Après sa reconduction en avril 2017, par la 35ème conférence ministérielle de la CONFEJES, pour un deuxième mandat de quatre ans M. Ali Bouramah Harouna, de passage à Niamey nous a accordé une interview dans laquelle il a évoqué les grands chantiers de la CONFEJES depuis 2013. «Nous avons pu réaliser les recommandations et les décisions prises par les ministres en termes d’orientation politique, sur les secteurs jeunesse, sport et loisirs ; en termes de mise en œuvre des différents programmes, en termes de mise en œuvre des recommandations. Je pense que cet objectif a été atteint ; parce que le résultat a été apprécié et félicité. En me chargeant d’un deuxième mandat, c’est pour moi une autre responsabilité, c’est un défi. C’est une manière de me dire de faire la même chose, sinon plus que ce que j’ai fait. C’est un autre engagement que je prends et je ne dois pas décevoir» soulignait M. Ali Bouramah Harouna.
Dans le cadre des missions attribuées à l’institution, avait-il ajouté, il ya des interventions, à la fois sur les questions de jeunesse, de sport, de loisirs, et de formations des cadres. La CONFEJES a été l’une des rares institutions depuis 1969 date de sa création, à octroyer des bourses et des programmes, et à renforcer les capacités des instituts nationaux en formation des cadres. «Donc nous avons essayé en matière de sport, de développer les différents programmes à travers les questions d’actualité, notamment de promouvoir le sport, d’appuyer la promotion du sport à la base, la pratique du sport, et même la pratique inclusive du sport pour les femmes et pour les handicapés. Nous avons essayé d’accompagner les athlètes africains francophones à participer aux compétitions internationales pour que la Francophonie soit connue à travers les athlètes. Nous avons essayé de renforcer les capacités des instituts avec l’option de tendre vers les LMD, en les aidant à faire des plans d’établissement, en les aidant à avoir des formations des formateurs, et en les aidant à formuler des modules pour que les cadres de jeunesse et sport puissent avoir des formations actualisées et puissent répondre aux nouveaux besoins» nous a confié le SG de la CONFEJES. Avec son décès, le Niger perd un de ses cadres valeureux qui ont porté haut les couleurs du pays dans les institutions internationales.
Puisse son âme reposer en paix. Amine !
Oumarou Moussa(onep)
05 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/