- Le bâillonnement quasi-systématique des libertés fondamentales.
- La banalisation de la vie humaine En effet, les poursuites instantanées ingénieusement ficelées contre les acteurs de la société civile et les hommes de medias pour leurs opinions éloignent de plus en plus notre pays de ses engagements internationaux sur les droits de l'Homme, de l'esprit et des valeurs de la constitution du 25 novembre 2010. Mieux et plus grave, à la date du 10 avril 2017, le monde entier a été témoin de la répression méphistophélique dont les scolaires nigériens ont été l'objet, provoquant mort d'homme et une soixantaine(60) d'arrestations. Ainsi, l'AJNA demande à tous les acteurs de la vie nationale, d'oeuvrer pour que les auteurs directs et indirects des agissements ayant entrainé mort d'homme soient poursuivis.
Aux magistrats particulièrement, de faire preuve de courage, en refusant de servir d'instrument de dissuasion des voix dissidentes et en prêtant main forte à la nation pour que lumière soit faite.
C'est pourquoi, elle exige la libération immédiate des scolaires arrêtés et un traitement désintéressé des dossiers des acteurs des organisations de la société civile et journalistes.
D'ores et déjà, les jeunes avocats du Niger de se rendre dans les locaux de la police pour s'assurer de leur condition de détention.
En souhaitant prompt rétablissement aux blessés, présentant nos condoléances à la nation toute entière, l'AJAN est convaincue d'une évidence : la lutte pour le respect des droits humains ne nécessite ni héros, ni messie, elle fait partie de ses missions.
14 avril 2017
Source : Le Courrier