De violents affrontements entre étudiants et forces de l'ordre
De violents affrontements ont opposé étudiants et forces de l'ordre aujourd'hui, à Niamey et d'autres localités du pays. Si aucun bilan officiel n'est encore disponible, plusieurs sources officieuses parlent de nombreux cas de blessure (graves et legers) ainsi que des interpellations. Des cas de mort ne sont pas également à exclure, des témoignages concordants faisant état, au moins, d'un étudiant qui serait dans le coma, à l'hôpital national de Niamey.
Ces violents affrontements interviennent après un ultimatum de L'USN suivi d'une lettre de rappel et plusieurs suspensions des activités academiques qui sont toutes restées sans réponses du gouvernement. On attend la réaction officielle de l'Etat qui a d'ores et déjà décidé de la fermeture du campus universitaire à partir de ce lundi, 10 avril 2017.
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Débat à l’Assemblée Nationale autour de la réinstallation controversée de militaires occidentaux : La majorité joue pour Macron et le peuple se met debout
Depuis que l’annonce du redéploiement des forces françaises et européennes avait été faite, l’on ne pouvait entendre, partout, que des cris d’indignation de Nigériens qui rejettent la décision. Du reste, le pouvoir en place, lui-même, en est conscient et quelque peu effrayé, il a promis, comme pour faire croire que la décision finale viendrait du peuple à travers la représentation nationale à qui, la question devrait être soumise pour décider de ce qu’il faut recevoir sur notre sol ou pas les soldats européens. Bluff…
L’exercice, pour les Nigériens n’était d’ailleurs pas nécessaire parce que d’une part, l’autorisation, de l’aveu même du président français, était déjà accordée par les autorités du Niger qui acceptent que leur pays reçoive les troupes dont ne veulent pas les Maliens qui, eux, sommaient la France de retirer de son sol ses soldats devenus persona non grata pour manque de résultats et surtout pour soupçon de complicité avec des groupes terroristes. L’humiliante et courageuse décision du gouvernement malien avait d’autant profondément irrité l’Elysée que les responsables français, communiquant sur le sujet, manquèrent de retenue pour verser souvent jusque dans l’injure à l’encontre d’un peuple souverain dont ils vouent aux gémonies les autorités comme s’ils devraient être plus légitimes à choisir pour le peuple malien mieux que ne puissent le faire les propres enfants du pays même arrivés au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat qui irrite tant la France, plus que ne peuvent les écoeurer les autres perpétrer au Burkina, au Tchad et en Guinée.
Désormais, les Nigériens sont convaincus des connivences du pouvoir de la renaissance avec les autorités françaises. En effet, quand on peut voir avec quel soulagement les médias français peuvent annoncer le vote au parlement nigérien qui autorise le redéploiement des forces françaises et européennes dans le pays, l’on ne peut que s’en écoeurer quand, pour d’autres sujets non moins importants et qui touchent aussi bien des préoccupations liées à la bonne gouvernance qu’à des questions liées aux droits de l’homme et à la sécurité, le manque d’intérêt outrageant de la France même quand ces questions sont amenées en débat au parlement. Pourquoi donc cette France qui chérit tant la Renaissance peut-elle s’accommoder de ces crimes, de ces brutalités à l’encontre de la démocratie et de la gouvernance électorale ? La société civile, aujourd’hui, doit aller déposer au niveau de toutes les chancelleries, et les organismes internationaux, le rapport fourni par la Cour des Comptes pour que tous les partenaires se rendent compte de la qualité des hommes et du système qui gouvernent ce pays depuis onze ans et que la France et certains partenaires n’hésitent pas, manquant de scrupule, à présenter comme le meilleur exemple de démocratie et de bonne gestion, allant souvent jusqu’à prédire une croissance que rien ne justifie quand, partout, dans le pays, l’on ne voit que misères et ruines, mendicité et misère humaine.
L’argumentation des députés de la « majorité », puérile, à la limite de l’enfantillage, est incapable de mieux cerner l’enjeu de la décision à prendre pour le pays – pas pour un clan contre un autre – et de percevoir la portée historique pour un pays qui n’a aucun intérêt à rester dans le giron de l’impérialisme français qui a détruit nos économies et nos démocraties. Appeler tant d’armées étrangères, avec pour presque chaque pays européen son contingent, c’est pour les socialistes, une manière d’avouer leur impuissance face au terrorisme et leur incapacité à assurer la sécurité du pays que la loi fondamentale classe au rang de devoir premier pour les dirigeants. Pourquoi devons-nous accepter tant d’armées d’occupation ? Notre pays, pourra-t-il nous appartenir ? Combien sont-ils ces Nigériens qui, en apprenant la triste nouvelle de la capitulation d’une majorité sans âme qui oublie jusqu’à l’intérêt général et à son devoir de courage politique pour justifier qu’il soit digne de diriger un peuple, et de porter des ambitions de grandeur et de fierté, sont envahis de honte et d’humiliation ?
Dans le concert des voix qui tentent de justifier la servilité de leur régime à l’impérialisme contre lequel, en d’autres temps, le PNDS avait un discours marxiste, l’on peut entendre une, sans goût, tombée dans le griotisme facile, jouant éperdument au panégyrique déshonorant, dans l’espoir de rattraper le poste pour lequel, il s’aventura sur les rives où, jusqu’ici, il ne vit que le même désert qu’il fuyait à l’opposition dans l’espoir hypothétique de terres clémentes pour avoir la chance d’attraper, lui aussi, de nombreux milliards qui pourraient payer son sabordage, le mercenariat qui l’oblige aujourd’hui à chanter la « peste » qu’il dénonçait il y a quelques mois au sein de l’opposition qu’il désertait pour aller en aventure, presque sans honneur.
Issoufou Issaka, un disque rayé qui agace jusque dans les rangs de la majorité…
L’homme, reconnaissons-le tout de suite, a beau être un technocrate pour lequel il ne saurait être une référence obligée dans le pays, n’a pas le verbe facile, incapable d’avoir un discours charmant, mais toujours forçant à parler sans avoir les talents pour un tel métier. On savait par exemple que comparé à Soumana Sanda, il n’est qu’un parleur ennuyeux, sans accent alors que celui qui devenait son rival sans que lui ne sache pourquoi, de l’avis de tous les Nigériens, pondéré et calme, jouait mieux que lui – et mille fois ! – le rôle délicat de président de groupe parlementaire qu’il vient lui arracher pour son agenda personnel, et là encore, sans avoir les talents d’une telle responsabilité pour laquelle, il est peu doué, et ce même s’il a beau été l’ingénieur dont il se targue.
Alors qu’il aurait pu afficher un profil bas, il eut la hardiesse de prendre la parole et au lieu de montrer en quoi la présence militaire française et européenne est nécessaire pour le Niger, il laissa parler ses rancunes, manquant de courage pour nommer ses cibles pour reste évasif, à la limite confus, jouant sur des insinuations lâches qui ne peuvent tout au plus, que dire des douleurs qui continuent de le torturer quand, se rappelant de ce temps où, faisant nuitamment des promesses à ceux qui l’employait pour la subversion, il finit par se rendre compte qu’il n’avait aucune âme à chambouler le parti de Hama Amadou dont il n’avait pas été un constructeur reconnu pour prétendre être le marteau-piqueur à le démolir pour le plaisir d’adversaires qu’il finit par joindre depuis qu’il a compris qu’il ne peut rien contre le parti et que, en plus, et enfin, tout le monde a compris son jeu trouble dans le parti qui cache mal le mercenariat pour lequel il partit pour le poste juteux qui ne vient toujours pas.
La vérité, peut-il enfin le comprendre, après qu’il ait souvent dit à d’autres ses déconvenues de ne pas avoir l’écoute qu’il escomptait au Guriland où il se réfugie, est que Bazoum Mohamed, de tout temps, n’a jamais brillé pour ceux qui trahissent les leurs. Il sait qu’en le faisant à un autre, un jour, pour peu qu’un vent tourne, ils en sont capables, contre lui aussi. A de tels hommes peu dignes de confiance finalement, il faut savoir se méfier et notamment de leurs éloges et de leurs discours intéressés. Puis, après la piètre prestation qu’on a eue de l’homme qui cherche à plaire lors du débat à un parti qui le voit peu, on vit le même homme, celui que l’on a toujours connu et que jusqu’ici, des Nigériens ont présenté comme un homme peu sociable, gravement suffisant à l’excès, c’est-à-dire un homme sans carrure : un homme incapable d’élévation, de positivité pour comprendre que la politique, même lorsque pour des choix assumés, l’on renie ses convictions, n’est pas un jeu de l’indignité car quoiqu’on dise, il reste noble et pour ce, l’on ne peut pas que verser dans la délation. Avec courage, l’on avance, regardant et fixant son avenir. D’ailleurs, pour le confirmer, l’on peut voir cet entêtement, à occuper concurremment à SS, le poste de questeur, sans doute, par ses intrigues, pour attiser des tensions au niveau du parlement, alors même que l’assemblée Nationale n’en a pas besoin, et le Niger aussi. On peut d’ailleurs se rappeler que revenant de la prison, et regagnant l’hémicycle, il disputa le poste de président de groupe parlementaire à Soumana Sanda quand même il n’a pas la personnalité pour un tel rôle, tenant à aller, s’il le faut, aux élections pour que le parti les départage, mais SS, sage, renonce à cette confrontation fratricide, pour lui laisser fraternellement le poste convoité et aller, à la questure où, aujourd’hui, on ne sait pour quel projet, il vient le trouver alors qu’une certaine magnanimité aurait commandé de sa part un autre comportement et un autre choix pour éviter des frictions inutiles.
Le monologue de l’ingénieur était inconvenant et maussade, fade et sans goût, fastidieux et rébarbatif. Peu brillant pour l’homme d’Etat qu’il peut prétendre être. Une telle intervention ratée, peut-il le comprendre, pour un Bazoum qui cherche à sortir de l’ombre et de ses soucis à sortir le Niger de ses multiples problèmes, ne saurait l’intéresser.
Quand une telle voix, décidément petite, se mêle de celles plus soucieuses à mieux penser pour le pays, il va sans dire que cela crée dans le discours pondéré du premier ministre conscient sans doute de la gravité du sujet, un hiatus qui ne sert pas l’harmonie que Seini Oumarou essaie tant bien que mal de maintenir dans une assemblée nationale aussi envahie par des faucons et autres mercenaires sans âme.
Indigné, le peuple fourbit ses armes…
On n’a pas entendu sur les médias, un seul Nigérien qui se soit réjoui du redéploiement annoncé des troupes européennes au Niger après leur échec au Mali qui a fini par s’en dégoûter pour demander carrément le retrait des troupes désormais indésirables de son territoire, non sans fâcher des autorités françaises qui ne peuvent comprendre ces insoumissions de leur pupille aux velléités émancipatrices. Il est clair que la France ne peut pas continuer à avoir les mêmes relations avec le continent car, ces peuples, de plus en plus, lèvent la tête, fiers de leur statut irrévocable de peuple libre.
Sur TV5, un reportage renseigne sur la réalité des vives contestations dans le pays et des malaises qui le traversent, avec de nombreuses voix qui s’opposent à l’installation de Barkhane et de Takuba au Niger. Quand on sait comment, malgré la mobilisation de troupes et de leur armada au Mali, et que ce pays finit par s’embrasser au point où l’Etat central perd le contrôle de larges pans de son territoire, l’on ne peut que comprendre ces vives contestations et ces inquiétudes légitimes.
Le CIRAC de l’ancien ministre de l’Intérieur du Général Baré, Idi Ango Omar, Niger Debout d’Anass Djibrilla, l’Opposition à travers la voix de Omar Hamidou dit Ladan Tchana, et d’autre citoyens, ont exprimé toute leur préoccupation par rapport au partenariat inquiétant pour notre paix et pour l’intégrité de notre territoire et notamment, lorsqu’on peut encore entendre chez nos autorités, et chez le premier ministre en l’occurrence, que ceux qui viennent ne viennent pas se battre à notre place. Mais alors qu’avons-nous à faire, dans ce cas, de leur présence ? On a même souvent entendu, sous Issoufou, que les armées étrangères ne venaient pas pour se battre et l’on s’était à juste titre demandé si elles ne sont pas là que pour protéger un régime qu’il impose à un pays ?
La France en forçant à s’installer au Niger, joue sa réputation et si, d’ici six mois la situation devrait continuer à se tasser pour ne voir aucune évolution positive dans la situation sécuritaire avec des populations et une armée qui doivent payer le prix le plus fort, alors, ce peuple qui exprime sa désapprobation, ne pourra que s’organiser comme l’a fait le peuple malien vaillant et comme se prépare à le faire le peuple burkinabé, pour prendre en main son destin. Mis dos au mur, les Nigériens n’auront pas d’autres choix. Mais il faut craindre que ce ne soit trop tard.
Mais les colères des peuples sont débordantes…
ISAK
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Débat sur la nationalité du candidat du Pnds Tarayya : Bazoum, flingué par des lobbys Pnds ?
Bazoum a tout prévu, sauf, probablement, ce feuilleton judiciaire qui s’est invité au mauvais moment alors qu’il est si proche de son but. Candidat imposé par Issoufou Mahamadou au Pnds Tarayya, Bazoum pensait avoir désormais tous les atouts pour s’acheminer tranquillement vers le fauteuil présidentiel. Sans adversaire et sans obstacle quelconque. Hassoumi Massoudou, son challenger au sein du parti, est atomisé ; un contrat secret avec Gemalto, l’opérateur chargé du fichier électoral, est signé et il en est le parrain ; la commission électorale et la direction de l’informatique et du fichier électoral (Difeb) sont aux mains du Pnds Tarayya dont il est le président ; il dispose d’un trésor de guerre dont ne dispose aucun de ses adversaires politiques ; l’article 8 du Code électoral est toujours de rigueur, bref, rien, absolument, ne semble s’opposer à sa consécration comme successeur à Issoufou Mahamadou à la tête de l’État. Et puis, boum !
Avec quels documents d’état-civil, Bazoum a-t-il alors, s’interroge-t-on, fait le cursus scolaire, de l’école primaire à l’université de Dakar ?
Alors qu’il ne s’y attendait guère, le débat sur ses documents d’état-civil refait surface de plus belle. En fait, il n’a jamais cessé depuis qu’il a commencé. Cependant, à l’approche des échéances, la controverse s’enflamme et prend des allures inattendues pour Bazoum. Tous ses petits secrets sont dans la rue.
Ses actes d’état-civil, jugés frauduleux, sont diffusés sur les réseaux sociaux. Et on constate que le candidat du Pnds a curieusement acquis le jugement supplétif tenant lieu d’acte de naissance et le certificat de nationalité en juillet 1985. Avec quels documents d’état-civil a-til alors, s’interroge-t-on, fait le cursus scolaire, de l’école primaire à l’université de Dakar d’où il est sorti avec un diplôme d’études approfondies (Dea) ?
Outre les documents, manifestement faux, Bazoum est mitraillé devant la Cour par des témoins vivants
Son acte de naissance, son certificat de nationalité, ceux de la dame présentée comme étant sa mère, ceux du fils de son frère aîné, tout ce qu’il aurait souhaité garder secret s’est progressivement retrouvé sur la place publique. Le cauchemar de Bazoum est sans fin. Un procès lui est fait devant le Tribunal de grande instance de Diffa. Outre les documents, manifestement faux, Bazoum est mitraillé devant la Cour par des témoins vivants qui ont déclaré être prêts à jurer sur le Saint Coran avoir connu l’enfance de Bazoum et que celuici n’est pas né au Niger. Les coups sont si fréquents qu’ils laissent peu de marge pour Bazoum de souffler. On cherche à l’esquinter, à le mettre K.O. Bazoum, suspendu au délibéré du 3 décembre 2020 du Tribunal de grande instance de Diffa D’où viennent ces coups qui risquent de laisser Bazoum sur le tapis ? Selon des sources concordantes, les flèches proviennent probablement de son propre camp politique. La candidature de Bazoum à l’élection présidentielle a suscité au sein du Pnds, dès le départ, un courant de vive protestation. Fortement critiqué et contesté parce que « mauvais cheval », Bazoum a mis tant de temps à chercher à colmater les brèches. Une mission qu’il pensait avoir réussie avec le ralliement de Hassoumi Massoudou. Aujourd’hui, il est totalement désabusé, dit-on. Suspendu au délibéré du 3 décembre 2020, Bazoum a un court répit avec l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 19 novembre 2020. Un répit qui ne lui apporte pas grand-chose puisque la conviction des Nigériens vis-à-vis de lui est si grande que c’est un risque d’implosion sociale que de voir la justice créditer des documents d’état-civil sur lesquels leur sentence est sans ambages.
Défendre la cause de Bazoum est une gageure risquée
Quoi qu’il advienne le 3 décembre, le sort de Bazoum est presque scellé. Accusé de faux et usage d faux par une opinion publique qui a trouvé une multitude de preuves accablantes contre lui, Bazoum aura du mal à se défaire de cette image de faussaire qu’on lui a collée. Même s’il passe le cap du 3 décembre prochain, il sera perçu comme un homme qui a tout usurpé. Son parrain, Issoufou Mahamadou, ne peut, non plus, continuer à le porter à bout de bras au risque de paraître clairement comme celui qui entretient cette histoire insolite qui ne se limite pas, malheureusement pour lui, à de simples références des actes mis en cause. Les indices troublants sont nombreux. Et défendre la cause de Bazoum représente sans doute une gageure risquée.
Doudou Amadou
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Débats autour du projet de construction d’un bâtiment par l’Assemblée : De quoi s’agit-il exactement ?
Depuis quelques jours, le « Projet de construction d’un immeuble au profit des Commissions générales permanentes », abusivement appelé « hôtel des députés » fait couler beaucoup d’encre. Dans les journaux, les réseaux sociaux comme dans les fadas. Chacun y est allé de sa science, avec force arguments, parfois loin de la réalité des faits. Maintenant que les passions se sont estompées, il serait opportun que chacun voie les choses, non pas avec le coeur, mais avec son esprit. Au demeurant, quoi de plus normal que le citoyen s’intéresse à ce qui se passe dans les institutions de la République, surtout que les réalisations sont exécutées avec les fonds publics. Pour tout démocrate, le contrôle citoyen est une posture hautement démocratique qui, à terme, incite et oblige même ceux qui ont une parcelle de l’autorité publique à rendre compte et à améliorer leur gestion. S’agissant de cet immeuble, en vérité destiné aux Commissions générales permanentes (au nombre de 7) qui sera érigé sur l’actuel site des « cases de passage des députés », sa construction prend en compte le souci de tous les présidents qui se sont succédé à la tête de l’institution. C’est ainsi que dès le début de la 1ère législature de la 7ème République, l’Assemblée nationale a initié un vaste projet de modernisation de l’assemblée nationale. Pour non seulement améliorer les conditions de travail et de vie des représentants de la Nation et du personnel administratif, mais aussi pour prendre en compte l’augmentation du nombre des députés, passé de 83 à 113, et 171 par la suite. Ce programme comprend « la construction d’un bloc de Bureaux pour les Questeurs et les services rattachés, d’un bloc de Bureaux pour abriter l’Administration, de l’infirmerie, d’un bloc au profit des Commissions Générales Permanentes et d’un hôtel des députés ». A ce jour, le bloc des Bureaux pour les Vice-présidents et les Secrétaires Parlementaires, le bloc de Bureaux pour les Questeurs et les services rattachés, le bloc de Bureaux pour abriter l’Administration et de l’infirmerie, sont déjà construits, équipés et fonctionnels. Bien visibles pour tous ceux passent devant l’Assemblée nationale, suscitant une fierté certaine. Lors de leur passage au Niger, invités à l’ouverture d’une des sessions, les présidents des assemblées nationales du Gabon, Tchad, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, et du Bénin, n’ont pas manqué de siffler leur admiration face à la beauté de l’hémicycle rénové. Il en est de même lors du passage de la délégation mondiale de haut niveau conduite par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, puis de Christine Lagarde, présidente du Fonds monétaire international (FMI).
L’avant-dernière phase de ce vaste projet est justement le bloc des Commissions Générales Permanentes et les Bureaux des Présidents des Groupes Parlementaires. Le marché est déjà attribué à l’entreprise de droit nigérien « après un processus régulier de consultation ». Le bâtiment, de huit niveaux (R+7) et un sous-sol (R-1), comprend : un parking pouvant accueillir deux cents véhicules ; une salle de réunion et une série de bureaux pour chaque commission générale dont un bureau avec secrétariat pour le Président de la Commission, deux bureaux pour les agents parlementaires et le Conseiller principal, trois bureaux polyvalents pour les députés, une cafétéria, une bibliothèque. En plus d’un bureau avec secrétariat pour chaque Président de groupe parlementaire (les groupes parlementaires sont au nombre de 6). Le bâtiment sera érigé sur une superficie de 1 500 m2, et le montant global s’élève à environ 15 milliards sur budget de l’assemblée nationale, avec équipement complet.
Quant à l’hôtel des députés qui a alimenté l’actualité ces derniers jours, il est la dernière phase du projet. Le terrain est déjà disponible au quartier Lazaret. Le partenaire privé avec lequel le projet sera conduit reste pour l’instant à identifier. Voilà la réalité des faits concernant le projet de construction du bâtiment des Commissions générales permanentes de l’assemblée nationale que certains ont confondu, certains probablement de bonne foi, avec l’hôtel des députés. Enfin, il faut souligner que de 2011 à aujourd’hui, le concept a beaucoup évolué, et naturellement le coût avec. D’un bâtiment de 3 niveaux sur 500 m2, il est passé à 4 niveaux sur 650 m2 puis à 8 niveaux sur 1 500 m2.
Bisso
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Débauchage des militants d’autres partis politiques : Le PNDS-TARAYYA renoue avec la vile pratique d’achat de consciences
Le lundi dernier, c’est avec un grand tapage médiatique que la fédération du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) de la région de Maradi a accueilli l’homme politique Maman Issa qui a officiellement rejoint du principal parti au pouvoir. Jusqu’à cette date, l’homme militait au sein du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/LUMANA-AFRICA), même si depuis des mois, pour ne pas dire des années, on le sentait moins actif dans les activités du parti de Hama Amadou.
Peut-être qu’il était déjà en pourparlers avec les dirigeants du PNDS-TARAYYA. Selon le lanceur d’alerte Bana Ibrahim, le ralliement de Maman Issa au parti rose ne serait pas fait sur la base d’une quelconque adhésion de l’homme à l’idéologie socialisme revendiquée par le PNDS-TARAYYA. Ce ralliement sera plus tôt intervenu après que le désormais ex-militant du MODEN-FA/LUMANAAFRICA a bénéficié de certains marchés publics estimés à plusieurs milliards de francs CFA. Venant du PNDS-TARAYYA, cela ne surprend aucun observateur ou analyste averti. Depuis son arrivée au pouvoir en 2011, ce parti a fait de l’achat de consciences son sport favori. Pendant les dix années de pouvoir de l’ancien Président Issoufou Mahamadou, Dieu seul connait le nombre d’acteurs politiques, les militants de la société civile et même les journalistes que le PNDS-TARAYYA a rallié à sa cause à travers des pratiques corruptives comme l’octroi des marchés publics, les nominations à la Présidence de la République, à l’Assemblée nationale et à la Primature ou la prise en charge des frais d’impression pour les journaux. Selon plusieurs analystes, c’est cette façon de faire du PNDS-TARAYYA qui a contribué à accentuer la corruption au Niger et à faire en sorte que beaucoup de valeurs qui faisaient la fierté des Nigériens sont en train de disparaitre, à l’image de la dignité et de la honte. Pour entrer dans les bonnes grâces des dirigeants de ce parti, des hommes et des femmes sont prêts à tout faire. Avant l’arrivée du PNDSTARAYYA au pouvoir, peu des Nigériens pouvaient pourtant oser jurer que ce parti pouvait être capable de s’adonner à cette vile pratique d’achat de consciences pour grossir ses rangs. Pendant les longues années qu’il avait passées dans l’opposition, ce parti avait une ligne de conduite qui le plaçait loin d’une telle pratique honteuse et immorale. Ses dirigeants avaient un discours qui faisait d’eux des politiciens modèles et capables de moraliser le paysage politique une fois qu’ils auront la chance de prendre les rênes du pays. Aujourd’hui au pouvoir, le PNDS-TARAYYA offre son vrai visage aux Nigériens. Il avait excellé dans toutes les mauvaises pratiques qu’il avait combattues sous les régimes précédents.
Amadou Amadougou
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Débauchages politiques : Le PNDS vagabonde dans la ville de Niamey
Nous l’écrivions déjà la semaine dernière, annonçant que le régime est dans une entreprise de débauchage de grande envergure par laquelle il espère récupérer l’électorat de Niamey qu’il rêve d’arracher au Moden Fa Lumana, le parti de Hama Amadou. Une date serait déjà en vue pour présenter les recrues en une grande cérémonie de présentation où le parti de Bazoum Mohamed fêtera sa grande entrée rêvée dans la ville de Niamey après que Maï Aya et Karidjo aient échoué à prendre la ville. C’est une ambition tout à fait compréhensible politiquement mais qui montre bien que le PNDS n’a encore rien appris de ses déboires et notamment de ce que certains Nigériens peuvent ne pas être d’accord avec sa politique pour oser s’aventurer avec lui. Ce n’est pas que les Nigériens ne peuvent pas vouloir du PNDS mais c’est que personne ne peut aimer celui qui ne peut l’aimer. Le PNDS, peut-on croire, en cajolant les Oumarou Dogari de Niamey, leur faisant même certaines faveurs qui étonnent, croit pouvoir ainsi réussir à ranger de son côté l’électorat acquis au parti de Hama Amadou ? Peut-il donc croire que le confort de Dogari ou d’un autre peut être le confort du parti et de ses militants, et pour tout dire, celui-même du Niger pour espérer que des militants se satisfassent que certains des leurs accèdent aux faveurs du système ? Ces Nigériens veulent du bonheur partagé pour tous les Nigériens, non de quelques individus qui auront fait le choix de sacrifier l’intérêt général sur l’autel de leurs égoïsmes. Peut-il quand même se souvenir qu’avant les hommes qu’il pêche depuis des mois par ses bontés calculées, d’autres, responsables régionaux du parti, tombaient dans son escarcelle, sans que, cela ne change trop son sort politique dans les régions convoitées ? Qui de Lumana, peut ouvertement sortir, pour oser une déclaration de sortie, sans s’attendre à un rejet total de l’ensemble de tous les militant qui peuvent alors s’opposer à son aventure ? Du reste, les leaders eux-mêmes le savent et savent que leur estime auprès de cet électorat ne leur est dû que par l’estime qu’ils ont pour le responsable politique du parti, par le seul engagement qu’ils prenaient à ses côtés de se battre pour un idéal qu’ils décidaient alors de défendre contre vents et marées. Tant qu’ils peuvent ne jamais trahir un tel engagement, ils savent que les militants sont prêts à aller avec eux, dans n’importe quelle aventure. Noma le sait. Issoufou Issaka le sait. C’est aussi ça, le parti Lumana, disent ses fervents défenseurs : dignité et honneur. Tant pis pour les migrants politiques !
Mais le PNDS Tarayya ne tire jamais les leçons de ses échecs…
La Renaissance a cru qu’elle pouvait marcher sur le corps martyrisé de Hama Amadou, détruisant son parti et sa carrière politique, son nom et son honneur pour bâtir sa chapelle sur les ruines du parti défait de « l’Enfant terrible » de Youri. Mais il se trompait. Peutelle se rappeler que Cosimba, par ses multiples déclarations de défections organisées et autres recrutements, ne changea rien à son sort tant que, le faisant, le pouvoir pouvait mépriser des Nigériens, en croyant que, par quelques subsides, quelques « jetons » jetés en appât pour ameuter des hommes et des femmes dont on peut se servir souvent de la misère, il pouvait les détourner de leurs choix ? Même pauvre, ou paupérisé, le Nigérien se veut digne ! Ce PNDS, subitement riche, peut-il croire que son argent trop sale dans bien de cas peut lui servir à « acheter » tous les Nigériens, toutes les consciences ? Oublie-t-il que ce sont les hommes politiques eux-mêmes, et souvent du PNDS, qui apprenaient aux Nigériens la malice : « prendre ce qu’on leur donne tant qu’ils ne l’auront pas demandé, rassurés dans leur conscience que de toute façon, cet argent du peuple auquel, ainsi, lui revenait légitimement. Le Cosimba en avait payé le prix car les nombreuses déclarations qui donnaient l’impression que tous les Nigériens s’alignaient derrière la « botte de mil », avant de découvrir amèrement, descendant des nues, que le peuple le trompait, lorsqu’en mi-journée d’un jour de vote, les électeurs, plutôt que les urnes, bourraient le sac-poubelle du bulletin jaune alors rejeté. On se rappelle que la déception avait été telle que le régime d’alors n’eut de solution que de dissoudre à « midi pile » la CENI pour fabriquer des résultats que le régime communiquait pour annoncer la victoire de son candidat de l’époque. Plus que quiconque, c’est le PNDS qui ne saurait oublier cela. Et ce n’est pas tout. Il n’y a pas si longtemps, sous la 5ème République, forçant son Tazartché, la continuité, distribuant à qui mieuxmieux lui aussi, de l’argent, le régime de Tandja Mamadou, finit par comprendre qu’il n’est pas pour autant l’ange pour lequel il se faisait prendre, les Nigériens pouvant avoir la lucidité de savoir que le Niger peut bien se passer de lui comme d’un autre, personne n’étant indispensable au pays. Aussi, que n’avait pas dépensé Issoufou Mahamadou tout au long de son première mandat dans l’espoir déraisonnée de reprendre au MNSD son âme et à Hama Amadou son électorat et ne lui laisser que la coquille vide, et ce avant qu’il ne se rende compte qu’il ne peut se mesurer contre lui dans une élection normale qu’en le mettant en prison pendant que lui, seul, dans le pays, battait campagne. Et par le boycott que le parti décrétait avec le soutien de l’Opposition de l’époque, le 20 mars 2016, avait été le jour le plus triste de notre démocratie, car presque personne ne partait dans les bureaux de vote qui étaient alors désertées, les abandonnant aux ânes qui s’y abritaient, et dans le meilleur des cas, laissant là des agents qui pouvaient y somnoler à longueur de journée. Le PNDS n’a donc rien appris de tout cela ?
Lumana Niamey sous la ligne de mire de la Renaissance
La cible, depuis quelques temps, est la Coordination de Niamey. Et les Nigériens l’ont compris depuis que, arrivant au pouvoir, Bazoum Mohamed avait eu ces indulgences étonnantes à l’égard des responsables politiques de la région de Niamey au titre du Moden Fa Lumana, au point où il réussissait à faire douter de l’engagement de certains dans le parti, les discréditant auprès des bases. Les recruteurs patrouillent depuis quelques jours dans la ville, allant de famille en famille, cherchant à débaucher bien de familles influentes de la capitale. Par bien d’échos qui nous sont parvenus, celles-ci auraient résisté aux propositions mirobolantes des démarcheurs politiques, tenant à rester dignes à toute épreuve. Et quand même le PNDS ne va pas les mains vides, dans la cagnotte il mise gros. L’on apprend qu’à tous ceux qui pouvaient « démobiliser » cent (100) militants du parti pour les convoyer au PNDS, l’on donnerait à chacun 600.000f et un poste d’emploi. On peut dès lors constater une chute de la bourse au Mercato politique car il ne s’agit plus de cette époque où le militant de l’Opposition, et surtout du MNSD Nassara et du Moden Fa Lumana, était côté en bourse pour valoir quelques centaines de millions avec, à la clé la V8 et en sus, un « poste juteux ». Peut-on donc avoir cru que les hommes ont d’autant eu faim qu’on peut ainsi brader leur honneur contre un tel « prix » modique, dérisoire ? 600.000, quel désastre pour la dignité humaine ! Peut-être que les « marchands » politiques n’ont pas eu l’aval express de ceux qu’ils visent et qui pourraient redouter un rejet violent de la part des militants de la ville. Certains propos discourtois que l’on peut entendre ici et là dénotent de cet état d’esprit avec des militants qui, incapables de se maitriser et intolérants, pourraient avoir un réquisitoire sévère à l’encontre de ceux qu’ils peuvent considérer comme des traitres qui auront trahi un combat et un homme ; une ligne et un espoir. Le PNDS, menant depuis des mois des démarches souterraines, retarde le renouvellement du bureau de la fédération régionale alors que toutes les autres ont tenu leurs conseils, rêvant de profiter de cet événement pour présenter la moisson de la saison de sa battue, oubliant cet adage qui dit qu’ « on n’élève pas son chien le jour de la battue ».
Trop tard…
De cette action qu’il mène, le PNDS, en vérité, ne peut rien espérer, notamment pour croire que de petits coups d’éclat puissent lui permettre de se faire une place dans la capitale. Pourquoi donc à Tahoua aucun autre parti, si ce n’est le PNDS, ne peut avoir de place pour qu’on en donne au PNDS ailleurs ? Par sa démocratie sectaire, le PNDS n’aide pas la démocratie comme il ne rend pas service à la cohésion nationale. Que n’avait pas fait Ibou Karadjé – et avec quelle fortune dans Niamey ! – abusant d’ostentation et de prodigalité, mais sans résultats si ce n’est cette piètre moisson que l’on sait, échouant malgré tout à « prendre » la ville, et pas même le 5ème arrondissement dont il se revendique ! Les quelques « éléments alimentaires » que le PNDS débauchera, iront seuls, jamais avec les bases qui tiennent à leur dignité, à leur honneur invendable. C’est cela qui fait la force de Hama Amadou qui, parce qu’il l’avait voulu, avait porté Issoufou en 2011 à la présidence, et en 2021, tous les Nigériens en sont témoins ainsi que les observateurs avisés de la scène politique peuvent le relever, après le rejet injuste de sa candidature, fit le choix rationnel de Mahamane Ousmane qu’il avait sorti de son enlisement politique, le portant au sommet de l’échiquier, largement plébiscité, même si une ingénierie de la fraude électorale du PNDS avait trafiqué les résultats pour déclarer un autre vainqueur ainsi que s’en plaignait l’opposition d’une époque aujourd’hui peu soudée autour de ses revendications. Il est donc important pour ce PNDS de le comprendre ; comprendre qu’il ne prendra les hommes ni par l’argent ni par des promesses de postes. Les Nigériens ne demandant rien que de la justice et de l’équité dans la gestion du pays, ils ne veulent rien que le respect qu’ils doivent mériter de la part de l’autre même s’ils peuvent ne pas partager les mêmes opinions, les mêmes convictions. Tant que le régime se mettra à torturer certains Nigériens, à leur dénier leur place dans la nation et dans la démocratie, alors, jamais, ces Nigériens ne répondront à l’appel de ce PNDS-là.
Le seul moyen de prendre Niamey, c’est de gouverner bien, dans la justice et dans le respect de l’autre. Tant que ce PNDS continuera à monter qu’il n’a que du mépris pour l’autre, il ne pourra convaincre personne à le suivre. Les Nigériens ne demandent rien d’autre que leur pays soit bien géré et qu’à chacun, l’on laisse la place qui lui revient. Tant que le PNDS gouvernera dans le clanisme, dans le reniement de l’autre, dans son rabaissement, il a beau débaucher tout un bureau, et distribuer des milliards, les militants ne suivront pas. Le PNDS, pour ainsi dire, perd son temps à croire qu’avec ses ruses il peut réussir à disloquer un parti, à disperser ses militants alors que ceux-ci, depuis des années avaient fait le choix d’une résistance pour laquelle, soudés dans l’épreuve et souvent dans la précarité ; ils n’entendent jamais baisser les bras même si, pour quelques raisons que personne ne comprend, une direction joue à l’ambivalence, à la duplicité, ne pouvant avoir le courage d’assumer ses combats, tentée peut-être par l’aventure. Les militants attendent que les uns et les autres sortent de l’ombre pour clarifier leurs positions.
Demain, on le saura !
Mairiga
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Debout la République ! Zinder Saboua : Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO
Dr Abdoulaye HASSANE DIALLONotre République a 60 ans et cela se fête avec joie et amour avec l'ensemble de ses filles et fils
Par ces temps qui passent, englobant tant d’événements, nous pensons que nous devons à notre République, une reconnaissance de citoyen. Nous lui devons tout et en cette circonstance exceptionnelle ce jour 18 Décembre 2018, soit 60 ans après sa naissance, nous lui dédions toutes nos pensées Car en 60 ans, nous avons eu largement le loisir de la voir évoluer. En effet, témoin de tous les divers changements, dans le temps et dans l’espace, cette grande dame a vu et connu tous nos divers caprices .Victime de nos divers dérapages et autres actions négatives, notre République a assez contenu nos dérives, nos divers pouvoirs pilotés tantôt par des fils rebelles qui viennent renverser l’ordre établi ou des ceux qui sont démocrates. Bref en 60 ans, elle en a vu de toutes les couleurs, cette courageuse et belle République, des hauts et des bas, des douleurs et des pleurs, des plaisirs et des joies, des cris et des silences . Des retournements, d’inexplicables situations et conflits créés par nous et qui lui font mal. Il y a des moments où nous l’honorons comme aujourd’hui où tous rassemblés et unis comme une seule personne, venons lui rendre hommage. Pour lui dire merci et continuer à tisser cette corde d’un destin qui nous lie. Depuis le Président Diori, père de l’indépendance et de la première République, au Président ISSOUFOU , en passant par les Présidents KOUNTCHE, SAIBOU, OUSMANE, BARE, WANKE, TANDJA, DJIBO, chaque régime lui a rendu un hommage à travers des réjouissances populaires sur tout l’ensemble du Territoire et au-delà dans nos représentations diplomatiques.
AU NOM DE LA MEMOIRE COLLECTIVE
Notre République avance et ce socle est sur lequel nous reposons toute la vie de la Nation et de l’Etat qui fonctionne à travers nos élus auxquels le peuple souverain délègue son pouvoir, alors sans partage. Ces représentants du peuple disposent d’un mandat bien limité avec une nette séparation des pouvoirs dont la Constitution, cette Loi fondamentale régule par des lois, des décrets et des arrêtés, la vie de la Cité. Une République que nous n’avons pas hésité à malmener et à égratigner souvent et même à lui faire mal, de par nos comportements de citoyen. Disons irresponsable et même indélicat. Notre République, puisqu’il s’agit d’elle, a grandi entre des pleurs, les douleurs et évidemment dans la joie et les rires dont nous en sommes responsables.
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Débrayage dans le secteur des télécommunications : Les travailleurs de Moov-Niger en cessation de travail
Rien ne va plus entre les travailleurs de Niger-Télécom (Moov) et les responsables de la société. Pour exprimer leur mécontentent et leur raz-le bol par rapport à la gestion de la société, ils ont entamé une grève de 30 jours. Cela pour interpeller l'autorité de régulation à bien mener son travail et demander aux responsables de la société de meilleures conditions de travail. Pour rappel, en 2015, la société n'avait à peine que 15 milliards de francs FCA de chiffre d'affaires. Aujourd'hui, elle compte plus de 40 milliards et les salaires des agents restent toujours précaires, dérisoires et stagnants. Comme sous la période coloniale. Du reste, c'est un véritable impérialisme que les responsables marocains de la société veulent instaurer. Une exploitation de l'homme par l'homme devenue une pratique qui met les travailleurs dans une situation de prolétariat ne leur permettant pas de satisfaire les besoins fondamentaux de leurs familles. Quant aux prestataires, ils attendent toujours le paiement de leurs factures. Cela se passe en 2020 au Niger et à quelques mètres du siège de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). Vivement alors que les responsables revoient leur copie pour mettre les employés à l'abri de la précarité et de misérabilisme. Une situation qui n'honore guère Moov-Niger. Une société à laquelle beaucoup de Nigériens croyaient et qui faisait la fierté de ses clients avec ses tarifs qui défiaient toute concurrence. Mais hélas, bien que la société se trouve dans une situation financière acceptable, selon certains de ses agents, elle est en train de basculer vers un capitalisme brutal.
A.S
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Débrayages dans le secteur de l'éducation : Voix discordantes chez les enseignants
Depuis le mercredi 5 avril 2017, la synergie CAUSE-Niger/SYNACEB observent une grève de 72 heures sur toute l'étendue du territoire nigérien. C'est là, le énième débrayage de l'année dans le secteur de l'éducation qui commence à susciter des inquiétudes quant au sort de l'année scolaire en cours.
Une " semaine blanche ", c'est la caricature d'un enseignant de la situation scolaire de la semaine allant du lundi 3 avril au samedi 8 avril 2017. Si les trois premiers jours (lundi, mardi et mercredi) de la semaine indiquée, c'est le Comité Directeur de l'Union des Scolaires Nigériens (CD/USN) qui lançait un mouvement de grève de 72 heures qu'il a d'ailleurs renouvelé pour les vendredi 7 et samedi 8 avril 2017, la synergie syndicale CAUSE-Niger/SYNACEB est rentrée dans la danse à partir du mercredi 5 avril 2017, et, ce, pour trois jours successifs. Du coup, la semaine en cours est sacrifiée sur l'autel des revendications syndicales.
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Début de l’opération d’acheminement des fournitures scolaires dans les régions : Un premier lot de 1.240 t de fournitures scolaires sera acheminé d’ici la rentrée
A quelques semaines de la rentrée scolaire 2022-2023, le gouvernement s’active pour assurer un bon déroulement de cet événement tant attendu par les différents acteurs de l’éducation. C’est dans ce cadre que, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a procédé, hier matin au niveau du magasin du Lycée Korombé de Niamey, au lancement de l’opération d’acheminement des fournitures scolaires dans les différentes régions du pays. Ainsi, un premier lot qui sera acheminé par 44 véhicules de 30 tonnes couvrira au moins une période de six mois. Il est composé de 1.240 tonnes de fournitures scolaires et aura coûté au gouvernement la somme de 2.475.009.135FCFCA. Un second lot dont la commande a été déjà lancée est attendu en début d’année 2023.
Outre ce lot, un second lot est prévu et sera disponible courant Janvier-Févier 2023 et couvrira le reste de l’année. Peu avant l’acheminement de ces fournitures scolaires, le ministre de l’Education Nationale a tenu à être présent au niveau du magasin du Lycée Korombé où sont stockées ces tonnes de fournitures afin de superviser ladite opération. A son arrivée, le ministre de l’Education Nationale a trouvé plusieurs camions déjà chargés et d’autres en cours de chargement. C’est ainsi qu’il a inspecté ces camions, puis observé l’opération du chargement.
«Nous sommes là pour superviser le transport des fournitures scolaires au niveau des régions. Cette année, nous avons fait un travail préalable surtout au niveau de la direction générale des études qui a permis d’évaluer la composition du kit de chaque apprenant en fonction de son niveau. Ce travail nous a permis aujourd’hui de lancer le transport de 1.240 tonnes de fournitures scolaires à travers 44 véhicules de 30 tonnes chacun», a-t-il déclaré. Selon Pr Ibrahim Natatou, ce premier tonnage a coûté 2.475.009.135 FCFCA. «Ce tonnage peut couvrir tous le besoin des établissements publics sur au moins une période de six mois», a-t-il assuré.
Relativement aux dispositions qui sont en cours pour renforcer le dispositif présent, le ministre de l’Education Nationale a noté qu’une autre commande est aussi en cours pour compléter celle en cours d’acheminement. «Le mois passé, nous avons lancé un nouveau Dossier d’Appel d’Offres (DAO) pour le complément de l’année qui va coûter au gouvernement 1.581.349.747 FCFA et qui sera disponible au cours de la période de janvier-février 2023. Nous allons acheminer aussi ces fournitures au niveau de tous les établissements scolaires publics», a assuré Pr Ibrahim Natatou.
Il a ensuite souligné que, son département ministériel a voulu l’implication des autorités locales pour un bon déroulement de cette opération. «Nous avons donc pris des dispositions en concertation avec le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation pour qu’au niveau des régions, les autorités locales notamment, les gouverneurs, les préfets et les maires puissent participer à l’acheminement de ces fournitures jusqu’au niveau des établissements», a-t-il indiqué.
Pr Ibrahim Natatou a précisé que, cette fois-ci, le Ministère de l’Education Nationale n’acceptera aucun manquement. «Nous n’accepterons aucun manquement. Pour nous, l’élément déterminant, c’est la classe. Ces fournitures sont destinées aux apprenants. Il faut qu’ils soient à la disposition de ces derniers», a-t-il prévenu. «Dès le 1er octobre, je vais diligenter une mission qui va sillonner toutes les régions pour voir dans les dépôts s’il y a des effets qui ne sont pas acheminés», a annoncé le ministre de l’Education Nationale. «A quelques jours de la rentrée, nous allons revenir pour vous expliquer de long en large notre politique en matière d’éducation nationale», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Début des épreuves du Brevet Sportif dans la Région de Dosso
Début des épreuves du Brevet Sportif dans la Région de Dosso Les épreuves du Brevet Sportif ont débuté ce lundi matin à Dosso (139 kms au sud-est de Niamey) selon le constat sur place de notre Correspondant dans la Région. Ils sont cette année 20.040 candidats dont 701 pour le franco-arabe à affronter ces épreuves réparties dans cinq disciplines, à savoir la vitesse, les sauts en longueur et en hauteur, la gymnastique et le lancer poids. La Région dispose de 78 jurys dont 3 pour la Commune Urbaine de Dosso. Pour constater l’effectivité des épreuves, le Gouverneur de Dosso, Elhadj Moussa Ousmane accompagné de ses proches collaborateurs, a visité les Centres d’examen du Lycée Sarraounia Mangou, du CEG1 et du Complexe Scolaire Tagour. A l’issue des visites, M Ousmane s’est dit satisfait de ‘’ constater la présence effective de tous les élèves aux épreuves. Il a saisi l’occasion pour les féliciter, les encourager et les demander de poursuivre le même élan dans les classes pour le restant des leçons et pour les révisions en prélude aux examens de fin d’année.
MA/AMC/ANP/AVRIL 2018
30 avril 2018
Source : http://www.anp.ne/
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Début des examens du BEPC, session 2021 : Le ministre de l’Education Nationale assure que toutes les dispositions sont prises pour garantir des examens propres
Les examens du BEPC session 2021 débutent aujourd’hui 6 juillet 2021sur toute l’étendue du territoire nigérien. Cette année, ce sont au total 150.663 candidats dont 71.200 filles (soit 47,26 %) qui partent à l’assaut des épreuves dans les 388 centres d’examens. A cette occasion le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a livré un message dans lequel il a réaffirmé l’engagement des autorités de la 7ème République pour la tenue des examens propres afin de crédibiliser les diplômes. Il a saisi cette occasion pour rendre un hommage aux enseignants, saluer l’accompagnement des parents d’élèves et des partenaires sociaux, avant de souhaiter bonne chance aux candidats.
Le ministre de l’Education nationale a précisé que sur 150.663 candidats, 43.010 proviennent des établissements privés, soit 28,54% et 14.613 sont des candidats libres, ce qui représente 09,69% du total. Dr Rabiou Ousman a aussi saisi cette occasion pour saluer le bon déroulement de l’année scolaire 2020-2021 malgré un contexte sanitaire et sécuritaire très difficile qui a caractérisé l’année. «Cette année encore, malgré un contexte sanitaire et sécuritaire difficile, l'année scolaire s'est dans l'ensemble bien déroulée, grâce à l'engagement des plus hautes autorités de notre pays qui ont consenti d'énormes efforts en faveur de ce sous-secteur de l'Education, avec l'accompagnement de tous les partenaires internes et externes de l'école», a-t-il dit.
C’est pourquoi, il a choisi ce moment important pour remercier tout particulièrement les enseignantes et enseignants qui ont assuré, avec professionnalisme, l'encadrement des candidats et exprimer la reconnaissance des autorités aux parents d'élèves, aux syndicats d'enseignants, aux membres des COGES, aux ONG et Organisations de la Société Civile Actives en Education, à l’Union des Scolaires Nigériens et aux Partenaires Techniques et Financiers pour leur accompagnement permanent.
Parlant de l’organisation de cette session, le ministre a rassuré les élèves, les parents d’élèves et les partenaires de l’école que toutes les dispositions sont prises par les autorités afin d’assurer une session de BEPC propre. «Dans le cadre de l'organisation du BEPC, Session 2021, mon département ministériel a pris toutes les dispositions pour garantir des examens propres et renforcer la crédibilité de nos diplômes», a-t-il déclaré. Au nombre de ces mesures on note l'acheminement, pour la 1ère fois, par voie aérienne des épreuves du BEPC dans les régions d'Agadez, de Diffa, de Maradi, de Tahoua et de Zinder et de leur escorte par les forces de l'ordre vers les autres régions ; le placement des caisses contenant les épreuves dans les services de la gendarmerie et des commissariats au niveau régional et leur escorte par les forces de l'ordre dans les centres secondaires du BEPC ; l'implication de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) dans toute la chaine depuis le colisage des enveloppes contenant les épreuves jusqu'à leur acheminement dans les centres. Pour ce faire, le ministère a appuyé la HALCIA pour l'accompagner partout dans les huit régions pour la supervision et la surveillance durant le déroulement des épreuves.
«C'est l'occasion, pour moi, d'attirer l'attention des candidates et candidats à ne compter que sur eux-mêmes, plutôt que de céder à la tentation de la facilité par la fraude. En tout état de cause, toute indélicatesse sera sévèrement sanctionnée conformément aux textes en vigueur. Les présidents des centres et des jurys de correction, les surveillants des salles, les membres des secrétariats et les correcteurs ont aussi un rôle déterminant dans le processus. Ils sont choisis sur la base de leur intégrité morale et de leur dévouement au travail. Ils sont donc tenus d'exécuter toutes les tâches dans le respect strict de la réglementation en vigueur», a prévenu le ministre Rabiou Ousman.
Ali Maman(onep)
06 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Début du Hadj 2023 : Les pèlerins nigériens sur le site sacré d’Arafat ce matin
Après plusieurs jours de «Ziyara» à Médine, ponctués de prières, et de méditations à la Mosquée du Prophète Muhammad PSL, les pèlerins du Niger ont rallié la cité sainte de la Mecque. A la Masjid Al Haram, ils ont répété leurs prières et leurs invocations pour leurs familles, pour leurs parents, et pour le retour de la paix dans les parties meurtries de notre pays. Hier matin, ils se sont rendus sur le site sacré de Minâ pour le début du Hadj proprement dit. C’est à partir de cette bourgade située à quelques encablures de la Mecque, que commence véritablement le rite du Hadj après l’engagement et le port du «Ihram» (linge blanc servant de tenue pour le pèlerin) depuis le lieu d’hébergement de la Mecque. Ce matin, ils vont se rendre sur le site sacré d’Arafat pour un rite qui les mènera par la suite à Muzdalifa avant de retourner à Minâ.
Aujourd’hui, neuvième jour du mois, les pèlerins se rendent à Arafât après une nuit passé sur le site de Minâ. Arafat est étymologiquement interprété comme le «lieu de la connaissance». C’est à un rite immobile que l’homme est ici convié. Comme l’enseigne la tradition islamique, c’est à Arafât, qu’Adam et Ève, chassés du paradis, se rejoignirent et se reconnurent. Ces retrouvailles préfigurent la résorption du masculin et du féminin dans leur principe commun. Mais l’union ne sera consommée qu’à l’étape suivante du pèlerinage, Muzdalifa. Un des grands exégètes de l’Islam, en l’occurrence lbn Arabî, conformément au sens de la racine ZLF, l’appelle «station de la proximité» ou ‘’maqâm al-qurba’’. C’est dans cette plaine d’Arafât que domine le Jabal al-rahma ou mont de la Miséricorde, que le Prophète Muhammad PSL s’adressa à ses compagnons lors du Pèlerinage d’Adieu. La nuit se passe à Muzdalifa. Et avant le lever du jour, comme l’enseigne la tradition prophétique, chacun recueille les 49 cailloux qui, à Minâ, serviront aux lapidations rituelles des trois «stèles sataniques», symboles des trois tentatives d’Iblîs le Maudit pour empêcher l’accomplissement du sacrifice prescrit par Dieu à Abraham.
A l’aube du 10 zhul-hidja, c’est-à-dire demain, qui est le Jour du Sacrifice, la foule s’ébranlera en direction de Minâ. Elle procédera à la lapidation de la première des stèles, la Jamrat al-’aqaba, sur laquelle chacun lance sept des pierres apportées de Muzdalifa. Alors commencera l’immolation des victimes. Brebis, chèvres, chameaux seront abattus par milliers. «Mais c’est sa propre nature animale qu’immole le pèlerin véridique, en vertu d’une substitution analogue à celle qui permit à Abraham, en égorgeant le bélier, de se conformer à l’ordre divin d’égorger son fils», disent les savants musulmans. Hakim Tirmi-dhi, ajoute même que le commun des hommes ne sacrifie à Minâ que des brebis. Mais les meilleurs y mettent à mort leurs passions. Quant aux parfaits, ils immolent «leur force et leur puissance», faisant à Dieu l’abandon total de ce qui pouvait subsister de leur moi illusoire. Pour eux, ainsi qu’il est écrit dans le Saint Coran, «toute chose périt, sauf Sa Face». Lorsque, quittant Minâ, ils se rendront à la Ka’aba pour le dernier «tawâf» (tour de la Ka’aba), leur pèlerinage s’achèvera.
Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial
Source : https://www.lesahel.org
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Début du recensement biométrique des déplacés fuyant Boko Haram au Niger
Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) et le Coordonnateur des secours d'urgence Mark Lowcock, à gauche, discute avec des hommes dans un camp des Nations Unies pour les réfugiés et les personnes déplacées à NGagLe gouvernement nigérien a décidé de procéder à leur recensement biométrique pour maîtriser leur nombre en vue d'une intervention plus efficace des structures humanitaires en leur faveur.
Sur le site d’Assaga, un des trois centres hors camps sur lesquels l'opération se déroule depuis novembre 2017, l'affluence est grande.
Avec ses trois enfants, Mallam Cheffou, originaire d'un village du Nigeria, a pu se faire un chemin pour pouvoir accéder au premier stand où son statut de réfugié, de retourné ou de déplacé est déterminé à la suite d'un interrogatoire.
Il passe ensuite au stand protection tenu par le HCR.
" Ici nous priorisons les personnes qui ont des besoins spécifiques. Les handicapes, les vieillards, les femmes qui sont seules.... " confie a VOA Afrique Nafissa Moussa du bureau HCR à Diffa.
M. Cheffou passera dans huit autres stands avant d'être en possession de ses documents importants pour ce chef de ménage.
" Avec la carte, je peux voyager d'un état à l'autre sans problème. Nous sommes vraiment contents. Que Dieu récompense les initiateurs", se réjouit Hadjara, originaire d'Abadam, au Nigeria.
L'opération est supervisée par la commission nationale d'éligibilité au statut de réfugié.
>> Lire aussi : Des structures humanitaires pour les victimes de Boko Haram au Niger
" Quand le réfugié vient ici, il ne va sortir qu'avec ses documents complets", explique à VOA Afrique Amma Silimane Elhadji, administrateur adjoint de la commission nationale d'éligibilité au statut de réfugié.
Au-delà la maitrise du nombre de personnes en mouvement dû a la situation sécuritaire, l'opération vise également comme objectif un meilleur suivi de l'aide à apporter à ces populations vulnérables, selon le directeur régional de l'état civil, des migrations et des refugies de Diffa.
" Nous saurons qui est qui, et qui a reçu quoi en terme d'assistance, et du coup la fraude va diminuer", rassure Oumarou Aoubacar.
>> Lire aussi : La culture du poivron de nouveau autorisée au Niger malgré Boko Haram
Aide et assistance, c'est justement ce qu'attendent les chefs de ménage venus pour être enregistrés.
" J'ai reçu ma carte, c'est bien mais je veux plus parce que nous souffrons ici. On a besoin de nourriture et de faire de petites activités génératrices de revenus", déclare le vieux Abba.
Selon la direction régionale de l'Etat civil de Diffa, à la mi-décembre, plus de 37000 personnes ont été recensées à la biométrie.
Abdoul-Razak Idrissa, correspondant de VOA au Niger
05 janvier 2018
Source : https://www.voaafrique.com/
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Début, aujourd’hui des épreuves du Baccalauréat session 2017 : Près de 50.000 candidats à la conquête du précieux parchemin
Les épreuves du Baccalauréat communément appelé BAC, session 2017 débutent ce matin, sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, le lancement officiel des épreuves au niveau national sera effectué depuis Maradi, par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
A la veille de cette session, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, a livré un message dans lequel il a rappelé les efforts et les moyens nécessaires déployés par les autorités pour créer les conditions d’un bon déroulement des activités scolaires. Il a notamment invité les candidats d’être confiants et de compter sur leurs propres efforts. M. Yahouza Sadissou, a également invité les responsables et les membres des jurys de faire preuve de responsabilité dans l’organisation de ces examens tout au long du processus. Il les a enfin mis en garde contre toute tentative de fraude et autres indélicatesses du genre à entacher la crédibilité des résultats qui seront issus de ces examens. En tout état de cause, a averti le ministre des Enseignements Supérieurs, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, « La réglementation en vigueur sera appliquée dans toute sa rigueur».
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Décédé le 12 Mai dans une clinique privée de Niamey, l’ancien journaliste de l’ORTN Boulama Maitouraré a été inhumé ce lundi matin
M. Mahamadou Boulama Maitouraré, ancien journaliste de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN), décédé ce samedi12 mai dans une clinique privée de Niamey, a été inhumé ce matin au Cimetière Musulman de Yantala.
Nombreux sont ses confrères aussi bien du secteur public que privé, aux cotés de ses parents, amis et connaissances, à faire le déplacement au cimetière, pour lui rendre un dernier hommage.
M. Mahamadou Boulama Maitouraré, journaliste professionnel, avait occupé plusieurs postes de responsabilité à l’ORTN avant d’occuper quelques années plus tard à la Délégation de l’Union Européenne (UE) au Niger, les fonctions de Chargé de communication.
Les membres de l'équipe de Nigerdiapora présentent à sa famille et à l’ensemble de la Presse nigérienne, leurs condoléances les plus émues.
Que la terre lui soit légère, amen.
Avec ANP
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Décès d’Inoussa Ousséïni, réalisateur, ambassadeur, délégué permanent du Niger auprès de l'UNESCO : Hommages des acteurs du cinéma nigérien à un pionnier du film documentaire
L’homme de culture, Ambassadeur, Délégué permanent du Niger auprès de l'UNESCO, Inoussa Ousséïni est décédé le 5 janvier à Paris en France, à l’âge de 72 ans. Parents, amis, connaissances ou collègues saluent sa mémoire et magnifient ses actions dans le domaine du cinéma notamment où il laisse son empreinte.
Ambassadeur et représentant permanent du Niger auprès de l’UNESCO depuis 2004, après avoir été ministre dans son pays, feu Inoussa Ousseini fut un des compagnons de route de Jean Rouch qui disait-il l’avait «pris sous ses épaules». On lui doit le festival Forum africain du film documentaire de Niamey lancé en décembre 2006 à Niamey. Ce cadre a été le lieu d’éclosion de jeunes réalisateurs nigériens, de révélation de talents qui expriment leur reconnaissance à l’illustre disparu.
Sociologue, diplomate, homme de culture tout court Inoussa Ousseini aura marqué l’histoire du cinéma au Niger, en Afrique car il est un des pionniers du film documentaire. Certains cinéastes nigériens notamment ceux de la jeune génération lui doivent beaucoup dans leur carrière. «Le décès de Inoussa Ousseini est une énorme perte pour la culture nigérienne, au-delà du cinéma ; il a vécu la culture dans toute ses dimensions. Nous avons perdu un papa, un grand frère, un ami parce qu’avec Inoussa c’est toujours des relations horizontales quel que soit votre âge et sans complexe. Il était un rêveur qui savait se réveiller pour réaliser ses rêves. Il a apporté son appui sur la scène cinématographique nigérienne où il s’est beaucoup investi », témoigne le directeur général du Centre National de la Cinématographie du Niger (CNCN), le cinéaste Sani Magori. «Inoussa n’a pas été compris par beaucoup de gens, y compris ses amis. Il a agi sur des projets peut être que certains ne partageaient pas, mais dont ils sont en train d’en bénéficier, notamment en ce qui concerne le forum africain du film documentaire», estime le Directeur général du CNCN, réalisateur du documentaire Koukan Kourtchia.
Le président de la Fédération des Associations de Cinéastes Nigériens, M. Harouna Niandou ne pouvait contenir son émotion en évoquant la vie, les souvenirs partagés avec Inoussa Ousseini. «La disparition du cinéaste Inoussa Ouseini est une très grosse perte pour nous, pour plusieurs raisons. D’abord il est un cinéaste qui s’est imposé sur le plan national, sur le plan africain et sur le plan international par des prix. Personnellement, j’ai vécu avec Inoussa depuis qu’on était jeune ; on s’est retrouvé plus tard au Ministère de la Communication où il était le Directeur de la culture et moi le Directeur de l’information. A ce titre, nous avons partagé les mêmes peines, les mêmes joies et les mêmes espoirs. Je peux dire que Inoussa est un battant qui ne baisse jamais les bras. Chaque fois que nous nous retrouvons, ça nous donne suffisamment d’espoir pour nous battre ensemble», témoigne M. Harouna Niandou. «C’est grâce à des gens comme Inoussa Ousseini, Diop Moustapha, Oumarou Ganda, et les autres que j’ai appris à aimer le cinéma ; nous sommes allés ensemble à des festivals nationaux, africains et internationaux» confie-t-il. «Inoussa avait essayé par tous les moyens d’aider le cinéma africain, nigérien. Entre autres il a joué un rôle important dans l’organisation et le déroulement du premier forum interafricain du cinéma qui s’est tenu ici avec les Sembene Ousmane, Paulin Soumanou Vieyra; il a fondé aussi le Forum africain du film documentaire de Niamey… Nous pouvons dire qu’en le perdant nous perdons un grand nom de l’histoire du cinéma dans ce pays», dit M Harouna Niandou tout ému.
Le réalisateur Saguirou Malam a réagi également à travers un message à l’annonce du décès de Inoussa Ousseini. Il magnifie les actions du défunt en faveur des jeunes amoureux de cinéma pour lesquels il a tracé des sillons. «Tu m'avais pris sous ton aile lorsque j'avais décidé subitement de quitter mes études de droit à l'université pour embrasser le cinéma. Puis nous avons cheminé ensemble. Tu me présentais à tout le monde tantôt comme petit frère tantôt comme ton ami alors que j'ai l'âge de ton fils. J'ai énormément appris avec toi, le cinéma et surtout la vie. J'étais le premier de la jeune génération et tu étais là pour nous pousser. Nous ne nous sommes pas toujours mis d'accord sur tout mais nous nous sommes respectés partout. On avait cet esprit commun de nous engager sans gilet de sauvetage parce qu'à la fin on n’avait rien à perdre. Tu avais cette chose rare aujourd'hui, l'audace. Inoussa tu es un esprit irrigué par l'espoir. Tu nous a contaminés avec cet esprit d'espérer, moi comme beaucoup de ceux qui étaient avec toi », dit le réalisateur Saguirou Malam auteur du documentaire Solaire made in Africa, l’œuvre du Professeur Abdou Moumouni.
Aicha Macky, la réalisatrice du documentaire à succès L’Arbre sans fruit, aime toujours rappeler l’opportunité que lui a offerte Inoussa Ousseini, et qui a été le déclic pour sa carrière de réalisatrice. Cette fois-ci, c’est avec le cœur serré qu’elle en parle : «Étudiante en licence au département de sociologie, en 2008 j'ai eu écho d'une opportunité de stage au Forum Africain du Film documentaire de Niamey pour 10 filles à sélectionner à travers un test. Par la suite SEM Inoussa Ousseini a fait recenser les dossiers de ceux qui ont le diplôme requis pour aller faire une formation afin de légitimer nos passions. C'est ainsi que j'ai eu une bourse (avec deux autres stagiaires, Ramatou Doullah Harouna et Boka Abdoulaye) et j'ai rejoint la première promotion du Master Cinéma de l'université Abdou Moumouni en collaboration avec l'université de Grenoble, Africadoc et l'IFTIC; Inoussa avait créé un pont entre ce Master et celui de l'université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal où j’ai poursuivi ma formation suite à une sélection sur la base d’un projet déposé. Le Master coûtait une fortune que je ne pouvais pas me payer malgré mes ambitions et ma passion pour le cinéma». La réalisatrice voit en Inoussa Ousseini «un homme qui a de la vison, qui a compris que la transmission du savoir pouvait permettre de créer des opportunités à des jeunes afin de leur permettre d'avoir les compétences et s'ouvrir à l'international». Car dit-elle «pendant que le cinéma nigérien était en léthargie, il a su créer une jeune génération de cinéastes qui sont en train de redorer les lettres de noblesse qu'avait notre cinéma».
Ces talents que Inoussa Ousseini a contribué à faire éclore perpétueront certainement sa mémoire comme sa filmographie riche de plus d’une dizaine de documentaires dont : La Sangsue : 1970; Paris is beautiful (Paris c'est joli): 1974 ; Ganga : 1975; Une jeunesse face à la culture : 1976 ; Lutte saharienne : 1976 ; Médecines et médecins: 1976 ; Le griot Badye : 1977; Fêtes traditionnelles populaires du Niger : 1980 ; Le Soro : 1980 ; Wasankara : 1980 ;…
Souley Moutari
07 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès d’un homme d’Etat éclairé du Niger : Issoufou Bachar rappelé à Dieu
« Toute âme goutera à la mort », voilà une vérité coranique à laquelle tous les hommes adhèrent, musulmans comme non musulmans. C’est une vérité universelle. La mort a encore pris au Niger, mais cette fois, elle « a pris gros ». Hier mardi 09 janvier 2018, en fin de matinée, c’est avec consternation que les Nigériens ont appris le décès de M. Issoufou Bachar, ancien Ambassadeur, Président du parti politique Alliance pour la Démocratie et le Progrès, ADP-Zumunci.
C’est un homme qui a marqué la vie politique du Niger qui vient de nous quitter. Un homme qui a fini par devenir grand en politique, non pas parce qu’il avait un grand parti, non pas parce qu’il a occupé de grands postes comme la Présidence de la République, celle de l’Assemblée nationale ou encore la Primature comme on peut le croire, mais par sa vision politique et sa constance idéologique.
Les Nigériens, retiennent de lui un homme de grande culture politique nationale et averti des questions géopolitiques et stratégiques internationales qui, à chaque fois qu’il y a un débat en court d’intérêt national ou international, n’a jamais hésité à intervenir sur les médias pour décortiquer les choses et les expliquer à tous. Les analyses de l’homme ont le plus souvent été claires et d’un niveau d’objectivité assez élevé.
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Décès de Balla Kado : Une icône de la lutte traditionnelle s’éteint
La lutte traditionnelle nigérienne vient de perdre une de ses figures marquantes. En effet, Balla Kado, un des gladiateurs des arènes a tiré sa révérence hier à Matamèye, région de Zinder. A 73 ans, cet ancien lutteur figure parmi les personnalités ayant contribué à l’émergence de la lutte traditionnelle au Niger. Combattant redoutable et imperturbable, Balla a livré des combats spectaculaires dans toutes les arènes de lutte de notre pays et demeure une icône de l’histoire du sport roi au Niger. (Nous (ré)publions ce reportage réalisé quelques jours avant la fête tournante du 18 décembre 2018 par notre envoyé spécial).
Né il y a de cela 73 ans à Maïmoudjia, Balla Kado est une des figures emblématiques du temps glorieux de la lutte traditionnelle. Comme bien d’autres jeunes de certaines contrées de notre pays, il a découvert la lutte depuis sa tendre enfance. En effet, Balla Kado aimait la lutte, car il défiait les enfants de son âge juste pour le simple divertissement. Au fil du temps, le hasard l’a conduit jusqu’aux arènes, où il a débuté sa carrière en qualité de lutteur professionnel en 1977. « Je ne croyais pas être dans l’arène de lutte dans le cadre d’une compétition de portée nationale pour la recherche du sabre, mais je participais à des rencontres au niveau des villages et des sous-préfectures à l’époque pour le plaisir » nous confiait-il, quelques jours avant la célébration de la fête de l’indépendance, édition 2018.
Solide et animé par la conviction et la rage de vaincre, Balla a affronté tous ses adversaires de son temps avec sincérité et dévouement, parce que pour lui, il est indigne de se laisser mystifier par un adversaire en tant qu’homme. Pour lui, les combats de lutte d’antan sont des confrontations de toutes les adversités. « Chacun se donnait à fond pour ne pas décevoir sa famille ainsi que sa région. C’est avant tout une question d’honneur », a-t-il martelé. Les combats étaient très rudes. Il a par ailleurs précisé que les meilleurs lutteurs sont toujours protégés par leurs coéquipiers. « Il était impossible de laisser un lutteur d’un autre département vous approcher. On ne laissait pas les lutteurs s’approcher des femmes, parce que les lutteurs sont préparés à travers des forces mystiques. Les marabouts me récitaient le Saint Coran chaque nuit. Les chefs traditionnels soutenaient aussi les efforts des lutteurs. A l’époque, le chef de canton de Magaria m’a offert une amulette difficile à transporter compte tenu de son poids, mais qui m’a beaucoup aidé dans mon parcours », avait confié Balla Dan Kado.
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Décès de Diado Amadou, journaliste, ancien Rédacteur en Chef du quotidien ‘’Le Sahel’’ : La presse nationale perd un de ses vétérans
Le monde de la presse national a perdu un de ses plus vieux vétérans. En effet, M. Diado Amadou, journaliste après avoir rangé sa plume, depuis des décennies, pour jouir de ses droits à la retraite, s’est éteint lundi dernier à Niamey.
Ancien Rédacteur en Chef du quotidien ‘’Le Sahel’’, à l’époque édité sous l’égide de la Direction de l’Information, feu Diado Amadou, en plus d’être éditorialiste, avait animé, entre autres rubriques, «L’homme du Niger», avant de servir au sein du Cabinet du Président Seyni Kountché comme Attaché de presse. Feu Diado Amadou est également connu dans le monde de la littérature à travers son œuvre titré ‘’Maïmou ou le Drame de l'amour’’, éditée en Tome I et II, suivie de poèmes.
Onep
13 février 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès de Grémah Boukar Koura, PDG du groupe de presse Anfani : La presse nigérienne perd et pleure un pionnier
La dimanche 13 mars 2022, au cimetière musulman de Yantala, ils étaient des milliers des personnes dont de parents, collègues, amis et connaissances à avoir fait, dans la douleur et le recueillement, leur Adieu et rendu un dernier hommage à M Grémah Boukar Koura, décédé à Tunis en Tunisie alors qu’il y séjournait pour un contrôle de santé. Il a été inhumé dans le cimetière musulman de Yantala à Niamey. De son vivant, Grémah Boukar Koura était un journaliste chevronné et Président Directeur Général du Groupe de Presse Anfani, le premier groupe de presse privé au Niger créé en début de l’ère démocratique du Niger dans les années 1990. Né en février 1959, l’homme a intégré la radio nationale du Niger : La Voix du Sahel en 1981, à l’âge de 22 ans. Grémah Boukar Koura a donc servi à l’ORTN en qualité de journaliste. Il y travailla d’abord au siège à Niamey avant d’être affecté en région où il a occupé les fonctions de chef de station régionale à Zinder et à Dosso. A la faveur de la libéralisation de l’espace médiatique suite à l’ouverture démocratique du Niger, l’homme n’hésita pas à prendre sa liberté en quittant volontairement la fonction publique pour créer sa propre agence de communication, puis un journal en 1992. Deux ans plus tard, la radio privée Anfani vit le jour. L’entreprise grandit progressivement en élargissant sa sphère pour devenir un groupe de presse radiotélévision et presse écrite. Homme engagé dans la défense des droits de l’Homme et de la liberté d’expression, Grémah Boukar s’est taillé un nom, une réputation dans le domaine des média nigérien. Avec la radio Anfani, Grémah fut parmi les pionniers du secteur au Niger. N’hésitant pas à dénoncer les travers des régimes en place, le promoteur a dû faire face à de nombreux défis, à des pressions de toutes sortes. Son organe de presse Anfani fut attaqué et détruit à plusieurs reprises. Lui-même a fait l’objet de nombreuses intimidations pour le faire taire et taire la voix de liberté qu’incarnait sa radio, largement suivie et écoutée à travers le pays. L’homme a même été plusieurs fois arrêté. Mais sa détermination et son audace ont raison des intimidations, menaces et autres pressions. La radio Anfani qu’il a créée s’est plutôt développée, gagné de la notorieté au point de disposer aujourd’hui d’antennes dans plusieurs régions ou localités du pays. Avant sa mort, Grémah Boukar était le Président du Réseau des Radio et Télévisions Privées du Niger. Au plan politique, l’homme disposait aussi d’une grande expérience. Grémah Boukar a été un grand militant dans des partis politiques. Ce qui lui a permis élu conseiller et de siéger au communal de la commune de Mainé Soroa et à l’assemblée nationale en qualité de député national de 2004 à 2009. Au plan social, l’homme avait la réputation d’être un homme très proche du peuple, très sociable et courtois. Et il incarnait toutes les valeurs humaines. Ses collègues de services, les agents de son groupe de presse, les acteurs politiques et ceux des organisations socioprofessionnelles saluent en lui des qualités d’homme de bien imbu du sens des valeurs. Il est considéré par beaucoup d’observateurs comme le principal pionnier de la presse. Sa mort laisse un vide dans le cœur de nombre de ses concitoyens et un fossé dans sa famille biologique. Feu Grémah Boukar a laissé derrière lui deux veuves et six enfants.
Dan Manga
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Décès de Hassane Kounou : L’Ambassadeur du Niger au Sénégal est décédé samedi dernier à Paris
L’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger au Sénégal, et ancien ministre, M. Hassane Kounou, n’est plus. Il est décédé, samedi à Paris, des suites d’une maladie. Le diplomate, qui a été promu au poste d’Ambassadeur du Niger au Sénégal depuis 2014, souffrait d’une maladie pour laquelle il suivait des soins en France depuis 2017, avec une prise en charge de l’Etat du Niger.
Avant d’engager sa carrière de diplomate, Hassane Kounou avait occupé le poste de ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Enseignant de carrière, il avait auparavant assuré de hautes responsabilités dans le commandement ainsi que dans le domaine de l’Education.
Onep
10 septembre 2018
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès de Ibrahim Sori Barry : Adieu au grand journaliste sportif
L’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) est sous le choc. En effet, M. Ibrahim Sori Barry, Reporter-sportif de l’ONEP à la retraite, a tiré la révérence, le lundi 04 février 2019 à Niamey, des suites d’une maladie. La levée du corps à la morgue de l’Hôpital national de Niamey et l’enterrement aux cimetières musulmans de Yantala, se sont déroulés, hier mardi, en présence des collègues de travail, des confrères de la presse publique et privée, des membres de la famille, ainsi que des amis et connaissances du défunt.
Journaliste expérimenté, Ibrahim Sori Barry, ‘’ISB’’ pour les intimes, était un chroniqueur sportif doté d’un talent professionnel unanimement reconnu par ses confrères et le public. Véritable bibliothèque vivante, il savait traiter et faire une lecture judicieuse de l’actualité sportive, aussi bien nationale qu’internationale, en se ressourçant dans les souvenirs des grands événements sportifs, même des temps immémoriaux.
Né le 07 novembre 1956 à Niamey, Barry est père de deux enfants. Il a entamé sa carrière dans les médias en 1979 en tant que journaliste à la Voix du Sahel. Il s’exerça ensuite au métier de documentaliste au Ministère de l’Information de 1980 à 1982, avant d’effectuer un passage à la Télévision Nationale en tant que stagiaire, puis agent commercial de 1982 à 1989. Sa brillante
carrière de journaliste reporter-sportif commença en 1990 à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) où il servit jusqu’à sa retraite, en 2016. ISB était un agent consciencieux et dévoué au travail, ayant obtenu en 1990 le témoignage de satisfaction du Ministre de l’Information.
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Décès de Issaka Daboré, figure emblématique de la boxe au Niger : Il avait du punch et il se battait courageusement pour honorer le Niger
Le boxeur, médaillé olympique, Issaka Daboré s’est éteint samedi dernier à Niamey. Après son enterrement hier dimanche, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, s’est rendu au domicile du défunt où il a présenté au nom du Gouvernement et du mouvement sportif national, ses condoléances à la famille de l’illustre disparu. Le Ministre était accompagné par plusieurs cadres de son ministère et des membres de l’Association des Journalistes Sportifs du Niger. Par ailleurs, un hommage a été rendu à feu Daboré, en direct à la télévision nationale qui retransmet les compétitions de la 42ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle.
Né en 1940 à Dingazi Banda (Ouallam), Issaka Daboré a été pendant ses années de gloire, un boxeur émérite qui, à force de combativité et de don de soi pour son pays, a su porter haut les couleurs nationales sur les rings et les podiums.
Ayant débuté sa carrière de boxeur en avril 1958, il livra son premier combat, huit (8) mois seulement après, en décembre 1958. C’était face à un boxeur voltaïque (aujourd’hui burkinabé) du nom de Balima, qui l’a battu aux points. C’est lors des jeux de l’Amitié qui regroupant tous les pays d’Afrique Francophone, en 1961 à Abidjan (Côte d’Ivoire), qu’il arracha sa première médaille (en bronze). Puis en 1963, à Dakar, au Sénégal, il a obtenu sa première médaille d’or. L’année suivante, en 1964, il représentait le Niger, pour la première fois aux jeux olympiques à Tokyo (Japon) après avoir subi une préparation physique rude d’un mois en Allemagne. Ce qui lui a permis de se classer 4ème dans sa catégorie en perdant de justesse la médaille de bronze face à un hollandais. Un combat controversé, car le public japonais a beaucoup contesté la victoire du hollandais, estimant que le combat qui a duré près de 3 heures a été largement dominé par Issaka Daboré. Après le Japon, Daboré a également vaillamment défendu les couleurs du Niger lors des jeux olympiques de Mexico (Mexique) en 1968. Et la grande consécration de sa carrière de boxeur se réalisa en 1972 à Munich (Allemagne), où il avait finalement remporté la médaille de bronze.
Et c’est en 1973 qu’il mit fin à sa carrière de boxeur. Après avoir disparu du ring, il fut presque oublié par le public qui, quelques années encore, l’adulait. Il a fallu attendre en juin 2017, à l’occasion de la victoire de Issoufou Alfaga, lors du championnat du monde de Taekwondo, pour penser à la grande figure emblématique de la boxe nigérienne. Ainsi, le Président de la République de la période, SE. Issoufou Mahamadou, après avoir décoré et récompensé Alfaga, a aussi pensé à l’ancienne gloire de la boxe en lui attribuant une enveloppe de 15 millions de FCFA en souvenir de ses hauts faits sur les rings.
Assane Soumana(onep)
27 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès de Jacques Chirac, ancien Président français : Il était un grand homme d’Etat
L’ancien Président de la République Française, Jacques Chirac est décédé, hier jeudi 26 septembre, à l’âge de 86 ans. Homme politique jouissant d’une grande renommée, Jacques Chirac a gravi tous les échelons avant d’être élu Président de la République en 1995, puis réélu en 2002.
Au cours d’une longue carrière politique de près de quarante ans, il est allé d’un secrétariat d’Etat en 1967, à la présidence de la République, en passant par plusieurs mandats de député de Corrèze, des fonctions de ministre et de premier ministre, mais aussi de Maire de Paris, poste qu’il occupa plusieurs fois entre 1977 et 1995. Après avoir passé douze ans à la tête de l’Etat français, l’homme politique chevronné a carrément disparu de la scène publique française. « Lui qui avait mis tant d’énergie à conquérir le pouvoir, à le perdre, à le reconquérir–l’affaire d’une vie –, s’était appliqué à ne plus l’exercer dans la plus grande discrétion», note un éditorialiste au journal le ‘’Monde’’.
Dès l’annonce de sa disparition, les réactions n’ont pas tardé à fuser. «Il a été président de la République, Premier ministre, ministre, maire de Paris, un grand homme de la Ve République s’en est allé aujourd’hui. Au revoir Jacques Chirac », peut-on lire sur la page twitter du gouvernement Français. "Jacques Chirac fait désormais partie de l’Histoire de France. Une France à son image: fougueuse, complexe, parfois traversée de contradictions, toujours animée d’une inlassable passion républicaine », souligne le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, par voie de communiqué. Pour sa part, le Président du Sénat, Gérard Larcher, s’est exprimé par un tweet : "Jacques Chirac aura incarné l’âme de la France pendant plus d’un demi-siècle à travers ses territoires, le monde, ses valeurs. Il a toujours refusé toute compromission avec les extrêmes et assumé avec courage le passé de notre pays, ses ombres comme ses lumières", a-t-il écrit. "Il a su se mettre (...) à la hauteur de l'Histoire", a également twitté Martine Aubry, son ancienne ministre de l'Emploi et de la Solidarité (1997 à 2000).
Au Niger, nous gardons de lui l’image d’une personnalité aimable et d’une grande ouverture, comme il a su le montrer lors de la visite d’Etat qu’il a effectuée au Niger du 22 au 24 octobre 2003.
Assane Soumana (ONEP)
27 septembre 2019
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Décès de Kofi Annan, ancien Secrétaire Général des Nations Unies : Le Premier ministre prend part aux obsèques à Accra
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Son Excellence Monsieur Brigi Rafini, a quitté Niamey hier après-midi, à destination d’Accra au Ghana. Dans la Capitale ghanéenne, SE. Brigi Rafini représente le Président de la République Issoufou Mahamadou aux obsèques de l'ancien Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Annan.
Le Premier ministre Brigi Rafini est accompagné dans ce déplacement, notamment de M. Mohamed Ibn Chambas, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre ; M. Assoumana Mallam Issa, Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale ; l’Honorable Député Bachir Sidi Abdoul-Aziz, Président de la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée Nationale ; M. Hamadou Adamou Souley, Directeur de Cabinet du Premier Ministre.
Onep
13 septembre 2018
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Décès de l’actrice nigérienne Zalika Souley : Une des pionnières de l’actorat en Afrique tire sa révérence
Une des premières actrices professionnelles de cinéma en Afrique, la Nigérienne Zalika Souley, est décédée le 27 juillet 2021 à l’âge de 74 ans. Elle a marqué la scène cinématographique où elle s’est révélée dès 1966 dans le film "Le retour d'un aventurier" de feu Moustapha Allassane qui figure aussi parmi les pionniers du 7ème art sur le continent.
Appelée affectueusement «Tanti» par les uns, «Mamie» par les autres, Zalika Souley était beaucoup considérée dans le monde du cinéma dont les acteurs apprécient le parcours. Portée par la passion, elle a débuté sa carrière d’actrice à une période où certaines pesanteurs sociales, les préjugés étaient des gros obstacles pour une affirmation des femmes dans des domaines comme le cinéma et les arts en général.
Mais à l’époque, la jeune femme a tenu, se révélant ainsi comme une actrice de référence. Zalika Souley a joué dans plusieurs films dont "Le retour d'un aventurier" de Moustapha Allassane en 1966" ; "Cabascabo, 1968", de Oumarou Ganda ; "Le wazzou polygame, 1970" de Oumarou Ganda qui a été le 1er lauréat de "l’Étalon d’or de Yennenga" dans l’histoire du FESPACO en 1972 ; "Si les cavaliers..., 1981" de Mamane Bakabé ; " Aube Noire, 1983" de Djingarey Maiga ; "Mamy Wata, 1990" de Moustapha Diop.
En 2003, la réalisatrice nigérienne Rahmatou Keïta lui a rendu hommage à travers son documentaire ‘’Allèèssi, une actrice africaine’’. Dans le même sens, en 2019 un autre hommage a été rendu à Zalika Souley lors de la 4ème édition de Toukountchi Festival de Cinéma du Niger dont elle fut la marraine. Le festival a salué et célébré son engagement pour le cinéma en Afrique. La célèbre actrice était à cette occasion parmi les panelistes avec une communication qui a retenu l'attention du public qui a pu ainsi apprécier les défis que les pionniers du cinéma africain ont surmontés pour ouvrir la voie à ceux qui sont venus après.
Souley Moutari(onep)
29 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès de l’ancien ministre nigérien de l’éducation Ary Ibrahim en Tunisie
L’ancien ministre de l’éducation Ari Ibrahim est décédé ce mercredi 12 décembre à paris en Tunisie à la suite d’une maladie, a appris l’ANP auprès de son entourage.
De son vivant Docteur Ari Ibrahim était enseignant chercheur à l’université Abdou moumouni de Niamey avant d’entamer la carrière politique en faveur de l’instauration de la démocratie dans les années 1990.
IL était membre fondateur de la convention démocratique et sociale (CDS rahama) qui porta au pouvoir le président Mahamane Ousmane à l’issue des premières élections multipartites.
Il fut préfet de la région de Diffa avant d’occuper le portefeuille de la santé et de l’’éducation nationale de 2000 à 2007.
Ce natif de Gamgara dans le département de Bosso a également siégé à l’assemblée nationale en tant que député.
MHM/CA/ ANP- 0077 Décembre 2018
13 décembre 2018
Source : http://www.anp.ne
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Décès de la journaliste Bouli Adamou Idé : La presse nigérienne en deuil (vidéo)
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Décès de M. Alhassane Assilila, Directeur Commercial de l’ONEP : L’ONEP plongé dans un profond deuil
L’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) est en deuil. En effet, la mort a brusquement arraché à notre affection, dans la nuit de mercredi à jeudi derniers aux environs de 3 heures du matin, notre collègue de travail Alhassane Assilila, cadre principal de l’Information et Directeur Commercial de l’ONEP, des suites d’une courte maladie.
Né le 17 mai 1962 à Madaoua, M. Alhassane Assilila a intégré le cadre du Ministère de l’Information en janvier 1984. Après de longues années de bons et loyaux services à l’intérieur du pays, notamment à la Station Régionale de Tahoua, il a rejoint la portion centrale, à l’ONEP, où il a d’abord servi en tant que reporter-photographe, puis au poste de Chef de Service Photo, d’août 2000 à septembre 2007.
A partir de septembre 2007, il mettra ses compétences au service de la Direction Commerciale de l’ONEP où il occupa le poste de Chef de Service Publicités et Annonces jusqu’en février 2020, date à laquelle il fut promu aux fonctions de Directeur Commercial de l’ONEP, poste qu’il occupait jusqu’à sa disparition subite.
Agent consciencieux et travailleur, Alhassane Assilila jouissait de l’estime de ses supérieurs hiérarchiques, de ses collègues de travail ainsi que des partenaires de l’ONEP. Il était marié et père de quatre enfants.
A cette triste occasion, le Directeur Général de l’ONEP présente, au nom du ministre de la Communication, à son nom propre, à celui de tout le personnel de l’Office et de l’ensemble de la famille de la presse nationale, ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt.
ONEP
11 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès de M. Ali Bouramah Harouna, Secrétaire Général de la CONFEJES : Le Niger perd un cadre valeureux
Le Secrétaire Général de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le Français en partage (CONFEJES), notre compatriote Ali Bouramah Harouna, est décédé lundi dernier à Dakar. Elu en 2013 à la tête de cette organisation qui regroupe une quarantaine de pays pour un premier mandat de 4 ans, M. Ali Bouramah Harouna, a été réélu en avril 2017 pour un second mandat de 4 ans.
Dans un communiqué rendu public le même jour, la Secrétaire Générale de l’OIF, Mme Louise Mushikiwabo, a salué la mémoire de ce grand travailleur qu’était Ali Bouramah Harouna. Au nom de la Francophonie et en son nom personnel, Mme Mushikiwabo a adressé ses condoléances les plus sincères à sa famille et à ses proches, ainsi qu’au Ministre de la Jeunesse et des Sports du Maroc, qui préside actuellement la CONFEJES. Depuis son entrée en fonctions en 2013, M. Ali Bouramah Harouna a, selon Mme Louise Mushikiwabo, contribué au développement des politiques de la jeunesse dans les pays francophones, œuvrant en particulier en faveur de l’entreprenariat et du volontariat, en étroite collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie. «Il était un membre actif du Conseil d’orientation des Jeux de la Francophonie et contribuait à faire des prochains Jeux à Kinshasa, en 2022, un succès en termes de formations et de bénévolat pour la jeunesse», a ajouté la Secrétaire Générale de l’OIF.
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Décès de Moussa Adamo : l’Ambassadeur Maman Sambo Sidikou salue la mémoire d’un diplomate africain
Michaël Moussa Adamo était pour moi un collègue et un ami – et l’évocation de sa mémoire tiendra à ses deux facettes de notre relation.
Tous deux journalistes de formation, nous avons débuté nos carrières respectives au sein de la fonction publique. Ainsi, en 1981, alors que je quittais l’Office de radiodiffusion télévision du Niger (ORTN) après cinq années de « bons et loyaux » services, il commençait sa vie professionnelle pour la deuxième chaîne de la Radio Télévision Gabon (RTG).
Nous ne ferons connaissance que plus de vingt ans plus tard, aux Etats-Unis, où nous découvrîmes que nous avions tous deux étudié dans ce pays. A l’Université de Boston (Massachusetts), pour lui et aux universités d’Austin (Texas) et de Tallahassee (Florida) pour moi.
Mais ce qui nous liait était plus fort que cela, il s’agissait d’une origine commune. Michaël était né à Makokou (province de l’Ogooué-Ivindo, Gabon), mais il avait conservé le souvenir de la région de Zinder, d’où était issu son père.
Homme profondément ancré dans l’Afrique centrale, sa région d’appartenance, il avait également un héritage sahélien – qu’il cultiva toute sa vie.
Doté d’une exceptionnelle aisance sociale, il était un diplomate acharné, travaillant à son bureau, en réunion dans les enceintes internationales ainsi que lors des divers événements qui contribuent à promouvoir nos pays.
Comme nombre de nos pairs, nous disposons d’une présence relativement modeste aux Etats-Unis où nos appareils diplomatiques doivent interagir avec un puissant Etat et le Secrétariat Général de l’Organisation des Nations Unies. Il est donc important que les Etats africains travaillent de concert pour défendre leurs intérêts et ceux du continent.
Je conserve le souvenir de notre coopération pour préparer la participation de nos pays (Gabon et Niger) au premier sommet Etats-Unis/Afrique (2014) – ou nos efforts consentis pour y soutenir des artistes du continent – tels le guitariste Bombino et l’humoriste Mamane (Gondwana)…
Plus récemment, alors que le Gabon assumait la Présidence tournante du Conseil de sécurité, plusieurs événements furent présidés par mon regretté ami, le ministre des Affaires étrangères Michaël Moussa-Adamo.
Le 6 octobre 2022, par son biais, j’ai contribué au débat de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique en ma qualité de chef de la mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL).
Les trois Etats africains membres (non permanents) du Conseil de sécurité forment un groupe dénommé A3. Pour préparer cette réunion, membres « sortants » et en exercice (Afrique du Sud, Gabon, Ghana, Kenya, Niger, Tunisie) avaient travaillé d’arrache-pied – avec Saint-Vincent et Grenadines, Etat caribéen représentant la diaspora du continent africain (dans le format A3 + 1).
Comme nombre d’africains, Michaël et moi étions convaincus que notre continent doit parler d’une voix pour qu’il bénéficie d’une influence à la mesure de sa contribution à la prospérité de notre monde.
Pour ma part, je suis avec intérêt le leadership gabonais dans le domaine de la diplomatie environnementale. Je me souviendrais toujours de la passion avec laquelle Michaël m’expliquait que les enjeux naturels, économiques et sociaux du bassin du Congo font de cette région un « bien public mondial ».
Quand nous discutions de la nécessité de « valoriser » et de mieux partager les riches ressources de notre continent pour une croissance verte soucieuse de cohésion sociale … nous ne faisions qu’effleurer les sujets qu’une jeune génération, curieuse et ambitieuse, a pris à bras le corps.
Michaël m’a précédé auprès du Créateur, mais nous sommes tous conscients que le temps du « bilan » approche et que le passage de relais à une nouvelle génération est en cours.
C’est la raison pour laquelle, en toute humilité, je rends hommage à un diplomate hors pair et visionnaire. J’invite chacun d’entre nous à s’inspirer de la trajectoire du serviteur d’un « petit » pays qui avait de grandes ambitions pour sa région et son continent.
Repose en paix, cher ami. Que Dieu t’accueille en Son paradis !
« Ka huta lafiya masoyi aboki na. Allah ya yi maka barka da zuwa a gidansa »! (haoussa).
Ambassadeur Maman Sambo SIDIKOU
Mission pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), Union africaine
Bamako, Mali
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Décès de Moussa Massalaki Abdoulaye : Adieu le doyen ! |
La presse nigérienne est en deuil. En effet, un de ses doyens, Moussa Massalaki Abdoulaye, s’est éteint le 4 décembre 2023 à Niamey. Il a été inhumé hier mardi 5 octobre 2023 aux cimetières musulmans de Yantala. De son vivant, il était journaliste indépendant, correspondant de AFRICAN ENERGY, une revue d’informations et d’analyses sur les secteurs Mines et Energie (de droit britannique, ayant son siège social à Londres).
Né en décembre 1955 à Niamey, le doyen comme l’appellent les jeunes dans le métier, a eu une carrière professionnelle pleinement remplie. Il a d’abord travaillé au quotidien public d’information ‘’Le Sahel’’ entre 1977 et 1989 où il a été reporter, Secrétaire de rédaction, chroniqueur judiciaire et Rédacteur en chef adjoint.
Son goût pour la liberté l’amena à quitter la presse publique pour s’engager dans le privé aux premières heures de l’avènement des processus démocratiques en Afrique. C’est ainsi qu’il travailla dans plusieurs organes privés nigériens comme l’hebdomadaire (1991-1995) ‘’Le Républicain’’, le quotidien indépendant ‘’Ténéré Express’’ (2000-2001), tout étant correspondant de Reuters News Agency (agence internationale de presse et de télévision, de droit britannique, siège social Londres) de 1987 à 2016.
De part, sa riche expérience dans les domaines administratif et professionnel et son expertise, Moussa Massalaki Abdoulaye a été sollicité à diverses occasions. C’est ainsi qu’il a été membre de plusieurs commissions Communication lors des événements nationaux et internationaux organisé au Niger comme les 5ème Jeux de la Francophonie, les Jeux de la CEN-SAD, le 2ème Forum International Francophone Jeunesse et Emplois verts (OIF/Niamey), la Conférence de l’OCI, les colloques internationaux à l’occasion des fêtes tournantes du 18 décembre Dosso Sogha, Agadez Sokhni. Il a également été membre du Conseil Supérieur de la Communication, instance de régulation des médias.
Militant des droits humains, Moussa Massalaki Abdoulaye a été président de l’Union des Journalistes Privés Nigériens (UJPN, 1998) ; président du bureau du conseil d’administration provisoire de la Maison de la Presse (groupement des organisations socioprofessionnelles des médias, 2006-2007). Il a également contribué à des soutenances de mémoires es sciences juridiques, option droit privé et dirigé des mémoires pour l’obtention du diplôme (niveau supérieur) de l’Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication IFTIC- Niamey). Il a aussi été conférencier sur le droit de la communication, et la déontologie journalistique. Repose en paix, Doyen !
Siradji Sanda (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Décès de Moussa Moumouni Djermakoye, président du Conseil Economique et Sociale (CESOC) : Obsèques officielles, ce matin, à la mémoire de l’illustre disparu, en présence du Président de la République
La dépouille mortelle de M. Moussa Moumouni Djermakoye, président du Conseil Economique et Sociale (CESOC), décédé, le dimanche 19 novembre 2017, à Paris des suites d’une maladie, est arrivée à Niamey, hier dans l’après-midi, par un vol d’Air France. Elle a été accueillie à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, dans une atmosphère de consternation et de recueillement. On y notait la présence des présidents des Instituions, des membres du gouvernement, de plusieurs autres personnalités civiles et militaires, ainsi que des membres de la famille et des militants du parti ANDP-Zaman Lahiya. Tous ces officiels se sont inclinés devant la dépouille mortelle de cette illustre personnalité politique et militaire de notre pays, avant son transfert à la morgue de l’Hôpital National de Niamey.
Ce jeudi matin, des obsèques officielles, auxquelles prend part le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, seront organisées en hommage au defunt président du CESOC, à partir de 8 heures à la morgue de l’Hôpital National de Niamey où se déroulera la levée du corps suivie de l’enterrement à Dosso, ville natale du défunt.
Soumana Assane (Onep)
23 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/
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Décès de notre confrère Joseph Seydou Allakaye : La presse nigérienne perd un de ses grands ''baobabs''
Feu Joseph Seydou Allakaye C'est avec une profonde consternation que la Rédaction de l'ONEP a appris la disparition, vendredi dernier du journaliste Joseph Seydou Allakaye, des suites d'une maladie. L'enterrement a eu lieu, le samedi 16 septembre après-midi au cimetière de Yantala, à Niamey. Il laisse une veuve, des orphelins et des petits-fils. Cité parmi les doyens de la presse nigérienne, Joseph Seydou Allakaye, a fait ses premier pas dans la presse nationale aux années 1960, plus précisément à la Direction de l'Information, éditrice du quotidien "Le Temps du Niger", devenu à partir de 1975 ''LE SAHEL''. Avec l'avènement de la presse privée au Niger, Joe, comme l'appellent ses confrères, prêta sa plume à l'hebdomadaire ''Le Républicain'' où il exercera durant plus de deux décennies avant de devenir journaliste indépendant. Un parcours qui fait incontestablement de lui un des grands témoins de l'évolution de la presse nigérienne des indépendances à nos jours.
Parce que naturellement humble et amoureux du métier de journalisme, cet homme qu'on a toujours vu souriant, la pipe à la bouche et la casquette plate vissée à la tête, est toujours resté journaliste de terrain, allant d'un pays à un autre et d'une lointaine localité du Niger à une autre.
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Décès de SEM ABDALLAH WAFY : Communiqué du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur
«lnna lillahi wa inna ileyhi raji oune»
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur par intérim, a le regret d'informer du décès survenu à Niamey ce mercredi 16 décembre 2020 de Monsieur ABDALLAH WAFY, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Niger auprès des Etats-Unis d'Amérique à Washington DC.
La levée du corps aura lieu le vendredi 18 décembre 2020 à 9 heures à l'Hôpital Général de Référence de Niamey. Elle sera suivie de l'enterrement au cimetière musulman de Yantala.
Au nom de l'ensemble du personnel, le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur par intérim, présente ses condoléances émues à sa famille éplorée.
Qu'Allah l'Omnipotent l'accueille dans son Paradis Eternel.
17 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès de Zakou Djibo, le célèbre tapissier
Il était malade depuis de longues semaines. Puis, hier, tôt le matin, le Niger entier apprit qu’il a tiré finalement sa révérence. À son domicile. Son évacuation sanitaire, maintes fois envisagée et même apprêtée, n’a pu finalement se faire. Selon des sources dignes de foi, cette évacuation n’a pas été possible pour non obtention d’autorisation d’atterrissage. Une explication saugrenue puisque l’avion médicalisé devait venir du pays d’accueil. Malgré la gravité de la maladie de Zakou Djibo et le temps, relativement long qu’il a passé cloué au lit, il a fallu le 6 avril 2020 pour que le ministre de la Santé, Illiassou Maïnassara, écrive à son homologue des Finances afin de le voir autoriser un paiement par anticipation pour un budget ficelé d’un peu plus de 98 millions de francs CFA. Une source ayant requis l’anonymat a d’ailleurs confié au Courrier que le montant a été quelque part trouvé exorbitant au départ avant que les oppositions soient levées. En réalité, le montant n’a jamais été décaissé. Depuis trois moi , a confié notre source, on promet sans cesse que l’avion serait là le lendemain. Mais en vain. A-t-on délibérément traîné les pieds afin que son évacuation ne se fasse pas car condamné à mourir ?
Quoi qu’il en soit, Zakou Djibo est parti à jamais, dans une stricte présence de parents obligés. L’intéressé a pourtant tout donné au Pnds. Il sera inhumé ce jeudi dans son village natal, à Ouallam. Mohamed Bazoum, le président du Pnds Tarayya a écrit sur sa page facebook que son parti vient de perdre Zakou Djibo, un personnage spécial qui avait toutes les qualités de son extraction villageoise faites de générosité sans borne et de don de soi. « Sa disparition, conclue-t-il, laisse un grand vide dans le zarmaganda ». Sans préciser toutefois « pour le Pnds ».
Laboukoye
25 avril 2020
Source : Le Courrier
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Décès du Chef de canton de Gaya : Feu Yacouba Sodangui a été inhumé le dimanche 24 mai 2020
Le samedi 23 mai 2020 au moment où les Nigériens s’apprêtaient à célébrer dans la ferveur la fête de l’Aïd El Fitr, les populations de Gaya apprennent avec stupeur le décès de leur ‘’Gagnakoye’’, le chef de canton de Gaya Yacouba Sodangui. Comme une trainée de poudre, la nouvelle s’est très vite répandue sur l’ensemble du canton et au-delà à travers plusieurs localités du pays.
Elu chef de canton de Gaya, le 26 mai 2012, feu Yacouba Sodangui a succédé à Moussa Ekoye. Il laisse derrière lui deux veuves et quinze enfants. Le défunt a été inhumé le dimanche 24 mai 2020 dans la cour du palais à côté de ses pairs.
Les autorités régionales avec à leur tête le gouverneur de Dosso, M. Moussa Ousmane, le ministre des mines M. Hassane Baradjé, plusieurs chefs coutumiers ont pris part aux funérailles. Les populations du Dendi ont de leur côté rendu un dernier hommage à leur illustre chef qui a été un grand collaborateur de l’administration et qui s’est beaucoup illustré dans les règlements des conflits.
Le gouverneur de Dosso et le ministre des Mines ont saisi l’opportunité pour présenter leurs condoléances et celles du Président de la République Issoufou Mahamadou et du Premier ministre Brigi Rafini aux populations de Gaya et aux familles de l’illustre disparu. Ils ont en outre demandé aux populations du Dendi de s’armer de courage en pareille circonstance. Une fatiha a ensuite été prononcée pour le repos de feu Yacouba Sodangui.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
26 mai 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès du Chef de la Sécurité Rapprochée du Président de la République : Le Chef de l’Etat a assisté à la cérémonie de levée de corps du Capitaine Mahamane Laouali Robert
Le Président de la République, S.E.M Mahamadou Issoufou a assisté dans l’après-midi du dimanche 21 octobre 2018 à la cérémonie de levée de corps du Capitaine Mahamane Laouali Robert. On notait également la présence à cette cérémonie du Président de l’Assemblée Nationale, S.E.M. Ousseini Tinni, du Premier Ministre Brigi Rafini et de plusieurs autres personnalités civiles et militaires. Né en 1964, le Capitaine Mahamane Laouali Robert, officier de la Garde Nationale, occupait jusqu’à sa mort le poste de Chef de la Sécurité Rapprochée du Président de la République. A la cérémonie de levée de corps, le dimanche 21 octobre 2018, il a été élevé, au nom du Président de la République, à titre posthume, à la Dignité de Grand Officier de l’Ordre de Mérite du Niger. Après l’enterrement au cimetière musulman de Yantala, le Président de la République s’est rendu au domicile du défunt où une fathia a été dite pour le repos de l’âme du disparu.
Zeinabou Sanda
22 octobre 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net
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Décès du général Abdoul Karim Goukoye : Le Premier ministre assiste à la levée du corps de l’illustre disparu
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a assisté le 12 novembre dernier à l’hôpital Général de Référence, à la levée de corps du général de brigade Abdoul Karim Goukoye, attaché de défense près de l’ambassade du Niger à Bruxelles en Belgique, décédé le 8 novembre 2021 à l’âge de 57 ans.
Né le 16 juillet 1964 à Niamey, feu Abdoul Karim Goukoye a intégré l’école militaire préparatoire technique de Bingerville en Côte d’Ivoire à l’âge de 12 ans avant de suivre la formation d’officiers d’actives à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc. Il a également suivi des formations militaires dans les académies occidentales et le cours d’état-major à Koulikoro au Mali où il fut major de la promotion.
Les qualités de l’illustre disparu ont été louées dans l’oraison funèbre lue par un de ses camarades d’armes: «Officier brillant, intelligent, doté d’une grande compétence dans l’exercice du commandement. Officier valeureux et émérite, il a reçu plusieurs distinctions au cours de sa carrière : Grand officier dans l’ordre national du Niger, chevalier dans l’ordre de mérite du Niger, titulaire de la médaille du théâtre des opérations extérieures ONUCI, et de la médaille des Nations Unies en Côte d’Ivoire».
Titulaire d’un Master en Études stratégiques de Défense de l’Institut des Hautes Etudes en Défense à Rome en Italie, feu Abdoul Karim Goukoye laisse derrière lui une veuve et 4 enfants.
Oumar Issoufou(onep)
15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
Décès du Général de Brigade GOUKOYE Abdoul Karim : Un livre de condoléances ouvert à l'Ambassade de la République du Niger à Bruxelles
Suite au décès du Général de Brigade GOUKOYE Abdoul Karim, attaché de défense, le 08 novembre dernier, un livre de condoléance sera ouvert les lundi 29 et mardi 30 novembre 2021, de 12 heures à 14 heures sis à l'Ambassade, Avenue Franklin Roosevelt 78, 1050 Ixelles.
La diaspora nigérienne vivant en Belgique, pourra laisser un mot de compassion au personnel de l'Ambassade.
Cependant, l'ambassade reste fermée aux usagers les dates indiquées
Fait à Bruxelles le 24/11/2021
25 novembre 2021
Source : http://ambaniger-bruxelles.be/
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Décès du l’avocat, Me Kader Chaibou, membre de la cour constitutionnelle : Hommage à une grande figure de la justice nigérienne
De son vivant il a marqué d’une pierre son passage dans la grande famille judiciaire. Me Kader Chaibou n’est plus de ce monde. Cet avocat émérite, juge constitutionnel puisqu’il est conseiller à la Cour constitutionnelle depuis le 25 mars 2015 s’est éteint le samedi. Il retourne ainsi à son Créateur après avoir vécu pendant soixante-trois (63) ans dans ce bas-monde. Outre la toge, Me Kader Chaibou, manie aussi la plume en tant qu’écrivain. C’est dire à quel point le défunt a eu une vie professionnelle bien remplie et riche de bons souvenirs, comme l’a dit son collègue Narey Oumarou de la Cour constitutionnelle, dans son oraison funèbre lors de la levée de corps de l’illustre disparu.
Etaient présents à la levée de corps le Premier ministre par intérim, M Abouba Albadé, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, la présidente de la Cour constitutionnelle et des membres de ladite institution, des membres du gouvernement, ceux de la grande famille judiciaire du Niger et nombreuses personnalités et autres anonymes venus rendre un dernier hommage à l’illustre disparu et l’accompagner dans sa dernière demeure. Dans l’oraison funèbre qu’il a lue, M Narey Oumarou a parlé de la vie professionnelle du défunt. «Une vie qui est un exemple pour les confrères», dit–il car, Kader Chaibou était d’une générosité irréprochable qui lui «permettait d’apporter à ses clients les conseils attendus de lui. C’était un homme qui «excitait la reconnaissance », a dit le conseiller Narey Oumarou paraphrasant Ciceron.
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Décès du PAN du Burkina Faso, Salif Diallo : Un grand ami du Niger s’en est allé
Sous le premier mandat de Issoufou Mahamadou, on aurait demandé à un élève moyen de la classe terminale de n’importe quel lycée de Niamey qui est Salif Diallo, il aurait répondu que c’est une personnalité du sérail de la Présidence de la République du Niger. Ceci pour dire que le Président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso rappelé à Dieu, le matin du samedi 19 août 2017, est familier des Nigériens. Il fut conseiller du Président, Issoufou Mahamadou durant pratiquement tout le premier mandat de ce dernier. C’est donc un grand ami du Niger qui s’en est allé. « Pour nous, Salif Diallo est nigérien, un père, un frère et un sympathisant du PNDS Tarayya », réaction d’un militant du parti socialiste nigérien sur la toile. Né le 9 mai 1957 à Ouahigouya dans la province du Yatenga (Burkina Faso), Salif Diallo alias Yessman a occupé plusieurs hautes fonctions de l’Etat dans son pays, le Burkina Faso. Titulaire d’une maîtrise de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et longtemps après, d’un doctorat en droit public obtenu en 2005 à l’Université de Perpignan en France, il occupe dès 1986 le poste d’Assistant au cabinet du ministre de la justice. Entre 1987 et 1989, il est Directeur de Cabinet du Président du Faso, Blaise Compaoré. Secrétaire d’Etat à la Présidence en 1991, il passe la même année, Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale, puis successivement Ministre de l’Environnement et de l’Eau (1995 à 1999) et Ministre de l’Agriculture (en 2000). En 2008, il est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burkina en Autriche. Depuis 2015, il est Président de l’Assemblée Nationale de son pays.
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Décès du Président Idriss Déby Itno : Un grand leader s’en va
La nouvelle est tombée abrupte, désarmante. Le Président Idriss Déby Itno est décédé, hier mardi 20 avril, des suites de blessures qu’il a eues, sur le théâtre des opérations militaires dans la bataille que mène l’Armée Nationale Tchadienne contre les rebelles du Front pour l’alternance et le changement au Tchad (FACT). Cette triste nouvelle est tombée au lendemain de l’annonce de sa réélection à la présidence de son pays pour un sixième mandat.
Qu’un Chef d’Etat meurt de cette manière, est certes rare. Et pourtant, c’est ce qu’à toujours voulu le Président Idriss Déby Itno ou du moins c’est un genre de mort auquel, il s’est préparé et s’y attendait. En effet, bien qu’étant Chef d’Etat, le président tchadien est demeuré le militaire qu’il est jusqu’au bout des ongles. Un bon chef militaire, qui prend la tête des troupes pour aller au combat, donnant ainsi le bon exemple. C’est peut-être cette qualité qui est l’un des facteurs motivants qui a forgé la témérité et la conviction des soldats tchadiens sur les théâtres d’opération.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, et sans rentrer dans le débat de politique interne à son pays, le Président Idriss Déby Itno a été un leader. Un grand ! D’abord, entant que chef militaire et ensuite entant que Chef d’Etat. Du reste, de son vivant, le Maréchal du Tchad n’a jamais dissocié les deux fonctions. On l’a toujours vu sur le terrain avec les troupes à chaque fois que l’intégrité, la sécurité et la souveraineté du Tchad sont menacées.
Avec sa disparition inattendue, ce n’est pas seulement le Tchad qui est touché, c’est plutôt tous les pays de la bande sahélienne qui en sont préoccupé. En effet, nul ne peut nier le rôle important joué par l’armée tchadienne dans la libération de la zone du bassin du Lac Tchad des griffes de la secte Boko Haram d’une part et d’autre part dans la libération du nord Mali alors sous emprise d’autres groupes terroristes qui écument le Sahel. Et de nos jours, l’armée tchadienne est présente dans la zone des trois (3) frontières pour contribuer à la stabilisation du Liptako Gourma.
Pour l’heure, les regards sont braqués (aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur) sur le Conseil militaire de transition (CMT) qui a pris le pouvoir. La situation actuelle du Tchad rappelle le traumatisme du Mali de 2012 lorsqu’un coup d’Etat était intervenu alors que le pays était doublement menacé par leMNLA et les autres groupes terroristes qui occupaient la partie nord du territoire. Un coup d’Etat qui a accéléré la progression des groupes terroristes vers le sud obligeant le pays à «demander une intervention de la France», suivie par la suite par d’autre pays frères comme le Niger et le Tchad.
Il est à espérer que les frères tchadiens sauront accorder leur violon pour éviter à leur pays, et au-delà à toute la bande sahélo-saharienne, de sombrer dans le chaos et sous le joug des groupes terroristes qui pullulent dans la zone.
Repose en paix, le Maréchal du Tchad !
Siradji Sanda(onep)
21 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Décès du sultan de Dosso : Un baobab s’est éteint
Le sultan de Dosso, Maïdanda Saidou Djermakoye s’est éteint le lundi soir dans son palais royal. Comme une trainée de poudre la nouvelle se répandit dans toute la ville, les réseaux sociaux aidant. Toutes les activités se sont immédiatement arrêtées, la détresse se lisait sur tous les visages. L’enterrement aura lieu le jeudi 03 décembre vers 14 heures au cimetière des Djermakoye dans la cour du sultanat.
Premier sultan de Dosso, Djermakoye Maïdanda Hamadou Saidou est né le 8 mars 1923 à Dosso. Il entre à l’école primaire en 1931. Admis à l’école de Médecine et de Pharmacie de Dakar en 1943, il obtint le diplôme de Pharmacien africain avec mention exceptionnelle en 1947. Après avoir servi comme pharmacien à l’Institut Pasteur de Dakar de 1947 à 1954, il va à Paris pour passer le baccalauréat 1ère et 2ème partie supérieure. Résolument progressiste et panafricaniste, il se rend avec sa famille aux côtés de 198 intellectuels africains en Guinée en septembre 1958. De retour au Niger en 1962, il s’attèle à la création de l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC) en implantant des pharmacies populaires.
Député en 1989, il fut rappelé à l’ONPPC au titre de Président du Conseil d’Administration (PCA) jusqu’au 12 octobre 2000, veille de sa nomination au prestigieux poste de chef de province de Dosso (Djermakoye). Il est le 25ème Djermakoye le 13 octobre 2000. Il devient enfin en 2010 le premier Sultan d’une nouvelle page de l’histoire de la chefferie de Dosso. Depuis 2015, Djermakoye Maïdanda Saidou assurait les fonctions de président de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) à l’issue de la 10ème assemblée générale de l’association.
Pour rappel, à l’arrivée des français en 1898, le système de chefferie prit une autre forme au bénéfice des descendants du Djermakoye Kossom Laouzo. C’est ainsi que le canton de Dosso fut fondé en 1902 sous le règne du Djermakoye Aouta Kossom. En 1931, le canton fut érigé en province au temps du Djermakoye Saidou Moussa, officier de l’armée française et vaillant combattant de la première guerre mondiale 14-18.
La dynastie de Dosso compte 25 Djermakoye dont 16 durant la période précoloniale et 6 à l’époque contemporaine. Il s’agit du Djermakoye Aouta Kossom, Djermakoye Moussa Kossom, Djermakoye Saidou Moussa, Djermakoye Moumouni Aouta, Djermakoye Hamani Saidou, Djermakoye Abdou Aouta, Djermakoye Issoufou Saidou et Djermakoye Maïdanda Saidou. La chefferie de Dosso a été érigée en sultanat en 2010 et c’est Djermakoye Maïdanda Saidou qui en est le premier sultan.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org
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Déchéance de la mère patrie Niger : STOP AU SILENCE
Québec, le 21 juin 2022
Manifeste
Jamais présence militaire étrangère dite alliée n'a été aussi massive et inefficace. Jamais insécurité n'a été aussi grande et générale. Des zones se vident de leurs populations, chaque jour connait son lot d'assassinats et de meurtres.
Le pays se meurt sous l'action conjuguée du terrorisme, de la mauvaise gouvernance, de la corruption et de l'injustice sous le regard d'une communauté nationale tétanisée, et le mutisme de la communauté internationale insensible au drame sans précédent qui se déroule au Niger.
Devant une telle déliquescence on ne peut pas croiser les bras, et être observateur de sa propre destruction.
La patrie meurtrie appelle donc les Nigériennes et les Nigériens, sans distinction aucune, ceux de l'intérieur comme ceux de l'extérieur à s'unir, à se tenir debout pour faire échec au spectre de la déchéance sur le pays.
À cette fin, le 25 juin 2022, Soutien Niger manifestera au Canada dans trois villes :
- Devant le Parlement fédéral à Ottawa
- Devant le Parlement provincial à Québec
- À la Place Émilie Gamelin à Montréal.
Au cours de ces manifestations, une déclaration sera faite. Elle sera publiée dans les médias et accessible sur les réseaux sociaux.
Soutien Niger lance donc un appel à tous les patriotes Nigériennes et Nigériens pour se tenir debout et faire barrage aux germes de la destruction et de l’asservissement de notre pays au profit d’intérêts personnels et étrangers.
Soutien Niger
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DÉCHÉANCE POLITIQUE : Le bal des renégats
Les événements au Niger, depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023, ont fini par révéler aux Nigériens le visage de tous les acteurs politiques du pays, pour comprendre, combien certains d’entre eux peuvent s’aimer plus qu’ils ne peuvent aimer leur pays. On a, en effet, vu à quel point certains peuvent aller à des extrêmes pour défendre leur pain menacé, y compris s’il faut que cela passe par la destruction du pays et l’élimination de tout son peuple par le bombardement qu’ils peuvent commander à cette fin. On n’avait jamais cru qu’un homme politique, pour ses seuls intérêts, dusse faire de tels choix macabres contre « son » pays. Quand d’autres – et ils sont nombreux – partaient en exil, vivant aujourd’hui sans doute les affres de l’exil, et dans la nostalgie d’un pays qu’ils auraient aimé habiter aujourd’hui, reconnaissant enfin ses douceurs perdues, choisirent d’être discrets, vivant l’exil dans la douleur de la solitude, loin des familles. Certains autres, et notamment l’ancien premier ministre qui a surpris dans un tel comportement, et l’ancien ministre des Affaires Etrangères, le sieur Hassoumi Massaoudou, rêvant de grosses récompenses, se sont faits les grands ouvriers de la cause perdue de Bazoum et d’une France qui a oublié comment pouvait-elle protéger, hors de ses frontières, ses intérêts, misant sur des attitudes anachroniques qui ne correspondent plus au contexte. Mais, sans doute que, depuis quelques semaines, ils ont compris que leur activisme est voué à l’échec, comprenant enfin aussi que deux individus ne peuvent pas, seuls, combattre un peuple et triompher sur lui. On les entend peu depuis des jours, ne pouvant pas voir certains de leurs soutiens autour d’eux. L’exil devient inquiétant. Même le sieur Hassoumi Massaoudou qui aime tant ces plongées en eaux incertaines et troubles, a fini par se taire, devenant de moins en moins bavard pour ne pas porter seul les salissures d’une rébellion qu’il ne peut seul porter au nom de tous et surtout pour une cause à jamais perdue. Peut-être qu’une famille laissée au pays ayant trop souffert de sa rébellion et sa résistance infructueuse, et de ses discours frelatés, l’aurait appelé à la retenue pour laisser, à défaut de fortune, au moins quelque nom qui rendre à ses héritiers quelques honneur. Cependant, leur silence, se fait-il dans le cadre d’une nouvelle stratégie pour mettre au point de nouveaux complots pour saborder la transition au pays en connivence avec d’autres « fous » du parti restés au pays dont ils peuvent se servir des naïvetés en les nourrissant de faux espoirs pour les pousser à initier des actions de sape contre le pays et le régime militaire ? Poussés par la France qui tient à saboter la transition du Niger – elle l’a affirmé de vive voix sans pudeur par la voix de ses ministres – certains agitateurs, pourraient être dans des initiatives secrètes par lesquelles Emmanuel Macron rêve encore de prendre en main la situation au Niger pour imposer ses hommes et maintenir sa domination sur nos ressources. Mais, le CNSP a tous à l’oeil, filant bien de personnes qui pourraient s’engager dans de telles actions de sabotage qui, de toute façon, ne peuvent prospérer dans un pays où, tous unis autour des autorités, il est impossible de trouver la faille pour s’y engouffrer pour faire le mal. La preuve que le CNSP a réussi à déjouer la fuite du président déchu que certains milieux pensants de son entourage croyaient pouvoir réussir en s’entourant de précautions qui ne réussissent que dans une fiction. La France, usant même d’ethnicisme, a tenté, en vain, de diviser les Nigériens et de discréditer les militaires au pouvoir. Les Nigériens ont compris, on ne peut pas leur faire ce jeu. Après avoir constaté l’inefficacité des sanctions pour faire plier la « Junte » et le peuple nigérien, les princes déchus n’ont trouvé mieux qu’à user d’intox pour espérer polluer les consciences des Nigériens pour les éloigner des nouvelles autorités qu’ils veulent isoler afin de réussir à mettre en déroute la transition du pays. C’est pourquoi, pour certains observateurs avisés, ces gens sont à surveiller de plus près n’ayant connu dans leur vie publique, et peut-être privée, que le complot.
Dans un reportage de Serges Daniel, à France 24, l’on peut entendre le correspondant de la télévision française dire qu’entre autres exigences de la CEDEAO qui seraient sur la table, il y a la libération de Mohamed Bazoum et la possibilité pour le personnel politique en exil de rentrer au pays. Dans les deux cas, la CEDEAO sait que ce n’est pas acceptable quand, contre les mêmes hommes, qui, conscients de leurs fautes, pour se soustraire à la justice de leur pays, choisirent l’exil alors que, avant qu’un mandat d’arrêt international ne soit lancé contre eux, rien a priori ne permettait de comprendre pourquoi ils choisirent la fuite. D’ailleurs, qui les a obligés à quitter le pays ? Les portes du pays sont ouvertes à tous ses enfants. Ils n’ont donc pas besoin de passer par la CEDEAO pour venir dans leur pays ! Au Niger, ce n’est pas pour la première fois que l’on a un coup d’Etat, sans que jamais, les acteurs déchus ne fuient leur pays. Si, cette fois-ci, ceux qui tombaient choisissaient de s’en aller hors du pays, c’est qu’ils doivent bien savoir les raisons d’un tel choix et les risques qu’ils ont, dans la conscience de leur inconduite, à rester au pays. Beaucoup de leurs camarades sont pourtant restés dans le pays et à ce que l’on sache, jusqu’à cette date, aucun n’est inquiété. Ceux qui l’ont été, l’ont été sur la base de raisons que tout le monde, dans le pays, peut comprendre, non pas parce qu’ils seraient seulement du parti déchu ou du système mis en cause. Il ne s’agit nullement d’une chasse aux sorcières, ainsi que certains peuvent, à dessein, le laisser entendre, pour discréditer la transition.
Au dernier sommet du 10 décembre 2023 tenu à Abuja, les mêmes milieux, ont usé des mêmes stratégies pour montrer que leurs hommes tiennent encore le bon bout, faisant croire que par la bienveillance de la CEDEAO ce sont eux qui occupaient officiellement les places qui représentaient le Niger à la rencontre d’Abuja. L’organisation régionale ne peut pas le faire et vouloir discuter avec les autorités du Niger. Une histoire de bon sens quand même… Et la manoeuvre semble bien réussir, quad, sur les réseaux sociaux, des images fausses sont partagées donnant à croire que c’est l’ancien premier ministre qui y participait avec son compère, Hassoumi Massoudou, invisible depuis quelques temps. Aujourd’hui, l’exil doit avoir éprouvé les deux forçats qui doivent certainement regretter leur rébellion contre le pays et surtout leurs extrémismes à demander que des pays se coalisent pour venir attaquer le leur, seul moyen, croit-on, pour eux, de revenir au pays et au pouvoir. Quand en France, au Benin, en Côte d’Ivoire, au Nigéria, au Sénégal, un ressortissant du pays fait un tel appel, on se demande quel traitement, on lui fera. La liberté, ou si l’on veut la démocratie, peuventelles expliquer de telles extrémismes ?
Pourtant, le Niger a tout donné à ces hommes qui, contre toute attente, ont cette attitude ingrate à l’égard du Niger. A quels sommets n’ont-ils pas été portés pour se plaindre d’avoir gagné très peu, et d’être sevrés si tôt pour vouloir éternellement, être là, à diriger le Niger pour le piller ? Le Niger n’est pas leur propriété ; il appartient à tous et tous les Nigériens ont le droit d’avoir un oeil regardant sur ce qui s’y fait et qui les concerne aussi, au plus haut point. Aveuglés par leurs égoïsmes démesurés, les forçats ont oublié jusqu’à l’honneur qu’il leur faut, à tout prix, préserver. Peuventils enfin comprendre à quel point les leurs ont souffert de les voir jouer aux guignols et les mauvais rôles quand, à l’âge qui est le leur, l’on voudrait plus lire chez eux sagesse et humanité qui leur rendent le respect dû à leur âge qu’ils semblent ne plus connaitre pour se conformer à la conduite qui y sied. Comment, après avoir connu tant de gloires et de promotions politiques, ces hommes, peuvent-ils incarner une aile dure d’une résistance sans fondement contre un pays qui leur a tout donné ? Ils veulent le beurre et l’argent du beurre pour être les seuls à qui ce pays profite et revenir pour écraser ceux qui les ont défiés et défaits. On sait surtout, connaissant ce que Massaoudou a été à l’Intérieur, que ce n’est pas pour le bien qu’il insiste, à s’imposer avec la faveur de la France qui, elle-même, a perdu les pédales sur le cas du Niger, mais bien pour régler des comptes, et se venger d’un peuple qui a, à la faveur du coup d’Etat, dit tout le mal qu’il pense du personnage qu’il a été.
Ceux que nous appelions dans une précédente publication Souké et Siriki ne peuvent donc pas avoir le privilège de siéger au sein de la CEDEAO au nom du Niger dont ils ne savent rien de la vie depuis plus de quatre mois et, ce, quand plusieurs pays ont reconnu les nouvelles autorités et travaillent avec elles. Des gens mal intentionnés ont ainsi voulu tromper l’opinion pour faire croire qu’ils sont encore dans le jeu et donner ainsi de faux espoirs à des gens qui ont tout perdu par un jusqu’au-boutisme qui les a perdus. En restant dans cette posture, ils n’apparaissent, aux yeux des Nigériens, que des plaisantins qui, revenant des nues, comprennent enfin, qu’ils avaient tort d’aller à de tels choix sans issues. Aujourd’hui, ils pensent à comment revenir au pays. En tout, ayons de la mesure.
Par Alpha
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Déchets et pluies, l'équation insoluble de la ville de Niamey (vidéo)
Chaque année au Niger, la saison des pluies met à nu les nombreux dysfonctionnements dans la collecte et la gestion des déchets ménagers. Populations et pouvoirs publics partagent la responsabilité de cette situation.
Chaque matin sur certaines artères de la ville de Niamey, l’on peut observer des équipes de la communauté urbaine en plein curage des caniveaux. Les déchets qui en sortent sont principalement solides et plastiques. Leur collecte, elle, nécessite une meilleure organisation.
«Nous travaillons par équipes de deux. Il y a ceux qui enlèvent les déchets et ceux qui les éloignent des caniveaux avant le ramassage pour empêcher qu'ils se retrouvent à nouveau à l'intérieur», explique Issaka Ousmane, agent de la communauté urbaine de Niamey.
Un peu plus loin, nous faisons le même constat, les déchets solides pullulent dans plusieurs caniveaux attendant sûrement d'être nettoyés. Nous sommes au mois d'août au Niger, c’est-à-dire en pleine saison des pluies. Les eaux de ruissellement drainent, à chaque précipitation, tout ce qu’elles trouvent sur leur passage. Et vous l’aurez sans doute deviné: les déchets solides et plastiques sont les plus nombreux.
L’incivisme des populations est le plus souvent pointé du doigt. «Vous verrez dans la circulation des automobilistes descendre les vitres et jeter des déchets sur la voie. Et très souvent, ce sont des personnes instruites qui posent ces actes qui ont tendance à se généraliser. Vous comprenez alors que c’est de l’incivisme», s'indigne Djibo Karimou, étudiant à Niamey.
La gestion des déchets à Niamey répond, selon le service Hygiène et assainissement de la communauté urbaine, à une organisation bien structurée. Sekou Abdoul Aziz, chef de ce service, explique: «La gestion des déchets urbains est une science et ça requiert beaucoup de priorités. Dans la stratégie de gestion des déchets, nos services techniques mettent à disposition des populations ce que nous appelons des points de transit, des bacs à ordures selon le standing de la ville de Niamey, ainsi que de la fréquence d'enlèvement et d’acheminement.»
Même si l’incivisme des populations est une réalité, la ville de Niamey reconnaît cependant que ses moyens sont limités pour traiter le flux important de déchets produit par les ménages. «C'est vrai que la ville de Niamey n’arrive pas à couvrir tous les besoins des populations en matière de gestion des déchets. Vous allez donc constater que certaines parties de la ville échappent à notre contrôle. A ce déficit, vient s’ajouter le comportement souvent irresponsable des populations», poursuit Abdoul Aziz.
Tout le monde s’accorde à dire que les pouvoirs publics devraient non seulement mettre l’accent sur l’éducation des populations pour un changement de comportement, mais également assainir les villes en se donnant les moyens et en impliquant le secteur privé dans la gestion et l’élaboration des politiques en matière d'assainissement.
Par Aboubacar Sarki
Source : http://afrique.le360.ma/
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Déchets plastiques les municipalités sonnés de se conformer à la loi
Opération villes propres ! C’est là un objectif du Programme de Renaissance acte II. Et pour l’atteindre, le gouvernement ne lésinera pas sur les moyens. Pour preuve, cette lettre du Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement Durable adressée à l’Association des Municipalités du Niger que nous publions ci-dessous.
L’utilisation et le stockage des déchets plastiques sont règlementés en territoire du Niger ; et ce, depuis 2014. Le cadre règlementaire y afférent est la loi n°2014-63 du 5 novembre 2014. Celle-ci porte sur l’interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation, de l’utilisation et de stockage des sachets et emballages en plastique, souple à basse densité. Un décret d’application de cette loi a été d’ailleurs pris le 25 juin 2015, il s’agit du décret n°2015-321/PRN/MESU/DD. Malheureusement, le constat est que ce cadre règlementaire normalement en vigueur n’est pas respecté. Cela n’a pas échappé au Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement durable qui, le 18 avril dernier, a tenu à le rappeler à l’Association des Municipalités du Niger dont les membres qui ne sont autres que les maires à sévir sur les contrevenants. Le Ministre n’a pas manqué, à l’occasion, souligner, d’une part les impacts néfastes que peuvent avoir ces déchets plastiques sur l’économie nationale, la santé et l’environnement et, de l’autre, la volonté de l’exécutif, en premier chef du Président de la République à veiller désormais plus que jamais à la propreté des villes du Niger, et au-delà celle des villages. Aussi, demande-t-il aux maires et autres responsables des entités décentralisées de créer les conditions règlementaires et administratives pour procéder à la confiscation de tous les stocks de sachets hors normes qui sont en vente dans les commerces et utilisés par leurs administrés. Au sein de l’opinion, ce rappel au respect et à l’application de la règlementation en vigueur est favorablement accueilli.
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Déchirure au sein du M62 : l’auto-discrédit d’un mouvement parti pour réussir !
La semaine dernière, les leaders du M62, ce nouveau regroupement de la société civile qui a vu le jour pour prendre le flambeau de la lutte sociale, ont joué au vedettariat. Non pas dans le sens de montrer au pouvoir qu’ils sont unis comme du roc pour affronter toute forme d’adversité, mais pour étaler leur linge sale au grand public. De quoi s’agit-il ? Ce mouvement associatif qui a suscité un véritable élan d’espoir au sein de la population nigérienne fait aujourd’hui face à une crise de partition pour des questions d’égo.
Deux camps se disputent désormais sa paternité : celui d’Abdoulaye Seydou, coordonnateur national du Reppad, qui s’est jusqu’ici affiché comme étant le principal maître à bord de la barque et le camp de Gamatié Yansambou et Anass qui considère détenir la légitimité pour diriger le mouvement. La semaine dernière, soit quelques jours seulement après l’interdiction par les autorités compétentes de la manifestation pacifique de rue que le mouvement a projeté d’organiser à Niamey, Dosso et Tillabéri, les deux camps se sont livrés en spectacle à travers des déclarations publiques pour tenter d’expliquer les causes de la crise apparue en leur sein. Mais il n’y a pas eu que cela de la part de l’aile d’Abdoulaye Seydou, des accusations graves qui s’apparentent à des insultes ont aussi été proférées contre les Gamatié et consorts, présentés comme des saboteurs, des vendus à la solde du régime et patati et patata. En aparté, ces derniers reprochent à leur retour des velléités de caporalisation du mouvement par Abdoulaye Seydou pour des fins non avouées. L’un dans l’autre, chaque camp a formulé ses griefs et a promis de promis de poursuivre la mobilisation citoyenne pour contraindre le régime de Bazoum à prendre à bras le corps les p r é o c c u p a - tions des populations à la base. L’aile des Gamatié a même fixé une date [le 30 octobre prochain] pour une nouvelle manifestation de rue qu’il projette d’organiser à Niamey et à l’intérieur du pays. Comment un mouvement incapable de maintenir sa cohésion interne peut-il être capable de mobiliser massivement les citoyens dans les rues ?
Pour sûr le spectacle qu’il a offert la semaine dernière a découragé de nombreux Nigériens qui se posent bien de questions : pourquoi cette lutte de leadership alors que le mouvement n’a encore rien engrangé comme fruits de lutte ? C’est juste une manifestation pacifique de rue réussie qu’il a à son actif. Pas plus ! Pourquoi cette déchirure qui n’a pas sa raison d’être si tant il est vrai que les leaders sont engagés dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des Nigériens de façon bénévole ? N’est-ce pas que le mouvement s’est discrédité aux yeux de nombreux citoyens à travers le cirque qu’il a livré la semaine dernière.
Tawèye
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Déchirures au sein de la CEDEAO : La parole panafricaine et pacifiste du Togo
Dans la crise nigérienne, tout le monde a fini par comprendre que la CEDEAO n’est qu’un instrument manipulé par la France qui tente d’imposer une conduite à l’organisation sous-régionale, lui faisant prendre, contre le Niger et son peuple, des mesures draconiennes que rien ne peut justifier car si tant que la faute serait d’avoir perpétré un coup d’Etat, le Niger n’est plus seul dans le cas pour avoir à faire face à tant de cynisme commandé par Paris pour étranger le Niger et espérer ramener au pouvoir son valet que les militaires chassaient du pouvoir. Beaucoup de chefs d’Etat, après que la France les ait ameutés, et après que leurs peuples et d’autres voix dans les pays les aient dissuadés à s’engager dans une telle aventure, avaient fini par s’éclipser des devants de la fronde contre le Niger, préférant garder silence sur le cas du Niger et écouter leur opinion nationale afin de ne pas jouer aux zélateurs au service de la France, conscients aussi de ce qu’une telle posture pourrait jouer contre eux. Le désordre du Niger ira chez eux comme celui de la Libye voulu par la même France est venu au Niger. Le président ghanéen, le président Sénégalais, et même le président nigérian ont fini par adopter une attitude modérée qui prône le dialogue comme moyen de régler les crises au sein de la communauté. Tant mieux pour eux.
D’autres pays n’ont même pas voulu s’inviter dans un tel débat qu’ils considèrent comme un problème nigéro-nigérien dans lequel personne n’a à redire si ce n’est d’aider, par des voies pacifiques, à surmonter la crise. Ils ne peuvent donc pas comprendre le droit que de tels pays peuvent avoir pour vouloir, par la force – ici la guerre contre le Niger – régler une crise qui ne peut concerner la France qui ne partage aucune organisation avec le Niger qui pourrait lui donner le prétexte de déclarer une guerre contre le Niger qui reste, après tout, un Etat souverain, libre de ses relations dans le monde. Aucun texte du Droit international n’oblige un Etat à être partenaire d’un pays ou d’un autre. Les peuples ont la liberté de leurs amitiés et de leurs commerces dans le monde, choix qui ne sont déterminés que par leurs seuls intérêts. Dans le vacarme que la France animait autour de cette question nigérienne, d’autres pays, après ceux qui ont assoupli leurs positions, ne sont plus trop affichés, gardant une ligne neutre, sinon qui prône la voie diplomatique pour résoudre le problème, si problème il y a. Le Togo de Faure Gnasimbé,est donc, lui, resté en retrait de cette affaire, appelant, souvent sans être entendu, à prôner une solution pacifique, comprenant, lui, qu’il est hors de question que le président déchu revienne au pouvoir ; ce que du reste, le Général Tiani, a tout de suite expliqué à la délégation de la CEDEAO, disant qu’on pouvait discuter de tout sauf d’un retour impossible de Mohamed Bazoum au pouvoir.
Profitant de la session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, le Togo a clairement expliqué sa position qui reste constante, refusant la guerre comme solution pour régler un problème comme celui-là, et entre Etats. Peut-on avoir créé la CEDEAO pour se faire la guerre, non pour l’éviter, au moins entre pays membres ? Comme a pu le dire un autre, comment peut-on être pris au sérieux quand au lieu de chercher des solutions aux causes des problèmes de notre espace, l’on ne peut avoir de solutions que contre les conséquences ? S’est-on interrogé sur les raisons profondes qui ont pu conduire à un coup d’Etat ? On comprend l’indignation de Doumbouya, le Président de la transition guinéenne, à la tribune des Nations-Unies où il s’étonnait qu’on ne puisse pas s’intéresser aux causes des problèmes. Il relève alors que « Les coups d’Etat s’ils se sont multipliés ces dernières années en Afrique, c’est bien parce qu’il y a des raisons profondes. Et pour traiter le mal, [poursuit-il,] il faut s’intéresser aux causes-racines ». Aussi fait-il entendre que « le putschiste n’est pas seulement celui qui prend les armes, qui renverse un régime », souhaitant que « l’on retienne que les vrais putschistes, les plus nombreux qui ne font l’objet d’aucune condamnation, c’est aussi ceux qui manigancent, qui utilisent la fourberie, qui [manipulent] les textes de la constitution afin de se maintenir éternellement au pouvoir ». Ce sont, faut-il l’ajouter, ceux qui traquent leurs adversaires, leur cherchent et trouvent des condamnations-bidons pour se frayer un chemin qui les dispense d’adversités sérieuses pour gagner des élections, et aller au pouvoir. Ce sont en définitive, note le président guinéen, « ceux en col blanc qui modifient les règles du jeu pendant la partie pour conserver les rênes du pouvoir ». Pour Mamadou Doumbouya, ces coups d’Etat qu’on condamne au-delà du principe, ne sont pourtant pas perçus de la même manière par les peuples pour qu’ils restent une délivrance. Il s’agit donc pour lui, parlant de ces coups d’Etat, de « rectification institutionnelle » qui n’est que la conséquence du chaos engendré dans les démocraties dévoyées.
Le Togo est donc près des peuples, ne pouvant s’assujettir à des individus qui, hélas, dans bien de cas, une fois qu’ils arrivent au pouvoir, illuminés par les ors du pouvoir, oublient leur serment pour gouverner contre les intérêts du peuple. D’ailleurs, comment, pour le cas du Niger, peut-on entendre de si vastes crimes économiques, ces injustices criardes, et ces louvoiements de la démocratie, et continuer à dire que ces hommes qu’on a défaits, soient défendables ? La France, ne défend pas des principes mais des copinages qui se font au détriment des peuples. Or, les peuples ne peuvent plus accepter qu’on le gère de telles manières.
C’est pourquoi, défendant sa position, le Togo se dit être « […] un pays de paix, [s’opposant] à la guerre quelles que soient les raisons. Il rappelle d’ailleurs que par cette foi en la paix, « Depuis [son] indépendance, le 27 avril 1960, jamais le Togo n’a fait la guerre à ses voisins ; jamais le Togo n’a agressé ses voisins ou un quelconque pays ; jamais le Togo n’a servi de base-arrière pour une quelconque agression contre un pays frère ». Il ne l’a jamais fait. Il ne le fera jamais.
Par ce choix humain de ses relations, le Togo entend donc se faire un acteur de paix et au service de la paix, prêchant dans toutes les crises le dialogue comme moyen civilisé pouvant aider les hommes à surmonter les incompréhensions. Son ministre dira que c’est pour cela que « Le Togo est un pays de paix ; [précisant que] la paix est dans l’ADN du peuple togolais [car] le Togo a toujours été un pays de médiation qui favorise le dialogue, la négociation pour l’entente entre les peuples et les gouvernements ».
Les Nigériens, comme il fallait s’y attendre, accueillent avec amitié et fraternité, une telle parole de paix venant du peuple frère du Togo avec lequel le Niger, depuis Eyadema père, avait cultivé et entretenu des relations de paix et d’entente mutuelle. L’Afrique ne peut que gagner à avoir de telles lucidités, de telles clairvoyances pour aider à la paix pour un continent qui n’a connu, par son histoire, que tant d’épreuves et de souffrances, une constante afin qu’elle puisse justement lui permettre de poser les bases de son développement que l’on a retardé par tant de difficultés qu’on lui a imposées pour la détourner des vrais défis pour lesquels elle a plus intérêt à se battre. On comprend donc que le Niger dénonce les accords militaires avec le Benin, ce pays voisin avec lequel il a pourtant bien de réalités à partager, quand, dans le même problème, celui-ci peut se donner des zèles que rien ne peut justifier pour vouloir être aux avantpostes d’une guerre qu’on voudrait porter contre le Niger. Les Nigériens ne pouvaient d’ailleurs pas comprendre ces larmes de crocodile de ce Benin qui écrit une lettre à la CEDEAO, se plaignant lorsqu’il veut ouvrir le corridor pour faire passer l’aide humanitaire, que l’armée nigérienne bloque toujours la frontière, oubliant que le Niger n’a plus besoin, dans les moments qu’il vit, de ses gentillesses, de son humanisme tardif, le Niger pouvant survivre sans sa frontière. Le Niger n’a plus rien à quémander avec ce pays. S’il ne veut plus de l’amitié du Niger, le Niger n’en a que faire, ayant la possibilité aujourd’hui de commercer avec tant d’autres pays d’Afrique et du monde. Peut-être que pour être le port le plus proche, la France, avec le Benin, misait sur une fermeture de ce débouché, pour étrangler le Niger, et le mettre à genoux pour humilier l’armée nigérienne à ramener le sous-préfet déchu de la France.
Le Niger ne se considère pas en détresse pour croire que, sur des considérations humanitaires, l’on puisse enfin accepter d’ouvrir une frontière qui sert pourtant plus l’économie béninoise que celle du Niger qui a la possibilité d’échanger avec d’autres voies et le Benin le sait très bien. Le seul regret que les Nigériens, en pareille circonstance, peuvent avoir, est de n’avoir plus à échanger avec le peuple frère du Benin avec lequel, quoi qu’on dise, les populations du Niger gardent des relations multiséculaires qui les ont fécondées et enrichies. Par la faute de leurs dirigeants, ce bel héritage est en passe d’être ruiné par le manque de vision de la part de ceux qui, aujourd’hui, président aux destinées du grand peuple du Benin. C’est d’autant dommage que Patrice Talon ne puisse pas écouter son peuple, des acteurs politiques de son pays, ces rois du Benin et autres personnalités d’influence qui ont exprimé leur désapprobation par rapport à cet engagement insensé de leur président dans une guerre où il n’a rien à faire sinon qu’à perdre.
Le Niger n’a plus d’accord avec ce pays. Ses forces sont à la frontière. Prêtes à se défendre, à réagir à toute agression qui viendrait du côté du Benin engagé du côté de la France pour nous faire la guerre. Pour le reste, patrice Talon, peut décider. Il assumera devant son peuple et devant l’Histoire.
A bon entendeur…
Mairiga
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Déchirures au sein du pouvoir / Hassoumi Massaoudou Vs Daoura Hadiza Kafougou : la bagarre s’annonce ?
Hassoumi Massaoudou, c’est ce martyr du PNDS qui avait eu des rêves présidentielles mais duquel, très vite, Issoufou qui a su se servir des servilités, et à qui il a vite fait de lui casser les ailes, le remettant à sa place et l’obligeant à se mettre dans les rangs, non sans avoir passé une quarantaine, purgatoire après lequel, il le réhabilita pour le reprendre dans le système qui le punissait. On savait depuis cette époque qu’il y avait de profondes divergences au sein du pouvoir et surtout au sein du PNDS, clivé depuis cette première bataille par laquelle des clans rivaux se positionnaient pour le contrôle du parti. Il est vrai que l’homme puissant d’une époque, en disgrâce dans le parti, descendant de ses illusions, a fini par comprendre que la politique est un jeu à la fois complexe et dangereux où il est difficile de connaitre son allié, le partenaire sur lequel on peut compter. Malheureusement, il l’a appris à ses dépens, comprenant très tard que l’ami pouvait ne pas être l’ami en politique. Les proximités qu’il avait eues avec l’ancien président qu’il avait même servi dans le cabinet, a finalement connu une chute terrible qui l’a fait oublier alors même que c’était lui qui fit le sale boulot pour les camarades – on n’osera pas dire ses camarades – brutalisant ses frères nigériens à qui il fit connaitre les pires traitements dégradants, lui qui pouvait même promettre sans retenue d’ « isoler » ceux qui dérangent, les traitant même « d’ennemis », fier de son rôle.
Il a donc été « récupéré » et « recyclé », car dans le parti, il ne manquait pas de sympathie et ses déboires, on le sait, à l’intérieur du parti, pouvaient provoquer des malaises de la part de ceux qui croyaient en lui, et surtout à ce que le parti lui est redevable, lui qui s’est sacrifié à faire le mal pour le plaisir du système. Pour certains analystes, depuis ce malentendu, Hassoumi Massaoudou ne s’est pas véritablement retrouvé dans le parti, vivant presque en marge, avec une voix désormais « off » qu’on n’entend plus trop, jouant à la discrétion prudente, peut-être dans l’espoir de resurgir un autre jour. Depuis que les vagues de l’épisode de sa confrontation avec son « frère-ennemi » a passé, que d’eaux ont passé sous les ponts, l’homme qui réussit à taire ses rancoeurs, intégra le premier gouvernement sous Bazoum, conduisant la diplomatie du pays au ministère des Affaires étrangères. Mais, au regard de certains signes que l’on peut relever à l’intérieur du système, l’on ne peut que lire là la permanence de cette crise de confiance qui rend difficiles les relations entre les acteurs du pouvoir.
Mais avant d’y arriver, il est bon de rappeler ici qu’en réalité, Hassoumi Massaoudou reste un homme déçu qui comprend qu’il avait tort de trop croire à son PNDS et surtout à l’amitié de ceux avec qui, depuis quelques années, il avait cheminé et qui avaient un tout autre agenda qui les engageait en politique. Depuis sa mésaventure présidentielle, il n’était plus trop visible dans sa fédération. Les observateurs étaient d’ailleurs surpris de voir, alors que Pierre Foumakoye Gado quittait la présidence de la fédération, pour rêver de prendre le contrôle du parti à la suite de Bazoum Mohamed, que c’est une autre militante peu connue des Nigériens que Dosso choisissait – pardon, que Foumakoye choisissait – pour diriger la fédération, laissant encore une fois à la lisière de la fédération régionale l’un de ses grands troubadours pourtant bien connu mais qu’on a choisi, sans doute à dessein, de mettre à l’écart ; le terme en vérité n’est pas de trop. Pourquoi donc n’a-t-on pas confiance à Hassoumi Massaoudou pour lui confier la gestion de la fédération de Dosso ? Alors que l’on a l’impression que, malgré les malentendus, il semble avoir fait la paix avec son adversaire interne, laissant derrière lui ses vieilles rancunes, aujourd’hui l’on a l’impression qu’il marche plus en cohérence avec lui, mais restant distant du lobby qu’il avait servi mais qui a fini par le sacrifier. Faut-il donc croire que cette mise à l’écart est orchestrée avec les soins de l’ancien patron de la région que l’on sait plus proche d’Issoufou et qui peut avoir des raisons de ne plus lui faire confiance.
Massaoudou, toujours en difficulté dans le système ?
L’ancien ministre des Finances et secrétaire général du PNDS Tarayya, après avoir été un des plus grands bâtisseurs du parti socialiste, notamment dans les pires moments de sa gestion, vit des moments difficiles dans le système. Après qu’une femme lui ait fait mordre la poussière à Dosso où, contre toute attente, c’est elle que le parti propulsa pour prendra la place que libérait Foumakoye Gado, depuis quelques jours, dans le gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou, le ministre des Affaires Etrangères est en lutte avec une ministre de la même équipe, Dame Daoura Hadiza Kafougou, ministre de la Fonction Publique, selon des sources proches de la primature.
De quoi s’agit-il ?
C’est une pauvre affaire de concours qui vient révéler, au grand jour, les antagonismes que les enjeux de ce concours annoncé par le ministère des Affaires Etrangère posent dans le système. Le ministère des Affaires Etrangères a annoncé un concours de recrutement d’agents pour répondre à un besoin de personnel, mais dans la démarche, il se heurte à la ministre de la Fonction Publique qui, elle, dit niet et estime que l’organisation des concours d’entrée à la fonction publique relève de ses prérogatives et n’entend laisser, quand même c’est à son profit, que le ministère des Affaires Etrangères organise le concours. Selon nos sources, cette divergence autour de la responsabilité de l’organisation du concours aurait ainsi enflammé les relations entre les deux ministres. Au téléphone, apprend-on, les deux n’auraient pas manqué de discourtoisie dans leurs échanges, chacun tenant à l’intention de l’autre des propos désobligeants. Pendant que Massaoudou se défend de s’assurer que le concours est organisé sans faute, dans l’équité et dans la justice, Dame Kafougou, dit pouvoir organiser le concours, rassurant qu’elle assumera tant qu’au bout du compte, l’on relèverait quelques irrégularités dans la tenue du concours. Par personne interposée, Massaoudou se plaint auprès du Premier Ministre qui s’informe alors auprès de l’autre ministre pour entendre les deux versions, mais rien ne fit, Hassoumi, par ses suffisances et son égo démesuré, croit qu’il est un super ministre pour faire ce qu’il veut, à croire qu’il serait le seul « correct » de l’empire. On apprend même que plein d’orgueil, seul Bazoum pouvait avoir ses salutations, n’ayant d’égard pour personne d’autre dans le système.
Dans le principe, il va sans dire que Hassoumi Massaoudou a tort quand, dans un gouvernement, les rôles sont partagés et chacun joue sa partition en cohérence avec le reste de l’équipe gouvernementale. Si tel est qu’on ne fait pas confiance à la capacité de gérer de cette ministre, notamment dans le cadre de l’organisation des concours professionnels, pourquoi peut-on continuer à la garder dans l’équipe ? D’ailleurs, par rapport à quoi Massaoudou se fonde pour dénier à la dame son pouvoir d’organiser pour son ministère un concours professionnel ? Est-il un super ministre pour croire qu’il serait le seul rigoureux de l’équipe pour savoir organiser un concours sans la moindre faute ?
Ça va mal dans le pouvoir….
Cette anecdote en dit long sur la qualité des relations entre les différents acteurs du régime. Elle montre à suffisance qu’il n’y a pas d’unité au sein du pouvoir, traversé de part en part par des divergences, par des malentendus, par des colères. Une situation qui n’arrange rien au régime. Bazoum n’est pas au bout de ses peines…
Alpha
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Décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) : Le stade général Seyni Kountché suspendu pour les compétitions internationales
Le stade général Seyni Kountché est suspendu pour les compétitions internationales. La décision de la Confédération Africaine de Football tant redoutée depuis quelques mois est tombée. Pourtant tous les signes étaient là. Après les menaces de suspension, une dérogation a été faite. Les nouvelles autorités issues des dernières élections prennent le problème en charge. Un état des lieux a été fait. En dépit de la bonne volonté de ces responsables, la solution semble plus difficile que prévue. Elle nécessite du temps et surtout de l’argent. Toutes choses que le pouvoir n’en dispose. Comment en est on arrivé là ? Il serait malhonnête d’ignorer les sollicitations auxquelles le président Issoufou a régulièrement répondues durant ses dix années de gouvernance. A chaque fois qu’une fédération sportive éprouvait des problèmes dans la préparation des athlètes et leurs déplacements pour participer à des compétitions internationales, le président Issoufou a été la solution. Et parfois, dans l’urgence, les responsables des fédérations usaient de leurs propres relations, sans se référer au ministère qui est généralement associé à la dernière minute, histoire de mettre le vernis administratif. C’est tout à son honneur.
Ces solutions par à coup sont symptomatiques de la gouvernance du président sortant. Dans aucun secteur, il n’y a eu de politiques réfléchies intégrant tous les paramètres. C’est pourquoi, on en parle tous les jours, il y a eu la déliquescence de l’école, le naufrage du système de santé. Ces solutions sont justes destinées au besoin de communication. L’omniprésence du chef est la pierre angulaire de la gouvernance. Tout semble être fait pour que tout le mérite revienne au seul chef. Toutes les actions sont orientées vers l’extérieur : réception pour les équipes qui représenteront le Niger avant leur départ, déplacement au centre technique de la fédération nigérienne de football pour accueillir le président de la FIFA. C’est la seule visite du président de la République dans ce centre qui fait du Niger un exemple dans la sous région. Aucune attention pour les compétitions nationales ; aucune participation à la finale de la coupe nationale durant les dix dernières années. Et tout naturellement aucune attention du président de la République sur l’état des infrastructures sportives. D’où la lente agonie du stade général Seyni Kountché qui va priver nos représentants dans les compétitions de football au plan international l’avantage de jouer devant leur public. Cette situation demandera des dépenses supplémentaires pour les associations qui généralement tirent le diable par la queue ; qui n’ont pas de sponsors ; qui ne reçoivent pas de subventions de l’Etat. Dans nombre de pays africains, l’Etat subventionne les clubs de l’élite. Sans celle-ci, les compétitions nationales ne démarrent pas.
Si tout cela n’a pas été possible durant les dix dernières années, il est incompréhensible que les infrastructures, héritées des régimes précédents, soient laissées à l’abandon. Le cas du stade Kountché, un EPA, étonne. Est-ce parce qu’il porte le nom de celui que certains considèrent comme un dictateur ? Possible. On se rappelle que la Conférence nationale, dont nombre d’animateurs sont aujourd’hui au pouvoir, avait jugé opportun la dénomination le stade. Cette suspension du stade Kountché même si elle n’est pas volontairement planifiée, elle est le résultant d’une négligence coupable. D’abord dans la nomination des responsables qui répond à aux critères parents, amis et alliés ; au refus de demander des comptes. La marque des grands hommes n’est pas l’omniprésence, mais la capacité de choisir des hommes capables de produire, dans leur domaine, des idées pour faire avancer les politiques, la nation. Un bon dirigeant est aussi celui qui reconnaît les mérites et punit les indélicats et les fainéants.
Modibo
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Décision du 7 décembre 2023 de la Cour de justice de la CEDEAO dans l’Affaire Etat du Niger et 7 autres contre CEDEAO : entre décision politique et déni de justice - Par Abdourahamane Oumarou Ly
Un consensus existe aujourd’hui relativement à la personnalité juridique de l’Etat quoiqu’elle ait mis du temps à être admise. Aussi, de nos jours, l’Etat dispose-t-il incontestablement de la personnalité juridique internationale.
L’arrêt du 7 décembre 2023 de la Cour de justice de la CEDEAO, saisie aux fins de constater l’illégalité entachant les mesures prises le 30 juillet 2023 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ainsi que de prendre des mesures provisoires, va au-delà de ces seules demandes et aborde la question de la personnalité juridique de l’Etat.
De quoi s’agit-il ? Suite au coup d’Etat survenu au Niger le 26 juillet 2023 et l’avènement au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’Etat du Niger et 7 autres requérants ont saisi la Cour de justice de la CEDEAO, aux fins d’annulation de cette batterie de sanctions y compris la décision de recourir à l’intervention armée contre la République du Niger.
Les parties ont fait valoir leurs moyens et prétentions à l’audience du 21 novembre 2023 par devant la Cour qui a mis l’affaire en délibéré.
Le 7 décembre 2023, la Cour de justice de la CEDEAO a déclaré irrecevable la requête principale ainsi que la requête aux fins de mesures provisoires. Et sur la base du dispositif lu par le vice-président de la Cour, on peut retenir les motifs suivants : "ceux qui représentent l’Etat du Niger sont des militaires qui ont pris le pouvoir par la force et donc ne sont pas reconnus par la CEDEAO et par tous les protocoles que le Niger a signés ;donc ils n’ont pas qualité pour saisir notre Cour, alors ils sont irrecevables ; les autres parties qui ont également introduit des requêtes aux côtés de l’Etat du Niger, la Cour a constaté que les intérêts sont convergents, ils ne poursuivent pas un intérêt différent que celui que l’Etat du Niger poursuit, mal représenté par les militaires, eux aussi, ils sont irrecevables. » (Sic).
La question qui se pose à la Cour est de savoir dans quelles mesures, la non reconnaissance par la CEDEAO des autorités militaires d’un Etat membre, arrivées au pouvoir suite à un coup d’Etat, peut-elle entraîner l’irrecevabilité de leur requête auprès de la Cour de justice de l’organisation ? Par voie de conséquence, si la recevabilité de la demande des autres requérants est liée à celle de la plainte des autorités militaires ?
La position de la Cour a consisté à répondre par l’affirmative :
- L’Etat du Niger représenté par des militaires arrivés au pouvoir par la force, non reconnus par la CEDEAO, ne peut pas ester devant la Cour de justice de la CEDEAO ;
- La convergence d’intérêts entre l’Etat du Niger représenté par des militaires et les 7 autres requérants (personnes physiques et morales) fait aussi obstacle à la recevabilité de leurs demandes.
Aussi, est-il permis de retenir deux nouveaux principes dégagés à travers la décision de la Cour : d’abord la recevabilité de la requête de l’Etat du Niger est conditionnée à la reconnaissance de ses autorités par la CEDEAO ; ensuite, la constatation de la convergence d’intérêts entre l’Etat et les 7 autres requérants fait subir au recours de ces derniers le même sort que celui du premier.
A l’analyse, la non reconnaissance et la convergence d’intérêts qui ne peuvent constituer une cause d’irrecevabilité (I) dénotent d’une jurisprudence inconstante et capricieuse de la Cour (II), toutes choses qui finissent de convaincre, du moins dans la crise au Niger, sur l’incapacité de l’institution judiciaire communautaire à se défaire des interférences politiques (III).
- La non reconnaissance des autorités du Niger par la CEDEAO et la convergence d’intérêts n’entrainent pas le défaut de qualité pour agir.
L’Etat est un sujet de droit, titulaire autonome de droits et d’obligations, détaché par un jeu de fiction juridique de ses dirigeants (A) ; sa prise en charge de l’intérêt général n’empêche pas les personnes morales et physiques qui la composent de défendre chacune la sienne (B).
- L’Etat du Niger n’est pas assimilable aux nouvelles autorités.
L’Etat, distinct de ceux qui la dirigent est un principe consacré par le droit international et la jurisprudence.
Il est reconnu que l’État « le plus froid de tous les monstres froids », selon l’expression du philosophe Nietzsche, est doté d’un régime juridique qui lui est propre. Sa personnalité juridique internationale voudrait qu’une distinction claire et nette soit établie entre cette entité et ses dirigeants alors même que les actes des dirigeants lui sont imputables et que l’Etat est personnifié à travers ses premiers responsables, en l’espèce le chef de l’Etat. Cette entité, " titulaire abstrait et permanent du pouvoir, dont les gouvernants ne sont que des agents d’exercice passagers”, selon les termes de Georges Burdeau, est donc représenté et incarné par les dirigeants sans qu’il ait assimilation entre eux.
L’amalgame, qui transparaît dans les propos du vice-président se situe entre la reconnaissance de l’Etat et la reconnaissance du gouvernement ; c’est donc l’Etat qui a la qualité pour ester en justice au nom de sa personnalité juridique propre et non les dirigeants, dont la personne importe peu.
A propos de la reconnaissance du gouvernement, en l’espèce les nouvelles autorités, qui n’est pas déterminante dans le cadre du litige, mais dont il y a lieu de dire un mot, elle-même ne fait pas de doute. En effet, elle peut être tacite, c’est-à-dire se déduire de la conduite de la CEDEAO. Il est de notoriété publique que l’institution négocie avec les autorités en place pour obtenir la libération et le départ du président déchu vers un pays de destination. N’est-ce pas là une reconnaissance tacite ? Dans le même ordre d’idées, elle vient d’annoncer une contribution à la lutte contre le terrorisme aux trois Etats du sahel dont le Niger. L’opinion s’interroge, si jamais cette aide était acceptée, à quelles autorités serait-elle destinée, si ce n’est les autorités en place, soi-disant non reconnues.
La Cour fait fausse route en déniant la qualité à agir à l’Etat du Niger du fait de dirigeants arrivés au pouvoir par la force en ne s’appuyant sur aucune disposition de ses procédures, donc par simple convenance.
Si, scruter le mode d’accession des dirigeants d’un Etat membre pour faire de leur reconnaissance par la CEDEAO, une condition préalable de recevabilité des recours de leur Etat, les activités de la Cour se réduiraient comme peau de chagrin.
Sur tout un autre plan, il y a lieu de faire remarquer que l’Etat du Niger était représenté par le Directeur général de l’Agence judiciaire de l’Etat, bien habilité à assurer cette représentation.
- La convergence n’est pas un caractère de l’intérêt qui sous-tend le défaut de qualité pour agir.
Le vieux brocard nous apprend : "pas d’intérêt pas d’action", ceci est particulièrement vrai dans le cas d’espèce. L’intérêt est la condition première pour pouvoir saisir la justice. La doctrine et la jurisprudence la circonscrivent bien cette notion. L’intérêt doit être positif et concret, juridique ou légitime, né et actuel. Dès lors où l’intérêt présente ces caractères, il est justifié. Nul n’est besoin de consacrer de développements pour démontrer que les caractères ci-dessus énumérés sont réunis par les 7 autres requérants. Les intérêts ont beau avoir un point de convergence, il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas concordance ni identité parfaite. Pour mieux illustrer les choses, on prendra l’exemple de l’Etat du Niger et de la NIGELEC. L’Etat poursuit la levée des sanctions dans leur ensemble ; la NIGELEC est intéressée par le rétablissement de la fourniture de l’électricité, contrat privé, dont la rupture lui occasionne des lourdes pertes qui se chiffrent à des milliards de FCFA. Nulle part dans les caractères de l’intérêt sus-énumérés n’y figure la convergence ; sans doute une stratégie ou une volonté affichée de faire retourner les autres plaideurs, et plus généralement le peuple, contre les nouvelles autorités. Le but visé à travers les sanctions de la CEDEAO consiste à affamer, clochardiser le peuple afin de le faire se soulever contre les dirigeants. Comme ceci : « vous voyez les responsables de vos malheurs, ce sont eux, révoltez-vous ! »
En rendant une décision "politique ", la Cour de justice de la CEDEAO n’ignore pas les conséquences qui y sont attachées.
- Les (in) conséquences de la décision
La décision n’est pas dans la droite ligne de la jurisprudence de la Cour ; les exemples ne manquent pas. Une plainte du Président déchu aux fins d’obtenir sa libération est pendante devant elle. Il est vrai que ses conseils ont eu au moins la décence de reconnaitre les nouvelles autorités comme étant des autorités de fait, en se gardant bien de soutenir qu’elles ne peuvent pas représenter l’Etat du Niger. Quelle serait alors la position de la Cour ? En application du revirement jurisprudentiel né de la décision examinée, qui assimile l’Etat du Niger aux dirigeants militaires, en toute logique, la plainte contre l’Etat du Niger serait irrecevable, puisque mal représenté. A considérer que ce ne soit pas le cas, c’est-à-dire que le plaignant ait gain de cause, l’exécution de la décision poserait problème ; qui pour l’assurer ?
La décision de la Cour de la CEDEAO va à l’encontre de sa constante jurisprudence qui a toujours accepté les plaintes des Etats (ou contre eux) avec à leur tête des dirigeants issus de régime d’exception. Rien qu’au Niger, on peut citer l’arrêt Tanja Mamadou contre S.E. GEN. Salou DJIBO & L'ETAT DU NIGER _Défendeurs, du 08/11/2010, où la question de l’irrecevabilité ne s’était pas invitée. De même, plus récemment, dans l’Affaire Ibrahim Kassory Fofana et 2 autres contre Etat de Guinée (arrêt du 16 octobre 2023), l’irrecevabilité tirée du défaut de qualité des dirigeants Guinéens, des militaires issus de coup d’Etat, n’a pas été soulevée.
En définitive, la Cour s’est empêtrée dans des écheveaux juridiques qui questionnent sur ses capacités à résister aux pressions politiques dans le traitement des mesures prises par les chefs d’Etat et de Gouvernement.
- L’alignement de la décision de la Cour sur les mesures de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement
Si cet alignement résulte d’une simple coïncidence dictée par l’application saine du droit, rien à commenter ; cependant, il se trouve que la décision du 7 décembre 2023 est fondée sur des arguties juridiques, la crainte de ne pas dédire les Chefs d’Etat et de Gouvernement. L’attitude questionne véritablement sur l’indépendance de la Cour, qui semble servir de caisse de résonnance aux mesures de fermeté des princes qui gouvernent. Après le délibéré, des curieux se sont empressés de jeter un coup d’œil sur la composition du jour de la Cour , et en découvrant des noms de ressortissants de pays de la CEDEAO ayant défendu à cor et à cri les sanctions contre le Niger, ont vite conclu que la marge de manœuvre de la Cour était nulle. Tout semble croire que la Cour, très sensible à la position des dirigeants de l’institution, a choisi le conformisme.
C’est peu dire que de manière générale, les décisions des juridictions communautaires (CEDEAO, UEMOA), qui impliquent les institutions politiques ont du mal à se démarquer des mesures politiques imposées. Déjà, au niveau de l’UEMOA, en rendant l’Ordonnance N¨°47/2023/CJ du 16 novembre, le juge a complètement botté en touche en ne se prononçant pas sur la question à lui soumise. Son seul mérité était d’avoir déclaré la requête recevable.
A l’allure où les choses évoluent, il ne faut rien attendre de la bataille judiciaire. Seules les inquiétudes grandissantes suscitées par l’envol irrésistible pris par l’Alliance des Etats du Sahel, pouvaient faire infléchir les dirigeants de la CEDEAO. Après le maintien des sanctions, la transition doit véritablement démarrer à travers la mise en place effective de tous ses organes et leur animation. A l’évidence, le combat entamé est plus politique que judiciaire.
- Référence
Emmanuel Tawil, Relations internationales, 3ème édition, Vuibert, 2014.
Abdourahamane Oumarou Ly
Juriste
Arusha
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Déclaration de la Coalition pour une Alternance Politique (CAP20-21), de l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), du Front Républicain pour le Changement (FRC) & Alliés

Nigériennes, Nigériens,
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Déclaration : L'AJAN " demande à tous les acteurs de la vie nationale, d'oeuvrer pour que les auteurs directs et indirects des agissements ayant entrainé mort d'homme soient poursuivis… "
L'association des jeunes Avocats du Niger(AJAN) décide par la présentedéclaration d'honorerson serment de se consacrer corps et âme au service des libertés et du respect de la vie humaine.
En ces circonstances douloureuses pour les défenseurs des droits de l'Homme, les acteurs de la société civile, la presse et les scolaires, le devoir de conscience citoyenne et professionnelle nous recommande d'agir en toute indépendance, avec le recul digne de notre qualité d'avocat,comme dernier rempart contre l'injustice. En effet, malgré les multiples tensions sociopolitiques de notre pays, L'AJAN n'a pas cru devoir s'y interférer,mais à l'épreuve des événements de ces derniers jours, deux situations angoissantes forcent sa réaction :
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Déclaration : Témoignage à propos des événements qui marquent le fonctionnement de mon parti l’ANDP Zaman Lahiya depuis la disparation de son président, Moussa Moumouni Djermakoye
Témoignage à propos des événements qui marquent le fonctionnement de mon parti l’ANDP Zaman Lahiya depuis la disparation de son président, Moussa Moumouni Djermakoye, qu’Allah lui accorde sa grâce et sa miséricorde
Depuis la disparation de son président, feu Moussa Djermakoye, la vie du parti l’ANDP demeure caractérisée par des événements inédits qui menacent de plus en plus son unité et son existence.
L’ANDP est incontestablement aujourd’hui l’un des partis politiques qui structurent le paysage public en contribuant à l’expression démocratique d’une partie de la population nigérienne. Il s’est toujours caractérisé par un attachement viscéral au respect de nos valeurs traditionnelles notamment par une priorité donnée à la recherche du consensus comme mode de prise de décisions et de régulation de son fonctionnement. Il s’agit aussi de cultiver un esprit de solidarité, de tolérance et de consolidation de l’unité nationale.
Le père fondateur du parti a toujours été un homme intègre aux valeurs morales inégalées et qui a toujours su mettre en avant l’intérêt général de notre pays en sacrifiant souvent ses propres intérêts personnels. Il a été rappelé à Dieu alors qu’il participait à une manifestation dont l’objet était de faire obstacle à la volonté exprimée par le Pouvoir de l’époque de changer la Constitution de notre pays pour permettre au président de briguer un mandat supplémentaire sans passer par des élections.
C’est donc tout cet héritage représentant un acquis pour le Niger que nous voyons aujourd’hui s’orienter vers des horizons incertains.
Très tôt après le décès du président, que son âme repose en paix, nous avons observé des insuffisances notoires quant à la conduite des missions assignées par notre règlement à la personne qui devrait expédier les affaires courantes et organiser un Congres pour l’élection du nouveau président.
Un certain nombre d’approximations ont abouti à l’expiration des délais règlementaires de trois mois pour l’élection du nouveau président. Les autorités compétentes ayant accordé un nouveau délai pour régulariser cette situation, les tâtonnements n’ont pas pris fin pour autant.
En effet, au courant de cette prolongation une convocation a été adressée aux membres du bureau politique pour la mise en place des comités chargés de la vérification des candidatures et de l’organisation matérielle du congrès. A la tenue de cette réunion dont la convocation fut laborieuse, certaines voix se sont élevées pour contester la légitimité du président par intérim qui a démontré son incapacité à organiser le congrès même après une deuxième prolongation de trois mois.
Après plusieurs semaines les comités avaient terminé leurs travaux et avaient souhaité la tenue d’une réunion du BPN pour validation des décisions. Cette réunion à peine débutée une dispute éclata pour contester une fois encore la légitimité du président par intérim à diriger seul les décisions qui conduisent vers le congrès. Cette fois-ci une plainte a été déposée contre les fauteurs des troubles qui ont administré des coups et blessures sur certains membres du bureau politique.
El la réunion fut déclarée nulle et non avenue
Après plusieurs semaines les commissions reprenant leurs travaux et surtout celle chargée de la vérification des candidatures a décidé de fournir deux rapports.
Le premier rapport, rédigé et signé par le président de la commission fait état de l’exclusion de trois candidatures sur six. Le deuxième rapport rédigé et signé par l’ensemble des membres de la commission fait état d’un vote de 7 sur 11 en faveur de la non exclusion des candidatures. Il semblerait que toutes ces candidatures remplissaient les conditions requises sauf le payement préalable de la caution qui s’élevait à cinq millions de francs CFA par candidat.
Devant cette situation et après avoir compris que les travaux de la commission devraient être valides le plus tôt possible pour tenir le congrès, certains membres ont décidé de lancer une pétition pour recueillir le 1 /3 nécessaire pour demander au président de convoquer une réunion. Ce dernier ayant constaté la détermination de ces membres du bureau national à vouloir tenir la réunion, il a décidé enfin de la convoquer pour le 5 /8/2018
Le déroulement de la réunion
Avant de tenir cette réunion le président par intérim a convié tous les présidents régionaux et vices présidents nationaux à une rencontre pour les informer de l’ordre du jour prévu pour ladite réunion du Bureau politique national
Trois points ont été évoqués ; à savoir :
- La date du congrès
- La lecture du rapport de la commission de vérification et analyse des candidatures
- La question de l’exclusion de certains membres du Bureau politique national.
Tous ces points de l’ordre du jour ont été lus par le secrétaire général du parti sans commentaire et rappelant aux présidents que le but de la rencontre était juste de les informer. A notre grande surprise, le président a brandi le seul rapport du comité qui fait cas du rejet des autres candidatures en occultant ainsi les conclusions de l’autre rapport dans lequel 7 membre du comité sur 3 ont voté pour le non rejet des candidatures. Cette attitude a provoqué une dispute dans la salle de réunion et une plainte a été déposée contre les fauteurs de troubles. Finalement la réunion des présidents a juste été l’occasion de constater une fois de plus que le dialogue au sein des instances dirigeantes du Parti ne peut plus permettre la résolution de la crise actuelle.
Une réunion du bureau politique national a été convoquée le lendemain au siège du parti. Malgré plusieurs protestations cette réunion a été prévue dans une petite salle qui ne pouvait contenir que 50 personnes alors que le Bureau politique compte 300 membres. Devant l’impossibilité de tenir la réunion dans cette salle, le bureau de séance a décidé de la transférer à l’extérieur. Ces errements démontrent, une fois de plus, des disfonctionnements qui empêchent de conduire les débats dans des conditions normales de travail.
De plus, des personnes étrangères au bureau politique ont envahi la cour du siège du Parti en scandant des slogans en faveur du président par intérim. Ces personnes criaient « Adoptés ! Adoptés !», chaque fois que le secrétaire général termine la lecture d’un point de l’ordre du jour nécessitant un vote, se substituant ainsi aux voix des membres du bureau politique.
C’est dans ces conditions et après avoir passé plus de trois heures à vérifier les mandats et la présence des membres du bureau que le Secrétaire général a lu, en dix minutes, les décisions prises par le président par intérim en les faisant « adopter » par acclamations par ces personnes infiltrées dans la salle de réunion. Cette procédure, pour le moins curieuse et irrégulière, fait fi de la réglementation de base régissant nos textes relativement à la validation de toutes les grandes décisions prises par le bureau politique national de notre Parti.
Les membres du bpn venus de l’intérieur du pays pour participer à la mise en place d’un processus conforme à nos textes et à l’esprit de notre Parti, ont tout simplement assisté à un spectacle honteux qui n’honore pas le Parti et qui menace sérieusement ses acquis, voire sa survie. Une attitude qui n’est pas digne de l’héritage légué par le père fondateur de notre parti.
Au regard de cette situation, vues les différentes déclarations et prises de position nous continuons, pour notre part, à réaffirmer que depuis le début de la vacance du poste de président du parti, tous les présidents régionaux ont toujours souhaité mettre en avant le consensus pour surmonter la crise. Certains présidents de régions ont même écrit pour manifester leur désir de voir un changement quant au mode de prise de décisions par les dirigeants du parti.
Un appel solennel avait même été publié par ces régions pour rappeler l’importance du consensus comme mode de prise de décisions pour la sauvegarde de l’unité du parti. Malheureusement le cours des évènements ne permet plus d’accéder facilement à un terrain d’entente. Cette situation a favorisé les divisions au niveau des régions et fragilise la position des membres du bureau national. L’avenir et l’unité du parti ne semblent plus prioritaires dans l’esprit de certains acteurs qui risquent de nous amener à la dislocation totale et à la disparition de l’ANDP Zaman Lahiya du paysage politique nigérien.
C’est pourquoi au niveau de la région de Tahoua nous continuons à croire que l’ANDP est un parti de consensus et de dialogue et que toutes les grandes décisions du parti ne devraient être prises que dans cet esprit. Nous resterons toujours du côté de ceux qui honorent la mémoire du père fondateur de notre Parti qui fut sans conteste un des initiateurs et artisans exemplaires de notre processus démocratique.
Nous réaffirmons par ailleurs notre opposition aux mesures d’exclusion prononcées à l’encontre de certains camardes membres du bureau politique national. En effet le seul tort de ces camarades est de demander le respect des textes qui régissent le fonctionnement et la vie du parti. Notamment le fait de rappeler que les textes de notre parti précisent que le président par intérim ne doit pas excéder trois mois pour expédier les affaires courantes et organiser le congrès. A ce jour nous sommes à neuf mois et toujours dans l’incertitude quant à la tenue du congrès.
Pour conclure nous lançons un appel aux militants de notre parti ANDP Zaman Lahiya pour qu’ils gardent leur sérénité et qu’ils restent fidèles aux idéaux de notre parti afin de continuer à mériter notre place dans le paysage politique du pays. C’est ainsi que nous pourrons continuer à contribuer à l’animation de la vie politique nationale pour la cohésion et l’unité de notre pays.
Tahoua le 15 août 2018
Bihim Khamed Attayoub
Président Régional de l’ANDP Zaman Lahiya Région de Tahoua
Maire de la commune rurale d’Akoubounou, Département d’Abalak
Région de Tahoua
Tél : +227 92 00 70 00
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Déclaration / Appel solennel pour la sauvegarde de l’unité de l’ANDP Zaman Lahiya : L’unité du parti devrait demeurer notre impératif absolu !
Depuis la disparition de son défunt président, notre parti traverse une nouvelle étape décisive pour son avenir. Une lourde responsabilité nous incombe par conséquent afin de sauvegarder les acquis et imaginer les voies et moyens de relancer une nouvelle dynamique à la hauteur des attentes de nos militants pour consolider sa place dans le paysage politique du pays. Il ‘agit en effet de nous interroger sur les habitudes qui empêchent l’ANDP Zaman Lahiya de jouer pleinement son rôle comme un des acteurs principaux de la vie politique. Certaines lourdeurs devraient, à l’évidence, être dépassées si nous voulons réellement mettre notre engagement au service des idéaux et des valeurs qui ont animé le père fondateur du parti. C’est seulement à cette condition que nous pourrons restaurer la crédibilité du parti comme au service de l’épanouissement du peuple nigérien.
L’ANDP Zaman Lahiya est l’une des plus anciennes formations politiques du pays. Il s’est toujours distingué par une approche pragmatique des réalités socioculturelle de notre pays. Les valeurs d’intégrité morale, de patriotisme et du sens élevé de la chose publique ont caractérisé la personnalité de son fondateur Moumouni Adamou Djermakoye. Cette particularité du parti se retrouve notamment dans sa volonté permanente de privilégier le consensus comme moyen d’expression collective. Cette méthode a l’avantage de minimiser les risques de tension et d’incompréhension qui sont souvent les germes de la division.
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Déclaration à Niamey : Les habitants de ‘‘Bobiel Gawado soudure’’ apportent leur soutien indéfectible au CNSP
Les habitants du quartier Bobiel Gawado Soudure se sont réunis le dimanche 17 septembre 2023 dans l’optique d’examiner la situation socio politique du Niger suite aux évènements survenus le 26 juillet dernier. Ils ont rendu publique une déclaration dans laquelle, ils apportent leur soutien total et inconditionnel aux Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Dans la déclaration lue par M. Zaberou Mamane Salifou, les habitants du quartier Bobiel ont d’abord rappelé la situation sécuritaire critique que traverse le pays à savoir l’insécurité, l’injustice sociale, le népotisme, la perte en vies humaines des milliers de Nigériens, la corruption, la mal gouvernance, et le vol à grande échelle des ressources naturelles et des deniers publics. Au vu de cette situation, les habitants du quartier apportent leur soutien indéfectible au CNSP dans sa lutte souveraine contre l’impérialisme, soutiennent l’ensemble des Nigériens déjà meurtris, et demandent au CNSP de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire vouer à l’échec le plan d’agression minutieusement élaboré par la France et certains pays de la CEDEAO.
Les habitants du quartier Bobiel Gawado demandent au CNSP de prendre toutes les mesures adéquates pour faire face à l’insécurité. Ils remercient l’ensemble de la population de l’espace CEDEAO pour son soutien indéfectible, et les oulémas du Nigéria pour les tractations qu’ils mènent en vue d’une sortie de crise, ainsi que son excellence le Capitaine Ibrahim Traoré président du Faso, son excellence Assimi Goita président du Mali, son excellence Mamadi Doumbouya président de la Guinée et son excellence Abdoul Majid Tebboune président de l’Algérie pour leur soutien indéfectible et leur amitié au peuple nigérien.
Les habitants du quartier Bobiel condamnent, avec la dernière énergie, les sanctions illégales, inhumaines et inédites infligées aux Nigériens par la CEDEAO, condamnent les sanctions de l’UEMOA et le gel des avoirs de l’Etat du Niger. Ils rejettent l’ingérence des puissances étrangères dont la France et ses alliés, rejettent en bloc l’intervention militaire de certains pays membres de la CEDEAO et de la France. Les habitants du quartier Bobiel demandent aussi aux populations nigériennes de multiplier les prières et les invocations pour que la paix règne sur le Niger. Ils appellent enfin tous les Nigériens à un sursaut patriotique afin de soutenir le CNSP pour sauver le pays dans le seul et unique intérêt du peuple nigérien et pour le salut de la République du Niger.
Abdoussalam Kabirou Mouha (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Déclaration Cause-Niger / SYNACEB : Les syndicalistes décident de porter plainte contre le ministre Marthé
La synergie cause Niger-Synaceb a rendu public ce samedi 11mars, une déclaration relative à la sortie médiatique du ministre d’État Bazoum Mohamed et celle du ministre de l’Enseignement primaire, Daouda Marthé. La synergie constate le non-respect par le gouvernement des différents engagements auxquels il a librement souscrit dans le communiqué conjoint du 13 Décembre 2016.En effet,« il est important de le rappeler à l’opinion nationale et internationale que contrairement à la diarrhée verbale déversée par le ministre Bazoum, les engagements n’ont pas connus de mise en œuvre ». Dans la même lancée, poursuivent les syndicalistes, le ministre Daouda Marthe se prévalant du « fameux » avis du Conseil d’État menace de résilier les contrats au mépris des dispositions de l’article 182 de la loi qui encadre les conditions de résiliation de plein droit.Selon la synergie CAUSE-Niger /SYNACEB, « ces 2 ministres avaient eu une occasion dorée de se taire,hélas, ils se sont livrés à leur jeu favori : la provocation »
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Déclaration commune des partis membres de l'opposition politique nigérienne (FRDDR) et du Front des Partis Politiques Non-Affiliés pour l’Alternance Démocratique au Niger (FPNAD)
Déclaration commune du samedi 11 novembre 2017
Nous, partis membres du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) et du Front des Partis Politiques Non Affiliés pour l'Alternance Démocratique au Niger (FPNAD), profondément préoccupés par la situation sociopolitique nationale, faisons la déclaration dont la teneur suit :
Nigériennes, Nigériens,
Chers Compatriotes,
Il vous souviendra que la Conférence Nationale souveraine exigée par les forces vives de notre pays avait créé les bases de l'encrage dune culture démocratique d'expression libre et d'opinions plurielles. Elle avait notamment retenu le principe délections libres, loyales, transparentes, inclusives comme mode unique de dévolution du pouvoir d'État. Conséquemment elle n'accordait à personne et/ou à aucun groupe le pouvoir de s'attribuer l'exercice exclusif de la souveraineté populaire. Inscrites dans la Loi fondamentale, ces valeurs sont devenues les piliers sacro-saints de la démocratie nigérienne.
Aussitôt installé sur le fauteuil présidentiel et en dépit de son échec pour répondre aux aspirations du peuple, Issoufou Mahamadou sen prend délibérément aux fondations de la République, de l'État de droit et de la démocratie.
Ainsi, malgré qu'au sortir des élections de 2010-2011, les recommandations consensuellement retenues par tous les acteurs nationaux et internationaux ont porté sur la refonte du système électoral national, sa modernisation et l'affermissement de sa crédibilité populaire celles-ci seront toutes, occultées par Issoufou Mahamadou.
- Rappelons que ces recommandations portaient sur :
- L'adoption dun cadre législatif et réglementaire consensuel des élections ;
- La mise en place dune CENI permanente ;
- L'institution d'un fichier biométrique articulé à l'État civil ;
- La création de mécanismes nationaux de financement des élections.
Sur tout un autre plan, aujourd'hui, le constat est amer :
- Le calendrier électoral convenu au départ entre les acteurs politiques pour opérer les élections locales (communales et régionales) avant les élections générales (législatives et Présidentielles) fut inversé pour permettre aux élus, déjà connus, d'en être les organisateurs ;
- Les partis politiques sont infiltrés et concassés, certains syndicats et organisations de la société civile seront tour à tour, censurés, et/ou instrumentalisés en vue d'être au service quasi-exclusif des régnants.
- Certaines institutions de gestion et de sauvegarde de l'État de droit (justice, service de sécurité, fonction publique), furent mises sous ordres.
- La presse publique mise au pas ; certains médias privés manipulés et canalisés pour servir l'entreprise de confiscation du pouvoir d'État ou transformés en instruments d'intimidations et de chantage ;
- La gouvernance économique elle-même sera remodelée pour promouvoir les intérêts des régnants et de celles et ceux qui leurs sont assujettis.
En plus de la situation ainsi créée et contre toute attente, le régime du dictateur Issoufou Mahamadou a décidé :
- De geler les élections locales tout en mettant en place un mécanisme sournois de remise en cause de l'option constitutionnelle qui consacre la décentralisation, avec en perspective la nomination des militants de GURI SYSTÈME à la tête des collectivités territoriales ;
- De paralyser l'organe de régulation politique, le Conseil National du Dialogue politique (CNDP), qu'il ne réactive que pour porter atteinte aux lois électorales, à limage de la loi organique non consensuelle n°2017 - 64 du 14 août 2017, portant Code Électoral du Niger.
Cette loi, non consensuelle, conçue de toutes pièces, devrait permettre aux usurpateurs du pouvoir de créer à leur convenance et d'installer une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dont la mission, la composition, l'organisation et les règles de fonctionnement révèlent les intentions manifestes du régime de Issoufou Mahamadou.
Le FRDDR et le FPNAD dénoncent le sabotage du processus électoral par le régime de la 7ème République du Niger et déclarent que la prétendue installation de la CENI, le vendredi, 03 novembre 2017 est un non évènement et ne saurait nullement engager le peuple nigérien.
Par ailleurs, les tentatives récentes de culpabiliser les partis de l'opposition politique auxquelles se livre le pouvoir, suite à la réprobation unanime et populaire de la loi des finances 2018, ne sont que des soubresauts d'agonie dun régime aux abois.
La déclaration du Président du PNDS-Tarrayya, à la suite de la marche de protestation contre la Loi des Finances 2018, le dimanche 29 Octobre 2017, des organisations de la société civile procède de cette panique.
Nous le comprenons bien ! Condamné qu'il est à lier sa survie politique au PNDS-Tarraya au volume d'injures proférées à l'égard de l'Opposition Politique, des Partis Politiques Non Affiliés, des organisations de la société civile et de certaines associations religieuses.
C'est le lieu pour nous, de rejeter le projet de loi de Finances 2018 qui heurtent les droits humains et les prescriptions religieuses.
Nigériennes, Nigériens,
Chers Compatriotes,
Le FRDDR et le FPNAD condamnent l'imposition au peuple nigérien de la Loi 2017-64 du 14 Août 2017 portant code électoral taillée au goût du régime et dont le processus d'élaboration et d'adoption ont écarté les partis politiques de l'opposition et les Partis Politiques Non Affiliés. La seule justification de cette manière d'agir, réside dans la recherche dune formule de légalisation dun hold-up électoral consacrant la candidature du raïs Issoufou Mahamadou ou de son fieul.
Le FRDDR et le FPNAD rejettent cette loi initiée de manière non inclusive et non participative.
Ils la rejettent parce que :
- Elle remet l'administration du Ministère de l'Intérieur au cour du processus électoral. De fait, dans sa position de juge et de partie, ce ministère se dotera du monopole exclusif du contrôle de la CENI. Ainsi, il faut s'attendre à la restauration dun mode de gestion des questions électorales qui s'apparente aux fantômes décriés par le passé sous le règne du parti unique ;
- Elle ne prend pas en compte dans sa composition les Partis Politiques Non Affiliés dune part, et de l'autre, seuls trois sur les 13 membres quelle compte ne relèvent pas du PNDS-Tarrayya ;
- Elle ne fait pas de l'institution de la biométrie une obligation alors même que le Niger fait partie des deux pays au monde qui n'en disposent pas encore ;
- Elle consacre la suppression des élections législatives partielles en cas de vacance de poste dun député offrant ainsi au gouvernant une formule de substitution du recours au suffrage universel.
Nigériennes, Nigériens,
Chers Compatriotes,
Il est désormais prouvé que le régime du PNDS-Tarrayya est « démocraticide » et « anti-républicain ».
Il vient d'en administrer la preuve supplémentaire en imposant au peuple nigérien une loi électorale confligène et innacceptable.
La déconfiture de ce régime s'est étendue à l'échelle internationale avec l'exclusion du Niger de l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), venant ainsi s'ajouter aux nombreuses autres affaires telles AFRICARD, et URANIUMGATE. Cette situation marque l'échec total de Issoufou Mahamadou en matière de gouvernance économique et financière.
Nigériennes, Nigériens,
Chers Compatriotes,
Le FRDDR et le FPNAD, soucieux du devenir du Niger :
- s'insurgent contre l'incapacité du régime actuel à garantir la paix et la stabilité sociopolitique au peuple Nigérien ;
- déplorent les mauvaises conditions dans lesquelles les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont contraintes leur noble mission ;
- s'indignent de la multiplication des exactions orchestrées par des réseaux de trafiquants de stupéfiants et d'armes sur toute l'étendue du territoire national,
- transformant le Niger sous Issoufou Mahamadou en un carrefour des économies criminelles.
Le FRDDR et le FPNAD apportent leur soutien aux FDS et saluent la mémoire de tous les vaillants combattants qui sont tombés sur le champ d'honneur pour assurer la quiétude des populations nigériennes et préserver la République.
Ils présentent leurs condoléances aux familles des victimes civiles et militaires et les assurent de leur fraternelle solidarité.
Nigériennes, Nigériens,
Chers Compatriotes,
Au regard de l'incapacité du régime de la 7ème République :
- À conduire le processus électoral dans le respect de la légalité,
- À respecter et faire respecter les droits humains ainsi que les libertés publiques ;
- À garantir la sécurité des personnes et des biens ;
- À protéger et valoriser les richesses naturelles du Niger.
Le Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) et le Front des Partis Politiques Non Affiliés pour l'Alternance Démocratique au Niger (FPNAD) :
- Rejettent la loi organique n°2017-64 du 14 Août 2017, portant Code Électoral du Niger ;
- Rejettent la CENI permanente dans sa forme actuelle, et récusent les membres qui la composent ;
- Dénoncent les accusations mensongères portées par le Président du PNDS-Tarrayya contre les partis de l'Opposition Politique en réponse à l'incapacité du régime actuel à faire face aux défis du moment ;
- Réitèrent son exigence du départ immédiat et sans condition de l'usurpateur Issoufou Mahamadou pour sauver le peuple Nigérien du chaos.
Enfin, le FRDDR et le FPNAD lancent un appel au peuple nigérien pour une forte mobilisation en vue de sauver la République, la démocratie et redonner espoir à notre pays.
Vivent le FRDDR et le FPNAD,
Vive la démocratie ;
Que Dieu bénisse le Niger et son peuple!
Je vous remercie.
Fait à Niamey, le 11 Novembre 2017.
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Déclaration Conjointe du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) et Collectif des Organisations de la Société Civile, Partis politiques Non-affiliés
Nigériennes, Nigériens,
Chers Compatriotes.
Du 29 juillet au 03 Novembre 1990 la Conférence Nationale Souveraine se réunissait afin de jeter un regard rétrospectif sur l’évolution politique, économique et sociale de notre pays. Après un diagnostic lucide elle a dégagé les grandes orientations des politiques publiques futures.
A cette occasion, elle a défini les cadres juridiques et institutionnels qui doivent désormais régir le fonctionnement de l’Etat, des institutions, et des relations entre l’Etat et les citoyens.
Dès lors, en dépit de quelques turpitudes, les orientations essentielles ont été maintenues.
Il s’agit de :
bâtir un Etat de droit garantissant d’une part l’exercice de droits collectifs et individuels, la liberté, la justice, la dignité, l’égalité, la sureté et le bien-être comme valeur fondamentale de notre société, et d’autre part, l’alternance démocratique et la bonne gouvernance ;
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Déclaration conjointe du sommet euro-africain de Paris sur les migrations : Relever le défi de la migration et de l’asile
La migration et l’asile constituent un défi majeur pour les États européens et africains. Ces questions requièrent un plan d’action global, le long des routes migratoires, assorti de réponses cohérentes et concertées, des efforts sur le long terme et une responsabilité partagée pour remédier aux causes profondes de la migration irrégulière et aux atteintes aux droits de l’Homme auxquelles les migrants sont confrontés, tout en apportant notre protection à ceux qui en ont besoin et sans compromettre notre soutien à la contribution de la migration régulière bien organisée au développement durable et à la croissance solidaire. La migration irrégulière organisée par les passeurs appelle une réaction ferme et résolue afin de préserver la sécurité et la stabilité dans les pays d’origine, de transit et de destination, ainsi que la vie, la santé et le bien-être des migrants eux-mêmes. L’asile représente une valeur fondamentale pour les pays africains et européens engagés à respecter la Convention de Genève. Déterminés à endiguer la migration irrégulière et à améliorer l’application des règles en matière d’asile, les chefs d’État et de gouvernement d’Allemagne, d’Espagne, de France et d’Italie ainsi que la Haute Représentante/Vice-Présidente de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que les chefs d’État et de gouvernement du Niger et du Tchad, et le Président du Conseil présidentiel libyen se sont réunis aujourd’hui pour débattre des dernières évolutions concernant la route méditerranée et les routes migratoires qui y mènent en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne.
Pour progresser, ils sont convenus des éléments suivants :
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Déclaration de la diaspora mondiale du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN LAUMANA AFRICA) sur la situation sociopolitique du Niger
Ce jour, 26 mars 2017, s’est réunie, à Abuja, au Nigéria, la diaspora mondiale du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN LAUMANA AFRICA) afin d’examiner la situation sociopolitique inédite qui prévaut dans notre pays.
Après examen de la situation, la diaspora mondiale, rend la déclaration dont la teneur suit :
Le lundi 13 mars 2017 restera longtemps gravé dans les annales des chroniques judiciaires de notre pays, en ce qu’il a constitué la preuve concrète qu’au Niger, la justice n’est pas rendue au nom du peuple, mais au nom de Mahamadou Issoufou, l’usurpateur du pouvoir d’Etat au Niger.
Le caractère manifestement politique de l’arrêt inique rendu par la Cour d’appel ce lundi 13 mars 2017 n’a échappé à personne. Il s’agit d’un arrêt qui traduit manifestement les ordres d’un Président illégitime et illégal connu de tous.
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Déclaration de l'ONG Soutien Niger lors des manifestations organisées ce samedi 25 juin dans plusieurs villes canadiennes
Montréal, le 25 juin 2022
Déclaration
Soutien Niger est une ONG basée au Canada. Elle fait la déclaration suivante sans le cadre des manifestations organisées ce samedi 25 juin dans plusieurs villes canadiennes pour dénoncer l’inquiétante et dangereuse évolution de la situation du Niger en termes de dérives. En effet, on observe :
- Une disparition progressive de la sécurité aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Ainsi, le sort tragique des populations périodiquement massacrées par la barbarie de la terreur est dans tous les esprits. Celles-ci ne peuvent plus vivre dans leur terroir (déplacements forcés) à cause des attaques meurtrières qui s’intensifient. Et les auteurs de cette terreur, des soi-disant jihadistes ne sont en réalité que des exécutants, les bras armés, les instruments formatés et la partie visible de commanditaires du terrorisme au nom d’intérêts géopolitiques. De plus, force est de constater que la dégradation de la situation sécuritaire est paradoxalement corrélée avec le renforcement de la présence des forces étrangères. Cette présence est illégale et contraire à la volonté de la majorité du peuple nigérien. Face à l’échec de la politique sécuritaire au regard de l’accroissement des massacres, on voit apparaître l’orchestration de diversions par la gouvernance pour détourner l’attention nationale sur ce sombre bilan sécuritaire. L’inquiétude concernant la dégradation alarmante de la sécurité en milieu urbain, ne serait pas étrangère à la paupérisation grandissante de la population alors que la nomenklatura qui gouverne n’est pas capable d’observer une réduction du train de vie de l’état dans un contexte où des millions de nigériens font face à la famine : les comportements ostentatoires en termes de dépenses inutiles s’apparentent à un mépris du peuple.
- Une remise en cause des principes fondamentaux de la démocratie (comme la liberté d’expression et de manifestation, l’égalité des citoyens devant la loi) qui donne naissance au règne de l’arbitraire ou l’application de la loi à géométrie variable selon la tête ou la coloration politique du citoyen.
- Une mauvaise gouvernance qui se traduit par la promotion de la médiocrité et la prévalence d’une corruption quasi-systématique voire une culture de kleptocratie et de crimes au sein des institutions étatiques. Les scandales de corruption qui se succèdent dans la presse ne sont certainement que la partie visible de l’iceberg "mauvaise gouvernance-corruption".
- Un sacrifice des intérêts nationaux et de notre souveraineté au profit de ceux des puissances étrangères, notamment la France. Outre l’alignement aveugle de notre diplomatie sur des intérêts étrangers, le récent projet de loi déterminant les principes fondamentaux de la santé et de l’hygiène publique qui est à des années lumières des préoccupations du peuple nigérien (qui a besoin prioritairement de sécurité y compris alimentaire, d’éducation et de santé), correspond au desiderata de partenaires étrangers pour réduire notre population et déstructurer notre société nigérienne dans ses valeurs en vue d’une domination permanente. Les dispositions de ce projet de loi violent la liberté individuelle et la vie privée et ne sont observées nulle part ailleurs dans le monde.
Le Niger, jadis fier pays de tous les combats pour la liberté de notre continent l’Afrique est devenu le pays « instrument diviser pour régner » de la puissance néocoloniale.
Soutien Niger lance donc un appel à tous les patriotes nigériens pour se tenir debout et faire barrage aux fléaux ci-dessus qui portent les germes de la destruction et de l’asservissement de notre pays au profit d’intérêts personnels et étrangers.
Soutien Niger Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Déclaration de l’Alliance des Travailleurs du Niger (ATN) : L'ATN exige du gouvernement le respect de tous les protocoles d’accord signés avec les centrales syndicales
A l’occasion de la célébration de la fête du travail, l'Alliance des Travailleurs du Niger (ATN) a rendu publique le samedi 30 Avril 2022, une déclaration dans laquelle elle réaffirme sa ferme détermination et son engagement à combattre farouchement tout comportement ou toute situation qui ne prendrait pas en compte l'intérêt général des travailleurs.
Dans cette déclaration lue par le Secrétaire général de la Confédération Général du Travail Niger (CGT-N), M. Abdou Souley, l’ATN a rappelé que pour le mouvement syndical Nigérien, le 1er mai revêt plusieurs significations. «Il s’agit d’une journée de solidarité au cours de laquelle les structures syndicales font le point de la situation des travailleurs au plan national, sous-régional et international», indique-t-on.
Au plan social, la déclaration souligne que l'année qui vient de s'écouler a été marquée par des débrayages çà et là dans le secteur de transport, du commerce, de la santé et de l'éducation dus essentiellement au non respect des protocoles d'accords signés avec les partenaires sociaux, aux différents rififis liés à l'installation de bases militaires étrangères, à l'arrestation et l'embastillement de certains acteurs de la société civile. Toutefois, «l’ATN apprécie l'attitude du Président de la République pour avoir initié un certain nombre de rencontres avec les couches socioprofessionnelles du Niger pour voir comment, ensemble, exécuter son programme dans les domaines essentiels de l'éducation, de la santé et de l'agriculture», s’est réjoui l’ATN.
Au plan politique, l'année a été marquée selon l’ATN par entre autres la lutte contre la corruption et les détournements des biens publics, la publication par la Cour des comptes du rapport de contrôle des opérations de l'Etat, des institutions de la République, des sociétés d'Etat et d'économie mixte, des collectivités et des parties politiques dont les mauvaises pratiques ont été relevées çà et là, la présentation de la DPG bâtie autour de 7 axes et son approbation par l'Assemblée Nationale; l'adoption du projet de révision de la DPG du gouvernement par l'Assemblée Nationale.
Au plan sécuritaire, note la déclaration, l'année 2021 a été caractérisée par la montée de l'insécurité croissante dans les régions de Tillabéri, de Diffa, de Tahoua et Maradi. «Face à cette insécurité, l’ATN appelle la classe politique de la majorité comme de l'opposition à transcender le clivages politiques afin de créer les conditions idoines pour un consensus national autour des questions de l'insécurité qui sévit à l'Est et à l'Ouest de notre pays», souligne la déclaration.
L’ATN a enfin formulé quelques doléances à l’endroit du gouvernement. Il s’agit entre autres de l'application intégrale de tous les protocoles d'accords signés avec les centrales syndicales, l'octroi d'une prime de départ à la retraite, la vente à prix modéré et la distribution gratuite des vivres à la population en général et aux travailleurs en particulier se trouvant dans les zones déficitaires, la mise en œuvre effective du décret d'application du statut des auxiliaires de l'Administration publique et du décret d'application de celui des agents des collectivités territoriales, la réduction du prix d'hydrocarbures à la pompe, la révision à la baisse du tarif de communication par les compagnies de téléphonie cellulaire, l'élaboration, l'adoption et la mise en œuvre d'une loi portant sur le code de baux à loyer, conformément à l'article 100 de la constitution de la 7ème République, la construction des logements sociaux sur le Budget de l'Etat, la révision à la hausse du taux du SMIG, l'augmentation conséquente des salaires, l’apurement des arrières des incidences financières liées aux avancements et reclassements, etc.
Yacine Hassane(onep)
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Déclaration de l’Assemblée nationale suite à l’interpellation du ministre de l’Education Nationale : Les députés formulent plusieurs recommandations à l’endroit du gouvernement
Les parlementaires ont rendu publique hier, au cours de la séance plénière, une déclaration relativement à la question de la prise en charge des écoliers et des enseignants obligés de fuir les zones d’insécurité. Cette déclaration intervient suite à l’interpellation du ministre de l’Education Nationale, Pr. Ibrahim Natatou le mardi 14 juin 2022 par le député Idi Ango Ousmane sur le phénomène de la déperdition scolaire dans les zones d’insécurité au Niger. Cette déclaration est conforme aux dispositions de l’article 118, aliénas 5 et 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Ainsi, les préoccupations du député, auteur de l’interpellation ont été exprimées à travers douze questions posées au commissaire du gouvernement sur les dispositions prises par le gouvernement pour garantir l’école aux écoliers et aux enseignants des zones d’insécurité du Niger à savoir : le nombre d’écoles fermées, les élèves et enseignants touchés, la localisation des victimes, le nombre des centres de regroupement, le rattrapage des cours, le programme de travail du Ministère avec les ONG humanitaires intervenant dans le secteur etc.
Dans cette déclaration lue par Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, il ressort que, l’Assemblée nationale a débattu du sujet en sa séance plénière. Toutes les questions se rapportant au sujet de l’interpellation ont été prises en charge par le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou. Après les réponses apportées par le Ministre s’en est suivi le débat au cours duquel, l’Assemblée nationale a relevé des problèmes quasi récurrents entravant le système éducatif surtout en cette période d’insécurité. Selon les députés nationaux, les efforts de sécurisation et la recherche de solutions visant l’effectivité des services éducatifs à tous les enfants nigériens doivent se concrétiser, au grand bonheur du développement du pays.
Dans la déclaration le parlement nigérien s’est dit conscient que l’éducation reste le socle du développement économique, social et culturel du pays et qu’elle est convaincue que la question de l’éducation est une préoccupation nationale au premier degré et que l’insécurité qui frappe notre pays affecte dangereusement le système éducatif. C’est pourquoi, les députés demandent à l’Etat, aux collectivités territoriales, aux parents d’élèves et à l’ensemble des acteurs du secteur de veiller à la sécurisation et à la préservation du cadre éducatif national tout en saluant les efforts déployés par le gouvernement dans le secteur de l’éducation particulièrement dans les zones d’insécurité à travers la création et l’opérationnalisation des centres de regroupement. Ils ont également encouragé la disponibilité du gouvernement et des partenaires sociaux au dialogue pour une issue heureuse à cette situation.
Aussi, les députés nationaux ont dans leur déclaration, formulé une vingtaine de recommandations dont entre autres, la diffusion d’une large communication sur la situation de l’école nigérienne et la tenue des états généraux de l’éducation, la prise de toutes les dispositions idoines pour la réouverture de tous les établissements d’enseignement fermés pour cause d’insécurité au Niger, la dépolitisation du système éducatif national ; la création des centres d’éducation non formelle pour occuper les enfants non scolarisés et déscolarisés afin d’éviter leur radicalisation et leur enrôlement dans des groupes terroristes ; l’organisation dans les meilleurs délais, des élections syndicales afin d’identifier les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation en vue de mieux asseoir un cadre de dialogue avec les partenaires sociaux ; la préservation de tous les acquis sociaux des travailleurs du secteur de l’éducation etc.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Déclaration de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger
Réuni ce jour 10 août 2022, en session extraordinaire afin d’examiner la rencontre avec le président de la république relative â l’augmentation du prix du gasoil, 1’intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) compose de la CGSL-Niger, la CNT, l’USTN et 1’USPT fart la déclaration dont la teneur suit.
En réaction a la déclaration rendue publique le jeudi 4 août 2022 par les centrales syndicales membres de l’ITN, le Président de la république nous conviait a une rencontre le samedi 06 août 2022 an niveau de son cabinet. Elle s’est déroulée exclusivement sur la question de 1’augmentation de 130 F CFA sur le prix du litre de gasoil de la pompe.
Ainsi après analyse approfondie des raisons avancées par le Président de la république, 1’ITN constate qu’il ne s’agit ni plus, ni moins que de venir au seconds de la SONIDEP, une société victime du manque d’orthodoxie dans sa gestion. Si elle est fortement endettée et n’arrive plus à constituer le moindre stock pour la consommation nationale, c’est du fait de la responsabilité de ceux qui l’ont gérée, car les prix n’ont guère change au niveau de la SORAZ.
Aussi, toute tentative de lier cette hausse a la volonté de s’a1igner avec des pays de la sous- région qui n’ont pas les mêmes réalités socioéconomiques que le notre, dans le souci de protéger la production interne relève de la duperie. Du reste le Nigeria, afin d’endiguer la contrebande de marchandises notamment le riz, a dû fermer sa frontière pendant au moins 15 mois.
Ces arguments tout aussi fallacieux que saugrenus ne sauraient convaincre le plus naïf des Nigériens. Nous sommes convaincus que d’autres voies existent pour protéger le marché intérieur.
C’est pourquoi, l’intersyndicale des travailleurs du Niger (I’ITN) :
1. Constate que le dialogue social principe cardinal de I’OIT et le caractère démocratique de l’Etat selon lesquels les décisions en matière de gouvernance sont concertées et non imposées, sont en train d’être enterrés au Niger. Ce qui constitue un recul grave de la démocratie et une menace à l’Etat de droit.
2. L’ITN informe le gouvernement qu’elle n’entendra pas. Pour quelques raisons que ce soient consentir des sacrifices pour couvrir la forfaiture d’individu5 avides qui s’enrichissent impunément sur le dos du contribuable nigérien ;
3. Exige par conséquent, un audit indépendant de la SONIDEP et du fonds de l’Énergie afin de faire toute la lumière sur leurs gestions.
4. Rappelle au Président de la république son devoir républicain de protéger et préserver les ressources nationales au profit des citoyens.
5. Rejette les arguments avancés par le gouvernement et reste ferme et intransigeant sur 1’annulation de cette décision impopulaire qui a déjà commencé à engendrer ses effets néfastes sur les produits de premières nécessité et les couts de transport.
6. Demande au gouvernement de prendre la mesure du problème afin d’éviter à notre pays d’épreuves inutiles aux conséquences imprévisibles et dont il sera le seul comptable devant l’histoire.
7. Enfin I’ITN appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs â une mobilisation massive pour les actions à venir. Aucun sacrifice n’est de trop pour rétablir un état respectueux des droits de la personne humaine.
Vive l’unité d’action syndical, Vive l’ITN,
En avant pour la défense des intérêts du peuple,
La lutte continue.
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Déclaration de l’Intersyndicale des travailleurs du Niger : L’intersyndicale déplore les violences post électorales, la coupure de l’internet et exhorte les nigériens au calme et à la sérénité
L’Intersyndicale des travailleurs du Niger a tenu hier 04 Mars, au siège de l’USTN, une session extraordinaire. Et cela afin d’examiner la situation née de la gestion du processus électoral et de la publication par la CENI des résultats globaux provisoires. Et aussi rendre publique une déclaration, suite aux différentes exactions qui en ont découlées.
Dans la déclaration lue par le Secrétaire général de l’USTN, M. Zama Allah Mahaman, l’ITN a constaté avec regret, les violences qui ont suivi la publication des résultats globaux provisoires et qu’elle a qualifiées d’élection dont les résultats ont provoqué des violences aussi graves dans l’histoire électorale du Niger. « L’état de psychose générale engendré par les violences post électorales ont occasionné mort d’hommes et d’importants dégâts matériels », a souligné M. Zama Allah Mahaman.
A cet effet a-t- il poursuivi, l’intersyndicale des travailleurs du Niger a déploré les interpellations et arrestations consécutives à ces évènements ainsi que les graves atteintes aux libertés et droits fondamentaux tels que stipulés par la Constitution. La suspension de la fourniture de l’internet, a-t-il affirmé, affecte principalement certaines catégories de citoyens et de citoyennes. A cela s’ajoute les conséquences néfastes de ces violences et des mesures prises par le gouvernement sur les activités de tant de travailleurs et services ainsi que l’économie du pays.
Ainsi, a fait savoir M. Zaman Allah Mahaman, l’Intersyndicale des travailleurs du Niger, résolue à participer à la consolidation des acquis de la République et de l’Etat de droit, demande la libération de toutes les personnes interpellées. Et cela jusqu’à ce que les responsabilités soient situées. Aussi, invite les acteurs à renouer avec le dialogue pour éviter au pays des lendemains incertains et appelle la Cour constitutionnelle, dernier rempart, à être absolument et strictement impartiale et à juger sur les faits pour prévenir des précédents préjudiciables à la paix et à l’Etat de démocratie. A ce titre, il a rappelé au gouvernement qu’en prélude à ces élections, les organisations syndicales ont plusieurs fois attiré son attention sur les conséquences déjà perceptibles des agissements des acteurs du processus électoral
Toutefois a soutenu le secrétaire général de l’USTN, l’intersyndicale des travailleurs du Niger, salue la maturité d’esprit et le niveau de citoyenneté du peuple nigérien lors des dernières élections.
Enfin, il a exhorté le peuple nigérien au calme et à la retenue.
Par Yacine Hassane
05 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Déclaration de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN) : L’intersyndicale demande au gouvernement la création des conditions d’apaisement du climat social
Les centrales syndicales membres de l’ITN se sont réunies, hier mercredi, au siège de la CNT à Niamey, à l’effet de rendre publique une déclaration. La lecture de cette déclaration relative à la situation socioéconomique de notre pays a été faite en présence de tous les représentants des centrales syndicales membres de l’ITN, à savoir, la CDTN, la CGSL, la CNT, l’UGSEIN, l’UGTN, l’USPT, l’USTN.
Dans la déclaration lue par M. Lawali Issoufou, l’intersyndicale a déploré entre autres, le non-respect des engagements du protocole d’accord ITN-Gouvernement de 2012 ; le climat tendu entre le gouvernement et les syndicats des enseignants caractérisé par le non-respect par les autorités de certains engagements avec les syndicats du secteur de l’enseignant ; le non-paiement des arriérés des salaires des agents des municipalités dont ceux de la ville de Niamey ; l’incapacité d’organiser les concours d’entrée à la fonction publique dans la transparence ; etc.
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Déclaration de l’Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (O.D.T.E.) sur la situation sécuritaire à la frontière nigéro-malienne.
L’Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (O.D.T.E.) / TANAT est composée de personnes de citoyenneté européenne ou vivant en Europe. Elle a pour objet la promotion des droits et intérêts du peuple touareg à travers le monde.
Devant l’ampleur que prend l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne ces dernières semaines, particulièrement à la frontière entre le Niger et le Mali, l’Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (O.D.T.E.) souhaite témoigner de sa plus grande solidarité avec l’ensemble des populations civiles victimes de cette terrible situation.
En effet, la dégradation de la situation sécuritaire au Mali, notamment dans la région de Ménaka, constitue un signal alarmant qui indique les prémisses d’un engrenage dangereux pour l’ensemble des populations de cette zone.
De plus en plus, des groupes armés s’en prennent à des populations civiles non armées en se basant sur leur appartenance supposée à telle ou telle communauté. Plusieurs dizaines de personnes auraient ainsi été tuées ces derniers jours par des individus non encore formellement identifiés. Il semble de plus en plus évident que l’escalade d’une telle violence encore jamais atteinte dans cette zone prend ses racines dans l’instrumentalisation par des élites irresponsables en mal de projets politiques sérieux d’une diversité humaine particulièrement riche dans cette zone. En favorisant, voire en suscitant la création de milices tribales et ethniques, ces élites semblent ne pas prendre conscience de leur responsabilité dans ces tragédies.
L’Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (O.D.T.E.) exprime sa plus vive préoccupation devant le risque que cette situation pourrait faire courir à l’ensemble de la sous-région.
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Déclaration de l’Union des Commerçants du Niger : Un appel aux commerçants pour la lutte en vue de la souveraineté véritable
Lundi dernier les militants de l’Union des Commerçants du Niger étaient à la maison de jeunes Diado Sékou pour une déclaration. Il s’agissait pour Saidou Niandou et ses camarades, pour la majorité de revendeurs et commerçants au Grand marché de Niamey, d’apporter leur soutien au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie. L’UCN a salué la montée en puissance des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme qui serait « entretenu par les autorités françaises désormais clairement affichés. » L’Union rend par la même occasion un vibrant hommage aux forces armées avec à leur tête le chef d’Etat-major. Les responsables de cette Union ont aussi salué le « courage des commerçants de Niamey qui, après avoir fermé les boutiques, ont rejoint le peuple au rond-point de l’Escadrille dans la lutte pour la souveraineté. » Saidou Niandou et ses camarades demandent, « vu du refus de la junte française de faire partir de notre territoire sa base militaire et de son ambassadeur », de cesser de vendre tout produit aux militaires et à l’ambassade français. « Le Niger appartenant aux Nigériens qui doivent désormais le respect de leurs autorités à tout le monde. » Ils ont aussi demandé aux commerçants d’arrêter d’augmenter les prix des produits de première nécessité. L’UCN, soucieux de la préservation de la dignité du peuple nigérien, « lance un vibrant appel à l’endroit des grossistes du Niger à privilégier l’intérêt du peuple qui vit en ce moment une situation difficile et qui cherche sa vraie souveraineté.
Les commerçants doivent l’accompagner en revoyant à la baisse le prix des produits afin de faciliter son bien-être.
Cette déclaration s’est déroulée en présence d’Ali Sabo, ancien responsable de la police économique, ancien ministre et ancien enseignant à l’université. Il a enseigné à l’Ecole des sciences économiques et juridiques qui devenue depuis faculté. Il enseignait l’Histoire de la pensée économique.
Modibo
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Déclaration de l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) : L’USTN apporte son soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Réunie en session extraordinaire à l’effet d’examiner la situation qui prévaut dans le pays suite aux évènements du 26 juillet 2023 et aux sanctions prises par la CEDEAO, l’UEMOA et leurs complices à l’encontre du Niger, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) a rendu publique, le samedi 12 août 2023, une déclaration dans laquelle l’USTN condamne avec la dernière énergie toutes les sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre du Niger.
Dans la déclaration lue par le secrétaire général de la centrale, M. Alain Adikan, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger rappelle à ces organisations sous-régionales que leur mission est de promouvoir le Panafricanisme, l’intégration sociale et économique des États membres et non de se constituer en « syndicat » et club des Chefs d’État juste pour leurs propres intérêts afin de se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi, l’USTN dénonce l’ingérence dans les affaires internes d’un État souverain et indépendant par certains Chefs d’État et de Gouvernements de la CEDEAO et leurs complices internes et externes.
Aussi, l’USTN rappelle à la CEDEAO que les sanctions prises à l’encontre du Niger contribueront à l’aggravation et la détérioration du climat économique, social et sécuritaire déjà fragilisé d’une part par les sanctions économiques infligées au Mali, au Burkina Faso et à la Guinée-Conakry et d’autre part par la montée en puissance du terrorisme et autres bandits armés notamment les narcos trafiquants qui sévissent au Sahel. Par la suite, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger félicite et apporte son soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour la dénonciation des accords de défense militaire avec l’Etat français. L’USTN encourage le CNSP à persévérer dans son combat patriotique de lutte contre l’insécurité et la sauvegarde de l’intégrité territoriale.
Toutefois, l’USTN dénonce la décision illégale et unilatérale des autorités du Nigeria consistant à suspendre la fourniture d’énergie électrique au Niger en violation du contrat qui les lie. C’est pourquoi l’Union demande aux autorités Nigérianes de revenir à des meilleurs sentiments dans l’intérêt suprême de nos deux États, unis par l’histoire, la géographie et le développement économique et social. L’USTN interpelle les commerçants véreux de sursoir à l’augmentation injustifiée de manière exponentielle les prix des produits de première nécessité dont les premières victimes sont les populations en général et les travailleurs en particulier ayant un pouvoir d’achat limité.
À cet effet, l’USTN appelle les opérateurs économiques nigériens à plus de solidarité et de patriotisme pour faire échec aux forces obscurantistes dans leur dessein d’obstruer la voie du développement du pays et de la sous-région. Par ailleurs, l’USTN a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de prendre toutes les mesures pour faciliter l’accès aux produits de première nécessité à la population. Enfin, l’USTN a lancé un appel aux organisations des travailleurs de l’espace CEDEAO, de l’Afrique et du Monde entier pour leur soutien et leur solidarité pour faire échec à ces manœuvres machiavéliques qui plongent les travailleurs dans une situation d’impasse et au peuple nigérien et les travailleurs à un sursaut patriotique et de solidarité pour une union sacrée afin de défendre la patrie.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Déclaration de la ‘’MAJORITE’’ / MRN : Un cri de détresse
Le Niger démocratique traverse les moments les plus difficiles de son histoire. Jamais, il n’a été aussi méticuleusement et savamment divisé ; jamais ses enfants n’ont été – et pour quel dessein sinistre – méthodiquement opposés, jamais l’économie n’a été saccagée par des prédateurs de gros poils qui ont relevé l’unité du détournement et du vol dans le pays au milliard, jamais l’école et la jeunesse n’ont été aussi abandonnées, jamais le pays n’a été confronté à un problème de sécurité qui a fragilisé l’Etat désormais incapable de protéger des populations, jamais des écoles n’ont été fermées du fait de l’insécurité avec des milliers d’enfants qui ne vont plus à l’école, jamais des problèmes de régions (cas des fêtes tournantes et de l’insécurité) n’ont été «régionalisés» que sous ce régime des socialistes. Jamais la démocratie n’a été «sectarisée», violentée, minée par les injustices criardes et une exclusion sauvage que par le socialisme nigérien. Ce sont des problèmes vrais que vivent les Nigériens dans leur âme et personne ne saurait les empêcher de le dire, d’exprimer leurs malaises, leur mal-être. Gémir lorsqu’on a mal n’est que naturel…
Après une déclaration moche dans laquelle, la MRN, amputée de l’APR dans une telle démarche, assurait Bazoum Mohamed de son soutien, la même structure revient à la charge, avec en fin de semaine dernière, le samedi plus précisément, une autre déclaration qui est le signe que le régime est fébrile, traversé par quelques appréhensions, conscient enfin sans doute de ses fragilités et d’une situation nationale délétère dont il pourrait redouter les complications. Mais au lieu d’avoir la responsabilité qu’impose le contexte qu’une conjoncture régionale et internationale oblige au tact et à la finesse politique, la MRN croit que des déclarations peuvent la protéger, oubliant que le peuple ne croit plus en elle et que les Nigériens, attendant plus des actes concrets, ont plus que jamais tourné le dos à son socialisme «frelaté» et à l’iniquité de sa gouvernance, de loin la plus désastreuse que les Nigériens n’aient jamais connue depuis plus de soixante ans. Gouverner, c’est de l’art qui appelle un savoir-faire autant qu’un savoir être qui manquent cruellement aux socialistes nigériens, plus portés par leurs vanités et leur arrogance. Pourtant, objectivement, il y a à faire attention : la dernière chronique de Jean-Baptiste Placca interpelle.
La dernière déclaration de la MRN ne surprend pas car elle reste dans le même registre, dans le même sillage, celui notamment de faire croire que tout va bien et qu’elle serait sur la bonne voie quand la réalité montre et dit tragiquement tout le contraire. Comment peut-on de manière si sui cidaire se mentir ainsi pour croire pouvoir triompher sur le faux ? Depuis quelques jours et après ce qu’on a appelé la conférence des cadres initiée par Bazoum Mohamed pour aborder avec des Nigériens la situation du pays, certains avaient cru naïvement que le régime avait enfin compris la gravité de la situation pour annoncer de grandes décisions afin de décrisper le climat politique et social, et appeler au sursaut patriotique afin de sauver un pays sur lequel planent plusieurs menaces en rendant possibles le pardon et la réconciliation. Le PNDS, peut-il comprendre qu’il est allé trop loin depuis dix ans qu’il a gouverné ce pays et qu’il a détruit la nation fragile, elle et ses valeurs, les valeurs de probité, de rigueur que d’autres régimes ont inculquées aux Nigériens dont on n’avait jamais douté, ailleurs et en d’autres temps, de l’intégrité ?
Le régime, dans ses maladresses, ne sait plus comment s’en prendre pour corriger ses défauts et communier avec un peuple qui ne croit plus. Depuis la sortie du président mal préparée d’un point de vue communicationnel, l’on a vu des acteurs politiques, ouvriers du régime, envahir l’espace médiatique pour recadrer le message du magistrat suprême et dire que les Nigériens ne comprennent plus français pour comprendre le langage philosophique du président philosophe. Peuvent-ils croire que les Nigériens puissent comprendre cette déconstruction- reconstruction du discours présidentiel qui tente laborieusement de donner un sens nouveau mais raté du message de Bazoum Mohamed sur une situation réelle que des populations vivent douloureusement dans le pays ? Les Nigériens ne sont pas dupes ! Et ils ne mangent pas de cette salade.
Comment peuvent-ils reconnaître dans leur fameuse déclaration que «le Niger reste le plus confronté» à la menace sécuritaire et ne pas comprendre ceux qui – et ils sont nombreux désormais – dans le pays rejettent leur politique et demandent une refonte totale d’une gouvernance qui ne voit partout que l’argent à gagner pour prendre le soin de caser un tel et un tel à un «poste juteux» et tant pis qu’il n’y ait pas de résultats pour le pays, l’essentiel étant que les siens se soient grassement enrichis. Le Niger, peut-il continuer à vivre ainsi et surtout quand, dans le même moment, échappant au contrôle du régime et de son socialisme hybride, le coût de la vie ne fait que montrer en flèche et que les ménages se précarisent ? Pourquoi, le PNDS et ses alliés ne le disent pas, pourquoi ils ne disent pas que la situation inquiétante pousse plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment certains dont les acteurs sont proches du régime, à aller en grève depuis des jours. Ce que les Nigériens disent n’est pas qu’une seule vie de l’esprit.
Et comme on peut s’y attendre – la Renaissance ayant habitué les Nigériens à ces condamnations faciles se refusant à regarder en face la triste réalité d’un pays qui vit et va mal – les socialistes reviennent avec leurs obligés politiques, alliés soumis et assujettis, pour dire, manquant de solutions aux problèmes vrais des Nigériens, que ce sont d’autres qui seraient à la base de tout dans le pays. Analyser un discours, est-ce du seul ressort, du seul apanage des socialistes, de leurs seules compétences pour croire qu’un autre ne puisse pas lire entre les lignes pour donner sens à un message politique fut-il le plus énigmatique et surtout quand cela vient d’un homme qui n’a jamais su que parler avec sa sincérité pour dire sans gang ce qui vient de son coeur et de son âme ? Finissant de brosser la situation d’un pays qui va mal et qu’ils gouvernent depuis plus de dix ans – ce qui aurait suffi à faire comprendre qu’ils sont incapables puisqu’ils reconnaissent dans la déclaration que la situation ne fait que se dégrader au plan sécuritaire de jour en jour – les socialistes et leurs alliés en viennent à la conclusion facile que ce que vit le Niger ne viendrait que de la lecture étriquée de gens malveillants qui chercheraient noise à leur système. Aussi, disent-ils que «C’est le lieu de fustiger l’attitude de certains de nos concitoyens qui tentent d’exploiter et de mal interpréter le message du Président de la République, Chef de l’Etat lors de la conférence des cadres ». Mais alors, pourquoi avoir besoin d’expliquer «un langage clair et franc» ? La clarté, a-t-elle besoin d’explication, de justifications somme toute fastidieuses ? La clarté, n’estce pas ce que tout le monde – y compris les non-initiés – peut comprendre ? On ne joue pas avec l’intelligence d’un peuple, ni ne ruse avec l’Histoire. Et on entend cette phrase terrible dont on ne sait plus à quoi elle rime : «Or, dans la démarche du Président de la République, il n’y a ni ethnicisme, ni volonté de violer l’indépendance de la justice». Pourquoi parler de ce qui n’existerait pas ? Qui a dit, en utilisant le «Je», et pas une fois dans son intervention, sachant bien qu’un «nous» au moins le mettrait hors de tout soupçon, qu’il a fait libérer des terroristes et qu’il les a même reçus au palais de la présidence où ne peuvent plus aller des adversaires politiques depuis plus de huit ans ? La MRN ? Peut-elle croire que Bazoum ne sache plus la différence entre «Je» et «nous» ? Soyons sérieux, voyons !
Et on peut comprendre la mise en scène de la déclaration avec les acteurs mis en focus. Il se trouve que le renforcement de la cohésion auquel appelle la MRN, faut-il être sincère avec soi-même, ne se fait ni avec de la démagogie, ni avec les paroles d’un artiste, ni encore avec les paroles prêchées d’un leader religieux quelconque. Et si tant est que le régime croit à la cohésion nationale et voudrait travailler à son «renforcement », il doit aller au-delà des mots pour poser des actes courageux, politiquement forts qui peuvent convaincre et vaincre des coeurs sceptiques. Les Nigériens ne demandent d’ailleurs pas mieux mais ils croient que le régime, jusqu’ici, et ce malgré les professions de foi qu’on a entendue maintes fois, n’est pas sur la bonne voie et avec la bonne manière. Un pays est un bien commun pour lequel, un groupe, fut-il majoritaire, ne peut, seul, décider. En effet, le Niger n’appartient pas plus à Bazoum Mohamed et sa majorité qu’à ces autres Nigériens qu’on voudrait écraser et anéantir parce qu’ils ne seraient pas politiquement avec le régime, pensant autrement pour assumer leur différence dans la démocratie.
Dans cette déclaration, l’on ne lit aucune volonté de désamorcer une bombe sociale et politique qui couve, gravement explosive dans une société faite de malaises et de colères profondes, inassouvies. Il n’y a pas de magie : si Bazoum veut régner en président de tous les Nigériens, il doit savoir écouter les autres Nigériens et donner des chances à la paix et son pouvoir déjà contesté depuis huit moi. S’il se veut président d’un clan, c’est son choix. Il doit l’assumer. Mais la roue tourne…
Et on aura compris que le régime vit des moments de constipation politique, inquiet à regarder un horizon qui s’assombrit.
A.I
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Déclaration de la CNDH sur la médiation dans la crise Gouvernement-Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS) : Des avancées enregistrées, en attendant un protocole d’accord
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a rendu publique hier 8 avril 2019, une déclaration relative à sa médiation dans la crise qui oppose le Gouvernement et le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Cette crise est née de l'interruption par le Gouvernement du Processus électoral à l'Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi ; puis de la volonté de celui-ci d’instaurer des reformes dans la gouvernance des Universités Publiques. Des réformes auxquelles le SNECS s’oppose à travers des grèves répétitives qui ont conduit à l’arrêt des activités académiques dans les Universités publiques du pays.
Face à cette situation qui n’est guère reluisante, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a, conformément aux Principes de Paris qui exhortent les Institutions Nationales des Droits de l'Homme (INDH) à rechercher un règlement à l’amiable par la conciliation et conformément aux dispositions de la Loi Organique, voulu offrir ses bons offices, dès le 28 septembre 2018, au Gouvernement et au Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Et d’après la déclaration lue par le Commissaire Moussa Assoumane, les offices de la CNDH ont été acceptés par les deux parties. Ainsi, la présente déclaration a pour objet de porter à la connaissance de l'opinion nationale et internationale, les avancées auxquelles la CNDH et les parties concernées sont parvenues et les points d'achoppement auxquels elles ont été confrontées.
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Déclaration de la CNDH sur sa médiation SNECS/Gouvernement : Levée du mot d'ordre de grève du SNECS pour donner une chance aux négociations avec le Gouvernement
Suite à la médiation entamée à partir du 24 septembre 2018 par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur, (SNECS), et la partie gouvernementale ont décidé de surseoir à leurs exigences réciproques dans l’intérêt supérieur du système éducatif nigérien.
Le Gouvernement a décidé de différer l'examen des textes sur la gouvernance des Universités Publiques du Niger, et le SNECS a lui décidé, en attendant l'issue des négociations, de suspendre la grève enclenchée depuis le 3 septembre 2018. L’annonce a été faite par la CNDH à travers une déclaration datant du 28 septembre. A l'entame de la médiation entre le Gouvernement et le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur, pour résoudre la crise née de l'interruption du processus électoral à l'Université Dandiko Dan Koulodo de Maradi, la CNDH a demandé aux deux parties d'observer une trêve dans les actions engagées chacune à son niveau. Elle leur a aussi demandé de créer les conditions d'un dialogue franc et constructif pour une issue heureuse à la crise, dans l’intérêt supérieur du système éducatif.
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Déclaration de la Coalition CAP 20-21 et Alliés

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DECLARATION DE LA COALITION CAP2021/ACC/FRC ET ALLIES DU 08 JANVIER 2022
Militantes, Militants,
Sympathisantes, sympathisants,
Nigériennes, Nigériens,
Voici bientôt onze ans que monsieur Issoufou Mahamadou est Président du Niger dans une logique qui tend à mettre fin à la République et à la Démocratie pour lui substituer une autre morale.
Onze années caractérisées par un recul marqué dans les domaines clés de la sécurité, de la fracture sociale, du respect des principes et règles de bonne gouvernance, d’Etat de droit, d’équité, de justice et des libertés individuelles et collectives.
S’y ajoute la honteuse et triste usurpation des résultats de toutes les élections qu’ils ont organisées et particulièrement de l’élection présidentielle de février 2021 dont les conséquences continuent d’entretenir et d’amplifier une crise politique postélectorale sans précèdent dans notre pays.
Ainsi, les nigériens demeurent plus que jamais divisés. L’injustice, l’iniquité et l’acharnement politique sont le lot quotidien pour les militants de l’Opposition et les acteurs de la société civile.
Pour preuve, depuis plus d’un an de nombreux citoyens continuent de garder prison indument au nombre desquels SEM HAMA AMADOU Autorité Morale du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA, Monsieur Saidou Tahirou Mayaki Président de la coordination régionale de Tillaberi du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA, le Général à la retraite Moumouni Boureima de la Coordination Départementale Lumana-Gaya, Monsieur Abdou Mamane Lokoko Président du MPP MUNA TARE, Monsieur Amadou Seydou Maiga, Monsieur Anass Djibrilla acteur de la société civile, Monsieur Amadou Arouna Maiga Président du Comité Paix Tillabery et les centaines autres citoyens détenus.
Dans le même temps, une interférence intempestive de l’Exécutif dans le domaine de la justice qui est à présent aux ordres des barons du PNDS Tarraya au mépris de toutes les lois et règlements de la République. Nous en voulons pour preuve, la scandaleuse et criminelle affaire de détournements des fonds au Ministère de la Défense. Après un premier constat de 76 milliards de l’Inspection des armées ramené à 48 milliards par les services du cabinet du Président de la République, puis 12 milliards par l’Agence judiciaire de l’Etat et finalement blanchis par le gouvernement à travers son desistement en tant que partie civile, via l’AJE.
Alors que dans le même temps, c’est le gouvernement qui s’autosaisi pour poursuivre des citoyens, dans des affaires personnelles, sans preuve ni plainte juste pour nuire à ces citoyens en raison de leurs opinion politique.
Dans le même temps, plusieurs de nos compatriotes civils et militaires, victimes de bandes armées terroristes et du grand banditisme, continuent de mourir. D’autres sont blessés ou chassés carrément de leur terroir d’attache perdant ainsi leurs moyens de subsistance et leur dignité.
Comme pour ne rien arranger le niveau de déficit agro-pastoral annoncé à l’issue de la dernière saison hivernale constitue une réelle source de grande préoccupation. Il n’est que temps de procéder à une évaluation exhaustive et véridique de la situation agricole, pastorale et hydraulique afin que non seulement des conditions réelles de soutien puissent être apportées aux populations concernées mais également de créer les conditions d’une sécurisation de ces zones.
Chers compatriotes,
Ces dernières années le défi sécuritaire est au cœur des préoccupations des nigériens.
Aujourd’hui, c’est l’existence même de l’Etat qui est dangereusement menacée par :
L’installation désordonnée de forces armées étrangères sur notre sol en violation flagrante des dispositions de la loi fondamentale, faisant du Niger un véritable protectorat ;
L’extension de l’insécurité dans l’espace sahélo-saharien malgré toute l’armada des forces étrangères présentes sur le terrain et sous l’indifférence totale de la CEN-SAD;
L’abandon de pans entiers du territoire national et des services sociaux de base laissant ainsi le champ libre aux bandes armées qui rançonnent, pillent, détruisent et tuent de paisibles citoyens au vu et au su de l’administration ;
Les accointances suspectées, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, entre les barons du régime et les trafiquants de drogues qui sont en train de transformer le Niger en un narco-Etat ;
Militantes, Militants,
Sympathisantes, sympathisants,
Chers Compatriotes,
C’est l’occasion pour nous de rappeler de nouveau qu’aucune Nation au monde n’a vaincu l’insécurité sans créer les conditions d’unité et de cohésion fortes en son sein.
A cette fin, la Coalition CAP2021/ACC/FRC et Alliés s’interroge :
- Comment relever le défi de l’insécurité sans l’implication effective de toutes les forces vives de la Nation ?
- Comment réunir les conditions d’une mobilisation générale au profit de la sécurité collective lorsque toutes les filles et tous les fils de cette même Nation ne sont pas traités à égalité et ne sont pas sous la même loi ?
- Comment réussir à créer un mieux vivre ensemble propice au développement national et à un progrès durable pour tous, lorsque les libertés individuelles et collectives sont confisquées ; les libertés d’opinion constamment violées ; lorsque l’injustice et l’iniquité règnent en Maitre ?
- Comment comprendre les différentes manipulations et instrumentalisations des Institutions républicaines qui sont orientées à dessein vers la répression et la coercition des opinions contraires et divergentes ?
- Comment le pouvoir actuel peut espérer ou vouloir créer une dynamique qui place l’intérêt national au centre des préoccupations du pays sans vouloir faire une reddition des comptes et imposer la sacrosainte règle de la responsabilité et de l’imputabilité ?
A l’aune de ces questionnements, pour créer les conditions d’une paix durable gage de tout développement, la Coalition est convaincue de l’urgence d’une union sacrée au tour du candidat élu SEM Mahamane Ousmane qui par sa sagesse a choisi la voie judiciaire pour régler le contentieux électoral dont l’audience devant la Cour de la CEDEAO est prévue pour le 1er février 2022 à Abuja.
Militantes, Militants,
Sympathisantes, sympathisants,
Chers Compatriotes,
A cette situation inédite et à cette entreprise funeste qui remettent en cause les fondements mêmes de l’Etat et la Constitution de la République, il urge d’opposer une sérieuse résistance citoyenne.
La Coalition CAP2021, ACC, FRC et Alliés, en considération de ce qui précède, est plus que jamais déterminée à se battre pour atteindre les principes et objectifs suivants :
- Le respect de la souveraineté nationale ;
- La préservation et la protection de l’intégrité territoriale ;
- La défense de la démocratie, des valeurs et principes de la République, de l’Etat de droit et des droits humains ;
- Le respect des règles et principes de bonne gouvernance ;
- Le respect des libertés individuelles et collectives ;
- Un accès équitable pour tous les citoyens aux biens et services publics ;
- Une justice accessible et équitable pour tous ;
- La lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes ;
- La préservation et le renforcement de l’unité et la solidarité nationale ;
- Le renforcement de l’unité africaine et de l’émancipation du continent ;
- Le respect des vrais résultats sortis des urnes.
Aussi, la Coalition CAP2021/ACC/FRC et ALLIES :
1. Condamne et rejette cette volonté du pouvoir à systématiquement empêcher tout meeting et manifestation pacifique sur l’ensemble du territoire national.
2. Rejette l’ordonnance du Doyen des juges d’instruction qui tend à soustraire les barons du régime dans la scandaleuse et criminelle affaire de détournements des fonds destinés à l’équipement des Forces de Défense et de Sécurité.
3. S’insurge contre la déportation et la séquestration des détenus politiques.
4. Exige la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques et d’opinion.
5. Exige que toute la lumière soit faite dans les meilleurs délais dans l’assassinat des trois jeunes de Tera.
6. Apporte son soutien aux journalistes indépendants qui font un travail remarquable et victimes des abus, harcèlement et autres déni de droit, en particulier Moussa Aksar et Samira Sabou
7. Exhorte les militantes et militants, les sympathisantes et sympathisants et l’ensemble des citoyens nigériens épris de paix, de justice, ayant l’amour de la patrie à rester mobiliser comme un seul homme pour faire aboutir ce noble combat.
Vive la Démocratie
Vive le Niger
Fait à Niamey, le 08 janvier 2022
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Déclaration de la Coalition de l’opposition politique : CAP 20-21 rejette le redéploiement des forces françaises et européennes au Niger
Le jeudi 28 avril 2022, la Coalition de l’opposition politique nigérienne a rendu publique une déclaration au siège du parti politique RDR Tchanji, quelques jours seulement après le vote favorable du projet de loi portant sur le redéploiement des forces françaises et européennes du Mali vers le Niger notamment par la Représentation nationale. Un vote que les opposants qualifient de violation de notre loi fondamentale. C’est pourquoi dans sa déclaration, la Coalition de l’opposition politique a purement et simplement rejeté tout le processus de redéploiement des forces françaises et européennes du Mali vers le Niger. « Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale et tenons pour seuls responsables de ce vote à l’Assemblée Nationale, les sieurs Bazoum Mohamed et Ouhoumoudou Mahamadou et les députés de la majorité qui ont manqué de clairvoyance et de discernement dans l’examen et l’adoption du texte indument soumis à leurs appréciations », stipule la déclaration. Le présent vote du projet de loi portant sur le redéploiement des forces françaises et européennes au Niger, précisent les auteurs de la déclaration, est intervenu dans un contexte où la population nigérienne est meurtrie par un état d’insécurité généralisée, une sècheresse couplée à une famine sévère, une montée vertigineuse des prix de produits de première nécessité excluant les populations les plus pauvres, une déliquescence du système éducatif, des pratiques fiscales inadaptées et inéquitables à un moment ou le pays compte augmenter sa production pétrolière et pendant que le prix de l’uranium connait une hausse du prix sur le marché international, mais aussi et surtout, une pratique accrue de la corruption selon le dernier rapport général de la Cour des Comptes. La Coalition de l’opposition politique estime que trop c’est trop et appelle les nigériens épris de paix et de justice et principalement ses militants, militantes et alliés, de se tenir prêts pour son prochain mot d’ordre afin d’imposer au gouvernement, le retrait sans débat, des forces françaises et européennes du territoire nigérien.
Balkissa Ibrahima
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Déclaration de la Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed : La Coalition condamne les actes de violences post-électorales et exprime sa solidarité aux victimes
La Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed a rendu publique, hier dimanche 7 mars, une déclaration au siège du MNSD Nassara à Niamey. Dans cette déclaration, la Coalition a exprimé sa compassion à toutes les victimes des violences survenues suite à la proclamation des résultats globaux provisoires de l’élection présidentielle 2ème tour. C’est le président du MPR Jamhurya, M. Albadé Abouba qui a lu la déclaration, en présence des leaders des partis membres de ladite Coalition et de nombreux militants sortis en masse pour la circonstance.
D’entrée de jeu, la déclaration de la coalition des partis politiques soutenant Bazoum Mohamed a rappelé que le Niger a organisé, le dimanche 21 février 2021, le second tour de l’élection présidentielle. Cette élection s’est déroulée comme de tradition dans le calme et la sérénité. Toutefois, elle a précisé que deux actes terroristes sont malheureusement survenus, provoquant la mort de huit (8) agents électoraux dans le département Gothèye et de Diffa. «Si l’élection du 21 février s’est déroulée de façon normale, dans le calme, la transparence et la paix, il convient néanmoins de relever que certains acteurs politiques animant la campagne électorale se sont singularisés par des dérapages verbaux constants procédant d’une stratégie systématique basée sur une véritable stigmatisation raciale, une haine ethnique et des appels récurrents à la violence», précise la déclaration.
La déclaration souligne que ces acteurs politiques ont mis en œuvre leur plan «machiavélique» de troubles à l’ordre public, afin de déboucher sur une insurrection le 23 février 2021, au moment même où la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’apprête à annoncer les résultats provisoires du second tour. «Ce plan machiavélique, loin de refléter une revendication pacifique, a été l’occasion de vandalisme, d’exactions sur les personnes physiques et de pillages des biens publics et privés. C’est le cas des domiciles de M. Seini Oumarou, président du parti MNSD-Nassara, du député Issaka Issoufou du PNDS et du journaliste Moussa Kaka, journaliste. Le bilan de ces trois jours de violence à Niamey est très lourd: deux morts, plusieurs blessés, plusieurs personnes rançonnées, de nombreux édifices publics et maisons dégradés, de nombreuses boutiques pillées, des stations-services vandalisées ainsi que plusieurs centaines de véhicules caillassés et ou brulés, etc.» a rappelé la déclaration.
Face à toutes ses situations, la Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed condamne avec la dernière énergie le recours aux arguments haineux de type raciste, ethnique et régionaliste. Par ailleurs, la Coalition exprime sa compassion et présente ses condoléances aux familles des personnes tuées au cours des ces événements malheureux. Aussi, la Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed a rendu un vibrant hommage au peuple nigérien pour son attachement à l’unité nationale, aux valeurs démocratiques et pour n’avoir pas accepté d’être abusé par des arguments haineux. «La Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed rend un hommage appuyé au Président de la République qui a tenu son pari d’organiser des élections libres et transparentes et de passer le témoin à un Président de la République démocratiquement élu», souligne la déclaration.
La Coalition dit attendre avec sérénité le verdict de la Cour Constitutionnelle. Elle encourage le gouvernement à assurer l’ordre public et félicite les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme. Enfin, la coalition appelle la population à ne pas se laisser entraîner dans des actions de nature à perturber la quiétude sociale.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
08 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Déclaration de la Coalition pour la Défense de la République (CDR) : Les Dossolais s’inquiètent de la présence des forces étrangères !
Réunie en séance plénière hier dimanche 21 novembre 2021 à l’effet d’examiner la situation sociopolitique et économique du pays, la Coalition pour la Défense de la République (CDR) de Dosso a rendu publique une déclaration dans laquelle les auteurs se disent inquiets quant à l’arrivée prochaine dans la région de Dosso des forces militaires françaises. Présentes au Niger depuis quelques années dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le banditisme, les forces étrangères n’ont pas escompté de résultats probants, ce qui a amené la Coalition pour la Défense de la République (CDR) de Dosso, d’exiger dans sa déclaration l’audition par la Représentation nationale notamment du Ministre en charge des questions sécuritaires pour faire lumière sur les non performances desdites forces. D’après la Coalition pour la Défense de la République (CDR), ce sont les communes de Sambera et de Goré qui sont les plus impactées par l’insécurité occasionnant des patrouilles nocturnes qui endommagent les activités quotidiennes des citoyens.
Balkissa Ibrahima
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Déclaration de la Coalition pour une Alternance Politique (CAP20-21), de l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), du Front Républicain pour le Changement (FRC) & Alliés sur la situation socio politique
Nigériennes, Nigériens,
La coalition de l’Opposition politique souhaite une bonne fin du mois de Ramadan à l’ensemble de la Oummah islamique.
Fidèle à son devoir de veille citoyenne, la Coalition rend publique la déclaration ci-après :
Cher.e.s compatriotes,
Alors même que, des recours juridictionnels relatifs à la candidature et à l’élection du Sieur Mohamed Bazoum sont encore pendants devant la Cour de Justice de la CEDEAO,
Pendant que :
- Plus de 8 millions de Nigériens sont exposés à la famine en 2022,
- 1 élève sur 2 étudie dans une classe en paillotes quand il a la chance d’avoir un enseignant,
- moins d’un Nigérien sur 5 a accès à l’eau potable et à l’électricité,
- la majorité des jeunes diplômés sont au chômage,
- les opérateurs économiques ploient sous les pratiques fiscales inadaptées au contexte,
- nos compatriotes sont exposés à toutes sortes de maladies et intempéries sans protection…
Et plus grave, dans la plupart de nos régions, l’insécurité endeuille et provoque le déplacement forcé des populations de leurs lieux de vie naturelle et leur empêche toute activité économique de subsistance, notamment dans les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéry où plus de 800 écoles ont été fermées avec désormais, plus de 600 000 élèves en déperdition.
C’est ce moment, après s’être essayé au business juteux de la corruption, aux trafics illicites de tout genre, que la seule réponse provocatrice donnée par le régime dit de la Renaissance acte aux attentes de nos concitoyens est de tenter d’inscrire à l’agenda de la session en cours de l’Assemblée nationale une relecture de la Déclaration de Politique Générale (DPG) qui lui permet de sceller des accords militaires de défense et de sécurité avec des puissances étrangères sans consultation du peuple.
Nigériennes, Nigériens,
Chers compatriotes,
Il s’agit là d’une tentative manifeste de contournement du verrou constitutionnel acquis par référendum comme dernière digue de protection du peuple souverain au profit de vulgaires ambitions personnelles.
Ce funeste projet consiste dans une modification insensée de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement mécaniquement votable par la Majorité parlementaire godillot, afin de contourner l’obligation de communiquer aux Députés nationaux les textes relatifs aux accords de défense et de sécurité, au titre de la régularisation du redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger.
Notre pays, le Niger, ne devrait s’offrir le luxe de servir sous quelque prétexte que ce soit, de base arrière pour déstabiliser un ou plusieurs de ses huit (8) pays voisins immédiats.
Par cette gymnastique constitutionnelle, le gouvernement illégitime cherche désespérément à contourner l’article 169 de notre Loi fondamentale intraitable sur le sujet qui stipule : « Les traités de défense et de paix, les traités et accords relatifs aux organisations internationales, ceux qui modifient les lois internes de l'Etat et ceux qui portent engagement financier de l'Etat, ne peuvent être ratifiés qu'à la suite d'une loi autorisant leur ratification ».
Par ailleurs, c’est justement cette loi fondamentale dans laquelle le peuple a défini l’architecture des institutions de la République, que le PNDS TARRAYA entend faire modifier par l’Assemblée nationale pour tenir une promesse électorale de M. Bazoum Mohamed, en violation du code électoral de notre pays.
Nigériennes, Nigériens,
Cher.e.s compatriotes,
À la démocratie verbale du régime, trop bavarde et si méprisante à l’égard du peuple, nous opposerons la résistance citoyenne et appelons, en cas de passage en force, le peuple-roi à se dresser comme un seul homme contre cette vile escroquerie démocratique.
La coalition appelle d’ores et déjà ses militantes et militants, sympathisant.e.s et tous les patriotes :
- A s’opposer par tous les moyens légaux à cette funeste tentative de bradage de ce qui reste de notre souveraineté nationale acquise de haute lutte par les dignes fils de la Nation ;
- A exiger un référendum pour toute modification de notre loi fondamentale.
- A exiger la libération de toutes les personnes injustement arrêtées au lendemain du hold-up électoral.
- A exiger que justice soit rendue pour les trois (3) jeunes assassinés à Téra.
Pour finir, la coalition présente encore une fois ses condoléances aux familles des victimes du terrorisme, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et prie Dieu pour qu’il nous gratifie d’un hivernage fécond.
Vive la démocratie !
Vive le Niger !
La Coalition Cap 20-21, ACC, FRC et Alliés,
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Déclaration de la Coalition pour une Alternance Politique (cap20-21), l'Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), le Front Républicain pour le Changement (FRC) et alliés
Nigériennes,
Nigériens,
Mes Chers Compatriotes,
A l’occasion de ce mois béni de Ramadan, nous présentons nos vœux de piété au peuple nigérien et à l’ensemble de la Oummah islamique. Nous implorons Allah, le très miséricordieux, afin qu’il répande sa grâce sur notre pays et exauce nos prières. Alors que les nigériens accueillaient dans la joie ce mois béni, un drame est venu rappeler à la conscience de notre peuple la situation chaotique que vit notre pays depuis dix (10) longues années.
Après la faillite générale de la gouvernance d’Issoufou Mahamadou dans tous les domaines, notamment celui de la sécurité, comme l’ont illustré récemment encore les massacres de Zaroumdarey, Tchomabangou, Banibangou, Tillia, l’incendie du mardi 13 avril 2021 de 25 classes paillotes au quartier Pays-Bas de Niamey, indique que notre pays a franchi le seuil de l’intolérable. Comme vous le savez, de tout-petits enfants de 4 à 6 ans y ont perdu la vie. Cette situation est inacceptable ! La Coalition exprime sa profonde indignation suite à ce dramatique évènement et présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes ainsi qu’au peuple nigérien, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Nigériennes,
Nigériens,
Mes Chers compatriotes,
Comment comprendre qu’un lopin de terrain, coincé à l’angle d’une ruelle, soit érigé en école, en plus avec des classes paillotes ?
Que sont devenus tous les espaces réservés à la construction d’établissements accueillant du public ?
En réalité, tous ces espaces définis dans le Schémas Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme ont été morcelés, détournés et bradés à une clientèle politique véreuse qui excelle dans la captation d’espace public, le pillage de deniers publics et des réserves foncières.
La Coalition CAP20-21/ACC/FRC & Alliés exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ce tragique sinistre.
Chers Compatriotes,
Le drame du quartier « Pays-Bas » est intolérable car il symbolise l’échec et l’incapacité notoires de l’ex-président Mahamadou Issoufou et du régime de la renaissance à protéger ce que nos valeurs de civilisation chérissent par-dessus tout : l’enfance, incarnation par excellence de l’innocence et de l’espoir.
La Coalition dénonce et condamne, avec force, cette manière inhumaine d’enterrer à la pelleteuse ces victimes innocentes.
Point donc besoin de rappeler que c’est justement parce que nos concitoyens ont très bien compris la descente aux enfers programmée de notre pays qu’ils ont voté massivement en faveur du Changement à l’occasion de l’élection présidentielle du 21 février dernier. C’est ainsi qu’il faut comprendre la victoire que notre peuple a accordée à SE Mahamane Ousmane.
C’est cette victoire, fruit de la libre expression du peuple nigérien souverain, que l’on tente de voler par de multiples artifices (intimidations, harcèlements, arrestations, manœuvres judiciaires).
Chers Compatriotes,
Cette victoire ne sera pas confisquée. La requête pendante devant la Cour Constitutionnelle, réclamant la victoire du Président Ousmane, à hauteur de 54,70 % des voix, illustre et aggrave la persistance du contentieux électoral, gage de notre détermination à se battre jusqu’à la manifestation de la vérité sortie des urnes. La récente demande de récusation de Me Kondo Oumarou qui, après avoir présidé la Commission Régionale Electorale d’Agadez, s’est retrouvé parmi les juges pour officier dans le rejet de la requête en rétractation de l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle, octroyant illégalement la victoire au sieur Bazoum, prouve à suffisance les velléités de confiscation des suffrages à tout prix, Me Kondo se trouvant en effet en position de juge et partie.
Chers Compatriotes,
La Coalition CAP20-21/ACC/FRC & Alliés ne reconnait pas l’élection du sieur Bazoum à la Présidence de la République.
En attendant que la Cour Constitutionnelle se prononce sur cette requête, face à la violation répétée de la Constitution de la République, la Coalition :
- Exige, au nom du respect des sacrosaints principes de la présomption d’innocence et la séparation des pouvoirs, la libération immédiate et sans condition des personnalités détenues à savoir : l’Autorité Morale du MODEN- FA/LUMANA/AFRICA, SE Hama Amadou ; le Président Abdou Mamane Lokoko, le Général à la retraire Moumouni Boureima, Monsieur Seydou Tahirou Mayaki, Monsieur Anas Djibrilla de Debout Niger Debout, et de plus de 300 autres personnes arbitrairement arrêtées dans le cadre de la présente crise postélectorale voulue et créée par le régime ;
- Exige l’arrêt immédiat de toutes les poursuites en cours, des intimidations ainsi que les arrestations, persécutions et harcèlements à l’encontre des acteurs des médias, des citoyens et acteurs politiques et sociaux sur la base de dénonciations calomnieuses d’individus peu scrupuleux.
La Coalition réaffirme son soutien ferme et indéfectible au Président élu, SE Elh Mahamane Ousmane.
Par ailleurs, la Coalition félicite vivement les honorables députés des partis membres de la Coalition pour avoir posé l’acte patriotique de boycott actif de la parodie d’investiture du soi-disant Président de la République et de prestation de serment du soi-disant Premier ministre, respectivement le 02 et le 07 avril derniers.
Enfin, la Coalition CAP20-21/ACC/FRC &Alliés rappelle aux militantes et militants le mot d’ordre du Président élu, Elh Mahamane Ousmane, pour leur participation active dans la Résistance démocratique, républicaine et citoyenne contre le vol électoral sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à son investiture.
VIVE LE NIGER, VIVE LA REPUBLIQUE, VIVE LA DEMOCRATIE
Fait à Niamey, le 18 avril 2021
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Déclaration de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) relative à l'état des droits humains résultant des derniers évènements
Au plan social: Très préoccupée par les affrontements violents ayant opposé l’Union des Scolaires du Niger (USN) et les Forces de l'Ordre le 10 avril 2017, la CNDH a effectué les 11 et 12 avril 2017 des missions d’investigations, conformément aux dispositions de la loi N°2012-44 du 24 août 2012 déterminant sa composition, son organisation, ses attributions et son fonctionnement. L’objectif recherché est de constater sur le terrain les violations de Droits Humains perpétrées, en vue de donner un avis informé et de faire des recommandations pour des solutions idoines.
Ces investigations ont conduit la CNDH à rencontrer le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, le Comité Directeur de l’USN (CD /USN) et le Comité Exécutif de l’UENUN. Elle a par la suite visité le théâtre des affrontements, l'Hôpital National de Lamordé, l’Hôpital National de Niamey et la Morgue dudit Hôpital, avant de se rendre d'une part dans les locaux de la Radio~ 2 ~ télévision Canal 3 Niger et d'autre part à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) et à la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) pour s'enquérir des conditions de détention des Elèves et Etudiants interpellés.
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Déclaration de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) sur les attaques de Tchiomabangou et de Zaroumadareye.
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appris avec stupéfaction les attaques criminelles et lâches perpétrées à l’encontre des populations paisibles de Zaroumadareye et de Tchiomabangou, villages séparés de 2 km et situés à 28 km de Mangueize et 68 km de Ouallam.
Signalons sans fierté, que la commune de Ouallam est située au cœur de la zone d'intervention de l'Opération Almahaou et d'autres partenaires stratégiques du Niger.
Selon nos sources au niveau local, cette attaque serait perpétrée, le samedi 02 janvier 2021 entre 9 heures et 10 heures, par un groupe de bandits armés sur une centaine de motos. Elle a eu pour conséquences de graves violations de droits humains.
En effet, selon des informations officielles, on dénombre cent (100) morts dont soixante-dix (70) à Tchiomabangou et trente (30) à Zaroumadareye.
Il faut noter également vingt-cinq (25) blessés au niveau des deux villages, dont certains sont soignés à Ouallam et d'autres évacués sur Niamey.
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), très préoccupée et indignée, condamne avec la plus grande fermeté ces attaques barbares menées par des criminels sans foi ni loi.
En outre la CNDH présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple nigérien, elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés et apporte sa compassion aux populations éprouvées.
Au nom des principes sacrés de protection des droits de l’Homme et des peuples, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) insiste pour qu’une enquête indépendante soit diligentée afin que les responsabilités soient situées autant sur les carnages qui se sont passés à Zaroumadareye et à Tchiomabangou (région de Tillabéri), que sur ceux perpétrés à Toumour dans la région de Diffa.
Que Dieu bénisse le Niger et son peuple. AMINE.
Fait à Niamey, 04 janvier 2021.
Pour la CNDH
Le Président.
Pr. Émérite Khalid Ikhiri
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Déclaration de la Commission Nationale des Droits Humains sur l’observation des élections présidentielles 1er tour couplées aux législatives du 27 décembre 2020
Janvier 2021
Le Dimanche 27 décembre 2020, les nigériennes et les nigériens se sont rendus aux urnes pour les élections Présidentielles 1er tour couplées aux législatives.
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), conformément à sa mission, et avec l’appui financier de ses partenaires techniques tels que la CENI, l’OIF, le Bureau du Niger du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), a mis en place un Centre de Monitoring du Cycle Electoral National 2020-2021. La CNDH remercie ce partenariat au bénéfice des droits Humains au Niger.
Ce Centre repose sur trois (3) Pôles à savoir le Pôle Politique, le Pôle Stratégique et le Pôle Technique qui ont fonctionné de manière interactive. L’objectif principal de ce monitoring est de veiller à l’organisation d’élections libres, transparentes, inclusives et apaisées.
- Le Pôle Politique constitué du Comité des Sages, au sein duquel siègent de personnalités choisies sur la base de leur intégrité morale et de leur impartialité, a mené plusieurs activités notamment des rencontres avec l’ensemble des acteurs concernés par la question électorale au niveau central et régional. Les échanges avec ces acteurs ont contribué fortement à l’instauration d’un climat apaisé.
- Le Pôle Technique, en relation permanente avec l’ensemble des observateurs et superviseurs déployés sur le terrain, a pour rôle de collecter toute information ou tout incident susceptible de compromettre le bon déroulement des opérations de vote. Les informations recueillies par le Pôle Technique sont ensuite transmises immédiatement au Pôle Stratégique.
- Le Pôle Stratégique communique ces informations au Pôle Politique qui, à son tour, saisit la CENI pour qu’elle puisse apporter des solutions aux insuffisances constatées sur le terrain.
Au total, pour les élections législative et présidentielle 1er Tour du 27 décembre 2020, 530 observateurs ont été déployés dans 2 650 bureaux de vote repartis sur l’ensemble des régions du pays soit 10,20 % des bureaux de vote, taux proche des normes admises à l’échelle internationale pour des observations crédibles. Ainsi, 3 180 fiches ont été administrées dont 530 ont concerné le dépouillement.
La méthode empirique, dite des unités-types a été utilisée dans le cadre de cette collecte.
Les résultats ci-dessous découlent de l’exploitation de ces différentes fiches.
- Les bureaux de vote visités ont ouvert en moyenne à 8h58mn ;
- Les bureaux de vote visités ont fermé, en moyenne, à 19h29mn ;
- Au passage des observateurs dans les bureaux de vote, en moyenne les votes par procuration représentaient 1,06% des votes enregistrés.
- 16,23% des bureaux de vote observés ont affiché les listes électorales.
Les tableaux ci-dessous récapitulent les principaux résultats obtenus.
DISPONIBILITE DU PERSONNEL ET DU MATERIEL ELECTORAL AU NIVEAU DES BUREAUX DE VOTE
Indicateurs de la fiche d’observation du déroulement des élections locales |
||
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
1 |
Proportion des bureaux de vote ayant enregistré des cas de remplacement des membres du bureau de vote |
17,94% |
2 |
Proportion des bureaux de vote ayant enregistré des cas d’absence des membres du bureau de vote |
5,59% |
3 |
Nombre moyen des délégués des partis politiques ou des indépendants absents dans un BV |
19 délégués sur 30 |
4 |
Proportion des bureaux de vote ayant enregistré des cas d’insuffisance en matériel électoral |
3,80% |
5 |
Nombre moyen de cartes d’électeurs non retirées disponibles au niveau d’un BV |
34 cartes par BV |
6 |
Proportion des bureaux de vote dans lesquels le placement de l’isoloir n’est pas adéquat |
6,5% |
7 |
Proportion des bureaux de vote dans lesquels le placement de l’urne n’est pas adéquat |
5,77% |
CONDITIONS D’ACCES AUX BUREAUX DE VOTE POUR DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE OU EN SITUATION DE HANDICAP
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
8 |
Proportion des bureaux de vote où l’accès n’est pas facile aux personnes à mobilité réduite et en situation de handicap |
7,98% |
9 |
Proportion des bureaux de vote où l’accès n’est pas facile aux personnes non voyantes |
5,60% |
10 |
Proportion des bureaux de vote où l’accès n’est pas facile aux personnes atteintes d'albinisme |
6,11% |
11 |
Proportion des bureaux de vote n’ayant pas mis en place des files d'attente séparées pour les femmes |
18,95% |
DISPOSITIF SANITAIRE DANS LES BV
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
|
12 |
Proportion des bureaux de vote où les membres et les délégués des partis politiques ne portent pas de bavette |
51,52% |
|
13 |
Proportion des bureaux de vote où les électeurs ne portent pas de bavette |
89,46% |
|
14 |
Proportion des bureaux de vote à l’intérieur desquels les mesures de distanciations Physiques ne sont pas respectées |
72,98% |
|
15 |
Proportion des bureaux de vote à la devanture desquels les mesures de distanciations Physiques ne sont pas respectées |
83,46% |
|
16 |
Pourcentage des bureaux de vote ne possédant pas de dispositif sanitaire à la devanture ou à l'intérieur du bureau |
70,51% |
|
INDICATEURS SUR LES CAS DE PERTURBATION DU DEROULEMENT DES VOTES
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
17 |
Proportion des bureaux de vote où il y a eu des cas d’interférence des membres du bureau dans le déroulement des votes |
11,29% |
18 |
Proportion des bureaux de vote où il y a eu des cas d’interférence des autorités administratives dans le déroulement des votes |
5,26% |
19 |
Proportion des bureaux de vote où il y a eu des cas d’interférence des militants des partis politiques dans le déroulement des votes |
5,37% |
20 |
Proportion des bureaux de vote où les observateurs de la CNDH ont constaté l’interférence des autres observateurs dans le déroulement des votes |
6,72% |
21 |
Proportion des bureaux de vote où des messages partisans ou à visée électorale sont encore visibles et/ou audibles pendant le vote |
5,66% |
22 |
Proportion des bureaux de vote où les membres, représentants observateurs/-trices et autres acteurs présents ne font pas preuve de neutralité vis à vis des électeurs/-trices |
2,48% |
23 |
Proportion des bureaux de vote où les forces de l’ordre/de sécurité ne sont pas présentes dans le centre de vote au passage des observateurs |
29,79% |
24 |
Proportion des bureaux de vote où les consignes/informations données aux électeurs/-trices ne garantissent pas le secret du vote |
2,24% |
25 |
Proportion des bureaux de vote où on a observé des tentatives manifestes de fraude / falsification du scrutin ou autres |
1,19% |
26 |
Proportion des bureaux de vote où on a observé des cas manifestes de tentative d’achat de conscience ou corruption des électeurs |
2,48% |
27 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de Menace(s) (verbale(s) ou écrite(s) |
2,76% |
28 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas d’agression(s) physique(s) de personne(s) |
1,25% |
29 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de bagarres rangées/rixes |
1,11% |
30 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de violence des FDS sur les populations |
1,24% |
31 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de violence verbale des populations sur les FDS |
0,41% |
32 |
Proportion des bureaux de vote où la présence des observateurs nationaux n’est pas visible au passage des observateurs de la CNDH |
35,92% |
33 |
Proportion des bureaux de vote où la présence des observateurs internationaux n’est pas visible au passage des observateurs de la CNDH |
41,83% |
INDICATEURS SUR LE DEROULEMENT DES OPERATIONS DU DEPOUILLEMENT
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
34 |
Proportion des bureaux de vote où le membre chargé de conduire le dépouillement n’a pas une bonne maîtrise de la procédure |
9,92% |
35 |
Proportion des bureaux de vote où les conditions de désignation de scrutateurs/-trices pour le dépouillement ne sont pas conformes à la procédure |
7,51% |
36 |
Nombre moyen des bulletins blancs ou nuls par bureau de vote |
14 bulletins |
37 |
Proportion des bureaux de vote où le décompte ne s’est pas déroulé conformément au code électoral |
4,78% |
38 |
Proportion des bureaux de vote où la répartition des voix par Partis Politiques ou Candidats indépendants n’est pas acceptée par tous |
2,57% |
39 |
Proportion des bureaux de vote où le scrutin s’est déroulé normalement selon l’appréciation de l’observateur de la CNDH |
85,07% |
40 |
Proportion des bureaux de vote où il y eu des cas d’incidents mineurs dans le déroulement des scrutins selon l’appréciation des observateurs de la CNDH |
8,61% |
41 |
Proportion des bureaux de vote où il y eu des cas d’incidents majeurs mais résolus dans le déroulement des scrutins lors du passage des observateurs |
0,94% |
Au vu de tout ce qui précède la CNDH :
- salue la régularité du processus électoral et se félicite de la forte mobilisation du peuple, en particulier des femmes et des jeunes, pour avoir exercé librement son droit et devoir de vote dans la paix et la sérénité, preuve de sa maturité d’esprit et de la vitalité de la démocratie nigérienne ;
- encourage la CENI à poursuivre les corrections aux manquements et insuffisances constatés pour les futures échéances électorales ;
- demande que les résultats issus des urnes soient proclamés et validés par les institutions compétentes dans le respect des droits des citoyens ;
- rend hommage à tous les acteurs qui ont concouru à la tenue de ces élections dans la paix et la quiétude sociale ;
- invite la classe politique à désigner dans les bureaux de votes des ressources humaines compétentes en la matière et l’exhorte également à privilégier le dialogue politique et les voies constitutionnelles de recours pour les contentieux électoraux ;
- salue le comportement républicain des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont assuré avec professionnalisme la sécurisation des centres de vote et la protection des citoyens en dépit de leur nombre insuffisant pour couvrir l’ensemble des bureaux de vote ;
- en appelle enfin à la conscience de tous pour contribuer directement ou indirectement à consolider et à préserver la paix et les acquis démocratiques gages de tout développement.
Que Dieu bénisse le Niger et son peuple, amine.
Fait à Niamey le 01/01/2021
Pour la CNDH
Le Président
Pr Émérite KHALID IKHIRI
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Déclaration de la coordination régionale de Niamey du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN-FA) LUMANA AFRICA à l’occasion de son Assemblée Générale du 04 novembre 2017
Nigériennes, Nigériens, Chers Concitoyens de la Région de Niamey,
La Coordination Régionale de Niamey du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN FA) LUMANA AFRICA, réunie en Assemblée Générale ce jour, Samedi 04 novembre 2017, fait la déclaration dont la teneur suit.
Suite aux évènements du 29 octobre 2017 ou les populations de Niamey, répondant à l’appel de la société civile, sont sorties massivement pour exprimer leur ras le bol généralisé, le sieur Bazoum Mohamed, Président kama mini du PNDS Tarraya, fidèle à son arrogance et sa pseudo suffisance habituelles, s’est cru en devoir d’indexer notre parti comme responsable des débordements occasionnés par ladite manifestation citoyenne.
Au MODEN FA LUMANA AFRICA, nous ne sommes guère surpris par une telle posture mensongère du PNDS car les exemples sont légions ces dernières années :
Ce fut le cas quand vous annonciez sans vergogne que des dignitaires du régime étaient menacés de mort dont l’affaire Ben Omar Mohamed qui a vu l’arrestation de certains militants du MODEN FA LUMANA AFRICA ;
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Déclaration de la diaspora nigérienne en France : Recueillement à la mémoire des soldats tombés sur le champ d’honneur et soutien aux FDS
A l’initiative du Conseil des Nigériens de France-Haut Conseil des Nigériens d’Europe-section française, nos compatriotes de la diaspora nigérienne résidant en France se sont retrouvés, dimanche dernier, pour un rassemblement de soutien et de recueillement à la mémoire des éléments des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur le mardi 10 décembre dernier lors de l’attaque du poste avancé d’Inatès.
La main sur le cœur, en signe de patriotisme affirmé, ils ont été nombreux à braver le froid et les problèmes de transports publics, consécutifs à des grèves perlées, qui sévissent depuis plusieurs jours en France et particulièrement à Paris, la capitale, pour répondre présents, dans l’enceinte de l’ambassade du Niger, à cette cérémonie.
Il s’est agi, d’une part, de rendre un vibrant hommage à nos militaires, morts en héros, les armes à la main à Inatès ; de présenter les condoléances les plus émues et les plus attristées aux familles des disparus, et de l’autre, réaffirmer de vive voix, avec toute l’amplitude requise en pareille situation, le soutien de la communauté nigérienne vivant en France, à nos vaillantes forces de défense et de sécurité, dans cette guerre asymétrique qui nous a été imposée.
Dans leurs discours teintés de signes d’émotion, le président du CONIF, M. Adam Oumarou, les représentants des structures représentatives de la diaspora des pays frères, membres du G5-Sahel (Tchad, Burkina Faso, Mauritanie, Mali), (qui ont tenu à être présents par solidarité et par compassion au peuple nigérien), l’ambassadeur du Niger en France, SEM. Ado Elh. Abou, ont condamné, avec la plus grande vigueur, l’attaque, à tout le moins, barbare contre le camp d’Inatès.
Ils ont également condamné cet acte ignoble et inhumain des assaillants qui ont, ainsi endeuillé, une fois de plus, de nombreuses familles, la population nigérienne dans sa totalité. Mais il a été reconnu qu’au-delà, c’est l’ensemble de la communauté sahélienne qui a été ainsi affectée et éprouvée.
Les mots ont manqué pour qualifier ces lâches individus, sans moral qui, depuis plusieurs années maintenant, sèment la mort dans nos pays, avec pour seul objectif, de les déstabiliser, prétextant agir au nom de notre chère religion, faite de tolérance, d’humanisme et prônant, sans ambages, le respect et la préservation de la vie humaine.
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Déclaration de la société civile Nigérienne sur la situation sécuritaire du pays
Au cours de la semaine dernière, une délégation de responsables des organisations de la société civile nigérienne a entrepris une visite de terrain pour s’enquérir des conditions d’accueil et d’installation à Tillabery des personnes fuyant le climat insoutenable de violence qui s’est installé dans cette région. La délégation a constaté que ce sont des centaines de personnes, en grande majorité des femmes et des enfants, qui ont afflué, au cours de ces derniers jours, vers la commune de Tillabery. Ces personnes sont pour la plupart des ressortissants du canton de l’Anzourou qui disent avoir quitté leurs villages de crainte d’être prises pour cibles par les groupes armés qui écument toute la zone, exerçant d’énormes pressions, attaquant et tuant des civils sans défense.
Au cours de sa visite à l’Arène des luttes traditionnelles de Tillabery, principal site d’accueil des déplacés de l’Anzourou, la délégation des responsables des organisations de la société civile a recueilli divers témoignages sur la situation sécuritaire et humanitaire auprès de ces derniers et de leurs représentants, ainsi qu’auprès des responsables des organismes humanitaires publics et indépendants. Ces témoignages, ainsi que les constats faits par la délégation elle-même, font ressortir que les déplacés internes de l’Anzourou sont, pour la plupart, installés dans l’enceinte de l’Arène des luttes traditionnelles, à l’air libre, quelques uns sous des arbres, d’autres sous le hangar de la tribune, et tous dans des conditions lamentables de promiscuité, en cette période de haute chaleur.
Aussi, au regard des conditions lamentables d’accueil et d’installation des déplacés internes de l’Anzourou, fortement préoccupées par la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire aussi bien dans la région de Tillabery que dans d’autres régions du pays, notamment Diffa, Tahoua et Maradi, attachées au respect des dispositions pertinentes des instruments juridiques du droit international des droits de l’Homme et du Droit international humanitaire auxquels l’État du Niger est partie, les organisations de la société civile signataires de la présente déclaration :
1-Présentent leurs condoléances aux familles des centaines de personnes, civiles et militaires, tuées au cours de ces derniers mois, et expriment leur solidarité à l’endroit des déplacés internes et des refugiés, ainsi que des populations vivant sous la loi des groupes armés ;
2-Expriment leurs vives préoccupations devant la dégradation continue de la situation sécuritaire au Niger, particulièrement à Tillabery, Tahoua, Diffa et Maradi, où divers groupes armés mènent des attaques meurtrières contre des civils et des éléments des forces de défense, enlèvent et prennent en otages des civils contre rançons, prélèvent des impôts, s’emparent du bétail, brulent des greniers et des infrastructures sociales notamment des écoles, violent des femmes et des filles, etc ;
3-Interpellent les pouvoirs publics nigériens quant à l’obligation qui leur incombe de prendre toutes les dispositions idoines afin, d’une part d’assurer la sécurité et la protection des populations civiles contre les exactions des groupes armés, et d’autre part de dégager des moyens conséquents pour apporterassistance aux personnes déplacées, protéger les moyens d’existence des populations vulnérables et directement affectées, et garantir partout la continuité et la délivrance des services publics (éducation, santé, eau potable);
4-Exigent la levée immédiate de toutes les mesures d’exception ayant une incidence grave sur la situation socioéconomique des populations, conformément aux dispositions du Pacte international relatif aux droits sociaux, économiques et culturels, qui font obligation à tous les états signataires de « s’abstenir de prendre des mesures qui aient pour effet de priver quiconque de l’accès à une nourriture suffisante, à la santé et à l’éducation » ;
5-Rappellent aux autorités leur obligation de respecter et faire respecter les droits humains, ainsi de sensibiliser et former les responsables et les agents des forces de défense et de sécurité (FDS) sur le respect des normes relatives aux droits humains et au droit international humanitaire ;
6-Invitent les pouvoirs publics à porter une attention particulière à la question de l’éducation et de l’emploi des jeunes ainsi qu’aux questions de développement socioéconomique aussi bien des régions affectées par les conflits armés que des autres régions du pays;
7-Exhortent les pouvoirs publics à renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité à assurer la protection et la sécurité des populations civiles, et à mettre fin à la présence au Niger des forces étrangères,dont l’inefficacité est aujourd’hui reconnue et constatée par tous, sans compter que cette présence constitue en elle-même une menace à moyen et à long termes à la souveraineté du pays;
8-Reaffirment leur ferme détermination à ne ménager aucun effort pour obtenir la traduction devant la justice de toutes les personnes impliquées dans le dossier des malversations et détournements des fonds publics alloués au secteur de la défense et de la sécurité ;
9-Invitent les pouvoirs publics et tous les acteurs sociaux et politiques à créer les conditions non seulement d’une concertation nationale autour des questions de paix et de sécurité dans l’espace sahélien, mais aussi d’une sortie de la crise en cours par la voie du dialogue ;
10-Saluent les efforts déployés par divers organismes humanitaires, nationaux et internationaux, qui s’efforcent partout de porter assistance aux populations sinistrées, suppléant ainsi les inconséquences de l’État du Niger.
11- Lancent un appel à la mobilisation générale tout azimut à l’endroit de tous les citoyens pour faire échec à toutes les entreprises de mauvaise gouvernance qui menacent gravement la survie de notre cadre démocratique et même l’intégrité de notre territoire.
Fait à Niamey, le 20 mai 2021
Ont signés :
ONG Actions for Humanity ;
Notre Cause Commune (NCC) ;
ANCDDH ;
TOURNONS LA PAGE NIGER (TLP) ;
Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB –NIGER) ;
Agir pour être ;
Alternative Espaces Citoyens (AEC);
Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable (MPCR) ;
Organisation Nigérienne pour le Développement à la Base (ONDPH) ;
Femme Action Développement (FAD);
ONG Métissage Niger ;
Stop Corruption ;
Ecole-Parrainage et Actions de Développement (Ong EPAD/NIGER) ;
Alliance Pour la Paix et la Sécurité (APAISE/NIGER) ;
Ligue Nigérienne de Lutte contre la Corruption (LNLCF) ;
Collectif des Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Démocratie (CODDHD) ;
Niger Débout ;
Union des Travailleurs du Transport et Assimilés du Niger (UTTAN) ;
Mouvement des Jeunes Républicains (MJR) ;
DEMOCRATIE TOUJOURS ;
Comité de Réflexion et d’Orientation Indépendant pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (CROISADE).
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Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) : Sept axes stratégiques avec une batterie de mesures et d’actions pour transformer le Niger
La Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG), telle que présentée, hier par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, devant l’Assemblée Nationale s’articule autour de sept (7) grands axes, à savoir la Sécurité et quiétude sociale ; la Bonne gouvernance et consolidation des Institutions républicaines ; le développement du capital humain ; la modernisation du monde rural ; le Développement des infrastructures économiques ; l’Exploitation des potentialités économiques et la Solidarité et inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité. Ces orientations s’inscrivent dans la droite ligne du Programme de Renaissance, Acte 3 ainsi que du discours programme d’investiture du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum .
Il ressort de la DPG qu’au niveau du premier axe portant sur la Sécurité et quiétude sociale, le Gouvernement s’engage à poursuivre les efforts déjà entrepris en matière de sécurité des personnes et des biens, et de défense de l’intégrité du territoire, avec le maintien de l’effort financier pour une moyenne annuelle de 17% du budget national.
Cette poursuite des efforts se traduira aussi part des actions de renforcement des capacités opérationnelles de nos FDS, d’un maillage plus dense du territoire , de renforcement des effectifs ainsi que la création et la formation des unités spéciales dans différents corps. Dans cette même optique, le système de gouvernance sécuritaire sera amélioré afin de concilier les impératifs de redevabilité et de secret-défense dans la gestion des ressources allouées à la sécurité.
Dans le cadre du déploiement des forces intérieures, une attention particulière sera accordée aux régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéry avec notamment la mise en place de dispositifs de défense et de sécurité plus adaptés. Ces actions seront appuyées par des recrutements conséquents pour renforcer les rangs des FDS, des formations et la dotation des différents corps en moyens matériels et logistiques adaptés. En faveur des ayant-droits des soldats tombés sur le champ d’honneur, il est prévu la création d’une école des pupilles de la Nation et l’opérationnalisation du Waqf.
De même, le gouvernement envisage de mener une politique favorable à la consolidation de la coexistence pacifique entre les différentes communautés, au renforcement de la coopération militaire et la mutualisation des efforts de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, avec les pays voisins dans le cadre de la Force Conjointe du G5 Sahel, de la Force Mixte Multinationale des pays du bassin du Lac Tchad et des patrouilles mixtes transfrontalières entre le Niger et le Nigéria, etc. Une diplomatie sécuritaire plus accentuée sera menée sur le plan international.
Le deuxième axe porte sur la bonne gouvernance et consolidation des Institutions républicaines. Ainsi pour la gouvernance politique, le gouvernement est résolu à renforcer l’unité nationale en combattant avec fermeté les forces centrifuges et en célébrant la fête de la concorde nationale, le 24 Avril de chaque année, sur toute l’étendue du territoire, de consolider les progrès en matière de démocratie et des libertés publiques et à ce titre veiller au respect de la constitution et à la séparation des pouvoirs et doter les institutions républicaines de moyens leur permettant de fonctionner normalement.
Il est prévu l’amélioration et l’efficacité du cadre de dialogue politique, une plus grande visibilité au leader de l’opposition grâce à une mise en œuvre effective de son statut et des rencontres périodiques avec les hautes autorités.
Dans le secteur de la Communication, le Gouvernement poursuivra les efforts de renforcement de la liberté de la presse. « Cela se traduira par l’amélioration de l’environnement juridique et professionnel du secteur des médias, la modernisation des organes de presse publics et la suppression des zones d’ombre pour la radio et la télévision nationales ainsi que la finalisation de l’installation de la Télévision Numérique Terrestre », souligne-t-on.
Au plan économique le gouvernement ambitionne de consolider la dynamique de la création de la richesse en portant le taux de croissance annuel moyen à 8% et en transformant la structure de notre économie.
En matière de financement, l’accent sera d’abord mis sur la mobilisation des ressources internes à travers l’amélioration de la collecte de la TVA par le renforcement du recours aux moyens technologiques de modernisation des facturations, l’objectif étant de porter progressivement le taux de pression fiscale à 20% du PIB à l’horizon 2026. Pour ce qui est de la mobilisation des ressources extérieures, il sera procédé à l’amélioration des capacités d’absorption de l’économie et le renforcement de la coopération au développement. S’ajouteront aussi d’autres mesures qui se traduiront par le rehaussement des fonds alloués pour la réalisation des études de faisabilité des projets et programmes.
En matière de gouvernance administrative, le Gouvernement s’engage à mener des actions fortes dans le sens de la promotion de la culture du mérite, de la lutte contre la corruption et de la promotion des valeurs d’éthique et de déontologie dans les services publics. Dans cette optique, il sera institué un système d’évaluation/sanction/récompense des travailleurs des secteurs public et parapublic sur la base de critères objectifs. S’y ajouteront des initiatives innovantes pour améliorer l’efficacité et la performance des services publics à travers l’opérationnalisation effective du budget-programme, le déploiement d’un système de gestion des emplois et des compétences dans les principaux secteurs de fournitures des services publics, la dématérialisation systématique des procédures de l’Administration publique, le renforcement du système de sécurité sociale des agents de l’Etat, etc.
Dans la même foulée, des mesures seront prises en vue d’améliorer les conditions de vie des retraités, dont l’institution d’un capital de départ à la retraite et la mensualisation des pensions. Dans le domaine de la justice, le gouvernement prévoir d’entreprendre des réformes pour améliorer la qualité de notre système judiciaire afin qu’il soit plus équitable et accessible à tous. De même, le gouvernement s’engage à insuffler une dynamique de lutte très résolue contre la corruption, ainsi que de promotion des droits et libertés.
Pour le troisième axe relatif au développement du capital humain, le gouvernement favorisera l’accès à l’éducation, aux services de santé de santé de qualité et à l’eau. Il est prévu que la part du budget national pour l’éducation passe de 20 à 22% en moyenne.
Le gouvernement envisage aussi de mettre en œuvre un vaste programme de construction de classes pour remplacer progressivement les classes en paillotes, du préscolaire au secondaire. ‘’Pour ce faire, des modèles alternatifs à faibles coûts et mieux adaptés à notre environnement seront développés’’. Parallèlement, viendront s’ajouter des mesures fortes en vue d’améliorer la gouvernance du système éducatif, de promouvoir le respect du temps scolaire ainsi que le système d’orientation scolaire et de régulation des flux, de combattre toutes formes de pratiques corruptives à l’école et renforcer le continuum famille-école.
Un accent particulier sera mis sur le besoin de la scolarisation et du maintien de la jeune fille à l’école avec la création d’internats et de collèges de proximité. « Ces efforts de construction d’infrastructures scolaires s’insèreront dans une vision globale visant la réactualisation et le respect de la carte scolaire mettant fin à l’anarchie dans la création des établissements scolaires » indique le document de la DPG.
S’y ajoutera un mécanisme dynamique de formation et de recrutement conformément à l’évolution des effectifs scolarisables, la revalorisation de la fonction de l’enseignant, l’introduction du numérique et la réforme des programmes d’enseignement. Des actions seront également entreprises en vue de restructurer les Ecoles Normales de formation initiale pour qu’elles répondent aux besoins quantitatifs et qualitatifs en enseignants et encadreurs, mais aussi de sécuriser la carrière des enseignants contractuels en leur assurant progressivement le recrutement à la Fonction Publique.
Dans le sous-secteur du supérieur, l’accent est mis sur le rehaussement des capacités d’accueil des universités publiques, le renforcement du personnel, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le pilotage du sous-secteur.
Dans le domaine de la santé, le Gouvernement entend fournir des efforts pour améliorer l’accès et la qualité des services et des soins de santé ; l’amélioration des plateaux techniques et la logistique dans les formations sanitaires ; le renforcement des capacités en ressources humaines ; et l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé.
Les actions de développement du capital humain prévoient, entre autres, la protection et le renforcement des capacités des jeunes à travers l’adoption de la Politique Nationale de Jeunesse et de son Plan Stratégique, la promotion des espaces de dialogue avec les jeunes et leur accompagnement dans la vie socioéconomique par l’intégration de 500.000 jeunes dans les circuits économiques.
En matière d’hydraulique rurale et urbaine, il sera mis en œuvre un programme pour renforcer l’accès à l’eau de tous avec un taux de couverture géographique de 95%. Ainsi, le financement sera porté de 3% à 7% en moyenne du budget. L’objectif est de créer les conditions pour moderniser le secteur agropastoral qui occupe 80% de la population active et représente environ 40% du PIB dans son volet développement rural.
Au niveau du quatrième axe portant sur la modernisation du monde rural, le gouvernement compte capitaliser sur les progrès de l’initiative 3N-les Nigériens Nourrissent les Nigériens, l’objectif étant de créer les conditions pour moderniser le secteur agropastoral qui occupe 80% de la population active et représente environ 40% du PIB.
Pour le financement de l’entreprenariat agricole, le gouvernement s’activera à réorganiser la chaine de financement. Ainsi, les institutions de microfinance adossées aux maisons du paysan seront opérationnalisées. Le financement de l’entreprenariat dans le domaine agropastoral favorisera les IDE dans les filières porteuses.
Au titre de diplomatie environnementale, la DPG entend impulser et appuyer fortement les initiatives en faveur de la coopération régionale et internationale pour atténuer les effets négatifs du changement climatique sur les conditions de vie des populations.
Pour cinquième axe de la DPG est centré sur le développement des infrastructures économiques, le gouvernement mise sur le développement des infrastructures pour booster l’économie. Le Gouvernement s’investira dans la réalisation des programmes d’infrastructures économiques permettant de développer les services de transport, d’énergie et des télécommunications.
Au niveau des infrastructures de transport, l’ambition est de lever les contraintes qui se posent aussi bien au niveau routier, ferroviaire qu’aérien. Dans le domaine des routes, il est envisagé la mise en œuvre d’un programme de développement du réseau routier afin de relier les différents chefs-lieux de départements aux communes et régions du pays.
Pour ce qui est des infrastructures ferroviaires, des actions seront prises en vue de la réalisation de la boucle ferroviaire Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan et des tronçons de chemin de fer reliant le Niger à la République Fédérale du Nigéria.
Dans le secteur de l’énergie, le développement des infrastructures visera l’amélioration du taux d’accès à l’électricité et la promotion de l’énergie de cuisson propre. L’engagement du gouvernement est de porter le taux d’accès des ménages à l’électricité à 30% à l’horizon 2026 à travers plusieurs actions majeures, parmi lesquelles, l’opérationnalisation du programme de développement de production et de transport d’énergie par la mise en service de la centrale hydroélectrique de Kandadji ; la construction des lignes d’interconnexion régionale et sous régionale en vue d’assurer la disponibilité de l’énergie abordable et durable ; la construction de la 1ère phase de la centrale thermique de Salkadamna de 200 Mégawatts, etc. S’y ajoutent des programmes de développement des infrastructures énergétiques, mais aussi des infrastructures de télécommunication.
Le sixième axe de la DPG est relatif à l’exploitation des potentialités économiques. Dans ce chapitre, le gouvernement entend s’investir dans l’essor du commerce, l’amélioration du climat des affaires, la promotion des PME, la protection des investissements, le développement industriel ainsi que l’exploitation optimale du potentiel touristique et artisanal, des mines et du pétrole. Il est aussi axé sur le développement du tourisme, l’industrie culturelle, l’exploitation pétrolière.
Les actions en matière de commerce porteront sur la création des conditions d’une compétitivité nécessaire en vue d’une intensification et d’une diversification de l’activité commerciale ; la mise à niveau des unités industrielles et la poursuite des efforts du Niger au processus d’intégration sous régionale et régionale, notamment la mise en œuvre de la ZLECAf et l’actualisation, l’adoption et la mise en œuvre de la Politique Commerciale du Niger.
Dans le secteur pétrolier, les actions permettront de porter le poids de ce secteur à 25% du PIB, 45% des recettes fiscales, 68% des exportations et 12% des emplois formels. Les orientations du Gouvernement seront centrées sur : l’amélioration de la connaissance et la promotion du potentiel pétrolier ; la modernisation du cadastre pétrolier ; la création d’industries utilisant la matière première pétrochimique ; l’adoption de la loi sur le contenu local pour une meilleure implication du secteur privé ; l’adoption de la loi sur le secteur aval pétrolier ; et la création de l’Institut National de pétrole et du gaz.
Concernant les mines, le Gouvernement s’engage à mettre en œuvre un programme de développement minier afin de diversifier la production minière. Pour ce faire, l’accent sera mis sur une meilleure connaissance du potentiel en faisant passer les couvertures géologique et géophysique respectivement de 13 à 22% et 20 à 31%. ll est projeté l’amélioration de la gouvernance du secteur minier, le financement de la recherche, le développement du contenu local pour une meilleure intégration de l’industrie minière à l’économie nationale, la maitrise des activités artisanales et semi-mécanisées et la mutualisation avec les secteurs énergétique et industriel. En outre, le gouvernement s’engage à rendre plus visibles les investissements des promoteurs dans le domaine minier ainsi que leurs contributions au développement local et communautaire.
Le septième axe est relatif à la solidarité et l’inclusion sociale. Dans ce volet, le gouvernement entend renforcer les mécanismes de protection sociale, d’autonomisation des femmes, de protection de l’enfant, d’insertion des jeunes et de gestion des catastrophes.
Il est envisagé d’élaborer un document de protection sociale avec la mise en place d’outils de résilience dans la chaine de production notamment dans les domaines de l’agriculture, des transports, du petit commerce et de la restauration. Le Gouvernement veillera à la promotion des valeurs positives de nos mécanismes traditionnels de solidarité.
De même, le gouvernement se propose de mettre en œuvre des programmes permettant aux femmes de sortir du cercle vicieux de la pauvreté, mais également d’apporter des réponses adaptées aux problèmes qui affectent des milliers d’enfants comme la mendicité, le mariage précoce et la prise en charge des orphelins. En outre, l’efficacité du dispositif de prise en charge des enfants de 0 à 5 ans sera améliorée.
« Les différentes actions en faveur de la résilience et l’insertion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité contribueront aux objectifs majeurs de capture du dividende démographique, de réduction de la pauvreté et de renforcement de la classe moyenne », souligne la DPG.
Par Assane Soumana(onep)
27 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Déclaration de presse du Collectif des Organisations de la Société Civile du 16 Mai 2017
Réunies à l’effet d’examiner le développement de la situation sociopolitique et économique en cours dans notre pays, marquée particulièrement par la détérioration du climat sociopolitique, économique et sécuritaire, le Collectif des Organisations de la Société Civile, faisons le constat ci-après :
• la déliquescence sans précédent de l’école publique pour ne pas dire de l’ensemble du système éducatif Nigérien.
• La dégringolade vertigineuse de la qualité de l’enseignement consécutive à plusieurs années de politique d’ajustement structurel.
• L’absence d’une réelle volonté politique d’allouer des ressources suffisantes au secteur éducatif, socle de l’émancipation et de la civilisation d’une nation.
• La primauté de l’injustice, du népotisme, de la corruption, de la création d’emplois fictifs, de l’impunité et l’arbitraire dans la gestion du pays ;
• Les violations graves des droits humains.
Partant de ces tristes constats, convaincues de la nécessité d’une large mobilisation citoyenne pour la réhabilitation et la défense des acquis des luttes antérieures, indéfectiblement attachées à la sacralité de la vie humaine, nous, organisations de la société civile, profondément attachées au respect des droits humains, des libertés individuelles et des valeurs de la démocratie :
• Sommes totalement résolues pour empêcher, par tous les moyens légaux, le retour à l’autoritarisme.
• Exprimons notre profonde indignation devant la récurrence des arrestations des militants syndicaux, des leaders d’opinions, des citoyens lambda dont entre autres celles :
- du SGA du SYNACEB Seyni Harouna;
- de Maikoul ZODI, acteur de la société civile ;
- de Baba ALFA, journaliste ;
- des étudiants, endeuillés par l’assassinant de Bagallé Malla ;
- de Sani Chékaraou, président des syndicats des commerçants ;
- Les arrestations dans l’affaire les affaires dites tentatives de coups d’état.
- Les dernières en date est celle d’Abdourahmane Ag Insar, acteur de la société civile d’Agadès et du leader du FRDDR Monsieur Amadou Djibo ALI dit MAX, qui interviennent dans un contexte émaillé de menaces, d’intimidations et autres abus contre les citoyens engagés dans la défense des valeurs démocratiques et républicaines.
Sur ce point, nous, organisations de la société civile :
• dénonçons et condamnons fermement la politique va-t-en-guerre choisie par le gouvernement face aux manifestations syndicales, politiques, estudiantines d’une part, et à l’expression des libertés collectives et individuelles d’autre part qui s’illustrent par des menaces, des interpellations et stigmatisations des citoyens.
• Saluons le travail d’investigation remarquable mené par les journalistes Nigériens qui ont révélé les affaires de corruption.
• Louons la prise de position courageuse de certains magistrats Nigériens réunis au sein du SAMAN qui ont demandé au Procureur de la République de se saisir de l’affaire de 200 milliards de francs CFA transférés du compte de la SOPAMINE à un compte domicilié à DUBAI.
• Demandons la libération pure et simple de tous les prisonniers politiques et d’opinion dans les geôles du pouvoir.
• Appelons tous les citoyens Nigériens épris de paix et de justice ainsi que les parents d’élèves, à se mobiliser et à prendre part à la grande marche du 20 MAI 2017 à partir de 8H de La Place Toumo à la Place de la Concertation pour sauver l’école Nigérienne et dire non à la mauvaise gouvernance et à la corruption, et défendre la DEMOCRATIE et les DROITS HUMAINS dans notre pays.
VIVE LA SOCIETE CIVILE NIGERIENNE.
VIVE LA DEMOCRATIE
VIVE LE NIGER
Fait à Niamey, le 16 Mai 2017
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Déclaration de presse : La Dynamique des syndicats de l’éducation en colère contre le gouvernement
Les structures syndicales au titre de la région de Tahoua regroupées au sein de la Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation Nationale ont rendu publique une déclaration dans laquelle elles fustigent le comportement du gouvernement vis-à-vis du non respect des closes du protocole d’accord signé entre les deux parties. La Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation Nationale précise que ce non respect du protocole intervient pendant que le président Bazoum Mohamed et son premier ministre ont donné depuis longtemps des instructions à tous les ministres concernés de prendre des dispositions nécessaires pour la réussite de l’application de tous les points ayant trouvés satisfaction à l’issue des négociations. Nous vous proposons l’intégralité de cette déclaration.
Considérant les engagements pris par le président de la république vis-à-vis des partenaires sociaux et sa volonté de faire de l’école l’une de ses priorités ;
Considérant le protocole d’accord gouvernement/Dynamique en date du 15 février 2022 ;
Considérant que plusieurs échéances sont arrivées à terme depuis des mois ;
Soucieuse de préserver la stabilité et la quiétude sociale dans le secteur de l’éducation et de la formation professionnelle
La Dynamique des syndicats de l’éducation et de la formation professionnelle rend publique la déclaration dont la teneur suit :
Il vous souviendra qu’après plusieurs mois des négociations, un accord a été trouvé entre la Dynamique du secteur de l’éducation et le Gouvernement à la satisfaction des deux parties.
Aujourd’hui, trois mois après la signature du dit protocole d’accord l’on note une lenteur dans son application. Alors que le Président de la République Chef de l’Etat son excellence Bazoum Mohamed et son premier ministre ont donné depuis longtemps des instructions à tous les ministres concernés de prendre des dispositions nécessaires pour la réussite de l’application de tous les points ayant trouvés satisfaction à l’issue des négociations, à ce jour nous constatons que cette volonté du président de la république risque d’être compromise par certains de nos ministres et responsables.
La Dynamique constate avec regret que les points suivants n’ont pas encore trouvé satisfaction :
L’ouverture du recrutement à la fonction publique des contractuels;
La libéralisation de la bancarisation des pécules des enseignants contractuels Le paiement des arriérés des pécules des 500 enseignants et remplacements;
Le paiement incidences et rappels;
La régularisation des indemnités de l’administration et de zone désertique;
Le remboursement des coupures injustifiées à la NIGER-POSTE;
Les difficultés des affectations des enseignantes et enseignants.
Par ailleurs, la Dynamique des syndicats de la région de Tahoua a remarqué que le gouvernement a fourni d’effort ces deux derniers mois où les pécules ont été payés au même moment que les salaires, sur ce fait la Dynamique encourage et félicite le gouvernement à continuer cette action salutaire qui était un point de revendication.
En fin, la Dynamique des syndicats de l’éducation et de la formation professionnelle reste ouverte au dialogue sincère et demande aux militantes et militants de rester sereins et déterminés à fin que l’école nigérienne soit celle de qualité.
Vive le Niger !
Vive la Dynamique des syndicats de l’éducation et de la formation !
La lutte continue !
Je vous remercie.
Fait à Tahoua le 11 mai 2022
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Déclaration de presse : Le Front Patriotique appelle à une grande mobilisation le mardi 31 octobre 2023
Le Front Patriotique pour la Souveraineté a rendu publique le vendredi 6 octobre 2023 une déclaration de presse à la place de la Résistance sur la situation dans actuelle du pays. Dans celle-ci, le Front se félicite des avancées sur le plan judiciaire notamment avec l’arrestation de certains délinquants financiers et demande au CNSP l’abrogation des lois notamment la loi octroyant une retraite aux parlementaires et la dissolution de la Caisse de Retraite des Parlementaires CARPA, la loi portant modification de la loi sur la retraite des anciens chefs d’Etat, anciens Premier Ministre et Ancien PAN et enfin la loi portant rehaussement de l’Age de la retraite à 62 et le recrutement des jeunes à la fonction publique en commençant par l’affectation des jeunes douaniers formés à l’ EFOFAN et l’organisation des concours déjà lancés sous le régime déchu. Le Front Patriotique demande enfin au peuple nigérien de rester serein et mobilisé jusqu’à la victoire finale avant d’appeler les pulpations à une grande mobilisation le mardi 31 octobre 2023 qui coïncidera avec la fin de tous les ultimatums liés aux accords militaires dénoncés par l’état du Niger.
Ce jour vendredi 06 octobre 2023 marquant la fin du deuil national de 72 décrété par le SNCP en la mémoire de nos braves héros tombés sur le champ d’honneur, au nom desquels nous présentons nos condoléances aux familles endeuillées, au peuple nigérien et demandons à la population de prier pour le repos de leurs âmes. Ce qui nous arrive n’est que le prix à payer conséquemment aux choix que nous avons opéré, le choix du CNSP, le choix du peuple nigérien à rompre la relation colon- colonisée avec la France, le choix du peuple nigérien à être maitre de son destin et seul responsable du choix et de l’orientation de ses politiques publiques.
Depuis le 26 juillet 2023 le Niger a rompu avec la page la plus sombre de son histoire, une page qui faisait du Niger un pays pourvoyeur de mendiant, un pays ou la famine battait son plein, un pays de tous les malheurs, qui n’était pas en mesure de protéger ses filles et fils malgré les potentialités naturelles du sol et du sous-sol dont il dispose. Après 63 ans d’indépendance, le Niger peine toujours à nourrir sa population, pendant que les autres pays du monde se battaient pour se hisser au sommet mondial, les dirigeants nigériens du régime déchu n’avaient trouvé mieux qu’à faire des affaires qui ont outrageusement enrichi des familles.
Pendant plus de douze ans, le peuple nigérien n’a connu qu’humiliation : refoulé du Sénégal, de l’Algérie et du Ghana pour fait de mendicité ; détournement des deniers publics par les ténors du régime déchu pendant que nos forces de défense et de sécurité ainsi que les populations civiles payaient le prix d’une insécurité jamais égalée, avec des villages entiers brulés, des civiles et militaires égorgés et des enfants calcinés vif dans des salles de classe en paillotes. La date du 26 juillet 2023 reste à jamais gravée dans la mémoire des nigériens comme un jour consacrant la vraie indépendance du Niger, rétablissant l’honneur et la dignité du peuple nigérien et réhabilitant le peuple nigérien dans son droit à demander justice sur les 200 milliards de l’uranium, sur l’affaire du Ministère de la Défense Nationale, sur l’affaire du chemin de fer et les 2000 milliards d’Exim Bank pour ne citer que celles-là.
Depuis la marche historique du 02 septembre 2023, Le Front Patriotique pour la Souveraineté a installé son Quartier Général à la base 101 abritant les forces du mal françaises suite à leur refus de quitter le sol nigérien au terme de l’ultimatum à leur donner par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Cette période, marque le début d’un sursaut patriotique du peuple nigérien pour assiéger les forces du mal ; plus d’un mois après nous sommes ici, plus d’un mois que les dignes filles et fils bravent toutes les intempéries afin d’arracher leur souveraineté, qu’ils en soient félicités. Dans sa lutte pour la réhabilitation de son honneur et de sa dignité, le peuple nigérien est honoré par l’accompagnement des peuples maliens, burkinabés et toutes les communautés vivant au Niger. Le Front Patriotique pour la Souveraineté tient à féliciter le peuple de la CEDEAO pour son soutien au peuple nigérien dans ces moments difficiles. Le combat pour la souveraineté a commercé à discipliner le Président français dans son attitude condescendante et paternaliste en rappelant son ambassadeur. Le Front Patriotique pour la Souveraineté tient à rassurer le peuple français et le monde entier qu’il n’a aucun problème avec la France et son peuple, mais plutôt avec la politique française au Niger, c’est la relation colon- colonisé que veut maintenir et entretenir la France vis à vis de notre pays.
Nous aspirons comme tous les autres peuples du monde à disposer de nous-même, à être maîtres de notre destin, à avoir les coudés franches pour définir et orienter nos politiques publiques qui prendront en compte les besoins réels du peuple nigérien en s’inspirant de nos réalités sociaux culturelles et ce, de façon inclusive. Le Front Patriotique salue l’ouverture des négociations entamées entre la France et les autorités légitimes de notre pays afin de définir les modalités pratiques du départ des troupes françaises de notre pays ayant abouti à un accord dont les contours seront dévoilés dans les prochaines heures par le CNSP. Le Front Patriotique pour la Souveraineté se félicite de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et espère qu’elle servira de piédestal pour unir les Etats du sahel, au-delà l’Afrique toute entière. Ce cadre doit redéfinir nos partenariats aussi bien militaires qu’économiques de par le monde et à tous les échelons. Aussi demandons-nous au CNSP de ne céder à aucune menace, d’où qu’elle vienne et de prospecter toutes les pistes d’un partenariat gagnant- gagnant partout au monde où notre pays peut en profiter et qu’il soit rassuré du soutien total du peuple nigérien, aussi longtemps qu’il restera à son écoute ;
D’assainir le secteur de la justice nigérienne au-delà toute l’administration publique en sanctionnant les contrevenants tout en faisant la promotion des méritants ;
De créer les conditions nécessaires pour l’industrialisation du pays afin que nous puissions transformer nos matières premières chez nous ;
De prioriser la sécurisation du pays à travers la dotation de nos forces de défense et de sécurité en matériel militaire adéquat et la promptitude dans l’utilisation des vecteurs aériens sur le théâtre des opérations;
De veiller à la sécurisation des populations en leur facilitant l’accès aux denrées des premières nécessités et en s’assurant du respect des prix sur le marché et à tout le niveau ;
Le Front se félicite des avancées sur le plan judiciaire et demande sans aucun règlement de compte de traduire toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans des malversations financières et complot contre l’Etat devant les juridictions de notre pays;
Le Front renouvelle sa demande de libération de l’ensemble des détenus politiques civils et militaires victimes de règlement de compte du régime déchu dans les différentes prisons et dont rien ne justifie leur maintien en détention jusqu’à présent ;
Le front Patriotique pour la souveraineté demande au CNSP l’abrogation des lois suivantes
: La loi octroyant une retraite aux parlementaires et la dissolution de la Caisse de Retraite des Parlementaires CARPA;
La loi portant modification de la loi sur la retraite des anciens chefs d’Etat, anciens Premier Ministre et Ancien PAN;
La loi portant rehaussement de l’Age de la retraite à 62 et le recrutement des jeunes à la fonction publique en commençant par l’affectation des jeunes douaniers formés à l’ EFOFAN et l’organisation des concours déjà lancés sous le régime précèdent;
Le front Patriotique pour la souveraineté demande enfin au peuple nigérien de rester serein et mobilisé jusqu’à la victoire finale ;
De rester résiliant face à la situation qui demande plus de sacrifice et de ne pas céder aux subversions tendant à entamer le combat engagé depuis le lendemain du 26 juillet 2023 ; De comprendre que le destin du Niger est dans les mains du CNSP, mais s’oriente avec la détermination du peuple à ne plus cautionner des dérives autoritaires d’où qu’elles viennent.
Le Front Patriotique lance un appel au peuple nigérien de l’interne tout comme de l’international à grande mobilisation le mardi 31 octobre 2023 qui coïncidera avec la fin de tous les ultimatums liés aux accords militaires dénoncés entre notre pays et la France.
VIVE LE FRONT PATRIOTIQUE POUR LA SOUFERAINETE ;
VIVE LE MOUVEMENT SOCIAL NIGERIEN ;
VIVE LE NIGER ET SON PEUPLE
VIVE L’ALLIANCE DES ETATS DU SAHEL
LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAICRONS
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Déclaration de presse CNDH : La CNDH a enfin reconquis son ‘’Statut A’’ de conformité aux principes de Paris
C’est désormais connu, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) vient de conquérir son ‘’Statut A’’ perdu en 2010. L’annonce a été faite par le rapporteur général de la CNDH Dr Talibi Hamidou au cours d’une déclaration de presse, vendredi dernier en présence du président de ladite commission, Pr. Khalid Ikhiri, et de ses proches collaborateurs.
En lisant la déclaration, le rapporteur général de la CNDH a d’abord annoncé que suite au dépôt de candidature de la CNDH au niveau du sous-comité d’accréditation de l’Alliance Mondiale des INDH à Genève en Suisse, la CNDH-Niger a conquis son ‘’Statut A’’ perdu en 2010. En effet, il a rappelé que le classement défini par les INDH est A, B, C. Concernant le statut A, il est attribué aux pays qui sont en conformité avec les principes de Paris, tandis que le Statut B concerne les pays moyennement conformes à ces principes, et enfin le Statut attribué aux pays non conformes.
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Déclaration de presse de l' Amicale des Etudiants et Stagiaires Nigériens au Sénégal (AMINESS) : "Les étudiants nigériens sont parfois interdits d’accès aux salles de cours et d’examen"
- Vu l’acte n°1, portant statut de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991 ;
- Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991, portant reconnaissance juridique de l’union des scolaires Nigériens (USN) ;
- Vu le préambule de la constitution du 25 Novembre 2010 qui reconnait et consolide les acquis de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991 ;
- Vu l’article 23 alinéa 2 de la constitution du Niger portant sur le rôle de l’Etat et les collectivités publiques à veiller par leur action à la promotion et à l’accès à un enseignement public, gratuit et de qualité ;
- Vu l’article 24 alinéa 1 de la constitution du Niger portant sur la protection de la jeunesse par l’Etat et les collectivités publiques contre l’exploitation et l’abandon ;
- Vu l’article 24 alinéa 2 de la même constitution qui stipule que l’Etat veille à l’épanouissement matériel et intellectuel de la jeunesse ;
- Vu l’article 14 du statut de l’USN reconnaissant les scolaires Nigériens de chaque pays comme une section entière ;
- Vu l’article 5 alinéa 2 du statut de l’amicale des Nigériens, étudiants et stagiaires au Sénégal (AMINESS) posant les principes de la défense des intérêts matériels et moraux des scolaires nigériens au Sénégal.
Nous, membres de l’AMINESS, réunis en ce jour 11 mars 2019 à l’Ambassade de la République du Niger au Sénégal, avons le regret de rappeler à l’opinion nationale et internationale la situation socio-académique des Etudiants nigériens au Sénégal :
Sur le plan académique :
1. A l’heure actuelle, les boursiers de l’Etat nigérien qui étudient au CESAG ne se sont pas encore inscrits au titre de l’année académique 2018-2019 puisque le Directeur de ladite école demande, avant toute tentative d’inscription, que les arriérés des frais de formation soient intégralement payés. Si les nigériens du CESAG arrivent à suivre les cours, cependant, ils n’ont pas le droit de voir leurs notes après avoir composés et leurs noms ne figurent sur aucune liste de présence.
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Déclaration de presse de la commission d’enquête indépendante sur l’affaire du 10 avril
DU CONTEXTE DES EVENEMENTS. L’année académique 2016-2017 a été émaillée d’interruptions de cours et de perturbations de différents ordres en lien avec les revendications scolaires et estudiantines. C’est ainsi que la journée du lundi dix Avril deux mille dix-sept (10 Avril 2017) a été ponctuée d’événements, qui ont malheureusement provoqué une perte en vie humaine en la personne de l’étudiant Mallah Kelloumi Bagalé, Des blessés, des interpellations et des dégâts matériels ont été aussi enregistrés, tant du côté des Forces de Défense et de Sécurité que des scolaires. Il est à noter également que bien que toutes les régions du Niger aient connu ces perturbations, celles de Niamey et de Maradi ont été les plus touchées ; les campus universitaires de ces deux (2) localités ont d’ailleurs été fermés.
Par rapport auxdits événements, les deux (2) parties ont fait des communications contradictoires, sur différents types de canaux. Une vive tension sociale résultant de la polémique ainsi créée était nettement perceptible et un mot d’ordre de grève illimitée a été lancé par le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (CD/USN). Les responsables de l’USN réclament dans un premier temps, la démission ou le limogeage des Ministres en charge de l’Enseignement Supérieur, de celui de la Défense Nationale assurant, au moment des faits, l’intérim du Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et enfin du Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
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Déclaration de presse de M62 : La marche pacifique du 17 août prochain maintenue
Le 03 Août dernier, plusieurs organisations de la société civile se sont réunies au siège du REPPAD en vue de dénoncer les problèmes socio-économiques et politiques que vit le pays dont principalement la nouvelle mesure prise par le gouvernement portant sur l’augmentation du prix du gasoil. Elles ont ainsi créé le mouvement M62 « union sacrée pour la sauvegarde de la souveraineté et de la dignité du peuple ».
A sa création, le mouvement M62 avait lancé une semaine de sensibilisation dite ‘’ semaine de la dignité ‘’ afin de sensibiliser toutes les couches de la société sur les conséquences de cette nouvelle mesure et le rôle individuel qui repose à chaque citoyen pour assoir une bonne gouvernance. Ainsi, après cinq (5) jours d’activités, le mouvement M62 a animé le dimanche, 07 Août 2022, un point de presse à travers lequel il a dressé le bilan à mi-parcours de la semaine de la dignité. Pour les initiateurs du M62, la semaine de la dignité a été une réussite à tous les niveaux compte tenu de l’écho favorable et de l’espoir qu’elle a suscité au niveau national et international. Les membres du M62 ont exprimé à cet effet toute leur gratitude à toutes les forces sociales et à tous les citoyens qui, selon eux, ont désormais compris la responsabilité collective et individuelle face notamment à la situation actuelle que traverse le pays. C’est pourquoi, le M62 s’est dit engagé à jouer sa partition tout simplement parce qu’il a découvert sa mission. De ce fait, le M62, informe l’opinion nationale et internationale du maintien de son programme d’organisation de marche pacifique suivie de meeting sur l’ensemble du territoire nationale le mercredi 17 Août 2022 pour exiger entre autres du gouvernement, la levée immédiate et sans condition de la mesure d’augmentation du prix du gasoil, des mesures concrètes contre la vie chère notamment sur l’électricité, l’eau, le loyer, le riz, le sucre, le lait, la farine ainsi que l’augmentation du revenu des travailleurs y compris le salaire interprofessionnel garanti (SMIG), le départ pure et simple de Barkhane de notre territoire.
Zakari
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Déclaration de presse des groupes parlementaires de la majorité : La majorité soutient la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 200 milliards de FCFA
Les groupes parlementaires de la majorité ont rendu public, hier matin, une déclaration suite à l’introduction par l’opposition parlementaire au niveau de l’Assemblée Nationale, d’une demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin d’investiguer sur le dossier relatif à l’affaire dite des 200 milliards de FCFA. Dans la déclaration lue par le député Saadou Dillé, la majorité parlementaire soutient l’action engagée par l’opposition pour que la lumière soit faite sur cette affaire.
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Déclaration de Presse des organisations de la société civile du mercredi 03 août 2022
Ce jour Mercredi 03 Août 2022, date anniversaire de la proclamation de l’Indépendance de Notre cher Pays, le Niger, République Démocratique et Sociale, Nous Organisations de la Société Civile Nigérienne, Syndicats, Citoyens, Hommes, Femmes et Jeunes réunis en session extraordinaire pour apprécier la vie socioéconomique et politique de notre Pays, notamment la nouvelle mesure du gouvernement portant augmentation du prix à la pompe du Gasoil de 538FCFA à 668FCFA, soit une hausse brutale de 130FCFA représentant une augmentation de plus de 24% sur le prix du litre, rendons la déclaration dont la teneur suit :
- Considérant que la hausse a été justifiée par le Gouvernement par le conflit russo-ukrainien, en l’absence d’importations, le prix de cession SORAZ et les impôts n’ayant connu aucune variation sur le prix du litre de Gasoil, l’analyse de la structure des Prix fixés par arrêté ministériel, révèle que cette hausse profite presque exclusivement à la SONIDEP et au Fonds de l’Énergie.
- Considérant les dispositions pertinentes de la constitution du 25 Novembre 2010, loi fondamentale de la République du Niger, notamment, l’article 3 qui dispose :
La République du Niger est un État unitaire. Elle est une et indivisible, démocratique et sociale avec pour principes fondamentaux :
- Le gouvernement du Peuple par le Peuple et pour le Peuple ;
- La justice sociale ;
- La solidarité nationale.............
L’article 146 : L'action de l'État en matière de politiques de développement économique et social est soutenue par une vision stratégique. L'Etat fait de la création des richesses, de la croissance et de la lutte contre les inégalités un axe majeur de ses interventions.............
- L’article 148 : Les ressources naturelles et du sous-sol sont la propriété du peuple nigérien..........
- L’article 149 : ...........L'exploitation et la gestion des ressources naturelles et du sous-sol doit se faire dans la transparence et prendre en compte la protection de l'environnement, du patrimoine culturel ainsi que la préservation des intérêts des générations présentes et futures.
- Considérant l’opacité qui entoure la gestion des ressources naturelles notamment celle du pétrole comme l’illustre le refus du parlement d’autoriser une enquête parlementaire sur la gestion des revenus pétroliers.
- Considérant qu’aucune explication rationnelle ou lumière n’a été apportée sur les pénuries répétitives et continues du gasoil et du gaz-domestique impliquant clairement, une gestion mafieuse des stocks de sécurité par les autorités en charge du pétrole, qui semble être désormais la propriété privée d’un groupuscule de privilégiés.
- Considérant la crise sécuritaire et alimentaire menaçant près de dix millions des nigériens et le faible niveau de revenus des Nigériens ainsi que la cherté de la vie auxquels l’Etat peine à apporter le minimum nécessaire de réponse.
- Considérant que l’augmentation du prix du gasoil a des répercussions directes sur les coûts des produits de grandes consommations et de premières nécessitées.
- Considérant les multiples assassinats de nos populations civiles de la force barkhane chassée du Mali et illégalement présente sur notre territoire qu’elle estime conquit pour matérialiser son dessin funèbre de déstabilisation du Sahel.
1. Rejetons catégoriquement la mesure portant augmentation du prix à la pompe du gasoil.
2. Réitérons notre opposition à la présence militaire française dans notre Pays et exigeons son départ immédiat.
3. Décidons de lancer « Le Mouvement M62 : UNION SACREE POUR LA SAUVEGARDE DE LA SOUVERAINETE ET DE LA DIGNITE DU PEUPLE » ‘’MOUTUNTCHI-BOURTCHINTAREY’’.
4. Lançons la « Semaine de la Dignité » à compter de ce jour Mercredi 03 Août marquant le 62e anniversaire de la date de proclamation de l’indépendance du Niger et engageons à cet effet toutes les citoyennes et tous les citoyens à se constituer en « Comité Citoyen pour la Dignité » dans les quartiers, les villages, les communes en organisant des initiatives de sensibilisation de leurs pairs, voisins, camarades, collègues, frères, sœurs, parents, amis et connaissances sur les conséquences de cette mesure et le rôle individuel et historique qui repose sur chaque citoyen à assurer une gouvernance au service du peuple.
5. Lançons un appel à tous les Syndicats, les OSC, les Universitaires, les Hommes de Médias, les Transporteurs, les Agriculteurs et Eleveurs, les Commerçants, les Leaders religieux, les Organisations formelles et informelles des jeunes et des femmes, et à tous les citoyens, hommes, femmes et jeunes de toutes les couches sociales et les catégories socio-professionnelles à se joindre à nous pour la défense et la sauvegarde de la souveraineté et de la dignité du peuple dangereusement menacés.
6. Appelons à une journée de protestation à travers l’organisation d’une marche pacifique suivie de meeting le Mercredi 17 Août 2022 à partir de 9Heures sur l’ensemble du territoire national notamment dans tous les chefs-lieux de communes, de départements et de régions pour :
- La levée de la mesure d’augmentation du prix du gasoil et contre la vie chère;
- Le départ immédiat de la force barkhane de notre Pays.
Fait à Niamey le 03 Août 2022
Ont Signé les structures ci-après :
1. Association Nigérienne de Défense des Droits de l’Homme (ANDDH)
2. Association Jeune Ambassadeur pour un Niger Autrement (JA-ENA)
3. Agir pour les Malades Mentaux (AMAM) »
4. Association des Jeunes Patriotes pour le Développement (AJPD)
5. Actions Gestion Participative des Ressources Locales (A-GPIRL)
6. Cercle Indépendant de Réflexion et d’Actions Citoyennes (CIRAC)
7. Front Révolutionnaire pour la Souveraineté de l’Afrique (FRSA)
8. Groupe de Réflexion et d’Actions sur le Industries Extractives (GREN)
9. Initiative Citoyenne (IC-Faîmta)
10. Jeunesse pour une Nouvelle Mentalité (JENOME) »
11. Mouvement pour une Citoyenneté Responsable (MPCR)
12. Mouvement Dynamique Citoyenne (MDC)
13. Réseau National Dette et Développement (RNDD)
14. Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (REPPAD)
15. Union des Travailleurs du Transport et Assimilés du Niger (UTTAN)
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Déclaration de presse des organisations et acteurs de la société civile nigérienne sur la situation socio-politique, sécuritaire et les arrestations arbitraires au Niger :
Les organisations et acteurs de la société civile nigérienne, profondément attachés à l’état de droit, à la démocratie et très soucieux du respect strict des droits et libertés des citoyens, signataires de la présente déclaration sur la situation socio-politique, sécuritaire et les arrestations arbitraires au Niger, décident de rompre d’avec le silence et dénoncer sans réserve le chao indescriptible dans lequel se trouve notre pays.
En effet, depuis quelques années, les acteurs de la société civile sont pris pour cible à liquider par les autorités nigériennes, à travers un plan minutieusement élaboré, qui vise en fond de toile, à récupérer via la corruption et les nominations d’une part, les acteurs aux intestins fragiles et à emprisonner les résistants et les engagés. Malheureusement pour les concepteurs de ce plan satanique, cette stratégie est inopérante, car il y’aura toujours au Niger des femmes et des hommes dignes et intègres.
Comme vous le savez, ce samedi 24 avril 2021, jour commémoratif de la concorde nationale, coïncide avec le 30 ème jour de l’enlèvement de l’acteur de la société civile, notre camarade Annassa Djibrila, Coordonnateur National de l’association Debout Niger Debout et président du Mouvement Dynamique Citoyenne (MDC) par des éléments de la police anti-terroristes, puis, déporté comme un criminel à la prison de haute sécurité de Koutoukalé. Cette prison accueille en principe les plus grands criminels. Or, notre camarade Annassa Djibrila n’a commis aucun crime, et son nom ne figure sur aucune liste des trafiquants d’armes et de drogue encore moins des détourneurs de biens publics.
Malgré son état de santé très dégradé, notre camarade Anassa Djibrilla est privé de toute visite et toute communication même avec les membres de sa famille, juste pour avoir appelé la population à une manifestation virtuelle non suivie d’effet. Pourtant, la Commission Nationale des droits humains CNDH a été saisie par une plainte sur les conditions inhumaines et humiliantes de sa détention.
A l’instar de cas d’Anassa Djibrilla, plus de 400 nigériens dont en majorité des jeunes et des femmes croupissent arbitrairement dans les différentes prisons du pays pour délit d’opinion. Nous sommes solidaires aux prisonniers politiques arbitrairement détenus.
Au plan sécuritaire
Nous constatons avec amertume la dégradation continue du climat sécuritaire principalement dans les régions de Diffa, Tillabéri, Tahoua et sur l’axe Agadez-Dirkou, avec des enlèvements de personnes et attaques meurtrières qui affectent les populations civiles. Les récentes attaques meurtrières terroristes remontent à celles de Zaroumdarey ; Banibangou et Tchomabangou dans la région de Tibbabéri. Ces attaques renouvelées provoquent malheureusement des mouvements massifs des populations, le pillage et extorsion de leurs biens sur la base de la zakat. Ces forfaitures, interviennent dans un contexte marqué par les opérations militaires des forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes et celles des forces internationales (G5 Sahel, l’Opération Barkhane, et autre).
Apprenons à nous dire la vérité. Sinon, comment expliquer à un peuple pillé et enlevé que malgré les multiples forces armées nationales et internationales qui interviennent dans les zones, qu’elles aient toujours une bonne longueur de retard sur les terroristes et autres individus armés, qui eux, font preuve d’une maitrise effective et coordonnée du terrain malgré les multiples prorogations de l’état d’urgence? Nous ne pouvons plus comprendre et accepter qu’on nous dise désormais que les renforts sont arrivés en retard ou qu’il faille attendre les directives de Niamey ou de Paris pour agir. Trop c’est trop, et l’inquiétude des populations est d’autant plus grande avec la disparition du guerrier maréchal Tchadien Idriss Deby Itno, que son âme repose en paix Amen.
Aujourd’hui, aucun citoyen ne saura accepter cette façon d’agir du pouvoir et s’il ne prend garde à cause de certains intérêts égoïstes le poussant à fuir ses responsabilités de sécurisation des personnes et de leurs biens dans les zones concernées, les citoyens prendront leur défense légitime.
Au plan social
Déplorons et condamnons la déliquescence continue du secteur éducatif nigérien émaillé, ce dernier temps par des incendies graves intervenus à l’école Pays Bas de Niamey malheureusement soldé par la mort d’une vingtaine d’enfants innocents et récemment, celui intervenu à l’école Kouado au quartier Tallagué, celui de l’école primaire de Tanout et dernièrement l’école primaire du quartier Saga 4 de Niamey . Ces manquements graves, sont la résultante directe de la mal gouvernance des sois disant socialistes de 2011 à nos jours.
En tout état de cause :
1- Exigeons, au nom du respect des principes de la présomption d’innocence mais aussi de la séparation des pouvoirs, la libération immédiate et sans condition des détenus Annassa Djibrila, Coordonnateur National de Debout Niger Debout et président du MDC ainsi que tous les prisonniers politiques;
2- Prendrons le gouvernement nigérien comme l’unique responsable de tout ce qui pouvait entraver à la vie et à la santé, non seulement de notre camarade Annassa Djibrila, mais également, des autres détenus politiques ;
3-Exigeons le départ immédiat des bases militaires étrangères dans notre pays et la dotation de nos FDS en moyens de guerre conséquents pour contenir les menaces sécuritaires dans les zones affectées ;
4- Exigeons la tenue en urgence des états généraux de l’éducation pour sauver la descente aux enfers de l’école nigérienne ;
5- Lançons un appel aux citoyennes et citoyens à une mobilisation générale et à une synergie d’actions pour la défense de l’état de droit, de la démocratie ainsi que les droits et les libertés gravement menacés au Niger.
Fait à Niamey, le samedi 24 avril 2021
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Déclaration de presse du BEN/SNAD
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Douanes (BEN/SNAD), suite à sa réunion extraordinaire de ce jour 13 mars 2023 et après analyse des graves préoccupations relatives au Personnel du Cadre des Douanes, débattues à l’Assemblée Générale du vendredi 10 mars dernier, rend public la déclaration dont la teneur suit :
- Considérant la volonté, maintes fois affirmée par le Président de la République et ses immenses efforts déployés, en vue d’assainir l’Administration Publique de notre Pays, notamment en matière d’organisation des concours ;
- Considérant les fraudes multiples et multiformes ayant caractérisé les derniers concours dits des spécialistes pour le compte de l’Administration des Douanes au titre de l’année 2018 ;
- Considérant les différents rapports d’investigation des institutions comme la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (H.A.L.C.I.A) et le Cabinet du Président de la République, ayant mis à nue des graves violations de la Loi portant Statut Autonome du Personnel du Cadre des Douanes, lors de l’ouverture et le déroulement desdits concours ;
- Considérant l’entichement du Ministre des Finances à faire prospérer les résultats de ces concours, à travers des instructions sournoises et illégales ;
- Considérant les effets néfastes et les conséquences fâcheuses sur le cadre légal et règlementaire de l’Administration des Douanes et de ses Agents, quant à l’issue de ce projet insidieusement porté par le Ministre des Finances.
Le BEN/SNAD :
- Se dit profondément choqué et indigné par le comportement du Ministre des Finances, particulièrement préoccupé à finaliser ce projet de recrutement frauduleux, dont il était déjà porteur, du temps où il était encore, Ministre Délégué au Budget ;
- Dit au Ministre des Finances que ni son forcing, ni ses basses manœuvres ne dissiperont les irrégularités et le faux qui ont gravement corrompu ces concours et qu’en agissant ainsi, il fait le choix de violer allègrement un texte de Loi de la République, en l’occurrence le Statut Autonome du Personnel du Cadre des Douanes ;
- Réaffirme sa détermination à se mobiliser, plus que jamais pour faire échec, à cette entreprise de destruction et de remise en cause du cadre légal et réglementaire de l’Administration des Douanes.
- Appelle toutes ses militantes et tous ses militants à se tenir résolument prêts en vue des mots d’ordre à venir.
Pour le BEN/SNAD
Le Secrétaire Général
Hamadou Tiékoura Daouda
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