Noma Oumarou

A travers une lettre signée et largement relayée sur les réseaux sociaux par des militants du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA), le président par intérim du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/ LUMANA AFRICA) Noma Oumarou s’est ouvertement opposé à l’appartenance de son parti à la nouvelle coalition de l’opposition. Prétextant que l’intéressé n’a reçu ni son mandat ni celui du bureau politique, il a affirmé que le secrétaire général du parti, Mahaman Sani Malam, n’avait pas qualité pour engager le MODEN-FA/LUMANA-AFRICA dans la Coalition pour l’alternance (CAP 20-21). Audelà du parti MODEN-FA/LUMANA AFRICA, cette réaction de Noma Oumarou a surpris de nombreux observateurs qui se demandent si le MODEN-FA/LUMANA-AFRICA, en tant que premier parti de l’opposition, a besoin d’une autorisation de son président par intérim ou même de son bureau politique pour s’engager dans toute action que cette opposition veut entreprendre. Les uns et les autres disent avoir compris à présent que Noma Oumarou est véritablement en mission par rapport à tous les actes qu’il pose depuis des mois pour faire perdurer la crise au sein du MODEN-FA/ LUMANA-AFRICA. Le dernier acte de Noma Oumarou a surpris même au sein des militants de son parti qui croyaient à la sincérité de son combat. Ainsi, à travers des audios partagées sur le réseau WhatsApp, de nombreuses personnes ont exprimé leur déception à l’égard du président par intérim du MODEN-FA/ LUMANA-AFRICA. La fameuse lettre de Noma Oumarou est d’autant plus suspecte qu’elle tombe à un moment où, après une réunion du bureau politique du MODEN-FA/ LUMANA-AFRICA sous sa présidence, le secrétaire général du parti Mahaman Sani Malam avait annoncé une réconciliation au sein du parti. Quelques jours après, les Nigériens ont assisté à une autre scène qui laissait croire à une fin de la crise au sein du MODEN-FA/ LUMANA AFRICA. Il s’agit des accolades échangées entre lui Noma Oumarou et Hama Amadou lors du congrès d’investiture du candidat du parti Alliance des mouvements pour l’émergence du Niger (AMEN-AMIN) à l’élection présidentielle. Finalement, tous ceux qui ont cru à la sincérité de Noma Oumarou découvrent, à leur corps défendant, que l’homme est visiblement sur les traces d’un certain Abdou Labo que le pouvoir du Président Issoufou Mahamadou avait utilisé pour détruire la Convention démocratique et sociale (CDS-RAHAMA). Et tout comme Abdou Labo, Noma Oumarou risque sans aucun doute d’être le dindon de la force et tout comme Mahamane Ousmane, Hama Amadou et ses partisans sortiront grandis de cette injuste épreuve.

Au pire des cas, ils iront dans un autre parti qui va vite prospérer comme l’est aujourd’hui le Rassemblement pour la démocratie et la République (RDR TCHANDJI) de Mahamane Ousmane.

IB