Déclaration de presse du Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD)
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), après avoir appris, avec consternation, la décision du Ministre des Finances de faire valider les concours controversés de recrutement direct, dits des spécialistes, organisés pour le compte de l'Administration des Douanes, au titre de l'année 2018, fait la déclaration de presse ci-après :
- Considérant les multiples cas d'irrégularités, et de graves manquements à la Loi, relevés dans l'ouverture et l'organisation des concours dits des spécialistes pour le compte de l'Administration des Douanes au titre de l'année 2018 ;
- Considérant les investigations menées par la Haute Autorité de Lutte Contre les Infractions Assimilées (H.A.L.C.I.A) sur lesdits concours, et les conclusions auxquelles elle est parvenue ;
- Considérant l'abrogation de certains des arrêtés d'ouverture de ces concours et de leurs résultats, en août 2020 par le Ministère des Finances, sur la base du rapport la Haute Autorité de Lutte Contre les Infractions assimilées (H.A.L.C.I.A) ;
- Considérant qu'à ce jour, aucune juridiction ou institution n'a démontré le contraire ou démenti les violations et les graves manquements à la loi, ayant caractérisé les concours en question, malgré les allégations mensongères et les agitations d'une nouvelle race d'activistes ;
- Considérant la grave et scandaleuse décision du Ministres des Finances de faire valider lesdits concours, violant ainsi le principe de continuité de l'Etat et désavouant par la même occasion son prédécesseur ;
LE BEN SNAD
- S'indigne de la prise d'une telle décision par le Ministre des Finances, qui remet gravement en cause le principe sacro-saint de la continuité de l'Etat, et désavoue son prédécesseur, qui a censuré les résultats desdits concours en question, sur la base du rapport de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et des Infractions Assimilées (HALCIA) ;
- Fustige la propension du Ministre des Finances à considérer l'Administration des Douanes, comme son bien personnel et par rapport à laquelle il peut faire prévaloir des décisions à sa convenance ;
- Condamne la fuite de responsabilité des dirigeants de la Direction Générale des Douanes, d'avaliser les errements d'un Ministre des Finances, beaucoup plus préoccupé à faire plaisir à des individus, même si ces errements pourraient gravement entamer l'organisation et le fonctionnement de l'Administration des Douanes ;
- Se dit plus que jamais déterminé à défendre, par toutes les voies de droit, le cadre légal et réglementaire de l'Administration des Douanes, contre les manœuvres et intrigues sournoises, dignes d'un népotisme dépassé.
- Lance un vibrant appel au Président de la République, Chef suprême de l'Administration, à faire mettre définitivement fin à toutes ces forfaitures dégradantes d'un État de droit.
FAIT A NIAMEY, LE 30 mai 2022
POUR LE BEN/SNAD
LE SECRETAIRE GENERAL
Hamadou Tiékoura Daouda
- Détails
- Catégorie : Economie
Déclaration de presse du Collectif des Organisations de la Société Civile
Réunies à l’effet d’examiner les derniers développements de la situation sociopolitique et économique de notre pays, notamment la recrudescence des attaques terroristes contre les forces de défense et de sécurité, les nombreuses révélations faites par les médias nationaux et internationaux, les menaces à peine voilées proférées à l’encontre des syndicats des enseignants contractuels, les organisations de la société civile font la déclaration suivante :
Constatant que la situation sécuritaire ne fait que se dégrader dans le pays, entrainant une véritable catastrophe humanitaire, d’énormes pertes en vies humaines dans les rangs des forces de défense et de sécurité, des violations graves des droits humains, une augmentation sans précédent des dépenses militaires et de sécurité, ainsi qu’une présence militaire étrangère accrue portant atteinte à la souveraineté de notre pays ;
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de presse du Collectif des Organisations de la Société Civile Nigérienne

- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de presse du Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (SAMAN)
Cité dans une affaire de virement de 200 milliards de francs CFA à l’étranger qui défraie la chronique, le Ministre Hassoumi MASSAADOU, au lieu de se justifier au cours d’un point de presse animé sur la question, a essayé de noyer le poisson ou contourner le sujet, en jetant comme à ses habitudes, l’anathème sur les juges nigériens.
En effet, il s’est permis d’affirmer clairement que relativement à l’affaire opposant l’Etat du Niger à Africard au sujet de la confection de passeports biométriques, les juges nigériens ayant connu du dossier “ont été achetés“ et qu’il en détenait les preuves.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de presse relative à l'arrestation du Coordonnateur Reégional du CODDAE M. Abdou Dan Néto et du Journaliste El Kaougé Mahamane Lawaly à Maradi
Le mardi 11 juillet 2017, nous avons appris avec indignation l’arrestation arbitraire du Coordonnateur Régional du CODDAE à Maradi, M. Abdou Dan Néto, un des principaux acteurs de la société civile dans la région.
M. Abdou Dan Néto est détenu dans les locaux de la Police Nationale de Maradi depuis 48 heures sur plainte du Maire central, M. Ayouba Moussa pour avoir dénoncé la vente d’une rue dans le quartier Ali Dan Sofo. Il lui a été notifié deux chefs d’accusation: outrage à l’agent dans ses services et provocation à un attroupement.
Exerçant ses activités de défense des droits humains depuis plusieurs années, M. Abdou Dan Néto, a donné une interview en français et en haoussa au Journaliste de la radio privée Saraounia, Kaougé Mahamane Laouali qui fut également interpellé dans l’après-midi puis libéré dans la nuit du 12 juillet. M. Abdou Dan Néto serait mis en sursis depuis des mois par les autorités régionales pour motif qu’il dénonce quotidiennement leurs travers.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de S.E.M. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour le mois de septembre 2020 «Il faut que nous créions un monde de l’après Covid-19 porteur de paix, ...
{xtypo_quote}«Il faut que nous créions un monde de l’après Covid-19 porteur de paix, de solidarité et de prospérité pour tous, un monde de solidarité , de dignité, d’égalité, de justice et de liberté»{/xtypo_quote}
«Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens à vous remercier vivement pour votre participation effective à la présente réunion de haut niveau. En ma qualité de Président du Conseil de sécurité, je suis honoré de pouvoir échanger avec vous sur ce que doit être la gouvernance mondiale post-COVID19. « Seule une crise-effective ou ressentie comme telle produit un changement réel » dit-on. Nous avons manqué l’occasion de procéder à un changement réel au moment de la crise financière de 2008. Allons-nous manquer l’opportunité que nous offre la COVID 19 de refonder la gouvernance mondiale ? Quels sont les défis de notre temps et quelle gouvernance pour répondre à ces défis ?
Le premier défi que je souhaite évoquer porte sur la gouvernance politique mondiale. Sur ce plan, lors de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, j’avais déjà réaffirmé le besoin de soutenir le Secrétaire Général dans ses efforts visant à réformer notre organisation, en vue de mettre en place un système multilatéral plus démocratique.
Ce qui était valable il y a 75 ans, ne l’est plus aujourd’hui. Le fonctionnement de l’Assemblée Générale, de la Commission Economique et Sociale (ECOSOC), du Conseil de Sécurité, doit répondre à la situation actuelle du monde.
S’agissant en particulier du Conseil de Sécurité où nous sommes fiers de siéger, toutes les régions du monde dont l’Afrique, doivent être représentées de façon équitable. Il faut augmenter le nombre de sièges permanents et supprimer le droit de véto ou l’étendre aux nouveaux membres permanents, pour asseoir la démocratie et l’équité. L’Afrique a du reste une position commune sur cette question : elle est exprimée à travers le consensus d’Ezulwini.
Quant à l’Assemblée Générale des Nations Unies, la demande persistante des Etats membres est celle d’un rééquilibrage des pouvoirs entre elle et le conseil de sécurité.
Le second défi porte sur les questions de paix et de sécurité. Au regard des limites observées du concept de maintien de la paix, il est urgent de revenir au concept de la sécurité collective et donner plus de poids aux opérations des nations unies sous le chapitre VII. La nature des conflits évolue, les missions des forces des nations unies doivent également évoluer. La plus grande menace actuelle sur la paix et la sécurité mondiale provient des organisations criminelles non étatiques. Cette exigence du retour au concept de la paix collective ne peut s’accommoder de droit de véto car aucun Etat ne doit avoir le droit de bloquer les décisions de la communauté internationale face à une menace collective, sur la base de ses propres intérêts ou de ses amitiés.
Par ailleurs, le risque d’une confrontation entre Etats, notamment entre grandes puissances, n’est pas nul. Que l’une ou l’autre de ces puissances tombe dans le piège de Thucydide n’est pas à exclure. La communauté internationale doit travailler à conjurer une telle éventualité y compris à travers la dénucléarisation de notre planète.
Le troisième défi porte sur l’aggravation des inégalités : inégalités entre les pays et inégalités à l’intérieur d’un même pays. « La difficulté ne réside pas tant dans le fait de concevoir de nouvelles idées que d’échapper aux anciennes », disait un éminent économiste. C’est pourquoi c’est toujours après des chocs que le monde se réforme. Le paradigme actuel date des lendemains des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Sa domination sans partage a même fait croire à la fin de l’histoire. Mais il a produit des inégalités telles que le monde est, dans ce domaine, dans la situation où il était à la fin du 19eme siècle. L’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse et la classe moyenne, un des socles de la démocratie moderne, s’affaiblit.
Réduire l’écart entre les plus riches et les plus pauvres…
L’écart entre les plus riches et les plus pauvres est aujourd’hui plus important qu’il ne l’était dans la Rome antique où l’économie était fondée sur l’esclavage. Tous les spécialistes sont d’accord pour dire que cette tendance va s’amplifier dans le contexte actuel de croissance économique faible et de rendement élevé du capital. Cette escalade des inégalités est la plus grande menace à laquelle l’économie mondiale doit faire face. Ici il me revient en mémoire l’article 1er de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Ces inégalités ne sont pas toujours justifiées par le mérite, donc elles ne sont pas fondées sur l’utilité commune. Elles sont incompatibles avec les principes de justice sociale qui sont au fondement des sociétés démocratiques.
L’expérience montre que la main invisible du marché ne peut les corriger. Pour réduire les inégalités il faut non seulement investir massivement dans l’éducation et la formation mais aussi concevoir et mettre en œuvre des politiques économiques expansionnistes et mettre en place une taxe sur les transactions financières, ou même un impôt progressif mondial sur le capital, ce qui permet par ailleurs, de mettre fin à la concurrence fiscale à laquelle se livrent les Etats aujourd’hui. La lutte contre les inégalités exige une réforme en profondeur du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC.
Mesdames, Messieurs
Le quatrième défi porte sur la lutte contre la pauvreté. Le temps est venu de construire un monde sans pauvreté. « Un monde sans pauvreté » est d’ailleurs la devise de la Banque Mondiale. Par ailleurs permettez-moi de rappeler l’article 25 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse, ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté ».
Une guerre totale doit être déclarée à la pauvreté
Pour garantir ce droit, une guerre totale doit être déclarée à la pauvreté. Nous produisons suffisamment de richesses dans le monde pour l’éradiquer. Nous pouvons vaincre les deux chevaliers de l’apocalypse que constituent la faim et les maladies. Rien ne doit nous arrêter dans ce combat car la pauvreté détruit la liberté et la dignité. Elle constitue le terreau sur le lequel se développent le terrorisme et le crime organisé.
Voilà pourquoi un débat sans préjugé doit être engagé sur l’institution d’un revenu universel de base pour chaque individu. Des expériences ont prouvé que cela n’incite pas à la paresse et à l’oisiveté. Nous en avons les preuves au Niger avec les transferts inconditionnels d’argent que nous réalisons au bénéfice des populations les plus vulnérables.
La lutte contre la pauvreté notamment contre le chômage exige un meilleur partage du temps de travail. Elle exige également la réforme des institutions financières et économiques mondiales. Elle exige aussi qu’on mette fin à cette mondialisation qui accepte la libre circulation des capitaux, des biens et services mais refuse celle des personnes. En effet seuls 3% de la population mondiale vivent ailleurs que dans leur pays d’origine.
S’agissant de l’Afrique qui concentre 90% des personnes vivant sous le seuil d’extrême pauvreté, la lutte contre la pauvreté passe par des financements massifs en vue de la mise en œuvre de l’agenda 2063.
Mesdames, Messieurs,
Le cinquième défi est relatif au changement climatique. Depuis le début de l’ère industrielle, nous avons eu des modèles de développement qui agressent la nature. Celle-ci se venge contre nous à travers les phénomènes climatiques extrêmes.
Les nombreux ouragans et tempêtes, les inondations, les sécheresses, les fontes des glaciers, les hausses du niveau des mers et océans, l’érosion des côtes, l’apparition de nouvelles maladies, l’atteinte à la biodiversité, etc., en sont les signes évidents. Du reste, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a régulièrement attiré l’attention sur le réchauffement du globe.
Notre modèle de production est générateur de nuisance écologiques avec de graves conséquences pour la planète. Le Fonds Mondial de la Faune Sauvage, WWF (World Wilde Fund), estime que plus de 50% des vertébrés ont disparus au cours des 40 dernières années. Quant à la population globale d’animaux sauvages elle est en déclin de plus de 68%. Le nouveau paradigme post COVID 19 doit tenir compte de cela et appeler à la mise en œuvre complète et urgente de l’Accord de Paris.
Mesdames et Messieurs,
Il convient donc de se rendre à l’évidence que les instruments mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale ne suffisent plus pour faire face aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, du changement climatique, du terrorisme, du crime organisé et de la cybercriminalité, de la coexistence pacifique de la paix et de la sécurité mondiale.
La pandémie de la Covid-19 marque incontestablement la fin d’une époque. Elle a mis en évidence l’urgente nécessité de repenser notre système de sécurité collective. Elle a montré la réalité de notre humanité et de tous les pays du monde qui se sont tous trouvés égaux devant la souffrance, grands ou petits, riches ou pauvres, faibles ou puissants.
Il nous revient à tous de travailler ensemble pour tirer les enseignements nécessaires et réfléchir sur les réformes indispensables de la gouvernance mondiale. Il faut que nous créions un monde de l’après Covid-19 porteur de paix, de solidarité et de prospérité pour tous, un monde de solidarité , de dignité, d’égalité, de justice et de liberté.
Je vous remercie de votre aimable attention. ».
ONEP
25 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de soutien au CNSP : Le SYNATRAC apporte son soutien indéfectible au CNSP et au gouvernement de transition
La situation sociopolitique que traverse le Niger depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, continue de faire réagir les citoyens et organisations sociales et professionnelles au Niger. C’est ainsi, que le mercredi 4 octobre 2023, le Syndicat National des Travailleurs de la Caima (SYNATRAC), s’est réuni en session extraordinaire en vue d’examiner la situation qui prévaut au Niger depuis les événements du 26 juillet dernier. A cette occasion, le SYNATRAC a dénoncé les sanctions illégales et inhumaines infligées au Niger et à son peuple par la CEDEAO et l’UEMOA sur instruction de la France.
En livrant la déclaration, le Secrétaire Général Adjoint du bureau exécutif du Syndicat National des Travailleurs de la Caima, M. Abdoul Latif Kossoko, a indiqué que le SYNATRAC apporte son soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de Transition. Le syndicat poursuit-il, rejette et fustige les sanctions illégales et inhumaines infligées au Niger et à son peuple par la CEDEAO et l’UEMOA sur instruction de la France. Le SYNATRAC demande « le retrait immédiat et sans condition des forces terroristes d’occupations françaises de notre pays ». Il a par ailleurs condamné la «’’position malhonnête de l’ONU et de son Secrétaire Général’’ et a rassuré l’opinion internationale de la marche irréversible du Niger et de son peuple à recouvrer sa souveraineté malgré les injonctions des apatrides et autres oiseaux de mauvaises augures.
Le Syndicat demande au CNSP et au gouvernement l’abrogation du décret n°2020-719 /PRN/MAGEL du 16 septembre 2020. Les auteurs de cette déclaration sollicitent aussi des autorités militaires une inspection d’Etat sans délai à la CAIMA. Ils demandent également au CNSP et au gouvernement de Transition d’étudier la situation des travailleurs de la CAIMA qui, perçoivent leurs salaires en retard. Enfin, le SYNATRAC demande aux travailleurs et aux travailleuses de rester mobilisés pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux, et de rester plus que jamais mobilisés pour la défense de la patrie
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de soutien au CNSP : Les organisations féminines de la société civile apportent leur accompagnement au processus de la transition
Les organisations féminines de la société civile se sont réunies le vendredi 11 août 2023 à Niamey dans l’optique d’examiner la situation socio-politique du Niger suite aux événements survenus le 26 juillet dernier. A cet effet, les organisations féminines de la société civile Nigérienne ont rendu publique une déclaration dans laquelle elles apportent leur soutien au processus de la transition en cours.
Dans cette déclaration, les organisations féminines de la société civile Nigérienne à travers la porte-parole Roukaya Mounkaila, lancent un appel à l’endroit de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, pour la levée immédiate de toutes les sanctions économiques et financières qui frappent l’Etat et la population depuis le 30 juillet 2023.

Elles appellent également la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et tous les partenaires de développement à la levée de toutes les sanctions. Elles ont également reiteré la condamnation des mesures de déstabilisation de la région du Sahel et du Sahel central en général et du Niger en particulier. « Les femmes du Niger demandent instamment à tous les chefs d’Etats des pays de la CEDEAO et à toutes les autorités traditionnelles et religieuses de continuer de privilégier le dialogue et la médiation des valeurs sociétales africaines en vue d’épargner les vies de nos populations », a souligné Roukaya Mounkaila. Les femmes du Niger, poursuit-elle expriment avec force leur indignation et leur opposition à toute intervention militaire au Niger qui aura des conséquences et des effets indescriptibles dans le pays.
« Nous lançons un appel spécial à l’endroit de la communauté internationale de respecter le principe de neutralité et de poursuivre les actions humanitaires en faveur des couches vulnérables », a conclu Roukaya Mounkaila.
Fatiyatou Inoussa et Farid Mahamadou (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de soutien du Mnsd et du Mpr à Bazoum Mohamed : Des sections entières de ces partis se désolidarisent du bureau politique national
Depuis les déclarations de soutien du Mnsd Nassara et du Mpr Jamhuriya à Bazoum Mohamed, les deux partis sont traversés par des courants de protestations et de révolte. Selon des sources dignes de foi, le Mpr Jamhuriya, inquiet des mouvements, a décidé d’entreprendre une mission d’explication à l’intérieur du pays. Quant au Mnsd Nassara, il n’est pas sûr, même avec des missions sur le terrain, qu’il puisse arrêter l’hémorragie déclenchée par la décision de son bureau politique. Un bureau politique dont se sont désolidarisés nombre de membres. Mais, le pire pour ce parti, c’est que des sections entières, notamment Maradi, Zinder, Niamey et Diffa disent ne pas se reconnaître dans cette décision de Seïni et de certains camarades du parti. Si le Mpr Jamhuriya semble se tirer d’affaire par rapport au Mnsd Nassara, il reste toutefois que selon des sources concordantes, le Tsumani est loin de l’épargner. Des sections s’apprêtent à déclarer publiquement leur refus de ce qu’elles considèrent comme une grave compromission. Face à cet éclatement, prévisible, du Mnsd et du Mpr, est en train de naître un large front de Nigériens décidés à sauver leur pays de la décadence morale dans laquelle comptent les maintenir une catégorie d’hommes politiques.
Laboukoye
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de soutien du PJP Doubara au candidat Mahamane Ousmane : Le Général SALOU Djibo montre aux autres qu’un homme ne doit avoir qu’une seule parole
Dans une déclaration rendue publique, le lundi 1er février 2021, le parti du général Salou Djibo s’est dit favorable à Mahamane Ousmane. Soulignant qu’il est hors de question pour lui de soutenir un candidat dont il a contesté la légalité de la candidature, Salou Djibo et son parti ont déclaré rester en phase avec leurs convictions d’hier. Il s’agit pour eux de faire la politique autrement et dans le seul intérêt du Niger, notre partie. Lisez plutôt ladite déclaration.
Déclaration :
Le samedi 30 janvier 2021, la Cour Constitutionnelle du Niger a rendu son arrêt N°06/ CC/ME dans lequel la Haute Juridiction a proclamé les résultats globaux définitifs du premier tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Il ressort de ces résultats que, pour sa première participation à des élections présidentielles dans le contexte particulièrement difficile que nous connaissons, le candidat de notre parti a obtenu 142.747 voix, soit 2,9% des suffrages.
Génération Doubara PJP et son candidat à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 prennent acte de ce résultat. C’est le lieu pour le Président du parti, Son Excellence le Général SALOU Djibo, la Direction de Campagne et le Bureau Politique National de Génération Doubara PJP, de remercier très sincèrement tous les militants, militantes, sympathisantes et sympathisants du parti ainsi que ceux des partis amis qui ont contribué à la réalisation de ce score. Qu’ils trouvent ici l’expression de leur profonde gratitude. Il ressort également des résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle que Monsieur Bazoum Mohamed et Son Excellence le président Mahamane Ousmane sont les deux candidats qualifiés au second tour de l’élection présidentielle prévue pour se tenir le 21 février 2021. Dans cette perspective, après avoir procédé aux consultations nécessaires au niveau interne du parti et avec les partis amis, ADD Zakara, RDFD Dalili, PUSD Lokatchi et RSV NI’IMA, le Directoire National du parti a décidé, à l’unanimité de ses membres et sous le leadership de son Président, Son Excellence le Général SALOU Djibo, d’apporter son soutien, à Son Excellence le Président Mahamane Ousmane pour le second tour de l’élection présidentielle. Il demande par conséquent à tous les militants et militantes, sympathisants et sympathisants de Génération PJP et des Partis amis de se mobiliser pour voter massivement en faveur de Son Excellence le Président Mahamane Ousmane. Cette décision de soutenir la candidature de Son Excellence le Président Mahamane Ousmane, a été prise dans le but de sauvegarder et préserver la dignité et la souveraineté de notre pays, sans aucune condition et sans aucun marchandage politicien. Elle est conforme aux idéaux du Parti et à la l’engagement solennel de Son Excellence le Général SALOU Djibo de faire la politique autrement et dans le seul intérêt du Niger, notre partie. Cette décision s’inscrit également dans la droite ligne de notre déclaration du 15 décembre 2020 à l’hôtel Bravia et la nécessité pour Génération Doubara PJP et son Président Son Excellence le Général SALOU Djibo, de prendre leurs responsabilités devant l’histoire en faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour la réalisation des profondes aspirations du Peuple Nigérien à l’alternance, à la bonne gouvernance, à la sécurité, à la paix, à la justice et au progrès.
Vive Génération Doubara PJP ;
Vive les Partis amis de Génération Doubara PJP ;
Vive la démocratie ;
Vive la République et l’Etat de droit ;
Vive le Niger.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration de soutien du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD) Coordination Régionale Niamey-Tillabery
Le bureau de la Coordination régionale du SNAD de Niamey-Tillabéry s'est réuni en session extraordinaire, ce Dimanche 21 Novembre 2021 en vue d'examiner le communiqué de presse rendu par le Bureau Exécutif National du SNAD le Mercredi dernier, relativement aux concours dits de spécialistes.
A l'issue de cette réunion, la coordination Régionale du SNAD de Niamey-Tillabéry fait la déclaration suivante :
- Considérant que le BEN/SNAD est le porte-voix de tous les Agents des Douanes ;
- Considérant que dans sa démarche de règlement des différends, aussi bien en son sein qu'à l'externe le BEN/SNAD a toujours su prôner le dialogue dans un cadre d'échange fécond ;
- Constatant que certaines voies agissant au nom de leurs propres intérêts diffusent des informations dénuées de toute vérité et d'objectivité tendant à salir l'image des Douaniers et celle de notre Syndicat.
La Coordination Régionale :
- Salue et encourage la démarche entreprise par le BEN/SNAD qu'elle qualifie de noble et légitime ;
- Rassure le BEN/SNAD de son soutien infaillible et indéfectible dans sa dynamique ;
- Demande à tous les camarades militantes et militants de la région de Niamey-Tillabéry, à faire bloc derrière le BEN/SNAD et rester sur le qui-vive pour les éventuels mots d'ordre.
La Coordination Régionale présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés des évènements intervenus dans le pays.
Fait à Niamey, le 21 novembre 2021
Pour la CR/SNAD/NY-TY
Le vice Coordonnateur
Hama Garba Ibrahim
- Détails
- Catégorie : Economie
Déclaration des Associations Islamiques du Niger
Bismillahir-Rahmanir-Rahim
L'ensemble des Associations Islamiques du Niger, sous la présidence du Président de l'association islamique du Niger(AIN) Cheikh Djabir Omar Ismail ont procédé à la première lecture de l'avant projet de la loi portant statut des notaires.
Cette rencontre qui assalam et internationale sur la conformité ou la non conformité de tout texte appelé à régir la vie des musulmans au Niger.
À l'issue de cette lecture du projet de texte, nous avons constaté la non conformité avec les prescriptions islamiques de certaines dispositions de cet avant-projet, notamment l'article 28 qui stipule l'obligation notarié sur les actes relatifs à :
- l'inventaire et le partage des biens successoraux;
- les actes de reconnaissance d'enfants naturels;
- les contrats de mariage, la donation et les testaments entre autres.
A cette occasion, les Associations Islamiques invitent les musulmans à plus d'unité et de cohésion pour préserver nos valeurs islamiques, gage de la stabilité et de l'unité nationale.
Fait à Niamey ce jour 9 Mai 2018 correspondant au 25 cha'abane 1439/H
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration des biens d'Issoufou Mahamadou : Un enrichissement injustifié et probablement sous-estimé
Comment a-t-il pu amasser une telle fortune en 10 ans de fonction malgré les contraintes légales ? Issoufou Mahamadou a été sans aucun doute, et il l'a clamé luimême, un président atypique, pour ne pas dire insolite. " Aucun président, avant moi, n'a fait ce que je fais ", a-t-il dit et force est de reconnaître qu'il n'a pas eu tort de faire une telle déclaration. Sa déclaration des biens, à la cessation de ses fonctions, est un cas probant qu'il dépasse, de très loin, tous ceux qui se sont succédé à la tête de l'Etat. Par des élections comme par un coup d'Etat militaire. Personne, de Diori Hamani à Djibo Salou, n'a amassé une si grande fortune au cours de son séjour à la tête du pays. Des maisons, qu'inachevées, estimées à des centaines de millions de francs CFA, il en compte à Niamey, à Tahoua, à Illéla, à Zinder, à Konni et dans bien d'autres localités du Niger. Comme s'il a passé son temps à acheter à tours de bras des terrains et à les construire. Des maisons acquises, dans bien des cas, après son accession au pouvoir et construites pour son compte, alors qu'il était en fonction. C'est notamment le cas de ces deux villas en cours de construction à Gabagoura sur un terrain de 9 143 ha, pour un coût estimé des travaux déjà exécutés de 843 007 259 FCFA. Sans mention de la date d'acquisition. Une omission volontaire sur les observateurs. Tout comme d'ailleurs pour cette maison d'habitation en matériaux définitifs sise sur un terrain d'une superficie de 800 m2, en zone industrielle de Tahoua, acquise en 2011, pour un coût d'amélioration de 77 601 820 FCFA ; ou encore pour cette autre, en construction dont la valeur finale est estimée à un montant global de 478 798 912 FCFA. A la date du 28 mars 2021, l'avancement des travaux est évalué à 302 083 530 FCFA.
Le local de la SNTN, phagocyté après un tour de passe-passe
La maison acquise à Tahoua, suscite particulièrement des commentaires au sein de l'opinion nationale. Des commentaires portant sur l'origine de l'immeuble qui serait bien l'ancien local de la SNTN (Société nationale des transports nigériens). Or, la Constitution (article 52) défend formellement au président de la République d'acheter, par lui-même ou par autrui, quoi que ce soit au cours de son mandat. Selon des informations distillées sur les réseaux sociaux, l'immeuble de la SNTN a d'abord été cédée à une personnalité communale de Tahoua qui, luimême, l'aurait refilé à Issoufou Mahamadou. On pourrait effectivement penser à une alchimie tendant à prétendre qu'Issoufou aurait acquis l'immeuble des mains d'un particulier. Une stratégie qui, selon les spécialistes du droit, ne le met point à l'abri d'une accusation de violation de la Constitution.
Des comptes bancaires trop maigres pour Issoufou dans un contexte de wassoso protégé par l'intéressé
Au plan des ressources financières, Issoufou Mahamadou affiche un tableau bien maigre au regard de la boulimie avec laquelle les deniers publics ont été saccagés et partagés à travers des détournements jamais égalés dans l'histoire du Niger. Lorsqu'on pense à des scandales financiers comme les 1000 milliards d'Eximbank de Chine, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur les maigres sous que Issoufou Mahamadou prétend avoir, à ce jour. Sur les quatre comptes bancaires qu'il a publiés, aucun n'est crédité de 10 millions de francs CFA. Même pas les deux comptes logés au Crédit lyonnais et à la Société générale, à Paris. C'est quelque chose d'assez difficile à avaler pour les Nigériens. Il est difficile de croire que celui qui a gouverné le Niger d'une main de fer pendant 10 ans ne se soit pas personnellement enrichi dans un contexte où des ministres, hauts fonctionnaires, officiers supérieurs et hommes d'affaires proches du régime sont cités dans plusieurs dossiers de malversations financières portant sur des dizaines, voire des centaines de milliards de francs CFA.
Curieusement, s'il n'a rien fait paraître au niveau de ses comptes bancaires, Issoufou Mahamadou a toutefois fait étalage d'un patrimoine dont on s'interroge sur l'origine et les conditions d'acquisition. Un patrimoine déjà estimé à 1,3 milliards en 2019 et qui est passé à 2,3 en 2020. En l'espace d'un an, il a si fait fructifier ses affaires qu'il en doublé la valeur. Où est-ce que Issoufou Mahamadou a tiré les ressources financières qui ont lui permis d'acquérir tant de terrains et de maisons ?
La question vaut son pesant d'or d'autant plus qu'avant d'arriver à la tête de l'Etat, il a justifié, dans ses déclarations de biens successives, de biens immobiliers de grande valeur sur lesquelles il y a tant à dire. Curieusement, Issoufou Mahamadou n'a rien déclaré à l'étranger en termes de biens immobiliers. Pourtant, beaucoup de rumeurs ont couru à ce propos. Une enquête sérieuse permettra, un jour, de déterminer s'il s'agit de simple diffamation ou une omission volontaire de l'intéressé.
Issoufou Mahamadou serait-il le seul sain dans un Niger pourri sous sa direction ?
Les déclarations de biens d'Issoufou Mahamadou sont-elles sincères ? On peut certainement en douter. Il a été si prompte et ferme dans la défense de délinquants notoires dans des dossiers financiers sulfureux comme celui du ministère de la Défense nationale qu'il est illusoire de penser qu'il tolère quelque chose qu'il ne cautionne pas. D'ailleurs, Jeune Afrique lève un coin de voile sur l'affairisme débridant de l'ancienne famille présidentielle. " Au Niger, pays classé dernier au monde, ce, durant 10 ans, la Startup dénommée NOVA TECHNOLOGIE, créée par Abba et Mariam Issoufou Mahamadou (ancien président du Niger), a équipé plusieurs ministères nigériens en matériels informatiques. Une révélation qui en dit long sur les rapports réels entre Issoufou Mahamadou et les deniers publics. Où sont passés les 1000 milliards d'Eximbank ? À qui ont profité les 50 milliards empruntés au Congo dont le quart du montant a été dépensé bien avant que l'Assemblée nationale soit saisie, sous la pression populaire et du Fmi, de l'affaire ? L'uraniumgate, l'affaire de la Caima, de la Soraz, d'Africard, etc. Issoufou Mahamadou doit visiblement revoir sa copie.
Un président qui s'attribue des frais de mission alors qu'il dispose d'une caisse noire estil sérieux ?
Pour de nombreux observateurs, Issoufou Mahamadou ne pourrait pas échapper à une poursuite judiciaire pour différentes violations de la loi. Pour enrichissement illicite ? Il est certain qu'il aura du mal à justifier la provenance de ces milliards investis un peu partout, au Niger, dans le béton. Des frais de mission ? Un président qui s'attribue des frais de mission alors qu'il dispose d'une caisse noire est-il sérieux ? Quoi qu'il en soit, ceux qui se sont considérablement enrichis au point d'avoir la bouche cousue savent, eux, qu'il y a anguille sous roche. Si Issoufou Mahamadou n'a pu sévir contre ceux qui ont fait main basse sur les deniers et biens publics, c'est qu'il y a vraiment anguille sous roche.
Laboukoye
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration des Chefs de village Arawa et Alliés du Canton de Tibiri du 07 avril 2018 à Douméga relatif au contentieux de la chefferie
Déclaration des Chefs de village Arawa et Alliés du Canton de Tibiri du 07 avril 2018 à Douméga relatif au contentieux de la chefferie
Nous,
Chefs de Villages Arawa et Alliés du canton de Tibiri,
Réunis ce samedi 7 avril 2018 à Douméga, capitale historique du Katarma, actuel canton de Tibiri, à l’instar de Birnin Falah, Kiada, Nassaraoua et Zoumbou ;
Faisons la déclaration qui suit :
Depuis le rejet en 2015 des candidats Arawa et Alliés à l’élection du chef de canton de Tibiri, les relations sociales entre les communautés ne font que dégrader de jour en jour.
Cette situation est liée à la remise en cause injuste en 2015 de nos droits de succession à la chefferie du canton de Tibiri reconfirmés par la dernière véritable élection intervenue en 1980 entre les deux lignages.
Suite aux multiples provocations et tentatives d’intimidations de l’Administration orchestrées par des personnes sans repères, parfaitement identifiées depuis fort longtemps après l’élection controversée d’août 2017 à la chefferie de notre canton de Tibiri (Département de Tibiri);
Tenons à rappeler à l’opinion nationale, régionale et internationale des derniers développements malheureux du contentieux relatif;
et à l’informer en particulier des dernières manœuvres désespérées d’un auxiliaire de l’Administration mal élu du canton de Tibiri issu du Lignage adverse dont la dernière trouvaille en date a consisté, en complicité avec des personnes peu recommandables tapies dans notre vaillante administration,
à tenter de traduire dix-sept (17) chefs de village du canton de Tibiri sur près de quatre-vingt chefs de villages solidaires de notre cause, tous issus du lignage Sarkin-Arewa devant la Commission de discipline en vue de les sanctionner.
En quoi a consisté cette énième forfaiture ?
Suite à une réunion regroupant l’ensemble des chefs de villages et des autorités administratives départementales le 21 janvier 2018, au cours de laquelle près de 49 chefs de village Arawa et Alliés présents avaient réaffirmé publiquement leur détermination à ne pas reconnaître un chef de canton issu d’un processus et d’élections truquées, réunion qui a été suivie d’une tentative avortée du chef contesté et mal élu du canton, vite abandonnée dans la précipitation, le Préfet du Département, suite à un message radio du 13 mars 2018 émanant du ministre de l’intérieur a convoqué 17 chefs de village le 19 mars 2018 pour leur signifier que suite à une plainte du chef de canton mal élu, ce dernier a déposé une plainte auprès du ministre de l’Intérieur. Le message leur demandait d’aller se prosterner devant le chef de canton de Tibiri, faute de quoi, ils seraient sanctionnés.
Ce à quoi, comme il fallait s’y attendre, la réaction de nos braves chefs de village, a été de réaffirmer leur détermination et leur refus de ne jamais reconnaître le chef de canton mal élu d’où la volonté du ministère de traduire ces 17 chefs de village Arawa et Alliés devant la commission de discipline par arrêté du 26 mars 2018 du Préfet de Tibiri.
C’est pourquoi,
En considération de tout ce qui précède :
Nous,
Chefs de villages Arawa et Alliés,
- Réaffirmons unanimement et irrévocablement notre refus de ne pas reconnaitre, au prix de nos vies, un chef mal élu de notre canton issu d’un processus tronqué jusqu’à une reprise totale de ce processus électoral dans des conditions acceptables par toutes les deux principales communautés ou alors une décision définitive de la justice ;
- Demandons avec insistance la stricte neutralité de l’Administration conformément à la constitution, faute de quoi nous nous réservons le droit d’exiger le départ du Chef d’orchestre de cette cabale injustifiée pour violation de la constitution.
- Exigeons des autorités, conformément aux engagements internationaux souscrits par notre pays en ratifiant le traité de la CEDEAO, leur stricte neutralité dans le traitement de ce dossier et de ne poser aucun acte visant à influencer la décision de la juridiction internationale et de s’en tenir au dossier pendant devant la justice puisque suite à l’arrêt du Conseil d’Etat du 24 mai 2017, nos candidats Sarkin Arewa, écartés du processus de l’élection du chef de canton, avaient saisi officiellement, le 16 janvier 2018, la Cour de Justice de la CEDEAO, compétente pour se prononcer sur les violations des principes fondamentaux des droits de l’homme dont notre communauté estime être victime, par une requête pour violations de nos droits légitimes ; Et par ailleurs, Chefs de villages, représentant plus de la moitié du corps électoral, avaient introduit depuis le 6 mars 2018 un recours pour demander l’annulation de l’arrêté n°642 du 18 septembre 2018 nommant le chef de canton de Tibiri suite à l’élection du 26 août 2017 entachée de multiples irrégularités prouvées et dénoncées en son temps, et en cours d’instruction ;
Nous prions ALLAH (SOUBHANA WA TA’ALLA) pour que, dans cette période troublée de notre Histoire, les autorités, à tous les niveaux, se départissent des manœuvres des fossoyeurs de l’unité nationale pour la préservation d’une cohabitation harmonieuse qui a toujours prévalu depuis des siècles entre nos communautés en abandonnant une manœuvre sans issue.
Lue à Douméga, le 07 avril 2018, au nom des Chefs de village Arawa et Alliés du canton de Tibiri par Abdoul Salami Garba, Chef de village de Tounga Chayaou
Signez la pétition : libération immédiate et sans condition des défenseurs des droits de l’Homme arrêtés!
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration des Chefs de village Arawa et Alliés du Canton de Tibiri du 26 avril 2018 sur l’organisation d’une cérémonie d’investiture frauduleuse du Chef de Canton mal élu le 5 mai 2018 de Tibiri
Nous,
Chefs de Villages Arawa et Alliés de l’ex-Katarma, actuel canton de Tibiri,
Réunis ce jeudi 26 avril 2018 à Angoual Magagi Ango (commune de Douméga) ;
Faisons la déclaration qui suit :
Depuis le rejet par deux arrêtés du ministre de l’intérieur datés de septembre et octobre 2015 des candidatures Sarkin Arewa à l’élection du chef de canton de Tibiri, les relations sociales entre les communautés ne font que dégrader de jour en jour du fait de cette remise en cause injuste de nos droits de succession à la chefferie du canton de Tibiri, pourtant reconfirmés le 15 mai 1980 par la dernière véritable consultation électorale à laquelle ont pris part les deux lignages.
Suite à l’élection controversée du 26 août 2017 à la chefferie de notre canton de Tibiri (Département de Tibiri) entachée d’irrégularités, les provocations et tentatives d’intimidations de l’Administration se sont multipliées, orchestrées par des personnes parfaitement identifiées depuis fort longtemps, dont les deux (2) dernières en date sont :
- la traduction de dix-sept (17) chefs de village Arawa et Alliés triés sur le volet devant la Commission de discipline pour leur refus renouvelé de reconnaître le chef de canton contesté par des dizaines de chefs de villages ;
- le lancement intempestif d’invitations à une investiture inopportune du chef de canton contesté, le 5 mai 2018 à Tibiri, donnant l’occasion à des acteurs sournois de travestir l’histoire du canton dont nos cousins sont passés champions, alors même que le dossier du contentieux est pendant devant la Cour de justice de la CEDEAO et le conseil d’Etat ;
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration des collectivités territoriales du Niger : Les collectivités territoriales s'inscrivent dans la droite ligne de l'élan patriotique national amorcé depuis l'avènement du CNSP
L’Association des Municipalités du Niger (AMN) et l’Association des Régions du Niger (ARENI) se sont réunies le samedi 26 août 2023 à Niamey pour une déclaration à l’adresse de l’opinion nationale et internationale dite ‘’Déclaration des collectivités Territoriales du Niger’’. A travers cette déclaration, les collectivités territoires s’inscrivent dans la droite ligne de l’élan patriotique national amorcé depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). La déclaration de soutien s’est déroulée en présence du secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, des présidents des Conseils régionaux, des présidents du Conseil des villes, des maires des communes urbaines et rurales et des présidents des délégations spéciales. Après sa publication, la déclaration a été remise au Premier ministre de Transition M. Lamine Zeine Ali Mahaman.
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration des députés de la Coalition CAP20-21, ACC, FRC et Alliés
Le 27 décembre 2020, le peuple nigérien, dans une mobilisation exceptionnelle, a voté dans le calme et la sérénité, à l’occasion de l’élection présidentielle premier tour couplée aux législatives.
C’est le lieu, ici, à notre nom à tous, de présenter nos sincères remerciements à nos compatriotes qui ont bien voulu nous témoigner leur confiance pour les représenter à l’Assemblée nationale. Nous le savons tous : sans les fraudes et les achats de conscience massifs, nous députés de la coalition CAP 20-21 et ACCFRC et Alliés serions certainement majoritaires aujourd’hui. Notre reconnaissance va également l’ensemble du peuple souverain du Niger qui par sa détermination a mis en échec l’utopique coup KO que certains voulaient porter contre lui.
Cette nouvelle législature commence dans un contexte difficile.
En effet, notre pays vit des moments très graves avec les multiples agressions criminelles dont sont victimes les populations du Niger. Les atrocités qu’elles vivent indiquent une détérioration alarmante de la sécurité qui font des civils les principales victimes des attaques terroriste, tout comme les militaires nigériens qui en paient un lourd tribut. La récurrence et la barbarie de ces exécutions ont fait plus de deux cent victimes innocentes en une semaine au cours de ce mois de mars. Au même moment nous assistons impuissants à une amplification du trafic de drogue dans notre pays. En effet, les multiples saisies de drogue opérées ces derniers temps illustrent la collusion des trafiquants et des terroristes et dévoilent la véritable nature de ce régime qui, en dix ans a transformé notre pays en une plaque tournante du narcotrafic.
Pour situer les différentes responsabilités responsabilités, nous députés de la coalition, allons demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le terrorisme et le trafic de drogue. Comme vous le savez, l’échec retentissant du régime du président Issoufou Mahamadou, caractérisé par la corruption et les dérives de tout genre, a laissé un ressentiment amer dans l’esprit de l’écrasante majorité des nigériens. C’est cela que les nigériens ont sanctionné en plébiscitant le président Mahamane Ousmane et cela malgré les braquages, les bourrages d’urnes et toutes les malversations électorales. C’est cette victoire éclatante, sans ambages, que le parti au pouvoir veut spolier à travers la Cour Constitutionnelle qui lui est inféodée.
Aussi, nous, députés de la coalition CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés, dénonçons et condamnons la malveillance commandité à laquelle la Cour Constitutionnelle s’est soumise dans le but ultime de confisquer le suffrage du peuple souverain et dépouiller le président Mahamane Ousmane de sa victoire.
Nous députés de la Coalition soutenant Son Excellence Mahamane Ousmane, Président élu, faisant corps avec le peuple nigérien ne transigerons jamais sur la concrétisation de la victoire du président Mahamane Ousmane et la libération immédiate et sans condition des détenus politiques. Nous soutenons sans réserve l’appel du Président Mahamane Ousmane demandant aux populations du Niger de sortir pacifiquement sur l’ensemble du territoire pour imposer cette volonté populaire et sauver ainsi le Niger.
Vive la Démocratie
Vive le Niger
Fait à Niamey, le 23 mars 2021
Pour la Coalition CAP20-21,
ACC, FRC et Alliés
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration des députés de la région de Tillabéri sur la situation sécuritaire : Les parlementaires recommandent à l’Etat de renforcer sa présence sur le terrain pour davantage protéger et sécuriser les populations et leurs biens
Les députés de la région de Tillabéri ont rendu publique, hier dans l’après-midi, une déclaration relativement à la situation sécuritaire dans la zone des trois frontières qui, depuis 2015, est caractérisée par une succession de morts violentes et une entrave à la libre circulation des personnes et de leurs biens. Dans cette déclaration lue par Monsieur Abdou Boubacar, les parlementaires ont recommandé au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer sa présence sur le terrain pour davantage protéger et sécuriser les populations et leurs biens. Ils attendent également au gouvernement instamment la levée de la mesure de l’interdiction de circulation des motocyclettes dans la région.
Selon la déclaration, la région de Tillabéri, partageant une longue frontière avec le Mali et le Burkina Faso, connait particulièrement une recrudescence d’attaques terroristes. Ces agressions armées, le plus souvent effectuées à motos, ont fait des centaines de morts civiles et militaires ainsi que de nombreux blessés et déplacés internes. Cet état de fait a conduit le gouvernement à l’instauration de l’état d’urgence. Malgré toutes ces mesures sécuritaires, les attaques et attentats ciblés se poursuivent mettant quotidiennement en péril la vie des paisibles citoyens.
En outre, de très fortes menaces pèsent sur la population de plusieurs villages considérés comme ‘’zone rouge’’ où les terroristes de tous bords circulent librement de jour comme de nuit sans être inquiétés. « Cette réalité se manifeste dans toute sa gravité, spécialement au niveau de la population civile sans défense. Ces terroristes sans foi ni loi procèdent à des enlèvements de personnes, de prélèvements de la zakat, de vols de bétail, de destructions d’infrastructures scolaires et sanitaires, d’incendies de greniers et de villages, en donnant des ultimatums aux populations le choix entre abandonner leur village et collecter à leur profit de l’argent en guise d’impôts », a dit M. Abdou Boubacar.
Les députés déplorent que ces terroristes s’attaquent depuis un certains temps à des villages entiers en tirant sans distinction sur hommes et bétail, occasionnant ainsi plusieurs pertes en vies humaines. Leur mode opératoire consiste à poser des engins explosifs et à tendre des embuscades aux véhicules civils et militaires. Selon la déclaration, ces terroristes opèrent surtout à motocyclettes, mais utilisent aussi d’autres types de véhicules, des chameaux et tout récemment, ils ont commencé à utiliser des vélos. Ils attaquent en petit ou en grand nombre, menant des opérations coups de poings et disparaissent très rapidement dans la nature. Pour bien réussir leur dessein sordide, ces terroristes recrutent des complices dans les villages, si bien qu’ils sont informés de tout ce qui se passe (les passages des FDS, les indicateurs de FDS, le nombre de bétail et de leurs propriétaires, etc.).
C’est ainsi que, « dans l’intervalle d’un mois, 98 civils et 19 gendarmes ont été tués dans les départements de Banibangou, Torodi et Abala. Le drame le plus récent a eu lieu le lundi 16 Août à Darey-Dey au cours des travaux collectifs dans les champs où 37 civils ont été exécutés dont 4 femmes et 13 mineurs. On dénombre également 4 autres femmes blessées », a déclaré le porte-parole avant de présenter leurs condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.
Selon les députés au titre de la région de Tillabéri, l’heure est grave : « pour votre information, 92% des 409 écoles fermées au Niger pour cause d’insécurité sont dans la région de Tillabéri. Les populations sont traumatisées et ont le sentiment qu’elles sont abandonnées à leur triste sort. Il est grand temps de jeter un regard rétrospectif pour mieux scruter les actions à venir », a-t-il souligné.
En effet, les députés précisent que toutes les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence ont eu des répercussions économiques difficilement supportables par les populations. D’une manière générale, l’économie tourne au ralenti entrainant de facto le départ en exode des bras valides, le chômage des jeunes et leur enrôlement par les terroristes. Selon les parlementaires, il faut relever également que l’interdiction de la circulation des motos a engendré, entre autres, le non accès aux centres de soins, le coût élevé des produits de premières nécessités et une tension sociale au sein des communautés. Les députés ont regretté qu’à cause de cette situation, l’intervention des partenaires au développement et humanitaires ont connu une baisse significative.
Face à la situation, les députés au titre de la région de Tillabéri ont formulé plusieurs recommandations au gouvernement pour prendre toutes les mesures nécessaires afin de renforcer sa présence sur le terrain pour davantage protéger et sécuriser les populations et leurs biens. Ils recommandent au gouvernement de renforcer les renseignements de tout ordre et de faire agir avec promptitude les FDS et en particulier les interventions aériennes. Ils exhortent également l’Etat de rendre effectives les mesures d’accompagnement aux populations afin d’atténuer les impacts de l’état d’urgence et de poursuivre les efforts pour le retour des populations déplacées dans leurs villages respectifs.
Les députés de la région des Tillabéri ont par ailleurs indiqué qu’ils attendent instamment la levée de mesure de l’interdiction de circulation des motocyclettes tout en encouragent le gouvernement dans ses efforts en vue de l’instauration de la sécurité et de la paix sur l’ensemble du territoire national.
Par Seini Seydou Zakaria(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration des Médias indépendants du Niger
Réunis, expressément ce dimanche 04 février 2018, à Niamey pour se prononcer sur la situation désastreuse et fragile des entreprises nigériennes de presse et celle des journalistes et des promoteurs confrontés aux pressions de toutes sortes par les dirigeants du Niger, nous Organisations socioprofessionnelles de la presse, Responsables des organes de presse audiovisuelle et écrite et journalistes, faisons la déclaration suivante :
- Considérant le recul sans cesse, depuis plusieurs années consécutives, de la liberté de la presse au Niger, caractérisée par les violations de l’ordonnance portant régime de la liberté de la presse, les multiples agressions des forces de l’ordre sur les médias. Des faits consécutifs à la déclaration, il y a trois ans déjà du Ministre Hassoumi Massaoudou qui a lu publiquement la liste des « médias ennemis ».
- Considérant la confiscation récurrente du matériel de reportage des journalistes nigériens dans l’exercice de leur fonction ;
- Considérant le mépris dont font montre des responsables du régime depuis leur arrivée au pouvoir à l’encontre des médias indépendants ;
- Considérant l’indiscutable instrumentalisation de la police et la justice dans le seul but de bâillonner des journalistes afin de les empêcher de mettre à nu les pratiques corruptives du régime de Mahamadou Issoufou ;
- Considérant la curieuse opération dite de « contrôle général de comptabilité » diligentée contre les petites et moyennes entreprises issues de presse portant sur les périodes 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018 pour la plupart ;
- Considérant la retard constaté depuis deux ans dans l’attribution du fonds d’aide à la presse par le seul fait du Ministre des Finances ;
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration des Organisations de la Société Civile Nigérienne : Appel à faire front commun derrière l’armée nigérienne pour le salut du pays
Plus de la moitié de la population nigériennes est constituée des enfants et le taux de scolarisation reste très bas, en particulier chez les enfants handicapés selon l’ONG Handicap International. En effet, seulement 3,7% d’enfants handicapés vont à l’école en 2022, selon la chargée de la promotion de la femme à la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH), Mme Kadidja Moumouni. Pour rehausser ce taux de scolarisation de ces enfants afin de garantir leur épanouissement, leurs droits et leur protection, les pouvoirs publics ont créé, avec l’appui des Organisations Non Gouvernementales, des écoles et internats pour les enfants en situation de handicap afin de permettre l’inclusion de ces derniers au sein de la société.
C’est le cas de l’école pour sourds Hassane Banâ Bâ créée par l’Association des Sourds du Niger (ASN) en 1981 et qui accueille et éduque les enfants atteints de handicap auditif à Niamey. Il existe également deux écoles en régions principalement à Maradi et Zinder.
Selon le directeur par intérim de l’école, M. Mamane Saadou, c’est au total 181 élèves qui y sont inscrits cette année dont 65 filles. L’école est composée de 7 classes pour le primaire doté de 7 enseignants et un bâtiment pour les études secondaires dénommé ‘’collège inclusif’’. Pour cette année, l’école compte 28 élèves pour la classe de CM2 dont 8 filles. Cette école spécialisée enseigne uniquement la langue des signes. Cependant, l’école est confrontée à quelques difficultés liées à l’enseignement et à l’apprentissage des enfants car, les enseignants manquent de formations rigoureuses et régulières. En effet, l’école organise de petites formations deux fois par mois à l’endroit des enseignants (CAPED) mais, ces dernières sont insuffisantes.
Aussi, l’apprentissage de chaque enfant est unique et les enfants ont chacun un handicap différent et certains d’entre eux présentent un multi-handicap. « Dans une salle de classe, on peut avoir un enfant muet, un enfant malentendant, un sourd-muet, un enfant présentant en dehors de son handicap, des problèmes physiques ou visuels », souligne-t-il. À cette situation difficile s’ajoutent une insuffisance d’enseignants, une insuffisance des financements pour les formations, tant du gouvernement que des partenaires, une insuffisance des salles de classe vue l’effectif des enseignants, le manque de manuels spécialisés pour l’apprentissage de la langue des signes et l’insuffisance de la vulgarisation du langage muet.
Enfin, M. Mamane Saadou a lancé un appel à l’endroit des autorités et des partenaires pour promouvoir l’éducation et l’inclusion des enfants handicapés. « L’État doit promouvoir la langue des signes et assurer sa vulgarisation sur l’ensemble du territoire national. Le système éducatif nigérien doit également intégrer et initier la formation en langue des signes et en braille dans toutes les écoles et assurer la prise en charge des enfants après l’école primaire. Quant aux partenaires, nous demandons des financements pour renforcer les capacités des enseignants afin que ces derniers soient bien formés », a-t-il dit. Un handicap ne devrait pas être source de jugement ou de mépris de l’autre. Chaque enfant mérite de jouir de tous ses droits et de s’épanouir au sein de la société. Comme le soutient l’association Kemil & ses amis, «C’est dans la différence que se cultive l’intelligence».
Une population à forte dominance jeune
La population du Niger est estimée à 26.062.585 habitants au 1er juillet 2023 selon les projections démographiques 2012-2024 de l’Institut National de la Statistique (INS). Les jeunes de moins de 18 ans constituent la plus grande part de la population, soit 58,2%. Parmi ces jeunes, 80% des enfants ont subi une discipline violente, seulement 6 enfants sur 10 ont un certificat de naissance et 28% des filles sont mariées avant 15 ans et 76% avant 18 ans selon l’UNICEF.
L’enfance est la période de la vie humaine qui va de la naissance à l’adolescence. Pendant cette période, chaque enfant traverse une phase de développement humain, physique et mentale. Jouer, rire, courir, voir, goûter, crier ou même pleurer, font partie de toutes les caractéristiques qui font d’un enfant, un être épanoui. Chaque enfant a droit à une éducation, à la chaleur d’un foyer et à un amour inconditionnel.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration des partis membres de la coalition CAP20-21, ACC et FRC et Alliés
La coalition CAP 20-21, ACC et FRC et alliés entend user de tous les moyens de droit pour défendre la victoire d’Elhadj Mahamane Ousmane Les responsables des partis membres des coalitions CAP20-21, ACC et FRC et Alliés se sont réunis le lundi 1er mars 2021 au siège du RDR Tchandji. Au terme de cette réunion, une déclaration a été rendue publique. La déclaration est relative à la situation politique nationale au lendemain du second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021. Dans cette déclaration, les responsables des partis politiques ayant soutenu la candidature du président du RDR Tchandji, Mahamane Ousmane, s’insurgent contre « la mascarade électorale que les autorités nigériennes veulent vendre au monde ». La coalition condamne, également, les arrestations arbitraires des leaders et des citoyens dont le seul tort est de participer à la vie républicaine et démocratique du Niger. Aussi, ils disent être déterminés à défendre la vérité issue des urnes.
Voici la teneur de la déclaration lue par le président du RDR TABBAT, Amadou Boubacar Cissé.
«Il vous souviendra que depuis plus de trois (3) ans, l’opposition n’a eu de cesse de dénoncer les conditions non consensuelles et non inclusives de mise en place des Institutions chargées de la conduite du processus électoral. Ainsi, les différentes alertes de l’Opposition relatives au recensement électoral bâclé, au fichier électoral non biométrique, à une Commission électorale nationale indépendante (CENI) non consensuelle et partisane, à un code électoral taillé sur mesure excluant certains candidats, à une Cour Constitutionnelle aux ordres du pourvoir sont les éléments constitutifs d’une crise postélectorale voulue et imposée par le pourvoir en place. Aujourd’hui la crise est là. Une crise d’une gravité jamais égalée.
Ainsi, la coalition soutenant Mahamane Ousmane s’indigne- t-elle de l’attitude irresponsable d’Issoufou Mahamadou et de son clan qui s’évertuent à orchestrer une énième forfaiture en présentant notre démarche comme étant ethniciste et raciste.
Si l’article 47 de notre Constitution dispose que pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut être nigérien de nationalité d’origine. Il n’y est fait aucune référence ni à la race, ni à l’ethnie.
Les nigériens et la communauté internationale ont tous été témoins de l’incapacité de Monsieur Mohamed Bazoum à présenter un état civil qui fait de lui un nigérien d’origine. Quant à la mascarade électorale que le pouvoir veut vendre au monde entier comme des élections «propres », nous savons tous qu’elles sont caractérisées par :
1. des substitutions de Procès- verbaux ;
2. des menaces et intimidations des électeurs, les agents électoraux, principalement nos délégués ;
3. des braquages et bourrage d’urnes ;
4. le vol et l’achat des consciences.
Les cas des circonscriptions de Bermo et Soli-Tagriss dans la région de Maradi, celles d’Aderbissinat, de Dabaga et de Timia dans la région d’Agadez, de quinze (15) circonscriptions dans la région de Tahoua, de Tanout dans la région de Zinder ainsi que de plusieurs communes dans la région de Diffa sont illustratifs d’une gigantesque fraude électorale.
Face à l’ampleur de cette fraude, nos représentants à la CENI nationale ont demandé à son bureau de confronter les résultats qui lui parviennent à ceux détenus par ses représentations communales et régionales, ce que le président, le vice-président et le rapporteur du bureau de la CENI ont catégoriquement refusé. C’est pourquoi nos représentants ont quitté pour ne pas cautionner ce forcing.
La Coalition CAP20-21-ACCFRC et Alliés condamne énergiquement les arrestations arbitraires des leaders et des citoyens dont le seul tort est de participer à notre vie républicaine et démocratique.
Pris de panique, le pouvoir a cru bon de mettre en marche sa machine de répression et de suspendre aussi la connexion internet privant les Nigériens d’un droit constitutionnel, à savoir le droit à la communication.
Ce faisant, Issoufou Mahamadou et son clan pensent museler le peuple et contenir sa colère y compris en donnant le dernier tour de vis contre les libertés fondamentales et la Démocratie. Comme le ridicule ne tue pas, nous avons suivi le ministre de l’Intérieur débiter des insanités contre Monsieur Hama Amadou, l’accusant d’être responsable de la crise dans laquelle Issoufou Mahamadou et son clan ont plongé le Niger. Ces abus doivent immédiatement cesser car aucun dictateur ne peut dompter un peuple conscient et jaloux de sa souveraineté.
La Coalition soutenant Mahamane Ousmane rappelle aux tenants du pouvoir sortant que Monsieur Hama Amadou n’est candidat à rien. Le pouvoir a usé de tous les moyens les plus superflues pour décréter «son bannissement » du processus électoral. Les raisons de l’acharnement du pouvoir contre les leaders de notre coalition sont d’avoir réussi à faire échec à toutes les manoeuvres sournoises, iniques pour conserver le pouvoir. Cette coalition populaire a sapé tous les fondements ethnicistes sur lesquels s’appuient Issoufou Mahamadou et son clan depuis 10 ans pour désagréger l’Unité de notre Nation. Déroutés par cet échec cuisant, ils n’ont eu d’autres choix que de tenter le holdup électoral que l’écrasante majorité des nigériens dénonce avec vigueur aujourd’hui.
Ce holdup est le holdup de trop et les nigériens ne l’accepteront pas !!!
C’est pourquoi la coalition CAP20-21-ACC-FRC et Alliés est profondément attristée de constater qu’Issoufou Mahamadou se soit mis à quémander une reconnaissance, sinon une légitimation internationale à un prétendu vainqueur, rien que sur la base de faux résultats globaux provisoires.
Cela est une preuve flagrante supplémentaire de l’inféodation de la Cour Constitutionnelle à Issoufou Mahamadou et son clan.
Assurément, la victoire octroyée par la CENI à Monsieur Mohamed Bazoum n’est pas acceptée par les Nigériens.
Considérant le choix des urnes exprimant le libre arbitre du peuple nigérien souverain, la victoire de Son Excelle Mahamane Ousmane à l’élection présidentielle second tour du 21 février ne fait aucun doute.
Cette victoire, les membres de la Coalition useront de tous les moyens de droit pour la défendre et la préserver. Nous appelons en conséquence toutes les nigériennes et tous les nigériens de se lever comme un seul homme et de se rassembler autour du président Mahamane Ousmane pour empêcher la confiscation de leur victoire.
Enfin, la Coalition CAP20- 21-ACC-FRC et Alliés :
1. Réaffirme que la crise qui secoue gravement notre pays le Niger n’est d’origine ni ethnique, ni raciale ; elle résulte de l’entêtement d’un régime à refuser la sanction populaire qui s’est exprimée massivement et clairement le 21 février 2021 ;
2. Proclame que le holdup en cours depuis le février dernier contre le suffrage des Nigériens est inacceptable et réaffirme sa détermination à défendre la vérité issue des urnes ;
3. Reconnait et soutient Son Excellence MAHAMANE Ousmane comme vainqueur de l’élection présidentielle du 21 février 2021 sur la base des résultats sortis des urnes et compilés par notre direction nationale de campagne ;
4. Exprime sa solidarité pleine et entière à toutes les personnes arbitrairement arrêtées et exige leur libération immédiate et sans condition ;
5. S’indigne que les menaces proférées par Bazoum Mohamed lors de son meeting à Tahoua contre ceux qui oseraient contester sa victoire au soir du 21 février, se soient concrétisées par des arrestations, des blessés, des dégradations de biens et même des morts et s’offusque que l’appel au meurtre proféré publiquement par le député PNDS Algabid Atta soit resté impuni. En conséquence, nous décidons de porter plainte contre ceux deux (2) justiciables ;
6. Présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés ;
7. Apporte son soutien et ferme indéfectible aux organisations de la société civile dans leur combat quotidien pour la défense de la démocratie et de l’état de droit et notamment suite à leur action en justice contre l’Etat et les fournisseurs d’accès internet ;
8. Exige l’arrêt de toutes les formes d’intimidations ainsi que les arrestations, persécutions et harcèlement à l’encontre des médias, des citoyens et des acteurs politiques et sociaux ;
9. Exige la levée du siège des permanences des partis politiques membres de notre coalition sur l’ensemble du territoire national ;
10. Lance un vibrant APPEL à l’ensemble des Citoyens et des Forces Vives de la Nation au Niger et dans les pays de la Diaspora à la vigilance et à se mobiliser autour de son Excellence MAHAMANE Ousmane, le vainqueur sorti des urnes, POUR SAUVER LE NIGER.»
Vive le Niger
Vive la République
Vive la Démocratie
Fait à Niamey, le 1er Mars 2021
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration des partis politiques membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) : La mouvance réitère son soutien indéfectible au gouvernement
Les partis politiques membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) ont rendu publique hier une déclaration au siège du PNDS-Tarayya. Cette sortie médiatique intervient à la veille du premier anniversaire de l’exercice du premier mandat issu d’élections libres, transparentes et crédibles consacrant la première alternance politique historique du Niger. Elle est relative à l’examen de la situation socio-politique et sécuritaire de notre pays. Dans cette déclaration lue par M. Alkassoum Salé, la mouvance a réitéré son soutien indéfectible au gouvernement dirigé par le Premier ministre SE. Ouhoumoudou Mahamadou.
Sur le plan sociopolitique, les partis membres de la MRN se sont félicités de l’exercice du pouvoir de la majorité présidentielle sous la conduite éclairée de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et du bon fonctionnement des institutions de la République qui augure des lendemains meilleurs pour notre pays. Ils ont également félicité et encouragé le Chef de l’Etat pour sa politique d’ouverture et de dialogue avec toutes les couches sociales ainsi que pour sa gouvernance de proximité en allant au contact des populations et des Forces de Défense et de Sécurité particulièrement dans les zones affectées par les conflits. A titre illustratif, la déclaration cite les tournées effectuées par le Président Bazoum dans les régions de Maradi, Tillabéri, Tahoua et Diffa et les différentes rencontres avec les organisations socioprofessionnelles.
La déclaration a souligné et salué la décision du gouvernement de recruter cent soixante-onze (171) enseignants chercheurs et technologues, trois cent quarante-quatre (344) enseignants scientifiques, deux mille cent cinquante (2150) enseignants contractuels pour l’éducation nationale et cent soixante-sept (167) enseignants pour le sous-secteur professionnel et technique. Il a aussi régularisé la pension de six mille (6000) enseignants contractuels de la Fonction Publique âgés de plus de quarante-cinq (45) ans ; réalisé des internats dont deux sont déjà opérationnels et plusieurs autres en cours de réalisation dans le cadre de la mise en œuvre de son programme politique en faveur de la scolarisation de la jeune fille.
Sur le plan sécuritaire, la déclaration souligne que malgré les vicissitudes de la situation sécuritaire, le régime a gardé sa constance de lutte contre le terrorisme dans les zones affectées par la crise. A cet effet, le Président de la République et son Gouvernement ont engagé une politique de diversification des partenaires et d’acquisition d’équipements militaires appropriés. «Conséquemment, les résultats sont aujourd’hui visibles et probants à travers la neutralisation de beaucoup d’éléments terroristes au cours des campagnes victorieuses dans les régions de Tillabéri (Banibangou, Ouro Guéladjo, Tamou, Inatès, Gorouol, Abala, Sanam, Diagourou) ; Diffa (Chétimari Wangou, zones des rives de la Komadougou et du Lac Tchad) ; Maradi (la zone de Madarounfa) ; Tahoua (Tillia, Tebaram, Takanamat) etc», précise la déclaration. Les Partis Politiques membres de la MRN ont en outre félicité et encouragé les Forces de Défense et de Sécurité dans leur noble mission de défense du territoire et de la préservation de la quiétude des populations et de leurs biens.
Sur le plan de la sécurité alimentaire, les partis membres de la MRN se sont félicités des mesures prises pour atténuer la crise alimentaire découlant de la mauvaise saison pluvieuse à travers les opérations de vente à prix modéré et de distribution gratuite ciblée. Ils ont demandé aux autorités de multiplier ces actions salutaires et mettre en place un dispositif de suivi et de contrôle pour que les aides parviennent à leurs véritables destinataires. Les partis membres de la MRN ont ensuite exhorté les autorités à prendre des mesures contre la spéculation des denrées de première nécessité.
En ce qui concerne le processus démocratique, les partis membres de la MRN ont rappelé que depuis 1990, le Niger s’est résolument engagé dans l’implantation et l’ancrage de la démocratie. «Cependant, nous assistons à des propos, des déclarations et informations malveillantes qui sont partagés à longueur de journée sur les réseaux sociaux par certains de nos compatriotes, de nature à saper les fondements de notre société et susceptible de porter gravement atteinte à l’ordre républicain et à la démocratie. C’est pourquoi, nous lançons un vibrant appel aux militants, aux patriotes et à tous les démocrates de rester vigilants et mobilisés, soudés, solidaires et déterminés pour faire échec aux projets de ces forces rétrogrades», souligne la déclaration.
Sur le plan des libertés publiques, les partis membres de la MRN demandent aux autorités centrales et locales d’observer l’application stricte de la règle de droit dans un pays confronté à une crise sécuritaire pour éviter tout trouble à l’ordre public.
Sur le plan de la politique extérieure, les partis membres de la MRN déplorent les différentes remises en cause des processus démocratiques dans la sous-région ouest africaine et condamnent la confiscation, par les militaires, des pouvoirs démocratiquement installés. Ils ont exhorté les Etats concernés, les organisations sous régionales et régionales à œuvrer pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal. Ils ont enfin réaffirmé leur soutien aux prises de position de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et de son Gouvernement. Ils ont invité leurs militantes et leurs militants à plus de vigilance au regard des informations insidieuses circulant sur les médias et sur les réseaux sociaux qui, ont pour seul objectif la remise en cause du processus démocratique dans notre pays.
Seini Seydou Zakaria(onep)
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration des patriotes de Talladjé : Les habitants de Talladjé apportent leur soutien sans faille au CNSP
La population du quartier de Talladjé, réunie au sein du Mouvement des patriotes de Talladjé a rendu publique, le jeudi 28 septembre 2023, une déclaration sur l’évolution de la situation sociopolitique de notre pays suite au renversement du régime de la 7ème République survenu, le 26 juillet 2023. Ainsi, à travers la présente déclaration, les patriotes de Talladjé tiennent à réitérer leur soutien inébranlable au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
A travers cette déclaration, il est aussi question pour cette population de réaffirmer son ferme engagement à poursuivre la lutte contre la guerre, l’exploitation, l’impérialisme et pour la souveraineté et le bien-être des populations nigériennes. « Il s’agit également, pour nous, d’adresser nos vifs encouragements à tous les Nigériens qui s’investissent pleinement à travers différentes manifestations pour arracher la vraie indépendance et la souveraineté de notre pays », souligne la déclaration.
Les patriotes de Talladjé saluent les Nigériens de toutes les localités du pays et de la diaspora pour leurs constantes mobilisations en faveur des mouvements de la Résistance pour la libération définitive de notre peuple du joug de l’impérialisme et de la traitrise des pseudo-démocrates locaux. « Aussi, faut-il le souligner, le président français et ses pantins de la CEDEAO qui envisagent d’envahir le Niger au nom de la démocratie, étaient pourtant restés de marbre lorsque le régime déchu foulait martialement aux pieds les fondements de cette même démocratie. À ce sujet, permettez-nous d’évoquer le rapport intitulé Niger : l’espace civique en voie d’extinction publié en juin 2022 par la Coalition internationale Tournons La Page (TLP) » ajoute la déclaration. Selon ce document, depuis 2014, au moins 53 manifestations ont été interdites, au moins 1091 personnes ont séjourné en détention préventive, allant jusqu’à 19 mois d’incarcération. Internet a été coupé à trois (3) reprises afin de limiter la médiatisation de la répression et violant de fait le droit à l’accès à l’information.
Par ailleurs, dans le même ordre d’idée, les patriotes de Talladjé ont tenu à rappeler qu’en décembre 2021, un Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la liberté de réunion pacifique et d’association, s’exprimant à la fin d’une visite officielle au Niger, avait notifié qu’il est « inquiétant de constater que depuis 2018, toute demande de manifestation visant à exprimer des points de vue opposés sur la façon dont le pays est gouverné a été systématiquement interdite pour motifs de crise sécuritaire ou urgence sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 ».
Aujourd’hui encore, ajoute la déclaration, au moment où le Niger et ses dirigeants amorcent vaillamment leur marche vers la vraie indépendance et la souveraineté, certains Chefs d’État ouest-africains, sous l’emprise de la panique et la pression du prédateur français, instrumentalisent maladroitement la CEDEAO pour initier des sanctions abjectes assorties d’une intervention militaire contre le peuple souverain du Niger, dans l’espoir irrationnel de réinstaller au pouvoir leur ancien homologue, M. Mohamed Bazoum. « En effet, les décisions de la CEDEAO contre les populations innocentes de notre pays visent à acculer les Nigériens dans une misère implacable au point où ceux-ci se dresseront contre le CNSP. Et en prenant ces mesures dignes d’instances terroristes, ces Chefs d’État qui, pourtant, se targuent d’être démocrates, n’ont aucunement été regardants sur le respect des droits humains et l’innocence des populations nigériennes par rapport aux évènements du 26 juillet 2023 », note la déclaration. La population de Tallagué a enfin salué la mise en place de la Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale (COLDEFF).
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du 22 octobre 2021 de la Coalition pour une Alternance Politique (CAP 20-21), l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), le Front pour la République et le Changement (FRC) et Alliés
Nigériennes, Nigériens,
Mes cher.e.s compatriotes
Avant tout propos, nous vous remercions d’avoir répondu massivement comme d’habitude à notre appel.
C’est aussi le lieu, en raison de la situation d’insécurité que vit notre pays, où rien que ces dernières 48heures, une quinzaine d’éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité sont tombés sur le champ d’honneur dans l’indifférence absolue des autorités, de présenter nos condoléances les plus attristées aux familles de toutes les victimes, aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’à tous les Nigériens.
Nous souhaitons également prompt rétablissement aux blessés.
Prières !!
Chers compatriotes,
Comme nous l’avons maintes fois réitéré, la Coalition CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés n’a jamais renoncé à sa victoire à l’issue de l’élection présidentielle du 21 février dernier.
Cette posture de la Coalition, n’est pas le fait d’un trait de caractère singulier, mais plutôt la marque et le témoignage de son attachement à la volonté populaire telle que massivement exprimée par le peuple souverain.
Vous avez sans doute appris par les médias que l’audience délocalisée de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le contentieux né de l’élection présidentielle du 21 février 2021 au Niger, aura lieu le lundi 25 octobre 2021 à Abidjan en Côte d’ivoire, à partir de 9H GMT.
Le 21 février 2021 vous étiez mobilisés et étiez sortis massivement voter, comme un seul homme, pour sanctionner les 10 ans d’échecs et de gestion cahoteuse du régime de Issoufou Mahamadou et dire par la même occasion NON à la permanence de la misère, de l’injustice, du favoritisme et du bradage de la souveraineté nationale.
Cette mobilisation exceptionnelle a conduit à notre victoire, avec au moins 50,30% ainsi que l’avait déjà annoncé le Président élu, SEM Mahamane Ousmane à Zinder au lendemain du scrutin, sur la base des résultats globaux réels, hormis les chiffres fantaisistes issus de la gigantesque fraude électorale.
Républicains, démocrates et légalistes, nous avions, malgré les suspicions de partialité à l’égard de la Cour Constitutionnelle, choisi de porter par devant elle, les contestations et réclamations dûment constatées et documentées par des fonctionnaires assermentés ainsi que par nos représentants.
Sans surprise, cette Cour avait royalement ignoré nos réclamations, le droit, ses propres règles de procédure et même sa propre jurisprudence.
Chers compatriotes,
Convaincus de notre victoire et notre bon droit, fortement attachés aux valeurs républicaines et résolu à défendre vaille que vaille la souveraineté populaire, nous avions décidé de porter l’affaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO qui videra le dossier. Nous en sommes persuadés.
Par sa saisine, le candidat SEM Mahamane Ousmane a demandé, entre autres, à la Cour de Justice de la CEDEAO de :
- Constater et sanctionner les manquements relatifs à la violation des droits de l’homme et à la discrimination dans le processus électoral et en tirer toutes les conséquences de droit.
Chers compatriotes
Ces audiences publiques, suivies par le monde entier, donnent, à n’en point douter, une nouvelle occasion à la Cour de Justice de notre Institution sous régionale de rehausser son crédit, s’il en était encore besoin.
Le 25 octobre 2021, nous avons le pouvoir d’amorcer une véritable révolution en Afrique de l’Ouest.
En privilégiant le recours juridictionnel dans ce différend électoral, comme cela est recommandé de façon rémanente autant par notre conscience que par la loi et la communauté internationale, nous voulons montrer aux autres leaders de notre communauté la marche à suivre.
Ce faisant, nous voulons réaffirmer notre foi dans ce combat quotidien pour le respect des peuples et du droit.
Nous voulons prendre date !
Nous voulons placer la communauté internationale, nos institutions communautaires et particulièrement notre juridiction communautaire devant leur responsabilité historique : la justice pour les peuples ou la connivence avec les chefs.
Chers compatriotes,
Alors que ce contentieux électoral du scrutin présidentiel n’est pas soldé, vient se greffer une autre crise au niveau du parlement avec les différentes violations de la Constitution, de la loi organique relative à la loi des finances, du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ainsi que des accords internationaux qui nous lient.
A ce propos, nous tenons à exprimer notre solidarité avec les députés de l’Opposition parlementaire et à les féliciter chaleureusement pour leur vigilance et leur patriotisme et espérons que la Cour Constitutionnelle dira enfin le droit.
S’il est vrai que nous nourrissons un espoir légitime quant à l’issue de ces procès parce que convaincus que le droit sera dit, il reste qu’au-delà de ces légitimes préoccupations, de graves atteintes à notre souveraineté nationale s’imposent aujourd’hui comme des préoccupations de premier plan.
De Bamako à Ouagadougou, de N’Djamena à Niamey, les peuples du Sahel sont très préoccupés par l’accroissement de l’insécurité en dépit de la présence massive des forces armées étrangères, ce sans consultation du parlement pour le cas du Niger. Ils aspirent à moins d’emprise extérieure et à plus de souveraineté nationale.
C’est dans ce contexte d’insécurité généralisée et de déni de droit depuis bientôt une décennie, que le régime n’a rien trouvé de mieux que de continuer à garder illégalement dans ses geôles des citoyens dont le seul tort est d’avoir exercé leurs droits civils et politiques en choisissant de soutenir le candidat du peuple, SEM Mahamane Ousmane.
C’est pourquoi, nous exigeons la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politique parmi lesquels SEM HAMA AMADOU Autorité Morale du MODEN-FA LUMANA AFRICA, de Monsieur Seydou Tahirou Président de la Coordination Régionale de Tillabéry du MODEN-FA LUMANA AFRICA, du Général à la retraite Moumouni Boureima dit Tchanga, de Monsieur Abdou Mamane Lokoko Président du MPP, de Monsieur Annassa Djibrilla membre du « Mouvement Debout Niger Debout » et de tous les autres leaders et militants des partis politiques de l’Opposition.
Mes chers compatriotes,
Eu égard à la gravité de la situation sécuritaire, alimentaire, éducative la Coalition exhorte les partis politiques, les syndicats, les organisations de la société civile et tous les citoyens épris de paix et de justice à une mobilisation générale pour la préservation de la souveraineté populaire et la défense des droits et libertés.
Vive la Démocratie !
Dieu bénisse le Niger et son peuple !
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du bureau de l’Assemblée nationale suite aux inondations au Niger : Les députés nationaux demandent au gouvernement de trouver des solutions urgentes pour soutenir les personnes impactées
Le Bureau de l’Assemblée nationale a rendu publique hier dans l’après-midi une déclaration relativement à la situation des inondations qui prévaut au Niger. Cette déclaration lue par le secrétaire parlementaire, M. Kadiri Dodo en présence du président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, intervient après une visite sur les sites inondés par les crues du fleuve Niger. Dans la déclaration, les parlementaires ont exprimé leur compassion à l’ensemble des sinistrés du Niger. Ils ont demandé au gouvernement de trouver des solutions urgentes pour soutenir les personnes impactées tout en le félicitant de la mise en œuvre des mesures d’urgence pour porter secours à toutes les victimes.
Les députés nationaux ont indiqué qu’ils ont constaté des dégâts graves et multiformes sur les logements, les champs, les aménagements hydro agricoles, la flore et la faune. Ils ont également remarqué les solutions d’urgence engagées par le gouvernement pour répondre aux préoccupations des populations sur l’ensemble du territoire national.
Le bureau de l’assemblée national a présenté ses condoléances émues aux familles ayant perdu leurs membres à la suite des inondations et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Les députés ont aussi exprimé leur profonde préoccupation face à l’ampleur des catastrophes dont le bilan provisoire est de plus de 330 000 sinistrés, 51 décès, plus de 5 000 hectares de cultures impactés sur l’ensemble du territoire national.
Les parlementaires ont demandé ainsi au gouvernement d’intensifier les efforts pour soutenir les personnes impactées en termes d’abris, de nourritures, de vêtements, de soins et de sécurité. Ils encouragent le gouvernement à développer une stratégie nationale de gestions de risque d’inondation. Les députés nationaux ont également félicité et encouragé dans leur déclaration, les professionnels du secours, les Forces de Défense et de Sécurité ainsi que toutes les bonnes volontés engagées pour apporter secours aux sinistrés.
Les élus nationaux invitent par ailleurs les structures de l’Assemblée nationale à manifester comme à l’accoutumée et collectivement leur solidarité aux populations concernées tout en exhortant les nigériens à la solidarité agissante à l’égard des autres concitoyens frappés par les calamités hydriques. Ils ont enfin invité la communauté internationale à soutenir le Niger pour prendre en charge les conséquences immédiates des sinistres actuels et pour prévenir les risques hydriques futurs.
Seini Seydou Zakaria (onep)
10 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du bureau du Conseil national des personnes âgées sur la situation sociopolitique du pays : Les doyens appellent les Nigériens au dialogue et à la sagesse
Le Bureau du Conseil national des personnes âgées du Niger a rendu publique, le 30 mars dernier, une déclaration dans la salle du Gouvernorat de Niamey. La situation sociopolitique du pays, notamment, la loi des finances 2018, la crise universitaire et la situation sécuritaire, étaient au centre de cette sortie médiatique du Conseil national des personnes âgées du Niger. La déclaration a été lue par Elhadji Oumarou Garba, Président du Bureau National du Conseil en présence des autres membres.
À travers leur déclaration les personnes âgées souhaitent apporter leur contribution pour la résolution des questions liées à la situation sociopolitique du pays. Le trois points sur lesquels le conseil a voulu se prononcer sont la polémique entre la société civile et le Gouvernement à propos de la loi des finances 2018, votée par l'Assemblée Nationale ; l'arrêt momentané des cours à l'Université Abdou Moumouni de Niamey, suite à un malentendu entre les étudiants et le Syndicat des enseignants Chercheurs section de Niamey et l'insécurité grandissante avec les groupes terroristes qui continuent à faire des victimes au sein de la population nigérienne.
Face à ces situations et eu égard aux conséquences qu'elles peuvent engendrer sur le climat sociopolitique du pays, le Conseil National des Personnes Agées, a lancé un vibrant appel au Gouvernement, à la société civile, aux étudiants et aux enseignants chercheurs de privilégier le dialogue en vue de trouver des solutions consensuelles aux différends qui les opposent. {xtypo_quote}« Cette condition peut être gage de quiétude sociale, de mobilisation efficiente concertée de ressources internes et de la pérennité des cours à l'université, qui constituent des ingrédients essentiels à l'épanouissement de notre jeune démocratie et à la prospérité de notre pays, cher à toutes et à tous »,{/xtypo_quote} souligne la déclaration.
Les personnes âgées estiment qu'il convient d'avoir à l'esprit qu'en cas de discorde, l'essentiel n'est pas de tergiverser sur la défense de telle ou telle position, mais de s'atteler plutôt à trouver avec tact la réponse à la question, « comment s'accorder pour continuer à aller de l'avant » ?. Au terme de sa déclaration le Conseil national des personnes âgées a présenté ses condoléances aux familles endeuillées par les conséquences de la crise sécuritaire et a encouragé les Forces de Défense et de Sécurité à poursuivre leur noble combat pour la défense du territoire national et la protection des personnes et leurs biens. Enfin, le Conseil national des personnes âgées a invité les Nigériens à méditer sur cette parole qui dit que « qui démocratise dialogue, qui dialogue s'assagit et qui s'assagit progresse ».
Ali Maman
04 avril 2018
Source : http://lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration du Bureau Exécutif National/Syndicat National des Agents Contractuels et Fonctionnaires de l’Education de Base (BEN/SYNACEB)
Réuni en session extraordinaire ce samedi 18 Mars 2017 ; à l’effet d’examiner avec plus de promptitude, la situation née de l’arrestation du camarade Seyni Harouna Secrétaire Général Adjoint du BEN/SYNACEB, le Bureau Exécutif National rend publique la déclaration dont la teneur suit :
Camarades militantes et militants,
C’était sans surprise que le vendredi 17 Mars 2017 ; le 1er Secrétaire Général Adjoint du SYNACEB a été enlevé puis conduit manu militari dans les locaux de la police judiciaire. Ce qui dénote la mise en exécution de la menace proférée par le ministre d’Etat chargé de l’intérieur contre le SYNACEB et ses responsables.
Cette énième provocation des amateurs qui animent le pouvoir en place est une manigance qui n’est ni plus ni moins le début d’un projet de déstabilisation de notre très chère organisation. Mais qu’ils se rassurent, comme toutes les autres tentatives ; celle là également vient d’échouer parce que n’ayant pas suscité la riposte attendue.
- Détails
- Catégorie : Education
Déclaration du bureau politique national de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN)
Par la grâce de Dieu tout Puissant, nous voilà réunis, au siège de notre parti, pour rendre publique la présente déclaration sur la situation socio-politique et économique de notre pays.
Ce 30 juillet 2022 est un jour spécial pour nous, militantes et militants de Amen Amin, en ce qu’il marque le 7ème anniversaire de la création de notre parti.
En effet, le 30 juillet 2015, avec beaucoup d’entre vous présents ici, nous avons fait le choix responsable de créer ce cadre pour mettre nos idées au service du peuple Nigérien.
Certains ont fait le choix de nous quitter pour des raisons qui leur sont propres, souvent pour répondre aux sirènes corruptives. Nous savons que nombre d’entre eux ont été déçus de leur aventure et nous leur disons AMEN AMIN est votre maison, la porte vous est toujours ouverte.
D’autres sont absents car ils ont rejoint leurs dernières demeures. En cet instant précis, certains noms nous viennent à l’esprit tels que le Secrétaire Général Abdou MAMANE LAWAN, le Président des Cadres Seyni DJIBO, le Président des jeunes de Niamey, Omar HASSANE BARKIRE, Moctar ISSA dit DADA.
Chers Collègues, militants et sympathisants, il n’y a rien de plus galvanisant que de vous voir encore et toujours déterminés, engagés, loyaux et fidèles aux idéaux de notre Parti et ce, malgré le harcèlement, les intimidations dont nous sommes quotidiennement victimes.
Cette année, en accord avec les militants et sympathisants de la diaspora et ceux des villages actuellement occupés par les travaux champêtres, le Bureau Politique National a décidé du report de la célébration dudit anniversaire à une date ultérieure.
Nous sommes persuadés que leur présence, combinée à la vôtre, rehaussera l’éclat de la cérémonie d’anniversaire.
Mesdames et Messieurs,
Notre pays est à la croisée des chemins. Aujourd’hui les Nigériens, du plus jeune au plus vieux de toutes conditions, souffrent de la situation socio-économique désastreuse de notre pays. Pire, le Niger est à la merci d’une oligarchie qui brille dans la corruption, le trafic de drogues, le détournement de deniers publics, l’injustice etc.... Mais son plus haut fait d’armes est, sans doute, l’usurpation du pouvoir de la dernière élection présidentielle. Ainsi:
Sur le plan social :
La famine, la soif, la maladie, l’injustice, le chômage etc... sont le quotidien des familles qui ne sont pas du sérail rose.
Les récentes inondations ont causé la mort de plusieurs personnes, et occasionné de nombreux blessés graves et sinistrés dont les familles, sans abris, sont laissées à elles-mêmes. Les rares victimes qui reçoivent l’assistance de l’Etat le sont grâce à leur coloration politique. Nous condamnons fermement cette politisation du malheur des Nigériens.
L’hôpital quant à lui est à bout de souffle et ne tient que grâce à l’altruisme des agents de santé.
L’école est à genoux, dans des classes en paillotte les enfants sont assis par terre sur des sacs en jute, les enseignants sont sans craie, les conseillers pédagogiques à pied.
Malgré ces conditions difficiles, plusieurs élèves se sont distingués aux différents examens de fin d’année. Nous félicitons les admis et encourageons les non-admis, à plus d’efforts et de persévérance car la réussite est au bout de l’effort.
Mais le plus grave, est certainement l’incapacité du gouvernement à juguler l’insécurité pour laquelle le Niger paie un lourd tribut et qui menace même l’existence de la Nation Nigérienne.
En effet, pas une semaine ne s’écoule sans son lot de dizaines de morts, de rançonnés et de milliers de déplacés dans la quasi-totalité des régions du pays.
Amen-Amin salue et félicite nos forces de défense et sécurité qui se battent dans des conditions difficiles, souvent au péril de leur vie mais toujours avec courage.
Malheureusement en raison de la hantise des coups d’état de cette oligarchie, qu’elle appelait pourtant de tous ses vœux dans un passé très récent, notre armée a été clanisée et dévirilisée et les officiers valeureux, pouvant vaincre le terrorisme, sont mis au placard.
Au lieu d’opter pour une stratégie gagnante en recrutant suffisamment de soldats et en les équipant de manière adéquate, la mafia rose a fait le choix de recevoir au Niger des forces armées déclarées indésirables au Mali.
C’est le lieu de saluer les autorités et le peuple frère du Mali pour avoir pris leur destin en main, pour les victoires éclatantes sur les terroristes et pour la solidarité avec laquelle, ils ont surmonté dignement les sanctions de la CEDEAO imposées de l’Occident.
Pour le malheur de notre peuple, la force française Barkhane, incapable de vaincre le terrorisme au Sahel, se distingue dans l’assassinat de nos compatriotes. Après l’assassinat des jeunes manifestants pacifiques à Téra en novembre 2021, Barkhane a encore provoqué la mort d’autres Nigériens à Ayerou et à Karma et a encore fait des victimes hier à Dosso sans qu'aucun des auteurs des crimes ou délits ne soit traduit en justice car protégés par le gouvernement complice.
Dès lors, une interrogation s’impose, Barkhane est-elle au Niger pour aider à combattre le terrorisme ou pour tuer elle-même des nigériens sans rendre compte à la justice.
Nous condamnons fermement ces agissements et exigeons que justice soit faite et le départ sans délai de Barkhane du territoire nigérien pour qu'elle ne tue plus d'autres nigériens.
Pour nos collègues rappelés à Dieu, pour les victimes de Barkhane, du Terrorisme et des inondations, je vous prie de bien vouloir réciter une Fatiha pour le repos de leurs âmes. AMEN
Mesdames et Messieurs,
Sur le Plan économique
En raison, d’un manque de vision et par l’inaction de ce gouvernement incompétent, notre économie a été déstructurée par des politiques fiscales hasardeuses et inadaptées.
Les entreprises nigériennes sont harcelées et saignées par le fisc souvent en représailles à leur engagement politique.
Les marchés sont distribués à tire-larigot exclusivement à leurs militants et aux bailleurs de fond de leur campagne comme en atteste le marché de plusieurs dizaines de milliards octroyé au pourvoyeur de leur avion de campagne des dernières élections générales.
Le pouvoir d’état est instrumentalisé pour parfaire la mal gouvernance qui est devenue la règle et la corruption de droit.
Pendant que les opposants croupissent en prison pour avoir dénoncé le hold-up de l’usurpateur, ce dernier soustrait ses affidés des griffes de la justice comme le cas du principal instigateur du détournement de 75 milliards du Ministère de la Défense qui nargue les Nigériens dans les Médias.
Mesdames et Messieurs
Sur le Plan institutionnel
Depuis plusieurs années, notre pays connait un véritable recul démocratique du fait de l’inféodation des membres des institutions en charge du processus électoral à cette oligarchie qui fausse le jeu démocratique.
Ce faisant, ils ont abimé notre démocratie en mettant sous coupe-réglée toutes les institutions de la République qui sont d’ailleurs partagées selon une connivence qui relève même de la collusion.
Les élus des collectivités territoriales subissent quotidiennement les menaces, les intimidations et les tentatives de corruption des mousquetaires et leurs valets commis pour la perfide besogne.
L’enjeu de cette vile manœuvre procède de la confiscation des libertés publiques par le billet des maires qui interdisent systématiquement toutes les manifestations dans un pays dit démocratique de crainte de révocation en conseil des ministres.
Depuis 2018, grâce à cette manœuvre et à la passivité du peuple, l’usurpateur a pu interdire toutes les manifestations et ce faisant, confisquer la victoire du Président Mahamane Ousmane que nous saluons.
Comment pouvons-nous continuer d’accepter qu’un clan prenne en otage et bafoue la dignité de tout un peuple ?
Comment pouvons-nous accepter d’un seul homme souille l’honneur de 21 millions de Nigériens dans les veines desquels coule le sang des héros de notre histoire tels que Kaocen, Alaoma, Saraounjia Mangou, Korombeyzé, Dan Kassawa, Agaba, Kassai, Kourandaga et Babatu ?
Comment pouvons-nous nous prévaloir dans nos familles, devant nos épouses et nos enfants d’une quelconque de fierté ou de respectabilité quand nous laissons un usurpateur nous priver de nos libertés démocratiques prescrites par notre Constitution dans le silence honteux de la lâcheté, de la cupidité et du renoncement ?
C’est non, nous ne l’accepterons plus. Nous devons nous battre pour la grandeur du Niger, pour la démocratie et pour nos droits au risque d’être réduits à une vie misérable, sans honneur dans notre propre pays.
Ce combat nous devons le gagner car il est noble. On le gagne ou le gagne. Il n’y a pas d’autre choix, il n’y pas une autre alternative.
Pour cet idéal commun, nous sommes déterminés à mener ce combat avec tous les Nigériens déterminés d’ici et de la Diaspora, au-delà de toute considération partisane.
Nous vous lançons un appel solennel car mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux.
La première liberté démocratique est celle d’expression, nous organiserons, Plaise à Dieu, dans les prochaines semaines la plus grande manifestation jamais tenue au Niger, qui par son gigantisme aucune force ne saura réprimer.
Pour une meilleure organisation des manifestations pour notre liberté, une plate-forme sera mise en place très prochainement à laquelle nous invitons à s'inscrire nos compatriotes qui aspirent à une vie meilleure, à un Niger prospère, à une justice équitable et à la victoire du bien sur le mal.
C’est la voie royale pour la libération de nos prisonniers politiques avec à leur tête le Président Hama Amadou que je salue. C’est ensuite le choix honorable pour la restauration de la démocratie au Niger.
C’est enfin de là que viendra notre salut et que nous serons dignes de conter fièrement à nos enfants les épopées de nos glorieux aïeux. TOUTE AUTRE VOIE NOUS EST INTERDITE.
AMEN-AMIN remercie très chaleureusement les Nigériennes et Nigériens qui soutiennent son action et les invite à persévérer pour la libération de notre pays.
Qu’Allah nous gratifie d’un hivernage fécond, bénisse le Niger et son peuple. Amen.
VIVE LE NIGER ,
VIVE LA DEMOCRATIE ,
VIVE AMEN AMIN.
Je vous remercie de votre aimable attention.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Bureau Politique National du MODEN-FA LUMANA AFRICA
Niamey, le 15 mars 2017
Nigériennes, Nigériens
Le peuple fier du Niger, a de nouveau subi, dans l’humiliation et l’indignation une parodie de justice ! Une de trop !
En effet, Comme vous le constatez, la cour d’appel de Niamey vient de donner une fois de plus raison à bazoum mohamed qui affirmait que Hama Amadou ne pouvait pas échapper à une condamnation.
Elle vient aussi de confirmer ce que nous vous affirmions dès le début de l’affaire de supposition d’enfants à savoir qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une machination Machiavélique orchestrée par issoufou mahamadou dans un seul et unique but : empêcher à S.E Hama Amadou d’être candidat à l’élection présidentielle !
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du bureau politique national du Renouveau Democratique et Républicain (RDR Tchanji)
Mesdames et Messieurs,
Le Bureau Politique National du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR) Tchanji, s’est réuni ce Jeudi 11 aout 2022, au siège National du Parti à l’effet d’examiner les derniers développements de la situation sociopolitique, sécuritaire au Niger, en Afrique et dans le reste du monde, et repréciser certaines réponses aux interrogations pressantes sur la position du Parti, après l’épuisement le 31 Mai dernier, du procès engagé devant la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CDEAO) .
Au plan international, la guerre en Ukraine se poursuit. Aux conséquences dévastatrices de ce conflit sur l’économie mondiale, et particulièrement celle des pays en développement s’ajoutent notamment la résurgence de graves tensions dans le détroit de Taiwan, la reprise des incursions militaires d’Israël dans la Bande de Gaza, la dangereuse évolution des relations entre l’Iran et les pays occidentaux protagonistes des négociations sur le nucléaire iranien ;
En Afrique centrale , la légitimité de la présence de la Mission des Nations Unies (MONUSCO) est contestée en République Démocratique du Congo au vu de son incapacité à mettre fin aux attaques meurtrières des groupes illégaux armés alors qu’en Afrique de l’ouest la force Barkhane, chassée du Mali poursuit son redéploiement illégal dans notre pays ainsi que son projet d’expansion sur toute l’Afrique de l’ouest francophone dans le cadre d’un repositionnement stratégique des grandes puissances en prélude à ce qui ressemble à un nouveau partage du monde en blocs antagoniques à l’image de la situation de la guerre froide de triste mémoire.
Face aux menaces graves à la paix et à la sécurité internationales, évoquées tantôt, le RDR Tchanji en appelle donc, aux pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour qu’ils assument pleinement leur rôle de principaux garants de la paix et de la sécurité dans le monde, et qu’ils contribuent à écarter la menace d’insécurité alimentaire que présage la flambée des prix de produits de première nécessité. Au Niger, cette flambée de prix est aggravée par l’augmentation subite et injustifiée de 24 pour cent du prix du litre du gasoil à la pompe, entrainant du coup la poussée inflationniste dans tous les secteurs de l’économie nationale. Le RDR Tchanji condamne cette mesure frauduleuse prise par le gouvernement et lui demande instamment son annulation pure et simple.
Le BPN du RDR Tchanji réitère son opposition à toute présence militaire étrangère illégale et illégitime sur le sol nigérien, et rejette à nouveau la tentative frauduleuse de faire légaliser cette présence, à travers une simple réécriture de la déclaration de politique générale du Premier Ministre, qu’on présente à l’opinion nationale et internationale comme un acte d’acceptation de ces forces étrangères par le peuple nigérien souverain. De même, le BPN du RDR Tchanji, rappelle que notre sécurité nationale et notre intégrité territoriale ne sauraient être sous-traitées et qu’elles relèvent de la responsabilité constitutionnelle, de nos forces de défense et de sécurité, qui ne demandent pour assumer cette responsabilité que l’appui et le soutien nécessaires à l’accomplissement de leur mission.
Le BPN saisit cette occasion pour rendre un vibrant hommage à nos Forces de défense et de sécurité pour la bravoure et le sacrifice qu’elles consentent dans la défense de la Patrie et salue la mémoire de toutes celles et tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur
Le BPN présente ses condoléances les plus émues à la Nation Nigérienne toute entière et aux familles biologiques des victimes civiles et militaires des attaques et actes terroristes qui pas plus tard que ce matin nous ont encore endeuillés sur la route de Torodi. Aux blessés, nous souhaitons un prompt rétablissement.
Mesdames et Messieurs,
Sur tout un autre plan, le bureau politique National du RDR Tchanji rappelle que les élections 2020 - 2021 ont donné lieu à plusieurs contentieux électoraux, dont un seul a pris fin, avec le verdict de la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en date du 31 Mai 2022.
Il reste, comme vous le savez, les contentieux relatifs aux falsifications des pièces d’Etat civil du candidat Bazoum Mohamed, et qui sont pendants devant les juridictions, tant au plan national qu’international.
Mesdames et Messieurs,
Le candidat Mahamane Ousmane a pris acte de ce verdict par lequel la Cour, tout en reconnaissant la violation de certains droits du candidat, ne s’était pas estimée compétente pour examiner au fond les différents éléments de fraude massive produits devant elle, et qui ont permis le vol du fauteuil présidentiel par M. Bazoum Mohamed.
Par la suite, en concertation avec nos camarades et amis de l‘opposition politique, l’avocat de notre candidat et le candidat lui-même, avaient présenté à la nation, l’état de la situation juridique telle qu’elle se présentait après le verdict de la Cour, tout en réitérant la position du RDR Tchanji, de membre éminent et à part entière, de l’opposition politique.
Dans ce contexte, et suite aux récents échanges malencontreux, engagés sur les réseaux sociaux, après les sorties hasardeuses, d’un de nos camarades sur un média en ligne, en l’occurrence Doudou Rahama, le Bureau Politique National du RDR Tchanji, tient à rappeler à ses militants et ses alliés en particulier, et au peuple Nigérien en général, que le parti dispose de canaux et de procédures officiels de diffusion de ses publications. Par conséquent, les propos tenus par ce Camarade lors de ses multiples sorties n’engagent que sa propre personne, comme d’ailleurs il l’a précisé lui-même.
Quant aux relations du RDR Tchanji avec d’autres formations politiques, la question est réglée par nos statuts à travers les dispositions des articles 80, 81, 82, et 83. La conduite des militants du RDR Tchanji et de ses dirigeants a toujours été marquée du sceau de la fidélité et de la loyauté en alliance, d’attachement aux principes et valeurs de démocratie et de l’état de droit, ainsi qu’à ceux du respect de la souveraineté nationale, et de l’intégrité du territoire, toutes choses qui continuent malheureusement à être mises à rudes épreuves par le régime en place.
C’est pourquoi, le BPN du RDR Tchanji lance un vibrant appel aux militants, à tous les niveaux ; où qu’ils se trouvent de rester toujours vigilants pour faire échec aux manœuvres sournoises de déstabilisation de notre parti, engagées par les mêmes adversaires d’hier.
Aussi, le BPN en appelle-t-il à tous les militants de se mobiliser pour défendre les idéaux du Parti.
Mesdames et Messieurs,
Le Renouveau Démocratique et Républicain, RDR Tchanji, tient valablement sa place au sein de l’opposition politique nigérienne. A l’assemblée Nationale, il est membre d’un des deux groupes parlementaires de l’opposition, appelé l’Union Pour la République (UPR).
Le BPN du RDR Tchanji saisit cette occasion pour adresser tous ses remerciements et exprimer toute sa gratitude, à la Coalition de l’opposition politique, regroupée au sein de CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés, pour le soutien qu’elle a apporté à son candidat, le Président Mahamane Ousmane, lors des élections présidentielles 2020-2021.
le BPN du RDR Tchanji saisit également cette occasion pour exiger la libération immédiate et sans condition, des prisonniers politiques détenus suites aux évènements ayant entouré les élections de 2020-2021, à savoir l’Autorité Morale du MODEN FA LOUMANA, Son Excellence Hama Amadou, Mr Saidou Tahirou Maiyaki, Président de la Coordination Loumana Tillaberi, le Général à la retraite Moumouni Boureima et toutes les autres personnes injustement arrêtées.
Aux victimes des inondations et à leurs familles, le RDR Tchanji, adresse sa solidarité et sa compassion et souhaite à l’ensemble du peuple nigérien, un hivernage fécond.
Fait à Niamey le 11 aout 2022
Vive le Niger
Vive la Démocratie
Vive le RDR Tchanji
Je vous remercie de votre aimable attention.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du cadre de concertation des syndicats de l’éducation : Le CCSE déplore les mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants
Réunis le samedi 4 septembre 2021 dans l’optique d'examiner la situation de l'école nigérienne, le cadre de concertation des syndicats de l'éducation (CCSE) a rendu publique une déclaration dans laquelle il dénonce les mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants. C’est ce qui justifie leur union afin d’exiger entre autres du gouvernement, la fin de la contractualisation dans le secteur de l'éducation et de la formation en recrutant tous les enseignants contractuels à la fonction publique, le paiement à terme échu des pécules des enseignants contractuels et les salaires des DAP/CEG ; l'instruction des promoteurs des écoles privées à payer intégralement les agents et les enseignants du privé, même pendant les vacances; de respecter le ratio des enseignants permanents dans les établissements privés ; de respecter la grille du paiement de frais de vacation; la mise en solde des promotions de DAP/CEG sorties de 'ENS et Amir Sultan, la régularisation immédiate des salaires et des pécules ; e parachèvement du paiement des incidences financières ou encore, l'État des lieux de l'animation du système éducatif nigérien. Voici l’intégralité de cette déclaration
- Considérant la constitution du 25 Novembre 2010; -Considérant la loi N°98-12 du 1er Juin 1998 portant Orientation du Système Éducatif Nigérien;
- Considérant que l'éducation est la base de toute oeuvre de développement d'une nation voire de toute société humaine;
- Considérant les différents défis auxquels fait face le système éducatif nigérien -Considérant l'état de paupérisation dans lequel végètent les enseignants du Niger;
- Vu les difficultés que vivent les enseignantes et les enseignants du Niger -Vu le retard criard du paiement de pécule des enseignantes et enseignants contractuels;
- Vu l'engagement du président de la république de redonner au système éducatif ses lettres de noblesse;
- Nous, syndicats d'enseignants avons décidé de mutualiser nos efforts au sein d'un regroupement dénommé CADRE DE CONCERTATION DES SYNDICATS DE L'EDUCATION(CCSE).
Le CCSE Constate que les acteurs incontournables du système éducatif Nigérien que sont les enseignantes et les enseignants ne sont pas mis dans des conditions satisfaisantes et décentes de vie et de travail.
C'est pourquoi, nous syndicats (USECOB, SYNAFCES, SYNECO, SYNPES, SYNAAEP UNAFCE) regroupés au scin du CADRE DE CONCERTATION DES SYNDICATS DE L'EDUCATION (CCSE), décidons de nous mettre ensemble et faire bloc pour la défense de notre plate-forme revendicative, composée entre autres des points suivants: Le respect des clauses de partenariat ; la fin de la contractualisation dans le secteur de l'éducation et de la formation en recrutant tous les enseignants contractuels à la fonction publique ; le paiement à terme échu des pécules des enseignants contractuels et les salaires des DAP/CEG ; l'instruction des promoteurs des écoles privées à payer intégralement les agents et les enseignants du privé, même pendant les vacances; le respect le ratio des enseignants permanents dans les établissements privés ; le respecter de la grille du paiement de frais de vacation; la mise en solde des promotions de DAP/CEG sorties de 'ENS et Amir Sultan ; la régularisation immédiate des salaires et des pécules ; le parachèvement du paiement des incidences financières ; l'État des lieux de l'animation du système éducatif ; l'implication effective dans l'organisation du BAC, des syndicats d'enseignants et le respect du décret qui octroie les indemnités aux agents de l'État en mission ; l'audit du fond alloué à l'éducation ; l'amélioration des prestations de Niger-Poste; En outre, concernant les examens de fin d'année, notamment le BEPC et le BAC, la CCSE félicite le gouvernement pour les dispositions prises pour l'organisation des examens crédibles même si nous attendons les résultats de l'enquête sur la fuite au BEPC qui a permis le report dudit examen; salue le courage et abnégation des camarades militantes et militants pour leur sens de responsabilité dans l'organisation desdits examens. A propos du BEPC, le CCSE rappelle aux autorités qu'elle suit avec attention la suite réservée aux auteurs de la fuite qui a occasionnée le report dudit examen car jusque-là, les mêmes acteurs sont en place en toute impunité compromettent gravement la sincérité et la crédibilité de ce diplôme. Pour le BAC, le CCSE condamne les pratiques de l'Office qui consistent d'une part, à envoyer des enseignants qui ne répondent pas aux critères car ne tenant pas des classes de terminale et d'autre part se réserve le droit de saisir la HALCIA pour investiguer afin de mettre à nu tous les réseaux mafieux qui opèrent à cet effet et qui empêchent aux vrais méritants d'être mis dans leur droit le plus absolu. Par ailleurs, le CCSE dénonce le comportement des agents de la direction de soldes du ministère de l'économie et des finances qui opèrent des coupures syndicales à la source sans l'accord des fonctionnaires alors que cet acte est illégal. Le CCSE envisage de saisir la HALCIA afin que le ministère des finances renonce à cette pratique qui n'honore pas le pays, car nulle part au monde cette pratique n'est tolérée. Nous interpelons le ministre des finances à prendre les dispositions nécessaires afin d'instruire sa direction de solde de sursoir à toute coupure syndicale afin que chaque syndicat contacte ses propres militantes et militants pour la mobilisation des cotisations syndicales.
VIVE l'ÉCOLE NIGÉRIENNE!
VIVE LE CCSE!
VIVE LE MOUVEMENT SYNDICAL!
LA LUTTE CONTINUE
- Détails
- Catégorie : Education
Déclaration du CEN du Pnds Tarayya : Un parti politique très inquiet du comportement de Mohamed Bazoum
Depuis le 10 juillet 2021, le Président Bazoum Mohamed a bouclé ses 100 jours à la tête de l’Etat. Une occasion traditionnelle saisie pour dresser l’ébauche d’une nouvelle gouvernance.
Le Pnds Tarayya, parti du président Bazoum Mohamed, s’est, donc, farci d’une déclaration rendue publique, le dimanche 11 juillet 2021. Une déclaration qui a laissé paraître le malaise qui s’est installé dans les rangs du parti depuis que les Nigériens, de tous bords, se sont mis à apprécier le fossé qui semble exister entre l’ancien et le nouveau président. Mais, le malaise, manifestement, n’est rien à côte de l’angoisse du lendemain qui tenaille les auteurs de corruption et de détournements massifs des deniers publics. La crainte de voir Bazoum Mohamed se mettre à faire poursuivre les indélicats par la justice est de plus en plus forte, au regard des actes posés par l’intéressé et qui tendent plutôt à conforter chez eux l’idée d’un changement dans la gouvernance. Une perspective d’autant plus inquiétante que de très nombreux apparatchiks du parti sont impliqués dans de grands scandales financiers.
Des crimes économiques doublés, comme dans le cas de l’affaire du ministère de la Défense, de crimes de sang et de haute trahison
Pour certains Nigériens qui ont presque immédiatement réagi à la déclaration du comité exécutif national (CEN) du Pnds Tarayya, il ne s’agit ni plus ni moins que de la réaction, planifiée et organisée à dessein de ceux qui se sont rendus coupables de crimes économiques graves. Des crimes économiques doublés, comme dans le cas de l’affaire du ministère de la Défense, de crimes de sang et de haute trahison. Faut-il attendre de commencer à passer à la trappe pour faire la mise au point nécessaire ? Le Cen du Pnds n’a pas cru devoir attendre plus longtemps. Dans cette déclaration faite, officiellement pour magnifier les 100 premiers jours de Bazoum Mohamed, mais qui a servi à rappeler Bazoum luimême à l’ordre, le Cen du Pnds a péché par une grave omission sur ce qui caractérise plutôt ces 100 jours du président actuel. Ils ont mis trop le faisceau sur Issoufou Mahamadou et ses réalisations, en laissant dans l’ombre les faits et actes qui constituent la marque de ces 100 jours bazoumiens. Un discours incohérent qui n’est pas passé inaperçu.
Le CEN du Pnds a mis les pieds dans les plats.
Si les Nigériens, dans leur majorité et toutes opinions politiques confondues, trouvent dans les premiers pas du nouveau locataire du palais présidentiel des chances réelles de gouverner conformément aux attentes populaires, les membres dirigeants du Pnds Tarayya ne voient pas d’un bon oeil les pratiques inaugurées par le camarade Bazoum. Pour eux, la rupture d’avec le slogan « consolider et avancer » est clairement perceptible et ce ne sont pas uniquement l’opposition qui s’en félicite. Les militants du Pnds Tarayya sont les premiers à s’en féliciter et à le chanter, preuve qu’ils ne partagent pas ce que Issoufou Mahamadou a fait subir au Niger pendant 10 ans. Pour la plupart des Nigériens, il n’y a pas de doute que Bazoum est en train d’inaugurer une nouvelle façon de gouverner qui tranche d’avec les pratiques décriées de son prédécesseur.
En évoquant des réalisations qui n’ont rien à voir avec les 100 jours de Bazoum, tout en occultant ce qui fait le mérite de Bazoum, le Cen a effectivement fait, comme cela était pressenti, une déclaration de soutien à Issoufou Mahamadou.
La pirouette consistant à lier les deux noms tout au long de la déclaration ne peut éclabousser cette volonté.Rien, absolument rien sur tout ce qui est magnifié par les Nigériens au cours de ces trois premiers mois de gouvernance bazoumienne. Comment expliquer l’absence de la moindre référence sur ce qui caractérise les 100 jours de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat ?
Le Pnds Tarayya a-t-il d’autres valeurs que celles de la République, de la démocratie, de la justice, de la reddition des comptes et de l’impératif pour le président de la République de se comporter en président de tous les Nigériens ?
La question est peut-être quelque peu exagérée dans la mesure où, bien qu’il ait régné sur le Niger depuis une décennie, ce parti ne regroupe pas que de voleurs de l’Etat, de violeurs de lois, de trafiquants de drogue et autres bandits rétifs à un redressement de la gouvernance tordue que Issoufou Mahamadou a instaurée dans ce pays. Il y en a qui sont si jaloux de leur pays qu’ils sont malades de ce que Issoufou a fait subir à ce pays et à son peuple. Ces militants sont la plupart de ceux qui se retrouvent dans la nouvelle logique imprimée par Bazoum Mohamed. Une nouvelle logique qui déplaît de plus en plus dans le camp composé des prédateurs et de l’oligarchie du parti.
Le problème n’est pas simple. Bazoum Mahomed ne s’est pas encore attaqué aux intérêts claniques et/ou individuels des oligarques. Pourtant, il fait mal, très mal ou plutôt il dérange les consciences de ceux qui se reprochent des choses vilaines.
À travers les discours et les actes qui prennent totalement le contre-pied des pratiques d’Issoufou, le président actuel est d’abord celui qui, mine de rien, construit sa gouvernance, ses rapports avec ses compatriotes, les libertés publiques, etc.
Une omission volontaire qui trahit les motivations de la déclaration du Cen/Pnds
En commettant l’omission volontaire de taire les prémices de la lutte contre la corruption telle qu’il l’a promis lors de son discours d’investiture et à l’occasion de sa rencontre avec les organisations de la société civile, le Cen du Pnds a déclaré, sans le dire, son opposition à cette option du Président Bazoum. Le Cen ne s’est pas félicité de cette tendance prometteuse pour le Niger, à plus forte raison la soutenir et l’encourager. Pourtant, il n’ignore pas que c’est l’axe central des engagements pris par le Président Bazoum. Aucune allusion sur la question. Les actions d’assainissement entrevues par les oligarques du parti à travers l’affaire Ibou Karadjé ainsi qu’à travers les inspections d’Etat et de la Halcia en cours, sont visiblement perçus comme un danger qu’ils ont rapidement décidé de conjurer. Ce sont, mal malheureusement, des mérites que le Cen ne pouvait évoquer sans écorcher celui que les Nigériens croient être derrière cette machine politique contre Bazoum Mohamed.
Un rappel de rigueur à celui qui est là et qui doit impérativement respecter cet engagement d’entretenir la gabegie des ressources, les détournements massifs des deniers publics, la corruption et bien sûr l’impunité pour leurs auteurs.
Les Nigériens sont nombreux à trouver dans cette déclaration du Cen/pnds une volontaire de mettre en garde Bazoum Mohamed contre toute idée de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Dès l’entame de la déclaration, les dés sont jetés : « Rappelant les deux mandats couronnés de succès du Président Issoufou Mahamadou et le passage de témoin historique, le Président de la République Mohamed Bazoum avait, lors de son discours d’investiture du 2 avril 2021, déclaré (je cite) : « le programme électoral que j’ai soumis au peuple nigérien, sur la base duquel j’ai été élu le 21 février 2021, s’inscrit dans la continuité du travail remarquable accompli par le Président Issoufou Mahamadou. Il en consolidera les acquis en les approfondissant et il apportera les améliorations partout où cela s’avèrera nécessaire ». Un rappel de rigueur à celui qui est là et qui doit impérativement respecter cet engagement d’entretenir la gabegie des ressources, les détournements massifs des deniers publics, la corruption et bien sûr l’impunité pour leurs auteurs. La comparaison, inévitable entre Issoufou et Bazoum face aux défis de l’heure, mais qui semble irriter les ténors du Pnds, n’est, donc, pas forcément le fait de l’opposition. Le décalage entre les façons de faire des deux est net et dans cette délcration, le Cen/pnds le corrobore.
Doudou Amadou
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du CEN-Pnds-Tarayya : Enfin Bazoum a son propre parti comme opposition politique
Un adage Djerma dit que “Le tueur n’aime pas le couteau”. C’est ce comportement que dénote la psychose qui est en train de secouer le Pnds-Tarayya depuis que le nouveau Président de la République, Bazoum Mohamed est aux commandes. En effet, les agissements du camarade Président font peur aux caciques du Pnds, surtout ceux-là qu’il a savamment mis à la touche pour des raisons hautement tangibles ; nous le verrons un peu plus loin. Pour l’instant, penchons-nous sur cette litanie honteuse appelée déclaration que vient de publier le Pnds à l’occasion des cent (100) jours du Président à la tête du pays.
Jamais une déclaration n’a été aussi violente que celle-là. Des mots durs, très durs adressés à l’endroit de l’opposition politique qui, pourtant, bat des ailes, plongée dans un sommeil affable sans aucune explication. Personne ne peut comprendre les raisons pour lesquelles l’opposition a choisi de baisser les bras, se laissant flécher par les sbires de l’ancien président Issoufou Mahamadou. Quel acte ou conduite de subversion l’opposition a posé depuis que le président Bazoum est au pouvoir ? Qu’a-t-elle fait de mal pour que les potentiels dissidents du Pnds s’acharnent sur elle de façon éhontée ? Est-ce l’opposition politique qui a instruit Bazoum pour qu’il ne compose pas avec les gueules tapées dans le clan d’Issoufou Mahamadou ? Ext-ce encore l’opposition politique qui a instruit Bazoum pour qu’il ouvre grandement ses bras à tous les nigériens, y compris ceux de l’opposition ? N’est-ce pas cette conduite qui est demandée au président une fois les joutes électorales clôturées ? Il l’a dit le Président Bazoum que ce sont 20 millions de nigériens qui sont désormais sous sa coupe et il composerait avec qui il faut pour que les affaires du pays marchent comme il faut. De la droiture, de l’orthodoxie, du caractère, voilà ce que Bazoum cherche avec ses nouveaux collaborateurs. Qu’ils soient de l’opposition ou de la mouvance, ils sont les biens venus. D’ailleurs, il l’a bien dit qu’il connait tous les nigériens et qu’il ferait appel à qui de droit en matière de compétence ; pourvu que cette personne réponde au profil requis. C’est véritablement ce qui sème le désordre chez beaucoup de militants du Pnds, habitués qu’ils sont à être cooptés sur la base «Parents, amis et connaissances ». Ils sont habitués à cette conduite népotistes et ils savent qu’ils ne méritent absolument rien quand il s’agit de faire les choses de façon orthodoxe. De grands magouilleurs, voilà ce qu’ils sont en réalité. La rupture que prône le Président Bazoum Mohamed doit inéluctablement passer par une purge au sein de ce ramassis d’une rare hypocrisie. D’ailleurs, ce sera chose facile avec les inspections diligentées çà et là dans les services où ils ont séjourné. De grosses et flagrantes malversations ont eu cours pendant dix années de gabegie et de détournement de deniers publics. Et si réellement le Président Bazoum a l’intention d’assainir, il trouvera de quoi le faire. Le processus enclenché a déjà mis à jour des complots financiers d’une rare méchanceté. Rien que le dossier du ministère de la défense peut envoyer une centaine de contrevenants en prison parmi les gros bonnets du Pnds. Les nigériens n’ont pas encore avalé cette couleuvre, ces agissements de bas étage qui ont endeuillé plusieurs familles en faisant des veuves et des orphelins de façon gratuite et éhontée.
Le rapprochement entre le Président Bazoum et les nigériens des autres bords politiques est une chose salutaire à plus d’un titre ; seules les brebis galeuses du Pnds ne le voient pas. Il n’est pas dupe ce Président et il sait que dans l’entourage, il n’y a que le Président Issoufou qui a réellement cautionné et supporté sans regret sa candidature. Ceux qui crient au scandale aujourd’hui sont ceux qui hier ont fait des manoeuvres sournoises pour faire échec à sa candidature au sein du parti même. Certes, l’homme n’est pas rancunier. Cependant, qui est aussi naïf pour composer avec des gens qui ont ourdi plusieurs manoeuvres dilatoires pour faire échec à son propre dessein ? C’est difficile de rapprocher dans son sillage des gens aussi hypocrites que cela. Et, il le connait bien ; il les regarde dans les yeux au moment où eux baissent la tête. Quelle leçon peuvent-ils donner aux gens ? Surtout pas à ceux qui sont tombés sous le charme de la conduite des affaires du Président Bazoum. Depuis qu’il est au pouvoir, cet homme n’a cessé de démanteler les stigmates de la dictature et du népotisme instaurés par l’ex gouvernance. Il s’est attaqué avec courage à cet édifice de magouille mis en place par son ex-mentor. C’est principalement cette nouvelle approche que ne gobent pas les paresseux et autres comploteurs amassés autour d’Issoufou Mahamadou qui pensaient que Bazoum allait entériner sans broncher les propositions de nominations qu’on lui ferait. Non ! Il a dit niet et c’est cette frustration qui ronge les esprits, ceux qui ont pris un train de vie qu’ils n’arrivent plus à gérer. Pour l’heure, une majorité de nigériens sont tombés amoureux des actes que posent le Président et ils sont prêts à l’accompagner. Qu’ils soient du Pnds ou d’autres bords, ils font partie des vingt deux millions de nigériens qui ont été recensés et sont sous la gouvernance du Président Bazoum. Que les uns et les autres se calment et qu’ils le laissent travailler. Ce dont il a besoin, c’est le soutien de tous ; surtout à présent qu’il commence à donner de la vie dans les grandes assises internationales, face aux grands comploteurs de ce monde.
Du reste, le Pnds vit une psychose relative à son propre mode d’action ? Le Pnds a-t-il réussi quelque chose de bien dans ce pays sans complot ? N’a-t-il pas passé tout son règne à opposer les nigériens pour qu’à la suite il tourne le dos pour récupérer à coup de millions les plus faibles ? Quelle est la formation politique au Niger qui n’a pas été saignée par le couteau divisionniste du Pnds ? A présent que l’occasion de récolter les pots cassés se présente, les gens deviennent ignorants et aveugles du passé le plus récent. Surtout que cette fois-ci la division n’a nullement été motivée par une quelconque main extérieure. C’est le choix d’un militant aujourd’hui Président de la République. C’est le choix de Bazoum de se débarrasser des camardes mesquins et hypocrites pour réellement travailler pour le Niger. C’est dire que depuis qu’il était militant du parti, il a avalé des choses malgré lui, noyé par les complots des sbires réunis et acquis à la cause d’Issoufou Mahamadou. C’est comme si cet homme n’a jamais été écouté dans ses propositions et sa vision d’orthodoxie, les gens ayant choisi d’évoluer dans la rancune et la rancoeur. C’est clair que les actes que posent Bazoum ne datent pas de son investiture. C’est un véritable manifeste qu’il a conçu et il a dû répertorier tous les points et verrous de blocage. Aujourd’hui, il a rouvert son manifeste et il déroule petit à petit ses légitimes ambitions pour le pays. De quel bord que l’on soit, il serait hypocrite de ne pas reconnaitre à Bazoum le privilège des actes de droitures qu’il est en train de poser. C’est vrai, on ne peut faire des omelettes sans casser des oeufs ; et l’omelette de Bazoum doit forcément exclure les oeufs pourris pour être réussie. A bon entendeur salut.
Mallam
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Cercle Indépendant de Réflexion et d’action citoyennes sur les 100 premiers jours du CNSP : Le CIRAC réitère son soutien au CNSP et apprécie positivement la mobilisation du peuple nigérien dans la défense de la patrie
À l’issue des 100 jours du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Cercle Indépendant de Réflexion et d’action citoyennes (CIRAC) a publié le 05 novembre dernier, une déclaration dans laquelle les membres du CIRAC ont mené des réflexions sur la portée des actes posés pendant les 100 premiers jours du CNSP et formulé des propositions dans la perspective de mieux préparer l’avenir. Par la même occasion, le CIRAC a appelé les organisations de la société civile à la cohésion et les a exhortées à transcender leurs divergences pour une plus grande cohérence et efficacité de leurs actions.
Dans cette déclaration, le Cercle Indépendant de Réflexion et d’action citoyennes s’est réjoui de constater que sur le front de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) enregistrent de plus en plus de victoires apportant un peu plus de quiétude et de paix aux populations, même si les menaces restent encore vivaces et tenaces. « La création de l’Alliance des États du Sahel (AES) est d’une grande portée politique, stratégique et militaire pour notre pays. Elle ouvre la voie à une ère nouvelle d’engagement concerté avec nos voisins du Mali et du Burkina pour plus de sécurité dans la région et pour un développement économique et social véritable sur la base d’une souveraineté affirmée », précise la déclaration. Par ailleurs, le CIRAC prend acte de la création du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Partie et celle de la Commission nationale de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et fiscale (COLDEFF).
Aussi, le CIRAC s’est réjoui du paiement des salaires et émoluments des fonctionnaires malgré l’embargo financier illégal imposé à notre pays. « Beaucoup avait prédit que nous ne tiendrions pas deux semaines (14 jours), nous sommes à notre 100ème jour n’en déplaise à ceux qui veulent jouer les cassandres. De grands défis qui nous interpellent avec persistance et qui méritent qu’on s’en occupe en toute priorité, ces 100 premiers jours ont été aussi marqués par des difficultés au plan social avec l’enchérissement des prix des denrées alimentaires, nous rappelant la duplicité des autorités de l’ancien régime qui avaient pourtant décidé en 2019 que le Niger n’importerait plus de riz à partir de 2023 », souligne la déclaration.
Le CIRAC a ensuite formulé quelques recommandations. Il s’agit entre autres du départ de toutes les bases militaires étrangères, sans exception du territoire nigérien, qui devrait être planifié et achevé dans les plus brefs délais ; la remise au travail de tous les Nigériens mériterait d’être actée dans les faits, au-delà des propos de bonnes intentions ; la consolidation et l’approfondissement des liens de coopération avec le Mali et le Burkina assureraient une dynamisation de l’AES afin de garantir à terme la sécurité et la paix dans le Sahel. Il y a également la lutte contre toutes les atteintes à la dignité du Niger, y compris la lutte contre la mendicité qui ternit l’image du Nigérien à l’intérieur comme à l’extérieur, etc.
Le Cercle Indépendant de Réflexion et d’action citoyennes (CIRAC) a suggéré au CNSP, de rompre avec ses multiples sorties des ministres à la télévision, pour des visites qui relèvent de la routine de leur travail quotidien et s’orienter vers une communication pour faire connaitre les initiatives transformatrices qu’ils entreprennent, les résultats d’étapes de leurs actions ou un plaidoyer pour l’engagement renouvelé ou accru des populations. En définitive, le CIRAC renouvèle ses encouragements au CNSP et salue la mobilisation et le dévouement du peuple nigérien déterminé à définir « le Niger que nous voulons, un Niger de justice pour tous, débarrassés des tares de la corruption et du favoritisme, où les ressources, les biens et services de la Nation profiteront à tous, sans discrimination ».
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du CIRAC sur le devoir citoyen de mettre fin à la corruption et à l’impunité pour une gouvernance vertueuse au Niger : Le CIRAC invite l’ensemble des acteurs à s’impliquer dans la lutte contre la corruption, l’abus de biens publics et l’impuni
Le Cercle Indépendant de Réflexions et d'Actions Citoyennes (CIRAC), qui se veut une association apolitique, indépendante et non confessionnelle, a rendu publique, le dimanche 19 septembre 2021, une déclaration mettant en exergue le devoir citoyen de mettre fin à la corruption et à l’impunité pour une gouvernance vertueuse au Niger.
Dans cette déclaration lue par son président, Elhadj Idi Ango Omar, le CIRAC constate que «trente années après la Conférence Nationale Souveraine, le Niger reste toujours affecté par de nombreux fléaux dont celui de la corruption est l’un des plus nocifs, des plus pernicieux et des plus dévastateurs tant sur plan social que sur le plan économique».
Abordant la question relative aux détournements de deniers publics, le CIRAC souligne que de ‘’nombreux rapports et des révélations aussi outrageuses et scandaleuses les unes que les autres mettent à nu la forte propension à l’enrichissement illicite des agents de l’État’’, tout en citant certaines affaires qui continuent de dominer la chronique dans notre pays.
D’autre part, constatant que la corruption s’est solidement ancrée dans tous les secteurs du pays, le CIRAC va plus loin en affirmant que ‘’de nombreux représentants de l’autorité publique, à divers échelons, perçoivent ou exigent des sommes pour exécuter des tâches pour lesquelles ils sont déjà rémunérés ou pire pour octroyer des faveurs et agir à l’encontre des règlements édictés». Le Cercle cite le cas de certains concours et recrutements dans la Fonction Publique et dans certaines institutions de la République, ainsi que des examens scolaires de fin de cycle ou de fin d’années. A ce titre, le CIRAC fustige l’absence de textes qui règlementent l’acceptation des dons par des agents de l’État, en particulier lorsque ces dons proviennent de personnes publiques ou privées étrangères.
A propos des abus de biens publics, le CIRAC rappelle que «les biens de l’État, véhicules, immeubles, matériel ou équipements divers, etc. ne peuvent, en aucun cas, être utilisés à des fins privées».
Sur la lancinante question de la dépolitisation de l’administration, la déclaration invoque l’article 50 de la Constitution nigérienne qui dispose que le Président de la République prête serment sur le Livre Saint de sa confession avec entre autres engagements, celui «de veiller à la neutralité de l’administration et au respect des textes qui consacrent sa dépolitisation». Dénonçant une politisation à outrance de l’administration, le CIRAC souligne que cette pratique ‘’conduit inévitablement à la dégradation de la déontologie professionnelle, à l’inefficacité et au laxisme, à la médiocrité, à l’indiscipline des agents et à l’impunité disciplinaire et judiciaire». Aussi, estime l’association, «des mesures urgentes, vigoureuses et rigoureuses doivent être prises pour la dépolitisation effective de l’administration nigérienne comme l’exige la loi suprême du pays, la constitution».
La déclaration souligne également la nécessité de renforcer les organes de contrôle et de régulation, sachant que le Niger dispose d’un arsenal juridique de lutte contre la corruption. «La constitution garantit l’indépendance de la justice et nous appelons nos juges et magistrats à s’investir davantage pour une lutte contre la corruption qui ne saurait être gagnée sans leur engagement professionnel et citoyen», note la déclaration.
Enfin, le CIRAC en appelle à la société civile pour son rôle d’éveil et de veille ; aux partis politiques pour contribuer au développement économique, social et culturel du pays; à tous les citoyens, pour leur participation active à la lutte contre la corruption, l’abus de biens publics et l’impunité.
Seini Seydou Zakaria(onep)
22 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Collectif des Syndicats des Secteurs de l’Education de la Jeunesse, des Sports et de la Culture : Les syndicats exigent l’annulation des affectations et nominations qui ne répondent pas aux profils
À l’issue d’une session extraordinaire qui a eu lieu le samedi dernier, le Collectif des Syndicats de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a rendu public hier matin une déclaration de presse relative à ce qu’il qualifie de « situation préoccupante au niveau du ministère de la jeunesse et des sport, à l’académie des arts martiaux ».
Dans sa déclaration, le Collectif des Syndicats des Secteurs de l’Education de la Jeunesse, des Sports et de la Culture interpelle « la conscience collective » des cadres du Ministère de la jeunesse et des sports, qu’il appelle « à un sursaut corporatiste pour œuvrer ensemble et combattre l’adversité d’où qu’elle vienne ». Aussi, le Collectif des Syndicats de la Jeunesse, des Sports et de la Culture « s’indigne et s’inquiète profondément du climat délétère dans lequel est replongé le ministère de la jeunesse et des sports ». Il exige ainsi « l’annulation de toutes les affectations et nominations qui ne répondent pas aux profils », concernant les postes techniques dont des cas sont cités dans la déclaration. Le Collectif dénonce ce qu’il appelle également « la politisation à outrance de l’administration et la mise en chômage technique de plusieurs cadres du ministère ».
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du comité de veille de Diffa contre la modification du couvre-feu : ‘’ Le couvre feu contribue à confiner les paisibles citoyens et détruire la petite économie’’
Le comité de veille citoyenne de la région de diffa réuni ce jour Dimanche 14 Avril 2019 en vue d’analyser la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans la région de diffa rend la déclaration dont la teneur suit :
Depuis un peu plus de quatre ans, la région de diffa vit dans une situation sécuritaire et humanitaire sans précédent. Les mesures de l’état d’urgence instauré depuis le 10 février 2015 dans le but de contenir sécuritaire n’ont pas fourni les résultats escomptés. En effet, ces mesures de restrictions découlant de l’état d’urgence notamment le couvre-feu nocturne, les déplacements des personnes dans certaines zones, l’interdiction de l’accès aux intrants agricoles n’ont pas permis de juguler la crise sécuritaire et humanitaire car pendant que aux heures de couvre feu les paisibles citoyens s’enferment dans les maisons, les bandits et les BH ont quartier libre pour circuler et opérer où ils veulent, comme ils veulent et quand ils veulent. Pire ces mesures de restrictions ont contribué à l’effritement du tissu socioéconomique et mieux à accentuer la vulnérabilité des ménages de la région de diffa.
Rappelons que les deniers événements nés des attaques terroristes de N’gagam et Alaye Mainari qui ont engendré un déplacement massif de la population des dites localités vers diffa. Environ 18 000 personnes sont venues s’installer dans la ville de Diffa. Cette situation a révélé au grand jour la mauvaise gestion de cette situation. Et la dernière attaque en date du 09 avril 2019 dans la ville de diffa qui a visé le Groupement de la Gendarmerie de Diffa a conduit le Gouverneur de la région de Diffa à prendre un arrêté portant modification des horaires de couvre-feu. Nous rappelons au gouverneur que rien ne peut justifier cette modification des horaires car les couvre-feux n’ont jamais empêché à BOKO Haram d’agir. Pour preuve chétima wango a été Attaquée à 18h, gueskerou à 17h, Toumour à 2H du matin, N’Nguigmi vers 23H ……..). Et des enlèvements sont faits chaque nuit que Dieu fait ces derniers jours. Donc cela prouve à suffisance que le couvre feu ne dissuade pas BH.
Mais plutôt le couvre feu contribue à confiner les paisibles citoyens et détruire la petite économie telle que les bouchers, les restaurants, les tabliers, les taximan…. Mais aussi limite les alertes et les dénonciations des suspects que les populations peuvent faire.
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration du comité des sages pour des élections apaisées : La structure appelle les parties prenantes à un sens élevé de responsabilité
Préoccupé par le climat socio-politique qui prévaut en cette veille des élections générales 2020-2021, marqué par des agitations souvent haineuses, de toutes tendances confondues, par le biais des médias et les réseaux sociaux, pouvant compromettre la quiétude sociale, le comité des sages pour des élections apaisées au Niger a rendu publique, hier matin à Niamey, une déclaration appelant l’ensemble des acteurs du processus électoral au plus grand sens de responsabilité, dans l’intérêt de la Nation.
Dans la déclaration lue par le Rapporteur Général de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Dr Talibi Hamidou Moussa, membre du comité des sages, le conseil indique avoir entrepris des démarches auprès des parties prenantes pour des échéances apaisées. Le Conseil des Sages a ainsi rencontré le président de le CENI, le président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP), les responsables des partis membres de l’opposition, le ministre de l’Intérieur, les responsables des partis membres de la majorité. Cependant il n’a pas pu rencontrer les responsables des partis non affiliés, bien que des correspondances leurs aient été envoyées.
Aussi, eu égard aux propos haineux véhiculés à travers les médias et les réseaux sociaux par toutes tendances confondues, le comité des sages lance des appels à l’endroit de l’ensemble des citoyens à créer un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur du Niger. Le comité leur demande de créer les conditions d’un dialogue politique sincère en vue de parvenir à un consensus sur le processus électoral en cours, de créer les conditions d’un rapprochement entre les différentes parties en vue de parvenir à des élections apaisées, consensuelles, crédibles et transparentes. En plus le comité des sages a lancé un appel à toutes les institutions de la République impliquées dans l’organisation de ces élections pour qu’elles jouent leurs partitions conformément à leur mission. Le comité a également exhorté les organisations de la Société Civile à jouer efficacement leur rôle de veille démocratique et républicaine, et appelle aux medias pour qu’ils adoptent un comportement responsable dans la collecte, le traitement, et la diffusion de l’information en matière électorale.
Enfin, le comité des sages se félicite de l’attitude responsable et historique du Président de le République de respecter les dispositions de notre Loi fondamentale limitant le mandat présidentiel à cinq (5) ans renouvelable une fois. «Le Comité l’exhorte à peser de tout son poids pour favoriser le nécessaire dialogue au sein de la classe politique dans son ensemble», a conclu la déclaration lue par Dr Talibi Hamidou.
Ismaël Chékaré et Amadou Siddo (Stagiaire)
11 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration du Comité exécutif de l’UENUN : Les étudiants de l’Université Abdou Moumouni apportent leur soutien au CNSP
Les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UENUN) ont manifesté leur soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) à travers une marche suivie de déclaration rendue publique, le vendredi 4 août 2023 à la Place AB du campus universitaire. A cette occasion, le secrétaire général du Comité Exécutif de l’Union des étudiants, M. Bakin Batouré Almoustapha et l’ensemble des étudiants de l’UAM ont dénoncé toutes les sanctions prises contre le Niger par la CEDEAO et l’UEMOA à l’égard des nouvelles autorités du pays et de la population.
Au cours de cette marche, les étudiants sont partis de la place AB, (lieu de la formation syndicale, idéologique, et politique) pour traverser le pont Kennedy, descendre sous l’échangeur avant de s’arrêter au niveau du rond-point justice avec des pancartes en mains. Debout sous un soleil ardent, des centaines d’étudiants attendent avec impatience le début des manifestations.
Le secrétaire chargé de la presse (SCP) de l’UENUN, M. Saidou Moctar a rappelé les liens qui existent entre le Niger et le Nigeria. « Le peuple du Nigeria ne peut jamais oublier la contribution que le Niger lui avait apportée pendant la guerre du Biafra », a-t-il rappelé.
Pour sa part, le secrétaire général de l’UENUN, a fait un bref rappel de l’historique de l’indépendance du Niger avant d’appeler les citoyens à plus d’unité et la résistance. « Il y a un adage qui dit ’’quand le peuple se soulève, l’impérialisme tremble’’. Nous vous appelons à rester debout, unis, solidaires, montrer à tout le peuple du Niger que les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey apporte leur soutien au peuple Nigérien. Nous avons compris quelque part que la CEDEAO, l’UEMOA, la France et les institutions internationales sont en train de vouloir infliger à notre État, à notre peuple, des sanctions dures et sévères qui sont illégales et illégitimes. Ces sanctions qu’aucun texte juridique ne peut justifier sont des sanctions que nous sommes appelés à combattre avec toute notre détermination », a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Bakin Batouré Almoustapha a souligné les richesses du Niger qui, peuvent satisfaire les besoins du peuple. « Le pays a des richesses potentielles qui peuvent nous permettre de vivre dignement », a conclu le secrétaire général de l’UENUN.
Après le discours du SG de l’UENUN, les étudiants rallié la place de la concertation avant de regagner le campus universitaire dans le calme et la discipline.
Moumouni Amadou Yacouba (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Comité exécutif national du PNDS-Tarayya : Le PNDS s’insurge contre l’exploitation politicienne de la situation sécuritaire et sociale du pays
A l’issue d’une réunion extraordinaire sur la situation sociopolitique du pays, le Comité exécutif national (CEN) du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) a rendu publique, une déclaration hier matin à son siège à Niamey. Dans cette déclaration lue par M. Iro Sani, membre du Comité exécutif national, le parti rose est revenu sur la situation sécuritaire, politique et sociale du pays. Le CEN/PNDS a en particulier, déploré « l’inconscience de certains acteurs politiques et syndicaux » qui tentent de tirer un gain politique de cette situation sécuritaire pourtant préoccupante dans laquelle évolue notre sous-région et « porter un coup à la démocratie ».
Sur le plan sécuritaire, le CEN/PNDS fait constater que la situation est préoccupante dans notre sous région. «Si dans l’Est du pays, l’amélioration est perceptible grâce à l’engagement de nos forces de défense et de sécurité et au concours des pays amis, la situation est particulièrement préoccupante dans l’ouest du pays ; elle nécessite une mobilisation de toutes les énergies » souligne la déclaration du PNDS-Tarayya.
Le Comité exécutif déplore ainsi l’inconscience de certains acteurs qui pensent à faire une utilisation politicienne de cette situation, en posant des actes et en tenant des propos visant à saper le moral de nos troupes. « Sous d’autres cieux, ces acteurs auraient eu le châtiment qu’ils méritent par l’application stricte de la loi, celle de la haute trahison et d’atteinte à l’unité nationale» estime le CEN-PNDS. Tout en encourageant les FDS à continuer leur mission de défense de l’intégrité territoriale et de sécurisation des populations, le CEN-PNDS demande au gouvernement de contribuer à assurer aux FDS tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission et à intensifier la coopération avec tous les pays afin de juguler toutes les menaces sécuritaires.
Sur le plan politique, le CEN-PNDS a déploré «les dérives et la violence dans le langage, les insultes de bas niveau, les propos haineux» qui mettent en cause l’unité nationale, les institutions républicaines et la démocratie et qui, «sont devenus une pratique quotidienne de l’opposition». A cela s’ajoutent l’utilisation du mensonge, des insultes et du faux, avec pour objectif ultime, estime le CEN-PNDS, «de discréditer les institutions, pour enfin abattre le pouvoir et porter un coup fatal à la démocratie». A ce propos, le PNDS déplore ce qu’il a qualifié de « collaboration active d’une certaine presse, spécialisée dans le faux, dans le mensonge et la propagation des rumeurs », profitant ainsi de la Déclaration de la Table de Montagne signée par le Président de la République. D’après le CEN-PNDS, la fameuse affaire des 200 milliards s’inscrit dans cette logique. «Chaque jour que Dieu fait une soi-disant « nouvelle affaire » est mise sur la place publique, participant au grand complot de Lumana de remise en cause de l’ordre démocratique », souligne le PNDS-Tarrayya, estimant que ce parti, a, dans sa dernière déclaration, «franchi toutes les limites à travers des propos particulièrement séditieux ». Sur le plan social, le Comité exécutif du PNDS, fait constater la même agitation politico-médiatique, « à travers laquelle, les tenants de la même ligne tentent d’instrumentaliser les syndicats et veulent allumer le front social ». Selon la déclaration du PNDS, cette tentative s’est appuyée sur les contractuels dont certains avaient connu un retard dans le paiement de leurs pécules. «Mais cette brèche fermée, ce sont les mesures d’assainissement de l’école nigérienne qui leur servent désormais d’alibi» souligne le CEN-PNDS. C’est ainsi que ces acteurs qualifiés ‘’d’apprentis sorciers’’ refusent les mesures d’assainissement que le gouvernement a décidé notamment le contrôle des diplômes et du niveau des enseignants. C’est pourquoi, le PNDS-Tarayya encourage le gouvernement à tout mettre en œuvre pour bien identifier les lacunes qui entachent notre système éducatif afin de leur apporter les remèdes indispensables.
«Notre conviction est que l’avenir de notre pays, comme celui de tous les autres pays, dépend de la qualité de son système éducatif. Notre devoir est de réhabiliter, en urgence, notre école » souligne la déclaration ajoutant que le PNDS-Tarayya œuvrera sans relâche pour la sauvegarde de l’unité et de la cohésion nationale ; la sauvegarde et la protection des institutions républicaines ; la sauvegarde et la défense de la démocratie dans notre pays et enfin pour la bonne gouvernance qui passe notamment par la lutte contre la corruption et l’assainissement de l’école.
l Siradji Sanda et Abdoulaziz Ibrahim
23 mars 2017
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Congrès Pour la République (CPR INGANCI) à l’occasion du 4ème anniversaire de sa création
Excellence Président du Secrétariat Exécutif National ;
Camarades membres du Secrétariat Exécutif National ;
Camarades responsables des structures du Parti a tous les échelons ;
Militantes et militants,
Par la grâce d’Allah, le tout miséricordieux, notre Parti vient d’avoir le 06 Novembre 2019, 4 années d’existence. Pour commémorer ce mémorable évènement, le Secrétariat Exécutif National fait la déclaration qui suit :
Militantes et militants
Le 4ème anniversaire de la création de notre Parti que nous célébrons aujourd’hui, se déroule dans un contexte national et international marqué par des défis majeurs, notamment sur les plans sécuritaire, social, politique et économique.
AU PLAN SECURITAIRE :
La situation sécuritaire à l’échelle nationale, régionale et internationale demeure très préoccupante eu égard aux multiples attaques terroristes perpétrées ça et là, en dépit de la lutte inlassable menée contre ce fléau à travers le monde.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger (CNCTN) : Le Conseil déplore et rejette en bloc les sanctions imposées par les organes de la CEDEAO et de l’UEMOA au Niger
Suite aux événements survenus dans notre pays et la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le 26 juillet 2023, et après examen de la situation sociopolitique actuelle, le Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger (CNCTN), dépositaire des pouvoirs traditionnels, gardien des Us et coutumes et soucieux de la sauvegarde de l’unité nationale rend public la déclaration dont la teneur suit.
1) Le Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger prend acte de la volonté du CNSP de promouvoir la paix et d’assurer la sécurité du peuple nigérien sur l’ensemble du territoire de notre pays et lance un appel pressant au CNSP de créer toutes les conditions pour que les Nigériens gardent leur dignité en leur assurant le bien-être.
2) Lance un appel pressant à l’ensemble des citoyens à la retenue et au sursaut patriotique afin de préserver la quiétude sociale et la solidarité nationales, gages d’une paix durable.
3) Demande à tous nos compatriotes de s’abstenir de tout acte ou comportement de nature à entraver l’unité nationale.
4) Déplore et rejette en bloc les sanctions imposées à notre pays par les organes de la CEDEAO et de l’UEMOA qui ne visent ni plus ni moins qu’à faire souffrir la population nigérienne.
5) Rejette toute idée d’intervention militaire au Niger qui risque d’aggraver la souffrance des vaillantes populations qui font face à l’insécurité, à la pauvreté endémique et de déstabiliser le Sahel au profit des intérêts extérieurs.
6) Appelle le vaillant Peuple Nigérien à s’investir dans le travail bien fait dans les domaines prioritaires (Sécurité, Education, Santé, Agriculture, Elevage, Mines etc.) pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur et assurer son autosuffisance alimentaire.
Enfin, le Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger s’engage à accompagner les nouvelles autorités à prendre des initiatives louables à faire du Niger, un pays de paix et de progrès pour le bonheur de nos populations.
Qu’Allah le Tout Puissant, le Miséricordieux bénisse le Niger, accompagne et guide les nouvelles autorités du CNSP pour le bonheur du Peuple Nigérien et nous gratifie d’un hivernage fécond.
Fait à Niamey, le 3 août 2023
Pour le Président
Honorable Chef de Canton de Dioundiou, Mahamadou Bachir Harouna Hambali
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du conseil national des personnes âgées : Le CNPA déplore avec amertume la situation sécuritaire qui prévaut au Sahel et en particulier au Niger
Le conseil national des personnes âgées a rendu public hier matin, une déclaration relative à la situation sécuritaire dans le sahel et particulièrement au Niger. Ladite déclaration a été lue par Mme Fati Soumana, secrétaire à l’organisation du conseil national des personnes âgées. (Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration).
«Vu l'arrêté N 0029 du octobre 2016 portant création, attribution, composition et fonctionnement du conseil national des personnes âgées.
Vu la place importante des PA entant que sages dépositaires de nos valeurs ancestrales sociales et culturelles.
Vu la situation sécuritaire qui a pris de l'ampleur dans tous les pays du sahel particulièrement au Niger. Le Conseil national des personnes âgées du Niger déplore avec amertume la situation d'insécurité généralisée créée par des hommes sans foi, ni loi, ni pitié qui s'empennent aux populations du Niger sans épargner ni FDS, ni femmes, ni enfants, ni vieillards.
-Le Conseil National des personnes âgées saisit cette occasion pour présenter ses condoléancés les plus attristées à toutes les victimes de ces extrémistes sans cœur et au peuple Nigérien.
-Le CNPA demande à la population une bonne collaboration avec les FDS en leur fournissant toutes les informations utiles qui leur permettront de finir très rapidement avec ces sanguinaires et que la paix qui sans elle il n'y a pas de développement, règne dans notre pays.
-Le CNPA salue tous les efforts des plus hautes autorités du Niger au premier desquelles Son Excellence Monsieur
Mohamed Bazoum qui depuis son élection à la tête du pays a fait sa priorité la lutte contre l'insécurité dans tous les sens.»
Rahila Tagou(Onep)
03 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration du Conseil National des Personnes Agées du Niger suite aux violences post-électorales : Les anciens appellent les Nigériens à rester unis et solidaires
Suite aux manifestations violentes de la semaine dernière dans la capitale, le Conseil National des Personnes Agées a rendu publique, hier matin à Niamey, une déclaration dans laquelle il a invité toute la population nigérienne à cultiver la quiétude, la paix et la tolérance. Ces attitudes ont toujours caractérisé la société et ont été prônées par la religion, souligne la déclaration lue par la Secrétaire générale Adjointe du Conseil National des personnes Agées, Mme Hadjia Kadi Soffo en présence du président National du Conseil, Elhadj Oumarou Garba et des membres de l’association.
Dans sa déclaration, le Conseil a rappelé la place importante des personnes âgées en tant que sages dépositaires des valeurs sociales et culturelles et la situation post-électorale surtout à Niamey et à Zinder. Aussi, le Conseil National des Personnes âgées du Niger attire-t-il l’attention de l’ensemble des Nigériens et des Nigériennes sur la situation d’insécurité que connait la sous régions depuis plusieurs années, consécutivement aux attaques terroristes qui ont endeuillé beaucoup de familles.
Le Conseil a ensuite appelé tous les acteurs de la classe politique, la société civile et toutes les principales couches sociales au calme et à la retenue afin de trouver très rapidement une solution par les voies légales de recours. «Ce qui permettra à notre pays de retrouver la paix et la cohésion qui ont toujours caractérisé ses populations qui, en dépit de leurs diversités, vivent dans l’harmonie et la parfaite symbiose depuis toujours», souligne la déclaration.
Le Conseil dit avoir constaté «avec regret et amertume que la plupart des actes de vandalisme et de pillage des biens publics et privés ont été perpétrés par des mineurs». Le conseil demande aux parents d’assumer toute leur responsabilité par rapport à l’éducation de leurs enfants qui peuvent être manipulés et entrainés dans des actes de vandalisme.
Farida Ibrahim Assoumane
03 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration du COS-CNSP/Tahoua : Les forces vives de la région demandent l’émission d’un mandat d’arrêt international contre le sieur Hassoumi Massoudou
Les centrales syndicales, la société civile, les Associations socio-professionnelles, les Associations des jeunes et des femmes, réunies au sein du Comité régional de Tahoua pour le soutien au CNSP a rendu publique, hier 6 septembre, dans la salle de réunion de l’hôtel de ville de Tahoua, une déclaration dans laquelle elles fustigent ”la situation socio-politique et sécuritaire chaotique qui a marqué notre pays ces 12 dernières années et le muselage de la population à travers la dérive autoritaire de la pensée unique”.
C’est une ennième sortie médiatique depuis la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), respectivement les 26 et 28 juillet 2023. Ainsi le Comité de Tahoua qui mobilise desormais toutes les forces vives de la région réitère son ferme et indéfectible soutien au Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour son action salvatrice.
”La population était laissée pour compte en dépit des rentes de notre pétrole, or et uranium détournées par centaines de milliards par les responsables de l’ancien régime du Niger. Cet état de fait a contraint notre peuple à payer au prix du sang la conspiration savamment ourdie par les dirigeants déchus en complicité avec les puissances etrangères avec à leur tête la France et ses terroristes qu’elle entretient pour déloger les populations des villes, villages et hameaux dans les zones riches en matières premières” souligne le président du COS-CNSP/Tahoua, M. Souleymane Abdou, livrant le contenu de la déclaration dans la salle arcomble, notamment en présence du Gouverneur Oumarou Tawayé.
A travers cette declaration, le COS-CNSP/Tahoua est revenue sur les postures illégales de la CEDEAO et de l’UEMOA qui se sont permises, sans compatir, d’infliger des sanctions inédites, illégales, illégitimes, inhumaines et sans fondement juridique à notre population en la privant des denrées de première nécessité, des médicaments et des transactions financières pour ne citer que ceux-là. “Le Comité régional de soutien au CNSP de Tahoua condamne avec la dernière énergie les comportements inhumains de ces soi-disant institutions d’intégration économique et sociale”, souligne la déclaration.
Aussi, au regard de l’entêtement de la France à travers son president et de certains apatrides de l’ancien régime comme Hassoumi Massoudou, le Comité régional de soutien au CNSP de Tahoua exige le départ sans condition des bases militaires françaises stationnées sur notre territoire. Le COS-CNSP/Tahoua demande, ensuite, au CNSP d’émettre un mandat d’arrêt international et l’extradition de ”l’apatride comploteur frelaté Hassoumi Massoudou”.
Rappellant que jamais le Niger n’a été spolié de ses richesses qu’avec l’avènement des kleptomanes insatiables toujours avides d’argent et véritables spécialistes de détournements de deniers publics, surfacturations et faux et usage de faux, le Comité régional de soutien au CNSP de Tahoua demande au CNPS de tout mettre en œuvre ”pour faire rentrer l’Etat nigérien dans ses droits et de confisquer tous les biens illicitement acquis”. Tirant les leçons de la ”trahison” du Nigeria au travers de la convention de fourniture d’energie, le Comité exhorte les autorités à prendre les dispositions qui s’imposent pour assurer au Niger son indépendance énergétique.
Dans cette declaration, les forces vives de la région de Tahoua suggèrent de faire de la date historique du 26 Juillet, la date de l’indépendance, de la délivrance du Niger. Enfin, le Comité régional de soutien au CNSP félicite les nouvelles autorités de la transition en général et le Gouverneur de la région de Tahoua le Colonel-Major Oumarou Tawayé en particulier et demande à ce dernier d’intercéder auprès du Président du CNSP ”pour une transition de cinq (5) à six (6) ans”.
Ismaël Chékaré ONEP-Tahoua
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Forum des Editeurs Africains sur la situation de la fermeture de la Radio et Télévision LABARI
Le Forum des éditeurs africains (TAEF) condamne avec la dernière rigueur la fermeture par les autorités nigériennes de la télévision et la radio LABARI le dimanche 25 mars 2018.
Le Forum des Editeurs africains informe que le dimanche 25 mars 2018, vers 20h GMT, la police a ordonné l'arrêt de diffusion de la chaine indépendante nigérienne, LABARI (radio et TV), basée à Niamey pour avoir refusé de fournir l'enregistrement du journal du soir qui venait de prendre fin.
La police réclamait, ainsi, un enregistrement relatif à une intervention de Me LARWANA ABDOURAMANAN, avocat et acteur de la société civile venu commenter les échauffourées de l'après-midi entre forces de l'ordre et manifestants à Niamey. Il faut dire qu'une coalition des organisations de la société civile organise depuis 3 mois des manifestations publiques à Niamey et dans plusieurs autres villes du Niger pour exiger la révision de la loi de finances 2018 jugée antisociale. Les responsables municipaux de Niamey, Maradi, Zinder et Tahoua avaient interdit les manifestions de dimanche dernier, mais les organisateurs ont bravé cette interdiction car la loi fondamentale leur donne ce droit.
Malgré l’arrestation de l'avocat activiste par des officiers de police juste à sa sortie du studio, un commissaire de police a demandé l'enregistrement que les journalistes ont refusé de remettre car la procédure voudrait que ce soit le CSC (Conseil supérieur de la Communication-organe de régulation) qui écrive à l'organe pour obtenir copie.
C’est face à ce refus légal qu’il a été donné ordre de fermer la TV et la radio. A ce jour des éléments de la garde nationale bloquent l'entrée de LABARI et personne ne peut accéder aux locaux. Le Directeur général de LABARI Ali Idrissa a été déféré ce mardi à la prison de Filingué à 180kilomètres de Niamey. Il fait partie des leaders de la contestation.
- Détails
- Catégorie : Société
Déclaration du FRDDR sur la situation sociopolitique du Niger du 24 juillet 2017
Nigériennes, Nigériens, chers compatriotes,
Conformément à son statut républicain, l’opposition politique nigérienne est restée constamment fidèle à sa démarche pédagogique et responsable pour promouvoir le cadre démocratique et la bonne gouvernance dans notre pays.
Depuis la période préélectorale 2016, lOpposition politique nigérienne sest établie dans la dynamique dune expression politique qui a toujours témoigné du même engagement dans la défense des intérêts du Niger et de son Peuple.
Certes, les défis sont aujourd’hui, plus nombreux q’hier. En conjuguant l’instrumentalisation de lEtat et les fraudes multiformes au silence coupable des institutions en charge d’apporter la réponse républicaine attendue, le régime de Issoufou Mahamadou a confisqué le pouvoir dEtat et s’est aménagé, grâce au chantage et à la corruption, un parlement hyper majoritaire. Il s’inscrit dès lors, de manière flagrante dans une gouvernance dictatoriale, tyrannique et despotique.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR)
Nigériennes, Nigériens,
Chers compatriotes,
La frénésie et la grossièreté avec lesquelles Issoufou Mahamadou et son clan ont volé les suffrages du people nigérien, en dissent long sur leur peur d’affronter le bilan de six années de leur gestion chaotique.
Les élections législatives et présidentielles de février et mars 2016 se présentaient, à leurs yeux, comme une question de vie ou de mort. L’échec n’était pas envisageable car, il se traduirait par l’ouverture compromettante de la boite à pandore du régime.
Mais, le temps permet toujours à la vérité de triompher sur le mensonge. Après la supercherie perpétrée, le peuple nigérien découvre, stupéfait, les crimes que le régime aventurier et irresponsable de Issoufou Mahamadou a ourdi contre notre pays.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Médiateur de la République de Côte d’Ivoire suite aux affrontements intercommunautaires survenus les 18 et 19 mai 2021 à Daloa et dans le district d’Abidjan : Le Médiateur de la République condamne les actes de violence et encourage...
Déclaration du Médiateur de la République de Côte d’Ivoire suite aux affrontements intercommunautaires survenus les 18 et 19 mai 2021 à Daloa et dans le district d’Abidjan :Le Médiateur de la République condamne les actes de violence et encourage le Gouvernement à poursuivre ses actions de sensibilisation
Les mardi 18 et mercredi 19 mai 2021, suite à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et mettant en scène des actes de violences qui auraient été perpétrés par des ressortissants nigériens sur des individus de nationalité ivoirienne, la ville de Daloa et plusieurs communes du district d’Abidjan, notamment celles d’Abobo, d’Anyama, de Cocody-Angré et de Yopougon, ont connu des violences intercommunautaires ayant entrainé, selon les sources officielles, une dizaine de blessés et d’importants préjudices matériels dont des véhicules, magasins et maisons pillés ou calcinés.
Le Médiateur de la République souhaite un prompt rétablissement aux blessés et apporte son réconfort aux nombreuses personnes qui ont perdu des biens au cours de ces tristes évènements
Après des analyses, il est avéré que cette vidéo virale, à l’origine des actes de violence ayant visé essentiellement la communauté nigérienne, est relative à des faits anciens qui ont été mal interprétés, car ne concernant nullement les communautés prétendument citées. Au regard de cette situation déplorable, le Médiateur de la République, conformément à son mandat de renforcement de la cohésion sociale, de promotion de la paix et de défense des droits des citoyens :
- Condamne ces actes de violence qui mettent à mal la cohabitation fraternelle et pacifique qui a toujours prévalue entre les communautés nationales et étrangères en Côte d’Ivoire ;
- Appelle les populations au calme et à la retenue afin de renforcer la cohésion sociale et la paix acquises au prix de multiples efforts ;
- Invite les communautés à toujours privilégier le dialogue et la concertation dans le règlement des différends qui pourraient les opposer et à ne point se faire justice ;
- Interpelle les populations sur les dangers que représentent la diffusion de rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux sociaux au regard des conséquences dramatiques qu’elles entrainent ;
- Encourage le Gouvernement à poursuivre ses actions de sensibilisation à la paix et à la cohésion sociale.
Fait à Abidjan, le 20 mai 2021
Adama TOUNGARA
(Sources : Cabinet du Médiateur de la République de Cote d'Ivoire)
27 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Mouvement National pour République (MNR) : La violation de l’’article 41 de la Constitution est toujours d’actualité …
Réuni en session extraordinaire la semaine dernière à Niamey à l’effet d’examiner la situation née du coup d’état du 26 juillet 2023, le Mouvement National pour la République (MNR) a rendu publique une déclaration dans laquelle, il apporte d’abord son soutien indéfectible au CNSP avant de condamné les sanctions prises par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre les nouvelles et légitimes autorités du pays. Il en est de même que pour la position radicale et immédiate de la France contre le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui fait pourtant la fierté des sincères peuples africains. En ce qui concerne l’intervention militaire pour rétablir l’ancien président Bazoum Mohamed sur son fauteuil présidentiel, un véritable rêve de la CEDEAO, de la France et de ses valets locaux, le Mouvement National pour la République a saisi l’occasion pour rappeler opportunément à l’organisation communautaire, que, jusqu’à preuve de contraire, le contentieux électoral lié à l’élection de Bazoum Mohamed à la tête du pays n’est toujours pas vidé par les juridictions compétentes.
Allusion faite notamment, à la requête d’un des candidats au premier tour de l’élection présidentielle de 2020 et 2021, relative au faux en écriture publique sur la nationalité de Bazoum Mohamed qui est toujours pendante à la Cour de justice de la CEDEAO. Ce qui fait dire que la question de la violation de l’article 41 de la Constitution du 25 novembre 2010, reste et demeure d’actualité. Toujours, dans sa déclaration, le MNR souligne qu’en prônant l’usage de la force pour régler un problème dont elle est en partie responsable, la CEDEAO s’est permit de vomir avant de lécher ce qu’elle a vomi. C’est pour dire, qu’elle viole allégrement ses propres textes puisque son protocole de non-agression stipule que l’usage de la force est prescrit entre les états membres.
Toute chose qui sape son fondement d’intégration des peuples. Raison pour laquelle, le Mouvement National pour la République (MNR), exhorte le CNSP et son gouvernement, de se retirer immédiatement de la CEDEAO de concert avec les peuples frères du Mali et du Burkina Faso. Enfin, dans sa sortie médiatique, le MNR a demandé au CNSP et à son gouvernement, de prendre dans les meilleurs délais, toutes les dispositions nécessaires pour que tous nos compatriotes qui ont de près ou de loin comploté contre la souveraineté de notre pays à les traduire devant les juridictions compétentes pour qu’ils subissent les rigueurs de la loi ou encore, de sanctionner voire dissoudre, tout parti politique ou groupement de partis dont les dirigeants s’adonnent à des pratiques contraires à la charte des partis politiques.
Dan Tessaoua
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du parti politique «Haut Niveau» : M. Abouba Ganda et ses camarades adhèrent officiellement au PNDS Tarayya
Le Président du «Haut niveau», M. Abouba Ganda et ses alliés décident d’adhérer désormais au PNDS Tarayya pour accompagner, avec engagement et franchise, la politique de Renaissance acte III du Président de la République SE Mohamed Bazoum. A cet effet, Abouba Ganda et ses camarades ont rendu public une déclaration, le vendredi 18 novembre 2022, à Niamey au quartier Gamkalé (frontière).
Dans cette déclaration, le président du parti politique «Haut Niveau», M. Abouba Ganda a précisé qu’il n’est un secret pour personne que le Niger est en pleine mutation et sa carte politique et diplomatique émerveille, partout dans le monde. En effet avec la politique de la renaissance du Niger, que des progrès enregistrés dans plusieurs domaines, notamment socio-politiques, économiques et culturels.
C’est suite à un conseil extraordinaire et après un examen approfondi de la situation socio-politique nationale et sur le rapport de son comité exécutif, que le président du parti «Haut Niveau», M. Abouba Ganda a, après concertation et en accord avec les alliés, décidé de rejoindre le PNDS Taraya. «J’ai décidé d’adhérer au PNDS TARAYYA à compter de ce jour et, rejoins les structures de ce parti implanté à Niamey. Dans cet élan, j’intègre ce parti avec des groupes de beaucoup de militants venus de certains partis. Ils sont là avec nous» a-t-il déclaré.

M. Abouba Ganda a indiqué que cette libre option et ce geste militant public découle de «notre ferme conviction qu’avec le PNDS Tarayya, le Niger figurera, sans conteste, dans le Gotha des pays émergents».
En définitive, le président du parti politique «Haut Niveau», M. Abouba Ganda et ses alliés ont lancé un appel à tous les citoyens en vue d’un comportement exemplaire de mettre en avant l’intérêt du Niger et de son peuple pour soutenir le PNDS-Tarayya. «C’est pourquoi, j’invite les citoyens de Niamey où qu’ils se trouvent à rejoindre la monumentale pirogue PNDS-Tarayya et soutenir, avec engagement et franchise cette politique de Renaissance Acte III du Président de la République SE. Mohamed Bazoum. Nous réaffirmerons notre principal objectif de faire de Niamey votre fief politique et, Incha Allah, ce défi sera relevé», a-t-il conclu.
Abdoussalam Kabirou Mouha
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Président Bazoum Mohamed, peu après l’annonce de sa victoire à l’issue de l’élection présidentielle
“Mes chers compatriotes,
Je voudrais en cet instant si singulier rendre grâce à Dieu le Tout puissant pour sa décision de me confier la charge la plus lourde dont il peut gratifier un homme. Nous venons, en effet, de terminer ce long cycle électoral par l’organisation le dimanche 21 février 2021 du second tour de l’élection présidentielle. Les résultats provisoires publiés par la commission électorale nationale indépendante me créditent de 55,75% des suffrages exprimés et font ainsi de moi le Président de la République élu.
C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’humilité que je rends hommage au peuple nigérien. Le calme remarquable qui a caractérisé la double campagne électorale de décembre 2020 et de février 2021 malgré les enjeux combinés de scrutins multiples est la preuve de l’adhésion totale de notre peuple au principe de la dévolution du pouvoir à travers ce mécanisme des élections. C’est aussi la preuve de sa confiance en la CENI qui aura travaillé comme d’habitude de façon totalement transparente et inclusive.
Notre loi électorale en impliquant les partis politiques d’un bout à l’autre dans l’organisation des élections a créé les conditions de cette confiance que les Nigériens témoignent au travail accompli par la CENI. En effet, les partis politiques en complétion électorale en plus d’être représentés à la CENI au niveau national ont leurs représentants dans tous les démembrements de celle-ci au niveau local, départemental et régional. Qui plus est, chaque candidat du second tour de l’élection présidentielle désigne, à travers ses représentants locaux le président ou le secrétaire de chaque bureau de vote. En outre chaque candidat désigne un délégué dans chaque bureau de vote. Cette double représentation paritaire des candidats dans tous les bureaux de vote est un gage de transparence et un moyen efficace de lutte contre toute forme de fraude.
Mes chers compatriotes,
Si les élections se sont bien passées dans leur organisation et leur transparence, elles n’en ont pas moins été entachées par des actes terroristes qui ont profondément endeuillé notre pays. J’ai à cet égard une pensée pieuse pour les 7 agents électoraux décédés dans le département de Gothèye suite à l’exposition d’une mine posée par des terroristes. Je m’incline aussi devant la mémoire de l’agent électoral fauché par une roquette de BokoHaram dans le département de Diffa. Je pense également aux rescapés de ces deux actes odieux à qui je souhaite un prompt rétablissement. Je présente mes condoléances attristées aux parents des victimes.
Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Ce combat je le mènerai avec méthode et détermination parce que pour avoir assidûment fréquenté durant ces 8 derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’insécurité c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler. Aussi, dans la hiérarchie de mes actions futures la sécurité aura-t-elle une place prépondérante.
Une fois investi Président de la République, après le jugement de la cour constitutionnelle je m’appuierai sur ma majorité parlementaire forte de 129 députés pour former un gouvernement que je mettrai au travail de façon immédiate. Je consoliderai ainsi que le dit mon slogan de campagne le travail accompli pendant 10ans sous l’autorité du président Issoufou Mahamadou et j’avancerai dans le sens des objectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon programme électoral. La gouvernance que je mettrai en œuvre sera riche de l’expérience de nos succès mais aussi des leçons que j’ai tirées de nos échecs. Je connais parfaitement mon pays, j’ai une grande connaissance de l’Etat. Je me sens en état d’assumer cette fonction que le peuple a décidé de me confier. Je l’assumerai avec patriotisme, loyauté et probité. Je serai le Président de tous les Nigériens, sans distinction aucune.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais pour terminer remercier le Président Issoufou pour le travail qu’il a accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous permettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitivement rentré dans l’histoire et je suis fier des hommages que lui rend le monde entier.
Je voudrais saluer les leaders des partis qui m’ont apporté leur précieux soutien et qui ont facilité ma victoire. Je leur serai loyal et ce sera dans la loyauté commune vis-à-vis de notre pays que nous travaillerons ensemble pour assurer son progrès ainsi que la prospérité des populations.
Cela passe avant tout, ai-je besoin de le rappeler, de la promotion d’une gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter notre système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage.
Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes.
ONEP
24 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Président de la République lors du Débat présidentiel du Conseil de Sécurité de l’ONU sous le thème, «Enfants et Conflits Armés»
«Madame et Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Madame la Directrice exécutive de l’UNICEF,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à travers Votre Excellence, Madame la Présidente, féliciter vivement l’Estonie pour sa présidence du Conseil de Sécurité. Le Niger salue la décision estonienne de faire de la question des enfants dans les conflits armés une priorité de son mandat au Conseil de Sécurité.
Je voudrais renouveler mes félicitations à Monsieur Antonio Guterres pour sa réélection en qualité de Secrétaire Général des Nations Unies et, avec Madame Henrietta Fore et Monsieur Whittaker, saluer leur engagement sur ce sujet si important de la Protection des enfants dans les conflits armés. Je salue également Monsieur Onisimus pour sa présentation éloquente sur ce sujet.
Madame la Présidente,
Le Niger est résolu à contribuer au renforcement de la protection des enfants dans les conflits armés. Les enfants sont victimes des effets combinés de crises humanitaires, des risques sécuritaires liés au climat, et de la précarité économique accentuée par la pandémie de la covid-19.
Aujourd’hui, les crises sécuritaires et humanitaires liés aux conflits alimentent des souffrances à travers le monde, avec plus de 79,5 millions de personnes déplacées de force, où les enfants sont les premières victimes. Il est, de ce fait, crucial que nous nous attelions collectivement à asseoir un monde de paix où tous les enfants pourront s’épanouir.
Or, les conflits et les crises sécuritaires et humanitaires mettent en péril les systèmes de protection des populations les plus vulnérables, notamment les enfants. A titre illustratif, plus de 26 400 violations graves commises contre les enfants ont été enregistrées dans 21 pays.
Dans la région du Sahel en particulier, le nombre d’écoles fermées du fait de la crise sécuritaire et des attaques contre les écoles perpétrées par les groupes terroristes a été multiplié par six depuis 2017, avec près de 5000 écoles fermées, perturbant l’éducation de plus de 700 000 enfants et privant plus de 20 000 enseignants de la possibilité d’exercer leur métier.
Le Niger est aussi préoccupé par les vulnérabilités particulières des filles dans les contextes de conflit. Dans les pays touchés par un conflit, les filles ont deux fois moins de chances d’être scolarisées que celles vivant dans les pays en paix. Or, chaque école qui ferme est une porte d’opportunité qui se ferme.
Devant cette situation alarmante de violations à l’encontre des enfants dans les conflits armés, il est indispensable de développer une réponse appropriée, contextuelle et soutenue.
Le Niger appelle solennellement à des actions concrètes pour la protection des écoles. La Déclaration Présidentielle sur la protection des écoles contre les attaques, adoptée en septembre dernier sous la Présidence du Niger mérite une attention plus accrue de la communauté internationale.
{xtypo_quote}«Le Niger est résolu à contribuer au renforcement de la protection des enfants dans les conflits armés», déclare S.E Mohamed Bazoum{/xtypo_quote}
Madame la Présidente,
La protection des enfants dans les conflits armés doit se faire de manière intersectorielle en se fondant sur les mécanismes régionaux et nationaux existants. Des programmes d'appui à la réhabilitation et à la réinsertion, sensibles au genre, y compris le soutien à l'éducation et la formation pour les enfants et les jeunes rescapés des conflits armés sont indispensables.
En effet, le processus de reconstruction des communautés et de la consolidation de la paix commande une attention aux groupes qui risquent l’exclusion et la stigmatisation sociale, et qui sont les cibles faciles pour les groupes terroristes qui les enrôlent dans leurs rangs.
C’est pourquoi le Niger a mis en place un centre qui travaille étroitement avec les communautés afin d’assurer une réintégration réussie, avec un soutien psychologique, pour ces enfants en détresse qui ne demandent que l’opportunité de mener une nouvelle vie.
Madame la Présidente,
La crise sanitaire actuelle est déjà devenue une crise des droits de l'enfant dans les pays les plus pauvres comme ceux du Sahel. Lorsque les systèmes de santé s'effondrent à une telle échelle, il en va de même des mécanismes de protection et de prévention. La suspension des principales campagnes de vaccination pourrait conduire à l'émergence de maladies évitables ayant des conséquences sur les enfants.
Les impacts à moyen et long terme de la pandémie sur les violations à l'encontre des enfants touchés par les conflits seront dévastateurs si rien n’est fait. Et il ‘est pas exclu d’assister à une augmentation des violations telles que le travail des enfants, le ré-enrôlement, le mariage des enfants et son impact sur l'accès à l'éducation, en particulier pour les jeunes filles qui ont moins de chances de retourner à l'école après une fermeture.
Dans ce contexte, le Niger appelle à la mise en œuvre effective de la résolution 2565 du Conseil de sécurité afin de faciliter un accès équitable et abordable aux vaccins dans les situations de conflit armé, les situations post-conflit et les urgences humanitaires.
Enfin, Madame la Présidente, Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, je voudrais encore une fois insister sur l’accès à une éducation de qualité pour tous, y compris les filles, et sur la création des conditions de développement professionnel pour les jeunes, afin de leur permettre de contribuer au développement de leur pays.
Il s’agit d’une responsabilité collective que nous n’avons pas le droit de trahir. Il s’agit d’une condition essentielle pour l’atteinte des objectifs de paix et de sécurité auxquels aspire la communauté internationale.
Je vous remercie de votre attention.
30 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du principal parti au pouvoir sur la situation du pays Qu’est-ce qui fait si peur aux responsables du PNDS-TARAYYA ?
Le 22 mars dernier, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) a publié une déclaration à propos de la situation sociopolitique et économique nationale. La violence des mots et expressions utilisés dans cette déclaration traduisent une certaine peur qui semble s’être emparé des responsables du principal parti au pouvoir.
Si la déclaration du PNDS-TARAYYA du 22 mars dernier n’avait pas été faite lors d’une cérémonie à laquelle prenaient part les principaux responsables de ce parti, beaucoup de Nigériens allait soutenir qu’elle n’émanait pas du Comité exécutif national, mais d’une structure locale du parti. En effet, cette déclaration est, aussi bien dans la forme que dans le fond, indigne d’un parti dit des intellectuels et, qui plus est, a toujours eu comme slogan «la force des arguments». En lieu et place des arguments, c’est plutôt à des insultes qu’on a eu droit dans cette déclaration du PNDS-TARAYYA. Des mots et expressions qu’on ne retrouve plus même dans les tracts estudiantins ont été abondamment utilisés dans cette déclaration. C’est le cas des expressions comme «apprentis sorciers», «une presse spécialisée dans le faux», «ce parti réduit à l’état de secte», «ces ennemis de la Démocratie et ces traitres à la nation», «AFRICARD est devenu pour eux une véritable cause qui sert de carburant à leur moral gravement affecté»…On pourrait encore comprendre un tel déploiement de la violence verbale si le PNDS-TARAYYA était à l’opposition. On pourrait mettre cela dans le compte de l’aigritude.
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD)
Le SNAD monte au créneau et dénonce les agissements du ministre de tutelle Dans une déclaration de presse du BEN/SNAD rendue publique ce lundi 13 mars 2023, Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents de la Douane (BEN/SNAD) a rendu publique une déclaration sur des préoccupations relatives au Personnel du Cadre des Douanes, notamment dans le cadre du concours de recrutement des spécialistes à l’administration des Douanes. Dans celle-ci, le BEN SNAD s’est dit «profondément choqué et indigné» par le comportement du Ministre des Finances, particulièrement préoccupé à finaliser ce «recrutement frauduleux», dont il était déjà porteur à l’époque où il était ministre du Budget.
Le BEN/SNAD qui réaffirme sa détermination à se mobiliser, plus que jamais pour faire échec, à cette entreprise de destruction et de remise en cause du cadre légal et réglementaire de l’Administration des Douanes.
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Douanes (BEN/SNAD), suite à sa réunion extraordinaire de ce jour 13 mars 2023 et après analyse des graves préoccupations relatives au Personnel du Cadre des Douanes, débattues à l’Assemblée Générale du vendredi 10 mars dernier, rend public la déclaration dont la teneur suit :
Considérant la volonté, maintes fois affirmée par le Président de la République et ses immenses efforts déployés, en vue d’assainir l’Administration Publique de notre Pays, notamment en matière d’organisation des concours ;
Considérant les fraudes multiples et multiformes ayant caractérisé les derniers concours dits des spécialistes pour le compte de l’Administration des Douanes au titre de l’année 2018 ;
Considérant les différents rapports d’investigation des institutions comme la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (H.A.L.C.I.A) et le Cabinet du Président de la République, ayant mis à nue des graves violations de la Loi portant Statut Autonome du Personnel du Cadre des Douanes, lors de l’ouverture et le déroulement desdits concours ;
Considérant l’entichement du Ministre des Finances à faire prospérer les résultats de ces concours, à travers des instructions sournoises et illégales ;
Considérant les effets néfastes et les conséquences fâcheuses sur le cadre légal et règlementaire de l’Administration des Douanes et de ses Agents, quant à l’issue de ce projet insidieusement porté par le Ministre des Finances.
Le BEN/SNAD :
Se dit profondément choqué et indigné par le comportement du Ministre des Finances, particulièrement préoccupé à finaliser ce projet de recrutement frauduleux, dont il était déjà porteur, du temps où il était encore, Ministre Délégué au Budget ;
Dit au Ministre des Finances que ni son forcing, ni ses basses manœuvres ne dissiperont les irrégularités et le faux qui ont gravement corrompu ces concours et qu’en agissant ainsi, il fait le choix de violer allègrement un texte de Loi de la République, en l’occurrence le Statut Autonome du Personnel du Cadre des Douanes ;
Réaffirme sa détermination à se mobiliser, plus que jamais pour faire échec, à cette entreprise de destruction et de remise en cause du cadre légal et réglementaire de l’Administration des Douanes. Appelle toutes ses militantes et tous ses militants à se tenir résolument prêts en vue des mots d’ordre à venir.
Pour le BEN/SNAD
Le Secrétaire Général
Hamadou Tiékoura Daouda
- Détails
- Catégorie : Economie
Déclaration du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS)
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), élargi aux sections, s'est réuni à l'effet d'examiner la situation survenue,suite à l'adoption en Conseil des Ministres du vendredi 1 er mars 2019 du projet de loi portant modification de l'ordonnance n°2010 -77, du 9 décembre 2010 portant régime des Etablissements Publics à Caractère Scientifique, Culturel et Technique. Cette adoption est consécutive à un mouvement de grève enclenché le 3 septembre 2018 pour exiger la poursuite du processus électoral à l'Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi et le règlement des droits statutaires en souffrance dars les Universités Publiques du Niger (UPN).
Cette adoption procède d'un quadruple mépris :
- elle s'est faite sans consultation avec les principaux concernés ;
- elle bafoue l'honorabilité d'une haute institution de la république, la CNDH après cinq mois de négociations folkloriques ;
- elle est diligentée par l'Agence Française de Développement (AFD), qui sous prétexte de financement des UPN amène le Gouvernement à hypothéquer l'enseignement supérieur au Niger ;
- elle s'est faite à travers la diabolisation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs et du mode électif dans les UPN. Ceci est d'autant plus méprisant car venant
Télécharger : Déclaration du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS)
UNIVERSITES PUBLIQUES DU NIGER - SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS ET CHERCHEURS DU SUPERIEUR (S.N.E.C.S.) Siège sis à l'Ecole Normale Supérieure BP 10810 Niamey
- Détails
- Catégorie : Education
Déclaration du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur: Le SNECS demande au CNSP de prendre toutes les mesures pour préserver l’intégrité du territoire, la sécurité et la souveraineté nationale
Réuni en session extraordinaire, hier mardi 1er Août 2023 à Niamey, à l’effet d’examiner la situation socio-politique née de la prise du pouvoir d’Etat par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) intervenue le mercredi 26 juillet 2023, le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), a rendu public une déclaration. «Tout en réaffirmant son attachement au principe de la démocratie et de l’Etat de droit, le SNECS ne peut occulter les circonstances dans lesquelles sont intervenus les événements en cours», précise la déclaration lue par le Secrétaire général du SNECS, Dr Bakasso Sahabi. La déclaration a fait remarquer que nul ne peut ignorer que la gestion sécuritaire a été un échec, échec qui pourrait s’expliquer par un partenariat loin d’être franc et sincère d’une part, et d’une gestion mafieuse des fonds qui y sont alloués, d’autre part. Le SNECS dit également constater que la gouvernance en général, était caractérisée par la corruption, l’impunité, l’injustice, la négation des libertés individuelles et collectives et le pillage des ressources publiques, autant de comportements que l’on croyait à jamais révolus. Pour le SNECS, le Niger fait face à deux sources de déstabilisation, l’une venant d’une tendance obstinée des occidentaux à occuper militairement et durablement l’espace sahélien, sous le fallacieux prétexte de lutte contre le terrorisme dont ils sont les instigateurs depuis leur agression contre la Libye ; l’autre venant des relais africains vassalisés notamment certains dirigeants des Etats membres de la CEDEAO et de l’UEMOA. Au vu de ces constats, le SNECS a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de prendre toutes les mesures tendant à préserver l’intégrité du territoire, la sécurité et la souveraineté nationale afin que le Niger retrouve la paix et la plénitude de sa souveraineté politique et économique ; de faire rentrer l’Etat nigérien dans ses droits en espèces et en nature partout où ils ont été spoliés ; de créer les conditions d’une justice réellement indépendante et impartiale ; de créer les conditions d’un retour à l’ordre constitutionnel normal durable dans un délai raisonnable et de déclarer nul tout acte juridique contraire aux intérêts du Niger.Au cours de cette sortie médiatique, le SNECS a aussi fustigé et condamné les ingérences de la CEDEAO, de l’UEMOA, de l’UA, de l’UE et la France dans les affaires intérieures du Niger. Pour le SNECS, si la CEDEAO dispose d’une force, celle-ci devrait être utilisée pour combattre les terroristes au Sahel et non contre les paisibles peuples qui aspirent à la sécurité et à leur indépendance. Le BEN SNECS a aussi condamné la vassalisation du Niger par la France dont la dernière illustration est la tenue d’un Conseil national de défense autour du Président Macron comme si le Niger est un département français. Ceci témoigne, selon le SNECS, du véritable agenda de la France et de ses acolytes au Sahel en général, et au Niger en particulier. C’est pourquoi, le SNECS a exigé le départ immédiat et sans condition de toutes les forces étrangères présentes sur notre territoire, tout en condamnant les agissements antipatriotiques et égoïstes de certains nigériens qui œuvrent avec l’extérieur pour la destruction de la patrie.En ces moments difficiles que traverse le Niger, le SNECS a appelé l’ensemble des Nigériens à s’unir et à s’élever contre toute menace et tout chantage d’où qu’ils viennent, tout en invitant les compatriotes à la résilience et à la résistance pour défendre la patrie en danger. Par ailleurs, le SNECS a salué la solidarité et l’esprit de fraternité dont font preuve le Burkina-Faso, la Guinée, le Mali, et la Mauritanie, en s’insurgeant contre l’agression extérieure du Niger. La déclaration invite également les peuples voisins et frères du Bénin et du Nigéria à se démarquer des décisions malheureuses et contraires à la fraternité africaine, prise par les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA au détriment même de l’intérêt de leurs propres pays pour conforter la politique néocoloniale.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration du Syndicat National des Médecins Spécialistes du Niger (SMES) sur l'affaire Dr Dille
Mesdames et messieurs ; Camarades militants et sympathisants des Associations et Syndicats amis ici présents ; Camarades militants du SMES ; Honorables invités,
Permettez-moi tout d’abord de souhaiter la chaleureuse bienvenue à toutes et à tous. Je profite également de la circonstance pour remercier les uns et les autres pour leur présence à cette déclaration que le gouvernement de la 7ème République vient d’imposer une fois encore au Syndicat National des Médecins Spécialistes.
Camarades
Comme vous le savez, l’Affaire des évacuations sanitaires devenue désormais « Affaire Dr Dillé » a fait couler beaucoup d’encres et de salives depuis quelques semaines.
En fait, qui est Dr Dillé ?
Chirurgienne cancérologue de formation, en service à l’HNN depuis 2010, Dr Dillé ayant constaté les dégâts causés par le diagnostic tardif des cancers particulièrement gynécologiques, s’est battue pour que naisse l’ONG SOS CANCER afin de dépister et de prendre en charge précocement la maladie comme en témoignent les campagnes de dépistage de masse qu’elle organise à l’échelle du pays. Son engagement pour une meilleure prise en charge du cancer lui a fait instituer un cadre de concertation pluridisciplinaire hebdomadaire où toutes les spécialités sont représentées (RCP).
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration écrite sur l’honneur des biens en date du 7 avril 2023, de Monsieur Mohamed BAZOUM, Président de la République
Procès-verbal de la Cour constitutionnelle
L’an deux mil vingt-trois Et le vingt-cinq avril ;
La Cour constitutionnelle, en son audience publique tenue au palais de ladite Cour, sous la présidence de Monsieur Bouba MAHAMANE, a examiné, conformément aux dispositions de l’article 51 de la Constitution, la mise à jour de la déclaration écrite sur l’honneur des biens en date du 7 avril 2023, de Monsieur Mohamed BAZOUM, Président de la République ;
I- Sur les biens déclarés
A- Biens immobiliers
1- Foncier bâti:
- Une maison en matériaux définitifs sur la parcelle E, îlot numéro 3745, quartier Yantala recasement, construite en juillet 1996, d’une valeur de soixante-cinq millions (65 000 000) de francs CFA;
- Une maison en matériaux définitifs sur la parcelle 52 à Gouré, acquise en 2001, d’une valeur de dix millions (10 000 000) de francs CF A ;
- une maison d’habitation acquise en 2022 et construite sur les parcelles 386, 387, 388, 389, 390, 391, 392 et 393 de la ville de Gouré d’une valeur de cent soixante-deux (162.000.000) millions de francs CF A ;
- Une maison sur les parcelles F et M, lotissement ZAC Niamey, construite en 2016, d’une valeur de cinquante millions (50 000 000) de francs CF A;
- Une maison en matériaux définitifs sur la parcelle 450, îlot 1151, lotissement Zinder, construite en 2012, d’une valeur de quarante millions (40 000 000) de francs CFA;
- Une maison en matériaux définitifs sur les Parcelles A et B, construite en 2018 sur le Site de Zinder Saboua, d’une valeur de soixante-quinze millions (75 000 000) de francs CF A ;
- Une maison en matériaux définitifs à Tesker, construite en 2021, d’une valeur de quarante millions cinq cent mille ( 40 500 000) francs CF A ;
- Une maison en matériaux définitifs à Tesker, construite en 2008, d’une valeur de trois millions
cent mille (3 100 000) francs CF A ; - Une maison en matériaux définitifs à Tesker, construite en 2012, d’une valeur de quinze millions deux cent mille (15 200 000) francs CFA;
- Une maison à Jabi (Tesker) en matériaux définitifs, construite en 2015, d’une valeur de vingt millions cinquante mille (20 050 000) francs CF A.
2- Foncier non bâti
- Parcelle G, îlot 8320, lotissement route Tillabéry-Niamey, d’une superficie de 600 m2, acquise en 2004, d’une valeur d’un million cinq cent mille (1 500 000) francs CF A ;
- Parcelles A et B, îlot 2546, quartier résidentiel à Maradi, d’une superficie de 1000 m2, acquises en mars 2011, d’une valeur d’un million cinq cent quarante mille (1 540 000) francs CFA;
- Parcelle F, îlot 8029, lotissement route Tillabéry-Niamey, d’une superficie de 500 m2, acquise en juillet 2004, d’une valeur d’un million deux cent cinquante mille (1 250 000) francs CF A ;
- Un champ de 20 ha, à Bandé (Magaria), acquis en décembre 2015, d’une valeur de quinze millions (15 000 000) de francs CF A.
B- Biens mobiliers
1- Meubles meublants et assimilés
- Un salon complet d’une valeur d’un million cinq cent mille (1 500 000) francs CF A acquis en juin 2010 ;
- Un salon complet d’une valeur de deux millions deux cent cinquante mille (2 250 000) francs CFA acquis en 2015;
- Un salon Turc d’une valeur de cinq millions ( 5 000 000) de francs CF A acquis en 2015 ;
- Un salon Arabe d’une valeur de sept cent mille (700 000) francs CF A acquis en 2015 ;
- Une table à manger et accessoires d’une valeur de deux millions cinq cent mille (2 500 000)
francs CF A acquis en 2009 ; - Deux salons dans la maison de Tesker d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CF A acquis en 2015 ;
- Un salon d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CFA acquis en 2015.
2- Electroménager
- Un réfrigérateur de marque Nikura d’une valeur de sept cent mille (700 000) francs CF A acquis en 2011 ;
- Un réfrigérateur de marque Nikura d’une valeur de quatre cent mille ( 400 000) francs
CFA acquis en 2011 ; - Un réfrigérateur de marque Sanyo d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA acquis en 2012;
- Un congélateur de marque Nikura d’une valeur de trois cent cinquante (350 000) francs CF A acquis en 2012 ;
- Une cuisinière de marque Nabel d’une valeur de six cent mille (600 000) francs CF A acquise en2011;
- Un réfrigérateur de marque Sanyo dans la maison de Gouré, d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA, acquis en 2015;
- Un réfrigérateur de marque Sanyo dans la maison de Tesker, d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA, acquis en 2015;
- Un poste téléviseur écran plat marque Sony, d’une valeur d’un million cinq cent mille (1 500 000) francs CF A, acquis en 2015 ;
- Un poste téléviseur écran plat de marque LG, d’une valeur de six cent mille (600 000) francs CF A, acquis en 2014 ;
- Un poste téléviseur écran plat de marque Sharp, d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CF A dans la maison de Gouré, acquis en décembre 2015 ;
- Un poste téléviseur écran plat de marque Sharp, d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CF A dans la maison de Tesker, acquis en 2015 ;
- Une tablette IPAD d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CF A acquise en septembre 2014.
3- Véhicules
- Véhicule de marque Toyota 4X4 V8, acquis en 2010, immatriculé 8H ….. RN, d’une valeur de dix millions (10 000 000) de francs CF A à la date d’acquisition;
- Véhicule de marque Toyota 4X4 V8, acquis en 2021, immatriculé AQ ….. RN, d’une valeur de quarante millions (40 000 000) de francs CF A à la date d’acquisition.
C- Animaux
- Quatre-vingt et une (81) têtes de chameaux à Jabi (département de Tesker);
- Neuf cent quatre-vingt-six (986) têtes de bovins à Jabi (département de Tesker), d’une valeur
initiale (à l’achat) de dix millions (10 000 000) de francs CFA.
D- Situation financière
- Compte n° 600XXXX00X1, Banque Atlantique Niamey, solde créditeur de trente-trois millions cinq cent quatre-vingt-onze mille huit cent dix (33 591 810) francs CFA à la date du 07 avril 2023 ;
- Compte n° 4562XX9XXXX05X3 TFB (Tunisian Foreign Bank) Paris, solde créditeur de treize mille cent vingt et un virgule soixante et un mille sept cent quarante un virgule soixante cinq (13 121,61) euros à la date du 31 mars 2023;
- Espèces: trois millions cinq cent mille (3 500 000) francs CFA à la date du 04/04/2023.
II- Sur les écarts constatés entre la présente mise à jour et la précédente déclaration
A- Biens immobiliers
1- Fonciers bâtis
À Gouré
- La Cour constate l’acquisition d’une maison d’habitation en 2022 et construite sur les parcelles 386, 387, 388, 389, 390, 391, 392 et 393 de la ville de Gouré d’une valeur de cent soixante-deux (162.000.000) millions de francs CF A.
2- Fonciers non bâtis
A Gouré
Les huit (8) Parcelles A, B, C, D, E, F, G et H, extension route Zinder 2007 sises à Gouré, d’une superficie de 4000 m2, acquises en 2021 pour une valeur de douze millions (12 000 000) de francs CF A, mentionnées dans la déclaration précédente, ne figurent plus dans la présente mise à jour.
B- Biens mobiliers
Le poste téléviseur écran plat de marque LG acquis en décembre 2014 d’une valeur d’un million cinq cent mille francs (1 500 000) de FCF A, mentionné dans la précédente déclaration n’apparaît plus dans la présente déclaration.
C- Les animaux
À Jabi (Tesker)
- Camelins : les têtes de chameaux passent de 97 à 81, soit une diminution de 16 têtes ;
- Bovins : les têtes de bovins passent de 756 à 986, soit une augmentation de 230 têtes.
Selon le déclarant, la diminution constatée des têtes de chameaux s’explique par le déstockage et l’accroissement des bovins est dû à la croissance naturelle.
D- Situation financière
- Le compte n° 600XXXX00X1 domicilié à la Banque Atlantique Niamey présente un solde créditeur de trente-trois millions cinq cent quatre-vingt-onze mille huit cent dix (33 591 810) francs CFA à la date du 07/04/2023, soit une diminution de trois millions huit cent vingt-six mille quatre cent quatre-vingt-neuf (3 826 489) francs CFA par rapport au solde de l’année précédente qui était de trente-sept millions quatre cent dix-huit mille deux cent quatre-vingtdix-neuf mille (3 7 418 299) francs CF A à la date du 04/04/2022 ;
- Le compte n° 4562XX9XXXX05X3 TFB (Tunisian Foreign Bank) Paris, présente un solde créditeur de treize mille cent -vingt-un virgule soixante -un (13 121,61) euros soit un écart de trois mille trois cent soixante-dix-neuf virgule quatre-vingt-seize (3379, 96) euros par rapport au montant de neuf mille sept cent quarante un virgule soixante-cinq (9 741, 65) euros déclaré sur ledit compte à la date du 31/03/2022 ;
Ces écarts se justifient selon le déclarant par les reliquats des frais de missions, des salaires et d’autres sources de revenus telles que sa retraite parlementaire annuelle et les loyers tirés de la location de la maison sise à Yantala.
III. Sur les observations de la Cour
La Cour n’a aucune observation à faire au déclarant.
IV. Sur la transmission de la déclaration :
En application des dispositions de l’article 51 alinéa 3 de la Constitution, une copie de la présente déclaration sera transmise à la Cour des comptes et aux services fiscaux.
De tout quoi, le présent procès-verbal est établi pour être signé du Président et du Greffier en chef de la Cour constitutionnelle et publié au Journal officiel de la République du Niger et par voie de presse.
Ont signé :
le Président et le greffier en chef.
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déclaration finale Sommet Extraordinaire du G5 Sahel avec la France, à Bamako (Mali) : Une évolution majeure dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée
Les Chefs d’Etat du G5 Sahel et le Président de la République française, S.E.M. Emmanuel Macron, se sont réunis, le dimanche 2 juillet 2017, à Bamako, au Mali, pour un sommet extraordinaire du G5 Sahel avec la France. A l’issue des travaux du sommet, une déclaration finale a été rendue publique. Lire ci-dessous l’intégralité de cette déclaration.
« 1)-Les Chefs d’Etat du G5 Sahel et le Président de la République française, S.E.M. Monsieur Emmanuel Macron, se sont réunis, ce jour à Bamako, à l’invitation de S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, Président en exercice du G5 Sahel.
Étaient présents : S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso. ; S.E.M. Mohamed Ould ABDEL AZIZ, Président de la République islamique de Mauritanie ; S.E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger ; S.E.M. Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad.
2)-Les Chefs d’Etat du G5 Sahel et le Président de la République française ont procédé à un examen approfondi des défis sécuritaires dans l’espace Sahélo-Saharien, et les menaces communes auxquelles les pays du G5 Sahel, la France et l’Europe sont confrontés.
3)-Les Chefs d’Etat du G5 Sahel et le Président de la République française ont souligné le lien intrinsèque entre les actions de sécurité et de défense, les efforts politiques, tels que la mise en œuvre intégrale de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et les initiatives en faveur du développement.
- Détails
- Catégorie : Economie
Déclaration politique relative à certains problèmes environnementaux et sécuritaires récurrents au Niger
Le Bureau Politique National du Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV-NI’IMA) réuni en ce jour, jeudi 28 février 2019, après examen approfondi de certains problèmes environnementaux et sécuritaires récurrents affectant gravement la vie de la nation et l’avenir des futures générations.
- Considérant que la Ceinture Verte est un patrimoine national dont l’objectif principal est la régulation du climat autour de la capitale ;
- Considérant la non application rigoureuse des textes qui régissent ce domaine publique de l’Etat ;
- Considérant qu’un travail technique minutieux et complet a été fait pour régler définitivement tous les cas d’occupation illégale dans la Ceinture Verte de Niamey ;
- Considérant qu’une loi a été votée sur l’interdiction de l’importation et de la commercialisation des sachets plastiques non biodégradables et qu’un décret d’application a été pris dans ce sens ;
- Considérant l’interdiction des lotissements privés par le Gouvernement en raison de leurs conséquences désastreuses sur le phénomène d’accaparement des terres agricoles et pastorales ;
- Considérant les pertes en vie humaine insoutenables et toujours croissantes dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité dans la lutte (FDS) contre le terrorisme, le trafic de drogue et le grand banditisme au Niger.
Profondément préoccupé par la persistance de tous ces problèmes récurrents qui ne connaissent aucun début de solutions durables et définitives, le Rassemblement pour un Sahel Vert RSV-NI’IMA demande au gouvernement :
- De trancher définitivement la question de la Ceinture Verte au vu des éléments techniques fournis par le ministère en charge de l’environnement et de rester ferme sur les décisions déjà prises en ce qui concerne l’annulation des titres fonciers illégaux dans l’emprise de celle-ci ;
- De mettre immédiatement en application les décisions concernant l’interdiction de l’importation et de la vente des sachets plastiques non biodégradables sur l’ensemble du territoire national ;
- D’annuler avec effet immédiat tous les lotissements des plateaux, aires de repos et de pâturage des animaux et de tout autre domaine public de l’Etat ;
- De procéder sans délais à l’interpellation de tous les trafiquants, complices co-complices et commanditaires déjà identifiés à travers des actes de trafics illicites en tous genres mettant en danger la vie des FDS.
Le Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV-NI’IMA) lance un appel à tous les Nigériens pour qu’ils engagent des actions citoyennes de nature à renforcer la prise de conscience sur toutes ces préoccupations nationales.
Fait à Niamey, le 28 février 2019
Pour le BEN
Le Président, Adamou GARBA
- Détails
- Catégorie : Environnement
Déclaration spéciale sur la situation de la liberté de la presse au Niger
La CENOZO dénonce les violations de la liberté de presse au Niger . Nous, 61 journalistes issus de quatorze pays représentés de la CEDEAO et de la Mauritanie, participants à l’atelier sur le journalisme d’investigation international dans la région du Sahel organisé du 18 au 20 Avril 2017 à Ouagadougou par la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), fortement préoccupés par la dégradation des conditions d’exercice de la profession journalistique au Niger, faisons la déclaration suivante :
Depuis deux ans, on observe au Niger des violations répétées de la liberté de la presse et diverses sortes d’intimidations à l’encontre des journalistes très critiques vis-à-vis du régime. Une situation qui se matérialise par des agressions physiques, des menaces, confiscation de matériels de reportage, des interpellations et poursuites fallacieuses.
- Détails
- Catégorie : Société
Déclarations après l’attaque d’Ayorou : La sincérité de Bazoum Mohamed une autre raison de sa disgrâce auprès du Président Issoufou
Rien ne va plus entre le président de la République et son ministre de l’Intérieur par ailleurs président du parti au pouvoir. La dernière discorde en date est relative à l’attaque d’Ayorou ayant causé la mort d’une dizaine de gendarmes. Outre le fait que le président de la République n’a pas daigné faire le déplacement – alors qu’il avait parcouru plus de 5 000 kilomètres pour marcher suite aux évènements de Charlie Hebdo en France – même son ministre de la Défense, autorité tutrice de la gendarmerie, n’est pas non plus allé soutenir le moral des FDS. Selon des sources proches du ministère de la Défense que nous avons contacté, le patron des lieux Kalla Moutari serait en déplacement et serait rentré le jour même de l’attaque. Les mêmes sources précisent que « la gendarmerie et les sapeurs pompiers sont autant sous l’autorité du ministre de la Défense qu’ils sont employés par le ministre de l’Intérieur ». Toutefois, pour notre part, nous retenons que le ministre de la Défense n’est pas allé à Ayorou et c’est son homologue de l’Intérieur qui y est allé.
Le ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed, lui, est allé et a parlé. Un peu trop d’ailleurs. Le premier flic de notre pays a déclaré face aux soldats : « Je suis venu vous exprimer notre soutien, vous marquer notre solidarité indéfectible. Le président de la République vous présente ses condoléances pour vos camarades morts dans une action de vaillance dont je viens de prendre la mesure parce que je suis venu sur le terrain constater ce qu’il en est. Hier, vous avez été soumis à un feu intense. »
« Je suis venu sur le terrain » ! On ne peut pas être plus clair pour condamner le déficit de solidarité du président de la République et son ministre de la Défense nationale. Mieux, Bazoum a mis le doigt là où ça fait mal : il a percé le secret de polichinelle relatif aux manques de moyens de nos Forces de défense et de sécurité. D’ailleurs, selon notre confrère L’Éclosion dans sa dernière parution, le ministre de l’Intérieur a été censuré sur la chaîne publique Télé-sahel parce qu’il a dit aux gendarmes d’Ayorou : « si le rapport de force, et en nombre d’hommes et surtout en capacité de feu n’était pas si disproportionné, je suis sûr que le résultat aurait été bien différent. »
Dans le camp présidentiel, ces paroles sont perçues comme de l’huile sur le feu qui brûle déjà entre le chef de l’État et le patron du parti politique qui l’a porté au pouvoir. Comment Bazoum peut-il oser faire de telles déclarations alors que des dizaines de milliards sont, chaque année, censés être affectés au ministère de la Dé- fense pour l’équipement de nos forces. Surtout, ces paroles rejoignent celle de l’opinion publique dont l’opposition politique qui s’interroge sur la destination que prennent les fonds alloués à la dé- fense du territoire. Rien que dans le projet de loi de finances 2018, c’est un total de 127 620 531 550 FCFA qui sont alloués à ce département. Dans cette enveloppe, la « Gouvernance et appui institutionnel du Ministère de la Défense Nationale » bouffe54 170 331 550 FCFA, la « Sécurisation du territoire national »72 589 000 000 FCFAet la « Contribution à la consolidation de la paix »861 200 000 FCFA. Si l’on comprend moins que plus de 54 milliards soient affectés à la gouvernance et l’appui institutionnel de ce ministère stratégique en ce temps de guerre, l’on cerne mieux le manque de moyens décrié par le ministre Bazoum.
Le président du PNDS-Tarayya voulait-il faire mal à son régime en décriant cette situation ? Au Monde d’Aujourd’hui, nous ne le pensons pas. D’abord parce que le ministre Bazoum est un homme politique sincère. Il n’est pas habitué aux mensonges grotesque et grossier dont certains de ses camarades sont passé maîtres depuis leur accession au pouvoir d’État. Ensuite, parce que tout celui a qui suivi l’intervention du ministre de » l’Intérieur sur Télé- sahel a pu constater à quel point il était touché par ce qu’il a vu sur le terrain, 24 heures après la sanglante attaque.
Quoi qu’on dise, Bazoum est avant tout un humain et il ne peut rester insensible face à tant d’atrocités surtout qu’il est membre du gouvernement sur lequel repose la sécurité du pays et des FDS. Autre certitude, ses déclarations à Ayorou constituent un autre pré- texte pour le Président Issoufou qui, vraisemblablement, voudrait le mettre en disgrâce avant les prochaines échéances électorales. Peut-être et certainement que Bazoum Mohamed tombera parce qu’il ne fait pas le poids face au président de la République qui dispose de l’appareil de l’État, mais l’histoire retiendra qu’il n’a pas accepté d’être l’esclave politique de celui qu’il a aidé à conquérir le pouvoir.
Amadou Madougou
26 octobre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui
- Détails
- Catégorie : Politique
Décret mettant fin aux fonctions du Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et du Président du Conseil d'Administration de l'Office du baccalauréat, des équivalences et des examens et concours du supérieur
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat
Le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie entendu
DECRETE
Article premier:
Il est mis fin aux fonctions du Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et du Président du Conseil d’administration de l’Office du baccalauréat, des équivalences et des examens et concours du supérieur exercées cumulativement par Pr Moussa Ag Ariya
Article 2
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’innovation technologique est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey, le 22 Août 2023
Signé le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie
Le Général de Brigade Abdourahame Tiani
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
DECRET N°2023-003/PCNSP du 31 juillet 2022 portant nomination du Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE)
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Vu la Proclamation du Conseil National pour la de la Patrie (CNSP) en date du 28 juillet 2023;
Vu l’Ordonnance n° 2023-01 du 28 juillet 2023 portant suspension de la Constitution du 25 novembre 2010 et créant le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patric (CNSP);
Vu l’Ordonnance n° 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition:
Vu le décret n° 2012-391/PRN du 17 septembre 2012 portant attributions et organisation de la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE) modifié et complété par le décret n° 2013-429/PRN du 11 octobre 2013;
DECRETE:
Article premier: Lieutenant-colonel Balla Arabé Souleymane matricule OA/SM est nommé Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE).
Article 2: Le présent décret sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 31 juillet 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
………………………………………………………………………
DECRET N°2023-004/PCNSP du 31 juillet 2023 portant nomination du Directeur Général Adjoint de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE)
Le President du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Vu la Proclamation du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en date du 28 juillet 2023:
Vu l’Ordonnance n° 2023-01 du 28 juillet 2023 portant suspension de la Constitution du 25 novembre 2010 et créant le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP):
Vu l’Ordonnance n° 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition;
Vu le décret n° 2012-391/PRN du 17 septembre 2012 portant attributions et organisation de la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE) modifié et complété par le décret n° 2013-429/PRN du 11 octobre 2013;
DECRETE:
Article premier: Lieutenant-colonel Yahaya Massalatchi Matricule OA/SM, est nommé Directeur Général Adjoint de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE).
Article 2: Le présent décret sera publié au Joumal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 31 juillet 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Décrets du CNSP : Nomination des hauts commandants, composition du Conseil National, et fin des fonctions d'Ambassadeurs
A la Présidence de la République : Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat signe plusieurs décrets
Décret portant nomination du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : Le colonel Ahmed Sidian, Mle OA/SM de la Garde Nationale du Niger est nommé Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger ;
Article 2: Le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 Août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
…………………………………………
Décret portant nomination du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : Le colonel Karimou Hima Abdoulaye, Mle OA/SM de la Gendarmerie Nationale est nommé Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale ;
Article 2 : Le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 Août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
…………………………………………..
Décret fixant la composition et le fonctionnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat :
DECRETE :
Art Premier : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Mle OA/SM,
Membres du Conseil :
Général de corps d’armées Salifou Modi ;
Général de Brigade Mohamed Toumba ;
Général de Brigade Moussa Salao Barmou ;
Colonel Major Karimou Hima Abdoulaye ;
Colonel Major Garba Hakimi ;
Colonel Major Abdourahamane Amadou ;
Colonel Salissou Mamane Salissou ;
Colonel Sidi Mohamed ;
Colonel Ibro Amadou ;
Commissaire Colonel Abarchi Ousmane ;
Colonel Sahabi Sani ;
Colonel Ahmed Sidian ;
Inspecteur général de police Assahaba Ebankawel ;
Colonel Major Abou Oubandawaki, Mle 63185/H ;
Colonel Maizama Abdoulaye, Mle 68802/L ;
Artcle 2 : Sont membres de droit du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie: le chef d’Etat-major des Armées ; le Chef d’Etat-major particulier du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Chef d’Etat-major de l’armée de terre, le Chef d’Etat-major de l’armée de l’air, l’Inspecteur Général des armées et de la Gendarmerie, l’Inspecteur général des services de sécurité, le Haut-commandant de la Gendarmerie Nationale, le Haut-commandant de la Garde Nationale du Niger, le Directeur général de la Police, le Directeur général des Douanes, le Directeur général de la Protection civile, le Directeur général de l’Environnement et des eaux et forêts, le commandant de la gendarmerie territoriale, le commandant de la gendarmerie mobile, le gouverneurs des régions, les commandants des zones et les commandants des légions.
Article 3 : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie se réunit sur convocation de son président
Aricle 4 : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie dispose d’un Secrétariat
Article 5 : Le Secrétariat est l’organe administratif du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. A ce titre, il assure la coordination entre le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et les autres organes de la Transition.
Article 6 : Le Secrétariat est administré sous l’autorité du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie par un secrétaire. Le secrétaire assiste au Conseil de cabinet.
Article 7 : Le secrétaire élabore les projets d’ordre du jour des réunions du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et en dresse les procès-verbaux.
Article 8 : Le secrétaire assure le suivi de l’exécution des délibérations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.
Article 9 : Le Présent décret sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
…………………………………………..
Décret 2023/09 du 3 août 2023 mettant fin aux fonctions de certains ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Niger.
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : Il est mis fin aux fonctions des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Niger dont les noms suivent :
Madame Aichatou Boulama Kané, Ambassadeur du Niger près la République Française ;
Monsieur Alato Mogaskiya, ambassadeur du Niger près la République Fédérale du Nigéria ;
Monsieur Sidi Zakari, ambassadeur du Niger près la République Togalaise ;
Monsieur Limam Tinguiri Mamadou Kiari, ambassadeur du Niger près les Etats Unis d’Amérique.
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires au présent décret.
Article 3 : Le Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
- Détails
- Catégorie : Politique
Décrispation politique : L’ancien président Issoufou Mahamadou désormais dans le rôle de l’Opposition politique
Pendant dix ans sous Issoufou Mahamadou, le Niger a vécu une période difficile avec sa démocratie qui perdait sa vitalité, son dynamisme, l’essence et le bouillonnement de la contradiction, pour devenir dans les mains du monarque-démocrate, une pauvre chose sans âme, rachitique, vidée de tout ce qui en fait un système enviable, sans cesse renouvelée, réinventée. Les Nigériens, depuis, n’ont appris qu’à se porter des haines, à se vouer des méchancetés réciproques. Parmi les torts causés par le PNDS, sous Issoufou, à la démocratie, au-delà de la confiscation des libertés, il y avait cette rupture du dialogue politique qui a cristallisé les positions, corsé les adversités reconverties en inimitiés irréductibles, au milieu d’intolérance et d’extrémismes dangereux. Issoufou, en vérité, sachant à quel point il ne pèse pas dans l’opinion, a cherché pour cela une légitimité refusée de l’intérieur à l’extérieur où il s’est fait l’un des valets les plus soumis de l’impérialisme, travaillant plus pour une France qui le comprend et le soutient aveuglement contre son peuple réfractaire, ulcéré par la politique qui a été la sienne, faite de surdités et de cruautés politiques, de mépris à l’endroit du peuple et de ses aspiration et d’arrogance. Bazoum Mohamed, en prêtant serment le 2 avril 2021, posant la main droite angoissée sur le Noble Coran dont il pouvait sentir, par la foi qu’il porte, tout le poids de la sentence possible s’il venait à violer son engagement pris devant Dieu et devant le peuple, savait qu’on ne joue pas avec ces choses-là, les réactions de Dieu étant imprévisibles et imparables. Ses discours, surprenaient tant dans les rangs de ses soutiens que de ses adversaires qui l’écoutaient hors de la salle qui devenait tragiquement glaciale quand à la place de l’euphorie, par réalisme, l’homme à qui Issoufou mettait le pied à l’étrier, pouvait enfin comprendre la haute charge de gouverner, pour se résoudre à diriger de manière plus responsable pour annoncer les couleurs de ce que devra être sa gouvernance. C’est pourquoi, pour détendre une situation politique et sociale délétère, il initia des rencontres pour échanger avec certains acteurs majeurs de la vie nationale, guidé, non sans déplaire à certains milieux de son camp, par une realpolitik qui lui fait croire qu’on ne peut gouverner un peuple qu’on aime sans avoir de la magnanimité, une force sublime qui place audessus de copinage et de considérations partisanes, égoïstes. On gouverne pour un peuple, il faut l’écouter, il faut l’entendre… Alors qu’on lui reprochait, après plus d’un an, de ne pas rencontrer ses adversaires pour prendre langue avec eux afin d’humaniser leurs relations et d’apaiser le climat politique, toutes choses indispensables dans le contexte qui est celui du pays, les Nigériens n’étaient que très ravis – en tout cas pour une large majorité – d’apprendre la convocation du Conseil Nationale du Dialogue Politique qui ne s’était pas réuni depuis quelques cinq années. On peut quand même déplorer que d’autres sur l’échiquier aient, par radicalisme peut-être, en tout cas pour des raisons qui leur sont propres, boudé la rencontre, faisant le choix de ne pas participer au CNDP, souvent de manière incohérente par rapport au bloc politique auquel, officiellement, certains sont rattachés. C’est ainsi que l’on a tendu au lendemain de la rencontre des voix de l’Opposition institutionnelle, du moins parlementaire et des Non-affiliés qui viennent sur les médias pour expliquer leur démarche, dénonçant un certain nombre de faits qui, à leur entendement, ne peuvent rassurer quand à la sincérité du régime en place à aller dans un dialogue inclusif, franc.
La voix solitaire de Ladan Tchiana…
Le Président d’Ame-Amin n’a pas attendu longtemps pour se faire entendre, et comme toujours, il ne s’est pas défendu de tirer à boulets rouges sur le régime et surtout sur le Président Bazoum dont il ne peut apprécier la démarche, voyant quelque part une volonté de jouer à l’autruche, pour, au finish, rouler l’Opposition dans la farine. Cette voix discordante est d’autant grave qu’elle est le signe d’une déchire que l’on voyait depuis longtemps au sein de l’Opposition qui, depuis la sortie des dernières élections, ne peut accorder ses violons, tenant des discours contradictoires et se morfordant ou dans des silences, ou dans une inaction qui la dessert, jouant sans s’en rendre compte au suicide politique, quand elle ne peut, unanimement, dans la concertation, porter son combat, lassant des militants désorientés, perdus sur les chemins de la lutte. Sans juger l’homme dans ses choix assumés, l’on ne peut que craindre pour une opposition qui ne sait plus parler d’une seule voix, cultivant par une telle attitude une méfiance en son sein et une certaine perte de confiance entre ses membres. Faut-il croire qu’il a été impossible d’harmoniser les positions autour de la participation au CNDP pour que la Voix la plus bavarde de l’Opposition s’en distance et prendre le risque de marcher marcher solitairement ?
L’autre voix radicale des non-affiliés…
Les Non-affiliés, plus que l’autre opposition, ont des mots encore plus durs contre le régime et contre son CNDP qu’ils considèrent comme une arnaque, ou si l’on veut, une certaine escroquerie politique par laquelle ils ne peuvent se faire prendre pour ne pas tomber dans le piège du PNDS qui, à les entendre, ne jouerait cette parodie de dialogue politique que pour soigner son image auprès de partenaires extérieurs qui peuvent mal apprécier la démocratie nigérienne. Ces méfiances, légitimes qu’elles soient, pour d’autres analystes, ne se doivent pas car, pour ceux-là, il aurait été plus responsable, de montrer à l’autre sa bonne disposition pour aider le pays à se relever de ses problèmes et de ses mésententes, quitte à l’autre de trahir une confiance et finalement d’en récolter les pots cassés. Ceux qui sont partis, auront montré à la face du monde leur bonne volonté à aider à reconstruire ce que des extrémismes détruisaient sous Issoufou. Ceux qui n’ont pas vu les choses sous un tel angle n’ont sans doute pas tort, mais pourraient regretter d’avoir manqué un rendez-vous de l’Histoire car ils oubliaient que le peuple qui juge, regarde et apprécie chacun sur ses paroles et ses gestes.
Comment comprendre ces prises de position radicale ?
A un moment où, la tendance semble être à l’union sacrée, peuvent croire certains observateurs, il ne peut qu’être dommage de voir certains acteurs politiques se mettre en marge du large mouvement, et incarner une opposition radicale qui pourrait ne pas être la bonne option pour un pays aussi fragile, notamment dans le contexte qu’il traverse. Il n’est donc pas bon de les laisser dans l’isolement pour réussir à rassembler tous les fils et toues les filles du pays pour surmonter les moments incertains qui sont les nôtres.
Il faut donc aider ceux qui se mettaient à l’écart du mouvement à rejoindre les rangs car, en ce moment, peut-être que Bazoum l’a compris, le Niger a besoin de tous ses enfants. Le pouvoir et l’opposition, sans rancune, doivent les rassurer relativement à leurs inquiétudes, pour les convaincre à venir dans le dialogue.
L’Opposition, surtout peut les convaincre, quand elle justifie sa participation, non pas comme une abdication, mais comme une volonté politique de donner des chances au dialogue et surtout quand, elle ne partait que pour écouter un certain nombre d’informations autour de questions nationale majeures qui intéressent tous. Pour elle, le moment viendra où on mettra les cartes sur la table pour le grand jeu. Et pour l’Histoire.
Mais, peut-être que pour le moment, il ne reste que cette voie pour le pays…
A.I
- Détails
- Catégorie : Politique
Décrue du fleuve Niger : Vers le seuil d’alerte orange sécheresse à Niamey
La situation hydrologique dans le bassin du Niger, marquée par une décrue battant le record des dix dernières années, devient de plus en plus inquiétante. En effet, depuis la fin du mois de décembre que la décrue a commencé, le niveau des eaux n’a cessé de baisser jour après jour au point d’atteindre le seuil inquiétant d’aujourd’hui. La direction nationale de l’hydrologie souligne que la baisse drastique du niveau d’eau est constatée véritablement depuis le mois de février 2018 à la station hydrométrique de Niamey. Depuis, elle s’est poursuivie de façon inexorable. Même si la décrue ou l’étiage est un évènement naturel qui se produit chaque année, force est de reconnaitre qu’elle a pris une dimension toute particulière cette année non seulement par sa précocité mais aussi par son ampleur. Le lit du fleuve s’assèche, les eaux laissant place à des rochers et autres plaines sableuses visibles le long du lit.
Le directeur de l’hydrologie impute cette situation aux faibles précipitations enregistrées à plusieurs endroits dans le haut bassin du fleuve Niger combinées aux activités anthropiques dont l’irrigation intensive, l’exploitation minière et les réalisations anarchiques des ouvrages de mobilisation des eaux (barrages, forages!) dans le haut bassin. Selon le directeur de l’hydrologie, M Mohamed HOUSSEINI IBRAHIM les données enregistrées à la station hydrométrique de Niamey montrent que le mois de mai est aussi caractérisé par une baisse progressive des écoulements, avec des débits nettement inférieurs aux valeurs moyennes observées au cours de ces dix dernières années.
- Détails
- Catégorie : Environnement
Décryptage de la Conférence de cadre sur la sécurité au Sahel - Par Ali Bonguéré
Bonjour chers tous
Le président de la République du Niger a récemment donné une « conférence de cadre » sur l’épineux problème de l’insécurité qui secoue le Sahel dont le Niger paie l’un des prix fort. Ce qui est sensé s’appeler conférence s’est malheureusement traduit en une sorte de « monologue » à font d’aveux d’impuissance face à un « ennemi à visage masqué ».
Oui, une intervention qui aurait fait à tous l’économie de temps (à lui-même et à tous ceux qui ont fait le déplacement) s’il avait pris soin de faire passer son message à la télévision, puisqu’il était le seul intervenant, sans aucune question ni d’ailleurs débats sur le sujet.
Bref, le caractère unilatéral de son intervention, n’est pas en fait, l’objet de mon post. C’est plutôt ce qu’il convient de retenir dans le contenu de ce discours mal cadré par sa cellule de communication, mais qui a eu le mérite de révéler aux yeux de tous ceux qui l’ont suivi, les prémices d’un « grand complot » qui se prépare contre le Niger.
Je ne vais pas revenir sur les motivations réelles de l’entêtement de la france à vouloir coûte que coûte, établir son arsenal de guerre au sahel, nous savons tous que ce n’est pas pour combattre des terroristes qu’elle a elle-même recrutés, formés, armés et financés. C’est plutôt pour une multitude d’autres raisons que le président de la République du Niger, dans ses propos, a malheureusement laissé entendre par tous ceux qui l’ont écouté.
1°) Si nous devons accepter le redéploiement des militaires occidentaux au Niger, non pas par nécessité mais pour leur exprimer notre reconnaissance pour les routes construites au Niger, cette question de lutte contre le terrorisme n’est qu’un prétexte. Le débat est ailleurs et nous y reviendrons.
2°) Si le président de la République a voulu tenir cette rencontre qu’il a appelée dans ses propres termes « conférence de cadre », je crois que c’est aussi pour expliquer aux nigériens pourquoi il s’est laissé convaincre, lui-même, que les FAN et les autres FDS sont des budgétivores pour rien, et qu’il fallait faire venir des forces étrangères pour sécuriser notre pays. On le sait tous, dans un passé assez récent, le président de la République du Niger ne soutenait pas ce projet d’établissement de forces militaires étrangères sur le sol nigérien, mais plutôt, il était d’avis pour un appui logistique, financier et soft, afin de renforcer les capacités de ceux-là même à qui incombe la tâche de sécuriser le pays.
3°) Dans ses propos (du reste, très révélateurs), le président de la République a laissé entendre d’abord, qu’il connait ces acteurs impliqués dans ce que tous les nigériens reconnaissent comme étant la plus grande barbarie de l’histoire du Niger. Il est allé loin en confessant qu’« il a été obligé de libérer de prison » des individus emprisonnés pour faits de terrorisme. La question que j’aurai pu poser (si cela était possible), c’est de savoir comment un dirigeant qui a prêté le serment de sécuriser un peuple (de qui il détiendrait toute légitimité) peut :
a) avoir un tel niveau d’informations sur les terroristes et laisser continuellement ce peuple subir les exactions de ces individus sans foi ni loi ?
b) se permettre de libérer pour quelques raisons que ce soit, des individus déjà reconnus par la justice pour faits de terrorismes et autres crimes assimilés, sans même en discuter avec le peuple ou ses représentants ?
c) libérer sans aucune gêne, des terroristes et laisser croupir en prison, des personnes dont le seul tort a été d’user d’un droit d'expression ou de manifestation pourtant conféré par la constitution ?
Très sincèrement, je redoute ce qui sera la réponse à tous ces questionnements, puisque ni lui-même, ni ces petits apprentis griots, personne ne saura convaincre les nigériens sur le bienfondé d’un tel projet.
Au regard de tout ce qui a été le résultat de ces forces armées maléfiques étrangères dans notre voisinage proche (au Mali), de leurs capacités de déstabilisation (elles détruisent plus nos communautés qu’elles ne contrôlent les terroristes), mais aussi de très probables incidences diplomatiques qu’elles pourraient créer entre le Niger et ses voisins, il serait plus qu'urgent, que le président de la République se retourne résolument vers son peuple. Si ce sont effectivement des nigériens qui l’ont élu, ce sont ces mêmes nigériens qui seront le couvrir envers et contre toute inquiétude de l’occident. Du reste, je demeure convaincu qu'avec un peu plus bonne foi de la part des uns et des autres, une détermination et des engagements à la hauteur de ces défis, UN MEILLEUR NIGER EST ENCORE POSSIBLE.
Excellent début de semaine à tous sous la protection d'Allah SWT
Par Ali Bonguéré
- Détails
- Catégorie : Idées et opinions
Décryptage de la declaration du FRDDR : Le point de vue du spécialiste, Maître Lirwana Abdourahamane
Dans sa déclaration en date du 31 juillet 2017, l'opposition parlementaire accuse le PR de Haute Trahison. Elle soutien que le PR a refusé d'obtempérer à l'arrêt N* 002/CC/ME du 7 mars 2017 qui constate la vacance d'un siège du député dans la région de Maradi, et renvoie du coup pour organiser des élections et pourvoir au siège vacant. Aux motifs, l'opposition invoque que le PR a annulé le décret N* 2017-339/PRN/MISP/DI/ACR en date du 5 mai 2017, convoquant le collège électoral pour les élections législatives partielles dans la circonscription régionale Maradi.
A l'appui de ces allégations, elle s'est fondée sur l'article 142 de la Constitution, qui dit :
" Il y'a Haute Trahison lorsque le Président de la République Viole son Serment, Refuse d'obtempérer à un arrêt de la Cour Constitutionnelle, est reconnu Auteur, Coauteur ou Complice de Violations graves et caractérisées des droits humains, de cession frauduleuse d'une partie du territoire national, de compromission des intérêts nationaux en matière de gestion de ressources naturelles et du sous-sol et d'introduction de déchets toxiques sur le territoire national"
- Détails
- Catégorie : Société
Défense et sécurité : Le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou prend le Commandement de la Gendarmerie Nationale
Le changement de Commandement à la tête de la Gendarmerie Nationale, un corps d’armes polyvalent du dispositif de défense et de sécurité au Niger s’est matérialisé, hier matin, au sein du camp supérieur de Niamey. Devant les officiers supérieurs, les officiers, sous-officiers et hommes de rang, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, a officiellement remis au nouveau Haut-Commandant, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou, le fanion de commandement du Corps. Il remplace à ce poste, le Général de Corps d’Armée, Lawel Chékou Koré.
Nommé en Conseil des ministres le 31 mars 2023, le nouveau Haut-Commandant de la Gendarmerie Nationale a servi à plusieurs postes importants de l’administration militaire et civile depuis qu’il a intégré la Gendarmerie Nationale le 1er février 1983, après des études universitaires à Niamey. De 1988 à 1993, il fut successivement adjoint au Commandant du Centre d’Instruction de la Gendarmerie Nationale, adjoint au Chef Service Administratif et Technique, Chef Service Administratif et Technique et Commandant du 1er Escadron de Gendarmerie Mobile de Niamey, à partir du 15 mai 1993.
Le 30 octobre 2002, il est nommé Haut-Commandant en Second de la Gendarmerie Nationale et se fait positivement remarquer grâce à ses aptitudes démontrées en Commandement. Car, avant son passage à ce poste, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou a rempli, entre septembre 1994 et janvier 2002, les fonctions de Commandant de Groupement de Gendarmerie de Tahoua, Commandant de Groupement de Gendarmerie de Maradi, Commandant de Groupement de Gendarmerie de Niamey et Commandant de Légion N°3 de Gendarmerie de Zinder le 1er janvier 2002 ;
A partir du 1er mars 2010, il est nommé gouverneur de la région de Tillabéry avant de rejoindre en juin 2011, le tribunal militaire en qualité de Commissaire du gouvernement. Le 16 mars 2020, il rejoint le groupe des experts au Pôle de Planification Stratégique des Forces (PPSF) du CNESS et devient, en octobre 2022,
Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Défense Nationale, ministère de tutelle de la Gendarmerie Nationale. Grand-Croix de l’Ordre National du Niger, il a été décoré six (6) fois par le Niger et quatre (4) par les Nations-Unies.
Sur le plan académique et du développement professionnel, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou, trois (3) ans après son intégration à la Gendarmerie Nationale, rejoint l’Ecole des Forces Armées de Bouaké, en Côte d’Ivoire, pour une formation de deux ans. Il est aussi passé, pendant sa formation professionnelle par un cours d’application aux Etats-Unis, par le cours d’Etat-major en Tunisie et par l’Ecole de guerre à Paris, en France. Sur le théâtre des opérations extérieures, il a servi en 1995 au sein de l’opération des Nations Unies au Rwanda (MINUAR) en qualité de Police Civile et a occupé du 1er mars 2014 au 25 janvier 2017, les fonctions d’Officier de Police des Nations-Unies pour la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). D’avril 2017 à septembre 2019, il repart pour l’extérieur où il occupe les fonctions d’adjoint au Commissaire de Police chargé des opérations successivement dans la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), la Mission des Nations Unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH).
Détenteur également d’une dizaine de diplômes civils du cycle supérieur, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou a désormais la lourde tâche de conduire vers de nouveaux succès la Gendarmerie Nationale. Il a aussi pour tâche de maintenir l’image très appréciée par les civiles de cette force armée polyvalente qui, bien que sous tutelle du ministère de la défense nationale, se distingue particulièrement par ses actions de renforcement de la sécurité intérieure pour que Force reste à la Loi.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Défense et Sécurité : Les Forces Armées Nigériennes se dotent d’une deuxième compagnie amphibie
La montée en puissance des Armées voulue par les autorités se matérialise chaque jour davantage sur le terrain grâce aux acquisitions de matériels et aux formations du personnel des Corps d’Armes. Hier matin, le ministre de la Défense Nationale M. Alkassoum Indatou a assisté à la cérémonie de sortie de formation suivie d’une démonstration sur le fleuve Niger, de la deuxième compagnie amphibie des Forces Armées Nigériennes (FAN), une unité d’élite spécialisée dans la conduite d’opérations complexes aussi bien sur terre que sur l’eau, cette dernière consistant à l’élément central de leur formation.
La cérémonie d’hier marque le parachèvement de la phase initiale de formation technique de la 2ème compagnie amphibie conduite par des instructeurs Nigériens issus de la toute 1ère compagnie amphibie du Niger déployée dans la région du lac Tchad. Cette nouvelle compagnie qui va manœuvrer sur le fleuve Niger, de Gaya à Ayarou, spécialement entrainée et équipée, va jouer un grand rôle dans la sécurisation de l’ouest du pays. À l’issue de toutes ses formations dont une partie va se dérouler aux Etats-Unis à partir de janvier 2023, la 2ème compagnie amphibie des Forces Armées Nigériennes aura la pleine capacité opérationnelle d’effectuer des missions de contre-terrorisme et de lutte contre le crime organisé transfrontalier sur le fleuve.
Après avoir supervisé l’exercice de démonstration, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, s’est réjoui de disposer, une fois de plus, de ces hommes capables de conduire des opérations militaires dans une zone et un domaine où le besoin se fait pressant. «Nous voyons des terroristes de l’autre côté simplement du bras du fleuve mais nous étions incapables de pouvoir avoir accès a eux, de pouvoir faire le travail. Et là je pense que nous commençons à avoir une solution avec des hommes bien formés et du matériel adéquat pour faire le travail», a-t-il déclaré. Fier de ce qu’il a vu, le ministre de la Défense Nationale a félicité les jeunes recrues et leur commandement pour le travail accompli. «Je crois que nous sommes sur la bonne voie, pour avoir une armée moderne capable de faire le travail quels que soient l’endroit, les circonstances et le moment», a-t-il estimé.
La 2ème compagnie disposera à terme des compétences pour réaliser les missions d’une unité amphibie, embarquer et débarquer de façon isolée, tout en occupant les fonctions de chef de section, sous-officier adjoint, chef de groupe, chef d’équipe et fantassins spécialisés dans le combat.
Selon les explications du Chef de Bataillon Issoufou Abdoulaye Souley, Officier en charge des opérations au niveau du Commandement des opérations spéciales des Forces Armées Nigériennes (COS/FAN), la 2ème compagnie amphibie est appelée à mener ses missions partout où existe un plan d’eau. «Les opérations amphibies sont des opérations maritimes et/ou fluviales. Elles prennent place dans les actions littorales interarmées et se déclinent sous quatre aspects, à savoir la projection de puissance, la projection de forces, le soutien d’une coupure humide à une coupure sèche, et vice-versa», a-t-il souligné. La compagnie utilise des vedettes rapides armées, faciles à manœuvrer aussi bien en eaux profondes que peu profondes.
Pour rappel, les FAN disposent déjà d’une première unité de ce genre qui opère dans la région du Lac Tchad dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Cette unité existe depuis 5 ans pendant lesquels elle s’est faite une réputation dans la lutte contre le terrorisme dans la zone du Lac Tchad.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Défense/Sécurité : Le renforcement de la coopération militaire Niger-Allemagne discuté au cabinet du Ministre d’Etat nigérien en charge de la défense nationale
Le Ministre d’Etat nigérien de la Défense nationale, le général de corps d’armées, Salifou Mody s’est entretenu, hier mardi 14 novembre 2023 à Niamey, avec le directeur général de la stratégie et des opérations du ministère fédéral allemand de la défense, le général de corps d’armées Gunter SCHNEIDER.
Au centre des échanges, le renforcement de la coopération militaire entre le Niger et la République Fédérale d’Allemagne dans ce nouveau contexte, indique une source au sein du Ministère de la Défense nationale.
Notons que cet entretien s’est déroulé en présence du Directeur des Relations Extérieures du Ministère de la Défense Nationale du Niger, le Colonel major Hamadou Djibo BARTE et de l’attaché de défense de l’Allemagne au Niger, le Lt-CL Roth TRISTAN.
ANP
Source : https://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Déguerpissement au marché Djamadje de Niamey : Opération menée avec succès
Les commerçants du petit marché de Niamey victimes d’une incendie et qui se sont installés sur les emprises de la voie allant du petit marché au rond-point justice de Niamey communément appelée "Djamadje "ont été tous déguerpis.
L’opération de libération de ces trottoirs a été menée avec succès par les équipes de la délégation spéciale de Niamey en vue de la modernisation de la capitale qui se prépare à accueillir le sommet de l’Union Africaine en 2019.
Un site de relogement de ces commerçants est prévu sise au quartier Lazaret de Niamey à plus d une dizaine de kilomètres de l'ancien site. Cette opération de déguerpissement est menée en dépit de l’opposition de quelques occupants du site. Certains ont du renoncer sine die à toute action de sape en raison de la persistance et des menaces des encadreurs de l 'opération qui expliquaient que tous les moyens de force peuvent être utilisés. Pour Mamane vendeur de condiments " le site de relogement n est pas approprié il n y a ni eau, ni électricité encore moins un commissariat pour nous protéger contre les délinquants et autres pétits voleurs. Et, en plus c est loin du centre ville' Ce déguerpissement, aux dires de plusieurs observateurs inscrits dans la continuité d' un programme de dégagement de la voie d utilité publique dans la capitale. Des espaces qui seront aménagées dans le cadre du programme " Niamey Nyalla"
Tobo Altiné
23 juin 2018
Source : http://nigerdiaspora.net
- Détails
- Catégorie : Société
Déjeuner de presse Union Européenne : Des échanges ouverts sur la coopération entre le Niger et l’Union européenne
La Délégation de l’Union Européenne au Niger a organisé, hier matin à Niamey, un déjeuner de presse au cours duquel, l’Ambassadeur de l’UE Dr. Denisa-Elena Ionete a échangé avec la presse nationale sur l’action de l’Union Européenne au Niger et le rôle des médias dans la promotion de la coopération et de la bonne gouvernance. Organisé par le service Communication de la Délégation, ce déjeuner de presse a regroupé les journalistes des médias audiovisuels, de la presse écrite ainsi que des médias en ligne.
Il s’agit d’un exercice que la Délégation a l’habitude de faire, même si cette année, la pandémie de la Covid 19 a chamboulé l’organisation d’un tel cadre d’échange. Dans son introduction à la rencontre, l’ambassadeur de l’UE au Niger a réaffirmé l’attachement de l’institution à la liberté de la presse ainsi qu’au rôle important que jouent les médias dans la lutte contre la désinformation et la manipulation de l’information.
Dr. Denisa-Elena Ionete a ensuite rappelé les grandes thématiques sur lesquelles l’UE est engagée au Niger. Elle a, à cet effet souligné pour se féliciter de l’aboutissement du processus électoral en 2021 qui a consacré un transfert de pouvoir pacifique. L’UE a soutenu et accompagné le Niger dans ce processus qui s’est soldé par ‘’des élections transparentes et crédibles’’. «Je suis humblement fière et contente d’être témoin d’un passage historique de témoin entre un président démocratiquement élu et un autre. C’est un processus qui marque l’image du Niger et renforce les liens entre le Niger et l’Union Européenne», a précisé l’ambassadeur de l’UE au Niger.
Elle a ensuite évoqué l’engagement de l’UE dans la lutte contre la pandémie de la Covid 19. Soulignant que l’UE est, à ce jour le plus grand producteur et exportateur de vaccin contre cette maladie, Dr. Denisa-Elena Ionete a relevé que l’UE soutient le gouvernement et tous les acteurs de la lutte contre cette pandémie au Niger. «Nous sommes un partenaire engagé», a-t-elle assuré, précisant que l’UE a mobilisé plus de 100 millions d’Euro, à travers le Fonds Mondial, l’Alliance GAVI, l’Initiative COVAX permettant ainsi de fournir des millions de doses de vaccins à plusieurs pays dont le Niger.
Face à l’impératif du temps, les échanges au cours de ce déjeuner de presse ont été centrés sur cinq thématiques (5) prioritaires. Il s’agit d’abord de la Gouvernance au titre de laquelle, l’UE apporte un appui conséquent au gouvernement ainsi qu’aux différentes institutions publiques qui y concourent comme la HALCIA, la Cour des Comptes, la CNDH, etc. Cela parce que «la qualité de la gouvernance est un ciment qui renforce les liens entre l’Etat et les administrés», a précisé Dr. Denisa-Elena Ionete.
La deuxième thématique évoquée au cours de ces échanges est celle de l’éducation qui, de l’avis de l’ambassadeur de l’UE, occupe une place de choix, avec l’emploi, la formation professionnelle, parmi les secteurs prioritaires de la coopération. C’est d’ailleurs à ce titre que l’UE est le chef de files des partenaires de ce secteur. Dr Denisa-Elena Ionete d’annoncer que dans les futurs programmes l’UE compte mobiliser plus de 50 millions d’euros pour ce secteur.
La stabilité et la sécurité a été la troisième thématique des échanges. A ce sujet, l’ambassadeur de l’UE accorde beaucoup d’importance et appuie le retour de l’Etat dans les zones affectées par l’insécurité. C’est pourquoi, elle finance plusieurs programmes en vue de soutenir le fonctionnement des services sociaux de bases, ainsi que le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité.
La quatrième thématique des échanges a été la sécurité alimentaire et nutritionnelle. A ce propos, l’ambassadeur chef de la Délégation de l’UE a évoqué les multiples actions menées par l’Institution au profit de ce secteur. Ces appuis concernent notamment les mécanismes et institutions mis en place par le gouvernement comme le FISAN, la CAIMA, l’OPVN, l’Initiative 3N, le DNPGCA en vu de trouver des solutions structurelles aux crises alimentaires qui affectent le pays. Pour le cas spécifique du déficit céréalier et fourrager enregistré au sortir de la dernière campagne agricole Dr. Denisa-Elena Ionete a annoncé que l’UE va mobiliser cinq (5) millions d’euro pour soutenir le programme d’urgence élaboré par le gouvernement.
Enfin, le dernier sujet des échanges entre l’ambassadeur de l’UE et la presse nationale a été la question migratoire. Dr. Denisa-Elena Ionete a salué les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre ce phénomène qui, a des conséquences sécuritaires dans le contexte actuel de la région du Sahel. Pour accompagner l’Etat, l’UE soutient la mise en œuvre de la politique nationale de migration et des programmes de réinsertion des migrants ainsi que la reconversion des autres acteurs de la chaine.
Si les échanges ont été quelques fois contradictoires, ils ont à la fin été enrichissants. Ils ont notamment permis de relever la nécessité de renforcer l’appui de l’UE aux médias pour accompagner la gouvernance. Ils ont en outre permis aux médias de mieux cerner le cadre d’intervention de l’UE. «Tous nos programmes, nos interventions s’alignent sur les priorités du gouvernement en vue de répondre aux attentes des populations et améliorer ainsi leurs conditions de vie», a conclu l’ambassadeur de l’UE au Niger, Dr. Denisa-Elena Ionete.
Siradji Sanda(onep)
21 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Délégation Spéciale de la Ville de Niamey : Nomination de six membres composant ladite Délégation
Par Arrêté N°00583 MI/SP/D/ACR/ DGD/CT du 22 Août 2017 portant nomination des membres de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses
ARRETE
Article premier : Sont nommés membres de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey :
- Monsieur Abdoulaye Hamadou Yacouba, Commissaire de Police Mle 113 000/D,
- Monsieur Ari Tanimoune Mahamadou, Analyste Economique, Statisticien, Mle 136 686/P,
- Madame Mounkaila Halimatou, Master Marketing-Logistique,
- Monsieur Salou Djataou Soumaila, Architecte-Ingénieur en chef des Travaux Publics et Mines, Mle 82 789/H,
- Monsieur Zanga Gado Habiboulahi, Ingénieur Informatique Industrielle,
- Monsieur Abdoul-Karim Salifou, Juriste, Master II, Spécialité droit des entreprises du développement local.
Article 2 : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, le Gouverneur de la Région de Niamey sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
- Détails
- Catégorie : Politique
Délinquance financière Des nouveaux « Ibou Karadjé » au Ministère des Finances
Au Ministère des Finances, des agents, dont des hauts responsables, semblent s’être inspirés de « Ibou Karadjé » pour faire sortir frauduleusement du Trésor public d’importantes sommes d’argent, estimées à plusieurs centaines de millions de francs. Non pas en utilisant des LAP irrégulières, mais au moyen de TDR (Termes de référence) munis de décision de mandatement qui facilite l’exécution de la dépense. Des responsables de services montent des TDR pour des activités (atelier, séminaire, ou autre) qui ne sont pas contrôlées, souvent elles ne sont même pas exécutées. Malgré les frais de mission et autres perdiems perçus (autour de 40 000 F/Jour), les mêmes TDR sont repris, souvent plusieurs fois, avec cette fois des frais de mission pouvant aller jusqu’à 500 000 francs pour chaque agent inscrit dans le TDR. Des instructions sont ensuite données pour que le paiement au Trésor se fasse très rapidement. Et il arrive qu’un haut responsable du Ministère des Finances se déplace personnellement au Trésor pour le paiement. Une fois l’argent décaissé, les agents dont les noms figurent sur le TDR sont appelés pour signer. Il ne leur est pas remis la totalité des 500 000 francs, mais juste 100 000 francs. Les 400 000 francs sont destinés aux patrons, leur dit-on. Si un responsable ne voit pas son nom dans le TDR, il refuse de le signer pour le paiement au Trésor. Un responsable véreux peut ainsi toucher en un seul mois plus de dix (10) fois le montant de son salaire. Aux agents subalternes, il leur dit : « C’est nous qui vous avons nommés, alors vous faites ce qu’on vous ordonne sans discuter ». Un véritable chantage.
« Je m’engage à lutter sans relâche contre la corruption qui est un poison pour le développement. Je veillerai à ce qu’aucun acte de corruption ne reste impuni. Personne ne sera au-dessus de la loi à cause de sa base, de son ethnie ou de sa filiation politique »
a promis le président Bazoum Mohamed en avril 2021, lors de la cérémonie de prestation de serment. Mais, près d’un an après cette profession de foi, nous sommes loin, très loin, d’une restauration des valeurs d’intégrité et de probité dans l’action administrative. Il faut dire que l’impunité est ancrée dans les moeurs politiques du régime dit de la « Renaissance ». Conséquence : les agents publics ont aujourd’hui tout simplement troqué leur conscience professionnelle et leur âme pour les biens matériels. Les investigations de la HALCIA, de l’Inspection générale d’Etat et de l’Inspection des finances, doivent être étendues à toute l’Administration publique et à ses démembrements. Il serait intéressant de jeter un coup d’oeil du côté de la Direction Générale du Budget (DGB) au Ministère des Finances qui exécute le budget général de l’Etat. Les Charges communes, par exemple, qui représentent 1/3 du budget général 2023, soit un peu plus de 1117 milliards de francs CFA, sont un véritable fourre-tout dont le Ministre des Finances est l’ordonnateur (les marchés sont passés le plus souvent de gré à gré, au mépris de la loi).
Les détournements des deniers publics sont particulièrement scandaleux au niveau du Ministère des Finances où ce sont souvent des responsables censés veiller à la gestion rigoureuse des finances publiques qui usent de leurs positions pour gruger l’Etat. Et, il est à se demander si les contrôleurs financiers ne seraient pas complices de ces détournements des deniers publics. La chaine de contrôle des dépenses publiques serait-elle pourrie ?
Au Ministère des Finances, des agents, dont des hauts responsables, semblent s’être inspirés de « Ibou Karadjé » pour faire sortir frauduleusement du Trésor public d’importantes sommes d’argent, estimées à plusieurs centaines de millions de francs. Non pas en utilisant des LAP irrégulières, mais au moyen de TDR (Termes de référence) munis de décision de mandatement qui facilite l’exécution de la dépense. Des responsables de services montent des TDR pour des activités (atelier, séminaire, ou autre) qui ne sont pas contrôlées, souvent elles ne sont même pas exécutées. Malgré les frais de mission et autres perdiems perçus (autour de 40 000 F/Jour), les mêmes TDR sont repris, souvent plusieurs fois, avec cette fois des frais de mission pouvant aller jusqu’à 500 000 francs pour chaque agent inscrit dans le TDR. Des instructions sont ensuite données pour que le paiement au Trésor se fasse très rapidement. Et il arrive qu’un haut responsable du Ministère des Finances se déplace personnellement au Trésor pour le paiement. Une fois l’argent décaissé, les agents dont les noms figurent sur le TDR sont appelés pour signer. Il ne leur est pas remis la totalité des 500 000 francs, mais juste 100 000 francs. Les 400 000 francs sont destinés aux patrons, leur dit-on. Si un responsable ne voit pas son nom dans le TDR, il refuse de le signer pour le paiement au Trésor. Un responsable véreux peut ainsi toucher en un seul mois plus de dix (10) fois le montant de son salaire. Aux agents subalternes, il leur dit : « C’est nous qui vous avons nommés, alors vous faites ce qu’on vous ordonne sans discuter ». Un véritable chantage. Depuis quand cette pratique frauduleuse de TDR avait-elle commencé ? Combien de millions /milliards ont ainsi été frauduleusement soustraits du Trésor public ? Des investigations de l’Inspection d’Etat pourraient certainement apporter des réponses à ces interrogations et à bien d’autres. Dans un pays sérieux où la gestion rigoureuse des deniers publics est un souci, on n’hésiterait pas un seul instant à ouvrir une enquête sur ce qui s’apparente à de la délinquance financière. La rareté des ressources et l’immensité des besoins auxquels le pays fait face ne sauraient s’accommoder avec des manquements aussi graves. Quelles que soient les options politiques d’un pays, le succès de toute politique de développement reste tributaire de l’engagement, de la qualité et surtout de la moralité des hommes chargés de sa mise en oeuvre.
Affaire à suivre.
M.H
- Détails
- Catégorie : Economie
Déliquescence de l’éducation : La faute au manque de patriotisme des dirigeants
Dans les annonces, au cours de son discours d’ouverture, le président Bazoum a fait de l’éducation, après la lutte contre la corruption, la priorité de son quinquennat. Tout un chantier qui empruntera un sentier long et tortueux. Personne ne pourra, honnêtement, à l’issue du quinquennat, imputé au président et à son gouvernement les résultats qui seront, à coup sûr, insignifiants. Tant les raisons de la déliquescence de ce secteur remontent loin dans le temps dues à des erreurs successives ; à des politiques inadaptées, irréfléchies ; et surtout à la généralisation de la corruption qui a permis des recrutements sur de bases autres que la compétence et la performance. Aux lendemains des indépendances, du temps de la première République, il ne crée d’école sans la mise à disposition d’infrastructures, de mobiliers, de fournitures et d’enseignants. Il est certes vrai que le taux de scolarité n’était pas aussi important, mais les moyens à disposition n’ont rien de comparables à ceux d’aujourd’hui. Le régime du Conseil militaire qui a succédé à celui de Diori Hamani a bénéficié de la manne de l’uranium. Et d’importantes allocations sont allées aux secteurs sociaux dont l’éducation. Seulement, le taux de scolarité a fortement augmenté au point de rendre tous ces efforts insuffisants. Les autorités politiques de l’époque ont vite trouvé la parade. Les communautés ont été organisées en samarias. Ces organisations de jeunesse ont été mises à contribution pour la construction de classes en banco crépies de ciment. Cela a permis à tous les enfants en âge d’aller à l’école d’étudier dans les meilleures conditions. Des classes suffisantes et à moindres coûts. Dans le domaine de la formation aussi, les autorités de la première République avaient privilégié la qualité. Les meilleurs élèves étaient destinés à l’enseignement. Le régime militaire, devant l’explosion du taux de scolarité et pour parer à l’urgence, à commencer à recruter sur le tas. Dans la catégorie des moniteurs de l’enseignement, des recalés des collèges ont été recrutés. Mais aussitôt des écoles normales ont été créés. Une à Dosso et une autre à Maradi. Il faut rappeler que le régime de Kountché n’a hérité de celui de Diori que de deux écoles normales : une à Zinder pour les garçons et une deuxième à Tillabéri pour les filles. L’école normale de Maradi avait pour mission de former les enseignants recrutés sur le tas. A la différence du régime de Diori, les militaires ont commencé à envoyer dans les écoles normales qui formaient les instituteurs adjoints n’ont plus les meilleurs mais ceux du fond des classes de troisième. Le début de la baisse du niveau ? Probablement. Le régime militaire a quand même eu le mérite de revaloriser le traitement des enseignant qui seront les mieux payés. Voilà l’héritage laissé à la classe politique post conférence nationale. Au cours de trente années que dure la démocratie, l’école est dans si piteux état que le bout du tunnel peut être assimilé à la recherche du Graal. La faute au peu de patriotisme des nouveaux dirigeants et surtout à l’indifférence et a la boulimie des cadres du secteur.
De récents évènements donnent toute la mesure de cette indifférence des autorités chargées de l’administration de ce secteur. Il y a quelques jours, le ministre des Enseignements supérieurs, dans un point de presse qualifié de restreint par des confrères, annonçait le report des épreuves du Baccalauréat pour le quatre août prochain. Elles étaient prévues de longue date pour 27 juillet. Le vendredi 23 juillet, après 18 heures, on apprenait ce report. La principale raison selon le ministre serait la formation des présidents des jurys au logiciel de gestion des notes. Cette formation, si elle devait avoir lieu, ne pourrait se faire que le lundi 26 juillet, la veille du début des épreuves. Elle pourrait durer trois jours. Accessoirement, les présidents recevront le matériel et le nerfs de la guerre : l’argent. Pourquoi avoir attendu la veille pour former les présidents des jurys ? A cette annonce, des questions fusent. Et on ne tardera pas à apprendre que le Syndicat des enseignants chercheurs qui fournit les présidents de jurys avait demandé l’application des disposition octroyant des frais de mission de 40 000 F par jour. Plus tard un protocole d’accord entre le ministre de l’Enseignement supérieur et des syndicats du secteur de l’éducation est publié. De cet accord on apprend qu’une partie des frais de mission des correcteurs du baccalauréat de l’année dernière n’ont pas été payés. L’Etat s’engage à payer immédiatement la moitié des frais de déplacement pour cette année et une première moitié du reliquat de l’année dernière. La deuxième moitié du reliquat sera payée à la fin du mois d’août. La deuxième moitié des frais de cette année sera payée en fin décembre. Dès lors, on comprend mieux la raison du report. De toute évidence les correcteurs menaçaient de boycotter ces épreuves. On aurait tout simplement pu dire la vérité. Comment peut-on comprendre qu’un Etat refuse de payer ders frais de mission une année après la fin de la mission ? Pourtant les frais de mission de nos princes, les frais d’évacuation sanitaire, souvent fantaisistes, sont payés immédiatement. La preuve de l’indifférence. On rappelle aussi, au cours de cette même année, les épreuves du BEPC ont été reportées. Elles se sont tenues. Et les résultats sont disponibles. Sur les 150 000 candidats, seuls 30% ont été admis. Plus de 28% des candidats sont du privé. Quel est le taux de réussite de ces élèves du privé ?
MODIBO
- Détails
- Catégorie : Education
Délivrance par erreur d’une attestation : Le fondateur annule, le ministre de la Santé demande la fermeture de l’Institut
Dans une lettre en date du 25 Mai 2022, la Direction Générale de l’Institut Supérieur de Santé (ISS) a informé le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, de l’annulation de l’attestation de réussite de dame Kaltouma ELHADJ KOUDIZE, en Master Professionnel en Sciences Infirmières et Obstétricales Option Administration et Gestion des Soins au motif de parcours non achevé. l’ISS a, de ce fait, joué franc jeu en reconnaissant après ses propres investigations de son erreur de la délivrance par mégarde de ce diplôme à l’intéressée. Et, de manière prompte, il a informé le ministère de tutelle pour relever la faute et prendre les mesures qui s’imposent pour la circonstance à savoir l’annulation de l’attestation pour endiguer les mauvaises répercussions de la dissimulation de cette erreur peut engendrer sur la profession et la réputation de l’école.
Toujours, dans sa démarche de franchise et de sincérité à l’endroit de tous ses partenaires étatiques en premier lieu, le Ministère de la Santé, de la Population et es Affaires Sociales, l’ISS a pleinement participé et accompagné l’équipe du ministère envoyé au niveau de l’école pour approfondir les investigations. L’ISS soucieux de la transparence, a fourni en toute bonne foi les informations nécessaires pour la manifestation de la vérité autour de ce fâcheux incident que regrette à tout point l’école.
La suspension de toute la filière par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans une missive adressée à son homologue de la Santé Publique à compter de cette rentrée 2022-2023 semble un peu sévère.
Cette décision, même conservatoire, est loin d’être justifiée car ne dit- on pas qu’une faute avouée est à moitié pardonnée. C’est pourquoi à la lumière de l’investissement de la Direction Générale de l’ISS et sa prompte réaction, une fois l’erreur malencontreuse découverte, à la rattraper en annulant l’attestation de réussite. La décision du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche semble ne pas tenir compte de toute la bonne foi et des bonnes décisions prises par l’ISS pour annihiler les conséquences fâcheuses que pourraient avoir cette erreur.
La diligence de l’administration de l’ISS aurait pu être mise dans la balance par les autorités du Ministère de la Santé Publique et celles de l’Enseignement Supérieur dont l’intention est, certes, de faire un exemple. D’autant que c’est la première fois depuis 18 ans que cela arrive. Et de telles situations ne se reproduiront plus. La fermeture de cette filière handicapera surtout les étudiants qui y sont inscrits, qui ne sauront comment terminer leur formation.
C’est une année de perdue qui risque de peser aussi lourd dans la carrière professionnelle de ces jeunes étudiants et étudiantes qui ont choisi ladite filière, qui vont devoir injustement payés pour une erreur humaine, d’ailleurs rapidement corrigée et rattrapée par la plus belle des manières. Le fardeau sera lourd à porter pour ces jeunes dont l’avenir sera, dans une certaine mesure, hypothéqué si la décision est appliquée en l’état.
Enfin, dans la vie on parle souvent de seconde chance, alors pourquoi ne pas accorder une nouvelle chance à l’ISS, dont la sincérité, la bonne foi et la franchise ne souffrent d’aucune ambiguïté dans cette triste affaire, pour donner la preuve de son examen de conscience et sa rigueur désormais dans la délivrance des attestations à ces étudiants toutes filières confondues, et lui taper sur les doigts en cas de récidive.
En définitive, l’erreur commise était par inadvertance, toutefois l’ISS a eu la présence d’esprit d’annihiler toutes conséquences malencontreuses pouvant y découlées en annulant immédiatement l’attestation de réussite délivrée et en informant son Ministère de tutelle, une bonne foi de cette école qui doit être prise en compte pour ne pas livrer en pâture tous ces étudiants de la filière et compromettre leur avenir académique et professionnel. Il y va de l’intérêt du secteur de santé et du bien-être des populations nigériennes dont l’ISS est un acteur majeur et indispensable grâce à la formation de qualité dispensée et son large réseau de partenaires nationaux et internationaux.
Source : services Com ISS
- Détails
- Catégorie : Education
Demande d’un débat en plénière autour d’un marché public : Le ridicule ne tue pas au Niger !
C’est au moment où les yeux des Nigériens sont braqués sur l’issue qui sera réservée à l’affaire Ibou Karadjé, qui a saigné le Trésor public et dans laquelle des hautes personnalités l’Etat se seraient compromises, que certains députés mal inspirés choisissent pour amuser la cité. En s’associant en syndicat pour demander au président de l’Assemblée d’inscrire dans les débats en plénière de la prochaine session, des discussions sur l’attribution d’un marché public par l’Institution à un opérateur économique nigérien. Une sorte de plateforme revendicative accompagnée par une pétition digne d’un groupe de syndicalistes égarés. Du reste, sur la liste des signataires de la pétition, ils sont nombreux les députés qui avaient soutenu les violations répétitives des dispositions de la Constitution et la mise à sac des ressources publiques par l’ancien régime. Au lieu de s’arc-bouter sur un marché public régulièrement octroyé, enregistré et en début d’exécution ; ces députés auraient dû, à travers leur pétition, exiger de l’Assemblée nationale d’inscrire à l’ordre du jour de la prochaine session une enquête parlementaire sur la gestion du pétrole nigérien, le prêt Eximbank de Chine, l’achat par l’ancien président, en violation de la Constitution, d’un terrain appartenant à la SNTN (société nationale des transports nigériens), les rails de Bolloré et Gourou Banda. Aussi, ils auraient dû s’armer de courage, au nom du principe de l’équité dans le traitement judiciaire de l’affaire Ibou Karadjé, pour demander la mise en accusation pour recel de tous les ministres cités dans le dossier. C’est cela la recherche de la transparence et de la vérité. Mais, apparemment, leur démarche est dans une logique de diversion. Une démarche tordue qui ressemble à un appel de pieds à l’opérateur économique. Visiblement, ces députés signataires de la pétition veulent faire feu de tout ois pour détourner la conscience des Ngériens de l’essentiel. D’ailleurs, selon une certaine opinion, ils seraient dans une démarche de mercenariat pour le compte d’on ne sait qui, avec comme ‘’maître d’oeuvre’’ un certain Aboubacar Sani dit Zilly. Qui est Aboubacar Sani dit Zilly ?
C’est un enseignant de formation. Incarnation du niveau actuel des élèves de troisième. Il aurait fait ses premiers pas dans la politique aux côtés de Hamid Algabid. Depuis, il est devenu un véritable migrant qui suit toujours la direction de la girouette politique. Zilly est un homme qui est toujours dans les micmacs et les jeux troubles. Représentant de Max Air, de l’opérateur économique nigérian Dahiru Mangal à qui la littérature journalistique nigérienne attribue une triste célébrité, au Niger. Le nom de Zilly est associé à beaucoup d’affaires sales. A travers Max Air, son nom est chaque fois cité dans les marchés flous de transport des pèlerins nigériens à la Mecque. Que dire de certains marchés du ministère de la Défense dont il serait le démarcheur ?
En plus, en 2016, avec des Nigérians, le nom de Zilly est apparu dans une scabreuse affaire de trafic de devises étrangères à l’Aéroport Diori Hamani. Des devises transportées vers Dubaï, apparemment, pour dissimulation. C’est cet homme atypique qui s’associe à un groupe de députés pour demander, voire revendiquer une certaine transparence dans la passation d’un marché, régulièrement, octroyé. Sans entente directe. Un raccourci utilisé par leurs maîtres de conscience pour s’octroyer, à travers des sociétés écrans, les marchés publics. Vraiment, le ridicule ne tue pas au Niger !
A.S
- Détails
- Catégorie : Politique
Démantèlement de la démocratie par la Renaissance : Si le président Hama Amadou était là !
Que reste-t-il aujourd’hui de la démocratie nigérienne en 12 ans de règne des Tarayyistes ? Juste le nom, serait-on tenté de dire, parce que tous les fondements du système ont été progressivement démantelés par les camarades roses dans le seul intention de conserver durablement le pouvoir pour leur bonheur personnel au détriment de celui du peuple. Cette entreprise de démolition des fondements de l’édifice démocratique à laquelle les Tarayyistes se sont donnés a été un processus savamment planifié. Elle a consisté d’abord à inféoder les partenaires sociaux du monde du travail, en l’occurrence les syndicats, pour se prévenir toute forme de contestation de leur gestion sur ce front.
Et ça a jusqu’ici fonctionné à merveille, l’ancien président Issoufou Mahamadou a bouclé ses deux mandats à la tête du pays sans être confronté une seule fois à une fronde véritable des travailleurs pour des engagements non respectés par son gouvernement. Et Dieu seul sait qu’il y en a eu à la pelle sans que cela ne donne lieu à une quelconque grève dure. C’est sur le tard que beaucoup de Nigériens ont compris que nombre de leaders syndicaux, très critiques vis-à-vis des régimes précédents qu’ils vouent aux gémonies, roulaient en vérité pour le PNDS Tarayya au sein duquel ils militaient secrètement.
Forts de cette accalmie assurée sur le front syndicale, les Tarayyistes ont retourné leurs armes contre l’opposition, notamment ses principaux partis, qu’ils se sont mis à concasser un à un en leur inoculant le virus de la division. Le CDS Rahama du président Mahamane Ousmane a constitué le ballon d’essai avec lequel l’entreprise de concassage a été inauguré pour être appliqué par la suite à d’autres partis comme le Moden Fa Lumana, le MNSD Nassara, etc., avec moins de bonheur contrairement au CDS qui a apparemment sombré totalement aujourd’hui. Pour sûr, ledit parti a disparu des écrans radars, et ne donne plus signe de vie. D’autres formations politiques de moindre envergure -y compris des partis alliés- n’ont pas échappé au rouleau compresseur du PNDS. Cette entreprise machiavélique de démantèlement des partis d’opposition par les camarades roses a eu pour conséquence de donner à notre processus les allures d’une démocratie monopartite. L’opposition n’est plus que l’ombre d’elle-même aujourd’hui, incapable d’affirmer sa présence sur le terrain de la lutte, à travers des actions de mobilisation de ses militants ou même de dénonciation véhémente de la malgouvernance caractérisée des Tarayyistes qui gèrent aujourd’hui l’Etat comme leur patrimoine privé. Comment pouvait-il en être autrement dans une démocratie où il n’y a plus de leaders charismatiques en face d’eux pour dire non aux dérives auxquelles ils s’adonnent, capables de les contraindre au strict respect des règles et principes de la bonne gouvernance démocratique ? En dehors d’Omar Hamidou Tchiana dit Ladan, qui continue encore d’élever la voix pour les critiquer sans gants, les autres leaders de l’opposition adoptent aujourd’hui un profil bas déconcertant. A telle enseigne que les Nigériens se demandent s’ils n’ont pas définitivement abdiqué, s’estimant incapables de parvenir à faire courber l’échine au PNDS Tarayya. Le couronnement de cette opération de domestication de l’opposition s’est traduit enfin par la reconnaissance officielle du statut de celleci et sa matérialisation à travers notamment la désignation de son chef de file assortie des privilèges et avantages à lui conférés par l’Etat. On nous dira que ce statut est consacré par la loi, qu’il ne s’agit pas d’une faveur. Mais pourquoi c’est maintenant seulement, après plus d’une dizaine d’années de gestion de l’Etat, que le PNDS se décide enfin de consentir à l’opposition ce qui lui revient de droit ? Quel usage cette dernière fera-t-elle de cette reconnaissance de son statut ? Va-t-elle [l’opposition] s’en servir pour être plus entreprenante dans la lutte pour forcer le régime au respect des règles et principes de la démocratie ou continuer à faire profil bas et laisser se poursuivre la gestion désastreuse de notre pays par des camarades roses qui ont pulvérisé toutes les valeurs sociétales pour juste assouvir leur désir de conservation durable du pouvoir. C’est avec eux que l’intolérance politique et le montage de complot contre les adversaires est devenue une règle de gestion de l’Etat, que la corruption doublée d’impunité est admise et tolérée dans les hautes sphères de l’Etat, que les biens publics sont désacralisés, que le détournement de deniers publics à visage découvert est autorisé, que la justice est instrumentalisée à outrance, que l’incompétence prospère dans l’administration publique, etc. C’est grâce à toutes ces pratiques néfastes qu’ils se maintiennent encore au pouvoir et comptent y rester en s’attaquant aujourd’hui au dernier contre- pouvoir qui tente de résister encore, à savoir la société civile critique vis-à-vis du système. La stratégie de démantèlement à laquelle le régime a décidé de faire recours, ici, pour parvenir à ses fins est celle de la carotte, nous voulons dire la corruption. Le regroupement des organisations de la société civile dénommé M 62 est au bord de l’implosion aujourd’hui du fait de cette situation, certains de ses cadres ayant succombé à la tentation des espèces sonnantes et trébuchantes.
Les camarades roses sont parvenus à réaliser cette perversion outrancière de notre démocratie, après avoir savamment planifié et mis en oeuvre leur plan sournois de destruction de la carrière politique du président Hama Amadou, leur redoutable adversaire dans l’arène politique. Car ils savent pertinemment qu’avec lui sur le terrain, ils ne parviendraient jamais à démanteler tout l’édifice démocratique. Du fait de cette situation, nombre de Nigériens, même parmi ceux qui étaient d’accord eux avant, regrette l’absence de Hama, qui est un véritable démocrate dans l’âme. Tout le temps qu’il a eu gérer l’Etat au moment où nos princes roses étaient dans l’opposition, il n’a jamais cherché à les détruire parce qu’il sait que c’est malsain comme jeu en matière politique. C’est ça la grande différence entre eux et lui, et c’est ça qui continue de faire briller son étoile a firmament, même n’étant plus totalement actif.
O.I
- Détails
- Catégorie : Politique
Démarrage De La 27ème Édition Du FESPACO : Le Niger Présent Au Rendez-Vous Avec Une Délégation Et Le Documentaire “Zinder” En Compétition Officielle
Initialement prévue du 27 février au 6 mars, la 27ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) avait été repoussée de plusieurs mois du fait de la crise sanitaire de Covid19, pour se tenir finalement du 16 au 23 octobre 2021. Le Président du Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré a donné, le 16 octobre dernier, le clap d’ouverture de cette édition placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis « . C’était lors d’une cérémonie riche en son et image qui s’est déroulée dans l’enceinte du Palais des Sports de Ouaga 2000, en présence d’un public massivement mobilisé malgré les mesures prises pour des raisons sanitaires et sécuritaires.

L’édition 2021 qui coïncide avec le 52ème anniversaire du FESPACO a démarré ainsi par la traditionnelle cérémonie d’ouverture avec un beau spectacle d’une portée appreciable pour son originalité. Les valeurs et les messages collant avec l’actualité et les préoccupations du moment véhiculés par la création de bonne facture du chorégraphe Serge Aimé Coulibaly ont touché le public. Il y avait aussi la présence remarquable du Sénégal pays invité de cette édition dont les artistes Baba Maal, ou Didier Awadi qui était sur scène avec le rappeur burkinabè Smokey ont chauffé la salle du Palais des sports de Ouaga 2000. Cette cérémonie avait également un caractère d’hommage au père de la révolution burkinabè, feu Thomas Sankara dont le 34ème anniversaire de son assassinat a été commémoré la veille de l’ouverture du FESPACO.
La tenue de cette édition qui constitue le baptême de feu du nouveau délégué général du FESPACO, M. Moussa Alex SAWADOGO est déjà un défi relevé. Car, l’événement avait d’abord été reporté du fait de la crise sanitaire. Aussi, la situation sécuritaire au Burkina Faso, et au Sahel en général reste toujours source de préoccupations. La ministre de la culture, Mme Elise Thiombiano a demandé dans son discours une minute de silence à la mémoire des victimes et tous ceux qui sont affectés par la crise securitaire ; environ 2000 morts et plus d’un million de déplacés depuis 2015. Cependant, Mme Elise Thiombiano s’est félicitée que le Fespaco puisse se tenir malgré ce contexte. » Face à la crise sécuritaire sans précédent, nous restons debout « , a-t-elle relevé. Ce qui dénote aussi de la vertu résiliente de l’Art.

Sur les 239 films en selection officielle, 17 de la catégorie fiction long métrage sont en lice pour l’étalon d’or de Yennenga le plus prestigieux Prix du FESPACO. Plusieurs autres prix sont en jeu également, dans les catégories documentaire ; série TV, film d’école avec plusieurs Prix spéciaux.
Le Niger est présent à ce rendez-vous avec le film Zinder de la réalisatrice Aicha Macky en compétition dans la catégorie documentaire, qui est en projection à partir du 18 octobre au Ciné Neerwaya. Le Niger s’illustre ces dernières années en documentaire avec notamment le trio Aicha Macky, Amina Weira, Amina Mamani Abdoulaye dont les films connaissent des succès dans les festivals internationaux. Comme d’habitude le Niger assure sa participation au FESPACO avec une délégation du ministère en charge de la culture au niveau central, du Centre National de la Cinématographie du Niger, de l’Agence de Promotion des Entreprises et Industries Culturelles sous la conduite de leurs directeurs généraux, M.M. Sani Magori et Souleymane Ibrahim. Ces structures et le CCFN Jean Rouch tiennent leurs stands au Marché International du cinéma et de la télévision africain (MICA). Deux autres nigériens, notamment M. Harouna Niandou président de la fédération des associations des cinéastes et acteurs du cinéma du Niger et M. Souley Moutari Journaliste à l’ONEP sont membres des jurys Prix spéciaux, respectivement Prix du Conseil de l’Entente et Prix de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique.
Pendant une semaine l’esprit du FESPACO s’empare ainsi de Ouagadougou qui vit au rythme de cette grande fête du cinéma, avec d’abord dès la matinée du premier jour du festival la traditionnelle cérémonie de libation pour honorer la mémoire des cinéastes disparus et pour la suite, des projections, des colloques sur le cinéma, des foires ou rues marchandes, des concerts, etc.
Souley Moutari (onep) à Ouagadougou
19 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Culture
Démarrage du réaménagement de l'ancien site du Petit Marché de Niamey
Décidément, la Délégation Spéciale de Niamey a le cœur à l’ouvrage. Engagée depuis sa mise en place dans des opérations d’assainissement de grande envergure à travers le curage des caniveaux et le ramassage des tas d’ordures et d’immondices qui bouchent les artères de la capitale et polluent l’environnement des riverains, la
Le lundi 5 février 2018, c’est l’artillerie lourde que la Délégation Spéciale de Niamey a déployé sur l’ancien site du Petit Marché. Il s’agit non seulement pour l’Hôtel de Ville d’arracher le site de l’emprise des tas d’ordures qui l’ont envahi depuis plusieurs années, mais aussi de le réaménager pour des fins utilitaires. Selon quelques indiscrétions, il ne s’agit pas de reconstruire le Petit Marché mais d’un projet de création d’un espace récréatif pour les jeunes. Le financement de ce projet aurait été obtenu auprès d’un partenaire. Bien évidemment, pour les anciens occupants du site, on espérait sa réoccupation avec la construction d’un marché moderne. D’après un d’entre eux, l’option de la reconstruction du Petit Marché sur son ancien site avait été retenue, le plan prévoyant de construire des boutiques à plusieurs niveaux. Des travaux démarrés, le lundi 4 février, il dit ne rien savoir d’autant que le collectif des occupants de l’ancien site dont il est membre n’a pas été contacté, ni informé du projet ni des intentions en cours.
Rappelons que c’est le 5 avril 2012, aux environs de 4h du matin que le Petit Marché de Niamey a été ravagé par un incendie qui a complétement décimé les boutiques et leurs biens. Des pertes chiffrées à plusieurs milliards de FCFA sans compter de nombreux commerçants et employés jetés dans le désarroi. Après cet incendie, l’instinct de survie a amené les occupants à trouver un nouveau site. C’est ainsi qu’est né le Marché Djemadjé qui offre malheureusement une image pitoyable, les commerces cohabitant avec une insalubrité sans commune mesure.
- Détails
- Catégorie : Société
Démenti du Groupe de Presse Bonferey suite aux fausses informations publiées sur les réseaux sociaux et relayées par la television nationale le 23 juillet 2017
Suite au commentaire diffusé sur les antennes de la Télévision Nationale dans le Journal Télévisé de 20 h 30 du Dimanche 23 Juillet 2017, le Groupe de Radio et Télévision Bonferey apporte le démenti suivant :
C’est avec surprise et stupéfaction que nous avons suivi sur les antennes de la Télévision Nationale dans le corps du Journal de 20 h 30, le Dimanche 23 Juillet 2017 un commentaire dans lequel il est fait cas de l’existence d’un E-mail qui fait état d’échanges écrits entre le Directeur du Groupe de Presse Bonferey et Mr Robert Menard co-fondateur et ancien secrétaire général de Reporter sans frontière.
Le commentaire de la télévision National basé essentiellement sur ce prétendu E-mail attribué au Directeur Général de Bonferey tente de faire un lien entre le communiqué de presse de RSF en date du 19 Juillet 2017 relatif à la condamnation du Journaliste Baba Alpha intitulé : le journaliste Baba Alpha condamné à ‘’la mort civique ‘’ et de fausses informations que le Directeur de Bonferey aurait transmis à Robert Menard pour le motiver à rédiger ledit communiqué au nom de l’Association RSF.
- Détails
- Catégorie : Société
Demi-finale/CHAN : Le MENA A’ ne disputera pas la finale
L’équipe nationale A’ a joué et perdu hier sa demi-finale face à celle d’Algérie, pays organisateur sur le score de 0 but contre 5. Cette défaite du MENA A’ ne fera pas oublier aux Nigériens le parcours exceptionnel de leur équipe.
En effet, pour arriver à ce stade, le MENA A’ a dû, coup sur coup, éliminer les Diables Rouges du Congo, les Lions Indomptables du Cameroun et les Blacks Galaxies du Ghana. Autant dire que le MENA nous a fait rêver. Ce n’est peut être pas encore fini, car le MENA disputera la ‘’petite finale’’ face au perdant de la 2ème demi-finale disputée entre les Lions de la Teranga du Sénégal et les Barréas de Madagascar. Quelle qu’en soit l’issue de son dernier match, le MENA a eu un parcours exceptionnel. Nos guerriers ont bousculé la hiérarchie pour se placer dans le dernier carré de cette compétition continentale, alors que la grande majorité des experts et observateurs du ballon rond n’attendaient pas le MENA à ce stade du CHAN.
Il ne faudrait donc pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Cette équipe a démontré qu’elle pouvait être compétitive au-delà de ce que l’on pouvait espérer. Il faut consolider les acquis obtenus à Oran, se remettre très vite au travail, corriger les insuffisances, et rendre l’équipe beaucoup plus compétitive encore. Si le Mena a flanché hier soir en demi-finale du CHAN devant les Fennecs algériens, c’est plus par manque de ressource physique que par incapacité de l’équipe à se sublimer pour décrocher un résultat positif. C’est donc dans la préparation physique des joueurs qu’il importe désormais au coach du Mena, de mettre un accent particulier pour que l’équipe puisse aller au bout du tournoi avec sa fraicheur et son tonus de départ. Le Mena est certes éliminé du CHAN 2023 aux portes de la finale, mais l’équipe a su par sa ténacité et son courage, procurer à toute la nation nigérienne des instants de joie, et de bonheur inoubliables. Et cela mérite d’être réédité ! Bravo au Mena A’!
Oumarou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Sport
Démission d'Albadé Abouba du gouvernement : Pourquoi a-t-il quitté ?
Ministre d'État, chargé de l'Agriculture et président du Mouvement populaire pour la République (Mpr Jamhuriya), Albadé Abouba a surpris les Nigériens en rendant sa lettre de démission du gouvernement au Premier ministre, chef du gouvernement, Brigi Rafini qui en a immédiatement informé le chef de l'État, Issoufou Mahamadou. Albadé Abouba a invoqué l'éthique qui veut qu'il soit déchargé de ses fonctions de membre du gouvernement une fois qu'il s'est déclaré candidat et effectivement investi par son parti.
En rendant sa démission, Albadé Abouba, qui ne fait pas les choses au hasard, a assorti sa lettre d'une short-list de cinq personnalités ministrables de son parti. Ce sont ceux-là qui sont proposés par son parti pour intégrer l'équipe gouvernementale qui verra le jour avant la date de clôture de dépôt des candidatures.
Sa campagne électorale qu'il veut se donner les moyens de préparer, il s'y est immédiatement attelé en se rendant au Tchad, au Nigeria et au Togo, avec une forte délégation des membres de son parti. Ce n'est pas encore à la rencontre de l'électorat nigérien, mais dans la quête de soutiens nécessaires à la bataille qu'il entend livrer avec toutes ses forces. Dans ces pays où il s'est rendu, Albadé a rencontré les plus hautes autorités, en l'occurrence Idriss Déby du Tchad, Muhamadu Buhari du Nigeria et Faure Gnassimgbe du Togo.
Pour le cas du Tchad en particulier, il faut noter que c'est le Président Idriss Deby qui lui a affrété son avion personnel. Une mention d'importance dans un contexte politique sujet à caution. Ce n'est pas vis-à-vis de Mohamed Bazoum que Deby a eu ce geste plein de sollicitude, mais bien à l'endroit d'Albadé Abouba qui a remis à son hôte, le fanion du Mpr Jamhuriya. Inutile de dire au passage ce que Albadé et son parti engrangeront à partir du Tchad en termes d'appuis financiers et matériels pour les élections à venir.
Albadé, à coup sûr, est en train de tracer son chemin, loin de l'alliance soporifique avec le Pnds de Mohamed Bazoum. On note qu'entre le congrès qui l'a investi, le 19 septembre 2020, à la date de sa démission qu'il a déposée sans tambours ni trompettes, il s'est passé moins d'un mois. Il a, donc, pris le taureau par les cornes, histoire de ne laisser aucune chance à ceux qui sont encore en train de rêver de son désistement à leur profit. Albadé et son parti, selon des sources crédibles proches du président du Mpr, ont décidé d'aller de l'avant, sans se préoccuper des états d'âme de ces politiciens aux méthodes communistes.
Quoique inscrit dans le cadre de l'éthique, position pour le moins défendable et même honorable pour le président du Mpr, le départ d'Albadé Abouba du gouvernement, sonne comme le glas d'une gouvernance que les Nigériens se disent déterminés à changer. Albadé Abouba et son parti seront-ils de cette bataille ultime pour la démocratie et la République ? Certains échos le laissent penser, même si Albadé, en remettant au chef du gouvernement sa démission, a confirmé son appartenance à la Mrn, au pouvoir.
Laboukoye
- Détails
- Catégorie : Politique
Démission du conseiller en communication du président : Le PNDS, une secte hermétique et étanche ?
La démission forcée de Waziri Dan Madaoua, conseiller en communication du président Bazoum prouve à suffisance que le parti socialiste nigérien est une véritable secte. Ce départ aurait été exigé et obtenu par le Comité exécutif national. Comme Ibrahim Yacoubou, Waziri, qui n’est pas fils de, a commis la faute de vouloir servir son pays et de croire que ses connaissances, sa capacité, ses relations, sa valeur intrinsèque peuvent être d’une quelconque utilité pour le pays et le président Bazoum. Toutes choses que le ‘’politburo’’ du PNDS réprouve. Il s’est trompé d’époque. Du temps où nous autres fils de laborieux cultivateurs et éleveurs, de vendeuses de lait, de boule, galettes et de beignets pouvait prétendre être quelqu’un ; du temps où l’école était gratuite pour tous ; du temps où le mérite -et non la filiation- permettait d’admettre aux plus grandes écoles ; du temps où la sélection naturelle permettait d’être un grand commis.
Lire également >>> Affaire Waziri Idrissa : Pourquoi Bazoum Mohamed a-t-il courbé l’échine devant les faucons du PndsTarayya ?
Les dirigeants actuels ont bénéficié de tous ces avantages. Au lieu de permettre aux enfants du Niger d’avoir la chance que les précédents leur ont accordée, ils sont mis à accumuler de l’argent frauduleusement soustrait des caisses de l’Etat pour permettre à leurs enfants de fréquenter les plus prestigieuses écoles. Les enfants de Diori, Kountché, Ali Saïbou, Baré et Tandja n’ont pas fait Harvard. Avec cette sortie, le CEN du PNDS se découvre. La secte a beau être hermétique, elle n’est pas étanche. Et dès à présent, les dignitaires de ce parti doivent se dire qu’en procédant de la sorte, ils laisseront un héritage que leurs enfants ne pourront pas assumer. La faute de Waziri aurait été d’avoir, dans la communication du président, donner l’impression de faire une comparaison de la gouvernance actuelle avec celle de son prédécesseur. Le CEN du PNDS feint d’ignorer que la première comparaison vient du président Bazoum qui a allégé le dispositif pour ses sorties. Et puis à qui le CEN voudrait-il que l’on compare Bazoum ? A Ali Saïbou, Baré ?
Modibo
- Détails
- Catégorie : Politique
Démissions de Diabiri Hassimi, ancien député du Pnds et d’Abdou Raouf Dodo, actuel maire de la ville de Tahoua : Qui crée le vide autour de Mohamed Bazoum
La tournée électorale de Mohamed Bazoum, le président et candidat officiel du Pnds Tarayya au titre de l’élection présidentielle prochaine, vire de plus en plus au ridicule. Alors qu’il prêche, tambours battants, l’adhésion à sa candidature sous le couvert d’une visite de proximité aux militants, une main invisible semble défaire tout ce qu’il a mis du temps, du talent et de l’énergie à faire. Les démissions, comme une contagion qui mine le parti, continuent de se multiplier, au grand dam du président du Pnds Y+Tarayya qui, selon des confidences dignes de foi, vit dans une sorte d’anxiété qui le ronge dans la douleur du silence. Il a si magnifié les valeurs internes au Pnds, la fidélité et la loyauté de ses dirigeants qu’il n’ose pas franchir le cap de la dénonciation et du coup de gueule tonitruant. Il vit son malaise en silence. Depuis le départ fracassant d’Ousmane Idi Ango qui a déclaré à ses partisans qu’il se réserve pour le moment de leur indiquer vers quelle destination partir, les démissions ne font que s’accumuler. Des militants lambda aux mobilisateurs de foules, en passant par les responsables de structures qui quittent avec armes et bagages, on ne comprend plus rien à ce qui arrive au Pnds Tarayya, un parti qui prétend pourtant gagner les élections à venir.
Diabiri Hassimi, député sous la première législature de la 7e République et Abdou Raouf Dodo, actuel maire de la ville de Tahoua, seraient également partis
Que se passe-t-il pour que tant de monde quitte le navire à un moment où les dirigeants du parti ou plutôt ceux qui continuent à parler au nom du Pnds Tarayya, s’échinent à rassurer sur leur force et leur victoire inéluctable aux élections prochaines ? Manifestement, il y a quelque chose qui cloche. Chaque semaine, sinon chaque jour, y va avec son lot de défections. Hier, c’était, entre autres, Maïga Halimatou Salissou, secrétaire générale adjointe de la soussection de l’arrondissement Niamey 4, Mamane Sani Abarchi, secrétaire général de l’Organisation des jeunes Tarayya de Bouza ou encore Rhissa Feltou, ancien maire d’Agadez, aujourd’hui, c’est Diabiri Hassimi, député sous la première législature de la 7e République et Abdou Raouf Dodo, actuel maire de la ville de Tahoua dont on parle. Selon des informations circulant sur les réseaux sociaux avec persistance, les deux quidams ont également démissionné du Pnds Tarayya. Mais, si la destination du premier est connue, le Mnsd Nassara, diton, son parti de départ, le second est, semble-t-il, est dans la même posture que la plupart des militants du Pnds qui démissionnent : le “stand by”.
C’est comme si tous connaissent la source et les mobiles.
L’affaire commence à faire douter Mohamed Bazoum qui, selon des sources concordantes, se demande quelle tenue adopter face à la situation. C’est tout de même inquiétant de voir s’effondrer sous ses pieds ce qu’on a mis des années à construire, avec hargne et détermination. Dans cette dégringolade du Pnds qui risque de l’emporter, Mohamed Bazoum semble seul. Isolé, laissé à son sort par une direction du parti qui semble non concernée par le combat qu’il mène, le président du Pnds Tarayya vit un drame intérieur qu’il est seul à connaître. Hassoumi Massoudou, qui a, un temps, déclaré qu’il se battra aux côtés de Mohamed Bazoum pour son élection à la magistrature suprême, est remarqué pour le mutisme dans lequel il se complaît. Ni Pierre Foumakoye, de toute façon sans bastion politique, ni Ouhoumoudou Mahamadou qui ne vit que sous l’ombre d’Issoufou Mahamadou, encore moins le vieux Kalla Hankourao, ne semble préoccupé par ces départs successifs. C’est comme si tous connaissent la source et les mobiles.
Les observateurs avisés prédisent volontiers l’éclatement du parti d’ici à un mois.
Depuis le début de ce phénomène d’implosion interne du Pnds Tarayya, il n’y a qu’une seule réunion de crise, celle du Conseil exécutif national (Cen) du 30 août 2020 qui a statué sur la démission d’Ousmane Idi Ango et l’exclusion de 19 autres camarades de Balbaza. Depuis, plus rien. Le Pnds Tarayya semble subir le coup, tel un fatalisme contre lequel personne ne peut rien. Et les observateurs avisés prédisent volontiers l’éclatement du parti d’ici à un mois. Le mois d’octobre prochain, période de la rentrée parlementaire, risque de sonner définitivement le glas du Pnds Tarayya. Au profit, pensent nombre de Nigériens, du Pjp Doubara du général à la retraite Djibo Salou, le chef de la junte militaire qui a renversé Mamadou Tanja. Pour une bonne partie de l’opinion nationale, la désagrégation du Pnds Tarayya est non seulement attisée quelque part, mais elle est planifiée et exécutée dans le cadre de ce fameux deal qui aurait scellé les relations entre Djibo Salou et Issoufou Mahamadou.
Les déclarations des différentes fédérations, ces jours-ci, mettent davantage l’accent sur le soutien au Président Issoufou, un président sortant, plus que sur la solidarité agissante dont a impérativement besoin de sentir autour de sa candidature, Mohamed Bazoum
S’il est difficile, pour le moment d’en avoir la preuve, il est tout de même remarquable que tous ceux qui partent n’ont pas encore décidé de rejoindre un parti politique. Djibo Salou est-il réellement le bénéficiaire de cette saignée interne du Pnds ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est certain, le gros perdant, c’est Mohamed Bazoum qui constate, dans la déception, le désespoir et l’amertume qu’il ne peut visiblement compter sur le soutien ferme du Président Issoufou dont l’attitude est plus que trouble. Pour un proche de Bazoum, Issoufou Mahamadou l’a jeté en pâture. Sinon, dit-il, comment comprendre qu’il propose sa candidature, qu’il déclare le soutenir jusqu’au bout mais s’interdit de jouer au pompier face à ces départs mortels pour le candidat Bazoum. Pire, ajoute-t-il, les déclarations des différentes fédérations, ces jours-ci, mettent davantage l’accent sur le soutien au Président Issoufou, un président sortant en fin de mandat, plus que sur la solidarité agissante dont a impérativement besoin de sentir autour de sa candidature, Mohamed Bazoum. C’est, donc, le clair-obscur au Pnds Tarayya. Le candidat officiel risque, selon toute vraisemblance, se retrouver avec une coquille vide, le coeur rempli de fiel.
YAOU
- Détails
- Catégorie : Politique
Démissions en cascade au sein du PNDS : Ousmane Idi Ango n’est-il pas un cheval de Troie d’un mouvement en gestation pour faire couler le parti de Bazoum ?
Depuis qu’il a souveraine ment démissionné du Pnds, Ousmande Idi Ango, l’ancien directeur général de la Société nigérienne d’exportation de produits pétroliers (Sonidep), semble avoir sonné la cloche du diable. D’abord, le meeting d’accueil et de soutien que ses partisans ont voulu organiser Malbaza a été interdit sous prétexte qu’il ne serait pas l’émanation d’une structure légalement reconnue par la loi. Une décision de justice le sortira de l’embarras. Le meeting est tenu et les nombreuses foules qui ont convergé vers le stade municipal de Malbaza ont renseigné sur la volonté, exprimée quelque part, d’empêcher cet accueil d’Ousmane Idi Ango parmi les siens. En fait, vu le pourrissement qui gagne le parti, il est difficile de savoir exactement, au stade actuel, qui veut désormais détruire celui qui, il y a peu encore, représentait tous les symboles du pouvoir du Pnds. Si les regards sont aussitôt tournés vers Mohamed Bazoum, le président et candidat du parti à l’élection présidentielle, il paraît toutefois difficile de penser que tout vient de lui. Can après le meeting empêché mais finalement tenu sur décision judiciaire, Ousmane Idi Ango a été, dès le prochain conseil des ministres, limogé de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignation (Cdc).
Bazoum serait-il dans un simple rôle de faire-valoir comme le susurrent de plus en plus une certaine opinion publique ?
L’affaire n’est pas simple. Si Mohamed Bazoum a pu facilement obtenir la tête d’Ousmane Idi Ango, c’est qu’il a Issoufou Mahamadou dans la poche, diton. La motivation reste inconnue pour le moment. Bazoum seraitil dans un simple rôle de fairevaloir comme le susurrent de plus en plus une certaine opinion publique ? Quoi qu’il en soit, certains pensent qu’Ousmane Idi Ango a entamé une sorte de chemin de croix qui risque de le mener loin. Débarqué de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et de consignation, celui que l’on dit être un protégé personnel du Président Issoufou doit irréductiblement s’attendre à une poursuite judiciaire. Sa gestion de la Sonidep, selon certains, serait totalement patrimoniale et propice à un règlement de comptes. Une enquête de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) sur cette gestion n’est pas à exclure, quoi que le mis en cause n’est pas sans protecteur au sein du système régnant.
Les défections ne se comptent plus, à croire qu’elles sont attisées et entretenues quelque part
Et si Mohamed Bazoum, Ousmane Iidi Ango et Issoufou Mahamadou jouent tous au même théâtre, dans des partitions différentes mais cohérentes, se demandent certains ? L’hypothèse est osée, mais elle ne semble pas surréaliste au regard des démissions en cascade qui surviennent au Pnds Tarayya. Véritable phénomène d’une époque que l’on pense être révolue, la fin du second et dernier mandat d’Issoufou Mahamadou semble avoir plongé le parti de Mohamed Bazoum dans une tourmente. Après Ousmane Idi Ango, qui n’a pas, apprend- on en dernier lieu, choisi d’adhérer à un autre camp politique, il y eut de nombreuses autres défections au sein du Pnds Tarayya. On parle du cas de l’ancien maire d’Agadez, Rhissa Feltou, amis également de nombreuses structures communales au titre desquelles on évoque Iférouane, la ville natale du Premier ministre Brigi Rafini, Konni,Dogueraoua, Gidan-Idar, etc. Les défections ne se comptent plus, à croire qu’elles sont attisées et entretenues quelque part. Parallèlement à ces démissions, il y a eu aussi l’exclusion prononcée à l’encontre du sieur Amadou Djidout et de 19 autres camarades du parti, militants de la fédération de Mlabaza.
De grands noms, aussi bien dans les rangs des bailleurs de fonds que sur la liste des cadres et dirigeants du parti rose, pourraient, dans les jours à venir, faire leurs adieux à Mohamed Bazoum.
Au rythme où des pans entiers du Pnds s’effondrent, il y a de gros risques que le candidat Bazoum finisse sa campagne électorale actuelle dans un profond désarroi. Car, outre les démissions en masse qui ne se comptent plus, de gros pourvoyeurs d’électeurs sont annoncés sur la liste des départs. Des noms illustres qui ont porté haut l’étendard du Pnds sont donnés partants et le phénomène pourrait connaître une précipitation ces temps-ci. De grands noms, aussi bien dans les rangs des bailleurs de fonds que sur la liste des cadres et dirigeants du parti rose, pourraient, dans les jours à venir, faire leurs adieux à Mohamed Bazoum. Seulement, on ignore encore si ces démissions se font contre Bazoum ou si elles correspondent à un projet planifié avec le consentement et l’implication de l’intéressé. Si le Pnds ne s’est pas encore effondré, il est certainement en passe de l’être. Aucune fédération ne semble épargnée.
Un nouveau parti politique serait en gestation pour accueillir tous les transfuges du Pnds.
Selon des sources dignes de foi, le phénomène des défections en cascade qui frappe le Pnds Tarayya n’est pas fortuit. C’est la résultante d’une dynamique en cours, planifiée et mise en oeuvre sans état d’âme par un courant contestataire contre la candidature de Mohamed Bazoum au sein du Pnds. Selon ces sources, le limogeage d’Ousmane Idi Ango, tout comme les démissions enregistrées par devant une très haute personnalité centrale de l’Etat, seraient toutes des mises en scène en vue de tromper la vigilance de Mohamed Bazoum. Un Mohamed Bazoum qui continue à croire dur comme fer que les défections en cours sont isolées et qu’elles s’estomperont avec sa consécration inéluctable à la magistrature suprême.
Ousmane Idi Ango est-il un simple cheval de Troie d’un mouvement en gestation ?
Pourtant, il semble qu’il y a anguille sous roche. Un nouveau parti politique serait en gestation pour accueillir tous les transfuges du Pnds. Si Ousmane Idi Ango a démenti être parti au Pjp Doubara de Djibo Salou, il a toutefois souligné qu’il reste avec le Président Issoufou. Un président sortant dont le deal avec l’Etat finit dans sept mois exactement. À quelles fins ? C’est difficile de le dire pour le moment. Pour de nombreux Nigériens, il est tout de même intrigant qu’Ousmane Idi Ango lâche la proie pour l’ombre. Il doit avoir ses raisons, mais son choix, délibéré et assumé, met plutôt de l’eau au moulin de ceux qui pensent qu’il n’est qu’un cheval de Troie d’un mouvement en gestation.
Doudou Amadou
- Détails
- Catégorie : Politique
Démocratie nigérienne : Un nouveau regard sérieux qui démonte la vision arrangée de l’Europe et de la France sur le Niger

Cela fait des années, alors que les Nigériens se plaignent de leur démocratie, la France, la décrit, elle, comme un modèle de réussite, flattant une démocratie qui n’en était plus une depuis que les socialistes l’ont traquée et domptée pour en faire ce qu’ils veulent : une démocratie de façade. Tout le monde sait comment la démocratie est gérée dans le pays depuis qu’Issoufou accédait au pouvoir, étouffant toutes les opinions pour être seul à s’y pavaner en gentleman, vivant d’un culte de personnalité qui a fini par révéler aux Nigériens les suffisances et les vanités qui l’animent. Qui ne sait pas comment les élections, disons les processus électoraux, depuis que les socialistes dirigent le pays, sont conduites ? Les socialistes n’ont eu que du mépris pour les acteurs politiques qui refusent l’unanimisme vers lequel le PNDS voudrait pousser le pays pour faire croire que son champion serait incomparable. On savait, malgré tout le beau discours que la France, pour ses intérêts, peut tenir pour faire croire que tout serait merveilleux dans le pays, alors que tout va mal dans le pays. Il y a quelques jours, the Economist Intelligence Unit (EIU) a publié son rapport dans lequel il classait les pays du monde selon la qualité de la démocratie qu’ils promeuvent. Et, contrairement à ce que la France et l’Union Européenne peuvent dire de leur meilleur client – la Renaissance et sa démocratie – l’on peut enfin apprendre qu’au Niger il n’y a plus de démocratie. Le document nous apprend que Maurice est la première démocratie avec un score de 8.14 pendant qu’il classe le Benin à la 104ème place avec un score de 4.28, faisant de ce pays une démocratie hybride tout comme le Sénégal qui a dans ce classement un score de 5.72, qui lui donne la place de 79ème. Ce classement qui s’est basé sur des considérations objectives rend compte de la santé des démocraties sur le continent. La place du Sénégal n’est d’ailleurs plus étonnante quand on voit comment depuis des mois, sinon des années, des opposants sont persécutés pour trouver le moyen de les exclure des compétitions électorales. Ces attitudes liberticides, qu’on a d’abord observées pour faire école chez d’autres voisins de la sous-région ouest-africaine, ne peuvent qu’impacter la qualité de la démocratie et même la détruire.
Le Niger qui était devenu le laboratoire de cette médiocratie ne peut qu’occuper une place très piètre, déshonorante. Le pays est classé par l’EIU, avec un score de 3.75, à la 112ème place et est qualifié, comme il fallait s’y attendre, comme un pays autoritaire. Ce n’est d’ailleurs pas pour la première fois que cela arrive au pays. Il y a déjà des années où, faisant le même classement, sous Issoufou, le pays était considéré comme « autoritaire ». Il ne peut en être autrement quand, dans le pays, on n’autorise plus des manifestations tant de la part des syndicats que des partis politiques et de la société civile. Dans un pays où, en plus, la Justice est en panne et ce parce que ne peut aller en prison qu’une catégorie de Nigériens, les autres, parce qu’étant d’un certain cercle du pouvoir et quand même les plus condamnables par leurs actes et souvent par leurs paroles, sont soustraits de la justice, ne pouvant jamais répondre de leurs fautes. Aujourd’hui, pour n’avoir pas été capable de faire bouger les lignes, en s’affranchissant d’un tutorat forcé et en s’éloignant de pratiques héritées de l’ancien système, Bazoum laisse la démocratie nigérienne sous les même regards dépréciatifs. Comme quoi, au Niger, il n’y a pas de démocratie : le PNDS l’a vidée de son essence. Il l’a tuée.
Mairiga
- Détails
- Catégorie : Politique
Démographie et développement au Niger : Paradoxe ou illusions d’optique / Par Kiari Liman-Tinguiri
Dans une tribune publiée Jeune Afrique, Professeur Alzouma Gado, anthropologue et universitaire, soutient qu’il y aurait un paradoxe dans l’analyse de la relation entre croissance démographique et développement au Niger qui aurait échappé à tous ceux qui s’expriment sur la question. II convoque, pour débusquer ce paradoxe, quelques chiffres[2] <#_ftn2>, sensés montrer, voire démontrer, que la croissance démographique du Niger, loin d’être un frein ou un handicap pour développement économique, serait en réalité la meilleure chose qui soit arrivée à ce pays. En effet, grâce à elle ou malgré elle, on scolariserait plus, on vivrait plus longtemps et on serait moins pauvre.
L’article commence par des références à la démographie de l’Afrique entière. II n'y a pas, à ce jour, à ma connaissance, une politique de population qui se définit et s'exécute à l'échelle du continent. Des efforts de convergence politique, et plus récemment, de stratégie économique par la recherche de consensus sur des secteurs et des investissements structurants sont en cours depuis la création du NEPAD, et il faut les saluer. Des jeunes s'investissent dans nos différents pays, pour entretenir la flamme d'une espérance africaine, allumée par les “pères fondateurs”, comme Kwame Nkrumah et d’autres, et il faut les encourager à persévérer. Mais les politiques de développement économique et social, dont font partie les politiques de population, se font au niveau des états et l'état Afrique n'existe pas encore. Ce qui existe, ce sont des états frères ou amis, mais qui chacun, à l’intérieur de ses frontières, déploie des efforts pour le bien être de sa population. II y a donc très peu ou pas du tout de pertinence à débattre sur le choix et l'efficacité des stratégies de développement, en se situant d’emblée à l’échelle du continent. Et quand bien même la dynamique démographique serait favorable au continent africain, à long terme ou dans les comparaisons intercontinentales, on ne peut concevoir comme un destin enviable pour le Niger d'être, à l'intérieur du continent, le pays ayant le développement humain le plus faible, ce qui est notre cas depuis que l’on mesure l’indicateur conçu pour le saisir.
En parlant de projection, puisque le professeur nous y invite, une modélisation simple mais fiable, effectuée par un homme d’état nigérien (qui sait donc de quoi il parle) suggère qu'au rythme actuel d'augmentation du revenu par tête du pays, il nous faudrait 89 ans (près d'un siècle) pour être un pays émergent (10% du revenu moyen des pays de l'OCDE). Une diminution d'un point de pourcentage de la croissance de la population nous ferait gagner près de 30 ans, soit une génération ! Tous les pays africains ne sont pas logés a la même enseigne. C’est pourquoi, il me semble qu’il faut épurer le texte des généralités continentales, pour en discuter rigoureusement le contenu. Et, comme on le verra, si la comparaison hardie que fait le professeur avec la France invalide en fait sa thèse, celle que l’on peut faire avec des pays qui nous ressemblent, ne nous est pas favorable non plus.
Revenons donc au Niger et concentrons notre propos au cas de celui-ci : Trois indicateurs sont mobilisés par Pr Gado pour soutenir que la croissance extrêmement rapide de la population n'est pas un obstacle au développement économique, bien au contraire. Le Niger serait l’illustration d’une heureuse exception. Le taux de fertilité de plus de 7 enfants par femme en âge de procréer et le taux de croissance de la population de près de 4%, ne sont pas des contraintes à desserrer, mais des atouts à célébrer. II n’est pas superflu de rappeler que l’auteur évite soigneusement de retenir le moindre indicateur de développement économique, comme le classique revenu par tête ou des proxy plus modernes comme la consommation d’énergie par habitant ou l’émission de gaz à effet de serre par tête ou le taux de connexion à internet. II est pourtant très important, lorsque l’on parle de développement de se choisir une définition, tant la question est controversée. Pour notre part, nous nous référons à chaque fois que nous parlons de développement, à une définition large, celle que Amartya Sen donne du développement humain, qui a inspiré le PNUD pour construire l'IDH. Le développement serait « un processus d’élargissement des choix des individus » qui leur permet de mener une vie qu'ils ont de bonnes raisons de vouloir. Les capabilités nécessaires à cela suppose pour chaque individu de disposer d’un minimum d’éducation (faute de quoi nos choix pourraient être mal informés), de jouir d’une santé satisfaisante (ce qui permet d’espérer de vivre suffisamment longtemps) et d’un minimum de ressources matérielles (celles que l'on produit et que mesure, imparfaitement certes, le revenu par tête). Ce sont des variables saisissant au mieux ces trois notions que l’on combine pour mesurer l'IDH d’un pays (un indicateur du niveau d'éducation, l’espérance de vie à la naissance, et le revenu par habitant).
L’espérance de vie à la naissance a augmenté significativement au Niger, mais aussi partout ailleurs et souvent à un rythme supérieur au nôtre, depuis que le PNUD publie l’IDH. Cela est exact et c’est que Pr Gado interprète comme une preuve que la croissance de la population est une bonne nouvelle pour le développement économique du pays. II ajoute ensuite que la mortalité a diminué, ce qui serait une deuxième preuve. En réalité, il n'y a pas là deux arguments, mais une double lecture du même, car l'augmentation de l'espérance de vie à la naissance, c'est juste une autre façon d'exprimer la baisse de la mortalité. On ne peut pas les cumuler comme s’ils étaient complémentaires deux indicateurs reflétant la même chose, qui sont plutôt substituables l'un à l'autre. Les présenter comme deux arguments me semble entacher de redondance, sans force probante supplémentaire.
L’argument est d’autant moins convaincant que le niveau de vie a augmenté davantage là où la croissance de la population a été beaucoup moins rapide que la nôtre. Reprenons, à deux années près, faute de données pour 1960 et 1961, la comparaison entre la France et le Niger, choisie par l’auteur. En 1962, le revenu national brut par tête d’habitant (RNB/T) était au Niger de 150$ US, alors qu’il s’élevait en France à 1550$US, soit un peu plus de 10 fois celui du Niger. En 2020, le revenu par tête d’un français s’élève à 38.500 $US, lorsque le nigérien moyen doit se contenter de 550 $US. En d’autres mots, alors qu’en 1962, le niveau de vie d’un français est comparable à celui de dix nigériens, le français de 2020 à un niveau de vie qui équivaut à celui de 70 nigériens. Cela nous fait une belle jambe d’avoir une population aujourd’hui de seulement 2,5 fois moins élevée que celle de la France alors que celle-ci était 15 fois plus peuplée que nous en 1960. La comparaison avec la France est cruelle pour le plaidoyer populationniste du professeur, mais elle n’est pas juste, car « les deux pays ne boxent pas dans la même catégorie », l’un est industrialisé, l’autre en développement. La même comparaison avec des pays qui nous ressemblent est tout aussi édifiante. En 1968, le RNB/T du Sénégal était de 340$ US, celui du Niger de 160. Le niveau de vie du nigérien moyen équivalait à 47% de celui du sénégalais. En 2020, le nigérien n'a plus que 38,5% du niveau de vie du sénégalais. En 1988, le nigérien avait un revenu de 330 $US ce qui équivalait à 75% des 400$ du guinéen ; une génération plus tard, en 2020 le nigérien a revenu qui ne vaut plus que 54% de celui du guinéen. En 1962, le nigérien moyen, avec 160$ de revenu par tête, vivait mieux que le Dahoméen qui n’en avait que 90$US ; en 2020 le revenu du nigérien (550$) ne représente que 43% de celui du béninois qui s’élève à 1280 $US. Enfin, le Nigeria qui avait en 1970 un RNB/T de 170$US, lorsque celui du Niger était de 150$, affichait en 2020, un RNB/T de 2000$, soit plus de 3,5 fois celui du Niger (550$). Les quatre pays comparateurs ont en commun d’avoir un taux de croissance de la population inférieure d’au moins un point de pourcentage par rapport à celui du Niger (3,8%) en 2020 avec 2,5% au Nigeria, 2,7% au Sénégal et 2,8% au Bénin et en Guinée. A l’exception du Nigeria qui a une espérance de vie à la naissance de 55 ans, les trois autres pays ont une espérance de vie supérieure (Sénégal, 68 ans) ou comparable à celle du Niger (Bénin et Guinée 62 ans contre 63 ans au Niger). Les quatre pays ont un IDH supérieur à celui du Niger en 2020 (0,4 pour eux contre 0,3 au Niger sur une échelle de 0 à 1). Trois des quatre pays ont un taux de pauvreté nettement inférieur à celui du Niger, avec 7,6% de pauvres au Sénégal, 19,2% au Bénin et 23,2% en Guinée contre 41,4% au Niger, battu aussi par le Nigeria qui a un taux de pauvreté de 39.1%. On ne peut donc décemment soutenir, dans ces conditions, que la croissance fulgurante de sa population est une bonne nouvelle pour le développement du Niger, elle ne l’est ni pour la croissance économique, ni pour le développement humain qui dépend de ce dernier en partie et l’est encore moins pour la réduction de la pauvreté
Examinons maintenant, un peu plus en détail, l'augmentation de l’espérance de vie à la naissance au Niger. II apparaît assez nettement que la baisse de mortalité qui en est le miroir est avant tout la baisse de la mortalité infanto-juvénile. Cette évolution heureuse, est essentiellement le résultat des campagnes de vaccination qui ont permis de combattre les hécatombes qu'entrainaient jadis les épidémies de maladies évitables, celles que l'on peut prévenir par la vaccination. Le taux de mortalité des enfants de moins cinq ans est passé de 341 pour mille naissances vivantes en 1974 et 330 en 1990 encore à 78 en 2020. Cette évolution est sans doute la meilleure explication de celle de l’espérance de vie à la naissance. L'augmentation de l’espérance de vie à la naissance ne signifie donc pas qu'une proportion très grande de nigériens vivent aujourd’hui très longtemps (les plus de 65 ans ne représentaient encore en 2020 que 2,60% - 628.000 personnes pour une population de plus de 24,2 millions- contre 20,75% en France, -près de 14 millions de personnes sur une population de 67,38 millions- par exemple, comparateur choisi par Gado). De façon plus générale, l'allongement de la durée de la vie humaine, quand bien même il serait à notre portée, n'est désirable que s’il se fait dans de bonnes conditions de santé et de bien-être. C'est assez facile de comprendre que nul ne veut vivre longtemps pour souffrir longtemps des affres de la pauvreté et de la misère, comme c'est le cas de 40% de nos compatriotes qui vivent avec moins d'un dollar et 90 centimes par jour.
Le professeur invoque ensuite l'augmentation appréciable du taux de scolarisation, résultat d'efforts budgétaires considérables, comme la preuve que notre croissance démographique est non seulement supportable mais même souhaitable, car si l'Etat a pu scolariser tant d’enfants, il pourrait en faire davantage. L’indicateur choisi est, à notre avis, surinterprété. Le taux de scolarisation ne dit pas assez ce que l'école fait de l'enfant et Pr Gado le sait sans doute mieux que moi. C'est pourquoi les auteurs de l'IDH par exemple utilisent un indice composite agrégeant cet indicateur avec la scolarisation au niveau secondaire et le nombre moyen d’années de scolarité dans la population générale. Un indicateur plus simple mais pertinent serait le taux d'alphabétisation des adultes, lorsque la comparaison se fait à une génération de distance. Cet indicateur reste désespérément faible chez nous, il est de 35% en 2018. La situation est pire encore si on affine la chose par une simple désagrégation selon le sexe. II n’y a chez nous que 27% de femmes de plus de 15 ans qui sont alphabétisées (qui savent lire un texte simple, comme un mode d’emploi). C’est indiscutablement un progrès que le taux de scolarisation augmente, mais un progrès dont l’impact reste incertain chez nous, pour s’en réjouir autant, sans nuance. II faut d’abord observer que malgré cette augmentation rapide du taux de scolarisation, il reste encore plus d'enfants d'âge scolaire n’allant pas à l’école en 2014 (1.280.821) qu’en 2003 (1.248.811), et lorsque qu’il cite l’augmentation de 35% des inscriptions entre 2012 et 2020, il se garde bien de dire qu’en 2020, il y avait probablement plus d’enfants d’âge scolaire hors des classes qu’en 2012, puisqu’ils étaient 1.241.317 dans cette situation en 2017, presque autant qu’en 2003, lorsque le taux de scolarisation était beaucoup plus faible. Ce sont les analphabètes de demain, ceux qui sont les moins outillés pour contribuer efficacement au développement économique et même à la vie démocratique du pays. La seule explication à cette tragédie est précisément la croissance plus rapide du nombre d'enfants d'âge scolaire (corollaire de la forte natalité et de la baisse de la mortalité infanto juvénile) que celle de notre capacité à les scolariser. Les efforts de l'Etat (et ceux de ses partenaires financiers, il n’y a aucune honte à le dire) sont littéralement submergés par la croissance fulgurante du nombre d’enfants à scolariser. Avec une natalité plus faible, nous aurions pu les scolariser tous et dans de meilleures conditions.
Mais il y a plus et pire, Pr Gado fait semblant d’ignorer que l'accélération du taux de scolarisation a été obtenue au prix de nombreux compromis avec la qualité de l'enseignement, donc au détriment de l'acquisition réelle des connaissances, mais aussi que la hausse du taux de scolarisation ne se transmette pas totalement sur le nombre moyen d’années de scolarité (en raison du taux de déperdition atteignant 35% dans certaines cohortes), de sorte qu’au total, l’accélération de la scolarisation pourrait n’avoir qu’une incidence très faible sur la productivité du travail dans la population générale. En effet, les efforts de réduction de coût, pour pouvoir scolariser le plus possible d'enfants afin de réaliser les objectifs globaux de développement, ont hélas entraîné une baisse de la qualité de l'éducation. Aucun des ingrédients de la production de l'éducation n’a été épargné par le « cost cutting ». Les infrastructures inadaptés et parfois dangereuses - nous avons 37000 mille classes en paillote-, les maîtres peu ou pas qualifiés - la majorité des enseignants du primaire sont des volontaires, des bénévoles ou des appelés du service civique national, sans formation pédagogique, ni surtout sans aucune vocation pour l’enseignement, payés bien moins que les instituteurs formés pour faire carrière-, les fournitures scolaires officiellement ou insidieusement transférés à la charge des parents, les classes surchargées pulvérisant les records de ratio d’élèves par maître etc. Les évaluations des maîtres et des résultats de leurs élèves rendus publiques ces dernières années en disent long sur les effets pervers de cette stratégie d’accélération du taux de scolarisation sur la qualité. C'est moyennant ces renoncements à la qualité la plus élevée possible, que notre dépense par tète d'éducation a baissé nous permettant d’inscrire massivement à l’école. Avec le même niveau d'effort budgétaire (part des dépenses d'éducation dans le budget, d'environ 20% en moyenne depuis 2011), on aurait disposé, à population constante ou augmentant à un rythme plus faible, du double par élève. Ce serait un scénario totalement différent, un véritable "game changer".
La troisième variable sollicitée par Pr Gado à l’appui de la thèse selon laquelle la forte natalité et la croissance foudroyante de la population qu’elle induit seraient porteuses de progrès au Niger, est le taux de pauvreté. Ce dernier est passé de 45% à 40% entre 2014 et 2017 ; En interprétant cette tendance positive, (sans en attribuer le crédit aux stratégies de lutte contre la pauvreté mises en œuvre à cet effet) Gado ne semble pas réaliser que malgré la baisse du taux de pauvreté, il y a aujourd’hui plus de personnes pauvres au Niger que jamais auparavant ! Et pourquoi donc ? Parce que la population augmente plus rapidement que de raison. Faisons un peu de pédagogie pour les étudiants du professeur. Un taux de pauvreté de 45% dans une population de 20 millions signifie 9 millions de pauvres. Si le taux de pauvreté baisse à 40% mais que la population passe à 25 millions, on aura 10 millions de pauvres. Le taux de pauvreté aura diminué (de 5 points de pourcentage), mais on a 1 million de pauvres en plus! Appliquons le même raisonnement aux chiffres utilisés par Pr Gado ; le taux de pauvreté est passé de 48,2% en 2011 à 42,9% en 2020. Comme dans le même temps, la population est passée de 17,11 à 24,21 millions, la croissance démographique explosive qui est la nôtre a généré, toutes choses étant égales par ailleurs, donc par son seul effet, 2,139 millions de pauvres supplémentaires par rapport à 2011 !
On le voit, lorsque l’on examine attentivement les chiffres du Pr Gado, il apparaît assez vite que ce qui est décrit comme un paradoxe est au mieux une illusion d’optique, au pire une prise de ses désirs pour une réalité, comme cela arrive, parfois, à chacun d’entre nous.
L’article est truffé d’illustrations chiffrées impressionnantes mais qui résistent mal à une lecture critique, même d’un amateur comme votre serviteur. En réalité, il est difficile de ne pas éprouver le sentiment que le professeur a commencé son texte par sa conclusion, qui énonce que chez nous la « pauvreté s’explique d’abord et avant tout par la corruption généralisée, le mauvais choix des politiques nationales de développement, l’insécurité, l’incompétence des dirigeants et le fait que les richesses (abondantes) tirées du sous-sol ne profitent pas au pays et aux populations » et donc que notre croissance démographique n’y est pour rien. En parler serait juste un écran de fumée. Pr Gado a ensuite construit un argumentaire superficiel et suffisamment excessif pour être polémique, ce qui est “vendeur”, donc facile à publier. On ne peut en effet imaginer que les observations ci-dessus aient pu lui échapper.
Le débat public raisonné est nécessaire, indispensable même en démocratie, mais il requiert, pour être utile, un respect sacré des faits. Nier les réalités ne peut en atténuer les conséquences, ni en prévenir l’aggravation. Les narratifs reposant sur des « faits alternatifs », qui polluent le débat démocratique sont dévastateurs partout et démobilisateurs, dans un pays attaqué par les jihadistes sur toutes ses frontières. Le projet funeste de ces derniers est précisément de délégitimer l'État en discréditant la démocratie et la promesse de développement économique et social. On ne s’y prendrait pas autrement si on voulait les aider, ce dont on ne peut suspecter le Pr Gado.
Non, professeur, la croissance démographique du Niger n’est pas un atout. A cause de son rythme époustouflant, nous scolarisons davantage mais le nombre d’analphabètes ne baisse pas, nous réduisons le taux de pauvreté mais le nombre de pauvres augmente, notre espérance de vie a progressé, mais très peu d’entre nous vivent longtemps et notre IDH reste le plus faible, parce que notre revenu par tête croît beaucoup plus lentement que celui des autres. Ce n’est pas un écran de fumée que de reconnaître que notre démographie joue contre nous, ni une diversion que de mettre en œuvre des politiques pour la maîtriser. Que ce ne soit pas notre seul problème est une évidence, mais qu’il n’est pas le moindre de nos défis l’est tout autant.
Non, professeur, il ne suffit pas d’être les plus nombreux ni de faire beaucoup d’enfants pour se développer rapidement. Si cela était vrai, la chose se saurait et nous serions des donateurs pour la Belgique et le Luxembourg et ferions des transferts de solidarité à la Tunisie et au Botswana.
Par Kiari Liman-Tinguiri, économiste du développement, est ancien doyen de la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques de l’Université de Niamey. II est senior fellow à l’école de développement international et de Mondialisation à l’Université d’Ottawa. Ancien haut fonctionnaire de l’ONU, il est actuellement ambassadeur du Niger aux USA. II s’exprime ici à titre personnel et les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement les positions du gouvernement du Niger et ne peuvent donc pas être attribuées à ce dernier.
[2] <#_ftnref2> Tous nos chiffres proviennent de la base de données de la Banque mondiale, consultable sur www.worldbank.org .
Source : http://www.iedas.ca/blog/6453702525190144/
- Détails
- Catégorie : Idées et opinions
Dénonciation des accords fiscaux entre le Niger et la France: Les conséquences d’une convention au demeurant déséquilibrée pour le fisc nigérien
Après la dénonciation des accords de défense qui lient le Niger et la France, les autorités nigériennes et maliennes ont conjointement dénoncé dans un communiqué rendu public le 5 décembre 2023, les accords fiscaux dont l’esprit prévoit l’élimination de la double imposition et l’établissement des règles d’assistance mutuelle administrative en matière fiscale. Ces conventions ont été signées sur la base des dispositions pertinentes de la Convention de Vienne sur le Droit des Traités de 1969, notamment celles relatives à la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats. Or, l’attitude des autorités françaises à l’égard du Niger et de son peuple rend difficile, sinon impossible, l’exécution de ces conventions qui, au demeurant, ne répondent pas aux intérêts de notre pays.
L’ancien directeur général des Impôts, M. Hamma Hamadou, expert en finance nous expliquent clairement ce que recouvrent ces accords fiscaux que la France a signé pratiquement avec l’ensemble de ses anciennes colonies. En réalité, ces conventions ont été actées au lendemain des indépendances. Pour le cas précis du Niger, la convention a été signée en 1965 et est entrée en vigueur en 1966. Que vise concrètement la convention ? Pourquoi on signe une convention de non double imposition? Le sujet est qu’en matière de fiscalité, chaque contribuable a un domicile fiscal. Ainsi, selon l’expert en finance, M. Hamma Hamadou, le principe voudrait que la personne soit imposée à son domicile fiscal. Sauf qu’il se trouve que le commerce ne se limite pas à l’intérieur des frontières. Il y a le commerce international. A partir de cet instant, quelqu’un qui a une entreprise ou capital donné, peut faire des affaires dans une autre juridiction.
Le second principe voudrait que les bénéfices qui ont été gagnés soient imposés sur les lois de ce pays-là, étant entendu que chaque juridiction est souveraine, chaque pays est souverain. Chacun impose selon sa loi. Cela veut dire qu’une même personne ou une même entreprise qui a des affaires, des revenus, ou un patrimoine dans deux juridictions différentes doit être imposée dans les deux juridictions. La convention de non double imposition vise à faire en sorte qu’une personne ou une entreprise ne puisse être imposée dans les deux juridictions. La raison principale pour laquelle on fait une convention de non double imposition est qu’elle vise à protéger l’économie d’un pays.

La seconde raison est qu’une convention de non double imposition est attachée à un accord d’assistance administrative mutuelle. Cet accord d’assistance administrative mutuelle vise à donner des échanges d’informations d’ordre fiscal. En effet, un système fiscal ne vaut que par la qualité des informations que les gens des impôts ont à leur disposition dans la mesure où l’impôt n’est rien d’autre qu’une ponction sur les revenus ou les bénéfices gagnés. Il faut donc avoir la bonne information pour pouvoir asseoir une bonne fiscalité. Dans ces circonstances-là, l’expert en finance, M. Hamma Hamadou, ancien directeur général des Impôts, précise qu’on peut tous comprendre que lorsqu’on signe une convention de non double imposition, cela vise aussi la coopération entre les pays en l’occurrence l’assistance que les pays apportent entre eux, notamment dans deux domaines particuliers : le renseignement à but fiscal et le recouvrement.
Le caractère déséquilibré de ces accords fiscaux
Le but principal recherché par la France en signant ces conventions avec ses anciennes colonies au lendemain des indépendances est d’éliminer un certain nombre de contraintes pour ses entreprises évoluant dans les pays colonisés. Par contre, ce qu’il faut comprendre que la volonté de la France est la raison de protéger son économie, voire de l’avantager. Ainsi, ce qui devrait être fait de notre côté, le Niger, le Mali probablement et le Burkina Faso dans les mêmes conditions, c’est de nous assurer que nous sommes véritablement dans une convention équilibrée. D’abord, il faut se poser la question fondamentale qui est celle de savoir si nous avons une économie qui exporte vers la France. Si nous n’avons pas une économie qui exporte des biens et des services vers l’économie française, nous n’avons pas intérêt à nous engager dans de tels accords aux avantages comparatifs quasi nuls.
En outre, il faut relever que nous n’avons pas seulement cette convention de non double imposition qu’avec la France. Il y a aussi cette convention entre les Etats de l’espace UEMOA depuis 2007 dans la mesure où les économies de ces pays sont convergentes. Elle s’inspire de la convention de l’ONU ; de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) qui regroupe les trente-six (36) pays les plus industrialisés au monde. C’est dire qu’une convention de non double imposition ne saurait être établie que lorsque les deux pays examinent chacun l’architecture de son économie. Si les deux pays ont des échanges commerciaux, il faudrait creuser pour voir si ces échanges sont équilibrés. Est-ce qu’on vend autant qu’on achète à la France par exemple ? « Nous avions le devoir en 1965 de nous assurer que nous avions intérêt à faire ce type de convention et que ce serait une convention équilibrée. La première chose, ce sont les administrations françaises et nigériennes qui devraient discuter, échanger pour trouver des termes équilibrés d’une coopération fiscale, d’une convention de non double imposition », a-t-il expliqué. Il faut qu’on s’assure à l’origine qu’on a une économie qui produit. Aujourd’hui, tout le monde sait que le volume de nos affaires avec la France est insignifiant. Par contre le volume des affaires de la France à destination du Niger est significatif jusqu’à une période récente.
Toutefois, l’expert en finance, M. Hamma Hamadou a précisé que Orano ; Sogea Satom ; Veolia sont des filiales des sociétés françaises, mais de droit nigérien. Par conséquent, elles ne sont pas concernées par la convention de non double imposition. L’ancien directeur général des Impôts a par ailleurs fait remarquer qu’une convention de non double imposition doit faire l’objet d’examen périodique. Les parties doivent se voir de temps en temps pour faire le point de ces accords. Or, ces derniers n’ont jamais fait l’objet d’examen. Certes il y a des tentatives initiées par la direction générale des Impôts pour demander au gouvernement nigérien de les réviser pour tenir compte d’un certain nombre de choses dont nous avions besoin en tant qu’avantage fiscal. A l’époque, le gouvernement était probablement gêné et il ne l’avait pas fait. A l’heure actuelle, il y a une certaine hostilité entre les gouvernements français et nigérien et précédemment avec le Mali et le Burkina Faso. C’est dire que les deux administrations française et nigérienne ne sont plus des amies de manière conjoncturelle. En effet, dans les relations entre pays, il y a toujours des hauts et des bas.
Les conséquences d’une telle décision pour notre pays
Les conséquences d’une telle décision sont de deux ordres : théorique et pratique. Ainsi, le délai de trois (3) mois indiqué dans le communiqué est fait pour se conformer au texte de la convention. De façon théorique, au bout de ces trois mois de dénonciation, on fait le retour à une situation de double imposition entre les économies française, nigérienne et malienne. La chose, c’est qu’il n’y aura plus d’échanges de renseignements et l’appui d’assistance administrative mutuelle. Par contre, il ne faut pas que les gens se trompent parce que la France, comme le Niger font partie d’une organisation qui s’appelle forum sur la transparence et l’échange automatique d’informations à des fins fiscales. Cette organisation a été créée par le G 20 en collaboration avec l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et regroupe 170 pays au monde sur les 197 pays qui sont enregistrés au niveau de l’ONU. L’échange automatique suggère que le Niger transmet des informations qui vont directement au secrétariat du forum et sont à la disposition de la France. Par contre, lorsque la France a besoin d’échange spécifique d’informations, elle ne l’aura pas et vice versa. Mieux, cette situation peut de façon théorique diminuer les investissements directs français envers le Niger. Par ailleurs, d’un point de vue pratique, les coopérants français au Niger risqueront d’être victimes de la double imposition par rapport à l’impôt unique sur le traitement des salaires. Il en est de même pour les entreprises françaises qui seront assujetties aux obligations de déclaration et aux obligations de paiement. En plus, le lycée français et la clinique Gamkallé vont devoir subir les conséquences d’une telle décision.
En définitive, l’ancien directeur général des Impôts, M. Hamma Hamadou, expert en finance, attire l’attention des autorités nigériennes sur le fait qu’une entreprise française peut s’installer dans un des pays de l’espace UEMOA et bénéficier de la non double imposition au Niger dans la mesure où le pays dans lequel elle s’y trouve n’a pas dénoncé ces accords fiscaux.
Hasssane Daouda (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Economie
Dénonciation des violations de la constitution, de la corruption, de l’impunité, de l’injustice… : Le député Tchiana assure efficacement
En 12 ans d’exercice du pouvoir d’Etat, les Tarayyistes ont montré aux Nigériens leur vrai visage de prédateurs de la démocratie dont ils se sont pourtant servis pour accéder au pouvoir. Dans leur sombre dessein de régner sans partage sur le pays, de gérer les ressources publiques comme leur patrimoine privé, il leur fallait parvenir à faire taire tous les contre-pouvoirs, en recourant à des actes anticonstitutionnels dont l’interdiction systématique des manifestations pacifiques de rue et l’instrumentalisation à outrance de la justice pour nuire aux acteurs qu’ils jugent très dangereux pour la quiétude de leur régime. Le nombre d’acteurs politiques et civiques que ce régime liberticide des Tarayyistes a fait emprisonner sur la base de fausses accusations ne se compte plus. Présentement encore, près d’une dizaine d’acteurs sont privés de leur liberté par la seule volonté des tenants du pouvoir qui sont passés maîtres dans l’art de la fabrication de fausses accusations. Grâce à cette stratégie inique et cynique, le PNDS est parvenu à anesthésier la ‘’Coalition pour l’alternance (CAP 20-21)’’, le grand regroupement des partis d’opposition hostile au régime des Tarayyistes.
Depuis la fin de la bataille judiciaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO engagée par le président Mahamane Ousmane contre son challenger Bazoum proclamé vainqueur de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle, cette structure politique est plongée dans un profond mutisme que les Nigériens ont de la peine à comprendre aujourd’hui. Fort heureusement, il existe encore quelques rares leaders de cette coalition politique qui ont décidé de ne pas baisser les bras, de poursuivre le noble combat contre la gouvernance désastreuse de notre pays par les Tarayyistes qui ont érigé la corruption et l’impunité, l’injustice, le favoritisme et la promotion de la médiocrité comme boussole de gestion de l’Etat. Parmi ces leaders courageux encore au front pour décrier de vive voix la malgouvernance du régime des Renaissants, figure en bonne place Omar Hamidou Tchiana Ladan, président du Parti AMEN-AMIN. Pour les avoir côtoyés et même collaboré avec eux pendant un temps, Ladan connaît parfaitement leur mode de gestion patrimoniale de l’Etat et n’hésite pas aujourd’hui à dénoncer avec véhémence la moindre violation des lois de la République, la moindre injustice, bref le moindre acte répréhensible dans une démocratie qu’ils viennent à commettre.Très alerte sur les événements heureux comme malheureux relatifs à la vie de nation ou même à celle des acteurs politiques ou civiques, le député Ladan Tchiana fait preuve d’une promptitude inégalée à saluer ou à dénoncer et condamner les faits dans les espaces d’expression politique [parlement] et publique. Il est aussi aujourd’hui l’un des rares leaders politiques à faire le déplacement de terrain à l’occasion d’événements heureux ou malheureux pour exprimer physiquement sa solidarité ou sa compassion aux personnes concernées. Les cas sont légion où l’honorable député national Ladan a spontanément réagi face à des événements.
Manifestations de l’engagement
L’exemple le plus récent fait suite à la disparition mystérieuse ‘’sans nouvelles de trois (3) présidents des partis de l’opposition nigérienne à savoir Lawali Mato du CRDN-Zamani, Abdou-Kader Doubou de Taoussayin Al’Ouma et Abdoul-Razak Djibriki de LPU-Umoja’’. C’est plusieurs jours plus tard que les Nigériens apprendront qu’ils ont été enlevés et gardés dans les locaux de la police anti-terroristes. Comment dans un Etat dit de droit peut-on s’adonner à ce genre de pratiques qui n’ont cours que dans les régimes dictatoriaux ? Dans un post sur sa page Facebook, le député Ladan a interpellé le gouvernement pour qu’il dise aux Nigériens ‘’la vérité sur la nature de ces disparitions et sera tenu pour responsable de tout ce qui leur arrivera’’, avant de lancer un appel ‘’à l’opposition et à la société civile pour qu’elles condamnent, dénoncent et combattent ces pratiques staliniennes inacceptables, même dans une démocratie au rabais’’. Une autre illustration récente de cette forme de soutien qui atteste de son profond attachement aux valeurs démocratiques, c’est quand le président Kané Kadaouré Habibou a été interpellé dans le locaux de la police judiciaire.
Le député Tchiana s’est spontanément rendu, en compagnie d’autres leaders de l’opposition, pour s’enquérir des raisons de son interpellation et des conditions de sa détention en garde à vue. Pour avoir dénoncé la duplicité du gouvernement nigérien dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, l’acteur de la société civile Amadou Harouna Maiga a encore été arrêté et détenu à la police judiciaire (PJ), sans droit de visite. Enfin, voici ce le commentaire qu’il a publié sur sa page Facebook, suite à l’interpellation et l’emprisonnement de Arouna Maïga, président du Collectif des comités paix, union et cohésion sociale pour le développement de Tillabéri pour avoir critiqué la gestion désastreuse de la crise sécuritaire par le régime.
‘’En tant que député, représentant du peuple, je me suis rendu par deux fois à la PJ, entre hier et aujourd’hui, pour le voir, sans succès. M. Harouna Maiga, n’est pas un criminel, qui lui-même a des droits, pour être traité de manière aussi inhumaine par un gouvernement qui a pourtant libéré des terroristes assassins et a éteint le dossier judiciaire de détournement de 76 milliards du ministère de la défense et tant d’autres. Pendant que Mohamed Bazoum soustrait à la justice ses «amis» du PNDS-Tarayya, M. Harouna Maiga et ses semblables sont systématiquement arrêtés et jetés en prison. Nous ne devons plus accepter cette justice à deux vitesses, symbole de dictature. J’invite les démocrates et républicains sincères à dénoncer et à combattre l’instrumentalisation des institutions de l’Etat à des fins politiques’’. Du fait de ses prises de position très critiques contre la gestion calamiteuse des camarades roses, le député Ladan est perçu aujourd’hui par le régime comme un redoutable adversaire à abattre. Ne disposant de pièces à conviction pour monter un dossier et engager une cabale judiciaire contre lui par rapport à sa gestion au moment où il était au gouvernement, le régime recourt à de pratiques honteuses comme empêcher son élection au sein du bureau du parlement ou encore s’en prendre à ses intérêts économiques, dans le but de l’ébranler dans ses convictions. Mais c’est mal connaître l’homme !
Tawèye
- Détails
- Catégorie : Politique
Dénonciation du MNSD NASSARA sur le processus électoral 2020-2021 : Seini Oumarou sur les traces d’Ibrahim Yacoubou
Le Président de l’APR, l’Alliance pour la République » a adressé la semaine dernière une correspondance au Premier ministre, président du Conseil du Dialogue politique, CNDP, pour lui faire part de ses vives préoccupations par rapport au processus électoral. L’on peut se rappeler qu’au congrès de Tahoua déjà, le MNSD avait exprimé ces inquiétudes relativement à la préparation des élections, dénonçant un code électoral non consensuel, avant de se raviser et d’annoncer par la voix de son porte-parole, le sieur Ousseini Salatou qui était venu informer les Nigériens, non sans choquer et surprendre, que son camp politique ne reproche rien à ce qui se fait au niveau de la CENI. Qu’est-ce qui aura permis ce lavage de cerveau, ce formatage de l’APR ? Les Guristes, on le sait, sont de grands spécialistes en anesthésie politique pour réaliser des chirurgies dans le corps politique. Et depuis les « grands corps malades » ont perdus de leur vigueur, de leur virilité car souvent castrés à ne plus être hommes, mais réduits à un état de servilité qui corrompt leurs consciences. Ils tenaient à manger même dans l’ignominie…
Aujourd’hui, c’est l’APR que dirige le MNSD qui revient dans le débat, avec pour encore se dédire, une lettre dont ampliation a été faite à la MRN, à l’Opposition et aux non affiliés, dénonçant les conditions douteuses de préparation des élections. Peut-on croire ce MNSD si instable dans ses prises de position ? Quel crédit peut-on accorder à cette lettre ?
- Détails
- Catégorie : Politique
Départ d’Ousmane Idi Ango du Pnds Tarayya : Qui est en train de faire un bébé dans le dos à Mohamed Bazoum ?
A mesure que l’on s’approche des échéances électorales, l’incertitude grandit et gagne des espaces insoupçonnés. Au doute de la tenue des élections à date en raison d’une commission électorale qui n’est pas plus sûre de son agenda que le citoyen lambda, se greffent une prolifération de micros- partis jamais égalée et des crises multiples qui désagrègent le landerneau politique nigérien. Au pouvoir depuis près de dix ans, le Pnds Tarayya était, jusqu’à cette démission fracassante de Idi Ango Ousmane, ancien directeur général de la Société nigérienne de produits pétroliers (Sonidep) et actuel directeur général de la Caisse de péréquation, éloigné des soubresauts qui ont secoué nombre de grands partis politiques. Le parti de Mohamed Bazoum était même, il faut le dire, considéré comme au-dessus des crises qui ont abouti, dans certains partis, à l’éclatement du groupe en deux. Des partis politiques tels que le Mpr Jamhuriya d’Albadé OAbouba et le Mnrd Hankouri de Mahamane Ousmane, sont nés ainsi. L’idée que le Pnds Tarayya, qui a pourtant connu des défections de grandes figures par le passé, à l’image de feu Issa Bagalam, maître Souley Oumarou, Sabou Saïdou ou encore Ardji Kirgam, est au dessus de certaines crises internes tient son origine dans une volonté idéologique de prêter une certaine maturité, voire une immunité incontestable aux socialistes nigériens. Longtemps, le Pnds a surfé sur cette image de solidité trempée dans l’acier de la fidélité, de la loyauté et des convictions politiques de ses responsables.
La démission d’Ousmane Idi Ango et de ses soutiens locaux de Malbaza est une catastrophe pour Mohamed Bazoum
La démission d’Ousmane Idi Ango, qui tient le bastion politique de Malbaza, au coeur du fief du Pnds Tarayya, vient subitement rappeler à l’opinion nationale que la propagande tient plus du mythe que de la réalité. L’homme ne s’en vas pas tout seul, il emporte avec lui toute la structure locale du Pnds. Etr lorsqu’on sait que, à partir du piédestal de la Sonidep, l’intéressé s’est construit u n empire politiue sur lequel il trône, il va sans dire que son départ fait un grand mal au Pnds Tarayya et à Mohamed Bazoum. Un Bazoum qui est en campagne électorale avant l’heure légale et qui cherche à rassembler tous les courants de ce parti dont on dit qu’il est un candidat par défaut. Est-ce cela qui se matérialise dans cette démission d’Idi Ango Ousmane et de ses soutiens locaux ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est certain, c’est une catastrophe pour le président et candidat officiel du Pnds. Aussi bien en termes électoral, mais aussi en termes d’image et de perception. Perdre un soutien électoral aussi important d’Ousmane Idi Ango est un coup dur mêle si, dans les milieux proches de Mohamed Bazoum, la tendance est à la minimisation de l’évènement. Considérée comme un non-évènement ou un combat d’arrière-garde, la démission d’Idi Ango Ousmane et de sa clique comme il est écrit quelque part, sonnerait-il le glas du Pnds Tarayya ?
Le Pjp Doubara, vers lequel semble migrer Ousmane Idi Ango, n’est pas particulièrement une foudre de guerre politique et électorale.
Annoncé pour aller au Pjp Doubara de Djibo Salou, l’ancien chef de la junte militaire de 2010 qui rêve de revenir au pouvoir, cette fois par les urnes, Ousmane Idi Ango est perçu, tantôt comme un cheval de Troie, tant comme un casse-cou. Serait-il instrumentalisé pour faire un bébé dans le dos à Mohamed Bazoum ? Sa démission du Pnds a de quoi interloquer. Présenté comme étant un jeune loup proche du Président Issoufou, le directeur général de la Caisse de péréquation aurait vu son ambition de présider l’Organisation des jeunes Tarayya (Ojt) complètement douchée du fait de Mohamed Bazoum qui lui a préféré Daoui Ahmet Baringaye. Mais, cette brouille peutelle expliquer la cassure ? Il ne s’agit sans doute pas d’un simple opportunisme comme le présentent les militants du Pnds qui soulignent aujourd’hui qu’Idi Ango n’est venu au parti qu’en 2010, en pleine euphorie nourrie par la prééminence du Pnds sur les organes de la Transition militaire de Djibo Salou. Le Pjp Doubara, vers lequel semble migrer Ousmane Idi Ango, n’est pas particulièrement une foudre de guerre politique et électorale.
Jusqu’à Mohamed Bazoum peut-il faire semblant ?
Frappé en plein coeur, alors qu’il se trouve encore dans la région de Maradi, le président et candidat du Pnds Tarayya broie certainement du noir. Il doit pourtant continuer à jouer la carte de la cohésion et du rassemblement, gages de confiance des électeurs. D’autres coups similaires ne sont d’ailleurs exclus, tant on sait à quel point la candidature de Mohamed Bazoum a suscité des oppositions tenaces au sein du Pnds Tarraya même. Pour le moment, il affiche un air d’assurance, mais il est habité par l’angoisse, témoigne un militant du Pnds. Son jeu est d’encaisser, de continuer à encaisser jusqu’au bout. Il sait probablement d’où viennent les coups, mais il semble condamné à les prendre jusqu’au dernier. S’il résiste à ces coups donnés en dessous de la ceinture, il est fort probable qu’il sorte vainqueur de ce combat partisan au sein du Pnds. Seulement, il est peu probable, à l’allure où les choses commencent, que Bazoum puisse garder assez de forces pour affronter ces compétions électorales qui s’annoncent âpres ? Jusqu’à peut-il faire semblant ? En 2007, on s’en souvient, après avoir longtemps refoulé l’existence d’une crise au sein du Mnsd Nassara, Hama Amadou a fini par claquer la langue, autant pour se libérer de la pression insoutenable de ses partisans que pour fixer les balises de l’Histoire.
Avec une autre défection de ce genre au profit du Pjp Doubara, la thèse du fameux deal risque de prendre des rondeurs
Si, après Ousmane Idi Ango et de ses soutiens locaux de Malbaza, le Pjp Doubara de Djibo Salou bénéfice d’une autre défection de taille du Pnds Tarayya, certains vieux démons vont nécessairement refaire surface dans le débat politique. La thèse du fameux deal entre Issoufou Mahamadou et le tombeur de Mamadou Tanja risque de prendre quelques rondeurs. En attendant, Mohamed Bazoum tient le coup, essayant tant bien que mal de faire mentir les pronostics et même les faits indéniables.
Yaou
- Détails
- Catégorie : Politique
Départ de l’ambassadeur de France ainsi que des troupes françaises : « La nouvelle ère de coopération, basée sur le respect mutuel et la souveraineté, est déjà en cours », estime le CNSP
Ce dimanche, nous célébrons la nouvelle étape vers la souveraineté du Niger. Les troupes françaises ainsi que l’ambassadeur de France quitteront le sol nigérien d’ici la fin de l’année. C’est un moment historique qui témoigne de la détermination et de la volonté du peuple nigérien.
Toute personne, toute institution ou structure dont la présence menace les intérêts et les projections de notre pays devront quitter la terre de nos ancêtres, qu’ils le veuillent ou non. Le peuple souverain nigérien indomptable et pacifique rappelle le principe ferme et non négociable du départ des forces étrangères de la Junte Française. Les forces impérialistes et néo-colonialistes ne sont plus la bienvenue sur notre territoire national.
La nouvelle ère de coopération, basée sur le respect mutuel et la souveraineté, est déjà en cours.
Notre résistance sera sans faille et s’appliquera à toute institution ou structure tentant de remettre en cause les intérêts supérieurs de notre nation.
Nigériennes et Nigériens, votre courage et votre unité ont porté leurs fruits. Continuez à œuvrer pour un avenir meilleur et plus prospère pour notre nation.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Départ de l’Ambassadeur français Marcel Escure du Niger : Bon débarras !
La semaine dernière, l’ambassadeur français, Marcel Escure, a annoncé son départ définitif du Niger. Le départ de cet ambassadeur a sans doute été bien accueilli par de nombreux Nigériens,au vu de l’activisme dont il a fait montre dans la vie politique nigérienne de ces dernières années. Le désormais ancien ambassadeur de France au Niger s’est surtout illustré à l’occasion des élections présidentielles de 2016 où, pendant que ses collègues des autres pays observaient une certaine prudence dans le débat politique, il a fait montre d’un parti pris manifeste en faveur du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) et son candidat Issoufou Mahamadou. A maintes fois l’opposition a, sans le nommer, dénoncé le comportement de cet ambassadeur. Sans avoir jamais été démentis, des médias nigériens avaient, plusieurs fois, rapporté que l’ambassadeur Marcel Escure était arrivé au terme de son séjour au Niger depuis plusieurs mois et que les autorités nigériennes auraient négocié son maintien. Marcel Escure a été nommé ambassadeur de France au Niger en 2015, à quelques mois des élections générales de 2016. Il a remplacé M. Antoine Anfré qui n’a passé que 15 mois au Niger, alors que la plupart des diplomates français au Niger ont eu un séjour d’au moins 3 ans. Selon des médias français, dont La Lettre du Continent et Monde Afrique, le départ «prématuré» de ce diplomate serait intervenu à la demande du pouvoir de Niamey qui supporterait mal son attachement à l’organisation d’élections transparentes.
Maiga Adamou
05 janvier 2019
Source : Le Canard en Furie
- Détails
- Catégorie : Société
Départ des Derniers Soldats Français du Niger : Une souveraineté totale du Niger sur son territoire
En cette journée du vendredi 22 Décembre 2023, le Niger écrit un nouveau chapitre de son histoire en marquant le départ des derniers soldats français de son territoire. Un moment symbolique qui met fin à une présence militaire qui a perduré pendant des années.
Ce dernier dépar des troupes françaises a pris place ce matin, avec les derniers soldats embarquant à bord des avions de transport militaire A400M et C130 en direction de la France et du Tchad. Ces départs interviennent après la remise des emprises de Aguelal, de Ouallam et de Tabareybarey, signant ainsi la fin d'une époque.
Le Colonel-Major Mamane Sani KIAOU, représentant le Chef d'Etat Major des Armées nigériennes, et le Général de Division Eric OZANNE, Commandant les Forces françaises au Sahel, ont apposé leur signature sur ce document historique. Cette étape cruciale a officialisé la fin du déploiement français au Niger.
La cérémonie de signature a eu lieu en présence de représentants de pays partenaires et garants de cet accord. Le Togo, représenté par le Chef d'Etat Major, le Général de Brigade Aérienne Djato TASSOUNTI, ainsi que l'Attachée de Défense des États-Unis au Niger, ont joué un rôle important dans la supervision de ce processus complexe.
Le processus de retrait des troupes françaises du Niger a été un défi logistique majeur, impliquant 145 vols au total, comprenant 123 Cargos et 24 Aéronefs désengagés. De plus, 15 convois terrestres ont été nécessaires pour achever cette mission de désengagement.
Cette étape marque une période significative pour le CNSP. Le retrait des forces étrangères est souvent un moment délicat, mais aujourd'hui, le Niger célèbre le succès d'un processus réalisé de manière coordonnée et pacifique.
Le Colonel-Major Mamane Sani KIAOU, dans son rôle de représentant du Chef d'Etat Major des Armées nigériennes, a exprimé sa gratitude envers toutes les parties impliquées dans ce processus. Il a souligné l'importance de cette transition vers une souveraineté totale du Niger sur son territoire.
Ainsi, cette journée restera gravée dans les mémoires comme celle où le Niger a pris pleinement le contrôle de sa sécurité nationale, marquant la fin d'une période de coopération militaire particulière, mais ouvrant la voie à de nouveaux chapitres de collaboration et de développement.
Aissa Altiné (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Politique
Départ précipité de l’ambassadeur Marcel Escure et redressement fiscal d’Orange Niger : Et si le Président Issoufou était sur les traces de Mamadou Tandja ?
Départ précipité de l’ambassadeur Marcel Escure et redressement fiscal d’Orange Niger Et si le Président Issoufou était sur les traces de Mamadou Tandja ? Les propos d’Abdoulaye Bathily, historien, homme politique sénégalais et actuel représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, traduiraient-ils ce qui est en train de se passer au Niger ? Dans un entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, Abdoulaye Bathily a laissé entendre qu’Afrique, les membres de l’entourage d’un président l’inciteront toujours à se maintenir au pouvoir. « Ils disent, restez, sinon ce sera le chaos », conclue-t-il, ajoutant que « ce sont eux qui ont beaucoup à perdre et qui en oublient l’intérêt de leur pays ». Le départ récent de l’ambassadeur de France au Niger, Marcel Escure, et le bras de fer entre la direction générale des impôts (DGI) et Orange Niger, sont deux évènements qui rappellent vaguement aux Nigériens les faits qui ont préfiguré le tasartché de l’ancien Président Mamadou Tanja. Ce dernier, on s’en souvient, a non seulement créé un bras de fer avec AREVA à propos de la loi minière et le gisement Imouraren, mais a fait partir un chargé de la sécurité de la même société française. Un coup de coude qui a contraint la France à fermer les yeux sur ce qu’il voulait entreprendre en contrepartie de la cession d’Imouraren. Le bras de fer avec Orange Niger, filiale nigérienne de France télécoms, a de quoi interloquer. Alors que la DGI a trouvé un compromis avec les autres sociétés de téléphonie cellulaire (Airtel, Moov), elle a plutôt corsé son différend avec Orange Niger. Le samedi 29 décembre 2018, un message radio de la police judiciaire demandant à toutes les unités de police frontalière de « bloquer et aviser systématiquement la DPJ de toute tentative de sortie du territoire national du sieur Dominique Aubert, directeur général de Orange Niger) » a circulé sur les réseaux sociaux. Dans ledit message dont on s’interroge sur les conditions de la fuite dans les réseaux sociaux et les motivations des auteurs de ladite fuite, il est précisé que « L’intéressé fait l’objet d’une plainte pour fraude fiscale et qu’une enquête judiciaire a été ouverte à cet effet ». Un acte qui, s’il n’est pas fortuitement posé pour faire du cinéma, met plutôt de l’huile sur le feu. Pourquoi la DGI et Orange Niger n’ont pas encore trouvé un compromis ? Les informations en provenance de la filiale nigérienne de France Télécoms indiquent que celle-ci a entrepris toutes les démarches nécessaires mais a buté contre un mur incompréhensible. Dans. un communiqué rendu public, le directeur général d’Orange Niger, Dominique Aubert, a souligné que « Malgré de nombreux échanges, discussions et tentatives de négociations, à ce jour, nous ne sommes toujours pas parvenus à trouver un terrain d’entente avec la DGI. Le montant réclamé par l’administration fiscale reste toujours très largement au-dessus des capacités financières et de trésorerie de notre entreprise ». Mieux, Dominique Aubert précise que « Par ailleurs, toutes les demandes d’audience visant à ce qu’une délégation du Groupe soit reçue par les autorités, ont été rejetées ».
- Détails
- Catégorie : Société
Département de Gouré : Entre volonté de développement et lutte contre les aléas climatiques : Une terre de contrastes entre les plaines, les hauts plateaux du Mounio, du Koutous et les riches cuvettes agricoles des oasis.
Par son état carrossable qui permet aux usagers de relier avec moins de courbatures Zinder à Gouré, ici la route fait oublier tant d’autres tronçons du pays qui attendent une réhabilitation. Cette voie bitumée passe par le chef-lieu du département de Mirriah réputé pour sa poterie utilitaire et décorative, les petites maisons en terres peintes, puis par Guidimouni (60 km) à droite de l’asphalte, une vaste et légendaire étendue d’eaux permanentes permettant la culture de la canne à sucre reconnue pour sa qualité tant au Niger qu’à l’extérieur.
Au fur et à mesure que la réduction kilométrique s’établie, on arrive à Guidiguir à 90 km ; une localité connue surtout pour son marché riche en production de manioc, canne à sucre, chou, oignon, patate douce et maïs qu’on découvre chaque mercredi jour de marché. A l’est de Gouré plus précisément à 40 km, le marché de Soubdou mérite un clin d’œil le samedi.
Gouré que l’on atteint après avoir parcouru 160 km de Zinder sur la route nationale N°1 en direction de Diffa et à environ 1050 kilomètres de Niamey, est la Préfecture du Mounio, point de départ des expéditions scientifiques ou touristiques vers le massif de Termit par la piste ensablée allant à Tesker.
Le relief du département de Gouré est caractérisé par la présence de plaines et de plateaux d'altitudes variant entre 329 m à l'Est de Kellé et 710 m au Nord-est du massif de Termit. Dans son ensemble, le relief se présente comme une chaîne sableuse entrecoupée de plateaux et de cuvettes. La région comprend des Moyens plateaux qui se répartissent dans le Sud et le Nord du département.
Dans l'extrême Nord-est, on rencontre le massif de Termit allongé sur une distance de 171 km et qui s'étend de la vallée de Diffa au Nord-est de Tesker à la frontière Gouré-Bilma sur une largeur moyenne de 31 km d' Est-ouest avec une altitude de 710 m. Au Sud dans le Mounio, on rencontre des formes plus ou moins arrondies sur une largeur moyenne de 34 km, avec une altitude de 534 m. Enfin dans le Koutous, on trouve des plateaux sur une distance de 85 km d'Est en Ouest avec une largeur moyenne de 57 km présentant une altitude de 517 m.
Les Bas plateaux (400 à 500 m) occupent près de la moitié du département en dehors de la bande Sud et les hauts plateaux de Koutous. Ces plateaux s'étendent sur une superficie d'environ 40.500 km2 soit 45,3% de l'espace sous-régional. Leurs altitudes varient de 359 m de Gouré aux hauts plateaux du Mounio à 492 m à l'extrême Nord du secteur d'Alakoss.
Quant aux Basses plaines qui renferment des mares et cuvettes, elles occupent toute la bande Sud du département et couvrent environ 200 Km2. Les altitudes du relief prouvent que le département présente une pente qui descend du Nord (zone de dunes et plateaux) vers le Sud (Zone de mares et cuvettes).
Peuplé d'agriculteurs, d'éleveurs et d'agro-pasteurs essentiellement Kanouris, Boudouma, Touaregs, Toubous, Arabes et Haoussas, le département de Gouré est situé dans la partie Est de la région de Zinder et couvre une superficie de 20.445 kilomètres carrés pour une population estimée à 338.887hts.Il occupe à lui seul 61,10% de l'espace géographique total de la région de Zinder. Gouré est limité au nord par les départements de Bilma et Tchirozérine ; au sud par celui de Magaria et la République Fédérale du Nigeria ; à l’Est par les départements de Maïné Soroa et N’Guigmi et à l’Ouest par les départements de Mirriah et Tanout.
- Détails
- Catégorie : Société
Dépendance Énergétique du Niger
Le professeur Madougou, un enseignant chercheur à l’Université Abdou Moumouni, lors d’une conférence publique portant sur les énergies renouvelables affirmait, je cite: ‹‹ il suffit seulement d’une centrale solaire d’un km pour alimenter tout le Niger en électricité et en exporter dans la sous région ››, fin de citation. Le Niger possède toutes les ressources possibles permettant de produire de l’électricité. Mais le peuple continue de sombrer dans l’obscurité. ‘Nous pouvons peut-être tout importer, mais sauf l’électricité. Parce qu’en plus d’être l’un des plus grands producteurs d’uranium au monde, le Niger est aussi un pays très riche en énergies renouvelables ( le soleil, le vent, l’eau et la biomasse)’ avait-il ajouté. Ces ressources peuvent être utilisées pour produire de l’électricité, car on ne peut avoir ces ressources en permanence dans un pays et continuer à tendre la mais ailleurs comme le fait notre pays avec le Nigeria. Par manque de volonté politique pour un projet dans ce sens, les nigériens ont appris à travers une note de la nigelec que les perturbations de l’électricité qui ont été observées le mercredi, 17 août 2022 sont dues à une coupure totale, suite à un mouvement de grève des agents de la Transmission Company of Nigeria. Ah Oui ! Il ne manquait plus que ça, alors qu’on a la possibilité de créer une centrale solaire, des champs éoliens et même des barrages hydroélectriques pour alimenter nôtre territoire en électricité. Pourquoi nos dirigeants ne se soucient-ils pas des problèmes fondamentaux de leur peuple ? Aujourd’hui encore, il existe des localités du pays où c’est avec des lampes à pétrole que certains enfants révisent leurs leçons, alors que leur pays est producteur d’uranium et traversé par un fleuve sur plusieurs km malgré la richesse en soleil. Le problème de l’électricité ne devrait vraiment pas se poser au Niger. Mais que peut-on faire lorsqu’on est gouverné par des gens qui ne pensent qu’à eux mêmes. Non seulement ils oublient le peuple mais également gèrent très mal les biens publics. C’est le cas du chemin de fer qui fait la polémique. Construit à coût de plusieurs milliards de franc CFa, ce chemin de fer n’a apporté aucun intérêt aux nigériens, un gâchis total. Finalement c’est l’érosion qui emporte avec elle, les rails que Bolloré à refusé de dégager. Impuissant devant les images déplorables qui circulent sur les réseaux sociaux, l’on ne peut que décrier cette réalité douloureuse. Combien de centrales solaires peut-on réalisé avec cette somme investit inutilement dans la construction du chemin de fer? Les pouvoir nigérien ne semble pas comprendre que l’énergie est indispensable pour le développement économique d’un pays, de surcroît des pays comme le notre dans lequel l’économie est basée sur l’agriculture qui, elle aussi n’est que saisonnière et dépendante d’une bonne précipitation. Le Niger dispose de tous les atouts pour produire de l’électricité, il a juste besoin d’une bonne volonté politique pour s’illuminer et faire illuminer ses voisins. Si l’uranium ne peut être profitable aux nigériens , le soleil et le vent devraient nous servir parce que ce sont des acquis divins et personne ne peut décider de leur sort.
Zacari
- Détails
- Catégorie : Environnement
Page 26 sur 78