supérieur de la Magistrature : Nominations et affectations des Magistrats (Suite et fin )

 

 

u Décret portant nominations et affectations de magistrats du siège

 

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

 

Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

 

Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;

 

DECRETE :

 

Article premier : Les magistrats dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :

 

COUR D’APPEL DE NIAMEY

Article 2 : Monsieur Alio Daouda, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, matricule 71127/X, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Premier Président de ladite Cour en remplacement de Monsieur Gayakoye Sabi Abdourahmane appelé à d’autres fonctions;

Article 3 : Monsieur Boukary Sally Ibrahim magistrat du 1er grade 1er échelon, matricule 72555/C, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Vice-Président de ladite Cour, poste vacant ;

Article 4 : Monsieur Hassan Madigouh, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule77190/, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Madame Oumou Askia Diallo, appelée à d’autres fonctions ;

Article 5 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77171/D, précédemment président du Tribunal de Commerce, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Boukary Sally Ibrahim, appelé à d’autres fonctions ;

Article 6 : Monsieur Karimou Moutari, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77286/R, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Offen Harouna Mounkaila appelé à d’autres fonctions;

Article 7 : Monsieur Manirou Maman, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77189/P, précédemment premier vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Rabiou Adamou appelé à d’autres fonctions ;

Article 8 : Monsieur Roro Abdoulaye, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79309/Y, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey poste vacant ;

Article 9 : Monsieur GogéLawan, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79407/A, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;

Article 10 : Salaou Youssouf, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78312/J, précédemment Juge d’Instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant;

Article 11 : Monsieur Nouhou Abdourahmane Soumaila, magistrat 2ème grade 2ème échelon matricule 79420/X, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant;

Article 12 : Monsieur Salifou Ali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79423/A, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY

Article 13 : Monsieur Abdoulaye Idé est nommé président de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 14 : Monsieur Moutari Karimou est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 15 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 16 : Monsieur Chégou Molly est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 17 : Monsieur Aboubacar Abani Harouna est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 18 : Monsieur Lawan Gogé est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 19 : Monsieur Alio Daouda est nommé président de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de premier président ladite Cour ;

 Article 20 : Monsieur Hassane Madigouh Kanembou est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 21 : Monsieur Abdou Idi est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 22 : Monsieur Amadou Djibo est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 23 : Monsieur Daouda Mounkaila est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY

Article 24 : Monsieur Ibro Aboubacar est nommé président de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 25 : Monsieur Hassan Madigouh Kanembou est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;

Article 26 : Monsieur Amadou Djibo est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;

Article 27 : Monsieur Salaou Youssouf, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 28 : Monsieur Roro Abdoulaye est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;

Article 29 : Monsieur Salifou Ali est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;

Article 30 : Monsieur Issoufou Yacouba est nommé président de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;

Article 31 : Monsieur Chégou Molli est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;

Article 32 : Monsieur Aboubacar Abani Harouna est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour;

Article 33 : Monsieur Nouhou Soumaila Abdourahmane est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;

Article 34 : Monsieur Manirou Maman, est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement, avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;

Article 35 : Monsieur Alichina Maman Sani est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement, avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière;

 

CHAMBRE COMMERCIALE SPECIALISEE

Article 36 : Monsieur Ayouba Hassane est nommé président de la chambre commerciale spécialisée de la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Gayakoye Sabi Abdourahmane appelé à d’autres fonctions cumulativement, avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour;

Article 37 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda est nommé membre de la chambre commerciale spécialisée de la Cour d’Appel de Niamey ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY

Article 38 : Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77184/J de retour de détachement, est nommé président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Ali Akiné, appelé à d’autres fonctions ;

Article 39 : Monsieur Abdou Malam Moussa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77176/J, précédemment 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé 1er vice-président dudit tribunal, en remplacement de Monsieur Manirou Maman appelé à d’autres fonctions;

Article 40 : Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78318/R, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ; en remplacement de Monsieur Abdou Malam Moussa, appelé à d’autres fonctions ;

Article 41 : Monsieur Aboubacar Assoumana, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80474/B, précédemment président du Tribunal d’Instance de Loga, est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Lawan Gogé, appelé à d’autres fonctions ;

Article 42 : Monsieur Adji Adam, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100370/N, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Gaya est nommé juge d’instruction du 4ème cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Oumarou Boubacar appelé à d’autres fonctions ;

Article 43: Monsieur Ali Issa Djibo, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100382/T précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Iférouane est nommé juge d’instruction du 5ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Abou Souley, appelé à d’autres fonctions ;

Article 44 : Monsieur Saley Ouali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79421/Y, précédemment procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;

Article 45 : Madame Issaka Djibo Amina, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79415/A, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 46 : Monsieur Nany Soli Aboubacar Sidikou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97819/, précédemment juge des mineurs du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge audit Tribunal ;

Article 47 : Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97975/C, précédemment président du Tribunal d’Instance de Torodi, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 48 : Monsieur Seyni Issoufou Yacouba, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97829/S, précédemment juge des mineurs au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;

Article 49 : Monsieur Ahmed Mahamad, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80447/Y, de retour de détachement, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 50 : Monsieur Ibrahim Chaibou, magistrat 3ème grade 5ème échelon, matricule 100383/U, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dogondoutchi, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 51 : Madame Salissou Rahina, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139437/X, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommée en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 52 : Monsieur Moussa Mahamadou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117066/H, précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Aguié, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 53 : Monsieur Madi Abbo Moustapha, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139422/P, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé juge audit Tribunal ;

Article 54 : Monsieur Zakari Djado Bachir, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161113/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 55 : Monsieur Mahamadou Abdourahmane Housseini, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161126/N nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 56 : Monsieur Mamane Yaro Arma Yaou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130070/C, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé en cette même qualité au 1er cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Nany Soli Aboubacar Sidikou appelé à d’autres fonctions ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE

Article 57 : Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy est nommé président du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 58 : Monsieur Abdou Malam Moussa est nommé membre et président de la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de 1er vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 59 : Monsieur Adji Adam est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Salaou Youssouf appelé à d’autres fonctions ;

Article 60 : Monsieur Ali Issa Djibo est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisé, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Souleymane Abdoulaye appelé à d’autres fonctions ;

Article 61 : Monsieur Maman Yaro Arma Yaou est nommé juge des mineurs au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Seyni Issoufou Yacouba appelé à d’autres fonctions ;

Article 62 : Monsieur Doubou Yahaya est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Nouhou Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;

Article 63 : Monsieur Seyni Issoufou Yacouba est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Mahamadou Koné Soumaila appelé à d’autres fonctions ;

Article 64 : Monsieur Ousmane Abdoua Kabo est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Ousmane Amadou Timbo appelé à d’autres fonctions ;

 

POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE

Article 65 : Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy est nommé président du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de Président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Amadou Djirmey Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;

 Article 66 : Monsieur Ibrahim Aboubacar est nommé membre et président de la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 67 : Monsieur Aboubacar Assoumana est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Illiassou Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;

Article 68 : Monsieur Daouda Hamadou est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Grégoire François Eric Ahmed appelé à d’autres fonctions ;

Article 69 : Monsieur Amadou Djibo Souley est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Salifou Ali appelé à d’autres fonctions ;

Article 70 : Monsieur Ahmad Mohamed, est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;

Article 71 : Madame Rahina Salissou est nommée juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Madame Oumou-Lahérou Cheffou appelée à d’autres fonctions ;

Article 72: Monsieur Madi Abbo Moustapha est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal, en remplacement de Monsieur Chaibou Issa appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE COMMERCE DE NIAMEY

Article 73 : Monsieur Rabiou Adamou magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79296/K, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé président du Tribunal de Commerce, en remplacement de Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda appelé à d’autres fonctions ;

Article 74 : Monsieur Adamou Abdou Adam, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79389/R, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé vice-président du Tribunal de Commerce, en remplacement de Madame Dougbé Fatoumata Daddy appelée à d’autres fonctions;

 

TRIBUNAL MILITAIRE

Article 75: Monsieur Ibro Aboubacar, magistrat du 2ème grade 4ème échelon matricule 74265/J conseiller à la Cour d’Appel de Niamey est nommé président de contrôle du Tribunal Militaire ;

Article 76 : Monsieur Manirou Maman, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77189/P,  conseiller à la Cour de Niamey est nommé membre de la chambre  de contrôle du Tribunal Militaire ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY I

Article 77 : Madame Yahaya née Issaka Yacouba Hamsatou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégrée, matricule 161115/K, est nommée juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I poste vacant ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY II

Article 78 : Madame Assoumane née Mamoudou Sadou Fatouma, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80462/X, précédemment présidente du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, est nommée en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, en remplacement de Monsieur Sombeyzé Saley Seydou appelé à d’autres fonctions ;

Article 79 : Monsieur Kombi Arhidjo Adamou, Magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 117 081/G, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommée en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II ;

Article 80 : Monsieur Issaka Chipkaou Amadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161123/K, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II poste vacant ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY III

Article 81 : Monsieur Zabeirou Moussa, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161135/P, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III poste vacant ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY IV

Article 82 : Monsieur Gonda Moutari Mahamane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100368/V, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry est nommé président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, en remplacement de Madame Assoumana née Mamoudou Sadou Fatouma, appelée à d’autres fonctions;

Article 83 : Madame Saidou Saibou Rahamatou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161138/T, nouvellement intégrée est nommée juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, poste vacant ;

 

TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY V

Article 84 : Monsieur Mahaman Yaou Nassirou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161131/K, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, poste vacant ;

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DOSSO

Article 85 : Monsieur Laouali Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117079/N, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de N’Guigmi, est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dosso, en remplacement de Monsieur Saadou Issoufou, appelé à d’autres fonctions ;

Article 86 : Monsieur Kassoum Ibinou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100373/S précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant ;

 Article 87 : Madame Mahaman Nana Fatchima, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégrée, matricule 161116/L, est nommée juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, en remplacement de Madame Salissou Rahina, appelée à d’autres fonctions ;

Article 88 : Monsieur Garba Ousseini Aboubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161117/M est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant;

Article 89 : Monsieur Sékou Doumbia Alhassane, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161118/N est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant;

TRIBUNAL D’INSTANCE DE DOGONDOUTCHI

Article 90 : Monsieur Boubacar Oumarou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79315/W, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé président du Tribunal d’Instance de Dogondoutchi, en remplacement de Monsieur Salissou Tijani, appelé à d’autres fonctions ;

 

Article 91: Monsieur Maman Laminou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117061/C précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Torodi, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Dogondoutchi, en remplacement de Monsieur Ibrahim Chaibou appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE FALMEY

Article 92 : Monsieur Abdoulaye Souleymane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée est nommé président du Tribunal d’Instance de Falmey, en remplacement de Monsieur Yacouba Mohamed appelé à d’autres fonctions ;

Article 93 : Monsieur Idrissa Koulley Aboubacar, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139441/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Falmey, en remplacement de Monsieur Abdou Salifou Mourtala, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE GAYA

Article 94 : Monsieur Nouhou Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97966/B, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé président du Tribunal d’Instance de Gaya, en remplacement de Monsieur Ibrahim Hamidou Karami, appelé à d’autres fonctions ;

Article 95 : Monsieur Tassiou Issaka, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 117070/D, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Tillabéri, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Gaya, en remplacement de Monsieur Adji Adam, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE LOGA

Article 96 : Monsieur Mahamadou Koné Soumaila, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97970/X, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée est nommé président du Tribunal d’Instance de Loga, en remplacement de Monsieur Aboubacar Assoumana, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TILLABERY

Article 97 : Monsieur Abdourahmane Almou Gondah, magistrat du 3ème grade 5èmeéchelon, matricule 148481/K, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance deTillabéry est nommé juge des mineurs audit tribunal, en remplacement de Monsieur Tassiou Issaka appelé à d’autres fonctions ;

Article 98 : Monsieur Adamou TogaBoubakari, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161148/V, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, poste vacant ;

Article 99 : Madame Abdourahmane née Nafissa Youssouf Wassididen, magistrat du 3èmegrade 1er échelon, nouvellement intégrée, matricule 161149/W, est nommée juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, poste vacant ;

Article 100 : Monsieur Sayabou Dan Djibo Mamane Nourou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161153/S, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, poste vacant ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE KOLLO

Article 101 : Monsieur Abdou Moussa Djibril, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97814/J, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé président du Tribunal d’Instance de Kollo, en remplacement de Monsieur Yacouba Issaka, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE TERA

Article102 : Monsieur Souley Abou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97958/B, précédemment juge d’instruction du 5ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé président du Tribunal d’Instance de Téra, en remplacement de Monsieur Illa El Hadj Ibrahim, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE TORODI

Article 103: Monsieur Illiassou Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79418/D, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé président du Tribunal d’Instance de Torodi, en remplacement de Monsieur Amadou Djibo Souley appelé à d’autres fonctions ;

Article 104 : Monsieur Abdou Salifou Mourtala, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130074/G, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Falmey, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Torodi en remplacement de Monsieur Maman Laminou appelé à d’autres fonctions ;

 

COUR D’APPEL DE TAHOUA

Article 105 : Monsieur Ibbo Lasseini, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 71130/S, précédemment président de la Cour d’Appel de Zinder, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Tahoua, en remplacement de Monsieur Kalla Garba appelé à d’autres fonctions;

Article 106 : Monsieur Douma Hamidou Moussa, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 72556/D, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua poste vacant ;

Article 107 : Monsieur Sadou Djibo Karidjo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79302/R, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;

Article 108 : Monsieur Mohamed Moussa Diadendi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79391/J précédemment président du Tribunal de Grande Instance d’Arlit, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;

Article 109 : Monsieur Sombeyzé Saley Seydou, matricule du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79304/T, précédemment président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TAHOUA

Article 110 : Monsieur Lawali Yacouba Maman Bachir, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 97827/P, précédemment président du Tribunal d’Instance de Bilma, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Tahoua, en remplacement de Monsieur Ibrahim Mahamadou, appelé à d’autres fonctions ;

Article 111 : Monsieur Mahamadou Bello Mahamadou Boubacar, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance de Bilma, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant;

Article 112 : Monsieur Magawata Sara Abdoul Karim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161124/L, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;

Article 113 : Monsieur Alou Beidou Djamilou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 61128/R, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;

Article 114: Monsieur Adamou Moussa Laouali, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161132/L, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE BOUZA

Article 115 : Monsieur Garba Chaibou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97820/G, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé président du Tribunal d’Instance de Bouza, en remplacement de Monsieur Adam Daouda, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE KEITA

Article 116 : Monsieur Yacouba Mohamed, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 97832/L, précédemment président du Tribunal d’Instance de Falmey, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Keita, en remplacement de Monsieur Issaka Mahamadou, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE KONNI

Article 117 : Monsieur Maman Hamidine Abou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78309/P, de retour de détachement est nommé président du Tribunal de Grande Instance de Konni, en remplacement de Monsieur Mahamadou Aboubacar, appelé à d’autres fonctions ;

Article 118 : Monsieur Mansour Ado Serkin Faoua, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148482/L, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, est nommé juge audit Tribunal, en remplacement de Monsieur Ibinou Kassoum, appelé à d’autres fonctions ;

Article 119 : Monsieur Hamadou Hamani Hantarou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161129/S, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;

Article 120 : Monsieur Ango Gozi Abdoulaye, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161137/S, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;

Article 121 : Monsieur Habou Alhassane Ahmed, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161150/N, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’AGADEZ

Article 122 : Monsieur Zakari Yaou Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97822/J, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez, en remplacement de Monsieur Djibo Garba, appelé à d’autres fonctions ;

Article 123 : Monsieur Tankari Dambo Yahaya, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117085/L, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé juge d’instruction du 1er cabinet audit Tribunal en remplacement de Monsieur Abdou Moussa Djibril, appelé à d’autres fonctions ;

Article 124 : Monsieur Soumana Hassane Ahmadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161125/M, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;

Article 125 : Monsieur Alio Zakou Abdou Razak, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161130/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;

Article 126 : Monsieur Issoufou Sallah Diallo Moustapha, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161133/M, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’ARLIT

Article 127 : El Hadji Amadou Barhame, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79413/Y, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, est nommé président Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Mohamed Moussa Diadiendi, appelé à d’autres fonctions ;

Article128 : El hadji Attaher Abdou Mahamadou Salissou, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161143/P, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant;

Article 129 : Monsieur Noma Mahamadou Inoussa, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161146/T, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;

Article 130 : Monsieur Saidou Sahabi, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161161/S, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE BILMA

Article 131 : Monsieur Ibrahim Hamidou Karami, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97962/X, précédemment président du Tribunal d’Instance de Gaya, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bilma, en remplacement de Monsieur Maman Lawali Yacouba Bachir, appelé à d’autres fonctions ;

Article 132 : Monsieur Chitou Sanda Lawali, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130066/G, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Mainé Soroa, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bilma, en remplacement de Monsieur Mahamadou Bello Mahamadou Boubacar, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE D’IFEROUANE

Article 133 : Monsieur Aboubacar Bouda Saddi, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148477/P, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Iférouane, en remplacement de Monsieur Ali Issa Djibo, appelé à d’autres fonctions;

 

COUR D’APPEL DE ZINDER

Article 134 : Monsieur Maiga Sahibou Alzouma, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 71128/Y, précédemment procureur général près la Cour d’Appel de Niamey, est nommé président de la Cour d’Appel de Zinder, en remplacement de Monsieur IbboLasseini, appelé à d’autres fonctions ;

Article 135 : Monsieur Ousmane Soulémane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74260/D, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé vice-président de la Cour d’Appel de Zinder, en remplacement de Monsieur Abdoul Moumouni Hamidou, appelé à d’autres fonctions;

Article 136 : Monsieur Alhassane Hamadou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 77181/F, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;

Article 137 : Monsieur Offen Harouna Mounkaila, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78307/M, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Zinder poste vacant ;

Article 138 : Monsieur Seyni Saidou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79303/S, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;

Article 139 : Monsieur Adamou Maiga Mahaman Sani, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79398/S, précédemment président du Tribunal d’Instance de Mirriah, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;

 

TRIBUNAL DE GRANCE INSTANCE DE ZINDER

Article 140 : Monsieur Mamadou Niandou Boubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79390/H, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé président du Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Ibrahim Aboubacar, appelé à d’autres fonctions ;

Article 141 : Monsieur Garba Djibo, magistrat du 2ème grade 2èmeéchelon, matricule 79414/Z, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Tounao Moussa, appelé à d’autres fonctions ;

Article142 : Monsieur Soumana Zakari Abdou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon matricule 139428/W, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Amadou Moustapha Mohamed, appelé à d’autres fonctions ;

Article 143 : Monsieur Tabaraou Lawali, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139425/T, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;

Article 144 : Monsieur Kané Nabara Issa, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148488/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé juge au tribunal audit Tribunal, poste vacant ;

Article 145 : Monsieur Agali Agouzoum Almoustapha, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161122/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;

Article 146 : Monsieur Soumana Boubacar Moustapha, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161151/P, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;

Article 147 : Monsieur Amadou Hamani Zakari, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161157/W, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE MIRRIAH

Article 148 : Monsieur Yacouba Issaka magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79419/E précédemment président du Tribunal d’Instance de Kollo, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Mirriah, en remplacement de Monsieur Adamou Maiga Mahaman Sani, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE TANOUT

Article 149 :Monsieur Yérima Bako Djibo Moussa, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80470/X, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé président du Tribunal d’Instance de Tanout, en remplacement de Monsieur Maman Makada Amadou, appelé à d’autres fonctions;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA

Article 150 : Monsieur Habibou Mahamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79411/W, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé président dudit Tribunal, en remplacement de Monsieur Daouda Mamane, appelé à d’autres fonctions;

Article 151 : Monsieur Idi Ibrahim, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97830/J, précédemment président du Tribunal d’Instance de Madarounfa, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, en remplacement de Monsieur Habibou Mahamane, appelé à d’autres fonctions ;

Article152: Monsieur Soba Lalé Nassirou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148 478/R, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, est nommé juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Diffa, en remplacement de Monsieur Kombi Arhidjo Adamou appelé, à d’autres fonctions ;

Article 153 : Monsieur Alfari Abdourahamane magistrat du 3ème grade 2ème échelon, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé juge des mineurs audit Tribunal;

 

Article 154 : Monsieur Salou Harouna Niandou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161120/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;

Article 155 : Monsieur Saibou Gabey Abdoul Aziz, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161142/N, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;

Article 156 : Monsieur HalidouSeyni Hassane, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161155/U, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE MAINE SOROA

Article 157 : Monsieur Issoufou Saadou, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 74931/D, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommé président du Tribunal d’Instance de Mainé Soroa, en remplacement de Monsieur Moussa Idrissa, appelé à d’autres fonctions ;

Article 158: Monsieur Abdou Nassirou, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de MainéSoroa, en remplacement de Monsieur Chitou Laouali Sanda, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE N’GUIGMI

Article 159 : Monsieur Ali Moussa Nouhoum, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80477/E, précédemment président du Tribunal d’instance de N’Gourti, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de N’Guigmi, en remplacement de Monsieur Abdourahamane Dicko appelé, à d’autres fonctions ;

Article 160 : Monsieur Soba MahamanLaouali magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139440/Z, précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance de N’Gourti, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de N’Guigmi, en remplacement de Monsieur Laouali Sani, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE MARADI

Article 161 : Monsieur Garba Issa, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139435/V, précédemment substitut du procureur dela République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé juge audit Tribunal, poste vacant ;

Article 162 : Monsieur Biga Alagotèye Soumana, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148476/N, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Maradi, en remplacement de Monsieur Maman Yaro Arma Yaou, appelé à d’autres fonctions ;

Article 163 : Monsieur Amadou Moustapha Mohamed, magistrat du 3ème   grade 4ème échelon, matricule 130063/D, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Maradi, en remplacement de Monsieur Soumana Zakari Abdou, appelé à d’autres fonctions ;

Article 164: Monsieur Abdou Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161114/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;

Article 165 : Monsieur Issilkan Bouzangari Ibrahim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161121/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;

Article 166 : Monsieur Maouli Amadou Mahaman Manirou, magistrat du 3èmegrade 1er échelon, matricule 161136/R, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE D’AGUIE

Article 167: Monsieur Maharou Ado Mamadou Moustapha, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 148475/M, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, est nommé juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Aguié, en remplacement de Monsieur Moussa Mahamadou, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE DAKORO

Article 168 : Monsieur Maman Makada Amadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97808/L, précédemment président du Tribunal d’Instance de Tanout, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Dakoro, en remplacement de Monsieur Seydou Amadou Harouna, appelé à d’autres fonctions ;

 

TRIBUNAL D’INSTANCE DE MADAROUNFA

Article 169 : Monsieur Attikou Saidou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97825/M, de retour de détachement, est nommé président du Tribunal d’Instance de Madarounfa, en remplacement de Monsieur Idi Ibrahim, appelé à d’autres fonctions ;

Article 170 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

Article171 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.

29 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 29 septembre 2021

Consommation abusive de la viande : Un nutritioniste se prononce sur la question

Consommation abusive de la viande : Un nutritioniste se prononce sur la question -Nama-Hame-Elles sont très nombreuses les personnes qui consomment aujourd’hui, à Niamey excessivement de la viande sans penser à leurs conséquences. Or, selon les nutritionnistes, la consommation abusive de la viande constitue un danger pour la santé de l’homme. La viande, bien qu’elle procure beaucoup de vitamines à l’organisme, peut entrainer diverses maladies chez l’homme.

Pour le nutritionniste Abdoul-Razack Bello, la viande a plusieurs vertus sur l’organisme. D’abord, la viande est très riche en protéine de qualité. Et que la protéine est importante pour la construction et la réparation de l’organisme. «Quand vous prenez 100 g de viande, vous avez à peu près 20 à 25 de protéine». Ensuite, a ajouté le nutritionniste Bello, elle a une teneur en fer ; c’est pour cette raison que dans la stratégie de lutte contre la carence en fer, on préconise la consommation des produits pour avoir le fer. «Le fer est également important lorsqu’on sait que notre pays le Niger est un pays où la carence en fer touche pratiquement plus de 2/3 des enfants de moins de 5 ans ; la carence en fer peut être résolue à travers une consommation adéquate d’aliments riches en fer comme la viande», a-t-il déclaré. Autre élément nutritif qu’on retrouvera dans la viande, témoigne M. Abdoul-Razack Bello, ce sont les vitamines du groupe B. En effet, les vitamines du groupe B sont des éléments qui sont importants pour la plupart des nombreuses réactions qui se passent dans l’organisme.

En plus des protéines, des vitamines et des sels minéraux, M. Abdoul Razack Bello a précisé qu’il y a aussi des risques liés à la viande. Parmi ces risques, il y a la graisse que peut contenir la viande et qui peut avoir des conséquences sur la santé. Certaines viandes sont riches en acide gras saturé et l’acide gras saturé peut entrainer la survenue des maladies cardiovasculaires. « C’est pour cette raison que la consommation de la viande grasse est déconseillée pour pouvoir éviter les maladies cardiovasculaires. «Dans notre contexte, lorsqu’on va chez les bouchers, on nous sert souvent de la viande avec beaucoup de graisse que nous consommons. Il faut savoir que cette graisse est un concentré d’acide gras saturé qui peut avoir des conséquences sur la survenue des maladies cardiovasculaires». Il a également expliqué que la consommation de la graisse peut avoir une influence sur l’obésité. Pour le nutritionniste, la consommation excessive de la viande va entrainer chez certaines personnes plus âgées la survenue de la goutte parce que cette viande est riche d’un composé qu’on appelle l’urique.

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Catégorie : Société
Publication : 28 février 2020

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Consommation du gaz domestique au Niger : Les consommateurs appellent au secours !

Les consommateurs de gaz au Niger font face à de grandes difficultés pour se procurer du gaz, malgré sa production locale. Non seulement le gaz est vendu à un prix exorbitant, mais il devient également de plus en plus rare et difficile d'accès. Les consommateurs se retrouvent désemparés, même en présence de l'ARSE (Autorité de Régulation du Secteur de l'Énergie). Cette autorité dispose-t-elle des moyens nécessaires pour agir ?

Depuis 2020, le régulateur a diligenté une mission d'investigation sur le respect des prix officiels du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié). Cette mission s'est déroulée dans la communauté urbaine de Niamey et ses environs, visitant au total 7 centres de remplissage et 150 dépôts et points de vente de GPL. Les résultats de cette mission mettent en évidence une énorme disparité dans le respect des prix du GPL, tant au niveau des centres de remplissage qu'au niveau des détaillants chargés de revendre le produit aux consommateurs.

De nombreuses réunions ont été organisées pour identifier et comprendre le problème. Il a été constaté que les distributeurs se sont désengagés de l'activité de commercialisation, déléguant cette tâche à de nouveaux acteurs appelés revendeurs, qui sont désormais propriétaires des bouteilles de gaz. Ces revendeurs considèrent cette activité comme une simple entreprise commerciale, cherchant avant tout à réaliser des bénéfices. Il est important de souligner que la vente de GPL est réglementée par des dispositions qui fixent officiellement les prix chaque mois, auxquels les vendeurs sont tenus de se conformer.

Malgré de nombreuses tentatives et le manque d'implication de la population, qui est parfois ignorante de l'existence de ces prix officiels, l'Autorité de Régulation du Secteur de l'Énergie a lancé des campagnes médiatiques pour informer la population sur les prix officiels et pour inciter les revendeurs à les respecter. Elle s'est également réunie avec les responsables du groupement des professionnels du gaz, GPG, et il a été convenu de la création de dépôts mixtes dans la communauté urbaine de Niamey. Selon ces accords, la bouteille de 12,5 kg devrait être vendue à 3750 francs CFA, celle de 6 kg à 1800 francs CFA et celle de 3 kg à 900 francs CFA. Cependant, le chaos persiste jusqu'à présent.

Cette initiative démontre clairement que l'autorité de régulation ne parvient pas à inquiéter les revendeurs de gaz, qui détiennent la majorité des bouteilles. Face à cette situation, peut-on espérer que l'autorité de régulation protège les droits des consommateurs et fasse respecter scrupuleusement les réglementations en vigueur ? Il semble que l'ARSE pèse peu face à ces revendeurs qui ont réussi à s'imposer. Mais en réalité, pourquoi ne s'inquiètent-ils pas ? Le gaz se vend à des prix élevés à Niamey et dans tout le Niger, et il est de plus en plus difficile de s'en procurer. Quelles mesures prévoit donc l'ARSE pour protéger les consommateurs de gaz, qui dépendent désormais de cette ressource de manière cruciale ?

Amadou I.

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Catégorie : Société
Publication : 9 juillet 2023

Consommation du thé vert à Niamey ’’Ataî’’ et ou’’Shaî’’ : Un moment privilégié de détente après un dur labeur de la journée des Niaméens

Consommation du thé vert à Niamey ’’Ataî’’ et ou’’Shaî’’  : Un moment privilégié de détente après un dur labeur de la journée des NiaméensDans toutes les civilisations, les traditions alimentaires, les boissons occupent une place de choix. En Afrique noire, il existe plusieurs sortes de boissons, à la Côte, à part le café, l’alcool on aime siroter le vin de palme…Dans les zones sahélo saharienne, outre ces boissons on trouve le vin à base de mil communément appelé « tiapalo », le quinquelibat, le gingembre, plusieurs sortes de jus…..et aussi et surtout le thé.

Le thé existe depuis la nuit des temps tant et si bien que l’on peut parler du phénomène ‘’thé’’. Pour ce phénomène, il existe plusieurs raisons, selon les « accros » du thé.
Pour les ouvriers, les manœuvres eux pensent qu’à la fin d’une journée de dur labeur, ils leur faut du thé car il revigore.
Les travailleurs des bureaux, eux estiment que le thé peut être pris pour le plaisir ‘’on boit donc pour vivre, pour le plaisir, pour fêter l’amitié, pour chasser la tristesse
Les élèves et étudiants qui sont les plus grands buveurs prennent le thé pour se ‘’doper’’ en vue de bien réviser, ou étudier.
La préparation est composé généralement de trois verres de thé que l’on prend chaque fois que le besoin se fait sentir, oui chaque fois que l’organisme du consommateur régulier en réclame sa dose normale.
Pour Ali un jeune étudiant c’est une espèce d’apéritif, quand je ne le prends pas je me tors de douleurs surtout des céphalées, et souvent cela me provoque des vertiges. Et, ce chaque fois que la dose normale venait en manquer, le matin, à midi et le soir. C’est devenu comme un rituel pour lui et ses amis. « Chaque soir jusqu’à une heure indue on prend le thé, à la belle étoile » ainsi va la vie à la fada de chez les Ali.
Les populations nomades semblent apprécier cette boisson de cette manière tant et si bien qu’en transhumance autant elles veillent sur le bétail autant elles affutent les théières, le fourneau, les verres, le plateau, le sucre et le thé. Pour eux pas besoin d’y manquer, le « ataî » doit être régulier et permanent après chaque repas.

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Catégorie : Culture
Publication : 3 juillet 2018

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Construction d'infrastructures universitaires : Une affaire sombre de 2 milliards de F FCA empochés

Construction d'infrastructures universitaires : Une affaire sombre de 2 milliards de F FCA empochés Image d'illustration L'affaire remonte au mois d'aout 2014 avec la pose de la première pierre du projet de construction d'infrastructures universitaires. Quatre Universités du pays sont concernées par ce gigantesque projet, notamment les Universités de Niamey, de Zinder, Maradi et Tahoua. Mais c'est sans connaitre les guristes spécialisés dans le pillage de deniers publics et leurs complices. Plus de trois ans aujourd'hui la réalisation ce projet s'avère un pur mirage. Ce projet de plus de 24 milliards n'a toujours pas pu voir le jour du fait de la gloutonnerie et l'engagement de certains thuriféraires du régime dans l'affairisme et le pillage systématique des ressources publiques. Alors, les milliers d'étudiants nigériens qui avaient fondé espoir sur ces infrastructures doivent se désillusionner. Car les infrastructures prévues dans le cadre de ce projet pour l'amélioration de leur cadre de vie et d'étude ne verront pas le jour Malheureusement pour eux, au Niger, depuis 2011 à aujourd'hui, c'est l'affairisme et le captage systématique des deniers publics qui constituent la constance du système actuel. Ce qui veut dire que les travaux sont restés lettre morte et les deux milliards qui constituent l'apport du Niger ont pris d'autres destinations. Au centre de cette douteuse affaire se trouve une entreprise burkinabé qui aurait pour partenaire une société londonienne du nom de Nathiva Capital. Ces deux sociétés devraient investir en partenariat public privé (PPP) 24 milliards de FCFA pour la réalisation de ces infrastructures et l'apport de l'Etat du Niger serait de 10% soit 2, 4 milliards de ce montant. Ce sont ces 2,4 milliards qui auraient été détournés et les deux sociétés ont disparu dans la nature. Une véritable arnaque qui risque d'éclabousser des princes de la Renaissance en complicité avec des sociétés étrangères.

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Catégorie : Education
Publication : 14 octobre 2017

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Construction d'une centrale solaire à Niamey

Centrale Solaire Niamey 1Image d'illustration  L' Union Européenne a décidé d' aider le Niger en fourniture d' électricité en finançant la construction de deux(2)centrales électriques, dont une hybride à Agadez et une autre solaire à Niamey. C est un investissement de près de 64 millions d’euros qui sera déployé dans ce sens. C’est dans un communiqué publie par l' Union Européenne  en date du 15 juillet dernier. C’est un projet qui entre dans le cadre du Plan d' Investissement Extérieur(PIE)qui a été lancé en 2017 pour attirer des investissements privés dans les pays du voisinage européen et d' Afrique. Pour ce qui est de la construction de la centrale électrique hybride d' Agadez, elle permettra d'alimenter les zones rurales qui n’étaient jusque pas la reliées au réseau. Et la centrale de Niamey dite Solaire de Gorou Banda, elle desservira la banlieue de la capitale.

Binta Mody

18 juillet 2018
Source :  https://www.nigerdiaspora.net

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Catégorie : Société
Publication : 19 juillet 2018

Construction de digues sur le fleuve Niger : Une menace pour les populations de Neyni Goungou

Avec les eaux du fleuve qui inondent, chaque année, des quartiers de Niamey, les autorités du Niger semblent décidées à parer à toute éventualité. A cet effet, des réflexions ont été faites pour aboutir, avec l’aide de certains partenaires, à la construction des digues sur le fleuve Niger. Des digues qui répondront aux normes pour contenir les eaux dans le fleuve. Mais la construction de ces digues n’est-elle pas elle-même sans conséquence pour les populations de l’ile de Neyni Goungou ?

Sans vouloir passer pour un oiseau de mauvais augure, avec la construction de ces digues, Neyni Goungou sera submergée et les dégâts seront énormes au risque de faire disparaitre l’île. Pour éviter une telle situation fâcheuse, il faut songer à faire quitter les habitants de cette ile avant qu’il soit trop tard et les reloger sur un terrain sans grand risque. C’est une réflexion que les autorités se doivent de développer. Parce que, la construction des digues est un réel danger pour ces habitants démunis de Neyni Goungou. Et les autorités doivent agir vite avant que le pire ne se produise. On ne le souhaite pas mais c’est une éventualité.

Ceci est un cri d’alarme de certains habitants de Neyni Goungou. Et ce cri doit être, nécessairement, entendu par les autorités. Vivement donc le relogement des habitants de Neyni Goungou.

A.I

 

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Catégorie : Société
Publication : 1 juillet 2021

Construction du pipeline Niger – Bénin : distribution des marchés : Le clan Issoufou dans la mafia pétrolière

Le pétrole, alors que les socialistes, quelques années plus tôt, n’ont jamais cru à la véracité de l’existence des gisements commercialisables annoncés, a fini, par la continuité de l’Etat, à donner aux socialistes nigériens la chance d’assurer, les premiers, l’exploitations et la mise en vente du produit stratégique dont bénéficiait le Niger par les hargnes d’une 5ème République que le sens de la responsabilité poussait à aller au bout de leurs convictions, convainquant le partenaire chinois à s’y hasarder. On découvre aujourd’hui que la manne pouvait, par une gestion rigoureuse, changer radicalement l’image du pays et la vie des Nigériens que toute l’Afrique – et même le Benin – regarde aujourd’hui avec convoitise. Quand on voit certaines images des installations futuristes faites par les Chinois dans cette partie du pays, à Diffa, l’on ne peut pas croire qu’on est bien au Niger. Il y a quelques jours, à la mise en service de ce qui serait désormais le plus grand oléoduc d’Afrique, le Niger entrait dans le cercle privilégié des pays producteurs et exportateur du pétrole. Mais, à quel prix en est-on arrivé là ? Affairisme, corruption, clanisme. On ne compte pas les maux. On apprenait même que, par le prêt Exim Bank China, le régime d’Issoufou hypothéquait le pétrole nigérien.

Pour la construction du pipeline, dans une de nos récentes publications, nous parlions de la place que Bazoum Mohamed faisait à ses proches, ses neveux, sa belle-famille, des parents de la Libye. On n’avait alors livré que le recto de la page de la gestion de cette partie de l’exploitation du pétrole promu à l’exportation. Nous vous livrons aujourd’hui le verso afin de faire justice et dire à nos lecteurs que le camp Issoufou en avait eu également pour son compte. Quand on parcourt le document, on comprend pourquoi, le Père, sous l’ombre de l’ami devenu président, confiait le Fils pour devenir jeune ministre du pétrole. La manne ne devrait pas lui échapper car après l’avoir gérée de manière opaque patrimoniale avec l’ami Foumakoye, il y avait sans doute des choses à cacher que seul le fils pourrait mieux protéger et des choses à ne pas comprendre que seul le fils pourrait aussi laisser continuer. En effet, les choix de l’enfant de l’ancien président Issoufou qui trônait sur le pétrole nigérien, montre bien qu’il venait pour des intérêts précis que Papa lui commandait de protéger, non pas pour le pays mais pour le clan qu’il a, visiblement, pour rôle, de servir autant que possible.

Aberration…

On ne peut pas comprendre, quand on parcourt le document en notre possession, les choix ciblés faits par le Fils. En effet, pour une telle ressource qui est quand même une richesse nationale, l’idéal voudrait qu’on la partage entre tous les Nigériens de toutes les parties du pays. Tenez, on voit, naturellement Diffa d’abord, avec comme sociétés MBC, SAID, SOBATHY, GAGARAKOURE ; Zinder avec CHOUDA, CHAZALE, Abdoul Kadri et Frères, Ali Hama, MBC ; Maradi avec MIGAS, Kabirou Alpha, NAKIRI, Nassalé, Dangara Farouk Balla ; Tahoua avec Chazalé, Sarakatou Hammo, Bachir Illéla, Ibrahim Chitou, Elh. Alio Bouza, et enfin Dosso (non sans penser à Foumakoye !) avec Moussa Abarchi, Oumarou Ango, SOBRATHY, Illa Hatimi alias Illa mai Aya, Saddi Kémil et MIGAS. Voici donc le travail du fils.

La volonté de servir la clientèle politique et surtout les hommes de clan, les amis, est incontestable surtout quand on connait la proximité de certaines personnes avec l’ancien président Issoufou aux soins duquel se mettait le fils ainsi qu’il le programmait. Dans ce lot, seul MBC est de l’entourage de Bazoum, tout le reste est du voisinage du père de l’ancien ministre du pétrole. Mais, il faut observer que l’ami – Pierre Foumakoye Gado – qui construisait la fondation de la mafia dans ce ministère où il est resté dix années durant, avait aussi des gens de sa proximité qui venaient essentiellement de sa fédération régionale, notamment de Dosso, une provenance qui pourrait bien tromper sur ses choix. Par exemple, Moussa Abarchi, de Dogondoutchi, est cet homme qui a construit le bâtiment qui abrite la BSIC, décalé, un peu en face de l’Hôtel des Finances, mais plus en face du domicile officiel du maire de la ville de Niamey.

Il faut par ailleurs relever que la société MIGAS est de l’ancien ministre de l’Equipement jusqu’au soir du 26 juillet 2023, partageant la même équipe ministérielle avec le Fils du Patron, Abba, alors ministre du pétrole qui décidait de tout. Du moins jusque-là et jusqu’à ce que, pour le contrôle de l’or noir, le conflit larvé éclate entre lui et le Père, contre Bazoum pour laisser intervenir l’armée qui les départageait pour renvoyer les deux protagonistes, envoyant les deux clans aux vestiaires. Comment peut-on d’ailleurs comprendre qu’un ministre en activité ne soit dans un gouvernement que pour capter des marchés au profit de son entreprise, dévoyant l’égalité des chances en arrachant par sa position des marchés publics ? Il ne faut pas oublier, pour révéler les liens lointains avec Issoufou que ce ministre a travaillé pendant des années avec l’ancien président à la SOMAÏR où ils ont déjà commencé à se côtoyer. Comme lui, Oumarou Ango, Saddi Kémil sont des amis très proches d’Issoufou Mahamadou à qui profiteraient des amitiés et des connexions conservées pour jouer dans la mafia. Le dernier est même le propriétaire du bâtiment qui abrite l’OPVN dont on a détruit, exprès, les bureaux pourtant solides pour l’obliger à louer ailleurs pour enrichir un ami. Celuici est dit très proche d’Issoufou. On le retrouve d’ailleurs, dans un autre volet de la gestion du pétrole avec les stations d’essence connues de l’environnement Nigérien sous l’appellation de 3SK qui seraient sa propriété. Quant à Elh. Alio Bouza, Bachir Illéla, Sarakatou Hammo, ils sont tous du fief politique d’Issoufou qui sert ici la clientèle politique.

Ainsi qu’on le voit, et on comprend bien, par ces agitations dans le secteur du pétrole, chacun des deux camps, avait réussi à placer ses pions pour se donner une marge de manoeuvre dans la gestion du pétrole autour de la construction du pipeline, notamment autour de désignations comme « Construction plan de l’intrigue », « construction d’architecture », « construction électrique », « construction d’approvisionnement en eau et drainage », « camp de construction », etc.

Les hommes que le Niger a eu la malchance d’avoir à sa tête de 2011 au 25 juillet 2023, ne sont venus que pour leurs intérêts ; pour servir leurs clans, non pour servir un pays pour lequel, ils devraient se dépenser pour faire en sorte que, de manière équitable, les richesses du pays profitent à tous.

Par Ali Soumana

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Catégorie : Politique
Publication : 10 novembre 2023

Consultation sur le financement des PME au Niger : Identification des obstacles pour un meilleur accès des PME aux crédits

Le Conseil Économique Social et Culturel (CESOC) en partenariat avec le Fonds de Solidarité Africain (FSA), a organisé, hier matin à Niamey, une consultation participative sur les financements des PME et PMI au Niger. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui durera deux jours, a été présidé par le ministre de la Communication chargé des Relations avec les institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.

Dans son discours d’ouverture, M. Laoualy Dan Dano a rappelé que le financement des Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries figure en bonne place dans le Programme du gouvernement. C’est pourquoi, a-t-il estimé, une dynamique nouvelle doit être impulsée dans le secteur privé au regard du contexte africain et international en pleine mutation qui obligera, les entreprises à être plus compétitives. C’est ainsi que le gouvernement a mis en place des mécanismes d’appui au développement du secteur privé. Ainsi, pour favoriser un meilleur accès des PME aux marchés publics, le gouvernement a révisé récemment le Code des marchés publics. Aussi, il existe des possibilités d’accès au financement pour les PME à travers différents mécanismes de garantie mis en place par le Fonds de Solidarité Africain. «Il s’agit de permettre aux Etats et aux entreprises publiques et privées, d’une part, l’accès aux crédits destinés à financer des projets d’investissements productifs, et d’autre part, la mobilisation de l’épargne locale et extérieure notamment par des interventions en garantie sur les marchés financiers», a précisé M. Laoualy Dan Dano.

Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions devait ajouter que, des opportunités de financement des PME existent au Niger. Néanmoins, force est de relever que les entreprises éprouvent des difficultés à accéder au financement bancaire dans des délais raisonnables quand il s’agit de traiter un marché public ou de prendre une opportunité commerciale ou industrielle. C’est pourquoi le ministre insiste pour qu’un dialogue permanent et constructif s’instaure entre les PME, les banques et les Fonds de Garantie en vue d’identifier les blocages et les réponses à leur apporter.

Pour le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari, cette consultation est une occasion pour les uns et les autres de connaitre les opportunités offertes par le Fonds de Solidarité Africain en matière de financement des projets. Aussi, la présente consultation est tout simplement la mise en œuvre d’une des résolutions du CESOC, consécutive aux débats qui ont suivi la présentation des experts du FSA. «En effet, il est vital pour notre économie que les banques et autres établissements financiers, passent en revue leurs politiques respectives et identifient les goulots d’étranglements aux financements. Il est tout aussi important que les fonds de garantie mis en place par différents canaux dont ceux du FSA et que certains, estiment très peu connus du public, profitent mieux aux entreprises nigériennes» a déclaré M. Mairou Malam Ligari. Le président du CESOC a, enfin, souhaité que l’issue de cette consultation doit être marquée par un engagement fort des acteurs pour un partenariat, fructueux et durable entre les banques, les PME et le fonds de Solidarité Africain (FSA).

Selon le représentant du Directeur Central chargé de la Stratégie et de l’Exploitation du Fond de Solidarité Africain, M. Amadou Abdoulaye Diallo, le FSA se positionne, depuis sa création, en tant que catalyseur des systèmes financiers de ses États membres dans un contexte de forte croissance du marché de la garantie en Afrique. Acteur du développement économique panafricain, l’Institution contribue ainsi au financement de projets d’investissement du secteur privé, non seulement ceux initiés par les grandes entreprises mais aussi et de façon particulière les projets initiés par les PME. «Si les PME étaient soutenues comme il se doit, nous aurions moins de chômeurs et surtout moins de jeunes chômeurs. Il y aurait moins et pas du tout de jeunes et de bras vigoureux, qui rejoignent les mouvements de rébellion ou les manifestations violentes qui détruisent les infrastructures, les vies humaines. Cette participation consultative va nous permettre de proposer un dispositif concret à même de générer des résultats probants», a-t-il affirmé.

Rachida Abdou Ibrahim et Omar Abdou (Stagiaires)

 

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Catégorie : Politique
Publication : 13 octobre 2022

Consultations sur la loi relative à l'interdiction de la production, l'utilisation et la commercialisation des sachets plastiques : Gouvernement et opérateurs économiques s'accordent sur l'application de ladite loi

Consultations sur la loi relative à l'interdiction de la production, l'utilisation et la commercialisation des sachets plastiques : Gouvernement et opérateurs économiques s'accordent sur l'application de ladite loi Le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, M. Almoustapha Garba, ainsi que son homologue du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou, et celui de la Ville et de la Salubrité Urbaine, M. Habi Mahamadou Salissou, ont rencontré, hier après-midi, les opérateurs économiques dans la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Niger relativement à la loi portant sur l'interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de l'utilisation et le stockage des sachets et des emballages en plastique à basse densité ainsi que son décret d'application.
Au cours de la rencontre, le ministre de l'Environnement et du Développement Durable M. Almoustapha Garba a d'abord rappelé que le gouvernement a adopté la loi 2014-63 du 5 novembre 2014 afin de mettre fin aux activités allant de la production à l'utilisation et la commercialisation des sachets plastiques compte tenu de leurs impacts socioéconomiques et environnementaux. En effet, il a précisé qu'un décret d'application de cette loi a été adopté en 2015. Une période moratoire a été accordée aux importateurs. Notons que cette loi est jusque-là tributaire de manque d'application. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de procéder à sa mise en application.
C'est ainsi qu'en prélude à l'entrée à la mise en application de cette loi, les membres du gouvernement ont rencontré les opérateurs économiques pour échanger et trouver avec eux une solution adéquate permettant l'application de la loi portant sur l'interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de l'utilisation et le stockage des sachets et des emballages en plastique à basse densité ainsi que son décret d'application dans l'intérêt du pays.

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Catégorie : Environnement
Publication : 17 août 2017

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Contentieux Dr Elisabeth Sherif- Université Abdou Moumouni de Niamey : Pourquoi je soutiens Dr Elisabeth Sherif, l’enseignante de science politique ?

Elisabeth Sherif 07Parce que, comme disait Charles PÉ- GUY, « une société qui ne s’enseigne pas est une société qui ne s’aime pas ». Et je reste convaincue que la civilisation commence par l’éducation. Or, notre système éducatif est agonisant, donc notre civilisation est en détresse puisqu’étiolée. Rien ne sera fondé de durable, qui ne soit nourri par l’éducation. De cette dernière dépend la construction d’une société où s’affirmeront ces valeurs essentielles que sont la civilisation et la conscience humaine. C’est pourquoi cette cessation de fonction de Madame Elisabeth Shérif, contrainte d’engager une procédure judiciaire pour sa réintégration à l’université de Niamey, est étonnante parce qu’elle ne nous donne pas des raisons d’espérer.
Aurons-nous complètement libéré l’enseignement par cette autonomisation ? Au moment où des si nombreux pays investissent dans l’enseignement supé- rieur et la recherche pour faire face aux défis de notre ère ; au moment où notre pays entendait enfin amorcer le défi d’une libéralisation de l’enseignement avec la création de plusieurs nouvelles universités dans différentes régions, une politique occulte triomphe dans l’enseignement supérieur

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Catégorie : Société
Publication : 30 août 2017

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Contentieux Électoral / Opposition : La sortie médiatique qui change tout ?

Le samedi dernier, le candidat victorieux du point de vue de l’opposition, a tenu un point de presse avec son conseil pour informer l’opinion de l’évolution de la requête déposée en son nom à la Cour de la CEDEAO en vue de vider le contentieux électoral qui l’oppose au camp d’Issoufou, le président sortant. Il faut rappeler qu’il y a quelques semaines, alors que son camp semblait s’effriter, traversant de gros malaises sur fond de crise de confiance, il réunissait les militants de l’Opposition avec des visages qu’on ne pouvait pas voir au-devant de la scène, toute chose qui avait conduit à des supputations, à tant de déductions hâtives. A cette occasion il réaffirmait qu’il rejette toujours les résultats qui donnent gagnant le sieur Bazoum Mohamed. A l’époque, on apprenait également aux Nigériens en général et aux militants en particulier, comme pour les rassurer, que le conseil avait déposé avec des preuves irréfutables à l’appui, une requête pour contester la victoire validée de Bazoum Mohamed, attendant que la Cour communautaire saisie du dossier, dise tout le droit pour juger de ce que la victoire célébrée pouvait ne pas être valide dans les conditions que le camp de l’opposition dénonçait. C’était pourtant à un moment où la CEDEAO elle-même perdait de sa crédibilité et l’on se demandait, comment, le sachant, Ousmane peut tant faire confiance à sa cour controversée par les arrêts qu’elle a jusqu’ici rendus dans bien de dossiers à elle soumis par des pays membres, pour espérer que pour une fois, elle puisse aller au-delà de « la chose déjà jugée » et donc contredire l’appréciation des juridictions nationales. A l’époque, beaucoup étaient sceptique quant à la suite que pouvait avoir une telle démarche surtout lorsque, faut-il le souligner une fois encore, il s’agit quand même de la même problématique Cour de la CEDEAO.

L’appel du samedi passé à la Maison des jeunes Djado Sékou, avait pour objectif de sortir des silences, pour donner un avant-goût des suites probables du dossier. En vérité, le dossier n’étant pas encore tranché, il fallait informer les bases et désormais éparpillées de l’opposition. Ainsi, apprend-on que par le contradictoire qu’impose la démarche judiciaire, il avait été demandé à l’Etat du Niger de fournir les preuves qui peuvent discréditer les allégations de l’Opposition à son encontre relativement à la manière dont les dernières élections se seraient déroulées dans le pays. Les preuves de l’Opposition, elles, étaient accablantes, têtues car le dossier transmis était d’autant plus documenté qu’il donnait pour tous les griefs des preuves tangibles. Le conseil ici, avaient mené un travail de fourmis pour rendre compte du caractère contestable de ces dernières élections dans le pays et par lesquelles les autorités actuelles sont installées.

En vérité cette communication du candidat Ousmane, vise essentiellement deux choses.

De la première….
Il s’agit de conforter l’opposition dans son objet et dans son combat afin de faire croire que tout n’est pas perdu et que la lutte reste encore envisageable lorsque l’on fait entendre que la Cour ne pourrait qu’être embarrassée de donner raison à un camp – le camp du pouvoir en l’occurrence – qui ne peut être capable de défendre sa victoire qu’il n’aura finalement acquise que la force, que par le forcing qu’Issoufou et son système ont imposé aux Nigériens. Cette démarche assez intelligente de la part de Nafarko pourrait rendre le nouveau pouvoir vulnérable surtout lorsque par ce qui a été dit, tout le monde en arrive à comprendre que Bazoum dont se serait servi Issoufou, gère un pouvoir problématique, usurpé, ainsi que l’homme qui lui a fait le bien de récupérer le pouvoir en se servant d’un faire-valoir en est un champion de telles intrigues au Gondwana. Déjà, les conditions dans lesquelles l’homme arrivait au pouvoir avaient beaucoup divisé les Nigériens et ces nouvelles révélations ne peuvent que davantage compliquer sa communion avec le peuple surtout s’ils devraient se rendre compte qu’il est incapable de gouverner par lui-même et qu’il reste aux mains d’un autre qui s’en sert à ses fins. La démarche participe de ce qui rend le nouveau pouvoir vulnérable. Et pour un pays où les malaises sont encore vifs, où les rancunes sont encore tenaces, cette autre donne voudrait que le nouveau président gère son pouvoir avec tact, avec sagesse pour éviter au pays de tomber dans des turbulences dommageables à sa stabilité, le calme précaire ne devant pas tromper sur la réalité des malaises qui couvent toujours.

De la seconde…
L’autre signification qu’on peut donner à la sortie du candidat Ousmane vient de l’argumentaire servi par le pouvoir de Niamey à la Cour de la CEDEAO pour se défendre de bourrages et de braquages d’urnes dont on l’accable au cours de la dernière élection. Cette information est d’autant grave qu’elle légitime les accusations de l’opposition de vol de l’élection qui a porté Bazoum Mohamed au pouvoir, et montre aux yeux de nombre de Nigériens qu’Issoufou, pour les inimitiés que l’on sait, en trafiquant l’élection, aurait arraché à Ousmane sa victoire, décidé à assurer ses arrières vaille que vaille et sans la manière s’il le faut. C’est le sentiment général qu’on est venu conforté à cette déclaration. Lorsque, pour se défendre, Niamey dit aux juges de la CEDEAO, reconnaissant de fait la faute dont on l’accuse, qu’il y a eu ces braquages et ces bourrages, ces menaces avec des armes à feu pour trafiquer l’élection dans certaines régions du pays, mais qu’il n’en serait pas responsable et pour se dérober, trouve en ces terroristes qui écument la région, ceux qui seraient responsables de tels actes. Comment peut-il d’ailleurs justifier que ce soit les terroristes qui aient braqué les urnes oubliant qu’une telle révélation peu inspirée pourrait jouer contre lui ?. Mais alors le sachant, pourquoi malgré tout, avec sa CENI, le même système, peut-il comptabiliser les voix issues de ces actes criminels, antidémocratiques pour faire la différence et proclamer sa fameuse victoire ?

Si le régime de l’époque a pu tenir compte de résultats issus de braquages de la part de terroristes ainsi qu’il le dit, est-ce à croire que ces terroristes bossent pour lui et donc qu’ils seraient à son service pour aimer tant qu’il remporte l’élection ?

En attendant d’avoir une intervention du camp du pouvoir pour éclairer l’opinion sur ces nouvelles révélations, il y a à prendre conscience de ce que ce pays va mal et que Bazoum Mohamed, dans sa volonté de « rassembler pour avancer », crée les conditions d’un apaisement pour que, autour de ce pouvoir contesté, les Nigériens puissent rendre possible le dialogue politique pour trouver un terrain d’entente qui sauve le pays et sa démocratie. Il n’y a qu’à regarder autour de nous pour comprendre qu’un tel geste, dans cet environnement incertain que vit l’Afrique de l’Ouest, il y a à faire trop attention et à faire surtout preuve de sagesse et de grandeur.

Ce pays n’a beaucoup souffert en ces trois dernières décennies.

ISAK

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Catégorie : Politique
Publication : 3 octobre 2021

Contentieux électoral du 21 février 2021 : Le président Mahamane Ousmane réclame toujours sa victoire !

Le samedi dernier, le président Mahamane Ousmane a co-animé avec son avocat-conseil, Me Lirwana Abdrahamane une conférence de presse. C’était à la Maison de la Culture Djado Sékou de Niamey, en présence de certains leaders et représentants des partis de la Cap 20-21 de l’ACC, FRD et Alliés et de nombreux militants de l’opposition politique. Prenant la parole en premier pour planter le décor, d’entrée de jeu, le président du RDR Tchanji et candidat de la Coalition d’une Alternance Politique,

Mahamane Ousmane, a rappelé que les raisons de sa sortie médiatique après plusieurs mois de silence depuis la dernière du 22 mars 2021 : «La dernière fois que j’avais communiqué, avec vous et à travers vous à Africa Hall et évidemment que l’opinion nationale et internationale, et depuis vous ne m’avez pas entendu, vous ne m’avez pas vu. Déjà à Africa Hall, j’avais annoncé que nous avons pris la décision de rejeter les résultats du second tour qui avaient été annoncés à l’époque et nous allons exercer deS recours judiciaires, nous allons au contentieux. Ce qui est tout à fait normal et légitime, c’est tout à fait fondé d’autant plus que les uns et autres aussi bien que les citoyens nigériens qui ont été appelé à exercer leur droit, que les observateurs nationaux et internationaux ont observé la manière dont les élections se sont déroulées. En ce qui me concerne, je ne suis pas du genre mauvais perdant comme on dit. J’ai toujours été légaliste, mais j’ai toujours été résistant à l’injustice, aux violations des droits, des libertés individuellement et collectives. Pour la petite histoire, depuis 1980, encore jeune fonctionnaire, je résistais contre les injustices, les inéquités en m’adressant aux juridictions compétentes et Dieu merci j’ai toujours fini par avoir raison. Si vous ne m’aviez pas entendu jusqu’ici, c’est parce que j’ai choisi cette voie de droit. Recours au niveau de la Cour Constitutionnelle mais recours aussi au niveau des autres institutions, des institutions internationales, telles que la Cour de justice de la CEDEAO, qui est compétente sur un certain nombre de matières. Nous avons relevé, constaté, avec l’aide de nos conseils, des violations avérées et soumis à cette Cour ».

Après ce recours devant cette juridiction commune le président Ousmane et son conseil estime que le droit sera dit et cela pour plusieurs raisons qu’il a bien évoqué en ces termes : « D’abord parce que ce recours-là est d’une importance capitale non pas pour ma modeste personne, parce que je ne lutte pas pour moi-même. Il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation nigérienne, il s’agit des citoyens nigériens qui se sont mobilisés et qui ont exprimé des choix et qui constatent, avec moi, que leurs choix, leurs droits ont été violés. Je ne suis du genre à tolérer, à supporter ou abandonner, je suis droit dans mes bottes mais aussi la nation nigérienne a besoin de construire, sur des bases saines, un certain nombre de valeurs unanimement reconnues, la démocratie la vraie, la liberté, les droits humains, la paix, la sécurité et le développement ». Le président Mahamane Ousmane d’ajouter que ces valeurs ne peuvent pas avoir lieu tant que le pays reste dans un contexte d’injustice, d’insécurité et de mauvaise gouvernance avec des prédations des fonds publics, entretenant le pays dans une situation de dernier pays de la planète sur plus d’une dizaine d’années maintenant.

Il est important selon toujours le président Mahamane Ousmane que « si nous voulons conserver un pays démocratique, de construire une véritable nation dans laquelle les droits des uns et des autres sont respectés, un pays de justice ; un pays de paix ; un pays où il fait bon vivre. Nous devons lutter en suivant justement ces voies de droit qui sont prévues par non seulement nos lois internes et règlements, mais aussi notre constitution ainsi que les différents accords et traités internationaux auxquels notre pays a souscrits qui ont valeur de lois ». Cette réclamation, Mahamane Ousmane et ses amis de l’opposition entendent la poursuivre malgré tout.

Une sortie médiatique du président Ousmane qui laisse entendre pour beaucoup d’observateurs que rien n’est encore fini et d’ailleurs, tout risque d’être remis en cause.

« La deuxième raison c’est la nécessité et l’opportunité de soutenir ce recours, parce que mes chers amis, mes chers compatriotes si vous regardez autour de nous les différents pays frères et amis qui sont aujourd’hui confrontés à nombreuses difficultés, à des instabilités ont tous le même substrat à partager : les violations des constitutions, les manigances qui sont indéfiniment reconnues, ce sont les manipulations des constitutions, des lois électorales ainsi que les pratiques de l’expression des suffrages populaires. Ce sont ces éléments là qui conduisent à des crises, des fois crises ouvertes et des fois des coups d’Etat violents avec des dégâts incalculables. Ils peuvent être évités dans la mesure où les uns et les autres peuvent être à mesure de respecter la loi. Mais le refus justement de respecter les règles du jeu, conduit à des situations de ce genre. Je ne voudrais pas faire du tort à des pays voisins ou amis, mais tout le monde a suivi l’évolution de la situation en Centrafrique ; de notre voisin immédiat le Tchad où l’annonce de la victoire du président candidat dès le 1er tour a coïncidé avec son assassinat. Notre autre voisin, le Mali, vous avez suivi aussi ce qui s’est passé. Les élections se sont déroulées, les premières ensuite des nouvelles élections ont suivi avec également des tripatouillages des lois et règles du jeu. Même chose en Guinée Conakry, 1er mandat que tout le monde a suivi, 2e mandat là aussi la même chose, puis modification constitutionnelle, modification des lois électorales, contestations et voilà qu’à la surprise générale, encore que certains disent que c’était prévisible ».

Les conseils du président Mahamane Ousmane représentés par Me Lirwana soutiennent que toutes les chances de gagner sont de leurs cotés. Me Lirwana l’a fait savoir à travers les arguments qu’il a développés et qui mettent en exergue le sort des milliers d’urnes volées dans les régions excentrées du pays et qui seraient convoyées et comptabilisées par la Ceni au profit de l’autre candidat.

Selon Me Lirwana, le gouvernement nigérien aurait, selon ses conseils, reconnu devant la Cour d’Abuja, que ces perturbations majeures seraient l’oeuvre des terroristes.

Ainsi pour expliquer le contenu de la requête de son client, Me Lirwana a, de prime à bord, rappelé que la Cour de la CEDEAO «est compétente pour sanctionner les violations de droit de l’homme et la discrimination faite pas les Etats membres».

Parlant de l’organisation des élections, Me Lirwana Abdrahamane, a tout d’abord rappelé que «l’opposition politique a été écartée d’une façon ou d’une autre dans l’élaboration du fichier électoral, dans la révision des textes électoraux et dans la nomination et la désignation des membres de la CENI, censés organiser les élections». Selon l’accusation, au cours de cette élection 5154 procès-verbaux incorrects ont été envoyés à la Cour Constitutionnelle et que l’opposition conteste.

«Au regard de ces procès-verbaux, si la Cour se prononce et les annule, le candidat du RDR Tchanji est gagnant de ces élections, loin des chiffres qui ont été donnés par la CENI», a-t-il dit. Toujours selon Me Lirwana, si la Cour de la CEDEAO invalide les procèsverbaux incriminés «le candidat (Bazoum Mohamed ndlr) va perdre 900.000 voix, quant à Mahamane Ousmane, il va perdre un peu moins de 100.000 voix».

Les preuves sont factuelles, les motifs invoqués sont fondés et je vous dis ici, que, moi j’ai la ferme conviction que la Cour de la CEDEAO va prononcer des sanctions sur les violations et sur les discriminations, a assuré Me Lirwana. Le Président Mahamane Ousmane et son avocatconseil ont, par ailleurs, appelé leurs soutiens à s’unir derrière cette cause jusqu’à la fin de cette procédure.

Selon les résultats définitifs proclamés par la Cour Constitutionnelle, le candidat Mohamed Bazoum a remporté le second tour de la présidentielle avec 55,75% des suffrages exprimés valables et 44,25% pour le Président Mahamane Ousmane de la Coalition pour une Alternance politique CAP 20- 21, ACC, FRD et Alliés.

Donc cette requête n’est pas personnelle, et la victoire sera notre victoire, la victoire du peuple nigérien souverain et nous n’entendons pas qu’elle soit à nouveau volée. Voilà les motivations. Il est important, si nous voulons.

Moussa Dodo

 

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Catégorie : Politique
Publication : 2 octobre 2021

Contentieux judiciaire Etat du Niger/Africard : Les jeux ne sont pas faits !

Niger-Africard Le différend Etat du Niger/société Africard n'en finit pas de défrayer la chronique. Une décision de la justice française en date du 14 mars 2016 est revenue remettre le sujet au-devant de l'actualité alimentant toute une surenchère entretenue à dessein. Alors même que le jugement dans le fond n'est pas intervenu. C'est le 6 juin prochain que le juge de l'exécution de la saisie des biens du Niger par AFRICARD obtenue auprès de la Cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA en 2015 statuera. C'est à partir de ce moment qu'il autorisera oui ou non AFRICARD à disposer des avoirs du Niger auprès de la société française AREVA et le produit de la mise en liquidation des d'autres biens confisqués.

A l'origine de ce contentieux judiciaire, la résiliation par la partie nigérienne en 2012 d'un contrat gagné par AFRICARD en 2011 sur la confection des passeports biométriques.

Le mardi dernier, le tribunal de Nanterre a sorti une décision relative au différend qui oppose l'Etat du Niger à la société Africard. Il s'est agi pour la justice française de se prononcer sur une demande de " sursis à statuer " introduite par la partie nigérienne en janvier dernier. Pour Niamey, cette requête, si elle venait à être satisfaite, permet de gagner du temps afin de bien préparer sa défense sur la saisie de ses biens, formulée par Africard qui en 2015 avait obtenu de la Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA) de l'OHADA la condamnation de l'Etat au Niger dans le contentieux les opposant. C'est justement derrière cette condamnation que court le Secrétariat Général du gouvernement assurant la tutelle de la Direction du Contentieux de l'Etat qui fonde, beaucoup d'espoir, au regard d'éléments nouveaux en sa possession, de voir la CCJA de revenir sur son verdict de 2015.© L'aboutissement heureux de cette nouvelle donne attendue par Niamey aura pour conséquence de casser la procédure de saisie des biens du Niger engagée par Africard dont, entre autres, les avoirs du Niger entre les mains d'AREVA sur la quelle société libanaise avait jeté son dévolu.

En effet, selon le Secrétaire Général du Gouvernement, Gandou Zakara réagissant sur son mur Facebook à la polémique suscitée par la décision du tribunal de Nanterre en date du 14 mars 2016, le Niger dispose d'éléments nouveaux à même de faire basculer le cour de la justice en sa faveur, notamment des e-mails qui prouveraient que la décision de la CCJA de l'OHADA de 2015 avait été achetée par AFRICARD. Toute chose confirmée par le Directeur du Contentieux de l'Etat, Ibro Zabeye, le 15 mars 2016 au journal de 20h30 de Télé Sahel. Les deux patrons nigériens commis sur le dossier de préciser qu'à l'heure actuelle, il n'est que question de procédures mais nullement d'un quelconque verdict condamnant définitivement l'Etat à exécuter la sentence de la CCJA de 2015 à verser à Africard 16 milliards de FCFA et les intérêts subséquents courant depuis 2013, comme galvaudé sur les réseaux sociaux et au sein d'une certaine opinion. Comme quoi, le Niger garde toutes ses chances dans ce contentieux judiciaire.

Oumarou K.Abou

25 mars 2017
Source : La Nation 

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Catégorie : Politique
Publication : 25 mars 2017

Continuité : Bazoum Mohamed réinvente Issoufou

 Les Nigériens commencent à douter des promesses de Bazoum Mohamed à diriger le Niger par une gouvernance vertueuse, respectueuse des principes et des normes établies, dans la justice et les principes de liberté. Depuis quelques temps, face à l’inertie de sa gouvernance, tiré vers le bas par un parti qui ne lui donne pas la possibilité d’avancer, surtout quand ils voient revenir à grands pas les mêmes colères étouffée héritées de l’ancien régime, qu’un style nouveau, avait mis en sourdine, pour tromper sur les malaises. Quand dans le pays, les Opposants se mettaient, presque peureusement en hibernation, incapables d’initiatives et d’actions, l’on aura cru que le pays s’est vraiment apaisé. Depuis plus d’un an qu’il dirige, ou plutôt qu’il occupe le palais de la présidence, sans avoir la réalité du pouvoir ainsi que le lui reprochent ses détracteurs, aucun dossier ne bouge, pas même les nominations pour qu’on sente un petit changement par lequel, il pourrait occuper de l’espace en nommant ici et là, ses hommes de confiance, ceux qui peuvent représenter pour lui et pour son régime, la compétence en même temps que la loyauté, et qui peuvent l’aider à imprimer sa marque dans la conduite des affaires de l’Etat. Il va sans dire que ce changement des hommes, pour lui, est indispensable, car ses hommes de confiance ne peuvent jamais être ceux d’Issoufou. C’est déjà un niveau de considération à comprendre pour mieux assoir son pouvoir afin qu’elle porte sa personnalité et son style. Mais, s’il ne peut changer les hommes qui peuvent, quand même, toujours être du parti, alors il faut admettre qu’il s’est fait isoler pour ne plus avoir de marges de manoeuvre pour gouverner en toute responsabilité. On peut d'ailleurs, sur un terrain nombre d’aspects sur lesquels sa gouvernance piétine, comprendre que rien ne marche dans les pays, prêt finalement à poursuivre la continuité pour incarner la médiocrité et peutêtre aussi le mal qui a caractérisé la gestion dont il hérite.

Impunité…

Bazoum Mohamed a promis de combattre l’impunité, mais on se rend compte qu’il n’y peut rien, tenu à cette conduite pour faire plaisir à des hommes desquels il serait redevable pour ne pas trahir, ainsi qu’un des leurs l’en mettait en garde. Aucun dossier sérieux, depuis plus d’un an, n’a connu une évolution sensible, obligé de les étouffer, quand, les mettant entre les mains de la Justice, il sait que les crimes les plus emblématiques, peuvent avoir une déflagration qui peut atteindre les devantures insalubre de l’Ami dont les proches, profitant de ses laxismes, s’étaient sucrés sur le dos du contribuable, après avoir géré pendant dix ans pour leur seul confort. Faut-il croire qu’en considérant la longue période sur laquelle s’étaient étalées les pratiques de Ibou Karadjé à la présidence pours soustraire tant de milliards au Trésor National, il pouvait ne pas avoir de complicité à l’interne, au niveau de la présidence, pour qu’il soit seul à payer la faute ? L’ancien président, sous ses pieds, peut-il ne rien savoir de ce qui se fait juste là, dans sa « maison » sans jamais rien soupçonner de telles pratiques malsaines contre lesquelles, en principe, il devrait avoir une main de fer pour promouvoir, avant que ce ne soit dan tout le pays, d’abord au niveau de son cabinet ? Un tel président qui pourrait ne rien savoir de telles pratiques malsaines qui se développaient sous ses yeux taiseux, peut-il savoir ce qui se fait de semblable à une échelle plus large pour mériter de gouverner un pays ?

Il y a plein de ces questions pour lesquelles, les Nigériens estiment qu’Ibou Karadjé n’est qu’un cobaye qu’on sacrifie sur l’autel de la lutte contre l’impunité que promettait le nouveau président. Car, l’homme a beau être du PNDS pour avoir les ailes qui le perdent aujourd’hui, il reste qu’il n’est pas d’un certain sérail pour mériter d’avoir les protections que d’autres qui ont plus gaffé, et donc qui ont commis les crimes les plus abominables, mais qui restent toujours intouchables. La Justice, sinon Bazoum – il est quand même le magistrat suprême ! – ne peut oser leur mettre la main dessus, surtout quand un certain Zakari Oumarou, sûr d’être du bon côté du parti, peut lui faire cette menace à peine voilée qui défie son autorité, peutêtre même sa présidence, en mettant au défi tous ceux qui pourrait être tentés de trahir Issoufou.

Il y a aussi, l’autre dossier du siècle qui a concerné la gestion des fonds alloués à l’armée en guerre et qui a fini par révéler de graves malversations et autres détournements de fonds par lesquels, le régime d’alors, trouvait le moyen d’enrichir ses hommes qui pouvaient s’en servir à accumuler des milliards, quand l’armée, elle, se faisait tuer au front comme des mouches, poussée à la guerre avec des armes défectueuses et des munitions de pacotille. Et quand le peuple, réduit à ne savoir que pleurer ses nombreux morts, oubliés des politiques publiques, est condamné dans la misère la plus abjecte. Et ce n’est pas tout. Depuis qu’il arrivait au pouvoir, conscient de cette attente populaire, aux premiers jours, animé par la volonté de gérer bien, le nouveau président, initiait des inspections d’Etat et des enquêtes menées par la Halcia qui doivent, toutes, lui avoir montré, l’immensité des crimes, le carnages de prédateurs socialistes qui ont pillé les deniers publics. Peut-il avoir compris que par l’ampleur des dégâts, il ne put aller jusqu’au bout, au risque de pousser à l’effondrement l’édifice sur lequel il tient ? Lecture sans doute étriquée quand on sait que c’est pourtant le seul moyen pour lui, d’avoir sa paix avec ceux qui, conscients de leurs crimes, cherchent le moyen de l’intimider, peut-être même de le faire chanter, pour pouvoir le dominer. Pourra-t-il acter le processus judiciaire, en remettant dans les mains des juges les résultats compromettants de tant de dossiers qu’il aurait entre les mains ? Peut-il savoir que travailler à remettre l’Etat dans ses droits en faisant rembourser les fonds mis en cause, pour autant, ne les disculpe pas, pour effacer l’infraction, la faute qui reste, en dépit de tout, punissable car pouvant être pénalement constatée.

Justice sélective

On aura alors compris que, comme son précédent, Bazoum Mohamed, fait preuve de mollesse pour ne pas savoir affronter les problèmes de justice qui se posent dans le pays. Peuton croire qu’il puisse un jour, en fonction de son propre agenda, reprendre en main la situation pour réchauffer la Justice et certains dossiers pour lesquels, les Nigériens attendent justice ? Rien ne permet en l’état actuel des choses de le dire ? Il reste qu’aucun militant du parti rose, malgré le caractère avéré des crimes que certains du sérail commettaient, ne pouvait répondre de ses actes devant la Justice, protégé par Issoufou qui a, soupçonnent bien d’observateurs, une influence sur son successeur qui ne peut s’écarter des voies tortueuses qu’il lui trace pour avancer dans la malgouvernance et perpétuer l’impunité pour protéger la pègre politique qui a ruiné l’Etat. Or, tant que, comme l’autre, il s’évertuera à promouvoir l’injustice, il ne pourra qu’exacerber les frustrations dans le pays. Dans le contexte régional et national actuel, il y a pourtant à avoir un peu plus de tact à lire l’époque et à savoir avoir l’attitude qu’il faut.

Restriction des libertés…

Ce n’est pas que sur ce domaine que la Renaissance acte III poursuit la continuité promise pour en consolider les acquis. En effet, dans le rétrécissement de l’espace civique qui a caractérisé l’époque Issoufou, après quelques illusions de détente, et de respiration démocratique, le même socialisme, fait visiblement du même bois, semble renouer avec les vieilles amours, avec des discours de la démesure qui reviennent et les mêmes atteintes aux libertés publiques qui reviennent en force. Il est vrai que Bazoum, à ses débuts au pouvoir, renouait le contact avec la société civile avec laquelle il réapprenait à parler pour mieux décanter leurs relations faites de méfiance, voire d’inimitié et cette attitude avait décrispé le climat social, donnant à croire à l’homme et à son nouveau discours.

Après avoir maintes fois interdit pendant plus d’un an les manifestations programmées par la société civile, le régime, comme pour tester la survivance des malaises et des colères populaires, autorisait une première manifestation qui drainait à Niamey et à Dosso du monde, mais que le Président en déplacement à New York, interrogé sur le sujet, ne peut reconnaitre, prétendant en face des journalistes de France 24 et de Rfi qu’il n’y aurait que moins de 500 personnes, s’empêchant ainsi de faire une lecture sereine de ce que cela peut commander de sa part comme conduite, pour entendre les vieilles colères du peuple. Il fit ainsi le choix de s’isoler dans le déni, manquant de courage à regarder la réalité en face. Puis, suivant son combat qu’il commençait alors, le M62 annonça une deuxième manifestation pour le 9 de ce mois. Mais contre toute attente, la marche programmée pour se tenir dans plusieurs villes du pays, a été interdite, pour revenir aux mêmes prétextes qui ont permis de s’en préserver pendant cinq ans, pour justifier l’interdiction de la manifestation du 9 octobre, se servant toujours de la signature discréditée du Président de Conseil de Ville de Niamey, élu, peut-on croire, sous les couleurs d’un parti de l’Opposition. On aura compris que pour le régime la dernière autorisation ne servait que de test et il pourra avoir constaté, malgré les propos édulcorés du Président, que les Nigériens restent toujours préoccupés par leurs conditions de vie, par l’état de la démocratie dans le pays, par la mal-gouvernance, par le problème de l’insécurité et la présence militaire française dans le pays. Et maintenant qu’il a compris, on comprend qu’il ait cette tentation du raidissement pour restreindre l’espace civique, comme le fit Issoufou pendant près de cinq ans.

Le Niger et sa démocratie ne sont donc pas sortis des sentiers battus. Et le pays risque encore de s’enfoncer. Il y a de quoi s’inquiéter : la Renaissance, comme par la faute d’un virus informatique, est en train de se planter…

Mairiga

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Catégorie : Politique
Publication : 15 octobre 2022

Continuité Vs changement : Le désarroi d’une équipe perdante acculée à la retraite politique

Le Niger est un pays extraordinaire où le mensonge brille souvent comme un soleil d’avril, un pays dans lequel le cynisme et le faux sont quelques fois applaudis hypocritement. Dans la fièvre du second tour dont les Nigériens saisissent aujourd’hui l’enjeu pour comprendre qu’il s’agit d’une occasion, que dire, d’une chance à saisir pour sauver un pays ruiné par un socialisme belliqueux et prédateur, détruit tant à travers les valeurs qui le distinguent qu’à travers sa gestion économique et politique. Notre démocratie, ces dix dernières années, a connu, les pires avanies de son histoire par les comportements inconsidérés d’un socialisme complexé et avarié. Les Nigériens ne se sont jamais aussi inquiétés pour leur pays que sous cette ère de socialisme aujourd’hui en état de putréfaction avancé au point où, comme une charogne, son explosion imminente et inexorable, effraie dans l’empire rose.

Arrivés au pouvoir, pour, prétendaient- ils, gouverner autrement, les socialistes se mirent à saper les fondements sur lesquels se base la viabilité d’une jeune nation nigérienne qui se construit laborieusement depuis 1960, souvent dans le défaitisme de citoyens aigris qui le regardent dans ses différences pour s’en servir à des fins politiciennes. C’est à croire que les socialistes n’ont jamais cru que le pouvoir d’un homme, non pas que du point de vue où l’homme, qui qu’il soit ne peut être éternel car périssable comme un autre, a, forcément, même du point de vue constitutionnel une fin et voilà que dix années sont allées trop vite, déjà, on voit avril 2021 qui arrive au galop, terriblement, annonçant la fin de la belle époque rose vécue comme dans un cauchemar. Le compte à rebours a donc commencé.

On veut d’ailleurs, malgré une volonté ( ?) de partir après deux mandats légaux, voir chez bien d’acteurs, l’anxiété d’un départ annoncé, peut-être surtout de l’échec certain d’une continuité mal négociée, mal managée. On comprend que les jours qui arrivent fassent peur, souvent trop peur et notamment pour des gens qui ont conscience, enfin, d’avoir mal gouverné, mal géré pour redouter de répondre de leur gestion mafieuse. Peuvent-ils alors mal vivre la responsabilité de répondre de leur gestion, de faire face à eux-mêmes et comprendre à quelle déroute peuvent conduire des surdités et un entêtement ?

Les surprises de l’histoire….

On l’a souvent rappelé, et les socialistes n’en ont jamais tenu compte, fort de leur suffisance à croire qu’ils peuvent tout régenter ici-bas, dans le pays où ils ont cru avoir mis à genoux tous les hommes pour les avoir éternellement soumis à leur pouvoir et à leur volonté. Or, quoi que l’on puisse être fort, homme, l’on n’est qu’une misérable poussière qui subit l’histoire dans l’illusion que l’on a souvent d’en être un acteur incontournable qui détermine son cours. Aujourd’hui les forçats de l’Histoire peuvent se rendre compte à quel point certaines de ses commandes leur échappent et que, désormais, ils subissent le choc violent de ses vagues incontrôlables, devenant par la suite les victimes tristes d’un jeu dont ils ont cru être les irréductibles maîtres.

Pour rester maîtres du jeu, les socialistes ont d’abord passé par ce qu’on a appelé dans la presse le concassage qui visait méthodiquement les plus grands partis, avec la CDS qui passaient la première au laboratoire de la Renaissance pour être disséquées, jetée en lambeaux à la gloire d’un cobaye qui ne pouvait pas comprendre son instrumentalisation, et qui aujourd’hui, devenu le dindon de la face d’un jeu auquel il s’est laissé aller comme une marionnette, il vit en silence les douleurs de ses remords, complètement éteint politiquement sans aucun espoir de résurrection. Puis, ce fut le tour du MNSD-Nassara, d’Amin-Amen, du MPR-Jamhuriya, des alliés qui ne comprirent jamais les cynismes d’un ami politique qui ne pouvait avoir de scrupule à les détruire, démarchant et poussant bien de leurs membres à se rebeller contre leurs partis. Ainsi, beaucoup de partis avaient été émiettés, disonsle, concassés. Puis pour achever le travail, le système devrait s’attaquer frontalement à des adversaires qui gênent. Ainsi commençaient les déboires de Hama Amadou, devenu la bête noire du système. En vérité, depuis le début de l’alliance avec son parti, l’on avait eu écho de son plan machiavélique qui voudrait que l’alliance avec le Moden-Fa/Lumana ne dure qu’une petite saison, le système envisageant de mettre en oeuvre son plan de destruction, notamment en cherchant tous les moyens par lesquels, le régime pouvait justifier «l’isolement» de Hama Amadou sur l’échiquier politique. Beaucoup de gens avaient eu vent de ce machiavélisme, mais informé, peut-être que le parti n’avait pas voulu aller au-devant des événements, pour laisser les puissants du nouveau siècle agir à leur guise. Et ils comprirent tard qu’on n’est jamais indéfiniment maître du jeu, qu’on n’est jamais le plus fort tout le temps. Hama avait été écarté par les moyens que l’on sait et théoriquement Issoufou et son candidat n’avaient plus rien à craindre pour faire passer le candidat imposé etce dès le premier tour ainsi que le candidat le rêvait lui-même. Mahamane Ousmane est lui débarrassé de son parti la CDS et de toute son histoire, et on avait cru qu’il est complètement enterré politiquement pour élargir l’autoroute au nouveau conquérant. Les enfants de Machiavel qui ont bu aussi à la source de Nietzche ne pouvaient pas savoir que Dieu restait au contrôle, seul Maitre des destins des hommes.

Le surgissement spectaculaire et déroutant d’une Opposition «morte»

Les élections arrivèrent, redoutées dans les incertitudes par leur conduite cavalière de la part d’hommes qui voulaient ainsi s’en servir à assoir leur suprématie artificielle sur l’échiquier politique. Le Pnds-Tarayya devrait régner sur tous les partis politiques et ont avait entendu dans ce désir et ce délire de s’éterniser au pouvoir, après avoir écarté sans la manière le sieur Hassoumi Massaoudou, un plan ridicule par lequel, le parti de Bazoum voulait conserver en trois décennies le pouvoir au Niger – on ne sait pour en faire quoi. Mais le destin a choisi une autre direction au cours de l’Histoire. Le coup K.O. a échoué tragiquement et le fiasco a été ressenti dans l’empire des Roses comme un coup de massue terrible. Et voilà qu’en jouant ensemble, les deux hommes, ceux qu’ils ont le plus martyrisés et traqués, s’imposent à eux, pour un duel final des élections présidentielles de février prochain. Depuis, c’est la débandade au Guriland, avec un candidat et son coach dans le désarroi de leur plan qui foire. Depuis quelques jours, les langues se délient dans des spéculations oiseuses autour de leur voyage en France, qui, de l’avis de bien d’analystes, ne peut être le fait d’un hasard. Cherchent-ils chez le Maître Blanc un plan de sauvetage pour cette candidature embourbée contre laquelle, un immense mouvement national et nationaliste se mobilise, décidé à faire échec à un complot contre le pays et ses intérêts dont les deux compères ne sont que les instruments. De cette immixtion, l’indignation est forte dans le peuple au point où des communautés de la diaspora aient décidé de manifester notamment devant l’ambassade de France aux Etats-Unis et en Belgique. La France ne peut pas en ce 21e siècle choisir pour le Niger surtout lorsqu’on est en démocratie et qu’il revient souverainement au peuple de se choisir en toute liberté un dirigeant. Et aujourd’hui seulement, Issoufou peut comprendre que sa perception de la tribalisation, en tout cas telle qu’il la conçoit ne peut marcher : c’est au peuple qu’il revient de choisir qui il veut, qui qu’il soit.

Dans l’étourdissement que ces impondérables ont causé au sein de l’empire, sur les réseaux sociaux et dans une certaine presse, l’on peut entendre ici et là, des propos distillés pour discréditer le tandem Ousmane- Hama pour le présenter sous de fausses analyses et représentations qui sont de l’ordre de la manipulation, oubliant que les Nigériens ont de la lucidité pour lire l’Histoire, pour comprendre les choses surtout qu’elles font partie de l’histoire contemporaine du pays. Mais avant, l’argument dont ils se servent à justifier l’alliance au profit de leur candidat serait la stabilité à assurer au pays, oubliant que lorsque des pans entiers du pays sont aujourd’hui désertés avec des foules d’hommes, de femmes et d’enfants qui errent par la seule faute de gouvernants incapables d’assurer leur sécurité, le pays est loin de connaitre une stabilité. Est-ce seulement de la stabilité lorsqu’une Assemblée godillot pouvait jouer à un semblant de démocratie, et qu’institutionnellement des instruments de la démocratie peuvent donner l’impression de fonctionner normalement, et qu’au même moment, le pays se déchirent, gagné par une psychose de l’insécurité qui s’étend territorialement et ce, à un moment où des partenaires qui prennent conscience de leur échec, se décident à se retirer du Sahel pour nous laisser gérer notre bordel, le Sahélisthan ? Quand on peut tuer des centaines de personne, chasser des milliers de personnes de leurs villages et qu’on donne l’impôt, en plus de ce qu’ils doivent à l’Etat, à une horde de bandits qui écument des parties du pays dans l’impuissance d’un régime préoccupé de garder le pouvoir, croit-on vraiment que cela fait de la stabilité ? Les Nigériens ne sont pas dupes et ils comprennent dans cette situation où sont leurs intérêts. Ils ne se tromperont pas de choix. Incha Allah, peut-on entendre ici et là.

Il ne faut pas se cacher la face, ce sont les résultats plus vrais du second tour, lorsque l’Opposition peut s’y impliquer à tous les niveaux pour empêcher la fraude et le vol, qui détermineront la stabilité institutionnelle par la légitimité du pouvoir que le peuple souverain aura choisi de confier à un des acteurs en compétition.Peuvent-ils d’ailleurs croire que lorsque la candidature de l’autre est récusée, du fait de sa nationalité d’origine douteuse, jamais justifiée, il pourrait être facile pour celui-là de gouverner un pays qui a décidé de ne pas croire à sa candidature, à plus forte raison à sa «présidentialité» ? Il se trouve d’ailleurs que cette majorité concoctée prouve à suffisance toute l’égoïsme et la malveillance qui ont habité les socialistes à fabriquer cette majorité complètement en déphasage avec le score d’un candidat qui peut avoir, et par quel moyen, 39% des suffrages quand dans le même scrutin, il s’en sort avec plus de 54% des places à la future Assemblée nationale ? On voit bien que la configuration du futur parlement, sur une telle base, est bien loin de relater la sociologie politique du pays et une telle grossièreté ne peut que conduire à une instabilité. Les partis politiques le savent pour comprendre aujourd’hui, que l’enjeu est de ne pas s’en préoccuper pour ne considérer que de reprendre le pouvoir pour faire droit à une volonté populaire désormais audible d’un peuple qui aspire à un changement, à ce Tchendji indispensable qui va relancer ce pays et faire respirer une démocratie devenue triste depuis des années.

Or, les socialistes oublient qu’ils ont créé une jurisprudence lorsqu’on se retrouve face à des exigences constitutionnelles qu’on ne veut pas satisfaire, trouvant, par la débrouillardise, des raccourcis pour échapper et agir selon ses humeurs et ses volontés. On se rappelle lorsqu’il fallait organiser des élections partielles pour remettre en jeu un poste de député décédé à Maradi, sachant qu’une telle élection pouvait révéler le degré d’impopularité de son pouvoir, il s’y était refusé et a concocté à la va-vite une nouvelle loi qu’il pouvait appliquer par rétroaction pour dire que le parti dont le député est décédé pouvait se choisir à loisir un remplaçant parmi ceux qui avaient échoué aux élections précédentes, sur son ancienne liste pour pourvoir le poste manquant. Il a trouvé ainsi le moyen de contourner la loi fondamentale sans que personne ne bronche pas même ceux qui ont pour mission d’être les gardiens de la Constitution.

Il n’est donc que normal que demain, lorsqu’un nouveau pouvoir arrive, qu’il casse une assemblée installée sur des bases que l’on sait fausses pour rétablir la légitimité de la représentation au parlement, avec des élections justes qui permettront à chaque parti de voir enfin son poids réel sur l’échiquier. Et on comprend que cela fasse trop peur. Il ne faut pas oublier que par les mêmes moyens dont le Pnds et ses gangs pouvaient se servir, lorsque le pouvoir changera de main, bien de députés pourront faire le choix souverain de défendre la légitimité du pouvoir et refuser d’être ces instruments aux mains de personnes qui n’ont jamais su gouverner pour tous, plus préoccuper de leur seul confort que de l’intérêt général. Du reste, la RDC a montré la voie. Cette histoire de majorité imposée qu’on voudrait préserver sur du faux ne prend personne car les Nigériens sont épris de justice et savent que tant que c’est pour restaurer la légitimité et la vérité des urnes, ils sauront consentir le prix car en vérité, tout le monde sait que le Pnds ne peut avoir seul 80 députés et le microscopique parti de Kassoum Moctar 8 élus, toute chose que son allégeance à Bazoum Mohamed pouvait lui valoir. Il se trouve d’ailleurs que la seule chose qui manque c’est le pouvoir aujourd’hui en jeu et dès que, trompant des acteurs qui, du reste l’ont déjà connu pour avoir commercé avec le Pnds dans le cadre d’une alliance, il se serait assuré de le reprendre, comme à ses habitudes, il se débarrassera de ses amis de circonstance qu’une conjoncture lui aura imposés pour gérer seul ainsi qu’il le veut et le rêve depuis des années. Or, un tel pouvoir aux mains d’un groupuscule, d’une camarilla revancharde, ne saurait faire le bien de ce pays. Tous les responsables politiques, peuvent-ils imaginer les risques qu’ils font prendre au pays en confiant le pouvoir entre les mains d’une mafia qui n’a fait que le mal à ce pays et à sa réputation ? Le choix entre Ousmane et Bazoum doit être un choix de raison pour le seul intérêt de ce pays qui a trop souffert et qui plonge dans le chaos par des hommes qui ont montré qu’ils n’ont pas de solution pour l’en sortir surtout quand on considère qu’on en est arrivé là par la «lumière» du parti, par le gourou du système socialiste qui s’apprête à partir. Il se trouve que le successeur qu’il s’est désigné pour l’imposer à son parti ne rassure pas les Nigériens, pas plus qu’il ne rassure à l’intérieur de son propre parti aujourd’hui divisé autour de sa candidature. Aujourd’hui au sein du Pnds plusieurs ténors se rient de ce qui arrive à un candidat qui se plante car n’avant jamais gagné l’assentiment de responsables majeurs du parti qui d’ailleurs brillé par leur absence autour du candidat «personnel » de l’autorité morale du Pnds en campagne.

Aussi, dans le même désarroi de perdre le pouvoir, toute chose désormais ancrée désormais dans l’esprit des princes, on essaie désespérément de rappeler la première cohabitation du Niger, expérience malheureuse mais pourtant enrichissante pour notre démocratie.

On veut présenter Hama Amadou et Mahamane Ousmane comme les protagonistes de cet épisode conflictuel dans la relation et la gestion politiques, oubliant l’artisan de l’ombre, celui qui, à l’époque avait des comptes à régler à un autre et qui, pour cette ambition, pouvait enfin s’acoquiner avec un parti, le Mnsd qu’il présentait alors, et depuis la conférence nationale, comme l’alpha et l’oméga de tous les malheurs du Niger. Pour ses besoins, le Pnds est capable de pactiser avec le diable, et les Nigériens l’ont compris pour comprendre que toutes les instabilités que le pats a connues, c’est par les intransigeances, les fermetés aveugles du Pnds qui, tant que ce n’est lui ou par lui, rien ne serait plus bon et juste dans le pays. Tout le monde sait qu’à l’époque, c’était le Pnds et son patron du moment qui tirait sur les ficelles. En homme d’Etat averti, Ousmane n’est pas du genre venir étaler dans la rue, les affaires d’Etat. Ayant des comptes à régler à Ousmane lorsqu’il ne réussissait pas à bien gérer une primature qu’il lui confiait dans le cadre d’une alliance dans laquelle il se retire de manière spectaculaire par une démission théâtralisée pour cacher un échec consommé, dans ses oeuvres, il se cherche dans son inconfort un nouvel allié. Il découvrit alors la délicatesse de la gestion d’Etat qui requiert plus que des discours, un pragmatisme qui lui avait manqué pour vouloir lui jeter l’anathème que son camp voulait instrumentaliser pour gérer selon sa convenance non selon le cahier de charge que le programme du président élu de l’époque – Ousmane – pouvait le laisser agir. Tous les Nigériens comprennent donc que s’il y a eu tiraillement, c’est bien par la faute du Pnds qui est incapable de compromis, de dialogue, de consensus ; du reste il vient de le prouver depuis dix ans qu’il est aux commandes du pays. Cet argument ne peut donc tromper personne.

Mais désormais, dans ce qui permet d’apprécier les jeux politiques, il oublie qu’il y a une donne essentielle que chacun peut comprendre. Il ne peut plus se targuer d’une quelconque virginité politique, car depuis dix ans, on l’a vu à l’oeuvre, on l’a découvert dans la gestion de la chose publique et tout le monde sait ce qu’il vaut pour comprendre qu’il est pour tous, à l’origine de toutes les instabilités et souvent de tous les malheurs que ce pays a connus. On vient de voir que le Pnds ne veut tout que pour lui seul, ne voulant rien partager avec un autre, tellement il a découvert que le pouvoir si doux pour réveiller en lui des égoïsmes démesurés.

L’autre argument farfelu qu’on peut entendre ici et là et qui montre à quel point les socialistes sont désorientés et anxieux dans la posture à travers laquelle ils entrevoient le deuxième tour. En effet, beaucoup d’entre eux, vainement – car franchement désespérés – tentent de présenter Hama Amadou comme le problème pour lequel, il ne faudrait pas partir avec ce dernier, ne se lassant pas le diaboliser. Pourtant, en d’autres temps plus heureux entre Issoufou et Hama, c’était Zaki lui-même qui présentait le président de l’Assemblée Nationale – Hama Amadou alors – à l’occasion d’une présentation de voeux de premier an à la présidence comme un homme d’Etat incomparable. Il a alors suffi qu’il rompe son alliance avec le Pnds pour qu’il devienne cette bête noire qu’on n’arrête pas de persécuter.

Pourtant qui ne sait pas que c’était lui qui faisait gagner feu Tandja Mamadou, et c’était lui qui avait permis à Issoufou Mahamadou d’arriver au pouvoir en 2011, et aujourd’hui grâce à lui, Mahamane Ousmane pouvait être propulsé à la deuxième place pour disputer la présidence de la République à son poulain qui a aujourd’hui du plomb dans les ailes. Depuis, tous ont compris ce que pouvait être ce Hama tant redouté et craint et pourquoi il est l’objet de tant de méchancetés, gratuites. L’homme, tant qu’on peut l’avoir avec soi, il est bon et quand il ne l’est pas il devient une peste et il faut le traiter comme tel : c’est de la logique socialiste. Les Nigériens comprennent les limites d’un tel raisonnement. Sans doute que ses adversaires souffrent de ce qu’après avoir fait un choix stratégique dans ces élections, il leur aura montré à quel point il est plus futé en politique et que par ce jeu des As qu’il opérait, sans que les adversaires ne s’y attendent, il revient dans le jeu, plus que jamais important à l’influer et à le déterminer contre ceux qui lui veulent tant de mal sans qu’ils ne disent aux Nigériens les raisons profondes d’une telle fixation. Hama est là, avec Ousmane, dans le jeu. On ne peut que faire avec et les Nigériens ont compris que c’est pour faire gagner le Niger, rien d’autre. Et contre les comploteurs. Tout le monde comprend que si Hama avait été cet homme sadique, ce pays serait plongé dans le chaos. C’est lui, depuis des années qui appelait ses militants à la retenue pour ne pas suivre des hommes qui pourraient ne rien perdre si ce pays se mettait à feu et à sang. Du reste l’on peut se rappeler cet appel du candidat de Mahamadou Issoufou qui appelait l’Opposition nigérienne à s’inspirer de l’exemple togolais pour le résultat macabre que l’on sait. Où est donc le souci de tels hommes politiques pour un pays et pour sa paix quand ils peuvent faire un tel appel au coeur de nos malaises ? Les Opposants avaient alors compris où il voulait conduire le pays. Aime-t-il vraiment le Niger, celui-là ?

Il faut donc arrêter d’infantiliser les Nigériens. Eux restent sereins pour attendre sereinement le 21 février prochain pour faire le choix responsable qui sauve du destin funeste que le socialisme promet à un pays qu’il a détruit et qu’il entend maintenir dans la même situation à travers sa promesse de continuité.

On a compris…entonnent les patriotes.

A.I

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Catégorie : Politique
Publication : 30 janvier 2021

Contradictions et Menaces : La CEDEAO dans une Impasse Face au Niger

Au dernier sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Ouest (CEDEAO) consacré au Niger, l’on a pu voir de nouveaux réglages dans la mise en scène d’un jeu au goût fade, voire même puérile. Dans les nouveaux rôles, l’on a procédé à un nouveau casting qui met au second plan le Président du Nigéria et président en exercice de la communauté qu’une opinion à l’intérieur de son pays a dissuadé à faire marche arrière pour hisser, au devant de la scène, l’homme qui n’a plus rien à perdre dans ce projet funeste, le Président ivoirien qui se plait à mentir et à jouer à un tel niveau sur les planches, presque réduit à la stature de guignol qui ne peut comprendre que le rôle ne lui sied pas. La CEDEAO a ces manières de se tromper à chaque fois d’hommes pour porter ses messages et justifier ses options. En effet, ceux qu’elle choisit, pour être ceux qu’ils sont, ne peuvent être crédibles à porter un évangile politique auquel les Africains peuvent croire. Au départ, en plus de n’être même pas de la communauté, c’est l’enfant de Feu Idriss Deby, Mahamat, que la CEDEAO invitait à son sommet pour lui demander de prendre langue avec les militaires nigériens qui ont pris le pouvoir. Sans doute embarrassé par la mission qu’on lui confiait, il vint à Niamey, presque en villégiature, palabrant de tout et de rien avec les nouvelles autorités du Niger et s’en retournant penaud, sans avoir de parole à envoyer à la CEDEAO pour la rassurer que sa médiation serait prometteuse pour remettre en scelle le président déchu. Chez lui, on a même tué un président élu, qui plus, est son père. Mais la France s’en accommode.

Au dernier sommet, la CEDEAO commet la même faute en invitant des Blancs dont on ne sait pas en quoi une affaire de la CEDEAO les concerne pour s’y faire une telle place. L’envie de se cacher derrière la CEDEAO pour mener son action contre le Niger peut-elle justifier que le monde blanc ne sache plus être discret dans ses interférences inacceptables dans la vie de nos nations ? Pourquoi peut-il parler de nos problèmes sans que nous n’ayons les mêmes droits à nous inviter dans ses affaires intérieures ? La colonisation, n’est-elle pas terminée ? Et en plus de cela, l’homme qu’on met au devant, et qui lit les fameuses conclusions de la rencontre qui fut pour certains observateurs un fiasco même si jouant de ses manipulations pour ameuter ses médias, la France frileuse fait entendre que l’option de l’intervention militaire reste sur la table. Le Président ivoirien aimait tellement être dans un tel rôle qu’il le joue avec zèle, regardant le Niger comme un enfant que l’on peut intimider, mais non sans trembler dans la voix, intrigué certainement par les conséquences fâcheuses que cela pourrait avoir sur toute la sous-région déjà fragile pour en endosser la responsabilité politique et militaire devant l’Histoire. Et il commence par ce que la France veut entendre… L’impossible retour de Bazoum Mohamed à la tête du pays n’est plus qu’un leurre quand on sait que les nouvelles autorités largement soutenues par le peuple ont démonté l’ancien système, mettant en place le leur avec un chef de gouvernement et son équipe qui sont connus depuis quelques jours. Le pouvoir, faut-il en convenir, dans le pays, a changé de main : et les Nigériens acclament le changement auquel ils aspiraient mais qu’Issoufou Mahamadou, avec la bénédiction d’Emmanuel Macron, et Jean Yves Le Drian, avaient sabordé pour imposer au Niger les dirigeants de leur choix, chantant sans qu’on ne les entende que ce fut la première alternance pacifique et démocratique dans le pays. Un grand mensonge.

Mais voilà qu’à son dernier sommet, la CEDEAO, face sans doute à la réticence de beaucoup d’autres chefs d’Etat qui ne sont pas prêts à jouer pour la France le mauvais rôle, se débine, se rétracte, appelant à mettre en avant la voie diplomatique. Pour en parler, c’est finalement celui que certains milieux africains considèrent comme le valet en chef de la Françafrique, Alassane Dramane Ouattara, le Chef de l’Etat ivoirien, qui joue au Master de Cérémonie, venant donner lecture des conclusions auxquelles le sommet était parvenu. Et comme il fallait s’y attendre, c’est la même rengaine que l’on entend, à savoir l’exigence déjà vieille et inopérante qui voudrait « […] que le président Bazoum soit libéré immédiatement et sans condition » et surtout « […] que le président Bazoum soit installé dans sa fonction de président du Niger afin de s’occuper de la gestion de son pays ». Le réalisme, quand on voit à quel niveau se trouve aujourd’hui le CNSP dans la mise en place de son système, voudrait que l’on revienne les pieds sur terre pour comprendre qu’un vent a soufflé et qu’une page, dans l’histoire du pays, est tournée. Il fallait donc faire avec. Mais comment la CEDERAO, par la voix de Ouattara, veut-elle infantiliser les Nigériens pour dire qu’elle demande, une fois que le président déchu est réhabilité, que ce dernier fasse « […] preuve de clémence » à l’endroit de ceux qui l’ont déposé ? Elle a quand même à faire avec de grands officiers qui ne sont pas de la dernière pluie, ni des enfants ! Ça fait sourire. A malin, malin et demi…. Peut-on à un tel niveau de responsabilité faire ce jeu d’enfant ? Soyons sérieux !

On a comme l’impression que la CEDEAO ne sait plus ce qu’elle a à dire dans cette histoire de coup d’Etat au Niger, car, comment peuton la prendre au sérieux quand elle dit, toujours par Ouattara que « Les putschistes seraient tenus pour responsables de tout ce qui pourrait arriver au président Bazoum, à son épouse, aux membres de sa famille, … ». Comment peut-elle accabler les « putschistes » qui ont fait preuve de tant d’humanisme à l’endroit du président déchu qu’ils pouvaient laisser communiquer à sa guise avec l’extérieur sans jamais le menacer jusqu’à ce que, mentant, certains des ses amis-adversaires en cavale, prétendent qu’il soit séquestré juste pour attendrir l’opinion internationale sur son sort ? Entre les militaires qui l’ont déposé et la CEDEAO qui dit se préparer pour attaquer le Niger et le palais, qui veut réellement attenter à la vie de Mohamed Bazoum ? Soyons sérieux ! Et c’est comme si la CEDEAO est étourdie, empêtrée dans ses problèmes de contradictions, notamment lorsqu’elle dit encore que « Les putschistes sont tenus totalement responsables de toutes les sanctions imposées au Niger ». Comment peuvent-ils être responsables de sanctions qu’ils n’ont jamais prises et pour lesquelles en amont, la CEDEAO ne pouvait même se donner la précaution d’écouter les militaires qui menaient l’action ? A-telle cherché à comprendre pourquoi il y a eu le coup d’Etat ? Fautil laisser le pays sombrer parce que simplement ceux qui le gouvernent seraient issus d’élections que tout le monde sait pourtant bancales pour douter de leur légitimité ? Aussi, peut-on être dérouté à entendre le président ivoirien visiblement très faible en argumentation dire que « S’il n’y avait pas eu de tentative de coup d’Etat, il n’y aurait pas eu de sanctions sur le peuple frère du Niger », incapable de comprendre que s’il n’y a pas eu mal gouvernance qui frise souvent la haute trahison, jamais il n’y aurait de coup d’Etat. Peut-il ne pas le comprendre ? Et c’est aussi justement pour cela que les sanctions ne sont pas justifiées. Même lorsque les élections par lesquelles le PNDS aurait conservé le pouvoir avaient été justes et transparentes, peut-on accepter que ce parti gère le pays comme son bien privé, pillant les ressources et les deniers publics de l’Etat, et mettant à mal la cohésion nationale ? Dans les prochains jours, voire les prochaines semaines, le CNSP dressera un état des lieux et les Nigériens et la communauté internationale pourront apprécier l’immensité des dégâts que ce régime balayé le 26 juillet 2023 a causés dans sa gestion, somme toute scandaleuse.

Un discours qui ne trompe personne…

Comment cet homme – ADO – qui se met en avant des représailles contre le Niger, demandant qu’on l’on prenne les armes contre le Niger, et décidant même que ses soldats viendront combattre le Niger, peut-il en même temps faire croire qu’il aime plus que quiconque le Niger et les Nigériens ? Peut-on prendre les armes contre un peuple-frère, contre un peuple qu’on aime ? Comment d’ailleurs comprendre que des gens qui, face à une guerre lointaine, peuvent offrir leurs bons offices pour un règlement négocié du conflit, proposant leur médiation entre la Russie et l’Ukraine, et ne pas pouvoir le faire pour un cas qui les touchera forcément ? De quel droit, peuvent-ils n’entrevoir comme solution qu’une intervention armée au Niger ? Peuvent-ils dont être cohérents avec eux-mêmes pour justifier raisonnablement une telle décision alors qu’on peut souvent entendre que la CEDEAO est une organisation de la paix ? Pourquoi, peuvent-ils aimer la paix pour l’Ukraine et ne pas la vouloir pour le Niger ? L’Afrique en est déçue. On comprend donc que les Nigériens ne prennent pas au sérieux les propos du président ivoirien selon qui « La Côte d’Ivoire a des relations fortes avec le Niger et [qu’il souffrirait] de voir le peuple frère du Niger soumis à des sanctions ». Comment peuvent-ils en souffrir quand ce sont eux qui le décidaient sans remord et sans retenue ? Pourquoi, se plaint-il de la « Diminution de la fourniture d’électricité » quand les Nigériens, eux, s’assumant, ne s’en plaignent plus, décidés à supporter, quoiqu’il en coûte, les affres des sanctions injustes et injustifiées qu’on prenait contre eux ? Est-ce donc aux putschistes qu’il revient de mettre fin aux souffrances des Nigériens ou ceux qui les prenaient ? Ces derniers, ne doivent-ils pas être heureux que les Nigériens, par les décisions de ce qui serait la CEDEAO, souffrent ? Personne ne peut donc comprendre qu’Alassane Dramane Ouattara dise : « Nous demandons aux putschistes de mettre fin à la souffrance des Nigériens. Cela fait plus d’une semaine que ce pauvre peuple n’a plus d’électricité dans la plupart des régions ». N’est-ce pas qu’il est injuste que l’on interdise à des clients de ne pas retirer leur argent qu’ils déposaient en banque ? Comment peut-on comprendre que pour l’argent qui n’est de la BCEAO, ni de l’UEMOA, ni de la CEDEAO elle-même, l’on dise que les Nigériens « ne peuvent retirer que 10.000f » ? Quel droit une banque peut-elle avoir sur les dépôts de clients pour les empêcher d’y avoir accès ? Une telle décision qui ne peut se justifier ne peut que discréditer les banques, le Niger, pourra, décider de les chasser pour inviter d’autres banques à venir s’installer au Niger. Au nom de quel droit, une banque peut-elle interdire qu’on ait accès à son dépôt ? La CEDEAO et l’UEMOA, devenues des instruments au service de l’impérialisme, en abusent. Et, il faut que ça s’arrête, avertissent les Nigériens !

Dans de telles conditions où, d’une part, ces institutions sous-régionales, pour plaire à Emmanuel Macron, sont prêtes à violer leurs textes en prenant des décisions qui ne correspondent à aucune réglementation qui régit leur fonctionnement et, d’autre part, pour faire preuve d’une cruauté indéfendable à l’égard d’un Etat membre souverain et ce de manière sélective quand, pour le même cas qui fâche (la France), on ne peut avoir cette méchanceté que contre le seul peuple nigérien ? Comment, quand on pose un tel acte, non pour aider à arranger les choses, et ce sans avoir la disposition à écouter pour mieux comprendre les problèmes du pays, le fusil à la tempe, veut-on bousculer les nouvelles autorités qu’on croit ainsi intimider pour les forcer à accepter le dialogue que la CEDEAO qui s’est trompée de voie en optant pour la méthode forte et la brutalité, veut leur proposer ? C’est pourquoi les propos du président de la République de Côte d’Ivoire ne rassurent personne au Niger, si ce n’est Massaoudou, Aichatou Boulama, Ouhoumoudou et consorts – quant au caractère bienveillant de telle initiative qui a péché par sa démarche biaisée. Et, dans le pays, l’on sourit quand il dit que la CEDEAO a « dépêché des émissaires, notamment l’ancien président Abdoulssalamai Aboubacar et le Sultan de Sokoto qui n’ont pas été reçus par le chef de la junte et les putschistes. Cela est contraire [ditil] à nos traditions africaines et constitue un manque de respect pour ces hautes personnalités, pour le Niger et pour la CEDEAO ». La CEDEAO, par de telles décisions unilatérales, a-t-elle respecté le peuple du Niger ? Ce qu’il ne sait pas, c’est que si les Nigériens ont du respect pour l’autorité coutumière, il reste que l’ancien président, Abdoulsalami, les Nigériens le connaissent bien dans ses médiations qui n’ont jamais rien apporté aux problèmes du pays pour lesquels on l’a si souvent sollicité. Ce dernier peut donc ne pas être la bonne personne dans le problème actuel.

On ne peut que douter des bonnes intentions de la CEDEAO car celleci n’agit pas souverainement mais sous l’injonction de puissances occidentales pour lesquelles, alors que la majorité de ses membres et la totalité de ses peuples ne veulent pas de mesures disproportionnées prises contre le Niger et surtout d’une intervention au Niger, ne peuvent comprendre que leurs soldats viennent s’attaquer au peuple du Niger, soit disant pour libérer un otage non un président déchu. Sa fameuse « Force en attente » qu’elle agite ne fait donc pas peur à personne car le peuple est débout et ses nouvelles autorités s’assument, soldats engagés qu’ils sont, s’étant mis sous le drapeau pour défendre la patrie menacée par les « conquérants », ces princes qui sont tombés la semaine dernière et pour qui ne compte que leur confort, celui de leurs familles et de leurs enfants mais jamais celui d’un pays qu’ils ont ruiné et divisé. Aussi, que « Les chefs d’Etat [aient] marqué leur accord pour le déploiement des troupes » ne peut dévier et les autorités et le peuple qui marche avec elles, de leur trajectoire, conscients que c’est la seule voie de salut qui reste à ce Niger qui a souffert des caprices, de la boulimie et de la cupidité de socialistes qui ne font pas du socialisme. D’ailleurs, quand il dit que les chefs d’Etat ont donné leur accord, il sait que ce n’est pas vrai car rien qu’au Nigéria sur lequel on compte, le Sénat a refusé à Bolo Tinubu son quitus pour aller combattre au Niger. Et il n’y a pas que le Sénat : le peuple lui-même n’est pas d’accord au nom de l’histoire qu’il partage avec le Niger d’aller dans cette solution de la violence si c’en est une et l’on a pu voir comment les grands Ulémas du pays se sont investis dans le problème Nigérien pour rétablir la fraternité qui a caractérisé les relations que les deux pays voisins ont entretenues depuis de longues années. Croit-il que, même riche, que le contribuable ivoirien, pour une guerre qui ne se fait ni pour la CEDEAO ni pour la Côte d’Ivoire, mais pour la France, accepte ainsi qu’il le dit, « l’opération, [qui, même] si elle doit durer trois mois, [il pourra faire] les prévisions budgétaires [nécessaires] » pour contenter le projet belliciste d’un Président qui ne peut alors écouter son peuple qui, lui aussi, ne veut de cette guerre au nom d’une fraternité aussi tissée au gré des migrations qui ont permis aux deux peuples de se rencontrer et même de se fusionner. Le peuple ivoirien peut-il plus longtemps le laisser utiliser son argent à aller tuer et détruire au Niger ? Non, contrairement à ce qu’il fait entendre, la Côte d’Ivoire n’est pas prête à cautionner de telles errances et il sait encore une fois qu’il ne dit pas la vérité. Comment sur les 16 Etats, Alassane Dramane Ouattara peut-il estimer, parlant de son pays, du Nigéria et du Benin, que parce que « Ces trois pays ont déjà indiqué leur capacité de participer à cette opération », qu’ils aient l’audace, peut-être même la témérité, et contre leurs opinions nationales, d’aller dans une guerre injustifiable contre le Niger ? Si la Côte d’Ivoire si lointaine, n’ayant aucune frontière avec le Niger, pourrait rentrer dans le sale jeu de la France, les deux autres pays doivent par deux fois réfléchir avant de déclencher des hostilités contre le Niger. Les belles relations de voisinage, forcément, en pâtiront. Et cette guerre qui se fait au nom de la CEDEAO, et par une procuration d’Emmanuel Macron, devra, contrairement à ce qu’il pense, devenir une guerre, n’ayons pas peur des mots, qui opposera les Nigérians et Nigériens, les Béninois et Nigériens. Or, les peuples ne veulent pas qu’ils en arrivent là. Leurs dirigeants, s’il leur reste encore un peu de lucidité, doivent leur éviter cette épreuve inutile.

Incohérence…

Si tout ce que nous relevons, sur l’intervention en clôture du sommet du Chef de l’Etat ivoirien, montre des contradictions flagrantes dans la démarche des trois Etat belliqueux de la CEDEAO, l’on peut souligner aussi dans son discours qui manque de pertinence que l’on y voit de l’incohérence. Comment peut-il dire qu’elle ne cherche que la paix alors qu’il dit en même temps qu’elle se prépare à venir en guerre contre le Niger ? C’est donc avec des armes que la CEDEAO compte faire la paix dans ses Etats membres ? Drôlerie. Mais, alors, pourquoi elle ne l’a pas dit dès au départ de la création de l’Institution ? Non, les fondateurs n’y ont jamais pensé. Il est dommage que ceux qui en assument l’héritage aujourd’hui, manquant de leadership autant que de vision, viennent ainsi dévoyer le beau rêve de paix, d’intégration et de progrès que les pionniers lui ambitionnaient. Ce n’est donc pas vrai quand il dit, peu sincère, que « [leur] objectif est la paix et la stabilité de [la] sous-région et surtout le bien-être de [leurs] populations et le développement de [leurs] pays ». Croit-il y parvenir avec des armes que leur prêtera la France pour que des mains africaines aveugles s’en servent à tuer d’autres Africains et, peut-être aussi dans la brutalité que cela pourrait occasionner car le Niger ne se laissera pas faire, celui qu’ils prétendent venir « libérer » dans le pays. Et alors, où sera la stabilité pour laquelle la CEDEAO dit se battre ? Alors quand il dit, jouant au sage, que « Les coups d’Etat, ce n’est pas la solution », peut-il croire que la guerre en soit une ? Dans les deux cas on utilise des armes et les militaires Nigériens ont été d’autant fins et humains dans leur action qu’ils n’ont tiré aucun coup de feu, aucune balle assassine et n’ont tué personne dans une telle opération qui, habituellement, fait des victimes tant dans la population civile que dans les rangs de l’armée.

Une guerre injustifiable…

Le coup d’Etat de la CEDEAO que Tinubu, Tallon et Ouattara préparent contre le Niger, peut-il se justifier d’un point de vue du droit international, ou même en se fondant sur les textes de l’organisation et ce alors même qu’avec ces Etats, nous avons des accords de non agression ? La parole d’Emmanuel Macron est-elle plus déterminante dans la gestion de nos institutions et de nos problèmes que les textes de notre organisation commune ? Pourquoi, vient-il bousculer les règles de notre organisation que l’on ne peut plus respecter, juste pour lui faire plaisir ? Est-ce à croire que, et notamment pour la France, que Mohamed Bazoum soit plus important que le Niger, pour décider de porter une guerre contre le pays ? Pourquoi alors ? Le Président déchu, joue-t-il plus pour la France que « son » pays pour mériter que la France le défendre contre le peuple ? C’est, du reste, ce que cette attitude malsaine du président français vient dire aux Nigériens. Emmanuel Macron fait, contre un peuple qui s’est mis debout, le choix d’un homme et les Nigériens défendront leurs choix car le pays reste le leur. Absolument. Les ouvriers de la France qui s’agitent au sein de la CEDEAO ne réussiront pas leur action de sabordage car leurs peuples s’y opposent farouchement. Le Niger n’est pas le bien d’Issoufou, encore moins de son parti pour croire qu’ils peuvent indéfiniment en faire ce qu’ils veulent et notamment pour l’offrir à l’impérialisme qui les emploie. On a tous tout compris. Non, contrairement à ce qu’Alassane Dramane Ouattara laisse entendre, le Niger n’est pas ce pays-frère qu’il fait entendre au travers d’un discours fait d’hypocrisie et de contre-vérités. En venant avec des armes contre le Niger, ces pays ne peuvent qu’être des ennemis du Niger et ils seront traités comme tels par les Nigériens et leur armée.

Mairiga

 

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Catégorie : Politique
Publication : 20 août 2023

Contrat de construction du pipeline : Bazoum Mohamed veut y voir plus clair

Entre Bazoum Mohamed, le président de la République, et son prédécesseur, Issoufou Mahamadou, rien ne va plus. Le premier entend mener une lutte sans merci contre la corruption et les infractions assimilées, le second veut, coûte que coûte, empêcher la reddition des comptes des auteurs. Exactement comme il l’a fait durant les 10 années de son règne. Une période de grâce pour les malfaiteurs à laquelle Bazoum s’est formellement engagé à mettre un terme. Lors de son investiture, il a notamment déclaré que rien ne protégerait les indélicats, ni leur parti ni leur base. Cet avertissement, manifestement, n’est pas pris au sérieux quelque part au sein du pouvoir où l’on croit dur comme fer que les propos du nouveau président ne sont qu’une simple profession de foi sans lendemain. Alors, lorsqu’un de ces actes est flatté et mis en valeur, dans le camp du pouvoir proche d’Issoufou, l’on ne pense qu’à une volonté de manipulation visant à opposer l’ancien et le nouveau locataire du palais présidentiel. On s’irrite contre le fait qu’une certaine opinion nationale se réjouisse des actes posés par Bazoum, on dénonce une vile manipulation et on maudit ceux qui magnifient cette antinomie entre les gouvernances issoufienne et bazoumienne. Et pourtant…

Issoufou serait en train de s’arracher les cheveux.

Le pétrole, à la tête duquel Issoufou Mahamadou a imposé son propre fils, Sani Issoufou dit Abba, est un dossier sulfureux sur lequel un coin de voile est en train d’être levé. Tout ce dont Issoufou ne veut pas. Il serait en train de s’arracher les cheveux, furieux de la volonté de Bazoum de remettre en cause un certain nombre de choses vilaines et préjudiciables à l’Etat du Niger. Selon des sources politiques crédibles et concordantes, Bazoum s’était farouchement opposé à la reconduction de Pierre Foumakoye Gado à la tête du ministère du Pétrole. Et c’est pour diviser la poire en deux que, finalement, le Président Bazoum a accepté de s’accommoder avec le fils, nommé ministre du Pétrole et des Energies renouvelables. Un département à partir duquel le clan a brassé large dans l’optique d’avoir un oeil sur les secteurs- clés de l’économie nationale.

Bazoum a instruit pour que le contrat soit résilié. Sans préjudice pour l’Etat.

La construction du pipeline Zinder-Torodi devant assurer le transport du brut nigérien jusqu’aux côtés du Burkina Faso en vue d’une exportation dans d’autres pays, a fait objet d’un contrat faramineux sous Issoufou de 610 milliards de francs CFA ! De quoi éveiller les soupçons, les pratiques sous son règne étant des plus corruptives. En homme averti des dessous de ce dossier sulfureux, Bazoum Mohamed a freiné l’hémorragie financière en cours. On croyait qu’il se contenterait de prendre le train en marche. Il l’a plutôt fait immobiliser afin d’y voir plus clair. Hier, mercredi 23 juin 2021, ceux qui sont à la manoeuvre ont programmé cette date pour voir le Président procéder au lancement des travaux de construction, à Zinder. Bazoum s’y refuse. Il n’y aura pas de cérémonie du tout. Le Président instruit en revanche pour que le contrat de construction du pipeline soit résilié. Purement et simplement. Sans préjudice pour l’Etat, aurait-il précisé avec fermeté. Et aussitôt instruit, aussitôt fait, un comité chargé de réfléchir sur la résiliation du contrat sans causer le moindre préjudice pour l’Etat a été mis en place en vue de matérialiser l’instructiondu chef de l’Etat. Une belle démonstration à ceux qui doutent encore qu’il reste l’unique maître à bord du bateau.

Ce refus de Bazoum de cautionner ce qui semble une arnaque est très mal pris du côté d’Issoufou où la décision du Président est ressentie comme une véritable offense.

L’instruction donnée par le Président Bazoum de réviser le contrat de construction du pipeline n’est pas un fait du hasard. « C’est parce qu’il y a anguille sous roche », dit un ancien ministre qui a requis l’anonymat. « Sans préjudice pour l’Etat », a instruit Bazoum à l’endroit du comité mis en place à cet effet et qui devait tenir sa première réunion de travail depuis le mardi 22 juin 2021. On ignore ce qui a pu bloquer le démarrage des travaux du comité. En revanche, on sait que le Président Bazoum a catégoriquement refusé d’aller à Zinder malgré des pressions diverses. « Ce sera pour une autre fois, lorsque tout sera clarifié », indique un proche de l’intéressé. Ce refus de Bazoum de cautionner ce qui semble une arnaque est très mal pris du côté d’Issoufou où la décision du Président est ressentie comme une véritable offense. Foumakoye Gado, en l’occurrence, a du souci à se faire. L’affaire est délicate et l’ancien président serait dans tous ses états. Le chef de l’Etat aurait vaguement l’impression qu’on lui dispute le leadership à la tête de l’Etat. Son prédécesseur devenait un pôle de cristallisation des mécontentements de ceux qui ont des choses à se reprocher dans la lutte contre la corruption.

Bazoum Mohamed sait sans doute à quoi il s’attaque et s’y est sûrement préparé.

Un grand coin du voile noir qui couvre la gestion opaque du pétrole est en train d’être levé. L’artisan, Bazoum Mohamed, est là depuis près de trois mois, à la tête de l’Etat. Exactement deux mois et 23 jours, aujourd’hui. S’il n’a pas déplacé des montagnes ou déraciné les pyramides, il a toutefois réussi à capter l’attention des Nigériens, dans certains cas, à susciter chez eux l’espoir d’une gouvernance nouvelle et meilleure. Après tous les actes de bonne foi qu’il a posés et qui tendent à épargner les deniers publics de la boulimie insatiable du clan Issoufou, Bazoum Mohamed a commencé, à présent, à s’attaquer aux affaires sérieuses. Il sait sans doute à quoi il s’attaque et s’y est sûrement préparé.

Laboukoye

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Catégorie : Politique
Publication : 27 juin 2021

Contre la loi des finances 2018 : la société civile en rangs dispersés

Contre la loi des finances 2018 : la société civile en rangs dispersés Si, en 2005, contre la loi des finances, la société civile nigérienne avait parlé d’une même voix, cela ne semble pas être le cas présent où, selon toute évidence, elle part en rangs dispersés. Dans les lignes qui suivent, l’ambiance d’une veille de lutte dite citoyenne.

Si pour certaines organisations de la société civile, la date convenable d’une entrée en scène est le 11 novembre 2017, pour les autres, il faut battre le macadam dès le 29 octobre prochain. Ce sont là, pour l’instant, les deux agendas tracés par la société civile nigérienne en prélude à la lutte dite citoyenne contre la loi des finances 2018. Dans les coulisses des « bonnets blancs » (acteurs de la société civile), on évoque l’éventualité d’un troisième mouvement en gestation. Manifestement, la balkanisation de la société civile nigérienne se confirme. Si en 2005, la convergence a été possible, qu’est-ce qui peut bien empêcher aujourd’hui un même cadre fédérateur. Surtout que les acteurs semblent avoir la même lecture sur la loi des finances. Dans les discours et les publications des animateurs de la société civile, ce sont sensiblement les mêmes critiques et les mêmes griefs à l’encontre des mesures fiscales contenues dans la loi des finances 2018 avec, il faut le reconnaitre un peu plus de zèle et de confusion dans les explications fournies par le groupe de la société civile proche de l’opposition politique. C’est sans doute cette catégorisation qui crée la méfiance entre les différents « bonnets blancs » et qui empêche toute convergence dans la lutte. Si par exemple, le Mouvement Patriotique pour une Citoyenneté Responsable (MPCR) de Nouhou Arzika et la dynamique dite « Révolution Démocratique » d’Abdoul Moumouni Ousmane, tous versés dans la société civile Anti-Renaissance sont ouvertement hostiles à toute instrumentalisation de leurs actions citoyennes à des fins politiques, le groupe appelé « Résistance Citoyenne » sous la houlette du coordonnateur du ROTAB, Ali Idrissa, est, lui, accusé d’intelligence avec l’opposition FRDDR avec laquelle il a signé un pacte dans le cadre de la restauration de la démocratie tandis qu’Alternative Espace Citoyens de Moussa Tchangari est qualifié de mouvement de tendance anarchiste. En fouillant dans les actions citoyennes récentes, on trouvera ensemble Tchangari, Ali Idrissa et, dans une certaine mesure Abdoul Moumouni Ousmane, Nouhou Arzika faisant cavalier seul. Cette fois, c’est toute une autre dynamique. Car le 29 octobre prochain, c’est le trio Nouhou-Ali Idrissa et Abdoul Moumouni Ousmane qui s’apprête à monter sur scène, le 11 novembre 2017 étant la date donnée par les oracles d’Alternative Espace Citoyens. Une véritable recomposition des feelings ! A moins que certaines figures ne cherchent à jouer sur les deux tableaux, celui du 29 octobre et celui du 11 novembre. Voilà l’état de préparation de la lutte citoyenne contre la loi des finances 2018 sur fonds de divergences et de problèmes de leadership, chacun cherchant à ravir la vedette à l’autre. Bien évidemment, dans ces conditions un remake du 15 mars 2005 parait difficile.

Oumarou Kané

 27 octobre 2017
Source : La Nation

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Catégorie : Politique
Publication : 27 octobre 2017

Contre les dépenses ostentatoires lors des cérémonies : Les communauteés s'organisent

Image d'illustration Image d'illustration La Renaissance culturelle appelée de tous ses vœux par le Président de la République est vraisemblablement en marche. Des nouvelles attitudes sont en train de se créer pour faire face aux situations du moment. Cela est illustré par la décision récente prise par le Sultan de l’Aïr réglementant les cérémonies de mariage et de baptême.

Le 3 mars 2018, le Sultanat de l’Aïr a rendu publique un communiqué dans lequel sont contenues plusieurs mesures règlementant désormais l’organisation des mariages et des baptêmes sur son territoire. Ces mesures sont les suivantes : interdiction de l’uniforme à l’occasion des événements sociaux notamment les baptêmes et mariages ; interdiction de cortèges de mariage ; interdiction d’organiser des tamtams à l’occasion de mariage ou de baptême dans des lieux autres que ceux conçus pour abriter les manifestations culturelles (Arènes, Maison de la Culture, etc.). Signé par son Altesse, le Sultan de l’Aïr, ce dernier n’a pas manqué d’instruire les chefs de quartiers et autres autorités coutumières relevant de ses compétences à veiller à l’application des mesures ci- dessus énumérées.

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Catégorie : Société
Publication : 9 mars 2018

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Contre-pouvoir : L’opposition orpheline

Les dieux de Bazoum Mohamed, ceux qui, apprenait-on d’Albadé Abouba pendant la dernière campagne électorale, leur avaient promis la victoire contre vents et marées, ont entendu ses prières pour lui épargner une opposition farouche à son pouvoir ainsi que le laissaient augurer la levée de boucliers contre sa candidature et les paroles très extrémistes qu’on avait entendues au travers des tumultes de la dernière campagne, ici et là, chez différents hommes politiques, y compris, Seyni Oumaraou et Ibrahim Yacoubou, aujourd’hui ralliés au pouvoir pour trouver à manger gras. Depuis plus d’un an qu’il gouverne le pays, sans qu’on ne voit des réponses aux urgences du pays, aux défis de la nation, sans que la question de la lutte contre la corruption et les détournements ne soit abordée avec courage, alors que les fractures sociales sont laissées béantes, détruisant la cohésion nationale, l’on ne peut entendre, au coeur du chaos, aucune voix qui râle pour déchirer les ténèbres afin de dire le mal qui guette un pays à l’avenir incertain et ce malgré les optimismes de la Banque Mondiale fondés sur une croissance aléatoire promise au pays sans que rien, objectivement, ne puisse le justifier. Les relations politiques sont tendues, les colères couvent, et rien ne vient du pouvoir pour apaiser et rendre possibles les conditions d’émergence du pays et surtout à un moment où le terrorisme avance à grands pas et que la faim risque de sévir aussi bien dans les villes que dans les campagnes. Comment peut-on logiquement prédire des progrès économiques dans un tel contexte on ne peut plus difficile et contraignant ?

Mais alors pourquoi tant de silences troublants ?

Pour comprendre la situation, il faut observer le style de gouvernance de celui qui est au pouvoir – Bazoum Mohamed en l’occurrence – qui, peut-être, dans la conscience de la fragilité de son pouvoir, a compris qu’il lui faut lever le pied sur l’accélérateur de la persécution, pour ne pas trop frustrer et ce afin de mettre en sourdine les colères. Il l’a d’autant compris que depuis qu’il est arrivé au pouvoir, non sans agacer un pan important de son camp politique, il ne gêne presque personne. Quand même il ne peut ouvertement faire un appel à une union sacrée pour faire face aux défis, il reste que son style ne dérange pas trop, tous les autres acteurs pouvant rester à la place que leur confère la jeu démocratique, allant jusqu’à reconnaitre un chef de file de l’Opposition, devenue depuis des mois, non sans gêner aussi dans certains milieux de l’Opposition à laquelle, le combat judiciaire assumé de Mahamane Ousmane donne désormais une existence légale. Cette attitude de la part de Bazoum Mohamed a même donné à croire que l’on assiste plus à un changement qu’à une continuité redoutée et revendiquée par certains milieux du PNDS. Mais les Nigériens comment à piaffer d’impatience, doutant de la sincérité de cette démarche et souvent d’une parole présidentielle, neuve, qu’on a entendue les premiers mois de l’accession au pouvoir du Philosophe.

On se rappelle que pour décrisper la situation pour envoyer à l’opinion de nouveaux signaux dans la perspective espérée du raffermissement des relations tendues avec la société civile avec laquelle, Bazoum, en personne, avait eu en d’autres temps, des relations difficiles, des échanges inamicaux, le nouveau président tient des rencontres avec certains groupes organisés pour avoir un dialogue direct avec eux sur des question d’intérêt national. La rencontre où on pouvait voir presque tous les acteurs de la société civile, avait donné à espérer de nouveaux jours pour la démocratie nigérienne. Mais, jamais il n’eut le courage d’oser le pas qui le conduit vers ses adversaires politiques, s’en défendant à l’époque, peut-on s’en souvenir, de ce que ces derniers lui auraient allégé la tâche quand ils peuvent continuer à dire qu’ils ne le reconnaissent pas comme président élu, maintenant par une telle position la tension politique avec une opposition dans laquelle la voix de son Challenger – Mahamane Ousmane – ne porte plus, peu écoutée, peu entendue depuis que certains ont eu l’impression qu’il a trahi leur combat, le regardant comme complice du « pouvoir arraché », usurpé. Mais c’est son choix pour l’Histoire.

Diversion….

Mais le comportement du nouveau magistrat tenu aussi de plaire aux extrémistes de son camp qui le tiennent encore par les chantages que l’on sait, n’estil pas une manière de divertir les Nigériens, et de leur faire espérer l’impossible. Et des Nigériens seraient comme dans la pièce de Samuel Beckett, En attendant Godot, escomptant des annonces fortes pour détendre la situation, mais qui ne viennent jamais. En effet, plus d’un an après, l’on ne voit aucun signe, Bazoum se contentant d’affronter les gros défis du pays sans trouver la bonne réponse, notamment pour l’école et pour l’insécurité, mais vivant du bonheur d’avoir une opposition inoffensive, trop gentille, quelque peu coopérative qui a oublié ses combats pour se terrer dans des silences suspects et dans une inaction déroutante. C’est à croire qu’en réussissant à lui inoculer le virus de la déception, le régime des socialistes arrivait à défaire l’Opposition, et singulièrement le parti qui la porte aujourd’hui, le Moden Fa Lumana, dont on ne peut plus entendre aucune voix. Tout le monde semble se ranger, Hama étant peut-être déçu de ses lieutenants pour ne plus leur donner de directives et laisser naviguer à vue, mais peaufinant de nouvelles stratégies car l’homme ne baisse jamais les bras.

Décryptage….

Cette léthargie programmée, du moins stratégiquement pensée et mise en oeuvre, s’explique certainement par une politique de destruction de tous les partis politiques – y compris ceux qui sont avec le pouvoir – en asséchant leurs sources de financement, ou par l’exclusion de leurs cadres ou par celle de leurs bailleurs traditionnels systématiquement exclus des marchés publics. Et depuis qu’émerge dans l’économie une nouvelle bourgeoisie voleuse qui a bâti sa fortune sur l’arnaque et l’économie criminelle, la concussion et le brigandage, l’on ne peut plus entendre parler de certains autres commerçants connus du pays, tous ayant été à dessein asséchés au point de pousser certains à l’exil. Ainsi que l’a démontré le Rapport de la Cour des comptes, la santé financière de tous les partis politiques s’en est ressentie et est en berne ; aucun, à l’exception du parti présidentiel, ne pouvant mobiliser des fonds conséquents pour aller dans les élections. Seul le PNDS – et on sait comment – a mobilisé des milliards pour sa campagne électorale, et les observateurs les plus avisés peuvent même dire que les fonds mobilisés, en réalité, pourraient être sous-estimés pour ne pas trop heurter l’opinion. La ruée de certains hommes politiques et certains partis politiques, quand même dans le fond, ils peuvent ne pas partager la gestion en cours, ne s’explique que par cette sécheresse artificielle insupportable imposée aux individus et aux structures et qui a fini par avoir raison de leurs convictions et leurs engagements.

Le PNDS a compris la stratégie dans le cas nigérien où – et c’est vrai ailleurs sans doute – qui n’a rien, n’a rien électoralement sur l’échiquier et en abusant de ce théorème politique machiavélique, il a cru pouvoir trouver le moyen d’occuper tous les espaces, espérant pouvoir tenir seul, au milieu des misères qu’il créait pour s’en servir à fonder sa suprématie et son leadership. Mais il a sans doute été surpris de constater que, pour autant, cette malice ne lui permettait pas d’avoir tous les Nigériens sous ses pieds, nombreux étant ceux qui, même sans le sou, pouvaient rester dignes pour ne jamais accepter de se « prostituer » politiquement, et garder, haute, la tête dans un système que mettait en place le socialisme, et où, l’argent réglait tout, du moins selon leur entendement. C’est pourquoi, malgré leur inconfort financier et la détente trompeuse et insincère actuelle, personne ne se précipite à migrer vers la Renaissance, tous, tenant toujours à leurs choix et à leurs combats, à leur dignité et à leur fierté. Et ceux qui, à pas hésitants, semblent faire des yeux doux au nouveau système ne sont qu’anxieux à dévoiler au grand jour leur jeu car ils savent qu’ils sont attendus des pieds fermes par les militants depuis qu’ils ont commencé à les soupçonner d’ambigüité dans leur comportement, mais surtout quand ceux qui sont déjà partis, ne voient toujours pas le bonheur et le confort espérés, laissés sur les carreaux !

L’opposition, en tant que base mobilisable, en tant que foule engagée, existent bien mais elle manque de voix qui la porte, de leadership qui la canalise et la conduit dans de nouvelles épopées. Ces hommes et ces femmes, sont nombreuses et sur les réseaux sociaux, on peut voir que l’ardeur ne s’est pas pour autant éteinte, et qu’elle reste vive, n’attendant qu’un déclic pour la rallumer. On sait que, c’est pour des raisons plus politiques qu’humanistes que le régime peut laisser Hama Amadou en exil alors qu’il est censé être en prison. Si tant est que la volonté est de détendre le climat politique, ainsi que le demandait Feu Sanoussi Jackou, la décision politique, la meilleure, serait de libérer les prisonniers politiques hérités de la gestion d’Issoufou. Mais on ne le fait pas. On continue à garder des hommes en prison. On aura compris que garder Hama Amadou à distance de son pays et de la foule de ses militantes et militants est une précaution pour s’éviter des révoltes qui peuvent à tout moment rejaillir dans un pays que des malaises profonds ont cancérisé de colères et de vengeance.

Et depuis, quand en l’absence de cet homme, et des silences d’un ABC, d’un Ibrahim Yacoubou désormais autour de la gamelle, d’un Kadaouré, d’un Mahamane Ousmane exilé dans ses calculs et ses intrigues, l’Opposition est devenue orpheline. Le Moden Fa Lumana ne s’expose plus quand d’autres, pour la même cause peuvent jouer à la couardise et à l’ambigüité, regardant comme un autre le pays et sa démocratie s’effondrer, presque lâchement.

Une seule voix maintient le flambeau de la lutte politique historique que le destin impose aujourd’hui…

Depuis des mois, le seul adversaire qu’on peut entendre au régime et à Bazoum Mohamed, est Omar Hamidou dit Ladan Tchana, et dans une moindre mesure, Salou Djibo à travers son Secrétaire Général, Hamma Hamadou. Aujourd’hui, Ladan Tchana est le seul opposant qui a une voix et qui ose des paroles qui fâchent. Il est devenu d’autant plus gênant qu’une certaine presse s’en prend à ses prises de positions assumées, à son combat politique qui pourrait avoir les mêmes extrémismes, sinon moins, que ceux qu’Issoufou et ses compagnons politiques avaient menés pendant des décennies dans le pays. Lorsque d’autres liassent tant d’espaces vides, il peut, lui, profiter, des ces errances, pour s’imposer comme leader pour une opposition qui en manque tragiquement aujourd’hui.

On connait la sympathie, l’amitié et la fraternité qu’il partage avec Hama Amadou, malgré des brouilles d’un moment aujourd’hui réglées, quand avec le recul, on peut comprendre pourquoi certains, à l’intérieur du parti y avaient travaillé à l’en éloigner, lui qui, aujourd’hui, peut mériter d’être porté, et on le voit depuis des jours à travers ses discours acerbes et ses actions, par une foule de militants engagés qui refusent de baiser les bras, disons par une part importante de l’opposition dont bon nombre d’éléments, hélas, se sont compromis par leurs silences déroutants.

Il est temps pour cette opposition, pour sa survie et pour celle de la nation, de se réveiller, et d’assumer son combat de l’Histoire. Il y a des moments où, les peuples ne peuvent plus se dérober à leurs combats…

Et se taire devient une trahison. Amen Amine l’a compris.

A I

 

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Catégorie : Politique
Publication : 5 août 2022

Contribution : l’accompagnement social comme moyen de resolution du problème de l’insalubrité dans la ville de Niamey

Contribution : l’accompagnement social comme moyen de resolution du problème de l’insalubrité dans la ville de NiameyAu vue de la médiatisation quotidienne du problème lié à l’insalubrité dans notre capitale, il apparaît qu’aujourd’hui, plus que jamais, le phénomène prend de l’ampleur et se pose chaque jour avec plus d’acuité.

Aussi, convaincu que l’implication effective des populations dans le processus de la salubrité est le meilleur moyen pour minimiser les mauvais comportements observables en la matière, j’apporte ma pierre à l’édifice en publiant la présente contribution.

Cette contribution est un extrait d’un projet élaboré en 2016 intitulé : Accompagnement social dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité dans la ville de Niamey. Ce projet solidement ficelé détermine clairement :

  • La problématique du phénomène de l’insalubrité à Niamey ;
  • Les bénéficiaires et la localisation du projet ;
  • Les objectifs assignés ;
  • Les résultats et impact attendus ;
  • Les activités détaillées à mener ;
  • La composition, le rôle et les tâches des acteurs concernés ;
  • La Description du dispositif de fonctionnement.
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Catégorie : Société
Publication : 26 septembre 2017

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Contribution à vos « Amères vérités », « Si Djibo Salou doit être aidé de Mahamadou Issoufou, Mohamed Bazoum ne sera éliminé que devant la Cour constitutionnelle », du 02 septembre 2019

Contribution à vos « Amères vérités », « Si Djibo Salou doit être aidé de Mahamadou Issoufou, Mohamed Bazoum ne sera éliminé que devant la Cour constitutionnelle », du 02 septembre 2019 M. le Directeur de Publication, J’ai l’obligation de vous rappeler que le Sage Amadou Hampâté Bâ a dit : « la parole écorche et coupe… Elle perturbe, guérit, rend malade et selon sa charge parfois tue net… » ? Vous avez parlé du Président Ibrahim Mainassara Baré dans l’article susvisé, vous me permettrez de contribuer à votre réflexion fort à propos dans la vie de la nation.

Pour défendre, je ne sais lquelle cause, vous êtes-vous cru obligé d’écrire, ce qui suit : « Une loi sur mesure,… il y’a de quoi pour que n’importe qui se croit investi d’un destin national… A la place de Mohamed Bazoum ou du général Salou Djibo, mettez un âne, il gagnerait aisément, sans quitter, un instant, son enclos. Il s’agit de justifier par anticipation ce qu’on ne peut pas gagner à la régulière. Il le sait mieux que quiconque puisqu’il sait que les choses se sont passées ainsi avec feu Ibrahim Mainassara Baré….». Et vous auriez pu poursuivre, les Nigériens, un peuple moutonnier, accepteront d’être dirigés par cet âne, après sa prestation de serment.

Si je comprends bien, voudriez-vous insinuer qu’en 1996, si à la place du général Baré, un âne s’était présenté, il aurait remporté les élections ? Ou alors parlez-vous des élections prochaines ? Voudriez-vous donc insinuer que le président Baré ou le général Salou Djibo sont des quidams sans aucun mérite ? Qui est alors cet homme providentiel au destin prédestiné qui a droit de vie et de mort sur nous, dès sa naissance ? Je suis très curieux de le savoir. Ainsi donc, le parcours professionnel et politique des hommes, aussi élogieux soit-il, ne permettrait pas à un homme de se candidater à une élection, fut-elle présidentielle ?

Retenez que Le Coran, le Livre Saint que nous partageons, rappelle aux hommes qu’ALLAH (SWT) Il est Seul détenteur du pouvoir en leur prescrivant la sourate : « Dis : O Allah, Maître de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l’autorité à qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent ». [Sourate 3, Verset 26] ».

Je suis en devoir de vous rappeler que ce sont nos lois qui déterminent qui doit être candidat ou non et qui a remporté les élections ou non. Et les latins disaient « Dura lex sed lex » (la loi est dure, mais c’est la loi). C’est pourquoi il est recommandé de se battre pour proposer et soutenir les lois qui servent votre cause, parce que personne ne le fera à votre place. Dès lors, la problématique que vous posez à travers vos assertions est la suivante : quels sont les critères permettant de dire qu’un candidat va gagner les élections. Sont-ce les lois électorales, le charisme du candidat, son courage, les foules mobilisées qu’il draine lors des meetings, ses moyens financiers personnels ou ceux de l’Etat ? Qu’est ce qui prédestine un individu à devenir candidat puis président élu ? Le candidat Baré, on s’en souvient, réunissait tous ces atouts. En ce qui concerne le parti MNSD Nassara, qui était une création de son mentor, le président Kountché, sous la forme d’un mouvement transformé en un parti Etat par le président Ali Saibou, n’oubliez pas que le président Baré était de tous ces combats. Donc il avait de solides attaches, et partant, des soutiens de taille. En ce qui concerne le quotient personnel d’un candidat, crucial dans une élection présidentielle, savez-vous qu’avant d’être candidat à cette élection de juillet 1996 , il avait choisi d’être Officier des Forces Armées Nigériennes (FAN) après l’obtention de son baccalauréat au Lycée National, Aide de camp d’un chef d’Etat, plusieurs Commandant d’une compagnie, Chef de corps de la garde présidentielle, premier Attaché militaire dans une Ambassade, Ministre puis Ambassadeur, Conseiller Militaire d’un Premier Ministre, chef de l’Etat, Chef d’Etat-major Particulier du Président de la République, Chef d’Etat-major Général des FAN, Président du Conseil de Salut National, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. L’intéressé a cheminé pendant de longues années avec le général Seyni Kountché, le véritable créateur du MNSD auprès duquel il assuma de hautes charges qui fonderont sa légitimité en tant qu’homme politique.

Les candidats, opposés à lui à l’élection présidentielle de juillet 1996, avaient reconnu, dans une déclaration paraphée par la Cour Suprême, aux lendemains du coup d’Etat du 27 janvier 1996 qui les avait renversés, qu’ils avaient mal géré le pays et que les textes fondamentaux de la Républiques étaient inadaptés. Dès lors, le président Baré, qui avait reçu le blanc-seing de la communauté internationale, pouvait agir à sa guise. Pourtant quand il a fallu leur demander de se retirer momentanément pour permettre d’assurer une transition politique, ils ont osé dire à l’unisson au général : « si on se retire, qui va diriger le Niger ». Comme si, hors de ces leaders, il n’existait aucun autre homme apte à diriger le Niger. Une insulte en somme, à l’endroit de leur interlocuteur. Qui méritait une réponse. Voilà pourquoi, dans ses discours sur la condition des grands, le Philosophe Pascal avait jugé utile d’éduquer les futurs puissants en leur rappelant que leur détention du pouvoir tenait avant tout du hasard : « Surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres […] Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des Grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont ». Mais qui est devenu ce qu’il est dans notre jeune nation, sans avoir bénéficié, au hasard des rencontres et des évènements, d’un ascenseur social ?

Je pourrais également vous poser la question de savoir qui peut se targuer d’avoir remporté à la régulière les élections depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays et même avant sous le règne des partis uniques ? Qu’entendez-vous par gagner à la régulière des élections sous nos tropiques ? En tant que témoin privilégié de l’Histoire de la jeune démocratie nigérienne, je pourrais vous révéler :

·Qu’en 1993, le MNSD Nassara, dont l’ancêtre n’était autre que le parti Etat, ayant profité des moyens de l’Etat durant près d’une décennie, avait les atouts pour gagner les élections présidentielles. Mais les stratèges de ce parti choisissent d’effrayer le premier ministre de l’époque, le très rusé Cheiffou Amadou. Il les fera perdre en parrainant une coalition dénommée Alliance des Forces du Changement (AFC). Pour l’anecdote, retenez qu’une bonne partie des urnes des militaires finirent dans le lit du fleuve Niger ;

·Qu’en 1996, après le coup d’Etat, le MNSD Nassara, en tant que parti, avait le choix entre le statu quo et le général Baré. Tanja s’entêtera, le parti perdra à nouveau les élections ; ·Qu’en 1999 à la faveur d’un assassinat perpétré par des gens pressés, avec une constitution souillée du fait d’une amnistie, ils gagneront les élections. Mais ils perdront logiquement le pouvoir en 2010, à la faveur d’un coup d’Eta, 10 ans après, du fait des égoïsmes des uns et des autres. Et le parti s’affaiblira à nouveau en se scindant en deux blocs antagoniques ;

·Qu’en 2011, tous les deux (2) blocs de l’ex parti Etat, qui se regardaient en chien de faïence, tireront à boulets rouges sur le général Salou Djibo, chef de la transition, qui, à tout point de vue, pouvait être un allié objectif. Les deux blocs perdront les élections présidentielles et législatives par manque de solidarité et de stratégie. L’un des blocs se ralliera en catastrophe aux vainqueurs sur tapis vert avec la bénédiction du général. Tous les deux blocs seront à nouveaux tour à tour concassés au grand bonheur du Super Concasseur, qui n’en demandait pas tant. Et ce n’est pas encore fini ;

·Qu’aujourd’hui, pour l’élection de 2020, ne tirant pas les leçons du passé, l’insulte tous azimuts est resservie y compris envers un devancier, inoffensif en terme de stratégie et censé avoir été l’ami de celui que vous défendez et général Salou Djibo qui a son mot à dire, dans une élection à deux tours quoi qu’on dise et surtout qui a de la réserve dans la grande muette. Le président Issoufou semble avoir choisi deux fers au feu : Mohamed Bazoum et Salou Djibo. C’est sa stratégie. Les autres camps doivent s’unir pas se diviser.

Sur les réalités de l’élection présidentielle de juillet 1996, sur laquelle vous basez votre analyse, il est utile de noter que :

·les candidats malheureux avaient commis l’erreur de réaliser des fraudes grossières, et s’étaient proclamés vainqueurs sur les médias dès le premier jour d’une élection prévue sur deux jours, ce, en violation du code électoral. Machiavel qui est l’auteur de leur livre de chevet, n’avait-il pas dit qu’ « Un prince bien avisé ne doit point accomplir sa promesse lorsque cet accomplissement lui serait nuisible, et que les raisons qui l’ont déterminé à promettre n’existent plus : tel est le précepte à donner. Il ne serait pas bon sans doute, si les hommes étaient tous des gens de bien; mais comme ils sont méchants, et qu’assurément ils ne vous tiendraient point leur parole, pourquoi devriezvous leur tenir la vôtre ? » Ils avaient voulu rusé avec Baré, et ils avaient perdu.

·et ce n’est qu’après avoir été débouté de tous leurs recours, que les candidats malheureux de juillet 1996 décidèrent de se mettre dans la rue pour exprimer toute leur amertume, compréhensible du reste.

Pour conclure, retenez que « nul ne peut cacher les rayons du soleil avec ses doigts » et que si c’est écrit dans « Le Grand Livre » que Hama Amadou, sera président, il le sera. Si par contre il est écrit que c’est le Général Salou Djibo ou votre serviteur, il en sera ainsi. De même il avait été écrit dans Le Grand Livre qu’Ibrahim Mainassara Baré serait président, il l’a été et vous n’y pouvez rien ! Salutations fraternelles !

Djibrilla Mainassara Baré –

Economiste - Candidat à la

présidence (Inch Allah !)

19 septembre 2019
Publié le 09 septembre
Source : Le Canard En Furie

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Catégorie : Politique
Publication : 19 septembre 2019

Contribution au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie : Plus de 21 millions de FCFA en vivres et consommables divers offerts par IMA automobile pour les FDS

Quelques jours après la création du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, les citoyens nigériens commencent déjà à se manifester à travers des contributions variées. C’est ainsi que le Directeur Général de IMA automobile, M. Issoufou Moussa Amadou a fait un don en vivres et consommables divers au profit des Forces de défense et de sécurité. La cérémonie de réception de cet appui s’est déroulée dans les locaux du Gouvernorat de Niamey.

La contribution de cet opérateur économique nigérien est composée de 10 tonnes de riz en sacs de 25 kg, 50 pneus 750R16 accompagnés de 50 chambres à air et 50 Flap ; 10 fûts de 200 Litres d’huile de moteur ; 10 cartons de 25 x 500ml de liquide de frein ; 10 cartons de 12x 1L d’ATF ; 4 cartons de 12x 1kg de graisse, 30 filtres à gasoil pour camion ; 15 décanteurs pour camion ; et 15 filtres à huile pour camion. La valeur totale de cet appui est estimée à 21.786.600FCFA.

Le DG de IMA Automobile a remis le don au Gouverneur de la région de Niamey, le Général de brigade Assoumane Abdou Harouna qui à son tour l’a remis à la présidente du comité de gestion du Fonds de solidarité pour la sauvegarde la patrie Mme Réki Moussa Djermakoye.

En remettant, le don l’opérateur économique a indiqué que la situation du pays soumis à des sanctions illégales et inhumaines ne saurait et ne doit laisser aucun citoyen indifférent. « Cet appui est notre modeste contribution à l’effort de sauvegarde de la dignité de notre pays », a déclaré M. Issoufou Moussa Amadou.

Pour sa part, le Gouverneur de la région de Niamey a salué la prompte réaction de cet opérateur économique. Le Général de brigade Assoumane Abdou Harouna a tenu, au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat le Général de brigade Abdourahamane Tiani et au nom du gouvernement de Transition, à remercier et féliciter ce geste hautement citoyen. Il a exhorté d’autres bonnes volontés à suivre le pas pour contribuer dans la solidarité et l’union à faire face aux défis imposés à notre pays sur tous les plans.

Quant à la présidente du Comité de gestion du Fonds Mme Réki Moussa Djermakoye, elle a assuré que les contributions ainsi réceptionnées seront utilisées de manière rationnelle et pour l’atteinte des objectifs ayant présidé à la création dudit fonds.

Siradji Sanda (ONEP)

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Catégorie : Société
Publication : 17 octobre 2023

Contribution de Maître SAMNA Daouda « La justice doit veiller à la protection de ces libertés utiles sans lesquelles il ne saurait y avoir de République »

Contribution de Maître SAMNA Daouda « La justice doit veiller à la protection de ces libertés utiles sans lesquelles il ne saurait y avoir de République »Contribution de Maître SAMNA Daouda
Avocat, Ancien Batonnier
Membre de plusieurs Organisations internationales de Juriste et Défenseur des Droits et Libertés Fondamentales::

Les princes qui nous gouvernent ont ils perdu la mémoire ?ou se croient ils plus courageux que les autres nigériens pour braver les injustices et refuser l oppression ?.le peuple nigérien n est pas un peuple de mouton ,il ne l était pas hier ,il ne l est pas aujourd’hui ,il ne le sera jamais .jesalue la détermination des acteurs de la société civile pour le combat pour l enracinement de la démocratie et le refus d accepter le bâillonnement des libertés .la justice doit veiller à la protection de ces libertés utiles sans lesquelles il ne saurait y avoir de Republique . Je salue les décisions des tribunaux de Zinder ,Tahoua ,maradi . Ces juges ont fait preuve d impartialité et nous devons nous hommes de Robe veuiller au respect de ces libertés .

Me. Samna Daouda
Niamey / NIGER ??

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Catégorie : Société
Publication : 25 mars 2018

Contribution du Ministère de l’Agriculture à la 1ère Session Ordinaire du CESOC au titre de l’année 2022 : Les défis et les perspectives de l’agriculture nigérienne exposés aux Conseillers

«Quelles pistes pour une montée en puissance de l’Agriculture, des industries agricoles et agroalimentaires du Niger», tel est le thème développé par le Directeur de l’Agriculture, M. Yacouba Bouda, devant les Conseillers de la République, qui tiennent leur 1ère Session Ordinaire au titre de l’année 2022. Le président du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC), Malam Ligari Maïrou, qui préside cette session avait annoncé, qu’aux nombres des communications à présenter aux Conseillers au cours de ces assises, figure celle du Ministère de l’Agriculture relative au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

A l’entame de sa présentation, le Directeur de l’Agriculture, M. Yacouba Bouda, a d’abord décliné le Contexte de l’agriculture nigérienne, sa contribution au développement socio-économique et les principales contraintes du secteur agricole. Il a ensuite évoqué l’évolution du contexte commercial et agro-industriel, celle des stratégies, politiques et programmes en cours pour la montée en puissance de l’agriculture, l’axe d’orientation de la stratégie en matière de conservation, transformation et commercialisation des produits agricoles et les perspectives opérationnelles de l’agriculture au Niger. Evoquant le contexte de cette agriculture, M. Bouda a souligné que le Niger est un pays enclavé, sahélien aux 2/3 désertiques et possède un potentiel agricole cultivable de seulement 12% de la superficie du pays, soit 15 millions d’hectares dont 7 millions seulement sont exploités.

«Le potentiel irrigable estimé à 11 millions d’hectares est très sous exploité, à peine 300.000 hectares. La production agricole céréalière a varié de 771.040 tonnes en 1984 à 3.497.696 tonnes en 2021. Quant aux cultures de rente, les productions ont varié de 194.843 tonnes en 1984 à 1.656.054 tonnes en 2021», a-t-il précisé. Selon le directeur de l’Agriculture, une grande partie de la production agricole est destinée à assurer d’abord la sécurité alimentaire des ménages et ensuite la commercialisation des surplus pour répondre à un besoin ponctuel de liquidités (événements sociaux, santé, scolarité des enfants, etc.). M. Bouda a noté que les principales contraintes pour le développement du secteur agricole se résument aux effets néfastes des conditions climatiques, la gestion des ressources foncières, la sous exploitation des ressources en eau, l’accès limité au crédit, le faible encadrement technique, l’accès limité aux innovations agricoles (semences améliorées, engrais…), le sous équipement en matériel agricole et le problème de commercialisation. Il a aussi souligné les difficultés du sous-secteur commercial agricole et évoqué l’évolution du contexte commercial et agro-industriel.

Par rapport aux stratégies et programmes en cours pour la montée en puissance de cette agriculture, M. Bouda a déclaré que ces programmes et stratégies s’alignent à la politique du développement rural I3N ‘‘les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’, qui vise à améliorer la contribution de l’irrigation au PIB agricole de 35% (2020) à 40% (2025), l’accroissement des productions sous irrigation de 950.453 tonnes d’équivalent céréalier en 2020 à 1.450.000 tonnes en 2025, l’accroissement des superficies irriguées de 220.000 ha en 2020 à 500.000 ha en 2025, l’augmentation des rendements des différentes spéculations afin de porter la production céréalière de 5.596.575 tonnes en 2020 à 7.142.805 tonnes en 2025 et celui des capacités de stockage des produits aussi bien céréaliers que de rente dans les bassins de production. Il est aussi nécessaire d’intensifier la transformation des produits afin accroître la demande et stimuler la production. «Pour ce faire, il faudra favoriser la création d’usines de transformation de produits agricoles et renforcer et ou appuyer la création des unités artisanales et faciliter la commercialisation des produits par la création de structures d’appui et d’accompagnement (Agences et comptoirs, foires,...) et la mise à disposition de crédits en appui à la commercialisation», a-t-il suggéré.

M. Yacouba Bouda a, par la suite, décliné les perspectives opérationnelles en faveur de l’agriculture au Niger. Il s’agit, selon lui, de l’installation des usines de production et mélanges des engrais, celle des usines de transformation de tomate, d’oignon. Il a aussi cité la poursuite de la construction des marchés des demi-gros (MDG) dans les Pôles du développement économiques (PDE) identifiés, la mise en place d’un mécanisme de protection d’une marge bénéficiaire (stabilisation des prix, institution d’un seuil de prix rémunérateur), la création d’entreprises avec des capitaux publics (ou accorder des facilités à des entreprises privées) pour tirer la commercialisation de nos produits agropastoraux, la certification des produits pour lesquels le Niger dispose d’un avantage comparatif, la mise en place d’un système inclusif d’identification des blocages dans les chaînes de valeur et de proposition d’amélioration, l’augmentation en volume des productions agropastorales, l’amélioration de la qualité des productions agropastorales et la diversification des productions agricoles.

Au terme de cette communication, le Directeur de l’Agriculture, M. Yacouba Bouda, a répondu aux nombreuses questions des Conseillers et enregistré plusieurs propositions tendant à promouvoir le développement de l’agriculture au Niger.

Mahamadou Diallo(onep)

 

 

 

 

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Catégorie : Agriculture
Publication : 17 mars 2022

Contribution pour la sauvegarde du patrimoine culinaire traditionnel du Niger

Contribution pour la sauvegarde du patrimoine culinaire traditionnel du NigerLe Niger regorge de nombreuses  recettes culinaires traditionnelles pour la préparation des mets traditionnels. Ces recettes culinaires nous ont été léguées par nos grands parents. Nous devons à notre tour les sauvegarder et les transmettre aux  futures générations. En fait c’est une composante de notre patrimoine culturel. 

 Les mets traditionnels  sont  naturels .Ils sont préparés avec des produits alimentaires naturels locaux tels que : le mil, le niébé, l’arachide, le voandzou, le manioc, l’oignon, l’oseille, les fleurs et fruits de certains arbres, le beurre de vache, l’huile d’arachide, le lait, le  natron, le piment, le sel,…….

Ces mets présentent  beaucoup d’avantages .Par exemple ils sont : riches en éléments  nutritifs,  délicieux et sains.

Voici quelques exemples de  mets traditionnels des Maouri : loulayé, calappata, sakko, zabou, tarché, zoukouma, dankeda, beroua et gabda. On peut citer entre autres  le bourabousco pour les Berberi, le yamri pour les peuls  et le commandi pour  les Dendi. D’ailleurs toutes les ethnies et régions du Niger ont des mets traditionnels  spécifiques à elles. Il y’a aussi des mets nationaux comme le foura (boule).

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Catégorie : Société
Publication : 12 juin 2017

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Contribution/Master professionnel prévention et gestion des conflits : L’université de Tillabéri s’engage en faveur de la consolidation de la paix et du Développement au Niger

Saidou Abdoulkarimou Univ TillaberiLe développement est une œuvre de longue haleine. Mais il ne peut y avoir de développement sans la paix. Ce lien très fort qui lie la paix et le développement a été compris très tôt par les autorités de l’Université de Tillabéri. Certes l’université a été créée avec une orientation agronomique et agro-alimentaire mais comment peut-on produire, transformer et commercialiser dans un contexte de conflit récurent ? A l’image de nombreuses régions du Niger, la région de Tillabéri fait face à des conflits armés et des tensions intercommunautaires qui constituent sans aucun doute une contrainte majeure pour la production agricole et pastorale. Et c’est pour apporter sa contribution dans la recherche de solution à cette situation que l’Université a ouvert un master professionnel en ‘’prévention et gestion des conflits’’

Pays sahélien, le Niger est confronté depuis des décennies à un amenuisement progressif de ses ressources naturelles. Les aléas climatiques et la pression démographique sont les principales causes de cette dégradation. La rareté des ressources engendre des conflits inter et intra-communautaires. Parmi la multitude de conflits qui existent, les conflits liés à la compétition pour l’accès et le contrôle des ressources naturelles restent les principales causes de conflits en milieu rural. En effet, l’accès aux points d’eau, aux espaces pastoraux, aux couloirs de passage des animaux, aux résidus de récolte dans les champs, le non-respect des limites des champs, la divagation des animaux, la défaillance des instances d’arbitrage pour ne citer que ceux-là sont autant de sources potentielles de conflits. En plus des conflits ruraux classiques liés aux ressources naturelles, on observe ces dernières années l’apparition de nouvelles formes de conflits plus violents.

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Catégorie : Société
Publication : 29 juin 2017

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Contributions au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : Les acteurs du secteur privé remettent un chèque de 722. 530. 000FCFA

La présidente du Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) Mme Brah Réki Moussa Hassane a réceptionné hier après-midi, une importante contribution de 722. 530. 000FCFA de la part des acteurs du secteur privé du Niger. Le chèque a été remis par le président de la Chambre du Commerce d’industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed. La cérémonie s’est déroulée en présence des représentants des deux parties.

Lors de cette remise de chèque, le Secrétaire Permanent du Conseil Nationale pour la Sauvegarde de la Partie, le Colonel Sahabi Sani a salué tous les acteurs qui ont d’une manière ou d’une autre participé à l’aboutissement de cette contribution. Cela traduit, estime-t-il, la considération inestimable que le secteur privé voue au CNSP mais aussi au combat pour la souveraineté du Niger.  « Au nom du Président du CNSP, Chef de l’Etat, nous vous remercions pour ce geste hautement patriotique. Cela est d’autant plus émouvant car vous avez largement dépassé ce que vous avez annoncé au départ. En effet, d’une annonce de 600 millions, nous nous sommes retrouvés aujourd’hui avec plus de 700 millions. Cela prouve la volonté de nos concitoyens à nous accompagner tout au long de ce processus. Les défis sont énormes mais nous pouvons toujours compter sur vous pour nous accompagner », a-t-il déclaré.

Le Secrétaire Permanent du CNSP, le Colonel Sahabi Sani (micro) lors de la réception du chèque

Peu après avoir remis le chèque, le président de la Chambre du Commerce d’industrie du Niger a, au nom de l’ensemble de ces collègues, eu une pensée pieuse pour la mémoire des agents des Forces de défense et de sécurité et de l’ensemble de nos concitoyens tombés sur le champ d’honneur. Il a prié Allah pour le repos de leurs âmes et souhaité une prompte guérison pour tous les blessés. M. Moussa Sidi Mohamed a également salué les efforts que mènent les autorités du CNSP et cela au plus haut niveau afin non seulement d’assurer la sécurité au niveau de nos frontières mais également la quiétude dans nos villes et villages malgré le contexte très difficile lié à l’insécurité et aux sanctions injustes imposées à notre pays. « La résilience dont font preuve nos concitoyens guidés par le précieux leadership du CNSP a permis contre moult contraintes de continuer à assurer l’approvisionnement de notre pays en denrées de première nécessité », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le président de la Chambre du Commerce d’industrie du Niger a remercié l’ensemble des membres du CNSP pour toutes ces dispositions prises mais également les opératrices et opérateurs économiques de notre pays pour leur abnégation et l’esprit de sacrifice dont ils font montre. « Convaincu de la justesse de l’approche, le secteur privé s’est organisé à travers sa faitière qui est la Chambre de Commerce et d’Industrie en ouvrant dès le 5 Octobre 2023, un mécanisme de collecte de fonds à travers un compte dédié auprès de la Sonibank et intitulé ‘’Effort de solidarité du secteur privé’’ », a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 28 octobre 2023

Contrôle de l'action gouvernementale à l'assemblée nationale : Interpellation du Premier ministre sur la situation sécuritaire au Niger

Assemblee Nat. NigerLe samedi 18 mars 2017, Bazoum Mohamed, ministre de l'intérieur et représentant le Premier ministre interpellé, accompagné de son homologue de la défense, Kalla Moutari, était devant les députés pour répondre à leurs préoccupations qui sont aussi celles de tout le peuple nigérien : la sécurité. 
Cette audition fait suite à une interpellation adressée au Premier ministre par deux députés de l'opposition, Lawaly Larwanou et Nassirou Halidou sur la sécurité des biens et des personnes, dans un contexte où les attaques terroristes et autres bandits de grand chemin se multiplient, faisant chaque fois des morts aussi bien parmi les civils que les agents des forces de défense et de sécurité( FDS), dans différentes régions de notre pays. 
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Catégorie : Politique
Publication : 20 mars 2017

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Contrôle de l’action gouvernementale : La Commission des finances et du budget forme ses membres sur la lutte contre la criminalité financière et la corruption

Les membres de la Commission parlementaire permanente des finances et du Budget de l’Assemblée nationale sont, depuis hier, en formation sur le thème «Prévention et lutte contre la criminalité financière, corruption, flux financiers illicites, source de financement». Cette formation de deux jours vise à renforcer les capacités de la Commission et de ses membres en vue de mieux remplir leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale.

A la cérémonie officielle d’ouverture de la formation, le président de la commission permanente des finances et du budget, le député Issaka Assoumane, a indiqué que l’Union Européenne est en partenariat avec sa commission en vue de contribuer à la transparence budgétaire et à la redevabilité des politiques publiques à travers la signature d’une convention d’assistance d’un montant de 500.000 dollars américains. Cette somme, a-t-il précisé, est destinée au renforcement des capacités des membres de la commission. Deux volets principaux constituent l’ossature de cette assistance, selon le député Issaka Assoumane. «D’abord un appui en matériel qui a consisté à la fourniture de 10 microordinateurs portables et 8 ordinateurs de bureau avec leurs accessoires, et 2 véhicules pour les missions de terrain de la commission des finances et du budget, en plus du volet de la formation», a-t-il affirmé.

C’est dans le cadre de ce dernier volet que la commission des finances et du budget organise la présente formation à ses membres. C’est pourquoi, le président de la commission permanente des finances et du budget a rappelé que, lors de la session précédente de l’Assemblée Nationale, la commission des finances a organisé 3 séries de formations financées par l’Union Européenne. «Il s’agissait, a dit M. Issaka Assoumane, celle sur l’état des lieux des reformes en cours au Niger dans les domaines de la gestion des finances publiques tenue du 24 au 25 octobre 2022, ensuite celle sur l’analyse de la documentation budgétaire, du 26 au 27 octobre 2022 et celle sur la nomenclature budgétaire de l’Etat et le tableau des opérations financières de l’Etat, le TOF, tenue du 28 au 29 octobre 2022». Il a aussi rappelé l’organisation, le 21 octobre dernier, d’une journée parlementaire d’information à l’attention de l’ensemble des députés.

Selon le président de la commission des finances et du budget, le cycle de formation qui a commencé hier, va continuer jusqu’à la date du 23 mai 2023 sur les thèmes de la prévention et la lutte contre la criminalité financière, corruption, flux financier illicite, source de financement, la transparence et le contrôle de redevabilité des politiques publiques, le contrôle physique des investissements publics ainsi que les missions d’évaluation des politiques publiques et sur la fiscalité. Le cycle sera bouclé par la présentation et l’analyse des rapports de la Cour des Comptes, l’organisation le 24 mai, d’une journée d’information parlementaire sur l’ensemble des thèmes.

Le président de la commission des finances et du budget, le député Issaka Assoumane, a renouvelé, au nom de ses collègues de la commission des finances et du budget, ses remerciements à l’endroit de l’Union Européenne qui dit-il, «nous apporte cet appui et qui, d’après les échos qui me sont parvenus, est toujours disposée et disponible à poursuivre cet appui».

Souleymane Yahaya(ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 16 mai 2023

Contrôle de l’action gouvernementale par l’Assemblée nationale : Deux ministres répondent aux interpellations des députés

Les travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2023, dite session des lois se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la plénière du samedi 10 juin dernier, présidée par le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidio, deux ministres étaient à l’Hémicycle pour répondre aux questions d’actualités posées par les députés.

Il s’agit d’abord du Ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou qui a répondu à la question du député Khoumaini Daoud sur la problématique d’accès à l’électricité au Niger. Ensuite, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi a apporté un éclaircissement à la question du député Boulou Mamadou, sur les dispositions prises par son Ministère pour mieux sécuriser les populations des communes de Diffa, de Gueskerou, de Bosso, de Chetimari,  de Toumour,  face aux éventuelles inondations qui peuvent subvenir de la Komadougou Yobé en ce début de la saison des pluies.

A la première interpellation relative à la question d’accès à l’électricité, le député Khoumaini Daoud a demandé les raisons de l’insuffisance de l’électricité qui se manifeste par les coupures répétitives et un faible taux d’accès.

Réagissant à ces inquiétudes, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a expliqué aux députés la stratégie mise en place par son département ministériel pour améliorer le taux d’accès à l’électricité et réduire les disparités entre les zones urbaines et les zones rurales. « Nous visons dans cette stratégie de faire en sorte que 80 % de Nigériens d’ici 10 ans puissent avoir accès à l’électricité. Aujourd’hui, nous sommes à peu près à 20% et dans le monde rural, où vit 80 % de la population, nous sommes à moins de 5% », a-t-il indiqué. Ainsi pour atteindre cet objectif ambitieux, le Ministère de l’Energie avec l’appui de ses partenaires poursuit plusieurs projets qui vont permettre, à moyen terme, de réaliser et de progresser de manière significative et substantielle dans l’accès à l’électricité.

« Avec les projets que nous avons en cours avec la Nigelec, nous serons capables dans quelques années de réaliser, à court terme, au moins l’électrification de plus de 2.000 localités dans notre pays. Le Président de la République nous a instruit, de mettre en place une sorte de programme spécial, à partir du critère démographique », a-t-il expliqué. Tous les villages de plus de 1000 habitants vont être électrifiés dans le cadre de ce programme. « En additionnant les localités qui sont prévues dans le programme du Président et les localités portées par les 5 projets qui sont en cours dans le secteur de l’énergie, nous pouvons être capables, dans des conditions raisonnables de réalisation, mettre dans l’accès à l’électricité entre 4000 et 5000 localités », a ajouté le ministre Ibrahim Yacoubou.

La deuxième question posée par le député Boulou Mamadou porte avec les mesures prises par le Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes pour protéger les populations de Diffa, face à la crue de la Komadougou Yobé, qui provoque chaque année des inondations et des déplacés internes.

En réponse à cette question, M. Laouan Magagi a indiqué que des dispositions sont en train d’être prises à travers le projet PIDIREM et PARCA qui devraient aider à construire des digues pour protéger les populations et canaliser les eaux. « Dans le mois de mai, nous avons pris des dispositions avec l’ensemble des partenaires pour nous réunir chaque lundi pour examiner la situation de la semaine précédente et de prendre des mesures pour apporter des réponses aux populations. Donc, nous avons un plan triennal de gestion des inondations qui est actuellement en cours. Il s’élève à 44 milliards de francs CFA dans lequel le gouvernement du Niger contribuera à 40 % et les partenaires techniques et financier à hauteur de 60 %. Présentement, le HCR est en train de construire près de 294 maisons en matériaux locaux plus résistant dans plusieurs villages, pour que les populations puissent de leur propre chef construire à partir de ces prototypes qui réduiront les dégâts en cas d’inondation », a rassuré le ministre M. Laouan Magagi.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 12 juin 2023

Contrôle du prix du riz : Le ministre du commerce et de l’industrie officialise une entente pour vendre le riz Houdou 25% brisures à 13.500f le sac de 25kg

Le ministre du commerce et de l’industrie, M. Seydou Asman, s’est prononcé ce samedi 7 octobre 2023 en début d’après-midi, sur la forte spéculation autour du prix du riz de ces dernières semaines. Il annonce avoir trouvé une entente avec l’importateur Houdou Younoussa et ses établissements de mêmes noms pour que le riz de qualité 25% brisures soit revendu à 13.500f le sac de 25kg au consommateur final.

Le ministre en charge du commerce salue l’arrivée prochaine de 3.208 tonnes de riz du même operateur économique pour renforcer les stocks dans le pays. Cette grande quantité, dit-il, a été dérouté depuis Cotonou sur le corridor Burkinabès via le Togo afin de pallier l’urgence d’approvisionnement en cette denrée très prisée par le consommateur Nigérien. Des dispositions sont prises par le ministère et l’importateur pour que ce riz, facilement reconnaissable à son sac jaune, soit revendu au même prix « quel qu’en soit le point de vente ».

Pour atteindre cet objectif louable, M. Seydou Asman s’appuie sur la clarté des clauses de l’entente. Le même sac, fait-il savoir, sera vendu à 13.150f CFA aux grossistes afin de leur permettre de dégager une marge raisonnable de bénéfice à la revente, tout en garantissant le prix convenu de revente de 13.500f au consommateur final. Le même exercice de négociation, ajoute-t-il, sera reconduit avec les autres importateurs de riz du pays.

Le ministre du commerce et de l’industrie demande aux consommateurs d’être résilients et endurants dans cette épreuve, et tolérants envers les opérateurs économiques qui ont pris l’engagement solennel devant le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie et son Président, d’accompagner la transition jusqu’à bon port. La crise du riz, fait-il savoir, est mondiale à cause des difficultés que traversent 3 des 4 plus grands exportateurs de la planète.

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 8 octobre 2023

Contrôle Technique Automobile au Niger : L’histoire d’une tragédie nationale !

Un temps, dans la capitale, les automobilistes étaient sur le gril du fait de l’exigence par la Police de la fameuse attestation de contrôle technique automobile. Aussitôt, les gens se ruèrent vers la Société Nigérienne de Contrôle Technique Automobile (SNCA), sise à la zone industrielle, dans l’enceinte du Centre Technique du Permis de conduire, afin de se faire établir le précieux document. Mais, à la surprise générale, le Ministre des Transports, Alma Oumarou, prit un arrêté pour suspendre l’exigibilité du contrôle technique automobile. Ce fut alors la confusion la plus totale dans la gestion d’un document aussi important dans la promotion de la sécurité routière au Niger. Mais, pour bien saisir les tenants et aboutissants de cette histoire de contrôle technique automobile, il serait judicieux de procéder à quelques rappels historiques importants.

De la mise en concession du contrôle technique automobile

Dans le cadre d’une meilleure politique en matière de sécurité routière dans les huit (8) pays composant l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), la Directive n° 16/2009/CM/UEMOA, du 18 septembre 2009, portant contrôle/inspection technique des véhicules en circulation, a été adoptée par les Etats-parties à ce traité. L’Etat du Niger a transposé cette Directive communautaire en arrêté, n°0028/MT/DTT/MF, du 10 mai 2010, instituant une visite technique automobile au Niger.

L’objet principal de la nouvelle mesure porte sur la vérification de l’état et de la conformité des organes et éléments du véhicule. Cette mission a été, naturellement, confiée au Ministère des Transports qui disposait, à l’époque, du matériel et du personnel qualifié pour effectuer ce genre de travail. Ainsi, cette vérification technique se fait, à Niamey, au Centre Technique et de Perfectionnement du Permis de conduire, situé à la zone industrielle, et dans les régions et départements, dans les représentations du Ministère des Transports.

Cependant, après plusieurs enquêtes réalisées par d’organismes agréés, le constat s’est dégagé de l’ineffectivité de cette norme, du fait du laxisme des services techniques de l’Etat chargés de son application. L’option de la mise en concession a donc semblé le meilleur moyen possible de rendre la mesure plus effective et plus efficiente pour l’amélioration de la sécurité routière au Niger. Il a été ainsi procédé à un appel d’offres national pour retenir le meilleur des soumissionnaires capables de répondre aux exigences du DAO (Dossier d’Appel d’Offre). Après dépouillement, c’est le sieur Ibrahim Beidari, ancien Administrateur converti aux affaires, qui a été retenu comme concessionnaire de la visite technique automobile au Niger. Dans un premier temps, la concession concernait uniquement la région de Niamey, les autres régions continuant à faire la visite dans les centres régionaux du Ministère des Transports. Faut-il le rappeler utilement, ce contrôle technique automobile ne concerne pas seulement les véhicules de transport public, mais vise aussi les véhicules particuliers qui doivent également participer à l’amélioration des indicateurs de sécurité routière.

Pour remplir sa mission, la SNCA s’est dotée d’un matériel technique de contrôle performant acheté à prix d’or et installé dans l’atelier du contrôle de Niamey. D’ailleurs, une mission d’experts en sécurité routière dépêchée par la Banque mondiale, en 2013 et 2014, avait relevé dans son rapport final que le matériel de contrôle technique la SNCA était de très bonne qualité au regard de ceux des autres pays de l’UEMOA. Il ne restait, alors, plus qu’à commencer le travail. Mais, à c’est à ce niveau que tout se joua pour le concessionnaire face à l’entreprise de sape que certains hauts cadres du Ministère des Transports ont décidé d’engager contre le Directeur Général de cette société, probablement, pour  une histoire de pots-de-vin qu’ils auraient demandés à ce dernier. Dur à cuir, Ibrahim Beidari resta droit dans ses bottes et se mit rapidement au travail. Patatras, un surprenant communiqué du Secrétaire Général du Ministère des Transports de l’époque intervint pour suspendre l’application… d’un arrêté ministériel. Ce fut alors le début d’une longue guerre déclarée entre ces cadres revanchards et le DG de la SNCA, créant ainsi une situation délétère qui n’aura jamais permis à cette société de fonctionner correctement. Aujourd’hui encore, les stigmates de la guerre ne sont pas prêts de se cicatriser, car, une fois de plus, la SNCA vient de faire les frais du coup de poignard du Ministère de tutelle. Pourtant, avec l’avènement de la carte-grise biométrique intervenu en 2016 (une autre mise en concession), confiée à une société privée de la place, le certificat de contrôle technique est une pièce du dossier à fournir pour obtenir la nouvelle immatriculation. A ce niveau aussi, on réussit à contourner, en catimini, la SNCA, en faisant établir ce certificat par cette société, en violation flagrante de la convention de concession conclue entre l’Etat du Niger et la SNCA. Entre-temps, cette société concurrente était devenue, en quelque sorte, la nouvelle chasse gardée de certains cadres du Ministère des Transports pour s’arrondir des fins de mois.

La SNCA victime de la cupidité vorace des cadres du Ministère de tutelle

Comme on le voit, en dépit de l’impératif de plus de sécurité routière recherché à travers l’institution de la visite technique dans notre pays, les pouvoirs publics nigériens se sont montrés peu responsables dans la mise en oeuvre effective de cette norme importante. En effet, comme vous le savez déjà, le Niger détient le triste record mondial des accidents routiers, établi, chaque année, par l’Agence Internationale sur la Sécurité Routière, en paradoxe avec son faible parc  automobile national. Or, parmi les causes de ces accidents routiers, on note l’état du véhicule selon le schéma classique ternaire de facteurs de risques d’accidents de la route IVE (Individu-Véhicule-Environnement). Lorsque les organes et les éléments du véhicule ne sont pas en conformité avec les normes-standards (roues, feux de signalisation, rétroviseurs, système de freinage, ceintures de sécurité), il est évident que cela constitue des facteurs de risques importants d’accidents de la route. C’est pourquoi cette visite revêt une importance capitale dans la prévention de l’insécurité routière. Mais, au Niger, on n’en a cure, l’objectif étant de tout faire pour mettre les bâtons dans les roues de la SNCA afin qu’elle ne puisse jamais mettre en oeuvre le cahier des charges, pour qu’à terme, la convention de concession puisse être résiliée. C’est à cette entreprise de sape que se livrent, depuis des années, ces saboteurs tapis dans les sphères décisionnelles de ce ministère en situation de mort cérébrale depuis que l’essentiel de ses attributions traditionnelles lui a été, progressivement, retiré pour être concédées. C’est ce qui explique, sans doute, tous les déboires actuels de la SNCA, que l’on cherche à tout prix à étouffer, juste pour des intérêts égoïstes personnels de la part de cadres pourris qui ont pris en otage le Ministère des Transports. Quant au Ministre arrivant, Alma Oumarou, le virus de la nuisance lui aura été inoculé pour continuer l’oeuvre de liquidation de la SNCA, car c’est désormais une tradition consacrée dans ce ministère de précipiter, chaque jour, cette société vers le dépôt de bilan.

Mais, Dieu, le Tout-puissant, saura certainement reconnaître les siens et ne permettra jamais aux saboteurs de tout acabit de l’emporter dans cette affaire, amen !

Affaire à suivre !

Dan Mallam

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Catégorie : Politique
Publication : 30 septembre 2021

Convocation d’une session du CNDP Le ‘’machin’’ veut reprendre du service

Une session du Conseil national de dialogue politique (CNDP) est convoquée pour le 9 de ce mois de septembre 2022 pour débattre de la crise sécuritaire à laquelle se trouve durement confronté notre pays depuis 7 ans et l’organisation des élections législatives partielles en vue de pourvoir aux 5 postes vacants des représentants des Nigériens de la diaspora à l’Assemblée nationale. Le CNDP existe-t-elle encore alors qu’on le donnait pour définitivement mort ? Ça fait aujourd’hui des années en tout cas que ce cadre de dialogue entre les acteurs de la classe politique, créé à l’entame du 2e mandat du regretté président Mamadou Tandja, a cessé de fonctionner normalement avant de s’installer dans une paralysie totale durant le processus des élections générales 2020-2021 pour des raisons que tout le monde connait, à savoir la caporalisation de la structure par les partis politiques de majorité au pouvoir. Pour un cadre de dialogue mis en place avec le concours du PNUD et d’autres partenaires techniques en 2004 pour concourir à l’apaisement du climat politique et social à travers la recherche de consensus sur toute question engageant la vie de la nation, le CNDP, comme on le sait, a été transformé en instrument de légitimation des désidérata des partis de la majorité. Sa vocation initiale à savoir la recherche du consensus a été abandonnée, les partis de la majorité d’en faire une structure où les modifications des textes comportant des enjeux électoraux se prennent par vote. Du fait de cette situation inacceptable, depuis pratiquement 2016, l’opposition a entrepris de boycotter systématiquement les sessions du CNDP, histoire de ne pas cautionner les forfaitures du pouvoir. Voilà que soudainement son secrétaire permanent décide de convoquer une session pour débattre des deux sujets : la crise sécuritaire et les élections de la diaspora.

A propos du premier sujet, c’est pour faire quel débat encore à partir du moment où le gouvernement et sa majorité parlementaire mécanique ont cautionné l’implantation de la force militaire française Barkhane et d’autres forces occidentales sur notre territoire contre la volonté d’une frange importante de la population ? Une décision qui leur est imposée sur la base d’une simple révision de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, au mépris de la procédure régulière en pareille circonstance. Est-ce un accord de défense militaire en bonne et due forme qui a été signé avec la France et les forces étrangères présentes actuellement sur notre territoire ? Non ! Nul ne sait les clauses précises sur la base desquelles ces forces, qui ont lamentablement échoué au Mali après dix ans de présence au Mali, ont été autorisées à défaire leurs paquetages sur notre sol. Tout ce qu’on sait, ce qu’elles sont là et vont certainement restées longtemps, aussi longtemps que ce régime des renaissants sera au pouvoir. Quel débat y a-t-il encore à faire autour de la question sécuritaire avec les acteurs de l’opposition à partir du moment où tout est scellé ? C’est tout simplement de la diversion. Tout comme d’ailleurs le deuxième point aussi sur l’élection des représentants de la diaspora. Le pouvoir n’a aucune volonté d’organiser ces élections qui devaient se tenir depuis longtemps. Dans un premier temps, la pandémie du Covid a été invoquée comme argument par la CENI pour justifier leur report. Sur quoi les échanges vont-ils porter ? Est-ce que le CNDP, dans son fonctionnement actuel, est-il crédible pour débattre de ces questions-là ?

Tawèye

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Catégorie : Politique
Publication : 10 septembre 2022

Convoi de Barkhane bloqué au Niger: «On se demande s’il y a eu même vraiment une enquête»

Le 23 novembre 2021, un convoi de la force française Barkhane, à destination de Gao au Mali, avait été pris à partie par des manifestants à Tera, dans le sud-ouest du Niger. Lors de ce blocage, trois jeunes ont été tués et 17 autres blessés. Cette semaine, les autorités nigériennes ont annoncé que l’enquête menée par leur gendarmerie et l’armée française n’a pas pu déterminer le déroulement exact des événements et donc les responsabilités de chacun. Ainsi les deux parties indemniseront les victimes et leurs familles. Une solution inacceptable pour Moussa Tchangary, secrétaire général d’Alternative espace citoyen.

On se demande s’il y a eu même vraiment une enquête, parce que s’il y a eu une enquête, on devrait savoir normalement à la fin de quelles unités proviennent les balles qui ont tué ou blessé des personnes. Ce n’est pas une enquête judiciaire qu’il y a eu, apparemment c’est une sorte d’enquête administrative. Puis, à la fin, on nous annonce qu’il y a eu des arrangements. Donc, c’est une façon de dire qu’on ne peut pas sanctionner sur le plan judiciaire les personnes. Ça, c’est vraiment comme si on garantissait l’impunité pour les éléments des forces étrangères. C'est quand même très grave. Il faut qu’on sache au moins la vérité, que les gens reconnaissent ce qui s’est passé. Et après, il faut rendre justice. Donc, ce n’est pas un processus judiciaire, c’est un processus d’arrangement. Nous, nous ne pouvons pas soutenir un processus d’arrangement et c’est vraiment très décevant. 
Moussa Tchangary, secrétaire général d’Alternative espace citoyen. 


Gaëlle Laleix
Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/

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Catégorie : Politique
Publication : 21 mai 2022

Coopération : Le Consul Général du Burkina Faso et le Chef de délégation du CICR présentent leurs lettres au ministre Bakary Yaou Sangaré

Le nouveau Consul Général du Burkina Faso, M. Mohamed Zigane, a présenté hier dans la matinée, ses lettres de provisions au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Nigériens à l’extérieur, M Bakary Yaou Sangaré. La prise de fonction du diplomate Burkinabè vient couronner le renforcement de la relation bilatérale enclenchée depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie entre ce pays et le Niger.

… ensuite celles du représentant du CICR au Niger

Quelques instants après, le chef de Délégation du Comité international de la croix rouge (CICR) au Niger, M. Christoph Vogt, a présenté ses lettres d’accréditations. Il s’est ensuite entretenu avec le ministre Bakary Yaou Sangaré sur la volonté de son organisation de poursuivre son travail au Niger avec l’ensemble de ses partenaires. « Nous faisons ceci dans la continuité et c’est ça le message principal pour le CICR, organisation neutre, indépendante et apolitique, qui travaille dans le domaine humanitaire avant tout », a indiqué M. Christoph Vogt à l’issue de l’entretien.

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 18 octobre 2023

Coopération : Présentation de copie figurée au ministère des Affaires Etrangères

23ème session du comité interministériel de lutte contre la propagation de la COVID-19 : Quelques progrès dans l’application ou la mise en œuvre des différentes mesures mais beaucoup reste à faire pour le respect des mesures barrières qui ont été édictées

Au cours d’une cérémonie organisée au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, la nouvelle Coordinatrice  résidente, du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, a  présenté  hier matin la copie figurée de  sa lettre de créance à la ministre déléguée,  Mme Attaka Zaharatou Aboubacar, assurant l’intérim du ministre des affaires étrangères et de la Coopération.

ONEP

22 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 21 janvier 2021

Coopération : Une mission du CNSP reçue par les Présidents de Transition malien et burkinabè

Une mission du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) conduite par le Général de Corps d’Armée Salifou Mody était à Bamako au Mali, le mercredi 02 août 2023. La délégation du CNSP a été reçue à Kati par le Président de la Transition Malienne, Chef de l’Etat le Colonel Assimi Goita. Cette mission du CNSP s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre le Niger et le Mali.

Après Bamako, la délégation du CNSP conduite par le Général de Corps d’Armée Salifou Mody s’est rendue à Ouagadougou au Burkina Faso dans la soirée du mercredi 02 août 2023. La délégation a été reçue par le Président de la Transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré au Palais présidentiel.

Notons que le Mali, le Burkina Faso et la Guinée ont condamné les sanctions injustes et illégales prises par la CEDEAO contre le Niger. Les trois pays ont également mis en garde contre toute intervention militaire au Niger.

Siradji Sanda (ONEP)

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Catégorie : Politique
Publication : 4 août 2023

Coopération bilatérale ; Consultations nigéro-allemandes sur la coopération au développement

Une  rencontre de consultations intergouvernementales entre la République du Niger et la République Fédérale d’Allemagne sur la coopération au développement s’est tenue , hier matin,  dans la salle de banquet de la primature.  C’était l’occasion pour les membres des deux délégations d’échanger sur les priorités gouvernementales du Niger et de repérer les voies et moyens pour optimiser davantage la mise en œuvre de l’engagement nigéro-allemand dans l’objectif de préparer les négociations intergouvernementales de l’année 2023.

Ces consultations coïncident avec la célébration, cette année, du soixantième anniversaire de la coopération bilatérale au développement entre le Niger et l’Allemagne, ce qui leur confère un caractère et une importance toutes particulières. Elle marque et symbolise également la solidité des liens historiques qui unissent nos deux pays.

À l’ouverture des travaux,  le Secrétaire général du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou  a indiqué que, désormais, les priorités de la coopération allemande au Niger porteront sur les thèmes suivants : « Paix et cohésion sociétale », qui prend en compte l’ancien pôle prioritaire sur la « Bonne gouvernance et la décentralisation » auquel vient s’ajouter  « la construction de la paix et la prévention des crises » ; «un seul monde sans faim », qui prend en compte l’ancien pôle prioritaire sur la « sécurité alimentaire et l’Agriculture productive », auquel est adjoint la protection des sols.

En plus de ces pôles prioritaires, a ajouté M. Ado Elhadj Abou, la République Fédérale d’Allemagne finance à travers la KFW et la GIZ certains programmes hors pôles prioritaires dans le secteur de la santé reproductive, l’éducation primaire, la migration, l’emploi et le développement.

M. Ado Elhadj Abou a en outre  annoncé qu’au titre du programme de coopération 2022-2026, le Gouvernement allemand a approuvé une nouvelle tranche qui s’élève à environ 69,79 millions d’euros dont 49,6 millions d’euros au titre de la coopération financière et 20,19 millions au titre de la coopération technique. Il a par ailleurs souligné que la coopération entre les deux pays a connu un nouvel dynamisme à partir de 2012 comme en atteste la tenue régulière des dialogues politiques et les visites officielles au sommet de l’État entre le Niger et l’Allemagne.

Pour sa part, Dr Evita Schmieg, chef de délégation de la coopération allemande, elle a relevé que l’objectif du Gouvernement fédéral allemand consiste à soutenir le Niger dans la mise en œuvre de son Plan de Développement Économique et Social (PDES), sur la base des principes de la Déclaration de Paris et du Programme d’action d’Accra.  De ce fait, a-t-elle soutenu, ces consultations intergouvernementales vont permettre de prendre en considération les grandes orientations politiques que se fixe le gouvernement nigérien dans le cadre de ce plan de développement pour que l’Allemagne apporte sa contribution à la mise en œuvre de ce dernier.

«Nous avons suivi avec un grand intérêt les propos tenus par le Président de la République Mohamed Bazoum lors de sa rencontre avec le Chancelier allemand, M. Olaf Scholz, dans lesquels il réaffirme très clairement l’éducation de la jeune fille comme un des objectifs primordiaux de son gouvernement », a dit la Chef de délégation de la coopération allemande.   Elle a ainsi déclaré : « Nous partageons cette priorité du gouvernent nigérien, nous avons d’ores et déjà pris en considération en amont par l’ouverture prochaine d’un nouveau programme axé sur la promotion de l’éducation de la jeune fille».

Au terme des discussions, le Secrétaire général  du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou  a déclaré que  les échanges  ont été fructueux et ouverts.  En effet, a-t-il fait savoir, les échanges  ont permis d’apprécier les progrès de même que les obstacles de la coopération entre les deux pays.

La rencontre a aussi permis d’avoir un bref aperçu des priorités et les changements initiés par le nouveau gouvernement allemand. Elle a aussi permis d’avoir un bref aperçu  sur les reformes et les priorités fondamentales dégagées par le gouvernement du Niger, a-t-il poursuivi. M. Ado Elhadj Abou s’est enfin réjoui des résultats issus de la rencontre et a exprimé la satisfaction du gouvernement nigérien.

Par Oumar Issoufou(onep)

 
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Catégorie : Diplomatie
Publication : 10 juin 2022

Coopération bilatérale : Le Niger et la Belgique célèbrent le jubilé d’une coopération bilatérale fructueuse

Il y’a cinquante (50) ans, le Niger et le royaume de la Belgique signaient à Bruxelles, la première convention de coopération. Depuis le 10 mai 1971, date de cette signature, la Belgique a accompagné le Niger dans les secteurs paritaires vitaux pour son développement via le programme de coopération gouvernemental ENABEL, et dans la formation de ses forces de défense et de sécurité à travers des actions civilo-militaires très discrètes afin de mieux accompagner la montée en puissance des armées nigériennes. Pour célébrer ce jubilé, une cérémonie solennelle a été organisée dans les locaux du ministère des affaires étrangères à Niamey, précédée d’une exposition photo qui retrace l’évolution de la présence belge au Niger.

A la cérémonie solennelle qu’il a présidé, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, M. Idi Illiassou Mainassara, a fait la genèse de l’intervention du royaume de Belgique au Niger. Une présence fructueuse aux côtés des populations qui se traduit selon lui, par diverses interventions dans les secteurs clés tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, les infrastructures de base et la prévention des conflits. Le Ministre Idi Illiassou Mainassara a remercié, au nom du Niger, le royaume de Belgique pour ses innombrables réalisations en faveur du développement et de la sécurité dans le pays.

La Ministre belge de la coopération au développement, Mme Meryame Kitir, salue la qualité de la coopération entre son pays et le Niger et qui a permis de travailler de façon constructive pendant cinquante (50) ans. Intervenant depuis ses bureaux en Belgique, elle a indiqué que la réponse apportée aux défis de développement ne doit pas se limiter uniquement au domaine sécuritaire, mais doit être en priorité « globale et coordonnée », avec une attention particulière sur les aspects de la bonne gouvernance. Mme Meryame Kitir rassure le Niger du soutien plein et entier de son pays pour maintenir cette coopération fructueuse entre les deux nations et leurs peuples.

Plusieurs personnalités belges ont souligné l’excellence de la relation bilatérale entre la République du Niger et le Royaume de la Belgique. Le Directeur Général de l’Agence belge de développement (Enabel), M. Jean Van Wetter, s’est félicité des résultats positifs atteints au Niger grâce au concours de son pays, notamment dans les secteurs de la scolarisation de la fille et de l’autonomisation de la femme.

Pour sa part, l’Attaché de défense à l’ambassade de Belgique au Niger, le Lt-Col Warnez a expliqué que la coopération militaire avec le Niger est établie autour de trois (3) idées maitresses que sont l’accompagnement des militaires nigériens en essayant de les encadrer dans le contexte local, la discrétion et l’appropriation des acquis par les forces de défense et de sécurité nigériens, ce qui leur permet d’être autonomes.

Signée pour la première fois le 10 mai 1971, la coopération entre le Niger et la Belgique a évolué au cours de ses cinquante ans de mise en œuvre. La convention de 1971 a été remplacée le 26 mars 2003 par une nouvelle Convention générale de coopération au développement qui fait suite, elle-même, à un Accord général de coopération technique approuvé le 25 avril 1985. Le lien de coopération entre les deux pays a atteint son paroxysme en 2004 avec la visite au Niger de la princesse Mathilde d’Udekem d’Acoz, devenue reine des belges depuis le 21 juillet 20013.

Souleymane Yahaya(onep)

28 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 28 mai 2021

Coopération bilatérale : Le Royaume d’Espagne prévoit un financement initial de 60 millions d’Euros en faveur du Niger

Les délégations du Niger et de l’Espagne se sont retrouvées hier matin au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération à Niamey dans le cadre de la 3ème réunion de la Commission mixte de coopération entre les deux pays. Les techniciens ont échangé sur le document cadre d’association pays Niger-Espagne 2023-2027. A travers ce partenariat, le Royaume d’Espagne prévoit un financement initial de 60 millions d’Euros en faveur du Niger, ce qui place le pays parmi les nations prioritaires de la coopération bilatérale hispanique.

A l’ouverture des travaux, l’ambassadrice d’Espagne au Niger, SE Mme Nuria Reigosa Gonzalez a indiqué que, le Niger est un pays prioritaire pour la coopération espagnole, une position renforcée dans le cadre du nouveau plan directeur de la coopération espagnole 2023-2027 qui est en cours d’élaboration. «Le cadre d’association marque les lignes de coopération entre l’Espagne et le Niger pour les prochaines années. Il a été élaboré en tenant compte de la Déclaration de politique générale du gouvernement du Niger, du nouveau plan de développement économique et social du Niger, ainsi que des objectifs de développement durable qui sont partagés aussi par l’Union Européenne et les Nations-Unies», a-t-elle déclaré.

La diplomate espagnole a expliqué que, le nouveau cadre d’association prévoit un accompagnement flexible en construction de partenariat et de dialogue fluide avec le gouvernement du Niger. Il interviendra dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, le développement rural, la santé, l’éducation et la formation professionnelle. «Il sera mis en œuvre à Niamey et dans les zones fragiles et vulnérables qui seront déterminées avec le gouvernement nigérien pendant le développement du plan», a assuré SE Mme Nuria Reigosa. «Il s’agit donc d’un plan avec une approche ouverte et flexible qui nous permettra de nous adapter aux besoins et aux lignes d’actions du gouvernement nigérien», a-t-elle souligné.

Le Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadji Abou, chef de la délégation nigérienne a salué l’évolution positive de la coopération avec l’Espagne intervenue depuis l’ouverture de l’Ambassade d’Espagne au Niger et celle du bureau technique de coopération espagnole. «Cette coopération s’inscrit également dans un cadre de programmation pluriannuel, donnant ainsi une visibilité à l’intervention espagnole dans le temps. Elle s’inscrit aussi dans une dynamique d’approbation, à travers les rencontres et sessions entre les deux parties au sein d’une commission mixte de coopération», a-t-il poursuivi.

M. Ado Elhadji Abou a par ailleurs déclaré que la coopération entre le Niger et le Royaume d’Espagne se nourrit et se distingue par la qualité du dialogue régulier entre les autorités des deux pays. «Aujourd’hui, a-t-il ajouté, à travers le portefeuille des programmes exécutés par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID), l’Espagne s’affirme comme un des partenaires bilatéraux de 1er plan, en termes d’engagement financier». Il a apprécié également, à sa juste valeur, la visite officielle de deux jours qu’entreprend le ministre espagnole des Affaires étrangères au Niger à partir d’aujourd’hui et qui donne une illustration supplémentaire de l’excellence des relations d’amitié entre le Niger et l’Espagne, de l’intérêt porté de part et d’autre, au développement de leur coopération.

Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 11 janvier 2023

Coopération Bilatérale : Le Royaume de Belgique alloue plus de 30 milliards de francs CFA pour son nouveau programme de coopération 2022-2026 au Niger

Le Royaume de Belgique et le Niger optent pour un renforcement accru de la coopération entre les deux pays et leurs populations. Hier en fin d’après-midi à Niamey, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, et la conseillère technique et cheffe de mission adjointe de l’ambassade du Royaume de Belgique au Niger, Mme Roos Willems, ont paraphé la convention spécifique  sur le nouveau programme de coopération entre les deux pays. Le programme quinquennal qui couvre la période de 2022-2026, passe à 30 milliards de francs CFA et inclut, pour la première fois, des activités dans le secteur de l’éducation.

A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération s’est réjoui de la forte augmentation du budget alloué par le Royaume de

Belgique au programme quinquennal de coopération bilatérale entre les deux pays qui passe de 34 millions d’euros pour le précèdent, à 50 millions d’euros pour celui de 2022-2026, soit une augmentation de plus de 50%. La convention signée par les deux parties, a précisé M. Hassoumi Massoudou, vise à améliorer les conditions de vie de la population nigérienne grâce à un accès inclusif à des services sociaux de qualité, à une sécurité alimentaire durable, à une résilience renforcée et à une augmentation de ses moyens d’existence pour un développement durable et harmonieux.

Le nouveau programme de coopération bilatérale nigéro-belge pour la période 2022-2026, a expliqué le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, cadre avec le Programme de Renaissance acte 3, avec comme cibles les secteurs de la santé, de l’agropastoralisme et de l’éducation, tout en s’inscrivant dans la droite ligne de la volonté affichée par le Président de la République de poursuivre les actions nécessaires pour relever le niveau de vie des populations. «Ceci me donne l’agréable occasion de réaffirmer, de vive voix, toute notre appréciation de la coopération belge avec le Niger, et de saluer encore une fois le dynamisme de cette coopération qui, au fil des différents programmes convenus avec notre pays, s’adresse à des secteurs différents, dans plusieurs régions de notre pays», a déclaré le ministre Massoudou.

De son côté, la cheffe de mission adjointe de l’ambassade du Royaume de Belgique au Niger, Mme Roos Willems, a rappelé que la coopération bilatérale entre son pays et le Niger date aujourd’hui de 50 ans. «La Belgique est très contente de pouvoir continuer cette collaboration avec un nouveau programme quinquennal de 2022-2026 actif dans les domaines de l'élevage, la santé et cette fois-ci aussi de l'éducation, un domaine très important, pour le pays», a-t-elle confié. Le rehaussement de plus de 50% du budget est également, pour elle, un signe supplémentaire de l’importance que la Belgique attache à sa collaboration avec le Niger.

Le nouveau programme quinquennal de coopération bilatérale entre la République du Niger et le Royaume de Belgique, interviendra dans les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri. 10% du budget, comme l’a annoncé Mme Roos Willems, servira à la mise en œuvre d’un projet appelé 3D, Diplomatie-Développement-Défense, dans le département de Torodi.

 Souleymane Yahaya(onep)

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Catégorie : Politique
Publication : 15 mars 2022

Coopération bilatérale Niger-USA : Encore plus vivace avec l’ouverture de la Mission de l’USAID au Niger

Coopération bilatérale Niger-USA : Encore plus vivace avec l’ouverture de la Mission de l’USAID au Niger

Après les cérémonies de lancement des travaux de construction de la route Margou-Falmey-Gaya, et de réhabilitation du périmètre irrigué de Birni N’Konni, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, procédera au lancement officiel des travaux de construction de la route Dosso-Bella 2, demain mardi 3 novembre 2020. Toutes ces grandes réalisations étant à l’actif du Programme MCC au Niger, il y a lieu de dire que la coopération entre notre pays et les Etats Unis d’Amérique se porte bien. Et, avec l’installation récente de la mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) au Niger, ( ce après une longue absence), cette coopération s’annonce encore plus vivace. A l’issue d’un entretien qu’elle venait d’avoir avec le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, le mercredi 28 octobre dernier, la nouvelle Directrice de la Mission de l’USAID au Niger, par ailleurs la toute première responsable d’une mission complète au Niger, Mme Jo Lesser-Oltheten, a indiqué que « l’objectif principal de son Organisme est d’aider les Nigériens à devenir plus résilients face aux différents chocs tels que les catastrophes naturelles, la vision extrémiste ou les retombées économiques de la COVID-19 ».Elle a ajouté qu’avec un investissement annuel d’environ 150 millions de dollars en aide au développement, «l’USAID travaille avec le Gouvernement et le peuple nigériens pour renforcer la production agricole, offrir des plus grandes opportunités économiques et accroitre la sécurité alimentaire grâce à l’initiative du Président américain "feed the future" ». C’est dans ce cadre, a-t-elle précisé, que les Etats Unis d’Amérique a récemment fourni une aide supplémentaire de 600.000 dollars, soit environ 330 millions de FCFA en faveur des victimes des inondations de la Région de Maradi. S’y ajoute aussi l’aide humanitaire aux sinistrés des régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri. « Cet appui est guidé par notre objectif d’accompagner le Niger sur son chemin vers l’autosuffisance économique», a déclaré Mme Mme Jo Lesser-Oltheten, tout en rappelant que l’USAID a déjà aidé à construire des infrastructures de marché et des routes grâce aux investissements du Millenium Challenge Corporation (MCC). Les domaines d’intervention de la coopération entre le Niger et les USA concernent aussi celui de la sécurité où l’armée américaine travaille en collaboration avec les forces de défense et de sécurité du Niger pour former les soldats de la paix et lutter contre l’extrémisme violent. Ils concernent aussi le secteur de  la culture notamment dans le cadre de l’Initiative des Jeunes Leaders Africains, mais aussi ceux de la santé (lutte contre le paludisme, santé de la mère et de l’enfant, etc.) et de la lutte contre le mariage précoce. « La mission continuera à travailler en solidarité avec le peuple et le gouvernement du Niger au fur et à mesure que le Niger progresse vers autosuffisance économique, donnant ainsi au reste du monde l’opportunité de voir que « le Niger se lève», a conclu Mme Jo  Lesser-Oltheten, à l’issue de l’audience.

Assane Soumana(onep)

02 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

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Catégorie : Politique
Publication : 2 novembre 2020

Coopération entre l’Italie et le Niger dans le domaine de la défense : Pourquoi le gouvernement nigérien avait-il caché l’accord secret signé avec l’Italie ?

Longtemps présenté comme une possibilité sérieuse, mais formellement démenti par les autorités nigériennes, l’accord secret de coopération entre l’Italie et le Niger dans le domaine militaire est devenu indiscutable. Le contenu de l’accord a été connu grâce à la pression exercée par des organisations de la société civile, notamment la Coalition italienne pour les libertés et les droits civils, qui ont saisi la justice aux fins de contraindre le gouvernement italien à rendre public l’accord signé avec le gouvernement nigérien. Après 14 mois de bataille judiciaire, le Tribunal a ordonné au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de produire le texte de cet accord au plus tard le 16 décembre 2018. Selon une de nos sources crédibles qui a confié au Courrier avoir obtenu copie, l’accord secret a été signé à Rome par les deux parties, représentées par Roberta Pinotti et Kalla Moutari, le 26 septembre 2017. L’accord, qui comporterait huit articles, souligne en préambule que les gouvernements nigérien et italien ont décidé de renforcer la coopération entre les ministères de la Défense respectifs, sur la base d’une évaluation partagée selon laquelle la coopération mutuelle dans le domaine de la défense renforcera les relations existantes entre les parties. Ecrit en italien, le document original prévoit des consultations régulières en vue d’élaborer et d’approuver, par consentement bilatéral, tout accord spécifique visant à compléter le présent accord, ainsi que tout programme de coopération entre les forces armées italiennes et nigériennes. Si cela n’a pas été dit officiellement à l’occasion du séjour du président du Conseil italien à Niamey, en janvier 2019, il est toutefois plausible que ce soit dans le cadre desdites consultations. Les champs couverts par cet accord de défense seraient si étendus qu’il laisse l’opportunité aux deux parties, à tout moment, de proposer un accord secondaire portant sur des questions de préoccupation précise.

« Le Niger n’est pas satisfait d’avec la coopération militaire avec la France et les Etats Unis »

À en croire notre source qui dit ne pas être en mesure de faire publier ledit accord, frappé du sceau « Top secret », les champs de coopération concernés par le document confirment à posteriori les plaintes de Niamey à propos de la coopération militaire avec la France et les Etats Unis. En 2018, le ministre de la Défense, Kalla Moutari, révélait à Jeune Afrique que les autorités nigériennes ne sont pas satisfaites de la coopération avec les troupes française et américaine déployées dans le pays. Une façon de dire, sans le dire, qu’ils ont décidé d’aller voir ailleurs. Mais les propos de Kalla Moutari resteront de simples velléités puisque les autorités nigériennes, manifestement prises entre le marteau et l’enclume, ont continuellement démenti l’existence de tout accord militaire avec l’Italie. Cette façon peu orthodoxe dans le domaine diplomatique de se défiler face à ses responsabilités a dû être l’élément déclencheur de la propagande italienne visant à ébruiter, par le biais des médias, les dessous des cartes. Subtilement, mais avec beaucoup de résolution, les autorités italiennes ont maintenu la pression sur les autorités de Niamey. La presse italienne n’a pas particulièrement chômé durant cette période, les premiers responsables italiens ayant confié, sans prendre de gants, que c’est la France qui bloque l’installation de leur armée en sol nigérien.

Les officiels italiens affirment, les autorités nigériennes démentent et pourtant l’accord existe

En début d’année 2018, les médias italiens ont rapporté que l’armée italienne, à l’instar de ses homologues française, américaine et allemande, siégera au Niger pour y assister les Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. À la clé, le pays de Mussolini fait la promesse de concéder au Niger 40% de son aide globale destinée à toute l’Afrique. En sus des 32 milliards de FCFA que les autorités nigériennes ont empochés depuis juin 2017, soit trois mois avant la signature de l’accord secret, à Rome. Tandis que les officiels italiens déclarent à qui veut l’entendre que l’armée italienne, avec 470 soldats, s’installera au Niger, « à la demande du gouvernement nigérien », précise Agelino Alfano, le ministre des Affaires étrangères italien, au sommet de l’État nigérien, l’on s’ingénie à nier ce que l’Italie clame haut et fort. A l’époque, le ministre de la Défense nationale, Kalla Moutari, avait déployé une folle énergie à démentir ce qui est plus que vrai, allant jusqu’à demander à des médias de rectifier l’information qu’ils ont donnée à ce propos. D’autres membres du gouvernement nigérien ont confié à RFI, sous anonymat, qu’ils n’ont été, ni consultés ni informés. « Nous étions surpris », a confié, le 26 janvier 2018, un membre du gouvernement nigérien à RFI. Une autre source, a indiqué, toujours à RFI, que le Niger n’est pas d’accord pour accueillir cette force. « Nous avons indiqué aux Italiens, précise ladite source, par le biais de notre ministre des Affaires étrangères, que nous ne sommes pas d’accord ». Et pourtant…

Devant le président du Conseil italien, le Président Issoufou aborde le sujet sans toutefois évoquer l’accord secret

En novembre 2018, dans un article fort documenté, un journal italien revient sur la question en faisant le rappel historique de cette scabreuse affaire ainsi que les enjeux éventuels. Une perspective qui ne peut qu’embarrasser les autorités nigériennes qui avaient régulièrement dégagé en touche, affirmant et répétant qu’il est totalement faux qu’elles aient signé un accord dans ce sens avec l’Italie. Même la visite, presque surprise, du président du Conseil italien, le mardi 16 janvier 2019, n’avait pas permis de délier les langues du côté du gouvernement nigérien. Si le Président Issoufou n’avait pu éluder totalement la question, il avait toutefois été assez virtuose pour dire les choses sans faire la moindre allusion à l’existence de cet accord. « J’ai profité de la présente visite pour échanger avec le président du Conseil sur des préoccupations qui nous sont communes, préoccupations relatives notamment aux questions de sécurité, de lutte contre le terrorisme, les organisations criminelles (trafiquants de drogues, des migrants) », avait déclaré le Président Issoufou. S’il est aisé d’imaginer qu’il en avait largement discuté avec son hôte, Mahamadou Issoufou n’avait, cependant, nulle part, évoqué l’accord de coopération militaire signé le 26 septembre 2017. « J’ai également évoqué avec le président du Conseil italien des questions de coopération bilatérale sur le plan économique avec les interventions dudit pays dans les secteurs qui sont prioritaires pour le Niger, notamment les infrastructures, le développement rural, l’Education, la santé, et l’accès à l’eau pour les populations », avait expliqué le chef de l’Etat. Le Président Issoufou avait pourtant effleuré le sujet, exprimant son souhait de voir l’Italie renforcer sa coopération avec le Niger en matière de formation, d’équipement des Forces de défense et de sécurité, des aspects explicitement pris en compte dans l’accord secret.

Devenu un sujet central de désaccord entre la France et l’Italie, avec des autorités nigériennes embarrassées et prises entre le marteau et l’enclume, l’accord de défense secret nigéro-italien a fini par déborder et déteindre sur la question de l’immigration. Une crise dans la résolution de laquelle l’Italie avait l’impression qu’on lui demandait de faire plus qu’elle ne devait par rapport à des pays comme la France qu’elle accuse ouvertement d’être la cause profonde et réelle de l’immigration clandestine subsaharienne. Dès le début des attaques outrancières des autorités italiennes contre la France, nombre d’observateurs avaient relevé que la source et la motivation de ces attaques se trouvaient dans l’opposition supposée de la France contre toute installation de militaires italiens au Niger.

Laboukoye

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Catégorie : Politique
Publication : 30 avril 2022

Coopération entre le Niger et les Partenaires Techniques et Financiers : Le Ministère des Finances entame une série d’échanges avec les partenaires du Niger

Le ministre délégué chargé des Finances, M. Moumouni Boubacar Saidou a eu hier matin à son cabinet, des échanges avec le Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Han Fraeters. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la reprise des relations avec ce partenaire important du Niger. Ces échanges interviennent après quelques temps de suspension des relations de coopération entre le Niger et l’institution bancaire.

A travers ces échanges, les deux parties se sont entendues de la nécessité de la reprise des activités de la Banque Mondiale au Niger. Selon une source du Ministère, cette rencontre fait partie d’une série d’activités que le Ministère des Finances a entreprises avec les différents partenaires du Niger. Elle s’est déroulée en présence des principaux cadres du Ministère des Finances dont le Secrétaire général, M. Alio Daouda.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 24 octobre 2023

Coopération entre les Etats Unis d’Amérique et la République du Niger : Un nouveau Programme Compact en formulation

Une importante délégation du Gouvernement du Niger (GdN) conduite par le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Hassoumi Massoudou, comprenant le Ministre de l’Equipement Moctar Gado Sabo, le Ministre des Finances Ahmet Jidoud, le Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République Takoubakoye Daouda, ,le Directeur de Cabinet du Premier Ministre Laoualy Chaibou et plusieurs experts nationaux, était aux Etats Unis d’Amérique à la fin du mois de Juillet 2022 dans le cadre des négociations sur le Compact Régional du Niger.
Lesdites négociations se sont précisément tenues du 24 Juillet au 01 Août 2022 à Washington entre le Gouvernement américain à travers le Millenium Challenge Corporation (MCC) et la délégation du GdN.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux importantes interventions.
La Vice-Présidente du MCC en prenant la parole la première, a d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation du Niger, avant de rappeler que le MCC et le GdN sont déjà en partenariat dans un Compact Bilatéral entré en vigueur le 25 Janvier 2018, avec l’objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté à travers une croissance économique durable. Un partenariat qu’elle a qualifié de solide et mis en œuvre conformément aux engagements pris par chacune des deux parties.
La Vice-Présidente a aussi rappelé l’engagement démontré du Niger dans le renforcement de la bonne gouvernance, la liberté économique et les investissements dans le capital humain. Cet engagement soutenu selon elle, a valu au Niger d’être sélectionné pour élaborer un nouveau programme compact avec pour la première fois une dimension régionale.
La Vice-Présidente a terminé son intervention en souhaitant que le GdN puisse faire montre de la même volonté politique qui a accompagné la mise en œuvre du Compact Bilatéral, pour implémenter les réformes politiques et institutionnelles que nécessitera la mise en œuvre du Compact Régional. Pour elle, les réformes mises en œuvre dans le cadre du Compact Bilatéral (réforme du secteur des engrais, réforme de l’entretien routier, réforme du système statistique national, réforme sur le financement de la santé animale et la connaissance des ressources en eaux souterraines) ont eu des multiples avantages pour la population nigérienne.

En prenant la parole à son tour, le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a d’abord remercié le MCC pour la qualité de l’accueil et les conditions créées pour rendre le séjour de la délégation nigérienne agréable et garantir la tenue des bonnes discussions.
Le Ministre d’Etat a poursuivi son intervention en rappelant que la coopération entre les Etats Unis d’Amérique et la République du Niger est ancienne et est, une des plus dynamiques entre le Niger et la communauté internationale. C’est une coopération qui couvre plusieurs domaines, allant de la défense à l’éducation nationale en passant par l’économie, la politique, l’agriculture, l’élevage et le transport.
S’agissant des trois derniers secteurs dira le Ministre d’Etat, les Etats Unis d’Amérique (à travers le MCC) et le GdN, avaient signé ici même en Juillet 2016, un Accord Compact d’un montant de 442,6 millions de dollars (soit deux cent cinquante-trois milliards de francs CFA) visant à améliorer l’accès à l’eau pour accroitre la production agricole et la construction des routes pour favoriser l’accès aux marchés. La mise en œuvre de ce programme, une fois terminée, va améliorer les conditions de vie de près de 4 millions de nigériens, et contribuer de manière significative à la transformation qualitative de notre économie.

Le Ministre d’Etat a rappelé que L’autorisation faite au Niger d’entamer la formulation d’un nouveau compact alors que le premier n’est pas encore achevé, est le signe de la confiance réciproque entre le MCC et le GdN.
Le nouveau programme qui se veut régional, donc intégrateur est aussi important que le premier pour le Niger. C’est pourquoi a rassuré le Ministre d’Etat, le GdN ne ménagera aucun effort pour garantir sa réussite. Il a aussi dit toute la volonté du GdN à travailler de manière franche et constructive avec le Gouvernement du Bénin pour atteindre les nobles objectifs de ce programme au bénéfice des populations des deux pays qui sont liées par la géographie et l’histoire.
Après la cérémonie d’ouverture, les négociations coprésidées par la Directrice Juridique du MCC Shirley Jean et le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Hassoumi Massoudou ont été engagées successivement sur le projet d’Accord de Don, le projet d’Accord de Mise en œuvre et les Conditions Préalables contenues dans les deux projets de texte.
Le Compact Régional du Niger comportera entre autres activités, la construction/réhabilitation des tronçons de routes, la modernisation des opérations du secteur du fret et des opérations douanières à la frontière. L’objectif à terme étant de faciliter et fluidifier les échanges commerciaux et rendre le corridor Niamey-Cotonou plus compétitif.
Les négociations ont été clôturées avec les interventions du Président du MCC et du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger qui se sont félicités des résultats obtenus et des conditions empreintes de courtoisie et de franchise dans lesquelles se sont tenues les discussions.

Amadou Moussa, Coordonnateur National/Compact Régional du Niger
Source : http://www.lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 9 septembre 2022

Coopération militaire : Où sont passés les milliards versés par l’Italie pour s’installer militairement au Niger ?

 Il est établi que l’Italie a dû verser beaucoup d’argent aux autorités nigériennes pour obtenir le droit de stationnement militaire au Niger. Mais, aujourd’hui, encore, des sources crédibles au ministère de la Défense indiquent qu’il n’y a, nulle part, trace des montants d’argent que l’Italie a déclaré avoir versés au Niger. En juin 2017 déjà, ce pays a accordé au gouvernement nigérien 32 milliards de FCFA pour faire face à la sécurité de ses frontières. Toutes ces informations ont été corroborées et confirmées par le ministre italien des Affaires étrangères à l’issue de sa rencontre, le 3 janvier 2018, avec le Président Issoufou Mahamadou, à Niamey. Les autorités nigériennes ne l’ont jamais fait savoir. Et pour cause ? Au sommet de l’Etat, l’on s’ingéniait à nier ce que l’Italie clame haut et fort. Le ministre de la Défense nationale nigérienne de l’époque, Kalla Moutari, avait déployé ainsi une folle énergie à démentir ce qui est plus que vrai, allant jusqu’à demander à des médias de rectifier l’information qu’ils avaient donnée à ce propos, sans quoi ils seraient poursuivis en justice. Pour Kalla Moutari, il s’agirait de fausses informations.

En plus des 32 milliards de francs CFA encaissés en juin 2017 mais jamais rendus publics, l’Italie a également promis, le 14 décembre 2017, lors de la Table ronde de Paris, 100 millions d’euros, soit près de 70 milliards de francs CFA. Des sommes d’argent dont on ne trouve nulle part, trace. Survenus dans un contexte où les ressources budgétaires destinées à l’armement des Forces armées nationales (Fan) avaient pris d’autres destinations, l’omerta totale observée autour de ces versements d’argent italiens suscite de grosses interrogations sur ce que le séjour de Kalla Moutari à la Défense a pu être en termes de «wassosso».

La lutte contre l’insécurité, un business fructueux

L’argent serait-il l’argument qui a servi à rendre si serviles les autorités nigériennes pour accepter tant de bases militaires ? S’il n’y a pas d’informations concordantes pour toutes les autres, la coopération militaire avec l’Italie, elle, a été sous-tendue par beaucoup d’argent versé par les autorités italiennes à celles du Niger. La révélation en a été faite par le Premier ministre italien, Paolo Gentiloni. Des versements que Niamey n’a pas rendus publics. De peur de s’exposer à la colère de l’Elysée qui ne voulait pas de cette installation militaire italienne ?

Pas uniquement puisque, entre 2017 et 2019, période du séjour de Kalla Moutari, le contexte se prêtait plutôt aux détournements des fonds publics. Un Kalla Moutari, bien avant le rapport d’audit, qui a été accusé d’être uniquement intéressé par l’octroi de marchés relatifs à l’achat de véhicules 4X4 dont il tire de grosses commissions.

Outre les montants que les autorités italiennes ont déclaré avoir versés au gouvernement nigérien, le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano, après un entretien avec l’ancien président, Issoufou Mahamadou, à l’occasion de l’inauguration de l’ambassade italienne à Niamey, a annoncé que 40% de l’enveloppe globale des aides italiennes pour l’Afrique seront désormais consacrés exclusivement au Niger.

Kalla Moutari, le dinosaure

Si l’affaire du ministère de la Défense, ce scandale financier qui a coûté à l’État nigérien bien plus que des dizaines, voire des centaines de milliards, n’a pas encore connu d’épilogue judiciaire digne du nom, c’est bien la chance, inouïe, de Kalla Moutari, dont la gestion est celle qui a été mise en cause par l’audit réalisé sous Issoufou Katambé. À la tête du ministère de la Défense entre 2017 et 2019, Kalla, ne serait pas inquiété que par ce rapport d’audit explosif dont le contenu a fait frémir d’effroi les Nigériens. Il était également le ministre qui avait signé l’accord secret de coopération militaire avec l’Italie. Un accord dont il a longtemps nié l’existence, se permettant même le luxe de menacer les journalistes qui en feraient allusion, car non fondé selon lui.

La fuite en avant de Kalla Moutari était autant motivée par la peur de la réaction française, qui continuait, à l’époque, à dresser des barrières sur la matérialisation dudit accord, que par les montants faramineux déjà encaissés par Niamey, de l’avis des autorités italiennes. Les officiels italiens avaient longtemps déclaré à qui voulait le savoir que l’armée italienne, avec 470 soldats, s’installerait au Niger. « À la demande du gouvernement nigérien », précisent- ils. Angelino Alfano, le ministre des Affaires étrangères italien, a d’ailleurs annoncé que 40% de l’affectation globale des aides italiennes pour l’Afrique seront consacrées exclusivement au Niger. « Pour améliorer l’état de la collaboration » (sic !), a-t-il précisé à l’époque.

Le Président Bazoum ne savait pas ou jouait-il simplement sa partition?

L’accord de coopération militaire a été signé à Rome, en Italie, en septembre 2017. Pourtant, jusqu’en 2018, le gouvernement nigérien continuera de nier le fait. Réagissant à une information de la presse italienne faisant cas de l’envoi de militaires italiens au Niger, le président de la République actuel, à l’époque ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Bazoum Mohamed, a démenti l’information, allant jusqu’à prétendre que la mission était «inconcevable ». En Italie, on ne comprenait pas l’attitude, plus qu’ambigüe du gouvernement nigérien. C’est de façon officielle que le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, avait annoncé, en décembre 2017, que les gouvernements italien et nigérien avaient signé une convention au terme de laquelle l’Italie s’engageait à déployer au Niger un premier contingent d’environ 150 militaires et à terme, 470 soldats.

Malgré la publication, par la presse italienne, de deux lettres — le 1er novembre 2017 et le 15 janvier 2018 — que Kalla Moutari a adressées à son homologue italienne, Roberta Pinotti, et par lesquelles le Niger demandait une intervention militaire à l’Italie, les officiels nigériens ont persisté dans le démenti. Sur RFI, Bazoum Mohamed a nié tout contact entre Rome et Niamey à ce sujet, déclarant avoir appris la nouvelle de l’envoi de militaires italiens «par les médias». « Nous n’avons jamais adressé de telles lettres à l’Italie. Cela ne relève pas tout à fait de la réalité », a-til martelé, non sans avoir souligné le refus définitif de son pays d’accepter une mission militaire italienne sur son territoire.

Courroucée par cette fuite en avant des autorités nigériennes, l’Italie décida alors de prendre le taureau par les cornes. Elle révèle tout et s’attaque ouvertement à la France qu’elle voyait derrière les tergiversations des autorités nigériennes. Ce qui était, au départ, une guéguerre diplomatique tourne carrément à la crise diplomatique, Rome ne se munissant pas particulièrement de gants pour dénoncer la politique « honteuse » de la France en Afrique. Kalla Moutari, lui, pouvait se frotter les mains. Non seulement, il n’avait plus rien à justifier, mais le pôle de la crise avait changé aussi.

Désormais, c’était une confrontation franco-italienne et les autorités nigériennes n’avaient plus rien à faire que d’attendre l’issue du bras de fer. Un bras de fer qui avait rapidement tourné à l’avantage de l’Italie.

Laboukoye

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Catégorie : Politique
Publication : 30 avril 2022

COOPERATION MILITAIRE / Le CNSP et le peuple unis contre l’impérialisme : Et la France, dolé, partira du Niger !

Les Nigériens prennent au sérieux les menaces d’agression de la France contre leur pays, se demandant, interloqués, au nom de quoi, la France peut-elle penser avoir le DROIT, de piétiner leur souveraineté pour rester dans le pays avec son armée et ses armes ? Le Niger est-il redevenu un protectorat de la France auquel cas, la France devra aller, devant les Nations-Unies, justifier que le Niger ne soit plus indépendant pour ne se réduire qu’en un méprisable département français ? Alors que le pays ne peut plus s’entendre avec les autorités françaises pleines d’arrogance et de mépris pour notre peuple et ses autorités, l’on ne comprend pas que la France ne puisse pas comprendre que nous ne pouvons plus faire bon ménage et que de fait, entre elle et nous, le divorce attendu par les Nigériens depuis des années, est enfin consommé ? Peut-elle ne pas comprendre que ce Niger n’est pas la propriété de ceux qu’elle défend mordicus, refusant de voir, pour le peuple, non pour elle-même, le mal qu’ils auront fait en douze ans de gestion calamiteuse ?

Oui, et la France partira.

Elle partira de chez nous parce que le Niger est nôtre. Elle partira de chez nous, parce qu’elle ne peut se prévaloir d’aucun privilège chez nous que nous puissions réclamer chez elle. Elle est chez elle chez elle, et nous chez nous, chez nous. Pourquoi, peut-elle chasser de chez elle comme des bons à rien, ces Africains indésirables et que nous ne puissions pas le faire pour ses ressortissants qu’elle appelle, dans ses choix lexicaux, des expatriés, non des migrants comme elle en accable nos frères qui viennent pour travailler chez elle, non pour profiter ? On a appris que la France ne veut pas et ne va pas quitter le Niger, un discours néocolonial que d’autres, notamment un maire LR que l’on a entendu sur les réseaux sociaux, et avant lui d’autres hommes politiques français, relaient, prétendant qu’ils ont vocation à rester au Niger. Mais ils oublient que le Niger est nôtre, non leur propriété. Et le système qu’on a défait et qui leur aura « vendu » le pays n’y pourra rien. Quand la France insiste à ramener ses amis au pouvoir, on aura compris que ces derniers sont là, d’abord choisis par la France et non par le peuple, mais surtout pour travailler au bénéfice de la France non du pays dont ils se réclament. La France, par un tel comportement se ridiculise à la face du monde et elle doit comprendre qu’en persistant dans une telle erreur fatale, elle ne se donne plus aucune chance sur le continent, et notamment au Niger, ce pays qu’il a perdu comme il a perdu par les mêmes errements le Burkina et le Mali.

Elle va échouer parce qu’aucun pays du monde ne peut, après avoir trompé l’OTAN à partir détruire en Libye, la suivre pour aller dans une nouvelle aventure pour ajouter à la poudrière qu’elle créait dans la même zone. L’Algérie qui tient à sa stabilité, ne se laissera pas faire et elle avait averti contre toute attaque qui viserait le Niger pour semer encore le bordel dans la sous-région. On a compris que pour qu’on ne la taxe pas de comportement colonialiste, la France a cru qu’elle serait plus maligne à se servir d’un autre, notamment d’une CEDEAO sans âme, pour l’employer à intervenir militairement au Niger. Mais avant de parler de cela, parlons d’abord de la France et notamment de son président, au devant de ce projet malveillant pour le Niger par lequel il voudrait faire plaisir à des autorités malaimées du peuple qu’il installait au Niger à la suite d’une élections tropicalisée, juste pour ses intérêts, n’ayant que faire de ce que le peuple puisse souffrir tant de la mal gouvernance de ses amis.

Quand Emmanuel Macron perd les pédales…

Le Président français qui a cru qu’en stationnant ses soldats au Niger, à l’aéroport de Niamey, à quelques encablures de la présidence, il dissuadait contre toute tentative de coup d’Etat, ne pouvant comprendre que les militaires nigériens soient si espiègles à déjouer ses pièges pour agir quand ils le décideront. C’est pendant que ses soldats dormaient tranquillement dans leur QG, ne pouvant rien soupçonner de ce qui se tramait dans le palais, que les militaires nigériens reprenaient le pouvoir dans les mains inhabiles de Bazoum Mohamed, réorientant la marche du pays. Face à l’événement qui a surpris le monde, le président français n’eut de réaction que la colère, incapable de contenir ses émotions et c’est dans un tel état qu’il eut un discours peu noble pour son rang, parlant du Niger comme s’il parlant de son enfant s’il devrait en avoir, versant dans un ton paternaliste qui ne peut que davantage offusquer des Nigériens qui en ont assez de son regard méprisant sur eux et sur leur pays. Alors que la situation commandait de sa part, distance et retenue, pour mieux analyser ce qui arrivait, il se fit cet avocat brutal qui ne peut cacher son parti pris dans le malaise nigérien. Et au lieu de parler avec la rationalité, il écouta son coeur endolori, versant son venin sur un pays et ses nouvelles autorités. On n’est d’ailleurs que très étonné de l’entendre dire qu’elle ne reconnait d’autorités pour le pays que les hommes – ses mis – qui ont été pourtant déposés depuis la semaine dernière, aujourd’hui entre les mains de ceux qui ont la réalité du pouvoir et qui n’entendent céder à aucune pression ni même à aucune menace ou intimidation, « d’où qu’elles viennent ». Macron avait donc eu tort, sans doute pour le regretter après, de s’inviter dans un problème nigéro-nigérien en parlant avec son coeur et ses émotions.

Promettant à la face du monde qu’elle répondra de manière intraitable, la France a montré finalement de quel bois elle est faite pour qu’au Niger, comme ailleurs, l’on se méfie d’elle et s’éloigne d’elle. Le Niger peut-il mériter les foudres de la France parce que simplement les Nigériens diront qu’ils ne voudraient plus d’elle comme partenaire ? Sommes-nous obligés de rester avec la France et de commercer avec elle ? Non. Les Nigériens ont des choix nouveaux avec ceux qui le méritent et son forcing ne peut l’amener à rester dans le pays tant que, même illégitimes, ainsi qu’elle veut le faire entendre, les nouvelles autorités, par la demande pressante des Nigériens, demandent qu’elle se retire du pays avec ses soldats. Si elle part avec ses travailleurs civils, de quel droit, doit-elle garder ses nombreux militaires dans le pays ? C’est elle qui décidait de partir avec ses ressortissants et elle peut les garder indéfiniment, aiment à le dire l’opinion nigérienne ; tout le temps qu’elle voudra, d’autres pays amis, ayant décidé que les leurs restent car ne voyant aucune menace qui les viserait pour les exfiltrer. Faut-il alors croire que c’est la perspective malveillante d’une France déchue de pilonner par ses arrogances le Niger, qu’elle décidait de mettre à l’abri ses ressortissants ? Mais alors que fait-elle de ceux de l’espace CEDEAO si nombreux dans la capitale nigérienne ? Qu’ils en meurent ne lui dit rien ? Quel cynisme français !

Et la France souffrira de son échec au Niger…

En se servant de la CEDEAO, quand elle ne peut mobiliser l’Europe dont les membres sont si lucides à ne pas entendre les élucubrations et les folies de la France à aller dans une aventure insensée, la France, misant sur le discours trop opportuniste et hâtif du nouveau président de la CEDEAO et du Nigéria, Bola Tinubu, ne peut comprendre que tout ne puisse pas dépendre que de la volonté d’un homme, d’autres réalités pouvant rendre impossible et risqué la mise en oeuvre peu intelligente de certaines mesures prises à la va-vite contre un peuple, non contre une « Junte ». La CEDEAO c’est des peuple métissés qui ne peuvent accepter que leurs dirigeants prennent et mettent en oeuvre des mesures comme celles qu’on vient de prononcer contre le Niger, en manipulant les chefs d’Etat de l’espace. Dans tous les pays et surtout ceux qui se sont mis au devant du projet français, les opinions nationales se sont élevées pour dénoncer des mesures disproportionnées, qui ne peuvent se fonder sur aucun texte, méchantes et injustifiées. Et tout de suite, y compris au Nigéria, les dirigeants se sont rendus compte de la complexité de la mise en oeuvre de leurs mesures, comprenant enfin que les économies de la sous-région sont interdépendantes de sorte que le Niger ne sera pas seul à en souffrir. Le Nigéria le sait. Le Benin surtout. D’ailleurs, tous sont arrivés à comprendre aussi qu’aller au Niger avec des troupes, c’est prendre de gros risques pour toute la sous-région, et notamment pour ce pays visiblement stable qui se laissent instrumentalisée par une France qui n’a pas de frontière avec nous pour en souffrir. Les communautés venant de l’espace de la CEDEAO, ont à cet effet manifesté et publié une déclaration dans laquelle elles rejetaient les décisions inhumaines de la CEDEAO, saluant la coexistence fraternelle et pacifique avec le peuple brave du Niger. La CEDEAO, ne peut donc pas violer ses propres idéaux d’intégration pour s’attaquer à un pays tiers. Si elle devra le faire, les pays qui viendront, devront officiellement déclarer la guerre au Niger pour que le Niger sache à quoi s’en tenir et sur un tel point, le Niger n’est pas seul. Si elle croit en ses textes, l’organisation communautaire ne peut porter une guerre par procuration contre un Etat membre sans créer les conditions de sa disparition inévitable. Elle doit choisir entre servir ses idéaux ou servir de main armée à une France qui se cache derrière elle pour recoloniser le continent.

Il est d’ailleurs malheureux d’entendre à travers une dépêche de l’AFP que « Paris appuie «avec fermeté» les efforts de la CEDEAO pour faire échouer le putsch ». C’est à croire que cette France d’Emmanuel Macron a perdu la tête : comment peut-elle parler de faire échec à ce qui a réussi et qui a mis aux placards ses « amis » ? Tant que la France et ses supplétifs africains ne font pas trop attention aux causes de ces situations pour s’agripper aux conséquences, jamais ils ne réussiront à régler les problèmes qu’il y a dans notre espace. Pour nourrir les rêves de l’ancien régime dont certains membres se cachent à l’ombre de son ambassade, la France qui tient les mains de ses sous-préfets déchus à savoir l’ambassadrice à Paris, Mme. Kané Aichatou Boulama, relevée de ses fonctions, et l’ex-chef de gouvernement errant dans une Europe où les événements le surprirent, se nourrissent de faux espoirs, le Niger, sa « Junte » et son peuple marchant vers des destinées nouvelles dans lesquelles, la France, elle-même, sans qu’on ne le lui impose, s’est exclue, ne devant plus revenir au Niger, même si en partant, elle demandait de lui sécuriser son ambassade. Peut-elle donc manquer de courage à laisser le Niger tranquille ?

Une attaque de la CEDEAO ou du moins du Nigéria, du Togo contre le Niger signerait la fin de la CEDEAO. Aujourd’hui, l’on compte potentiellement quatre pays qui pourraient ne plus en faire partie, Ce n’est pas rien.

Les Nigériens prennent au sérieux les menaces françaises mais rendent coupable certains chefs d’Etat de la CEDEAO…

Le peuple veille, et avec lui l’armée nationale qui a à sa tête depuis quelques jours, une nouvelle hiérarchie qui n’est pas dans la combine politique. Celle-ci, comme les autorités nouvelles du pays, ont fait le choix de la patrie et entendent se battre pour que l’intégrité du territoire national soit préservée. Certains partenaires et d’autres amis sont avec le pays. Aussi, de la même manière qu’après avoir vainement invoqué le fait qu’elle ait signé des accords avec un gouvernement « légitime » pour s’en prévaloir de ne pas quitter le Mali, dans le cas du Niger, la France finira par reconnaitre que le Mali n’est plus indépendant que le Mali ou le Burkina, pour accepter, toute honte bue, de s’en aller, laissant le Niger aux Nigériens. D’ailleurs, pourquoi tient-elle tant à rester et à avoir à la tête du pays, des hommes dont les Nigériens disent ne plus avoir besoin de la gouvernance. Y a-t-il un deal entre la France, des accords secrets sinon entre Emmanuel Macron et ces hommes pour tenir tant à leur survie politique ? Devant le conseil de sécurité des Nations-Unies, la France entendra que le Niger est un pays souverain et qu’elle ne peut rien lui imposer, elle ne rien choisir pour lui. Elle comprendra que la CEDEAO et son Tinubu ne peuvent lui être d’aucun secours dans sa déchéance sahélienne. Et le Niger pourra avoir des relations plus saines avec les peuples qui savent le respecter non ceux qui peuvent le menacer, l’agresser, et avoir l’arrogance de prendre des armes contre lui. Dans une telle démarche, elle sait qu’elle ne rend aucun service à ceux, qui, ayant vendu leur âme au diable, l’appellent à détruire le pays, peut-être parce qu’il ne devrait plus être le leur, ou qu’il n’avait jamais été le leur. Les Nigériens, eux, comprennent et n’auront pas tort de voir en eux des conquérants.

Et dolé, la France partira du Niger. C’est en se targuant de sa souveraineté sur son territoire qu’elle chassait des Africains de son espace. Le Niger, agissant sur le même palier, réussira à la faire partir.

Emmanuel Macron se trompe d’époque. On comprend que beaucoup de Français se plaignent de sa politique. Il n’a rien compris de que les temps ont changé !

Alpha

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Catégorie : Politique
Publication : 12 août 2023

Coopération militaire française / Visite de ministres français au Niger : la vaine offensive de charme de la France au Niger

L’aventure française au Sahel a été une mésaventure car, après quelques dix ans d’engagement, dans la lutte anti-terroriste où elle a prétendu avoir la solution du problème, faisant valoir son expertise militaire, elle a fini par perdre des plumes et perdre le renom dont elle se vantait pour être une des puissances du monde qui dominent la géopolitique mondiale. La littérature de la colonisation, il est vrai, ne donnait qu’une image négative de la France, mais cela restait beaucoup plus dans les pages acerbes des livres, venant d’intellectuels engagés d’une époque qui avaient pris, devant l’Histoire, la responsabilité de dénoncer la rencontre avec la France, et surtout la nature de la relation qu’elle avait entretenue avec le continent.

L’opinion qu’on se fait de la France sur le continent et notamment au Sahel, dépasse les cercles des intellectuels pour toucher les peuples qui prennent désormais la parole pour dire toute leur aversion vis-àvis de présence de la France au Sahel surtout quand, elle ne peut montrer aucune efficacité dans la lutte contre le terrorisme pour laquelle elle prétend s’investir au Sahel. Son image s’est d’autant abîmée dans l’opinion sahélienne que partout, elle ne peut entendre qu’un discours hostile à sa présence et à son partenariat, un sentiment largement partagé sur le continent et venant de ce que l’on a appelé le «sentiment anti-français» répandu. Sur le continent, à travers les diasporas africaines, partout, des Africains avaient manifesté pour dénoncer la politique française en Afrique et la France, depuis, pouvait comprendre qu’elle n’a jamais été aussi impopulaire sur le continent, surtout quand, en plus des fils et des filles du continent, et certains européens en plus, pouvaient aussi élever la voix pour critiquer la politique française en Afrique. La France a compris que son image est en souffrance et depuis quelques jours, elle joue à réparer sa réputation pour se donner une nouvelle image. Peut-elle mériter d’avoir cette nouvelle chance pour réexaminer sa relation avec l’Afrique ?

Mauvaise lecture…

La dernière visite des ministres français au Niger, la semaine passée, permet d’apprécier l’idée que la France se fait de sa relation et surtout de la solution pour soigner son image altérée sur le continent. Le seul fait de mobiliser deux ministres alors que la France fête le 14 juillet, sans dénoter de l’importance que la France accorde à la sécurité au Sahel montre à quel point cette France s’effraie de perdre l’Afrique lorsque, là, on ne sait plus lui faire confiance. En effet, la France se ridiculise lorsque, venant au Niger, par la voix de ses deux émissaires, elle justifie qu’elle serait enfin revenue avec de bonnes intentions, avec une bonne parole et neuve, avec seulement – tenez-vous bien – quelques 100 millions d’Euros pour faire croire qu’elle en fait trop pour le Niger pour mériter de déposer tant d’arsenal de guerre convoyé du Mali dans le pays, armes et logistiques immenses qui n’ont pourtant pas servi à délivrer le Mali de la menace terroriste. Faut-il croire que financer des marchés à bestiaux s’est trop faire pour le Niger pour croire qu’on aide à régler les problèmes de développement du pays et de sécurité dont il souffre ? Les problèmes, notamment de développement du Niger, peuvent-ils se limiter à la construction de marchés à bestiaux dans des zones, où, du fait de l’insécurité, le bétail est quotidiennement arraché et emporté et où, pour la même raison, les activités économiques sont au ralenti, sinon à l’arrêt ? C’est pourquoi, l’on ne peut que donner raison au député du Moden Fa Lumana qui intervenait sur rfi pour critiquer la stratégie dévoilée par les deux ministres, disant que s’il y a à faire, c’est d’abord à la sécurité qu’il faut un appui conséquent pour délivrer les régions affectées et sortir du cauchemar. A quoi cela sert de construire des marchés quand les populations rurales qui les alimentent et animent sont déplacées ou drastiquement réduites dans leur mobilité ? Drôle conception du développement que celle que les deux ministres sont venus défendre au Niger, infantilisant ainsi un peuple qu’ils peuvent croire ne pas pouvoir comprendre où se situent ses intérêts et ses priorités. Le Niger mérite mieux.

On aura donc compris que la France n’écoute pas les peuples, et qu’elle n’a pas encore tiré des leçons, et ce faisant n’en fait qu’à sa tête, ne pouvant tenir compte de ce que veulent les peuples pour agir dans ce sens et espérer refonder, par de tels choix pertinents, sa relation avec les pays du Sahel, disons avec les peuples souverains. La France joue par cette démarche à la corruption des consciences, croyant qu’avec l’annonce, en grande pompe, de quelques dizaines de millions d’Euros, elle pouvait emballer et étourdir les Nigériens pour leur faire perdre leurs lucidités et leur dignité. Si les officiels, à travers le ministre Massaoudou, pouvaient tomber dans le piège de la manipulation, jeu favori de la France, pour faire les éloges que l’on a entendues, la France peut-elle croire que les Nigériens entendent sa parole “frelatée” qu’elle est venue leur vendre ? Non. Il faut respecter les peuples.

La France sait les réticences qu’il y a dans le pays relativement au redéploiement de ses troupes chassées du Mali car ils se disent, comment, pouvaient-ils prendre ce que leurs frères maliens rejetaient pour des raisons on ne peut plus objectives ? Cette France, avec les malentendus qu’elle a eus avec le Mali et qui ont remis en cause son influence et son autorité sur le pays de Modibo Keita, ne cherche que le moyen de rester sur le continent, ne voulant pas pour des intérêts inavouables, perdre une Afrique très utile qui est en train de lui échapper. Or, rien n’est gagné avec les annonces maigres qu’on a entendues quand on sait que le contrat est plus avec des hommes qui souffrent d’un manque de légitimité reconnu qu’avec un peuple qui peut donner, s’il le décide, une garantie de durabilité dans le partenariat envisagé. Et c’est la meilleure. Tant pis si la France ne peut pas le comprendre.

Mais, face à certains silences, l’on peut se demander si, certains acteurs, pourtant bouillants, n’ont pas été «travaillés» pour faire profil bas, pour baisser la garde et laisser passer la mission française dans une accalmie arrangée et négociée afin de faire croire aux ministres en mission qu’il n’y a plus de gros bruits dans le pays contre la France. Ces silences sont d’autant intrigants que depuis de longs mois, l’on ne peut entendre certaines bouches bavardes et notamment lorsqu’il y a des raisons de s’inquiéter au moins pour la sécurité du pays. On ne triche pas avec le destin d’un peuple et la France et ceux qui la servent, finiront par le comprendre. Peut-être quand il sera trop tard.

La France va échouer…

Cette France qui a échoué depuis dix ans d’engagement militaire au Sahel et chassée du Mali pour manque de résultats, a encore pris la voie de l’échec avec les promesses qu’elle porte pour le Niger et surtout quand on la voit qui échoue à convaincre et à mobiliser son Europe, ne pouvant jamais réussir au Niger ce qu’elle n’a pas pu faire au Mali alors qu’elle avait encore le soutien de nombreux autres pays. Mais, elle va surtout échouer parce que les bases sur lesquelles elle fonde son retour annoncé sous un nouveau visage sont tronquées car venant de son regard étriqué sur les malaises africains. Tant que cette France ne comprendra pas que le problème est dans la gouvernance et notamment dans la qualité des démocraties, elle ne peut que continuer à s’enfoncer au Sahel. Ses ruses ne peuvent pas la sauver de son naufrage au Sahel lorsque les peuples, mieux que les dirigeants – mais pas tous désormais – se méfient d’elle et de ses paroles. Elle prétend avoir changé pour ne plus commettre les actes pour lesquels l’on s’est offusqué de ses politiques iniques. Et elle cherche à travers le Niger, dernier territoire soumis à s’y maintenir, jouant sur des choix farfelus pour faire croire qu’elle a radicalement changé avec des marchés de bestiaux construits ici et là, reconnaissant de fait son faux jeu au Sahel, et sans doute aussi, dans l’engagement contre le terrorisme.

La France est là pour autre chose que pour notre sécurité. Personne n’en doute désormais.

Gobandy

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Catégorie : Politique
Publication : 24 juillet 2022

Coopération Niger Agence Française de Développement : Signature de deux conventions de financement d’un montant global de 16,7 milliards de FCFA

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud,  l’ambassadeur de France au Niger, SE. Sylvain Itté et Mme Mela Cynthia, Directrice de l’Agence Française de Développement au Niger ont procédé, hier après-midi à la signature de deux conventions de financement en appui aux secteurs de la sécurité alimentaire, de la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Le montant global est de 22 millions d’euros soit 16,7 milliards de FCFA.

Pour le premier projet, c’est un montant de 10 millions d’euros sous forme de subvention qui est destiné au soutien des ménages les plus vulnérables pour l’amélioration de leur sécurité alimentaire. Ce financement fera l’objet de rétrocession au profit de l’ONG Karkara et l’Anfict. « Cela démontre notre engagement à travailler en étroite collaboration avec les acteurs locaux pour atteindre nos objectifs de développement notamment en matière du développement local », a souligné le ministre des Finances Ahmat Jidoud lors de la signature. Pour le ministre des Finances, la collaboration avec l’ONG Karkara  et l’Anfict, bras financier des Collectivités Territoriales constitue un atout majeur qui permettra de capitaliser sur leurs expertises respectives et leurs connaissances de terrain pour toucher les populations à la base. Cependant, il les a exhortés à une utilisation efficiente et efficace des ressources mises à leur disposition.

Il ressort du communiqué de l’AFD, à travers ce projet relatif au secteur de la sécurité alimentaire que les 10 millions d’euros soient 6. 559. 570. 000 FCFA seront versés pour soutenir les efforts du Niger d’une part dans l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables et la restauration de l’environnement dans les régions de Zinder et Diffa et d’autre part un appui institutionnel pour accompagner l’Anfict, le DNPGCA et le HC3N à jouer pleinement leur rôle.

Le second projet, a fait savoir M. Ahmat Jidoud, vise à apporter des réponses à des défis multiformes auxquels la région sud-ouest du Niger fait face, en se concentrant sur des solutions durables et inclusives avec un accent sur la prévention. Par ailleurs, le communiqué a indiqué que, d’un montant de 12 millions d’euros soit 7. 871. 484. 000 F CFA, elle est octroyée à la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix pour la mise en œuvre du projet d’Appui à la « Prévention des Conflits et à la Consolidation de la Paix dans la bande sud-ouest du Niger ». La finalité du projet est de contribuer au renforcement des actions de consolidation de la paix et des initiatives de développement au Niger. Le communiqué explique davantage que l’objectif spécifique consiste à renforcer la présence de l’Etat et la résilience des populations dans la bande frontalière sud-ouest du Niger, décliné en deux sous-objectifs spécifiques : le renforcement de l’autorité de l’Etat dans la gestion des conflits fonciers et pastoraux et le lien de confiance entre les populations et les autorités ; la création de conditions d’opportunités économiques menant à des sources de revenus durables pour les jeunes et les femmes.

Pour l’ambassadeur de France au Niger SE. Sylvain Itté, cette signature témoigne de la démonstration et la matérialisation du soutien et l’accompagnement de la France envers les autorités nigériennes. « C’est donc pour moi un plaisir et véritablement une grande satisfaction de pouvoir signer aux côtés de la directrice de l’AFD et du ministre des Finances ces deux conventions qui touchent deux projets essentiels et fondamentaux », a déclaré M. Sylvain Itté.

Enfin, selon le communiqué de l’AFD, ces deux projets viennent ainsi s’ajouter au portefeuille de projets dans ces deux secteurs, en cours d’exécution au Niger, notamment les projets « Pôles Ruraux », « Redressement Tillabéri », « trois Frontières » ; « Jeunesse Diffa », « Bounkassa Kiwo », « Projet d’Appui au Développement Local volet Zinder », que la France, à travers l’AFD, finance à environ 850 millions d’euros.

Oumar Issoufou (ONEP)

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Catégorie : Politique
Publication : 1 juin 2023

Coopération Niger Indonésie : L’ambassadeur Ado Léko présente ses Lettres de créances au Président Joko Widodo

Coopération Niger Indonésie : L’ambassadeur Ado Léko présente ses Lettres de créances au Président Joko WidodoL’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger auprès de la République d’Indonésie, avec résidence à New Delhi (Inde) a présenté, le 20 novembre dernier à Jakarta, ses lettres de créances au président indonésien Joko Widodo. La cérémonie s’est déroulée dans la tradition diplomatique consacrée à cet effet. A son arrivée au palais de la présidence l’ambassadeur Ado Léko a d’abord reçu les honneurs militaires avant de présenter ses lettres de créances au président Indonésien.

Notons que l’Indonésie est le pays qui compte le plus grand nombre de musulmans au monde. Selon des statistiques de 2010, plus de 87% des 262 787 403 habitants sont musulmans.

Onep
03 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 3 décembre 2019

Coopération Niger- Allemagne : Signature d’un accord relatif à la construction d’un hôpital militaire de référence

Le ministre de la Défense Nationale M. Alkassoum Indattou et la Secrétaire d’Etat parlementaire auprès du Ministre Fédéral de la Défense de l’Allemagne Mme Siemtje Moller ont  procédé, le vendredi 02 juin dernier, au ministère de la Défense, à la signature d’un accord relatif à l’octroi d’une aide financière en vue de l’aménagement d’un terrain de construction dans l’emprise du camp Garba Hassan de Niamey. Ce terrain est destiné à la construction d’un hôpital militaire de référence.

Peu après la signature de cet accord, le Ministre de la Défense Nationale a indiqué que c’est un grand jour pour la coopération militaire entre le Niger et l’Allemagne. «Nous venons de signer la première partie de l’accord qui nous lie avec l’Allemagne dans le cadre de la construction de l’Hôpital militaire de référence. Les travaux de construction de cet hôpital sont prévus en Août 2023» a-t-il annoncé. Selon le ministre Alkassoum Indattou, ce qui est important à retenir c’est que cet hôpital est un hôpital de référence non seulement pour le Niger mais aussi pour toute la sous-région. «Nous sommes fiers que l’Allemagne continue à nous accompagner dans ce domaine comme dans d’autres. Nous adressons nos remerciements à l’Allemagne et à la coopération exemplaire qui lie que le Niger et l’Allemagne», a-t-il conclu.

Pour sa part, Mme Siemtje Moller a salué les relations de coopération très fiables qui existent entre les deux pays. Elle devait par ailleurs ajouter que l’Allemagne est très heureuse du partenariat avec du Niger.

Aminatou Seydou Harouna (ONEP)

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Catégorie : Politique
Publication : 6 juin 2023

Coopération Niger- Togo : Visite officielle, hier à Niamey, du Président de la République Togolaise SEM Faure Gnassingbé

Coopération Niger- Togo : Visite officielle, hier à Niamey, du Président de la République Togolaise SEM Faure Gnassingbé

Le Président de la République du Togo SEM Faure Gnassingbé a effectué, hier dans l’après-midi, une visite officielle au Niger. A son arrivée à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat togolais a été accueilli au pied de la passerelle par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou. Il a ensuite reçu les honneurs militaires avant d’être salué par plusieurs membres du gouvernement, ainsi des personnalités civiles et militaires.

Quelques instants plus tard, les deux Chefs d’Etat se sont entretenus en tête à tête avant de déjeuner ensemble au Palais de la Présidence de la République. Le Président de la République Togolaise a regagné son pays dans l’après midi d’hier. A son départ de Niamey, SEM Faure Gnassingbé a été accompagné à l’aéroport par le Président Issoufou Mahamadou.

 Souleymane Yahaya(onep)

23 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 23 décembre 2020

Coopération Niger-Allemagne : Echanges entre une délégation parlementaire allemande et la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale

En visite de travail au Niger, la Secrétaire d’Etat parlementaire auprès de la ministre fédérale de la Défense de la fédération allemande, Mme Siemtje Mollier a eu une rencontre d’échange le vendredi 2 septembre 2022 avec la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale présidée par le député Mounkaila Issa. La délégation allemande qui a séjourné du 31 août au 3 septembre 2022 au Niger, a discuté longuement avec les membres de ladite Commission sur la coopération entre les deux pays.

Au cours de ces échanges, les deux délégations ont mis l’accent surtout, sur le soutien allemand dans la sécurisation et la stabilisation du Niger. La délégation allemande, rappelle-t-on, a récemment participé à l’inauguration du centre de formation des officiers à Agadez. Ce qui marque aussi la volonté de ce pays à participer à la stabilisation du Sahel en général et du Niger en particulier.

Le président de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale, le député Mounkaila Issa a, au cours des échanges, souligné la qualité des relations qui existent entre l’Allemagne et le Niger. «Ces relations se renforcent chaque jour davantage dans l’intérêt de nos vaillants peuples. Et cela se concrétise à travers une diplomatie parlementaire active qui s’exerce pleinement au sein des institutions interparlementaires, parmi lesquelles l’Union interparlementaire (UIP), l’Assemblée parlementaire Afrique-Caraïbe-Pacifique/Union Européenne (ACP-UE)», a-t-il déclaré. Par ailleurs, le président de la Commission Défense et Sécurité a espéré que, la coopération nigéro-allemande connaitra ‘’un nouveau rebond’’. «J’ose espérer que la rencontre d’aujourd’hui impulsera une nouvelle dynamique à l’excellente coopération déjà existante», a-t-il souhaité.

Abondant dans le même sens, la Secrétaire d’Etat parlementaire auprès de la ministre fédérale de la Défense de la fédération allemande, Mme Siemtje Mollier a rappelé que la délégation dont elle a le privilège de conduire, a participé à l’inauguration de l’Ecole Nationale des Sous Officiers d’Active, un symbole concret de l’amitié et surtout le partenariat qui lie les deux pays, une contribution à la sécurité et à la stabilité du Sahel. «Les soldats allemands présents au Niger sont fiers et heureux d’être aux côtés du Niger dans le but d’assurer la sécurité et stabilité de ce pays. Toutefois, l’inquiétude est grande concernant la zone des trois frontières où, selon les informations, les attaques des terroristes contre la population continuent», a-t-elle fait remarquer. C’est pourquoi, Mme Siemtje Mollier a dit que, cette rencontre est l’occasion pour les deux parties d’évaluer cette question, d’évoquer aussi la présence des troupes étrangères notamment celle de l’Allemagne au Niger.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 5 septembre 2022

Coopération Niger-Allemagne : L’Allemagne réaffirme son soutien au Niger avec l’annonce de la réalisation de deux projets pour près de 60 millions d’euros

En visite de travail dans notre pays, la ministre de la Coopération et du Développement de la République Fédérale d’Allemagne, Mme Svenja Schulze  accompagnée de son homologue en charge de la Défense a eu hier après-midi, un tête-à-tête avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou. Peu après, les deux ministres en charge de la Coopération ont animé une conférence de presse. Au cours de ce face à face avec la presse nationale et internationale, les deux personnalités ont rappelé les bonnes relations entre les deux pays avant d’annoncer  la construction d’un hôpital militaire et un Centre hospitalier universitaire (CHU) de près de 30 millions d’euros chacun, pour améliorer davantage la qualité de soin au Niger.

Dans ses propos préliminaires, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a souligné que depuis 2008, la coopération entre le Niger et l’Allemagne est axée sur deux pôles prioritaires à savoir ‘’Décentralisation et Bonne Gouvernance’’ et «Sécurité Alimentaire et Agriculture Productive». «A ces deux pôles d’intervention, s’ajoutent des programmes hors pôles prioritaires mis en œuvre par la KFW dans les secteurs de la santé de la reproduction et de l’éducation primaire et, par la GIZ dans les secteurs comme la migration, l’emploi, et l’éducation primaire de même que des programmes régionaux, des projets d’aide transitoire et des projets bénéficiant de financements publics», a-t-il déclaré. Relativement à la coopération militaire, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a fait remarquer qu’elle connait un dynamisme sans cesse grandissant depuis 2016 et se manifeste à travers des offres en formation, le renforcement des capacités et la formation des Forces Spéciales, la coopération opérationnelle et l’appui à la stabilisation régionale. «Toutes ces initiatives concourent à soutenir la montée en puissance de notre armée et les efforts de notre pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a reconnu le ministre d’Etat en charge  des Affaires Etrangères», a-t-il estimé.

M. Hassoumi Massoudou s’est particulièrement réjoui de l’agréable surprise liée à l’annonce de la construction d’un CHU de 29 millions d’Euros au Niger grâce à la coopération nigéro-allemande. «Cette annonce prouve le soutien sans faille de l’Allemagne envers notre pays et cela coïncide avec un autre projet de construction d’un hôpital militaire de presque le même coût. Nous pouvons continuer à compter sur le soutien de l’Allemagne en tant que partenaire bilatéral et aussi membre de l’UE, notre premier partenaire», a-t-il déclaré. Au sujet des attentes du Niger relativement au soutien allemand, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a souligné que de l’indépendance à aujourd’hui, c’est plus 1500 milliards de FCFA de soutien envers le Niger que l’Allemagne a consacré et cela ne fait que monter en puissance. «Nous sommes très satisfaits déjà de ce qu’a fait l’Allemagne, de ce que fait l’Allemagne et de ce que l’Allemagne s’engage à faire», a-t-il ajouté.

Sur la question des réfugiés ou déplacés internes, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a relevé que le gouvernement du Niger s’est inscrit dans une dynamique du retour des déplacés, d’entretenir et protéger  ceux qui sont dans les camps pour que ces personnes vivent dans la dignité. «Toutes les actions humanitaires, nous les faisons conjointement avec le soutien de nos partenaires», a-t-il indiqué. 

Pour sa part, la ministre de la Coopération et du Développement de la République Fédérale d’Allemagne, Mme Svenja Schulze a souligné que les relations de coopération entre nos deux pays datent de longue date, soit plus de 60 ans. C’est qui justifie d’ailleurs, son déplacement à Niamey avec son collègue de la Défense. Mme Svenja Schulze a souligné la particularité du Niger en termes de stabilité dans la sous-région. Par ailleurs, elle a réitéré l’engagement de son pays à accompagner le Niger dans la question de la décentralisation. «Nous sommes d’accord pour assurer la sécurité alimentaire à travers une agriculture durable et la création d’emplois pour les jeunes et nous sommes disposés à accompagner le Niger dans le domaine de l’éducation surtout en ce qui concerne la scolarisation de la jeune fille», a-t-elle assuré.

Par ailleurs, la ministre fédéral allemande de la Coopération et du Développement a exprimé sa joie d’annoncer la construction d’un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) à hauteur de 29 millions d’euros afin d’améliorer la qualité de la santé au Niger. «Notre partenariat est très profond et nous nous engageons à accompagner le Niger dans ses efforts de stabilisation. A côté de cette stabilité, le Niger est un pays qui a d’autres priorités à gérer comme celles de l’éducation, de la sécurité alimentaire, du changement climatique et de la santé», a-t-elle conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 13 avril 2023

Coopération Niger-Bénin : Fin de la visite d’amitié et de travail du Président Mohamed Bazoum au Bénin

Le Président de la République, Chef de l’État, SEM Mohamed Bazoum, a regagné Niamey hier mardi 14 mars 2023 dans l’après-midi, après une visite d’amitié et de travail de 48 heures en République du Bénin, à l’invitation de son homologue SEM Patrice TALON. A son arrivée à Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou.

Il faut rappeler qu’avant de quitter Cotonou, le Chef de l’État a visité, dans la matinée du mardi, le complexe de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres de la capitale béninoise. Conçue comme un accélérateur de transformation, la zone industrielle intégrée de Glo-Djigbé est étendue sur 1640 hectares et axée sur la création de florissantes chaînes de valeur allant de l’approvisionnement en matières premières à la fabrication et à l’exportation de produits finis. Le Président Bazoum a reçu d’amples explications sur le concept qui devrait inspirer les pôles agro-industriels figurant en bonne place dans son programme.

Le Président Bazoum a, par la suite, rencontré au Palais des Congrès de Cotonou la communauté nigérienne vivant au Bénin. Celle-ci est venue très nombreuse au rendez-vous, et plusieurs de ses représentants ont, après l’allocution de bienvenue de l’Ambassadeur Abdou Sidi, pris la parole pour partager avec le Président de la République leurs préoccupations. Il s’agit notamment des Représentants au Bénin et au nord Bénin du Haut-Conseil des Nigériens de l’extérieur, de la représentante des femmes et de celui des étudiants.

La diaspora nigérienne au Bénin s’est félicitée de ce que, aussitôt arrivé à Cotonou, le Chef de l’Etat a trouvé solution avec son homologue du Bénin à toutes les préoccupations des Nigériens, notamment les opérateurs économiques. «Les deux présidents ont déjà réglé les problèmes en suspens, ils s’occupent bien de leur population», a déclaré Elh Issa Boubacar Alpha du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur-Bénin.

Prenant la parole à cette occasion, le Président de la République a appelé nos compatriotes à respecter les lois du pays et à être exemplaires dans leur comportement. Il a rappelé que Cotonou, le port le plus proche du Niger, verra bientôt ses capacités et son offre multipliées, et que décision a été prise de faire passer le pipeline d’exportation du pétrole nigérien par le Bénin. «Nous partageons beaucoup d’intérêts avec le Bénin», a indiqué le Chef de l’Etat et «par conséquent, nos peuples se doivent de cultiver les meilleures relations possibles».

Evoquant la prochaine élection des députés de la diaspora, le Président Bazoum a souhaité que les partis politiques présents au Bénin compétissent dans la plus grande fraternité, pour que la diaspora ait de bons représentants.

Il faut noter le Chef de l’Etat, était accompagné dans ce déplacement d’une forte délégation comprenant des membres de gouvernement et des acteurs économiques.

Service de presse de la Présidence de la République

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 15 mars 2023

Coopération Niger-Bénin : Visite d’amitié et de travail du Président de la République au Bénin

Le Président de la République, Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum, est arrivé lundi matin 13 mars 2023 à Cotonou, pour une visite d’amitié et de travail de 48 heures, à l’invitation de son homologue béninois SE. Patrice TALON. Accompagné d’une forte délégation composée de membres du gouvernement et d’opérateurs économiques, le Président Mohamed Bazoum a été accueilli à sa descente d’avion par le ministre béninois des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Aurélien Agbenonci.

Le cortège présidentiel s’est ensuite ébranlé vers le Palais de la Marina où les honneurs militaires ont été rendus au Président nigérien qu’attendait sur le perron son homologue béninois. Les deux présidents ont eu ensuite un long tête à tête, avant de rejoindre la séance de travail que tenaient les délégations ministérielles.

A l’issue de celle-ci, un communiqué final a été lu, avant que les deux présidents co-animent une conférence de presse dans les jardins du Palais de la Marina. Au cours de celle-ci, ils ont souligné l’excellence des relations nigéro-béninoises. Le Président Talon a salué le leadership de son homologue nigérien dans la lutte contre le terrorisme et la résilience du peuple nigérien face à ce phénomène. Pour sa part, le Président Bazoum a loué les énormes progrès économiques obtenus au Bénin ces dernières années, et annoncé qu’il visiterait au cours de son séjour les installations portuaires de Cotonou, la station terminale du pipe-line Export Niger-Bénin de Sèmè Kraké et la zone industrielle  de Glo-Djigbé.

Evoquant l’état de la coopération nigéro-béninoise, les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur volonté de la redynamiser. Le Président Talon a qualifié les peuples nigérien et béninois de «peuples siamois». Son hôte Mohamed Bazoum a estimé pour sa part que «nos deux économies sont complémentaires. La route Cotonou- Parakou- Malanville est la route du Niger. Et nous allons conforter cela en évacuant notre pétrole par le Bénin», a ajouté le Président nigérien.

Sur la question de la sécurité, les deux présidents se sont réjouis de l’accalmie à leur frontière obtenue par la coopération entre leurs armées.

Il faut noter que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement, notamment de M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkache Alhada, ministre du Commerce ; M. Alma Oumarou, ministre des Transports ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole ; M. Gado Sabo Moctar, ministre de l’Equipement ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.

Au terme de cette visite, un communiqué conjoint a été signé par les ministres en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger et du Bénin. Tout en soulignant l’identité de vues sur les questions régionales et internationales, le communiqué relève que les deux Chef d’Etat ont exprimé leurs préoccupations face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans la sous-région et ont appelé à des partenariats renforcés pour faire face à la situation.

Service de presse de la Présidence de la République

Source : http://www.lesahel.org

 

 
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Catégorie : Politique
Publication : 14 mars 2023

Coopération Niger-France : Première communication ratée du nouvel diplomate Sylvain Itte

La France a un nouvel ambassadeur au Niger depuis quelques semaines. Dans le contexte qui a peut-être justifié son choix pour venir au Niger, l’on peut d’ores et déjà, par la première communication faite, croire qu’il ne réussira pas sa mission au Niger. Le sentiment antipolitique française n’est pas en réalité une simple vue de l’esprit ; c’est un constat irréfutable et c’est la conséquence de la politique que la France a menée dans le pays depuis quelques années, et notamment depuis que, par la conjoncture politique qui amené au pouvoir, deux amis et deux complices de l’International socialiste au pouvoir, l’un en France – François Hollande – et l’autre au Niger – Issoufou Mahamadou, l’ingérence française dans les affaires nigériennes avaient agacé les populations du pays. Les deux « amis » ayant confondu leurs relations privées à celles d’Etat à Etat, n’ont hélas pas pu, permis, à un partenariat entre pays, de s’affirmer au-delà des personnes qui les limitaient à leur individualité pour croire qu’ils peuvent, autour de la géographie qui réunit les deux amis, décider pour les pays sans jamais se soucier de la forme que devrait revêtir des accords entre Etats.

Rappel…

L’Ambassadeur de France au Niger, sous Issoufou, s’était battu, à aider à préparer et à organiser des élections propres dans le pays ainsi que cette France des « Droits de l’Homme » peut s’en donner le devoir, mais cette volonté pourtant louable pour donner une bomme image de la France auprès des Nigériens, ne pouvait pas plaire aux autorités de l’époque, en l’occurrence à l’Ami nigérien, le président de l’époque, Issoufou Mahamadou qui était sûr de ne pas pouvoir remporter des élections régulières dans le pays, conscient du mal qu’il a fait aux Nigériens, par ses injustices, par sa mal gouvernance par laquelle il a aidé à enrichir son clan, par ses coups de poignard donnés à la démocratie qu’il a malmenée pendant des années, ne respectant aucun principe. D’ailleurs, s’il le veut, les Nigériens lui donneront point par point, tous les aspects de cette gestion désastreuse, et calamiteuse pour la démocratie du pays. Et les Nigériens ne peuvent pas oublier comment, dans cette gestion soutenue par la France, Hollande laissait primer les désidératas d’un Individus sur les attentes d’un Etat. C’est ainsi que se plaignant auprès de François Hollande, boudant les services de l’Ambassadeur démocrate, au service de la liberté et de la France, il demanda son rappel, pour lui renvoyer un autre, plus malléable, en tout cas prêt à fermer les yeux sur sa façon de gérer la démocratie, d’organiser des élections et diriger le pays lui-même. Ce sentiment qui irrite tant la France, pour le cas du Niger, a un autre fondement qui, si le nouvel ambassadeur n’en tiendra pas compte, il ne pourra jamais réussir comprendre le malaise nigérien et à normaliser les relations entre le Niger et son pays. On aura compris que son ambition, compréhensible, est d’arriver à apaiser des relations devenues difficiles entre le pays, et souvent avec toute l’Afrique aujourd’hui très remontée contre sa politique africaine, paternaliste et impériale. Arrivée à Niamey le 28 septembre 2022, l’ambassadeur français Silvain Itte a présenté, rappelons-le, ses lettres de créance au Président de la République du Niger, le vendredi 7 octobre 2022.

On a compris, en écoutant la communication du diplomate qu’il s’est fondé sur un diagnostic peu pertinent du mal dont souffrent les relations entre les deux pays. Le quotidien officiel, Le Sahel, nous apprend qu’à cette occasion « Parmi les points qui ont marqué les échanges, [il y avait] l’éducation, l’hydraulique, la sécurité, la présence française au Sahel, le sentiment anti-français en Afrique de l’Ouest surtout et les perspectives ». Cela fait déjà trop alors que pour que la communication soit plus affinée et efficace, il aurait fallut l’axer sur « la nouvelle vision de la France » dans ses relations et sur « comment travailler » à faire face plus efficacement au « sentiment antipolitique française » ; nous voudrions préférer cette expression plutôt que de parler de sentiment anti-français car pour nous, les deux ne disent pas la même chose.

Fausse lecture…

En continuant à croire que ces sentiments « sont entretenus par une incompréhension, une manipulation, une désinformation et l’insuffisance de communication », sans doute qu’il se trompe de piste qui ne peuvent lui permettre de mieux comprendre le problème. Ses ingérences avérées dans la politique intérieure du pays, où, tout le monde sait comment, se servant d’elle, des hommes se sont imposés aux Nigériens par des élections bancales que cette belle France ne peut dénoncer pour obliger à revenir aux normes, à respecter les principes convenus, universellement admis. Quand avec des chiffres issus de résultats manipulés qui sonnent faux par leur incohérence et leur incongruité, la France, peut laisser faire et surtout quand, selon le choix d’un homme et d’un seul – Issoufou en l’occurrence – le régime d’alors peut décider seul, et organiser à sa guise des élections pour imposer son homme et que la France, cheffe de l’Union Européenne sur le dossier nigérien, ne peut rien dire, les Nigériens qui tenaient à s’approprier leur démocratie, ne peuvent qu’être répugnés contre une telle France qui ne sait plus porter, dans le monde, les valeurs qu’elle prétend la définir. Là est le plus grand problème. Pour les Nigériens, c’est la France qui « annexait » leur démocratie pour l’isoler dans les démesures et les visées aristocratiques d’hommes qui croient qu’au nom de la France, contre un peuple, ils peuvent indéfiniment garder le pouvoir, en se jouant des règles de la démocratie.

De la nécessité et de l’urgence de communiquer…

Il est vrai que dans le contexte dans lequel il arrivait, il ne peut qu’être judicieux de communiquer, mais le faisant, il faut savoir le faire bien. Le Niger est un pays de paix, un ʺpauvre pays sans problèmeʺ que des extrémismes socialistes sont en train de détruire et de perdre depuis 2011 où, par des accointances cultivées à l’International Socialiste, le régime initié par Issoufou Mahamadou, brimait des Nigériens, usait et abusait de tout pour anéantir des acteurs, allant jusqu’au seuil intolérable, d’empêcher, par des procédures tortues et aberrantes, que d’autres Nigériens se présentent à des élections dans « LEUR » pays. Et la France, devant l’Union Européenne à laquelle elle impose une conduite, s’y plie, laissant l’injustice prospérer dans le pays. Or, la vérité est que, tant que la France ne se fait pas l’alliée d’une gouvernance vertueuse dans nos pays et de démocraties viables, elle ne peut jamais se faire comprendre des peuples brimés, surtout avec une communication comme celle que Silvain Itte vient de dérouler devant les journalistes nigériens. En se comportant de cette manière, la France laisse les malaises s’accumuler dans le peuple, et il va sans dire qu’un jour viendra où, par le trop-plein, ils finiront par détoner et exploser dans le pays. La France n’a donc pas intérêt à montrer qu’elle n’est là que pour protéger un homme et son système, fut-il le plus décrié au nom d’un socialisme mort même en France. Les Nigériens peuvent avoir d’autres relations, bonnes, avec la France, mais pour y arriver, la France doit leur laisser le choix de conduire leur démocratie et de respecter leurs choix et leur dignité.

Il y a des silences graves dans ce pays qui dénotent de la profondeur des colères, mises en sourdine, depuis qu’arrivant au pouvoir, Bazoum Mohamed qui peut avoir un certain style qui calme quelque peu les ardeurs, pour lui donner une chance de réussir. Mais depuis que naissait le M62 – et le Collectif des Jeunes Engagés pour la Niger (JEN) n’y peut rien – l’on ne peut constater, déçu, que la fin de la trêve, les Nigériens commençant à renouer avec la lutte, quand, finalement, ils se rendent compte, qu’ils ne peuvent rien espérer avec un pouvoir attelé à un homme qui n’est plus au pouvoir mais dont l’emprise pèse sur le régime.

Le malaise nigérien, n’est donc pas de l’artifice et il y a d’autant plus à en prendre conscience que des positions se radicalisent dans le pays. Il est vrai que les Nigériens ont cru – et peut-être qu’ils n’avaient tort d’avoir cette faiblesse – que le Président Bazoum était engagé pour le bien et le Philosophe en sait toute la portée, mais des volontés dominantes de son camp ne pouvaient l’aider dans le bien, et par cela, à honorer le « contrat social » avec un peuple qu’on gouverne, lorsqu’on ne lui laisse d’autres perspectives qu’à protéger une pègre, des gens qui ont mal géré et qui infestent tout son système qu’ils prennent en otage. Mais l’Ambassadeur se serait trompé à croire qu’il suffisait ainsi qu’il le dit qu’« il [leur] a paru fondamental de pouvoir engager avec [les journalistes nigériens] ce dialogue de communication. C’est une des priorités qui [lui] a été fixée et qu [‘il s’est] suis fixé en arrivant ici à Niamey ». Pour mieux réussir un tel exercice, sans doute qu’il avait mieux à faire, en analysant notamment le contexte et surtout les réalités spécifiques qui ont poussé un peuple si pacifique à sortir de ses gentillesses pour porter devant la France ce discours qui fâche. Il ne s’agit donc pas d’ « interprétations, [de] désinformation, [de] déformation » mais de réalités que les populations vivent, qu’il s’agisse de l’insécurité ou des ingérences française dans les élections nigériennes, dans la politique intérieure du pays. Les Nigériens ont bien entendu, Jean Yves le Drian, avant même que les élections ne se tiennent, apprécier les élections nigériennes, disant qu’elles seraient les meilleures de la terre. Par de tels partis pris, cette France partisane, ne peut pas forcer à l’aimer, à l’admirer. Là est la vérité.

Et l’ambassadeur, le même soir, peut se rendre compte de l’échec de sa communication quand, sur les médias nationaux, il peut entendre les commentaires faits sur sa communication, et des acteurs qui peuvent dire qu’il passait à côté de la plaque, loin de l’objectif qu’il visait, quand le faisant, il partait d’une lecture erronée du cas nigérien qui l’intéresse, manquant d’objectivité autant que de clarté dans la vision.

Et la France, comme ailleurs, risque de s’enfoncer au Niger….

Il n’y a pas trop à espérer avec cette France, garrottée à ses préjugés, incapable d’avancer sans sa lecture des problèmes africains. Aujourd’hui, les Africains sont jaloux de leurs démocraties, et tant que la France ne peut aider à la parfaire, jouant à l’instrumentaliser pour imposer des dirigeants qui ne sont pas aimés des peuples, alors, et il devra faire face aux colères des peuples et à faire face, chaque jour davantage, à ce vaste sentiment antipolitique française qui fédère les peuples et notamment quand, ses « valets locaux » sont incapables de répondre aux préoccupations des masses laborieuses. Mais peut-être qu’il est possible d’espérer un changement de paradigme, quand, baigné dans la réalité nigérienne, l’Ambassadeur finit par en mesurer la profondeur des malaises et comprendre qu’il faut une autre attitude. Quand il dit être « […] entièrement ouvert à tout débat et dialogue, [on peut espérer qu’il apprenne mieux sur le cas pour changer de gamme]. Le seul élément que, je pose sur la table [poursuit-il], c’est la bonne foi dans le débat et le dialogue». Et annoncer une centaine de millions d’euros d’aide de la France accordée au Niger, n’y changera rien, et pas même ces 58 projets invisibles qui, s’ils existent, ne servent qu’à engraisser quelques privilégiés du système que Paris protège contre le peuple au nom duquel l’aide, en principe, se fait.

Pour avoir de l’avenir chez nous, la France doit changer. C’est la seule façon de revenir dans les coeurs.

Par Waz-za

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Catégorie : Politique
Publication : 20 octobre 2022

Coopération Niger-Grande Bretagne : Une volonté partagée de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a eu, hier à son cabinet, une rencontre d’échanges avec le ministre britannique du Développement et de l’Afrique, M. Andrew Mitchell. Les deux personnalités ont échangé sur des questions ayant trait aux bonnes relations qu’entretiennent les deux pays.

Dans ses propos liminaires, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a salué le dynamisme croissant de la coopération entre la République du Niger et le Royaume-Uni, qui cheminent depuis quelques temps, dans une coopération bilatérale renforcée, comme en attestent l’ouverture de l’Ambassade britannique à Niamey en 2019 et la nomination d’un ambassadeur résident au Niger en 2020 ainsi que les missions effectuées alternativement par les hautes autorités et les responsables des deux pays. «Votre première visite au Niger et dans la région du Sahel, depuis votre nomination en octobre 2022, illustre également l’excellence de la coopération qui existe entre nos deux pays et l’engagement constant des deux pays à l’approfondir davantage », a déclaré M. Hassoumi Massoudou.

Le ministre d’Etat a souligné que si par le passé, l’engagement du Royaume-Uni au Niger était plus perçu à travers les organisations internationales et multilatérales, ce soutien aux efforts de développement du Niger s’exprime désormais plus directement. À titre illustratif, il a relevé que pour la période 2021-2022, le concours du Royaume-Uni s’élève à 80 millions de Livres sterling soit environ 59 milliards de FCFA couvrant l’aide humanitaire, la sécurité et la stabilisation dans les zones de conflits ; l’amélioration de l’accès à l’éducation et aux services de la santé reproductive et la gestion de la migration. 

M. Hassoumi Massoudou a ajouté que les deux pays développent plusieurs initiatives pour promouvoir les investissements, à travers les actions de UK Finance. A cet effet, dit-il, «le Niger est ouvert et reste favorable à la promotion et à la présence d’investisseurs et entreprises britanniques au Niger. Et nous espérons que les dernières rencontres, à savoir la Table Ronde sur le PDES à Paris, et le Business Forum des 7 et 8 février 2023 ont permis d’avoir des indications sur le climat des affaires au Niger et les opportunités d’investissement», a-t-il déclaré. Il a ajouté que les défis dans les domaines de la sécurité, le changement climatique, la migration restent encore importants dans la région du Sahel et méritent la conjugaison des efforts de tous les partenaires, pour y répondre efficacement.

Le ministre d’Etat a enfin remercié le Gouvernement britannique pour l’appui constant au Niger, dans des secteurs prioritaires définis par le gouvernement nigérien. Il a aussi exprimé sa reconnaissance à l’endroit des autorités britanniques pour les facilités accordées à travers le British Council, avec l’organisation des cours d’anglais au bénéfice des cadres du Ministère des Affaires Etrangères. «Nous espérons que ce programme se poursuivra car notre objectif est que tout le personnel diplomatique puisse maitriser l’Anglais, langue principale de travail dans les institutions internationales », a-t-il conclu.

Quant au ministre du Développement et de l’Afrique du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, M. Andrew Mitchell, il a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre les actions de soutien en termes de  sécurité et de développement au Niger.

 Yacine Hassane (onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 
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Catégorie : Diplomatie
Publication : 14 février 2023

Coopération Niger-Nigéria : Vers l’application ferme du principe de réciprocité entre les deux pays

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré a reçu hier en audience à son cabinet, l’ambassadeur de la République Fédérale du Nigeria au Niger, SE. Mohamed Sani Usman.

Les relations bilatérales nigéro-nigérianes étaient au centre des échanges. Selon une note du Ministère des Affaires Etrangères, le ministre Bakary Yaou Sangaré a, au cours de cette entrevue, abordé avec l’ambassadeur, certaines pratiques et décisions mises en œuvre par la République Fédérale du Nigeria et qui pourraient mettre à mal les relations diplomatiques entre le Niger et le Nigéria. Il a demandé à ce que ces agissements cessent, afin de préserver l’exemplarité de « nos relations bilatérales que les circonstances actuelles, avec les décisions iniques de la CEDEAO, ne devraient affecter », ajoute la note. La même source souligne que le ministre en charge des Affaires Etrangères a tenu à préciser au diplomate nigérian que si ces pratiques non acceptables devraient continuer, le principe de réciprocité reconnu dans les relations internationales sera fermement appliqué.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 5 septembre 2023

Coopération Niger-Royaume du Maroc : Bientôt des Oulémas et Prédicateurs formés au Maroc pour promouvoir les vraies valeurs de l’Islam

KABIROU GOMBE WAAZIImage d'illustration Le Niger et le Royaume du Maroc s’engagent dans l’exécution d’un programme triennal de coopération islamique pour la période 2018-2019-2020. Cet accord a été signé, à Niamey au lendemain de la célébration du nouvel An musulman, par le ministre d’Etat, ministre de l‘intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Mohamed Bazoum et l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Niger M. Allal EL Achab. Il est destiné essentiellement à la formation en terre marocaine des oulémas autrement dit des prêcheurs à travers la fondation Mohamed VI pour les oulémas d’Afrique.

Le ministre d’Etat, en charge des affaires coutumières et religieuses a de prime abord souligné l’importance de la signature ce programme tant attendu qui liera désormais le Niger et le Royaume Chérifien et va donner un autre contenu aux relations bilatérales en ce sens qu’il est un outil de mise en œuvre de l’accord de coopération en matière religieuse sur trois années. Le ministre a relevé les similitudes historiques, religieuses, culturelles et même civilisationnelles qui existent entre les deux pays depuis la nuit des temps pour étayer sur l’importance de cet accord tout en rappelant les invitations adressées par le Roi Mohamed VI aux nigériens pour participer à des évènements religieux tels les causeries religieuses Hassaniennes, les concours de lecture du Saint Coran ou encore les missions des responsables nigériens à l’Institut Mohamed VI pour la formation des Oulémas des pays africains. Pour le ministre d’Etat, le Maroc dispose d’une «expérience singulière dans la définition des normes de la pratique religieuse en Islam » mais aussi d’outils efficaces maintenant l’Islam sur les valeurs qui l’ont fondé. Tout en félicitant le Maroc, M. Bazoum a indiqué qu’il est particulièrement heureux du fait que cet accord permettra au Niger de s’inspirer de ce que ce pays a su capitaliser et donner au ministère la possibilité de disposer lui aussi d’outils pour mieux assurer sa mission. Pour sa part le diplomate marocain a mis en exergue l’engagement et la volonté politique des autorités à créer les conditions d’une meilleure organisation de l’encadrement de la pratique de l’Islam, de favoriser l’ordre dont la religion a besoin, de mettre fin aux discours d’intolérance. Rappelant que l’organisation du forum «prévention de la radicalisation et de l’extrémisme religieux

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Catégorie : Société
Publication : 13 septembre 2018

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Coopération Niger-Suisse : un accord sur la sécurité alimentaire signé

Coopération Niger-Suisse : un accord sur la sécurité alimentaire signéLa conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et le ministre des affaires étrangères Ibrahim Yacoubou, ont signé mercredi dernier à Niamey un accord à travers lequel ce pays européens appuiera onze organisations paysannes. Un appui qui permettra d’aider près de 330'000 producteurs nigériens qui en bénéficieront.

La cérémonie de la signature a eu lieu avec le ministre des Affaires étrangères du Niger Ibrahim Yacouba. Selon site Swissinfos, Berne va contribuer à hauteur de 7'500'000 francs à ce projet d'appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, selon le bureau de la DDC au Niger. La Suisse soutient depuis une quinzaine d'années les organisations paysannes faîtières du Niger.

Lors de cette visite prévue sur deux jours, Mme Sommaruga s'est aussi entretenue avec le président nigérien Mahamadou Issoufou. Elle a également rencontré le ministre de la Justice Marou Amadou. Pendant son séjour, la conseillère fédérale a visité un site de formation agricole à Harikanassou, dans la région de Dosso

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 7 octobre 2017

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Coopération Niger-Union Européenne : L’ambassadeur Idé Alhassane présente ses lettres de créance au président du Conseil Européen

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L’ambassadeur de la République du Niger auprès du Royaume de Belgique, du Royaume des  Pays-Bas, du Grand-Duché de Luxembourg et Représentant Permanent de l’Union Européenne, poursuit ses présentations de lettres l’accréditant auprès des différentes institutions et pays de sa juridiction.

Ainsi, après avoir été reçu, tour à tour, par le Roi Philippe des Belges, la présidente de la Commission Européenne, Ursula Von Der Leyan, ce fut au tour du président du Conseil Européen, M. Charles Michel, de recevoir, le samedi 12 septembre 2020, le nouvel ambassadeur du Niger, SEM. Idé Alhassane, qui lui a présenté ses lettres de créance. M. Charles Michel, faut-il le préciser, assure la représentation extérieure de l’Union Européenne au niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement.

Les deux hommes ont dans un premier temps échangé sur la pandémie de la Covid-19, ses conséquences socio-économiques et la situation sécuritaire et politique au Niger et dans la sous-région. A ce sujet, le Président du Conseil Européen a salué le leadership du Président de la République, S.E.M. Issoufou Mahamadou, en lui adressant ses vives félicitations pour sa brillante présidence à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO.

Charles Michel et S.E.M Idé Alhassane ont aussi évoqué le processus électoral en cours au Niger, avec l’organisation, en décembre prochain, des élections générales. Il a également été question, au cours de ces échanges, des relations bilatérales entre notre pays et l’institution européenne. Le président du Conseil européen a mis à profit cet entretien pour réitérer son engagement pour le renforcement de la coopération entre son institution et notre pays, qui dit-il, ne fait qu’enregistrer de résultats satisfaisants depuis l’accession à la magistrature suprême du Président  Issoufou Mahamadou.
Le dernier point abordé au cours de l’entretien a concerné les inondations causées par la crue du fleuve, et les fortes précipitations enregistrées ces dernières semaines. A ce propos, S.E.M Idé Alassane a souligné les efforts mobilisés par les autorités de la 7ème République en vue d’apporter l’aide et assistance de l’Etat aux sinistrées, sur l’ensemble du territoire national. Il a également saisi cette occasion pour lancer un appel pressant aux bonnes volontés et à la communauté internationale pour accompagner le Niger dans cette épreuve.

L’Ambassadeur Idé Alhassane était accompagné du premier conseiller de l’Ambassade, M. Leko Maman Bachir.

Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger à Bruxelles

17 septembre 2020
Source : http://ambaniger-bruxelles.be/

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 17 septembre 2020

Coopération Niger-Union Européenne : Les éloges hypocrites de l’UE

La semaine dernière, sous la plume d’un confrère de l’Onep, l’on apprenait avec ce titre, « 1ère session du dialogue politique Niger-Union Européenne au titre de l’année 2022 : l’UE salue le modèle démocratique du Niger et son impact positif sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel », non sans en être étonné, l’appréciation que l’Union Européenne pouvait faire de la démocratie nigérienne et, de la qualité de la gouvernance dans le pays. Une telle façon de ménager les gouvernements africains, même lorsque tout le monde sait qu’ils gouvernent mal, ne vient que d’une mauvaise foi manifeste. Faut-il croire que les règles de la diplomatie obligent toujours de contenter un autre de mensonges, d’éloges immérités, surtout quand il est de notoriété publique que ceux que l’on couvre de flatteries gèrent mal ?

Ainsi, apprend-on que « La première session au titre de l’année 2022 du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne s’est tenue le vendredi 8 juillet 2022 à Niamey ». Cette rencontre, pose-t-elle le problème de la gouvernance politique, telle que les deux parties peuvent la penser afin d’harmoniser leurs positions sur un certain nombre de valeurs universelles de gouvernance ? On ne peut qu’en douter quand, d’emblée, on apprend de l’UE, que la démocratie nigérienne, ayant accouché pourtant d’un avorton d’alternance, serait un modèle pour le Sahel et même pour toute l’Afrique de l’Ouest. Le dit-on parce que dans le pays, à l’exception de tous ceux qui sont affectés par le terrorisme, le Niger reste le seul à ne pas connaitre un coup d’Etat pour juger de sa stabilité que l’on sait pourtant fragile et aléatoire ?

Comment ne pas s’indigner d’entendre que « L’Union Européenne à travers la cheffe de sa délégation au Niger, a salué la perspicacité du modèle démocratique nigérien de même que son impact positif sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel ». Rien n’est plus faux. Comment peut-on faire une telle déclaration insultante à l’endroit des Nigériens, quand, nombre de prisonniers politiques, pour leurs opinions, si ce n’est pour leurs paroles, sont encore en prison juste pour les plaisirs cyniques d’un prince insatiable, souvent depuis plusieurs années alors que des voleurs de milliards courent toujours, intouchables ? Comment, peut-on le dire quand on sait les conditions rocambolesques dans lesquelles les dernières élections se sont passées dans le pays, et notamment lorsque des arguties à dormir debout peuvent permettre d’exclure des Nigériens des compétitions électorales, et sans que ceux qui peuvent aller pour se faire élire dans les conditions troubles que l’on sait n’aient pas à faire valoir quelque moralité qui manquerait à un autre ? Comment le croire encore quand, on sait la montagne de scandales et de détournements impunis qui ont jalonné la gouvernance de ceux que l’Union Européenne peut célébrer ? Comment, peut-on le croire quand enfin – et la liste n’est pas exhaustive – un homme, incapable de se ranger, inaugurant un troisième mandat par procuration pour faire croire qu’il abandonnait le trône, peut gêner son successeur pour lequel, il joue la doublure agaçante dans un pouvoir arrondi à la gémellarité ?

Non, cette Union Européenne partisane ne joue pas à la neutralité et en continuant à entretenir de telles faussetés sur la qualité de la gouvernance dans le pays, elle se met en porte-à-faux avec les attentes des Nigériens dont elle ignore et méprise ainsi les colères et les amertumes, les attentes légitimes et les espoirs. C’est pourquoi, l’on ne peut pas cacher son dépit en entendant le diplomate en Chef du Niger – Hassoumi Massaoudou – s’en féliciter naturellement de ces gâteries peu saines de partenaires qui jouent aux laudateurs intéressés avec ces propos : « Cette mobilisation de la partie amie « est le témoignage éloquent de la grande considération que vos pays respectifs portent à l’endroit du Niger dans ses efforts pour la construction de la démocratie et de l’Etat de droit, la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté, et la lutte contre le terrorisme ». Rien, encore une fois, ne peut être plus faux. Peut-on parler de bonne gouvernance dans un pays où les crimes économiques – et ils sont nombreux – ne sont pas punis avec aujourd’hui bien d’hommes connus impliqués dans différentes affaires mais qui restent intouchables et qui se la coulent douce, occupant toujours des positions de privilège dans le nouveau système ? L’U.E. n’a aucun respect pour les Nigériens et pour leur démocratie. Peut-elle ne pas juger de ces actes qui consacrent sur le continent et au Niger la mal gouvernance ? Et l’on, s’étonne, comme si elle venait d’une autre planète, d’entendre dire « La cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme. Denisa-Elena Ionete, [qui se réjouit] du dynamisme de la démocratie nigérienne », ne pouvant trouver mieux à dire sur les réalités criardes de ce pays malade où depuis de longues années, le dialogue politique est rompue pour laisser des hommes malaimés des Nigériens imposer leurs choix, et organiser des élections bancales dans le pays à leur seule convenance. Peut-elle ne pas savoir, même lorsqu’elle vit au Niger et à Niamey, que depuis de longues années, l’on ne peut autoriser aucune manifestation dans le pays, réduisant drastiquement les espaces civiques ? Est-ce la démocratie qu’elle vante ?

Mais, peut-être faut-il croire qu’il ne s’agit là que d’un discours diplomatique qui voudrait qu’on ménage publiquement son vis-à-vis, au nom, bien entendu, d’une civilité diplomatique qui proscrit la crudité de paroles trop sincères. En tout cas, l’on apprend que « Selon Mme Denisa-Elena Ionete, le présent dialogue permettra d’amener des éléments d’analyse et des recommandations afin de soutenir les réflexions en cours pour la suite de l’engagement de l’Union Européenne au Niger.

On peut alors croire que l’UE pourrait conditionner la suite de son engagement aux côtés du Niger par un certain nombre de principes à respecter. On sait d’ailleurs que par rapport à l’appréciation aveugle de la situation du Niger, tous les pays de l’UE ne sont pas sur la même longueur d’onde. Et forcément, quelque chose doit changer dans sa relation avec un pays qui reste le seul qui n’a pas encore coulé mais qui, pour autant, n’en est pas épargné.

Il y a quelques jours la vague de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest, à tort ou à raison, a fait craindre le même scénario pour le Niger et ceux qui devraient en avoir peur avaient eu trop peur : ils avaient eu des sueurs froides ! Et la parole d’Emmanuel Macron qui parle de précédent dangereux lorsqu’il évoque la reconnaissance par la CEDEAO de la junte malienne, n’est pas faite pour arranger les choses. Terrible destin.

ISAK

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Catégorie : Politique
Publication : 17 juillet 2022

Coopération Niger-Union européenne : Un décaissement de plus de 37 milliards de FCFA effectué au profit du Niger

  Coopération Niger-Union européenne : Un décaissement de plus de 37 milliards de FCFA effectué au profit du NigerL'Union Européenne vient d’effectuer un décaissement 57 millions d’euros, soit plus de 37 milliards de FCFA au profit de notre pays, selon un communiqué de presse daté du 26 juin 2017 et publié par la Délégation de l’Union européenne au Niger. Ces fonds sont destinés à soutenir plusieurs secteurs essentiels pour le développement socio-économique du Niger notamment la sécurité alimentaire, nutritionnelle et de l’agriculture durable ; l’éducation ; la justice et la sécurité intérieure.

Ce décaissement souligne le communiqué de presse, intervient conformément au calendrier convenu lors de la visite à Bruxelles du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, en décembre 2016. C’est donc, un montant total de cinquante-sept millions (57.000.000) EUR qui a été versé au Trésor du Niger au profit du Budget de l'Etat. Ce montant correspond aux tranches fixes des programmes d'appui budgétaire de l'Union européenne au Niger, soit 55% des montants prévus au titre de l'année 2017. « Ce décaissement intervient après l'analyse approfondie de la requête du Gouvernement nigérien documentant l'atteinte des conditions générales de trois (3) programmes d'appui budgétaire dont les conventions de financement prévoient des tranches fixes et des tranches variables annuelles » souligne la même source..

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Catégorie : Politique
Publication : 28 juin 2017

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Coopération Niger/Turquie : La TIKA offre du matériel de valorisation des déchets plastiques à la Ville de Niamey

L’Agence Turque de coopération et de coordination (Tika), à travers l’Ambassadeur de la Turquie SE. OzGur çinar a procédé hier mercredi 20 septembre 2023, à la remise d’un don de matériel, dans le cadre du ‘’Projet d’appui à l’initiative Niamey zéro déchets de la Ville de Niamey’’. Ce don  composé de deux lots à savoir : du matériel de transformation des déchets plastiques et des équipements de protection individuelle a été réceptionné par le maire, président du Conseil de Ville M. Oumarou Moumouni Dogari entouré des maires des 5 arrondissements communaux de la capitale dans l’enceinte du garage de la mairie.

Au cours de cette cérémonie, SE OzGur çinar s’est dit honoré par ce programme, auquel il porte beaucoup de sens. « Nous essayons d’apporter notre contribution à la vie quotidienne des populations qui vivent à Niamey. Ces équipements techniques vont bien sûr être utiles à la fois pour les travaux publics qui se déroulent à Niamey mais aussi pour protéger l’environnement », a dit le l’Ambassadeur de la Turquie.

Dans le même ordre d’idées, le coordinateur de la Tika M. Tanju Polar a expliqué que la Tika a mis en œuvre depuis l’année 2014, plus de 200 projets. Aujourd’hui elle ouvre une nouvelle page avec cet appui en équipements de valorisation des déchets plastiques tels que la machine à production, la machine à pression, la machine à broyer, les moules, les plaques, les charrettes, les tricycles, des combinaisons et d’autres équipements complémentaires. « Ces équipements en qualité de cadeau du peuple turc au peuple nigérien, vont contribuer aux travaux de l’unité de valorisation de la mairie qui produit des pavés à partir des déchets plastique » a déclaré le coordinateur de Tika. Selon M. Tanju Polar, ce don vise un renforcement de la capacité de la production des pavés qui vont décorer les principales rues et routes de Niamey.

Apres avoir réceptionné le don, le maire, président du Conseil de Ville de Niamey a souligné que la gestion des déchets plastiques à Niamey est d’une importance capitale puisque, cela procède d’abord à la bonne gestion de l’environnement mais aussi à rendre praticable les voies au niveau de la Ville de Niamey.  « Ce matériel  que vous avez bien voulu mettre à notre disposition va être utilisé à bon escient, je vous le garantis. La Ville de Niamey va prendre toutes les dispositions pour que son utilisation soit rationnelle et que cela profite aux populations de la capitale au nom desquelles, je vous remercie », a rassuré Oumarou Moumouni Dogari.

Fatiyatou Inoussa (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 21 septembre 2023

Coopération Niger/Union Européenne : SE. Idé Alhassane présente ses lettres de créance à la présidente de la Commission Européenne

aL'ambassadeur de la République du Niger auprès du Royaume de Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, également Représentant Permanent à l'Union Européenne, S.E.M Idé Alhassane, a présenté, mardi a août dernier, ses lettres de créance à la présidente de la Commission de l'Union Européenne, Mme Ursula von der Leyen.

Au cours de l’entretien qui a suivi la présentation proprement dite des lettres d’accréditation, l'ambassadeur Idé Alhassane a tout d'abord transmis les meilleures et cordiales salutations du Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou, à la présidente de l'institution européenne. Les deux personnalités ont ensuite évoqué la question de la coopération entre le Niger et l'Union européenne, notamment concernant l'aide extérieure de la Commission européenne dont la coopération avec les pays ACP, le partenariat entre la Commission européenne et notre pays, la mise en œuvre des programmes dans les domaines prioritaires de la coopération ainsi que le bilan d'exécution des programmes en 2007- Fiches projets par domaine d'intervention.
C'était en présence du premier conseiller de l'Ambassade, Monsieur Aboubacar Mohamadou.

Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger en Belgique

06 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 6 août 2020

Coopération Nigéro-américaine : Le ministre de la Défense nationale réceptionne le 2ème avion militaire "Hercule" C-130 des FAN

Le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou, a réceptionné hier, 7 décembre 2021, le 2ème avion militaire ‘‘Hercule’’ C-130 des Forces Armées Nigériennes, offert au Niger par les Etats-Unis d’Amérique. C’était en présence notamment du Chef d’Etat-major des Armées, le Général de Division, Salifou Modi, du Chef d’Etat-major particulier du Président de la République, le Général de Brigade Sidikou Issa, de plusieurs Officiers-, sous-officiers et hommes de rang ainsi que de la Chargée d’Affaires par intérim de l’Ambassade américaine au Niger, Susan N’Garnim et du Commandant des Forces Aériennes Américaines en Europe-Forces Aériennes en Afrique (USAFE-AFAFRICA), le Général de Division James Kreiesel.

C’est donc un deuxième aéronef de type ‘‘Hercule’’ C-130, immatriculé sous le numéro 5UMMS, acquis à travers la coopération américaine, qui vient d’intégrer la flotte de l’Armée de l’Air du Niger, après celui réceptionné en janvier dernier, qui a fait l’objet de maintenance aux Etats-Unis d’Amérique. Cet aéronef dont l’armée nigérienne affectionne l’utilisation, vient ainsi renforcer sa capacité opérationnelle, surtout pour le transport de troupes et de matériels, y compris des véhicules militaires.

«Cet appui aux FAN est aussi l’expression de l’engagement de l’Etat du Niger à équiper nos Armées de matériels les plus performants, avec le soutien des USA», a indiqué M. Alkassoum Indatou. Le Ministre de la Défense Nationale a souligné que l’accompagnement des Etats-Unis d’Amérique dans le projet C130 est plus que structurant car il englobe tous les domaines de la mise en œuvre opérationnelle de cet aéronef. «En effet, dit-il, nos équipes ont été formées jusqu’au plus haut niveau de qualification. Des infrastructures sont en phase de construction, notamment un entrepôt moderne de stockage de pièces détachées et la rénovation du hangar avion». Il a ensuite déclaré que le C130 ‘‘Hercule’’ est hautement adaptable et peut être reconfiguré pour diverses cargaisons, y compris les véhicules et le personnel, les plateformes de parachutages et les équipements sur palettes. «Alors que le Niger s’efforce d’apporter la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, je suis convaincu que les Forces Armées Nigériennes, avec ce 2ème C130 qui renforce maintenant la flotte aérienne, continueront de s’imposer comme un modèle à la fois pour l’efficacité opérationnelle sur le champ de bataille, et pour le professionnalisme avec lequel nos aviateurs affichent dans et hors de l’uniforme. Ces deux facteurs sont également importants pour vaincre les menaces auxquelles le Niger est confronté aujourd’hui», a-t-il  ajouté.

M. Alkassou Indatou a ensuite salué la présence du Commandant des Forces Aériennes Américaines en Europe-Forces Aériennes en Afrique, le Général de Division américain James Kreiesel et les forts liens de coopération existant entre le Niger et les USA. Il a aussi annoncé l’arrivée, en avril 2022 d’un troisième avion militaire ‘‘Hercule’’ C-130 ainsi que la construction d’un grand hangar de pièces détachées desdits avions. «J’émets le vœu de voir cette coopération se poursuivre et s’intensifier, non seulement dans les projets actuellement en cours avec l’Armée de l’Air, mais surtout qu’elle s’élargisse à de nouveaux horizons», a souhaité le ministre de la Défense nationale.

Quant au Général de Division, James Kreiesel, il déclare «Nous sommes fiers d’être aux côtés de nos partenaires nigériens, au moment où nous célébrons le renforcement de notre force de coalition. Le Niger a construit un cadre de défense engagé à amplifier la sécurité et la stabilité régionales dans tout le Sahel». Selon le général américain, depuis 2013, les USA se sont associés aux Forces Armées Aériennes du Niger, à hauteur de millions de dollars, pour revitaliser son programme C-130. «L’unité de formation formelle C-130 de la base aérienne de Little Rock a fourni un programme international de formation des pilotes, qui a diplômé la première femme pilote nigérienne et a formé d’autres pilotes dans le cadre dudit programme», a-t-il rappelé. «Aussi, 17 millions de dollars sous forme de soutien ont été fournis par les États-Unis pour la construction d’infrastructures (hangar C-130 à la Base Aérienne 201 d’Agadez; construction d’un entrepôt de pièces détachées à la Base Aérienne 101 et la rénovation du hangar ; la formation de 16 pilotes nigériens, 19 mécaniciens, 6 chefs d’équipage, 5 arrimeurs et 1 mécanicien de bord)», a ajouté M. Kreiesel.

La Chargée d’Affaires par intérim de l’Ambassade américaine au Niger, Susan N’Garnim, a quant-elle noté que ‘‘cette importante occasion témoigne du partenariat durable et productif, entre les Etats-Unis et le Niger, qui date de longtemps’’. Selon elle, le C130 est capable d’aller n’importe où, n’importe quand, tout en représentant le meilleur des Forces armées américaines et nigériennes. Cet avion est un bourreau de travail robuste et fiable, capable d’atterrir et de décoller sur un terrain court, sur des pistes asphaltées ainsi que sur des pistes d’atterrissage austères. Pour elle, le rugissement des 4 ventilateurs de cet aéronef ‘‘symbolise l’espoir, la force et la bravoure qui caractérisent les Forces Armées Nigériennes’’. Ce magnifique avion, poursuit-elle, symbolise aussi ‘‘notre engagement commun pour la sécurité, la confiance mutuelle et pour un avenir pacifique pour le peuple nigérien’’.

Mahamadou Diallo(onep)

08 décembre 2021
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Catégorie : Politique
Publication : 8 décembre 2021

Coopération sanitaire Niger-Türkiye : La République de Türkiye appuie le Niger avec un important lot de médicaments et de consommables médicaux

Dans un élan de solidarité et d’amitié, la République sœur de Türkiye a mis à la disposition de notre pays une importante quantité de produits pharmaceutiques et de matériels médicaux constituée de 20 palettes destinées aux soins de la population Nigérienne, un besoin exprimé par nos autorités. C’est le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Médecin Colonel-major Garba Hakimi, qui a réceptionné le vendredi 10 novembre 2023 à Niamey, ce don des mains de l’Ambassadeur de la Türkiye au Niger, M. Ozgür Çinar. La cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités des deux pays.

Lors de cette réception, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le Médecin Colonel-major Garba Hakimi, a rappelé que la République de Türkiye a été toujours aux côtés du Niger à travers de nombreux projets accompagnant l’amélioration de la qualité des soins et services offerts à la population. « Ce geste est une action louable qui concrétise une fois de plus votre bonne volonté à participer aux efforts entrepris par notre Gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la santé de la population du Niger. La présente cérémonie traduit les résultats des bons rapports de coopération entre nos deux Etats qu’il convient toujours de renforcer », a-t-il expliqué.

Le Médecin Colonel-major Garba Halimi a, au nom des autorités et de la population Nnigérienne, exprimé ses sentiments de profonde gratitude aux autorités de la République de Türkiye pour cet appui, tout en souhaitant la poursuite de cette coopération fructueuse. «Vous voudrez bien, à cette occasion transmettre au Président de la République de la Turkiye, les remerciements du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de brigade Abdourahmane Tiani et ceux de l’ensemble de la population bénéficiaire pour ce geste qui vient accompagner les actions entreprises par les autorités du Niger en matière de l’amélioration de la qualité du soin», a-t-il ajouté.

 

Pour sa part, l’Ambassadeur de la Türkiye au Niger, SEM. Ozgür Çinar, a dit que ce don d’un volume de 20 palettes est destiné au peuple frère du Niger. «A nos yeux, c’est le geste qui compte et non la quantité. Le Niger a fait preuve de résilience remarquable face aux sanctions économiques et financières qui lui ont été imposées injustement, entraînant des conséquences diverses dont celles humaines. Sur l’initiative de la Türkiye, le Niger a bien voulu accepter ce geste dans le but de pallier certaines difficultés notamment en ce qui concerne les médicaments et équipements indispensables aux soins’’, a-t-il expliqué.

SEM. Ozgür Çinar a loué l’excellente coopération entre nos deux pays dans le domaine de la santé. Citant à titre illustratif l’Hôpital d’amitié Nigero-Türkiye qui assure un service de santé impeccable au couple mère-enfant nigérien, un symbole incontestable de la coopération réussie entre les deux États en matière de santé. A cela s’ajoute la coopération entre les ONG Türkiye et les autorités du Niger qui interviennent à différents niveaux pour accompagner le Niger.

L’Ambassadeur de la République de Türkiye au Niger, a aussi espéré que «la coopération entre nos deux peuples continuera de se renforcer aux bénéfices de nos populations en mettant un accent particulier sur l’investissement en matière de production des produits pharmaceutiques».

Mamane Abdoulaye (ONEP)

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Catégorie : Politique
Publication : 12 novembre 2023

Coordination des experts électoraux africains : Point de presse de la mission d’observation des élections de l’ONG Internationale Nouvelle Perspective

La mission d’observation électorale internationale de l’Organisation Internationale Non Gouvernementale Nouvelle Perspective pour les élections au Niger a tenu ce mardi matin un point de presse à l’Hôtel NIKKI de Niamey. Cette mission d’observation des élections est au Niger depuis quelques jours dans le cadre de l’observatoire des élections couplées législative et présidentielles du 27 décembre 2020.

Dotée d’une expérience solide en observatoire des élections, l’OING-NP, participe depuis 24 ans, aux missions d’observation électorale en Afrique et en Europe précisément en Suisse où elle a une accréditation. L’organisation a d’ailleurs déployé récemment ses observateurs dans les trois derniers pays qui ont récemment organisé des élections, à savoir, le Burkina Faso, Guinée Conakry et la Côte-d’Ivoire.  

En plus de l’observation des élections au Niger, l’OING-NP a déployé d’autres observateurs pour les élections en République Centrafricaine. L’organisation dispose d’un plan  numérique de travail, Elle travaille en collaboration avec des ONG locales dans les localités très reculées pour une meilleure réussite de sa mission.

Nouvelle Perspective-NP est une Organisation Internationale Non Gouvernementale apolitique qui œuvre pour la protection des droits de l’homme et de l’enfant. Elle s’implique dans les activités humanitaires telles que le partage de don aux orphelins, renforcement du système éducatif etc.  L’organisation prend surtout en charge l’observation des élections dans le monde entier. Elle est constituée des activistes et volontaires de haut niveau appelés des Experts Electoraux qui mènent des actions de plaidoyer efficace pour le respect des droits de l’homme et de l’enfant pendant les élections

COMMUNIQUE DE PRESSE

Suite à notre accréditation N°0066 de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) pour l’observation des élections couplées législative et présidentielle du 27 décembre 2020 en République du Niger. L’OING-NP militant pour la paix, la défense des Droits de l’Homme, la justice sociale sans frontière, s’est déployée sur le territoire depuis des jours afin de toucher du doigt les avancées démocratiques de ce pays.

La mission d’observation, de la Coordination des experts électoraux africains compte déployer trois (3) experts électoraux internationaux, 37 observateurs des Droits de l’Homme venant des pays tels que : Le Cameroun, Nigéria, Tchad, Benin, Tunisie, Mali, Sénégal, Tanzanie, Togo, Côte d’Ivoire, Burkina Faso et l’Afrique du Sud sur toute l’étendue du territoire national pour veiller au bon déroulement de ce double scrutin.

Ainsi donc, nous félicitons :

En premier lieu le président de la République, du Niger Chef de l’Etat, Chef des armées, garant des institutions républicaines pour sa bravoure de ne pas se représenter à cette élection, en procédant aux transfert du pouvoir par la voix des urnes par une élection démocratique libre et transparente. Gage du respect des lois et la constitution ; ceci étant un exemple pour la démocratie africaine.

Etant donné la réussite observée lors des élections locales du 13 décembre 2020, nos félicitations à la CENI pour ces efforts à organiser ces dernières et l’encourageons pour le double scrutin du 27 décembre enfin que celui soit libre, crédible transparente et accepter de tous. Nous les exhortons à veiller scrupuleusement afin que les personnes inscrites sur le fichier électoral puissent voter ;

  • que le matériel électoral soit présent dans tous les bureaux de vote à temps ;
  •  donner les résultats tels que définie par la loi c’est-à-dire dans le délai prévu par le code électoral ;
  • organiser un briefing avec les observateurs nationaux et internationaux avant le jour des élections.

Au gouvernement (l’unité chargé de la sécurisation des élections) :

A prendre des mesures idoines prévue par la loi pour encadrer et sécuriser le vote ainsi que veiller notamment à la protection des personnes et les biens.

Nous exhortons le peuple Nigériens à aller retirer massivement leurs cartes d’électeurs afin de remplir leurs devoir citoyens dans le climat d’apaisement, de sérénité et ne pas céder à la provocation, ni à la violence, à respecter les institutions de la république démocratique établit,

Aux partis politiques, de sensibiliser leurs militants, sympathisants ou électeurs sur des valeurs sociales et civiques en période électorale afin qu’il ne cède pas à la provocation et le K.O ;

A la société civile et à toutes les confessions religieuses l’OING, NP les invite à ne pas s’ingérer dans la vie politique nationale afin de pouvoir jouer pleinement son rôle sans faille d’acteur civile.

En fin aux missions d’observation électorales internationales, nationales accrédités, nous les félicitons pour leurs implications, leurs sens de responsabilité et de détermination, garant de la réussite et la crédibilité de ces élections sur le plan national et international.

Fait à Niamey, le 22 décembre 2020

Le Président exécutif de l’OING Novelles Perspectives

Dr Mathias Ngue

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Catégorie : Politique
Publication : 23 décembre 2020

Coordination Europe du MODEN-FA LUMANA AFRICA : Appel à manifester à Bruxelles ce 27 avril 2017 devant les institutions européennes

Moden Fa Lumana Africa Europe

  • Chers militants, militantes du MODEN/FA LOUMANA d'Europe.
  • Chers partis membres du FRDDR(opposition)d'Europe.
  • Nigériennes, Nigériens, soucieux de la situation sociopolitique, économique et académique catastrophique de notre pays.

Vous êtes tous appelés à manifester votre mécontentement.

Date : le jeudi 27 avril 2017 à Bruxelles au Rond-point Schuman (devant la Commission européenne).

Heure : à partir de 10H00 précise.

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Catégorie : Société
Publication : 20 avril 2017

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Coordination régionale Lumana de Niamey : L’ex-député Djaffarou Moumouni Kalilou quitte le parti de Hama Amadou

Coordination régionale Lumana de Niamey L’ex-député Djaffarou Moumouni Kalilou quitte le parti de Hama AmadouCe qui était objet de spéculations depuis plus deux ans est devenu à présent vérité et officiel. Djaffarou Moumouni Kalilou de Goudel, député de la première législature de la 7ème République, sous la bannière du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa) vient de prendre ses distances de l’opposition politique.

On le disait en brouille avec le Président de la Coordination régionale Lumana de Niamey, Soumana Sanda, depuis 2014. On l’avait même annoncé sous les couleurs de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN) du Ministre d’Etat, Omar Hamidou Tchiana dit Ladan, sorti du ‘’ventre’’ du MODEN/FA. Puis, rien. Du moins, jusque-là, jusqu’à ce 18 août 2017 où l’ex-député Djaffarou Moumouni Kalilou a annoncé officiellement son départ du parti de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou. Voilà qui illustre bien l’adage ‘’tout ce qui pourrit dans l’eau finit par rejaillir à la surface. Et, c’est par lettre que l’intéressé, en sa qualité de Président Communal Niamey I du MODEN/FA Lumana/Africa a signifié sa démission à son supérieur hiérarchique, Soumana Sanda (député), Président Régional Niamey du même parti. Djaffarou Moumouni Kalilou ne lâche pas que la direction communal Niamey I mais il quitte définitivement le parti au symbole de ‘’cheval ailé’’. « Par la présente, nous vous adressons notre démission de la structure politique Lumana Africa dont nous sommes membres depuis sa création, pour des raisons qui nous restent personnelles » ; Dixit le démissionnaire qui entraîne avec lui, le Secrétaire Général du bureau qu’il dirigeait jusque-là, le sieur Boukari Azizou.

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Catégorie : Politique
Publication : 21 août 2017

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Coordonnateur du Mouvement M62 : « Les coups d’Etat survenus au Sahel sont la résultante de la mauvaise gouvernance, du déficit démocratique et du dévoiement de la souveraineté du peuple au profit de l’élite et des puissances étrangères »

« Les coups d’Etat survenus au Sahel sont la résultante de la mauvaise gouvernance, du déficit démocratique et du dévoiement de la souveraineté du peuple au profit de l’élite et des puissances étrangères » M. Abdoulaye Seydou

Monsieur le coordonnateur, du 1er au 3 septembre, des centaines des milliers de manifestants se sont rassemblés au Rond-Point Escadrille pour exiger le départ de l’armée Française du Niger à l’appel des OSC dont le M62. Selon vous, qu’est-ce qui explique un tel degré de mobilisation populaire et quelle appréciation faites-vous du comportement des manifestants ?

Un tel degré de mobilisation populaire s’explique tout d’abord par la légitimité de la lutte en ce sens que tous les Nigériens ont vécu dans leur âme les conséquences de la politique sécuritaire désastreuse consistant à affaiblir notre armée et à sous-traiter la sécurisation de notre Pays avec des forces étrangères dont la priorité est tout sauf notre sécurisation. Il n’y pas un seul citoyen nigérien surtout de Tillabéri et ou de Diffa qui n’a pas perdu un parent proche parce que nos forces de défenses et de sécurité étaient limitées dans leurs capacités d’intervention en cas d’attaque ou d’alerte car, dans cette partie du Pays. Les interventions aériennes étaient sous contrôle total des forces françaises alors même que ces forces françaises étaient déjà soupçonnées puis accusées par des Pays voisins comme le Mali d’avoir des complicités avec les groupes terroristes. Aujourd’hui c’est autour de notre armée de faire les mêmes accusations et les éléments de preuves à leur disposition impliquant les autorités déchues ont été le facteur déterminant de l’action patriotique du 26 Juillet. Ces manifestations sont aussi l’expression d’un ras-le-bol des citoyens contre l’injustice, l’impunité, la mauvaise gouvernance et la politique d’étouffement des libertés publiques par un régime souffrant déjà de légitimité au regard des conditions opaques et non démocratiques dans lesquelles les élections générales de 2016 et de 2021 ont été organisées. Cette forte mobilisation des populations est aussi le résultat de nos multiples actions de sensibilisations dans les quartiers. Nous avions pendant plus d’une semaine sillonné la ville et organisé des assemblées générales et des meetings populaires pour informer et sensibiliser les populations sur l’évènement ainsi que l’attitude à avoir sur le terrain, c’est-à-dire une attitude responsable et pacifique. C’est aussi grâce au concours des médias par leur travail d’information et d’éducation des citoyens à la cause de la défense de la patrie ainsi que l’appropriation de cette lutte par les citoyens et les organisations de la société civile. Il faut se féliciter du comportement exemplaire des manifestants qui ont respecté à la lettre toutes les consignes que nous leur avons données à savoir : ne pas répondre aux provocations, ne pas s’en prendre à quelqu’un et que chacun se donne la mission d’être lui-même un ambassadeur et un garant de la paix sur le terrain. Ce défi a été relevé malgré les tentatives d’infiltration constatées dans la matinée du samedi où quelques individus malintentionnés avaient voulu provoquer la confusion pour entrainer la masse à aller vers des barrières pour entrer dans la base aérienne afin de provoquer une réaction de l’ennemi. Mais grâce au professionnalisme de nos FDS et la vigilance des populations ce plan a échoué. Et dans l’après-midi, qui est en réalité le moment de rassemblement, vous avez vu le nombre de personnes qui se sont mobilisées et tout s’est passé dans la paix et la convivialité.

Depuis le 26 juillet, des manifestations populaires de soutien se déroulent à Niamey et à l’intérieur du pays en faveur des nouvelles autorités. Quelle signification donnez-vous à ces mouvements ?

 Ces manifestations populaires de soutien qui se déroulent de manière spontanée et continue partout dans le pays depuis l’action patriotique de notre armée le 26 Juillet montrent à suffisance la légitimité des autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), mais aussi le désir ardent de nos concitoyens de tourner la page de la gouvernance chaotique et dictatoriale dont ils ont été victimes pendant plus d’une décennie au cours du régime dit de la renaissance acte I, II et III. Ces manifestations sont également un signal fort du peuple nigérien à l’endroit de la France et de la CEDEAO quant à sa détermination à se défendre contre toute agression et à résister aux sanctions économiques inhumaines, ignobles et illégales prises contre notre Pays par la CEDEAO, l’UEMOA et l’Union Européenne qui aujourd’hui montrent qu’elles sont des institutions au service d’intérêts individuels et non du peuple.

Quelle stratégie avez-vous pour maintenir cette effervescence et la fibre patriotique jusqu’à l’aboutissement de vos revendications ?

En ce qui nous concerne, vous savez que notre mouvement n’a pas été créé à la faveur du Coup d’Etat, j’allais plutôt dire l’action patriotique de notre armée du 26 Juillet. Depuis sa création, le 03 Août 2022 à la date du 26 Juillet 2023, nous avions introduit vingt-sept (27) déclarations de manifestation dont seules deux ont été autorisées respectivement à Niamey et à Dosso le 18 Septembre 2022. Nous avions également avant cette date, réalisé plus de 70 déclarations de presse, une trentaine de conférences débats et des assemblées générales de mise en place de 6 coordinations régionales et une trentaine de coordinations communales et départementales ; des prières collectives et des jeûnes pour louer Allah et solliciter sa bénédiction pour protéger notre peuple de la gouvernance apatride de la 7e République. C’est tout ce travail qui a rendu possibles et efficaces les manifestations populaires organisées par le M62. Du 26 Juillet à aujourd’hui, notre mouvement, le M62 a organisé à lui seul plus de 75 manifestations sur l’ensemble du territoire national et une dizaine en synergie avec d’autres structures. C’est pour donc vous dire, que notre mouvement qui est une organisation légalement constituée avec des statuts et un règlement intérieur continuera à maintenir cette effervescence et maintenir la fibre patriotique jusqu’à l’aboutissement de la lutte et au-delà conformément à sa vision. Nous avions mis plus de 18 mois à réfléchir sur comment mettre en place une structure qui tire les leçons des échecs des luttes antérieures menées par la société civile. C’est pourquoi nous avions mis un certain nombre de principes de bases comme conditions d’adhésion au M62 et de fonctionnement de notre organisation. Ainsi pour assurer, le caractère apolitique de notre mouvement, nous avons exclu toute possibilité d’adhésion d’un parti politique à notre mouvement. Seules les organisations de la société civile ou syndicales légalement reconnues peuvent adhérer. S’il y a un acteur politique qui veut militer au sein de notre mouvement, ildoit le faire en sa simple qualité de citoyen. Le second principe, c’est d’inscrire toutes nos actions dans le respect strict de la légalité. Le troisième principe et le plus important à mon avis, c’est celui de financer nous-mêmes nos actions à travers les cotisations ordinaires et spéciales des membres ainsi que les frais d’adhésion. De notre création à aujourd’hui, nous n’avons jamais bénéficié du financement d’une tierce personne, d’une institution ou d’un pays quelconque. Tout ce que notre mouvement a réussi à faire est le fruit du sacrifice de ses membres et du soutien de la presse militante que nous saluons. Nous allons donc poursuivre la lutte et maintenir la fibre patriotique en continuant à être fidèles à nos principes et valeurs et à placer notre confiance à Allah quant à l’aboutissement final de notre combat, c’est-à-dire restaurer à notre Pays sa souveraineté, et à notre peuple sa dignité. D’où toute la signification du nom de notre mouvement à savoir : « Union Sacrée pour la Sauvegarde de la Souveraineté et la Dignité du Peuple ». 

D’aucuns affirment que ces rassemblements sont juste l’œuvre de gens désœuvrés, fanatisés et achetés, qu’avez-vous à dire sur ces allégations ?

D’abord les désœuvrés sont aussi des Nigériens et si tous ces millions de personnes, hommes, femmes et jeunes qui sortent manifester sont des désœuvrés, cela traduit alors l’échec patent de leur gouvernance chaotique. Les manifestants sont des personnes responsables soucieuses de l’avenir de leur pays et qui disent non à la mauvaise gouvernance et à la mise sous-tutelle permanente de notre pays. Vous avez suivi le point de presse du Premier Ministre, notre pays est surendetté. Plus de 5200 milliards de FCFA de dettes (dont 3200 milliards pour la dette extérieure et 2000 milliards pour la dette intérieure) contre environ 300 milliards en 2010.  C’est que le Niger s’est davantage appauvri malgré son pétrole dont l’exploitation en réalité ne profitait qu’aux dirigeants et à leurs familles. D’où leur refus d’accepter tout contrôle parlementaire de la gestion du pétrole. Ceci pour dire que si l’argent pouvait être le facteur de mobilisation des populations, les manifestations allaient se faire dans le sens inverse pour la réhabilitation de leur régime car, ils sont les seuls qui en possèdent des centaines de milliards volés et cachés, mais que le peuple va récupérer In-Chaa-Allah.

Pensez-vous qu’avec le départ de ces troupes françaises les choses vont changer ?

Nous sommes convaincus que les choses vont changer. Car, les forces françaises ne sont pas dans notre pays pour nous aider, mais pour nous contrôler, nous exploiter et s’assurer de la fidélité de nos dirigeants à leur pays. Rappelez-vous des propos de l’ex Président Bazoum Mohamed lors de la sa première visite à Paris. Il avait lui-même dit que le Sahel n’a pas besoin de présence militaire étrangère au sol pour combattre le terrorisme car, c’est à nos FDS d’être au premier plan de cette lutte. Il a également dit qu’avec cette présence militaire, eux les dirigeants du Sahel et de la France auront l’opinion publique sur leur dos. Malgré ces affirmations pourtant claires et bien appréciées par les populations nigériennes et africaines, Bazoum Mohamed n’a pas manqué de convoquer une conférence des cadres regroupant toutes les forces vives de la nation pour se dédire publiquement et soutenir l’idée contraire à savoir que sans la présence des forces étrangères et plus particulièrement françaises, nos Etats vont disparaitre. Pensez-vous que l’ex Président Bazoum a fait ce revirement de son bon vouloir ? Un pays souverain ne peut sous-traiter sa sécurité, surtout pas à des groupes hostiles à la paix au Sahel car, il évident que la présence de l’armée française aux frontières maliennes en territoire nigérien allait tôt au tard engendrer un conflit entre le Mali et le Niger et cela pouvait servir de prétexte à la France d’attaquer le Mali par l’intermédiaire du Niger comme elle tente de le faire actuellement contre le Niger par le truchement de certains pays membres de la CEDEAO ou de mouvements rebelles.

Quelles leçons doit-on tirer des coups d’état survenus dans les pays du Sahel ?

Tous les coups d’Etat survenus au Sahel sont la résultante de la mauvaise gouvernance, le déficit démocratique, le dévoiement de la souveraineté du peuple au profit de l’élite et des puissances étrangères ainsi que l’échec de la politique sécuritaire notamment celle de la lutte contre le terrorisme. Une politique sécuritaire pensée à l’Elysée et imposée à nos dirigeants qui ont essayé de l’appliquer sans consultation des acteurs nationaux et des populations locales, mais aussi sans tenir compte de nos valeurs culturelles et des liens de fraternité entre les populations de nos trois Etats, à savoir le Burkina Faso, le Mali et Niger.

Quelle approche et ou méthode préconisez-vous pour renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale dans un contexte marqué par des défis multiples ?

Nous avons fait quelques propositions dans ce sens au CNSP dans notre déclaration du mercredi 30 Août dernier. Nous avons également remis ces recommandations que nous avons appelées actions urgentes à mettre en œuvre au gouvernement à travers le Ministre Directeur de Cabinet du Président du CNSP. Il faut nécessairement une commission vérité, justice et réconciliation. C’est-à-dire que la transition doit permettre de faire la lumière sur beaucoup de faits politiques, judiciaires, et économiques de ces douze dernières années et même au-delà. En effet, pour moi faire la lumière sur l’assassinat du Président Ibrahim Baré Maïnassara, rendre justice à sa famille et au peuple nigérien est quelque chose dont cette transition ne peut faire l’économie car, la source du mal-être et du mal-politique de notre Pays vient de cet acte ignoble commis un vendredi contre un dirigeant d’un Pays à 99% musulman. Quand je regarde ce qui s’est passé le 09 Avril 1999, ce qu’a été le comportement tolérant de la famille Baré et de ses proches, comparé au coup d’Etat du 26 Juillet 2023 et à l’attitude va-t’en-guerre des partisans du régime déchu, je me dis que ces gens ne sont pas reconnaissants envers Dieu de cette chance qu’ils ont eu de sortir indemnes de cet imbroglio et qu’ils sont véritablement ingrats vis-à-vis du Président Tiani et du CNSP. Il va falloir que tous les détenus politiques y compris les militaires injustement incarcérés soient libérés par des mesures d’amnistie, de grâce ou de classement sans suite en fonction de la situation de chacun. Que les personnes exilées reviennent dans le Pays et chaque nigérien participe à la construction en fonction de ses compétences et de son sens de patriotisme. Il faut un véritable assainissement et cet assainissement ne peut être conduit par des juges corrompus et des magistrats colorés. Quel que soit ce qui sera fait ou discuté dans ce Pays, tant que la justice n’est pas rendue au nom du peuple et de la règle de droit, tant que nous avons des magistrats qui pensent être au service d’un régime et non de la République, nous ne sommes pas à l’abri de nouveaux soubresautx et de déstabilisation institutionnelle. Pour qu’il ait cohésion sociale, il faut également que tous ces jeunes qui pullulent dans les prisons parce qu’ils étaient au mauvais moment ou au mauvais endroit, ou à cause de la lenteur judiciaire doivent être libérés et insérés dans le tissu socioéconomique pour qu’ils contribuent à l’effort de développement.

Quel message avez-vous  à lancer aux nouvelles autorités dans la conduite du pays eu égard aux sanctions de la CEDEAO de l’UEMOA ?

Nous pensons que notre pays doit appliquer le principe de réciprocité envers n’importe quel pays du monde et de la CEDEAO en particulier. Nos actions doivent s’inscrire dans la durée pour une véritable souveraineté de notre pays. Même avec une éventuelle levée de l’embargo économique, nous pensons que notre pays doit avoir une vision et un vaste programme de développement axé sur sa souveraineté économique et monétaire. C’est pour cela que nous avons recommandé de créer un fonds souverain pour la dignité du peuple dont l’objectif sera de financer de manière autonome des projets assurant la souveraineté du pays dans plusieurs domaines dont celui de l’énergie, de l’alimentation. Il faut aussi sortir du gouffre de cette monnaie de servitude qu’est le franc CFA et de ses règles de fonctionnement. Par ailleurs, il faut également un plan de soutien à la résilience des populations et de lutte contre la cherté de la vie. En plus de la réduction du prix des hydrocarbures pour que notre pétrole profite directement aux citoyens, il faut également une régulation et un suivi efficace des coûts de loyers, de scolarité et de santé surtout au niveau du secteur privé. Il faut rendre accessibles et gratuits les soins primaires de santé aux familles pauvres et groupes vulnérables et veiller à l’effectivité de la politique sur la gratuité des soins de santé aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans. Il faut aussi un véritable programme d’éducation à la citoyenneté et au patriotisme car, si les syndicats qui ont plongé durant dix ans dans le silence osent aller en grève à la moindre difficulté du gouvernement à honorer certaines de ses obligations avec l’héritage de surendettement, je pense que nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. Mais je pense qu’ils feront comme tous les citoyens le sacrifice nécessaire à la bonne marche de la révolution populaire en cours dans notre Pays. Les membres du gouvernement aussi, ainsi que tous les responsables d’institutions publiques doivent également consentir certains sacrifices en diminuant ou en renonçant à certains avantages jusqu’à ce que la situation se normalise. Car, nous sommes en guerre contre l’impérialisme et cela requiert des dirigeants un comportement exemplaire en termes de sacrifices.

Réalisée par Aïssa Abdoulaye Alfary (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 8 septembre 2023

Coronavirus : L'armée belge a rapatrié une cinquantaine de militaires du Niger

Ces militaires sont déployés depuis le mois d'octobre à Maradi (centre-sud du Niger) dans le cadre de l'opération bilatérale New Nero (ONN). - © BRUNO FAHY - BELGA

L’armée a bouclé le rapatriement d’une cinquantaine de militaires en opération au Niger, dont une vingtaine de personnes testées positives au nouveau coronavirus et, par mesure de précaution, une trentaine d’autres, ce qui a entraîné la suspension de cette mission, a-t-on appris samedi de source militaire.

Leur rapatriement avait été annoncé mercredi à la suite de la découverte d’une vingtaine de cas positifs à la Covid-19 au sein du détachement déployé à Maradi (centre-sud du Niger) dans le cadre de l’opération bilatérale New Nero (ONN). Celle-ci vise à former des unités de l’armée nigérienne pour mener des opérations spéciales afin de combattre les groupes djihadistes actifs au Sahel.


Une vingtaine de personnes avaient été testées positives au nouveau coronavirus et, par mesure de précaution, le ministère de la Défense avait décidé de les rapatrier, tout comme une trentaine de militaires "exposés à des contacts à haut risque".


Des soldats rapatriés
Ils sont tous rentrés au cours des derniers jours, par trois vols différents, et ont été mis en quarantaine, a indiqué samedi soir sans guère de précisions un porte-parole militaire à l’agence Belga.


Selon des sources militaires, le rapatriement a été assuré par des avions de l’armée allemande qui a fait de l’évacuation médicale (MedEvac en jargon) une de ses spécialités, via l’aéroport de Cologne (ouest de l’Allemagne).


L’armée belge est présente au Niger afin d’aider ce pays sahélien à renforcer les capacités militaires et de soutenir le pays dans sa lutte contre le terrorisme. Elle y déploie actuellement des équipes mobiles d’éducation et de formation, en jargon des "Mobile Education and Training Teams" (METT).


Les militaires belges sont au Niger pour assurer la sécurité du cantonnement de Maradi
Depuis le lancement de l’opération New Nero fin 2017, cinq compagnies d’intervention nigériennes (d’environ 150 hommes chacune) ont déjà été formées dans différentes disciplines, comme les opérations tactiques et l’appui médical, la navigation, la communication ainsi que le tir. Le but est de permettre à l’armée nigérienne de combattre les groupes djihadistes actifs au Niger, au Mali et au Burkina Faso, où ils mènent de fréquentes attaques.


Le détachement, qui arrivait en fin de déploiement, était principalement fourni par le 2e bataillon de commandos de Flawinne (Namur). Il doit être remplacé dans les prochaines semaines par un autre, provenant de la même unité.


Une quarantaine de militaires est, selon la Défense, restée sur place, notamment pour assurer la sécurité du cantonnement de Maradi.

17 janvier 2021
Source : https://www.rtbf.be/

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Catégorie : Politique
Publication : 17 janvier 2021

Corruption : Un fléau qui gangrène tous les compartiments de l’Etat

Corruption : Un fléau qui gangrène tous les compartiments de l’EtatCombattre la corruption dans ce contexte semble utopique, au regard des manifestations multiformes expresses et sournoises de ce fléau dans tous les secteurs de la vie. Car, dans le Niger de Mahamadou Issoufou, aucun secteur n’est épargné par la corruption.

Et, c’est dans cette ambiance, que les autorités nigériennes disent s’adonner à combattre la corruption. A ne s’en tenir qu’à cette profession de foi de politiciens, le combat s’avère noble, le défi certes de taille mais, la victoire à portée de mains au prix de quelques efforts. Seulement, la réalité est toute autre sur le terrain. La corruption a envahi tous les services publics et privés, et même, paradoxalement, tous les maillons de la chaine de répression. Pourtant, ce n’est pas l’arsenal juridique qui manque pour dissuader corrupteurs et corrompus. Du serment confessionnel constitutionnel aux différentes lois et règlements relatifs à la transparence dans la gestion des affaires publiques, en passant par le code pénal, il n’y a théoriquement aucun espoir de résistance pour cette corruption. Le code pénal à lui seul, prévoit et punit tant, la concussion, le trafic d’influence, le détournement des deniers publics, l’enrichissement illicite que le favoritisme. Autant dire que, les législateurs ont été assez vigilants pour prévoir et condamner tant, la corruption mais aussi et surtout, toutes les infractions assimilées. A ce corpus juridique interne, se greffent ; la convention sur la criminalité transnationale organisée adoptée par le Niger le 15 novembre 2000 et entrée en vigueur le 29 septembre 2003 ; la convention sur la lute contre la corruption adoptée le 31 octobre 2003 entrée en vigueur le 14 décembre 2005, et le protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption.

Et, à cette législation sur la corruption, s’ajoutent quelques travaux de recherches. Le document de synthèse de l’évaluation du Système National d’Intégrité (SNI Janvier 2011) a dénombré comme recherches sur la corruption, quelques sept mémoires d’étudiants de maitrise en droit; une communication de Abdou Hassane et Wasalké Boukary en 1999; une étude réalisée par Dan Dah Mahamane Laouli en 2000 pour le compte de la coopération canadienne; trois recherches effectuées par Tidjani Mahamane Alou en 2002; Ismael Yenikoye en 2007 et; l’Association Nigérienne de lutte contre la Corruption pour le compte de l’ambassade des Etat Unis au Niger en 2008.

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Catégorie : Société
Publication : 13 juin 2018

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Corruption présumée dans la gestion de l’après-évaluation des contractuels : Les premières sanctions commencent à tomber

Corruption présumée dans la gestion de l’après-évaluation des contractuels  Les premières sanctions commencent à tomberDécidément, le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Daouda Mamadou Marthé ne veut pas d’un grain de sable dans sa recette « Qualité de l’Education ». Aussitôt que sont apparues les premières indélicatesses dans la gestion de l’après-évaluation, aussitôt les sanctions sont tombées à l’encontre des contrevenants.

Dans une correspondance en date du 7 octobre 2017 adressée par le Directeur Régional de l’Enseignement Primaire (DREP) de Tahoua à ses collaborateurs (Directeurs départementaux et Inspecteurs Chefs de service), il est fait cas de corruption présumée dans la gestion de l’après-évaluation des enseignants contractuels. Selon le patron régional de cette entité pédagogique, en dépit des injonctions faites au divisionnaire Ressources Humaines de l’administration relevant de ses compétences d’extirper les contractuels dits du 4ème groupe (ceux ayant été jugés insuffisants à l’issue de l’évaluation) de la liste des enseignants à redéployer, ce dernier n’a pas obtempéré. Ainsi de nombreux cas en situation d’exclusion du métier ne l’ont pas été et se sont retrouvés sur les listes des enseignants à redéployer, créant un sentiment d’injustice. Manifestement, il y a eu corruption même si cela reste à établir. En attendant la suite, c’est-à-dire les investigations qui permettront de déterminer toutes les implications, la Direction régionale l’Enseignement primaire (DREP) de Tahoua est en train de corriger les manquements pour extirper les noms des enseignants du 4ème groupe des listes. Comme première sanction, le Divisionnaire Ressources Humaines de la DREP sur qui reposait la gestion du personnel enseignant et sur la responsabilité duquel les manquements ont été commis est suspendu de ses fonctions. Selon une source autorisée du ministère concernée, d’autres sanctions du même type ou plus sévères tomberont chaque fois que des cas similaires seraient détectés. On se souvient que le patron des lieux (Daouda Mamadou Marthé) avait, avant la tenue de l’évaluation, tiré les oreilles des acteurs chargés de son organisation qu’aucun manquement ne sera accepté. Ceux qui ont pris à la légère sont manifestement en train de payer les frais.

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Catégorie : Education
Publication : 10 octobre 2017

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Côte d'Ivoire : Après l'inauguration du barrage de Soubré, le tarif de l'électricité va baisser

Barrage Soubre Cote d ivoire 01Le prix de l'électricité va baisser en Côte d'Ivoire. Du moins si l'on suit sa logique et s'en tient au discours prononcé par le président de la République, lors de la cérémonie d'inauguration du tout nouveau, et le plus grand barrage hydro-électrique jamais construit en Côte d'Ivoire, à Soubré.

Le chef de l'Etat a relevé les retombées économiques de ce barrage, qui va accroître la production d'électricité en terre ivoirienne de 275 MW de puissance supplémentaire. De quoi à impacter le quotidien des Ivoiriens, notamment au niveau de la tarification appliquée présentement.

Le président Ouattara, qui n'a pas caché sa satisfaction, a souligné que la mise en service de cette importante infrastructure va permettre de réduire le coût de l'électricité en Côte d'Ivoire. Il a noté surtout la maîtrise des coûts que cela va engendrer, sans compter l'impact sur les coûts de production.

Avec le nouveau barrage de Soubré, en effet, c'est 9% du coût de production par les centrales thermiques que la Côte d’Ivoire va économiser, selon le chef de l'Etat. Ce coût, qui revient excessivement cher et impacte la tarification, va passer de 69% à la production thermique à 60% dans les mois à venir. Un gain qui pourra servir à alléger un tant soi peu les factures des consommateurs.

05 novembre 2017
Source :  http://www.linfodrome.com/

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Catégorie : Economie
Publication : 5 novembre 2017

Côte d'Ivoire : un forum pour changer l'Afrique

AFRIQUE UNIEOuverture dimanche à Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, du 5eme forum des marchés émergents sur l'Afrique.
Un forum qui s'inscrit dans le cadre de la conférence internationale sur l'émergence en Afrique qui va se tenir du 27 mars au 1er avril.
Le thème pour cette édition, l'Afrique dans 40 ans
Près de 200 participants venus de 25 pays du monde entier réfléchissent sur l'émergence en Afrique dans les domaines comme la démographie, l'éducation et la santé.
Theodore Ahlers du forum des marches émergents sur l'Afrique estime que, pour changer l'Afrique dans 40 ans «il faut que ses dirigeants s'y mettent maintenant».

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Catégorie : Economie
Publication : 27 mars 2017

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Côte D’ivoire/Mali : Mercenaires ivoiriens, au cœur de nos lâchetés africaines

L’Afrique n’aime pas l’Afrique. Ou disons, l’Africain n’aime pas l’Africain. L’esclavage lui-même n’a pu avoir lieu pour prospérer durant des années tachetées de sang et de larme que la complicité d’Africains qui ont mis les fers à leurs frères et les ont vendus à l’ennemi étranger au point où, les frères de la diaspora antillaise en veulent aux Africains, et à l’Afrique. Notre Histoire malheureusement, quand même nous aimons culpabiliser et porter l’anathème sur un autre, est aussi faite de ces lâchetés africaines dont on n’a pas le courage de parler beaucoup. Il a fallu, pour donner d’autres exemples, d’autres complicités internes, pour anéantir des héros de l’histoire africaines qui n’aspiraient qu’à tracer des chemins de la dignité humaine et de la vraie liberté. Et les peuples pouvaient le regretter après. Lumumba, Sankara, Kadhafi. Tristes souvenirs d’une Afrique qui ne sait pas ce qu’elle cherche…

L’actualité de ces derniers jours est dominée par cette scandaleuse et rocambolesque affaire de soldats – ou pour dire vrai de mercenaires – ivoiriens arrêtés au Mali qui, selon la version officielle malienne, crédible à tout point de vue, visent à déstabiliser le régime militaire de Bamako. Mais très vite – et il fallait s’y attendre – l’information, a été vigoureusement démentie par les autorités ivoiriennes, car, une telle accusation ne peut que nuire à la réputation d’Alassane Ouattara déjà ternie en Afrique depuis les dernières péripéties de l’éco. Un certain nombre d’indices et de précédents donnent à douter de la réfutation du gouvernement de Côte d’Ivoire. Les Africains savent à quel point la France souffre de ne pas pouvoir mettre à genoux la junte malienne et qu’un sous-préfet de la France de la trempe d’un Ouattara se plairait certainement à rendre ce service à la France en aidant, par ses servilités, Macron à mettre en déroute la transition du Mali. Mais peut-il avoir ce zèle à oser envoyer des soldats dans un pays avec lequel, même d’un point de vue bilatéral, il ne s’entend pas, lorsqu’il peut faire le choix de la France, à travers la CEDEAO, d’isoler le pays, et même de tenter de l’asphyxier au plan économique le peuple malien qui ne cherche que sa liberté pour décider pour lui-même ?

Dans les relations tendues que la CEDEAO a avec les autres Etats – à l’exception peut-être du Nigéria et du Togo peu bavards sur la situation du Mali – que peuvent aller chercher des soldats ivoiriens au Mali, surtout quand, apprend-on, c’est sous de fausses identités qu’ils rentrent dans le pays ? Ces soldats n’ont rien à faire dans ce pays surtout que la France par laquelle jure leur pays, elle-même, est sommée de sortir du pays, et était même en train de faire ses dernières valises pour chercher refuge au Niger.

Alassane Dramane Ouattara s’est ridiculisé et humilié lorsque, le faisant, et tentant de justifier son acte indéfendable, il fait croire que ses « mercenaires » seraient dans une mission internationale, que les partenaires internationaux engagés dans le conflit, malheureusement pour lui, ne reconnaissent pas et disent n’avoir aucun lien avec ceux-là. Presque tous les pays ont affirmé haut et fort, que jamais ils ne sont au courant de cette mission et ne sauraient s’en mêler.

La France, peut-elle être dans cette autre intrigue ? Ce n’est pas exclu quand on apprend que rfi diffusait une information à propos de l’arrestation de ces soldats et qu’elle la censurait aussitôt pour ne plus en donner des brides.

Voilà donc la France qui veut venir – ou qui est venue – chez nous.

A bon entendeur…

 Nigerdiaspora

 
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Catégorie : Actualité africaine et internationale
Publication : 19 juillet 2022

Coup d'État au Niger : Espoir et défis dans la quête d'une transition pacifique et prospère  

Ce mercredi soir 26 juillet 2023, des militaires se sont emparés du pouvoir, formant le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), et ont destitué le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, qui avait pris ses fonctions en 2021. Cette action a été justifiée par les militaires en raison de la détérioration inquiétante de la situation sécuritaire et de la gouvernance économique et sociale préoccupante qui sévissait dans le pays. 

Le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf de ses collègues militaires, a exprimé avec détermination les raisons sous-tendant leur action : "Nous, Forces de défense et de sécurité (FDS), réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime actuel dirigé par le président Bazoum." Leur décision radicale découle de la spirale dévastatrice de l'insécurité ainsi que des défaillances dans la gouvernance économique et sociale du pays qui ont poussé le CNSP à agir de manière décisive. 
Toutefois, malgré cette situation préoccupante, l'espoir persiste pour un avenir de paix et de stabilité au Niger. Dans leurs actions immédiates, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a pris des mesures visant à gérer la situation de transition avec responsabilité. "Toutes les institutions issues de la 7e République sont suspendues, et les secrétaires généraux des ministères sont chargés de la gestion des affaires courantes", a déclaré le CNSP, faisant preuve d'une approche temporaire pour assurer la continuité des affaires publiques. 

En parallèle, dans un effort de préservation et de contrôle, le CNSP a ordonné la fermeture totale des frontières terrestres et aériennes jusqu'à ce que la situation soit stabilisée. Un couvre-feu strict a également été instauré sur l'ensemble du territoire, de 22h00 à 05h00 (21h00 à 04h00 GMT), afin de contribuer à la sécurisation du pays jusqu'à nouvel ordre. 

Alors que le Niger traverse une période d'incertitude,  les citoyens nigériens espèrent ardemment que ces mesures temporaires permettront de jeter les bases d'un processus de transition apaisé. Dans un monde où la paix et la stabilité sont essentielles pour le développement, le Niger aspire à retrouver son chemin vers la démocratie et à renouer avec une gouvernance transparente et efficace. 

Il est crucial que tous les acteurs impliqués dans cette situation mettent de côté leurs divergences et s'engagent dans un dialogue constructif pour définir le meilleur avenir pour le Niger. L'objectif doit être de garantir le respect des droits humains, de rétablir la sécurité et de favoriser le développement économique et social du pays. 
À travers cette période , la volonté de la population nigérienne et le soutien de la communauté internationale pourront jouer un rôle déterminant dans l'édification d'un Niger plus fort, pacifique et prospère. La voie vers la paix et la stabilité peut sembler difficile, mais l'espoir d'un avenir meilleur demeure intact. 
(Nigerdiaspora)

 

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Catégorie : Politique
Publication : 27 juillet 2023

Coup d’État au Burkina Faso : La vengeance de Blaise sur Issoufou ?

Le 24 janvier, alors que la CEDEAO est loin d’avoir trouvé une voie de sortie dans le labyrinthe malien, le Burkina Faso tombe aussi dans une situation d’exception. Le Président Roch Marc Christian Kaboré est déposé par les militaires. Au Niger, l’évènement a davantage secoué au sommet du pouvoir que partout ailleurs. Pour cause, l’éviction du Président Roch Kaboré est pratiquement une seconde mort pour feu Salifou Diallo, ami et homme-lige des tenants du pouvoir de Niamey. Depuis sa brouille et la démission collective qui les a conduits, lui, Roch Kaboré et Simon Compaoré, à tourner le dos à Blaise Compaoré, feu Salifou Diallo a établi son quartier général dans la capitale nigérienne. À partir de Niamey, Salifou Diallo avait toujours gardé un ?il sur ce qui se passe dans son pays et y menait ses activités depuis Niamey. Selon de fortes rumeurs qui ont circulé au lendemain du soulèvement populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir, c’est lui qui aurait été l’artisan principal, avec le soutien politique et financier de l’ancien président nigérien, Issoufou Mahamadou. Selon ces rumeurs, c’est à Niamey que Salifou Diallo a obtenu les moyens financiers avec lesquels le soulèvement populaire burkinabè a été financé.

Le 24 août 2017, c’est un Issoufou Mahamadou et un Bazoum Mohamed bouleversés qui atterrissent à Ouagadougou pour les obsèques de leur ami commun, Salifou Diallo, décédé cinq jours, au paravant, à Paris, en France.

Bazoum Mohamed n’est pas de la partie par hasard. C’est par lui, dit-on, que l’ancien président nigérien a fait la connaissance du défunt avec lequel ils ont fréquenté, ensemble, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. À l’occasion de ces obsèques, Bazoum Mohamed, celui qui préside actuellement aux destinées du Niger, « assure au président du Faso qu’ils seront toujours à ses côtés pour faire triompher les idéaux de l’homme ».

MACH AGITECH NIGER SA, la société par laquelle feu Salifou Diallo a obtenu ses moyens de «guerre»

Plus que partout ailleurs, la thèse d’un financement du soulèvement populaire au Burkina Faso est abondamment soutenue à Niamey. La raison ne sort pas d’un roman à l’eau-de-roche. Elle est adossée à des faits. Installé à Niamey à partir de 2012, Salifou Diallo crée, dès en juillet 2013, avec notamment Tefridj Abdallah, Mukuri Maka Daniel et une certaine Hugot Céline, la société MACH. À peine née, la société rafle le jackpot, avec un contrat de 29 milliards de FCFA pour la mise en service d’équipements de contrôle de la qualité et de la facturation du trafic téléphonique au Niger. Un projet jugé hasardeux et incertain, dénoncé d’ailleurs par le FMI du fait de son incertitude et de son caractère frauduleux.

À Niamey, on n’en a cure. Pour acquérir le matériel requis par MACH AGITECH NIGER SA, c’est l’État qui va débourser les fonds nécessaires en entraînant l’ARTP dans une procédure irrégulière d’avance de trésorerie portant sur 20 milliards de FCFA qui seront versés à Salifou Diallo et à ses collaborateurs.

Officiellement,c’est pour doter le contingent militaire nigérien au Mali d’équipements appropriés. Alors que cette charge incombe à la Minusma.

C’est au lendemain des obsèques de Salifou Diallo que des indices probants de l’histoire sont venus éclairer davantage ce qui a pu se passer entre le défunt et son mentor de Niamey. Dans une édition datée du 15 juillet 2019, le journal burkinabè Le Dossier, titrait « Les trois milliards de la discorde » ?

À la Une, une photo des deux anciens présidents, Issoufou Mahamadou et Roch Marc Christian Kaboré. Selon le journal burkinabè, le président nigérien réclamerait un crédit de 3 milliards à Roch ». Une dette que son interlocuteur ne reconnaît pas du tout. Roch Christian Kaboré lui a simplement rétorqué qu’il n’a jamais été mis au courant d’un tel prêt, à plus forte raison y être associé.

« Les trois milliards de la discorde »

L’histoire, selon toujours le confrère burkinabè, remonte aux élections couplées de 2015, au Burkina Faso à l’occasion desquelles le président nigérien octroie un prêt de trois milliards au MPP (Mouvement patriotique du peuple). Un pactole qui, rapporte le journal, a été très précieux pour les dissidents du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès). C’est après ce magot, informe Le Dossier, que courrait l’ancien chef de l’Etat nigérien. Salif Diallo, c’est certain, a pu prendre sa revanche sur Blaise Compaoré avec les insurrections de fin octobre 2014 qui ont sonné le glas du régime et emporté son pouvoir, grâce aux appuis conséquents de Niamey.Selon le journal burkinabè, c’est à partir de Niamey que feu Salif Diallo a trouvé les milliards qu’il cherchait pour faire partir Blaise Compaoré. Des milliards avec lesquels les dissidents du CDP ont arrosé des organisations de la société civile et mobilisé les populations burkinabè. Si le Président Roch affirme ne pas reconnaître une dette à laquelle il n’a jamais été partie prenante, l’ancien président, Issoufou Mahamadou, n’a eu d’autre alternative que d’oublier, pour toujours, ces milliards qu’il a mis gracieusement à la disposition d’un ami politique dans la conquête du pouvoir dans son pays. Mais une question demeure : où est-ce que Issoufou Mahamadou a trouvé autant d’argent pour en prêter à titre personnel, au MPP, un parti politique qui venait à peine de voir le jour au Burkina Faso et qui est dirigé par feu Salifou Diallo, Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré, notamment.

Laboukoye

 

Lire aussi >>> Niger – Burkina : Mahamadou Issoufou, entre Salif Diallo et Blaise Compaoré Comment le président nigérien Mahamadou Issoufou a-t-il résolu le dilemme de la rupture entre son ami Salif Diallo et son allié Blaise Compaoré ?

La rumeur les dit fâchés depuis la démission de plusieurs cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) au mois de janvier, parmi lesquels Salif Diallo, l’ex-bras droit de Blaise Compaoré. «Il n’en est rien, assure un proche du président burkinabè. Au contraire, leurs rapports sont excellents. Ils s’appellent régulièrement, discutent de tout : de la situation sécuritaire dans le Sahel, de la politique intérieure…»

Il y a sept mois, quand son ami Diallo a rompu avec son allié Compaoré , Mahamadou Issoufou a été confronté à un véritable dilemme. Qui soutenir ? Diallo, un intime qui fait office de conseiller officieux à la présidence nigérienne depuis son élection et qui a fait de Niamey, où il a créé une société, son principal port d’attache en 2012 ?

Ou Compaoré, l’homme qui l’a aidé, au nom de la solidarité socialiste, à créer son mouvement, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), au début des années 1990, qui lui a fait rencontrer l’ex-»Guide» libyen, Mouammar Kadhafi, et qui n’a jamais cessé de le soutenir quand il était dans l’opposition ?

Intérêts convergents

Le 5 février, un mois à peine après la démission de «Diallo and Co.», Issoufou a semble-til tranché en rendant visite à Compaoré à Ouagadougou.

Les deux présidents ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde, notamment en ce qui concerne la question touarègue.

Mais ils sont liés par des intérêts convergents. Issoufou sait en outre que si Hama Amadou, son principal opposant, connaît bien Compaoré, il est surtout en très bons termes avec Roch Marc Christian Kaboré, le chef de file des démissionnaires du CDP.

Issoufou et Compaoré disposent par ailleurs d’une courroie de transmission de premier ordre en la personne de Mustapha Chafi. Le Mauritanien est l’un des conseillers les plus influents du président burkinabè.

C’est moins connu, mais il conseille également le président nigérien. S’il a pour principe de ne pas s’impliquer dans la politique intérieure des pays dans lesquels il active ses réseaux, Chafi n’en reste pas moins un homme d’influence capable de servir de relais.

22 juillet 2014 à 09:54

Par Rémi Carayol

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Catégorie : Politique
Publication : 29 janvier 2022

Coup d’Etat au Niger : La CEDEAO des chefs d’Etat contre la CEDEAO des peuples

Le mercredi 26 juillet 2023, l’armée prend le pouvoir au Niger, un pays extrêmement riche, mais que la gestion catastrophique du PNDSTarayya a relégué, régulièrement, pendant plus d’une décennie, au rang de dernier dans le classement du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), en matière d’indices du développement humain (IDH). Les vaillantes forces de défense et de sécurité mettent ainsi fin à 12 ans de gabegie, de népotisme, d’exclusion et de détournements massifs des deniers publics par la clique des camarades socialistes qui ne semblent être venus que pour se remplir les poches, au détriment du peuple nigérien. Avec, en sus, une prédation, sans précédent, des libertés et des droits des citoyens, envoyant massivement, et régulièrement, en prison, pour des peccadilles, les opposants politiques, les acteurs de la société civile, des journalistes, des officiers supérieurs de l’armée, des leaders religieux et de toutes les voies discordantes qui, fortes des droits que leur confère la Constitution nigérienne, dénonçaient les travers du régime. Pire, depuis 2015, le Niger est envahi par des forces terroristes qui saccagent, pillent, violent, prélèvent des impôts et des taxes dans plusieurs zones du pays, Diffa et Tillabéri en premier. Provoquant aussi des déplacements massifs de populations, abandonnant leurs terres ancestrales et devenant des sans terre sur leur propre sol. Si le Niger n’a pas officiellement de réfugiés dans les pays voisins, il a, en revanche, des milliers de déplacés internes et des milliers de ressortissants mendiants presque partout. Pendant tout ce temps, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’a pas bougé un pouce pour venir en aide aux populations nigériennes meurtries. Elle ne s’est outre mesure émue des élections tropicalisées qui se sont déroulées au Niger depuis 2011, se félicitant, entre autres, de l’élection d’un président, candidat à sa propre succession qui, en 2016, seul au deuxième tour, aurait remporté des élections, pendant que son challenger, qualifié pourtant par la Cour constitutionnelle pour le deuxième tour, malgré toutes les brimades, se trouvait, pieds et mains liés, jeté dans une prison à environ 200 km de Niamey. D’ailleurs, l’on se rappelle à ce sujet que pendant que l’opposition, réunie au sein de la COPA, appelaient au boycott de ce deuxième tour unique au monde de par ses allures insolites et iniques, les délégations de la CEDEAO et de la Communauté dite internationale, invitaient, sur les plateaux de la télévision nationale, les nigériens à aller voter pour sacrer Mahamadou Issoufou. C’est cette même CEDEAO qui n’a rien dit pendant tout ce temps, malgré les cris et les avertissements incessants fusant du Niger, une CEDEA0 dont certains chefs d’Etat ne sont pas plus légitimes que les militaires qui prennent le pouvoir, craignant pour leur propre sort dont ils ne peuvent d’ailleurs échapper, manipulés par une France qui n’est mue que par ses seuls intérêts, aux dépens de ceux des africains, qui vient aujourd’hui, comme si le coup d’Etat au Niger annonçait l’Apocalypse, condamner, exiger et même envisager une intervention militaire au Niger pour massacrer la population, en opposant des africains à leurs propres frères, les uns contre les autres. Et pourquoi ? Pour les intérêts de la France et ses suppôts. Quand la CEDEAO envisage d’attaquer, disons d’envahir un pays membre, elle n’est plus dans son rôle. Tout comme elle n’est plus dans son rôle quand elle prend des sanctions iniques et sauvages contre un des leurs en violation flagrante de ses propres textes. Son rôle est ailleurs, l’intégration économique et des peuples de ses pays membres. Quand on voit avec quelle énergie la France s’acharne sur le Niger depuis le coup d’Etat, Macron prophétisant, de façon tout à fait ridicule, qu’il serait ‘intraitable’, on ne peut que plaindre les chefs d’Etat africains qui jouent encore les coursiers de l’Elysée, se comportant comme les petits caniches de Macron. Intraitable par rapport à quoi ? Le Niger est-il un territoire ou un département d’Outre-mer, ou bien encore une colonie ? La traite négrière n’a pas eu lieu autrement, tout comme l’Afrique n’a été colonisée qu’avec la collaboration de certains africains, bourreaux de leurs propres frères.

Les amis de la France : les bourreaux de leurs peuples

Certains de ces chefs d’Etat qui s’agitent, capables de parcourir des milliers de Km pour aller en Ukraine et en Russie prêcher la paix mais qui déclarent la guerre à leurs propres frères,révèlent qu’ils n’ont pour seule légitimité que le soutien du seigneur français, Emmanuel Macron, qui n’a que du mépris pour le genre humain, à commencer par les français. Arrogant et méprisant, il ne peut s’adresser aux français sans les insulter, les traitant de ‘paresseux’, de réfractaires ‘aux innovations. En vérité, la démocratie est le dernier des soucis de ces quidams qui sèment la désolation dans leurs pays. Le cas de Ouattara qui a tripoté la Constitution pour un troisième mandat sur injonction de Paris est édifiant. Macky Sall a massacré les sénégalais pendant des semaines pour, enfin, du bout des lèvres, renoncer à un troisième parce qu’il est sûr que les sénégalais ne le laisseraient pas faire. Pour disqualifier son Challenger, Ousmane Sonko, adulé par les sénégalais, il a usé de tous les moyens en montant contre lui des dossiers ridicules de moeurs et de vol de…téléphone. Pour faire plaisir à leur mentor, ces minables n’hésitent pas à adopter les comportements les plus ubuesques, honteux et ridicules. N’est-ce pas la France qui a oint l’actuel chef d’Etat du Tchad aussitôt après l’assassinat ignoble de son père ? Pourtant il y avait une assemblée nationale dirigée par Haroun Kabadi. Lâches, la CEMAC, la CEDEAO et l’Union africaine n’ont pas levé le petit doigt. La famille Bongo, le fils a succédé à son père, trône à la tête du Gabon depuis 1967, comme la famille Eyadema au Togo ; Paul Biya est président du Cameroun depuis 1982 – 42 ans -, Denis Sassou Nguesso dirige de main de fer le Congo Brazzaville depuis 39 ans. Tels sont les grands amis de la France. Que faut-il comprendre ? Les Intérêts, tout simplement. La France aime les dictateurs,bourreaux de leurs peuples, qui mettent les richesses du pays au service de la France.

La CEDEAO des peuples se mobilise contre la CEDEAO des Chefs d’Etat

Depuis le coup d’Etat du 26 juillet qui a suscité, à tort, une levée de boucliers irrationnelle de la France et de la CEDEAO contre le Niger, les soutiens massifs au peuple nigérien et au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) affluent de partout. A l’intérieur du pays comme à l’extérieur. Des manifestations de soutien s’organisent dans tous les pays par les peuples et les diasporas africaines, conscients des misères qu’endurent, depuis des années, les populations nigériennes. Au Niger, des manifestations gigantesques sont, sans discontinuité, organisées pour soutenir les forces de défense et de sécurité. Les africains s’indignent de l’attitude de cette CEDEAO qui, comme une véritable mafia, ne se réveille que quand l’un des membres du syndicat des chefs d’Etat est menacé. Elle sort en ce moment les grands principes, les menaces d’intervention militaire et prend même des mesures illégales que n’autorisent pas ses propres textes encore moins les instruments juridiques internationaux. Cela a été envisagé au Mali, au Burkina Faso, en Guinée. Mais les peuples Malien, Burkinabé et Guinéen n’en sont pas morts. Ils ont décidé de prendre leur destin en main, en pensant cette fois-ci à eux-mêmes, leurs intérêts et non les intérêts colonialistes d’une quelconque puissance. Ces pays ont décidé de choisir leurs amis, de diversifier leur partenariat en mettant d’abord en avant les intérêts de leurs peuples. Et c’est ce qu’envisage le Niger. La France, surprise et assommée par le coup d’Etat du 26 juillet, ainsi que sa CEDEAO, tellement emportées par l’émotion et la passion, ont oublié d’invoquer une quelconque base juridique d’une quelconque intervention militaire dans un pays. Sur quels instruments juridiques internationaux se basent les chefs d’Etat de la CEDEAO en dehors des injonctions à eux faites par Macron ? Aucun. Rappelons seulement que pour qu’un organe sous régional ou international décide de l’envoi de troupes de combats dans un pays, il faut au moins deux conditions : que la situation dans le pays constitue une menace pour la paix internationale et que le Conseil de sécurité des nations unies l’autorise à travers une Résolution. Aucune de ces conditions n’est remplie. Le coup d’Etat du 26 juillet n’a pas occasionné une seule perte en vie humaine. On peut dire que c’est le coup d’Etat le plus soft, préférable au massacre de ses concitoyens par Macky Sall. Seulement, des individus qui semblent avoir vendu le Niger ont perdu le pouvoir, un pouvoir d’ailleurs usurpé, le monde entier le sait. Ces individus, conscients des comptes qu’ils seront appelés à rendre au peuple nigérien, n’ont pas hésité un seul instant à appeler des puissances extérieures à bombarder le pays qui leur a tout donné, s’exposant à la félonie et au crime de haute trahison. Mais pour l’instant, le CNSP, fort du soutien populaire gigantesque, tisse sa toile pendant que la France et sa CEDEAO se dégonflent, se rendant compte, de jour en jour, qu’elles sont allées très loin et que la natte est pliée.

BISSO

 

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Catégorie : Politique
Publication : 12 août 2023

Coup d’Etat au Niger : Des raisons du malaise qui a conduit au renversement du régime

 Le mercredi 26 juillet 2023, les aiguilles de la montre se sont affolées. Brutalement, tout est allé si vite, sans qu’on ne comprenne rien à la situation, notamment à ce qui a pu conduire à ce bouleversement inattendu dans le pays. S’il est vrai que, depuis les coups d’Etat au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, bien d’analystes et de médias, voyaient venir le tour du Niger, l’on a cru que le Niger pouvait faire l’exception pour non pas compter sur la France et son armée installée dans le pays, mais pour savoir raisonnablement tirer les leçons de ce qui a conduit ces pays à de tels fâcheux événements qui ont condamné ces pays au désespoir, et les ont poussés à de telles solutions dont on aurait pu se passer si la démocratie pouvait fonctionner normalement, pour ainsi arrêter les dérives suicidaires de régimes qui ne sont plus en phase avec leurs peuples et avec les normes démocratiques et de gestion d’un Etat moderne. On savait quand même, qu’au Niger, les malaises étaient profonds et touchaient à tous les compartiments de la nation et de l’administration au point où, depuis des années, l’on ne s’arrêtait pas de présenter le Niger comme un pays fragile qui, hélas, à tout moment, pourrait sombrer. Qu’est-ce qui a pu donc précipiter les événements dans le pays au point de surprendre les tenants du pouvoir et le monde qui nous regarde ? La lutte des clans qui a, en toile de fond, les profits à tirer des positionnements dans le système, avec des hommes qui veulent tout pour eux seuls et pour leur clan, en est pour quelque chose. Mais, il y a plusieurs raisons,en vérité, qui expliquent les événements de ce mercredi 26 juillet 2023, au palais. Nous n’évoquons ici que les plus récentes qui ont davantage ruiné les relations au sein du système, et pourri le parti présidentiel, depuis quelques années minées par une lutte féroce, mais sourde, de clans. On notera selon des sources crédibles, la création il y a quelques jours de Pétro Niger, une nouvelle société autour de laquelle il y a avait une histoire d’une grosse commission de quelques 300 milliards qui a aiguisé des appétits et divisé des camps rivaux du parti. La gestion du pétrole nigérien, en vérité, divise le parti et le régime depuis qu’Issoufou Mahamadou, quittant le pouvoir, fit nommer son fils à la place de son ami Pierre Foumakoye Gado pour trôner sur les puits de l’or noir du pays, ne voulant certainement pas que la gestion de cette manne échappe à son clan, avait compliqué les relations déjà difficiles dans le parti.Un tel égoïsme, même dans le parti, a divisé surtout quand, finalement, c’est Abba Issoufou Mahamadou et le fils de Zakari Oumarou, un proche d’Issoufou qui fut gouverneur de Maradi sous Issoufou, et dont l’enfant est nommé Directeur Général des hydrocarbures, faisant là, les deux enfants gâtés, la pluie et le beau temps. Ce sont donc les deux enfants choyés qui ont proposé la création de Pétro Niger, avec en dessous de la transaction, une commission, de 300 milliards de francs qui est en jeu. Cette société devra, selon la configuration qu’ils ont voulu lui donner, s’occuper de l’exportation du brut dont le contrôle par le pipline ne donne aucune garantie de transparence, et même de l’exploration pour attribuer certainement, à qui mieux-mieux, des permis de recherche. Mais il n’y a pas que cela qui divise.

En effet, le mardi 25 juillet 2023,s’était tenu, jusqu’à 23 heures, le Conseil de Sécurité que le Président de la République avait dirigé et qui se tenait au lendemain d’attaques et de déplacements de populations, de villages entiers de la région de Tillabéri. On a y suggéré l’éviction du commandant de corps de la Garde présidentielle, le Général Tchiani.Ce qui, comme il fallait s’y attendre, n’était pas du goût de certains milieux du parti. Rappelons que c’est depuis la visite du président de la République à Tahoua la semaine dernière, qu’un clan mécontent de sa garde devrait mettre en oeuvre son plan pour le déposer. C’était à partir de l’étape de Badaguichiri que l’opération devrait être exécutée, le camp Bazoum ayant suspecté le complot en cours, les hommes renoncèrent. Il a donc fallu attendre le retour à Niamey, et donc ce matin de mercredi fatidique, pour voir, vers 06 heures du matin, certains éléments agir pour le cueillir dans son palais.

Le mercredi matin, quand, par les réseaux sociaux, la nouvelle devrait parcourir le monde, amplifiée par des rumeurs folles qui se contredisent pour ne laisser voir que la confusion dans le déroulement des événements, nul ne pouvait rien dire de certain sur ce qui passe dans la capitale.

On apprit alors que les médias occidentaux continuent de parler de tentative, alors même que le coup est presque consommé, l’armée, toujours vaillante, ayant fait le choix de faire corps, pour faire face aux défis du pays pour remettre le pays sur les rails de la démocratie.

Ces événements ont pris de cours tout le monde, votre journal y compris.

Mais, pour beaucoup d’observateurs, les querelles de clocher entre les deux clans de la renaissance et l’éventuelle éviction de Tchiani ne sont que des épiphénomènes et que les raisons profondes sont ailleurs : la question sécuritaire, l’injustice, la mauvaise gouvernance économique.

Nous y reviendrons.

LABKY

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Catégorie : Politique
Publication : 30 juillet 2023

Coup d’Etat au Niger : Le CNSP met fin à la récréation !

Hier 26 juillet 2023, les Forces Défense et de Sécurité réunis au sein du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ont décidé de mettre fin au régime de la 7ème République. Cet agissement fait suite à la déclaration continue de la situation sécuritaire du pays ainsi que la mauvaise gouvernance économique et sociale. A cet effet, le CNSP réaffirme son attachement au respect de tous les engagements souscrits par le Niger. Il ajoute par ailleurs, que toutes les institutions issues de cette république sont suspendues et que les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à la stabilisation de la situation. Au-delà, le CNSP demande à tous les partenaires de ne pas s’ingérer dans ladite situation. Sur ce, un couvre-feu est instauré à compter de ce jour (27 juillet), de 22 heures à 5 heures du matin sur toute l’étendue du territoire. C’est en somme, ce qui ressort du communiqué dudit conseil. Pour l’instant l’on ignore qui présidera le CNSP car jusqu’ici, la nouvelle reste non officielle.

Visiblement, le pays connait, depuis hier de nouveaux patrons et un nouveau départ. Désormais, la destinée du pays se trouve entre les mains de l’actuel pouvoir en place : le CNSP. Comme l’a souligné le CNSP dans l’une de ses déclarations, c’est pour mettre fin à la mauvaise gouvernance économique sociale et à la situation sécuritaire qui prévalent qu’ils ont, eux membres dudit Conseil décidé de mettre fin au régime que vous connaissez. Ce régime faut-il le rappeler, a endolori pendant plus d’une décennie les nigériens. Aujourd’hui, c’est une fierté pour l’ensemble du peuple nigérien meurtri de par les agissements de l’ancien parti au pouvoir de le voir tomber. Et ce, parce qu’en réalité, le PNDS a mis ce pays à terre et a géré le pays comme son propre patrimoine. Le clanisme, le népotisme et le laxisme dans sa gestion n’était plus à démontrer. En témoigne l’instabilité sur le plan sécuritaire, éducatif, social et économique pour ne citer que cela. Pour l’instant les nigériens épris de justice s’en réjouissent de la situation qui prévaut mais s’en réjouiraient davantage si et seulement si le CNSP s’en tient, au respect des textes qui encadrent non seulement la République mais aussi au désir tant souhaité par le peuple : le fait de rendre justice. Car, il ne s’agit pas seulement de renverser le régime mais le plus important de faire mieux, de réinstaurer l’ordre à tous les niveaux et de réellement sauvegarder la Patrie comme indiqué dans le sigle dudit conseil. La réinstauration de cet ordre ne saurait se matérialiser que si et seulement si justice est rendue. En effet, nous ne sommes pas sans savoir que ce sont des centaines de milliards qui ont été détournés sous la bannière de Tarraya par des hommes sans scrupules et avides de pouvoir. Même au sein des secteurs les plus cruciaux tel celui de la Défense, il eût des détournements. Et c’est cette même incongruité et ce vampirisme qui a conduit et continue à endeuiller des familles et à ruiner le pays. Alors, pour que justice soit rendue, il faudrait absolument que tous ceux qui ont trahis la cause, manqué à leur engagement, bref pillé les biens de l’Etat répondent de leurs actes. Du plus grand voleur au plus petit, il faut que chacun fasse face à la justice qui aussi, est tenue d’être impartiale au vu de la situation de l’heure. Ne pas pouvoir sanctionner les auteurs et co-auteurs de tous ces maux qui secouent le pays, c’est en réalité insinuer que ce Coup d’Etat n’avait pas raison d’être. C’est justement en rendant cette justice dont le peuple a soif que le CNSP aurait eu raison et se serait distinguer du CRSD de Salou Djibo dont les nigériens gardent toujours un mauvais souvenir pour avoir trahi la cause. En somme, le CNSP n’a pas droit à l’erreur et les nigériens attendent impatiemment que les choses bougent dans la positivité.

Amadou. I

 

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Catégorie : Politique
Publication : 27 juillet 2023
  1. Coup d’Etat au Niger : Que veut Emmanuel Macron ?
  2. Coup d’Etat contre le régime du PNDS-TARAYYA : Le Général Abdourahamane Tchiani sauve le Niger du naufrage
  3. Coup de gueule : ‘’Consommons local ‘’ au-delà des discours
  4. Coup de gueule : Business humanitaire
  5. Coup de gueule : Ces fous de la route
  6. Coup de gueule : Deux poids, deux mesures de la Communauté internationale
  7. Coup de gueule : Hausse sensible des tarifs de consultation dans certaines cliniques de Niamey
  8. Coup de gueule : La santé…avant tout !
  9. Coup de gueule : Le calvaire des usagers de la route de Kollo
  10. Coup de gueule : Les idées plutôt que les muscles
  11. Coup de gueule : Mettre le grappin sur les aggresseurs !
  12. Coup de gueule : Quand la mendicité s’exporte, l’image du pays prend un coup
  13. Coup de gueule : Sévir contre ces conducteurs incivils …
  14. Coup de gueule : Urgence pour les Urgences de l’Hôpital national de Niamey
  15. Coups d’État en Afrique de l’Ouest / CEDEAO : le fiasco de l’extrémisme et de l’intolérance
  16. Coupure d’électricité : vers une exploitation optimale de Gorou Banda
  17. Coupures intempestives d'électricité à Agadez : Les voix s'élèvent pour dénoncer le calvaire
  18. Coupures intempestives d’électricité à Niamey
  19. Coupures prolongées d’électricité : Le DG de la Nigelec explique son impuissance et son incapacité
  20. COUR CONSTITUTIONNELLE : ARRET N°12/CC/ME DU 17 DECEMBRE 2020
  21. Cour Constitutionnelle : Validation et proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 27 décembre 2020
  22. Cour Constitutionnelle/Proclamation des résultats définitifs de l’élection Présidentielle du 27 décembre 2020 : La Cour valide les résultats et renvoie Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane devant les électeurs pour le second tour
  23. Cour d'appel de Niamey : Plusieurs personnalités dont le personnel de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel ont prêté serment
  24. Cour de justice de la CEDEAO / Affaire Mohamed Bazoum / État du Niger : Éléments d’observations sommaires relatifs à la plainte du sieur Mohamed Bazoum contre l’État du Niger
  25. Cour de la CEDEAO : L’insulte de juges incohérents et manipulés
  26. COUR DES COMPTES / RAPPORT GENERAL PUBLIC 2021 : Quand le malheur de covid a fait gagner beaucoup de sous à certains nigériens
  27. Course à la présidence du Pnds Tarayya : Kalla Ankouraou, la préférence de Issoufou Mahamadou ?
  28. Course au fauteuil présidentiel : Les prédilections politiques donnent Albadé Abouba favori
  29. Courses aux alliances pour le second tour de l’élection présidentielle : Certains partis politiques cherchent des faux-fuyants
  30. Cousinage à plaisanterie : Des valeurs sociales à sauvegarder
  31. Cousinage à plaisanterie au Niger : Des valeurs sociales à sauvegarder
  32. Cousinage à plaisanterie, les principales figures
  33. COVID 19 / Renforcer la coopération régionale dans le Sahel* : Par Maman Sambo SIDIKOU, Secrétaire Exécutif du G5 SAHEL
  34. Covid-19 : Quelles idées pour sauver l’année scolaire 2019-2020 ?
  35. COVID-19 : Réception d’un don de fournitures sanitaires offert par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS)
  36. COVID-Organics : N’en déplaise aux détracteurs de la médecine africaine !
  37. Craignant sans doute des poursuites en cas d’alternance : De nombreux caciques du PNDS-TARAYYA candidats aux élections législatives
  38. Création d’une coalition de lutte : Un front uni pour la sauvegarde du Niger
  39. Création d’une Société de transformation et de commercialisation de l'oignon à Madaoua (Tahoua)
  40. Création de la CAP 20-21 et participation de l’opposition à l’audit du fichier électoral : De sérieux obstacles pour l’élection du candidat du Pnds Tarayya en 2021
  41. Création de Sénat au Niger : La volonté du Président torpillée par des camarades de la renaissance
  42. Créer et soutenir les activités génératrices de revenus en vue d’atténuer les tragédies suscitées par la migration : Intensifier les efforts visant à réduire la mobilité des potentiels candidats à l’exode
  43. Cri de cœur de ces femmes candidates au mariage : Levée de voile sur une réalité sociale à prendre au sérieux
  44. Crise à l’Université de Niamey : Suspension temporaire du mot d’ordre de grève de l’USN
  45. Crise a l’Université de Niamey : Une commission d'enquête parlementaire annoncée
  46. Crise au Mali : Ire et hystérie
  47. Crise au PNDS-Tarayya : Bazoum cherche des " alliés " au sein de Lumana africa
  48. Crise au Sahel : « Pourquoi le Niger s’en sort mieux que le Mali »
  49. Crise au sein de l'UDR-Tabbat d'Amadou Boubacar Cissé : Une grosse tempête
  50. Crise au sein de parti de Hama Amadou : Noma Oumarou dévoile son vrai visage

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