Depuis l’éclatement de cette scabreuse affaire de détournement de fonds au Ministère de la Défense Nationale, la justice nigérienne a du mal à procédé à l’audition et à un procès équitable des anciens ministres de la défense du Niger cités dans le scandale des surfacturations et corruptions survenues dans l'achat d'armes et autres engins de guerre de 2016 à 2019 à savoir, M. Hassoumi Massaoudou, M. Kalla Moutari, et M. Mahamadou Karidjo. Plusieurs années après les faits, ces trois anciens ministres de la défense nationale vaquent à leurs préoccupations quotidiennes sous l’impuissance d’un peuple instrumentalisé, divisé, incapable de reclamer et d’exiger ses droits élémentaires pourtant reconnus par la constitution du 25 novembre 2010. Dans un passé recent, certainnes sources faisaient état d’une demande d’audition des personnes concernées, formulée par la justice nigérienne en vue de faire lumière sur le sujet, alors que, notre confrère Moussa Aksar Directeur de Publication du journal l’Evènement qui a revelé l’affaire, a été traîné de procès en procès pour avoir juste accompli son travail d’investigation. En lieu et place d’une audition et d’un procès rapide puisque, les faits et les personnes soupçonnées sont connus de tous, la justice nigérienne démontre son incapacité notoire, d’attaquer le fond du dossier. Il est temps de rappeler au président Bazoum, premier magistrat du pays, qu’il a juré sur le Livre Saint de sa confession, de ne jamais faire entrave à la loi. Il n’est pas tard car jusqu’à prevue de contraire, beaucoup de nigériens, continuent de croire à la volonté du président Bazoum, celle notamment, de permettre à la justice de faire pleinement son travail.
TGV